Nous finalisons actuellement un projet de livreunique en soi. Celui-ci est le fruit d’une collaborationentre Pierre Lessard, qui reçoit les enseignements duMaître Saint-Germain, et Marc Vallée, éditeur aux Édi-tions Ariane, ainsi que de quelques amis. Depuis main-tenant deux ans, nous recevons des informations sur lespouvoirs spirituels, lesquels sont établis comme suit :

• Pouvoir de guérison • Pouvoir de manifestation• Pouvoir de communication et de projection avec et

sur les plans subtilsL’accent est mis sur la préparation et les assises

nécessaires pour exercer adéquatement ces pouvoirs.Car une fois saisi le concept général dans lequel ces der-niers s’insèrent, leur expression est relativement aisée.De ce fait, compréhension et mise en pratique sontconsidérées comme fondamentales. Nous référons ici àbien plus qu’une simple discipline, soit une perceptionde la réalité appelée à s’ouvrir sur un paradigme fort dif-férent.

Étant donné la conscience actuelle de nos lecteurs,ce livre fait appel à la compréhension de la nécessité dehausser leur taux vibratoire afin de passer à la prochaineétape.

Beaucoup parmi vous ont lu bien des livres etparticipé à bien des ateliers. Vous comprenez donc lesgrands thèmes du potentiel d’éveil de l’être humain.Dorénavant, vous devez toutefois être en mesure deressentir l’accélération de la lumière en soi. Tel est ledéfi abordé de front dans ce livre. Non seulement

l’enseignement que ce dernier renferme est-il à mêmede créer des états de conscience propices à saisir com-ment nous pouvons exercer nos pouvoirs spirituels,mais aussi, par les exercices proposés, nous amène-t-ilà ressentir la lumière dans son travail d’harmonisationde nos corps subtils.

Pour faciliter le processus en cours, nous avons pro-duit un DVD illustrant, entre autres, l’intégration de lalumière dans le corps éthérique ou le corps des émo-tions, ou encore l’absorption de la lumière du soleil àpartir du troisième œil. Puisque nous avons accès à laperspective d’un maître (Saint-Germain), c’est-à-dire àses capacités de voir ce qui se passe réellement, celui-cinous a guidés quant aux effets à susciter pour représen-ter la réalité de la circulation de la lumière en soi. Biensûr, nous ne sommes pas en mesure de rentrer dans lesdétails du processus, mais les grandes lignes seront bienévidentes. À titre d’exemple, la lumière qui entre dans lecorps des émotions à la suite des exercices proposésn’agit pas de manière diffuse ; elle suit un circuit bienprécis, conditionnée par les expériences passées (de cettevie et des précédentes). L’intérêt est aussi de visualisercomment l’échange se déroule entre le corps des émo-tions et le plexus solaire, déterminant ainsi le ressentidans le corps physique. Comme je l’ai indiqué plushaut, le but consiste à réharmoniser l’ensemble.

Ce processus augmente le taux vibratoire de noscorps et rend alors possible la guérison et l’expression denotre potentiel créateur – notre état véritable.

En vente le 15 octobre.

1209, av. Bernard Ouest, bureau 110, Outremont (Québec) Canada H2V 1V7 PRINTEMPS 2008

Manifester ses pouvoirs spirituels et vivre en équilibre dans un monde en mutation

2 LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Actuellement, c’est la course àl’excès, et certains des pays jusqu’icimoins développés pressent le paspour nous rattraper. Jamais aupara-vant tant de gens ne sont décédés demaladies de prospérité. Jamais aupa-

ravant autant de gens n’ont souffertd’obésité et de diabète. Jamais aupa-ravant le fardeau financier des soinsde santé n’a autant pesé sur chacundes secteurs de notre société, dumonde des entreprises à l’éducation

et du gouvernement aux familles nedisposant d’aucune couverturesociale.

Jamais auparavant n’avons-nousabîmé notre milieu naturel à unpoint tel que nous perdons les terresarables, les nappes d’eau nord-améri-caines et les forêts pluviales. Nouspoussons le climat à changer si rapi-dement que nombre des grandsscientifiques mondiaux craignentpour le futur. Jamais auparavantnous n’avons fait disparaître de lasurface de la planète autant d’espècesanimales et végétales que mainte-nant. Jamais auparavant nous

Le RapportCampbell

Depuis plus de quarante ans, T. Colin Campbell est à l’avant-garde de la recherche dans le domaine dela nutrition. Il nous lègue Le Rapport Campbell, l’étude la plus exhaustive sur la santé et la nutrition àavoir jamais été entreprise. Cette étude traite en profondeur des liens entre la consommation deprotéines animales et les principales maladies qui affectent nos populations, telles que les maladiesvasculaires, auto-immunes et le cancer. Voici un extrait du livre.

par T. Colin Campbell et Thomas M. Campbell

Comment avons-nous fait pour arriver au point où les guérisseurs denotre temps – les médecins – ne savent presque rien de la nutrition, oùles institutions médicales dénigrent la nutrition, où l’usage des médica-ments et des soins hospitaliers est la troisième cause de mortalité ?Comment avons-nous fait pour arriver au point où le fait de prônerune alimentation végétarienne peut ruiner une carrière et où lesscientifiques passent plus de temps à maîtriser la nature qu’à la respecter ?Comment avons-nous fait pour arriver au point où les compagnies qui profitent denos maladies sont celles qui nous disent ce que nous devons faire pour être en santé,où les compagnies qui profitent de nos choix alimentaires sont celles qui nous disentquoi manger, où l’argent durement gagné par les contribuables est dépensé par legouvernement pour bonifier les profits de l’industrie pharmaceutique, et où laméfiance cède le pas à la confiance quand il est question des politiques gouverne-mentales sur les aliments, les médicaments et la santé ? Comment avons-nous faitpour arriver au point où les Occidentaux sont si confus quant à ce qui est sainque, dorénavant, ils s’en foutent ?

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008 3

n’avons introduit à une si vasteéchelle dans l’environnement autantde variétés de plantes génétiquementmodifiées sans en connaître les réper-cussions. Tous ces changements dansnotre milieu ambiant découlent for-tement de ce que nous choisissons demanger.

Pendant que les milliards depersonnes des pays en voie de déve-loppement accumulent de plus enplus de richesses et adoptent de plusen plus le régime alimentaire et lemode de vie des Occidentaux, lesproblèmes découlant des excès ali-mentaires deviennent de plus en plusmarqués, et ce, cha-que année qui passe.En 1997, le directeurgénéral de l’Organisa-tion mondiale de lasanté, le docteurHiroshi Nakajima, a qualifié le futurfardeau chronique des maladies dansles pays en voie de développementde « crise de souffrance à l’échellemondiale ».

L’urgence de la situation don-nera lieu à de nouvelles ouvertures, etc’est ce qui m’apporte de l’espoir. Lesgens commencent à ressentir lebesoin de changer et à remettre enquestion certains des concepts debase les plus fondamentaux entrete-nus sur le lien entre l’alimentation etla santé. Ils comprennent petit à petitles conclusions des rapportsscientifiques et optent pour des chan-gements en vue d’améliorer leur vie.

Jamais auparavant il n’y eutautant de recherches empiriques enfaveur des aliments complets et desrégimes végétariens. À ce jour, parexemple, il est possible d’obtenir des

images des artères du cœur qui mon-trent, comme l’ont fait les docteursDean Ornish et Caldwell EsselstynJr, qu’un régime alimentaire consti-tué d’aliments végétaux completspeut inverser les maladies cardiaques.Nous détenons maintenant lesconnaissances qui nous permettentde comprendre comment cela peutse faire. Les protéines animales, bienplus que le gras saturé et le cholesté-rol alimentaire, font augmenter letaux de cholestérol chez les animauxde laboratoire, les humains et dansles populations entières. Les compa-raisons établies entre un grand

nombre de pays permettent deconclure que les populations qui ontune alimentation végétarienne ontbeaucoup moins de maladies car-diaques. Et les études menées sur desindividus vivant au sein de certainspeuples montrent que ceux qui senourrissent ainsi ont non seulementmoins de cholestérol, mais aussimoins de maladies cardiaques. Nousdétenons toute une gamme de preuvesindiquant qu’une alimentation végéta-rienne faite d’aliments complets estmeilleure pour le cœur.

Jamais auparavant nous n’avonseu une telle compréhension appro-fondie de l’incidence de l’alimenta-tion sur le cancer, tant sur le plancellulaire que dans la population. Lesdonnées déjà publiées indiquent queles protéines animales stimulent lacroissance des tumeurs.

Les protéines animales augmen-tent le taux d’une hormone, l’IGF-1(Insulin-like Growth Factor), qui estun facteur de risque pour le cancer.Et une alimentation comportantbeaucoup de caséine (la principaleprotéine du lait de vache) permet àdavantage de carcinogènes d’entrerdans les cellules, ce qui permet àdavantage de dangereuses substancescarcinogènes de se lier à l’ADN, cequi permet à davantage de réactionsmutagènes de se produire et de for-mer des cellules cancéreuses, les-quelles, à leur tour, permettent unecroissance encore plus rapide des

tumeurs une foisqu’elles sont formées.Les données indi-quent qu’une alimen-tation à base de pro-duits animaux aug-

mente la production d’hormonesreproductives chez la femme, phéno-mène susceptible de conduire au can-cer du sein. Nous détenons aujourd’huiun vaste ensemble de preuves démon-trant que des aliments complets d’ori-gine végétale sont ce qu’il y a de mieuxpour traiter le cancer.

Jamais auparavant nous n’avonsdisposé d’autant de technologiespour mesurer les biomarqueurs asso-ciés au diabète ni d’autant depreuves indiquant que les taux desucre, de cholestérol et d’insulinedans le sang s’améliorent plus avecun régime alimentaire végétariencomposé d’aliments completsqu’avec tout autre traitement. Lesétudes d’intervention confirmentque les diabétiques atteints du dia-bète de type 2 peuvent inverser leurmaladie et arrêter leur prise de médi-

suite à la page 4

La science le dit clairement. Les résultats sont là pour le prouver. Modifier votre alimentation, c’est réduire de façon impressionnante

vos risques de cancer, de maladies cardiaques, de diabète et d’obésité.

4 LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Le Rapport Campbell suite de la page 3

caments quand ils sont traités parune alimentation végétarienne com-posée d’aliments complets. De nom-breuses études internationales prou-vent que le diabète de type 1, unegrave maladie auto-immune, est lié àla consommation du lait de vache età un sevrage prématuré. Noussavons que notre systèmeimmunitaire peut attaquernotre propre corps par un pro-cessus d’imitation moléculaireinduit par les protéines ani-males qui se retrouvent dansnotre sang. Nous disposonsaussi d’énormes preuves établis-sant un lien entre la sclérose enplaques et la consommation deproduits d’origine animale, enparticulier les produits laitiers.Les études faisant intervenir lanutrition ont établi que l’ali-mentation peut aider à ralentir,sinon à arrêter, la sclérose enplaques. Nous détenons doréna-vant un grand ensemble depreuves indiquant qu’un régimealimentaire végétarien composéd’aliments complets est ce qu’il y ade mieux pour contrer le diabèteet les maladies auto-immunes.

Jamais auparavant nous n’avonsdisposé d’autant de preuves attestantque les régimes alimentaires compor-tant un excès de protéines animalespeuvent détruire nos reins. Les cal-culs rénaux se forment parce que laconsommation de protéines ani-males crée un excès de calcium etd’oxalate dans les reins. Nous savonsaujourd’hui qu’il est possible de se

prémunir contre les cataractes et ladégénérescence maculaire par laconsommation d’aliments renfer-mant beaucoup d’antioxydants. Deplus, les recherches ont prouvé queles dysfonctions cognitives, ladémence vasculaire causée par les

petites attaques d’apoplexie et lamaladie d’Alzheimer ont toutes àvoir avec les aliments que nous ingé-rons. Les sondages menés auprès depopulations humaines indiquent queles fractures de la hanche et l’ostéo-porose sont aggravées par une ali-mentation à forte teneur en produitsd’origine animale. Les protéines ani-males prélèvent le calcium des os en

créant un milieu acide dans le sang.Nous détenons maintenant tout unensemble de preuves qui indiquentqu’une alimentation végétarienne com-posée d’aliments complets est ce qu’il ya de mieux pour nos reins, nos os, nosyeux et notre cerveau.

Certes, davantage derecherches pourraient – etdevraient – être effectuées. Maisl’idée que les aliments végéta-riens complets peuvent empê-cher et même traiter une grandevariété de maladies chroniquesne peut plus être niée. Il nes’agit plus de quelques personnesseulement qui prétendentqu’une telle alimentation estbonne, et ce, en se fondant surleur expérience personnelle, leurphilosophie ou une étudescientifique isolée. Des centainesd’études détaillées, bien faites etexhaustives affirment désormaisla même chose.

Qui plus est, j’ai espoir enl’avenir parce que nous avonsmaintenant la capacité d’échan-ger des informations sur le plannational et international. Unplus grand pourcentage de la

population mondiale est alphabétiséet une grande proportion de ces gensont le luxe de pouvoir choisir cequ’ils mangent parmi une grandevariété d’aliments. Les gens peuventêtre végétariens et manger des ali-ments variés, intéressants, succulentset pratiques. J’ai espoir, car les gensqui vivent dans les petites villes et lesendroits autrefois isolés ont doréna-

« Le Rapport Campbell est le compte-rendu d’uneétude avant-gardiste qui nous procure les réponsesque les médecins, les scientifiques et les lecteursconscients de leur santé cherchent depuis long-temps. S’appuyant sur des recherches arduesmenées pendant de nombreuses années, cetouvrage livre des réponses pour le moins surpre-nantes aux questions les plus importantes de notreépoque : Qu’est-ce qui cause vraiment le cancer ?Comment pouvons-nous prolonger notre vie ?Qu’adviendra-t-il de l’épidémie d’obésité ? LeRapport Campbell démystifie facilement et rapide-ment les régimes miracles à la mode en se fondantsur des preuves solides et convaincantes. Clair etbien écrit par l’un des plus respectés spécialistesen nutrition, Le Rapport Campbell constitue ungrand point tournant dans notre compréhensionde la santé. »

– Neal Barnard, président du Comité des médecins pour une médecine responsable

Science et champ akashique

tome 2

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008 5

Extrait du Rapport Campbell, paru en avril 2008.

vant accès à de l’information récente sur lasanté, information qu’ils peuvent appliquerdans leur quotidien.

Tout cela mis ensemble crée une atmo-sphère qui, comme aucune autre, exige des chan-gements. Contrairement à la situation, en 1982,où quelques collègues ont essayé de détruire laréputation de scientifiques qui osaient avancerque l’alimentation avait quelque chose à voiravec le cancer, il est à ce jour plus communé-ment accepté que ce que vous mangez peutdéterminer votre risque de souffir de cancer. J’aiaussi vu l’image publique du végétarisme passerde ce qui était considéré comme une mode pas-sagère et dangereuse à un choix de vie sain etdurable. La cote des régimes végétariens agrimpé, et la variété et la disponibilité d’alimentsvégétariens ont monté en flèche. Au Canada eten France, les restaurants proposent de plus enplus fréquemment des plats sans viande et sansproduits laitiers. Les scientifiques publientdavantage d’articles sur le végétarisme et sur lesavantages d’une alimentation végétarienne pourla santé.

Je crois que le monde est enfin prêt à chan-ger. Nous avons atteint un point de l’histoire oùnos mauvaises habitudes ne peuvent plus êtretolérées. En tant que société, nous sommes aubord d’un grand précipice : soit nous nous préci-pitons vers la maladie, la pauvreté et la dégrada-tion, soit nous nous engageons surle chemin de la santé, de la longé-vité et de l’abondance. Tout ce qu’ilfaut pour cela, c’est le courage dechanger. Qu’adviendra-t-il de nospetits-enfants et de nos descendantsdans cent ans ? Seul le temps ledira. J’espère que l’histoire dontnous sommes les témoins et l’avenirqui est devant nous seront bénéfiques à tous.

L’univers réenchanté à la lumièredes plus récentes découvertes

de la science

En effet, les recherches de la nouvelle physique, de la nouvel-le biologie et les recherches de pointe sur la conscience recon-naissent maintenant que la vie et l’esprit sont des élémentsintégrants du monde, non des sous-produits accidentels.

Dans ce deuxième tome, Ervin Laszlo puise à même cesnouvelles découvertes pour appuyer davantage la visionde ce champ de la cohérence universelle appelé champakashique. Il nous offre ainsi une vision nous rappro-chant de la compréhension de la nature véritable de toutce qui existe et évolue dans l’espace et le temps, qu’ils’agisse des atomes ou des galaxies, des souris ou deshumains. Une vision dont nous avons grandementbesoin en cette époque de changement accéléré et dedésorientation croissante.

6 LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Mitch Krucoff revenait en 1994d’un voyage en Inde durant lequelpresque toutes les idées qu’il avaitsur la pratique de la médecineavaient été chamboulées. Krucoff,un cardiologue du Centre médicalde l’Université Duke, et SuzanneCrater, l’infirmière professionnellequi l’accompagnait, avaient été invi-tés à visiter l’Institut de médecinesupérieure Sri Sathya Sai, un hôpitalsitué à Puttaparthi, qui avait ouvertses portes un an plus tôt. Cet hôpi-tal était le projet de prédilection dugourou indien Sri Sathya Sai Baba,qui voulait rendre disponibles lesservices d’un centre hospitalier occi-dental moderne aux pauvres et auxdémunis, et ce, de manière entière-ment gratuite. Krucoff avait étérecruté à titre de cardiologue, afinde donner des conseils sur la tech-nologie nécessaire pour y offrir cequi se fait de mieux en matière decathétérisme cardiaque.

Krucoff et Crater étaient stupé-faits de ce qu’ils avaient vu. Ladimension essentiellement spirituellede cet établissement hospitalier etmême la qualité tout à fait particu-lière du son et de la lumière éclip-saient ses importantes composantestechnologiques. La spiritualité trans-paraissait dans la conception mêmede cet édifice, avec notamment desimages inspirées de la culture hin-doue que l’on avait choisies pourorner les murs. Situé à environ huitkilomètres de l’ashram de Sai Baba,l’hôpital ressemblait à une versionallongée du Taj Mahal. Les ailes for-maient un arc de cercle évoquantune étreinte chaleureuse pour tousceux qui s’approchaient de sesportes, et la rotonde dans l’entréereprésentait un cœur dont l’apexpointait vers le ciel.

Au cours de leurs visites,Krucoff et Crater avaient été frappéspar l’effet que tout cela avait sur les

patients, dont beaucoup venaient desrégions rurales isolées de l’Inde etn’avaient jamais vu d’eau couranteauparavant. Malgré le fait que l’onvenait de diagnostiquer qu’ils souf-fraient de maladies extrêmementgraves et qu’ils étaient sur le point dese retrouver face à un imposant labo-ratoire de cathétérisme numérique,aucun d’eux ne paraissait le moin-drement effrayé. Cette absence totalede peur contrastait radicalement avecla terreur et le désespoir que Krucoffétait habitué d’observer chez lespatients cardiaques qu’il voyait régu-lièrement là d’où il venait.

Il rêvait de faire adopter cer-taines de ces pratiques dans les hôpi-taux américains, mais pour réussir àconvaincre ses collègues en cardiolo-gie, il allait devoir démontrer lesavantages de la spiritualité dansl’exercice de la chirurgie cardiaqueau moyen de données irréfutablesrévélant un effet physiologiquemesurable sur les patients. Il allaitdevoir également prouver que desaspects intangibles comme l’inten-tion, ou des croyances spirituelles,ou même un environnement spiri-tuel et inspirant, pouvaient réelle-ment faire une différence dans l’évo-lution de la santé d’un patient.

La sciencede l’intention

par Lynne McTaggart

Lynne McTaggart présente ici une synthèse des principales recherches qui ont coursdans le monde sur le pouvoir de la pensée en vue d’influencer l’état de la matière.Que ce soit à l’Institut des sciences noétiques en Californie, fondé par l’astronauteEdgar Mitchell, à l’Université d’Arizona ou de Berlin, elle met en évidence unerecherche de pointe fort intéressée à démontrer empiriquement la possibilité ou nonde parler du « pouvoir de l’intention ». Voici un extrait du livre qui porte sur lelien possible entre l’intention et la guérison.

Au cours du vol de retour deplus de 18 heures, Krucoff et Craterse mirent à formuler des idées pourune étude en ce sens. La seulemanière d’y parvenir, finirent-ils parréaliser, consistait à soumettre laprière à des tests – les plus impor-tants tests de ce genre jamais effec-tués.

Une fois de retour chez lui,Krucoff passa au peigne fin la litté-rature scientifique afin d’y déceler lapreuve que la prière pouvait amélio-rer le pronostic d’une personne.Quatorze tests bien exécutés sur laprière avaient montré que cette der-nière avait un effet positif. Dans leplus fameux de ces tests, publié parRandolph Byrd en 1988, un grouped’évangélistes avaient prié à l’exté-rieur d’un hôpital pour la guérisonde patients dans une unité de soinscoronariens. Ceux en faveur de quion avait prié eurent notablementmoins de symptômes et nécessitè-rent moins de médicaments et d’in-terventions médicales. Une étude duMid-America Heart Institute –publiée vers l’époque où Targ sortitson étude sur des sidéens, et consi-dérée alors comme ayant soutenu lesconclusions de ce dernier – montra

que les chrétiens de toutes lesconfessions, recrutés afin de prierpour des patients cardiaques hospi-talisés, avaient diminué de 10 % lessymptômes et que ces patientsavaient eu moins de rechutes.

La prière est vue comme unesorte de superintention et d’effortconjoint : vous formulez une inten-tion, et Dieu y répond. Aux yeux decertains, l’intention est perçuecomme un synonyme de prière, elle-même synonyme de guérison. Ainsi,lorsque vous émettez une intention,Dieu la met en action. De fait, denombreux chercheurs de laconscience jugent que ces premièresétudes sur la prière constituaient desexpériences sur l’intention. Lespetites études ayant eu recours à desgroupes de chrétiens pour adresserdes prières d’intercession à l’inten-tion de patients cardiaques sont sou-vent considérées comme ayant portésur l’effet d’une intention de groupe,c’est-à-dire comme une tentativemenée par un certain nombre depersonnes pour influencer la mêmechose, au même moment.

Même si les résultats de ces pre-mières études étaient prometteurs,Krucoff comprit vite qu’une reprise

de ces mêmes études sur une plusgrande échelle et avec des protocolesplus stricts s’avérait nécessaire, et ilélabora donc sa propre étude pilote.Il sollicita le consentement de 150patients cardiaques recrutés par l’en-tremise du Centre médical pour vété-rans de Durham situé tout près etayant déjà un rendez-vous pour ysubir une procédure d’angioplastie etl’installation d’un stent endovascu-laire. En plus de la prière, Krucoffvoulait voir si les thérapies de typenoétique, impliquant une forme oul’autre d’influence à distance ou del’esprit sur le corps, pouvaient avoirun effet positif sur l’évolution del’état de santé des patients. Il séparales 150 patients en cinq groupes. Enplus du traitement médical normale-ment prévu dans leur cas, quatre descinq groupes recevraient l’un des trai-tements noétiques, soit la relaxationpour atténuer le stress, le toucher thé-rapeutique, l’imagerie guidée ou laprière d’intercession. Quant auxpatients du cinquième groupe, ils neferaient l’objet d’aucune interventionadditionnelle, mais recevraient seule-ment les soins médicaux habituels.Les ondes cérébrales, le pouls et lapression artérielle de chaque patientallaient être mis sous constante sur-veillance afin de mesurer de minuteen minute l’effet de ces influencesintangibles de guérison.

Krucoff décida de maximiserl’influence potentielle de la prière.Pour obtenir la participation de plu-sieurs groupes de prière, son assis-tante, l’infirmière Suzanne Crater,lança une campagne mondiale desollicitation à cet égard. Elle écrivit àdes monastères bouddhistes au

« De temps à autre, une personne accède à l’esprit de l’époque, aucourant émergent de l’évolution de la conscience humaine et de lacompréhension que nous en avons. Non seulement cet ouvrageexplique-t-il les fondements scientifiques de nos intuitions spiri-tuelles, mais il nous incite également à assumer la responsabilité denos pensées et même de notre conscience, sachant que nous sommesvéritablement des cocréateurs avec le Champ universel de laconscience. Je recommande chaudement La science de l’intention ! »

– Barbara Marx Hubbard, présidente de la Fondation pour l’évolution consciente

7LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

suite à la page 8

Népal et en France, ainsi qu’auxresponsables du site VirtualJe-rusalem.com qui prirent des dis-positions pour que des prièressoient placées près du mur deslamentations à Jérusalem. Elletéléphona aux Carmélites deBaltimore pour leur demanderque des prières spéciales soientdites au cours de la soirée desvêpres. Lorsqu’elle en eut ter-miné de ses démarches, elles’était assurée du concours degroupes de prière de sept confes-sions religieuses, soit les fondamen-talistes, l’Église morave, l’Église unie,ainsi que les religions juive, boud-dhiste, catholique et baptiste.

Chaque groupe de prière se vitconfier un groupe de patients quin’étaient identifiés que par leur nom,leur âge et leur type de maladie. Bienque Crater et Krucoff aient laissé àchaque groupe le soin de déterminerle contenu précis de leurs prières, ilsstipulèrent que celles-ci devaientmentionner le nom de chaquepatient et porter spécifiquement surleur guérison. La partie de cetteétude relative à la prière devait êtreréalisée en double insu, de manièreque ni les patients ni le personnelsoignant ne sachent qui allait fairel’objet de prières. Les autres thérapiesnoétiques seraient administrées uneheure après que les patients eurentsubi leur angioplastie.

Les résultats furent impres-sionnants. Comparativement auxpatients du groupe de contrôle, lespatients de tous les groupes ayantreçu un traitement noétiquebénéficièrent d’une amélioration deleur santé variant de 30 à 50 % lorsde leur séjour à l’hôpital. De plus, ils

eurent moins de complications ainsiqu’une plus faible incidence de rétré-cissement des artères. Ils profitèrenten outre d’une diminution de 25 à30 % du nombre de conséquencesnégatives, comme la mort, les crisescardiaques, l’aggravation de l’état deleurs artères ou le besoin d’une autreangioplastie. Mais de toutes les thé-rapies alternatives employées, laprière fut celle qui eut l’effet le plusmarqué.

Cette étude était toutefois troppetite pour déboucher sur des

conclusions définitives ; aprèstout, le groupe visé par la prièrene comptait que 30 patients.Néanmoins, les résultats obtenuspar Krucoff semblaient extrême-ment prometteurs. Krucoff etCrater, qui avaient surnomméleur étude du nom de MANTRA(Monitoring and Actualization ofNoetic Training), la publièrent etprésentèrent leurs conclusionsdevant l’Association américainedu cœur. Même les cardiologuesles plus conservateurs durent

convenir que la guérison à distancedonnait peut-être de bons résultatsaprès tout et que la prière en particu-lier était bonne pour le cœur.

Il était clair cependant pourKrucoff qu’il fallait reprendre cetteétude sur une échelle beaucoup plusvaste pour valider les résultats obte-nus. Il décida donc d’entreprendreune nouvelle étude, appelée MAN-TRA II, en lançant un ambitieuxprogramme de recrutement qui per-mit au bout du compte d’obtenir leconsentement de 750 patients duCentre médical Duke et de neufautres hôpitaux américains, et derecruter 12 groupes de prière com-posés d’un assemblage encore plusgrand et plus œcuménique des prin-cipales religions du monde. C’estainsi que des chrétiens de Grande-Bretagne, des bouddhistes du Népal,des musulmans des États-Unis et desjuifs d’Israël furent recrutés.

Encouragés par les premiers suc-cès obtenus, Krucoff et Crater cla-mèrent que leur projet allait être laplus vaste étude de l’influence à dis-tance jamais menée et qu’il consti-tuerait le test suprême du pouvoir dela prière.

8 LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

« La science de l’intention est un conden-sé passionnant des plus importantesrecherches des dernières décenniesmenées par des scientifiques d’avant-garde, un livre qui valide et fournit desexercices personnels visant à démontrercomment nos pensées peuvent exercerune influence sur la réalité. »

– Edgar Mitchell, Sc.D., fondateur de l’Institut des sciences noétiques

et astronaute membre de l’équipaged’Apollo 14

Extrait du livre La science de l’intention,

paru en février 2008.

Également de Lynne McTaggartLa quête de la science pour comprendre

LE CHAMPde la cohérence universelle

(Nouvelle édition de l’Univers Informé )

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008 9

Éditions Inc.

Automne 2008

Neale Donald Walsch

2009 – La grandeTransformation

L’année de la cocréationKryeon, le Haut Conseil

de Sirius, les Hators et Marie Madeleine

L’abondance véritable ?Bonheur, processus de créa-tion personnelle et maîtrise

Neale Donald Walsch

La petite âme et le soleil

Une parabole pour enfantsNeale Donald Walsch

Illustrations de Frank Riccio

La petite âme et la TerreUne parabole pour enfants

Neale Donald WalschIllustrations de Frank Riccio

MatthieuRaconte-moi ta vie

au paradisSuzanne Ward

RévélationsPour une ère

nouvelleSuzanne Ward

La santé conscienteGuide complet de la

santé, vitalité et longévitéRon Garner

La chimie dela conscienceLe mystère de laglande pinéale

Ka Ren

Manifester ses pouvoirs spirituels

Et vivre en équilibre dansun monde en mutation

Pierre LessardEntraîner votre esprit,

transformer votre cerveau

Comment la science de pointe révèle le potentiel

extraordinaire de la neuroplasticitéSharon Begley

Serpent de lumièreAu-delà de 2012

Drunvalo Melchizédek

À SURVEILLER AUSSI À L’AUTOMNE

Les classiques d’Ariane en format poche

Le manuscritde Marie Madeleine

En tant qu’initiée, je me tenaisauprès de Yeshua pendant lacrucifixion, maintenant mon ka dansune prière fervente – autrement dit,j’avais la ferme intention de me tenirprête pour l’aider à passer dans lamort. C’était cependant une actioninitiatique qui exigeait un détache-ment que je n’avais pas.

En tant qu’initiée entraînée, latâche était facile, mais en tant quefemme amoureuse de l’hommeYeshua, mon cœur était déchiré. Etj’étais là, au Golgotha, vacillant entrema force d’initiée et mon chagrin defemme amoureuse qui voit son bien-aimé souffrir.

À ce moment-là, l’initiationn’avait plus de valeur pour moi. Peum’importait que Yeshua soit en trainde laisser une trace de lumière à tra-vers les royaumes de la mort, aubénéfice de tous ceux qui le sui-vraient.

Je me mis même à hurler à l’en-droit d’Isis : « Comment oses-tu ? »

Mon tourment atteignit sonparoxysme, et Marie, tendant le brasvers moi, posa sa main sur lamienne. J’étais seule dans mon cha-grin et je n’avais pas remarquéMarie. Nos yeux se rencontrèrent,s’emplirent de larmes, et nous avonssangloté toutes les deux dans les brasl’une de l’autre. Elle pour son fils,moi pour mon bien-aimé.

Les Évangiles rapportent qu’il yeut un tremblement de terre après lamort de Yeshua; c’est vrai, je vous leconfirme. C’était comme si toute lanature subissait les souffrances d’unaccouchement. Et la terre tremblaavec colère et rage qu’un Maître decette stature, qu’un tel être puissesouffrir de la main de ses frèreshumains.

Mais c’est là le paradoxe de la viesur terre.

Une violente tempête souffla surla ville – des vents comme je n’enavais jamais vu. Le ciel se remplit denuages noirs et d’éclairs, le tonnerreretentit partout secouant touteschoses. Ce spectacle effrayant sembladurer une éternité, mais je pensequ’il dura une heure à peu près.

À la tombe, Marie et moi avonslavé le corps selon la tradition et lerituel juif, nous l’avons enveloppé,puis nous avons quitté les lieux. Toutcela se déroula en silence, le seul sonétant celui de nos larmes étouffées.

Je songeai qu’il était inexplicablede la part de Yeshua d’avoir ressus-cité Lazare des morts, mais de n’avoirrien fait pour lui-même.

Je ne comprenais pas ce qu’il fai-sait.

Après la Résurrection néan-moins, lorsque je l’aperçus dans sonka, plus radieux et splendide quejamais, je compris.

Sur le plan initiatique, devenir ledieu suprême Horus signifie qu’on aactivé les plus hauts potentiels deconscience inhérents à la formehumaine. Traditionnellement, celas’accomplissait toutefois pour soiseul. Yeshua, lui, l’a réalisé pour l’hu-manité entière. Voilà l’héritage qu’ilnous a laissé.

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Voici le récit personnel de Marie Madeleine. Il porte sur sa relation tantrique

avec Yeshua ben Joseph, connu aujourd’hui sous le nom de Jésus-Christ. C’est

l’histoire d’un amour si fort qu’il a survécu à 2 000 ans de mensonges pour être

enfin raconté « à l’aube de la fin des temps ». Initiée de haut rang du temple

d’Isis, Marie Madeleine était le Saint-Graal, la coupe qui porta le sang du

Christ. Et le « soleil » prophétisé depuis longtemps qui devait naître d’elle était

une fille baptisée Sar’h. À la requête d’Isis, voici son histoire, laquelle dévoile

quelques-uns des secrets les plus ésotériques des temples.

par Tom Kenyon et Judi Sion

10

Les alchimies d’Horus et la magie sexuelle d’IsisLes alchimies d’Horus et la magie sexuelle d’Isis

Pourtant, je vous le dis, cela n’arien à voir avec la religion ! Il s’agitpurement de physique et d’alchimie.

L’enseignement tout simple deYeshua était que nous sommes tousdieux – que nous avons tous en nousle pouvoir d’aimer et de guérir – et ill’a démontré du mieux qu’il le put.

Aux premiers temps de l’Église,c’est-à-dire au sein de la commu-nauté qui se forma pour mettre enpratique les enseignements deYeshua, émergea un rituel particuliè-rement sublime.

Ceux qui souhaitaient continuerà baigner dans son énergie et sa pré-sence prirent l’habitude de partagerle pain et le vin. C’était parfois leshommes qui effectuaient le rituel dupartage, quelquefois c’était lesfemmes. Cet acte simple de partagerentre eux était conforme aux inten-tions de Yeshua, et pourtant la sim-plicité de ce partage se perdit avec letemps, et seuls ceux qui avaient reçul’ordination furent autorisés à don-ner la communion. Voilà une dévia-tion que Yeshua trouverait particu-lièrement déplaisante. Je l’ai bienconnu, et je suis sûre de ce quej’affirme.

La vérité et la force des enseigne-ments de Yeshua ont été pervertiespar l’Église. Et l’Église a dérobé lessecrets de l’élévation de la conscienceau moyen de la sexualité sacrée, telleque Yeshua et moi l’avions pratiquée.

Je me rends compte que seuleune poignée de gens saisira ce que jedis ici; malgré tout, c’est suffisant.

Je désire maintenant révéler cer-tains secrets appartenant à la magiesexuelle d’Isis.

Comme je l’ai mentionné, il estpossible de gravir les hauteurs de laconscience seul et sans partenaire; lesalchimies d’Horus ont été conçuesde manière à seconder l’initié.

Cependant, la magie sexuelled’Isis a été révélée à l’intention deceux qui sont partenaires dans unerelation sacrée. Je désire discuter deplusieurs aspects.

Le premier est l’assertion selonlaquelle au moment de l’orgasme deschamps magnétiques sont générés.En fait, ces champs sont produitspendant les préliminaires amoureuxen stimulant les sens par le toucher.Cette stimulation sensorielledéclenche le processus d’édificationdes champs magnétiques ; elle estcruciale pour la pratique alchimiquede la magie sexuelle.

Il existe plusieurs méthodes à ladisposition des initiés. J’ai l’inten-tion d’en explorer quelques-unes,mais une chose est essentielle à leurpratique : il faut saisir la nature del’interaction entre les deux élémentsalchimiques propres l’un à l’homme,l’autre à la femme.

L’alchimie naît de l’union entrele ka de l’initié et celui de l’initiée.Au moment où ils font l’amour,leurs corps ka s’entremêlent, et cetteinterconnexion provoque l’ouverturedu plancher magnétique chez lafemme. Étrange expression, qui pro-vient du langage utilisé dans lestemples d’Isis.

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008 11

La vérité dévoilée…Que ceux qui ont les yeux pour voir puissent voir.

Que ceux qui ont les oreilles pour entendre puissent entendre.Que ceux qui n’ont ni les uns ni les autres continuent leur chemin.

AddendumQuestion : Que faut-il comprendrepar « retour de la Mère cosmique» ?

Marie Madeleine : Il s’agit d’unemutation dans la conscience collec-tive qui rend hommage au principeféminin. Le phénomène se manifes-tera par une compréhension globaleet collective du caractère sacré de laTerre elle-même, si bien que, au lieudu viol et du pillage actuels, il y auracocréation avec la planète. Et lesfemmes – ces âmes incarnées dansdes corps féminins – seront élevéesau même statut d’égalité et de consi-dération que le principe masculin. Comme vous le constatez, cetteTerre a du chemin à faire pouratteindre ce statut.

Question : Voulez-vous dire qu’il fau-dra beaucoup de temps pour y parve-nir ?

Marie Madeleine : Non, je veux direqu’il va falloir un progrès importantdans le niveau de conscience, parrapport au niveau collectif actuel.De ce fait, nous apparaît le besoinde purification. Ce besoin depurification diminue si chacun estcapable d’équilibrer le féminin et lemasculin en lui-même et de respec-ter ceux qui incarnent des relationshomme-femme.

Extrait du livre

Le manuscrit de Marie Madeleine,

paru en mai 2008.

12 LE FIL D’ARIANE Automne 2007

Provoquer le changement

Quand il s’agit de changements, laplupart des gens sont très passifs. Ilsseront d’accord pour en apporterdans leur vie seulement si le déses-poir les y pousse. C’est là uneapproche très destructrice. Susciter lechangement quand c’est nécessairerequiert une bonne dose deconfiance en soi. Vous devez pouvoirvous appuyer avec certitude sur ceque vous savez de la situation tout enrestant ouvert à la possibilité decommettre une erreur, car, voyez-vous, il y a certaines erreurs que vousdevez faire. Alors, pourquoi tenter defaire les choses correctement quandon sait qu’on doit commettre deserreurs ? Elles sont inévitables.

Nous voulons vous encourager àprendre l’initiative. Quand il y aconflit, cela suppose que quelquechose doit bouger et progresser. Lesgens ne veulent pas être inconfor-tables et ils associent le bien-être àune situation statique, à l’état de

non-changement. Mais quand vousn’êtes pas en train de croître, votrevie se rétrécit. Vous vous enfermez.Ici, nous devons nous expliquerparce que beaucoup de gens chan-gent des choses qui n’ont pas besoinde l’être. De même, ils ne changentpas les choses qui ont besoin del’être. Alors, qu’est-ce qui devraitchanger ou non?

Les changements se divisent endeux catégories : ceux que vous vou-lez faire et ceux que vous devez faire.Ces derniers sont les plus impor-tants ; ils sont nécessaires et vousdevez les faire, que vous le vouliez ounon, car la vie humaine et le déve-loppement en dépendent. C’est cequi fait progresser les choses. Ceschangements sont basés sur le but.Vous êtes tous venus en ce mondecomme porteurs de la semence deDieu en vous, laquelle semence ren-ferme votre but.

À l’évidence, les gens se refusentà penser qu’ils n’ont pas de but dansla vie ; dès lors, ils s’en inventent plu-

sieurs. Éventuellement, leur véritablebut finira par émerger.

Certains changements décou-lent des désirs et des peurs ; d’autresnaissent de la nécessité. Deux typesde changement se dégagent de lanécessité : soit que vous soyezcontraint de faire quelque chose ouque vous fassiez face à la catastrophe,soit que vous sachiez pertinemmentbien que vous devez faire quelquechose. Dans ce deuxième cas, les cir-constances ne vous forcent pas à agir.C’est plutôt vous qui êtes motivé parvotre propre Connaissance, cetteintuition profonde et pénétrante.

Tel est l’état de Connaissanceque nous souhaitons cultiver cheztous les élèves de la Connaissanceafin de leur permettre de percevoirclairement la direction prise par larace humaine et de participer avecvigueur à l’évolution du monde.

Échapper à la peurLa peur occupe beaucoup de placedans le champ de votre expérience.Toutefois, il y a moyen d’y échapper,ce qui vous permettrait d’être beau-coup plus efficace et présent dans lavie. Affirmer que vous pouvez luiéchapper n’est pas une promessevide, mais vous devez changer d’étatd’esprit et vous connecter à la

par Marshall Vian Summers

Suivre la voie de la Connaissance

Vous venez sur terre dans un but : celui d’apporter votre contribution à cemonde sous forme de dons qui émaneront de votre Connaissance. Vous venezaussi pour raviver le souvenir de votre ancienne et vraie demeure de l’au-delà. Ce grand but, vous le portez en vous en ce moment ; il se révèleraprogressivement à mesure que vous franchirez les étapes liées à la préparationque nous vous offrons.

LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Connaissance,un état de pro-fond savoir.

Pour comprendre com-ment échapper à la peur, vousdevez d’abord comprendre la peuren tant que telle – d’où elle provientet à quel point elle gouverne etdétermine votre manière de penser,vos actions et votre expérience.Quand vous êtes très bouleversé,angoissé, en colère, arrêtez-vous etadmettez que vous avez peur. Cettereconnaissance de votre état estimportante. Souvent, le seul fait dedire « j’ai peur » suffit à vous désen-gager de l’angoisse que vous ressen-tez à ce moment-là ou à vous donnerune perspective élargie de la situa-tion. Vous reconnaissez que vousavez peur, ce qui vous ramène àvotre expérience. Autrement, vousvous empêtrez dans les effets devotre peur parce qu’elle est très capti-vante.

Les gens pensent souvent qu’ilspourraient être magnifiques si cen’était de la peur. C’est faux, maiscette idée est très présente dansbeaucoup d’enseignements portantsur la croissance personnelle ; elleformule que sans ce démon appelépeur, ou sans ces souvenirs d’enfanceou ce conditionnement social, vous

seriez un êtreabsolument

magnifique capable de toutfaire et de tout avoir. Voilà

une idée très à la mode mais trèsstupide. Elle n’est pas fondée sur la

sagesse mais sur l’idéalisme. Ainsi, lesgens essaient de s’attaquer à leursobstacles intérieurs comme de formi-dables guerriers qui vont tuer le dra-gon dressé sur le pont. Et bien sûr,c’est à eux-mêmes qu’ils font laguerre. Vous ne pouvez y arriverainsi.

La peur est inhérente à l’aspectpersonnel, au même titre que lapeine, les douleurs, les meurtrissuresou les coupures sont inhérentes à lavie dans un corps physique.

Un moyen d’échapper à la peurexiste : il s’agit de cultiver laConnaissance. Ainsi, vous ne vousdéclarez pas la guerre. Vous ne vousdisséquez pas au couteau. Vous nedevenez pas cruel envers votre aspectpersonnel. Vous ne vous défaites pasde vos sentiments ni de vos petitespensées secondaires. Vous avez de lacompassion pour ce qui est faible etdu respect pour ce qui est fort.

À NE PAS MANQUER

Ariane Éditions présente

PATRICIA CORIà Montréal

Le samedi 18 octobre 2008De 10 h à 17 h

Auteure duHaut Conseil

de Sirius

Coauteure de La Grande

Transformation– 2009, l’année de

la cocréation

Une journée seulement :

• Guérison et activation de l’ADN.• Nettoyage des chakras et des

débris auriques.• Activation de la glande pinéale.• Méditation en présence du crâne

de cristal Estrella.• Canalisation avec le Haut Conseil

de Sirius.

Billets en venteà partir du 1er juillet 2008 :

90 $ (taxes incluses)

Extrait du livre Suivre la voie de la

Connaissance, paru en avril 2008.

Les gens pensent souvent qu’ils pourraient être

magnifiques si ce n’était de la peur. C’est faux, mais cette idée est très présente

dans beaucoup d’enseignements portant

sur la croissance personnelle

Conférences du collectif Soria,septembre 2008 :• Rimouski, New Richmond et Québec,

Georges au 418 739-4826• Montréal, Simone au 514 739-7653

Cercles de paroles, août/septembre 2008 :

• Saint-Damien-de-Brandon, Claude au450 835-5730

• Montréal, Simone au 514 739-7653• Rimouski, Georges au 418 739-4826

13

14 LE FIL D’ARIANE Automne 2007

Extrait du livre Éduquer ses enfants, s’éduquer soi-même, paru en avril 2008.

De nos jours, les parents cherchentdes méthodes d’éducation n’exigeantpas d’exercer une autorité, tout enpourvoyant des soins et une orienta-tion, un sens. Dès lors, le rôle de celivre n’est pas de vous enseigner àobtenir la collaboration à tout prix,mais plutôt de rendre possible la réa-lisation de soi – pour vous et votreenfant. Si la vie va dans son sens àlui, l’enfant autonome agira demanière productive simplementparce que c’est ainsi qu’il le souhaite.Ses comportements reposent sur lajoie et sur l’amour ; ils ne sont pasmotivés par la peur ou le besoind’approbation.

Au fil des chapitres, vous ap-prendrez comment vous libérer del’entrave de vos réactions émotion-nelles et de votre conditionnement :ainsi votre enfant pourra être ce qu’ilest, sans que votre passé, vos anxiétésdevant l’avenir ou votre préoccupa-tion du qu’en-dira-t-on sur vosméthodes parentales ne lui fassentobstacle. Vous saurez éduquer sansmodeler, tel un jardinier qui arroseses fleurs sans les forcer à s’ouvrir ni

déterminer leur forme ou leur cou-leur. Si nous voulons évoluer et deve-nir plus pacifiques, cohérents, épa-nouis, il faut nous détacher desvieilles attitudes et du besoin d’exer-cer une autorité.

Les questions classiques : com-ment l’amener à faire ses tâches, àrester tranquille, à cesser sa crise, àmanger, etc., traduisent un désir dedominer l’enfant. On veut alors lesoumettre à notre volonté ; l’enfantdoit renoncer à ce qu’il veut, ce quiéquivaut à renoncer à lui-même.Pourtant, sacrifier sa volonté est à lasource de la plupart des problèmesrencontrés avec les jeunes. L’enfantautonome agit de façon constructiveparce que ses actions sont motivéespar la joie et l’amour et non par lacolère, la crainte ou le stress.

Si vous avez le courage de faireconfiance à votre enfant de sortequ’il gouverne sa destinée, votreexpérience en tant que parent serades plus épanouissantes ; vous tom-berez amoureux de ses désirs et pré-dispositions uniques. Cet amour-làest inconditionnel – vous aimez

votre enfant pour qui il est, nonpour l’idéal que vous concevez à sonsujet. L’amour est amour quand iln’impose pas de conditions. Aussitôtqu’il sert à récompenser un compor-tement ou une réussite, il cesse d’êtrede l’amour et devient une leçon surl’art de la concession. Ce livre vousapprendra comment vous délester devotre cuirasse pour laisser coulerl’amour en vous sans exiger quoi quece soit. L’amour inconditionnel esten effet porteur de ses propres rétri-butions.

Confronté à des difficultés avecvotre enfant, vous avez toujours lechoix : étouffer sa manière d’êtrepour vous permettre de perpétuervos vieilles habitudes ou devenirquelqu’un de formidable en vousadaptant à son parcours. C’est luivotre maître.

Ce livre vous soulagera du far-deau impossible de façonner un êtrehumain. La Nature, ou Dieu, ne faitpas faux pas ; il n’est pas de notre res-sort de transformer un nourrisson enadulte en une vingtaine d’années.Mais c’est notre responsabilité etnotre privilège de prendre soin de cepetit être tout au long de sa crois-sance.

Éduquer ses enfants,s’éduquer soi-même

Si vous avez le courage de faire confiance à votre enfant de sorte qu’il gouverne sa destinée, votre expérience en tant que parent sera des plus épanouissantes.

Préserver la vie émotionnelle de nos enfants

Si nous prenons le risque d’apprendre plus et d’enseigner moins, le rôle de parent devient un chemin de maturation et de croissance.

par Naomi Aldort

J’ai travaillé auprès de nombreusespersonnes qui ont eu continuelle-ment le même type de partenaire oude relations. Selon un vieux pro-verbe, lorsqu’une porte se ferme, unenouvelle s’ouvre. Mais si l’ancienneporte ne se ferme pas complètement,c’est la même qui s’ouvre encore ettoujours. Pour vraiment fermer uneporte, il faut devenir conscient ettrouver le pardon.

Nous ne savons vraiment pascomment être heureux. Avant detrouver un partenariat épanouissant,il faut apprendre à être heureux sanspartenaire. C’est un cliché, mais ilreste vrai. Toutefois, cela ne veut pasdire que c’est facile. Si vous voulezprendre une nouvelle direction, vousdevez reconnaître que les choses quisemblaient vous attirer ne vousconviennent plus.

Il faut du temps pour arriver àsavoir si quelqu’un sera un bon par-tenaire. Lorsqu’on est jeune, onexplore et on apprend en traversantles champs de mines de la vie. Avec

l’âge, on apprend à reconnaître et àinterpréter les signes d’équilibre chezune personne.

Une partie de la névrose humai-ne vient du fait que nous semblonsrejeter ce qui vient aisément, et cher-cher le reste. Voilà un symptôme quiindique qu’il nous reste des pro-blèmes à résoudre.

Quand nous sommes dans unschéma négatif, nous avons tendanceà nous sentir victimes, à ne pasreconnaître que nous contribuons auproblème en demeurant dans cetterelation. Même lorsque le partenaireest vraiment malveillant, la plupartdes victimes, lorsqu’elles examinentla situation, voient qu’elles ont per-mis à cette personne de continuer àles persécuter. Elles avaient vu dessignaux, mais elles ont choisi de nepas en tenir compte et de ne pas agir.

Dans une relation plus saine,sans victime ni tortionnaire, la solu-tion aux schémas négatifs viendratoujours en vous demandant com-ment vous y contribuez, et ce qu’il

vous est possible de faire. Puis, vouspouvez discuter avec votre partenaired’une façon d’y travailler ensemble.Les mêmes genres de problèmesaffligent les relations, qu’elles soientsaines ou dysfonctionnelles. La diffé-rence, c’est que dans une relationsaine, vous pouvez discuter de ceschoses et les résoudre ensemble.

15LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

L’union de l’âme et de la sexualité

par John Gray, Ph.D.

John Gray, Ph.D., est l’auteur de quinze best-sellers, dont Les hommes viennent de Mars,

les femmes viennent de Vénus (Michel Lafon, 1999), l’ouvrage le plus vendu au cours de

la dernière décennie.

Une révolution est en train de voir le jour à même

l’expérience humaine, celle de l’union de l’âme et

de la sexualité. De plus en plus, les adeptes de la

spiritualité découvrent que la sexualité

est un portail important vers

l’expression de leur identité divine.

Dans cet ouvrage regroupantcertains des plus grandsenseignants, écrivains et

thérapeutes de notre époque, voustrouverez une puissante collectiond’idées et d’informations pratiques

qui pourront littéralementtransformer votre expérience de laspiritualité et de la sexualité. Cette

anthologie aura le potentiel dechanger à tout jamais votre vision

des relations intimes pour quecelles-ci deviennent une source dejoie et d’inspiration à l’intérieur

même de votre parcours spirituel.

Paru en janvier 2008

16 LE FIL D’ARIANE Printemps 2008

Ariane Éditions inc.1209, av. Bernard O., bureau 110, Outremont, Qc,Canada H2V 1V7Téléphone : 514 276-2949, télécopieur : 514 276-4121Courrier électronique : info@ariane.qc.caSite Internet : www.ariane.qc.ca

DiffusionQuébec : ADA Diffusion – 450 929-0296

www.ada-inc.comFrance et Belgique : D.G. Diffusion – 05.61.000.999

www.dgdiffusion.comSuisse : Servidis – 0.11.41.22.960.95.10

www.servidis.ch

Les publications d’Ariane sont vendues dans toute bonne librairie ou par correspondance : FRANCE : www.hapiboutique.com • CANADA : www.ada-inc.com

Ce deuxième livre de l’auteur est toujoursfondé sur les enseignements de deux classiquesde la spiritualité, L’Évangile de Thomas et Uncours en miracles. En adoptant un modeunique de pardon, celui que l’on peut mieuxcomprendre par les termes de pardon quan-tique, et en comprenant parfaitement toutel’importance de la pensée, nous n’aurons plusd’autre but que de briser le cycle des naissanceset des morts.

Dans cet ouvrage fascinant, Gary Renardet ses deux maîtres ascensionnés, Arten et

Pursah, nous enseignent comment appliquer au quotidien certains principesspirituels avancés, ce qui nous conduira, au-delà de la théorie, à faire l’ex-périence du divin et à défaire l’ego. Notre progrès s’en trouvera accéléré à telpoint qu’une pratique constante mettra nécessairement fin, une fois pourtoutes, à notre besoin de nous réincarner.

Au début des années 90, Gary R.Renard connut un puissant éveil spiri-tuel. Tel qu’il lui a été demandé, il arédigé pendant neuf ans, et avec soin,Et l’Univers disparaîtra. Aujourd’huiinvestisseur privé, il écrit, voyage etdiscute de principes métaphysiquesavec d’autres chercheurs spirituels.

par Gary R. Renard

Votre réalitéimmortelle

Ariane Éditionsprésente

ERVIN LASZLO

Auteur deScienceet champ

akashiqueTomes 1 et 2

etLYNNE

MCTAGGART

Auteure de La science

de l’intentionet

Le Champ

à Parisà l’Espace Saint-Martin

Le 15 octobre 2008Coût : 20 €

Pour plus d’informations,contactez

la librairie Les Cent Ciels

Tél. : 08 92 35 07 27