mais salope éthique 100% -...

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PSYCHO-TEST Es-tu une bitch ? Nos amis les hommes Le dominant PSYCHO-TEST Nos amis les hommes SALOPE, OUI mais salope éthique 100% avec des vrais morceaux de vécu dedans BITCH BITCH

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PSYCHO-TESTEs-tu une bitch ?

Nos amis les hommesLe dominant

PSYCHO-TEST

Nos amis les hommes

SALOPE, OUImais salope éthique

100%avec des vrais

morceaux de vécudedans

BITCHBITCH

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Alors voilà, tu fais partie d’une bande de bitchs, tu sais pas comment c’est arrivé, tu sais pas comment ça s’est fait et pourquoi

toi, alors que tu l’avais même pas un jour imaginé. Tout simplement parce que tu vivais dans ton monde sans bitch. Qu’est ce que c’est qu’une bitch ? Qu’est ce que c’est que ce bordel ? Ben c’est le waï et ça, c’est nouzôtres et c’est cool.

Comme presque toutes les bitchs, tu t’es fait larguer comme une vieille chaussette (ou tu as largué, mais c’est plus rare, hein, quoique !) tu as un gros chagrin et une bande de nanas, toutes plus bitchs les unes que les autres, t’accueillent à bières grandes ouvertes. Et puis, deux bitchs deviennent trois bitchs, et puis 4 et puis… Putain 12 bitchs… V’là le débarquement quand on est toutes là (bon on est pas souvent toutes là, faut l’avouer).

Ben tu te dis, why not ? Dans un premier temps, tu suis le mouvement parce que le mouvement te plaît : festif, militant, joyeux, triste… au gré des pichets de bière, des weekends avec ou sans enfant, des chagrins, des humeurs, des facteurs et des vélos1… Les bitchs, elles font un peu peur, parce qu’elles s’assument, parlent fort, rigolent plus que fort, et que toi, ben tu leur arrives même pas à la cheville et puis, elles te bousculent et puis, t’es toujours un peu triste. Elles font un peu peur aux mecs, beaucoup peur aux nanas des mecs, mais c’est pas grave, elles savent remettre tout le monde en place, et ça, c’est un vrai spectacle.

1 Quoi ? Tu ne connais pas l’expression « remettre le facteur sur le vélo » ?! Donc pour ta culture…c’est se remettre à table après une période de disette sexuelle.

Petit à petit, elles te réparent, elles enveloppent ton chagrin d’une couche de bitch. Elles te parent de leurs plus jolis compliments, sourires, énergie avec un brin de militantisme, parce que quand même, faut pas nous prendre pour des qui(t)ches.

Et puis, vlan, tu deviens toi aussi, une bitch, tu fais partie de la bande de nouzôtres, un peu militante, un peu alcoolique, un peu délurée, beaucoup bitch. Tout s’accélère parce qu’une Bitch Crew ça se vit, ça s’anime, ça pétille, ça se fédère par des idées qui prennent vie, souvent en soirée. On avait dit « juste un verre », ça se finit en beaucoup plus que de raison, on ne suit jamais les plans, mais qu’est-ce-que c’est cool !!! Et puis le mouvement prend de l’ampleur, les idées foisonnent et fusionnent : les statuts de la Bitch Crew sont rédigés (le plan, c’est de ne jamais suivre les plans), une page Facebook est publiée et maintenant, un magazine qui sort. Tant de notoriété alors que la réputation de la Bitch Crew ne dépassait pas la Bodega côté mer (mais alors quelle réputation !).

Tout simplement, parce qu’une Bitch Crew, ça gagne à être connu, moi je te le dis. Parce que « la vie c’est pas facile, mais faut pas se laisser aller2 » . Mais qu’est ce que c’est cool la bande à nouzôtres, parce que tu as juste à te laisser aller avec les bitchs pour que la vie soit plus facile. Ah voilà, c’est cela la Bitch Crew, une famille…

2 « La vie c’est pas facile », Ministère des Affaires Populaires, album Les bronzés font du ch’ti, titre 12 (2009).

EditoEdito

Témoignage : J’ai croisé une bitch

La bitch, une salope éthique

Gosse de Bitch Bambi

Ami-e-s de la poésie, bonsoir

Nos amis les hommes Le dominant

Psycho-test Es-tu une bitch ?

Friedrich Bietzsche Philosophie de comptoir

Sexo

Le plan, tu respecteras (ou pas) : Seules les gentilles filles vont au paradis

Pied de bitch Les femmes sont vénales

Défi de bitch Voyager seule

Santé, tchin !

La Chatte Beauté Mon pelage, ma parure La taxe rose

Vie de Bitch

Culture bitch badoumba

Bitch Box Posez questions, bitchologue répond

Horoscoptch

Les fiches cuisine de Elles

Jeux

Au menu

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Psssst… Viking ! Si t’avais une sœur, on la baiserait aussi !

La dédicace du mois

J’ai rencontré le « bitch service » sur les conseils d’un ami local bien renseigné. Il ne m’avait pas tout raconté loin de là, mais avait su attiser ma curiosité : « tu devrais venir, il y a une bande de filles géniales... ». En fait de bande de filles, c’est plutôt une horde qui m’a cueilli à coup de vodka.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvé en phase de test, sans en avoir conscience.Le premier test concerne notre cerveau : le sujet (moi ce jour-là) est-il capable d’aligner plusieurs idées pas trop bêtes à la suite ? Précisons aux débutants qu’une (saine) lecture de quelques journaux/blogs/livres (genre le magazine Causette) avant le premier test pourrait les sauver...

Le deuxième test évident concerne l’alcool (en particulier la bière) et la capacité à en ingurgiter. L’équipe bitch veille pendant plusieurs heures à ce que notre verre ne soit jamais vide... on peut sortir de la Bodega (genre de quartier général des bitchs pour les lecteurs non initiés) dans un état de décomposition avancé.

Le troisième test est un mix des deux précédents : une fois ingurgitées lesdites

bières à la Bodega, le sujet (encore moi) est-il toujours capable d’aligner des idées pas trop bêtes ? Une lecture assidue de Causette avant le test ne sera pas de trop pour éviter les pièges !

D’autres tests sont sans doute effectués mais de manière plus … discrète. Il semble qu’une fiche de renseignement circule parmi les bitchs pour centraliser toutes les informations recueillies pendant la soirée...Cette séquence de test peut être rude (pour le cerveau comme pour le corps). Mais, si les tests sont positifs ou en tout cas pas trop négatifs, le « bitch service » est alors accessible... et le jeu en vaut la chandelle !

Le sujet (votre humble serviteur en l’occurrence) a alors l’impression de pouvoir choisir la bitch qu’il veut draguer... La réalité est beaucoup plus prosaïque : une bitch l’a, à ce moment, déjà emberlificoté dans ses filets. Le processus qui permet de définir quelle bitch est en charge du sujet (votre toujours humble serviteur) a l’air

complexe. Je ne sais pas si c’est au cours d’une Assemblée Générale de bitchs... A moins qu’il existe une chef bitch qui déciderait de tout ça... Ou encore... un

homme qu’on ne voit jamais, comme Charlie dans Drôles de Dames ? Hum… ce serait rassurant de pouvoir se dire qu’il y a un peu de testostérone pour orchestrer toute cette excellence, mais en

fait je n’y crois pas trop…

En tout cas, la bitch en charge de veiller sur le sujet (mes respects) le prend alors en main, au sens figuré comme au sens propre.On s’envole alors vers le plaisir... et on est absolument épaté par la qualité du service (oubliées d’un coup les difficultés endurées pendant la phase de tests) : attentive, attentionnée, dynamique, gourmande, joyeuse, souriante... et toujours prête à recommencer encore une fois !

Bref, je n’aurai qu’un mot : chapeau bas pour le « bitch service » !

J’ai croisé une bitch

par Pierre, bitch-boy d’un été

Ce serait rassurant de pouvoir se dire qu’il y a un peu de testostérone pour orchestrer toute cette excellence

Témoignage

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Bitch, c’est tout un concept, que nulle âme grossière ne

saurait appréhender tant sa complexité n’a d’égale que sa subtilité. C’est ce qui fait parfois de la bitch une minorité incomprise, sitôt qu’elle sort du périmètre de la Bitch Crew. Car la bitch, et c’est là l’essence de son art, se définit autant par son éthique que par sa saloperie.

Sa saloperie, c’est évidemment ce qui saute aux yeux au premier abord. D’autant plus que, loin de s’en cacher, la bitch l’assume et même la revendique. Et pour cause : la caractéristique première de la bitch est qu’elle évolue dans l’insouciance la plus absolue du regard de l’autre.

Mais cela n’en fait pas pour autant un être égocentrique, loin de là. Car la bitch est en revanche très préoccupée par ce que ressent son prochain.

Bon, ses homologues bitchs comptent avant tout, avec leur cohorte de gosses de bitch et de bitch-boys & girls. Le reste passe après quand il reste du temps, c’est l’esprit de meute qui veut ça. Mais pour

se guider dans la jungle que constitue pour elle le

monde au-delà de la crew, la boussole de la bitch, c’est

de tenter de faire en sorte que sa liberté de ton et d’actes ne

blesse personne (sauf les connards évidemment).

Ethique, tahi ?

Bien-sûr, la liberté de la bitch s’exerce beaucoup dans sa vie sexuelle. Elle baise avec qui elle veut quand elle veut. Il y a des bitchs polygames/andres et des bitchs monogames/andres ; dans la crew, pas de schéma tout fait. Il y a aussi des poly mal polies devenues mono par amour (mais qui sont toujours aussi malpolies).

LA BITCH, UNE SALOPE ÉTHIQUE

Certains esprits simplistes ont tendance à circonscrire la bitchitude à l’état de « salope ». C’est là bien mal nous connaître !

On vous explique…

Mais toutes pratiquent leur art en toute transparence, sans tromperie ni dissimulation, c’est le mot d’ordre. Et la bitch ne fait pas ses courses dans le panier des autres bitchs, telle est la règle d’or. Ethique, tahi ?

Bon le problème de la bitch c’est qu’elle suit pas toujours le plan, ce qui fait que parfois, elle frise le conseil de discipline, mais celui-ci ne décide jamais de sanctions trop sévères, vu que la pire punition pour la bitch, être loyal et droit s’il en est, c’est sa conscience qui la lui inflige en la torturant des années durant… Ethique, tahi ?

La bitch ne sait pas trop taire ce qu’elle pense, ni se faire petite, ce qui lui vaut parfois quelques déconvenues, et cette solide réputation de salope,

emmerdeuse, voire folle, qui lui colle à la peau. Elle n’aime pas être dominée (sauf certaines fois, dans des contextes hyper spécifiques) mais elle n’aime pas non plus humilier les autres (sauf certaines fois, dans des contextes hyper spécifiques). Elle ne cherche jamais à prendre la place de qui que ce soit, c’est juste la sienne qu’elle veut. Ethique, tahi ?

La bitch c’est la légèreté, la picole, le sexe, la Bodega et les conversations

douteuses qui font se retourner tout le monde au comptoir... Salope, tahi ? Mais c’est aussi l’humanisme, la sincérité et l’amour. Et puis, vous pouvez toujours compter sur la bitch, sa parole est d’or. D’ailleurs, confiez un secret à UNE bitch, vous pouvez être absolument certain(e) que celui-ci sera jalousement gardé… par la crew. Ethique, tahi ?

la bitch se définit autant par son

éthique que par sa saloperie.

la bitch ne fait pas ses courses

dans le panier des autres bitch

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Salut. Je m’appelle Bambi, j’ai sept ans et chuis un gosse de bitch. « Ahou, pauvre enfant », vous dites-vous… C’est pas faux. C’est pas

facile tous les jours d’être un gosse de bitch.

Disons qu’il faut pas t’attendre à avoir des purées maison. Mais si t’aimes les pâtes et les tapas de la Bodeg, tu mourras pas de faim. Pis si tu comptes sur tes grands-parents pour rattraper le coup, bah t’es niqué, vu que tes grands-parents ils sont très très loin. Ma bitch de mère, elle a décidé que sa famille à elle c’est celle qu’elle a choisie, tu sais comme Rémi Sans Famille, sauf que lui je crois qu’en fait il avait pas vraiment le choix et qu’il chantait ça pour pas être trop malheureux. Donc sa famille à elle, qui est aussi la mienne du coup, c’est la bitch crew. Et c’est là que ça se complique...

Les bitchs, elles font rien comme tout le monde. Celles qui ont des enfants elles ont pas de mari, celles qui ont un mari elles veulent pas d’enfants… Y en a aussi qui n’ont ni mari ni enfants mais celle-là, elles ont une femme, il paraît que ça compte pareil qu’un mari même si la société elle dit que non. La société, les bitchs m’ont expliqué que c’est comme une grande machine qui met les gens dans des cases. Pas les cases comme à la tribu là, où tu dors trop bien, non je crois que c’est des cases beaucoup plus petites, que même que t’étouffes un peu dedans.

Pis les bitchs elles ont jamais de pièces. Je comprends pas, parce qu’elles travaillent toute la journée, et souvent le soir aussi. Mon père il dit que

c’est parce qu’elles ont pas le sens des affaires. Elles, elles disent que c’est parce qu’elles sont militantes. Militantes (je te le dis mais tu répètes pas hein), je crois que c’est quand c’est la guerre autour mais que personne le sait ; c’est comme des espionnes. Mais

des espionnes pas comme à la télé. Elles, elles ont des voitures qui tombent toujours en panne, c’est relou. Mais c’est pas grave parce que y a la twingo à Lili-Bitch, elle la garde en dépannage pour la crew et aussi pour son bitch-boy, son amoureux, parce qu’il est pauvre, elle l’a trouvé dans la brousse. Sa maison à lui elle était en bois, j’ai déjà dormi dedans, j’avais un peu peur mais le loup s’est pas pointé pour souffler dessus.

Gosse de bitch

Elles partagent toutElles partagent tout les bitchs, la gamelle, leur bicholologue, leur ginettocologue, leur garagiste (lui je le connais, il s’appelle Fonfon, je l’aime bien, il est fin gentil pour un garagiste), leur plombier (je le connais aussi, c’est René, il est fort, il sait tout faire et souvent il se fait payer en bières)… Mais pas leurs bitch-boys ni leurs amoureuses, parce qu’elles ont une tique, je crois que c’est comme ça qu’elles disent, ça veut dire qu’elles respectent des règles. Et y en a une de règle, c’est qu’on fait pas ses courses dans le panier des autres bitchs. Elles partagent les problèmes aussi. Le problème d’une bitch c’est le problème de toutes les bitchs. Quand y en a, elles réunissent la crew pour faire un debrief.

Mais des fois les bitchs elles sont pas d’accord entre elles. Et là, ça chauffe. Par exemple dans la crew y a deux clans : Les Mac et les PC. Les bitchs Mac elles disent aux bitchs PC qu’elles sont ringardes, et les bitchs PC elles disent au bitchs Mac qu’elles sont snobs. Pis après elles sortent les bières et c’est fini. Ouf ! ça fait peur une bataille de bitchs.

Mais surtout, elles m’aiment !Du coup comme elles partagent tout je suis un peu le gosse à elles toutes. Elles m’appellent « l’Héritier » mais je sais pas trop ce que je vais y gagner… peut-être la Twingo ? Enfin pour l’instant c’est choc, parce que quand c’est mon anniversaire je suis fin gâté, un peu comme avec des grands-parents mais qui savent faire la fête en plus. Les bitchs elles disent qu’elles aiment pas les enfants mais je crois que c’est comme moi quand je dis que les filles c’est bête, mais qu’en vrai je kiffe Zoé. En fait elles font les dures mais elles adorent me bitchonner. Elles voudraient bien que je leur fasse des câlins, mais comme les chiennes font

pas des chats bah moi je me laisse pas faire, je fais mon dur aussi. Bon sauf avec ma mère, la nuit je vais la rejoindre dans son lit pour la rassurer, parce que je sais qu’elle en a besoin.

Par contre elles aiment pas les gens qui votent d’un certain côté, et ça c’est pour de vrai, mais je sais plus c’est quel côté vu que je suis pas encore bien latéralisé, c’est la maîtresse qui l’a dit. Des fois elles disent qu’elles vont leur péter les genoux, mais je les ai jamais vues faire, je crois que c’est pour faire les malignes. Heureusement qu’elles font pas toujours tout ce qu’elles disent. Quand-même, elles sont pas faciles à gérer…

Gosse de bitch c’est un full-time-job. Et c’est même pas payé. Mon père va pas être content, je crois que j’ai pas le sens des affaires.

BAMBI

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Légère et court vêtue,Ce matin-là, BitchetteS’en alla par les ruesDessus sa bicyclette

Elle envoyait fleurirAu nez d’une foule ravieSes plus gracieux souriresMais c’est alors qu’elle vit

Au bout de sa pédaleDe son short échappéePendouiller, lamentableUne culotte usagée

Bitchette en effet, cochonne et peu ordréeLa veille au pied du lit s’était débarrasséeDe ses effets en hâte, toute saoûle qu’elle était Et trop pressée aussi de se faire besogner

Le matin, fin joyeuseSans un regard, la gueuse,Avait remis son shortSur sa culotte propre

Sans même voir qu’au fondGisait la précédenteQui de son moite conConservait toute la sente

A présent à l’arrêt,Levant les yeux de sa pédaleBitchette croisant des regards muetsCrut un instant se sentir mal

Alors le regard fierEt d’un geste bravacheElle rempocha avec panacheSa petite culotte d’hier

MoralitéQuand t’es une bitch, tu peux perdre l’équilibre,

tu peux même perdre ta dignité… mais jamais de ta superbe.

Ami-e-s de la poesie, bonsoir

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L’homme est, par essence, un dominant. Surtout s’il est blanc, hétérosexuel, valide et bien né. C’est comme ça, c’est le système social qui classe les gens en valab’/moins

valab’. Ça permet à certains d’avoir des privilèges, et comme ce sont les mêmes qui sont aux commandes de ce monde, ils peuvent les perpétuer tranquillement. Ainsi tout va bien, les riches restent riches, les blancs restent puissants… et l’homme reste plus respecté, plus légitime à ouvrir sa gueule et à occuper des fonctions importantes, que la femme.

A partir de ce constat, l’homme a plusieurs choix possibles : le nier (« c’est même pas vrai, de nos jours les femmes elles ont tout, le beurre et l’argent du beurre et si tu leur touches un cheveu tu finis en prison »), l’assumer (« oui ben c’est comme ça, il faut que la femme reste à sa place, sinon où va le monde ? Un jour, on ne saura même plus qui est qui »), ou le déconstruire, être attentif chaque jour à ne pas user de sa dominance naturelle vis-à-vis de ses sœurs, et manier le pied de bitch à leurs côtés pour faire des trous dans les tiroirs de la grande commode sociale.

Ce sont les deux premiers spécimens que nous vous présentons ici sous le terme de « dominants ». Faites connaissance avec le dominant, il en vaut la peine. Non pas que vous ne l’ayez jamais côtoyé, il est partout. Mais vous n’en connaissez que ce qu’il veut bien vous montrer.

Notre report-bitch, elle, après une infiltration de plusieurs années au péril de sa vie, vous propose une plongée inédite dans cette psyché, d’ordinaire plus hermétique qu’une forteresse. Enjoy.

LE DOMINANT

Nos amis les hommes

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Le dominant est continuellement habité par des questions existentielles au sujet des femmes.

Victime d’une véritable injustice au quotidien, ce brave homme a beau se montrer attentionné avec les femmes, il n’arrive pas forcément à ses fins (alors que ça lui demande vachement d’efforts d’être gentil !).

Être ou ne pas être, telle est la question du dominant. Il doit à chaque instant évaluer et adapter sa stratégie en fonction des femmes en face de lui ; à propos desquelles des rumeurs persistantes lui indiquent qu’elles seraient aussi des êtres humains.

Si malgré tout le dominant fait les choses mal, il faut le comprendre, il a tellement de choses à penser que la femme peut bien admettre que l’erreur est humaine. Et puis c’est l’intention qui compte.

Si par exemple, le dominant a des difficultés à se rappeler de la date d’anniversaire de sa femme, ça n’est pas qu’il ne pense pas à elle mais bon...voilà et puis bon... « C’est quand même pas pour ça que tu m’aimes ! Si t’oubliais mon anniversaire, moi je ne t’en voudrais pas du tout (lire : je ne suis pas si futile) ».

Cela dit, il vaut parfois mieux que le dominant oublie votre anniversaire… Parce qu’il se peut qu’il y pense,

et que vous vous retrouviez à devoir sourire de toutes vos dents devant le nouveau modèle de fer à repasser dernier cri et super cher qu’il vous aura offert. Et vous devrez rester stoïque quand il vous expliquera qu’ « avec ça, les chemises, c’est du gâteau ». Certes

vous ne portez pas de chemises, mais c’est l’intention qui compte, ne soyez pas si futile, il y en a qui oublient l’anniversaire de leur femme !

Oui, le dominant est doté d’une étonnante capacité à croire que ce qu’homme veut, femme veut. Cela s’applique aussi au dominant célibataire : même lorsqu’elle lui dit « non », pour lui ça veut dire « oui, peut-être, essaie encore »… Parce que bon, qu’une femme ne veuille (tout simplement) pas de LUI (mais plutôt de sa/son pote)…Non, ça c’est impossible !

Que c’est dur, toutes ces femmes qui ont un libre-arbitre  ! Et encore, quand elles ne sont pas agressives ! Parce que… C’est bien pour ça qu’un jour, toute sa dominance ne peut que lui éclater à la gueule. Donc un jour, quand la femme dit « Non, c’est terminé, j’en peux plus », le dominant masculin, tout gonflé de sa dominance, peut être amené à se dire « Awa mais en fait, peut-être que cet être dominé est pensant. Qu’est-ce qu’elle veut encore ? Que cherche-t-elle à obtenir ? » (La dominée est futile, mais aussi vénale, voyez-donc en page 26).

Contrairement à ce qu’on peut croire, le dominant pense

beaucoup aux femmes.

Quelle fulgurance réside en cet être dominant  ! Et alors qu’il se demande encore « C’est sûr ça voulait dire quelque chose mais quoi ? Oui ? Oui mais pas tout de suite ? (c’est qu’elle répond l’effrontée) ou Oui mais je sais pas encore comment faire ? (qu’elle est lente quand même des fois, faut pas s’étonner qu’on lui demande de faire que le café et les photocopies) ». Sa réflexion ethnographique se double alors d’une exploration géographique ; et le voilà qui évolue dans la maison, la tête pleine de questions existentielles : « Où se trouve le grand tableau de sa mère qu’elle aime tant et que je déteste ? Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? C’est à quelle heure ma série ? Mais d’ailleurs, où se trouve ma télé tant aimée ? Mais...mais... »

Pourtant il la comprenait, du moins il essayait, il faisait tous les efforts possibles, même qu’hier soir il a ramassé son caleçon et qu’il savait pas trop où le mettre alors il lui a donné… enfin laissé sur son oreiller, mais c’est pareil. Et il allait changer ! À peu près aussi vite que l’ère glaciaire... mais il allait changer !

Dure réalité pour les dominants qui, pétris de toutes leurs certitudes, ne voient pas que le monde environnant change et qu’en ouvrant les yeux... alors là oui, ils auraient pu changer quelque chose…

Cette histoire t’a touché(e) ?Alors toi aussi, fais un don à SOS Dominants et parraine-les pour une séance chez le psy.

Prochainement (ou pas) dans « Nos amis les hommes » :LE LÂCHE

Naaan… DItes-moique c’est pas vrai ?!

la salooope !

Oui, le dominant est doté d’une étonnante capacité à

croire que ce qu’homme veut, femme veut.

PERPLEXE

ANGOISSÉ

ACCABLÉ

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TESTEs-tu une bitch ?

La bitch…

Sa capacité à n’en avoir rien à foutre t’a toujours impressionné(e).Tu es toi aussi irrésistiblement attiré(e) par la lumière intérieure qui émane naturellement d’elle.Tu l’observes depuis un moment et tu te demandes secrètement si toi aussi, tu ne pourrais pas être une bitch.

Alors ce test est fait pour toi.Découvre si tu peux rêver t’en approcher !

Fais le test…

TEST

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4. Un pet t’a malencontreusement échappé en réunion de travail. Hélas, c’était un pet bien gras, comme un bon lendemain de cuite, tout le monde l’a entendu. Et maintenant, tout le monde le sent.Tous les regards se tournent vers toi. Que fais-tu ?

A. Tu accuses ton voisin, celui qui est moche et qui pue.B. Tu feins un évanouissement mais tu te cognes la tête

contre le coin de la table.C. Tu décides que c’est le moment idéal pour annoncer à

ta direction que tu es enceinte !D. Tu n’as pas le temps de réfléchir car tu viens aussi de

t’apercevoir que c’était un pet foireux. C’est vraiment pas ton jour.

A. Œil pour œil, dent pour dent.B. Bitch un jour, bitch toujours.C. On laisse pas Bébé dans un coin.D. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.

5. Ta devise à toi, c’est :

6. Tu es au bar et tu attends tes amis. Un beau gosse arrive et te demande si le tabouret à côté de toi est libre. Que fais-tu ?

A. Tu fais comme si tu n’avais pas compris la question.B. Tu lui réponds « Oui, et le mien le sera aussi si tu t’assois là ! »C. Tu lui souris et commences à discuter avec lui en l’imaginant à poil.D. Tu lui réponds « Ah non, désolée, c’est le tabouret de mon sac »

1. Pour toi, quel est l’atout principal d’une bitch ?

A. Son audace. B. Son salaire de femme. Tout de suite, ça apprend l’humilité.C. Son cerveau. Eh ouais, elle n’a pas qu’un physique !D. Sa façon de joindre l’utile à l’agréable.

A. Tu suis leurs conseils et écris une lettre d’adieu à ce mec.B. Tu écris une lettre d’adieu à tes amies. Elles n’ont jamais

rien compris aux mecs de toute façon !C. Tu lui pètes les genoux à ce con, histoire qu’il retienne bien

la leçon. On ne badine pas avec toi !D. Oups ! T’as encore couché avec lui !

3. Ton médecin t’interdit formellement de sortir en mer, parce que ton bébé est enrhumé. Que fais-tu ?

A. Tu restes à la maison avec bébé. Un avis médical aussi tranché, ça a tendance à te calmer direct. B. Tu achètes une combinaison-thermique-flottante pour bébé. Ça coûte la peau des fesses mais au moins, t’as pensé à tout !C. Tu sors quand même en mer avec bébé, bourre-le ce doc !D. Tu lui pètes les genoux à ce con.

2. Tes amies te déconseillent de revoir ce mec sexy à mort, mais qui souffle le chaud et le froid avec toi. Que fais-tu ?

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10. Une collègue te demande de la remplacer à la dernière minute, car elle doit préparer le goûter d’anniversaire de son fils. Que fais-tu ?

A. Tu refuses. Elle avait qu’à réfléchir avant de faire un enfant !B. Tu acceptes par pitié. Son mari en branle pas une à la

maison.C. Tu acceptes à condition d’être invité(e) au goûter, et que le

gâteau soit au chocolat !D. Tu acceptes de bon cœur, jusqu’à ce que tu apprennes que

son « petit garçon » est en fait un grand garçon de 35 ans

11. Complète la phrase suivante : « L’amour est un bouquet de...

A. QuéquettesB. GommettesC. ViolettesD. Topettes

12. Tu marches dans la rue et tu tombes nez-à-nez avec Eric Zemmour. Que fais-tu ?

A. Tu lui donnes rendez-vous à minuit dans un hangar, et tu rameutes tes copines.B. Tu l’allumes en lui chantant un couplet de « Ma benz » version Brigitte.C. Tu l’allumes en lui chantant un couplet de « Ils disaient » de MAP.D. Tu lui dis qu’il est moche et qu’il pue, et tu tires la chasse.

Découvre quel est ton profil en page suivante !

A. Bien sûr, on a commencé ensemble, on finit ensemble, we are together.B. Tu ne vas pas au Quickie parce que tu manges bio.C. Ah non, j’ai pas respecté le plan.D. Bien sûr, c’est moi la capitaine de soirée !

7. Fin de soirée… Au final, tu manges un Quickie. Que s’est-il passé ? Es-tu sûre de savoir où tout le monde est ?

A. C’est comme les vagues sans l’écume.B. C’est comme l’écume sans le sel.C. C’est comme le sel sans le poivre.D. C’est comme un poisson sans bicyclette.

8. Pour toi, une femme sans homme, c’est comme…

A. C’est qu’elle n’en a pas. Heureusement, pour tout le reste, il y a Stilnox.B. Sa propension à culpabiliser.C. Ses menaces répétées de pétage de genoux, jamais mises à exécution.D. Son goût prononcé pour le quad.

9. D’après toi, quel est le principal défaut d’une bitch ?

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A B C D123456789101112

Une majorité de N’est pas bitch qui veut

On vit dans un monde vachement sexiste ! Difficile de savoir ce qu’est « être une femme normale » aujourd’hui. Tu réalises que cela ne veut rien dire ; la norme n’existe pas.

Mais parfois, tu as encore envie de croire à la norme, et tu veux t’en approcher. Tu fais donc très attention à ce que les autres pensent de toi.

Notre conseil : Ce que tu prends pour la norme n’est au fond que ta norme à toi. Et tu es très bien comme tu es. Mais tu peux être parfois trop dur(e) avec toi et avec les autres. Rappelle-toi qu’une bitch, c’est une main de fer dans un gant de velours !

Une majorité de L’éthique, ça compte pas pour du beurre !

Attention, il y a des gens qui croient qu’une bitch n’a pas d’éthique ! Mais ce n’est pas parce qu’une bitch déroge totalement aux règles de convenance, que ça veut dire qu’elle n’a ni éthique ni conscience.

Une femme n’a pas à se considérer comme un être inférieur, invisible et négligeable. Ça arrangerait beaucoup de monde pourtant, on sait bien !

Notre conseil : La bitch pourrait dominer le monde si elle le voulait, mais elle choisit de traiter son semblable en égal. Ni en supérieur, ni en inférieur. Car la bitch ne se sert pas de son intelligence pour rabaisser les autres.

Une majorité de Un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer

Tu as un réel potentiel. Tu croques la vie à pleines dents avec une pointe de cynisme. Tu peux deviner assez rapidement le revers des médailles qu’on te fait miroiter.

Mais tu te tais bien souvent et tu fais mine d’être une innocente brebis. Parce que c’est ce qu’on t’a appris. Tu as un humour caustique, mais tu en fais rarement profiter les autres et c’est bien dommage !

Notre conseil : La prochaine fois que tu penses à une bonne vanne, sors-la et tant pis si ça crispe ton père !

Total de …Total de … Total de …Total de …

Une majorité de Félicitations, tu es une bitch !

Enfin, des fois, on sait pas si on doit vraiment te féliciter. Parce que bon, être une femme libérée, tu sais c’est pas si facile…

Parce qu’on ne naît pas bitch, on le devient. On le devient au fur et à mesure des expériences, on s’enhardit au contact de la vie. La bitch devient de plus en plus belle avec l’âge ; rien n’éteint la flamme en elle, ni l’adversité ni la perte.

Notre conseil : Continue comme ça, t’es géniale !

LE BONHEUR

Dans Malaise dans la culture, Freud procède à un examen du bonheur en tant qu’il est « la finalité et l’intention de la vie ». Pour tendre

vers cet horizon, seules deux voies sont possibles : « l’absence de douleur et de déplaisir » ou « l’expérience de sentiments forts de plaisir ». Le débat sur le bonheur a fait, et fait encore aujourd’hui, couler beaucoup d’encre. Le bonheur peut devenir tour à tour argument politique, valeur économique, visée thérapeutique, substance à consommer, garantie religieuse ou terre promise. Quand il est érigé en idéal sociétal, enjeu de la réalisation individuelle à construire à grands coups de pensée positive, état à tenir pour entrer dans la norme, il prend des airs de diktat et un goût de clôture : rien d’autre !

Or, le temps de la félicité n’est appréciable qu’au regard de l’insatisfaction. Le bonheur a besoin de son négatif, sa préciosité se révèle par son caractère itératif, sa permanence détruirait son essence. Il n’est qu’une quête mouvante d’un insaisissable, indéfectiblement ponctuée de chutes et de rebonds dans laquelle on convoque ou révoque l’autre masculin.

Quelle place occupe le bonheur dans la vie physique et psychique au regard des liaisons et déliaisons d’avec l’au-delà du principe de plaisir ou de réalité ? Comment chacun se protège de la souffrance et comment chacun se débrouille du plaisir ? Quelles tensions entre le plaisir et le déplaisir ? Comment le renoncement pulsionnel et l’entrée dans la culture féminine viennent-ils contraindre une pensée totalitaire du bonheur ? Qui d’Eros ou de Thanatos crie

victoire ? La femme heureuse d’antan se définit-elle de la même manière que celle du troisième millénaire ? Et la femme du bout du monde pense-t-elle le bonheur comme la femme d’à côté ? Les moyens d’y parvenir sont-ils divers ou relèvent-ils d’une même dynamique ?

Mesdames, je vous invite à cette réflexion sur le bonheur, tant sa promesse travaille notre époque. Les

multiples façons de se saisir de cette question permettront à chacune d’entre nous d’être

enfin Femme. Je vous invite à penser le bonheur en

tant qu’impératif s’opposant au vécu dépressif, ou fuite dans celui-ci par le suicide mélancolique. Le bonheur comme un objet à trouver, à acheter, à produire, le bonheur au travail, dans son couple ou à travers la parentalité, le bonheur dans la psychose, la névrose ou toute structure psychique,

le bonheur et ses substituts, son comblement ou son manque dans les

addictions, le bonheur et sa réalisation dans des actes hors limites, transgressifs,

le bonheur et la culture ou sa culture, le bonheur et l’autre, de l’autre, sans l’autre, soi et

l’autre face au bonheur et ses métamorphoses. Quelle étrange étrangeté que ce concept de bonheur. Voici autant de variation à envisager ou d’inédites à proposer pour répondre à cet appel à la réflexion. Il est temps de nous révéler et de trouver le chemin du bonheur. Il vous suffit de vous poser et de vous questionner sur l’essence même de votre être. Quelle femme êtes-vous ou voulez-vous être? Quelle est votre conception du bonheur ?

En espérant que pour vous bonheur ne rime pas avec branleur mais plutôt fraîcheur.

Friedrich Bietzsche

Philosophie de comptoir

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SEXO

En attendant, jetez-donc un œil sur le très bel album de Brüno, Pornopia, édité chez Glénat. Son blog existe encore http://bruno-pornopia.blogspot.com

On ne va pas tout vous raconter au premier rdv…

Oh oui, du sexe

Le plan, c’est de réécrire celui qui a été écrit par d’autres. Continuer de déconstruire, expérimenter, se planter en beauté, faire confiance à nouveau et

puis réinventer… Parce que le plan c’est notre vie et on en fait ce qu’on veut.

S’il y a bien quelque chose qu’on t’a appris à toi, fille, c’est à ne PAS te défendre. Parce que se défendre, c’est pas être une bonne fille… Et toi t’es une bonne fille, alors même si tu t’es sentie menacée, tu affiches un sourire. C’est un peu forcé mais on s’en fout, tant que tu la fermes. Souris, montre donc tes jolies dents pleines de vitalité au monsieur… Oui, voilà, c’est bien !

Quand t’as peur pour ta vie, t’es souvent seule. Et pis quand t’as peur, tu sais, cette peur qui te noue le ventre et la gorge… Quand t’as tellement peur que pendant un instant tu ne te sens plus exister, tu imagines tout et le pire… Quand tu marches par exemple seule la nuit dans la rue, et que tu te dis « putain j’aurais pas dû regarder de série policière hier soir », « calme-toi » et t’arrives de moins en moins à te calmer. Tu portes une jupe en plus… Si jamais il t’arrive un truc pas cool, compte pas sur ta crédibilité, on te rétorquera qu’une jolie fille comme toi n’aurait pas dû traîner dans les rues à cette heure-ci, dans cette tenue.

On t’a tellement conditionnée à avoir peur de tout, à te sentir faible et sans défense parce que t’es une fille. « Mais ne t’en fais pas, un jour, tu rencontreras le prince charmant et il viendra te sauver et te protéger ». Et personne ne t’a raconté ce qui est arrivé à Cendrillon ensuite…

Bref, un jour, t’apprends que 80% des viols sont commis par des proches, et non pas un inconnu un soir dans une ruelle mal éclairée… Quoi, on m’aurait menti ?!

C’est un peu comme ça que le féminisme entre dans ta vie. T’étais encore à rouler des pelles à des crapauds et le féminisme, t’en avais jamais vraiment entendu parler. A part une interview des Spice Girls dans ton Star-Club quoi. Sauf qu’un jour, le féminisme t’en as eu besoin.

T’en as eu besoin pour sauver ta peau, refuser les modèles taille unique, te barrer d’une relation inégalitaire avec un

crapaud… assumer tes choix et relever la tête !Et depuis, plus rien n’est pareil dans ta vie, car

le féminisme entraîne avec lui plein d’autres bouleversements.

Tu décides de ne plus te laisser faire, et tu découvres alors que tu as développé avec les années un sens aigu pour déceler la manipulation. C’est quand tu te sens comme une souris, lentement asphyxiée par le cobra, groggy, étourdie et puis plus rien. Quand tu t’en rends compte, cela te met en colère car beaucoup de

ces comportements sont pour l’heure extrêmement banalisés quand il s’agit

d’asservir ou de punir une femme. C’est peut-être là que tu es devenue femme,

là, lorsque tu as pris conscience de ta force intérieure, et en même temps de ta fragilité.

Bon, ça t’arrive toujours de te tromper. Parfois tu rues dans les brancards, et t’y perds de l’énergie. D’autres fois, tu ne pousses pas certaines portes, parce que c’est toi que tu verrouilles. Parce que t’as peur et tu ne sais plus de quoi. De ne pas « réussir » à correspondre à ce qu’on attend de toi sur Terre ? De ne pas avoir ta place au Paradis ?

Bourre-les, j’ai envie de te dire, c’est ta vie et t’en fais CE QUE TU VEUX !

Pour aller plus loin - Viol : Près de 80% des agresseurs sont des procheswww.liberation.fr/societe/2015/01/20/viol-pres-de-80-des-agresseurs-sont-des-proches_1184288 - Des princesses Disney victimes de violences conjugales : www.leparisien.fr/laparisienne/des-princesses-disney-victimes-de-violences-conjugales-22-07-2014-4019743.php- Le complexe de Cendrillon à travers le film « Pretty Woman » : www.lecinemaestpolitique.fr/pretty-woman-et-le-complexe-de-cendrillon-2/

Seules les gentilles filles vont au paradis

Illustration : www.sainthoax.com

Le plan tu respecteras. Ou pas.

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Alors voyons voir… à quoi cela pourrait-il bien être dû ? Au fameux gène de la cupidité accroché au chromosome X pardi ! Quoi ? Nan, on ne l’a pas

encore découvert, mais c’est justement parce qu’il est bien planqué derrière ledit chromosome. Oui parce qu’en plus d’être vénales, les femmes sont dissimulatrices, ça aussi c’est bien connu.

Bon mais vu qu’on n’est pas des bétails, on va quand même tâcher d’aller voir un peu plus loin que le bout du pré. Même si c’est pourtant bien confortable de se repaître d’idées remâchées.

Selon Larousse (c’est qui celle-là, encore une bitch ?), le mot « vénal » signifie, dans son acception première « qui se vend, qui peut se vendre. Il ne se dit au propre que des charges et des emplois qui s’achètent à prix d’argent ». Tiens tiens, « des emplois qui s’achètent à prix d’argent ». N’est-ce pas là un pléonasme ? Eh bien non, pas en ce qui concerne les femmes, car si ces dernières ont toujours travaillé, ce n’est qu’entre 1920 et 1960 que les activités « traditionnellement féminines » sont sorties du bénévolat. Avant cela, les femmes actives, quasi exclusivement assignées aux tâches telles que les soins aux enfants et aux malades travaillaient… pour la gloire. Enfin la gloire pas vraiment, on considérait surtout qu’elles travaillaient par vocation, et l’on se gardait bien de souiller ce sens de l’abnégation si gracieusement féminin avec de basses questions d’argent.Quant aux agricultrices, commerçantes etc… qui bien souvent travaillaient avec leur conjoint, elles n’étaient tout simplement pas considérées comme actives. Les

P ied de bitch

LES FEMMES SONT VÉNALESLes femmes sont vénales, vous avez souvent dû l’entendre. Et si tout le monde le dit c’est quand même que ça doit être un peu vrai hein. Comme on dit, y a pas de fumée sans feu.

Coup de claquette dans la bétaillère

recensements les classaient indifféremment dans la catégorie « sans profession », « ménagère » ou sous la dénomination du métier de l’époux1. Leur rémunération était donc naturellement à la discrétion de celui-ci. LOL. Aujourd’hui encore, les hommes perçoivent en moyenne un salaire supérieur de 25 % (en équivalent temps plein) à celui des femmes. RE-LOL.Y a pas un petit truc qui vous titille là ?

Appropriation du travail par les hommes, situation de dépendance des femmes envers eux… Et voilà que ces dames n’ont plus que leur sexe à offrir en échange de ce qui sera présenté comme un « don » des hommes. C’est quand même bien fait !

1 Schweitzer Sylvie, Les femmes ont toujours travaillé. Une histoire du travail des femmes aux XIXe et XXe siècles, Paris, Odile Jacob, 2002.

Voyons maintenant ce que l’on entend par « vénal » au sens figuré :

« se dit de celui qui vend sa conscience, qui ne fait rien que par un intérêt sordide, que pour de l’argent ». Voilà donc ce qu’on reproche aux femmes : de ne s’intéresser qu’à l’argent, et qui plus est A L’ARGENT DES HOMMES…Oui, ben autant reprocher à un(e) chauve de s’intéresser aux implants ; à un(e) Brestois(e) de vouloir partir en vacances au soleil ; à un(e) locataire d’HLM de cultiver des tomates sur son balcon ; à un(e) Kanak d’espérer entrer

au MV ; à un(e) nain(e) de lorgner l’étagère du haut et à un

prisonnier de faire des rêves de gang bang !

Messieurs-dames, le jour où les femmes

gagneront autant que les hommes, le jour où elles pourront réussir sans qu’on

les soupçonne de promotion canapé, le jour où elles pourront se montrer ambitieuses sans qu’on les accuse d’être castratrices, peut-être commenceront-elles à espérer la réussite pour elles-mêmes ? Et peut-être alors cessera-t-on de redouter qu’elles s’en prennent à l’argent des hommes ?Dommage, par contre, pour ceux d’entre eux dont c’était jusque-là le seul argument de séduction ; il va falloir trouver autre chose. Je ne sais pas, essayez par exemple aimant, respectueux, féministe, charmant, affectueux, créatif, bon amant, cordon bleu, gauchiste.

Par contre les gars, un conseil d’amies : faut s’y mettre maintenant, ça se travaille ces choses-là.

Le 13 juillet 1965, la réforme des régimes matrimoniaux va changer la vie des femmes. Les femmes mariées vont pouvoir choisir d’exercer la profession de leur choix et/ou d’ouvrir un compte bancaire à leur propre nom sans l’autorisation de quiconque. Elles auront désormais aussi leur mot à dire pour vendre ou hypothéquer les biens du couple. Jusque-là, en vertu du Code napoléonien de 1804, les femmes étaient légalement considérées comme incapables. Au même titre que les malades mentaux et les enfants, elles n’avaient aucun droit juridique et passaient de la tutelle de leur père à celle de leur mari.

Prochainement (ou pas) dans « Pied de bitch » :LES NOIRS SONT FEIGNANTS OU L’IMAGINAIRE COLONIAL.

Aujourd’hui encore, les hommes perçoivent en moyenne un salaire

supérieur de 25 %

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S’en aller, prendre un aller simple… Comme si, l’instant d’un clic, s’en aller était

simple. Renoncer à son quotidien, à ses habitudes… Prendre le large comme on prend une cuite, tout simplement, légèrement, en emportant que le string minimum mais aussi en se dépouillant de ses préjugés et de ses craintes. Trouver l’audace !

Voyager seule fait peur car on imagine une femme seule forcément en proie à d’innombrables dangers… Ce n’est pas faux mais seulement voilà, les violences faites aux femmes existent partout et ce n’est pas le fait de voyager qui nous expose au danger mais bel et bien le fait d’être une femme, où que ce soit... Partout, tout le temps, nous entendons des faits divers terrifiants qui parfois se sont déroulés à quelques centaines de mètres de nous… et pourtant nous ne nous sentons pas nécessairement en danger. Les situations à risques existent, on le sait et on vit avec. Ailleurs c’est pareil !Ce n’est pas tant la réalité qui nous trouble mais l’opinion qu’on s’en fait. Le monde n’est certes pas toujours tendre mais n’est pas non plus tel que les médias nous le montrent. À la méfiance, préférons la prudence et vive l’instinct de conservation ! Voyager seule c’est faire l’expérience d’un profond sentiment de liberté en ne dépendant que de soi. Je

suis maîtresse de mon rythme, de mon itinéraire, de mes choix. De ma vie. Un moment pour prendre enfin du temps pour soi, pour se retrouver, pour respecter ses envies, ses besoins. Découvrir le monde, se découvrir soi (et quand il fait chaud aussi !). En voyage on se retrouve à faire des trucs qu’on n’aurait jamais imaginé, on se découvre des ressources que l’on ignorait jusque-

là. On devient plus sûre. Sûre de pouvoir accomplir n’importe quoi. En

fait, le monde est à notre portée ! Rien que ça. Un voyage c’est un condensé d’émotions: l’amour, l’amitié, la joie, la peur, la colère, la tristesse aussi… tout est exacerbé. Des ascenseurs émotionnels de ouf, fatigants mais haletants. Tu rencontres beaucoup de locaux, de voyageurs de toutes nationalités, c’est d’une richesse indescriptible. Parce que finalement quand tu voyages seule, t’es rarement seule et nombreuses sont les rencontres extraordinaires. Le voyage se transforme en leçon de vie, des moments de partage que tu n’oublieras jamais… ou pas, tout n’est pas toujours génial génial non plus mais vive la mémoire sélective !

Au départ je croyais faire un voyage mais au final c’est le voyage qui m’a faite ! Go on girls, you can do it !

Defi de bitch

VOYAGER SEULE

On l’a fait

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Vous êtes Calédonien/ne et vous consommez bio. C’est super. Cela fait de vous un être éclairé, avec une grande conscience écologique.

Enfin à condition bien sûr que vos machins bio là, n’aient pas traversé la planète en avion, alors qu’on en produit l’équivalent ici dans le Pacifique, ou même en Calédonie. Si ? Aïe ! Bah là du coup le baromètre de votre conscience écologique vient de descendre en flèche en même temps que celui de votre bilan carbone crevait les plafonds. Bon ben autant être franc alors : si vous consommez bio, c’est pour donner à votre petite personne ce qu’il y a de mieux selon vous, et rien à foutre des autres, de la planète et tout le bordel. Bah voilà, c’est pas si compliqué d’assumer ! Nan, toi tu n’es pas comme ça ? Alors steuplé, consomme LOCAL, la Terre te remerciera.

Tchin !

Tu ne veux pas vacciner tes enfants ? Wouh t’es un(e) rebelle toi, trop anti-conformiste le mec/la meuf !

Tu es implacable, ces machins-là ils ne passeront pas par toi, et encore moins par la précieuse chair de ta chair… T’as trop raison, bel acte

politique que celui-là. Toi aussi, comme ton copain/ ta copine bio du dessus, tu es un être à part, éclairé.

Bien sûr, si tu peux te permettre de ne pas le faire, c’est parce que d’autres êtres beaucoup moins éclairés que toi, grégaires et béni-oui-oui, eux, le font. Et que, parce qu’ils le font, les maladies contre lesquelles ces idiots vaccinent leurs mômes sont éradiquées. Grâce à eux, ton chérubin peut

se permettre de ne pas subir cet acte contre-nature, produit du système et orchestré par les labos.

C’est bien fait la vie quand même. Heureusement que la plèbe ne se pose pas trop de questions, parce que si tout le monde se mettait à faire comme

toi, on verrait revenir des trucs pas cool. Et ton petit seigneur, il serait quand même moins mignon avec une polio.

Santé!

Mon pelage, ma parure

La chatte beaute

Velue, poilue, souvent frisée (quoique)… Depuis des millénaires, le poil pubien doit se faire vrai ou discret selon les époques et les régions du globe. Brésilien, intégral, ticket de métro, triangle isocèle, on connaît nos classiques ! Oui mais dans un monde où tout se vend et tout s’invente, des petits génies marketing se sont penchés sur notre petit buisson d’amour : « Et si on inventait des pochoirs à minou ? » TADAAAAA ! Tu rêves de te dessiner un cœur sur la chatte ? Tu es plutôt petit nœud ? Peace & Love ? Fleur ? Eclair (façon Harry Potter... Hum il pourrait en faire de choses avec sa baguette magique celui-là) ? Pas de problème, voici le kit à puits d’amour customisé !Et même si tu es sage (oh mais as-tu envie d’être sage ?) tu auras même le droit de lui mettre des COULEURS ! Elle est pas belle la vie ?

Les secrets de sa superbe

Chatte, Foune, Gazon, Con, Shneck, Moule… La Toison inspire…

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Il y a les produits qu’on vend aux femmes parce que ce sont des femmes et qu’elles n’ont juste pas le choix, genre tampons, serviettes et autres protège-slips... qui vont du simple au quintuple en terme de prix.

Pourtant, il s’agit toujours de coton, me direz-vous. Certes, mais il y a les anti-odeurs corporelles (hors de question de sentir la moule, même en période de grande marée. T’es une fille, tu sens la rose ou la fleur des Alpes, c’est le minimum), les anti-

débordements nocturnes, mais qui ne se cumulent pas avec les anti-odeurs, ce qui fait que tu dois choisir entre être au sec et fleurer bon. Et comme c’est un choix cornélien eh bien tu achètes les deux, tiens! Donc même le nécessaire se décline sur une gondole entière de supermarché.C’est sans compter toute la gamme des produits utiles à la femme bien qu’en plein milieu de l’océan elle puisse largement s’en passer. Nous parlons ici des déodorants, mascaras, masques de la beauté et autres après-shampooings et cires à dépoiler. Oui c’est pas parce que t’es féministe que t’es obligée de correspondre aux standards naturistes allemands des 70’s donc tu as le droit de vouloir pas ou peu de poils, ou plein si ça te fait plaisir (perso j’aime pas, mais y’a des bitchs de ma connaissance qui ne sont pas regardantes sur l’épaisseur de la toison).T’as le droit de vouloir sentir bon et te faire un peu jolie quand ça te dit ; mais alors attention la toile de la consommation se resserre petit à petit sur toi… jeune padawan’tch !! C’est un rayon entier qui s’offre à toi, étalant son choix indécent comme la quincaille en pleine braderie de Lille. Tout est tentant, le packaging,

La taxe rose

Nous, dans la Bitch Crew, on se dit que c’est bien mignon tout ça, mais qu’on pourrait proposer d’autres modèles.Par exemple : Le pochoir Bit’n’Boules

Oh mais regardez !

Y’a même des mecs (ou des meufs, on sait pas en fait, hein) qui y ont pensé comme moule à œufs !

Des œufs, des moules, des bites…Toute cette poésie, ça me donne faim…

On va se faire un brunch ?

La taxe rose fait parler d’elle ces derniers temps en Europe. C’est quoi la taxe rose ?

Eh bien ce sont tous ces produits que le marketing à grande échelle propose, et tient à vendre aux femmes comme étant IN-DIS-PEN-SABLES.

la couleur, la marque, l’odeur… que dis-je le DESIGN ! Tu ne sais plus où donner de la tête.Et enfin il y a les articles juste superflus, inutiles voire mensongers : la crème révolutionnaire qui fera de toi la nouvelle Miss fête du cerf, de la crevette, du poussin et de l’écrevisse (c’est pas rien) ; la Huile qui fera que t’auras JA-MAIS de cellulite sur tes fesses même si tu fais pas de sport et que la crème reste neuve dans ton placard (le but c’est juste que tu l’achètes, que ça périme et que t’en rachètes) ; la Huile

cheveux qui s’enlève jamais de ton cheveu mais juste t’as payé (et cher) ce que tu voulais : du rêve… Et là, ce sont des magasins entiers qui s’offrent à

toi, petite victime que tu es devenue !Et puis, et puis… il y a les produits qui te prennent vraiment pour une grosse quiche : oh le rasoir Bic ROSE ! C’est

le même que le bleu mais en rose. Donc plus cher. Pas con… Et le pire, c’est que c’est celui-là que tu

achètes, parce qu’il doit bien avoir un truc en plus d’être rose ?

Bah non, mais le tout c’est de le penser et puis c’est plus seyant sur le bord de la baignoire. Le bleu c’est très surfait . Ah oui, et il y a aussi le déodorant à filles parce que les filles, elles sentent très différemment des

garçons, alors les déo neutres bah il faut bien qu’il y en

ait pour les filles ET pour les garçons, faudrait pas mélanger.

Je ne parle pas des déo-parfums Hôm genre Axxxx qui sentent le

mâle viril que même que la pub elle dit que tu tombes amoureuse direct !!

Et puis il y a des produits très intéressants à genrer comme les mouchoirs ou le PQ

parce que c’est vrai que les excréments qu’on sort de nous bah ils sont plus délicats chez les filles donc il faut des petites fleurs sur le papier, c’est plus mouignon …

Donc la prochaine fois qu’on va au magasin mesdames et messieurs, on prend le produit qui nous plaît, qui nous fait plaisir, qui nous fait envie au pire.

Mais pitié, pas celui qui se fout de notre intelligence.

Oh le rasoir Bic ROSE ! C’est le même que le

bleu mais en rose.Donc plus cher.

Pas con…

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(culturebitch) badoumba

LE NOM DES GENS (2010, France)Bande-annonce : https://youtu.be/78Gu7I626B4

Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, se fait une haute idée de l’engagement politique puisqu’elle n’hésite pas à coucher avec ses ennemis pour les convertir à sa cause - ce qui peut faire beaucoup de monde vu qu’en gros, tous les gens de droite sont concernés. En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu’au jour où elle rencontre Arthur Martin, comme celui des cuisines, quadragénaire discret, adepte du risque zéro. Elle se dit qu’avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses...

Cette comédie a l’originalité de présenter le point de vue féminin, habituellement survolé dans la plupart des comédies actuelles. Il nous montre la complexité d’une femme, et à travers le personnage de Bahia, il pose une question fondamentale : est-ce une bonne idée de coucher avec les gens de droite ? Le nom des gens, c’est l’histoire d’une meuf qui n’a pas froid aux yeux, ni au cul. Elle suit son désir au gré du vent, et nous on aime voir cela : une femme qui kiffe la vie à chaque bouffée d’oxygène, une femme libre, vivante.

Le cinéma est politique, un blog qui décrypte les films sous l’angle sociopolitique en dénonçant les schémas dominants.www.lecinemaestpolitique.fr

PoilanteToto dit à la maîtresse :- Maîtresse, vous saviez que les boules de Noël ont des poils?La maîtresse :- Ben non, voyons ! Y a pas de poils sur les boules de Noël !Toto :- Hé ! Noël ! Viens montrer tes boules à la maîtresse !

La femme parfaite est une connasse, A.-S. & M.-A. Girard, collection J’ai lu (2013)

Ciné bitchi-tchaaaa

La liseuse

Sur la toile

Vous connaissez Vie de Merde ? Eh bah Vie de Bitch, c’est pas du tout pareil.

Un peu d’astuce, d’espièglerie et de classe, voire de flegme… ça change tout ! Le ridicule ne tue pas et heureusement, car ce qui est drôle c’est de le raconter à ses copains et copines

après. C’est ça la vie de Bitch, un peu la vie à tout le monde en somme. Alors bienvenue au club et rigole l’ami-e, car ce qui est

raconté ici pourrait t’arriver un jour, petite bitch que tu es…

Au matinC’est l’histoire d’une fois où on a bien fait la fête, la bande à nous. Une des fois où une proposition de douceur de fin de soirée est la bienvenue, même amenée maladroitement pendant le bouquet de violettes.Et te voilà le lendemain matin, tu te réveilles et tu te tournes dans un lit qui n’est pas le tien… Tu regardes ton prince charmant d’une nuit, et tu te dis « Mouaif, je me souviens pas de tout… Mais de c’que j’me rappelle, c’est que j’avais bien

raison, le devoir de mémoire n’est pas obligatoire ! » Là tu vas dans le salon avec ta culotte sous le bras, en comptant t’éclipser rapide… Et puis là tu te rends compte que OK le devoir de mémoire c’est pas obligatoire, mais c’est comment son prénom à ce type ? C’est le minimum ! Et là, tu vois sa carte CAFAT qui traîne sur la table, tu regardes… Juste au moment où « Bonjour, bien dormi ? ». Grr j’aurais mieux fait de barrer direct !

L’enfant, cet être innocent :« Hé Maman, à quoi ça sert que t’aies une culotte devant et pas derrière ? »

Chez l’esthéticienneTu sais quand t’es allongée sur le ventre, les fesses à l’air et que l’esthéticienne souffle sur son bâtonnet d’esquimau, et entre deux soufflées, elle te glisse : « Vous pouvez légèrement écarter vos fesses s’il vous plaît ? » Et là, au moment d’apposer sa cire chaude sur ta zone la plus intime (que des fois que même ton mec tu veux pas trop qu’il vienne traîner par-là), elle te sort  : « Oh elle est jolie ! » Quoi ? MA RONDELLE !? Mais elle est pas bien elle !Mais comme tu l’as pas dit et que tu l’as juste pensé très fort, elle se souvient soudain dans quelle position tu es, et s’empresse d’ajouter :« Je parle de votre bague, hein ?! »

Vie de bitch

Le ridicule ne tue pas

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Cédric, à l’heure qu’il est tu dois déjà être décédé, assassiné par ta femme pour avoir, une fois de plus, oublié la St Valentin (oh on n’y est pour rien hein, c’était déjà trop tard quand tu nous as écrit, ne commence pas à remettre ta faute sur le dos des autres). Cependant, le bel effort que tu as accompli avant la fin en venant vers nous pour t’améliorer, t’aura probablement valu le purgatoire des hommes, plutôt que l’enfer, c’est déjà ça. Nous espérons que là-bas, y a le wi-fi et que tu nous reçois. Sache qu’en hommage à ton début de réhabilitation terrestre malheureusement avorté prématurément, nous ne manquerons pas de rédiger une épitaphe à ta gloire, empreinte de la grande sagesse de la crew : «Un homme bon est un homme mort». Bien à toi.

Vous avez toujours rêvé de vous en remettre à la sagesse de la Bitch Crew ? Postez vos questions sans complexe sur notre page Facebook. Notre bitchologue vous répondra. Ou pas.

Bitchbox

Allez, on vous répond

1. Flattez-le Tous les matins, dites-lui que c’est le plus beau, le plus doux et le plus imposant de tous. S’il est inférieur à la moyenne, ne le lui dites pas, ça pourrait le blesser. Vous pouvez demander à votre partenaire de participer en le flattant aussi, le pénis appréciera beaucoup.Notre conseil : Donnez-lui un petit surnom affectueux, il le mérite.

2. Laissez-le se reposerNe le sollicitez pas trop. Déjà qu’on vous rappelle qu’à la base, il ne sert qu’à pisser et féconder… Les journées du pénis sont difficiles, coincé dans la pénombre de votre slip à proximité d’un trou de balle, soyez indulgent avec lui.Notre conseil : Si une érection involontaire survient, pensez à votre mère.

3. Chouchoutez-leTous les soirs, passez-lui de la crème hydratante et insistez sur les couilles. La peau des couilles est fragile, pauvre en glandes sébacées, aussi prenez-en soin pour rester toujours séduisant.Notre conseil : Utilisez une crème anti-âge si vous ne voulez pas qu’elles traînent par terre plus tard…

4. Exprimez-lui ce que vous ressentezIl est difficile pour le pénis de vous comprendre, il n’a pas la même sensibilité que vous. Faites-lui part de vos projets communs et demandez-lui ce qu’il en pense. Si vous envisagez de faire des enfants avec lui, parlez-en le plus tôt possible.Notre conseil : Evitez la communication en « Tu », dites plutôt « Je ».

5. Conseillez-le Montrez-lui que vous êtes présent pour lui, aidez-le à traverser les difficultés. En cas de panne, faites-le parler sur ce qu’il ressent et montrez-vous compréhensif. S’il se sent en confiance, vous pourrez alors lui prodiguer quelques conseils : «  Tous ces allers et retours, ça t’a fatigué, peut-être que tu tires trop sur le canal déférent », « Tu ne te sens peut-être pas à l’aise dans cette position », « Tu te mets trop la pression », « Tu devrais essayer de voir les choses plus en profondeur »…Notre conseil : Traitez votre pénis comme vous aimeriez qu’il vous traite.

Bonjour, je suis un peu gêné de vous demander ça mais jʼai un ami qui a des petits problèmes, comment dire, de communication avec Popol, qui nʼen fait quʼà sa tête et refuse de lui obéir : il rechigne toujours à rendre service quand on lui demande et il a tendance à se renfermer ces derniers temps… Et comme jʼai un autre ami dont vous avez changé la vie, je me suis dit que vous étiez lʼinterlocutrice idéale. Vous pouvez me répondre directement, mon ami est très timide, je me chargerai de lui transmettre vos conseils. Merci de ce que vous pourrez faire pour lui.

Gaston LabifleAujourdʼhui, à 14:35

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il y a une semaine

Bitch crew et 241 personnes aiment ça

Cher Gaston, voici 5 conseils pour un pénis au top :

Voilà ! Si vous suivez bien ces 5 règles, on vous promet une vie d’amour et de sperme frais, avec votre pénis !

Bonjour, jʼai une question qui me taraude et pour laquelle les conseils du Crew me seraient très utiles. En fait cela fait 5 ans que jʼoublie de fêter la Saint-Valentin à ma partenaire de PACS et cette année je suis déterminé à ne pas me rater (dʼautant que jʼai aussi oublié de lui fêter son anniversaire). Auriez-vous un conseil, un moyen mnémotechnique infaillible pour que je sois certain de ne plus la décevoir. Je suis également intéressé par une idée de cadeau. Dʼavance merci. Bien cordialement. Cédric.

Cédric Dikhül15 février, 00:17

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août 2015 août 2015

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Horoscoptch

Fais-toi défoncer, ça te changera.

Bélier

Toi, pas besoin de te chauffer, tu grimpes vite dans les tours, t’es une chaudasse naturelle. Faut qu’ça fume, qu’ça charge ! Et à la bodeg, c’est toi le maître à bord ! Olé !

Taureau

HAHA ! À d’autres !!!

A deux, c’est bien, à trois c’est mieux ! C’est ton mojo à toi, c’est pour ça que toi et ta double personnalité vous aimez tout ce que se fait à plusieurs… Comme le basket par exemple !

Gémeaux

Capri, c’est fini…

Plus discrète que ta soeur Taureau (n’est pas emblème de la Bodeg qui veut), quand il s’agit d’envoyer, faut pas s’trouver sur ton chemin !

Capricorne

Cancer

Va mourir.

Jeudi soir… Tu dégaines ta crinière, tu chausses ta culotte léopard, La nuit te rend fauve. Ce soir, c’est chasse… Toutes ces gazelles et ces b(m)uffles seront tiens, proies faciles… Rugir puis ronronner, rrrrrrr !

Lion

Morue, Thon, … Pfff trop facile ces blagues qui sentent la marée. Pourquoi pas plutôt Perroquet, Picasso, Clown, Coffre, Ballon… Toi, tu t’en fous, quand t’as des bubulles à la main, tu frétilles et tu ne crains rien des profondeurs de la nuit…

Qui s’y frotte, s’y pique ! Rien ne te fait reculer, ni les traversées du désert, ni les ambiances chaudes et humides… Toi ce que tu aimes c’est sortir ton dard et en faire profiter ton monde !!

Dans ton signe, il y a sage… Bon il y a aussi taire… C’est pas bon signe tout ça ! Mais si on se disait que ça voulait dire Taire la sage et laisser s’exprimer la pure sang qui est en toi ! Lâche la bride et prends la vie au triple galop !

Laisse tomber, on a rien à te dire… Nous, on parle pas aux balances !

Recto verso, pile, face, vice versa. Le vice du verso n’a d’égal que son fameux recto…qui restera dans les annales !

Sagittaire Vierge

Poisson Scorpion

Verseau

Balance

Les fiches-cuisine de ELLES

MANGERC’EST

TRICHER** Car petit veau qui tète bien

n’a pas besoin de foin !

Des pâtes, Un pot de pistou,Tu mélanges tout Et c’est magique !

Le chien fou Ingrédients : sirop de grenadine ;

vodka ; bière ; jus de goyave ; tabasco.Versez la vodka dans le shooter, ajoutez

un fond de grenadine, finissez en versant

deux à trois gouttes de tabasco (selon les

capacités du palais à vous) puis buvez

cul-secBuvez la bière pour vous rincer le gosier.

Le jus de goyave, c’est pour votre copine

enceinte.

Recommandé pour ses vertus bourrativo-antivomitives, le Suprême Maxi Méga Burger saura ravir vos papilles après une bonne soirée avec vos amis !

Pâtes au Pistou

le QUICKIE

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août 2015 août 2015

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Ce n’est pas la bitch qui doit aller à la bière mais la bière qui doit venir à elle.

ASTUCE : :

Si vraiment vous vous emmerdez…

jeu fabuleuxAide donc la bitch à atteindre sa bière

Bitch Crew