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n° 1 2012 le magazine des Electrocracks une initiative de TOUT SAVOIR SUR TON AVENIR

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Magazine pour Electrocracks

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n° 1 2012le magazine des Electrocracks

une initiative de

TOUT SAVOIR SUR TON AVENIR

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som

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1110

7L’ECOLE

l’Institut Saint-Joseph de Ciney

La prEmiErE fOis

le premier jour de stage

LE mEtiEr

technicien en automatisation

LE diLEmmE

rEmuE-mEningEs

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ColophonWATT’S UP eST Une PUblICATIon de

ReSTez bRAnChéS, Une CAmPAgne

menée PAR FoRmeleC en vUe d’ATTIReR

leS JeUneS veRS leS FoRmATIonS eT leS

méTIeRS de l’éleCTRICITé.

Restez branchés

Formelec asbl

Avenue du marly 15/8 boîte 2

1120 bruxelles

Tél. 02 476 16 76

Fax 02 476 17 76

www.restezbranches.be

[email protected]

Restez branchés est une campagne menée par Formelec à l’initiative de ses partenaires sociaux, à savoir les organisations syndicales CSC-ACv meTeA, mWb-FgTb et Abvv-metaal et les organisations patronales AnPeb, FedeleC, Fee et neleCTRA. la campagne vise à augmenter l’afflux d’ouvriers dans le secteur des électriciens et s’adresse non seulement aux jeunes et à leurs parents, mais aussi aux employeurs, aux écoles et aux centres de formation.

editeur responsable: hilde de WandelerConcept et réalisation: link Inc (www.linkinc.be)Rédaction: link Inclay-out: zeppo (www.zeppo.be)Photos: Johan martens et Sven van baarle

Vous avez un projet intéressant? Parlez-nous-en sur

[email protected]

sOmmairE

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20 22

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18

intErviEw

l’électricité de père en fils

Jamais trOp tard pOur BiEn fairE

rEmuE-mEningEssOLutiOn

nEws

LEs prEmiErs pas sur LE tErrain

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DES jEUNES ATTAchES A lEUR chAINEDepuis 15 jours, les élèves de la section électricien-automaticien de l’Institut Saint-joseph de ciney prennent tous les jours la route, direction le cTA de Virton, pour s’exercer en situation réelle.

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MAIS c’EST qUOI, UN cTA?les Centres de Technologies Avancées sont toujours reliés à une école, qui les met à la disposition d’autres écoles. les professeurs viennent y donner cours à leur classe.

A une vraie chaîne de production dans une usine, évidemment!

Il s’agit d’une ligne d’embouteillage liquide/solide (comme on pourrait en trouver une chez l’oréal à libra-mont, par exemple). la chaîne de production a pour mission de rem-plir, fermer et palettiser des flacons.

l’élève joue le rôle d’opérateur, avec un nombre élevé de réglages à effectuer.

en fin de séjour, il doit être capable de mettre la ligne en marche et d’effectuer des entretiens/des dé-pannages, de modifier le format des flacons et redoser les pompes, de passer d’un remplissage solide à un remplissage liquide ou inversement,

de repérer les pannes introduites par les professeurs dans le système et de remettre le process en marche.

les manipulations sont des plus diverses (passage d’une vanne du mode manuel en mode automa-tique, mesures d’étanchéité, analyse vibratoire, etc.)«Les élèves travaillent ici

dans une mini-usine dotée d’une chaîne de production avec palettisation. En TQ, les jeunes devront présenter en fin d’études une qualification comprenant un projet propre et des situations d’ intégration. Le CTA de Virton leur permet d’acquérir cette expérience sur site.

Au CTA de Ciney, nous disposons d’un matériel domotique de pointe composé des systèmes les plus installés sur le marché belge. Nous travaillons avec Nikobus, Hager Tébis, Bticino My Home, Siemens Logo et EIB-KNX. L’objectif est de familiariser l’élève à tous ces systèmes et à le préparer à une entrée sur le marché de l’emploi.»

Christophe Lambot, coordinateur du CTA Domotique

«Nous sommes contents

de venir travailler ici car le

centre possède pour plus d’un

million de matériel récent.

Et pour les élèves, c’est une

excellente expérience car elle

se rapproche des conditions

de travail réelles.»

Louis Kervyn, professeur de labo et travaux pratiques en électricité et automation en 5e et 6e TQ

EllE RESSEMblE à qUOI, cETTE MINI-USINE?

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L’éCOLE

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«C’est une expérience bien plus positive que celle imaginée. C’est un beau centre et on a tous les outils à disposition. J’ai adoré la polyprod et la palettisation, la maintenance et la modification de format. Par rapport à la théorie que l’on voit en classe, ça m’a permis de me familiariser avec l’automate. et l’ambiance était +++!»

«C’était un stage agréable et ins-tructif qui m’a permis de me rendre compte du fonctionnement d’une chaîne de production. Cette chaîne d’embouteillage fait appel à énor-mément de notions: la pneumatique, pour prendre les bouchons. le recours à un vérin pour les poser sur les bouteilles, des capteurs pneuma-tiques, électriques, mécaniques.»

IlS EN PENSENT qUOI, cES élèVES «ENchAîNéS» à VIRTON? cOMMENT SE

PASSE UNE jOURNéE TyPE?

on prend tous les jours

le bus ensemble à 8h15

à Ciney, devant l’école.

Une fois sur place, on a

un planning à respecter

et ensuite plusieurs rap-

ports à rédiger. on pro-

cède à des démontages

et remontages pour se

rendre compte du fonc-

tionnement de la machine,

par exemple les vannes

hydrauliques. on effectue

aussi des réglages, d’un

dégroupeur, par exemple…

c’est ce qui sert à séparer

une bouteille sur deux

pour l’envoyer dans une

direction différente. les

travaux sont effectués

par groupes de 3 ou 4

personnes. le temps que

prend une manipulation

dépend de sa difficulté.

qUE PENSES-TU DE cES 15 jOURS AU cTA DE VIRTON ?«Au début, on a une appré-hension, mais l’installation est vraiment bien, je n’ai pas vu les deux semaines passer. en plus, le cadre est assez joli, ce qui ne gâche rien. Sinon, c’était riche en émotions, on a appris à mieux se connaître, les 6° TQ et les 7° P étaient réunis, cela a créé des liens d’amitié.»

qUEl RAPPORT PEUx-TU éTAblIR ENTRE lA ThéORIE VUE EN clASSE ET lA PRATIqUE EN cTA ?«le repérage des composants de l’armoire électrique : les cours refont surface, et aussi le démon-tage/remontage d’un moteur asynchrone triphasé. ou encore la notion de renvoi d’angle, pour augmenter ou diminuer la vitesse de rotation : cela fait appel à des connaissances mécaniques, avec des roulements, etc.»

Maxime VINcENT 6e Tq électricien-automaticien.

Sébastien FAMEREE6e Tq électricien-automaticien:

Tristan cOlET 6e Tq électricien-automaticien

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L’éCOLE

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lors d’une balade entre amis dans les champs, nous avons vu un cheval toucher accidentellement une clôture électrique. le cheval s’est enfui, complètement terrorisé. Avec mes amis, nous avons alors eu une discussion animée sur la tension que le cheval avait réellement reçue.

d’après toi, quelle tension le cheval a-t-il reçue?1. 24 v 2. 50 v 3. 230 v4. 4000 v

rem

ue-

nin

ge

sPrêt à relever un défi? Envie de tester tes connaissances en électricité?chaque numéro de WATT’s Up? te propose un nouveau Remue-méninges. besoin d’un petit coup de main? Parles-en avec tes copains. Et pourquoi pas avec ton prof?

Retrouve la solution à la page 22

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rEmuE-méningEs

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«c’EST POUR çA qU E jE SUIS A l’EcOlE»

jens De croock et benjamin Dufour sont tous les deux en cinquième année Electricité au KTA de bruges. Ils viennent de faire leurs deux premiers jours de stage. Restez branchés veut tout savoir.

cOMMENT çA SE PASSE, chEz VOUS? l’écOlE VOUS DONNE UNE lISTE DE SOcIéTéS qUI PROPOSENT DES STAgES? Jens: «oui, en effet, l’école nous donne une liste. mais nous pouvons aussi proposer un autre patron de stage, comme je l’ai fait. Je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît la société devan à oostkamp, qui fait des installations classiques et domotiques.»

BenJamin: «Ça s’est passé de la même façon pour moi. J’ai demandé si je pouvais faire mon stage chez elektro lambrecht, à beernem, et les profs ont tout de suite approuvé mon choix.»

DEPUIS jANVIER, VOUS êTES EN STAgE UN jOUR PAR SEMAINE. cOMMENT S’EST PASSé lE PREMIER jOUR?BenJamin: «J’ai rendu visite à mon-

sieur lambrecht avant. Il m’a dit de venir avec ma salopette et mes chaussures de sécurité. le reste, il s’en occupait. le premier jour, on m’a fait visiter le magasin. Puis on a chargé la camionnette et on a pris la direction d’ostende. Il fallait retirer les canalisations dans une villa en rénovation. J’ai aussi fait des rai-nures et tiré de nouveaux câbles.»

Jens: «ma première mission était du même acabit. Il fallait rempla-cer l’éclairage Tl dans un ancien entrepôt. J’ai reçu énormément d’explications sur la construction et le câblage. C’était chouette de travailler sur l’échafaudage. ensuite, nous sommes allés dans une villa, où il fallait remplacer un module de do-motique et modifier la programma-tion. A l’école, nous n’avons encore eu que des cours théoriques sur la domotique. les cours pratiques vont

C’est le moment que tout le monde attend: le premier jour de stage. Au revoir l’école, place à la vraie vie!

bENjAMIN

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«c’EST POUR çA qU E jE SUIS A l’EcOlE»

suivre. mon premier jour de stage a donc été très instructif.»

VOTRE PREMIER jOUR DE STAgE A DONc éTé UNE RéUSSITE EN TERMES DE DécOUVERTE DE lA PRATIqUE qUOTIDIENNE?Jens: «Absolument. C’était génial. C’est ce que je veux faire. C’est pour ça que je suis à l’école. la domo-tique me passionne en particulier. J’aimerais travailler là-dedans.»

BenJamin: «C’était très varié. et il y a encore plein de choses à faire dans la villa. mais on voit qu’on avance. Je pense que mon patron est content, lui aussi: il m’a demandé si je voulais travailler comme étudiant pendant les week-ends et les congés. Il y a encore quelques papiers à remplir, mais je suis tout à fait partant.»

bon à savoir!Un job d’étudiant est l’idéal pour acquérir de l’expérience. la loi sur le travail d’étudiant est moins stricte depuis le 1er janvier 2012. Pour en savoir plus, rendez-vous page 24.

jENS

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La prEmièrE fOis

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dil

em

me quand arrive la troisième, il faut faire un choix important:

ETT, ETq ou EP. En deux mots, l’enseignement technique

(ETT/ETq) ou professionnel (EP).

Que choisir? Cela dépend surtout de ton tempérament, de tes ambitions et de tes envies d’études supérieures. Pour mieux voir la différence, on a mis des élèves de 3e et 4e en face à face au Collège Saint-François d’Assise de Tubize.

Angelo, enzo, nicolas, en 3e ont

été conseillés par un membre de la

famille. Ils sont tous d’accord: «on

aime bien!».

Pour blaidan: «J’ai découvert

l’électricité aux journées portes

ouvertes. et à mes 18 ans, après la

6e, je vais essayer de continuer en

électricité».

en 4e, Anthony explique «Qu’à la

base je n’aime pas l’école. donc, j’ai

choisi de venir en professionnel».

Confirmation d’Alexy: «Il y a trop de

théorie en technique».

Chenafa l’explique très bien: «J’ai

besoin de me défouler, d’utiliser

mes mains».

D’UN cÔTélES élèVES DU PROFESSIONNEl

DE l’AUTRE cÔTélES élèVES DU TEchNIqUEvalentin avoue «J’ai toujours aimé

l’électricité depuis mon enfance».

et d’ajouter, «J’aime ce que je fais».

Khalil précise: «la filière technique

me convient». Il ajoute, «on a déjà

un diplôme après la 4e. C’est une

sécurité en plus». «Je vais peut-

être me lancer dans des études

supérieures après la sixième.»

valentin: «Je veux faire une haute

ecole. et je suis prêt à aller tra-

vailler à l’étranger, dans le monde

entier».

le professionnel EP c’est surtout de la pratique, et un peu de théorie, pour ap-prendre un métier. Si tu préfères l’atelier aux bancs de l’école, l’enseignement professionnel est idéal avec un maximum de Travaux Pratiques. En technique, il y a plus de cours pour avoir plus de connaissances. Un bagage qui sera utile pour se spécialiser ou grimper les échelons durant sa carrière. Alors si les cours de langues, de maths et de français ne te font pas trop peur, l’enseignement technique est pour toi.

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LE diLEmmE

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POUR qUE l’USINE NE S’ARRETE jAMAIS

DANNy TAFFEIRNE

LE métiEr

tEChniCiEn En autOmatisatiOn

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DANNy, TU ES TEchNIcIEN EN AUTOMATISATION chEz AFSchRIFT à ARDOOIE. MAIS ES-TU SOUVENT là-bAS?

J’y passe tous les matins et tous les soirs. Pour pointer et prendre la camionnette. mais je n’y reste pas, je pars tout de suite vers mon vrai lieu de travail: l’usine begro, une société de la région spécialisée dans la surgélation et l’emballage de légumes. Cela fait déjà 4 ans que j’y travaille tous les jours.

qUEllE y EST TA MISSION, EN TANT qUE TEchNIcIEN EN AUTOMATISATION?

Afschrift a automatisé une grande partie du processus de production et d’embal-lage pour begro. le tri des légumes, l’emballage et la surgélation sont entière-ment automatiques. Tout est commandé par un seul et unique ordinateur cen-tral. ma mission consiste à

surveiller l’ordinateur et l’ensemble du processus, et à intervenir immédiatement en cas de problème.

qUE FAIS-TU cONcRèTEMENT?

les rayonnages de la chambre froide, par exemple, sont à commande automatique. C’est l’ordinateur qui décide quand les rayonnages doivent coulisser pour un rangement optimal de tous les légumes. les rayonnages sont équipés de capteurs, qui détectent la présence d’une personne ou d’un chariot élé-vateur. dès que la voie est libre, un signal sonore retentit et les étagères coulissent sans la moindre intervention manuelle.

en cas de problème, le système désigne la zone concernée. et j’entre immédiatement en piste. Parfois, je dois travailler dans la chambre froide, où la température est de -20°C, mais je porte évi-demment des vêtements appropriés. Tous les jours,

il y a de petites pannes. Parfois, il s’agit juste de rem-placer l’un des centaines de fusibles. mais d’autres fois, la solution est plus longue à trouver.

TU AS bEAUcOUP DE bOUlOT?

C’est très variable. Je ne sais pas comment l’expli-quer, mais les lundis et les vendredis sont souvent très chargés. Je passe souvent mon temps à courir d’un endroit à l’autre pour résoudre une multitude de problèmes. mais certains jours sont beaucoup plus calmes. Aujourd’hui, je fais presque partie des meubles chez begro, si bien que je travaille régulièrement sur des machines que nous n’avons pas installées. la plupart du temps, les problèmes sont électroniques, mais parfois aussi méca-niques. dans ce cas, nous cherchons la solution à plusieurs, éventuellement avec un support télépho-nique du fabricant. mais mon rôle est simple: je dois faire en sorte que l’usine ne s’arrête jamais.

tEChniCiEn En autOmatisatiOn

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«na een week of drie hebben we meestal r of iemand potentiee eeft om door te groeien tot een goede automatisatietechnicus.»

qUEllE RESPONSAbIlITé!

en effet. Je fais le tôt ou le tard. mais s’il y a une panne quelque part dans la chaîne de production et que l’arrêt menace l’usine, tout le monde doit être sur le pont. et les heures supplémentaires peuvent s’en-chaîner. en principe, nous ne nous arrêtons qu’une fois la solution trouvée, sauf si nous devons attendre des pièces évidemment. Je dors aussi toujours avec le téléphone à côté de moi, c’est parfois pratique pour aider les jeunes collègues en cas de besoin.

qUEl chEMIN AS-TU SUIVI AVANT D’ARRIVER à cE POSTE?

Après ma formation en électricité, j’ai d’abord travaillé dix ans dans l’électricité résidentielle avant de suivre la voie industrielle. Pour réussir cette conversion, j’ai fait trois ans de cours du soir en automatisation industrielle. mais c’est naturellement sur le terrain qu’on apprend le plus. Cela fait maintenant 11 ans que je travaille pour Afschrift, dont les quatre der-nières années chez begro. J’ai commencé par poser des câbles, puis j’ai eu de plus en plus de responsa-bilités. Aujourd’hui, j’assiste aussi lors de l’installation et du démarrage de processus d’automatisation. en ce moment, nous sommes par exemple en train de nous attaquer à l’épuration des eaux avec une équipe d’Afschrift.

qU’EST-cE qUI TE PlAîT DANS lE jOb?

Remettre une machine ou une ligne en marche pour que l’usine puisse continuer à tourner: je ne connais pas de défi plus passionnant. Pour le reste, la diversité du job me permet aussi d’apprendre quelque chose de nouveau tous les jours.

LE métiEr

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chAcUN DOIT DONNER SON AVIS!clAUDE D’hAENE est ingénieur chez Afschrift et travaille souvent avec danny et d’autres techniciens en automatisation.

«Afschrift occupe un très grand nombre d’électriciens. Certains posent les câbles, d’autres câblent les coffrets. Quant aux techniciens en automatisation, ils assistent les équipes lors de l’installation et du démarrage de systèmes d’automatisation. Il y en a huit chez Afschrift.»

«Les entreprises viennent chez nous pour voir quelles étapes de leur processus de production il serait possible d’automatiser. En tant qu’ingénieur, mon travail consiste à faire des analyses et des propositions. Mais j’implique volontiers nos techniciens en automatisation dans la recherche de solutions. Leur expérience leur confère souvent un regard intéressant sur les choses. Il est très important que chacun donne son avis.»

«Ce n’est pas simple de trouver de bons techniciens en automatisation. Ils doivent combiner d’excellentes connaissances en électricité à une bonne maîtrise de l’informatique. Mais il ne faut pas se laisser impressionner par ces grandes exigences. Même les ingénieurs se rendent compte, au moment où ils entrent dans la vie active, qu’ils ont encore beaucoup à apprendre. Les bases apprises à l’école sont importantes, mais les collègues restent les meilleurs professeurs.»

«Après trois semaines environ, nous savons généralement si quelqu’un a le potentiel nécessaire pour devenir un bon technicien en automatisation.»

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les tâches confiées au technicien en automatisation sont diverses. Il/elle

lit les schémas et prépare l’installation de systèmes d’automatisation.

tire les câbles et câble les armoires électriques.

installe les matériels et logiciels pour divers appareils électriques (moteurs, tableaux, coffrets, PLC et PAC*,…).

raccorde tous les composants et tous les appareils.

règle les dispositifs de mesure et de contrôle (contacts, capteurs).

teste l’installation.

informe le client sur le fonctionnement de l’installation.

le technicien en automatisation intervient en cas de problème. Il/elle

détecte les défauts et les pannes.

répare ou remplace les pièces de l’installation.

vérifie que tout fonctionne bien et que le processus peut démarrer.

TOUT MARchE cOMME SUR DES ROUlETTES qUAND lE TEchNIcIEN EN AUTOMATISATION (M/F) EST DANS lE cOIN.

* Les PLC (Programmable Logic Controllers) et les PAC (Programmable Automation Controllers) sont des ordinateurs qui commandent les processus industriels. Par exemple, si le capteur x détecte quelque chose, le processus y est suspendu.

Envie de découvrir d’autres métiers? Surfe sur www.restezbranches.be et visionne les vidéos de

présentation!

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tEChniCiEn En autOmatisatiOn

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UNE ETINcEllE qUI SE PERPETUE…

UN élEcTROTEchNIcIEN (M/F) NOUS RAcONTE D’Où lUI VIENT SA PASSION POUR l’élEcTRIcITé.

Wolvertem, 7h30. jaak et Pieter Andries, le père et le fils, sont déjà au boulot depuis une heure dans un nouvel immeuble à appartements. la firme Andries est chargée de poser toutes les installations électriques sur le chantier. ce qui représente 25 appartements! Un fameux travail. Mais père et fils forment un bon duo.

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intErviEw

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vader Jaak is trots op z’n zoon. Want Pieter is intussen het aanspreekpunt voor de werknemers bij vragen of problemen. en daarnaast leidt hij ook zijn eigen pr ojecten.

PIETER (21) A appris le métier sur le tas et a rejoint la boîte de son père dès l’âge de 15 ans.

A décroché son diplôme d’installateur électricien en suivant une formation en alternance.

Prend progressivement le relais de son père à la tête de l’entreprise.

jAAK (55) A d’abord travaillé comme électricien naval, tout en étudiant l’électronique pendant les week-ends.

est ensuite devenu représentant en matériel électrique.

A lancé sa boîte en 1994 et occupe aujourd’hui six électriciens.

donne aussi cours à des apprentis.

L’éLECtriCité dE pèrE En fiLs

PIETER: «J’ai rejoint la société en 2006. Je n’avais que quinze ans, mais j’en avais marre de l’école. Au début, l’électricité ne m’intéres-sait pas beaucoup. mais les choses ont vite changé. me retrousser les manches et apprendre sur le tas: c’était tout à fait ce qu’il me fallait. J’allais au cours un jour par semaine et je travaillais dans l’entreprise les quatre autres jours. Après trois ans d’apprentissage, j’ai reçu mon diplôme d’installateur électricien. et j’ai aussi été désigné meilleur apprenti de belgique de l’année.»

Papa Jaak est fier de son fiston. Car Pieter est aujourd’hui celui que les travailleurs vont trouver quand ils ont une question ou un problème. Ce qui ne l’empêche pas de mener ses propres projets en parallèle.

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Jaak laat veel meer toe. Pieter is

strenger voor het personeel en

speel

jAAK: «Ce qui m’amuse le plus, dans ce job, c’est de résoudre les problèmes. les nouveaux défis à relever et la satisfaction de voir que tout fonc-tionne comme il faut à la fin. le métier d’électricien naval était très spécial à ce niveau. Ce n’était pas toujours évident non plus, tous ces appareils dans la salle des machines, les systèmes de navigation… J’ai beaucoup appris. et créer ma propre société, c’était aussi quelque chose d’inédit!»

Envie de voir à quoi ressemble le métier d’ installateur électricien en nautique? Regarde la vidéo sur

PIETER, lE FIlS: «mon boulot est très varié, j’adore. Je fais de tout. Je m’occupe autant de l’administra-tion – je gère le planning, je fais les devis et je dessine les plans – que des contacts avec l’extérieur. C’est moi, par exemple, qui participe aux réu-nions de chantiers et qui discute avec

les clients. Sans oublier les projets, naturellement: je raccorde des

armoires, je pose des câbles, je câble des alarmes… Je vais chaque jour au travail avec un immense plaisir!»

ENTRE lES RêVES DU PèRE ET lES RêVES DU FIlSjAAK: «J’aimerais laisser l’exécution quotidienne à mes ouvriers et davantage contrôler les projets sur les diffé-rents chantiers. J’aimerais examiner si nos gars ont fourni du bon travail et apporter les réparations ou les améliora-tions là où c’est nécessaire.»

PIETER: «mais mon père n’arrive pas à lâcher la bride. Il fait encore beaucoup trop de choses à la place des ouvriers. Je rêve donc de réaliser vraiment ce que mon père aime-rait faire.»

ENTRE hIER ET AUjOURD’hUI jAAK: «les principe de base de l’électricité n’ont pas changé. Il y a le courant alternatif et le courant continu. mais du point de vue technique, les évolutions sont incroyables. Il suffit de penser à la domotique, à la voix sur IP…

PIETER: «J’écris toujours mes devis et mes plans à la main. Pieter les fait à l’ordinateur.»

ENTRE lE PATRON SENIOR ET lE PATRON jUNIOR

Jaak est beaucoup plus cool. Pieter est plus strict avec le personnel et réagit plus vite.

lA DIFFéRENcE…TENSION gARANTIE

AUx yEUx DE jAAK ET DE PIETER, l’élEcTRIcIEN

IDéAl:S’y connaît vraiment en électricité.

Est motivé et persévérant. Le reste

s’apprend!

Est prêt à démarrer au bas de

l’échelle.

Suit régulièrement des formations

afin de rester au contact des

dernières technologies.

www.restezbranches.be/eleves/metiers

intErviEw

Page 18: Magazine WATT's UP?_1_fr

Nous avons rencontré un jeune électricien et son patron. leur société, Apilec, est spécialisée dans les ponts roulants. Un métier varié qui les emmène sur toutes sortes de chantiers. Parfois dans des endroits très inhabituels.

DE jEUNES ElEcTRIcIENS POURUN METIER PARTIcUlIER

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LEs prEmiErs pas sur LE tErrain

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DEPUIS cOMbIEN DE

TEMPS TRAVAIllES-TU

chEz APIlEc?

J’y travaille depuis 2 ans.

J’ai commencé comme

stagiaire, puis j’ai signé un

contrat à durée déter-

minée (Cdd) de 6 mois.

maintenant, je suis en

contrat à durée indétermi-

née (CdI).

qUEllES éTUDES AS-TU

SUIVIES?

J’ai fait de l’électroméca-

nique jusqu’en 3e. Puis j’ai

suivi un apprentissage en

électricité. et après une

formation de monteur-câ-

bleur au FoRem.

cOMMENT AS-TU TROU-

Vé cE TRAVAIl?

grâce à mon stage durant

lequel j’ai bien travaillé.

qUEl EST TON MéTIER

chEz APIlEc?

on travaille sur des ponts

roulants. Je dois monter

les armoires, les câbler et

puis les implanter chez le

client et tirer les câbles.

c’EST INTéRESSANT?

oui, le matin on ne sait

pas toujours ce que l’on

va devoir faire. ni à quelle

heure on aura fini. on

travaille parfois durant les

heures de fermeture des

usines.

qU’EST-cE qUI EST lE

PlUS DIFFIcIlE?

de travailler à l’extérieur

sur nacelle. et dans les

incinérateurs.

lES INcINéRATEURS?

oui, pour remplacer ou

réparer les ponts roulants

qui supportent les grosses

pinces qui prennent les

déchets.

c’EST PéNIblE à cAUSE

DES ODEURS?

oui. et quand on rentre

à la maison, on a encore

l’odeur sur soi.

Il y A qUAND MêME PlUS

PROPRE?

oui dans notre atelier. et

aussi dans les centrales

nucléaires. l’environne-

ment est très propre. mais

il faut bien sûr respecter

des normes de sécurité

pour éviter les radiations.

SI c’éTAIT à REFAIRE, TU

FERAIS lA MêME chOSE?

J’aime bien mon boulot.

Je suis super content. Il

est très varié. Il faut même

parfois faire un peu de

mécanique. mais je n’ai

pas de diplôme de l’école.

donc, il est difficile pour

moi de changer vraiment

de métier.

ET lE SAlAIRE?

C’est plus ou moins ce

que j’imaginais. même

si j’aimerais être mieux

payé. mais pour une Pme,

je crois que c’est très

honnête comme salaire.

Je viens même d’être

augmenté.

lA PREUVE qU’ON A

cONFIANcE EN TOI!

Ils ont vite eu confiance

en moi. Surtout que je

n’ai pas peur de faire des

heures supplémentaires

ou de travailler pendant

les vacances scolaires.

C’est important ici.

Kevin Constant 22 ans

Il y A cOMbIEN DE SAlA-RIéS chEz APIlEc?

nous sommes 15 per-sonnes.

VOUS ENgAgEz SOUVENT DES jEUNES?

C’est un boulot assez physique sur chantier, donc les jeunes peuvent assurer. de toute façon, on a un certain roulement. les plus âgés évoluent vers d’autres tâches moins physiques.

cOMMENT AVEz-VOUS chOISI KEVIN?

via son stage au FoRem. Il travaillait bien, donc on lui a proposé un Cdd et puis un CdI. et comme il est arrivé à un bon niveau, on l’a augmenté dernière-ment.

VOUS FAITES TOUjOURS cOMME çA?

oui, on passe par les stages ou par les intérims pour faire le tri. Pour les stages, on a au moins un étudiant par an qui vient chez nous.

VOUS êTES SATISFAIT DES cONNAISSANcES DES éTUDIANTS?

Je dois malheureusement dire que le niveau est moins bon. Parfois, il leur manque même les bases. et il est aussi difficile de trouver des jeunes qui sont polyvalents.

VOUS AVEz UNE ExPlIcA-TION à çA?

l’informatique a changé le rapport au travail. on se spécialise plus aussi.

qUEllES SONT lES qUA-lITéS REqUISES POUR cE MéTIER?

ne pas avoir le vertige, ne pas craindre les centrales nucléaires, accepter les heures supplémentaires et être capable de faire autre chose que du câblage et du montage de tableau.

Il lEUR FAUT cOMbIEN DE TEMPS POUR êTRE VRAIMENT AUTONOME AU SEIN D’APIlEc?

Après un an, les jeunes connaissent le travail. mais il faut 2 à 3 ans pour qu’ils soient vraiment autonomes. C’est sou-vent le temps pour eux de découvrir tous les aspects du métier en fonction des chantiers.

ET lES écOlES NE VOUS cONSUlTENT PAS POUR SAVOIR cOMMENT AMélIORER l’ENSEIgNE-MENT?

Si, heureusement. Je fais partie du jury de qualifica-tion de lnstitut Technique à namur. la direction est à l’écoute des entreprises. les stages s’allongent maintenant. l’enseigne-ment est mieux cadré depuis 2-3 ans.

ET lES FAbRIcANTS, IlS FORMENT lES gENS qUI TRAVAIllENT POUR VOUS?

Pas assez. on apprend souvent sur le tas ou via les grossistes. et comme tout évolue de plus en plus vite. Il faut des jeunes qui soient ouverts et qui apprennent vite. Pour le nucléaire, Kevin doit passer un examen annuel pour le passeport sécurité obligatoire.

Pierre TosquinLe patron de Kevin

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angelo: «er is veel vraag

naar mensen die iets van

elektriciteit kennen, dus

wat dat betreft zit ik zeker

goed. en het boeit me

ook. Al heb ik nog niet

echt nagedacht over

welke soort job ik later wil

doen. daar is nog

ANgElO ET STIjN SONT AUjOURD’hUI EN 4E Tq élEcTRIcITé. MAIS TOUS DEUx VIENNENT D’UNE TOUTE AUTRE SEcTION.

angelo: «C’est exact. J’ai d’abord fait les sciences sportives, puis les sciences économiques. mais mes points n’étaient pas mirobolants dans le général, je préfère faire tra-vailler mes mains plutôt que ma tête. de temps en temps, j’aide mon père pour de petits travaux d’électricité. Ça me plaît tellement que j’ai décidé de changer d’école et d’option, et me voici.»

stiJn: «J’étais à l’école d’hôtellerie. Jusqu’ici, je n’avais pas fait grand chose à part démonter un petit jouet électrique, mais l’informatique et l’électronique me passionnent. la quatrième année en électricité me semblait être la meilleure voie vers un avenir dans ces domaines.»

SIx MOIS PlUS TARD, VOUS NE REgRETTEz PAS VOTRE chOIx?

stiJn: «Pas du tout. J’en apprends énormément. J’espère que l’électri-cité est une bonne base pour passer à l’informatique par la suite.»

angelo: «on demande beaucoup de travail-leurs qui s’y connaissent en électricité, donc je suis très content de mon choix. et ça me captive. même si je n’ai pas encore vraiment réfléchi à ce que je voulais faire comme métier. J’ai encore le temps d’y penser.»

20

Oups, tu t’es trompé d’orientation scolaire? Une erreur, ça se corrige, heureusement. Tu peux encore choisir l’électricité en quatrième ou en cinquième année! Restez branchés a rencontré quelques élèves qui ont changé d’option en cours de route.

jAMAIS TROP TARD POUR bIEN FAIRE

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stiJn: «In het begin

was het niet altijd m

de andere leerling n

hebben toch een jaar

voorsprong. ma ar n

het al een stuk

We kunnen het ied

ereen aanraden!»

cOMMENT l’écOlE VOUS A-T-EllE AIDéS à FAIRE lA TRANSITION?

angelo: «nous avons suivi un cours de mise à niveau, qui nous a appris les bases de l’électricité de manière claire et progressive. nous avons aussi dû faire beau-coup d’exercices, y compris à la maison. et le prof était toujours là pour répondre à nos ques-tions.»

stiJn: «Au début, ce n’était pas toujours facile. les autres élèves ont quand même une année d’avance sur nous. mais ça va déjà mieux. Je conseille à tout le monde de franchir le pas!»

ANgElO STIjN

KOEN DE bAcKER est professeur d’électricité et accueille régulièrement de nouveaux élèves en provenance d’autres sections.

«en troisième année, on com-mence à zéro. Tout le monde est donc à égalité. mais en quatrième, et encore plus en cinquième année, les nouveaux élèves doivent rattraper un certain retard. notre école leur offre plusieurs possi-bilités: un cours de mise à niveau, des cours de rattrapage pendant les temps de midi ou par le biais d’exercices supplémentaires, ainsi qu’un logiciel didactique que j’ai mis en ligne sur elektrowereld.be.»

«Quelle que soit leur formation préalable, tout dépend de la motivation des élèves. Certains viennent de l’enseignement général en pensant que ça va être un jeu d’enfant: ils déchantent rapidement. mais ceux qui sont motivés et prêts à travailler y arri-veront. Il y a une grande pénurie d’électriciens. Il est donc logique pour nous, enseignants, de faire un effort pour leur mettre le pied à l’étrier.»

«l’électricité, ce n’est pas diffi-cile. l’électricité, c’est fun. C’est ce que nous essayons de faire passer aux élèves de notre école. nous avons d’ailleurs notre propre electroclub. Une fois par semaine, les élèves intéressés ont la possi-bilité de se plonger pendant tout un temps de midi dans l’univers de l’électrotechnique. Ils construisent des robots ou des petites voitures électriques. on peut faire des choses fantastiques avec l’électri-cité!»

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Jamais trOp tard pOur BiEn fairE

jAMAIS TROP TARD POUR bIEN FAIRE

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rem

ue-

nin

ge

s

la bonne réponse est 4000 v (ou 4 kv). Ce type de clôture fonctionne sur un générateur haute tension (A), qui fournit environ 4 kv qui se déchar-gent en une fraction de seconde. la haute tension est nécessaire pour être sûr qu’il y aura une décharge, peu importe l’endroit du pré où l’animal touche la clôture électrique. en effet, le courant doit circuler en suivant les flèches et doit donc revenir, via la terre, jusqu’aux piquets de terre qui se trouvent près du générateur. l’impulsion n’étant que de courte durée, l’animal ne sent qu’un petit picotement, qui est sans danger pour lui. la quantité d’électricité ou charge qui peut circuler est dès lors limitée.

SOlUTIONREMUE-MéNINgES PAgE 7

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hEt idEaLE LEssEnrOOstEr

ASSEz RéFléchI?

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OK! Mais quelle est la quantité de courant qui passe à travers le cheval, alors? j’ai appris qu’une quantité de 30 mA peut déjà provoquer des séquelles permanentes chez l’être humain (voir le tableau). Et ici, on parle de 4 kV. ça me semble énorme!

Peux-tu calculer le courant en partant de l’hypothèse que la résistance du cheval est de 350 Ω et que la résis-tance de mise à la terre est de 100 Ω par temps sec? Pour la résistance du clôture, tu peux prendre 50 Ω.

A ton avis, quelle quantité de courant passe à travers le cheval?

1. 8 mA 2. 4 A 3. 8 A 4. 4 mA

Un ami m’a dit que la clôture de son pré fonctionne sur une batterie de 9 V. Mais une batterie de 9 V peut-elle vraiment générer une haute tension?

Qu’en penses-tu?

1. les clôtures sont toujours sur du 230 v.

2. les clôtures peuvent être aussi bien sur du 230 v que sur du 6, 9 ou 12 v.

SOlUTIONREMUE-MéNINgES PAgE 7

à S

UIV

RE

Il y a des électriciens dont le métier est d’installer des clôtures électriques. Pas seulement dans les prés, mais aussi pour sécuriser les prisons, les ambassades, les centrales nucléaires, etc. la prochaine édition de WATT’s Up te dira tout ce qu’il faut savoir sur ce métier. A très bientôt!

ENVIE DE cONNAîTRE lA SOlUTION?SOIF D’AUTRES

REMUE-MéNINgES?

www.restezbranches.be/

eleves >> Remue-méninges

1 A

75 mA

30 mA

10 mA

0,5 mA

arrêt cardiaque

seuil de fibrillation cardiaque irréversible

seuil de paralysie respiratoire

contraction musculaire

perception

Ac Dc

1 A

300 mA

90 mA

40 mA

2 mA

rEmuE-méningEs

23

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AU bOUlOT!Une nouvelle législation qui facilite le travail des étudiants.Un job d’étudiant dans le secteur des électriciens est l’idéal pour acquérir de l’expé-rience. depuis le 1er janvier, la loi sur le travail étudiant est un peu moins stricte:

l’étudiant peut travailler 50 jours, répartis sur une année complète (contre 46 jours dont maximum 23 pendant les vacances d’été, auparavant).

l’étudiant peut conclure un contrat de travail de 12 mois (contre maximum 6 mois, auparavant).

ET c’EST PARTI: lA SIxIèME éDITION DE l’ElEcTRO chAllENgE A DéMARRéla sixième finale de l’electro Challenge aura lieu le 22 mai prochain. 321 jeunes, issus de 129 écoles et centres de formation, s’affrontent actuellement pour les présélections. envie de savoir comment se sont déroulées les présélections de l’an dernier? Surfe vite sur www.restezbranches.be/eleves >> electro challenge pour voir la vidéo.

l’élEcTRIcITé T’OUVRE TOUTES lES VOIES!le secteur des électriciens offre un large éventail de perspectives professionnelles. le diplôme donne accès à plus de 26 métiers: du technicien frigoriste au tableautier, du technicien en haute tension au bobineur.envie de connaître les différentes possibilités? Rendez-vous sur www.restezbranches.be/eleves >> metiers pour découvrir les métiers en vidéo.

Que penses-tu de ce premier numéro de WATT’s Up? Tu as une idée pour un article intéressant? Tu aimerais apparaître dans WATT’s Up avec ta classe? Contacte-nous via [email protected].

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