Magazine Bella City N°5 Mai 2013

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CITY News & Life Style Mensuel Gratuit - 15 Mai 2013 N°5 C’est par leur maturité intellectuelle que les grandes villes sont devenues «grandes» Rachid Ouettassi Zakia SEKKAT Asma & Soumaya Larbi Grand Maître de la Photographie Ammène le Chili à Tanger Visite au Centre NREA Ammène le Chili à Tanger Visite au Centre NREA

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Magasine News & Life Style

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C I T YN e w s & L i f e S t y l e

Mensuel Gratuit - 15 Mai 2013

N°5

C’est par leur maturité intellectuelle queles grandes villes sont devenues «grandes»

Rachid OuettassiZakia SEKKAT Asma & Soumaya Larbi

Grand Maîtrede la

Photographie

Ammène le Chili à Tanger Visite au Centre NREAAmmène le Chili à Tanger Visite au Centre NREA

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C’est par leur maturité intellectuelle queles grandes villes sont devenues «grandes»

ED

ITO

Tanger prend de plus en plus la forme d’une grande ville cosmopolite, mais sans qu’en parallèle des sites de loisirs ne soient conçus pour répondre aux besoins des ses populations. Or une grande ville ne devienne pas grande seulement par la multiplication du nombre de ses habitants, de ses usines polluantes et de ses nouveaux immeubles « insalubres », éparpillés n’importe comment sur ses principaux axes d’entrée, comme si la cité n’a aucun plan d’aménagement urbanistique à respecter.Exemple lamentable de la route de Rabat et celle de Tétouan qui présentent toutes les deux un paysage urbanistique des plus désolant. Une remarque que tous les visiteurs de Tanger font et refont à chaque fois qu’ils arrivent dans notre « belle » cité. Mais qui peut dire « Stop » à ce monstre qu’est le béton ? Qui peut arrêter ce massacre qui, au nom du développement, fait de Tanger une ville

sous-développée ? Aujourd’hui, personne!Au même degré que Tanger a besoin d’usines pour ses futures générations et de nouvelles zones d’habitations qui soient mieux structurées, elle a aussi besoin, en toute urgence, de nouvelles zones vertes « intouchables », d’espaces publics de loisirs, de nouvelles écoles, de nouveaux hôpitaux, d’un nouveau plan réglementant la circulation routière et la réduisant dans le centre-ville. (Une journée par mois sans voitures serait une bonne idée pour que la ville puisse mieux respirer).Tanger a également besoin de retrouver sa sécurité citadine, son théâtre Cervantes, ses anciennes salles de cinéma, sa Maison des Jeunes, ses anciennes bibliothèques. C’est d’abord par leur maturité intellectuelle que les grandes villes sont devenues « grandes ».

La Rédaction

Directeur de publicationMokbil ALILOURédacteur en chefChakib ALLAOUIDirection Commerciale &MarketingHicham AZERIAHDirection ArtistiqueEL HADDAD MohammedZEMMOURI Youssef Assistante de DirectionSoumaya EL HADI

ImpressionGraficas NorteDiffusion3 000 exemplairesAdresseRue Allal Ben Abdellah,Rés. Ismail 1er étageN°12, TangerTéléphone+212 (0)539 320 [email protected]@gmail.com

Dépôt légal03/2010Photo de couvertureA. Zemmouri ©

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Edito

Said KoubritSigne ses «Rendez-vous reportés»...

Les meilleurs SPAde Tanger

Les meilleurs Restaurantsde Tanger

13 Tanger City CenterPremières ventes

Femmesen défense des handicapés

0830 Livre : «Histoire de Tanger»

Leopoldo Ceballos

34 High TechNouvel iPhone cet été ?

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somm

aire

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PROTAGONISTES

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La Mairie de Tanger et la Fondation Abdellah Guennoun pour la culture et la recherche scientifique mettent la main dans la main pour un nouvel élan culturel à Tanger. Cet objectif est désormais possible, depuis la rencontre tenue tout récemment entre les responsables des deux entités. L’objet de cette réunion, à laquelle ont pris part plusieurs conseil-lers municipaux et autres personnalités de la ville, était la signature d’une convention de partenariat qui a eu lieu au centre culturel Abdellah Guennoun installé dans l’ancienne maison de cette grande personnalité politique et intellec-

tuelle de Tanger. Cet accord stipule une meilleure collaboration entre les deux parties pour assurer un meilleur développement culturel de la ville de Tanger.C’est l’essentiel de l’intervention faite par le président de la Fondation Abdellah Guennoun, Maître Mohamed Moustapha Raisouni, qui a met en exergue l’importance pour une ville comme Tanger de posséder un centre culturel de haute qualité comme celui d’Abdellah Guennoun.Parmi les personnes présentes à la signature de cet acte, outre le maire de

Tanger, M. Fouad El Omari, il y avait la parlementaire Mme Saida Chaker, le président de l’association Al Boughaz, l’écrivain Rachid Taferssiti ainsi que plusieurs autres personnalités.

Consule honoraire du Chili à Tanger, l’industrielle de renom, Mme Zakia Sekkat a été à l’origine de la visite à Tanger de l’Ambassadeur du Chili au Maroc, M. Carlos Charme Silva. Objectifs de cette visite. Il s’agit d’une réunion d’affaires à la Chambre de Commerce et d’Industrie visant à souligner les possibilités de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays. M. Silva, a indiqué à la presse que cette visite s’inscrit dans le cadre du renfor-cement des relations de coopération entre le Maroc et le Chili. «Le Maroc et le Chili disposent d’importantes potentialités économiques naturelles à mettre à profit pour asseoir un partenariat solide entre les opérateurs et les investisseurs des deux pays», a-t-il dit. Faut-il rappeler que Mme Zakia Sekkat, chef d’entreprise et membre actif de la

CGEM, a été la première femme d’affaires marocaine a avoir lié des liens économiques de grande importance avec les pays arabes, l’Algérie, la Tunisie et l’Irak entre autres pays.Sa conception concernant l’importance primordiale des relations entre le Maroc et l’Algérie sont un signe de sa clairvoyance.Cet extrait d’une interview accordée à Maroc Hebdo exprime cette vision.…Est-il possible de dynamiser un Maghreb économique sans le couple Maroc -Algérie? - Zakia Sekkat: Je peux vous assurer que l’évolution économique entre le Maroc et l’Algérie peut contribuer grandement à l’édification du grand Maghreb écono-mique. Sans les relations entre ces deux pays, tous les liens bilatéraux au sein du

Maghreb resteraient vains……Est-ce que les instances patronales des deux pays poursuivent leur dialogue pour le renforcement des relations écono-miques entre les deux pays? - Zakia Sekkat: Ces relations ont toujours été un point important au niveau de la CGEM. À chaque fois que des signes de reprise des relations apparaissent, il y a toujours eu des réunions au niveau des différentes fédérations de la CGEM pour évaluer la situation. Sans exception, toutes ces fédérations ont exprimé leur soutien total pour une ouverture immé-diate et complète avec l’Algérie…

Fondation Abdellah Guennoun

Une force culturelle pour la ville

Zakia Sekkat

amène le Chili à Tanger

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PROTAGONISTES

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Said Koubrit

signe ses « Rendez-vous reportés »Le secrétaire de la section locale du Syndicat national de presse marocaine SNPM, Said Koubrit, également écrivain, poète et journaliste à Radio Tanger, a présenté au public tangérois son dernier ouvrage « Mawaid Moajjala » (RDV reportés). Organisée par l’antenne locale de l’Union des écrivains du Maroc en partenariat avec celle du Syndicat national de la presse, cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs personnalités du monde de la littérature, des arts et de la presse, dont la journa-liste Jouhara Lakhal de Médi1TV, Younès Moujahid, secrétaire national du SNPM, Abdellah Bakkali, écrivain, journaliste au

quotidien Al Alam et membre du parti de l’Istiqlal, ainsi que Mohamed Boukhazar et Hassan Briech.« Rendez-vous ratés » de Said Koubritst un recueil de récits résumant différentes thématiques et impressions de l’auteur concernant la situation économique, politique, culturelle et artistique du Maroc. « Qu’ils abordent la question de la liberté, de la démocratie, des aspirations des peuples à la lumière du printemps arabe ou des rapports dans la société, les textes de « Rendez-vous reportés » ont en commun un fil directeur qui n’est autre que l’approche profondément humaniste de l’auteur. C’est à lire !

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PROTAGONISTES

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SOCIAL :

des femmes en défensedes personnes handicapées

des thèmes abordés. J’ai beaucoup appris lors de ces deux journées, notamment en ce qui concerne les solutions à apporter pour rendre la vie plus facile aux personnes aveugles, thème parmi d’autres aussi intéres-sants que nous avons discuté en groupes. Je tiens à remercier tous les organisateurs de cet événement, spécialement Mme Jamila Khrichef pour m’avoir invité à y participer ».Au programme de cette rencontre qui a eu lieu les 30 avril et le 1 mai à l’hôtel Rif & SPA, l’échange des expériences et des stratégies visant à améliorer la vie quotidienne des personnes handi-capées, par une meilleure consolida-tion des partenariats entre les divers départements concernés, institutions internationales, collectivités locales, société civile, experts et chercheurs.Plusieurs interventions ont été faites lors de ce séminaire dont celle de Mme Jamila el Ammari, présidente de la section « Droit privé » à l’université Abdelmalek Saadi, qui rappelé les principaux points relatifs à la protec-tion légale des handicapés, ainsi que l’approche de Mme Widad el Aydouni, présidente du Centre académique des études sur la famille et de la cellule « Femme et famille » au sein du Conseil des Oulama à Tanger, qui a abordé le thème de la perception sociale de l’handicapé.A rappeler que la situation des personnes handicapées au Maroc

L’Institut du leadership féminin arabe dont le siège est installé en Jordanie, a organisé un important séminaire de formation sur le thème de l’appui aux personnes handicapées, au profit des femmes élues locales et plusieurs représentantes de la société civile.Organisé en partenariat avec la direc-tion générale des collectivités locales du ministère de l’Intérieur, ainsi qu’avec la collaboration du ministère de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, ce séminaire avait pour objets l’échange d’idées novatrices ainsi que des expériences entre les décideurs et opérateurs concernés directement ou indirectement par la problématique de la situation des personnes handica-pées au Maroc.« Ces journées de formation sont une occasion inouïe pour rendre hommage aux personnes handicapées en traçant une nouvelle politique sociale visant à mieux les intégrer dans la société, en leur faisant connaître leurs droits », a déclaré Mme Jamila Khrichef, élue communale et présidente de l’antenne tangéroise de l’Institut du leadership féminin arabe.Pour sa part, Mme Hajar Boughaba, présidente de l’association « Yeddi f yeddek » (ma main dans ta main) a exprimé sa grande joie d’avoir participé à ces journées de formation : « C’était un séminaire très réussi tant au niveau de l’organisation que celui

reste encore très dure malgré toutes les lois créées pour les protéger et intégrer. Il s’agit d’entraves quotidiennes, notamment chez les jeunes diplômés à la recherche d’emploi… et pire encore, même l’accès à certaines administra-tions et au transport en commun, spécialement pour les personnes âgées, continue souvent d’être un vrai calvaire pour cette catégorie vulnérable de citoyens.

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PROTAGONISTES

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Rachid Ouettassi

Grand Maître de la photographieLe grand photographe tangérois, Rachid Ouettassi a exposé ses derniers clichés pour la seconde fois à la galerie Mohamed el Fassi de Rabat jusqu’à 21 Mai courant. Il s’agit d’une trentaine de tableaux que ce professionnel, charmé par les photos en noir et blanc et leur argenté, a sélectionné pour cette exposition. Enfants, nature, souvenirs et solitudes sont les éléments de cette nouvelle expo que Rachid Ouettassi observe, regarde et admire au quotidiens dans les rues de Tanger et ses rares espaces encore verts, avant de les rendre pérennes et éternelles.Les critiquent jugent le travail de Ouettassi mélancolique, perçant, parfois corrosif mais portant toujours une touche de tendresse. Et finalement tout cela est vrai, car ce jeune artiste autodidacte certes, utilise toute son intelligence en savant ce qu’il recherche : « des photos qui vont en pair avec mon état d’âme »,

dit-il toujours. Et d’ajouter : « Je suis à la recherche d’une Tanger qui me parle et je pose un regard intime sur les lieux de mon enfance ».Faut-il rappeler que Rachid Ouettasssi a pris ses premières photographies au début des années 90. Vers 1994, il a colla-boré au sein de l’hebdomadaire tangérois, Les Nouvelles du Nord, comme journa-liste-photographe, avant de se lancer réellement dans la photographie profes-sionnelle en tant de co-auteur de plusieurs beaux-livres racontant l’histoire de Tanger dont « Tanger, cité de rêve », avec Rachid Taferssiti (2003). Rachid Ouettassi raconte aussi une partie de la vie de l’écrivain Mohamed Choukri (exposition à l’Institut Cervantes) exposi-tions qui a mis en exergue les années phares de l’auteur du Pain Nu et les personnages qui l’ont côtoyé durant des années.

En dehors de ses nombreuses expositions et livres sur Tanger, Rachid Ouettassi reste un grand

artiste tangérois qui mérite tout le soutien dont il a besoin pour mettre son sujet « Tanger » au devant de la

scène international… en photographie !

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Vente des billets aériens et leur mise à dispositiondans tous les Aéroports Internationaux.�Vente des billets Maritimes.

Réservations d’Hôtel à des prix compétitifsau Maroc et à l’étranger.�Organisation des voyages de loisirs et d’affaires.�Location de voitures et les autocars.

Avenue Sayed Kotb Res. Jouba (B)6éme étage N°17 - Tanger

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TOUT LE MONDE EN PARLE

ISIT

3ème Forum national pour l’emploi en tourismeLe 3ème Forum National de l’Emploi, organisé le 3 mai par L'ISITT Mana-ger Club (IMC) était un sacré succès en regroupant les principaux décideurs du secteur touristique de la région de Tanger-Tétouan et autres opérateurs nationaux.Organisée sous le thème: " Des Managers pour qui le métier n'a pas de secrets", cette rencontre avait pour objet de mettre en exergue l’importance de la formation aigue de professionnels capables d’accompagner l’évolution du secteur touristique marocain.De nombreux établissements de Formation Hôtelière et Touristique du Ministère du Tourisme et les Univer-sités partenaires de l'ISITT ont pris part à cette événement dans le but de positionner leurs profils et bénéficier d'une offre d'entretien de pré-em-bauche avec des DRH des entreprises du secteur.

Dans ce sens, plusieurs stands ont été dédiés aux différentes entreprises THR, mais aussi aux partenaires du dispositif de la formation pour informer, orienter et valoriser les politiques d'intégration profession-nelle de ces entreprises et leur stratégies de développement dans la perspective de la Vision 2020.L’Intervention du directeur de l’ISIT a mis l’accent sur cette importante mission stratégique de la formation

pour réussir le challenge de la Vision 2020. M. Mouhtaj n’a d’ailleurs pas caché sa fierté de voir son établisse-ment regorgé de potentialités, qui font preuve à chaque fois d'un grand professionnalisme. Tout en appelant les professionnels du secteur à soutenir ces ressources humaines et à s’impliquer davantage dans la formation de ces futurs cadres, leur soutien et leur orientation.La coopération internationale permet-tant la confrontation des étudiants du tourisme aux expériences vécues dans d’autres établissements étrangers, était l’autre important point important souligné par le directeur de l’ISIT de Tanger.

Plusieurs autres interventions ont été faites par des professionnels du secteur touristique au niveau de la région de Tanger-Tétouan livrant des conseils aux futurs lauréats, notam-ment celui de ne pas abandonner ce secteur pour travailler dans d’autres comme les banques, les télécommu-nications et les agences de communi-cation qui recrutent beaucoup des lauréats de l’Institut de tourisme de Tanger.« Les jeunes doivent faire preuve de sacrifice et de dévouement pour réussir et se conformer aux standards des entreprises hôtelières et touris-tiques » a déclaré dans ce sens Mme Thepenier Tiajani du groupe Accord.

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TOUT LE MONDE EN PARLETanger City Center

Les premières livraisons prévues pour cet étéL’entrée en service du Tanger City Center, un des plus grands projets immobiliers de la ville du détroit, approche. Le promoteur du projet, le groupe espagnol Inveravante, a organisé à la mi-avril dernier, des journées portes ouvertes au public pour présenter les composantes du projet et de faire visiter l’appartement témoin préparé pour l’occasion. Ainsi, la 1ère tranche du projet est presque bouclée et les 1ères livraisons devraient avoir lieu avant cet été. Au total, ce sont 800 appartements que devrait offrir sous peu le Tanger City Center dans sa composante résiden-tielle. A cette dernière s’ajoutent 2 unités hôtelières de 4 et 5 étoiles, des plateaux de bureaux pour une superfi-cie totale de 16 000 m2 et un centre

commercial et de loisirs. Tanger City Center se distingue par une architecture moderne tenant compte des exigences environnementales d’économie d’énergie et des normes de sécurité les plus élaborées.Tanger City Center est un projet de grande envergure qui permettra à travers sa mixité d’usages, son position-nement et son style architectural de créer un nouveau centre de vie au cœur de cette belle métropole. Désormais les tangérois et les hôtes de la cité pourront bénéficier d’un cadre de vie plaisant où ils pourront confortablement se loger, se restaurer sur le pouce ou autour de tables savamment dressées, faire leurs emplettes en toute commodité ou vaquer à leur occupations profession-nelles, et bien plus encore…dans un site moderne et convivial.

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L’entrée en service du Tanger City Center, un des plus grands projets immobiliers de la ville du détroit, approche. Le promoteur du projet, le groupe espagnol Inveravante, a organisé à la mi-avril dernier, des journées portes ouvertes au public pour présenter les composantes du projet et de faire visiter l’appartement témoin préparé pour l’occasion. Ainsi, la 1ère tranche du projet est presque bouclée et les 1ères livraisons devraient avoir lieu avant cet été. Au total, ce sont 800 appartements que devrait offrir sous peu le Tanger City Center dans sa composante résiden-tielle. A cette dernière s’ajoutent 2 unités hôtelières de 4 et 5 étoiles, des plateaux de bureaux pour une superfi-cie totale de 16 000 m2 et un centre

commercial et de loisirs. Tanger City Center se distingue par une architecture moderne tenant compte des exigences environnementales d’économie d’énergie et des normes de sécurité les plus élaborées.Tanger City Center est un projet de grande envergure qui permettra à travers sa mixité d’usages, son position-nement et son style architectural de créer un nouveau centre de vie au cœur de cette belle métropole. Désormais les tangérois et les hôtes de la cité pourront bénéficier d’un cadre de vie plaisant où ils pourront confortablement se loger, se restaurer sur le pouce ou autour de tables savamment dressées, faire leurs emplettes en toute commodité ou vaquer à leur occupations profession-nelles, et bien plus encore…dans un site moderne et convivial.

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ENSAT

L’Educationel Summit, premier escape d’échange éducatif

Le club AMES de l'ENSAT, Ecole nationale des sciences appliquées de Tanger, a organisé la 1ère édition du "Annual Morrocan Educational Summit" (AMES). Cet espace créé récemment et ayant pour but l'échange et la réflexion autour des procédés et méthodologies éducatives, réunit plusieurs professionnels,

chercheurs et responsables éducatifs visant à mettre en valeur l’importance de la communication entre les différents acteurs dans le secteur de l'éducation. L’événement, qui a été organisé en collaboration avec le British Council, l'Institut des hautes études en management et le Centre Américain de Tanger, place l'éducation au centre de la réflexion sur les enjeux ainsi que les changements économiques et sociaux que connait le Royaume. Durant deux journées, des conférences plénières, des tables rondes et des séances de coaching ont été programmées dans le but de suivre l'évolution du système éducatif et discuter des actualités de ce domaine, notamment l'émergence des universités privées et l'engagement des étudiants dans la vie socio-économique.

La nouvelle chanson «Dem w Flouss» (du sang et de l’argent) du rappeur tangérois Larbi, fait tabac sur youtube. Cette chanson raconte ni plus ni moins une histoire de corrup-tion dans les rangs de la police locale en inculpant certains de ses agents d’avoir abattu un trafiquant de drogue. Une histoire de corruption et de vengeance.

A travers cette chanson, Larbi raconte la relation qui peut exister

entre les stupéfiants et certains agents corrompus de la police qui se font verser des pots-de-vin en contrepartie de leur silence. Dem w Flouss raconte aussi la fin tragique de cette relation quand un trafiquant refuse de payer et que la police le tue froidement.

Deux semaine après sa diffusion, Dem w Flouss cartonne sur le web et est devenu un grand tube.

Dem w Flouss (Du sang et de l’argent)

Un rappeur Tangérois chante la corruption de la police

TOUT LE MONDE EN PARLE

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TOUT LE MONDE EN PARLE

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TCMT

Touche pas à mon Club !

Par le vote de la commune urbaine, le Tennis Club Municipal de Tanger reste intouchable et garde intactes ses 2000 m2 qui font ses courts et ses autres espaces verts. Espace sportif et culturel, mais avant tout monument historique de la ville, le TCMT était dépendant de l’arbitrage de la commune concernant l’affaire juridique qui affrontait son comité dirigeant à un propriétaire qui réclamait le retour de ses biens patrimoniaux, en l’occurrence une partie du terrain de ce club. Après la sentence de la justice qui avait donnait à ce dernier le droit de récupérer son lot, la commune urbaine de Tanger a voté en faveur du recours final du bureau du Tennis Club municipal concernant cette affaire.Résultat : Par ce vote sentence, le Tennis Club municipal de Tanger ne se verra plus jamais menacé et garde ses terrains de 2200 m2. En

contrepartie, le propriétaire, lui, sera remboursé par l’octroi d’un autre lot de 500 m2, situé à proximité du TCMT.Profitant de cette heureuse occasion, le comité du Club a diffusé un communiqué de presse en guise de remerciements adressés spécia-lement aux membres de la commune urbaine de Tanger pour leur position en défense des espaces

sportifs de la ville. Dans son communiqué, le TCMT a également rappelé le rôle joué très important de la presse et des associations qui avaient dévoilé ce scandale. C’est le cas des multiples actions de l’Observatoire de la défense de l’environnement et des monuments historiques à Tanger, qui n’a cessé de rappeler l’importance de préserver cet espace.

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BIEN-ÊTRE

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Sleep-Recover de Filorga

Des crèmes de nuit contre la fatigue Elle monopolisait les débats du dernier Congrès de médecine esthétique et anti-âge (EMAA) en octobre, à Paris ; s’impose comme la préoccupation numéro un de 60 % des femmes, avant les rides ; et fait flamber les actes de médecine esthétique. C’est dire combien la fatigue nous gâche la vie. «Il y a vingt ans, les femmes nous consultaient dans l’espoir de rajeunir. Aujourd’hui, elles nous demandent d’avoir l’air plus reposé. Dès l’âge de 30 ans, près d’un tiers des patientes se plaignent de leur visage triste et défraîchi. Elles s’étonnent d’afficher des traits tirés même après une bonne nuit de sommeil, observe Hervé Raspaldo, chirurgien esthétique de la face et du cou. Mais elles vivent souvent à deux cents à l’heure, et, quand le corps a trop puisé dans ses réserves, cette baisse d’énergie finit par se voir : le teint devient grisâtre, les cernes se creusent, le regard s’affaisse, les tissus se relâchent, tout se contracte – les rides du lion et du front, les plis d’amertume – et on paraît dix ans de plus. » Derrière ces signes extérieurs de fatigue cutanée se cache un véritable bouleversement du métabolisme. En surrégime, l’organisme génère une grande quantité de déchets qui empêchent la peau de récupérer. « Quand on est surmené ou stressé, non seulement on sécrète moins de mélatonine, puissant antioxydant et réparateur cellulaire universel, mais on produit plus de cortisol, qui est un gros destructeur de collagène. Et ce n’est pas tout. La glycation, à l’origine de la rigidification des fibres du derme et donc des rides,

s’accélère, tandis que le protéasome, l’éboueur cellulaire chargé de nettoyer les protéines détériorées, est débordé », énumère Danièle Pomey-Rey, dermatologue-psychiatre. Traiter l’éclat ne suffit pas, il faut agir sur tous les signes de fatigue et amplifier les mécanismes de régénération cellulaire à l’œuvre durant le sommeil. Voilà pourquoi les nouvelles cures de nuit ciblent simultanément tous les symptômes.

Recharger les batteriesChez Filorga, le soin Sleep-Recover mise sur un actif extrait de l’arbre à soie, le prodizia, afin d’accroître la synthèse de mélatonine, assurer la réparation cellulaire et en limiter les déchets. Objectif affiché par la marque : « Effacer en deux mois cette mauvaise mine et cet air de chien battu propres aux personnes stressées ou épuisées. » De son côté, Sisley offre à la peau surmenée de « recharger ses batteries en quatre semaines chrono », avec sa cure détoxifiante Botanical D-Tox. « Ce fluide de nuit stimule l’activité du protéasome et “désasphyxie” les cellules tout en boostant les défenses antioxydantes », décode Laurence Michelon, directrice du marketing international chez Sisley. « En un mois, le visage est défatigué. »Agir la nuit et éviter que l’épiderme se marque de rides d’oreiller au réveil, c’est encore la promesse de la Crème Nuit Forever Youth Liberator d’Yves Saint Laurentqui déverrouille les cellules et libère leur potentiel jeunesse pendant le sommeil, quand Estée Lauder décline son fameux

sérum en contour des yeux, pour un regard reposé comme après huit heures de sommeil (Advanced Night Repair Eye, Sérum Contour des Yeux). Mais la grande avancée, en matière de régénération cutanée, réside dans la découverte d’une enzyme clé du vieillissement cutané. « La peau se régénère grâce au renouvellement des cellules, mais, à chaque division cellulaire, les télomères, sortes de petits capuchons situés à l’extrémité des chromosomes, se raccourcissent. À terme, ce mécanisme de vieillisse-ment, accéléré par le stress et la fatigue, entraîne leur mort, explique Estelle Prud’homme, responsable de la coordination scientifique L’Oréal Recherche & Innovation. En 2009, deux prix Nobel de médecine ont identifié une enzyme de l’immortalité, la télomérase, qui protège les télomères en freinant leur raccourcissement. »

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BIEN-ÊTRE

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Mode :

Savoir choisir ses lunettes de soleil A l'approche de la période estivale, il est recommandé de prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger ses yeux, mais également ceux des enfants, du soleil. Les lunettes de soleil sont devenues des accessoires de mode à part entière, mais il ne faut pas oublier leur but premier : protéger les yeux. Comment bien choisir ses lunettes de soleil ? Voici quelques conseils !

Bien choisir la catégorie des verres solairesAvant toute chose, il est recommandé de choisir une catégorie de verres solaires adaptée à son activité. Les verres filtrants de catégorie 2 ne sont pas conseillés aux personnes souhai-tant passer leurs vacances au bord de la mer ou dans une région ensoleillée. Ils conviennent néanmoins comme protection en ville lorsque la luminosité est réduite. La catégorie 3 est idéale pour des conditions d'ensoleillement "normales", alors que la catégorie 4 est destinée aux balades en haute montage ou en pleine mer. A noter, les automobilistes sont invités à ne jamais utiliser de verres de catégorie 4 lorsqu'ils prennent le volant car cet indice de filtration solaire altère la vision et la perception des couleurs. Opter pour des lunettes qui filtrent la lumière bleueResponsable de lésions graves de la rétine et du développement de la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Âge

(DMLA), la lumière bleu est particuliè-rement présente dans la lumière du jour, notamment lorsque le temps est dégagé. Les verres conçus à base de mélanine filtrent parfaitement cette lumière bleue. En cas de doute, les particuliers peuvent s'informer auprès de leur opticien qui les guidera dans le choix de leurs solaires. Les verres polarisants pour la conduite automobileSi les automobilistes ont pour interdic-tion de porter des verres de catégorie 4 lorsqu'ils conduisent, ils sont en revanche invités à porter des verres polarisants. Selon l'Asnav, "lorsque la lumière solaire se réfléchit sur une surface plane comme la route, le capot ou le pare-brise, elle subit après réflexion, une modification de son rayonnement. Elle est dite polarisée. Devenue extrêmement brillante, elle provoque une très forte gêne et altère la perception des contrastes et du relief". Les verres polarisants servent à filtrer cette lumière gênante pour améliorer le confort et la qualité visuelle des conducteurs. La protection des yeux des enfantsA l'inverse des adultes, les yeux des enfants n'ont aucune protection naturelle contre les risques de lésions oculaires causées par les UV. La rétine des nourrissons de moins d'un an est, par exemple, atteinte par 90% des UVA et plus de 50% des UVB. Les enfants doivent impérativement porter des

lunettes solaires filtrantes catégori-sées lorsqu'ils sont sur les pistes de ski, au bord de l'eau, sous un parasol ou assis dans l'herbe. Les yeux des plus petits doivent être protégés dès qu'ils sont exposés à la réverbération des UV. Privilégier les verres de qualité aux gadgetsMême si elles sont moins onéreuses et plus tendances, les lunettes "gadgets" n'offrent aucune protection. La plupart des verres de qualité, notamment disponibles chez les opticiens, sont dotés d'un indice de filtration, d'une protection contre la lumière bleue et d'un traitement par antireflet. Par ailleurs, les verres doivent filtrer les UV à 100% pour une protection optimale.

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Les meilleurs SPA de TangerL’apparition des centres de Spa et de massage à Tanger est due en grande partie à l’accroissement en nombre de personnes qui cherchent à se détendre et à se relaxer après de longues journées de travail et en nombre de touristes qui cherchent à gâter leur corps. Dans 4ème numéro, Bella City vous fait découvrir 3 Centres des plus connus de la ville.

BEAUTY FORMBeauty Form est un Centre d’esthétique et d’amincissement, qui outre l’ »pilation définitive et le photo rajeunissement, grâce à la lumière pulsée, propose, dans le raffinement et le confort, tout ce dont une femme à besoin pour se sentir bien.Rue Rachid Réda, Résidence Hayat 3.

BIGUINE SPALe temps ne s’achètent pas, mais le bon

temps peut s’offrir », voilà la devise de biguine. Offrez-vous un moment de détente dans cet institut et profitez du spa le temps de vous détendre. Excellent Centre !40, Rue Al Banafsaj, Vieille Montagne.

ELYSIUM CENTERTemple de bien-être, entre tradition marocaine et orientale, ce hammam vous fera savourer les effets bénéfiques de la vapeur avec toutes ses senteurs, les plus agréables. Gommage au savon noir, enveloppement d’algues, sois esthétiques et coiffure complèteront votre tour de relaxation et…4 Rue Al Jabha Al Watania, (à côté de l'hôtel Rembrandt).

(Un spécial SPA Grands hôtels est prévu pour le numéro de juin prochain).

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Développement personnel

Bien grandir dans sa tête !

Enfants en difficultéSelon l’Organisation mondiale de la santé, 10 à 20 % des enfants souffrent de troubles mentaux que l’entrée à l’école va souvent révéler. Mais dépister un mal être chez l’enfant n’est pas forcément plus facile que chez le bébé. Car ces bambins ne parlent pas facilement de leurs angoisses, craintes ou détresse. Seule solution : que parents et professeurs soient à l’écoute de l’enfant et de ses problèmes. Parmi les signes qui peuvent être un symptôme d’anxiété ou de dépression, on retiendra notamment des inquiétudes ou des peurs répétées, qui durent depuis plusieurs semaines. L’hyperactivité est une autre difficulté qui peut apparaître chez les plus jeunes : l’enfant se blesse plus souvent que les autres, il a des difficultés scolaires, il est anxieux, a des troubles du sommeil… Autant de signes qui doivent là encore inciter à consulter un spécialiste.

Ados : décoder les comportementsLes adolescents sont particulièrement difficiles à comprendre. Ils ont des soucis, des besoins très spécifiques. Les changements rapides de leur corps et de leur environnement s’accompagnent de phase de stress, de crainte, d’anxiété… Un déluge d’émotions pas toujours facile à gérer. Mais comment distinguer des réactions adolescentes "classiques" des prémices de véritables troubles ? Certains signes et comportements doivent prêter à la vigilance, d’autant plus qu’ils se répètent durant de longues périodes. Il s’agit :Des idées étranges : il pense que quelqu’un le suit ou lui veut du mal, que la télévision ou la radio le contrôle ou lui envoie des messages. Il pense pouvoir lire la pensée des autres ou l’inverse, etc.Un décalage dans les propos : il parle de sujets sans aucun rapport avec le thème de la discus-sion, il a un manque évident de concentration ;Des troubles de l’humeur : il est constamment triste, effrayé, il a du mal à dormir.

Tout est fait aujourd’hui pour que les enfants grandissent… Mais sont-ils épanouis pour autant ? Car dès l’enfance, des troubles psys peuvent menacer leur bien-être. Voici quelques repères pour tous les parents.

Bébé heureuxPour que bébé aille bien dans sa tête, le meilleur moyen… c’est que ses parents aillent bien ! Ainsi, le baby blues et les difficultés des parents doivent être impérativement pris en charge. Si papa et maman sont au meilleur de leur forme, il faut bien sûr être attentif à bébé, et savoir reconnaître les signes qui peuvent indiquer des troubles : sommeil perturbé, agitation, anxiété, peurs… Car les deux premières années de vie sont essentielles lors du développement cérébral. Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un spécialiste dans les premiers mois.

BIEN-ÊTRE

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Méthodes de développement personnel

L'époque est à la critique, pas seulement celle que l'on peut lire dans la presse, sur notre équipe de foot ou encore nos politiques... Nous sommes également devenus les champions de l'auto-critique. Une attitude qui n'est pas sans risques. A trop nous dévaloriser, nous opérons une forme de sabotage envers nous-même. Nous nous privons d'un précieux soutien, à savoir le nôtre, pourtant nécessaire à la réalisation de nos projets. Pratiquer l'auto-louange peut nous aider à renverser la vapeur et à rehausser non seulement notre estime de soi, mais également notre capacité à mobiliser notre énergie pour nous réaliser

Je suis formidable !Pratique ancestrale qui tire son origine, entre autres, d'une tradition africaine nommée kasala, l'auto-louange consiste à écrire puis proclamer un texte qui parle de soi.Il ne s'agit pas de faire sa promotion, ou encore une pub avantageuse destinée à se vendre... avec une obligation de réussite. Non ! Concrète-ment, il est plutôt question d'écrire un texte en

"je" qui donne envie à ceux qui l'écoute de se dire : "Quelle chance j'ai de connaître cette personne !". Un des principes fondamentaux réside dans l'intention, non plus de se fustiger mais bien de contacter "sa grandeur" sa beauté, tout ce qui fait de nous un être unique. Un défi plus important qu'il n'y parait !Amplifiez sans mensongeS'il paraît simple dans la forme, l'exercice peut soulever bien des freins. Voici deux pistes majeures à suivre pour se simplifier la tâche.L'amplification. Pas question de se penser petit, ou étriqué, on voit grand. Il s'agit d'être attentif à ce qui se passe en nous, un état du moment, un mouvement intérieur, une sensation, une qualité et de l'exprimer avec panache. Comme par exemple : "je suis un génie caché sous la robe de l'habitude résignée" ou "je suis le sommeil en attente de songes fantastiques, derrière le rideau de mes paupières closes".Autre condition incontournable : tout doit être vrai, authentique. Inutile de buter sur une vision positive, si votre vie est sombre et que vous broyez du noir. Pensez et écrivez noir mais façon Soulages, sublimant cette teinte.Lâchez le mentalNous sommes souvent pris entre deux feux, à savoir une manie toxique de nous dévaloriser, et une autre sociale, nous poussant à montrer notre meilleur profil, par le biais de nos acquisitions ou de nos performances. L'un comme l'autre nous fragilisent, nous éloignent de notre être, au profit d'un avoir par définition périssable. Le débat entre l'avoir et l'être court toujours. Pour faire pencher la balance en faveur de l'être, l'auto-louange se révèle un atout de taille. Cela va demander à nombre d'entre nous d'apprendre à lâcher prise avec le mental, et le contrôle.

BIEN-ÊTRE

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Les vertus de l'auto-louange

A l'origine de bien des déboires, notre manque d'estime de soi ! Nous nous montrons bien prompts à nous dénigrer, beaucoup moins en revanche à chanter nos louanges. Le point sur les bienfaits de l'auto-louange, une approche méconnue qui n'a rien à voir avec une attitude fanfaronne.

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Pour un repas d’affaires, un déjeuner familial ou un dîner entre amoureux, quel restaurant choisir à Tanger ? Bella City vous fait découvrir mensuellement 3 établissements sélectionnés très soigneusement. Type de cuisine et extraits de la carte. A vous de choisir et de déguster !

Le MirageSitué juste à coté des grottes d'Hercule, le Mirage porte bien son nom et semble sorti d'un rêve. Le restaurant gastronomique et son immense terrasse bénéficient d'une vue à couper le souffle.Plats conseillés : Coeur de filet de boeuf grillé béarnaise, pommes allumettes - Magret de canard rôti aux deux pommes "Golden rissolées" ou encore Suprême de Saint-Pierre à la crème de crevettes roses

LAdresseBella Vista, à deux pas de la gare Tanger Ville, cette magnifique villa transformée en restaurant lounge est une aubaine pour les amateurs

d’ambiance stylée et branchée. En salle ou dans les jardins, vous dégusterez une cuisine française. Le personnel est attentif et vous pour-rez profiter des soirées à thèmes.Plats conseillés : Confit de canard maison et ses pommes à l'ail - Faux-filet sauce béarnaise ou encore le Coeur de filet de boeuf poêlé sauce au poivre.

TomYamLa décoration zen et l'artisanat thaïlandais exposé près du bar vous plongent dès votre arrivée dans un monde authentique. Ici, herbes et épices sont directement importées de Thaïlande et les trois chefs sont thaï. La carte vous permet une véritable exploration de cette cuisine thaïlandaise riche et raffinée.Plats conseillés : Curry rouge de Saint-Pierre à la citronnelle et aux herbes - Magret de canard au miel et litchi, légumes vapeur ou encore des Langoustines grillées et épicées, tapenade de piment au citron vert.

Gastronomie :

Les meilleurs restaurants de Tanger

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ECONOMIE

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Martil :

un hôtel 5 étoiles, pas comme les autresPasser ses vacances dans un hôtel 5 étoiles à Martil, le rêve de tout un chacun ! Ce sera possible dès 2017. Il faudra attendre, non pas que le projet soit finalisé, mais attendre la grande surprise que cet établissement prépare pour ses clients ! Une surprise, oui et de taille, puisque les promoteurs, Atlas voyages, Hotelia.ma et autres investisseurs sont en train de bâtir un hôtel-aquarium dont les travaux de construction sont déjà effective depuis trois ans, tout près de la plage de Martil. Il s’agit d’un aquarium gigantesque et habitable, enfoui à 200 mètres de profondeur.Le complexe hôtelier, Atlandis Hotelia, sera résistant à la pression et doté de tout

le charme et les prestations d’un grand 5 étoiles. 200 chambres et suites entièrement sécurisées contre la pression maritime, 2 terrains de tennis, un restaurant de 400 couverts et une salle de conférence des plus grandes au niveau de la région. Pour exceller, le côté «extérieur» sera d’une vue splendide avec des vues à couper le souffle de la faune et la flore de Martil.

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ECONOMIE

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Vous êtes experte dans le secteur de l’immobilier depuis plusieurs années, quel bilan faites-vous de la situation actuelle de ce secteur à Tanger ? Il n'y a pas de secret, le marché de l'immobilier stagne certes, mais il ne faut pas tout mettre dans le même panier: l'immobilier d'habitation est saturé en partie, mais celui de l'indus-triel et du commercial connaît une demande accrue, en raison notamment de tous les projets dont la ville de Tanger est bénéficiaire. A l’agence NREA vous avez aussi une idée claire sur le marché du locatif et les prix de vente de tous les types des produits immobiliers, le moyen standing et le haut de gamme. Quels sont les prix réels du marché local ? Les prix du moyen standing tournent autour de 8.000 à 12.000.- dhs selon situation, avec des transactions, le prix de demande du haut standing est entre 12 et 18 ´000.- dhs, avec très peu de transactions

Le Centre NREA a été une réponse magnifique aux attentes des jeunes entrepreneurs pour avoir un bureau en

plein centre-ville à un prix très abordable. Pensez-vous investir dans d’autres projets similaires ou avez-vous des idées encore plus brillantes ? Oui, prochainement un nouveau Centre d'Affaires sera ouvert à Marbella, NREA-Marbella. Nous avons un bon nombre d'idées à ce sujet et nous sommes en train de chercher des partenaires et des grands ensembles immobiliers pour mettre en œuvre de nouveaux services et autres prestations. On les révèlera le temps venu.NREA est pionnière dans son domaine et compte le rester encore pour les prochaines années grâce nos clients fidèles depuis 9 ans qui nous font toujours confiance. Donc en matière de nouveautés et d'innovations vous serez bien servis.

Professionnelles bien reconnue dans le secteur de l’immobilier à Tanger et région, les deux sœurs Asma et Soumaya nous livrent leur analyse d’un secteur en pleine mutation. Entretien :

Immobilier : prix et perspectives avec

Asma et Soumaya Larbi au cœur du Centre NREA

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Mohamed LAHYANIExpert-comptable diplômé d’État à Paris.Commissaire aux comptes.

Le changement est inhérent à la vie des entreprises. Il peut provenir de l'extérieur (apparition de concurrents, internationa-lisation des marchés, évolution des technologies, modifications de comporte-ments des consommateurs...) ou naître au sein même de l'entreprise (nouveau produit, passage à la qualité totale, mouvement de décentralisation, évolution dans les relations avec les fournisseurs ou les clients...). Face à ces mutations, l'entreprise peut ajuster son organisation et sa stratégie, mais, parfois, le boulever-sement est tel qu'un véritable reposition-nement sur le marché s'impose, ce qui est source de profondes évolutions dans l'organisation et les processus de travail. On parle alors de changement straté-gique.

Mener à bien un changement stratégique exige du temps et le respect d'un certain nombre de principes. Il n'existe aucun mode d'emploi magique, mais les spécialistes s'accordent sur certaines règles d'or. Nous mentionnerons ici celles proposées par John P. Cotter, professeur à la Harvard Business School. Il s'agit d'abord de créer un sentiment d'urgence pour convaincre les collabora-teurs de la nécessité du changement et les pousser à sortir du confort du statu quo. Souvent, c'est le rapport volontaire-ment alarmiste d'un consultant qui sert de détonateur.

Selon Cotter, le processus de transfor-mation ne peut démarrer avec des chances réelles de succès que lorsque les trois quarts des managers de l'entre-

prise sont convaincus que le train-train habituel est devenu inacceptable.

Ensuite, il faut constituer une équipe de pilotage qui accompagnera le processus sur toute sa durée. Ce «noyau du change-ment» sera composé de personnes qui détiennent un savoir-faire représentant un facteur clé de succès du projet et un pouvoir (formel ou informel) suffisant pour permettre de lever les résistances.Troisième principe de la conduite du changement : dessiner une vision de l'avenir assez claire pour être facile à communiquer et pour séduire les salariés de l'entreprise, mais aussi ses clients et ses actionnaires. Autre principe de base : éliminer les principaux freins au change-ment, comme les définitions de poste trop étroites ou les systèmes de rémuné-ration inadaptés aux nouveaux objectifs de l'entreprise.

Les changements stratégiques prenant du temps, des objectifs à court terme doivent être fixés. En communiquant sur des résultats tangibles à intervalles réguliers, le management peut maintenir le degré de mobilisation à un niveau élevé. Mais attention, il ne faut pas crier victoire trop rapidement sous peine de briser l'élan du changement. Il s'agit plutôt de tirer partie de la crédibilité conférée au processus par les premiers résultats pour s'attaquer à des problèmes de plus grande ampleur. Enfin, dernière règle de conduite : ancrer le changement dans la culture d'entreprise et, notamment, assurer la pérennité du changement à la direction de la société

ECONOMIE

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Chronique

Conduite du changement

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Histoire de Tanger, mémoire de la ville internationale

Excellent ouvrageLe siège de la Fondation Casa arabe (Maison arabe) de Madrid, a été le lieu parfait choisi pour la présentation de la deuxième édition de l'ouvrage «Historia de Tanger. Memoria de la ciudad internacional» (Histoire de Tanger. Mémoire de la ville internationale), de l'Espagnol Leopoldo Ceballos. «Le livre, présenté devant une salle archicomble, donne une vision globale sur l'histoire culturelle, religieuse, économique et humaine de la ville de Tanger, ainsi que de la vie quotidienne des Tangérois», souligne son auteur, lors de cette cérémonie, tenue en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture et de l'art, dont notamment le directeur de Casa arabe, Eduardo Lopez Busquets, Jacobo Israel Garzon, écrivain et historien, et Domingo del Pino, journaliste.Il s'agit d'une chronologie de l'histoire d'une ville «unie, libre, culte et havre de tolérance

religieuse et ethnique et destination de toutes les nationalités», a-t-il fait remarquer, mettant en avant la situation géographique «stratégique» de la ville du Détroit. L'ouvrage, selon son auteur, natif de Tanger, relate également les événements et les épisodes les plus marquants de l'histoire de Tanger. Il décrit les principales institutions et la structure économique de cette cité cosmopolite à l'époque où elle était ville internationale et évoque la cohabitation singulière qui y existait entre les différentes communautés religieuses, musulmane, juive et chrétienne. Porte de l'Afrique et de la Méditerranée, Tanger est présentée par l'auteur avec ses mystères, sa médina, ses ombres, ses façades blanches et sa puissante fascination sur les aventuriers, les voyageurs et les artistes.

Pour la sixième année consécutive, Tanger a accueilli le Festival internatio-nal Cinémana avec la participation d’artistes marocains et autres passion-nés du 7ème Art. Organisée du 25 au 28 avril, cette édition a été caractérisée par la projection de plusieurs courts métrages du Maroc et d’autres pays, afin de faire connaître leur culture cinématographique. Cette manifesta-tion reste une fenêtre très fructueuse permettant d’avoir une idée sur les expériences cinématographiques de

tous les continents. Au cours de cet événement, des hommages ont été rendus à des sommités du cinéma, notamment l’artiste égyptien de renom, Mahmoud Yassine, en reconnaissance à tout ce qu’il a donné dans ce domaine. Puis, le célèbre acteur et homme de théâtre marocain Mahmoud Hassan Al Joundi. Le jury de la compétition a été composé de Habib Nasri (président), Jamal Jibril (Egypte), Léa Morin (France), Farq Zayd et Bouchra El Ghamri. En plus des projections des films, des conférences,

rencontres et ateliers figuraient au programme de cette riche édition.

« Cinémana »

partage la richesse du cinéma international

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Salon international de Tanger des livres et des arts

“L'éloge de la lenteur”

La 17e édition du Salon international de Tanger des livres et des arts (SIT) a été organisé du 8 au 12 mai au Palais des Institutions italiennes de Tanger, avec pour thème principal “L'éloge de la lenteur”. L'objectif de cette édition était de “renouer avec les habitudes de la lecture et d'abandonner le rythme frénétique imposé par le mode de vie moderne”. Les habitants de la ville du Détroit se délecteront de débats et de rencontres du 8 au 12 mai au palais des Institu-tions italiennes. Une initiative portée par l’Institut français du Maroc, dans le cadre de la saison culturelle France-Maroc 2012-2013, en partenariat avec l’association Tanger région action culturelle (l’Atrac). Cinquante stands seront les invités du salon et soixante intervenants dont vingt venant du nord débattront de la nouvelle thématique

Tribune de la lenteurLa 17e édition se place cette année sous le thème de « L’éloge de la lenteur ». Après « le numérique, une nouvelle ère ? » qui a soulevé débats l’année dernière autour des consé-

quences du basculement vers le digital, la thématique de cette année se veut un contre-pied à l’ère de l’instantanéité et de la frénésie digitale. Une occasion d’être conscient de la modernité, et de l’accélération de la vie, tout en s’inventant un rythme de lenteur régénératrice. Des tables rondes telles que l’« Introduction à l’éloge de la lenteur » sonderont le retour à la lenteur contre l’agitation engendrée par la société de consommation et les outils de la communication moderne. «Création et histoire » réunissant historiens et archéologues des deux rives débattront de la résistance au « présentisme » chez les historiens, et «Temps de l’écriture » reviendra sur le processus créatif qui implique à la fois maturation et fulgurance et question-nera le parallélisme entre vitesse et modernité. « Le temps de l’éducation » et « Rythmes scolaires, rythmes de l’enfant » se pencheront sur le dévelop-pement harmonieux de l’enfant. « La politique en urgence » sondera la société moderne et le temps de réflexion dans l’exercice de la démocra-tie.

Une bouffée d’art à TangerTemps forts du salon : l’espace « Salon de mille et une lectures » accueillera les lectures des écrivains venus de la région et d’ailleurs. Les visiteurs du salon se familiariseront avec des plumes jeunes et confirmées, dont Kébir Mustapha Ammi, Leili Anvar, Gwenaëlle Aubry, Youssouf Amine Elalamy, Mohammed Elouardi, Colette Fellous, Driss Ksikès, Hassan Nejmi et Nicole de Pontcharra. Une panoplie d’écrivains qui viendront présenter leurs dernières œuvres aux visiteurs de Tanger.

Les grands moments du salon : Hommage au poète marocain émérite Mohammed Benis, exposition de l’artiste Saïd Ouarzaz, porteur d’une peinture fulgurante et gestuelle de l’école souirie à la galerie DelaCroix, récital de piano classique de la talen-tueuse Dina Bensaïd, concert de jazz du pianiste Baptiste Trotignon et son trio, performance audiovisuelle autour de l’oeuvre d’Albert Camus « L’étranger » par le collectif Onlit, exposition de photographie par Emmanuelle Gabory autour de l’attente, concert de musique traditionnelle hassanie de Mnat Aïchata originaire de Guelmim. Le salon sera précédé d’un colloque sur la Beat Generation du 4 au 7 avril à l’espace Becket de l’Institut Français.

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Livres : dernières parutions

" UNE HEURE DE LITTÉRATURE NOUVELLE "

Projet et réalisationGabriel-Aldo Bertozzi

Ce volume présente un choix de textes et de documents sur la littérature, l'art et la théorie de l'Inisme écrits par le fondateur même de ce mouvement artistique et littéraire international d'avant-garde. Avec l'Inisme commence la Troisième phase de l'Avant-garde, celle que l'on nomme Révolution révolutionnée, qui suit la Révolte (futurisme, dada), puis celle de la Révolution (surréalisme), dont l'actualité avait été tracée par François Proïra dans son livre L'Inisme, Etre à l'avant-garde aujourd'hui (L'Harmattan 2005).

LES ARCHIVES PERSONNELLES

Enjeux, acquisition, valorisationFrançoise Hiraux, Françoise MirguetAcademiaCOMMUNICATION, MÉDIAS HISTOIRE

Les archives personnelles font partie de ces témoignages précieux qui parlent des hommes, de leurs destins, de leurs cultures. Elles ne peuvent subsister sans notre intervention résolue pour les sauvegarder et en préserver l'héritage. Mais comment les gérer ? L'ouvrage fait le point sur les guides et les ressources qui accompagnent chacun dans l'organisation de ses propres archives. Il envisage ensuite ce qui ressort de l'action collective et propose son aide aux archivistes.L'ART AU RISQUE DE LA

TECHNOLOGIE (VOLUME 2)Le glaçage du sensiblePascal KrajewskiOuverture PhilosophiqueBEAUX ARTS PHILOSOPHIE La deuxième moitié du XXe siècle a vu l'explosion de l'ordre des appareils et de leur milieu, la technologie. Ce second tome, Le glaçage du sensible, termine l'analyse engagée en étudiant le temps de la réception esthétique dans un monde déjà foncièrement "high tech" et enchaîne sur une synthèse où est proposé le portrait positif, celui d'une forme particulière, celle que pourrait revêtir un authentique 'art technologique'. Mais l'art survit-il à sa collusion avec la technologie ?

CONNAÎTRE ET PRATIQUER LES ACTES ET STRATÉGIES DE

DISCOURSEnjeux, acquisition, valorisationVictor AlloucheLINGUISTIQUE

Cet ouvrage a été conçu dans le but de favoriser la pratique orale et écrite des discours universitaires, journalistiques et politiques. Il s'adresse aux étudiants qui pratiquent l'expression écrite et orale, mais aussi aux professionnels de la communication, voire aux politiciens qui ont besoin de mettre en place des stratégies de réponse.

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Deux sortes de logement, celui q’on arrive toujours pas à avoiret celui qu’on arrive tout de même pas à quitter…

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ENJEUX IMMOBILIERS

Pas simple la complète-cité . Les zones-jeux immobilières demeureront immobiles pour encore un certain temps . C’est au moins sur ce ton là que nous , les périlleux sauve-qui-peut , parlons à propos d’un discoursqui se disait avoir été pollué par le verbe intransigeant. Parlons-en.Le paysage discursif remplit avec moins de plénitude ses fonctions et ses sens . ‘’ Qu’est-ce qu’il est corps-à-jeu le petit discours de l’alter-nuance qui faisait péter notre rage au fond d’un bassin langagier à liquide trouillard ; ça faisait – sinon ça fait toujours – paaam et non plooof comme c’est l’usage ‘’. Aussi se retrouve-t-on , et même assez souvent , tabasser par l’interdiction formelle de bâtir dans le no man’s land qui pullulent quand-même ça et là . Définition plurielle de la possession et même de la dépossession. La première personne de plus rien - c’est-à-dire nous – se contente de la poésie vouée à la grande consommation qui se veut conciliante, toute la terre pour dormir et le ciel en tant que couette . Merci, je préfère encore mon antre. Ce dernier vocable exprime déjà l’antonomase. Au fait peut-il encore dédoubler, ou du moins résister à notre contagion mélancolique .. Un antre est , pour l’essentiel , une cavité assez étroite où l’on s’engouffre tant mal que mal pour mieux

crédibiliser le lexique usuel et marquer le passage d’une signification à l’autre ; habiter n’a certainement pas le même sens que s’abriter . Et voilà une grande diversité qui s’installe - trop présente pour être contestée - entre le vouloir et le Pouvoir . L’on bâtira des bidon-voyelles et consolons-nous quand-même … Il nous faut encore attendre … L’agglomération des mots groupés - comme nous – au sein des phrases dites insalubres qui flattent tous les vices , offrant , est-il besoin de le préciser , leurs charmes . Lorsqu’on parle lexique , on l’invente pas . Le sous-habitat est une chose qui s’exerce de fait . Dans un paragraphe moins homogène qu’il ne le paraît – l’igrek renvoie toujours au plate-forme – où l’on ne parle pas le même langage au début qu’à la fin d’une phrase , dans un pareil contexte les bidon-voyelles sont une menace qu’il faut prendre au sérieux.Le discours , comme disait je ne sais plus qui , ne crée plus rien , il s’agite ‘’ à blanc‘’, bavardage béant où il n’y a - autre le déjà entendu , vu et bu - rien à révéler . L’on commence - et ça sera vite fait – par bâtir une multitude de salles d’attentes.

PAR AZIZ ETTOUFAHI*

Le Haut et le bas de la Xénophobie- Vous êtes d’ où ?

- Je suis de là et de nulle part , et vous?- De nulle part tout court.

* (Comédien, Dramaturge)

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HIGH TECH

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Encore un nouvel iPhone cet été?

Un nouvel iPhone serait en prépara-tion en Chine, selon plusieurs médias américains. Le lancement de ce nouvel iPhone est prévu pour l'été.

Branle-bas de combat dans la galaxie Apple. Sorti il y a moins d’un an, l’iPhone 5 est sur le point de quitter la scène pour céder la place à son successeur. Il se pourrait même qu’il y en ait plusieurs.Pour la presse spécialisée américaine et les observateurs proches de Cupertino, il semble de plus en plus sûr que cette année, Apple lancera non pas un, mais deux iPhone. Le premier sera un modèle haut de gamme qui devra être compatible avec le réseau 4G. S’agira-t-il d’une simple évolution du 5, donc un iPhone 5S, ou d’une véritable nouveauté "révolution-naire" avec un iPhone 6, personne ne le sait. Mais Apple, pour la première

fois, doit faire en sorte de rattraper des concurrents qui avancent vite en terme d’innovation.Depuis juin 2012, date de lancement de l’iPhone 5, les concurrents d’Apple ont avancé à marche forcée pour revenir dans la course à l’innovation. Entre le Galaxy S4, le HTC One, le Sony Xperia Z et même d’autres appareils compa-tibles 4G comme le Nexus 4 de Google ou le Blackberry Z10. Devant cette armada, Apple peut-il se contenter de mettre à jour son dernier modèle en optimisant le capteur photo et en le rendant 4G =? Pas vraiment, même avec un iOS7 qui offrira nombre de nouvelles fonctionnalités.

Un iPhone low-cost ? Si l’innovation est un enjeu important, Cupertino doit aussi, et surtout, développer ses parts de marché qui risquent de s’effriter devant cette

armée de concurrents. Et pour cela, le lancement d’un iPhone dit "low cost" devient plus que nécessaire. Elle est même exigée par les actionnaires qui n’ont jamais pu convaincre Steve Jobs de se lancer sur ce terrain.Pour le fondateur, Apple était une marque haut de gamme. Il répétait souvent que ce positionnement est le même que dans les voitures de luxe. "Demande-t-on à Mercedes de produire un modèle d’entrée de gamme? Non!" Et pourtant, Tim Cook va céder à la demande des financiers comme il l’a fait pour l’iPad Mini dont Steve Jobs n’a jamais voulu.Pour ne pas lancer une nouvelle production, cet iPhone devrait être basé sur l’iPhone 4-4S. Il utilisera la même coque qui pourrait être colorée comme les iPod et sera destiné à ceux qui ne veulent pas se ruiner dans un abonne-ment 4G.

Recrutements massifs chez Foxconn Ces deux iPhone devraient être présentés simultanément en juin ou en septembre lors d’un Keynote. Et, si le modèle haut de gamme sera rapide-ment disponible, l’iPhone low-cost pourrait arriver en boutique pour les fêtes de fin d’année.Et, pour être prêts, Apple et Foxconn, son partenaire asiatique, mettent les bouchées doubles comme le révèle le Wall Street Journal. Ces dernières semaines, l’assembleur taiwanais s’est lancé dans un recrutement massif. Il aurait embauché 10 000 par semaine depuis le début du mars pour son usine basée à Zhengzhou qui est spécialisée dans la production d’iPhone.

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TCHAT : Mails, SMS, tweets

« une prolifération de l’écrit, proche de l'addiction »HIGH TECH

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TCHAT. Une frénésie de messages a gagné nos sociétés. Sommes-nous tous sous leur emprise ? Dans une interview accordée à (liberation.fr) le philosophe Jean-Claude Monod a tenté dans «Ecrire. A l'heure du tout message» de comprendre cette évolution. Il a répondu à vos questions. Extraits :

Jean-Marc. Votre propre addiction à tous ces nouveaux usages serait-elle à l’origine de ce livre ?Jean-Claude Monod. Certainement, un sentiment de relative addiction est à l’origine du livre. Notamment, en ce qui me concerne, l'utilisation les e-mails, avec leur passage sur téléphone portable qui aggrave la facilité de consultation. Effectivement, un des points du livre, c’est mon interrogation sur cet attrait, cette puissance des messages qui, pourtant, ne sont pas toujours d’un intérêt intrinsèque, mais qui ont l'attrait de la nouveauté, du flux, le pouvoir d’être sans cesse distrait.

N’est-il pas plus réaliste de simplement voir dans ces activités une simple

extension du langage-parole-dialogue ? Pourquoi alors parler de frénésie ou d’emprise ?J-C. M. Je pense que l’on peut parler d’emprise ou de frénésie lorsque les messages viennent plutôt parasiter les relations, notamment les relations de face-à-face. Parce qu’on a l’impression que notre interlocuteur, ou nous-mêmes, nous ne parvenons plus à capter l’attention, qu'elle est plutôt toujours ailleurs.A ce moment-là, je pense que l’on n’est plus dans un régime de communication classique. Qu'il y a quelque chose de l’ordre de la frénésie, au sens où on est sans cesse porté à vérifier si quelque chose de nouveau n’est pas en train de se passer, si l'on n’a pas reçu un nouveau signal extérieur. Cela peut prendre un tour quasi pathologique, au sens d’une difficulté à assumer une présence.Certains psychologues parlent d’un véritable phénomène d’addiction, avec notamment cette catégorie que je trouve amusante qui s’appelle «fomo» - fear of mission out - (la peur de manquer quelque chose) qui se passe ailleurs, soit sur les réseaux sociaux, soit dans l’actualité. On n’est plus dans la commu-nication, l’échange, mais dans une forme d’attente, de sollicitation permanente.

Diriez-vous que nous sommes devenus des compulsifs de la communication ?J-C. M. Oui, d’une certaine façon. J’ai l’impression que la communication sous ces formes variées n’est plus un moyen d’éventuellement «gagner du temps», de transmettre des idées, des informations. Cela devient le passe-temps même, l’occupation, et éventuellement la

compulsion.Dans mon livre, il y a un chapitre où j’essaye d’étudier le passage entre le message, comme un gain de temps pour transmettre à distance des informations, vers quelque chose qui devient une activité essentielle, un passe-temps, qui absorbe le temps lui-même.

Après l’avoir longtemps délaissé, sommes-nous en train de renouer avec l’épistolaire ? Qu’en pensez-vous ?J-C. M. Je pense que l’on a pu croire que l’écriture adressée - écrire à - était vouée à décliner, voire à disparaître, avec les techniques audiovisuelles de communica-tion instantanée, comme l'audiovisuel, le téléphone, etc. Mais, en fait, je pense qu’aujourd’hui, on est dans des sociétés qui écrivent énormement sous des formes très variées, et proliférantes.Ce n’est plus de l’épistolaire classique, avec la longue lettre, précédée de formules, presque un cérémonial. On est plutôt dans une forme destructurée, où les formules de politesse et tout ce qui donnait un peu de solennité disparaît. On ne peut pas dire que c’est un renouveau de l’épistolaire, mais plutôt une proliféra-tion de l’écrit.

En quoi les messages se distinguent-t-ils des autres formes d’écritures ?J-C. M. Les messages sont des formes d’écriture adressés à un destinataire. C’est une définition que l’on peut trouver un peu restrictive, puisqu'il y a un concept beaucoup plus large de notion message qui fait que, toute inscription, toute information, peuvent être vues comme un message.

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Déjà très appréciée des amateurs de conduite sportive, la Golf se décline dans une nouvelle version décapotable encore plus puissante.Un peu moins d’un an après la Golf GTI Cabriolet, une autre décapotable vient enrichir la gamme Golf de Volkswagen : la Golf R. Et comme tous les modèles labellisés « R » chez le constructeur allemand, celle-ci se distingue par un moteur survitaminé.Un moteur essence de 265 chevauxLa nouvelle Golf R hérite ainsi d’un bloc essence de 265 chevaux. Couplé à une boite à double embrayage, il permet à la petite VW d’abattre le 0 à 100km/h en 6,4 secondes pour atteindre les 250km/h en vitesse de pointe.Une vraie voiture sportiveLe caractère sportif de la Golf R Cabriolet se vérifie à tous les niveaux. Outre sa motorisation, la voiture est notamment équipée de jantes alliages 18 pouces, d’un châssis surbaissé de 25mm, d’un aileron arrière ainsi que d’une double sortie d’échappement. Ajoutons à cela des étriers de frein noir, l’omniprésence de l’aluminium à l’intérieur ou encore la présence de siège baquet et on obtient une voiture taillée pour la course ou presque !

Golf R :

le cabriolet survitaminé de Volkswagen

C’est difficile à croire qu’une voiture qui est à la base fabriquée à moindre coût, généralement dans les pays ou la main-d’œuvre est moins chère et moins qualifiées, et qui destinée principalement aux pays du tiers monde … est finalement une voiture fiable !Si la firme mère à savoir Renault souffre depuis des années des problèmes de fiabilité, DACIA s’en sort parfaitement et se met au top 3 de plusieurs podiums de fiabilité.Le secret de la fiabilité de DACIA et surtout DACIA Logan et DACIA Sandero est principalement ses moteurs 1.5 dCi qui sont déjà assez vieux mais fiabilisé avec le temps. En plus, en tant qu’une voiture low-cost, DACIA ne comporte pas beaucoup d’options qui peuvent causées des problèmes électroniques, le point faible des voitures françaises.Reste à savoir si les nouveau modèles équipées des options un peu avancée comme le media nav, le régulateur et limitateur de vitesses seront de la même fiabilité.

Fiabilité

Dacia Maroc, Fiable ?.

PORTRAIT

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ADRESSES UTILES

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RestaurantsLe Relais de Paris42, Rue de Hollande Complexe DawlizLAdresseRoute de Tanja BaliaEl Pescador35, Avenue Allal Ben AbdellahLa FabriqueRésidence Salima I 7, rue d'Angle-terreKokochi10, Rue Al Yaman, place MozartOtori Suchi41, Avenue de la RésistanceSan Remo15, Rue Ahmed ChaoukiO Saveur15, Rue Boubana, QuartierCalifornie

Le MatisseCasino Movenpick MalabataAna e Paolo77, Rue Prince HéritierLa CarbonaraAvenue Mohammed VI - Baie de TangerLe Salon bleuPlace de la kasbah, Entrée 71, Rue AmrahTOM YAM5, Avenue YoussoufiaAl Korsan85, Avenue La libertéArt & Gourmet4 place du 9 Avril, Grand SoccoL’OcéanPlage Sidi KacemMaison communautaire (Darna)Rue Jules Cott, Grand Socco

Hôtels 5 étoilesEl Minzah85, Rue de La LibertéAndaluciaRue du Cap SpartelMôvenpick HotelRoute de MalabataRyad Mogador Tanger10, Lotissement Ghandouri, Boule-vard Mohammed V

4 étoilesCesar HotelAvenue Mohammed VIHusa SolazurAvenue Mohammed VIRamada Les Almohades43, Avenue Mohammed VI

Rif & Spa152, Avenue Mohammed VIEl Oumnia Puerto10, Avenue BethovenIntercontinentalBoulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah

Art & CultureGalerie Dar d’Art6 rue Khalil MatraneGalerie DelacroixRue de la LibertéGalerie VolubilisSidi Bouqojja-KasbahMédina Art Gallery30, Abou Chouaib Doukkali

LibrairiesLibraire Les Colonnes54, bd PasteurLes Insolites28, khalid Ibn Al OualidLe Message PédagogiqueAv. Mexique, Gallerie Saada n°13Page et Plume3, rue El Hariri

CinémasCinémathèque RifPlace du 9 avrilLe Paris Rue de FèsRoxy9, rue Mansour Dahbi

Centres culturelsInstitut CervantesRue Sidi Mohammed Ibn AbdellahInstitut français41, rue Hassan ibn Al OuazzaneAmerican Language Center1, rue Msallah

ShoppingLacosteBd PasteurPumaBd Mohamed VBo BossCentre commercial MarjaneClin d’oeil6, rue du MexiqueContigo5, rue Moussa Ibn NoussairFlou FlouCentre commercial MarjaneGate OneRue de FèsNext PeopleRue Sidi Mohamed Ben AbdellahBisou7à ave. De la RésistanceCharanga88, bd Mohamed VLes gamins de ParisRue Mohamed Abdou

Bien-êtreWellness MinzahHôtel el Minzah – rue de la Liberté

FigurellaBd de Paris, res. ZinebBudo SportRue Canarias. Ayn HayyaniLadyFitnessBd de la Méditerranée – Res. Al MouwahiddineSerenity Day SpaRue Adolfo Fessere – CaliforniaRif & SpaHôtel Rif – 152, ave. Mohammed VI

DécoArikaRue Abi DardaeBleu de FèsRue des Almowahiddine (médina)Dounia DécorPlace Nejma et ZI de GzenayaElite intérieursRue BouarraquiaElégance CoinBd de ParisExpert’sRue yasmine – Place MozartGolden kitAv Moulay Youssef Today Group Maroc

Complexe la tulipe,Bvd Mohamed VI Bureau N°11

Remax Maroc Bd.Mohamed Vi,lris plage Bloc B1 N°8 9000 tanger Maroc

Café Achakar Rte Cap Spartel km 12 (en face Hôtel Mirage) Yassine Sanitaire • av Tarik Ibn Ziad , Lot. Sabrine, 44 Drissia • 12,Résidence La Rencontrel, MAGNOLMA 631-Castilla

Norazan Tours Avenue Sayed Kotb Res .jouba(B) 6éme étage N°17 -Tanger

El Minzah Hôtel (Hôtel & Spa)85, rue de la liberté

Lionox7,rue sijilmassa,,res.mly Ali Cherif mag.6,

Hôtel Tanjah Flandria6, bd Mohammed V

Dakhla Restauration de poissons Ksar Sghir

Smitag Confort116, av de Fés , local 4

Tiss Clean & Services44, bd. de la Marche Verte , 6°ét. appt. n°23

ES 3D 28,Rue Khalid ibn Walid-Tanger Amine Alilou 36 Avenue Msallah,Tanger

Puma Angle Mohamed V,Youssef ibn Tachfine

Medi Spa 8, Rue Abi Dardae, Résidence Bouchra, Place des Nations Fiduciaire Consulting Akabbal2, place de Koweit , 1°ét. n°4

Groupe Maroc Force Emploi 22 Rue Omar ibn Abdelaziz,2éme étage N°6-Tanger

Maroc

Nos clients

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ADRESSES UTILES

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RestaurantsLe Relais de Paris42, Rue de Hollande Complexe DawlizLAdresseRoute de Tanja BaliaEl Pescador35, Avenue Allal Ben AbdellahLa FabriqueRésidence Salima I 7, rue d'Angle-terreKokochi10, Rue Al Yaman, place MozartOtori Suchi41, Avenue de la RésistanceSan Remo15, Rue Ahmed ChaoukiO Saveur15, Rue Boubana, QuartierCalifornie

Le MatisseCasino Movenpick MalabataAna e Paolo77, Rue Prince HéritierLa CarbonaraAvenue Mohammed VI - Baie de TangerLe Salon bleuPlace de la kasbah, Entrée 71, Rue AmrahTOM YAM5, Avenue YoussoufiaAl Korsan85, Avenue La libertéArt & Gourmet4 place du 9 Avril, Grand SoccoL’OcéanPlage Sidi KacemMaison communautaire (Darna)Rue Jules Cott, Grand Socco

Hôtels 5 étoilesEl Minzah85, Rue de La LibertéAndaluciaRue du Cap SpartelMôvenpick HotelRoute de MalabataRyad Mogador Tanger10, Lotissement Ghandouri, Boule-vard Mohammed V

4 étoilesCesar HotelAvenue Mohammed VIHusa SolazurAvenue Mohammed VIRamada Les Almohades43, Avenue Mohammed VI

Rif & Spa152, Avenue Mohammed VIEl Oumnia Puerto10, Avenue BethovenIntercontinentalBoulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah

Art & CultureGalerie Dar d’Art6 rue Khalil MatraneGalerie DelacroixRue de la LibertéGalerie VolubilisSidi Bouqojja-KasbahMédina Art Gallery30, Abou Chouaib Doukkali

LibrairiesLibraire Les Colonnes54, bd PasteurLes Insolites28, khalid Ibn Al OualidLe Message PédagogiqueAv. Mexique, Gallerie Saada n°13Page et Plume3, rue El Hariri

CinémasCinémathèque RifPlace du 9 avrilLe Paris Rue de FèsRoxy9, rue Mansour Dahbi

Centres culturelsInstitut CervantesRue Sidi Mohammed Ibn AbdellahInstitut français41, rue Hassan ibn Al OuazzaneAmerican Language Center1, rue Msallah

ShoppingLacosteBd PasteurPumaBd Mohamed VBo BossCentre commercial MarjaneClin d’oeil6, rue du MexiqueContigo5, rue Moussa Ibn NoussairFlou FlouCentre commercial MarjaneGate OneRue de FèsNext PeopleRue Sidi Mohamed Ben AbdellahBisou7à ave. De la RésistanceCharanga88, bd Mohamed VLes gamins de ParisRue Mohamed Abdou

Bien-êtreWellness MinzahHôtel el Minzah – rue de la Liberté

FigurellaBd de Paris, res. ZinebBudo SportRue Canarias. Ayn HayyaniLadyFitnessBd de la Méditerranée – Res. Al MouwahiddineSerenity Day SpaRue Adolfo Fessere – CaliforniaRif & SpaHôtel Rif – 152, ave. Mohammed VI

DécoArikaRue Abi DardaeBleu de FèsRue des Almowahiddine (médina)Dounia DécorPlace Nejma et ZI de GzenayaElite intérieursRue BouarraquiaElégance CoinBd de ParisExpert’sRue yasmine – Place MozartGolden kitAv Moulay Youssef

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