MAGAZINE CNATP Infos 79:INTERIEUR CNATP Infos 77 · participé au Conseil national de l'Union des...

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DOSSIER

RÉALISATIONS ANC

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PRÉVENTIONSÉCURITÉ

MATERIELS QUI ALLEGENT LETRAVAIL DES PAYSAGISTES...

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numéro 79

au sommairede la PrésidenteLe Mot

Mes chers collègues,

Nous approchons d’échéances importantes,à travers lesquelles l’avenir de notre paysva être dessiné.

J’espère que nos futurs dirigeants saurontréinsuffler la dynamique qui lui manque.Il faut redonner confiance aux entreprisesqui sont les principales actrices de l’écono-mie ! Il faut aussi redonner confiance à noscompatriotes, nos clients. Il faut créer lesconditions de la reprise et du développement.

Pour cela, l’Etat doit cesser de chargertoujours plus nos entreprises. Nous atten-dons de nos responsables politiques desparoles fortes et surtout des actes.

Soyons force de propositions. Les élusécoutent plus facilement ceux qui propo-sent des solutions que ceux qui n’évoquentque des problèmes. Appuyons-nous sur les13 propositions de l’Union des entreprisesde proximité (U2P) pour porter notre voixdans ces élections. Nous devons rappelerà tous les candidats que nous sommesdésormais la principale force syndicalepatronale de France, au travers de l’U2P.

La CNATP attend des réponses concrètesaux attentes spécifiques de nos métiers.

Cette année, nous attendons beaucoup dela représentativité, qui nous permettrad’aller encore plus loin pour défendre,promouvoir et représenter nos métiers etnos entreprises. La CNATP s’est particu-lièrement investie en 2016 sur ce dossier,qui a été déposé pour nos deux branches,et est désormais à l’étude. La représenta-tivité sera une reconnaissance et un trem-plin pour notre organisation.

Depuis quelques mois, la CNATP estengagée dans une réflexion de fond, pourmieux valoriser nos actions, nos projetsainsi que ceux du réseau. Elle prendraforme à travers une nouvelle stratégie dedéveloppement et de communication, avecle soutien de notre nouveau Secrétairegénéral, Pierre Boutaud.

Vous pouvez désormais nous rejoindre surles réseaux sociaux, en marche pour uneCNATP 2.0.

Dans cet esprit, je vous donne rendez-vousà notre Assemblée générale du 22 mars2017, pour continuer ensemble cetteréflexion et écrire cette nouvelle page denotre syndicat.

Plus forts ensemble !Françoise Despret

CNATP infos - ISSN 1774-8070

Directeur de la publication : F. DespretEditeur : CNATP - 2 bis, rue Béranger75003 Paris - Tél. : 01 53 60 51 70Fax : 01 53 60 51 71 - [email protected]édacteur en chef délégué : J-J. PelletierRédacteurs : M. Bauméa, P. Boutaud,G. Hamon, OPPBTP, J-J. PelletierC. Rigaudeau, M-P. Travers.

N°79 mars-avril 2017Crédit photos : S. Benoist, F. Boullard,P. Boutaud, CAPEB, F. Despret, G. Hamon, J-J. Pelletier. Régie publicitaire : ADCR & Conseils [email protected] 84 21 92 32

[email protected] 06 14 31 08 02

Réalisation-Impression :Spide [email protected] - 04 76 27 73 73Expédition par La PosteAbonnement adhérents et retraités : 44.40a(6 numéros), par numéro : 8aAbonnement non-adhérents : 74a(6 numéros), par numéro : 14a

page 4 • ACTIVITÉSSYNDICALES

m AgendaComptes-rendus de la présence et de laforte participation de vos élus nationauxà de nombreuses manifestations où ilest important de vous représenter.

page 6 • ACTUALITÉSSYNDICALES

m Échos terrainComptes-rendus de la réunion d’infor-mation organisée par la CNATP 49 àpropos de la prévention du risqueélectrique et des dommages auxouvrages, de la rencontre entre laCNATP 74 et le Président de l’associa-tion des Maires de France de Haute-Savoie à l’occasion de la mise enœuvre d’une charte ANC. Mais aussi,retour sur la formation à la conquêtede nouveaux adhérents organisée parla CNATP 01 et, en quelques mots,sur les 13 priorités pour le prochainquinquennat, publiées par l’U2P.

page 7 • VIE DE L’ENTREPRISE

Informations sur les vignettes Crit’Air etsur les amendes imputables aux salariésutilisant des véhicules d’entreprise.

page 8 • CHANTIERSm Techniques d’amélioration dela fertilité des sols engazonnésRappel de quelques notions essentiellesqui font référence aujourd’hui en matièrede maintien et d’amélioration de la ferti-lité des sols, telles que définies dans lesdifférentes normes « Qualité des sols »en vigueur.

page 11 • DOSSIER« RÉALISATIONS ANC »

L’ANC reste un secteur d’activité à fortpotentiel pour les entreprises de nosmétiers, d’autant qu’il s’agit de marchésde proximité. Avec ce nouveau dossier,nous avons souhaité privilégier desexemples concrets de chantiers misen œuvre en France ou à l’étranger…où les différents entrepreneurs ont dû

faire preuve d’un indéniable réalismeface aux problèmes qui leur étaientposés ainsi que d’un vrai savoir-fairetechnique.

page 16 • MARCHÉSm Parois composites

et murs embouésLes parois composites sont des sortesde murs de soutènement composés deprofilés en H ou en L qui font office demontants. Rappel des points essentielsde cette technique permettant de ter-rasser en toute sécurité, mais aussi deblinder des fouilles en site urbain defaçon économique.

page 19 • VIE DE L’ENTREPRISE

Divers thèmes sont abordés : le lance-ment du service en ligne du CPA, l’aideet la prime à l’embauche d’un salarié en2017, la hausse du taux du CICE, l’évolu-tion de la limitation d’âge des contratsd’apprentissage.

page 20 • PRÉVENTIONET SÉCURITÉ

m Paysagistes et TP : prévenir lesrisques de chutes !Rappel de notions indispensables àgarder à l’esprit dans ce domaine deprévention, dans le cadre du partenariatentre l’OPPBTP et la CNATP.

m Matériels qui allègent le travaildes paysagistes…Quelques solutions matérielles inno-vantes d’aide à la manutention pourles travaux paysagers, recensées parl’OPPBTP et la CNATP.

m L’IRIS-ST vous informe…par le biais d’un mémo sur le thème« Les conditions climatiques particu-lières » .

page 23 • ZOOM MATÉRIELS• BIBLIOGRAPHIE

Coup de projecteur sur un nouveaumatériel et un ouvrage, tous deux utilesdans le cadre de nos métiers.

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ACTUALITÉS SYNDICALES

AGENDA

05 janviera Présidente Françoise Despret et le Secrétaire général, PierreBoutaud, étaient présents lors de cet évènement organisé parnotre partenaire. Son Président, Patrick Liébus a souhaité que2017 soit l'année des TPE et PME de l'Artisanat. Après avoir

rappelé la situation du secteur de la construction, il a appelé les dirigeantsdu pays à promouvoir « une grande politique de petits travaux ». Il aannoncé la publication d’un recueil à destination des futurs candidats àla Présidentielle intitulé « Priorités pour 2017 ».

LVœux de la CAPEB

03 janvier a CNATP nationale a accueilli son nouveau Secrétaire général :Pierre Boutaud. Avant de nous rejoindre, il travaillait pour l’Assembléepermanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA).Aussitôt, avec l’équipe de la CNATP nationale, il a commencé à

rencontrer nos responsables et élus des départements et nos partenaires, àrenforcer le soutien au réseau et les actions en faveur des adhérents. Desvisites sont prévues dans les mois à venir dans plusieurs régions.

LArrivée du nouveau Secrétaire général

17 janvier a Présidente s’est rendue, à l’invitation du Ministère de l’Economie,à la cérémonie des vœux aux acteurs économiques. Plusieursmembres du Gouvernement étaient présents : Michel Sapin,Ministre de l’Économie et des Finances, Christian Eckert,

Secrétaire d’État chargé du Budget et des Comptes publics, AxelleLemaire, Secrétaire d’État chargée du Numérique et de l’Innovation,Martine Pinville, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat,de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, ainsi que Christophe Sirugue, Secrétaired’État. Elle a échangé avec Christian Eckert, auprès duquel elle a défendu les intérêts des petitesentreprises et de leurs salariés, en particulier concernant les contraintes liées au prélèvement à lasource.

LVœux aux acteurs économiques

a Présidente, accompagnée du Secrétaire général national, a répondu à l'invitation auxvœux de l'APCMA. Bernard Stalter, nouveau Président, a réinstauré la tradition du discoursde vœux. Il a tenu des propos offensifs, mais constructifs, en défense des intérêts del'Artisanat français. Il a appelé les élus à mettre l’Artisanat au cœur du débat public, cette

année, et à favoriser le développement des petites entreprises.LVœux de l’APCMA

a CNATP, représentée par sa Présidente Françoise Despret et son Secrétaire général, aparticipé au Conseil national de l'Union des entreprises de proximité (U2P, ex-UPA). C’estla plus haute instance de l’Artisanat. l’U2P a publié 13 propositions à destination des futursélus, en prévision des élections de mai et juin prochains. La CNATP porte pleinement cette

démarche. Elle se félicite de la création de l’U2P, qui regroupe désormais la CNAMS, la CGAD, laCAPEB et l’UNAPL (l'Union Nationale des Professions Libérales), et à laquelle elle est membreassociée. Ce Conseil national a été suivi par la cérémonie de changement de présidence, entreJean-Pierre Crouzet et Alain Griset.

Conseil national de l’U2P

19 janvierne rencontre entre notre organisation et les dirigeants de l’entreprise Leborgne a eulieu le 19 janvier. Leborgne est une entreprise qui fabrique en France des outils à mainpour le bâtiment et le jardin, spécialement conçus pour réduire les troubles musculo-sque-lettiques. Il a été convenu de lancer un nouveau partenariat sous la forme d’une conven-

tion. Ce partenariat innovant nous permettrait de participer à la définition de solutions pourdiminuer la pénibilité au travail, en permettant à Leborgne de réaliser des tests d’utilisation dematériels auprès de nos adhérents. La CNATP nationale reviendra vers nos départements pourorganiser la déclinaison de ce partenariat.

Nouveau partenariat

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ACTIVITÉS SYNDICALES

AGENDA

urant cette journée de réflexion sur les actions àmener en 2017, les Administrateurs ont d’abordéchangé sur les orientations, les pistes de déve-loppement pour la CNATP, avant de convenir

d’un programme d’actions pour l’année. Le fruit de ceséchanges a été partagé ensuite avec plusieurs partenaires de la CNATP : MAAF (assurances),MNRA (prévoyance), SNBPE (béton), Eau fil de l’eau (formation ANC), Stock Environnement (assainis-sement), Simplébo (site Internet). Les partenaires ont fortement apprécié cette opportunité de participer à l’élaboration de nos orientationset actions au service de nos adhérents. Il a été décidé le renouvellement d’une grande partie des outilsde communication et d’information à destination du réseau et des adhérents. D'ores et déjà, vouspouvez noter sur vos agendas une journée « réseau » de rencontre et d’échanges entre adhérents etavec nos partenaires le 7 septembre 2017.

DRéunion de travail sur le développementet les actions de la CNATP

e mois de janvier est traditionnellement celui des vœux, exercice qui permet à chaque institutionde faire le point sur la situation de nos métiers et de nos organisations, les difficultés et lesopportunités les concernant. Chacune peut exprimer ses souhaits, ses orientations, sonprogramme d’actions pour l’année à venir. Il est source de rencontre et de partage entre

acteurs de l’Artisanat, dans un cadre plus festif qu’à l’accoutumée. Ce fut également le cas avec les vœux de la CNATP. Françoise Despret et les Administrateurs ont reçunos partenaires, ainsi que des membres du réseau CNATP et de la CAPEB. Tous ont été très attentifsaux propos de la Présidente. Après avoir évoqué l'impact des prochaines échéances électorales etl’importance de la représentativité patronale pour les entreprises artisanales de travaux publics etdu paysage, la Présidente Françoise Despret a évoqué les grands défis pour notre organisation :consolider notre réseau, accroître le nombre de nos adhérents, notamment les plus jeunes, mieuxvaloriser et développer nos actions au service de nos artisans, renforcer nos partenariats. Dans cebut, elle a exposé les grandes orientations et actions de l’année 2017. Enfin, la Présidente a saluéchaleureusement les participants. A l’issue du discours, ceux-ci ont échangé lors d’un moment convivial.

Vous pouvez retrouver le discours sur www.cnatp.org.

LVœux de la CNATP

24 janvier

e lendemain des vœux, les administrateurs se sont réunis sous la présidence de FrançoiseDespret pour le premier Conseil de l’année. Plusieurs thèmes ont été abordés, en particulierl’évolution de nos évènements, l’organisation de notre Assemblée générale du 22 mars prochain,et un programme d’actions et de modernisation de notre communication pour l’année 2017.L

Conseil d’administration CNATP nationale

25 janvier

e nouveau Secrétaire général, Pierre Boutaud, a rencontré seshomologues des cinq départements de la région Pays de la Loire.Cette rencontre fructueuse va permettre de renforcer les échangesentre la CNATP nationale et le réseau, et de lancer de nouvelles

actions pour mieux servir nos équipes de proximité et nos adhérents.LRencontre avec les Secrétaires généraux

1er février

a Présidente Françoise Despret a participé au Conseil d’administration de la CAPEB.Durant celui-ci, divers sujets importants pour l’avenir des TPE du bâtiment ont étéabordés.

Pierre BoutaudLConseil d’administration de la CAPEB

9-10 février

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e 15 décembre dernier, la CNATP Maine et Loire organisait une réunion technique d’information autour de la préventiondes risques électriques et des dommages aux ouvrages. Enédis et GRDF ont pu rappeler les règles élémentaires deprévention et expliquer l’utilité des Déclarations d’Intention de Commencement de Travaux (DT et DICT). Une attentiontrès particulière a été portée à l’Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux (AIPR), autorisation que chaque

employeur devra donner aux salariés travaillant à proximité des réseaux dès le 1er janvier 2018. Les échanges se sont poursuivispendant le repas organisé à l’issue de la soirée.

Gilles Hamon

RÉUNION D’INFORMATION : PRÉVENIR LE RISQUE ÉLECTRIQUEET LES DOMMAGES AUX OUVRAGES

e 5 janvier, les représentants de la CNATP 74, Jean-Pierre Amadio (Vice-président)et Marie-Pierre Travers (Secrétaire générale adjointe) ont rencontré Nicolas Rubin,Maire de Châtel, élu au Conseil Départemental de Haute Savoie et Président del’Association des maires du même département. Le but était de promouvoir la

charte qualité des installations d’ANC de Haute-Savoie. Cette charte a été signée le6 novembre 2015 par la volonté des élus du département et des entreprises artisanales,notamment de la CNATP et de la CAPEB, afin de garantir aux particuliers et aux col-lectivités locales des dispositifs conformes et adaptés aux contraintes réglementaires

et techniques. Mais, afin de mettre en œuvre cette charte dans des conditions optimales, il fallait créer une association. Il manquaitla signature des élus pour valider les statuts. Lors de cette rencontre, le président de l’Association des Maires a donné son accordpour une prochaine signature.

Marie-Pierre Travers/ Pierre Boutaud

MISE EN ŒUVRE D’UNE CHARTE ANC : RENCONTRE ENTRE LA CNATP 74 ET LE PRÉSIDENT DEL’ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE DE HAUTE-SAVOIE

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’Union des Entreprises de Proximité (U2P, ex-UPA) a publié un livre blanc à destination descandidats aux élections de 2017. Elle y formule 4 orientations et 13 priorités qui résumentles demandes des chefs d’entreprise de proximité aux candidats aux élections de 2017 :

• Donner un avenir à chaque jeune (adapter l’orientation scolaire aux besoins de l’économie ; créerune culture économique précoce et forte ; conforter l’apprentissage comme une voie d’excellence ;renforcer la qualification).• Centrer les politiques sur les TPE-PME (baisser le coût du travail ; faciliter l’accès aux financements ;réinventer l’urbanisme économique ; supprimer le compte de pénibilité).• Garantir une concurrence loyale (transformer le régime de la micro-entreprise ; réformer le statutde travailleur détaché ; réglementer les plateformes collaboratives).• Réformer le droit du travail (simplifier radicalement le Code du travail ; redonner le pouvoir aux branches professionnelles).

Vous pouvez en retrouver le détail sur le site www.cnatp.orgPierre Boutaud

L’U2P PUBLIE SES 13 PRIORITÉSPOUR LE PROCHAIN QUINQUENNAT

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e 26 janvier dernier, une formation était donnée par Yves Altobelli aux élus et administratifs de la CNATP et de la CAPEB.Elle portait sur le thème : « Comment aller vers les nouveaux chefs d’entreprise ? », et a rassemblé une vingtaine departicipants. Pour aller vers ces nouveaux entrepreneurs qui choisissent de s’établir dans nos métiers, une réflexion aété lancée pour les amener à participer à la vie syndicale. Puis les travaux se sont orientés sur les actions concrètes de

communication et de services à mettre en œuvre en direction de ces créateurs d’entreprise.Cette formation a été riche en échanges et promet de beaux débats lors de la prochaine Assemblée générale de la CNATP nationalequi abordera également ce thème.

Pierre Boutaud

FORMATION À LA CONQUÊTE DE NOUVEAUX ADHÉRENTSÀ LA CNATP DE L’AIN

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ACTUALITÉS SYNDICALES

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VIE DE L’ENTREPRISE

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1er juillet dernier, la vignette « envi-ronnementale » Crit’Air a été introduiteen France. Elle se décline en 6 catégo-ries et couleurs, selon l’année de

première immatriculation des véhicules dontle but est de réduire avant tout les émissionsd’oxydes d’azote (NOx) et les particules fines.Cette vignette a été introduite à Paris enjuillet 2016. Le 1er novembre suivant, elle a étéintroduite à Grenoble puis à Lyon, le 12 décem-bre. Pour Paris, la période transitoire a prisfin le 14 janvier dernier. Deux mois de plus sontaccordés durant lesquels les automobilistesne seront pas encore sanctionnés en cas dedéfaut de vignette en circulant dans la Zone àcirculation restreinte (ZCR) parisienne. Ensuite,les amendes s’étageront de 68 à 375 €.La création des ZCR en France revient auxcommunes et est encadrée par le décretn° 2016-847 du 28 juin 2016. Ce sont ellesqui décideront quelles catégories Crit’Airseront autorisées à circuler en apposant unpanonceau sous le panneau de début de ZRC, où devra figurer par ailleurs les horaires durant lesquels les véhicules munis devignettes pourront entrer dans la zone. Pour les conducteurs de voitures, immatriculées avant le 1er janvier 1997, d’utilitaireslégers en dessous de 3,5 tonnes immatriculés avant le 1er octobre 1997 et les deux-roues et véhicules légers immatriculés avantle 1er juin 2000, un panonceau, situé sous le panonceau d’interdiction, devra être pris en considération. Jusqu’alors, ce panonceausignifiait qu’aucun poids-lourd ou autocar, pesant 3,5 tonnes ou plus, de catégorie 1, ne pouvant circuler dans la ZCR entre 8h et20h. Pour les poids-lourds N2 et N3, l’interdiction de circulation vaut toujours du lundi au dimanche, s’ils ont été immatriculésavant le 1er octobre 2001. La vignette Crit’Air introduite à Lyon, Grenoble…Crit’Air est mis en place à Lyon et dans la ville voisine de Villeurbanne selon le principe d’une ZCR « sporadique » en couplagedu système de circulation alternée qui interdit la circulation aux véhicules à immatriculation paire ou impaire en cas de pic depollution.Les vignettes Crit’Air Elektro, 1, 2 et 3 ne seront pas concernées par la circulation alternée et pourront circuler indépendammentde leur numéro d’immatriculation, pair ou impair. Toutefois, après 4 jours consécutifs de pic de pollution, les véhicules avecvignette Crit’Air 3, de couleur orange, seront eux aussi soumis à la règle de la circulation alternée. Toute atteinte à cette mesuresera punie d’une contravention de la 2ème classe de 35 € (art. L.325-1 à L.325-3 et R. 411-19 du code de la route).La ville de Strasbourg a, tout comme Grenoble, annoncé vouloir créer une zone à circulation restreinte dans sa région dont lesconditions pratiques sont encore en discussion. De plus, 25 communautés de communes, métropoles et agglomérations sont lauréates de l’appel à projet national « Ville respirableen 5 ans » ; elles ont jusqu’à 2020 pour mettre en place des mesures concrètes d’amélioration de la qualité de l’air : Avignon,Arras, Annemasse, Bordeaux, Cannes, Clermont-Ferrand, Côte Basque-Adour, Dunkerque, Dijon, Epernay, Faucigny, Glières,Bonneville, Grenoble, Lyon, Lille, Le Havre, Montpellier, Paris, Reims, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Saint Maur-des-Fossés,Toulouse, Vallée de la Marne.

LVIGNETTES CRIT’AIR

epuis le 1er janvier, les chefs d’entreprise doivent désigner le conducteurd’un véhicule d’entreprise, auteur d’une infraction routière. Un arrêté vientde préciser les modalités selon lesquelles vous pourrez adresser les informations à l’autorité compétente : par lettrerecommandée avec AR ou via Internet. Si vous ne remplissez pas cette obligation, vous risquez une amende de 750 €

(4ème classe). Vous disposez d’un délai de 45 jours à compter de l’envoi de l’avis de contravention, pour fournir soit l’identité etl’adresse du conducteur, soit les éléments permettant d’établir l’existence d’un vol, d’une usurpation de plaque ou tout autreévénement de force majeure. Pour cela, à nouveau deux modes de transmission s’offrent à vous : par lettre recommandée avecAR ou de façon dématérialisée sur le site antai.fr, cette dernière manière produisant les mêmes effets que l’envoi d’une LRAR.Idem en cas de vol, usurpation, etc. Un accusé d’enregistrement de la transmission vous est fourni automatiquement lorsquevous validez les informations demandées.

Jean-Jacques Pelletier

D

VÉHICULES D’ENTREPRISE, AMENDES IMPUTABLES AUX SALARIÉS

Classification des véhicules en application des articles L. 318-1et R. 318-2 du code de la route


8 - CNATP infos 79

n certain nombre de pratiquesenrichissent le sol, comme parexemple les apports d’amende-ments humides, les restitutions

de déchets de tonte, un bon maintien de viebiologique grâce à la présence d’oxygène.D’autres le détruisent, ou ne lui permettentpas de s’exprimer ; c’est le cas des excèsd’eau et de traitement, des accumulationsde feutre, du compactage...De plus, dans les sols notamment sportifs,riches en sable, la pauvreté du milieuaccélère la dégradation des conditionsbiologiques. La stérilisation du milieuest encore accrue par le manque d’oxygènelié aux excès de fibres et d’eau.

Bilan humideLe gazon enrichit en matière organiqueles sols sur lesquels il pousse. Un hectarede gazon peut produire près de 1,5 tonned’humus stable chaque année, tout sim-plement par la décomposition des vieillesracines, des rhizomes et stolons quiretournent au sol. L’essentiel provient desparties ligneuses, et non des feuilles etdéchets de tonte.Sur un sol naturel et vivant, qui s’enrichit,les programmes de fertilisation sontefficaces et faciles à mettre en œuvre.Par exemple, un sol comprenant 3% dematières organiques dont 2% d’humusréel (moyenne actuelle sur le territoirefrançais métropolitain) possède un stockd’humus total de 60 tonnes/ha sur les 20derniers centimètres. Cet humus seminéralise au rythme de 1 à 3 % par an.Sur des sols sableux, bien aérés, uneminéralisation proche de 3 % est possible.On obtient donc chaque année 1,5 à 2tonnes d’humus qui se minéralisent etdonc qui disparaissent. Le bilan est

positif ou équilibré puisque, d’un côté,1,5 tonne d’humus est fabriquée et que,de l’autre, on constate une dégradation/minéralisation de 1,2 à 1,5 tonne. A noterque, dans ce cas, la minéralisation del’humus fournira 60 à 80 unités d’azote. À l’inverse, un sol sportif en sable puraccumule de la fibre et des produitstransitoires au lieu de fabriquer de l’hu-mus. On estime alors le rendement à50% dans les meilleurs cas. C’est-à-direque le gazon va fabriquer moins de 700 kgd’humus par an. Dans le cas de greens oude stades mal entretenus,l’accumulation de fibress’accélère, la transforma-tion de l’humus devientinexistante et le bilan seraencore plus mauvais. À noter qu’alors l’humus est bloqué etne se minéralise plus du tout. Dans detels sols, la priorité n’est plus la gestionde l’humus mais le rétablissement del’oxygène, la maîtrise de l’eau et/oul’évacuation du feutre.

Teneur moyenne en matière organiqueLes sols sportifs français sont plus oumoins bien pourvus en matière organique.Les observations et analyses présentéeslors de la conférence Gis Sol - RMT Solset Territoires 2016, montrent les teneursmoyennes suivantes : 2,4 % sur les greenset 2,9 % sur les terrains de sports étantbien entendu que l’âge, la nature du sol, laconduite culturale, etc. déterminent desvaleurs très variables d’un site à l’autre.

Ces teneurs semblent relativementfavorables ; malheureusement, lesmatières organiques totales analyséesne constituent pas, loin s’en faut, del’humus. On constate souvent une pré-sence importante de fibres accumuléesvoire, parfois, la présence de tourbeintroduite lors de la création. En fait, lebilan est encore plus déséquilibré surles greens en sable car l’accumulationorganique s’y produit en surface sousdes formes fibreuses : stolons, rhizomespeu dégradables... Plusieurs explicationssont envisageables :- enracinement superficiel, excès decompactage, trafic, excès d’eau, etc. Lesracines noyées restent alors en surfacepour trouver un peu d’oxygène ;

Le maintien ou l’amélioration de la fertilité d’un sol sefait essentiellement par l’apport de matières organiques

ou minérales qui a comme principaux effets de modifierl’état biologique des terrains, éventuellement leur pH, et

surtout d’assurer une réserve suffisante en éléments minérauxassimilables… Il s’agit de notions essentielles telles que définies

dans les différentes normes « Qualité des sols » en vigueur. En voici un brefrappel où sont regroupées les solutions qui font référence aujourd’hui en matière de fertilisationdes sols avec leurs résultats respectifs.

TECHNIQUES D’AMÉLIORATIONDE LA FERTILITÉ DESSOLS ENGAZONNÉS

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CHANTIERS

Gazons

- d’agrément- de sport- utilitaires et de fixation

150 / 200250 / 300

100

60 / 10080 / 120

40

150 / 200250 / 300

100

N P2O5 K2O

(indications moyennes en kilo, en unité par hectare et par an)

La fertilisation


- absence de brassage des différentshorizons provoquant une absence demacrofaune, notamment de vers de terre.Le travail mécanique va permettre d’ex-tirper (défeutrages et carottages) maispas de brasser ni d’homogénéiser ou deprédigérer les matières organiques brutescomme la faune le fait dans un substrat« normal ».

Appauvrissement du sol en relationavec les sablages et les épandagesd'engrais azoté en couverture ou ensurface (topdressings)Les sablages sont nécessaires afin dediluer les fibres, durcir la couche super-ficielle et maintenir une surface de jeuhomogène et rapide. Les quantités desable apportées sur un green de golf parexemple, diluent les matières les matièresorganiques et, progressivement, appau-vrissent la surface, tout en la maintenantporeuse et aérée. Il faut « humidifier »cet horizon, progressivement, au risque,sinon, de stratifier un peu plus…

La Capacité d’Echange CationiqueLa C.E.C. du sol est l’un des composantesde la fertilité puisqu’elle mesure l’aptitudede ce sol à retenir et à échanger les cationsminéraux que sont le potassium, le magné-sium, le calcium, ou encore l’azote. Lavaleur de ce réservoir potentiel est doncfonction des quantités d’argile et dematières organiques que contient le solen question, mais aussi de la nature descations et du pH. Elle donne de précieusesindications sur le fonctionnement d’unsol et est indispensable aux calculs desdoses d’amendements basiques pour leschaulages de correction des sols acides.Son niveau oriente également les choixstratégiques en termes de fertilisationspotassique et magnésienne (calcul desdoses et fréquences des apports).Il existe plusieurs méthodes normaliséesde mesure de la C.E.C., la plus couranteétant décrite dans la norme AFNOR NFX31-130.En France métropolitaine, cette valeur

est systématiquement très basse sur les substrats sableux. L’absence d’humus etd’argiles minéralogiques de type mont-morillonite explique les valeurs trèsbasses de C.E.C. ; les apports minérauxd’azote mais aussi de potasse enrobéeou fixée sur zéolites doivent donc êtrefractionnés à l’extrême. Sur de tels ter-rains, remonter le niveau de C.E.C.devient impératif. À ce titre, l’humus estle meilleur rétenteur/échangeur d’ions,et la biomasse microbienne constitue lemeilleur moyen de stocker les minérauxsolubles mal retenus, y compris lesnitrates.Les zéolites peuvent constituer desamendements minéraux assez efficaces.Sur les sols sportifs, ils pourront êtreapportés mélangés au sable en les faisantpénétrer lors des perforations à l’aide delouchets creux.Afin de remonter la C.E.C. de 1 point surles 10 premiers centimètres de sol, ilfaudra plus de 7 tonnes par hectare dezéolite, soit 0,5 % (en poids) de la quantitéque l’on veut amender : 1500 T x 0,5 %.Les apports doivent alors être progres-sifs, mais répétés. Des « topdressings »ponctuels de 3 tonnes par hectare n’aurontqu’un effet très limité, à moins de lesrépéter plusieurs fois par an et pendantde longues années. Dans beaucoup de sols sportifs hexago-naux, on constate non seulement que laC.E.C. est très basse mais que le taux de

saturation en calcium est à plus de 100 %.Dans ce cas de figure, il convient de nesurtout pas ajouter d’amendementsenrichis en lithothamne (petite alguerouge de 2 cm connue pour ses propriétésdésacidifiantes) mais de réguler et defaciliter la biodisponibilité des autrescations avec de l’humus.

Les effets bénéfiques des aérationset du travail superficielLa biomasse (racines et microorganismes)est une grande consommatrice d’oxygène.La respiration se fait à deux niveaux :microbes et respiration cellulaire des raci-nes sans laquelle il n’y a pas d’absorptionni de croissance. Les microorganismestirent leur énergie du carbone qu’ilstrouvent dans les matières organiquesprésentes dans le sol ou exsudées parles racines. Il apparaît clairement aujourd’hui quel’importance de l’air est toujours sous-estimée. Quelques millimètres de feutregorgé d’eau constituent une barrièreimperméable en empêchant les échangesgazeux. Sans oxygène, des accidentsbiologiques peuvent se développer tels queles black-layers ou « couches noires ».Pour éviter de tels incidents, il est impé-ratif d’aérer les sols à l’aide de perfora-tions au louchet creux, les seules capablesd’extirper et de « brasser » un peu.

CNATP infos 79 - 9

CHANTIERS

Types de gazon

Gazons extensifs(ex : plaine de jeux, parcs, rough de golf, etc.)

Gazons moyennement exigeants(ex : terrains de sport faiblement utilisés,espaces verts, pelouses d’agrément, fairwaysde golf, etc.)

Gazons exigeants(ex : terrains de sport sollicités, hippodromes,départs de golf, etc.)

Gazons très exigeants(ex : terrains de sport sur substrat sableux,greens de golf, etc.)

20 à 100

150 à 200

250 à 300

300 à 400

40 à 60

60 à 80

100 à 120

120 à 150

80

120 à 150

150 à 200

200 à 240

10

30 à 40

40

50 à 60

Azote(N)

Acidephosphorique

(2) P2O5

MagnésieMgO

PotasseK2O

Volumes d’unités fertilisantes (1) par ha

(1) Rappelons qu’une unité fertilisante représente 1 kg d’azote ou 1 kg d’acide phosphorique ou 1 kg de potasse.(2) A moduler en fonction de la richesse du sol. (Source : norme NF X31-130)


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Certes, de nombreux autres types d’aé-rations sont pratiqués actuellementcomme les pointes ou les mini-lamesmais, pour utiles qu’elles soient, ellesne remplacent pas toujours l’extirpationdes carottages à louchets creux.

DéfeutragesPour être efficace, cette opération doitêtre pratiquée de manière énergique avecdes appareils pénétrant suffisammentprofond (au moins plus de 3 à 6 mm) etcapables d’extirper des quantités sub-stantielles de feutre. Dans ces conditions,l’utilisation du terrain n’est pas possibledans les jours qui suivent l’application.Certains types de défeutrage, beaucoupmoins violents pour le gazon, ne sontvraiment efficaces qu’à titre préventif, s’iln’y a pas d’accumulations. En cas degrosses accumulations de feutres et destratifications sévères, elles doivent êtretraitées par des carottages 2 à 3 fois paran au moins.

Les mycorhizes

L’effet bénéfique de la rhizosphère estdésormais bien identifié, avec son

concentré de microbes et de champi-gnons vivant autour de la racine. Commela plupart des espèces végétales, on saitaussi que les racines de graminées sontdirectement colonisées par des champi-gnons. Il ne s’agit pas de parasitismemais, au contraire, de symbiose. Dansles graminées à gazon, sont désormaisprésents des endomycorhizes à arbus-cules, ce qui signifie que le champignonse trouve dans la racine. Par ce système,la nutrition est améliorée, notammentl’absorption de minéraux peu mobiles(acide phosphorique) ou bloqués (oli-goélément). Le rendement de la crois-sance mais aussi la résistance à lasécheresse augmentent alors.L’emploi de mycorhizes ne peut se fairequ’avec une conception globale del’entretien biologique des sols (emploid’amendements organiques). Les apportsmassifs d’azote minéral mais aussid’acide phosphorique sont à proscrire,qui deviennent d’ailleurs inutiles pources derniers si les réserves du sol sont« normales ». Il est prouvé aujourd’hui que les mycorhi-zes s’avèrent efficaces contre le parasi-tisme car elles procèdent par antagonismecontre les champignons parasites. En conclusion, les concepts évoqués icipermettent d’apporter des solutionsalternatives mais ne dispensent sûrementpas d’utiliser de façon raisonnée desfertilisants, notamment sous des formesd’amendements humides afin quel’ensemble des sols engazonnés soit demieux en mieux valorisé.

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Sources et informations complémentaires :Unités INRA écosystèmes forestiers etécophysiologie, travaux de F. Le Tacon -« Aux origines des plantes », F. Halle, Ed.Fayard, 2008 – Normes SO 11464 « Qualitédu sol - Prétraitement des échantillonspour analyses physico-chimiques », ISO10390 « Qualité du sol - Détermination dupH », ISO 11465 « Qualité du sol -Détermination de la teneur pondérale enmatière sèche et en eau » - « Sols et envi-ronnement, chiffres clés » Édition 2015,Min. de l’Ecologie, du Développementdurable et de l’Energie)


CHANTIERS


… en Angleterre, dans le Somerset

Une maison de campagne non connectée au réseau générald'assainissement était précédemment équipée d'une simplefosse septique défectueuse. Une mise aux normes en vigueurs’imposait. Le choix du client s'est porté vers le filtre compactBIOROCK en raison des avantages dus à l’absence d’apportd’énergie dans la phase de traitement, ainsi qu’aux faiblescoûts de fonctionnement et de maintenance. Le lit de posedu fond de fouille tout comme le remblai, ont été composésde graviers. La canalisation existante qui alimentait la filièretraditionnelle remplacée a été condamnée afin qu’une nou-velle canalisation hydraulique puisse assurer l’acheminementdes eaux usées domestiques vers la nouvelle filière d’ANC.L’excavation a été réalisée avec une profondeur de deux mètres.La fosse toutes eaux d’une capacité de 3000 litres y a étéposée dans un premier temps. L’unité de traitement aensuite été positionnée en aval puis l’installateur s’estassuré que le positionnement des cuves permettait un bonécoulement des effluents par gravité au sein de la filière.La mise en eaux des cuves et le remblayage ont commencéune fois les raccordements hydrauliques des ouvrages etde la ventilation réalisés. Les conduites de ventilation, toutcomme les canalisations hydrauliques, ont été réalisées entubes PVC « standard » d’un diamètre 100 mm.Le réseau de ventilation, équipé d’un extracteur éoliensitué à 40 cm au-dessus du faîtage de bâtiment, permet defavoriser la dynamique naturelle de ventilation au sein dela filière, en renforçant l’effet « cheminée » et en assurantune bonne circulation de l’air dans le système. Le rem-blayage de surface a été réalisé à l’aide de terre végétale« saine », en laissant les couvercles de la filière accessiblespour faciliter les opérations de maintenance annuelle.L'installation ainsi que les diverses opérations de terras-sement ont été réalisés par une équipe d’installateurscertifiés et achevés en 2 jours.

Réalisation d’une filière BIOROCK

RÉALISATIONS ANCMalgré une période économique complexe, le marché de l’ANC reste à fort potentiel pour lesentreprises de nos métiers, d’autant plus intéressant qu’il s’agit d’un marché de proximité.Une fois encore, dans ce magazine, nous avons souhaité privilégier des exemples concrets dechantiers mis en œuvre en France ou à l’étranger… Ainsi, vous trouverez dans les pagessuivantes des cas précis où les différents entrepreneurs ont dû faire preuve d’un indéniableréalisme face aux problématiques qui leur étaient posées ainsi que d’un vrai savoir-faire technique.De nouveau, nous remercions nos partenaires industriels, sollicités par la régie ADCR &Conseils, qui nous apporté matière à réaliser ce dossier.

Mise en forme : Jean-Jacques Pelletier

Tout d’abord, l’unité detraitement a été poséede niveau sur le fond defouille, en aval de lafosse toutes eaux.

Le remblai est constituéde graviers et a été réalisé par couches compactéesde 30 cm d’épaisseur.

Les canalisations et les regards ont étéensuite installés, raccordés, puis remblayés.

Le champ d’infiltrationdes eaux traitées (souterrain).

Le fond de fouille a été constitué de

graviers de granulométrie 3 à 6 mm, d’une épaisseur

de 150 mm.

Puis les cuves ont étémises en eaux

pendant l’opération de remblayage et de

manière concomitante.

La canalisation principaled’acheminement des

eaux usées.

DOSSIER

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DOSSIER

… en Île-et-Vilaine

Ce chantier, réalisé en septembre 2016 par l’entreprise deterrassement Gilois, à Bruz, constitue l’une des premièresimplantations d’une ENVIRO))SEPTIC en infiltration depuisl’obtention de l’agrément en juillet 2016. Il s’agit d’un 6 EH-AND dont la surface d’infiltration a été terrassée de 48 m²de surface totale.Ce dossier pouvant faire l’objet d’une subvention parl’Agence de l’Eau Loire Bretagne, une solution d’infiltrationa été étudiée en priorité. Après sondage, le bureau d’étu-des a estimé la perméabilité du sol à 13 mm/h. Un filtre àsable vertical de 30 m² non drainé a donc été envisagé,mais sachant que sa profondeur était supérieure à 70 cm,un doute sur la capacité d’infiltration du sol est apparu.Des tranchées d’épandage ont été également étudiées ;toutefois, une surface de 80 m² étant nécessaire et la taillede la parcelle étant trop petite, cette solution n’as pas étéretenue non plus.Une solution d’ANC 6 EH en non drainé, avec une surfacede 48 m² et une profondeur de 0,70 m, agréé à partir d’uneperméabilité de 10 mm/h, a été choisie par le bureaud’études, le propriétaire et le terrassier, en raison de sacapacité à satisfaire l’ensemble des obligations techniques.Elle a nécessité un terrassement de 34,3 m3, un volume desable de 23 m3 seulement soit 7 m3 de moins qu’un filtre àsable… L’entrepreneur travaillant seul, l’ensemble duchantier : pose de la fosse de 3 m3, de la filière, le réseau

et les finitions, a été effectué en 2 journées. Le filtre 6 EHnon drainé n’a demandé que 4 heures de travail effectif, dufait du faible volume de sable et de la facilité de pose desconduites. Cette prestation a été vendue 7000 €TTC complèteau propriétaire.

Implantation d’une filière DBO EXPERT par infiltration,

… dans les Antilles françaises

L’installation d’une micro-station TOPOXY 30 a été réaliséedans le cadre d’une mise aux normes du système d’ANCde l’hôtel quatre étoiles « Le Guanahani » dans l’île deSt-Barthélémy.Le dimensionnement de la station a été effectué à partirdes relevés des compteurs d'eau, moyennés sur lesannées précédentes soit 4000 litres/jour. La particularitéde cette installation réside dans la volonté du propriétairede réutiliser les eaux usées traitées venant des spas, desdivers wc, de 2 chambres et des machines à laver dupersonnel, en vue d’une irrigation par goutte à goutte desurface des jardins et jardinières qui recouvrent 5 ha.Cette réutilisation des eaux usées n’est autorisée que pourl’irrigation à une certaine profondeur et seulement pardécret, ce qui a été le cas pour cet hôtel.

Les eaux traitées stockées dans une cuve de 6500 litresservent à l'arrosage grâce à une pompe de surface avecdistribution par électrovanne. Avant distribution, l'eau passepar plusieurs filtres de 100 et 50 microns et une injectionde solutions chlorées est effectuée lors de l'arrosage. Lescontrôles sanitaires sont effectués tous les 2 mois à la sortiedes goutteurs. En cas de trop plein, la cuve déborde dansun système drainant via des tunnels.L’entreprise de 6 salariés qui a réalisé ce chantier effectueune vingtaine d’installations d’ANC par an. Dans ce cas,7 jours de travail ont été nécessaires, avec 2 ouvriers et1 pelliste, pour le terrassement, la destruction de l'anciennestation et l’installation de la nouvelle avec cuve de stockage,drain de secours et système d'irrigation. Une pelle de5 tonnes a été nécessaire avec camion+grue.

Installation d’une micro-station STOC ENVIRONNEMENT,

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Source : saintbarth-tourisme.com


DOSSIER

… dans le Maine‐et‐Loire

Propriété princière depuis 1830, le Château de Serrantà Saint-Georges sur Loire, accueille aujourd’hui lesvisiteurs et continue d’être entretenu et rénové par sespropriétaires. La dernière restauration concerne l’Oran-gerie du XVIIIème siècle, réhabilitée pour devenir une sallede séminaires et de mariages, avec également unecapacité de couchage pour 20 personnes, ainsi qu’uneannexe du Château hébergeant des locataires à l’année.Jusqu’alors, les effluents étaient rejetés dans des fos-ses septiques.

Après l’étude de filière, le choix de la solution de rem-placement s’est porté sur la micro-station EASYONE60 EH, composée d’une seule cuve de 44 000 litres.L’ensemble des arrivées d’effluents pour les deux sitesa pu être raccordé à une seule station, réduisant ainsile coût global du chantier. La résistance de la station aégalement été un critère de sélection puisque l’installa-teur a été confronté à la présence de la nappe phréatique.Les travaux de terrassement et de pose ont été réali-sés par l’entreprise Eaurizon (Mûrs‐Erigné), formée àl’installation de filières d’assainissement de cettemarque. Celle‐ci compte 6 ans d’expérience dans ledomaine de l’ANC. Son gérant, Christophe Charrier, nous détaille sa réa-lisation : La totalité du chantier a nécessité la présencede 3 personnes pendant une semaine -le terrassement,le déchargement, le raccordement et le remblaiement,ayant nécessité seulement 3 jours- compte tenu del’ensemble des canalisations à installer en amont(60 m) et en sortie de station (100 m). Le nombre d’EH étant supérieur à 20, nous avons étédans l’obligation de placer un canal débitmètre en sortie

de station. Un drain a éga-lement été posé pour éviterla montée de la nappeau‐dessus de l’équateur dela cuve.La station est équipée d’unsystème de surveillanceinclu avec toutes les sta-tions de plus de 20 EH decette marque, qui permet devérifier son bon fonction-nement à distance.

Réhabilitation par micro-station GRAF,

… dans les Midlands, en Angleterre

Lorsqu'il a fallu choisir une station d'épuration autonomepour la distillerie des Lacs (The Lakes Distillery) surles berges du lac Bassenthwaite, à la frontière écossaise,il était important de trouver un modèle pouvant se fondredans un environnement rural exceptionnel et traiter leseaux contaminées : effluents industriels de la distillerieet eaux grises et vannes du centre visiteur et du café…selon les normes environnementales les plus strictes.Le maître d’œuvre Border Water Technologies (entreprisefamiliale de moins de 10 salariés, spécialiste en assai-nissement et gestion des projets hydrauliques) a choisid'installer le modèle HiPAF® de WPL, conçu pour gérerles fluctuations hydrauliques saisonnières et quoti-diennes, au fur et à mesure que la nouvelle distillerieprenait forme.

L'eau traitée de l'usine à l’occasion de la productiond’un million de bouteilles de whisky single malt, estdéversée dans la rivière Derwent, un site d'intérêtscientifique spécial, ce qui signifie que les polluantsdoivent être complètement éliminés des rejets afin derépondre aux réglementations environnementaleslocales. Paul Currie, Directeur de la distillerie des Lacs,précise : Notre distillerie se construit une réputationcomme l'une des plus écologiques au monde. Elle estsituée dans l'une des plus belles régions del'Angleterre et nous voulons nous assurer que tous lesaspects de notre entreprise ont un impact minimumsur le paysage du Parc National. Nous sommes ravisdu travail effectué qui nous assure une solution à lafois discrète et aussi respectueuse de l'environnementque possible. Ce système de traitement des eaux seraopérationnel pour la réouverture du centre d’accueil de55 000 visiteurs à l’année et en place avant la rénovationde la distillerie.

Mise en place d’une station autonome WPL,

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Un couple de retraités habitant une ancienne maison enpierre à Vicques, souhaitait remplacer sa fosse en béton(1500 l) qui n'était plus conforme et nécessitait une vidangetrop fréquente. L’exiguïté du terrain n’offrant qu’une seule possibilitéd’installation, entre le mur de la maison et la clôture, lamicro-station AQUAMERIS AQ2 s’est révélée la solutionidéale. Compacte, elle regroupe les différentes fonctionsdu traitement dans une seule cuve compartimentée,offrant ainsi un très faible encombrement. Après avoir débroussaillé le terrain et extrait la fosse exis-tante, l’entreprise en charge du chantier, a procédé àl’excavation puis à la disposition d’un lit de pose en sableau fond de la fouille.Une fois la canalisation amont raccordée, la mise en eaude la micro-station a été effectuée au fur et à mesure deson remblaiement. La canalisation aval, la ventilation et lebranchement électrique ont ensuite été raccordés. Malgréun acheminement impossible des rejets vers un fossé procheà cause d’une pente défavorable, une zone d’infiltrationrestreinte a pu être aménagée en aval grâce au gain deplace généré par la micro-station AQ2 qui présente unesolution 3 en 1. Enfin, la ventilation a été montée avec un extracteur d’airde type Aspiromatic. L’installation s’est terminée par lecontrôle de bon fonctionnement du surpresseur, du bio-réacteur et de l’alarme, dont les résultats ont été notifiésdans la fiche de mise en service.

… dans le Calvados

Installation d’un assainissement semi-collectif SIMBIOSE®,

Mise en œuvre d’une micro-station SEBICO,

Ce chantier, daté de décembre 2016, avait pour but deréhabiliter l’assainissement d’un camping. Le propriétaire,maître d’ouvrage, souhaitait avoir une station d’épurationfabriquée localement. SIMBIOSE® est « Produit en Bretagne »,réalisé par ABAS dans le Morbihan, à Péaule.Les problèmes auxquels il fallait faire face : une emprisefoncière limitée et une activité saisonnière fluctuante. Lechoix s’est porté sur une station d’épuration 180 EH bétonde 7 cuves à procédé épuratoire « culture fixée immergéeaérée » du fait de la compacité du système imposant unterrassement limité et offrant une rapidité d'exécution. Lesautres raisons sont une grande flexibilité et une adaptationà la charge entrante, grâce à la gestion des flux et au systèmed’égalisation ayant pour fonction, d’une part le lissage de

la charge entrante de manière linéaire afin d’optimiser lesperformances épuratoires dans le temps et, d’autre part,la création d’un volume tampon afin de gérer les pointesà-coups hydrauliques. Ainsi en période de basse saison(hiver), la station fonctionne sur une ligne de traitementpermettant une économie d’énergie.La mise en œuvre du chantier s’est faite en plusieurs étapes : • réalisation d’une fouille d’environ 100 m2 étant caractérisépar une assise homogène, stable et parfaitement plane ;• pose des 7 cuves béton vibré et fibré à l’aide d’un moyende levage adapté ;• raccordement des différentes liaisons entre les cuves etle local technique où se situent les commandes ;• placement des éléments de commande et des surpresseursdans un local technique ventilé.

Quatre jours de travail ontété nécessaires dont unedemi-journée pour la posede la station réalisée parune entreprise de terrasse-ment de 30 à 50 salariés.

DOSSIER

14 - CNATP infos 79


DOSSIER

… dans les Alpes de Haute-Provence

Dans une zone reculée et difficile d’accès car située enpleine montagne, à 1200 m d’altitude, aucun assainissementn’était en place pour le hameau de Costeplane qui regroupeune résidence principale et trois résidences secondaires.Les propriétaires souhaitaient intégrer un assainissementrespectueux de l’environnement, à moindre coûts d’exploi-tation et parfaitement intégré dans le paysage. La société BlueSET a donc proposé sa station agrééePhytostation® (filtre à écoulement vertical suivi d’un filtreà écoulement horizontal) dont la mise en place présenteune faible emprise foncière (18 m²). Le temps des travauxa été de 3 jours à 3 hommes malgré les contraintes d’accèsau site et grâce à un terrassement facilité par un position-nement du filtre horizontal à - 50 cm du niveau du TN. Leseaux traitées peuvent être désormais directement rejetéesdans le milieu naturel où, compte tenu du climat particulierde la zone (Vallée de l’Ubaye) et pour préserver la biodi-versité, les espèces végétales sélectionnées et implantéessont locales et non envahissantes.Pour la mise en place d’une infiltration des eaux traitées,la zone aurait nécessité une surface de 4 m² contre 30 m²dans le cas d’un système d’ANC traditionnel. La maintenance nécessite seulement un faucardage desplantes au printemps. Aucun apport électrique n’estnécessaire (écoulement gravitaire).

Les travaux ont été effectués par le pôle Travaux etOpérations de ce fabricant. Toutefois, afin de répondre auxnombreuses demandes d’installation, signalons que cettesociété est en recherche d’entreprises de terrassement oude paysagistes pour distribuer et installer la filière enquestion sur leur secteur géographique…

Assainissement semi-collectif par phytoépuration BlueSET

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16 - CNATP infos 79

MARCHÉS

usqu'à une hauteur d'environ 4 m, les parois compositespeuvent être auto-stables ce qui en fait un procédé peuencombrant, permettant une très bonne optimisationdes surfaces. Pour des hauteurs supérieures -jusqu’à20 m-, il est nécessaire de mettre en œuvre un ou plusieurs

niveaux d'appui (butons ou tirants).La plus connue de ces parois composites est celle dite « ber-linoise ». Largement utilisée lors de la reconstruction deBerlin, d'où son nom, elle est réalisée suivant plusieurs étapes.La première consiste en l’exécution de forages avec un entraxegénéralement compris entre 1 et 3 m et un diamètre ne dépassantpas 1 m, puis par la mise en place de profilés métalliques detype H « raidisseurs » ou L. Il s’ensuit la mise en place d'un bétonsur la seule partie en fiche et d'un matériau de remplissagesur la hauteur dégagée de l'excavation préalablement réaliséepar passes d'une hauteur dépendant de la nature du terrain.

Enfin, le blindage d’une paroi berlinoise -qui peut être constituéde bois, de béton projeté, ou de béton coulé sur place- estalors posé entre les brides des profilés. Il est inséré progres-sivement, au fur et à mesure que la fouille progresse, les plaquesd’acier ayant l’avantage de se laisser facilement enfoncer dansle sol.

Les profilés sont battus dans le sol à intervalles régulierssachant que leurs brides doivent être parallèles à l’axe longi-tudinal de la fouille. Le blindage est inséré entre les profilés aufur et à mesure du terrassement. La poussée des terres esttransmise au blindage qui la reporte sur les profilés, lesquelsdoivent donc être battus assez profondément.

J

Les parois composites servent à retenir le sol en vued’une application temporaire ou définitive. Il s’agitd’une sorte de mur de soutènement composé deprofilés en H ou en L, battus à la verticale et quifont office de montants, entre lesquels sont insérées

des plaques d’acier, des dalles de béton ou desplanches de bois formant blindage. Rappel des points

essentiels de cette technique de retenue des terres quipermet aux équipes de terrasser en toute sécurité, mais

aussi de blinder les fouilles en site urbain (jusqu’à plus de10 m de profondeur) de manière très économique.

PAROIS COMPOSITESET MURS EMBOUÉS


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Les profilés sont foncés par battage ou vibro-fonçage. Ils peuventaussi être introduits dans un trou éventuellement rempli debéton. Les madriers ne s’enfoncent que lorsqu’on fouille le solpar en-dessous. Précisons qu’une paroi berlinoise ne retient pas l’eau. Si le solest trop gorgé d’eau, il faudra peut-être rabattre la nappephréatique.Une paroi berlinoise est généralement provisoire. Quand onl’extrait du sol, il faut remblayer très soigneusement afin d’éviterles affaissements ultérieurs.

Outre les plaques métalliques, on utilise aussi des plaquesde béton (prédalles) pour retenir le sol. Ces prédalles serventalors de coffrage perdu pour le coulage du mur de béton pro-prement dit (l’armature se trouve alors du côté intérieur auxmurs).

Les prédalles sont introduites à l’aide d’une pelle hydrauliquenormale. Elles sont levées à l’aide d’une élingue chaîne etinsérées dans le sol entre les montants métalliques. Le sol estfouillé sous la prédalle, qui s’enfonce sous son propre poids

Enfin, cette technique représente une réelle source d’économiecar sa réalisation est rapide : environ 40 m2/jour (Source etinformations complémentaires : AFNOR, NF P 94-282« Justification des ouvrages géotechniques », 2009).

La méthodologie de réalisation des parois dites « micro-berli-noises » se fait à l’aide d’éléments verticaux constitués par desmicro-pieux. Les forages ont le plus souvent un entraxe voisinde 1 m et sont réalisés avec un diamètre maximum de 0,25 m.Dans certains cas, les profilés métalliques peuvent être rem-placés par des éléments tubulaires.

Dans une paroi parisienne, les éléments verticaux sont constituéspar des poteaux en béton armé préfabriqués, mis en placedans un forage rempli d'un coulis de bentonite ciment. Danscertains sols, il est possible de les mettre en place par battageou vibrofonçage. Les poteaux peuvent être rainurés ou équipésd'armatures en attente dans lesquelles seront ancrés les pan-neaux. L'intérêt de cette technique est de conférer à l'ouvrageune plus grande rigidité que celle qui lui est donnée par desimples profilés métalliques et ainsi de limiter les déplacements.L'inconvénient de la paroi parisienne réside dans des problèmesde manutention des poteaux, qui limite leur longueur.

Le procédé de paroi dite « lutétienne » constitue une évolutiondu procédé de la paroi parisienne dans laquelle les poteauxpréfabriqués sont remplacés par des pieux en béton armécoulés en place dans les forages. Le domaine d'emploi de laparoi lutétienne est plus étendu que celui de la paroi parisiennecar les éléments verticaux peuvent être réalisés avec une géo-métrie et une longueur adaptée à la particularité du chantier.L'inconvénient de la paroi lutétienne réside dans le position-nement des armatures en attente qui doit être très précis pourpouvoir fixer les panneaux.

Quant à la paroi moscovite, c'est une variante du procédé de laparoi lutétienne dans laquelle les pieux en béton armé coulésen place dans les forages sont remplacés par des barrettes. Ledomaine d'emploi des parois moscovites est identique à celuides parois lutétiennes. L'intérêt de cette technique est de conférerà l'ouvrage une rigidité encore plus grande que celle obtenueavec la technique de la paroi parisienne ou lutétienne et doncde limiter les déplacements. L'inconvénient de cette techniqueréside, comme pour la paroi parisienne ou lutétienne, dans lepositionnement des armatures en attente qui doit être trèsprécis. Une erreur de positionnement de ces derniers entraînede gros problèmes d'exécution lors des phases de terrassement.

MARCHÉS


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Murs embouésSi la fouille doit être encore plus profonde et qu’il est impossibled’utiliser des rideaux de palplanches, la solution peut-être deréaliser un mur en profondeur. Ce genre de mur est réalisé en« coulis » et coulé au moment où le sol est « ameubli ». Lors de leur réalisation, on creuse, au moyen de grappinsrectangulaires spéciaux pendus à une grue à câble, des tran-chées individuelles dans le sol (« panneaux »), jusqu'à la pro-fondeur requise. Pour éviter l'effondrement de la tranchéedurant l'excavation, celle-ci est remplie d'un fluide d'excavationtelle que la boue bentonitique. Après l'excavation, le fond de latranchée est nettoyé et le fluide d'excavation est remplacé.Des cages d'armature préfabriquées sont alors immergéesdans la tranchée et ces dernières sont ensuite bétonnées à l'aided'un ou plusieurs tubes plongeurs. Le béton repousse ainsicomplètement le fluide d'excavation. En réalisant ces panneaux de manière contiguë, on obtient uneparoi continue dans le sol qui fait généralement office de sou-tènement définitif. L’engin utilisé à cette fin est une pelle hydraulique particulière,dont le balancier est remplacé par un équipement spécial.La commande est hydraulique, mais elle est beaucoup pluscompliquée que sur une pelle hydraulique normale : il y adavantage de manettes et l’écran est plus détaillé pour suivretoutes les opérations. L’engin est également un peu plus lourdet doit donc rouler sur des plaques de roulage métalliquespour ne pas s’affaisser.Le conducteur doit installer l’engin de manière extrêmementstable du fait qu’il est alourdi à cause du contrepoids supplé-mentaire à l’arrière, et est équipé d’un mât très haut. Unecommande hydraulique permet d’allonger le châssis afin decréer une plus grande surface portante.

Murs emboués et parois moulées assurant unefonction de retenue d'eauPour cette application, une attention particulière doit êtreaccordée à la qualité des joints verticaux entre les panneaux.Il convient en outre de prendre en compte le fait que les écartsde positionnement des panneaux augmentent avec la profondeuret d'y être particulièrement attentif dans les parois plusprofondes ayant une fonction de retenue d'eau, en vue d'éviterdes fuites trop importantes. Au cours de l'excavation des pan-neaux, le niveau du fluide d'excavation doit non seulements'élever à au moins 2 m au-dessus de la hauteur piézométriquemaximale (dans les différentes nappes phréatiques sur

l'ensemble de la profondeur), mais aussi au moins jusqu'entreles murettes-guides. Afin d'obtenir une surhauteur suffisantedu fluide d'excavation, on réalisera soit un rabattement de lanappe phréatique de part et d'autre de la paroi lorsque leniveau de celle-ci est trop élevé, soit un rehaussement desmurettes-guides jusqu'au-dessus du niveau de la surface du sol.Si l'on opte pour un rabattement de la nappe phréatique, ondoit être conscient des risques encourus (pannes de courant,pressions d'eau différentielles en cas d'écoulement d'eauimportant, etc.) et des dispositions doivent être prises enconséquence. Par ailleurs, il importe de s'assurer que lerabattement est effectif sur l'ensemble de la profondeur de latranchée. Si la paroi assure uniquement unefonction de retenued'eau, elle est parfois exécutée en une seule étape. Dans cecas, le fluide d'excavation est composé d'un mélange à based'eau, de bentonite et de ciment qui durcit sur place.Dans les couches de sol plus dures, pour les excavations trèsprofondes ou lorsque des tolérances très strictes sont appli-quées en termes de positionnement et de vibrations, on peutégalement avoir recours à une hydrofraise. Les panneaux de paroi moulée peuvent en outre faire office defondation profonde et sont dites alors « bandes de paroi mou-lée-barrettes ». On peut également augmenter la capacitéportante minimale de la paroi moulée en excavant le merlonsur une plus grande profondeur que le reste du panneau (jus-qu'à une couche résistante). Le joint entre les deux panneauxde paroi moulée peut aussi être réalisé à l'aide de tubes joints.Le cas échéant, ces derniers doivent être « extraits » pendantet après le bétonnage…

• • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Sources et informations complémentaires : norme NF EN1538+A1 de novembre 2015 « Exécution des travaux géotechniquesspéciaux - Parois moulées ».


Types de soutènement

Rideau de planches métalliques

Paroi composite

Paroi moulée et préfabriquée

• La continuité du rideau facilite la gestion de la nappe.

• Peut servir de soutènement définitif.(habillage possible pour l'aspectvisuel)

• Peut avoir un rôle porteur.

• Solution économique au regard des soutènements continus.

• Peut entrer dans la constitution d'ouvrages (paroi parisienne ou lutétienne).

• Ne convient pas aux sols boulants.• Inadaptée en présence d'une nappe

phréatique sur la hauteur libre

• Solution onéreuse.• Nécessite une emprise importante.• Effet barrage potentiel sur la nappe

(la réalisation d'une paroi en jambede pantalon limite cet impact).

• Technique adaptée à tous les terrains.• Soutènement permanent intégré

dans la structure.• La continuité de la paroi facilite la

gestion de la nappe (solution boiteétanche).

• Grande inertie permettant de gérer les déplacements.

• Effet barrage potentiel sur la nappe • Impossibilité de mise en œ uvre dans

les terrains contenant des blocs oudes bancs durs.

• Mise en œ uvre impliquant des nuisances importantes

Avantages Inconvénients

Avantage et inconvénients des différents types d'écrans de soutènement

Source : LCPC, Recommandations pour l'inspection détaillée, le suivi et le diagnostic des parois composites, 2003

MARCHÉS


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Crédit : leblogdudirigeant.com

À NOTERPOUR 2017

VIE DE L’ENTREPRISE

Compte personnel d'activité(CPA) :

lancement du service en ligneLa loi n°2016-1088 du 8 août 2016, appelée« Loi Travail », a créé le CPA qui per-mettra d'utiliser les droits acquis sur dif-férents comptes afin de sécuriser le par-cours professionnel d’un salarié. Sondispositif est entré en vigueur le 1er janvierdernier et le service en ligne du CPA a étéofficiellement lancé par le Gouvernementle 12 janvier suivant. Si le CPA s’adresseprincipalement aux salariés, les emplo-yeurs y ont-ils un rôle à jouer ?Avec le CPA, les salariés sont libres dechoisir comment utiliser leur compte ;leurs droits et leur employeur ne peutpas contrôler l’utilisation qu’ils en font.Toutefois, ce dernier peut inciter sessalariés à suivre certaines formationsen abondant leurs droits acquis. Deplus, si l’entreprise a recours au bulletinde paie dématérialisé, le site du CPApermet de visualiser ces bulletins. C’estégalement dans l’intérêt des chefs d’en-treprise de connaitre les grandes lignesdu CPA de façon à pouvoir répondre auxquestions des salariés lors de l’entretienprofessionnel, moment-clé qui permetde faire le point sur l’évolution profes-sionnelle de chacun et de parler despossibilités de formation existantes.

Aide et prime à l’embauche d’un salarié en 2017

Un décret du 28 décembre dernier vientde prolonger le dispositif d’aide à l’em-bauche applicable aux TPE et PMEdurant les 6 prochains mois, donc pourles contrats de travail dont l’exécutiondébutera au plus tard le 30 juin 2017.Pour le versement de l’aide, il faut uneembauche en CDI ou en CDD d’unedurée d’au moins 6 mois. Sont égale-ment concernés les transformations deCDD en CDI et les contrats de profes-sionnalisation d’une durée supérieureou égale à 6 mois. Dernière condition : la rémunérationprévue au contrat de travail doit êtresupérieure ou égale à 1,3 SMIC (soit1924,35 €).La prime à l’embauche s’élève à 4 000 €bruts sur 2 ans pour un même salarié àtemps complet (proratisée en cas detemps partiel). Afin de la percevoir, vousdevez envoyer une demande auprès del’Agence de services et de paiementdans les 6 mois suivant le début d’exé-cution du contrat de travail.L'aide est versée à l'échéance de chaquepériode trimestrielle à raison de 500 €max. par trimestre, sur la base d’uneattestation de votre part justifiant laprésence du salarié.

Hausse du taux du CICEToute entreprise employant des salariésdont elle déduit les rémunérations pourdéterminer son résultat imposable estéligible au crédit d'impôt pour la compéti-tivité et l'emploi (CICE), qu’elle soit sou-mise à l’impôt sur le revenu ou à l’impôtsur les sociétés. Or le taux de ce créditd'impôt augmente en 2017 puisque la loide finances l’a fixé à 7 % au lieu de 6 pourles rémunérations versées à compter du1er janvier 2017, sachant toutefois que leCICE ne s’applique qu’aux rémunérationsn’excédant pas 2,5 fois le SMIC.

Nouveautés pour le contrat d’apprentissage

Sauf cas particuliers, un contrat d’appren-tissage ne peut normalement être concluqu’avec une personne âgée de 16 à 25 ans.Toutefois, à titre expérimental, la loi tra-vail prévoit que la limite d’âge soit repous-sée à 30 ans dans les régions volontairespour l’expérimentation qui débute cetteannée : Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Grand Est,Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine,Pays de la Loire.Une autre expérimentation est menéequi instaure une dérogation aux règlesde répartition des fonds non affectés parles entreprises de la fraction quota de lataxe d’apprentissage. Seules Bretagne etHauts-de-France seront concernées en2017.


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PRÉVENTION - SÉCURITÉ

Glissades, trébuchements, fauxpas, pertes d’équilibre… Leschutes de « plain-pied » sont desaccidents du travail encore trop

souvent perçus comme inévitables et decaractère bénin. Contrairement à ces idéesreçues, elles sont pourtant une des princi-pales causes d’accidents dans l’environne-ment professionnel… Tous les secteursd’activité et toutes les entreprises sontconcernés : en 2014, elles constituaient la2ème cause d’accident du travail avec aumoins 4 jours d’arrêt. Elles représentaientà elles seule 13 % des accidents recensésdans les entreprises françaises, soit plusde 80 000 cas (Source : Inrs)

Les facteurs susceptibles de provoquer leschutes sont souvent peu perceptibles (solsale ou encombré, déplacement rapide,transport d’objet, abords de tranchée,éclairage insuffisant, attention focaliséesur une autre tâche que le déplacement…).Pour les paysagistes : utilisation de moyensinadaptés d’accès pour la taille de haies parexemple, glissades liées à la topologie duterrain ou trébuchement contre un obstaclenon repéré sur un sol encombré par desoutils, tuyaux d’arrosage, branchages… Letravailleur n’est donc pas « naturellement »alerté par le danger.

Il est nécessaire de proposer une démarchede prévention adaptée car les trébuche-ments et les chutes surviennent souventquand il y a un changement de distanceinusité ou inattendu entre le pied et le solou la surface de marche, ce qui démontreque la qualité de la surface de marche, lechoix des chaussures -obligatoirementantidérapantes conformes à la normegénérale EN 345 S2-, et la vitesse de marcheont une grande incidence sur la préventiondes chutes. D’autre part, le fascicule « Travaux sur cor-des, pratiques métier » de l’OPPBTP rappelleque dans les situations où l‘artisan en hau-teur est dans une configuration cordiste, laréglementation concernant l’accès et lepositionnement par corde s‘applique entotalité. À titre d’exemple, un ouvrier quitravaille sur un arbre, au vide, soutenu parune longe de maintien, doit avoir un systèmed’arrêt des chutes, par exemple un harnaisd’antichute relié à un antichute mobile surcorde et une corde convenablement fixéeou bien à une longe avec absorbeur conve-nablement ancrée.

En résumé, dès que l’artisan est en tensionsur une longe de maintien au travail, sansgarde-corps ni filet, et que le risque dechute de hauteur existe en cas de rupturede la longe, il doit s'équiper préalablement d’un système d'arrêt des chutes et doit être

considéré comme cordiste (EN 363).Rappelons qu’une longe de maintien autravail est un dispositif de protection contreles chutes mais pas un système d'arrêt deschutes, car elle ne comporte pas d’absor-beur d’énergie (EN 354).

Sur le site chutesdehauteur.comde l’OPPBTP,vous trouverez un test de prévention en 10questions qui vous permet de recevoir unbilan personnalisé et confidentiel. Ce bilanfournit des clés de compréhension et despistes d’actions pour améliorer la préventiondes chutes. En complément, une base docu-mentaire de plus de 70 références (ouvrage,affiche, mémento, vidéo, guide technique…)est offerte en libre téléchargement.

Le chef d'entreprise doit prendre des me-sures de prévention et les risques doiventêtre analysés dans le cadre de l'évaluationdes risques professionnels, obligatoire,consignés sur le Document Unique deSécurité (D.U.S). Même s’il est avant toutnécessaire de supprimer ces dangers,dans une moindre mesure il est aussi im-portant de sensibiliser les salariés en lesinformant et en les formant, avec une signa-létique adéquate (affiches, autocollants,panneaux…) telle que définie par l’articleR4224-20 du Code du travail.

AIDES FINANCIERES !Pour réduire les risques et permettre aux

entreprises de changer leurs équipements

et leurs matériels, des subventions et des

prêts à taux bonifié (1%) sont proposés par

l'OPPBTP et BTP Banque. Retrouvez

toutes les informations également sur

chutesdehauteur.com

OPPBTP et Jean-Jacques Pelletier

G

Les chutes restent l’une des plus importantes causesd’accidents graves et mortels au travail, quel que soit lemétier exercé. Pour les artisans TP comme pour lesPaysagistes, ce risque inclut les chutes dites de plain-piedlors de travaux de terrassement, de fouilles, de tailles,etc… ainsi que les travaux de hauteur. Tous nécessitentles plus grandes précautions et une indéniable attentionaux règles de sécurité. Rappel de notions indispensablesà garder à l’esprit.

PAYSAGISTES ET TP :PRÉVENIR LESRISQUES DE CHUTES !



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La CNATP et l’OPPBTP se sont associés. N’hésitez pas à prendre contact avec votre syndicat départemental pourbénéficier des outils de prévention mis à disposition par l'OPPBTP… Sans oublier les informations sur le site-portail : preventionbtp.fr, et dans les numéros spéciaux 191 (2015) et 144 (2011) du magazine Préventionbtp.

Nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir des solutionsmatérielles innovantes d’aide à la manutention pour travauxpaysagers, qui traduisent les efforts importants réalisés, cesdernières années, par les industriels dans le domaine de l’amé-

lioration de la manutention et du port des charges. Dans le cadre du partenariat entre la CNATPet l’OPPBTP, il s'agit de vous conseiller pour l'amélioration de vos conditions de travail, unenjeu de taille en faveur de l'efficacité des entreprises.

MATÉRIELS QUI ALLÈGENTLE TRAVAIL DES PAYSAGISTES…

Brouette ergonomique La brouette Roller de Hæmmerlin est spécialement conçue pour prévenir les troubles musculosquelettiqueslors d’une utilisation répétée, éviter le mal de dos et réduire les efforts. Pour cela, la charge transpor-tée est répartie entre la roue principale et la roulette, réglable en hauteur grâce à une gâchettesituée au niveau de la poignée. Lorsque la roulette est au sol, l’utilisateur n’a plus besoin de souleverla charge. La position de la roulette s’adapte à la stature de l’utilisateur et à la topographie du ter-rain ; en plus, elle permet de faire des demi-tours ou de monter des dénivelés aisément.

www.haemmerlin.com

Dévidoir à rouleauxAvant de procéder au déroulage d’un tuyau, il faut s’assurer que la bobine tourne pendant l’opération.Si elle reste fixe, le déroulage va entraîner des torsions ou des coques dans le tuyau qui risquentde l’endommager et obligent les opérateurs à des gestes importants et inutiles pour dénouer lescoques. Il est recommandé d’utiliser des dévidoirs dont le support repose sur le sol et est tractable.Une poignée facilite le déplacement de l’appareil. www.bouharmont.com

Pince caillebotisLors de la réalisation d’une terrasse en bois, la qualité d’aspect tient à la régularité des espaces entre chaquelame, surtout si la surface est importante. Pour faciliter le travail des opérateurs, un accessoire bien pratique :le Metsapro, permet de dégauchir et de maintenir les lames pendant la fixation sur les solives. Le mancheest ergonomique et la poignée élastomère rend la prise en main confortable. www. leborgne.fr

Enfonce pieux à percussion sur mini-pelleEnfoncer les piquets de bois à la masse est une opération épuisante, voire hasardeusepour des grandes hauteurs. Avant d’entreprendre de tels travaux, une DICT doit êtreadressée par l’entreprise aux exploitants de réseaux enterrés afin de connaître leursrecommandations. Ce matériel, dans la gamme Vibrescopic Pro, apporte une solution trèspratique : le piquet est maintenu par une cloche de 120 mm de diamètre, placée à la basede l’outil ; ainsi, le pied reste bien vertical. Le marteau à percussion vient ensuite frapperla cloche pour enfoncer le poteau qui n’est donc jamais en contact direct avec la masse.

La percussion est obtenue par un vérin hydraulique qui assure 950 coups/min avec une puissance de frappe de 230 joules/coupet fonctionne sur le système hydraulique de l’engin utilisé, comme les mini-pelles de 1,5 à 3,5 tonnes. www.rabaud.com

VisseuseLe Quick Drive transforme de multiples références de visseuses professionnelles débrayables présentessur le marché en un système automatique de vissage en bande. Grâce à cette extension amovible, lavisseuse peut réaliser des fixations au sol sans que l’opérateur ait à courber le dos. Les vis utiliséess’insèrent par simple clic qui réduit considérablement le temps de vissage. Ces bandes se portent enétui, à la ceinture par exemple… et fonctionnent sur le système hydraulique de l’engin utilisé, commeles mini-pelles de 1,5 à 3,5 tonnes. www.simpson.fr

Pince pose pavésCette pince mécanique automatique HVZ permet de manipuler les pavés sans effort. La préhension se faità l’aide d’un engin de type chariot élévateur, chargeuse, tractopelle... Une fois les pavés transportés à l’em-placement définitif, le dispositif d’embrayage hydraulique provoque le pivotement de l’écartement secondaireavant l’opération de pose, afin que les éléments puissent être placés à côté de la surface déjà posée.L’écartement principal va de 580 à 1 150 mm et l’écartement secondaire (longueur des mâchoires) va de 1 000 à 1 300 mm. www.probst-handling.com



Les conditions climatiques particulières Les conditions climatiques particulières (froid, vent, pluies, forteschaleurs, soleil) peuvent présenter des risques pour les tra-vailleurs du BTP. Ce mémo fait le point sur les situations profes-sionnelles à risque, les conséquences sur la santé et les bonnespratiques de prévention afin de limiter l’exposition au froid, à lachaleur, au soleil… Ainsi, pour toutes les activités en extérieur, il est conseillé des’organiser en amont en tenant compte des prévisions météoro-logiques, en limitant les activités physiques intenses les jours degrand froid ou de fortes chaleurs et en prévoyant des locauxchauffés l’hiver et frais l’été.

Retrouvez ce mémo et tous les autres sur le site de l’IRIS-STwww.iris-st.org et sur l’application « Les mémos » en flashantle code

Mélanie Baumea

L’Institut de Rechercheet d’Innovation sur laSanté et la Sécurité auTravail vient d’éditer de

nouveaux mémos santé et sécurité à destinationdes entreprises artisanales des Travaux Publicset du Paysage. Nous continuons à vous fairedécouvrir ceux les plus en phase avec nosmétiers. N’hésitez pas à téléchargez l’appli !

L’IRIS-ST VOUS INFORME

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ZOOM MATÉRIELS BIBLIOGRAPHIE

« Engrais verts et fertilité des sols ».Auteur : Joseph Pousset. Editions France Agricole. ISBN 2855572002. 45 €

Comment fonctionne un sol ? Qu'est-ce qui le rend plus fertile ? Comment favoriser une circulation optimale de l'eauet de l'air dans un sol ? Comment améliorer ces pratiques pour mieux protégerl'environnement et respecterles équilibres fondamentaux ?

L’ouvrage développe de façontrès pédagogique le principedes systèmes radiculaires, responsable de l'aération et del'hydratation des sols et des plantations. On y découvre pourquoi et comment les plantes contri-buent à la fertilité des sols par l'action physico-chimiquede leurs racines qui se comportent comme tout être vivantet cherchent à améliorer le milieu de vie à leur profit... etau profit d'autres plantations qui se trouvent dans lemême sol.

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Minidumper Modèle : HS1102. Marque : Hinowa

Ce nouveau modèle tout hydraulique compact d’une lar-geur de 758 mm offre de série le système d’élargisse-ment hydraulique du chenillard (de 758 à 1058 mm), unedouble vitesse de translation (2,5 et 4,1 km/h), une moto-risation Kubota diesel à deux cylindres 599 cc avec refroi-dissement à eau, un couple optimal et un grand réservoirde carburant. Caractéristiques techniques : inclinaisonde 20° (36,4%), puissance sonore garantie de 101 dB. Lalargeur de la chenille dont la tension est réglée par unressort à graisse, est de 180 mm. Capacité du caisson envolume max de charge (ISO 6483) : 0,34 m3 et en volumeà ras : 0,29 m3. Poids de travail : 720 kg (voie fixe) et 800 kg(voie élargissable).



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