Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

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EVALUATION DES BESOINS EN INFORMATIONS AGRICOLES DANS LES ETATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏIBES- PACIFIQUE (ACP) AFRIQUE Etude de cas : MALI Rapport final Préparé par : Jean Ernest OUEDRAOGO Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) Projet n° 4-7-41-207-5/f 30/12/2008

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EVALUATION DES BESOINS EN INFORMATIONS AGRICOLES DANS LES ETATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏIBES- PACIFIQUE (ACP)

AFRIQUE

Etude de cas : MALI

Rapport final

Préparé par :

Jean Ernest OUEDRAOGO

Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)

Projet n° 4-7-41-207-5/f

30/12/2008

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EVALUATION DES BESOINS EN INFORMATIONS AGRICOLES DANS LES ETATS DU GROUPE AFRIQUE-CARAÏIBES- PACIFIQUE (ACP)

AFRIQUE

Etude de cas : MALI

Rapport final

Préparé par :

Jean Ernest OUEDRAOGO

Pour le compte du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA)

Projet n° 4-7-41-207-5/f

30/12/2008

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Notice légal Ce rapport à été commandité par le CTA afin d’affiner sa connaissance des besoins en information des pays ACP. Le CTA ne peut en aucun cas se porter garant de la fiabilité des données, inclues dans le rapport, ni prendre la responsabilité des usages qui pourraient en être fait. Les opinions exprimées ici sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du CTA. Le CTA se réserve le droit de sélectionner des projets et des recommandations portant sur son mandat. (ACP-UE) Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) Agro Business Park 2 6708 PW Wageningen Pays-Bas Site web : www.cta.int E-mail : [email protected]

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Remerciements

Au terme de cette étude sur l’évaluation des besoins en informations agricoles dans les états du groupe Afrique - Caraïbes – Pacifique que j’ai eu l’honneur d’entreprendre au titre du Mali, je tiens à remercier sincèrement tous ceux et toutes celles qui de façon directe ou indirecte ont contribué à la réalisation du présent document.

J’ai été très touché par la disponibilité des responsables et agents des différentes institutions étatiques, privées et des associations à la base qui souvent, malgré la rareté des documents demandés dans le cadre de cette étude, ont fait preuve d’un grand dévouement. Je ne saurai les citer nommément, ils se reconnaîtront sûrement à travers ces lignes.

Ces remerciements vont également aux responsables du CTA, chargés de la coordination de cette étude, par l’important travail de préparation fourni. Ils nous ont permis de disposer d’informations utiles avant le début de l’étude.

J’exprime également ma profonde gratitude au Coordonnateur régional qui, durant toute la durée du travail, a été à nos côtés pour nous appuyer, nous orienter et attirer notre attention sur certains aspects, ceci dans le seul but de parvenir à un travail de qualité.

Enfin, ma pensée va à mes collègues consultants des autres pays, malgré la distance, ils m’ont énormément inspiré, chaque fois que je pense à chacun d’eux et à l’idée que nous visons le même objectif à travers cette étude.

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Sigles, abréviations et acronymes

AGETIC Agence des technologies de l’information et de la communication AFIM Association des fournisseurs internent au Mali AMADER Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de

l’Electrification Rurale. AMAP Agence malienne de presse et de publicité AN Assemblée Nationale ASACO Association de Santé Communautaire AUEP Association des Usagers de l’Eau Potable CAFO Coordination des ONG féminines au Mali CEDEAO Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest CILSS Comité inter état de lutte contre la sécheresse au sahel CLIC Centre local d’information et de communication CLSP Cadre stratégique pour la lutte contre la pauvreté CMC Centre multimédia communautaire CMDT Compagnie Malienne de développement textile CNESOELER Centre National de l’Energie Solaire et des Energies Renouvelables CRT Comité de régulation des télécommunications CSCOM Centre de santé communautaire CSDRAI Consultation sectorielle sur le développement rural et I’agriculture irriguée CTA Centre technique de coopération agricole et rurale CTA Centre technique de coopération agricole et rurale DGNR Direction Nationale du génie rurale DIEPA Décennie Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement DNA Direction Nationale de l’agriculture DNCN Direction nationale de la conservation de la nature DNHE Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie DNP Direction nationale de la pêche DNSI Direction nationale de la statistique et de l’informatique DRA Direction régionale de l’agriculture FAO Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture FENAFER Fédération nationale des femmes rurales du Mali FENAJER Fédération nationale des jeunes ruraux du Mali FETEMA Fédération de télécentres communautaires du Mali FODESA Fonds de développement en zone sahélienne GIC Gestion de l’information et de la communication IDH Indice du développement humain IER Institut de l’économie rurale LOA Loi d’orientation agricole MALITEL Mali télécommunication OMA Observatoire du marché agricole OMC Organisation Mondiale du Commerce ORTM Office des radiodiffusions et télévision du Mali

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PACOGERE Programme d’appui à la conservation et gestion de ressources naturelles PACT Programme d’appui aux collectivités territoriales PASAOP Programme d’appui aux services agricoles et aux organisations paysannes PCDA Programme de compétitivité et de diversification agricoles PDRHS Projet de Développement des Ressources Halieutiques du Lac de Sélingué PMEDP Programme pour des Moyens d’Existence Durables dans la Pêche PNAE Programme National d’Action Environnementale PNIR Programme national d’infrastructures rurales PNUD Programme des nations unies pour le développement PPP Partenariat public privé PRODEC Programme décennal du développement de l’éducation PRODESS Plan décennal du développement sanitaire et social PTF Partenaires techniques et financiers RECOTRADE Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement ROOPA Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de Afrique

de l’ouest SCN Service de la conservation de la nature SDDR Schéma directeur du développement rural SOTELMA Société des télécommunications du Mali STP/ CIGQE Secrétariat Technique Permanent du Cadre institutionnel de la gestion des

questions environnementales TIC Technologie de l’information et de la communication UEMOA Union économique et monétaire ouest africaine UNESCO Organisation des nations unies pour l’éducation la science et la culture UPA Unités de production agricoles URTEL Union des radios et télévisions libres du Mali USAID Agence d’aide des Etats-Unis Taux de change 1 euro = 655,957 FCFA (30/12/2008)

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TABLES DE MATIERES Remerciements Sigles, abréviations et acronymes ................................................................................................................................... i Résumé analytique......................................................................................................................................................... v 1. INTRODUCTION............................................................................................................................. 1 2. PROFIL PAYS................................................................................................................................ 2

2.1 Agriculture, pêche, ressources financières et élevage......................................................................................... 3 2.1.1 Agriculture .................................................................................................................................................... 3 2.1.2 Pêche ........................................................................................................................................................... 4 2.1.3 Ressources forestières................................................................................................................................. 4 2.1.4 Elevage et pastoralisme ............................................................................................................................... 5

2.2 Brève description de la situation des infrastructures des TIC et des récents développements dans le secteur .. 5 3. SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’AGRICULTURE ET LE

DEVELOPPEMENT RURAL................................................................................................................................... 8 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique .................................................................................................... 8 3.2 Aspects opérationnels........................................................................................................................................ 10

3.2.1 Description des services d’informations agricoles ...................................................................................... 10 3.2.2 Sources d’information ................................................................................................................................ 12 3.2.3 Produits et services d’informations fournis ................................................................................................. 13 3.2.4 Capacité de Gestion de l’information et de la communication.................................................................... 15

3.3 Intervention d’aide au développement de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural .......................................................................................................................................... 17

4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENT/POINTS FAIBLES) ................................................................................................................................. 19

4.1 Besoins en information ...................................................................................................................................... 19 4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités ........................................................................................... 22 4.3 Feed back sur l’utilisation des produits et services CTA. ................................................................................... 28

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ....................................................................................... 29 5.1 Conclusions ....................................................................................................................................................... 29

5.1.1 Besoins en informations ............................................................................................................................. 29 5.1.2 Besoins en termes de renforcements de capacités.................................................................................... 30 5.1.3 Points de vue des utilisateurs des produits du CTA ................................................................................... 30 5.1.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels ....................................................................................................... 31

5.2 Recommandation............................................................................................................................................... 31 5.2.1 Besoins en information............................................................................................................................... 31 5.2.2 Besoins en renforcements des capacités................................................................................................... 32 5.2.3 Produits et services de CTA....................................................................................................................... 32 5.2.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels ....................................................................................................... 34

6. PROPOSITIONS DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET D’UN PLAN D’ACTION POUR LE CTA ................. 36 6.1 Propositions de stratégies.................................................................................................................................. 36 6.2 Propositions de stratégie d’intervention et d’un plan d’action pour le CTA ........................................................ 38

ANNEXES ...................................................................................................................................... 41

Annexe I : Termes de référence............................................................................................................................... 42 Annexe II : Profil du Mali .......................................................................................................................................... 50 2.1 Profil général du secteur de l’agriculture............................................................................................................ 50

2.1.1 Taille de la population agricole.................................................................................................................. 50 2.1.2 Terres agricoles, forêts et zones de pêche : .............................................................................................. 51 2.1.3 Système de production agricole ................................................................................................................. 58 2.1.4 Poids de l’agriculture dans l’économie ....................................................................................................... 60 2.1.5 Les denrées principales et produits secondaires ....................................................................................... 63 2.1.6 Principaux marchés à l’exportation ............................................................................................................ 66 2.1.7 Accords commerciaux touchant l’agriculture .............................................................................................. 67 2.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, d’élevage et de ressources forestières ............................ 68 2.1.9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l’information et la communication ............................. 69

2.2 Profil socio économique..................................................................................................................................... 71 2.2.1 Démographie.............................................................................................................................................. 71 2.2.2 Niveau d’alphabétisation et de langues...................................................................................................... 73

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2.2.3 Accès aux services de base ....................................................................................................................... 75 2.2.4 Exode rural vers les zones urbaines .......................................................................................................... 79

2.3 Médias et télécommunications........................................................................................................................... 79 2.3.1 Journaux, périodiques, radio et télévision .................................................................................................. 79 2.3.2 Services de télécommunication.................................................................................................................. 93 2.3.3 Ordinateurs et Internet ............................................................................................................................... 95

Annexe III : Profil des institutions.......................................................................................................... 96 3.1 Liste générale des institutions présentes dans le secteur de l’agriculture et du développementrural. ............... 96 3.2 Liste sélective des institutions.......................................................................................................................... 112

Annexe IV : Liste des institutions et personnes interrogées ....................................................................................... 143 Annexe V : Références bibliographiques.................................................................................................................... 147

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Résumé analytique

Introduction

La mission du Centre de Coopération Technique Agricole et Rurale (CTA) est d’aider au développement agricole et rural des pays ACP, principalement, dans son volet information et communication.

A travers la présente étude qu’elle a initiée dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest, le CTA ambitionne de répondre à sa vocation première qui est de faire en sorte que les volets de l’information, de la communication et des nouvelles technologies soient un des leviers de développement du monde rural. L’étude se veut un état des lieux de la gestion de l’information, de la communication et des nouvelles technologies en faisant ressortir les besoins, les attentes et les contraintes en la matière et en prenant en compte de nouveaux partenaires qui désormais, jouent un rôle capital dans le domaine de la collecte et de la diffusion de l’information en milieu rural.

Le Mali est un pays agricole par excellence avec une population rurale d’environ 73% de la population totale. Cette population rurale, à grande majorité analphabète, a plus que besoin d’information et de communication pour mieux s’organiser, produire et vendre en un mot, s’épanouir dans sa principale activité qui est la production agricole.

Répondant ainsi aux termes de référence, le consultant s’est attaché durant cette étude à faire le diagnostic des différentes préoccupations et proposer des pistes de solutions dont la prise en compte, on l’espère, contribuera sensiblement à la promotion du monde rural.

Objectifs de l’étude

L’objectif général de cette étude est d’améliorer les stratégies de collaboration avec les organisations ACP actives dans l’agriculture et la pertinence de l’appui du CTA aux pays africains ACP.

De manière spécifique, la présente étude s’attachera à :

- Passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en matière d’offre d’information) en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ;

- Identifier les besoins des acteurs clés des principaux partenaires stratégiques pour les services et produits du CTA, en terme d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC ;

- Identifier les potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (En accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ;

- Elaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.

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L’étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les associations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d’action en conséquence. L’étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d’en améliorer la fourniture.

Méthodologie

Pour mener à bien cette étude, le consultant a procédé premièrement à une recherche documentaire, complétée en cela par la réunion d’information, tenue du 16 au 17 août 2007 à Abidjan en Côte d’Ivoire et qui a réuni tous les consultants des différents pays. Au cours de cette réunion, des informations plus détaillées sur le présent travail ont été données.

Ensuite, un inventaire complet des institutions a été fait à l’échelle du pays. A ce titre, cent deux (102) structures ont été passées en revue parmi lesquelles on dénombre des organisations associatives, des institutions publiques, des organes et réseaux de médias qui oeuvrent de manière directe ou indirecte dans le monde rural. Compte tenu de leur importance dans le développement du secteur agricole de par les activités qu’elles mènent d’une part et de leur zone de couverture d’autre part, dix neuf (19) structures ont été sélectionnée et soumises à un entretien pas le biais de questionnaire. Ces entretiens se sont prolongés de manière informelle auprès d’autres personnes ressources dont le niveau de connaissance du monde rural au Mali nous a apporté un éclairage fructueux C’est le résultat de toute cette démarche qui constitue le contenu du présent rapport.

Les résultats escomptés

Les résultats attendus de cette étude sont :

- Une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et des capacités de GIC des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural ;

- Une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ;

- Une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.

Conclusions

Besoins en informations

Comme on peut le constater, les acteurs du monde rural ont le plus besoin d’informations pour leur auto promotion. Ces informations sont communes à plusieurs d’entre elles comme celles relatives au développement et au financement des programmes, aux foires et expositions, à la gestion de l’information au sein de l’organisation, aux réseaux disponibles axés sur l’agriculture, etc. D’autres sont spécifiques et liées à la nature de l’activité que mène l’institution.

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Le principal constat que nous avons pu dégager est que l’information existe et même en abondance, mais très souvent hors de portée de ceux qui en ont réellement besoin pour pouvoir mieux s’organiser, mieux produire et mieux vendre. Un certain nombre d’obstacles sont à l’origine de cette situation et en premier lieu, on peut relever le phénomène de l’analphabétisme dont le taux est le plus élevé dans le monde rural. Ce fait est aggravé par une faible considération des langues nationales dans la production et dans la diffusion des informations pour les acteurs du monde agricole. Ensuite, vient le manque d’information sur les sources possibles, même pour ceux qui sont instruits et qui ne savent pas où ils peuvent accéder aux informations susceptibles de les aider dans leurs activités. A cela, il faut ajouter le fait que ceux là qui sont chargés de collecter et de diffuser l’information, ne sont pas toujours au fait des réalités socio culturelles de leurs publics cibles. Donc, ils ne sont pas bien armés pour fournir l’information à ce public cible comme il se doit en tenant compte de leur spécificité. L’on a pu noter aussi que la seule disponibilité de l’information ne suffit pas. Il faut en plus pouvoir la fournir sur un support approprié et facilement accessible. A ce niveau, on n’a pas toujours tenu compte de la capacité des bénéficiaires à pouvoir disposer de ces supports et à pouvoir les exploiter convenablement. Tous ces constats nous enseignent qu’il reste beaucoup de travail à faire pour aboutir à une information pleine et entière du monde agricole. Pour y parvenir, chacun des acteurs (état, associations paysannes, organismes internationaux, etc.) devra dans le domaine qui est le sien mettre la main dans la pâte. Besoins en termes de renforcements de capacités

Au cours du présent rapport, on a pu apercevoir que le secteur de la GIC et des TIC ne sont pas les mieux logés pour ce qui concerne les moyens matériels et financiers, généralement mis à sa disposition.

On constate également une faiblesse quant à la quantité et à la qualité des ressources humaines qui évoluent dans ce domaine et si l’on sait qu’il connaît d’incessantes mutations et que le personnel ne bénéficie pas toujours de la formation et de recyclage appropriés, on peut deviner aisément qu’un déphasage existe par rapport au niveau technique atteint, présentement par les secteurs de domaine de la communication et des nouvelles technologies de l’information.

Si l’on ajoute à ce constat, le manque de cadre de concertation au niveau national, dans lequel les différents acteurs peuvent s’exprimer et harmoniser leurs actions, il va sans dire que les obstacles sont nombreux à relever pour répondre aux différents besoins en matière de renforcement de capacités, tels que exprimés par les différentes structures.

Ces besoins il faut le rappeler sont nombreux et variés et vont de l’appui à la mise en place de stratégie et de plan en GIC et TIC, à la formation sur divers thèmes comme la gestion de

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l’information au sein de l’institution, l’exploitation du matériel numérique, l’appui à la gestion des centres de documentation.

C’est dire qu’à ce niveau également, une synergie d’action est plus que souhaitable pour satisfaire à ces différentes doléances exprimées

Points de vue des utilisateurs des produits du CTA

Les partenaires classiques de CTA apprécient très positivement les produits qu’ils utilisent et souhaitent vivement le maintien et le renforcement du partenariat qu’ils entretiennent avec CTA. Une structure comme la coopérative Jamana qui collaborait activement avec CTA, notamment à travers la coédition d’une brochure sur les banques de céréales, constate que cette collaboration n’existe pratiquement plus. Aussi, elle souhaite sa reprise. Au niveau des services offerts par CTA, l’on constate également un intérêt particulier des acteurs, même si, nombreux sont ceux qui les découvrent pour la première fois. C’est dire, que les prestations du CTA se doivent davantage d’être vulgarisées auprès du plus grand nombre d’acteurs.

De même, une impression se dégage sur l’absence de feed back régulier entre le CTA et ses partenaires. La présence d’un tel feed back aura été l’occasion d’échanges réguliers. Partenaires et bénéficiaires potentiels

Comme partenaires potentiels du CTA, il est nécessaire de mettre l’accent sur les structures qui : - Tiennent un rôle capital dans le dispositif agricole au niveau national, ayant déjà un

partenariat avec le CTA, lequel partenariat devrait être renforcé ; • l’Institut de l’économie rurale (IER) : • la Direction nationale de l’agriculture (DNA) : • l’Office du Niger • l’Observatoire du marché agricole : • la Coopérative Jamana

- Regroupent des entités de collecte et de diffusion de l’information en milieu rural, qui sont largement représentées dans l’échiquier national, mais disposant de peu de moyens en matière de GIC et des TIC.

• l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) : • le cinéma numérique ambulant (CNA) • la fédération des femmes et jeunes ruraux

Recommandations Besoins en information Pour améliorer la collecte et la diffusion de l’information, la prise en charges des principaux points énumérés ci-dessous est nécessaire :

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- Mettre en place un organe au plan national chargé d’orienter et de coordonner les activités en matière d’information et de communication entreprises par les différents acteurs ; Acteurs : Etat- Partenaires techniques et financiers (PTF)- CTA

- Elaborer une politique et une stratégie d’information et de communication au profit des

institutions ; Acteurs : Etat-PTF

- Faire l’inventaire des différentes sources d’information, au plan national et international et de procéder à une large diffusion des informations relatives aux :

• possibilités de financement ; • calendrier de foires et d’exposition diverses • techniques de conservation et de séchage des produits

Acteurs : CTA- Institutions régionales et nationales

- Poursuivre et renforcer les actions d’alphabétisation au profit des populations rurales.

Acteurs : Etat- PTF - Créer un environnement lettré en milieu rural en renforçant la capacité des journaux, des

fiches techniques et autres publications en langues nationales et en développant l’installation progressive de centres de documentation ; Acteurs : Etat- PTF

- Renforcer les réseaux entre les différents acteurs, principalement ceux qui sont à la base pour faciliter les échanges mutuels ; Acteurs : CTA

- Valoriser les savoirs locaux et les nouvelles du terroir par une diffusion efficiente des informations locales dans les médias et télécentres communautaires Acteurs : CTA- Etat- PTF

Besoins en renforcement de capacités Les besoins exprimés en matière de renforcement de capacités par les structures que nous avons rencontrées durant l’étude nous permettent de faire les recommandations suivantes :

- Renforcer le personnel de la GIC et des TIC en quantité et en qualité par un recrutement conséquent et par un plan de formation bien élaboré ; Acteurs : Etat- PTF- CTA

- Mettre à disposition des structures une politique et une stratégie de communication Acteurs : CTA- Partenaires nationaux

- Renouveler ou renforcer le matériel de fonctionnement et de déplacement des structures oeuvrant dans le secteur de l’information et des TIC en milieu agricole ; Acteurs : Etat- PTF

- Mettre en place une politique de formation continue des acteurs de la GIC et des TIC, par des ateliers, des rencontres d’échanges, des séminaires etc. sur des thèmes de préoccupation générale comme :

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• Les techniques de collecte et de diffusion de l’information sur l’agriculture ; • La valorisation et la publication du savoir local ; • Les questions sur l’aspect genre ; • La production des émissions radiophoniques ;

- Les techniques de rédaction, d’édition et de mise en forme des publications, journaux et rapports divers. Acteurs : Etat – CTA – Autres partenaires

Produits et services de CTA

- Créer les conditions (Vulgarisation du site Web, participation à des foires et expositions, rencontres diverses, insertion dans la presse écrite pour vulgariser et faire connaître davantage tous les produits et services de CTA auprès des utilisateurs classiques et potentiels ;

- Créer un mécanisme permettant d’être en contact régulier avec ses partenaires sur le terrain

dans l’objectif d’avoir un feed back et au besoin réajuster ses approches ; - Etendre son réseau de partenariat en mettant plus l’accent sur des structures nouvelles,

démunies, mais qui ont une forte présence dans le monde rural comme la fédération des femmes et jeunes ruraux, le réseau des communicateurs traditionnels, les radios et les télécentres communautaires.

- Explorer et valoriser de nouveaux canaux de communication dans la diffusion et la

transmission des messages (Théâtre, chants, contes, boites à images …)

- Créer un mécanisme pour permettre à tous les partenaires du CTA au Mali de pouvoir se connaître et de se concerter mutuellement

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� �5. . INTRODUCTION 1. Le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale (CTA) a été créé en 1983 dans le

cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de L’Union Européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE.

2. Les activités du CTA sont aujourd’hui réparties entre trois groupes de programmes/ départements opérationnels :

- Produits et services d’information ; - Services et canaux de communication ; - Techniques et systèmes de gestion de l’information et de la communication (GIC).

3. C’est dans l’objectif de faire régulièrement l’état des lieux de ses activités présentes et de se projeter vers l’avenir en prenant en compte les évolutions permanentes du secteur que le CTA depuis 2003 entreprend cette étude dont les objectifs sont les suivants :

- passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en matière d’offre d’informations), en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ;

- identifier les besoins des acteurs clés des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC ;

- identifier les potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ;

- élaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.

4. Les résultats attendus au terme de cette étude seront entre autres, de faire une description de la capacité en GIC et en TIC du pays, d’identifier les besoins en information et en renforcement des capacités des partenaires présents et potentiels.

5. La méthodologie utilisée dans le cadre du présent travail à été de faire une étude littéraire et des entretiens avec les principaux acteurs et les parties prenantes du secteur, soit par des échanges directs, soit à travers un questionnaire.

6. Pour ce qui est du Mali, c’est cette approche qui a été de mise. Et les présents résultats sont les fruits d’une recherche approfondie tant dans le domaine littéraire qu’au niveau des principaux acteurs du monde rural de manière générale et principalement dans le volet de l’information, de la communication et des TIC. Ils permettent d’avoir une idée précise sur la situation du Mali dans ce domaine : ses potentialités, ses contraintes, mais aussi ses perspectives.

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� �5. . PROFIL PAYS 7. Le Mali couvre une superficie de 1 241 238 km carré soit environ 4% de la superficie totale

de l’Afrique. Il partage 7 000 Km de frontières avec 7 pays à savoir l’Algérie au Nord, le Niger à l’Est, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée au Sud, le Sénégal et la Mauritanie à l’Est.

8. Le pays connaît quatre types de climats :

- Désertique au Nord : pluviométrie de moins de 200 mm - Sahélien au centre : Pluviométrie annuelle comprise entre 200 et 600 mm - Soudanien : Pluviométrie annuelle comprise entre 600 et 1 200 mm - Pré guinéen au sud : Pluviométrie supérieure à 1200 mm.

9. Au Mali, il existe deux saisons qui s’alternent ce sont :

- La saison sèche dont la durée varie de neuf (9) mois au nord (octobre à juin) à six (6) mois au sud (novembre à avril).

- La saison humide ou hivernage, de mai à octobre au sud et de juillet à septembre au nord avec des intersaisons plus ou moins marquées correspondant à des mois ni pluvieux, ni secs.

10. La population du Mali était à estimée en avril 2007 à 13,1 millions d’habitants avec un taux

de croissance démographique de 2,2 %. Cette population est à majorité rurale, environ 73%.

11. Elle se caractérise aussi par le nombre élevé des femmes près de 52% de la population totale et une faible proportion des personnes de plus de 60 ans, expliquant ainsi le taux de l’espérance de vie à la naissance qui est de 49 ans pour la population totale (Hommes : 40,5 ans, Femmes : 51ans).

12. La population est inégalement repartie dans l’espace avec une forte concentration dans sa partie sud et un faible peuplement dans les régions nord (Tombouctou, Gao, Kidal).

13. Le taux d’alphabétisation de la population est assez faible, 46,4 %. Le taux d’alphabétisation des hommes qui est de 53,5% est supérieur à celui des femmes qui n’est que de 39,6%.

14. La langue officielle est le français, mais le bambara est la langue nationale la plus parlée par la population, 80% de locuteurs, les peuls 17%, les soninké 15%, les touaregs, les sonrai et maures 16%.

15. Pays agricole par excellence, la population évoluant dans le secteur agricole s’élève à environ 9 912 460 personnes. Cette population agricole se concentre principalement dans les régions situées dans la partie sud du pays (Koulikoro, Mopti, Sikasso, Ségou) avec 68,42% de la population agricole. La population agricole masculine est de 5 570 569 personnes, celle des femmes, 4 341 891.

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2.1 Agriculture, pêche, ressources financières et élevage

2.1.1 Agriculture

16. L’importance de l’agriculture au Mali n’est plus à démontrer. Comme souligné plus haut, 73% de sa population totale y évolue. Elle contribuait en 2003 à 23 % du PIB selon le recensement agricole, 2004

17. Les terres cultivées sont passées de 2 619 679 ha en 2001 à 3 276 176 ha en 2005 dont 120 000 ha de superficie irriguée sur un potentiel irrigable estimé à 2 millions d’hectares. 694 560 exploitations agricoles pratiquent l’agriculture avec une superficie moyenne de 4,5 ha par exploitation.

18. Le Mali cultive principalement des céréales (mil, maïs, sorgho, riz, fonio) qui occupent à elles seules 72% de la superficie totale agricole, les cultures industrielles 19% et les légumineuses 8%.

19. Le système agricole malien est caractérisé par son caractère extensif à cause surtout du faible usage des intrants. En effet, selon les estimations, plus de 45% des surfaces cultivées ne bénéficient d’aucune fertilisation. Ce système a pour conséquence un appauvrissement du potentiel foncier.

20. II est également marqué par une faible mécanisation, la daba et la houe demeurent les principaux outils de travail dans la majorité des exploitations. II va s’en dire que la productivité reste sensiblement faible. Mais il y a lieu de souligner que le gouvernement entreprend présentement de gros efforts pour assurer la mécanisation de l’agriculture par l’installation d’une usine de montage de tracteurs à Samaya, localité située à une quinzaine de Km de la capitale. Cette opération est le fruit de la coopération entre le Mali et l’Inde.

21. C’est une agriculture largement sujette à la pluviométrie, laissant donc une petite place à l’agriculture irriguée. La résultante est qu’en cas de faiblesse de la pluviométrie, l’insuffisance alimentaire s’installe. De pareilles situations sont assez récurrentes. Pour parer à cette situation, le gouvernement a initié depuis quelques années le système de pluie provoquée dénommée ‘’Opération SANGUI’’ (Sangui signifie pluie en langue nationale bambara)

22. Le niveau d’instruction des producteurs est moins élevé car c’est dans ce milieu qu’il y a le plus grand nombre d’analphabètes. Il en est de même pour le niveau de l’encadrement par les services techniques. A titre d’exemple, 41% des hommes ont accès au service d’encadrement contre 29% pour les femmes.

23. Toutefois, une situation contraire est à noter dans la zone cotonnière et dans l’office du Niger où le riz qui est la principale culture se fait par voie irriguée. Dans ces zones, l’on constate une mécanisation assez poussée, un taux d’encadrement élevé, principalement dans les zones cotonnières, et un taux d’accès au crédit plus sensible. Les producteurs de ces zones connaissent un niveau d’alphabétisation assez sensible.

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2.1.2 Pêche

24. Le bassin hydraulique du Mali est composé de fleuves, de lacs et de cours d’eau. Le fleuve Niger traverse le pays sur 1 780 km. Toutes ces potentialités réunies donnent une estimation globale d’un réseau hydrographique d’environ 5 000 km couvrant une superficie de 36 000 Km carré.

25. Ces atouts sont à la base d’une activité de pêche assez dynamique et qui apporte à l’état 90 milliards de FCFA (137 millions d’euros) soit plus de 4% du PIB national sur la base de 100 000 tonnes produites par an. La Pêche contribue également au budget de l’Etat de façon substantielle, à travers les redevances versées par les acteurs de la filière et les impôts et taxes prélevés.

26. Le secteur de la pêche est animé par trois catégories d’acteurs qui se distinguent par leur rôle, ce sont les pêcheurs professionnels migrants et sédentaires : (essentiellement d’ethnie Bozo) qui engagent l’essentiel de leur force de travail dans la pêche pour rentabiliser au mieux leurs investissements. La pêche pour cette catégorie d’acteurs constitue une activité économique à part entière. Ensuite, nous avons la transformation des produits assurée généralement par les femmes et les commerçants.

27. Mais l’essor de cette activité entraîne ces derniers temps une floraison d’associations et de syndicats de pêcheurs dans un souci de mieux organiser la profession.

2.1.3 Ressources forestières

28. Dans le secteur de la forêt, la superficie en forêt classée s’élevait en 2005 à 108 450 ha. La production est composée principalement du bois de chauffe, du bois de service et d’œuvre.

29. En plus de ces produits, il faut citer également ceux relevant des cueillettes, les fruits sauvages et les essences pour la pharmacopée. Les produits de la pharmacopée interviennent largement dans les soins de santé des populations surtout en milieu rural.

30. Dans le secteur forestier, le système d’exploitation se fait de trois manières :

- le système incontrôlé consiste en la délivrance de permis d’exploitation et qui laisse toute latitude à son propriétaire d’exploiter la forêt sans aucun suivi ne soit exercé à son égard ;

- le système orienté délimite la superficie à exploiter par le titulaire du permis ; - le système contrôlé défini un plan d’aménagement avec création de parcelles.

L’exploitation y est suivie par des agents forestiers. Des opérations de sylviculture sont entreprises dans ces périmètres.

31. Le secteur forestier tient une place de choix dans l’économie malienne. Il contribue au PIB pour 4,9%. Il fournit 25% des exportations. Si l’on tient compte des produits de cueillette, des fruits sauvages et des essences pour la pharmacopée, la valeur estimative des produits du secteur forestier indépendant, du fourrage arboré serait de l’ordre de 70 milliards CFA (107 millions d’euros) par an.

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2.1.4 Elevage et pastoralisme

32. L’effectif total est estimé à 24 367 4668 têtes. Cela fait du Mali un des grands pays d’élevage en Afrique de l’ouest. Le système dominant est l’élevage sédentaire qui représente 82,56% de l’effectif total contre 17,4% pour l’élevage nomade. L’élevage moderne quant à lui est marginal et ne concerne que 0,04%, principalement concentré à Bamako.

33. L’élevage constitue une activité de subsistance pour plus de 30% de la population et sur le plan économique, sa contribution au PIB est estimée à 12% et son apport aux recettes d’exportation était de 40 milliards (61 millions d’euros) soit 17,5 % en 1995, occupant ainsi la troisième place après l’or et le coton.

34. La politique de développement de ce sous secteur s’inscrit dans les orientations définies dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. L’objectif étant de promouvoir le développement de ce sous secteur dans une perspective de croissance économique durable.

35. Pour atteindre cet objectif, des axes stratégiques majeurs se dégagent et qui sont entre autres :

- l’amélioration de la productivité et de la productivité du cheptel ; - l’amélioration de la commercialisation, de la transformation et de l’industrialisation ; - le renforcement des capacités des acteurs du sous secteur de l’élevage et le

désengagement de l’Etat dans le cadre de la privatisation et du transfert des compétences.

�5.1. Brève description de la situation des infrastructures des TIC et des récents

développements dans le secteur

36. Le secteur des TIC au Mali a connu une forte croissance suite à la décision du Gouvernement d’adopter une politique d’ouverture progressive du secteur. La compétition a entrainé une croissance exponentielle du parc d’abonnés, une diversification des produits pour les utilisateurs et une baisse significative des prix. La densité globale a atteint 15% en juillet 2007, au-dessus de la moyenne de densité globale dans la sous région qui est de 12%.

37. Pour le réseau fixe, le nombre de lignes fixes est passé de 65.834 en 2004 à 81.785 en juillet 2007 avec une concentration des lignes à Bamako qui regroupe les 2/3 des lignes facturées. La SOTELMA domine encore le marché du fixe. Malgré sa Licence globale, Orange Mali ne s’est intéressée au secteur du fixe que récemment, à travers son offre convergente (Internet + ligne fixe) utilisant la technologie WI-Max. Le nombre total d’abonnés fixe d’Orange s’élève à 2 500.

38. Pour le réseau mobile, la concurrence est effective. Ce secteur du marché de télécommunication a connu une croissance hautement sensible dépassant les prévisions les plus optimistes grâce à une libéralisation réussie qui a drainé d’importants investissements privés. Au mois de juillet 2007, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est passé de 45 974 abonnés en 2002 à près de 1 900 000 abonnés, soit un taux de croissance annuel moyen de 100%.

39. Orange Mali est l’opérateur largement dominant sur le marché avec environ 1 500 000 abonnés. Depuis décembre 2006, on note également une croissance significative du nombre

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d’abonnés de MALITEL liée à l’extension de la capacité de son réseau. MALITEL revendique aujourd’hui 460 000 abonnés et se propose d’augmenter sa capacité à 720 000 à la fin de 2007.

40. Le marché des TIC est caractérisé par une faible pénétration de l’Internet. L’Internet ne compte que 35 000 utilisateurs au Mali. Il y a plusieurs raisons à la modestie de ce taux, notamment la très faible pénétration des ordinateurs personnels (13 000 ordinateurs) et le coût très élevé de l’accès local et des bandes passantes. Les cybercafés jouent par conséquent un rôle important pour l’accès à l’Internet. On en dénombre ainsi environ 300 situés principalement à Bamako.

41. A la fin de 2004, le nombre total de fournisseurs d’accès Internet s’élevait au nombre de 45. Afribone et CEFIB sont les principaux fournisseurs et représentent 40 % du marché. Aujourd’hui, le nombre s’est réduit à 5 opérateurs auxquels il faut ajouter SOTELMA et ORANGE offrant des services de large bande.

42. De nouveaux services numériques haut débit ont été introduits au Mali depuis 2004, offrant des accès à différents débits allant jusqu’à 2 mbits. IKATEL et la SOTELMA se sont récemment positionnés sur le marché de l’accès Internet, en souhaitant y jouer un rôle majeur. Les deux entreprises offrent donc une solution intégrée de communication « Données et Voix « et assurent la connexion haut débit par la Boucle Locale Radio, via WI-MAX, WI-FI. Le lancement du premier service à bande large d’IKATEL Mika@net et le service ADSL de la SOTELMA a déjà eu une incidence sur les forces qui régissent la concurrence sur le marché. Ciblant principalement les entreprises, ce service large bande fournit déjà plusieurs gros clients industriels au Mali. Malgré une importante réduction des prix des services large bande, le service est encore largement au-delà du pouvoir d’achat du citoyen moyen.

43. La capacité montante totale de la bande passante d’interconnexion du Mali à la dorsale de l’Internet s’est largement améliorée allant de 8 à 155 ces deux dernières années, suite aux investissements réalisés par SOTELMA et Orange Mali pour accéder au câble sous marin SAT- 3.

44. Le secteur de télécommunications au Mali a connu une forte croissance suite à la décision du Gouvernement d’adopter une politique d’ouverture progressive du secteur. La concurrence dans le domaine de la téléphonie mobile a conduit à une croissance exponentielle du parc d’abonnés, une diversification des produits pour les utilisateurs et une baisse significative des prix.

45. La SOTELMA dispose aujourd’hui de deux liaisons au câble sous Marin SAT-3 qui lui permettra, d’une part, d’interconnecter le réseau de fibres optiques implanté sur les axes Bamako Dakar, Bamako Nouakchott et Bamako Sikasso Abidjan au câble sous-marin SAT-3/WASC pour un accès haut débit au backbone Internet, et d’autre part, de mettre en œuvre une épine dorsale nationale à haut débit. Orange pour sa part a également investi pour se connecter directement au SAT-3 en passant par le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

46. Dans le domaine de la presse écrite, on ne peut pas donner avec précision le nombre des titres de journaux au Mali, tant il est fluctuant, des journaux apparaissent souvent au gré des circonstances. Seulement 5 d’entre eux ont un tirage régulier variant entre 2 000 et 5 000 exemplaires (Essor, Les Echos, l’Indépendant, Info matin et Le républicain). Pour ce qui est

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de la presse en langue nationale, le mensuel Jekabaara semble mieux se comporter avec un tirage de 30 000 exemplaires.

47. Dans le secteur de la radio, si au niveau étatique, il y a des projets de renforcement de la couverture radiophonique du territoire, on constate une évolution permanente du nombre des radios communautaires qui atteindront bientôt le nombre de trois cent.

48. Le domaine de la télévision ne connaît pas le même dynamisme que celui de la radio. Présentement, il n’existe que la télévision nationale qui assure une couverture de 75 à 80% du territoire national et la chaîne africable qui a une vocation africaine avec des programmes conçus dans cette optique. Dans l’immédiat, il n’y a pas de projets de création de nouvelles chaînes de télévision.

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3. SITUATION DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

POUR L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique

49. Dans le domaine de l’information et de la communication, il n’existe pas de cadre réglementaire. La loi d’orientation agricole adoptée par l’assemblée nationale en septembre 2006 en parle en son chapitre II, article 194, je cite : « L’Etat organise à destination de tous les acteurs de la profession agricole la diffusion de toutes les informations relatives aux textes législatifs et réglementaires concernant le secteur agricole et de toutes les informations nécessaires à la compréhension des politiques élaborées » :

- un dispositif spécifique de communication est élaboré et mis en œuvre ; - un décret pris en Conseil des Ministres fixe l’organisation et les modalités de

fonctionnement du dispositif.

50. Dans la pratique, une charpente de ce qui pourrait constituer une politique sectorielle de l’information et de la communication existe. Elle a été élaborée sous l’égide du Projet d’appui aux services et aux organisations paysannes (PASAOP). C’est un document bien fourni qui, dans chaque cercle et au niveau de chaque région fait ressortir les attentes des populations en matière d’information et de communication, les moyens matériels et financiers par lesquels ses attentes se doivent d’être satisfaites. Cette belle initiative est toujours au stade projet. Son application concrète est handicapée pour deux raisons essentielles :

- la difficulté de mettre en place une équipe de pilotage de ce projet ; - la situation actuelle du PASAOP qui est transitoire. Sa première phase est finie et des

négociations sont en cours pour sa prolongation.

51. Cette situation a pour conséquence, le manque d’harmonisation des actions faites dans ce domaine. Chaque ministère, chaque projet développe sa politique de communication avec le monde rural.

52. Des services de communication existent au sein de chaque ministère et leurs activités se limitent, le plus souvent à la promotion des actions du département. Toutes fois, il est à noter qu’au niveau des trois ministères concernés à savoir l’agriculture, l’élevage et pêche, l’environnement, il existe une structure commune qui est la cellule de planification et de statistiques dotée d’un centre de documentation assez riche et qui réuni les principales publications et statistiques au profit des services centraux et déconcentrés. On y note également la présence d’autres journaux de magazines. Ce centre de documentation reçoit régulièrement le magazine Spore du CTA.

53. Dans le secteur des TIC, on relève que la création de l’Agence des technologies

l’information et de la communication, (AGETIC) permet un début d’harmonisation des activités dans ce secteur, même si des efforts restent à fournir.

54. L’ordonnance N°996043/P-RM du 30 septembre 1999 et ses décrets et arrêtés d’applications qui régissent les télécommunications au Mali ne couvrent pas Internet et les TIC, ce qui crée un vide juridique sur certains aspects comme le manque de réglementation

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relative à la gouvernance de Internet, la responsabilité des intermédiaires techniques dont notamment les fournisseurs de contenu et hébergement à Internet Ce vide juridique concerne également la vie privée et des données personnelles , les questions relatives à la cryptologie et au respect de la propriété intellectuelle.

55. Au titre des avancées constatées dans ce secteur, on peut mentionner :

- la création du centre des ressources qui offre d’une part l’opportunité d’échange entre acteurs du domaine à travers une base de données bien fournies et accessibles et d’autre part des conditions très avantageuses de formation et de recyclage par la mise à disposition de salles de formation et d’équipements informatiques très performants ;

- l’exonération de la TVA accordée par le gouvernement sur l’importation et l’achat de

matériel informatique. Cette mesure ne concerne que les produits finis, les spécialistes souhaitent qu’elle s’étende également sur l’achat et l’importation des pièces détachées et accessoires concourant au montage des ordinateurs ;

- la création de la Fédération des télécentres communautaires du Mali (FETEMA) pour

mieux coordonner leurs actions. Au nombre de 80 environ, ces télécentres expriment le souhait que des textes soient pris pour leur conférer un rôle d’acteur de développement communautaire compte tenu de la nature de leurs activités, différentes de celles des cybers qui ont une vocation purement commerciale. En clair, les membres du FETEMA aimeraient être traités à l’avenir comme les radios communautaires qui bénéficient de certains avantages comme par exemple les subventions annuelles de l’état.

56. En terme de points forts, dans le domaine de l’information et de la communication dans le secteur agricole, il y a lieu de souligner d’abord une volonté politique bien affichée du gouvernement du Mali de défricher le terrain pour permettre une expansion des différents organes de presse écrits et audio visuels, de Internet et de la téléphonie.

57. Cela se traduit par l’adoption de textes et de décrets, des concessions de licences et des attributions de fréquences d’émettre. C’est ce qui explique le grand nombre de radios, l’accroissement sensible des abonnés à la téléphonie fixe et mobile tant en milieu urbain que rural, la pénétration sans cesse croissante de Internet en milieu rural à travers les télécentres et les centres multimédias communautaires. Il est vrai, que les différents textes pris en la matière, doivent être constamment revus et adaptés à l’évolution du secteur.

58. Cette disponibilité des autorités à favoriser l’expansion des moyens de communication dans

le milieu rural est contrariée par deux aspects majeurs que sont : la faiblesse de la capacité de financement des différents acteurs tant de l’état que du privé et le manque de formation des hommes et femmes qui animent ces différents organes.

59. La conséquence qui en résulte est la vétusté du matériel que l’on constate, la faible présence de centres de documentation, principalement en milieu rural, le manque de budget au niveau des médias, qui se voient obligés d’assurer leur fonctionnement, dans la majorité des cas, sur de prestations de services hypothétiques.

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60. Le manque de formation des acteurs se traduit non seulement sur la qualité de la prestation, mais aussi par le manque d’innovation constatée dans la production des émissions et articles de presse. C’est ainsi par exemple qu’au niveau des radios, les émissions consacrées à l’agriculture sont statiques dans leur thématique, et suivent rarement les principales innovations faites dans le domaine de la production agricole. Ce fait nous amène à évoquer un autre aspect, le manque de collaboration entre les moyens de communication et les services techniques. A titre d’exemples, les resultats de la recherche, souvent si riches sont ignorés des bénéficiaires potentiels.

61. Les nouvelles locales ne sont pas suffisamment publiées sur les sites web des organisations et médias locaux par manque de personne bien formées à cet effet ou simplement par manque de volonté.

62. Le coût de la connexion à Internet reste toujours élevé. Si en ville le coût moyen de la connexion est de 500 FCFA (0,76 euros) par heure, dans les localités de l’intérieur, il faut débourser entre 1 000 et 1 500 FCFA (1,50 à 2,30 euros) pour la même durée de connexion.

63. Ainsi, il y a des moments où des télécentres et des Centre communautaires multimédias sont obligés de fermer leurs portes par manque de clients, parce que ne parvenant pas à supporter les charges de fonctionnement.

3.2 Aspects opérationnels

3.2.1 Description des services d’informations agricoles

64. Les acteurs de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural sont variés et issus de milieu divers. On en trouve dans tous les secteurs de la communication.

Presse écrite

65. Dans ce domaine, il existe quatre (4) mensuels en langues nationales qui sont :

- les journaux édités par l’Agence malienne de la presse et de la publicité (AMAP) qui sont : le Kibaaru, en langue nationale bambanan, le Kabaaru, en Peul, le Xibaare en Soninké ;

- Jèkabaara qui est un journal de la coopérative Jamana édité également en langue bambara.

66. Il existe d’autres parutions en français émanant de certaines structures publiques et qui

publient des informations sur les réalités du monde agricole, on peut citer :

- « Le Reflet », le bulletin de l’observatoire du marché agricole (OMA) qui, mensuellement publie les prix des différents produits agricoles de toutes les régions du Mali (Céréales, produits d’élevage, de pêche, équipements agricoles) ;

- la Bourse des céréales de l’ONG sahel vert, qui met l’accent sur les échanges entre régions excédentaires et déficitaires en produit céréaliers ;

- les cahiers de l’économie rurale ; - « le Paysan », journal du l’Association des chambres d’agriculture du Mali Radio.

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67. En la matière, il y a la radio rurale et les quatre (4) stations régionales existantes (Kayes,

Mopti, Ségou et Sikasso) consacrent plus de 90% de leurs programmes au monde rural. Bientôt toutes les huit (8) régions du pays seront dotées de stations radios.

68. Ensuite les radios communautaires, dont le nombre ne cesse de croître (plus de 300 présentement) sont implantées dans leur grande majorité en milieu rural, mais aussi produisent et diffusent des informations pour leur auditoire composé essentiellement d’agriculteurs, d’éleveurs, de sylviculteurs et de pêcheurs.

Télévision

69. La Chaîne de télévision nationale bien qu’ayant une programmation destinée

majoritairement aux populations urbaines, consacre néanmoins une partie de ces émissions au monde rural à travers reportages, documentaires, informations en langues nationales, campagnes de sensibilisation…

Centres de documentation

70. On les rencontre principalement dans les ministères, les instituts de recherche et dans les organismes régionaux et internationaux : - Il existe un centre de documentation à la cellule de planification et de la statistique des

ministères de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’environnement. Il rassemble en son sein les documents résultant des études, des statistiques concernant les trois ministères et diverses autres publications, comme Spore du CTA ;

- En plus de ce centre combien important, il en existe également dans trois entités non moins importantes à savoir l’Institut de l’économie rurale, la Direction nationale de l’agriculture et à l’Institut du Sahel.

71. Les deux premières citées sont des structures nationales qui ont un rôle important dans le

secteur agricole de par leurs activités. Aussi les centres de documentation dont elles disposent ne sont pas en reste. Bien fournis qu’ils sont, ils contiennent l’essentiel de la documentation dont on peut avoir besoin dans ce secteur. Des bases de données statistiques, des résultats de recherche, des fiches techniques, des brochures des rapports de thèse et de mémoire etc.

72. Le centre de documentation de l’IER en plus de la diffusion, produit des documents comme le rapport annuel de l’IER et le bulletin trimestriel interne qui est ‘’IER INFO’’ Le centre de documentation de l’Institut du Sahel a une vocation régionale puisque relevant du Comité Inter états de lutte contre la sécheresse au sahel (CILSS). Aussi son centre de documentation regorge des données diverses sur chacun des 9 pays membres du CILS dans les domaines de l’économie, de la démographie, du secteur agricole et des informations détaillées sur la météo.

Téléphonie et internent

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73. Les deux opérateurs principaux que sont Sotelma/Malitel et Orange Mali jouent également leur partition pour ce qui est des services d’information du monde agricole. Cela se traduit d’une part, par la forte présence de la téléphonie fixe et mobile dont le nombre ne cesse de croître et d’autre part par le nombre important de télécentres dont les promoteurs se sont regroupés au sein de la Fédération des télécentres communautaires du Mali (FETEMA).

74. L ’Agence des technologies de l’information et de la communication (AGETIC) dans ses activités de vulgarisation de Internet exécute présentement un projet d’expansion de cet outil dans 703 communes à majorité rurale.

3.2.2 Sources d’information

75. Suite aux entretiens avec les différentes institutions, l’on se rend compte que les sources d’information sont variées et multiples et dépendent le plus souvent du domaine d’activité spécifique de l’institution. En outre, il est à noter le caractère inter changeant des sources d’information qui quelques fois sont en même temps, sources et utilisateurs. Mais une synthèse des réponses nous permet de retenir les principales sources régulièrement citées.

Au plan national

76. On peut citer l’Etat en premier lieu, à travers ses instituions que sont les ministères

(Agriculture, Elevage, Pêche et Environnement), les collectivités locales, les services techniques centraux et déconcentrés, ses médias…). Il constitue une formidable source d’information pour beaucoup d’acteurs agricoles. Il explique les différents textes et lois qu’il prend, il sensibilise sur certains aspects comme la dégradation des sols, l’avancée du désert, les techniques de conservation des produits, les marchés disponibles etc.

77. Généralement, l’Etat et ses démembrements utilisent les rencontres (Séminaires, ateliers et formations diverses comme canaux de diffusion de ses messages. Les échos ne vont pas au-delà des participants, car les séances de restitution ne sont pas toujours automatiques. Il se sert aussi de ses médias, radios et télévisions dans le cadre de l’information, la sensibilisation et la formation.

78. Les associations paysannes, les chambres d’agricultures, les organisations faîtières constituent également des sources d’information à travers des publications spécifiques, des séances de formation pour leurs membres, des visites d’échange…

79. Les médias sont naturellement des sources d’information de par leur nature, principalement en milieu rural où leur présence est forte, surtout à travers les radios communautaires, les journaux en langues nationales et les rares centres de documentation qu’on y trouve.

80. Internet et la téléphonie peuvent être considérés en milieu rural comme des nouveaux outils, leur arrivée étant récente. Mais la percée est telle que présentement, Internet et la téléphonie mobile, principalement, constituent de nos jours des moyens apportant des informations multiples aux acteurs du monde agricole.

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81. Les organismes internationaux, les ambassades qui à travers les multiples rencontres, les conférences de presse, les journées internationales sur divers thèmes, les visites de terrain, les expositions etc. jouent également un rôle capital en tant que sources d’informations. Ainsi, on constate des productions d‘affiches, de dépliants, de cassettes vidéo, des brochures et publications diverses qui servent de support en la matière. Parmi ces organismes, on peut citer entre autres :

- Le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et pour l’agriculture (FAO) ; - Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ; - L’organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture ; - La Banque mondiale ; - L’Union européenne ; - Les Ambassades de France, d’Allemagne ; - Les coopérations Suisse, Belge.

Au plan régional

82. Il existe, des réseaux auxquels appartiennent beaucoup de structures nationales, à ce titre, on peut mentionner le réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles d’Afrique de l’ouest (ROPPA) qui se révèle comme source d’informations pour l’association des chambres d’agriculture, les fédérations nationales des femmes et des jeunes ruraux. Comme autres sources d’informations, il y a les institutions régionales comme le Comité Inter-état de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et sa filiale, l’Institut du Sahel, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA)…

Au plan international

83. On peut noter encore, le système des Nations Unies et d’autres institutions oeuvrant dans le secteur du développement. C’est dans ce cadre, qu’il faut saluer l’action du Centre technique de coopération Agricole et rurale (CTA) qui fournit une quantité importante d’informations à plusieurs structures que nous avons rencontrées. C’est ainsi que beaucoup de radios reçoivent du CTA, des cassettes audio, des CD, contenant des programmes agricoles et qui servent à enrichir leurs programmes. D’autres sont abonnés au magazine Spore, principalement, les centres de documentation, les autres publications du CTA sont également présents tant au niveau des services qu’au plan individuel. Enfin, les Services questions-réponses pilotés par l’Institut du Sahel et par l’Institut de l’économie rurale suscitent un enthousiasme certain auprès du public de professionnels et d’étudiants notamment.

3.2.3 Produits et services d’informations fournis

84. L’étude menée démontre que les produits d’information les plus utilisés sont les rapports d’activités ou de compte rendu de mission. Toutes les structures en font même les plus démunies. Ces rapports peuvent être mensuels ou annuels. Le plus souvent, ils sont produits sur support papier, ensuite dupliqués en plusieurs exemplaires pour les destinataires. Il est des moments que dans les structures pourvues d’équipements en réseau, les rapports soient produits et diffusés en supports électroniques.

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85. En plus des rapports, l’on peut citer les fiches techniques, les brochures, les dépliants et les bulletins ou des journaux en français ou en langue nationales qui sont produits par certaines structures comme la coopérative Jamana d’édition et de diffusion, l’Observatoire du marché agricole qui publie des bulletins mensuels et hebdomadaires sur les prix des céréales, du bétail, des équipement agricoles à partir de collecte d’informations effectuée dans les différents marchés.

86. Toujours au plan des produits audio visuels, on dénombre les cassettes audio, vidéos, CD-ROM, les boîtes à images et les photos qui émanent des différentes radios communautaires et étatiques, des projets de développement des télévisions, de certaines institutions de production comme le Centre de service de production audiovisuelle et d’institutions internationales qui appuient des structures locales dans l’acquisition et la diffusion de l’information comme le CTA.

87. Les centres de documentation offrent des produits variés comme des publications, des magazines spécialisés, des données statistiques, des quotidiens en français et en langues nationales, des hebdomadaires.

88. Pour ce qui est des services, les séances de formation tiennent une grande place avec des thèmes aussi riches et variés tels que l’acquisition de nouvelles techniques de production, les techniques de conservation des produits, l’épargne crédit. Ces séances de formation se font généralement à travers des séminaires et ateliers, mais également par le biais des enseignements dispensés dans des structures spécialisées comme l’institut polytechnique de Katibougou et les facultés d’agronomie, de santé animale et des eaux et forêts etc.

89. Les visites d’échange entre structures sont aussi des services offerts et qui ont un impact évident. Généralement financés par les projets de développement au profit des groupements de base qu’ils encadrent, ces visites peuvent s’effectuer au plan national ou en dehors du Mali.

90. Il en est de même pour les foires et autres expositions vente, auxquelles beaucoup d’acteurs participent et qui constituent non seulement des opportunités de vente des produits, mais aussi, un cadre d’échange enrichissant entres participants de même pays ou de pays différents.

91. L’Internet à travers les centres multimédias communautaires et les télécentres se révèle au fil du temps comme un service capital permettant l’acquisition et l’échange de l’information. Ce même constat est relevé au niveau de la téléphonie rurale avec la large couverture du territoire faite par les deux opérateurs téléphoniques.

92. Les services d’encadrement, d’animation et de suivi évaluation sont fortement présents dans le milieu rural. Ces services sont fournis par l’état à travers les ministères impliqués dans le développement rural, mais aussi par d’autres structures comme les ONG locales, la Compagnie malienne de développement textile (CMDT), les associations, les différents réseaux et projets de développement. A ce titre, la Direction nationale de l’agriculture, l’IER, la Direction nationale de la pêche pour ne citer que ceux là, disposent de représentations au niveau des régions, des cercles et même de communes et par ce biais, offrent de multiples services aux populations locales parmi lesquels les actions d’information et de sensibilisation tiennent une place de choix

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3.2.4 Capacité de Gestion de l’information et de la communication

93. Dans ce domaine, la situation est très variée. Elle passe d’un extrême à l’autre. Il y a des institutions qui ne disposent de rien, qui manquent de personnel (tout au plus, dans leur instance dirigeante, il y a un chargé à l’information), de matériel, de budget. Dans cette catégorie, on dénombre les structures qui sont de création récente et qui pourtant, ont une forte présence dans le milieu rural et une solide capacité d’information et de mobilisation

94. On peut citer par exemple, la fédération des femmes rurales du Mali, présente dans les 8 régions du Mali à travers les associations régionales des femmes rurales et les 47 délégations au niveau des cercles, la fédération des jeunes ruraux du Mali avec une présence similaire. Pour rédiger un simple rapport d’activité ou pour passer un coup de fil à leur représentation à l’intérieur du pays, ces structures sont souvent obligées de passer de service en service. Dans cette catégorie, l’on peut adjoindre le réseau de communicateurs traditionnels pour le développement.

95. Par contre, dans certaines institutions, il existe du personnel bien formé. Lors de nos entretiens, nous avons pu constater que des structures disposent de personnel bien qualifié en matière de GIC et de TIC. A titre d’exemple nous pouvons citer l’Observatoire du marché agricole dont le personnel est composé de statisticiens, agronomes, d’informaticiens…, l’Office du Niger, L’IER, Kafo Jiginew. Le CNRA rentre également dans ce registre parce que disposant en matière de GIC et de TIC d’analystes programmeurs, de communicateurs et de documentalistes de niveau supérieur, et d’ingénieurs agronomes.

96. Cette situation est également constatée au sein des institutions de communication par excellence comme les radios, les télévisions, les opérateurs de téléphonie où la quasi-totalité du personnel évolue dans la GIC et les TIC et ont la qualification nécessaire. Il y’a par exemple, des journalistes, des techniciens, des animateurs d’expérience que nous avons rencontrés à la radio rurale du Mali.

97. Ainsi, on peut déduire d’une part, qu’un grand besoin de renforcement de capacités et de formation s’impose au niveau du personnel et d’autre part, qu’un système de recyclage est à initier pour le personnel déjà formé et qui a besoin de se mettre continuellement à jour compte tenu de l’évolution rapide du domaine de l’information et de la communication et des TIC. Ce constat est surtout valable pour les radios de proximité dont le nombre ne cesse de croître (près de 300 actuellement).

98. Pour ce qui est du cas spécifique des centres de documentation, on note une concentration dans les grands centres urbains, principalement dans la capitale. Malgré la richesse des produits dont ils regorgent, le constat est que la fréquentation par les usagers est limitée. Généralement on fréquente un centre documentaire lorsqu’on a un travail ponctuel à faire (rapport ou mémoire). Cet aspect est accentué par le fait que de manière générale ceux qui savent lire n’aiment pas lire.

99. La grande masse d’analphabètes, principalement ceux du milieu rural semblent être en marge des actions des centres de documentation. Non seulement il y a manque de ces

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structures dans leur milieu, mais les quelques rares que l’on peut rencontrer çà et là ne prennent pas toujours en compte les langues nationales par la mise à disposition de documentation conséquente. En effet, l’expérience de bibliothèque villageoise est à vulgariser pour favoriser la création d’un environnement lettré.

100. Les centres de documentation se présentent comme étant l’apanage des grandes structures (IER, DNA, CNRA, Office du Niger…), Mais au niveau des associations, il n’en existe pratiquement pas. C’est sans doute pour combler cette lacune que le réseau des communicateurs traditionnels a placé en première ligne de ses besoins, un appui à la collecte, à la conservation et à la diffusion du savoir local.

101. La situation n’est pas si rose au niveau des ceux qui disposent de centres de documentation. Le personnel est insuffisant, pas toujours professionnel. On trouve des enseignants, des agents de bureaux et autres reconvertis en bibliothécaires sans formation conséquente. Même les professionnels que l’on a pu rencontrer ont besoin de recyclage pour s’adapter aux constantes mutations qui ne cessent de s’opérer dans ce secteur.

102. Au plan du matériel, de gros efforts restent également à faire, il existe toujours des centres documentaires dont les opérations sont faites manuellement. Les équipements sont vétustes et inadaptés, les ordinateurs sont insuffisants en nombre, mais disposent également de faibles capacités de stockage. Il en est de même pour les photocopieuses qui sont soit en panne ou soit défectueuses.

103. C’est une situation dont la résolution attendra peut être car les centres de documentation ne semblent pas avoir l’attention et la faveur des partenaires financiers. Le financement des bibliothèques se fait rare et à ce niveau l’état semble être le partenaire le plus en vue, tentant bien que mal de subvenir aux besoins des centres de documentation des directions et services relevant des différents ministères.

104. Une autre caractéristique du personnel est sa mobilité. On constate souvent que ceux qui ont bénéficié de formation suffisante, préfèrent aller monnayer mieux leurs talents ailleurs. Ce qui n’est pas sans conséquence pour leur structure d’origine. Ce phénomène est beaucoup plus sensible au niveau des Centres multimédias et des télécentres communautaires, situés principalement en milieu rural où la qualité de la ressource humaine est rare en la matière.

105. Le domaine du budget est considéré par beaucoup de structures comme relevant du sceau de la confidentialité, s’il n’est pas logé dans le budget global de fonctionnement de toute l’institution. Néanmoins certains n’ont pas hésité à communiquer leur budget comme l’Office du Niger qui dispose d’un budget annuel de toute l’institution de l’ordre de 4 milliards de FCFA soit environ 6.106 870 euros, le Projet Unesco des CMC est quant à lui doté annuellement de la somme de 1 millions de francs suisse environ 610 700 euros. La Coopérative Jamana, pour le fonctionnement de l’ensemble de ces activités (éditions, radios,

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impressions…) dispose d’un budget annuel de 400 000 000 CFA soit 610 687 Euros. Celui de l’Observatoire du marché agricole s’élève à 165 000 000 CFA environ 251 908 euros.

106. De manière générale le domaine de la GIC et des TIC apparaît souvent comme le parent pauvre dans la répartition des lignes budgétaires dans certaines structures. Soit, on lui réserve une minime partie de ce budget, soit il ne se contente que des reliquats de la partie budgétaire allouée aux autres démembrements de la structure. Cela a pour conséquence une démotivation du personnel, un manque ou une vétusté du matériel mais aussi, l’impossibilité de se déplacer suffisamment sur le terrain pour la collecte et la diffusion de l’information auprès des populations rurales, par défaut de prise en charge des agents en mission sur le terrain ou de moyens de déplacement.

�5.1. Intervention d’aide au développement de l’information et de la communication pour l’agriculture et le développement rural

107. Il y’a lieu de souligner tout d’abord le rôle catalyseur de l’Etat malien qui a créé les conditions favorables au développement des moyens de communication et des TIC, à travers l’adoption de textes libéralisant les ondes et favorisant la multiplication des titres pour ce qui est de la presse écrite. Ainsi, en plus des radios étatiques nationales et régionales, on dénombre près de 300 radios privées toute tendance confondue et près d’une trentaine de titres de journaux.

108. Ce vent de libéralisation s’est également manifesté au niveau des TIC avec la création du Comité de régulation des télécommunications (CRT) et l’Agence des technologies de l’information et de la communication (AGETIC).

109. Cette bonne disponibilité de l’Etat a facilité l’intervention des différents partenaires au développement dans ce domaine. C’est ainsi que :

- Le Fonds des Nations Unies sur l’alimentation et l’agriculture (FAO), a mis l’accent sur le développement des radios communautaires dont elle est la pionnière au Mali ;

- Le PNUD quant à lui, a apporté dans le temps sa contribution à la création du premier centre de production audio visuelle du pays, le CSPA ;

- La coopération allemande a axé son action sur le développement de la radio rurale par la formation des journalistes et animateurs et par un système d’appui en équipement.

- L’USAID s’est particulièrement manifestée dans le domaine de la radio et des TIC. Elle a contribué à implanter des dizaines de radios et de centres communautaires multimédias à travers le pays soit directement, soit par le financement de projets pilotés par des institutions comme Africare, Helen Keller International … L’essentiel des actions de cette institution se situe dans le nord du pays, en zone nomade, où elle a expérimenté avec un relatif succès le système de radio valise ;

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- L’UNESCO avec le soutien de la coopération Suisse a implanté vingt trois (23) Centres multimédias au sein de radios communautaires. Elle vient d’obtenir un financement conséquent pour renforcer les 23 centres déjà créés en terme de formation, d’équipement et de connexion Internet ;

- L’action de la Banque mondiale pour l’instant, se fait à travers le Programme d’appui aux services agricoles et aux organisations paysannes (PASAOP), notamment par l’élaboration d’une politique sectorielle de l’information et de la communication dont l’applicabilité est toujours attendue.

110. Présentement, le principal intervenant dans le secteur de la GIC et des TIC au Mali est encore l’Etat qui poursuit sa politique d’expansion et de promotion des moyens de production et de diffusion de l’information en direction du monde rural. C’est dans ce cadre que dans le domaine de la radio, il vient d’achever l’implantation des radios régionales dans toutes les huit régions du pays. En effet des villes comme Koulikoro, Gao, Tombouctou et Kidal viennent d’inaugurer leurs stations régionales équipées en matériel numérique.

111. Toujours dans sa politique de la promotion de la presse, l’Etat malien entreprend présentement la construction d’une nouvelle maison de la presse, plus fonctionnelle et répondant aux normes requises pour assurer de bonnes conditions de travail aux spécialistes des médias.

112. Dans le domaine des TIC, et par le biais de l’AGETIC, l’Etat a démarré un vaste projet de connexion à Internet des 703 communes du pays, ce qui facilitera une connectivité des zones rurales et par ce biais, des télécentres ruraux verront le jour pour contribuer davantage à l’accès à l’information des communautés rurales.

113. Le PASAOP financé par la Banque mondiale a élaboré, en partenariat avec les différents acteurs du monde rural (Ministère, Collectivités territoriales, mairies…) un cadre de concertation permanent devant concerner tous les acteurs intervenant dans la communication avec le monde rural. Le document qui est le résultat d’études faites dans chacune des huit régions du pays fait ressortir les activités déjà réalisées en matière de communication, les besoins potentiels et les coûts relatifs. Ce document est toujours au stade de projet et son application se fait toujours attendre.

114. On peut noter également, la privatisation très prochaine de l’opérateur historique de la téléphonie au Mali, la SOTELMA, l’appel d’offre est déjà lancé et le choix du repreneur devra se faire au plus tard d’ici la fin octobre 2008. Dans la même lancée, il convient de souligner que le Mali passera de sept (7) à huit (8) chiffres pour ce qui est de la numérotation téléphonique et ce, à compter du 1er Novembre 2008.

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4. ANALYSE DES BESOINS INSTITUTIONNELS (POINTS FORTS ET GOULOTS D’ETRANGLEMENT/POINTS FAIBLES)

4.1 Besoins en information

115. Les besoins en informations sont permanents et sans cesse croissants dus à l’évolution même du secteur de la communication et des TIC. Ils sont liés au centre d’intérêt de chaque structure. Mais une synthèse des besoins exprimés par celles que nous avons rencontrées place en première ligne les informations sur les financements des programmes. Cela est fort compréhensible, car la majorité des institutions éprouvent de réelles difficultés à trouver des financements pour la réalisation de leurs activités. Les sources de financement classiques sont saturées, de ce fait toute information innovante en la matière est la bienvenue.

116. Ensuite, il y’a les informations relatives aux techniques d’amélioration de la production et de la conservation des produits, celles relatives aux marchés pour l’écoulement des produits à travers notamment les foires et expositions organisées tant au plan national qu’international. Ces structures aimeraient également avoir des informations sur la possibilité de se mettre en réseau avec d’autres institutions qui évoluent dans les mêmes secteurs qu’elles.

117. A cela, il faut ajouter des besoins spécifiques exprimés et qui méritent d’être signalés comme ceux ayant trait à l’évolution des TIC ( les logiciels, les sites web contenant des informations relevant de leur domaine d’activité…).

118. Les formats par lesquels les informations doivent parvenir aux différents acteurs sont variés, le plus cité est le support papier (rapport, lettre, bulletin, fiches techniques). Les supports électroniques comme l’Internet sont aussi recommandés parce que plus simples à acquérir et à conserver pour ceux qui disposent de la connexion Internet, dans la même lancée, les structures aimeraient avoir connaissance des divers sites Web susceptibles de leur fournir les informations répondant à leurs préoccupations réelles. Les stations radios, principalement celles situées dans les zones rurales souhaitent recevoir les informations sous forme de CD ou de cassettes audio.

119. Toutes les institutions avec lesquelles nous nous sommes entretenus ont besoin d’informations car, elles sont convaincues que c’est l’un des facteurs sûrs pouvant leur permettre de se développer et de se promouvoir. Nous pensons que cette disponibilité constatée de leur part constitue un acte positif majeur. Ensuite, des sources d’information existent sur place dans le pays et elles sont nombreuses, mais malheureusement souvent méconnues.

120. Au plan politique, la volonté est manifeste de renforcer davantage les moyens de communications pourvoyeurs d’informations et, de les rendre plus accessibles. On constate aussi au niveau du privé et des partenaires financiers, un investissement de plus en plus

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marqué en terme de journaux, de radios, de télecentres ruraux , de téléphonie rurale… Tous ces aspects ont pour objectif à terme, de fournir et de faciliter l’accès à l’information des populations rurales.

121. Malgré ces bonnes dispositions, des difficultés suivantes persistent :

- L’analphabétisme de la grande majorité de la population rurale malienne qui constitue un handicap pour ce qui est l’accessibilité de l’information disponible. En effet les langues locales ne sont pas encore prises en compte comme il se doit, exception faite des radios de proximité et les journaux en langues nationales.

- La cherté de l’information pour ces populations rurales, souvent contraintes à dépenser

deux fois plus pour acquérir l’information, en rapport avec des revenus déjà faibles. En dehors des récepteurs radios dont les prix d’achat sont relativement modestes 2 000 CFA (3 euros), ces populations doivent débourser plus que les citadins pour avoir accès à Internet (coût horaire de connexion Internet à Bamako est de 500 CFA soit 0.76 euros contre 1000 CFA soit 1.5 euros à l’intérieur du pays).

- La non disponibilité de certains moyens d’information comme la presse écrite par

manque de messagerie (les journaux en langue nationale ne sont pas réguliers dans leur parution ou se caractérisent par la faiblesse de leur tirage), La télévision nationale ne couvre pas encore la totalité du pays.

- Des communicateurs, journalistes ou animateurs qui ne sont pas toujours en phase avec

les réalités rurales de par leur éducation et leur formation. De ce fait, ils ne parviennent toujours pas à s’adresser au monde rural dans le langage qui est le leur.

122. La méconnaissance de l’existence de certaines sources d’information. En effet, il existe des possibilités d’acquisition de l’information au niveau local qui ne sont pas exploités par simple ignorance quant à leur existence. C’est le cas par exemple des services techniques de l’Etat, émanant des différents ministères, des ONG locales, des télécentres et centres multimédias communautaires qui sont dépositaires d’informations riches et variées. Ces informations sont généralement sous exploitées du fait de la méconnaissance de leur existence par les potentiels bénéficiaires.

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INSTITUTIONS BESOINS EN INFORMATIONS OBSERVATOIRE DU MARCHE AGRICOLE

- Informations sur les foires commerciales - Informations sur les cours mondiaux de certains produits comme le riz, le blé Type ou format : Site web, mail, magazines spécialisés, réseaux divers

KAFO JIGINEW (ORGANISME DE CREDIT)

� �5. . Techniques de création d’un journal en langue nationale pour les populations de la zone cotonnière qui est fortement alphabétisée.

Type ou format : conseils, FEDERATION DES TELECENTRES COMMUNAUTAIRES DU MALI (FETEMA)

- Exploitation des logiciels - Entretiens des ordinateurs - Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation

Type ou format : Internet, sites web, brochures et fiches techniques, magazine

OFFICE DU NIGER

- Problèmes liés à l’agriculture (brochures, publication site web) - Foires commerciales (Site web) - Développement et financement des programmes (Site Web, rencontres divers, réseaux) - Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (site web, publications

diverses - Techniques post récoltes. (Magazines, fiches techniques) - Données relatives aux marchés Site Web, Publications

FEDERATION NATIONALE DES JEUNES RURAUX DU MALI (FENAJER)

- Problèmes liés à l’agriculture - Problèmes d’équilibre hommes – femmes - Développement et financement de programmes - Foires commerciales - Financement et micro crédit

Type ou format : Support papier, les rencontres diverses, les coups de fil et les fax

CINEMA NUMERIQUE AMBULANT (CNA)

-Techniques d’animation et d’exploitation des nouvelles technologies – Matériel numérique Type ou format : ateliers de formation, brochures techniques

Tableau 1: Besoins en informations

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INSTITUTIONS BESOINS EN INFORMATIONS FEDERATION NATIONALE DES FEMMES RURALES (FENAFER)

- Problèmes liés à l’agriculture - Problèmes d’équilibre hommes – femmes - Développement et financement de programmes - Foires commerciales - Financement et micro crédit

Type ou format : Support papier, les rencontres diverses, les coups de fil et les fax

COOPERATIVE JAMANA D’EDITION ET DE DIFFUSION

- Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation - Programmes radiophoniques - Brochures et bulletins du CTA Type ou format : Support électronique, publications diverses

RADIO RURALE MALI

- Informations sur l’évolution des NTIC - Techniques de montage et diffusion en numérique - Profils des produits de base - Données relatives aux marchés

Type ou format : Séminaires, cassettes audio ou CD, support électronique

CENTRE COMMUNAUTAIRE MULTIMEDIA / PROJET UNESCO

- L’agriculture, le compostage et le jardinage Type ou format : Cassette vidéo ou CD

RESEAU DES COMMUNICATEURS TRADITIONNELS POUR LE DEVELOPPEMENT (RECOTRADE)

- Techniques de collection, d’archivage, de diffusion et de capitalisation du savoir local, traditionnel et sur les aspects liés à l’agriculture.

Type ou format : Ateliers cassettes audio ou CD, Brochures techniques

UNION NATIONALE DES RADIOS ET TELEVISIONS LIBRES DU MALI (URTEL)

� �5. . Techniques de collection, d’archivage, de diffusion et de capitalisation du savoir local, traditionnel et sur les aspects liés à l’agriculture.

Type ou format : Ateliers cassettes audio ou CD, Brochures techniques

Tableau 1: Besoins en informations

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INSTITUTIONS BESOINS EN INFORMATIONS INSTITUT DE L’ECONOMIE RURALE – IER

- Problèmes liés à l’agriculture (brochures, publication site web) - Foires commerciales (Site web) - Développement et financement des programmes (Site Web, rencontres divers, réseaux) - Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (site web, publications

diverses - Techniques post récoltes. (Magazines, fiches)

DIRECTION NATIONALE DE L’AGRICULTURE

« Innovations pratiques et technique en matière d’agriculture ; (Support papier et électronique)

- Innovations pratiques et techniques en matière d’agriculture ; Type ou format : Support papier et électronique

COMITE NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLE

- Les logiciels suivants : Arc-eview, SPSS, modèle Biométrique Type ou format : brochures techniques,

WOIYO KONDEYE

- Techniques en transformation des produits agricoles (fruits, légumes céréales) - Technique d’emballage - Données sur les marchés, les foires et les expositions - Sources de financement des projets dans la presse ou sur support électronique.

Type ou format : Publications diverses, information électronique

DIRECTION NATIONALE DE LA PECHE (DNP)

- Informations statistiques (bulletin, supports et outils de collecte) - Etudes, brochures, publication sur la pêche et l’aquaculture (bulletin, revue, image etc.), - Caractérisation des zones de pêche ; - Changements climatiques et hydrologie (bulletin, magazine, site web) - Suivi des captures (Magazines, fiches techniques) ; - Evolution du parc piroguier ; - Bases de données ; (Support électronique)

FODESA

Informations sur : • l’évolution régulière de la politique de développement rural sur le plan national et

international, • les crises conjoncturelles • les mécanismes de résolution des conflits, • les stratégies endogènes de résolution des crises.

Type ou format : Supports papier électronique, rencontres d’échanges

Tableau 1: Besoins en informations

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4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités

123. Les besoins exprimés en la matière se situent à deux niveaux qui sont la formation et le renforcement des outils de travail. Le principal besoin qui s’impose à notre avis est l’appui à la majorité des structures à se doter d’un cadre de référence qui est l’élaboration d’une stratégie de politique en matière de GIC et de TIC. Cette absence de cadre d’orientation constitue un handicap pour les structures qui n’en possèdent pas.

124. A cela s’ajoute, des besoins en formation sur les techniques de gestion de l’information au sein des structures, sur les techniques de prospectives agricoles, les méthodologies participatives. Dans le domaine des TIC, les problèmes de maintenance des ordinateurs se posent, de même que le manque de logiciels ou l’insuffisance des techniques liées à leur exploitation.

125. En dehors de ces besoins généraux, les structures en ont exprimé d’autres besoins relatifs à la nature même de leurs activités. Ainsi par exemple les radios demandent des séances de formation sur l’exploitation du matériel numérique, sur les techniques d’animation.

126. Les centres de documentation ont plus besoin d’appui sur les techniques de numérisation des archives avec en appui l’acquisition de logiciels appropriés. Il se trouve que le matériel dont ils disposent présentement est largement en déphasage avec les exigences actuelles. On y trouve des fichiers dont les recherches des ouvrages se font manuellement.

127. A travers les besoins en renforcement de capacités, apparaissent en filigrane ceux ayant trait aux équipements où la situation varie du simple au double. Il existe des structures qui n’ont pas le strict minimum pour fonctionner et qui pourtant possèdent de réelles capacités pour ce qui est de la collecte et la diffusion de l’information, tant leur présence se situe au niveau de tous les échelons du pays, jusque dans le plus petit hameau. Nous pensons à la fédération des femmes et jeunes ruraux du Mali qui, souvent pour envoyer un message ou pour passer un coup de fil est obligée de faire la ronde de certains services.

128. D’autres institutions ont le minimum pour fonctionner comme les radios, les journaux, les services étatiques, mais à ce niveau, il y a impérieuse nécessité soit de renouveler le matériel qui est désuet, soit les renforcer. Un signe qui ne trompe pas, c’est le parc informatique existant qui est souvent dépassé, des pentium 3 pour la plupart mais, très sollicités en terme de saisie et de stockage de documents, cela en raison de l’insuffisance de leur nombre. A l’ONG Woyo Kondeye, un seul ordinateur est fonctionnel et répond à toutes les sollicitations. C’est une crainte permanente pour les responsables de la voir en panne.

129. Le manque de moyens de déplacement sur le terrain pour la collecte des informations a été relevé par certaines structures comme la radio rurale du Mali et certaines radios locales. La conséquence en est la faiblesse de la valorisation du savoir local

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Tableau 2 : Forces, Faiblesses & Besoins en renforcement de capacité

INSTITUTION FORCES FAIBLESSES BESOINS EN RENFORCEMENT DE CAPACITE

OBSERVATOIRE DU MARCHE AGRICOLE

- Possède un personnel bien formé et assure une relative présence dans la plus part des marchés dans toutes les régions du pays.

- Dispose d’un système de données des informations sur les marchés agricoles à travers les messages SMS des téléphones portables reliés à Internet

- Faiblesse du nombre des enquêteurs par rapport au volume du travail.

- Difficulté de diffusion des données sur la télévision nationales pour raisons de coûts.

- Insuffisance de compétences en matière d’analyse prospective à moyen et long terme.

- Difficulté de diffuser les informations sur les prix des produits agricoles à la télévision nationale en raison du coût élevé.

- Nombre insuffisant de téléphones portables et d’ordinateurs

- Formation en techniques d’analyse prospective à moyen et long terme

- Renforcement du parc d’ordinateurs et de téléphones portables

KAFO JIGINEW (ORGANISME DE CREDIT)

- Forte présence sur le terrain 237000 membres

- Utilisation poussée des TIC avec une équipe assez bien formée (ingénieurs informaticiens, et opérateurs de plus de (5 ans d’expérience)

- Existence d’un plan de formation du personnel

- Manque d’unité en charge de la GIC (en projet pour 2008).

- Absence de bulletin en langue nationale au profit des membres

- Appui à la création d’un journal en langue nationale

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INSTITUTION FORCES FAIBLESSES BESOINS EN RENFORCEMENT DE CAPACITE

FEDERATION DES TELECENTRES COMMUNAUTAIRES DU MALI (FETEMA)

- Tous les membres sont spécialistes des radios locales et des TIC

- Faibles activités à causes du coût élevé de la connexion Internet.

- Mobilité des gérants des télécentres vers d’autres structures mieux rémunérées

- Coût élevé de la connexion Internet et du matériel informatique

- Insuffisance de formation des gérants des télécentres

- Formation et recyclage des gérants et membres des comités de gestion principalement, sur les thèmes la maintenance et de la gestion

OFFICE DU NIGER

- Réseau Internet performant - Important centre de

documentation - Personnel qualifié en GIC et

TIC

- Difficultés de conservation de la documentation par la technique de numérisation

- Capitalisation et diffusion des connaissances jusqu’aux producteurs des zones les plus reculées

- Formation aux techniques numériques de conservation des documents.

- Formation aux techniques de diffusion des nouvelles ; connaissances à l’ensemble des producteurs.

FEDERATION NATIONALE DES JEUNES RURAUX DU MALI ( FENAJER)

- Forte présence dans toutes les zones du pays

- Taux élevé d’analphabétisme des membres ;

- Méconnaissance des sources d’information.

- Appui à l’alphabétisation des membres ;

- Appui à la mise en place d’une stratégie et politique de communication

CINEMA NUMERIQUE AMBULANT (CNA)

- Capacité d’accès de toutes les zones (même les plus reculées du pays).

- Forte expérience en matière de projection de films documentaires sur les thèmes de développement.

- Manque de moyens pour la conservation des DVD contre la poussière et autres intempéries. Nécessité de disposer d’ordinateur portable muni d’un disque dur susceptible de contenir les films pour la projection sur le terrain.

- Manque de moyens pour transfert des films de VHS en DVD

- - Insuffisance de films DVD

- Appui en matériel de conservation des films DVD, de transfert de films VHS en DVD et d’ordinateur de grande capacité de stockage

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INSTITUTION FORCES FAIBLESSES BESOINS EN RENFORCEMENT DE CAPACITE

FEDERATION NATIONALE DES FEMMES RURALES (FENAFER)

- Forte présence dans toutes

les zones du pays

- Taux élevé d’analphabétisme

des membres ; - Méconnaissance des sources

d’information.

- Appui à l’alphabétisation des

membres ; - Appui à la mise en place d’une

stratégie et politique de communication

COOPERATIVE JAMANA D’EDITION ET DE DIFFUSION

- Présence dans plusieurs

canaux de collecte et de diffusion de l’information – Radio, Edition,

- Presse écrite en français et en langue nationale bambara

- Personnel varié et qualifié

- Coût élevé des moyens de

collections de l’information - - Cherté de la connexion à

Internet, de l’achat d’ordinateurs et de moyens roulants.

- Taux élevé d’analphabétisme de la majorité des publics cibles

- Appui en équipement (ordinateurs

et matériel d’édition)

RADIO RURALE MALI

- Large couverture du territoire national à près de 80%

- Personnel formé et qualifié - Présence d’un centre

informatique avec connexion à Internet

- Sous exploitation du matériel numérique.

- Difficultés de conservation des archives sonores

- Faible équipement en matériel roulant

- Formation aux techniques de montage et de diffusion en numérique ;

- Formation aux techniques de conservation des archives sonores

CENTRE COMMUNAUTAIRE MULTIMEDIA /PROJET UNESCO

- Dispose de moyens financiers conséquents

- Analphabétisme des populations bénéficiaires

RESEAU DES COMMUNICATEURS TRADITIONNELS POUR LE DEVELOPPEMENT (RECOTRADE)

- Forte présence dans toutes les zones du pays

- Taux élevé d’analphabétisme des membres ;

- Méconnaissance des sources d’information.

- Appui à l’alphabétisation des membres ;

- Appui à la mise en place d’une stratégie et politique de communication

- Formations aux techniques de collecte de diffusion et de conservation du savoir local

Page 42: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

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INSTITUTION FORCES FAIBLESSES BESOINS EN RENFORCEMENT DE CAPACITE

UNION NATIONALE DES RADIOS ET TELEVISIONS LIBRES DU MALI (URTEL)

- Point focal des plus près de

300 radios communautaires - Parfaite collaboration avec les

radios dans la réalisation de programmes communs comme la réalisation de campagne de sensibilisation

- Manque de studio de

production et de centre de documentation

- Appui à la création d’un studio et

d’un centre de documentation

INSTITUT DE L’ECONOMIE RURALE – IER

- Leader dans le domaine de la

recherche avec des antennes régionales

- Dispose d’un important centre de documentation

- Point focal national du SQR

- Manque de budget pour

l’achat de nouveaux ouvrages - Insuffisance de matériel

informatique et bureautique

- Formation du personnel du centre

de documentation aux techniques d’archivages des documents par la numérisation

- Renforcement du parc informatique

DIRECTION NATIONALE DE L’AGRICULTURE

- Centre de documentation bien

fourni - Base de données sur les

statistiques agricoles très riche

- Manque de formation sur les

NTIC - Manque de matériel

informatiques : ordinateurs portables, appareils vidéo (Magnétoscopes, téléviseur, camera etc.)

- Formation sur les NTIC et

principalement sur les logiciels - Appui en équipement informatique

et vidéo

COMITE NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRICOLE

- Personnel qualifié dans le domaine des TIC

- Existence de bases de données sur des projets de recherche

- Manque de formation sur le logiciel bureautique (Microsoft, Office et à l’utilisation des ressources réseau.

- Manque de serveur - Manque de ressources

financières nécessaires pour la formation du personnel

- Aucun appui de l’Etat en matière d’utilisation de TIC et d’équipements

- Appui à la formation en logiciel bureautique

- Appui à la formation du personnel sur la GIC et les TIC

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INSTITUTION FORCES FAIBLESSES BESOINS EN RENFORCEMENT DE CAPACITE

WOIYO KONDEYE

- Association féminine oeuvrant dans plusieurs secteurs du développement (transformation des fruits et légumes)

- Présence dans différentes régions du Pays

- Manque de personnel en la matière de GIC et TIC

- Nombre très l’imité d’ordinateur et connexion à Internet très lente et sur un seul appareil

- Appui à l’élaboration d’une politique et une stratégie en GIC et TIC

- Renforcement en matériel informatique et connexion Internet

DIRECTION NATIONALE DE LA PECHE (DNP)

- - Présence effective à tous

les échelons administratifs du pays.

- - Diversités des actions en matière de pêche.

-

- La gestion de l’information est

confrontée à des difficultés de couverture des sites liées à l’absence de moyens logistiques (moyen de déplacement, appareils de mesure) et des moyens de communication pour un territoire très vaste

- On note une faiblesse notoire dans le domaine de la gestion de l’information (personnels, ordinateurs, logiciels de traitement, archivages et compétences en NTIC) ;

- Appui au renforcement en matière

de GIC et des TIC. - Appui en matériel roulant

FONDS DE DEVELOPPEMENT EN ZONE SAHELIENNE (FODESA)

- Rôle très important dans la promotion du monde rural à travers 412 micros projets et 41 autres relevant de la micro finance.

- Faible remonté des informations des OP faîtières aux OP de Base

- Absence de mécanisme fonctionnel de communication intra OP

- Appui en formation sur la circulation de l’information entre les OP faîtières aux OP de Base d’une part et au sein même des OP d’autre part.

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28  

4.3 Feed back sur l’utilisation des produits et services CTA.

130. Les produits CTA sont bien présents et sont utilisés par des institutions comme :

- l’office du Niger ; - la radio rurale du Mali ; - l’Observatoire du marché agricole ; - la Fédération des télécentres communautaires du Mali (FETEMA) ; - l’Association Woïyo Kondeye ; - la Direction nationale de l’agriculture ; - l’Institut de l’économie rurale ; - une centaine de radios communautaires.

131. Cette présence se résume principalement aux publications de brochures, au magazine Spore, aux productions de cassettes et CD destinées aux radios et à quelques conférences et séminaires et au Service questions-réponses SQR qui est piloté au niveau du Mali par l’Institut de l’économie rurale (IER). Cela revient à dire que des efforts sont à faire pour vulgariser davantage les nombreux produits et services offerts par CTA. Pour combler un tant soit peu ce déficit, au cours de cette étude, un travail de vulgarisation a commencé par la remise aux institutions interrogées, une copie du document contenant tous les produits et services du CTA

132. Les produits CTA déjà disponibles sont appréciés par ceux qui les utilisent. Ils s’en servent dans le cadre du développement de leurs activités, pour l’auto formation de leur personnel et pour la diffusion auprès du public dans les rayons des centres de documentation et des stations de radiodiffusion. Certains et principalement des agents d’encadrement, nous ont fait part de leur satisfaction quant au système de crédit mis en place par CTA qui leur permet d’avoir accès à ses différentes publications.

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29  

5. CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 5.1 Conclusions

5.1.1 Besoins en informations

133. Comme on peut le constater, les acteurs du monde rural ont plus besoin d’informations pour leur auto promotion. Ces informations sont communes à plusieurs d’entre elles comme celles relatives au développement et financement des programmes, aux foires et expositions, à la gestion de l’information au sein de l’organisation, aux réseaux disponibles axés sur l’agriculture etc. D’autres sont spécifiques et liées à la nature de l’activité que mène l’institution.

134. Le principal constat que l’on peut dégager est que l’information existe et même en

abondance, mais très souvent hors de portée de ceux qui en ont réellement besoin pour pouvoir mieux s’organiser, mieux produire, mieux vendre.

135. Un certain nombre d’obstacles sont à l’origine de cette situation et en premier lieu, on

relève le phénomène de l’analphabétisme dont le taux est le plus élevé dans le monde rural. Ce fait est aggravé par une faible considération des langues nationales dans la production et dans la diffusion des informations pour les acteurs du monde agricole. Ce qui prive les rares alphabétisés d’importante source d’information.

136. Ensuite, vient le manque d’information sur les sources possibles, même pour ceux qui

sont instruits qui ne savent pas que sur place, ils peuvent disposer d’une foule d’informations susceptibles de les aider dans leurs activités.

137. A cela, il faut ajouter le fait que ceux là qui sont chargés de collecter et de diffuser

l’information, ne sont pas toujours au fait des réalités socio culturelles de leurs publics cibles. Donc, n’étant pas bien armés pour fournir l’information à leur public cible comme il se doit en tenant compte de leur spécificité.

138. La seule disponibilité de l’information ne suffit pas. Il faut en plus, pouvoir la fournir sur un

support approprié, facilement accessible. A ce niveau, on n’a pas toujours tenu compte de la capacité des bénéficiaires à pouvoir disposer de ces supports et à pouvoir les exploiter convenablement.

139. Tous ces constats montrent à suffisance qu’il reste beaucoup de travail à faire pour

aboutir à une information pleine et entière du monde agricole. Pour y parvenir, chacun des

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30  

acteurs (Etat, Associations paysannes, organismes internationaux etc.) devra dans le domaine qui est le sien mettre la main dans la pâte

5.1.2 Besoins en termes de renforcements de capacités

140. Comme on a pu l’apercevoir au cours du présent rapport, le secteur de la GIC et des TIC n’est pas les mieux logé pour ce qui concerne les moyens matériel et financiers, généralement mis à sa disposition.

141. On constate également une faiblesse quant à la quantité et à la qualité des ressources humaines qui évoluent dans ce domaine et si l’on sait qu’il connaît d’incessantes mutations et que le personnel ne bénéficie pas toujours de la formation et de recyclage appropriés. On peut deviner aisément qu’un déphasage existe par rapport au niveau technique atteint, présentement par les secteurs de domaine de la communication et des nouvelles technologies de l’information.

142. Si l’on ajoute à ce constat, le manque de cadre de concertation au niveau national, dans lequel les différents acteurs peuvent s’exprimer et harmoniser leurs actions, il va ‘sen dire que les obstacles sont nombreux à relever pour répondre aux différents besoins en matière de renforcement de capacités, tels que exprimés par les différentes structures.

143. Ces besoins, il faut le rappeler sont nombreux et variés et vont de l’appui à la mise en place de stratégie et de plan en GIC et TIC, à la formation sur divers thèmes comme la gestion de l’information au sein de l’institution, l’exploitation du matériel numérique, l’appui à la gestion des centre de documentation … C’est dire qu’à ce niveau également, une synergie d’action est plus que souhaitable pour satisfaire à ces différentes doléances exprimées.

5.1.3 Points de vue des utilisateurs des produits du CTA

144. Les partenaires classiques de CTA apprécient très positivement les produits qu’ils utilisent et souhaitent vivement le maintien et le renforcement du partenariat qu’ils entretiennent avec CTA. Une structure comme la coopérative Jamana qui collaborait activement avec CTA, notamment à travers la coédition d’une brochure sur les banques de céréales, constate que cette collaboration n’existe pratiquement plus. Aussi, elle souhaite sa reprise.

145. Au niveau des services offerts par CTA, l’on constate également un intérêt particulier des acteurs, même si, nombreux sont ceux qui les découvrent pour la première fois. C’est dire, que les prestations du CTA, se doivent davantage d’être vulgarisées auprès du plus grand nombre d’acteurs. De même, une impression se dégage sur l’absence de feed back régulier entre le CTA et ses partenaires. La présence d’un tel feed back aura été l’occasion d’échanges réguliers.

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31  

5.1.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels

146. Comme partenaires potentiels du CTA, il est nécessaire de mettre l’accent sur les structures qui :

- Tiennent un rôle capital dans le dispositif agricole au niveau national, ayant déjà un

partenariat avec le CTA, lequel partenariat devrait être renforcé ; • l’Institut de l’économie rurale (IER) ; • la Direction nationale de l’agriculture (DNA) ; • l’Office du Niger ; • l’Observatoire du marché agricole ; • la Coopérative Jamana.

- Regroupent des entités de collecte et de diffusion de l’information en milieu rural, qui sont largement représentées dans l’échiquier national, mais disposant de peu de moyens en matière de GIC et des TIC :

• l’Union des radios et télévisions libres du Mali (URTEL) : • le cinéma numérique ambulant (CNA) • La fédération des femmes et jeunes ruraux

5.2 Recommandation

5.2.1 Besoins en information

147. Pour améliorer la collecte et la diffusion de l’information, la prise en charges des principaux points énumérés ci-dessous est nécessaire :

- Mettre en place un organe au plan national chargé d’orienter et de coordonner les

activités en matière d’information et de communication entreprises par les différents acteurs ;

Acteurs : Etat - Partenaires techniques et financiers (PTF)- CTA

- Elaborer une politique et une stratégie d’information et de communication au profit des institutions ; Acteurs : Etat -PTF

- Faire l’inventaire des différentes sources d’information, au plan national et international et de procéder à une large diffusion des informations relatives aux :

• possibilités de financement ; • calendrier de foires et d’exposition diverses • techniques de conservation et de séchage des produits

Acteurs : CTA- Institutions régionales et nationales

- Poursuivre et renforcer les actions d’alphabétisation au profit des populations rurales. Acteurs : Etat- PTF - Créer un environnement lettré en milieu rural en renforçant la capacité des journaux, des

fiches techniques et autres publications en langues nationales et en développant l’installation progressive de centres de documentation ;

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32  

Acteurs : Etat- PTF

- Renforcer les réseaux entre les différents acteurs, principalement ceux qui sont à la base pour faciliter les échanges mutuels ; Acteurs : CTA

- Valoriser les savoir local et les nouvelles du terroir par une diffusion efficiente des informations locales dans les médias et télécentres communautaires Acteurs : CTA- Etat- PTF

5.2.2 Besoins en renforcements des capacités

148. Les besoins exprimés en matière de renforcement de capacités par les structures que rencontrées durant l’étude nous permettent de faire les recommandations suivantes

- Renforcer le personnel de la GIC et des TIC en quantité et en qualité par un recrutement conséquent et par un plan de formation et de recyclage bien élaboré ;

Acteurs : Etat- PTF- CTA

Mettre à disposition des structures une politique et une stratégie de communication Acteurs : CTA- Partenaires nationaux

- Renouveler ou renforcer le matériel de fonctionnement et de déplacement des structures oeuvrant dans le secteur de l’information et des TIC en milieu agricole ;

Acteurs : Etat- PTF

- Mettre en place une politique de formation continue des acteurs de la GIC et des TIC, par des ateliers, des rencontres d’échanges, des séminaires etc. sur des thèmes de préoccupation générale comme :

Les techniques de collecte et de diffusion de l’information sur l’agriculture La valorisation et la publication du savoir local Les questions sur l’aspect genre La production des émissions radiophoniques

- Les techniques de rédaction, d’édition et de mise en forme des publications, journaux et rapports divers :

Acteurs : Etat – CTA – Autres partenaires

5.2.3 Produits et services de CTA

149. En guise de recommandations, les propositions suivantes seront utiles:

• Créer les conditions (Vulgarisation de site Web, participation à des foires et expositions, rencontres diverses, insertion dans la presse écrite pour vulgariser et faire connaître davantage tous les produits et services de CTA auprès des utilisateurs classiques et potentiels ;

• Créer un mécanisme permettant d’être en contact régulier avec ses partenaires sur le

terrain dans l’objectif d’avoir un feed back et au besoin réajuster ses approches ; • Etendre son réseau de partenariat en mettant plus l’accent sur des structures

nouvelles, démunies, mais qui ont une forte présence dans le monde rural comme la

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33  

fédération des femmes et jeunes ruraux, le réseau des communicateurs traditionnels, les radios et les télécentres communautaires.

• Explorer et valoriser de nouveaux canaux de communication dans la diffusion et la

transmission des messages (Théâtre, chants, contes, boites à images …)

• Créer un mécanisme pour permettre à tous les partenaires du CTA au Mali de

pouvoir se connaître et de se concerter mutuellement

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34  

5.2.4 Partenaires et bénéficiaires potentiels

Structures Besoins Institut de l’économie rurale :

- Informations sur les foires commerciales - Informations sur les cours mondiaux de certains produits comme le riz, le blé Type ou format : Site web, mail, magazines spécialisés, réseaux divers - Formation en techniques d’analyse prospective à moyen et long terme - Renforcement du parc d’ordinateurs et de téléphones portables

La Direction nationale de l’agriculture (DNA - Innovations pratiques et techniques en matière d’agriculture ; Type ou format : Support papier et électronique

- Formation sur les NTIC et principalement sur les logiciels - Appui en équipement informatique et vidéo

L’Office du Niger

- Problèmes liés à l’agriculture (brochures, publication site web) - Foires commerciales (Site web) - Développement et financement des programmes (Site Web, rencontres divers,

réseaux) - Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (site web,

publications diverses - Techniques post récoltes. (Magazines, fiches techniques) - Données relatives aux marchés Site Web, Publications - Difficultés de conservation de la documentation par la technique de numérisation - Capitalisation et diffusion des connaissances jusqu’aux producteurs des zones

les plus reculées

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35  

Structures Besoins Observatoire du Marché agricole - Informations sur les foires commerciales

- Informations sur les cours mondiaux de certains produits comme le riz, le blé - Type ou format : Site web, mail, magazines spécialisés, réseaux divers - Formation en techniques d’analyse prospective à moyen et long terme - Renforcement du parc d’ordinateurs et de téléphones portables

L’Union des radios et télévision libres du Mali (URTEL)

- Techniques de collection, d’archivage, de diffusion et de capitalisation du savoir local, traditionnel et sur les aspects liés à l’agriculture. - Type ou format : Ateliers cassettes audio ou CD, Brochures techniques

- Appui à la création d’un studio et d’un centre de documentation - Connexion internet des radios membres - Mise en réseau entre l’URTEL et les radios

Coopérative Jamana

- Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation - Programmes radiophoniques - Brochures et bulletins du CTA

Type ou format : Support électronique, publications diverses

- Appui en en ordinateurs et en matériel d’édition Le cinéma numérique ambulant (CNA - Information en techniques d’animation et d’exploitation des nouvelles

Technologies – Matériel numérique Type ou format : ateliers de formation, brochures techniques - Appui en matériel de conservation des films DVD, de transfert de films VHS en

DVD et d’ordinateur de grande capacité de stockage Les fédérations des femmes et jeunes ruraux

- Problèmes liés à l’agriculture - Problèmes d’équilibre hommes – femmes - Développement et financement de programmes - Foires commerciales - Financement et micro crédit Type ou format : Support papier, les rencontres diverses, les coups de fil et les fax - Appui à l’alphabétisation des membres ; - Appui à la mise en place d’une stratégie et politique de communication

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36  

6. PROPOSITIONS DE STRATEGIE D’INTERVENTION ET D’UN PLAN D’ACTION POUR LE CTA

6.1 Propositions de stratégies

150. Face aux différents défis relevés, il va s’en dire que de nombreuses actions sont à mener

pour pallier aux nombreuses difficultés apparues tant au plan des besoins en informations qu’à celles relatives au renforcement des capacités.

151. Le CTA de par sa mission tient un rôle de leadership et de ce fait, en partenariat avec des structures nationales et des associations de base peut contribuer fortement à la résolution des contraintes soulevées.

152. La première difficulté à résoudre au niveau du Mali est la mise en place d’un cadre national de concertation des acteurs travaillant dans les domaines de la GIC et des TIC au profit du monde agricole. On a fait état d’un document déjà élaboré à cet effet sous l’égide du PASAOP qui demeure toujours au stade de projet. L’importance d’une telle initiative n’est pas à démontrer, aussi il y a lieu de la conduire jusqu’à son terme.

153. Le CTA peut jouer le rôle de catalyseur à ce niveau, en prenant contact avec les différentes parties impliquées jusque là dans ce processus, notamment les responsables du ministère de l’agriculture et du PASAOP pour voir dans quelle mesure ce processus pourrait être relancée. Dans cette prise de contact on peut y adjoindre les responsables des autres ministères comme celui de l’élevage et de la pêche et celui de l’environnement.

154. Ainsi, l’on pourrait décider de la manière dont les actions seront menées et aussi définir un calendrier, des objectifs clairs et des méthodes de suivi. L’objectif final étant de disposer d’un cadre de concertation qui permettra d’harmoniser les différentes approches, de définir un plan de formation, des méthodes de suivi etc.

155. L’aboutissement heureux de cette première démarche facilitera à coup le règlement de la seconde contrainte qui est le manque de stratégie et de politique constaté au sein de nombreuses structures. Cette contrainte peut en effet trouver une solution globale dans un cadre de concertation tel que préconisé plus haut. Mais chaque structure étant spécifique de par ses activités et ses objectifs, il va s’en dire que l’élaboration d’une telle stratégie ou politique de l’information et de la communication devra en dehors des considérations globales, se faire au cas par cas pour prendre en compte les spécificités.

156. Ainsi, il y a lieu dans un premier temps de montrer à chacune l’importance d’un tel instrument. Ensuite, lui faire savoir que des disponibilités d’appui existent pour leur permettre de disposer de cette politique et cette stratégie en matière de GIC et de TIC et de quelle manière ils peuvent en bénéficier.

157. A ce niveau également le CTA peut être d’un grand secours surtout de par son expérience, il peut à travers des séances de formation et d’ateliers, appuyer en cela par des brochures techniques, aider des structures à disposer de ce cadre de travail. Le CTA peut entreprendre cette initiative seul ou en partenariat avec des structures nationales qui ont ces compétences qu’il faudrait identifier. A ce niveau, des structures comme le CESPA peut y contribuer efficacement.

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37  

158. Le CTA en tant qu’institution, doit se faire connaître davantage par les acteurs oeuvrant dans le secteur agricole au Mali. Certes, le CTA est présent dans certaines structures de par les formations qu’il a dispensées, de par ses publications notamment Spore, et de par ses cassettes et CD mis à la disposition des radios. Mais, au cours des entretiens, il est ressorti que de nombreux acteurs ne connaissent toujours pas le CTA. Ceux qui bénéficient de ses actions ne sont pas informés de toute la gamme de produits et services dont ils peuvent avoir accès. C’est dire qu’il y a des efforts à faire d’une part pour se faire connaître davantage en tant qu’institution et d’autre part pour procéder à une plus large vulgarisation de toute sa gamme de produits et services.

159. Cette démarche peut se réaliser soit à travers une présence plus marquée de CTA sur le terrain, soit par une promotion plus accrue de son site web à l’intention de ceux qui peuvent y avoir accès. L’on pourrait aller plus loin en complétant cette large diffusion du site Web, par des contacts plus fructueux avec certains partenaires terrain comme la coopérative Jamana, et l’URTEL. Ces deux structures ont de réelles capacités de diffusion, la première à travers la presse écrite en français et en langue nationale, la seconde par le biais de ses 300 radios membres.

160. Il est important également que le CTA travaille à faciliter le contact entre ses partenaires au Mali. Les entretiens ont prouvé qu’entre ces partenaires il existe une réelle volonté de se connaître, d’échanger les idées et les expériences. Un point focal sera peut être une solution à cette revendication. Ce rôle de point focal pourrait être assumé soit par une des organisations partenaires soit par une personne désignée à cet effet qui, en plus se chargera de coordonner les autres activités de CTA sur le terrain

161. Enfin, vient le soutien spécifique à apporter aux partenaires bénéficiaires et potentiels. L’objectif étant de les aider à jouer pleinement le rôle qui est le leur. Cet appui se traduit en terme de d’accès en informations et en matériel.

162. Plusieurs intervenants peuvent se manifester à ce niveau à commencer par les structures concernées elles mêmes qui doivent montrer leur engagement en la matière en y contribuent un peu soit en moyens financiers soit par des initiatives diverses. Une telle volonté de leur part peut favoriser des appuis venant d’autres instances tant au plan national, qu’international. Toute action du CTA pourrait s’inscrire dans ce contexte, pour venir en appoint à la contribution propre des structures demandeuses, à celle apporté par d’autres partenaires.

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38  

6.2 Propositions de stratégie d’intervention et d’un plan d’action pour le CTA

Période

Actions à mener Les objectifs

Les responsables

Résultats attendus

Bénéficiaires 2009 2010 2011

Apporter la contribution du CTA à l’opérationnalisation du projet de communication rurale élaborée sous l’égide de PASAOP

Doter le pays d’un cadre réglementaire et officiel en matière de communication pour le monde rural

- Gouvernement

malien - PASAOPA/Banque

mondiale - CTA

- Les actions dans le

domaine de la communication pour le monde rural seront harmonisées et avec plus d’impact

- Ministères impliqués

dans le secteur agricole

- Régions et communes

- Associations et groupements villageois

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39  

Période Actions à mener

Les objectifs

Les responsables

Résultats attendus

Bénéficiaires 2009 2010 2011

- Formation en

techniques d’élaboration de politique et de stratégie de l’information et de la communication

- Permettre à la

majorité des acteurs d’avoir un instrument qui leur donne une vision

- CTA - Institutions concernées

- Les structures bénéficiaires disposent d’un cadre cohérent leur permettant d’avoir une vision claire en matière de GIC et de TIC

- Institutions publiques

et privées, ONG locales, Structures de base.

- Organiser une

rencontre nationale de promotion et de vulgarisation de tous les produits et services du CTA et de mise en place d’un mécanisme régulier de suivi de ses actions auprès de ses partenaires au Mali

- Permettre plus

d’encrage de CTA dans le dispositif de l’information agricole malien

- CTA - Ministères de

l’agriculture, élevage, pêche.

- Chambre d’agriculture

- L’ensemble des

produits et services du CTA seront plus connus et utilisés par beaucoup d’acteurs de l’agriculture

- Principaux acteurs du secteur agricole :

• Ministères • Chambres

d’agriculture • Fédération de

Femmes et jeunes ruraux

• Médias • Spécialistes des

TIC • Associations

paysannes • Etc.

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40  

Période Actions à mener

Les objectifs

Les responsables

Résultats attendus

Bénéficiaires 2009 2010 2011

- Renforcement de

capacité des partenaires et bénéficiaires et potentiels.

Permettre à ces structures de jouer pleinement leur rôle de collection de traitement, de conservation et de diffusion de l’information

- CTA - Structures bénéficiaires - Autres partenaires nationaux et extérieurs

- Des milliers de

populations rurales habitants les zones les plus enclavées recevront des informations utiles pour les activités productrices

- Partenaires

bénéficiaires et potentiels

-

Renforcer les activités relatives au SQR

Accroître la capacité des structure ayant cette activité en charge afin qu’elles répondent aux attentes de plus en plu nombreuses

CTA IER INSAH

Un nombre plus élevé d’acteurs du monde rural est informé de l’existence du SQR et ont satisfaction de leurs attentes

- Acteurs du monde rural en général (producteurs et structures)

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ANNEXES

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Annexe I : Termes de référence

Evaluation des besoins en informations agricoles des Etats africains ACP, au regard des produits et services du CTA – Afrique de l’ouest

1. Introduction

Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a été créé en 1983, dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de L’union européenne. Depuis 2000, le CTA exerce ses activités dans le cadre de l’Accord de Cotonou ACP-CE.

Les activités du CTA sont aujourd’hui réparties entre trois groupes de programmes / départements opérationnels :

Produits et services d’information ; Services et canaux de communication ; Techniques et systèmes de gestion de l’information et de la communication (GIC).

Ces départements opérationnels sont appuyés par l’unité Planification et services communs (P&CS) qui leur fournit la base méthodologique nécessaire pour mener à bien leur travail et assure le suivi de l’environnement ACP, avec pour objectif d’identifier les questions et tendances naissantes et de formuler des propositions qui seront traduites dans les programmes et activités du Centre. La présente évaluation s’inscrit donc parfaitement dans le cadre du mandat de l’unité P&CS.

2. Rappel historique

Depuis 2003, le CTA entreprend systématiquement des études d’évaluation des besoins dans l’ensemble des régions ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), régions qu’il a pour mission de servir en vertu du mandat qui lui a été confié. Ces études sont une réponse directe aux appels lancés au CTA – à travers diverses évaluations de ses produits, services et programmes – pour qu’il procède à des choix plus stratégiques lorsqu’il s’agit à la fois de mettre en oeuvre son propre agenda et de répondre à la demande des utilisateurs. En concevant son Plan stratégique et cadre d’action pour 2001–2005, le CTA a adopté une approche pragmatique, axée à la fois sur la nécessité urgente de répondre aux exigences exprimées par les parties prenantes et l’intérêt, à long terme, d’élaborer des programmes qui prennent en compte les besoins futurs.

Le nouveau Plan stratégique du Centre, qui couvre la période 2007–2010, s’articule autour de deux objectifs majeurs : (i) améliorer l’efficience du CTA et l’extension de son champ d’action en s’attaquant au problème majeur que représente la difficulté ou le manque d’accès à l’information dans les pays ACP ; (ii) affiner le profil du CTA et mieux identifier le « créneau » sur lequel il présente un avantage comparatif. C’est pourquoi il est crucial pour le CTA non seulement d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires et de renforcer ses réseaux de partenariat, mais aussi de rendre plus accessibles les stratégies de TIC et de GIC.

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43  

3. Principaux enjeux

C’est essentiellement par le biais de ses partenaires des secteurs public et privé (centres de recherche, services de vulgarisation, bibliothèques, ONG, organisations paysannes, organisations et réseaux régionaux…) que le CTA s’efforce de promouvoir le développement agricole et rural. Dans le nouveau plan stratégique, les organisations ciblées vont s’étendre aux organes de presse, maisons d’édition, stations radiophoniques, chaînes de télévision et réseaux de journalistes ; ce qui permet au CTA d’élargir au maximum son rayon d’action. Au travers de ces partenariats, le CTA espère accroître le nombre d’organisations ACP capables d’accéder aux TIC et d’utiliser à la fois les technologies conventionnelles et modernes, de générer et de gérer l’information, mais aussi d’élaborer leurs propres stratégies de GIC. C’est pourquoi, il est très important d’identifier et de choisir les partenaires appropriés, en prenant en considération la couverture géographique, la décentralisation, la régionalisation et l’orientation thématique, sur la base de critères de sélection objectifs et transparents.

4. Objectif général

Améliorer les stratégies de collaboration avec les organisations ACP actives dans l’agriculture et la pertinence de l’appui du CTA aux pays africains ACP.

5. Portée de l’étude

L’étude s’attachera à : passer en revue les principaux services et les acteurs du secteur de l’agriculture (en

matière d’offre d’informations), en mettant l’accent sur leurs atouts, leurs points faibles et les opportunités de collaboration avec le CTA ;

identifier les besoins des acteurs clés / des principaux partenaires stratégiques pour les produits et services du CTA, en termes d’informations agricoles et de renforcement des capacités de GIC ;

identifier de potentiels partenaires stratégiques pour les activités et services du CTA (en accordant une attention particulière à des entités telles que les organes de presse, les maisons d’édition, les stations radiophoniques, les chaînes de télévision et les réseaux de journalistes) ;

élaborer des données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans le pays concerné pour faciliter les activités ultérieures de suivi et de mise à niveau.

L’étude devra aider le CTA à améliorer et mieux cibler ses interventions et activités en faveur des partenaires et bénéficiaires potentiels (notamment les femmes, les jeunes, le secteur privé et les organisations de la société civile) ; avoir un tableau plus détaillé de leurs besoins, mettre au point une stratégie adaptée et élaborer un cadre d’action en conséquence. L’étude devra également mettre en évidence les besoins spécifiques en produits et services du CTA et permettre ainsi d’en améliorer la fourniture.

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44  

6. Résultats attendus

Les résultats attendus de cette étude sont les suivants : une description et une analyse de l’état des infrastructures, des services d’information et

des capacités de GIC des institutions impliquées dans l’agriculture et le développement rural ;

une identification des besoins en termes d’information et de renforcement des capacités de GIC pour les principales institutions et les potentiels partenaires clés du CTA présents dans le secteur du développement agricole et rural ;

une compilation de données de référence sur l’état de la GIC et des TIC dans l’agriculture et le développement rural pour un meilleur suivi de la situation.

Le profil de chaque pays étudié sera ainsi actualisé, avec des données fiables sur l’état des services d’information agricole, de la GIC et des TIC. Le CTA pourra alors décider, en connaissance de cause, des actions à mettre en oeuvre et des partenaires qu’elle aura à choisir. Ces données seront résumées dans un (1) rapport principal sur chaque pays étudié ne dépassant pas 30 pages hors annexes (voir la section 8 ci-dessous).

7. Méthodologie

Le consultant utilisera des méthodes d’évaluation rapide, à la fois qualitative et quantitative : passage en revue de la littérature et des sources d’information disponibles, y compris les

conclusions des évaluations de programmes ; entretiens en tête-à-tête avec les acteurs clés et les parties prenantes concernés ; Usage limité des questionnaires.

La méthode d’évaluation rapide permettra d’avoir un aperçu des principaux problèmes et de connaître les profils des entreprises / organisations dans chaque pays, informations qui pourraient, à l’avenir, servir de base à des études approfondies si nécessaire.

8. Rédaction des rapports

Les rapports élaborés sur chacun des pays étudié ne dépasseront pas 30 pages (hors annexes) et seront structurés comme suit :

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Rapport principal

Remerciements Sigles, abréviations et acronymes Résumé analytique

1. Introduction 2. Profil du pays

2.1 Brève présentation de l’activité agricole et derniers développements notés dans le secteur : 2.1.1 Agriculture 2.1.2 Pêche 2.1.3 Foresterie 2.1.4 Pastoralisme / Élevage (s’il y a lieu)

2.2 Brève présentation des infrastructures de TIC et derniers développements notés dans le secteur

3. L’information et la communication pour le développement agricole et rural 3.1 Cadre institutionnel, réglementaire et politique

Diagnostic des politiques nationales et/ou sectorielles en matière d’information et de communication pour le développement agricole et rural ; définition des enjeux stratégiques majeurs et des principales caractéristiques ; opportunités et risques liés à l’environnement politique, institutionnel et réglementaire.

3.2 Aspects opérationnels 3.2.1 Diagnostic des services et de l’information agricoles (principaux acteurs du secteur de l’information et de la communication pour le développement agricole et rural) 3.2.2 Produits et services d’information offerts 3.2.3 Capacités de gestion de l’information et de la communication

3.3 Actions censées promouvoir l’information et la communication pour le développement agricole et rural

Cette section passe en revue les principales actions menées, planifiées ou prévues par l’État, les organismes donateurs et le secteur privé (par exemple, celui des télécommunications) pour répondre aux besoins identifiés. Une attention particulière doit être accordée aux priorités définies et aux moyens mobilisés, sans oublier les enseignements tirés des différentes interventions.

3.4. Analyse des besoins (goulots d’étranglement et insuffisances) 3.4.1 Besoins en informations 3.4.2 Besoins en termes de renforcement des capacités (politiques et stratégies d’information et de communication, sensibilisation, travail en réseau, compétences et savoir-faire, formation, médias, TIC, équipements).

4. Conclusions et recommandations 4.1 Conclusions

4.1.1 Besoins en informations 4.1.2 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.1.3 Partenaires stratégiques et potentiels

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4.2 Recommandations 4.2.1 Besoins en termes de renforcement des capacités 4.2.2 Besoins en informations 4.2.3. Partenaires stratégiques potentiels (institutions)

5. Proposition d’une stratégie d’intervention et d’un plan d’action pour le CTA

En partant de l’analyse ci-dessus, faire le lien entre les besoins qui restent à satisfaire ou qui nécessitent d’autres actions et l’offre de produits et services du CTA. Cela devrait donner lieu à l’élaboration d’une stratégie globale et cohérente pour le CTA, avec la mise en place d’un plan d’action en fonction des priorités et d’un calendrier de mise en oeuvre.

Annexes 1. Termes de référence 2. Profil des pays concernés

2.1 État général de l’agriculture (sur la base de la documentation disponible) : 2.1.1 Taille de la population agricole (hommes / femmes / jeunes). 2.1.2 Superficie des terres cultivées, forêts, zones de pêche. 2.1.3 Systèmes agricoles. 2.1.4 Rôle de l’agriculture dans l’économie (en pourcentage du PIB). 2.1.5 Principales denrées agricoles et produits dérivés de l’agriculture. 2.1.6 Principaux marchés à l’exportation. 2.1.7 Accords commerciaux portant sur l’agriculture. 2.1.8 Politiques sectorielles axées sur l’agriculture, la pêche et la foresterie.

2.2 Profil socio-économique (sur la base de la documentation disponible) 2.2.1 Total de la population active, répartition démographique. 2.2.2 Niveau d’alphabétisation et langues parlées. 2.2.3 Accès aux services (santé, école, eau et électricité). 2.2.4 Exode rural

2.3 Médias et télécommunications (mise à jour / vérification) 2.3.1 Journaux, périodiques, magazines, stations radiophoniques, chaînes de télévision. 2.3.2 Services de télécommunication (téléphone fixe, mobile, etc.). 2.3.3 Ordinateurs et accès au réseau Internet.

3. Profil des institutions 3.1 Liste de toutes les institutions présentes dans l’agriculture et le développement rural, y compris celles du secteur privé et les organisations de la société civile, avec le nom, les coordonnées et contact, le type et le rôle de chaque institution. 3.2 Parmi cette liste, les principales institutions clés impliquées dans l’information et la communication pour le développement agricole et rural, avec des données et informations détaillées sur celles-ci, les problèmes qu’elles rencontrent et les raisons pour lesquelles on les considère comme des acteurs clés du développement.

4. Une liste des personnes/institutions interrogées, avec leurs adresses, leurs numéros de

téléphone et fax, leurs adresses mail (le cas échéant) 5. Bibliographie

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9. Délais

La version provisoire du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de trois mois à compter de la signature du contrat par le CTA.

La version finale du rapport et de ses annexes devra être remise dans un délai de deux semaines après réception des commentaires et observations du CTA.

10. Expertise requise dans le pays enquêté

Les consultants nationaux doivent être titulaires d’un diplôme universitaire ou équivalent, et avoir au moins 10 ans d’expérience dans les domaines de l’agriculture, du développement rural ou des sciences sociales / économiques. Ils doivent avoir une parfaite connaissance du secteur agricole de leur pays, ainsi que des principales parties prenantes et institutions / organisations actives dans ce domaine. Des connaissances en sciences de l’information seront un atout supplémentaire. La capacité à communiquer et à rédiger en anglais ou en français est indispensable. La maîtrise d’au moins une des langues locales pour les besoins des échanges et des interviews sera également un avantage.

En plus de disposer des compétences ci-dessus citées, le coordonnateur régional devra parler couramment l’anglais et le français, connaître les pays faisant l’objet de cette étude d’évaluation et avoir une expérience avérée dans la coordination d’études menées par plusieurs consultants à la fois, ainsi que dans la production de rapports de synthèse.

La coordination globale de cette étude sera assurée par Melle Christine Webster, responsable adjointe de l’unité Planification et services communs du CTA.

11. Tâches spécifiques

Les consultants nationaux devront fournir pour chaque pays les prestations suivantes :

Passer en revue les ouvrages et documents existants sur l’agriculture et le développement rural ;

Réaliser des interviews avec les parties prenantes du secteur de l’agriculture et du développement rural ;

Diffuser des questionnaires et procéder à une compilation des réponses obtenues ; Être en liaison avec le coordonnateur général et le CTA pendant toute la durée de la

mission ; Rédiger et soumettre un projet de rapport et un rapport final conformément à la table des

matières définie.

Le coordonnateur régional devra fournir les prestations suivantes :

Superviser le travail des consultants nationaux ; Guider et assurer le suivi des études entreprises par les consultants dans chaque pays ;

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Répondre aux questions techniques des consultants nationaux, analyser leurs rapports et préparer des commentaires d’ordre technique et rédactionnel pour les 6 pays étudiés ;

Élaborer un projet de rapport et un rapport final récapitulatifs, conformément à la table des matières définie.

12. Calendrier de mise en œuvre (CTA)

Préparation/Finalisation des termes de référence ; Identification/présélection des consultants (potentiels) ; Consultation du marché : janvier – mars 2007.

Sélection des consultants et élaboration des dispositions contractuelles : fin mars – mi-avril 2007.

Réunion(s) d’information : avril/mai 2007. Début du contrat : avril/mai 2007. Période de mise en oeuvre : mai – décembre 2007. Fin du contrat: décembre 2007.

13. Principaux documents mis à la disposition des consultants Le/la consultant(e) aura à sa disposition la documentation suivante :

Accord-cadre de Cotonou ; extraits des sections afférentes du Plan stratégique et cadre d’action du CTA (2007-

2010) ; rapports annuels ; documents concernant les thèmes d’information prioritaires identifiés pour la région

Afrique ; exemples de rapports de synthèse de précédentes études d’évaluation des besoins ; documents sur les produits et services fournis par le CTA.

14. Définition des rôles et responsabilités

Coordonnateur régional

Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Aider à identifier / examiner les consultants nationaux. Assister aux réunions et pré réunions d’information. Étudier les termes of référence. Finaliser les questionnaires et l’approche méthodologique, après avoir consulté comme il

se doit l’équipe du CTA. Finaliser les notes d’information et les instructions destinées aux consultants locaux, afin

de garantir une application précise et cohérente de la méthodologie convenue pour la collecte de données.

Répondre aux questions (techniques et d’autre ordre) des consultants locaux. Contrôler et fournir l’assistance technique et l’information nécessaires aux consultants

locaux pendant la phase d’étude. Revoir les rapports préliminaires et leurs conclusions sur le pays et renvoyer les

commentaires aux consultants locaux.

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Envoyer au CTA la version finale du projet de rapport pour « feedback ». Assurer la coordination et la cohérence des études. Préparer le rapport récapitulatif en prenant en compte les conclusions et recommandations

de l’ensemble des études par pays (table des matières à approuver).

Consultants locaux Respecter le calendrier concernant la remise des rapports ainsi que les délais fixés. Assister aux réunions d’information. Se familiariser avec les documents de base reçus du CTA, y compris les termes de

référence. Étudier les documents nécessaires pour préparer le profil du pays, la liste des institutions

présentes dans l’agriculture, ainsi que la liste des institutions présélectionnées. Effectuer des visites d’étude dans le pays spécifié dans le contrat. Mener des interviews et collecter des informations dans le pays spécifié dans le contrat. Rédiger les projets de rapport sur le pays concerné et les envoyer au coordonnateur

général pour commentaires et observations. Sur la base des commentaires émanant du coordonnateur général, effectuer des mises à

jour et envoyer au CTA un projet de rapport et un rapport final dans les délais impartis. Finaliser les études par pays en tenant compte des commentaires et observations reçus

du CTA et envoyer le rapport final au CTA.

Rôle du CTA

Élaborer les termes de référence et préparer les documents de fond nécessaires. Nommer le coordonnateur général et les consultants locaux ACP. Préparer les réunions d’information (« briefing ») des consultants et y assister. Inviter aux réunions d’information le coordonnateur général et les consultants locaux. Fournir des données au coordonnateur général pour contribuer à affiner les termes de

référence, les questionnaires et les directives pour les consultants, concernant la conduite des interviews et l’élaboration des rapports.

Fournir des documents de fond pertinents aux consultants locaux et au coordonnateur général.

Établir le budget et discuter des obligations contractuelles avec l’équipe de consultants et le coordonnateur général.

Être en liaison avec le coordonnateur général tout au long de l’étude. Régler les factures pour les services rendus à temps et si les conditions de paiement sont

réunies. Faire des commentaires et observations aux consultants locaux sur les projets de rapport. Faire des commentaires et observations au coordonnateur général sur le rapport

récapitulatif.

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Annexe II : Profil du Mali

Le Mali, vaste pays continental, est situé entre les 10° et 25° de latitude Nord et entre les 4° de longitude Est et 12° de longitude Ouest. Il couvre une superficie de 1 241 238 km carré soit environ 1/24ème de la superficie totale de l’Afrique. Il partage 7000 Km de frontières avec sept (07) pays à savoir l’Algérie au Nord, le Niger à l'Est, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et la Guinée au Sud, le Sénégal et la Mauritanie à l'Est.

Le pays connaît quatre types de climats : Désertique au Nord : pluviométrie de moins de 200 mm

Sahélien au centre : pluviométrie annuelle comprise entre 200 et 600 mm

Soudanien : pluviométrie annuelle comprise entre 600 et 1200 mm

Pré-guinéen au sud : pluviométrie supérieure à 1200 mm

Au Mali, il existe deux saisons qui s’alternent ce sont : La saison sèche dont la durée varie de neuf (9) mois au nord (octobre à juin) à six (6) mois

au sud (novembre à avril).

La saison humide ou hivernage, de mai à octobre au sud et de juillet à septembre au nord avec des intersaisons plus ou moins marqués correspondants à des mois ni pluvieux, ni secs.

2.1 Profil général du secteur de l’agriculture

2.1.1 Taille de la population agricole

Le secteur agricole au Mali occupe environ 9 912 460 personnes. Cette population agricole se concentre principalement dans les régions de

- Koulikoro : 18,9% - Mopti : 17,7 % - Sikasso : 16,4 % - Ségou : 15, 42%

Les régions qui ont une faible population agricole sont : - Gao : 5,9% - Kidal : 1,8% - Bamako : 1,2%

Le taux de croissance moyen de la production agricole est de 3,6% par an contre 2,2 % pour le taux de croissance de la population totale. La population agricole masculine est de 5 570 569 personnes, celle des femmes est de 4 341 891personnes.

La répartition de la population agricole par sexe et par âge se présente comme suit :

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Tableau 1 : Répartition de la population agricole par groupe d’âge et par sexe

Masculin Féminin Total effectif

Rapport de masculinité

Groupe d’âge Effectifs % Effectifs % 10 – 14 591 885 7 478 507 5 1 070 393 12415 – 19 490 066 7 449 814 5 939 880 10925 – 29 264 181 3 348 313 4 612 494 7635 – 39 201 188 2 225 495 3 426 683 8945- 49 136 790 2 133 754 2 270 544 10255- 59 108 868 1 81 064 1 189 933 13465- 69 67 386 1 38 847 1 106 233 173

Source : Recensement Général Agricole, 2004 Comme on peut le constater, la structuration par groupe d’âge de la population agricole montre une prédominance des femmes dans la tranche d’âge de 25 à 40 ans, matérialisée par un rapport de masculinité inférieur à 100 .Dans cette tranche d’âge, les hommes sont tentés d’aller chercher d’autres opportunités ailleurs et ne reviennent qu’aux alentours de la cinquantaine

La population agricole est analphabète dans sa grande majorité. Toutefois ce fléau est plus marqué au sein de la population féminine agricole comme l’atteste ce tableau :

Tableau 2: Niveau d’alphabétisation de la population agricole par sexe

Sexe Nombre d’analphabètes % par rapport à la population agricole

Hommes 2 553 691 67%Femmes 2 941 472 55,9%

Source : Recensement Général Agricole, 2004 2.1.2 Terres agricoles, forêts et zones de pêche :

Les terres cultivées sont passées de 2 619 679 ha en 2001 à 3 276 176 ha en 2005 dont 120 000 ha de superficie irriguée sur un potentiel irrigable estimé à 2 millions d’hectares. 694 560 exploitations agricoles pratiquent l’agriculture avec une superficie moyenne de 4,5 ha par exploitation.

Les principales cultures pratiquées occupent les superficies suivantes : - Céréales : 72% de la superficie totale, le mil est la céréale la plus cultivée car il - Représente à lui seul 41 % de la superficie des céréales - Cultures industrielles : 19% - Légumineuses : 8%

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Les principales contraintes à la croissance de la production agricole (gage de toute sécurité alimentaire) sont liées aux facteurs ci-après :

- La baisse du régime pluviométrique avec l’alternance de bonnes saisons pluvieuses et de saisons déficitaires. Cette détérioration des conditions hydriques est l’un des facteurs essentiels des baisses de niveau des récoltes entraînant des pénuries alimentaires. Les aléas climatiques et l’effet des prédateurs (criquets pèlerins et autres insectes nuisibles dévastateurs) sont autres facteurs naturels rendant hypothétique l’atteinte d’une autosuffisance alimentaire au Mali.

- L’appauvrissement progressif des terres lié au non respect des périodes de mise en

jachères définies par les spécialistes pour leur permettre une régénération des plantes. La principale raison étant la pression démographique, Il s’en suit une baisse des rendements agricoles d’année en année que seul un apport considérable en fertilisants chimiques et/ou organiques peut compenser en partie.

- La hausse du prix des intrants agricoles qui grève les excédents ou bénéfices agricoles.

Ce phénomène se pose avec plus d’acuité dans les cultures de rente (coton surtout) qui subissent le double contraint de la baisse des rendements et de la faiblesse des prix d’achat sur les marchés internationaux.

Le diagnostic du sous-secteur de l’élevage donne en 1999 une estimation de 6.496.943 bovins ; 6.607 020 ovins, 9.378.968 caprins, 466.932 camelins.

Ce sous-secteur de l’élevage représente au Mali un apport appréciable à la constitution du produit intérieur brut et constitue une source de patrimoine pour les exploitations familiales. Dans la plupart des milieux ruraux, l’état patrimonial d’un ménage se mesure autant par le nombre de têtes dans le parc que par la quantité de la production céréalière déterminant la propension de la famille à assurer son autosuffisance alimentaire.

Malgré sa contribution au revenu national, l’élevage connaît de multiples difficultés qui constituent des facteurs de entravant la promotion et le développement des filières animales (viande, lait, peaux et cuirs….). Ces difficultés sont entre autres :

- Le manque d’aliment bétail dont les prix sont sujets à de grandes spéculations (le prix du sac de tourteau varie en général de 3 000 FCFA (4.60 euros) à 8 000 FCFA (12.30 euros) pendant la saison sèche quand les animaux ne trouvent plus de fourrage dans les zones naturelles de pâturage.

- L’insuffisance des points d’eau pastoraux pour l’abreuvement du cheptel bovin et ovin malgré les efforts fournis par les collectivités territoriales à multiplier ces points d’eau. Dans beaucoup de zones de grand élevage (Région de Sikasso, Ségou et le Nord du Mali), il existe en dehors de l’hivernage une compétition entre les hommes et les animaux quant à l’accès aux sources d’eau pérennes.

- La divagation des animaux qui causent des dégâts énormes sur les cultures céréalières en hivernage et maraîchères en saison sèche surtout si ces dernières ne sont pas protégées par des clôtures en grillage ou en haies vives. Cette divagation constitue une

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les principales sources de conflits multiples entre les éleveurs et les agriculteurs dans toutes les régions du Mali avec des conséquences souvent pécuniaires et mêmes mortelles (paiement de taxes et d’amendes liées à la dimension des dégâts, emprisonnement et querelles meurtrières entraînant à leur tour des emprisonnements).

- La quasi-absence ou l’insuffisance des pistes de parcours pastoraux accentue ces conflits cités plus haut et limite les possibilités d’accès des troupeaux aux zones de pâturage juxtaposant le plus souvent les champs de culture.

Sur le plan de la répartition géographique, la région de Mopti avec 1.280.000 bovins constitue la première zone de cet élevage avec 22% du cheptel, suivie de Sikasso (20%), Kayes (15%), Koulikoro (14%), Tombouctou (9%) et les zones de Gao et Kidal (5%). De même les petits ruminants sont plus importants à Mopti (24%), et Tombouctou ; viennent ensuite la zone de Gao et de Kidal (15%), Ségou (15%), Koulikoro (9%), Kayes (7%) et Sikasso (7%). Les camelins sont localisés dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Cette région abriterait 50% du cheptel national de camelins.

Les forêts au Mali constituent une source de revenus considérables en dehors des activités agricoles. Ces forêts fournissent des matières brutes nécessaires à de nombreuses petites activités rurales de transformation et de fabrication. Nous pouvons citer quelques exemples : le bois d’oeuvre pour le mobilier, la fabrication d’outils et d’instruments de musique, la production de charbon de bois, les joncs et les roseaux pour la vannerie, les nattes, le bambou, les objets artisanaux, les oléagineux (noix et graines pour la production de beurre et d’huile), l’écorce pour le tanin etc.).

Certains de ces produits forestiers peuvent être utilisés dans l’alimentation des hommes (extraits de poudre de baobab, feuilles pour les condiments…..) et des animaux (fourrage à partir de feuilles et de branches minces…..) en même temps qu’ils peuvent être utilisés dans la pharmacopée comme produits médicinaux

Les produits du sous secteur remplissent donc plusieurs fonctions économiques, sociales, culturelles et écologiques dans l’économie rurale au Mali. Dans un pays où plus de la moitié de la population vit des ressources du secteur primaire et où la pauvreté est devenue un phénomène généralisé, la valorisation des produits du sous- secteur forestier peut contribuer largement à atténuer cette pauvreté.

Cependant, la contribution de ce sous secteur dans l’économie du pays est mal appréciée et le plus souvent sous évaluée alors que ces informations constituent des éléments importants d’une gestion rentable et durable des ressources naturelles. Les valeurs économiques et monétaires dégagées lors de l’exploitation de ces ressources n’ont pas encore fait l’objet d’une étude spécialisée par les services en charge de la protection et de la sauvegarde de l’environnement.

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Cette étude d’évaluation permettrait certes au Programme National d’Action Environnementale (PNAE) d’avoir des éléments de planification de ses activités à mener à moyen et long terme. Ces activités devront viser trois (3) objectifs prioritaires à savoir :

1. L’accroissement des revenus des exploitations agricoles et des ressources financières de l’Etat dans une optique plus large d’atténuation ou de diminution de la pauvreté des couches défavorisées ou vulnérables.

2. La gestion rentable et durable des ressources forestières par les différents acteurs (exploitants individuels et collectifs, collectivités territoriales….).

3. La protection et la sauvegarde de l’environnement dans une optique de gestion durable des ressources naturelles en voie d’épuisement progressif.

En effet, l’utilisation incontrôlée des ressources forestières, associée aux activités d’exploitation et/ou de transformation de petites unités de production rurales aboutit à une dégradation environnementale. Aussi, la surexploitation d’une faune donnée aura une grande incidence sur l’écosystème forestier. Par exemple, le ramassage exhaustif du bois de chauffage aux fins de production de charbon de bois entraînera inéluctablement une dégradation du milieu forestier.

Il sera plus raisonnable d’encadrer et de contrôler l’exploitation des ressources et de leur utilisation. Le suivi et le contrôle, par exemple des transports et des ventes de bois, de charbon ou d’autres produits forestiers commercialisés fourniront des informations concernant l’augmentation ou la diminution de l’utilisation des ressources forestières et des revenus subséquents. Ces suivis permettront d’évaluer les ressources monétaires et les autres valeurs ou potentiels économiques susceptibles d’être générés par ces différentes utilisations.

Toutefois, l’amélioration des conditions d’existence (par exemple transport, santé, éducation et culture) à proximité d’une aire forestière exploitable pourrait attirer éventuellement des habitants d’autres régions, ce qui peut entraîner une pression accrue sur cette aire, directement et indirectement.

Aussi une augmentation de la population surpassant la capacité de charge des ressources disponibles de l’aire concernée, pourra aboutir à un déboisement, à l’érosion des sols ou à d’autres dégradations physiques. Les incidences indirectes d’un accroissement démographique engloberont une pression accrue exercée sur les institutions traditionnelles, le régime foncier, les droits d’accès et d’usage, le contexte des marchés, etc.)

Au Mali, certaines aires forestières sont protégées et classées par décret pris en Conseils de Ministre comme Forêts classées. Toute forme d’exploitation est formellement interdite dans ces domaines sauf sur autorisation expresse accordée par le service de la conservation de la nature (SCN) au niveau régional ou national.

Le tableau ci-dessous donne le nombre de ces forêts au Mali avec leur superficie approximative.

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Tableau 3 : Superficie des forêts classées par région

Régions Nombre de forêts classées

Superficie en ha

Kayes 19 259,003Koulikoro 15 358,739Sikasso 26 389,511Ségou 15 8 246Mopti 7 5 467Tombouctou 15 4 260Gao 4 4 020Kidal 0 0District Bamako 1 2 000TOTAL 102 108 450 Source : Direction Nationale de la Conservation de la Nature (2005)

Des données récentes donnent la désignation des forêts classées de la Région de Sikasso qui comportent le plus grand nombre (27) et les plus grandes superficies de forêts.

Tableau 4 : Liste des forêts classées de la Région de Sikasso :

N° Désignation Localisation Superficie

(ha)Référence

1 FC de Banifing Bougouni 13 000 Art N°8582/SE du 02/ 12/ 1954

2 FC de Dialakoro Bougouni 33 200 Décret N°418/PGRM du 31/ 12/ 1986

3 FC de Foulabougou Bougouni 200 Art N°9334 /SEF du 29/ 12/ 1986

4 FC de Kekoro Bougouni 52 000 Décret N°396/PGRM du 27/ 12/ 1986

5 FC de Nienendougou Bougouni 40 640 Décret N°417/PGRM du 31/ 12/ 1986

6 FC de Siankadougou Bougouni 6 000 Art N°8530 /SEF du 30/ 11/ 1950

7 FC de Tiemedougou Bougouni 28 640 Décret N°395/PGRM du 27/ 12/ 1986

8 FC de Kambergué Kadiolo 14 184 Décret N°241/PGRM du 26/ 09/ 1985

9 FC de Lougouni Kadiolo 9 928 Décret N°241/PGRM du 26/ 09/ 1985

10 FC de Fatou Kolondièba 8 600 Décret N°401/PGRM du 27/ 12/1986

11 FC de Kobani Kolondièba 3 000 Décret N°245/PGRM du 26/ 09/ 1985

12 FC de Saman Kolondièba 15 200 Décret N°398 PGRM du 27/ 12/ 1986

13 FC de Sokourani Kolondièba 13 600 Décret N°400/PGRM du 27/ 12/ 1986

14 FC de Koba Koutiala 3 500 Art N°564 /EF du 20/ 02/ 1956

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N° Désignation Localisation Superficie (ha)

Référence

15 FC de M’pessoba Koutiala 2 700 Décret N°1667 /SE du 20/ 04/ 1956

16 FC de Zangasso Koutiala 5 135 Décret N°243/PGRM du 26/ 09/ 1985

17 FC Route de Bouaké Sikasso 505 912 TF N°1432 /C-SIK

18 FC de Boukarila Sikasso 410 Art N°36 /SEF du 10/ 01/ 1936

19 FC de Kaboïla Sikasso 14 583 Art N°599 /SEF du 13/ 08/ 1951

20 FC de Farako Sikasso 18 485 Art N°37 /SEF du 10/ 01/ 1936

21 FC de N’golokounadougou Sikasso 13 280 Art N°399 /PGRM du 27/ 12/ 1986

22 FC de Zamblara Sikasso 64 Art N°288 /SEF du 12/ 04/ 1954

23 FC de Djinetoumanina Yanfolila 16 180 Décret N°402/PGRM du 27/ 12/ 1986

24 FC de Djangoumerila Yanfolila 57 500 Décret N°40 /PGRM du 27/ 12/ 1986

25 FC de Sorondian Yanfolila 15 800 Décret N°397/PGRM du 27/ 12/ 1986

26 FC de Kalana Yanfolila 3 500 Décret N°394 PGRM du 27/ 12/ 1986

27 FC de Mahou Yorosso 8 593 Décret N°403/PGRM du 27/ 12/ 1986

Total

903 834

En matière de pêche, le réseau hydrographique malien est composé notamment de deux grands fleuves et de leurs affluents, il s’agit des fleuves Niger et Sénégal.

A cela l’on peut ajouter la présence des lacs, le seul fleuve Niger en compte dix sept situés dans la partie nord du pays.

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57  

Le tableau suivant donne une indication des principaux cours d’eaux du Mali :

Tableau 5 : Longueur des principaux cours d’eau.

Source : Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie- 2005 Toutes ces potentialités réunies donnent une estimation globale d’un réseau hydrographique d’environ 5000 km couvrant une superficie de 36 000 Km carré.

Malgré la présence de ces nombreux cours d’eau, la production dans la pêche diminue d’année en année pour différentes raisons qui constituent des contraintes majeures pour la promotion de la filière piscicole :

- Le non respect des conventions locales de pêche et les mauvaises pratiques de pêche à partir de l’utilisation des filets à petites mailles capturant même les alevins, la pratique du «Golfe » et l’utilisation des chaîneaux et autres instruments ou produits dont l’usage est formellement interdit (explosifs, poudre toxique…..) ont contribué à l’épuisement progressif des ressources piscicoles.

- Les mauvaises herbes comme le typhon, les jacynthes d’eau douce permettent aux poissons de créer des gîtes rendant difficile leur capture.

- La baisse du régime pluviométrique et les régulations des retenues de barrage perturbent régulièrement les activités de pêche en faisant baisser les rendements.

- Le manque d’équipement approprié de pêche et la faible capacité d’intervention des pêcheurs (filets, pirogues, chaîne de froid pour la conservation, insuffisance de formation, faible maîtrise des techniques de production, de séchage et de commercialisation….).

- Le manque de structures opérationnelles pour une meilleure organisation de la filière.

L’Etat, à travers les différents programmes de valorisation des ressources piscicoles comme le PMEDP (Programme pour des Moyens d’Existence Durables dans la Pêche) et le PDRHS (Projet de Développement des Ressources Halieutiques du Lac de Sélingué) entend relancer les activités de pêche en apportant une réponse à ces différentes contraintes.

COURS D’EAUX

LONGUEUR TOTALE (Km)

PARCOURS AU MALI (Km)

Niger 4 200 1 780 Bani 480 430 Sankarani 500 194 Baoulé 842 622 Bagoé 684 330 Banifing 344 344 Sénégal 1800 669 Bafing 750 400 Bakoye 561 332

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L’existence du lac de retenue du barrage de Sélingué et la présence de nombreux bras de fleuve et de marigots font de la zone de Sélingué et de la Région de Ségou et de Mopti de grandes potentialités de pêche

Ces activités de pêche font occuper des milliers de personnes (pêcheurs, mareyeuses, transporteurs, vendeurs de glaces, peseurs, manutentionnaires, fabricants de pirogues etc. ).

2.1.3 Système de production agricole

Le système agricole malien est caractérisé par son caractère extensif à cause surtout du faible usage des intrants. En effet, selon les estimations, plus de 45% des surfaces cultivées ne bénéficient d’aucune fertilisation. Ce système a pour conséquence un appauvrissement du potentiel foncier.

II est également marqué par une faible mécanisation, la daba et la houe demeurent les principaux outils de travail de la majorité des exploitations. II va s’en dire que la productivité reste sensiblement faible. C’est une agriculture largement sujette à la pluviométrie, laissant donc une petite place à l’agriculture irriguée. La résultante est qu’en cas de faiblesse de la pluviométrie, l’insuffisance alimentaire s’installe. De pareilles situations sont assez récurrentes

Une typologie retenue pour classer les unités de production agricoles (UPA) selon leur niveau d’équipement est celle adoptée par la Compagnie Malienne de Développement des Textiles (CMDT). Quatre (4) catégories ou types sont retenus pour distinguer les unités de production agricoles (UPA).

Les sigles A, B, C, D représentent les types d’exploitation :

A : Exploitation disposant d’équipement complet (semoir, multiculteur, herse, charrette) en association avec l’élevage portant sur au moins 10 têtes de bovins.

B : Exploitation disposant une paire de bœuf, une charrue, un semoir, une herse, une charrette sans que l’élevage ne soit associé.

C : Exploitation disposant des équipements incomplets

D : Exploitation sans aucun équipement, utilisant la houe ou travaillant manuellement

Au niveau global, les types B et C dans les équipements agricoles c’est à dire ceux qui respectivement disposent d’un équipement acceptable et ceux disposant d’équipement incomplet sont les plus nombreux.

Le niveau d’instruction des producteurs est moins élevé comme on peut le constater plus haut (tableau 1), il en est de même pour le niveau de l’encadrement par les services techniques. A titre d’exemple, 41 % des hommes ont accès au service d’encadrement contre 29% pour les femmes.

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Toutefois, une situation contraire est à noter dans la zone cotonnière et dans l’office du Niger où le riz qui est la principale culture se fait par voie irriguée. Dans ces zones, l’on constate une mécanisation assez poussée, un taux d’encadrement élevé et un taux d’accès au crédit plus sensible.

C’est dans ces zones également que l’on rencontre un niveau d’alphabétisation supérieur à la moyenne générale.

Dans le domaine de la pêche, il y’ a divers intervenants qui jouent chacun son rôle et qui en même temps sont complémentaires.

Les pêcheurs sont de trois catégories :

- Les pêcheurs professionnels migrants : (essentiellement d’ethnie Bozo) qui engagent l’essentiel de leur force de travail dans la pêche pour rentabiliser au mieux leurs investissements.

- Les professionnels sédentaires : ce sont principalement les Bozo et les Somono pour qui la pêche représente une activité économique à part entière,mais qui pratiquent d’autres activités (petit commerce, agriculture, élevage).

- Les agriculteurs pêcheurs ou agro pêcheurs ont l’agriculture comme activité principale et la pêche en secondaire, ceux ci évoluent surtout dans la capture.

Les transformatrices :

Cette activité est généralement assurée par les femmes, celles des pêcheurs pour la plupart. Elles travaillent individuellement ou regroupées dans des associations de transformatrices. Spécialisées dans les techniques traditionnelles de fumage et de séchage, elles sont très souvent propriétaires des équipements et y tirent l’essentiel de leurs revenus.

Les commerçants d’engins de pêches

Ce commerce est essentiellement entre les mains des hommes qui se situent en amont et en aval de la filière pêche. Ils vendent les filets, les pirogues, les hameçons etc.

Les mareyeuses et commerçants (tes) :

La commercialisation du poisson est assurée par les femmes des pêcheurs et autres. Tout comme les commerçants des engins de pêches, ils interviennent en amont et en aval de la filière. Les mareyeurs grossistes assurent la collecte du poisson frais au niveau des campements et approvisionnent les demi-grossistes et les détaillants qui à leur tour ravitaillent les marchés.

A ces intervenants dans le secteur pêche, on peut ajouter, les fabricants de pirogue, les aquaculteurs, les organisations des communautés de pêche et d’aquaculteurs et les ONG.

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Dans le secteur forestier, le système d’exploitation se fait de trois manières :

Le système incontrôlé qui consiste en la délivrance de permis d’exploitation et qui laisse toute latitude à son propriétaire d’exploiter la forêt sans aucun suivi ne soit exercé à son égard.

Le système orienté délimite la superficie à exploiter par le titulaire du permis.

Le système contrôlé définit un plan d’aménagement avec création de parcelles. L’exploitation y est suivie par des agents forestiers. Des opérations de sylviculture sont entreprises dans ces périmètres

2.1.4 Poids de l’agriculture dans l’économie

Le secteur de l’agriculture du Mali contribue pour 36% au PIB en 2003 contre 22% et 42% respectivement pour les secteurs secondaire et tertiaire. Il dégage plus de 31,7% des recettes d’exportation en moyenne entre 2000 et 2004 pour trois produits : le coton, le bétail et les céréales.

L’élevage constitue une activité de subsistance pour plus de 30% de la population et sur le plan économique, sa contribution au PIB est estimée à 12% et son apport aux recettes d’exportation est de 40 milliards (61 millions d’euros) soit 17,5 % en 1995, occupant ainsi la troisième place après l’or et le coton.

Toutefois, il est à noter que le secteur de l’élevage a connu une stagnation dans son développement et dans son apport à l’économie, ainsi par exemple, l’exportation d’animaux vivants était de 49 935 têtes en 2001 et de 34 604 têtes en 2005. La raison principale étant la faiblesse de l’investissement et de l’appui à ce secteur.

Dans le secteur de la pêche, la valeur ajoutée brute de la filière s’élève à 90 milliards de FCFA (137 millions d’euros) soit plus de 4% du PIB national sur la base des 100 000 tonnes produites par an. La pêche contribue également au budget de l’Etat de façon substantielle, à travers les redevances versées par les acteurs de la filière et les impôts et taxes prélevés.

Le secteur forestier tient aussi une place de choix dans l’économie malienne, il contribue au PIB pour 4,9% et fournit 25% des exportations.

Si l’on tient compte des produits de cueillette, des fruits sauvages et des essences pour la pharmacopée, la valeur estimative des produits du secteur forestier indépendant, du fourrage arboré serait de l’ordre de 70 milliards CFA (107 millions d’euros) par an.

Afin d’appuyer le développement du secteur primaire, le ministère du Développement rural a développé un Schéma directeur du développement rural (SDDR) adopté par le gouvernement en 1992 et actualisé en 2001 pour I’horizon 2000-2010. Ce document, suite à I’analyse du bilan du SDDR de 1992 fait ressortir les enjeux majeurs suivants pour I’atteinte d’un développement durable du secteur rural au Mali :le renforcement de la sécurité alimentaire par une alimentation

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suffisante en qualité et quantité pour tous; I’augmentation et la diversification des productions agro-sylvo-pastorales par une exploitation judicieuse des potentialités des zones agro écologiques; I’amélioration des conditions de vie et des revenus en milieu rural et la valorisation du réel des femmes et des jeunes ruraux; le renforcement des capacités organisationnelles, techniques et financières des producteurs ruraux et opérateurs en amont et en aval de industrielles;

- Appui à la planification décentralisée en impliquant étroitement les divers acteurs; la recherche de synergie entre les différents services de soutien et les autres intervenants; et I’amé1ioration du financement du secteur rural. Les orientations stratégiques du SDDR 2000-2010 sont au nombre de huit (8) qui sont les suivantes :

Contribution et la diversification de la production agricole,

Participation à I’intégration économique du Mali au niveau régional et mondial,

Amélioration de I’environnement juridique et institutionnel,

Renforcement des capacités d’intervention de I’ensemble des acteurs du secteur,

Gestion rationnelle des ressources naturelles et un développement durable,

appui à la planification régionale et locale pour un développement durable du secteur,

développement des infrastructures et équipements de base,

réel des femmes et des jeunes et soutien des mécanismes de solidarité en milieu rural.

Le plan d’action du SDDR actualisé résultant des orientations stratégiques est étalé en neuf programmes. Parmi ces programmes ceux visant directement la promotion des filières agricoles sont entre autres : la valorisation des filières agricoles et I’amélioration de leur compétitivité, la relance des exportations des produits agricoles, forestières, d’é1evage et de la pêche, I’intensification et la diversification des productions agricoles, et la promotion du crédit et le financement du secteur rural.

Les 30 et 31 mars 2004 s’est tenue à Genève (Suisse) la cinquième conférence de la table ronde des bailleurs de fonds du Mali dans le but d’approfondir le dialogue entre le gouvernement malien et ses partenaires en développement autour du Cadre stratégique pour la lutte contre la pauvreté (CSLP) et de favoriser la mobilisation des ressources au bénéfice de cette stratégie (cf. Rapport PNUD de la Conférence, Genève 30-31 mars 2004). A I’issue de cette table ronde, il a été convenu d’organiser à Bamako, une série de consultations sectorielles et thématiques dans six domaines dont celui du développement rural et de I’agriculture irriguée. La table ronde du secteur rural intitulée la Consultation sectorielle sur le développement rural et I’agriculture irriguée (CSDRAI) a eu lieu en mai 2006.

Les départements ministériels en charge du Secteur rural qui ont œuvré à I’organisation de cette table ronde sectorielle sont le ministère de I’Agriculture, le ministère de I’élevage et de la Pêche et le ministère de I’Environnement et de I’Assainissement ainsi que le Commissariat à la Sécurité alimentaire (en charge des aspects relatifs à la Sécurité alimentaire).

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A travers cette consultation sectorielle, le gouvernement malien entend créer les conditions favorables pour la mise en oeuvre concrète des politiques et des stratégies les plus pertinentes pour lutter plus efficacement contre la pauvreté, I’insécurité alimentaire et pour aider à la création des opportunités d’emplois ruraux en faveur des jeunes, des femmes et des retraités sans ressources.

Au delà de tous ces défis, il est aussi question de mettre en oeuvre des actions vigoureuses pour diversifier l’économie, créer des emplois et limiter les effets des aléas climatiques sur I’agriculture et les autres secteurs productifs. Ainsi, les stratégies définies et le plan d’actions qui les sous-tendent vont constituer dans le court et le moyen terme pour le Mali, la base des actions prioritaires à mener pour un développement durable du secteur rural.

La Loi d’orientation agricole (LOA), a été initié par le Président de la République. Le processus

D’élaboration a été lancé en février 2005 et la Loi d’Orientation Agricole (LOA) a été votée par I’Assemblée Nationale du Mali (AN) le 05 septembre 2006. La LOA est I’instrument directif et fédérateur pour I’ensemble des dispositions Iégislatives ou réglementaires touchant au domaine de I’agriculture, de l’é1evage, de la pêche et de la forêt.

La LOA fixe les objectifs généraux de la Politique de développement agricole qui sont les suivants :

la promotion des femmes, des jeunes et des hommes en milieu rural;

la souveraineté alimentaire du pays;

la réduction de la pauvreté rurale;

la modernisation de I’agriculture familiale et le développement de I’agro-industrie;

la protection de I’environnement et la gestion durable des ressources naturelles;

I’augmentation de la contribution du secteur rural à la croissance économique;

I’aménagement agricole équilibré et cohérent du territoire.

La Loi d’orientation agricole tend vers la réalisation des objectifs spécifiques suivants :

la création d’emplois et la réduction de I’exode rural;

I’amélioration du cadre et des conditions de vie en milieu rural;

I’augmentation de la production et de la productivité;

I’amélioration des revenus des producteurs;

la protection sociale des exploitants et du personnel agricoles;

la protection des exploitations agricoles contre les risques agricoles;

la protection des exploitations et productions agricoles contre les pratiques non soutenables ou contraires aux règles des marchés nationaux, sous-régionaux et internationaux;

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la structuration de la profession agricole;

la production de produits exportables et la conquête de marchés.

La Loi d’orientation agricole est appelée à promouvoir et faire coexister plusieurs types d’exploitations agricoles modernisées : exploitations familiales, exploitations commerciales et exploitations industrielles.

Les ministères en charge du développement rural recommandent de faire de la mise en oeuvre de la Loi d’orientation agricole (LOA), un axe d’orientation du CSLP 2ième génération. En effet, les secteurs productifs du secteur rural doivent constituer un seul et unique axe d’orientation stratégique et il reste entendu que le CSLP est le cadre idéal pour porter la LOA au cours des décennies à venir.

Dans le cadre de la décentralisation, les ministères en charge du développement rural tentent de mettre en synergie les actions du développement rural avec ce processus qui est aujourd’hui une réalité au Mali.

2.1.5 Les denrées principales et produits secondaires

a) Produits de l’agriculture

Trois grands types de cultures occupent 99% des superficies cultivées au Mali :

- Les céréales : 72% (le mil à lui seul représente 41% de la superficie des céréales, le sorgho 26%, le maïs et le riz 15% et le fonio 3%.

- Les cultures industrielles : 19% (le coton occupe 67 % de la superficie totale des cultures industrielles, l’arachide 32%, le tabac 0,04%

- Les légumineuses : 8% (le niébé seul occupe 89% de la superficie totale des légumineuses, le voandzou7, 6%, le sésame 2, 2% et le soja 0,6%.

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Tableau 6 : Production agricole

TONNAGE PRODUITS 2001 2002 2003 2004 2005

Mil 722 226 713 293 715 631 1 010 665 877 206Riz paddy 670 590 845 878 639 401 870 465 766 009Sorgho 532 572 466 174 577 579 687 315 605 723Maïs 204 921 277 777 334 539 468 516 422 706Patates 15 627 16 408 17 229 18 090 18 995Fonio 12 569 19 258 14 689 16 021 17 690

CULTURES INDUSTRIELLES Coton graine 250 006 570 925 439 722 617 750 589 780Arachides 166 227 174 584 183 313 192 478 168 072Blé 27 669 9 130 4 562 11 080 11 745Tabac 691

726762 800 704

LEGUMINEUSES Haricot 23703 24 888 16 132 27 439 28 811Ignite 5 982 6 282 6 596 6 925 7 272Manioc 1 426 1 497 1 572 1 650 1 733

Source : Direction Nationale de l’agriculture (DNA)-2006

b) Produits de l’élevage

Le cheptel malien s’élève à 24.367 468. La croissance du cheptel est variable selon les espèces, mais cette évolution est difficile à définir avec précision compte tenu des difficultés d’un recensement régulier et fiable. Elle serait ainsi comprise 3% et 10 à 12% pour les volailles.

Les races bovines les plus courantes sont le zébu maure, le zébu touareg, le zébu azawak et les zébus peulh (soudanais, du Macina, Toronké, Sambou et Bororo). Les ovines sont celles du Macina, les Maures à poil ras et longs, les touaregs, le grand et le petit targui, les moutons peulh. Les races caprines sont principalement la chèvre du Sahel et celle du Fouta Djallon. Nous rencontrons essentiellement dans les races équines le cheval de type Aryen, Barbe ou Mongolique, Dongalow et Poney.

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Tableau 7 : Produits de l’élevage

CHEPTEL NOMBRE % Bovins 6 811 473 28 Ovins 7 244 923 29,7 Caprins 8 273 955 34 Asins 1 232 350 5,1 Camelins 641 491 2,6 Equins 78 676 0,3 Porcins 84 600 0,3 Total 24 367 468 100

Source : Ministère de l’Elevage et de la pêche-,2004

c) Produits de la sylviculture et de la forêt

La production contrôlée des bois de service des cinq dernières années (1998-2003) est estimée à plus de 16.261m³ (DNAER, DNCN 2004).

La gomme arabique représente 2% des exportations du secteur rural pour un montant de 100 millions de FCFA et les amandes et le beurre de karité rapporte à l’exportation près de1, 1milliards de FCFA/an soit 3,6% des exportations nationales.

La faune sauvage joue un rôle important dans la vie économique du pays. C’est un sous secteur porteur dans plusieurs domaines (pharmacopée, sécurité alimentaire, commerce et artisanat). Selon un rapport de la GTZ l’activité de la chasse contribue à l’économie familiale à hauteur de 7 à 8% en milieu rural.

Tableau 8 : Produits de la Sylviculture et de la Forêt

PRODUITS 2001 2002 2003 2004 2005Bois de chauffe (Stères)

1 42 630 144 640 146 640 1 49 870 155 570

Bois de service et d’œuvre (mètre cube)

426 157 432 152 438 145 447 784 464 800

Produits de la cueillette (Tonnes)

13 427 13 975 14 544 14 864 15 429

Source : Direction Nationale de la Conservation de la Nature- 2005

d) Produits de la pêche

La pêche demeure un des piliers de l’économie nationale, grâce aux fleuves Sénégal, Niger et leurs affluents. Elle fait du Mali un grand producteur de poissons d’eau douce dans la sous région malgré les sécheresses et les pluviométries capricieuses. La production annuelle de poissons peut atteindre 100.000 tonnes en année humide. Ce secteur participe à hauteur de 4,2%du PIB total du pays ; emploie près de 500.000 personnes (7,2% de la population active) et alimente essentiellement le budget de l’Etat et des collectivités locales.

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La production nationale couvre globalement la demande intérieure estimée à 10,5 kg/an/hab. contre 7,8 kg/an/hab. pour la viande. Le Mali est exportateur traditionnel (5.600 tonnes par an) de poisson fumé et séché vers le Burkina Faso, le Nigeria, le Niger, le Ghana et la Guinée.

Tableau 9 : Produits de la Pêche

TONNAGE PRODUITS 2001 2002 2003 2004 2005

Poissons frais 33 692 34 166 34 640 35 402 36 747Poissons fumés et séchés

13 037 13 221 13 404 13 699 14 219

Source : Direction: Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI)- 2005

2.1.6 Principaux marchés à l’exportation

Dans le secteur agricole, les principaux produits à l’exportation relèvent principalement du coton qui est une culture de rente et du bétail. En 2004, ces produits d’exportation ont rapporté au trésor malien le somme d’environ 220 milliards de FCFA soit 336 millions d’euros.

Tableau 10 : Exportation des produits agricoles du Mali en 2004

PRODUITS POIDS (Kg) VALEURS (CFA) EQUIVALENT en Euro

CEREALES Maïs 10 928 100 506 797 131 773 736Mil /Sorgho 26 151 032 1 169 645 185 1 785 717Total 6 178 372 1 676 442 316 2 559 454

LEGUMES Pomme de terre 517 235 29 209 625 44 575Oignons 7 400 407 000 621Haricots verts 34 500 4 250 000 6 488Autres légumes 814 455 91 347 590 149 462Total 1 373 590 125 214 215 191 167

FRUITS ET ECORCES D’AGRUMES Noix d’acajou 50 000 2750 000 4 198Mangues 2 128 778 595 581 938 909 285Autres fruits 3 999 594 180 594 678 275 717Total 6 178 372 778 926 616 1 189 200

GRAINES ET OLEAGINEUX Arachide 386 252 59 631 776 91 041Graines de sésame 573 360 184 061 600 281 011Graines de Karité 2 431 576 160 975 920 245 764Autres oléagineux 6 211 800 492 760 542 752 306Total 9 602 988 897 429 838 1 370 122

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PRODUITS POIDS (Kg) VALEURS (CFA) EQUIVALENT en Euro

TUBERCULES Igname 22 037 1 238 570 1 891Total 22 037 1 238 570 1 891

COTON EGRENE Coton égrené 226 295 994 185 678 945 591 283 479 306Divers 8 500 000 298 137 500 455 172Total 234 795 994 185 977 092 091 283 934 491

GOMMES Gomme arabique 1 000 160 103 950 255 158 703Autres gommes 126 400 9 520 000 14 534Total 1 126 560 113 470 255 173 237

ANIMAUX VIVANTS Bovins 19 666 129 20 927 106 659 31 949 781Ovins/Caprins 3 946 972 3 805 388 999 5 809 754Autres animaux vivants 5 068 928 5 607 171 841 8 560 567Total 28 682 029 30 339 667 499 46 320 103

CUIRS ET PEAUXCuirs et peaux 1 393 643 1 197 032 658 1 827 530Total 1 393 643 1 197 032 658 1 827 530

POISSONS Poissons frais 2 099 115 445 176 251Poissons séchés 453 434 60 660 122 92 610Total 455 533 60 775 567 92 787 TOTAL

GENERAL 220 090 018 880 336 015 296

Source : Direction générale du commerce et de la concurrence- 2005

2.1.7 Accords commerciaux touchant l’agriculture

Le Mali est membre de deux grandes entités supranationales dont il se soumet aux différents accords commerciaux. Ces entités sont l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain).

Née en 1995, l'Organisation mondiale du commerce a pour mission la libéralisation du commerce des biens et des services à l'échelle mondiale. Cette libéralisation est assortie de la création d'une juridiction des conflits commerciaux. Chaque conférence de l'OMC, de Seattle à Hong Kong en 2005 montre avec éclat le nouveau poids de cette organisation, devenue un enjeu majeur dans les relations Nord-Sud, mais aussi dans les débats qui traversent la société civile.

Les Etats membres ayant décidé d'établir une base pour entreprendre un processus de réforme du commerce des produits agricoles conformément aux objectifs fixés dans les négociations

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sont convenus d'établir un système de commerce des produits agricoles qui soit équitable et axé sur le marché et qu'un processus de réforme devrait être entrepris par la négociation d'engagements concernant le soutien et la protection et par l'établissement de règles et disciplines. Ces objectifs à long terme doivent permettre d’arriver par un processus suivi s'étendant sur une période convenue, à des réductions progressives substantielles du soutien et de la protection de l'agriculture, qui permettraient de remédier aux restrictions et distorsions touchant les marchés agricoles mondiaux et de les prévenir.

A une échelle plus réduite, le Mali est membre de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Aussi, un des traités de l’UEMOA stipule que les accords commerciaux que doivent signer les pays membres s’inscrivent dans un cadre commun selon des textes et règles applicables à tous les états. C’est ainsi que par exemple dans le cadre de l’accord de partenariat économique en discussion présentement, c’est à l’échelle sous régionale que les questions relatives à cet accord sont traitées. En définitive, les accords commerciaux signés par les pays pris individuellement deviennent caducs.

2.1.8 Politiques sectorielles en matière d’agriculture, d’élevage et de ressources forestières

Au plan agricole, la politique consiste à assurer l’auto suffisance et la sécurité alimentaire des populations. Pour ce faire, les efforts entrepris dans ce domaine consistent à :

- Accroître les superficies agricoles, principalement dans les zones de l’Office du Niger où existe un gros potentiel de terres irrigables ;

- Constituer des stocks de sécurité alimentaire à travers le pays pour parer à toute menace de famine ;

- Instaurer une politique de mécanisation agricole plus poussée, à cet effet, une usine de montage de tracteurs est en cours à Bamako avec l’appui de la coopération indienne ;

- Veiller à ce que les prix d’achat des produits soient à la portée des populations ;

- Favoriser les échanges entre zones productrices et zones déficitaires.

Pour ce qui concerne les produits de rente, l’objectif visé est d’accroître leur part dans la formation du PIB à travers des rendements plus élevés, des accords commerciaux plus étendus et une diversification des partenaires.

Au niveau de l’élevage, la politique de développement de ce sous secteur s’inscrit dans les orientations définies dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté. L’objectif étant de promouvoir le développement de ce sous secteur dans une perspective de croissance économique durable. Pour atteindre cet objectif, six axes stratégiques majeurs se dégagent à savoir :

- L’amélioration de la production et de la productivité du cheptel ;

- L’amélioration de la commercialisation, de la transformation et de l’industrialisation ;

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- Le renforcement des capacités des acteurs du sous secteur de l’élevage ;

- Le désengagement de l’Etat dans le cadre de la privatisation et du transfert des compétences ;

- Le financement du sous secteur.

Dans le secteur de la pêche, quatre axes de programme pour le développement de la pêche et de l’aquaculture ont été identifiés et retenus. Il s’agit du :

- Programme d’aménagement des pêcheries et du développement de l’aquaculture ; - Programme d’appui institutionnel ; - Programme de valorisation de la filière poisson ; - Programme d’appui à la recherche halieutique et aquacole ;

Les objectifs visés à travers ces plans d’actions sont entre autre de promouvoir l’utilisation rationnelle de toutes les potentialités halieutiques et aquacoles du pays, de renforcer les capacités des administrations chargées de la pêche et de l’aquaculture et des organisations socio professionnelles le tout, appuyer par la création d’un projet de communication pour le changement de comportement.

En outre, il est envisagé à travers ces activités de promotion du secteur de la pêche de créer les conditions de la mise en place d’un mécanisme de valorisation et de commercialisation des produits de la pêche au plan interne et externe. Les actions de recherche sont considérées comme une nécessité absolue et y tiennent une place de choix dans cette politique du développement du secteur de la pêche.

2.1.9 Cadre institutionnel, réglementaire et politique pour l’information et la communication

Des efforts sont entrepris dans les différents secteurs de l’information et de la communication pour en faire un véritable outil de développement.

C’est ainsi que dans le domaine étatique et privé, des structures ont été créées pour capitaliser et propager l’information en direction des populations cibles tant urbaines que rurales.

a) Le niveau Etatique :

Au plan étatique, il y a le Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies qui à pour rôle essentiel de coordonner et de donner les grandes orientations de la politique du gouvernement en la matière. Pour mener à bien sa mission, ce Ministère a mis en place des structures dans chaque secteur de la communication, de l’information et des nouvelles technologies de l’information chargée chacune de la promotion du domaine spécifique qui est le leur.

Pour le volet Radio -Télé, il y a l’Office de Radio et Télévision du Mali – (ORTM) qui a pour rôle d’apporter l’information à tout le peuple dans les régions, cercles, villages et hameaux. Pour cela, le secteur radio s’est décentralisé, ce qui a donné naissance aux radios régionales que l’on

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rencontre à Sikasso, Ségou, Kayes, Mopti. Ces radios régionales, en plus des relais avec la chaîne nationale pour les informations et pour d’autres émissions de portée nationale, ont la latitude d’initier des productions plus adaptées aux besoins locaux. Il est à noter également la présence de la radio rurale qui, comme son nom l’indique, s’adresse presque exclusivement aux populations rurales sur des thèmes de développement comme l’agriculture, la santé, la décentralisation, l’environnement etc. et cela, dans plusieurs langues. Il va s’en dire que les radios régionales dont nous avons parlé sont des partenaires de premier plan de la radio rurale, car c’est par leur biais qu’elle parvient à toucher le plus grand nombre de ruraux. Malgré les efforts faits dans ce domaine, il reste des zones non encore couvertes par la radio nationale

Le secteur de la presse écrite est marqué par la présence l’Agence Malienne de Publicité et de la Presse qui est la maison éditrice du quotidien gouvernemental « l’Essor » et d’un journal en langue nationale bambara intitulé Kibaru, en outre elle assure le monopole des campagnes publicitaires à travers les affiches, il exerce un droit de regard sur les autres formes de publicité.

Il convient de noter également l’existence de la Maison de la Presse du Mali qui compte aujourd’hui plus de 40 journaux et périodiques, plus de 200 radios de proximité, plus de 11 associations et réseaux de presse, l’ORTM et l’AMAP. Elle est un centre d’information sur les médias au Mali. C’est aussi un centre de documentation, de communication, de formation et de perfectionnement de journalistes. Cette polyvalence fait de la Maison de la Presse le lieu idéal à partir duquel sont conduites l’essentiel des activités en faveur des médias et des journalistes.

Au plan des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, le Gouvernement Malien a mis en place le 10 janvier 2005, l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC). Cet outil de promotion des TIC à pour objectif majeur de :

o Concevoir, développer et faire entretenir les infrastructures TIC des services publics, parapublics et des collectivités territoriales ;

o Veiller à la mise en œuvre de la stratégie nationale dans le domaine des TIC

o Elaborer le plan national pour la formation et le renforcement des capacités au sein des services publics, parapublics de l’Etat et des collectivités territoriales.

o Appuyer toutes les initiatives visant à l’appropriation des TIC par les couches les plus larges.

Dans le domaine particulier de l’information et de la communication du secteur agricole et rural, il existe une stratégie et un plan élaborés à cet effet. Mais non encore appliqué par faute de moyens financiers. Ce document bien élaboré a fait l’état des lieux des moyens d’information et de communication existants dans chaque commune rurale au niveau de chacune des 8 régions du Mali, le diagnostic des besoins et attentes des populations en la matière et aussi le coût de leur réalisation. C’est un document bien riche dont le contenu attend d’être concrétisé.

b) Le secteur privé

La Société Civile et les organismes au développement disposent de certains organes oeuvrant dans le domaine de l’information, de la communication et des TIC, ainsi on peut citer :

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L’Union des Radios et Télévision Libres du Mali (URTEL) dont sont membres 206 radios de proximité (associatives, communautaires, confessionnelles, commerciales.) Elle est le point focal de toutes ces radios et sert le plus souvent d’interface entre ses radios membres, l’Etat et les autres partenaires au développement. La télévision privée n’est pas encore à l’ordre du jour au Mali, à part Africable qui est une télévision à vocation africaine

Le réseau des communicateurs traditionnels pour le développement au Mali, qui joue un rôle très important dans l’information, la formation et la mobilisation communautaire. Ce réseau à ceci de particulier, qu’il s’adresse aux communautés rurales dans un langage qui est les leur, fait de proverbes, de chants, de contes, de théâtre. Aussi, de nombreuses structures oeuvrant dans le secteur du développement lui font régulièrement appel.

Dans le domaine des TIC, Afrilinks qui est soutenu financièrement par l’USAID dispose de près d’une vingtaine de Centres Locaux d’Information et de Communication (CLIC). Il œuvre dans le domaine de la formation et de l’installation technique.

La présence de l’Association des Fournisseurs Internet au Mali (AFIM) est également à signaler.

2.2 Profil socio économique

Depuis 1992, le Mali a mis en œuvre différents programmes de réformes qui ont permis d’enregistrer des progrès significatifs dans la libéralisation de l’économie, la réduction des déséquilibres macro-économiques et le rétablissement des conditions d’une croissance soutenue.

Tableau 11 : Principaux indicateurs économiques et financiers du Mali

Montants en milliards de CFA, sauf indications contraires

Comptes nationaux 2000 2001 2002 2003 2004 2005 PIB nominal 1 891 2 213 2 285 2 461 2 552 2 828 Taux de croissance du PIB - 3,2 11,8 4,3 7,4 1,5 (7,6) Taux d’inflation annuelle (glissement des indices moyens en %)

- 0,7 5,2 5,0 - 1,3 - 3,1 < 3

Investissements financés sur ressources internes

60,0 61,9 77,6 88,5 88,9 97,5

Sources : Commission de l’UEMOA, Comité de convergence et BCEAO, Avril 2005

2.2.1 Démographie

La population du Mali était à estimé en 2005 à 11 732 420 habitants avec un taux de croissance démographique de 2,2 %.Présentement elle se chiffre aux alentours de 12,5 millions d’âmes. Cette population est à majorité rurale, environ 73%.Cependant, la croissance de la population urbaine reste plus importante, 4,1% de croissance annuelle contre 1,4% en milieu rural.

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La structuration de la population est celle d’un pays en voie de développement, à savoir une population jeune dans sa majorité. Le pourcentage par groupe d’âge de la population se présente comme suit :

Tableau 12 : Pourcentage par groupe d’âge de la population

Groupe d’âge Pourcentage 0 – 14 ans 48,2 15 – 64 ans 48,2 65 et + 3,0

Sources: The World Fatbook CIA; ONU; FAO- 2005

Elle se caractérise aussi par le nombre élevé des femmes ; près de 52% de la population totale et une faible proportion de personnes de plus de 60 ans, expliquant ainsi le faible taux de l’espérance de vie à la naissance qui est de 49 ans pour la population totale (Hommes : 40,5 ans, Femmes : 51ans). Le tableau suivant donne un aperçu de la population en matière d’âge et de sexe :

Tableau 13 : Répartition de la population par groupe d’âge et par sexe- 2005

GROUPE D’AGE

HOMMES

FEMMES

TOTAL

0- 4 1 180 525 1 139 124 2 319 6495- 9 934 949 910 055 1 845 004

10- 14 815 632 774 616 1 590 24815- 19 568 484 537 467 1 105 95120- 24 417 476 416 270 833 74625- 29 326 507 394 736 721 24330- 34 266 846 350 999 617 84535- 39 242 309 297 945 540 25440- 44 215 961 249 904 465 86550- 54 163 151 166 390 329 54155- 59 138 069 136 063 274 13260- 64 112 338 108 982 221 32065- 69 95 291 93 230 188 52170- 74 68 200 67 443 135 64375- 79 39 505 41 845 81 35080 et + 33 954 35 715 69 669

Sources : Perspectives de la population résidente au Mali 1999-2004, DNSI

La population est inégalement repartie dans l’espace avec une forte concentration dans sa partie sud et un faible peuplement dans les régions nord (Tombouctou, Gao , Kidal).

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Tableau 14 : Répartition de la population du Mali par région et par sexe

2004 2005 SEXE SEXE

REGIONS

Hommes Femmes Total Hommes Femmes TotalKayes 781 802 817 844 1 599 646 803 226 840 246 1 643 482Koulikoro 905 945 922 055 1 828 000 387 403 1 490 692 1 878 095Sikasso 1 024 408 1 049 947 2 074 355 1 052 481 1 078 719 2 131 200Ségou 967 701 982 344 1 950 045 994 220 1 008 264 2 002 484Mopti 850 590 870 309 1 720 919 863 899 894 178 1 758 077Tombouctou 271 181 283 791 554 972 278 612 291 569 570 181Gao 225 253 234 045 459 298 231 425 240 459 471 884Kidal 25 934 23 395 49 329 21 308 29 374 50 682Bamako 615 824 616 423 1 232 247 645 824 631 193 1 277 017Total Mali 5 642 704 5 776 778 11 419 482 5 257 090 6 475 330 11 732 420

Source : Direction Nationale des Statistiques et de l’Informatique - DNSI- 2006

2.2.2 Niveau d’alphabétisation et de langues

Le taux d’alphabétisation de la population est assez faible, 46,4%. Le taux d’alphabétisation des hommes qui est de 53,5% est supérieur à celui des femmes qui n’est que de 39,6%.

La proportion des analphabètes est particulièrement élevée. Seuls près de 24% de la population malienne âgée de 15 ans et plus savent lire un message dans une langue quelconque et seulement 17% savaient lire et comprendre un message en 2001. Huit femmes sur dix (8/10) ne savent ni lire ni écrire, alors qu’elles constituent le moteur essentiel de tout développement humain durable.

La question des langues est assez délicate dans la mesure où elle est perçue comme étant la référence incontournable de l’identité culturelle. Au Mali, la situation est caractérisée par la coexistence des langues nationales et du français. La promotion et l’utilisation des langues nationales ont fait l’objet de préoccupation des différents gouvernements et Républiques qui se sont succédés depuis l’indépendance. Différents actes traduisent cette volonté surtout dans les domaines éducatif, institutionnel, médiatique, législatif, emploi et intégration. Mais on assiste à une divergence de points de vue quant à une utilisation comme médium d’enseignement ou comme langues de travail dans les structures administratives et de développement :

- Les langues en présence : Les langues ayant le statut de langues nationales par le décret N° 159/PG-RM du 19 Juillet 1982 et la loi N°96-049 du 23 Août portant modalités de leur promotion sont au nombre de (13) treize : - Le bamanankan (bambara) - Le bomu (bobo) - Le bozo (bozo)

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- Le dogoso (dogon) - Le fulfulde (peul) - Le hasaniya (maure) - Le kasongakango (khassonké) - Le mamara (minianka) - Le maninkakan (malinké) - Le soninké (soninké) - Le songay (songhoï) - Le syenara (sénoufo) - Le tamasayt (tamasheq)

Ces langues couvrent différemment le territoire et le nombre de locuteurs natifs en bambara est le plus nombreux (3 510 000 personnes), ensuite vient le Maninkakan ou Malinké (967 000), le Fulfuldé (936 000) et le Soninké (858 000). Le bambara est la langue nationale la plus parlée par la population, 80% de locuteurs.

- Les langues d’enseignement :

Aucune langue nationale n’a encore le statut de langue officielle. Le Français reste la seule langue officielle du pays même si la plupart des élus, notamment au niveau local ne le maîtrisent pas.

Parmi les 13 (treize) langues nationales citées, onze (11) sont instrumentés donc dotées d’alphabet propre et de règles d’orthographe. Il s’agit du Bamanankan, le Bomu, le Bozo, le Dogoso, le Fulfulde, le Kasongakango, le Mamara, le Soninké, le Songay, le Syenara et le Tamasayt. Ces langues sont toutes standardisées, mais cette standardisation semble non comprise par des locuteurs de certaines langues et cela par insuffisance de formation ou d’information.

Les onze (11) langues écrites bénéficient du statut de langues d’enseignement. Elles sont utilisées dans l’enseignement formel et l’enseignement non formel concomitamment avec le Français et cela au niveau de l’Education de Base (le primaire). Elles bénéficient du statut de langues enseignées au niveau de l’Enseignement Secondaire et de l’Université. En série Lettres de l’enseignement secondaire, les programmes prévoient l’étude approfondie de deux langues nationales dont le Bamanankan et l’étude de l’alphabet de deux (2) autres.

A la faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines, les onze (11) langues instrumentées sont enseignées.

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Au plan ethnique, le Mali à l’instar des autres pays de la sous région présente une variété. Mais des groupes importants se dégagent dans lesquels la majorité de la population se retrouve et qui sont :

La composition ethnique est la suivante : (faute de mot de transition)

Tableau 14: Composition ethnique

Groupe ethnique Pourcentage Mandé 35% Peuls 17% Soniké 15% Touaregs et Maures 10% Sonraï 6%

Sources: The World Fatbook CIA; ONU; FAO- 2005

2.2.3 Accès aux services de base

Le Mali est un des pays les plus pauvre du monde. Selon le classement de l’Indice du Développement Humain (IDH) 2004 du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Mali est classé 174ème sur 176 pays. Cela signifie que des efforts restent à faire pour la satisfaction des besoins des populations en services de base qui restent bien en deçà des normes requises.

Au plan de la santé par exemple, on estime qu’en 2004, 71% de la population totale avait accès à un centre de santé situé à une distance de 15 kilomètres et en 2005 le pourcentage était de 75%.

En 1996, le Département de la santé a lancé l’élaboration d’un plan décennal de développement en adoptant une approche dite « approche programme ». Celle-ci consiste à avoir une vision globale et intégrée du développent sanitaire. Ainsi en juin 1998, le Gouvernement du Mali a adopté le Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PRODESS) (1998-2007) et le premier programme quinquennal de ce plan. Ce programme quinquennal 1998-2002 a pour but essentiel d’atténuer la dégradation persistante de l’état de santé de la population malienne.

En 2001 le Mali disposait de :

• 3 hôpitaux nationaux de 3ème référence, • 6 hôpitaux de 2ème référence • 57 centres de santé de 1ère référence, • 555 CSCOM réalisés • 434 structures privées y compris pharmacies et laboratoires.

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Les Associations de Santé Communautaire (ASACO) connaissent des difficultés comme :

- l’insuffisance d’appui financier des collectivités territoriales résultant du non-paiement de la redevance périnatale par les CSCOM exigée dans les règles de gestion des CSCOM qui doivent annuellement reverser en même temps que les mairies une certaine somme à l’Association de Santé Communautaire (ASACO) ;

- le faible taux de fréquentation des CSCOM dans les communes rurales lié aux difficultés de paiement des tickets d’entrée ;

- L’élévation de la charge récurrente du personnel du CSCOM ;

- le manque d’équipements et matériels de chirurgie (lits, matelas, outils…) ;

- Le manque de pédiatre et de techniciens spécialistes (en odontostomatologie par exemple….).

Sur le plan assainissement et cadre de vie, la situation est très précaire face à l’incivisme des citoyens et le non respect des prescriptions environnementales telles qu’indiquées par les services d’assainissement, de contrôle des nuisances et de la pollution dont le Ministère de l’Environnement et de l’assainissement est la tutelle.

La politique gouvernementale de gestion intégrée des déchets solides et ses objectifs visent la mise en place de moyens adéquats et sans danger pour l'environnement pour l'élimination des déchets et autres facteurs de nuisances de l’atmosphère, des eaux souterraines et de surface…..etc. Les services d’assainissement et de lutte contre les pollutions et nuisances s’occupent de la mise en application et le respect des politiques gouvernementales en matière d'aménagement du territoire (schémas directeurs d’aménagement et plans d’urbanisme), d’environnement, de gestion des polluants, de santé et de sécurité publique, etc.

Le phénomène d’urbanisation accélérée de la ville de Bamako et des autres capitales régionales et villes du Mali nécessite une prise en charge plus accrue des déchets et ordures ménagers, boues d’égout, déchets industriels, déchets médicaux. Depuis les années 1992, les jeunes diplômés se sont constitués en GIE (Groupement d’Intérêts Economiques) pour le ramassage d’ordures ménagères dans toutes les grandes villes du Mali. Ceci a contribué à assainir le cadre de vie environnemental..

En matière d’éducation et de scolarisation, au regard des difficultés constatées à l’école (entre autres, l’école n’est pas en phase avec les aspirations des populations), le Gouvernement a organisé, à travers tout le pays des ateliers de concertation sur l’école malienne (1996 - 1997). De ces constats est né le Programme Décennal de Développement de l’Education (PRODEC) en 1998.

Il vise à la refondation du système éducatif avec pour finalité : « former un citoyen nouveau, libre, conscient des responsabilités et des obligations d’un membre actif d’une société démocratique respectueux des droits fondamentaux de l’Homme et du Citoyen ».

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Le taux de scolarisation a connu une évolution remarquable. Il a augmenté de manière continue sur la période 1991- 2003. Cependant, il reste encore bas pour les filles (56,4% pour les filles contre 77,9% pour les garçons en 2003). L’analyse de l’évolution du taux net d’inscription de l’année scolaire 1993/94 à l’année scolaire 2002/03 montre qu’en 2002, 297 807 enfants n’ont pas pu s’inscrire à l’école. En d’autres termes sur 100 enfants âgés de 7ans, seuls 23 arrivent à s’inscrire en 1ère année.

Les effectifs par ordre d’enseignement se présentaient comme suit jusqu’en 2005

Tableau 15 : Evolution des effectifs d’élèves par niveau d’enseignement 1996-2004

2000- 01 2001- 02 2002- 03 2003- 04 2004- 05 Préscolaire 25 130 26 104 29 200 35 000 ------ Enseignement fondamental

1 318 721 1 425 609 1 531 970 1 677 102 1 822 912

Enseignement secondaire

64 738 66 779 67 433 68 925 70 511

Enseignement technique

32 774 37 374 37 898 39 669 -----

Enseignement supérieur

22 123 22 465 24 790 29 591 32 609

Sources : Direction Nationale de l’Enseignement - DNE- 2005

Parmi les contraintes scolaires de l’enseignement fondamental, nous pouvant citer parmi tant d’autres :

- Le manque de classes ;

- L’effectif pléthorique dans les classes ;

- Le manque d’enseignants et le manque de matériels didactiques apparaissent dans toutes les écoles (écoles classiques premier et second cycle, écoles communautaires et Medersas).

Les contraintes particulières dans les autres cycles d’enseignement peuvent être liées aux facteurs suivants :

- Vétusté des bâtiments ;

- Absence de clôture ;

- Problème de paiement de salaire dans les écoles non formelles où les parents d’élève participent à la prise en charge des enseignants ;

- Faiblesse du niveau de formation et de motivation des enseignants (manque de profil pédagogique….).

En matière d’énergie et autres services sociaux, la situation n’est guerre brillante malgré les efforts fournis par le département de l’Energie, des Mines et de l’Eau dont l’ambition dans un

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proche avenir (Horizon 2010) est de fournir l’électricité rurale à 350 villages à partir du programme de l’AMADER (Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale).

De plus en plus l’utilisation du biocarburant à partir de l’huile de pourghère est en train d’être vulgarisée. De nos jours, le CNESOELER (Centre National de l’Energie Solaire et des Energies Renouvelables) et l’ONG Malifolkecenter ont appuyé l’installation de 10 groupes électrogènes et de plateformes multifonctionnelles fonctionnant à partir de biocarburant. Le partenariat public privé (PPP) dans le domaine de l’électrification rurale est en train de gagner un nouvel essor à partir des contrats de concession et de gestion délégués à des opérateurs privés par l’AMADER. Certaines villes du Mali (Koro, Bla, Douentza…….) bénéficient de l’électricité grâce à cette nouvelle convention entre l’Etat et les opérateurs privés.

Les mêmes types de contrat existent entre l’Etat et des partenaires privés pour la gestion de l’eau potable. Cette fois-ci, ce sont les AUEP (Association des Usagers de l’Eau Potable) qui sont les attributaires des contrats de gestion d’eau pour l’approvisionnement régulier des populations en eau potable. Le système de stockage et de distribution à partir de château d’eau alimenté à partir des forages équipés de pompe solaire ou électrique comme moyen d’exhaure permet la satisfaction d’une grande partie des populations rurales moyennant le paiement de redevances (par ravitaillement en seau d’eau, bidons de 20, 50, 100 litres ou de fûts de 200 litres ou même par m 3 d’eau consommée).

La disponibilité actuelle de l’eau potable distribuée ne permet plus de couvrir le quotient admis par les normes DNHE (Direction Nationale de l’Hydraulique et de l’Energie) et DIEPA (Décennie Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement) défini comme le nombre de la population sur le nombre de forages ou de puits à grand diamètre. Ce rapport détermine le besoin d’eau exprimé par les populations. Il est en général de l’ordre de 400 habitants par forage pour les milieux ruraux.

Les tableaux ci-dessous attestent la situation de l’électrification au Mali.

Tableau 16 : Taux de desserte en électricité

Années Taux de desserte 2001 9,4% 2002 12% 2003 13% 2004 14,13% 2005 15,03%

Source : CPS-EDM et DNE, 2005

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Tableau 17 : Niveau d’accès à divers services

Lignes téléphoniques

pour 1 000 personnes

Année Nombre de médecin pour 1000

pers

Fixe Mobile

Nombre d’internautes pour 1 000 pers

2004 8 6 30 4 Source : Rapport du IDH – PNUD, 2005

2.2.4 Exode rural vers les zones urbaines

La population est à majorité rurale, environ 73%. Cependant, la croissance de la population urbaine reste importante, 4,1% de taux croissance annuelle contre 1,4 % en milieu rural.

En 2020, le milieu rural aura une population de 9 295 872 habitants et le milieu urbain, une population de 7 482 068 habitants. Ce qui correspond à un taux d’urbanisation de 44,6% contre 24,6 en 1996 selon le recensement administratif.

En 1976, la population rurale représentait 83,2% de la population totale. Elle était de 78,0 % en 1997, la proportion de la population rurale accuse une décroissance continue.

Les raisons sont presque identiques à celles que l’on rencontre dans la plupart des pays africains et qui ont pour noms :

- Misère et pauvreté du milieu rural

- Pression démographique avec pour corollaire, une utilisation intensive des terres agricoles dont les superficies se rétrécissent au fil des ans.

- Cette situation est aggravée par un faible usage d’intrants et une pluviométrie très capricieuse, le résultat en est la famine quasi chronique que connaissent plusieurs de nos zones rurales. A cela, on peut ajouter le fait que pour beaucoup de ruraux et principalement, les jeunes, la ville est considérée comme un eldorado où tous les problèmes sont résolus.

2.3 Médias et télécommunications

2.3.1 Journaux, périodiques, radio et télévision

a) Journaux

La liste des journaux est en constante évolution, de nouveaux titres voient le jours, d’autres déjà existants disparaissent. Le tirage de ces journaux n’est pas précisé dans les différents ours, mais selon nos renseignements le tirage de ces journaux est très fluctuant selon les titres. Pendant que des journaux comme l’Essor, les Echos, l’Info matin, l’Indépendant et le

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Républicain sont entre 2000 à 3000 exemplaires par jour (Ce sont les plus gros tirages parmi les quotidiens) d’autres se contentent difficilement de 30 à 500 exemplaires par tirage

La majorité de cette presse est citadine. En l’absence de toute messagerie, les journaux parviennent très rarement dans les zones rurales. Ils sont visibles dans certaines capitales régionales à travers des correspondants locaux ou dans des points de vente comme les librairies. En ville, on trouve généralement les kiosques à journaux aux abords des grandes artères sous forme de kiosque de fortune et chez les marchands ambulants.

Il est à signaler, la présence des journaux en langues nationales qui s’adressent majoritairement aux populations rurales. Ces journaux en langues nationales, des mensuels, sont les seuls à accorder une place importante à l’agriculture dans leurs colonnes. Ce qui contraste avec les autres parutions qui consacrent rarement des écrits sur les aspects agricoles et du monde rural.

Au nombre de quatre, seul le journal Jèkabaara (travaillons ensemble) en langue nationale bambanan connait un gros tirage de l’ordre de 30 000 exemplaires par mois

Tableau 18 : Liste des journaux, revue et périodiques au Mali

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE L'Essor Date de création 1961

Quotidien d’Etat Directeur : Souleymane DRABO

Square Patrice Lumumba - B.P. 141- Bamako Tél. : Tél. : (00 223) 222 36 83 Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected] Site : www.essor.gov.ml

Le Républicain Date de création 1992

Directeur : Salif Koné

116 rue 400 dravéla Bolibana - B.P. 1484 Bamako - Tél. : 229 09 00 Fax : 229 09 33, E-mail : [email protected]

Info- Matin Date de création 1997

Directeur : Sambi Touré

350 Rue 56 -Bamako-Coura, B.P. E 4020, Bamako-Tél. : 223 82 09 Fax : 223 82 27 E-mail : [email protected] Site : www.info-matin.com

Les Echos Date de création 1989

Directeur : Alexis Kalambry

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed – B.P.2043 Bamako –Tél : 229 62 89 -229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39

Page 97: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

81  

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE Nouvel Horizon Date de création 1992

Directeur : Oumar Sidibé

145 rue 223 - Sogoniko - B.P. 942 - Bamako - Tél. /Fax : 220 06 91 / 220 85 79

Soir de Bamako Date de création 1996

Directeur : Salif Sangaré

45 rue 223 - Sogoniko - B.P. E 4534 - Bamako Tél. /Fax : 220 06 91 / 220 85 79

L'Indépendant Date de création 1994

Directeur : Saouti Haïdara

Imm. ABK Hamdallaye ACI, B.P. E 1040- Bamako -Tél. /Fax : 223 27 27 - 672 21 04 E.mail : [email protected]

HEBDOMADAIRE Le Courrier Date de création 1996

Directeur : Sadou A. Yattara

230 Av. C. Zayed Lafiabougou marché B.P. 1258, Bamako - Tél. : / Fax : 229 18 62 / 673 03 59 E-mail : [email protected]

Le Continent Date de création 2000

Directeur : Ibrahima Traoré

AA 16 Banankabougou - Sema B.P: E 4338 Bamako Tél. / Fax : 220 57 39

Kabako (Journal de faits divers) Date de création 1991

Directrice : Mme Diaby Macoro Camara

474 Rue 228 Hippodrome B.P. E 731 Bamako- Tél. :221 29 12 -277 78 23

La Nouvelle Tribune (hebdomadaire) Date de création 2002

Directeur : Ibrahima Coulibaly

635 rue Djoukamady Sissoko - Darsalam Tel. : 222 35 34 / 673 73 23 - Bamako

Liberté Date de création 1999

Directeur : Abdoulaye Ladji Guindo

BP: E 24, Imm. Sanogo -Hamdallaye marché - Bamako - Tél. : 229 18 98 - 672 82 77 Email : [email protected]

Page 98: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

82  

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE Le Canard enchanté (Journal satirique) Date de création 2002

Directeur : Oumar BABI

Imm. Koumara, bloc 104, centre commercial -Bamako - Tél. : 673 47 59

Le Patriote Date de création 2000

Directeur: Mahamadou SANOGO

122 rue 506 Cité des infirmiers, Quinzambougou Bamako - Tel. : 673 39 11 / 221 30

L'Inspecteur (Journal satirique) Date de création 1992

Directeur de la Publication : Aly Diarra

Imm. Nimagala Bloc 262 - 2e étage - B.P. E 4534 - Bamako - Tél. : 672 47 11- 630 92 90Email : [email protected]

Le Challenger Date de création 2002

Directeur : Amadou Beïdy Haïdara

Imm Sahel Construction - Hamdallaye - B.P : 1056 Bamako -Tél. : 678 41 01 E-mail : [email protected]

L'Analyste Date de création 2002

Directeur : Oumar Baba Traoré

Im. Moussa Diarra -Rue du Dr Oumar Traoré, Badialan 3 –Bamako-Tél. : 672 79 83

Le Sphinx Date de création : 2003

Directrice : Adama Dramé

283 Rue 142 – Korofina nord Bamako - Tél. : 224 22 43 / 678 54 95-

Aurore Date de création1990

Directeur : Karamoko N’Diaye

298 Rue 438 Niaréla, B.P : 3150, Bamako, Tél. /Fax : 221 69 22 / 674 19 69

Le Malien Date de création 1993

Directeur : Sidi Keita

Rue 497 Porte 277 - Badialan 3 -B.P : E 1558 Bamako - Tél. : 223 57 29 Fax : 229 13 39 E-mail : [email protected]

Le Tambour Date de création 1994

Directeur de Publication : Yéro Diallo

Rue 497, Porte 295 Badialan III - B.P. E 289 - Bamako -Tél. 222 75 68 /674 59 50 -Fax : 222 75 68 Email : [email protected]

Page 99: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

83  

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE L’observateur

Directeur de publication : Belco TAMBOURA

Tél : 631 31 93 /690 00 42

MENSUEL Nyéléni Magazine (Le Mensuel de la femme) Date de création : 1991

Directrice : Mme Maïmouna Traoré

Niaréla 298 rue 438, B.P. 13150, Bamako, Tél. : 229 24 01 - cell : 678 46 39 Email :

Grin-Grin (Magazine mensuel des jeunes) Date de création :

Directrice Maïmouna Coulibaly

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed - B.P. 2043 Bamako - Tél. : 229 62 89 - 229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39 -E.mail : [email protected]

Droit de Réponse Date de création :

Directeur Boubacar Sangaré

Badalabougou-Sema Gesco - Lot S13 - BP : MA 174 Bamako Tél. : 229 04 59 / 277 36 68

Kabaaru (Mensuelle d'informations générales en Peul) Organe public créé le 10 mars 1983,

AMAP Agence malienne de la presse et de la publicité

Siège : Village Kibaru, Bozola, Bamako/Mali Tél. : (00 223) 222 36 83 Tél. : (00 223) 222 57 67 Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected]

Xibaare (Mensuelle d'informations générales en Soninké)

AMAP Agence malienne de la presse et de la publicité

Siège : Village Kibaru, Bozola, Bamako/MaliTél. : (00 223) 222 36 83 Tél. : (00 223) 222 57 67 Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected]

Jèkabaara (Langue : Bambara) Date de création : 1er janvier 1986,

Organe de la Coopérative Jamana

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed - B.P. 2043 Bamako -Tél. : 229 62 89 – 229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39 -E.mail : [email protected]

DIBIFARA (Langue : Bambara) Date de création : le 8 septembre 2001

Directeur Youssoufou Diallo

Siège : Badialan I, rue 462, porte 196 Bamako/Mali Tél : 645 96 22

Page 100: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

84  

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE Sira (Revue mensuelle de la femme) Date de création 2003

Directrice : Fatoumata Maïga

474 Rue 228 - B.P : E 731 Bamako Tél. : 221 29 12 / 678 44 94

Source : Maison de la Presse, 2006

b) Radios

Dans le secteur de la radio, le Mali connaît une expansion sensible depuis l’avènement démocratique de mars 1991 avec un nombre élevé de 206 radios toutes tendances confondues (communautaires, associatives, confessionnelles).

Toutefois, il est important de noter que la radio rurale de Kayes a été créée en 1987 et a commencé à émettre le 1er août 1988 en pleine dictature militaire et ce, grâce à l’effort conjugué de deux ONG italiennes.

La grande majorité de ces radios sont regroupées au sein d’une structure nationale dénommée Union des Radios et Télévisions Libres du Mali (URTEL).

Page 101: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

85  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

1. BAMAKAN BAMAKO Associative 100.00MHZ Alou Badra Koita Tél : +223 222 27 60/6757743 Email : [email protected]

2. LIBERTE BAMAKO Commerciale 97.7 MHZ Almamy S Touré Tél : +223 223 05 81/6748480 Email : [email protected]

3. BENKAN BAMAKO Ass-Cooperative 97.1 MHZ

Alou Djim Tél :+223 2214602/6726321

4. PATROIOTE BAMAKO Commerciale 88.1 MHZ Daouda Coulibaly Tél :+223 224 22 92 5. KAYIRA BAMAKO Associative 104.4 MHZ Dr Oumar Mariko Tél :+223 2248782/6728735 6. JEKAFO BAMAKO Commerciale 100.7 MHZ Dieudonné Dacko Tél :+223 22476 29 7. KLEDU BAMAKO Commercial

101.2 MHZ Jacques Dez Tél :+223 221 00 18 /675 95 16

Email :[email protected]

REGION DE KAYES 8. RURALE KAYES Associative 102.2/89.10

MHZ Fily Keita Tél :+223 2521476

Email:[email protected] 9. GUITAN KAYES Associative 101.70 MHZ Issac Coulibaly Tél :+223 :252 3931 10. TROPIQUE KAYES Communautaire Bandiougou Sacko Tél :+223 :6040293 11. SAHEL KAYES Commerciale 98.2 MHZ Boubacar Tall Tél :+223 :252.21.87 12. SIGUI FM KAYES Associative 104.9 MHZ Ousmane Traoré Tél :+223 :253.13.19

Email :[email protected] 13. NOSTALGIE KAYES Commerciale 94.5 MHZ Cheick Diallo Tél :+223 :253.18.29 14. FM HORIZON KAYES Commerciale 100 MHZ Mahamane

Coulibaly Tél :+223 :646 77 09

15. BAKOYE KAYES Commerciale 88.6 MHZ Alpha BAH Tél : +223.252.17.79/611.74.73 16. MALI SADIO MAHINA Associative 102 MHZ Oumar Barou Keita Tél :+223 :252.19.32/20.29 17. GUIMBAYA MAHINA Commerciale 98.1 MHZ Aliou Doumbia Tél :+223 :688.82.02 18. TANTUDJI MAHINA Associative 102.60 MHZ Moussa Sissoko Tél :+223 : 669 28 84 19. BAFING MANANTALI Associative 101.8 MHZ Sidi Dembélé Tél :+223 :257.60.00 20. JAMANA NIORO Associative101.2 MHZ Daniel Dembélé Tél :+223 2524 04 56/ 637 61 74 21. JAM SAHEL NIORO Communautaire 94.4

MHZ Aly Dama Tél :+223 :252.32.62

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 102: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

86  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

22. SEWA KAN NIORO Associative Aliou N’Diaye Tél :+223 :254.00.73 /74 Cel 698.12.59

23. SAGONE TROUNGOUMBE

Commerciale 98 MHZ Salim Kamissoko Tél :+223 252.35.77

24. JAMANA DIEMA Associative type coopératif 101.2 MHZ

Souleymane Diarra Tél :+223 254 09 20 Cel. : +223 694 14 35

25. KURUKAN KITA Associative 92.6 MHZ Djigui Niakaté Tél :+223 257.36.33 / D 257.31.23 698 05 91

26. DJIGUIYA KITA Commerciale 97.1 MHZ Abdoul Kassim Konaté

Tél :+223 :257.31.00 cercle 257.35.96 /698 0087

27. KAYIRA V KITA Associative 104.1 MHZ Mamadou Diarra Tél :+223 257.30.69- 698 05 84 28. FM HORIZON

KOSSILAN KITA Commerciale 100.5 MHZ Kabinè Keita Tél :+223 :257.33.12

29. LE MANDEE KITA Associative 89.7 MHZ Fousseini Bah Tél :+223 : REGION DE KOULIKORO

30. DIONAKAN KOULIKORO Associative 100.4 MHZ Abdoulaye Sega Diabaté

Tél :+223 : 630 85 08

31. JAMANA KOULIKORO Associative type coopératif 101.9 MHZ

Zié Ibrahim Goïta Tél :+223 :226.23.01/636 83 35 Email :

32. FASO KANU BANAMBA Communautaire 107.5 MHZ

Aguibou Coulibaly Tél :+223 226.40.72 - 625.68.35

33. MARA-JIGI NIANTJILA Associative Yacouba Diarra Tél :+223 6988212/674 94 20 34. GUEGNEKA FANA Associative Souleymane

Dembele Tél :+223 :225 33 11 604 12 47

35. KOLOMBADA FANA Associative 97.5 MHZ Modibo Macono Coulibaly

Tél :+223 :225.32.20 / 622 22 32

36. BELEDOUGOU KOLOKANI Confessionnelle 98.1 MHZ

Jacques Diarra Tél :+223 226.60.21 [email protected]

37. MARADEME DIOILA Associative 98.3 MHZ Ousmane Oula Tél :+223 :225.60.68 38. JAMAKO DIOILA Communautaire 99.3

MHZ Modibo Coulibaly Tél :+223: 225.6138 622 22 32

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 103: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

87  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

39. MANDE KANGABA Communautaire Sidi Doumbia Tél :+223 902 63 01 40. KAMANDJAN SIBY Associative 99.5 MHZ Mamby Keita Tél :+223 220.33.37/678.36.22 41. DOUNIA FM KATI Associative 92.8 MHZ Boubacar Coulibaly Tél :+223 227.25.01/643.43.83 42. BELEKAN KATI Associative 104.4 MHZ Haby Diallo Tél :+223 227.28.84 /676.42.75 43. JIGI FM KATI Associative 104.4 MHZ Boubacar Traoré Tél :+223 227.22.01 44. PINANA FM Kati Commerciale Ladji Issa Diarra Tél :+223 :639 15 10 45. DJITOUMOU OUELESSEB

OUGOU Confessionnelle 99.5 MHZ

Daniel Doumbia Tél :+223 265.00.66

46. BENBAKAN SANAKOROBA

Associative 103.8 MHZ Tél :+223 277.23.24 /62.24/221.27.77

47. Ouagadou-Djigui FM

NARA Associatif Moussa Coulibaly Tél :+223 227 6043

REGION DE SIKASSO 48.

KENEDOUGOU SIKASSO Commerciale 97.5 MHZ Daouda Mariko Tél :+223 2620.511/672 48 44

Email : [email protected]

49. SIKA FM SIKASSO Commerciale 107 MHZ Salim Djimé Soumounou Tél :+223 2620.649 672 49 94 Email: [email protected]

50. BENDE SIKASSO Associative 99.5 MHZ Jean Sacko Tél :+223 262.07.90 679 46 84 Email

51. BANIMONOTIE BOUGOUNI Associative 104. MHZ Nènè Coulibaly Tél :+223 265.13.02/676 89 31 52. KAFO KAN BOUGOUNI Communautaire 99.4

MHZ Youssouf Sacko Tél :+223 265.12.92/694 48 88

53. TERIYA NIENA Communautaire Diakaridia Diallo Tél :+223 2.605 93 72 Email :[email protected]

Rurale BEN-SO KOLONDIEBA

Communautaire 93.7 MHZ

Issa TOGOLA Tél :+223 265.10.86 /614 07 36

54. FOLONA KADIOLO Communautaire 94.1 MHZ

Zana Sylla Tél :+223 2620.650

55. DANAYA ZEGOUA Communautaire 95.70 MHZ

Karim Doumbia Tél :+223 :266 60 94

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 104: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

88  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

56. YEELEN- FM KADIOLO Confessionnelle 92.50 MHZ

Soumaila Dagnoko Tél :+223 :2621626

57 JAMANA KOUTIALA Associative type coopératif 102.6 MHZ

Ibrahim Dembélé Tél :+223 637 61 71 [email protected]

58 KAYIRA II KOUTIALA Associative 104.4 MHZ Amadou Mariko Tél :+223 2640.298- 637 62 29 59 YEREDON KOUTIALA Associative 89.5 MHZ Yacouba Konaté Tél :+223 2640.399 - 647 47 33

Email :[email protected]

60 WASSOULOU YANFOLILA Communautaire 95.1 MHZ

Sidiki Sidibé Tél :+223 265.10.97

61 SHIINYEN YOROSSO

Associative 104.50 MHZ Pierre Zonou Tél :+223 2.644.048

62 BAYA KANGARE (Sélingué)

Communautaire 99.1 MHZ

Salif Traoré Tél :+223 265.02.34

63 JIGIYA ZEGOUA Associative Karim Doumbia 266 60 95/ 931 82 85 REGION DE SEGOU

64 JAMANA FOKO

SEGOU Associative type coopératif 100.8 MHZ

Daouda Coulibaly Tél :+223 2320.048 Email : [email protected]

65 SIDO SEGOU Associative 104.3 MHZ Mamoutou Traoré Tél :+223 2320.355 /678 02 22 66 SIKORO SEGOU Associative 106.20 MHZ Moutaph Maiga Tél :+223 232.30.88 / 672.38.45 67 JAMAKAN MARKALA Associative 89.7 MHZ Abdoulaye Sagara S/c Sékou Diancoumba 6742276

227 22 76

68 CESIRI TJESSIRI

NIONO Communautaire 89. MHZ Mamadou keita Tél :+223

69 DELTA FM NIONO Associative 97.50 MHZ Mme Togola Mariam Dia Tél :+223 235.21.52/ 678 09 20 70 BENDOUGOU BLA Communautaire 104.1

MHZ Mme Doumbia Nènè Koulé Tél :+223 235.25.05/601.82.82

71 PARANA SAN Confessionnelle 100.6 MHZ

Jean Galbert Tél :+223 :940 50 21

72 MANDI MACINA Associative 100.5 MHZ Allaye Pléa Tél :+223 :672 45 17

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 105: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

89  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

73 RURALE MACINA Communautaire 91.6 MHZ

Zallé Vincent de Paul Tél :+223 234.22.36

74 TOMO FM KOLONGO 92.6 MHZ Kader TRAORE 2.34.28.54/629.58.82 75 KONONTIE KONOMBOU

GOU Communautaire 91.2 /101.5 MHZ

Zoumana Tangara Tél :+223 234.20.15

76 SOUMPOU BARAOUELI Communautaire 92.0 MHZ

Moïse Keita Tél :+223 934.78.71

77 SIGUIDAYIRIWASSO

TIMISSA /TOMINIA

Associative 92.50 MHZ Amadou Diarra 918.58.61

REGION DE MOPTI 78 DEBO MOPTI Associative 95.00 MHZ Bayon Diénepo Tél :+223 2430.135 79 JAMANA MOPTI Associative 98.3 MHZ Daniel Dembélé Tél :+223 2430.149 80 SAGHAN MOPTI Associative 91.20 MHZ Nouhoum Konipo Tél :+223 2431192 / 672.67 79 81 DAKAN SEVARE Rurale Associative Zao Ahmed Bamba Tél :+223 42.10.45/672.82.43/63

6.02.40 82 BAGUINE BANDIAGAR

A Associative 92.9 MHZ Housseiny Saye Tél :+223 2420. 278 / 2420 142

83 DIAKA KENE YEELEN FM

TENINKOU Confessionnelle 90.80 MHZ

-

84 DANDE DOUENTZA Communautaire 107.7 MHZ

Amadou Maiga Tél :+223 2452.043 /6161290

85 SENO BANKASS Communautaire 99. 00 MHZ

Ernest Damango Tél :+223 .9344437

86 ORONA KORO Communautaire 106.8 MHZ

Ousmane sagara Tél :+223 2 441.162

87 JAMANA DJENNE Associative type coopératif 91.0 MHZ

Levy Douyon Tél :+223 2 420.138 / 618 18 20

REGION DE TOMBOUCTOU 88 BOUCTOU TOMBOUC

TOU Communautaire 98.6 MHZ

Kader Ascofaré Tél : +223 292.11.01/ 292.13.29

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 106: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

90  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

89 LAFIA TOMBOUCTOU

Associative 94.6 MHZ Modibo Keita Tél :+223 292.10.16

90 JAMANA TOMBOUCTOU

Associative type coopératif

Seïdou Traoré Tél :+223 292.14.20 / 60147 21

91 BINGHA DIRE Associative 99.30 MHZ Oumar Cissé Tél :+223 691.28.66/6414422 92 RURALE

« KOOLOL SOBOUNDOU »

NIAFUNKE Associative 103.9 MHZ Abdoul KarimYattara Tél :+223 934 66 45

93 JIMBA FM GOUNDAM Associative Ibrahim Touré 94 ISSA BER NIAFUNKE Associative 96.3 MHZ Sekou Maiga Tél :+223 293 40 20 95 ALKHABAR Gourma-

Rharous Communautaire Ahmed ag Ibrahim Tél :+223 :294 50 02

96 ISSALANE BER Communautaire Aboubacrine Idoual Cissé S/C Tél :+223 2820 892 REGION DE GAO

97 AADAR GAO Communautaire 101.7 MHZ

Moulaye Haidara Tél :+223 605.18.41

98 NAATA GAO Communautaire 91.7 MHZ

Boubacar Adama Cissé Tél :+223 282.03.14

99 HANNA GAO Communautaire 94.9 MHZ

Issa idrissa Tél :+223 2820.491

100 AADAR MENAKA Associative 91.9 MHZ Moulaye Haidara Tél :+223 2810.000 101 AADAR ANSONGO Associative 107.8 MHZ Moulaye Haidara Tél :+223 2810.000

102 Communautaire BOUREM Communautaire 92.00

MHZ Santao Cissé Tél :+223 685 36 67

REGION DE KIDAL 103 TISDAS KIDAL Communautaire Assikadaye Waerzagane Tél :+223 285.00.66 104 ADRAR KIDAL Commerciale Dramane Kouyaté Tél :+223 285.00.01

105 TAMASSALAT

Tessalit Communautaire Mohamed ag Mahmoud S/C Tél :+223 2820 892

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 107: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

91  

N° Nom de la radio

Ville

Type/Fréquence Responsable

Contacts : Tél/ Fax/Courriel

106 R C voix de TIMETRINE

Inabag

Communautaire Cheick ag Dickane S/C Tél :+ 223 2820 892

107 Voix de ANAFIS

Anefif

Communautaire Mamadou Diakité S/C Tél :+223 2820 892

108 TADAMAKAT Essouk

Communautaire Sidi Mohamed S/C Tél :+223 2820 892

Source : Union de Radios et Télévision Libres du Mali (Urtel) – septembre, 2007

Tableau 19 : Liste des radios communautaires, associatives, confessionnelles du Mali

Page 108: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

92  

En plus des radios privées, il existe les chaînes publiques composées de la chaîne nationale, de la radio rurale et des stations régionales qui couvrent à elles seules près de 80% de territoire national.

Tableau 20 : Radios étatiques

Nom de la radio Responsable Adresse Radio Nationale

Sidiki Konaté Bozola BP 171 Bamako Mali Tél :00 223 20 21 99 94 www.ortm.org

Radio rurale Bamako Gnouma Keita Bozola BP 171 Bamako Mali Tél :00 223 20 21 99 94

Radio régionale de Kayes

Moussa Hary Maiga Lafiabougou Kayes Tél :00 223 672 84 48

Radio régionale de Mopti

Mamary Koné Centre commercial Mopti Tél :00 223 674 45 48

Radio régionale de Sikasso

Damaké Coulibaly Mancourani Sikasso Tél :00 223 672 48 27

Radio régionale de Ségou

Dougoufana Traoré Quartier Médine Ségou 00 223 672 47 78

Les heures de diffusion varient d’une radio à une autre. Ainsi, pour ce qui est des radios communautaires, la majorité émet 10 heures par jour, les autres un peu plus.

Pour ce qui est des émissions à caractère agricole, toutes les radios ont dans leur grille de programme une émission du genre dont la durée varie entre 30mn et 1heure

Ces émissions sont généralement hebdomadaires. Il est à souligner que nombre de radios ont plusieurs émissions qui sont consacrées au monde rural, seulement les contenus diffèrent.

Dans le domaine de la télévision, deux chaînes sont fonctionnelles :

- La télévision publique qui émet à partir de Bamako et qui s’étend sur environ 80 % du pays et même au-delà car sa présence sur le satellite permet à la grande diaspora malienne de se tenir régulièrement informée de ce qui se passe dans leur pays d’origine ;

- Africable qui émet également de Bamako et qui a une vocation africaine. En effet, grâce au satellite, cette chaîne de télévision est suivie quotidiennement par les téléspectateurs de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale

Page 109: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

93  

Tableau 21 : Chaînes de télévision

Nom de la télévision Responsable Adresse Télévision nationale

Directeur Général : Sidiki N’Fa Konaté

BP 171 Bamako-MaliTél : 00 223 221 20 19 E.mail : [email protected] Web : www.ortm.ml

Africable Directeur Général : Ismael Sidibé

Av de l’OUA BP E2498 –Bamako- Mali Tél: 00 223 220 91 91 E.mail: [email protected] Web : www.africable.net

2.3.2 Services de télécommunication

Au Mali, en matière de téléphonie, on note la présence de deux (02) opérateurs. Il s’agit de :

- La Société de télécommunication du Mali (SOTELMA) avec Malitel qui est sa filiale en téléphonie mobile, c’est une société d’Etat, mais en voie de privatisation ;

- Orange Mali qui est un opérateur privé.

Il faut noter que la venue du deuxième opérateur en 2003 a contribué à l’expansion remarquable de la téléphonie en général et principalement de la téléphonie mobile au Mali. Ainsi, de 2004 à 2005, le nombre d’abonnées est passé de 472 695 à 837 890, soit une augmentation de 77%,

Malgré une légère croissance du nombre d’abonnés au téléphone fixe de l’ordre de 15%, il demeure que le secteur de la téléphonie fixe est en perte de vitesse par rapport au Mobile. Les revenus globaux du fixe sont nettement inférieurs à ceux du mobile en 2004, 41,4 milliards de FCFA contre 88,3 milliards de FCFA (62 595 419 euros contre 134 351 145 euros)

Tableau 22: Evolution du nombre d’abonnés selon le réseau

2001 2002 2003 2004 2005 Abonnés réseau mobile

23 997 45 974 247 223 406 861 761 986

Abonnés réseau fixe

50 764 56 603 60 975 65 834 75 904

Global 74 761 102 577 308 198 472 795 837 890Source : Rapport d’activité du comité de régulation des télécommunications (CRT), - 2005

Page 110: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

94  

Tableau 23 : Nombre d’abonnés par types de services offerts

2004 2005 Téléphone fixe (ligne principale)

65 834 75 904

Cabines publiques 5 986 7 239Liaisons spécialisées 192 NDTransmission de données 83 69

Sources : données Sotelma- Orange- 2005

Les prix des communications ont connu une baisse allant de 11% à 56% selon les services et les destinations entre 2004 et 2005. La concurrence aidant, les tarifs connaissent une baisse continue. Présentement, ils se présentent comme suit :

Tableau 24 : Tarifs de SOTELMA (téléphone fixe)

Nature de la communication

Tarifs en TTC / CFA Equivalent en Euro

Locale

Communication entre deux téléphones fixes SOTELMA à Bamako

71 CFCA/ 4 mn

0,108 euros

Communication entre deux régions

Nationale

Communication fixe vers mobile

142 FCFA/ mn

0,216 euros

Source : Rapport d’activité du comité de régulation des télécommunications (CRT), 2005

Tableau 25 : Tarifs de SOTELMA-Malitel (Téléphone mobile)

Tarif par seconde en

TTC/ CFA

Euros Tarif par minute en TTC/CFA

Euros

Réseau interne : Malitel-Malitel

2,16 0,004 119 0,180

Vers d’autres réseaux mobile

2,16 0,004 119 0,180

National

Vers Sotelma (Fixe) 1,65 0,003 95 0,151Vers l’Afrique 2,5 0,004 150 0,229Reste du monde 3,30 0,005 198 0,302

International

Réseau satellitaire 31,33 0,047 1 880 2,870Vers Malitel 20 0,030 20 0,003

SMS Vers d’autres réseaux 30 0,045 30 0,045

Page 111: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

95  

Tarif par seconde en

TTC/ CFA

Euros Tarif par minute en TTC/CFA

Euros

Vers international 50 0,007 50 0,007

Source : Rapport d’activité du comité de régulation des télécommunications (CRT), 2005

Tableau 26 : Tarifs de Orange Mali (Téléphone mobile)

FCFA TTC/mN Euros Vers réseau orange 129 0,196 National Vers d’autres réseaux 150 0,229 Afrique 150 0,229 International Reste du monde 198 0,302

Source : Rapport d’activité du comité de régulation des télécommunications (CRT)- 2005 2.3.3 Ordinateurs et Internet

En dehors de SOTELMA et d’Orange Mali qui possèdent un rayon de couverture très large, il existe d’autres fournisseurs qui ont une portée limitée, se cantonnant essentiellement à Bamako et dans quelques villes de l’intérieur. On peut citer Afribone, Cefib, Datatech qui se sont regroupés au sein de l’Association des Fournisseurs d’Internet au Mali (AFIM). En l’absence de chiffres officiels, le nombre d’internautes est estimé à 50 000 personnes. Quant aux prix de connexion à Internet, ils se présentent de la manière suivante :

a) Malitel (ADSL)

L’évènement de l’ADSL est le fait de Malitel. Présentement cette technologie est présente à Bamako, mais aussi dans certaines villes de l’intérieur comme Kayes, Sikasso et Ségou.

Pour une connexion permanente de 128 kbit/s, le coût s’élève à 120 000 CFA (180 euros) pour l’installation et 30 000 CFA/j (45,80 euros).

Au niveau de Orange Mali, les tarifs de la connexion à Internet sont les suivants :

Tableau 27 : Tarifs connexion Internet Orange Mali

Mise ne service TTC

49 000 CFA soit 74,80 euros

1 mois Euro 3 Mois Euro 6 mois Euro 12 mois EuroAbonnement TTC 37 500 57,25 108 000 164,885 198 000 302,30 360 000 549,60Prix de revient mensuel

37 500 57,25 36 000 54,96 33 000 50,38 30 000 45,80

Source : Rapport d’activité du comité de régulation des télécommunications (CRT), 2005

Page 112: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

96  

Annexe III : Profil des institutions 3.1 Liste générale des institutions présentes dans le secteur de l’agriculture et

du développement rural.

A. MEDIAS

a) Liste des journaux

TITRES PROPRIETAIRE ADRESSE TYPE ROLE QUOTIDIEN

L'Essor Date de création 1961

Quotidien d’Etat Directeur : Souleymane DRABO

Square Patrice Lumumba - B.P. 141- Bamako Tél. : Tél. : (00 223) 222 36 83 Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected] Site : www.essor.gov.ml

OFF

INF

Le Républicain Date de création 1992

Directeur : Salif Koné

116 rue 400 Dravéla Bolibana - B.P. 1484 - Bamako - Tél. : 229 09 00 / Fax : 229 09 33, E-mail : [email protected]

PRV

INF

Info-Matin Date de création 1997

Directeur : Sambi Touré

350 Rue 56 - Bamako-Coura, B.P. E 4020, Bamako, Tél. : 223 82 09 - Fax : 223 82 27 E-mail : [email protected] Site : www.info-matin.com

PRV

INF

Les Echos Date de création 1989

Directeur : Alexis Kalambry

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed - B.P. 2043 Bamako –Tél : 229 62 89 - 229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39

PRV

INF

Nouvel Horizon

Directeur : Oumar

145 rue 223 - Sogoniko - B.P. 942 - Bamako -

PRV

INF

Page 113: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

97  

Date de création 1992

Sidibé

Tél. /Fax : 220 06 91 / 220 85 79

Soir de Bamako Date de création 1996

Directeur : Salif Sangaré

45 rue 223 - Sogoniko - B.P. E 4534 - Bamako Tél. /Fax : 220 06 91 / 220 85 79

PRV

INF

L'Indépendant Date de création 1994

Directeur : Saouti Haïdara

Imm. ABK Hamdallaye ACI, B.P. E 1040- Bamako - Tél./Fax : 223 27 27 - 672 21 04 E.mail : [email protected]

PRV

INF

HEBDOMADAIRE Le Courrier Date de création 1996

Directeur : Sadou A. Yattara

230 Av. C. Zayed Lafiabougou marché B..P. 1258, Bamako - Tél. : / Fax : 229 18 62 / 673 03 59 E-mail : [email protected]

PRV INF

Le Continent Date de création 2000

Directeur : Ibrahima Traoré

AA 16 Banankabougou - Sema B.P: E 4338 Tél. / Fax : 220 57 39

PRV

INF

Kabako (Journal de faits divers) Date de création 1991

Directrice : Mme Diaby Macoro Camara

474 Rue 228 Hippodrome B.P. E 731 Bamako- Tél. :221 29 12 -277 78 23

PRV

INF

La Nouvelle Tribune (hebdomadaire) Date de création2002

Directeur : Ibrahima Coulibaly

635 rue Djoukamady Sissoko - Darsalam Tel. : 222 35 34 / 673 73 23 - Bamako

PRV

INF

Liberté Date de création 1999

Directeur : Abdoulaye Ladji Guindo

BP : E 24, Im. Sanago -Hamdallaye marché - Bamako - Tél. : 229 18 98 - 672 82 77

PRV

INF

Page 114: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

98  

Email : [email protected]

Le Canard enchanté (Journal satirique) Date de création 2002

Directeur : Oumar BABI

Imm. Koumara, bloc 104, centre commercial -Bamako - Tél. : 673 47 59

PRV

INF

Le Patriote

Date de création 2000 Directeur : Mahamdou SANOGO

122 rue 506 Cité des infirmiers, Quinzambougou Bamako - Tel. : 673 39 11 / 221 30

PRV

INF

L'Inspecteur (Journal satirique) Date de création 1992

Directeur de la Publication : Aly Diarra

Imm. Nimagala Bloc 262 - 2e étage - B.P. E 4534 - Bamako - Tél. : 672 47 11- 630 92 90 Email : [email protected]

PRV

INF

Le Challenger Date de création 2002

Directeur : Amadou Beïdy Haïdara

Imm Sahel Construction - Hamdallaye Tél. : 678 41 01 - B.P : 1056 Bamako - E-mail : [email protected]

PRV

INF

L'Analyste Date de création 2002

Directeur Oumar Baba Traoré

Im. Moussa Diarra -Rue du Dr Oumar Traoré, Badialan 3 - Tél. : 672 79 83

PRV

INF

Le Sphinx Date de création : 2003

Directrice : Adama Dramé

283 Rue 142 – Korofina nord Bamako - Tél. : 224 22 43 / 678 54 95-

PRV

INF

Aurore Date de création1990

Directeur : Karamoko

298 Rue 438 Niaréla, B.P : 3150, Bamako,

PRV

INF

Page 115: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

99  

N’Diaye

Tél./Fax : 221 69 22 / 674 19 69

Le Malien Date de création 1993

Directeur : Sidi Keita

Rue 497 Porte 277 - Badialan 3 -B.P : E 1558 Bamako - Tél. : 223 57 29 Fax : 229 13 39 E-mail : [email protected]

PRV

INF

Le Tambour Date de création 1994

Directeur de la Publication : Yéro Diallo

Rue 497, Porte 295 Badialan III - B.P. E 289 - Bamako - Tél. 222 75 68 / 674 59 50 - Fax : 222 75 68 Email : [email protected]

PRV

INF

L’observateur

Belco TAMBOURA

Tél : 631 31 93 690 00 42

PRV

INF

MENSUEL Nyéléni Magazine (Le Mensuel de la femme) Date de création : 1991

Directrice : Mme Maïmouna Traoré

Niaréla 298 rue 438, B.P. 13150, Bamako, Tél. : 229 24 01 - cell : 678 46 39 Email :

PRV

INF

Grin-Grin (Magazine mensuel des jeunes)

Directrice : Maïmouna Coulibaly

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed - B.P. 2043 Bamako - Tél. : 229 62 89 - 229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39 E.mail : [email protected]

PRV

INF

Droit de Réponse

Directeur : Boubacar Sangaré

Badalabougou-Sema Gesco - Lot S13 - BP : MA 174, Tél. : 229 04 59 / 277 36 68 – Bamako

PRV

INF

Kabaaru (Mensuelle d'informations générales en Peul)

AMAP Agence malienne de la presse et de la publicité

Siège : Village Kibaru, Bozola, Bamako/Mali Tél. : (00 223) 222 36 83 Tél. : (00 223) 222 57 67

OFF

INF

Page 116: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

100  

Source : Maison de la Presse - 2006

b) Radio Etatique

Nom de la radio Responsable Adresse Type Rôle

Radio Nationale Sidiki Konaté 00 221 20 19 PUB INF

Radio rurale Gnouma Keita 00 223 221 2019 PUB INF

Radio régionale de Kayes

Moussa Hary Maiga 00 223 672 84 48 PUB INF

Organe public créé le 10 mars 1983,

Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected]

Xibaare (Mensuelle d'informations générales en Soninké

AMAP Agence malienne de la presse et de la publicité

Siège : Village Kibaru, Bozola, Bamako/Mali Tél. : (00 223) 222 36 83 Tél. : (00 223) 222 57 67 Télex: (00 223) 222 47 74 E-mail : [email protected]

OFF

INF

Jèkabaara créé le 1er janvier 1986, Langue : Bambara,

Organe de la Coopérative Jaman

Hamdallaye Av, Cheikh Zayed - B.P. 2043 Bamako - Tél. : 229 62 89 - 229 41 83 - 221 45 10 Fax : 229 76 39 -E.mail : [email protected]

PRV

INF

DIBIFARA Date de création : le 8 septembre 2001 , Langue : Bambara

Directeur Youssoufou Diallo

Siège : Badialan I, rue 462, porte 196, Tél : 645 96 22 Bamako/Mali

PRV

INF

Sira

(Revue mensuelle de la femme) Date de création 2003

Directrice Fatoumata Maïga

474 Rue 228 - B.P: E 731 Bamako Tél. : 221 29 12 / 678 44 94

PRV INF

Page 117: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

101  

Nom de la radio Responsable Adresse Type Rôle

Radio régionale de Mopti

Mamary Koné 00 223 674 45 48 PUB INF

Radio régionale de Sikasso

Damaké Coulibaly 00 223 672 48 27 PUB INF

Radio régionale de Ségou

Dougoufana Traoré 00 223 672 47 78 PUB INF

c) Télévision

Nom de la télévision

Responsable Adresse Type Rôle

Télévision nationale Manga Dembélé BP 171 Bamako Mali Tél : 00 223 221 20 19 E.mail : [email protected] Web : www.ortm.ml

PUB INF

Africable Ismael Sidibé Av de l’OUA BP E2498 Bamako Tél: 00 223 220 91 91 E.mail: [email protected] Web : www.africable.net

PRV INF

d) Structures et associations

Nom Sigle Responsable Adresse Type Rôle

Union de Radio et Télévision Libres

URTEL Isaie Somboro BPE 1583 Bamako Mali Tél : 00 223 672 08 67 E.mail :[email protected]

RGL INF

Maison de la presse

MP

Makan Koné

BP E 2456 Porte 19 Rue 617 Darsalam Bamako

RGL INF

Page 118: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

102  

Nom Sigle Responsable Adresse Type Rôle Tél : 00 223 22 19 15 Fax : 00 223 223 54 78

Maison d’Edition Jamana

--- Hamidou Konaté

Avenue Cheik Zayed Porte 2694 Hamdallaye BP2043 Bamako Tél : 00 223 229 62 89 Fax ; 00 223 229 76 39

PRV INF

Réseau des Télécentres Communautaires du Mali

--- Adama SOUMARE

BP 42 Fana Mali Tél : 00 223 679 98 68 00 223 614 83 93 [email protected] [email protected]

RGL INF

Réseau des communicateurs traditionnels

--- Ben Chérif DIABATE

ACI 2000- Hamdallaye Rue 400- Porte235 Tél : 00 223 674 46 05

RGL VUL

Cinéma numérique ambulant

CNA Mme Kadidia Sidibé

Tél : 00 223 610 05 72 E .mail : [email protected]

AUT VUL

e) Téléphonie et Internet

Nom Sigles Responsable Adresse Type Rôle

Agence Nationale de Technologies de l’Information et de la Communication

AGETIC

Sidy Moulaye Haïdara

AGETIC BP E 5467 Bamako Tel : 00 223 229 54 18 E.mail :[email protected]

VUL

Comité de Régulation des télécommunications

CRT

Modibo Camara

BP 2006 Bamako Mali Tél : 00 223 14 90 E.mail :

OFF

REG

Page 119: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

103  

Nom Sigles Responsable Adresse Type Rôle [email protected]

Orange Mali

-

Alioune N’diaye

BP E 3991 Bamako Tel : 00 223 49990 00 Web : www .orangemali.com

PRV

AUT

Société de Télécommunication du Mali

Sotelma/ Malitel Lassana N’diaye

BP 740 Bamako Tél : 00 223 52 80 Fax : 00 223 30 22 Web : www.sotelma.ml

PUB AUT

CEFIB Oumar Traoré

Tél 00 22340 42 00 [email protected]

PRV AUT

Datatech

Oumar Berthé

[email protected]

PRV

AUT

Afribone - BP E 449 Bamako Mali Bamako [email protected]

PRV AUT

Page 120: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

104  

B. INSTITUTIONS PUBLIQUES

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

1 Ministère de l’Agriculture --- Tiémoko Sangaré BP 61 Bamako Tél : 00 223 222 29 79

GOV PP

2 Direction Nationale de l’Agriculture DNA Abdoulaye Maïga BP 1098 Bamako Tél : 00 223 222 28 77=

GOV RUR

Moussa Hary Maiga

BP 37 Kayes tél : 00 223 252 13 55 E.mail : [email protected]

GOV RUR

-----

BP 13 Koulikoro Tél : 00 223 220 20 13 [email protected]

GOV

RUR

Seydou Keita BP 11 Sikasso Tel / Fax: 00 223 262 00 36 Email : [email protected]

GOV RUR

Diawara BP 120 Ségou Tél:00 223 232 00 61

GOV RUR

3

Directions Régionales de l’Agriculture

DRA

Diaby Cheik Sidya

RN 6 – Cité ODEM Tél/fax: 00 223 242 0150

GOV RUR

Page 121: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

105  

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

Traoré BP 65 Tombouctou Tel/fax: 292 10 42 E.mail: [email protected]

GOV RUR

Maiga BP 74 Gao- Tél/fax: 00 223 282 02 41

GOV RUR

Modibo Diarra Kidal- Tél: 00 223 285 01 03 GOV RUR

“Boubacar Konaré

BP 3183 Bamako Tél:00 223

GOV RUR

4 Institut de l’Economie Rurale IER Tiene Baba BP: GOV RD

5 Office de la Haute vallée du Niger ----- ----- BP 178 Bamako Tél : 222 40 64

OFF PP

6 Programme de Compétitivité et de Diversification Agricoles

PCDA 03 BP 228 Bamako 03 Tel :00 223 222 11 25 Email : [email protected] www.pcda-mali.org

OFF PP

7 Direction Nationale du génie rurale DGNR ----- BP 155 Bamako Tél : 00 222 26 05 E.mail : [email protected]

GOV RUR

8 Observatoire du Marché Agricole OMA Salif Diarra BP 5589 BamakoTél : 00 223 221 40 73www.oma.org

AS-P INF

9 Centre National de Recherche ----- CNRA PUB RD

Page 122: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

106  

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle Agricole

BP E 1911 Bamako Tél : 00 223 222 71 65 E.mail: [email protected]

10 Ministère de l’Elevage et de la Pêche

---- Diallo Madeleine Bah

BP 3634 BamakoTél : 222 69 19

GOV PP

11 Direction nationale de la pêche DNP Madi Keita (Directeur Adjoint)

BP 275 Bamako Tél : 222 20 67

GOV PP

12 Ministère de l’environnement et de l’assainissement

---- Aghatam Ag Alassane

BP 1634 Bamako Tel : 00 223 229 51 68 Fax : 00 223 229 51 70

GOV PP

13 Secrétariat Technique Permanent du Cadre institutionnel de la gestion des questions environnementales

STP/ CIGQE ---- BP 311 Bamako Tél :00 223 223 10 74

GOV REG

14 Direction nationale de la conservation de la nature

DNCN ------ BP 275 Bamako Tél : 00 223 36 95

GOV PP

15 Programme Fonds de développement en zone sahélienne

FODESA Fatogoma Diarra Tel : 00 223 220 73 91 BP E 4610 Bamako

AUT RUR

16 Gestion durable du bétail ruminant en Afrique de l’Ouest

------- Yacouba Samaké ---------- RGL RUR

17 Initiative de sécurité alimentaire ISAG II Ahmed Moussa S/C Africare ONG RUR

Page 123: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

107  

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle N’game Tel : 00 223 293 20 81

18 Programme d’appui à la conservation et gestion de ressources naturelles

PACOGERE Yacouba Deme E.mail [email protected] ONG RUR

19 Programme d’Appui aux Collectivités Territoriales

PACT Dirk Bekte BP 100 Bamako Tél : 00 223 52 56 E.mail :[email protected]

AUT FIN

20 Programme Mali nord ---- --- BP 100 Bamako AUT FIN

21 Ministère de l’économie, de l’industrie et du commerce

---- Mme Bah Fatoumata

GOV PP

22 Direction nationale du commerce et de la concurrence

---- Route de Sotuba BP 201 Bamako

GOV PP

23 Ministère de la communication et des nouvelles technologies

--- Diarra Mariam Flantié Diallo

GOV PP

24

25 Cellule de planification et de statistiques des ministères de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’environnement

---- Bah BP : 2357 Bamako Tél : 00 223 221 72 20

GOV PP

26 Commissariat à la sécurité alimentaire

---- Lansry Nana Haïdara

ACI 2000 Lafiabougou BP E 5652 Tél : 00 223 229 15 36 E.mail ; [email protected]

PUB AUT

27 Office du Niger ---- ---- BP 106 Ségou OFF RUR

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N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

28 Institut de Formation Rurale de Katibougou

IPR ---- BP 6 Koulikoro Mali

EDU FRM

29 Bibliothèque nationale Mamadou K Kéita BP 4473 Bamako Tél : 00 223 229 74 23 Fax : 00 223 223 93 96

OFF AUT

30 Compagnie malienne de développement textile

CMDT Ousmane Amion Guindo

PUB AUT

C. Liste des Organisations

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

1 Fédération nationale des associations des femmes rurales du Mali

FENAFER Madame Diarra Aminata Diarra

BP 05 Koulikoro Mali Tél : 00 223 638 38 48

AS-F RUR

2 La fédération des jeunes ruraux du Mali

FENAJER- Mali

FENAJER Région de Gao

Tél du président :00 223 649 07 02

AS-J RUR

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109  

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

3 Assemblée Permanente des chambres d’Agriculture

APCAM Bakary Togola Square Patrice Lumumba BP 3299 Bamako Mali Tél : 00 223 222 87 25 Fax : 00 22287 37

AUT VUL

4 8 Chambres régionales d’agriculture

CRA Square Patrice Lumumba BP 3299 Bamako Mali Tél : 00 223 222 87 25 Fax : 00 22287 37

AUT VUL

5

Association des pêcheurs résidents au Mali

APRAM --- Tél 229 26 70

6 Coordination des associations et ONG féminines du Mali

CAFO Traoré Oumou Touré

BPE 194 Tel : 00 223 74 74

ONG AUT

7 Conseil de concertation et d’appui des ONG

CCA -Ong --- BP E 3216 Bamako Tél :220 92 51

8 Kafo Jiginew - Alou Sidibé BP 47 Koutiala BNQ FIN

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N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle

Mali

9 Niesigiso BNQ FIN

10 Programme d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations Paysannes

PASAOP Abdoulaye Touré

BP 61 Bamako

Tél : 00 223 222 29 79

AUT RUR

11 Programme national d’infrastructures rurales

PNIR - BP 61 Bamako Tél : 00 223 222 29 79

AUT RUR

12 Institut du sahel - BP 1530 Bamako Tel : 00 223 222 21 48

RGL RD

13 Fonds des Nations unies pour l’agriculture

FAO Moustapha Alassane

Route de Koulouba BP 1820 Bamako Tel : 00 223 222 65 76 Fax : 00 223 222 36 46 E.mail :[email protected]

RGL VUL

14 Organisation des nations unies pour la science et la culture

UNESCO Juma Shabani BP E 1763 Bamako Tél : 00 223 223 34 92 E.mail :

RGL AUT

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111  

N° Nom Sigle Responsable Contact Type Rôle [email protected]

15 Banque Mondiale- Mali

- Alassane Diawara

BP 1864 Bamako Mali

RGL AUT

16 Programme des Nations Unies pour le Développement

PNUD

Signification des abréviations

Type AS-P Association paysanne (y compris les coopératives) AS-F Association féminine AS-J Association de jeunes BNQ Banque ou organisme de crédit CCI Chambre de commerce et d’industrie CNF Groupe confessionnel EDU Éducation/enseignement GOV Département/service ministériel ONG Organisation non gouvernementale PRV Entreprise/société privée RGL Organisme/réseau/projet régional OFF Organisme officiel/collectivité PUB Entreprise publique AUT Autre

Rôle VUL Vulgarisation et animation INF Services d’information FIN Service financier PP Politique et planification SP-X Secteur privé – Exportateur (produits frais, congelés

et séchés) SP-M Secteur privé – Produits manufacturés (tanneur,

embouteilleur, raffineur, torréfacteur) PS-P Secteur privé – Producteur (commerce agricole,

société de pêche) PS-F Secteur privé – Fournisseur (produits chimiques,

équipements, semences) R&D Recherche et développement REG Réglementation (mise en conformité, normes) FRM Formation (niveau secondaire, supérieur et

professionnel) COM Commerce et vente (y compris la recherche de

débouchés) RUR Développement rural AUT Autre

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3.2 Liste sélective des institutions

Nom de l’institution : Observatoire du marché agricole Définition de missions et des objectifs : Collecter, traiter et diffuser des informations statistiques, réglementaires et autres sur tous les facteurs qui influencent la formation des prix pratiqués sur le marché agricole. Domaine d’expertise : - Collecte, traitement et diffusion d’informations - Formation sur les NTIC - Publication de bulletins Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 33 personnes à temps plein - 10 contractuels Filiales et représentations : - 25 unités locales de collecte et de diffusion

Budget annuel : 165 000 000 CFA (251 908 euros) Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Etat - Programme de restauration du marché céréalier (PRMC) Programme/ Projet mis en œuvre : - Système national de collecte, de traitement et de diffusion sur les informations agricoles

composé d’enquêteurs. - Système de transmission des informations par SMS Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Acteurs du marché agricole - Producteurs - Commerçants - Consommateurs - Institutions Degré d’inter action avec le CTA : Magazine, Spore, Séminaires, publication, formation - Partenariat de avec CTA depuis 2004 Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) :

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Nom de l’institution : Observatoire du marché agricole - CEDEAO - CILSS - FAO - CTA - Système de collecte d’informations agricoles des autres pays - Ministère de l’agriculture Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? Par les institutions citées plus haut.

- Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) :

- Informations sur les foires commerciales - Informations sur les cours mondiaux de certains produits comme le riz, le blé

Type ou format : Site web ou support électronique, magazines spécialisés, réseaux divers

Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : Transmission des informations par téléphones portables couplés à l’ordinateur Contraintes : - Volume de travail élevé par rapport à un nombre réduit d’enquêteurs - Insuffisance de compétences en matière d’analyse prospective à moyen et long terme - Difficulté de diffuser les informations sur les prix des produits agricoles à la télévision

nationale en raison du coût élevé. - Nombre insuffisant de téléphones portables et d’ordinateurs. Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Cette institution évolue dans un domaine intéressant, à savoir la collecte, le traitement et la diffusion d’information sur le marché agricole. Cette institution vient de tester avec succès un système utilisant à la fois le téléphone portable et Internet dans la transmission et la diffusion de par son réseau d’enquêteurs, elle est présente sur tout le territoire et même dans les parties les plus éloignées. L’observatoire du marché agricole est en partenariat avec le CTA depuis 2004.

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Nom de l’institution : Kafo Jiginew – Institution de micro finance Définition de missions et des objectifs : Mission :- Collecte de l’épargne et distribution du crédit Objectif :- Rendre des services financiers aux couches de la population qui n’ont pas accès au crédit bancaires. Domaine d’expertise : Financement des producteurs de coton

Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 252 permanents - 26 administrateurs bénévoles Filiales et représentations : - 5 représentations dans les régions CMDT

Budget annuel : Non communiqué Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Dépôts collectés auprès des épargnants - Refinancement bancaire Programme/ Projet mis en œuvre : - Mise en réseau des différentes caisses interconnectées avec les NTICs

Groupe cible (nombre réel ou estimé) : 237 000 membres Degré d’inter action avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Banque de la place - Organismes de micro finances du Mali - CMDT - Organismes de micro finance dans la sous région - Lux Développement Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Journaux - Internet - Réseau de micro finance - Banques - Partenaires divers

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Nom de l’institution : Kafo Jiginew – Institution de micro finance

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Techniques de création d’un journal en langue nationale pour les populations de la zone

cotonnière qui est fortement alphabétisée. Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Inter connexion des différentes caisses en réseau - Dispose de plusieurs bases de données - Contraintes : Manque de techniques d’édition d’un journal en langue nationale Pourquoi avoir sélectionné cette institution : C’est le premier réseau de la micro finance au Mali qui s’est implantée non pas en ville mais en pleine en zone cotonnière. Autres observations ; Néant Nom de l’institution : Fédération des télécentres du Mali - FETEMA Définition de missions et des objectifs : Mission : - Soutien technique aux télécentres communautaires - Améliorer la qualité des services fournis aux communautés par les Collecte de l’épargne et distribution du crédit Objectif : - Rendre des services financiers aux couches de la population qui n’ont pas accès au crédit

bancaire. Domaine d’expertise : TIC - Radios - Réseautage - Formation Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - En projet : Recrutement de 8 personnes (Personnel de bureau) Filiales et représentations : 80 Télécentres communautaires membres dans les 8 régions

Budget annuel : Néant

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Nom de l’institution : Fédération des télécentres du Mali - FETEMA Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Cotisations - Activités diverses Programme/ Projet mis en œuvre : - Formation des gérants des télécentres communautaires sur les techniques de gestion Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Bénéficiaires des œuvres des télécentres Degré d’inter action avec le CTA : FETEMA reçoit Spore et les publications CTA Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - IICD - USAID - HKI - Unesco - KFW Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Les mairies - Les ministères - ONG - Partenaires techniques et financiers

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Exploitation des logiciels - Entretiens des ordinateurs - Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation Type ou format : Internet, sites web, brochures et fiches techniques, magazine Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Contraintes : - Coût élevé de la connexion Internet et du matériel informatique - Insuffisance de formation des gérants des télécentres Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Compte tenu de la percée que connaît ce nouvel outil de communication qu’est Internet dans les zones rurales, cette institution est un des partenaires qui jouera très prochainement un rôle très important dans la collecte et la diffusion de l’information agricole

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Nom de l’institution : Fédération des télécentres du Mali - FETEMA Autres observations : À considérer comme un nouveau partenaire au Mali Nom de l’institution : Office du Niger Définition de missions et des objectifs : Mission :- Assurer le développement intégral de la zone de l’Office du Niger. Domaine d’expertise : - Gestion de l’eau - Conseil rural - Gestion des terres - Transferts de données - Etudes Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 500 travailleurs à temps plein - 254 encadreurs techniques

- Filiales et représentations :23 000 exploitations - 150 associations villageoises - 2500 organisations d’exploitants. - Annexe à Bamako Budget annuel : 4 milliards de FCFA soit environ 6.106 870 euros Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Différentes prestations et redevances Programme/ Projet mis en œuvre : Mise en place d’une unité de TIC avec un personnel bien formé et avec l’appui de la coopération française. Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - 23 000 exploitations - 150 associations villageoises - 2500 organisations d’exploitants - 2 syndicats Degré d’inter action avec le CTA : Reçoit Magazine Spore et Les Publications CTA

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Nom de l’institution : Office du Niger Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Ministères - Organisations paysannes - Chambres d’agriculture

Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Internet - CTA - Organisations paysannes - Ministères - Radios et télévision

- Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Problèmes liés à l’agriculture (brochures, publication site web) - Foires commerciales (Site web) - Développement et financement des programmes (Site Web, rencontres divers, réseaux) - Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (site web, publications

diverses - Techniques post récoltes. (Magazines, fiches techniques) - Données relatives aux marchés Site Web, Publications Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : Réseau internent performant Problèmes : Difficulté de conservation de la documentation par la technique de numérisation Capitalisation et diffusion des connaissances jusqu’aux populations à la base Pourquoi avoir sélectionné cette institution : A cause de son importance dans le secteur agricole au Mali. Autres observations : Il existe un début de collaboration avec CTA qui entend d’être renforcé.

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Nom de l’institution : Fédération nationale des associations de femmes rurales (FENAFER)

Définition de missions et des objectifs : - Augmenter la production agro sylvain pastorale de ses membres - Informer et former les associations membres - Sensibiliser les membres sur leurs droits et devoirs Domaine d’expertise : - Encadrement - Sensibilisation - Formation Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : 3 personnes – permanents Filiales et représentations : - 8 Associations régionales des femmes rurales - 47 délégations locales au niveau des cercles Budget annuel : Néant

Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Cotisations des membres - Contribution du Programme d’appui aux services agricoles et aux organisations paysannes

Programme/ Projets mis en œuvre :

Plaidoyer pour une prise en compte des associations membres dans les instances décisionnelles pour l’octroi des terres et du crédit

Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Associations membres au nombre de 200 environs présentes dans tout le pays Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Séances de formation et échange d’informations avec les ministères concernés (

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Nom de l’institution : Fédération nationale des associations de femmes rurales (FENAFER)

agriculture, pêche, environnement, ministère de la femme) ; avec la chambre d’agriculture,le réseau des organisations paysannes de l’Afrique de l’ouest ROPPA, le FIDA

Comment les besoins d’information son ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - A partir des ateliers et séances de formation, les émissions de radios et par les partenaires

locaux et extérieurs Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : Problèmes liés à l’agriculture - Problèmes d’équilibre hommes – femmes - Développement et financement de programmes - Foires commerciales - Financement et micro crédit Cette structure prévilégie les publications en support papier, les rencontres diverses, les coups de fil et les fax comme type et format Manque de moyens élémentaires pour contacter les membres sur le terrain et les partenaires extérieurs (Internet, Fax,…) - Manque de moyens financiers pour organiser des ateliers et séminaires au profit des

associations membres - Possibilité de participer à des foires et faire connaître les productions des associations

membres Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Le personnel n’est pas qualifié, l’analphabétisme de la majorité des membres, la méconnaissance des sources d’information appropriées Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Cette fédération regroupe plus de 200 associations et groupement de femmes rurales dans les régions, cercles, communes. Elle est membre le la chambre d’agriculture du Mali. Elle pour objectif majeur d’encadrer ces structures membres de leur apporter des appuis multiformes y comprit ceux relevant à la formation et à l’information Autres observations : A figurer parmi les potentiels partenaires de CTA, car cette fédération regroupe la catégorie de personnes ayant un rôle capital dans le développement rural que sont les femmes, mais aussi elle est présente dans les contrées les plus reculées du pays de par le nombre de ces associations membres. Elle possède donc une capacité énorme dans diffusion de l’information agricole. Nom de l’institution : Cinéma numérique ambulant

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Nom de l’institution : Cinéma numérique ambulant Définition de missions et des objectifs : Diffusion de films africains et des films de sensibilisation dans des régions où il n’existe pas de cinéma, Domaine d’expertise : Projection de films DVD et VHS

Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 9 personnes à temps plein Filiales et représentations : Néant Budget annuel : Non communiqué Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Subvention de l’ambassade de France et de la coopération Suisse - Prestations de service au profit des ONG et autres partenaires suite à la projection de films

de sensibilisation Programme/ projet mis en œuvre :Formation en techniques de l’animation en collaboration avec le ministère de l’administration Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Public urbain et rural Degré d’inter action avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Ministère de l’Administration territoriale et décentralisation - Haut conseil national de lutte contre le sida - L ’Ambassade de France - La coopération Suisse - Save the children - PSIC Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? Par les institutions citées plus haut.

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Techniques d’animation et d’exploitation des nouvelles technologies – Matériel numérique

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Nom de l’institution : Cinéma numérique ambulant - Type ou format : ateliers de formation, brochures techniques Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : Connaissance du milieu rural et des besoins des populations rurales en matière d’animation par le biais des films vidéo Contraintes : Manque de moyens pour la conservation des DVD contre la poussière et autres intempéries. Nécessité de disposer d’ordinateur portable muni d’un disque dur susceptible de contenir les films pour la projection sur le terrain. - Manque de moyens pour transférer les films de VHS en DVD - Insuffisance de films DVD Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Le CNA mène un travail intéressant dans le domaine de la sensibilisation des populations rurales à travers un canal attractif qui est la vidéo numérique. Il parcours les zones isolées, enclavées souvent dépourvues de tout autre moyen de communication. Par des films de thèmes divers, il informe et sensibilise, parfois à plusieurs reprises dans le même village. Autres observations ; Un partenaire potentiel de CTA pour ce qui es la diffusion de l’information agricole à la base.

Nom de l’institution : Coopérative Jamana d’édition et de diffusion Définition de missions et des objectifs : - Promotion de la culture malienne et africaine à travers l’édition et l’information - Promotion des libertés d’expression et des langues nationales Domaine d’expertise : - Edition des livres et de journaux - Création et gestion de radios communautaires Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) :

- 123 personnes, tous permanents. Filiales et représentations : - 9 radios communautaires à travers le pays - 10 kiosques de distribution des journaux les Echos et Jekabaara Budget annuel : 400 000 000 CFA (610 687 Euros) Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Edition des livres et des journaux

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Nom de l’institution : Coopérative Jamana d’édition et de diffusion Programme/ Projet mis en œuvre : - Edition et publication d’un quotidien « les Echos » et d’un journal en langue nationale

« Jekabaara » - Création, gestion et animation de 9 radios communautaires à travers le Mali Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Grand public (urbain et rural) Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : La coopérative Jamana a co édité un ouvrage intitulé « Banque de céréales avec CTA) Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Echanges d’informations et production de livres avec divers ministères, l’Unesco ; et des

structures à la base Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Etat, partenaires locaux et extérieurs, ministères concernés Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation - Programmes radiophoniques - Brochures et bulletins du CTA

Type ou format : Support électronique, publications diverses Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Coût élevé des moyens de collections de l’information (Connexion à internent, achat des

ordinateurs, moyens roulants…) - Fort taux d’analphabétisme du public rural constitue un handicap quant à l’importance

accordée à l’information Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Cette institution privée à l’avantage d’être présente à la fois dans l’édition du livre, de journaux en français et en langue nationale bamanan, mais aussi dans les radios communautaires. Elle a initié également une des rares messageries présentes dans le pays. Cela signifie que dans le domaine de la GIC, elle occupe une place de taille car elle évolue dans des canaux de diffusions par lesquels on peut atteindre facilement les populations rurales

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Nom de l’institution : Coopérative Jamana d’édition et de diffusion Autres observations : La Coopérative Jamana à déjà une expérience de co édition d’un livre sur les banques de céréales avec le CTA. C’est une expérience à encourager, de même que d’autres types de collaboration et de partenariat sont à initié avec cette coopérative. Possible partenaire de choix de CTA Nom de l’institution : Orange Mali Définition de missions et des objectifs : Mission :- Contribuer au développement des télécommunications au Mali Domaine d’expertise : - Télécommunication (téléphone fixe, mobile) - Internet - Transferts de données Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 300 employés à plein temps (Cadres, techniciens, agents de maîtrise…)

Filiales et représentations : - Représentations régionales

Budget annuel : Non communiqué Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Différentes prestations

Programme/ Projet mis en œuvre : Couverture du pays et principalement les zones rurales en téléphonie et à Internet Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Population des zones de couvertures (¾ du pays)

Degré d’inter action avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Etat - Entreprises publiques et privées - Fournisseurs internationaux

Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Internet - Agence de communication privée

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Nom de l’institution : Orange Mali Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) :

.-------------- Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : -------------------------------------- Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Compte tenu de son importance dans le secteur des télécommunications, c’est le deuxième opérateur du pays et compte le plus d’abonnés dans la téléphonie mobile Autres observations : Néant Nom de l’institution : Radio Rurale du Mali (Un organe de l’Office de radiodiffusion

télévision du Mali ORTM) Définition de missions et des objectifs : - Concevoir et produire des émissions en direction du monde rural Domaine d’expertise : - Production d’émissions en vue d’informer, de sensibiliser, d’éduquer et de distraire le monde rural (agriculteurs, éleveurs, pêcheurs sylviculteurs pour le développement de leur pays et de leur terroir

Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : 22 personnes au total composé de cadres supérieurs, de cadre moyens et de personnel d’appui, tous sont des permanents Filiales et représentations : - Stations régionales de Kayes, Mopti, Ségou, Sikasso Budget annuel : Inclus dans le budget général de l’ ORTM qui varie d’année en année. Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - L’Etat - Les prestations de l’ORTM Programme/ Projet mis en œuvre : De multiples campagnes radiophoniques sur divers thèmes de développement en langues nationales

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Nom de l’institution : Radio Rurale du Mali (Un organe de l’Office de radiodiffusion télévision du Mali ORTM)

Groupe cible (nombre réel ou estimé) : Monde rural Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Magazine Spore, Publication CTA, Abonnement aux Cédéroms Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Echanges d’informations et de programmes avec des : - structures nationales comme les ONG, les services étatiques, les associations de base - Régionales : Réseau radios locales et rurales - Internationales : FAO et CTA Comment les besoins d’information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Etat, partenaires locaux et extérieurs, ministères concernés Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : Informations sur l’évolution des NTIC - Techniques de montage et diffusion en numérique - Profils des produits de base - Données relatives aux marchés - Type ou format : Séminaires, cassettes audio ou CD, support électronique

Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Manque de moyens de déplacement pour avoir accès aux populations cibles dans les zones les plus reculées pour la collecte de l’information et pour l’animation Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Cette structure a pour vocation exclusive de concevoir et de diffuser des émissions en direction du monde rural et principalement dans les langues nationales. De par son réseau qui comprend outre la radio siège et les quatre radios régionales, elle parvient à toucher un grand nombre de public à travers tout le pays. Les agents qui y travaillent ont une expérience avérée en la matière et qui font un travail professionnel. En plus, c’est une structure qui collabore depuis quelques années avec le CTA, principalement dans l’utilisation des Packs radios. Autres observations : Néant

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Nom de l’institution : Projet Centre Multimédia Communautaire – UNESCO Définition de missions et des objectifs : Renforcement de la liberté de presse pour l’appui des radios communautaires en vue de la lutte contre la facture numérique par une appropriation sociale des TIC par les populations rurales des sites CMC Domaine d’expertise : - Installation et équipement de centre multimédia communautaire - Formation des agents de radios communautaires aux TIC Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 3 personnes 1 Coordonnateur 1 Assistant technique 1 Assistant Administratif et financier Filiales et représentations : - 23 Centres multimédia communautaires au sein des radios

Budget annuel : 1 million de francs suisses (budget du projet) Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - DDC (Direction du développement de la coopération suisse) Programme/ Projet mis en œuvre : - Installation de 23 centres multimédias communautaires offerts gratuitement aux radios locales Groupe cible (nombre réel ou estimé) :

- Radios locales Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Microsoft - Peace corps - Afrilinks - FETEMA - IICD - Agetic Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - AGETIC, - Gouvernement - Coopération suisse - UNESCO siège

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Nom de l’institution : Projet Centre Multimédia Communautaire – UNESCO - Projets similaires des autres pays - Mise en place de projets communs et échanges d’information Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Cassette vidéo ou CD sur l’agriculture, le compostage et le jardinage Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication :- Acquis : Bon fonctionnement des CMC et utilisation de Internet par une frange importante de la population rurale Contraintes : Analphabétisme élevé au sein du public cible Départ d’un grand nombre de personnel formé Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Ce projet est sous la tutelle d’un organisme international qui travail dans le mode rural qui est l’Unesco. De par son travail, ce projet est au cœur de l’information et de la communication du monde rural à travers les TIC. C’est une approche importante que nous jugeons utile de le sélectionner. Autres observations : Néant Nom de l’institution : Réseau des communicateurs Traditionnels pour le

Développement – (RECOTRADE) Définition de missions et des objectifs : - Faciliter la communication entre les décideurs et les populations à la base - Rapprocher les administrés des centres de décision Comment les besoins d’information son ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - A partir des ateliers et séances de formation, les émissions de radios et par les partenaires locaux et extérieurs

- on par l’information, la sensibilisation, la concertation et le dialogue Domaine d’expertise : - Médiation - La sensibilisation - La mobilisation communautaire - L’information et la concertation Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : 10 bénévoles dont un juriste, un journaliste, une secrétaire et des journaliers sans qualification notable.

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Nom de l’institution : Réseau des communicateurs Traditionnels pour le Développement – (RECOTRADE)

Filiales et représentations : - 8 antennes dans les régions Budget annuel : Néant Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides :

- A la recherche de financement. Pour l’instant, le réseau vit des frais de ces différentes prestations

Programme/ Projet mis en œuvre : - Campagne d’information en langues nationales dans les 8 régions du pays sur la loi

d’orientation agricole. - Mobilisation de la population malienne à la campagne intégrée de vaccination 2007 - Mobilisation des populations lors des élections pour relever le taux de participation Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Communautés à la base tant urbaines que rurales - Chefs traditionnels des villages et des quartiers Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Echanges d’informations et campagne de mobilisation et d’information avec la

francophonie, le FNUAP, le PNUD, les ministères de l’agriculture et de la santé Comment les besoins d’information sont- ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Etat, partenaires locaux et extérieurs, ministères concernés Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Techniques de collection, d’archivage, de diffusion et de capitalisation du savoir local,

traditionnel et sur les aspects liés à l’agriculture. Type ou format : Ateliers cassettes audio ou CD, Brochures techniques

Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Manque de matériel pour la collecte, l’archivage, la documentation et la diffusion des informations de tout genre et principalement les informations destinées au monde rural (centre de documentation, Internet, site web) Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Cette structure, bien que jeune est un formidable instrument dans la collecte, le stockage et la diffusion de l’information en milieu rural. Sa particularité est qu’elle est composée principalement de griots qui sont les maîtres de parole dans nos sociétés traditionnelles. Ils

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Nom de l’institution : Réseau des communicateurs Traditionnels pour le Développement – (RECOTRADE)

possèdent une forte capacité d’informer et de persuader parce que connaissant les réalités du milieu, la langue et le langage. Ils sont très sollicités pour des interventions ponctuelles dans les sociétés par des structures nationales et par des organismes de développements. Autres observations : Ce réseau peut être un partenaire de choix du CTA, pour remplir une de ces missions qui est la diffusion de l’information auprès des communautés rurales. Mais pour être plus efficaces, ces membres ont besoin de formation, principalement sur les principaux thèmes liés à l’agriculture, sur les techniques de communication et aussi d’un appui en matériel de stockage et d’archivage des informations. Nom de l’institution : Union nationale des radios et télévisions libres du Mali

Définition de missions et des objectifs : Contribuer au développement du Mali par la promotion et le renforcement des capacités des radios et télévisions libres.

Domaine d’expertise : Radios - Téléphone - Equipement - Marketing

Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 3 personnes temporaires - 8 correspondants Filiales et représentations : 8 correspondants régionaux Budget annuel : 20 000 000 CFA Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Cotisations des membres - Prestations de services

Programme/ Projet mis en œuvre : - Campagnes de sensibilisation radiophoniques - Formation en techniques d’animation radio Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Radios membres

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Nom de l’institution : Union nationale des radios et télévisions libres du Mali

Degré d’inter action avec le CTA : Néant Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : Institution ouverte dans la collaboration avec toutes les structures dans le domaine de la mise en commun des programmes de développement, d’échanges d’information et appuis divers. Comment les besoins d’information sont ils pris en charge, à partir d’où et par qui : Par les ministères, les ONG et coopérations bilatérales, Institutions régionales et internationales Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Développement et financement des programmes - Gestion de l’information au sein de l’organisation

Type ou format : Site web, publications diverses, Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : Parfaite collaboration avec les radios dans la réalisation de programmes communs comme la réalisation de campagne de sensibilisation Contraintes : manque de studio de production et de centre de documentation Pourquoi avoir sélectionné cette institution : L’URTEL est un regroupement des radios de proximité au Mali qui sont au nombre de 206 à travers tout le pays. Elle est le point focal de ces radios dont émanent les membres de son instance dirigeante. Autres observations : Cette institution qui n’a aucun rapport avec le CTA se doit d’être figuré au nombre des partenaires de choix de CTA. Nom de l’institution : Institut d’Economie Rurale Définition de missions et des objectifs : - Contribuer à la définition et à la mise en œuvre des objectifs et moyens de recherche au

service du développement agricole - Elaborer et mettre en œuvre les programmes de recherche agricole ; - Assurer un appui technique au développement agricole ; - Contribuer à la formation et à l’information scientifique et technique du personnel de la

recherche et du développement agricole Domaine d’expertise : - La recherche développement pour une agriculture durable

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Nom de l’institution : Institut d’Economie Rurale - Le genre et développement - L’édition et la publication - Le développement des entreprises rurales Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : 700 personnes toutes catégories dont 95% de fonctionnaires et 5% de contractuels. Ce personnel est composé d’Agroéconomistes, d’agronomes, d’Ingénieurs, spécialistes en information Filiales et représentations : - 6 centres régionaux de recherche - 3 laboratoires de recherche - 1 unité de ressources génétiques - 2 bibliothécaires,- 2 documentalistes-1 journalistes- 1 éditeurs Budget annuel : Budget de l’Etat qui varie selon les années Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Etat

Programme/ projets mis en œuvre : - Partenariat IER avec les institutions nationales, internationales, les ONG et les

organisations paysannes. - Le système d’information Géographique et les analyses cartographiques Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Institutions internationales - ONG - Organisations paysannes

Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : - Magazine Spore ; - Point focal national de SQR Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Ministère de l’agriculture ; - L’institut du Sahel ; - Bibliothèque nationale ; - Réseau malien de documentation (REMADOC) Comment les besoins d’information son ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Rapports nationaux des institutions ; - Les rapports de recherche et autres documents de l’IER - Les documents des institutions partenaires - Les informations reçues à travers les journaux Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : Problèmes liés à l’agriculture (brochures, publication site web)

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Nom de l’institution : Institut d’Economie Rurale - Foires commerciales (Site web) - Développement et financement des programmes (Site Web, rencontres divers, réseaux) - Réseaux disponibles axés sur l’agriculture et le développement (site web, publications

diverses - Techniques post récoltes. (Magazines, fiches techniques) Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Manque de budget pour l’achat de nouveaux ouvrages - Insuffisance de matériel informatique et bureautique Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Elle tient une place de choix dans le dispositif agricole au Mali, car c’est le leader en matière de recherche. En plus, l’IER est le point focal national du SQR. Autres observations : Partenaire du CTA, il est souhaitable que ce partenariat se poursuive et se renforce. Nom de l’institution : Direction Nationale de l’Agriculture- DNA Définition de missions et des objectifs : - Elaborer les éléments de la politique nationale en matière agricole et d’assurer la

coordination et le contrôle de sa mise en œuvre. - Assurer la collecte, le traitement et la diffusion de données dans le domaine agricole. - Contribuer à la définition et à la mise en œuvre des objectifs et moyens de recherche au

service du développement agricole - Concevoir et suivre la mise en œuvre des actions de formation, de conseil, de

vulgarisation et de communication à l’intention des agriculteurs. Domaine d’expertise : - Vulgarisation agricole ; - Promotion des cultures agricoles - Formation et animation rurale - Valorisation des cultures et produits végétaux. Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : 300 personnes toutes catégories composées essentiellement de : - Professeurs d’enseignement supérieur et secondaire; - Technicien d’agriculture et de génie rural.

Filiales et représentations : - Directions régionales dans toutes les régions du Mali

Budget annuel : Budget de l’Etat qui varie selon les années Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Etat

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Nom de l’institution : Direction Nationale de l’Agriculture- DNA Programme/ Projets mis en œuvre : - Partenariat IER avec les institutions nationales, internationales, les ONG et les

organisations paysannes. - Le système d’information Géographique et les analyses cartographiques Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Agriculteurs - Chercheurs - Organismes internationaux - Monde rural

Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : - La collaboration avec le CTA se faisait à travers la réception du magazine Spore. Mais le

dernier numéro de ce magazine reçu par le centre de documentation date de Février 2003 Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Toutes les directions centrales du Ministère de l’agriculture ; - Tous les intervenants dans le conseil agricole Comment les besoins d’information sont- ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Ministère et Directions régionales de l’agriculture, essentiellement.

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : Innovations pratiques et technique en matière d’agriculture ; (support papier et électronique)

Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : - Centre de documentation bien fourni - Base de données sur les statistiques agricoles

Problèmes rencontrés : - Manque de formation sur les NTIC - Manque de matériel informatiques : ordinateurs portables, appareil vidéo

(Magnétoscope, téléviseur, camera etc.) Pourquoi avoir sélectionné cette institution : La DNA est une cheville ouvrière pour ce qui est du dispositif agricole institutionnel au Mali. Autres observations : Compte tenu du rôle central qu’e joue la DNA, il est nécessaire que CTA reprenne sa collaboration avec elle en la renforçant.

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Nom de l’institution : Comité National de la Recherche Agricole Définition de missions et des objectifs : - Apporter un appui à la définition de la politique nationale en matière de recherche

agricole et donner son avis sur la stratégie de mie en oeuvre

Domaine d’expertise : - Gestion de la recherche Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre - permanent et temporaire) : 13 personnes au total composées de : - 3 chercheurs - 3 comptables contractuels - 1 informaticien - 2 secrétaires contractuels - 3 chauffeurs - 1 planton contractuel

Filiales et représentations : - Néant Budget annuel : Budget varie selon les années Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Budget national - Banque mondiale Programme/ Projets mis en œuvre : Gestion de la recherche Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Utilisateurs des résultats de la recherche - Universités - Institutions de recherche Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Publications CTA

Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Toutes les institutions de recherche à vocation agricole, les universités et autres

institutions comme ICRAF, ICRISAT, CIRAD, IRD, CORAF, FAO, FIDA, Banque Mondiale, Coopération Française

Comment les besoins d’information sont- ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Organisations paysannes - Services techniques de vulgarisation - Organismes de recherche régionaux et internationaux Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : Les logiciels suivants : Arc-eview, SPSS, modèle Biométrique

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Nom de l’institution : Comité National de la Recherche Agricole Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Acquis : - Au sein de l’unité suivi évaluation existe un informaticien chargé de la GIC. - Existence de bases de données sur des projets de recherche. Problèmes rencontrés : manque de formation sur le logiciel bureautique (Microsoft, Office et à l’utilisation des ressources réseau. - Manque de serveur - Manque de ressources financières nécessaires pour la formation du personnel - Aucun appui de l’Etat en matière d’utilisation de TIC et d’équipements Pourquoi avoir sélectionné cette institution : A cause du rôle important qu’il joue dans le secteur de la recherche. Autres observations : Compte tenu du rôle central qu’e joue la DNA, il est nécessaire que CTA reprenne sa collaboration avec elle en la renforçant. Nom de l’institution : Woïyo Kondeye Définition de missions et des objectifs : Mission : - Soutenir les actions des femmes à la base et leurs communautés dans le cadre de

l’information, la formation, la communication et les initiatives de base. - Apporter un appui technique appui conseil aux femmes et leurs communautés dans

l’étude de la mise en œuvre, le suivi évaluation des initiatives en matière de développement.

Domaine d’expertise : - Formation - Transformations des produits agricoles - Appui aux initiatives lucratives des femmes Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau etc. à titre permanent et temporaire) : - 3 personnes permanentes - 8 personnes à temps partiel - Le personnel évolue selon les projets et programmes

Filiales et représentations : - 2 antennes à Nianfunké et à Yorosso

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Nom de l’institution : Woïyo Kondeye - 6 points focaux dans les sites de projets

Budget annuel : ---- Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - CECI/ACDI- - le CILSS - Banque mondiale Programme/ Projet mis en œuvre : - -------------------- Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Associations et groupements de femmes et leurs communautés

Degré d’inter action avec le CTA : L’institution reçoit Spore. Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Coordination des associations et ONG féminines au Mali - Ministères - Laboratoire de technologie agricole Type : - Mise en commun de programmes - Conseil et appui - Renforcement de capacités

Comment les besoins d’information sont-ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Les mairies - Les ministères - ONG - Partenaires techniques et financiers Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : -Techniques et technologie en agriculture durable - Techniques en transformation des produits agricoles (fruits, légumes céréales) - -Technique d’emballage - - Données sur les marchés, les foires et les expositions - Sources de financement des projets dans la presse ou sur support électronique.

Type ou format : Publications diverses, information électronique Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : Contraintes : - Manque de personnel en la matière - Nombre très l’imité d’ordinateur et connexion à Internet très lente et sur un seul appareil

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Nom de l’institution : Woïyo Kondeye Pourquoi avoir sélectionné cette institution : C’est une structure qui travaille à la base avec comme groupes cibles, les femmes. En matière de GIC et de TIC, elle ne possède aucune expérience par manque de personnel et de moyens. Pourtant elle possède une capacité avérée dans la diffusion de l’information. Autres observations : À considérer comme un nouveau partenaire au Mali Nom de l’institution : Direction nationale de la pêche Définition de missions et des objectifs : La Direction Nationale de la Pêche a pour mission d'élaborer les éléments de la politique nationale en matière de pêche et d’assurer la coordination et le suivi de la mise en oeuvre de ladite politique. A ce titre, elle est notamment chargée de :

- concevoir et de veiller à la mise en œuvre de la politique de développement de la pêche et d’aquaculture ;

- assurer la promotion et la modernisation des filières halieutiques et aquacoles dans le cadre d’une gestion durable des ressources halieutiques;

- élaborer et veiller à l’application de la réglementation relative à la pêche ; - concevoir et veiller à la mise en œuvre de programmes et d’actions dans les domaines

de l’appui conseil, de l’animation, de la vulgarisation, de la formation et de l’information à l’intention des acteurs de la filière ;

- centraliser, traiter et diffuser les informations et données statistiques se rapportant au secteur de la pêche.

Domaine d’expertise : Pêche et Aquaculture

- Elaboration des programmes et projets en matière de pêche et d’aquaculture ; - appui à l’élaboration de règlements et conventions locales de pêche; - appui à l’Aménagement des pêcheries; - appui à la Valorisation des produits halieutiques et aquacoles; - Contrôle des ressources halieutiques; - Suivi et évaluation des projets et Programmes; - Formation et appui conseil;

Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc. à titre permanent et temporaire) : Non communiqué Filiales et représentations :

- niveau Régional et dans le District de Bamako par la Direction Régionale de la Pêche; - niveau Cercle par le Service Local de la Pêche; - niveau communal ou groupes de communes par l’Antenne de la Pêche.

Budget annuel : Budget d’Etat variable et déconcentré (environ 120 millions FCFA pour le niveau central en 2008)

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Nom de l’institution : Direction nationale de la pêche Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Etat ; Il y a aussi, les partenaires techniques et financiers qui ont soutenu le sous secteur de la pêche sont : la BAD, la BADEA, la Banque Mondiale, la Coopération Japonaise, la Coopération Allemande, la Coopération Danoise, l’USAID, la Coopération Technique Belge. Programme/ Projets mis en œuvre : Les programmes et projets mis en œuvre sont :

- le Programme quinquennal d’aménagements aquacoles 2008-2012 au Mali; - le Programme de développement de la pêche et de la pisciculture dans la zone

d’intervention de l’Office de la Haute Vallée du Niger (région de Koulikoro); - le Programme d’appui au secteur agricole au Mali (PASAM); - le Programme d’appui au service agricole et aux organisations paysannes

(PASAOP); - le Projet d’appui au développement de la pêche continentale dans le delta central du

Niger (PADEPECHE) dans la région de Mopti et les cercles de Goundam et Niafunké;- le volet ‘’amélioration de la pêche traditionnelle’’ dans les cercles de Kayes et de

Bafoulabé dans le cadre du Projet de Mise en Valeur Intégrée des Ressources en Eau et de Développement des Usages Multiples du Bassin du fleuve Sénégal (PGIRE) de l’OMVS ;

- le volet ‘’ amélioration de la pêche traditionnelle’’ dans les régions de Tombouctou et de Gao dans le cadre du Projet de développement des ressources en eau et de gestion durable des écosystèmes du bassin du fleuve Niger (PDREPE) de l’ABN ;

- le Projet de développement des ressources halieutiques dans le lac de Sélingué (PDRHLS);

- le Projet de réhabilitation du Centre piscicole de Molodo ; - le projet de construction du marché moderne au poisson de Bamako.

Groupe cible (nombre réel ou estimé) : l’activité pêche concerne directement plus de 500 000 personnes dont 120 000 pêcheurs

Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR , DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : Inter action très faible avec les organes cités, cependant réception ponctuelle de Spore et CTA-magasine au titre de l’abonnement des anciennes structures du développement rural. Nous recevons beaucoup de consultants introduits par des institutions partenaires ;

Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : D’autres structures nationales interviennent directement ou indirectement dans la gestion des pêcheries. Il s’agit de :

- la Direction Nationale des Services Vétérinaires (DNSV) pour l’inspection et la certification des produits de la pêche et de l’aquaculture ;

- la Direction Nationale de la Conservation de la Nature (DNCN) dans le cadre de la protection et la conservation des ressources naturelles ;

- la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) dans le cadre de la gestion des ouvrages hydrauliques et hydroélectriques ;

- la Direction Nationale du Génie Rural (DNGR) pour les aménagements hydro - agricoles dans les pêcheries.

- Direction Nationale de l’agriculture à travers les programmes fédérateurs comme le PASAOP et le PASAM;

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Nom de l’institution : Direction nationale de la pêche et des structures d’appuis publics et privés des sous - secteur s :

- l’Office de Développement Rural de Sélingué (ODRS) ; - l’Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB) ; - l’Office du Niger (ON) ; - l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) ; - l’Office pour la Mise en Valeur du Système Faguibine (OMVSF) ; - l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABFN) ; - l’Institut d’Economie Rural (IER) ; - l’Université de Bamako (UB) à travers l’Institut Scientifique de Formation et de

Recherche Appliquée (ISFRA) et l’Institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche Appliquée (IPR/IFRA) ;

- et les Collectivités Territoriales (CT).

Comment les besoins d’information sont- ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Rapports nationaux des institutions ; - Les rapports de la CPS; - Les rapports des institutions partenaires - Les informations reçues à travers le Web, les rapports d’ateliers, les documents revues et

autres supports distribués par les institutions lors des missions à l’extérieur ;

La prise en charge des besoins se fait lors de la formulation des projets et programmes et des TDR élaborés par la Direction et les Divisions techniques mais aussi pendant les concertations entres structures du Ministère de l’élevage et de la pêche.

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Informations statistiques (bulletin, supports et outils de collecte) - Etudes, brochures, publication sur la pêche et l’aquaculture (bulletin, revue, image etc.), - Caractérisation des zones de pêche ; - Changements climatiques et hydrologie ; - Suivi des captures (Magazines, fiches techniques) ; - Evolution du parc piroguier ; - Bases de données. Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : La gestion de l’information est confrontée à des difficultés de couverture des sites liées à l’absence de moyens logistiques (moyen de déplacement, appareils de mesure) et des moyens de communication pour un territoire très vaste. On note une faiblesse notoire dans le domaine de la gestion de l’information (personnels, ordinateurs, logiciels de traitement, archivages et compétences en NTIC) ; Pourquoi avoir sélectionné cette institution : C’est une des Directions centrales qui joue un rôle capital dans la promotion du monde rural à travers un des secteurs clé qu’est la pêche .Ce sous secteur est en pleine évolution, occupe de plus en plus d'acteurs qui malgré leur bonne volonté n’ont pas toujours l’information adéquate en terme d’organisation, de productivité, de conservation, de l’écoulement et même de la valeur nutritive de la poisson pour les populations

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Nom de l’institution : Direction nationale de la pêche Autres observations : - Néant Nom de l’institution : Fonds de Développement en zone Sahélienne (FODESA) Définition de missions et des objectifs : Réduire la pauvreté sur les familles de la zone sahélienne du Mali par: (i) la réalisation d'infrastructures en vue d'accroître les productions, les revenus et d'améliorer les conditions de vie des populations; (ii) l'accès des populations de la zone aux crédits par la création de services financiers décentralisés (SFD) ou de proximité; ou l'extension des systèmes existants; Domaine d’expertise : Secteur : Développement rural Sous secteurs : - Réalisation d’infrastructures productives, sociocommunautaires et environnementales - Renforcement des capacités techniques des bénéficiaires. - Micro finance rurale Nombre d’employés (administrateurs, personnel technique, de bureau, etc…à titre permanent et temporaire) : 49 personnes toutes catégories dont 69% de fonctionnaires et 31% de contractuels. Ce personnel est composé d’Agroéconomistes, d’agronomes, d’Ingénieurs, de géographes, de financiers, de planificateurs spécialistes en information/communication. A ceux-ci s’ajoute le personnel des opérateurs relais (ONG et bureaux prestataires de services). Filiales et représentations : - 1 agence nationale de coordination et de gestion basée à Bamako - 3 agences régionales d’exécution et de gestion (Ségou, Koulikoro et Mopti) - 1 agence locale à San Budget annuel : Budget de l’Etat qui varie selon les années auquel s’ajoute le financement du FIDA et du FEM (le FEM pour la composante biodiversité à Mopti) Sources de financement, y compris principaux bailleurs de fonds /agences d’aides : - Etat, - FIDA, - FEM - Communautés bénéficiaires Programme/ Projets mis en œuvre : - 412 projets de réalisation de microprojet - Des projets de renforcement de capacités (formation des femmes et des hommes

membres d’organisation paysannes cibles) - 41 caisses de micro finance rurale mise en place avec l’appui de Kondo jigima, CIDR et

Jicgifa conseil

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Nom de l’institution : Fonds de Développement en zone Sahélienne (FODESA) Groupe cible (nombre réel ou estimé) : - Organisations paysannes de base - Organisation paysannes faîtières (aux niveaux communal, cercle et région) ; - Sociétaires de caisses de micro finance

Degré d’inter action avec le CTA- Magazine, Spore, DSI, SQR, DORA, Séminaires, Consultants, publication, formation : - Magazine Spore Degré de collaboration/ interaction avec d’autres institutions (nom, type) : - Ministère de l’agriculture ; - Coordination des projets FIDA (CNPPF) - Deguesy vert (une firme malienne travaillant dans la promotion de l’éco carbone) - Autres projets et Programmes partageant les mêmes objectifs Comment les besoins d’information son ils pris en charge, à partir d’où et par qui ? - Rapports des agences régionales et locales - Cadres locaux, régionaux et nationaux d’échange (trimestriellement et annuellement) ; - Plaquettes d’information sur le Programme ; - Cassettes audio et audiovisuelles - Dépliants et brochures sur le Programme - Foires paysannes, - Champs de diversité

Principaux besoins en information non encore satisfaits (inclure le type et le format d’information) : - Informations sur l’évolution régulière de la politique de développement rural sur le plan

national et international, - les crises conjoncturelles - les mécanismes de résolution, - les stratégies endogènes de résolution des crises. - Comment prendre e charge certains itinéraires techniques spécifiques Type ou format : Supports papier, électronique, rencontres d’échanges Principaux acquis et problèmes rencontrés dans la gestion de l’information et de la communication : - Meilleure connaissance du FODESA et de s procédures - Faible remonté des informations des OP faîtières aux OP de Base - Absence de mécanisme fonctionnel de communication intra OP Pourquoi avoir sélectionné cette institution : Par la richesse de ses opérations et son impact dans le développement du monde rural Autres observations : Partenaire du CTA, il est souhaitable que ce partenariat se poursuive et se renforce même si les agences du FODESA de Ségou, Koulikoro et Bamako ferment respectivement en fin octobre 2008 et fin mars 2009 ; le FODESA continue jusqu’en 2012 avec l’agence de Mopti avec un double accompagnement de FIDA et FEM)

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Annexe IV : Liste des institutions et personnes interrogées

N° Nom Prénoms

Fonction Institutions Contact

1

Diarra Aminata Diarra

Présidente nationale de la FENAFER

Fédération nationale des femmes rurales (FENAFER)

Tél : 00 223 638 38 48 [email protected]

2

Amara Condé

Chef de division animation rurale

Radio rurale Mali

Tél. :00 223 221 20 19 [email protected]

3

Moussa Mariko

Chef section Maintenance bureautique

Radio rurale Mali

Tél. :00 223 221 20 19 [email protected]

4

Ben Cherif Diabaté

Président du réseau des communicateurs traditionnels

Réseau des communicateurs traditionnels pour le développement (RECOTRADE)

ACI 2000 Rue 400- Porte 235 Tel : 00 223 919 84 33 [email protected]

5

Mamadou Sidibé

Directeur commercial de la coopérative Jamana

Coopérative Jamana

Tél. : 00 223 229 62 89 Fax : 00 223 229 76 39 E.mail :[email protected] Web : www.jamana.org

6

Ousmane Bamba

Coordinateur CMC- UNESCO

Projet CMC- Unesco

BP E1763 Bamako Tél :00 223 679 16 48 E.mail :[email protected] Web:www.unesco.org/webworld/cmc

7

Mamadou Diallo Iam

Conseiller technique du Ministre de la communication et des nouvelles technologies

Ministère de la communication et des nouvelles technologies

BP 141 Bamako Tél. : 00 223 222 09 96 E.mail : [email protected]

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N° Nom Prénoms

Fonction Institutions Contact

8

Baba Konaté

Conseiller technique du Ministre de la communication et des nouvelles technologies

Ministère de la communication et des nouvelles technologies

BP 116 Bamako Tél. : 00 223 222 18 36 E.mail : [email protected]

9

Madi Maténé Keita

Directeur national adjoint de la pêche

Ministère de l’élevage et de la Pêche

BP : 275 Bamako Tél :00 223 222 20 67 E.mail :[email protected]

10

Salif Diarra

Coordinateur de l’Observatoire du marché agricole

Observatoire du marché agricole (OMA)

BP E5589 Tél :00 223 221 40 73 [email protected] www.oma.gov.ml

11

Abdoulaye Sambou Coulibaly

Directeur financier et comptable de Kafo Jiginew

Kafo Jiginew (Agence de micro finance)

BP 47 Koutiala Tél : 00 223 264 00 11/00 223 618 28 57

12

Yaya Diarra

Chef de service conseil rural

Office du Niger

Office du Niger BP 106 Ségou Office du Niger [email protected] www.office-du-niger.org.ml

13

Adama Soumaré

Secrétaire à la formation de la Fédération de télécentres communautaires Du Mali (FETEMA)

Fédération des télécentres communautaires du Mali

BP 42 Fana 679 98 68 –614 83 93 [email protected] [email protected] www.fetema.org

Page 161: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

145  

N° Nom Prénoms

Fonction Institutions Contact

14

Salifou Telly

Chef de service relations publiques Orange Mali

Orange Mali

Hamdallaye ACI 2000 BP E3991 Bamako Mali Tél: 00 223 499 92 36 E.mail: [email protected]

15

Kadidia Sidibé

Présidente Cinéma numérique ambulant

Cinéma numérique ambulant (CNA)

BP E427 Tel : 00 223 221 29 14 [email protected] www.c-n-a.org

16

Niamanto Diarra

Cinéma numérique ambulant

Cinéma numérique ambulant (CNA)

BP E427 Tel : 00 223 221 29 14 [email protected] www.c-n-a.org

17

Selly OUANE

Directrice Exécutive Woïyo Kondeye

Association Woïyo Kondeye

Porte 590- Rue 114 Sogoniko BP E2774 woï[email protected]

18 Mamadou Sidibé

Chef de programme Radio rurale de Kayes

Radio rurale de Kayes

BP 512 Kayes

Tel : 00 223 646 73 39

19

Isaïe Somboro

Administrateur URTEL

Union des radios et télévision libres du Mali (URTEL)

BP : E1583 Bamako [email protected]

20

Lamine Mahamadou Diallo

Chef de centre des ressources de l’AGETIC

Agence des technologies de l’information et de la communication (AGETIC)

ACI 2000 Hamdallaye BP :E5467 Bamako Tel : 00 223 229 54 18 Fax : 00 223 229 94 13

Page 162: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

146  

N° Nom Prénoms

Fonction Institutions Contact

21 Nouradine Zacharia Touré

Président National Fédération Nationale des jeunes ruraux du Mali (FENAJER)

Fédération nationale des jeunes ruraux du Mali (FENAJER)

S/C Chambre régionale d’agriculture de Gao Tél : 00 223 649 07 02

22 Mahamadou Coulibaly

Chargé de communication

Programme des nations unies pour développement- Mali

[email protected] http://www.ml.undp.org

23 Dassé Togola

Chef de section Doc/Com/ info

Direction nationale de l’agriculture

Rue Mohammed V BP 1098 Bamako Mali Tél. : 00 223 222 28 77

24 Adama Coulibaly

Institut de l’économie rurale

BP 258 Bamako Téléphone : 223 37 75

25 Hamadi Dicko

Assistant Scientifique chargé du suivi évaluation

Comité national de la recherche agricole

CNRA BP E 1911 Mali

26 Madi Maténé Keïta

Directeur national adjoint de la pêche

Direction nationale de la pêche

BP 275

Bamako

Tel : 00 223 222 20 67

Email : [email protected]

27 TRAORE Mamadou

Responsable Suivi Evaluation

Programme Fonds de développement en zone sahélienne, Agence Nationale de Coordination et de Gestion: FODESA/ANCG

Tel: (223)220 73 91; Fax: (223)220 73 94, 646 43 28madoutiti@yahoo

Page 163: Mali - Assessment of Agricultural Information Needs

    

147  

Annexe V : Références bibliographiques

ACCORD – CADRE de Cotonou (Extraits des sections afférentes du plan stratégique et cadre d’action du CTA).

Centre de régulation des télécommunications. Rapport d’activité 2005.

Centre technique de coopération agricole et rurale. Documents sur les thèmes d’information prioritaires identifiés pour la région Afrique.

Centre technique de coopération agricole et rurale. Documents sur les produits et services fournis par le CTA.

Direction nationale de la statistique et de l’informatique. 2002. Le Mali en Chiffres 2001- 2005.

L’Afrique parle, l’Afrique raconte –- André - Jean Tudesq. Édition Karthala- Fev 2002.

Evaluation des besoins en informations agricoles dans les Etats du groupe Afrique- Caraïbe-Pacifique (ACP) Cas de Guinée Bissau.

Les cahiers de l’économie rurale. Juillet- Décembre 2006.

Les cahiers de l’économie rurale. Janvier- Juin 2007.

Ministère de l’Agriculture : Plan régional de communication rurale du district de Bamako. 2005.

Ministère de l’agriculture de l’élevage de la pêche 2004. Recensement général de l’agriculture.

Ministère de l’Agriculture. Identification des besoins de communication et plan opérationnel. 2004

Ministère de l’élevage et de la pêche. Schéma directeur de développement de la pêche et de l’aquaculture 2006-2015 (Volume 1,2 et 3).

Ministère de l’élevage et de la pêche. Politique nationale de développement de l’élevage au

Ministère de l’environnement et de l’assainissement 2005. Rapport national sur l’état de l’environnement.

Présidence de la république 2006. Loi d’orientation agricole, Loi N° 06 -045 du 05 sept 2006.