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1/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
MANUEL HSE
TRAVAUX D’ARRET
DES UNITES NAPHTACHIMIE
2018

2/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Accusé de réception (à retourner à Naphtachimie avec les devis)
Je soussigné : (Nom et prénom en lettres capitales) ……………………………………………
Fonction à la Société :…………………………………………………………………………..
Société : Nom :……………………………………………….... Sigle :………………………
Branche et spécialité de la Société :……………………………………………………………
Siège Social : - Adresse : ……………………………………………………………………..
.....................................................................................................................................................
- Téléphone : ........................Fax :……………….. .e-mail : …………………………….......
Agence locale : - Adresse : .......................................................................................................
....................................................................................................................................................
- Téléphone : ............................Fax : ......................... e-mail : ……………………………........
Nature de l’intervention prévue :……..……………………………………………………….
Certifie avoir reçu le : (Date) ........................................ un exemplaire du manuel HSE
Naphtachimie arrêt 2018, à l'usage des sociétés devant travailler sur le site de
NAPHTACHIMIE lors de l’arrêt pour travaux de fin 2018.
Je m'engage à remettre cet exemplaire et le double de ce récépissé à la Direction de ma
Société pour qu'elle prenne connaissance de ces règles.
Je m’engage à faire connaître et appliquer à l’ensemble de notre personnel présent sur votre
site lors de votre arrêt 2018 les règles décrites dans le présent manuel.
Nom: Visa:
Pour toutes questions concernant le contenu du présent manuel ou plus généralement sur les
règles HSE ou Infrastructure à appliquer lors de l’arrêt Naphtachimie 2018 contacter
Patrick Béhue, coordinateur HSE Arrêt Naphtachimie 2018,
Tél 04.42.42.90.83, GSM 06.11.90.10.64, e mail : [email protected]

3/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
SOMMAIRE
1. Introduction...................................................................................................P 9 à 9
2. Description de l’arrêt.....................................................................................P 10 à P 15
2.1. But de l’arrêt, objectifs HSE
2.2. Organigramme de l’arrêt
2.3. Découpage géographique
2.4. Volume d’heures de travaux
2.5. Présentation des grandes phases de l’arrêt et des travaux autorisés dans chaque phase
3. Management de la sécurité pendant l’arrêt..................................................P 16 à P 24
3.1. Organisation HSE côté NC
3.2. Organisation HSE côté EE
3.3. Challenge sécurité
3.4. Système d’audits
3.5. Politique de sanctions
3.6. Réseau HSE arrêt
3.7. Définition de la communication HSE
3.7.1. vers l’extérieur (autorités locales)
3.7.2. communication interne (campagnes de prévention)
3.7.3. communication interne suite à évènement
3.7.4. communication des indicateurs HSE
3.8. Gestion des accidents
3.8.1. Organisation des secours, Infirmerie
3.8.2. Poste aménagé
3.8.3. Analyse des accidents et reporting
3.8.4. Remontées et traitement des situations dangereuses
3.9. Définition des règles d’évacuation en cas d’alerte
3.9.1. Alertes site / Points de rassemblement
3.9.2. Alertes internes unité
3.10. Permis de démarrage
3.11. Magasin sécurité

4/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
4. Infrastructure et Sureté.................................................................P 25 à P 28
4.1. Infrastructures et plans d’implantation
4.1.1. Base de vie en dehors du site
4.1.2. Stockage de matériel
4.1.3. Bureaux sur le site
4.1.4. Restauration
4.1.5. Sanitaires
4.2. Plan de circulation
4.2.1 Circulation
4.2.2 Navettes
4.3. Moyens de communication
4.4. Surveillance chantier et gardiennage
4.5. Alimentations électriques mises à disposition des entreprises
5. Règles générales de sécurité.........................................................P 29 à P 43
5.1. Liste des procédures de sécurité applicables
5.2. Liste des habilitations requises au niveau des EE
5.3. Liste des habilitations requises au niveau des intervenants
5.4. Formations sécurité requises
5.5. Définition des règles d’utilisation du personnel intérimaire
5.6. Définition des règles d’utilisation du personnel étranger
5.7. Définition des règles de sous-traitance
5.8. Définition des horaires de travaux
5.9. Définition des conditions d’accès
5.9.1. Intervenants
5.9.2. Visiteurs
5.9.3. Véhicules
5.9.4. Accès en unité
5.10. EPI
5.10.1. EPI de base requis
5.10.2. EPI spécifiques
5.11. Comportement individuel
5.12. Fumoirs
5.13. Utilisation de téléphones portables ou de Motorola
6. Règles de sécurité spécifiques à l’exécution des travaux...........................P 44 à P 80
6.1. Plan de prévention (PDP)
6.2. Protocole de sécurité (PDS) pour livraisons/enlèvement de matériel
6.3. Analyse de risques spécifique
6.4. Description du fonctionnement des permis de travaux dans les différentes phases de
l’arrêt
6.5. Règle d’instruction des permis de travail
6.6. Règle de lancement des travaux (en et hors cloche)
6.7. Règles d’isolement pour travaux et de platinage/déplatinage
6.8. Travaux en espace confiné (PP, sentinelle équipée, port O2...)
6.9. Travaux en espace confiné sous atmosphère azote
6.10 Travaux en hauteur
6.10.1 Echafaudages (règles de montage, d’utilisation)
6.10.2 Plateformes Elévatrices Mobiles de Personnel

5/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.10.3 Echelles et escabeaux
6.10.4Travaux au harnais de sécurité
6.10.5 Travaux acrobatiques
6.11 Travaux de terrassement
6.12 Travaux à jet d’eau haute pression
6.13 Travaux de levage
6.13.1 Grues et camion bras (règles + cellule levage)
6.13.2 Utilisation de palans
6.13.3 Utilisation des appareils de levage Naphtachimie
6.13.4 Utilisation de chariot automoteur
6.14 Travaux de montage/jointage/tuyauterie
6.15 Condamnation/Consignation électrique des appareils mus par énergie électrique
6.16 Travaux électriques
6.17 Travaux de feu (utilisation de meuleuses, de chalumeaux, arc air, postes à souder...)
6.18 Règles accès aux utilités du site (air, azote, eau, vapeur)
6.19 Utilisation de compresseurs d’air
6.20 Règles d’utilisation de l’électricité sur le chantier
6.21 Eclairage
6.22 Tirs gammagraphie
6.23 Dépose de protection collective (caillebotis, rambarde...)
6.24 Pompages de produits
6.25 Sortie de matériel hors site
6.26 Critères de fin de mise à disposition des circuits
6.27 Balisages
6.28 Utilisation de produits chimiques
6.29 Travaux de décalorifugeage/calorifugeage
6.30 Arrimage, calage et transport de charges
6.31 Utilisation de pistolet de spittage
6.32 Ateliers de proximité
6.33 Utilisation d’obturateurs
6.34 Règles spécifiques aux travaux sur les torches
6.35 Gestion des tests de sens moteur après remontage du moteur.
6.36 Epreuves d’équipement.
6.37 Sablage, peinture
6.38 Fumisterie
6.39 Mécanique
6.40 Démontage d’équipements contenant de l’énergie résiduelle
7 Hygiène industrielle..................................................................P 81 à P 93
7.1 Organisation NC
7.2 Gestion du risque chimique
7.2.1 Produits CMR
7.2.1.1 Produits CMR présents sur nos unités et moyens de prévention
7.2.1.2 Mesurages produits CMR
7.2.1.3 Points fixes
7.2.1.4 Mesures ambulatoires
7.2.1.5 Mesures spot

6/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
7.2.1.6 IBE
7.2.1.7 Protection respiratoire adaptée contre l’exposition aux CMR
7.2.2 Gestion des expositions potentielles aux produits CMR
7.2.3 Amiante et FCR
7.2.3.1 Prévention
7.2.3.2 Risque azote et autres gaz inertes
7.2.3.3 Vapeur et condensats
7.2.3.4 GPL
7.2.3.5 Produits corrosifs
7.3 Gestion des risques physiques
7.3.1 Bruit
7.3.2 Poussières
7.3.3 Radiations ionisantes
7.3.4 Electricité
7.3.5 Machines tournantes
7.3.6 Vibrations
7.3.7 Déplacements
7.4 Risques biologiques
7.4.1 Légionellose
7.4.2 Nourriture
7.4.3 Sanitaires
8 Règles pour la protection de l’environnement...............................P 94 à P 99
8.2 Analyse environnementale
8.3 Gestion des déchets
8.3.1 Tri sélectif
8.3.2 Gestion des DIB
8.3.3 Gestion des DID
8.3.4 Gestions Amiante et FCR
8.2.5 Gestion des déchets liquides (pompages...)
8.4 Prévention de la pollution des sols et sous sols
8.4.1 Stockages de produit
8.4.2 Gestion d’un épandage accidentel
8.5 Prévention de la pollution des eaux
8.5.1 Description sommaire des différents circuits d’égout du site
8.5.2 Gestion d’un épandage accidentel
8.6 Prévention de la pollution atmosphérique
8.7 Aire de lavage
8.8 Rangement et propreté

7/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
ABREVIATIONS UTILISEES DANS CE MANUEL
ADR : Analyse De Risques
AIE : Autorisation intervention électrique
APC : Agent de Prévention et de
Coordination
ARI : Appareil Respiratoire Indépendant
ATAA : Accident de travail avec arrêt
ATEX : Atmosphère Explosive
CACES : Certificat d’Aptitude de la
Conduite En Sécurité
CDD/CDI : Contrat à Durée Déterminée /
Indéterminée
CHSCT : Comité Hygiène Sécurité et
Conditions de Travail
CHSE : Chargé Hygiène Sécurité
Environnement
CMR: Cancérigène, Mutagène, Toxique
pour la Reproduction
CMU : Charge Maximale Utile
COV : Composés Organiques Volatiles (sur
nos unités en gl = hydrocarbures)
CPAM : Caisse Primaire d’Assurance
Maladie
DESDE : Demande d’Enlèvement et Suivi
De Déchets
DICT : Demande d’Intention de
Commencement de Chantier
DIB : Déchet industriel banal
DID : Déchet Industriel Dangereux
DTA : Dossier Technique Amiante
EE: Entreprises Extérieures
EPI: Equipements des Protections
Individuelles
ESP : Equipement sous Pression
ETT : Entreprise Travail Temporaire
FCR : Fibre Céramique Réfractaire
FEB : fiche d’expression des besoins
FIE : fiche individuelle d’exposition
GIES : Groupement Inter Entreprise de
Sécurité . délivre des habilitations de
formation au travail dans la pétrochimie
GTIS : habilitation jointage mise en place
par le Groupement Technique Inter Sociétés
Hc : Hydrocarbures
HSE : Hygiène Sécurité Environnement
HI : Hygiène Industrielle
HP : Haute Pression
IBE : Indice Biologique d’Exposition
LPO: Ligne de produit oléfines (ck, buta, PS)
LPU: Ligne de produit utilités (CS, réseaux)
MAD : Mise à Disposition
MCA : Matériau Contenant de l’Amiante
Masée : qui possède l’habilitation Mase
(manuel amélioration sécurité entreprise)
NC: Naphtachimie
O2 / N2 : Oxygène / Azote
PCI : Poste de Coordination Incendie
(pompiers)
PCR : Personne Compétente en Radio
protection
PDP: Plan de Prévention
PDS : Protocole de Sécurité
PEMP: Plate forme Elévatrice Mobile de
Personnel
PPM : partie par million, 10-6
PTE : Permis de travail électrique
RI : Recordable Injury. Accident de travail
avec arrêt ou poste aménagé
SD : Situation Dangereuse
SMS/R: Surveillance Médicale Spéciale ou
Renforcée
SST : Service Santé au Travail
SYS: Consignes Système Naphtachimie
(inclut notamment les consignes générales de
sécurité et d’environnement)
TAD : Tubes à Diffusion
TAR: Turn a round (grand arrêt)
TBT : Très Basse Tension
TH : Trou d’Homme
THP : Très haute Pression
UTE : Union Technique Electricité
VCA : équivalent européen du système Mase
et GIES
VLEP : Valeur Limite d’Exposition
Professionnelle

8/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
ANNEXES
Annexe 01 : Organigramme arrêt
Annexe 02 : Découpage géographique pour l’arrêt 2018
Annexe 03 : Organisation HSE Naphtachimie de l’arrêt
Annexe 04 : Note d’organisation du challenge sécurité
Annexe 05 : Note d’organisation des audits chantiers
Annexe 06 : Politique de sanctions
Annexe 07 : Charte « postes aménagés »
Annexe 08 : Points de rassemblement
Annexe 09 : Formulaire de demande d’expression des besoins en infrastructure
Annexe 10 : Règles implantation bungalow
Annexe 11 : Plan d’implantation infrastructure
Annexe 12 : Plan de circulation
Annexe 13 : Tableau des règles d’isolement pour travaux unités vidangées
Annexe 14 : Description Eclairage-Chantier
Annexe 15 : Liste des consignes de sécurité Naphtachimie SYS-
Annexe 16 : Règles d’établissement des permis de travail
Annexe 17 : Délivrance des autorisations de travail au quotidien
Annexe 18 : Procédure de platinages et de déplatinages
Annexe 19 : Cellule levages
Annexe 20 : Gestion des tirs gammagraphie
Annexe 21 : Gestion des risques produits / circuit
Annexe 22 : Procédure utilisation de l’azote pendant l’arrêt
Annexe 23 : Aires de lavage des appareils
Annexe 24 : Certificat de prise de gaz des équipements quittant le site
Annexe 25 :

9/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
1. Introduction
Le présent manuel HSE a été établi conformément aux dispositions du décret n° 92 - 158 du
20 Février 1992, relatif aux travaux effectués dans un établissement par des entreprises
extérieures. Les règles décrites dans ce manuel seront à appliquer lors des travaux liés au
grand arrêt de maintenance et travaux neufs Naphtachimie de fin 2018.
Destiné à prévenir tout dommage ou accident au personnel et au matériel, le présent document
rassemble l’essentiel des règles que doivent connaitre et appliquer toutes les entreprises
intervenantes et Naphtachimie pour effectuer leurs travaux ou services en sécurité lors du
grand arrêt 2018.
L’application de ces règles par le personnel des entreprises extérieures ne dispense pas ce
personnel de respecter les dispositions légales et réglementaires concernant, l’hygiène et la
sécurité des travailleurs, les matériels et leurs utilisations.
Le responsable de chantier de toute entreprise appelée à travailler sur l’arrêt prendra
connaissance du présent manuel, s’engage à en informer son personnel avant l’ouverture du
chantier et à le faire respecter par toutes les personnes travaillant sur le chantier.
Pendant toute la durée des travaux, un encadrant de l'entreprise extérieure (minimum chef
d’équipe GIES2) doit être présent sur le chantier, posséder toutes les instructions le
concernant et avoir autorité pour son exécution. S’il gère plusieurs chantiers en même temps il
doit être présent sur le site, joignable et pouvoir se rendre sur ses divers chantiers en moins de
10mn.
Tout signataire de permis de travail :
- Doit avoir effectué une visite préalable de son chantier
- Est responsable de la sécurité et du comportement de ses subordonnés
- S’engage à commenter à son équipe le contenu du permis de travail
- S’engage à appliquer et faire appliquer les dispositions décrites dans le permis de
travail
- Doit faire respecter les bonnes pratiques liées à son métier.
- Doit maintenir son chantier propre et rangé
Le présent manuel constitue la base du Plan de Prévention établi conjointement par
l’entreprise utilisatrice, Naphtachimie, et par les entreprises extérieures intervenant lors de
l’arrêt. Les représentants des entreprises intervenantes, participeront à la visite préalable du
site, précédant l’établissement du ou des plans de prévention de l’arrêt.
Le règlement intérieur, le règlement général et les règlements particuliers de sécurité de
Naphtachimie ainsi que les consignes de sécurité Naphtachimie (SYS-) sont applicables
pendant la durée du chantier, sauf amendements écrits présentés dans le présent manuel ou
lors des Plans de Prévention (PdP) liés à l’arrêt. Ces consignes sont disponibles auprès des
responsables des travaux Naphtachimie et seront diffusées à toutes les entreprises lors des
appels d’offre et lors des PdP de l’arrêt.

10/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
2. Description de l’arrêt
2.1 But de l’arrêt, objectifs HSE
Le projet arrêt
Les travaux réglementaires et de maintenance, ainsi qu’un important programme
d’investissements seront réalisés à l’occasion du Grand Arrêt 2018 sur le périmètre LPO
(Cracking-Butadiène-Parc sud) et LPU (Centrale Sud, réseaux). Les principaux projets de
travaux sont listés ci-dessous par rubrique.
o Réglementaire
Les visites et épreuves relatives à l’arrêt périodique seront réalisées, en ayant intégré celles
des appareils néo-soumis. Le plan d’inspection des ESP et tuyauteries non réalisables lors de
la marche des installations sera aussi mis en œuvre.
o Process/maintenance
Le nettoyage de circuits, capacités, et la révision de machines et vannes sont nécessaires pour
restaurer les performances de l’unité. L’arrêt est aussi mis à profit pour effectuer des
modifications d’installation et des travaux de maintenance préventive.
o Amélioration des performances :
Des projets d’investissement sont également envisagés ; ils sont de trois ordres :
HSE
Fiabilité
Développement
OBJECTIFS HSE
L’ordre de priorité des objectifs de l’arrêt est le suivant : HSE > fiabilité et qualité > délais >
coûts.
L’objectif HSE est qu’il n’y ait aucune atteinte aux personnes (en matière de sécurité et
de santé) et de maîtriser l’impact sur l’environnement.
Les objectifs HSE de l’arrêt sont :
1°/ La Sécurité & l’Hygiène : 0 ATAA et 1« Recordable » (ATAA ou poste aménagé) au maximum pendant la période d’exécution du TAR Pas de feu Pas d’exposition avérée aux produits CMR, HAP et aux fibres CMR (amiante ou FCR)

11/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
2°/ L’Environnement : Pas d’écart aux arrêtés d’exploitations Pas de plaintes extérieures concernant : odeurs, torches et bruit Maitrise des effluents liquides pendant la durée de l’arrêt pour le respect de la fiabilité de la station d’épuration
3°/ La Qualité & la Fiabilité : Pas de fuite, pas de platine oubliée lors du redémarrage Pas d’arrêt d’unités du site imputables à NC, pendant 3 mois après le TAR Indice de fiabilité de 98% pour le Cracking IV en 2019 Indice de fiabilité de 98.1% Pour le Butadiène en 2019
Naphtachimie et les entreprises intervenantes impliquées dans l’arrêt 2018, partagent les
mêmes ambitions HSE. Elles s'engagent à travailler ensemble tout au long des phases de
préparation et d'exécution du projet pour définir et appliquer les moyens et les
comportements qui permettront d'atteindre ces objectifs et de redémarrer les unités sans
incident notable.
Tous les efforts seront faits pour que personne sur le chantier ne se trouve en situation
dangereuse.
Naphtachimie met en place, pour l’arrêt 2018, une organisation HSE qui guidera les équipes
Naphtachimie de l’arrêt et les Entreprises Extérieures dans leur démarche HSE.
Le Médecin du travail Naphtachimie sera associé à la démarche de protection de la santé de
tous les intervenants qu’ils soient organiques ou d’entreprises extérieures.
Le CHSCT de Naphtachimie sera associé aux démarches de prévention des accidents et
d’analyses des accidents éventuels survenus lors de l’arrêt.
Naphtachimie mettra en place un cycle de formation spécifique pour tous les intervenants de
l’arrêt. Le but est que le chantier et les risques qu’il comporte soient connus de tous et que les
intervenants s’approprient la démarche et la concrétisent par leur action sur le terrain.
Une attention particulière sera apportée au travail intérimaire qui devrait concerner environ
un quart du personnel de nos sous-traitants à l’arrêt.
L’élaboration d’un plan de gestion des aspects HSE spécifique aux travaux de cet arrêt
sera demandé à chaque entreprise lors des appels d’offre des lots principaux.
L’entreprise y décrira notamment les actions qu’elle s’engage à mettre en œuvre pour

12/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
nous aider à atteindre nos objectifs HSE ambitieux. Le niveau de pertinence de ce plan
sera un des critères de sélection des entreprises.
2.2 Organigramme de l’arrêt
Le document en annexe n°1 décrit l’organigramme de l’arrêt côté Naphtachimie.
2.3 Découpage géographique
Les travaux seront menés selon un découpage de type géographique. Les zones et circuits
déterminés sont présentés en Annexe 2. Neuf zones d’arrêt ont été déterminées et subdivisées
en sous-zones présentées ci-après :
Zone
Sous Zone
1 : Fours du CK4 1A : Fours horizontaux (B1-B20)
1B : Fours verticaux B23-B28
2 : Primaire / Soude du CK4 2A : D1-D2-F37-D101
2B : F96 – D11 – batterie quench – soude – sécheurs
F51
3 : CK4 : section froide 3A : distillation froide
3B : CT20 – D50 – D109
4 : CK4 : section chaude 4A : machines C1 à C6
4B : ballons et échangeurs interétages
4C : PHP, séparation C3 et C4, export gazoline
4D : F113, D15, D18
5 : Réseaux torche / entrée eau de mer, locaux
techniques du CK4, salle de contrôle
5A : locaux techniques
5B : réseaux torche
5C : F27, entrée eau de mer
6 : Atelier Butadiène
7 : LPU (Centrale Sud, et réseaux utilités site) 7A centrale sud
7B : réseaux utilités
8 : Electricité Haute Tension
9: Parc Sud
Les zones surlignées en orange dans le tableau ci-dessus correspondent à des unités où
pendant le grand arrêt des travaux d’opportunité seront réalisés mais ces unités resteront
globalement en service pendant l’arrêt avec donc tous les risques process toujours présents
à part sur les équipements mis à disposition pour travaux.
Les autres unités du tableau seront totalement mises à disposition pour l’arrêt et tous les
circuits, sauf exceptions gérées, vidangés avant d’attaquer les travaux de l’arrêt.

13/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Découpage en zones et sous zones du CK4 TAR2018 :
2.4 Volume estimé d’heures de travaux
Il est prévu d’avoir en moyenne pendant la période de travaux, ateliers à l’arrêt, environ 1500
personnes/j sur l’ensemble des unités Naphtachimie (personnel Naphtachimie + intervenants
entreprises extérieures). Pendant les phases de mise à disposition et de remise en ligne des
unités le nombre de personnes présentes dans les unités sera beaucoup plus réduit, de l’ordre
de 300 personnes. A cela s’ajoutent les travaux préparatoires faits pendant les semaines
précédent l’arrêt (pose des échafaudages, pose des flexibles, mise en place de l’infrastructure,
pose des étiquetages et préparation travaux..) avec environ 2-300 intervenants EE/j pendant 2-
3mois et les travaux post arrêt (dépose des échafaudages principalement) avec 150
intervenants/j pendant 1mois.
On peut donc estimer le nombre d’heures travaillées sur l’ensemble de l’arrêt à environ
750 000 heures dont 600 000 heures pendant l’arrêt lui même.
On peut par ailleurs estimer à environ 150-200 le nombre d’entreprises extérieures qui seront
présentes à un moment ou à un autre sur nos unités pendant l’arrêt pour un total d’environ
2500 à 3000 intervenants différents.
A cette population s’ajoute les intervenants d’entreprises présents sur les autres grands arrêts
de la plateforme.

14/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
2.5 Présentation des grandes phases de l’arrêt et des travaux autorisés dans chaque
phase
- La période comprise entre l'arrêt des unités et le début des travaux d’arrêt unité
dégazée est consacrée aux mises à disposition des circuits et équipements : vidanges,
décompressions, inertages, platinages de sécurité.
- La période comprise entre le réengazage et la production aux spécifications est
consacrée aux manœuvres de redémarrage.
Les travaux ne seront pas autorisés durant les phases 1&2 d’arrêt/vidange/dégazage des unités
(« decommissionning ») et durant la phase 5 de redémarrage (« commissionning ») à compter
du déplatinage des batteries limites en vue de l’engazage, à l’exception :
- des travaux requis pour la sécurité immédiate
- des travaux essentiels à la mise à disposition ou à l’assistance démarrage
- Eventuellement et en nombre limité ceux ayant fait l’objet d’une analyse de risque
spécifique permettant de réaliser ces travaux lors de ces phases critiques, notamment
travaux d’opportunité d’ouvertures d’équipement à faire de préférence pendant la
MaD.
Pendant les périodes de mises à disposition et de redémarrage, il y a des risques de présence
ponctuelle d’hydrocarbures dans l’unité. En conséquence, les travaux de feu à flamme nue
(meulage, soudage...) ne seront pas autorisés pendant ces phases, sauf exception validée par
l’encadrement HSE et exploitation après analyse de risques. De même pour les travaux avec
permis de pénétrer.
Le réseau azote des unités sera platiné en limite batterie à la fin de la phase de mise à
disposition avant d’attaquer la phase 3 « travaux ». La remise en service du réseau azote unité
en fin de phase 3 entrainera la clôture des permis de pénétrer encore actifs. Si certains travaux
doivent être finalisés dans des capacités, un nouveau permis de pénétrer sera émis après prise
en compte de la problématique azote (vérification de l’absence de possibilité d’arrivée d’azote
vers la capacité).
Tous les flexibles de mise à disposition seront déconnectés et retirés de l’unité en fin de phase
2 (mad) ou début de phase 3 (travaux) avec comme objectif le retrait de tous les flexibles
gênants les déplacements 3 jours après le début de la phase 3.
Pendant les phases 1 et 2 de mise à disposition des unités CK4 et Butadiène le port d’une
protection respiratoire filtrante à cartouche A2 sera obligatoire pour se rendre dans l’unité.
Les premiers jours de la phase 3 travaux seront principalement consacrés aux travaux sans feu
avec ouverture de circuit (dépose robinetterie, ouverture des équipements, platinages
équipement..), si nécessaire avec port de protections respiratoires adaptées. Les travaux avec
feu et les travaux avec permis de pénétrer seront minimisés pendant ces premiers jours de
travaux.
Les regards et entonnoirs d’égouts huileux et chimiques seront obturés (plâtrage ou
équivalent) avant d’autoriser les travaux de feu à flamme nue.

15/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Le déplatinage des platines batteries limites permettant le réengazage des unités ne pourra se
faire qu’après signature du permis de réengazage.

16/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
3 Management de l’HSE pendant l’arrêt
3.1 Organisation HSE côté NC
L’organisation HSE Naphtachimie de l’arrêt est dirigée par le coordinateur HSE arrêt sous
l’autorité du Directeur d’arrêt. L’organisation HSE arrêt gère tous les aspects liés à la sécurité,
l’hygiène et l’environnement lors de l’arrêt et notamment :
Les analyses de risques
Le lancement des travaux et permis de travail associés, la prévention sécurité des
chantiers
La communication HSE et le réseau HSE
L’analyse des accidents et des situations dangereuses
Les audits et le challenge sécurité
Le plan d’hygiène industrielle (mesures d’exposition aux produits CMR, bruit,
poussières, ventilation...)
La gestion du risque amiante
L’analyse environnementale de l’arrêt et le plan d’actions associés.
L’organisation HSE est précisée en Annexe N°3.
L’équipe APC en charge des lancements de travaux et de la prévention sécurité terrain est
renforcée par des agents de prévention extérieurs dont les missions sont définies dans la consigne
Sys-S1-02 (les agents de prévention extérieurs ne sont pas autorisés à faire les 1eres prises de gaz
pour travaux de feu sur le process ou pour délivrer un permis de pénétrer).
3.2 Organisation HSE côté EE
Toutes les entreprises ayant un effectif moyen de plus de 50 personnes doivent avoir un animateur
HSE présent à temps plein sur l’arrêt. Il animera les aspects HSE dans son entreprise et auprès de
ces éventuels sous-traitants. Il sera l’interlocuteur privilégié de l’équipe HSE Naphtachimie et sera
intégré au réseau HSE arrêt.
Pour les autres entreprises, la personne en charge de la fonction HSE sera un membre de
l’encadrement de chantier, présent en permanence sur le chantier et déclaré comme tel à
Naphtachimie.
Les correspondants HSE des entreprises porteront un casque rouge permettant de les identifier
comme tels.
Chaque entreprise extérieure fournira à Naphtachimie les coordonnées de son médecin du travail
ainsi que les coordonnées de membres de son CHSCT ou des Délégués du Personnel pouvant se
rendre facilement sur l’arrêt (quand cela est possible ces membres seront choisis parmi le
personnel intervenant sur l’arrêt).

17/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
3.3 Challenge sécurité
Un challenge sécurité sera mis en œuvre lors de l’arrêt. Il sera basé notamment sur le retour des
audits sécurité et des remontées des équipes Naphtachimie. Il visera à promouvoir les comportements
sécurité exemplaires, que ce soit au quotidien tout au long de du chantier ou lors d’actions spots.
Des récompenses seront remises au personnel nominé à l’occasion de manifestations régulières tout
au long de l’arrêt. Une note (annexe 4) décrira les modalités de mise en œuvre de ce challenge.
3.4 Système d’audits
Des audits des chantiers seront effectués pendant l’arrêt pour apprécier le niveau de sécurité des
travaux et des prestations exécutées ainsi que le respect des préconisations prédéfinies. Ces audits
seront effectués par le personnel Naphtachimie. Une note en annexe décrit l’organisation de ces
audits et précise les formulaires d’audits. (Annexe N°5).
Des audits seront aussi effectués conjointement entre la Direction des principales entreprises de
l’arrêt et la Direction Naphtachimie (Chaque membre du Codir Naphtachimie accompagnera
personnellement une ou des entreprises principales de l’arrêt et s’assurera tout au long de l’arrêt de
la mise en œuvre des actions permettant sa bonne performance HSE) .
En cas d'anomalies constatées, des actions correctives immédiates seront demandées à l’entreprise,
celles-ci devront être impérativement réalisées et un compte rendu retourné au service HSE
Naphtachimie. Tout manquement grave aux règles de sécurité sera fortement pénalisant pour
l’entreprise auditée. Selon les anomalies constatées, des sanctions pourront être demandées à
l’encontre des intervenants, de leur chef d’équipe voir de l’entreprise.
3.5 Politique de sanctions
L’atteinte de nos objectifs HSE ambitieux passe notamment par le respect par tous des règles de
sécurité décrites dans le présent manuel. En cas d’écarts volontaires constatés, des sanctions seront
appliquées. La politique de sanctions concerne tous les types d’infractions aux règles, notamment de
sécurité, commises par le personnel organique et par celui des entreprises extérieures. Chaque
infraction avérée sera suivie d’une sanction adaptée. Naphtachimie possède une grille de sanctions
type, jointe en annexe 06, qui sera appliquée lors de l’arrêt. Le chef d’équipe devra répondre du
comportement de tout le personnel sous sa responsabilité. Les sanctions seront définies par le chef de
la zone en accord avec le responsable arrêt ou le coordinateur HSE arrêt.

18/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Un système de remontées, joint au livret donné à chaque intervenant de l’arrêt, permettra de collecter
les constats du terrain, que se soient des actions dignes de mention ou des non respects de règle
sécurité (remontées collectées dans des urnes et traitées par le service sécurité Naphtachimie).
3.6 Réseau HSE arrêt
L’équipe HSE Naphtachimie de l’arrêt mettra en œuvre un réseau HSE avec les représentants HSE
des diverses EE. L’objectif est de faciliter le partage d’information, le retour d’expérience et les plans
d’actions correctives éventuelles. Des réunions du réseau auront lieu quotidiennement animées par un
représentant HSE Naphtachimie, avec participation d’un membre du CHSCT Naphtachimie. Si
besoin, la réunion pourra être remplacée par une visite sur le terrain. La participation à ce réseau
des représentants HSE des principales entreprises de l’arrêt est obligatoire. Les représentants
HSE assureront le retour d’information à leurs chefs d’équipe et veilleront au déclinement des actions
demandées dans leurs équipes (causeries, actions correctives…).
3.7 Définition de la communication HSE
3.7.1 Vers l’extérieur (autorités locales)
Une communication avec l’extérieur (autorités locales) sera mise en place, par exemple :
o Points sur l’environnement (torches…)
o Communication avec les autorités locales sur l’augmentation du trafic routier (DDE,
police, mairie de Martigues…).
o Utilisation de drones ou d’hélicoptères.
3.7.2 Communication interne (campagnes de prévention)
Des flashs sécurités seront diffusés par l’équipe HSE Naphtachimie tout au long de l’arrêt. Ces
flashs viseront à rappeler certaines règles, les risques associés à certaines phases de l’arrêt, à
certains chantiers à risques etc. Des causeries sécurité à l’ensemble de leur personnel pourront
être demandées aux entreprises sur la base de ces supports. Un compte rendu de réunion sera
alors exigé. Il sera retourné au service HSE Naphtachimie en charge de la communication
pendant l’arrêt.
Un bulletin météo sera émis quotidiennement avec impact éventuel sur les chantiers
(interdiction de certains levages en cas de fort vent, interdiction d’entrer en capacité en cas
d’orages..).

19/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
3.7.3 Communication interne suite à évènement
Des flashs sécurités seront diffusés suite à l’analyse des évènements survenus pendant l’arrêt
(accidents ou presque, accidents, pollution...). Ces flashs seront diffusés 48h maxi après
l’accident sauf si l’enquête n’a pas pu être finalisée (victime hospitalisée par ex). Des causeries
sécurité à l’ensemble de leur personnel pourront être demandées à certaines entreprises suite à
ces évènements.
3.7.4 Communication des indicateurs HSE
Durant l’arrêt, tous les jours, les indicateurs sécurité seront communiqués et affichés sur un
panneau Communication HSE implanté à l’entrée des unités.
Les indicateurs journaliers seront :
o Nombre d’accidents avec arrêt ou poste aménagé depuis le début du chantier
o Nombre de premiers soins depuis le début du chantier
D’autres indicateurs seront établis hebdomadairement :
o Nombre d’audits effectués et nb d’anomalies constatées
o % des actions réalisées suite à remontée d’anomalie (SD, audits..)
o Nombre de mesures VLEP effectuées et % vs planifié
o % de mesures VLEP conformes (c.a.d < aux limites réglementaires)
o Nombre de dépassements de nos limites réglementaires environnementales
o Nombre d’épandages (>50l de produits toxiques pour les hommes ou l’environnement
ou >1000l pour les autres produits chimiques)
o Nombre de départs de feu
o Note rangement et propreté de chaque zone
3.8 Gestion des accidents
3.8.1 Organisation des secours, Infirmerie
En cas d’accident, même mineur, la victime doit être prise en charge par le service Santé du
travail (SST) de la plateforme.
Pendant la phase d’arrêt, unité CK4 vidangée, une infirmerie de chantier sera installée à
proximité de l’unité CK4. Un médecin y sera présent en permanence à la journée. Les blessés
légers pouvant se déplacer et les personnes incommodées par des produits, pourront se rendre par
elles-mêmes à cette infirmerie de chantier, de préférence accompagnés. Si besoin, le médecin de
l’infirmerie de chantier appellera les pompiers pour un transport de la victime vers le SST.

20/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Pour les blessés plus graves, ainsi qu’en dehors des heures d’ouvertures de l’infirmerie de
chantier, les pompiers du site seront appelés via le 18 sur un poste fixe pour transport de la
victime au SST du site.
Par ailleurs, sur le CK4 un parc de téléphones oranges présents en divers endroits de l’unité
permet en cas d’accident ou de situation à risques (fuite, épandage..) de contacter l’équipe
d’exploitation en poste qui alertera les secours et mettra l’unité ou l’équipement en sécurité.
De nombreuses douches de sécurité et lave-oeils sont présents dans nos unités. Avant le
démarrage de votre chantier un repérage des douches et lave-oeils les plus proches de votre
chantier est obligatoire. En cas d’aspersion accidentelle par des produits lors de votre
intervention, se rincer abondamment pendant plusieurs minutes sous l’eau. (N’enlever les EPI
souillés qu’après rinçage pour éviter un contact produit via l’EPI souillé).
Téléphones de sécurité douches de sécurité laves-oeils
3.8.2 Poste aménagé
Il peut arriver qu’à la suite d’un accident déclaré, compte tenu de la blessure et de l’état de
l’accidenté, un poste de travail aménagé puisse être attribué et que l’accidenté soit maintenu au
travail. La politique de gestion des accidents du travail s’effectue dans le strict respect du cadre
légal :
- L’employeur doit déclarer tout accident du travail dans les 48h à la CPAM qui reconnaît
ou non l’accident
- Le poste aménagé ne peut être mis en œuvre que si l’accidenté est volontaire
- Le poste aménagé ne peut être mis en œuvre qu’avec l’accord du Médecin du travail de
l’entreprise de la victime
En cas d’acceptation d’un poste aménagé, le Médecin du travail et le Responsable hiérarchique
définissent, en concertation avec l’intéressé, les limites du poste ou les aménagements matériels
à apporter.
La délivrance d’un poste aménagé lors de l’arrêt doit s’effectuer dans le respect de la charte
« postes aménagés » de Naphtachimie jointe en annexe 7.
3.8.3 Analyse des accidents et reporting
Après s’être assuré de la prise en charge de l’accidenté par le SST, le chef d’équipe du blessé
informera le chef de zone et le service HSE Naphtachimie de l’arrêt, de la survenue de
l’accident.

21/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Pour tout accident d’un intervenant d’entreprise extérieure :
Un relevé de faits et une analyse de l’accident seront exigés de l’entreprise avec retour
d’information au service HSE Naphtachimie (détermination des causes, plan d’actions). En cas
d’accident sérieux ou lié à un défaut de coordination sur le chantier, Naphtachimie participera à
l’analyse de l’accident (avec à minima un représentant HSE NC et un représentant du CHSCT
NC).
Pour les accidents d’un personnel Naphtachimie :
Un relevé de faits et une analyse de l’accident seront réalisés par le service HSE Naphtachimie
pour chaque accident.
Pour tous les accidents graves ou potentiellement graves (gravité réelle ou potentielle >7 dans
l’échelle de Kinney), une analyse approfondie, de type arbre des causes ou équivalent sera
effectuée en présence du Médecin du travail, d’un représentant du CHSCT, et chaque fois que
cela est possible de la victime.
Pour les autres accidents, le service HSE Naphtachimie enverra les conclusions de son relevé de
faits et de son analyse au Médecin et au représentant du CHSCT qui jugeront de la pertinence
d’une analyse approfondie en leur présence.
Le reporting de tous les accidents de l’arrêt sera effectué conformément à la consigne Sys M1-
05. Une tenue des statistiques d’accidents spécifique à l’arrêt sera mise en place.
3.8.4 Remontées et traitement des situations dangereuses
Naphtachimie souhaite encourager la remontée des situations dangereuses observées sur le
terrain par tous les intervenants, qu’ils soient organiques ou d’entreprises extérieures. L’objectif
est de traiter ces situations dangereuses avant qu’elles ne produisent un accident. A cette fin, des
formulaires détachables de remontées de situations dangereuses seront inclus dans le livret HSE
qui sera donné à chaque intervenant de l’arrêt qu’il soit organique ou d’entreprise extérieure.
L’intervenant pourra déposer son formulaire dans les urnes prévues à cet effet. La situation
dangereuse sera alors traitée par l’équipe HSE Naphtachimie pour analyse et mise en place
d’actions correctives.
En cas de constat d’une situation dangereuse générant un danger imminent, l’intervenant
préviendra immédiatement l’encadrement Naphtachimie de la zone pour mise en sécurité de la
situation. Ce n’est qu’ensuite qu’il rédigera le formulaire Situations dangereuses.
Droit de retrait : Tout salarié qui s’estime soumis à des conditions de travail lui faisant courir
un danger grave et imminent a le droit de faire jouer son droit de retrait conformément aux
articles L231-8 et 9 du code du travail. La procédure sys-s1-17 décrit le processus droit de
retrait chez Naphtachimie. En cas de mise en œuvre d’une procédure droit de retrait par un
intervenant EE l’entreprise en informera le service HSE NC.

22/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Tout salarié témoin d’une opération lui paraissant présenter un danger grave et imminent a le
droit, voire le devoir, de faire interrompre l’intervention.
3.9 Définition des règles d’évacuation en cas d’alerte
3.9.1 Alertes site / Points de rassemblement
En cas d’alerte gaz site, l’ensemble du personnel devra mettre son chantier en sécurité et
rejoindre immédiatement les points de rassemblement prédéfinis. Lors des travaux d’arrêt, le
nombre important d’intervenants ne permet pas d’utiliser les salles de contrôle comme lieux de
rassemblement. Des lieux de rassemblements et des procédures spécifiques seront définis pour
l’arrêt. Ils seront communiqués lors du plan de prévention. Du personnel de Naphtachimie
désigné et identifiable par chasuble y accueillera les intervenants et donnera les directives à
suivre en fonction du sinistre, de son lieu et du sens du vent. (annexe 8)
En cas de déclenchement des sifflets vapeur qui signalent la survenue d’un feu sur le site, ne pas
évacuer le chantier sauf s’il s’agit d’un feu sur l’unité. Dans ce dernier cas, l’alerte interne unité
sera déclenchée et tout le personnel devra rejoindre les points de rassemblement en contournant,
si besoin, la zone du feu.
Pour rappel, tous les 1er mercredi des mois pairs à 10h45 a lieu un exercice alerte gaz où les
sirènes d’alerte gaz retentissent et où chaque personne présente sur le site doit se comporter
comme si l’alerte était réelle.
De plus, tous les mois le mercredi à 12h a lieu un essai des sirènes PPI. Aucune action n’est
demandée au personnel présent sur le site.
Enfin, tous les jeudi matin à 10h a lieu un essai des sifflets vapeur alerte feu, couplé à un
exercice POI. Aucune action n’est nécessaire sauf si l’exercice POI a lieu sur l’unité où l’on
travaille (dans ce cas suivre les instructions données par le personnel organique lors de
l’exercice).
3.9.2 Alertes internes unité
Certaines unités, notamment le CK4, le Butadiène et le parc sud sont équipées d’alertes internes
(sirènes, feux à éclats, barrières automatiques). En cas d’évènements survenus dans l’unité, s’il
est nécessaire d’évacuer tout le personnel présent, l’alerte interne sera déclenchée. Le personnel
rejoindra les points de rassemblement en contournant si besoin la zone du sinistre.
3.10 Permis de démarrage
Cf. Sys. S4-02.
Conformément à la consigne Sys-S4-02, plusieurs permis de démarrage devront être remplis et
signés par les responsables des différents corps de métier avant d’autoriser le redémarrage des
unités. Ces permis de démarrage attestent que les vérifications nécessaires ont été réalisées pour

23/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
permettre le redémarrage en sécurité des unités. Des listes de réserves sont émises pour chaque
corps de métier. L’atelier ne peut être démarré qu’une fois les réserves bloquantes levées
(responsabilité du directeur général Naphtachimie pour le permis de réengazage de chaque
unité).
Du fait de la complexité des unités, plusieurs permis de démarrage, correspondant à des phases
distinctes de remise en service, sont nécessaires après un grand arrêt. Ci-jointe, la liste des
permis de démarrage prévus à ce jour (liste susceptible d’évoluer d’ici l’arrêt):
Pour l’unité Butadiène
3 permis de démarrage seront réalisés :
Remise en service des réseaux vapeur et utilités
Déplatinage du réseau torche et entrée des hydrocarbures dans les installations
Démarrage du compresseur C31
Pour l’unité Cracking
3 permis de démarrage seront réalisés :
Remise en service des réseaux vapeur et utilités
Déplatinage du réseau torche et entrée des hydrocarbures dans les installations,
démarrage des machines froides éthylène (C3-C4), propylène (C5-C6) et C11-C12,
allumage des fours
Démarrage des compresseurs principaux CT1-CM2.
Pour LPU
3 familles de permis de démarrage seront réalisés :
Démarrage surchauffeurs
Réseau pomperie et réseaux eau de mer
Réseaux vapeur
D’autres permis de démarrage spécifiques pourront être réalisés sur certains projets majeurs.
Ils seront à définir par l’exploitant et les responsables projet.
ATTENTION : Suite à la validation des différents permis de démarrage, des circuits sont
réengazés ou démarrés. La nature des risques présents change donc. Une communication sera
mise en œuvre pour informer de ces nouveaux dangers. De nouveaux permis de travail pourront
être nécessaires pour couvrir ces évolutions des risques.
Par ailleurs à la signature du permis de démarrage pour déplatiner en limite batterie et
réintroduire les hydrocarbures dans l’unité tous les permis de travail en cours seront clôturés et
de nouveaux permis devront être émis (changement de PDP de référence).

24/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
3.11 Magasin Sécurité
Naphtachimie mettra en place, pour l’arrêt, un magasin de matériel de sécurité,
« safetyshop », géré par un prestataire spécialisé. Ce magasin sera à proximité des unités.
Celui-ci mettra à la disposition des Entreprises Extérieures et de Naphtachimie des appareils
de mesure (détecteurs gaz, balises..) ainsi que des protections respiratoires, à cartouche
filtrante (appareils à ventilation assistée munis de cartouches filtrantes (« autoflow ») et
masques « de guerre ») ou appareils isolants type A.R.I ou masques Respal. Des chariots de
bouteilles d’air Respal seront disponibles au safetyshop. Des cadres de bouteilles d’air respal
seront positionnés dans les unités par Naphtachimie en fonction des besoins. Seuls les EPI
de protection respiratoire délivrés par le site peuvent être utilisés.
Des EPI de base (gants, casques, anti-bruits..) ou spécifiques (surcombinaison jetable,
masques P3..) pourront aussi être achetés par chaque entreprise au magasin sécurité.
Chaque entreprise viendra récupérer et ramener chaque jour les équipements du safetyshop
dont elle a besoin si les analyses de risques et permis de travail imposent le port ou
l’utilisation de matériel délivré par le shop.
Les E.P.I. de base et spécifiques seront à la charge de chaque Entreprise pour son
personnel
Les protections respiratoires et les moyens de détection seront disponibles au shop.
Des badges nominatifs permettront à chacun de venir récupérer au magasin sécurité le
matériel dont il a besoin. Ces badges permettront aussi le suivi nominatif du matériel
sorti. Naphtachimie payera l’ensemble des frais de location du matériel du parc de
matériel prédéfini avec le prestataire du safetyshop. Chaque entreprise utilisatrice de
matériel du safetyshop devra par contre payer
- Les frais de location du matériel non ramené chaque soir au safetyshop pour
reconditionnement
- Les frais de location de matériel demandé par l’entreprise pour répondre à ses propres
besoins en dehors du parc de matériel prévu initialement
- Les frais du matériel perdu ou endommagé par ses salariés
Pour que le safetyshop puisse distribuer chaque jour à chacun le matériel dont il a besoin il est
nécessaire que chaque acteur agisse avec rigueur et rende le matériel quand il n’en a plus besoin.
Les entreprises n’ayant pas ramené chaque soir au safetyshop le matériel emprunté seront
sanctionnées financièrement.

25/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
4 INFRASTRUCTURE
4.1 INFRASTRUCTURES ET PLANS D’IMPLANTATION
4.1.1 BASES DE VIE EN DEHORS DU SITE
Une base de vie située à 300m de l’entrée sud du site sera mise à disposition des entreprises
extérieures. Cette base de vie comprend des bungalows vestiaires, sanitaires, et réfectoire.
Une demande doit être faite par les entreprises, au plus tard au 1/3/2018, via la fiche
d’expression des besoins en annexe au Responsable infrastructures en charge d’attribuer les
bungalows de la Base Vie.
Une convention sera signée entre l’entreprise et Naphtachimie pour définir les conditions
d’occupation des bungalows par l’entreprise et les responsabilités de chacune des parties. Les
couts d’installation et de maintenance des bungalows sur cette base de vie sont à la charge de
Naphtachimie. Toute dégradation des équipements mis à disposition d’une entreprise fera
l’objet d’un constat ; l’entreprise concernée sera sanctionnée financièrement.
4.1.2 STOCKAGE DE MATERIEL
Pour l’installation sur site, près du chantier, de containers d’outillage ou de parcs de stockage
de matériel, une demande doit être faite par les entreprises extérieures, au plus tard au
1/3/2018, via la fiche d’expression des besoins au Responsable infrastructures en charge
d’optimiser l’occupation des sols. Le formulaire de demande est joint en Annexe 9.
4.1.3 BUREAUX SUR LE SITE
Des bungalows bureaux, destinés au personnel organique ainsi qu’aux principales entreprises
extérieures, seront installés aux abords de l’unité CK4. Les bungalows bureaux dédiés au
personnel organique seront installés par Naphtachimie. Les bungalows bureaux dédiés aux
entreprises extérieures seront installés par celles-ci sur les emplacements que Naphtachimie
aura attribués au préalable. Les coûts d’installation, de location et de maintenance sont à la
charge des entreprises ; Naphtachimie assurera le raccordement en électricité uniquement des
bungalows bureaux.
Quelques bureaux pourront peut-être aussi être mis à disposition des zones 6 et 7 dans le
bâtiment EMR, bâtiment non blastproof situé à proximité des unités Butadiène et centrale sud
ou dans les bureaux de l’ancien PC pompiers.
L’occupation de ces bureaux, en fonction des différentes phases de l’arrêt, est régie par la
procédure SYS-S1-18 en Annexe 10 , rédigée par le service sécurité des procédés

26/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Naphtachimie. La prise en compte de périmètres de sécurité liés aux risques industriels
entraîne l’interdiction d’occuper des bungalows à proximité de l’unité tant qu’elle n’est pas
entièrement vidangée.
Une demande doit être faite par les entreprises extérieures, au plus tard le 1/3/2018, via la
fiche d’expression des besoins au Responsable infrastructures en charge d’optimiser
l’occupation des sols.
4.1.4 RESTAURATION
Un service de restauration rapide, à destination du personnel organique et des entreprises
extérieures travaillant pour l’arrêt, sera proposé au niveau de la base vie. Un réfectoire
aménagé permettant de manger son propre repas (« gamelle ») ou celui acheté sur place sera
aussi mis à disposition. Pour des raisons d’hygiène le snack et le réfectoire ne seront pas
accessibles au personnel portant des EPI souillés. La consommation d’alcool est interdite au
niveau de ces réfectoires.
4.1.5 SANITAIRES
Des sanitaires ainsi que des points d’eau potable seront installés et entretenus par
Naphtachimie aux abords des chantiers. Le plan d’implantation est présenté en Annexe 11.
En cas de dégradation du matériel d’infrastructure mis à disposition des EE par Naphtachimie
les réparations imputées aux entreprises au prorata de leurs effectifs.
4.2 PLAN DE CIRCULATION
4.2.1 CIRCULATION
Afin de répartir les flux de circulation entre les intervenants des différents chantiers de la
plate-forme, l’entrée des intervenants se fera préférentiellement par le poste de garde sud pour
les arrêts des lignes de produit Naphtachimie (LPO et LPU). Un aménagement des horaires
de lancement de travaux entre les diverses zones sera effectué pour minimiser les flux à
l’entrée du site et donc les temps d’attente.
Pour les zones 1 à 5 les entrées véhicules légers (<= 3,5 T) se feront par la piste TOTAL
(pourvue d’un poste de garde complémentaire) et le poste sud principal. La priorité sera
donnée à la piste TOTAL afin de limiter le bouchon à l'entrée du site, les agents des postes de
garde sud pouvant toutefois ajuster l’orientation des véhicules en fonction de la situation du
trafic.
Les véhicules >3,5T devront emprunter systématiquement le poste sud principal.

27/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Afin de limiter les encombrements aux heures d’entrées et de sorties du site un sens
alterné de circulation sera mis en place à partir de la zone bungalows sur la piste
TOTAL :
De 06h00 à 11h00 sens entrant
De 11h00 à 12h30 sens sortant
De 12h30 à 15h30 sens entrant
De 15h30 à 18h00 sens sortant
Pour les zones 6,7 et 9 les entrées véhicules se feront par les postes de garde nord et est.
L’Annexe 12 précise le plan de circulation.
4.2.2 NAVETTES
Un système de navettes entre le poste de garde central et le poste de garde sud sera mis à
disposition. Le système sera renforcé aux horaires de pointe : le matin en début de chantier, le
midi aux heures de repas et le soir en fin de chantier. Un service allégé entre ces horaires sera
assuré à des fréquences régulières.
De la même façon, si la base vie est installée sur la zone Ponteau, un système de navettes sera
mis en place à l’extérieur du site pour transporter le personnel des entreprises extérieures de la
base vie de Ponteau à l’entrée du site, ceci afin de limiter l’utilisation des véhicules
entreprises aux abords et à l’intérieur du site. Cette navette de grande capacité effectuera dans
des plages horaires prédéfinies une boucle continue entre la base vie de Ponteau et le parking
sud.
4.3 MOYENS DE COMMUNICATION
La communication pendant les travaux s’effectuera au moyen de « Motorolas ». Chaque zone
de travail disposera d’une fréquence propre. Des fréquences supplémentaires seront utilisées
pour des travaux spécifiques. Le détail des fréquences utilisées figure en Annexe 13.
Par ailleurs, les téléphones portables pourront être utilisés à titre professionnel sur les unités
pendant les phases de travaux unité dégazée (phases 3-4 du phasage d’arrêt cf paragraphe
2.5). L’utilisation des portables non atex est par contre interdite dans les unités où sont
présents des hydrocarbures (unités en service ou en phase de mise à disposition /
redémarrage)
4.4 SURVEILLANCE CHANTIER ET GARDIENNAGE

28/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Une surveillance est mise en place à l'intérieur du site afin de prévenir tout risque de délits.
Sont concernés, le magasin d'arrêt, certaines zones de chantier "sensibles", les bungalows et
les parkings.
De la même façon, un dispositif de surveillance sera mis en place par Naphtachimie sur la
base de vie ainsi qu'au niveau du parking sud et du restaurant entreprises. Cependant,
Naphtachimie n’engage pas sa responsabilité sur les éventuels vols ou dégradations sur cette
zone. Chaque entreprise y ayant installé du matériel mettra en oeuvre les moyens de sûreté
qu’elle estimera nécessaire.
4.5 ALIMENTATIONS ELECTRIQUES MISES A DISPOSITION DES ENTREPRISES
Des coffrets électriques TBT de répartition sont mis à disposition des entreprises pour
alimenter leur éclairage mobile (baladeuse…) particulièrement pour le travail à l’intérieur des
capacités.. Le renforcement ponctuel de l’éclairage fixe est pris en charge par Naphtachimie.
Les besoins en alimentation électrique haute puissance pour les besoins de chantiers (poste à
souder….) sont à la charge de chaque entreprise. Une note en Annexe 14 précise les règles de
mise à disposition de l’alimentation électrique.

29/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
5 Règles générales de sécurité
5.1 Liste des procédures de sécurité applicables
Vous trouverez en annexe 15 l’ensemble des consignes générales de sécurité Naphtachimie
(SYS-) devant être appliquées sur le secteur Naphtachimie. Les parties 5 et 6 du présent
manuel résument les principaux points de ces consignes et décrivent les amendements
éventuels à ces consignes dans le cadre des travaux d’arrêt.
L’ensemble de ces consignes sera joint au CD ROM ou site extranet du PDP arrêt et sont
disponibles auprès du service HSE Naphtachimie.
Par ailleurs, un petit livret HSE, à la fois synthèse des principales procédures HSE
applicables et dispositif de remontée de situations dangereuses, sera largement diffusé à tout
le personnel de l’arrêt. Il intègre notamment les règles d’or et incontournables que tout le
monde doit connaitre et appliquer sous peine de sanctions
5.2 Liste des habilitations requises au niveau des EE
Cf. Consigne Sys-S3-18
Les entreprises intervenant sur le site, y compris les entreprises de travail temporaire,
doivent satisfaire aux exigences HSE de Naphtachimie, en plus des exigences de la
réglementation française.

30/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Pour cela, elles doivent être MASEES ou détenir une habilitation équivalente (ex VCA
pétrochimie) ou à défaut être habilitées directement par Naphtachimie moyennant des mesures
compensatoires.
Un des critères de sélection des Entreprises Extérieures sera leur politique HSE et leurs
résultats HSE, qu’elles devront nous communiquer lors du retour des appels d’offres (ces
résultats sont les TF des 3 dernières années selon le suivi semestriel Mase). Leur capacité à
réaliser des travaux en sécurité sera aussi évaluée via notamment leur plan de sécurité
spécifique qu’elles envisagent de mettre en œuvre dans le cadre de notre grand arrêt.
5.3 Liste des habilitations requises au niveau des intervenants
Outre les formations sécurité requises pour pouvoir travailler sur l’arrêt (cf. paragraphe 5.4 ci-
dessous), les intervenants devront avoir les habilitations à jour correspondant à leur métier.
- habilitations électriques pour les électriciens,
- CACES pour les grutiers, conducteurs de camions bras, chariot automoteurs ou de
nacelles PEMP, utilisateurs de ponts roulants électriques,
- GTIS pour les jointeurs
- S3C pour le nettoyage HP et le pompage
- …
Lors de l’arrêt, les intervenants porteront leurs documents d’habilitation sur eux et pourront
justifier de leurs habilitations lors des audits.
5.4 Formations sécurité requises
Formation sécurité obligatoire
Tout le personnel d’une entreprise extérieure intervenant sur le site, quelque soit le corps
de métier (consultant, ingénierie, entreprise de travaux, etc.) doit avoir reçu une formation
préalable à la sécurité pour l’intervention sur un site pétrochimique (formation définie par
le GIES ou équivalent).
Formations sécurité requises (GIES 0,1,2 ou équivalent)
Niveau Organisme de formation Durée de
formation Personnel concerné
Durée
de
validité

31/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
GIES 0
(accueil sécurité
site)
Naphtachimie
Formation animée, par un agent
technique pompier ou un agent du
service HSE, tous les lundis,
mercredis, et vendredis à la villa des
relations extérieures à 8h00
1 heure et ½
Ensemble du personnel d’entreprise
intervenante, quelle que soit leur
fonction, devant travailler sur nos unités
en dehors de la période d’arrêt NC 2018
(tous travaux hors phases 2/3/4 de
l’arrêt)
2 ans
GIES 1 ou
équivalent
(risque chimique
N 1)
Organisme local de formation agréé
par le GIES ou par un organisme
labellisé UIC*
1 jour Ensemble du personnel intervenant
quelque soit leur fonction. Des
dérogations particulières peuvent être
accordées
3 ans
GIES 2 ou
équivalent
(risque chimique
N 2)
Organisme local de formation agréé
par le GIES ou par un organisme
labellisé UIC*
2 jours Personnel d’entreprise, généralement
chef d’équipe, habilité à signer les
documents de sécurité (permis de travail,
etc.). Des dérogations particulières
peuvent être accordées
4 ans
Atex 0 (mini) Organisme local de formation agréé
par le GIES ou formateur interne
agréé Ineris niveau 2
½ journée Toute personne travaillant en zone
ATEX sans intervenir sur un équipement
ATEX.
5 ans
CMR
(Cancérigènes
Mutagènes
Toxique pour la
reproduction)
Employeur Tous les intervenants de l’arrêt so
*La liste des organismes de formation est disponible au service central sécurité Naphtachimie.
Lors des retours d’appel d’offre les entreprises s’engageront sur le ratio minimum
GIES2/GIES1 qu’elles mettront en œuvre lors de l’arrêt. Ce chiffre sera l’un des critères
de sélection des entreprises. Le non respect de ce chiffre lors de l’arrêt entrainera des
sanctions financières.
Cas particulier de dispense de formation GIES 1 ou 2
Dans certains cas, qui doivent rester exceptionnels, des dérogations pourront être
accordées, lors d’interventions particulières (dépannage ponctuel, intervention brève de
spécialiste, réglage d'appareil, service après vente, etc.) ou pour les entreprises étrangères.
Cette demande doit impérativement être motivée et justifiée.
L’intervention sur le site d’une EE ne possédant pas de personnel formé à la sécurité doit
être anticipée lors de la demande de l’habilitation interne au service HSE et achat (Cf.
Sys s3 18). Des mesures compensatoires seront demandées au maître d’œuvre telle qu’une
surveillance permanente des opérations par du personnel organique ou dédié à la sécurité.
La dispense de formation a une validité d'une durée maximale d'1 semaine, sauf
dérogation particulière devant être validée par la Direction HSE Naphtachimie. Ce

32/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
document est ensuite transmis par le demandeur, au poste de garde et une copie est
communiquée au coordinateur HSE de l’arrêt.
Accueil sécurité spécifique à l’arrêt
Niveau Organisme de formation Durée de
formation Personnel concerné
Durée
de
validité
GIES0
spécifique arrêt
NC 2018
Naphtachimie
E learning nominatif accessible via
internet avec QCM de validation
1 heure et ½
Cette formation devra être suivie par tout
le personnel intervenant travaillant sur
les phases 1 à 5 de l’arrêt y compris celui
ayant déjà suivi la formation GIES0
standard du site. Il remplace par contre
le GIES0 standard pour le personnel
intervenant uniquement pendant l’arrêt
(phases 2 à 4)
Période
de l’arrêt
GIES 2 + Naphtachimie
Formation animée, par un agent du
service HSE, dates restant à définir
(nombreuses séances les mois
précédent l’arrêt).
½ journée Cette formation devra être suivie par
tous les GIES2 de l’arrêt. L’objectif est
que les chefs d’équipes EE peu habitués
à notre site connaissent :
Les risques de nos unités
Les principales consignes de sécurité
Naphtachimie et documents de sécurité
associés, notamment le permis de travail
Naphtachimie
Période
de l’arrêt
5.5 Définition des règles d’utilisation du personnel intérimaire
Conformément au code du travail, une entreprise extérieure ne doit pas utiliser du
personnel en intérim ou en CDD pour les travaux dits dangereux figurant dans la liste établie
par l’arrêté du 8 octobre 1990. Nous n’avons pas dans nos unités de produits concernés par cet
arrêté.
Nous avons par contre plusieurs produits CMR (voir section 7 du présent manuel) pour
lesquels il n’y a pas d’interdiction de travail pour le personnel intérimaire mais celui-ci doit
faire l’objet de la part de son employeur d’un suivi médical renforcé et d’une formation
sécurité renforcée (cf décret du 1février 2001 sur les CMR).
Le pourcentage maximum d’intérimaires autorisé dans l’effectif d’une EE est de :
- 40% pour toutes les opérations faisant intervenir des manœuvres à des taches non
spécialisées (rangement, nettoyage, manutention,…).
- 25% pour les toutes autres activités.

33/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Lors des retours d’appel d’offres les entreprises extérieures s’engageront sur le
pourcentage maximum de leurs effectifs présents lors du TAR qui sera à contrat
autre que CDI (ETT, CDD, CDIC..). Ce chiffre fera partie des critères de
sélection des entreprises. Le non respect de ce pourcentage maxi sera sanctionné
financièrement.
Chaque jour de l’arrêt quand chaque entreprise donnera à NC le nombre
d’intervenants présents sur ses chantiers elle indiquera le nombre d’intérimaires
présents dans cet effectif.
NC exprime la volonté d’un suivi particulier du personnel intérimaire en encourageant
les Entreprises Extérieures à désigner une ou plusieurs personnes, présentes sur le
chantier, dont le rôle sera de guider les intérimaires et de répondre à leurs questions
Les intérimaires recevront le même accueil et appliqueront la même politique HSE que
le personnel en CDI des Entreprises Extérieures. Il est rappelé que conformément à la
réglementation, le personnel intérimaire doit faire l’objet d’une formation sécurité
renforcée.
Seules les entreprises d’intérim ayant l’habilitation MASE seront sollicitées par les
Entreprises Extérieures dans le cadre de l’arrêt
Le badge des intérimaires possèdera les informations suivantes : spécification SMS,
nom de l’EE avec laquelle il est sous contrat, détentrice de la commande.
Aucun intérimaire, ou équipe d’intérimaires, ne devra être laissé seul sur un
chantier.
Les entreprises intervenantes qui feront appel à des intérimaires pour leurs chantiers
d’arrêt devront diffuser aux sociétés d’intérim concernées les résultats que leurs
fournira Naphtachimie en fin d’arrêt concernant l’exposition du personnel aux divers
produits CMR présent dans nos unités. Ces résultats permettront aux sociétés
d’intérim de mettre à jour les fiches individuelles d’exposition de leur personnel.
5.6 Définition des règles d’utilisation du personnel étranger
Les Entreprises Etrangères appelées à travailler sur l’arrêt devront produire un certificat
d’habilitation de même niveau que le MASE (VCA pétrochimie par ex). Ces habilitations
seront validées par le coordinateur HSE de l’arrêt. Les personnels de ces entreprises devront
justifier d’une formation liée aux risques chimiques.
Lors des retours d’appel d’offre chaque entreprise devra s’engager sur le pourcentage
maximum de ses effectifs présents lors de l’arrêt provenant de l’étranger, qu’il s’agisse
d’une sous-traitance d’une partie du travail à des agences étrangères de son groupe, à
des entreprises étrangères ou au recours d’intérimaires provenant de sociétés d’intérim
étrangères. Ce chiffre sera utilisé comme l’un des critères de sélection des entreprises.
Le non respect de cet engagement sera sanctionné financièrement.
Les chefs d’équipe de l’entreprise étrangère devront obligatoirement parler et lire le français
ou à défaut être accompagnés en permanence d’un interprète.
Au moins une personne de l’entreprise étrangère parlant le français et la langue de son pays
devra être présente sur chaque chantier. Aucun intervenant, ou groupe d’intervenants, ne
parlant pas le français ne doit rester seul sur chaque chantier. Le personnel étranger ne

34/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
parlant pas français ne pourra pas être affecté à des postes de travail nécessitant de pouvoir
communiquer avec le personnel de l’arrêt ne parlant que le français (ex : surveillant trou
d’homme).
Pour toute entreprise utilisant du personnel étranger, si un chef d’équipe qui encadre
des équipes ne parle pas à la fois le français et la langue des salariés, l’entreprise aura à
sa charge la traduction obligatoire des principaux documents de sécurité couvrant les
interventions de ce chef d’équipe, à minima les permis de travail et les analyses de
risques spécifiques. L’entreprise aura, de plus, à sa charge, la déclinaison dans la langue
parlée par ses salariés du contenu du plan de prévention et de l’accueil sécurité de l’arrêt
(traduction simultanée par un interprète ou traduction des documents écrits...). Elle devra
s’assurer que ces informations ont bien été comprises par son personnel (QCM de validation
rempli par chaque salarié dans sa langue maternelle).
L’entreprise étrangère, ou utilisant du personnel étranger, s’engage à respecter la
règlementation française du travail (horaires légaux de travail, congés, salaire minimum….).
Elle s’engage à faire toutes les formalités nécessaires au détachement de son personnel
étranger. L’entreprise devra porter à la connaissance de ses salariés détachés, par voie
d'affichage sur les lieux de travail, les informations sur la réglementation qui leur est
applicable en matière de détachement. L'affiche sera facilement accessible et traduite dans
l'une des langues officielles parlées dans chacun des États d'appartenance des salariés
détachés. Cette affiche devra présenter les informations sur la réglementation française du
droit du travail applicable aux salariés détachés en France en matière de durée du travail, de
salaire minimum, d'hébergement, de prévention des chutes de hauteur, d'équipements
individuels obligatoires et d'existence d'un droit de retrait. L'affiche précisera également les
modalités selon lesquelles le salarié peut faire valoir ses droits. Ces informations seront
affichées dans le local vestiaire de l’entreprise.
Chaque entreprise donnera au responsable HSE de l’arrêt, au plus tard 2 semaines
avant son intervention, la liste nominative du personnel étranger présent dans ses
effectifs et la preuve que les formalités administratives nécessaires au travail de ces
personnes en France ont été effectuées.
Travailleurs détachés :
Toute entreprise implantée à l’étranger désirant détacher temporairement des salariés pour
travailler sur notre arrêt devra faire parvenir au préalable à Naphtachimie une copie de
l’attestation de désignation d’un représentant légal en France en charge de faire le lien
avec les services de l’état concernés (Inspection du travail, services de police, des impôts..) et
de conserver et mettre à disposition de ces services les documents liés au détachement des
salariés.
Cette attestation devra comporter, à minima, le libellé précis de la délégation de pouvoir, le
nom et prénom de ce représentant, son adresse en France, ses coordonnées téléphoniques et
mails et être signée de ce représentant pour acceptation de la délégation. Cette exigence
s’applique aussi pour le recours à des intérimaires d’entreprise d’intérim étrangère.

35/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Toute entreprise pilote désirant faire appel à des sous traitants utilisant du personnel étranger
détaché devra s’assurer que ses sous traitants respectent cette exigence ainsi que celles ci-
dessous.
Pour tous les travailleurs étrangers détachés en France par une entreprise étrangère les
documents ci-joints seront exigés au moment de la demande de badge:
Copie du récépissé de dépôt de déclaration sur le site internet du SIPSI avec N°
d'enregistrement de la déclaration copie complète de la déclaration Cerfa n°15420*01 ou 15421*01 ou 15422*01,
avec annexe 1 remplie pour chaque travailleur détaché et N° de déclaration identique
au récépissé internet (attention seuls les cerfa remplis directement à partir du site
internet SIPSI sont acceptés, site www.sispi.travail.gouv.fr, les cerfa remplis à la main
seront refusés)
pour tous les ressortissants étrangers (hors UE, EE et Suisse) dont l'employeur est
établi en UE, EEE ou Suisse un titre de séjour* les autorisant à travailler dans le pays
de leur employeur* pour tous les ressortissants étrangers, dont l'employeur est établi hors UE, EEE et
Suisse une autorisation de travail* (Cerfa n°15186*01) délivrée par la Direccte certificat d'aptitude médicale si l’employeur du personnel détaché est établi dans un
pays UE, EE ou Suisse
* le titre de séjour ou l'autorisation de travail sont également nécessaires pour les travailleurs
étrangers (hors UE, EE et Suisse) travaillant pour une entreprise Française
.
L’entreprise étrangère qui détachera temporairement du personnel devra par ailleurs
- préciser à Naphtachimie les conditions dans lesquelles son personnel détaché est hébergé
en France afin de vérifier que des conditions d’hébergement dignes ont été mises en place
pour ce personnel (respect des articles R4228-26 à 37 du code du travail).
- fournir à Naphtachimie toute information permettant de vérifier le respect de l’article
L8281-1 du code du travail concernant les droits fondamentaux des salariés travaillant en
France en terme de salaire, temps de travail, repos, congés, sécurité etc.
- déclarer à l’inspection du travail française les accidents de travail survenus dans le cadre de
sa prestation sur notre grand arrêt.
Les entreprises sous traitantes qui auront reçu une commande pour l’arrêt et ayant sous traité
une partie de la prestation à une entreprise étrangère qui aura détaché des salariés sont
responsables du bon respect de la réglementation française par ce sous-traitant étranger. Ce
sont notamment elles qui, en cas d’injonction suite à audit de l’inspection du travail,

36/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
auront la responsabilité de faire cesser les manquements constatés chez ce sous traitant
(non respect du code du travail, hébergement indigne des salariés..) et le cas échéant
devront prendre à leur charge les frais associés au retour à une situation acceptable.
Ceci vaut aussi pour le recours à des intérimaires d’entreprises d’intérim étrangères.
5.7 Définitions des règles de sous-traitance
Les entreprises, dites « pilote », qui prendront la responsabilité de chantiers
multidisciplinaires ne pourront avoir qu’un seul niveau de sous-traitance sur site, c’est-à-
dire que tous les sous-traitants auront une commande directe de la part du pilote (pas de sous-
traitant ayant lui-même un sous-traitant). La sous-traitance dans le même corps de métier
doit rester exceptionnelle et ne peut être mise en œuvre qu’avec l’accord explicite de
Naphtachimie (accord d’un membre du codir en comité de contrat).
Lors des appels d’offres, chaque entreprise devra s’engager sur le % maximum de son
chiffre d’affaire de l’arrêt qu’elle sous-traitera dans son métier. Ce chiffre sera un des
critères de sélection des entreprises. Le non respect de cet engagement entrainera des
sanctions financières.
Les sous-traitants doivent satisfaire aux mêmes exigences que l’entreprise pilote (cf. contenu
du présent manuel). Tous les sous-traitants d’une entreprise pilote doivent être connus et
validés par Naphtachimie.
Les travaux de préfabrication hors site ne sont pas concernés par cette règle.
5.8 Définition des horaires de travaux
Chaque entreprise s’engage à respecter pour son personnel le cadre réglementaire en vigueur
en terme de temps de travail (voir code du travail français). Pour le personnel Naphtachimie,
chaque chef de zone mettra en œuvre un roulement des équipes et un suivi des heures

37/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
réellement effectuées de manière à pouvoir démontrer le respect de la règlementation pour
l’ensemble du personnel organique de la zone. Pour rappel, les principales règles du temps de
travail en vigueur au 4/2017 sont :
- < 48 h / semaine et < 44 h / semaine en moyenne sur 12 semaines glissantes sauf
accord d’entreprise spécifique
- < 10 h / jour, sauf dérogation permettant de monter jusqu’à 12 h / jour
- > 11 h de repos entre 2 jours de travail
- Un repos hebdomadaire de 35 h mínimum (24+11)
- 6 jours maximum de travail consécutifs du lundi 0 h au dimanche 24 h
Lors de l’arrêt, les travaux sont considérés sous cloche de 6h à 20h, du lundi au samedi. Des
feuilles de hors cloche devront être remplies pour les travaux en dehors de cette plage horaire,
feuilles pouvant être remplie à la semaine si l’équipe ne change pas. Ces feuilles sont à
remettre au poste de garde, copie à la cellule lancement travaux de l’arrêt.
Les horaires normaux de chantier se déroulent en journée allongée de 7h à 18h30 avec une
heure de pause le midi dans la plage 11h – 14h. Il pourra être imposé par Naphtachimie des
horaires de début de travaux différents selon les zones pour réguler les flux d’arrivées/départs
du personnel.
L’organisation de base d’une semaine type de travaux est la suivante :
- Travaux en journée : 7-8h/j 6j/7, du lundi au vendredi de 7-8h à 16-17h et samedi 6h-
14h
- Travaux sur chemins critiques : 7J/7 en 2x10h
- Nettoyages HP et sablages : 17h-22h du lundi au samedi
- Gammagraphie : 22h à 5h du lundi au vendredi et de samedi 14h à lundi 5h sauf
contraintes chantiers chemins critiques
- Phases mise à disposition et commissioning : 3x8 7j/7
Le férié du 1/11/18 sera une journée travaillée.
5.9 Définitions des conditions d’accès sur site et en unité
Voir consignes Sys-S5-01 et Sys-S5-02
5.9.1 Intervenants
L’accès à l’établissement se fait par badge personnel
Conditions de délivrance du badge d’entrée sur le site (« badge entreprise ») :
- Société inscrite à un plan de prévention (PdP arrêt pour les travaux de l’arrêt) ou à un
protocole de sécurité en cours de validité

38/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Personnel intervenant en possession du :
o GIES 0 ou GIES 0 arrêt
o GIES 1 ou 2 ou du document de dispense GIES
- Fiche de renseignements « demande de badge d’accès» dûment remplie ; Mentionnant,
en particulier, l’aptitude médicale de la personne et l’absence de contre indication
médicale, selon les exigences du poste de travail sur le site de Lavera
- Etre en possession de l’attestation patronale pour les CDI ou CDD ou de l’ordre de
mission pour les entreprises intérimaires.
Les intervenants travaillant régulièrement sur le site et ayant un badge à jour n’auront pas
à demander de nouveau badge pour travailler sur l’arrêt. Ils devront par contre suivre l’accueil
sécurité arrêt (GIES0 arrêt). Le suivi du GIES0 arrêt sera matérialisé par un autocollant
nominatif qui sera apposé sur le casque de l’intervenant.
Les plages horaires de délivrance par le poste de garde des badges d’accès au site sont 8h -
10h et 14h à15h à la villa 18.
Attention, lors des grands arrêts un nombre important de nouveaux badges sont à éditer
par le poste de garde. De plus le plan vigipirate renforcé et le respect de la réglementation
pour les travailleurs étrangers obligent à des vérifications avant de délivrer un badge. Il est
donc fortement recommandé de déposer les demandes de badges le plus en amont
possible de l’intervention et en aucun cas moins de 1 semaine avant.
La non présentation du badge, lors de l’entrée sur le site, entraînera le refus d’accès au
chantier. Le prêt du badge est interdit et sera sanctionné immédiatement par l’expulsion des
intéressés.
Badge temporaire :
Pour une entreprise intervenant de manière spot sur le site des badges temporaires peuvent
être créés. L’accès à l’établissement se fait par un badge temporaire anonyme. L’intervenant
doit être en possession de sa carte d’identité qu’il aura laissé au poste de garde.
Les conditions de délivrance du badge d’accès temporaire :
o Personnel en possession du GIES0
o GIES1 et ou 2, ATEX ou de la dérogation formalisée sur la demande de badge
temporaire.
La délivrance de ce type de badge se fait au poste de garde central chimie.
Ce badge temporaire est attribué pour des interventions inférieures à 2 semaines. Au delà de
ce délai un badge permanent est requis (voir paragraphe précédent).
5.9.2 Visiteurs
Les conditions de délivrance de ce badge sur Naphtachimie sont les suivantes :

39/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
-La personne ne vient pas faire une intervention (pas de travaux avec outils)
- Information préalable du service sureté de la plateforme par mail (adresse :
[email protected]), à défaut par téléphone, par un organique de Naphtachimie qui
précisera le secteur de la visite et le nom de la personne qui le prendra en charge (personne
organique ou bien personnel EE avec un badge permanent).
- Le badge a une validité de 1 jour,
- Le visiteur doit être en possession d’une pièce d’identité,
- Il doit également être en possession du passeport plate forme Lavéra attestant que la
personne concerné a visionné le film « accueil sécurité plateforme Lavéra » (la durée
de validité du passeport est de 6 mois).
- Le visiteur ne doit jamais rester seul sur le site
5.9.3 Véhicules (règle d’or n°2)
Conditions de délivrance du badge d’entrée pour les véhicules :
- Véhicule en bon état d’entretien
- Logo de la société (format A4) apposé sur les deux cotés du véhicule
- Fiche de renseignement pour véhicule ou engin de chantier dûment complétée (annexe
2 de la consigne)
- Etre en possession de la carte grise et de l’assurance du véhicule
Afin de limiter la circulation sur le site lors de l’arrêt, un nombre limité de véhicules sera
attribué à chaque entreprise. En outre, les possibilités de parking autour des unités étant très
limitées, les véhicules devront être utilisés principalement pour le transport de matériel et
stationner le moins de temps possible près des unités, juste le temps requis pour déposer ou
reprendre du matériel (Pas d’utilisation des véhicules entreprise pour le transport sur site du
personnel).
Les conducteurs de véhicule doivent être en possession d’un permis de conduire adapté au
véhicule. Ils doivent respecter les règles de conduite en vigueur sur le site. Les poids lourds
doivent s’assurer de leur gabarit avant de s’engager sur des routes ou pistes.
Les besoins en véhicules de chaque entreprise seront donnés lors de l’instruction de la fiche
d’expression des besoins infrastructure et seront soumis à autorisation.
5.9.4 Accès en unité
Cf. consigne Sys S5 02
Condition d’accès du personnel
L’accès en zone classée du personnel (excepté le personnel organique d’exploitation du
secteur concerné) n’est jamais libre, il est soumis à l’autorisation de l’exploitant à savoir :

40/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Un permis de travail signé pour le personnel d’EE réalisant une intervention
d’entretien ou de modification d’unité (délivré conformément à la procédure sys
S3-03)
Nota : Les chefs de chantier, les superviseurs de travaux, les agents de sécurité des
entreprises extérieures peuvent pénétrer dans les zones classées, unités, pomperies,
stockages, dès lors que du personnel de leur entreprise est déjà en train de travailler
sous couvert d’un permis de travail valide.
Véhicules et engins de chantier
Les véhicules et engins de chantier (grue, tractopelle, compresseur air, génératrice de
courant, groupe de soudage, pompe haute pression, etc.) comportent des moteurs thermiques
ou électriques pouvant provoquer une explosion ou un incendie au contact d’une atmosphère
explosive, risque important lors des arrêts où ont lieu de nombreuses ouvertures de circuit. Par
ailleurs, le nombre important d’intervenants présents dans l’unité lors des arrêts rendent les
risques de collision importants. Le nombre d’entrée de véhicules dans les unités doit donc être
limité au strict minimum et être encadré.
Les véhicules et engins de chantier sont à positionner, durant leur fonctionnement, chaque fois
que possible, hors zone classée, aux endroits prédéfinis. En cas d’impossibilité à respecter
cette contrainte, ils peuvent être placés temporairement en zone classée, à condition qu’ils
soient :
- Conforme à l’agrément GIES
- Placés le plus loin possible d'éventuelles sources de gaz ou de liquides inflammables
(évents, regards d’égouts, pompes, purges, prises d’échantillon) et leur utilisation devra
être la plus courte possible
- Surveillés par les utilisateurs durant leur utilisation (arrêt des moteurs lors des pauses
ou d’éventuelles alertes)
- Sous le couvert d’une mesure d’explosivité (Permis de travail avec feu)
- A un endroit validé par le service HSE Naphtachimie.
Les véhicules et engins de chantier amenés à entrer en zones classées doivent être agréés
GIES c’est à dire :
- Moteur diesel
- Coupe batterie
- Bouton d'arrêt d'urgence par moteur, à commande manuelle depuis le tableau de bord
pour les véhicules, repéré et facilement accessible, agissant sur un volet de fermeture de
l'air d'aspiration ou de l'échappement avec coupure simultanée de l'injection de gasoil
- Pot et tuyau d'échappement en bon état équipé d'un pare-étincelles
- Extincteur poudre de 6 kg à bord pour les véhicules et à proximité pour les engins
- Certificat de conformité ou de vérification périodique à jour
La conformité du matériel est validée par la présence d’un macaron GIES en cours de
validité posé par le service compétent d’un des sites des donneurs d’ordre de l’étang de Berre
(service des pompiers de la plateforme pour le site de Lavéra)

41/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
L’entrée d’un véhicule en unité se fait au pas derrière une sentinelle à pied munie d’un
détecteur gaz avec cellule LIE. La sentinelle s’assure de l’absence d’obstacles et de l’absence
d’hydrocarbures tout au long du parcours. Elle referme les barrières limites unité après le
passage du véhicule.
Nous rappelons que les entrées unités doivent rester toujours dégagées. Les barrières
doivent être refermées après passage.
Le ravitaillement en carburant des appareils de chantier se fait moteur à l'arrêt. Les
jerricanes en plastique sont interdits. Le stockage de carburant (cuves) ne sera pas
autorisé sur le site. Toute dérogation à cette règle devra être validée par le coordinateur
infrastructure qui définira les mesures compensatoires associées.
En cas d’utilisation de groupe électrogène celui-ci devra comporter :
- Une protection différentielle de 30 mA sur chaque départ (Norme UTE)
- Une mise à la terre du bâti
5.10 EPI (règle d’or n°4)
Cf. Sys S1 08 + les consignes d’exploitation des unités pour les EPI spécifiques à certains produits et
interventions
5.10.1 EPI de base requis
Le port des EPI de base est obligatoire pour tout type d’intervention sur le site. Le logo de
l’entreprise doit être visible sur les EPI de chaque intervenant :
Nota : Pour les travaux à l’extérieur des zones classées ou lorsque les unités sont entièrement
dégazées et qu’il n’existe plus de risque gaz, hydrocarbure et produit chimique, une tenue
coton est alors suffisante pour tous les travaux autres que travaux de feu et ouvertures de
circuit.
Le port du masque de fuite reste obligatoire pendant l’arrêt même unités NC dégazées car
certaines unités du site, notamment l’unité de fabrication de chlore de Kemone, restent en
service pendant l’arrêt.

42/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
5.10.2 EPI spécifiques
En fonction du type d’intervention et des risques rencontrés, des équipements de protection
spécifiques peuvent être demandés par l’analyse de risque spécifique ou le permis de travail :
- Vêtements antiacides, anti-perforations, tablier en cuir
- Vêtements spéciaux contre le risque de brûlures thermiques
- Lunettes étanches, écran facial
- Masque spécifique pour les soudeurs
- Harnais de sécurité munis d’une double longe ne permettant pas une
chute libre de plus de 1 mètre
- Protections respiratoires :
o Masques anti-poussières (aérosols, solide ou liquides) de type P3
o Adduction d’air (cagoules ventilées, etc.) et ARI (dorsal ou sur chariot)
Le port de ce type de protection nécessite que les utilisateurs
soient aptes médicalement, formés et habilités GIES/ARI
Le matériel respiratoire est prêté à l’entreprise par le service
incendie au PCI(hors arrêt) ou au magasin HSE (arrêt):
Procédure de retrait des ARI :
Le chef d’équipe GIES 2 se présente au PCI/magasin HSE en
possession du permis de travail notifiant le port de l’ARI et de la
carte GIES habilitation ARI des porteurs en cours de validité. Le
prêt s’effectue obligatoirement pour un minimum de deux porteurs.
Il est strictement interdit d’utiliser les réseaux d’air comprimé du
site pour alimenter en air les appareils de protection respiratoire
Présence d’un surveillant lors de l’utilisation de bouteilles d’air sur
chariot ou cade d’air respal.
o Des mesures d’atmosphère de travail peuvent être réalisées permettant
d’adapter au mieux la protection (le niveau de protection sera réduit au
prorata des mesures des taux de polluants)
o La protection respiratoire par masques à ventilation assistée avec
cartouches filtrantes (« MAVA, autoflow, proflow ») n’est possible que si
le polluant est identifié et sa teneur connue et faible. Pour la protection
contre les hydrocarbures CMR (benzene et butadiene 1-3) les cartouches
A2 seront utilisées pour une teneur moyenne en hydrocarbures dans
l’atmosphère < 100ppm COV. Au-delà de cette teneur la protection par
appareil isolant (ARI/Respal) est obligatoire. Les cartouches sont changées
tous les jours et les anciennes jetées dans les bennes rouges de
DID.(masques et cartouches à retirer chaque jour au magasin sécurité et à
rendre en fin de journée ou en fin d’intervention) .
o Rappelons qu’un masque avec cartouches A2 ne protège pas des mêmes
produits qu’un masque de fuite avec cartouches ABEK. Le port du masque
de fuite reste donc obligatoire même quand on utilise un masque avec
cartouches A2. En cas d’alerte gaz retirer le masque à cartouches A2 et
utiliser le masque d’évacuation pour rejoindre le point de rassemblement si
présence de polluants dans l’atmosphère.

43/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
5.11 Comportement individuel (règle d’or n°3)
Unités en marche : Interdiction d’avoir sur soi un téléphone portable non
atex en unité, même éteint. Seuls les téléphones atex peuvent être utilisés
dans les unités en marche et uniquement pour un usage professionnel.
Interdiction de fumer en dehors des fumoirs
Interdiction de se restaurer en dehors des zones prévues à cet effet
Interdiction de consommer ou d’introduire de l’alcool sur le site
Interdiction de consommer ou d’introduire sur le site des substances
capables de modifier l’état de conscience (médicament ou drogue)
Interdiction de prendre des photos sur le site sans accord écrit de Naphtachimie
(formulaire spécifique à remplir) et sous couvert d’un permis de feu et du port
d’un détecteur gaz (pendant la période de travaux atelier dégazé le port du
détecteur gaz ne sera pas exigé).
5.12 Fumoirs
Des fumoirs seront installés sur le site à proximité des unités en chantier (voir plan
d’implantation).
- Ces fumoirs ne seront mis en service qu’une fois les unités dégazées et seront
retirés avant le réengazage des unités. En dehors de la période d’arrêt unités
dégazées seuls les fumoirs aux entrées du site seront utilisables.
- Il est interdit de fumer en dehors du périmètre du fumoir (motif d’exclusion
définitive du chantier)
- Les mégots doivent être éteints et déposés dans les bacs prévus à cet effet
- En cas de déclenchement d’une alerte gaz tous les fumeurs éteindront leurs
cigarettes.
- Une balise explo sera en service à demeure près du fumoir. En cas de
déclenchement, tous les fumeurs éteindront leurs cigarettes.
5.13 Utilisation de téléphones portables ou de Motorola
Les téléphones portables Non Atex pourront être utilisés pendant la période de travaux
(phases 3 et 4) unité dégazée des unités arrêtées et vidangées pendant l’arrêt (CK4 et
Butadiène).

44/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18

45/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Règles de sécurité spécifiques à l’exécution des travaux
6.1 Plan de prévention (PDP)
Voir Consigne Sys S3 02
Conformément au décret du 20 février 1992 un Plan de Prévention doit être mis en œuvre
pour gérer les travaux sur notre site. La procédure SyS S3 02 précise les responsabilités de
l’Entreprise Utilisatrice, l’organisation et le déroulement d’un Plan de Prévention.
Un Plan De Prévention spécifique aux travaux de l’arrêt sera préparé et présenté par
Naphtachimie en présence de représentants de toutes les entreprises retenues pour les travaux
de l’arrêt. Une visite préalable des lieux sera organisée. Pour l’élaboration du PDP chaque
entreprise intervenante devra adresser à Naphtachimie un document décrivant les risques et
moyens de prévention liés à l’exécution des travaux qu’elle sera amenée à réaliser lors de
l’arrêt. Le représentant de l’entreprise s’engage à décliner ou faire décliner à l’ensemble de
son personnel intervenant sur l’arrêt les informations nécessaires présentées lors du PDP ainsi
que les règles décrites dans le présent manuel.
Les échafaudeurs/calorifugeurs commenceront à travailler plusieurs semaines avant l’arrêt.
Un plan de prévention ou une réunion d’information spécifique pour ce métier sera dispensée
avant cette phase de travaux. Il/elle comprendra, entre autres, la description des risques liés à
l’unité en fonctionnement ainsi que les précautions particulières à prendre en ce qui concerne
les appareils dits « sensibles » (capteurs, vannes auto, vannes de purge ¼ de tour, tubing,
appareils chauds/froids…).
Si jugé utile d’autres PDP spécifiques pourront être organisés pour gérer certains travaux de
l’arrêt ou de préparation à l’arrêt (Décision du coordinateur HSE arrêt ou du responsable
d’arrêt).
6.2 Protocole de sécurité (PDS) pour livraisons/enlèvement de matériel
Voir consigne Sys-S3-01
Tous les transports de marchandises sur le site (livraison ou enlèvement) doivent être réalisés
sur la base d’un protocole de sécurité (PDS), équivalent du permis de travail pour les
interventions en unité. Le PDS peut-être :
- Soit permanent, s’il s’agit d’une opération récurrente réalisée toujours de la même
manière. Un PDS sera alors rédigé entre le transporteur et le service récepteur. Chaque
chauffeur du transporteur devra avoir sur lui son attestation PDS prouvant qu’il a été
informé du contenu du PDS. Il devra montrer cette attestation au poste de garde pour
pouvoir entrer sur le site.
- Soit ponctuel, s’il s’agit d’une opération unique. Dans ce cas, lorsque le transporteur
se présentera au poste de garde du site, il lui sera remis contre échange de sa carte

46/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
d’identité, un formulaire de PDS simplifié. Ce formulaire décrit les principales règles
de sécurité à connaître pour circuler sur le site (à lire avant de se déplacer sur le site).
Une partie de ce PDS est un formulaire à remplir par le chauffeur et le représentant du
service récepteur, avant l’opération, et à retourner au poste de garde en ressortant.
L’entrée d’un véhicule dans l’unité dans le cadre d’une livraison ou d’un enlèvement de
matériel est soumise aux mêmes règles que l’entrée de véhicule dans le cadre de travaux
(sécurités présentes sur le véhicule, prise de gaz préalable...).
6.3 Analyse de risques spécifique
Cf. Sys S3 22
Une analyse de risques spécifique doit être réalisée, en complément du permis de travail, pour
toutes les interventions jugées à risques élevés de part la nature de l’intervention, des risques
de coactivités entre les interventions des différentes entreprises du chantier, des interférences
de ce chantier avec d’autres chantiers voisins... La consigne Sys S3 22 décrit la méthodologie
à appliquer pour la mise en œuvre de ces analyses de risques.
- Une analyse de risques ne peut se faire qu’après une visite préalable du futur
chantier par tous les corps de métier concernés.
- Chaque entreprise doit venir à l’analyse de risques en ayant préparé une gamme
opératoire détaillée de son intervention et son analyse de risque préalable
- Le compte rendu de l’ADR est joint au permis de travail, lu et commenté par le chef
d’équipe à toute son équipe avant l’intervention et signé des intervenants pour
valider cette information.
Comme défini ci-dessus, une analyse de risques spécifique peut être initiée à la demande de
chaque corps de métier pour toute intervention dès lors qu’il est jugé utile d’aller au-delà de
l’instruction d’un permis de travail, qui est déjà en soi une analyse de risques. En cas de litige,
le coordinateur HSE arrêt décidera de la nécessité ou non de faire une analyse de risques
spécifique. Cependant, une analyse de risques spécifique est obligatoirement effectuée pour
toutes les interventions suivantes :
Travail d’ouverture d’un circuit sous gaz non vidangé et non isolable (ex platinage
réseau torche site, dépose de soupape raccordées au réseau torche..). Pour les révisions
de soupape qui sont nombreuses et entrent dans le cadre ci-dessus une adr générique
pourra être rédigée et jointe à chaque permis spécifique de dépose de SV pour
révision.
Travaux dans une capacité dans les cas suivants:
o travaux de feu à flamme nue (meulages, soudages..),
o travaux avec coactivité de plusieurs entreprises en même temps,
o travaux de démontages d’internes ou de changement de charges,
o capacité inertée sous azote,

47/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
o capacité contenant des produits pyrophoriques ou toxiques.
o capacité non totalement isolée par des isolements sûrs, platines en général ou
double vannes + purge intermédiaire pour les lignes sans brides (ex : capacité
avec arrivées de condensats ou vapeur isolées sur vannes soudées)
réalisation de piquages en charge (cf sys s3 12)
Pose de boites ou colliers d’étanchement de fuites process et réinjections (cf sys
s3 16)
Travail dans les postes électriques par du personnel non-électricien près de pièces nues
sous tension (travaux de génie civil ou d’échafaudage par ex)
Travail sur toitures à l’exception des toitures ou portions de toitures prévues pour le
déplacement de personnes (par ex toits terrasse avec garde corps ou encore passerelles
d’accès aux dômes de bacs ou sphères)
Travail avec technique dite «alpiniste»
Utilisation de moyens d’isolement de circuits pour réalisation de travaux autres que
platines ou vannes, notamment pose d’obturateur mécanique, de baudruche, utilisation
de la cryogénie, d’une garde hydraulique... (par exemple pose d’obturateur mécanique
pour des travaux de feu sur réseaux torches non isolables à proximité).
Spitage au pistolet de scellement à proximité de tuyauteries ou d’appareils en service.
Travaux de forage (cf sys s3 10)
Epreuve réglementaire pneumatique au gaz (air, azote..) d’un appareil à Pcalc donc >
Pserv. Attention ce type d’épreuve doit rester très exceptionnel et doit être validé au
préalable au niveau codir.
Plan de mitigation pour les levages au dessus de rack en service avec une charge >5 T
(cf sys s3 17). L’objectif de ce plan de mitigation est de définir les actions à mettre en
œuvre en cas d’endommagement du rack ou des pipes du rack pendant le levage afin
de minimiser les conséquences du sinistre (où isoler, comment éliminer le produit
contenu dans le pipe...). Par ailleurs un plan de levage est requis pour les levages
complexes.
Tirage de câbles (mode opératoire spécifiant où on utilise un échafaudage, une PEMP
ou des harnais avec longes attachées à des points d’ancrage définis).
Travaux suite à DICT situés à proximité d’une canalisation de transport appartenant à
Naphtachimie pour les tronçons en dehors des sites de Naphtachimie, Pétroineos,
Ineos, Fluxel et Geogaz. Dans ce cas il n’y a pas de permis de travail Naphtachimie
associé et une copie du compte rendu de l’analyse de risque est à transmettre au
service sécurité des procédés.
Par ailleurs dans les cas suivants la check liste prévue à cet effet sera remplie lors de la
préparation du chantier et jointe au permis :
Pompage de liquides par camions hydrocureurs (cf sys s3 19)
Travaux à jet haute pression (pompe HP, sablage) cf sys s3 13.

48/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Epreuve hydraulique (avec un liquide) des appareils soumis (cf TMT Z2 02 03)
6.4 Description du fonctionnement des permis de travaux dans les différentes phases
de l’arrêt
Toute intervention doit être couverte par un permis de travail. Le permis de travail est un des
éléments constituant le plan de prévention auquel il est rattaché. Il complète, pour une
intervention donnée, les prescriptions générales du PDP. Or, plusieurs plans de prévention
seront en vigueur pendant les diverses phases de l’arrêt :
- Plan de prévention cadre pour les travaux réalisés
Avant l’arrêt, unité en marche et jusqu’à la phase 1 d’arrêt incluse (tant que
l’atelier n’est pas déclaré vidangé de ses GPL par l’exploitant)
Après l’arrêt à partir du début de la phase 5 unité réengazée puis en production
- Plan de prévention arrêt pour les travaux réalisés pendant les phases 2/3/4 de l’arrêt,
unité vidangée
- Pour des interventions s’étalant d’avant l’arrêt à l’arrêt lui-même ou de l’arrêt à après
l’arrêt, un permis/PDP sera rédigé pour couvrir toute la durée de l’intervention
- Pour des interventions s’étalant sur plusieurs des phases de l’arrêt (2/3/4), un
permis/phase d’arrêt ou à minima une phase de permis/phase d’arrêt devra être rédigée
pour tenir compte des risques process différents selon les phases d’arrêt.
Une phase d’un permis doit être représentative
- D’une phase de travaux homogène au niveau des risques et précautions associées
- D’une phase de risques process homogène et précautions associées
Le permis de travail est complété le cas échéant par des permis supplémentaires :
- Permis de pénétrer
- Permis de fouille
- Bon de condamnation électrique
- Bon d’enlèvement de caillebotis…
En fin d‘intervention les permis de travail doivent être clôturés par le chef d’équipe de
l’entreprise intervenante (par le pilote si entreprise pilote avec sous-traitants, cette clôture
validant alors la fin de ses travaux et de ceux de tous ses sous-traitants ainsi que le rendu du
chantier propre et rangé). Des sanctions financières seront données aux entreprises ne
respectant pas cette exigence.
Le cas échéant les autres documents de sécurité complémentaires doivent aussi être rendus en
même temps de la clôture des permis (bons de condamnation, bon d’enlèvement de
caillebotis..).

49/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Tous les permis de la phase travaux d’arrêt unité dégazée seront clôturés d’office à la
signature du permis de réengazage de l’unité. De nouveaux permis, tenant compte des
nouveaux risques process présents, devront être instruits pour la continuation des travaux non
encore terminés (démontage d’échafaudage ou de flexibles, repose de calorifuge…).
6.5 Règle d’instruction des permis de travail
Les permis sont établis selon la consigne SyS-S3-03 en vigueur sur le site. La note en annexe
16 définit les règles d’établissement des permis de l’arrêt. Lors d’un arrêt un nombre très
important de permis doit être rédigé puis enregistré. Il est donc nécessaire de commencer
l’instruction de ces permis plusieurs mois avant l’arrêt.
6.6 Règle de lancement des travaux (en et hors cloche) pendant l’arrêt
Après accord entre le conducteur de travaux et le contremaître d’exploitation de la zone, les
permis de travaux sont déposés la veille au soir par les entreprises pour lancement le
lendemain par les APC (les permis non déposés ne seront pas traités en priorité). Les permis
sont ouverts pour une journée de travail en horaires sous cloche (pas de relance l’après midi)
et sont de fait fermés chaque soir. Les permis spécifiques (feu, fouille, pénétrer…) seront
délivrés au cours de la journée au fur et à mesure que le travail le nécessite. Les signatures du
permis sont valables pour la journée de travail sauf pour les cas suivants :
- permis de feu : soumis à revalidation de l’explosimétrie par l’APC ou AP à la
reprise de chaque poste notamment en début d’après midi.
- travaux de nuit (après 21h): lancement par équipe en poste de nuit. Si le travail a déjà
été lancé à la journée (travaux 2x10 par ex) le chef d’équipe viendra signaler au chef de
quart de nuit qu’il est toujours présent dans l’unité.
Les signataires des permis de feu en horaire hors cloche sont les ingénieurs d’exploitation ou
la PAD exploitation.
Une équipe par zone composée d’un APC, d’un AP et d’un représentant de l’exploitation est
en charge de la préparation du lancement des travaux avant la délivrance à l’entreprise
concernée selon le processus décrit en Annexe 17.
Les permis seront délivrés au guichet de la salle de contrôle jusqu’à la fin de la phase de
vidange des unités, puis à partir de la date de réengazage des installations. Entre ces 2 dates,
les permis seront délivrés dans les bungalows de zone.
Les chargés de sécurité sont les garants de l’adéquation entre le roulement des APC et AP et
le besoin du planning des travaux.
6.7 Règles d’isolement et de platinage/déplatinage
Isolement et mise à disposition pour travaux :
Pour les unités encore en service pendant le TAR (Centrale Sud, Parc sud) et pour les travaux
du TAR au CK4 et Butadiène effectués unités en service application de la consigne sys s4 04.

50/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Pour les unités CK4 et Butadiène à l’arrêt complètement vidangées, après mise à disposition
de l’unité, application des règles d’isolement pour travaux selon le tableau joint en annexe 13.
Platinage
Les règles de platinages des circuits et des appareils sont gérés selon la procédure SYS-S4-11
et les éventuelles consignes d’exploitation de chaque atelier.
Des étiquettes de couleurs différentes selon les phases de travaux sont posées par les
exploitants au niveau des brides (rouges avant la pose pour signaler l’endroit où devra être
posée la platine, blanches après la pose pour valider la pose de la platine)
- Des fiches de vie des platines signées par le chef d’équipe de l’entreprise intervenante
ayant effectué le platinage/déplatinage et par l’exploitant permettent de valider les
changements d’état de chaque platine tout au long du chantier
- Platines communes à plusieurs plans de platinage: Au cas où une platine serait
commune à plusieurs plans de platinage, il sera posé au niveau de la bride de la platine
autant d’étiquettes que de fois où la platine apparaitra sur des plans de platinage. Lors
d’un déplatinage associé à un plan de platinage, il sera retiré une étiquette au niveau
de la platine, sans enlever la platine. Lorsqu’il ne restera plus qu’une étiquette,
l’exploitant enlèvera cette dernière étiquette et autorisera l’entreprise à déplatiner cette
platine. En fonction de l’avancement des différents chantiers le déplatinage d’une
platine peut donc être réalisé par une autre entreprise que celle ayant posé cette platine
- Golden platines : Les platines limites batterie et celles sur les équipements encore sous
produit feront l’objet d’un repérage spécifique permettant de les identifier sur le terrain
(par exemple peinture rouge sur le queue de poêle). Ces platines auront aussi une
identification spécifique dans les plans de platinage.
- Des marquages de couleur bleue seront apposés sur le champ des brides par
l’entreprise ayant déplatiné afin de signaler que la platine est retirée et le joint
remonté. Après avoir effectué les vérifications d’étanchéité requis, les inspecteurs
réaliseront les marquages couleurs au niveau des brides pour signaler que la bride est
étanche (marquage jaune) ou à reprendre (marquage rouge).
- Un plan de platinage d’équipement, une fois mis en œuvre et validé, ne doit plus
être modifié en cours de travaux. Dans le cadre des nombreux travaux d’arrêt, il
peut arriver qu’une platine ou vanne d’isolement faisant partie d’un plan de platinage
doive être démontée (ex pour changement ou révision de la vanne). Dans ce cas, qui
doit rester exceptionnel, cette modification ne peut se faire :
o Qu’avec l’accord de l’exploitant responsable de la zone qui définira des
mesures compensatoires permettant de maintenir un isolement sûr de
l’équipement (ex pose de tapes pleines des 2 côtés du circuit en place d’une
vanne déposée ou pose d’une nouvelle platine à un autre endroit..) et les
mesures compensatoires éventuelles à mettre en œuvre lors de ce changement
(par ex suspension du permis de pénétrer..)
o La fiche de vie des platines doit être modifiée et revalidée par l’exploitant
responsable de zone pour valider cette modification du plan de platinage

51/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
o Les entreprises intervenantes couvertes par le plan de platinage doivent être
informées de cette modification.
6.8 Travaux en espace confiné (règle d’or n°8) :
Cf. SyS S3 04
- L’entrée en capacité n’est possible qu’après mise à disposition de la capacité par
l’exploitant :
o Elimination des produits présents dans la capacité et condamnation des
sources d’énergie et arrivées de produit
o Platinage au plus près de l’équipement
o Flexibles déconnectés (attention notamment aux flexibles azote)
- Un permis de pénétrer est alors instruit par l’exploitant pour valider la mise à
disposition de la capacité
- La présence de l’exploitant est obligatoire pour l’ouverture du premier trou
d’homme (qui se fera à l’ARI si risque de présence de produits toxiques ou
d’azote). C’est lui qui prend la décision de continuer ou non l’ouverture des autres
trous d’homme ou de refermer pour reprendre la mise à disposition. Si la teneur en
COV à 1m du TH est > 100ppmCOV le TH sera obligatoirement refermé et la
MaD reprise.
- Mise en place par l’intervenant d’un croisillon métallique sur chaque trou
d’homme (TH) ouvert et positionnement de l’autocollant rouge « entrée interdite »
par l’exploitant (+ signalisation azote si capacité sous azote)
- Après, si besoin, aération de la capacité, un APC effectue la prise de gaz du trou
d’homme et signe la 2e partie du permis de pénétrer validant que l’atmosphère
dans la capacité est respirable
- L’autocollant vert « entrée réglementée » est alors posé au niveau de chaque TH
ouvert. (Rmq : pour les TH laissés ouverts mais par lesquels il n’est pas possible
de rentrer dans la capacité car absence de moyens d’accès laisser le croisillon sur
le TH).
L’entrée dans la capacité est alors possible moyennant :
- Prise de gaz quotidienne par les APC/AP en début de journée pour valider que
l’atmosphère de la colonne est toujours respirable
- En plus de la prise de gaz du matin une vérification sera refaite en début d’après
midi pour les colonnes et ballons
- Autorisation d’entrer donnée par l’APC (signature permis pour les EE)
- Présence d’un surveillant de trou d’homme (sentinelle) pendant toute
l’intervention, portant une chasuble, équipé d’un moyen d’alerte (ex corne de
brume) et de communication avec l’équipe dans la capacité (ex motorola) s’il n’est
pas en contact visuel avec elle. La sentinelle est un intervenant de l’entreprise,
formé à son rôle de sentinelle, qui restera en permanence à son poste tant qu’une
personne est présente dans la capacité. Cette sentinelle peut aider au chantier, par
ex pour faire passer du matériel aux intervenants dans la capacité, tant que cela ne
l’oblige pas à quitter son poste même ponctuellement. La sentinelle trou d’homme
doit obligatoirement parler français.

52/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Panneau porte badge pour gérer les entrées s’il n’est pas possible de voir tous les
intervenants à partir du TH
- Port du détecteur O2 pour les intervenants à l’intérieur de la capacité (à minima
1/équipe homogène)
- Ventilation suffisante dans la capacité, >0.3m/s. Si la ventilation naturelle ne suffit
pas, une ventilation forcée sera installée par l’entreprise (attention à capter l’air à
un endroit éloigné de toute source de pollution). Pour les travaux de feu en
capacité, notamment de soudage, une captation à la source des fumées (cobra
d’aspiration) sera exigée (avec débit d’aspiration > 0.5 à 1 m/s à la source
d’émission). A défaut le port d’une protection respiratoire sera exigé.
- Eclairage TBT suffisant (baladeuses à charge de l’EE)
- Eclairage de secours pour chaque intervenant (lampe torche ou frontale) si
l’éclairage naturel est insuffisant pour sortir de la capacité en sécurité en cas de
perte de l’éclairage d’appoint.
- Protections respiratoires si demandé par l’AdR ou le permis de travail
- En fin de journée, reposer les croisillons au niveau des TH.
Nota : Il est impératif de faire attention au positionnement des engins à moteur thermique afin
d’éviter tout risque de circulation des gaz d ‘échappement vers la capacité.
Signalitique des entrées en capacité
6.9 Travaux en espace confiné sous atmosphère azote
Cf. consigne SYS-S3-14
En plus des risques inhérents aux entrées en capacité, les travaux en capacité sous atmosphère
d’azote ajoutent la gestion du risque d’asphyxie lié à l’atmosphère d’azote.
- Les travaux dans une capacité inertée sous azote ne peuvent se faire que par une
entreprise spécialisée avec du personnel formé à ce type d’intervention.
- L’entrée dans la capacité ne peut se faire qu’avec scaphandre alimenté par deux
alimentations sécurisées et indépendantes d’air respirable (interdit d’entrer avec un
ARI même pour secourir un blessé)
- Une analyse de risques spécifique doit être effectuée au préalable. Cette analyse
inclus la définition d’une procédure particulière d’intervention en cas d’accident
- Un permis de pénétrer sous azote, différent du permis de pénétrer standard, doit être
instruit
- Pose des autocollants jaunes aux TH « entrée réglementée avec équipements
spéciaux » en y spécifiant le risque azote.
- L’entrée dans la capacité ne peut être validée que si la teneur en oxygène est <5%
Entrée interdite entrée réglementée avec équipements spéciaux
Entrée réglementée et permis de
pénétrer validé
Appareil
Date:
ENTREE
REGLEMENTEE
avec équipements
spéciaux
Appareil
Date:
ENTREE
REGLEMENTEE
Appareil
Date:

53/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Un périmètre de sécurité avec balisage en dur doit être installé autour des TH
(panneaux de signalisation « travaux sous azote accès interdit au personnel non
autorisées - port obligatoire de l’ARI - risque azote »)
- Skid azote vérifié et contrôlé
- Surveillance en continue dans la capacité de la température, du niveau d’oxygène et de
la LIE
- Alimentation à l’azote de tous les matériels pneumatiques utilisés à l’intérieur de la
capacité.
6.10 Travaux en hauteur (règle d’or n°10)
Cf. consigne SYS-S3-15
Lors de la réalisation de travaux en hauteur, la priorité est donnée à la mise en place de
protections collectives (échafaudage, plate forme élévatrice de personnel, etc.). Dans
l’impossibilité d’utiliser ce type de protection, l’intervention a lieu avec port du harnais
équipé de doubles longes permettant d’être toujours attaché même lors des déplacements.
6.10.1 Echafaudages
La fiche d’expression des besoins (FEB) est rédigée par le commanditaire et l’entreprise
d’échafaudage pour chaque échafaudage à construire. Pour les FEB instruites par la cellule
arrêt naphtachimie, il sera demandé aux entreprises principales devant utiliser l’échafaudage
pour leurs travaux de vérifier que l’échafaudage prévu répond à leur besoin. Le cas échéant la
FEB pourra être révisée.
Seul du personnel habilité d’une entreprise d’échafaudages est autorisé à
monter/démonter/modifier un échafaudage.
Il est strictement interdit pour un utilisateur de modifier lui-même un échafaudage.
Le personnel échafaudeur doit toujours rester attaché (harnais de sécurité muni d’une double
longe permettant d’être toujours attaché par une longe lors des déplacements).
La zone de travail est balisée pendant le montage/démontage.
Les moyens de levage mécanisés (manuscopique, grue, treuil..) sont privilégiés chaque
fois que cela est possible.
Le panneau rouge d’interdiction d’accès est apposé aux accès de l’échafaudage tant que celui-
ci n’est pas réceptionné conforme.

54/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
L’échafaudage ne doit pas bloquer les voies d’accès (escaliers, crinolines, ...). Il doit
également laisser libre d’accès des éléments process pouvant être manœuvrés (vannes,
panneaux de boutons) et des éléments sécurités qui doivent rester en permanence dégagés
(douches, réseau incendie…).
- Règles spécifiques :
- L’utilisation de planches en bois doit être limitée au maximum et est interdit à proximité des
sources de chaleur (notamment lignes de vapeur non calorifugées).
- Les cales plastiques sous les pieds d’échafaudage ne peuvent être utilisées que sur sol dur
(paving par ex). Ils ne peuvent pas être utilisés pour faire reposer des pieds sur un caillebotis.
- L’utilisation d’échelles d’accès verticales est interdite sauf s’il n’est possible de faire
autrement (encombrement par équipement ou tuyauterie par ex).
- La fixation des râpes métalliques superposées se fait chaque fois que c’est possible avec les
goupilles ou visses du catalogue du fournisseur de matériel. Les fils de fer double brin sont
tolérés quand il s’avère difficile d’utiliser les systèmes de blocage du catalogue.
Avant l’utilisation de l’échafaudage :
-Réception de l’échafaudage par l’échafaudeur (conformité aux règles de l’art) et par le
commanditaire (conformité au besoin).
- La réception est validée par la pose aux accès de l’échafaudage d’un panneau vert signé et
par la signature du PV de réception sur la FEB. (archivage des pv de réception dans des
classeurs de réception d’échafaudages chez les superviseurs travaux).
-Suite à cette réception, le panneau « accès réglementé à un échafaudage » est placé par
ces intervenants aux accès de l’échafaudage en y inscrivant la charge maximale admissible au
m2, la liste des entreprises intervenantes autorisées à utiliser l’échafaudage. Seules les
entreprises inscrites sur le panneau pourront utiliser l’échafaudage.
Pour les EE qui ne sont pas inscrites sur le panneau vert :
-Si l’échafaudage correspond au besoin, l’EE peut se rajouter sur la liste
des utilisateurs.
-Si l’échafaudage a besoin d’être adapté pour correspondre au besoin, l’EE doit le signaler
avant au commanditaire pour prise en compte dans la FEB et modification de l’échafaudage
par l’échafaudeur.
- Examen de conservation quotidien des échafaudages : Un examen de conservation
formalisé de chaque échafaudage utilisé dans la journée doit être effectué par la 1ere
personne qui monte sur l’échafaudage chaque jour. La formalisation de cette vérification sera
effectuée par une signature quotidienne sur le tableau de suivi de l’échafaudage au niveau du
panneau de réception.

55/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
En cas d’anomalie constatée lors de l’examen de conservation, la personne effectuant cette
vérification enlèvera le panneau vert d’accès pour interdire l’accès à l’échafaudage. Elle
informera le superviseur échafaudage de la zone qui demandera à l’échafaudeur de remettre
l’échafaudage en conformité. Une fois la remise en conformité effectuée, le panneau vert
pourra être remis en place et la validation de l’examen de conservation signée sur le panneau
de suivi de l’échafaudage.
Chaque utilisateur peut faire une ultime vérification du bon état de conservation de
l’échafaudage avant de monter dessus. S’il constate une anomalie l’utilisateur enlèvera le
panneau de conformité de l’échafaudage et informera le demandeur de l’échafaudage pour
action de remise en conformité.
Formations/habilitations :
-Chaque personne désirant monter sur un échafaudage doit avoir reçu au préalable une
formation d’utilisateur d’échafaudage qu’il soit organique ou intervenant EE.
Si les travaux nécessitent d’utiliser ponctuellement un échafaudage qui n’est plus
conforme car besoin d’enlever des éléments d’échafaudage pour faire les travaux,
l’enlèvement des éléments est fait par l’échafaudeur, le panneau vert de réception est
remplacé par le panneau jaune « travaux sur échafaudage modifié » et les travaux se font au
harnais. Dès que possible l’échafaudeur remet l’échafaudage en conformité.
6.10.2 Plateformes élévatrices mobiles de personnel PEMP
Formation et habilitation du personnel
- Lors de l’utilisation pour travaux de plates formes élévatrices de personnel (PEMP), 2
personnes titulaires du CACES PEMP sont exigées : 1 personne dans la nacelle et
une autre au sol pour guider l’opérateur, assurer la surveillance de l’environnement et
manœuvrer si besoin les commandes au sol de la PEMP. En fonction du type de
PEMP, d’autres intervenants non titulaires du CACES peuvent aussi être présents
dans la nacelle en plus de la personne ayant le CACES.
Conformité engin

56/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- La PEMP doit être conforme aux normes européennes, à jour des vérifications
périodiques obligatoires et posséder les sécurités requises si elle doit être utilisée en
unité (cf sys s5 02).
Protections collectives
- La zone de manœuvre de la PEMP doit être balisée
- Un contrôle de l’explosivité conditionne l’entrée de l’engin en zone classée (permis de
feu)
EPI spécifique
- Port du harnais de sécurité double longe si requis par la notice de la PEMP.
6.10.3 Echelles et escabeaux
Les échelles et escabeaux ne sont pas des postes de travail mais des moyens d’accès à un
poste de travail. Seules les plateformes de travail conformes et
sécurisés sont autorisées (échafaudage, PEMP, PIRL).
L’utilisation d’échelle comme un poste de travail peut être tolérée
uniquement dans certaines conditions définies dans la Sys S3 15,
notamment :
- Travaux de courte durée (quelques minutes)
- Echelle accrochée en tête ou tenue au pied par un autre intervenant
- Intervenant accroché à la structure avec un harnais si travaux à plus de 2m de hauteur
- Dans les postes électriques seules les échelles en matière isolante (ex bois) peuvent être
utilisées.
6.10.4 Travaux au harnais de sécurité
Les travaux en hauteur au harnais de sécurité sont des travaux à risques ne devant être réalisés
que lorsque l’utilisation de protections collectives (échafaudage, PEMP) n’est pas ou
difficilement réalisable.
- Le travail au harnais ne peut se faire qu’après formation à l’utilisation du harnais
- Le travail au harnais ne doit jamais être réalisé seul
- Le matériel utilisé doit être conforme aux normes européennes et les vérifications
périodiques obligatoires avoir été réalisées
- Les longes doivent être accrochées aux points d’ancrage par des crochets double sécurité.
- Les points d’ancrage doivent être sûrs (interdiction de s’accrocher aux lignes process ou
chemins de câbles).
En cas d’utilisation d’une ligne de vie, celle-ci doit être vérifiée par un organisme agrée après
son installation, sauf s’il s’agit de modèles spécifiques ne nécessitant pas ces vérifications (un
document l’attestant sera alors remis par l’entreprise au coordinateur HSE arrêt).

57/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Il n’y a plus dans nos unités ou racks de lignes de vie installées à demeure et vérifiées
régulièrement. Si à l’occasion de vos interventions vous trouvez une ligne de vie
installée, ne pas l’utiliser et la signaler au service HSE.
6.10.5 Travaux acrobatiques
Les travaux en hauteur à la corde, nécessitant la mise en œuvre de techniques d’alpinisme, ne
peuvent être effectués que par des entreprises spécialisées dans ce type d’intervention. Une
analyse de risques et un mode opératoire détaillé doivent être rédigés avant l’intervention.
- Dans le cadre de travaux de ce type lors de l’arrêt, il conviendra de prendre en compte,
lors de la préparation, le risque de coactivité de ces travaux en hauteur avec les autres
travaux devant être réalisés dans ce secteur
- Dans le cadre de travaux de ce type avec des travaux de feu (meulage, soudage...), du
fait de l’impossibilité de bâcher, il conviendra de prendre en compte, lors de l’analyse
de risques, le risque d’inflammation au dessous de la zone d’intervention (broussailles
sèches, presses étoupes de vannes fuyards, regards d’égout non étanches...).
6.11 Travaux de terrassement (règle d’or n°8)
Cf. consigne SYS-S3-10
Avant toute intervention de terrassement, même sur une faible profondeur, un permis de
fouille doit être initié pour déterminer la présence éventuelle de câbles électriques ou de
canalisations enterrées pouvant être endommagés lors des travaux. Une demande d’intention
de commencement de travaux (DICT) pourra aussi être exigée en cas de présence soupçonnée
ou identifiée de canalisations appartenant à des tiers.
Le permis de fouille est initié par le superviseur travaux et diffusé, avec un plan de masse
délimitant la zone de terrassement, aux services électricité réseau (LPU) et électricité de la
ligne de produit, au contremaitre réseaux utilités de LPU et au service Méthodes NC.
Si des câbles ou canalisations sont identifiés (via nos plans ou des mesures sur le chantier au
détecteur), des moyens de prévention sont à mettre en œuvre :
- Un surveillant de fouille, voir un surveillant de fouille électrique, si la présence de câbles
électriques est détectée. L’habilitation électrique au minimum H0B0 est exigée pour le
surveillant de fouille (H1B1 si présence de câbles électriques HT). Selon les chantiers la
présence de la sentinelle pourra être exigée à demeure ou que pour des phases critiques.
-Utilisation d’outillage manuel ou outillage mécanique d’excavation peu destructeur
(aspiration, pioche à air) si la distance avec les câbles/canalisations est inférieure à 0,5m.

58/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
-Etaiement et blindage s’il y a un risque d’effondrement ou si la hauteur dépasse les 1,3m.
-Si la présence de câbles électriques est identifiée un balisage en dur des tranchées est
obligatoire (barrières Héras, GBA, garde corps en échafaudage).
- Il est interdit de stocker du matériel ou des matériaux en bordure de fouille.
-Pour accéder à l’intérieur de la fouille, un accès facile et sécurisé doit être réalisé.
-On réalisera un permis de pénétrer si la profondeur de la fouille dépasse 1.3m.
-L’utilisation d’engins mécaniques (y compris marteau piqueur) est autorisée jusqu’à une
distance minimale de 0.5 m des câbles et des tuyauteries qui ont été au préalable détectés sur
les chantiers.
-Il est interdit de travailler dans une tranchée à proximité d’engins.
6.12 Travaux à jet d’eau haute pression règle d’or n°11)
Cf. consigne SYS-S3-13
Les travaux au jet d’eau haute pression (de 25 jusque 1000 à 2000b) entrainent des risques de
blessure et coupure par le jet et les projections de débris.
L’utilisation du jet d’eau HP doit être réalisée par du personnel formé d’entreprises
spécialisées. Les intervenants doivent être certifiés S3C.
On doit privilégier une méthode de travail permettant l’utilisation du jet d’eau HP en
automatique ou semi –automatique permettant d’éloigner l’opérateur du jet, et utiliser la
pression max la plus faible possible.
Pendant la préparation des travaux une check liste AdR est réalisée. Avant de démarrer
l’intervention, un examen d’adéquation avec le contenu de l’adr est effectuée (instruction
d’une check liste mise au travail HP commune DO/EE).
Les matériels et accessoires utilisés doivent être conformes et à jour de leur vérification
périodique.
L’utilisation des systèmes de sécurité adaptés (système anti retournement, obturateur,
Indicateur de distance (mini/max) de la buse..) est obligatoire et vérifiée sur la check list.
La zone d’intervention doit être balisée par chainette et la signalisation par des panneaux
« danger travaux haute pression » doit être effectuée. On utilisera un bâchage pour protéger la
zone si nécessaire.

59/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Fixer correctement les pièces mobiles lors de leur nettoyage pour éviter tout risque de
projection (aucun maintien manuel).
L’équipe intervenante est composée de 3 opérateurs: 1 opérateur tenant l’outil avec une
sécurité à action maintenue permettant la mise hors pression du circuit, 1 surveillant avec une
sécurité à action maintenue ayant en visuel l’opérateur et 1 chef de pompe équipé d’un arrêt
d’urgence. Le surveillant doit être en contact visuel permanent avec l’opérateur (Pour
certaines interventions et suivant le type de matériel utilisé, le nombre d’intervenants peut
être réduit à 2 personnes si le chef de pompe a en visuel l’opérateur –cet élément est à valider
dans l’adr au moment de la préparation de l’intervention).
Le port d’EPI spécifiques est obligatoire sauf en cas d’utilisation de méthodes automatiques
ou semi automatiques. Ils se composent généralement d’un tablier haute résistance à la
perforation / coupure, de bottes de sécurité et de guêtres anti-perforation ou bottes armées, de
gants de caoutchouc étanches; d’un casque avec écran facial ou de lunettes étanches (la
visière étant préférable car elle couvre complètement le visage) et d’un dispositif antibruit.
L’utilisation en capacité de jet HP avec outil tenu à la main est interdite sauf cas
exceptionnels (ADR à faire).
L’utilisation par un opérateur d’un jet HP sans outil équipé d’une gâchette et d’une sécurité à
action maintenue est totalement interdite.
6.13 Travaux de levage (règle d’or n°6)
Cf consigne SYS S3 17
6.13.1 Grues et camion bras
Le levage est effectué par du personnel formé. Pour tous les levages, l’équipe se compose au
minimum
- D’un grutier ayant un CACES levage adapté à l’engin utilisé.
- Un élingueur formé (pouvant être soit de la société de levage soit de l’entreprise
pour lequel le levage est effectué).
- Un chef de manœuvre formé si le grutier n’est pas en contact visuel avec la charge,
équipé d’un moyen de communication avec le grutier. Le chef de manœuvre peut
être soit de la société de levage soit de l’entreprise pour lequel le levage est
effectué.
(selon les cas le chef de manœuvre et l’élingueur peuvent être la même personne)
- L’engin de levage doit être conforme aux normes CE et à jour de ces vérifications
périodiques. S’il doit rentrer en unité il est muni des sécurités requises.
- Les apparaux de levage sont conformes, adaptés et vérifiés
- L’engin est placé sur un terrain stable offrant une résistance suffisante (utilisation
des patins et plaques de répartition). Une étude de sol sera effectuée par
Naphtachimie avant l’arrêt, l’entreprise de levage devra consulter cette étude pour
information sur les zones à risques à prendre en compte avant de placer une grue.

60/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- La zone de levage est balisée (chaînette bicolore et poteaux) ; Aucune personne
ne doit être présente sous la charge ; seules les personnes impliquées dans le
levage sont présentes dans la zone balisée.
- La charge est guidée par une corde si besoin, jamais à la main.
- En cas de présence de vent, la décision d’effectuer ou non un levage est de la
responsabilité première du grutier à qui il ne pourra être imposé d’effectuer un
levage. Pour des valeurs de vent mesurées sur le chantier (anémomètre) supérieures
à 80 km/h, l’accord des chargés de sécurité sera demandé, même si le grutier est
d’accord pour effectuer le levage.
Documents de sécurité
- Avant tous levages, une Fiche d’expression du besoin (FEB) du levage doit être
remplie (annexe sys s3 17).
Si un levage complexe est identifié par le levageur un plan de levage et un mode opératoire
sont requis.
Nota : un levage est dit complexe si plusieurs paramètres comme les caractéristiques de la
charge, sa trajectoire, le survol d’une installation, les contraintes liées à la mise en place du
levage, la nature du sol, la présence d’ouvrages enterrés… nécessitent des documents
préparatoires supplémentaires.
Un plan de levage et un mode opératoire sont obligatoires dans les cas suivants :
-levage au dessus d’un rack en service d’une charge de poids > 5T (il sera également demandé
dans ce cas là un plan de mitigation),
-levage avec une grue > à 100T,
-levage d’une charge à plusieurs grues en même temps,
-levage à proximité d’une ligne haute tension (<10m entre la charge et la ligne).

61/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Le plan de levage devra contenir à minima :
- La nature de la ou des grues et autres véhicules requis pour le levage et leur positionnement
sur un plan de masse,
- Le positionnement des patins sur le plan de masse,
- La portée du levage,
- La longueur de flèche,
- Le poids de la charge,
- La trajectoire de la charge et de la flèche pendant le levage,
- Le % maximum de la capacité de la grue atteint pendant le levage,
- Une vue de profil du levage (si obstacle de type rack...),
- Le mode opératoire du levage, incluant notamment la méthode d’élingage prévue et les
éventuels points d’arrêt.
Cellule Levage :
Lors de l’arrêt de très nombreux levages doivent être effectués. Un pool de grues a été prévu
par Naphtachimie pour effectuer tous les levages à charge directe de Naphtachimie (la
majorité des levages de l’arrêt). Afin de gérer les ressources de levage et la coactivité de tous
les levages avec le reste du chantier, tous les levages seront gérés par une cellule levage dont
le fonctionnement est décrit dans la note en annexe 19. La cellule levage validera les levages
autorisés au jour le jour.
6.13.2 Utilisation de palans et tireforts
Les palans ou tireforts doivent être conformes à la réglementation et vérifiés.
Il est interdit d’amarrer les palans sur les équipements process (tuyauteries, vannes, etc.),
potences, échafaudages et gardes corps.
Si exceptionnellement un intervenant souhaite accrocher un palan à un échafaudage pour
effectuer un levage (par ex pour enlever une grosse vanne) un accord écrit préalable du
monteur de l’échafaudage sera exigé dans lequel le monteur confirmera que son échafaudage
est adapté à ce besoin spécifique (peut être un ajout sur la FEB de l’échafaudage). Une copie
de cette autorisation sera donnée au service HSE arrêt avant le levage.
Lors de la préparation d’un chantier avec utilisation de palans penser aux moyens d’accès
permettant d’accrocher les palans. Si besoin prévoir des escabeaux, voire des
échafaudages. Pas d’escalade sur la structure ou les équipements.
6.13.3 Utilisation des appareils de levage Naphtachimie
L’utilisation des appareils et apparaux de levage de nos unités (monorails, potences, ponts
roulants...) ne peut se faire qu’avec l’accord préalable de Naphtachimie. Cette utilisation doit
être spécifiée sur le permis de travail.
Le représentant Naphtachimie donnant cet accord devra s’assurer au préalable que l’appareil a
subi les vérifications périodiques obligatoires et a été jugé conforme. (Une liste du matériel de

62/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
levage utilisable est donnée dans le CD Rom du PDP. Des macarons de VGP verts ou
rouges au niveau de l’appareil permettent de s’assurer que l’appareil a été ou non déclaré
conforme lors de la dernière VGP).
L’entreprise s’engage à respecter les limites d’utilisation de l’appareil et notamment la charge
maximale d’utilisation (CMU) de l’appareil.
En cas d’utilisation de ponts roulants électriques, l’habilitation requise du personnel
utilisateur devra être fournie au préalable au service HSE de l’arrêt.
6.13.4 Utilisation de chariot automoteur
Compte tenu du grand nombre d’intervenants lors d’un arrêt, l’utilisation d’un chariot de
manutention doit être limitée et encadrée.
- Le conducteur possède un CACES cariste et une autorisation de conduite délivrée par
l’employeur
- Le Chariot est conforme, à jour des vérifications périodiques et équipés des sécurités
requises s’il doit entrer en unité
- Le chariot est équipé d’un avertisseur sonore ou gyrophare et d’un signal de recul
- La circulation du chariot sans charge est faite avec les fourches protégées (par ex avec
1 palette) et en position basse
- L’entrée en unité est soumise à prise de gaz préalable.
- Une sentinelle précèdera le chariot pour s’assurer de l’absence de piétons et obliger le
chariot à rouler à 5km/h maxi. (ne pas se positionner sur la course du chariot et rester
environ 10 mètres en avant pour éviter tout risque d’être écrasé par le chariot).
Les chariots automoteurs ne peuvent en aucun cas être utilisés pour des
opérations de levage avec accrochage des apparaux de levage
directement sur les fourches.
Pour effectuer du levage avec ce type d’engin, ce dernier doit impérativement
être équipé d’une potence spécifique de levage installée sur les fourches ou sur
le chariot lui-même. Le conducteur doit être en possession d’un CACES suivant la
recommandation R 383 modifiée catégorie 1B (grue mobile).

63/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.13.5 Arrimage, calage et transport de charges
Actions à réaliser par le chauffeur sur le site et en dehors :
- Vérifier la bonne répartition de la charge entre les essieux,
- Vérifier que la charge est maintenue par des cales fixées sur le plateau du véhicule
et adaptées à la géométrie de la pièce,
- Vérifier que les moyens d’arrimage sont adaptés aux charges à transporter,
- Vérifier les points d’ancrage des sangles (après quelques kilomètres, vérifier la
tension des sangles),
- Pour un camion plateau, vérifier que les ridelles sont toutes fermées complètement.
6.14 Montage/jointage/tuyauterie
Les ouvertures de circuit génèrent une perte de confinement pouvant être la source de
nombreux évènements graves (feux, intoxications, brûlures...) s’il reste du produit dans le
circuit. Ces opérations doivent donc être réalisées avec rigueur et les précautions suivantes
doivent être mises en œuvre :
- L’ouverture d’un circuit par une entreprise intervenante ne peut être effectuée
qu’après obtention de toutes les autorisations et notamment la validation de la
mise à disposition du circuit par l’exploitant (case « opérateur » au verso du
permis). Cette validation se fait obligatoirement sur le terrain et l’opérateur montre à
l’intervenant l’équipement ou circuit sur lequel il doit intervenir et lui valide la MaD
faite et le cas échéant le zéro énergie effectué.
- L’ouverture d’un circuit doit être réalisée en présence d’un exploitant (à minima à la
1e ouverture du circuit).
- Il est interdit aux intervenants de manœuvrer eux-mêmes des vannes process.
- L’ouverture d’un circuit nécessite une très grande attention aux risques de coactivité
avec les chantiers voisins. Si besoin, faire évacuer ces chantiers le temps de
l’ouverture.
- L’ouverture d’un circuit contenant des produits inflammables (hydrocarbures
notamment) doit être effectuée avec de l’outillage anti-étincelles, en bronze ou
béryllium par exemple. L’utilisation de matériel autre (déboulonneuse, outillage en
fer...) est acceptée tant qu’il n’y a pas de risque de perte de confinement (enlèvement
de « 1 boulon sur 2 »), ou lorsque le confinement est à nouveau obtenu au remontage
(repose de « 1 boulon sur 2 »). L’enlèvement des 8 derniers boulons « en quinconce »
doit par contre être effectué obligatoirement avec l’outillage anti étincelles.
- L’utilisation d’outillage manuel (clefs à frappe et contre-clef) pour desserrer et serrer
la boulonnerie est source de très nombreux accidents graves (coups de masse sur les
mains, coincements de mains...). Chaque fois que cela est possible utiliser un outil
permettant de ne pas utiliser de clefs à frappe (déboulonneuse pneumatique,

64/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
dévisseuse électrique, clef manuelle à rallonge...). Si une clef à frappe doit absolument
être utilisée, privilégier l’usage d’outils permettant de ne pas tenir la clef directement
à la main (poignée de sécurité pour tenir la clef à frappe, cordelette, système à
ressort...). Si en dernier ressort la clef à frappe tenue directement est la moins
mauvaise solution ceci doit être validé par le superviseur travaux Naphtachimie à
l’instruction du permis (clef à vanne tenue directement inscrite sur le permis de
travail).
De même privilégier l’usage d’une contre-clé autobloquante pour le blocage du contre
écrou permettant de ne pas avoir à tenir la contre-clé à la main.
Les entreprises devront fournir à toutes leurs équipes le matériel permettant de
ne pas tenir les clefs directement à la main à chaque fois que cela est possible
(devra être présent sur chaque chantier). Quand une intervention se fera sans ces
moyens de protection, le chef d’équipe devra pouvoir justifier du choix de la méthode
utilisée.
- Chaque fois que cela est utile, et obligatoirement pour les brides de diamètres
>16’’, un écarteur manuel ou hydraulique sera utilisé pour écarter les brides à
l’ouverture.
Ecarteurs hydraulique et mécanique de bride
- Si le port d’une protection respiratoire est exigée (ex : ARI) celui-ci devra être porté
au moment de la perte de confinement (enlèvement des 8 derniers boulons en

65/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
quinconce), ce n’est que lorsque l’absence de produit aura été validée par
Naphtachimie, que la protection pourra être retirée (il n’est pas nécessaire de porter la
protection lors de l’enlèvement des premiers boulons tant qu’il n’y a pas de risque de
perte de confinement).
- Voir le tableau des risques par circuit pour les dangers associés et les précautions à
mettre en œuvre lors des ouvertures de circuit (7.2) ainsi que les règles de protection
respiratoire en 7.2.1.7.
- En cas de présence de produit à l’ouverture, refermer le circuit et voir avec l’exploitant
les actions à mettre en œuvre (reprise de la MAD du circuit, mise en place d’une
gamate pour récupérer le produit, évacuation des chantiers voisins...).
- Seuls les monteurs ayant une certification jointage GTIS sont autorisés à rejointer les
brides en fin d’intervention. Une étiquette GTIS nominative sera apposée par le
monteur à chaque bride rejointée.
- Seuls des joints neufs et adaptés (type, diamètre) peuvent être installés.
- Les brides doivent être parallèle après serrage, les portées de brides propres et planes,
les tiges, toutes de même nature, graissées et équilibrées (dépassant de 2-3 filets de
part et d’autre de la bride
Tuyauterie :
- Les travaux de tuyauterie sont réalisés sur la base d’iso ou extraits de PCF où
apparaissent les différents points de coupe ou d’ouverture
- Un repérage (étiquettes ou taggage à la bombe) des points de coupe doit avoir été effectué
lors de la visite préalable NC/EE.
- confirmation du point de coupe par l’exploitant sur place.(validé par sa signature case
opérateur du permis de travail).
- Les points de feu sont autorisés uniquement après validation de la mise à disposition par
l’exploitant et prise de gaz (%LIE) dans le circuit par un APC/AP ou exploitant habilité. Une
coupe ou perçage à froid seront exigés en cas d’impossibilité de faire une mesure dans le
circuit.
- En cas de levage de tuyauterie es dispositifs adaptés seront mis en place pour éviter le
glissement des élingues le long de la tuyauterie (élingage sur un collier, élingage au niveau
d’un piquage..).
- Ne pas attacher de palans et tireforts aux lignes process ni aux structures d’échafaudages ou
aux garde-corps.
- Pose d’un bâché ignifuge installé autour du point de feu, dépassant d’au moins un mètre au
dessus du point de feu et étanche sur les côtés et le plancher.

66/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.15 Condamnation électrique des appareils mus par énergie électrique
Cf. consigne SYS-S3-07
Pour les travaux mécaniques sur des équipements tournants, ou des travaux nécessitant le
blocage de vannes automatiques d’isolement pour la mise à disposition du circuit :
- Préalablement à l’intervention l’exploitant doit condamner ou faire condamner les
équipements concernés (condamnation électrique et/ou mécanique).
- Suite à un essai en local et à distance du bouton marche/arrêt, de préférence en
présence de l’intervenant, une pancarte « appareil condamné » est posée par
l’exploitant au niveau de l’équipement condamné.
- Un bon de condamnation est rempli et l’exemplaire vert donné à l’intervenant pour
chaque équipement condamné (autant de bons verts donnés à l’entreprise que
d’équipements condamnés pour son intervention et pour chaque appareil condamné un
bon vert par entreprise intervenante ayant besoin de la condamnation de l’appareil).
- L’autorisation de travailler (signature du permis de travail) ne peut être donnée à
l’intervenant que si tous les bons verts de condamnation requis sont joints au permis.
- A la fin de son intervention l’intervenant rendra ses bons verts aux exploitants en
même temps qu’il clôturera son permis de travail (le pilote ramènera ses bons verts et
ceux de ses sous-traitants). Des sanctions financières seront données aux
entreprises ne respectant pas cette exigence.
6.16 Travaux électriques
Cf. consignes SYS-S3-08 et SYS-S3-09
- Les travaux électriques ne peuvent être effectués que par du personnel formé ayant les
habilitations électriques requises en fonction de la nature de l’intervention à réaliser.
- Les travaux électriques sont réalisés sous le couvert d’autorisations de travail
spécifiques, permis de travail électrique (PTE) pour les travaux électriques sur les
réseaux de distribution électrique du site ou autorisation d’intervention électrique
(AIE). Voir les consignes SYS-S3-08 et SYS-S3-09 pour le fonctionnement de ces
permis.
- Ce permis peut être soit autoporteur, soit couplé à un permis de travail si les risques ne
se limitent pas aux risques électriques (travaux de feu, échafaudage, levage...).
- L’intervention ne pourra être réalisée qu’après obtention, chaque jour, de
l’autorisation de travailler (signature par l’exploitant de la case au verso du permis).
- Les travaux avec PTE ne peuvent se faire qu’avec l’accord au quotidien de l’exploitant
de réseau électrique.
- Les chantiers électricité sont balisés avec une rubalise spécifique.

67/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.17 Travaux de feu à flamme nue (utilisation de meuleuses, de chalumeaux, arc air,
postes à souder...)
Lors de l’arrêt de nombreux travaux de feu à flamme nue doivent être réalisés (meulages,
oxydécoupage, soudages…). Ces travaux sont source de nombreux accidents : Brûlure,
coupure, inflammation, intoxication due aux fumées (gaz et poussières), éclatement du disque
à meuler ou tronçonner, électrisation…Pour se prémunir de ces risques les précautions
suivantes doivent être prises :
- Utilisation d’un permis de travail avec feu. Validation par l’exploitant, sur le
chantier, de la mise à disposition de l’équipement ou du circuit. Prise de gaz par HSE
Naphtachimie à chaque point de feu à chaque reprise de travail (1ere prise de gaz d’un
point de feu réalisée par les APC NC et reprises par agent de prévention (AP)
renforçant l’équipe HSE NC ou par un exploitant habilité.
- Dans un rayon de 15 m, vérifier avant de lancer des travaux de feu qu’il n’y a pas
de purge, d’ouverture de circuit ou d’échantillonnage à l’air libre ou vers les égouts.
- Pour la découpe de tuyauteries, la prise de gaz doit pouvoir être réalisée à l’intérieur
de la tuyauterie au plus près possible du point de coupe. Si aucun piquage ou bride ou
autre ne permet de faire une prise de gaz représentative, une découpe ou un perçage à
froid seront demandés à l’entreprise. Ce n’est qu’après prise de gaz à l’intérieur de la
tuyauterie que les travaux de feu pourront être autorisés.
- Protection du chantier par bâché avec bâches ignifuges (hors travaux en capacité)
dépassant d’au moins 1m au dessus du point de feu, bâches au plancher si besoin
(travaux en étage). Ces bâches seront généralement fixées à une structure en barres
d’échafaudage installée par l’échafaudeur de la zone (demande à faire dans les fiches
d’expression des besoins).
- - Extincteur à proximité sur le chantier
- Si utilisation d’un compresseur d’air, il est conforme, à jour de ses vérifications
périodiques. Il est positionné à un endroit agréé par Naphtachimie. Un extincteur est
présent à proximité. Il est éteint pendant les pauses où il n’y a plus personne sur le
chantier.
- Les équipements sont munis des sécurités requises (carter de protection, gâchettes
d’arrêt…).
- Chaque fois que cela est possible privilégier le matériel portatif pneumatique à celui
électrique sauf quand il s’agit de matériel électrique autonome apportant un niveau de
sécurité supérieur ou égal au pneumatique (argumentaire à donner au préalable au
coordinateur HSE arrêt).
- Chalumeau conforme, vérifié et munis d’un dispositif anti-retour de gaz
- Le groupe de soudage doit être conforme et vérifié, comportant notamment :
o Un câble de la mise à la terre et une pince porte électrode en parfait état
o Une prise de masse dotée d’une pince fixée aussi près que possible de la partie
à souder

68/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
o Une protection différentielle 30 mA
o Torche conforme et vérifiée
o Les chauffes baguettes doivent être alimentées en très basse tension (inférieure
à 50 volts)
- Vérifier l’obturation des regards d’égouts et entonnoirs d’égouttures présents sur le
chantier
- Mouiller le sol si besoin
- Pour les travaux en zone confinée :
o Mise en place d’une ventilation efficace de la zone et d’un système de
captation et d’aspiration des fumées (cobra) à la source
o Bouteilles de gaz sous pression laissées à l’extérieur de la capacité, debout et
attachées.
EPI spécifiques
- Tablier en cuir
- Gants à manchettes
- Lunettes étanches pour meulage
- Boléro et cagoule pour soudage
- Masque à cartouches à ventilation assistée pour les soudage pouvant exposer à des
fumées de soudage dangereuses.
6.18 Règles d’accès aux utilités du site
L’accès aux prises utilités (air, eau, vapeur BP, électricité) ainsi que l’utilisation des
manches vapeur sont réglementés.
Le personnel EE pourra y avoir accès uniquement avec l’accord de Naphtachimie.
L’inscription de l’utilité sur le permis de travail est obligatoire.
Le raccordement aux prises utilités se fait uniquement en présence d’un exploitant qui valide
où se connecter (signature case opérateur) et manœuvre les vannes d’isolement ou à minima
indique clairement à l’EE (lors d’une visite préalable ou d’une pose d’étiquette) l’endroit où
l’EE doit se brancher.
Les raccords sont spécifiques et adaptés à l’utilité (ex raccord staubli sur l’azote).
A la fin de l’utilisation de l’utilité, la vanne d’isolement doit être fermée et la déconnection du
flexible doit être réalisée par l’entreprise ou l’exploitant.
Les raccordements aux prises électriques de l’unité se font après l’accord du service
électrique.

69/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Attention, pendant les travaux d’arrêt certains réseaux d’utilités sont susceptibles d’être
interdits d’utilisation pour des raisons de sécurité ou de travaux sur ces réseaux.
6.19 Utilisation de compresseurs d’air
Voir consigne SYS S5 02
Dans le cadre de travaux, il peut être nécessaire d’utiliser un compresseur d’air comme source
d’énergie pour du matériel pneumatique (meuleuse, marteau piqueur).
- Les besoins en alimentation air travail pour les besoins de chantiers sont à la charge de
chaque entreprise (FEB infrastructure à remplir et donner à Naphtachimie avant déc 2017).
L’utilisation d’un compresseur ne peut se faire :
- Qu’avec l’accord de Naphtachimie. Son utilisation doit être mentionnée sur le permis
de travail
- Le compresseur sera positionné aux emplacements prévus à cet effet. Si un
positionnement différent est requis de part la nature du chantier, le positionnement
sera validé par les chargés sécurité de l’arrêt ou à défaut un APC. Chaque fois que cela
est possible, le positionnement des compresseurs en dehors des unités sera privilégié.
- Le rechargement en carburant du compresseur doit se faire compresseur à l’arrêt, avec
des jerricanes en fer (rappel si stockage de carburant sur site accord préalable de
Naphtachimie requis). L’approvisionnement en gasoil se fera par un fournisseur
unique imposé par Naphtachimie.
- Le compresseur doit être conforme aux normes CE et être à jour de ses vérifications
périodiques obligatoires
- Un macaron GIES à jour collé sur le compresseur attestera de la conformité du
compresseur à nos exigences sécurité (pare-flamme, coupe batterie...). Pour les
équipements non pourvus d’un macaron GIES à jour un passage au service pompier du
site sera nécessaire pour validation de la présence des sécurités requises et obtention
du macaron.
- Un extincteur sera toujours présent à proximité du compresseur (ne pas le coller trop
près du compresseur pour pouvoir le récupérer en cas de feu sur le compresseur).
- Les raccords des flexibles sont équipés d’anti-fouets. Les flexibles sont mis en place
de manière à ne pas créer de risques pour les déplacements des piétons et des
véhicules.
- Le compresseur doit être éteint chaque fois qu’il n’y plus de personnel sur le
chantier y compris pour des pauses de courte durée (pause cigarette...)
6.20 Règles d’utilisation de l’électricité sur le chantier

70/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
En cas de besoin d’utilisation d’électricité sur un chantier, une fiche d’expression des besoins
devra être rédigée par l’entreprise et remise à Naphtachimie avant l’intervention (modèle en
annexe).
Le positionnement des groupes électrogènes et le cheminement des câbles et armoires
électriques devront être prévus de manière à ne pas occasionner de risques lors des
déplacements des personnes et des véhicules (Pas de câbles et flexibles trainant au sol). Ils
seront validés par Naphtachimie.
Il est de la responsabilité de l’entreprise d’avoir du matériel électrique conforme aux normes
CE, en bon état de marche et sur lequel toutes les sécurités requises sont opérationnelles.
Pour le matériel portatif électrique privilégier le matériel à batterie de préférence au matériel à
fil.
6.21 Eclairage
L’éclairage externe complémentaire est à la charge de Naphtachimie.
Les baladeuses pour l’éclairage interne dans une capacité est à la charge de l’entreprise pilote.
Une armoire électrique sera mise à disposition par Naphtachimie pour alimenter ces
baladeuses (fiche d’expression des besoins à remplir).
Seul de l’éclairage basse tension (<50V) est autorisé à l’intérieur des capacités. Privilégier
chaque fois que cela est possible l’éclairage interne à une capacité via deux sources
d’alimentation électrique indépendantes. A défaut, prévoir pour le personnel un moyen
d’évacuation en cas de coupure de courant (lampes frontales, lampes torches, lampes LED...).
6.22 Tirs gammagraphie
Cf. consigne SYS-S3-05
Seules les entreprises de gammagraphie MASEES et signataires de la charte de bonnes
pratiques gammagraphie (PACA ou autre région), seront autorisées à effectuer des tirs
radios sur l’arrêt.
Un coordinateur de tirs radios, sous l’autorité du service Inspection Naphtachimie et de la
Personne Compétente en Radioprotection (PCR) de Naphtachimie, coordonnera l’ensemble
des tirs radios. Il arbitrera entre les besoins des diverses entreprises de gammagraphie et
validera le programme quotidien de tirs afin de permettre de réaliser en sécurité des tirs radio
par plusieurs équipes en même temps.
Les radios sont réalisées conformément à la SYS-S3-05. Les gammagraphies sont effectuées
sur la base de permis gammagraphie autoporteurs. Afin de minimiser les risques de coactivité
avec les autres travaux, la règle de base est la réalisation des gammagraphies en horaire hors
cloche, le soir et la nuit ainsi que le WE à partir du samedi après midi. Toutes les demandes

71/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
de tirs radio (maintenance, travaux neufs, robinetterie…) sont collectées et priorisées par
l’inspecteur de zone qui ensuite les adresse à la cellule radio si possible 48h à l’avance pour
planification (à minima 24h avant). Après planification la cellule radio informe les inspecteurs
du programme réellement retenu. Cette cellule, commune aux arrêts LPO et LPU, est placée
sous l’autorité du service inspection et de la Personne Compétente en Radio protection (PCR)
de Naphtachimie. Voir Logigramme de planification des tirs en annexe 20.
Afin d’éviter les surcharges de demandes de tirs radios en fin d’arrêt, il est demandé à
chaque entreprise de tuyauterie-chaudronnerie de signaler au plus tôt, tout au long de
son chantier, les soudures prêtes pour vérification. Ne pas attendre la fin du chantier
pour faire vérifier toutes les soudures d’un coup.
L’entreprise commanditaire des tirs radio (Naphtachimie ou entreprise pilote selon les cas) a
la responsabilité de mettre en œuvre les moyens nécessaires à la réalisation des tirs radio en
toute sécurité (échafaudage adapté aux besoins des radiologues, éclairage suffisant, visite
préalable…). Un morceau de rubalise bicolore spécifique sera apposé au niveau de la soudure
à vérifier afin de signaler aux radiologues l’emplacement exact de cette soudure.
Afin de permettre une communication avec les différentes équipes pendant les phases de tir
tous les motorolas prêtés par l’équipe en poste à chaque équipe de radiologues seront
positionnés sur la même fréquence.
6.23 Dépose de protection collective (caillebotis, rambarde...)
Cf. consigne SYS-S3-11
Avant de procéder à la dépose d’un caillebotis ou d’un garde corps de l’unité, une demande
d’autorisation (signature du bon de démontage d’éléments de caillebotis) doit être effectuée
auprès de l’APC. Une fois l’autorisation et le permis de travail signé, le chef d’équipe peut
commencer l’intervention en faisant mettre en place au préalable une protection collective
efficace en dur (balisage en dur avec des tubes d’échafaudage).
L’APC gérera l’ensemble des bons d’enlèvement de caillebotis de sa zone et s’assurera qu’à
la fin de l’arrêt tous les caillebotis et rambardes ont été reposés.
6.24 Pompage de produits
Cf Consigne Sys S3 19
Le pompage par camion pompe (hydrocureur) de produits liquides est une opération à risque
causant de nombreux accidents (formation d’atmosphère explosive dans la citerne ou en sortie
d’évent, incompatibilités de produits, rejets toxiques à l’évent, absence de filière
d’élimination...). Pour éviter ces dangers les précautions suivantes doivent être mises en
œuvre :
- L’intervention est effectuée par du personnel certifié S3C pompage
- Identifier la nature du déchet à pomper (prélever et analyser un échantillon si besoin)
- Ne lancer l’intervention que si une filière d’élimination du déchet a été validée

72/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Remplir en commun exploitant/entreprise de pompage la check liste pompage
Naphtachimie (annexe sys s3 19). Cette check liste sera jointe au permis de travail
- Ne pas utiliser de pompe à vide, sauf si combiné ATEX, pour le pompage de produits
à point éclair <55°C (utiliser une pompe à vis)
- Gérer les rejets à l’évent, particulièrement en période d’arrêt où la densité
d’intervenants est grande : assurez-vous de l’absence d’atmosphère inflammable ou
d’atmosphère toxique sous le vent de pompage et de l’évent du camion
- Pour le pompage d’hydrocarbures mettre à la terre le camion citerne et s’assurer de la
conductivité électrique au niveau des flexibles et entre la citerne et le bac
- S’assurer avant de pomper que la citerne est vidée et nettoyée ou à minima contient
des produits compatibles avec ceux à pomper.
6.25 Sortie de matériel hors site
Cf. Consigne SYS-S3-20
Pour tout matériel de chaudronnerie ou robinetterie démonté sur le site et devant sortir du site,
pour être ferraillé ou réparé, nous devons nous assurer de la non exportation du risque
chimique en dehors du site.
Pour cela, les précautions suivantes doivent être prises :
- Sur le permis de travail signaler que l’appareil démonté devra quitter le site
- Quand l’appareil est démonté, le laisser dans une position minimisant la présence
possible de produit résiduel dans les internes (ex : vanne entrouverte) et permettant
une analyse de l’état de propreté de ses internes
- Si l’observation visuelle ou une prise de gaz, montre que l’appareil est encore
contaminé, il sera transporté par l’entreprise à l’aire de rinçage pour être lavé
(attention : prévoir des moyens de prévention permettant d’éviter de souiller le sol le
long du trajet, par exemple en posant l’équipement souillé sur une cuvette de rétention
ou en enfermant l’équipement dans un film de polyane).
- Pour les équipements installés sur des circuits contenants en marche normale des
produits CMR ou corrosifs, s’ils doivent quitter le site, ils seront obligatoirement
rincés au préalable à l’aire de rinçage de l’arrêt
- Une prise de gaz sera réalisée sur l’appareil, après rinçage éventuel, et un certificat de
prise de gaz joint à l’appareil (cf annexe 24). L’APC ou l’exploitant y indiquera les
produits circulant en marche normale dans l’appareil et le résultat des mesures
effectuées (pour un échangeur donner les produits passant côté tube et côté calandre)
- La fiche de données de sécurité du produit, jointe dans le CD Rom arrêt, permettra aux
intervenants devant travailler sur l’appareil de connaître les dangers des produits
résiduels potentiellement présents et les précautions à prendre
- Si malgré le rinçage, l’appareil reste contaminé (produits visqueux...), il sera
empaqueté, dans un film plastique étanche par exemple, de manière à contenir la
contamination lors du transport. Des précautions adaptées au produit résiduel devront
être prises à l’ouverture du colis en atelier.

73/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Remarque : Pour certains appareils (soupapes, vannes...) des aires de stockage spécifiques
ont été définies pour l’arrêt et devront être respectées.
6.26 Critères de fin de mise à disposition circuit
Lors de la phase de mise à disposition des unités pour travaux d’arrêt, la stratégie suivante
sera appliquée sur la plupart des circuits ou sous-circuits contenant des hydrocarbures (voir
liste des circuits en annexe 21):
1) Mise à disposition générale du circuit à partir de sa batterie limite. Des consignes
d’exploitation pas à pas décriront en détails la procédure de mise à disposition et les
points d’arrêts pour chaque circuit (ces consignes seront rédigées selon le formalisme
procédure critique d’exploitation de la SYS S3 25). Les grandes lignes de ces MaD
circuit sont : Platinage en batterie limite. Vidange du circuit puis purge du circuit vers
réseau torche (généralement balayage vapeur ou gonflages/dégonflages azote) jusqu’à
mesurer sur une ou des purges représentatives du circuit 0%LIE, <500ppmCOV,
<50ppm CMR (*). Cette mise à disposition permettra la plupart des travaux sans feu
sur ce circuit.
Un garant sera défini pour gérer chaque MaD critique. Lui seul sera autorité pour
déroger à la consigne, moyennant mesures compensatoires, notamment en cas
d’incapacité à atteindre un point d’arrêt.
2) Mise à disposition complémentaire sur certaines sections du circuit pour travaux en
capacité ou travaux de feu : En plus de la MaD circuit, les travaux à l’intérieur des capacités
de ce circuit nécessiteront des MaD complémentaires afin d’atteindre des valeurs dans la
capacité de 0%LIE , < VLEP des CMR (1ppm pour benzene, 2ppm pour butadiene) et
20.9%O2 après aération. Les purges à l’azote ou à la vapeur nécessaires à cette MaD
complémentaire pourront se faire à l’air libre via des évents ou purges.
De même des mises à dispositions complémentaires de certaines sections de circuit pourront
être nécessaires avant la réalisation de travaux de feu sur cette section.
(*) Afin d’être représentatives les mesures aux purges seront effectuées de la manière suivante
avec un détecteur %O2/%LIE/PID muni d’un filtre :
- Pression dans le circuit la plus basse possible afin de minimiser le débit sortie purge (en fin
de dégonflage azote, avec arrêt de la circulation vapeur..)
- Mesure au plus près de la purge mais tout en gardant >10%O2 (rappel : les mesures de LIE
en dessous de cette valeur de %O2 ne sont plus significatives)
- Si mesure à une purge après MaD vapeur mettre l’embout positionné dans le flux mais à
cocourant pour minimiser les entrées de vapeur vers les cellules du détecteur.

74/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.27 Balisages
Lors de l’arrêt, de nombreux dangers liés aux travaux sont présents. Afin de limiter l’accès à
ces zones dangereuses aux seules personnes concernées, et d’informer sur la nature du danger,
différents balisages des chantiers sont mis en œuvre :
BALISAGES
Balisage toxique (bicolore
blanc/rose+tête de mort) pour
signaler la présence de produits
toxiques nécessitant le port d’une
protection respiratoire
Balisage azote (jaune+personne
inconsciente+autocollant) pour
signaler une zone de sous
oxygénation nécessitant le port à
minima d’un détecteur O2 ou
d’un ARI
Balisages en dur (échafaudage)
autour d’un risque de chute
(tranchée, caillebotis ou garde
corps enlevé)
Balisage par chainette + panneau
pour signaler une zone de travaux
HP
Balisage par chainette ou rubalise
pour signaler une zone de levage
de charges
Balisage des tirs radios par de la
rubalise rouge avec trèfles blancs
+ balise clignotante au niveau de
la source
Rubalise + signalisation risques
électriques pour balisage
zones de travaux électriques
notamment)

75/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Rubalise bicolore +
éventuellement autocollant pour
signaler d’autres dangers (travaux
en hauteur, purges de vapeur à
l’air libre...). Chaque fois que
possible, un autocollant est collé à
la rubalise pour définir le danger
et qui a posé le balisage
Rubalise équipement en service
(signale les circuits ou
équipements encore sous pression
sur lesquels il ne faut pas
intervenir pendant le TAR)
Pour que tous ces balisages soient efficaces, il faut :
- Eviter la multiplication des balisages inutiles. Le balisage ne doit être installé qu’au
moment où il est nécessaire et retiré dès qu’il ne l’est plus
- Le balisage installé est celui correspondant au danger présent (cf tableau ci-dessus)
- Seules les personnes concernées par l’intervention générant le danger entrent dans le
périmètre balisé, avec les protections nécessaires.
6.28 Utilisation de produits chimiques
L’utilisation de produits chimiques dans le cadre de travaux (peintures, passivation
chimique...) est soumise à l’accord préalable de l’équipe HSE de l’arrêt.
Les fiches de sécurité des produits leur seront transmises préalablement à l’intervention pour
validation des conditions de mise en œuvre de ces produits (stockage, EPI spécifiques,
élimination...).
Il est rappelé qu’il est interdit de vidanger tout produit chimique dans les égouts sauf accord
préalable de l’exploitant de l’unité et l’exploitant de la station d’épuration Naphtachimie.
6.29 Travaux de décalorifugeage/calorifugeage
Les laines de calorifuges sont déposées et emballées dans des sacs au fur et à mesure de la
dépose.
Les sacs de déchets sont déposés dans des bennes appropriées (Faire une demande de benne
spécifique pour les chantiers générant de gros volumes de déchets). Les tôles et les boites
déposées sont stockées et attachées dans une zone prédéfinie avec Naphtachimie. (Stockage
hors des zones de passage et attache correcte pour éviter la prise au vent).
Sauf exception la laine déposée sera jetée, dans des bennes spécifiques, et de la laine neuve
reposée après travaux. Si de la laine déposée doit être réutilisée après travaux, elle doit être
stockée à l’abri des pluies.

76/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
L’utilisation de la laine de calorifuge pré découpée est préférable.
Les FDS des calos froids sont données au chargé HSE et le permis de travail sera validé par le
chargé HSE de la ligne produit.
EPI :
L’utilisation de gants anti coupures pour les travaux avec tôles de calo est obligatoire.
Le port du masque à poussières pour les travaux émettant beaucoup de fibres ou poussières
(découpes de laine, retrait des vieilles laines de calo) est obligatoire.
6.30 Arrimage, calage et transport de charges
Actions à réaliser par le chauffeur sur le site et en dehors :
- Vérifier la bonne répartition de la charge entre les essieux
- Vérifier que la charge est maintenue par des cales fixées sur le plateau du véhicule
et adaptées à la géométrie de la pièce
- Vérifier que les moyens d’arrimage sont adaptés aux charges à transporter
- Vérifier les points d’ancrage des sangles. Après quelques kilomètres, vérifier la
tension des sangles
- Pour un camion plateau, vérifier que les ridelles sont toutes fermées complètement
6.31 Utilisation de pistolet de spittage
Le changement ou la repose de caillebotis après travaux, nécessite parfois l’utilisation de
pistolet de spittage. L’utilisation de cet outil génère des risques importants pour les personnes
et pour l’intégrité du process.
- Seuls les pistolets à tirs indirects sont autorisés
- L’utilisation de pistolet de spittage n’est possible que par du personnel formé et
habilité par son employeur
- L’utilisation du pistolet doit être inscrite sur le permis de travail et les précautions
associées définies
- Pour les travaux en unité, le permis sera un permis de feu et le port d’un détecteur de
gaz avec cellule LIE sera exigé en permanence
- En cas de travaux dans les étages, la zone d’intervention mais aussi l’étage inférieur
seront balisés et une personne présente en limite de balisage pour empêcher l’accès
- En cas de tirs à proximité de lignes process, des précautions seront prises pour ne pas
percer les lignes process (tôles de protection par exemple).
6.32 Ateliers de proximité

77/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Lors des travaux de métallurgie ou de mécanique, l’entreprise souhaite parfois installer à
proximité de son chantier, un atelier permettant de reprendre des pièces, faire des découpes ou
des soudures...
L’installation d’ateliers de proximité doit rester exceptionnelle et est soumise à l’autorisation
du service HSE arrêt qui définira l’emplacement de cet atelier et les éventuelles mesures de
prévention à mettre en œuvre (à minima pour travaux de feu : bâchage, détecteur gaz,
extincteur). Ces demandes devront être faites dans le cadre des fiches d’expression
infrastructure.
6.33 Utilisation d’obturateurs
Dans le cadre de travaux de métallurgie, les entreprises souhaitent parfois installer des
obturateurs dans nos circuits (baudruches gonflables, obturateurs mécaniques vissables avec
ou sans exutoire de pression).
- La pose d’obturateurs doit être clairement stipulée sur le permis et une analyse
des risques induits, réalisée.
- Sauf cas exceptionnel justifié, un obturateur ne peut être utilisé en lieu et place d’un
platinage. Il ne peut être utilisé que comme précaution additionnelle vis-à-vis de traces
d’eau ou de résidus. Il ne doit pas être utilisé comme unique barrage à une source
d’énergie (pression, température)
- En cas de risque de relâchement de produits, (résidus imprégnés, platinage impossible
et vannes d’isolement non totalement étanches...) seul un obturateur avec exutoire
pourra être installé. Positionner la sortie du flexible d’évacuation à un endroit ne
générant pas de risques pour les chantiers voisins.
- Dans le cas où un obturateur est utilisé pour des travaux de feu comme moyen
d’isolement faute de vannes d’isolement (ex travaux sur réseau torche), un obturateur
avec exutoire est utilisé, un léger balayage azote est réalisé en amont de l’obturateur
en veillant à avoir une évacuation par l’exutoire ou une vanne de purge de capacité
supérieure au débit d’azote entré afin d’éviter une montée en pression en amont de
l’obturateur pouvant conduire à son expulsion du tuyau.
6.34 Règles spécifiques aux travaux sur les fûts de torches
L’accès et les travaux sur les torches sont des opérations à risques pour lesquels des
précautions doivent être prises. La consigne CE-Exp-M2-90-01 décrit l’ensemble des
précautions à mettre en œuvre.
- L’accès n’est possible que lorsque la torche est éteinte et platinée, les vents
suffisamment faibles et bien orientés
- Les autres unités voisines (Centrale Sud, Oxochimie) doivent être informées au
préalable, pour qu’elles minimisent leurs envois aux torches et cheminées
- Des détecteurs gaz, un harnais de sécurité et un moyen de communication sont exigés.
- Les outils doivent être tous attachés

78/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Un surveillant pied de torche, équipé de motorola en liaison avec la salle de contrôle
LPO, gère les accès.
- Il est interdit de monter seul à la torche
- Si des treuils doivent être utilisés pour monter du matériel ils doivent avoir une
sécurité sur la force de tirage inférieure à la résistance de la structure ou de la potence
où ils sont attachés sur la torche.
- En cas de travaux de feu à flamme nue en haut des torches veiller à l’absence de
produits inflammables au sol (broussailles sèches notamment).
6.35 Gestion des tests de sens moteur après remontage
Au remontage des moteurs électriques démontés lors de l’arrêt, afin d’éviter une gestion
compliquée des bons de condamnation des équipements, les essais de sens moteur seront
effectués sans clôture du bon vert par une équipe de 2 personnes en liaison motorola selon la
procédure suivante :
- Ces essais seront réalisés de préférence en fin de journée et à la fin de l’intervention
sur l’équipement (typiquement il ne devrait plus rester qu’à réaccoupler la pompe et si
besoin recalorifuger).
- Tests réalisés après s’être assuré de l’absence d’intervenants travaillant sur ou à
proximité de l’équipement (Une personne munie d’un motorola restera sur le chantier
pour s’en assurer). L’électricien s’assurera au préalable de l’absence d’autres travaux
électriques incompatibles avec la remise du courant sur le bornier au poste électrique.
- Le moteur ne doit pas être reconnecté à la partie process de l’équipement
(l’équipement ne doit donc pas être mis en mouvement lors du test).
- Enlèvement par l’intervenant à l’extérieur de la pancarte « appareil condamné »
- Décondamnation électrique au poste électrique par un électricien (décondamnation
après top motorola de la personne à l’extérieur)
- Après vérification du sens moteur, l’électricien recondamnera le moteur au poste
électrique
- Après condamnation, l’électricien donnera le top à l’intervenant à l’extérieur pour
qu’il fasse une vérification du non redémarrage du moteur
- Après avoir effectué cette vérification, l’intervenant reposera la pancarte « appareil
condamné »
- Il sera alors à nouveau possible de travailler sur l’équipement condamné
6.36 Gestion des épreuves d’équipement
Les épreuves réglementaires d’équipement doivent être réalisées par épreuve hydraulique, en
général à l’eau. L’épreuve pneumatique (au gaz) est interdite sauf impossibilité de faire
autrement. En effet, l’énergie emmagasinée lors d’une épreuve pneumatique est beaucoup
plus grande que lors d’une épreuve hydraulique ce qui crée un risque d’explosion avec gros
dégâts associés. Si une épreuve doit être effectuée absolument au gaz une analyse de risque
préalable doit être réalisée et validée au niveau codir naphtachimie. De même une check liste
épreuve et un mode opératoire seront remplis pour chaque épreuve hydraulique. Ces
documents seront joints au permis de travail.

79/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Ces documents définiront notamment :
- l’équipement concerné,
- la pression maxi d’épreuve et la courbe de montée en pression,
- le fluide utilisé et sa spec si besoin,
- la vérification que l’équipement et la structure autour sont calculés pour être remplis
d’eau (vérifier sur le terrain avant de remplir que la structure et l’équipement sont dans
un état de conservation satisfaisant)
- la procédure de remplissage avec purge de l’air contenu dans le circuit (laisser un
évent ouvert en point haut, suffisamment grand),
- la procédure de vidange du fluide (prévoir une entrée d’air ou azote en point haut avec
suffisamment de débit pour éviter la mise sous vide, définir où vidanger l’effluent et
comment),
- le périmètre de sécurité nécessaire pendant l’épreuve. Une attention particulière sera
prise au risque de projection d’éléments mal fixés (bouchons..). Ne pas rester
notamment devant une plaque d’échangeur bouchonnée pendant l’épreuve de
l’échangeur.
- Pour les épreuves réalisées à forte pression (>20-30b) ou dans des zones de forte
- coactivité il est souhaitable de planifier l’épreuve en heure hors cloche.
-
6.37 Sablage/décapage/piquetage
Le sablage de lignes en service est interdit sauf cas particuliers validés en analyse de risque
(ADR). L’utilisation de la cagoule ventilée est nécessaire.
Le micro sablage est autorisé même si les équipements sont en service. Une ADR doit être
faite au préalable si une perte d’épaisseur a été identifiée.
Les décapages HP au pistolet sont régis par les règles d’utilisation du jet d’eau HP (cf SYS
S3-13).
Des buses rotatives spéciales doivent être utilisées si le décapage se fait au jet HP. Les buses à
jet droit continu sont interdites. Il faut protéger les équipements process fragiles de type
capteurs, tubing... avant le début des travaux de décapage
Le piquetage sur ligne en service n’est possible qu’après l’accord de l’inspection (contrôles
d’épaisseur) validé par la signature du permis par le service inspection en autre secteur
concerné.
Un iso joint au permis ou un repérage sur site définit clairement la zone d’intervention.
Le balisage et le bâchage (ou la pose de filets) sont obligatoires pour ces différents types de
travaux.

80/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Peinture :
Les FDS des peintures et autres solvants sont joints au permis et sont fourni au chargé HSE
(avis chargé HSE demandé sur le permis).
Le stockage des produits est interdit en unité. Les travaux de feu sont interdits à proximité.
EPI :
Utilisation d’EPI spécifiques pour les travaux (selon les FDS).
A chaque fin de chantier, l’abrasif et les déchets de peinture sont nettoyés et évacués.
6.38 Fumisterie
La gestion des déchets est définie en accord avec Naphtachimie.
Les FDS des produits utilisés sont fournies au chargé HSE. Elles sont également disponibles
sur chantier.
Dans un espace confiné, en cas de découpe de briquetage, un système d’aspiration à la source
des poussières est obligatoire.
Pour les gros travaux sur fibre céramique réfractaire (FCR), voir la partie consacrée aux FCR
dans la partie Hygiène industrielle.
6.39 Travaux mécanique
Pour toute ouverture d’équipement, les énergies motrices sont condamnées au préalable
(condamnation électrique, condamnation mécanique, isolements et / ou platinage).
Les tests de zéro énergie sont réalisés par l’exploitant en présence de l’entreprise extérieure.
C’est à ce moment là que l’on réalise le test de non démarrage.
Les pièces démontées sont correctement stockées et protégées. Les orifices sont obturés
pendant la durée des travaux.
Des précautions sont prises pendant les travaux pour ne pas laisser de matériel dans les
circuits pouvant endommager les internes en mouvement. (Vigilance particulière pour les
travaux sur les grosses machines où des mesures de vérification d’absence d’objets dans les
lignes devront être effectuées à la fin des chantiers, par exemple passage d’un endoscope dans
les tuyaux).
Pour les phases de test de fin de chantier (sens moteur, survitesse..), une phase spécifique sur
le permis est remplie et les modes opératoires spécifiques sont joints au permis.
Les carters de protection des pièces en mouvement sont remis en place en fin de chantier.

81/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
6.40 Démontage des équipements contenant de l’énergie résiduelle
Certains équipements connectés sur le process contiennent encore de l’énergie quand ils sont
démontés et ce malgré la mise à disposition process faite par l’exploitant. C’est par exemple
le cas des ballons anti-pulsatoires (« Olaer ») qui contiennent une baudruche interne remplie
d’azote sous pression même quand la partie du ballon en liaison avec le process est mis à
disposition. Ce pourrait être le cas aussi d’équipements contenant des ressorts comprimés ou
des pièces en tension. Lors de la gestion des travaux de démontage de ces équipements la
présence d’énergie résiduelle devra être signalée clairement au niveau des permis de travail et
au niveau de l’équipement lui-même (étiquette sur l’équipement signalant le risque). Il
conviendra de s’assurer que les intervenants ont bien compris comment l’équipement doit être
démonté pour ne pas être exposé à l’énergie résiduelle.
Concernant les OLAER, le démontage/montage sera effectué par les mécaniciens selon un
permis de travail spécifique où sera mentionnée la présence de pression dans la partie
baudruche.

82/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
7 Hygiène industrielle
7.1 Organisation NC
Un coordinateur HI, sous la responsabilité du coordinateur HSE arrêt, gérera la mise en œuvre du
plan HI de l’arrêt et notamment le plan de mesures prédéfini (mesures d’exposition aux produits
chimiques, notamment les CMR, au bruit, poussières...).
Le médecin du travail NC sera associé à la définition de ce plan de mesures et à sa mise en
œuvre.
Les APC de chaque zone réaliseront les mesures spots d’atmosphère liées notamment aux
ouvertures de circuit et s’assureront du port des EPI requis associés.
7.2 Gestion du risque chimique
Les unités Naphtachimie contiennent de nombreux produits dangereux pour la santé qu’ils soient
toxiques, corrosifs, asphyxiants, … ou encore chauds, froids...
Le tableau ci-dessous synthétise les différents produits présents dans les unités Naphtachimie, les
dangers associés et les principales mesures de prévention à mettre en œuvre pour s’en prémunir.
Ces informations se retrouvent aussi au niveau des permis de travail, obligatoires pour toute
intervention. Les fiches de données de sécurité de tous les produits présents sur nos unités seront
accessibles via le CD ROM du PDP ainsi que dans des classeurs en salles de contrôle.
Nul ne doit intervenir sur un circuit ou équipement sans s’être informé au préalable :
Des produits contenus en marche normale dans le circuit,
Des manœuvres de mise à disposition réalisées par l’exploitant et produits résiduels
potentiellement encore présents
Avoir compris les dangers des produits potentiellement présents
Connaître et mettre en œuvre les mesures de prévention associées.
Voir fichier annexe n° 21
7.2.1 Produits CMR
7.2.1.1 Produits CMR présents sur nos unités et moyens de prévention
Plusieurs produits Cancérigènes, Mutagènes ou Toxiques pour la reproduction (CMR) sont
présents dans de nombreux circuits de nos unités :

83/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Le benzène, cancérigène avéré pour l’homme (cat 1A), que l’on retrouve notamment
en mélange avec d’autres hydrocarbures dans la gasoline ou essence de pyrolyse (environ
25%), le naphta (environ 1%), le quench ou huile de pyrolyse (environ 0.1%), les gazs
craqués (environ 5%) et l’eau de procédé (traces <0.1%). VLPE(8h) : 1ppm, pas de
VLEP(15mn).
- Le butadiène, cancérigène avéré pour l’homme (cat 1A), que l’on retrouve notamment
en mélange avec d’autres hydrocarbures dans les gazs craqués (environ 3%), la coupe C4
(environ 20%), le circuit NMP process (environ 1%) et les circuits butadiène (100%).
VLEP(8h) =2 ppm (VLEP indicative, pas de VLEP réglementaire en France), pas de
VLEP(15mn)
- Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), suspectés d’être cancérigènes
(cat 2) que l’on retrouve en quantité importante dans le quench (environ 50%).
VLEP(8h)=10ppm, pas de VLEP(15mn)
- La N MethylPyrolidone (NMP), reprotoxique avec des effets sur le fœtus des femmes
enceintes (cat 1B), que l’on retrouve comme solvant sur plusieurs circuits process de
l’unité butadiène. VLEP(8h)=10 ppm VLEP(15mn)=20ppm.
- Le monoxyde de carbone (CO), toxique avéré pour le fœtus des femmes enceintes (cat
1A) mais aussi toxique aigu pouvant causer la mort à forte dose, que l’on retrouve sous
forme de traces (<0.1%) dans certains circuits d’hydrogène, de méthane ou de gaz
craqués du CK4 ou dans les fumées en sortie des cheminées des chaudières de la centrale
et des fours du CK4. VLEP(8h) = 50ppm, pas de VLEP(15mn)
Toute personne devant travailler sur des circuits ou équipements susceptibles de contenir
des produits CMR :
- Doit être informée par son employeur des dangers de ces produits et moyens de
prévention nécessaires pour s’en prémunir (formation renforcée pour les intérimaires)
- Doit faire l’objet d’un suivi médical renforcé (SMR ex SMS) vis-à-vis de ces produits et
doit disposer d’un certificat médical à jour de non inaptitude à l’exposition à ces produits
(sera obligatoire pour toute personne travaillant sur les unités CK4, butadiène, parc sud
sauf dérogation exceptionnelle)
- Toute première ouverture sur un circuit ou équipement ayant contenu des produits CMR
doit être effectuée avec une protection respiratoire (ARI ou Respal)
- Les femmes enceintes ou allaitantes ne doivent pas être exposées aux produits
reprotoxiques (NMP, CO) ni au benzène.
L’évaluation réglementaire d’exposition aux Agents Chimiques Dangereux (ACD) ,
notamment les produits CMR, est de la responsabilité de chaque employeur pour son
personnel. Si lors de l’arrêt des entreprises souhaitent faire réaliser une telle évaluation
sur son personnel elle contactera le responsable Hygiène Naphtachimie qui l’aidera à

84/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
mettre en œuvre son évaluation (identification des produits et des tâches exposantes, aide
pour faire rentrer sur site l’organisme agréé de mesurage…)
7.2.1.2 Mesurages produits CMR
Afin de s’assurer de la non exposition du personnel aux produits CMR, le plan de mesurage
décrit ci-dessous sera mis en œuvre tout au long de l’arrêt. Un bilan des analyses effectuées
pendant l’arrêt sera communiqué en fin d‘arrêt.
7.2.1.3 Points fixes
Des chromatographes d’ambiance analysent en « continu » (un point spot/heure) l’atmosphère en
15 points fixes des unités CK4 (mesures de benzène et butadiène) et Butadiène (mesures de
butadiène et NMP).
En cas de dépassement des valeurs règlementaires, une alarme avertit la salle de contrôle de
l’unité qui demandera à un APC de la zone d’aller faire des mesures sur place et si besoin
évacuera le personnel présent, balisera la zone et demandera au personnel de se rendre à
l’infirmerie.
L’enregistrement des mesures des chromatographes HI sera envoyé en fin d‘arrêt à chaque
entreprise.
7.2.1.4 Mesures ambulatoires
Tout au long de l’arrêt, il sera demandé à des salariés, aussi bien organiques que d’entreprises
extérieures, des différents corps de métier, de porter pendant une journée des tubes à diffusion
(TAD) ou des pompes, qui seront ensuite analysés, pour évaluer l’exposition moyenne de la
personne sur son poste de travail, aux produits CMR potentiellement présents. Les TAD ou
pompes seront distribués en début de poste par le coordinateur HI auxquels ils seront restitués en
fin de poste. Tous les résultats seront communiqués en fin d’arrêt.
7.2.1.5 Mesures spot
En plus des mesures par TAD/pompe, des mesures spots seront réalisées par les APC avec des
détecteurs de gaz aux ouvertures de circuit ou d’équipement et plus généralement sur les
chantiers. Les mesures permettront notamment d’évaluer la nécessité ou non du port d’une
protection respiratoire après la première ouverture. Ces mesures permettront aussi de définir
d’éventuelles zones balisées (rubalise toxique) dans lesquelles il n’est possible de rentrer qu’avec
une protection respiratoire.
7.2.1.6 IBE
Il est possible d’évaluer l’exposition potentielle d’un salarié au benzène ou au butadiène par
l’analyse de ses urines. Ces analyses appelées IBE, indices biologiques d’exposition, sont

85/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
réalisées par des laboratoires spécialisés. En parallèle des évaluations préventives d’exposition
par TAD ou pompe, des mesures d’IBE seront réalisées (récupération des urines en fin de poste
au retour du TAD).
Des IBE seront aussi réalisées en cas de suspicion d’exposition à un produit CMR sans port de
protection respiratoire.
7.2.1.7 Protection Respiratoire contre l’exposition au benzene et butadiene
Le logigramme ci-dessous définit les règles de choix de la protection respiratoire adaptée contre
l’exposition aux benzene et butadiene, cancérigènes avérés présents dans de nombreux circuits
de nos unités. Elles s’appliquent notamment lors des ouvertures de circuit sur des circuits
susceptibles de contenir ces 2 CMR et sans risque de sous-oxygénation:
Critères de choix des EPI respi (extrait sys s1 09)
De façon à permettre aux équipes sécurité d’informer les personnels une aide à la décision est établie sur le choix de la protection respiratoire adaptée selon les mesures de COV relevés
Cette table permet en outre de connaître la nature de la protection à adopter entre 1
et 100ppm de COV
1) Si [COV] < 1 ppm en moyenne sur 1 mn => Aucune protection respiratoire imposée
2) Si 1 < [COV] < 100 ppm en moyenne sur 1mn : Si présence possible d’un polluant ACD ayant une valeur limite d’exposition professionnelle VLEP réglementaire (*) mesure spécifique de ce polluant a. Si [ACD] < 0.1 x VLEP => Aucune protection respiratoire imposée. Une
protection respiratoire peut être portée pour confort personnel en cas de nuisance olfactive. Elle est recommandée au-delà de 50 ppmcov.
b. Si [ACD] > 0.1 x VLEP => Port obligatoire d’une protection filtrante avec cartouche adaptée au polluant présent (A2 si benzène, AX si butadiène..).
c. Si présence possible d’un ACD à VLEP sans possibilité de mesurer sa teneur port obligatoire d’une protection filtrante adaptée au polluant
3) Si [COV] >100 ppm en moyenne sur 1mn. Port obligatoire d’une protection isolante (ARI ou Respal).
Dans le cas où un produit CMR est mesuré dans l’atmosphère ou susceptible de
l’être (ouverture de circuit CMR) la zone doit être balisée avec la rubalise spécifique
« produit toxique ».
Lors de la phase de mise à disposition des unités CK4 et Butadiène le port d’une protection
filtrante à cartouche A2 sera exigé pour toute personne devant circuler dans l’unité ou
réaliser un travail dans l’unité sans ouverture de circuit. (Port d’un masque à cartouche pour les

86/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
interventions de courtes durées (<30mn) sans efforts importants, port d’un masque à cartouches à
ventilation assistée (« MAVA ») dans les autres cas).
Les 1eres ouvertures de circuit sur circuit CMR seront réalisées avec une protection
isolante (ARI ou Respal).
7.2.2 Gestion des expositions potentielles aux produits CMR
Il peut arriver lors de grands arrêts, que des ouvertures de circuit mal maîtrisées conduisent à la
présence de produits dans l’air dans toute une section de l’unité. Du personnel présent dans la
zone, non équipé de protection respiratoire, peut alors être amené à respirer accidentellement des
produits dangereux et notamment des produits CMR.
En cas de présence d’odeurs anormales dans la zone de travail, les intervenants appelleront les
APC de la zone pour analyses de l’atmosphère. En fonction des résultats, les APC informeront le
personnel de la démarche à suivre (poursuite du travail, évacuation, port de protections
respiratoires...)
En cas d’exposition suspectée, à un produit CMR (présence dans une zone où des mesures > aux
VLEP ont été effectuées), le personnel se rendra à l’infirmerie de chantier pour être osculté par
le médecin.
En cas de suspicion d’exposition au benzène, celui-ci demandera deux prélèvements d’urine, un
immédiat et un autre environ 4 heures plus tard pour recherche via les urines d’une éventuelle
exposition au benzène.
7.2.3 Amiante et FCR
7.2.3.1 Prévention
Cf. consignes SYS-H1-01 a,b,c
Principaux risques
Les fibres en suspension dans l’air peuvent facilement être inhalées. Or, les fibres d’amiante
sont classées cancérigène avérée pour l’homme (CMR de catégorie 1a) et les fibres
céramiques réfractaires (FCR) sont classées cancérigène suspecté (CMR de catégorie 1b).
Amiante :
Depuis 1997 il est interdit en France d’installer des matériaux ou équipements contenant de
l’amiante. Tout équipement ou bâtiment installé après 1997 est donc exempt d’amiante.
Cependant, il est toujours possible de retrouver à l’occasion de travaux de grands arrêts des

87/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
matériaux contenant de l’amiante, installées à la construction de nos unités ou bâtiments il y
a de nombreuses années et jamais retirés depuis :
- Joints de bride en klingérite
- Joints de plateau
- Tresses sur des tubings
- Isolants thermiques sur des équipements process
- Dalles, toitures, canalisations en fibrociment,
- Joints de niveaux à glaces….
- Avant tout début de travaux, consulter les Dossiers techniques amiante (DTA) des
unités et les Dossiers techniques amiante des bâtiments disponibles au près du service
HSE Naphtachimie
- Avant d’effectuer les travaux d’arrêt un repérage amiante avant travaux sera
effectué par un organisme de repérage amiante agréé sur tous les équipements ou
tuyauteries susceptibles de contenir de l’amiante. Un repérage externe sera effectué les
semaines précédent l’arrêt pour repérer tous les matériaux contenant de l’amiante
(MCA) unité en service. Il sera complété par un repérage interne pour tous les
équipements nécessitant au préalable une mise à disposition de l’équipement (internes
de colonnes par ex) ou des décalorifugeages de lignes (accès à des joints de bride).
- En cas de doute sur la nature d’un matériau en cours d'intervention, interrompre
les travaux, avertir le service HSE Naphtachimie pour faire procéder à un
prélèvement et une analyse du matériau. Le chantier ne sera repris qu’après la
levée de doute.
- Les interventions sur les matériaux contenant de l’amiante s’effectuent selon un mode
opératoire et des moyens de protection stricts (cf SYS-H1-01)
- Pour les travaux de retrait dans le cadre de la sous section 3 (travaux d’enlèvement
ou encapsulage d’amiante), l’entreprise intervenante doit être certifiée pour ce type
d’opération, et un plan de retrait doit être envoyé à l’inspecteur du travail et à la Carsat
1 mois avant la date prévue des travaux (attention, délai de 1 mois incompressible).
Une entreprise spécialisée dans les travaux de désamiantage sera retenue pour
effectuer les travaux de désamiantage de l’arrêt.
- Les travaux à risque d’exposition à l’amiante sans objectif de retirer ou encapsuler
l’amiante doivent être effectués par du personnel formé sous section 4 amiante selon
un mode opératoire qui doit être envoyé au préalable à l’inspection du travail et la
Carsat (Les travaux peuvent être démarrés dans les jours qui suivent sans attendre leur
réponse).
Fibres céramiques réfractaires :
De la fibre céramique réfractaire (FCR) est présente notamment sur certains fours du
CK4, à la voute, aux parois, et parfois au niveau de la radiation.

88/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Pour les travaux importants sur du réfractaire en FCR, l’entreprise intervenante doit
être certifiée pour ce type d’opération. Les travaux s’effectuent selon un mode
opératoire et des moyens de protection stricts du type procédures amiante (SAS
étanches en dépressurisation…).
- Pour les travaux à proximité de FCR, des mesures préventives sont mises en œuvre
parmi lesquelles la pose d’un surfactant ou d’un bâchage, l’aspiration des poussières et
fibres avec un aspirateur à filtre absolu, le port d’EPI spécifiques (masque poussière et
surcombinaison), jetés dans un big bag spécifique présent sur le chantier.
Par ailleurs d’autres fibres sont présentes dans nos unités, notamment dans la laine des
calorifuges qui recouvrent la plupart de nos circuits chauds.
- Pour les fibres « standards » la VLEP (8h) est de 1000 fibre /l. (1f/cm3)
- Pour la fibre céramique réfractaire (FCR) la VLEP est de 100 fibres/l (0.1f/cm3)
- Pour l’amiante la VLEP est de 10 fibres/l. (0.01 fr/cm3)
7.2.3.2 Risque azote et autres gaz inertes
L’azote est naturellement présent dans l’air à une teneur d’environ 79%. L’azote est un gaz
inerte indétectable car inodore et incolore. Il est très utilisé lors des arrêts :
- Pour inerter certains équipements contenant des produits sensibles à l’air
- Pour vidanger certains circuits contenant des hydrocarbures en marche normale, afin de
permettre la réalisation de travaux sur le circuit
- Pour tester l’étanchéité d’un circuit avant sa remise en service à la fin des travaux
L’azote, comme tous les gaz inertes, est un produit asphyxiant : la présence en quantité
importante d’un gaz inerte dans l’atmosphère, par exemple lié à des purges à l’azote à l’air libre,
entraîne une sous oxygénation de l’atmosphère locale (teneur en oxygène < 21%). La sous
oxygénation entraîne pour toute personne respirant cette atmosphère sous oxygénée, des effets
importants pour la santé, allant de simples maux de tête, fatigues, vertiges pour de faibles sous
oxygénation (teneur en oxygène environ 15%) à des comas rapides pour des teneurs en oxygène
< 10%, voire à la mort quasi instantanée pour des teneurs en oxygène <1%.
Afin de se prémunir de ce risque, plusieurs moyens de prévention sont mis en œuvre lors de
l’arrêt :
- Utilisation de flexibles et de raccords spécifiques (raccords Staubli) pour l’azote,
raccordement à des prises d’utilités spécifiques après accord de l’exploitant
- Tous les flexibles, notamment les flexibles azote, doivent être déconnectés de la capacité
avant de délivrer un permis de pénétrer dans une capacité
- Après la phase de mise à disposition des unités, le réseau azote des unités sera isolé en
limite batterie et l’usage spécifique d’azote pour certains travaux soumis à analyse de
risques et mise en œuvre de mesures compensatoires.

89/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Un balisage spécifique (rubalise jaune spécifique risque azote + éventuellement
autocollants spécifiques) est installé autour des zones de sous oxygénation. Port de
détecteurs O2 et si besoin d’ARI pour pénétrer dans la zone
- Port d’un ARI à l’ouverture d’un TH d’une capacité sous atmosphère d’azote
- Port de détecteur O2 obligatoire pour entrer dans les zones confinées (ballons, colonnes,
locaux analyseurs...)
ATTENTION : Si vous trouvez une personne inanimée, ne vous précipitez pas pour la secourir.
Evaluez d’abord le risque de sous oxygénation de la zone. En cas de doute, faîtes une mesure
d’oxygène ou portez un ARI pour approcher la victime.
Une note en annexe 22 décrit la gestion du risque azote lors de l’arrêt et notamment l’utilisation
du réseau azote.
Par ailleurs, les bouteilles de gaz sous pression utilisées lors des travaux (pour chalumeaux...)
doivent toujours être stockées en dehors des capacités à distance des trous d’homme.
7.2.3.3 Vapeur et condensats
De nombreux circuits de vapeurs ou de condensats (eau très chaude) sont présents dans nos
unités. La pression et la température de ces circuits peuvent être très variables (d’environ 3 b
pour la vapeur BP à environ 80 b pour la HP, d’environ 100°C pour les condensats BP à environ
450°C pour la vapeur HP).
De plus, de nombreux équipements ou circuits sont balayés à la vapeur lors des phases de mise à
disposition pour éliminer les produits présents en marche normale dans le circuit.
La présence éventuelle de vapeurs ou condensats à l’ouverture du circuit entraîne :
- Des risques de projection de petites pièces par la pression résiduelle
- Des risques de brûlures
Il convient d’être particulièrement prudent à l’ouverture de ces circuits :
- Validation de l’absence de produit résiduel pour l’exploitant après purges en points bas et
vérification zéro énergie
- Ouverture des brides côté apposé de l’intervenant
- Port d’EPI spécifiques (bottes sous pantalon, imperméable, écran facial...).
A la remise en service de ces réseaux, bien purger le circuit en points bas pour éviter les coups
de bélier pouvant fortement endommager la ligne.
ATTENTION : La vapeur surchauffée n’est pas visible. Bien baliser toute purge de
vapeur surchauffée à l’air libre en signalant le danger.

90/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
7.2.3.4 GPL
De nombreux hydrocarbures légers sont présents dans nos circuits sous forme de liquide sous
pression (GPL). A l’ouverture du circuit, le passage à pression atmosphérique entraîne une
vaporisation rapide et endothermique du GPL. Il s’en suit une forte diminution de température à
proximité de la fuite entraînant des risques de brûlures par le froid. Ce refroidissement important
peut aussi parfois empêcher de refermer une vanne de purge gelée par le froid.
L’ouverture des circuits de GPL ne peut se faire :
- Qu’après mise à disposition du circuit par l’exploitant qui aura vidangé le circuit et
balayé le circuit avec de l’azote ou de la vapeur pour éliminer le GPL restant
- Avec des EPI spécifiques, notamment des gants résistants aux GPL
7.2.3.5 Produits corrosifs
Plusieurs produits corrosifs sont présents dans nos unités (soude diluée, terbutylcatécol (TBC),
chaux...). Ces produits peuvent générer rapidement, par contact cutané, des nécroses irréversibles
au niveau de l’épiderme ou des muqueuses.
L’ouverture de circuits ou équipements ayant contenus ces produits ne peut se faire :
- Qu’après rinçage à l’eau du circuit par l’exploitant et validation du zéro énergie
- Avec port d’EPI spécifiques : surcombinaison protection chimique, écran facial et
masque étanche, gants protection chimique, bottes protection chimique portées sous le
pantalon)
Des protections casse-jet sont généralement présentes autour des brides des circuits contenant
des produits corrosifs. Si vous devez retirer ces protections lors de vos travaux, vous devez
absolument les remettre à la fin de votre chantier.
7.3 Gestion des risques physiques
7.3.1 Bruit
Le niveau sonore est supérieur à 85 dB, souvent supérieur à 90 dB, presque partout dans nos
unités quand elles sont en production. Les protections auditives (coques, bouchons...) sont donc
obligatoires pour travailler dans nos unités.
Pendant les phases de mise à disposition de nos unités, en début d’arrêt, les mises à l’atmosphère
de purges de vapeur ou d’azote génèrent elles aussi des niveaux sonores élevés, souvent voisins
de 110 dB au plus près des purges. Les protections auditives sont donc aussi obligatoires,
pendant cette phase, parfois même la double protection au plus près des purges.

91/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Lors de la phase d’arrêt unités mises à disposition, le bruit présent dans l’unité est celui lié aux
travaux. Certains travaux, comme ceux à la déboulonneuse, au marteau piqueur... sont
générateurs de bruit. Le port de protections auditives est aussi nécessaire pour réaliser ces
travaux et recommandé au voisinage de ces travaux. Des mesures de bruit seront réalisées tout au
long des différentes phases du chantier pour déterminer le besoin ou non de porter des
protections.
7.3.2 Poussières
Certains travaux réalisés pendant l’arrêt sont générateurs de poussières et de fumées :
décalorifugeage, changements de charge catalytique, travaux sur du réfractaire, travaux de
meulage ou de soudage...
La réalisation de ces travaux doit être faite avec des protections respiratoires, généralement des
masques anti-poussières de type FFP3, sauf si des mesures de poussières sont réalisées sur le
chantier et que celles-ci montrent qu’il n’est pas nécessaire de porter une protection. Rappelons
quelques seuils réglementaires :
VLEP (8h) = 10 mg / m3 pour les poussières totales et 5 mg / m3 pour les poussières
alvéolaires (<10 µm).
Par ailleurs, certaines poussières, présentes dans nos unités, ont des valeurs limites plus basses
du fait de leur dangerosité : c’est le cas, par exemple, de la silice cristalline, présente dans les
fours du CK4 dont la VLEP (8h) est de 0.05 à 0.1 mg / m3 selon les formes cristallines, car elle
est cancérigène avérée pour l’homme (catégorie 1a).
Pour tous les travaux générant des poussières ou fibres, il conviendra de mettre en œuvre des
mesures permettant de minimiser la formation des poussières : Humidification ou pose de
surfactant, favoriser la captation à la source de ces poussières, port des protections individuelles
si besoin.
Pour les travaux de feu en capacité, un cobra d’aspiration sera exigé.
7.3.3 Radiations Ionisantes
Nous n’avons pas dans nos unités, d’appareils générateurs de rayonnements ionisants
(générateurs rayons X, détecteurs de niveaux à base de sources ionisantes...).
Par contre, des radiologues utilisent des appareils contenant des sources radioactives à base
d’iridium 192 pour réaliser les vérifications des soudures après des travaux de métallurgie
réalisés sur site ou pour vérifier l’intégrité d’une tuyauterie.
Afin de minimiser les risques de coactivité avec les autres travaux de l’arrêt, les tirs de
radiologues sont réalisés le soir, la nuit et le week-end quand peu de personnes sont présentes
dans nos unités. Des balisages de sécurité (rubalise rouge avec trèfles blancs) sont mis par les

92/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
radiologues autour de leur chantier. Le respect de ces balisages évite tout risque d’exposition aux
rayonnements ionisants.
7.3.4 Electricité
Le contact sans protection avec des circuits électriques sous tension peut générer des accidents
graves voire mortels.
L’électricité est utilisée partout dans nos unités comme source d’énergie motrice pour de
nombreux appareils (pompes...). Plusieurs niveaux de voltage sont généralement présents dans
nos unités, les plus fréquents étant :
48 V (prises violettes dans l’unité)
220 V (prises bleues dans l’unité)
380 V (prises rouges dans l’unité)
Des voltages beaucoup plus élevés sont aussi présents au niveau des réseaux électriques du site
et dans certains postes électriques.
- L’intervention sur un appareil alimenté électriquement ne peut se faire qu’après la
condamnation électrique de l’appareil, validée par la délivrance d’un bon vert de
condamnation joint au permis de travail et la pose par l’exploitant d’une étiquette
« appareil condamné » au niveau de l’appareil
- Seul du personnel formé, ayant les habilitations requises, est autorisé à effectuer une
intervention électrique, y compris les condamnations électriques
- Une formation aux risques électriques (Ho.Bo. minimum) est obligatoire pour pouvoir
rentrer dans des postes électriques. Pour la réalisation de travaux non électriques dans des
postes électriques, il sera exigé la présence permanente d’une personne ayant suivi cette
formation
- Pour les interventions électriques, des permis de travail spécifiques seront rédigés
(permis de travail électrique (PTE) ou autorisation d’intervention électrique (AIE)
- L’utilisation de matériel électrique dans une capacité doit être évitée chaque fois que cela
est possible (préférer par exemple, une meuleuse pneumatique à une meuleuse électrique)
- Seul l’éclairage basse tension (<50 V) est autorisé dans les capacités
- Avant tout travaux de terrassement, un permis de fouille devra avoir été instruit pour
s’assurer de l’absence de câbles électriques sous tension au niveau ou à proximité de la
zone à excaver
7.3.5 Machines tournantes
De nombreuses machines tournantes sont présentes dans nos unités (pompes, compresseurs,
turbines...).
- L’intervention sur une machine tournante ne peut se faire qu’après condamnation de sa
source d’énergie par du personnel compétent

93/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
- Des protections doivent être présentes autour des pièces en mouvements (carters...). Si
vous devez retirer ces protections pour vos travaux, pensez à les remettre à la fin des
travaux
7.3.6 Vibrations
Les vibrations peuvent, à la longue, générer des troubles importants pour la santé notamment au
niveau des membres supérieurs et de la colonne vertébrale.
Nous n’avons pas, dans nos unités, de matériels générant des dangers liés aux vibrations. Les
seules sources de vibrations pendant l’arrêt, sont celles liées aux travaux eux-mêmes (utilisation
de marteaux piqueurs, de déboulonneuses, chariots automoteurs...), dont le danger doit être géré
par l’entreprise extérieure elle-même.
7.3.7 Déplacements
Les déplacements, qu’ils soient avec un véhicule ou à pied, sont générateurs de nombreux
accidents, avec des conséquences souvent sérieuses. Les périodes d’arrêt, avec de nombreux
intervenants présents dans un espace réduit, augmente encore ces risques.
- Un plan de circulation a été mis en place pour l’arrêt (voir partie 4). Il doit être respecté
de tous
- Les véhicules doivent se déplacer lentement aux abords des unités et au pas dans les
unités. Priorité aux piétons.
- Chacun doit emprunter les voies piétonnes prévues
- Chacun doit emprunter les escaliers en tenant les rambardes et sans porter des charges
volumineuses ou lourdes
- Chacun doit emprunter les crinolines en gardant les deux mains libres.
- Les flexibles et câbles déployés dans les unités doivent l’être de manière a ne pas générer
de risques lors des déplacements.
7.4 Risques biologiques
7.4.1 Légionellose
La légionellose est une infection pulmonaire, parfois mortelle, faisant suite à l’inhalation
d’aérosols contenant des bactéries de légionelles. Ces bactéries se développent dans des sources
d’eau tiède (environ 40°C) stagnantes que l’on peut trouver dans les tours aéroréfrigérantes, les
circuits de climatisation voir dans des circuits de douche quand celles-ci sont très peu utilisées.
Nous n’avons pas sur Naphtachimie de tours aéroréfrigérantes ou autres sources de légionelles.
Certaines de nos unités peuvent par contre être sous les vents de tours aéroréfrigérantes d’unités
voisines, exemple celles de l’unité oxyde d’éthylène pour les personnes présentes aux fours du
CK4. Des bactéricides sont injectés régulièrement dans ces circuits et des mesures de légionnelle
réalisées.

94/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
En cas de présence avérée, de légionnelle sur une de ces tours, nous informerons le personnel des
mesures compensatoires à mettre en œuvre.
7.4.2 Nourriture
Pour des raisons d’hygiène, il est interdit de boire et manger sur les chantiers.
7.4.3 Sanitaires
Des sanitaires et des points d’eau potable seront installés autour de nos unités. Attention, l’eau
des laves-œil de sécurité n’est pas potable et ne doit pas être bue.

95/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
8 Règles pour la protection de l’environnement
8.1 Analyse environnementale
Une analyse environnementale sera réalisée pendant la préparation de l’arrêt. Cette analyse
permettra d’identifier les principaux impacts environnementaux prévisibles générés par l’arrêt de
nos unités et leur mise à disposition pour travaux. Les principaux impacts environnementaux
concernent :
- Les hydrocarbures mis à l’air libre lors de la mise à disposition des circuits et
équipements (purges à la vapeur ou à l’azote)
- Les torchages d’hydrocarbures lors de la mise à disposition des circuits et équipements
(brûlage des hydrocarbures envoyés vers circuit torche)
- La collecte et le traitement des effluents aqueux provenant de la mise à disposition (envoi
des effluents vers la station d’épuration Naphtachimie via les réseaux d’égouts du site)
- La collecte et le traitement des déchets divers provenant soit de la mise à disposition
(pompages d’hydrocarbures, boues...) ou des travaux (vieux calos, internes de colonne à
ferrailler, vieille charge catalytique...)
L’analyse environnementale vise à identifier les impacts environnementaux liés à l’arrêt, à les
quantifier, à mettre en œuvre un plan d’actions pour les gérer et à définir un planning optimal de
mise à disposition permettant de gérer ces impacts de manière optimale.
- Toute entreprise générant potentiellement des impacts environnementaux
significatifs, devra les signaler au plus tôt pour prise en compte dans l’analyse
environnementale (lavages avec des produits chimiques, déchets spécifiques ou en
grosses quantités..)
- Avant de lancer une opération susceptible de générer un impact environnemental
significatif, il convient de s’assurer que celui-ci est pris en compte dans l’analyse
environnementale et de mettre en œuvre les actions prédéfinies. Si cette opération n’a pas
été prise en compte, il conviendra d’en analyser l’impact et de définir les actions
nécessaires avant de lancer l’opération.
8.2 Gestion des déchets
Cf. SYS-E4-01
Les déchets générés sur la plateforme pétrochimique sont gérés par la société VEOLIA
PROPRETE en charge de rechercher les filières de valorisation ou d’élimination optimales.
Une demande d’enlèvement et de suivi de déchets (DESDE) doit être instruite et envoyée à
VEOLIA avant toute intervention générant des déchets. S’il s’agit d’un déchet nouveau,
VEOLIA recherchera la filière d’élimination adaptée à ce déchet. Ce n’est que lorsqu’une filière
viable aura été identifiée que l’intervention pourra être lancée.

96/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Coordonnées contrat vert Avenir : Responsable contrat Guillaume Ober 0611788095
Contremaîtres contrat : Anthony Gallo 06 22 50 83 25 ou Jean-Michel Ramos 06 22 37 35 25
L’élimination des déchets solides générés pendant les travaux d’arrêt (laine et tôle de calo, frigo,
coke, alumine ou catalyseur, briquetage, vieux internes, équipements à ferrailler, gravats…) sera à
charge de Naphtachimie via son contrat vert avenir. Des contenants adaptés (bennes, fûts, big bags,
zones de stockage...) seront mis en place par Naphtachimie à proximité des différents chantiers.
L’entreprise de montage de la zone aura à sa charge l’éventuel conditionnement et le transport
jusqu’à la zone de stockage du déchet si celui-ci n’est pas sur le chantier lui-même.
Les effluents liquides devant être pompés (hydrocureurs) suite aux opérations de mise à disposition
des unités ou suite à des défauts de mise à disposition d’équipements ou circuits, donc ne
permettant pas d’effectuer les travaux prévus, seront à charge de naphtachimie (pompage,
transport, élimination).
Pour les déchets, généralement liquides, générés par les travaux (effluents de nettoyages HP, de
traitements chimiques…) devant être récupérés par pompage, le pompage sera à charge de
l’entreprise de montage de la zone. Selon les cas (analyse environnementale)
- Si, après analyse d’échantillon et validation de l’exploitant de la station d’épuration, le
déchet contenu dans l’hydrocureur peut être vidangé dans les réseaux d’égout du site ou de
la station d’épuration l’opération de transport / vidange sera à charge de l’entreprise de
montage de la zone
- Si le déchet contenu dans l’hydrocureur doit être transporté vers une filière d’élimination
hors site, le transport vers le centre d’élimination sera à charge de l’entreprise de montage,
le choix de la filière, l’instruction des papiers administratifs, la planification et les couts
d’élimination du déchet seront à charge de Naphtachimie. Le pompage ne pourra être
effectué par l’entreprise que lorsque Naphtachimie lui aura confirmé au préalable qu’une
filière est identifiée et planifiée et que les démarches administratives sont effectuées. Le
chauffeur de l’hydrocureur devra se mettre en contact avec la cellule de gestion des déchets
pour faire peser à vide son camion, puis à plein, et obtenir les papiers administratifs (dont
BSD) nécessaires au transport puis à l’acceptation du déchet au centre d’élimination.
8.2.1 Tri sélectif
Afin de favoriser le tri sélectif et donc la valorisation des déchets, un certain nombre de bennes
de déchets spécifiques valorisables seront installées aux abords des unités (bennes à carton, bois,
fenaille...). Il est demandé à chacun de respecter les règles de gestion des déchets dans le sens
d’une optimisation de leur valorisation.

97/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Par ailleurs un certains nombre de poubelles ont été installées au cœur des unités pour la gestion
des petits déchets afin de maintenir propre les chantiers.
8.2.2 Gestion des DIB
Cf. SYS-E4-01
Les déchets banals (DIB) sont les déchets non dangereux non valorisables. Ils seront jetés dans
des bennes spécifiques (bennes grises des écopoints ou bennes spécifiques par exemple pour la
vieille laine de calorifuge non polluée).
ATTENTION : Ne pas mettre dans ces bennes, les déchets banals souillés (EPI ou laine de calo
imbibés de produits chimiques, des containers de produits chimiques vides...)
8.2.3 Gestion des DID
Cf. SYS-E4- 01
Les déchets industriels dangereux (DID) sont les déchets présentant une dangerosité pour
l’homme ou l’environnement (inflammables, corrosifs, toxiques pour l’homme ou la faune ou la
flore...). Tout déchet banal souillé par un produit dangereux sera considéré comme un déchet
industriel dangereux. Les DID seront jetés dans les bennes rouges des écopoints ou dans des
bennes spécifiques (big bag amiante ou FCR, benne pour collecte de vieille charge
catalytique...).
Pour les chantiers générant de grosses quantités de déchets des bennes spécifiques seront
installées sur le chantier (quantité et nature des déchets à évaluer à l’avance pour quantifier le
besoin en bennes et la filière d’élimination).
8.2.4 Gestion amiante et FCR
Les déchets de fibre céramique réfractaire (FCR) et les déchets de matériaux contenant de
l’amiante doivent être stockés dans des big bags spécifiques étiquetés avec le risque amiante. Ces
déchets seront éliminés via une filière spécifique.
8.2.5 Gestion des déchets liquides (pompages...)
Les opérations de pompages de déchets liquides (vidange d’équipement...) ne peuvent être
effectuées qu’après validation d’une filière d’élimination du produit. Préalablement à
l’opération, une DESDE sera envoyée à VEOLIA PROPRETE pour recherche d’une filière
d’élimination. Ce n’est que lorsqu’une filière aura été identifiée que l’opération de pompage
pourra être réalisée. ATTENTION : le pompage de produits est une opération à risques, voir points
spécifiques sur le sujet dans la partie 6.
8.3 Prévention de la pollution des sols et sous sols
Cf. SYS-E5- 01
8.3.1 Stockages de produit

98/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Le stockage de produits dangereux liquides utilisés dans le cadre des travaux, ne peut se faire :
- Qu’avec l’accord du service HSE arrêt qui définira l’emplacement autorisé pour
ce stockage et les précautions éventuelles à mettre en œuvre.
- Que sur des cuvettes de rétention, étanches et de taille suffisante pour la totalité
du produit en cas de fuite au niveau du container. Cela concerne notamment les
stockages de carburants pour groupes électrogènes, les peintures, huiles, produits
de passivation....
Par ailleurs, les dépotages de produit ne peuvent se faire que sur des aires étanches permettant la
récupération du produit en cas d’épandage accidentel pendant l’intervention.
8.3.2 Gestion d’un épandage accidentel
En cas d’épandage de liquide pendant les travaux, il faudra rapidement endiguer le déversement
et le récupérer au moyen de produits absorbants. Il est impératif d’éviter que le produit ne se
répande dans les égouts et notamment les égouts d’eaux propres. En cas d’épandage, prévenir
immédiatement l’exploitant de la zone qui prendra les actions nécessaires et contactera la station
d’épuration.
8.4 Prévention de la pollution des eaux
8.4.1 Description sommaire des différents circuits d’égout du site
Plusieurs réseaux d’égouts sont présents sur la plateforme :
- Un réseau d’égout pluvial, généralement présent en dehors des unités et destiné à
collecter les eaux de pluies. Attention, certains regards d’égout pluvial sont aussi présents
à l’intérieur des unités Butadiène et Centrale sud.
- Un réseau d’eaux propres, destiné à collecter l’eau de mer pompée dans la méditerranée
et utilisée, dans nos unités, pour refroidir des produits dans des échangeurs puis renvoyée
à la mer.
Les réseaux d’eaux propres et pluviaux se déversent directement à la mer dans l’anse
d’Auguette. Ces réseaux ne passent pas par la station d’épuration. Une pollution envoyée dans
ces égouts se retrouve donc directement à la mer. Il est donc primordial d’informer très
rapidement la station d’épuration en cas d’épandage accidentel de produit dans ces réseaux. Les
regards d’égout de ces réseaux sont identifiés par de petits carrés bleus ou par une absence de
carré d’identification au niveau du regard.
Les autres réseaux d’égouts sont des réseaux d’égouts où l’effluent, après d’éventuelles
opérations préliminaires, passe par les réacteurs de la station d’épuration Naphtachimie, où des
bactéries spécifiques consomment les produits chimiques présents permettant de rejeter ensuite à
la mer une eau épurée conforme à plusieurs valeurs réglementaires de pollution. Ces réseaux

99/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
d’égouts sont généralement ceux présents dans les unités. Ils se caractérisent par des carrés de
couleur différente selon le réseau :
- Carré vert pour le réseau chimique
- Carré jaune pour le réseau huileux
- Carré violet pour le réseau sodique
L’envoi d’effluents chargés vers ces réseaux est possible mais seulement avec l’accord de
l’exploitant de la zone et de l’exploitant de la station biologique. Les rejets vers les égouts
doivent être minimisés, particulièrement s’il s’agit d’effluents chargés ou chauds, afin d’éviter
un dérèglement de la station biologique qui pourrait entrainer des rejets en mer d’effluents non
conformes.
8.4.2 Gestion d’un épandage accidentel
En cas d’envoi accidentel de produit dans les égouts lors des travaux, prévenir immédiatement
l’exploitant de la zone qui prendra les actions nécessaires en coordination avec la station
d’épuration.
8.5 Prévention de la pollution atmosphérique
Les manœuvres de mise à disposition des circuits et équipements seront réalisées de manière à
minimiser la pollution atmosphérique. Ainsi, chaque fois que cela est possible, les circuits seront
vidangés et purgés vers un circuit process ou un ballon de récupération.
Les lignes seront ensuite purgées vers le réseau torche afin de brûler les produits résiduaires. Ce
n’est que pour finaliser la mise à disposition du circuit ou quand il n’est pas possible de faire
autrement, que le circuit sera purgé à l’air libre.
Si malgré la mise à disposition effectuée, l’intervenant constate la présence de produit à
l’ouverture du circuit, il refermera immédiatement le circuit et informera l’exploitant de la zone
pour reprise des opérations de mise à disposition du circuit.
8.6 Aire de lavage
Une aire de lavage gérée par VEOLIA PROPRETE sera opérationnelle au niveau de la station
d’épuration. Tout équipement souillé devant quitter le site, pour réparation en atelier ou autre,
devra être préalablement nettoyé au niveau de l’aire de lavage afin d’éviter une exportation du

100/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
risque chimique en dehors du site. Un certificat de prise de gaz sera effectué par un APC après
le lavage pour valider l’absence de produit résiduel.
Par ailleurs une 2eme aire de lavage sera installée près des bassins API pour la gestion des
nettoyages des petits appareils (instrumentation principalement)
La note en annexe 23 décrit la gestion de ces aires.
8.7 Rangement et propreté
L’ordre et le rangement sont des facteurs essentiels de sécurité lors d’un arrêt. Ce point
sera particulièrement évalué lors des audits chantier et fera l’objet de sanctions financières si
le niveau de propreté de certains chantiers n’est pas évalué comme satisfaisant.
- L’outillage, la boulonnerie et les matériaux doivent être stockés et rangés correctement
(seaux...) et balisés si nécessaire. Le chantier sera rangé tous les jours en fin de
journée. Tout chantier jugé insuffisamment rangé, ne sera pas lancé le lendemain
- Tous les accès et passages doivent rester libres, y compris les crinolines.
- Les déchets doivent être jetés dans les bennes spécifiques au fur et à mesure du
chantier.
- Des poubelles de chantier sont installées dans les unités pour se débarrasser des petits
déchets (emballages plastiques, vieux joints, EPI..)
- Les flexibles seront installés de manière à gêner le moins possible les déplacements.
Chaque fois que cela est possible, le cheminement des flexibles ou câbles en
hauteur où le long des garde corps ou de moise d’échafaudage sera privilégié
(utilisation de crochets de fixation en S par ex). Eviter le cheminement des flexibles
en travers des passages.
- A la fin de la phase de mise à disposition des unités les flexibles gênants les
déplacements seront déposés le plus rapidement possible (objectif plus de flexible
gênant à J+3 de la phase travaux).
- Les matériaux stockés en hauteur et risquant de s’envoler en cas de vent, seront
attachés. (ex : tôles de calo)

101/ Manuel HSE Arrêt Naphtachimie 2018 révision du 19/3/18
Nous vous remercions pour le temps que vous avez consacré à la
lecture de ce Manuel HSE de l’arrêt des unités Naphtachimie en 2018.
Si vous avez des questions concernant l’HSE de l’arrêt, n’hésitez pas
à contacter le coordinateur HSE Arrêt : Patrick Béhue (tel
04.42.42.90.83, GSM 06.11.90.10.64, e-mail :
Nous comptons sur vous pour décliner à vos équipes ces règles HSE
ainsi que les informations qui vous seront données lors du plan de
prévention, et pour les faire respecter au quotidien sur vos chantiers.
L’implication de tous les acteurs de l’arrêt est nécessaire
pour que celui-ci se déroule en toute sécurité.