Manifeste Plan Q 2.0

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Manifeste Plan Q 2.0 de la Fédération des Étudiants Libéraux. (2015) © Fédération des Étudiants Libéraux

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TABLE DES MATIÈRES

ÉDITEUR RESPONSABLE : François Lamy Avenue de la Toison d’Or, 84 - 86 1060 Bruxelles

GRAPHISME :Daphné Algrain

TEXTE :La Fédération des Étudiants Libéraux

« POUR UN ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DE QUALITÉ »

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Les étudiants boursiers on aidera

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Accès à la culture tu auras

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Travailler on te laissera

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Le paysage de l’enseignement supérieur en Belgique a fortement évolué et depuis 2014, ses contours ont été redéfinis. Le 1er janvier 2014, entrait en vigueur le Décret Paysage. Il répond à une volonté du Ministre Marcourt de réduire l’éclatement du paysage de l’enseignement supérieur francophone, de réorganiser géographiquement l’offre de l’enseignement mais également d’améliorer la visibilité des programmes. Ce Décret, à la mise en place précipitée, poursuit un objectif de qualité tout en assurant un enseignement de proximité et un fort taux de diplomation. Malgré tout, la réalité reste encore bien éloignée de ces objectifs…

La Fédération des Étudiants Libéraux n’a eu de cesse de rester attentive à l’évolution de ce Décret. Ainsi, nous avons pointé du doigt l’absence d’intérêt de certaines mesures comme la réussite à 10/20 mais aussi de nombreuses évolutions négatives qui sont à mettre à son actif comme les unités d’enseignement ou l’utilité toute relative des interpôles. Le problème majeur qui nous est apparu réside sans nul doute dans l’absence de réflexion sur le financement de l‘enseignement supérieur. Ce point commence seulement à être mis à l’ordre du jour par notre ministre de tutelle. Après deux ans, il était temps !

Face à ces changements au sein de l’enseignement supérieur, nous avons décidé de réactualiser notre « Plan Q ». Cette version 2.0 présente donc 10 priorités soutenues par les Étudiants Libéraux au travers de propositions concrètes et ce, afin d’avancer vers une plus grande qualité de notre enseignement supérieur.

Nous voulons qu’au terme de leur cursus académique, les jeunes aient acquis les compétences nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle mais qu’ils soient également devenus des citoyens responsables, critiques et conscients des enjeux de la société dans laquelle ils évoluent.

En 2010, la Fédération des Étudiants Libéraux sortait son manifeste pour un enseignement supérieur de qualité, caché derrière le nom subversif de « Plan Q ».5 ans plus tard et après plusieurs campagnes sur l’enseignement supérieur, il était temps d’actualiser ce manifeste.

INTRODUCTION

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TES UNIVERSITÉS AVEC PRAGMATISME ON FINANCERA

01FINANCEMENT

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MMais attention, refinancement ne rime pas automatiquement avec qualité ! Ainsi le classement PISA, qui analyse l’enseignement secondaire et mesure les performances des systèmes éducatifs, révèle que les pays en tête de ce classement ne sont ni les pays les plus riches, ni ceux qui consacrent un budget plus important à l’enseignement. La richesse n’est donc absolument pas la garantie d’un système éducatif performant. Lorsqu’il s’agit de financement de l’enseignement, la question à se poser n’est pas « combien investir ? » mais « comment investir ? ». Il est donc important que ce point soit abordé clairement et fasse l’objet de propositions concrètes de la part du Ministre Marcourt.

Nous estimons qu’il faut réfléchir à l’enseignement dans son ensemble. Si l’enseignement obligatoire est subventionné convenablement, force est de constater que sa gestion reste approximative. L’enseignement supérieur souffre lui, d’un véritable sous-financement.

Le combat reste néanmoins le même, une meilleure formation. Il importe de considérer la jeunesse dans son ensemble. Quelle que soit la filière choisie, les jeunes ont droit à une formation de qualité qui leur permettra de poser leurs choix de vie, qu’ils soient professionnels ou étudiants. Ne dévalorisons pas les jeunes désireux d’intégrer rapidement le monde du travail mais donnons-leur les outils pour réaliser leurs ambitions et évoluer au sein d’un secteur professionnel tout en leur laissant la possibilité de se former par la suite.

Malgré tout, rappelons que l’enseignement supérieur n’est pas obligatoire. Dès lors, il nous apparaît normal que l’étudiant contribue financièrement à une formation qu’il a lui-même décidé de suivre.

Refinancer l’enseignement oui mais le refinancer avec pragmatisme.

On le constate avec ces chiffres, notre enseignement supérieur est sous-financé. Pour être de qualité, l’enseignement a pourtant besoin de fonds.

7,3Le budget de l’enseignement s’élève à 7, 33 milliards d’euros. L’enseignement obligatoire représente 78% de ce budget et l’enseignement supérieur 18%. Les 4% restant sont répartis équitablement entre la recherche scientifique et les bâtiments scolaires.

Entre 2004 et 2013, le coût annuel moyen par élève/étudiant à charge de la Fédération Wallonie-Bruxelles a augmenté de 7,3% pour l’enseignement secondaire et a diminué de 16,5% pour les universités. Quant au reste de l’enseignement supérieur, ce coût a diminué de 4,9% !

milliards d’euros 16,5%

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OUVRONS ENFIN L’ENVELOPPE FERMÉE !

Mise en place en 1996 pour les universités et en 1998 pour les hautes écoles, l’enveloppe fermée prend en compte l’inflation et non le nombre global d’étudiants. Actuellement, le financement d’un établissement se fait donc au détriment d’un autre établissement suivant le principe des vases communicants. Les établissements sont obligés d’augmenter leur quota et ce, dans les filières les plus subsidiées, nous forçant ainsi à assister à une concurrence stérile.

Bien évidemment, en tant que libéraux, nous estimons qu’une certaine concurrence est propice à l’amélioration de la qualité d’enseignement mais cette concurrence ne peut en aucun cas être une course aux étudiants !

Afin d’éviter les excès malsains, nous pensons qu’il est essentiel d’ouvrir l’enveloppe fermée et de supprimer son caractère figé.Nous voulons que les établissements soient financés à hauteur de leur nombre réel d’étudiants.

En ce qui concerne le gel du minerval, nous nous félicitons de sa prolongation d’un an. Mais qu’en sera-t-il l’année prochaine ? Une réponse doit être apportée à cette question par le cabinet ministériel.

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LES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ COMME SOLUTION

La Belgique consacre 1,3% de son PIB à l’enseignement supérieur se plaçant ainsi dans la moyenne européenne mais bien loin des États-Unis (3,1%) ou du Canada (2,6%). Ce qui fait la différence ? La contribution du secteur privé !

Dans notre pays, la contribution du privé est de 0,1% du PIB soit une des plus faibles des pays de l’OCDE. Sans tomber dans un système « à l’américaine » et tout en continuant à privilégier le financement public, on ne peut s’opposer par dogmatisme à un mode de financement alternatif.

Ces partenariats entre le public et le privé (PPP) existent d’ailleurs déjà dans la construction de logements étudiants et d’auditoires. Ainsi, la Résidence Mandela créée en 1967 à l’ULB a été rénovée conjointement par l’ULB et Cofinimmo (société immobilière) permettant ainsi à 240 étudiants de bénéficier d’un kot neuf lors de la rentrée 2013. On retrouve également une chaire FGTB à l’ULB, un auditoire Arcelor-Mittal

à HEC-ULg ou encore le bâtiment Solvay financé en partenariat avec Belgacom.

Ces partenariats ont porté leurs fruits alors pourquoi ne pas envisager de les étendre à d’autres activités ?

Selon nous, les sociétés privées pourraient tout à fait subventionner le matériel nécessaire aux cursus des étudiants. Pourquoi une société évoluant dans le domaine médical ne financerait-elle pas le matériel nécessaire aux étudiants en médecine ?

On pourrait également envisager de créer des bourses pour les étudiants dont les débouchés correspondent à leur secteur. L’étudiant boursier se verrait offrir la possibilité d’effectuer un stage dans l’entreprise qui le finance ainsi que d’obtenir un poste à l’issue de son parcours académique. Cela serait également une réponse au problème de l’emploi des jeunes.

On retrouve déjà un système similaire au sein

de l’École Royale Militaire (ERM). Bien que cet établissement finance lui-même la formation de ses étudiants et que ceux-ci soient soumis à un concours d’entrée, les étudiants sont rémunérés. En cas d’abandon avant la fin du cursus, une partie du financement doit être remboursé à l’ERM.

Bien évidemment, les entreprises privées et les mécènes doivent trouver un avantage à investir dans l’enseignement supérieur. Leur rôle doit être mis en exergue tout en préservant l’autonomie pédagogique des établissements et des pouvoirs publics.

Nous pensons qu’en ces temps où le financement fait clairement défaut, développer une relation win-win entre le secteur privé et les établissements académiques est une alternative concrète et efficace pour l’amélioration de la qualité de notre enseignement supérieur.

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EXONÉRER LES ÉTABLISSEMENTS DE CERTAINS SURCOÛTS LIÉS AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES

Le taux de la TVA est réglementé par l’Union européenne. Celle-ci ne reconnait pas l’équivalence entre les livres papiers et les livres électroniques. La France et le Luxembourg ont d’ailleurs été rapelés à l’ordre pour avoir fait l’amalgame et réduit la TVA de certains supports électroniques.

C’est un fait incontestable, les nouvelles technologies ont pris une place prépondérante dans la société actuelle. A l’heure où l’offre d’e-learning et de Moocs va croissante et où l’accès aux plateformes de documentation est indispensable aux étudiants, il est important de permettre aux établissements académiques de développer ces nouvelles ressources.

Miser sur une utilisation concrète des nouvelles technologies au service de l’enseignement doit faire partie des objectifs des différents établissements académiques en encourageant par exemple, la mise en place de plateformes ou d’applications utiles à la vie de l’étudiant.

Les Étudiants Libéraux plaident donc pour qu’à l’instar des supports papiers, les supports électroniques et numériques bénéficient d’une TVA réduite.

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LES ÉTUDIANTS BOURSIERS ON AIDERA

02BOURSES

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RENDRE LE SYSTÈME COHÉRENT

INSTAURER DES DÉLAIS RAISONNABLES

Pérénniser le système des bourses est le moyen le plus efficace d’assurer l’accès aux études supérieures à tous les jeunes et ce quel que soit leur milieu socio-économique d’origine .

MMalheureusement, la lourdeur administrative pour l’obtention de ces allocations peut mener certains étudiants au découragement. Les Étudiants Libéraux appellent donc à maintenir et même à renforcer le système des bourses d’étude tout en restant pragmatique.

Actuellement, le système d’attribution des bourses est relativement inégalitaire. Des différences infimes dans les revenus créent parfois des situations de financement totalement différentes et ce malgré le taux intermédiaire, lui-même conditionné par une myriade de formalités. En effet, l’étudiant bénéficiaire d’un taux réduit se voit obligé de remplir certaines conditions pédagogiques (être étudiant régulier, fréquenter un établissement d’enseignement de plein exercice…), financières (les revenus de personnes en charge et de l’étudiant, …), de nationalité et d’âge.

Face à cette problématique, nous pensons qu’une analyse de la situation économique générale et de la composition de ménage des demandeurs serait un outil plus rigoureux que l’unique observation des revenus.

Actuellement, les dossiers de demande doivent être remis entre le 1er juillet et le 4 janvier. Malgré tout, les versements arrivent régulièrement avec beaucoup de retard, certains étudiants attendant parfois jusqu’au mois de juillet suivant ! Cette situation est totalement inacceptable puisque les étudiants sont amenés à assumer des dépenses indispensables dès le début de l’année académique. L’achat des syllabus, des livres de référence, le loyer du kot,… Tous ces frais ne peuvent rester en suspens à attendre le bon vouloir de l’administration.

Voilà pourquoi les Étudiants Libéraux insistent sur l’importance de verser les montants alloués aux étudiants boursiers dans un délai raisonnable. Il est primordial que l’allocation soit versée dans les quatre mois suivant l’introduction de la demande.

Service des prêts d’études aux familles

Rue du Meiboom, 16-181000 Bruxelles.

Allocations d’études www.allocations-etudes.cfwb.be

Liens utilesFédération

Wallonie-Bruxelles www.fw-b.be 0800 20 000

Administration générale de l’Enseignement

www.enseignement.be

Communauté flamande www.ond.vlaanderen.be

Communauté germanophone www.dg.be

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TENIR COMPTE DE LA RÉALITÉ DE TERRAIN

UNE GESTION PRAGMATIQUE INDISPENSABLE

Certains étudiants n’ont pas d’autre choix que de quitter le domicile familial pour suivre un cursus académique se donnant loin de chez eux. C’est la raison pour laquelle il est important de distinguer les boursiers externes qui vivent chez leurs parents, des internes qui vivent en kot.

Le choix du kot est dicté par les réalités géographiques et ne relève donc pas uniquement d’un choix personnel. Les prix des kots sont variables et les frais peuvent parfois s’avérer exorbitants. Cette réalité n’est que très peu prise en compte et l’allocation maximale allouée aux étudiants boursiers internes est de 3878,15€ alors que la location d’un kot pour 10 mois coûte en moyenne 3500€. Cela laisse peu de latitude au jeune boursier pour payer les frais restants.

C’est dans ce cadre que nous plaidons pour une augmentation significative des allocations pour les étudiants internes. Par ailleurs, il serait temps de s’ouvrir à de nouvelles possibilités afin d’améliorer la gestion des kots, de réduire la lourdeur administrative et les coûts. En effet, nous avons déjà abordé les partenariats public-privé et ce dispositif pourrait notamment permettre la mise à disposition de kots de qualité pour les étudiants boursiers.

Le nombre de bourses a augmenté de 30% en 10 ans et en moyenne, ce ne sont pas moins de 165 000 demandes de bourses qui sont traitées chaque année. Cela ne fait que renforcer le sentiment qu’un système de bourses est indispensable. Les étudiants doivent pouvoir s’investir pleinement dans leurs études supérieures sans avoir à s’inquiéter des frais qui en découlent.

Il faut néanmoins garder à l’esprit que lorsqu’un étudiant boursier allonge son cursus académique en bissant plusieurs années, c’est un autre étudiant qui est alors privé de bourse. On ne peut bien évidemment pas reprocher à un étudiant de rater une année ne serait-ce parce que chacun à le droit à l’erreur. C’est pourquoi, laisser quatre années à un étudiant pour finir un premier cycle de bachelier qui compte 180 crédits nous semble être une bonne idée.

Malgré tout, le système « à la carte » introduit par le Décret Marcourt et le principe d’accumulation des crédits risquent de chambouler la durée moyenne des études. C’est pourquoi il semble opportun de garder ce système à l’œil afin de pouvoir régulièrement faire le point et d’y apporter, si nécessaire, des ajustements.

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UNE BONNE ORIENTATION TU RECEVRAS

03ORIENTATION

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INSTAURER DES TESTS D’ORIENTATION OBLIGATOIRES MAIS NON CONTRAIGNANTS

TRAVAILLER SUR LE CHOIX DES ÉTUDES DÈS LE SECONDAIRE

CChoisir une orientation pour ses études supérieures, c’est poser un acte responsable et réfléchi, le premier d’une longue série dans la vie d’un jeune adulte. Pourtant, le manque d’information, d’ouverture et de connaissance de soi-même mènent certains étudiants à se lancer dans la mauvaise voie. Aujourd’hui, les conséquences d’une mauvaise orientation sont parfois dramatiques : découragement et démotivation, perte de confiance en soi, échecs répétés voire abandon des études.

Afin d’offrir à tous les élèves du secondaire une orientation de qualité et une réelle perspective dans le choix de leurs futures études, la FEL plaide pour la mise en place d’un test d’orientation obligatoire non contraignant à l’exception des études de médecine. Ce test s’articulerait autour de deux niveaux : une première partie écrite dans laquelle l’élève dresse son profil et répond à un questionnaire d’orientation. La deuxième partie consisterait en un entretien oral avec un conseiller d’orientation qui se base sur les informations contenues dans la partie écrite. Ce conseiller, issu d’un organe d’orientation présent dans chaque établissement de l’enseignement supérieur, discutera avec les futurs étudiants de leur choix d’orientation.

La FEL félicite également l’initiative des écoles qui organisent des

Le passage des bancs de l’école aux filières de l’enseignement supérieur est un moment important dans le parcours de l’élève et un réel changement.

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LA SÉLECTION EN MÉDECINE

rencontres entre élèves et anciens, étudiants comme professionnels. À travers des témoignages, des partages d’expérience et des conseils, les élèves auront l’opportunité de se confronter aux difficultés que rencontrent les étudiants et à la réalité professionnelle de leurs aînés. Nous mettons aussi l’accent sur la valorisation de toutes les filières confondues, notamment les filières professionnelles (entre autres, les formations en alternance) lors de ces rencontres entre élèves et anciens. À ce titre, il est important d’intégrer la découverte du monde professionnel durant les années du secondaire. Donnons par exemple le goût de l’entrepreneuriat aux jeunes.

Nous insistons également sur l’instauration de séances d’information dès la 4ème année de secondaire informant sur les liens entre les options que l’élève choisit pour ses deux dernières années et son choix d’étude pour la suite.

Sans oublier l’importance des cours ouverts, des salons d’étude et du rôle que doit jouer l’école dans ces processus de réflexion.

Enfin, la FEL souhaiterait que les travaux de fin d’étude (TFE) en dernière année de secondaire soient rendus obligatoires. En effet, à travers la réalisation d’un tel travail, les élèves apprennent à rechercher des informations, à structurer leurs idées et à présenter un projet final. Ces compétences essentielles sont requises dans l’enseignement supérieur et le TFE est un premier pas vers l’acquisition d’une méthodologie nécessaire.

Enfin, nous voulons également que les établissements académiques informent clairement sur les débouchés de chaque filière. Si l’étudiant doit connaître le parcours académique dans lequel il s’engage, il doit également être informé sur les réalités professionnelles liées à ses études. À ce titre, la publication de statistiques concernant les possibilités de carrières professionnelles doivent être développées et publiées.

La FEL doute clairement de l’efficacité de la décision du Ministre Marcourt d’instaurer un concours en fin de la 1ère médecine. Cette décision n’améliorera en rien la qualité de ses études. Les auditoires surchargés resteront d’actualité. De plus, nous risquons de nouveau d’assister au problème des « reçus-collés », ces étudiants qui ont réussi leurs examens mais qui ne peuvent poursuivre leur parcours académique. La mesure du Ministre Marcourt est donc un rétropédalage total puisqu’elle nous ramène à la situation d’avant 2008 !Nous avons milité pour l’instauration d’un examen d’entrée contraignant avant la 1ère année de médecine et invitons le Ministre à revoir ses positions. Deux sessions d’examens auraient lieu : l’une en juin, l’autre en août pour ceux qui auraient échoué au premier test. Nous plaidons également pour l’instauration de cours gratuits durant les vacances d’été et servant aux élèves qui souhaitent se préparer au mieux pour cet examen. En cas de second échec en septembre, les futurs étudiants pourraient soit se réorienter, soit bénéficier d’une année propédeutique qui revoit les bases de la matière en profondeur.

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TON ENGAGEMENT ON VALORISERA

04L’ENGAGEMENT

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53des étudiants s’investissent dans une activité extra-académique.

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ENCOURAGER L’ENGAGEMENT AU QUOTIDIEN

RECONNAÎTRE L’ENGAGEMENT

LL’engagement étudiant apporte une plus-value culturelle et intellectuelle indéniable. Il développe l’esprit critique, la prise de responsabilité, le travail d’équipe et permet à l’étudiant d’émettre ses opinions et de se faire entendre.

Aujourd’hui, 53 % des étudiants s’investissent dans une activité extra-académique. Il est crucial que le temps et la quantité de travail qui y est consacré apporte plus qu’une simple reconnaissance honorifique.

Malgré l’importance capitale de l’engagement étudiant, les dispositions mises en place par les universités ne sont pas suffisantes. Certes, elles laissent la possibilité à l’étudiant de s’engager mais n’encouragent pas ce dernier à le faire!

Outre le fait de participer à l’animation et la qualité de vie sur les campus, l’engagement contribue à faire de l’étudiant un citoyen actif, responsable et ouvert sur le monde. En effet, le développement personnel s’étend au-delà des études. L’étudiant se construit à travers toutes les activités auxquelles il prend part dans sa vie. Il va donc de l’intérêt des établissements académiques de le faciliter au quotidien.

Cela passe notamment par une véritable reconnaissance pédagogique. L’établissement se doit d’instituer des plages horaires pour les activités étudiantes ainsi que de mettre à disposition une aide matérielle : salles, matériel audio,…

Bien qu’indispensable, la reconnaissance pédagogique n’est pas suffisante. La valorisation de l’engagement étudiant doit être institutionnalisée. Cela ne peut se faire par l’octroi d’ECTS qui reviendrait à anéantir l’essence même de l’investissement extra-académique, à savoir son caractère spontané et volontaire.

Les Étudiants Libéraux préconisent donc la reconnaissance de l’engagement étudiant dans le cursus universitaire par l’octroi d’un certificat, attestant ainsi l’investissement.

Il est également important que la reconnaissance de l’engagement se fasse au niveau européen afin d’entrer dans le cadre du processus de Bologne. L’engagement est l’un des fondements de la citoyenneté et doit, à ce titre, être valorisé dans toute l’Europe.

Tout au long de son parcours universitaire, l’étudiant peut être amené à s’engager dans diverses causes. Il peut s’impliquer dans des causes humanitaires ou au sein de cercles politiques et folkloriques. De même, la représentation étudiante ne doit pas être oubliée.

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TES REPRÉSENTANTS EN CONNAISSANCE DE CAUSE TU CHOISIRAS

05ÉLECTIONS ÉTUDIANTES

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DU DIALOGUE ENTRE TOUS LES ÉTUDIANTS

©Eugenio Marongiu / Shutterstock.com

EElles ont pour rôle de défendre les intérêts des étudiants et de se prononcer sur le processus décisionnel de l’établissement académique, les infrastructures, ...

La décision de s’affilier à une ORC appartient au Conseil Décisionnel des étudiants des universités et hautes écoles, lui-même élu par les étudiants.

On constate à l’heure actuelle un cruel manque de communication et de proximité entre les représentants et les étudiants. Les jeunes connaissent-ils les objectifs poursuivis par les personnes qu’ils élisent ? Connaissent-ils leurs modes de fonctionnement et l’impact que la représentation étudiante peut avoir sur la vie universitaire ? Ont-ils vraiment la possibilité de se prononcer sur le choix de l’ORC à laquelle leur établissement s’affilie ?

Afin que les étudiants puissent décider de leur affiliation en toute connaissance de cause, la Fédération des Étudiants Libéraux appelle la FEF et Unécof à susciter le débat avec l’ensemble des représentants du mouvement estudiantin. Des synergies doivent être mises en place afin de défendre les intérêts de tous les étudiants en Fédération Wallonie-Bruxelles.

En outre, les Étudiants Libéraux plaident pour une possibilité directe d’adhésion aux organes représentants ou la possibilité de rester indépendant voire, de créer soi-même un organe représentatif. La possibilité d’avoir voix au chapitre susciterait de l’intérêt et de l’attention à l’égard des organisations représentatives.

Chaque université et haute école est affiliée à une « Organisation Représentative d’Étudiants au niveau Communautaire ». Ces « ORC » sont au nombre de deux : la FEF et l’Unécof.

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 Élections étudiantes

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DE L’AIDE À LA RÉUSSITE TU BÉNÉFICIERAS

06RÉUSSITE

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TRAVAILLER LA MÉTHODOLOGIE

FAVORISER LA RÉORIENTATION

L’un des points principaux du Décret Marcourt concerne la réussite de l’étudiant. Si celle-ci fait partie intégrante du parcours universitaire, elle ne sourit pas aux jeunes de première bachelier. Nombreux sont ceux qui ont échoué car ils adoptaient une méthode de travail qui n’était pas adaptée aux évaluations universitaires.

DDès lors, la Fédération des Étudiants Libéraux propose de multiples solutions permettant de mieux former les étudiants et de réduire les échecs liés à l’utilisation d’une mauvaise méthode de travail.

Les Étudiants Libéraux plaident pour l’instauration d’un système de cours de méthodologie obligatoire pour les étudiants de première bachelier. Celui-ci permettrait de détecter les carences méthodologiques dont peut souffrir tout étudiant.

Ces cours seraient dispensés par des étudiants de Master sur la base de tutorat. Étant déjà passés par là, ils sont experts quant aux meilleures techniques de travail et aux spécificités des examens. Ce système permet également un faible coût sans compter que cette mise en exergue du tutorat permettrait de développer de nombreuses compétences pédagogiques.

Nous constatons le manque de structure permettant la réorientation d’étudiants en situation d’échec en première. Il s’avère qu’en raison de leur réputation, certaines facultés soient surchargées en première bachelier. En situation de difficulté et désireux de se réorienter, les étudiants se retrouvent parfois en décrochage scolaire et éprouvent des difficultés de réorientation causées par un manque d’information. Nous sommes donc favorables à l’instauration d’un bureau d’aide, disponible dès le premier jour de la rentrée. Celui-ci opérerait un suivi actif après la première session de janvier.

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TRAVAILLER LA MÉTHODOLOGIE

FAVORISER LA RÉORIENTATION

UNIVERSITÉ HAUTE ÉCOLEDE TYPE LONG

HAUTE ÉCOLEDE TYPE COURT

À l’heure actuelle, lorsqu’un étudiant échoue lourdement durant le premier quadrimestre, il est impossible pour lui de se réorienter à cause de l’absence de passerelle. La Fédération des Étudiants Libéraux milite pour que les étudiants en situation d’échec puissent bénéficier, après une éventuelle réorientation, de la possibilité de suivre des cours et de présenter des examens (en crédits anticipés), permettant d’une part d’alléger le programme de l’année suivante et d’autre part de continuer dans une dynamique productive. Ce système permettrait par ailleurs d’éviter, en cas de nouvel échec, de « perdre » une année de plus.

40,7% 33,1% 38 %Pour l’année 2011-2012, le taux de réussite en 1ère bachelier dans l’enseignement universitaire est de 40,7%.

Pour l’année 2011-2012, le taux de réussite en 1ère bachelier dans l’enseignement de type long en haute école est de 33,1%.

Pour l’année 2011-2012, le taux de réussite en 1ère bachelier dans l’enseignement de type court en haute école est de 38%.

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UN KOT CORRECT TU AURAS

07LOGEMENT

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ADAPTER LES BAUX AUX RÉALITÉS DES ÉTUDIANTS

OOutre l’augmentation des bourses pour les étudiants internes et le développement des partenariats public-privé déjà abordés plus en avant, il est important de continuer à œuvrer pour une meilleure qualité au sein des logements universitaires.

À chaque fin d’année académique et tant que leurs études ne sont pas derrière eux, les étudiants koteurs doivent relancer des investigations pour se trouver un logement. Pour faciliter la vie de ces étudiants, la Fédération des Étudiants Libéraux propose un droit de renouvellement du bail à l’échéance. Cette mesure permettrait aux étudiants koteurs de bénéficier d’une priorité sur le logement qu’ils occupaient jusqu’alors.

Idéalement, cette mesure de protection pourrait être complétée par une amélioration des possibilités de sous-location notamment pour les étudiants bénéficiant d’un séjour Erasmus ou d’un stage à l’étranger. Il pourrait y avoir un système d’échange entre les Erasmus In et Out afin d’éviter des problèmes importants de logement et faciliter le séjour des étudiants étrangers.

La création d’un tel réseau amènerait une certaine sécurité dans la recherche de logement. Sachant que la plupart des contrats sont conclus pour 10 ou 12 mois, il s’agit selon nous d’un changement non négligeable. La responsabilité dans le cas d’une sous-location est évidemment laissée à l’appréciation du propriétaire.

L’un des aspects de l’épanouissement universitaire est sans aucun doute la qualité de la vie en kot.

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GÉNÉRALISER LES SERVICES D’AIDES JURIDIQUES PAR ET POUR

LES ÉTUDIANTS

Enfin, nous proposons une suppression de la taxe communale sur les résidences secondaires des étudiants koteurs. Pourquoi piocher une fois de plus dans le budget de ces étudiants ?

Les droits en matière de logement étudiant peuvent s’avérer difficiles à appréhender pour les jeunes. Pourtant, ceux-ci ont été mis sur pied afin de protéger les koteurs des logements insalubres, des vices cachés et autres pièges.

Nous préconisons donc la mise en place d’un service d’aide juridique « par et pour les étudiants », reconnu et soutenu par les établissements académiques. L’objectif de cette plateforme serait de venir en aide aux étudiants dans le besoin que ce soit au niveau de leurs recherches de logement ou autre. Un tel exemple existe déjà à l’ULB avec l’asbl Quid. La généralisation d’une telle initiative doit être encouragée et étendue aux autres campus.

Cette organisation d’étudiants est évidemment mise en place exclusivement pour la représentation des étudiants. L’une des prérogative de ce service d’aide juridique serait de développer un label de qualité sur l’ensemble du territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Enfin, nous proposons la mise en place d’un code éthique bilatéral avant l’expression des engagements afin de protéger d’une part l’étudiant koteur et le cas échéant, le propriétaire.

10.000À l’UCL, sur 20.500 étudiants, entre 9.000 et 10.000 sont koteurs.

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TE DÉPLACER TU POURRAS

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UN TARIF POUR LES ÉTUDIANTS DE TOUS ÂGES

INSTAURER UN SERVICE MINIMUM EN PÉRIODE D’EXAMENS

En raison de l’afflux croissant du nombre d’étudiants, il devient de plus en plus difficile de loger près du lieu de son université. Voilà pourquoi les transports en commun sont le quotidien de beaucoup d’étudiants.

DDe nombreuses formules sont mises en place en faveur des jeunes comme par exemple la mise à disposition de tarifs très avantageux. Malgré tout, de nombreuses carences doivent être soulignées et corrigées afin de tendre à une mobilité plus adaptée aux étudiants.

On constate que les abonnements de transport à destination des jeunes sont basés sur des critères qui ne prennent pas assez en compte la réalité factuelle de l’étudiant. En effet, le critère de l’âge prime sur le statut d’étudiant.

L’âge maximum pour bénéficier de la formule à tarif réduit est de 24 à 25 ans ce qui ne correspond plus à la réalité des études.

À l’heure où la spécialisation est nécessaire pour décrocher un emploi, il n’est en effet pas rare pour les étudiants de rester sur les bancs de l’université après l’âge fatidique du quart de siècle. Nous sommes donc d’avis de légiférer pour imposer l’adoption d’un critère de statut d’étudiant afin de bénéficier de ces formules avantageuses, et non d’un critère sociologique dépassé.

La confiance de l’étudiant envers les transports en commun qu’il utilise est primordiale. Malheureusement, celle-ci est régulièrement mise à mal lors des grèves des services publics. La Fédération des Étudiants Libéraux estime dès lors qu’il est indispensable qu’un service minimum soit imposé, au moins durant les périodes d’examens.

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ENCOURAGER ET FAVORISER LES SÉJOURS D’ÉTUDE À L’ÉTRANGER

LES LANGUES, UN ATOUT POUR LES CARRIÈRES PROFESSIONNELLES

UN TARIF POUR LES ÉTUDIANTS DE TOUS ÂGES

INSTAURER UN SERVICE MINIMUM EN PÉRIODE D’EXAMENS

Puisque la mobilité étudiante ne se limite pas à l’intra-muros de notre plat pays et à l’heure de la mondialisation, appréhender une nouvelle culture ne devient plus simplement une expérience mais un atout professionnel. Et si la mobilité internationale n’a cessé de se développer et de s’améliorer ces dernières années, des lacunes persistent.

En matière d’administratif, la lourdeur des démarches reste un obstacle pour les étudiants les plus désorganisés ou qui ne bénéficient pas d’une information suffisante. La Fédération des Étudiants Libéraux est donc d’avis qu’une procédure harmonisée et simplifiée doit être mise en place à l’échelle nationale afin de permettre une organisation plus aisée pour chaque étudiant.

Afin de permettre l’accès à la mobilité internationale à un maximum d’étudiants, il nous paraît essentiel que des bourses cohérentes soient accordées de droit aux étudiants et que celles-ci soient adaptées aux besoins de ces derniers.

En ce domaine et bien que la condition des étudiants Erasmus-In (intérieur de l’Europe) est satisfaisante, ce n’est pas le cas des étudiants Erasmus-Out (extérieur de l’Europe) qui bénéficient d’une bourse bien plus maigre. Un accord inter-université serait nécessaire pour envisager la création d’une nouvelle enveloppe.

Dans l’optique de faciliter l’adaptation de l’étudiant dans un environnement international, il nous semble important de continuer à étendre l’offre des programmes enseignés en langues étrangères dans l’enseignement francophone. Améliorer la qualité de l’enseignement supérieur est une nécessité. Celui-ci doit gagner en reconnaissance à l’étranger afin de développer de nouveaux partenariats avec les universités d’autres Nations.

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ACCÈS À LA CULTURE TU AURAS

09CULTURE

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METTRE EN PLACE DES PRIX ACCESSIBLES AUX ÉTUDIANTS

SUSCITER L’INTÉRÊT DE LA CULTURE POUR LES ÉTUDIANTS

EÀ l’heure où la situation économique globale de la Belgique nécessiterait de devoir réduire les dépenses publiques dans tous les secteurs, la Fédération des Étudiants Libéraux est d’avis que la culture ne doit pas faire partie de ces dernières.

En effet, que resterait-il d’une société sans culture ? Sommes-nous en droit de brader un héritage culturel immuable dans le temps sous prétexte d’une conjoncture économique difficile ? Ces questions appellent des propositions concrètes et pragmatiques.

Les étudiants n’ayant pas des moyens financiers extensibles, leur intérêt pour la culture passe trop souvent à la trappe au profit d’autres hobbys. La barrière des coûts est sans nul doute l’un des facteurs explicatifs de ce constat malheureux. C’est pourquoi la Fédération des Etudiants Libéraux estime qu’il est indispensable que les services culturels directement financés par la Fédération Wallonie-Bruxelles proposent systématiquement une formule tarifaire la plus avantageuse possible à destination des étudiants. Le prix ne peut être un frein au développement culturel de tout un chacun. Créer une carte d’accès unique à la culture et aux infrastructures sportives est un excellent moyen pour que l’étudiant puisse avoir accès à des activités extra-académiques à des prix abordables.

L’exemple de l’ULg nous semble, aller dans le bon sens. Les étudiants reçoivent gratuitement un « passeport » pour ce qu’on appelle « Les Grignoux ». Cette carte donne droit à des séances de cinéma à 4,20€ pour l’étudiant et son accompagnant. Les films qui y sont proposés sont variés, on y trouve aussi bien des films grand-public que des films d’auteur ou peu connus. Quoi qu’il en soit, ils valent la peine d’être vus.

La Fédération des Étudiants Libéraux propose la mise en place d’une plateforme internet gratuite offrant un moteur de recherche et un service de newsletter. Les étudiants auraient alors un accès facile et rapide à l’ensemble des lieux culturels proposant des tarifs réduits (voire gratuits) dans leur région et correspondant à leurs goûts. Prenons à nouveau l’exemple de l’ULg où les étudiants sont quotidiennement tenus informés des activités culturelles qui se déroulent

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FAIRE VIVRE LA CULTURE AU SEIN DES CAMPUS

sur le campus. Cette information est postée sur la plateforme « myULg ». L’un des derniers posts proposait notamment des places gratuites pour le festival VOO Rire qui se déroulait en partie sur le campus.À l’heure actuelle, aucune liste exhaustive n’est disponible et l’étendue des informations promet d’âpres recherches. La culture doit devenir une priorité, évitons de tout compliquer.

Aujourd’hui, il demeure trop rare d’assister à la tenue d’événements de promotion de la culture à destination des étudiants sur les différents campus. Nous prônons l’organisation d’activités à destination de ces derniers. Celles-ci seraient axées sur certains thèmes touchant les étudiants et favoriseraient les partenariats entre le monde universitaire et les centres de promotion de la culture.

L’ULg fait ici à nouveau preuve de proactivité avec un théâtre et un chœur universitaires très actifs dans leur programmation.

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TRAVAILLER ON TE LAISSERA

10JOB ÉTUDIANT

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DES MESURES QUI FAVORISENT L’ÉTUDIANT

Chaque année, près de 400.000 jeunes effectuent un job étudiant et ce nombre va croissant.

PPour certains, exercer cette activité est une nécessité pour poursuivre leurs études, pour d’autres c’est un moyen d’acquérir une certaine expérience. Il est donc important d’encourager les possibilités pour les étudiants d’exercer un job à côté de leurs études.

L’étudiant jobiste dispose de 50 jours soit 400 heures de travail par an. Nous nous félicitons de ce changement puisqu’auparavant le nombre de jours de travail autorisés était de 2 x 23 jours.

Ainsi, l’étudiant qui travaille de 6h à 10h totalise ses 4 heures réelles de travail et non une journée complète. Cela lui permet maintenant de travailler plusieurs jours sur la même semaine. De par sa nature réduite, le travail étudiant ne rentre pas en concurrence avec le travail déclaré qui pourrait être proposé aux personnes sans emploi.

L’étudiant paie une cotisation de solidarité réduite qui s’élève à 2,71% du salaire brut. S’il excède les 50 jours réglementaires, il doit alors payer une cotisation sociale normale de 13, 07 %.

S’il veut rester à charge de ses parents et pour que ceux-ci continuent à avoir droit aux allocations familiales, le salaire mensuel net de l’étudiant ne peut excéder 1501,82€.Une tendance positive dont l’augmentation est mesurable. Nous continuons tout de même à plaider pour une suppression du seuil maximal de gain salarial moyennant le respect des périodes de travail.

Si l’on note une tendance qui facilite le travail étudiant, il est important de continuer dans cette voie.

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