Magazine n° 52 février 2014

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Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule. condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule. condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule. condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule.

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Magazine mensuel gratuit de l'Association Gendarmes et Citoyens traitant de la sécurité et des forces de l'ordre en général, de la gendarmerie en particulier.

Transcript of Magazine n° 52 février 2014

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Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité Nos dirigeants font l’unanimité auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes auprès des forces de l’ordre dont toutes les composantes condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule.condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule.condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule.condamnent la discrimination par le port d’un numéro matricule.

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SIEGE SOCIAL

7 chemin des vignes

41100 COULOMMIERS-LA-TOUR

Président

Christian CONTINI

7 chemin des vignes

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02 54 77 06 81— 06 89 25 16 90

[email protected]

Secrétaire

Ghislaine CONTINI

7 chemin des vignes

41100 COULOMMIERS LA TOUR

Le MAGAZINE A.G.&C.

est disponible en téléchargement sur l'espace

web de l'association Gendarmes et Citoyens :

http://www.assogendarmesetcitoyens.fr/

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué

à la création, l'édition, la mise en page du magazine et

celles qui ont proposé des articles. Malgré le soin apporté

à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous

échapper, nous vous prions de nous en excuser.

Directeur de publication : Christian CONTINI

Comité de rédaction :

Relecture membres CA de AG&C

Maquette AG&C

Articles : Christian Contini, Roland Môntins, Rémy

Fleurot, Arkona, Thierry Bovy. Les articles non

signés sont le résultat d’un travail collectif des

membres de l’Association

Gendarmes et Citoyens.

Conception graphique – Photomontages –

Mise en page - Dessins : AG&C.

Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images

et photos internet - Collection AG&C - Couver-

ture : montage AG&C- Dépôt légal : dès parution

La reproduction des articles et photos est

autorisée .

Contact : [email protected]

3 - Edito. Pas de trêve des confiseurs pour les forces de l’ordre. 4 - Quand un des directeurs de la gendarmerie use de son franc parler. 6 - Décembre-janvier, période des cadeaux et des étrennes. 8 - Conditions de logement des gendarmes. 9 - Envie de tuer pour ne pas tuer. 10 - Brèves d’actualité. 15 - Adhérer, mode d’emploi. 16 - Commémoration de la mort d’une institution. 17 - Montée de la délinquance (vision d’un ancieen gendarme). 18 - Six suicides au mois de décembre 2013. 19 - Lu sur notre page facebook (le burnout). 20 - Livre du mois : GIGN 40 ans… par Môntins, Roland. 21 - Liens médias et autres informations. 22 - Flashback, les ministres de l’Intérieur se sui-vent et se ressemblent. 24 - Lu dans la presse. 36 - Nos supports numériques. Evolution chiffrée. 38 - Les risques du métier. 41 - La peur des tribunaux et des forces de l’ordre n’existe plus. 42 - Padchance, mutations et vie de famille. 44 - Perle gendarmiques. 45 - Nos sites au cours du mois écoulé. 46 - Nos partenaires.

Bonne lecture

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Pas de trêve des confiseurs pour les forces de l’ordre.

Comme vous allez le constater dans ces pages la magie de Noël n’a pas joué dans la période de fêtes que nous venons de passer. Le mois de décembre a vu six membres de la gendarmerie choi-sir de nous quitter de façon brutale par suicide. Certains diront qu’ils ont fait un choix. Avaient-ils leur libre arbitre au moment de franchir le pas. La pression qu’ils subissaient n’a-t-elle pas été trop forte dépassant leur volonté. Nous reviendrons sur ces faits dans nos colonnes mais je pense qu’il faut bien résumer les causes de ces dra-mes à répétition. Des difficultés, personnelles ou professionnelles par-fois les deux associées à une demande toujours plus pressante d’exé-cuter les missions qui s’imposent, du fait du désir de la haute hiérar-chie et de nos gouvernants d’obtenir des résultats en réduisant la dé-linquance, composent un mélange explosif dont on voit l’ampleur des dégâts qu’il occasionne.

Sur notre page Facebook parmi plus de 9200 sympathisants qui nous suivent vous dé-couvrirez des témoignages effarants sur le burn-out en gendarmerie. A une époque où on met un site à la disposition de ceux qui veulent dénoncer des excès commis par les forces de l’or-dre pourquoi ne pas mettre un site à la disposition des membres de ces mêmes forces de l’or-dre qui subissent la pression exagérée d’une hiérarchie dépassée par sa tâche ou mal formée. En plus de la pression les forces de l’ordre souffrent d’un manque de reconnaissance et la discrimination par le port d’un matricule n’est pas là pour inverser cette impression de dé-fiance ressentie par ceux qui sont chargés de faire respecter les lois de la République. Cette mesure fait pratiquement l’unanimité des syndicats de police contre elle. Selon un auguste officier anonyme de « terrain » qui s’est épanché dans la presse on ne rencontre pas d’oppo-sition chez les gendarmes « hormis quelques grincheux ». Vous pourrez constater qu’il n’en est rien et que cette discrimination, que nous avons combattue alors qu’elle n’était qu’à l’état de projet, provoque une levée de boucliers chez les gendarmes. On ne peut nier que le conseil de la fonction militaire gendarmerie (CFMG) n’a pas eu le pouvoir de s’opposer au port d’un matricule. Les personnels de la base ont-ils été consultés ? Non bien entendu et une nouvelle fois on constate que cet organisme qui est considéré comme le sommet de la concer-tation dans la gendarmerie ne représente que les membres qui la composent et surtout les « sachants », en prise directe avec la direction de l’arme, qui l’encadrent. Cette fin 2013 et le début de l’année 2014 mettent au premier plan l’essor que prend no-tre association, n’en déplaise à ses détracteurs. Ses espaces numériques et ses publications sont de plus en plus suivis par un nombre grandissant de sympathisants. Il faudra bien qu’un jour les responsables qui ont en charge les destinées de la gendar-merie finissent par reconnaître notre existence, en tous cas les médias ne s’y trompent pas et ils se tournent de plus en plus vers l’association. Ils ont compris que nous représentons les personnels d’active et que nous sommes autre chose qu’un groupe de retraités aigris décon-nectés de la réalité du terrain.

Par Christian Contini Président AG&C

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Après le directeur général de la gen-darmerie qui dénonçait le manque de moyens devant les parlementaires, après quelques officiers qui réagissaient dans la presse ou à l’occasion des saintes Geneviève pour dénoncer des casernements insalubres ou le manque de suivi dans le traitement de la délinquance, le général Bertrand Soube-let directeur des opérations et de l’emploi, n’a pas usé de la langue de bois le 18 dé-cembre 2013. Il était auditionné par la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité ». Le général Soubelet n’est pas un in-connu pour nous. Le 7 juin 2013 nous avions relaté ses propos devant la 49e ses-sion du conseil de la fonction militaire gen-darmerie. Il s’était montré particulière-ment incisif : « La situation est difficile a-t-il

dit, nous ne pouvons dire à nos subordonnés

qu’avec nos moyens actuels nous pouvons

être meilleurs. Nous ferons différemment

mais certainement pas mieux avec les

moyens qu’on nous donne. Parfois il faudra

dire non. Je ne veux pas cautionner certains

chefs, qui pour être meilleurs que les autres,

mettent en péril la santé des personnels. Il y

a trop d’accidents, notamment chez les moto-

cyclistes dans des doctrines non-conformes à

l’emploi. Aucune infraction ne mérite qu’un

militaire de la gendarmerie mette sa vie ou

celle des autres en danger ». S’il avait été mieux écouté et entendu peut-être aurions nous évité quelques-uns des drames qui se sont produit en décembre 2013 Devant des députés, le général Soube-let, n°3 de la gendarmerie, n’a pas hésité à dénoncer un certain laxisme de la politique pénale, le malaise des forces de l'ordre face un système judiciaire souvent taxé d'angé-lisme, le nombre de remises en liberté qui ne cesse de hérisser la base. Pendant près d’une heure trente il a évoqué les diffi-

cultés rencontrées citant des exemples pré-cis «Les auteurs d'atteintes aux biens

(cambriolages, vols...), les plus importantes

numériquement, bénéficient d'un traitement

pénal qui leur permet de continuer à exercer

leurs activités.» « La notion de sanctuaire

rural et périurbain n'existe plus (…) la délin-

quance et l'insécurité frappent au cœur de

nos territoires, dans la ruralité profonde »

« 65% des cambrioleurs interpellés dans les

Bouches-du-Rhône en novembre 2013 sont à

nouveau dans la nature». «Quand vous lâ-

chez 65% de ceux qui se sont rendus coupa-

bles d'un certain nombre d'exactions, com-

ment voulez-vous que les chiffres baissent? »

« Aujourd'hui, toute une frange de notre jeu-

nesse ne sait pas où est le bien et où est le

mal. On peut très tôt donner un message

clair.»

Certains officiers jugent la liberté de ton du général Soubelet, «un peu étonnante

et assez inhabituelle». «Ce grand chef, qui

coordonne et met en œuvre la politique opé-

rationnelle de toute la gendarmerie, est à un

poste d'observation majeur pour décrypter

toutes les remontées venant du terrain »

confie un cadre. Pour l’Association Gendarmes et Ci-toyens il a fait son devoir jusqu’au bout en assumant la réalité telle qu'elle est, sans langue de bois. Il a mis à plat de nombreux problèmes de sécurité que nous dénonçons de longue date. Au-delà de cet exercice de haut-vol il ne fait aucun doute que le général Soubelet apporte la preuve que la parole libérée des gendarmes ne porte en aucun cas atteinte à l'image de la gendarmerie. Il est évident que la base observera avec énormément d’intérêt les futures réactions à cette opéra-tion vérité.

Quand un général directeur de la gendarmerie use du franc parler.

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Décembre-Janvier la période des cadeaux et des étrennes.

La fin d’année aura été marquée par beaucoup de phrases significatives ou me-sures inappropriées nous en reprenons quelques-unes.

20 novembre au CFMG répondant

aux questions le général Favier a déclaré

au sujet de la concertation qu'il ne por-

terait pas un projet syndical. Nous sommes entièrement d’accord avec lui mais il serait bon de porter un projet pour moderniser et même remplacer des modè-les de participation et de concertation qui n’en ont que le nom.

Au cours de cette même session les

différents généraux directeurs ont rappelé toutes les mesures que nous avons déjà lar-gement évoquées et ont martelé le suivi de la feuille de route. Mais qu'en pensent ré-ellement les gendarmes "de base"? Les ré-actions qui nous remontent ne font pas état d'optimisme débordant, bien au contraire ! Les principales préoccupations restent invariablement les conditions de travail et de vie familiale, cette dernière étant indissociable, puisque le gendarme a la chance d'être logé afin de rester 24h/24, à la botte de sa hiérarchie, et peu importe que ce logement soit insalubre.

Nous ne pouvons éviter de revenir

sur le code de déontologie presque com-

mun pour les forces de police et de gen-darmerie. Ce que nous trouvons de réelle-ment commun à la suite de l’annonce de ce code c’est surtout la levée de boucliers des policiers comme des gendarmes contre cet étiquetage infamant qui devrait permettre de rapprocher, soi-disant, les forces de l’ordre de la population et qui se révèle un gaspillage inutile. Grâce à cette mesure

phare le gouvernement à obtenu une chose

exceptionnelle l’unanimité de tous

les syndicats de police à laquelle

les gendarmes se joignent sans ré-

serve. Il est vrai que pour nos gouver-nants l’avis des associations (sauf la nôtre) a beaucoup plus de poids que les états d’âme des forces de l’ordre.

Un rapport du 19.12.2013 sur le

projet de loi de finances pour 2014, volet Sécurités, a été présenté au Sénat. Nous vous renvoyons sur ce document http://www.senat.fr/rap/a13-162-19/a13-162-19.html Il s’agit avant tout d’une énumération de tout ce qui ne va pas dans les forces de l’ordre avec une constante que nous pour-rions traduire par « dites nous ce qui vous manque et nous vous dirons comment vous en passer » Nous voulons souligner que la gendarme-rie avait été consultée en la personne de M. Denis Favier, directeur général et de M. Jean-Pierre Aussenac, chef du bu-reau planification-programmation-préparation du budget. Face à eux, en plus de la direction de la po-lice, tous les syndicats ont été consultés, soit une douzaine de personnes. Nous en tirons la conclusion que comme avait dit le général Gilles directeur il y a quelques

temps, en gendarmerie il n’y a

qu’un représentant syndical, c’est

moi.

Un bilan du ministère de l’Intérieur relève une augmentation significative du volume des sanctions infligées aux militai-res de la gendarmerie nationale en 2012 par rapport à 2011.

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S’agirait-il d’un tour de vis ? Les gendarmes deviendraient-ils de plus en plus mauvais ou récalcitrants ? La hiérar-chie deviendrait-elle de plus en plus sévère et exigeante ? Peut-être aurons nous une réponse qui pourrait venir en même temps qu’un bilan sur les suicides dans l’institution. Nom-breux sont ceux qui considèrent que ce système de punitions gendarmique est to-talement arriéré et très souvent injuste. Pour une institution censée œuvrer au service de la justice de nos concitoyens, la gendarmerie n'affiche aucune justice au niveau de sa propre gestion. Qu'il s'agisse de la gestion de situa-tions particulièrement critiques (suicides, problèmes avérés de commandement, conflits internes localement identifiés...) ou au niveau des promotions, évolutions de carrière, récompenses écrites ou sonnantes et trébuchantes..., mutations, nota-tions, sanctions, punitions ou autres, il est manifeste et indéniable qu'une différence flagrante existe entre les décisions appli-

quées pour la base, et celles mises en place pour les échelons supérieurs de comman-dement.

Cela est d'autant plus vrai, que per-

sonne ne pourra nier qu'aujourd'hui, grâce au plan d'adaptation des grades aux responsabilités exercées (PAGRE), la gen-darmerie nationale compte plus de gradés supérieurs et d'officiers dans ses rangs, que de simples gendarmes ! Cette fois-ci, l'image de la pirogue où un seul personnage rame péniblement, pendant que les dix autres passagers lui hurlent dessus pour lui prodiguer des conseils, le motiver, le menacer, lui faire remarquer la baisse de son efficacité, ou beaucoup plus rarement l'encourager, ap-proche de la réalité. Hâtons nous d'en rire, plutôt que d'en pleurer après avoir fait le triste constat,

que personne parmi ceux qui sont res-ponsables, ou parmi ceux qui auraient la possibilité de modifier cette situation, n'a la réelle intention de faire quoi que ce soit. Il faut dire que cela remettrait en question une foule d'avantages, dont ces mêmes "personnes" bénéficient grâce aux tares pourtant avérées de ce lamentable système…

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Je vous écris le présent message, car la situation m’exaspère au plus haut point.

Je suis gendarme et loge dans la caserne de S…..., affecté depuis une année maintenant, j'ai tou-jours connu des problèmes liés à notre chaudière collective.

Depuis samedi, notre chaudière est tombée de nouveau en panne. Résultat: nous avons de l'eau gelée. Comble de la situation, aujourd’hui, j'ap-prends que le problème va persister jusqu'au pre-mier décembre. 15 jours sans eau chaude.

Nous sommes militaires, certes, mais épouses et enfants n'ont rien demandé. Le quotidien devient compliqué, faire chauffer de l'eau pour la vaisselle, devoir chaque jour courir à la compagnie avec ma famille pour qu'elle puisse prendre une douche chaude.

Je salue malgré cela certains de mes camara-des et mon commandant d’unité qui logent en pa-villon et bénéficient d'un chaudière individuelle. Ils n'ont pas hésité à proposer leur salle de bain si be-soin est.

Une telle situation aurait elle vu le jour dans le secteur civil ?

Nos épouses ont lancé aujourd'hui, une péti-tion, certaines prennent attache avec la presse. Nous gendarme, restons impuissants devant la si-tuation....

Ici nous vivons dans des maisons qui ont 3 ans, mais construites sur des terrains inconstructibles car en zone inondable, la brigade a déjà été inondée.

Comme souvent les logements ont étés cons-truits "à la va vite", les murs se fissurent, les mon-tants de portes se désolidarisent des murs, les pla-

fonds cloquent suite à des infiltrations causées par une mauvaise conception des toitures. Les combles n’étant pas isolés, le froid s’installe durablement à l’intérieur, les murs extérieurs ne sont pas isolés non plus ce qui fait qu’on chauffe pour rien. Il est nécessaire de faire couler des dizaines de litres avant que l’eau chaude n’arrive pour se doucher faisant gonfler la facture de gaz à plus de 1000 eu-ros. La baie vitrée est mal posée et ne ferme pas complètement, on sent l’air frais jusqu’au canapé...

Lors de la création de ces logements il y a eu des tensions avec la mairie au motif que ceux-ci ca-chaient la vue d’un lotissement derrière, ils ont donc « raboté » les pavillons à la dernière minute au niveau de l’étage entrainant la réduction de la taille des fenêtres. Un homme de taille normale ne passe-rait pas par aucune d’entre-elles, posant notam-ment des problèmes d’évacuations en cas d’incen-die. C’est exemples ne sont que quelques-uns parmi tant d’autres…

Globalement le moral des familles n’est pas mieux, les enfants n’ont pas d’aire de jeu à propre-ment parler si ce n’est un carré de pelouse et la voie de circulation pour faire du vélo.

Ajouté aux soucis de sécurité de l’enceinte mi-litaire et l’obligation de montrer patte blanche quand on est un visiteur de l’extérieur, les femmes de gendarmes se sentent un peu comme en prison. Elles vivent dans ces conditions 24 heures sur 24 tout au long de l’année avec l’absence grandissante de leur mari dûe à une amplitude horaire de plus en plus élevée.

Faisant ce constat il n’est pas nécessaire d’a-voir fait de grandes écoles en psychologie pour com-prendre qu’ajouté à des conditions de travail qui se dégradent si les chefs de familles militaires de la gendarmerie retrouvent épouses et enfants dans le désarroi le soir à la maison, rien ne va aller en s’a-méliorant. Arkona

Nota: Nous avons connaissance d’autres cas concer-nant des chaudières plus que défaillantes mais il nous a été demandé de ne pas en faire état de crainte d’un blocage dans la résolution (très oné-reuse) des problèmes.

RETOUR SUR LES CONDITIONS DE LOGEMENT

Deux témoignages

Chaudières défaillantes

Parlons de nouveau des conditions de vie des gendarmes et de leurs familles.

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Le burnout existe, mais il ne faut pas oublier le harcèlement moral souvent d'un supérieur hié-rarchique qui de par son grade peut vous détruire sur le plan familial, parental, professionnel et rela-tionnel. Et c'est à ce moment là qu'on ne voit plus qu'une seule issue. Je suis passé par là à cause d'un commandant qui avait été touché dans son amour propre. Il vou-lait me muter dans une unité sans en parler au colo-nel, et quand le colonel l'a su et l’a discrédité, il m'a fait vivre un enfer dans ma brigade compagnie. Service modifié constamment, séparation avec ma compagne et mes fils, mutation à 150 km dans le cadre d'une réorganisation, deux sanctions discipli-naires en un mois, dénigrement auprès de mes collè-gues, de mes supérieurs, auprès des magistrats. Au final, personne ne m entendait, personne ne m'écoutait, même le colonel m'avait conseillé de partir loin et vite sans pouvoir accélérer ma muta-tion. Une seule solution l'arme. Contre moi? Non, trop d'amour pour mes proches et mes enfants. Alors contre le commandant… Mais d'abord, j'ai appelé la psychologue gen-darmerie en lui disant que j'allais faire du bruit et "tirer au dessus de moi". Lorsqu'elle m'a demandé se trouvait au dessus de moi, je lui ai dit mon com-mandant, le commandant de compagnie. Dans la foulée, mon arme m'a été retirée, j'ai été interné en hôpital psychiatrique 10 jours avec des suicidaires, des tueurs de la légion étrangère. Ces 10 jours m'ont été bénéfiques. La psychologue a pris de mes nouvelles quotidiennement et de par la même, le général dont la direction de la gendarme-rie avait tiré le signal d'alarme était informé. Le lendemain de mon internement, il y eu un autre arrêt maladie psychologique puis un second le sur-lendemain. Au total 4 arrêts pour raison psychiatri-ques dont deux internés pour menaces d'utiliser leur arme. L'un contre lui-même, mais là on peut toujours évoquer des problèmes familiaux. Moi je ne voulais pas ça, donc j'avais prémédité mon acte de faire feu sur mon commandant. Au final, j'ai eu la mutation que je voulais, deux autres camarades également, et le dernier a pris sa retraite. Le commandant initialement muté dans le sud-ouest a été affecté dans l’Est. J'aurais pu monter à l'étage et lui tirer dessus, mais d’autres dans ma position auraient pu se suici-der. La pression c'est celle qu'on nous met, qu'on veut nous mettre ou qu'on veut accroitre.

Je connais d'autres camarades qui elles ont été victi mes de harcèlement sexuel, et là aussi, nous restons la grande muette. Le harcèlement est présent chez nous, et c'est pire que la pression du travail. Un militaire de l'arme Il est présent au quotidien ! Certains se don-nent la mort, d'autres ont la force de quitter l'arme à temps mais il existe… Il est sournois, parfois invisible et surtout voilé aux yeux des autres! Ceux qui sont touchés passent pour des faibles aux yeux de la hiérarchie et parfois de certains de leurs camarades. Des victimes de cet état passent pour des "tires au cul" aux yeux de certains. Et pourtant, il ne faut pas se voiler la face et dire qu'il s'agit d'une maladie. Excès de travail, excès d'heures de travail, excès de directives, excès de faire mieux avec moins, excès du don de soi dans tout domaine, manque de considération, manque de reconnaissance, excellent militaire mais peut mieux faire dans tel ou tel do-maine, travail commencé mais souvent difficile à achever eu égard aux imprévus, font que la fatigue psychologique et physique s'installe progressive-ment et sournoisement. Les camarades présents ne peuvent être blâ-més car astreints aux mêmes contraintes. Je dirais que cela s’appelle "l'effet tunnel". Je sais de quoi je parle j'ai été confronté à ce burnout et je dois avouer que c'est terrible sur le plan psychologique. On se sent vidé, inutile voire incompétent, in-capable de réagir alors qu'auparavant on l’a été dans des événements bien plus importants. C'est comme un cauchemar dans lequel on ar-rive plus à avancer où chaque pas est une épreuve. En fait c'est le bout du bout. Trop de travail tue le travail. Voilà ce que j'ai vécu et ressenti et pourtant sans harcèlement du commandement, juste trop de contraintes avec les années...... -Thierry Bovy - Retraité Gendarmerie-

Envie de tuer pour ne pas se tuer

Le burnout en gendarmerie !

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Mr VALLS sous l'im-pulsion d'une gauche bienpensante et sous la pression de certaines asso-ciations a décidé qu'il fal-lait marquer les esprits …. Le bétail oserai-je dire … Comment ne pas se sentir insulté par une telle me-sure qui n'a aucune justi-fication et qui, sauf à avoir fait dépenser beaucoup d'argent, n’aura aucun effet sur les relations avec les citoyens. On ne peut nier que différents textes permettent aux services de l’Etat et aux ad-ministrations d’imposer une identification destinés à personnaliser les membres des services publics pourquoi fallait-il par quel-ques lignes d’un code de déontolo-gie l’imposer aux forces de l’ordre et les discriminer? En tout cas, au sein de la gendarmerie, même si des efforts sont faits pour tenter d'améliorer les choses, ce bandeau ne va rien arranger! Nous vivons de grosses diffi-cultés sur le plan financier, matériel, hu-main, sur les qualités de la concertation et de la représentation. Ce bandeau a fait l'objet d'un avis fa-vorable de la part du conseil de la fonction militaire gendarmerie (CFMG). Devant la colère et l’incompréhension de leurs pairs, les membres du CFMG se justifient en affir-mant qu'il n’y avait pas d'autre solution et qu'ils ne pouvaient pas refuser. Qu’est-ce qui les empêchait de donner au moins un avis défavorable puisque sur le forum inter-net gendcom, l'immense majorité des com-mentaires étaient négatifs avant que cet avis ne soit rendu, Le CFMG a failli. Aujourd'hui, à la veille de porter ce nu-

méro de la honte, les gendarmes manifestent leur mécontentement sur le forum gendcom et sur d’autres supports…. On trouve des appels plus ou moins déguisés non pas à la désobéissance, mais à manifester son désac-cord. Rassurez-vous, le gendarme est disci-pliné et digne et il le portera ce numéro in-digne. Avions-nous besoin de cela ? Non ! Non seulement le CFMG a été manipulé et il a perdu en crédibilité en donnant cet avis, alors qu'il ne jouissait déjà pas d'une bonne image, mais cela génère dans les rangs une grogne bien mal venue en cette période …. Si vous rajoutez le prochain renouvellement d'un groupe du CFMG avec des règles à peine modifiées bien loin des élections sou-haitées, vous avez des hommes et des fem-mes qui se posent de plus en plus de ques-tions. Notre gendarmerie va mal et personne ne prend la mesure du problème … elle va mal car même en son sein, de plus en plus de gendarmes se demandent pourquoi défen-dre notre institution … Un chef est fort du soutien de ses hommes

Un sous-officier à qui il est interdit de s'exprimer librement … sauf pour flatter …

Un baromètre social pour les forces de

l’ordre. Ce baromètre social est la décision du mi-nistre de l’Intérieur annoncée le 20 décem-bre lors de la cérémonie des vœux de notre partenaire l’ANAS. Il semblerait que le patron de la sécurité s’inquiète du volet social dans les FO et d’une recrudescence de suicides dénoncée par les syndicats de police et des associa-tions de gendarmes. Cette assertion serait-elle une reconnaissance de notre action dans ce do-maine? Ce baromètre de-vrait prendre la forme d’un questionnaire transmis aux person-nels…..

LE BANDEAU D'IDENTIFICATION un grain de sable dans les rouages de

la direction de la gendarmerie.

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suivi d’une étude….. qui amèneraient des mesures..... qui seront prises en…….. peut-être avant ..... peut-être après…..

Comme d'habitude le personnel de la gendarmerie serait peut-être "sondé" par le biais de notre preux et valeureux conseil de la fonction militaire gendarmerie…. C'est bien connu, ce n'est pas qu'ils en sont inca-pables mais nos gendarmes n'ont pas le droit de s'exprimer individuellement. Est-ce un problème de zones dépres-sionnaires qui amène le ministre de l’Inté-rieur à mettre en place un baromètre ? Pro-bablement car notre association a déjà fait remonter quelques cas où l’orage gronde. Si nous n’en sommes pas encore à l’alerte tem-pête il serait bon de faire en sorte de revenir dans la zone beau temps ou au moins varia-ble.

Mission Bergougnoux chargée de revoir les outils de la sécurité.

Un article de Frédéric Ploquin dans Ma-rianne nous apprend que le ministre de l’In-térieur s’offre une boîte à outils pour Noël. On y trouvera pas mal d’instruments d’oc-casion, déjà proposés et utilisés, puisque c’est Patrice Bergougnoux (préfet, ancien CRS puis directeur général de la police), qui avait rédigé un catalogue de mesures sous le contrôle du sénateur Rebsamen lors de la campagne du candidat Hollande, qui sera chargé de chapeauter ce groupe de travail. On aurait pu espérer qu’il soit dirigé par un responsable de culture police conjointement avec un responsable de culture gendarmerie (ancien directeur par exemple) mais nous savons que sous tous les gouvernements, toutes étiquettes confondues, un gendarme reçoit des ordres et n’a pas à discuter. Il est prévu de créer un groupe de travail (un de plus) pluridisciplinaire, comptant de « nombreux jeunes policiers et gendarmes ». On retrouve là la volonté de jeunisme de

nos responsables politiques. après la chasse au chômage chez les jeunes la consultation des jeunes sur la sécurité. Au diable les an-ciens et leur expérience. Au moins chez les gendarmes cela changera des directeurs et du conseil de la fonction militaire gendar-merie (CFMG). Les objectifs sont toujours les mêmes : missions ré-galiennes de sécurité mieux exer-cées, renfor-cement de la confiance en-tre forces de l’ordre et po-pulation (avec matricule apparent discrimi-nant policiers et gendarmes par exemple ?), orientation, coordination, valorisation les métiers de gardien de la paix et gendarme. Il faut les rendre plus complémentaires en-tre eux mais aussi avec les collectivités terri-toriales et les sociétés privées de sécurité. Il est prévu d’étudier les moyens de réorgani-ser, mutualiser et assurer une meilleure complémentarité, des objectifs qui existent depuis des décennies. Pour parvenir à ces buts, en cinq mois, on nous promet les audi-tions de dizaine de personnes, il devra aussi être inventé de nouveaux outils de recher-ches de la preuve. Lourde tâche déjà largement ébauchée dans le livre de M. Bergougnoux édité en 2012. « L’intérieur. Un ancien directeur de police témoigne ». Au moins, faute d’apporter un réel progrès dans la sécurité et aux forces chargées de l’assurer cet éclairage permettra de faire vendre le livre précité. Probablement des crédits qui pourraient être utilisés plus efficacement.

Page 12: Magazine n° 52 février 2014

Il faut sauver le soldat Gendarmerie

Cet interview du général 2ème section CAVALLIER (*), où il demande l'envoi des gendarmes mobiles en Afrique, n'est en ré-alité qu'une charge désespérée pour rappe-ler au gouvernement et aux politiques, la mi-litarité de la Gendarmerie.

Il y a danger pour la Gendarmerie mais il fallait y penser avant et avoir le courage de la défendre plus tôt, la Gendarmerie, au lieu de se draper dans une espèce d'obéissance qui en fait n' était qu'une stratégie de pro-tection d'intérêts personnels et d'égos déme-surés …. La perpétuelle guerre des étoiles. C'est également comme cela aujour-d'hui avec le CFMG manipulé…C'est ainsi que l'on éteint toute volonté de s'opposer…. Et surtout il faut exiger que notre Président tienne sa promesse électorale et nous ac-corde une plus grande liberté d'expression. Ce que j'en pense aujourd'hui : le mal est fait car au fond, dans nos rangs, combien n'en ont strictement rien à faire de porter une casquette à la place du képi …Surtout s'il s'avère qu'ils n'y perdent rien … On pourra toujours essayer de leur vendre les apparats du statut militaire … Je suis major de Gendarmerie en activi-té et bien triste de voir comme notre arme a été maltraitée par les politiques mais aussi de voir comme nos chefs ont servi avec tant de zèle pour détruire cette arme propriété des citoyens... La main sur le cœur, jurant qu'ils ne pouvaient faire autrement mais en réalité guidés par l'appât du gain et acquis à

l'idée servir fidèlement un système qui pro-duit aujourd'hui bien plus de généraux qu'hier … Un record mondial ? Si seulement mon jugement pouvait être altéré par mon ignorance, ma colère ou ma tristesse, mais il semble bien que non …

Il faut sauver le soldat Gendarmerie…

(*) interview du Général Cavallier: http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/general-cavallier-en-centrafrique-la-france-pourrait-deployer-ses-unites-de-gendarmerie-mobile-25-12-2013-1774135_53.php

Fronde à la garde Républicaine. Dans notre magazine n° 39 de janvier 2013, pages 32 et 33, http://issuu.com/agecassociation/docs/magazine_janvier_2013 nous avions lancé une alerte en dénonçant le comportement inadmissible d’un officier su-périeur de la garde républicaine. Nous avions masqué quelques éléments tout en sa-chant que les hauts responsables de la gen-darmerie n’auraient aucune difficulté à identifier cette personne et le régiment à la tête duquel il sévit. Notre but consistait à faire prendre conscience à cet officier et à la chaîne hiérarchique du problème existant et nous avions espéré que ce responsable aurait modifié sa manière d’agir. Aujourd’hui, nous sommes de nouveau alertés par un membre du régiment : l’offi-cier en question est toujours en place et n’a rien changé à ses méthodes de commande-ment dignes d’un autre âge. Nous savons que les plus hauts responsables de la gendar-merie connaissent le problème. Les repré-sentants des personnels ne trouvant aucune écoute démissionnent ou annon-cent leur intention de ne pas renouveler leurs man-dats dont plus personne ne veut d’ailleurs. Que faut-il pour que ces militaires soient enten-dus ? Un nouveau suicide?

Page 13: Magazine n° 52 février 2014

Réaction aux suicides.

A l'aube de cette nouvelle année, mes premières pensées sont pour les épouses, compagnes, enfants, parents et amis de ces infortunés compagnons qui ont décidé de nous quitter. Je leur présente mes sincères condoléances et je partage leur souf-france et leur chagrin.

En second lieu, je m'interroge sur les rai-sons d'une telle hécatombe, et j'enrage à l'idée qu'au sommet de la hiérarchie cela n'em-pêchera que peu de monde de dormir...

Enfin, m....., à quoi ça sert d'avoir autant d'étoiles ou de galons et de se croire à l'écoute de ses hommes, si on n'est pas capables de se préoccuper réellement du facteur humain et de prévenir de tels actes de désespoir ?????

Quand cessera donc ce dialogue de sourds qui étouffe, quoi qu'on en pense et qu'on en dise, nos instances de réflexions in-ternes?

Et s'il faut en passer par le syndica-lisme (contre lequel je me suis toujours op-posé en qualité de militaire, obéissant sans hésitation ni murmure), alors rallions nous sans délai à nos proches parents de la Police Nationale, qui ont au moins le courage de libérer la parole par la voix des syndicats, sans que cela porte préjudice à la discipline!.

Ma parole, au lieu de s'occuper à fayo-ter les politiques et les grands chefs de paco-tille, et de chercher la paille dans l'oeil des délinquants, ne devrait-on pas voir la poutre qui se reflète dans celui des irresponsables qui prétendent gouverner et commander...

Dans un pareil contexte, j'ai du mal à contenir ma colère, mais je vous souhaite quand même une bonne et heureuse année 2014.

Rémy FLEUROT, retraité de l'Arme, qui vit toujours la même passion pour l'Institution.

Justice du XXIe siècle affaire à suivre

Les 10 et 11 janvier un "débat natio-nal" sur "la justice du XXIe siècle" s’est te-nu au siège de l'Unesco sous la présidence du premier ministre et de la ministre de la justice. Un jour et demi pour que 2 000 pro-fessionnels et experts (*) planchent sur une réorganisation de la justice. Nous n’avons pas entendu parler de représentants des for-ces de l’ordre. Avaient-ils été seulement conviés ? Même répartis sur cinq ateliers nous imaginons mal comment il a été possible d’é-viter la cacophonie avec2000 participants s’exprimant sur un jour et demi. Nous apprenons que les éléments retenus, certainement ceux qui figurent dans les étu-des et rapports commandés préalablement par la ministre, serviront de base à des scé-narios de réformes qui seront débattus dans les juridictions du pays avec l’idée de re-chercher un consensus. Ce denier mot est fa-milier dans la bouche de la ministre qui avait déjà créé la « conférence de consen-sus ». La justice fait couler beaucoup d’encre mais il semble évident que de véritables ré-formes ne sont pas prêtes d’aboutir et que les attentes des citoyens ne seront pas satis-faites dans un avenir proche. (*) Magistrats, fonc-tionnaires, avocats et autres professions ju-ridiques, partenaires institutionnels et as-sociatifs de la justice, représentants des usagers ainsi que des milieux universitaires et de la recherche et également des repré-sentants des autorités politiques et adminis-tratives.

Page 14: Magazine n° 52 février 2014

Cedrik Chauvet un fonctionnaire de po-lice âgé de 37 ans, marié et père de trois en-fants, domicilié à Varennes-Vauzelles (58) était disparu depuis le 10 janvier. Pompiers et gendarmes concen-traient leurs re-cherches sur les secteurs de Garchi-zy et Germigny-sur Loire où le véhicule du fonctionnaire de police a été découvert à proximité du fleuve. Le chien de la gendarmerie a marqué l’arrêt au bord de l’eau. Affecté en région pari-sienne le policier supportait mal cette situa-tion qui l’a rendu dépressif, maladie pour laquelle il était soigné. Il venait de faire un séjour en hôpital psychiatrique.

Son corps a été découvert dans la Loire par des proches le 17 janvier. ………………….. Entre temps, le 13 janvier, Johann West, 41 ans, papa de cinq filles a mis fin à ses jours. Il exerçait à Calais (62). Ses collègues et amis décrivent un super flic, jovial au grand cœur et grande gueule. Nous ignorons les causes et les cir-constances de son geste. Nos pensées attris-tées vont aux famil-les, aux proches et aux collègues qui pleurent ces dispari-tions.

Deux nouveaux suicides dans la police.

Page 15: Magazine n° 52 février 2014

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Chez M. CONTINI 7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS-LA-TOUR [email protected]

Page 16: Magazine n° 52 février 2014

COMMÉMORATION DE LA MORT D'UNE INSTITUTION

Jusqu'à il y a encore une dizaine d'an-nées, ceux qui choisissaient d'entrer dans cette prestigieuse "famille" qu'était alors la Gendarmerie, le faisaient au mépris de toutes les contraintes et sacrifices qui y étaient liés, faisant alors un choix profond et personnel, quasiment un sacerdoce... Mais aujourd'hui, qu'on le veuille ou non, la nouvelle orientation qui a été donnée à notre "vieille" Gendarmerie, a définitive-ment tué son cœur de métier. On l'a coupée du milieu où elle évoluait depuis tant d'an-nées, parmi et avec les concitoyens peuplant la majeure partie du territoire National, prin-cipalement nos régions, nos cantons, nos bourgs et nos campagnes. Aujourd'hui, plus aucun gendarme ne connaît ses "ouailles", celles et ceux avec les-quels il vivait auparavant. Celles-ci ne le connaissent d'ailleurs pas davantage, si ce n'est quand elles se font verbaliser, ou qu'el-les attendent impatiemment que la patrouille vienne suite à un appel ''au secours''. Le gendarme aujourd'hui ne connaît plus non plus son territoire, et sans l'utilisa-tion ''normalisée'' du GPS, on peut parier sans aucun risque que les délais d'interven-tion seraient alors multipliés par quatre voire plus... Les ''Pandores'' aujourd'hui ne font plus finalement dans l'esprit populaire, que des services ''Police secours'' et de la ''Police Route''... Cette dernière activité, est opportu-nément rémunératrice pour un ministère des Finances en pleine ''débâcle'', à cause de tous ceux qui depuis des décennies gouvernaient en jouissant des avantages d'une politique dont ils ont successivement ruiné les moyens. En attendant, cette activité est malheureuse-ment remarquée et ressentie comme telle par

la frange de la population dont nous avions pourtant ''historiquement'' la garde... Mais peu importe, puisque nous n'avons pratique-ment plus de contact ''humain'' avec elle... Toujours est-il que de nos jours, bien ra-res seront les nouvelles recrues qui feront comme nous autres une carrière de 25 ans et plus... Cette déchéance, car à mes yeux en tout cas c'en est bien une, est le fruit du cerveau fat et imbu d'un homme qui visait si haut qu'il était monté sur "talonnettes", et force est de constater qu'il aura mis moins de 10 ans à détruire ce que Napoléon et tous nos anciens, avaient mis plus de 3 siècles à cons-truire méticuleusement... Je ne sais réellement combien nous som-mes encore, gendarmes d'active (moi pour encore quelques semaines officiellement) à penser ainsi, mais en ce qui me concerne, j'ai commémoré la mort de "ma" Gendarmerie au mois de mars dernier, date de mise en ap-plication de ces aberrations que sont les com-munautés de brigades. Vous rendez-vous compte que près de 8 siècles d'histoire, d'adaptations à tous les ré-gimes, à toutes les lubies des éminents déci-deurs qui se sont succédés à la tête de notre Nation, n'auront finalement pas résisté aux ambitions de pouvoir d'un seul homme avide de glorifier son ego, accompagné de quelques uns plus carriéristes que les autres, et qui sous prétexte de résultats rapides, démago-gues et donc électoraux, ont finalement dé-moli sans aucun scrupule, la plus vieille de toutes les Institutions Française qu'était alors "LA GENDARMERIE NATIONALE » Paix à son âme, et bon courage à sa des-cendance chargée de son lourd héritage...

Un jeune retraité.

Page 17: Magazine n° 52 février 2014

En ce qui concerne la délinquance, ceux qui discutent du phénomène avec les œillères de nombreux bobos, ne font que le lit des ex-trémistes de tout bord. Si la montée de la délinquance dans les cités n'était liée qu'à la crise économique, il faudra expliquer pourquoi dans les familles à problèmes, généralement nombreuses, les filles sont très rarement impliquées, c'est-à-dire plus ou moins 50% de la population à risque et que d'autre part, on trouve rare-ment l'ensemble des mâles d'une fratrie dans la délinquance. Pourquoi la délinquance juvénile des cités ne représente en fait que quelques % de l'ensemble des jeunes concernés ? La grande majorité est tellement bête qu'elle préfère suivre plus ou moins bien sa scolari-té, ne pas traîner dehors et ne pas céder à la facilité du vol et des trafics en tous genres. Pourquoi les villages au taux de chômage très élevé restent très peu concernés par la délinquance ? Je vous propose une vision de cette population avec l'expérience de celui qui passait les menottes : - les cités ont été créées dans les années 60-70 pour répondre au boom économique, c'est-à-dire une période de plein emploi. La concentration de populations à risque, celle où l'autorité paren-tale est accessoire, la moralité pas toujours très vaillante et les petits travers nombreux, a favorisé la délinquance en raison de la facilité de se dis-simuler ainsi que par l'apparition des ban-des. Alors même qu'il y avait du travail pour tout le monde. - la période 70-90 correspond peut être à la crise économique mais au niveau judiciaire,

elle correspond surtout à l'arrivée de juges et magistrats élevés à la tétine "mai 68", à la volonté de minorer systématiquement les sanctions y compris pour les multirécidivis-tes et particulièrement pour les mineurs. Quelques petits anges (pour leur juge) qui avaient un palmarès de quelques centaines de vols bien avant d'atteindre leur majorité. A cette époque, il y avait de la place pour tout le monde dans les prisons et dans les centres éducatifs. Cela laisse donc facilement préjuger des résultats que l'on peut attendre de la méthode Taubira si des moyens massifs ne sont pas mis en place ; - c'était également la période où il était de bon ton dans les milieux intellectuels et pour les "belles âmes" de diaboliser les forces de l'ordre et de mettre au compte de la société la responsabilité des travers individuels ;

- c'était l'époque où un grand nombre d'enseignants considéraient la discipline comme un gros mot

- c'était l'époque où la drogue est en-

trée dans les cités après avoir été l'apanage des milieux artistiques et

bobos au bénéfice d'une très grande mansuétude des juges ; - c'était l'époque où certai-

nes familles ont appris à pro-fiter du système sans contrepartie

ni comptes à rendre sur l'éducation de leur progéniture ; - c'était l'époque où il était encore temps d'augmenter les moyens de justice en pro-portion de l'augmentation de la population et fatalement de la délinquance ; - c'était l'époque où les forces de l'ordre au-raient encore pu tenir les lieux.

MONTEE DE LA DELINQUANCE vision d’un ancien gendarme

Page 18: Magazine n° 52 février 2014

Après les deux suicides que nous avions rela-tés dans notre précédent magazine: 1er dé-cembre major Trancart et 5 décembre major Laurent Oger, ce sont quatre nouveaux sui-cides que nous déplorons ce qui porte à six le nombre de ces drames. Le 20 décembre nous avons appris un nouveau suicide. Si tous ces drames nous touchent, celui-ci nous peine encore plus que d’au-tres. La victime Patrice RZEPCZYK, âgé de 47 ans, était gendarme à Collom-bey-les-deux-Eglises (52) depuis 2003. Il avait adhéré à l’association dès 2008 et l’a-vait quittée en 2011 pour des raisons per-sonnelles. Sous le pseudonyme de band-of-brothers il contribuait régulièrement au fo-rum gendarmes et citoyens. Il s’était aussi impliqué dans la participation locale gen-darmerie. Nous ignorons ce qui a pu le pous-ser à commettre ce geste irréparable, il a mis fin à ses jours avec son arme de service et son corps a été retrouvé le 20 décembre dans un bois à quelques kilomètres de la brigade. Une enquête est en cours et les autorités lo-cales civiles et militaires étaient sur place. Nous garderons le souvenir d’un homme jo-vial au contact agréable. Nous partageons la douleur de sa famille et de ses proches et nous soutenons ses camarades. Nous avons une pensée particulière pour sa fille Cindy. Le 27 décembre, après avoir organisé le départ en mission d’une partie de son unité, l’adjudant d’escadron du 24/2 de Bayonne s’est isolé dans une voiture pour mettre fin à ses jours avec son arme de service. Alain LENOIR, âgé d’une cinquantaine d’années, se consacrait sans réserve à sa mission à laquelle il pensait sans cesse, même pendant ses jours de repos. Cette pression permanente a fini par l’emporter. Il nous est présenté comme « un gars super, sobre, sportif, travailleur, calme, réservé

mais qu’on pouvait suivre n’importe où » Nous partageons la grande tristesse de sa fa-mille, de son fils et de sa fille qu’il adorait, de ses proches et nous avons une pensée pour les gendarmes du 24/2 de Bayonne qui doivent être sous le choc, nous les assurons de tout notre soutien. Le 30 décembre vers 2 heures 30, alors qu'il assurait la permanence à domicile, un gendarme de 43 ans Laurent Martinez s'est donné la mort avec son arme de service. Marié et père d'un garçon de 18 ans et d’une fille de 12 ans c'est à la brigade de l'Ile-Rousse (Haute-Corse) qu'il a commis cet acte encore inexpliqué. L’adjudant Augustin Ochando, 48 ans, père de trois enfants, s’est donné la mort par pendaison. Cet ancien de la brigade de Saint-Arnould-en-Yvelines était affecté au peloton d’autoroute de Montereau (77). Nous ignorons ce qui a pu occasionner ce drame une nouvelle fois attribué à des « problèmes familiaux sans lien avec le tra-vail ». Ce sont ses camarades qui ont trouvé son corps à son domicile le 30 décembre. Six suicides en un mois, les problèmes familiaux sont récurrents en gendarmerie. Devant ces nouveaux drames nous imagi-nons l'incompréhension et le désespoir qui touchent les familles, les proches et les collè-gues. Nous compatissons à leur douleur et les assurons de notre soutien.

Six suicides au mois de décembre.

Page 19: Magazine n° 52 février 2014

Lu sur notre page facebook. Publication de réactions avec l’accord de leurs auteurs.

https://www.facebook.com/AssociationGendarmesetCitoyens

Les difficultés du métier de gendarme entraî-nent parfois des actes irrémédiables souvent

provoqués par un burnout. De multiples réac-tions à ces suicides avec des exemples précis ont été déposées sur notre page facebook. Nous vous

proposons quelques extraits

J'ai connu pendant 25 ans, je suis parti juste à temps. J'ai beaucoup perdu professionnellement, mais tellement gagné en tranquillité de vie et en bien être. Depuis trente ans, les gouvernements successifs sabordent cette grandiose institution !!!

Le harcèlement de la hiérarchie les diverses at-teintes à la vie privée, un monde qui avance pen-dant que l'institution recule. La cohésion n’existe plus, fin du cauchemar le 1er janvier 2014 pour moi mais je ne compte pas ne rien faire en sortant par la petite porte.

J’ai pris la retraite au bout de 20 ans de service rendu avec abnégation comme la plus part des camarades! Sans considération, avec une hiérar-chie carriériste. Le militaire qui se suicide à tou-jours un problème personnel. Mais ma question est la suivante: que fait la hiérarchie? Ce sont des enquêteurs comment ne voient-ils pas ce qui se passe devant leur yeux. Un militaire confronté à des problèmes personnel présente des signes qui ne trompent pas, surtout des gens dont c’est le métier! Le prix le plus cher est toujours payé par la base!!!!!! Il est triste de finir ainsi!

Les supérieurs en Gendarmerie s'immiscent dans nos vies, savent vous dire ce que vous devez faire, limite à choisir si le conjoint est bien pour le gendarme ou non... Je me suis entendu dire par un CB que le directeur de la région gérait 8000 familles! Mais les familles sont des civils, nous n'avons pas d'ordre à recevoir! Ça été très difficile à vivre, puis devant la souffrance de notre cou-ple j'ai pris le taureau par les cornes: commission de conciliation des militaires, cabinet du ministre, tribunal administratif... J'ai menacé d'avertir les médias et la commission européenne. On ne nous a pas pris au sé-rieux, et quand mon avocat a rendu ses mémoires en réquisitions... Là tout le monde se rejetait la faute. Je suis issue du monde de l'entreprise où l'on se bat, mais ce fut un chemin difficile. Aujourd'hui personne ne nous dit où habiter, qui voir, où partir en vacances... C'est un métier déjà très difficile si les familles ne sont pas là pour soutenir, la descente aux enfers peut-être rapide. Même si tous ces gendarmes avaient été célibataires sans enfant, avec une vie agréable la grande muette au-rait quand même réussi à trouver une raison extérieure au boulot pour expliquer un tel geste...

Je confirme que c'est exactement le ressenti et c'est la vérité. Hormis la conclusion où il est fait abstraction du harcèlement de commandement ! En effet, ce harcèlement vient naturellement et je dirais presque sans que l'on se rende compte de sa progression... mais il s'impose car la hiérarchie le fait vivre de par "l'appât du gain" ! En effet, pour réussir, un chef carriériste fait subir tout et n'importe quoi... et comme il y a de plus en plus de carriéristes... qui "tuent" leur prochain pour avoir la place, ont subi forcément... dans le si-lence et l'aveuglement volontaire du système mili-taire mais aussi politico judiciaire ! J'ai quitté, il y a quatre ans (après 34 ans de services) et il est vrai que cela fait du bien et permet quelque part de se refaire une santé psychologique nécessaire !

Moi je le vis le burn-out en gendarmerie, mais moi c'est dû au harcèlement de ma hiérarchie. Je suis vidée, épuisée, mais pas de haine envers eux mais simplement de la peine, car ils doivent souffrir un mal-être qui doi-vent les bouffer de l'intérieur. On est quand même trois dans la même situation une collègue a démission-né, moi en arrêt maladie et la troisième sous antidé-presseur. La direction est au courant, mais elle ne bouge pas. Je me demande pourquoi elle ne bouge pas attend-t-elle un drame ?

Page 20: Magazine n° 52 février 2014

Auteur: Môntins, Roland

Edition: Flammarion dans la Collection Pygma-lion. Parution: 13/11/2013

Prix: 19,90 €

GIGN 40 ans d’actions extraordinaires

Roland Môntins

Un super-gendarme, qui a passé plus de treize ans au GIGN, raconte l'histoire de

cette organisation

Roland Môntins, médaillé de la Légion d'honneur, a participé à plus de deux cents interventions du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), dont la célèbre opération de Marignane.

Il fait partie de ces héros qui travaillent dans l'ombre. Ceux dont le nom nous est inconnu et dont on ne voit jamais le visage. Ceux qui, au pé-ril de leur vie, combattent et anéantissent toute forme de violence. Ceux qui effectuent le «plus beau métier du monde» en sauvant les autres.

Ce super-gendarme, qui a passé plus de treize ans au GIGN, raconte l'histoire de cette or-ganisation et comment Christian Prouteau, qui l'a créée, en a fait l'une des meilleures unités d'élite du monde. Il livre anecdotes et témoigna-ges inédits, relate les dessous d'actions specta-culaires qui ont permis de dénouer plusieurs cri-ses majeures. Ainsi, en 1976, l'enlèvement d'en-fants dans l'enclave française de Djibouti ou, en 1988, l'arrestation de «l'ennemi public n° 1» d'alors, racontée pour la première fois. Il nous entraîne dans la prise d'otages de membres du GIGN à Ouvéa la même année. Il explique com-ment, en 1994, à Marignane, l'unité a sauvé les passagers de «l'Airbus de la mort», appareil qui devait s'écraser sur Paris pour provoquer un 11 septembre français.

En quarante ans, le GIGN a mené plus de mille huit cents opérations à hauts ris-ques, neutralisé deux cent quatre-vingts forcenés et libéré six cent dix otages. Ce livre-vérité révèle de quelle façon il est devenu le rem-part barrant la route au terro-risme international et à la grande criminalité.

Page 21: Magazine n° 52 février 2014

Reprises de nos communiqués par la presse Suicide en corse fr3 https://www.facebook.com/photo.php?v=223053687876775&set=vb.116013708580774&type=2&theater

Matricule d’identificatien. http://www.youtube.com/watch?v=eUfgspmfP3k&list=UUMIg7yNHlrQcHUaFUR-SYug La légitime défense, l’usage des armes. http://www.youtube.com/watch?

v=AnDX2W9VMy4&list=UUMIg7yNHlrQcHUaFUR-SYug Les suicides en gendarmerie http://www.youtube.com/watch?v=1AWqrxcYIko&list=UUMIg7yNHlrQcHUaFUR-SYug

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ticulier il n’est pas nécessaire d’être adhérent

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Page 22: Magazine n° 52 février 2014

Les ministre de l’Intérieur se suivent………. Dans notre magazine N° 19 de mai 2011, pages 18 et 19, nous assistons à une véritable offen-

sive médiatique de Claude Guéant ministre de l’Intérieur de l’époque qui semble vouloir occuper le terrain de la communication. Entre mars et avril les annoncent se succèdent.

http://issuu.com/agecassociation/docs/agec_magazine_mai_2011

Page 23: Magazine n° 52 février 2014

…………..et se ressemblent.

Nous sommes bien obligés de constater que le recours aux médias pour assoir son autorité reste de mise. Au niveau des forces de l’ordre il n’y a qu’une chose à faire: observer en at-

tendant la mesure qui va bousculer celle qui vient d’être prise. Très souvent d’ailleurs ces in-novations ne sont que la reprise de mesurettes antérieures remises au goût du jour (voisins

vigilants, zone de sécurité renforcée, créations d’unités spécialisées, pré plainte en ligne …… du réchauffé). Seule constante: Le manque de moyens et la maigreur budgétaire.

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Page 25: Magazine n° 52 février 2014
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Page 27: Magazine n° 52 février 2014

Force est de constater que

Force est de constater que

Force est de constater que

Force est de constater que

sur un département la sur un département la sur un département la sur un département la

presse locale est presse locale est presse locale est presse locale est

largement largement largement largement mise à mise à mise à mise à

contribution pour contribution pour contribution pour contribution pour

présenter divers contrats ou

présenter divers contrats ou présenter divers contrats ou présenter divers contrats ou

résolutions. résolutions. résolutions. résolutions.

Pour les forces de l’ordre il Pour les forces de l’ordre il Pour les forces de l’ordre il Pour les forces de l’ordre il

n’y a plus qu’à appliquer n’y a plus qu’à appliquer n’y a plus qu’à appliquer n’y a plus qu’à appliquer

mais nous verrons dans un mais nous verrons dans un mais nous verrons dans un mais nous verrons dans un

article du même journal (à article du même journal (à article du même journal (à article du même journal (à

suivre) que chacun a sa fa-suivre) que chacun a sa fa-suivre) que chacun a sa fa-suivre) que chacun a sa fa-

çon de mettre en applicationçon de mettre en applicationçon de mettre en applicationçon de mettre en application. . . .

A noter qu’on ne parle

A noter qu’on ne parle

A noter qu’on ne parle

A noter qu’on ne parle

plus de voisins vigilants

plus de voisins vigilants

plus de voisins vigilants

plus de voisins vigilants

mais de participation

mais de participation

mais de participation

mais de participation

citoyenne. Ce dernier

citoyenne. Ce dernier

citoyenne. Ce dernier

citoyenne. Ce dernier

terme se rapproche

terme se rapproche

terme se rapproche

terme se rapproche

beaucoup plus de notre

beaucoup plus de notre

beaucoup plus de notre

beaucoup plus de notre

vision qui veut que tous

vision qui veut que tous

vision qui veut que tous

vision qui veut que tous

les citoyens doivent

les citoyens doivent

les citoyens doivent

les citoyens doivent

faire preuve de civisme

faire preuve de civisme

faire preuve de civisme

faire preuve de civisme

en dénonçant les attitu-

en dénonçant les attitu-

en dénonçant les attitu-

en dénonçant les attitu-

des suspectes.des suspectes.des suspectes.des suspectes.

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Page 29: Magazine n° 52 février 2014

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notre part, ces deux

notre part, ces deux

notre part, ces deux

notre part, ces deux

articles se suffisent à eux

articles se suffisent à eux

articles se suffisent à eux

articles se suffisent à eux

mêmes.mêmes.mêmes.mêmes.

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16 décembre, Nice (06) intervenant sur une tentative de cambriolage quatre policiers sont blessés. Un des cinq cambrioleurs a roulé sur la jambe de l’un d’eux avant de renverser les deux autres avant qu’un quatrième soit atteint au poignet lors de l’interception musclée. 17 décembre, Rochefort-du-Gard (30) à 15 ans, il force un barrage avec le 4x4 de son grand-père. Après avoir ralenti il fonce sur les gendarmes sans les toucher. 17 décembre, Nîmes (30) la police qui intervenait sur un différend familial a dû ouvrir le feu pour stopper un fuyard trentenaire armé d’un fusil voire d’une grenade. Deux véhicules sont endommagés et les policiers ti-rent sur les roues pour stopper le véhicule. Un fonctionnaire a été blessé. 17 décembre, Saint-Fargeau-Ponthierry (77) un commerçant se rendant à la banque est agressé par deux hommes. Un policier hors service et en civil interpelle l’un des agresseurs non sans avoir reçu des coups lui occasionnant une fracture de la mâchoire. 18 décembre, Dax (40) Un fonctionnaire de police de a été mordu par une jeune femme ivre. 19 décembre, Vailhauquès (34) deux gendarmes ont été blessés à la suite d'une bousculade. Le chauffeur d’un ancien ministre et maire de Béziers, n'aurait pu les éviter. 19 décembre, Valogne (50) un gendarme a été grièvement blessé alors qu’il intervenait sur un accident maté-riel. Il a été percuté par une voiture. 20 décembre, Lannion (22) un ivrogne hospitalisé après une chute s’en prend à une femme gendarme qu’il frappe à deux reprises à la nuque. 22 décembre, Sartrouville (78) un jeune policier municipal qui quittait son service à la vidéosurveillance a été agressé par 8 lâches qui l’ont roué des coups le blessant sérieusement. 23 décembre, Grenade-sur-l’Adour (40) une voiture tous feux éteints accroche le rétroviseur d’un véhicule de gendarmerie. C’est une jeune femme de 25 ans en état d’ivresse qui conduisait. 23 décembre, Baie-Mahault (Guadeloupe) un homme de 58 ans, après avoir menacé de couper le cou à son voisin, s’en est pris aux gendarmes et a blessé deux d’entre eux à coups de pieds et de poings. 24 décembre, Toulouse (31) un policier a ouvert le feu pour neutraliser un homme de 21 ans qui tentait de voler le coffre d’un magasin. Il a foncé sur les policiers avec son véhicule. Un fonctionnaire s’est blessé en tombant pour éviter l’éviter. Lors de sa fuite le cambrioleur a percuté une voiture de la bac blessant 3 poli-ciers. 24 décembre, Nanteuil-le-Haudoin (60) un homme de 25 ans a blessé un gendarme d’un coup de couteau dans les locaux de la brigade. Il a été neutralisé par un policier en civil qui l’a blessé à la cuisse avec son arme de service. 24 décembre, Bourg-les-Valences (26) un homme a percuté un véhicule de police et blessé un fonctionnaire pour forcer un barrage après une poursuite. Les policiers ont ouvert le feu pour le stopper. 25 décembre, Payrin-Augmontel (81) à la suite d’une dispute conjugale le mari de 59 ans suicidaire armé d’un couteau est neutralisé par les gendarmes. 25 décembre, Blois (41) un homme de 27 ans menaçait des passants avec un couteau. Il a agi de même avec les policiers. Il a été neutralisé par un tir de flash-ball.

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26 décembre, Nancy (54) intervenant sur un tapage nocturne une policier a été mordue au bras par un indivi-du. La dizaine de fêtards on injuriés les policiers et leur ont jeté des pierres et des bouteilles. 26 décembre, Villeurbanne (69) après un vol avec violences chez un boucher, un des trois malfrats qui fuyaient a tiré sur la police sans faire de blessé. 27 décembre, Terrasson (24) les gendarmes ont confisqué l’arme d’un chasseur d’une cinquantaine d’années. Furieux l’homme est revenu armé d’un couteau et a blessé deux gendarmes au cou et au visage. 27 décembre, Mazamet (81) en voulant protéger une jeune femme et son enfant deux policiers ont été blessés par le compagnon furieux. 29 décembre, Angoulême (16) un individu de 33 ans conduisant dangereusement a percuté le véhicule des po-liciers en marche arrière, on déplore un blessé léger. 30 décembre, Mantes-la-Jolie (78) des habitants du val-fourré ont caillassé policiers et pompiers qui interve-naient sur des feus de poubelles. 31 décembre, Toulouse (31) surpris en flagrant délit de cambriolage un homme de 42 ans, multirécidiviste, a porté des coups de tournevis à des policiers les blessant légèrement. 1 er janvier, Avignon (84) un homme armé a mis en joue des policiers après avoir tiré en l’air. Il est parvenu à fuir. 2 janvier, Sarre-Union (67) pompiers et gendarmes ont subi des tirs tendus de mortiers de la part de jeunes alors qu’ils se rendaient sur un accident mortel provoqué par l’explosion d’un engin de feu d’artifice. 3 janvier, Magny-les-Hameaux (78) deux frères de 35 et 28 ans, alcoolisés, ont frappé deux gendarmes appe-lés sur un différend familial.

4 janvier, Angy (60) un homme a été interpellé pour avoir tenté d’écraser un gendarme du Psig de Méru. Il a endommagé le véhicule des gendarmes. 5 janvier, Romorantin-Lanthrnay (41) intervenant pour ramener à la raison un individu de 30 ans alcoolisé qui s’en prenait à la vitrine d’un magasin, trois gendarmes ont subi les injures et les violences de ce person-nage. Un militaire a été blessé, le véhicule des gendarmes a été endommagé à coups de pieds. 5 janvier, Saint-Alban-de-Roche (38) un véhicule faisant du rodéo manque de percuter un gendarme en for-çant un contrôle. Les militaires ont fait usage de leurs armes le véhicule est recherché. 6 janvier, Lieusaint (77) 2 véhicules 4X4 s’étaient positionnés pour barrer l'accès l'axe principal de la com-mune. L'équipe, au moins huit hommes, s'est attaquée au distributeur automatique de La Poste. Lors de l’in-tervention des policiers, un fonctionnaire de 35 ans, traîné sur 200 mètres a été grièvement blessé à la tête. Les voyous sont en fuite et appartiendraient au grand banditisme. 7 janvier, Lyon (69) alertés au sujet d’un incendie, arrivés premiers sur les lieux, deux policiers foncent à l’intérieur d’une résidence en feu pour procéder à l’évacuation. Ils parviennent à faire sortir 14 personnes dont 2 enfants. Les fonctionnaires seront hospitalisés pour assistance respiratoire suite à leur intoxication. 10 janvier, Paris XIIIe Une poursuite débutée dans le Xe arrondissement en raison d’un refus de contrôle s’est terminée par un usage de son arme d’un policier sur lequel fonçait le véhicule.

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11 janvier, La Courneuve (93) un fonctionnaire de la police et des frontières hors service, est intervenu pour faire cesser une agresssion sur 2 personnes par 3 individus. L’un d’eux était armé d’un sabre. Le poli-cer souffre d’une fracture et de blessures aux bras. 14 janvier, Angoulême (16) un chien mord un policier municipal au visage. Le fonctionnaire intervenait pour capturer l’animal qui errait. 15 janvier, Alès (30) un automobiliste de 30 ans, membre de la communauté des gens du voyage a été inter-pellé à la suite d’une poursuite. Un conducteur d’une des deux BMW prises en chasse n’a pas hésité à fon-cer sur les policiers qui ont tiré pour se dégager. 17 janvier, Corbeil-Essonnes (91) 3 policiers municipaux qui intervenaient pour faire évacuer des véhicules gênants ont essuyé des coups de feu. L’un d’eux a été légèrement blessé. 17 janvier, Nanterre (92) Un policier a été frappé par plusieurs personnes lors d'une banale intervention. Seul près du véhicule de police pendant que ses collègues s’étaient éloignés il a été attaqué à coups de pieds et de poings par une bande. 18 janvier, Villemomble (93) un policier a été blessé alors qu’il se trouvait au volant d’une voiture de ser-vice volontairement percutée par un véhicule de grosse cylindrée. Les fonctionnaires intervenaient sur un vol de voiture.

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EXEMPLARITE DE LA PEINE.

Le 17 janvier un jeune bressan a été jugé au tribunal de Chalon.

Le 27 août 2013 à Flacey-en-Bresse , le jeune homme part en tonneau avec son véhi-cule et quitte les lieux en oubliant son portefeuille. Lorsque deux véhicules de gendarmerie se présentent à son domicile. Il démarre en trombe sur un chemin étroit avec un autre véhicule. Il fonce sur quatre gendarmes qui sau-tent dans le fossé pour ne pas être percutés, puis éperonne une voiture de gendarmerie. Quelques minutes plus tard, il revient sur les lieux et tente de percuter un gendarme avant de sortir de son véhicule pour frapper un autre militaire. Dans un état de surexcitation extrême, il menace de mort la maréchaussée puis rentre chez lui. Il se saisit alors de sept armes (fusils et carabine de chasse) et troue à quarante re-prises les deux véhicules de gendarmerie. Miraculeusement aucun blessé ne sera à déplorer. Lors du jugement la peine requise est de 7 ans de prison fermes. Il est condamné à 5 ans de prison dont 3 avec sursis et mise à l’épreuve de 3ans. Nous sommes bien loin de la peine requise.

(Page suivante vous pourrez constater que la justice ou les forces de l’ordre n’impressionnent plus les délinquants).

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48 – Avec les mutations que devient la famille ?

En quittant Tours, Padchance n’em-mène aucun de ses enfants dans ses baga-ges. - Le cadet est resté dans la capitale touran-gelle mais partira rapidement à Djibouti pour faire son service militaire après sa formation à Fréjus. - La seconde est installée avec son compa-gnon à côté de Tours. - L’aîné et sa compagne sont restés dans la capitale tourangelle mais suite à une muta-tion professionnelle, ils iront vite s’instal-ler à Montargis (45). Les beaux-parents et quelques mem-bres de la famille résidant dans les Vosges, c’est un des seuls points positifs de la mu-tation à Gien car ce sont 150 kms de moins à faire pour leur rendre visite. Les trois années passées à Gien ver-ront de rapides changements. Au prin-temps 2012 c’est la fille qui annonce qu’elle attend un enfant mais pour corser un peu la nouvelle elle a aussi décidé de quitter son compagnon. Elle déménage ses meubles dans un appartement de Tours et vient s’installer à Gien avec papa et ma-man pour y poursuivre sa grossesse. Loin de les rebuter cette nouvelle apporte beaucoup de joie aux futurs grands-parents qui verront naître leur première petite fille peu avant Noël. Papy et mamie à 45 ans ce n’est que du bonheur. La fille et la petite-fille sont parfaite-ment intégrées dans les familles de la gen-darmerie de Gien mais il faut bien se re-mettre au travail et retourner vivre à Tours. Bien évidemment le bébé fera régu-lièrement la navette entre la mère et les grands-parents, une garde partagée comme dans un couple divorcé. Cette situation durera pendant des années

malgré les autres changements de résiden-ces. Six autres petits enfants viendront agrandir la famille. Trois seront ajoutés suite à des recompositions de couples, un vrai bonheur pour le compte en banque quand arrive Noël. L’ainé et sa compagne, suite à une nouvelle mutation, viendront s’installer à Gien, c’est là qu’ils décideront de se ma-rier ce qui apportera pas mal d’activité pour Padchance et son épouse qui s’inves-tiront largement dans l’organisation de cet événement familial, une façon de passer le temps. Le cadet après avoir terminé son ser-vice long à l’armée reviendra s’installer à Tours. Une anecdote familiale : depuis quel-ques temps des voitures-bélier sévissaient dans la ville de Gien et la région. Des véhi-cules étaient utilisés pour percuter les vi-trines et en extraire les objets de valeur en particulier les vêtements de marque. Des embuscades avaient été tendues pendant une semaine sans résultat. Le commandant de compagnie avait décidé de relancer une dernière fois cette opéra-tion, il avait eu raison car elle fut fruc-tueuse. Une voiture volée avait défoncé une vitrine de vêtement de sport. L’intervention immédiate avait permis d’intercepter les auteurs mais deux avaient pris la fuite. L’un s’était jeté dans la Loire et avait été vu, trempé jusqu’aux os, prendre le train, un renseignement par-venu beaucoup trop tard. Le second indi-vidu n’était pas localisé et aucun véhicule n’était signalé volé ce qui paraissait sur-prenant.

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A midi, Padchance recevait un appel de son fils. Ce dimanche matin il avait fait la grâce-matinée et venait de découvrir la disparition de sa vieille Renault 11. Un appel au commissariat de la ville de l’Essonne d’où venaient les individus gar-dés à vue, une intervention rapide des poli-ciers et la voiture était localisée dans un quartier chaud de la ville. Déposée chez un garagiste le véhicule était récupéré le lendemain sur un dépôt au mi-lieu de nombreuses voitures incendiées. Un vol de la R11 du fiston c’est un manque de chance, qui se poursuit par beaucoup de chance de récupérer la voiture en relative-ment bon état. La « famille gendarmerie » de Gien ne manque pas d’activités de cohésion. Ceci commence au printemps avec une journée champêtre qui regroupe les familles de toute la compagnie autour d’un méchoui avec des activités ludiques pour grands et petits. Un bal de prestige permet d’inviter les au-torités de toute la circonscription. Accueil par des personnels en grande tenue, or-chestre de qualité, une belle vitrine pour la compagnie de gendarmerie. Padchance a importé la soirée cabaret. Toujours réticents pour lancer la première les responsables, commandant de compa-

gnie ou membres du comité des fêtes sont toujours enchantés et favorable au renou-vellement de l’expérience. A chacune de ces fêtes les retraités et les anciens qui ont été mutés sous d’autres cieux sont invités. L’année se termine avec l’arbre de Noêl. Même s’ils sont relativement réduits les bénéfices permettent d’offrir cadeaux et spectacle aux enfants. Le réveillon de la Saint Sylvestre est aussi l’occasion de réunir tous ceux qui sont de permanence ou ne s’absentent pas au nou-vel an. Cette petites manifestation s’orga-nise entre unités de la résidence et les frais sont partagés entre les participants. Toutes ces activités de cohésion per-mettent avant tout de renforcer les liens entre les gendarmes et leurs familles. Il semblerait que cette façon de vivre devienne de plus en plus rare pourquoi ? Manque de volontaires pour s’investir ? Manque de temps à y consacrer ? Veto de la hiérarchie ? Peut-être les trois à la fois. Certainement une erreur car comme disait un ancien « En gendarmerie nous n’avons que le bon temps que nous nous don-nons ! »

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