LA NOUVELLEMAISON SAINT-YVESÀ SAINT-BRIEUC EN 2017

Création graphique : Cibles & Stratégies 02 96 68 43 43 - 07/2015

Crédits photos : ©Fotolia, ©Objectif Image Saint-Brieuc, ©Cibles & Stratégies, ©Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, ©Agence Archipole

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LA NOUVELLE MAISON SAINT-YVES À SAINT-BRIEUC EN 2017 4Un projet d’avenir pour le diocèse

Trois défis pour la nouvelle Maison Saint-Yves

Une Maison dans un quartier riche de sa diversité

Une volonté : favoriser et soutenir l’économie locale

Un site ouvert à tous

Historique

ART & ARCHITECTURE DE LA MAISON SAINT-YVES 10Le style Art déco

Jeanne Malivel et le mouvement des Seiz Breur

Isidore Odorico, mosaïste

Georges-Robert Lefort, architecte

Xavier de Langlais, peintre, membre des Seiz Breur

Les architectes de la nouvelle Maison Saint-Yves

L’ESPLANADE & LE HALL D’ACCUEIL 14

LA MÉDIATHEQUE & SA SALLE D’EXPOSITION 15Une médiathèque contemporaine et universitaire

Une médiathèque en réseau

Une médiathèque pour tous

Une salle d’exposition, passerelle entre art, foi et culture

LES ARCHIVES & SALLES DE RÉUNION 16Les archives : un espace sécurisé, de grande capacité

Trois salles de réunion et de conférence

LA RADIO RCF CÔTES D’ARMOR 16Une radio chrétienne, généraliste, grand public et de proximité

L’ESPACE CARITATIF 17Un projet pensé et réalisé avec les acteurs sociaux du territoire

LE NOUVEL ÉVÊCHÉ 17

LE PATRIMOINE 18La chapelle, un patrimoine architectural et religieux exceptionnel à faire découvrir

La crypte, un espace à restaurer et à aménager

Le cloître et son jardin, un lieu de rencontre et de méditation

Le clocher, symbole de l’évêché et de la future Maison du diocèse

UNE DÉMARCHE ÉCONOMIQUE, SOCIALE, SOLIDAIRE & ENVIRONNEMENTALE 20Clause d’insertion professionnelle dans le marché de travaux de la Maison Saint-Yves

Mise en œuvre de la clause d’insertion avec Saint-Brieuc Agglomération

Des lots accessibles aux entreprises d’insertion

BUDGET, CALENDRIER & PLANNING DES TRAVAUX 22

ÉQUIPEMENTS & CHIFFRES CLÉS 23

RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS 24

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« La nouvelle Maison Saint-Yves est l’objet d’une conviction de foi, un signe fort de l’espérance des catholiques en l’avenir de l’Eglise en Côtes d’Armor. Elle rassemblera la nouvelle Maison du diocèse et l’évêché au cœur du quartier de Cesson à Saint-Brieuc. Elle marque notre volonté d’ouverture et de rencontre, mais aussi de bonne gestion. Grâce à votre générosité, bâtissons ensemble la nouvelle Maison Saint-Yves. »

+ Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

« Mon rôle est d’accompagner la vocation religieuse du site pour en faire un lieu qui dépasse une stricte fonctionnalité… Ce bâtiment sera très surprenant. Aujourd’hui nous sommes habitués à l’ image extérieure, celle-ci va rester, mais l’ intérieur sera une réelle découverte. »

Bertrand Aubry, architecte de la Maison Saint-Yves

« Notre première visite de la chapelle de la Maison Saint-Yves nous a totalement éblouis. Dans notre milieu du patrimoine, on appelle cela un “trésor d’architecture”. »

Frédérique Le Bec et Yves Lecoq, architectes du patrimoine

LA NOUVELLE MAISON SAINT-YVES À SAINT-BRIEUC EN 2017

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Un projet d’avenir pour le diocèsePropriété du diocèse, cette grande bâtisse de 6 000 m², ancien Grand Séminaire, située dans le quartier populaire de Cesson à Saint-Brieuc, représente un symbole fort du diocèse.

Construite dans les années 1920 suivant le plan traditionnel des constructions monastiques, elle est composée de trois ailes de bâtiments et d’une chapelle entourant un cloître.

Une crypte est située sous la chapelle.

Ce bâtiment, sous-utilisé depuis la fin des années 1960 et d’un entretien coûteux, fait l’objet d’une réflexion depuis plusieurs années quant à son devenir.

Dans un souci d’ouverture et de bonne gestion, Monseigneur Denis Moutel a décidé, en 2013, de le réhabiliter pour y rassembler à la rentrée 2017 les acteurs pastoraux et administratifs, l’évêché et la radio RCF Côtes d’Armor aujourd’hui disséminés dans Saint-Brieuc.

Il ne s’agit pas d’un simple transfert de bureaux, mais d’un projet d’avenir avec un lieu ressource et un espace de rencontre portés par un patrimoine exceptionnel.

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Une Maison dans un quartier riche de sa diversité Au carrefour des quartiers du secteur nord de Saint-Brieuc (Cesson, Europe, Ginglin, Ville Bastard, Balzac et le Plateau), la Maison Saint-Yves se situe au cœur de la cité, à proximité du lycée technique du Sacré-Cœur, du campus universitaire Mazier et des quartiers nord de Saint-Brieuc.

Grâce à la nouvelle ligne de bus TEO qui reliera la ville d’Est en Ouest via la gare SNCF, elle sera encore plus proche du centre-ville, tout en restant à proximité des services sociaux et d’animation du quartier : centre social, MJC, Régie et Maison des quartiers…

Une volonté : favoriser et soutenir l’économie locale Pour cette ambitieuse restructuration, ont été privilégiés des interlocuteurs bretons à l’instar des 2 architectes : Bertrand Aubry de l’agence rennaise Archipole pour la restructuration globale du site, ainsi que Frédérique Le Bec de Léhon et Yves Lecoq de Dinan pour l’aspect patrimonial.

Quant aux entreprises qui travailleront sur le chantier, elles devront être à 80% bretonnes et à 50% minimum costarmoricaines.6

Un espace d’accueil, de partage et de solidarité : Des lieux publics ouverts à tous

qui inviteront à cheminer vers les espaces d’information et de rencontre

Un terrain d’accueil pour les rassemblements extérieurs

Un espace caritatif en partenariat avec les services sociaux du territoire

Un projet porté par la foi pour tous les chercheurs de sens : Un ensemble ouvert sur le quartier,

la ville et les paroisses

Une médiathèque, lieu d’information, de documentation et de recherche

Des salles de conférence et d’exposition pour la culture et la formation chrétienne

La mise en valeur d’un patrimoine architectural, culturel et religieux exceptionnel : Une chapelle Art déco breton

unique en son genre

Un cloître à la structure en béton typique du début du XXe siècle

Des fresques murales et des mosaïques remarquables

Les trois défis majeurs pour la nouvelle Maison Saint-Yves

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UN SITE OUVERT À TOUS Une esplanade ouverte sur le quartier grâce à des percements dans le mur d’enceinte invitant le public à découvrir les lieux.

Un rez de cloître accessible au public : un espace d’accueil et d’information une cafétéria une salle d’exposition une médiathèque la radio RCF Côtes d’Armor des salles de consultation d’archives des salles de conférence le cloître et son jardin la chapelle

Sans oublier l’espace caritatif situé en rez-de-jardin.

La Maison du diocèse1 L’esplanade2 L’espace accueil

et informations3 La cafétéria4 La médiathèque

contemporaine et universitaire

5 La salle d’exposition

6 Les archives

7 L’espace de rassemblement

8 Les services de la pastorale et les mouvements

9 La curie

La radio10 RCF Côtes d’Armor

L’évêché 11 La Maison de l’Évêque

et la communauté

Les espaces de prière et de recueillement 12 La chapelle

13 La crypte

L’espace caritatif14 L’accueil de jour

rez de cloître au public :

un espace d’accueil et d’information

des salles de consultation d’archives

La radio10 RCF Côtes d’Armor

L’évêché 11 La Maison de l’Évêque

et la communauté

Les espaces de prière et de recueillement 12 La chapelle

13 La crypte La crypte

L’espace caritatif14 L’accueil de jour

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Disposition historique : Le terrain de football à l’ouest de la Maison était

à l’origine un grand parc appartenant au diocèse.

Dans les caves du bâtiment se trouvait une fabrique de cidre.

L’aile nord-est abritait les cuisines, une infirmerie et un couvent.

Le réfectoire était à l’est. La partie sans fenêtre était quant à elle un lieu de stockage de la cuisine.

À l’ouest se trouvait une salle capitulaire, appelée salle des exercices. Celle-ci allait jusqu’à la bibliothèque, qui avait déjà sa fonction actuelle. Il y avait également une salle de billard et de revues.

L’actuelle piste d’athlétisme était un espace potager, on y trouvait également des fruitiers et des fleurs.

Le parking du lycée du Sacré-Cœur était un terrain de basket.

Dans le coin nord-ouest du cloître se trouvait une statue de la Vierge. La cloche qui se trouve dans ce coin est d’origine, elle vient probablement d’un autre séminaire.

UN PEU D’HISTOIRELe 6 août 1923, Monseigneur François-Jean-Marie Serrand est nommé évêque du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier.

Le 7 décembre de la même année, la « Semaine Religieuse » informe qu’un concours est ouvert pour la construction d’un nouveau séminaire.

Le Grand Séminaire, entouré des champs, est construit sur les terres du manoir de la Ville-Rault. Le nord du bâtiment est bordé par une prairie, le long de laquelle passe un petit train. Un grand porche s’étend jusqu’au mur de clôture actuel.

Le 21 février 1924, le plan présenté par Georges-Robert Lefort, architecte à Guingamp, est choisi. Une souscription est ouverte. La première pierre est posée le 17 août 1925.

Le bâtiment est construit entre 1925 et 1928.

Les séminaristes prennent possession des nouveaux locaux au retour des vacances de Pâques 1927. Le chantier de la chapelle débute l’année même de l’Exposition des arts décoratifs. L’édifice est consacré le 15 juillet 1929.

L’âge d’or du Grand Séminaire se situe après la seconde Guerre Mondiale, qui voit le retour des séminaristes prisonniers (le bâtiment avait été construit pour en accueillir 200) et de nombreuses ordinations.

À la fin des années 1960, il n’y a plus qu’une dizaine de séminaristes qui rejoindront le séminaire inter-diocésain de Rennes.

Le lycée du Sacré-Cœur s’installera dans le bâtiment après l’incendie, en centre-ville, du collège Saint-Benoît.

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Jeanne Malivel et le mouvement des Seiz BreurLe mouvement des Seiz Breur est un mouvement artistique français créé par un groupe d’artistes bretons entre les deux guerres mondiales. Bien que placé sous une invocation symbolique (Seiz Breur signifie sept frères en breton), il se présente comme une union par cooptation qui regroupa jusqu’à cinquante artistes sous le nom breton de Ar Seiz Breur (Les sept frères). Ce mouvement, précurseur de l’art celto-breton moderne, a exercé une influence qui se fait sentir, encore aujourd’hui, dans la culture et la création bretonnes.

Jeanne Malivel (1895-1926), jeune artiste originaire de Loudéac, est à l’origine, en 1923, du mouvement des Seiz Breur dont les membres, limités à sept, s’étaient engagés dans la rénovation

des arts décoratifs en Bretagne afin de lutter contre l’abandon des valeurs celto-bretonnes dans le monde des arts.

Elle a dessiné le dallage de l’allée centrale de la chapelle.

ART & ARCHITECTURE DE LA MAISON SAINT-YVESRéalisée en béton armé et moellons de granit, la Maison Saint-Yves, ancien Grand Séminaire, allie modernité et régionalisme. Edifiée entre 1924 et 1928 sur les plans de l’architecte guingampais Georges-Robert Lefort, elle est le fruit d’un travail poussé sur les possibilités du béton et sur le répertoire décoratif celto-breton.

Le style Art décoLe style Art déco prend son essor avant la première guerre mondiale. Il se veut à l’opposé des volutes et formes organiques de l’Art nouveau. Il prône un retour à la rigueur classique : symétrie, ordres classiques (souvent très stylisés), pierre de taille (sans aucun effet pittoresque). Le décor est sévèrement encadré par ses créateurs et son dessin s’inspire de la géométrisation cubiste.

La chapelle de la Maison Saint-Yves est remarquable par son riche décor intérieur peint à « buon fresco » selon la technique italienne, mais dans les formes et couleurs Art déco alors très en vogue. Sur les poutres apparentes et les murs, les fresques reprennent librement les motifs traditionnels des arts irlandais et celtiques : entrelacs, spirales, palmettes, triskells.

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Isidore Odorico, mosaïsteEn 1927, Isidore Odorico est appelé par l’architecte de la Maison Saint-Yves, Georges-Robert Lefort, pour réaliser la décoration intérieure de la chapelle.

Isidore Odorico est le fils d’un mosaïste issu d’une dynastie d’artisans italiens installés à Rennes. Il a réalisé un très grand nombre de décorations de mosaïques, essentiellement dans l’ouest de la France. À notre région sans tradition de mosaïque, les frères Odorico apporteront des techniques nouvelles. Il s’agit de la pose par inversion, d’abord utilisée à l’Opéra Garnier à Paris, inspirée par les procédés de restauration des mosaïques antiques et l’invention des « émaux dimensionnés », qui permettent un gain de temps sur les coupes de tesselles (petits cubes de pierre).

LES PRINCIPALES RÉALISATIONS D’ISIDORE ODORICO EN BRETAGNE :

1924-1928 : l’intérieur de la chapelle de la Maison Saint-Yves, à l’époque Grand Séminaire de Saint-Brieuc,

1925 : les sols de la Villa « Le Petit Carhuel » à Étables-sur-Mer,

1926 : la piscine Saint-Georges à Rennes.

Mais aussi à Rennes : l’immeuble Poirier, l’église Sainte-Thérèse et la maison d’Isidore Odorico, rue Joseph Sauveur.

Georges-Robert Lefort, architecte

Installé à Guingamp, dont il était l’architecte municipal, Georges-Robert Lefort était aussi enseignant à l’école nationale supérieure d’architecture de Bretagne.

En 1923, il fut nommé architecte des monuments historiques et professeur de l’école régionale

d’architecture de Rennes dont il devint le directeur en 1935. À partir de 1942, il assura la présidence du Conseil régional de l’Ordre des architectes, et après-guerre, il fut architecte en chef du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

La plupart de ses réalisations se situent en Bretagne, notamment dans les Côtes-d’Armor et en Ille-et-Vilaine. On peut citer : la Caisse d’Épargne de Saint-Brieuc, le grand hôtel de Trestraou à Perros-Guirec, la brasserie Graff de Rennes, la gare de Dinan…

Il choisit, pour le Grand Séminaire, d’édifier un plan selon les constructions monastiques traditionnelles (trois ailes de bâtiment et une chapelle entourant un cloître). Il s’inspire du mouvement des Seiz Breur avec un style mêlant modernité et régionalisme. Pour cela, il utilise le béton armé pour les structures et les moellons de granit pour les remplissages.

Dans la chapelle de la Maison Saint-Yves, Georges-Robert Lefort dessinera entre autres :

Le décor mural de la chapelle (ensuite peint à la fresque), Les autels, La grille de ferronnerie.

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Xavier de Langlais, peintre, membre des Seiz Breur

Xavier de Langlais (1906-1975), peintre, écrivain et professeur à l’École des Beaux-Arts de Rennes, consacra sa vie à l’art et à la Bretagne. Son œuvre picturale est variée : religieuse et profane. Son œuvre écrite,

récompensée par l’Académie française pour le Roman du Roi Arthur, concerne aussi la poésie et le roman d’anticipation.

Dans la crypte, il a réalisé, en 1949, deux fresques de part et d’autre de l’abside qui ornent les murs de ce grand oratoire à la voûte surbaissée.

« D’un côté, écrit le Père Maurice Mesnard, Maître en Art Sacré, Marie, enfant, est présentée par sa mère, sainte Anne, à un personnage qui symbolise la Loi ancienne : sorte de grand prêtre, dressé sur le parvis d’un temple, et qui déploie devant l’enfant un phylactère. Les pensées qui retiennent l’attention de Marie sont clairement indiquées par la présence de l’arbre du Paradis terrestre, auquel s’enroule le serpent, et dans les branches duquel brille la croix prophétique. Adam et Eve se tiennent au pied de l’arbre. Plus loin, monte d’un autel antique la fumée

du sacrifice. C’est une présentation au Temple, mais qu’accompagne la révélation voilée du mystère de la Rédemption. Dans l’autre panneau, la prophétie devient une réalité. Le Christ ensanglanté gravit le Calvaire, chargé d’une lourde croix. Marie le suit, le visage crispé par la douleur, acquiesçant au sacrifice. Dans le lointain, Jérusalem apparaît, déjà démantelée, tandis qu’une autre cité, la Jérusalem nouvelle, se dégage des nuées du ciel. » (Semaine Religieuse n°10, 10/03/1950).

Une autre fresque sur toile de Xavier de Langlais réalisée en 1956, posée sur 3 pans de mur de la chapelle de l’actuel évêché rue Jean-Métairie, sera déposée et éventuellement reposée dans la Maison Saint-Yves. Elle représente l’arrivée de Saint-Brieuc au Légué, la Vierge ainsi que quelques grandes figures de l’histoire religieuse de Bretagne (Saint-Tugdual, fondateur de Tréguier, avec, à ses pieds, la maquette de la cathédrale de Tréguier ; Saint-Guillaume Pinchon, évêque de Saint-Brieuc, qui commença à faire reconstruire la cathédrale de Saint-Brieuc ; Saint-Hervé, le poète et musicien aveugle, abbé de Saint-Pol-de-Léon avec le loup qu’il maîtrisa ; un peu à l’écart, Saint-Yves, et, enfin, au loin Saint-Guénolé, fondateur de l’abbaye de Landévennec.

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Les architectes de la nouvelle Maison Saint-Yves

Les architectes bretons choisis pour la restructuration de la Maison Saint-Yves sont Bertrand Aubry de l’agence rennaise Archipole pour la restructuration générale, ainsi que Frédérique Le Bec, de Léhon, et Yves Lecoq, de Dinan, pour l’aspect patrimonial.

L’originalité du projet de Bertrand Aubry tient au lien établi entre un programme fonctionnel et une démarche plus spirituelle.

L’architecture mise en place vise à ce que le cheminement conduise à la découverte du lieu. L’accès du bâtiment est prévu non plus au Nord, mais au Sud, avec de grandes baies vitrées en façade, redessinées pour faire pénétrer la lumière vers le hall et offrir une transparence vers le cloître. De l’espace public, on pourra cheminer vers un espace de méditation – le cloître – puis vers un espace spirituel, la chapelle. Plusieurs détails ont une symbolique spirituelle comme le mur d’enceinte percé de quatre ouvertures symbolisant les quatre évangiles, ou encore les douze petits jardins dessinés dans le cloître.

De même, l’espace bureaux n’est pas traité de manière classique, mais avec une circulation centrale accidentée, à l’image d’un chemin de vie. Cela offre une meilleure acoustique et visuellement casse la linéarité d’une rangée de bureaux.

Frédérique Le Bec et Yves Lecoq, architectes du patrimoine, se sont associés pour répondre aux problématiques des éléments inscrits à l’inventaire des monuments historiques de la Maison Saint-Yves.

Leur intervention portera sur la chapelle, la crypte, le clocher et certains éléments du cloître. L’objectif étant de préserver et de mettre en

valeur le patrimoine, dans le cadre de ce que sera la nouvelle Maison Saint-Yves, c’est-à-dire un lieu ouvert au public.

La phase de diagnostic est presque achevée, un travail est effectué avec des « ingénieurs structures » pour évaluer l’impact du temps sur les matériaux et particulièrement sur les bétons dégradés.

Les lieux sont à restaurer, mais aussi à faire vivre, avec des installations optimisant le confort (chauffage et éclairage pour la chapelle). Pour la crypte, il s’agira de travaux d’acoustique, de résolution des problèmes d’humidité, de rénovation pour retrouver les teintes des peintures d’origine et de la réalisation d’un mobilier liturgique adapté à la nouvelle configuration des lieux.

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L’ESPLANADE & LE HALL D’ACCUEIL

L’esplanade

L’accès à la nouvelle Maison du diocèse, la Maison Saint-Yves, se fera par le sud, rue Mathurin-Méheut.

En signe d’ouverture, le mur d’enceinte sera abaissé et percé de quatre entrées piétonnières. Le bâtiment sera ainsi visible de la rue. Le chemin principal, plus large, sera bordé de madriers de bois montant progressivement comme une vague vers un point plus haut symbolisé par une croix. Cette « signature » cachera les parkings et pourra servir de fond de scène pour des manifestations.

Le parvis et ses bancs accueilleront au quotidien flâneurs et usagers du site dans un espace minéral. Dans son prolongement, une prairie sera également accessible à tous ceux qui souhaiteront s’y rassembler. L’ensemble constituera un espace dégagé important qui permettra d’accueillir sur le site quelques événements exceptionnels.

L’esplanade engazonnée sera ouverte aux habitants du quartier.

Le hall de l’accueil et de l’informationCet endroit très clair et transparent (vitré côté esplanade et côté cloître) sera un espace d’information et de documentation. Chaque visiteur pourra se renseigner et être informé sur les actualités et événements du diocèse, des paroisses, mais également du territoire. Cet espace sera une invitation à aller plus loin dans la découverte du site à travers la salle d’exposition et les vitrines en transparence avec le cloître et son jardin.

La cafétéria, ouverte à tous, avec une terrasse au sud donnant sur l’esplanade, sera un espace de convivialité et de rencontre.

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Une médiathèque contemporaine et universitaireLa création d’une véritable médiathèque constitue l’un des éléments forts de la volonté d’ouverture de la Maison Saint-Yves.

Située en rez-de-cloître sur 280 m², elle associera un espace contemporain accessible au plus grand nombre, à un espace de type universitaire issu de la bibliothèque diocésaine historique.

Outre une offre multimédia de plus de 20 000 supports (livres, CD, DVD, BD…), il s’agira de conserver et de valoriser le fonds actuel de la bibliothèque diocésaine.

Une médiathèque en réseauCe lieu emblématique de la dimension « ouverture » de la Maison aura pour vocation d’être :

En réseau avec les médiathèques de la Baie de Saint-Brieuc

En réseau avec les paroisses

Un lieu ressource pour les animateurs en action pastorale, groupes d’aumônerie, catéchuménat…

Une médiathèque pour tous Trois espaces sont prévus :

UNE SALLE DE DOCUMENTATION : consultation de revues et périodiques, espace jeunesse et salle vidéo pour 5 à 6 personnes pouvant également faire office de salle de réunion.

UN ESPACE « GRAND PUBLIC » :

espace traité de façon contemporaine avec un mobilier dédié. Espace multimédia par excellence, avec bornes audio, écrans vidéo, consultation informatique…

DES ÎLOTS THÉMATIQUES :

jeunesse, société, biographies, histoire, Bretagne, art/tourisme, bible, spiritualité, dictionnaires et usuels, liturgie et sacrements, catéchèse et théologie, psycho/socio, littérature…

UN ESPACE « UNIVERSITAIRE » :

espace traité façon « bibliothèque » avec les ouvrages du fonds universitaire et des espaces de travail silencieux.

LA MÉDIATHÈQUE & SA SALLE D’EXPOSITION

Une salle d’exposition, passerelle entre art, foi et cultureEntre le hall d’entrée et la médiathèque, une salle d’exposition de 70 m² permettra d’accueillir des expositions temporaires de différentes expressions artistiques : photographies, peintures, sculptures, objets d’art…

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Les archives : un espace sécurisé, de grande capacitéComme tout diocèse, celui de Saint-Brieuc et Tréguier possède un fonds important d’archives historiques et de catholicité (baptêmes, mariages, obsèques). Dès la rédaction du cahier des charges, nous avons souhaité créer un espace « archives » qui prenne en compte la qualité de la conservation, une capacité de stockage suffisante pour le futur, mais aussi de bonnes conditions d’accès à la consultation et la possibilité de restaurer et d’entretenir les documents.

Nous avons prévu deux espaces de stockage : un espace pour les archives historiques et un autre pour les archives de catholicité ancienne. L’ensemble aura une capacité de 1500 m linéaires. Des équipements spécifiques seront intégrés pour stocker dans de bonnes conditions des toiles et autres objets particuliers.

En rez-de-cloître, en plus du bureau de l’archiviste, nous aurons une salle de consultation prévue pour deux personnes ainsi qu’une salle équipée pour la restauration et l’entretien des documents, qui pourront nous permettre de recevoir des stagiaires.

Trois salles de réunion et de conférenceD’une capacité de 50 places chacune, situées en rez-de-cloître, elles seront équipées en matériel vidéo et sonorisation. Une des trois salles sera aménagée en amphithéâtre pour les conférences.

Elles seront disponibles pour nos besoins en interne, mais également pour toute autre structure qui souhaitera utiliser nos équipements.

LES ARCHIVES & LES SALLES DE RÉUNION

LA RADIO RCF CÔTES D’ARMORUne radio chrétienne, généraliste, grand public et de proximitéAujourd’hui située à l’ouest de l’agglomération, la radio s’implantera dans la future Maison Saint-Yves.

RCF, c’est une équipe de professionnels et de bénévoles engagés qui travaille à la diffusion de programmes alliant des questions de société, de culture, des temps de prière et d’approfondissement de la foi ainsi que d’informations locales.

Les locaux de RCF compteront, outre les bureaux administratifs, deux régies et deux studios d’enregistrement.

ST-BRIEUC : 100.6GUINGAMP : 98.8LANNION : 102.1

RETROUVONS-NOUS :

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L’ESPACE CARITATIF

« Au cours de son ordination Monseigneur Denis Moutel a dit publiquement, en réponse à la question qui lui était posée, qu’ il servirait les plus pauvres, les personnes malades, en précarité économique, migrantes. Le projet de la Maison Saint-Yves avec son espace caritatif, parmi tant d’autres formes de services rendus aux plus fragiles de nos frères, est un signe fort de la volonté de notre évêque d’être en vérité avec son engagement du 10 octobre 2010. »

Abbé Gérard Nicole +,vicaire général

« Je me réjouis d’être membre d’une Église qui crée, dans l’enceinte de ses murs, un espace où celles et ceux qui traversent des diffi cultés, des familles, sont non seulement soutenues mais chez elles. Au cœur même de la maison du diocèse, lieu de vie et aussi de construction, c’est un premier pas pour que ces familles puissent devenir elles aussi actrices dans l’Église. »

Agnès de Guibert,déléguée départementale Secours Catholique

« Un espace qui vient compléter l’offre déjà existante sur le territoire briochin en terme d’accueil en journée pour les personnes les plus démunies puisqu’ il va s’agir d’y accueillir plus spécifi quement des familles avec enfants en situation de précarité. »

Valérie Bocqueho,Adaléa, responsable du pôle Accueil écoute & veille sociale

Un projet pensé et réalisé avec les acteurs sociaux du territoireDans l’aile Nord, un espace caritatif de 200 m² destiné à accueillir les plus démunis, et plus particulièrement les familles, sera ouvert en journée.

Porté par le Secours Catholique et en partenariat avec Adaléa - acteur majeur du territoire, en particulier chargé du « 115 » -, cet espace sera un lieu de pause et de réconfort où les familles pourront venir se ressourcer, mais également être reçues par des professionnels (infi rmier, psychologue, travailleur social...).

Elles y trouveront également :

une salle d’activité, une cuisine, une laverie, une bagagerie…

LE NOUVEL ÉVÊCHÉL’évêché, installé depuis 1909 au 10 rue Jean-Métairie,va également rejoindre le site de la Maison Saint-Yves au 24 rue de Genève.

Il comprendra l’espace de travail de l’évêque avec la salle du Conseil, la chapelle de l’évêché aménagée dans la crypte et des logements : celui de l’évêque, deux studios d’accueil et un espace de vie pour une communauté de trois personnes.

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UN PATRIMOINE INSCRIT AU TITRE DES MONUMENTS HISTORIQUES

La chapelle, un patrimoine architectural et religieux exceptionnel à faire découvrir.

La chapelle, la crypte ainsi que les façades et les toitures du bâtiment sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1995.LES MOSAÏQUES

D’ISIDORE ODORICO

Les mosaïques qui décorent la chapelle sont l’œuvre d’Isidore Odorico. Elles comportent des cubes en verre doré, faits de molécules de pâte de verre qui renvoient les reflets du soleil. On peut y admirer, entre autres, une très belle représentation du Lys de la Vallée et de la Maison d’Or.

UN MOBILIER CONÇU ET DESSINÉ SPÉCIFIQUEMENT POUR LE LIEU

La grille de la chapelle, ouvrage remarquable, servait à séparer le clergé des fidèles. On trouve également douze ferronneries à spirale, destinées à porter des bougies.

Les bancs, décorés d’artichauts et de cercles, forment des horizontaux conduisant vers le chœur. De même, en fermant les demi-cercles des arcs des colonnes, on se trouve dans l’alignement du chrisme (monogramme du Christ). Derrière le chrisme, on devine un projet non abouti.

C’est en 1933 que l’orgue est installé dans la chapelle. Il date du XIXe siècle.

UN STYLE ART DÉCO INFLUENCÉ PAR LE MOUVEMENT DES SEIZ BREUR

Le décor intérieur de la chapelle est d’une grande richesse, présentant une forte opposition entre le sol, en mosaïque noire et blanche rappelant le drapeau breton, et les murs décorés dans des gammes de rose, d’ocre, de gris et de blanc.

DES FRESQUES PORTEUSES DE SYMBOLES

Les murs de la chapelle sont recouverts d’une frise représentant des poissons (« Ichtus » en grec, initiales de « Jésus Christ, Fils de Dieu, Sauveur »). Les bulles dessinées sont porteuses de vie.

Le rouge, couleur du martyre, est très présent dans la chapelle. Une fresque représente les douze apôtres et, plus haut, dans des cercles, le symbole de leur martyre.

Au centre, deux paons, symboles de l’immortalité, boivent à la coupe de l’immortalité.

LE PROJET DE RESTAURATION ET D’ÉQUIPEMENTSuite à un diagnostic exhaustif, plusieurs points ont été identifiés et priorisés dans notre projet :

restauration du mobilier liturgique

restauration de la sacristie

installation de chauffage dans les stalles

mise en place d’une sonorisation

création d’un éclairage adapté pour la mise en valeur et l’utilisation du lieu

première tranche de restauration des baies

étanchéité

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La crypte, un espace à restaurer et à aménagerEn 1949, Xavier de Langlais y réalise deux fresques de part et d’autre de l’abside qui ornent les murs de ce grand oratoire à la voûte surbaissée.

C’est aussi dans la crypte que se trouventle cénotaphe du fondateur de la MaisonSaint-Yves, Monseigneur François-Jean-Marie Serrand, mort en 1949, ainsi que la sépulture du chanoine Cabaret, premier supérieur du séminaire, mort en 1948.

La crypte présente d’importants problèmes d’humidité au pied des murs qui sont partiellement enterrés.

Le cloître et son jardin, un lieu de rencontre et de méditationLe cloître distribue, par l’intérieur du bâtiment, toutes les ailes. Il orientera le visiteur vers la chapelle. Il présente actuellement des désordres au niveau de sa structure, liés à la qualité des bétons utilisés dans les années 1920, ainsi qu’à des défauts de conception (étanchéité, absence de joints de dilatation…).

Le clocher, symbole de l’évêché et de la future Maison du diocèseComme le cloître, l’altération de la structure en béton du clocher est importante : des armatures rouillées et foisonnantes sont visibles en divers endroits, de nombreux éclats de béton et fi ssures altèrent les surfaces.LE PROJET DE RESTAURATION

ET D’AMÉNAGEMENTLa crypte est destinée à devenir la chapelle de l’évêché et l’oratoire de la Maison du diocèse. Elle sera restaurée dans ses couleurs d’origine et aménagée de façon à pouvoir accueillir les personnes à mobilité réduite. Nous prévoyons une amélioration de l’acoustique, du chauffage et un assainissement des lieux pour résoudre les problèmes d’humidité. Le mobilier liturgique sera remplacé et adapté à la nouvelle confi guration, de façon à rendre l’endroit confortable et propice à la prière.

LE PROJET DE RESTAURATIONET D’AMÉNAGEMENTTout en lui conservant sa vocation de sas entre l’intérieur et l’extérieur, et sans être chauffé, le cloître sera vitré pour protéger le visiteur des intempéries.

Certains éléments de la structure en béton de la galerie du cloître seront restaurés. Une attention particulière sera portée au cheminement aujourd’hui fortement dégradé dans sa structure sur deux ailes.

Le jardin du cloître sera redessiné en douze petits jardins symbolisant les douze apôtres, avec des bassins d’eaux vives et un cheminement qui invitera vers la chapelle.

LE PROJET DE RESTAURATIONLa restauration complète de la structure béton du clocher est indispensable pour des questions de sécurité et de conservation.

Les cloches et l’horloge seront remises en état pour signifi er la nouvelle vocation du site, à nouveau habité.

Un éclairage du clocher est prévu, constituant un nouvel élément de repère dans la ville.

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Dans cette période économiquement difficile, le chantier de la nouvelle Maison Saint-Yves va contribuer, par son importance, au soutien de l’activité économique mais également à la politique d’ insertion du département.

UNE DÉMARCHE ÉCONOMIQUE, SOCIALE, SOLIDAIRE ET ENVIRONNEMENTALE

Clause d’insertion professionnelle dans le marché de travaux de la Maison Saint-YvesLe diocèse a souhaité inclure une clause d’insertion dans son appel d’offres privé, en se référant au Code des marchés publics dans ce domaine.

Les marchés concernés représentent de fait un levier de maintien et de création d’emplois non négligeable dans de nombreux secteurs économiques locaux.

Le Code des marchés publics permet le recours à une clause de promotion de l’insertion et de l’emploi sous la forme d’une condition obligatoire d’exécution du marché.

Le diocèse a souhaité avoir recours à cette clause qui représente une nouvelle opportunité de collaboration avec les acteurs locaux de l’insertion professionnelle, au bénéfice de l’emploi et du développement local.

Au travers des marchés, objets de la consultation adressée aux entreprises, toutes les conditions devront être créées pour favoriser l’emploi des publics prioritaires : chômeurs de longue durée inscrits à Pôle Emploi, bénéficiaires du RSA, jeunes de moins de 26 ans, etc.

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Des lots accessibles aux entreprises d’insertionUne attention toute particulière a été portée à la définition des lots afin de permettre à des entreprises d’insertion locales de pouvoir concourir à certains marchés du chantier.

Des mesures particulières concernant la propreté du site et de son environnement pendant les travauxLes entreprises intervenant sur l’opération seront responsables de la propreté du chantier et des voiries publiques et privées situées à proximité. Elles devront donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour conserver ces lieux et accès en parfait état de propreté. Des pénalités ont été prévues en cas de non respect de ces obligations.

Mise en œuvre de la clause d’insertion avec Saint-Brieuc AgglomérationPour préparer dans les meilleures conditions l’exécution de la clause d’insertion, les entreprises devront avoir un contact avec la « Mission Insertion Emploi » durant la phase de préparation de chantier.

Elles pourront recourir simultanément ou successivement, en cours d’exécution du contrat, à une des modalités suivantes :

Recrutement direct (CDD, CDI, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation…)

Recours à une mise à disposition de personnel en insertion par un organisme extérieur dûment habilité

Recours à la sous-traitance (entreprise d’insertion)

La Communauté d’agglomération de Saint-Brieuc assurera la maîtrise d’œuvre dans le cadre de l’application et du respect des clauses d’insertion sociale par l’intermédiaire de la « Mission Insertion Emploi ».

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BUDGET, CALENDRIER & PLANNING DES TRAVAUXCalendrierAVRIL 2015 : Lancement des appels offres

SEPTEMBRE 2015 : Début des travaux, pose de la première pierre

AVRIL 2017 : Livraison des travaux

ÉTÉ 2017 : Aménagement, déménagement

SEPTEMBRE 2017 : Ouverture de la nouvelle Maison Saint-Yves

Planning des travaux OCTOBRE 2015 > MARS 2016 : Réalisation des réseaux eaux pluviales et eaux usées

AVRIL 2016 > SEPTEMBRE 2016 : Locaux extérieurs (bâtiment sanitaires et stockage)

SEPTEMBRE 2016 > FÉVRIER 2017 : Aménagement extérieur

OCTOBRE 2015 > JUILLET 2016 : Aile Ouest (tous niveaux), Nord (évêché), Est (RDC)

FÉVRIER 2016 > AVRIL 2016 : Création du jardin du cloître

JUILLET 2016 > SEPTEMBRE 2016 : Aile Sud Est (tous niveaux)

JUILLET 2016 > MARS 2017 : Aile Sud (tous niveaux)

AVRIL 2017 : Livraison

Budget « restructuration

globale »

7,4 M€ HT

Budget « patrimoine »

(chapelle, crypte, clocher, cloître)

1 M€ HT

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Les équipements

Accès WIFI pour les visiteurs

Réseau informatique par fibre optique

Chauffage au gaz

Gestion des accès par badge

90 places de parking

2 bornes pour les véhicules électriques

28 places de vélo

Accès pour les cars

Les chiffres clés

Un seul site pour 4 pôles :

• L’évêché • La Maison du diocèse

(Maison La Mennais actuelle) • RCF Côtes d’Armor • La Maison Saint-Yves

18 000 m² de terrain

6 000 m² réhabilités

7 salles de réunion entièrement équipées pour une capacité totale de 350 personnes

Médiathèque de 20 000 livres, documents, CD et DVD

Archives de 1 500 m linéaires

ÉQUIPEMENTS & CHIFFRES CLÉS

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LA NOUVELLEMAISON SAINT-YVESÀ SAINT-BRIEUC EN 2017

MAÎTRE D’OUVRAGE DU PROJET

NOUVELLE MAISON SAINT-YVES :

Association Diocésaine de Saint-Brieuc et Tréguier

10 rue Jean-Métairie22000 SAINT-BRIEUC

représentée par :Monseigneur Denis Moutel

COMITÉ DE PILOTAGE

Abbé Gérard Nicole :vicaire général

Loïc Blinéconome diocésain

Pierre Labbé : chef de projet

« nouvelle Maison Saint-Yves »,assisté par Dominique Jarrige

Maison du diocèse7 rue Jules-Verne

22000 SAINT-BRIEUCTél. : 06 86 33 54 21

saintyvesensemble@diocese22.fr

www.saintyvesensemble.comsuivez-nous sur : /saintyvesensemble

Votre contact :

Pierre Labbé - Chef de projet06 86 33 54 21

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