Formation sécurité : nouvelle formule

Arrêtés 2018/2019

Ouverture générale le 16 septembre

Magazine d’information de la Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor

Septembre 2018 - N° 68

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FRELONS ASIATIQUES QUE FAIRE EN PRÉSENCE D’UN NID ?« Ne tirez pas au fusil de chasse sur les nids de frelons asiatiques », tel est le message de la Fédération des groupements de défense contre les organismes nuisibles des Côtes d’Armor (FGDON).

Dès l’ouverture générale de la chasse, vous êtes nombreux à re-pérer des nids de frelons asiatiques, période à laquelle l’activité de l’espèce est particulièrement forte. Face à ce phénomène, la FGDON souhaite interpeller les chasseurs afi n de modifi er les comportements. « Tirer au fusil dans un nid de frelons est inutile, dangereux et contre-productif. Cela a pour effet d’éparpiller la co-lonie qui produit rapidement des nids satellites dans les environs immédiats » explique Karine Richard, de la FGDON. L’organisme à vocation sanitaire encourage vivement les chasseurs à contacter la mairie de leur territoire pour solliciter l’intervention d’un pro-fessionnel. En adoptant ce réfl exe, le chasseur se préserve des risques éventuels (piqûre très douloureuse et allergène).

La destruction des nids de frelons asiatiques est une affaire de spécialistes.

FRELONS ASIATIQUES QUE FAIRE EN PRÉSENCE D’UN NID ?« Ne tirez pas au fusil de chasse sur les nids de frelons asiatiques », tel est le message de la Fédération des groupements de défense contre les organismes nuisibles des Côtes d’Armor (FGDON).

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SOMMAIRE

Directeur de la publication : Yvon Méhauté.

Ont participé à la rédaction de ce numéro de Chasseurs des Côtes d’Armor : Clotilde Cazin, Florence Humbert, Gaël Le Bouhélec, Sophie Morcet, Hervé Morvan, Romain Pardoën, Olivier Primas, Bernard Rio.

Crédit photographique couverture : Dominique Gest

Photogravure : Révélations communicationCesson-Sévigné (35).

Impression : imprimerie Roudenn Grafi k, Plérin (22).

Dépôt légal à parution.

BP 214, 22 192 Plérin Cedex. Tél. 02 96 74 74 29

Courriel : fdc22@wanadoo.fr

Editorial du Président page 5

Recyclage à Kervalpages 6

Visite du Préfet à Botsaypage 7

Assemblée générale de la Fédérationpages 8 et 9

Tularémie : ce qu’il faut savoir page 10 et 11

Arrêté nuisiblespage 12

Nouveautés 2018/2019page 13

Arrêté d’ouverture et de fermeture de la chassepages 14-15

Enquête prélèvementspage 16

Suivi des territoires conventionnés «faisans» page 17

Guichet uniquepage 18

Rencontres Saint-Hubert à Saint-Albanpage 19

Jeunes chasseurs pages 20

Tir à l’arme rayée page 21-22-23

Formation sécurité page 24

Tir d’été page 25

TRÈS BELLE SAISON DE CHASSE À TOUS !Cher(e)s chasseurs, chasseresses,

La nouvelle saison de chasse a commencé le 1er juin pour les adeptes du tir d’été, de l’approche ou de l’affût du che-

vreuil et du renard. Les associations sont relativement peu nombreuses à saisir cette opportunité, et c’est bien dommage, car elle permet de lutter effi cacement contre les dégâts du chevreuil, tout en favorisant la régulation du renard, point positif pour le développement du petit

gibier. Ainsi, pour la majorité des chasseurs, l’ouverture reste bien le 3e dimanche de septembre. L’émotion de ces

instants privilégiés avec la nature est un moment que nous attendons tous avec impatience.

Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à notre assemblée générale du 21 avril à Plérin. Il y a près de deux ans, nous évoquions la nécessité d’éviter le mitage des territoires en encourageant les entités concernées à se regrouper. Chaque territoire adhérant à la Fédération a été étudié par le service technique. Comme cela vous a été rappelé, la mise en application de la défi nition de territoire cohérent interviendra pour la saison 2019/2020. Ceux qui doivent être accompagnés dans cette démarche sont invités à contacter leur technicien de secteur. L’objectif est de simplifi er la délimitation des territoires de chasse.

Par ailleurs, une décision importante prise en commission marque cette nouvelle sai-son. Il s’agit de la perte du statut nuisible pour le lapin de garenne, espèce embléma-tique de notre département. Si le grand gibier se porte globalement bien, la situation du petit gibier doit se rétablir car l’équilibre reste encore fragile. Sur ce point, nous sommes résolument optimistes et lucides. L’origine du déclin de la population de lapin est multifactorielle, mais le virus RHDV2 y est pour beaucoup. Nous comptons sur vous pour optimiser la gestion de cette espèce. Il sera donc judicieux d’adapter vos prélève-ments en fonction de la population de votre secteur.

J’attire également votre attention sur la régulation des espèces nuisibles. Leur impact sur la petite faune a été largement démontré. Je ne peux que vous encourager à agir sur ces populations en vous incitant à participer au stage « piégeur agréé » et au mo-dule « régulation à tir des corvidés ». Votre mobilisation pour cette cause est garante d’une chasse durable.

Enfi n, et c’est un point fondamental, nous voulons répondre aux attentes des chasseurs de demain. L’accessibilité des territoires n’est pas toujours aisée. Afi n d’y remédier, la FDC22 soutient la mise en place d’une base de données permettant la mise en relation entre l’offre de chasse et la demande des chasseurs. Nous sommes régulièrement sol-licités par des nouveaux chasseurs – pour la plupart domiciliés en zone urbaine – à la recherche d’un territoire pour exercer leur passion.

Cette année encore, la concertation permanente avec nos partenaires sera la règle afi n de maintenir une chasse raisonnée et acceptée par le plus grand nombre. C’est dans cet esprit d’ouverture que nous voulons avancer.

Amitiés en Saint-Hubert,

Le Président, Yvon Méhauté

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LA FÉDÉRATION FÊTE LE RECYCLAGE À LA FONTAINE DE TRÉMARGATSamedi 9 juin, le Syndicat de valorisation des déchets Kerval Centre Armor a organisé la 2e édition de la manifestation « Le recyclage en fête », à l’usine de compostage Launay-Lantic.

Dans le cadre d’un partenariat initié en 2011 avec Kerval, la Fédération assure plusieurs missions au sein de la zone na-turelle de la fontaine de Trémargat (pro-priété du Syndicat), située à proximité de l’usine : gestion du site, recensement complet de la faune et de la fl ore, mise en place d’animations nature. Pour accom-plir ses missions, la Fédération travaille étroitement avec des acteurs locaux (Ar-goat écopâturage à Caurel, Alternative bois local à Tréguidel…) mais aussi avec des établissements scolaires (lycée Pom-merit, Saint-Ilan, La Ville Davy…) dans le

cadre de chantiers participatifs. Ce parte-nariat illustre la volonté de la Fédération de s’investir dans des missions d’ingénie-rie écologique.

L’événement a rassemblé près de 500 visi-teurs pour l’usine de compostage et 2500 au village d’exposants (jardinage au natu-rel). A cette occasion, la Fédération a créé un parcours pédagogique comprenant six ateliers : reconnaissance tactile et visuelle de la vie aquatique, des empreintes ca-ractéristiques de la faune sauvage, des plantes, et bien d’autres encore.

Le partenariat a notamment permis le recrutement de Manon Tripogney, étu-diante en contrat d’apprentissage. Après deux années d’expérience à la Fédération, la jeune femme a obtenu son BTS avec mention. Elle s’oriente désormais vers une mission de service civique à la maison Pêche et Nature de Jugon-les-Lacs.

APPEL AUX BÉNÉVOLES POUR ENTRETENIR LES SITES DE GLOMELL’association de mise en valeur des sites naturels de Glomel (dite AMV) recherche des bénévoles pour participer ponctuellement à des chantiers d’entretien de la réserve naturelle régionale.

Débroussaillage, tronçonnage et élagage, consolidation de sentiers (fascinage) ou d’ouvrages (pontons) sont quelques exemples des travaux proposés, deux à trois fois par an. « Pour les bénévoles intéressés, nous pouvons clore le chan-tier par une petite visite de la réserve naturelle régionale », précise Aline Bifolchi, conservatrice au sein de l’association.

Ces journées de travail se veulent avant tout conviviales, puisqu’elles permettent la rencontre des bénévoles et le partage des compétences. C’est également l’occasion pour les salariés de l’association de faire connaissance avec la population en présentant leur activité.

Si vous disposez d’un peu de temps et que vous sou-haitez prêter main forte à l’association, il vous suffi t de vous inscrire auprès de la Fédération. Nous vous solliciterons pour la réalisation des divers travaux.

LA FÉDÉRATION FÊTE LE RECYCLAGE À LA FONTAINE DE TRÉMARGAT

APPEL AUX BÉNÉVOLES POUR ENTRETENIR LES SITES DE GLOMEL

Christian LE MAITRE, maire de Lantic et vice-président du SMITOM Launay-Lantic, a salué la capacité des par-tenaires à rassembler leurs compétences.

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LE PRÉFET EN VISITE À BOTSAYMercredi 30 mai, Monsieur Yves Le Breton, Préfet des Côtes d’Armor, Frédéric Lavigne, Sous-Préfet de Guingamp, et Mon-sieur Pierre Bessin, Directeur départemental des territoires et de la mer, ont visité le stand de tir de Botsay à Glomel. A travers la présentation de son infrastructure, la Fédération a mis en avant le rôle de la chasse dans notre département et les enjeux qui en résultent.

Construit en 2010, le stand a été conçu pour « permettre aux chasseurs d’accéder à la formation continue et de se perfection-ner au tir », annonce Cyrille Guyomard, technicien de la Fédéra-tion. Un dispositif indispensable car « sur le terrain, on peut ren-contrer du gibier sans pour autant être amené à tirer à chaque fois. Les conditions ne sont pas toujours favorables. Le chasseur manque souvent d’entraînement et de préparation ». Chaque an-née, près de 800 personnes viennent au stand afi n de régler et tester leur arme. En s’exerçant au pas de tir sur cible fi xe (25, 50 et 100 mètres), le chasseur apprend à tirer correctement à des distances raisonnables, en ayant conscience de ses limites. Le rôle du technicien consiste alors à appréhender les défauts du tireur (coup de doigt, mauvaise mise en conformité de l’arme…), effectuer les réglages nécessaires, ou encore trouver la muni-tion adaptée à l’arme du chasseur.

L’aménagement d’un pas de tir à 200 mètres fait partie des derniers supports de formation mis en place à Botsay.

Gestion qualitative et sécuritéEn plus d’un pas de tir sur cible fi xe, le stand est équipé d’un pas de tir informatisé permettant de s’exercer sur des cibles mobiles (25 et 50 mètres). L’objectif de cet entraînement sur sanglier courant est l’appréhension d’une gestion qua-litative de l’espèce, en mettant le chasseur face à plusieurs animaux en même temps : une laie avec deux bêtes rousses par exemple. Car « pour pouvoir gérer une population de sanglier, il faudrait prélever 60 % de bêtes rousses et 40 % d’adultes » explique le technicien.

Egalement chargé de la formation des candidats au permis de chasser, Cyrille Guyomard tient à souligner la complé-mentarité du passage au stand de tir. « La sécurité, c’est

notre cheval de bataille. En apprenant aux chasseurs à contrôler leurs émotions et à gérer l’appréhension du tir, nous voulons faire en sorte de diviser le nombre de balles tirées par deux ».

Parmi les nombreux points abordés avec les élus, celui de la sécurité routière. Arrivé du Loir et Cher, où le sanglier est installé depuis longtemps, le Préfet des Côtes d’Armor s’est dit « parfaitement conscient de la nécessité de prendre les mesures qui s’imposent. La problématique du grand gi-bier se développe rapidement dans le département. On le remarque notamment à travers les exemples du Goëlo et de la RN 176. La chasse est indispensable pour maîtriser les populations », soutient le représentant de l’Etat.

Les dégâts et le bien-être animal au cœur des discussionsLe développement du grand gibier dans notre département pose aussi la question de la gestion des dégâts provoqués dans les cultures agricoles. Là encore, le Préfet a reconnu « l’importance de la chasse dans l’équilibre de la ruralité ». Par ail-leurs, en matière de dégâts, le choucas des tours, espèce protégée au niveau national, fait également beaucoup parler de lui. Son développement crois-sant inquiète les agriculteurs costarmoricains qui en subissent les méfaits. A ce sujet, Pierre Bessin a souligné la démarche exemplaire de la Fédération dans la gestion de cette espèce : « La Fédération a été particulièrement réactive face à cette problé-matique en travaillant étroitement avec la chambre d’agriculture, le conseil départemental, ou encore la FGDON ». Entre mai et juin, les techniciens ont parti-cipé à une étude destinée à évaluer la population des choucas sur une centaine de communes. De juin 2017 à juin 2019, un arrêté préfectoral autorise le prélè-vement encadré de 4000 choucas. Les informations recueillies dans le cadre de cette étude permettront peut-être un relèvement du quota autorisé.

La visite s’est poursuivie avec la présentation du pas de tir à moyenne distance (150 et 200 mètres). La Fédération ne ménage pas ses efforts pour offrir aux chasseurs un dispositif complet en matière de formation et de sécurité au tir. « Toucher correcte-ment l’animal, ne pas le blesser, tel est l’objectif de la formation au tir à moyenne distance qui sera pro-posée dès le mois de septembre », précise Cyrille Guyomard.

Et pour Yvon Méhauté, « grâce à sa situation géo-graphique en Centre Bretagne, le stand de tir a vocation à servir sur un territoire allant au-delà du département ».

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale des chasseurs des Côtes d’Armor s’est tenue le 21 avril. Pour cette 95e édition, l’événement avait lieu, pour la première fois, au sein de l’espace Roger-Ollivier à Plérin.

Dans son rapport moral, le président Yvon Méhauté a présenté la vie fédérale. En oc-tobre 2017, Daan Guillerme a été recruté comme géomaticien, chargé d’optimiser la mise à jour des territoires de chasse et leur cartographie, en développant un logiciel de gestion unique en France. Ce même logiciel sert à calculer la cohé-rence de chaque territoire adhérant à la Fédération.

Clotilde Cazin et Hubert Debedde sont accueillis en service civique pour une du-rée de huit mois. Clotilde est chargée de mettre en valeur la collection d’animaux naturalisés installée dans la salle Paul Le Garzic. Hubert, quant à lui, accompagne quatre associations dans leur projet de réimplantation d’une population natu-relle de faisan commun : le GIC du Sulon, l’Entente du Blavet, ainsi que les com-munes de Dolo et Mégrit.

La Fédération comptait cette année 753 adhérents (contre 703 l’an dernier). 10 450 validations ont été vendues pour la saison 2017/2018.

Le Président a également mis l’accent sur le remarquable suivi des formations propo-sées (17) aux chasseurs et non-chasseurs. En 2017, 219 personnes ont été formées à l’examen du permis de chasser. 143 l’ont obtenu, soit un taux de réussite de 65 %. La moyenne d’âge des candidats était de 29 ans.

La Fédération déplore néanmoins la baisse du taux de participation à des for-mations d’intérêt majeur, entre autres le stage de piégeur agréé et la formation « régulation à tir des corvidés ». Cela se fait au détriment du développement du petit gibier.

Le grand gibier toujours en développement

Concernant le chevreuil, la « barre » des 5000 prélèvements a été dépassée pour la première fois dans le département. Pour

5539 chevreuils attribués, 5366 ont été prélevés cette année, soit un taux de réa-lisation de 97 %.

S’agissant du cerf élaphe, la tendance générale est à une légère hausse des po-pulations observées avec des disparités entre les différentes unités de population.

Cette saison, avec l’ouverture du quota à quatre sangliers par territoire de chasse et par semaine, nous avons atteint 1548 prélèvements, soit une progression de plus de 15 %. Cela correspond au plus im-portant tableau enregistré sur une saison dans notre département.

Le point sur les dégâts

La saison 2016/2017 a été particulière-ment délicate. La Fédération a indemnisé 316 dossiers d’agriculteurs sur 127 com-munes différentes et 158 ha de cultures détruites. Le montant total s’élève à 205 122 euros. 66 % des dégâts ont été oc-casionnés par le sanglier, 18 % par le chevreuil et 16 % par le cerf. Cette aug-mentation des indemnisations s’explique en partie par la recrudescence des dégâts occasionnés sur des cultures à haute va-leur ajoutée (pommiers, sapins de Noël, fraisiers…).

La peste porcine africaine (PPA)

L’assemblée a été marquée par la pré-sence de Madame Florence Humbert. Vétérinaire à OS Porc Bretagne, elle est intervenue au sujet de la peste porcine africaine. Le virus, originaire de l’Afrique subsaharienne, touche exclusivement les porcs domestiques et les sangliers. Ce n’est pas une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmissible de l’homme à l’animal ou inversement. Actuellement présent dans certains pays d’Europe de l’Est, le virus continue de se propager à une vitesse alarmante. « Les foyers de peste porcine africaine se densifi ent et

Gilles Delafargue, nouvel administrateur

Gilles Delafargue représente les sociétés de chasse communales.

Conformément aux dispositions statu-taires de la Fédération, la cooptation de Gilles Delafargue au poste d’adminis-trateur - représentant les associations de chasse communales - a été ratifi ée lors de l’assemblée générale. Cet in-génieur à la retraite est bien décidé à œuvrer entre autres pour le recrute-ment de nouveaux chasseurs et le petit gibier. Il a d’ailleurs entrepris une pre-mière action en adressant un question-naire à l’ensemble des présidents de sociétés de chasse communales. « Cet outil doit non seulement permettre d’interroger les chasseurs sur leur vi-sion du futur de la chasse mais aussi de recenser les problèmes rencontrés sur le terrain ». Le nouvel administrateur, également président de la société de chasse de Lanrodec, souhaite mener une réfl exion sur les nombreuses ini-tiatives portées par les territoires.

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s’étalent. Nous devons être extrêmement vigilants. L’introduction de la peste por-cine africaine en France pourrait avoir des conséquences socio-économiques et sanitaires graves pour les fi lières pro-fessionnelles concernées ». Les voies de contamination du virus - particulièrement résistant - sont multiples : animaux vi-vants, viandes et carcasses, bottes, véhi-cules… La vétérinaire a ainsi rappelé les règles de sécurité à respecter scrupu-leusement : « Vous, chasseurs, en tant que premiers observateurs, vous jouez un rôle important. Chaque fois que vous chassez dans l’Est, soyez très rigoureux sur le nettoyage et la désinfection de tout votre matériel. Evidemment, ne ramenez rien, même s’il s’agit de viande conge-lée, de saucisson ou de viande transfor-mée » met en garde Florence Humbert. Le message est clair : « Si vous trouvez un sanglier mort, vous devez nous le si-gnaler et nous le ferons analyser ». Le principal facteur de déplacement du virus devrait être celui de la faune sauvage car, en Europe, les contrôles et systèmes de surveillance sont normalement mieux organisés. L’Anses* considère que la pro-babilité de l’arrivée de la PPA en France n’est pas nulle. « L’Europe et la fi lière por-cine comptent sur vous, chasseurs, pour signaler le premier cas. Votre présence sur le terrain et votre réactivité en cas de suspicion du virus permettront de fermer les élevages de porc le plus vite possible, tout en protégeant les porcs élevés en plein air ».

Les nouveaux statuts adoptés

Par arrêté ministériel du 1er février 2018, les statuts de la Fédération nationale ainsi que des fédérations régionales et dépar-tementales des chasseurs ont été mis à jour. Ces statuts ont été approuvés lors de l’assemblée générale.

Prochaines élections : 2022

Voici les principales nouveautés :- L’élection du conseil d’administration

pour 6 ans au scrutin de liste.- Le nombre de postes pouvant être coop-

tés est fi xé à 5 au lieu de 3.- Le bureau a un mandat de 6 ans.- L’assemblée générale doit se réunir

avant le 30 avril au lieu du 1er juin.

ZOOM SUR…La saison 2018/2019

• Les dates : ouverture générale le dimanche 16 septembre 2018 et fermeture générale le jeudi 28 février 2019 (de 8h30 à 17h30).

• Prix du timbre fédéral : il reste à 68 €.

• Pour la gestion des validations du permis de chasser, les frais de dossier s’élèvent à 5 €.

• Prix des bracelets :- Cerf : 168 euros- Chevreuil : 35 euros- Sanglier : 58 euros

18 distinctions ont été décernées : 16 médailles de bronze, une médaille d’argent et une médaille de vermeil.

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CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA TULAREMIE POUR NE PAS L’ATTRAPERLa Tularémie est une zoonose, généralement transmise à l’homme par les rongeurs, et surtout par les lièvres qui y sont extrêmement sensiblesDe nombreuses espèces animales sont sensibles à la bactérie Francisella tularensis, agent de la Tularémie : rongeurs sauvages (lièvres, lapins, campagnols, rats musqués, écureuils…), arthropodes (tiques, taons, mous-tiques), animaux d’élevage (bovins, ovins) ou de com-pagnie (chat, chien), et l’homme, accidentellement.

Dans les laboratoires, cette bactérie est classée dans le groupe des bactéries les plus dangereuses. Elle est conta-gieuse à très faible dose (10 bactéries suffi sent), et elle peut être mortelle en cas d’affection pulmonaire. Mais heu-reusement, elle n’est pas transmise d’homme à homme !

Comment la maladie se transmet-elle ? Et principalement à qui ?La Tularémie se transmet surtout par toucher direct d’un lièvre ou de tout autre animal infecté, mort ou vivant, et plus facilement, mais pas obligatoirement, si les mains comportent de petites plaies : c’est la seule bactérie capable de traverser la peau saine ! Etant donné qu’il s’agit d’une septicémie, tout le cadavre du lièvre est contagieux.

Elle se transmet aussi lors de la préparation ou de l’autopsie de l’animal infecté, lorsqu’une personne inhale, ingère ou re-çoit dans les yeux des poussières ou des gouttelettes ; et plus rarement par consommation d’eau ou de viande contaminée, ou lors de piqûre de tique.

Les personnes exposées sont surtout les professionnels tels que gardes chasses, gardes forestiers, paysagistes et jardi-niers, techniciens de laboratoire, vétérinaires, éleveurs, et les pratiquants d’activités extérieures, au premier rang des-quels, les chasseurs.

Comment éviter de s’infecter ? 1er réfl exe : on ne touche pas sans protections !- Évitez tout contact avec un animal qui semble malade ou un cadavre,- Portez des gants imperméables pour manipuler des ani-maux,- Portez un tablier, un masque et des lunettes pour la prépa-ration, l’éviscération, l’autopsie,- Humectez et désinfectez le pelage à l’alcool à 70°C avant autopsie ou éviscération,

- Après toute manipulation, lavez-vous immédiatement les mains et les bras en les savonnant,- Lavez minutieusement le matériel ayant servi aux manipu-lations (gants, tablier…) et désinfectez avec une solution d’eau de Javel pendant dix minutes, puis rincez le matériel et sé-chez-le avant de le ranger,- En forêt, n’utilisez que de l’eau embouteillée ou bouillie pen-dant cinq minutes,- En forêt, utilisez des insecticides et des vêtements de pro-tection contre les arthropodes,- Faites bien cuire la viande de gibier (sans couleur rosée),- Évitez que votre animal domestique entre en contact avec la carcasse d’un animal sauvage,- Ne nourrissez pas les animaux domestiques avec la viande ou les abats d’un animal sauvage.

Quels symptômes et comment réagir en cas de doute ? Le laps de temps entre la contamination et la maladie varie entre 3 et 5 jours (1-21 jours, à l’extrême).L’évolution varie fortement en fonction du mode de transmis-sion (peau saine ou blessée, muqueuses, voie alimentaire, inhalation ou piqûre d’insecte), mais la maladie se manifeste souvent par des symptômes tels que fi èvre, infl ammation progressive au point d’infection et gonfl ement des ganglions lymphatiques. Une Tularémie non traitée peut être fatale.Les personnes qui se sont exposées à un risque d’infection doivent consulter rapidement un médecin et lui mentionner ces risques.

Florence Humbert, Gaël Le Bouhelec et Hervé Morvan

Suivi du lièvre

Le lièvre est l’espèce de petit gibier pour laquelle les chasseurs sont les plus anciennement investis en matière de gestion. Le programme de suivi repose à la fois sur le contrôle et la maî-trise des prélèvements (1274 lièvres prélevés au plan de chasse 2017/2018), ainsi que sur le suivi des effectifs reproducteurs (comptages organisés en février). L’IK départemental est de 1,46.Les populations de lièvre semblent tranquillement poursuivre leur progression d’après les comptages 2018. Dans le secteur du Trégor, sous l’effet de la gale sarcoptique, qui tend à faire baisser les populations de renard roux, le nombre de lièvres est en forte progression. Ce phénomène permet une réelle réhabilitation de la chasse de cette espèce. Ce fut notamment le cas de la société intercommunale de Penvénan/Plougrescant, qui a pu réaliser un tableau de chasse exceptionnel de 50 réalisations. tableau de chasse exceptionnel de 50 réalisations.

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2016 : Distribution par région de résidence des cas de tularémie déclarés en France• Depuis 2015, les cas humains sont

en augmentation

• On en recense actuellement une centaine par an, répartis sur l’ensemble du territoire, même si on observe une présence un peu plus élevée au Centre Ouest et à l’Ouest.

• Parmi les 99 cas recensés en 2016 :- 32 avaient manipulé sans protection des lièvres, 6 des lapins, 4 un sanglier, 4 des cervi-dés et 22 avaient eu un contact volontaire ou ac-cidentel avec des rongeurs ou leurs déjections- 17 rapportaient une morsure de tique- 43 % des non professionnels étaient chas-seurs en Centre Bretagne.

2016 : Distribution par région de résidence des cas de tularémie déclarés en France.

Sources :http://campus.cerimes.fr/microbiologie/enseignement/microbiologie_7/site/html/cours.pdfhttp://www.gardes-particuliers-vendee.fr/la-tularemie.htmlhttp://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Zoonoses/Tularemie/Donnees-epidemiologiques/Tulare-mie-Donnees-epidemiologiques-2016http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/pdf/Tularemie.pdfhttps://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/themen/mensch-gesundheit/uebertragbare-krankheiten/infektionskrankheiten-a-z/tularaemie.html

RÉGLEMENTATIONARRÊTÉ RELATIF AUX ANIMAUX CLASSÉS NUISIBLES ET À LEURS MODALITÉS DE DESTRUCTION À TIR SUR TOUT OU PARTIE DU DÉPARTEMENT DES CÔTES D’ARMOR POUR LA CAMPAGNE 2018/2019

• ARTICLE 1er : Les animaux des espèces suivantes sont classés nuisibles, pour la période du 1er juillet 2018 au 30 juin 2019, dans les lieux désignés ci-après :

Espèces Lieux où l’espèce est classée nuisible Motivation

PIGEON RAMIER (Colomba palumbus)

- sur les communes de: Berhet, Bréhat, Camlez, Cavan, Coatascorn, Coatré-ven, Hengoat, Kerbors, Kerfot, Kermaria-Sulard, La Roche-Derrien, Langoat, Lanleff, Lanloup, Lanmérin, Lanmodez, Lézardrieux, Louannec, Mantallot, Mini-hy-Tréguier, Paimpol, Penvénan, Perros-Guirec, Pléhédel, Pleubian, Pleudaniel, Pleumeur-Bodou, Pleumeur-Gautier, Ploubazlanec, Plouézec, Plougrescant, Plouguiel, Plouha, Plourivo, Pludual, Pommerit-Jaudy, Pouldouran, Prat, Quem-perven, Saint Quay-Perros, Trébeurden, Trédarzec, Trégastel, Tréguier, Trélé-vern, Trévou-Tréguignec, Trézény, Troguery, Yvias

Prévention des dégâts causés aux cultures légumières.

SANGLIER (Sus scrofa)

- sur l’ensemble du départementPrévention des dégâts causés aux se-mis de céréales, aux cultures de maïs et aux prairies.

• ARTICLE 2 : Dans les lieux ou communes visés à l’article 1er, la destruction des animaux classés nuisibles peut s’effectuer selon les modalités, les périodes et les formalités fi gurant dans le tableau ci- après :

Espèces PERIODE AUTORISEE MODALITES ET CONDITIONS

PIGEON RAMIER (Colomba palumbus)

du 1er juillet 2018 au 31 juillet 2018 et du 1er mars 2019 au 30 juin 2019

Destruction à tir sur autorisation préfectorale in-dividuelle dans les conditions prévues à l’article 3.Seul le tir à poste fi xe et matérialisé est autorisé. Le tir dans les nids est interdit.

SANGLIER (Sus scrofa)

du 1er mars 2019 au 31 mars 2019

Destruction à tir sur autorisation préfectorale individuelle dans les conditions prévues à l’article 3 et sous la condi-tion d’opérations concertées entre différents détenteurs de droit de chasse limitrophes

• ARTICLE 3 : La demande d’autorisation de destruction est adressée par le détenteur du droit de destruction ou son délégué au directeur départemental des territoires et de la mer après avis du président de la Fédération départementale des chasseurs et information du maire de la commune concernée. Elle est formulée selon le modèle annexé au présent arrêté.

• ARTICLE 4 : La présente décision peut faire l’objet, dans un délai de deux mois à compter de sa date de publication au recueil des actes administratifs d’un recours contentieux devant le Tribunal administratif de Rennes ( 3, contour de la Motte -35044 RENNES Cedex).

• ARTICLE 5 : La secrétaire générale de la préfecture, le directeur départemental des territoires et de la mer, le chef du service départemental de l’Offi ce national de la chasse et de la faune sauvage et tous les agents ayant compétence en matière de police de la chasse sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs et affi ché dans toutes les communes du département par les soins des maires.

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TERRITOIRE DE CHASSE COHÉRENTPour rappel, le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique des Côtes d’Armor 2017-2022 a marqué un tournant majeur dans la gestion et la défi nition des territoires de chasse costar-moricains. En effet, la FDC 22 souhaite lutter contre le mitage des territoires en leur imposant une certaine cohérence, conformément à la défi nition validée lors de l’assemblée générale du 23 avril 2016.

Cette réforme territoriale a mis plusieurs mois à se mettre en place. Il a fallu dans un premier temps expliquer concrète-ment ce à quoi cela correspondait, puis s’accorder avec la DDTM sur l’application de cette défi nition. Il fallait que tous les territoires soient soumis au même « ré-gime » en même temps afi n d’éviter les disparités.

Pour la dernière étape, il a fallu dévelop-per des outils informatiques simples et performants permettant de calculer la cohérence de chaque territoire de chasse et d’optimiser la saisie des baux, entre autres. Nous y travaillons depuis octobre 2017 grâce au recrutement d’un géomati-cien, spécialisé dans ces tâches.

La défi nition du territoire de chasse cohé-rent entrera en vigueur pour la saison de chasse 2019/2020, et nous sommes donc dans la dernière ligne droite.

Trois cas de fi gure se présentent : - les territoires à justifi er : territoires non

cartographiés car ne disposant pas de baux, ou pour lesquels les baux sont trop anciens ou incomplets ;

- les territoires non cohérents : territoires cartographiés qui ne disposent pas de la surface minimale nécessaire ou dont le territoire de chasse est trop morcelé ;

- les territoires cohérents : territoires car-tographiés qui ne verront pas (ou très peu) de changements suite à l’applica-tion de la défi nition.

Les territoires à justifi er ont reçu un cour-rier de la DDTM leur demandant de faire le nécessaire le plus vite possible tandis que les autres recevront une carte de leur territoire de chasse en l’état actuel des choses. Il est bien évidemment possible pour tout détenteur qui le souhaite de dé-poser des baux de chasse ou de mettre à jour son territoire de chasse. Pour rap-pel, seuls les baux transmis à la FDC 22 avant le 31 décembre 2018 seront pris en compte pour la saison 2019/2020.

Il faut bien retenir que pour les demandes de plan de chasse 2019/2020, c’est la surface cohérente de votre territoire de chasse qui sera prise en compte. De fait, les plans de chasse attribués pourront être réalisés uniquement sur ce territoire.

NOUVEAUTÉS 2018/2019

Pour l’espèce cerf élaphe

• Ouverture du faon (« CEJ ») et du daguet (« CEMD ») : le dimanche 16 septembre 2018 ;

• Ouverture de la biche (« CEF ») : le lundi 15 octobre 2018 ;• Ouverture du cerf (« CEM ») : le jeudi 1er novembre 2018.

Pour le sanglier

• Toutes les communes sont concernées par la mesure sui-vante, et non plus uniquement celles qui présentaient plus de deux territoires demandeurs de plan de chasse cervidés (suppression de l’annexe 1) : Le tir du sanglier est interdit, sauf dérogation préfectorale, sur les territoires de chasse présentant soit une superfi cie inférieure à 100 ha baillés soit une entité forestière de moins de 25 ha d’un seul tenant. Le territoire de chasse s’entend comme un ensemble de par-celles détenues par un même détenteur de droit de chasse distantes de moins de 1 km et présentant au moins un lot de chasse de 25 ha d’un seul tenant. Ce territoire doit être dûment déclaré et identifi é à la Fédération départementale des chasseurs.

Pour le petit gibier sédentaire (lapin de garenne, faisan, perdrix)

• Maintien d’une date de fermeture générale globale le 13 janvier 2019.

Pour le lapin de garenne

• Suppression de la période de chasse complémentaire jusqu’au dernier jour de février suite à son retrait de la liste complémentaire des animaux classés nuisibles pour la campagne 2018/2019 (arrêté préfectoral du 10 juillet 2018).

• De fait, suppression de la possibilité de chasser le lapin une heure avant le lever du soleil et une heure après son cou-cher sur les communes où il est/était classé « nuisible ».

jusqu’au dernier jour de février suite à son retrait de la liste complémentaire des animaux classés nuisibles pour la

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• Maintien d’une date de fermeture générale

TERRITOIRE DE CHASSE COHÉRENTPour rappel, le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique des Côtes d’Armor 2017-2022 a marqué un tournant majeur dans la gestion et la défi nition des territoires de chasse costar-moricains. En effet, la FDC 22 souhaite lutter contre le mitage des territoires en leur imposant une certaine cohérence, conformément à la défi nition validée lors de l’assemblée générale du

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lan

de c

hass

e de

dro

it.-

Tir à

bal

le, à

l’ar

c ou

au

plom

b N

° 1

ou 2

(arr

êté

préf

ecto

ral d

u 27

mai

201

3)-

Reto

ur d

e la

car

te T

de

décl

arat

ion

de p

rélè

vem

ent s

ous

72 h

eure

s au

siè

ge d

e la

Fé

déra

tion

dépa

rtem

enta

le d

es c

hass

eurs

ou

par

télé

-déc

lara

tion

sur

le s

ite d

e la

Fé

déra

tion

dépa

rtem

enta

le d

es c

hass

eurs

- du

1er

jui

n au

15

sept

embr

e 20

18 i

nclu

s (a

vant

la

date

d’o

uver

ture

gén

éral

e) l

e ch

evre

uil n

e pe

ut ê

tre

chas

sé q

u’à

l’app

roch

e ou

à l’

affû

t pa

r le

s dé

tent

eurs

d’u

ne

auto

risa

tion

préf

ecto

rale

indi

vidu

elle

de

tir s

élec

tif-

Pour

les

chas

ses

en b

attu

e (a

utor

isée

s à

part

ir d

u 16

sep

tem

bre

2018

) : o

rgan

isa-

tion

sous

la r

espo

nsab

ilité

des

dét

ente

urs

de d

roit

de c

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e ou

de

prés

iden

t(s) d

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ciét

é(s)

ou

de le

ur re

prés

enta

nt d

ûmen

t man

daté

par

écr

it.

Fais

ande

cha

sse

Perd

rix

Lapi

n de

gar

enne

Lièv

re

Rena

rd

Daim

Faon

de

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(ani

mal

de

moi

ns

d’un

an)

Caté

gori

e "C

EJ"

et C

erf m

âle

de m

oins

de

2 an

s di

t dag

uet

"CEM

D"

Bich

e (a

nim

al d

e pl

us d

e 2

ans)

Caté

gori

e "C

EF"

Cerf

mâl

e(a

nim

al d

e pl

us

de 2

ans

)Ca

tégo

rie

"CEM

Chev

reui

l

Sang

lier

CHAS

SE IN

TERD

ITE

appl

icat

ion

du p

lan

gest

ion

fais

an(a

rtic

le L

425-

15 d

u CE

)

16 s

epte

mbr

e 20

18

13 ja

nvie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

13 ja

nvie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

13

janv

ier 2

019

7 o

ctob

re 2

018

25 n

ovem

bre

2018

16 s

epte

mbr

e 20

18

28 fé

vrie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

28 fé

vrie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

28

févr

ier 2

019

15 o

ctob

re 2

018

1er no

vem

bre

2018

1er ju

in 2

018

(arr

êté

préf

ecto

ral

28 fé

vrie

r 201

9du

30

mai

201

8)

15 a

oût 2

018

28 fé

vrie

r 201

9

Mes

ures

pla

n de

ges

tion

dépa

rtem

enta

l san

glie

r•

infé

rieu

re à

100

ha

baill

és s

oit u

ne e

ntité

fore

stiè

re d

e m

oins

de

25 h

a d’

un s

eul t

enan

t. Le

terr

itoire

de

chas

se s

’ent

end

com

me

un e

nsem

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de p

arce

lles

déte

nues

par

un

mêm

e dé

tent

eur

de d

roit

de c

hass

e di

stan

tes

de m

oins

de

1 km

et

prés

enta

nt a

u m

oins

un

lot

de c

hass

e de

25

ha d

’un

seul

tena

nt. C

e te

rrito

ire d

oit

être

dûm

ent

décl

aré

et id

entifi

é à

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Fédé

ratio

n dé

part

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tale

des

cha

sseu

rs.

• Pr

élèv

emen

t m

axim

um p

ar t

erri

toire

de

chas

se d

e 4

sang

liers

par

sem

aine

(du

lun

di a

u di

man

che)

, sa

uf d

écis

ion

préf

ecto

rale

dér

ogat

oire

ou

révo

cato

ire. P

ar d

érog

atio

n, p

our

les

terr

itoire

s ju

stifi

ant

de p

lus

de 2

000

hect

ares

boi

sés

d’un

seu

l ten

ant,

ce p

rélè

vem

ent

max

imum

est

por

té à

8 s

angl

iers

par

sem

aine

(du

lund

i au

dim

anch

e), s

auf

déci

sion

pr

éfec

tora

le d

érog

atoi

re o

u ré

voca

toire

Ces

quo

tas

ne s

’app

lique

nt p

as a

ux m

arca

ssin

s do

nt le

s ra

yure

s so

nt v

isib

les.

• A

ppos

ition

OBL

IGAT

OIRE

d’u

n br

acel

et N

UM

EROT

E et

DAT

E po

ur t

out

sang

lier

abat

tu. C

ette

dis

posi

tion

ne s

’app

lique

pa

s au

x m

arca

ssin

s do

nt le

s ra

yure

s so

nt v

isib

les.

Un

brac

elet

affe

cté

à un

terr

itoire

de

chas

se n

e pe

ut s

ervi

r à

un a

utre

te

rrito

ire d

e ch

asse

.

GIB

IER

D’E

AU

Afin

d’as

sure

r la

séc

urité

et

la t

ranq

uilli

té p

ubliq

ues,

la

chas

se d

e ce

s es

pèce

s es

t in

terd

ite s

ur le

dom

aine

pub

lic m

ariti

me

de 8

heu

res

à 20

heu

res

dura

nt le

moi

s d’

août

201

8.

Gibi

er d

’eau

La

cha

sse

de c

es e

spèc

es e

st s

oum

ise

au p

lan

de g

estio

n qu

antit

atif

fixé

à 25

ois

eaux

max

imum

par

nui

t et p

ar in

stal

latio

n de

nui

t aut

oris

ée.

OIS

EAU

X D

E PA

SSA

GE

En

app

licat

ion

du p

lan

de g

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n Pi

geon

, la

chas

se d

e ce

s es

pèce

s es

t sou

mis

e au

x di

spos

ition

s su

ivan

tes

:

- Ch

asse

san

s in

stal

latio

n : p

rélè

vem

ent m

axim

al jo

urna

lier d

e 20

ois

eaux

par

cha

sseu

r,

- Ch

asse

ave

c in

stal

latio

n de

cha

sse

fixe

ou m

obile

ave

c ou

san

s ut

ilisa

tion

de fo

rme

ou d

’app

elan

ts v

ivan

ts :

prél

èvem

ent

Pige

on ra

mie

r

max

imal

jour

nalie

r de

20 o

isea

ux p

ar in

stal

latio

n.Pi

geon

col

ombi

n Po

ur ê

tre

jugé

es d

iffér

ente

s, d

eux

inst

alla

tions

dev

ront

êtr

e es

pacé

es d

’au

moi

ns 1

50 m

ètre

s. L

’util

isat

ion

d’ap

pela

nts

viva

nts

est s

oum

ise

à dé

clar

atio

n et

enr

egis

trem

ent à

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs q

ui d

éliv

rera

un

carn

et

de p

rélè

vem

ent à

l’ut

ilisa

teur

. Cel

ui-c

i dev

ra le

reto

urne

r au

plus

tard

pou

r le

15 m

ars

2019

.

La

cha

sse

de c

ette

esp

èce

est

soum

ise

aux

disp

ositi

ons

suiv

ante

s de

pré

lève

men

t m

axim

al a

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isé,

fixé

es p

ar a

rrêt

é m

inis

téri

el :

-

Prél

èvem

ent m

axim

al d

e 3

béca

sses

par

cha

sseu

r, p

ar s

emai

ne (d

u lu

ndi a

u di

man

che)

Béca

sse

des

bois

-

Prél

èvem

ent m

axim

al d

e 30

béc

asse

s pa

r cha

sseu

r sur

l’en

sem

ble

de la

sai

son

-

Util

isat

ion

oblig

atoi

re d

e di

spos

itif d

e m

arqu

age

des

anim

aux

-

Tenu

e d’

un c

arne

t ind

ivid

uel d

e pr

élèv

emen

t num

érot

é

- Ren

voi o

blig

atoi

re d

u ca

rnet

de

prél

èvem

ent à

la F

édér

atio

n de

s ch

asse

urs

des

Côte

s-d’

Arm

or p

our l

e 30

juin

201

9 de

rnie

r dél

ai.

ARTI

CLE

6 : V

éner

ie s

ous

terr

eLa

vén

erie

sou

s te

rre

est fi

xée

pend

ant l

es p

ério

des

com

pris

es e

ntre

les

date

s et

aux

con

ditio

ns s

péci

fique

s de

cha

sse

suiv

ante

s :

ARTI

CLE

7 : J

ours

de

non-

chas

seA

part

ir d

u 16

sep

tem

bre

2018

incl

us, l

a ch

asse

à ti

r es

t sus

pend

ue le

s m

ardi

s et

ven

dred

is (à

l’ex

clus

ion

des

jour

s fé

riés

). Ce

tte m

esur

e de

su

spen

sion

ne

s’ap

pliq

ue p

as à

la c

hass

e du

gib

ier d

’eau

qua

nd e

lle e

st p

ratiq

uée

sur l

e do

mai

ne p

ublic

mar

itim

e.

ARTI

CLE

8 : H

eure

s de

cha

sse

Les

heur

es p

our l

a ch

asse

à ti

r et a

u vo

l son

t fixé

es c

omm

e su

it :

- du

16

sept

embr

e 20

18 a

u 27

oct

obre

201

8 in

clus

: 8

h 30

- 1

9 h

00 ;

- du

28

octo

bre

2018

au

28 fé

vrie

r 201

9 in

clus

: 9

h 00

- 1

7 h

30.

Ces

disp

ositi

ons

hora

ires

ne s

’app

lique

nt p

as à

:-

la c

hass

e à

l’app

roch

e et

à l’

affû

t du

rena

rd e

t des

esp

èces

sou

mis

es a

u pl

an d

e ch

asse

,-

la c

hass

e de

la p

ie b

avar

de, d

e la

cor

neill

e no

ire e

t de

l’éto

urne

au s

anso

nnet

org

anis

ée s

ous

l’aut

orité

du

déte

nteu

r du

dro

it de

cha

sse,

du

prés

iden

t de

soci

été

de c

hass

e ou

de

son

repr

ésen

tant

dûm

ent m

anda

té p

ar é

crit,

- la

cha

sse

du s

angl

ier.

Pour

ces

troi

s ch

asse

s, a

pplic

atio

n de

l’ar

ticle

L. 4

24-4

du

code

de

l’env

ironn

emen

t: 1

heur

e av

ant l

e le

ver

du s

olei

l et j

usqu

’à 1

heu

re a

près

le

couc

her d

u so

leil-

heu

res

léga

les

du c

hef-

lieu

du d

épar

tem

ent.

- la

cha

sse

au g

ibie

r d’e

auH

ors

inst

alla

tion

de n

uit a

utor

isée

, app

licat

ion

du ré

gim

e gé

néra

l rap

pelé

à l’

alin

éa p

récé

dent

sau

f pou

r le

cas

par

ticul

ier

de la

cha

sse

du g

ibie

r d’

eau

sur

le d

omai

ne p

ublic

mar

itim

e, le

s la

cs, é

tang

s, r

éser

voirs

et

mar

ais

non

assé

chés

ou

sur

les

fleuv

es, r

iviè

res

et c

anau

x où

le t

ir e

st

auto

risé

à u

ne d

ista

nce

max

imal

e de

30

m d

e la

nap

pe d

’eau

(à la

con

ditio

n de

dét

enir

le d

roit

de c

hass

e su

r ce

tte n

appe

d’e

au) :

dan

s ce

cas

, la

chas

se e

st a

utor

isée

deu

x he

ures

ava

nt l’

heur

e de

leve

r du

sol

eil e

t jus

qu’à

deu

x he

ures

apr

ès l’

heur

e de

son

cou

cher

- h

eure

s lé

gale

s du

che

f-lie

u du

dép

arte

men

t.

ARTI

CLE

9 : C

hass

e en

tem

ps d

e ne

ige

Tout

e ch

asse

par

tem

ps d

e ne

ige

est i

nter

dite

à l’

exce

ptio

n de

:-

la c

hass

e du

rena

rd,

- la

cha

sse

du ra

gond

in e

t du

rat m

usqu

é,-

la c

hass

e de

s an

imau

x so

umis

au

plan

de

chas

se,

- la

cha

sse

à co

urre

et l

a vé

neri

e so

us te

rre,

- la

cha

sse

du s

angl

ier,

- la

cha

sse

au g

ibie

r d’e

au s

ur le

dom

aine

pub

lic m

ariti

me.

ARTI

CLE

10 :

Tran

spor

t et v

ente

de

gibi

erLe

tran

spor

t, la

ven

te, l

a m

ise

en v

ente

, la

déte

ntio

n po

ur la

ven

te e

t l’a

chat

d’a

nim

aux

d’es

pèce

s m

amm

ifère

s do

nt la

cha

sse

est a

utor

isée

, vi

vant

s ou

lici

tem

ent t

ués

à la

cha

sse,

son

t lib

res

tout

e l’a

nnée

. Le

tran

spor

t à d

es fi

ns c

omm

erci

ales

, la

vent

e, la

mis

e en

ven

te, l

a dé

tent

ion

pour

la v

ente

et l

’ach

at d

’ani

mau

x d’

espè

ces

d’oi

seau

x do

nt la

ch

asse

est

aut

oris

ée, v

ivan

ts o

u lic

item

ent t

ués

à la

cha

sse,

son

t int

erdi

ts s

auf p

our l

es e

spèc

es c

anar

d co

lver

t, fa

isan

s de

cha

sse,

per

drix

gri

se,

perd

rix

roug

e, p

igeo

n ra

mie

r, é

tour

neau

san

sonn

et, c

orbe

au fr

eux,

cor

neill

e no

ire, g

eai d

es c

hêne

s et

pie

bav

arde

. Le

tran

spor

t des

app

elan

ts

est a

utor

isé.

Le

tran

spor

t, la

vent

e, la

mis

e en

vent

e, la

dét

entio

n po

ur la

vent

e et

l’ac

hat d

es a

nim

aux

viva

nts

ou m

orts

d’e

spèc

es d

ont l

a ch

asse

est

aut

oris

ée

et q

ui s

ont n

és e

t éle

vés

en c

aptiv

ité s

ont l

ibre

s to

ute

l’ann

ée.

ARTI

CLE

11 :

Lâch

ers

de g

ibie

rL’

intr

oduc

tion

dans

le m

ilieu

nat

urel

de

gran

d gi

bier

, de

lapi

ns e

t d’e

spèc

es c

lass

ées

nuis

ible

s ai

nsi q

ue le

pré

lève

men

t dan

s le

mili

eu n

atur

el

d’an

imau

x vi

vant

s d’

espè

ces

dont

la c

hass

e es

t aut

oris

ée s

ont s

oum

is à

aut

oris

atio

n pr

éfec

tora

le.

Pour

tout

es le

s au

tres

esp

èces

, en

appl

icat

ion

du p

lan

de g

estio

n gi

bier

, les

lâch

ers

de g

ibie

r ne

son

t aut

oris

és q

ue d

u lu

ndi a

u ve

ndre

di s

auf

déro

gatio

n pr

éfec

tora

le. L

es lâ

cher

s ne

son

t aut

oris

és q

u’à

la c

ondi

tion

d’un

e pa

rité

en

nom

bre

entr

e m

âles

et f

emel

les.

Le lâ

cher

de

fais

an c

omm

un o

bscu

r es

t int

erdi

t sur

les

com

mun

es d

e Br

éhan

d, B

roon

s, H

énon

, Lan

déhe

n, L

e M

ené

(pér

imèt

re d

e l’a

ncie

nne

com

mun

e du

Gou

ray)

, La

Mal

hour

e, M

égri

t, La

mba

lle (p

érim

ètre

de

l’anc

ienn

e co

mm

une

de M

eslin

), M

onco

ntou

r, P

engu

ily, P

lém

y, P

lest

an,

Ques

soy,

Sai

nt-G

len,

Sai

nt-

Trim

oel,

Tréb

ry, T

réda

niel

et Y

vign

ac-l

a-To

ur.

ARTI

CLE

12 :

La

prés

ente

déc

isio

n pe

ut f

aire

l’ob

jet,

dans

un

déla

i de

deux

moi

s à

com

pter

de

sa d

ate

de p

ublic

atio

n au

rec

ueil

des

acte

s ad

min

istr

atifs

, d’u

n re

cour

s co

nten

tieux

dev

ant l

e tr

ibun

al a

dmin

istr

atif

de R

enne

s (3

, con

tour

de

la M

otte

- 3

5044

REN

NES

CED

EX).

ARTI

CLE

13 :

La s

ecré

taire

gén

éral

e de

la p

réfe

ctur

e, le

dire

cteu

r dép

arte

men

tal d

es te

rrito

ires

et d

e la

mer

, le

chef

du

serv

ice

dépa

rtem

enta

l de

l’Offi

ce n

atio

nal d

e la

cha

sse

et d

e la

faun

e sa

uvag

e et

tous

les

agen

ts a

yant

com

péte

nce

en m

atiè

re d

e po

lice

de la

cha

sse

sont

cha

rgés

cha

cun

en c

e qu

i le

conc

erne

de

l’exé

cutio

n du

pré

sent

arr

êté

qui s

era

publ

ié a

u re

cuei

l des

act

es a

dmin

istr

atifs

et a

ffich

é da

ns to

utes

les

com

mun

es d

u dé

part

emen

t par

les

soin

s de

s m

aire

s.

Fait

à Sa

int-

Brie

uc, l

e 27

juill

et 2

018

Sign

é : Y

ves

LE B

RETO

N

Espè

ces

de g

ibie

r Da

tes

d’ou

vert

ure

Date

s de

clô

ture

Co

nditi

ons

spéc

ifiqu

es d

e ch

asse

Blai

reau

15

sep

tem

bre

2018

15

janv

ier 2

019

pé

riod

e no

rmal

e

15 m

ai 2

019

14 s

epte

mbr

e 20

19

péri

ode

com

plém

enta

ireRe

nard

15

sep

tem

bre

2019

15

janv

ier 2

019

CE :

code

de

l’env

ironn

emen

t

• Re

tour

de

la c

arte

T d

e dé

clar

atio

n de

pré

lève

men

t sou

s 72

heu

res

au s

iège

de

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs

ou p

ar té

lé-d

écla

ratio

n su

r le

site

de

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs (y

com

pris

pou

r les

mar

cass

ins

dont

les

rayu

res

sont

vis

ible

s)•

Pour

les

chas

ses

en b

attu

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rgan

isat

ion

sous

la r

espo

nsab

ilité

des

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ente

urs

de d

roit

de c

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e ou

de

Prés

iden

t(s) d

e so

ciét

é(s)

ou

de le

ur re

prés

enta

nt d

ûmen

t man

daté

par

écr

it.

Déci

sion

pré

fect

oral

e dé

roga

toir

e : l

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ota

hebd

omad

aire

pou

rra

être

réév

alué

en

cour

s de

sai

son

par

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té p

réfe

ctor

al à

l’é

chel

le m

inim

ale

de la

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mun

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u re

gard

des

pré

lève

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ts e

ffect

ifs ré

alis

és e

t/ou

de

l’im

port

ance

des

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âts

enre

gis-

trés

, sur

pro

posi

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des

com

ités

de p

ilota

ge d

es p

ays

cyné

gétiq

ues.

Déci

sion

pré

fect

oral

e ré

voca

toir

e : l

e qu

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hebd

omad

aire

pou

rra

être

ann

ulé

en c

ours

de

sais

on p

ar a

rrêt

é pr

éfec

tora

l à

l’éch

elle

min

imal

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une

com

mun

e, a

u re

gard

de

l’im

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ance

de

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ts a

gric

oles

enr

egis

trés

et e

n l’a

bsen

ce d

e pr

opos

ition

de

s co

mité

s de

pilo

tage

des

pay

s cy

négé

tique

s.

Sang

lier

PR

EFET

DES

CO

TES-

D’A

RM

OR

(*) C

es c

ondi

tions

spé

cifiq

ues

s’ap

pliq

uent

en

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plém

ent d

es d

ispo

sitio

ns "

sécu

rité

à la

cha

sse"

défi

nies

par

l’ar

rêté

pré

fect

oral

en

date

du

26

déce

mbr

e 20

17 re

latif

à l’

usag

e de

s ar

mes

à fe

u et

à la

séc

urité

pub

lique

dan

s le

dép

arte

men

t des

Côt

es-d

’Arm

or e

t l’a

rrêt

é pr

éfec

tora

l en

date

du

27 m

ai 2

013

auto

risa

nt la

cha

sse

à tir

à p

lom

b du

che

vreu

il da

ns le

dép

arte

men

t des

Côt

es d

’Arm

or.

Mes

ures

régl

emen

taire

s :

1- T

ir à

bal

le o

blig

atoi

re o

u tir

à l’

arc

2- D

u 15

aoû

t au

15 s

epte

mbr

e 20

18 in

clus

,-

la c

hass

e da

ns le

s en

tités

fore

stiè

res

de p

lus

de 1

00 h

ecta

res

d’un

seu

l ten

ant e

st

inte

rdite

, (sa

uf d

écis

ion

préf

ecto

rale

dér

ogat

oire

)-

pour

tous

les

terr

itoire

s de

cha

sse,

le ti

r de

s sa

nglie

rs d

e pl

us d

e 40

kilo

s su

r pi

ed

est i

nter

dit (

sauf

déc

isio

n pr

éfec

tora

le d

érog

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re)

Rapp

el :

LACH

ER IN

TERD

IT s

ous

pein

e de

pou

rsui

tes

Extr

ait

de l’

arrê

té d

u 27

mai

201

3 au

tori

sant

la c

hass

e à

tir à

pl

omb

du c

hevr

euil

dans

le d

épar

tem

ent d

es C

ôtes

-d’A

rmor

Artic

le 2

: N

e pe

uven

t êtr

e ut

ilisé

s, p

our l

e tir

à p

lom

b du

che

vreu

il, q

ue

le p

lom

b n°

1 (d

e di

amèt

re 4

mm

) ou

le p

lom

b n°

2 (d

e di

amèt

re 3

,75

mm

). La

dis

tanc

e m

axim

ale

de ti

r sép

aran

t le

tireu

r du

chev

reui

l vis

é ne

de

vra

dépa

sser

en

aucu

n ca

s 25

mèt

res.

Extr

ait

de l’

arrê

té p

réfe

ctor

al d

u 26

déc

embr

e 20

17

rela

tif à

l’u

sage

des

arm

es à

feu

et

à la

séc

urité

pub

lique

dan

s le

dé

part

emen

t des

Côt

es-d

’Arm

or

ARTI

CLE

1er :

Mis

e en

œuv

re d

es m

esur

es s

écur

ité d

u sc

hém

a dé

part

emen

tal d

e ge

stio

n cy

négé

tique

sur

le d

omai

ne p

ublic

rou

tier

(voi

es n

atio

nale

s, d

épar

tem

enta

les

et

com

mun

ales

) ain

si q

ue s

ur le

s vo

ies

ferr

ées

ou d

ans

les

empr

ises

et

encl

os d

épen

dant

s de

s ch

emin

s de

fer.

Il es

t in

terd

it à

tout

e pe

rson

ne p

lacé

e à

port

ée d

e fu

sil

d’un

e de

ces

vo

ies

de ti

rer d

ans

leur

dire

ctio

n ou

au-

dess

us.

Il es

t in

terd

it à

tout

e pe

rson

ne p

lacé

e à

port

ée d

e fu

sil

de t

irer

en

dire

ctio

n de

s lig

nes

de tr

ansp

ort é

lect

riqu

e ou

télé

phon

ique

ou

de le

urs

supp

orts

.Il

est i

nter

dit à

tout

e pe

rson

ne p

lacé

e à

port

ée d

e fu

sil d

e st

ade,

d’a

ire

de lo

isirs

ou

d’au

tre

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de ré

unio

n pu

bliq

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’hab

itatio

ns p

artic

uliè

res

(y c

ompr

is c

arav

ane,

mob

il-ho

me,

rem

ise

et a

bris

de

jard

in)

ou d

e bâ

timen

ts e

t co

nstr

uctio

ns d

épen

dant

des

aér

opor

ts, d

e tir

er e

n le

ur

L’us

age

de t

oute

arm

e de

cal

ibre

22

long

-rifl

e es

t in

terd

it p

our

la

chas

se.

Afin

d’as

sure

r la

séc

urité

des

cha

sseu

rs e

n ba

ttue,

le p

ort

d’un

gile

t, d’

un b

audr

ier

ou d

’une

ves

te fl

uore

scen

te to

us d

e co

uleu

r or

ange

ain

si

que

d’un

e pi

bole

ou

corn

e, e

st o

blig

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re p

our

tous

les

par

ticip

ants

(ti

reur

s, ra

batte

urs,

acc

ompa

gnat

eurs

).Av

ant

chaq

ue c

hass

e en

bat

tue,

le t

itula

ire d

u dr

oit

de c

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e ou

son

dé

légu

é es

t te

nu d

e ra

ppel

er le

s co

nditi

ons

dans

lesq

uelle

s po

urro

nt

s’ef

fect

uer l

es ti

rs.

ARTI

CLE

2 : R

égle

men

tatio

n gé

néra

leL’

usag

e de

tou

te a

rme

de c

alib

re 2

2 lo

ng-r

ifle

est

inte

rdit

en d

ehor

s de

s st

ands

de

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omol

ogué

s. C

ette

dis

posi

tion

n’es

t pa

s ap

plic

able

po

ur d

es m

issi

ons

part

icul

ière

s dû

men

t au

tori

sées

par

l’a

utor

ité

adm

inis

trat

ive

(opé

ratio

n de

lo

uvet

erie

ou

él

imin

atio

n d’

anim

aux

dang

ereu

x ou

mal

fais

ants

).

Il e s

t int

erdi

t d’ê

tre

port

eur o

u de

faire

usa

ge d

’une

arm

e à

feu

char

gée

dire

ctio

n.

14

Dire

ctio

n dé

part

emen

tale

des

terr

itoire

s et

de

la m

erde

s Cô

tes-

d’Ar

mor

RÉ

GL

EM

EN

TAT

ION

de

la

CH

AS

SE

20

18 -

20

19

ARRE

TE re

latif

à l’

exer

cice

de

la c

hass

e da

ns le

dép

arte

men

t de

s Cô

tes-

d’Ar

mor

pou

r la

cam

pagn

e 20

18-2

019

Le P

réfe

t des

Côt

es-d

’Arm

or

VU le

titr

e II

du li

vre

IV d

u co

de d

e l’e

nviro

nnem

ent ;

VU l’

arrê

té m

inis

téri

el d

u 26

juin

198

7 m

odifi

é fix

ant l

a lis

te d

es e

spèc

es d

e gi

bier

don

t la

chas

se e

st a

utor

isée

;VU

le s

chém

a dé

part

emen

tal d

e ge

stio

n cy

négé

tique

app

rouv

é le

26

déce

mbr

e 20

16 ;

VU l’

avis

de

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs e

n da

te d

u 5

juin

201

8 ;

VU l’

avis

de

la c

omm

issi

on d

épar

tem

enta

le d

e la

cha

sse

et d

e la

faun

e sa

uvag

e en

dat

e du

14

juin

201

8 ;

VU le

s ob

serv

atio

ns re

cuei

llies

lors

de

la c

onsu

ltatio

n du

pub

lic ré

alis

ée p

ar v

oie

élec

tron

ique

du

25 ju

in a

u 16

juill

et 2

018

;SU

R pr

opos

ition

de

la s

ecré

taire

gén

éral

e de

la p

réfe

ctur

e ;

ARRE

TE

ARTI

CLE

1er :

La p

ério

de d

’ouv

ertu

re g

énér

ale

de la

cha

sse

à tir

est

fixé

e po

ur le

dép

arte

men

t des

Côt

es-d

’Arm

or :

-

du d

iman

che

16 s

epte

mbr

e 20

18 à

8 h

eure

s 30

-

au je

udi 2

8 fé

vrie

r 201

9 à

17 h

eure

s 30

.

ARTI

CLE

2 : C

hass

e du

gib

ier

séde

ntai

rePa

r dér

ogat

ion

à l’a

rtic

le 1

er, l

es e

spèc

es d

e gi

bier

figu

rant

au

tabl

eau

ci-a

près

ne

peuv

ent ê

tre

chas

sées

à ti

r que

pen

dant

les

péri

odes

com

pris

es

entr

e le

s da

tes

et a

ux c

ondi

tions

spé

cifiq

ues

de c

hass

e su

ivan

tes

:

ARTI

CLE

3 : M

esur

es s

péci

fique

s au

pla

n de

ges

tion

fais

an

En a

pplic

atio

n du

pla

n de

ges

tion

fais

an, d

ans l

es ré

serv

es vo

lont

aire

s des

com

mun

es d

e Bo

n-Re

pos-

sur-

Blav

et (p

érim

ètre

de

l’anc

ienn

e co

mm

une

de L

anis

cat),

Plo

unev

ez-Q

uint

in, S

aint

-Ige

aux,

Sai

nt-N

icol

as-d

u-Pe

lem

et S

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e-Tr

éphi

ne, l

a ch

asse

du

petit

gib

ier e

st in

terd

ite. S

ur c

es m

êmes

te

rrito

ires,

la c

hass

e du

gra

nd g

ibie

r et

des

esp

èces

cla

ssée

s nu

isib

les

est p

erm

ise

sous

l’au

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té d

u dé

tent

eur

du d

roit

de c

hass

e et

dan

s le

s co

nditi

ons

qu’il

aur

a pr

éala

blem

ent d

éfini

es.

ARTI

CLE

4 : C

hass

e au

vol

La p

ério

de d

e ch

asse

au

vol e

st fi

xée

pour

le g

ibie

r sé

dent

aire

(mam

mifè

res

et o

isea

ux s

éden

taire

s), d

u 16

sep

tem

bre

2018

au

28 fé

vrie

r 20

19.

Pour

la c

hass

e au

vol

des

ois

eaux

de

pass

age

et d

u gi

bier

d’e

au, c

ette

pér

iode

est

fixé

e pa

r les

arr

êtés

min

isté

riel

s du

24

mar

s 20

06 m

odifi

é et

du

19 ja

nvie

r 200

9 m

odifi

é.

ARTI

CLE

5 : C

hass

e du

gib

ier d

’eau

(oie

s, c

anar

ds, r

allid

és e

t lim

icol

es) e

t des

ois

eaux

de

pass

age

(col

ombi

dés,

béc

asse

des

boi

s, c

aille

des

blé

s).

Les

date

s d’

ouve

rtur

e et

cer

tain

es c

ondi

tions

spé

cifiq

ues

de la

cha

sse

des

espè

ces

gibi

er d

’eau

et o

isea

ux d

e pa

ssag

e so

nt fi

xées

par

l’ar

rêté

m

inis

téri

el d

u 24

mar

s 20

06 m

odifi

é.Le

s da

tes

de fe

rmet

ure

de la

cha

sse

des

espè

ces

gibi

er d

’eau

et o

isea

ux d

e pa

ssag

e so

nt fi

xées

par

l’ar

rêté

min

isté

riel

du

19 ja

nvie

r 200

9 m

odifi

é.To

utef

ois,

les

espè

ces

de g

ibie

r figu

rant

au

tabl

eau

ci-a

près

ne

pour

ront

êtr

e ch

assé

es q

u’au

x co

nditi

ons

spéc

ifiqu

es c

ompl

émen

taire

s su

ivan

tes

:

Espè

ces

Da

tes

d’ou

vert

ure

Date

s de

clô

ture

Co

nditi

ons

spéc

ifiqu

es d

e ch

asse

(*)

de g

ibie

r

spéc

ifiqu

e sp

écifi

que

G

IBIE

R S

EDEN

TAIR

E

Com

mun

es d

e M

aël-

Pest

ivie

n, P

eum

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Quin

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t Tré

gom

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Soum

is à

pla

n de

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sse

sur l

es c

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unes

de

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Repo

s-su

r-Bl

avet

(pér

imèt

re d

es

anci

enne

s co

mm

unes

de

Lani

scat

et d

e St

-Gel

ven

uniq

uem

ent),

Can

ihue

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uare

c, olo

D ed enum

moc enneicna’l ed ertèmirép( ellevuon enu

mmoC scal-sel-noguJ un

ique

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t), M

égri

t, Pl

ougu

erne

vel,

Plou

neve

z-Qu

intin

, Plu

ssul

ien,

St-

Igea

ux,

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Nic

olas

-du-

Pele

m e

t Ste

-Tré

phin

e.

En a

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atio

n du

pla

n de

ges

tion

fais

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e tir

du

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un (P

hasi

anus

colc

hicu

s),

à l’e

xcep

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de s

a fo

rme

obsc

ure,

est

inte

rdit

sur

les

com

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es d

e Ju

gon-

les-

lacs

Co

mm

une

nouv

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(sec

teur

de

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n-le

s-la

cs u

niqu

emen

t), L

angu

édia

s, P

léla

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-Pe

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léné

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gon,

Sév

igna

c, T

ram

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Tré

dias

et T

rém

eur.

Chas

se a

u fu

ret a

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isée

sou

s ré

serv

e de

l’ac

cord

et s

ous

l’aut

orité

des

dét

ente

urs

de

droi

t de

chas

se o

u de

s pr

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ents

de

soci

été.

Soum

is à

pla

n de

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sse

dépa

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enta

l.

Par

déro

gatio

n, to

ute

pers

onne

aut

oris

ée à

cha

sser

le c

hevr

euil

ou le

san

glie

r av

ant

la d

ate

d’ou

vert

ure

géné

rale

peu

t ég

alem

ent

chas

ser

le r

enar

d da

ns le

s co

nditi

ons

spéc

ifiqu

es d

e ch

asse

fixé

es p

our l

e ch

evre

uil o

u le

san

glie

r.

- So

umis

à p

lan

de c

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e de

dro

it-

Tir à

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le o

blig

atoi

re o

u tir

à l’

arc

- Po

ur l

es c

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es e

n ba

ttue

: or

gani

satio

n so

us l

a re

spon

sabi

lité

des

déte

nteu

rs

de d

roit

de c

hass

e ou

de

prés

iden

t(s) d

e so

ciét

é(s)

ou

de le

ur r

epré

sent

ant d

ûmen

t m

anda

té p

ar é

crit.

- Re

tour

de

la c

arte

T d

e dé

clar

atio

n de

pré

lève

men

t sou

s 72

heu

res

au s

iège

de

la

Fédé

ratio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs o

u pa

r té

lé-d

écla

ratio

n su

r le

site

de

la

Fédé

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n de

s ch

asse

urs

- So

umis

à p

lan

de c

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e de

dro

it-

Tir à

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le o

blig

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re o

u tir

à l’

arc

- Po

ur le

s ch

asse

s en

bat

tue

:Or

gani

satio

n so

us l

a re

spon

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lité

des

déte

nteu

rs d

e dr

oit

de c

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e ou

de

prés

iden

t(s) d

e so

ciét

é(s)

ou

de le

ur re

prés

enta

nt d

ûmen

t man

daté

par

écr

it.-

Reto

ur d

e la

car

te T

de

décl

arat

ion

de p

rélè

vem

ent s

ous

72 h

eure

s au

siè

ge d

e la

Fé

déra

tion

dépa

rtem

enta

le d

es c

hass

eurs

ou

par

télé

-déc

lara

tion

sur

le s

ite d

e la

Fé

déra

tion

des

chas

seur

s-

Tran

smis

sion

du

max

illai

re in

féri

eur

entie

r (d

écha

rné

et p

ropr

e) s

ous

8 jo

urs

au

sièg

e de

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs

- So

umis

à p

lan

de c

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e de

dro

it.-

Tir à

bal

le, à

l’ar

c ou

au

plom

b N

° 1

ou 2

(arr

êté

préf

ecto

ral d

u 27

mai

201

3)-

Reto

ur d

e la

car

te T

de

décl

arat

ion

de p

rélè

vem

ent s

ous

72 h

eure

s au

siè

ge d

e la

Fé

déra

tion

dépa

rtem

enta

le d

es c

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eurs

ou

par

télé

-déc

lara

tion

sur

le s

ite d

e la

Fé

déra

tion

dépa

rtem

enta

le d

es c

hass

eurs

- du

1er

jui

n au

15

sept

embr

e 20

18 i

nclu

s (a

vant

la

date

d’o

uver

ture

gén

éral

e) l

e ch

evre

uil n

e pe

ut ê

tre

chas

sé q

u’à

l’app

roch

e ou

à l’

affû

t pa

r le

s dé

tent

eurs

d’u

ne

auto

risa

tion

préf

ecto

rale

indi

vidu

elle

de

tir s

élec

tif-

Pour

les

chas

ses

en b

attu

e (a

utor

isée

s à

part

ir d

u 16

sep

tem

bre

2018

) : o

rgan

isa-

tion

sous

la r

espo

nsab

ilité

des

dét

ente

urs

de d

roit

de c

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e ou

de

prés

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t(s) d

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ciét

é(s)

ou

de le

ur re

prés

enta

nt d

ûmen

t man

daté

par

écr

it.

Fais

ande

cha

sse

Perd

rix

Lapi

n de

gar

enne

Lièv

re

Rena

rd

Daim

Faon

de

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(ani

mal

de

moi

ns

d’un

an)

Caté

gori

e "C

EJ"

et C

erf m

âle

de m

oins

de

2 an

s di

t dag

uet

"CEM

D"

Bich

e (a

nim

al d

e pl

us d

e 2

ans)

Caté

gori

e "C

EF"

Cerf

mâl

e(a

nim

al d

e pl

us

de 2

ans

)Ca

tégo

rie

"CEM

Chev

reui

l

Sang

lier

CHAS

SE IN

TERD

ITE

appl

icat

ion

du p

lan

gest

ion

fais

an(a

rtic

le L

425-

15 d

u CE

)

16 s

epte

mbr

e 20

18

13 ja

nvie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

13 ja

nvie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

13

janv

ier 2

019

7 o

ctob

re 2

018

25 n

ovem

bre

2018

16 s

epte

mbr

e 20

18

28 fé

vrie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

28 fé

vrie

r 201

9

16 s

epte

mbr

e 20

18

28

févr

ier 2

019

15 o

ctob

re 2

018

1er no

vem

bre

2018

1er ju

in 2

018

(arr

êté

préf

ecto

ral

28 fé

vrie

r 201

9du

30

mai

201

8)

15 a

oût 2

018

28 fé

vrie

r 201

9

Mes

ures

pla

n de

ges

tion

dépa

rtem

enta

l san

glie

r•

infé

rieu

re à

100

ha

baill

és s

oit u

ne e

ntité

fore

stiè

re d

e m

oins

de

25 h

a d’

un s

eul t

enan

t. Le

terr

itoire

de

chas

se s

’ent

end

com

me

un e

nsem

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de p

arce

lles

déte

nues

par

un

mêm

e dé

tent

eur

de d

roit

de c

hass

e di

stan

tes

de m

oins

de

1 km

et

prés

enta

nt a

u m

oins

un

lot

de c

hass

e de

25

ha d

’un

seul

tena

nt. C

e te

rrito

ire d

oit

être

dûm

ent

décl

aré

et id

entifi

é à

la

Fédé

ratio

n dé

part

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tale

des

cha

sseu

rs.

• Pr

élèv

emen

t m

axim

um p

ar t

erri

toire

de

chas

se d

e 4

sang

liers

par

sem

aine

(du

lun

di a

u di

man

che)

, sa

uf d

écis

ion

préf

ecto

rale

dér

ogat

oire

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révo

cato

ire. P

ar d

érog

atio

n, p

our

les

terr

itoire

s ju

stifi

ant

de p

lus

de 2

000

hect

ares

boi

sés

d’un

seu

l ten

ant,

ce p

rélè

vem

ent

max

imum

est

por

té à

8 s

angl

iers

par

sem

aine

(du

lund

i au

dim

anch

e), s

auf

déci

sion

pr

éfec

tora

le d

érog

atoi

re o

u ré

voca

toire

Ces

quo

tas

ne s

’app

lique

nt p

as a

ux m

arca

ssin

s do

nt le

s ra

yure

s so

nt v

isib

les.

• A

ppos

ition

OBL

IGAT

OIRE

d’u

n br

acel

et N

UM

EROT

E et

DAT

E po

ur t

out

sang

lier

abat

tu. C

ette

dis

posi

tion

ne s

’app

lique

pa

s au

x m

arca

ssin

s do

nt le

s ra

yure

s so

nt v

isib

les.

Un

brac

elet

affe

cté

à un

terr

itoire

de

chas

se n

e pe

ut s

ervi

r à

un a

utre

te

rrito

ire d

e ch

asse

.

GIB

IER

D’E

AU

Afin

d’as

sure

r la

séc

urité

et

la t

ranq

uilli

té p

ubliq

ues,

la

chas

se d

e ce

s es

pèce

s es

t in

terd

ite s

ur le

dom

aine

pub

lic m

ariti

me

de 8

heu

res

à 20

heu

res

dura

nt le

moi

s d’

août

201

8.

Gibi

er d

’eau

La

cha

sse

de c

es e

spèc

es e

st s

oum

ise

au p

lan

de g

estio

n qu

antit

atif

fixé

à 25

ois

eaux

max

imum

par

nui

t et p

ar in

stal

latio

n de

nui

t aut

oris

ée.

OIS

EAU

X D

E PA

SSA

GE

En

app

licat

ion

du p

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de g

estio

n Pi

geon

, la

chas

se d

e ce

s es

pèce

s es

t sou

mis

e au

x di

spos

ition

s su

ivan

tes

:

- Ch

asse

san

s in

stal

latio

n : p

rélè

vem

ent m

axim

al jo

urna

lier d

e 20

ois

eaux

par

cha

sseu

r,

- Ch

asse

ave

c in

stal

latio

n de

cha

sse

fixe

ou m

obile

ave

c ou

san

s ut

ilisa

tion

de fo

rme

ou d

’app

elan

ts v

ivan

ts :

prél

èvem

ent

Pige

on ra

mie

r

max

imal

jour

nalie

r de

20 o

isea

ux p

ar in

stal

latio

n.Pi

geon

col

ombi

n Po

ur ê

tre

jugé

es d

iffér

ente

s, d

eux

inst

alla

tions

dev

ront

êtr

e es

pacé

es d

’au

moi

ns 1

50 m

ètre

s. L

’util

isat

ion

d’ap

pela

nts

viva

nts

est s

oum

ise

à dé

clar

atio

n et

enr

egis

trem

ent à

la F

édér

atio

n dé

part

emen

tale

des

cha

sseu

rs q

ui d

éliv

rera

un

carn

et

de p

rélè

vem

ent à

l’ut

ilisa

teur

. Cel

ui-c

i dev

ra le

reto

urne

r au

plus

tard

pou

r le

15 m

ars

2019

.

La

cha

sse

de c

ette

esp

èce

est

soum

ise

aux

disp

ositi

ons

suiv

ante

s de

pré

lève

men

t m

axim

al a

utor

isé,

fixé

es p

ar a

rrêt

é m

inis

téri

el :

-

Prél

èvem

ent m

axim

al d

e 3

béca

sses

par

cha

sseu

r, p

ar s

emai

ne (d

u lu

ndi a

u di

man

che)

Béca

sse

des

bois

-

Prél

èvem

ent m

axim

al d

e 30

béc

asse

s pa

r cha

sseu

r sur

l’en

sem

ble

de la

sai

son

-

Util

isat

ion

oblig

atoi

re d

e di

spos

itif d

e m

arqu

age

des

anim

aux

-

Tenu

e d’

un c

arne

t ind

ivid

uel d

e pr

élèv

emen

t num

érot

é

- Ren

voi o

blig

atoi

re d

u ca

rnet

de

prél

èvem

ent à

la F

édér

atio

n de

s ch

asse

urs

des

Côte

s-d’

Arm

or p

our l

e 30

juin

201

9 de

rnie

r dél

ai.

ARTI

CLE

6 : V

éner

ie s

ous

terr

eLa

vén

erie

sou

s te

rre

est fi

xée

pend

ant l

es p

ério

des

com

pris

es e

ntre

les

date

s et

aux

con

ditio

ns s

péci

fique

s de

cha

sse

suiv

ante

s :

ARTI

CLE

7 : J

ours

de

non-

chas

seA

part

ir d

u 16

sep

tem

bre

2018

incl

us, l

a ch

asse

à ti

r es

t sus

pend

ue le

s m

ardi

s et

ven

dred

is (à

l’ex

clus

ion

des

jour

s fé

riés

). Ce

tte m

esur

e de

su

spen

sion

ne

s’ap

pliq

ue p

as à

la c

hass

e du

gib

ier d

’eau

qua

nd e

lle e

st p

ratiq

uée

sur l

e do

mai

ne p

ublic

mar

itim

e.

ARTI

CLE

8 : H

eure

s de

cha

sse

Les

heur

es p

our l

a ch

asse

à ti

r et a

u vo

l son

t fixé

es c

omm

e su

it :

- du

16

sept

embr

e 20

18 a

u 27

oct

obre

201

8 in

clus

: 8

h 30

- 1

9 h

00 ;

- du

28

octo

bre

2018

au

28 fé

vrie

r 201

9 in

clus

: 9

h 00

- 1

7 h

30.

Ces

disp

ositi

ons

hora

ires

ne s

’app

lique

nt p

as à

:-

la c

hass

e à

l’app

roch

e et

à l’

affû

t du

rena

rd e

t des

esp

èces

sou

mis

es a

u pl

an d

e ch

asse

,-

la c

hass

e de

la p

ie b

avar

de, d

e la

cor

neill

e no

ire e

t de

l’éto

urne

au s

anso

nnet

org

anis

ée s

ous

l’aut

orité

du

déte

nteu

r du

dro

it de

cha

sse,

du

prés

iden

t de

soci

été

de c

hass

e ou

de

son

repr

ésen

tant

dûm

ent m

anda

té p

ar é

crit,

- la

cha

sse

du s

angl

ier.

Pour

ces

troi

s ch

asse

s, a

pplic

atio

n de

l’ar

ticle

L. 4

24-4

du

code

de

l’env

ironn

emen

t: 1

heur

e av

ant l

e le

ver

du s

olei

l et j

usqu

’à 1

heu

re a

près

le

couc

her d

u so

leil-

heu

res

léga

les

du c

hef-

lieu

du d

épar

tem

ent.

- la

cha

sse

au g

ibie

r d’e

auH

ors

inst

alla

tion

de n

uit a

utor

isée

, app

licat

ion

du ré

gim

e gé

néra

l rap

pelé

à l’

alin

éa p

récé

dent

sau

f pou

r le

cas

par

ticul

ier

de la

cha

sse

du g

ibie

r d’

eau

sur

le d

omai

ne p

ublic

mar

itim

e, le

s la

cs, é

tang

s, r

éser

voirs

et

mar

ais

non

assé

chés

ou

sur

les

fleuv

es, r

iviè

res

et c

anau

x où

le t

ir e

st

auto

risé

à u

ne d

ista

nce

max

imal

e de

30

m d

e la

nap

pe d

’eau

(à la

con

ditio

n de

dét

enir

le d

roit

de c

hass

e su

r ce

tte n

appe

d’e

au) :

dan

s ce

cas

, la

chas

se e

st a

utor

isée

deu

x he

ures

ava

nt l’

heur

e de

leve

r du

sol

eil e

t jus

qu’à

deu

x he

ures

apr

ès l’

heur

e de

son

cou

cher

- h

eure

s lé

gale

s du

che

f-lie

u du

dép

arte

men

t.

ARTI

CLE

9 : C

hass

e en

tem

ps d

e ne

ige

Tout

e ch

asse

par

tem

ps d

e ne

ige

est i

nter

dite

à l’

exce

ptio

n de

:-

la c

hass

e du

rena

rd,

- la

cha

sse

du ra

gond

in e

t du

rat m

usqu

é,-

la c

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e de

s an

imau

x so

umis

au

plan

de

chas

se,

- la

cha

sse

à co

urre

et l

a vé

neri

e so

us te

rre,

- la

cha

sse

du s

angl

ier,

- la

cha

sse

au g

ibie

r d’e

au s

ur le

dom

aine

pub

lic m

ariti

me.

ARTI

CLE

10 :

Tran

spor

t et v

ente

de

gibi

erLe

tran

spor

t, la

ven

te, l

a m

ise

en v

ente

, la

déte

ntio

n po

ur la

ven

te e

t l’a

chat

d’a

nim

aux

d’es

pèce

s m

amm

ifère

s do

nt la

cha

sse

est a

utor

isée

, vi

vant

s ou

lici

tem

ent t

ués

à la

cha

sse,

son

t lib

res

tout

e l’a

nnée

. Le

tran

spor

t à d

es fi

ns c

omm

erci

ales

, la

vent

e, la

mis

e en

ven

te, l

a dé

tent

ion

pour

la v

ente

et l

’ach

at d

’ani

mau

x d’

espè

ces

d’oi

seau

x do

nt la

ch

asse

est

aut

oris

ée, v

ivan

ts o

u lic

item

ent t

ués

à la

cha

sse,

son

t int

erdi

ts s

auf p

our l

es e

spèc

es c

anar

d co

lver

t, fa

isan

s de

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sse,

per

drix

gri

se,

perd

rix

roug

e, p

igeo

n ra

mie

r, é

tour

neau

san

sonn

et, c

orbe

au fr

eux,

cor

neill

e no

ire, g

eai d

es c

hêne

s et

pie

bav

arde

. Le

tran

spor

t des

app

elan

ts

est a

utor

isé.

Le

tran

spor

t, la

vent

e, la

mis

e en

vent

e, la

dét

entio

n po

ur la

vent

e et

l’ac

hat d

es a

nim

aux

viva

nts

ou m

orts

d’e

spèc

es d

ont l

a ch

asse

est

aut

oris

ée

et q

ui s

ont n

és e

t éle

vés

en c

aptiv

ité s

ont l

ibre

s to

ute

l’ann

ée.

ARTI

CLE

11 :

Lâch

ers

de g

ibie

rL’

intr

oduc

tion

dans

le m

ilieu

nat

urel

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gran

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15

ENQUÊTE PRÉLÈVEMENTSPour la troisième année consécutive, la FDC 22 a réalisé auprès des chasseurs costarmoricains une enquête permettant d’estimer le tableau de chasse à tir sur l’ensemble du département.

Sur les 2 000 chasseurs sondés aléatoi-rement, 1 037 ont répondu, soit un taux de réponse de 52 % (44 % les deux der-nières années). Parmi ces 1 037 réponses, 141 (14 %) ont déclaré des tableaux sans prélèvement. Les explications sont nom-breuses. Certains chassent « sans fusil » et préfèrent accompagner les chiens, d’autres chassent le grand gibier ou le lièvre (espèces non prises en compte dans cette enquête car faisant l’objet d’un suivi exhaustif des prélèvements), et enfi n certains chassent peu ou rencontrent peu de gibier au cours de leur saison.

Concernant les prélèvements, les 10 es-pèces les plus prélevées sont identiques à celles des dernières années, avec comme gibier « préféré » des costarmoricains, le pigeon ramier (72 021 prélèvements). Ce chiffre est dans la moyenne des saisons précédentes (65 665 et 79 929). Viennent ensuite le faisan (37 920) et les perdrix (28 548 dont 24 346 grises et 4 202 rouges), principalement issus de lâchers de tir et pour lesquels les prélèvements sont stables.

La principale évolution majeure est la chute des prélèvements de lapin de ga-renne. Symboliquement, c’est la première fois que nous passons sous la barre des 10 000 lapins prélevés (8 636 soit 0,8 prélèvement par chasseur en moyenne contre 2 il y a deux ans) ! Cela représente seulement 4 % du tableau de chasse à tir global, et 21 % des chasseurs costarmori-cains en ont prélevé au moins un (contre 30 % et 36 % ces deux dernières années). Cela permet d’expliquer son retrait de la liste des espèces nuisibles pour la saison 2018/2019.

Concernant le renard, la diminution des prélèvements attendue suite à l’épisode généralisé de gale sarcoptique dans le dé-partement depuis deux ans a bien eu lieu. Après une légère baisse d’environ 1000 renards l’année dernière (de 12 193 à 11 124), on a atteint 8 566 prélèvements cette saison. A noter qu’il s’est prélevé la saison dernière quasiment autant de renards que de lapins ! Ces chiffres viennent confi rmer la diminution de l’IK renard global calculé à partir des données des comptages noc-turnes de février 2018.

L’espèce qui présente la plus forte hausse des prélèvements est la corneille noire, passant de 11 459 prélèvements la saison 2016/2017 à 14 753 en 2017/2018.

L’enquête révèle une diminution du nombre de bécasses estimées prélevées (environ 10 000 oiseaux). Cela confi rme les chiffres issus des carnets de prélève-ments bécasse, même s’il reste encore de nombreux carnets à retourner à la Fédé-ration (71 % de retours pour le moment).

* Les chiffres des trois dernières enquêtes prélèvements ont été mis à jour grâce à la création d’un logiciel de saisie des tableaux de réponses, générant automatiquement les calculs et extrapolations utiles, et corrigeant les anciennes erreurs de saisie.

Pigeon ramier Faisan Perdrix Bécasse des bois Corneille noire Lapin de garenne Renard Ragondin Pie bavarde Canard colvert

2015/2016 65665 36940 27186 30300 10892 22172 12193 5877 5977 5952

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Estimations des prélèvements en "chasse à tir" ces trois dernières saisons

2015/2016 2016/2017 2017/2018

16

SUIVI DES TERRITOIRES CONVENTIONNÉS « FAISAN »

Après 8 années de recul, la population naturelle de faisan commun est bien implantée sur le GIC du Sulon.

Le faisan de colchide (faisan commun)Depuis 2008, la Fédération tente de mettre en place des populations naturelles de faisan commun, sur différents territoires. La réussite d’un tel programme dépend essentiellement de deux facteurs :-La mise en réserve-La régulation des prédateurs -Le repeuplement massif (50 oiseaux/100ha minimum sur 2 ou 3 ans) de souche génétiquement sauvage

La saison dernière, deux territoires ont bénéfi cié d’un plan de chasse « faisan » : la société de chasse communale de Saint Nicolas du Pélèm (15 bracelets attribués, 9 réalisations) et le GIC du Sulon (55 bracelets attribués, 9 réalisations).

Critères d’attribution: - une densité supérieure à 5 coqs/100ha au printemps sur un

minimum de 2000ha.- une réussite de la reproduction constatée (qualité évaluée

en août : nombre de faisandeaux par poule).

418 coqs localisés sur l’Entente du Blavet et le GIC du Sulon

Le 7 avril, 181 coqs ont été comptés sur le territoire du groupement du Blavet (SCC Saint Nicolas du Pélèm et SCC Plounévez-Quintin). Jusqu’à présent, Plounévez-Quintin n’était pas attributaire d’un plan de chasse « faisan ». Le résultat obtenu cette année devrait permettre une attribution à chaque entité faisant partie du groupement.

Le 14 avril, 237 coqs ont été comptés sur le territoire du GIC du Sulon (AIC Laniscat – Saint-Ygeaux, SCC Sainte-Tréphine et territoire privé des landes de Liscuis). Ce résultat est comparable au comptage n-1 (avril 2017). Un tel niveau de population doit également permettre une attribution pour la saison à venir.

205 coqs répertoriés à Dolo et Mégrit

Un comptage a également été réalisé à Dolo et Mégrit, dans les mêmes conditions. A Dolo, il s’agissait de la 4ème année de comptage. Entre 2014 et 2017, 1312 faisandeaux d’origine « Rambouillet » ont été implantés sur le territoire de la société de

chasse communale, soit 110 oiseaux pour 100ha. Sur les 1271ha comptés, 71 coqs ont été recensés (5,6/100ha). Ce résultat est en progression par rapport aux années précédentes.

Le territoire de la société de chasse communale de Mégrit est quant à lui en phase d’introduction. 480 faisandeaux ont été implantés en 2017, auxquels s’ajoutent 600 faisandeaux introduits en août cette année. Sur les 2123ha comptés, 94 coqs ont été recensés (3,9/100ha). D’après Arnaud Letellier, technicien du pays cynégétique n°2, les résultats satisfaisants de ce premier comptage sont très encourageants pour les saisons à venir.

40 coqs ont également été recensés sur les communes limitrophes de Dolo et Mégrit (la surface périphérique écoutée représente 2173 ha).

La superfi cie mise en réserve dans les sociétés de chasse communales de Dolo et Mégrit représente respectivement 36 % et 15 % des terres baillées.

Ces aménagements cynégétiques profi tent également à d’autres espèces, particulièrement au lièvre, comme en témoigne la progression de l’IK à Dolo. Celui-ci a pratiquement doublé en 4 ans, passant de 2,5 à 4,83. Ces mêmes efforts sont entrepris à Mégrit mais leur effi cacité ne peut être évaluée en raison d’un manque de recul.

Les associations de chasse privées bordant Dolo et Mégrit contribuent à la bonne réussite de l’opération puisqu’elles ont accepté de ne pas tirer les oiseaux sur leur territoire.

Les comptages printaniers de coqs chanteurs ont mobilisé de nombreux chasseurs :- Entente du Blavet : 36 participants- GIC du Sulon : 66 participants- Dolo : 21 participants - Mégrit : 49 participants

Carte du comptage des faisans

172 participants

17

GUICHET UNIQUE ET ASSURANCES

Pour être certain de faire l’ouverture, validez votre permis sur internetLa demande de validation du permis de chasser 2018/2019 - qui s’étend du 1er juillet au 30 juin - peut s’effectuer via notre site in-ternet : www.chasserenbretagne.fr/fdc22• En page d’accueil, cliquez sur « Valider son permis de chasser ».• Pour vous identifi er, renseignez votre nom, prénom, date de

naissance et numéro du permis de chasser.• Choisissez votre type de validation puis procédez au paiement

par carte bancaire.• Imprimez directement votre titre de validation depuis votre or-

dinateur. Le carnet de prélèvement bécasse vous sera adressé par courrier.

La validation sur internet est réservée aux chasseurs ayant déjà validé leur permis en Côtes d’Armor précédemment. La procédure de validation peut également s’effectuer par cour-rier. La Fédération dispose d’un délai de 30 jours pour vous re-tourner votre titre de validation. Cette année, seuls les chèques sont acceptés. Renseignements : 02.96.74.72.89

Etes-vous bien assuré ? Chaque chasseur doit être assuré pour l’exercice de son loisir. La souscription d’un contrat « responsabilité civile chasse indivi-duelle » est obligatoire.

Lors de la commande de validation du permis de chasser, la Fédé-ration des chasseurs propose une assurance « responsabilité civile chasse » dans le cadre d’un partenariat avec l’agence « Benard et Sevestre assurances ».

Le tarif annuel du contrat légal de base est fi xé à 21 euros. A noter que la chasse accompagnée est prévue au contrat, y compris la pratique du ball-trap à titre amateur. La garantie s’exerce dans le monde entier.Si vous êtes intéressés par d’autres garanties (chiens, armes, etc.), ou pour tout autre renseignement, vous devez contacter directe-ment le groupe « Benard et Sevestre » au 01.60.09.43.43

En tant que président d’une association ou détenteur du droit de chasse, la Fédération vous recommande très fortement de sous-crire un contrat d’assurance spécifi que « responsabilité civile orga-nisateur de chasse ». Cette garantie couvre un certain nombre d’ac-cidents courants survenus lors d’une action de chasse mais aussi en dehors de celle-ci (dommages causés à des tiers).

GIBIER D’EAU Liste des dépositaires de cartes «botte» ACGE 22Armurerie Patrick Azalot 17, rue Carnot - 22100 Dinan - 02 96 39 20 37

Bar le Cruckin 5, Rue de Beauport Kerity - 22500 Paimpol - 02 96 20 99 05

Atelier du fusil Zone du Grand Plessis - 22940 Plaintel - 02 96 32 59 18

Armor Chasse Pêche Rue du Pont à l’Anglais ZC du Chêne Vert - 22190 Plérin - 02 96 78 71 70

Marc Durand 2, chemin de Toul-Gwen - 22560 Pleumeur-Bodou - 02 96 91 97 20

Café des Sports 1, rue du Colonel Pléven - 22650 Ploubalay - 02 96 27 20 07

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RENCONTRES ST-HUBERT À SAINT-ALBANAprès Trémuson en 2017, c’est à Saint-Alban que les conduc-teurs de chiens d’arrêt se retrouveront le 13 octobre 2018.

Le président de l’Albanaise, Michel Toublanc, le vice-président Bertrand Carré, l’administratrice et secrétaire de la Fédération Elyane Philippe, le trésorier Alain Jégu (de gauche à droite)

Le président de la société l’Albanaise, Mi-chel Toublanc, n’a pas hésité un instant à répondre à la demande de Gilles Michel, administrateur de la Fédération, pour accueillir et organiser les Rencontres dé-partementales Saint-Hubert. Chasseurs et propriétaires terriens réunis au sein de l’association seront donc sur le terrain pour guider les participants aux quatre épreuves cynophiles, et les accueillir dans un relais de chasse remis à neuf pour l’oc-casion. Depuis deux ans, l’association est en effet hébergée dans un local commu-nal, situé près du cimetière. Les bénévoles y ont œuvré cet été pour rénover les lieux où les invités seront accueillis dès 8 h 30 le samedi 13 octobre.

Chasse et vie locale Les 35 sociétaires de l’Albanaise ont à cœur de réussir ce rendez-vous cynégétique. Nul doute qu’ils y parviendront car ils ont de l’expérience à revendre. Ainsi, l’Albanaise organise depuis de nombreuses années, au mois de mars, un repas de venaison (plus de 200 repas servis en 2017), puis, le premier week-end de mai, elle coorganise avec le Moto Club Lamballais une course de cote qui draine les adeptes de sport mé-canique, sur la route de Pléneuf. « Notre but, en participant à ces manifestations locales, est de fi nancer la société et de proposer une carte à un prix modique aux chasseurs les plus démunis ».

La gestion du lièvre L’Albanaise, dont le territoire baillé atteint 1 100 hectares sur la commune, applique également une minoration aux sociétaires qui limitent leurs actions de chasse au

grand gibier, ce qui est le cas de 5 d’entre eux. En 2017, il a été prélevé 6 chevreuils et 4 sangliers à Saint-Alban ; la venaison étant réservée à la préparation du repas de mars. Les chasseurs de l’Albanaise ne se limitent pas à tirer le sanglier, ils prennent également soin de prévenir les dégâts en posant chaque année plusieurs dizaines de km de clôture électrique autour des semis de maïs. Mais ici, c’est le lièvre qui fait l’ob-jet de toutes les attentions des chasseurs. « Nous sommes la première commune des Côtes d’Armor à avoir fermé le lièvre pendant 4 ans, c’était dans les années « 90 » puis à mettre en place des boutons pour gérer le prélèvement », souligne Mi-chel Toublanc. Avec un Indice kilométrique d’abondance de 2,07 (en augmentation), l’Albanaise a inscrit 14 lièvres à son plan de chasse en 2018-2019 : quatre pourront être prélevés en battue, un bracelet sera attribué à la chasse à courre, et le reste ré-parti entre les chasseurs à raison d’un bra-celet par groupe de 3 chasseurs. Le lapin de garenne ne prospère pas à Saint-Alban, en dépit d’une tentative de réimplantation avec des parcs de prélâcher. « La maladie a eu raison de nos efforts », déplore Michel Toublanc. Dans ce territoire de plaines cultivées, les chasseurs aux chiens d’ar-rêt ont largement pris l’avantage sur les chasseurs de chiens courants. C’est donc la perdrix et le faisan que l’Albanaise pri-vilégie pour satisfaire ses adhérents. Le renard est quant à lui atteint de la gale comme dans de nombreux secteurs du dé-partement. Claude Hingant, qui fut l’infati-gable piégeur de Saint-Alban, a désormais pris sa retraite. Désormais les piégeurs de la commune se contentent de cibler les ra-gondins.

RENCONTRES ST-HUBERT À SAINT-ALBANAprès Trémuson en 2017, c’est à Saint-Alban que les conduc-teurs de chiens d’arrêt se retrouveront le 13 octobre 2018.

RencontresSaint-Hubert

Les Rencontres Saint-Hubert organi-sées par la Fédération des Chasseurs des Côtes d’Armor auront lieu samedi 13 octobre 2018 sur le territoire de la société l’Albanaise de Saint-Alban. Elles consistent à juger le comportement d’un chasseur avec son chien évoluant tous deux sur un terrain de chasse fréquenté par différentes espèces de gibier durant une vingtaine de minutes.

Les candidats sont répartis selon 6 catégories : juniors (- de 20 ans), chasseresses, chasseurs avec chiens d’arrêt, chasseurs avec Spaniels, chasseurs avec chiens d’arrêt trialers, chasseurs avec Spaniels trialer.

Une inscription de 25 € pour un chien (35 € pour deux chiens) couvre les frais d’engagement et de repas. Rendez-vous est donné à 8h30 aux compétiteurs et à tous les amateurs de chien d’arrêt au relais de chasse de Saint-Alban le 13 octobre. Ce sera aussi le point de ralliement à l’issue des épreuves puisque le repas y sera servi et que les résultats de la journée y seront proclamés.

Les accompagnateurs et chasseurs intéressés peuvent s’inscrire au repas au prix de 15 € par personne.

Les chasseurs intéressés doivent impérativement s’inscrire avant le 1er octobre 2018 à la Fédération : fdc22@wanadoo.fr Tél. 0296747429.

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Les jeunes chasseurs bretons réunis en forêt de Paimpont

RASSEMBLEMENT DE LA JEUNESSE CYNÉGÉTIQUE BRETONNELe samedi 23 Juin 2018 a eu lieu l’évènement du Rassemblement de la Jeunesse Cynégétique Bretonne (RJC Bretagne).

A l’initiative des 4 Associations de Jeunes Chasseurs de Bretagne (22, 35, 29 et 56) ainsi que l’Association des Jeunes Veneurs de France, ce projet consiste à rassembler les différentes pratiques de chasse, prin-cipalement celles à tir et à courre, autour d’une journée de convivialité et d’échanges. Une grande nouveauté parmi les jeunes chasseurs qui s’est déroulée au cœur de la forêt de Paimpont, en Ille-et-Vilaine.

C’est donc sous un soleil radieux qu’un peu plus de 150 d’entre eux ont fait le dé-placement (dont environ 15 jeunes costar-moricains). Après un petit-déjeuner et mot d’accueil des organisateurs pour présenter le déroulement de la journée, les jeunes ont pu visiter le nouveau chenil du Rallye Bretagne, assister au nourrissage de la meute puis à la présentation de celle-ci sur le site des Forges de Paimpont.

S’en est suivi une conférence interactive avec Hubert Louis Vuitton, vice-président de la FNC et André Douard, secrétaire de la FNC mais également président de la FDC 35 et de la FRC Bretagne. A l’ordre du jour, une thématique bien précise : « l’avenir de la chasse, quel que soit son mode, dans une société devenant intolérante ». L’en-thousiasme et le dynamisme de ces jeunes n’ont laissé aucun doute quant à leur mo-

tivation de s’engager afi n de pérenniser le monde cynégétique. Et, combiné au sou-tien de nos aînés, cette cohésion leur per-mettra sans conteste de réussir.

Un apéritif géant bien mérité suivi d’un pique-nique ont ensuite été servis sous le son des trompes des jeunes veneurs. Un instant pour se rencontrer et reposer les esprits.

L’après-midi s’est déroulé sur le site de l’étang du Perray où diverses activités at-tendaient les jeunes chasseurs : ball-trap, concours de fouet, concours de trompes de chasse, identifi cation de cerfs et concours de tir à la corde entre associations avec de nombreux lots à gagner. Enfi n, cette jour-née s’est terminée autour d’un grand re-pas sur le site de Roche Plate, au cœur de la forêt de Paimpont.

Le succès de cette journée a su dépasser nos espérances. Nul doute qu’ils seront motivés pour répondre présents à la 2ème édition du RJC Bretagne, et rassembler les autres jeunes (15 à 35 ans), adhérents ou non des Associations de Jeunes Chasseurs (AJC) ou Associations de Jeunes Veneurs (AJV), originaires de Bretagne ou d’autres régions.

Clotilde Cazin

RemerciementsNous remercions, pour la réussite de cet évènement, messieurs Hubert Louis Vuit-ton et André Douard pour la conférence, les propriétaires des sites du Rallye Bre-tagne, l’étang du Perray et Roche Plate ainsi que les FDC bretonnes pour leur sou-tien fi nancier.

Contact AJC 22

Pour toute adhésion ou rensei-gnement, vous pouvez contacter le Président Anthony AUFFRAY :• Par téléphone au 06.28.46.04.33 • Par Mail : adjc22@hotmail.fr

Page Facebook : Association Des Jeunes Chasseurs Des Côtes d’Armor.

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UNE FORMATION RENFORCÉE :COURTE ET MOYENNE DISTANCEUne arme est-elle dangereuse ? C’est en posant cette question que Benoit Bauduin débute la formation au tir à l’arme rayée, à courte et moyenne distance, organisée à Botsay, les 4 et 5 mai.

La bonne manipulation de son arme est un préalable indispensable.

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Respect de l’animal : une question d’éthiqueCar être performant ne peut avoir pour seul but d’augmenter son tableau de chasse et sa collection de trophées. Le chasseur a une responsabilité im-portante en matière de sécurité et d’éthique. Le seul fait de vouloir éviter des souffrances inutiles à un animal doit être une motivation suffisante pour tous les chasseurs. En résumé, un bon chasseur sait quand il ne faut pas tirer. En moyenne, le chasseur tire 7 balles pour un animal tué en battue. Dans les chasses bien préparées, on arrive à réduire ce chiffre à 2 ou 3. Pour Benoit Bauduin, « placer correctement une balle restera toujours l’étape la plus im-portante dans une action de chasse. Ce cours existe pour apprendre aux chas-seurs à utiliser à bon escient les armes et les munitions les plus adéquates, afin que les tirs s’effectuent dans les meilleures conditions possibles et de la façon la plus respectueuse ».

Ce stage s’inscrit dans le cadre d’un pro-gramme régional de formation des mo-niteurs de tir, engagé par l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier (ANCGG) en 2016. « Il s’agit d’inculquer une véritable exigence de qualité des tirs chez les chasseurs, avec comme objectif de les aider à être plus sûrs, plus habiles et plus adroits », annonce Gérard Bédarida, pré-sident de l’ANCGG depuis 2013. Dix stagiaires se sont ainsi réunis à Glomel durant deux jours en vue de devenir « réfé-rents formateurs tir de chasse » dans leur département. Michel Robert, Bertrand Car-ré et Bernard Roupie, en tant que membres de l’Association des Chasseurs de Grand Gibier des Côtes d’Armor (ADCGG22), ani-meront cette formation à Botsay dès le mois de septembre.

Sécurité, habileté, adresseLa réponse à cette première question ne fait pas l’unanimité parmi les participants. Cer-tains considèrent que l’arme en elle-même n’est pas dangereuse, cela dépend du tireur. En entendant ces mots, Benoit Bauduin, an-cien tireur d’élite et instructeur au sein des forces spéciales de l’armée française, réagit aussitôt : « On tire pour tuer. Une arme doit toujours être considérée comme chargée. En cela, elle représente un danger. Dans le doute, on s’abstient ». Après un rappel des règles de prudence – qui doivent être com-plètement intégrées dans la tête et dans les gestes – la formation aborde aussi le manie-

ment des armes en dehors de l’action de tir proprement dite ou de celle du tireur posté en battue. Ainsi, l’instructeur montre (et fait pratiquer) comment porter une arme à la bretelle et, surtout, comment la prendre en main et la remettre à la bretelle, en sécurité pour soi et pour les autres. « L’accomplisse-ment de ces gestes doit se faire avec aisance. Je ne suis pas là pour imposer une manière de faire, mais plutôt pour vous guider », sou-tient le formateur. Car très vite, on s’aperçoit que, dans la pratique, les habitudes diffèrent d’une personne à l’autre. Sous le regard avisé de l’instructeur, chacun parvient fina-lement à s’approprier les bons gestes et à changer sa méthode de tir. L’exercice suivant consiste à s’entraîner au chargement et au déchargement de son arme.

Ces manipulations de base n’en demeurent pas moins des plus importantes. Et pour cause, les erreurs sont souvent dues à une méconnaissance du tir, à travers un manie-ment de l’arme maladroit, un réglage incor-rect, une incompréhension des bases du tir avec une grande dispersion des impacts. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, quand on sait qu’un quart des accidents de chasse sont des auto-accidents. Il est par consé-quent essentiel de se familiariser avec son arme et son utilisation. On remarque aussi que, très souvent, les chasseurs cherchent à savoir tirer sur cible mobile (entraînement sur sanglier courant notamment). Or, le cours de l’ANCGG prend le contre-pied de cette tendance en se concentrant exclusive-ment sur cible fixe.

La sécurité, l’efficacité et le respect de l’éthique de la chasse sont les trois objectifs du cours de Benoit Bauduin

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Le groupe à Botsay : Sans considérations de distances, tirer sur un animal ne peut se concevoir sans une bonne maîtrise technique.

Pour commencer, les stagiaires s’exercent individuellement à une distance réduite de l’ordre de 25 mètres, sans munition, pour acquérir les 5 principes fondamentaux du tir : la prise en main (ferme), la position (stable), la visée (courte avec un réticule net), la maîtrise de la respiration (inter-rompue, poumons vidés), et la maîtrise de la détente. Dans un second temps, les tirs vont de 25 mètres à 200 mètres, sans appui et avec différents appuis (canne de pirsch, entre autres).

« On s’aperçoit que l’habileté crée l’adresse. Ici, on vous apprend le travail de précision et de hiérarchie des différents gestes. C’est primordial. Enlevez-vous la pression du résultat. Il découle naturellement de votre capacité à vous concentrer sur la technique au moment du tir, en contrôlant vos émo-tions. Cela demande de la rigueur », insiste Gérard Bédarida. Le chasseur conscient de ses actes et de ses conséquences sau-ra faire preuve d’application et de justesse, garantissant ainsi la sécurité collective.

Formation proposée dès septembreAprès l’acquisition des connaissances, la deuxième journée de stage est consacrée aux techniques d’apprentissage, « car en-seigner le tir, c’est stressant et angoissant », reconnaît Gérard Bédarida. Cette fois-ci, les exercices proposés sont essentiellement réalisés en binômes, afin que chaque par-ticipant assume le rôle du chasseur et du coach. Le sens de l’observation, l’aptitude à conseiller, à transmettre ce que l’on sait, sont des qualités indispensables. Sans ou-blier l’animation de groupe.

A travers cette succession d’exercices, l’ANCGG attend des futurs référents forma-teurs qu’ils soient capables d’expliquer et de démontrer de manière pratique, sur le pas de tir, sans se référer à un cours théorique

en salle. A ce jour, on compte une centaine de référents formateurs en France.

Concrètement, la formation s’adressera dès le mois de septembre aux chasseurs dési-reux d’améliorer leurs techniques de tir de chasse. Organisée en groupe de 10 chas-seurs pour 2 référents, la formation se dé-cline de la manière suivante :

Un cours d’une demi-journée (tir à courte distance : 25 mètres) essentiellement desti-né aux gens qui chassent en battue.

A ce cours s’ajoute une demi-journée de perfectionnement (tir à moyenne distance : 100 ou 200 mètres) en tir d’affût ou d’ap-proche.

Notez qu’il sera également possible d’asso-cier les deux cours (réservation à la journée complète).

La FDC22 fait partie des dix premières fé-dérations départementales des chasseurs à proposer un pas de tir à moyenne dis-tance (200 mètres) dans son stand de tir. A travers cet équipement et cette formation, la Fédération veut donner les moyens aux chasseurs d’améliorer leur efficacité en les aidant à progresser dans leur pratique.

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FORMATION SÉCURITÉ À LA CHASSE : NOUVELLE FORMULE EN PERSPECTIVE !Parce que le thème de la sécurité à la chasse est toujours une priorité du schéma départemental de gestion cynégétique 2017-2022 et reste au centre de nos préoccupations, la Fédération souhaite expérimenter dès la fi n de l’été 2018 une nouvelle déclinaison de la formation « sécurité à la chasse».

Décentralisées depuis 2005 au pavillon de chasse du Bois Meur, ces formations vous seront désormais proposées au centre de formation fédéral de Botsay situé sur la commune de Glomel. La mise en situation de pratique aura toujours lieu quant à elle sur le massif départemental d’Avaugour Bois Meur mais se fera désor-mais sur des journées de chasse complètes.

Cette formation « sécurité » en 2 temps doit permettre de répondre à un double objectif. D’une part, l’utilisation des infrastructures du stand de tir permettra d’optimiser le contenu de la formation en y incluant un volet « balistique » et l’augmentation du temps de chasse sur Avaugour Bois Meur devrait permettre de gagner en effi cacité d’autre part.

Toute personne qui aura suivi 1 journée de formation « sécuri-té » en 2018 aura la possibilité de participer à tout ou partie des chasses organisées sur le massif départemental d’Avaugour Bois Meur au cours de la prochaine saison 2018/2019 (15 à 20 journées de chasse, dans la mesure des places disponibles).

Nous espérons que vous serez nombreux à présenter de l’intérêt pour cette nouvelle formation.

Le calendrier des jours de chasse sera communiqué ultérieure-ment aux candidats ayant suivi cette formation en 2018.

Objectifs• Identifi er les comportements

dangereux.• Savoir organiser des battues dans des

conditions de sécurité optimales.

Public• Chasseurs, responsables de battues.

Lieu• Centre de formation de « Botsay » à Glomel.

Modalités d’inscription :• Bulletin d’inscription unique à

retourner au secrétariat de la FDC 22.

Coût :• 20€ (repas et documentation compris –

hors éventuelles munitions à la charge du candidat).

Nombre de places :• 20 par session (minimum de 10

inscrits).

Intervenant :• Technicien FDC 22.

Dates de formation :• Lundi 27 août 2018 (9h-17h)• Mardi 4 septembre 2018• Lundi 24 septembre 2018• Samedi 29 septembre 2018• Mardi 2 octobre 2018• Vendredi 12 octobre 2018• Samedi 17 novembre 2018

Stand de tir vu du ciel

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TROIS QUESTIONS À …

EMILIEN HUCHEREmilien Hucher, 16 ans, a obtenu son permis de chasser en mars. Assisté de Bertrand Carré, bénévole de l’ADCGG, le jeune chasseur a prélevé son premier brocard le 11 juin, à Bois Meur Avaugour

Quelles étaient tes motivations pour chasser le chevreuil à l’affût ?

Je n’avais jamais pratiqué ce mode de chasse auparavant, ce qui pouvait sûre-ment être une bonne expérience. Décou-vrir cette pratique en étant accompagné de passionnés qui m’ont guidé tout au long de cette soirée s’est révélé très riche et formateur. Après une préparation théo-rique nous nous sommes mis en route pour la partie « chasse ». J’ai eu la chance de pouvoir tirer un chevreuil dès le pre-mier soir. Les chasseurs de grand gibier se sont montrés extrêmement attentifs à transmettre et partager leur savoir et je les en remercie encore.

Comment as-tu vécu ce premier tir d’été ?

Nous étions installés sur un mirador en bordure d’un terrain nouvellement re-boisé, lorsqu’un magnifique chevreuil est sorti du bois. L’identification a montré que c’était le bon animal et j’étais assez excité en le regardant dans la lunette. Là nous avons dû attendre un assez long moment, une bonne demi-heure, avant que le cer-vidé se présente de manière idéale. Ce temps d’attente ainsi que les conseils de Bertrand m’ont permis de retrouver mon calme et lorsqu’il m’a dit « maintenant » je n’avais plus qu’à presser la détente.

Avec qui aimerais-tu renouveler cette expérience ?

Si l’occasion se présentait de nouveau, j’aimerais bien la renouveler dans les mêmes conditions avec les bénévoles spécialistes de la chasse du grand gibier, et peut-être avec mon père. Mais cette fois-ci, j’aimerais, pourquoi pas, réaliser une chasse à l’approche pour être dans une autre relation avec l’animal.

Témoignage de Bruno Hucher, le père d’Emilien

La chasse est bien souvent une affaire d’héritage familial, culturel et en lien fort avec la nature et la connaissance des éco-systèmes de notre environnement. Tout naturellement, j’ai emmené mes fils à la chasse et ils se sont intéressés à cette pratique. En tant qu’accompagnateur, la transmission consiste en une somme de conseils, d’expériences et d’apprentis-sages. J’ai toujours insisté sur la sécurité et la pratique d’une chasse vertueuse, qui s’inscrit dans une démarche écologique globale au sens du respect de la nature et de ses équilibres. C’est important de rappeler que nous faisons partie de cette nature et de pouvoir le vivre concrètement à travers l’action de chasse.

L’INITIATION AU TIR D’ÉTÉ VUE PAR… BERTRAND CARRÉ La Fédération est chargée de la réalisation du plan de chasse de la forêt Bois Meur Avaugour appartenant au Conseil dépar-temental. Afin de préserver l’équilibre fo-rêt-gibier au sein de ce massif, le tir d’été du chevreuil a été mis en place. Avant et pendant la période de rut (du 15 juillet au 15 août), l’animal provoque des dégâts de deux types : alimentaires (abroutissement de se-mis de pin maritime) et comportementaux (atteinte aux jeunes plantations).

Cette année, six bracelets ont été attribués en tir d’été. La Fédération a décidé de ré-compenser les meilleurs élèves au permis de chasser en leur proposant une forma-tion au tir d’été. Trois accompagnateurs, membres de l’ADCGG22, organisent ainsi deux sorties hebdomadaires (une le matin et une le soir) à partir du 1er juin jusque fin août.

Lorsqu’un candidat y participe pour la pre-mière fois, la sortie débute par une forma-

tion d’une heure sur le tir à la carabine. Le jeune chasseur s’exerce au tir sans munition avant d’aller sur le terrain. Pour Bertrand Carré, le message à leur faire passer est le suivant : « Vous tirez pour tuer. Vous ne tirez pas pour blesser ». Le chasseur doit être ca-pable, dès la première balle, de tuer net par souci de respect du bien-être animal. « Ne pas tirer constitue un acte de chasse. S’ils sentent que ça ne va pas, ils ne tirent pas ». L’opération est millimétrée. Le jeune chas-seur garde la lunette et ne doit pas quitter l’animal des yeux. « On lui apprend aussi à observer la réaction de l’animal une fois qu’il est touché. Celle-ci dépend de l’organe im-pacté, c’est important d’en être conscient ». L’UNUCR est également sollicitée afin d’in-tervenir rapidement si besoin. « Le but de la manœuvre est de leur apprendre la bonne conduite. Quand tu as le privilège d’ap-prendre cela aux jeunes chasseurs, tu sais que toute leur vie ces jeunes-là respecteront les animaux et la chasse ».

Comme tout apprentissage, la chasse passe par le partage de pratiques et de connaissances

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