Maquetación 1...son du retard pris suite à l’accident. Dans une nouvelle conférence de presse,...

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Chronique Mensuelle Juin 2016 “Nous le voulons vivants et à la maison”

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  • Chronique MensuelleJuin 2016

    “Nous le voulons vivants et à la maison”

  • Deux nouveaux accidents, qui ont touché6 personnes ; le refus de rapprocherGorka Fraile, prisonnier politique grave-ment malade, vers une prison proche deson domicile ; le récent transfert de Jo-setxo Arizkuren, également gravementmalade, vers une prison aux graves anté-cédents de négligence médicale… ces évè-nements teintent de rouge le bilan de cemois de juin. De plus, dans l’État français,deux prisonniers politiques basques ontété transférés à Valence, prison située à900 km de chez eux et très mal desservie,ce qui complique encore les voyages pourleurs familles.

    Il ne s’agit pas seulement du maintien despolitiques d’exception. Il ne s’agit passeulement de leurs dures conséquences,comme celles vécues par les six prochesde prisonniers accidentés en l’espaced’une semaine. Il ne s’agit pas seulementde la violation du droit à la vie familiale,implicitement comprise dans la politiqued’éloignement. Il s’agit d’un nouveau dur-cissement, notamment de l’État espagnolen ce qui concerne les prisonniers grave-ment malades. Nous rappelons que lerapport présenté en avril dernier par ungroupe d’euro-parlementaires qui a étu-dié de près la situation des prisonnierspolitiques basques et de leurs famillesconclut que le droit à la santé est en dan-ger et lance un appel aux autorités pourenvisager leur libération. Il semble qu’ils’agisse là de la réponse de l’État espagnolaux recommandations exposées dans ce

    rapport. Rapport réalisé, selon ses au-teurs, pour appuyer le processus de paix.

    Nous ne pouvons pas non plus oublierque durant la période d’élections quenous avons vécue ce mois-ci au sud duPays Basque, la violence de la politique dedispersion a été et continue d’être unepromesse électorale du gouvernement enplace : ni paix, ni résolution, ni droits.Nous ne l’accepterons pas. Nous avonsdroit à la Paix. La société a droit à la Paix.Réitérant son engagement pour la paix, larésolution et les droits de toutes les per-sonnes, Etxerat continuera de travaillerpour que la société basque elle-mêmemette fin aux violations de droits et à lasouffrance ; pour qu’elle mette fin à la dis-persion.

    La mairie d’Iruña a approuvé ce mois-ciune motion contre la politique péniten-tiaire actuelle. Pour Etxerat, le fait, pourune institution, d’assumer la responsabi-lité qui est la sienne envers les citoyensreprésente un pas très important. Nouscontinuons et nous continuerons de de-mander l’implication des institutions quidoivent en faire autant face aux violationsde droits qui sont notre quotidien, et dedemander aux forces politiques, socialeset syndicales de redoubler d’efforts et defaire de nouveaux pas contre la disper-sion. Pour notre part, nous continueronsà travailler et à avancer dans notre enga-gement pour le respect des droits de tous,pour la résolution et pour la paix.

    Chronique

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    Juin

  • Dispersion373 prisonniers politiques basques

    370 prisonniers politiques basques dans 70 prisonss

    286 dans 43 prisons de l’ État espagnol

    80 dans 24 prisons del´Etat français

    2 dans 2 prisons d’Euskal Herria

    1 au Portugal

    1 en Suisse

    3 prisonniers en régime atténué pour grave maladie

    3 enfants de moins de 3 ans, avec leurs mères, dans deux prisons

    51 prisonniers basques se trouvent entre 1.100-1.000 km d’Euskal Herria

    105 prisonniers basques se trouvent entre 990 - 800 km d’Euskal Herria

    143 prisonniers basques se trouvent entre 790 - 500 km d’Euskal Herria

    14 prisonniers basques se trouvent entre 490 - 400 km d’Euskal Herria

    54 prisonniers basques se trouvent à moins de 400 km d’Euskal Herria

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  • Askatasunak / En libertad / Libérations

    Bustindui Urresola, Alex (Bilbo) Aranibar Almandoz, Joseba (Bera)Amezaga Arriaga, Jone (Gernika)Lopez Jurio, EnriqueZuazo Aurrekoetxea, Maialen (Santutxu)Astorkizaga Arriaga, Gaizka (Bilbo)Hernandez sistiaga Unai (Santurtzi)Saez de Jauregi, Iban (Gasteiz)Goñi Lara, Luis (Iruña)

    VillabonaHerreraBrievaFresnesVillenaTopasSegoviaLiancourtAlmería

    2016/06/062016/06/112016/06/112016/06/142016/06/242016/07/012016/06/302016/06/252016/06/02

    Goieaskoetxea Arronategi, IbonZobaran Arriola , AletxuGarate Galarza, EndikaArizkuren Ruiz, JosetxoAginaga Ginea, IbaiLete Alberdi , Jose Ramon

    Valence ValencePuertoMurciaSevilla IISoto del Real

    Fleury MerogisLyonSoto del RealA LamaA LamaLannemezan

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    Lekualdaketak / Cambio de destino / Transferts

    Nor

    Quién / Qui

    Noiz

    Cuándo / Quand

    Nondik

    Desde / De

    Nor

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  • Comparution d’Etxerat devant le ParlementBasque

    ETXERAT. Le mercredi 1er juin, Etxerat acomparu devant le Parlement Basque, dans lecadre de la session organisée autour du Projetde Loi de reconnaissance et réparation aux vic-times des violations de droits humains perpé-trées dans un contexte de répression illicitedans la Communauté Autonome Basque entre1978 et 1999. Notre association, celle des fami-lles et amis de prisonniers et exilés politiquesbasques, travaille à la reconnaissance des victi-mes causées par une politique d’exception auxmotifs politiques, dont les conséquences retom-bent directement sur les parents et amis desprisonniers basques et qui a déjà tué 16 person-nes.Un porte-parole d’Etxerat et Rafa Isasi, quiavait perdu son frère sur la route de la prisond’Orense, ont pris la parole. L’objectif était de

    démontrer que la politique de dispersion pro-voque de la souffrance, et donc des victimes,qui doivent être reconnues au même titre queles autres. Durant son tour de parole, Etxerat a expliquéce que suppose réellement la dispersion pourles familles, fournissant de nombreux chiffressur ses conséquences économiques, physiqueset psychiques, et remettant au Parlement ledossier « Le prix du droit aux visites » rendupublic par Etxerat l’année dernière. Rafa Isasi a ensuite pris la parole, décrivantl’accident qui a coûté la vie à son frère et à lamère d’une prisonnière politique basque : «Fontso n’était qu’un jeune homme de 27 ansqui avait décidé d’emmener une mère voir safille ». Après avoir donné les détails de cedrame, Isasi a déclaré qu’il ne pouvait voir dans

    Institutions

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    Etxerat a participé aux débats sur les victimes de violence illicite au Parlement Basque de Gasteiz.

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    cet accident, qui a coûté la vie à deux person-nes, une simple « statistique d’accidents de laroute ». Il a aussi mentionné la solidarité ex-primée par des personnes de différentes idéo-logies, et a conclu son intervention endemandant la fin de la dispersion. Etxerat a rappelé la définition de victime éta-blie par l’Assemblée Générale de l’ONU en1985 : « On entend par "victimes" des person-nes qui, individuellement ou collectivement,ont subi un préjudice, notamment une at-teinte à leur intégrité physique ou mentale,une souffrance morale, une perte matérielle,ou une atteinte grave à leurs droits fondamen-

    taux, en raison d'actes ou d'omissions qui en-freignent les lois pénales en vigueur dans unÉtat Membre, y compris celles qui proscriventles abus criminels de pouvoir ». De même, ellea rappelé les conclusions du rapport présentépar un groupe d’euro-parlementaires en avrildernier sur les droits humains des prisonniersbasques pour motifs politiques. Un rapportqui souligne que la dispersion est une politi-que qui viole les droits essentiels.

    Pour finir, l’association a demandé que les 16victimes mortelles de la dispersion soient in-cluses dans cette future loi de reconnaissance.

    L’assemblée plénière de la mairie d’Iruña(Pampelune) approuve une motion contre lapolitique de dispersion

    Etxerat s’était réunie antérieurement avec tous les groupes municipaux à la suite de l’accidentsubi par un habitant d’Iruña alors qu’il se rendait à une visite.

    ETXERAT. Lors de ces réunions, Etxerat a de-mandé aux groupes municipaux de se déclarercontre la politique de dispersion et ses gravesconséquences. C’est finalement EH Bildu qui aaccepté la proposition de l’association et a pré-senté une motion dans laquelle le Conseil Mu-nicipal, dans un premier point, exprimait sasolidarité avec la personne accidentée, ainsiqu’avec toutes les victimes de la dispersion etde l’éloignement. Dans un second temps, ellerefusait fermement les politiques pénitentiairesd’exception et exigeait du gouvernement espag-nol d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil Mu-nicipal de la capitale navarraise montrait savolonté de réaliser les démarches nécessairesau transfert vers la prison d’Iruña de tous lesprisonniers originaires de cette région. La motion a été approuvée avec les votes d’EHBildu, Geroa Bai, Aranzadi et IE. L’UPN et lePSN ont voté contre. Lors de cette session, Ana Fernandez, dont lasœur Sara avait été tuée en 2003 dans l’un desmultiples accidents de la dispersion, a pris la

    parole. Elle a exposé la situation de sa familleet la souffrance causée par une mort qui auraitpu être évitée et a basé son intervention sur lanécessité d’éliminer toute souffrance pour pou-voir regarder sereinement vers l’avenir. Ayanteu connaissance de qui allait intervenir, l’UPNavait demandé la présence de Libertad Ya, dontla représentante a pris la parole après Ana Fer-nandez. Malgré un ton conciliateur, elle a dé-fendu la politique de dispersion et en a justifiéles conséquences.

    Les familles de prisonniers politiques basquesqui ont assisté à la session ont jugé significatifque la représentante de Libertad Ya, en justi-fiant la politique pénitentiaire actuelle, ait éta-bli des comparaisons entre la situation desprisonniers basques et l’expérience vécue pen-dant son enlèvement par Ortega Lara (fonction-naire des prisons espagnoles enlevé par l’ETAen 1996), passant totalement sous silence la te-rrible captivité et la fin dramatique des mili-tants basques Lasa et Zabala.

  • Mois tragique pour les déplacements forcés desfamilles et amis de prisonniers

    ETXERAT. La politique de dispersion a ajoutétrois nouveaux accidents à la souffrance des fa-milles et amis de prisonniers politiques bas-ques. Durant trois des quatre week-ends dumois de juin, des accidents se sont produits surles routes des prisons. Huit personnes en toutont été affectées, parmi lesquelles un mineur.Six accidents ont déjà eu lieu en 2016 touchanten tout 13 personnes.

    Pour ce mois-ci, le premier accident a touchédeux proches de la prisonnière Oihana Agirre,incarcérée à la prison de Brieva, à 470 km dechez elle, au retour de la visite. Après plus de11h de route et un voyage de près de 1000 km,à la hauteur de Kanpezu, un sanglier qui traver-sait la route a obligé le conducteur à freinerbrusquement, en conséquence de quoi le véhi-cule qui était derrière eux leur est rentré de-dans.

    Le deuxième accident est survenu le 12 juin.Quatre proches du prisonnier politique basqueAitor Agirrebarrena, incarcéré à Puerto deSanta Maria à plus de 1000 km de chez lui, l’onteu au retour de la visite à la hauteur de Sala-manca. La voiture qui les précédait a freiné

    brusquement et ils n’ont pas pu éviter la colli-sion. Personne n’a été blessé.

    Ce sont des proches du prisonnier politiquebasque Gorka Lupiañez (un adulte et un mi-neur) qui ont eu le 3ème accident du moisallant à la prison de Topas (Salamanca – 440km). Aucun d’eux n’a heureusement été blessé,mais la visite a été réduite à 15 minutes en rai-son du retard pris suite à l’accident.

    Dans une nouvelle conférence de presse, Etxe-rat a souligné que la politique pénitentiaire spé-ciale, maintenue par les autorités en place, estviolente dans toutes ses expressions et que sesconséquences touchent l’ensemble de la société.Etxerat a exprimé sa solidarité envers les fami-lles touchées et a dénoncé chacun de ces acci-dents par des rassemblements dans lescapitales du Pays Basque.

    Après l’accident des proches de Gorka Lupia-ñez, la mairie de Durango, sa ville natale, aadopté une motion dénonçant la politique dedispersion grâce aux voix des partis EH Bildu,PNV et Herriaren Eskubideak.

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    Conséquences de la dispersion

    Durant le mois de juin, 8 personnes ont été affectées dans trois accidents dus à la politique dedispersion. Etxerat a dénoncé cette situation dans des conférences de presse et des rassemble-ments.

  • Le prisonnier politique basque Aletxu Zobaran,en grève de la faim pendant 6 jours

    Il avait déjà entamé un mouvement de protestation pour être rapproché du Pays Basque etplacé avec d’autres prisonniers politiques basques, et était entré volontairement au mitard.

    ETXERAT. ELe prisonnier politique basqueAletxu Zobaran Arriola, qui se trouvait à la pri-son de Lyon-Corbas (950 km), est entré engrève de la faim le vendredi 3 juin, après que laprison lui ait notifié son prochain transfert àValence (900 km). Il avait entamé un mouve-ment de protestation le 18 mai dernier en en-trant volontairement au mitard, revendiquantson rapprochement du Pays Basque et son pla-cement avec d’autres prisonniers politiquesbasques.

    Aletxu Zobaran était le seul prisonnier politiquebasque de la prison de Lyon-Corbas depuismars dernier. En janvier déjà, il avait demandéson transfert à la prison de Mont-de-Marsan.Cette attente sans perspective de changementajoutée à des problèmes dans la division où il

    se trouvait l’ont conduit à entamer cette lutte,après avoir informé la direction de la prison deses revendications.

    Le 3 juin, l’administration lui a notifié son pro-chain transfert à la centrale de Valence (900km), prison presque aussi éloignée que l’autreet où aucun prisonnier basque n’a jamais sé-journé. Devant le mépris ainsi opposé à ses de-mandes, Aletxu Zobaran est entré en grève dela faim.

    Pau de temps après, Aletxu Zobaran a apprisque le prisonnier politique basque Ibon Goieas-koetxea venait d’être transféré de Fleury à cettemême prison de Valence et a cessé sa grève dela faim. Il y a été lui-même amené quelquesjours plus tard.

    Violations de droits dans lesprisons

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    Les prisonniers Joseba Iturbide et Izaskun Lesaka, respectivement en grève de la faim et aumitardETXERAT. Incarcérés dans des prisons diffé-rentes, ce qui empêche la réalisation de visitesinternes auxquelles ils ont droit en tant quecouple, ces deux prisonniers politiques basquesrevendiquent, par ces actions, leur droit à la viefamiliale.

    Selon ce que les familles des deux prisonniersont communiqué à Etxerat, Joseba Iturbide Ot-xoteko, incarcéré à Fleury, à 950 km de son do-micile, a entamé une grève de la faim le 28 juin,tandis qu’Izaskun Lesaka Argüelles, incarcéréeà Poitiers, à 550 km de chez elle, est entrée vo-lontairement au mitard le 15 juin dernier.

    Le fait d’être incarcérés dans des prisons diffé-rentes empêche ces deux prisonniers de réaliserles visites auxquelles ils ont droit, limitant leurcommunication aux correspondances écrites.

    Avec ces mesures de protestation, le couple de-mande à être placé dans la même prison.

    Tous les deux ont demandé à de nombreusesreprises aux autorités françaises de résoudrecette situation. Après deux ans sans le moindresigne de solution, Joseba Iturbide et IzaskunLesaka ont décidé de faire un pas supplémen-taire pour obtenir le respect de leurs droits.

    Etxerat souhaite rappeler que la politique dedispersion provoque ces violations du droit à lavie familiale, non seulement pour ce couplepour qui, comme nous l’avons dit, la relation eststrictement limitée par la prison, mais aussipour leurs familles et amis, qui doivent multi-plier par deux les efforts physiques et financiersque représentent les voyages pour leur rendrevisite, en plus de multiplier par deux les inévi-tables risques d’accident.

    Les prisonniers Aitzol Etxaburu et AsierBengoa au mitard de la prison de Clairvaux

    ETXERAT. Les prisonniers politiques basquesAitzol Etxaburu et Asier Bengoa, incarcérés à lacentrale de Clairvaux (1050 km) ont passé qua-tre jours au mitard (cellule disciplinaire).

    Comme leurs familles l’ont expliqué à Etxerat,Asier Bengoa se préparait à passer un examen,raison pour laquelle il est passé sous un porti-

    que de sécurité sans le directeur note quoiquece soit d’irrégulier. Asier Bengoa a refusé depasser une deuxième fois sous le portiquecomme l’exigeaient les surveillants, en consé-quence de quoi il a été sanctionné de plusieursjours de mitard. En solidarité, son camaradeAitzol Etxaburu l’a volontairement rejoint aumitard.

  • Procédure irrégulière pour empêcher les visitesen vis-à-vis d’Agurtzane Delgado

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    ETXERAT. La prisonnière politique basqueAgurtzane Delgado, incarcérée à la prison deGranada, à 780 km de chez elle, avait été trans-férée à la prison de Zaballa le 23 mai. Ce trans-fert répondait à une demande réalisée des moisauparavant pour pouvoir rendre visite à samère, qui, en raison de son âge avancé, ne peutplus effectuer des visites exigeant de tels voya-ges depuis de longues années. Une fois à Zaba-lla, Agurtzane Delgado avait été conduite, sousescorte, au domicile de sa famille à Eibar, oùelle avait pu rester avec sa mère pendant uneheure.

    La prisonnière politique basque avait alors de-mandé à la prison de Zaballa une visite en vis-à-vis (parloirs familiaux) pour le mois de mai,et une autre pour le mois de juin, une seule deces visites spéciales étant autorisée dans le moispar le règlement pénitentiaire. La direction dela prison n’a pourtant pas autorisé ces visitesdurant les mois correspondants, fixant les datesde ces parloirs aux 2 et 5 juillet. Le transfertd’Agurtzane Delgado à la prison de Granadahier 29 juin met en évidence le fait que la pro-

    cédure irrégulière consistant à repousser lesvis-à-vis de mai et juin au mois de juillet n’avaitd’autre but que d’empêcher leur réalisation.

    Etxerat souhait attirer l’attention sur l’attitudede la direction de la prison de Zaballa, qui adonc utilisé une procédure irrégulière pour em-pêcher les proches d’Agurtzane Delgado de luirendre visite sans, pour une fois, être obligés defaire un voyage de plus de 1500 km. Ces faitsdémontrent une fois de plus l’intentionnalité dela politique pénitentiaire.

    D’autre part, durant son séjour à Zaballa,Agurtzane Delgado a demandé à rester danscette prison proche de son domicile en applica-tion de la loi en vigueur et des normes interna-tionales. Sans avoir obtenu la moindre réponse,la prisonnière politique basque a de nouveauété éloignée, ce qui met à nouveau en évidenceque quelle que soit la nature des demandes ré-alisées par les prisonniers politiques basques,la réponse des autorités pénitentiaires est glo-bale et systématique.

  • Droit à la santé

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    Les prisonniers politiques basques de la MAH deFleury multiplient les actions pour être regrou-pésETXERAT. Les prisonniers politiques basquesqui se trouvent à la Maison d’Arrêt des Hom-mes de Fleury-Mérogis ont entamé début maiune lutte pour être regroupés dans la même di-vision, et non séparés dans deux modulescomme ils le sont actuellement. Leur premièreaction a été un envoi de lettres à la direction dela prison et à un certain nombre d’autres ac-teurs politiques et sociaux, les lundis et mercre-dis depuis la prison et de façon massive depuisl’extérieur.

    Le 6 juin, ils ont réalisé un blocage symbolique

    de la cour de promenade de 10 minutes. La di-rection leur ayant fait savoir que les choses nechangeraient pas, ils ont décidé de faire un passupplémentaire et ont réalisé un blocage pluslong le 13 juin. En conséquence, la prison leura donné des sanctions de mitard, d’une duréevariable pour chacun de 8 à 12 jours.

    Les premiers d’entre eux à sortir du mitard ontdécidé de ne pas se rendre en promenadejusqu’au retour des autres. Ils décideront en-suite de la suite à donner à leur mouvement.

    L’Audience Nationale de Madrid refuse à GorkaFraile son transfert vers une prison proche deson domicile

    Ce tribunal, sur la base de raisons très générales, a répondu négativement à la demande detransfert de Gorka Fraile, prisonnier politique basque gravement malade et incarcéré à la pri-son de Badajoz, vers une prison proche de son domicile.

    ETXERAT. FLa famille du prisonnier politi-que basque Gorka Fraile a communiqué à Et-xerat la décision de l’Audience Nationale derefuser son transfert.

    Gorka Fraile a fait cette demande de transferten mars 2015, quand un cancer de la langue luia été diagnostiqué. Cette demande a été rejetéepar l’Administration Pénitentiaire et par le Tri-bunal Central de Vigilance Pénitentiaire. C’est

    le recours en appel déposé par les avocats duprisonnier basque que l’Audience Nationalevient de rejeter. Le tribunal a repris le mêmemodèle d’arrêt déjà utilisé pour refuser les de-mandes faites antérieurement par d’autres pri-sonniers politiques basques, sans variationsubstantielle qui en ferait une décision indivi-dualisée.

    En ce qui concerne l’assistance médicale, l’Au-

  • ETXERAT. Aitzol Gogorza, prisonnier politi-que basque gravement malade qui se trouve àla prison de Basauri, a été hospitalisé les 13, 14et 15 juin derniers pour une nouvelle crise d’an-xiété. Il a été ramené depuis à la prison de Ba-sauri, mais sa situation est extrêmement grave: il souffre de Troubles Obsessionnels Compul-sifs de longue durée accompagnés de troublespsychotiques. Ce type de maladie se caractérisepar une obsession pathologique autour d’uneidée concrète, parfois insignifiante. Ce sont despériodes plus ou moins longues, durant lesque-lles la personne qui souffre de ces troubles est

    incapable de penser à autre chose, avec des épi-sodes d’altération de l’humeur. Les crises sontde plus en plus fréquentes, avec des tentativesrépétées d’automutilation, qui le conduisent àêtre de plus en plus souvent transféré au Ser-vice de Psychiatrie de l’Hôpital de Basurto. Ilfaut souligner que les crises étant de plus enplus fréquentes, la récupération est de plus enplus difficile. Les médecins de Jaiki Hadi de-mandent depuis des années la libération d’Ait-zol, comme celle des 9 autres prisonniersfigurant dans la liste de ceux qui sont atteintsde maladies graves et incurables

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    dience Nationale s’en remet à l’interventionchirurgicale réalisée à l’hôpital de Badajoz, etaux visites de contrôle programmées pour dé-clarer que le droit à la santé n’est pas violé.Nous rappelons que la famille de Gorka Fraileavait dénoncé le traitement reçu de la part desagents qui l’escortaient durant son hospitali-sation : ils lui avaient laissé les menottes pen-dant toute la nuit précédant l’opération,l’avaient empêché de dormir par des bruits in-cessants, cris, menaces et coups sur le mur.Pour finir, ces agents étaient entrés dans lebloc opératoire et y étaient restés durant toutel’intervention.

    Récemment, la famille avait à nouveau dé-noncé le traitement dégradant infligé à Gorka

    Fraile par le personnel de l’hôpital de Badajozlors d’une visite de contrôle.Le juge Sáez de Valcárcel, une fois de plus, asouligné la nature de sujet de droits du détenu,le droit à purger sa peine dans une prison pro-che de son domicile, le manque de couverturelégale de l’éloignement et a émis un vote par-ticulier opposé à celui des autres juges.

    Une fois de plus, il apparaît clairement que,tout en exigeant des prisonniers politiquesbasques des demandes et attitudes individua-lisées, l’administration les soumet de façonsystématique et globale à une politique péni-tentiaire d’exception qui viole leurs droits es-sentiels et les nôtres.

    Le prisonnier politique basque gravement ma-lade Aitzol Gogorza hospitalisé pendant troisjours

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    Un prisonnier politique gravement maladetransféré vers une prison aux graves antécédents de négligence médicale

    Josetxo Arizkuren, prisonnier politique basque gravement malade, a été transféré de la prisond’A Lama (Pontevedra) à celle de Murcia, où un autre prisonnier atteint d’un cancer avec mé-tastases avait subi les graves conséquences de la négligence médicale de la prison.

    ETXERAT. Le prisonnier politique basque Jo-setxo Arizkuren, originaire d’Iruña, a été trans-féré durant la dernière semaine du mois de juinde la prison d’A Lama (Pontevedra) à celle deMurcia. Les conditions dans lesquelles se pas-sent habituellement ces transferts et les anté-cédents de la prison de Murcia dans le domainede la santé ont généré une vive inquiétude dansl’entourage de ce prisonnier gravement malade.

    Josetxo Arizkuren souffre d’une cardiopathieischémique sévère avec implantation d’unstent. Le week-end dernier, ce prisonnier nava-rrais a dû être admis deux fois à l’infirmerie dela prison pour recevoir de l’oxygène. S’il béné-ficiait d’un suivi médical correct à la prison d’ALama, la situation dans laquelle se sont trouvésd’autres prisonniers gravement malades à cellede Murcia n’inspire aucune confiance quant àla façon dont il sera suivi là-bas. Etxerat rappe-lle avoir dénoncé les graves négligences de laprison dans le cas d’un autre prisonnier à qui lemédecin avait annoncé la présence de métasta-ses plus de six mois après l’examen qui avaitconduit à leur découverte. Le traitement reçupendant l’hospitalisation et le traitement de ceprisonnier avait aussi été particulièrement dur,ce dernier ayant dû rester menotté durant les18 sessions de chimiothérapie prescrites. Sa fa-mille avait également eu le plus grand mal à luirendre visite à l’hôpital lors de son opération.

    D’autre part, les prisonniers sont transférésdans les habitacles minuscules des fourgons pé-nitentiaires, sans espace pour bouger ou chan-ger de position pendant les longues heures devoyage, ce qui entraîne un épuisement et une

    sensation de malaise physique aggravés par lachaleur en cette saison. Ils doivent passer pardifférentes prisons durant le transfert qui peutdurer jusqu’à une semaine, et, beaucoup tropsouvent, le traitement est interrompu jusqu’àl’arrivée à la prison de destination et l’examendu dossier par le service médical.

    Ce transfert éloigne Josetxo Arizkuren de sacompagne, également incarcérée à A Lama,rendant impossible la visite à laquelle ils ontdroit et obligeant leurs familles à se déplacervers deux prisons différentes, toutes les deuxéloignées de 800 km du Pays Basque, pourpouvoir leur rendre visite.

    Etxerat souhaite attirer l’attention sur le faitque, récemment, son transfert vers une prisonproche de son domicile a été refusé au prison-nier Gorka Fraile également gravement maladeet atteint d’un cancer. Nous nous demandons sices deux cas sont la réponse des autorités es-pagnoles au rapport réalisé récemment par ungroupe d’eurodéputés, qui exprimaient leurprofonde préoccupation quant à la situation desprisonniers gravement malades, et la façondont leur droit à la santé est violé.

    À nos yeux, il est bien évident que l’esprit devengeance et la volonté de faire souffrir les pri-sonniers et leurs familles sont le véritable mo-teur de la politique de dispersion.Pour finir, Etxerat réitère son appel aux forcespolitiques, sociales et syndicales ainsi qu’auxinstitutions à travailler conjointement à la dé-sactivation de la politique pénitentiaire actue-lle.

  • La Cour de Cassation de Paris annule la décision de maintenir en prison le prisonniergravement malade Ibon Fernandez Iradi

    ETXERAT. En mai 2015, la justice françaiseavait rejeté la deuxième demande de suspen-sion de peine (prévue par la loi Kouchner) duprisonnier politique basque gravement maladeIbon Fernandez Iradi, incarcéré à la prison deLannemezan, alléguant que sa maladie étaitcompatible avec la prison. Comme son avocatel’avait alors déclaré dans les médias, cette déci-sion était inacceptable, car elle allait à l’encon-tre de ce que tous les experts médicaux avaientdéclaré jusqu’alors.

    Le 22 juin dernier, la Cour de Cassation deParis a rendu une décision rejetant l’argumen-tation utilisée par la Chambre d’Application des

    Peines, ce qui implique que cette demande desuspension de peine doit être réexaminée.

    Les premiers symptômes de la maladie d’IbonFernandez Iradi sont apparus début 2011.Après une rechute à l’automne 2012, avec unesymptomatologie douloureuse dérivée d’unepossible myélite para-infectieuse diagnostiquéeantérieurement, de nouveaux examens neuro-logiques ont été réalisés à l’hôpital Purpan deToulouse et ont conduit au diagnostic de sclé-rose en plaques (maladie grave, dégénérative,incurable, chronique et progressive du systèmenerveux central).

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    ConférencesLe Palais Europa de Gasteiz accueille la conférence « Les Enfants et la Dispersion »ETXERAT. L’association poursuit le cycle deconférences « les Enfants et la Dispersion »,pour montrer les différentes réalités de la poli-tique de dispersion par le biais d’information etde témoignages. Ainsi, ce mois-ci, la tableronde a été réalisée à Gasteiz avec la participa-tion de la psychologue Nagore Lopez de Luzu-riaga, Iñaki Gabilondo, compagnon de laprisonnière politique basque Alicia Sáez de laCuesta et l’éducatrice Amaia Ibarbarriaga.

    Après la diffusion d’un documentaire recuei-llant différents témoignages de jeunes qui ontsubi la dispersion durant leur enfance, Lopez

    de Luzuriaga, qui a été pendant trois ans théra-peute de victimes du conflit basque, a exposé lasituation des mineurs affectés par cette mesure.

    Car si la dispersion a de dures conséquencespour tous ceux qui doivent y faire face, elles lesont encore plus pour ce collectif particulier. Lapsychologue a expliqué qu’il y a toujours eu desenfants obligés de voyager depuis la mise enplace de cette politique spéciale il y a 27 ans.Selon les chiffres fournis par Ttipi-Ttapa,groupe d’assistance qui travaille avec les en-fants proches de prisonniers, environ 500 en-fants sont actuellement concernés par la

  • dispersion et obligés de faire de longs voyagespour exercer leur droit à la vie familiale. Sil’on cherche à évaluer le nombre total d’en-fants ayant subi cette mesure d’exception, onarrive à plusieurs milliers de mineurs dont lesdroits essentiels ont systématiquement éténiés et violés.Durant la conférence, a été abordé le sujet du« vis-à-vis de convivencia » (prisons espag-noles) réservé aux enfants, droit qui disparaîtquand ils atteignent 10 ans, ce qui rend trèsdifficiles les visites pour les familles qui ontdes enfants d’âges différents, quand l’un peutaccéder à cette visite particulière et pas l’au-tre. Ces visites devraient être réalisées dansdes espaces adaptés privilégiant la relationaffective, ce qui n’est pas le cas la plupart dutemps. Iñaki Gabilondo est bien placé pour lesavoir, car à la prison de Castellon, où setrouve sa compagne Alicia, il n’y a « que qua-tre murs, une table et des chaises ».

    À Aranjuez, prison où étaient réunies jusqu’àil y a peu les prisonnières accompagnéesd’enfants de moins de 3 ans, il y a un peu plusde ressources destinées aux enfants maiselles sont loin d’être suffisantes. Dans cesens, par exemples, les ressources didacti-ques et ludiques de ce centre pénitentiairesont complètement déphasées et obsolètes.

    Gabilondo a mentionné les règles strictes desprisons, parmi lesquelles l’interdiction d’ap-porter autre chose que de l’eau dans les par-loirs. Ainsi, durant ces visites, les enfantsn’ont absolument pas le droit de manger,même si le parloir correspond à l’heure de

    leur repas, et ce quel que soit leur âge. Pour sa part, Amaia Ibarbarriaga a rapportél’expérience des enfants qui subissent la dis-persion du point de vue de l’éducation en tantqu’institutrice de certains d’entre eux. Elle arejoint Lopez de Luzuriaga sur le manque deressources et de matériel pédagogique pourles enfants qui ont un proche emprisonné, etencore moins dans le cas où la dispersion estappliquée à ce dernier. Le système éducatifn’établit ni ne recommande aucun protocolepour ces cas particuliers.

    Ibarbarriaga a été institutrice d’enfants setrouvant dans ce cas. Son premier objectifétait que ces enfants se sentent le plus à l’aisepossible de façon naturelle. Pour cela, elle lesinterrogeait sur leurs expériences, leurs vo-yages, leur réalité, etc. Elle faisait partagercette situation à la classe et tentait de faire ensorte que ces enfants soient entourés, com-pris et protégés. Les enfants amènent àl’école des jouets ou des objets de chez eux.Ibarbarriaga a donc essayé de créer une con-nexion entre la classe et la prison. La seulefaçon de le faire était d’utiliser le courrier.Dans ce cas, étaient lues dans la classe les let-tres ou cartes de Noël reçues par les enfantsen question.

    Dans une autre intervention, la psychologuea également parlé de la « maturité » quemontrent généralement ces enfants, proba-blement en raison des situations difficilesqu’ils ont dû affronter, chose que Gabilondoa résumée par ces mots: “perte d’innocence”.

    16

  • Euskal Preso Politikoen KolektiboaColectivo de presas y presos políticos vascos Collectif des

    prisonniers politiques basques

    17

    BASAURI ZABALLA

    1.Gogorza Otaegi, Aitzol 2.Martin Hernando, Jesus Maria

    Estatu espainiarra / Estado español / État espagnol:

    A LAMA(PONTEVEDRA, 730 KM)

    1. Alonso Abad, Fernando2. Herrera Vieites, Aitor 3. Ijurko Iroz, Hodei 4. Makazaga Azurmendi, Xabier 5. Marin Mercero, Iñaki 6. Martinez Ahedo, Gorka 7. Armendariz G.Langarika,Lieni8. Martinez Garcia, Idoia

    ALCALÁ MECO(MADRID, 450 KM)

    9. Goieaskoetxea Arronategi, Eneko10. Iparragirre Burgoa, Ibon

    BOTAFUEGO(ALGECIRAS, 1100 KM)11. Albisu Hernandez, Iñigo 12. Arrieta Llopis, Mikel13. Cristobal Martinez, Carlos 14. Fano Aldasoro, Unai 15. Gaztelu Otxandorena, J. Miguel16. Loran Lafourcade, Gorka

    17. Polo Escobes, Sergio 18. Sola Campillo, Aurken 19. Solana Matarran, Jon Igor 20. Urizar de Paz, German 21. Etxeberria Simarro, Leire22. Perez Aristizabal, Eider

    EL ACEBUCHE(ALMERÍA, 1000 KM)

    23. Arronategi Azurmendi, Kepa (1)24. Arruarte Santacruz, Garikoitz 25. Ginea Sagasti, Josu26. Goñi Lara, Luis27. Krutxaga Elezkano, Iñaki28. Otegi Eraso, Andoni 29. Viedma Morillas, Alberto30. Galllastegi Sodupe, Lexuri31. Yañez Ortiz de Barron, Iratxe

    BADAJOZ (750 KM)

    32. Del Hoyo Hernandez, Kepa 33. Fraile Iturralde, Gorka34. Gabiola Goiogana, Andoni35. Garcia Justo, Asier 36. Gonzalez Sola, Igor37. Igerategi Lizarribar, Iñaki

    38. Orbegozo Etxarri, Mikel 39. Ugalde Zubiri, Andoni40. Garaizar San Martin, Nerea

    BRIEVA (ÁVILA, 470 KM)

    41. Agirre Garcia, Oihana

    BURGOS (210 KM)

    42. Arriaga Ibarra, Jesus Felipe43. Castillo Glez de Mendibil, Emilio43. Ezkerra Laspeñas, Ekaitz 45. Zurutuza Sarasola, Jose Antonio

    CÁCERES II (650 KM)

    46. Olabarrieta Olabarrieta, J Mª47. Olaizola Baseta, Aitor 48. San Argimiro Isasa, Mikel

    Euskal Herria / País Vasco / Pays Basque:

    373

  • CASTELLO I (VALENCIA, 550 KM)

    49. Altable Etxarte, Jesus Mª50. Cano Hernandez, Pedro Maria51. Gallastegi Sodupe, Orkatz52. Larrea Azpiri, Zunbeltz 53. Lauzirika Oribe, Karmelo 54. Otxoa de Eribe Landa, J. Angel 55. Zelarain Ortiz, Oskar 56. Igarriz Izeta, Marta 57. Saez de la Cuesta, Alicia

    CASTELLÓ II (ALBOCASSER, VALENCIA, 550 KM)

    58. Arri Pascual, Alvaro 59. Bilbao Beaskoetxea, Iñaki 60. Codo Callejo, Jagoba 61. Etxaniz Garcia, Julen 62. Iragi Gurrutxaga, Harriet63. Karasatorre Aldaz, Juan Ramon 64. Markes Zelaia, Patxi 65. Perez Sorriketa, Ugaitz

    ALCOLEA (CORDOBA, 810 KM)

    66. Alonso Rubio, Iñaki67. Calabozo Casado, Oskar 68. Cañas Carton, Iñaki 69. Gallaga Ruiz, Javier 70. Muñoa Arizmendiarrieta, Ibon 71. Perez Aldunate, Xabier 72. Portu Juanena, Igor 73. Usandizaga Galarraga, Xabin74. Vidal Alvaro, Gorka75. Egues Gurrutxaga, Ana Belen

    CURTIS TEIXEIRO(A CORUÑA, 650 KM)

    76. Blanco Santisteban, Zigor77. Borde Gaztelumendi, Joseba78. Bravo Saez de Urabain, Zigor 79. Eskudero Balerdi, Gregorio 80. Gomez Ezkerro, Jesus Maria 81. Lopez de la Calle Gauna , Alberto82. Mariñelarena Garziandia, Luis 83. Murga Zenarruzabeitia, Andoni84. Prieto Jurado, Sebastian85. Salaberria Etxebeste, Emilio86. Jauregi Amondarain,Oskarbi

    18

    DAROCA (ZARAGOZA, 360 KM)

    87. Olaizola Urien, Aitor88. Uranga Artola, Kemen 89. Urrutia Gonzalez, Oier

    DUEÑAS (PALENCIA, 300KM)

    90. Karrera Arenzana, Asier 91. Lorente Aspiazu, Oier92. Mariezkurrena Urkizu, Juan Mari93. Maruri Basagoitia, Lander

    EL DUESO(SANTOÑA, CANTABRIA, 225 KM)94. Diez Usabiaga, Rafael95. Vicente Ugalde, Imanol

    ESTREMERA (MADRID VII)(520 KM)

    96. Narvaez Goñi, Juan Jesus97. Vicario Setien Gregorio98. Alberdi Uranga, Itziar

    FONCALENT(ALACANT I, 760 KM)99. Aginako Etxenagusia, Asier 100. Badillo Borde, Irkus 101. Lujanbio Galparsoro, Xabier102. Madina Etxebarria, Tomas 103. Uranga Salbide, Patxi104. Coello Onaindia, Aitziber105. Lasagabaster Anza, Olatz

    ALBOLOTE (GRANADA, 780 KM)106. Agote Cillero, Arkaitz 107. Apaolaza Sancho, Iban 108. Barrios Martin, Jose Luis 109. Beaumont Etxebarria, Iñaki 110. Bilbao Solaetxe, Unai 111. Coto Etxeandia, Egoitz 112. Lopez de Okariz, Unai 113. Miner Villanueva, Imanol 114. Olarra Guridi, Juan Antonio 115. Rodriguez Lopez, Asier 116. Ugarte Lpez de Arkaute, Diego 117. Delgado Iriondo, Agurtzane 118. Mujika Goñi, Ainhoa

    HERRERA(CASTILLA LA MANCHA, 620KM)

    119. Aranburu Muguruza, Xabier118. Aranibar Almandoz, Joseba 120. Armendariz Izagirre, Iñaki121. Balerdi ibarguren, Xabier122. Erostegi Bidaguren, Joseba 123. Larretxea Mendiola, Joanes124. Lopez Gomez, Jon125. Marcos Alvarez, Faustino126. San Epifanio San Pedro, Felipe127. San Pedro Blanco, Jon Mirena

    HUELVA II (1000 KM)

    128. Arginzoniz Zubiaurre, Aritz (1)129. Besance Zugasti, Juan Carlos 130. Franco Martinez, Bittor131. Garcia Gaztelu, Xabier 132. Garcia Jodra, Fernando133. Lasa Mendiaraz, Sebastian 134. Lima Sagarna, Iker135. Lopez Anta, Angel 136. Maurtua Eguren, Aitzol 137. Olabarrieta Colorado, Iker 138. Ruiz Romero, Patxi 139. Urretabizkaia Saukillo, Jon140. Bengoa Ziarsolo, Nerea141. Gallastegi Sodupe, Irantzu

    JAEN II (750 KM)142. Aginagalde Ugartemendia, Beñat 143. Fresnedo Gerrikabeitia, Aitor 144.Garcia Aliaga, Aitor 145. Guridi Lasa , Iñigo146. Sanpedro Larrañaga, Premin 147. SarasolaYarzabal, Mattin 148. Zapirain Romano, Iñigo 149. Bakedano Maidagan, Oihane150. Etxebarria Caballero, Beatriz

    LOGROÑO (LA RIOJA, 190 KM)

    151. Aragon Iroz, Santiago 152. Etxaburu Makuerkiaga, Eneko

    MANSILLA (LEÓN, 360 KM)

    153. Araguas Jusue, Iker 154. Fernandez Terceño, Aitor155. Franco Gonzalez, Aitor156. Landaberea Torremotxa, Arkaitz157. Subijana Izquierdo, Juan Carlos 158. Comes Arranbillet, Olga

    MONTERROSO (LUGO, 640 KM)

    159. Aiensa Laborda, Ibai 160. Aiensa Laborda, Mikel 161. Lejarzegi Olabarrieta,Endika 162. Otaño Labaka, Juan Ignacio163. Zubizarreta Balboa, Kepa

    MURCIA I (830 KM)

    164. Martinez Arkarazo, Gorka 165. Novoa Arroniz, Jose Mari 166. Ramada Estevez, Fco Jose 167. Samaniego Curiel, Ekaitz168. Segurola Beobide, Joseba

  • 205. Agirrebarrena Beldarrain, Aitor206. Barreras Diaz, Oskar207. Beobide Arza, Ibai 208. Castro Zabaleta, Manex209. Cotano Sinde, Aitor

    MURCIA II (830 KM)169. Aldasoro Magunazelaia,Ramon 170. Andueza Antxia, Oier 171. Arizkuren Ruiz, Jose 172. Arkauz Arana, Josu173. Atristain Gorosabel, Javier174. Cadenas Lorente, Oskar175. Crespo Ortega, Jon 176. Goitia Abadia, Oier177. Izpura Garcia, Mikel 178. Labeaga Garcia, Urko 179. S Sebastian Gaztelumendi, Mikel 180. Troitiño Ciria, Jon181. Garcia Montero, Ainoa

    NAVALCARNERO(MADRID, 480 KM)182. Alberdi Casanova, Egoi

    OCAÑA I (TOLEDO, CASTILLA LAMANCHA, 520 KM)183. Esnaola Dorronsoro, Aitor184. Gomez Larrañaga, Aratz185. Herrador Pouso, Juan Carlos 186. Lerin Sanchez, Iñaki 187. Oiartzabal Ubierna, Anartz188. Otegi Unanue, Mikel

    OCAÑA II (TOLEDO, CASTILLA LAMANCHA, 520 KM)

    189. Agirre Ibañez , Xabier190. Imaz Munduate, Iñaki191. Lopez Gonzalez, Jesus Maria192. Trenor Dicenta, Karlos

    PUERTO DE SANTA MARIA I(CADIZ, 1050 KM)193. Almaraz Larrañaga, Agustin194. Atxurra Egurrola, Julen 195. Elejalde Tapia, Fernando 196. Grate Galarza , Endika197. Gurtubai Sanchez, Sebasten198. Gutierrez Carrillo, Iñigo (11)199. Lerin Sanchez, Jose Angel 200. Orbe Sevillano, Zigor201. Ordoñez Fernandez, Josu202. Saez Arrieta, Arkaitz203. Zabalo Beitia, Xabier 204. Zubiaurre Agirre, Jon

    PUERTO DE SANTA MARÍA III(CADIZ, 1050 KM)

    19

    210. Dorronsoro Malaxetxebarria, J.M211. Enbeita Ortuondo, Joseba212. Etxeberrria Garaikoetxea, J Mari213. Matanzas Gorostizaga, Jose Mª214. Parot Navarro, Unai 215. Rey Urmeneta, Xabier 216. Zulueta Amutxastegi, Arantza

    SEVILLA II (910 KM)

    217. Aginaga Ginea, Ibai 218. Agirresarobe Pagola, Gurutz219. Arakama Mendia, Iñaki 220. Arriaga Arruabarrena, Rufino221. Arzalluz Goñi, Asier 222. Etxabarri Garro, Juan Mª223. Etxeberria Goikoetxea, Garikoitz224. Goikoetxea Garralda, Jesus 225. Lebrero Panizo, Roberto 226. Vallejo Franco, Iñigo

    SORIA (270 KM)227. Arretxe Salbide, Mikel228. Etxeberria Arbelaitz, Jose Antonio229. Harokarene Kamio, Jean Pierre230. Sagardoi Lana, Xabier

    SOTO DEL REAL(MADRID, 410 KM)231. Lete Alberdi, Jose Ramon

    TERUEL (450 KM)

    232. Ormazabal Lizeaga, Asier

    TOPAS (SALAMANCA, 440 KM)

    233. Arrozpide Sarasola , Santi 234. Etxeberria Martin, Iñaki235. Inziarte Gallardo, Juan Manuel 236. Lupiañez Mintegi, Gorka 237. Ugarte Billar, Xabier 238. Arriaga Martinez, Josune 239. Linazasoro Lopez, Maitane

    VALENCIA II(PICASSENT, 540 KM)

    240. Belasko Armendariz, Alex241. Saenz Olarra, Balbino242. Zubiaga Bravo, Manex

    VALENCIA III (PICASSENT, 540KM)

    243. Azurmendi Peñagarikano, Mikel 244. Badiola Lasarte, Asier245. Camacho Elizondo, Jose 246. Galarza Quirce, Luis Angel 247. Garcia Arrieta, Garikoitz248. Gonzalez Gonzalez, Jon 249. Mardones Esteban, Asier 250. Merino Bilbao, Guillermo251. Balda Arruti, Josune 252. Barbarin Iurrebaso, Ainhoa253. Pedrosa Barrenetxea, Maite 254. Majarenas Ibarreta, Sara + umea255. Mendizabal Mujika, Idoia + umea256. Oña Ispizua, Josune + umea

    VALLADOLID(VILLANUBLA, 340 KM)257. Amaro Lopez, Gotzon 258. Antza Illarreta, Arkaitz259. Fernandez Arratibel, Adur260. Galarraga Arrona, Jose Antonio261. Sebastian Iriarte, Alfontso 262. Otaegi Tena, Nahikari

    VILLABONA (ASTURIAS, 440 KM)

    263. Bustindui Urresola, Alexander264. Etxaniz Alkorta, Sebas265. Lopez de Abetxuko Liki., Jose R.266. Moreno Ramajo, Txabi267. San Martin, Olga

    VILLENA (ALACANT II, 720 KM)268. Aranburu Sudupe, Gotzon 269. Arregi Erostarbe, Joseba 270. Ayestaran Legorburu, J Lorenzo 271. Berasategi Eskudero, Ismael 272. Fuentes Villota, Raul273. Goikoetxea Basabe, Arkaitz 274. Iglesias Chouza, Juan Carlos 275. Tximeno Inza, Xabier 276. Vila Mitxelena, Fermin 277. Beloki Resa, Elena278. Lizarraga Merino, Maria

    ZUERA (ZARAGOZA, 300 KM)279. Agirre Lete,Juan Luis 280. Bilbao Gaubeka, Iñaki 281 Etxeberria Sagarzazu, Kepa282. Garces Beitia, Iñaki 283. Legina Aurre, Kepa284. Martinez de Osaba Arregi, Igor 285. Mujika Garmendia, Francisco286. Uribarri Benito, Asier 287. Zabaleta Elosegi, Jose Jabier

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    ALENÇON CONDE SUR SARTHE(830 KM)1.Iruretagoiena Lanz , Luis 2. Salaberria Sansinea, Jon

    ARLES (750 KM)

    3. Aspiazu Rubina, Garikoitz4. Lopez de Bergara Astola, Iñaki5. Suberbiola Zumalde, Igor

    BAUPAME (1080)

    6. Aramendi Jaunarena, Alaitz

    CLAIRVAUX (1050 KM)

    7. Bengoa Lpz de Armentia, Asier8. Etxaburu Artetxe, Aitzol

    FLEURY MEROGIS (930 KM)

    9. Elgorriaga Kunze, Tomas10. Goikoetxea Gabirondo, Andoni11. Iturbide Otxoteko, Joseba12. Oses Carrasco, Jose Javier13. Reta Frutos, Iñaki

    *Arginzoniz Zubiaurre, aldi baterako Huelvatik Fleuryn

    14. Moreno Martinez, Itziar15. Ozaeta Mendikute, Ainhoa 16. Plaza Fernandez, Itziar

    FRESNES (930 KM)

    17. Curto Lopez, Saul18. Errazkin Telleria, Ugaitz 19. Goienetxea Iragorri, Xabier20. Ibarguren Sarasola, Oier 21. Eizagirre Zubiaurre, Ekhiñe 22. Sorzabal Diaz, Iratxe

    LANNEMEZAN (330 KM)

    23. Agerre, Didier 24. Barandalla Goñi, Oihan 25. Haranburu, Frederic 26. Esparza Luri, Iñaki 27. Fernandez Iradi, Ibon 28. Segurola Kerejeta, Joseba

    LIANCOURT (1000 KM)

    29. Etxeberria Oiarbide, Jon 30. Oroz Torrea, Mikel

    MEAUX-CHACONIN-NEUFMONTIERS (970 KM)

    31. Arkauz Zubillaga, Kepa 32. Gomez Mielgo, Oier

    MONT DE MARSAN (234 KM)

    33. Aranburu Sagarminaga, Xabier34. Gurrutxaga Gogorza, Oroitz35. Rivero Campo, Ruben

    MOULINS-YZEURE36. Abaunza Martinez, Javier 37. Iriondo Yarza, Aitzol38. Martitegi Lizaso, Jurdan

    MURET CD (430 KM)

    39. Parot Navarro, Ion

    OSNY (970 KM)

    40. Etxeberria Aierdi, Urtzi 41. Fernandez Aspurz, Joseba 42. Mendizabal Elezkano, Julen43. Martin Pla

    POITTIERS VIVONNE (550 KM)

    44. Aduna Vallinas, Raul 45. Urbieta Alkorta, Josu 46 Varea Etxebarria, Montxo Arkaitz 47. Aranalde Ijurko, Maite48. Lesaka Arguelles, Izaskun

    POISSY (950 KM)

    49. Borrero Toribio, Asier 50.Garitagoitia Salegi, Iurgi

    REAU SUD FRANCILIEN (930 KM)

    51. Albisu Iriarte, Mikel 52. Karrera Sarobe, Mikel*(2016/03/08tik aldi baterako Soton)-(2016/04/16 Estremeran)53. Chivite Berango, Mercedes 54. Iparragirre Genetxea, Marixol

    RENNES (800 KM)

    55. Areitio Azpiri, Alaitz56. Bernardó Bonada, Marina57. Lopez Resina, Maria Dolores

    ROANNE (850 KM)

    58. Beyrie, Lorentxa 59. Sanchez Iturregi, Saioa60. Zaldua Iriberri, Miren Itxaso

    Estatu frantsesa / Estado francés / État français:

  • SAINT MARTIN DE RE (550 KM)

    61. Esnal, Jakes 62. Martinez Bergara, Fermin63. Merodio Larraona, Zigor64. Mujika Andonegi, Ander 65. Rubenach Roiz, Jon

    SAINT MAUR (680 KM)

    66. Bienzobas Arretxe, Jon 67. Garro Perez, Zigor 68. Ilundain Iriarte, Alberto69. Maiza Artola, Juan Cruz70. Oiartzabal Txapartegi, Asier 71. Palacios Aldai, Gorka

    TARASCON (750 KM)

    72. Ezeiza Aierra, Asier 73. Errasti Goiti, Zuhaitz74. Sirvent Auzmendi, Ekaitz

    UZERCHE (450 KM)

    75. Eskisabel Urtuzaga, Peio 76. Lariz Bustindui, Andoni

    VILLEPINTE (950 KM)

    79. Goieaskoetxea Arronategi, Ibon 80. Zobaran Arriola, Aletxu

    1. Foruria Zubialde, Jose Ramon 2. Gil Cervera, Mikel3. Gonzalez Peñalva, Belen

    1. Zengotitabengoa Fernandez, Andoni

    MONSANTO LISBOA (890 KM)

    1. Txapartegi, Nekane.

    SUITZA- GEFÄNGIS ZÜRICH(1255 KM)

    21

    Nazioartean / Com. Inter-nacional/ Dans le monde

    Etxean preso gaixotasu-nagatik/ Prisión ate-nuada por enfermedad/Prisonniers à la maison

    VALENCE (900 KM)

    77. Agirregabiria del Barrio, Arkaitz 78. Uriarte Lopez de Vicuña, Igor

  • 23

    1. Josetxo ARIZKUREN RUIZ (Iruñea, 1958) - PRISON : A Lama (A Coruña). Arrêté en 1999.Ischémie myocardique sévère. Cathétérisme cardiaque avec implantation d’un stent.

    2. Gari ARRUARTE SANTA CRUZ (Hernani, 1980) – PRISON : Almeria. Arrêté en 2003.Spondylarthrite ankylosante. Arthralgie des membres inférieurs.

    3. Jagoba CODO CALLEJO (Donostia, 1964) – PRISON : Castello II (Albocasser). Arrêté en 2001.Spondylarthrite Ankylosante B27 négatif. Ensemble de signes de pluripathologie.

    4. Iñaki ETXEBERRIA MARTIN (Iruñea, 1964) – PRISON : Topas (Salamanca). Arrêté en 1996.Myopie majeure à longue évolution. Hémorragie rétinienne de l’œildroit. Aphakie de l’œil gauche. Glaucome bilatéral.

    5. Ibon FERNANDEZ IRADI (Hernani, 1971) – PRISON : Lannemezan (État français). Arrêtéen 2003. Sclérose en plaques.

    6. Gorka FRAILE ITURRALDE (Durango, 1970) – PRISON : Badajoz. Arrêté en 1998. Carci-nome épidermoïde sur le dos de la langue.

    7. Aitzol GOGORZA OTAEGI (Orereta, 1975) – PRISON : Basauri. Arrêté en 1999.Troubles obsessionnels compulsifs. ISOLÉ DES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES.

    8. Ibon IPARRAGIRRE BURGOA (Ondarroa, 1973) – PRISON : Alacala-Meco. Arrêté en 2010.SIDA au stade C. Tâche dans le lobe gauche du cerveau, entraînant une perte de la vue et d’autresfonctions cognitives. ISOLÉ DES AUTRES PRISONNIERS POLITIQUES BASQUES.

    9. Jose Ramon LOPEZ DE ABETXUKO LIKINIANO (Gasteiz, 1949) – PRISON : Villabona(Asturias). Arrêté en 1989. Bradycardie symptomatique. Fibrillation atriale. Adénome de la pros-tate.

    10. Jesus Maria « Txus » MARTIN HERNANDO (Basauri, 1960) – PRISON : Zaballa. Arrêtéen 2002. Schizophrénie dysthymique avec des épisodes délirants. ISOLÉ DES AUTRES PRISON-NIERS POLITIQUES BASQUES.

    Larriki eri diren presoak / Presos enfermos graves /Prisonniers gravement malades