Magazine Immobilier commercial

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ÉNERGIE : PROFITEZ-VOUS DES PROGRAMMES DISPONIBLES ? VOLUME 3 | NUMÉRO 1 le répertoire annuel des décideurs en immobilier commercial au Québec Comprenant en plus : PP 41614528

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Le magazine de l'immobilier commercial

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VOLUME 2 | NUMÉRO 3

ÉNERGIE: PROFITEZ-VOUSDES PROGRAMMESDISPONIBLES?

VOLUME 3 | NUMÉRO 1

le répertoire annuel des décideurs en immobilier commercial au QuébecComprenant en plus:

PP 41614528

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4 IMMOBILIER COMMERCIAL —Février, mars, avril 2010

VOLUME 3 | NUMÉRO 1

13 DOSSIER:DES ÉCONOMIES SUBSTANTIELLESPOUR TOUS LES TYPES DE BÂTIMENTS

21 LE 555 CHABANEL AU CŒUR DELA TRANSFORMATION DE SON QUARTIER

25 L’OUEST DE L’ÎLE DE MONTRÉAL TRAVERSEBIEN LA CRISE EN FAISANT VALOIR SES ATOUTS

32 DOSSIER:DES CHOIX ÉCLAIRÉS POURLES STATIONNEMENTS INTÉRIEURS

46 LES PRIX D’EXCELLENCE EN IMMOBILIER

I ILI OCOMMERCIAL

PHOTO:ISTOCKPHOTO.C

OM

PAR

TATIANA

Immobilier Commercial est publié parle Magazine Immobilier Commercial inc.

599, boulevard Sir-Wilfrid-LaurierBelœil (Québec) J3G 4J1

Téléphone: 450 446-2006Sans frais: 1 866 446-3185Télécopieur: 450 446-1442

[email protected]

PRÉSIDENT ET ÉDITEUR :Jacques Boisvert

RÉDACTRICE EN CHEF INVITÉE :Luce Asselin

ÉQUIPE DE RÉDACTION :Charles Allain, Marie-Ève Lefebvreet François Perreault

COLLABORATION À CENUMÉRO :Me Lise Bergeron,Michel Bouchard, Steve Gilbert,Me James Papadimitriou, Julie Roy et Caroline St-Hilaire

RESPONSABLE DE LA QUALITÉ DES CONTENUS :Marie-Ève Lefebvre

RÉVISION ET CORRECTION D’ÉPREUVES :Paul-André Giguère et Ginette Bonneau

DESIGN GRAPHIQUE :Carole BordeleauPHOTOS :©Immobilier Commercial par Denis Bernier,Denis Lemelin et Rosaire Turcotte (sauf indication contraire)ILLUSTRATION EN PAGE COUVERTURE :© IstockPhoto par Geoffrey HolmanPUBLICITÉ :Marie-Christine Béland et Louis-Martin HénaultDEMANDED’ADHÉSION AU :CCAB – juin 2009

IMPRESSION :Imprimeries Transcontinental S.E.N.C.2850, rue Jean-Perrin, Québec (Québec) G2C 2C8

DISTRIBUTION ENKIOSQUES :Messageries de Presse Benjamin

DISTRIBUTION EN SALLES D’ATTENTE :Groupe Presse Commerce

ENVOI DE POSTE—PUBLICATIONS :Convention no PP 41614528

ADRESSE DE RETOUR :599, boulevard Sir-Wilfrid-LaurierBelœil (Québec) J3G 4J1

ABONNEMENTS :450 446-2006, 1 866 446-3185 ouwww.immobilier-commercial.caDépôts légaux—Bibliothèque et Archives Canadaet Bibliothèque nationale du Québec, 2009.

La direction laisse aux auteurs l’entière responsabilité de leurs textes.Elle se dégage de toute responsabilité face aumatériel non sollicité.Toute demande de reproduction doit être adressée par écrit à l’éditeur.

ISSN 1916-6656

Jacques Boisvert Communications inc.

www.jacquesboisvert.com

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OM

PAR

TATIANA

5 Mot de la rédactrice en chef invitée

7 Mot de l’IDU

9 Vos droits et vos obligations

30 Visite d’un édifice vert – Le siège social de GazMétro

36 Les entretiens de Julie Roy

41 Marché immobilier de Montréal

44 Chronique municipale

48 Marché immobilier de Québec

52 En toute justice

55 Nouvelles brèves

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 5

ors de la Rencontre économique 2010, le premier ministre Jean Charestconcluait que l’avenir économique du Québec repose en grande partie surle développement durable. L’Agence de l’efficacité énergétique, de par sa

mission, est plongée dans ce défi, dont la portée est autant sociale, qu’économiqueet environnementale. C’est donc avec plaisir que je signe, en tant que rédactriceen chef invitée du magazine Immobilier Commercial, cet éditorial vous conviant àparticiper à la réussite de notre lancée.

En faisant la promotion de l’efficacité énergétique et en encourageant le développe-ment de technologies innovatrices, l’Agence s’inscrit comme le point de convergencede toutes les initiatives mises de l’avant au Québec dans ce domaine. Elle est égalementun partenaire actif du Plan d’action 2006-2012 sur les changements climatiques.

Dans la foulée de la Stratégie énergétique du Québec, adoptée en 2006, il est possibled’utiliser l’énergie dans une perspective de conservation des ressources, mais aussi enfonction du développement économique, et ce, dans le respect de l’environnement.

C’est pourquoi l’Agence contribue, par des programmes innovateurs et performants,qui voussontd’ailleursprésentésdanscenuméro, à transformer lesmarchésen indiquantles voies à suivre pour renforcer l’offre de produits et de services par une valeur ajoutéed’efficacité énergétique. Cet atout s’est mué en une étiquette de qualité, laquelle serade plus en plus prisée par les consommateurs. Par exemple, dans le secteur de laconstruction, nos actions ont fait leur marque et sont reconnues, depuis déjà un bonmoment. L’Agence favorise également le développement d’énergies émergentes, etincite à leur intégration dans les secteurs résidentiel, commercial et industriel.

On ne peut souhaiter un changement de culture sociale, sans passer par une démarcheindividuelle basée sur l’adoption de comportements écoresponsables. La vie quoti-dienneoffredemultiplesoccasionsd’économied’énergie.Une fois ces comportementsintégrés, les entrepreneurs comme les consommateurs poseront des exigenceséquivalentes lors de leurs transactions, surtout lorsqu’il s’agira d’offrir ou d’acquérirune résidence ou un véhicule.

Il n’y a pas de retour en arrière possible à l’efficacité énergétique, seulement des pistesd’avenir. Nous sommes déterminés à les exploiter, en collaboration avec nos partenaires,pour le bénéfice de tous les Québécois, qu’ils soient décideurs de l’industrie, ducommerce ou simples citoyens. Soyez des nôtres !

5

Mot de la rédactrice en chef invitée

Luce Asselin

Luce Asselin est présidente-directricegénérale de l’Agence de l’efficacitéénergétique du Québec.

Au cours de sa carrière, elle a occupédiverses fonctions de direction au seinde cabinets ministériels, tant au niveauprovincial que fédéral. Elle a égalementconseillé plusieurs clients corporatifsà travers le Canada en relations publiqueset gouvernementales. Elle a, en outre,participé au développement de ce qui serale premier plan d’action en efficacitéénergétique au Québec et à l’élaborationde la Stratégie énergétique du Québec2006-2015. Plus récemment, elle a occupédiverses fonctions stratégiques en efficacitéénergétique et au Service à la clientèlechez Hydro-Québec Distribution.

Luce Asselin possède une formationuniversitaire poussée en sciences politiqueset en pédagogie.

L’efficacité énergétiqueune voie commune incontournable

L

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 77

UN APPEL QUI DOIT

ÊTRE ENTENDU

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argument principal que nousfaisons valoir est que cette taxefoncière toucherait directement

les propriétaires de stationnementsextérieurs et intérieurs, alourdissant ainsileur fardeau fiscal. Discriminatoire,puisqu’elle viserait seulement les édificescommerciaux et les locaux pour bureauxau centre-ville de Montréal, son imposi-tion plongerait ce lieu stratégique etnévralgique dans une situation difficileet serait un incitatif supplémentaire àl’étalementurbain.Eneffet, l’augmentationdescoûtsd’exploitationdeces immeublesaurait un impact sérieux sur l’activitécommerciale au centre-ville, notammenten décourageant les consommateurs des’y rendre, au profit des banlieues, et lesentreprisesày rester, àcausede lahaussepotentielle des coûts du stationnementou des loyers que les propriétaires n’au-raient pas le choix de leur faire assumer.

Plutôtquedeciblerceuxquicontribuentdéjà grandement au financement de leurville, nous sommes d’avis que les paliers

gouvernementaux supérieurs devraientsoutenir la métropole dans la diversifica-tiondesessourcesderevenus,parexempleenoctroyantunetaxespécialesur l’essence,ou un pourcentage de la TPS ou de laTVQ à Montréal, reconnaissant par cefait sonrôledemoteuréconomique. Iln’yariendeplusnormalqued’attendredecesinstances des leviers financiers adaptés àla réalité de cette ville en tant que centred’activité commerciale de premier ordre.

Ce projet de nouvelle taxe foncière rendbien compte du statut complexe de lafiscalitédeMontréal,maisaussidurapportéquivoque que la Ville entretient avecson plan de transport. Bien que l’IDUQuébec appuie le développement dutransport collectif, qui permettrait à lafois le désengorgement du réseau routieret un meilleur entretien de ce dernier,il n’est pas d’avis que les objectifs de ceplan nécessaire doivent être atteintsau prix de la vitalité économique ducentre-ville et encore moins aux frais deceux qui y contribuent.,

JEAN LARAMÉEPRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DEL’INSTITUT DE DÉVELOPPEMENT URBAIN DU QUÉBEC(IDU) 2008-2010

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Mot de l ’IDU

UN APPEL QUI DOIT

ÊTRE ENTENDULe dépôt du budget par l’administration Tremblay en ce début d’année

2010aentre autres étémarquépar le projet d’impositiond’une

taxe foncière sur les stationnements, projet auquel s’opposait déjà

l’IDUQuébec. Plaidant que cette taxe nuira directement à la vitalité

économique du centre-ville deMontréal, l’Institut demande aux deux

paliers gouvernementaux d’intervenir rapidement dans ce dossier en

permettant à lamétropole d’obtenir de nouvelles sources de revenus

pour assumer pleinement son développement économique.

L’

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 9

ans cette chronique, nous

discuterons principalement

de deux aspects dumarché du

financement immobilier, soit la moins

grande flexibilité des institutions finan-

cières à l’égard des acheteurs voulant

assumer un financement existant et la

hausse des financements accordés par

le vendeur (vendor take back financing).

Si avant la crise financière il était habi-

tuellement facile pour un acheteur de

prendre en charge un financement

hypothécaire existant, aujourd’hui le

consentement du prêteur hypothécaire

pour la prise en charge n’est plus

automatique. De plus, les délais pour

obtenir ce consentement se sont net-

tement allongés : la libération du

vendeur est généralement refusée et

les pénalités et frais relatifs à la prise en

charge sont appliqués scrupuleusement.

Dans lescasoù les institutions financières

finissent par donner leur consentement

à lapriseencharge, il n’estpas rarede les

voir demander des garanties addition-

nelles ou demander des changements

(évidemment plus onéreux) aux engage-

ments contenus dans la documentation

deprêt.Dans les circonstances actuelles

du marché, il sera important pour les

vendeurs d’examiner soigneusement

leurs sûretés et autres documents de

financement afin de déterminer les

exigences enmatière de consentement,

les dispositions touchant les frais

payables à la prise en charge et les

dispositions en matière de paiement

anticipé. Si l’hypothèque ne peut être

assumée par l’acheteur et doit être

remboursée par anticipation, le vendeur

devrait envisager s’il peut prendre en

compte la pénalité pour remboursement

anticipé dans le prix d’achat. Si cette

ME JAMES PAPADIMITRIOU

AVOCAT SPÉCIALISÉ EN DROIT COMMERCIAL,

ET PARTICULIÈREMENT EN DROIT IMMOBILIER

ET EN SERVICES FINANCIERS, ASSOCIÉ

AU SEIN DU CABINET BLAKES, À MONTRÉAL

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Vos droits et vos obligations

lesnouveauxélémentsàconsidérerEN MATIÈREDE FINANCEMENTBien que la situation économique semble s’améliorer au

Canada, le marché immobilier conserve toujours les traces

des récentes instabilités, lesquelles ont eu un impact

particulièrement important sur le marché du financement

immobilier. L’un des changements importants auxquels

les vendeurs et acheteurs doivent aujourd’hui faire face

est la nécessité d’être plus créatifs dans la recherche

et la mise en place du financement.

lesnouveauxélémentsàconsidérerEN MATIÈREDE FINANCEMENT

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10 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

pénalitéest tropélevée, le vendeurdevrait

étudier lapossibilitéd’offrir à sonprêteur

hypothécaireunesûretéderemplacement

sur une (ou plusieurs) de ses autres

propriétés en échange d’une mainlevée.

Dans le contexte actuel, les vendeurs

devraient également envisager des

techniques de financement novatrices

qui pourraient permettre à l’acheteur

de réaliser l’acquisition de la propriété

malgré le fait qu’il ne dispose pas d’un

financement couvrant la valeur totale

du financement qu’il doit obtenir. L’une

des hypothèses à envisager est la possi-

bilitépourunvendeurd’accepterun solde

duprix de ventequi sera garanti parune

hypothèque sur la propriété accordée

par l’acheteur en faveur du vendeur. Ce

type d’hypothèque sera généralement

accompagné d’une clause résolutoire

par laquelle la propriété sera rétrocédée

auvendeurencasdedéfautde l’acheteur

aux termes de l’hypothèque. Par contre,

lorsque la propriété est déjà grevée par

un financement hypothécaire existant

qui est pris en charge par l’acheteur, ou

si l’acheteur obtient un financement

d’une institution financière mais pour

une partie seulement du prix d’achat,

les documents hypothécaires existants

et ceux à être conclus avec la nouvelle

institution financière doivent être

examinés afin de vérifier si les sûretés

de deuxième rang sont permises et s’il

y a des conditions relatives à l’attribu-

tiond’une telle sûreté. Le vendeur devra

également considérer les éléments d’une

convention intercréanciers ou d’un

accord de subordination qui pourraient

être exigés par le prêteur hypothécaire

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Laperspective dedéveloppementdurable, adoptée auQuébecdepuis quelques années, a incontesta-

blementmodifié la construction et la gestiond’immeubles : changementdes valeurs et des attentes

des clients, innovations technologiques,matériaux écologiquesou recyclés, nouvelles certifications…

Lesobjectifs deperformanceet de rentabilité se sont accrus. Afin d’y répondre adéquatement, l’efficacité

énergétiquedoit être unepriorité pour les entreprises. Acteur depremier plandans cedomaine, l’Agence

de l’efficacité énergétiqueencourage l’atteinte duplein potentiel d’économie énergétique, pour tous

les typesdebâtiments, enproposant notammentdesprogrammesde subvention fort avantageux.

Des économies substantiellespour tous les types de bâtiments

par Marie-Ève Lefebvre

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MOBILIERCOMMERCIALPARDENIS

LEMELIN

LUCE ASSELINPrésidente-directrice générale de l’Agence de l’efficacité énergétique. « La notion d’efficacité énergétique, quoique connue, ne l’est pasencore assez. »

Dossier

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14 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

out comme d’autres joueurstels qu’Hydro-Québec, GazMétro et Gazifère, l’Agence de

l’efficacité énergétique fournit quan-tité d’information et d’outils (portraiténergétique par secteur, outils demesures de consommation d’énergie,guides sur les transports, grille decritères en géothermie, études de cas,etc.) qui permettent de bien saisir lesenjeux de l’économie énergétique etles impacts environnementaux qui endécoulent. « La notion d’efficacitéénergétique, quoique connue, ne l’estpas encore assez, mentionne d’embléeLuce Asselin, présidente-directricegénérale de l’Agence. Nous avons laferme intention de faire de l’efficacitéénergétique un projet collectif. »

Depuis 2006, l’Agence s’est donc vuattribuer lemandat,par legouvernementdu Québec, de coordonner l’ensembledes actions en efficacité énergétique.«Nous cherchons à atteindre les cibles

fixées dans la Stratégie énergétiquedéposéepar legouvernementduQuébecdans une perspective de développementdurable. Nous sommes également desconcepteurs de programmes. Le minis-tère du Développement durable, del’Environnement et des Parcs nous ademandé, il y a quelques années, departiciper à certaines actions du Pland’action 2006-2012 sur les changementsclimatiques afin de contribuer à ladiminution des gaz à effet de serre(GES). Nous sommes partenaires danssix actions de ce plan», précise-t-elle.

Un portrait global évocateurSelon les données fournies par l’Agencede l’efficacité énergétique, les secteursindustriel et commercial consomment,à l’échelle de la province, un peu plusde la moitié de l’énergie avec des partsrespectives de 36,1% et de 17,6%. Cebilan mentionne également que lesecteur commercial a connu unehausse marquée de sa consommation

d’énergie depuis20ans.Celle-ci, évaluéeà21,3%,continueégalementàs’accroître.Cependant, avec un taux d’émissionfixé à 15%, ce même secteur émetmoins de gaz à effet de serre qu’il neconsomme d’énergie.

Les municipalités, quant à elles, voientleur facture annuelle d’énergie s’élever àquelque330millions dedollars, soit unemoyenne de 45$ par personne, selonles données disponibles. Les bâtimentsainsi que les équipements municipauxtotalisent 42% des dépenses énergé-tiques alors que 25% sont attribuablesà la manipulation de l’eau, 16,5% autransport et un autre 16,5%à l’éclairagepublic. En ce qui a trait à l’émissiondes gaz à effet de serre, la productiontotale s’élève à 400 000 tonnes. Parmiles bâtiments les plus polluants, lesarénas se distinguent particulièrementen produisant près de 19% de GESdont la moitié provient des fuites degaz réfrigérant.

Le programme vise entre autres la réduction de l’émission des GES dans les supermarchés.

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Dossier

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Page 15: Magazine Immobilier commercial

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Page 16: Magazine Immobilier commercial

16 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

PROGRAMME OFFERT

Programme d’aide àl’implantation de mesuresefficaces dans les bâtiments

Programme de réductionde consommation demazout lourd

Programme d’aide àl’innovation en énergie (PAIE)

Programme d’appui ausecteur manufacturier

OPTER – Programmed’optimisation en réfrigération

OPTER – Programmed’optimisation en réfrigération

Programme d’aide à l’utilisationde la biomasse forestière pourle chauffage (pilote)

Programme Technoclimat(démonstration des technologiesvertes visant la réduction desgaz à effet de serre)

TYPES DE BÂTIMENTS

Bâtiments commerciaux,industriels et municipaux

Toutes les entreprises québé-coises qui consomment dumazout lourd

Toute personne, société ouorganisation québécoise,gouvernementale ou non

Entreprises manufacturièresquébécoises

Supermarchés

Arénas et centres de curling

Commissions scolaires, collèges,universités, hôpitaux, bâtimentsmunicipaux, bâtiments à vocationcommerciale ou religieuse

Toutes les entreprises québé-coises ayant mis au point ouadapté un procédé innovateur

Toutes les entreprises québé-coises détenant les droits surune technologie innovatricedéveloppée au Québec

CIBLE

Réalisation de travaux pour laréduction de la consommationénergétique de mazout légerou de propane

Réduction desgaz à effet de serre

Quatre composantes :- Efficacité énergétique- Conversion versla biomasse forestière

- Conversion versle gaz naturel

- Conversion versd’autres combustibles

Développement de nouvellestechnologies et de procédésinnovateurs en efficacitéénergétique

Réduction du mazoutléger et du propane

Réduction de l’émission desgaz à effet de serre

Réduction de l’émissiondes gaz à effet de serre

Réduction de l’émissiondes gaz à effet de serre

-Énergie renouvelable (bio-énergie, éolienne, géothermie,hydrolienne, hydrogène,marée motrice, solaire)- Séquestration duCO2 (géologique et chimiquedans les résidus métallurgiques)-Efficacité énergétique(cogénération, procédésindustriels, véhicules hybrides)

AIDE FINANCIÈRE

Étude analyse:jusqu’à 7 500$ par bâtiment

Volet implantation :jusqu’à 10$ du gigajouleéconomisé

Volet analyse :jusqu’à 50 000$ par site

Volet implantation :de 2 000 000$ à5 000 000$ par projet,selon la composante

Jusqu’à 1 000 000$ pour uneou plusieurs des activités derecherche et d’expérimentation,de démonstration, de mesurage,de précommercialisationet de diffusion

Volet analyse énergétique :jusqu’à 25 000$ par site

Volet analyse intégration :jusqu’à 100 000$ par site

Volet implantation :de 250 000$ à 1 500 000$ par site

Volet implantation :jusqu’à 125 000$

Volet analyse :jusqu’à 8 000$

Volet implantation :jusqu’à 95 000$

Volet analyse :jusqu’à 50 000$ par bâtiment

Volet implantation :jusqu’à 500 000$ par bâtiment

Volet implantation :jusqu’à 3 000 000$ par projet

Les principaux programmesofferts pour les secteurs commercial et industriel

Tableau: Immobilier Commercial Source: Agence de l’efficacité énergétique

Dossier

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 17

L’ESSENCE MÊME DES SERVICES IMMOBILIERS

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Geoffrey J. HarrisonPrésident et chef de la direction

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Taylor, premier VP services-conseils en aménagement • Laurel Arnott, VP service aux clients (national) • Rob

Duteau, VP service aux clients (Ouest) • Danielle Lavoie, VP service aux clients (Québec et Atlantique)

• Robert Last, VP service aux clients (Ontario) • Catherine McKenna, VP location nationale et courtière • John

Chung, VP TI • Maureen MacMillan, VP comptabilité immobilière • Christine Cowan, VP ressources humaines

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Les propriétaires et les gestionnaires ont une part importante à jouer dans l’atteinte des cibles.

Ils contrôlent des procédés qui, lorsqu’ils sont modifiés ou bonifiés, donc plus performants,

peuvent engendrer des économies significatives d’énergie et d’argent.

Nous avons déjà versé des aides financières substantielles à cet effet.

«»

Chaque geste compteEn plus des impacts positifs qu’ellesont sur l’environnement, les entre-prises qui cherchent à réduire laconsommation d’énergie de leurbâtiment peuvent évidemmentbénéficier d’avantages à court et àmoyen terme tels que la réductiondes coûts d’exploitation, une com-pétitivité accrue et l’améliorationde la durée de vie de leurséquipements. Bien que le potentield’économie d’énergie pour lessecteurs commercial et industrielsoit variable selon le type d’entre-prise et les équipements, l’Agencede l’efficacité énergétique estimequ’il pourrait être, sur une périodede cinq ans, de 15,6% pour lechauffage des locaux, de 12,4%pour l’éclairage, de 9,35% pour laclimatisation et la ventilation et de6,9% pour le chauffage de l’eau.

Du côté des bâtiments municipaux,l’Agence rappelle que l’énergie estl’un des postes de dépenses com-pressibles facilement modifiable.Incitant les municipalités à se pré-occuper davantage de la question, elleaajouté, en2002,unvolet «bâtimentsmunicipaux» à son programme depromotion de l’efficacité énergétiquepour améliorer la performance deces bâtiments, en misant sur leuranalyse afin que chaque ville puisseeffectuer une meilleure gestion desdépenses énergétiques.

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18 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

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Instauré en collaboration avec Hydro-Québec et Gaz Métro, ce programmeprend en compte que les casernes depompiers, les hôtels de ville et les garagesmunicipauxaffichent, laplupartdutemps,les taux de consommation les plusgrands, mais aussi que les bâtimentsles plus récents ne sont pas nécessaire-ment les plus performants.

Des aides financièresintéressantesDe nombreux autres programmes géréspar l’Agence de l’efficacité énergétiquesont offerts. Certains d’entre euxs’adressent directement aux entreprisespropriétaires d’immeubles commerciauxou industriels au Québec.

Les programmes de réduction deconsommation de mazout lourd, d’appuiau secteur manufacturier, d’aide àl’utilisation de la biomasse forestièrepour le chauffage ainsi que les pro-grammes OPTER et Technoclimat, quis’inscrivent tous dans le Plan d’action2006-2012 sur les changements climatiques,seront en vigueur jusqu’en 2012, etcertains jusqu’en 2013. Le financementdes programmes d’aide à l’implantationde mesures efficaces dans les bâtimentset d’aide à l’innovation en énergiedécoule quant à lui directement dela Régie de l’énergie. Ces programmespeuvent donc être reconduits annéeaprès année, selon les budgets dispo-nibles, les résultats obtenus ainsi qu’en

fonction de l’évaluation effectuée parrapport aux cibles visées dans laStratégie énergétique du Québec2006-2015.

Madame Asselin précise que pourl’ensemble de ces programmes, laréponse des gens de l’industriequébécoise est extrêmement positive.«Les propriétaires et les gestionnairesont une part importante à jouer dansl’atteinte des cibles. Ils contrôlent desprocédés qui, lorsqu’ils sont modifiésou bonifiés, donc plus performants,peuvent engendrer des économiessignificatives d’énergie et d’argent.Nous avons déjà versé des aides finan-cières substantielles à cet effet. »

Dossier

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 19

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20 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

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Dossier

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 21

emodèleéconomiqueduquartierChabanel,cetimposantparcimmo-biliermontréalais, n’était pas sans

risque, car il reposait, jusqu’à tout récem-ment, sur une fonctionmono-industriellereliée à la confectiondevêtementset à lamode. Au cours de la dernière décennie,cette industrie a connu une mutationprofonde engendrée par la levée desbarrières tarifaires, la délocalisation de lafonction manufacturière vers les paysémergents et l’adoption du modèle degestion d’inventaire just in time. Le quartiervoyaitunepart importanteduvoletmanu-facturier se déplacer vers l’Asie, mais il nefallaitpaspourautantabandonner levoletdesign ni celui de la commercialisation.

N’eut été de la présence et de la portéedu 555 Chabanel, ce quartier aurait puconnaîtreunedescenteauxenfers.Àplusd’un égard, cet immeuble s’est avéré aufildesansunmoteurde l’économie locale.Tout d’abord en dotant Montréal de laseule vitrine canadienne de commercede gros de mode vestimentaire, fondéesur le modèle des fashion marts nord-américains. Créé en 1982, le CentreinternationaldemodedeMontréal(CIMM)du 555 Chabanel a permis au quartierde s’imposer comme une destinationincontournable pour les acheteurs nord-américainsdeboutiquesetgrandessurfaces.Le555ne s’est pas contenté d’offrir,grâceau CIMM, un environnement synergique

Le quartier Chabanel,

situé littéralement au

carrefour des grands axes

de communication de

la région métropolitaine,

se positionne désormais

comme une adresse

stratégique pour

de nombreux secteurs

d’activité. Sa valorisation

n’est pas le fruit du hasard.

Le 555 Chabanel au cœur dela transformation de son quartier

par François Perreault

LLe 555 Chabanel, un édifice commercial qui se distingue.

PHOTO:ARCHIVES55

5CHABANEL

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22 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

voué à la fonction commercialisation d’entreprises de modevestimentaire. Voilà plus de 25 ans qu’il les appuie en publiantson guide annuel diffusé aux acheteurs nord-américains deboutiques et grandes surfaces, enplus de tenir périodiquementses défilés collectifs et d’organiser des semaines de commer-cialisation. Bien sûr, les entreprises établies dans les immeublesavoisinants ont bénéficié de la force attractive du CIMM.

Entre-temps, la rationalisationannoncéedesbesoins enespaceslocatifs des entreprises de mode laissait présager une hausseimportante du taux d’inoccupation. En 1998, les gestionnairesdu 555 Chabanel ont choisi de s’impliquer activement afinque le quartier puisse disposer de conditions propices à sonrepositionnement stratégique.

Quelque 12 années plus tard, ce quartier est tout simplementméconnaissable. L’activité manufacturière a fait place à lacommercialisation engros et les locaux vacants des immeublesenbordureduboulevardSaint-Laurentontgraduellement trouvépreneurs grâce à l’effet domino qu’a suscité la démarche derevalorisation.

« Nous avonsmis au point un plan stratégique qui reposait surdeuxaxes, soit la consolidationde la fonctioncommercialisationde lamode et la venue d’entreprises à valeur ajoutée porteusesd’emplois en quantité et de qualité, explique Denis Leclerc,vice-président location et développement du 555 Chabanel.Pour parvenir à concrétiser cet ambitieux projet, les autoritésmontréalaises ontposédes gestes concrets : le désenclavementdu quartier dorénavant en lien avec le Marché Central et lecarrefour autoroutier 15/40, l’amélioration de la desserte entransport collectif et l’embellissement de la rue Chabanel. »

La taillede l’immeuble, deprèsde750000pieds carrés, seprêtaità une démarche de diversification. «Grâce aux investissementsdont notre immeuble et le quartier ont fait l’objet, des sociétésde grande envergure ont choisi depuis 2000 de s’établir ausein du 555, autant de preuves éloquentes de la capacité quenous avons à leur offrir un cadre d’affaires répondant parfaite-ment à leur nouvelle réalité et leur permettant de combler lesattentes de leur personnel provenant des quatre coins de larégion métropolitaine», poursuit Denis Leclerc.

Lamodeest encore très présente au555Chabanel, puisque l’édificeabrite le Centre international de mode deMontréal depuis lafermeture desMartsC et D de la Place Bonaventure à la fin desannées1990.LeCIMM,c’est150sallesd’expositionoùsontrepré-sentéesplusde600collectionsdontcellesdeSimonChang, JonesNewYork et Frank Lyman.Ceplus important regroupement deressourcesmodeenAmériqueduNordest fréquentéà longueurd’année par des acheteurs provenant du monde entier.

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DENIS LECLERCVice-président location et développement du 555 Chabanel

Un édifice commercial des plus polyvalents.

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 23

Un cadre d’affaires propice à une synergie et à une productivité accrues pour les locataires.

PHOTO:IM

MOBILIER

COMMERCIALPAR

DENIS

BERNIER

L’arrivée de la Banque Laurentienne en2000, qui a regroupé sur deux étages700 employés de ses services adminis-tratifsprovenantdequatreétablissementsdifférents, a été le déclencheur de lanouvelleorientationde l’édifices’affichantdésormais commeunédifice commercialpolyvalent offrant la possibilité de vastesétages de56000pieds carrés propices àunesynergieetàuneproductivitéaccruespour les locataires.

Par la suite, l’arrondissementAhuntsic –Cartierville y a installé ses 120employéset les bureaux de lamairie, la compagnied’assurancesAvivaet lesarticlesdebureauLyreco se sont ajoutés, créant ainsi unemasse critiqueextrêmementdynamiquepour l’immeuble et le quartier.

L’année2010verra la findes travauxd’em-bellissementde la rueChabanel, entreprisdepuisdéjàplusieursannéespar laVilledeMontréal.Leterre-plein centralaétérefait,denouveaux lampadaires ont été installéset les trottoirs ont été élargis. «On trouveicidansunpérimètrerelativementrestreint10millionsdepiedscarrésd’espaces locatifssitués enplein cœurde l’île deMontréalet bénéficiant d’un excellent service detransportscollectifs, souligneDenisLeclerc.Je suis fier que notre quartier soit doré-navantreconnucommel’undesprincipauxpôlesde développement de l’aggloméra-tion métropolitaine et du rôle que nousavons joué dans sa revalorisation.»,

Un design actuel.

PHOTO:ARCHIVES55

5CHABANEL

Fiche descriptive

Le 555 ChabanelPropriétaire/gestionnaire : Marcarko ltée (depuis la construction)

Catégorie : Classe B +

Date de la construction : 1982 (Rénovations : 1999 – 2009)

Superficie construite : 985 000 pieds carrés

Superficie locative : 731 618 pieds carrés

Nombre d’étages : 14

Superficie par étage : approx. 56 000 pieds carrésServices sur place : gardien de sécurité 24/7, clinique médicale,centre Énergie Cardio, succursale Banque Nationale, café bistro,dépanneur, salon de coiffure, stationnement intérieur, lave-auto

Commerces à proximité : Marché Central

Quais de chargement : 17

Monte-charges : 7

Ascenseurs : 6 + 1 réservé aux messageries

Accès au transport en commun :

•Métro Crémazie : 8 minutes par l’autobus nº146

•Gare Chabanel (St-Jérôme – Lucien-L’Allier) : à 25 mètres du 555

•Gare Du Ruisseau (ligne Deux-Montagnes) : 12 minutes par l’autobus nº 135

•Gare du train de l’Est : à deux pas (mise en service prévue en 2011)

Principaux locataires : Banque Laurentienne (centre opérationnel), Ville de Montréal

(mairie de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville), Aviva (assurances auto-habitation),

Lyreco (articles de bureau), Énergie Cardio, Banque Nationale (succursale)

Pour plus d’information : M. Denis Leclerc 514 381-8880www.555chabanel.com

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> Situé à Pointe-Claire, à l’angle

du boulevard St-Jean et de l’autoroute 40

> Édifice «AAA» de 6 étages

> Étage type de 18 500 pieds carrés

> Ascenseurs haute vitesse

> Occupation décembre 2010

Tél. : 514 738-1253in fo@tr iadinc.ca

6 5 0 0Transcanadienne

Visibilité exceptionnelle, emplacement uniqueStationnements intérieurs – Vaste stationnement extérieur

Proximité des centres commerciaux et transport en communEnvironnement de style «campus»

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30% loué

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Page 25: Magazine Immobilier commercial

Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 25

ouest de l’île de Montréal aterminé la dernière décennieen force en matière d’activité

industrielle et d’émission de permisde construction, 2008 ayant été lameilleure des cinq années précédentesà ce chapitre. Et bien qu’affectée parles soubresauts de l’économie survenusen 2009, elle s’en tire généralementmieux que plusieurs autres régions.

Par exemple, selon les données deDéveloppement économique West-Island, dupremier au troisième trimestre

de 2009, son taux d’inoccupation achuté, passant de 8,03% à 7,53%. À titrecomparatif, d’après les données deColliers International, ceux de la granderégion de Montréal, de Laval et de l’estde l’île ont tous grimpé pour la mêmepériode. Précédemment, sur la base despermis de construction industrielle etdes certificats d’autorisation émis,l’ouestde l’île avait connudescroissancesde 2006 à 2007 (45,2%) et de 2007 à2008 (39,1%). De manière générale,l’activité industrielle y a grimpé de102% entre 2006 et 2008.

Afin d’attirer les investissements

en immobilier industriel, l’ouest

de l’île de Montréal mise sur sa

réputation, table sur sa situation

géographique et lutte contre

certaines fausses perceptions.

Immobilier Commercial en parle

avec deux experts qui conseillent

les entreprises désireuses

de s’y installer.

L’ouest de l’île de Montréaltraverse bien la crise en faisantvaloir ses atouts

par François Perreault

Ce bâtiment de 125 000 pieds carrés a récemment été construit par Reliance Construction à Baie-D’Urfé.

ILLUSTRATIO

N:RELIANCECONSTRUCTIO

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John Burrascano, commissaire industriel de DéveloppementéconomiqueWest-Island,nes’étonnepasd’unetelleperformance.«Notre secteur jouit d’une réputation favorable, estime-t-il. Defait, dès qu’une organisation cherche à s’implanter autour deMontréal, l’ouest de l’île est systématiquement considéré. » Ilexplique ce phénomène par la convergence de facteurs sociaux,économiques et géographiques. «Par exemple, 70% de notrepopulation est bilingue et 29% des habitants y possèdent aumoins unbaccalauréat. À titre comparatif, 53%des résidants dela région métropolitaine de recensement de Montréal parlentfrançais et anglais, et le taux de bacheliers y est de 21%.»

Un autre élément qui joue en faveur du secteur est sa proximitédes grandes autoroutes montréalaises – il est notammenttraversé par l’autoroute 13, sur l’axe nord-sud, ainsi que la 40,la 20 et la 520, sur l’axe est-ouest. «La présence de l’aéroportMontréal-Trudeau nous procure aussi un avantage unique,notamment pour les entreprises qui transigent à l’international,tout comme celle de l’autoroute Transcanadienne pour lescompagnies faisant fréquemment affaire avec l’Ontario», lancepour sa part Nicolas Roy, directeur général de DéveloppementéconomiqueWest-Island.

À ces atouts logistiques et routiers s’ajoute celui lié à la présencede la main-d’œuvre au sein des quelque 230 000 résidants(soit12%de lapopulation totalede l’île deMontréal). « Approxi-mativement 40% des gens qui habitent l’ouest de l’île yoccupent aussi un emploi », indique John Burrascano.

Il ajoute qu’en cequi concerne la concurrencede la banlieue, lamise en place du programme PR@M s’est avérée un incitatifimportant, compte tenusurtoutducontexteéconomique fragile.

26 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

PHOTO:MICHAELDUGASPHOTOGRAPHY

NICOLAS ROYDirecteur général et commissaire industrielDéveloppement économiqueWest-Island.

Ce bâtiment multilocataire, phase 2, appartient à la firme Broccolini Construction et est situé à Sainte-Anne-de-Bellevue.

PHOTO:BROCCOLINICONSTRUCTION

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Page 27: Magazine Immobilier commercial

Ceprogrammese terminait le31décembre,mais sonprolonge-mentestactuellementàl’étude.L’undesesvoletsviseentreautresà accélérer l’investissement immobilier industriel. Il offre auxpropriétaires d’immeubles à vocation industrielle la possibilitéd’obtenir un remboursementde la taxe foncière générale (localeet d’agglomération) liée à l’augmentation de la valeur foncièredécoulant de la construction, de la reconversion ou de l’agran-dissement d’un bâtiment pendant cinq ans.

Des industries de pointeOn trouve dans l’ouest de l’île des joueurs provenant princi-palement de l’industrie aérospatiale ainsi que du domainepharmaceutique etmédical,mais aussi des entreprises offrantdes produits électroniques, chimiques et de communication.On y recense aussi des organisations spécialisées en transportaérien et routier, des sociétés de télécommunication demêmeque des firmes en recherche et développement scientifiqueet de logiciels.

«Oncompteégalementcheznousunbonnombrededistributeursoude fournisseurs, commeMatrox (unconcepteurde solutionsmatérielles et logicielles) et Future Electronics (un distributeurde semi-conducteurs), respectivement à Dorval et à Pointe-Claire», dit John Burrascano.

Outre ces deux villes, le secteur désigné comme l’ouest de l’îleregroupelesmunicipalitésdeSenneville,Sainte-Anne-de-Bellevue,Baie-D’Urfé, Beaconsfield, Kirkland,Dollard-des-Ormeaux, ainsique les arrondissements Île-Bizard–Sainte-Geneviève etPierrefonds–Roxboro. Nicolas Roy reconnaît que ce vasteterritoire fait parfois l’objet de fausses perceptions. «À tort,certainsdécideurscroientque toutest saturéparcequ’ils ont vuplusieursbâtimentsêtreérigésaucoursde ladernièredécennie,notamment le long des grands axes routiers, explique-t-il. Cen’est pas nécessairement le cas.»

Ainsi, on compte dans l’ouest de l’île pasmoins de 16,5millionsde pieds carrés disponibles pour le développement industriel,presque 10 millions de pieds carrés offerts pour la location etadministrésparAéroportsdeMontréal (l’organismeresponsablede l’exploitation de l’aéroport Montréal-Trudeau) et environ6 millions de pieds carrés en zone commerciale. Une partie decesterrainssontsituésàSainte-Anne-de-Bellevue,oùcinqmillionsdepiedscarrésencontinu,détenusparseulementdeuxproprié-taires, sont proposés. « Ici, les vocations sont multiples, préciseJohn Burrascano. Ces espaces peuvent convenir autant à desPMEqu’àdegrossesorganisations,ouencoreêtreemployésàdes

finsmultilocatives. » Il signaleaupassagequeMoselVitelic adéjàconsidéré ce territoire, tout comme Google qui, en 2005, avaitenvisagé d’y installer une unité de stockage et de traitement del’information.

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JOHN BURRASCANOCommissaire industriel, Développementéconomique West-Island.

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28 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

Des initiatives en attendant la repriseCela dit, Nicolas Roy admet que dansle contexte actuel, les décideurs sontplus hésitants à aller de l’avant avecdes gestes concrets. « Plusieurs chefsd’entreprises ont des projets sur latable,mais attendent encore des signauxde reprise, explique-t-il. À cet égard,nos gouvernements sont sans douteles plus susceptibles de rétablir unclimat favorable et de redonner con-fiance à la communauté d’affaires.Actuellement, les programmes gou-vernementaux de soutien aux projetsindustriels restent, somme toute, limi-tés.» Néanmoins, John Burrascano noteque, malgré le contexte d’incertitude,certaines compagnies misent sur desexpansions ou des réaménagements.« Schering-Plough a agrandi sesinstallations de Pointe-Claire, lesfaisant passer de 147 000 à 212 000pieds carrés, alors que le distributeurd’outils J. Walter Compagnie a ajouté50 000 pieds carrés à son édificelongeant la Transcanadienne, égalementà Pointe-Claire. » Galderma ProductionCanada a fait demême en augmentantde 100 000 pieds carrés la superficiede son bâtiment de Baie-D’Urfé.

Pour ce qui est des nouvelles implan-tations, Schluter Systems a récemmentconstruit un bâtiment certifié LEEDde 60 000 pieds carrés sur le cheminSainte-Marie, à Sainte-Anne-de-Bellevue.Ce projet créera une trentaine d’emplois.Profitantd’unimmeublevacantde94000pieds carrés, PDI-Harling a quant à elleconsolidé à Kirkland ses opérations de

LaSalle, Pointe-Claire et Saint-Laurent,transférant ainsi près de 300 emploisdans l’ouest de l’île. Enfin, WestconCanada a déménagé dans un bâtimentde 24 000 pieds carrés ses opérationsde distribution de Lachine à Dorval,ce qui représente 36 emplois.

Mentionnons aussi que de nombreusesentreprisesontmisenchantierdesprojetsqui verront le jour au cours desprochainsmois. Par exemple,GroupeConstructions

Relianceprévoit l’établissement dedeuxédifices de49000pieds carrés àDorvalen plus d’avoir récemment achevé laconstruction d’un bâtiment de 125 000pieds carrés à Baie-D’Urfé. Du côté duparc industriel de Pierrefonds, la firmelavalloise Les Entreprises J.G. Guimondva amorcer l’érection d’un édifice decondominiums industriels de 28 000pieds carrés ce printemps. Sans donnerdavantage de précisions, JohnBurrascanoévoque également le projet d’unesociété pharmaceutique qui devraitbientôt être annoncé.

Encequiconcerne les terrainsdisponiblespour le secteur industriel, les deux inter-venants de Développement économiqueWest-Island mentionnent notammentles 650 000 pieds carrés dont disposela firme Montoni à Sainte-Anne-de-Bellevue et les 400 000 pieds carrésappartenant à Broccolini Constructionau17600, autoroute Transcanadienne,

à Kirkland. L’entreprise y considèred’ailleurs la construction d’un bâtimentmultilocataire de 220000pieds carrés.Pour sa part, Divco possède quelque188 000 pieds carrés de terrain àBaie-D’Urfé.

Enfin, du côté commercial, notonsque la société Smart Centres disposede deux millions de pieds carrés sur leboulevard Brunswick, près du boulevardSaint-Jean, à Pointe-Claire. ,

ILLUSTRATION:DÉVELOPPEMENTGUIM

OND

Développement Guimond, phase 2, est situé dans le parc industriel de Pierrefonds.

Nos gouvernements sont les plus susceptibles

de rétablir un climat favorable et de redonner

confiance à la communauté d’affaires.

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Où convergent aéronautique et aéroportuaire

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Page 30: Magazine Immobilier commercial

Le 1717 du Havre en un coup d’œil

Superficie des bureaux :

100 000 pieds carrés

Superficie totale de la propriété comprenant un garage,des ateliers d’entretien et un stationnement :

605 000 pieds carrés

Le siège social de Gaz Métro

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 31

n démarrant ses travaux de rénovation en 2005, GazMétro voulait d’abord et avant tout diminuer sonempreinte écologique et augmenter la qualité de vie

à l’intérieur du bâtiment. Tout en effectuant les travaux,l’entreprise ademandé la certificationBOMABEStdeniveau2,certification qu’elle a obtenue en 2007, confirmant ainsi lajustesse de ses choix.

L’équipe de la Direction de la qualité corporative s’est toutd’abord attaquée à la réduction de ses émissions de gaz à effetde serre (GES) en remplaçant ses chaudières à vapeur tradi-tionnelles par des chaudières à débit continu au gaz naturelet en informatisant les contrôles de la ventilation à partir d’unordinateur central. Ces changements ont permis de réduireles émissions de 1 425 tonnes de CO2 dès la première annéetout en procurant des économies annuelles de 100 000$.Outre ces changements, Gaz Métro s’est engagée en 2007auprès de la Régie de l’énergie à respecter un plan formel deréduction des GES prévoyant des réductions récurrentes de350 tonnes de CO2 par an de 2008 à 2012.

La réduction de la consommation d’eau constituait l’autreétape prioritaire. Gaz Métro a installé des robinets automa-tiques et du mobilier sanitaire économe en eau partout dansses installations. Sur le plan des matériaux utilisés dans lesrénovations, une attention particulière a été apportée auchoix de produits à contenu recyclé fabriqués dans un rayond’environ 650 km afin de réduire les émissions de GES duesau transport.

Dès 2005, la caractérisation desmatières résiduelles indiquaitdebonnesperformancesdegestionau siège social, notammentau chapitre de la récupération du papier, du carton et despneus des véhicules. Les efforts devaient porter davantage

sur la récupération des plastiques rigides et des matièrescompostables. GazMétro amis en place des bacs de recyclagepartout où il y avait des poubelles et la cafétéria a facilité leretour de la vaisselle par les employés en multipliant lesendroits où la rapporter au siège social.

La caractérisation 2009 a démontré un taux de récupérationde 93% des matières recyclables, soit un taux bien au-dessusde la norme habituelle pour ce type de bâtiment, qui tourneautour de 70%.

Gaz Métro, qui entrevoit de terminer son plan de rénovationdu siège social en 2011, vise dorénavant l’obtention d’unecertification LEED.,

E

Construit en 1967 dans le quartier centre-sud de Montréal, le siège social de Gaz Métro,

où travaillent près de 800 personnes, fait l’objet d’un plan de rénovation en profondeur

depuis 2005. L’entreprise profite de cette cure de rajeunissement pour se positionner

comme un leader en développement durable.

par Charles Allain

Un reflet des valeursde l’entreprise

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Visite d’un édifice vert

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32 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

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intérieurs suscitent de nombreuses

discussions, et ce, pour diverses raisons.

L’état général de plusieurs de ces structures

souterraines, souvent désertes et pourtant

très fréquentées, porte à réfléchir à leur

aspect sécuritaire, leur durée de vie et

leur gestion globale.

par Marie-Ève Lefebvre

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THOMAS EGLI, ingénieur de EGP Group

La membrane d’imperméabilisation est lameilleure police d’assurance qui soit. C’estpourquoi elle est toujours remplacée dansles réfections des stationnements intérieurs.

n effet, quantité de gens font le geste quotidien, voiremachinal, de garer leur voiture dans le stationnementintérieur qui se trouve sous l’édifice de leur bureau,

entreprise ou résidence. Généralement, ils ne se questionnentpas sur l’entretien des lieux. Pourtant, il arrive que ces espacessoient négligés, oubliés. Peut-être est-ce parce qu’ils sontinvisibles, cachés sous terre, ou que leur gestion nécessitedes coûts importants. Ou encore que le béton soit d’uneéternelle fiabilité, une croyance que semblent partager certainslocataires, propriétaires ou gestionnaires.

»

Dossier

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Pourtant, il n’en est rien. Comme toute autre composante d’unbâtiment, les stationnements intérieurs sont sujets à l’usureet à la détérioration. Selon M. Thomas Egli, ingénieur civilspécialisé en réfection de charpentes et de structures deEGPGroup, il importe que ces derniers soient régulièrementinspectés, nettoyés et entretenus. «Le béton est un très beaumatériau, mais lorsqu’il y a une détérioration, le mode dedéfaillance peut devenir très subi, explique-t-il. Avec un entre-tien approprié, il n’y a aucun doute que les stationnementspeuvent facilement durer 40, 50 ou 60 ans. Certains station-nements de bâtiments qui ont déjà 50 ans sont encore enbon état parce qu’ils ont été entretenus. Ils ne nécessitentque des interventions localisées ou ponctuelles. »

Savoir distinguer les signes de détresse et de dégradation«Depuis toujours, on sait que les usagers doivent être capablesde voir qu’il y a unproblème avant qu’il ne se produise, poursuitThomas Egli. Malheureusement, les signes de détérioration nesont peut-être pas aussi bien connus qu’ils ne devraient l’être. »

Parmi la multitude de causes possibles de détérioration, leprincipal coupable reste le sel de déglaçage, du moins dansles conditions environnementales qui prévalent au Québec.Combiné à l’eau, cet agent corrosif s’infiltre dans les dalles debéton, par des fissures existantes ou par osmose, provoquantla contamination et une augmentation de la perméabilité dumatériau, entraînant une corrosiondebarres d’acier présentesdans celui-ci. La corrosion pouvant faire augmenter le volumede ces barres d’acier jusqu’à 350 %, elle finit par provoquerl’éclatement du béton. À cela s’ajoutent entre autres l’usurenormale des dalles et de la membrane d’imperméabilisationcausée par le passage des voitures, les problèmes de drainageet les vices de construction.

Afin de ralentir la dégradation du béton et d’assurer que lelieu soit le plus sécuritaire possible, la Régie du bâtimentincite vivement les propriétaires et les gestionnaires à faireeffectuer des entretiens préventifs et des inspectionsrégulières par un expert en bâtiment, qui se chargera, parexemple, de vérifier l’état de la membrane d’imperméabilisa-tion, du béton dans les allées de circulation, des rampes etdes zones de braquage de voiture, des endroits plus sollicités.

Même si elle n’exige pas, pour l’instant, de rapports attestantle bon état des stationnements, la Régie invoque la vigilancedes propriétaires et les enjoint à effectuer les réparationsnécessaires selon les recommandations de l’expert consulté.

L’importance de l’expertise«Un diagnostic s’impose, confirme Thomas Egli. Quelquefois,les clients sont réticents à payer pour ce genre d’évaluationet, honnêtement, je ne suis pas entièrement certain de savoirpourquoi. L’avis d’un professionnel leur permet de mettre aupoint une solution qui répond à leurs exigences financières ouopérationnelles. À tous problèmes, il y a demultiples solutions,qui génèrent toutes des durées de vie différentes, qui ontdifférents coûts et des calendriers d’exécution variables. Ilest essentiel de donner l’heure juste aux clients quant auxmoyens qui pourraient être utilisés. » Effectivement, si l’onconsidère qu’il en coûte entre 60 et 70 dollars du pied carrépour le remplacement d’une dalle de béton, que le coûtd’une hydrodémolition (une méthode pour enlever unecouche prédéterminée de béton contaminé dans une dalle)peut varier entre 20 et 30 dollars du pied carré alors quecelui des réparations ponctuelles se situe entre 10 et 20dollarsdupied carré, l’étape dudiagnostic revêt toute son importance.Elle évite également l’incompatibilité possible de certainsmatériaux lors des réfections.

Des signes de détresse qui ne trompent pas.

PHOTO:RÉGIEDUBÂTIMENT

Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 33

stationnements intérieurs

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34 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

Une question de responsabilitéÉvidemment, il est toujours préférable d’assumer les coûtsreliés à l’entretien, aux réparations et au suivi qu’exigent lesstationnements intérieurs plutôt que de devoir endosser lesconséquences, parfois funestes, qui peuvent survenir si l’endroitdevient dangereux. Bien que l’assurance soit demise et qu’ellecouvre en principe les dommages causés, dans certains cas,il y a des exclusions où le montant de la couverture n’est passuffisant pour faire face aux poursuites civiles. Quelques rarescas ont aussi entraîné des poursuites au criminel.

«Dans le Code civil, la personne qui est en possession dubien immobilier en a la responsabilité, » rappelle Me PierreSetlakwe, chef du groupe de pratique de droits immobilierset développement urbain à Montréal chez Stikeman Elliott.Tenant souvent, dans ce type d’affaires, un rôle conseil sur leplan de l’acquisition d’immeubles, il rappelle que le proprié-taire ou gestionnaire d’un stationnement intérieur se doitde fournir un environnement sain et sécuritaire aux usagers.Légalement, celui-ci est donc tenu de réparer tout préjudicecausé par la ruine, même partielle, de son immeuble, qu’ellerésulte d’un défaut d’entretien ou d’un vice de construction,à moins qu’il puisse prouver n’avoir commis aucune faute.

Pour ce faire, il doit connaître l’historique de son bâtiment.«La première chose que le propriétaire ou le gardien d’unimmeubledevrait avoir ensapossessionest ledossier renfermantles plans et devis de construction et de toute réparation aucours de la vie de l’immeuble, le registre de l’entretien et desréparations ainsi que les rapports d’inspection périodiquesen fonctiondes divers éléments structuraux. Lorsque les plansne sont plus disponibles, il est alors très difficile d’établir lescauses des vices ou des problèmes», ajoute Me Setlakwe.

De plus, il est d’obligation légale que le propriétaire ou legestionnaire du stationnement connaisse les normes d’entre-tien générales et particulières relatives à son immeuble. Pours’en assurer, il doit faire appel àdesprofessionnels enbâtimenttels que des architectes et des ingénieurs. Bien au fait deslois et de la réglementation, de même que de leurs possiblesmodifications, ces derniers sont àmême, en tant quemembresd’ordres professionnels, de fournir des attestations de confor-mité à la norme à la suite de la supervision des inspectionsou des réparations. Ils peuvent aussi émettre des rapports desuivi quant aux réparations et à l’entretien global.

À l’ensemble de ces documents pouvant disculper un pro-priétairede stationnement intérieurd’une fauteet ledistingueren tant que personne responsable, il faut aussi ajouter lespreuves d’inspections à intervalles réguliers. Le propriétairedoit également vérifier les exclusions dans les contrats deservice des experts qu’il interpelle afin de s’assurer que lesinspections ou les réparations effectuées soient véritablementconformes à la norme applicable. « Il faut à tout prix éviter lesréparations rapides souvent proposées par des gens qui nesont pas des experts ou qui n’appartiennent pas à des ordresprofessionnels, souligne Me Setlakwe. Ces réparations nefont que camoufler la réalité et témoignent d’un aveuglementvolontaire. Ces situations sont les plus dangereuses; ellesauront les plus grandes conséquences légales. »

34

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La corrosion s’attaque aux armatures d’acier des stationnements.

PHOTO:RÉGIEDUBÂTIMENT

Dossier

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 35

Il poursuit en rappelant qu’en ce qui concerne l’achat d’unédifice il est primordial, même si la transaction se fait sansgarantie quant à la qualité de la chose ou contre les vicescachés, d’exiger des représentations dans l’acte de vente.Celles-ci visent l’état de l’entretien et du fonctionnement dubien immobilier avant l’achat. Il faut aussi que des vérifica-tions diligentes soient effectuées auprès des autoritésadministratives ayant juridiction sur l’immeuble, telles que laRégie du bâtiment et la Ville, afin de s’assurer qu’il n’y ait pasd’avis d’infractions non corrigées. Dans le cas, par exemple,d’un problème qui survient dans le stationnement intérieur,les représentations pourront donner le droit au nouveaupropriétaire d’intenter un recours contre le vendeur.

Me Setlakwe recommande aussi fortement aux propriétairesde stationnements intérieurs la mise en place d’un comitéd’urgence en cas de bris de structure. Rassemblant lesgestionnaires de l’immeuble, des experts externes, des avocatset des agents de communication, ce groupe d’intervention

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Il ne faut pas attendre un événement tragique ouun changement dans les lois ou les règlements.Rien n’empêche d’aller au-delà des normes.

pourra communiquer rapidement avec les occupants et obtenirles expertises requises. «Ce n’est pas une obligation légale,dit-il, mais plusieurs propriétaires, surtout pour les portefeuillesplus importants, prennent ainsi en charge leurs responsabilités,diminuent les dommages collatéraux et sortent toujours ga-gnants de l’exercice.» Me Setlakwementionne également qu’ilserait prudent pour les propriétaires et les gestionnaires deprendre le temps de consulter les rapports et les conclusionsdes commissions publiques dans des dossiers d’infrastructureset de les adapter aux réalités de leur immeuble.

Bref, les différentes instances professionnelles ont le mêmediscours en ce qui a trait aux stationnements intérieurs : afinde s’assurer d’une gestion efficace et, surtout, d’éviter un lot deproblèmes des plus divers, il est primordial de se renseigneradéquatement, de miser sur l’entretien de la structure et deconsulter les différents experts en la matière pour effectuerles inspections et les réparations.,

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JR: Je connais le Groupe LSR, maispouvez-vous le décrire rapidementpour nos lecteurs?

BL:LeGroupe LSR a été fondé en1969par mon père, Serge Lemieux. Nousavons célébré l’an dernier nos 40 ansd’existence. À ses débuts, dans lesannées 1970, l’entreprise était orientéevers la construction d’appartements.Ensuite, je dirais qu’elle a toujours sus’ajuster aux différents marchés et auxvagues qui arrivaient. Une décennieplus tard, lorsque la récession a freinéle marché de la construction, l’entre-prise a acquis plusieurs immeubleslocatifs. Par la suite, la baisse des tauxd’intérêts a ouvert la voie à la construc-tion. Nous avons donc bâti différentsprojets de condos, très en demande,puis des résidences pour retraités.

JR: Était-ce votre première expériencedans le secteur commercial?

BL: Oui. Nous avons débuté en 1988 àSaint-LambertavecLes Jardins Intérieurs.Àpeuprèsaumêmemoment,nousavonsconsidéré plusieurs occasions d’affaires

aux États-Unis. Notre première acquisi-tionremonteau15mars1989,àHouston.Nous avons acheté des appartementsqui, pour la plupart, étaient détenus pardes banques et même par des banquesen faillite. À l’époque, on les appelaitsaving and loans. En plus de nécessiterd’importantes rénovations, ces projetsavaient des taux d’inoccupation variantentre 20% et 25%. Nous les avonsrénovés. En deux ans, nous avons faitl’acquisition d’environ 900 logements.Ces décisions ont accéléré notrecroissance aux États-Unis.

Par la suite, nous avons effectué beau-coup de développement et de gestionrésidentielle. Quelques années plustard, informée de notre succès, la Caissede dépôt nous a demandé de collaboreravec eux dans le cadre d’un projet enPologne. Là-bas, nous avons bâti 700condos puis des maisons de ville pen-dant 10 ou 12 ans. Entre-temps, en l’an2000, nous avons débuté unpartenariatavec la Banque Nationale du Canada.

JR: Pour faire la gestion en impartitiondu 600 De La Gauchetière?

BL: C’est exact. Nous traitons plus de40 000 demandes par année pour laBNC. Depuis environ quatre ans, noussommes aussi impliqués, avec notrepartenaire Sedna, dans le développe-ment de résidences pour retraités. Noussommes responsables de l’exploitationimmobilière. Présentement, nous avonsun projet à Trois-Rivières et nous travail-lons au développement de trois autres, àPierrefonds, Beauport et Saint-Lambert.

JR: Il y en a beaucoup qui considèrentque ce secteur a beaucoup d’avenir...

BL:Nous l’espérons.C’estun servicequipermettra de désengorger les hôpitauxcompte tenu que ces endroits offrenttrois ou quatre heures de soins par jour.Contrairement aux centres pour person-nes âgées, certaines alternatives peuventêtre envisagées en cas d’urgence, maisil ne s’agit pas vraiment de soins delongue durée. Ce genre de soins appar-tient à un domaine plus spécialisé.

Depuisdeuxans,LSRestégalement impli-qué dans un FIER (Fonds d’interventionéconomique régional), en Montérégie.

Savoir saisirles occasionsSavoir saisirles occasionsBenoît Lemieux, président et chef des opérations,

discute du Groupe LSR.

Les entretiens de Julie Roy

JULIE ROY, M. SC. FINANCEVice-présidente exécutive du Groupe SMR

PHOTO:IM

MOBILIERCOMMERCIALPARROSAIRETURCOTTE

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Il a été créé pour ceux qui veulent relever des défis. Nous aidonsdonc les jeunes entrepreneurs à démarrer, puis à s’investirdans leur projet.

JR: C’est un peu du capital de risque…

BL: Jediraisque,pournous,un«capitalderisque»,c’estquelqu’unqui nous approche dans le but de se lancer en affaires. Nousaidons plutôt un portrait typique d’entrepreneur, c’est-à-diredes individus qui veulent acheter un commerce qui est déjàétabli, mais quimanquent de liquidités. Nous faisons pour euxbeaucoup d’études de marché et de démographie.

JR: Et si vous nous parliez des différences entre les marchéscanadiens et américains?

BL: Il y a 20 ans, quand j’ai commencéma carrière àHouston,la différence était beaucoup plus grande qu’aujourd’hui. Lamondialisation a changé bien des choses. Mais tout de même,ici, nos employés demaintenance sont pratiquement capablesde tout faire, tandis qu’à Houston, quelqu’un s’occupe de laclimatisation, un autre se charge de la plomberie, un autre duplâtre, un autre de la céramique… Les emplois sont plus spé-cialisés. Ça exige plus de coordination et de planification destravaux. J’emploie souvent cet autre exemple: un Américainpréférera la bouteille de vin A à la B alors qu’un Québécoischoisira la A pour accompagner le poisson et la B pour uneviande.

JR:Moins de nuance donc?

BL:Effectivement, mais un processus décisionnel plus abrégé.Ce que j’aime, personnellement, c’est que dans chaque situa-tion, les Américains prennent rapidement une décision.Qu’elle soit bonne ou mauvaise, elle est prise dans l’intérêt dela communauté future. Mais je dirais que le monde du travail,ici et là-bas, se ressemble de plus en plus. Avec l’avènement del’informatique, beaucoup de systèmes et de procédures sontuniformisés.

JR: Et la crise économique a-t-elle eu des impacts réels sur lesespaces que vous gérez ou sur les développements en cours?

BENOIT LEMIEUXPrésident et chef des opérations du Groupe LSR

Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 37

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38 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

BL: Depuis deux ans, les banquesaméricaines n’accordent pratique-ment aucun prêt immobilier. Dansnotre secteur d’activité, s’il n’y a pas deprêts, les valeurs diminuent et lesacheteurs se font plus rares. Les gensoptent pour la location.

JR:Parcontre,c’estunbonmomentpouracheter des immeubles. Je sais qu’il y abien des Québécois qui cherchent àacheter en Floride, parce que ce n’estpas cher ces temps-ci à causede la crise.

BL: C’est exact. LSR est présent enFloride depuis mai 2009. Nousvenons de faire l’acquisition d’uncomplexe de 360 logements et nousévaluons d’autres occasions d’affairessur le marché floridien, justementparce qu’il est en crise. Mais il fautêtre très prudent, parce qu’il y a vrai-ment une surcapacité de produitsd’habitation à cause de la demandeplus faible.

JR: Parlons maintenant de l’entreprisefamiliale. Avez-vous établi des règlespour bien fonctionner ensemble?

BL:Unedeschoses lesplus importantes,c’est la communication. Nous avonsconsulté des professionnels pour nousaider à délimiter nos responsabilités,nos champs d’expertise, notre façonde faire. Cette année, mon père a éténommé président du conseil. Masœur, Annie, est présidente de LSRSanté et vice-présidente développe-ment et partenariats du Groupe LSR.Mon frère, quant à lui, est vice-présidentstratégies et développement organi-sationnel du Groupe.Le Groupe LSR s’est vu attribué plusieurs prix relatifs à la gestion de la Tour de la Banque Nationale du Canada.

PHOTO:RÉGIEDUBÂTIMENT

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 39

JR: À quel âge avez-vous commencéà travailler dans l’entreprise?

BL:Dès l’âgede15ans, j’étaisapprentimenuisier à Longueuil. À l’âge de 21ans, j’ai commencé à voyager àHouston. Je faisais mes études enadministration, puis à partir d’avril,je partais quatre mois par annéepour y apprendre l’anglais, travaillersur les projets, rénover des loge-ments, etc. Par la suite, mon pèrem’aconfié la gestiond’unprojet de réno-vation de deux millions de dollars.J’avais 23 ans.

JR: C’est un bon test!

BL: Oui. Puis en 1993, à la demandede mon père, j’ai été nommé vice-président de LSR Management,notre division américaine. Je m’oc-cupais de tout notre portefeuilled’appartements de Houston. Entre2000 et 2003, j’ai commencé àm’impliquer davantage dans le voletcommercial, à Montréal. Je suisdevenuprésident de LSR Immobilier,tout en faisant la navette entreMontréal et Houston.

JR:Maintenantquevousyallezmoinssouvent, il y a sûrementquelqu’unquivous a remplacé. Avez-vous engagéun Américain?

BL:Non, j’ai toujoursdonnébeaucoupde latitude à mon équipe. Mon pèrenous l’a aussi enseigné…. Je répètesouvent aux employés : « Vous pouvezprendre des initiatives dans la com-pagnie,mais si vous faites une erreur,ne la faites qu’une fois. »

JR: Parlez-nous donc précisément du prix que vous avez obtenu pour la gestion de laTour, soit le Prix Pinacle, catégorie « Service exceptionnel », de BOMA Canada. Ça doitêtre une belle réalisation pour vous?

BL: Bien sûr. Nous avons remporté ce prix en 2005, à la suite d’un dégât d’eau au 21e

étage de la BNC. Justement, nous souhaitons développer des services en cas de sinistreen 2010.

JR: On parle aussi beaucoup de développement durable…

BL: Oui. D’ailleurs, l’édifice de la Banque Nationale nous a permis d’obtenir un prixVisez Vert Plus et un prix Énergia pour l’efficacité énergétique. Nous évaluons aussi lapossibilité de le rendre LEED dans un avenir rapproché.

Cequi est bien important pourmoi, c’est la continuité du succèsdeLSR…Monpère a faitprogresser l’entreprise pendant 40 ans. Aujourd’hui, nous devons continuer demiser surla qualité et sur notre capacité à relever les nouveaux défis de la prochaine décennie.,

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 41

LE MARCHÉ DEL’IMMEUBLE INDUSTRIELDANS LE GRAND MONTRÉAL

MICHEL BOUCHARD, É.A., AACI, MRICSVICE-PRÉSIDENT DIRECTEUR,QUÉBEC, GROUPE ALTUS

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MOBILIERCOMMERCIALPARDENIS

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Marché immobilier de Montréal

LE MARCHÉ DEL’IMMEUBLE INDUSTRIELDANS LE GRAND MONTRÉALSi vous avec récemment circulé le longdes autoroutes

et principales artères traversant les parcs industriels

duGrandMontréal, vous avez certainementobservé

lamultituded’enseignes «Àvendre» et «À louer».

Qu’en est-il donc vraiment de l’état dumarché immobilier

industriel dans lamétropole?

armi tous les types d’immeubles,ceux qui ont le plus souffert dela récession qui a débuté à la fin

de 2008 (et qui est techniquementterminée, selon nos économistes)appartiennent au secteur industriel.Les dernières statistiques indiquent quele taux d’inoccupation de janvier 2010pour ce secteur a atteint près de 9,0%,

signifiant que plus de 27 millions depieds carrés sont disponibles sur uninventaire de 306 350 000 pieds carrés.Ce taux d’inoccupation est similaire àcelui mesuré lors de la récession dudébut des années 1990. Le tableau dela page suivante présente un résumédes dernières statistiques compiléespar notre division InSite.

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Page 42: Magazine Immobilier commercial

42 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

Lorsque nous analysons plus en profon-deur ces données, nous observons destendances qui doivent être considérées:

1)Oncompteplus de190 locaux indus-trielsdisponiblesdeplusde50000piedscarrés à louer ou à vendre.

2) La majorité de ces immeubles sontde plus vieille génération, avec deshauteurs libres plus limitées.

3) Les immeubles à locataires multiplesaffichent un taux d’inoccupation quiexcède les 20% alors que celui desimmeubles à locataire unique estfixé à 4,1%.

1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 20082009 (12 m)

1,60 $

1,50 $

1,40 $

1,30 $

1,20 $

1,10 $

1,00 $

0,90 $

1$ US = x,xx $ CAN.

Source : Banque du Canada

L’augmentation de cette disponibilité exerce une pression sur les valeurs locatives,surtout en ce qui a trait aux immeubles de plus vieille génération.

Quelle est donc notre vision pour ce type d’investissement? Nous croyons que lemarché des immeubles industriels connaîtra une période de repositionnement et queson embellie sera longue et pénible. Qu’est-ce qui nous motive à penser de la sorte?

6 593 306 356 220 24 870 486 8,1 2 287 004 0,7 27 157 493 8,9

1 181 89 696 673 16 862 933 18,8 1 900 401 1,6 18 253 334 20,4

6 412 216 659 647 8 007 658 3,7 806 603 0,4 8 904 159 4,1

INVENTAIRE EXISTANT – SECTEUR INDUSTRIEL

Source : Altus InSite et Groupe Altus limitée

Nombred’édifices

Espace (pi2) Espace delocation (pi2)

Taux delocation (%)

Espace desous-location (pi2)

Taux de sous-location (%)

Total de l’espacedisponible (pi2)

Tauxtotal (%)

Marché du Grand Montréal

Locataires multiples

Locataires uniques

2 29 022 29 022 100 0 0 29 022 100

1 17 640 17 640 100 0 0 17 640 100

1 11 382 11 382 100 0 0 11 382 100

ESPACES LOCATIFS DISPONIBLES – SECTEUR INDUSTRIELEn construction

Nombred’édifices

Espace (pi2) Espace delocation (pi2)

Taux delocation (%)

Espace desous-location (pi2)

Taux de sous-location (%)

Total de l’espacedisponible (pi2)

Tauxtotal (%)

Marché du Grand Montréal

Locataires multiples

Locataires uniques

6 595 306 385 242 24 899 511 8,1 2 287 004 0,7 27 186 515 8,9

1 182 89 714 213 16 880 678 18,8 1 300 401 1,5 18 270 974 20,4

5 413 216 671 029 8 018 938 3,7 806 603 0,4 8 915 541 4,1

ESPACES LOCATIFS DISPONIBLES – SECTEUR INDUSTRIELConstruits et en construction

Nombred’édifices

Espace (pi2) Espace delocation (pi2)

Taux delocation (%)

Espace desous-location (pi2)

Taux de sous-location (%)

Total de l’espacedisponible (pi2)

Tauxtotal (%)

Marché du Grand Montréal

Locataires multiples

Locataires uniques

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 43

Troisièmement, le niveau de l’emploidans le Grand Montréal est en déclinconstant depuis le tournant du siècle.Montréal vit actuellement un change-ment structurel qui s’est amorcé depuisla dernière décennie et qui se poursuivrapendant encore quelques années.

Par ailleurs, il faut considérer que lesinvestissementsmassifs en infrastructurechangeront aussi le portrait industrieldu Grand Montréal :

la constructiondupontde l’autoroute25enjambant la rivièredesPrairiesprocu-reraune voie d’évitement du boulevardMétropolitain et incitera plusieursentreprises à s’établir du côté de Laval;

l’accomplissement de l’autoroute 30favorisera le développement industrielsur la Rive-Sud;

l’élargissement et l’embellissementde la rue Notre-Dame permettront derevaloriser certaines zones en améliorantl’accès au centre-ville;

le rabaissement du boulevard Métro-politain et la réfection de l’échangeurTurcot auront un effet dissuasif sur les

utilisateurs industriels quant à leurétablissement à Montréal.

Finalement, d’autres facteurs, dont l’ins-taurationdepostesdepéage,denouvellestaxes sur le stationnement ainsi qu’unetrès forte croissance de la population

dans les couronnes nord et sud peuventaffecter le secteur industriel àMontréalet changer la dynamique du marché.

Bref, le marché immobilier industrielde la métropole est en mutation et larécente récession viendra accentuer cephénomène de changement.

Certains secteurs de la ville, tels queceux situés le long de la rue Notre-Dame, dans l’est, Griffintown, Chabanelde même que d’autres vieux quartiersindustriels verront le potentiel dechangement d’usage et offriront denouvelles occasions de développement.Les investissements en infrastructurejoueront aussi un rôle important dansle redéploiement des parcs industrielsdu Grand Montréal. Les immeublesplus modernes offrant des hauteurslibres intéressantes et des accès facilestrouveront plus aisément preneurs. ,

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009P 2010P 2011P 2012P 2013P

900

800

700

600

500

400

300

MONTRÉAL, EMPLOIS PAR SECTEUR, EN MILLIERS

Industriel Bureaux Autres

1 877

826

697

354

D’abord, notre plus grand partenairedemeure les États-Unis, où près de 80%de nos exportations industrielles sontdirigées. L’économie américaine roulantau ralenti, les indicateurs économiquesportent à croire à une reprise très lente.

Ensuite, nos manufacturiers ont long-tempsbénéficiéd’unedevisecanadienneleur étant favorable à l’exportation.Cependant, depuis le début desannées 2000, le taux de change dudollar canadien par rapport au dollaraméricain est passé de plus de 1,5 à lapresque parité. Le dollar canadienoscille actuellement entre 0,94$ et0,97$ américains et, selon plusieurséconomistes, devrait se maintenir àces niveaux encore pour quelquesannées. Ce phénomène implique doncque nos entreprises exportatricesauraient dû augmenter leur produc-tivité de plus de 50% en huit anspour demeurer compétitives, ce quiest tout un défi !

PHOTO:ISTOCKPHOTO.C

OM

PAR

TONYTREMBLAY

immoV3N1_qv7:Layout 1 02/02/10 11:36 Page 43

Page 44: Magazine Immobilier commercial

44 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

REVITALISATION URBAINE:LES DÉFIS DES GRANDESSURFACES COMMERCIALES

titre de nouvelle mairesse élueet de présidente de la commis-sion de l’aménagement et des

transports de l’Union des municipalitésdu Québec (UMQ), j’aurai, par cettechronique, de nombreux dossiers pas-sionnants à apprivoiser et à partageravec vous. Débutons avec la revitalisa-tion urbaine.

Le phénomène nord-américain desgrandes surfaces, concept qui évoluedepuis les années 1950, a bouleversé lesecteur du commerce de détail et lestendances portent à croire qu’il conti-nuera à se développer avec la venue denouveaux joueurs qui désirent s’établirmalgré un marché relativement saturé.

Les grandes surfaces répondent auxbesoins du consommateur. Au tout débutde leur apparition, le marché alors encroissancepouvait lesaccueillir sans tropde conséquences sur les commercesplus traditionnels. Mais depuis unequinzaine d’années, les impacts qu’ilsengendrent notamment au niveau de laconcurrence soulèvent de nombreux

enjeux du point de vue de l’urbanismecommercial et de l’aménagement duterritoire.

L’aire d’influence de ces commerces esttrès étendue. Des municipalités et dessous-régions lointaines se ressentent deleur implantation et ce sont surtoutleurs artères commerciales des années1950-1960 et leurs centres commerciauxde première, deuxième et troisièmegénérations qui écopent. Les artèrescommerciales traditionnelles situéesdans les noyaux plus anciens desagglomérations sont plutôt épargnéespar l’arrivée des grandes surfaces,celles-ci ayant déjà connu leur lot dedifficultés avec l’arrivée des centrescommerciaux dans les années 1970.

Voilà qu’un récent concept menace à lafois les centrescommerciauxet les artèrescommerciales: les lifestyle centres. Cetaménagement provoque une augmen-tation de l’offre commerciale, détientsouvent les mêmes bannières et concur-rence les artères commerciales avec leurenvironnement pensé pour le piéton.

CAROLINE ST-HILAIREMAIRESSE DE LA VILLE DE LONGUEUILET PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION DEL’AMÉNAGEMENT ET DES TRANSPORTSDE L’UNION DES MUNICIPALITÉS DU QUÉBEC (UMQ)

À

Chronique municipale

REVITALISATION URBAINE:LES DÉFIS DES GRANDESSURFACES COMMERCIALESL’implantation de grandes surfaces et de power centres sur

le territoire des municipalités a certes des impacts positifs quant

à l’offre commerciale, la création d’emplois et les revenus fonciers,

mais elle a également des conséquences défavorables, notamment

sur la fréquentation des artères commerciales traditionnelles.

PH

OT

O:

IMM

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Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 45

Comment une municipalité peut-elle tenter d’équilibrer lesforces de son territoire pour relever les défis posés par lesgrandes surfaces dans une perspective de développementdurable? Le schéma d’aménagement et de développement, leplan d’urbanisme, le programmeparticulier d’urbanisme et lesrèglements d’urbanisme constituent des outils indispensables,mais ne peuvent à eux seuls relever ces défis.

Lesmunicipalitésdoiventaussi avoir recoursàd’autres stratégiesde gestion et de planification qui existent déjà ailleurs dans lemonde comme la Coalition des communautés de santé del’Ontario, le Renouvellement urbain en France, la Smart GrowthLegislation et la Community Vitality Act aux États-Unis, lesUrbanCharter Design et Regeneration Institute en Australie. Plusieursmunicipalités québécoises ont déjà innové en ce sens.

Le schémad’aménagement et dedéveloppementde Longueuilpropose une répartition et une complémentarité des pôlescommerciaux et interdit les grandes surfaces en affectationrésidentielle. On peut comprendre que les grandes surfacesont eu peu d’impacts sur les artères traditionnelles de l’agglo-mération, car elles se sont implantées loindesnoyauxhistoriquesmais à proximité des nouveaux secteurs résidentiels. Ces powercentres jouent le rôle de pôle commercial et de services pources derniers, basés eux aussi sur l’usage de l’automobile.

Les grandes surfacesnedoiventdoncpas être rejetéesd’embléepour protéger des commerces qui n’ont pas su s’adapter auxnouveaux besoins des consommateurs. La question est plutôtde donner les outils aux planificateurs pour relever le défi deredéfinir et requalifier les zones commerciales en déclin etd’évaluer avec rigueur les externalités et les impacts de l’im-plantation des grandes surfaces sur le territoire, autant àl’échelle locale qu’à l’échelle des villes-régions.

D’ailleurs, la période qui s’amorce offre l’occasion d’engagerune réflexion en profondeur sur le défi urbain auquel fait facele Québec. Ce défi réside entre autres dans la capacité desmunicipalités et des agglomérations d’élaborer et demettre enœuvreunevision intégréede l’aménagement, des transports etde la mobilité durables qui réponde aux défis du XXIe siècletoutenassurantledéveloppementdelarichessecollective.Certainsschémas d’aménagement et de développement sont encoreconçusen fonctionde l’usagede l’automobileet laproblématiquedelaproliférationdescommercesdegrandesurfaceentémoigne.

Si l’on persiste à planifier le territoire en fonction de l’automo-bile, la dépendanceenvers cettedernièreperdurera. Il est urgentde revenir à des modalités d’aménagement et d’urbanisationcompatibles avec les impératifs de la mobilité et du transportdurables. Pensons au Transit Oriented Development, un conceptde développement axé sur la densification des voisinagesoffrant une mixité d’usages, bien desservi en transport collectifet aménagépour le transport actif, et ce, autant enmilieu ruralqu’en milieu urbain.

Lesmunicipalités ont indéniablement un rôlemajeur à joueren ce qui a trait aux approches locales à préconiser pourrelever les multiples défis posés par l’établissement desgrandes surfaces, l’adaptation des artères commercialesexistantes et une éventuelle requalification de ces deuxcomposantes urbaines. Certains parleront de recherched’équilibre et d’autres de cohabitation complémentaire. ,

Un autre regard sur la propreté

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46 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

haque année, l’industrie immobilière profite du Sommetimmobilier qui se tient au printemps pour remettreles trophées des Prix d’excellence en immobilier de

l’IDUQuébec. La prochaine remise aura lieu lemardi 23marsprochain à l’Hôtel Fairmount Le Reine Élizabeth, à Montréal.Au fil des ans, les projets primés se distinguent non seulementpar la qualité des professionnels impliqués et des réalisations,mais sont également révélateurs de l’évolution des tendanceset des préoccupations de l’industrie immobilière.

«Depuis quelques années, les candidatures s’inspirentbeaucoup des valeurs véhiculées par le système LEED etinsistent sur la contribution des projets au développementdu milieu, fait valoir Jocelyne Chevrier, chef ventes auxgrandes entreprises d’Hydro-Québec et présidente dujury de la catégorie commerciale depuis les débuts duconcours, en l’an 2000. Bien que l’objectif des Prix d’excel-lence ne soit pas de récompenser des projets LEED, il n’endemeure pas moins que le développement durable est unetendance très forte au sein de l’industrie. »

À l’origine, le Prix d’excellence visait à reconnaître descollaborations inusitées comme le Quartier internationalde Montréal, où les secteurs privé et public se sont alliéspour réaliser un projet extrêmement porteur pour lecentre-ville de la métropole. Toutefois, d’année en année,les critères et les candidatures ont évolué. La catégoriemultirésidentielle a vu le jour en 2005 afin de rendrejustice aux projets de ce type, bien différents des projetscommerciaux. Les projets proposés sont maintenant surtoutdes édifices construits.

Quels projets peuvent être primés ?Pour être éligibles au concours, les projets immobiliersdoivent avoir été réalisés à 80% durant la dernière annéeécoulée. Il existe deux grandes catégories : la catégoriecommerciale, qui comprend les immeubles de bureaux,les centres commerciaux et toute autre constructiondestinée à des fins commerciales, et la catégorie multi-résidentielle. Les projets, qu’ils soient commerciaux oumultirésidentiels, doivent répondre à deux critèrescommuns, soit l’innovation et la contribution sur les planssocial, économique, environnemental et communautaire.Les entreprises ont jusqu’au 4 mars prochain pour inscrireleur projet auprès de l’IDU.

JOCELYNE CHEVRIERChef ventes aux grandes entreprises d’Hydro-Québecet présidente du jury de la catégorie commerciale

C

Depuis maintenant onze ans, les Prix d’excellence en immobilier de l’Institut de développement

urbain du Québec consacrent les meilleurs projets immobiliers de la province.

par Charles Allain

Les Prix d’excellence en immobilierLa reconnaissance par les pairs

PHOTO:IDU

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 47

«Les Prix d’excellence représentent beaucoup pour une entre-prisecommelanôtre, témoigneLucMaurice,présidentduGroupeMaurice, récipiendaire du Prix d’excellence 2007, catégoriemultirésidentielle, pour le projet LesPromenadesduParc.Outreson impact sur les clients et les employés, le prix nous a permisde constater combien l’accent mis sur une sensibilité accrueà l’intégration urbaine ajoutait de la valeur à nos projets.»

«La constructiondepavillons écologiques comme les pavillonsLassondede l’École Polytechnique a euun effetmultiplicateur,explique pour sa part André Tanguay, alors responsable duprojet en tant que directeur des ressources financières etmatériellesde l’École. LePrixd’excellence2006dans la catégoriecommercialenousavalu lavisitedeplusieursprofessionnelsvenusvoir les pavillons afin de s’en inspirer pour leurs propres projets.»

Deux catégories, deux jurysJocelyneChevrier préside le jurydans la catégorie commercialedepuis dix ans, soit depuis la création des Prix d’excellence.Elle passe le flambeau cette année à Andrée Houle, chefservices aux grands clients affaires d’Hydro-Québec. À titre

de commanditaire principal de la catégorie commerciale,Hydro-QuébecacrudèsledépartauPrixd’excellenceetn’ajamaiscessé de le soutenir. « Quand on crée un prix comme celui-là,il faut lui laisser le temps de faire sa place dans l’industrie,commente JocelyneChevrier.Grâceàun jury très stableaucoursde toutes ces années, les Prix d’excellence ont acquis unecrédibilité désormais bienméritée en immobilier commercial.»

Me Danielle Lalande, associée gestionnaire au sein du cabinetGascon et Associés, commanditaire principal de la catégoriemultirésidentielle, présidera pour la première fois le jury danscette catégorie en 2010. Avocate spécialisée dans le secteurimmobilier depuis unedouzaine d’années,Me Lalande entameson mandat avec beaucoup d’enthousiasme: «Je suis trèscontente d’avoir la chance de pouvoir évaluer de l’intérieurl’évolution des concepts et des approches des promoteursimmobiliers. Comment réussissent-ils à marier le souci debien répondre à la clientèle visée tout en se dépassant, sur leplan de l'innovation, afin de contribuer de façon significativeau milieu architectural, urbain et social? J’ai hâte de voircomment ils peuvent relever un tel défi. »,

Me DANIELLE LALANDEAssociée gestionnaire au sein du cabinet Gascon et Associés

LES RÉCIPIENDAIRESDES PRIX D’EXCELLENCE DEPUIS 2005

2005

2006

2007

2008

2009PHOTO:IDU

CATÉGORIE COMMERCIALE :la transaction du Marché central métropolitain

CATÉGORIE MULTIRÉSIDENTIELLE :le projet Benny Farms

CATÉGORIE COMMERCIALE :les pavillons Lassonde, de l’École Polytechnique de Montréal

CATÉGORIE MULTIRÉSIDENTIELLE :Les Cours Chaboillez, de True North Properties

CATÉGORIE COMMERCIALE :le siège social Hagen

CATÉGORIE MULTIRÉSIDENTIELLE :Les Promenades du Parc, du Groupe Maurice

CATÉGORIE COMMERCIALE :l’hôtel-musée Premières Nations Wendake

CATÉGORIE MULTIRÉSIDENTIELLE :le projet Bois-Franc, de Bombardier inc.Services immobiliers, à Ville Saint-Laurent

CATÉGORIE COMMERCIALE :le Campus Bell Canada

CATÉGORIE MULTIRÉSIDENTIELLE :les projets Trilogis Monkland et Côté Ouest, du programmeAccès Condo de la Société d’habitation et de développementde Montréal (SHDM)

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48 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

Hausseimportantedutauxd’inoccupationsurlemarchédesimmeublesdebureauxdeQuébec

n effet, selon la plus récente étudedu Groupe Altus sur le marchédes immeubles de bureaux de

Québec, près de 600 000 pieds carrésde nouveaux locaux ont été livrés en2009 et trois autres projets totalisantplus de 500 000 pieds carrés le seronten 2010. Sur un inventaire total d’unpeu plus de 17 millions de pieds car-rés, ces nouveaux projets représententune augmentation de 6% et de plus de20 % de l’inventaire de classe A!

L’ajout de ces nouveaux projets a faitbondir le taux d’inoccupation de2,9% l’an dernier à 6,4% au 4e trimestre2009. En ce qui concerne les édificesde catégorie A, ce taux a bondi de

1,2% au 4e trimestre 2008 à 11,0%au 4e trimestre 2009.

Or, presque tous les locaux construits en2009,surtoutdesespacesdeclasseAvisantunecertificationLEED,onttrouvépreneurs.

De plus, trois autres projets totalisant600 000 pieds carrés additionnels vien-nent de démarrer et seront complétésau cours des 12 à 24 prochains mois.Ajoutons à cela les projets en prélocationqui n’attendent qu’une entente avecun locataire d’envergure (30 000 piedscarrés minimum) et on a l’impression queles promoteurs de Québec, d’un naturelplutôt conservateur, entrevoient l’aveniravec un enthousiasme débordant.

PHOTO:IMMOBILIERCOMMERCIALPARDENISLEMELIN

STEVE GILBERT, É.A., AACIDIRECTEUR GÉNÉRAL ET ÉVALUATEUR SÉNIOR,GROUPE ALTUS QUÉBEC

Hausseimportantedutauxd’inoccupationsurlemarchédesimmeublesdebureauxdeQuébec

LA DEMANDE SERAAU RENDEZ-VOUSLA DEMANDE SERAAU RENDEZ-VOUS

Marché immobilier de Québec

E

Alors que les nouveaux projets d’immeubles de bureaux se

comptent sur les doigts d’une seule main dans la région de

Montréal, le marché des espaces de bureaux de la Capitale

connaît en ce moment la plus importante vague de nouvelles

constructions depuis le début des années 1990.

ABCClasse A

TABLEAU DES LOCAUX INOCCUPÉS

T

4e trimestre 20082,9 %2,9 %

Espace vacant466 761 pi2

38 072 pi2

Espace vacant4e trimestre 20096,4 %11 %

1 097 465 pi2

Source: www.altusinsite.com, 4e trimestre 2009

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Février, mars, avril 2010— IMMOBILIER COMMERCIAL 49

À l’abri de la criseLaCapitale semble avoir été épargnée par la crise économique.Celadit,malgréuncontexte économique relativement favorable(ou moins difficile qu’ailleurs), la crise a apporté sa dosed’incertitude. Ainsi, la croissance de l’emploi dans les bureauxet celle du PIB auront été anémiques dans la région en 2009.

Lesprojetslivrésen2009avaientdémarréavant lacrise financièrede septembre2008.Avantmême ledébutdes travaux, ils étaientmajoritairement loués àdes locatairesmajeurs. Par contre, ceuxqui seront achevés au cours des prochains mois ne sont louésqu’à environ 50 % de leur capacité, en moyenne. Si plusieursententes sont ennégociation, elles tardent à se confirmer.

Cen’est pourtantqu’unequestionde temps.Avec la cuvée2009presque entièrement occupée, les projets sur le point d’êtreachevés profiteront de l’absorption positive et de la demanderefoulée pour des locaux de classe A àQuébec.Même en2009,l’absorption d’espaces de bureaux est demeurée positive dans laville et tout semble indiquer que la demande sera au rendez-

vous en 2010. Il y a 18mois à peine, le marché des espaces declasse A affichait moins de 2 % d’inoccupation, soit moins de40 000 pieds carrés disponibles sur tout le territoire deQuébec. De plus, la proportion d’espaces de classe A surl’inventaire total dans laCapitale est inférieur à celle des autresvilles de l’est du Canada. Il y aurait donc encore de la placepour ce type d’espaces, appuyée par une demande latente.

Lise BergeronKarine DionneSylvie DrouinMaxime Duval-Charland

Édifice Stein Monast, 70, rue Dalhousie, bureau 300Québec (Québec) G1K 4B2

www.steinmonast.ca

Louis P. Huot Richard LaflammeAnne-Julie LapointePierre Pelletier

À VOTRE SERVICE EN DROIT IMMOBILIERcomplices devotre réussite en affaires.

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Québec (Québec) G1V 1T7418 650-0221

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La construction de l’édifice du 125 Charest est présentement en cours.

PHOTO:DCCIMMOBILIER/DCCREALESTATE

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Page 50: Magazine Immobilier commercial

50 IMMOBILIER COMMERCIAL—Février, mars, avril 2010

Déplacement de locatairesSelon le site Altus InSite, le taux d’inoc-cupation dans le secteur de la Haute-Ville – Colline parlementaire est passéde 0,0 % au 1er trimestre 2009 à 5,5 %en janvier 2010. Il n’y a pourtant euaucune construction neuve dans cesecteur. Le déplacement de locatairesverslesnouveauxprojetsadéjàcommencéà créer de la vacance dans certainsédifices et secteurs de location. Il estencore difficile de savoir quel type d’édi-fices et quelles zones gagneront ouperdront au change.

Celadit,si l’onévaluelemarchédeQuébecdanssonensemble, le tauxd’inoccupation

devraitsestabiliserassezrapidement.Selonles estimations publiées dans l’étude surles immeubles de bureaux du GroupeAltus, celui-ci reviendra sous la barredes 7,0% avant 2013, et ce même enconsidérant les projets en construction

etceuxannoncésrécemment.Lademandeissue de la croissance des entreprises deservices, notamment les compagniesd’assurances, qui comptent maintenantautant d’emplois que la fonction publiquequébécoise, favorisera l’absorption des

ÉVOLUTION DE L’INOCCUPATION PAR SECTEUR DE LOCATION

1210

8

1614

6420

2005 2006 2007 2008 2009ANNÉE

Classe A Classe B Classe C ABC

TAUX

D’IN

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ION

5,3

2,81,6 1,2

14,0

Source: www.altusinsite.com

ÉVOLUTION DE L’INOCCUPATION PAR CLASSE – MARCHÉ DE QUÉBEC

1210

86420

2005 2006 2007 2008 2009

TAUX

D’IN

OCC

UPAT

ION

ANNÉE

Classe A Classe B Classe C ABC

5,3

2,81,6 1,2

11,0

Source: www.altusinsite.com

S

QuébecOttawaMontréalHalifax

POURCENTAGE DE L’INVENTAIRE DE CLASSE A – MARCHÉS DE L’EST DU CANADA

Toronto

Total (pi2)

17 062 43046 090 92086 533 575

9 366 141169 990 059

Classe A (pi2)

4 040 19326 650 26736 065 845

3 270 15599 338 369

% A

24%58%42%35%58%

Source: www.altusinsite.com

S

Le siège social de la MFQ, angle d'Artigny et Saint-Amable.

ILLUSTRATION:LACAPITALEIMMOBILIERMFQ

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Page 51: Magazine Immobilier commercial

Février, mars, avril 2010 — IMMOBILIER COMMERCIAL 51

nouveaux espaces. En outre, la plusrécente analyse de conjoncturemétropolitaine duConference Boardclasse Québec parmi les cinq villesles plus performantes au Canada ence qui a trait à l’économie.

La construction récente d’immeublesde bureaux àQuébec s’appuie davan-tage sur un rattrapage à faire à la suited’une demande refoulée que sur laspéculation. Si la hausse du tauxd’inoccupation est inconfortablepour certains propriétaires d’édificesde classe A en cemoment, l’équilibreentre l’offre et la demande serarétabli d’ici un an ou deux. À moinsque des promoteurs se lancent dansune folle vague de constructionspéculative. Après 20 ans à œuvrersur lemarché immobilier commercialde Québec, je peux vous assurer queça ne risque pas d’arriver…,

Québec est une ville dont le prestige rejaillit sur l’image de vos immeubles et de vos locataires.

Service du développement économiqueÉdifice La Fabrique295, boulevard Charest EstQuébec (Québec) G1K 3G8

418 [email protected]/affaires

Le Delta 3, un immeuble de 164 905 pieds carrés, a récemment été complété.

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52 IMMOBILIER COMMERCIAL — Février, mars, avril 2010

RÉFORMEDELALOISURLESCOMPAGNIESDUQUÉBEC

LES GRANDES LIGNES

Protection des actionnairesLes actionnaires minoritaires d’unesociété régie par la LSAQ auront accèsà divers droits et recours, calqués surceux de la Loi canadienne sur lessociétés par actions. Les actionnairespourront également, sous certainesconditions, obtenir du tribunal uneordonnance d’enquête sur les affairesde la société ou autres ordonnancesappropriées.

Ces recours pourront rassurer lesactionnaires minoritaires et favoriserl’accès à de nouveaux capitaux, plusdifficiles à obtenir sous la LCQ.Quant aux ordonnances d’enquête,elles devront être bien encadrées afind’éviter les parties de pêche et depréserver le secret professionnel.

La LSAQ exigera que toute aliénationdes biens de la société «qui est suscep-tible d’entraîner la cessation d’unepart significative de ses activités » soitapprouvée au préalable par les action-naires, par le biais d’une résolutionspéciale. Il en sera de même pourl’aliénation des biens d’une filiale de

la société, sous réserve de certainesconditions et exemptions. Ces dispo-sitions revêtent une importancemajeure puisque, si les actionnairesminoritaires détiennent plus du tiersdes voix, ils pourraient retarder, voireempêcher la vente d’un immeuble sice dernier constitue le principal actifd’une société.

Augmentation de la compétitivitéet du pouvoir d’attractionAfin de faciliter les projets de fusion etd’acquisition impliquant des sociétésdu Québec et d’autres sociétés cana-diennes, la LSAQpermettra àune sociétéconstituée en vertu d’une autre loi d’êtrecontinuée en société et vice versa.

Autre avantage : le test comptableutilisé entre autres lors de l’achat etdu rachat d’actions ou du paiementde dividendes sera aboli et la LSAQmettra fin à l’encadrement très strictde l’aide financière offerte par lasociété à ses actionnaires. Ainsi, cesdispositions faciliteront probable-ment l’accès au financement, tant pardes tiers qu’entre sociétés liées.

ME LISE BERGERON, ASSOCIÉE AU SEIN DE LAFIRME STEIN MONAST S.E.N.C.R.L. DE QUÉBECET BÂTONNIÈRE DU BARREAU DE QUÉBEC,SPÉCIALISTE DU DROIT IMMOBILIER,ADMINISTRATIF ET MUNICIPAL

En toute justice

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MOBIL

IER

COMMERCIA

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DENIS

LEMELIN

RÉFORMEDELALOISURLESCOMPAGNIESDUQUÉBEC

LES GRANDES LIGNESLa Loi sur les compagnies duQuébec («LCQ»)

est en voie d’être révisée en profondeur et sera remplacée

par la Loi sur les sociétés par actions («LSAQ»).

Meilleure compétitivité, plus grand pouvoir d’attraction

etmeilleure protection pour les actionnairesminoritaires

sont les éléments clés de cette réforme.

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Autres modificationsEn plus de codifier les principaux devoirs des administrateurs, la LSAQpermettra l’instauration d’un système de divulgation des intérêts desadministrateurs et des dirigeants.

Aussi, le devoir de fixer la rémunération des hauts dirigeants de lasociété sera, aux termes de la LSAQ, du ressort exclusif du conseild’administration.

Toujours avec le même souci de rendre la loi du Québec plus «attrayante»et efficace, les dispositions de la LSAQ permettront le dépôt de certainsdocuments en ligne auprès du registraire des entreprises. Les action-naires pourront aussi participer et voter, lors des assemblées, par lebiais des nouvelles technologies.

Maintien de certaines règlesLa LSAQ maintiendra certaines règles, dont l’absence d’exigence derésidence canadienne pour les administrateurs de la société, la possibilitéd’émettre des fractions d’actions, des actions non encore entièrementpayées et des actions sans valeur nominale.

TransitionLes compagnies constituées ou continuées en vertu de la Partie 1Ade la LCQ seront automatiquement assujetties à la LSAQ au jour deson entrée en vigueur tandis que les compagnies constituées envertu de la Partie 1 auront cinq ans pour se continuer en vertu de laLSAQ sans quoi elles seront dissoutes à l’arrivée de cette échéance.La nouvelle loi devrait entrer en vigueur en janvier 2011.

Cette réforme est certes positive pour les entreprises constituées envertu de la LCQ et celles à être constituées sous la LSAQ.

L’accent mis par le législateur sur les principes permettant d’améliorerla compétitivité et le pouvoir d’attraction de la LSAQ bénéficiera àplusieurs entrepreneurs québécois.,

1- Le 7 octobre 2009, le projet de loi 63, Loi sur les sociétés par actions (Québec) a été présentéà l’Assemblée nationale du Québec. Il a été adopté le 1er décembre 2009 et sanctionné le4 décembre 2009. La Loi sur les sociétés par actions entrera en vigueur par décret du gouvernement.

2- Ces droits et recours englobent le droit au rachat des actions en cas de désaccord (droit à la dissidence),le recours en oppression, l’action dérivée et la proposition d’actionnaire.

3- La décision d’aliéner doit être approuvée par les deux tiers des voix des actionnaires.

4- Par ailleurs, le test de solvabilité demeure.

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itué à l’angle du boulevard Lebourgneuf et de l’autoroute Robert-Bourassa,l’immeuble de 7 étages occupe une superficie de 148000 pieds carrés. Parmises caractéristiques, on dénote la géothermie décentralisée, qui permet de

réduire de 55% la consommation énergétique, et des équipements sanitairesassurant une réduction de 60% de la consommation d’eau potable. Alliant destechnologies d'avant-garde, il est, de plus, le premier immeuble de bureaux à êtredoté d’un toit végétal à Québec.

L’ensemble de ces particularités a convaincu Promutuel d’en faire son nouveausiège social en y regroupant ses employés. DMR occupe quant à lui les deuxautres étages disponibles.

«Nous avons voulu créer un concept de qualité de vie au travail », a soulignéM. André Pelchat, président-directeur général d’Immostar. Les locataires, aujour-d’hui, recherchent un environnement supérieur pour être encore plus perfor-mants. Et pour cela, ils ont à cœur le bien-être de leurs employés. »

En effet, en plus d’assurer leur confort grâce à une répartition étudiée de lachaleur et de la lumière, Place de l’Escarpement 1, l’Édifice Promutuel met à ladisposition des employés plusieurs services dont une garderie, ainsi que l’accès à

SDegauche à droite, Raymond Dion, président du Réseau de transports de la Capitale (RTC); Sylvain Fauchon, chef de la direction du Groupe Promutuel; Omer Bouchard, président du conseild’administration du Groupe Promutuel; André Pelchat, président d’Immostar inc.; Sam Hamad, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre du Travail, ministre responsable de laCapitale-Nationale; François Picard, vice-président du comité exécutif de la Ville de Québec; Christian Giroux, Premier vice-président DMR et Farhat Ali, président de Fujitsu America.

Il y avait foule, en décembre dernier, lors de l’inauguration de Place del’Escarpement 1, l’Édifice Promutuel. Et pour cause! Cet immeuble du grandensemble immobilier que prépare le promoteur et gestionnaire Immostarest le premier immeuble de bureaux de type LEED® CANADA-NC qui viseune certification OR. Immobilier Commercial a tenu à visiter ce bâtiment,qui s’inscrit parmi les 10 plus performants au Canada dans la catégorie A.

Un nouvel édificeLEEDer à Québec!par Marie-Ève Lefebvre

des sentiers pédestres et des pistescyclables. Facilement accessible entransport en commun, l’immeublepossède aussi un stationnement adaptéqui incite au covoiturage.

«Ce projet demandait de l’audace et unevolonté de bien faire les choses. Lesattentesont étédépassées», amentionnéSam Hamad, ministre du Travail etresponsable de la Capitale-Nationale.Comme tous les dignitaires présents,il a souhaité que d’autres immeublesde ce genre puissent éventuellementêtre construits sur le territoire.

Témoignant des mêmes choix écolo-giques rigoureux, la deuxième phasedu projet d’Immostar sera entrepriseau printemps 2010.,

L’édifice innovateur représenteun investissement de 35 millions de dollars.

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MOBILIERCOMMERCIALDENIS

LEMELIN

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L’équipe de RSM RichterChamberland s’agranditLe Groupe Immobilier RSM RichterChamberland, l’un des plus importantsgroupes de pratique en immobilier auCanada, a récemment connu de l’expan-sion. Il est maintenant composé de VinceDe Angelis, Morrie Fogelbaum, Fred Fuchs,Harvey Sands, Amit Gupta, StéphanieLincourt et Laurence Malka.

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Nouvelles brèves

Du nouveau chez De Rico,Hurtubise & AssociésC’est avec grande fierté que MM. ClaudeHurtubise et Carl De Rico, de la firmed’évaluation et d’expertise immobilièreDe Rico, Hurtubise & Associés, annoncentl’obtention du titre d’évaluateur agréépour quatre de leurs stagiaires, soitMathieu Pichette, David Pelletier,Frédéric Thériault et Frédéric Clément.

Cet ajout professionnel pour la firme,reconnue depuis près de 20 ans, témoigned’une évolution constante et d’uneoptiqueprofessionnelle tournée vers l’avenir.

Partenariat entre BentallLP et Kruger inc.Mario Bédard, premiervice-président, Québec,deBentall LP annoncequeWestpen Properties, unfonds immobilier géré parl’entreprise, se porteacquéreur, en partenariatavec Kruger inc., d’unimmeuble industrield’environ 425000 piedscarrés situésur leboulevardDagenais Ouest, à Laval. P

HOTO:BENTALLLP

Deux professionnellesde valeur se distinguentL'Ordre des évaluateurs agréés du Québecfélicite avec grande fierté deux évaluateursagréés ayant particulièrement contribué àl’avancement des femmes dans le domainede l’immobilier commercial:MmeMarie-JoséeTurmel, É.A., récipiendaireduprix Implication2009deCREWMontréal (Commercial RealEstate Women) et Mme Alison K. Chave,É.A., finaliste au même concours.

Une associée de Davies reconnueRita Lc de Santis, une associée du bureau de Montréal de Davies Ward Phillips &Vineberg, a reçu le prix des 100 femmes les plus influentes du Canada lors d’un gala quiavait dernièrement lieu à Toronto. Sa carrière exemplaire, sa contribution au succès deDavies ainsi que son implication communautaire lui ont permis de se distinguer dans lacatégorie «Pionnières et Créatrices de tendances».

En plus de sa pratique en droit immobilier et en financement de projet, elle pratique endroit des sociétés et en droit commercial, en financement des entreprises, en valeursmobilières et en droit des partenariats public-privé.

Nouveau vice-président venteset marketing au Groupe CDPM. Pierre-Paul Dufour, C.A., m.fisc. PDG du Groupe CDP inc., unregroupement d’entreprises de déménagement résidentiel, commercialet industriel, d’entreposage et de transport spécialisé, est fier d’annoncerla nomination deM. Robert Piché, L.Sc.A., ADMA, à titre de vice-présidentventes et marketing. Diplômé de l’Université Laval en administration,M. Piché possède une vaste expertise du milieu des affaires, notammentdans le domaine du transport et dudéménagement, où il aœuvré pendantplusieurs années. M. Piché siège également au conseil d’administrationde plusieurs organismes de Québec et Montréal.P

HOTO:GROUPECDPINC.

Après Chicago, de nouveaux bureaux enAmérique du NordM. Bernard Poliquin, président de Avison Young Québec et membre du comité exécutifd’Avison Young, est fier d’annoncer l’ouverture de trois nouveaux bureaux dans lesmarchés de Lethbridge, en Alberta, et de Washington DC et d’Atlanta, aux États-Unis.Entreprise canadienne privée, Avison Young compte maintenant plus de 575 employésdans plus de 16 marchés au Canada et aux États-Unis.

Des experts fiables, une valeur sûreLa firme ECGL a procédé dernièrement à l’inauguration officielle de son nouveau siègesocial situé sur le boulevard Lebourgneuf, à Québec. Pour souligner l’occasion, uncocktail auquel participaient plus de 200 convives s’est tenu sur les lieux. ECGL aprofité de l’événement pour dévoiler son nouveau logo et ses nouvelles couleursd’entreprise, soulignant ainsi son 30e anniversaire.

Langlois Kronström Desjardins en expansionL’équipe de droit immobilier public et privé du cabinet d’avocats Langlois KronströmDesjardins prend de l’expansion. En effet, l’avocat Bruno Sylvestre se joint à son bureau deQuébec. La pratique de Me Sylvestre est orientée en droit municipal et en aménagementdu territoire. Sébastien Laprise, avocat en droit immobilier depuis 2006 au cabinet, devientquant à lui associé. Son expertise en droit administratif et municipal est mise à profit parplusieurs organismes publics et parapublics et entreprises privées du milieu.

Arcturus accroît sa présence à QuébecLa Société immobilière Arcturus vient d’être nommée gestionnaire immobilier de quatrenouveaux immeubles de bureaux, propriétés du FPI Whiterock, situés au cœur de la villede Québec, y accroissant ainsi sa présence et sa visibilité. La responsabilité de cesimmeubles a été confiée à Mme Lyne Moreau, gestionnaire immobilier.

Arcturus, plus grande société de gestion indépendante au Canada avec plus de 35millionsde pieds carrés à l’échelle nationale, dont près de 7 millions au Québec, déménagera parailleurs son bureau de Québec de Saint-Romuald vers la Grande Allée.

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Bouchard Pagé Tremblayavocats déménageAfin de répondre à son besoin d’espacepour accueillir sa clientèle, Bouchard PagéTremblay avocats a dernièrement pris pos-sessiondesesnouveauxbureaux, situésdansle récentetmodernecomplexeLebourgneuf,à Québec. Bouchard Pagé Tremblay sepositionne clairement en droit immobilieret commercial depuis près de 25 ans.

De Grandpré Chait accueilleSylvain Bélair au sein de sonéquipe de droit immobilierMe Bélair est spécialisé en évaluation immobilière, en fiscalitémunicipale et en expropriation. Son expertise sera mise àcontribution dans le cadre de la contestation d’évaluationpour fins de taxation, dans la détermination des indemnitéspayables à la suite de l’expropriation ainsi que dans l’inter-prétation et l’application de la réglementation municipale. PHOTO:DEGRANDPRÉCHAIT

Inspec-Sol poursuitsa croissanceL’entreprise ajoute une 28e place d’affairesdans lamunicipalitédeBeauharnois.Cenou-vel emplacement desservira la Montérégieet la Rive-Sud de Montréal, surtout dansle cadre du mégaprojet du prolongementde l’autoroute 30, qui aura des incidencesmajeures sur l’immobilier régional.

Inspec-Sol a obtenu le mandat global decontrôle qualitatif des matériaux lors destravaux de construction des 54 km deroute, des échangeurs, des viaducs et desdeux ponts majeurs enjambant le canal deBeauharnois ainsi que le fleuve Saint-Laurent.

M. Gilbert Haeck sejoint à AMJ CampbellLa compagnie de déménagement AMJCampbell est fière d’accueillir M. GilbertHaeck en qualité de responsable dudéveloppement des affaires commercialeset en tant que partenaire-propriétaire desa succursale de Montréal. M. Haeck estune figure reconnue au Québec grâce à sasolide expérience et au professionnalismeavec lequel ilmène l’ensembledesesdossiers.

Un nouveau siège socialpour GSF Canada inc.Connaissantdepuisquelquesannéesunessorspectaculaire, GSF Canada inc. a inaugurérécemment son nouveau siège social àLaval. Cela lui permet à la fois de demeurerune référence locale dans le domaine de lapropreté et de poursuivre adéquatementson développement au Canada.

ILLUSTRATION:CAGIM

Un nouveau média d’information pour l’immobiliercommercial voit le jour en févrierConstatant sa popularité grandissante, le magazine Immobilier Commercial diffusecette année une infolettre mensuelle exclusive qui s’adresse aux grands investisseurs,promoteurs, propriétaires, gestionnaires immobiliers et décideurs politiques du Québec.

Complémentaire au magazine et appelé à évoluer au rythme des préoccupations dumilieu, L’informateur Immobilier Commercial fait connaître des occasions d’affaires etd’investissements dans différentes régions du Québec de même que les dernièresnouvelles ayant trait à l’immobilier commercial, industriel et multirésidentiel.

«Cette infolettre, qui comprend aussi La Veille immobilière de l’Institut de développementurbain du Québec (IDU), devient un outil de diffusion d’information incontournablepour les différents intervenants du secteur immobilier », mentionne JacquesBoisvert, propriétaire du magazine Immobilier Commercial. L’IDU agit de nouveau àtitre de partenaire principal. « Notre partenariat avec le magazine est très profitablejusqu’à présent pour l’Institut et ses membres. C’est pourquoi je n’ai pas hésité uneseconde à endosser ce nouveau projet », déclare pour sa part Raymond C. Bouchard,président et directeur général de l’IDU Québec.

L’équipe permanente d’Immobilier Commercial, de gauche à droite : Louis-Martin Hénault, Carole Bordeleau,Jacques Boisvert, Marie-Christine Béland et Marie-Ève Lefebvre. Absent sur la photo : Jean-François Noulin.

Gestion Norval ltée se distingueGestion Norval ltée est fière de son implication en tant que consultante en matièrede gestion immobilière responsable lors du déménagement des opérations deLocation Gervais, l’une des plus importantes firmes de location d’équipementspour l’hôtellerie et la tenue d’événements au Québec, maintenant située sur l’avenueDe Gaspé, à Montréal.

Mandatée par cette dernière afin d’évaluer les coûts de construction, d’aménage-ment et d’exploitation, Gestion Norval ltée a également effectué l’analyse finan-cière des obligations décrites au bail et vérifié les aspects du zonage et des permis.Le courtier sélectionné, Avison Young, a été représenté par M. Bob Dawson, qui afait un travail exceptionnel dans ce dossier très complexe.

PHOTO:COURTOISIEDEMARIO

CMELILLO

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