Magazine XTRA Boom

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PASSION - INSPIRATION - ACTION Préparer sa retraite avec CHANTAL LACROIX Des escapades dans LA BELLE PROVINCE Les 7 vies de BRUNY SURIN MAGAZINE XTRABOOM ÉTÉ 2016 PROMOTION ÉTÉ 2016

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Numéro Été 2016. (Promotion, La Presse)

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PA S S I O N - I N S P I R AT I O N - AC T I O N

Préparer sa retraite avec CHANTAL LACROIX

Des escapades dansLA BELLE PROVINCE

Les 7 vies de BRUNY SURIN

MAGAZINE XTRABOOM ÉTÉ 2016

PROMOTIONÉTÉ 2016

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*À l’achat à partir de 27 785 $ (taxes en sus) pour la Forester 2.5 2016 (GJ1 X0) à transmission manuelle. Les frais de transport et de préparation (1 675 $), la surcharge sur le climatiseur (100 $) et les droits spécifiques sur les pneus neufs (15 $)sont inclus. L’offre n’est pas applicable au modèle illustré. Financement à l’achat ou à la location également offert. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques peuvent changersans préavis. 1. Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Premier choix sécurité +2016, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » à l’essai de collisionfrontale à faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight®) en plus d’obtenir une évaluation « avancée » ou« supérieure » en matière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au iihs.org. 2. EyeSight® est un système d’aide à la conduite susceptible de ne pas fonctionner de manière optimale dans certaines conditions.EyeSight® n’est pas conçu pour se substituer à la vigilance et à l’attention du conducteur sur la route. Le système pourrait ne pas réagir dans toutes les situations. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire etprudente. L’efficacité du système dépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Enfin, malgré toutes les technologies sophistiquées en place, un conducteur doté d’une bonnevision, qui est attentif à la route sera toujours le meilleur gage de sécurité sur la route. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. 3. ALG est la référence de l’industrie en matière de valeurs résiduelleset de données de dépréciation, alg.com. Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails.

• Traction intégrale symétrique à prise constante• Moteur BOXER® SUBARU à quatre cylindres, 2,5 litres et 170

chevaux de puissance• Transmission manuelle à six rapports ou CVT Lineartronic®

(transmission à variation continue) en option• Climatiseur avec système de filtration d’air

• Caméra de recul• Sièges avant chauffants• Système d’aide à la conduite EyeSight® en option• Technologie PZEV (véhicule à émissions quasi nulles) en option

27 785$*À l’achat à partir de

Transport et préparation inclus, taxes en sus.

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FORESTER 2016

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VÉHICULES À ÉMISSIONS QUASI NULLES

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MODÈLES ÉQUIPÉS DU SYSTÈME EYESIGHT®2

MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ+1

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**À l’achat à partir de 26 785 $ (taxes en sus) pour la Crosstrek 2.0i Tourisme 2016 (GX1 TP) à transmission manuelle. Les frais de transport et de préparation (1 675 $), la surcharge sur le climatiseur (100 $) et les droits spécifiques sur les pneusneufs (15 $) sont inclus. L’offre n’est pas applicable au modèle illustré. Financement à l’achat ou à la location également offert. Le concessionnaire peut vendre à prix moindre. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques peuventchanger sans préavis. 1. Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Premier choix sécurité +2016, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » à l’essai de collision frontaleà faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight®) en plus d’obtenir une évaluation « avancée » ou « supérieure » enmatière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au iihs.org. 2. EyeSight® est un système d’aide à la conduite susceptible de ne pas fonctionner de manière optimale dans certaines conditions. EyeSight® n’est pas conçupour se substituer à la vigilance et à l’attention du conducteur sur la route. Le système pourrait ne pas réagir dans toutes les situations. Il incombe en tout temps au conducteur d’adopter une conduite sécuritaire et prudente. L’efficacité du systèmedépend de nombreux facteurs, tels que l’entretien du véhicule ainsi que les conditions météorologiques et routières. Enfin, malgré toutes les technologies sophistiquées en place, un conducteur doté d’une bonne vision, qui est attentif à la route seratoujours le meilleur gage de sécurité sur la route. Consultez le Manuel du propriétaire pour les détails de fonctionnement et les limites. 3. ALG est la référence de l’industrie en matière de valeurs résiduelles et de données de dépréciation, alg.com.Visitez votre concessionnaire Subaru participant pour tous les détails.

• Traction intégrale symétrique à prise constante• Technologie PZEV (véhicule à émissions quasi nulles) de série• Moteur BOXER® SUBARU à quatre cylindres, 2,0 litres et 148

chevaux de puissance• Transmission manuelle à cinq rapports ou CVT Lineartronic®

(transmission à variation continue) en option

• Systèmes de contrôle de la dynamique du véhicule (VDC) et decontrôle de traction (TCS)

• Climatiseur avec système de filtration d’air• Sièges avant chauffants• Caméra de recul• Système d’aide à la conduite EyeSight®en option

26 785$**À l’achat à partir de

Transport et préparation inclus, taxes en sus.

CROSSTREK 2016 2016

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- VOITURE -COMPACTE

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VÉHICULES À ÉMISSIONS QUASI NULLES

Techno log ie d’a ide à la condu i te

MODÈLES ÉQUIPÉS DU SYSTÈME EYESIGHT®2

MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ+1

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Association des concessionnaires Subaru du Québec quebecsubaru.ca

LA NATUREC’EST TROPSAUVAGE

je trouve ça extraordinaire quand

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Un été olympiqueExactement 20 ans après avoir remportésa médaille d’or aux Jeux d’Atlanta,Bruny Surin sera commentateur sportifà la SRC pour les Jeux olympiques deRio. Nous sommes allés à la rencontrede l’athlète accompli qui, à bientôt50 ans, déborde de projets. Vous trouverezégalement dans ce numéro estival unefoule de suggestions pour savourer la bellesaison: voyages, spectacles, lectures et desrecettes de tapas espagnoles. De plus, nousparlons retraite avec Chantal Lacroix…même si l’animatrice et productrice avoueêtre encore bien loin de la prendre. Toutel’équipe du magazine vous souhaite unmagnifique été. Et bonne lecture !

Découvrez encore plusde contenu dans la version interactivedu magazine XTRABOOM sur La Presse+,dans la section Hors-séries.

ARTSET DIVERTISSEMENT05 AGENDA CULTUREL14 CLUB DE LECTURE

GRANDE ENTREVUE08 LES 7 VIES DE BRUNY SURIN

ARGENT12 PROCHAIN CHAPITREACHETER UN BATEAU?

SANTÉ15 CORPSMYTHES ET NUTRITION

18 ESPRITPRÉPARER SA RETRAITEAVEC CHANTAL LACROIX

PLAISIRS20 VOYAGEPRAGUE, LA ROMANTIQUE

23 NOUVELLES ADRESSESTROIS TERRASSESINCONTOURNABLES

24 BOUFFE ET COMPAGNIETOUT SUR LES TAPAS

27 LE MOT DE LA FINDÉCOUVRIR LA BELLE PROVINCE

DIRECTEUR DU MAGAZINE Frédérick J.Fortin///RÉDACTEUR EN CHEF MartinBeauséjour///RÉVISEURE LINGUISTIQUE ETCORRECTRICE D’ÉPREUVES Anne Marie Parent///EN COUVERTURE Bruny Surin Photographe:Jimmi Francœur jimmifrancoeur.comMaquillage:Charlotte Flannery dulcedo.ca avec les produitsMAC Cosmétiques///AGENDA CULTURELRédaction:Clémence Risler Photos:Peter Schälchi,Jean-François Gratton, Norbi Whitney, Les FilmsChristal et Antoine Saito///GRANDE ENTREVUERédaction: David Nathan Photographe: JimmiFrancœur jimmifrancoeur.com Maquillage :Charlotte Flannery dulcedo.ca avec les produitsMAC Cosmétiques///PROCHAIN CHAPITRERédaction:Nicolas Cardinal///CLUBDE LECTURERédaction:Clémence Risler///CORPS Rédaction:Clémence Risler Photos: iStock Photos///ESPRITRédaction: David Nathan Photo: Gracieuseté deChantal Lacroix///VOYAGE Rédaction: DavidNathan Photos: David Nathan et iStock Photos///NOUVELLES ADRESSES Rédaction: ClémenceRisler Photos:Randall Brodeur pour Les Fillettes///BOUFFE ET COMPAGNIE Rédaction: ClémenceRisler Photos: SIAL et iStock Photos///LE MOTDE LA FIN Rédaction: Kristina G. Landry Photo:Marc Loiselle pour Mer et Monde.

VENTES PUBLICITAIRES La Presse, 514 285-6931 PRODUCTION Directeur artistique: Martin

Moreau Conseillère artistique principale :Sabine Clusiau Conseillère en projetspublicitaires : Anne-Marie-Soleil Bernard Chefd’équipe: Marc-Antoine Rousseau Graphistes :Patrice Bourgeault, Simon Bertrand, Joanie Gill, Mireille

Laurin-Burgess, Véronique Lavoie et Philippe Provost///IMPRESSION Imprimeries Transcontinental.Tousdroits réservés. Le contenu de la publication nepeut être reproduit, en partie ou en totalité,sans l’autorisation de La Presse ltée. 7, rueSaint-Jacques, Montréal (Québec) H2Y 1K9Téléphone:514 285-7272///Faites-nous parvenirvos commentaires à: [email protected] PROCHAINE PARUTION: AUTOMNE 2016///Découvrez la version interactive du magazineXTRABOOM, dans la section Hors-séries,sur La Presse+.

SOMMAIRE

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AGENDACULTUREL

Musique, cinéma,festivals, expo, cirque;la belle saison s’amèneavec une offre culturellechargée à bloc. Voiciquelques suggestions.MUSIQUEGainsbourg symphoniqueSoulignant le 25e anniversaire de ladisparition de Serge Gainsbourg, ce spectaclerisque de passer à l’histoire. L’OSM et lechanteur Arthur H reprendront d’abord dansson intégralité l’Histoire de Melody Nelson.C’est ensuite Jane Birkin, toujours avecl’OSM, qui rendra hommage aux chansonsde son ancien mari.

Les 10 et 11 juinMaison symphonique de Montréalfrancofolies.com

AGENDA CULTUREL 5PROMOTION

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THÉÂTRERoméo et JulietteDepuis quelques années, le TNM nous impressionneavec des productions estivales à grand déploiement.Après Cyrano de Bergerac et Les Trois Mousquetaires,c’est Shakespeare qui sera à l’honneur avec Roméo etJuliette. Tandis que la mise en scène sera assurée parSerge Denoncourt, les jeunes comédiens PhilippeThibault-Denis et Marianne Fortier se glisserontdans la peau des célèbres amoureux.

Du 21 juillet au 18 aoûtThéâtre du Nouveau Mondetnm.qc.ca

CLASSIQUEFestival OSM Virée classiqueC’est le 10 août prochain que s’ouvrira le FestivalOSM Virée Classique. Pour l’occasion, le chefd’orchestre Kent Nagano et les musiciens del’Orchestre symphonique de Montréal interpréterontl’œuvre Les planètes de Gustav Holst, sur l’Esplanadedu Parc olympique. Et le concert est gratuit.

Du 10 au 13 aoûtEsplanade du Parc olympiquevireeclassique.osm.ca

EXPOSITIONToulouse-LautrecNul artiste n’incarne mieux le Paris bohème du 19e

siècle que Toulouse-Lautrec. Qui n’a pas en tête safameuse affiche représentant un chat noir ? Cetteœuvre, et près d’une centaine d’autres produites àla «belle époque», de 1891 à 1899, pourront êtreadmirées tout au long de l’été.

Du 18 juin au 30 octobreMusée des beaux-arts de Montréalmbam.qc.ca

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FESTIVALMontréal complètement cirquePour une septième année, Montréal sera prised’assaut par des troupes de cirque d’ici et d’ailleurs.En vedette, les acrobates québécois de FlipeFabriQue présenteront leur tout nouveau spectacleTransit. Autre événement à ne pas manquer : Pourle meilleur et pour le pire du Cirque Aïtal. Ce sera lapremière fois que cette production française, qui afait fureur en Europe, sera présentée de notre côtéde l’Atlantique.

Du 7 au 17 juilletmontrealcompletementcirque.com

CINÉMALes 3 p’tits cochons 2Après neuf ans, nous retrouvons les trois frères,interprétés par Paul Doucet, Guillaume Lemay-Thivierge et Patrice Robitaille (en remplacement deClaude Legault), dont les déboires amoureux – etsurtout sexuels – nous avaient bien fait rire, bienqu’un peu jaune. Alors qu’ils se retrouvent poursouligner l’anniversaire du décès de leur mère, ilsferont le point sur leur vie respective. Est-ce que leschoses ont bien changé?

En salle le 1er juillet

©2016

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C é l è b r e 4 0 a n s d ’e x c e l l e n c e

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GRANDE ENTREVUE8 PROMOTION

LES7 VIESDEBRUNYSURIN

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Athlète accompli, philanthrope, hommed’affaires et bientôt commentateur sportif pourles Jeux olympiques de Rio, Bruny Surin débordede projets à l’aube de ses 50 ans. Rencontreavec un homme aux multiples talents.

L’ATHLÈTED’Haïti où il est né il y aura bientôt 50 ans,Bruny Surin garde l’image d’une enfance àla dure, d’un père cumulant trois emploiset d’une éducation scolaire où les punitionscorporelles étaient normales. À 7 ans, ildébarque à Montréal, en plein cœur del’hiver. «C’était un vrai choc pour moi, nonseulement le climat, mais tout le reste : lescodes culturels, les repères et le fait qu’onne se faisait pas frapper à l’école aussi», sesouvient-il. À l’adolescence, le futur sprinteurse dirige vers le basketball. Mais l’athlèteaméricain, Carl Lewis, viendra changer ladonne. «Quand je l’ai vu remporter le 100mètres aux Jeux olympiques de 1984, il estdevenu mon idole et j’ai su à ce moment queje voulais devenir un sprinteur.» Et quandBruny Surin rêve, il ne le fait pas à moitié. Ilse fait même la promesse de courir un jourplus vite que son idole, malgré le scepticismede ses proches. Son rêve deviendra réalitépendant les championnats du monde de1999 à Séville au cours desquels il décrochela médaille d’argent avec un chrono à 9 s84. «Ça m’a pris du temps avant que jeredescende de mon nuage et que je réalisevraiment que j’avais atteint mon but, dit-il."Le petit cul" que j’étais avait réussi, il couraitplus vite que Carl Lewis ! J’ai su, ce jour-là,que rien n’était impossible dans la vie.»

LE PHILANTHROPEL’athlète n’a pas attendu l’heure de la retraitepour penser à son après-carrière. En 1999,soit trois ans avant son dernier tour de piste,il crée la Fondation Bruny Surin dont lamission est de faire la promotion d’un modede vie sain auprès des jeunes. Pour passer lerelais, comme il a si bien su le faire pendantsa carrière sportive. «La création de cettefondation était une évidence ; j’ai toujoursété très conscient des efforts que beaucoupde gens ont faits pour moi, à commencer parmes parents. C’était donc un simple retourd’ascenseur que d’accompagner les jeuneset les aider à croire en leurs rêves», affirmeBruny Surin. Par le biais de sa fondation,Bruny le philanthrope mobilise aussi bienle monde artistique, le milieu des affaires etl’univers du sport. Il amasse des fonds, visitedes écoles, organise des événements caritatifspour que des jeunes sportifs puissentparticiper à des camps d’entraînement.Plus d’un million de dollars en bourse aété distribué en 15 ans d’existence de cettefondation. «Ce dont je suis le plus fier, c’estquand des jeunes qui sont passés par lafondation réussissent et qu’ils réalisent leurrêves. »

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GRANDE ENTREVUE10 PROMOTION

Pour les prochains Jeux olympiques cetété à Rio, au Brésil, Radio-Canada pourras’enorgueillir de compter Bruny Surin dansson écurie. Rompu à l’exercice (il les a déjàcommentés en 2004 et 2012), l’anciensprinteur est déjà dans les blocs de départ.«C’est un exercice passionnant, mais qui seprépare longtemps à l’avance, explique-t-il.Il faut en permanence se tenir informé sur lesathlètes, leurs dernières performances, leurscourbes de progression, leurs blessures,etc. De cette façon, le jour de la course, onpeut nourrir le commentaire de toutes cesinfos qui permettent aux téléspectateurs dedécrypter et de comprendre les enjeux.»Perfectionniste dans tout ce qu’il fait, Brunyle commentateur accumule donc depuisdes mois des fiches sur tous les athlètes,visiblement impatient de commencer.«Même si je ne cours pas, je ressens toujoursune montée d’adrénaline au moment descourses. Je me mets à leur place, je mesouviens de comment moi je me sentais,surtout quand c’est l’équipe du Canada quicourt. Entre nous, je pense que cette annéeon a de bonnes chances de remporter desmédailles», prédit-il.

De la même façon qu’il prend grand soin deses affaires, Bruny Surin fait attention à lui.Il est d’ailleurs le porte-parole de la cliniquePeau – esthétique médicale, dirigée par le Dr

Manish Khanna. « J’ai toujours fait attentionà moi et je dois avouer que j’ai plus de crèmespour le visage que ma femme, s’amuseBruny Surin. Le Dr Khanna m’a fait prendreconscience de l’importance d’entretenir sapeau, que c’est aussi une question de santéet que c’est de plus en plus simple pour leshommes de le faire. » Pour rester en forme,l’ex-sprinteur ne court plus à cause d’ungenou en mauvais état, mais il fait du sportà raison d’une dizaine d’heures par semaine(vélo, cardio-boxe et gym).La perspective de la cinquantaine quiapproche à grands pas est loin de fairesourire le sportif. «Ce n’est pas avec joieque j’accueille l’idée de vieillir, vraiment pas,avoue Bruny Surin. C’est aussi pour ça que jeprends autant soin de moi, que je garde unebonne hygiène de vie et que je surveille ceque je mange, mais pas de façon «militaire«.De temps en temps un verre de vin ou unebonne pizza, ça fait du bien !»

Tandis que des athlètes s’associent à unegrande marque pour assurer leurs vieuxjours, Bruny Surin s’implique activementdans la production de sa propre collectionde vêtements. « J’ai toujours aimé le mondedes affaires. Ça m’a toujours fasciné ! Jesavais depuis le début que le sport n’étaitqu’une période de ma vie et que j’allaisdevenir un homme d’affaires », déclarele champion. C’est en collaborant avecNike, à la fabrication d’une chaussureà son nom, qu’il a le déclic. « J’étaislittéralement fasciné ; c’était le mélangeparfait de mes trois passions : le sport,la mode et les affaires », s’enthousiasme-t-il. Il suit alors une formation à l’Écoled’Entrepreneurship de Beauce et fondela ligne de vêtements Surin, aujourd’huidistribuée dans les magasins L’Aubainerie.En homme d’affaires doublé d’un espritcompétitif, Bruny veut dépasser ses limites.«À terme, je veux habiller le Québec, toutela famille ! Quand ça sera fait, je vais allersur le marché international, lance BrunySurin. Je veux aussi être impliqué danstrois autres compagnies : une sera dans lemonde de la finance, l’autre concernera unprojet médical de soins et la troisième… jene peux pas en parler encore ! »

La passion du sport est-elle héréditaire ? Onaurait tendance à le croire quand on regardeses deux filles. Kimberley-Ann a très vitemanifesté l’envie de faire du tennis et s’estretrouvée parmi les meilleures aux mondiauxdu circuit junior. Elle a aujourd’hui missa carrière de côté pour se consacrer à sesétudes. Katherine a également commencépar le tennis… avant de verser dansl’athlétisme, une discipline à laquelle ellese consacre désormais à plein temps. Elle ad’ailleurs obtenu une médaille de bronze en2013 aux Jeux du Canada. Si Bruny leur afait pratiquer le sport très jeunes, il ne les aen revanche jamais forcées.«C’est sûr que pour moi le sport fait partiede l’éducation ; je voulais qu’elles en fassent,mais ensuite ça a été leur choix de continuerde façon plus sérieuse», dit l’ancien athlète.En plus, papa n’est pas trop présent dans lacarrière de Katherine. «Elle me met un peusur la touche en ce qui concerne l’athlétisme.Elle a son entraîneur, elle fait son chemin deson côté et c’est très bien. Elle ne veut pasqu’on la résume à être « la fille de», donc elletravaille très fort pour se faire un prénom.»

En plus de sa fondation et de sa marque devêtements, Bruny Surin donne tout au longde l’année des conférences sur la motivation.Ce sont quasi exclusivement des entreprisesqui font appel à ses talents d’orateur. Unedes clés principales de l’ancien athlète, c’estla visualisation positive. «Le fait de visualiserson objectif, de se voir l’atteindre, d’avoirconscience de ses désirs, c’est la base dusuccès, selon moi, dit-il. Ce que j’expliqueaussi, c’est que pour réussir, il est importantd’avoir un agenda afin d’y inscrire lesdifférentes choses qu’il va falloir faire pourréussir ainsi que les étapes à suivre et ne passimplement espérer qu’elles se produisent.J’adore donner ces conférences, c’est trèsgratifiant et je prends ça comme une formede récompense. »

«J’ai toujours aimé lemonde des affaires.Ça m’a toujoursfasciné! Je savaisdepuis le début quele sport n’était qu’unepériode de ma vie etque j’allais devenir unhomme d’affaires»

LE BUSINESSMAN

LECONFÉRENCIERETMOTIVATEUR LE PÈRE DE FAMILLE

LE COMMENTATEUR SPORTIF UN HOMME BIEN DANS SA PEAU

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ACHATD’UN BATEAUUNE MER D’ÉCUEILS À ÉVITER

L’achat d’un yacht oud’un voilier représentela quintessence de laliberté. Toutefois, avantde passer du rêve à laréalité, voici les aspectsfinanciers qu’il vousfaudra considérer.Devenir propriétaire d’un yacht, ou d’unvoilier, n’est pas un long fleuve tranquille.Plus qu’une question d’argent, il faut être prêtà investir temps et énergie, tout en faisantpreuve d’une grande patience… au risque devoir son rêve chavirer. « Je connais un couplede retraités qui s’est acheté un voilier neufpour 400 000$. Tout allait bien au départ.En haute mer, ça s’est gâté. À la premièretempête, madame a eu peur. Plus jamais ellen’a voulu remettre les pieds à bord. Le bateaua perdu la moitié de sa valeur à la revente», sedésole Patrice Audrain, lui aussi propriétaired’un voilier.

INVESTISSEMENTPERSONNEL AVANT TOUT«C’est une passion qui demande un longapprentissage et beaucoup d’investissementpersonnel, reconnaît Marc Patenaude,membre du Club nautique de Longueuil.Les propriétaires doivent être débrouillards.

Ils porteront le chapeau d’électricien, demétéorologue, de mécanicien, de plombier etj’en passe. Si le bateau subit un bris mécaniqueen plein milieu du golfe Saint-Laurent, laCAA ne viendra pas à la rescousse. » Parcontre, M. Patenaude insiste : quand la merest belle, elle procure une sensation uniquede liberté.

Un propriétaire devra également consacrerbeaucoup de temps à l’entretien de sonembarcation, selon Patrice Audrain. Leretraité estime débourser chaque année unminimum de 4000$ pour son voilier de 38pieds, acheté usagé. « J’apprends à tout fairemoi-même pour éviter de faire exploserles coûts», dit-il. Quant à Marc Patenaude,toujours sur le marché du travail, il investitannuellement 10 000$ – sans compterl’hypothèque maritime – pour maintenir àflot son voilier de 44 pieds.

L’ACHAT, L’ÉVALUATIONET LES ASSURANCESNeuf ou usagé, faites votre choix. Dans lemerveilleux monde des yachts, le prix n’ad’égal que la fantaisie du client. Un voilierqui sort du fabricant peut valoir autantqu’une maison unifamiliale et peut atteindredes sommes astronomiques. Acheter neufvous dispensera de faire trop de réparationsdans les premiers temps, quoiqu’il soitrecommandé de roder votre bateau avant devous lancer dans une longue traversée. Pourquelques dizaines de milliers de dollars, vouspouvez acquérir une embarcation usagée enconservant à l’esprit que des pièces devrontêtre remplacées.

Pour une transaction entre particuliers, lesbailleurs de fonds exigent que le bateau fassel’objet d’une évaluation à terre – appeléesurvey – auprès d’un inspecteur maritimereconnu par votre assureur. Prévoyez environ500$. L’examen complet de l’embarcationsera refait généralement aux cinq ans pourse conformer aux exigences de la compagnied’assurances.

Un sinistre ou un simple accrochage pouvantsurvenir à tout moment, l’ensemble desclubs nautiques et des marinas exige despropriétaires que leur yacht soit assuré. Ilfaut compter approximativement 100$ defrais d’assurance par tranche de valeur de10 000$. Les embarcations plus petites – 26pieds et moins – peuvent être couvertes parcertaines polices d’assurance habitation enajoutant un avenant.

ABORDER LE BON QUAILe quaiage et l’hivernage constituent desdépenses fixes faciles à prévoir à son budget.Un propriétaire doit amarrer son yacht dansun port de plaisance. Les frais de quai etd’entreposage hivernal sont fixés selon lalongueur de l’embarcation, mais varientbeaucoup d’une destination à l’autre. Àl’heure actuelle, Patrice Audrain débourse2000$ annuellement pour amarrer sonvoilier à la marina de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix en Montérégie. La facture doubleraits’il décidait de passer l’année à la marina duport de Québec, par exemple. Les ports deplaisance appliquent la même tarification auxbateaux qui font escale.

PROCHAIN CHAPITRE12 PROMOTION

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Devenir membre d’un club nautiquecomporte certains avantages, comme depayer moins cher pour le quaiage et bénéficierd’ententes de réciprocité avec d’autresregroupements, fait valoir Marc Patenaude.«En contrepartie, il faut consacrer du tempsà l’association et donner un coup de pouce.»Envie d’une escapade sans casser votretirelire ? Le droit maritime stipule que lescours d’eau appartiennent à la Couronne.Par conséquent, vous avez le droit de jeterl’ancre là où bon vous semble, à conditionde pouvoir la lever au besoin. Ceci étant dit,il faudra avoir à votre disposition un zodiacpour vous rendre sur les berges. N’oubliezpas de demander poliment le droit de passageaux riverains.

L’ENTRETIENL’entretien représente le poste budgétairele plus important du yacht, mais aussi leplus imprévisible. Nul ne sait quand lacoque touchera le fond ou encore quandla tempête endommagera un appareil.Premier constat : le coût des pièces suitune courbe exponentielle selon le volumede l’embarcation. « Il y a toujours quelquechose à arranger sur un voilier et la facture

s’élève souvent à quelques milliers de dollars.Contrairement aux automobiles, le mode defabrication des yachts n’est pas standard,explique Marc Patenaude. Les piècescoûtent très cher et la main-d’œuvre est trèsspécialisée. On ne peut pas tout simplementacheter un nouveau cordage à la quincailleriedu coin.» Patrice Audrain peut compter surses habiletés manuelles pour faire diminuerses coûts d’entretien. « Il y a deux ans,j’ai voulu changer le moteur. L’estimationchiffrait à 14 000$ le prix d’un moteurneuf et à 8000$ la main-d’œuvre. » Il s’estretroussé les manches et il l’a reconstruit lui-même. Coût de l’opération : 3000$. «Ç’a étélong, mais au moins je connais le moteur !»

LA LOCATION«Avant de vous lancer dans une aventureaussi onéreuse que l’achat d’un yacht,prévoyez plusieurs sorties en mer, histoirede vérifier si votre tendre moitié et vous-même avez le pied marin, encourage PatriceAudrain. Si des gens songent à devenirpropriétaires, ils devraient traîner sur lesquais, poser des questions aux capitaines etnaviguer aussi souvent que possible. » Unecroisière sur un charter dans le Sud peut

être une excellente façon de s’initier, suggèreMarc Patenaude. «La location d’un bateauavec équipage permet de profiter de la mersans avoir les responsabilités.»

Envie de voir si vous avez le pied marin?Vous pouvez organiser une sortie surl’embarcation de Marc Patenaude, levoilier Évasion: envoilier.caOu sur le voilier Pegasus de PatriceAudrain: facebook.com/VoilierPegasus/

«C’est une passionqui demande unlong apprentissageet beaucoupd’investissementpersonnel.»

— Marc Patenaude,membre du Club nautiquede Longueuil

LE SUMMUM POURLA PERSONNE RETRAITÉE

Monsieur Yvon Joyal, promoteur et propriétaire du complexe immobilier Le Boisé Notre-Dame, est heureux de vousannoncer le début de la construction de l’ultime phase du projet, soit « Le Prestige ». Ce dernier immeuble sur le présentsite devrait être inauguré en décembre 2017. Le Prestige, une luxueuse tour de 22 étages comptant 187 condos dont lescopropriétaires bénéficieront de tous les services, et ils sont nombreux, offerts par le Boisé Notre-Dame.En vente dès mai 2016.

Maintenanten vente

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ROMANAvenue des mystèresJohn Irving - Édition du SeuilL’auteur de l’incontournable Le monde selon Garpdépeint dans ce nouveau roman la trajectoired’un écrivain américain, Juan Diego Guerrero,qui s’envole pour les Philippines.

TECHNO50 questions pour expliquerle web à mon pèreFabien Loszach - Éditions CardinalFabien Loszach nous fait la démonstrationque même avec Facebook ou les téléphonesintelligents, nos rapports aux autres n’ontpeut-être pas été autant bouleversés qu’onpourrait le croire.

CUISINEMangez Québec !75 recettes pour célébrer les fruitset les légumes des producteurs d’iciÉditions de l’HommeMagnifiquement illustré, ce livre produitpar l’Association des producteursmaraîchers du Québec nous met l’eau àla bouche avec ses savoureuses recettes.

CLUBDE LECTUREAu chalet ou en ville, voici trois suggestionsde livres à parcourir pendant vos vacances.

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Anna et Jane McGarrigle, les sœurs de Kate,tantes de Rufus et de Martha Wainwright,

racontent l’histoire de la famille demusiciens la plus talentueuse qui soit :

leurs ancêtres, leur enfance à Saint-Sauveuret Montréal, leur carrière internationale...

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« Merci, ladies ,vous vous êtes surpassées ! »

Rufus Wainwright

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Anna et Jane McGarrigle, les sœurs de Kate, tantes de Rufus et de Martha Wainwright,

musiciens la plus talentueuse qui soit :leurs ancêtres, leur enfance à Saint-Sauveur et Montréal, leur carrière internationale...

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Entre la jeunesseet lasagesse

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CORPS 15PROMOTION

Le web nous bombarded’informations quant à lamanière dont on devraitse nourrir. Tantôt, on nousassure qu’un smoothievert nous protégera de lamaladie et le lendemain,on accuse le tofu detous les torts. Commentdépartager le vrai du faux?

Récemment, la planète Internet s’est enflamméeautour d’une découverte: on y lisait que laconsommation de noyau d’avocat constituait lasolution à plusieurs problèmes de santé tels queles maladies cardiovasculaires, les cancers, lesdouleurs articulaires et musculaires de mêmeque les dérèglements de la glande thyroïde. Onnous vantait aussi cet aliment comme étant unmoyendemaigrir et d’avoir une belle peau. Bref,à la lecture de tous ces bienfaits, comment nepas avoir envie de déguster notre premier noyaud’avocat?

«Si un truc du genre, aussi simple, fonctionnaitvraiment, ce serait merveilleux. Maisévidemment, ce n’est pas la réalité», trancheBernard Lavallée, nutritionniste, auteur etchroniqueur. Sur son blogue Le nutritionnisteurbain, il n’est d’ailleurs pas rare qu’il s’attaqueà ce genre d’information.

Le jeune homme rappelle que le phénomèneest loin d’être nouveau. Ne s’agit-il pas en effetde bons vieux trucs de grands-mères, maispropagés à vitesse grand V grâce aux nouveauxmoyens de diffusion de l’information? «De touttemps, les gens ont recherché la solutionmiraclepour se sentir mieux», confirme-t-il.

La santé n’a toutefois jamais occupé une placeaussi importante que dans notremonde actuel.«Tout le monde veut vivre le plus longtempspossible et on sait que l’alimentation peut avoirune incidence sur notre bien-être, ajoute-t-il. Comme on mange chaque jour, c’est unequestion très sensible, et on cherche à obtenirle plus d’informations possible. Ainsi, il estfacile de croire tout ce qu’il nous est donnéd’entendre.»

POUR EN FINIRAVEC LES MYTHESEN NUTRITION

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L’ART DU RACCOURCIBernard Lavallée nous rappelle par ailleurs que la science àlaquelle il se voue est encore jeune. «À écouter lesmédias, on peutavoir l’impression de tout savoir, que la nutrition est vraimentrendue loin et qu’on a la solution à tout problème de santé. Envérité, nous sommes probablement aux tout premiers débuts desrecherches et plusieurs découvertes restent à venir. On connaîtaujourd’hui plusieurs vitamines,minéraux et antioxydants,maisil n’y a pas si longtemps, tout cela était méconnu. Le problème,c’est que les médias divulguent les résultats des études troprapidement en ne livrant que les grandes lignes, et demanière trèssensationnaliste. Ces analyses incomplètes nous laissent croireque nous sommes devant de véritables miracles.»

Si lesmédias ont soif d’attention, lemarché de l’alimentation joueégalement un rôle dans la propagation d’information douteuse.C’est par exemple le cas de ces fameux «superaliments», un termeque le nutritionniste aimerait voir disparaître pour de bon. Lesbleuets, le chou frisé (kale en anglais) ou les algues, voilà quelquesproduits à avoir été étiquetés de la sorte. «Il s’agit d’une stratégie100%marketing. Il n’existe aucune règlementation autour de ceconcept.Oui, ce sont généralement des aliments nutritifs,mais dela façon dont ils nous sont présentés, on pourrait presque croirequ’ils sont dotés de pouvoirs magiques.»

SE MÉFIER: OUI, MAIS COMMENT?Alors, dans ce flot d’informations qui nous parvient de toutesparts, comment doit-on s’y prendre pour départager le vraidu faux? Sur le web, on se méfiera d’abord des grands titresaccrocheurs,mais qui ne dévoilent rien, du genre «Ce super truca changé sa vie, cliquez ici pour en savoir davantage».

M. Lavallée dénonce la quantité de pseudo-scientifiques quisévissent sur les réseaux sociaux. «Ils n’ont pas l’expertisepour le faire, mais ils se permettent de donner des conseils. Cesgens se basent par exemple sur leur expérience pour diffuserde l’information. Mais un point de vue personnel, ce n’est passuffisant pour se permettre de donner des recommandations.»

Mais alors, comment reconnaître les vrais professionnels? «Dèsque quelqu’un porte le titre de nutritionniste ou de diététiste, quisont des termes réservés, il fait partie de l’Ordre professionneldes diététistes duQuébec, nous informe Bernard Lavallée. Si unindividu qui en fait partie semet à dire n’importe quoi, il peut êtresanctionné, et même être radié. On seméfiera donc des gens quise donnent des titres plutôt vagues tels que coach en nutrition ouspécialiste de l’alimentation. Sur le web, je recommande de s’enremettre au site d’Extenso, le Centre de référence en nutrition del’Université de Montréal. Existant depuis 15 ans, il se base surdes recherches scientifiques.»

La chiropratique…

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ATTENTION, DANGER!Certes, un truc farfelu comme boire chaque matin un grandverre d’eau auquel on ajoute du jus de citron et du piment nese révélera probablement pas néfaste pour notre santé, maisne nous procurera pas la métamorphose promise. Cependant,d’autresmythes tenaces sont beaucoup plus dangereux. De l’avisdu nutritionniste, c’est le cas de toutes les cures détox: «Boireuniquement des jus de fruits durant plusieurs jours peut êtretrès dommageable pour la santé, mais aussi néfaste sur le planpsychologique. Il a en effet été établi que de s’adonner à ce genrede diète très restrictive peut constituer un élément déclencheurde troubles alimentaires.»

Bernard Lavallée nous rappelle enfin que les principauxproblèmes de santé sont multifactoriels, donc que ce n’est pasun seul aliment qui pourra venir à bout du cancer, de l’obésité oududiabète. «Ce n’estmêmepas l’alimentation à elle seule qui peutaider, mais plutôt l’ensemble des habitudes de vie. Oui, on peutmettre le plus de chance de notre côté en ayant une alimentationéquilibrée comprenant beaucoup de fruits et de légumes. Il esttoutefois beaucoup plus difficile de changer l’ensemble de seshabitudes de vie que d’adopter des trucs simples, d’où leur attrait.C’est d’ailleurs là tout le défi des nutritionnistes: faire comprendreaux gens qu’il est possible de changer son mode de vie sans quece soit nécessairement souffrant», conclut-il.

InformationSite de Bernard Lavallée : nutritionnisteurbain.caSite Extenso de l’Université de Montréal : extenso.org

«Oui, ce sont généralementdes aliments nutritifs, maisde la façon dont ils nous sontprésentés, on pourrait presquecroire qu’ils sont dotés depouvoirs magiques.»

avec vous sur le terrain!

Des soins chiropratiques réguliers peuvent permettred’accroître l’amplitude de l’élan, d’augmenter la fluiditédes gestes et de diminuer le risque de blessures. Débutezla saison en pleine possession de vos moyens, avecl’aide de votre chiropraticien.

Visitez le www.chiropratique.com pour les recom-mandations de l’Association des chiropraticiens duQuébec pour golfer sans vous blesser.

C’est mon chiro qui me l’a dit!

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VOUS ÊTES ANIMATRICE,PRODUCTRICE, ÉDITRICE, FEMMED’AFFAIRES... QUAND ON VOUSDEMANDE QUEL EST VOTRE MÉTIER,VOUS RÉPONDEZ QUOI?Marchande de bonheur ! Ça sonne commeune formule, mais c’est exactement commeça que je me définis. Tous les projetsdans lesquels je m’engage ont le mêmedénominateur commun : ils doivent mepermettre d’apporter quelque chose depositif à la société, d’aider les gens.

COMMENT S’EST FAIT LE CONTACTAVEC LA RBC?Pendant un événement que j’ai organisé pourla Fondation des étoiles et dont la RBC étaitle partenaire principal, on s’est mis à discuterde ma propre retraite. Je n’ai que 50 ans etje suis encore très active, mais comme toutle monde, je pense à l’avenir, à ce qui s’envient. Et je veux vivre au mieux mes vieuxjours. J’ai donc rencontré un «designer deretraite» de la RBC.

C’EST QUOI, UN DESIGNERDE RETRAITE?C’est quelqu’un qui nous aide à planifiernotre retraite en prenant en compte tous lesaspects, pas uniquement les questions liéesà l’argent, ce qui est souvent le cas. Il y apar exemple la question du temps libre donton dispose quand on arrive à la retraite. Cesont 2000 heures de temps libre de plus parannée que l’on a pour soi. Et 2000 heures, cen’est pas rien ! La RBC a réalisé un sondage*qui révèle que près des trois quarts (73%)des futurs retraités québécois ne sont pascertains de ce qu’ils feront de toutes cesheures libres. Le designer de retraite est làpour lever l’incertitude et réfléchir avec leclient aux possibilités qui s’offrent à lui pourgérer tout ce temps.

ÉTIEZ-VOUS COMME LA MAJORITÉDES QUÉBÉCOIS AVANTCETTE RENCONTRE?Oui, comme la plupart des gens, quandje pensais retraite, je pensais argent etplanification financière. Quand j’ai rencontréle designer de retraite, c’est l’inverse qui s’estproduit ; il ne m’a pas parlé d’argent du toutdans un premier temps. On a discuté de ceque je voudrais faire une fois à la retraite,de la façon dont je pourrais employermon temps, quelles étaient mes priorités,mes envies, etc. Nous ne sommes pas unegénération de « promenades aux centresd’achat » comme c’était parfois le cas pourla génération de mes grands-parents. Unefois à la retraite, on veut réaliser d’autresprojets, avoir des passions, voyager, garderune vie sociale...

AVOIR UNE VIE SOCIALE À LARETRAITE, ÇA PASSE PAR LAPROXIMITÉ DE SES PROCHES?Oui, et d’ailleurs un autre point sur lequelles futurs retraités ne sont pas fixés, c’estl’endroit où ils vivront. Selon le sondage,seulement un tiers des Québécois ont choisil’endroit où ils passeront leur retraite. Or, lechoix du lieu de vie ne doit pas être pris à lalégère ; il faut se poser les bonnes questions

pour trouver le lieu idéal. Votre maison est-elle assez proche de celles de vos amis oude votre famille, pour qu’ils puissent venirvous voir souvent ? Est-elle à proximité desmagasins, d’une banque, d’une clinique oud’une pharmacie ? Il y a beaucoup de critèreset de choix à faire, et le designer de retraitepeut également vous aider à prendre lesbonnes décisions dans ce domaine.

ET VOUS, AVEZ-VOUS RÉFLÉCHI ÀCE QUE VOUS FEREZ DE VOS 2000HEURES DE TEMPS LIBRE UNE FOISÀ LA RETRAITE?Avec toutes mes activités, je pense que je faisexploser la moyenne des 2000 heures ! (rires)Mais oui, j’y ai réfléchi. J’aime voyager, doncje prendrai le temps de visiter quelques pays,comme le Pérou, auxquels je rêve depuislongtemps. J’aime aussi jouer au golf, doncc’est une activité que je ferai, même si j’aiconscience qu’on ne peut pas occuper toutson temps avec ça. Je suis aussi une fillequi a des plaisirs simples : danser, recevoirles gens chez nous, faire la fête, cuisiner debonnes bouffes à la maison… Tout ça, c’estle bonheur pour moi.

VOUS ÊTES ENCORE LOIN DE LARETRAITE; QU’EST-CE QUI VOUSOCCUPERA CET ÉTÉ?Tant que je m’amuserai, je veux continuer àtravailler. D’ailleurs, pour dire la vérité, montravail ressemble plus à une passion. Commeje dis souvent, ma passion ce sont les gens ;j’aime le monde. Je commence à apprendreà déléguer certaines fonctions, mais je restequand même très active et très occupée. Jeserai à la barre de l’émission Maigrir pourgagner à la fin du mois d’août, puis de Onefface et on recommence, également à CanalVie. De plus, j’aurai une nouvelle émissionfin octobre, 8h pour la cause, un concept quiaura pour but d’aider un plus grand nombrede gens à la fois.

*Sondage réalisé pour le compte de la RBCauprès de 1508 travailleurs canadiens âgésde 50 ans ou plus.

PRÉPARER SA RETRAITE AVEC

CHANTAL LACROIXReconnue pourses projets de téléinspirants, ChantalLacroix est désormaisporte-parole de laBanque Royale duCanada (RBC) afinde sensibiliser lesQuébécois à préparerleur retraite au-delàdes considérationsfinancières.

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2. PURE ARCHITECTUREQue l'on soit amateur d'architec-ture ou non, on ne peut qu'êtreadmiratif devant la richesse dePrague en la matière. La ville estun incroyable kaléidoscope des dif-férents mouvements architecturauxqui lui ont donné au fil des ans sonvisage et son âme uniques. Églisesromanes ou gothiques, édificesde la Renaissance, résidences ba-roques, sans oublier l'Art nouveau,le cubisme tchèque ou encore ledéconstructivisme matérialisé parla célèbre «maison dansante », unédifice qui semble véritablement enmouvement… Pas besoin de ticketd'entrée pour visiter ce véritablemusée à ciel ouvert, il suffit de sepromener, d'ouvrir les yeux… et desavourer le moment présent !

Bohême, voiremême féerique,Prague est une villefascinante qui seprête bien au voyageen amoureux.Surnommée la «villeaux cent clochers»,la capitale de laRépublique tchèquea pourtant bien plusà offrir.

À DÉCOUVRIR À PIEDContrairement à des mégapolescomme Los Angeles ou Tokyo, Pragueest une ville à taille humaine qui sevisite bienmieux à pied qu’en voiture.Tous les quartiers les plus intéressantssont assez près les uns des autres pourqu’on les découvre en marchant. Ilest très agréable d’aller d’un muséeà une cathédrale en flânant dans sesétroites ruelles chargées d’histoire,de parcourir la Vieille Ville (StaréMesto) au rythme lent de ses pas, dedéambuler sur la place centrale, puisde s’arrêter prendre une bière surune jolie terrasse et admirer l’horlogeastronomique médiévale avant derepartir au hasard des rues. Et si lafatigue se fait sentir en fin de journée,on n’hésite surtout pas à prendre lemétro pour revenir à l’hôtel!

prague.eu/fr

PRAGUELA ROMANTIQUE

VOYAGE20 PROMOTION

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4. OUBLIEZ VERSAILLESLe Château de Prague est le plusgrand château du monde (undemi-kilomètre de long et plusde 100 mètres de large) et c'estaussi l’un des plus riches sur leplan de l'Histoire. Souverainsde Bohême, rois, empereurs etprésidents tchèques s'y sontsuccédé depuis plus de 1000ans ! Dans cette immense cita-delle qui toise la ville avec bien-veillance, l'on trouve égalementla basilique Saint-Georges et lasplendide cathédrale Saint-Guyqui devient littéralement ma-gique en fin de journée, quandelle se drape de lumière. Expo-sitions, concerts, festivals…, leslieux regorgent d’activités. Onpeut consulter l’offre culturellesur le site web officiel avant des’y rendre.

hrad.cz/en

3. PRAGUE LA DÉLICIEUSEPrague n'est pas que belle, elle est également gour-mande! Proche des cuisines allemande et autri-chienne, la gastronomie tchèque est très généreuse.Un des endroits les plus sympathiques et les plustraditionnels où l'on peut en faire l'expérience estsans conteste la brasserie U Fleku, dans le quartierde Nové Mesto (Nouvelle Ville). Après cinq sièclesd'existence (!), il va sans dire que cet endroit estune institution, fréquentée autant par les touristesque par les Pragois. Tout le monde s’attable côte àcôte sur d'immenses banquettes de bois et l'on faitconnaissance avec ses voisins en trinquant à la bière,tandis qu'un accordéoniste égrène avec virtuosité lerépertoire folklorique.

en.ufleku.cz

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5. BIÈRES ET MONDEIl y a entre les Tchèques et la bière une véritablehistoire d'amour. Ils sont d'ailleurs rien de moinsque les plus grands consommateurs de bière aumonde avec plus de 156 litres par habitant…annuellement ! En comparaison, les Canadiensen boivent 68 litres. Cet engouement ne date pasd'hier puisque l’ouverture de la première brasse-rie remonte au 12e siècle. Si on associe la bièreà la République tchèque, c'est surtout grâce à laPilsner Urquell, créée en 1842, qui est devenuele type de bière le plus consommé au monde. Ontrouve à Prague de nombreux établissements quimettent la mousse à l'honneur comme le Zly Casyou le restaurant Nota Bene. Santé ! Ou plutôt...na zdraví !

zlycasy.eu, notabene-restaurant.cz

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6. LE PONT CHARLESLe Pont Charles est à Prague ce que le Pont Neufest à Paris : un symbole, un doyen de pierre etun nid à touristes ! C'est en effet l’un des sitesles plus fréquentés et les plus photographiés enville, donc si vous souhaitez le traverser désert etfaire des clichés qui gardent une certaine intimité,mieux vaut vous y rendre à l'aube. En pleine jour-née, des dizaines de caricaturistes, vendeurs decartes postales et autres artistes de rue le peuplentet l'animent. Malgré tout, ce pont construit au14e siècle possède un charme fou et reste la plusbelle façon de passer du Vieux-Prague au quartierromantique de Malá Strana.

7. L'AUTRE VENISEC'est certainement l’un des plusbeaux endroits de Prague. Véri-table oasis de tranquillité, l'îlede Kampa, que l'on surnommela Venise pragoise, possède uncharme qui séduit immédiate-ment. On est ici un peu éloignéde l'agitation du centre-ville eton admire au rythme lent de ladéambulation contemplativeles pittoresques bâtiments quibordent le canal. Parmi les ves-tiges du passé, on trouve l'an-cien moulin du Grand Prieurqui a fière allure. Pour ses cafés,pour ses étroites ruelles, pourla vue sur le château, pour sonmusée et pour le mur de graffitisà la mémoire de John Lennon,c'est assurément l’un des quar-tiers les plus romantiques dela ville.

8. NUITS DE RÊVEOn trouve à Prague une vastegamme d'hôtels qui conviendraà toutes les bourses. Ceux quiont des goûts de luxe pourrontchoisir le magnifique hôtelAria, cinq étoiles, idéalementsitué à proximité du châteauet du Pont Charles. Il sert éga-lement d'écrin au restaurantCoda, l ’une des meilleurestables pragoises. Sa terrasseoffre une magnifique vue surla ville. L'hôtel Fusion (photo)conviendra parfaitement à ceuxqui cherchent un établissementde type hôtel-boutique remplide charme, abordable et situé enplein cœur de la ville.

ariahotel.net,fusionhotels.com/fr

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NOUVELLES ADRESSES 23PROMOTION

TOUT LE MONDEDEHORS !

1. L’ARTISTENichée dans l’hôtel Les Trois Tilleuls, cette table s’affiche comme un«bistro-chic». En prenant place sur la terrasse par une belle journée, onse laisse non seulement éblouir par le point de vue sur la rivière Richelieu,mais aussi par les plats distinctifs concoctés avec des produits de premièrequalité (du saumon fumé servi sur des blinis avec caviar Mujol ou du foiegras accompagné de chutney de figues et de fruits secs).290, rue Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu – lestroistilleuls.com

2. LE BUCKVoici une nouvelle adresse menée par un groupe de gastronomes,sommeliers et artisans brasseurs, tous passionnés par les produits du terroirquébécois. On y trouve un menu qui varie avec les saisons, même si lecerf, le saumon et les bières Le Trou du diable y sont toujours à l’honneur.Le tout, dans un bâtiment historique datant de 1757. Avec, en prime, unemagnifique terrasse et ses jardins suspendus!142, rue Saint-François-Xavier, Trois-Rivières – lebuck.ca

3. LES FILLETTESCe resto qui a pris place l’an dernier dans le local de l’ancien bistro ParisBeurre cache dans sa cour arrière l’une des plus charmantes terrasses enville. On y déguste un menu d’inspiration bistro où l’originalité a toute saplace. Par exemple, le magret de canard est servi avec une sauce tahini,du panais rôti, des poires et du bok choy.1226, avenue Van Horne, Outremont, Montréal – lesfillettes.com

Voici trois terrasses où il fait bon s’éterniserpendant les chaudes soirées d’été.

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Quand on pense gastronomie espagnole, il nous vient tout de suite en tête l’image d’une immense paella, mais aussi d’une multitude de petites assiettes au contenu varié. Ce sont les tapas ! Crevettes grillées, croûtons surmontés de fromage de chèvre ou beignets de courgette, les tapas peuvent prendre toutes sortes de formes, pourvu que le format soit petit. En effet, c’est ce qui définit cette formule où le plaisir se décuple selon le nombre de propositions gourmandes offertes. Si les tapas se prêtent à merveille à un apéro, on peut aussi très bien constituer un repas complet s’articulant autour d’une succession de petites plats.

À Montréal, plusieurs restaurants se vouent à cette tradition culinaire dont les origines semblent aussi nébuleuses que lointaines. Le Tapeo, dans le quartier Villeray, est l’un de ceux-ci. La carte gourmande imaginée par la chef Marie-Fleur St-Pierre (aussi propriétaire du restaurant Mesón) fait honneur aux tapas.

« Quand j’ai commencé au Tapeo, il y a plus de dix ans, je n’avais aucune expérience en cuisine espagnole et je ne la connaissais pas très bien, raconte-t-elle. Mais je me suis vite rendu compte que j’étais dans mon élément : les poissons et fruits de mer, que j’adore, occupent une place importante dans cette

tradition, et le fait de créer de petites assiettes me plaisait aussi beaucoup. »

À la maisonCertes, l’idée de recevoir plusieurs convives et de leur proposer une succession de petits plats peut sembler laborieuse. « Cela peut être très simple. Surtout si on ne prévoit pas trop de nourriture et si on mise sur des ingrédients de qualité, nous rassure Marie-Fleur St-Pierre. Je conseille toujours de commencer par un grand plateau apéritif de trucs qui ne demandent aucune préparation, comme des fromages, un jambon ibérique, des olives farcies et des filets d’anchois. »La chef suggère de poursuivre avec des plats

cuisinés, mais encore une fois, on vise la simplicité. « On peut penser à un menu où plusieurs mets se serviront froids, donc qui peuvent être cuisinés à l’avance et sortis du frigo au dernier moment. Pour dessert, on pourrait tout simplement acheter du nougat espagnol, au chocolat ou aux amandes, et en proposer des morceaux comme finale. »

Pour Marie-Fleur St-Pierre, un repas de tapas n’est pas complet sans les Pan con tomate (croûtons frottés à l’ail puis recouverts de chair de tomate râpée) ou sans une salade de calmar ou de pieuvre (beaucoup plus

PLACE AUX TAPAS!

BoUFFE ET CiE24 PROMOTION

Recevoir avec une formule tapas n’est pas aussi compliqué qu’on pourrait le croire. Deux grands chefs nous livrent leurs conseils et des recettes pour un repas réussi.

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DIRECTEMENT D’ESPAgNE Le chef étoilé Carles Abellan est propriétaire de plusieurs restaurants à Barcelone. Celui qui a été pendant plusieurs années le bras droit de Ferran Adrià dans les cuisines du légendaire restaurant elBulli a eu un coup de cœur pour Montréal lors d’un de ses voyages. Au point d’y ouvrir un resto il y a deux ans : le Tapas 24. On a profité du passage du grand chef dans la métropole pour connaître les adresses montréalaises où il aime s’approvisionner en produits frais afin de concocter les petits plats en vedette dans son établissement.

« Cela peut être très simple. surtout si on ne prévoit pas trop de nourriture et si on mise sur des ingrédients de qualité.»

— marie-Fleur st-Pierre, Chef propriétaire du Tapeo et du Mesón

facile à cuisiner qu’il n’y paraît, nous promet-elle). Elle soutient par ailleurs que le choix d’ingrédients de qualité est la clé. Ses produits de prédilection ? Le vinaigre de xérès, qui rehausse une marinade ou une vinaigrette. Le paprika fumé, qui donne une touche spéciale à une mayonnaise ou à des frites. Le chorizo ibérique, qui se mange aussi bien cru que cuit, mélangé à une salade de légumes verts ou à une simple vinaigrette. Les anchois, qui révèlent un goût plus doux lorsqu’on les rince d’abord pour ensuite les recouvrir d’un filet d’huile d’olive et d’aromates comme du persil ou des flocons de piment.

1. maRChé aTwaTER L’été j’y trouve des fruits et légumes aussi frais que si on les cueillait directement du champ. La boutique Les Douceurs du marché Atwater est une vraie caverne d’Alibaba pour sa variété d’huiles d’olives, de vinaigres et d’épices. marchespublics-mtl.com

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2. liBRERia EsPañola On y trouve des produits espagnols et catalans authentiques, comme le jambon et la viande ibériques et les saucissons espagnols. lespanola.com

3. la PoissonnERiE noRREF Pour sa morue fraîche, son loup de mer (que vous appelez ici la lotte) et les sardines qui sont un incontournable sur une table espagnole. norref.colabor.com

4. la BoUlangERiE hoF KElsTEn Pour le pain catalan authentique. hofkelsten.com

5. TaPas 24 Pour les desserts, ne vous cassez pas la tête et venez vous les procurer ici. La crème catalane, avec mousse de chocolat, huile d’olive et fleur de sel, est un délice ! tapas24.ca

Voici le parfait repas « tapas » de Carles abellan en cinq assiettes :

1- Pan con tomate un indispensable. 2- gaspacho de betteravepour la fraîcheur réinventée. 3- Crevettes à l’ailcar c’est tout simplement délicieux. 4- moules dans l’huile d’olive extra vierge pour découvrir toute la finesse de ce coquillage de mon pays. 5- De bonnes tomates de saisonsucrées et croquantes avec des anchois, car c’est tout simplement sublime. Et une touche de basilic et d’huile pour y tremper le pain !

CRoûTons TomaTEs ET ChèVRE Recette créée par la chef Marie-Fleur St-Pierre

ingrédients : 16 morceaux de pain de 1 cm d’épaisseur15 mg (1 c. à soupe) d’huile d’olive espagnole Sel250 ml (1 tasse) d’huile d’olive espagnole1 branche de thym1 branche de romarin4 gousses d’ail écrasées16 tomates cerises120 g (1/4 lb) de fromage de chèvre fraisFleur de sel80 ml (1/3 tasse) de basilic frais, haché grossièrement

1- Badigeonner les morceaux de pain avec la cuillérée à soupe d’huile, saler et faire cuire au four à 175 °C (350 ºF) pendant 10 minutes. 2- Dans une grande poêle, chauffer la tasse d’huile, le thym, le romarin et l’ail à feu moyen et laisser infuser 3 minutes. Ajouter les tomates, réduire le feu et laisser confire à feu doux de 5 à 6 minutes jusqu’à ce que les tomates soient fendillées sur le côté. 3- Réserver à la température de la pièce. 4- Tartiner chaque croûton de fromage de chèvre, y déposer une tomate confite, 1/2 c. à soupe d’huile infusée, un peu de fleur de sel et du basilic haché.

DaTTEs FaRCiEs aU ChoRizo iBéRiqUE Recette créée par la chef Marie-Fleur St-Pierre

ingrédients : 125 ml (1/2 tasse) de yogourt nature 10 % m.g.10 ml (2 c. à thé) de moutarde forteZeste et jus d’une orange de ValenceFleur de sel au goût8 dattes Medjool entières, dénoyautées100 g (31/2 oz) de chorizo ibérique, coupé en demi-rondelles30 g (2 c. à soupe) de beurre

1- Dans un bol, mélanger le yogourt, la moutarde, le zeste et le jus d’orange. Saler au goût. 2- Farcir chaque datte d’une demi-rondelle de chorizo, la placer dans le creux de la main et exercer une pression pour qu’elle se referme sur elle-même. 3- Dans une poêle antiadhésive, faire mousser le beurre à feu moyen. Déposer les dattes et cuire 3 minutes de chaque côté. 4- Garnir les dattes de yogourt et déguster.

RECETTES

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DÉCOUVRIR LA BELLE PROVINCE

1. PLAN GOURMAND Dormir, manger, vivre. Telle est la devise de Marie-Thérèse Bonnichon et de son conjoint Denis Carrier qui ont délaissé la banlieue il y a quelques années pour s’installer sur leur ferme des Cantons-de-l’Est. Depuis un an, ils partagent leur bonheur avec le public en l’accueillant pour un séjour reposant doublé d’une expérience gastronomique. Tourtière, pintade, salade de betteraves au canard et pruneaux : autant que possible, les plats servis à leur table incluent des produits de la ferme. Le gîte, composé de cinq chambres, propose un équilibre parfait entre chic et rustique. On se laisse avaler par les couettes en duvet et on se prélasse dans un bain parfumé à la lavande. Le matin venu, les omelettes concoctées grâce à la générosité des poules pondeuses et du bacon local frétillant nous souhaitent la bonne journée. Avant de partir, on choisit entre rillettes et tourtes vendues sur place et on rapporte un petit bout de campagne à la maison.La ferme Au pied levé, Magog – aupiedleve.ca

2. PLAN AVENTURE Si l’on désire communier avec la nature, l’Anse à la Cave sur la Côte-Nord est l’endroit tout désigné où s’échapper. L’entreprise Mer et Monde Écotours y est installée depuis plus de 20 ans et propose une sortie en camping pas banale, sur une plateforme en bois à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent. On s’endort au bruit des vagues et on se réveille au son du souffle des baleines qui pointent le bout de leur nez devant la tente. Un café fumant à la main, on admire le spectacle du jour qui se lève sur les eaux miroitantes du fleuve en humant l’odeur particulière de la mer mêlée aux conifères. Durant la journée, on profite d’une des nombreuses excursions pour admirer les rorquals de plus près ou pour explorer le territoire en kayak de mer. De retour au campement, on s’installe autour d’un feu et, pendant que le souper mijote, on admire le paysage. Mer et Monde Écotours, Les Bergeronnes – meretmonde.ca

3. PLAN URBAIN Considéré comme l’un des trois meilleurs hôtels au Canada selon le site TripAdvisor, l’Hôtel 71 occupe l’immeuble du premier siège social de la Banque Nationale à Québec. En plein cœur du Vieux-Québec, sa façade centenaire cache un intérieur à l’élégance contemporaine. Sa soixantaine de chambres, toutes baignées de lumière naturelle et équipées du mobilier le plus moderne, propose une vue imprenable sur le fleuve et le cap Diamant. Après une balade à la Place Royale, on savoure un verre de rosé à l’Espace vin, tout en zyeutant les œuvres de l’artiste François Bertrand dans la galerie maison. On goûte à l’ambiance délicieusement festive du restaurant italien Il Matto situé directement dans l ’hôtel. Puis on s’endort dans un lit douillet afin de faire le plein d’énergie pour le lendemain ! L’Hôtel 71, Vieux-Québec – hotel71.ca

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Cet été, nul besoin de prendre l’avion pour s’évader. Voici trois plans d’escapade pour prendre le large quelques jours… Tout près de chez vous !

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