Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

16
LE MAGAZINE FRANCOPHONE DU MEXIQUE 1 | JANVIER 2015 Akumal NAGEZ AVEC LES TORTUES! Santé CHOISIR SA CRÈME SOLAIRE The Playa Times ENTREVUE AVEC CHARLES TIBSHIRANI La Vagabunda « C’EST BON DE RÊVER, MAIS C’EST MIEUX DE FAIRE DE SES RÊVES UNE RÉALITÉ. » 4 COCKTAILS À TESTER DURANT VOS VACANCES PAGE 6 PAGE 11 PAGE 8 PAGE 5 PAGE 14 GRATUIT SERVEZ- VOUS! J’aime le Mexique WWW.JAIMELEMEXIQUE.COM

description

Premier numéro du magazine J'aime le Mexique. Dans ce numéro: nagez avec les dauphins à Akumal, interviews du Playa Times et de la Vagabunda, Bien choisir sa crème solaire et 4 cocktails à tester.

Transcript of Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

Page 1: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

L E M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E D U M E X I Q U E №1 | J A N V I E R 2015

AkumalNAGEZ AVEC LES TORTUES!

SantéCHOISIR SA CRÈME SOLAIRE

The Playa TimesENTREVUE AVEC CHARLES TIBSHIRANI

La Vagabunda« C’EST BON DE RÊVER, MAIS C’EST MIEUX DE FAIRE DE SES RÊVES UNE RÉALITÉ. »

4 COCKTAILS À TESTER DURANT VOS VACANCES

PAGE 6

PAGE 11

PAGE 8

PAGE 5

PAGE 14

GRATUITSERVEZ-VOUS!

J’aime le MexiqueW W W. J A I M E L E M E X I Q U E .C O M

Page 2: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1
Page 3: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

JANVIER 2015 J’aime le Mexique 3

J’aime le MexiqueL E M A G A Z I N E F R A N C O P H O N E

D U M E X I Q U E

Rédaction:[email protected]

Responsable Web:[email protected]

Publicité:[email protected]

Contributeurs: Anouk Charles, Benoit Fries.

Adresse:Magazine J’aime le Mexique83, Av. du CrochetLaval Qc H7N 3Z3Canada

©JALM Magazine, 2015 Tous droits réservés.ISSN (à venir)

3 Sommaire 4 Edito Mexique, nous t’aimons! 5 Santé Bien choisir sa crème solaire 6 Entrevue Nancy Lizotte (La Vagabunda) 8 Tourisme Nager avec les tortues à Akumal 11 Cuisine 4 Cocktails à tester 12 Immobilier Une maison de rêve à Playacar 14 Entrevue Charles Tibshinari (The Playa Times) 15 Calendrier

PAGE 8PAGE 6PAGE 5

PAGE 11 PAGE 12 PAGE 14

SOMMAIRE

Page 4: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

Ce magazine est avant tout une histoire d’amour. C’est le coup de foudre qu’ont chaque année des milliers de francophones lorsqu’ils

découvrent la Riviera Maya pour la première fois. Comment ne pas tomber sous le charme de cette ré-gion paradisiaque ?

Comme dans toutes les belles histoires d’amour, c’est bien d’un amour réciproque qu’il s’agit. Beau-coup ignorent à quel point le Mexique aime les fran-cophones. Tous les grands hôtels ont des employés qui parlent français, la plupart des grands centres touristiques également. Sans oublier les nombreux services créés par des francophones qui vivent maintenant dans la Riviera Maya. Même les éco-liers ont parfois des cours de français seconde ou troisième langue.

En fait, c’est souvent par hasard, vers la fin de leur séjour, que les touristes réalisent qu’il n’était pas nécessaire de baragouiner en anglais ou en espagnol pendant tout ce temps, car leur serveur préféré par-lait bien français. Il y a des exceptions bien entendu, mais vous ne risquez pas grand-chose à lancer un « bonjour! » de temps en temps, juste pour voir…

Tout cela pour dire que, dans ce numéro bimensuel qui couvre justement la St-Valentin, nous voulons vous inviter à partager notre passion et à crier bien fort « J’aime le Mexique! ».

Benoit Fries,Cofondateur

MEXIQUE,NOUS T’AIMONS!

Benoit Fries

EDITORIAL

Page 5: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

5J’aime le MexiqueJANVIER 2015

1) Le facteur de protection solaire (FPS)

C’est bien sûr le paramètre le plus important puisque ce que l’on cherche dans une crème solaire, c’est sa protection. Il faut savoir qu’un FPS 15 bloque 93% des UVB (il en laisse passer 1/15), tan-dis qu’un FPS 50 en bloque 98%. On passe donc de 7% à 2% de ce que nous transmet le soleil. Cela veut dire aussi que les FPS supérieurs à 50 (on peut trouver des FPS 100!) n’offrent quasi-ment aucune protection supplémentaire.

Pour une courte exposition, un FPS de 15 peut être suffisant, mais comme il est peu probable que vous passiez vos journées dans une chambre d’hôtel, préférez un indice de 30 ou plus.

Pour tout le corps, comptez 30ml par application (à renouveler aux 2h). Pour un séjour d’une semaine, cela fait facilement une bouteille par personne.

2) UVB et UVA

Si les UVB sont majoritairement responsables des coups de soleil et des cancers, les UVA y participent aussi et provoquent le vieillissement prématuré de la peau. Une protection efficace bloque les UVA et les UVB.

3) Bio ou pas ?

Le gros défaut des écrans solaires chimiques c’est qu’ils détru-isent les coraux, et sont très difficiles à éliminer même par les stations d’épuration. Les crèmes « bio » utilisent des filtres mi-néraux et n’ont plus de défauts particuliers à l’heure actuelle. Elles coûtent souvent plus cher, mais c’est un effort indispens-able si vous allez dans la mer ou dans les cénotes. Envisagez aussi les alternatives aux crèmes solaires (voir la suite)

4) Résistant à l’eau

Avec toutes les activités que la Riviera Maya propose, il y a de fortes chances que vous ayez besoin d’une crème résistant à l’eau et à la transpiration. Attention, cela ne vous dispense pas de devoir réappliquer la crème après une baignade!

5) Les alternatives

La crème solaire n’est pas la seule protection disponible. Si votre peau est sensible, évitez de vous exposer durant les heures les plus ensoleillées (de 11h à 13h), ou portez un chapeau et des vêtements aux manches longues. Les boutiques de plongée proposent souvent des vêtements qui offrent une protection solaire optimale quand vous êtes dans l’eau. Pensez également aux lunettes de soleil, sans oublier celles des enfants.

Pas toujours facile de choisir. Voici quelques pointeurs pour éviter les pièges du marketing.

BIEN CHOISIR SACRÈME SOLAIREPAR BENOIT FRIES

SANTÉ

RETROUVEZ CET ARTICLE SUR LE WEB : JALM.CA/0101

Page 6: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

6 J’aime le Mexique

Nancy, pourquoi avoir choisi Playa del Carmen?

Playa del Carmen était un petit village de pêcheurs, sécuritaire, au bord de la mer aux eaux turquoise et comptant 3 700 ha-bitants. Playa m’a tout simplement charmée et j’y suis restée. Déjà 18 ans vivant à Playa del Carmen, qui est aujourd’hui une ville avec une population d’environs 200 000 personnes. Tou-jours aussi sécuritaire avec une diversité de services professi-onnels. En plus, nous avons une importante communauté fran-cophone au Yucatan.

D’où vient le nom de votre chaine de restaurants?

C’est bon de rêver, mais c’est mieux de faire de ses rêves une réalité. Cette curiosité de connaître et de vouloir comprendre les différentes cultures selon les pays m’a vite transformée en une amante des voyages ou encore une vagabonde avec son bal-uchon. C’est de là que vient le nom de mes 3 restaurants « La Vagabunda ».

Comment expliquez-vous votre succès?

À l’époque, le petit déjeuner servi avec pain grillé était inexistant à Playa del Carmen. Alors, j’ai lancé un concept de petit déjeun-

er selon les habitudes de différentes nationalités. Un succès a vu le jour. Mon conjoint et moi avons décidé d’offrir une cuisine internationale avec une touche mexicaine, ainsi que de servir quelques plats typiques de la région et du pays. La Vagabunda est ouverte de 7 h jusqu’à minuit, tous les jours.

Installée à Playa del Carmen depuis 18 ans, Nancy Lizotte a vu ce petit village de pêcheurs se développer et devenir l’importante station balnéaire qu’elle est aujourd’hui. Loin d’être des spectateurs passifs, Nancy et son mari ont participé à ce développement au travers de la chaîne de restaurants « La Vagabunda », créant du même coup une centaine d’emplois. Tout le monde à Playa connait la coccinelle et son baluchon, mascotte des 3 restaurants.

ENTREVUE AVEC LA VAGABUNDA

PAR ANOUK CHARLES

ENTREVUE

JANVIER 2015 RETROUVEZ DAVANTAGE DE PHOTOS LIÉES À CET ARTICLE SUR LE WEB : JALM.CA/0102

Page 7: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

7

Est-ce qu’il a été difficile de vous intégrer au Mexique?

Avec le recul, je constate que j’ai été priv-ilégiée au cours de mon intégration per-sonnelle et professionnelle. Le peuple mexicain est respectueux, accueillant et la religion catholique a une grande im-portance.

Ce qui m’a surprise dans mes débuts au Mexique, ce sont les nouvelles et les im-ages sensationnalistes provenant des médias et affichées au grand jour. Ce qui explique que l’information se transforme souvent en scandale pour les regards ex-térieurs.

Et comment ça s’est passé pour votre fille ?

Nous avons une grande fille qui a grandi à Playa del Carmen. L’intégration fût gé-niale. Les enfants grandissent dans une

communauté multiethnique, ce qui les stimule à apprendre les langues. De mé-moire, à l’ âge de 12 ans ma fille parlait 5 langues. C’est une question d’intégration sociale. L’apprentissage, c’est un don na-turel chez les enfants.

Un conseil pour nos lecteurs?

Playa del Carmen, c’est une petite ville touristique où plusieurs retraités hi-bernent et qui réserve des sensations merveilleuses aux amateurs de plongée. Ici, j’ai trouvé mon paradis. Visitez-nous, parce que c’est bon de vivre ici!

Photos: 1) La Vagabunda centro.

2) Nancy et son conjoint Simone.

3) Spécialités maison.

Page 8: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

8 JANVIER 2015J’aime le Mexique

Le village d’Akumal doit en grande partie sa popularité aux tortues marines qui fréquentent ses plages.

On peut facilement les observer dans les eaux peu profondes, alors qu’elles se nourrissent d’algues.

Des circuits de groupes sont organisés, vous serez d’ailleurs sûrement accostés à votre arrivée. Mais si vous avez déjà un tuba, un masque et éventuellement un gilet de sauvetage, l’accès à la mer est gratuit et les tortues sont souvent à une vingtaine de mètres à peine. Il est donc très facile de nager avec les tortues et c’est gratuit!

Pensez à installer votre serviette à l’ombre d’un palmier, afin de réserver votre place sur cette plage paradisiaque. Mais n’oubliez pas que l’ombre se déplace au fil des heures!

Comment s’y rendre :

En voiture : suivez la 307, tournez à droite au village d’Akumal, et faites demi-tour pour prendre le pont qui se rend vers la plage. Le parking coûte 50 pesos.

En collectivo : à partir de l’angle de la 2e rue et de la 20e avenue, le trajet prendra

Les tortues carettes

ou caouannes

nagent paisible-

ment dans les eaux

d’Akumal. Espèce

menacée, il est

important de ne pas

les déranger.

L’activité phare du village d’Akumal est facile d’accès et à la portée de tous.

NAGER AVEC LES TORTUESPAR BENOIT FRIES

AKUMAL

Page 9: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

9J’aime le MexiqueJANVIER 2015

20 minutes et coûte 30 pesos. Le collecti-vo s’arrête sur l’autoroute près du village, vous devrez parcourir un demi kilomètre à pied pour rejoindre la plage.

En taxi: c’est à 30 km de Playa del Car-men, donc le trajet peut revenir cher, mais vous pouvez négocier avec le chauffeur avant de partir.

Quelques astuces pour ob-server les tortues:

- Évitez les foules en arrivant le matin, en semaine, plutôt que le dimanche après-midi.- Essayez de flotter horizontalement, sans faire de mouvement trop brusque. Si vous orientez vos pieds vers le bas, vous risquez de soulever du sable et de ne plus rien voir, ou même d’effrayer une tortue. - Avant d’entrer dans l’eau, repérez les nageurs immobiles, ils sont probable-ment en train de regarder une tortue.- Inutile d’aller trop loin! Les tortues sont souvent dans la zone proche, avant les bateaux.- Ne désespérez pas si vous n’en voyez pas tout de suite, il peut être difficile de les distinguer sur le fond d’algues vertes.- Choisissez une journée ensoleillée, la pluie diminue la visibilité à cause de la dif-férence de salinité des eaux.

Chaque année, les

tortues femelles

viennent pondre

sur les plages de la

Riviera Maya avant

de retourner vivre

dans l’océan.

RETROUVEZ LES PHOTOS ET VIDÉOS LIÉES À CET ARTICLE SUR LE WEB : JALM.CA/0103

Page 10: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1
Page 11: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

11J’aime le MexiqueJANVIER 2015

Que vous soyez sur la plage, dans la piscine, ou de retour à la maison, rien de tel que quelques cocktails pour passer un bon moment entre amis. Voici quelques idées qui sortent un peu de l’ordinaire, que vous pourrez demander à votre barman favori ou réaliser vous même.

Ingrédients1/2 tasse de jus de lime, 1/2 tasse de Tequila, 1/4 tasse de Grand Marnier, 1/4 tasse de sucre de canne, 4 fines tranches de concombre, 1 piment ja-lapeno coupé en deux et du sel sur le verre.Préparation1. Mettre le jus de lime, le Grand Mar-

nier, la Tequila, le sucre, le concom-bre et le piment dans un récipient.

2. Laisser mariner (plus c’est long, plus le goût du concombre et du ja-lapeno seront prononcés)

3. Garnir les verres de sel et déguster!

Ingrédients5cl de Tequila, 8cl de jus d’orange, 2cl de jus de lime, 2cl de Brandy de mûre.

Préparation1. Commencer par le Brandy, puis

ajouter la tequila, le jus de lime et le jus d’orange en inclinant le verre pour éviter qu’ils ne se mélangent.

2. Décorer le verre d’une tranche d’orange et déguster.

Pour le classique Tequila Sunrise, rem-placer le Brandy par du sirop de grena-dine.

Ingrédients2 shots de rhum, 3 càs de sucre de canne, 3 fraises coupées, 6 feuilles de menthe, 2 quarts de lime, du soda.Préparation1. Presser les limes, ajouter les frais-

es, le sucre de canne et les feuilles de menthe.

2. Ajouter quelques glaçon et le rhum.3. Remplir de glace jusqu’en haut,

ajouter du soda.4. Garnir avec une paille et une

tranche de lime.Ce cocktail se décline aussi avec d’autres fruits, essayez la papaye!

Ingrédients

60 ml de Tequila, 15 ml de Campari, 15 ml de jus de lime, 15 ml de jus de pam-plemousse, 15 ml de sucre de canne, des glaçons. Préparation1. Mélanger les ingrédients avec de la

glace dans un shaker et bien mé-langer.

2. Verser dans un verre et garnir d’un quartier de pamplemousse.

Margarita Concombre-Jalapeno

Tequila Sunset

Mojito à la Fraise

Siesta

4 COCKTAILS À TESTERCUISINE

Page 12: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

12 JANVIER 2015J’aime le Mexique

Située au coeur de Playacar, à 10 minutes à pied de la 5e avenue et de la plage, cette magnifique mai-

son de construction récente charmera les amateurs de design moderne et épuré.

Ses 500 mètres carrés (5400 p.c.) com-prennent cinq chambres à coucher et autant de salles de bain, ainsi que deux toilettes, un bureau, un salon TV, une cui-sine et un bar.

Le sol est couvert de dalles de porcelaine italienne, que l’on retrouve également sur les murs des salles de bain. Les comp-toirs sont en granit noir dans la maison (salles de bain, bar et cuisine), et en por-celaine espagnole sur les terrasses.

On pourra également se rafraîchir dans une piscine extérieure de 10m par 4m.

L’eau est filtrée par osmose inversée, adoucie et stockée dans deux grands rés-ervoirs. L’éclairage LED et le réseau élec-trique triphasé permettent d’économiser l’énergie, et en cas d’ouragan la maison est dotée de volets de protection.

Quatre places de stationnement sont disponibles.

Le prix de cette maison de rêve est fixé à $1 160 000.

Photos: courtoisie de Playa Caribbean Property – http://www.icppc.com

UNE MAISON DE RÊVEÀ PLAYACAR

PAR BENOIT FRIES

IMMOBILIER

Page 13: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

13J’aime le MexiqueJANVIER 2015RETROUVEZ DAVANTAGE DE PHOTOS LIÉES À CET ARTICLE SUR LE WEB : JALM.CA/0104

Page 14: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

14 J’aime le Mexique

Charles, comment as-tu connu le Mexique?

Comme pour tout Québécois, c’était une destination de choix pour moi et ma famille pour s’évader l’hiver et trouver un peu de soleil et de chaleur, surtout pendant le congé scolaire. Je crois que, comme Québécois, j’ai une affinité avec les Latinos. Je les trouve très sympathiques, agréables et accueillants, et ceci mal-gré leurs conditions de vie difficiles. Au début, nous allions aux sites hôteliers de style tout-inclus. Mais nous nous sommes rapidement ennuyés de cette formule, et nous avons commencé à louer des condos à Playa pour vraiment connaître la culture, connaître des Mexicains individuellement et avoir plus de choix dans la restauration.

Pourquoi avoir choisi Playa del Carmen?

Je suis littéralement tombé en amour avec Playa dès ma pre-mière visite! J’ai eu le plaisir de voyager beaucoup en Europe et en Amérique du Sud et j’ai vite réalisé que Playa représente un amalgame de ces deux continents. C’est une ville très cos-mopolite. Beaucoup de restaurants, boutiques, cafés, et des gens qui viennent de partout dans le monde. Pas seulement de l’Amérique du Nord et de l’Europe, mais également de l’Amérique du Sud, de la Russie et de l’Asie.

Quels sont les points positifs/négatifs lorsqu’on fait affaire au Mexique?

Pour faire affaire au Mexique, il faut surtout être patient et s’adapter à leur façon de faire les choses. On ne peut pas impos-er notre façon nord-américaine de faire. Une fois qu’on réalise ceci, la vie et les affaires sont beaucoup plus agréables. L’autre chose que je déplore et regrette est que je n’avais pas de guide ou de boussole pour me lancer en affaires au Mexique. Il y a fallu que j’apprenne de mes erreurs et que je persévère. J’aurais bien aimé avoir un Canadien qui se serait établi avant moi pour me guider et me conseiller dans mes aventures commerciales.

Mais une fois qu’on a appris cette leçon, c’est une région pleine d’opportunités. Les Mexicains, contrairement à ce qu’on pour-rait penser d’eux, sont très travaillants et dévoués au succès de l’entreprise. Au début, les employés du journal travaillaient six jours par semaine. Le samedi ils devaient normalement termi-ner à midi, mais la plupart du temps ils restaient jusqu’à 14 heu-res. Finalement, j’ai éliminé le samedi comme journée de travail, ce qui a été très apprécié d’eux. Ce sont des personnes jeunes, éduquées et qualifiées. Les seuls problèmes que j’ai eus avec des employés étaient avec ceux d’origine anglaise ou améric-aine.

Lorsque j’ai découvert le journal « The Playa Times », quelques semaines après son lance-ment, j’ai tout de suite été conquis par cette formule positive, proche des gens, loin du sen-sationnalisme de la presse traditionnelle. Il me serait difficile de cacher que notre projet de magazine « J’aime le Mexique » s’en est grandement inspiré. C’est donc avec grand plaisir que j’ai rencontré Charles Tibshirani, l’entrepreneur québécois qui est à l’origine du Playa Times et de sa petite sœur hispanophone, « La Gaceta ».

ENTREVUE AVEC THE PLAYA TIMES

PAR BENOIT FRIES

ENTREVUE

JANVIER 2015 RETROUVEZ DAVANTAGE DE PHOTOS LIÉES À CET ARTICLE SUR LE WEB : JALM.CA/0105

Page 15: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1

15J’aime le MexiqueJANVIER 2015

Comment a été l’accueil du public à tes journaux The Playa Times et la Gaceta?

L’idée de lancer un véhicule pour communiquer avec la commu-nauté d’étrangers à Playa a germé en moi pendant une année, avant que je décide de lancer le journal en mai 2013. Après plu-sieurs mois de planification et avoir expliqué aux employés et journalistes mexicains le concept d’un journal communautaire, nous avons finalement publié la première édition en septembre 2013. Au début, seule la communauté locale d’étrangers était intéressée par ce journal. Il y avait surtout beaucoup de scep-tiques. Tout le monde nous disait que le journal était le bienvenu, mais qu’un journal gratuit ne peut réussir.

Mais avec beaucoup d’imagination et de persévérance, nous avons finalement réussi à être accueillis dans les hôtels et les places publiques comme les restaurants et les cafés. Les an-nonceurs ne se sont manifestés qu’après presque une année de publication. Les annonceurs qui voulaient publier une annonce au début voulaient offrir en échange des produits ou services. Il va sans dire que ça ne fonctionne pas, parce qu’un journal gratuit coûte quand même de l’argent. Maintenant, nous sommes plus connus comme une publication crédible et de qualité. Quand on fait référence à notre journal, la plupart des commerçants et des

gens locaux, expatriés ou mexicains, reconnaissent le nom.

Comment vois-tu leur évolution future?

J’aimerais que notre journal soit publié et distribué dans d’autres zones touristiques. Présentement, nous avons épuisé tous les points de distribution à Playa et Tulum. Nous venons d’ouvrir un bureau à Cancún pour nous attaquer à ce marché. De là, il est notre intention de distribuer le journal dans toute la zone balnéaire prés de Cancún. En 2015, j’aimerais publier un journal communautaire à Mérida.

As-tu d’autres projets en préparation?

J’ai plein d’idées et de projets pour la région. Comme entrepre-neur, je suis formé à identifier une opportunité et à l’exploiter. Je viens d’établir un cabinet d’avocats canadiens dans la région pour fournir des services juridiques, crédibles et responsables. Éventuellement j’aimerais tisser des liens plus serrés entre les entreprises canadiennes et mexicaines, surtout pour profiter de la proximité qu’ils ont l’un de l’autre.

Un jour, à la retraite de mon épouse, c’est notre projet de vie de s’installer dans la région de la Riviera Maya.

Voici quelques événements de la Riviera Maya qui ont retenu notre attention durant les mois qui viennent. Pensez à consulter www.jaimelemexique.com, car nous mettrons cette liste à jour régulièrement.

Evénements à surveiller

Aliquaton utatuer

aestrud ectet enisl

dolore magna feu-

giat erat. Pis ad dit

laortio cor iril

1er janvier : Nouvel An.5 janvier, 19h: dégustez une tranche de galette des Rois sur la 5e avenue à Playa del Carmen, entre la 32e et la 34e rue. Les bénéfices permettront d’offrir des jouets aux enfants défavorisés de la région. 6 janvier: l’épiphanie ou fête des Rois (Dia de los Reyes) est une fête importante au Mexique, pour l’occasion on mange une galette des Rois (Rosca de Reyes) dont la recette diffère de celles que l’on connait en Europe, mais qui contient elle aussi une figurine. Du 9 au 18 janvier : BPM Festival. Un must pour les amateurs de musique électron-ique, le festival « Beats per Minute » at-tire les plus grands DJ’s et leurs fans pour

la 8e année consécutive.2 février : Chandeleur. Aux États-Unis et au Canada, on célèbre le jour de la mar-motte, au Mexique comme en France c’est la Chandeleur, à la différence qu’on n’y mange pas des crêpes, mais des tamales. C’est une fête religieuse plutôt célébrée en famille, mais rien ne vous empêche de suivre la tradition!3 au 7 février : « Isla Mujeres fishing tour-nament », un tournoi de pêche au marlin.5 février : jour de la constitution.11 au 13 février: Le carnaval de Cozumel est parmi les plus importants du Mexique, près d’un million de personnes se rendent sur l’ île pour l’occasion, il est donc impor-tant de réserver tôt si vous souhaitez lo-

ger sur place.11 au 18 février (dates exactes à confirm-er) : Carnaval de Cancún et de Playa del Carmen.14 février : St Valentin (Día de San Va-lentín). Comme dans le reste de l’Amérique du Nord, c’est non seulement la fête des amoureux, mais également celle des proches que l’on aime, familles et amis. Et je ne vois pas de meilleur endroit pour fêter cela que la Riviera Maya!24 février : Jour du Drapeau (Día de la Bandera)22 au 26 février : les meilleurs golfeurs du monde se retrouvent au OHL Classic du Mayakoba.

CALENDRIER

RETROUVEZ CET ARTICLE MIS À JOUR SUR LE WEB : JALM.CA/0106

Page 16: Magazine J'aime le Mexique, numéro 1