MANIFESTATIONS 32E VENDREDI DE MARCHES · reporter le match d’El Harrach tombe au mauvais moment,...

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 27 - SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2019 - N°5283 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com LIGUE 1 I NCIDENTS AU STADE DE T IZI O UZOU La JSK lourdement sanctionnée Le maire FFS claque la porte Page 24. APC DE TADMAÏT Une assemblée générale prévue pour aujourd’hui Les transporteurs de voyageurs en colère BÉJAÏA AXE ROUTIER C HEMINI - S IDI A ÏCH ÉDUCATION E XAMEN DU BACCALAURÉAT Page 3. Page 8. L IBÉRÉ SOUS CONDITION À T IPAZA Karim Tabbou retourne en prison Page 3. ISSN 1112-3842 MANIFESTATIONS POUR LE DÉPART DE TOUS LES SYMBOLES DU SYSTÈME 3 3 2 2 E E V V E E N N D D R R E E D D I I D D E E M M A A R R C C H H E E S S Page 2. Le ministère adopte de nouvelles mesures Page 4.

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  • QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - VENDREDI 27 - SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2019 - N°5283 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

    LIGUE 1 INCIDENTS AU STADE DE TIZI OUZOU

    La JSK lourdement sanctionnée

    Le maire FFS claquela porte

    Page 24.

    APC DE TADMAÏTUne assembléegénérale prévuepour aujourd’huiLes transporteurs

    de voyageurs en colère

    BÉJAÏA AXE ROUTIERCHEMINI - SIDI AÏCH

    ÉDUCATION EXAMENDU BACCALAURÉAT

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    LIBÉRÉ SOUS CONDITION À TIPAZAKarim Tabbouretourne en prison

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    MANIFESTATIONS POUR LE DÉPART DE TOUS LES SYMBOLES DU SYSTÈME

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    Le ministèreadopte de nouvellesmesures

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  • En effet, le club kabyle aécopé de quatre matchs àhuis clos, dont les deux pre-miers, face respectivement à l’ESSet l’ASAM, seront joués en dehorsde Tizi Ouzou. Ainsi, lors de cesdeux rencontres, la JSK recevra àBéjaïa. C’est ce qu’on croit savoird’une source proche de la direc-tion kabyle. Cependant, pour lesdeux autres matchs à huis clos quejouera la JSK à Tizi Ouzou, ilsseront respectivement face à laJSS et le MCO. La JSk retrouverason public à l’occasion du derniermatch de la phase aller face àMegra. En plus des quatre matchsà huis clos, la JSK sera sommée depayer une amende de 200 000mille dinars, soit 20 millions decentimes. La commission de disci-pline a décidé aussi de pr iver laJSK des droits TV pour le matchface au CRB mais également leclub doit payer les frais des dégâts

    matér iels causés à l’intér ieur dustade. Pour rappel, le match faceau CRB a été ar rêté par l’arbitrede la rencontre à 10 minutes de lafin du temps réglementaire, aprèsl’envahissement du ter r ain parcer tains suppor ter s de la JSK.Après le 3e but du CRB, des sup-por ters de la JSK ont défoncé le

    gr illage accédant au ter rain.Joint par nos soins en fin d’après-midi d’avant-hier pour connaîtreson avis sur la sanction infligée auclub, le por te-parole de la JSK,Mouloud Iboud a déclaré : «Onvient d’apprendre la nouvelle dela sanction et on devra faire unrecours. On prépare le dépar t de

    l’équipe pour la Guinée en prévi-sion du match de ligue des cham-pions et on discutera par la suitesur la suspension. On dénonce cequi est ar r ivé car c’est le club quipaye les fr ais.» Ainsi, les dir i-geants de la JSK souhaitent que lasanction soit revue à la baisse carla mission du club sera plus com-pliquée en jouant à chaque fois endehors de ses bases. À signaler quequatre individus ont été ar rêtés etplacés sous mandat de dépôtavant-hier suite aux évènementsqui ont émaillé le match JSK -CRB.

    Les Canaris depuishier à Conakry Sur un autre plan, les Canar is ontrallié, hier matin, la Guinée enprévision du match retour face auHoroya Conakry dans le cadre dusecond tour préliminaire de laLigue des champions afr icaine quise jouer a demain à 16h. LesKabyles se sont entrainés, avant-hier soir, à Alger avant le dépar thier pour Conakry en prévision decette impor tante confrontation de

    ligue des champions demain. Lecoach Velud a mobilisé ses joueursen leur demandant d’oublier lematch du CRB et de se concentrerseulement sur ce match retourface au Horoya. Sachant que lemoral des joueur s était à plataprès ce qui est ar r ivé face auCRB mardi passé, Velud a fait deson mieux pour leur remontrer lemoral en prévision de ce rendez-vous continental. Le coach kabylepour r a compter sur tous sesjoueurs, avec la disponibilité detous les éléments pour cette ren-contre retour face au HoroyaConakry. Après leur succès lorsdu match aller, les Kabyles pré-tendent à réaliser un bon résultatlors de ce match retour et d’assu-rer, ainsi, leur présence dans laphase des poules de cette compéti-tion. Le capitaine Bencher ifa etses équipiers comptent tout fairepour revenir avec leur ticket qua-lificatif pour se réconcilier avecleurs suppor ters après l’humilian-te défaite concédée face au CRBmar di passé sur leur ter r ainfétiche du 1er novembre.

    M. L.

    SP RTS

    Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

    La Météo du Jour

    Max: 30 Max : 34 Max : 34 Max : 30Min : 17 Min : 18 Min : 18 Min : 16QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

    VENDREDI 27 - SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2019 N°5283

    LIGUE 1 Incidents au stade de Tizi Ouzou

    LA JSK LOURDEMENTSANCTIONNÉE

    La commission de la LFP alourdement

    sanctionné la JSKsuite aux incidents

    qui ont émaillé lematch JSK - CRB,joué mardi passé

    au stade du1er novembre

    de Tizi Ouzou.

    LIGUE 2 (6e journée) MOB - MCEE aujourd’hui à 18h

    Renouer avec la victoire Le stade de l’Unité maghrébine sera lethéâtre d’un beau derby entre le MOBet le MCEE pour le compte de la 6e journéede la Ligue 2. Un match qui revêt une gran-de impor tance pour les Béjaouis, lesquelssont dans l’obligation de récolter le maxi-mum de points afin de se racheter de ladernière défaite devant le RCR et redémar-rer sur des bases solides. Adrar Kamel, quicoachera cette rencontre, va déplorer l’ab-sence de Naas, Soltane et Rabti, qui souf-frent de blessures, et récupérer Bouledieb,Ouali et Boufenache, lesquels ont raté ledernier match. En tout cas, les joueurs sontarmés d’une grande volonté pour s’offr ir lavictoire et procurer de la joie aux suppor-ters qui reviennent après deux matchs àhuis-clos. D’ailleurs, l’ambiance qui a régnédurant la semaine aux entraînements prou-ve que les Crabes auront une bonne réac-tion aujourd’hui. Une chose est sûre, lescamarades de Kadr i ne veulent r ien rater àdomicile et sont décidés à faire le plein. Anoter que la situation du MOB n’est pas sigrave que cela sur le plan comptable avec 6points de récoltés sur les 15 possibles. Maisil n’a plus le droit à l’er reur à commencerpar la rencontre d’aujourd’hui qu’il doitgagner coûte que coûte s’il veut éviter que ledoute s’installe. Concernant la direction, leprésident Adrar a versé dans les comptesdes joueurs la pr ime du match du RCA, cequi les a soulagés. Mais ils attendent tou-jours le versement de leurs mensualités, et

    ce depuis 3 mois pour cer tains. Concernantle futur coach, la direction poursuit son tra-vail de recherche. Dans ces sens, des techni-ciens ont été sollicités par des intermé-diaires, à l’image de Biskr i et Rouabah.D’après le président, le futur entraîneursera connu après le match du MCEE. Lessuppor ter s, eux, pr éparent une gr andeambiance dans les tr ibunes du stade del’Unité maghrébine afin de venir en aideaux joueurs et les soutenir jusqu’au siffletfinal de l’arbitre afin qu’ils puissent empo-cher les trois points de la rencontre et sereplacer au classement général.

    USMH - JSMB reporté

    La rencontre de la sixième journée duchampionnat de ligue 2 qui devait opposercet après-midi l’USM El Harrach et la JSMBéjaïa a été repor tée à mardi prochain, àcause de non-disponibilité de ter rain ceweek-end dans la capitale. La nouvelle,tombée avant-hier, chamboule le program-me de préparation de la formation béjaouiequi s’apprêtait à rejoindre son lieu deregroupement dans la soirée de jeudi àAlger. Ce repor t, décidé par les instances dufootball national n’ar range nullement lesaffaires des protégés du revenant MoesBouakaz. Le por tier Nafaa Alloui nous adéclaré : «Je dois dire que cette décision derepor ter le match d’El Harrach tombe au

    mauvais moment, on était très concentréssur ce rendez-vous, que nous voudr ions sur -tout bien négocier pour nous racheter denotre dernière défaite subie à domicilecontre la JSMS. Tout le groupe était fin prêtpour aller chercher un résultat positif face àcette équipe de l’USMH afin de mettre unterme à une longue sér ie de contreper for -mances. Mais ce repor t br ise notre élan. Cesont là hélas les aléas du football et on doitfaire avec». Par ailleur s, le match deséquipes réserves des deux clubs est mainte-nu à sa date initiale et aura lieu ce matin àpar tir de 10 heures au stade de Bourouba(Alger ).

    Z. H. / B. O.

    ADRAR KAMEL, entraîneur adjoint du MOB

    «On doit gagner»Le technicien Adrar Kamel,qui a pr is les commandes dustaff technique tempor aire-ment, en attendant la désigna-tion d’un nouveau coach, aassuré que le match d’aujour -d’hui est très impor tant pourles Ver t et Noir : «Après notreder nière défaite devant leRCR, on est revenus à la casedépar t. De ce fait, les points dumatch d’aujourd’hui contre leMCEE sont tr ès impor tants

    pour nous. On s’est bien pré-parés tout le long de la semainepour ce match que noussommes dans l’obligation degagner, car les trois points vontnous permettre de bien négocierla suite du Championnat quidevient de plus en plus diffici-le.» Concernant l’adversaire dujour, l’enfant de Bakaro affir -me: «Le MCEE est une équipe àprendre très au sér ieux et quine viendra pas à Béjaïa pour

    faire du tour isme sachant qu’el-le a besoin de points commenous. On a préparé une straté-gie qui va nous faciliter la tâchedevant cette équipe afin dedominer les débats et gagner cematch.» Pour ce qui est duretour des suppor ter s, apr èsdeux absences de suite pour rai-son de huis-clos, Kamel Adrarsouhaite que «les Crabes soientnombreux pour soutenir lesjoueurs qui en ont besoin, après

    leur dernière défaite. Cer tes, lematch ne sera pas facile mais ilsdoivent patienter avec nous etnous encourager jusqu’à lader nière minute. Pour notrepar t, on saura comment trouverle chemin des filets et marquerdes buts pour empocher lestrois points et procurer de lajoie à notre public, qui en abesoin en ce moment.»

    Propos recueillis par Z. H.

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  • Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019L’ÉVÉNEMENT232e vendredi de marches contre le système

    Déferlante humaine à Bouira...

    «Ni Tebboune, niBenflis, le peuple estsouver ain et il n’yaura pas d’élection» ; «Faites vosélections aux Émirats !» ; «Vousnous avez trahis et vous vouleztrahir le sang des mar tyrs» ; «Noschouhada aspiraient à une nationsouveraine et vous voulez nousabaisser à servir vos maitres desÉmirats ! Pas question» ; «Nousne serons jamais à la solde d’unquelconque État ou pays, dégagez!», scandaient hier les marcheursà travers les ar tères de la ville deBouir a. Des boulevar ds et desroutes contenaient difficilement lamarée humaine qui a envahie lechef-lieu de wilaya, juste après lasor tie des fidèles de la mosquée.De la vieille ville, à l’esplanade dela Maison de la Culture, puis endescendant vers le pont Sayeh, lar age était perceptible sur lesvisages et dans la voix des mar-cheur s, qui exigeaient, notam-ment, la libération des détenusd’opinion : «Libérez Bouregaâ,Tabbou, Belarbi, Boutata, Kadi» ;«Empr isonnez les enfants des

    généraux qui s’enr ichissent surnotre dos !», ont-ils cr ié, sous unechaleur qui ne les a pas empêchésde donner de la voix. Parvenus auniveau de l’ancienne ville, descaisses de bouteilles d’eau fraichesont été distr ibués par les r iverainsde la rue Foch aux manifestants.À chaque rond-point de la ville,des citoyens étaient regroupéspour entonner en chœur les slo-gans du Hirak, accompagnés duson des Vuvuzelas et des tambou-r ins. Les manifestants se servaientde leurs bouteilles d’eau en plas-tiques pour marquer le tempo.«Djoumhour ia machi memlaka»(République et pas royaume) ;

    «Klitou leblad y a ser raqin» (Vousavez pillé le pays bande devoleurs)… étaient entre autre lesslogans qui fusaient des différentscar rés des marcheurs drapés fiè-rement dans les couleurs natio-nales ou du drapeau amazigh.Tout au long de l’itinéraire, lesmarcheurs ont scandé leur amourde la patr ie, lançant des appels àl’union et la fraternité. D’autrescr iaient des messages adressés auxinstances inter nationales, lespr iant de ne pas s’ingérer dans larévolution pacifique en cours. Desmilliers de voix ont repr is sporadi-quement des chants patr iotiquespour appuyer leurs revendications

    pacifiques, tout en ponctuantleur s mouvement par des«Barakat de ce pouvoir et de samafia» ou encore «PouvoirDégage !». Des pancar tes géantesétaient brandies à bout de braspar les marcheurs sur lesquellesont pouvait lire «On veut la fin dusystème, pas la fin de l’État».Cer tains musiciens s’en sontdonnés à cœur joie avec des tam-bours et de grosses caisses pourfaire résonner l’hymne nationalde manière très émouvante, avecles milliers de voix reprenant enchœur ‘’Qassamen’’.

    Hafidh Bessaoud

    Le mot d’ordre dela marche d’hierétait encore une

    fois «Dégagez tous!», repris en chœurpar les dizaines de

    milliers demanifestants quiexprimaient leurmécontentement

    face aux candidatsannoncés pour laprésidentielle du

    12 décembreprochain.

    Bechloul

    Plusieurs dizaines de personnesont organisé, hier matin, unemarche à travers les artères de laville de Bechloul, pour exiger lalibération de Karim Boutata, unjeune militant du Rassemblementaction jeunesse (RAJ) arrêté laveille à Alger, alors qu’il se trouvaità l’intérieur d’un café, selon uncommuniqué de l’ONG. «Uneinterpellation, une de plus, qui vients’ajouter à celles de Karim Tabouet Ahcene Kadi, égalementmilitants du RAJ, qui a étéemmené vers une destinationinconnue. On ne se taira pas devantautant de kidnappings», clamera unjeune de Bechloul devant le siègede l’APC, point de départ de lamarche. C’est en scandant desslogans hostiles au pouvoir et enexigeant la libération de tous lesdétenus d’opinion que la processionhumaine s’est ébranlée vers laposte, en passant devant la Sûretéde daïra avant de rejoindre la RN05 : «Pouvoir assassin !», «LibérezEzawali !, Libérez Boutata !,Libérez Bouregaâ !» ont été claméspar les jeunes et moins jeunes deBechloul. «Il est intolérable quel’on puisse encore, à notre époque,tolérer que des barbouzes obéissantaux ordres de Gaid Salahembraquent impunément des gensdans les cafés ou dans la rue,comme cela se faisait à l’époque dela chape de plomb. Tu te trompesd’époque Ya Lgaid et surtout tesméthodes n’honorent guère l’ANP,une digne institution au service ducitoyen et non pour museler lesconsciences», s’indignera un parentde Karim Boutata. A noter que lesmarcheurs se sont dispersés dans lecalme, en promettant de seretrouver après la prière duvendredi, au chef-lieu de wilaya,pour participer à la 32e marchepopulaire.Hafidh B.

    Marche pour la libération des détenus d’opinion

    La 32ème marche populaire etpacifique pour un changementradical du système en Algér ie a eulieu, hier, dans la ville de TiziOuzou, avec la même détermina-tion qui a caractér isé tous les ven-dredis de la contestation depuis le22 févr ier. Une même gr andeaffluence a aussi été constatée dèsle début de l’après-midi. Devant lepor tail pr incipal de l’université deTizi Ouzou, par centaines puis parmilliers, les manifestantes et lesmanifestants se sont regroupés,avant que la procession ne s’é-branle, suivant le trajet habituelqui mène les marcheurs vers le

    car refour Matoub Lounès à lasor tie Ouest de la ville de TiziOuzou. Les drapeaux amazighs etl’emblème national étaientdéployés par centaines et les mani-festants ont scandé une infinité deslogans dont les pr incipaux onttoujours trait à l’exigence d’unchangement de système et ledépar t de tous les symboles del’ancien système, à savoir lesvisages ayant par ticipé au règned’Abdelaziz Bouteflika pendantvingt longues années. «Laisser laplace à de nouvelle compétencecapable de dir iger le pays» a été lecredo de cette énième sor tie sur le

    ter rain des habitants de la wilayade Tizi Ouzou. Ces der nier s,hommes, femmes adolescents etmême enfants et vieillards, ontbrandi de nombreuses banderoles,expr imant aussi le refus de la pré-sidentielle du 12 décembre pro-chain. Ils ont exigé, comme ils lefont depuis quelques semaines, lepassage par une pér iode de transi-tion, car ont-ils argué, «organiserune présidentielle avec le gouver -nement et le chef de l’État actuel,serait donner l’occasion à l’ancienrégime de se régénérer inélucta-blement». Les manifestants ontparcouru la rue Lamali Ahmed,

    puis le boulevar d AbaneRamdane, pour ter miner leurpér iple au boulevard Larbi BenMhidi qui donne sur l’anciennegare routière. La libération desdétenus d’opinion, en par ticulierceux qui ont brandi le drapeauculturel amazigh lors des manifes-tations pr incipalement tenues àAlger, a constitué la par t du liondes slogans mis en avant par lesmarcheurs de Tizi Ouzou hier. Lesconcernés ont scandé des motsd’ordre en faveur de la libérationdu moudjahid Lakhdar Bouregâa,de l’élue à l’APW de Tizi OuzouSamir a Messouci ainsi que de

    Kar im Tabbou, président du par tiUDS et ancien Premier secrétairedu FFS. Comme d’habitude, lafoule s’est dispersée dans le calmeune fois parvenue à hauteur ducar refour Matoub Lounès. Aucunincident, aussi infime soit-il, n’està signaler. Rappelons que la veille,une autre marche a eu lieu dans laville de Tigzir t, comme cela se faitdésor mais chaque jeudi, afind’exiger la libér ation d’AmarAcher fouche, fils de la r égionincarcér é dans le cadre de lavague d’ar restations ayant cibléles por teurs du drapeau amazigh.

    Aomar M.

    ... Avec la même détermination à Tizi Ouzou

    ... Forte mobilisation à Béjaïa...Les Béjaouis étaient encore nombreux àdéfiler, hier, dans les rues du chef-lieude la wilaya pour réclamer un changementr adical du système de gouver nance enAlgér ie. Se disant «conscients des enjeuxdu moment», les manifestants ont encoreune fois réaffirmé leur détermination à«déjouer toutes les manœuvres des tenantsdu pouvoir». Entamant leur marche peuaprès 13h, les marcheurs ont scandé leursslogans habituels, tout en appelant audépar t des figures du r égime en placedepuis des décennies. «Gaïd Salah,Bensalah arahlou», scandaient-ils à haute

    voix, tout en réclamant la libération de tousles détenus d’opinion. Les manifestants ontégalement tenu à rendre hommage aux nou-veau-nés décidés dernièrement à l’hôpitalMère-enfant d’El-Oued, tout en jur antqu’il n’y aur a pas d’élections le 12décembre prochain. «Bye Bye Gaïd Salah,cette année il n’y aur a pas de vote»,cr iaient-ils. En sus du rejet des prochainesélections présidentielles, les Béjaouis ontaussi réitéré leur revendications por tantinstauration d’un «État civil et non militai-re». En effet, la foule n’a pas cessé de cr ier«Dawla madania machi âskar ia». À Béjaïa,

    le 32e vendredi de mobilisation populairecontre le système a été marqué par unefor te mobilisation citoyenne, malgré lesar restations et les intimidations. Il est àsignaler qu’un hélicoptère de laGendarmer ie nationale a survolé, hier, leciel du chef-lieu de wilaya de Béjaïa durantplusieurs heures. Pour un 32e vendredi demobilisation, faut-il le signaler, les manifes-tants ont affiché, comme à l’accoutumée,leur désir d’«un changement radical dusystème et le dépar t de toutes les figures quil’incarnent», tout en comptant maintenir lamobilisation pacifique jusqu’à la chute du

    r égime et l’instaur ation d’une nouvelleRépublique. «Silmya est notre seule arme»,pouvait-on lire sur une pancar te brandiepar une manifestante. «Nous sommes lefutur, vous êtes le passé», lit-on sur uneautre pancar te por tée par un jeune mar-cheur. Après avoir sillonné les pr incipalesrues de la ville de Yemma Gouraya, lesdizaines de milliers de manifestants se sontdispersés dans le calme. Une autre marche aeu lieu à Akbou. Là aussi, la mobilisationest restée intacte.

    Dalil S.

  • FFS 56e anniversaire de la création du parti

    Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

    À l’ombre de Bouregâa

    Pour l'occasion, un meetingpopulaire a été organisé àla place de l'ancienne mai-r ie de Tizi Ouzou. D'emblée, lesecrétaire national du par ti adéploré «l'absence de Si LakhdarBouregâa membre fondateur duFFS...» et exigé «sa libération,lui, Kar im Tabbou et tous lesdétenus politique et d'opinion». Ila dénoncé ce qu' il a considérécomme «cr iminalisation et lajudiciar isation de l' actionpublique». «Notre fier té, clame-t-il, en cette journée, c'est que lemouvement pacifique révolution-naire populaire a réconcilié lesAlgér iennes et les Algér iens surtout le ter r itoire national et à l'é-tranger en por tant le projet defeu Hocine Ait Ahmed et de sescompagnons de lutte tout engagnant en détermination et enmatur ité», soulignant que le«peuple algér ien a gagné l'admi-r ation des peuples du mondeentier». Hakim Belahcel préciseque le peuple a réalisé le consen-sus «pour un changement radicaldu système». «Ce qui a permisde paralyser la façade civile du

    pouvoir et de mettre au-devant lecommandement militaire, c'est-à-dire le pouvoir r éel depuisl' indépendance», a-t-il indiqué. «(...) face à des institutions illégi-times, impopulaires, créditées etfermées à toute expression démo-cr atique, les Algér iennes etAlgér iens se sont mobilisés dansun sursaut de dignité», ajoute-t-il. Il a estimé que «le pouvoir réela mis l'Algér ie dans une vér itableimpasse politique par son entête-ment à défendre un ordre consti-tutionnel dépassé et la concentra-tion de tous les pouvoirs par levice-ministre de la Défense quiassume et exerce le pouvoir réel

    en violation des lois». Il a plaidépour un changement radical dusystème «par l' amorce d'unevér itable tr ansition démocr a-tique. «L'option de la transitiondémocratique est une exigencedans cette r éalité nationale,r égionale, qui plaide pour ladémocr atisation au détr imentdes régimes autor itaires», lance-t-il. Le FFS, à travers son pre-mier secr étaire, a r éitér é sonattachement à l'avènement de ladeuxième république à traversun «processus constituant, undialogue inclusif et non exclusifet à travers une conférence natio-nale». Le meeting du FFS a vu la

    par ticipation des anciens mili-tants du par ti, à l' image de SaïdKhelil. Les activités de commé-moration ont été entamées avec ledépôt d’une gerbe de fleurs aucar ré des anciens combattants de63 au cimetière de Medouha,suivi d’une marche jusqu'à laplace de l'ancienne mair ie où lemeeting a eu lieu. Plusieurs mili-tants et cadres du par ti sontintervenus, à l' instar du coordi-nateur de l' instance présidentiel-le, Ali Laskr i, qui a, lui aussi,prononcé un long discour s àl'adresse des militants et sympa-thisants présents sur place.

    L. L.

    C’est dans uncontexte de crise

    interne etnationale que

    le FFS a commémoré,

    hier, le 56e anniversaire dela proclamationde sa création.

    Élection présidentielle

    Deux anciens Premiers ministres deBouteflika ont retiré les formulaires decandidature à l’élection présidentielle du12 décembre prochain. Il s’agit d’Ali Benflis,chef de Talaie El Horr iyat dont le par ti aacté la candidature jeudi, et AbdelmadjidTebboune. Ce dernier a retiré les formulairesjeudi. Dans une allocution prononcée, avant-hier, lors des travaux du Comité central deson par ti consacrés à l'examen du dossier del'élection présidentielle du 12 décembre pro-chain, Ali Benflis a appelé à «saisir l'oppor-tunité de la prochaine élection présidentiellepour une sor tie définitive de la cr ise», souli-gnant que ce scrutin constitue «la meilleurevoie à même de concrétiser les aspirations dupeuple». Pour sa par t, l’ancien ministre del’Habitat, l’urgence est de «remettre le payssur les bons rails», a-t-il déclaré à la presseau sor tir du siège de l’ANIE d’où il a retiré,dit-on, 70 000 formulaires. Le pluséphémères des Premiers ministres du paysa fait savoir que «l’Algér ie a besoin de toutson peuple et, au vu de ma formation écono-mique, ma pr ior ité sera accordée à l’écono-mie». Son projet, a-t-il précisé, est de «sépa-rer l’argent du politique et d’assainir l’envi-ronnement économique». AbdelmadjidTebboune a, néanmoins, refusé de polémi-quer sur la déclaration de Benflis qui a traitésa candidature de «prolongement du 5e man-dat du système». Hier, le Conseil national duRND a décidé de retirer les formulaires decandidatures demain, en attendant d’annon-cer publiquement son candidat à l’issue dela réunion du Conseil national qui se tiendrale 4 octobre. M. A. T.

    Benflis etTebboune en lice

    Libéré souscondition à Tipaza

    Moins de 24 heures après sa libérationconditionnelle décidée par la chambred’accusation de la Cour de Tipaza, Kar imTabbou est retourné, dans l’après-midi dejeudi, à la pr ison sur ordre du juge d’ins-truction du tr ibunal de Sid M’hamed quil’a mis sous mandat de dépôt. Son avocat,Mustapha Bouchachi, qui a donné l’infor -mation après plus de 24 heures de sonar restation près de son domicile à Douéra,n’a pas précisé les raisons ni les motifs decette nouvelle mise en cellule. Le chef del’UDS - par ti non encore agréé - qui a, pourrappel, été remis en liber té conditionnelle(contrôle judiciaire et interdictions d’acti-vités et de déclarations politiques), a étéar rêté près de chez lui par des agents encivil et conduit vers une destination incon-nue. Son frère Djaffar a, d’ailleurs, rendupublique une déclaration pour confirmer sadispar ition. Ce n’est qu’hier que MeBouchachi mettra fin au suspens entourantla mystér ieuse ar restation de Tabbou. M. A. T.

    Tabbou retourne en prison

    APC DE TADMAÏT Une assemblée générale prévue pour aujourd’hui

    Le pr ésident de l’APC de Tadmaït,Ahcène Chaou, a déposé sa démission,avant-hier, auprès de l’Assemblée populai-re communale, a-t-on appr is d’une sourceproche de la mair ie. Le maire aurait subiune for te pression durant l’après-midi demardi dernier, suite au mouvement de pro-testation mené par la population localeconcernant la par ticipation de la communedans la révision de listes électorales et lapréparation de l’élection présidentielle du12 décembre 2019, a-t-on appr is sur place.Une assemblée générale des élus est prévue,

    au village Ait Khercha (à l’annexe del’APC), 15 km à l’Est du chef-lieu, pouraujourd’hui samedi, avec comme ordre dujour le développement local et ladite démis-sion du maire.Si la démission est validée par l’assemblée,il sera procédé au remplacement du mairedémissionnaire par un autre élu du mêmepar ti. À signaler que r ien ne va à l’APC deTadmaït depuis l’installation de cetteassemblée. Deux membres de l’exécutif ontdémissionné depuis quelque temps déjà etn’ont toujours pas été remplacés. Ces der -

    niers mois, le maire démissionnaire étaientsouvent absent de l’APC, indique-t-on. Lamair ie a par ailleurs été fermée par leshabitants plus de quarante fois durant lespremiers vingt mois du mandat en cours.Pour rappel, le P/APC démissionnaire avaitété un élu du PT à l’APW de Tizi-Ouzou.L’APC de Tadmait est composée de dix-neuf sièges et la liste FFS a obtenu lors desélections locales du mois de novembre 2017,huit sièges, les indépendants sept et le FLNquatre, rappelle-t-on.

    Rachid Aissiou

    Le maire FFS claque la porte

    Le luciférien et le muftidu jourPointPar S Ait Hamouda

    Il advient que l’on se découvre en porte-à-faux par rapport aux désidératas desuns et des autres. L’illusion est telle quepersonne ne peut comprendre ni l’envers,ni l’endroit dans ce schmilblick.Désormais, il faut se mettre dans la peaude celui qui ne sait rien, plutôt que dansla toison de celui qui sait, voilà pour ledétail. Quant à la globalité, il faut lachercher ailleurs, dans les méandres de lacité désarticulée parce que répondre auxquestions que ce pose l’un et l’autre, c’est

    voir au caléidoscope incongru oùparaissent le bien, le parfait et le mauvais,à cela près que toute chose tire saquintessence de notre inconscience, denotre méconnaissance des choses de la vie.Normalement, prendre la situation par lebon bout et s’appliquer résolument à larésoudre, que ce soit en comptabilisantdans le réel le bilan de nos déboiresincontestables et pourtant contestés malgrétout, que dans l’application des opérationsqu’elles soient comptables ou sociales ouencore économiques, le temps prend sontemps de réflexion, jusqu’à la lie. Mais il

    n’en demeure pas moins que le sombredestin qui nous attend, il lui faut despensées et des résolutions autrement plusintelligentes pour trouver à l’incongruitédes états de fait des façons de régler lacoupe à la mesure de notre soif. Il va de soique nous sommes dans l’ivresse, commenous étions sobres, des ivrognes quis’ignorent dans les dédales des Casbah etdes cités malencontreuses que nous avonsbâties à l’emporte-pièce. Le moment estcertainement mal choisi pour s’amener àpourfendre les constructions de haute main,sans arriver à faire accepter le bien que

    nous vouent les imprécations de muftislucifériens. Lucifer de ses fourneaux bienchauds se seraient bien incommodés de nosprotestations à la en veux-tu en voilà,quand bien même dans sa gène, il seraitmalvenu le verbiage farfelu lorsqu’il (lemufti) se démène hors des limiteshasardeuses pour nous imposer sa leçon. Et hors de ces frontières tracées par lui, ilse trouve que le cri du premier venu soitun hurlement ou un hululement de hiboux,pour que tout rentre dans l’ordre et toutsoit parfait !S. A. H.

  • La salle de culte de la communauté chré-tienne de Boghni, officiellement affiliée àl’association de l’Église Protestante d’Algér ie(EPA), a été mise sous scellés, hier, par la poli-ce de la sûreté de daïra de Boghni sous ordredu wali de Tizi Ouzou, a-t-on appr is du prési-dent de l’EPA, Salah Chalah. La r aisonavancée par les autor ités pour expliquer ladécision de fermeture de ce lieu de culte chré-tien est l’absence «d’une autor isation préa-lable pour l’exercice d’un culte autre que

    musulman». Cette décision de fermeture estbasée sur un motif «infondé», estime le prési-dent de l’EPA, tout en affirmant que l’églisede Boghni «est bel et bien affiliée àl’Association de l’Église Protestanted’Algér ie, qui dispose d’un agrément enbonne et due forme délivré par l’État algér ienen 1974». Joint au téléphone, le pasteur de l’é-glise de Boghni, Tahar Chergui, juge, pour sapar t, «injustifiée» la mise sous scellés de leurlieu de culte. «Nous activons légalement

    depuis une dizaine d’années. Nous sommesl’une des premières communautés à être affi-liées à l’EPA. Nous n’avons aucun problèmeavec la population locale et l’entourage. Cettefermeture est tout simplement injustifiée», a-t-il souligné, tout en déplorant le fait que sonéglise n’a pas été notifiée au pr éalable,conformément à la loi en vigueur, de cettedécision de fermeture. «Nous étions pr is audépourvu et nous n’avions même pas eu letemps de prendre nos dispositions», a-t-il

    regretté. À noter qu’il s’agit-là du septièmelieu de culte chrétien fermé par les autor itésdepuis quelques mois, dont trois à Tizi Ouzouet quatre à Bejaia. Nous apprenons égalementdu président de l’EPA que deux églises de lawilaya d’Oran, fermées en 2018, puis rou-ver tes quelques mois après, sont de nouveausous la menace de fermeture.

    Boualem S.

    EDUCATION Examens du baccalauréat

    L’annonce a été faite jeudider nier par le ministre del’Éducation nationale,Abdelhakim Belabed, à Tlemcen.«Une commission mixte, composéede repr ésentants des ministères del’Education nationale, de laDéfense nationale, de la Poste, desTechnologies de l’infor mation etde la communication et duNumér ique, s' attelle à la pr épar a-tion des examens du baccalaur éatde manière à gar antir leur bondéroulement et à éviter tout r isquede fr aude», a indiqué le ministre

    en mar ge de sa visite d’inspectiondans la wilaya. Le premier respon-sable du secteur dir a dans ce cadreque «les enjeux du secteur de l’é-ducation est de gar antir une bonnescolar ité stable à tous les enfantsde l’Algér ie par tant des moyensmobilisés par l’État pour four nirles meilleur es conditions pourcela». Il r appelle en outre que larentr ée scolaire de cette année aété marquée par l’augmentationde la pr ime de scolar ité de 3 000 à

    5 000 DA, dont ont bénéficié 90pour cent des élèves de la wilayade Tlemcen. Par ailleur s et en cequi concer ne la pr ise en char ge deshandicapés, autistes et déficientsmentaux léger s notamment, M.Belabed a souligné que le nombred’élèves ayant ces types de handi-caps au niveau national est estiméà 62 000 scolar isés r épar tis sur descentr es spécialisés r elevant desministères de l’Éducation nationa-le et de la Solidar ité nationale, de

    la Famille et de la Condition de lafemme. Selon lui, un décr etministér iel conjoint, signé l' étéder nier par les ministères de l’É-ducation nationale, de la Santé, dela Population et de la Réfor mehospitalière, de la For mation et del'Enseignement professionnels, dela Solidar ité nationale, de laFamille et de la Condition de lafemme, a été promulgué fixant lesresponsabilités de chaque ministè-re pour prendre en char ge cettefr ange. Abdelhakim Belabed aajouté, dans ce cadre, que ces sec-teur s déploient des effor ts pour lapr ise en char ge des élèves affectéspar ces genres de handicaps, avantd'annoncer qu’un guide ser a établiafin d ' accompagner les ensei-gnants et les or ienter ver s le modede tr aitement à suivre pour unemeilleure pr ise en char ge des per -sonnes aux besoins spécifiquesdans les classes spéciales. " Leministère de l’Education nationaleaccor de un gr and intér êt à ladéfense des intér êts des handi-capés et œuvre à lutter contre lescas de r éser ves en attente de pr iseen char ge" , a-t-il encore indiqué.

    L. O. CH

    «De nouvellesmesures ont été

    prises pouraméliorer

    l’organisation de l’examen du

    baccalauréat portantnotamment sur la

    réduction descharges à partir de cette année».

    Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019ACTUALITÉ4

    L’église de Boghni mise sous scellésLiberté de culte

    Tigzir t a failli vivre un cauchemar jeudi der -nier. Un bus de transpor t scolaire a perdu lesfreins et a foncé droit sur le mur du nouveau CEMde la même ville. Le car qui transpor tait des collé-giens venus du village Tifra a dérapé en perdantl’usage des freins et a percuté le mur d’unimmeuble. L’incident survenu tôt dans la matinée,n’a heureusement pas fait de victimes à l’excep-tion de quelques blessures légères par mi lesenfants. Sur les lieux, les traces de l’accident sonttoujours visibles. Selon des témoignages, les élé-ments de la protection civile sont ar r ivés sur placeaprès quelques minutes seulement. Des secourssur tout psychologiques ont été prodigués aux vic-times encore sous le choc. Quelque petites égrati-gnures ont été constatées sur quelques élèves quiétaient vraisemblablement à l’avant du véhicule.Le receveur et le chauffeur s’en sont également

    sor tis indemnes. Il faut dire que les séquelles psy-chologiques ont été constatées sur toutes les per -sonnes embarquées dans le bus. Beaucoupd’élèves ont expr imé des craintes et ont refusé derejoindre leurs classes la même matinée. Cet acci-dent soulève, selon beaucoup de citoyens et sur -tout de parents d’élèves, la nécessité de rester vigi-lant au chapitre de la maintenance du parc rou-lant des communes. Beaucoup de bus commu-naux, pas seulement à Tigzir t, sont dans un état devétusté qui met en danger les usagers. Dans cer -taines communes, des cars datant des années 80sont encore en service avec tous les dangers quecela représente pour la sécur ité. Après la cessationd’activité des transpor ts communaux des voya-geurs, ces véhicules sont réor ientés vers le trans-por t scolaire sur tout dans les communes où lesécoles sont situées loin des villages. Il est à noter,

    par ailleurs, que les communes qui possèdentencore ce transpor t scolaire au bénéfice des élèvesont beaucoup de chance. Dans d’autres com-munes, sans transpor t scolaire, les élèves, les collé-giens et les lycéens sur tout, recourent au transpor tpr ivé de voyageurs. Chaque jour, les parents doi-vent prévoir les dépenses nécessaires pour leursenfants. Des dépenses qui se rajoutent à celles duquotidien en général. Les enfants du village Tifrafont la navette quotidiennement vers le chef-lieude leur commune, Tigzir t, pour suivre les cours auniveau des CEM et lycées. La distance qui séparetout de même cette grande localité du chef-lieudoit faire réfléchir les responsables locaux pourinscr ire un CEM au moins pour Tifra.

    Akli N.

    Plusieurs blessés déplorésTIGZIRT Dérapage d’un bus scolaire

    Bouira

    Les employés de la mairiéd’Aïn El Hammam ont décidéde suspendre leur grève pendantquelques jours, en attendant lessuites que l’administration vadonner à leurs revendications :«C’est pour ne pas pénaliserdavantage les citoyens que nousavons décidé de suspendremomentanément la grève», ontdéclaré les travailleurs. Pour rap-pel, la semaine dernière, ilsavaient entamé une grève illi-mitée pour exiger le paiement deleur salaire. Dans ce sens, ils ontaffirmé : «Nous sommes victimesde conflits auxquels nous sommesétrangers, qui surviennent au seinde l’Assemblée.» Et nos interlo-cuteurs de rappeler que des fonc-tionnaires de la mairie ont rejetéle Budget supplémentaire (BS)qui leur a été soumis au vote. Parailleurs, selon des informationsrecueillies auprès des concernés,cette reprise n’est pas définitive.«Nous pouvons reprendre notremouvement à compter dedimanche prochain, si les pro-messes du règlement du litiged’ici jeudi ne sont pas tenues»,selon les travailleurs de l’APCd’Aïn El Hammam. Difficile decroire que cette dernière reviendrasur sa décision de voter un textequ’elle a refusé, il y a une quin-zaine de jours. «A moins que lewali décide de s’impliquer et depasser outre cette délibération»,espèrent les salariés qui ne ces-sent de mettre en avant leurs diffi-cultés financières auxquelless’ajoute la suspension de leurpaie. Il faut noter qu’à l’instar desnombreuses autres communes dela wilaya, la mairie n’ouvre quetrois jours par semaine à caused’une autre grève qui dure, elle,depuis plusieurs mois. De ce fait,les citoyens risquent d’être péna-lisés encore plus. Compte tenu decette situation, ils se ruent sur lesguichets chaque jour ouvrable dela semaine (dimanche, mardi etmercredi) pour prendre leurs dis-positions, en faisant des stocks dedocuments administratifs. Pourleur part, les élus de la majorité(MPA), abordés, rejettent lescauses de ce blocage sur leurscollègues des autres formationsqui avaient rejeté le BS. A. O. T.

    La grèvemomentanément suspendue

    APC de AïnEl Hammam

    Les éléments de la Protectioncivile de l’unité des 140 loge-ments de Bouir a sont inter venus,avant-hier ver s 23h, pour secour irun quadr agénaire qui a été per -cuté par un automobiliste surl’autoroute Est-Ouest à hauteurde la gare routière. Une fois sur

    place, les pompier s n’ont fait queconstater le décès de la victimequi tr aver sait l’autoroute pourrejoindre la gare routière et léva-cuation de la dépouille ver s lamor gue de l’hôpital MohamedBoudiaf de la ville de Bouir a. Ils’agit du deuxième accident en

    moins d’une semaine au mêmeendroit, à cause des conducteur sde bus assur ant la desser te ver s lesvilles de l’ouest du pays.Ar gumentant une per te de tempscausée par les bouchons pour serendre dans l’enceinte de cetteagence gér ée par la Société de ges-

    tion des gares routières d’Algér ie(SOGRAL), ils optent pour lasolution la plus facile qui consisteà laisser les voyageur s sur le bor dde l’autoroute. Une enfreinte gr a-vissime à la législation en vigueuravec tous les danger s que celar epr ésente pour les voyageur s

    subissant le diktat des tr anspor -teur s qui continuent d’agir entoute impunité.

    Hafidh B.

    Un quadragénaire fauché par un véhicule

    Le ministère adopte de nouvelles mesures

  • LionTaureau

    Gémeaux

    Cancer

    Vierge

    Scorpion

    Capricorne

    Verseau

    Poissons

    BalanceBélier

    Sagittaire

    BÉJAÏA 2e Séminaire scientifique de l'agriculture

    Sous l'égide de la Directiondes services agr icoles de lawilaya de Béjaïa et en colla-bor ation avec l' univer sitéAbder r ahmane Mir a, laSubdivision de l' agr icultured'Amizour a organisé, jeudi 26septembre 2019, au campus uni-versitaire d'Aboudaou, la 2e édi-tion du séminaire scientifique del'agr iculture sous le thème de l'é-levage capr in en Algér ie.Encadrée par des universitairesde haut niveau dans le domaine del' élevage, cette rencontre oùétaient présentes 200 personnes aregroupé des éleveurs de chèvreset des investisseurs intéressés parle conditionnement du lait dechèvre. Leur objectif est sa ventedans des conditions d'hygièneoptimales ou sa transformation enfromage de chèvre très apprécié et

    demandé par la clientèle. Lesor ganismes de cr édit, dontl'ANGEM, la BADR, la CRMAainsi que d'autres institutionshor s wilaya, comme l’Institutnational en recherches agr icoles(INRA), le Centre de recherchesen économie agr icole (CREA) etdes universitaires de Tizi Ouzou etde Béjaïa étaient également pré-sents. Concer nant les objectifsfixés à ce 2e séminaire scienti-fique de l'agr iculture, selon le PrIguerouada Mokrane, professeur

    et directeur de labor atoire derecherche, il est question d'abordde dresser un état des lieux de l'é-levage capr in dans la wilaya et lis-ter les différents effor ts à fournirpour développer cette filière. C'estaussi l'occasion pour les différentspar tenaires pr ésents d' exposerleurs idées, chacun selon sa visiondes choses, afin de parvenir à éta-blir une feuille de route de l'éleva-ge capr in et des recommandationspour un développement réel decette filière dans la région, qui

    pour r a être génér alisé à l' en-semble du pays. Pour ce qui estdes thèmes abor dés dur ant ceséminaire, notre inter locuteurindique : «Comme toute produc-tion industr ielle, sauf qu' ici c'estle vivant qui est impliqué, il y aforcément différents par tenairesqui interviennent, chacun dansson domaine. C'est-à-dire qu' il y al'aspect technique, l'aspect écono-mique et l' aspect financier. Cesont donc ces différents par te-naires qui sont-là et qui vont expo-

    ser leurs idées, chacun en fonctionde son domaine d'activité, sur l'é-levage capr in de la meilleuremanière qu' il voit pour dévelop-per la filière.» Il faut savoir égale-ment que les éleveurs sont sur toutintéressés par la création d'asso-ciations, en vue de regrouper leurproduction industr ielle pour,entre autres, la fabr ication de fro-mage, aidés par les dispositifsd' accompagnement, comme laBADR, la CRMA et l'ANGEM.Rabia Nadir, subdivisionnaireagr icole pour la daïra d'Amizouret président du Comité d'organi-sation du séminaire, affirme quecette rencontre a été programméeaprès un travail de fond réalisé enamont. Un diagnostic a été de cefait établi pour la circonscr iptiond'Amizour. Les éleveur s decapr ins ont répondu, chacun, à unquestionnaire très détaillé sur lasituation de son élevage. Les ques-tionnaires, quant à eux, ont étéétudiés par les responsablesconcer nés de l' univer sité, del' INRA et du CREA. Pour rappel,le projet d'application au dévelop-pement de l'élévation capr in s'éta-le sur 3 ans, au bout desquelsseront progr ammés des sémi-naires nationaux et inter natio-naux. Il y aura ainsi la créationd'un Salon de la chèvre doté depr ix pour les meilleurs éleveurs.Le Pr Iguerouada rappelle, parailleurs, que la chèvre produit dela viande, du lait et du fromagemais qu’aujourd'hui, en Algér ie,si la viande capr ine est disponibledans cer taines boucher ies, le fro-mage de chèvre n'apparait quetrès timidement dans les supé-rettes. Quant au lait, il ne se vendpas dans les conditions d'hygiènerequises. «Pr ésentement, pouravoir un litre de lait de chèvre, ilfaut connaître X qui connaît Y,lequel connaît Z qui élève deschèvres qui vous le vendra à 150DA le litre dans une bouteilled'eau minérale vide et usagée»,souligne un intervenant au sémi-naire.

    B Mouhoub

    Investisseurs,universitaireset institutionsfinancières se

    sont regroupés,avant-hier, à

    l’universitéAbderrahmane Mirade Béjaïa, afin de

    dégager unestratégie

    consensuellepour développer

    l’élevage caprin etrendre ses

    produitsdisponibles.

    L’élevage caprin au centre des débats

    Pendant cinq jours et jusqu’àjeudi dernier, la Caisse natio-nale des assur ances sociales(CNAS) a organisé des Journéespor tes ouver tes, au niveau de labibliothèque de l’université AkliMohand Oulhadj de Bouira poursensibiliser les étudiants sur cetorganisme chargé de les accompa-gner durant leurs cursus et mêmeau-delà. C’est le message véhiculépar M. Hessas Mohamed Saïd,directeur de la CNAS de Bouira,récemment installé dans ses fonc-tions. «Nous avons organisé desJournées por tes ouver tes du 22 au26 septembre, au profit des étu-diants afin de les sensibiliser. Elles

    avaient comme slogan «LaSécur ité sociale vous accompagnetout au long de votre parcoursuniver sitaire», indiquer a M.Hessas. Pour ce responsable, il estvital d’expliquer à l’étudiant sesobligations et ses droits en matièred’assurance sociale, notammentpour qu’il puisse se faire délivrerla car te Chifa : «Disposer d’unecar te Chifa est un élément essen-tiel pour l’étudiant parce qu’il seprépare dores et déjà à la vie acti-ve. Il nous incombe de lui fairedécouvr ir cet organisme qu’est laCNAS et ce qu’il doit attendre deses nos prestations et dans quellesconditions. L’étudiant d’aujour -

    d’hui est l’homme de demain quiintégrera le milieu professionnel,sachant que c’est un autre monde.A ce propos, je lance un appel auxétudiants pour venir r écupérerleurs car tes Chifa, car près de 2000 car tes ont été délivrées etn’ont toujours pas été récupéréespar leur s propr iétaires.» Notreinter locuteur souligner a, parailleurs, que le numéro d’imma-tr iculation de la Sécur ité socialeest composé de l’année de naissan-ce, du numéro de transcr iption del’extr ait de naissance, tel quepor té sur le registre de l’état-civil,la wilaya, la daïra et la communeainsi que la clé. C’est un numéro

    qui le suivra même s’il changed’activité. Il le gardera le long desa car r ière. A propos des étudiantsdes autres wilayas qui suiventleur s cur sus univer sitaire àBouir a, ce responsable affir mequ’ils doivent impérativement serendre dans leurs wilayas de rési-dence pour se faire délivrer leurcar te Chifa. Une procédure quidure entre trois semaines et unmois. «La CNAS a fait un sautqualitatif en matière de presta-tions de service et le traitement viale numér ique a beaucoup d’as-pects positifs dont l’application ElHanaa qui permet, entre autres,de consulter les derniers achats

    des produits pharmaceutiques, letaux de pr ise en charge, la date defin de droit… Vous pouvez accé-der aux prestations de services,faire des télé-déclarations pour lesentrepr ises sans oublier l’ententepréalable avec les officines qui aété généralisée, la semaine derniè-re. Cela offre des facilitations auxassurés sociaux qui ne sont pasobligés de se déplacer pour savoirsi tel médicament ou tel médica-ment est remboursé ou pas», pré-cise M. Hessas.

    Hafidh Bessaoudi

    La carte Chifa expliquée aux étudiants CNAS de Bouira

    Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019 ACTUALITÉ 5

    Selon le ministre du Tour isme, AbdelkaderBenmessaoud, la par t du secteur tour is-tique dans la création d’emploi en Algér ieéquivaut au niveau international de 10% . «Lapar t du tour isme dans la création d’emplois àl’échelle nationale équivaut au niveau interna-tional de 10% , avec un total de 700 000 tra-vailleurs auxquels s’ajoutent 900 000 emploisdu secteur de l’ar tisanat et des métiers», aaffirmé, jeudi passé, le ministre dans unedéclaration à la presse sur le site naturel de lacascade de la commune de Hammam Debagh,dans la wilaya de Guelma. Selon M.Benmessaoud, le récent choix de l’Algér ie pour

    être membre du bureau de l’Organisationmondiale du tour isme constitue «un signe duretour du secteur tour istique algér ien en tantque destination du tour isme mondial». Dans cesillage, il a souligné que son dépar tement«œuvre actuellement à réhabiliter le tour ismepar l’adoption des technologies d’informationet de communication confor mément auxconditions de l’Organisation mondiale du tou-r isme». À retenir que dans un des complexesde la région de Hammam Ali, dans la commu-ne de Héliopolis, le ministre du Tour isme aouver t une exposition sur les dispositifs d’em-ploi et le secteur tour istique avant de remettre

    les pr ix aux lauréats du concours du meilleurétablissement hôtelier, meilleure agence tour is-tique et meilleure vidéo sur le tour isme. Leministre a également visité le projet d’un villa-ge tour istique (4 étoiles) et le complexe thermalpublic Chellal, où une convention a été signéeentre le complexe et une agence tour istiqued’Ouargla pour l’organisation de cures au pro-fit des habitants du Sud avec des réductions de20% . Durant sa tournée, le même responsablea insisté sur la formation des personnels pourl’amélioration des prestations tour istiques ycompr is par des stages à l’étranger.

    S. S.

    Le secteur tient «10% de la part de l’emploi»ABDELKADER BENMESSAOUD, ministre du Tourisme

  • Dans ce sens, M. BrahimGhanem, le directeur decet INSFP ayant pour mis-sion d’assurer la formation detechniciens supér ieur s dans

    diver ses spécialités, indiquera :«Je crois que cette fois-ci, nousallons lancer notre première sec-tion de technicien supér ieur en ar tculinaire. Au total, nous avons 23inscr its. Nous avons égalementretenu les stagiaires de la session

    de févr ier que nous avions annuléepour de nombreuses raisons. Entout cas, tous les inscr its ont étéadmis à l’issue des deux journéesde test», indiquera notre inter lo-cuteur, qui assure que toutes lesconditions sont réunies pour réus-

    sir cette formation. «C’est unespécialité intéressante qui est dis-pensée dans le secteur pr ivé à plu-sieur s millions de centimes.Concernant l’hébergement, nousavons aménagé un atelier, enattendant la réhabilitation de l’in-

    ternat. C’était ce déficit qui avaitdécouragé les stagiaires, en févr ierdernier, lesquels étaient hébergésau CFPA dans des conditionsdéplorables mais aussi parce quece centre est loin de notre établis-sement. Rien ne va nous empêcherde réussir cette section, car le per -sonnel est au gr and complet.Donc, je demanderai à l’avance ànos stagiaires d’être assidus, carcette formation leur assurera unavenir professionnel r adieux»,poursuivra le premier responsablede cet établissement. «Je me suisinscr it en févr ier et comme la for -mation a été annulée, j’ai tenu àrevenir en septembre. Je suis trèscontent parce que cette spécialitéme plaît beaucoup d’autant plusque l’internat sera ouver t. Je sou-haite que ma demande d’êtrehébergé même les week-ends soitacceptée, eu égard à ma situationfamiliale et à l’éloignement de l’é-tablissement à environ une centai-ne de kilomètres, en plus dumanque de transpor t, ce qui nepermet pas de rentrer chaque finde semaine chez moi», confiera unstagiaire de Draâ El-Mizan. Il fautsavoir que cette for mation estd’une durée de 36 mois dont sixmois de stage pratique. Elle estdestinée aux candidats justifiantdu niveau de 3e S ou plus. Asignaler que cet institut assuredeux modes de formation (rési-dentielle et apprentissage) etprend aussi en charge le per fec-tionnement et le recyclage des tra-vailleurs des différents secteurs.

    Amar Ouramdane

    Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019 KABYLIE 7La

    Kabyl

    ie

    un jou

    r

    Page 09 Page 10Page 08

    H O R A I R E S des prièresTizi-Ouzou 05: 10 12:36 16:01 18:37 19:58

    FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

    Béjaïa 05:06 12:31 15:54 18:28 19:49Bouira 05:11 12:35 15:58 18:37 19:54

    SOUK EL-TÉNINEAKBOU LAKHDARIA

    Le chemin de la colère

    La livraison de la STEPretardée

    La lutte contre l’insalubrité continue

    AZEFFOUN Rentrée professionnelle

    À l’instar desdifférents instituts

    et CFPA de lawilaya de

    Tizi Ouzou, la rentrée

    professionnelleaura lieu demain à

    l’Institut nationalspécialisé

    de formationprofessionnelle

    (INSFP) d’Azeffounoù les inscriptions

    lancées à la mi-juillet

    ont pris fin le 21 septembre.

    Tout est fin prêt à l’INSFP

    Trente-six élèves exclus du lycée SlimaneAmirat attendent la réponse des recoursqu’ils ont introduits et dont la date butoir fixéepar la Direction de l’éducation de la wilaya deBouira pour les déposer était mercredi dernier.Pour rappel, ces lycéens ont déjà, au cours dela semaine dernière, fermé le por tail du lycéeSlimane Amirat de Takerboust pour exigerleur réintégration. Un mouvement qui a suscitéla colère de nombreux parents d’élèves dont lesenfants ont été pr ivés deux jours durant decours à cause de cette protestation. Pour rap-pel, selon une source proche de l'établissement,parmi les 36 élèves exclus seuls trois ont étérachetés. Pour leur par t, les protestatairesexpliquent leur action par le fait qu’un retardait été mis pour trancher leur cas, ce qui r isquede les pr iver de s' inscr ire dans les CFPA s’ilssont exclus du cycle secondaire. Abordée à cesujet pour de plus amples informations, la

    directr ice de l'établissement se refusera à toutedéclaration et exigera une autor isation écr itede sa tutelle. Visiblement dépassée par les évé-

    nements, il faut savoir qu’elle gère un établis-sement des plus stratégiques dans cette r égionréputée frondeuse. Oulaid Soualah

    Des lycéens exclus dans l’expectative Aghbalou

    Selon un communiqué du groupementde la Gendar mer ie nationale deBouira, une quantité de 18 760 paquets dechique contrefaite a été saisie, avant-hiermardi, par la section de sécur ité et d’inter -vention (SSI) de la commune de Sour El-Ghozlane, au sud du chef-lieu de la wilayade Bouira. Toujours selon la même source,une première quantité de 6 720 paquets dechique contrefaite a été saisie lors d’uncontr ôle routier effectué par les gen-darmes près de Sour El-Ghozlane. Cette

    quantité, destinée à la vente dans les mar-chés de la région, était dissimulée dans unvéhicule utilitaire de marque Citroën.Suite à cette première découver te, uneenquête a été ouver te par la gendarmer ie,qui ont découver t une autre quantité dechique contrefaite et prête à être commer-cialisée toujours au niveau de Sour El-Ghozlane. Selon la même source, au moins51 gr ands car tons contenant 12 040paquets de tabac à chiquer ont été décou-ver ts et saisis par les éléments de la

    Gendarmer ie. Le communiqué ne précise,cependant, pas la provenance de la mar-chandise. Par ailleurs et dans le cadre de lalutte contre la vente illicite des boissonsalcoolisées, les services de la Gendarmer ienationale ont réussi à saisir pas moins de 4244 bouteilles de boissons alcoolisées dedifférentes marques suite à plusieurs opé-rations menées à travers la wilaya. Cettequantité a été saisie durant la pér iodeallant du 1er au 22 septembre en cours.

    Oussama K.

    18 760 paquets de chique contrefaite saisisSour El-Ghozlane

  • Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019BÉJAÏA8Dégradation de l’axe routier Chemini - Sidi-Aïch

    Les transporteurs devoyageurs en colère

    Vér itable “champ debataille”, où les nids-de-poule foisonnent, cetteroute ir r ite au quotidien lesdizaines de transpor teurs quin’ont de cesse de rappeler auxautor ités concernées l’urgencede le bitumer dans les meilleursdélais. Et pour joindre l’acte àla parole, ces der nier s ontobservé deux jours de grèvedurant cette semaine et mena-cent car rément de durcir le tondans le cas où leurs revendica-tions ne sont pas satisfaites.Cette action de protestation estune manière d’expr imer leurras-le-bol devant l’état déplo-rable de cet axe routier. Dans cesens, il faut savoir que l'état desroutes est à l'or igine de la colè-

    re des transpor teurs de voya-geurs et même des voyageurs.Les contestataires soutiennentde ce fait qu’ils vivent unesituation intenable à cause del’état de cette route qui détér io-re sans cesse leur matér iel. Audemeurant, une telle situationincite les transpor teurs à recou-r ir à des actions de protestationdans l’espoir de voir les respon-sables concernés se pencher unjour sur leur s doléances,somme toutes légitimes. Pour

    leur par t, les transpor teurs devoyageurs de la commune deChemini, inter rogés, n’écar tentpas la possibilité de recour ir àla fermeture de la RN 26 si lesresponsables concernés ne dai-gnent pas prendre en chargeleur demande. «C’est un sup-plice que d’emprunter au quo-tidien cet axe routier. Ni les tra-vaux afférents au gaz de ville niceux relatifs à l’assainissementou à l’eau potable n’ont épar -gné cette voie devenue par la

    force des choses un calvaire etpour les transpor teurs et pourles usagers», dira un chauffeurde bus de Chemini. Et l’un deses collègues d’enchaîner :«Nous sommes conscients desdésagr éments causés à nosvoyageurs, mais nous n’avonspas d’autre alternative que derecour ir à ces actions radicalesdans l’espoir de mettre le holà àtout ce mépr is.»

    Bachir Djaider

    Les transporteurs de voyageurs

    qui assurent laliaison entre

    Chemini et Sidi-Aïch sontexaspérés par

    l’état désastreuxde cet axe routier

    long de seizekilomètres.

    La livraison de la STEP retardéeLe projet de la station d’épur ation(STEP) d’Akbou, implanté à proximitéde la ZAC de Taharacht, accuse énormé-ment de retard dans son volet réalisation.Lancé depuis le début de l’année 2015, lechantier est toujours à la traîne. Le délaicontractuel de 18 mois assigné au groupe-ment d’entrepr ises chargé des travaux estallégrement dépassé, relève-t-on. «Lesentrepr ises titulaires du marché sont mani-festement défaillantes. Les travaux n’ontjamais progressé au rythme voulu. Bien aucontraire, ils ont été souvent à l’ar rêt. Nousavons dû procéder à la r ésiliation ducontrat, après la mise en branle de laprocédure réglementaire», confie un res-ponsable local de l’Office national d’assai-

    nissement (ONA), l’organisme en chargedu management de ce projet. «Nous ensommes à l’élabor ation d’un nouveaucahier des charges. Il sera ensuite procédéau lancement d’un avis d’appel d’offrespour sélectionner une autre entrepr ise quiaura la tâche de mener le projet à bonpor t», a-t-il encore déclaré. A noter que l’é-chéance prévisionnelle de cette STEP estfixée à fin 2020 si tout se passera commeprévu, ce qui n’est pas du tout évident.D’un montant de 2,6 milliards de DA, l’en-veloppe budgétaire allouée initialement àce projet connaître probablement une réé-valuation, en raison des surcouts induit parplusieurs années de retard. Sa capacité de100 000/équivalent habitant, cor respon-

    dant à un volume de traitement de 20 000m3 d’eaux usées par jour, fera de cetteSTEP l’une des plus grandes installationsde dépollution dans la wilaya de Béjaïa. Acet effet, sa mise en service est une néces-sité, eu égard à l’ampleur de la pollutionmultiforme qui affecte Oued Soummam,devenu un égout à ciel ouver t. «Il étaittemps de réaliser cette station, car les rejetspolluants déversés dans le cours d’eau,sans aucune forme de traitement préalable,sont en train de stér iliser toute forme de viedans cet écosystème», dira un opérateuréconomique établi dans la ZAC deTaharacht.

    N Maouche

    Akbou

    Souk El-Tenine

    Le nouvel hôpitalbientôt livré

    Taourirt Ighil

    L’unité de soins d’Ath Idir délabrée

    L’unité de soins médicalisée du villageAth Idir dans la commune de Taour ir tIghil est dans un état déplorable. Et pourpreuve, l’infrastructure donne des signespatents de vétusté et de dégradation. Unesituation qui perdure, selon les habitants, etdéteint sur la qualité des prestations. «Nousn’avons eu de cesse d’aler ter les autor ités àtous les niveaux sur l’état déplorable decette structure qui ressemble à tout sauf àune unité de soins», dira un citoyen d’AthIdir, déplorant le manque de réaction de lapar t des pouvoirs publics. «Il y a un laisser-aller flagrant de l’autor ité sanitaire qui faitla sourde oreille à nos doléances», ajoute-t-ilsur un ton dépité. Tout en plaidant pour larestauration de cette bâtisse dans les plusbrefs délais, un retraité du village appelle de ses vœux le renforcement des personnelsmédical et paramédical affectés à cetteunité. «Le personnel est réduit à sa por tioncongrue. Un seul agent paramédical pourassurer les soins infirmiers et un médecinqui vient deux fois par semaine pour faireles consultations. C’est comme si l’on noussignifiait de ne pas tomber malade, lesautres jours de la semaine», a poursuivinotre inter locuteur. Abondant dans le mêmesens, un autre citoyen signale qu’«en dehorsdes heures de bureau et des week-ends etjours fér iés, la couver ture sanitaire estréduite à zéro. La population du village Ath Maâmar est aussi confrontée au mêmecalvaire». Contacté par nos soins, unresponsable de l’APC de Taour ir t Ighilconfie par tager les préoccupations desvillageois. Néanmoins, «les moyensfinanciers de la municipalité sontdrastiquement limités. Nos projetsdépendent entièrement des maigres fonds de dotation versés par l’Etat», assure-t-il.N. M.

    APC de Tamokra

    Plusieurs opérations inscritesLes autor ités communales deTamokra mettent les bou-chées doubles, ces der nier stemps, afin de venir à bout desmultiples carences dont souf-frent les villages de cette muni-cipalité déshér itée. Pour cela,l'APC a inscr it plusieurs opéra-tions dans le cadre du Plancommunal de développement(PCD), lesquelles ont essentiel-lement trait à l’aménagementurbain, en attendant d'autresvolets. Ainsi, il est prévu la réa-

    lisation de projets en rappor tavec le drainage des eaux plu-viales, au chef-lieu municipalde Tamokr a, où à chaqueintempér ie, les r uelles sontinondées par les tor rents depluie qui ne sont pas évacués àcause de la défectuosité dusystème de drainage. Dans lemême sillage, il est projeté lar éhabilitation de plusieur stronçons routiers de quelquesvillages mal-en-point, cargagnés par l’usure et la dégra-

    dation de leur couche bitumeu-se. Ces opérations se rappor-tent à la réhabilitation et aurevêtement du chemin long de 3km qui desser t le villageTouffir t, lequel est demeur épour longtemps impraticable,mettant dans tous leurs étatsses usagers. Dans le même silla-ge, il est prévu également laréhabilitation et le revêtementdu chemin qui relie le CW23 auquar tier Tighilt du chef-lieucommunal. De même, il est

    pr évu l' aménagement de laroute qui relie Agroufa à TiziAïdel sur 1.5 km et de la routequi relie «La source» deBoutouab à la commune voisined’Aït R'zine sur une distancelinéaire de 3 km. D’autre par t,d'autres opérations sont ins-cr ites, comme la réalisation etl'extension du réseau d’assai-nissement du village Taour ir t.

    S. Y.

    Le projet du nouvel hôpital enconstruction dans le pér imètre urbaindu chef-lieu communal de Souk El Tenineest en voie de livraison. C’est ce qu’unresponsable de la Direction de la santé, le maître de l’ouvrage, a indiqué. «Lastructure est pratiquement achevée.L’entrepr ise réalisatr ice s’affaire à exécuterles travaux de finition et les aménagementsextér ieurs. En parallèle, nous avons procédéau lancement de l’opération d’acquisitiondes équipements», a affirmé notre source.Le cadre législatif pour réglementer etdéfinir les modalités de mise en œuvre del’opération de dotation budgétaire de cethôpital et du recrutement des ressourceshumaines est aussi en voie de finalisation,a-t-on informé. «La mise en service del’établissement interviendra dès que la miseen place de ce cadre légal sera achevée. Le démarrage de l’activité se fera alorsprogressivement», a expliqué le responsablede la Direction de la santé. D’une capacitéd’accueil de 60 lits, cet établissementhospitalier est destiné à couvr ir les besoinsd’une population de près de 80 000habitants, répar tis sur une dizaine decommunes. «On endure les pires souffrancespour rejoindre un hôpital, soit celui deKherrata ou celui du chef-lieu de wilaya, en empruntant des chemins escarpés et biensouvent parsemés d’obstacles. Pour cela,l’ouver ture annoncée de cet hôpital est bienaccueillie par les citoyens», déclare unhabitant de la commune de Tizi N’berbèresur les hauteurs d’Aokas. «Ce nouvelhôpital est un acquis de taille pour notrerégion, en proie à une couver ture sanitairedéfaillante», indique un habitant de lacommune côtière de Melbou.N. M.

  • Ouver t dans les années 80, le lycée SaïdHamdani, à Draâ El-Mizan, est l’undes plus anciens de la wilaya. Au dépar t, iln’accueillait que des filles, dont la major itébénéficiait du régime internat. Au fil desans, comme tous les établissements de l’é-ducation d’ailleurs, il est devenu mixte.Aujourd’hui, ce lycée affiche des insuffi-sances qui ne sont pas sans impacter le pro-gramme scolaire. Ce dont souffrent le plusles lycéens, c’est le manque de structuresspor tives. En effet, cet établissement n'estdoté ni de ter rain en matico, ni d’un gym-nase. Pour tant, ce ne n'est pas l'espace quimanque. «Tout comme le Technicum, il

    pour ra accueillir une salle de spor t couver -te. D'ailleurs, depuis plus de quatre ans, onpar le toujours de ce projet. Et nous nesavons pas quelle est son issue. Plusieurscommissions se sont déplacées sur les lieux,en vain. Entre-temps, beaucoup d'élèvesdemandent à être dispensés de la séanced'éducation physique», confie une sourceproche de l'établissement. Si ces dernierspréfèrent se passer du spor t, c’est parcequ’ils le pratiquent sur du gravier et dubitume, entièrement dégradés de surcroît.D'ailleurs, selon la même source, les élèvesayant contracté des blessures à cause desconditions inadaptées de la pratique spor ti-

    ve ne sont pas rares : «On ne peut compterle nombre de blessés par an», ajoute lamême source. Les parents, eux, font par t deleur inquiétude : «Je ne peux autor iser mafille à faire du spor t. Les conditions ne sontpas réunies. Peut-on vraiment cour ir sur dugravier?», s’inter roge un parent qui dira sedémener pour faire délivrer à sa fille unedispense de spor t. «J 'ai peiné durant macar r ière dans cet établissement. Imaginezque nous inter rompions notre travail pouraccompagner les blessés à l'hôpital. Etcomme le lycée ne disposait pas de véhicule,il fallait appeler la Protection civile. Et lespompiers n'assuraient pas le retour parce

    qu' ils ne pleuvaient pas attendre que leblessé soit soigné. Il fallait, donc, sedébrouiller pour le retour», raconte un pro-fesseur d'éducation physique à la retraite.Aussi bien les parents que les responsablesde cet établissement interpellent «pour laénième fois» les responsables locaux encharge de ce secteur à prendre en considé-ration ce manque et à y remédier. «Il y va dela santé des élèves», insiste-t-on. Sachantque la discipline est aimée des élèves, cesderniers sont nombreux à la pratiquer endépit des dangers encourus. «Ce n'est pas lanote qu'on va me donner qui m' intéresse leplus. Ce sont plutôt ces moments de défou-lement auxquels je n’ouvre pas droitailleurs. Une fois rentrée du lycée, je nepeux exercer aucune activité spor tivedehors. C'est toujours un tabou pour nous.Pour répondre à votre question, non, cen’est la peur de me blesser qui m’anime,mais plutôt celle de ne plus avoir à faire duspor t», confie une jeune fille accostéedevant le por tail du lycée.

    Amar Ouramdane

    Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019 TIZI-OUZOU 9OUAGUENOUN Village Taouinine

    Réouverture de l’école primaire

    En cause, l’école du village,fermée depuis une dizained’années, vient de rouvr ir,après la fin des travaux de réfec-tion qu’elle a subis. C’estdimanche dernier que les élèvesdu village, à quelques kilomètresdu chef-lieu de la communed’Ouaguenoun, ont rejoint lesbancs de cette école. Au coup

    d’envoi de cette première journée,étaient présents des représentantsde la mair ie, des parents d’élèves

    ainsi que beaucoup de villageois,venus célébrer ce grand moment,synonyme de fête mais sur tout de

    soulagement pour eux. Lesenfants, aussi, semblaient tr èsheureux de pouvoir pour suivreleur scolar ité dans l’école de leurvillage, laquelle était fer méedepuis 14 années. Jusque-là, ilsdevaient faire plusieur skilomètres sur un chemin pentumenant jusqu’à l’école deTahanouts. Un village voisin situésur les hauteurs d’Ighil Boucheneet distant de quelque quatrekilomètres de Taounine. Les diffi-cultés rencontrées par les écoliersétaient si grandes que beaucoup,notamment ceux des premièresannées, se faisaient accompagnerpar leurs parents. Selon ces der -niers, le parcours à faire était tel-lement long qu’il devenait difficilede jour en jour. A la fin de lasemaine, les enfants étaient exté-nués au point qu’ils n’avaient plusassez d’énergie pour profiter plei-nement de leur week-end. Si lescouacs de la distance étaienthar assants, ceux de la saisonhivernale étaient pires, puisque lesenfants devaient, en plus du long

    trajet, subir le froid, la pluie etquelquefois même la neige. Lesplus chanceux avaient des parentsvéhiculés. Pour le reste, il fallaits’armer de patience et d’un coura-ge à un si jeune âge déjà pour ar r i-ver au village voisin. A signalerque la fermeture de l’école deTaouinine n’avait pas été unedécision facile à prendre pour lesresponsables de l’époque. Danstout le village, il n’y avait pasassez d’enfants pour remplir uneclasse. Après sa fermeture, le lieu,qui avait permis à des centainesd’enfants de suivre leur cursuspr imaire, était tombé dans l’oubli.L’édifice a connu comme une clo-char disation depuis. Pendantquelques années, l’établissementfaisait même office de… poulailler! La nuit, l’enceinte abr itait desgroupes de noctambules qui s’enallaient au petit matin non sanspolluer les lieux. Aujourd’hui quel’école a été rouver te, c’est la séré-nité parmi les parents et les éco-liers.

    Akli N.

    Les écoliers du village

    Taouinine,à Ouaguenoun,

    n’ont plus àparcourir de

    longs et périlleuxkilomètres

    pour étudier.

    Le réseau routier impraticableLe réseau routier de la com-mune de Draâ Ben Khedda,sinon de toute la daïra, est dansun piteux état. Depuis plusieursannées, les citoyens des quatrecommunes ne cessent de dénon-cer l’état «désastreux» desroutes. Si ce ne sont pas les nids-de-poule, ce sont des tronçonsentiers de plusieurs dizaines demètres, voire de kilomètres, quiont besoin d’une sér ieuse pr iseen charge des travaux publics.Les exemples de sections déla-brées ne manquent pas : le car -refour à proximité du centreculturel et spor tif Ahmed YahiaBacha, les accès donnant versles cités 200 et 250 logements,ver s la cr èche et au-delà...Même le centre-ville n’est pasépargné par la dégradation dur éseau routier. La situationinterpelle, par exemple, à laPlace 8 mai 1945, à la citéOuazar, sur la route ver sMouldiouane ou sous les deux

    ponts. Le tronçon allant de lastation de four gons deMouldiouane à Féraoun (citéFNPOS) est pire. Il n’a jamaisconnu de bitume depuis laconstruction de ladite cité quiremonte à une dizaine d’années,sinon plus. Ceci a motivé lestr anspor teur s de voyageur sdesservant ce quar tier à dou-bler leurs tar ifs (120 DA), audétr iment des locataires. Il y alieu de signaler que cette haussen’a pas été pr éalablementapprouvée par les ser vicesconcernés. Ce sont les transpor -teurs qui ont ar rêté, ensemble,ce montant. En saison hiverna-le, c’est le «calvaire». Les habi-tants ne cessent de demanderune ligne de transpor t urbain«r églementée», une pr ise encharge de ce tronçon de route,l’aménagement d’un abr ibus…A Tirmitine, excepté l’axe cen-tral, les autres routes ou accèsont tous besoin d’une nouvelle

    couche de bitume. Même choseaux villages de Tadmaït et deSidi-Namane dont les voiesd’accès n’ont pas été bétonnéesdepuis belle lurette. C’est

    l’exemple de la piste menantaux sources Tala Bouamar etTala Mokar.

    M A Tadjer

    Ni terrain, ni gymnase DRAÂ EL-MIZAN Lycée Saïd Hamdani

    Draâ Ben Khedda

    Les usagers du chemin reliant le car refour TanekoultBouvroune, sis à la limite ter r itor iale des com-munes de Maâtkas et Souk El-Ténine à AfirIverkouken, ne décollèrent toujours pas au sujet de l’é-tat actuel de cette route qui connait un impor tant traficau quotidien. En effet, devant la pression régulière de lapopulation, le maire de Souk El-Ténine a fini par invi-ter le directeur des travaux publics de la wilaya de TiziOuzou pour constater de visu l’impraticabilité de lachaussée. Cette invitation du premier responsable sec-tor iel des travaux publics a été même rendue publiquepar M. Khermous, l’édile de cette commune monta-gnarde sise à 25 kilomètres au sud de Tizi-Ouzou. Ilconvient de rappeler qu’un projet de réhabilitation estinscr it à l’actif de cet axe routier et le projet a étéretardé par les autor ités en raison des travaux liés àl’alimentation en eau potable. Une décision somme

    toute lucide, mais après la fin du chantier qui a délabrédavantage le bitume, il urge à présent pour l’entrepr isedéjà choisie de mettre le paquet et atténuer la colère desusagers, sur tout que ce chemin n’est pas le seul à enpâtir des travaux hydrauliques comme c’est le cas éga-lement pour le chemin reliant le chef-lieu communal deMaâtkas à Zer rouda via les villages Aït Ahmed et AïtZaim dont l’entrepr ise retenue ne s’est pas encoremanifestée. Signalons, par ailleurs, que mêmes les che-mins de wilaya desservant Maâtkas à par tir de la villedes Genêts ne sont pas épargnés par la dégradation, àl’instar par ticulièrement des CW 147, 228 et 128. C’estdire que le secteur des travaux publics laisse sér ieuse-ment à désirer dans cette circonscr iption qui accuse ungrand retard dans la réhabilitation de ses axes routiers.

    I Lounès

    Souk El-Ténine

    Le chemin de la colère

  • Vendredi 27 - Samedi 28 septembre 2019BOUIRA10

    LAKHDARIA Nouvelle opération de nettoyage

    La lutte contre l’insalubrité continue

    Ainsi, ces services ont lancé lasemaine dernière une nou-velle opération de nettoyageau niveau du quar tier de la Gare,une des cités des plus peuplées de laville de l’ex Palestro. Pour lesbesoins de cette action, l’APC a faitappel à des dizaines d’agents et amobilisé de gros moyens (r étro-char geur s, bennes tasseuse,camions). L’action a commencé parun nettoyage de toutes les voies

    d’accès du quar tier à tr avers lecur age des regar ds, avaloir s etconduits d’évacuation des eaux plu-viales lesquels ont été débouchéspour éviter tout r isque d’inonda-

    tions en cas de for tes pluies. Il a étéaussi question du ramassage desdétr itus qui jonchent les rues, lescoins et recoins de la cité. Ensuite,les équipes de la commune se sont

    attaquées à cer tains points noir sconnus pour abr iter de vér itablesdépotoir s sauvages. Ces points noir ssont pour la plupar t localisés à lapér iphér ie de ce quar tier populaire.Ainsi, tous les déchets et gravatsacheminés se trouvant sur ces sitesont été enlevés par les agents de net-toyage. Il faut préciser qu’à la pér i-phér ie du quar tier, beaucoup dedépotoir s se sont formés ces der -niers temps créant une insalubr itéincroyable et offr ant sur tout unhideux décor. La situation s’estaccentuée ces dernières semaines etplus précisément depuis la fermetu-re de la décharge communale deZbar bour a. Sur cette opér ationmenée au niveau du quar tier de laGare, la cellule de communicationde l’APC de Lakhdar ia dir aqu’«elle vise à éradiquer les pointsnoirs qui pullulent ici et là, à venir àbout de l’insalubr ité et aussi et sur -tout à redorer l’image de ce quar -tier». À propos de cette insalubr itéet de la multiplication des dépotoir ssauvages au niveau de ce quar tier,la même source fait savoir que celle-

    ci est due au fait que beaucoup decitoyens se débar r assent d’unefaçon anarchique de leurs ordures.Pour limiter ce phénomène, les ser -vices de la commune souhaitent queles habitants tr availlent la maindans la main avec ses services pourvenir à bout de cette insalubr ité etéradiquer définitivement cer tainspoints noir s. Il est utile de noter quedepuis près de deux mois, les ser -vices de l’APC sont confrontés à unvér itable problème de gestion desdéchets ménagères et ce, en raisonde la fermeture de la décharge com-munale de Zbarboura par des r ive-rains du site. Les services de l’hy-giène de la commune, qui sontconfrontés à un énorme défi, tra-vaillent jour et nuit pour assurerune meilleure collecte des orduresménagères et améliorer le cadre devie des milliers de citoyens aussibien du centre-ville que des villagesalentours. En plus du ramassage,les mêmes services lancent chaquesemaine des opérations de nettoya-ge aux quatre coins de la commune.

    D. M.

    Depuis près dedeux mois, les

    services del’hygiène de la

    commune deLakhdaria, àl’ouest de la

    wilaya de Bouira,travaillent

    d’arrache piedpour venir à bout

    de l’insalubritéqui envahit les

    quartiers ducentre-ville et

    des villagesenvironnants.

    La commune d'Aghbalou, vu ses faiblesmoyens, n'ar r ive plus à gérer ses déchetsménagers. De l'aveu même du maire de cettemunicipalité, M. Hamoum Nacer, ce sont pasmoins d'une dizaine de déchar ges noncontrôlées et de dépotoir s sauvages qui sontrecensés à travers le ter r itoire de sa commu-ne qu' il est pratiquement impossible d’éradi-quer et ce, faute de moyens humains et maté-r iels. L’édile communale dira : «C’est àpeine une dizaine d'éboueurs dotés de deuxbennes tasseuses et d'un camion de 2,5 tanciens et fréquemment en panne qui procè-

    dent aux enlèvements des ordures ménagèresde six villages en plus du chef-lieu d'unecommune qui abr ite 23.000 habitants».Ainsi, selon lui, la présence de ces dépotoir ssauvages à l’intér ieur des cités sont despoints noir s aux multiples nuisances quiprennent quotidiennement du volume. Lacontrainte suivante qui entrave une gestionsaine des ordures est l'absence sur le ter r i-toire de la commune d'endroits pour l'amé-nagement de déchar ges r églementaires,sachant que celles existantes ont été ferméessoit sur protestation ou oppositions des

    citoyens. Depuis l'année passée et sur autor i-sation spéciale, la commune d'Aghbaloudéverse ce qu'elle peut de déchets ménagersau niveau du CET d'Ahnif distant de 25 km.A propos du nombre insignifiant et trèsréduit des éboueurs, le maire révélera que«c'est à cause du blocage des recrutementsdepuis plusieurs années et les agents par tisen retr aite n’ont pas été remplacés».Rappelons que lors de l'aménagement duCET d'Ahnif en 2012, le wali de l'époqueavait promis l' inscr iption d'un autre CET auprofit d'Aghbalou et Sahar idj, deux com-

    munes voisines situées en haute montagne.Une promesse qui n'a jamais été tenue à cejour d'autant plus que Sahar idj, communede 12.000 habitants, se plaint aussi desmêmes problèmes dans la gestion desordures ménagères à la seule différence que,en désespoir de cause, les gestionnaires decette dernière ont opté pour l'aménagementdu site de la colline d'Achaivou, à moins de20 mètres du stade communal et de plusieursinstitutions étatiques. Un cas de figure qui nesemble déranger aucune autor ité.

    Oulaid Soualah

    Aghbalou

    Multiplication des dépotoirs sauvages

    Les transpor teurs intervenantsur la ligne M'chedallah-Sahar idj ont quitté l’ar rêt qui leurest r éser vé par l'APC deM'chedallah sis à la sor tie nord duchef-lieu de commune pour pro-tester contre le payement desdroits de stationnements à raisonde 60 DA par jour pour venirs’installer sur un ter rain vaguedélabré sans aucune commodité.Seulement, ils ont opté pour unstationnement directement sur lacourbe d'un grand virage de laRN30 qui met en danger et lesvoyageurs et les centaines d'usa-gers et ce, à cause d'une visibilitétr ès r éduite. Cette dangereusesituation qui dure depuis dix (10)jours ne semble préoccuper aucu-ne des autor ités directementconcernées. Cer tes que c'est uncas assez délicat sachant que leter rain en question qui leur estréservé appar tient à la CNEP, cequi empêche l'APC d' entre-prendre des travaux d'aménage-ment alors qu’il est inclus dans lecontr at adjudication des ar r êtsdes bus de la commune. Cettedéplorable situation dure depuis

    plus de 10 ans sans qu'une solu-tion ne soit dégagée et bien enten-du, ce sont les voyageur s quipayent les fr ais d'une absenced' initiative des gestionnaires de lachose publique, sachant que toutecette pér iode a été ponctuée dedébrayages cycliques de ces trans-por teurs de voyageurs au nombrede 35. Abordé sur les lieux, le res-

    ponsable de la voie publique de lasûreté ur baine de M'chedallahtout en reconnaissant le dangerqui règne en ces lieux dira qu' il asaisi toutes les autor ités compé-tentes à maintes repr ises sansqu'une solution ne soit dégagée.L' assemblée communale pr écé-dente de M'chedallah a aménagéun abr ibus pour calmer les espr its

    mais les transpor teurs exigent à ceque soit aménagé le ter rain vaguedélabré qui leur servait d’ar rêtavec revêtement de la sur face, laréalisation des toilettes et de l'eaupotable, sans quoi ils refuseraientde s'acquitter des droits de sta-tionnement. Plusieurs rencontresqui ont regroupé les tr anspor -teur s, les deux maires

    (M’chedallah et Sahraidj), le chefde daïr a de M'chedallah et ledirecteur du tr anspor t de lawilaya de Bouira s’avèrent infruc-tueuses et c'est aux citoyens de lacommune de Sahar idj de subir lesretombées d'une impuissance deces responsables à trouver unesolution durable.

    O. S.

    M'CHEDALLAH Gestion de la station des voyageurs

    Les transporteurs contestent le tarif

    Les pr ix du poulet ont repr is, ces jours-ci,leur courbe ascendante après une baissepalpable les semaines passées. En effet, commeconstaté chez les bouchers de quelques localitésde la Vallée du Sahel comme M'chedallah,Chorfa et Ahnif, les tar ifs de ce produit de pre-mière nécessité ont connu une hausse ver tigi-neuse passant en l'espace de quelques semainesde 280 da/kg à 380 da/kg actuellement ! Cettehausse a laissé perplexe bon nombre de chefsde familles qui ne comprennent pas ce soudainrenchér issement. " C'est à n'y r ien com-prendre. D'habitude les pr ix du poulet gr im-pent à la veille d'un événement comme le

    réveillon et les fêtes religieuses où la demandesur cette denrée augmente significativement.Mais là, il n'y a r ien qui puisse expliquer cettehausse des pr ix. Seuls les aviculteurs et les bou-chers savent la cause de cette augmentationqui, à mes yeux, demeure non justifiée."regrette un père de famille habitant la ville deM'chedallah. De leur côté, les bouchers etvolaillers de la région ne convainquent pasavec leur réponse se contentant de dire quecette augmentation s'est opérée à l'or igine auniveau des tuer ies agrées par l'État, et qu' ils nefont que répercuter cette nouvelle tar ificationsur les produits avicoles achetés par leurs

    soins. A vrai dire, les pr ix de ce produit delarge consommation n'ont jamais connu unestabilité à long et à moyen terme, car il y a plu-sieurs facteurs qui interviennent dans la fixa-tion des pr ix. Essentiellement, cette situationserait due à la baisse de la production quiintervient à pareille pér iode, où beaucoupd'unités avicoles sont restées improductivesdurant la saison estivale à cause de l'exception-nelle canicule qui a sévi. Il faudr a doncattendre quelques temps pour pouvoir perce-voir une baisse palpable des tar ifs de ce pro-duit de base, estime-t-on.

    Y. S.

    Vallée du Sahel

    Le prix du poulet s’envole !

  • Une manifestation qui aégayé, quatre jours durant,cet établissement culturelet les présents avec des spectaclesde mar ionnettes, d’échasses maisaussi des ateliers et des expositions.A noter que la cérémonie de clôtu-re s’est distinguée par un beauspectacle intitulé «La mar ionnetteet l’espoir» avec des mouvementsexpressifs où a été utilisée la tech-nique à vue. Quant aux élèves duCEM Mouloud Fer aoun, ayantpr is par t à l’atelier de réalisation etmanipulation de la mar ionnette, ilsont su comment attirer l’admira-tion du public. Et Noureddine AliHamdane, acteur et metteur enscène, de par ler de cet atelier :«Avec la coopérative Damou, on aencadré l’atelier de mar ionnettespendant 4 jours. On a appr is auxenfants comment fabr iquer desmar ionnettes et les techniques demanipulation. A cet effet, on a uti-lisé du tissu, de l’éponge, de lamousse… On n’a pas eu besoin dematér iel sophistiqué pour la fabr i-cation de la mar ionnette et avec unr ien, on peut avoir un résultat.» Etde poursuivre : «J ’ai suivi une for -mation au théâtre avec le mar ion-nettiste Ahmed Ghermoul, qui m’aappr is les techniques de la mar ion-nette. Cela m’a permis de monterplusieurs spectacles dont «Nabtatel ghabaa» avec lequel j’ai fait unetournée nationale.» De son côté, le

    directeur du CEM MouloudFeraoun, M. Chebli, a indiqué queles 12 élèves des niveaux 1re, 2e et3e années, qui ont l’habitude defaire du théâtre scolaire, par tici-pent pour la première fois à unmontage de spectacle de mar ion-nettes. «Ce fut une grande occasionpour les enfants. C’est un petitchantier qui va trouver son cheminen milieu scolaire pour monter despetites pièces à l’avenir afin d’ap-por ter un plus aussi bien pédago-gique qu’éducatif.» Ensuite, c’étaitau tour de l’association du théâtrede la mar ionnette «Ar lequin» d’ElEulma, créée en 2015, de présenter«La car avane du bonheur ».Durant 40 minutes, les comédiensont subjugué les présents avec plu-sieurs techniques, notamment lesombres, la comedia del ar te, et enutilisant également des mar ion-nettes géantes et le théâtre noi