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N˚34 MAGAZINE BILINGUE SOCIO-CULTUREL Pourquoi les citoyens suisses ne veulent pas de l'Union Européenne La Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes B D : L'Arepa

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N˚34

MAGAZINE BILINGUE SOCIO-CULTUREL

Pourquoi les citoyens suisses ne veulent pas de l'Union Européenne

La Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes

B D :L'Arepa

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Photos © Victoria Zs.

PEDRO MARZORATI UN CONCEPT ORIGINAL L'ALLIANCE DE L'ART ET DE LA NATUREL'artiste argentin Pedro Marzorati, invité d'honneur reconnu mondialement expose à la Maison du Mossel.Pedro Marzorati, artiste polyvalent aux multiples facettes, s'exprime au travers de différentes techniques artistiques land-art, photographie, dessins et installations.Pour cette 20e édition, la ville d’Andrésy a présenté l'œuvre de Pedro Marzorati"Mano a Mano" à la Maison du Mossel, de laquelle sort une gigantesque main en bois qui va à la rencontre d'une autre main similaire émergeant du sol du Parc.EXPOSITION "SCULPTURES EN L'ÎLE" Andrésy du 19 mai au 24 Septembre 2017http://www.andresy.com/les-loisirs/vie-culturelle/sculptures-en-lile/

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MAGAZINE BILINGUE: ESPAÑOL - FRANÇAIS

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VIVRE VITE

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Artiste: PEDRO MARZORATI (ARG)

Tour Européen Nelda Piña & La Rueda de Madrid (COL)

L'Ibérique qui a conquit le monde (FR)

Pourquoi la majorité des citoyens suisses ne veulent pas adhérer à l’UE? (SUI)

Les cup-cakes ensorcelés (ARG) (FR)

Inauguration Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes (FR)

Le premier personnage de la cinématographie latino-américaine (NIC)

BD: L'Arepa (NIC)

El año Colombia - Francia (COL) (FR)

Quatrième édition de la Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes (FR)

La petite culotte (ESP)

Le Voyage de Stone (FR)

Le teatro libre de Bogota Colombie (COL)

PISCOisPERU (PER)

Astronomie

Café Culturel

Varios países latinoamericanos conmemoran por esta época el aniversario de la independencia de España.

Se necesitaron tres siglos de opresión, para lograr retirar a los ejércitos invasores. Desde la Patagonia hasta el rio Sur, pasando por el mar Caribe, creció a un mismo tiempo el deseo de ser inde-pendientes.Estos trecientos años de invasión dejó grandes secuelas que lle-gan hasta nuestros días. Especialmente el saqueo constante de nuestras riquezas y el menosprecio por nuestras costumbres. Nuestros idiomas fueron casi exterminados, los cultos y las cos-tumbres diarias fueron prohibidas, la demostración que la violen-cia prevalece sobre el pensamiento, nos ha hecho creer que esta es la única vía. El desarrollo de esa vida truncada de nuestros pue-blos originarios, la prohibición de ser lo que eramos nos ha mantenido en la desestabilización de vivir entre dos mundos.

Es importante que siempre recordemos porqué y de quién nos independizamos. El “descubrimiento” de América cambio la faz económica de occidente, pero ese descubrimiento se limitó a las tierras americanas; nunca descubrieron al hombre americano. Lo que occidente conoce de nuestra historia son las caricaturas de las películas y la historia contada por los invasores.No es tiempo de llorar sobre lo mojado.La mundialización que actualmente vive el planeta, nos impone a los latinoamericanos a asumir nuestro mestizaje y a no caer en la tentación de querer imitar lo que no somos. Es tiempo de recupe-rar lo que nos es propio y aceptar lo que va en armonía con noso-tros.

La libertad no es un ideal, por el contrario, es un hecho que toda persona debe vivir cada día. Podemos vivir integrados con la comunidad internacional sin desintegrarnos y aportar lo nuestro con decisión y colaborar con la armonía que busca el planeta.

Si hay algo que debemos hacer los latinoamericanos, es celebrar nuestra independencia, nadie lo puede hacer por nosotros.

Plusieurs pays d'Amérique latine commémorent en ce moment l'anniversaire de leur indépendance.

Il aura fallu trois siècles d'oppression pour finalement réussir à bouter les armées envahisseuses. De la Patagonie jusqu'au Río Sur en passant par la mer des Caraïbes, le désir d'indépendance a grandi au même moment.Ces trois cents ans d'invasion ont laissé des blessures, pas encore cicatrisées, en particulier, le constant pillage de nos richesses et le mépris de nos traditions. Nos langues ont presque été extermi-nées, les cultes et coutumes quotidiens ont été interdits. À force de voir la violence l'emporter sur la pensée, nous avons fini par croire que c'était l'unique voie possible. Nos origines amputées, l'inter-diction d'être ce que nous étions, a maintenu nos vies dans l'instabi-lité, entre deux monde.

Il est essentiel que nous nous rappelions pourquoi et à qui nous avons arraché l'indépendance. La “découverte” de l'Amérique a changé l'économie occidentale, mais cette découverte s'est bornée aux terres américaines ; l'homme américain n'a jamais été décou-vert. L'Occident ne connait de nous que les caricatures des films et l'histoire racontée par les envahisseurs.Mais rien ne sert de pleurer sur le lait renversé.La mondialisation que notre planète vit actuellement nous oblige, nous Latino-Américains, à assumer notre métissage et à résister à la tentation d'imiter ce que nous ne sommes pas. Il est temps pour nous de récupérer ce qui nous est propre et d'accepter ce qui s'ac-corde à nous.

La liberté n'est pas un idéal, bien au contraire, c'est un fait que chaque personne doit vivre au quotidien.Nous pouvons nous intégrer à la communauté internationale sans nous désintégrer et participer avec nos décisions pour collaborer à la quête d'harmonie de notre planète.S'il y a bien une chose que nous devons faire, nous Latino-Américains, c'est célébrer notre indépendance. Personne ne peut le faire pour nous.

¡ INDEPENDENCIA GRITA! CRIE TON INDÉPENDANCE !

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Nelda Piña Quezada es una leyenda viviente del folklor colombiano. Ella vendrá por primera vez de

visita a Europa; principalmente en España, Francia y Alemania. Con sus 69 años, Nelda ha dedicado su vida y su voz al Bullerengue, la Chalupa, el Son de Negro, la Cumbia, los ritmos mestizos de ascendencia africana e indígena de la tradición musical del Caribe colombiano.

Nuestra artista es la heredera de la tradición cultural de los bailes cantaos del Canal del Dique. Es originaria de una

familia que cuenta con varias genera-ciones de cantantes y percusionistas. Su trayectoria artística la llevo a formar parte de una importante recopilación de música Palenquera y del Caribe haciendo parte de varios sellos de calidad: Palenque Records. En esta gira mágica 2017, Nelda estará acompañada de tambores y gaitas de la Rueda de Madrid, grupo compuesto por varios artistas colombianos con experien-cias consagrados a la preservación y la transmisión de tradiciones colombianas en Europa y en el mundo entero.

En esta ocasión, organizamos un concierto con el grupo colombiano establecido en París “Cumbia & Cardon” el 13 de Julio 2017 en la sala de concierto Le Chinois en Montreuil desde las 9pm. Compartimos esta invitación con todos los amantes de la música tradicional colombiana para que se delecten con los ritmos de los sonidos de los tambores y de los bailes cantaos que van encender la noche parisina durante este año de fraternidad entre Francia y Colombia.

¡LOS ESPERAMOS!

Nelda Piña Quezada est une légende vivante du folklore Colombien. Elle sera pour la première fois en

tournée en Europe ; Espagne, France et Allemagne notamment. Agée de 69 ans, Nelda a consacré sa vie et sa voix au Bullerengue, la Chalupa, le Son de Negro, la Cumbia, les rythmes mestizos, d'ascen-dance africaine et indigène de la tradition musicale de la Caraïbe colombienne. Notre artiste est l'héritière de la tradition culturelle du "bailes cantaos" (danses chantées) du Canal del Dique. Elle vient d'une famille comptant plusieurs généra-tions de chanteuses et percussionnistes. Sa trajectoire artistique l'a amenée à faire partie d'une importante compilation de musique "Palenquera" et de la Caraïbe comprenant plusieurs labels comme : Palenque Records.

Dans ce magique tour 2017, Nelda sera accompagnée de tambours et de corne-muses de La Rueda de Madrid, groupe composé de plusieurs artistes colombiens d'expériences consacrées à la préservation et la transmission des traditions colom-biennes en Europe et dans le monde entier. Pour cette occasion nous organisons un concert avec le groupe colombien établi à Paris "Cumbia & Cardon" le 13 Juillet 2017 à la salle de concerts Le Chinois à Montreuil à partir de 21h. Nous transmettons cette invitation à tous les amoureux de la musique traditionnelle colombienne pour qu'ils se délectent aux rythmes des sons de tambours et "bailes cantaos" qui vont enflammer la nuit parisienne dans cette année de fraternité entre la France et la Colombie.

NOUS VOUS ATTENDONS !

La Gira Europea de Nelda Piña & La Rueda de Madrid

Tournée Européenne de Nelda Piña & La Rueda de Madrid

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Pequeño, encantador y de largas orejas : he aquí el conejo como se le dice en toda la francofonía. Oriundo

de la península ibérica, el conejo conquisto al mundo. Hoy se encuentra en peligro en España aunque haga estragos en Australia! Fue criado por su piel, su carne et para la caza. Domesticado, es de todo color y todo tamaño.

Su nombre académico es oryctolagus cuniculus ; oryctolagus o liebre (lago) excavadora (orycto) en griego, ya qué a diferencia de la liebre, el conejo cava madrigueras. La palabra latina cuniculus, tambien ibérica, se va desarrollando…tras simplificación ! La Cunicultura es la única que conservó la palabra intacta : un cunicultor es un criador de conejo.

En antiguo francés, el conil o connil o connin es al conejo lo que el zorro medieval - que se decia goupil en frances antiguo - en es al zorro común – renard en francès moderno : su nombre vernacular. Volvemos a encontrar el cuniculus latín, pero del « culus » solo quedó la L y la U se volvió una O.Una tranformación similar tuvo lugar por todas partes. En catalán, se escribe conill ; en occitano, conilh. En los dos casos el final de la palabra pronuncia como una «ye» - sobre todo al femenino conilla.

Los otros idiomas agregaron una O final. Los Aragoneses dicen coniello, y los Italianos escriben coniglio. En cuanto a los Portugueses, acortaron la palabra : dicen coelho. Paolo Coelho se transcribe por lo tanto Pablo Conejo ! Y hasta conejito para los latinistas. En Castilla, la famosa jota aparece para formar conejo.Remontando hacia el Norte : en antiguo inglés, se decía cony o coney ; o sea el conil francés sin la L. La famosa isla de Coney Island en Nueva York es… la isla de los conejos !En neerlandés se dice konijn. La o se vuelve A en los tres idiomas escandinavos, o sea kanin y kaninchen en alemán…Solo el francés, el inglés y el rumano elijieron finalmente otros nombres. En francés, el animal se convirtió rápida-mente en el « lapin » ya qué la palabra conil

daba lugar a las insinuaciones más obscenas. Lo mismo hicieron los Ingleses con rabbit. Los Rumanos transformaron ligeramente la liebre latina Lepus leporis en iepure. En istro-rumano, un idioma rumano hablado en ciertos pueblos de Croacia, el conejo se dice l’epure.

Il est petit, mignon, avec de grandes oreilles : voici le lapin comme on le nomme dans toute la francophonie.

Originaire de la péninsule ibérique, le lapin a conquis le monde. Aujourd’hui, il est menacé en Espagne mais fait des ravages en Australie ! Il fut élevé pour sa peau, sa viande et la chasse. Domestiqué, il a pris toutes les couleurs et toutes les tailles.Son nom savant est oryctolagus cuniculus; oryctolagus ou le lièvre (lago) fouisseur (orycto) en grec, car contrairement au lièvre, le lapin creuse des terriers. Le mot latin cuniculus, ibérique lui aussi, va faire florès... après simplification ! Seule la cuniculture a gardé le mot intact : un cuniculteur est un éleveur de lapin.

En vieux français, le conil ou connil ou connin est au lapin ce que le goupil est au renard : son nom vernaculaire. On y retrouve le cuniculus latin, mais du «culus» seul le L a subsisté et le U est devenu un O.Une transformation similaire a eu lieu partout. En catalan, on écrit conill ; en occi-tan, conilh. Dans les deux cas la fin du mot se "mouille" légèrement - surtout au féminin conilla.Les autres langues ont ajouté un O final. Les Aragonais disent coniello ce que les Italiens écrivent coniglio. Les Portugais,

eux, ont raccourci le mot : ils disent coelho. Paolo Coelho, se transcrit donc par Paul Lapin ! Petit Lapin, même, pour les latinistes. En Castille, la fameuse jota entre en jeu pour donner conejo.

Remontons vers le Nord : en vieil anglais, on disait cony ou coney ; soit le conil français sans le L. La fameuse île de Coney Island, à New York, c'est... l'île aux lapins !

En néerlandais, on dit konijn. Le O devient un A dans les trois langues scandinaves, soit kanin, et kaninchen en allemand...Seuls le français, l'anglais et le roumain ont finalement choisi d’autres noms.

En français, l'animal est vite devenu le « lapin » car le mot conil permettait toutes les grivoiseries possibles... Les Anglais ont fait de même avec le rabbit. Les Roumains ont un peu transformé le lièvre latin Lepus leporis pour donner iepure. En Istro-roumain, une langue roumaine parlée dans quelques villages de Croatie, le lapin se dit l’epure.

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El ibérico que conquistó al mundo

L'Ibérique qui a conquit le monde

Una pequeña historia de los nombres del conejo

Une petite histoire des noms du lapin

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Excelencias, Señoras y señores, Señor embajador,Cuando el embajador Boris Lazar me pidió que hiciera uso de la palabra para explicarles a ustedes «por qué la mayoría de los ciudadanos suizos no quiere unirse a la Unión Europea», decidí respon-der positivamente a su invitación con el objetivo de ayudar a una mejor comprensión entre la Unión Europea y el ciudadano suizo.En el momento de su creación, en 1957, y durante muchos años, consideré lo que hoy es la Unión Europea como una grandiosa y magnífica realización. Mucho más tarde, Jacques Delors, quien era entonces presidente de la Comisión Europea y un apasionado europeo, me invitaría regularmente a su oficina de Bruselas. Allí conversé primeramente con él solo, y posterior-mente, con muchos otros europeos, en aquel entonces principalmente industriales y empresa-rios alemanes y franceses. La conversación abordaba las vías para combatir la competencia japonesa –llamada por entonces 'Japan Incorporated'.

MI SUEÑO: CONVERTIR EUROPA EN UN GRAN SUIZAEn aquella época soñábamos –en todo caso, soñaba yo– con ver a Europa convertirse en una gran Suiza. No tanto porque yo creyese que Suiza era el paraíso terrenal, sino porque estaba convencido de que [ese país] representaba –a pesar de numerosas debilidades– la mejor de todas las alternativas posibles para lograr que se abrieran para Europa radiantes perspectivas de futuro, protegiendo a la vez la considerable riqueza de su diversidad y de sus culturas. De hecho, Jean Monnet y Robert Schumann habían declarado al principio: «Suiza representa un modelo para Europa.» Las guerras que enfrentaron, y que en parte devastaron, a estas tres grandes naciones europeas, Alemania, Francia y Gran Bretaña, y que sacudieron al resto del mundo, son definitivamente cosa del pasado y es ése el mayor éxito, y el más importante, de la Comunidad Europea.

En vez abordar con profundidad los importantes problemas que formaban parte de la evolución de la Unión y las estructuras que había que conformar, se decidió limitarse a la parte superficial de las cosas, incorporando sin embargo el máximo de países… y eso sin consultar con los pueblos que habían creado la Unión para saber si estaban de

acuerdo o no. Es evidente que el establishment político se preocupaba, ante todo, por incorporar decenas de millones de personas y gran cantidad de países a una Europa que –con excepción de algunos aspectos políticos– estaba todavía por definir.

DE RODILLAS ANTE EL EJÉRCITO DE ESTADOS UNIDOS. ¡ALGO QUE SUIZA NO PUEDE ENTENDER!La creación del euro constituye un excelente ejemplo de otra realización positiva cuya aplica-ción, a pesar de su eficacia, ha sido sin embargo parcial. Gran Bretaña, por ejemplo, se negó a entrar en la zona euro, lo cual hubiera podido hacer, mientras que otros que sí querían no disponían de la capacidad económica para hacerlo. Como consecuencia, algunos países de la Unión Europea disponen de una divisa fuerte, pero no todos. Si los países más débiles en el plano financiero tuvieran acceso al euro en esta época de crisis, podrían convertirse en una carga, dado que habrá que apoyarlos. Sin embargo, el euro constituye en sí mismo una de las mejores realizaciones de la Unión y puede ser considerado como un éxito.¿Qué pasa, sin embargo, con la armonización de decisiones esenciales en materia de política exterior, de defensa y de guerra? Para un ciuda-dano suizo, es absolutamente inconcebible que una parte de Europa haya podido apoyar sin la menor vacilación la política de la administración Bush y que se haya unido a Estados Unidos en la guerra contra Irak. Gran Bretaña, España y algunos países más enviaron contingentes, bajo las órdenes de un comando estadounidense, mientras que Francia y Alemania se negaron en forma decidida. Para noso-tros, fue una prueba perfecta de la debilidad de la política exterior común.

UNA SOCIEDAD AMANTE DE LA PAZ Y RESUELTAMENTE OPUESTA A LA VIOLENCIA FÍSICANada hay, en los planos social, político, económico y financiero, que incite a los suizos a entrar en la Unión. Por el contrario, se les pediría que aportaran una amplia contribución a los cofres de la UE.El canciller Helmut Kohl, para quien trabajé en calidad de miembro del comité estratégico industrial para Alemania, me honró en Suiza con una visita privada. Durante aquella visita me dijo: «Nicolas Hayek, usted goza de cierto crédito ante el pueblo suizo. ¿Por qué no nos ayuda usted a

convencerlo de incorporarse a la UE?» A lo que respondí: «Señor Canciller, ¿por qué es tan importante para la UE tener a bordo a esta pequeña Suiza de 7 millones y medio de habitantes?» Su respuesta brotó sin vacilación, como una bala: «Porque ustedes tienen muchísimo dinero y nosotros tenemos proyectos en los que utilizarlo.»La cultura, la mentalidad y la educación suizas desempeñan un papel muy importante en la reacción natural que hoy observamos ante la UE. La sociedad suiza desprecia por completo el poder y la violencia, aún cuando es el poder quien la ejerce. Es una sociedad que ama la paz por sobre todo y es completamente contraria a toda violencia física. No nos gusta mucho, por ejemplo, la concentración de demasiado poder entre las manos de una sola persona o de un solo partido.

LA LIBERTAD INDIVIDUAL ESTÁ POR ENCIMA DE LA DEL ESTADOLa libertad y la libertad individual de cada cual están inscritas en el alma suiza desde los orígenes del país, en el siglo XIII, mucho antes de que la Revolución Francesa las pusiera en primer plano. La libertad individual del ciudadano es a menudo más importante que la del Estado. Para ser más claro: el Estado tiene que estar al servicio del ciudadano, no el ciudadano al servicio del Estado. La libertad es parte integrante de los principios más importantes para los suizos.No es casualidad que Voltaire y otros muchos buscaran refugio en Suiza, para poder escribir y hablar libremente. Reside en ello, sin dudas, la base de su vieja tradición de tierra de asilo político y financiero (específicamente en lo tocante al secreto bancario), derecho que tanto aprecian los suizos. Tampoco se puede olvidar que fue un suizo quien fundó la Cruz Roja.Permítanme recordarles también que esta minúscula Suiza representa un poder industrial considerable y que dispone de una de las monedas más fuertes del mundo. Es también una potencia financiera que, según todo parece indicar, está llamada a seguir siéndolo en un futuro inmediato, incluso en caso de modificación sustancial de las leyes sobre el secreto bancario o, en el peor de los casos, si éstas llegaran a ser abolidas.Además, al contrario de otros muchos países (no sólo europeos), Suiza nunca ha tenido tendencia a invadir países extranjeros, ni en África, ni en Asia, ni en América del Sur, ni en ninguna otra parte, para crear colonias. A los suizos nunca les ha parecido atractiva la posesión de colonias, entre otras cosas

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¿Por qué la mayoría de los ciudadanos suizos no quiere unirse a la Unión Europea?

Pourquoi la majorité des citoyens suisses ne veulent pas adhérer à l’UE ?

En una intervención ante los embajadores de los Estados miembros de la Unión Europea, Nicolas Hayek, resaltó la falta de democracia de la UE (Unión Europea) y su falta de atractivo económico, en comparación con la Confederación helvética.

S’exprimant devant les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne, Nicolas Hayek, le président du groupe Swatch, a mis en évidence le déficit démocratique de l’Union et son absence d’attractivité économique comparativement à la Confédération helvétique.

Vos Excellences, Mesdames et Messieurs, Monsieur l’Ambassadeur,Lorsque l’ambassadeur Boris Lazar m’a demandé de prendre la parole pour vous expliquer « pourquoi la majorité des citoyens suisses ne veulent pas adhérer à l’Union européenne ? », j’ai décidé de répondre positivement à son invitation dans le but de contribuer à une meilleure compréhension entre l’Union européenne et le citoyen suisse.À sa création en 1957 et pendant de longues années, j’ai considéré ce qui est maintenant l’Union européenne comme une réalisation grandiose et magnifique. J’étais alors relativement jeune. Beaucoup plus tard, Jacques Delors, qui était alors président de la Commission européenne et un Européen passionné, devait m’inviter régulière-ment à son bureau de Bruxelles. J’y discutais d’abord avec lui tout seul, puis avec de nombreux autres Européens, à l’époque principalement des industriels et des entrepreneurs allemands et français. La discussion portait sur les moyens de combattre la concurrence japonaise, alors dénommée « Japan Incorporated ».

MON RÊVE : FAIRE DE L’EUROPE UNE GRANDE SUISSEÀ l’époque, nous rêvions – en tout cas, je rêvais – de voir l’Europe devenir une grande Suisse. Pas tant parce que je croyais que la Suisse était le paradis sur terre, mais parce que j’étais convaincu qu’elle représentait – en dépit de nombreuses faiblesses – la meilleure de toutes les alternatives possibles permettant d’ouvrir à l’Europe de radieuses perspectives d’avenir, tout en préservant la richesse considérable de sa diversité et de ses cultures. De fait, Jean Monnet et Robert Schumann avaient au départ déclaré : 'La Suisse représente un modèle pour l’Europe'.

Les guerres qui ont opposé et en partie dévasté ces trois grandes nations européennes : l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, et ébranlé le reste du monde, appartiennent définitivement au passé et c’est le plus beau succès, et le plus important, de la Communauté européenne.

A GENOUX DEVANT L’ARMÉE DES USA – VOILÀ QUI EST INCOMPRÉHENSIBLE POUR LA SUISSE !L’institution de l’euro offre un excellent exemple d’une autre réalisation positive mais dont la mise en œuvre, pour être efficace, n’en a pas moins été partielle. La Grande-Bretagne, par exemple, s’est

refusée à entrer dans la zone euro, ce qui lui était possible, alors que beaucoup d’autres qui l’auraient souhaité n’en avaient économiquement pas la possibilité. Et en conséquence quelques pays de l’Union européenne disposent d’une devise forte, mais pas tous. Si les pays les plus faibles sur le plan financier accèdent à l’euro en ces temps de crise, ils peuvent devenir une charge, en ce sens qu’il faudra les soutenir. Cependant l’euro est en soi l’une des meilleures réalisations de l’Union et peut être considéré comme une réussite.Mais qu’en est-il de l’harmonisation de décisions essentielles en matière de politique étrangère, de défense et de guerre ? Pour un citoyen suisse, il est absolument inconcevable qu’une partie de l’Europe ait soutenu sans hésitation aucune la politique de l’administration Bush et rejoint les États-Unis dans la guerre contre l’Irak. La Grande-Bretagne, l’Espagne et quelques autres pays ont envoyé des contingents sous commandement états-unien, alors que notamment la France et l’Allemagne s’y sont résolument refusées. Pour nous c’était une preuve parfaite de la faiblesse de la politique étrangère commune.

UNE SOCIÉTÉ ÉPRISE DE PAIX ET ADVERSAIRE RÉSOLUE DE LA VIOLENCE PHYSIQUERien, dans les domaines social, politique, économique ou financier, n’incite les suisses à entrer dans l’union ; bien au contraire, on leur demanderait de contribuer largement à remplir les caisses de l’UE.Le chancelier Helmut Kohl, pour qui j’ai travaillé en qualité de membre du comité stratégique industriel pour l’Allemagne, m’a honoré en Suisse d’une visite privée. Au cours de cette visite il m’a dit : « Nicolas Hayek, vous jouissez de quelque crédit auprès du peuple suisse. Pourquoi ne nous aidez-vous pas à le convaincre de rejoindre l’UE ? » Ce à quoi j’ai répondu : « Monsieur le Chancelier, pourquoi est-ce si important pour l’UE d’avoir à son bord cette petite Suisse de sept millions et demi d’habitants ? » Sa réponse a fusé sans hésitation, comme une balle : « Parce que vous avez énormé-ment d’argent et nous des projets pour en faire bon usage. »La culture, la mentalité et l’éducation suisses jouent un rôle très important dans la réaction naturelle face à l’UE que nous observons aujourd’hui. La société suisse méprise complète-ment le pouvoir et la violence, même exercée par le pouvoir. C’est une société qui aime par-dessus tout la paix et qui est complètement opposée à toute

violence physique. On y tolère mal, par exemple, la concentration d’un trop grand pouvoir entre les mains d’une seule personne ou d’un seul parti.

LA LIBERTÉ INDIVIDUELLE L’EMPORTE SUR CELLE DE L’ÉTATLa liberté et la liberté individuelle pour chacun sont gravées dans l’âme suisse depuis les origines du pays au XIIIe siècle, bien avant que la Révolution française ne les mette au premier plan. La liberté individuelle du citoyen est souvent plus importante que celle de l’État. Pour être plus clair : l’État doit être au service du citoyen, et non le citoyen au service de l’État. La liberté est partie intégrante des principes les plus chers aux Suisses.Ce n’est pas un hasard si Voltaire et bien d’autres ont cherché refuge en Suisse, pour pouvoir écrire et parler librement. C’est sans doute la base de sa vieille tradition de terre d’asile politique et financière (notamment le secret bancaire), un droit auquel les Suisses tiennent tant.Il ne faut pas oublier non plus que le fondateur de la Croix-Rouge est également un Suisse; Henri Dunant. C’est à la neutralité universellement reconnue de la Suisse qu’elle a dû son influence considérable.

Je me permets aussi de vous rappeler que cette minuscule Suisse représente un pouvoir industriel considérable et dispose d’une des monnaies les plus fortes au monde. C’est aussi une puissance financière, appelée selon toute vraisemblance à le rester aussi dans un proche avenir, même si les lois sur le secret bancaire devaient être substantielle-ment modifiées ou, dans le pire des cas, même abolies.

De plus, le pays n’a jamais eu tendance à envahir des pays étrangers, ni en Afrique, ni en Asie, ni en Amérique du Sud ou ailleurs, pour y créer des colonies, au contraire de nombreux autres pays (pas uniquement européens). Les Suisses n’ont jamais jugé souhaitable de posséder des colonies, entre autres parce que la société suisse et sa mentalité propre professent par principe un respect authentique pour les droits humains

C’est la raison pour laquelle la Suisse, créditée d’un tel respect, bénéficie dans les nouveaux pays émergents d’une image positive. Cela nous mène à notre genre de démocratie. La Suisse est neutre depuis 1815 et ne fait partie ni de l’OTAN ni d’aucune autre alliance militaire.

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porque la sociedad suiza y la mentalidad que la caracteriza profesan por principio un auténtico respeto por los derechos humanos, por la integridad y la soberanía de las personas y de las comunidades del mundo entero.Es por eso que Suiza, por ser tan respetada, goza de una imagen positiva en los nuevos países emer-gentes. Lo cual nos lleva a nuestro tipo de democra-cia. Suiza es neutral desde 1815 y no es miembro ni de la OTAN ni de ninguna otra alianza militar.

EL PROPIO CONTRIBUYENTE ES QUIEN FIJA Y APRUEBA LOS IMPUESTOSSuiza es de los pocos países que han logrado integrar a las minorías sin restricción ni compro-miso, dándoles exactamente los mismos derechos y las mismas oportunidades. Sin exagerar, probablemente pudiéramos afirmar que en este momento las minorías a menudo tienen en Suiza más derechos que la mayoría.Otro rasgo de la sociedad suiza es su desinterés por el culto de la personalidad. Los suizos no sienten necesidad de encumbrar a un político, de tener un extraordinario miembro del Consejo Federal. Las personalidades demasiado fuertes se consideran sospechosas. Los suizos prefieren elegir a los ciudadanos inteligentes, experimentados y eficaces, capaces de cumplir con el cargo lo más honestamente posible, que utilicen el dinero de los contribuyentes con prudencia.Los suizos hacen uso de su derecho al voto democrático para la adopción de todas las decisiones importantes a nivel comunal, cantonal o nacional. Eso es democracia directa. Es el propio contribuyente quien fija los impuestos y los aprueba.

TODOS NOS SENTIMOS MUY IGUALESAgreguen a eso un sorprendente talento para negociar y alcanzar un compromiso. Esa aptitud para alcanzar compromisos aceptables para todos, sin dejarnos arrastrar a conflictos internos, es una de las razones fundamentales de la estabilidad de nuestro sistema político y social. Como dije anteriormente, ese comportamiento se manifiesta claramente en nuestro sistema de llamada concordancia. O en las relaciones con los sindica-tos, con los cuales hemos llegado a un acuerdo que permite evitar prácticamente todas las huelgas, destructivas para la economía y molestas para la población.Eso nos permite disponer de un ingreso por habitante más alto que la mayoría de los demás países y de un nivel de vida más elevado para casi todos, lo cual crea puentes entre todos los niveles de la sociedad suiza. Uno puede incluso pregun-tarse si en realidad existen esos niveles. Aunque parezca sorprendente, en Suiza no hay proleta-riado, no hay grandes diferencias sociales entre la gente. Independientemente del nivel de ganancias de cada cual, todos nos sentimos muy iguales y nos consideramos por igual miembros de nuestra sociedad.Los suizos son más abiertos al resto del mundo que la mayoría de los ciudadanos de otros países. Debido a su educación, a su cultura, al hecho de que a menudo hablan varios idiomas y también debido a la reducida extensión del país, una gran mayoría de los suizos viajan lejos y conocen muy bien el resto del mundo.La extrema solidez de la formación profesional, de sus universidades, de sus escuelas de ingenieros y

de otras especialidades técnicas, que se basan en la solidaridad con la industria y entre las genera-ciones, la gran maestría de sus artesanos, unidas a una tecnología moderna y a un gran sentido de la belleza y de la calidad, son únicas en el mundo.Pocos países pueden jactarse de tener un sistema como este tipo de sistema. En Suiza, las estructu-ras sociales han alcanzado casi la perfección, desde hace muchos años y en casi todos los sectores económicos, desde el artesano que trabaja con el hierro hasta el plomero, desde el carpintero hasta el pastelero, todos gozan de gran reputación por la «calidad suiza» de su trabajo. Las universidades suizas están entre las mejores del mundo. Suiza cuenta también con la mayor cantidad de premios Nóbel, en relación con su cantidad de habitantes.Y no podría dejar de mencionar la gran reputación de sus hospitales, sus trenes casi siempre puntuales y sus centros de investigación y de desar-rollo de alto nivel, verdaderos templos de la ciencia. Tengo que mencionar también la limpieza del medio ambiente, prueba del gran respeto que sienten los suizos por la ecología, por la belleza de los paisajes y por nuestra Madre Naturaleza.

SUIZA CUENTA CON EL MÁS ALTO PORCENTAJE DE EXTRANJEROSTodas esas razones, junto a la absoluta neutralidad de Suiza, llevaron a las Naciones Unidas y a gran número de organizaciones internacionales a establecer su sede en Suiza. El Comité Olímpico Internacional, la FIFA, la Federación Internacional de Remo, el CICR [Comité Internacional de la Cruz Roja. NdT.], el centro de investigación nuclear del CERN, y muchos otros organismos han escogido la neutralidad y la seguridad que les ofrece Suiza para instalar su cuartel general en este país, al igual que alrededor de 1 600 000 extranjeros que aquí viven, felices y en paz.Suiza cuenta con uno de los porcentajes de extranjeros más elevados, si no es el más alto, de toda Europa. Más de uno de cada 5 habitantes de este país es extranjero, en su mayoría europeos. Este porcentaje está en constante aumento, en gran parte sin dudas debido a la calidad de vida y al elevado nivel de vida. [Ese porcentaje] no incluye a los numerosos «fronterizos» que cruzan diaria-mente nuestras fronteras con Francia, Alemania, Austria e Italia para venir a trabajar a Suiza.Suiza se creó en el siglo XIII mediante la unión de tres cantones, a los que con el tiempo se fueron uniendo otros 23. Durante siglos han mantenido una soberanía fuerte a nivel cantonal. Como ustedes saben, el gobierno suizo tiene poco poder, comparado con otros países, aunque se ocupa de la política exterior, de la defensa, de las infraestruc-turas y de otros aspectos importantes de nuestra vida. Pero a los suizos no les gusta un poder central demasiado fuerte, y menos aún si reside en Bruselas, que consideran, con razón, como una institución que constantemente trata de acrecentar su propio poder y su influencia.

LLEGAR A UN COMPROMISO CONSTRUCTIVOIntegrarnos a Europa en cuerpo y alma implicaría el riesgo de destruir en gran parte esa perla. Eso no beneficiaría a la propia Suiza ni a los pueblos de Europa, y mucho menos al resto del mundo. No hay duda alguna de que Suiza es europea, está situada en el centro mismo de Europa, y nadie, ni siquiera los propios suizos, puede arrancarnos de este

maravilloso, de este espléndido continente. Es por eso que el comercio entre Suiza y Europa reviste una importancia capital. Compramos a Europa más bienes de los que le vendemos, pero tanto las importaciones como las exportaciones son considerables y absolutamente vitales, como saben todos ustedes. Sería un gran error que uno de los dos socios tratara de chantajear al otro sobre la base de ese intercambio económico tan positivo.

Excelencias, señoras y señores, este es, presen-tado con franqueza y honestidad –aunque de manera, tengo que confesarlo, unilateral y quizás demasiado positiva–, el punto de vista de un suizo medio y de un europeo motivado. Díganme ustedes ahora, si ustedes fuesen suizos ¿estarían ustedes tentados a integrarse hoy a la Unión Europea?

LES IMPÔTS DOIVENT ÊTRE FIXÉS OU APPROUVÉS PAR LE CONTRIBUABLE LUI-MÊMELa Suisse fait partie du très petit nombre de pays qui ont pu intégrer les minorités sans restriction ni compromis, en leur laissant exactement les mêmes droits et les mêmes opportunités. Prenons par exemple le Tessin, la région italophone de la Suisse, et voyons combien des conseillers fédéraux sont issus de ce canton ; ce nombre vous étonnera. Sans exagération, nous pourrions probablement affirmer qu’en Suisse les minorités ont à l’heure actuelle, souvent plus de droits que la majorité. Nous sommes inclinés à parler de discrimination positive.Un autre trait de la société suisse est son désinté-rêt pour le culte de la personnalité ; les Suisses n’éprouvent pas le besoin de monter en épingle un politicien, d’avoir un conseiller ou une conseillère fédéral extraordinaire. Les personnalités trop fortes semblent suspectes. Les Suisses choi-sissent d’élire des citoyens intelligents, expéri-mentés et efficaces, à même de remplir leur charge aussi honnêtement que possible, qui utilisent avec prudence l’argent des contribuables. Les Suisses font usage de leur droit de vote démocratique pour toutes les décisions impor-tantes au niveau communal, cantonal ou national. C’est cela la démocratie directe. Les impôts doivent être fixés ou approuvés par le contribuable lui-même.

NOUS NOUS SENTONS TOUS TRÈS ÉGAUXAjoutez à cela un talent étonnant pour négocier et trouver un compromis. Cette aptitude à trouver des compromis acceptables pour tous sans nous livrer de conflits internes est l’une des raisons fonda-mentales de la stabilité de notre système politique et social. Comme je le mentionnais précédem-ment, ce comportement se manifeste clairement dans notre système dit de concordance. Ou dans les relations avec les syndicats, avec lesquels nous avons conclu un accord qui permet pratiquement d’éviter les grèves, destructrices pour l’économie et gênantes pour la population. Cela nous permet de jouir d’un revenu par tête plus important que dans la majorité des autres pays et d’un niveau de vie élevé pour presque tous, ce qui crée des ponts entre tous les niveaux de la société suisse. D’ailleurs ces niveaux existent-ils ? C’est étonnant, mais il n’y a pas de prolétariat en Suisse, pas de grandes différences sociales entre les gens, quelle que soit la hauteur de nos revenus nous nous sentons tous très égaux et nous considérons

comme des membres à part entière de notre société.Les Suisses sont plus ouverts au reste du monde que la plupart des citoyens d’autres nations. En raison de leur éducation, de leur culture, de leur plurilinguisme fréquent et aussi de la petite taille de leur pays, une grande majorité de Suisses voyagent au loin et connaissent très bien le reste du monde.

PROTECTION SOCIALE À TOUS LES NIVEAUXPeu de pays peuvent se targuer de posséder un tel système. En Suisse les structures sociales ont presque atteint la perfection – sur de longues années et dans tous les domaines économiques, du forgeron au plombier, du menuisier au cuisinier et au pâtissier, tous sont réputés pour la « qualité suisse » de leur travail. Les universités suisses comptent parmi les meilleures au monde . La Suisse compte aussi l’un des plus grands nombres de Prix Nobel, rapporté à sa population. Je ne saurais oublier ses hôpitaux hautement réputés, ses trains presque toujours à l’heure, et ses centres de recherche et de développement de haut niveau, véritables temples de la science. Il me faut encore ajouter la propreté de l’environnement, preuve que les Suisses ont le plus grand respect pour l’écologie, la beauté des paysages et notre Mère Nature.

LA SUISSE COMPTE LE PLUS HAUT POURCENTAGE D’ÉTRANGERSToutes ces raisons, ajoutées à l’absolue neutralité de la Suisse, ont conduit les Nations Unies ainsi qu’un grand nombre d’organisations internatio-nales à établir leur siège en Suisse. Le Comité international olympique, la FIFA, la Fédération internationale d’aviron, le CICR, le centre de recherche nucléaire du CERN et bien d’autres ont choisi la neutralité et la sécurité que la Suisse leur offre pour y installer leur quartier général, tout comme les quelque 1,6 million d’étrangers qui vivent ici heureux et en paix.La Suisse compte l’un des pourcentages d’étran-gers les plus, si ce n’est le plus élevé d’Europe. Plus d’un habitant sur cinq est étranger, européen en majorité. Ce pourcentage est en hausse constante, pour une grande part sans doute en raison de la qualité de la vie et du niveau de vie élevé. Encore n’inclut-il pas les nombreux « frontaliers », qui franchissent chaque jour les frontières française, allemande, autrichienne et italienne pour venir travailler en Suisse.

La Suisse a été crée au XIIIe siècle par la réunion de trois cantons, auxquels sont venus s’ajouter au fil du temps 23 autres. Pendant des siècles, ils ont maintenu une souveraineté forte au niveau cantonal. Comme vous le savez, le gouvernement suisse a peu de pouvoir, comparé à d’autres pays, même si la politique étrangère, de défense, les infrastructures et d’autres domaines importants de notre vie sont de son ressort.

Mais les Suisses n’apprécient pas un pouvoir central trop fort et encore moins s’il siège à Bruxelles, qui est perçue, justement, comme une institution qui cherche constamment à accroître son pouvoir et son influence.

TROUVER UN COMPROMIS CONSTRUCTIFNous autres Suisses, comme tous les êtres humains, avons de nombreux points faibles et bien sûr nous faisons des erreurs. Mais nous n’avons pas besoin, ni le temps, d’en parler ici. Car, au final, elles ne pèsent pas vraiment sur notre processus de décision vis-à-vis de l’Europe – et ne détruisent pas non plus l’image dynamique de la Suisse. On la considère comme une véritable perle.

Nous intégrer corps et âme à l’UE risquerait de détruire en grande partie cette perle. Ce ne serait ni dans l’intérêt de la Suisse ni dans celui des peuples d’Europe, encore moins dans celui du reste du monde. La Suisse est sans aucun doute euro-péenne, elle se trouve au cœur même de l’Europe, et personne, même pas les Suisses eux-mêmes, ne peut nous arracher de ce merveilleux, de ce splendide continent. C’est pourquoi le commerce entre la Suisse et l’Europe est d’une importance capitale. Nous achetons plus de biens à l’Europe que nous ne lui en vendons, mais les importations autant que les exportations sont considérables et absolument vitales, comme vous le savez tous. Ce serait une grosse erreur si l’un des deux parte-naires essayait d’exercer un chantage portant sur cet échange économique très positif.

Vos Excellences, Mesdames, Messieurs, voilà, présenté avec franchise et honnêteté – même si je dois avouer qu’il est unilatéral et peut-être trop positif – le point de vue d’un Suisse moyen et d’un Européen motivé. Maintenant dites-moi, si vous étiez Suisses, seriez-vous tentés d’intégrer l’UE aujourd’hui ?

Retrouvez-nous sur le parvis Mk2 Bibliothèque Avenue de France Paris

XII

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La Street food péruvienne!

Parvis Mk2 BibliothèqueAvenue de France Paris XIII

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Au milieu de l’océan, une île flottait. Des tortues nageaient autour de l'île microscopique. Il y avait sur

cette île, que cinquante habitants, une école, une mairie, et une boulangerie réputée dans le monde entier pour ses délicieux cup-cakes.

La boulangère était une femme d'un certain âge (d'environ cinquante ans). Cette femme cachait un secret : ses cup-cakes avaient des pouvoirs magiques. Ils donnaient une force comparable avec celle d'Obélix. Si on en mangeait un, on était souriant pendant vingt-quatre heures. Et si on en mangeait cinq, on pouvait écrabouiller la planète Terre.

Pour cela, les cup-cakes ne restaient pas en vitrine. Un homme entra dans la boutique et demanda : - Des cup-cakes pour dix personnes !

Elle le lui en donna un.

Intrigué il repartit. « J'ai pourtant précisé qu'on était dix... », pensa l'homme.

Cet homme n'avait pas l'air de vouloir rire... Il mangea la gâteau, donc, malgré lui il eut un léger sourire. Le lendemain matin, les cinquante habitants se réveil-lèrent avec un bruit strident :

- AAAAH !!! - C'était la boulangère. On lui avait volé ses cup-cakes. Tous. Son mari

était le fabriquant du « bonheurindestruc-tible® » (le produit qu'il y avait dans les cup-cakes).

Il fallait trouver le voleur avant que... trop tard, une maison venait de s'écrouler sur un banc de tortues. Puis une autre, et encore une autre...

Les villageois eurent soudain une idée. Si ils rassemblaient tout le monde, il man-quera une personne. Ça sera donc lui. Les habitants réunis, il y en avait bien cin-quante. Soudain, le mari de la boulangère lâcha un :

- Oups... je me suis trompé de produit lors de la fabrication.- Oh non – répondit sa femme – et lequel as-tu mis ? - Celui qui rend les aliments vivants...

Effectivement, les cup-cakes avaient de petits pieds et petites mains. Un villageois s'écria :

- Bon appétit tout le monde !

Là, les habitants sautèrent sur les viennoi-series surexcitées, et ils les avalèrent, les engloutirent.

A partir de ce jour, l'île, cette petite île, devint l'île la plus célèbre pour ses cup-cakes... ENCORCELES !!

FIN

En el medio del océano flotaba una isla. Las tortugas nadaban alrede-dor de la isla microscópica. En

aquella isla, de cincuenta habitantes, había una escuela, una municipalidad y una panadería mundialmente conocida por sus deliciosos cupcakes.

La panadera era una mujer de cierta edad (más o menos cincuenta años). Esta mujer escondía un secreto: sus cupcakes tenían poderes mágicos. Daban una fuerza comparable a la del Increíble Hulk. Si comíamos uno permanecíamos son-rientes durante veinticuatro horas. Si comíamos cinco, podíamos destruir la Tierra entera.

Por esto, los cupcakes nunca estaban en la vidriera. Un hombre entró en el negocio y pidió : ¡Quiero cupcakes para diez personas!

Ella le dió uno.

Sorprendido el hombre se fue. « Qué raro... le había pedido para diez personas... », pensó.

Este hombre no tenía muchas ganas de reírse... se comió la torta y entonces, a pesar de no tener ganas, sonrió leve-mente. Al día siguiente, los cincuenta habi-tantes se despertaron con un ruido ensordecedor: ¡¡¡AAAAH!!! - Era la panadera. Le habían robado los cupcakes. Todos. Su marido era

el que fabricaba la « felicidadindestruc-tible® » (el producto secreto que contenían los cupcakes).Había que encontrar al ladrón antes que... demasiado tarde, una casa venía de desplomarse sobre un grupo de tortugas. Luego otra y otra...

Los habitantes de la isla tuvieron una idea. Si juntaban a todo el mundo, faltaría una persona. Esta sería entonces la culpable. Una vez todos reunidos, contaron y vieron que había cincuenta personas... De pronto el marido de la panadera soltó un comen-tario:

Ups... me equivoqué de producto... Oh no – respondió su mujer – ¿y qué producto pusiste? El que vuelve a los alimentos vivos...

Efectivamente, los cupcakes tenían pequeños pies y pequeñas manos. Un habitante gritó:

¡Buen provecho a todos!

Entonces los habitantes de la isla se abalanzaron sobre las pastelerías excita-das y se las comieron.

A partir de aquel día la isla, aquella pequeña isla, se transformó en la isla más famosa del mundo gracias a sus cupcakes... ¡¡EMBRUJADOS!!

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www.alepal.comLos cup-cakes embrujados

Les cup-cakes ensorcelés

texto e ilustraciones de maya leibiusky-Polack

(8 años)

texte et illustration de maya leibiusky-Polack

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de la Semana de América Latina y el Caribe

Como todos los años se celebra en Francia la Semana en honor a América Latina.

En el año 2011 el Senado Francés instituyó este día que actualmente se convirtió en dos semanas de actividades y vida cultural.Este año con la creación de un sitio web y la activación de las redes sociales y el buen tiempo, la afluencia desbordó todos los pronósticos.

El trabajo del delegado del 'Ministere des Affaires Etrangeres' Monsieur Antoine Grassin, quien alargó los círculos y las actividades, al trabajo que ya había iniciado los años anteriores Monsieur Philippe Bastelica; dieron como resultado esta inolvidable Semana.

La Inauguración abrió la fiesta, el domingo 28 sobre el barco el Alizée en el Sena al frente de la estación de Lyon.Desde el medio día hasta la media noche bajo 34° grados de temperatura ; hubo música, exposiciones conferencias, danzas, gastronomía y bebidas, todo típicamente latinoamericano, con invita-dos españoles, portugueses, capverdia-nos, que sienten el aire caribeño en París. Una programación formidable.

Alex Lima de Brasil abrió la fiesta con su demostración de salsa, seguido por De Carlo cantante chileno de música latinoa-mericana que nos animó con su com-pañera artística Adriana Prado de Colombia. La sorpresa fue el profesor universitario Maximiliano Duran, invitado a dar una conferencia sobre la lengua Quechua y todos terminamos cantando canciones latinoamericanas conocidas en Lengua Quechua que nos acercó a nues-tras raíces.

Desde los Andes, recibimos a Annie Rodríguez y Alexandre Basquin con la famosa danza de la Marinera de Perú,Pero la esencia de la latinidad, la encontra-mos con el grupo PUKAWARA de La Maison de M.A.I. (Maison des Musiques & Arts Interculturels), con sus ritmos y melodías de Bolivia y con sus instrumentos tradicionales. Las estampas del Perú nos presentaron varias danzas tradicionales de su país acompañados de su guitarrista y

cantante Ricardo Delgado. Otra de las sorpresas vino de México en la voz de Karla Lazo, cantante soprano acompañada al piano par Ada Tzab de México.

Luego pasamos al espectáculo y clase de Tango. Música argentina con el trío «Pfeiffer-Naón-Delgado» y el espectáculo de Tango con el internacional Orlando Coco Días y con continuación de una clase de iniciación al Tango.

A las 19h llegó la hora de la Inaguraciónde 'la Semaine de l’Amérique Latine et el Caribe' por el Señor Antoine Grassin (Ministère des Affaires étrangères), seguido por el Senor Francisco Compés, Ministro Consejero de la Embajada de la Republica Dominicana, en representación de la presidente del GULAC la Señora Embajadora Rosa Hernández Grullendo y finalizó el Señor Feferico Renjifo Embajador de la República de Colombia.

A continuación hubo algunas degusta-ciones ofrecidas por las embajadas del Paraguay, Perú, Haití.Mientras se preparaban las orquesta tuvimos el placer de escuchar a Fred del

[email protected]

Comme chaque année en France, on célèbre la Semaine de l'Amérique latine et des Caraïbes.

C'est en 2011, que le Sénat a institué cette journée, aujourd'hui convertie en deux semaines d'activités et vie culturelle.Cette année, grâce à la création d'un site web, l'activation des réseaux sociaux, le tout associé au beau temps, l'affluence a dépassé tous les pronostics.

Ce programme d'activités et d'événe-ments inoubliables est le fruit du travail du chargé de mission auprès du ministère des Affaires étrangères, Antoine Grassin, une entreprise déjà initiée par Philippe Bastelica les années précédentes.

La fête a commencé le dimanche 28 sur la Seine dans le bateau Alizée en face de la gare de Lyon.De midi à minuit, sous un soleil de plomb, un formidable programme s'est déroulé : musique, expositions, conférences, danse, gastronomie et cocktails... En plein Paries, l'ambiance était typiquement latino améri-caine et l'air sentait bon les Caraïbes pour les invités espagnols, portugais et cap-verdiens.

Alex Lima, brésilien, a ouvert la danse avec une démonstration de salsa, suivi par De Carlo, chanteur chilien de musique latine, qui a fait belle impression avec sa com-pagne artistique colombienne, Adriana Prado.Le professeur universitaire Maximiliano Duran a créé la surprise : invité à donner une conférence sur la langue quechua, tout l'auditoire a fini par chanter des chansons latino-américaines en langue quechua. Un beau retour aux sources !Nous avons également reçu Annie Rodriguez et Alexandre Basquin, venus des Andes pour faire une démonstration de marinera, la fameuse danse péru-vienne.L'essence même de la latinité, nous l'avons trouvée dans le groupe PUKAWARA de La Maison de M.A.I. (Maison des Musiques & Arts Interculturels), avec leurs instruments traditionnels qui vibraient au rythme des mélodies boliviennes.Las Estampas del Perú, accompagnés de leur guitarriste et chanteur, Ricardo Delgado,

nous ont présenté plusieurs danses traditionnelles de leur pays.

Une autre surprise nous est venue du Mexique : la voix de Karla Lazo, soprane accompagnée au piano par sa compa-triote, Ada Tzab.Puis nous sommes partis en Argentine avec les spectacles et cours de tango du trio Pfeiffer-Naón-Delgado et du danseur international Orlando Coco Díaz.

À 19 heures, Antoine Grassin (par le Ministère des Affaires étrangères) a lancé l'inauguration de la Semaine de l’Amé-rique Latine et des Caraïbes. Ont suivi le président du Grulac (Groupe des pays d'Amérique Latine et des Caraïbes), suivi par Monsieur Francisco Compés, Ministre Consejero de la Ambassade de la République Dominicaine en représenta-tion de la président du GULAC Madame ambassadrice Rosa Hernandez Grullendo et l'Ambassadeur de la République de Colombie, Monsieur Federico Renjifo. Pour accompagner l'événement, les ambassades du Paraguay, du Pérou et d'Haïti ont offert un buffet de dégustation.

de la Semaine de l'Amérique

Latine et des Caraïbes

InaugurationInauguración

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Sol,con sus cantos andinos acompañados de charango, guitarra y flauta.La música en grande llegó de donde nadie lo esperaba; Haití, y qué música; el Trío Grégoire Chéry.

Danzas y cantos con el grupo haitiano formado por Jean Emmanuel (percussion-niste), Nicolas Lukazeau (guitariste) et Grégoire Chéry (chanteur, auteur compo-siteur), quienes pusieron a bailar hasta los que nunca bailan.

Y para terminar en fiesta, la agrupación Marimba y Chirimía, con la música excepcional del Pacífico colombiano con instrumentos regionales como lo dice su nombre; marimba y chirimía que puso a bailar al cuerpo diplomático de América Latina en Francia.

Un gran reconocimiento a Dora Le Morvan, quien dedicó todo el día a compartir y hacer descubrir la cultura latinoamericana a los mas pequeños, para terminar en Piñata el juego lúdico con los niños.

En esta fiesta no faltó nada, un aplauso muy grande a los artista participantes. M. Patrick CAUVIN, Pintor, Vi ce-Consul de Haiti a París con sus cuadros haitianos, Denise Aubin pintora argentina con sus obras en acrílico. Las esculturas figurati-vas en madera de Juan Carlos Gómez de República Dominicana iluminaron uno de los tres pisos del barco. La bella presenta-ción de cuadros indígenas de Arte amazó-nico del Perú de la asociación Lupuna de sus artistas (Santiago, Rember Yahuarcani,Yahuarcani, Percy Diaz). Las pinturas abstractas de Rodolfo Oviedo Vega de El Salvador, obras sensibles, humanas y emocionales, y por la República Dominicana: Chichi REYES. Fotografiás de Buenos Aires et Montevideo bajo el objetivo de Luciano Antinori. Mas foto-

grafías de Frans Krajcberg de Brasil.Nuestros escritores Pilar Mata Solano, Mariposa del Castillo y M. Louis-Philippe Dalembert: Autor de Haiti.

Créole

Ouvert du Lundi au Vendredi:

de 12h à 14h30 et le soir

19h à 22h30

Le Samedi : le soir à partir de 19H

47 Rue Léon Frot – 75011 Paris

Accès Métro Ligne 9 Station Charonne

Formule Midi : Entrée + Plat ou Plat + Dessert

12€90Ou Entrée, Plat, Dessert

14€90

gwadacafe

01 40 24 01 24

Café Restaurant

Pendant que les orchestres se prépa-raient, nous avons eu le plaisir d'écouter les chants andins de Fred del Sol, accom-pagné au charango, à la guitare et à la flûte.

De manière inattendue, Haïti nous a offert de la grande musique. Et quelle musique ! Les danses et les chants du Trio Grégoire Chéry, composé du percussionniste Jean Emmanuel, du guitariste Nicolas Lukazeau et du chanteur auteur-composi-teur Grégoire Chéry ont réussi à faire se trémousser même ceux qui ne dansent jamais.Pour clore la fête en beauté, l'ensemble Marimba y Chirimía, composé d'instru-ments régionaux colombiens dont il porte le nom, a fait danser tout le corps diploma-tique de l'Amérique latine en France grâce au rythme endiablé de la musique de la côte pacifique.Un grand merci à Dora Le Morvan qui a consacré toute une journée pour faire découvrir la culture latino américaine aux plus jeunes avec des jeux ludiques comme la piñata.

Cette fête n'a manqué de rien ! Un grand bravo à tous les artistes participants. M. Patrick CAUVIN, peintre, vice-consul de Haïti à Paris et ses cadres haïtiens, Denise Aubin, peintre argentine et ses œuvres à l'acrylique. Les sculptures figuratives en bois du Dominicain Juan Carlos Gómez ont orné l'un des trois ponts du bateau. La belle présentation de tableaux indigènes de Arte amazónico del Perú avec l'associa-tion Lupuna et ses artistes (Santiago, Rember Yahuarcani ,Yahuarcani, Percy Diaz). Les peintures abstraites du Salvadorien Rodolfo Oviedo Vega, des œuvres sensibles, humaines et émou-vantes. Et pour la République dominicaine : Chichi REYES. Les photos de Buenos Aires et Montevideo avec l'objectif de Luciano Antinori. Les photos du Brésilien Frans Krajcberg,Nos écrivains Pilar Mata Solano, Mariposa del Castillo et M. Louis-Philippe

Dalembert: Auteur du Livre "Avant que les ombres s'effacent qui nous ont présenté leurs derniers livres.

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AVEC LA PARTICIPATION DE :FRANCE DIPLOMATIEAMBASSADES LATINO-AMÉRICAINESJOUR ET NUIT CULTURETOP MACHINETACV - CABO VERDE AIRLINESSEMILLEROS DE EL CAFÉRELIFONDATION MALONGOFRANCE 24RFIBAR MINEIRINHOET TOUTES LES ASSOCIATIONS ET GROUPES QUI, D'UNE FAÇON OU D'UNE AUTRE, ONT PARTICIPÉ AU SUCCÈS DE CETTE MAGNIFIQUE INAUGURATION.

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Para llegar al Instituto Lumière se debe tomar un tren en la Gare de Lyon que se ubica frente a la Plaza

Louis-Armand en el Distrito XII de París. Esa estación es un museo por su antigüe-dad y arquitectura, inaugurada en 1847. En la entrada se exhibe un gran reloj en lo alto de su torre central y en su interior, antes de abordar el tren, se debe visitar el legenda-rio restaurante Le Train Bleu por tratarse de una joya en diseño y conservación. En Lyon se llega a la estación Part-Dieu y se toma otro tipo de transporte urbano con destino al Instituto Lumière, que es uno de los más grandiosos símbolos de historia y memoria de esta ciudad.El Instituto Lumière es un complejo que se ubica en la Rue du Premier Film, una pequeña calle que lleva ese nombre para hacer memoria de que fue allí donde se filmó la primera película de la historia del cine. En las esquinas e intercepciones con otras calles se pueden leer las placas decoradas con motivos cinematográficos, ya sea bordes de cuadritos negros y blancos simulando claquetas, bordes cortados como cintas de nitrato o delinea-dos de forma similar como se enmarcaban los intertítulos de las películas antiguas.En la entrada del Instituto se ubica el lugar exacto donde fue filmada la primera película por los hermanos Auguste y Louis Lumière, el famoso Hangar du Premier Film —cuya puerta principal se conserva tal como se puede ver en el filme original— con una instalación de grandes láminas transparentes que muestran las imágenes del filme Salida de los obreros de la fábrica Lumière (1895) que se transfiguran como hologramas y transportan a quien se coloca entre ellas al momento en que se filmaba la cinta, para sentir que se va saliendo de la fábrica junto con ellos. Esas instalaciones, además de los grandes jardines, comprenden un museo del cine, una sala de exhibición y una biblioteca.El museo contiene el Patrimonio Lumière, conformado por objetos genuinos, todos los modelos de cámaras fotográficas que existieron antes del invento del cine, películas originales, los cinematógrafos y vitascopios bien conservados, carteles

antiguos protegidos con marcos, todo referente al nacimiento de este arte en Francia, cosas que un amante de la cinematografía no podría encontrar en ningún otro museo.Este centro de exhibición se ha instalado donde fue la casa de Antoine Lumière, el padre de Auguste y Louis. Hay una gran ala dedicada para cada uno de ellos, con exhibición de sus plumas con las que escribían órdenes de compras y de viajes o cartas, sus escritorios, camas, instrumen-tos de trabajo, sus trajes, sus sombreros. También, en orden de importancia después

de ellos, hay un ala central con un enorme espacio dedicado a Gabriel Veyre, el primer gran cineasta de la historia del cine.En las vitrinas y numerosas salas se exhiben los trajes típicos que Gabriel recibió como obsequio en todos los lugares del mundo donde viajó: zapatos para ir a la selva tropical, instrumentos de trabajo, cuadernos de notas y frascos de tinta que utilizó durante sus viajes por Europa, México, América Central y Sur, Japón, Canadá, Estados Unidos, China, Indochina y Marruecos. Gabriel Veyre llegó a filmar alrededor de dos mil quinientas películas

Gabriel VeyrePrimer personaje de las cinematografías latinoamericanas

Le premier personnage de la cinématographie latino-américaine

texto de karly gaitán morales texte de karly gaitán morales

Pour arriver depuis Paris à l'Institut Lumière à Lyon, il faut prendre un train Gare de Lyon qui se trouve

Place Louis-Armand dans le XIIème arrondissement de Paris. Cette gare est un musée par son ancienneté et son architec-ture, inaugurée en 1847. Surplombant l'entrée, une grande horloge s'exhibe dans le haut de son beffroi et à l’intérieur, avant de prendre son train, il ne faut pas man-quer de visiter le restaurant légendaire « le Train Bleu », un bijou d’architecture et de conservation. À Lyon, on descend à la gare de la Part-Dieu et un autre type de trans-port urbain vous attend à destination de l'Institut Lumière tout proche, qui est l'un des symboles les plus grandioses de l' histoire et de la mémoire de cette ville.

L'Institut Lumière est un ensemble de bâtiments qui se trouve rue du Premier Film, une petite rue qui porte ce nom en mémoire du lieu où a été réalisé le premier film de l'histoire du cinéma. Dans les angles et croisements des rues du quartier, on peut lire les plaques de rue décorées aux motifs cinématographiques ,

que ce soit des cadres noirs et blancs simulant les claps du cinéma, les bords crénelés des bobines de nitrate ou les dessins caractéristiques des intertitres des films muets.

À l'entrée de l'Institut, se trouve le lieu exact où le premier film a été réalisé en 1895 par les frères Auguste et Louis Lumière, le fameux Hangar du Premier Film dont la porte principale a été conser-vée, comme on peut le voir dans le film original avec de grandes lames verticales transparentes installées sur la chaussée, figurant les ouvriers de la fabrique Lumière, tels qu’on les voit dans le film, véritables hologrammes qui transportent le visiteur, déambulant entre ces ombres comme au moment où le ruban cinémato-graphique s’imprimait, lui donnant l’impression de sortir de la fabrique en même temps que ces ouvriers. Entourées de jardins, les installations comprennent un musée du cinéma, une salle de projec-tion et d’expositions et une bibliothèque.Le musée est riche du Patrimoine Lumière, composé d’objets authentiques,

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tous les modèles photographiques qui ont existé avant l'invention du cinéma, des films originaux, les cinématographes et vitascopes bien conservés, des images anciennes protégées dans leurs cadres, illustrant la naissance de cet art en France, des choses qu'un amoureux du cinéma ne pourrait trouver dans aucun autre musée au monde.

Ce centre d'exposition est installé au cœur de ce qui fut la maison d'Antoine Lumière, du père d'Auguste et de Louis. Une aile entière est dédiée pour chacun d'eux, avec présentation de leurs stylos qui ont servi pour les ordres d’achats, les voyages et leurs lettres, leurs bureaux, leurs lits, leurs instruments de travail, leurs vêtements, leurs chapeaux. Immédiatement après cet espace dédié aux frères Lumière, on trouve une aile centrale avec un grand espace consacré à Gabriel Veyre, le premier grand cinéaste de l’histoire du cinéma.

Dans les vitrines et de nombreuses salles, sont présentés les vêtements typiques que Gabriel a reçu comme cadeau dans divers pays du monde où il a voyagé, des chaus-sures pour aller en forêt tropicale, les instruments de travail, les cahiers de notes et les flacons de l'encre qu'il a utilisée durant ses voyages en Europe, au Mexique, en Amérique Centrale et du Sud, au Japon, au Canada, aux États-Unis, en Chine, en Indochine et au Maroc. Gabriel Veyre est arrivé à filmer autour de deux mille cinq cents films de courte durée tout au long de sa vie. L'un des premiers s’appelle Femmes d’Amérique centrale habillées pour fêter dimanche, qui fut réalisé en 1896 durant son passage par le Guatemala, le Salvador, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica.

Il arrive en effet en Amérique Centrale en 1896 pour filmer la région, les villages, la nature, les gens, les édifices, puis il présente des projections cinématogra-phiques en 1897 quand il revient pour la deuxième fois en juin. Il pose le premier pied en Amérique Centrale au Panama, qui appartenait alors à la Colombie. Le Panama était à cette époque une porte pour le monde avec le port de Colon et les avantages de sa géographie. Les projec-tions cinématographiques furent réalisées dans un théâtre de la ville de Colon les mardis, jeudis et dimanches comme le raconte en détail le journal L’Isthme du Panama dans ses éditions du 29 juin et le 2 juillet 1897. On lit ainsi en particulier que les projections "ont satisfait les nombreux spectateurs qui ont assisté ces derniers soirs à un spectacle si étrange". C'était la première fois qu’ils assistaient à une séance de cinéma, un événement impres-sionnant et rarissime: voir des photos qui s’animaient et pire, que les personnes qui apparaissaient sur ces photos se déplacent comme s'il s'agissait d’êtres de chair et d'os!

Après son premier séjour à Colon en 1896, Gabriel visite l'Amérique du Sud en projetant ses films et en montrant le cinématographe afin de le commercialiser. Son voyage est intense, commencé en Colombie, pour arriver en Argentine en juillet et le 6 de ce mois, il présente la première séance dans un salon du théâtre, au 344 de la rue la Floride à Buenos Aires. En novembre de la même année, il retourne au Panama et y vend son cinéma-tographe à l'entrepreneur Salvador Negra y Pagés alors que sa tournée se termine.

Gabriel Veyre est né en France le 1er février 1871 et mort au Maroc le 13 janvier 1936. Son plus ample travail de cinéaste dans la région méso-américaine, il l’a fait au Mexique, où aujourd'hui il est considéré comme le premier réalisateur et promo-teur de cet art. Au Mexique, il a réussi à tourner trente-cinq courts métrages qui montrent des coutumes populaires, des paysages et des villes. Avec l’appui du président Porfirio Diaz, il a réussi, en prolongeant son séjour, à créer la pre-mière mémoire cinématographique de cette nation. Jusqu’à ce qu'il parte du Mexique par le port de Veracruz naviguant jusqu'à Cuba pour y présenter l'invention du cinéma, également pour la première fois. Il débarque au port de La Havane le 15 janvier 1897 et en repart le 8 mai de la même année. Il fit ses premières séances dans le vieux Théâtre Tacon, aujourd’hui le grand théâtre Alicia Alonso. Cette tournée de 3 ans en Amérique latine et aux Caraïbes se terminera en 1898.

De retour en France, la totalité de ses films produits dans le continent américain en Amérique latine, au Canada, à New York et dans les Caraïbes ont été présentés lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1900, comme l'une des grandes et merveil-leuses inventions techniques de cette époque. Et au cours de cette exposition, le film des Femmes d’Amérique centrale habillés pour fêter dimanche et d’autres encore filmés dans des endroits secrets de la dense forêt de ce continent, furent admirés par des visiteurs venus du monde entier.

Tous ces films sont classés dans les registres de l'Institut Lumière et ceux de la filmographie historique de la Cinémathèque Française. Ils contiennent des images de grande valeur historique. Pour certains le «must» pourrait être de visiter les pyramides d'Égypte, la Tour Eiffel, la Statue de la Liberté ou la prome-nade d’Hollywood à Los Angeles; pour tout amoureux du cinéma il y a en France plusieurs destinations, mais entre toutes, les plus importantes sont les deux lieux de la naissance de l'art cinématographique: l'Institut Lumière à Lyon et Le Grand Café au 4 du Boulevard des Capucines à Paris, où pour la première fois eu lieu une séance de cinéma le 28 décembre 1895. Eureka!

de corta duración reunidas en toda su vida. Una de las primeras es Mujeres de Centro-América vestidas para fiesta de domingo, realizada en 1896 durante su paso por Guatemala, El Salvador, Honduras, Nicaragua y Costa Rica.Llegó a América Central en 1896 para filmar la región, pueblos, naturaleza, gente, edificios, pero realizó proyecciones hasta 1897 cuando llegó a esta área por segunda vez en junio. El primer país de Centroamérica donde arribó es Panamá, que entonces pertenecía a Colombia. Panamá era desde ese tiempo una puerta al mundo por el puerto Colón y los benefi-cios de su geografía. Las proyecciones de vistas del cinematógrafo se realizaron en un teatro de la ciudad de Colón los martes, jueves y domingo; los detalles de eso se cuentan en el diario Istmo de Panamá en sus ediciones del 29 de junio y 2 de julio de 1897. Entre algunas líneas se lee que las vistas “dejaron satisfechos a los numero-sos espectadores que han asistido en las últimas noches a tan raro espectáculo”. Era la primera vez que miraban cine, un rarísimo e impresionante acontecimiento: ver fotos que se movían y lo peor, ¡que las personas que aparecían en esas fotos se movían como si se tratara de seres de carne y hueso!Después de su primera estancia en Colón en 1896, Gabriel visitó América del Sur proyectando sus películas y mostrando el cinematógrafo con el fin de comerciali-zarlo. Su viaje fue intenso, comenzó en Colombia y a Argentina llegó en julio y el

día 6 exhibió las primeras vistas en un salón de teatro ubicado en el número 344 de la calle Florida en Buenos Aires. En noviembre del mismo año volvió a Panamá y vendió allí su cinematógrafo al empresa-rio Salvador Negra y Pagés porque su gira terminaba.Gabriel Veyre nació en Francia el 1 de febrero de 1871 y murió en Marruecos el 13 de enero de 1936. Sus más amplias filmaciones en la región mesoamericana las hizo en México, donde es considerado hoy primer realizador e impulsor de este arte. Allí logró ajustar una filmografía de treinta y cinco películas cortas que muestran las costumbres populares, la

naturaleza y las ciudades. Con apoyo del presidente Porfirio Díaz logró quedarse más tiempo y crear una primera memoria de esta nación hasta que se fue de México saliendo por el puerto de Veracruz y navegando hasta Cuba para llevar a la isla el invento del cine también por primera vez. Desembarcó en el puerto de La Habana el 15 de enero de 1897 y se fue el 8 de mayo de ese año. Sus primeras exhibiciones las hizo en el antiguo Teatro Tacón, actualmente el Gran Teatro Alicia Alonso. Esta larga gira de tres años por América Latina y el Caribe la finalizó en 1898. De regreso en Francia, la totalidad de sus filmes producidos en el continente americano (América Latina, Canadá, Nueva York y el Caribe) fueron exhibidos en la Exposición Universal de París en 1900, como uno de los grandes y maravillosos acontecimientos técnicos que hasta ese momento se había podido inventar. Y en esta exhibición estuvo el

filme Mujeres de Centro-América vestidas para fiesta de domingo y otras realizadas en sitios recónditos y selváticos del continente, vistas por visitantes del mundo entero.Todas esas películas se encuentran clasifi-cadas en el registro del Instituto Lumière y en la antigua filmografía de la Cinemateca Francesa. Contienen imágenes de gran valor histórico. Tal como para muchos su meca cultural podría ser visitar las pirámides de Egipto, la Torre Eiffel, la Estatua de la Libertad o el Paseo Hollywood en Los Ángeles, para todo amante del cine, en Francia hay varios destinos, pero entre estos los más impor-tantes son los sitios del nacimiento del arte: el Instituto Lumière en Lyon y Le Grand Café en el número 4 del Boulevard des Capucines en París, sitio donde se exhibió el cine por primea vez el 28 de diciembre de 1895. ¡Eureka!

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El año Colombia-Francia

L'année France-Colombie

El Año Colombia-Francia 2017 se desarrollará en 19 ciudades francesas y se llevará a cabo

desde el próximo 23 de junio y hasta diciembre de 2017. Los actos inaugurales incluyen un concierto con la Orquesta Binacional integrada por jóvenes franceses y colombianos, un foro económico, la inau-guración de la Plaza García Márquez y la entrega del Honoris Causa de La Sorbona al Presidente de la República, Juan Manuel Santos.Esta Temporada es una oportunidad para que Europa y el mundo conozca los avances que Colombia ha tenido en materia cultural, económica, educativa y de reconciliación, durante los últimos años. También para fortalecer los lazos y el intercambio entre los dos países. “Consideramos que Francia escogió a Colombia para este intercambio, dados los cambios favorables en el contexto del país sobre todo, frente a la posibilidad de terminar el conflicto armado que enfrentó por más de cinco décadas. Es el momento para que tanto franceses como europeos conozcan los nuevos vientos que hoy vivimos”, precisó Mariana Garcés, Ministra de Cultura.

Más de 250 eventos comprenderán la Temporada de Colombia en Francia en el marco del Año Colombia-Francia 2017. A partir del 23 de junio, y hasta finalizar el año, se llevará a cabo en 19 ciudades francesas la Temporada de Colombia en Francia.“Nos interesa mostrar a los franceses, tanto las tendencias de nuestra cultura tradicional como lo que está pasando en la contempora-neidad y con los jóvenes. De esta manera, el público podrá maravillarse ante elementos icónicos de nuestra cultura como la custodia La Lechuga, la escultura La Santa Bárbara o un monumento de la milenaria cultura San Agustín. En materia de música conocerán expresiones que van de la música clásica al hip hop o las propuestas más contem-poráneas del teatro y los hitos del cine nacional.” agregó la Ministra de Cultura.

LO QUE COLOMBIA LLEVARÁ A FRANCIAA lo largo de este segundo semestre, Colombia en Francia dará prioridad a las creaciones contemporáneas, a la juventud y a las regiones del país, a través de una programación de altura mundial que reúne exposiciones, conciertos, espectáculos populares, teatro, danza, gastronomía,

patrimonio cultural, proyección de películas, encuentros literarios, turismo, seminarios académicos, foros económicos, macrorrue-das de negocios, desfiles de moda y eventos de innovación y co-creación.

LA INAUGURACIÓN DE LA TEMPORADA DE COLOMBIA EN FRANCIAUn Foro Económico, en el Ministerio de Economía, Finanzas e Industria de Francia será el punto de inicio de la Temporada de Colombia en Francia, con la presencia del Presidente Juan Manuel Santos. Acto seguido, Santos hablará a las delegaciones diplomáticas de la Unesco sobre el proceso de paz y el buen momento por el que pasa Colombia, en el que se está gestando una cultura de la reconciliación como modelo para la comunidad internacional.Luego de su intervención, el Presidente colombiano recibirá en la Université Paris1 Panthéon-Sorbonne, un doctorado Honoris causa por su aporte en los procesos de reconciliación en Colombia.También el 23 de junio, se inaugurará en el distrito 6 de París, la Plaza García Márquez. A las 8 de la noche, se llevará a cabo el gran concierto de apertura en la Philharmonie de Paris, con la Orquesta Binacional, constituida entre los dos países, específicamente entre la fundación Demos de Francia y un grupo de jóvenes talentos apoyados por el Ministerio

de Cultura de Colombia. El repertorio del concierto incluirá música tradicional colombiana y francesa y contará con la presencia del Presidente Santos y su homólogo francés Emmanuel Macron.

UN AÑO PARA COLOMBIA Y FRANCIAEl Año Colombia-Francia 2017 se desarrolla a partir del trabajo de un equipo interdiscipli-nario, liderado por un Comité Mixto Binacional, presidido por las comisarias generales y compuesto por las entidades organizadoras de ambos países, quienes concibieron en conjunto la programación para fortalecer el espíritu de cooperación.

La participación de Colombia la lidera el Ministerio de Cultura y el Comisario General, delegado por el Gobierno colombiano, Fabián Sanabria. En el caso francés, el equipo de trabajo lo lidera la Comisaria General, Anne Louyot y el Instituto Francés, la agencia del Ministerio de Relaciones Exteriores para la diplomacia cultural.

L'année France-Colombie 2017 sera célébrée dans 19 villes françaises à partir du 23 juin

et jusqu'à décembre 2017. Plusieurs événements accompagnent l'inaugura-tion : un concert de l'orchestre binational formé de jeunes Français et Colombiens, un forum économique, l'inauguration de la place García Márquez et la remise du Doctorat Honoris Causa au Président Juan Manuel Santos par l’université Paris-Sorbonne.Cette Saison est une opportunité pour que l'Europe et le monde prennent conscience des avancées que la Colombie a connu ces dernières années en matière culturelle, économique, éducative et de réconciliation. Elle permettra aussi de renforcer les liens et les échanges entre les deux pays. “Nous pensons que la France a choisi la Colombie pour cet échange en raison des changements positifs que connait le pays et surtout de la fin du conflit armé après plus de cinq décennies de troubles. C'est le moment pour que les Français et les Européens sentent le nouveau vent qui souffle sur nous aujourd'hui”, a déclaré Mariana Garcés, ministre de la Culture.Plus de 250 événements ponctueront la Saison de la Colombie en France dans le cadre de l'année France-Colombie 2017. À partir du 23 juin et jusqu'à la fin de l'année, la Saison de la Colombie en France se déroulera dans 19 villes françaises.“Ce que nous voulons, c'est montrer aux Français aussi bien la diversité de notre culture traditionnelle que les nouveautés contemporaines créées par notre jeunesse. De cette façon, le public pourra s'émerveiller devant les éléments iconiques de notre culture comme le tabernacle La Lechuga, la sculpture La Santa Bárbara ou l'un des monuments millénaires de San Agustín. Côté musique, ils découvriront des créations allant du classique au hip hop ou encore les nouveautés du théâtre contemporains et les meilleurs films nationaux”, a ajouté la ministre de la Culture.

CE QUE LA COLOMBIE APPORTERA À LA FRANCETout au long de ce deuxième semestre, la Colombie en France donnera la priorité aux créations contemporaines, à la jeunesse et aux régions du pays, à travers un programme exceptionnel rassemblant expositions, concerts, spectacles populaires, théâtre,

danse, gastronomie, patrimoine culturel, projection de films, rencontres littéraires, tourisme, séminaires universitaires, forums économiques, grandes rencontres d'affaires, défilés de mode et événements d'innovation et de co création.

L'INAUGURATION DE LA SAISON DE LA COLOMBIE EN FRANCELa Saison de la Colombie en France débutera avec un forum économique au ministère français de l'Économie, des Finances et de l'Industrie avec la présence du Président Juan Manuel Santos. Juste après, M. Santos s'adressera aux délégations diplomatiques de l'Unesco au sujet de la paix et de cette période favorable que connait la Colombie alors qu'elle devient un modèle pour la communauté internationale en matière de culture de la réconciliation.Après son intervention, le président colom-bien recevra de la part de l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, un Doctorat Honoris Causa, pour sa participation au processus de réconciliation en Colombie.Le 23 juin sera aussi le jour de l'inauguration de la place García Márquez dans le 6e arrondissement. À 20 heures, un grand concert d'ouverture sera donné à la Philharmonie de Paris par l'orchestre binational composé de la fondation française Demos et d'un groupe de jeunes talents soutenus par le ministère de la Culture colombien. Le répertoire du concert com-prendra de la musique traditionnelle colombienne et française et sera donné en présence des présidents Juan Manuel Santos et Emmanuel Macron.

UN AN POUR LA COLOMBIE ET LA FRANCEL'année France-Colombie 2017 a lieu grâce au travail d'une équipe interdisciplinaire, menée par un comité mixte binational, présidé par les commissaires généraux et composé des entités organisatrices des deux pays, lesquelles ont conçu ensemble le programme afin d'en renforcer l'esprit de coopération.La participation de la Colombie est dirigée par le ministère de la Culture et par le commissaire général délégué par le gouver-nement colombien, Fabián Sanabria. Côté français, l'équipe de travail est menée par la commissaire générale, Anne Louyot et l'Insti-tut français, l'agence du ministère des Affaires étrangères pour la diplomatie culturelle.

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Todas las cosas buenas tienen un final y la cuarta edición de la Semana de América latina y el Caribe, que se terminó el 9 de

junio, confirmó este refrán. En este año, América Latina y el Caribe también estuvieron representa-das en toda Francia y es el momento de los resultados. Con 230 eventos, repartidos en 20 ciudades, la SALC demostró que los lazos entre nuestros países siguen siguiendo tan solidos como antes.El programa fue denso y variado y ha ilustrado todos los componentes de la relación tan rica y diversa que Francia mantiene con Latino América y el Caribe. Cerca de un tercio de los eventos fueron organizados o co-organizados por las embajadas latino-americanas, una cifra que aumentó con respecto a los años anteriores. De nuevo les agradecemos por su compromiso.El público estuvo presente, pese a una época complicada. De hecho, la “Semana” 2017 se enfrentaba a graves obstáculos: agenda electoral, dos días festivos sucesivos (Ascensión, Pentecostal) y el estado de urgencia, ¡lo que no impidió contar con 30 000 participantes en toda Francia!La inauguración, el 28 de mayo en el barco Alizé, organizado por El Café Latino ha reunido más de 1300 personas, con un clima canicular que transformaba París en Cartagena de Indias. Después de este evento, que dio la prueba de la “Semana”, siguieron manifestaciones que también fueron exitosas y que repercutieron, como los talleres del Instituto El Cordon Bleu, el Fin de Semana Suramericano o los distintos eventos de Jour&Nuit Cultura. Por otro lado, los grandes foros económicos (OCDE, Business

France) llenaron salas y fueron honorados por la presencia de altas personalidades como el presidente del Perú y de Guatemala.En provincia, la SALC también tuvo un gran éxito. En Lyon, el concierto del dúo de Omar Sosa y Gustavo Ovalles y el coloquio “Mundo Vegetal y Universo Femenino – Medicina tradicional popular” ha reunido más de 200 personas. En Marsella, cerca de 600 personas se reunieron para bailar en la fiesta de apertura en la alcaldía de Bagatelle y el grupo “Fundo de Quintal” tocó con taquilla llena.Este año, se acentuó particularmente la comuni-cación. La SALC se otorgó una página de Internet específica la cual generó un número de visitas diarias más allá de nuestro objetivo, al igual que una página Facebook especifica que también generó un número importante de visitas. Estos soportes y el concurso de los patrocinadores de comunicación, han contribuido sin lugar a duda, al aumento del número de participaciones a los eventos.Luego de todos estos momentos de amistad, de fiesta y debate, solo nos queda agradecer nues-tros asociados y todas las personas que obraron por el buen desarrollo de la “Semana” gracias a su trabajo o a sus intervenciones, a las personas que se movilizaron mostrando su interés por Latinoamérica y el Caribe en Francia y para terminar, a los lectores de El Café Latino.¡Esperando que estén de nuevo presentes en la cita del próximo año!

230 Eventos / 20 Ciudades participaron / Más de 110 socios / Más de 350 personas implicadas.

Toutes les bonnes choses ont une fin et la quatrième édition de la Semaine de l’Amérique latine et

des Caraïbes, qui s’est achevée le 9 juin, a confirmé cet adage. Cette année encore l’Amérique latine et les Caraïbes ont été mises à l’honneur dans la France entière et il est maintenant l’heure du bilan.Avec 230 événements, répartis sur une vingtaine de villes, la SALC a prouvé que les liens entre nos pays sont toujours aussi forts qu’auparavant.Le programme fut dense et varié et a illustré toutes les composantes de la relation si riche et si diverse que la France entretient avec l’Amérique latine et les Caraïbes. Près d’un tiers des événements furent organisés ou co-organisés par les ambassades latino-américaines, un chiffre en nette augmentation comparé aux années précédentes. Encore une fois nous les remercions pour leur engage-ment.Le public a été au rendez-vous, malgré une période compliquée. En effet, la « Semaine » 2017 partait avec de sérieux handicaps : agenda électoral, deux ponts successifs (Ascension, Pentecôte) et état d’urgence, ce qui ne l’a pas empêché de compter plus de 30 000 participants dans la France entière !L’inauguration le 28 mai sur la péniche Alizé, organisée par El Café latino, a regroupé environ 1300 personnes, par un temps caniculaire qui donnait à Paris des airs de Carthagène des Indes. Après cet

événement, qui a donné le ton de la « Semaine », suivirent des manifestations dont le succès fut non moins retentissant, parmi lesquelles : les ateliers de l’Institut le Cordon Bleu, le Week-end du cinéma sud-américain ou encore les différents événements de Jour&Nuit culture. De leur côté, les grands forums économiques (OCDE, Business France) ont fait salle comble et ont été honorés par la présence de hautes personnalités telles que les présidents du Pérou et du Guatemala.En région la SALC a également connu un large succès. À Lyon, le concert du duo d’Omar Sosa et Gustavo Ovalles et le colloque « Monde Végétal et Univers Féminin - Médecine traditionnelle popu-laire » ont rassemblé plus de 200 per-sonnes. À Marseille, près de 600 per-sonnes se sont retrouvées pour danser à la fête d’inauguration à la mairie de Bagatelle et le groupe Fundo de Quintal a joué à guichets fermés.Cette année, un accent très particulier fut mis sur la communication. La SALC s’est dotée d’un site internet dédié dont le nombre de visiteurs journaliers a dépassé toutes nos attentes, ainsi que d’une page événement Facebook dédiée qui a égale-ment enregistré un nombre notable de visites. Ses supports, ainsi que le concours de nos partenaires de communication, ont sans nul doute contribué à l’augmentation du chiffre de participation aux événe-ments.Après tous ces très beaux moments

d’amitié, de fête et de débat, il nous reste à remercier nos nombreux partenaires et toutes les personnes qui ont œuvré au bon déroulement de la « Semaine » par leur travail ou leurs interventions, les per-sonnes qui se sont déplacées montrant leur intérêt pour l’Amérique latine et les Caraïbes en France et pour finir, les lecteurs d’El Café Latino.En espérant que vous serez tous à nouveau au rendez-vous l’année prochaine !

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Antonio Seguí (Peintre)

Yuri Buenaventura (Chanteur)

Carina Soto (Entrepreneuse)

texte de antoine grassin et nathalie garro, chargés de mission Pour la semaine de l’amérique latine et des caraïbestexto de antoine grassin y nathalie garro, encargados de misión Para la semana de américa latina y el caribe

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por pilar mata solanoilustración: miguel amate

par pilar mata solanoillustration: miguel amate

EDUARDO.- He visto a Juanjo. PAULA.- ¿Qué cuenta? EDUARDO.- Tiene una nueva novia. PAULA.-

¿Desde hace mucho? EDUARDO.- Un mes. PAULA.- ¿Sabes de dónde es? Te lo pregunto porque siempre le han gustado las sevillanas. EDUARDO.- Pues contigo hizo una excepción. PAULA.- No vas a empezar con la historia de Juanjo de nuevo. EDUARDO.- No, ni me importa. Pero como tú eres catalana. PAULA.- Serás borde. EDUARDO.- Igual ha dicho lo de la novia para ponerte celosa. PAULA.- Seguro. EDUARDO.- Nunca me has contado como se lo monta. PAULA.- Ni pienso. EDUARDO.- Pues bien podrías. PAULA.- ¿O sea qué tú vas contando si te la maman o no? EDUARDO.- Alguna vez. PAULA.- Sois todos iguales. EDUARDO.- Todos no. Yo las prefiero gallegas. PAULA.- ¿No sé por qué no te quedaste, entonces, con Rosa? Aunque no tuviste elección, fue ella quien te plantó. ¿Me equivoco? EDUARDO.- A medias. PAULA.- !Cómo!, a medias… EDUARDO.- Si no hubieras aparecido tú. PAULA.- Estarías todavía lamiéndole el culo. EDUARDO.- Sabes que no es cierto. ¿O no te acuerdas? PAULA.- ¿De qué? EDUARDO.- Era ella quien llamaba todos los días. ¿Te has olvidado las peloteras que me montabas? PAULA.- Una llamada diaria cuando se ha

terminado con una titi es muchísimo: Rosa te llamaba de cuatro a cinco veces al día y tú lo cogías. EDUARDO.- Me das la razón. PAULA.- Lo hacia para joderme a mí, rico, no a ti. EDUARDO.- La cuestión es que me llamaba. PAULA.- Sí, para que rompiera contigo. Te hubieras quedado sin ninguna de las dos, como me llamo Paula. EDUARDO.- Muy convencida estás. PAULA.- Hizo lo imposible para que te mandara a paseo. EDUARDO.- Tiendes al melodrama, chata. PAULA.- El día que, al fin, vino a recoger sus cosas. ¿Te acuer-das? EDUARDO.- Perfectamente. PAULA.- ¿Qué me encontré dentro de la cama? EDUARDO.- No sé. PAULA.- ¿No me digas que no lo recuerdas? EDUARDO.- El día que vino… PAULA.- Sí. Yo no estaba en casa porque habías decidido que lo mejor era que no nos enfrentáramos: estabas aterrorizado. EDUARDO.- Me pareció lo más prudente y de aterrorizado nada. PAULA.- A lo que iba, Eduardo, dentro de la cama me encontré un flamante par de bragas blancas. ¿Estoy en lo cierto? EDUARDO.- Se las olvidó. PAULA.- No seas naif, por favor. EDUARDO.- Es la pura verdad; al sacar la ropa interior del cajón las dejó encima de la cama, que no estaba hecha, por cierto. Y un par de bragas se le olvidaron. PAULA.- Esa siempre ha sido tu versión, porque aceptar que os pegasteis un polvo, incluso a mí, me parece excesivo por lo evidente. Pero Rosa fue lo que quiso dar a entender. EDUARDO.- Fue una casualidad. PAULA.- Y yo, marciana. EDUARDO.- Hemos hablado muchas veces del tema. PAULA.- Y tantas como hablemos, no me harás salir de mis trece. La braga la descubrí con los pies al meterme dentro de las sábanas. Habían sido puestas a propósito: con alevosía, premeditación y nocturnidad. Lo demás, son pamplinas. EDUARDO.- Eres una retorcida. PAULA.- ¡Claro! ¿Y el pestazo de perfume en el cuarto de baño? EDUARDO.- ¡Qué sé yo! PAULA.- Otra casualidad que daba a entender lo que no era. Cuando se hace ese tipo de cosas, se suele ser más discreto. Pero Rosa quería que nos discutiéramos y lo consiguió. No hay una mujer que encuentre un par de bragas en su cama y piense que no le han metido cuernos. ¡Ya me lo dirías tú si llegas a descubrir un par de calzoncillos! EDUARDO.- Pues, no sé. Tendría que tener en cuenta las circunstancias. PAULA.- Puñetas ¡Ah! Vosotros sabréis lo que hicisteis. EDUARDO.-Absolutamente nada. PAULA.- Eso eres tú quien lo sabe. Bueno, hasta luego, tengo hora en la peluquería.

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DUARDO.- J’ai rencontré Juanjo. PAULA.- Et, qu’est-ce qu’il

raconte? EDUARDO.- Il a une nouvelle amie. PAULA.- Ça fait longtemps ? EDUARDO.- Un mois. PAULA.- Tu sais d’où elle est ? Je te le demande parce qu’il a toujours aimé les Sévillanes. EDUARDO.- Et toi, alors, tu étais l’exception ? PAULA.- Tu ne vas pas recommencer tes histoires avec Juanjo. EDUARDO.- Non, et d’ailleurs je m’en fiche. Mais comme tu es cata-lanne… PAULA.- Que tu es con ! EDUARDO.- Il a peut-être raconté l’histoire de sa petite amie pour te rendre jalouse. PAULA.- Tu parles ! EDUARDO.- Tu ne m’as jamais raconté ce qu’il te faisait. PAULA.- Ne compte pas là-dessus. EDUARDO.- Tu pourrais bien, pourtant. PAULA.- Parce que toi, tu racontes à tout le monde comment on te turlute ? EDUARDO.- Ça m’arrive. PAULA.- Tous pareils. EDUARDO.- Pas tous. Moi je préfère les Galiciennes. PAULA.- Je ne comprends pas, alors, pourquoi tu n’es pas resté avec Rosa ? Bon, en réalité, tu n’as pas eu le choix, c’est elle qui t’a laissé tomber. Je me trompe ? EDUARDO.- Oui et non. PAULA.- Comment ça, oui et non ? EDUARDO.- Si tu ne t’étais pas présentée… PAULA.- Tu serais encore en train de lui lécher les fesses. EDUARDO.- Tu sais bien que ce n’est pas vrai. Tu ne te rappelles pas ? PAULA.- Quoi

donc ? EDUARDO.- Celle qui téléphonait tous les jours, c’était elle. Tu as oublié le bordel que tu me faisais à chaque appel ? PAULA.- Un appel par jour, quand on a fini une liaison avec une nana, c’est beaucoup. Rosa, elle, t’appelait quatre ou cinq fois par jour et tu la prenais… EDUARDO.- Eh bien, tu me donnes raison… PAULA.- C’est pour moi qu’elle faisait ça, pour m’emmerder, pas pour toi, mon petit chéri. EDUARDO.- En tout cas c’est elle qui m’appelait. PAULA.- Oui, pour que je te largue. Tu serais resté tout seul, sans aucune des deux, je te le dis comme je m’appelle PAULA. EDUARDO.- Tu en as l’air bien sûre. PAULA.- Elle a fait tout son possible pour que je t’envoie promener. EDUARDO.- Là, ma chatte, tu es en plein mélodrame. PAULA.- Le jour où elle est enfin venue chercher ses affaires, tu t’en souviens ? EDUARDO.- Oui, très bien. PAULA.-Qu’est-ce que j’ai trouvé dans le lit ? EDUARDO.- J’en sais rien. PAULA.- Ne me dis pas que tu ne te le rappelles pas ! EDUARDO.- Le jour où elle est venue chercher… PAULA.- Oui, et je n’étais pas à la maison. Parce que tu avais décidé qu’il valait mieux qu’on ne se rencontre pas, parce que tu paniquais. EDUARDO.- Ça m’avait semblé plus prudent. Et pour ce qui est de paniquer, pas du tout. PAULA.- Bon, basta ! mon petit Eduardo. Dans le lit j’ai trouvé quoi ? une splendide petite culotte blanche ! N’est-ce pas ? EDUARDO.- Elle l’avait oubliée. PAULA.- Ne sois pas naïf, s’il te plaît. EDUARDO.- C’est la pure vérité. En sortant ses affaires du tiroir de la commode, elle les a laissées sur le lit, qui était défait. Et elle a oublié une culotte. PAULA.- Ça a toujours été ta version. Même moi j’ai du mal à croire que vous avez baisé, tellement c’est gros ; mais, Rosa, c’est ce qu’elle voulait faire croire. EDUARDO.- C’était par hasard… PAULA.- Ouais, et ta sœur ! EDUARDO.- Nous en avons souvent parlé, de cette histoire. PAULA.- Et tant que nous en parlerons, tu ne me feras pas changer d’avis. La culotte était au fond du lit ; je l’ai trouvée avec mes pieds en rentrant dans les draps. Elle y avait été mise exprès, intentionnellement et avec préméditation ; tout le reste, c’est des foutaises. EDUARDO.- Ce que tu peux être tordue. PAULA.- Mais, bien sûr. Et la salle de bain qui empestait le parfum ? EDUARDO.- Et alors ? PAULA.- Encore une coïncidence pour laisser entendre autre chose. Quand on fait ce genre de truc, on est d’habitude plus discret. Mais, Rosa, elle voulait que nous nous fâchions, et elle a réussi. Il n’y a pas une femme au monde qui trouve une culotte dans son lit et qui ne pense pas qu’elle est trompée. Que dirais-tu, toi, d’un caleçon ? EDUARDO.- Euh, j’en sais rien. Il faudrait tenir compte des circonstances. PAULA.- Mon œil ! En tout cas, vous vous savez ce que vous avez fait. EDUARDO.- Absolument rien. PAULA.- Ça, c’est toi qui le dis. Bon, à plus tard, j’ai rendez-vous chez le coiffeur.

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Entrevista al realizador Florian Guichard

Entretien avec le réalisateur Florian Guichard

'El Viaje de Stone'

'Le Voyage de Stone'

Por carla gonZales

Par carla gonZales

CG: ¿TIENES ALGÚN RECUERDO DE INFANCIA QUE HAYA SIDO UNA INFLUENCIA EN TU TRABAJO COMO REALIZADOR? Mi mamá era cantante y profesora de canto en Harvard y nos envió a mi hermano y a mí a campamentos de verano. Fuímos específicamente a un campamento de verano de influencia amerindia en Vermont. Su política entonces era un poco particular. No era mixto y teníamos una vida muy salvaje. Dormíamos en tiendas de madera y sobre todo hacíamos bastante deporte y viajes en canoa. Todas las noches nos contaban historias amerindias alrededor de la fogata. Y yo había sido enviado allí sin hablar una palabra de inglés. No me acuerdo cómo hice para finalmente comunicarme pero al principio todo lo que sabía decir era « yes » o « no ». Más tarde cuando quise hacer cine me inspiré de esta experiencia para crear el personaje de Stone donde él es lo inverso.

Es un personaje dotado de un lenguaje universal que todo el mundo entiende. Él llega a este pueblo esperando convencer a la gente de dejar de cortar los árboles porque es su bosque, el territorio de los indios. Y se da cuenta de que tiene ese don de comunicación. La gente notará ese don y querrá conservarlo a su lado en el pueblo pues hay varias comunidades y la gente no se comprende entre sí.

CG: ¿CUÁL ES LA HISTORIA DE 'EL VIAJE DE STONE'?Para decirlo de forma sencilla es un poco la Torre de Babel, la idea que al principio existía una sola lengua que todo el mundo comprendía. Los hombres entonces quisie-ron construir una torre que llegara hasta Dios. Como castigo y para impedirles, Dios los divide a través del lenguaje. Desde allí los hombres combaten entre ellos porque ya no se comprenden. Entonces, la película retoma esto pero en versión western. En un pueblito llamado Lunatic City la gente no se comprende. Están los mexicanos que

hablan español, los blancos que aquí hablan francés porque este es un western francés sino sería en inglés. Hay un chino y un personaje afro que habla un dialecto congolés pues es una herencia de sus padres que no ha querido renegar. Los indios deben hablar también nuestra lengua. Pero la tribu de Stone está dotada de ese lenguaje universal. En su aventura Stone descubre que puede hablarle a la gente mientras que la gente no se puede comunicar entre sí. Cuando Stone habla con un blanco, un mexicano o un chino todos le entienden pero no se comprenden

CB: AS-TU DES SOUVENIRS D'ENFANCE QUI ONT INFLUENCÉ TON TRAVAIL COMME RÉALISATEUR?FG: Ma mère était cantatrice et professeur de chant à l’école Harvard et elle nous a envoyés mon frère et moi, à des summer camps aux Etats-Unis. Nous avons été notamment à un summer camp d’influence Amérindienne dans le Vermont.

Leur politique à l’époque était un peu particulière. Ce n’était pas mixte et nous avions une vie très sauvage. Nous dor-mions dans des tentes en bois et surtout nous faisions beaucoup de sport et de voyages en canoë. Tous les soirs, on nous racontait des histoires amérindiennes autour du feu de camp. Et moi j’y étais allé alors que je ne parlais pas un mot d’anglais. Je ne me souviens plus comment j’ai fini par communiquer mais au début tout ce que je savais dire c’était « yes » ou « no ».

Plus tard, quand j’ai voulu faire du cinéma, je me suis inspiré de cette expérience pour créer le personnage de Stone. Où lui, c’est l’inverse. C’est un personnage qui est doté d’un langage universel que tout le monde comprend. Il arrive dans ce village en espérant convaincre les gens d’arrêter de couper les arbres car c’est leur forêt, le territoire des Indiens.

Et il se rend compte qu’il a ce don de communiquer. Ce don va être remarqué et les gens vont vouloir le garder auprès d’eux car dans la ville, il y a plusieurs communau-tés et les gens ne se comprennent pas entre eux.

CB: QUEL EST LE RÉCIT DU "VOYAGE DE STONE"?FG: L’histoire du voyage de Stone. Pour faire simple, c’est un peu la Tour de Babel. L’idée qu’à la base il n’y avait qu’un seul langage que tout le monde comprenait. Les hommes ont alors voulu créer une tour qui monte jusqu’à Dieu. Et Dieu pour les punir et pour les empêcher les a divisés par le langage. Depuis les hommes se com-battent parce qu’ils ne se comprennent plus. Donc là, ça reprend la même chose mais en version western. Dans un petit village appelé Lunatic City, les gens ne se comprennent pas. Il y a les Mexicains qui parlent espagnol, les Blancs qui parlent français ici, car c’est un western français mais sinon ce serait anglais. Il y a un

Chinois et un personnage afro qui parle un dialecte congolais car c’est un héritage de ses parents qu’il n’a pas voulu renier. Les indiens doivent parler notre langue aussi. Mais la tribu de Stone est dotée de ce langage universel. Stone dans l’aventure découvre qu’il peut parler aux gens alors que les gens ne peuvent pas communiquer entre eux. Quand Stone parle avec un Blanc, un Mexicain et un Chinois, ils le com-prennent tous mais ne se comprennent pas entre eux. Finalement, Stone devient un être important pour ce village et devient une sorte de médiateur. Il était venu pour empêcher les Blancs de voler le territoire des Indiens mais maintenant la question est comment va-t-il faire pour trouver sa place dans ce village par rapport à ce que lui a envie de faire et par rapport à son don. Va-t-il décider d’utiliser son don pour aider les gens ou va-t-il décider de retourner de là où il vient et garder son don pour lui ?

CB: COMMENT S'EST PASSÉ LE TOURNAGE?FG: Le tournage a été très difficile parce qu’on était énormément de gens sur le plateau. On avait loué un village western dans un parc d’attraction qui ferme l’été dans un petit coin dans le Poitou Charentes. On a eu ce village pour un prix dérisoire. Il faut dire qu’on a eu de la chance sur ce tournage et tout le monde nous a fait des prix. Mis bout à bout, le film a couté une certaine somme --plus de 30,000 euros-- mais rien par rapport à ce qu’il aurait dû coûter. Le tournage a été très difficile finalement parce que le premier jour de

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entre ellos. Finalmente, Stone se vuelve un ser importante para el pueblo y se convierte en una especie de mediador. Él había ido para impedir a los blancos de robar el territorio de los indios pero ahora la cuestión es cómo va a hacer para encontrar su lugar en ese pueblo en relación con lo que tiene ganas de hacer y con su don. ¿Va a decidir utilizarlo para ayudar a la gente o va a decidir regresar allí de donde vino y guardar su don para sí mismo ?

CG: ¿CÓMO FUE EL RODAJE? El rodaje fue muy difícil porque había una cantidad enorme de gente en el plató. Habíamos alquilado un « pueblo del viejo oeste » en un parque de atracciones que cierra durante el verano en un rincón apartado de Poitou-Charentes. Conseguimos el escenario a un precio irrisorio. Hay que decir que hemos tenido mucha suerte en este rodaje y todos nos han ofrecido buenos precios. En total, la película ha costado cierta cantidad – más de 30 mil euros – pero nada comparado a lo que debería haber costado. El rodaje fue finalmente difícil porque durante el primer día éramos más de 120 personas en el plató, con una decena de planos por hacer,

una centena de figurantes que coordinar, maquillar y vestir. En el equipo nadie tenía más de treinta años. Trabajamos con equipo de voluntarios, todos muy jóvenes. No teníamos dinero para pagarle al equipo técnico ni a los actores ni a nadie. El equipo técnico ha sido lo suficientemente amable o ha creído lo suficiente en el proyecto como para lanzarse a la aventura. Sepan que trabajaron gratis durante dos meses.

Es un gran esfuerzo. Todos estaban tensos pues todos utilizaban sus horas de trabajo o el tiempo que podrían haber dedicado a otra cosa. El primer día terminamos a las tres de la mañana, con tres horas de retraso y seguimos un poco más, arras-trando ese retraso. Hubo noches en las que dormimos dos horas. Así que fue duro para todos. El último día nos faltaban tantas horas de sueño que todos se pusieron a dormir en el plató. Nótese que todas las escenas nocturnas las rodamos en la noche. Por lo tanto tuvimos tres días nocturnos y cuatro días diurnos. Fue difícil. Pero todos se portaron bien. La gente hizo su trabajo hasta el final. Podemos estar orgullosos de nuestro trabajo que ha sido físicamente extenuante. Yo era actor y director, una cosa a la que no estoy

acostumbrado. Además hemos tenido que hacer nuevas tomas, repetir planos. Para eso tuvimos que realizar un crowfounding en Ulule. Conseguimos reunir 10 mil euros y con eso pudimos recomenzar a filmar los planos que nos faltaban. También tuvimos la suerte de grabar con una orquesta.

CG: ¿CUÉNTANOS SOBRE TUS INFLUENCIAS EN EL CINE.En tanto como director he tenido varias influencias. Aún soy joven, acabo de cumplir treinta años. Pero diría que para «L’histoire du voyage de Stone» me he inspirado del cine de Spielberg. El lado bonachón y el lado universal. Spielberg es alguien que da la impresión de que el cine es algo fácil de hacer. No estoy muy cerca del universo de Spielberg, artísticamente hablando, pero en « Indiana Jones », por ejemplo, hay un lado bonachón que me parecía simpático para un western. Luego hay algunos western spagetthi de los cuales el que realmente más ha inspirado es « Mi nombre es nadie » que vi de muy chico y que nunca he olvidado ; y de la serie « Trinidad » hay bastante. El personaje de Trinidad me gustó mucho. Son películas bastante viejas. La edición duró dos años debido a los efectos especiales. Editamos la película en un año y luego tomó otro año para insertar los efectos especiales.

Durante ese segundo año revisé mucho la edición pues durante ese período vi varias películas del director Takeshi Kitano. Me gustaba ese director desde antes y volver a ver sus películas me hizo cambiar bastante la edición.

CG: ¿CÓMO LLEGASTE AL FESTIVAL DE CANNES 2017?Fui al festival de Cannes a último minuto porque una de las personas que había financiado una parte de la película fue lo suficientemente generosa como para ofrecerme ir a Cannes con el objetivo de reunirme con distribuidores y productores para dos cosas. La primera, intentar distribuir nuestra película que dura treinta minutos, un formato diferente a los largometrajes que no permite que salga en salas. Hoy existe el vídeo en demanda, Netflix, iTunes, Amazon.

Podemos encontrar modelos económicos y de difusión alternativos. Hemos hecho un trabajo de largo aliento y para mí, merece el interés de la gente. La otra cosa que me gustaría mucho es de encontrar un productor que crea en el proyecto y que lo quiera continuar. Lo que hemos hecho es abrir una historia más larga (en treinta minutos no se pueden contar muchas cosas).Pero allí hemos abierto una historia y me gustaría que este cortometraje, que se basta a sí mismo, pueda obviamente dar lugar a una continuación ; y me gustaría ser yo quien produzca esta secuela en en forma de serie, lo que sería realmente ideal, o en forma de largometraje.

tournage, on était plus de 120 personnes sur le plateau avec une dizaines de plans à rentrer, une centaine de figurants à coordonner, à maquiller et à habiller. Dans l’équipe, personne n’avait plus de 30 ans. On a travaillé avec une équipe de béné-voles, tous très jeunes. On n’avait pas l’argent pour payer l’équipe technique ou les comédiens ou personne. L’équipe technique a été suffisamment gentille ou a cru suffisamment dans le projet pour se lancer dans l’aventure. Il faut savoir qu’ils ont bossé deux mois gratos. C’est un gros investissement. Tout le monde était tendu car tous prenaient sur leur temps de travail ou du temps qu’ils auraient pu consacrer à autre chose. Le premier jour, on a terminé à trois heures du matin, avec 3 heures de retard et on a continué un peu avec ce retard. Il y a des nuits où on dormait deux heures. Donc, ça a été dur pour tout le monde. Le dernier jour, on n’était telle-ment en manque de sommeil , que tout le monde était là à dormir sur le plateau. Il faut savoir que toutes les scènes de nuit, on les a tournées de nuit. Donc on a eu trois jours de nuit et quatre jours de jour. Ça, ça a été difficile. Mais tout le monde s’est bien comporté, Les gens sont allés au bout de leur travail. On peut être fier de notre travail qui a été éprouvant physiquement. Moi j’étais acteur et réalisateur, une chose à laquelle je ne suis pas habitué. Puis on a dû faire des retakes, reprendre des plans, pour cela on a fait un crowfunding, sur ulule. On a pu lever 10,000 euros et avec ça, on a pu repartir shooter les plans qui nous manquaient. On a aussi eu la chance d’enregistrer avec un orchestre.

CB: PARLE-NOUS DE TES INFLUENCES CINÉMATOGRAPHIQUES.FG: En tant que réalisateur, j’ai eu plu-sieurs influences. Je suis encore jeune, je viens d’avoir 30 ans. Mais je dirais que pour le voyage de Stone, je me suis inspiré du cinéma de Spielberg. Le côté assez bon enfant, et le côté universel. Spielberg est quelqu’un qui donne l’impression que le

cinéma est quelque chose de facile à faire. Je ne suis pas très proche de l’univers de Spielberg artistiquement parlant mais dans Indiana Jones par exemple il y a ce côté bon enfant que je trouvais sympa pour un western. Ensuite, il y a quelques western spaghettis et celui qui m’a vraiment inspiré est « Mon nom est personne » que j’ai vu très jeune et que je n’ai jamais oublié et la série des Trinitá, il y en a plein. Le personnage de Trinitá m’avait beaucoup plu. Ce sont des films assez vieux. Lors du montage, qui a duré deux ans, à cause des effets spéciaux. On a monté le film en un an et puis ça a pris encore un an pour insérer tous les effets spéciaux. Pendant cette seconde année, j’ai beaucoup revisité le montage parce que pendant cette période j’ai vu beaucoup de films du réalisateur Takeshi Kitano. J’aimais beaucoup ce réalisateur avant et là j’ai regardé ces films et ça m’a fait beaucoup changer le montage.

CB: COMMENT ES-TU ARRIVÉ AU FESTIVAL DE CANNES 2017?FG: Je suis allé au festival de Cannes à la dernière minute car une des personnes qui

avait financé une partie du film a été suffisamment généreuse pour m’offrir d’aller à Cannes avec pour objectif de rencontrer des distributeurs et des producteurs pour deux choses.

La première c’est essayer de distribuer notre film qui dure 30 minutes, un format différent des longs métrages qui ne permet pas de sortir en salle. Maintenant il y a la VOD, il y a Netflix, iTunes et Amazon. On peut trouver des modèles économiques et de diffusion alternatifs. On a fait un travail de longue haleine et qui pour moi mérite qu’on s’y intéresse. L’autre chose que j’aimerais beaucoup, c’est de rencontrer un producteur qui croie en ce projet et qui veuille produire la suite. Ce qu’on a fait c’est l’ouverture d’une histoire plus longue (en 30 minutes on ne peut pas raconter trop de choses). Mais là on a ouvert une histoire et moi j’aimerais que ce court métrage, qui se suffit à lui-même, puisse donner lieu à une suite assez évidente et j’aimerais produire cette suite sous forme de série, ce qui serait vraiment l’idéal, ou sous forme de long-métrage.

Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=f9VWOpvNXuw

Vimeo : https://vimeo.com/151306819

Facebook :https://www.facebook.com/levoyagedestone/?fref=ts

Crowdfunding : https://fr.ulule.com/voyage-de-stone/

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Présente pour la première fois à Paris deux spectacles SURTITRES au théâtre Clavel.

Dans le cadre de la saison croisée France-Colombie, l’Association Nouveau Monde a développé un partenariat avec le Teatro Libre de Bogota et le théâtre Clavel de Paris.LeTeatro Libre est une compagnie théâ-trale sans but lucratif fondée en 1973 à Bogota, avec deux salles de spectacles et une école d’art dramatique en partenariat avec l’université centrale. Constituée d’une équipe professionnelle permanente et un même idéal éthique et esthétique rend possible un travail à long terme dans divers genres théâtraux. La création du Teatro Libre fut inspirée par tous les groupes qui de l’antiquité à nos jours, ont cherché à conjuguer le divertissement et enrichissement de la vie intérieure et qui ont su élever la simple illustration scé-nique d’une œuvre littéraire au rang d’art. Le Teatro Libre se propose ainsi d’incarner un théâtre d’idées qui questionne les certitudes du spectateur.Figure emblématique du théâtre colom-bien, la troupe propose des œuvres du répertoire théâtral international et sud-américain. D’Eschyle à Brecht en passant par Kundera, elle a mis en scène plus de 100 œuvres depuis sa création et s’est présentée avec succès dans de nombreux pays : Etats-Unis, Chine, pays d’Amérique latine et d’Europe.Pour cet évènement, le Teatro libre va présenter deux pièces significatives au Théâtre Clavel de Paris, situé au 3 rue Clavel à Paris dans le XIXème arrondisse-ment :

EN ESTE PUEBLO NO HAY LADRONES (DANS CE PAYS IL N’Y A PAS DE VOLEURS) QUI SE DÉROULERA DU 28 SEPTEMBRE AU 8 OCTOBRE 2017. LES DIMANCHES DEUX SÉANCES.

Cette pièce est une adaptation du livre Los funerales de la Mama Grande / Les funérailles de la Mama Grande de Garcia Marquez. Elle peint la société colombienne dans sa quotidienneté et apporte une nouvelle vision sur ses valeurs et ses aspirations. Cette pièce s’enrichit des histoires, des thèmes et des personnages d’autres contes issus de los Funerales de la Mamá Grande et du roman La mala hora. D’autres scènes originales viennent compléter cette version afin d’en faire une œuvre artistique indépendante du conte original. De cette façon, la pièce permet au public de pénétrer, par le biais de la

relation entre deux personnages, au plus profond du Macondo de Gabriel Garcia Márquez : dans sa chaleur, dans sa torpeur et dans les rituels de ses habitants.

ASCUAS Y AZUFRE DU 12 OCTOBRE JUSQU’AU 15 OCTOBRE 2017.

Comédie juridique de Juan Diego Arias, Ascuas y azufre est une pièce à suspens sur le fonctionnement de la justice. Dans cette comédie, les deux personnages jouent au chat et à la souris dans une métaphore révélant le fonctionnement de la justice du pays.

PRENSA« Une histoire à suspense mue par la mécanique de la folie »El Tiempo

« Ascuas y Azufre résume en un peu plus d’une heure et demi certaines des cou-tumes les plus traditionnelles, ainsi que les plus illégales, du système judiciaire colombien. »El Espectador

THÉÂTRE CLAVEL 3 rue Clavel 75019 ParisM° Pyrénées.

INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS 0665730565.

TARIFS : 18euros 15euros Chômeur et étudiants.

Le Teatro Libre de Bogota Colombie

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LE PISCO, UNE EAU-DE-VIE VERSATILE POUR DES COCKTAILS FRAIS ET DÉLICATS

Le pisco est une eau-de-vie fine de raisin, obtenue de la distillation unique de moûts de raisin ‘à pisco’ (uvas pisqueras: Negra Criolla, Mollar, Quebranta, Uvina, Italia, Torontel, Muscat, Albilla) fraîchement fermentés.

Emblème de la culture péruvienne, aux arômes fruités et floraux, à la robe limpide et équilibré en bouche, le pisco s’apprécie seul ou en cocktail, à l’apéritif ou en digestif.

LE VIN, UNE HISTOIRE DE PLUS DE 500 ANS POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE

Longs en bouche et subtils, les produits issus de la viticulture péruvienne sont le résultat de la tradition inca et d’influences occidentales. Leurs origins remontent à l’arrivée des Espagnols au Pérou, au XVIe siècle, lorsque la culture de la vigne est introduite dans la region d’Ica. Grâce au climat ensoleillé du sud du pays et à la richesse de ses terres, la production viticole se développe rapidement et, en 1550, le commerce du vin deviant une économie significative de la colonie.

LE DOMAINE DE PISCO 1615

Construit sur une ancienne distillerie du XVIe siècle, l’hacienda Santa Cruz de Lanchas dans la province de Pisco, ce vignoble jouit d’un terroir et de conditions climatiques exceptionnelles desquels résultent les qualités aromatiques et olfactives des Pisco 1615.

Le domaine produit quatre pisco: un Puro Quebranta, un Mosto Verde Quebranta, un Mosto Verde Italia et un Alcholado.www.pisco1615.pe

LE DOMAINE DE PISCO PORTÓN

Fabriquée dans la plus Vielle distillerie des Amériques, l’hacienda La Caravedo établie en 1684, la production du domaine Pisco Portón est le fruit d’une tradition artisa-

nale de distillation réalisée à la main.

Situé dans la vallée d’Ica, aux pieds des Andes, ce vignoble produit deux variétés de pisco: le Pisco Portón Mosto Verde, et le Pisco Portón Acholado, largement récompensés à travers le monde.https://www.piscoporton.com/

LE DOMAINE DE QUEIROLO

Domaine familial fondé en 1880, il est encore à ce jour tenu par les descendants de Don Santiago Queirolo, son fondateur. En plus de son vignoble historique situé dans la vallée de Cañete, le domaine possède, depuis 2009, un vignoble dans la vallée d’Ica, lui permettant de diversifier son offre.

Producteur de pisco, mais également de vins, le domaine Queirolo est à l’origine d’une large gamme de produits regroupés sous deux appellations: son appellation historique Queirolo et, depuis 2009, celle d’intipalka.www.santiagoqueirolo.com

LE DOMAINE DE TACAMA

Crée au XVIe siècle sur d’anciennes terres que les incas avaient dévolues à la culture sacrée de la coca, le vignoble Tacama est le plus ancient de toute l’Amérique latine.

Depuis sa creation, le domaine cultive une variété de raisin issue des Îles Canaries, qui lui permet de produire une large varieté de vins et vins pétillants, ainsi qu’une grande selection de Pisco Mosto Verde et de Pisco Premium.http://www.tacama.com/

OCEX Pérou. agence du gouvernement péruvien en charge de la promotion du commerce extérieur du pays, marque à travers Vinexpo le coup d'envoi d'une nouvelle campagne visant à promouvoir les alcools péruviens en France.

Texte : faire parte de COMUNIQUÉ DE PRESSE. Paris, le 6 juin 2017.

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iaPAPA A LA HUANCAINA : pommes de terre en tranches

baignées dans une sauce de fromage et épices péruviennes

CEVICHE : Morceaux de poisson cuits dans du jus de citron vert

LOMO SALTADO : Morceaux de boeuf sautés à l’oignon et aux tomates

JALEA MIXTA : Plats de fruits de mer (calamars, moules, crevettes et poissons à la chapelure servi avec manioc

et sauce créole et citrons)

ANTICUCHOS : 2 brochettes aux morceaux de coeur de boeuf

PISCO SOUR

Le Bistro de l’Inka

116 RUE ORFILA 75020 PARISBUS 60,61 PELLEPORT - GAMBETTA

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Durante este verano, Iberia vuelve a reforzar sus operaciones a América Latina. Entre las novedades, destacan

más capacidad a destinos como Medellín, Quito, San Juan de Puerto Rico, Ciudad de México o Lima, una nueva clase Premium Economy, ya disponible a Bogotá; y los servicios habituales que hacen los viajes en familia mucho más cómodos. La aerolínea española conecta diez aeropuertos franceses con sus 18 destinos en Latinoamérica.

Iberia afronta este verano, en el que se celebra el 90 aniversario de su creación, con nuevo brío. Tras reforzar su capacidad en sus vuelos a Medellín, donde opera tres vuelos sin escalas desde Madrid, y a Quito, adónde ha incremen-tado su oferta en un 22 por ciento este año, la compañía aérea ha programado tres vuelos adicionales cada semana a Ciudad de México desde principios de junio hasta el 30 de

septiembre. Al mismo tiempo, ofrecerá nueve vuelos semanales a Lima en los meses de julio y agosto, dos más de los que suele ofrecer.

Iberia, líder en los vuelos entre Europa y América Latina, opera unos 230 vuelos semanales entre la Terminal 4 del aeropuerto de Madrid y 18 destinos en 16 países latinoame-ricanos. Los horarios de estas frecuencias permiten buenas conexiones desde las diez ciudades a los que vuela en Francia y también desde el EuroAirport Basel Mulhouse Freiburg, que se incorporó a su red de destinos el pasado mes de marzo.

Otra de las novedades de Iberia es el lanza-miento de la nueva clase Turista Premium, que se está instalando a bordo de los aviones A340-600 y A330-300 de la aerolínea. Asientos más anchos y cómodos, un servicio de catering mejorado o pantallas individuales HD de 12

pulgadas son algunas de las características de la Turista Premium.

De momento, los clientes de Iberia pueden ya reservarla en los vuelos a Bogotá y Ciudad de México, pero estará disponible en más destinos latinoamericanos de forma gradual.

En los últimos años, la línea aérea ha renovado su flota y las cabinas de sus aviones de largo radio. Entre otros servicios, en los vuelos de larga distancia de Iberia se pueden reservar cunas para bebés de hasta ocho meses de forma gratuita, además de comidas especiales para niños. Iberia ofrece también el servicio de asistencia para menores que viajen solos y una franquicia gratuita de dos maletas para los que reserven las tarifas Family & Friends. Según Flightstats, Iberia fue la compañía aérea más puntual del mundo en 2016 y también en los meses de enero, febrero, abril y mayo de 2017.

IBERIAREFUERZA SUS VUELOS A AMÉRICA LATINA ESTE VERANO

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Bahía Blanca

Buenos Aires

Iquique

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BogotáVillavicencio

MedellinMontería

Cali

Guayaquil

ArequipaAyacucho

Pucalpa

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Tacna

PuertoMaldonado

Iquitos

CajamarcaChiclayo

Tumbes

Piura TarapotoTalara

San Cristóbal Quito

Neiva

Cuenca

BaltraGalápagos

Bucaramanga

Leticia

IbagueQuibdo

Pereira

Puerto Asis

Cúcuta

Barranquilla

San Andrés

Santa MartaValledupar

Belo Horizonte

Ribeirão Preto

Ilhéus

Porto Seguro

Londrina

Vitória

Manaos FortalezaTeresina

FlorianópolisNavegantes

Porto Alegre

BrasiliaGoiânia

Caldas NovasUberlândia

Imperatriz

João Pessoa

São Luis

Recife

CuritibaJoinville

Cuiaba

Campo Grande

CampinasS.J. do Rio Preto

MaceióAracaju

Salvador

MacapáBelém

Santarém

Boa Vista

Marabá

PalmasPorto Velho

Rio Branco

Yopal

Cartagena

Antofagasta CalamaAsunción

Ciudad del

La Serena

Copiapó

Isla de Pascua

Concepción

TemucoValdiviaOsorno

Puerto MonttChiloé

Punta Arenas

Comodoro Rivadavia

Río Gallegos

Ushuaia

Iguazú

Foz de Iguaçu

Una

El Calafate

Balmaceda

Santiago

Puerto Natales

São Paulo

Johannesburgo

Santa Cruz

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San José de Costa Rica

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LATAM y tújuntos en Latinoamérica

Vuela desde París a un continente lleno de increíbles contrastes. Más de 115 destinos dentro de Latinoamérica a tu alcance.

AF_cafe_latino_210x297_ES_07072017.pdf 1 7/7/17 13:19

Escorpión es una de las constela-ciones del Zodíaco que el Sol transcurre entre el 23 de Octubre y el 22 de Noviembre Ella pertenece al hemisferio sur celeste, y una gran parte de la constelación esta por debajo de la ecliptica. Escorpión es una de las 48 constelaciones identifi-cadas por Ptolomeo.

Le Scorpion est une constellation du zodiaque traversée par le Soleil du 23 octobre au 22 novembre. Il appartient à l’hémisphère sud céleste, et une grande partie de la constellation est sous l'écliptique. Scorpion était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée.

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Devenue une tradition du CECUPE, l’Of-frande Florale qui la réalise depuis 31 ans et elle est organisée cette année et une nouvelle fois en collaboration avec l’Am-bassade du Pérou. Nous vous invitons à la cérémonie en célébration de notre Fête Nationale

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Itineraire actualisé des expositions:Whatsapp:+56 999916554

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Valeria est enceinte, et amoureuse. A seule-ment 17 ans, elle a décidé avec son petit ami de garder l’enfant. Très vite dépassée par ses nouvelles responsabilités, elle appelle à l’aide sa mère Avril, installée loin d’elle et de sa soeur. À son arrivée, Avril prend les choses en mains, et remplace pro-gressivement sa fille dans son quotidien… Jusqu’à franchir la limite.

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MAGAZINE SOCIOCULTURELESPAGNOL-FRANÇAIS

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[email protected]án BaradoRamiro Borja. Nanette Paz Liberona. Carlos O Torres. Gustavo Milan.Renato Barrios. Tcheîta Vital. Ricardo Ariza.Diego De La Cueva.Ricardo Lacuta, Javier MendozaMaria Victoria Wazar.Ricardo Aguesta.Margarita Cadenas.

Tomás NietoHugo Busso. Christian Jaramillo. Bertrand Le FourPedro Lima. (Région Paca)Juliette Deprez, Mélanie NoguesCéline Legallic

Tatiana GomezCarla Beatriz Gonzales LandauroHenry Jenz Jaramillo. Leonardo Espejo. Duvan Montoya. DUMONT.Camilo Gomez V.Carla Beatriz GonzalesWilliam Nathanael GuarinMauricio [email protected]

Web: www.elcafelatino.orgEl Café Latino : Magazine socioculturel Bilingue

Le magazine « El Café-Latino » est une publication associative régit par la loi 1901, France. Le magazine El Café Latino soutient tous les articles publiés. Les articles peuvent être utilisés et reproduits librement en mentionnant l’auteur et la source. Sauf les images qui sont la propriété de chaque auteurAdresse postale : El CAFE LATINO. 63 Rue Marechal Leclerc 94410 Saint Maurice. France. Tel : 0664732284 Bimestriel N° 34 Juillet Août 2017

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