MAIGRIR A BRIDES

L’obésité enfin reconnue comme une maladie chronique

Soins thermaux + activité physique + diététique= le trio gagnant

Le psychologique pèse sur la balance

le stress pointé du doigt

Saison 2011 I offert servez-vous I www.thermes-brideslesbains.fr

le magazine des Thermes de Brides-les-Bains®

à Brides

www.thermes-brideslesbains.fr2 www.thermes-brideslesbains.fr

4. Point de vue Manger, du désir au plaisir

6. Prévenir Thermalisme et diabète

7 Dossier Le poids du psy

10. Zoom Brides fond pour la recherche

11. Portrait Médecin prescripteur de cure

12. Focus Quelle cure pour moi ?

15. Sciences : Surpoids, vision intérieure

16. Reportage : Activités physiques sinon rien

18. Recette : Sport et lutte contre le stress

19. Expérience : Vertus des soins thermaux

20. Grand angle : L’obésité une cause entendue

21. Brèves de Brides

22. Pratique : Une cure de A à Z

Réservation

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Maigrir à Brides est un magazine édité par Free Presse, Savoie Technolac, 18 allée du lacSaint André, 73382, Le Bourget du Lac Cedex, pour les Thermes de Brides-les-Bains®, BP 14-73573 Brides-les-Bains

Directeur de publicationDidier Le LostecRédactrice en chefAstrid [email protected]é de rédactionDidier Le Lostec, Marie-Claude Prévitali, Gérard Magat, Nathalie Négro, Elise de la Masselière, Marie DirtsaPhotographiesStéphane Kempinaire, V. Vedrenne, Stéphanie Martin, D.R., Office du Tourisme

Réalisation Directeur général Claude Borrani [email protected] Maquette Sonia Roussin

Sommaire maigrir à Brides

www.thermes-brideslesbains.fr www.thermes-brideslesbains.fr 3

L e gouvernement, la communauté médicale comme les chercheurs confirment

la nécessité d’améliorer la prise en charge du traitement du surpoids, de l’obé-

sité et de ses maladies associées. Tous acceptent à présent de qualifier l’obésité

de maladie chronique.

Cette maladie particulière impose une prise en charge pluridisciplinaire. Les Thermes

de Brides-les-Bains® ont été pionniers en la matière. Nous avons été parmi les premiers

à proposer une prise en charge globale et personnalisée de nos curistes. Cette voie

thérapeutique donne des résultats probants.

Pour autant nous continuons à solliciter chercheurs, spécialistes, thérapeutes pour

enrichir nos protocoles et confirmer notre statut de « référent thermal ».

Nous avions déjà renforcé l’environnement diététique, le professionnalisme des soins

dispensés et l’encouragement à l’activité physique. Aujourd’hui, nous développons le

volet psychologique grâce à la formation dont a bénéficié notre équipe de diététiciennes.

L’objectif est de mieux vous accueillir, mieux vous orienter, mieux vous accompagner.

Pour 2011, nous avons aussi décidé de porter nos efforts sur le stress et l’anxiété

à travers de nouvelles conférences et activités de bien-être.

Au fil des pages, vous allez découvrir ou revisiter nos infrastructures qui soignent deux

pathologies, AD et RH (Appareil Digestif et Rhumatologie). Les Thermes de Brides-les-

Bains®, de Salins-les-Thermes, Le Grand Spa des Alpes®, comme la piscine thermale

de Salins-les-Thermes sont à votre disposition pour vous aider à atteindre vos objectifs

de perte de poids, de mobilité et garantir votre mieux être.

Merci de votre confiance et au plaisir de vous retrouver dans les rues du Village

pour Maigrir®…

Didier Le Lostec

PDG des Thermes de Brides-les-Bains®

Vous avez entre les mains votre magazine

« Maigrir à Brides » 2011

ÉditoDidier Le Lostec

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« Les ateliers de cuisine

sont des occasions de

découvertes gustatives »,

le Chef de l’Hôtel du Golf***

Réapprendre à manger avec plaisir. Reconnaître son désir. Savoir savourer

pour mieux le contrôler… Brides-les-Bains invite à un parcours de redécouverte

des plaisirs de la table. Au menu : conseils des diététiciennes, ateliers nutritionnels

et cuisine de fête avec un chef. Reportage.

menu respectant la saisonnalité, les rè-

gles diététiques et le plaisir; tels sont les

principes qui conduisent cet atelier ». Au

menu du jour : huîtres en gelée d’Agar Agar,

légumes croquants en entrée, suivis d’un

dos de bar poêlé à l’émulsion d’herbes

aromatiques, accompagné d’un écrasé

de rattes au céleri rave et d’une jolie com-

potée de tomates au piment d’Espelette

et en dessert… douceur à l’ananas et fève

de Tonka.

La conception des plats n’est pas linéaire.

Thierry Giannini jongle entre la préparation

du dessert et la compotée de tomates.

Casseroles, écumoires, poêles jaillissent

des placards. Mis à part un couteau « ja-

ponais », râpe, fouet, balance, cuillère

sont dans toutes les cuisines familiales.

Très vite, le chef met ses élèves à l’aise.

Martine s’empare du manche de la petite

casserole où suent oignons, ail, tomates,

basilic, thym et piment. Elle se détend et

hume sa préparation avec délectation.

Luc, l’embonpoint bien marqué, s’aventu-

re à poser des questions : « Oui, les recet-

tes sont contrôlées par les diététiciennes

du Centre Nutritionnel », rassure le chef.

Proportions, compatibilité des mélanges

et calories sont d’ailleurs notées dans le

petit guide de recettes du jour que donne

le chef à la sortie. Marie, râpe à la main, in-

terroge : « Je la râpe entièrement la fève ? ».

Oups ! Le chef l’arrête à temps. « Surtout

pas, la préparation serait immangeable ».

Point de vue Diététique à Brides

C e mercredi, ils sont 8 curistes ou

accompagnants autour du chef et

de son nouveau plateau technique ru-

tilant installé dans les Thermes. Ils sui-

vent un atelier pratique de deux heures.

Objectif : réaliser un menu de fête, léger et

équilibré. Thierry Giannini, chef de cuisine

diététique de l’hôtel du Golf ***, à Brides,

est aux commandes : « Montrer que les

principes et les gestes techniques sont

accessibles aux néophytes. Proposer un

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Manger : du désir au plaisir

Les ateliers, un instant de cuisine festive et diététique


Point de vueDiététique à Brides

Tous les convives se rapprochent pour

évaluer visuellement la quantité goûteuse.

Ghislaine, elle, s’étonne qu’on emploie du

mascarpone dans une recette diététique :

« C’est un délicieux fromage italien avec

environ 40 % de matière grasse sur poids

total. A utiliser donc avec parcimonie. Ici

dans la recette, pour 4 personnes on n’en

prélève que 60 g ».

Après l’effort, le réconfort. On déguste les

verrines avec un capuccino d’asperges.

On échange ses impressions. Les partici-

pants repartent avec les papilles en fête,

des mots plein la bouche et de la lecture

pour recomposer et dresser ensuite chez

soi ces plats savoureux et légers.

Butiner des idéesLe Village pour Maigrir® propose de mul-

tiples activités qui redonnent le plaisir de

manger et de cuisiner. Un jour par semaine,

le marché s’installe au pied de l’établisse-

ment thermal. Fruits, légumes, poissons,

aromates, jambon, les vendeurs connais-

sent leur clientèle. Les sens en éveil, on

ré-apprend à découvrir les aliments, non

transformés et à les manger ensuite, crus,

cuits, à la vapeur.

Un village pour maigrirLa boutique des Thermes vend des livrets

de recettes concoctées par le binôme dié-

téticienne/chef. Des desserts aux soupes

fraîches, des apéritifs allégés aux assai-

sonnements, toute une brochette de me-

nus simples mais goûteux.

Chaque semaine, les thermes propo-

sent aussi des ateliers pratiques autour

de la nutrition. Les primo curistes décou-

vriront comment composer leurs menus,

décrypter les étiquetages ou connaître

l’alimentation du diabétique. Des événe-

ments festifs et éducatifs proposés par la

station complètent l’accompagnement.

Le Festival Equilibre et Gourmandises,

version bridoise de la semaine du goût,

met en scène les chefs du village. Varia-

tion autour de la table du petit déjeuner,

Les féculents dans tous les sens…des in-

titulés qui mettent l’eau à la bouche et des

images qui nourrissent le corps et l’esprit.

Le plaisir du désir !

Texte Marie Dirtsa

à Nathalie Négro

Pourquoi aime-t-on ou pas un

aliment ?

Désir et plaisir, refus et déplaisir,

repères et souvenirs, l’acceptation

ou le rejet alimentaire est souvent lié

à un contexte affectif, à un souvenir

heureux ou malheureux. Comme on

ne doit pas se forcer à manger quand

on est rassasié, on ne doit pas se

forcer à manger un aliment, « même

bon pour la santé » qu’on n’apprécie

pas. C’est une question de goût, de

culture, d’éducation. S’il est important

de varier les sensations, il vaut mieux

conjuguer sous toutes ses formes un

aliment apprécié. Ainsi les carottes

peuvent se déguster, râpées, cuites

vapeur avec une sauce au coriandre,

en soupe froide ou chaude…. Ce qui

ne veut pas dire qu’il ne faut pas conti-

nuer, tout au long de sa vie, à décou-

vrir de nouveaux aliments, d’autres

cultures culinaires. Cela contribue à

élargir le champ sensoriel et à réconci-

lier l’obligation de se nourrir et le plai-

sir procuré par cet acte, trop souvent

oublié lors d’une recherche d’amai-

grissement.

Quelles idées reçues faites-vous

tomber concernant les interdits des

plaisirs de la table ?

Toutes les familles d’aliments sont

utiles. Il s’agit d’apprendre à les asso-

cier et à les répartir. C’est le « savoir

cuisiner ». Préparer un repas peut se

transformer en fête. Il ne faut pas avoir

peur de la montée du désir. Il faut savoir

aussi prendre son temps, sans stress.

Enfin la cuisine ne passe pas seule-

ment par la bouche : réveiller ses sens

est source d’enrichissement : regarder

et apprécier la beauté d’un légume,

sa couleur, sa texture. Sentir une odeur,

des herbes aromatiques, une huile de

sésame… Toucher les aliments et met-

tre des mots sur les sensations que

cela provoque… Tout cela participe

à l’apprentissage nutritionnel festif.

2 questions

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Responsable du Centre Nutritionnel,

des Thermes de Brides-les-Bains®

Couleurs, odeurs, se nourrir doit éveiller tous les sens* Renseignement, inscription et règlement à l’accueil central


L a femme en surpoids et en pé-

riode de ménopause est une cible

privilégiée du diabète de type 2. Les

kilos, la répartition androïde des grais-

ses et sans doute certaines carences

hormonales dues à la ménopause, fa-

vorisent en effet l’installation de cette

maladie chronique. Dans cette période

de vie, on assiste à une modification, un

déplacement du tissu adipeux au niveau

du ventre. Ce processus entraîne, par des

mécanismes physiologiques, une moins

bonne efficacité de l’insuline (une insulino

résistance) et de l’utilisation du glucose. Ce

dernier va rester dans le sang et

provoquer une hyperglycémie.

C’est le premier symptôme qui

peut devenir diabète, s’il s’as-

socie à d’autres facteurs de ris-

que, prise de poids, sédentarité,

antécédents familiaux, avancée

en âge et génétique.

Agir en prévention Cependant rien n’est inélucta-

ble. Il s’agit d’abord d’encoura-

ger le dépistage par une prise

de sang à jeun, pour diagnos-

tiquer précocement la maladie

et éviter les complications. Les

femmes peuvent aussi réagir

pour empêcher la pathologie,

reculer son apparition ou ré-

duire ses complications, cardio-

vasculaires, oculaires, rénales,

neurologiques. « Ainsi des sujets ayant un

état « prédiabétique » auront une réduction

de 50% du risque de devenir diabétiques

s’ils suivent les bonnes recommandations

(alimentation, activité physique) », accorde

le Dr Jean-Michel Lecerf, chef du service

nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. La

station thermale de Brides se présente

alors comme un espace expérimenté dans

la prise en charge et l’accompagnement

des patientes diabétiques. Ainsi, un cer-

tain nombre de conseils peuvent y être

entendus. D’abord, l’apprentissage d’une

alimentation équilibrée, sans frustration et

bien comprise favorise le contrôle du dia-

bète. L’activité physique améliore le profil

lipidique, l’équilibre glycémique, la sensibi-

lité à l’insuline et participe à la diminution

des graisses autour du ventre. Enfin, les

médecins thermaux sont alors de vrais re-

lais : « Le médecin thermal, en début de

cure, évalue mes médicaments pour le

diabète ; Il établit un planning de repas

avec répartition des féculents. Je profite

aussi de la salle de sport, tapis de marche,

rameur, vélo. Et puis je me détends », décrit

Cécile 63 ans, diabétique.

Texte Astrid Charlery

Diabète au féminin,la réponse thermaleSilencieux, insidieux, le diabète de type 2 est d’autant plus fréquent chez les fem-

mes que l’âge avance. Le thermalisme à Brides constitue un outil de prévention

et d’accompagnement de la pathologie.

Prévenir Thermalisme et diabète

Le Dr Jean Michel Lecerf, répond :

OUI en préventIOn pour apprendre

de nouvelles habitudes hygièno-diététiques.

OUI sI les examens sangUIns révèlent

une élévation modérée de la glycémie à jeun.

OUI à Un stade précOce de décOUverte

d’un diabète pour aider à gérer la maladie.

OUI pOUr perdre des kIlOs, ce qui peut

contribuer à réduire les doses de traitement.

OUI à Un stade Installé pour aider

le curiste à équilibrer sa glycémie.

Une cure thermale à Brides-les-Bains contre le diabète de type 2 ?


PrévenirPsychologie©

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Le poids du psy

J ’ai compris que certains aliments plaisaient à mon

cerveau ; ils le contentent et m’apaisent. Mais ils ne

conviennent pas à mon corps, ils se fixent sur mes cuisses

et mon ventre sous forme d’amas graisseux », explique

Marie-Christine dont l’IMC dépasse 30. C’est en partie une

mauvaise gestion des émotions et du stress qui pousse Marie-

Christine à grignoter. Elle choisit de préférence des aliments

riches qui lui font sécréter des médiateurs du plaisir… mais qui

la font aussi énormément grossir. Elle vit son troisième séjour

à Brides-les-Bains. Lentement mais sûrement, elle intègre la

corrélation entre prise de poids et troubles de l’individuation.

Des émotions mal exprimées et un stress latent la perturbent

au quotidien.

« Beaucoup d’individus ont peur de leurs émotions et

L’implication, voire la responsabilité du psychologique dans

la prise de poids fait son chemin. Souvent multifactorielle, elle

peut être génétique, maternelle, sociétale, affective ou profes-

sionnelle. Dès lors le traitement du surpoids passe aussi par une ré-

ponse plurielle, cognitivo-comportementale, thérapeutique, clinique.

Brides agit souvent comme un révélateur, une prise de conscience.

Texte Elise de la Masselière


de l’expression de ces émotions, introduit Sylvie Benke-

moun, membre du GROS* et psychologue, devant un parterre

de curistes aux Journées Rondeurs et Bien-être de Brides. Les

émotions négatives et même positives provoquent chez l’individu

qui ne peut les assumer, une réaction de défense personnelle,

sorte de protection, de carapace qui lui évite d’avoir à ressentir.

Manger quand l’émotion devient trop forte ou par crainte d’expri-

mer colère ou agressivité devient alors un palliatif ».

Un trop plein d’émotions et d’anxiétéPar ailleurs, l’absence d’expression de ces émotions, le fait de

ne pas savoir s’exprimer, « nourrissent » l’individu. Si on garde ses

émotions à l’intérieur de soi, « on encaisse », « on prend tout sur

soi » et « ça nous met en boule » au propre comme au figuré. Pour

se défaire de ce cercle vicieux, il faut accepter un accompagne-

ment psychologique. Il s’agit d’identifier, de nommer, d’accepter

ses sensations qui permettent la régulation des émotions et, par

delà, une meilleure régulation de la satiété.

Dans le champ psychologique, outre les difficultés à gérer ses

émotions, la société impose des pressions qui déclenchent stress

et anxiété. « 40% des sujets obèses montrent des signes sévères

d’anxiété, constate le Dr Bernard Waysfeld (cf encadré). En effet,

ils sont nombreux, ceux pour qui manger devient un processus

auto-calmant. Cela concerne notamment ceux qui sont en res-

triction alimentaire mais aussi ceux qui envisagent l’idée même

de faire un régime ». Un processus enfermant où le poids du stress

fait le lit de la maladie chronique.

Les Thermes de Brides répondent« En tant que diététicienne aux Thermes de Brides, je me suis

souvent sentie démunie devant le mal-être ou les sanglots des

curistes venus en consultation individuelle. Dans ces cas-là, l’em-

pathie ne suffisait pas. Notre rôle est de savoir entendre et orien-

ter », rapporte Séverine, diététicienne du Centre Nutritionnel des

Thermes.

Elle a suivi en 2010, avec ses collègues, tout un cursus de for-

mation psychologique délivré par des psychiatres et des psy-

chologues. « Il y a une forme de dépendance à la nourriture chez

certaines personnes en surpoids qui s’apparente aux addictions,

explique aussi le Dr Guy Azoulaï, médecin psychothérapeute et

formateur. Faire éclore l’idée de réalisation d’un projet de vie,

approcher le changement de comportement en sollicitant des

motivations intrinsèques amènent l’individu à un engagement et à

la première étape de libération du désir de changer », décrit-il en-

core à travers ces principes qu’il fait découvrir aux diététiciennes.

Former à la conduite d’entretienCes professionnelles de la diététique ont ainsi acquis une

meilleure connaissance des troubles du comportement alimen-

taire. Elles sont mieux outillées pour la conduite d’entretien

(poser des questions évocatrices, reformuler, valoriser et syn-

thétiser). Elles peuvent envisager la prise de poids au-delà d’un

simple désordre alimentaire dans une perspective de changement

de comportement. Enfin elles peuvent orienter, si besoin, le cu-

riste vers la psychologue de ville, comme un relais, un passage

de témoin.

La période de cure crée un contexte favorable à la confidence,

à la déculpabilisation, d’autant que tout le monde est là pour le

même objectif. Ce nouvel atout psychologique des Thermes, as-

socié « au lâcher prise » provoqué « par la bulle de Brides », avec

ses soins de crénothérapie et la pratique d’activités physiques

agissent comme un révélateur. Une once d’espoir portée avec

légèreté par ceux qui entreprennent le voyage.

* GROS Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids

Dossier Psychologie

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Contre le stress, détente, calme, oxygénation


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R Les problèmes psychologiques pè-

sent-ils dans l’obésité plus que dans

d’autres maladies chroniques ?

Dans certaines formes d’obésité

certainement. Le patient est marqué

par ce qu’on appelle une génétique

de l’oralité, où le boire, le manger,

le dévorer, le parler… tout ce qui

passe par l’oral est génétiquement

« prééminant ». A cela s’ajoutent d’autres facteurs psy-

chologiques favorisant la prise de poids au cours de la vie

de l’individu telle une relation mère-enfant perturbée par une

sorte de court-circuit du processus du manque et du désir, et

qui provoque ainsi plus tard chez l’individu une altération de

son propre rapport au désir. Au cours de l’évolution et de la

maturité, on assiste alors souvent à une pauvreté des émo-

tions associée à une pauvreté de l’expression sémantique

de ces émotions. Un mal être s’installe qui peut être marqué

à l’adolescence par les premiers troubles du comportement

alimentaire : anorexie, boulimie. Les stress ponctuels ou cu-

mulatifs qui jalonnent ensuite la vie forgent alors le socle psy-

chologique de l’obésité-maladie.

Pourquoi le stress peut-il favoriser l’obésité ?

Le stress fait fondamentalement référence à une forme d’an-

xiété, d’angoisse parfois ancestrale. Les personnalités sen-

sibles aux éléments stressants exagèrent inconsciemment

le sentiment très anxiogène de perte et d’abandon. Elles se

protègent alors et sans s’en rendre compte peuvent se mettre

à manger trop. Si on ajoute le grignotage pour calmer l’anxiété,

elles déstructurent alors leur rapport à l’alimentation. Il y a là

une réponse archaïque à la survie.

Par ailleurs, la recherche alimentaire s’oriente ici plutôt

vers des aliments à forte densité énergétique, ceux qui dé-

clenchent des sécrétions de neuromédiateurs, notamment

la dopamine, régulatrice du plaisir, du contentement ou les

endorphines qui protègent elles, des douleurs. Une fois ce

processus amorcé, le patient est enfermé dans le cercle vi-

cieux du stress/réponse alimentaire/satisfaction.

De surcroît, la société a développé la restriction cognitive.

C’est ainsi qu’on nomme cette restriction volontaire qui soumet

les individus à un régime de contrôle alimentaire pour maigrir,

enclenchant à son tour un stress nocif permanent.

En quoi une cure d’amaigrissement à Brides-les-Bains

favorise-t-elle la détente, le non stress ?

La démarche diététique à Brides ne se situe pas dans cette

restriction cognitive, elle ne provoque donc pas ce stress.

Par ailleurs, le curiste change d’environnement, coupe avec

ses habitudes culinaires. S’il est à l’hôtel, il n’a plus à s’occuper

de « son déséquilibre » alimentaire. On lui propose des repas

sans carence qui évitent ces appels compulsifs. Enfin, à Brides,

les soins de crénothérapie détendent et les propositions d’ac-

tivité physique induisent une relaxation, un effet anxiolytique

voire libérateur. Ces deux atouts peuvent laisser place à une

créativité personnelle qui comblera autrement le curiste.

Stress et poids selon le Dr Bernard WaysfeldPsychiatre, nutritionniste, médecine interne à Paris


Zoom Expertise

C omme n’importe quelle autre

spécialité médicale, le thermalis-

me s’inscrit dans une démarche scienti-

fique. Brides-les-Bains est ainsi devenu

un acteur, un laboratoire d’amélioration

des traitements de l’obésité », explique

Didier Le Lostec, PDG des Thermes de

Brides-les-Bains®.

Brides, veilleur sanitaire pour les acteurs de santé

Pour partager toute cette matière pre-

mière avec le corps médical, les Thermes

éditent La Lettre de la Nutrition. Elle est

adressée trimestriellement aux médecins

prescripteurs de cure. Son contenu est

validé par le Dr Jean-Michel Lecerf, res-

ponsable du service nutrition de l’Institut

Pasteur de Lille, consultant des Thermes.

Des experts apportent aussi leur contribu-

tion sur des sujets précis : - Le prix des

kilos - Que deviennent les médicaments

anti-obésité ?

Par ailleurs, depuis deux ans, les Ther-

mes organisent un congrès scientifique à

la station. Baptisé Les Ateliers du Poids

et de la Nutrition, il cible à chaque fois un

sujet précis et conjugue exposés et travaux

pratiques. La dernière session, «Stress et

Poids», a retenu l’attention d’une soixan-

taine de médecins.

En parallèle, l’équipe a élargi son investi-

gation scientifique en aidant le financement

Communication médicale, participation à des études, soutien de la recherche,

les Thermes de Brides-les-Bains® assoient leur crédibilité scientifique.

de projets d’étude scientifique. Les prix de

recherche créés en 2009 soutiennent les

jeunes chercheurs. En 2010, les Thermes

de Brides-les-Bains®, par l’intermédiaire

de son président, a ainsi remis respecti-

vement à Christelle Guillet et Frédérique

Respondek un chèque de 10 000 € pour

leur recherche. Le premier projet concerne

la recherche clinique : il s’agit de détermi-

ner les besoins en protéines nécessaires

à la conservation de la masse musculaire

chez des patients après une intervention

chirurgicale, de type bariatrique. L’intérêt

est direct pour la station savoyarde qui veut

s’engager dans l’accompagnement et le

suivi nutritionnel pré et post chirurgical.

Le deuxième prix de projet de recherche

a été accordé pour un travail plus fonda-

mental : l’étude chez la souris d’un apport

en fibres prébiotiques sur le fonctionne-

ment et la composition de la flore intes-

tinale. Un maillon supplémentaire pour

comprendre la cascade réactionnelle qui

pourrait modifier la résistance à l’insuline

induite par un régime hyperlipidique. Le

résultat de ce projet devrait éviter certai-

nes désorganisations métaboliques de

l’organisme.

Brides, terrain d’expérimentation

En 2008, les Thermes de Brides avaient

financé une cure expérimentale pour jeu-

nes adultes en surpoids ou obèses*. En

2011, ils souhaitent lancer avec le soutien

de l’AFRETh**, une étude expérimentale

pour des personnes qui envisagent une

chirurgie bariatrique. « La recherche mé-

dicale dans le domaine des traitements

de l’obésité est tellement parcimonieuse,

que nous ne pouvons que féliciter Brides-

les-Bains de s’engager dans une étude

d’accompagnement pré et post chirurgie

bariatrique », soutient Marie Citrini du Col-

lectif National des Associations d’Obè-

ses, le CNAO. Lancement de cette étude

prévu en 2011!


* Protocole Changeons notre vie à Brides** AFRETh Association Française pour la Recherche Thermale

Brides fond pour la recherche


E lle a d’abord été médecin gé-

néraliste. C’est un diplôme

universitaire de nutrition passé à

Nancy voici 20 ans qui l’a rappro-

chée d’autres thérapeutiques, dont

la crénothérapie et la médecine

thermale. Dans un contexte de ma-

ladie chronique, dont l’obésité fait

partie, l’essentiel pour le Dr Maréchal-

Lerisse est l’approche thérapeutique

globale. « L’intérêt d’une cure est

aussi la coupure qui permet de rom-

pre avec le quotidien. Elle offre 10 à

21 jours loin de chez soi, pendant les-

quels le patient peut se laisser porter.

Il bénéficie d’apprentissages nutrition-

nels structurés, éducatifs et pratiques.

Il suit une activité physique qui lui re-

donne confiance dans son corps et

dans ses possibles ».

La cure au moment opportun Le Dr Maréchal-Lerisse connaît bien ses

patients, issus de milieux urbain ou semi

rural. Elle prescrit un séjour thermal à Bri-

des quand elle perçoit, dans une période

d’amaigrissement, un phénomène de blo-

cage, un stress qui freine la progression de

perte de poids. Elle opte aussi pour cette

alternative lorsque le patient, après une

évaluation, paraît avoir essayé beaucoup

de techniques, sans résultat. Les patients

diabétiques en surpoids sont aussi invi-

tés à suivre une cure, afin de les aider à

normaliser leur glycémie et à baisser leur

taux de triglycérides. Enfin, elle propose

aussi cette thérapeutique à certaines per-

sonnes après une chirurgie bariatrique.

Dans ce cas, l’objectif est de les aider

à mieux comprendre les paramètres de

l’équilibre nutritionnel et à profiter des bé-

néfices d’une éducation physique et de

soins relaxants de crénothérapie. Enfin la

double indication maladie métabolique/

rhumatologie favorise la réhabilitation de

patients en surpoids, chez qui les kilos pè-

sent douloureusement sur les articulations

portantes et qui se sentent en perte

d’autonomie et de mobilité.

Une prescription de cure en trois étapes

Le médecin choisit Brides pour sa

notoriété, son accessibilité, sa recher-

che thérapeutique, sa prise en charge

globale. Elle connaît la station person-

nellement mais aussi grâce aux retours

de ses patients. C’est au cours d’un

dialogue que le Dr Maréchal-Lerisse

parle des tenants et aboutissants d’une

cure à Brides-les-Bains. Elle propose

ensuite au patient de se renseigner. S’il

se sent prêt, elle remplit l’imprimé de

prise en charge à envoyer à l’Assurance

maladie, en soulignant la participation

méconnue de nombreuses mutuelles

dans le soutien financier de cette démar-

che de santé. Elle revoit ensuite le curiste

dans le mois qui suit son retour de cure,

pour évaluer ses objectifs avec lui grâce au

Passeport santé de Brides, véritable outil

d’accompagnement et de relais pour le

curiste, entre le médecin thermal et le mé-

decin traitant. « Si la perte de quelques ki-

los est primordiale et motivante, l’essentiel

est l’effet booster de la cure provoqué par

une éducation favorisant un changement

de comportement. L’idéal alors consiste à

programmer deux ou trois cures d’affilée

pour des effets durables ». Texte A.C.

Catherine Maréchal-Lerisse est nutritionniste à Mâcon. La cure de Brides-les-Bains

fait depuis longtemps partie de son arsenal thérapeutique.

PortraitCôté médical

Médecin et prescripteur de cure

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Dr Maréchal-Lerisse


Focus Les curistes

Pour répondre aux attentes plurielles des curistes, les Thermes de Brides-les-Bains®

s’adaptent. Cures 6, 9, 18 jours Maigrir à Brides, cure double indication, se

conjuguent selon le profil et les pathologies de chacun.

L a prescription thermale, comme

tout traitement thérapeutique,

est personnalisée. Prise en charge par

l’Assurance maladie, elle prend la forme

d’une cure traditionnelle de 18 jours. Elle

est prescrite par le médecin traitant qui

connaît son patient et sait où il est utile de

l’adresser. Brides-les-Bains a l’agrément

pour deux pathologies : maladie de l’ap-

pareil digestif et métabolique (AD) et rhu-

matologie (RH).

Arrivé à Brides-les-Bains, le patient est

reçu par un médecin thermal dans son ca-

binet. Il choisit les soins adaptés au dia-

gnostic. Il divulgue des conseils hygièno-

diététiques aux personnes diabétiques,

en surpoids ou qui souffrent d’arthrose.

Pendant le séjour, il reçoit le patient à trois

reprises. L’occasion de mesurer les pro-

grès, d’adapter le traitement et continuer

sa mission d’éducation à la santé.

A Brides-les-Bains il existe deux cures

18 jours maigrir à Brides, Origine et Idéale.

La cure Origine intègre uniquement

les soins thermaux. Le patient qui opte

pour ce forfait peut l’enrichir sur place

de soins en lien avec la diététique, l’édu-

cation à la santé ou l’activité physique.

Créée par l’équipe thérapeutique des

Thermes de Brides, la cure Idéale croise

les trois facteurs qui agissent avec effica-

cité contre le surpoids : soins thermaux,

diététique et activités physiques. La Sé-

curité Sociale ne prenant pas en compte

la diététique et l’activité physique, la cure

Idéale est l’objet d’un forfait complémen-

taire de 415 euros.

Le protocole Idéale intègre un rendez-

vous individuel avec une diététicienne ou

des ateliers d’éducation à la santé, les

cours collectifs dispensés à la salle d’ac-

tivités physiques et les conseils d’une

équipe d’éducateurs sportifs, l’accès à

l’espace détente avec jacuzzi, hammam et

tisanerie, les cours d’aquagym proposés

dans le bassin d’eau thermale de Salins

(accès sur prescription de bains en eau

courante), dont les propriétés proches de

l’eau de mer améliorent les articulations.

Enfin le curiste peut opter pour une cure

thermale en automédication. Il choisit alors

la cure 6 jours Déclic ou 9 jours Métamor-

phose qui se déroule au Grand Spa des

Alpes®. Ces cures prodiguent soins à base

d’eau thermale, consultation et suivi diététi-

ques et programme d’activités physiques.

Un protocole court et complet qui concourt

efficacement à l’amélioration du curiste.

Les adolescents ont aussi leur cure, Cure

Jeunes -18 ans. Les Thermes leur offrent

gratuitement l’entrée aux programmes

d’activités physiques (+ 12 ans), les cours

d’aquagym à la piscine de Salins (sur pres-

cription de bains en eau courante), ainsi

qu’une consultation diététique individuelle

et un atelier nutritionnel collectif ciblé.

Quelle curepour moi ?


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FocusLes curistes

MARC, 58 ANS, CURE 18 JOURS ORIGINEEx-fumeur, j’avais beaucoup grossi. Bon vivant, j’ai déjà

subi un problème artériel. Enfin, patron d’une petite en-

treprise, je suis très stressé. Mon but, en venant à Brides-

les-Bains, c’est repos, détente et apprentissage de bonnes

habitudes d’hygiène… une vie au calme. J’avais besoin de

vrais conseils du médecin thermal. J’ai donc bien écouté,

intégré comment ne plus grignoter et mieux répartir les aliments

entre les trois repas. En pension complète dans un hôtel**, j’ai

beaucoup appris du chef qui maîtrise les notions et sait aussi

expliquer. Et puis je suis sociable et j’aime le sport. J’ai repris

d’abord la marche, puis le Tai chi, idéal contre le stress. Enfin

les massages sous eau thermale m’ont fait beaucoup de bien

sur le plan de la détente. Au bout du compte, j’ai compris ce

qui est bon pour moi.

BRUNO, médecin thermal, a suivi Marc pendant sa cure

Marc est un bon profil pour une cure à Brides, conditions de

vie décalées, graisse abdominale, surpoids, essoufflement et

une glycémie limite. Il était très motivé pour évoluer. J’ai évalué

à la première consultation ses impressions sur les plans diététi-

que, sédentarité et rythme de vie. Je lui ai donné des points de

repères, en mesurant sa ceinture abdominale, son poids, son

IMC. Les soins thermaux et l’activité sportive lui ont redonné

conscience de ses capacités physiques. Je lui ai aussi conseillé

de se détendre.

Une cure selon son profil

MARIE-NOëLLE, 66 ANS,CURE 18 JOURS DOUBLE INDICATION

C’est la ménopause, puis mon départ en retraite qui m’ont

chamboulée : j’ai pris du poids et me suis mise à souffrir des

genoux. On m’a diagnostiqué une gonarthrose. C’est ma troi-

sième cure à Brides et la double indication me convient. Les

soins de crénothérapie, les applications de boue, les exerci-

ces en piscine de mobilisation me soulagent et m’évitent

la prise d’anti-inflammatoires pendant plusieurs mois. Ce sou-

lagement est sans doute aussi dû à une perte de poids, 4/5 kg

par cure. Et comme je bouge davantage car je souffre moins,

à mon retour sur les conseils des paramédicaux de Brides,

je continue l’aquagym et le vélo en tâchant de manger équilibré

et mieux. Ainsi je laisse une place plus importante à la consom-

mation de fruits surtout quand je suis prise d’une fringale.

VALERy, kinésithérapeute accompagne Marie-Noëlle

Les eaux thermales ont de vraies propriétés thérapeutiques.

Les curistes en double indication progressent en trois semaines,

sur le plan souplesse, amplitude et mobilité. Ils rentrent dans

un cercle vertueux. La diminution des douleurs améliore leurs

capacités physiques. Comme ils font plus d’activités, ils conti-

nuent leur amaigrissement.

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Des professionnels accompagnent les curistes


Focus Les curistes

Origine idéale Jeunes -18 ans déclicsaisOn

THerMale

MéTaMOrpHOsesaisOn

THerMale

sOins THerMaux4 ou 6 par jour

selon orientation4 ou 6 par jour

selon orientation 4 par jour 1 entrée par jour

1 entrée par jour

rV dieTéTicienne 1 1 2 2

espace acTiViTé pHysique intégré intégré+12ans intégré intégré

acTiViTés & Bien-êTre Club aniMation Club aniMation Club aniMation Club aniMation Club aniMation

cOnférences + déMO cuisine gratuites gratuites gratuites gratuites gratuites

piscine salinsaquagyM si presCription bain

en eau Courante1 entrée par jour

1 entrée par jour

piscine puBlique intégrée intégrée

naVeTTe payante inCluse inCluse inCluse inCluse

auTres sOins5 soins beauté

Du Corps

Toutes les prestations peuvent en plus être achetées à la carte

Tableau récapiTulaTif selon le forfaiT cure

PASCALINE, 54 ANS, CURE 18 JOURS IDÉALE

Physiquement avant d’arriver à Brides, j’étais très fatiguée.

Depuis 10 ans je ne fais que prendre du poids malgré des

régimes. Il fallait que ça s’arrête. Mon objectif, perdre des ki-

los en douceur mais en profondeur. Le rendez-vous avec la

diététicienne a été un vrai déclic dans la compréhension de

ce qu’est l’équilibre alimentaire. Par ailleurs, la prise en charge

médicalement encadrée me donne des repères. On ne mesure

pas seulement le poids, mais la silhouette et les capacités phy-

siques. Ici je bénéficie d’un parcours personnalisé et adapté

à mes compétences et mes objectifs. Sur le plan personnel,

je suis en train de changer de vie. Cette cure de trois semaines,

toute seule, sans famille, me permet de passer ce cap, de pren-

dre du temps pour moi ! C’est une belle parenthèse.

NAThALIE, diététicienne fait écho au choix de Pascaline

Après les régimes draconiens qu’elle s’imposait, j’ai expliqué

à Pascaline durant sa consultation diététique, comment elle

pouvait mieux se nourrir, utiliser des féculents et ne pas grigno-

ter. Comme elle loge en meublé, elle a utilisé tous les conseils

nutritionnels du Passeport Santé : programme de menus, liste

de courses et recettes. L’activité physique qu’elle a choisie,

entre les marches suédoises proposées par le Club animation

et l’espace activité physique des thermes, lui a été bénéfique :

elle s’est tonifiée et a affiné sa silhouette.

CONSTANCE, 39 ANS, CURE 9 JOURS MÉTAMORPhOSE

Sur le plan physique la cure de 9 jours au Grand Spa des

Alpes® me permet de me remotiver pour continuer mon

amaigrissement, dans une période de rééquilibrage alimen-

taire. J’ai un profil yoyo. Je suis bonne vivante, je travaille

beaucoup… Ici à Brides, tout s’arrête pour moi. Je profite

absolument de tout : la piscine publique de 25 mètres tous les

jours en été, les trois ou quatre soins thermaux qui ont un réel

impact physique sur le tour de ventre et « le décollement de

la cellulite », la salle d’activités physiques des Thermes et l’ac-

cent mis sur l’accompagnement très réussi, plus des activités

complémentaires. Je ne me prive de rien, plaisir et liberté, repos

et activité tonifiante, sauna, hammam gommage pour procéder

à un grand nettoyage, le tout dans un environnement magnifi-

que, naturel et luxueux au niveau des installations. Sur le plan

psychologique, la cure me permet un recentrage sur moi.

FRANCINE, éducatrice sportive aux Thermes

Constance a choisi cette cure dans un objectif d’impulsion. Assidue

à la salle d’activités physiques, elle a orienté ses choix vers des

cours collectifs ludiques, gym ball, body moove, abdos fessiers …

sinon elle s’ennuie ! Elle a utilisé les tests d’évaluation du Guide

de l’activité physique pour orienter ses choix. Comme elle loge

à l’hôtel, elle ne s’occupe pas de son alimentation et prend sa cure

comme un tout où les soins du corps ont une réelle valeur.

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SciencesBiologie de l’obésité

Chaque individu naît avec un profil biologique différent. Il peut évoluer de manière

particulière selon la génétique, l’environnement, le parcours de vie voire certaines

chirurgies dérivatives. Plongée dans un corps en surpoids.

S i l’un des premiers facteurs d’obé-

sité est un déséquilibre entre ap-

ports et dépenses énergétiques, un

phénomène aggravant a été observé.

Les cellules graisseuses (adipocytes),

responsables du stockage de l’énergie

sont en surnombre chez les personnes en

surpoids. Cette situation particulière aug-

mente ainsi leurs capacités à stocker. Chez

ces individus, le corps va privilégier cette

mise en réserve de calories alimentaires.

Par ailleurs, le mécanisme de stockage

des graisses est dirigé entre autres par une

hormone, l’insuline, sécrétée chaque fois

que l’on mange. Le grignotage, la surali-

mentation et le rapprochement de la fré-

quence des repas, habitudes souvent ca-

ractéristiques de personnes en surpoids,

stimulent la production de cette hormone

de stockage. Ce cycle infernal entraîne fa-

talement la prise de poids.

Perturbations hormonales, une sensation de faim perpétuelle

Au-delà des manifestations locales de

ces amas graisseux, c’est le cerveau qui

assure une grande partie du contrôle de

l’équilibre alimentaire. C’est lui qui arbitre

en particulier entre les sensations de faim

et de satiété. La régulation à court terme

s’établit dans un triple processus : sensa-

tion de faim, puis action de rassasiement

et enfin état de satiété. C’est ce que le

Dr Frédéric Dadoun, endocrinologue au

centre hospitalier de Luxembourg, signa-

le comme les systèmes biologiques du

contrôle de la prise alimentaire. Une partie

du cerveau, dite hypothalamus, gère et in-

fluence les éléments de gestion du poids.

Il reçoit des signaux sur la situation éner-

gétique du corps, l’état de la digestion et

les réactions métaboliques par exemple.

L’hypothalamus, grâce à des signaux en-

voyés par des neuromédiateurs, va alors

répondre de plusieurs manières. La pre-

mière est motrice, c’est la prise alimentaire.

La deuxième est une réponse du système

neurovégétatif avec sécrétions d’hormo-

nes, de cortisol, d’insuline. Enfin un troi-

sième type de réponse peut être souligné,

c’est la dépense énergétique.

Quand on s’alimente, le tube digestif en-

voie à son tour des signaux sensoriels et

nerveux via des neuromédiateurs et enfin

hormonaux gastro-intestinaux (peptide

YY par exemple qui est une hormone du

rassasiement). Ces témoins préviennent

de l’arrivée énergétique et disent stop à

l’alimentation. « Or, beaucoup d’obèses

ont un taux de peptides YY moins élevé et

donc une réaction minorée à la sensation

de rassasiement ». Pour le praticien, cette

observation pourrait expliquer en partie

leur propension à manger trop !

Texte Marie Dirtsa

Surpoids, vision intérieure

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Le profil biologique influence la prise de poids


Body moove

Reportage Mouvement

L’activité physique à Brides n’est pas anecdotique. Elle est prescrite comme un

soin. La salle d’activités physiques des Thermes tourne à plein. D’un côté, un circuit

cardiotraining. De l’autre une salle de cours collectifs. Le Club animation de la station

est au diapason avec yoga, salsa, marche minceur... il y en a pour tous les rythmes

et tous les goûts. Avec un objectif : pas de performance mais la recherche du

bien-être !

Marie-Noëlle, elle, intègre le cours

collectif conduit par Philippe, un autre

coach. Une demi-heure bien structurée

et ludique d’abdo-fessiers : « On ne voit

pas le temps passé, précise-t-elle un peu

essoufflée mais fière de cette activité me-

née jusqu’au bout. Je viens tous les jours

et je sens mon corps maintenant. Malgré

le poids qu’il me reste à perdre, je suis déjà

plus souple. En 10 jours j’ai retrouvé des

sensations corporelles ».

Vers 10h, Eliane pénètre dans la salle

d’activités physiques des thermes.

C’est sa deuxième semaine de cure.

Elle joue les habituées. Elle a prévu 20

minutes de vélo. Francine, l’éducatrice

sportive, la guide sur la machine, lui

indique toutes ses subtilités. C’est en

effet la première fois de sa vie qu’Eliane

ose franchir les portes d’une salle d’activité

physique. « Je croyais que ce n’était pas

pour moi. Maintenant ça me plaît . Ce n’est

pas si technique que ça ».

Jean-Michel, arrive avec son Guide

de l’activité physique, donné à l’ac-

cueil par les éducateurs sportifs. On y

trouve des exercices très didactiques

lui permettant d’évaluer sa force, sa

résistance à l’effort, son équilibre et

sa souplesse, mais aussi de prendre

conscience de son rythme cardiaque à

l’effort. Il sollicite ensuite les conseils

de Frédéric, l’un des éducateurs de la

salle. Avec lui, il établit un protocole

personnalisé pour ses 3 semaines. « Ce

test est une bonne photographie de ma

condition et de ma fréquence cardiaque

à mon arrivée ici. Je sais ensuite où je vais

et jusqu’où je peux aller sans risque. C’est

rassurant. Nous choisissons ensemble,

les appareils de cardiotraining et les exer-

cices d’étirement qui me conviennent. » Il va

d’ailleurs essayer l’appareil de vibrotonie

qui stimule le tissu musculaire, tendineux et

osseux et active la circulation sanguine.

Des activités physiques sinon rien

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Gymball encadré

Circuit cardiotraining


Balade en sentier

Karaoké ou zen attitude

ReportageMouvement

Dans le parc thermal, en fin de jour-

née, régulièrement, un bal, une leçon de

danse country ou de salsa animent la

station et engagent les curistes à en-

core bouger. Patricia et ses amis, eux, ont

opté pour le karaoké au casino, le soir. « On

s’en donne à cœur joie. On chante ensem-

ble, on transpire aussi en buvant un jus

de fruit frais. Le stress s’évacue dans un

agréable moment de convivialité, allégeant

le corps et l’esprit ».

Texte A.C.

Pour les adeptes, de 17h à 18h30,

le Club animation propose une séance

de yoga. Martine pratique régulièrement le

yoga dans sa ville d’origine, elle trouve là

de quoi entretenir sa discipline. « Mais une

séance par semaine ici, avec un professeur

différent de mon quotidien, c’est enrichis-

sant. Et puis il y a des débutants, on partage

aussi une expérience humaine. Pour moi

cela reste la meilleure méthode de récupé-

ration énergétique et de relaxation ».

Même ceux qui souffrent d’arthrose

peuvent tirer bénéfice d’une activité

physique adaptée. Il est 16 heures et

à la piscine thermale de Salins (4km de

Brides), débute la quatrième séance

d’aquagym de la journée, animée par

Claude, un maître nageur. Paule, 30kg

en trop, profite et se retrouve comme un

poisson dans l’eau. « L’eau, très riche en

chlorure de sodium, est très porteuse. Je

peux donc m’activer et suivre ces cours

tous les jours, sans supporter de consé-

quences douloureuses sur mon genou

arthrosique ».

Devant l’accueil du Club animation,

c’est l’effervescence. Il est 11h30 et une

marche santé d’une heure trente est or-

ganisée. Ils sont une quinzaine à suivre

la guide. Michel s’est offert un podomètre,

un petit instrument porté à la ceinture qui

comptabilise toutes ses distances quo-

tidiennes. « C’est très intéressant parce

que ça donne des repères. J’étais bien en

dessous d’une pratique d’activité physi-

que « normale ». Ca me booste et en plus

de la convivialité de ce groupe de marche.

J’ai le sentiment d’avoir pris un élan et je

continuerai en rentrant ».

La station de Brides-les-Bains est

équipée d’une piscine publique de 25

mètres ouverte de début juin à mi-sep-

tembre. Bien ensoleillée, accessible en

direct depuis Le Grand Spa des Alpes ®,

elle enchante Constance qui en profite

quotidiennement. « Je fais 40 longueurs

dans un décor de rêve et sans complexe,

aucun. Ici, beaucoup de personnes ont

des rondeurs, c’est facile d’aller nager.

J’aime beaucoup les sports aquatiques,

la natation me donne une sensation de

liberté et de fluidité.».

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Aquagym à Salins-les-Thermes


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Rou des ateliers spécifiques, gymnastique

douce, exercices portés, donne à chacun

un accès possible à l’activité physique.

Made in BridesL’équipe d’éducateurs sportifs des Ther-

mes déploie une approche particulière

pour réconcilier chacun avec une pratique.

Lors du premier contact le professionnel

s’attache à déterminer les freins à l’activité

par l’écoute et le dialogue comme le tem-

pérament de la personne. Par exemple,

une personne hyper-active ressent sou-

vent le besoin d’évacuer sa nervosité par

l’action. Elle sera donc orientée vers un

programme individuel de cardiotraining.

Progressivement on lui fera découvrir des

cours collectifs dynamiques. Quand elle

sera prête elle abordera les séances de

gym douce, gym ball, gym détente, Pi-

lates, qui fonctionnent en maintien de

positions, recherche d’équilibre, prise de

conscience du schéma corporel...

Bouger pour dompterstress et surpoids

Recette Le plus de l’activité physique

Le stress peut être un détonateur de la prise de poids ou un facteur aggravant. L’ac-

tivité physique apparaît comme un bon moyen de détente et d’apaisement. Là aussi

les Thermes de Brides expérimentent de nouvelles pistes.

R ythme cardiaque accéléré, bron-

ches dilatées, tension artérielle

augmentée, mais aussi douleurs au

ventre, sueurs et tensions musculai-

res… Le stress a son cortège de symptô-

mes. Or une pratique physique d’enduran-

ce adaptée va sécréter des endorphines,

neuro-médiateurs du bien-être, bénéfiques

et apaisants qui neutralisent le stress. De

la respiration/détente, au jardinage, de la

marche aux exercices de cardiotraining,

chacun peut trouver sa dose et sa ré-

ponse.

Gérer stress et activité physique

Le médecin peut conseiller une activité

à une personne en surpoids qui a perdu

confiance en ses compétences physiques.

Au cours de la consultation, il choisit de

mettre en perspective les avantages de

mieux bouger et renforcer la motivation

du patient. Un bilan préalable au démar-

rage de la pratique avec amélioration de la

connaissance de soi est indiqué. Ce der-

nier s’inscrit dans une approche globale

« bien manger - bien bouger - bien gérer

son temps, ses émotions et son stress, »

dixit la commission nationale Prévention

Sport Santé. La mise en place de dispo-

sitifs adaptés dans de nombreuses muni-

cipalités comme l’APA (activité physique

adaptée) ou l’appel à des associations

sportives qui proposent au sein de réseau

« sport santé », une offre sport seniors

La méthode bridoise en 4 temps

Evaluer les freins et les obstacles

à la reprise d’une activité physique :

peurs, douleurs, regard des autres.

Il s’agit, avec les professionnels de la sta-

tion de les surmonter en trouvant la bon-

ne voie d’accès à l’activité physique.

Elaborer après une évaluation gui-

dée, un programme en fonction de

son tempérament et de ses goûts.

Les activités encadrées d’endurance

aquagym, vélo, gymnastique au sol

n’endommagent pas les articulations

et agissent sur le stress. Par ailleurs

le cardiotraining de moyenne intensité

bien conduit favorise la diminution de

l’anxiété.

Inviter à la détente musculaire et

psychique en s’initiant aux pratiques

de relaxation dites orientales, Chi gong

par exemple. Les mouvements calés

sur la respiration, redonnent équilibre

et harmonie.

S’inscrire dans la régularité,

le plaisir et la convivialité, en venant

à la salle pour trouver l’encouragement

et la motivation de ses pairs.

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Bien manger bien bouger Texte Marie Dirtsa

www.thermes-brideslesbains.fr www.thermes-brideslesbains.fr 19www.thermes-brideslesbains.fr

ExpérienceRessources

Remuscler, activer la circulation, détendre, soulager, les soins thermaux ont des

actions multiples. Ils sont prescrits en fonction des besoins des curistes.

Les vertus des soins thermaux

L e premier jour en cure, chaque

curiste reçoit son planning, expli-

que Mireille Deharbe, responsable des

soins aux Thermes de Brides-les-Bains.

La prise en charge thermale ne néces-

site pas d’ordre chronologique. Les 4 à

6 soins sont prescrits, selon leurs ca-

ractéristiques afin d’optimiser la prise

en charge et la personnaliser. Ils sont

tous à base d’eaux thermales. Elles

sont utilisées pour leurs vertus théra-

peutiques, diurétiques, stimulantes,

relaxantes, anti-douleurs. Elles sont ri-

ches en oligo-éléments et en chlorure

de sodium.»

LES SOINS DRAINANTS ET AMINCISSANTS

L’objectif numéro 1 de la douche au

jet est de se concentrer sur les zones du

corps où une action circulatoire et anti-

cellulite est nécessaire. La puissance du

jet est réglée pour mobiliser les masses

musculaires et stimuler la circulation san-

guine. « Les hydrothérapeutes respectent

un protocole qui part des pieds, puis re-

monte sur l’ensemble du corps, en insis-

tant sur les amas graisseux localisés. »

Le massage complet du corps sous

une pluie d’eau thermale chaude, pra-

tiqué par un kinésithérapeute DE (Diplômé

d’Etat) favorise la détente, encourage l’ac-

tion circulatoire et améliore la souplesse

de la peau.

Le bain en eau courante, se décrit

comme un renouvellement perpétuel de

l’eau thermale dans une baignoire. Il favo-

rise l’élimination des toxines par son action

circulatoire.

En bonus : le massage suédois, aux

Thermes ou au Grand Spa des Alpes®,

utilise les techniques comme celle du

palper-rouler pour une action anti-

cellulite.

LES SOINS ACTIFS TONIFIANTS

La mobilisation en piscine améliore

la mobilité et la souplesse articulaire. Les

douleurs diminuent. « Le curiste récupère

en autonomie grâce aux exercices dirigés

par le kinésithérapeute ».

La douche pénétrante, consiste en un

balayage dorsal en baignoire. Son action

tonifie l’ensemble du corps et lui redonne

tonus et vitalité.

En bonus : un bain hydromassant, au

Spa effectué par un hydrothérapeute.

LES SOINS SÉDATIFS Les applications de boues ou illuta-

tion, grâce à leur chaleur ont un effet an-

ti-inflammatoire et sédatif qui soulagent le

patient.

En bonus : un hammam, en cure

Idéale, ou au Spa.

LES SOINS DÉCONTRACTURANTS

Deux soins de 10 mn chacun, prati-

qués en baignoire, l’aérobain (air) et la

douche en immersion (courant d’eau)

sont réputés pour leurs qualités décontrac-

turantes. Pour le premier soin la baignoire

est animée de jets d’air. Pour le deuxième,

le curiste est toujours plongé dans la même

baignoire à 35 - 36°, son corps est balayé

par des jets d’eau sous-marin, un vérita-

ble massage immergé. Effet anti-stress et

perte de poids.

En bonus : des jacuzzis, aux Thermes

(cure Idéale), au Spa ou à la piscine de

Salins. Texte A.C.

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Le massage, un soin complet


Grand angle Santé publique

Constats alarmistes, plans de prévention, recommandations de bonnes pratiques,

l’obésité est enfin reconnue comme une maladie.

D ans la lutte contre l’obésité, la

France a choisi la voie de la

raison : une information étayée. On

assiste à une collaboration socio-

médico-éducative et les pouvoirs pu-

blics donnent des signes d’engage-

ment. « Mais c’est d’abord le patient

qui doit intégrer le processus de res-

ponsabilisation de sa propre santé, »

martèle Anne-Sophie Joly, présidente

du CNAO*.

L’obésité devient une pathologie

La 5ème édition de l’étude Obepi-Roche

(2009), situe la fréquence de l’obésité en

France à 14.5% des adultes. Le développe-

ment exponentiel de cette pathologie a for-

cé la prise de conscience. D’individuelle, elle

est devenue sociétale. La première étape

est l’arrivée des PNNS, Plan National Nutri-

tion Santé 1 et 2. Ils affirment que « la santé

vient en mangeant et en bougeant ».

Le refrain, « Mangez 5 fruits et légumes par

jour » prend ensuite le relais. Et avec lui les

polémiques sur les coûts, l’accessibilité et la

L’obésité, une cause enfin entendue

Un pas en avant pour le CNAO, Collectif National des Associations d’Obèses

L’association est agréée par le ministère de la Santé en 2010. C’est la première étape de reconnaissance de son utilité, lui donnant droit à être dans toutes les institutions et établissements de santé comme représentant des usagers.

faisabilité. Mais la notion progresse mal-

gré tout. 28%** des Français connaissent

ce repère nutritionnel, même si seuls 12%

l’appliquent au quotidien !

L’an passé, les Journées Européennes

de l’Obésité ont sensibilisé la population :

dépistage, apprentissage diététique, en-

gagement de l’industrie agro-alimentaire,

signature d’une charte, prise en charge

globale par le biais de stations thermales.

Toutes ces actions ont contribué à placer la

France dans un vaste projet européen.

Une prise en charge pour tousLa création d’une mission interministérielle

de lutte contre l’obésité témoigne des éta-

pes franchies. Au-delà de la prévention, ce

nouveau levier organise une gouvernance

de la lutte contre la pathologie et développe

la recherche. « Rendre l‘offre de soins plus

performante, plus lisible et accessible à tous,

souligne Anne de Danne qui dirige cette mis-

sion, et assurer la labellisation de structures

médicales ».

Enfin, l’application des dernières recom-

mandations de la HAS*** et leur généralisation

est le prochain cap. « Il faut l’élargir au-delà

de la seule prévention nutritionnelle et avoir

une perspective systémique et intégrer les

notions d’activité physique, d’adaptation de

l’environnement, de politique de la ville »,

rapporte le Pr Arnaud Basdevant, membre

de la commission, responsable du Pôle de

spécialité à l’Hôpital de la Pitié Salpétrière.


* Collectif National des Associations d’Obèses **Troisième Baromètre santé nutrition INPES janvier 2010*** Haute Autorité de Santé, actualisation des recommandations juillet 2010

milliards d’adultes obèses dans le monde en 2015

millions à ce jour en France Chiffres OMs

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Reconnaître la maladie

Chacun peut participer à sa prise en charge


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La collectivité planche sur des aménagements urbains pour renforcer la convivialité du centre-ville.

S’équiper d’un podomètreCe petit instrument porté à la ceinture du lever

au coucher évalue le nombre de pas quotidiens

effectués. La moyenne pour une efficacité physi-

que, s’établit entre 8 et 10 000 pas / jour. C’est

un bon petit investissement, recommandé par le

PNNS.

en vente à la boutique des Thermes.

Plus beau le parcDepuis l’automne, un arboretum au sein du Parc

Thermal renforce l’agrément de la balade. Vingt

essences d’arbres sont à découvrir tout au long

d’un joli parcours, favorisant l’approche de la bio-

diversité et encourageant la marche.

Le village fait sa mue en 2011

Brides défile aux salonsLes Thermalies, rendez-vous national du thermalisme auront lieu du 20 au 23 janvier 2011

à Paris, au Carrousel du Louvre : Brides sera présent sur le stand de Balineae by Rhône-

Alpes. autre petit tour de podiums pour brides : à lyon, salon Mahana du 4 au 6 février 2011.

BrèvesNouveautés 2010

Rubrique animée par

Marie-Claude Prévitali Brèves de Brides Brides-les Bains

fait son cinémaNotez-le, au début du printemps

on tourne en ville. Deux mois de

tournage à Brides-les-Bains seront

nécessaires pour la réalisation de

cette comédie. Ce long métrage

a pour décors les Thermes, le Grand Spa

des Alpes®, le casino et certains hôtels.

Dominique Besnehard et Christine

Gozlan en sont les producteurs, Charlotte

de Turckheim signe la réalisation, le scéna-

rio et les dialogues. Le titre du film, « Mince

alors »… coule de source.

Demandez le programmeDe nouvelles conférences sont propo-

sées durant votre séjour en cure : « le

stress » et « la régulation du comporte-

ment alimentaire ». Allez-y, c’est gratuit

et enrichissant.

L’équipe du Centre Nutritionnel des Ther-

mes élargit aussi son éventail d’ateliers :

en petit groupe, les intervenants proposent

une approche pratique, concrète et ciblée.

19 euros de participation.

AVANT APRèS ?

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S. K

empi

naire

C’est l’augmentation du nombre de curistes qui ont choisi la cure IDEALE en 2010.


News En direct

A vant une cure, je profite des sa-

lons et manifestations thermales,

comme les Thermalies à Paris, et Ma-

hana Lyon, Mahana Lille ou Colmar pour

rencontrer les professionnels de Brides

et m’inscrire en cure en profitant d’une

offre spéciale.

Je surfe sur le web :

www.thermes-brideslesbains.fr pour écou-

ter les enregistrements de personnalités

médicales et thermales sur l’actualité de la

prise en charge du surpoids et de l’obésité,

pour découvrir les nouveautés de la station

et appréhender mieux mon séjour.

Avec mon médecin, nous décidons de l’op-

portunité d’une cure, véritable maillon de la

prise en charge globale de la pathologie.

E n arrivant en cure à Brides, les

membres de la station mettent à

ma disposition un maximum d’outils :

Le passeport santé remis par le médecin

thermal sera mon livre de chevet.

Le livret d’accueil du Grand Spa des Alpes®,

lui synthétise le meilleur de la cure au spa.

Le guide de soins m’est offert aux Ther-

mes. Il décline tous les soins thermaux, leur

caractéristique, leur bénéfice.

Le Guide de l’activité physique élaboré

par les éducateurs sportifs des thermes,

structure les étapes pour progresser dans

ma remise en forme sur les plans de l’en-

durance aussi bien que de l’équilibre.

E n postcure, je m’assure de l’op-

timisation de mon traitement

thermal, en profitant du suivi diététi-

que par internet, conduit par les diété-

ticiennes du Centre Nutritionnel.

Je commande des livrets de recettes

concoctées par l’équipe et les Recueils de

conférences édités par le Centre Nutrition-

nel, directement par le site en cliquant sur

la boutique, www.thermes-brideslesbains.

fr/boutique.html ou par correspondance en

envoyant un chèque à Thermes de brides,

la boutique bp 14-73573 brides-les-bains.

Une cure de A à Zmode d’emploi


Cure thermaleVous pouvez réserver votre cure

thermale, Origine ou Idéale et régler

vos arrhes de réservation par :

Internet

www.thermes-brideslesbains.fr

[email protected]

Courrier

Thermes de brides-les-bains ®

bp 14-73 573 brides-les-bains

Renseignements

Téléphone : 04 79 55 23 44

Cure courteVous pouvez pré-réserver votre cure

6 ou 9 jours Maigrir à Brides

au Grand Spa des Alpes ® par :

Internet

www.legrandspadesalpes.com

[email protected]

Courrier

le Grand spa des alpes ®

bp 14-73 573 brides-les-bains

Renseignements

Téléphone : 04 79 55 23 44

Réservation

Brides dispose de nombreuses

solutions d’hébergement pour tous

les goûts et tous les budgets.

Vous pouvez vous renseigner

auprès de l’Office de Tourisme :

Tél. : 04 79 55 20 64 / fax : 04 79 55 20 40

[email protected]

www.brides-les-bains.com

Pour les cures courtes DéCLIC (6 jours)

et MéTAMOrPhOSE (9 jours), il existe

des forfaits “hébergement + programme

de soins” à prix préférentiels. reportez-

vous sur la brochure “Formules tout

compris” ou rendez-vous sur le site

du Grand Spa des Alpes®

www.legrandspadesalpes.com

Par la route,à 610 km de Paris, 180 km de Lyon,

120 km de Genève et 76 km d’Annecy.

www.mappy.fr

Par le train

Moûtiers à 6 km de Brides

( liaison par bus ou taxi ).

www.voyages-sncf.com

Par avionGenève : www.gva.ch

Lyon Saint-Exupéry :

www.lyon.aeroport.fr

Grenoble - St Geoirs :

www.grenoble-airport.com

Venir à Brides

Marseille

Dates d’ouvertureDu 14 mars au 29 octobre 2011

Les Thermes de Brides-les-Bains®

sont ouverts tous les jours

de 7h à 20h (sauf le dimanche)

Le Grand Spa des Alpes®

est ouvert tous les jours

de 8h à 20h (sauf le dimanche).

A noter : Le Grand Spa

des Alpes® est également ouvert

cet hiver du 26 décembre 2010 au 12

mars 2011, avec ses formules 6 jours

Maigrir à Brides, 3 et 6 jours remise

en forme et Pauses Spa Sensations,

7 jours sur 7 de 14h à 20h.

Agenda de Brides 2011 Conférences du Dr Jean-Michel Lecerf

6 mai 2011 : « Goût sucré, addiction

au sucre et édulcorants ».

8 juillet 2011 : « compléments

et suppléments alimentaires ».

2 septembre 2011 : « intérêt des épices pour la santé ».

Festivals à Brides

animations et festivals tout au long de la saison.

renseignements office du Tourisme :

www.brides-les-bains.com/fr/brides/

Téléphone : 04 79 55 20 64

Ateliers du poids et de la nutrition,

journée pour les professionnels de santé :

8 octobre 2011 : l’image du corps à travers

les âges et les civilisations.

Lyon

Genève

Grenoble

Chambéry AlbertvilleMoûtiers

Brides-les-Bains

Italie

Par

is

Marseille

Annecy

Paris

Lyon

Brides-les-Bains

PratiqueBrides à votre portée

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