Magazine de la vulgarisation de l'islam

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cest un magazine qui divulgue la connaisssance et la pratique de l'islam,surtout des jeunes

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La perfection de l'humain n'est ni en toi,

ni à côté de toi, ni devant toi. Il ne suffit

pas de partager la même foi, les mêmes

principes et les mêmes espoirs pour

réaliser un couple idéal. Combien ai-je vu

de jeunes couples s'illusionner sur leur

future entente, sur leur immanquable

harmonie, sur leur nécessaire réussite «

puisque nous sommes musulmans ».

Comme si leur union n'était que la

rencontre de deux univers fondés sur des

principes que l'on respecte ou des règles

que l'on applique... Une illusion, une

vraie, qui, hier, promettait un petit

paradis terrestre et aujourd'hui peut

faire vivre un infernal déchirement.

Combien parlent des « principes du

mariage en islam » et vivent la réalité de

sensibilités déchirées, meurtries,

frustrées...

Aujourd'hui, davantage encore qu'hier,

vivre en couple est un véritable défi.

Autour de nous, les hommes et les

femmes se rencontrent et se quittent

dans une société moderne qui confond la

liberté et l'absence d'exigence, l'amour et

la légèreté. Au coeur de ce quotidien, il te

faut trouver les moyens de relever le défi

de vivre à deux. Te préparer, apprendre

Combien sont-ils à se préparer à vivre à

deux, à former un couple, à cheminer

ensemble vers l'horizon d'une famille qui

prend corps et s'établit ? Certains y

pensent, d'autres déjà s'y sont engagés.

Ici ou là, des histoires... On est parfois

ému par l'expression des attentes et de

l'espoir infini des uns, et tellement

attristé à l'écoute de la douloureuse

expérience des autres. Peut-être es-tu toi

aussi, ma soeur, mon frère, en train de te

préparer à vivre cette étape de ta vie, le

mariage, la moitié de ta foi... ou peut-

être t'es-tu déjà engagé(e) dans cette vie

à deux où ton attente, grâce à Allah, s'est

peut-être comblée mais au cours de

laquelle, parfois, quelques doutes ont pu

surgir. Tu t'attendais à... autre chose.

Mon frère, ma soeur, il ne faut rien

idéaliser... l'époux parfait ou l'épouse

parfaite n'existe que dans tes rêves. À toi

comme à chacun, Allah a donné des

qualités de coeur et d'intelligence; à toi

comme à chacun, il a donné de porter

des défauts, des déficiences, des

manques..

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Ce n'est pas facile... un effort qui prend sens au coeur de la plus profonde des spiritualités,

un jihâd au sens le plus intense du terme : le jihâd de l'amour qui rappelle que les

sentiments s'entretiennent, s'approfondissent, s'enracinent à force de défis relevés, de

patience alimentée et d'exigences partagées. La patience et l'attention, au coeur du couple,

mènent à la lumière, s'il plaît à Allah . Souviens-toi, mon frère, ma soeur, du dernier des

Prophètes , exemple pour l'éternité, si attentif, si doux, si patient. Il ne rappelait point

seulement des principes, il illuminait un espace de sa présence, de son écoute, de son amour.

Avant d'être la mère de ses enfants, son épouse était une femme, sa femme, un être que

chaque jour il découvrait, qu'il accompagnait et qui l'accompagnait; sujet de son attention,

témoignage de son amour. Il savait le silence, la force d'une caresse, la complicité d'un

regard, la bonté d'une attention et l'apaisement d'un sourire.

Il y a ceux qui ont tant idéalisé l'autre qu'ils n'ont jamais vraiment vu leur conjoint, il en

est d'autres qui trop vite se sont quittés sans jamais avoir pris le temps de se connaître. Et

tous ont bien pu rappeler les principes de l'islam, eux qui ont vécu à côté de sa profondeur,

de son souffle, de sa spiritualité, de son essence. Vivre à deux, forger une relation, patienter

dans l'adversité, aimer au point de supporter, enraciner à force de réformer..

et constamment essayer d'aller à la

rencontre de l'autre avec patience, avec

profondeur, avec douceur. Certes, les

principes de l'islam vous unissent, ou vous

uniront, mais chaque jour il faut te

souvenir que l'être qui vit à tes côtés est,

en soi, un univers avec son histoire, son

équilibre, ses blessures, sa sensibilité, ses

espoirs... Apprends à écouter, apprends à

comprendre, à observer, à accompagner...

Vivre à deux est l'épreuve de toutes les

patiences, l'épreuve de l'attention, de

l'écoute des silences, du dépassement des

colères, de l'apprivoisement des défauts,

du pansement des blessures. De chacun, à

deux.

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est une initiation à la spiritualité. Savoir être seul avec Dieu est une promesse

de mieux-être à deux. Un défi, une épreuve, loin de l'idéal, près des réalités.

Ma soeur, mon frère, il faut te préparer à vivre l'une des plus belles épreuves

de la vie. Elle exige tout de toi, de ton coeur, de ta conscience, de tes efforts.

La route est longue, il faut apprendre à exiger, apprendre à partager, savoir

pardonner. A l'infini.

Des choses permises par Allah, le divorce est la plus détestée. Vivre à deux est

difficile :

Rappelle-toi que ta femme est une femme avant d'être la mère de tes enfants

Rappelle-toi que ton mari est un homme avant d'être le père de tes enfants...

Savoir vivre à deux, être deux, au sein même de sa famille... devant Allah

comme devant ses enfants. Au coeur de cette rencontre, à la source de ces

efforts, naît et fleurit le sens de la protection : Elles sont un vêtement pour

vous, vous êtes un vêtement pour elles. Savoir la patience, apprendre

l'affection, offrir le pardon, c'est accéder à la spiritualité des protégés, à la

proximité des rapprochés. Alors la foi devient ta lumière et « sa » présence, ta

protection.

« Sa » présence ? Celle de ta femme, celle de ton mari ; l'épreuve de ton

coeur, l'énergie de ton amour, la moitié de ta foi.

Tarik Ramadan

Extrait de " Entre l'Homme et son cœur "

aux éditions TAWHID

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Word, Excel,

Powerpoint

Access, Ms Project

Sage SAARI

BONUS

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COMMENT TROUVER L’ÂME SŒUR ?

Le mariage est une loi qu'Allah a établie dans la

création et la formation des mondes. Cette loi est

générale et continuelle qu'aucun humain, animal ou

végétal ne peut en échapper : Allah le Très haut a dit

: « Et de chaque chose nous avons crée un couple,

peut-être vous rappelleriez-vous » Sourate 51 –

Qui éparpillent - Ad-Dariyat - Verset 49 ].

Le mariage est la façon qu'Allah a choisie pour la

reproduction, la multiplication et la continuité de la

vie après qu'il ait arrangé et préparé chacun de

manière à ce qu'il joue un rôle positif pour atteindre

cet objectif.

Tabary a rapporté d'après Ibn 'Abbâs que le

Prophète a dit : « Celui qui possède ces 4 choses

aura le bien de la vie d'ici-bas et de l'au-delà : un

cœur reconnaissant, une langue qui pria Allah, un

corps qui supporte les malheurs et une femme qui

ne commet aucun péché d'honneur et garde

l'argent de son mari. »

Muslim a rapporté d'après 'Abdullâh Bin 'Amr Bin EI-

'As que le Messager d'Allah a dit: « La vie est pleine

de jouissances et la femme pieuse est la meilleure

jouissance. »

Les Critères de sélection du Conjoint

t

l’influence néfaste de la vie dans un

pays qui érige la turpitude en vertu,

l’ignorance générale et l’absence de

modèle de référence pour la

jeunesse sont autant de difficultés

qui entraînent une pression inutile

au mariage. Si préserver sa chasteté

est un des buts du mariage, tant

pour l’homme que la femme,

certains n’ont pas compris que se

marier ce n’était pas « fréquenter »

quelqu’un, c’est un engagement de

toute autre nature, une

responsabilité. Le Prophète

(salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : «

Le croyant à la foi la plus complète

est celui qui a le meilleur

comportement, et le meilleur

d’entre vous est le meilleur avec ses

épouses. » (At-Tirmidhî)

Un homme a dit à Hassan Ibn ‘Ali

: « J’ai une fille, à qui penses-tu que

je la donne en mariage ? » Il lui a

répondu : « Maries-la à quelqu’un

qui craint Allah car celui-ci, s’il

l’aime, il la traite généreusement et

s’il ne l’aime pas, il ne la traite pas

indignement »

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La règle de base est celle citée dans le verset

« Dis aux croyants de baisser leur regard et de

préserver leur chasteté. Cela est plus pur pour eux.

Allah connaît parfaitement ce qu’ils font. Dis

également aux croyantes de baisser leur regard, de

préserver leur chasteté. » [An-Nûr : 30-31].

Les croyants doivent donc baisser le regard devant les

femmes étrangères et les croyantes doivent elles aussi

baisser le regard devant les hommes étrangers, car le

regard est une flèche empoisonnée du Diable. Le seul

moment où il est permis à l’homme de regarder une

femme, et inversement à la femme de regarder un

homme, est lors de la Khitbah (la demande en

mariage), afin de se marier. Et il y a de nombreux

hadiths à ce sujet.

Les questions que l'on peut poser en général :

a) Quel genre de personnes fréquente-t-il/elle ?

b) Comment est-il/elle par rapport à sa Salat du Fajr ?

c) Où il/elle a étudié ?

d) Qui sont ses relations ?

e) Depuis combien de temps est-il/elle dans le Din ?

Savoir que quelqu’un est un homme bien ne se fait

pas du jour au lendemain, entre deux mails, ou après

trois visites à la famille. Peut-on croire qu’une

personne mauvaise se montrerait sous son mauvais

jour en allant demander une femme en mariage ou en

tentant de la séduire. Il est donc recommandé

d’étudier la vie de l'autre, comment elle était, ce qu'il

a fait, et même s'il est tombé dans le péché et s'il s'est

repenti - cela doit être étudié.

Il incombe aussi au tuteur de la femme de vérifier et

de poser des questions sur la personne demandant en

mariage sa pupille. S’il le satisfait dans sa religion et

dans son comportement qu’il le marie, sinon non.

Chacune des parties doit faire la prière

d’al Istikharah, les deux doivent

l'accomplir. N'avez-vous pas entendu

que celui qui a la taqwa d'Allah alors

Allah lui donnera une issue et il le

pourvoira là où il ne s'imaginera pas.

Donc la demande provenant de la piété

est une bonne chose. L'homme et la

femme doivent invoquer Allah. Si c'est

un bien alors Allah leur facilitera. C'est

ce qui permet au mariage d'être réussi.

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Le seul moment où il est permis à l’homme de regarder une femme, et

inversement à la femme de regarder un homme, est lors de la Khitbah (la

demande en mariage), afin de se marier. Car, Allah LeTrès Haut a dit : « Dis aux

croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté. Cela est plus pur

pour eux. Allah connaît parfaitement ce qu’ils font. » [An-Nûr : 30]. Allah a fait

des yeux le miroir du cœur, ainsi si le regard est baissé, le cœur baissera

également son désir et sa volonté, et au contraire si il libère son regard, le cœur

libèrera ses désirs. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Chaque

enfant d’Adam (homme et femme) a une part de fornication dans laquelle il

doit nécessairement tomber : les yeux dont le péché est le regard (vers ce qui

est interdit), les oreilles dont le péché est l’écoute, la langue dont le péché est

la parole, la main dont le péché est de toucher, le pied dont le péché est de

marcher, le cœur qui est tenté par les passions et espère, et tout cela est

confirmé ou infirmé par le sexe (c'est-à-dire le passage à l’acte ou non). » (Al-

Bukhârî) . Jâbir Ibn ‘Abdillah rapporte que le Messager d’Allah (salallahu

‘alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous veut demander une femme

en mariage et qu’il peut voir d’elle ce qui l’encouragera à l’épouser, qu’il le

fasse. » Jâbir dit : « Je voulais demander en mariage une jeune fille, je me

cachais donc jusqu’à voir ce qui m’a encouragé à la demander en mariage et à

l’épouser. » (Ahmad, Abû Dâwûd)

Comment rencontrer son conjoint ou sa conjointe

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Il ne sert à rien de se mettre à la sortie des écoles, des mosquées ou ailleurs

pour guetter toutes les sœurs. Au contraire, c’est un comportement de pervers

qui ne fera qu’augmenter cette maladie qui s’est installée dans le cœur. Allah

ne dit-il pas : « Celui qui place sa confiance en Allah, Il lui suffit » ? Demander

avant toute chose autour de soi, se renseigner et ensuite lorsqu’on sait qu’il y a

une sœur avec laquelle il y a de fortes probabilités qu’on puisse se marier et

pas de difficultés insurmontables, alors dans ce cas, on peut chercher à la voir

elle et seulement elle, discrètement. Rien n’a changé depuis l’époque du

Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), et la voie à suivre est exposée dans ce

hadith : Al-Mughîrah Ibn Shu’bah rapporte : « J’ai été voir le Prophète

(salallahu ‘alayhi wasalam) et je lui ai parlé d’une jeune fille que je voulais

demander en mariage. Il me dit : « Vas la regarder car cela est plus à même

de vous lier tous les deux. » J’ai donc été voir une femme des Ansars et je l’ai

demandée en mariage à ses parents en leur rapportant les propos du Messager

d’Allah, et ce fut comme s’ils désapprouvaient cette chose. La jeune fille

entendit cela alors qu’elle était dans une pièce isolée et dit : si le Prophète

(salallahu ‘alayhi wasalam) t’a ordonné de regarder, alors regarde, sinon je

t’implore par Allah *de ne pas le faire+, comme si cela était une chose

gravissime, puis elle tira le voile *qui cachait la pièce+. Je l’ai regardée puis je l’ai

épousée, et aucune femme par la suite n’a atteint son rang *dans mon cœur+

alors que j’ai épousé environ soixante-dix femmes. » (At-Tirmidhî, An-Nasâ'î…)

Al-Mughîrah n’a donc pas regardé toutes les femmes de Médine, il savait

qu’une jeune fille habitait à tel endroit et qu’il pouvait l’épouser. Il n’a pas

demandé à un frère de demander à sa femme ou à sa sœur s’il pourrait entrer

en contact avec elle et faire connaissance avant de venir la demander en

mariage ! Il n’a pas organisé de rencontre chez un frère et sa femme afin qu’il

n’y ait pas mixité (comme ils prétendent) pour discuter et voir s’ils se plaisent,

etc, L’imagination et les ruses de Satan sont sans limite.

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La facilité et la bénédiction résident

uniquement dans l’obéissance à Allah, ainsi

celui qui sait qu’il y a une sœur qui cherche à

se marier et qui peut correspondre à ce qu’il

recherche, qu’il n’y a pas d’obstacle

apparent à l’acceptation du mariage par le

tuteur ou la sœur, alors s’il peut l’observer

discrètement pour être sûr qu’elle lui plaise

qu’il le fasse.

Ensuite (ou même s’il n’a pas pu), qu’il se

rende chez le tuteur de cette sœur (donc s’il

est vivant et musulman, son père et

personne d’autre) pour se présenter et faire

sa demande en mariage. Shaykh Al-

‘Uthaymîn dit : « S’il peut la voir en se

mettant d’accord avec son tuteur en disant qu’il viendra et la

regardera, qu’il le fasse, sinon il peut l’épier à un endroit où il sait

qu’elle passe et la regarder… *Mais il ne doit le faire que s’il sait qu’il

y a de forte probabilité qu’on accepte sa demande en mariage+

Comment peut-il en être quasiment persuadé ? Allah a créé à

différents rangs [dans la société] : « C’est Nous qui avons réparti

entre eux leur subsistance dans la vie présente et qui les avons

élevés en degrés les uns sur les autres, afin que les uns prennent les

autres à leur service. » (Az-Zukhruf : 32)

Ainsi si l’homme est pauvre et qu’il regarde la fille du ministre, le plus

probable est qu’on n’accepte pas sa demande, ou si l’homme est

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vieux et sourd et qu’il regarde une belle jeune fille, le plus probable

est qu’on n’accepte pas sa demande. »

LE PROBLEME DU CHOIX DU CONJOINT EST PRECISEMENT LA SOURCE DE

NOMBREUX CONFLITS ENTRE LES PARENTS ET LES ENFANTS DANS LE MONDE

MUSULMAN.

Dans le mariage musulman, l’institution du wali (le tuteur) nous rappelle

qu’une femme musulmane ne se donne pas en mariage. Elle doit être donnée

en mariage par un homme, qui est son tuteur. En islam, la famille d’origine de

la femme à marier est très importante. Le prophète a dit : « ne coupez pas les

jeunes fleurs qui poussent dans des endroits boueux », pour dire, n’épousez

pas les filles issues de milieux malsains tant physiquement que

spirituellement. Tout comme le goyavier ne produit que des goyaves, le

manguier des mangues, une mauvaise épouse ne mettra au monde que de

mauvais enfants.

Malheureusement, la plupart du temps, la demande en mariage se déroule

sans que le tuteur de la femme ne le sache ou avant qu’il ne donne son

accord pour le mariage, ce qui est une erreur comme nous l’avons vu. Les

gens ont pris énormément de liberté sur cette question et se permettent

d’aller voir des femmes avec « l’accord » d’un frère de cette femme ou d’une

autre personne de sa famille. Ceci, alors que la règle et les propos des savants

à ce sujet sont clairs : si le père de cette femme est vivant et musulman, il est

le premier tuteur et on ne peut se passer de son accord à toutes les étapes de

la demande, sauf s’il délègue volontairement cela. Si les membres de la

famille de la femme remplissent tous les conditions, le tutorat s’applique

dans cet ordre : le père, puis le grand-père, puis le fils de la femme (si elle en

a déjà un), puis ses frères, puis les proches en fonction de leur degré de

proximité, puis si aucun n’est apte à le faire c’est le gouverneur qui s’en

charge. Il n’est pas permis à la femme de se marier sans l’accord de son père,

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car il est son tuteur, et qu’il

est plus perspicace qu’elle

sur ces questions. Mais il

n’est pas non plus permis au

père d’empêcher sa fille de

se marier avec un homme

pieux qui lui convienne. Le

Prophète (salallahu ‘alayhi

wasalam) a dit : « Si vient à

vous

celui

dont

vous

agréez

la

religion

et le comportement, mariez-le, sinon il y a aura de

grandes tentations sur terre et une grande perversion.

» On ne peut délaisser l’accord du père à toutes les

étapes de la demande et on ne peut se mettre d’accord

sur un mariage avant qu’il ne l’ait autorisé. Combien de

fois avons-nous vu des gens se voir sans en informer le

père de la sœur qui finalement refuse ce prétendant. Le

regret et la frustration qui en découlent ne sont pas à

imputer à ce père qui a été trompé, mais à la

désobéissance à Allah qui n’amène que remords et regrets. Certains avancent

le faux argument du manque de piété ou de l’ignorance du père, alors que

cela n’est pas une raison suffisante pour lui retirer son rôle de tuteur.

Said DIALLO

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- L’époux est le chef de la famille

« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que

Dieu leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu’ils(les hommes) font

pour assurer l’entretien de leurs épouses. (Chapitre 4 verset 34)

Dans ce verset, Allah s’est référé à l’époux en employant le terme «

Qawwâmoun , qui est la forme plurielle de Qawwâm». C’est le terme qu’on

emploie en arabe pour designer l’administrateur responsable du bon

fonctionnement d’un système donné. A ce titre, l’époux est le chef avec

toutes les prérogatives que sous-tend ce titre et qui sont précisées en des

termes non équivoques dans le texte sacré. Tous les besoins de la femme

sont à la charge du mari. Du plus petit maquillage à ses besoins les plus

fondamentaux. En islam, il n’y a aucune répartition de charge entre l’homme

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et la femme. Toute contribution de la femme aux charges du foyer est inscrite

comme une sadaqat à son profit par le Créateur des cieux et de la terre.

- L’époux doit avoir de la considération et du respect pour sa femme

« Comportez vous envers vos épouses suivant la coutume. Si vous

éprouvez de l’aversion pour elles, il se peut que vous éprouveriez de

l’aversion contre une chose en laquelle Dieu a placé un grand bien »

(Chapitre 4 verset 19).

Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu a dit: «Le

Croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur

caractère. Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec

leurs femmes». (Rapporté par At tirmidhi)

- LE ROYAUME DES MERES NE DOIT PAS EMPÊCHER CELUI

DES EPOUSES D’EXISTER

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Conseil à nos sœurs

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Dans la sphère de la moralité, l’Islam a pris le soin de s’attaquer à l’origine des

maux. C’est pourquoi il présente les moyens d’atténuer les tentations,

d’exhorter la pudeur et la décence de ceux qui vivent en société. La

civilisation s’est toujours caractérisée par le fait de couvrir la nudité. Aussi,

l’Islam impose une limite de décence aux deux sexes. Cette loi a évolué dans

le temps et dans l’espace. De nos jours, la situation correspond à un monde

en évolution vers la décadence.

Interrogeons nous et essayons de comprendre ce qu’il y a de si spécifique

dans le voile intégral.

Le mot hidjab formé sur la racine

arabe «hajaba», signifie «cacher»,

«dérober aux regards», «mettre une

distance». La compréhension du

vocable voile est un fondement

indispensable pour être en mesure de

juger de sa nécessité, il faut donc

appréhender le voile tant dans son

aspect étymologique, sociologique que

religieux afin de ne pas tomber dans

les préjugés. Le dictionnaire universel

désigne le voile comme étant un

morceau d’étoffe destiné à cacher

quelque chose, cependant toute tenue

vestimentaire cache quelque chose.

C’est donc la spécificité et la fonction

du voile qui la distingue des autres

types d’habillement. Le voile couvre

totalement l’objet à cacher, de sorte

que ni la forme ni le nombre encore

moins les couleurs ne sont décelables.

La question s'inscrit, comme tout ce qui a trait aux

vêtements, dans un système symbolique social.

Son objectif est de conserver intact l'équilibre de

la société. Et ce qui peut sembler de l'ordre de la

simple apparence s'enracine dans la profondeur.

Ainsi, il fut d’abord une tenue culturelle avant

d’être religieux. Il en va ainsi du sari de la femme

hindou et du moeuf de la mauritanienne. Ces

vêtements voilent la femme avec fierté et

honneur sans être religieux. Ces tenues ne

constituent aucunement une menace pour ces

peuples. Le voile se retrouve dans de nombreuses

traditions au delà de l’islam. Il ne s’agit donc pas

d’une spécificité islamique comme on voudrait le

faire croire. Le voile est varié selon les cultures et

les religions. Il peut être soit se couvrir la tête, soit

se couvrir la tête et le visage soit se couvrir tout le

corps de la tête aux pieds. Le port du voile pour

les femmes est attesté depuis l'Antiquité, par

exemple chez les juifs dans la Bible et chez les

Arabes bien avant l'islam.

Le port du voile par la fiancée pour son mariage,

métaphore de pureté et de vertu, qui cache,

préserve, protège, est également un symbole de

séparation. Lorsque la fiancée quitte la maison de

ses parents, de sa famille, pour rentrer chez son

mari, elle porte son voile.

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Le voile dans la bible

Le voile qui couvre la tête des femmes musulmanes dans

de nombreuses traditions, au-delà de l'islam. Il est attesté

chez les juifs dans la Bible ainsi que chez les femmes

chrétiennes pieuses. Selon le chapitre 24 de la Genèse,

Abraham ayant atteint un âge avancé, prit l’intention de

donner une épouse à son fils Isaac. L’heureuse élue fut

Rebecca, fille de Betouel. Le verset 65 du même chapitre

nous informe, qu’à l’approche d’un inconnu « Elle prit son

voile et se couvrit ». C’est dire que depuis l’époque des

patriarches, la femme pieuse se couvrait de voile à la vue

d’un homme qu’elle ne connaissait pas.

De même, Paul, personnage cardinal de la chretienneté,

dans son adresse aux Corinthiens, a insisté sur le port du

voile de la femme en ces termes : « Toute femme, au

contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée,

déshonore son chef : c’est comme si elle était rasée. Car si

une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les

cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les

cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile.» 1 Cor

11: 5-6. De même dans 1 Cor 11 : 13 « Jugez-en vous-

mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans

être voilée ? »

Le voile est donc bel et bien un enseignement et une

pratique biblique. Si les chrétiennes d’aujourd’hui ont

abandonnés le voile, faudrait-il pour autant abroger ces

versets de la Bible? L’église enseigne que la Bible fut écrite

sous inspiration du Saint Esprit. La question qui se pose est

donc de savoir par qui sont inspirés ceux qui combattent le

voile, pratique biblique ?

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UNE OBLIGATION POUR LA

MUSULMANNE

Le voile intégral, comme voudrait le

faire croire les détracteurs de l’Islam,

n’est ni l’expression d’une soumission à

une autorité masculine, ni une

humiliation ni une atteinte à la liberté

de la femme ! Il est d’abord une

conviction libre de la musulmane de se

conformer aux ordres de Dieu et son

Messager et il est une expression de

pudeur. Il s’agit d’une injonction du

Saint Coran adressée aux femmes

croyantes. En Islam, seul Allah est le

maître Absolu, digne d’adoration. La

religion musulmane est la seule qui a

gardé encore intacte ses sources tant

coraniques que traditionnelles. Ces

valeurs ne peuvent faire l’objet d’une

quelconque détérioration au gré des

intérêts humains. Dans la sphère de la

moralité, l’Islam a pris le soin de

s’attaquer à l’origine des maux, c’est

pourquoi il présente les moyens

d’atténuer les tentations, d’exhorter la pudeur et la décence de ceux et celles qui vivent en

société. Le port du voile est une injonction d’Allah dans le Saint Coran adressé aux femmes

croyantes. Le port du voile est un honneur et un acte de foi total en Allah. Dans le Coran,

deux sourates évoquent le voile. La sourate XXIV, verset 31 dispose : « Dis aux croyantes de

baisser leurs regards, d’être chastes, de ne montrer que de leurs atours que ce qui en paraît

et qu’elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines, de ne montrer leurs atours qu’à leurs

époux *…+ » Par ailleurs, on trouve, dans la sourate XXXIII, le verset 59 : «Ȏ Prophète ! Dis à

tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands

voiles. Elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est

Pardonneur et Miséricordieux. »

Le premier de ces versets parle de se couvrir le visage(Niqab), et le second exhorte à porter

une longue robe couvrant tout le corps(Jilbab). Il s’agit de phrases impératives, adressées aux

femmes et aux jeunes filles pubères croyantes. L’ordre donné concernant le port du voile est

plus sévère que l’injonction à la prière. Ceci pour montrer l’importance du voile dans l’Islam.

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L’on pourrait objecter en disant que rien dans ces versets ne prouvent la véracité du voile

intégral. En effet, en théologie musulmane, la seule référence du vrai croyant reste le Coran

et la pratique du prophète Mouhammad(saw). Concernant le verset 31 de la sourate 24, «

qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine », l’interprétation est que le morceau d’étoffe

part de la tête à la poitrine en couvrant bien sûr le visage. Rabattre le voile sur la poitrine

implique le fait de couvrir le visage..Le voile intégral (niqab) est donc bel et bien coranique.

Les détracteurs diront que le verset n’est pas explicite. C’est en cela qu’il faut s’en référer à la

tradition du messager de l’Islam, de qui Allah dit dans le Coran : « En effet, vous avez dans le

Messager d’Allah un excellent modèle (à suivre), pour quiconque espère en Allah et au jour

dernier….. ». En effet, nombre de pratiques islamiques ne sont pas littéralement « inscrits »

dans le Coran, comme par exemple, la façon d’accomplir la prière, de s’acquitter de la Zakat

ou d’accomplir le hajj. Faut-il en conclure qu’elles ne font pas partie de l’Islam ? Assurément

non ! Le Saint Coran n’est pas l’unique source de la législation islamique. Toute la tradition

prophétique (la sounna) est aussi source de législation.

Il est notoirement connu que les épouses de Mouhammad (saw) étaient toutes voilées

intégralement. La tradition rapporte que Aïcha (raa), l’épouse du prophète, visitait la tombe

de celui-ci sans le niqab(voile du visage). Lorsque Abou Bakr Sidiq, son père et 1er calife, fut

enterré auprès du messager, elle continua à visiter le mausolée de son mari sans le niqab.

Cependant, lorsque Oumar (ra), 2è calife y fut enterré, elle ne se présenta plus devant les

tombes qu’avec un voile au visage. Aïcha (ra) est le symbole des valeurs islamiques. En effet,

elle se voile intégralement devant la tombe du prophète, car dans le voisinage s’y trouve une

tombe autre que celle de son mari et de son père. Aussi, ce hadith de ‘Âicha – qu’Allah l’agrée

– dans lequel elle raconte : « Lorsque nous étions avec le Messager d’Allah (que la paix et

bénédictions d’Allah soient sur lui) en état d’ihram (sacralisation), des cavaliers passaient

devant nous. Dès qu’ils arrivaient à notre hauteur, nous prenions le pan de notre tunique au

dessus de la tête pour le rabattre sur notre visage, et dès qu’ils étaient passés, nous pouvions

découvrir notre visage. » Rapporté par Ahmed, Abû Daoud, et ibn Mâja.

Le voile intégral est donc la marque distinctive d’un attachement au Saint Coran. Ni

l’injonction relative à la prière canonique ni celle relative au jeûn musulman, n’ont été donné

avec une telle insistance dans l’ordre : « Et Dis… ». Le port du voile en Islam est donc un acte

intégral.

De plus les versets sur le port du voile intégral, nous fournissent les raisons de cette pratique.

« …Elles en seront vite reconnues » le voile intégral est la première identité de la femme et de

la jeune fille musulmane. Il permet de la distinguer des autres femmes quel qu’en soit le lieu.

L’islam ne s’arrête pas seulement au culte, il pénètre chacune de nos actions quotidiennes,

c’est une civilisation. Le voile intégral renforce le principe d’unicité, fondement de l’islam. Un

Page 22: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

seul Dieu(Alla), Un seul livre(le Coran), Un seul prophète(Mouhammad), Une seule

direction(Qibla), Une seule tenue extérieure pour la musulmane(le voile intégral).

« …Evitez d’être offensés » Allah explique aux femmes musulmanes que le voile leur

apportera le respect et la considération. Tout comme le scaphandre met le cosmonaute ou le

plongeur dans un certain état d’esprit, le voile intégral impose à la femme musulmane un

certain nombre de comportement. Elle n’agira plus selon son bon vouloir mais plutôt sur les

conseils de son créateur et Maître. Toute cette soumission à Allah lui est bénéfique en retour

ainsi que sa descendance.

La question qui se pose est de savoir, comment le voile qui était censé apporter respect et

honneur à la femme musulmane, est aujourd’hui l’objet de discrimination, de médisance et

de haine ?

L’islam est aujourd’hui pris en otage par des théologiens autoproclamés, qui voient derrière

chaque femme voilée un militante d’Al Qaida. Notre communauté est pleine d’hypocrites, qui

ne poursuivent qu’un intérêt politico-économique égoïste et ont fini par devenir des obligés

des ennemis de notre religion. Comment comprendre qu’un

musulman puisse s’offusquer à la vue d’une femme en voile

intégral, alors même que cette tenue est mentionnée dans

le Coran et a été portée par les épouses du Messager de

l’Islam. De même, certains leaders musulmans, de peur

d’être taxés d’extrémistes, refusent de dire les vérités

contenues dans le Saint Coran, comme le voile intégral. Tant

que les musulmans ne cesseront pas de suivre leurs passions

ou d’avoir honte d’affirmer leur islamité en tout temps et en

tout lieu, notre religion ne cessera jamais d’être diabolisée

et cela n’ira que de mal en pire. Pourquoi les leaders

musulmans ont-ils peur de dire les choses telles qu’elles sont

? Allah nous dit dans le Saint Coran : « Ô gens, il vous est

venu une exhortation de votre Seigneur, une guérison de

ce qui est dans les poitrines, une lumière et une

miséricorde pour ceux qui ont la foi. » ( Yûnus – 10/57)

Comme illustré dans ce verset, ceux qui ont la foi en Dieu et qui obéissent à leur conscience

peuvent tirer bénéfice du Coran, le comprendre facilement et ainsi suivre ses

commandements. Cependant, ceux-là qui suivent leurs ego, qui n’admettent pas absolument

la puissance de Dieu et qui ont des doutes au sujet du monde de l’au-delà, ils utiliseront leur

logique malveillante pour mal interpréter les versets du Coran. Dans le verset suivant, Dieu

Page 23: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

nous fait part de la nature de ces hommes qui ne cherchent pas à être guidés par le Coran: «

Certes, Nous avons modulé dans ce Coran (le discours) afin qu’ils méditent, mais cela ne

fait qu’accentuer leur détournement. ( Al-Isrâ’ – 17/41)

De tout ce qui précède, il ressort clairement que seuls ceux qui sont sincères dans leur foi

comprendront le Coran correctement. Certes, le Coran a été révélé par Dieu en tant que livre

clair, mais seuls ceux des serviteurs de Dieu qui en ont la foi, qui mettent à profit leur raison

et qui cherchent à être guidés par le Coran, peuvent facilement le comprendre. Ainsi, tout au

long de leur vie, les Prophètes (pse) n'ont cessé de communiquer le message d'Allah à leurs

peuples. Beaucoup parmi eux n'ont été ni appréciés, ni obéis, mais au contraire, contredits et

vilipendés. Cependant, cela, en aucun cas, ne signifie un "échec" de leur part. On voit dans le

saint Coran que le succès ne consiste pas à impressionner les gens, mais plutôt à gagner la

satisfaction d'Allah. Un croyant est tenu de remplir ses obligations. Quant à la victoire, elle

repose auprès d'Allah : « Et ils disent: "Nous croyons en Allah et au Messager et nous

obéissons." Puis après cela, une partie d'entre eux fait volte-face. Ce ne sont point ceux-là

les croyants. Et quand on les appelle vers Allah et Son Messager pour que celui-ci juge

parmi eux, voilà que quelques-uns d'entre eux s'éloignent. Mais s'ils ont le droit en leur

faveur, ils viennent à lui, soumis. (An Nour, 47-49)

Comme cela ressort dans ces versets, les hypocrites admettent la croyance, s'il s'y trouve

quelque intérêt, puis se rétractent ensuite. On peut, pendant un certain temps, les prendre

pour des dévots croyants, mais,

comme le Coran le signale, ils sont

en fait ceux "qui ont placé les assises

de leur constructions sur le bord

d'une falaise croulante".

« Lequel est plus méritant? Est-

ce celui qui a fondé son édifice sur

la piété et l'agrément

d'Allah, ou bien celui qui a placé les

assises de sa construction

sur le bord d'une falaise

croulante et qui croula avec lui

dans le feu de l'Enfer? Et

Allah ne guide pas les gens

injustes. » (At Tawbah, 109)

« Est-ce que celui qui se conforme à

l'agrément d'Allah ressemble à celui qui encourt le courroux d'Allah? Son refuge sera l'Enfer;

et quelle mauvaise destination!» (Al Imran, 162)

Page 24: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Malheureusement, notre crainte des hommes est plus grande que la crainte d’Allah. Le Saint

Coran nous exhorte à choisir Allah et non la vie d’ici bas en ces termes : « ô Prophète ! Dis à

tes épouses : "Si c'est la vie présente que vous désirez et sa parure, alors venez ! Je vous

demanderai [les moyens] d'en jouir et vous libérerai [par un divorce] sans préjudice. Mais

si c'est Allah que vous voulez et Son messager ainsi que la Demeure dernière, Allah a

préparé pour les bienfaisantes parmi vous une énorme récompense. »

(AL Azab, 28-29) Said DIALLO

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Page 25: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

La salat est de stricte obligation pour les

croyants et doit se faire aux heures prescrites.

En islam comme toutes les religions divines,

ALLAH les a toutes doté de la prière, c'est-à-

dire comment l' adorer, l'invoquer et comment

s'approcher de lui.

La salat est l’office religieux dont le fidèle

musulman est tenu de s'acquitter

quotidiennement à caractère rituel consistant

à observer. Les positions suivantes : debout,

inclinée, redressée, prosternée et assise.

Dans chaque position, le fidèle est tenu de

prononcer des formules déterminées. La salat

est le deuxième pilier de l’islam, qui en compte

cinq, ce qui fait d’elle un acte de dévotion

incontournable pour le musulman.

La salat est exclusivement réservée à l’islam

c'est à dire aux musulmans. Elle n’a pas

d’équivalent dans les autres religions. Ce qui

nous oblige à retenir le vocable "AS-LALAT " au lieu de le traduire en français par le mot

"Prière" qui se limite seulement aux invocations. C’est à dire "DOUA" en islam.

Pendant son HIDJRA (l’ascension de Mohammad « SAW »), ALLAH lui transmis la Salat et la

lui rendu obligatoire ainsi qu'à sa communauté 13 ans après la naissance de l’islam.

En outre ALLAH dans la divine grâce a fait de la salat, le condensateur des prières et des

postures d’humilité qui caractérisent le Prophète Mohammad (saw).

Ainsi il eu des prophètes qui imploraient ALLAH en station debout, d’autres en inclination'

autre en prosternation ou encore d’autre en position assise. Ce sont toutes ses postures

pleine d’humilité et d’amour pour le Seigneur des mondes ; qui ont été regroupées par

ALLAHlui même et donner au meilleur des prophètes et sa communauté qui est également la

meilleure des communautés.

ALLAH le très haut dit : la salat est de stricte obligation pour les croyants et doit se faire

aux heures prescrites (chap.4v103).

Page 26: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Le prophète d'ALLAH dit : la distinction entre le musulman et le non musulman est bien

l’accomplissement de la salat !

La salat est donc rendue obligatoire par ALLAH et son Messager .En revanche quiconque ne

l’accomplira pas n'est pas musulman.

-Les Conditions

1-Etre musulman

2-Jouir de sa facilité mentale

3-Etre en état de pureté

4-Cacher sa nudité;

*Homme, de nombril aux genoux.

*Femme, tout le corps sauf le visage et les mains.

5-Que le vêtement et l’endroit choisi pour la salat soit pur.

1-La salat de Zour (midi) au moment ou le soleil quitte le zenith

2-La salat d'El-Asr (de l’après-midi) lorsque l’ombre atteint la longueur ou le double de la

longueur de l’objet

3-La salat du Maghrib (de crépuscule) quand le soleil disparait

4-La salat d' Isha (du soir) une heure environ après le Maghrib

5-La salat du sobh (du matin) quand le jour commence à peine.

Voici les heures des cinq(5) Salat obligatoire que l’ange Gabriel enseigna au Messager

d’ALLAH .Quiconque n’observera pas la salat dans ces heures sa salat est vaine, sauf pour

empêchement valable.

Page 27: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

a- Se mettre debout pour faire la salat .Sauf celui

qui est incapable pour des raisons de santé peut

le faire assis ou étendu, selon l’ampleur de sa

maladie.

b- Se diriger vers la KABA (KIBLA)

c- Formuler l’intention

d- Dire :"ALLAHOU AKBAR"(Dieu est le plus Grand)

e- La récitation de la FATIHA

f- Faire suivre les postures en ordres ; exemple : ne

pas se prosterner avant de s’incliner.

g- Dire :"ASSALAMOU ALEYKOUM" (que le salut

soit sur vous) formule de quitter la salat.

Ces actes sont obligatoires, quiconque ne l’observe pas

, sa salat est nul et sans effet.

Recommandés

1-Récitation d’une sourate ou d’une partie du Coran, tel

qu' un verset ou plus , après la FATIHA .

2-Dire "ALLAHOU AKBAR" chaque fois qu’on change de

position.

3-Dire pendant l’inclination trois fois :"SOBHANNA

RABBIAL AZIM" (Loue soit ALLAH le très grand).

4-Dire après l’inclination en se redressant

"SAMIALLAHO LIMAN HAMIDAHO , RABANA LAKAL

HAMDOU ".

5-Dire pendant la prosternation "SOUBHANA RABBIAL

AHALA " (loue soit ALLAH le très haut).

6-Réciter assis la TACHAHOUD après la deuxième

RAKAT.

7-Réciter la salat ALA NABIH (la prière sur le saint

prophète) dans la TACHAHOUD final.

8-Réciter le coran à haute voix là ou il est

nécessaire de le faire, c'est à-dire dans les deux

premières RAKAT de Maghrib,d'Isha et du Sobh.

Quiconque n'observera pas ces actes dit

Méritoires

1-L'invocation précédant la salat

2-Lever les bras à hauteur des

épaules quand on dit "ALLAHOU

AKBAR ".

3-Poser les mains sur la poitrine, la

main droite sur la main gauche.

4-Dire "AMIN" après la FATIHA .

5-Réciter la prière du "KUNUT" à la

dernière RAKAT de la salat de Sobh

Ou à l'unique RAKAT du WITR après

la lecture du Coran ou après le

relèvement de l’inclination.

6-Saluer à droite en disant "SALAM

ALEYKOUM " et saluer ensuite à

gauche.

7-Demander à ALLAH trois fois le

pardon en disant "ASTAKFIRULAH"

et présenter ses vœux.

8-Reciter le verset du "TRONE"

(chap.2v255).

9-Dire

33 fois SUBHANNA LAHI (gloire

a Dieu)

33 fois WAL HAMDOU LILAHI

(louange a ALLAH)

33 fois WALAHOU AKBAR

(ALLAH est le plus grand)

Celui qui observe ces actes a plus

de mérite que celui qui ne le fait

pas .

Page 28: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

1-Tourner la tête ou porter le regard ailleurs

2-Mettre les mains aux hanches

3-Entrelacer les doigts ou les claquer

4-Passer plus d’une fois la main sur l’endroit où on pose le front

pour écarter les cailloux

5-La récitation du Coran pendant l’inclination ou la prosternation

6-Repousser l'envie d’aller à la selle

7-Accomplir la salat au moment ou la table est servie

(Au moment où vous avez excessivement faim).

1-Omettre un élément fondamental de la salat tel que

la première TAKBIRAT, la FATIHA et la salut final

2-Faire le vent ou l'urine qui échappe

3-Boire ou manger

4-Parler dans la salat (la parole humaine)

5-le rire éclatant

Quiconque se trouve dans ce cas de figure, sa salat est

tout simplement annulée!

NB: le prophète (SAW) dit: les cinq prières

quotidiennes sont comparables à un fleuve qui coule

devant une porte de maison, et le propriétaire de cette

maison s'y baigne cinq fois par jour, est ce qu'il aura

des marques de saleté sur son corps.

Page 29: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Abdul Moumine

On entend partout parler d’émancipation,

de liberté de la femme. Pourtant l’islam

énonce un principe fondamental qui

englobe toutes les situations : « Et elles

ont en toute équité des droits semblables

à ceux des hommes. Cependant les

hommes ont un degré de prééminence

sur elles ; ALLAH est Puissant et Sage. »

CH 2 Vers 229

« Les hommes sont les gardiens des

femmes, parce qu’ALLAH a fait que les

uns surpassent les autres, et parce qu’ils

dépensent de leurs biens… » CH 4 vers 35

Du mot Qawwâmoun (gardiens

responsables de maintenir leurs pupilles

sur le droit chemin), certains Oulémas

déduisent que les hommes sont

supérieurs aux femmes. En fait le verset

ne proclame rien d’autre que l’avantage

qu’a celui qui pourvoit aux besoins de la

famille sur ceux qui en dépendent. En

ayant cette position, l’homme est le

mieux placé pour exercer une pression

morale sur sa famille. En ce qui concerne

les droits des êtres humains, il y’a, dans

ce verset aucune mention de l’infériorité

des femmes par rapport aux hommes .Il

n’est question ici que d’un avantage

moral des hommes par rapport aux

femmes, et il est clairement expliqué que

malgré cet avantage, les droits des

femmes sont en tout point égaux à ceux

des hommes. Dans le premier verset cité,

le mot Wa doit être traduit par

‘cependant’ ou ‘alors que’

Qui dans ce contexte, semble être la

seule traduction correcte.

Said DIAO

C’est dommage de constater dans les

couples musulmans qu’il n’existe aucun

fondement de la réligion.IL n’est jamais tard

t’apprendre car le premier mot que l’Ange

Gabriel ‘Paix et salut de DIEU soit sur lui’ fut

« IKRA », cela pour dire aux musulman de

toujours chercher la connaissance.

En effet, certains hommes soit par ignorance

ou par malhonnêteté prenne une deuxième

femme ou divorce parce qu’il dise que leur

femme ne fait que des garçons ou des filles.

Sur ceux voici le point de vue de la science

et du Coran :

SCIENCE

La femme a le chromosome « XX » et

l’homme le chromosome « XY »,

donc lors de la fécondation, la

femme ne peut que donner l‘un des

chromosomes’ X’ et l’homme

donnera soit le chromosome X(s’il le

fait alors ce sera une fille) ou il donne

le chromosome Y (alors ce sera un

garçon)

Coran

« L’homme pense t il qu’on le

laissera sans obligation à observer ?

N’est il pas une goutte de sperme

éjaculé ?

Et ensuite une adhérence puis DIEU

l’a crée et formé harmonieusement ;

Puis en a fait alors les deux éléments

de couple : Le mâle et la femelle ?

DIEU n’est il pas capable de faire

revivre les morts ? »

Ces deux points de vue démontrent

clairement que c’est du ressort de

l’homme si sa femme met au monde

une fille ou un garçon.

Said DIAO

Page 30: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Marie est connue et respectée dans l'Islam.

Marie est d'abord connue dans l'Islam parce qu'elle est mentionnée 34 fois dans le Coran

et elle donne son nom à la Sourate 19. Elle est vierge et mère - par intervention divine - du

prophète Jésus.

C'est la seule femme citée par son nom dans le Coran. Et le Coran dit d'elle:

«Dieu t'a choisie de préférence à toutes ces femmes de l'univers». (3,42)

Marie est vénérée dans l'Islam essentiellement pour ses vertu: sa virginité, son humilité, sa

piété qui en font un modèle pour la foi des croyants.

Les références à la Vierge dans le Coran et dans tradition islamique, se concentrent sur sa

généalogie et son enfance avec des détails parfois plus nombreux que dans les quatre

Evangiles et dans un langage très riche de sens. Les sources de la tradition musulmane à

propos de Marie sont l'Évangile arabe de l'Enfance, le Proto-Évangile de Jacques, l'Évangile

de Matthieu, les traditions des Chrétiens Judaïsant et les Hadith (récits)

Pureté originale

Bien que la religion islamique ignore le concept de péché original, elle attribue à l'homme

une capacité naturelle de pécher, qui le rend impur et imparfait dès sa naissance. Dans un

hadith célèbre attribué au Prophète, il est affirmé que: "Lorsqu'il naît, chaque enfant est

touché par le démon et ce contact le fait pleurer. Sauf Marie et son Fils".

De ce texte et des versets 35-37 de la Sourate 3, les commentateurs musulmans ont déduit

et on affirmé le principe de la pureté originale de Marie. Dieu, en fait, d'après le texte

coranique, accéda au souhait d'Anne d'avoir un enfant. Anne consacra cette créature,

Marie, à Dieu qui l'avait prédestinée et qui l'a purifiée, en l'élevant au-dessus de toutes les

femmes (3, 45).

Il n'est pas surprenant donc que le dogme de l'immaculée Conception, quoique contenu

seulement d'une façon implicite dans les versets 3, 31, 37, soit reconnu par la religion

islamique. Cette reconnaissance on la retrouve aussi dans l'appréciation unanime de Marie

et de sa vie pure (3, 42; 21, 91; 66, 12). Avec son Fils, elle a été élevée au-dessus de tous les

êtres créés.

Page 31: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Enfance de Marie

L'enfance de Marie, vue à travers le récit coranique et la tradition islamique, est un miracle

ininterrompu. Tous les jours elle a des visions de Dieu. Tout contribue à faire d'elle et de

son Fils un signe pour le genre humain (5, 79; 21, 91; 23, 50). Mais si le récit détaillé de

l'enfance de Marie confirme la valeur exceptionnelle de sa personne, il faut souligner que

la grandeur de Marie est totalement en rapport avec l'événement extraordinaire constitué

par la naissance de son fils Jésus. Les imprévus qui précèdent et accompagnent la

naissance et l'enfance de celle que Dieu a choisie entre toutes les femmes, et bien, tout

cela n'est que le prélude à la venue du messie (3, 40) et prépare le croyant à une attente

pleine de crainte et d'espoir.

Annonciation

Le Coran n'indique pas l'endroit où ce mystère s'accomplit. Il affirme, par contre (3, 42, 17)

que Dieu a envoyé son Esprit sous l'apparence d'un beau jeune homme qui, de même que

ce qui est raconté dans l'Evangile De Matthieu, était l'Archange Gabriel, souvent identifié

dans les temps anciens avec l'Esprit de vérité ou avec l'Esprit divin. On doit remarquer que

dans la version du Coran, Marie ne prononce pas le fait qui exprime son acceptation

responsable de la volonté divine. Ici elle demande tout simplement: «Comment puis-je

donner naissance à un fils si aucun homme ne m'a touchée». Et la réponse sera: "Comme

ça". Dieu crée ce qu'il veut: quand il décide une chose, il dit tout simplement: qu'elle soit !

et elle est (3, 147; 19, 203). Une version qui confirme le sens typiquement islamique de

l'autorité et du pouvoir absolus et de Dieu et la soumission complète de l'homme à sa

volonté.

La naissance de Jésus

Le Coran raconte que Marie se retira avec l'enfant dans un lieu éloigné (19, 22), sans

d'autres précisions. A un certain moment, fatiguée et triste, Marie invoque la mort (19, 22-

33). L'Enfant lui apporte confort spirituel et matériel. Ici, en fait, est insérée l'histoire

célèbre et charmante de la Vierge qui étanche sa soif avec l'eau d'un ruisseau qui soudain

jaillit sous ses pieds, et qui se nourrit des dattes d'un palmier (ce que les Apocryphes

racontent au moment de la fuite en Egypte).

Le Coran ne donne pas de détails au sujet de la naissance de Jésus. Il présente Marie qui,

revient parmi ses gens et lorsqu'elle montre l'Enfant elle devient l'objet de calomnies

terribles. L'épisode, court mais dramatique, se conclut rapidement car l'Enfant, en parlant

de façon inattendue dès son berceau, prend la défense de sa Mère et la soustrait au blâme.

Ce miracle, auquel le Coran fait référence plusieurs fois (par exemple 3, 46; 5, 113) et qui

est parmi ceux qui ont frappé davantage l'imagination des croyants, a aussi une

importance pour la théologie islamique: le fait que l'Enfant parle dès le berceau est une

Page 32: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

violation des lois naturelles et par conséquent témoigne de la grandeur de l'Esprit qui est

en lui.

La virginité de Marie

Ceux qui ne connaissent pas l'Islam peuvent être surpris en apprenant que

Mahomed « saw » a défendu la virginité de Marie, et qu'il a reconnue comme la femme

choisie par Dieu pour une œuvre unique dans l'histoire. L'engagement de Mahomed’saw’

dans la défense et l'exaltation de Marie, explique aussi sa condamnation sévère des Juifs

(par exemple 5, 156), coupables d'entretenir la calomnie et de refuser d'admettre le rôle

unique de Marie. Il est nécessaire de clarifier, cependant que, aussi pour

Mahomed « saw », Marie est inimaginable si on la dissocie de son Fils: l'élection divine et

la pureté de la Mère sont en relation directe avec les qualités du Fils.

Dans le Coran le Christ est toujours appelé Issa ibn Maryam, Jésus fils de Marie (5, 19, 75,

81, 113, 19, 34) - un nom qui est bien connu dans le monde islamique, et qui caractérise le

plus la personne du Christ. Mais cette relation étroite entre Marie et son Fils conduit la

pensée religieuse musulmane à ne souligner que la nature humaine de Jésus et à ignorer sa

divinité.

Sainte Marie et le Voile

Il est reconnu que Marie, la mère de Jésus (as) fut une sainte femme, pieuse et

élue par Allah, Le Tout Puissant. Elle est mentionnée dans le Saint Coran en

ces termes : « Rappelle-toi : quand les Anges dirent "ô Marie, certes Allah t'a

élue et purifiée au-dessus des femmes du monde». Prise en exemple pour sa

vie pieuse et sa dévotion, elle est honorée par certains et déifiée par d’autres.

Le paradoxe, c’est que cette sainte femme est toujours représentée bien vêtue

et toujours couverte de la tête aux pieds, c'est-à-dire en voile. Elle n’a jamais

fait l’objet d’une représentation en tee shirt ou bien même en pantalon avec

les cheveux découverts. C’est cette tradition de la sainte que les religieuses

catholiques continuent d’imiter. Saper le voile, revient donc à médire aussi la

Sainte Marie, qui s’est voilée de ses concitoyens : « Mentionne, dans le Livre

(le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient.

Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel),

qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait.»

Said DIAO

Page 33: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Page 34: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

INGREDIENTS :

-1 kg de viande haché

-2 paquets de galettes de riz

-1 petit paquet de vermicelle chinoise

-ail, carotte rappée, oignon rappé

-2 cube poulet, sel chinois, poivre

-1/2 plaquette de jaune d’œuf

-huile

PREPARATION :

Dans un premier temps faites bouillir de l’eau et

ajoutez les vermicelles chinois. Laissez cuire 3 minutes

ensuite égouttez et laisser refroidir.

Dans un récipient mettre la viande hachée, ajouter les

carottes rappées, l’ail, poivre, sel chinois, oignon

haché, les cubes poulet, et les vermicelles chinoises.

Mélanger le tout.

Faites bouillir de l’eau, renverser dans un récipient et

mettez les galettes de riz une a une. Quant elle devient

molle retirez la et étalez la sur une nappe de table

sèche. Mettez la farce de viande tout au bout de la

galette de riz et roulez la jusqu’à la moitié de la galette

étalez le jaune d’œuf sur l’autre moitié de la galette de

riz et roulez jusqu’à la fin. Ensuite vous pouvez les frire.

Page 35: Magazine de la vulgarisation de l'islam

1

Qui est DAJJAL (ANTICHRIST)

Qui est derrière la révolution arabe

L’insémination artificielle : Vision de l’islam

Comment calculer la zakat et à qui donner

Comment réparer une prière

Comprendre le fonctionnement des banques islamiques

-Nouvelle rubrique

A votre écoute

Poser des questions sur des doutes, des

méconnaissances sur des sujets de la vie, ou

des problèmes que vous rentrez.

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Les rédacteurs:

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.Abdoul Karim

.Said DIALLO

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Said DIAO