MAGAZINE SANTE ACTIVE

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w Dépistage du cancer colorectal : n’attendez pas ! w Santé : en avoir le cœur net ! VOTRE SANTÉ w Recours contre tiers : le responsable paie w Aide pour une Complémentaire Santé : Vous y avez peut-être droit ! Santé Active Le magazine de votre Caisse d’Assurance Maladie de la Sarthe Vaccination Piqûre de rappel ! DOSSIER SERVICE SEPTEMBRE 2010 N°38 w w w

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Le magazine santé active des assurés sociaux de la Sarthe

Transcript of MAGAZINE SANTE ACTIVE

Page 1: MAGAZINE SANTE ACTIVE

w Dépistage du cancercolorectal : n’attendez pas !

w Santé : en avoirle cœur net !

votre Santé

w recours contre tiers :le responsable paie

w aide pour une Complémentaire Santé : vous y avez peut-être droit !

santéactiveLe magazine de votre Caisse

d’Assurance Maladie de la Sarthe

Vaccination

Piqûre derappel !

Dossier

ServiCe

septembre 2010

N°38

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santéactive

santé activeDate de parution : septembre 2010

240 000 exemplaires Distribution gratuite

Ne pas jeter sur la voie publique Dépôt légal : à sa parution

N°IssN : 1289 - 2424editeur :

CpAm de la sarthe - 178, avenue bollée 72033 Le mans Cedex 9

tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 Directeur de la publication :

patrick Negaretrédactrice en chef : sophie Guibot-Letestu

rédaction : sylvie Chardon, emmanuel Chevreul,

sophie Guibot-Letestu, Claude Hubert, Anne-marie Lechat

Photographies : Ad’Hoc photographies, phovoir, Julie

bourges, philippe Caumes, CpAm, GettyImages

Conception-réalisation : pollen - 06 83 20 37 23

impression : technigraphic - 02 33 85 21 00

Au-delà de la mission essentielle de l’Assurance Maladie qu’est la prise en charge des soins médicaux, nous avons l’intime conviction que notre rôle est aussi de vous accompagner dans la prise en main de votre santé.C’est pourquoi nous multiplions les actions de prévention à vos côtés. Vous souffrez d’hypertension ? Votre dos vous fait mal ? Vous ne parvenez pas à équili-brer votre alimentation ? Ce ne sont pas des questions anodines mais des pro-blèmes de santé que vous devez prendre en main. Et, nous vous y aiderons. Re-trouvez en pages 10 et 11, votre nouveau site masanteactive.com. Informations, conseils pratiques, programmes d’ate-liers animés par des professionnels de

santé… ce site est la porte d’entrée pour garantir santé et bien-être à celles et ceux qui sont soucieux de retrouver et de conserver un corps en pleine forme. Et la prévention, ça marche ! Une étude menée cette année (voir page 11) dé-montre l’intérêt de nos actions. Un as-suré responsabilisé, qui prend soin de lui et participe à nos actions de pré-vention, est moins malade. L’avenir de l’Assurance Maladie se joue là : une population en meilleure santé entraîne une diminution des dépenses de soins. Les intérêts sont communs. En vous protégeant de façon individuelle, vous agissez pour le bien collectif : la préser-vation du système de santé français.

La prévention au secours du système de santé

éDito

L ’ a c t u a l i t é d e v o t r e C a i s s e d ’ A s s u r a n c e m a l a d i e d e l a s a r t h e

septembre 2010 - N°38

Patrick negaretDirecteur de l’Assurance

maladie de la sarthe

07 w Dossier

Sommaire

04 votre santé> Dépistage du cancer colorectal : N’attendez pas !> santé : en avoir le cœur net !

votre bien-être> soins palliatifs : “Dans la vie jusqu’au bout”

Près De chez vous> masanteactive.com : La santé en sarthe en un clic !

service> recours contre tiers : le responsable paie > Aide pour une Complémentaire santé : Vous y avez peut-être droit !

Questions/réPonses> mon Assurance maladie en pratique

en PratiQue

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N° 38 - septembre 2010 / santéactive / 03

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15SARTHE

VaccinationPiQûre De raPPeL ! > tout ce que vous devez savoir sur la vaccination > Zoom sur le vaccin contre la grippe saisonnière

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Dépistage du cancer colorectal : n’attendez pas !w w w Depuis 2008, chaque assuré social âgé de 50 à 74 ans est invité, tous les deux ans, à effectuer un test de dépistage du cancer colorectal dit test Hemoccult. Cet examen, gratuit, simple et indolore, est vivement conseillé car il peut détecter la maladie dès les premiers symptômes pour ainsi, la circonscrire à temps.

w w w Les maladies cardiovasculaires sont la 2e cause de décès en France et la 1ère cause de décès chez les femmes. Sans le savoir, vous êtes peut-être aussi un sujet à risque ! Le médecin consultant en nutrition, Laurent Chevallier, vous éclaire sur les facteurs de risque et comment les diminuer.

“P armi les cancers, celui qui touche le côlon et le rectum est le plus fré-

quemment rencontré dans la po-pulation française. Chaque année, dans le pays, 40 000 cas sont ain-si diagnostiqués et 16 000 décès sont liés à cette maladie”, rappelle le Docteur Joël Fort, gastro-enté-rologue exerçant au mans. Cependant, il est assez aisé de pré-venir cette maladie dès lors que les polypes (lésions bénignes de la pa-roi intestinale), qui statistiquement se développent plus fréquemment à partir de 50 ans, sont repérés et traités. “Ces polypes peuvent prendre, en effet, entre 5 et 10 ans pour se transformer en lésion can-céreuse”, ajoute le gastro-entérolo-gue. “C’est pourquoi il est important de se faire régulièrement dépister”.

w un test à réaliser chez soi en ce sens, tous les deux ans, chaque assuré social reçoit une invitation à se rendre chez son médecin pour retirer un test qu’il peut réaliser chez lui, facilement et en toute intimité. Celui-ci consiste

à déposer successivement trois échantillons de selles sur un bu-vard. “Le test est ensuite envoyé à un laboratoire pour être analy-sé”, poursuit le Docteur Fort. si le résultat révèle du sang dans les selles, ce qui arrive dans 2 à 3 % des cas, il est fortement recom-mandé au patient de recourir à une coloscopie. Il s’agit d’un examen courant qui permet, sous anesthé-sie générale, d’observer l’intérieur du colon et de retirer les polypes que l’on pourrait rencontrer. Celui-ci peut-être réalisé dans tout éta-blissement hospitalier bénéficiant d’un plateau d’endoscopie diges-tive. À l’inverse, si l’on découvre des tumeurs cancéreuses, une

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santé : en avoir le cœur net !

D Qu’est-ce qu’une maladie cardiovasculaire (Mcv) ?

Lorsque les vaisseaux sanguins se bouchent petit à petit, à la suite d’une hygiène de vie inadaptée, apparaissent des mCV qui se ca-ractérisent par une limitation du flux sanguin vers le cœur et le cerveau, explique le Dr Laurent Chevallier. L’angine de poitrine qui en résulte représente une alerte au niveau du cœur. mais pour le cerveau, il n’y a pas de système d’alerte à ce type de douleur. plus vous cumulez ces facteurs de risque : cholestérol élevé, facteurs génétiques, tabagisme, obésité… plus la probabilité de développer une mCV augmente.

D Des conséquences irréversibles

Les dégâts entraînés peuvent être irréversibles : infarctus du myo-carde ou accident vasculaire cé-rébral ! Les mCV sont à l’origine

D comment diminuer les risques ?Chacun peut agir directement ! La prévention passe par quelques points forts : l’alimentation (voir encadré), l’arrêt du tabagisme et une activité physique régulière mais sans chercher la perfor-mance, conseille le Dr Laurent Chevallier. Il est indispensable de faire un bilan avec son méde-cin traitant et son cardiologue. Il prendra en compte l’ensemble de vos facteurs de risque et mettra en place les mesures nécessaires qui protègeront votre cœur et vos vaisseaux.

de nombreuses hospitalisations. Il s’agit de l’un des grands enjeux de la médecine de demain. sans parler du coût humain, le coût fi-nancier de cet accompagnement médical est abyssal pour l’Assu-rance maladie, alerte le Dr Lau-rent Chevallier. Or il est prouvé qu’une prévention bien menée est efficace.

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opération s’avèrera nécessaire. Il s’agit en général dans cette situa-tion de dépistage de “petits can-cers”, localisés à la paroi du co-lon dont le traitement chirurgical sera suffisant pour guérir (pas de chimiothérapie complémentaire).

w rester attentif aux symptômestoutefois, le gastro-entérologue souligne que le dépistage n’est pas fiable aujourd’hui à 100 %. “Cela signifie que, même si le test est négatif, il faut consulter un médecin et envisager une colos-copie lorsque l’on présente des symptômes digestifs : sang dans les selles, douleurs au ventre, modification persistante du tran-sit intestinal avec des diarrhées ou des constipations”, précise le gastro-entérologue. “De même, les personnes ayant des cas de cancers colorectaux dans leur famille doivent être considérées comme des sujets à risque et il leur est conseillé d’être encore plus vigilants que le reste de la population. Dans cette situation, le dépistage repose d’emblée sur la coloscopie (plus précise que le test Hemoccult)”. “Quoi qu’il en soit, ce test et son usage massif représentent un indéniable progrès, dont il faut dès à présent saisir l’op-portunité si l’on veut prévenir et améliorer le pronostic du cancer colorectal”.

votre santé votre santé

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Sur 100 tests réalisés, 2 à 3, en moyenne, sont positifs. 50 % environ des coloscopies pratiquées à la suite de tests positifs, confirment la présence de polypes dans l’organisme. Enfin, 10 % de ces polypes s’avèrent cancéreux. En résumé, statistiquement, sur 1 000 dépistages, l’un d’entre eux révèlera, après examen, un cancer colorectal.

QueLQues chiffres

L’assurance Maladie agitL’Assurance Maladie lance le nouveau programme de prévention des maladies cardiovasculaires. Plus de deux millions d’assurés vont être informés des facteurs de risque cardiovasculaire et des habitudes qu’il est bon d’adopter au quotidien. Ces assurés auront les clefs pour prendre leur cœur en main. Pour aller plus loin, en Sarthe, l’espace Santé Active propose un coa-ching Santé du cœur : des ateliers pratiques animés par des profession-nels pour comprendre et acquérir les gestes essentiels pour protéger son cœur : www.masanteactive.com

Les statines : précautions d’usageLes statines réduisent les taux de cholestérol mais ne dispensent pas d’une alimentation mieux orientée. “Pour des personnes âgées de plus de 75 ans qui pren-nent souvent beaucoup de mé-dicaments, le bénéfice/risque de ces produits est à discuter car des statines ont des effets secondaires notamment sur le foie”, avertit le docteur Laurent Chevallier.

a noter

En Sarthe, ce dépistage est orchestré par le Groupement d’Etudes des Maladies en Sarthe

(GEMS), financé par l’Assurance Maladie.

en PratiQue

Les conseils du Dr Laurent Chevallier> Méfiez-vous des plats préparés. Ils sont trop salés, riches en sucres et en graisses. L’alimentation industrielle doit être consommée pour “dépanner” et non régulièrement. > Consommez modérément : le fromage, le beurre, la viande et la charcuterie.> Remplacez : le sel par du curry ou des épices comme le thym,

la coriandre,… et le beurre et l’huile par le lait d’amande, le jus de citron ou les bouillons bio.> Mangez équilibré : cinq fruits et légumes par jour, du poisson plusieurs fois/semaine, trois œufs/semaine, 400g de viande maigre/semaine, des yaourts ou du fromage blanc.> Modérez votre consommation d’alcool. L’alcool est une boisson de convivialité qui doit être consommée occasionnellement.

une Prévention essentieLLe : L’aLiMentation

Le Dr Laurent Chevallier est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’alimen-tation : Mes ordonnances alimentaires, Votre assiette santé, Impostures et vérités sur les aliments…

en savoir PLus

Le dépistage du cancer colorectal...> Pour qui ? Les femmes et hommes de 50 à 74 ans

> Quand ? Tous les 2 ans

> Où ? Le test s’effectue chez soi

> Comment ? Le GEMS envoie une invitation à se faire dépister aux personnes concernées.

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“L es soins palliatifs sont mis en place pour soulager la souffrance

physique et morale du patient, afin que celui-ci et son entourage puissent vivre le mieux possible avec la maladie”, résume le Doc-teur thérèse Leblanc-briot de l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre Hospitalier du Haut-Anjou en mayenne. “Ces soins peuvent être proposés dès l’an-nonce du diagnostic, à toute per-sonne confrontée à une maladie grave, évolutive, et pas unique-ment aux patients en fin de vie”, ajoute edith marais, infirmière appartenant à cette même unité médicale et titulaire d’un diplôme universitaire en soins palliatifs.

w une équipe aux savoir-faire complémentaires“Notre première mission consiste à soutenir les soignants, hospita-liers ou libéraux, dans leur prise

en charge des personnes grave-ment malades. en nous appuyant sur notre expérience et sur la complémentarité de nos savoir-faire, notre équipe est à leur écoute pour proposer des trai-tements et des soins (traitement de la douleur, symptômes diffi-ciles, installation pour un meilleur confort…)”, poursuit le Docteur Leblanc-briot. “Dans ce cadre, nous privilégions des temps de

coordination rassemblant les pro-fessionnels de santé concernés. bien évidemment, nous travaillons aussi avec les associations d’aide à domicile et d’accompagnement.”“A la demande des soignants, nous pouvons intervenir, à l’hôpital comme à domicile, auprès du pa-tient pour mieux évaluer ses diffi-cultés (l’intervention est gratuite). Nous pouvons aussi rencontrer sa famille si elle le souhaite”, com-plète Caroline Lefeuvre, psycholo-gue, insistant sur la pluridisciplina-rité du groupe qu’elle forme avec ses collègues : “c’est un travail d’équipe !”

w Privilégier le maintien à domicileDe l’avis des professionnels, le recours aux soins palliatifs s’est beaucoup développé depuis 10 ans. “Le regard a changé sur cette démarche née, dans les an-nées 80, en réaction à une mé-decine jugée trop technique”, ex-plique le Docteur Leblanc-briot. Aujourd’hui, les professionnels des soins palliatifs cherchent, en priorité, à favoriser le maintien du patient à domicile, tant que la situation le permet et à condition de respecter le projet de vie de cette personne. en ce sens, la coordination et la formation des professionnels de santé à domi-cile sont à développer.

Piqûre de rappel !w w w Lors des récentes campagnes de vaccination, des avis contradictoires ont circulé. Pour vous aider à y voir plus clair, le Docteur Anne Hassani, pédiatre au Conseil Général de la Sarthe et le Docteur Béatrice Marcillaud, médecin territorial et chef du bureau de la vaccination au Service de la Santé Publique adultes du Conseil Général de la Sarthe vous expliquent l’intérêt que l’on a tous : enfants, adolescents, adultes et séniors de se faire vacciner.

e n effet, les études montrent que les effets secondaires des vaccins sont infimes à côté de la protection

qu’ils assurent. Des millions d’enfants sont ainsi sauvés chaque année. mais qu’on se le dise : la vaccination ne se li-mite pas à la petite enfance ! et pourtant, passées les premières injections, les rap-pels de l’adolescent et de l’adulte ont ten-dance à tomber aux oubliettes ! Une petite piqûre de rappel s’impose donc pour vous

aider à vous protéger à tout âge en suivant votre calendrier vaccinal. et parmi tous ces vaccins, zoom sur celui de la grippe saisonnière. trop souvent banalisée, la grippe saisonnière est pourtant l’une des principales causes de mortalité infectieuse en France ! Quelles sont les personnes à risque, comment prévenir et soigner cette maladie ? toutes nos recommandations pour éviter les désagréments de ce virus hivernal.

Dossier07 >

w w w En 1999, le législateur a affirmé que toute personne dont l’état le requiert a le droit à des soins palliatifs. Suivant cette volonté, d’importants efforts ont été réalisés pour favoriser la mise en place d’équipes mobiles pluridisciplinaires travaillant en lien avec les professionnels de santé, dans le but d’aider les personnes malades et de soutenir leur famille.

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soins palliatifs “Dans la vie jusqu’au bout”

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Vaccination

votre bien-être

ariane 72 , un réseau De soins PaLLiatifs en sarthe

ariane 72Fondation Georges Coulon40 rue Henry Delagenière72000 Le MansTél. : 02 43 54 26 94Ariane72@fondation- gcoulon.fr

+ D’infos

Sur le département de la Sarthe, le réseau de santé spécialisé dans les soins palliatifs est coordonné par l’association Ariane 72 RSP (Réseau de Soins Palliatifs).Celle-ci cherche à promouvoir l’esprit et la culture des soins palliatifs afin de soutenir le choix du lieu de soins et l’accompagne-ment des personnes jusqu’à la fin de vie. S’inscrivant dans une démarche parte-nariale Ariane 72 RSP intervient dans les

établissements de soins et/ou à domicile, auprès des professionnels (coordination des soins, formations, réflexions…) et des particuliers (accompagnement des malades et de leurs entourages, écoute à travers une permanence téléphonique, aide à la prise en charge à domicile…).Enfin, Ariane 72 organise régulièrement des conférences à destination du grand public.

Les professionnels des soins palliatifs cherchent à favoriser le maintien à domicile

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e n France, le calendrier vaccinal est actualisé tous les ans par les autorités sanitaires avec l’aide

d’instances scientifiques de façon à s’adapter à l’évolution de la situation épidémiologique. “Chaque année, les vaccins permettent de sauver des mil-liers de vies et sont essentiels pour prévenir les maladies graves”, assure le Docteur béatrice marcillaud.

w comment agit un vaccin ? “On injecte un microbe inoffensif, notre corps fabrique alors des anticorps pour l’éliminer”, explique le Docteur béatrice marcillaud. “Nos défenses immunitaires vont garder en mémoire cette bataille et lorsque le microbe actif se présente, elles fabriquent plus rapidement les an-ticorps nécessaires pour lutter contre ce microbe. Le vaccin permet de renforcer la protection naturelle du corps”.

w La vaccination comporte-t-elle des risques ? Les vaccins sont bien tolérés mais cer-tains peuvent provoquer des effets in-désirables comme de la fièvre ou des douleurs au point d’injection. mais les effets secondaires graves sont très rares. “Les vaccins font courir beau-coup moins de risques que les maladies elles-mêmes !”.

w se faire vacciner protège les autres La vaccination permet de se protéger de manière individuelle mais aussi col-lective en diminuant peu à peu la conta-gion jusqu’à l’éradication de la maladie. C’est le cas de la variole, par exemple, qui a disparu grâce à une vaccination massive. De même, “nous recomman-dons aux futurs parents de se faire vac-ciner contre la coqueluche pour éviter de la transmettre à leur enfant”.

w Les maladies n’ont pas disparu ! Les microbes de certaines maladies circulent toujours ! “On assiste à une recrudescence de l’épidémie de rou-geole. La vaccination contre cette ma-ladie qui peut être mortelle est une prio-rité nationale cette année !”. Compte tenu de la fréquence des voyages, il faut savoir que des maladies comme le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie…sont présentes dans d’autres pays avec le risque d’importer le virus.

w se protéger à tout âge ? suivez votre calendrier vaccinal ! Certaines personnes pensent parfois que la vaccination ne concerne que les enfants, or certains vaccins sont très importants à l’âge adulte : les rappels contre la diphtérie, le tétanos, la polio-myélite doivent être réalisés tous les dix ans car les vaccins ne garantissent pas toujours une protection durable. Vous avez pris du retard ? “Inutile de tout re-faire, il suffit de reprendre la vaccination là ou elle a été interrompue”, informe le Docteur béatrice marcillaud.

Dossier08-09

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tout ce que vous devez savoir sur la vaccination

w w w La vaccination est au centre de vifs débats et vous ne savez pas quelle attitude adopter ? Réponses aux questions que vous vous posez avec le Docteur Béatrice Marcillaud. w w w Avec 2, 5 millions de personnes concernées chaque année en France, la grippe saisonnière

n’est pas une maladie bénigne. Quelles sont les personnes les plus touchées ? Comment prévenir cette maladie hivernale ? Conseils du Docteur Béatrice Marcillaud.

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o n estime entre 1 500 et 2 000 le nombre de décès impu-tables tous les ans à la grippe !

“La grippe saisonnière est trop souvent prise à la légère alors qu’il s’agit d’une maladie infectieuse très contagieuse qui peut faire courir des risques sérieux”, déplore le Docteur béatrice marcillaud. en France, le virus sévit habituellement entre les mois d’octobre et mars. Vous faire vacciner c’est vous protéger en renforçant vos défenses immunitaires mais c’est aussi protéger les autres en évitant la transmission de la maladie.

w Qui doit se faire vacciner contre la grippe saisonnière ? La vaccination est recommandée pour les groupes présentant des risques de com-plication : les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les adultes et les enfants à par-tir de 6 mois atteints d’une maladie chro-nique (diabète, asthme, insuffisance car-diaque, dysfonctionnement du système immunitaire…). Les professionnels sé-journant dans un établissement médico-social d’hébergement, le personnel navi- gant des bateaux de croisière et les pro-fessionnels de l’industrie des voyages sont également invités à se faire vacciner.

w un vaccin remboursési vous faites partie des groupes à risque, votre vaccin antigrippal est pris en charge à 100 % par votre Caisse primaire d’As-surance maladie. Il suffit de présenter votre imprimé de prise en charge envoyé par l’Assurance maladie au pharmacien qui vous délivrera alors gratuitement le vaccin prescrit. ensuite vous pouvez faire pratiquer l’injection par une infirmière ou par votre médecin traitant.

w Pourquoi faut-il refaire le vaccin tous les ans ?Le virus de la grippe change tous les ans ! “La nouvelle composition du vac-cin s’adapte à cette évolution et tient compte des mutations”, explique le Doc-teur béatrice marcillaud. Il faut compter 15 jours après l’injection du vaccin pour que l’organisme fabrique des anticorps contre le virus. D’où l’intérêt de se faire vacciner avant fin octobre ! w w w

Cancer du col de l’utérus : Le vaccin hPv Protège Les aDoLescentes !

Les enfants D’aborDLes incontournables du calendrier vaccinal selon le Docteur Anne Hassani

Pour protéger votre enfant d’une maladie infectieuse qui peut être fatale, la vaccination réalisée suffisamment tôt permet de développer des anticorps et reste le moyen essentiel de prévention. Même si un rattrapage vaccinal est possible, mieux vaut savoir quand et contre quelles maladies vacciner votre enfant. A vous de suivre ce calendrier et surtout n’oubliez pas les rappels !

Dès le premier mois :

> Le BCG (Bacille Calmette et Guérin) : il n’est plus obligatoire mais reste indiqué chez les enfants exposés à un risque élevé de tuberculose (enfants

résidant en Ile-de-France et en Guyane) jusqu’à l’âge de 15 ans. Une seule injection.

A partir de deux mois :

> Diphtérie-tétanos-polio (DTP) : ce vaccin obligatoire s’effectue en trois injections à un mois d’intervalle. Rappels à 16/18 mois, 6 ans, 11/13 ans et 16/18 ans puis un rappel tous les 10 ans. > Coqueluche : en trois injections à un mois d’intervalle et rappels à 16/18 mois, 11/13 ans et une fois à l’âge adulte.> Pneumocoque : cause de pneumonie, méningite… En trois injections à 2, 4 et 12 mois.

> Hépatite B : est une infection virale s’attaquant au foie. En trois doses à 2 et 4 mois et rappel à16/18 mois.> Haemophilus influenzae B : contre la méningite. En trois injections à un mois d’intervalle et rappel à 16/18 mois. En association avec Haemophilus B, il existe un vaccin contre la DTP, la coqueluche et l’hépatite B.

Vers 12 mois :

> Rougeole-oreillons-rubéole : peut être pratiquée à partir de neuf mois pour les enfants en collectivité. Une dose de rattrapage a pour but de pallier à un éventuel échec de primo vaccination avant l’âge de deux ans.

Une adolescente ne connaît pas forcément tout des risques des maladies sexuellement transmissibles, il est donc indispensable d’en parler avec elle. En France, le cancer du col de l’utérus est responsable de nombreux décès. Ce cancer est provoqué par les papillomavirus humains (HPV), des virus responsables d’infections transmises au cours des relations sexuelles ou par simple contact au niveau des parties

génitales. Un vaccin effectué en 3 injections offre une protection qui protège à 70 % contre ce cancer. Aussi, est-il préconisé de vacciner toutes les jeunes filles dès 14 ans avant leur premier rapport sexuel. La durée de protection est d’environ 10 ans. Attention ! Il ne dispense pas de frottis réguliers et d’un suivi médical. Parler du vaccin HPV, est aussi l’occasion d’aborder la sexualité, dans son ensemble, avec l’adolescente.

Le calendrier vaccinal est consultable en ligne sur le site internet : www.inpes.sante.fr

a noter

Zoom sur le vaccin contre la grippe saisonnière

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Près De chez vous Près De chez vous

La prévention, ça marche !témoignage de Patrick negaret, directeur de la cPaM de la sarthe

w w w Gestes de prévention, recettes de cuisine équilibrées, astuces pratiques, conseils d’experts, actualités… la santé en Sarthe a son site internet.

Q uels aliments pour com-poser un petit déjeuner santé ? Comment mieux

faire ses courses en 10 points ? Apprendre à équilibrer son ali-mentation, trouver des exercices pour prendre soin de son dos… C’est ce que promet - entre autres - la nouvelle version du site internet www.masanteactive.com. Le site existe depuis 2005 mais aujourd’hui, “nous devons nous rapprocher des besoins de nos assurés”, témoigne séverine perret, chargée de communi-cation à la CpAm de la sarthe. “Notre objectif est d’apporter des informations pratiques, utiles au quotidien, faciles à trouver”. pas forcément évident de diversifier l’alimentation des enfants… “On aura des recettes simples, équi-librées pour les bout'chous”. pas si simple de boucler un budget

alimentation. “Nous élaborons, avec une diététicienne, des re-cettes à prix raisonnable. Ce site se veut également pédagogique. L'information sert à comprendre pour mieux agir soi-même”, pour-suit séverine perret. exemples : le fonctionnement du cœur ou en-core ce qui différencie les oméga 6 des oméga 3…bien entendu, l'actualité santé de votre Caisse primaire sera relayée sur le site. Vous ne manquerez plus les ateliers pratiques sur les gestes qui sauvent ou sur le dé-pistage du diabète…

w internet pour plus de proximitéCe site d’information santé pra-tique met en avant les ressources locales, les partenaires de la CpAm, associations et profes-sionnels de santé. “pour agir, en

terme de santé publique, il faut aussi des actions de proximité, au plus proche des populations”, explique Jacques Lalanne, direc-teur de la gestion du risque et de la prévention à la CpAm. Un pro-gramme ciblé de prévention est par exemple mis en place avec la ville de Coulaines. Un diagnostic santé précis des Coulainais a été construit ce qui permet même de différencier les besoins en ma-tière de santé en fonction des quartiers. “Les habitants pourront consulter, en ligne, les données santé qui les concernent, le pro-gramme d'actions mis en place… Nous visons, ainsi, une implica-tion plus grande de la population dans la prise en main de leur santé”. plus généralement pour Jacques Lalanne, “les nouvelles technologies de l’information et de communication permettent de démultiplier les messages de prévention, de toucher des pu-blics spécifiques qui lisent peu par exemple la presse magazine”. Le site www.masanteactive.com est interactif, pratique et évolutif. Il doit permettre à l’assuré sar-thois de mieux prendre en main sa santé grâce à une meilleure connaissance des gestes santé mais aussi des ressources locales à sa portée.

w w w La démarche Santé Active est une politique de prévention menée par la Caisse Primaire depuis 1998. Est venu le temps de l’évaluation. Informer et accompagner les assurés pour qu’ils prennent mieux en main leur santé, est ce que ça marche ? Sont-ils moins malades ?

D vous avez fait évaluer la démarche santé active. Pourquoi et comment ?

Depuis 1998, la CpAm de la sarthe a mis en place petit à pe-tit des outils-services pour que les assurés sarthois prennent en main leur santé. C’est la dé-marche “santé Active”. Le pre-mier outil fut le magazine santé Active, puis se sont ajoutés l’es-pace santé Active, des confé-rences-débats, un site internet, le coaching, etc. Ces outils-ser-vices, on a souhaité mesurer leur effet. Quel est leur impact sur la consommation de soins ? pour cela, on a fait appel au Labo-ratoire manceau de mathéma-tiques de l’Université du maine. son étude compare l’évolution de la consommation de soins d’un groupe volontairement im-pliqué dans la démarche : les adhérents du club santé Active, avant et après leur adhésion, et par rapport à un groupe témoin (qui reflète l’évolution de celle des assurés sociaux sarthois.)

que cette différence de consom-mation permettrait potentiellement d’économiser 1,3 millions d’euros par an en sarthe sur un volume de dépense de 381 m€ en 2009.

D comment voyez vous l’avenir ?C’est délicat d’extrapoler à l’échelle nationale. mais poten-tiellement, c’est une économie de près de 200 millions d’euros

qui pourrait être réalisée en appli-quant l’innovation sarthoise à l’échelle du pays. A l’heure où les comptes sociaux sont fortement dégradés, la démarche santé Active est vraiment une piste pour relever à la fois le niveau de santé publique et les comptes de la sécurité sociale.

(1) trois tranches d’âges considérées : - de 40 ans, de 40 à 60 et + de 60 avec pour chaque tranche deux groupes distincts, avec ou sans ALD, affection de longue durée.

D Quels sont les résultats ?

Les résultats valident notre dé-marche. Les adhérents du club santé Active consomment moins de soins, médicaments et consulta-tions (1), à l’exception de la consom-mation d’un seul médicament pour une seule tranche d’âge sur 21 prestations analysées. On a calculé

Pour Jacques Lalanne, directeur de la gestion du risque et de la prévention à la CPAM de la Sarthe, le site masanteactive.com s’adresse bien sûr aux assu-rés sarthois. Mais aussi aux médecins, associations, élus, entreprises. “En mettant en ligne nos données, en restituant à tout le monde ce que nous savons, nous avons un objectif de santé publique : définir des actions collectives pointues avec les acteurs de terrain… Nous avons une connaissance affinée de l’état de santé des territoires à partir des actes mé-dicaux, de quelque 35 000 feuilles de soins enregis-trées chaque jour”, explique Jacques Lalanne. Ainsi, la CPAM est capable de cartographier certaines pa-thologies en Sarthe par communes et même par quartiers ! Exemple : une des particularités sarthoises qui ap-paraît est un nombre de diabétiques plus important dans certains secteurs ruraux, au nord et à l’est. D’ailleurs, la Sarthe elle-même se révèle, globale-

ment, un département plus touché que d’autres en Pays de la Loire. Conséquences : la déléguée Santé Active (cf votre magazine Santé Active n°32, octobre 2008) est allée à la rencontre des maires des zones concernées afin d’envisager des actions spécifiques. Ailleurs, à Coulaines ou Allonnes par exemple, ces informations permettent de mettre sur pied des ac-tions adaptées à différentes catégories de la popu-lation en collaboration avec des associations et les municipalités. Le site internet facilite l’accès à des informations adaptées à des profils variés, en fonc-tion des besoins.“Avec l’outil internet, on sollicite une démarche indi-viduelle dans une synergie collective”, fait remarquer Jacques Lalanne. Changer de comportement alimen-taire pour prévenir le diabète par exemple est plus facile quand on est accompagné, masanteactive.com est l’un des services d’accompagnement proposé par la CPAM.

un site qui permet d’agir localement de manière pointue

masanteactive.comLa santé en sarthe en un clic !

Des recettes équilibrées et faciles à réaliser sont disponibles. A télécharger en un clic !

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Page 7: MAGAZINE SANTE ACTIVE

complémentaire maladie de votre choix pour souscrire votre contrat et remettre l’original de l’attesta-tion (chaque bénéficiaire de plus de 16 ans doit avoir sa propre at-testation). Le montant de l’ACs sera déduit du coût total établi par votre assurance maladie complé-mentaire.Attention, le contrat doit être indi-viduel et responsable, ce qui ex-clut les assurés adhérents à un contrat collectif obligatoire.par ailleurs, le bénéficiaire a droit à la dispense d’avance des frais pendant 18 mois sur la part obligatoire, dans le cadre du par-cours de soins.

D combien de temps l’acs est-elle valable ?J. L. ~ L’ACs est renouvelable obligatoirement chaque année. Il vous faut faire la demande de renouvellement 2 à 4 mois avant l’échéance. enfin, si vos revenus diminuent au cours de l’année, vous pouvez faire une demande de CmU, même si vous êtes déjà bénéficiaire de l’ACs, la CmU prévalant sur l’ACs.

Aide pour une Complémentaire santé vous y avez peut-être droit !

recours contre tiers : le responsable paie w w w En cas d’accident, la CPAM assure le remboursement des frais hospitaliers, des médicaments... Si l’accident relève de la responsabilité d’un tiers, est-ce à la collectivité, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de supporter le coût ? Ou est-ce à cette personne responsable via notamment son assurance ?

w w w Vous avez besoin d’une aide pour régler votre complémentaire santé ? Mais vos revenus ne vous permettent pas de bénéficier de la couverture maladie universelle… Votre Cpam finance l’ACS pour vous faciliter l’accès aux soins.

12 / santéactive / septembre 2010 - N° 38 N° 38 - septembre 2010 / santéactive / 13

o n ne se pose pas for-cément la question. et pourtant… Lorsqu’une

personne est responsable d’un dommage corporel causé à un assuré social, la Caisse peut se retourner contre lui pour récu-pérer les prestations versées. mais pour être efficace, encore faut-il qu’elle soit correctement informée…

Deux scénarii, à partir d’un chien qui mord une personne, permettent de le comprendre. Dans les deux cas, cette per-sonne consulte son médecin qui lui prescrit un arrêt de travail. Dans les deux cas, la CPAM remboursera tou-jours l’ensemble des frais médicaux et indemnités jour-nalières liées à l’arrêt. mais selon les circonstances et l’attitude de la personne mor-due dans notre exemple, la Caisse primaire pourra ou non récupérer les frais engagés auprès de l’assurance du res-ponsable de l’accident.

w 1er scénarioLa personne mordue ne prête pas immédiatement attention à sa blessure. elle consulte le soir au service des urgences et est en arrêt de travail. La victime ne se préoccupe pas tellement de cet accident et ne pense même pas à le déclarer à sa Caisse primaire. Faute de signalement les proprié-taires du chien n’entendront par-ler de rien et l’Assurance maladie ne peut pas agir !

w 2e scénarioLa victime consulte son médecin et lui précise les circonstances de l’accident. Le médecin coche sur la feuille de soin la case “causé par un tiers”. Vigilante, la per-sonne mordue a fait constater sa blessure par un témoin et a pris ses coordonnées. La CpAm, bien alertée cette fois-ci, se re-tournera contre le propriétaire du chien et récoltera le témoignage. Le recours contre tiers est en-gagé. L’assurance du propriétaire de l’animal supportera le coût des prestations remboursées.

w L’intérêt de déclarer les circonstances de l’accidentAutre exemple d’accident : une glissade au rayon poissonnerie d’un magasin… La personne se fracture le poignet. La CpAm in-formée par l’assuré, sollicite l’as-surance du magasin pour obtenir le remboursement des presta-tions. L’assurance met en doute la réalité de la glissade. Dans sa déclaration à la CpAm l’accidenté écrit : “je tenais à vous le signa-ler : le sol était très glissant. J’ai été transporté par les pompiers”. La CpAm obtient le rembourse-ment en prouvant la bonne foi de son assuré à partir de l’attestation d’intervention des pompiers.pour emilie maitreau du service juridique de la CpAm de la sarthe et son équipe, “la recherche de la responsabilité, partagée ou non, est à la base du recours contre tiers. Fournir les circonstances d’un accident ou d’un sinistre dont on est victime, est un geste simple et utile qui contribue à la bonne gestion et à la sauvegarde du système de santé”. Un acci-dent pendant votre journée de travail, une chute dans la rue parce que des travaux ne sont pas signalés, une faute médicale, un accident scolaire résultant d’une chute occasionnée par un autre enfant, une blessure lors d’un match de foot relevant plus d’une agression que de circons-tances de jeu malheureuses… Les cas sont multiples. La mise en lumière des responsabilités permet de savoir qui paie les dé-gâts. w w w

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service service

L’ ACs se traduit, ainsi, par l’obtention d’un droit à une déduction sur la cotisation

annuelle d’une complémentaire, sous conditions de ressources et de résidence. Dans ce cadre, l’ACs s’adresse principalement aux personnes bénéficiant des mi-nima sociaux et n’ayant pas accès à la Couverture maladie Univer-selle (CmU). Ainsi, en 2009, ce droit a été accordé par la CpAm de la sarthe à 3 023 familles, soit 5 392 personnes. “pourtant, cette aide reste encore méconnue de nombreux assurés et notamment des personnes âgées, alors que la procédure à suivre est assez simple”, affirme Jocelyne Loison, du service des affaires sociales de la CpAm.

D Quelles sont les premières démarches à effectuer ?

Jocelyne Loison ~ pour obtenir l’ACs, il suffit de vous présenter à l’accueil de votre CpAm, muni des documents nécessaires.Votre dossier sera traité immédia-tement et l’attestation précisant le montant de l’aide, vous sera envoyée à votre domicile dans les jours suivants. Celle-ci est valable 6 mois à compter de la décision d’attribution.

D sur quels critères est attribuée l’acs ?

J. L. ~ Deux critères sont pris en compte : > Les ressources financières, y compris les pensions ou les reve-nus fonciers. > L’obligation de résider sur le ter-ritoire français ou dans un DOm de

manière régulière et ininterrompue depuis 3 mois pour une première demande et depuis 6 mois pour un renouvellement.

D Quels documents dois-je présenter pour demander l’acs ?J. L. ~ Les documents à prévoir sont :> vos avis d’imposition et tous les justificatifs de ressources ;> le formulaire de demande que vous téléchargez sur ameli.fr ou retirez dans les mairies, au Centre Communal d’Action sociale, les établissements hospitaliers ;> votre carte Vitale ;> votre titre de séjour pour les étrangers, le passeport...

D Quel est le montant de l’acs ?J. L. ~ Le montant varie selon le nombre et l’âge des bénéficiaires composant votre foyer. Ainsi, depuis le 1er janvier 2010, cette somme est de 100 € pour les moins de 16 ans, de 200 € pour les 16/49 ans, de 350 € pour les 50/59 ans et de 500 € pour les personnes âgées de 60 ans et plus. par ailleurs, de-puis le 1er septembre, votre Caisse d’Assurance maladie accorde une aide financière supplémentaire pré-levée sur ses fonds d’actions sani-taires et sociales.

D Quelles démarches dois-je effectuer auprès de l’assurance maladie complémentaire ?

J. L. ~ Dans les 6 mois qui suivent la délivrance de l’ACs, présen-tez-vous auprès de l’organisme

Cette aide reste encore méconnue de nombreux assurés, alors que la procédure à suivre est assez simple

a noterVictime d’un accident causé par une autre personne ? Je déclare l’accident à ma CPAM en :

> le signalant à mon médecin traitant lors de la consultation

> le déclarant à ma CPAM au 36 46

un enjeu financier en millions d’euros…En Sarthe, la somme recouvrée par la CPAM au titre des recours contre tiers, était de 7,7 millions d’euros en 2008 et 6,8 en 2009. Autour de 2 300 dossiers sont en cours de traitement continuel-lement à la CPAM de la Sarthe. Si quelques uns, complexes, courent sur une dizaine d’années, la plupart sont traités rapi-dement. Mais pour exer-cer ces recours, la CPAM a besoin que les victimes si-gnalent leurs accidents et remplissent correctement le questionnaire qui leur est adressé. Cela participe évidemment à l’équilibre des comptes sociaux.

nombre de personne Plafond maximal au foyer (ressources des 12 mois)

> 1 9 134 € > 2 13 700 € > 3 16 441 € > 4 19 181 €Par personne supplémentaire 3 653,45 €

Pour préparer votre rendez-vous à la CPAM et avoir la liste com-plète des documents à présenter, contactez un conseiller au 36 46.

+ D’infos

Mon décompte en question…

Quand vais-je recevoir mon relevé de remboursement ?Votre relevé de remboursement est envoyé sous trois mois. Cependant, vous recevrez votre relevé de remboursement sous huit jours dans le cas où :> vous effectuez l’avance des frais ;> votre organisme complémentaire ne reçoit pas directement une copie de ce relevé ;> et le montant restant à votre charge est supérieur à 150 e.Par contre, si le montant restant à votre charge est inférieur à 150 e, votre décompte vous est adressé sous un mois.

PLus PRatiQue Consultez le montant de vos remboursements, sur www.ameli.fr. Avec votre compte ameli, vous suivez vos remboursements en direct. Vous ne recevrez donc plus vos relevés de remboursement par courrier.

C’est à l’assurance de la personne responsable de prendre en charge les frais

DMontant maximal au 1er juillet 2010

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Questions/réPonses

N° 38 - septembre 2010 / santéactive / 15

en PratiQue w w w Vous souhaitez en savoir plus ? Vous recherchez une information complémentaire ? Un contact près de chez vous ? Retrouvez des ressources pour aller plus loin et trouvez les réponses à vos questions. Devenez, vous aussi, acteur de votre santé !

Mon assurance Maladie en pratiquew w w Suivre ses remboursements, comprendre son décompte, mieux connaître ses droits et démarches… Votre magazine Santé Active répond aux questions les plus fréquemment posées.

D Mon médecin m'a demandé d'envoyer à ma caisse Primaire la demande d’accord préalable . De quoi s'agit-il ?

Dans certains cas, la prescription de transport est soumise à un accord du médecin conseil. Vous devez donc envoyer ce docu-ment au médecin conseil de votre CpAm. Vous serez informé par courrier en cas de refus de prise en charge. en cas de non réponse de sa part sous un délai de 15 jours (à partir de la date d’envoi de la demande d’accord préalable), cela est considéré comme un accord. en cas de refus, vous pouvez contes-ter la décision.en cas d’urgence certifiée par votre médecin, l’entente préa-lable par votre Caisse n’est pas nécessaire.

D suite à un accident, j'ai des soins à faire pour mon bras. Mon médecin devait me prescrire un mode de transport mais il a juste indiqué "par bus". Mon transport ne sera donc pas pris en charge ?

si, bien sûr. seulement votre mé-decin a considéré que votre état de santé vous permettait de vous déplacer seul et en transport en commun. pour être remboursé, vous trans-mettrez à votre CpAm la pres-cription médicale de transport, votre demande de rembourse-ment (formulaire état de frais disponible sur www.ameli.fr, ru-brique formulaires), et vos jus-tificatifs de dépenses comme le ticket de bus.

D après une hospitalisa-tion, le chauffeur d'un taxi conventionné qui me ramène chez moi trans-porte également une autre personne. est-ce normal ?

tout à fait. Les taxis convention-nés peuvent prendre en charge, en cas de sortie de l'hôpital par exemple, plusieurs personnes. en fonction de l'heure de sortie et du trajet, le taxi peut regrouper les assurés à reconduire chez eux. C'est une sorte de co-voiturage ! C'est écologique pour la planète et économique pour l'Assurance maladie car, dans ce cas, le prix par assuré est diminué.

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a noterLe remboursement des frais de transports dépend de la prescription médicale qui doit être faite avant la réalisation du déplacement. C’est dans ce document que le médecin définit le moyen de transport le plus adapté à votre état de santé.

Dans certains cas, la prescription de transport est soumise à un accord du médecin conseil GemS - Groupement

d’etudes des maladies en Sarthe Dépistage du cancer colorectal17, rue edgar brandt - 72000 Le manstél. : 02 43 50 77 77

sur le net...

A coté de chez vous...

ameli-sante.frLe site d’information santé de l’Assurance Maladie. Consultez les thèmes de santé : cancer colorectal et risque cardiovasculaire

masanteactive.comLe site d’information et de prévention santé de votre Caisse primaire d’Assurance maladie de la sarthe

par téléphone au 36 46 - de 8h à 19h - du lundi au vendredi (prix d’un appel local depuis un poste fixe)par internet sur www.ameli.fr > rubrique “mon compte”

vos conseillers assurance Maladie vous répondent

festival de la Préventionen mayenneDu 2 au 9 octobre, retrouvez le 4e festival de la prévention en mayenne sur le thème culture et santé. programme complet sur

www.festivalprevention53.com

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DVotre magazine santé Active à votre écouteUne question ? Un thème que vous souhaiteriez voir aborder dans votre magazine ?N’hésitez pas à nous contacter grâce à votre site : www.masanteactive.com > rubrique Le magazine > Contactez-nous

a lire...w Laurent chevallier mes ordonnances alimentaires, editions Les Liens qui Libèrent

e-cancerDeux guides publiés pour les patients atteints d’un cancer. Ils ont pour objectifs de faciliter le dialogue entre le patient et son médecin traitant et d’orienter le patient vers des sources d’information complémentaires. Ils sont en téléchargement libre sur www.e-cancer.fr > Expertises - Publications > Guides ALD pour les patients

Dans vos agendas...Lundi 18 octobre 2010 à 20h30Journée Mondiale de la Douleur

sur le thème “Douleurs post- chirurgicales” coordonnée en sarthe par le réseau Douleur sarthe. pour mieux comprendre les mécanismes des douleurs, leurs expressions cliniques et les propositions thérapeutiques, les professionnels de la douleur du département vous donnent rendez-vous le lundi 18 octobre à l’Abbaye de l’epau (entrée gratuite). Cette soirée est animée par François Coulon, journaliste à europe 1.

contact réseau Douleur sarthe - tél. : 02 43 82 38 86courriel : [email protected] : www.reseaudouleursarthe.fr

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