magazine spectacles (Page 1)

L A C O U R S I V E S C E N E N A T I O N A L E L A R O C H E L L E

janv ier / mars2017

MAGAZINE JANVIER À MARS 2017_magazine spectacles 02/12/16 10:36 Page1

SPECTACLESHALKA, GROUPE ACROBATIQUE DE TANGER ARTS DE LA PISTEMERCREDI 4, JEUDI 5, VENDREDI 6 JANVIER page 4-5THIBAULT CAUVIN MUSIQUEMARDI 10, MERCREDI 11 JANVIER page 26L’OISEAU VERT, CARLO GOZZI, LAURENT PELLY THEATRE MERCREDI 11, JEUDI 12, VENDREDI 13 JANVIER pages 6-7BALLET DE LORRAINE DANSEMARDI 17, MERCREDI 18 JANVIER pages 20TERRE NOIRE, STEFANO MASSINI, IRINA BROOK THEATRE18 AU 21 JANVIER pages 8-9BAPTISTE TROTIGNON JAZZVENDREDI 20 JANVIER pages 26ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE, JEAN-CLAUDE CASADESUS MUSIQUEMARDI 24, MERCREDI 25 JANVIER page 27PETIT PIERRE, SUZANNE LEBEAU, GERVAIS GAUDREAULT THEATRE24 AU 27 JANVIER page 15À Õ LÀNG PHÕ ARTS DE LA PISTE31 JANVIER AU 4 FÉVRIER page 3DONNE-MOI QUELQUE CHOSE QUI NE MEURT PAS DANSECHRISTOPHE BÉRANGER, JONATHAN PRANLAS-DESCOURSMERCREDI 1er, JEUDI 2 FÉVRIER pages 18-19ÇA IRA (1) FIN DE LOUIS, JOËL POMMERAT THEATREMERCREDI 8, JEUDI 9, VENDREDI 10 FÉVRIER pages 10-11TENIR LE TEMPS, RACHID OURAMDANE DANSEMARDI 14 FÉVRIER page 21M.M.O. LIONEL HOCHE DANSE15 AU 17 FÉVRIER page 15DANIEL MILLE, HOMMAGE À ASTOR PIAZZOLLA JAZZJEUDI 16, VENDREDI 17 FÉVRIER page 26A FILETTA / ORCHESTRE POITOU-CHARENTES MUSIQUE“NABULIO” JEAN-CLAUDE ACQUAVIVA, BRUNO COULAIS / JEAN-FRANÇOIS HEISSERMARDI 7, MERCREDI 8 MARS pages 24-25ILIADE, D’APRÈS HOMÈRE, PAULINE BAYLE THEATREMERCREDI 8, JEUDI 9, VENDREDI 10 MARS page 14ANOUAR BRAHEM JAZZVENDREDI 10 MARS page 27TAO DANCE THEATER, TAO YE DANSELUNDI 13, MARDI 14 MARS page 22ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE MUSIQUECHŒUR DE L’OPÉRA DE BORDEAUX, MARC MINKOWSKIVENDREDI 17 MARS

LA RÉSISTIBLE ASCENSION D’ARTURO UI THEATREBERTOLT BRECHT, DOMINIQUE PITOISETMARDI 21, MERCREDI 22, JEUDI 23, VENDREDI 24 MARS pages 12-13GoGo PENGUIN JAZZMARDI 28 MARS page 27ALONZO KING LINES BALLET DANSEJEUDI 30, VENDREDI 31 MARS, SAMEDI 1er AVRIL page 23

CINÉMA pages 28-29

BRÈVES / PARTENARIATS pages 30-31

SOMMAIRE / JANVIER à MARS 2017


À Õ LÀNG PHÕntre pagodes et buildings,smartphones et paniers tressés,barques de pêcheurs et guitaressaturées, À Õ Làng Phõ fait entrer

le cirque vietnamien dans la modernité, quittantpeu à peu le village pour se frotter auxfrémissements de la ville. Sans jamais perdre sonauthenticité. A La Coursive, on avait découvertla troupe avec le superbe Lang Toï, en 2009. Avec ses matériaux naturels, paniers blonds etimmenses agrès de bambous, À Õ Làng Phõ

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MAR 31 JANVIER 19 H 30MER 1er FÉVRIER 19 H 30VEN 3 FÉVRIER 20 H 30SAM 4 FÉVRIER 20 H 30DURÉE 1 H 10 GRAND THÉÂTRE

rejoue des scènes de la vie rurale en y ajoutantdes touches expressionnistes de modernité… Les seize voltigeurs nous embarquent alors dansun voyage enchanté, imprimant nos rétinesoccidentales d’images exotiques, de prouessesaériennes et de poésie. Un mariage réussi,délicat, entre cirque contemporain et cultureoriginelle, rehaussé de sonorités vietnamiennesjouées en direct par quatre musiciens.Avec le cirque du Vietnam, la carte postale achangé mais l’émerveillement, lui, reste le même.

16 acrobates4 musiciens

avecles acrobatesTRAN DUC ANDINH VAN TUANNGUYEN THI LIENNGUYEN VAN DUCNGUYEN VAN THANHNGUYEN THI ANBUI QUOC HUYLE LY XANGUYEN KHANH LINHDO MANH HUNGLE TIEN THOTRUONG CHINH PHUTRAN BAN TINNGUYEN NHAT QUANGDANG TRAM ANHVU CAO DUY

les musiciensNGUYEN KIM HAI LUONGTHANG LONG LA Y SANDO TRONG THAI

conceptionTUAN LENGUYEN NHAT LYNGUYEN LAN MAURICENGUYEN TAN LOCmise en scèneTUAN LEdirection musicaleNGUYEN NHAT LYdirection artistiqueNGUYEN LAN MAURICEchorégraphieNGUYEN TAN LOC

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3 représentations scolaires1er, 2 et 3 février


HALKAGROUPE ACROBATIQUE DE TANGER

quoi sert le spectacle, si ce n’est àse raconter soi-même? Raconterd’où l’on vient, le pourquoi, lecomment, raconter pour mieux

voguer vers ce que l’on désire être, ce dont onose à peine rêver. Depuis une dizaine d’années, leGroupe Acrobatique de Tanger n’en finit pas dese raconter pour mieux s’envoler. Né dans les rues et sur les plages de la citémarocaine, cet art ancestral a été porté à la scène par le duo Zimmermann et De Perrot (ChoufOuchouf en 2009) ; puis par Aurélien Bory(Azimut, 2013). Deux spectacles qui ont faitdécouvrir aux scènes de la planète les

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14 artistes sur scène

création collectiveGroupe Acrobatiquede TangerAMAL HAMMICHMOHAMMED HAMMICHNAJWA AARRASMOHAMED TAKELOUAHIB HAMMICHHAMZA NACERIMOHAMMED ACHRAFCHÂABANABDELAZIZ EL HADDADMUSTAPHA AÏTOUARAKMANEMHAND HAMDANSAMIR LÂAROUSSIHAMMAD BENJKIRIADEL CHÂABANYOUNES YEMLAHI

collaborations artistiquesABDELIAZIDE SENHADJIAIRELLE CAENBOUTAINA EL FEKKAKcollaborationsacrobatiquesABDELIAZIDE SENHADJIAIRELLE CAENNORDINE ALLALcollaboration enacrobatie marocaineMOHAMMED HAMMICH(le père)lumièreLAURE ANDURANDcostumesAYDA DIOURI

impressionnantes pyramides traditionnelles etautres sauts périlleux des fous volants tangérois.Une acrobatie qui est aussi musique, cris, chantset percussions. Cette saison, le GroupeAcrobatique de Tanger poursuit sa quête, épaulépar Abdeliazide Senhadji et Airelle Caen,acrobates et fondateurs de la Compagnie XY. En arabe, «halka» est un cercle formé par la foulesur une place publique, autour des artistes forains,conteurs, acrobates, chanteurs ou charmeurs deserpents, prédicateurs ou charlatans. Cette foisencore, le sable de Tanger se glisse malicieusementsous la porte pour nous faire entrer dans sa rondeet nous dire son histoire.


MER 4 JANVIER 20 H 30JEU 5 JANVIER 19 H 30VEN 6 JANVIER 20 H 30DURÉE 1HGRAND THÉÂTRE

“HALKA” DANS LA PRESSE…

«Parfois, cela fait un bien fou de voir unspectacle tout simple dans notre monde où toutest conceptuel. C’est régénérant. […]L’air derien, ces artistes multiplient les prouessestechniques : des pyramides à quatre étages, dessauts en manège époustouflants, des rouesexécutées à grande vitesse. […]Un spectaclepour tous les publics, avec des résonances quelque soit l’âge.» FRANÇOIS DELÉTRAZ, LE FIGARO

«Mêlant la poésie, le chant et les percussions àla création contemporaine, le groupe trace sonsillon singulier, empreint d'intériorité. C’est fortet beau.» STÉPHANIE BARIOZ, TÉLÉRAMA

«Les artistes sont époustouflants. Les rouess’enchaînent à une vitesse phénoménale, lespyramides se montent en un clin d’œil etprennent différentes formes jusqu’à amonceler dixinterprètes, ou bien campent six hommes sur lesépaules d’un seul. […]Halka est un spectaclesingulier, qui parvient –et c’est rare– à allierprouesse et dramaturgie, récit et haute voltige.»

AGNÈS IZRINE, DANSER, CANAL HISTORIQUE

«La dramaturgie du spectacle repose sur dessaynètes légères, théâtralisées, convoquantl’esprit “place du village” dans la fête, le chant etla musique traditionnels. C’est le moment dupartage et de la joie collective, les retrouvaillesd’une communauté dans une même culture. Oncélèbre en musique l’être ensemble.»

NATHALIE YOKEL, LA TERRASSE

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L’OISEAU VERTCARLO GOZZI / LAURENT PELLY

ette pièce est une merveilleusemachine à jouer et sa mise enscène inoubliable. Il était unefois… une reine emmurée vivante

par sa terrible belle-mère, dans un trou sousl’évier des cuisines du palais. Il était une fois lesdeux jumeaux du couple royal, condamnés à mort,exilés en secret chez un couple de charcutiers,qui grandissent la tête dans les livres sans riensavoir de leur dangereuse ascendance. Il leurfaudra affronter de nombreux périples, sortilègeset métamorphoses pour faire surgir la vérité deleur destinée… Il était une fois une fable délirante, L’Oiseau vert,écrite en 1765 par Carlo Gozzi et mise en majestépar Laurent Pelly. Une pièce où tout peut arriver.Décors gargantuesques, costumes épiques, trouped’acteurs au cordeau… L’omniscient LaurentPelly fait feu de tout bois: à la mise en scène, à la scénographie et aux costumes, le directeurdu Théâtre National de Toulouse sait tout faire !Il était une fois l’une des pièces-phares de lasaison de La Coursive… qui nous prouve une foisencore, s’il le fallait, que la magie du théâtrerecèle décidément bien des mystères et desmerveilles.

Cune fable philosophiquede CARLO GOZZItraductionAGATHE MÉLINANDmise en scène,décors, costumesLAURENT PELLY

avecPIERRE AUSSEDATGEORGES BIGOTALEXANDRA CASTELLONEMMANUEL DAUMASNANOU GARCIAEDDY LETEXIERRÉGIS LUXMOUNIR MARGOUMMARILÚ MARINIJEANNE PIPONNIERANTOINE RAFFALLIFABIENNE ROCABOY

lumièreMICHEL LE BORGNEson JOAN CAMBONGÉRALDINE BELINmaquillages, coiffuresSUZANNE PISTEURaccessoiresJEAN-PIERRE BELINassistantemise en scèneSABRINA AHMED


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«Du merveilleux cousu main. Un spectacle qui ades ailes et vous en donne !»

ARMELLE HELIOT, LE FIGARO

«Laurent Pelly est en prise directe avec les fées.Il a dû longuement converser avec elles pourmettre en scène ce “monstre de théâtre”.[…] Tout est élégance, poésie. Un superbe terrainde jeu pour les comédiens qui, animés d’unefièvre démoniaque, réinventent la commediadell’arte.» PHILIPPE CHEVILLEY, LES ECHOS

«Laurent Pelly entre dans le mythe avec unspectacle épuré et splendide où se multiplient lessortilèges scéniques.» L’EXPRESS

«Ici la fantaisie est “pop”, aérienne, toujoursinventive, avec comme première trouvaille ledécor.» AURÉLIEN FERENCZI, TÉLÉRAMA

«Pelly, on le sait, est un artiste complet. Il signel’organisation du spectacle, la direction d’acteurs,la scénographie et les costumes. […] Sans douteparle-t-on plus de ses réussites à l’opéra qu’authéâtre. Celle-ci est éclatante, dans sa façon dedonner de la splendeur à un conte de féescrapuleux, une féerie “charcutière” et volatile.»

GILLES COSTAZ, LE POINT

«Les innombrables péripéties de cette fableinitiatique n’ont rien à envier aux hyperbolessurréalistes de certains films d’animation. Dugrand spectacle.»

MANUEL PIOLAT SOLEYMAT, LA TERRASSE

“L’OISEAU VERT” DANS LA PRESSE…

MER 11 JANVIER 20 H 30JEU 12 JANVIER 19 H 30VEN 13 JANVIER 20 H 30DURÉE 2 H 15GRAND THÉÂTRE


TERRE NOIRESTEFANO MASSINI / IRINA BROOK

rina Brook, metteure en scène etdirectrice du Théâtre National deNice, a commandé un texte decombat au dramaturge italien

Stefano Massini. Dénonçant les rouages ducapitalisme à travers l’extraordinaire épopée desLehman Brothers dans Chapitres de la chute –présenté il y a deux saisons à La Coursive–, Massinimarquait les esprits. Par sa structure, son verbe,par la magie quasi mathématique de sa plume.C’est d’une autre conjuration dont il s’empareaujourd’hui.Un couple de cultivateurs de canne à sucres’interroge : doivent-ils accepter l’offre alléchante

I d’un représentant d’une grande firme agricole, quileur promet de tripler leurs récoltes? Le mirages’estompe vite : OGM, pesticides, stérilisation,expropriation… Le parallèle avec l’ogreMonsanto saute aux yeux. Deux avocats vont alors s’affronter : le premier,incarné par Hippolyte Girardot, défend lecannibalisme crasseux de la firme. La seconde,bouleversante Romane Bohringer, se bat avecles armes du droit pour sauver ce couple à quil’on a tout pris. A travers une mise en scènelumineuse et portée par cinq acteurs d’exception,c’est notre bien le plus précieux qui est mis enjeu : la terre. Cette terre qu’on assassine.

texteSTEFANO MASSINItraductionPIETRO PIZZUTImise en scèneIRINA BROOKassistée deSIMON COURTOIS

avecROMANE BOHRINGERHIPPOLYTE GIRARDOTJEREMIAS NUSSBAUMBABETIDA SADJOPITCHO WOMBA KONGA

musiqueJEAN-LOUISRUF-COSTANZO décorNOËLLE GINEFRI sonGUILLAUME POMARESlumièreALEXANDRE TOSCANI costumesELISA OCTO

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MAR 17 JANVIER reportée

MER 18 JANVIER 19 H 30JEU 19 JANVIER 19 H 30REPRÉSENTATION SUPPLÉMENTAIREVEN 20 JANVIER 18 HVEN 20 JANVIER 20 H 30REPRÉSENTATION SUPPLÉMENTAIRESAM 21 JANVIER 16 HSAM 21 JANVIER 20 H 30DURÉE 1 H 10 THÉÂTRE VERDIÈRE

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L’aspect militant du texte de Stefano Massinivous a parlé?Je ne me considère pas, dans mon quotidien,comme une grande militante, malgré le fait d’êtretrès sensible au monde qui nous entoure. J’aibeaucoup d’admiration pour les gens qui fontbouger les lignes, qui s’investissent pour défendredes causes fortes. En tant que comédienne, j’aitoujours une forme de pudeur à être porte-étendard de telle ou telle cause. Finalement,j’essaie tout le temps de porter des choix moraux,au cinéma comme au théâtre, des projets avecune identité singulière, qui ont du sens. A Nice,Irina Brook a décidé de faire un théâtre trèsengagé. Nous avons créé Lampedusa Beach, unmonologue magnifique sur les migrants et Terrenoire, qui est une commande faite à StefanoMassini. Irina est très sensible à la destructiondans laquelle l’humanité est lancée. Pour ma part,je crois que ce sont surtout mes choix quisignifient quelque chose. En tout cas, c’est mamanière d’être engagée. Vous avez une grande fidélité avec les metteursen scène que vous choisissez.C’est une façon de faire assez familiale, oui…mais qui rejoint aussi une question morale. FaireLa Cantatrice chauve par exemple, un théâtre à lafois populaire et pointu, est aussi une forme dechoix. Je ne veux pas travailler avec des metteursen scène excluants, qui proposent un théâtre àmon sens trop bourgeois, trop intellectuel. PierrePradinas, Michel Didym (ndlr, qui avait mis enscène J’avais un beau ballon rouge, où elle jouaitavec son père) ou Irina Brook ont la mêmevolonté de produire un théâtre qui parle à tous,de manière à la fois honnête et exigeante.Personne n’est laissé sur le côté avec eux, leurthéâtre renoue avec l’idée de la fête populaire,ne parlant pas forcément au petit microcosme despuristes. Avec ces trois-là, je ne lis même pas lespièces avant de dire oui. J’y vais d’abord poureux, pour travailler en famille. L’écriture très particulière de Massini vous aséduite?La construction en puzzle de la pièce estfascinante, intrigante, dans une langue ultraprécise, presque aride. Et le sujet est finalementtrès singulier, très peu abordé. C’est une vraievolonté d’Irina. Elle a en plus injecté des textes

de Vandana Shiva, cette militante indienne qui agagné plusieurs procès contre Monsanto, unefigure incroyable en Asie qui se bat contre lesmultinationales. Avec ça, la pièce prend plus dechair, de sentiments. Comment avez-vous travaillé avec vos partenaires?Hippolyte Girardot n’avait pas fait de théâtredepuis longtemps. C’était parfait pour lui derevenir aux planches avec la douceur d’Irina, sabienveillance. Les trois autres comédiens sontformidables d’intensité. Irina a cette force deréunir des troupes très humaines, des gens augrand cœur. Nous avons énormément travailléautour de la table sur cette pièce, alors qu’Irinadéteste ça! Il fallait trouver le bon ton pour fairecomprendre les enjeux, autour de la culture de lacanne à sucre par exemple. Tout le monde s’estvraiment trouvé à travers ce gros boulot. Vous êtes venue très souvent à La Rochelle –deux fois cette saison. Sentez-vous un lienparticulier avec la ville, la salle, son public?Enormément. La Rochelle est une de mesmaisons. J’ai l’impression qu’il y a une familiaritéavec le public, un vocabulaire commun. Il m’a vuegrandir! Et c’est réel, tangible, ça n’est vraimentpas une vue de l’esprit. Quand je monte sur scèneici, je sens beaucoup de bienveillance… Grâce àcette fidélité de La Coursive avec «mes» metteursen scène, nous avons installé, je crois, ce lienfort avec les années. C’est très rare. Et puis j’ai aussi une accumulation de souvenirs forts àLa Rochelle, dans la ville, où chaque endroit quej’ai arpenté porte des morceaux de ma vie.Quel est votre rapport intime au théâtre?Une addiction, presque physique. Avec La Cantatricechauve par exemple, on provoque quelque chosed’extraordinaire: le rire. C’est palpable, immédiat,on ressent des vagues de rire dans la salle. C’estaussi une quête, fragile, dangereuse. La comédieest plus périlleuse que la tragédie. Son dangerabsolu est de vouloir provoquer le rire à tout prix.Il faut se nettoyer tout le temps et repartir,chaque soir, de zéro, oublier l’idée même d’uneffet. Mon père m’a donné un jour le plus grandconseil de ma vie : arriver sur scène, chaque soir,comme si c’était le premier. Nue. Neuve.Retrouver, chaque soir, son innocence. Réinventersans cesse. J’y pense tout le temps. PROPOS RECUEILLIS PAR CAMILLE LAGRANGE, NOVEMBRE 2016

Rencontre avec Romane Bohringer, lors de sa venue à La Coursiveen novembre dernier pour «La Cantatrice chauve».


ÇA IRA (1) FIN DE LOUISJOËL POMMERAT

l est des pièces qui dépassentl’entendement. Qui dépassent lasalle, le public, les artistes. Quidépassent le théâtre même.

Auréolée de ses quatre Molières, Ça ira (1) Fin deLouis, est de la race de ces extra-ordinairesmoments – en deux mots. Quelque chose de neuf,de fou. Un choc étourdissant.La Révolution française comme si vous y étiez…Cette pièce-fleuve retrace les événements qui ontabouti à la déclaration des Droits de l’Homme, de1787 à 1791. Joël Pommerat, décidément l’undes grands hommes de théâtre de notre époque,projette littéralement le public dans l’arène d’uneAssemblée nationale bouillonnante, au cœur dela folie électrique de ces années fondatrices.Que dire de cet ovni théâtral? Spectacle politique,

I fresque historique, fantaisie libertaire… Ça ira…est surtout un projet scénique formidable, menépar un collectif de comédiens survolté simulantles débats d’hier dans une langue et des costumesd’aujourd’hui. Créée durant de longs mois dans lepartage et l’investissement total de chaque acteur, la pièce s’est dessinée autour du travaild’improvisation de la troupe, nourrie de centainesde documents et du concours d’un historien.Il en sort un moment de théâtre épique de plusde quatre heures, joué par quatorze comédiens.Une expérience unique de spectateur. Plus tardsans doute, lorsque la tornade sera digérée,acceptée, analysée, une envie : voir surgir, troiscents ans après, une société enfin égalitaire,enfin fraternelle. L’imagination citoyenne aupouvoir.

création théâtrale deJOËL POMMERAT

avecSAADIA BENTAÏEBAGNÈS BERTHONYANNICK CHOIRATERIC FELDMANPHILIPPE FRÉCONYVAIN JUILLARDANTHONY MOREAURUTH OLAIZOLAGÉRARD POTIERANNE ROTGERDAVID SIGHICELLIMAXIME TSHIBANGUSIMON VERJANSBOGDAN ZAMFIR

scénographie, lumièreERIC SOYERcostumes, recherchesvisuellesISABELLE DEFFINsonFRANÇOIS LEYMARIEdramaturgieMARION BOUDIERcollaboration artistiqueMARIE PIEMONTESEPHILIPPE CARBONNEAUXassistante mise en scèneLUCIA TROTTA

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MER 8 FÉVRIER 19 HJEU 9 FÉVRIER 19 HVEN 10 FÉVRIER 20 HDURÉE 4 H 30avec 2 entractes comprisGRAND THÉÂTRE

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“ÇA IRA (1) FIN DE LOUIS”DANS LA PRESSE…

«Sonnés. On sort sonnés et électrisés à la fois del’épopée historique dans laquelle Joël Pommeratet sa troupe nous ont embarqués plus de quatreheures durant. Eblouis aussi.[…]C’est à la fois mystérieusement envoûtant etpédagogique, violent et tendre, fascinant etterrifiant. Un spectacle de service public pourmieux comprendre notre héritage commun, mieuxle partager, le digérer, le transcender.»

FABIENNE PASCAUD, TÉLÉRAMA

«Entre ici, spectateur, pour devenir un acteur del’Histoire! Ou, du moins, pour vivre uneexpérience théâtrale passionnante, qui plonge aucœur de la parole et du combat politique. […]Tout semble à la fois d’une actualité brûlante etlesté d’histoire.» FABIENNE DARGE, LE MONDE,

«Un thriller politique qui, dans son intensité,rappelle la déflagration provoquée il y a quarante-cinq ans par 1789 d’Ariane Mnouchkine.[…] Tout concourt à rendre Ça ira… inoubliable.Rarement le théâtre nous a dit aussi bien lemonde, notre Histoire et notre présent.»

PHILIPPE CHEVILLEY, LES ECHOS

«Joël Pommerat raconte la naissance de ladémocratie et d’une idée nouvelle : le bonheur.Une fresque insensée, passionnante, palpitante,exaltante…» DIDIER MÉREUZE, LA CROIX


LA RÉSISTIBLEASCENSIOND’ARTURO UIBERTOLT BRECHT / DOMINIQUE PITOISET

près un Cyrano de Bergeracflamboyant et radicalementnovateur, Dominique Pitoisetretrouve Philippe Torreton dans

cette parabole grinçante de Bertolt Brecht quidénonce les fascismes d’hier et de demain.En 1941, Brecht l’exilé continue de pourfendre lenazisme avec sa plume comme seule arme, àl’encre de son âme d’artiste engagé. La RésistibleAscension d’Arturo Ui fait partie des œuvresmajeures du dramaturge allemand lorsque, arrivéau sommet de son art, il souhaita témoigner deses réflexions sur l’infernale spirale conduisantles hommes à plier devant le fascisme, lemensonge et la peur. Pour autant, pas question pour DominiquePitoiset de faire de son Arturo un simple avatard’Adolf Hitler, –ni de le placer, comme dans letexte original, dans un Chicago gangrené par lapègre– mais plutôt de réactualiser la pièce pourl’emmener vers autre chose. Fini l’allégorie, placeau monde concret, celui des puissants et descouards, de la corruption ordinaire et du peupledésabusé, des tribuns et de leurs proies.Costumes trois pièces et chemise blanche, plutôt

A que moustache et pantalon bouffant. Touteressemblance avec des personnages d’aujourd’huine serait absolument pas fortuite… Dans une scénographie glaciale tenant de lamorgue ou de la salle des coffres d’une grandebanque, Philippe Torreton éructe avec finesse,grandiose, brûlant, le visage empourpré desnuances du monstre. Alors que les victimess’empilent au fur et à mesure que le pays s’enlise,Arturo, lui, s’élève jusqu’au sommet. Car tous,sans exception, finiront par dire «oui» aurépugnant Arturo, lui offrant sans forcer la statured’un géant. Pour Dominique Pitoiset, monter La RésistibleAscension d’Arturo Ui est un acte politique, unematière brute et brutale donnant à réfléchir.Réfléchir pour ne pas fléchir. Et aller voir cettepièce féroce, éclatante, aussi engagée qu’enragéependant la campagne électorale de 2017 s’avèreraprobablement être une bonne piqûre de rappel.Car, pour paraphraser Brecht, «le ventre est encorefécond d’où est sortie la bête immonde»… EnEurope de l’Est, en Turquie ou même chez l’OncleSam, elle s’avance désormais à découvert. «Plus jamais ça», disaient-ils… Vraiment?

texteBERTOLT BRETCHTtraduit de l’allemand parDANIEL LOAYZAmise en scèneet scénographieDOMINIQUE PITOISET

avecPHILIPPE TORRETONDANIEL MARTINPIERRE-ALAIN CHAPUISHERVÉ BRIAUXNADIA FABRIZIOPATRICE BORNANDGILLES FISSEAUADRIEN CAUCHETIERJEAN-FRANÇOIS LAPALUSMARTINE VANDEVILLE

collaboratrice artistiqueau metteur en scèneMARIE FAVREcostumesAXEL AUSTassistante costumesCLAIRE MARClumièresCHRISTOPHE PITOISETson MARIE CHARLESvidéo BENOÎT ROSSELaccessoiresBERTRAND NODETperruqueset maquillagesCÉCILE KRETSCHMAR

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MAR 21 MARS 20 H 30MER 22 MARS 19 H 30JEU 23 MARS 19 H 30VEN 24 MARS 20 H 30DURÉE 2 H 30GRAND THÉÂTRE

PROPOS DEPHILIPPE TORRETONDANS LA PRESSE…

«On ne raconte pas la montée du nazisme enAllemagne mais la montée du totalitarisme dansun monde un peu absolu. Il se trouve que notreépoque réunit pas mal d’éléments similaires àcelle de la pièce: crise économique, montée desnationalismes, insécurité complètement politisée,incertitudes quant à l’avenir… et c’est un terreaufavorable pour les extrêmes qu’on voit grandirpartout, bien au-delà de la France.»

PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE CHEVRIERTHÉÂTRAL MAGAZINE

«Aujourd’hui, l’époque a changé. Ces gens-là sedonnent un bon profil. Ils affichent des airs derespectabilité, s’expriment à travers des discoursapaisés. Je crois qu’il faut représenter le fascismecomme il se montre aujourd’hui : vêtu de beauxcostumes.» PROPOS RECUEILLIS PAR

MANUEL PIOLAT SOLEYMAT, LA TERRASSE


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ILIADED’APRÈS HOMÈRE / PAULINE BAYLE

chille, Hélène, Andromaque, Hectoret Agamemnon. D’un côté, lesGrecs. De l’autre, les Troyens etentre les deux, une flopée de

destins qui s’entrechoquent… La metteure enscène Pauline Bayle adapte L’Iliade sanscomplexes, avec une puissance torrentielle. Cette jeune équipe – tous ont moins de trenteans!– s’est ainsi mis en tête d’adapter l’épopéemonstrueuse d’Homère, la triturant, la condensanttout en rendant ses enjeux limpides; comme une

AMER 8 MARS 20 H 30JEU 9 MARS 19 H 30VEN 10 MARS 20 H 30DURÉE 1 H 20 THÉÂTRE VERDIÈRE

exploration des méandres de l’être: courage, peur,cruauté, générosité, souffrance, amitié, amour.Iliade n’est que leur troisième projet… Et c’estune éclatante réussite, saluée tant à la créationparisienne qu’au dernier Festival d’Avignon. Epure, sophistication et énergie brute offrent àl’œuvre la plus ancienne au monde un éclatnouveau, rarement touché sur scène. Nous croyions connaître ce chant de fureur et detendresse… Pauline Bayle réussit à nous prouverle contraire. Fort.

d’après HOMÈREadaptationet mise en scènePAULINE BAYLE

avecCHARLOTTEVAN BERVESSELÈSFLORENT DORINJADE HERBULOT etPAULINE BAYLE(en alternance)ALEX FONDJAYAN TASSIN

scénographieCAMILLE DUCHEMINlumièrePASCAL NOËLcostumesCAMILLE AÏT

2 représentations scolaires9 et 10 mars


PETIT PIERRESUZANNE LEBEAU / GERVAIS GAUDREAULT

M.M.O.LIONEL HOCHE

ierre Avezard vient au monde à moitié aveugle, sourd et muet, visage déformé. Incapabled’apprendre à lire et à écrire, il

sera garçon-vacher dans une ferme du Loiret.Pendant que le vingtième siècle crie plus fort queles autres, Petit Pierre travaille à l’œuvre de savie, un manège fait de bric et de broc. Ildeviendra un artiste fascinant. Là-bas, dans saferme, Petit Pierre est devenu grand. Imaginé par Suzanne Lebeau, auteur-phare duthéâtre jeune public, ce Petit Pierre est unemerveilleuse version de la vie de cet être horsnormes. Un pur moment de théâtre, captivantd’inventivité, un mille-feuille d’émotions etd’intelligence.

lfes gracieux, faunes malicieux,nature fantasmée… M.M.O. faitd’un court spectacle de danse unvoyage au pays des rêves. Trio

chorégraphique imaginé par Lionel Hoche, ceprojet original déploie toute une mythologieservie par une tribu de créatures fantastiques, surl’air épique de Ma Mère l’Oye de Ravel. Un subtil équilibre entre une lecture facile àappréhender et l’appel à l’imaginaire de l’enfant,où le regard virevolte entre danse, projectionsvidéo et musique. M.M.O. est une rareté.

P

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MER 25 JANVIER 19 H 30DURÉE 1H THÉÂTRE VERDIÈRE

MER 15 FEVRIER 14 H 30DURÉE 30 ’ THÉÂTRE VERDIÈRE

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> tous publics à partir de 8 ans

> tous publics à partir de 4 ans

texteSUZANNE LEBEAUmise en scèneGERVAIS GAUDREAULT

avecLUDGER CÔTÉMAUDE DESROSIERSEMILIE DIONNE

assistante mise en scèneMARIE-EVE HUOT décor et accessoiresFRANCINE MARTIN costumesMARIE-PIERRE FLEURY lumièreDOMINIQUE GAGNONenvironnement sonoreNICOLAS ROLLINmaquillage et coiffurePIERRE LAFONTAINE

3 danseurs

interprètesCÉLINE DEBYSERLAURIANNE MADELAINEQUENTIN BAGUET

mise en scènechorégraphiescénographie, costumesLIONEL HOCHEmusiqueMAURICE RAVEL“Ma Mère l’Oye” lumièreNICOLAS PROSPERcréation vidéoCLAUDIO CAVALLARI

5 représentations scolaires24, 26, 27 janvier

4 représentations scolaires16 et 17 février


NORMAL

24€

28€

33€

CARTE COURSIVE

18€

21€

27€

CARTE COURSIVE– 26 ANS

13€

16€

22€

GRAND THÉÂTRE

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEMA 20 DÉC TOUS PUBLICS VE 6 JANVIER

GRAND THÉÂTRE

BA

PT

IST

ET

RO

TIG

NO

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VENDREDI 20 JANVIER 20H30TARIF

DURÉE 2HOUVERTURE DES RÉSERVATIONSPOUR TOUS PUBLICS VE 17 FÉV

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THEATREMARDI 21 MARS 20H30MERCREDI 22 MARS 19H30JEUDI 23 MARS 19H30VENDREDI 24 MARS 20H30TARIF

DURÉE 2H30

THÉÂTRE VERDIÈRE

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEVE 23 DÉC

TOUS PUBLICS ME 11 JANVIER

PETIT PIE

RR

ETHÉÂTRE

MERCREDI 25 JANVIER 19H30TARIF

DURÉE 1H

THÉÂTRE VERDIÈRE

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEMA 28 FÉVRIER

TOUS PUBLICS JE 16 MARS

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TDANSEJEUDI 30 MARS 20H30VENDREDI 31 MARS 20H30

REPRÉSENTATIONSUPPLÉMENTAIRE:

SAMEDI 1 er AVRIL 20H30TARIF

DURÉE 1H45

GRAND THÉÂTRE

À Õ

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ÕARTS DE LA PISTE

MARDI 31 JANVIER 19H30MERCREDI 1 er FÉVRIER 19H30VENDREDI 3 FÉVRIER 20H30SAMEDI 4 FÉVRIER 20H30TARIF

DURÉE 1H10


TOUS PUBLICS MA 10 JANVIER

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CLASSIQUE

MARDI 24 JANVIER 20H30MERCREDI 25 JANVIER 20H30TARIF

DURÉE 1H45

GRAND THÉÂTRE


TOUS PUBLICS MA 14 MARS

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JAZZPLACES NON NUMÉROTÉES

MARDI 28 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H30

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GRAND THÉÂTRE GRAND THÉÂTRE

CCCSPECTACLES EN AVRIL-MAI

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4-5 AVRIL

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IO / concert à La Sirène

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ise en page 1 02/12/16 10:35 Page2

JANVIER

RÉSERVATIONSOUVERTES

POUR TOUS PUBLICS



GRAND THÉÂTRE THÉÂTRE VERDIÈRE

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INRÉCITAL DE GUITARE


DURÉE 1H20

GRAND THÉÂTRE L’O

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THÉÂTRE

MERCREDI 11 JANVIER 20H30JEUDI 12 JANVIER 19H30VENDREDI 13 JANVIER 20H30TARIF

DURÉE 2H15


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DURÉE 1H20



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ARTS DE LA PISTE

MERCREDI 4 JANVIER 20H30JEUDI 5 JANVIER 19H30VENDREDI 6 JANVIER 20H30TARIF

DURÉE 1H

FÉVRIER

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEMA 3 JANVIER


THÉÂTRE VERDIÈRE

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SDANSE

MERCREDI 1 er FÉVRIER 20H30JEUDI 2 FÉVRIER 19H30TARIF

DURÉE 1H05

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSPOUR TOUS PUBLICS MA 3 JAN

avec 2 entractes compris

GRAND THÉÂTRE

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MERCREDI 8 FÉVRIER 19HJEUDI 9 FÉVRIER 19HVENDREDI 10 FÉVRIER 20HTARIF

DURÉE 4H30

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSPOUR TOUS PUBLICS VE 13 JAN

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEVE 13 JANVIER

TOUS PUBLICS ME 1 erFÉVRIER


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MARDI 14 FÉVRIER 20H30TARIF

DURÉE 1H

MARS


TOUS PUBLICS MA 21 FÉVRIER

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MUSIQUE / CRÉATION

MARDI 7 MARS 20H30MERCREDI 8 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H20


TOUS PUBLICS ME 22 FÉVRIER

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEVE 10 FÉVRIER

TOUS PUBLICS VE 24 FÉVRIER

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MJAZZPLACES NON NUMÉROTÉES

VENDREDI 10 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H30

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEVE 10 FÉVRIER

TOUS PUBLICS VE 24 FÉVRIER

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LUNDI 13 MARS 20H30MARDI 14 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H15

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XMUSIQUE

VENDREDI 17 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H50

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DURÉE 1H10

M.M

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DANSE

MERCREDI 15 FÉVRIER 14H30TARIFS: normal 10€

enfant – de 10 ans 6€DURÉE 30’

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSCARTE COURSIVEMA 17 JANVIER

TOUS PUBLICS JE 2 FÉVRIERGRAND THÉÂTRE

DA

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JAZZ

JEUDI 16 FÉVRIER 20H30VENDREDI 17 FÉVRIER 20H30TARIF

DURÉE 1H30

ILIAD

ETHÉÂTRE

MERCREDI 8 MARS 20H30JEUDI 9 MARS 19H30VENDREDI 10 MARS 20H30TARIF

DURÉE 1H20

GRAND THÉÂTREGRAND THÉÂTREGRAND THÉÂTRE THÉÂTRE VERDIÈRE GRAND THÉÂTRE

OUVERTURE DES RÉSERVATIONSPOUR TOUS PUBLICS VE 9 DÉC

THÉÂTRE

CO

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S 2017_M

ise en page 1 02/12/16 10:35 Page1

DONNE-MOI QUELQUE CHOSEQUI NE MEURT PASCHRISTOPHE BÉRANGER / JONATHAN PRANLAS-DESCOURS

es corps à corps, des cris du cœur,des accords et désaccords… de lasueur, de la joie et des larmes sousun ciel de couteaux. Pour leur

nouvelle création, la compagnie Sine Qua Non Arttape fort. Il y a la liane Jonathan, le massif Christophe, lapuce Virginie. Il y a la peau cuivrée de Jorge etla douce sauvagerie de Francesca. Et puis, tapiedans l’ombre, apparaît une batterie aux cymbalesqui lévitent, une guitare électrique… Alors ondanse, on joue, on crie sous la voûte menaçante.A travers une scénographie superbe, comme unenuée d’épées de Damoclès planant sur le monde,les néo-Rochelais affirment encore un peu plusleur singularité, leur intelligence, la force de leurdanse. Donne-moi quelque chose qui ne meurtpas est un précipité de danse jubilatoire mêlé àun travail plastique et musical ébouriffant.

D

Implantée à La Rochelle depuis deux années, la compagnieSine Qua Non Art a été accompagnée pour ce projet pourdes accueils studios par : Le Manège Scène NationaleReims, CCN Ballet de Lorraine Nancy; le CCN de BelfortVia Danse; Le Ballet National de l’Opéra du Rhin CCN deMulhouse. Crée en décembre au Manège Scène Nationaleà Reims, Donne-moi quelque chose qui ne meurt pasa reçu aussi le soutien du Pacifique CDC Grenoble et duCDC Pôle Sud Strasbourg et de La Coursive, avec unconventionnement de la Région ALPC et de la Ville de La Rochelle.

5 danseurs

concept, chore graphiescenographieCHRISTOPHE BÉRANGERJONATHANPRANLAS-DESCOURS

interpre tationCHRISTOPHE BÉRANGERJORGE MORE CALDERONVIRGINIE GARCIAJONATHANPRANLAS-DESCOURSFRANCESCA ZIVIANImusique originale et liveYOHAN LANDRYDAMIEN SKORACKI

lumiere OLIVIER BAUERdecors GREGORY FRADINcostumesPAULINE KIEFFER

18


MER 1er FÉVRIER 20 H 30JEU 2 FÉVRIER 19 H 30DURÉE 1 H 05 THÉÂTRE VERDIÈRE

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LE TITREIl vient d’un recueil du photographe EdouardBoubat, mis en texte par Christian Bobin. Nousavons juste changé la conjugaison. Au tout débutde la création, nous sommes partis de cet ouvragepour faire des improvisations. Puis ce titresonnait de plus en plus comme une évidence…Ce qui nous a plu est d’abord la question, trèsdirecte que pose cette phrase, «Donne-moiquelque chose qui ne meurt pas». Elle interpelle,interroge par son paradoxe.

LA SCÉNOGRAPHIENous avions très envie d’une suspension. L’idéedes couteaux est venue d’une exposition d’artcontemporain, d’une œuvre très suffocante. Detout ce que nous avons testé, c’est le seul objetqui pointe réellement ce qui se passe en dessous.Et en-dessous, c’est nous. Cette pièce est penséedepuis plus d’un an et demi et l’actualité nous arattrapés. Cette oppression de la réalité dumoment, sa dureté... Nous avions besoin d’entreren résistance à travers la danse. Sur scène, lesinterprètes sont pris comme dans une mâchoire :en haut les couteaux, en bas ce grand miroirargenté. Ils s’en sortent par la danse.

LA DANSE On reste dans une dimension de performance maisavec de la force, de la puissance tout enapportant quelque chose de joyeux, presquedoux. On aime bien parler d’une danse jubilatoire,comme si nous ne voulions qu’une seule chose,que les gens viennent sur le plateau pour entrerdans notre ronde. Chacun va y retrouver deséléments de notre vocabulaire commun, presqueune forme de danse folklorique : on se tient lesmains en farandole, on peut penser au tango, auxclaquettes mais aussi aux grands rassemblementsdes rave-partys, à des chorégraphies militairesextrêmement rigides qu’on s’amuse à détourner,un hakka revisité… Un vocabulaire lisible etfinalement assez festif.

Rencontre avec Christophe Bérangeret Jonathan Pranlas-Descours,deux chorégraphes hors normes.

LA MUSIQUENous travaillons avec deux musiciens, qui créenten direct la musique sur le plateau. Ce sont lesmêmes qui nous accompagnaient dans Exuvie,notre spectacle précédent. Ils sont avec nousdepuis le premier jour pour construire un écrinmusical sur-mesure. Ils ont participé à 100% à lacréation du spectacle. La musique est un filrouge, une énergie qui peut passer de la technoà la scansion militaire, de nappes baroques à descoups de boutoirs très rock. Ils sont formidables.

LA ROCHELLENous sommes installés à La Rochelle depuis deuxans déjà et nous appréhendons ce territoirecomme un grand terrain de jeu et d’exploration.Nous nous investissons énormément pourdévelopper quelque chose qui dépasse l’actionculturelle, rejoignant plutôt une forme demilitantisme, d’acte citoyen autour de la dansecomme vecteur du vivre-ensemble. Nous avonsmis en place les «Dimanches amateurs», dans lecadre d’une vaste action appelée PAN (pourPermanence Artistique Nomade), où chacun peutvenir comme il est, juste pour partager unmoment de danse tous ensemble. Et ça répond !C’est un gros travail, qui nous demande beaucoupde temps à côté de nos créations artistiques…mais ça vaut tellement le coup ! L’objectif est unpartage de l’art chorégraphique pour tous et,surtout, par tous, pour tous les âges et d’où quel’on vienne. L’artiste ne peut pas, à notre époque,se contenter de sa seule création. Ce projet estune manière –la nôtre–, de lutter contre l’entre-soi et de partager notre jubilation à danser. C’estune surprise, mais janvier 2017 devrait voirarriver, sur La Rochelle, certains projets de grandeampleur dans cette veine-là… Nous allonscontinuer, à notre échelle, à faire bouger la ville!


MAR 17 JANVIER 20 H 30MER 18 JANVIER 20 H 30DURÉE 1 H 20 GRAND THÉÂTRE

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BALLET DE LORRAINEaire danser le «dancehall», cesulfureux mouvement du bassinissu des ghettos jamaïcains, à neufdanseuses sur pointes toutes de

vert vêtues (une couleur habituellement banniedes planches), qui plus est sur une musique dePhilip Glass… il fallait oser ! Cecilia Bengolea et François Chaignaud, lesenfants terribles de la danse contemporaine,continuent d’exploser les codes, d’explorer lescorps avec Devoted, une pièce extrêmementexigeante, physique, presque douloureuse. Unmouvement hors du commun transpercé defulgurances et de figures virtuoses,frénétiques. Intense. En contraste à la furie, la seconde pièce pourquatorze danseurs, Nine Sinatra Songs –œuvremajeure de l’immense chorégraphe américaineTwyla Tharp– dresse le portrait de sept couplesqui tournoient et dansent le swing, le tango ou lecha cha cha dans une salle de bal scintillante.

Avec ces deux pièces aux antipodes, le Ballet deLorraine affirme encore un peu plus sonexcellence, son éclectisme et son audace. Avecgrâce… et dévotion totale à la danse.

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Devoted

Nine Sinatra Songs

directeur généralPETTER JACOBSSON

DEVOTED9 danseuseschorégraphieet costumesCECILIA BENGOLEAFRANÇOIS CHAIGNAUDmusiquePHILIP GLASS“ Another Lookat Harmony Part IV ”lumièreJEAN-MARC SEGALEN

NINE SINATRASONGS14 danseurschorégraphieTWYLA THARPremontée parRICHARD COLTONcostumesOSCAR DE LA RENTAlumièreJENNIFER TIPTONscénographieSANTO LOQUASTOmusique chansonsinterprétées parFRANCK SINATRA


TENIR LE TEMPSRACHID OURAMDANE

enir le temps… quel merveilleuxtitre pour un spectacle de danse!Pièce pour seize interprètes, latroisième chorégraphie collective

de Rachid Ouramdane –récemment nommé à lacodirection du Centre Chorégraphique National deGrenoble avec Yoann Bourgeois– résonne par samaturité, son inventivité et l’épanouissementvisible de son auteur. Une symphonie de corps rythmée par une partitionhypnotique, percussive, traversée d’accents jazz,bossa nova ou rap. Une musique épileptique –etsuperbe– poussant les interprètes dans leursretranchements, jusque dans la transe, au bord del’épuisement.Du chaos des seize danseurs si hétérogènes naît uneharmonie extrêmement écrite où le groupe s’éclateet se rejoint, où chaque solo n’existe que grâce à lameute, où un chorégraphe se révèle. Tous ensemble,les corps sont libres, insoumis, tendus et s’enroulentdans une boucle de répétition éternelle...

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MAR 14 FÉVRIER 20 H 30DURÉE 1 HGRAND THÉÂTRE

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16 danseurs

conception, chorégraphieRACHID OURAMDANE

avecFERNANDO CARRIONJACQUELYN ELDERANNIE HANAUERALEXIS JESTINLORA JUODKAITEARINA LANNOOSÉBASTIEN LEDIGLUCILLE MANSASYU OTAGAKIMAYALEN OTONDOSAÏEF REMMIDEALEXANDRA ROGOVSKARUBEN SANCHEZSANDRA SAVINLEANDRO VILLAVICENCIOAURE WACHTER

composition musicaleoriginaleJEAN-BAPTISTE JULIENlumièreSTÉPHANE GRAILLOTcostumes LA BOURETTEdécorSYLVAIN GIRAUDEAUassistantechorégraphiqueAGALIE VANDAMME


TAO DANCE THEATERTAO YE

es lignes, épurées. De la technique,foisonnante. Du mouvement, préciset d’une fluidité presque liquide.Deux couleurs, le noir et le blanc...

Tao Ye est le nouveau nom de la dansecontemporaine chinoise avec lequel il faudracompter. La plus exaltante figure de la dansevenue d’Asie.De simples numéros, 6 et 7, en guise de titres :

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LUN 13 MARS 20 H 30MAR 14 MARS 20 H 30DURÉE 1 H 15 GRAND THÉÂTRE

pour le chorégraphe, la danse n’a nul besoin demots pour légitimer son essence.Noir sur noir dans 6, blanc sur blanc dans 7,comme les deux faces (yin et yang) d’un mêmeminimalisme, contraste vital entre laconcentration venue des arts martiaux et sonexplosion sensorielle. Deux pièces tout en souffleet maîtrise. Une écriture universelle, hypnotiqueet magistralement incarnée.

“ 6 ”6 danseurschorégraphie TAO YEmusique XIAO HE

“ 7 ”7 danseurschorégraphie et musiqueTAO YE

22

6

7


ALONZO KINGLINES BALLETALONZO KING

hez Alonzo King, tout n’est quegrâce et élégance, sans jamais rien sacrifier à l’inventivité et au renouvellement de la danse

contemporaine américaine. La dernière venue duchorégraphe à La Coursive avait marquédurablement les esprits. Il faut dire que sacompagnie Lines Ballet est un joyau unique enson genre, fait de technique, de complexité, de performance, de projections plastiquesimpressionnantes et d’une modernité sans détour.Alonzo King est définitivement un chorégraphedu présent. C’est du côté de l’écoulement du temps avec Sandet de la symphonie du vivant avec Biophonyqu’Alonzo King est allé puiser l’inspiration pourune nouvelle tournée européenne. Côté son, riende moins que le piano sauvage de Jason Moranet le saxophoniste Charles Lloyd ; puis l’art sispécifique de Bernie Krause, qui enregistredepuis quarante ans des paysages sonores. Les corps musclés semblent alors s’oublier dansle chant de la terre, de la boue, des animaux quiles entourent… Avec Biophony et Sand, AlonzoKing opère un retour fracassant à La Coursive.Aussi éblouissant qu’énigmatique.

C

JEU 30 MARS 20 H 30VEN 31 MARS 20 H 30REPRÉSENTATION SUPPLÉMENTAIRESAM 1er AVRIL 20 H 30DURÉE 1H 45GRAND THÉÂTRE

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BIOPHONY12 danseurschorégraphieALONZO KINGmusiqueenvironnement sonoreBERNIE KRAUSERICHARD BLACKFORDlumièreAXEL MORGENTHALER costumesROBERT ROSENWASSER

SAND12 danseurschorégraphieALONZO KINGmusiqueCHARLES LLOYDJASON MORAN lumièreAXEL MORGENTHALER costumesROBERT ROSENWASSERdécorsCHRISTOPHER HAAS L’œuvre SAND (LE SABLE, enfrançais) a en partie pu voirle jour grâce au Lisa andJohn Pritzker Family Fund, àMarcia et à Richard Grand età la fondation Bernard Osher

Biophony

Sand


MAR 7 MARS 20 H 30MER 8 MARS 20 H 30DURÉE 1 H 20 GRAND THÉÂTRE

A FILETTAORCHESTREPOITOU-CHARENTES“NABULIO ”

abulio, c’est d’abord une histoire.L’histoire d’une rencontre, entre le chœur polyphonique corse A Filetta et l’Orchestre Poitou-

Charentes ; d’une amitié forte entre Jean-ClaudeAcquaviva, chanteur d’A Filetta et de BrunoCoulais, compositeur aux deux cents musiques defilms. L’histoire d’une savante addition de talentsau service d’un oratorio unique. Presque uneexpérience. Une histoire, donc… celle, intime, de Napoléon,du jeune Bonaparte qu’on surnommait Nabulio.L’enfance du chef et l’épopée qui forgera salégende : ses victoires et ses amours, son destinet ses défaites, sa volonté, irrémédiable, brûlante,brutale. Sa déraison. Son exil.

N Raconté par Didier Sandre, grand acteur de la Comédie-Française, Nabulio est une ode-symphonie en langue corse et française, alternantorchestre et chœur polyphonique, a capella etparties récitées, donnant à entendre desdifférents visages de Napoléon à travers sacorrespondance : l’homme politique, l’amant, leguerrier. Une création hybride, éminemment originale,épique et inspirée.

A FILETTApolyphonies corsesJEAN-CLAUDE ACQUAVIVAFRANÇOIS ARAGNIPAUL GIANSILYSTÉPHANE SERRAJEAN SICURANIMAXIME VUILLAMIER

ORCHESTREPOITOU-CHARENTES45 musiciensJEAN-FRANÇOIS HEISSERpiano et directionDIDIER SANDRE(de La Comédie-Française)récitant

textes françaisNAPOLÉON BONAPARTEtextes corsesJEAN-CLAUDE ACQUAVIVAmusiqueJEAN-CLAUDE ACQUAVIVABRUNO COULAISorchestrationBRUNO COULAISsur une idée originale deBRUNO MESSINA

24

résidence de répétitionà La Coursive

ProgrammeJEAN-CLAUDE ACQUAVIVA / BRUNO COULAISNabulio, oratorio pour chœur polyphonique, orchestresymphonique et récitant


25

> Dans le cadre de la résidence de répétition, «Nabulio » / Rencontredialogue entre Jean-François Heisser, directeur artistique de l’Orchestre Poitou-Charentes etBruno Coulais, compositeur de nombreuses musiques de films (Les Rivières poupres, Microcosmos…)

qui apportera un éclairage sur la démarche créatrice et les sources d’inspiration pour « Nabulio »> mercredi 8 mars à 18 heures à La Coursive / Entrée libre / durée 1h

A FILETTA / chœur polyphoniqueDepuis plus de trois décennies, l’ensemblepolyphonique A Filetta est l’un des groupes-pharesdu chant en Corse. Participant à la sauvegarde dupatrimoine oral insulaire, A Filetta s’est largementouvert au monde et à différentes formes despectacle, tout en demeurant ancré dans sa terred’origine. A La Coursive, on se souvient de leursuperbe présence dans la chorégraphie minérale deSidi Larbi Cherkaoui (Puz/zle, octobre 2012).

BRUNO COULAISmusique etarrangementsDepuis les années 80, il est l’un des piliers de la composition musicale du cinéma français.D’Harrison’s Flowers àMicrocosmos, des Rivières

pourpres aux Adieux à la Reine en passant par Les Choristes, Bruno Coulais envisage son artcomme une manière de métisser les cultures, deraconter une histoire par la vibration du son. Avec A Filetta, ils signent les bandes originalesd’Himalaya : L’Enfance d’un chef, du Peuplemigrateur… Régulièrement nommé aux Césars,Bruno Coulais en a remporté deux, ainsi qu’uneVictoire de la Musique.

JEAN-FRANÇOIS HEISSER / directionPianiste, chef d’orchestre et pédagogue, Jean-François Heisser est un artiste complet. Ildéveloppe le projet de l’Orchestre Poitou-Charenteset le hisse au plus haut niveau des formationsfrançaises. Jean-François Heisser est égalementdirecteur artistique des Soirées musicales d’Arles.

DIDIER SANDRE de la Comédie- françaiserécitantEntré à la Comédie-Française en novembre 2013,Didier Sandre est un comédien incontournable dela scène théâtrale. Pendant plus de quarante ans,il joue les plus grands rôles du répertoire, tournepour le cinéma et la télévision, et reçoit leMolière du Meilleur Comédien en 1996. Passionnéde musique, il participe régulièrement à desconcerts qui intègrent un récitant.


THIBAULT CAUVINrécital de guitare

ssurément, Thibault Cauvin est unphénomène. Silhouette d’oiseau et fine moustache, ce jeuneguitariste est l’homme aux mille

concerts, aux treize prix internationaux, aux centvingt pays visités. Thibault Cauvin est unguitariste dit «classique», mais voir ses doigtsdanser sur le bois n’a rien d’habituel… A admirerdans la chaude proximité du Théâtre Verdière.

A

MAR 10 JANVIER 20 H 30MER 11 JANVIER 20 H 30DURÉE 1 H 20 THÉÂTRE VERDIÈRE

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ProgrammeDOMENICO SCARLATTI Sonate K208 / Sonate K1ISAAC ALBÉNIZ Mallorca / CadizBILLY STRAYHORN / ROLAND DYENS Take the A trainTOM JOBIM / ROLAND DYENS FelicidadeMATHIAS DUPLESSY Ulan Bator SÉBASTIEN VACHEZ Calcutta CARLO DOMENICONI Istanbul

a Coursive fait la fête à BaptisteTrotignon avec un concert en troistemps où le piano est roi. En guised’échauffement, le virtuose en solo,

puis en duo avec l’irrésistible percussionnisteargentin Minino Garay, pour finir en feu d’artificeavec l’habituel trio du pianiste, Joe Sanders à lacontrebasse et le monument Jeff Ballard à labatterie. Un rêve de mélomane…

LVEN 20 JANVIER 20 H 30DURÉE 2 H GRAND THÉÂTRE

DANIEL MILLECIERRA TUS OJOSHommage à Astor Piazzolla

ongtemps, Daniel Mille s’estcouché de bonne heure, bercé parun disque, Years of Solitude, dumaître argentin Astor Piazzolla.

Longtemps, devant l’indépassable, il s’est mêmeempêché de le jouer… Mais la fascination nousrattrape toujours et c’est avec un quintet inéditque l’accordéoniste le plus fameux du jazzfrançais viendra invoquer, pour deux soirées, lefantôme de Piazzolla : trois violoncelles et lefidèle Diego Imbert à la contrebasse. Lasensualité sauvage du tango, Daniel Mille n’yrésiste plus. Et le public non plus.

LJEU 16 FÉVRIER 20 H 30VEN 17 FÉVRIER 20 H 30DURÉE 1 H 30 GRAND THÉÂTRE

DANIEL MILLEaccordéonGRÉGOIRE KORNILUKvioloncellePAUL COLOMBvioloncelleFRÉDÉRIC DEVILLEvioloncelleDIEGO IMBERTcontrebassearrangementsSAMUEL STROUKlumièreORAZIO TROTTA

Programme de la soirée

BAPTISTE TROTIGNONen solo, piano

DUOB. TROTIGNON pianoMININO GARAY percussions

TRIO “HIT”B. TROTIGNON pianoJOE SANDERS contrebasseJEFF BALLARD batterie

BAPTISTE TROTIGNONen solo, duo… et trio


OCHESTRE NATIONAL DE LILLEJEAN-CLAUDE CASADESUS

es quatre-vingt-sept musiciens de l’Orchestre National de Lillesalueront le maestro Jean-ClaudeCasadesus. L’emblématique chef

et fondateur de l’orchestre a quitté ses fonctionsle 1er septembre 2016 mais nous fait l’immenseplaisir de diriger à nouveau son ensemble, autourd’un programme des plus alléchants et entouré desolistes prestigieux.

L

MAR 24 JANVIER 20 H 30MER 25 JANVIER 20 H 30DURÉE 1 H 45 GRAND THÉÂTRE

27

ProgrammeLUDWIG VAN BEETHOVEN Triple Concerto en do majeur, op. 56DOMINIQUE PROBST Nuées SERGUEÏ PROKOFIEV Roméo et Juliette (extraits)

orchestre de 87 musiciensdirectionJEAN-CLAUDE CASADESUSTEDI PAPAVRAMI violonXAVIER PHILLIPSvioloncelleFRANÇOIS-FRÉDÉRIC GUYpiano

ANOUAR BRAHEMQUARTET “SOUVENANCE”

e retour d’Anouar Brahem surscène était très attendu. Aprèscinq années d’absence, 2015 a vunaître Souvenance, beau double-

album de l’oudiste, où la magie méditative de l’Orient se marie au jazz dépouillé del’Occident. Un voyage à la croisée des mondes,une exploration toute en arabesques despossibilités du oud.

LVEN 10 MARS 20 H 30DURÉE 1 H 30GRAND THÉÂTRE

ANOUAR BRAHEM oudFRANÇOIS COUTURIERpianoKLAUS GESINGclarinette basseBJÖRN MEYERguitare basse

GoGo PENGUINt si la sensation jazz de l’annéevenait d’une ville où la pop estquasiment née? Manchester et sascène rock mythique, ses équipes

de foot rivales, est devenu le creuset d’uneeffervescence musicale remarquable. Le jeune groupe GoGo Penguin est ce que la scènebritannique jazz offre de meilleur à l’exportation.Récemment signé sur le légendaire label Blue Note,le trio excelle dans la création de musiqueélectronique avec des instruments acoustiques. Unart d’alchimiste, mélodique et savant, un jazzatmosphérique mâtiné d’électro où le son d’unsynthétiseur est imité en enveloppant les cordes depiano d’un chiffon… Fort et singulièrement beau.

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MAR 28 MARS 20 H 30DURÉE 1 H 30GRAND THÉÂTRE

CHRIS ILLINGWORTHpianoNICK BLACKA basseROB TURNER batterie


28

Chaque semaine, un minimum de deux films,en alternance. Séances tous les jours. Programme mensuel disponible à l’accueil et téléchargeable sur www.la-coursive.com

Cinéma Art et Essai Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et Répertoire, adhérent au Groupement National des Cinémas de Recherche, à l’AssociationFrançaise des Cinémas d’Art et d’Essai, à l’Association des Cinémas de l’Ouest pour la Recherche, à l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion et à l’Agencepour le Développement Régional du Cinéma. Salle Europa Cinémas.

‡ TARIFS CINÉMA NORMAL 7 € • CARTE LA COURSIVE; PLUS DE 60 ANS: 6 € • MOINS DE 26 ANS; DEMANDEUR D’EMPLOI: 5 €LE LUNDI POUR TOUS: 5 € • TARIF JEUNE (–18 ans): 4 € • TARIF SÉANCES SCOLAIRES et GROUPES (Centres de loisirs): 3,50 € CARTE FIDÉLITÉ POUR LES TITULAIRES DE LA CARTE LA COURSIVE 10 séances (valable jusqu’au 29 juin 2016): 50 €

FESTIVAL TÉLÉRAMA / AFCAE à La Coursive,12 films / DU MERCREDI 18 AU MARDI 24 JANVIER20e édition du Festival Télérama / AFCAE (Association Française des Cinémasd’Art et Essai), l’occasion de voir ou revoir…• Une sélection de dix films marquants de l’année cinématographique 2016(des films choisis par la rédaction du magazine Télérama)

• Un film de la sélection des lecteurs pour les vingt ans du Festival,Mulholland Drive de David Lynch«Un fabuleux voyage de cinéma, aussi sensuel qu’inquiétant. On n’a pas finid’épuiser les multiples lectures et jouissances de ce pur objet de fascination.»

(LES INROCKUPTIBLES, NOVEMBRE 2001)

• Une avant-première spéciale anniversaire, Jackie de Pablo Larraín«Pour son premier film américain, Pablo Larraín s’empare d’une icône américainesans verser dans le biopic ni dans le détournement. Son geste est plus profond,et brillant, “Jackie” (performance éblouissante de Natalie Portman) saisitJacqueline Kennedy-Onasis dans l’immédiat après-coup de l’assassinat de Dallas,lorsqu’une série de décisions infléchissent l’image post-mortem du président…»

(CAHIERS DU CINÉMA, OCTOBRE 2016)

Claire Simon, Locarno

La saison en cours continuera à exposer le cinéma indépendant dans sa variété infiniesans renoncer à la recherche de films pareils à une vague qu’on ne voit pas venir,qu’on voit à peine gagner en force et qui finalement déferle, impressionnante…

FESTIVAL JEUNE PUBLIC TÉLÉRAMA / AFCAEL’AFCAE s’associe de nouveau avec Télérama pour la création d’un Festival JeunePublic qui aura lieu du 15 au 21 février.Une programmation à destination des plus petits jusqu’aux adolescents à partird’une sélection de reprises de films de l’année et d’avant-premières…> Tarif: 3,50€ la place de cinéma pour les enfants et leurs accompagnateurs.

SOIRÉE-RENCONTREAVEC CLAIRE SIMONautour de son film Le Concours, lundi 13 février

Les aspirants cinéastes franchissent le lourd portailde la grande école de la Fémis pour la première, etpeut-être, la dernière fois. Chacun rêve de cinéma,mais aussi de réussite. Tous les espoirs sont permis,toutes les angoisses aussi. Les jeunes gens rêventet doutent. Les jurés s’interrogent et cherchentleurs héritiers. De l’arrivée des candidats auxdélibérations des jurés, le film explore laconfrontation entre deux générations et le difficileparcours de sélection qu’organisent nos sociétéscontemporaines.

CINÉMA


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Films présentésMulholland Drivede David Lynch

Jackiede Pablo Larraín

Victoriade Justine Triet

Ma vie de Courgettede Claude Barras

Toni Erdmannde Maren Ade

La Tortue rougede Michael Dudok de Wit

Aquariusde Kleber Mendonça Filho

Midnight Specialde Jeff Nichols

Ellede Paul Verhoeven

Nocturamade Bertrand Bonello

Julietade Pedro Almodóvar

Juste la fin du mondede Xavier Dolan

> Tarif: 3,50€ la place de cinéma sur présentation du pass’ Télérama,valable pour deux personnes dans le magazine Télérama des 11 et 18 janvier (sinon tarifs habituels).> Programme détaillé dans le mensuel cinéma du mois de janvier et sur www.la-coursive.com

MER 16 H / JEU 14 H / VEN 19 H 15 / DIM 11 H JEU 15 H 45 / SAM 20 H / DIM 16 H 45 / MAR 20 H 15

MERCREDI 20 H 15 LUNDI 20 H 30

JEU 19 H / SAM 14 H 30 / DIM 16 H / MAR 16 H

MER 14 H / SAM 18 H 15 / DIM 14 H 30

MER 17 H30 / VEN 14 H/ SAM 20 H30 / DIM 10 H30 JEU 20H 45 / SAM 15 H / DIM 17 H 45 VEN 16 H 45 / DIM 20 H / MAR 17 H 45

SAM 16 H15 / LUN 16 H 30 / MAR 14 H VEN 20 H 45 / DIM 14 H / LUN 18 H 30 SAM 17 H 15 / DIM 20 H 30 / LUN 14 H

FESTIVAL TÉLÉRAMA AFCAE DU MERCREDI 18 AU MARDI 24 JANVIER


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SHAKE LA ROCHELLE ! hip hop eventDurant tout le mois de novembre avait lieu un événement porté par le Centre Chorégraphique National de La Rochelle, La Coursive et La Sirène, un nouveau temps fort dédié à laculture hip hop sous toutes ses formes, dans toute la ville etau-delà : Shake La Rochelle!

Un break à Mozart 1.1Dix musiciens de l’Orchestre des Champs-Elysées, onze danseursde hip hop et deux chefs-d’œuvre éternels de Mozart, DonGiovanni et le Requiem… Une histoire de grâce et de musclepour un véritable ballet de Kader Attou, qui (re)naît à La Coursive. Cinq représentations dans le Grand Théâtre,presque cinq mille spectateurs. Un moment fort.

Le Garçon à la valiseLa pétillante metteure en scène Odile Grosset-Grange et sonauteur «star», le Britannique Mike Kenny, sont restés unedizaine de jours au Théâtre Verdière, pour donner vie à cesuperbe spectacle «jeune public», pour la première fois traduitet monté en France. L’odyssée terrible de Nafi, enfant réfugié,ballotté sur les routes où l’on ne survit qu’en se racontant deshistoires… La puissance salvatrice des fables n’empêche pasde regarder le monde en face, ni d’essayer de le ré-enchanter.Une pièce poignante, puissante, qui tourne partout en Francedès cette saison, plus de soixante-dix dates sur diverses scèneset dans divers festivals! «Un hymne à l’humanité.» SUD OUEST

A La Sirène le phénomène Dj Shadow ouvrait le bal, suiviquelques jours plus tard, par la révélation hip hop 100%féminine Soom T. A La Coursive Kader Attou présentait son spectacle Un break à Mozart 1.1 dans le Grand Théâtre, alors que lacompagnie Pyramid remplissait le Théâtre Verdière pour sixreprésentations scolaires et trois tous publics avec le spectacleIndex! S’en suivit une tournée à La Ronde, à l’Envol de Longèves,à l’Agora de Saint-Xandre et à La Maline, sur l’Ile de Ré.Au CCN s’enchaînèrent tout le mois table ronde, rencontresavec des chorégraphes et les spectacles d’Eric Mezino, d’HamidBen Mahi, des compagnies Very Bad Team et XXIème Tribu…Une série de «Haïkus dansés», moments uniques de poésiecorporelle et musicale, prenaient place dans un lieu atypique:les trois tours du port de La Rochelle, en lien avec le Centre desMonuments Nationaux.

Une manifestation de grande ampleur qui se termina au Rocherde Palmer, à Cenon (agglomération de Bordeaux) pour unplateau partagé autour des émergences chorégraphiques de laNouvelle-Aquitaine.

LES CRÉATIONSEn ce début de saison 2016/17, trois spectacles ont vu le jourà La Coursive, à la suite de résidences de création au GrandThéâtre et à Verdière. Des moments toujours uniques, souventpassionnants pour les équipes et le public. Et la fierté partagéede voir ces spectacles s’envoler vers d’autres horizons…

Bouvard et PécuchetLe roman inachevé de Flaubert, adapté par la patte du pèredes Deschiens, avec l’élastique Micha Lescot, la bonhomie deJérôme Deschamps et deux jeunes comédiens éblouissants,Pauline Tricot et Lucas Hérault…Sept représentations complètes au Théâtre Verdière et unetournée qui s’annonce d’ores et déjà comme un succès! «Une adaptation truculente à la sauce Deschiens.» SUD OUEST

«Deschamps illumine la rentrée avec un petit délice qui sedéguste sans modération. Un régal!» CULTUREBOX

«Un plaisir d’acteurs avant tout. Un couple épatant, tant leursdifférences et leurs talents s’accordent.» LE MONDE

«Une chorégraphie clownesque, farce désespérante et burlesque.»TÉLÉRAMA

RETOUR SUR…


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DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : JACKIE MARCHANDCOORDINATION : FLORENCE SIMONETRÉDACTION : CAMILLE LAGRANGE,JACKIE MARCHAND, EDITH PÉRIN (CINÉMA)CONCEPTION: GISÈLE TREMBLEAUMICRO-ÉDITION, RÉALISATION MAQUETTE,PHOTOGRAVURE: BRIGITTE BOMBARON-MORISSONIMPRESSION, FABRICATION: IMPRIMERIE IROMAGAZINE N° 70 / DÉPÔT LÉGAL : DÉCEMBRE 2016

ILLUSTRATIONS :COUVERTURE: ALONZO KING LINES BALLET, photo RJMUNA / P.3, NGUYEN THE DUONG / P.4-5, CHRISTIANGANET / P.6-7, POLO GARAT-ODESSA / P.8-9, JEAN-CLAUDE FRAICHE / P.10-11, ELIZABETH CARECCHIO/P.12-13, COSIMO MIRCO MAGLIOCCA, YANNICK,PERRIN / P.14, PAULINELEGOFF / P.15, JACQUESDRIOL, AGATHE POUPENEY / P.18-19, CHRISTIANRAUSCH / P. 20, ARNO PAUL / P.21, PATRICKIMBERT / P.22, DUAN NI, ANDREAS NILSSON /P.23, QUINN B WHARTON, CHRIS HARDY / P.25, T.CHAPUZOT / P.26, B BENANT, FRANZ GALO,OLIVIER LONGUET SOLONG’S / P.27, UGO PONTE,CF WESENBERG, MANOX / P.30, PASCAL VICTOR /P.31, STEFANO CAPORILLI / P.32, POLO GARAT-ODESSA

MARTHA HIGH SOUL

Choriste et amie de James Brownpendant trente ans, compagne de scènede Maceo Parker, l’immense Marta Highpoursuit sa carrière solo avec une soulretrouvée, ultra-classieuse, un bluesdéterminé. Et une voix de sopranounique et poignante… Marta High s’estenfin émancipée de ses glorieux ainés.Pour le meilleur. Présenté en partenariat avec l’Agora de St-XandreVENDREDI 3 FÉVRIER / 20 Hà L’Agora / Saint-XandreTarif réduit pour adhérents La Coursive: 17€

JUPITER & OKWESS AFRO WORLD

Second album sur orbite pour l’énergiquecongolais Jupiter Bonkodji. Entreincantations funk, orchestrations rock etrythmes traditionnels, chaque prestationscénique de Jupiter et ses Okwess tapefort. Très fort. Une nouvelle preuve del’extraordinaire vitalité de la musiquecongolaise. JEUDI 16 MARS / 20 H / à La SirèneTarif réduit pour adhérents La Coursive: 13€ NORMAL

24€

28€

33€

CARTECOURSIVE

18€

21€

27€

CARTECOURSIVE– 26 ANS

13€

16€

22€

LA SIRÈNE Espace Musiques Actuelles de La RochelleD’une scène à l’autre, d’un port à l’autre, La Sirène et La Coursive offrent une sélectionde spectacles partenaires à des tarifs «abonnés», sur présentation de nos cartesd’adhésion respectives. En plus d’une programmation conjointe ponctuellement, unesélection est ainsi faite chaque trimestre par La Sirène. En ce début d’année 2017, deuxconcerts sont donc proposés au tarif réduit, sur présentation de la Carte La Coursive.Billetterie ouverte à La Coursive début janvier 2017 +d’informations sur www.la-sirene.fr

LA MÉDIATHÈQUE MICHEL-CRÉPEAU de La RochelleL’Artothèque donne rendez-vous au Bar L’Avant-Scène de La Coursive, à partir de 2017:chaque trimestre, un regard sera posé sur un artiste, un thème, une ambiance, au traversde la présentation de quelques estampes ou photographies.L’Artothèque à la Médiathèque de La Rochelle propose une collection représentative de la création artistiquecontemporaine. Composée de neuf cents œuvres, l’Artothèque n’est pas un musée, non seulement on peut toucher lesœuvres, mais on peut aussi les emprunter! Médiathèque Michel-Crépeau Bibliothèques de l’agglomération de La Rochelle / 05 46 45 71 71+d’informations sur www.bibliotheques.agglo-larochelle.fr

LE CONSERVATOIRE DE MUSIQUE ET DE DANSEde La RochelleDeuxième rencontre musicale de la saison avec les élèves du ConservatoireCONCERTÔT45 minutes de musiques: répertoire autourd’œuvres et d’instruments différents ensolo, duo, trio…SAMEDI 21 JANVIER / 17 H 30au Bar-Brasserie L’Avant-Scène de La CoursiveEntrée libre

LA COURSIVES C E N E N A T I O N A L E4 R U E S A I N T- J E A N - D U - P É R O T 1 7 0 2 5 L A R O C H E L L E C E D E X 105 46 51 54 00 / e.mail : [email protected]

RÉSERVATIONS DES PLACES / 7 JOURS SUR 7PAR TÉLÉPHONE DE 14 H À 18 H

AU BUREAU D’ACCUEIL

DU MARDI AU VENDREDI DE 13 H À 18 H 30 SAMEDI, DIMANCHE et LUNDI DE 14 H À 18 H 30DU MARDI AU VENDREDI DE 13 H À 18 H 30

PAR INTERNET

RETROUVEZ LA COURSIVE SUR INTERNETTOUS LES SPECTACLES EN PHOTOS OU VIDÉOS / LE PROGRAMME CINÉMA

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