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Ce qu’il faut savoir sur les maladies gastro-intestinales.

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Ce qu’il faut savoirsur les maladiesgastro-intestinales.

Sandoz Pharmaceuticals SAHinterbergstrasse 246330 Cham 2Tél. 041 748 85 85Fax 041 748 85 86www.generiques.ch

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Guide d’automédication en casde brûlures d’estomac.En tant que patient, vous vous sentez sans doute impuis -sant face aux brûlures d’estomac mais différentessolutions d’automédication s’offrent à vous pour atténuervos symptômes. Les conseils ci-après peuvent vous êtred’une grande aide. Avant toute chose, nous vous in vi -tons néanmoins à faire notre test au verso afin de savoirsi vous devez ou non consulter un médecin.

Ce que vous pouvez faire vous-même contre les brûlures d’estomac:• boire un grand verre d’eau en cas de douleurs aiguës• répartir votre alimentation en petites portions au lieu des grands repas

habituels• éviter de manger tard le soir• réduire votre consommation de matières grasses et de sucres• éviter les plats acides et pimentés• privilégier les aliments riches en fibres• réduire au maximum votre consommation de sel• éviter certains aliments tels que le chocolat, la menthe, le café,

les oignons, les produits à base de tomate, l’ail, le thé et l’alcool• essayer de réduire votre surcharge pondérale• porter des vêtements confortables qui ne compriment pas le ventre• pratiquer une activité sportive régulière• ne pas vous coucher directement après le repas mais prévoir

une promenade digestive• en cas de douleurs nocturnes, rehausser le pied de lit de 10 à 15 cm• limiter votre consommation de tabac, ou mieux: arrêter complètement

de fumer!• traiter toute infection existante de la muqueuse gastrique par Helicobacter pylori

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Qu’est-ce qu’un ulcère gastroduodénal? 18Quels sont les symptômes d’un ulcère? 18Quels sont les risques? 19Quelles en sont les causes? 19Quels sont les modes de traitement? 20

La dyspepsie fonctionnelle et le SCI: qu’est-ce que c’est? 21Quels sont les symptômes? 22Comment le diagnostic est-il établi? 22Quelles en sont les causes? 23Quelles sont les possibilités de traitement? 24Comment prévenir les symptômes? 24

Quand parle-t-on de constipation? 25Quelle en est la cause? 25Comment en venir à bout? 26Comment prévenir la constipation? 27

Quand parle-t-on de diarrhée? 28Quelles en sont les causes? 28Quels sont les traitements d’automédication? 29Comment se protéger? 30

Comment maintenir son tractus gastro-intestinal en bonne santé? 31Les aliments suivants peuvent poser des problèmes de digestion 33

Où trouver de l’aide? 34

Glossaire 36

Important 37

Notes 38

Informations et test sur les brûlures d’estomac 40

Guide d’automédication en cas de brûlures d’estomac 41

Sommaire

Was sollte man über den Magen-Darm-Trakt wissen? 4Que faut-il savoir sur le tractus gastro-intestinal? 4

Comment fonctionne le tractus gastro-intestinal? 6Le tractus gastro-intestinal 8La pyramide alimentaire 10

Quelles sont les maladies les plus courantes du tractus gastro-intestinal? 13Brûlures d’estomac 13Qu’est-ce que c’est? 13Comment y remédier? 14Comment prévenir les brûlures d’estomac? 14Inflammation de la muqueuse gastro-intestinale 15Comment se manifeste-t-elle? 15Comment une inflammation de la muqueuse 16gastro-intestinale est-elle établie?Quels sont les risques? 17Quels sont les modes de traitement? 17Quelles sont les possibilités de prévention? 17

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Qu’est-ce qu’un ulcère gastroduodénal? 18Quels sont les symptômes d’un ulcère? 18Quels sont les risques? 19Quelles en sont les causes? 19Quels sont les modes de traitement? 20

La dyspepsie fonctionnelle et le SCI: qu’est-ce que c’est? 21Quels sont les symptômes? 22Comment le diagnostic est-il établi? 22Quelles en sont les causes? 23Quelles sont les possibilités de traitement? 24Comment prévenir les symptômes? 24

Quand parle-t-on de constipation? 25Quelle en est la cause? 25Comment en venir à bout? 26Comment prévenir la constipation? 27

Quand parle-t-on de diarrhée? 28Quelles en sont les causes? 28Quels sont les traitements d’automédication? 29Comment se protéger? 30

Comment maintenir son tractus gastro-intestinal en bonne santé? 31Les aliments suivants peuvent poser des problèmes de digestion 33

Où trouver de l’aide? 34

Glossaire 36

Important 37

Notes 38

Informations et test sur les brûlures d’estomac 40

Guide d’automédication en cas de brûlures d’estomac 41

Sommaire

Was sollte man über den Magen-Darm-Trakt wissen? 4Que faut-il savoir sur le tractus gastro-intestinal? 4

Comment fonctionne le tractus gastro-intestinal? 6Le tractus gastro-intestinal 8La pyramide alimentaire 10

Quelles sont les maladies les plus courantes du tractus gastro-intestinal? 13Brûlures d’estomac 13Qu’est-ce que c’est? 13Comment y remédier? 14Comment prévenir les brûlures d’estomac? 14Inflammation de la muqueuse gastro-intestinale 15Comment se manifeste-t-elle? 15Comment une inflammation de la muqueuse 16gastro-intestinale est-elle établie?Quels sont les risques? 17Quels sont les modes de traitement? 17Quelles sont les possibilités de prévention? 17

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Que faut-il savoir sur le tractusgastro-intestinal?Notre organisme – et plus précisément notre métabolisme – esttributaire d’apports réguliers en aliments et en boissons, cequi nous permet de bénéficier de nutriments sous forme deglucides, protides, lipides, vitamines, sels minéraux et autresainsi que de satisfaire nos besoins en eau. Qu’entend-on par«métabolisme»? Tout simplement la transformation des nutri -ments en énergie, en muscles, en cellules, en os, en organes,en hormones et même en émotions, bref tout ce qui constituel’être humain.

4

Notre bien-être physique tient certes à de très nombreux facteurs, mais reposede manière essentielle sur une alimentation saine et équilibrée ainsi que sur le bon fonctionnement de notre système digestif. Nombre d’expressions couran-tes telles que «ne pas être dans son assiette», «avoir des papillons dans le ventre» ou «en avoir gros sur l’estomac» illustrent le lien étroit qui existe entreémotion et digestion. De même, quelqu’un peut également «se faire de labile», «boire du petit-lait» ou «avoir mangé du lion».

Au cours de notre existence, nous consommons environ 50 tonnes d’aliments et de boissons, ce qui équivaut en moyenne à 3 bœufs, 10 porcs, 2 000 pois-sons, une tonne de fromage, 5 000 pains, 6 000 demi-livres de beurre et bien plus encore.

Mais notre tractus gastro-intestinal peut quelquefois «sortir de ses rails». Aujour-d’hui encore, les problèmes gastro-intestinaux comptent parmi les maladies lesplus fréquemment rencontrées. Alors qu’elles étaient autrefois dues en grandepartie au manque d’hygiène ainsi qu’aux mauvaises conditions de conser va tiondes aliments, elles sont aujourd’hui essentiellement imputables au stress, à unemauvaise alimentation ainsi qu’à un mode de vie trop sédentaire, ce qui expli-que également qu’elles soient souvent qualifiées de «facteurs de civilisations».

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Que faut-il savoir sur le tractusgastro-intestinal?Notre organisme – et plus précisément notre métabolisme – esttributaire d’apports réguliers en aliments et en boissons, cequi nous permet de bénéficier de nutriments sous forme deglucides, protides, lipides, vitamines, sels minéraux et autresainsi que de satisfaire nos besoins en eau. Qu’entend-on par«métabolisme»? Tout simplement la transformation des nutri -ments en énergie, en muscles, en cellules, en os, en organes,en hormones et même en émotions, bref tout ce qui constituel’être humain.

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Notre bien-être physique tient certes à de très nombreux facteurs, mais reposede manière essentielle sur une alimentation saine et équilibrée ainsi que sur le bon fonctionnement de notre système digestif. Nombre d’expressions couran-tes telles que «ne pas être dans son assiette», «avoir des papillons dans le ventre» ou «en avoir gros sur l’estomac» illustrent le lien étroit qui existe entreémotion et digestion. De même, quelqu’un peut également «se faire de labile», «boire du petit-lait» ou «avoir mangé du lion».

Au cours de notre existence, nous consommons environ 50 tonnes d’aliments et de boissons, ce qui équivaut en moyenne à 3 bœufs, 10 porcs, 2 000 pois-sons, une tonne de fromage, 5 000 pains, 6 000 demi-livres de beurre et bien plus encore.

Mais notre tractus gastro-intestinal peut quelquefois «sortir de ses rails». Aujour-d’hui encore, les problèmes gastro-intestinaux comptent parmi les maladies lesplus fréquemment rencontrées. Alors qu’elles étaient autrefois dues en grandepartie au manque d’hygiène ainsi qu’aux mauvaises conditions de conser va tiondes aliments, elles sont aujourd’hui essentiellement imputables au stress, à unemauvaise alimentation ainsi qu’à un mode de vie trop sédentaire, ce qui expli-que également qu’elles soient souvent qualifiées de «facteurs de civilisations».

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Le nez est sollicité avant le palais.L’odeur du pain frais, de la vianderôtie ou des fines herbes déclencheun flux de salive commandé par lecentre de l’appétit situé dans l’hypo-thalamus. Les messages transmis aucerveau par voie sanguine et ner -veuse concernent par exemple letaux de sucre (glycémie) dans l’or -gan is me, les besoins d’approvision-nement des adipocytes (cellulesgraisseuses) ou le degré de remplis-sage de l’estomac. Mais ils ont également trait aux stimulations ol -fac tives et visuelles perçues avant ledébut du repas ainsi qu’au goût de la première bouchée.

Le cerveau coordonne la faim, l’ap-pétit et la satiété. Lorsqu’il perçoitdes besoins, il commande de conti -nuer de manger ou au contraire des’arrêter.

La digestion commence dans la bou-che. La nourriture est broyée mécani-quement lors de la mastica tion etintensément mélangée à la salive. Lesenzymes digestives présentes dans lasalive participent à la dégradationdes glucides du pain, des pâtes, desfruits, etc. Plus nous mastiquons long-temps, plus les pâtes auront un goûtsucré car les longues chaînes de glu-cides sont progressivement trans for -mées en petites molécules de sucre.

Une fois avalé, le bol alimentairepénètre dans le pharynx puis des -cend dans l’œsophage avant d’êtretransporté jusqu’à l’entrée de l’esto -mac sous l’effet de contractions rythmiques.

Lorsque le bol alimentaire atteint lasortie de l’œsophage, le sphinctergastro-œsophagien se relâche et libère l’accès à l’estomac. À l’inverse,ce muscle spécifique empêche le bolalimentaire de refluer dans l’œsopha-ge depuis l’estomac.

À l’intérieur de l’estomac, la dige s -tion des aliments se poursuit sousl’action du suc gastrique, qui est particulièrement riche en acide chlor-hydrique. Différentes enzymes de l’estomac interviennent par ailleursdans la fragmentation des longueschaînes de protéines (pré sentes parexemple dans la viande). Notre estomac sécrète environ deux à troislitres de suc gastrique par jour.

L’estomac se protège contre la forteacidité qui y prédomine (pH com -pris entre 1 et 2) grâce à une couchede mucus tapissant ses parois etempêchant son auto-digestion. À l’intérieur de l’estomac, le bol ali-mentaire est brassé durant deuxheures minimum (en fonction de lacomposition de la nourriture) puis

Comment fonctionne le tractusgastro-intestinal?La principale fonction de notre tractus gastro-intestinalcon siste à décomposer les nutriments absorbés avecl’alimentation et à les transférer à l’organisme à des finsd’assimilation. Notre système digestif est une machinecomplexe composée de plusieurs organes intervenant lesuns après les autres. Il commence par la cavité buccale et se termine par l’anus.

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Le nez est sollicité avant le palais.L’odeur du pain frais, de la vianderôtie ou des fines herbes déclencheun flux de salive commandé par lecentre de l’appétit situé dans l’hypo-thalamus. Les messages transmis aucerveau par voie sanguine et ner -veuse concernent par exemple letaux de sucre (glycémie) dans l’or -gan is me, les besoins d’approvision-nement des adipocytes (cellulesgraisseuses) ou le degré de remplis-sage de l’estomac. Mais ils ont également trait aux stimulations ol -fac tives et visuelles perçues avant ledébut du repas ainsi qu’au goût de la première bouchée.

Le cerveau coordonne la faim, l’ap-pétit et la satiété. Lorsqu’il perçoitdes besoins, il commande de conti -nuer de manger ou au contraire des’arrêter.

La digestion commence dans la bou-che. La nourriture est broyée mécani-quement lors de la mastica tion etintensément mélangée à la salive. Lesenzymes digestives présentes dans lasalive participent à la dégradationdes glucides du pain, des pâtes, desfruits, etc. Plus nous mastiquons long-temps, plus les pâtes auront un goûtsucré car les longues chaînes de glu-cides sont progressivement trans for -mées en petites molécules de sucre.

Une fois avalé, le bol alimentairepénètre dans le pharynx puis des -cend dans l’œsophage avant d’êtretransporté jusqu’à l’entrée de l’esto -mac sous l’effet de contractions rythmiques.

Lorsque le bol alimentaire atteint lasortie de l’œsophage, le sphinctergastro-œsophagien se relâche et libère l’accès à l’estomac. À l’inverse,ce muscle spécifique empêche le bolalimentaire de refluer dans l’œsopha-ge depuis l’estomac.

À l’intérieur de l’estomac, la dige s -tion des aliments se poursuit sousl’action du suc gastrique, qui est particulièrement riche en acide chlor-hydrique. Différentes enzymes de l’estomac interviennent par ailleursdans la fragmentation des longueschaînes de protéines (pré sentes parexemple dans la viande). Notre estomac sécrète environ deux à troislitres de suc gastrique par jour.

L’estomac se protège contre la forteacidité qui y prédomine (pH com -pris entre 1 et 2) grâce à une couchede mucus tapissant ses parois etempêchant son auto-digestion. À l’intérieur de l’estomac, le bol ali-mentaire est brassé durant deuxheures minimum (en fonction de lacomposition de la nourriture) puis

Comment fonctionne le tractusgastro-intestinal?La principale fonction de notre tractus gastro-intestinalcon siste à décomposer les nutriments absorbés avecl’alimentation et à les transférer à l’organisme à des finsd’assimilation. Notre système digestif est une machinecomplexe composée de plusieurs organes intervenant lesuns après les autres. Il commence par la cavité buccale et se termine par l’anus.

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l’anneau musculaire (pylore) situé à sa sortie s’ouvre pour évacuerprogressivement la bouillie ali men -t aire vers le duodénum.

Dans cette section de l’intestin et lessegments suivants de l’intestin grêle,l’acidité est neutralisée et d’autresenzymes digestives achèvent ladégradation chimique des aliments.Les acides gras présents dans lesgraisses sont libérés par les enzymesbiliaires et pancréatiques. Par ailleurs,d’autres enzymes assurent la décom-position complète de l’amidon ensucre et la fragmentation des pro -téines prédigérées se poursuit. Uneparticularité de la muqueuse de l’intes-tin grêle tient à son énorme surfacede contact, qui permet la résorptiondes composants alimentaires dans lesystème sanguin et lymphatique.

Le bol alimentaire est ensuite poussévers le côlon sous l’effet des ondu -lations des muscles intestinaux. Lesdeux principaux composants alimen-taires qui poursuivent leur chemin àtravers le côlon sont essentiellementl’eau et les fibres indigestibles prove-nant des céréales, des légumes etdes fruits. Viennent s’y ajouter lesdéchets du métabolisme, entre autresle cholestérol. À l’intérieur du côlon,la bouillie alimentaire réduite à desrésidus de nourriture indigestibles

subit une nouvelle compaction de sonvolume par voie de déshydratation.

L’intestin constitue un énorme éco -système. Sa surface interne totalise200 m2 environ. Chaque goutte deliquide intestinal abrite plusieurs milli-ards de bactéries. Une centaine demilliards de bactéries (flore intestinale)sont au total hébergées dans l’intestin.Elles constituent une partie essentiellede notre premier et principal systèmeimmunitaire: l’intestin. Les bactériess’attaquent aux résidus fibreux indi -gestibles, participent à la synthèsed’importants anticorps et sont à l’ori-gine des flatulences. Les fibres indi -gestibles sont éliminées avec lesselles, qui marquent la fin naturellede ce «long voyage à travers notrecorps».

Tractus gastro-intestinal

œsophage

estomac

côlonascendant

côlontransverse côlon descendant

intestin grêle

rectum

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l’anneau musculaire (pylore) situé à sa sortie s’ouvre pour évacuerprogressivement la bouillie ali men -t aire vers le duodénum.

Dans cette section de l’intestin et lessegments suivants de l’intestin grêle,l’acidité est neutralisée et d’autresenzymes digestives achèvent ladégradation chimique des aliments.Les acides gras présents dans lesgraisses sont libérés par les enzymesbiliaires et pancréatiques. Par ailleurs,d’autres enzymes assurent la décom-position complète de l’amidon ensucre et la fragmentation des pro -téines prédigérées se poursuit. Uneparticularité de la muqueuse de l’intes-tin grêle tient à son énorme surfacede contact, qui permet la résorptiondes composants alimentaires dans lesystème sanguin et lymphatique.

Le bol alimentaire est ensuite poussévers le côlon sous l’effet des ondu -lations des muscles intestinaux. Lesdeux principaux composants alimen-taires qui poursuivent leur chemin àtravers le côlon sont essentiellementl’eau et les fibres indigestibles prove-nant des céréales, des légumes etdes fruits. Viennent s’y ajouter lesdéchets du métabolisme, entre autresle cholestérol. À l’intérieur du côlon,la bouillie alimentaire réduite à desrésidus de nourriture indigestibles

subit une nouvelle compaction de sonvolume par voie de déshydratation.

L’intestin constitue un énorme éco -système. Sa surface interne totalise200 m2 environ. Chaque goutte deliquide intestinal abrite plusieurs milli-ards de bactéries. Une centaine demilliards de bactéries (flore intestinale)sont au total hébergées dans l’intestin.Elles constituent une partie essentiellede notre premier et principal systèmeimmunitaire: l’intestin. Les bactériess’attaquent aux résidus fibreux indi -gestibles, participent à la synthèsed’importants anticorps et sont à l’ori-gine des flatulences. Les fibres indi -gestibles sont éliminées avec lesselles, qui marquent la fin naturellede ce «long voyage à travers notrecorps».

Tractus gastro-intestinal

œsophage

estomac

côlonascendant

côlontransverse côlon descendant

intestin grêle

rectum

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La pyramide alimentaire Boissons

Fruits, légumes et salades

Produits céréaliers, pommes de terre et légumineuses

Recommandations: de 2 à 3 portions de fruits et 3 portions de légumes/saladesUne portion équivaut au moins à 120 g ou à une poignée. Privilégier les produits desaison et les modes de préparation respectueux des aliments.

Recommandations: 3 portionsUne portion équivaut à une poignée d’aliments prêts à consommer. 2 à 3 portions deproduits céréaliers par jour et légumineuses une fois par semaine. Privilégier les modesde préparation pauvres en matières grasses.

Lait et produits laitiers

Recommandations: 3 portionsUne portion équivaut à 2 dl de lait/babeurre, 180 g de yaourt ou de lait caillé, 40 gde fromage à pâte dure, 60 g de fromage à pâte molle ou 200 g de fromage frais telque le fromage blanc ou le cottage cheese. Privilégier le lait entier et les produits dérivéspour bénéficier de la totalité des précieux constituants du lait.

Recommandations: de 1,5 à 2 litres (par jour)Eau, eau minérale, tisanes et infusions à base de plantes, de fleurs et de fruits. Les jus de pommes et de raisin dilués avec de l’eau (trois mesures d’eau pour une mesure dejus) offrent également une délicieuse alternative. Privilégier les boissons non sucrées.

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La pyramide alimentaire Boissons

Fruits, légumes et salades

Produits céréaliers, pommes de terre et légumineuses

Recommandations: de 2 à 3 portions de fruits et 3 portions de légumes/saladesUne portion équivaut au moins à 120 g ou à une poignée. Privilégier les produits desaison et les modes de préparation respectueux des aliments.

Recommandations: 3 portionsUne portion équivaut à une poignée d’aliments prêts à consommer. 2 à 3 portions deproduits céréaliers par jour et légumineuses une fois par semaine. Privilégier les modesde préparation pauvres en matières grasses.

Lait et produits laitiers

Recommandations: 3 portionsUne portion équivaut à 2 dl de lait/babeurre, 180 g de yaourt ou de lait caillé, 40 gde fromage à pâte dure, 60 g de fromage à pâte molle ou 200 g de fromage frais telque le fromage blanc ou le cottage cheese. Privilégier le lait entier et les produits dérivéspour bénéficier de la totalité des précieux constituants du lait.

Recommandations: de 1,5 à 2 litres (par jour)Eau, eau minérale, tisanes et infusions à base de plantes, de fleurs et de fruits. Les jus de pommes et de raisin dilués avec de l’eau (trois mesures d’eau pour une mesure dejus) offrent également une délicieuse alternative. Privilégier les boissons non sucrées.

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Beurre, graisses végétales, huiles et fruits oléagineux

Recommandations: de 2 à 3 cuillères à café et quelques fruits oléagineuxLe beurre pour les tartines et la pâtisserie, les graisses végétales pour la cuisine et lacuisson, l’huile pour les sauces de salade. Les fruits oléagineux présentent d’excellentesvaleurs nutritives et se marient parfaitement avec le muesli, les salades ou les fruits frais.Privilégier le beurre et l’huile de colza en tant que matières grasses naturelles et locales.

Sucre, sucreries, pâtisseries, fritures, boissons sucrées, café, thé, alcool

Recommandations: une petite portion à déguster avec modérationSe limiter à une consommation modérée de boissons sucrées, de café, de thé noir/vertet d’alcool.

Quelles sont les maladies les plus courantes du tractusgastro-intestinal?Les maladies du tractus gastro-intestinal sont aussi diversesque ses composantes sont multiples. Les troubles les plus fréquents sont néanmoins les brûlures d’estomac et les inflammations de la muqueuse gastro-intestinale.

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Viande, volailles, poisson, œufs

Recommandations: 1 portionUne portion équivaut à 100 – 120 g en poids brut ou à 2 œufs. Opter pour des modesde préparation pauvres en matières grasses.

Brûlures d’estomac

Qu’est-ce que c’est?Tout le monde ou presque connaît les brûlures d’estomac (reflux gastro-œsophagien, œsophagite par reflux). De fait, les régurgitations acides, quis’accompagnent d’un sentiment de brûlure dans l’œsophage, sont monnaiecourante. Lorsque leur fréquence augmente, soit chez près de 25% de lapopulation suisse, il est néanmoins nécessaire de consulter un médecin afind’identifier l’origine des troubles.

Les brûlures d’estomac sont dues à des remontées de suc gastrique dans l’œsophage, ce qui perturbe le bon fonctionnement du sphincter gastro-œso -phagien. Le reflux de suc gastrique dans l’œsophage peut constituer uneagression pour les muqueuses de ce dernier. Les symptômes ressentis sont dessensations de brûlures rétrosternales qui peuvent irradier jusqu’à la gorge. La multiplication de ce phénomène de reflux peut provoquer une inflammationde l’œsophage. Celle-ci peut devenir chronique et également se transformerdans certains cas en cancer de l’œsophage.

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Beurre, graisses végétales, huiles et fruits oléagineux

Recommandations: de 2 à 3 cuillères à café et quelques fruits oléagineuxLe beurre pour les tartines et la pâtisserie, les graisses végétales pour la cuisine et lacuisson, l’huile pour les sauces de salade. Les fruits oléagineux présentent d’excellentesvaleurs nutritives et se marient parfaitement avec le muesli, les salades ou les fruits frais.Privilégier le beurre et l’huile de colza en tant que matières grasses naturelles et locales.

Sucre, sucreries, pâtisseries, fritures, boissons sucrées, café, thé, alcool

Recommandations: une petite portion à déguster avec modérationSe limiter à une consommation modérée de boissons sucrées, de café, de thé noir/vertet d’alcool.

Quelles sont les maladies les plus courantes du tractusgastro-intestinal?Les maladies du tractus gastro-intestinal sont aussi diversesque ses composantes sont multiples. Les troubles les plus fréquents sont néanmoins les brûlures d’estomac et les inflammations de la muqueuse gastro-intestinale.

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Viande, volailles, poisson, œufs

Recommandations: 1 portionUne portion équivaut à 100 – 120 g en poids brut ou à 2 œufs. Opter pour des modesde préparation pauvres en matières grasses.

Brûlures d’estomac

Qu’est-ce que c’est?Tout le monde ou presque connaît les brûlures d’estomac (reflux gastro-œsophagien, œsophagite par reflux). De fait, les régurgitations acides, quis’accompagnent d’un sentiment de brûlure dans l’œsophage, sont monnaiecourante. Lorsque leur fréquence augmente, soit chez près de 25% de lapopulation suisse, il est néanmoins nécessaire de consulter un médecin afind’identifier l’origine des troubles.

Les brûlures d’estomac sont dues à des remontées de suc gastrique dans l’œsophage, ce qui perturbe le bon fonctionnement du sphincter gastro-œso -phagien. Le reflux de suc gastrique dans l’œsophage peut constituer uneagression pour les muqueuses de ce dernier. Les symptômes ressentis sont dessensations de brûlures rétrosternales qui peuvent irradier jusqu’à la gorge. La multiplication de ce phénomène de reflux peut provoquer une inflammationde l’œsophage. Celle-ci peut devenir chronique et également se transformerdans certains cas en cancer de l’œsophage.

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La plupart du temps, les douleurs sontparticulièrement intenses en positionallongée. D’autres symptômes fré -quents de l’œsophagite par refluxsont les régurgitations acides, lesremontées de contenu gastrique jus -que dans la cavité buccale, les dou -leurs épigastriques, les sensations delourdeur après les repas ainsi que lesproblèmes d’enrouement et de raucitéde la voix. D’autres symptômes nonspécifiques peuvent également semanifester tels que la toux chronique,les nausées ou les troubles du som -meil. Les problèmes de reflux peuventégalement exacerber les crises d’asthmeet favoriser les bronchites chroniques.

La composition de l’alimentation aune grande influence sur le tonus dusphincter gastro-œsophagien. Alorsque les repas riches en protéines con-tribuent à le renforcer, les repas grasentraînent une diminution de satension.

Comment y remédier?La première et principale mesure àprendre consiste à consulter un médecin afin d’identifier l’origine devos brûlures d’estomac. En cas dedouleurs aiguës, votre médecin vousconseillera un traitement médicamen-teux pour neutraliser le suc gastriqueou inhiber sa sécrétion.

Comment prévenir les brûluresd’estomac?• mangez dans le calme et le dos bien

droit, des collations dans la journéeplutôt que deux ou trois gros repas.Évitez de manger tard le soir et deconsommer des boissons alcoolisées.

• évitez toute compression de l’ab-domen (pas de vêtements ou cein -tures qui serrent l’estomac). Évitezle travail en position voûtée immé-diatement après les repas. Préférezune promenade digestive à la sieste.En position allongée, la pression del’estomac plein est plus forte, ce quipeut accélérer la survenue des refluxacides et des brûlures d’estomac.

• résistez aux tentations: fumez moinsou cessez de fumer! La nicotine fra-gilise les muscles à l’entrée de l’esto-mac, ce qui favorise le reflux ducontenu gastrique. Con sommezmoins de sucre, de café et d’alcool,générateurs d’acidité gastrique.

• gérez votre stress: évitez les situations de stress, aux effets faci-lement néfastes sur l’estomac.

• réduisez votre embonpoint.En situation de surpoids, votre esto-mac occupe plus de place dansl’abdomen et subit une pressionaccrue. 70% des personnes souf -frant de reflux gastro-œsophagienprésentent une surcharge pondérale.

• dormez avec le torse surélevé.

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Inflammation de la muqueuse gastro-intestinale

Comment se manifeste-t-elle?L’inflammation de la muqueuse gastri-que (gastrite) peut être aiguë ou chro-nique. La gastrite aiguë est souventconsécutive à une maladie ou unelésion grave, par exemple par brûlureou par blessure. Elle peut égalementêtre induite par certains médicaments(analgésiques, cortisone, etc.). D’unemanière générale, la forme aiguë de la maladie est néanmoins relative -ment rare. Comme son nom l’in di -que, la duodénite correspond quantà elle à l’inflammation de la muqueusedu duodénum.

La gastrite se rencontre plus fréquem-ment sous sa forme chronique. D’unemanière générale, une atteinte desmuqueuses dans le tractus gastro-intes-tinal est toujours liée à un dés équi -libre entre les facteurs protec teurs(par ex. la sécrétion de mucus) et lesfacteurs de risque. Les causes peu -vent être multiples.

Les types de gastrite chronique sontau nombre de trois. Le type A estconsécutif à des processus autoim -muns (auto-immunisation = réactionde l’organisme contre ses propresconstituants). Le type B est provoquépar une infection bactérienne de

l’estomac par Helicobacter pylori. Il est le plus fréquemment rencontréavec 80% des cas environ. Le type Cest lié à des agressions chimiquesexternes telles que l’alcool, la con -som mation de tabac ou certains mé -di caments. Il peut également êtreinduit par des facteurs endogènescomme la toxicité de la bile lorsquecelle-ci reflue dans l’estomac.

Dans de nombreux cas, la causeexacte d’une gastrite ou d’une duo -dénite ne peut pas être identifiéemais il semblerait que le stress (chronique) soit aussi fréquemmentimpliqué.

Les premiers signes d’une inflamma -tion aiguë de la muqueuse gastriqueou in testinale sont peu spécifiques. Ils peu vent se manifester sous laforme d’une sensation d’oppressiondiffuse ou de douleurs aiguës dans la région abdo mi nale. Ils peuventégalement s’accom pagner d’uneperte d’appétit, de nausées, de vo -mis se ments et de ballonnements.L’évolution de la gastrite chroniqueest encore moins spécifique. Vousavez peut-être déjà souffert durable -ment d’un manque d’appétit, de lour-deurs ou brûlures d’estomac, d’unesensation d’oppression diffuse dansla région gastrique ou de ballonne -ments. Face à ces symptômes peu

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La plupart du temps, les douleurs sontparticulièrement intenses en positionallongée. D’autres symptômes fré -quents de l’œsophagite par refluxsont les régurgitations acides, lesremontées de contenu gastrique jus -que dans la cavité buccale, les dou -leurs épigastriques, les sensations delourdeur après les repas ainsi que lesproblèmes d’enrouement et de raucitéde la voix. D’autres symptômes nonspécifiques peuvent également semanifester tels que la toux chronique,les nausées ou les troubles du som -meil. Les problèmes de reflux peuventégalement exacerber les crises d’asthmeet favoriser les bronchites chroniques.

La composition de l’alimentation aune grande influence sur le tonus dusphincter gastro-œsophagien. Alorsque les repas riches en protéines con-tribuent à le renforcer, les repas grasentraînent une diminution de satension.

Comment y remédier?La première et principale mesure àprendre consiste à consulter un médecin afin d’identifier l’origine devos brûlures d’estomac. En cas dedouleurs aiguës, votre médecin vousconseillera un traitement médicamen-teux pour neutraliser le suc gastriqueou inhiber sa sécrétion.

Comment prévenir les brûluresd’estomac?• mangez dans le calme et le dos bien

droit, des collations dans la journéeplutôt que deux ou trois gros repas.Évitez de manger tard le soir et deconsommer des boissons alcoolisées.

• évitez toute compression de l’ab-domen (pas de vêtements ou cein -tures qui serrent l’estomac). Évitezle travail en position voûtée immé-diatement après les repas. Préférezune promenade digestive à la sieste.En position allongée, la pression del’estomac plein est plus forte, ce quipeut accélérer la survenue des refluxacides et des brûlures d’estomac.

• résistez aux tentations: fumez moinsou cessez de fumer! La nicotine fra-gilise les muscles à l’entrée de l’esto-mac, ce qui favorise le reflux ducontenu gastrique. Con sommezmoins de sucre, de café et d’alcool,générateurs d’acidité gastrique.

• gérez votre stress: évitez les situations de stress, aux effets faci-lement néfastes sur l’estomac.

• réduisez votre embonpoint.En situation de surpoids, votre esto-mac occupe plus de place dansl’abdomen et subit une pressionaccrue. 70% des personnes souf -frant de reflux gastro-œsophagienprésentent une surcharge pondérale.

• dormez avec le torse surélevé.

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Inflammation de la muqueuse gastro-intestinale

Comment se manifeste-t-elle?L’inflammation de la muqueuse gastri-que (gastrite) peut être aiguë ou chro-nique. La gastrite aiguë est souventconsécutive à une maladie ou unelésion grave, par exemple par brûlureou par blessure. Elle peut égalementêtre induite par certains médicaments(analgésiques, cortisone, etc.). D’unemanière générale, la forme aiguë de la maladie est néanmoins relative -ment rare. Comme son nom l’in di -que, la duodénite correspond quantà elle à l’inflammation de la muqueusedu duodénum.

La gastrite se rencontre plus fréquem-ment sous sa forme chronique. D’unemanière générale, une atteinte desmuqueuses dans le tractus gastro-intes-tinal est toujours liée à un dés équi -libre entre les facteurs protec teurs(par ex. la sécrétion de mucus) et lesfacteurs de risque. Les causes peu -vent être multiples.

Les types de gastrite chronique sontau nombre de trois. Le type A estconsécutif à des processus autoim -muns (auto-immunisation = réactionde l’organisme contre ses propresconstituants). Le type B est provoquépar une infection bactérienne de

l’estomac par Helicobacter pylori. Il est le plus fréquemment rencontréavec 80% des cas environ. Le type Cest lié à des agressions chimiquesexternes telles que l’alcool, la con -som mation de tabac ou certains mé -di caments. Il peut également êtreinduit par des facteurs endogènescomme la toxicité de la bile lorsquecelle-ci reflue dans l’estomac.

Dans de nombreux cas, la causeexacte d’une gastrite ou d’une duo -dénite ne peut pas être identifiéemais il semblerait que le stress (chronique) soit aussi fréquemmentimpliqué.

Les premiers signes d’une inflamma -tion aiguë de la muqueuse gastriqueou in testinale sont peu spécifiques. Ils peu vent se manifester sous laforme d’une sensation d’oppressiondiffuse ou de douleurs aiguës dans la région abdo mi nale. Ils peuventégalement s’accom pagner d’uneperte d’appétit, de nausées, de vo -mis se ments et de ballonnements.L’évolution de la gastrite chroniqueest encore moins spécifique. Vousavez peut-être déjà souffert durable -ment d’un manque d’appétit, de lour-deurs ou brûlures d’estomac, d’unesensation d’oppression diffuse dansla région gastrique ou de ballonne -ments. Face à ces symptômes peu

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Quels sont les risques?Pour autant, la maladie ne doit enaucun cas être prise à la légère: le développement d’ulcères gastro -duo dénaux est une complication fréquente de la gastrite de type B(induite par Helicobacter pylori).Pour les gastrites de type A (auto-immunes) ou de type B, la survenuede carcinomes est fréquemmentobservée dans l’estomac. Des saigne-ments de la muqueuse gastrique peu-vent également apparaître dans detrès rares cas. S’ils ne sont pas trèsintenses, ces derniers peuvent entraînerune anémie chronique avec un étatd’épuisement et d’abattement. Danscertaines situa tions, les saignementsgastro-intesti naux sont si abondantsqu’ils doivent être stoppés d’urgenceau moyen d’une gastroscopie.

Quels sont les modes de traitement?En règle générale, une gastrite aiguëdisparaît spontanément après le trai-tement de la cause de la maladie. En revanche, une gastrite ou duo -dénite chronique doit être traitée parun mé decin dans la mesure où elles’accom pagne de symptômes doulou-reux. La décision concernant la pro -cédure thérapeutique est alors fon c -tion de l’origine de la maladie. Dansle cas de la gastrite bactér ienne detype B, les germes pathogènes sontd’abord tués par des antibio tiques

(traitement d’éradication; voir égale-ment la rubrique sur les ulcèresgastro duodénaux). Les per spectivesde guérison sont en général excellen-tes (même s’il existe des risques derechute).

Le suc gastrique acide jouant un rôleessentiel dans les gastrites, la plu-part des médicaments utilisés ont uneaction inhibitrice sur sa sécrétion. Il convient par ailleurs de renoncer àtout médicament susceptible d’avoirune action irritante sur la muqueusede l’estomac, par exemple de nom-b reux analgésiques.

Quelles sont les possibilités deprévention?Il se révèle particulièrement difficilede prévenir une gastrite chroniquecar outre nombre de facteurs exogè-nes, des causes internes peuvent également jouer un rôle, par exemplecertaines prédispositions génétiques.Veillez à prendre en compte lespoints suivants:• apprenez à gérer votre stress.• consultez votre médecin en cas de

consommation d’analgésiques surde longues périodes.

• réduisez votre consommation de café, de tabac, d’agrumes et d’alcool pour ne pas stimuler lasécrétion de suc gastrique.

spécifiques au niveau de l’épigastre, votre médecin a sans doute suspecté unegastrite chronique.

Comment une inflammation de la muqueuse gastro-intestinale est-elle établie?Pour établir le diagnostic fiable d’une gastrite ou d’une duodénite, il convientd’opérer des microprélèvements tissulaires (biopsies) au niveau des muqueusesgastriques ou intestinales au moyen d’une gastroscopie ou d’une duodéno-scopie.

Il existe plusieurs méthodes pour mettre en évidence une infection de l’estomacou de l’intestin par Helicobacter pylori. Différents tests sont à disposition. Lesanalyses peuvent porter soit sur la réponse immunitaire induite dans le sangcontre la bactérie, soit sur les réactions métaboliques spécifiques à l’agentpathogène par test respiratoire. Néanmoins, il n’est pas toujours nécessairede réaliser un diagnostic complexe, les symptômes ressentis étant parfois suffisants pour mettre le doigt sur la maladie.

S’il a été établi que vous êtes atteint d’une gastrite, sachez que vous n’êtespas le seul: dans les pays industrialisés, près de la moitié des personnes deplus de 50 ans souffrent d’une in flammation de la muqueuse gastrique.

Muqueuse

Sous-muqueuseMuqueuse endommagée

Muqueuseintacte Muqueuse

enflammée

Altération de la muqueuse par l’effet d’une gastrite et d’un ulcère

Couchesmusculaires

Cratère ulcéreux

Vaisseauxsanguins

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Quels sont les risques?Pour autant, la maladie ne doit enaucun cas être prise à la légère: le développement d’ulcères gastro -duo dénaux est une complication fréquente de la gastrite de type B(induite par Helicobacter pylori).Pour les gastrites de type A (auto-immunes) ou de type B, la survenuede carcinomes est fréquemmentobservée dans l’estomac. Des saigne-ments de la muqueuse gastrique peu-vent également apparaître dans detrès rares cas. S’ils ne sont pas trèsintenses, ces derniers peuvent entraînerune anémie chronique avec un étatd’épuisement et d’abattement. Danscertaines situa tions, les saignementsgastro-intesti naux sont si abondantsqu’ils doivent être stoppés d’urgenceau moyen d’une gastroscopie.

Quels sont les modes de traitement?En règle générale, une gastrite aiguëdisparaît spontanément après le trai-tement de la cause de la maladie. En revanche, une gastrite ou duo -dénite chronique doit être traitée parun mé decin dans la mesure où elles’accom pagne de symptômes doulou-reux. La décision concernant la pro -cédure thérapeutique est alors fon c -tion de l’origine de la maladie. Dansle cas de la gastrite bactér ienne detype B, les germes pathogènes sontd’abord tués par des antibio tiques

(traitement d’éradication; voir égale-ment la rubrique sur les ulcèresgastro duodénaux). Les per spectivesde guérison sont en général excellen-tes (même s’il existe des risques derechute).

Le suc gastrique acide jouant un rôleessentiel dans les gastrites, la plu-part des médicaments utilisés ont uneaction inhibitrice sur sa sécrétion. Il convient par ailleurs de renoncer àtout médicament susceptible d’avoirune action irritante sur la muqueusede l’estomac, par exemple de nom-b reux analgésiques.

Quelles sont les possibilités deprévention?Il se révèle particulièrement difficilede prévenir une gastrite chroniquecar outre nombre de facteurs exogè-nes, des causes internes peuvent également jouer un rôle, par exemplecertaines prédispositions génétiques.Veillez à prendre en compte lespoints suivants:• apprenez à gérer votre stress.• consultez votre médecin en cas de

consommation d’analgésiques surde longues périodes.

• réduisez votre consommation de café, de tabac, d’agrumes et d’alcool pour ne pas stimuler lasécrétion de suc gastrique.

spécifiques au niveau de l’épigastre, votre médecin a sans doute suspecté unegastrite chronique.

Comment une inflammation de la muqueuse gastro-intestinale est-elle établie?Pour établir le diagnostic fiable d’une gastrite ou d’une duodénite, il convientd’opérer des microprélèvements tissulaires (biopsies) au niveau des muqueusesgastriques ou intestinales au moyen d’une gastroscopie ou d’une duodéno-scopie.

Il existe plusieurs méthodes pour mettre en évidence une infection de l’estomacou de l’intestin par Helicobacter pylori. Différents tests sont à disposition. Lesanalyses peuvent porter soit sur la réponse immunitaire induite dans le sangcontre la bactérie, soit sur les réactions métaboliques spécifiques à l’agentpathogène par test respiratoire. Néanmoins, il n’est pas toujours nécessairede réaliser un diagnostic complexe, les symptômes ressentis étant parfois suffisants pour mettre le doigt sur la maladie.

S’il a été établi que vous êtes atteint d’une gastrite, sachez que vous n’êtespas le seul: dans les pays industrialisés, près de la moitié des personnes deplus de 50 ans souffrent d’une in flammation de la muqueuse gastrique.

Muqueuse

Sous-muqueuseMuqueuse endommagée

Muqueuseintacte Muqueuse

enflammée

Altération de la muqueuse par l’effet d’une gastrite et d’un ulcère

Couchesmusculaires

Cratère ulcéreux

Vaisseauxsanguins

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Un ulcère gastroduodénal est une tumeur bénigne qui, au contraire de lagastrite (voir également la rubrique sur les inflammations de la muqueusegastro-intestinale), s’attaque non seulement à la muqueuse mais également aux couches tissulaires plus profondes. Les ulcères gastroduodénaux frappentsurtout les personnes d’âge moyen et sont plus répandus chez les hommes que chez les femmes.

Quels sont les symptômes d’un ulcère?Les ulcères ne s’accompagnent d’aucun signe précis ni de symptôme spéci -fique. La survenue d'un ulcère étant généralement précédée d’une inflam ma -tion des muqueuses, les points communs avec les gastrites sont nombreux (voirégalement la rubrique sur les inflammations de la muqueuse gastro-intestinale).Dans la plupart des cas, il est possible (mais pas toujours!) de différen cier lesulcères gastriques des ulcères duodénaux.

Tout comme l’ulcère duodénal, l’ulcère gastrique peut se manifester par desdouleurs épigastriques. Le malade éprouve des nausées ainsi qu’une sensationd’oppression diffuse dans la région de l’abdomen. Dans le cas de l’ulcèregastrique, les douleurs surviennent le plus souvent immédiatement après lesrepas alors que chez les patients souffrant d'un ulcère duodénal, les symptômes

Qu’est-ce qu’un ulcère gastroduodénal? Il convient d’opérer une distinction entre un ulcèregastrique et un ulcère duodénal. L’un et l’autre ont en commun une détérioration des muqueuses.

sont les plus intenses lorsque le sujet est à jeun (par exemple tôt le matin) ets’estompent avec les repas.

Quels sont les risques?Lorsque l’ulcère s’étend jusqu’aux vaisseaux sanguins, il peut provoquer dessaignements parfois mortels. Dans de très rares cas, il peut également perforerla paroi du tractus gastro-intestinal. Le contenu gastrique vient alors inonder la cavité abdominale, ce qui peut déclencher une inflammation grave, voirefatale. Dans le cas des ulcères gastriques, le risque de dégénérescence malignedes cellules (cancer) est légèrement accru.

Quelles en sont les causes?Pendant de nombreuses décennies, le principe qui prévalait était le suivant:«pas d’ulcère sans acide». Les ulcères gastroduodénaux étaient unilatérale mentperçus comme la conséquence d’une surproduction de suc gastrique concomi-tante à une réduction de la fonction protectrice de la muqueuse. C’est alorsqu’un scientifique australien vint ébranler les certitudes en affirmant que les ul -cères gastroduodénaux étaient des maladies infectieuses. Après s’être d’abordheurté à la vive opposition de ses pairs, il finit pourtant par imposer sa théorieselon laquelle la plupart des ulcères gastroduodénaux sont dus à une infection

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Un ulcère gastroduodénal est une tumeur bénigne qui, au contraire de lagastrite (voir également la rubrique sur les inflammations de la muqueusegastro-intestinale), s’attaque non seulement à la muqueuse mais également aux couches tissulaires plus profondes. Les ulcères gastroduodénaux frappentsurtout les personnes d’âge moyen et sont plus répandus chez les hommes que chez les femmes.

Quels sont les symptômes d’un ulcère?Les ulcères ne s’accompagnent d’aucun signe précis ni de symptôme spéci -fique. La survenue d'un ulcère étant généralement précédée d’une inflam ma -tion des muqueuses, les points communs avec les gastrites sont nombreux (voirégalement la rubrique sur les inflammations de la muqueuse gastro-intestinale).Dans la plupart des cas, il est possible (mais pas toujours!) de différen cier lesulcères gastriques des ulcères duodénaux.

Tout comme l’ulcère duodénal, l’ulcère gastrique peut se manifester par desdouleurs épigastriques. Le malade éprouve des nausées ainsi qu’une sensationd’oppression diffuse dans la région de l’abdomen. Dans le cas de l’ulcèregastrique, les douleurs surviennent le plus souvent immédiatement après lesrepas alors que chez les patients souffrant d'un ulcère duodénal, les symptômes

Qu’est-ce qu’un ulcère gastroduodénal? Il convient d’opérer une distinction entre un ulcèregastrique et un ulcère duodénal. L’un et l’autre ont en commun une détérioration des muqueuses.

sont les plus intenses lorsque le sujet est à jeun (par exemple tôt le matin) ets’estompent avec les repas.

Quels sont les risques?Lorsque l’ulcère s’étend jusqu’aux vaisseaux sanguins, il peut provoquer dessaignements parfois mortels. Dans de très rares cas, il peut également perforerla paroi du tractus gastro-intestinal. Le contenu gastrique vient alors inonder la cavité abdominale, ce qui peut déclencher une inflammation grave, voirefatale. Dans le cas des ulcères gastriques, le risque de dégénérescence malignedes cellules (cancer) est légèrement accru.

Quelles en sont les causes?Pendant de nombreuses décennies, le principe qui prévalait était le suivant:«pas d’ulcère sans acide». Les ulcères gastroduodénaux étaient unilatérale mentperçus comme la conséquence d’une surproduction de suc gastrique concomi-tante à une réduction de la fonction protectrice de la muqueuse. C’est alorsqu’un scientifique australien vint ébranler les certitudes en affirmant que les ul -cères gastroduodénaux étaient des maladies infectieuses. Après s’être d’abordheurté à la vive opposition de ses pairs, il finit pourtant par imposer sa théorieselon laquelle la plupart des ulcères gastroduodénaux sont dus à une infection

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La dyspepsie fonctionnelle et le SCI: qu’est-ce que c’est?Certaines personnes atteintes de dyspepsie fonctionnelleou du syndrome du côlon irritable peuvent souffrir d’inten-ses douleurs. Chez ces individus, l’ensemble du systèmeabdominal est perturbé par un profond déséquilibre. À cela peut également s’ajouter la peur de souffrir d’unemaladie grave telle qu’une inflammation intestinale, voire un cancer.

20 21

par la bactérie Helico bacter pylori(voir également la rubrique sur lesinflammations de la mu queuse gastro-intestinale). Mais les personnes infec-tées par cette bactérie ne développentpas toutes un ulcère gastroduodénal.En Suisse, l’infection par Helicobacterpylori touche 50% environ de lapopulation adulte mais 10% seule -ment souffriront d’un ulcère gastroduo-dénal au cours de leur vie. De fait,d’autres facteurs exogènes et/ou endo -gènes doivent également intervenirpour le développement de la maladie.

Plus rarement, les ulcères gastro duo -dénaux peuvent également être pro -voqués par des médicaments (parexemple certains analgésiques, lacortisone, etc.) ou par d’autres mala-dies. La survenue de l’ulcère est sou-vent précédée d’une inflammation de la muqueuse (par exemple unegastrite).

Dans le cas des ulcères gastriques, il semblerait également que la fonc -tion protectrice de la muqueuse soitaltérée. La consommation de tabac,de café, d’alcool, de sel, de matièresgrasses, etc. peut également favoriserle développement d’un ulcère. Danstous les cas, l’équilibre se rompt entrel’acidité agressive du suc gastrique et les propriétés protectrices de lamuqueuse.

Quels sont les modes de traitement?La gastrite et l’ulcère gastroduodénalprésentent de nombreux points com -muns. L’ulcère étant souvent la con-séquence d’une inflammation de lamuqueuse, son diagnostic et sa théra-pie suivent généralement le mêmeschéma que pour la gastrite (voirpage 16).

En cas de suspicion d’un ulcèregastroduodénal, il est impératif d’ef -fec tuer un examen de l’estomac oudu duodénum au moyen d’une ga -stro scopie ou d’une duodénoscopie.Des microéchantillons tissulaires sontalors prélevés afin de détecter la pré-sence de la bactérie Helicobacterpylori et/ou de cellules cancéreuses.

En cas de mise en évidence d’uneinfection par Helicobacter pylori, ilconvient de procéder à une éradica-tion systématique du germe pathogènepar la prise d’antibiotiques. Les pa -tients reçoivent par ailleurs un traite -ment symptomatique à base d’anti-acides et de médicaments protecteursde la muqueuse du tractus gastro-intestinal.

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La dyspepsie fonctionnelle et le SCI: qu’est-ce que c’est?Certaines personnes atteintes de dyspepsie fonctionnelleou du syndrome du côlon irritable peuvent souffrir d’inten-ses douleurs. Chez ces individus, l’ensemble du systèmeabdominal est perturbé par un profond déséquilibre. À cela peut également s’ajouter la peur de souffrir d’unemaladie grave telle qu’une inflammation intestinale, voire un cancer.

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par la bactérie Helico bacter pylori(voir également la rubrique sur lesinflammations de la mu queuse gastro-intestinale). Mais les personnes infec-tées par cette bactérie ne développentpas toutes un ulcère gastroduodénal.En Suisse, l’infection par Helicobacterpylori touche 50% environ de lapopulation adulte mais 10% seule -ment souffriront d’un ulcère gastroduo-dénal au cours de leur vie. De fait,d’autres facteurs exogènes et/ou endo -gènes doivent également intervenirpour le développement de la maladie.

Plus rarement, les ulcères gastro duo -dénaux peuvent également être pro -voqués par des médicaments (parexemple certains analgésiques, lacortisone, etc.) ou par d’autres mala-dies. La survenue de l’ulcère est sou-vent précédée d’une inflammation de la muqueuse (par exemple unegastrite).

Dans le cas des ulcères gastriques, il semblerait également que la fonc -tion protectrice de la muqueuse soitaltérée. La consommation de tabac,de café, d’alcool, de sel, de matièresgrasses, etc. peut également favoriserle développement d’un ulcère. Danstous les cas, l’équilibre se rompt entrel’acidité agressive du suc gastrique et les propriétés protectrices de lamuqueuse.

Quels sont les modes de traitement?La gastrite et l’ulcère gastroduodénalprésentent de nombreux points com -muns. L’ulcère étant souvent la con-séquence d’une inflammation de lamuqueuse, son diagnostic et sa théra-pie suivent généralement le mêmeschéma que pour la gastrite (voirpage 16).

En cas de suspicion d’un ulcèregastroduodénal, il est impératif d’ef -fec tuer un examen de l’estomac oudu duodénum au moyen d’une ga -stro scopie ou d’une duodénoscopie.Des microéchantillons tissulaires sontalors prélevés afin de détecter la pré-sence de la bactérie Helicobacterpylori et/ou de cellules cancéreuses.

En cas de mise en évidence d’uneinfection par Helicobacter pylori, ilconvient de procéder à une éradica-tion systématique du germe pathogènepar la prise d’antibiotiques. Les pa -tients reçoivent par ailleurs un traite -ment symptomatique à base d’anti-acides et de médicaments protecteursde la muqueuse du tractus gastro-intestinal.

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infections intestinales, éventuellement un ulcère gastroduodénal ou, plusrarement, une maladie maligne. Consultez votre médecin traitant si vousressentez de tels symptômes pour la première fois ou s’ils s’aggravent.

Il vous interrogera sur vos antécédents ainsi que sur les symptômes ressentis.Le cas échéant, il pourra par ailleurs vous prescrire des examens de laboratoire,une échographie de l’abdomen et une gastroscopie et/ou coloscopie. D’autres examens pourront également s’avérer nécessaires en fonction de lanature et de l’intensité des symptômes. Ces analyses visent à exclure d’autresmaladies. Si aucune autre cause n’est identifiée, le diagnostic pourra être établi: maladie gastro-intestinale fonctionnelle (diagnostic par exclusion).

Quelles en sont les causes?Les causes de ces troubles ne sont pas toutes clairement identifiées. Demultiples facteurs entrent vraisemblablement en jeu chez les personnes présen-tant des symptômes plus sévères. Les mécanismes de contraction des musclesintestinaux (motilité) peuvent dans certains cas être altérés. D’autres facteursjouent également un rôle important, en particulier les mauvaises habitudes alimentaires, les allergies, les irritants et une altération de la perception de la douleur. En règle générale, la dimension émotionnelle constitue une clé

La dyspepsie fonctionnelle et le syn -d rome du côlon irritable sont souventassociés. Ces deux pathologies sontpar ailleurs regroupées sous le termede «maladies gastro-intestinales fonc-tionnelles».

Elles résultent de troubles fonctionnelsde l'estomac et de l'intestin sans qu’ilsoit possible d’en déterminer précisé-ment l’origine lors d’examens. Onparle de dyspepsie fonctionnelle oude syndrome du côlon irritable lors -que les symptômes persistent au-delàde douze semaines. 30% environ dela population (l’incidence est propor-tionnelle à l’âge) en sont touchés.Pour autant, la plupart des personnesatteintes ne se sentant ni malades nigênées outre mesure par les symptô-mes, elles ne consultent pas leur mé -decin. Un quart des sujets concernésse soumettent néanmoins à un traite-ment médical en raison de l’intensitédes douleurs.

Quels sont les symptômes?Qui n’a jamais souffert de problèmesdigestifs? La plupart du temps, ils surviennent après un repas tropcopieux, trop gras, trop épicé, troplourd, trop rapide ou, plus générale-ment, lorsque nous avons «mangéquelque chose qu’il ne fallait pas».Or, dans le cas des maladies gastro-intestinales fonctionnelles, de tels

troubles s’inscrivent souvent dans ladurée sans qu’aucun lien direct nepuisse généralement être établi avecl’alimentation.

Les symptômes de la dyspepsie fonc-tionnelle se déclinent sur une largepalette: douleurs (crampes) ab domi -nales, sensation de satiété précoce,ballonnements, nausées, vomisse -ments, etc. Le syndrome du côlon irri-table est quant à lui caractérisé pardes alternances de diarrhée et deconstipation, des besoins de déféca-tion impérieux et une sensation deselles incomplètes, des ballonne -ments, la présence de mucus dans lebol fécal, etc. Comme indiqué précé-demment, les symptômes de la dys -pepsie fonctionnelle et du syndromedu côlon irritable sont souvent con-comitants. À cet égard, d’autres trou-bles peuvent également survenir telsque l’irritation de la vessie, des dou-leurs de la sphère génitale, un étatd’agitation intérieure, etc.

Comment le diagnostic est-il établi?Les symptômes des maladies gastro-intestinales fonctionnelles sont nonspécifiques. D’autres maladies totale-ment différentes peuvent générer lesmêmes troubles, entre autres les in -flammations de la muqueuse gastro-intestinale, les intolérances alimen -taires, les brûlures d’estomac, les

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infections intestinales, éventuellement un ulcère gastroduodénal ou, plusrarement, une maladie maligne. Consultez votre médecin traitant si vousressentez de tels symptômes pour la première fois ou s’ils s’aggravent.

Il vous interrogera sur vos antécédents ainsi que sur les symptômes ressentis.Le cas échéant, il pourra par ailleurs vous prescrire des examens de laboratoire,une échographie de l’abdomen et une gastroscopie et/ou coloscopie. D’autres examens pourront également s’avérer nécessaires en fonction de lanature et de l’intensité des symptômes. Ces analyses visent à exclure d’autresmaladies. Si aucune autre cause n’est identifiée, le diagnostic pourra être établi: maladie gastro-intestinale fonctionnelle (diagnostic par exclusion).

Quelles en sont les causes?Les causes de ces troubles ne sont pas toutes clairement identifiées. Demultiples facteurs entrent vraisemblablement en jeu chez les personnes présen-tant des symptômes plus sévères. Les mécanismes de contraction des musclesintestinaux (motilité) peuvent dans certains cas être altérés. D’autres facteursjouent également un rôle important, en particulier les mauvaises habitudes alimentaires, les allergies, les irritants et une altération de la perception de la douleur. En règle générale, la dimension émotionnelle constitue une clé

La dyspepsie fonctionnelle et le syn -d rome du côlon irritable sont souventassociés. Ces deux pathologies sontpar ailleurs regroupées sous le termede «maladies gastro-intestinales fonc-tionnelles».

Elles résultent de troubles fonctionnelsde l'estomac et de l'intestin sans qu’ilsoit possible d’en déterminer précisé-ment l’origine lors d’examens. Onparle de dyspepsie fonctionnelle oude syndrome du côlon irritable lors -que les symptômes persistent au-delàde douze semaines. 30% environ dela population (l’incidence est propor-tionnelle à l’âge) en sont touchés.Pour autant, la plupart des personnesatteintes ne se sentant ni malades nigênées outre mesure par les symptô-mes, elles ne consultent pas leur mé -decin. Un quart des sujets concernésse soumettent néanmoins à un traite-ment médical en raison de l’intensitédes douleurs.

Quels sont les symptômes?Qui n’a jamais souffert de problèmesdigestifs? La plupart du temps, ils surviennent après un repas tropcopieux, trop gras, trop épicé, troplourd, trop rapide ou, plus générale-ment, lorsque nous avons «mangéquelque chose qu’il ne fallait pas».Or, dans le cas des maladies gastro-intestinales fonctionnelles, de tels

troubles s’inscrivent souvent dans ladurée sans qu’aucun lien direct nepuisse généralement être établi avecl’alimentation.

Les symptômes de la dyspepsie fonc-tionnelle se déclinent sur une largepalette: douleurs (crampes) ab domi -nales, sensation de satiété précoce,ballonnements, nausées, vomisse -ments, etc. Le syndrome du côlon irri-table est quant à lui caractérisé pardes alternances de diarrhée et deconstipation, des besoins de déféca-tion impérieux et une sensation deselles incomplètes, des ballonne -ments, la présence de mucus dans lebol fécal, etc. Comme indiqué précé-demment, les symptômes de la dys -pepsie fonctionnelle et du syndromedu côlon irritable sont souvent con-comitants. À cet égard, d’autres trou-bles peuvent également survenir telsque l’irritation de la vessie, des dou-leurs de la sphère génitale, un étatd’agitation intérieure, etc.

Comment le diagnostic est-il établi?Les symptômes des maladies gastro-intestinales fonctionnelles sont nonspécifiques. D’autres maladies totale-ment différentes peuvent générer lesmêmes troubles, entre autres les in -flammations de la muqueuse gastro-intestinale, les intolérances alimen -taires, les brûlures d’estomac, les

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Quand parle-t-on de constipation?La constipation peut être vécue de manière très différented’un individu à un autre. D’un point de vue purement médical,on parle de constipation lorsque la fréquence des selles estinférieure à trois fois par semaine. Elles ont alors une con -sistance dure et sont peu abondantes. Le bien-être générals’en trouve fortement affecté.

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essentielle. Nous réagissons souventau stress, à la colère, à la peur, etc.avec notre appareil digestif. Qui n’ajamais été pris de diarrhées avant un exa men important? Selon le vieiladage populaire, les situations diffi-ciles sont celles qui font peser un«poids sur l’estomac».

Quelles sont les possibilités de traitement?Il n’existe aucune thérapie standarduniverselle. Le traitement est fonctionde la nature et de l’intensité dessymptômes. Dans la plupart des cas,une réadaptation du mode de vies’avère suffisante. Certaines prépa -rations à base de plantes ont égale -ment fait leurs preuves, par exemplel’extrait de fenouil, de cumin, d’arti -chaut ou d’anis. Le cas échéant, lemédecin pourra également prescrireun traitement médicamenteux contrela douleur, la constipation ou la diar-rhée. L’acupuncture peut elle aussiapporter une aide appréciable. Une psychothérapie peut égalements’avérer indiquée dans de rares cas.

Comment prévenir les symptômes?Prenez soin de votre ventre: les appli-cations de chaleur (bouillottes, linget-tes chaudes, etc.) favorisent la détente.Veillez également à boire suffisam -ment. Mangez lentement en masti -quant bien chaque bouchée. Testez

votre tolérance à certains épices oualiments (par ex. le chou, les oignons).Privilégiez les infusions de camomille,de fenouil, de mélisse, de menthe,etc. Pratiquez une activité physiquerégulière. Et souvenez-vous de ceci:les troubles gastro-intestinaux fonc tion-nels sont certes gênants, mais pasdangereux (après consultation médicale!).

Quelle en est la cause?La constipation est très souvent liée aux mauvais traitements que nous infli -geons à notre organisme. Nous ne buvons pas assez, notre alimentation estpratiquement dépourvue de fibres et notre activité physique n’est pas suffisante.À cela viennent s’ajouter les voyages et le stress. Et notre course contre lamontre se poursuit jusqu’aux toilettes. Pire, notre passage au petit coin peutsans cesse se trouver renvoyé aux calendes grecques par manque de temps.Conséquence: l’intestin devient paresseux et n’est plus en mesure d’assurer lestâches qui lui sont dévolues.

Heureusement, la constipation est rarement le signe d’une maladie intestinale,thyroïdienne ou autre. Certains médicaments ou une grossesse peuvent égale-ment jouer un rôle. De telles hypothèses sont particulièrement vraisemblableslorsque la constipation est soudaine et que la personne présentait jusque-làdes selles normales. Dans un tel cas, il est recommandé de consulter immédia-tement un médecin.

Le saviez-vous? En Suisse, quelque 15% des femmes et 5% des hommes souffrentde constipation, soit environ un adulte sur dix, la fréquence augmentant avecl’âge. La constipation touche les femmes dès 30 ans et les hommes dès 65 ans.

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Quand parle-t-on de constipation?La constipation peut être vécue de manière très différented’un individu à un autre. D’un point de vue purement médical,on parle de constipation lorsque la fréquence des selles estinférieure à trois fois par semaine. Elles ont alors une con -sistance dure et sont peu abondantes. Le bien-être générals’en trouve fortement affecté.

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essentielle. Nous réagissons souventau stress, à la colère, à la peur, etc.avec notre appareil digestif. Qui n’ajamais été pris de diarrhées avant un exa men important? Selon le vieiladage populaire, les situations diffi-ciles sont celles qui font peser un«poids sur l’estomac».

Quelles sont les possibilités de traitement?Il n’existe aucune thérapie standarduniverselle. Le traitement est fonctionde la nature et de l’intensité dessymptômes. Dans la plupart des cas,une réadaptation du mode de vies’avère suffisante. Certaines prépa -rations à base de plantes ont égale -ment fait leurs preuves, par exemplel’extrait de fenouil, de cumin, d’arti -chaut ou d’anis. Le cas échéant, lemédecin pourra également prescrireun traitement médicamenteux contrela douleur, la constipation ou la diar-rhée. L’acupuncture peut elle aussiapporter une aide appréciable. Une psychothérapie peut égalements’avérer indiquée dans de rares cas.

Comment prévenir les symptômes?Prenez soin de votre ventre: les appli-cations de chaleur (bouillottes, linget-tes chaudes, etc.) favorisent la détente.Veillez également à boire suffisam -ment. Mangez lentement en masti -quant bien chaque bouchée. Testez

votre tolérance à certains épices oualiments (par ex. le chou, les oignons).Privilégiez les infusions de camomille,de fenouil, de mélisse, de menthe,etc. Pratiquez une activité physiquerégulière. Et souvenez-vous de ceci:les troubles gastro-intestinaux fonc tion-nels sont certes gênants, mais pasdangereux (après consultation médicale!).

Quelle en est la cause?La constipation est très souvent liée aux mauvais traitements que nous infli -geons à notre organisme. Nous ne buvons pas assez, notre alimentation estpratiquement dépourvue de fibres et notre activité physique n’est pas suffisante.À cela viennent s’ajouter les voyages et le stress. Et notre course contre lamontre se poursuit jusqu’aux toilettes. Pire, notre passage au petit coin peutsans cesse se trouver renvoyé aux calendes grecques par manque de temps.Conséquence: l’intestin devient paresseux et n’est plus en mesure d’assurer lestâches qui lui sont dévolues.

Heureusement, la constipation est rarement le signe d’une maladie intestinale,thyroïdienne ou autre. Certains médicaments ou une grossesse peuvent égale-ment jouer un rôle. De telles hypothèses sont particulièrement vraisemblableslorsque la constipation est soudaine et que la personne présentait jusque-làdes selles normales. Dans un tel cas, il est recommandé de consulter immédia-tement un médecin.

Le saviez-vous? En Suisse, quelque 15% des femmes et 5% des hommes souffrentde constipation, soit environ un adulte sur dix, la fréquence augmentant avecl’âge. La constipation touche les femmes dès 30 ans et les hommes dès 65 ans.

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Comment en venir à bout?En cas de constipation légère, il estconseillé d’accroître sa consom ma -tion d’aliments riches en agents gon-flants. Les graines de lin, le son deblé et le psyllium comptent parmi lesprincipales sources d’agents gon -flants et sont particulièrement bientolérés. Il est également essentiel deveiller à une hydratation suffisante enbuvant au moins deux litres par jour.Les effets peuvent néanmoins se faireattendre plusieurs jours. Il est égale -ment indispensable de garantir desapports suffisants en fibres alimentai-res tout en évitant les quantités exces-sives, qui peuvent favoriser les ballon-nements. Environ 30 g par jour (cequi équivaut par exemple à trois tran-ches de pain complet) sont suffisantspour une stimulation naturelle de ladigestion.

Sans être une panacée, une desméthodes les plus efficaces est le cly-stère. Celui-ci consiste à injecter parl’anus un liquide dans l’intestin aumoyen d’un irrigateur, ce qui pro -voque une forte dilatation de l’intes -tin et une libération pratiquementimmédiate des selles (au bout de 5 à 20 minutes). Il est toutefois recom -mandé de limiter la fréquence desclystères sous peine de favoriser laparesse intestinale.

Les laxatifs ont également une effica-cité accrue et rapide et sont parailleurs beaucoup plus simples d’utili-sation. Vous pouvez notammentrecourir aux laxatifs en cas de consti-pation durable. Leur composition sebase le plus souvent sur des substan-ces hydroabsorbantes, par exemplecertains sucres, qui ont une actionémolliente sur les selles dures etsèches et augmentent leur volume, ce qui a pour effet de stimuler lesfonctions intestinales.

L’utilisation à court terme de laxatifsne présente aucun risque. Lorsque lessymptômes se prolongent, il est néan-moins impératif de consulter unmédecin.

Comment prévenir la constipation?

Les règles ci-dessous vous aideront à préserver au quotidien la santé de votreintestin:• consommer des aliments riches en fibres: accroître la consommation de

produits céréaliers, de riz complet, de légumineuses et de fruits et légumes frais. Privilégier le pain complet.

• boire suffisamment: au moins deux litres (tisanes et infusions, eau, pas de boissons sucrées) par jour. Une bonne hydratation est également essentielle pour nombre d’autres fonctions de notre organisme.

• pratiquer une activité physique régulière: 30 minutes de marche par jour sont suffisantes pour stimuler l’activité de l’intestin.

• prendre le temps, également pour le passage aux toilettes: ne pas se retenir et aller à la selle dès que le besoin s’en fait sentir.

• apprendre à se détendre: la pratique consciente d’exercices de relaxation deux fois par jour a également un effet bénéfique pour l’intestin.

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Comment en venir à bout?En cas de constipation légère, il estconseillé d’accroître sa consom ma -tion d’aliments riches en agents gon-flants. Les graines de lin, le son deblé et le psyllium comptent parmi lesprincipales sources d’agents gon -flants et sont particulièrement bientolérés. Il est également essentiel deveiller à une hydratation suffisante enbuvant au moins deux litres par jour.Les effets peuvent néanmoins se faireattendre plusieurs jours. Il est égale -ment indispensable de garantir desapports suffisants en fibres alimentai-res tout en évitant les quantités exces-sives, qui peuvent favoriser les ballon-nements. Environ 30 g par jour (cequi équivaut par exemple à trois tran-ches de pain complet) sont suffisantspour une stimulation naturelle de ladigestion.

Sans être une panacée, une desméthodes les plus efficaces est le cly-stère. Celui-ci consiste à injecter parl’anus un liquide dans l’intestin aumoyen d’un irrigateur, ce qui pro -voque une forte dilatation de l’intes -tin et une libération pratiquementimmédiate des selles (au bout de 5 à 20 minutes). Il est toutefois recom -mandé de limiter la fréquence desclystères sous peine de favoriser laparesse intestinale.

Les laxatifs ont également une effica-cité accrue et rapide et sont parailleurs beaucoup plus simples d’utili-sation. Vous pouvez notammentrecourir aux laxatifs en cas de consti-pation durable. Leur composition sebase le plus souvent sur des substan-ces hydroabsorbantes, par exemplecertains sucres, qui ont une actionémolliente sur les selles dures etsèches et augmentent leur volume, ce qui a pour effet de stimuler lesfonctions intestinales.

L’utilisation à court terme de laxatifsne présente aucun risque. Lorsque lessymptômes se prolongent, il est néan-moins impératif de consulter unmédecin.

Comment prévenir la constipation?

Les règles ci-dessous vous aideront à préserver au quotidien la santé de votreintestin:• consommer des aliments riches en fibres: accroître la consommation de

produits céréaliers, de riz complet, de légumineuses et de fruits et légumes frais. Privilégier le pain complet.

• boire suffisamment: au moins deux litres (tisanes et infusions, eau, pas de boissons sucrées) par jour. Une bonne hydratation est également essentielle pour nombre d’autres fonctions de notre organisme.

• pratiquer une activité physique régulière: 30 minutes de marche par jour sont suffisantes pour stimuler l’activité de l’intestin.

• prendre le temps, également pour le passage aux toilettes: ne pas se retenir et aller à la selle dès que le besoin s’en fait sentir.

• apprendre à se détendre: la pratique consciente d’exercices de relaxation deux fois par jour a également un effet bénéfique pour l’intestin.

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Quand parle-t-on de diarrhée?Tout le monde connaît la diarrhée. Au sens médical duterme, la diarrhée se définit par l’émission de selles mollesou liquides plus de trois fois par jour.

28 29

Quelles en sont les causes?La diarrhée aiguë est généralement une réaction de protection de l’organismelorsque celui-ci essaie de se débarrasser le plus rapidement possible d’agentspathogènes ou toxiques qui ont réussi à l’infiltrer. Elle est souvent accom pa-g née de nausées, de fièvre et de douleurs abdominales. Les causes les plus fréquentes sont dues à certaines bactéries, qui peuvent par exemple être pré-sentes dans des aliments mal lavés ou dans l’eau potable, ainsi qu’à des virus(grippe intestinale) ou des salmonelles. En dehors des pays industrialisés, lesdiarrhées peuvent également être provoquées par d’autres germes patho -gènes souvent dangereux (par ex. le choléra, le typhus, etc.).

Mais les diarrhées ne sont pas toujours dues à la présence de germes patho-gènes. De nombreuses personnes réagissent aux tensions psychiques par uneactivité intestinale accrue et des selles liquides. Le facteur déclencheur peutpar exemple être le stress avant un examen, ou encore la colère. D’autresseront plutôt sensibles aux changements de lieu et de climat, par exemple àl’occasion de voyages. Plus rares sont les cas de diarrhées imputables à d’autres facteurs comme certains médicaments (antibiotiques, etc.), les inflam-mations intestinales chroniques, l’hyperthyroïdie, les allergies alimentaires, etc.

Quels sont les traitements d’automédication?La plupart du temps, les diarrhées sont bénignes. Durant la phase aiguë, il estessentiel de manger le moins possible mais de boire abondamment (par ex.des bouillons sans matières grasses, etc.) afin de compenser les pertes en eaude l’organisme. En règle générale, la digestion redevient normale au boutd’un à deux jours en moyenne. Durant cette phase, il est recommandé de pri-vilégier les aliments légers tels que les biscottes ou la crème d’avoine.

Les importantes pertes en eau qui accompagnent les diarrhées vont égalementde pair avec de fortes chutes de sels minéraux. Si elles ne sont pas suffisam -ment compensées, les effets se font sentir sur le débit sanguin et le méta bolis -me. Les eaux minérales plates ainsi que les tisanes et infusions non sucréessont idéales pour compenser les pertes hydriques et minérales. Un vieux remè-de éprouvé contre la diarrhée consiste à manger une pomme râpée avec unepincée de sel. Le recours au charbon actif peut également se révéler particuliè-rement efficace. Sa surface absorbe les substances toxiques et les entraînehors de l’intestin. Les préparations à base d’agents gonflants d’origine végétaleépaississent les selles et contribuent également à l’expulsion des substancesnocives hors de l’intestin. Le cas échéant, nombre de préparations chimiquestrès efficaces sont également disponibles sur le marché. Leur mode d’action

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Quand parle-t-on de diarrhée?Tout le monde connaît la diarrhée. Au sens médical duterme, la diarrhée se définit par l’émission de selles mollesou liquides plus de trois fois par jour.

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Quelles en sont les causes?La diarrhée aiguë est généralement une réaction de protection de l’organismelorsque celui-ci essaie de se débarrasser le plus rapidement possible d’agentspathogènes ou toxiques qui ont réussi à l’infiltrer. Elle est souvent accom pa-g née de nausées, de fièvre et de douleurs abdominales. Les causes les plus fréquentes sont dues à certaines bactéries, qui peuvent par exemple être pré-sentes dans des aliments mal lavés ou dans l’eau potable, ainsi qu’à des virus(grippe intestinale) ou des salmonelles. En dehors des pays industrialisés, lesdiarrhées peuvent également être provoquées par d’autres germes patho -gènes souvent dangereux (par ex. le choléra, le typhus, etc.).

Mais les diarrhées ne sont pas toujours dues à la présence de germes patho-gènes. De nombreuses personnes réagissent aux tensions psychiques par uneactivité intestinale accrue et des selles liquides. Le facteur déclencheur peutpar exemple être le stress avant un examen, ou encore la colère. D’autresseront plutôt sensibles aux changements de lieu et de climat, par exemple àl’occasion de voyages. Plus rares sont les cas de diarrhées imputables à d’autres facteurs comme certains médicaments (antibiotiques, etc.), les inflam-mations intestinales chroniques, l’hyperthyroïdie, les allergies alimentaires, etc.

Quels sont les traitements d’automédication?La plupart du temps, les diarrhées sont bénignes. Durant la phase aiguë, il estessentiel de manger le moins possible mais de boire abondamment (par ex.des bouillons sans matières grasses, etc.) afin de compenser les pertes en eaude l’organisme. En règle générale, la digestion redevient normale au boutd’un à deux jours en moyenne. Durant cette phase, il est recommandé de pri-vilégier les aliments légers tels que les biscottes ou la crème d’avoine.

Les importantes pertes en eau qui accompagnent les diarrhées vont égalementde pair avec de fortes chutes de sels minéraux. Si elles ne sont pas suffisam -ment compensées, les effets se font sentir sur le débit sanguin et le méta bolis -me. Les eaux minérales plates ainsi que les tisanes et infusions non sucréessont idéales pour compenser les pertes hydriques et minérales. Un vieux remè-de éprouvé contre la diarrhée consiste à manger une pomme râpée avec unepincée de sel. Le recours au charbon actif peut également se révéler particuliè-rement efficace. Sa surface absorbe les substances toxiques et les entraînehors de l’intestin. Les préparations à base d’agents gonflants d’origine végétaleépaississent les selles et contribuent également à l’expulsion des substancesnocives hors de l’intestin. Le cas échéant, nombre de préparations chimiquestrès efficaces sont également disponibles sur le marché. Leur mode d’action

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Comment maintenir son tractusgastro-intestinal en bonne santé?Par une alimentation saine et équilibrée. Une alimentationsaine est un pilier essentiel de notre bien-être. De nom -breuses maladies notamment du tractus gastro-intestinal sontliées à une alimentation inadaptée et sont souvent l’expres -sion d’un mode de vie néfaste pour la santé. À l’inverse,vous pouvez apporter une précieuse contribution à votresanté par un choix judicieux de vos aliments. Outre la naturede ces derniers, les quantités et les combinaisons jouentégalement un rôle déterminant.

30 31

consiste à bloquer les contractionsgastro-intestinales. Demandez conseilà votre médecin ou à votre pharma -cien pour identifier le meilleur produità garder en réserve en cas d’ur gen ce.Une visite chez le médecin s’imposelorsque la diarrhée persiste plus de48 heures ainsi qu’en cas de sangdans les selles, de douleurs abdomi -nales intenses et de vomissements ouaprès un voyage à l’étranger. Pourles cas les plus graves de diarrhéesinfectieuses, il est possible de re -courir aux antibiotiques sous contrôlemédical.

Comment se protéger?Il n’y a pas de protection absoluecontre la diarrhée mais quelquesrègles de base pourront vous aider à réduire considérablement lesrisques:• en cas de voyages dans les pays

chauds, veillez à ne manger quedes aliments bien cuits et à ép -lucher les fruits et les légumes:renoncez par exemple aux glacesen vrac, aux glaçons et auxsalades. Faites bouillir l’eau avantde la consommer ou buvez del’eau minérale – également pourvous laver les dents.

• en complément et en prévention, il est notamment conseillé pour les jeunes enfants de prévoir unecure de levure pour renforcer les

«bonnes» bactéries de l’intestin(flore intestinale).

• il est possible de se faire vacciner contre le choléra et le typhus.

• à la maison également, renoncez aux œufs crus ou à la coque(surtout en été) et assurez-vous quela viande de volaille est bien cuite.Lavez les fruits et les légumes crus.

• respectez la date de péremption des aliments.

• lavez-vous les mains régulièrement et évitez d’utiliser des essuie-mainscommuns.

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Comment maintenir son tractusgastro-intestinal en bonne santé?Par une alimentation saine et équilibrée. Une alimentationsaine est un pilier essentiel de notre bien-être. De nom -breuses maladies notamment du tractus gastro-intestinal sontliées à une alimentation inadaptée et sont souvent l’expres -sion d’un mode de vie néfaste pour la santé. À l’inverse,vous pouvez apporter une précieuse contribution à votresanté par un choix judicieux de vos aliments. Outre la naturede ces derniers, les quantités et les combinaisons jouentégalement un rôle déterminant.

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consiste à bloquer les contractionsgastro-intestinales. Demandez conseilà votre médecin ou à votre pharma -cien pour identifier le meilleur produità garder en réserve en cas d’ur gen ce.Une visite chez le médecin s’imposelorsque la diarrhée persiste plus de48 heures ainsi qu’en cas de sangdans les selles, de douleurs abdomi -nales intenses et de vomissements ouaprès un voyage à l’étranger. Pourles cas les plus graves de diarrhéesinfectieuses, il est possible de re -courir aux antibiotiques sous contrôlemédical.

Comment se protéger?Il n’y a pas de protection absoluecontre la diarrhée mais quelquesrègles de base pourront vous aider à réduire considérablement lesrisques:• en cas de voyages dans les pays

chauds, veillez à ne manger quedes aliments bien cuits et à ép -lucher les fruits et les légumes:renoncez par exemple aux glacesen vrac, aux glaçons et auxsalades. Faites bouillir l’eau avantde la consommer ou buvez del’eau minérale – également pourvous laver les dents.

• en complément et en prévention, il est notamment conseillé pour les jeunes enfants de prévoir unecure de levure pour renforcer les

«bonnes» bactéries de l’intestin(flore intestinale).

• il est possible de se faire vacciner contre le choléra et le typhus.

• à la maison également, renoncez aux œufs crus ou à la coque(surtout en été) et assurez-vous quela viande de volaille est bien cuite.Lavez les fruits et les légumes crus.

• respectez la date de péremption des aliments.

• lavez-vous les mains régulièrement et évitez d’utiliser des essuie-mainscommuns.

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De nombreux aliments stimulent lessécrétions gastriques acides, d’autrespèsent sur l’estomac ou sont sourcesde ballonnements. À cet égard, ilappartient à chacun de passer seshabitudes alimentaires à la loupe, le cas échéant par la tenue d’un jour-nal, afin d’identifier les aliments etsituations à l’origine d’une «rébellion»de l’estomac et de l’intestin.

Les principaux aliments sources deproblèmes gastro-intestinaux sont énumérés dans le tableau ci-contre.Celui-ci vous servira de guide pourl’analyse de vos propres réactions.

La Société Suisse de Nutrition recom-mande d’adopter une alimentationvariée et digeste à base de fruits, de légumes et de salades, qui sontriches en précieuses vitamines, ensels minéraux et en fibres. À celadoivent s’ajouter des apports ré -guliers en produits céréaliers et déri-vés tels que le riz, les pâtes, les cornflakes, le muesli, etc. Les pommesde terre et le poisson ainsi que lesproduits laitiers peuvent compléterharmonieusement vos menus. Il en va de même pour la viande en quan-tités plus modérées. Privilégiez lesmodes de préparation et de cuissonrespectueux des aliments – votre tractus gastro-intestinal vous en serareconnaissant!

Aliments frits (frites, etc.),viandes grasses et charcuteries (pâté, etc.),pâtisseries grasses (à base de crème, etc.),mayonnaise, sauces, glaces, beurre

Café en grain, alcool,sucreries, plats très épicés,aliments très chauds ettrès froids, chocolat, pro-duits fumés, produits depâtisserie industrielle

Agrumes, jus de fruits,boissons gazeuses, vins,mousseux

Légumineuses, pain frais,chou blanc et frisé,oignons, œufs durs, poivron

Très riches en matières grasses

Générateurs d’acidité

Sources d’acidité

Indigestes

Ralentissement de la digestion avecune surproductiond’acidité

Surproduction d’acidité

Apportent une aciditésupplémentaire

Restent trèslongtemps dans l’estomac

Lourdeurs et brûlures d’estomac

Brûlures d’estomac,régurgitations acides

Brûlures d’estomac,régurgitationsacides

Ballonnements,pesanteurd’estomac

Les aliments suivants peuvent poser des problèmes de digestion

Types d’aliments Caractéristiques Effets Symptômes

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De nombreux aliments stimulent lessécrétions gastriques acides, d’autrespèsent sur l’estomac ou sont sourcesde ballonnements. À cet égard, ilappartient à chacun de passer seshabitudes alimentaires à la loupe, le cas échéant par la tenue d’un jour-nal, afin d’identifier les aliments etsituations à l’origine d’une «rébellion»de l’estomac et de l’intestin.

Les principaux aliments sources deproblèmes gastro-intestinaux sont énumérés dans le tableau ci-contre.Celui-ci vous servira de guide pourl’analyse de vos propres réactions.

La Société Suisse de Nutrition recom-mande d’adopter une alimentationvariée et digeste à base de fruits, de légumes et de salades, qui sontriches en précieuses vitamines, ensels minéraux et en fibres. À celadoivent s’ajouter des apports ré -guliers en produits céréaliers et déri-vés tels que le riz, les pâtes, les cornflakes, le muesli, etc. Les pommesde terre et le poisson ainsi que lesproduits laitiers peuvent compléterharmonieusement vos menus. Il en va de même pour la viande en quan-tités plus modérées. Privilégiez lesmodes de préparation et de cuissonrespectueux des aliments – votre tractus gastro-intestinal vous en serareconnaissant!

Aliments frits (frites, etc.),viandes grasses et charcuteries (pâté, etc.),pâtisseries grasses (à base de crème, etc.),mayonnaise, sauces, glaces, beurre

Café en grain, alcool,sucreries, plats très épicés,aliments très chauds ettrès froids, chocolat, pro-duits fumés, produits depâtisserie industrielle

Agrumes, jus de fruits,boissons gazeuses, vins,mousseux

Légumineuses, pain frais,chou blanc et frisé,oignons, œufs durs, poivron

Très riches en matières grasses

Générateurs d’acidité

Sources d’acidité

Indigestes

Ralentissement de la digestion avecune surproductiond’acidité

Surproduction d’acidité

Apportent une aciditésupplémentaire

Restent trèslongtemps dans l’estomac

Lourdeurs et brûlures d’estomac

Brûlures d’estomac,régurgitations acides

Brûlures d’estomac,régurgitationsacides

Ballonnements,pesanteurd’estomac

Les aliments suivants peuvent poser des problèmes de digestion

Types d’aliments Caractéristiques Effets Symptômes

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Société Suissede Nutrition (SSN)Effingerstr. 2Case postale 83333001 BerneTél. 031 385 00 00Fax 031 385 00 [email protected]

Association Suisse desDiététiciens/iennes diplômé(e)s(ASDD)Bahnhofstrasse 7 b6210 SurseeTél. 041 926 07 97Fax 041 926 07 [email protected]

Fondation KOSCHCoordination et promotion des groupes d’entraide en SuisseLaufenstrasse 124053 BâleTél. 061 333 86 01Fax 061 333 86 [email protected]

Société Suisse de Gastroentérologie15, avenue de Planches1820 MontreuxTél. 021 963 21 39Fax 021 963 21 [email protected]ù trouver de l’aide?

Outre votre médecin traitant, d’autres organismes et in-stitutions sont largement impliqués dans les maladies gastro-intestinales et peuvent répondre à vos questions.

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Société Suissede Nutrition (SSN)Effingerstr. 2Case postale 83333001 BerneTél. 031 385 00 00Fax 031 385 00 [email protected]

Association Suisse desDiététiciens/iennes diplômé(e)s(ASDD)Bahnhofstrasse 7 b6210 SurseeTél. 041 926 07 97Fax 041 926 07 [email protected]

Fondation KOSCHCoordination et promotion des groupes d’entraide en SuisseLaufenstrasse 124053 BâleTél. 061 333 86 01Fax 061 333 86 [email protected]

Société Suisse de Gastroentérologie15, avenue de Planches1820 MontreuxTél. 021 963 21 39Fax 021 963 21 [email protected]ù trouver de l’aide?

Outre votre médecin traitant, d’autres organismes et in-stitutions sont largement impliqués dans les maladies gastro-intestinales et peuvent répondre à vos questions.

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Glossaire.Vous trouverez ci-après, répertoriés par ordre alphabétique, les concepts essentiels et les explications y relatives portant sur le thème du tractus gastro-intestinal figurant dans cettebrochure.

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Important.La liste ci-après énumère les maladies et troublessusceptibles de découler d’un reflux gastro-œsophagien(RGO) non traité.

• œsophagite de Barrett• toux chronique• inflammations chroniques de la gorge• ulcères gastriques• gastrites• otites moyennes• œsophagites• cancers de l’œsophage• gingivites• altérations dentaires• ulcères duodénaux

• Carcinome:Tumeur cancéreuse maligne

• Cholestérol:Le cholestérol est une substancelipidique qui compte parmi lescomposants essentiels de la plupartdes tissus de l’organisme et joue unrôle clé dans un grand nombre deprocessus métaboliques

• Clystère:Lavement (injection d’un liquidedans l’intestin)

• Irrigateur:Seringue remplie de liquide utilisée pour les lavements(intestinaux/vaginaux)

• Symptomatique:Somme des symptômes

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Glossaire.Vous trouverez ci-après, répertoriés par ordre alphabétique, les concepts essentiels et les explications y relatives portant sur le thème du tractus gastro-intestinal figurant dans cettebrochure.

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Important.La liste ci-après énumère les maladies et troublessusceptibles de découler d’un reflux gastro-œsophagien(RGO) non traité.

• œsophagite de Barrett• toux chronique• inflammations chroniques de la gorge• ulcères gastriques• gastrites• otites moyennes• œsophagites• cancers de l’œsophage• gingivites• altérations dentaires• ulcères duodénaux

• Carcinome:Tumeur cancéreuse maligne

• Cholestérol:Le cholestérol est une substancelipidique qui compte parmi lescomposants essentiels de la plupartdes tissus de l’organisme et joue unrôle clé dans un grand nombre deprocessus métaboliques

• Clystère:Lavement (injection d’un liquidedans l’intestin)

• Irrigateur:Seringue remplie de liquide utilisée pour les lavements(intestinaux/vaginaux)

• Symptomatique:Somme des symptômes

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Notes.Notez ici toutes vos questions et remarques relatives ausystème gastro-intestinal. Ces notes pourront contribuer àune prise en charge plus individualisée de vos troubles lors de votre prochaine consultation médicale.

On parle de brûlures d’estomac en cas de régurgitations douloureuses de suc gastrique s’accompagnant d’un sentiment de brûlure dans l’œsophage.

Les brûlures d’estomac sont dues à une surproduction d’acidité gastrique, celle-ci pouvant être réduite par l’usage de certains médicaments (inhibiteurs de la pompe à protons).

Les brûlures d’estomac ne sont pas dangereuses en soi mais elles sont le symptôme le plus fréquent du reflux gastro-œsophagien.

Si vous répondez par oui à l’une des questions suivantes, consultez un médecin et décrivez-lui vos symptômes.

1. Souffrez-vous de brûlures d’estomac plus d’une fois par semaine? oui non

2. Avez-vous souvent des remontées acides (surtout après les repas)? oui non

3. Ressentez-vous souvent des douleurs lors de la déglutition? oui non

4. Avez-vous la voix enrouée ou rauque le matin au réveil? oui non

5. A-t-on diagnostiqué chez vous (ou chez votre conjoint) une infection oui nonpar Helicobacter pylori?

Test Réponses

Les brûlures d’estomac

Facteurs de risques pour les brûlures d’estomac et les maladies de reflux:

• le tabagisme

• l’alcool

• l’excès de poids

• les plats acides et pimentés

• le café, le thé

• les vêtements serrés

• le stress d’ordre professionnel ou privé

• l’abus de sucreries, notamment de chocolat

• la consommation tard le soir d’aliments lourds à digérer

À d

écou

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neus

emen

t et à

rem

ettre

à v

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méd

ecin

le c

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Notes.Notez ici toutes vos questions et remarques relatives ausystème gastro-intestinal. Ces notes pourront contribuer àune prise en charge plus individualisée de vos troubles lors de votre prochaine consultation médicale.

On parle de brûlures d’estomac en cas de régurgitations douloureuses de suc gastrique s’accompagnant d’un sentiment de brûlure dans l’œsophage.

Les brûlures d’estomac sont dues à une surproduction d’acidité gastrique, celle-ci pouvant être réduite par l’usage de certains médicaments (inhibiteurs de la pompe à protons).

Les brûlures d’estomac ne sont pas dangereuses en soi mais elles sont le symptôme le plus fréquent du reflux gastro-œsophagien.

Si vous répondez par oui à l’une des questions suivantes, consultez un médecin et décrivez-lui vos symptômes.

1. Souffrez-vous de brûlures d’estomac plus d’une fois par semaine? oui non

2. Avez-vous souvent des remontées acides (surtout après les repas)? oui non

3. Ressentez-vous souvent des douleurs lors de la déglutition? oui non

4. Avez-vous la voix enrouée ou rauque le matin au réveil? oui non

5. A-t-on diagnostiqué chez vous (ou chez votre conjoint) une infection oui nonpar Helicobacter pylori?

Test Réponses

Les brûlures d’estomac

Facteurs de risques pour les brûlures d’estomac et les maladies de reflux:

• le tabagisme

• l’alcool

• l’excès de poids

• les plats acides et pimentés

• le café, le thé

• les vêtements serrés

• le stress d’ordre professionnel ou privé

• l’abus de sucreries, notamment de chocolat

• la consommation tard le soir d’aliments lourds à digérer

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Notes.Notez ici toutes vos questions et remarques relatives ausystème gastro-intestinal. Ces notes pourront contribuer àune prise en charge plus individualisée de vos troubles lors de votre prochaine consultation médicale.

On parle de brûlures d’estomac en cas de régurgitations douloureuses de suc gastrique s’accompagnant d’un sentiment de brûlure dans l’œsophage.

Les brûlures d’estomac sont dues à une surproduction d’acidité gastrique, celle-ci pouvant être réduite par l’usage de certains médicaments (inhibiteurs de la pompe à protons).

Les brûlures d’estomac ne sont pas dangereuses en soi mais elles sont le symptôme le plus fréquent du reflux gastro-œsophagien.

Si vous répondez par oui à l’une des questions suivantes, consultez un médecin et décrivez-lui vos symptômes.

1. Souffrez-vous de brûlures d’estomac plus d’une fois par semaine? oui non

2. Avez-vous souvent des remontées acides (surtout après les repas)? oui non

3. Ressentez-vous souvent des douleurs lors de la déglutition? oui non

4. Avez-vous la voix enrouée ou rauque le matin au réveil? oui non

5. A-t-on diagnostiqué chez vous (ou chez votre conjoint) une infection oui nonpar Helicobacter pylori?

Test Réponses

Les brûlures d’estomac

Facteurs de risques pour les brûlures d’estomac et les maladies de reflux:

• le tabagisme

• l’alcool

• l’excès de poids

• les plats acides et pimentés

• le café, le thé

• les vêtements serrés

• le stress d’ordre professionnel ou privé

• l’abus de sucreries, notamment de chocolat

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Ce qu’il faut savoirsur les maladiesgastro-intestinales.

Sandoz Pharmaceuticals SAHinterbergstrasse 246330 Cham 2Tél. 041 748 85 85Fax 041 748 85 86www.generiques.ch

a Novartis company 5000

1344

/ju

in 2

008

Guide d’automédication en casde brûlures d’estomac.En tant que patient, vous vous sentez sans doute impuis -sant face aux brûlures d’estomac mais différentessolutions d’automédication s’offrent à vous pour atténuervos symptômes. Les conseils ci-après peuvent vous êtred’une grande aide. Avant toute chose, nous vous in vi -tons néanmoins à faire notre test au verso afin de savoirsi vous devez ou non consulter un médecin.

Ce que vous pouvez faire vous-même contre les brûlures d’estomac:• boire un grand verre d’eau en cas de douleurs aiguës• répartir votre alimentation en petites portions au lieu des grands repas

habituels• éviter de manger tard le soir• réduire votre consommation de matières grasses et de sucres• éviter les plats acides et pimentés• privilégier les aliments riches en fibres• réduire au maximum votre consommation de sel• éviter certains aliments tels que le chocolat, la menthe, le café,

les oignons, les produits à base de tomate, l’ail, le thé et l’alcool• essayer de réduire votre surcharge pondérale• porter des vêtements confortables qui ne compriment pas le ventre• pratiquer une activité sportive régulière• ne pas vous coucher directement après le repas mais prévoir

une promenade digestive• en cas de douleurs nocturnes, rehausser le pied de lit de 10 à 15 cm• limiter votre consommation de tabac, ou mieux: arrêter complètement

de fumer!• traiter toute infection existante de la muqueuse gastrique par Helicobacter pylori

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Ce qu’il faut savoirsur les maladiesgastro-intestinales.

Sandoz Pharmaceuticals SAHinterbergstrasse 246330 Cham 2Tél. 041 748 85 85Fax 041 748 85 86www.generiques.ch

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Guide d’automédication en casde brûlures d’estomac.En tant que patient, vous vous sentez sans doute impuis -sant face aux brûlures d’estomac mais différentessolutions d’automédication s’offrent à vous pour atténuervos symptômes. Les conseils ci-après peuvent vous êtred’une grande aide. Avant toute chose, nous vous in vi -tons néanmoins à faire notre test au verso afin de savoirsi vous devez ou non consulter un médecin.

Ce que vous pouvez faire vous-même contre les brûlures d’estomac:• boire un grand verre d’eau en cas de douleurs aiguës• répartir votre alimentation en petites portions au lieu des grands repas

habituels• éviter de manger tard le soir• réduire votre consommation de matières grasses et de sucres• éviter les plats acides et pimentés• privilégier les aliments riches en fibres• réduire au maximum votre consommation de sel• éviter certains aliments tels que le chocolat, la menthe, le café,

les oignons, les produits à base de tomate, l’ail, le thé et l’alcool• essayer de réduire votre surcharge pondérale• porter des vêtements confortables qui ne compriment pas le ventre• pratiquer une activité sportive régulière• ne pas vous coucher directement après le repas mais prévoir

une promenade digestive• en cas de douleurs nocturnes, rehausser le pied de lit de 10 à 15 cm• limiter votre consommation de tabac, ou mieux: arrêter complètement

de fumer!• traiter toute infection existante de la muqueuse gastrique par Helicobacter pylori

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