Malheur a Nous Pecheurs

7/23/2019 Malheur a Nous Pecheurs

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II. Malheur nous, car nous avons pch

1. Deux penses amres me plongent dans les plus mortelles frayeurs; tousles jours elles se prsentent mo, et portent dans mon !me le trou"le etl#agtaton. $uand elles traversent mon esprt, je ne pus me dfendre d#unevolente moton, elles "ranlent tout mon %tre, font couler mes larmes, etme jettent dans tous les a"attements de la crante. &lles sont en m%me tempsle souveran "en et le souveran mal, la source de la joe et de la douleur

pour tous les hommes. 'ha(ue fos (u#elles me sasssent le coeur, je sustout tmde et tout trem"lant. )e vas m#expl(uer clarement, coute* mesfrres; ce (u m#pouvante n#est pas mons redouta"le pour chacun de vous,et l n#est pas d#homme (u pusse s#affranchr de l#effro (ue j#prouve. Deces deux penses, la premre, c#est cette longue sute de pchs (ue je n#acess de commettre, et dans tout le cours de ma ve; la seconde, c#est lecompte terr"le (u m#en sera demand. +ol, mes frres, le dou"le sujet demes mdtatons et de mes frayeurs. a lste trop longue de mes crmes et le

jugement, vol ce (u me trou"le et m#alarme; l#n(ut, frut mpur de mal!chet, et le ch!tment (u m#attend, vol, ds-je, les deux causes (uexctent en mo la plus cusante n(utude, (u me "rsent les mem"res etme lassent sans force et sans courage. +oye* d#un ct toutes les fautesdont le pods norme m#acca"le, et d#un autre, le supplce affreux au(uel je

sera mptoya"lement condamn. / cette de (u me poursut sans cesse,je sus glac de terreur, et, en repassant en slence, dans l#amertume de mon!me, tous les crmes dont je sus soull, je gms, je pleure, et tout moncorps a frssonn d#horreur.

0. u, mes frres, je le rpte, ce sont les deux penses (u torturent monmsra"le coeur. )e sens au-dedans de mo les agullons du remords; maconscence droule devant mes yeux le ta"leau hdeux de ma ve passe, et

je frms soudan. &lle rappelle mon souvenr mon adolescence plene de

dsordres, elle me dcouvre mes plaes secrtes, et mes yeux se "agnent delarmes; une crante horr"le me dvore (uand je jette par la pense un regardn(uet sur les actons de mon enfance, et (ue ren de ce (ue j#a fat ne s#esteffac de mon souvenr. /h 2 lors(ue mes pchs et l#arr%t de la )ustcedvne vennent en m%me temps s#offrr mo, je m#cre 3 Malheur 2Malheur 2 et perdton 2 des sanglots me suffo(uent, la trstesse m#acca"le.4 ra-je 5 )e recuellera sans doute ce (ue j#a sem. 6us-je songer au jourfatal de la rtr"uton sans trem"ler, sans gmr 5 $uand je vos tale devantmo l#mage funeste du supplce o4 seront tra7ns les pcheurs, mes genoux

flchssent; et (uel moment (ue celu o4 l#8poux, entrant dans la salle dufestn, examnera tous ceux (u#Il a nvts ses noces 2 (u pourrat retenr


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ses larmes l#nstant o4 seront prcpts dans les tn"res ceux (u seronttrouvs couverts d#ha"ts soulls de taches 2 Malheureux 2 Malheureux (ue

je sus 2 en consdrant (u# la m%me heure toutes mes oeuvres serontdvoles, et (ue je sera tout couvert de confuson en prsence de tout le

monde, de ma potrne s#exhalent les souprs les plus douloureux, et marason s#gare. tourment nsupporta"le 2 ces crmes cachs (ue je mereproche, (uel(ue hdeux (u#ls soent, l faudra les montrer au grand jour./lors, en pensant cette ro"e d#nnocence et de glore (ue j#a re9ue au

"apt%me, je la vos toute fltre, et mes dents se cho(uent volemment lesunes contre les autres. 6us je contemple de (uels honneurs seront rev%tusles justes, rche hrtage (u#ls ont su mrter, et l#aspect de ce feu dont lesflammes vont dvorer les pcheurs, tout mon coeur constern frmt, toutema force s#anantt devant ces horr"les supplces prpars pour les mpes.

:. ous les jours cette pense m#assge et m#nvestt de ses cruelles trentes,parce (ue ma conscence "ourrele de remords ne permet pas (u#elles#efface de mon esprt. $uelle amertume rpandue sur tous les jours de mave 2 Mes pchs se dressent sans cesse devant mo; ce trste spectacle o4n#apparassent pas nanmons tous ceux (u sont cachs et dont je me susrendu coupa"le, je mauds le jour o4 je sus n, et je proclame tout le

"onheur de ces enfants (u, ds leur entre dans le monde, ont ferm lesyeux la lumre; car meux vaut cent fos l#o"scurt du spulcre, (u#un

jour dont l#clat est tern par des vces. #homme en effet (u a vcu dans le

pch sera ensevel dans les tn"res ternelles. /u temps des garementsde ma jeunesse, je dsas dans mon coeur 3 ledans mon !me avec une gale chaleur; mon corps vancu ne tra7ne avec lu(ue des d"rs; mes dsrs ont conserv toute leur mptuost. #!ge a

"lanch mes cheveux, sans refrodr mon coeur; dans un corps vell lesm%mes penses renassent, les m%mes dsrs clatent. 6lus mes cheveuxtom"ent fltrs par le temps, plus mon coeur se rev%t des som"res lvres du

pch. Impussant pour le "en, je sus rempl de force pour le mal. el je fusdans ma jeunesse, tel je sus dans l#hver de la ve; mes dernres annes


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ressem"lent celles (ue je n#a plus. a mort va "entt m#attendre; aprs lamort, la rsurrecton, le formda"le jugement, suv du ch!tment rserv aux

pcheurs. Mas s c#est cette condton (ue je sus venu dans ce mondeplen de msre, meux e>t valu n#y jamas entrer, car je n#y a march (ue

sur des pnes 2 $uelle esprance d#un "onheur chmr(ue m#a donc attrdans ces leux o4 je n#a eu d#autre spectacle (ue celu des maux (u lesdsolent, et des vces (ue j#y a prs et dont le pods m#acca"le 5 e santhomme )o", aprs y avor jet les yeux, envat le sort des enfants (u nes#chappent des entralles maternelles (ue pour descendre dans la tom"e; del au mons, et ensevel sous la terre, l n#aurat pas vu les scnes afflgeantesdont le monde est le th!tre. $u#avas-je donc esprer sur cette terre, en

"utte, comme je le sus, aux coups de mlle ennems, et des tentatons (use renouvellent sans cesse 5 devant mo sont ouverts les lvres sacrs, et j#yls le jugement et la condamnaton. = d#un ct la concupscence me pousseau mal, d#un autre, l#8crture m#en dtourne; mas (ue fare, ans plac entrela crante et mes dsrs 5 Dans mposs"lt de trouver un remde mesmaux, d#chapper par le salut de mon !me au )ugement de Deu, j#attendsma sentence avec n(utude, attente cruelle, dont je ne sas commentcarter les angosses.

@. 'es rflexons, mes frres, tendent autour de mo un vole de deul dontles repls fun"res enveloppent de leurs om"res tous les jours de ma ve. /usouvenr de mes fautes secrtes, les gmssements de mon coeur redou"lent,

et (uand je consdre (uelle mort vendra mettre un terme ma ve et mescrmes et me poussera dans les tn"res de la tom"e, je sens tout mon corpsfrssonner et mes genoux se dro"er sous mo. outefos j#a souvent appelle trpas (u du mons "rsera les lens coupa"les (u m#encha7nent au

pch. Deux grandes douleurs me dchrent le coeur dans le prsent; l#avenrm#en rserve une trosme; tout m#accuse, tout s#lve contre mo, toutm#excte rompre le pacte odeux de l#n(ut; et cependant cha(uenstant je retom"e dans de nouvelles fautes, (u, alors m%me (ue je partrade ce monde, me suvront 3 mptoya"lement travers les horreurs du

tom"eau, jus(u#au jour o4 je reverra la lumre, c#est ans (ue je marchedrot aux enfers. &n rflchssant sreusement cette trple nfortune (utous les jours vent s#offrr ma vue, j#a prfr plus d#une fos la mort toutle reste, parce (u#l m#est mons pn"le de rester ensevel sous la terre (uede souffrr dans le monde ou dans la ghenne. Il n#y a pas de pense (um#o"sde plus (ue celle du scle prsent et du scle (u dot le suvre; c le

pch, l le ch!tment. =ur cette terre la tentaton me dresse mlle pges, lesmauvas esprts me poursuvent de leurs funestes nspratons, et plus tard lesupplce m#attend, le supplce (ue j#a mrt par les fautes (ue j#a commses

c-"as. /u jour du jugement, tous seront sass de crante, le repentr "rseratous les coeurs, et, s vous en excepte* l#ordre des justes, (ucon(ue ne


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pourra parvenr sa hauteur, aura redouter les accusatons de sa propreconscence, parce (u#l n#y aura ren en lu (u le rapproche des parfats. '#est

pour(uo tous ceux d#entre les hommes (u ne se seront pas placs sur lem%me rang (ue les justes, ou (u en seront descendus faute de

persvrance, s#afflgeront amrement alors de n#avor pas gal les premers,et de ne pouvor partager les honneurs dont ls jouront.

A. /vec tous ceux (u me ressem"lent, et (u, comme mo, sont jamasexls du royaume de Deu, nous regretterons, en poussant des crs et de

profonds souprs, de n#avor pas su nous soustrare aux feux de l#enfer. Becherche* pas de rapprochement entre la douleur de celu (u a perdu le

"onheur ternel, et celle de l#esclave (u gmt sous le fouet (u le dchre.'ar, s l#homme (u n#a pas toujours march dans la voe de la perfecton,sera plong alors dans l#afflcton, (ue ferons-nous, hlas 2 nous (uerclament les flammes de l#enfer 2 #exprence de tous les jours nousensegne (ue ce feu, dont parlent les dvnes 8crtures, est plus dvorant (uecelu (ue nous voyons c-"as, et (ue les douleurs (u#l cause sont cent fos

plus atroces. +ol donc le ch!tment (u tom"era sur ceux (ue la sentencede Deu condamnera aux enfers. '#est une vrt dont je sus convancu et(ue tous les hommes dovent proclamer avec mo, savor (ue le feuternel, comme je l#a dt, est plus actf (ue le feu de la terre. 'elu-c, plus lest clatant, plus l a d#nerge; l#autre, toujours ardent, est envelopp detn"res passes, et ne dsspe pont la nut profonde (u rgne dans le

sjour des supplces. 'elu-c dvore ce (u#l re9ot, et s#tent (uand l n#aplus d#alments; celu des enfers "r>le toujours, mas sans dtrure la proe(u#on lu a jete; tel est l#ordre du out-6ussant; l ne consume pas, l ne fat(ue "r>ler et tourmenter. 'elu-l, utle nos "esons, rchauffe les corps(u s#en approchent. #autre jont ses cruelles ardeurs, l#o"scurt, les

pleurs et les grncements de dents; l dchre, l dsole, l torture; l est sanslumre et sans terme. 'ar, ans (u#l a t crt, c#est un feu ternel. 'e sontl, mes trs chers frres, les penses (u m#agtent; vol pour(uo meslarmes coulent, certan (ue je sus (u# ces crmes cachs dans mon sen est

attache l#horr"le pene (ue je vens de dre.

C. 'ette sentence d#un juge svre, je la mdte sans cesse et je m#cre 3Malheur mo 2 (uel ch!tment l me faudra su"r 2 )e pense en m%metemps la honte dont je sera couvert au moment o4 mes n(uts secrtesseront produtes au grand jour, et ces dsordres honteux (ue j#a cachs avectant de son au monde enter. 'eux (u m#admrent aujourd#hu neretrouveront plus en mo, en ce terr"le jour, l#homme (u#ls croentconna7tre aujourd#hu 3 ls s#magnent (ue je sus tel (ue je paras leurs

yeux, et cependant (uelle dffrence 2 Ils verront nu ces plaes caches(u#ls n#avaent jamas aper9ues; ls s#tonneront, ls seront comme frapps


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de stupeur la vue de ces crmes (u#ls ne soup9onnaent pas m%meauparavant. outes mes oeuvres d#n(ut, ces pnes agus (ue j#amo-m%me enfonces dans mon coeur, ces secrets dont j#tas seul ledpostare, tout sera dcouvert, et com"en alors ls seront pouvants de

ma crmnelle audace 2 Dans ce moment, ces fautes (ue je tenas enfermesdans les tn"res de ma conscence appara7tront plus clares (ue la lumredu jour, (uand le solel "rlle, au mleu de sa course, de l#clat de tous sesfeux. =ur ce vaste th!tre seront exposes aux regards de toutes les natonsces fautes, graves ou lgres, (ue je voulas toujours cacher. '#est alors(u#en droulant les pages du lvre (u les garde fdlement transcrtes, lslront tous les dsordres de ma coupa"le ve.

E. 'es fautes (ue j#a commses, mes frres, je les redoute, je les pleure,(uand je me rappelle le supplce (u m#attend; certan de n#avor jamas fatle "en, (uelle rcompense pus-je esprer au jour du jugement, mo (u

jus(u#c n#a travall (u# me fare un trsor d#n(ut 5 Malheureux (ue jesus 2 (uand, cet nstant fatal, je n#aura plus devant mo (ue flammes,tn"res, ch!tment et gnomne pu"l(ue 2 Malheur 2 Malheur mo 2 /lors(ue l#8poux promnera ses regards rrts sur les convs, o4 fura-je 5 Dans(uelle o"scure retrate pourra-je me cacher 5 =ort dplora"le 2 (uand Ilordonnera ses servteurs de me ler les peds et les mans, et de jeter horsde la salle de festn un nf!me dont la ro"e nuptale sera toute soulle. Il ensera fat de mo, lors(ue, spar des agneaux (u prendront place sa

Drote, je sera run au troupeau des "oucs mpurs repousss sa Fauche 2lors(ue je verra les sants entrer dans l#hrtage (u leur sera chu, tands(ue je sera lvr aux flammes 2 Infortun, (ue devendra-je, lors(ue, forcde me tenr l#cart, acca"l sous le pods de mes humlatons, je ne pourralever les yeux pour contempler la Gace auguste de mon )uge; (uand l#8pouxdra (u#Il ne me conna7t pas, et, me fermant les portes de la "attude cleste,m#ouvrra, en dpt de mes vanes prres, les a"7mes des enfers; (uand,aprs avor o"tenu la part (u leur aura t assgne, les justes entreront sanso"stacle dans la cour cleste; (uand, rejet sur le seul, je restera tendu sur

les degrs, (ue j#arrosera des larmes de la douleur et du regret 5 '#est cettedplora"le fn, comme je l#a dt, (ue j#a toujours redoute; c#est l#mage tropvrae de mes crmes, c#est le souvenr des horreurs de ma ve passe, cette

pense ncessante de ce jour terr"le, (u me font trem"ler, et "ouleversentmon esprt. $uel dot %tre votre tonnement, mes trs chers frres 2 voll#effroya"le perspectve (ue j#a contnuellement devant les yeux, etcependant, mon audace effrne s#emporte tous les excs 2 )e sas le sort(u m#attend, de (uelles amertumes je sera a"reuv; nanmons je m#cartede la "onne voe, je vos le "en et je fas le mal.

H. 'es lvres crts sous l#nspraton de l#&sprt sant, (u me parlent de


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jugement et de vengeance, du sjour de la lumre et du "onheur ternel, jeles ls, mas je ddagne leurs sages le9ons; je les ensegne aux autres, et jen#apprends ren en nstrusant mon prochan. +ers dans la connassance dessantes 8crtures, je m#gare lon du senter du devor; de ces prceptes (ue

je transmets aux fdles, l n#en est pas un (u at jamas frapp mes orelles;j#en expl(ue le sens des esprts smples et grossers, ma vox les a souventappels la prat(ue de la vertu, et tout a t perdu pour mo. )e n#a cessde lre, de mdter ces peux ensegnements, j#en a pntr les mystres; jeles a eu "entt ou"ls; le lvre tat pene ferm (ue dj le souvenr entat effac de ma mmore. &t (ue fera-je, mes trs chers frres, pour cemonde o4 je sus entr, pour ce corps rempl de msre, (u sans cesse mesollcte et m#entra7ne aux plasrs 5 u, la lecture des sants oraclesm#pouvante et me rappelle le jugement et le salare (ue je dos recevor;d#un autre ct, la volence de mes dsrs me rend esclave des voluptscharnelles, et je reste ans comme suspendu entre l#arr%t de l#avenr et lacrante du prsent. Malheur donc 2 Maudts soent les jours de ma ve 2 mas,

je le proclame, (u#ls sont heureux ceux (u#a enlevs une mort prmature,(u n#ont pont foul cette terre de perdton, et (u n#ont pont eu tra7ner ce

pesant fardeau. &n effet celu (u veut ac(urr la justce c-"as etl#affranchssement de la crante (u#nsprent le com"at soutenr et le

jugement attendre, jour du repos (u#l appelle de tous ses voeux, surprspar une atta(ue mprvue, tom"e vancu sur le champ de "atalle. /ns,toujours en rvolte contre la dtermnaton (ue je prends de com"attre

c-"as et de me placer au rang des justes, mes sens "attent contre mavolont, en m%me temps (ue la pense du compte rgoureux (u#l me faudrarendre un jour, tent en mo le dsr (u me tourmente de me reposer dansles "ras du plasr. =egneur, u es mon refuge; c#est o (ue j#a recours;ne me refuse pas ta 6rotecton et j#chappera ce monde pervers et cecorps, o4 tous les maux se sont donn rende*-vous, comme l est l#orgne etla cause de tous les pchs. '#est pour(uo je ne cesse de rpter ces parolesde l#aptre 6aul 3


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ans dans les larmes, ou, pouvant de la multtude de mes crmes, perdretoute confance 5 a pntence me rpondt 3


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tourments atroces, des flammes ternelles sont rservs aux coupa"les; unver rongeur dvorera sans fn les entralles de ceux (u#aura condamn l#arr%tde la justce. Mas sos "en assur, dt encore la pntence, (ue je ne pourravenr en ade ceux (u sont aujourd#hu plens de mprs pour mo, et (u

ne pensent pas se rfuger sous mes ales, (uand l en est temps encore.Bon, je ne pourra leur %tre utle dans l#avenr, et le )uge souveran fermeral#orelle aux prres (ue je u adressera en faveur des nsenss (u refusentde venr me demander un asle.

10. &h "en 2 sos docle ces sages avs (ue je me plas te rpter; vens mo pendant (u#l te reste encore plus d#un jour vvre, et sos convancu(u#en me confant ton salut, tu ne l#auras pas ms entre des mans nfdles./e confance en mo, j#o"tendra ton pardon de la Msrcorde dvne;

j#espre (ue le =egneur ne refusera pas mes larmes la gr!ce (uej#mplorera de sa )ustce. )#ra avec to me jeter ses 6eds, et, par mesprres et mes pleurs , je dsarmera ce )uge svre, et je calmera son'ourroux. u, te ds-je, j#a l#assurance (u#Il ne me repoussera pas, et (ue saMsrcorde flchra sa )ustce. $uo 2 tu hstes encore, pcheur 5 6our(uoce doute njureux 5 la Msrcorde dvne te tendra la man, gudera tes pas.Ds (u#elle t#aura condut aux peds du tr"unal, c#est elle-m%me (u pladerata cause 3

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