Magazine Arts Martiaux Budo International 303 – 1 Janvier 2016

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Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 303 – 1 Janvier - Année XXV

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REF.: • DVD/SERAK-1REF.: • DVD/SERAK-1

Maha Guru Horacio Rodrigues est l'héritier de la lignée dePendekar Pak Victor De Thouars de Pukulan Pencak Silat

Serak, un système amené d’Indonésie vers lesÉtats-Unis par les frères De Thouars en 1960.

Cette puissante et sophistiquée sciencefut transmise verbalement en secret

pendant de nombreuses années,s’enseignant uniquement à des

étudiants sélectionnés (desartistes martiaux remarquablescomme par exemple SijoBruce Lee et Guru DanInosanto). Le Pukulan,Pencak Silat Serak est unsystème complet, avec unp r o g r a m m ed ' a p p r e n t i s s a g ecomprenant 10 phasesd'entraînement. Ce premierDVD de la série enseignedes positions de Lanka

Tiga, les Sambuts de base 1à 15, des techniques de

finalisation, les Buangs ou unamenè au sol et les clés de

saisie, Tendjekan, défense contreles attaques en masse, champ

d'action, changer le jeu de jambessans perdre de l’espace, les points de

connexion Garisan, esquiver, base-angle- levier, les façons d’occuper

l'espace, projeter la pression vers l'avant pour éluder ouéviter une attaque et comment maintenir la pression constantepour dominer et à la fin réussir à avoir le control.

Budo international.comCOMMANDES :

ouler comme de l'eau, filer commeun nuage » (Yun Shui) comme dit leproverbe que choisit pour son écolemon bien-aimé et regretté Maîtred'Arts Martiaux, José Luis PaniaguaTevar, qui nous a quitté cette année.

Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment surdes futilités et entravés dans les branches, nous ne voyonspas la forêt.

Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas.Elle ne laisse aucun recoin découvert, elle arrive partout. Lesasturiens disent que l'eau a « un museau très fin ». Sans hâte,en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphore de lapersistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de lavariation de la forme, sans transformer l'essence.

Bien qu'il n’y ait pas un élément plus important que l'autre,nous pouvons apprécier son excès ou son manque à chaqueinstant. Dans un monde et une époque dominés par l'élémentdu feu, le manque d'eau, de la physique à la métaphysique,est une constante perverse ; d'où l'importance dephilosopher là-dessus, d’apprendre son pouvoir et sesraisons, l'importance de mettre quelque chose de sa forcedans nos vies.

L'eau catalyse la vie, sans elle, la terre se sèche et devientstérile, le feu sans un contrôleur, inonde tout et l’air, devenutempête de sable, est incapable d'amener la fertilité desnuages, ni la force des changements. Même le métal estfaçonné au tour pour son utilisation dans les forges !

L'eau est le berceau de toute vie, la principale nourriture desêtres animés et inanimés, tous des « poches » d’eau de plus enplus chaudes, selon leur degré d'évolution, adaptés à unchangement que nous accompagnons, dont nous faisons partieet non coupables, comme on veut nous faire croire. Le « péchéterminal », est la culpabilité judéo-chrétienne de l'écologisme.

L'eau nous réconforte, nous purifie, nous bénit. Trempésdans les rivières du moment, nous nageons, nous luttons,nous naufrageons.

Aujourd'hui, l'eau douce est rare et elle se fait précieusepar son manque, quand elle l’était déjà en vertu. Son côténégatif est qu’elle est aride et stérile pour la terre à cause dusel, l'immensité océanique, agonise lentement. Des mersasphyxiées, réchauffées, des voiries, qui gardent les mystèresde l’origine de la vie et qui le sera aussi de sa fin. Mêmecontaminée et sale, l’eau continue à tout nettoyer parce quec'est sa nature.

Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, nes'opposer à rien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité,de l’adaptation et du non conflit. L'eau vainc sans objectif ;en suivant sa nature, elle contourne tous les obstacles et ellenous apprend comment vaincre, mais avec sagesse, sansusure, sans perdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher surson chemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle se filtreou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rien n’arrête sonchemin ni sa destination.

Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages ces textes, queje partage maintenant sous forme de livre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tous les auteurs sont confus, parceque nous sommes tous débiteurs de ceux qui nous ontprécédés, de ceux qui nous ont inspiré et nous inspirent,des nuages flottants de l’inconscient collectif et même…qui sait ! des esprits et des consciences qui nousentourent.

Ce nouveau livre n'a aucune continuité, aucuntemps et comme tous mes précédentstravaux (et déjà pas mal !) Il peut être lu del’arrière vers l’avant, intempestivement, oupar plaisir.

Comme l'eau qui inspire son titre, lestextes qui composent cet ouvrage,sont inondés d’un temps en transitdans ma vie, où les certitudes, étant peunombreuses, s’affirment gentiment, sansimpositions, ni enthousiasmes excessifs.C’est la maturité ?

"Ce que nous savons est une goutte d'eau ;Ce que nous ignorons, un océan. »

Isaac Newton

« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part ilcache un puits d'eau. »

Antoine De Saint-Exupery

La vie est une chose merveilleuse, uneopportunité, un trésor, si nous sommescapables d’arrêter de penser avec notretète et de sentir, pour accueillir le simple ;un rayon de soleil d'automne réchauffantnotre peau, une gorgée d'eau quand nousavons soif, une baignade en mer, une caresseaffectueuse... Lorsque nous ne saurons pasapprécier ces choses-là nous aurons perdu leNord, nous aurons dénaturé l'expérience de lavie et il n'existe aucun propos idéal ni rien quipuisse combler ce vide.

Je n'ai rien à enseigner, parce que je ne sais rien,mais tout ceux qui veulent écouter mes vers, je leurlaisse ici mes réflexions sincères, bien senties,chaque jour plus sincères et moins pensées,parce que l'esprit est un engin trompeur quivoit ce qu'il veut voir et duquel j'ai appris àme méfier.

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Alfredo Tucci est le Directeur Général deBUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO.Courier: [email protected]

https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

Vincent Lyn : En Défiant les Hauteurs

Quand Vincent Lyn sortit sur la scène du Conservatoire demusique à Boston pour recevoir son diplôme de performance et decomposition, il aurait pu penser qu'il était arrivé au sommet deses études universitaires.Quand il remporta en 1983 et 1984 le championnat national de

poids moyen - et puis les championnats du monde de Kick-Boxingen1985 et 1987, il aurait pu penser qu'il avait escaladé leshauteurs du monde des Arts Martiaux.Lorsqu'il composa son premier top 10 hit pour une industrie

d'enregistrement de « Canto-pop » à Hong Kong, il aurait pu sentiraussi qu'il avait atteint l'apogée de sa vocation.Puis, à travers l'île, quand il marcha dans une soufflerie, créée

pour la scène principale de combat dans « L’Armure de Dieu 2 :Opération Condor », il aurait pu sentir qu'il n'y avait aucun butplus élevé que celui d’arriver au monde du cinéma de Kung Fu.Mais après il découvrit qu’il y avait d’autres mondes à l’intérieur

de lui-même et au sein de sa famille. Quand il accepta de prendre le relais du Ling Gar, la forme de

Kung Fu de sa famille, il se retrouva avec un héritage à compléterle reste de sa vie. Toutefois, il y avait encore des nuances dansces convictions personnelles de Yin-Yang. Parce que, alors que lafamille de son père développa son Kung Fu, la famille de sa mère,en revanche, continua avec sa vocation musicale.

Kung Fu

Texte : Ric MeyersPhotos de Studio : Bob Capazzo

Autres photos : Stace Sanchez

insi, quand le modèle, comédien, Maître, pianiste et compositeurVincent Lyn monta sur la scène du Carnegie Hall, une des sallesde concert plus prestigieuses du monde, pour donner un concertdevant une salle comblée, il sentit surement qu'il avait atteintl'apogée de sa vie et qu’il avait surmonté le plus grand défi que lavie lui déparait.« Non, » dit-il. "Ce n'est que lorsque j'ai regardé dans les yeux

d'un enfant africain à qui j’avais aidé à se libérer de l’esclavage moderne quej’ai compris de loin que j’avais atteint le sommet... et tout le chemin qu’il merestait á parcourir encore."Quand Vincent Lyn se prépara pour son premier concert sur la magnifique

scène de Zankel du Carnegie Hall, il le fit pour la fondation philanthropique deJames Kofi Annan "En Défiant les Hauteurs » - une organisation qui poursuit laliberté, l'éducation, la protection et la défense des enfants, de l'esclavage auGhana.« Toute ma vie j'ai vaincu les hauteurs défiantes, » dit Lyn. « Mais ce ne fut

que quand je connus James et ces enfants, que j'ai réalisé ce que j’étaiscapable de faire. »Il n'est pas surprenant que Lyn s’identifie avec la lutte contre l’exploitation

des enfants. Ni ses parents ni les médecins espéraient qu'il survive jusqu'àl'adolescence.« Mon père était destiné au Yémen, Arabie saoudite, quand je suis né, »

explique-t-il. « Mes parents se sont mariés en Angleterre, à une époque où lesmariages interraciaux étaient quelque chose de presque inconnu ... surtoutpour une femme anglaise qui avait été un prodige musical à la télévision de laBBC, se marier avec un ingénieur chinois de Hakka qui connaissaient lesmachines à coudre aussi bien qu’elle connaissait les pianos ! »Le père de Vincent était dans l'armée, lorsque l'avenir aux multiples facettes,

lui dépara un enfant qui vint au monde malade et presque paralysé, avec del'asthme.« Mon père dit que les médecins me donnèrent aucun espoir de vie et

offrirent à mes parents la possibilité de m’amener mourir en Angleterre, » dit-il.« Mais dès que j’eus le désert, mes maladies ont guéri toutes seules ! »

Kung Fu

A

Kung Fu

Mais ensuite commença le harcèlement à l'école, d’un jeune enfantencore fragile et métisse sur lequel les petits voyous de l'école anglaisepouvaient s’acharner facilement. Heureusement, le Kung Fu de la familleLyn coulait dans les veines de Vincent.« C'est drôle », se souvint-il. "Mes oncles étaient également comme

un Yin-Yang du Kung Fu. Oncle Geek-yong fut un lutteur, tandis qu’oncleSung-gho fut un guérisseur. Je me souviens que lorsque j'étais enfant, jevoyais mon oncle Abak pratiquer paisiblement le Tai Chi dans la cour dederrière et je pensais « Laisse tomber. Ça ressemble en rien à ce que faitBruce Lee ! '"Comme beaucoup de jeunes hommes et femmes, Vincent se rebella

contre les enseignements de la famille et poursuivit ses propres rêves etses idoles. Cela l'amena aux Championnats de Kick-Boxing dans lesannées 80 et à une autre révélation.« Je sentais une espèce de satisfaction avec les trophées, les

médailles et le combat, » dit Lyn en réfléchissant. "Mais j'ai réalisé que jevoulais aussi être comme Bruce, diffèrent. Je voulais être là sur l'écrandu cinéma «. »Ainsi, que son héros, Lyn voyagea d'Amérique vers l'Asie, où cet

homme grand, athlétique et jeune talent commença commemodèle pour les photos des pubs et pour faire des pubs à la

télé. Mais ce fut aussi « l’âge d'or du cinéma d'action deHong Kong », et de grands réalisateurs l’appelèrent.

Corey Yuen Kwai l’engagea pour jouer le rôled’un tueur dans Blonde Fury, Frankie Chan le

dirigea dans le rôle d’un assassin de sangfroid dans Outlaw Brothers, Jamie Luk Kim-ming le dirigea aussi dans un classique duculte Robotrix et la vénérée légende YuenWo-ping l’engagea pour jouer le rôleprincipal du méchant dans son film,Tiger Cage. Il croyait qu'il n’avait plus

" Mes onclesétaient

égalementcomme unYin-Yang duKung Fu.

Oncle Geek-yong fut un

lutteur, tandisqu’oncle Sung-gho

fut un guérisseur. »

rien à faire, mais par la suite il devint écrivain, réalisateur, producteur,chorégraphe, star et l'icône internationale du cinéma. Jackie Chan l’engageapour une de ses meilleures et de ses préférées séquences d’action. Uneséquence dans laquelle Vincent gagna le respect de toute l’équipe... lorsqu’il sefactura le crâne et qu’il refusa d'aller à l'hôpital.« Le cinéma de Hong Kong c’est un autre monde ! » dit Lyn en riant. "Nous

fumes assommés par deux gigantesques ventilateurs, l’équipe d’effets spéciauxnous avait accroché par des câbles et nous avait lancé en l'air, l'arrière de moncrâne frappa un des murs. On me dit que ça avait sonné comme un coup de feu.Finalement, on m'allongea et Jackie me demanda si ça allait. Je lui dis que çaallait pour le soulager... et la suivante chose que je me souviens c’est que je leregardais …allongé sur le sol du studio. J'avais été inconscient pendant unedemi-heure. « Fais une pause, " me dit Jackie. » Nous allons tourner à nouveaudans une quinzaine de minutes. '"Lyn se récupéra et l’Opération Condor fut un succès international. Mais, bien

qu’il fut alors au sommet de ses débuts, il avait quelque chose de plus importantà faire. On diagnostiqua à sa mère un lupus, une maladie inflammatoirechronique, une maladie auto-immune, et Vincent se hâta de renter aux États-Unispour prendre soin d'elle.« De la même façon qu’ils ont pris soin de moi », dit Lyn, "les médecins nous

ont donné peu d’espérances. Ils disaient qu’il lui restait quelques mois de vie. Lafaçon dont nous avons réagis marca la différence et m’ouvrit un nouveau mondede Kung Fu. »

Kung Fu

« Lyn se récupéra et l’OpérationCondor fut un succès international.Mais, bien qu’il fut alors au sommetde ses débuts, il avait quelque chose

de plus important à faire. »

Les Lyn répondirent avec la médecine orientale interne, ycompris l'acupuncture. Le travail de Vincent avec grandsdu cinéma de Kung-Fu, ainsi avec ceux de sa proprelignée, le prépara pour sa prochaine étape dans sonescalade vers les hauteurs défiantes.« Tout ce que mon père, mon oncle et mon grand-père

m’avaient enseigné vint à moi en même temps pour lemettre en pratique et comme je l’avais pratiqué toute mavie. À l'âge de soixante-dix ans, mon oncle Sung-go futdiagnostiqué d’une tumeur cérébrale. Elle était de la tailled'une balle de golf, qui dépasse de la tête. A lui aussi on luipronostiqua six mois de vie. Mais comme il avait pratiqué leTai Chi et le Qi Gong depuis qu’il était gamin, il retournavoir les médecins environ neuf mois plus tard et ils nepouvaient pas croire que la tumeur ait presque disparu. Ilvécut jusqu'à l’âge de quatre-vingt-huit ans. »La mère de Vincent, survécut également au-delà des

estimations des médecins et assista à tous ses concerts auCarnegie Hall des dizaines d’années plus tard. Mais avantque Vincent arrive à ce théâtre comme lauréat, il savait qu’ildevait faire une autre chose : enseigner le style de safamille aux autres.« En pensant à l'avenir, j'ai réalisé que j’étais le dernier

maître de Ling Gar que le monde connaisse. » expliquaVincent. "Le style d'arts martiaux chinois dans ma familleremonte à 1368. Jamais il n’a été enseigné en dehors dema famille. C'était le moment."L’un des fruits de la décision que prit Lyn fut le livre, de

Kung Fu dans le monde réel : L'héritage du Ling Gar, publiéen 2009.« Je me suis rendu compte que, sans la pratique interne, les

arts martiaux sont très limités », explique Vincent. « Ça me faitapprécier encore plus la grande habileté qu’avait mon oncleAbak. Il était distant d’un millier d’années- lumière de moi etc’est un honneur pour moi de dire qu’en comparaison avec luije suis encore un débutant. J’aurais dû lui prêter plusd'attention lorsque j'étais enfant. Toutefois, mieux vaut tard quejamais. En raison de son habilité d’une grande importancedans les arts internes et ses pouvoirs de guérison grâce à lamédecine chinoise, je sus que j’étais destiné à suivre ses pas. »

Kung Fu

« Je me suis renducompte que, sans la

pratique interne, les artsmartiaux sont trèslimités », explique

Vincent. « Ça me faitapprécier encore plus lagrande habileté qu’avaitmon oncle Abak. Il étaitdistant d’un millier

d’années- lumière de moiet c’est un honneurpour moi de dire qu’encomparaison avec lui je

suis encore undébutant. »

Dans les années ultérieures au livre, ces pas conduisent à Lyn à une victoire après l'autre. « Je fus invité plus de dix fois aux salons internationaux des celebreties des arts martiaux.Des apparitions dans plus de deux cents publications partout dans le monde. J'ai ramené àla maison une médaille d'or des Jeux olympiques d’Arts Martiaux. Un concert en Russiedevant vingt mille personnes. Plusieurs albums entre les plus vendus de fusion jazz. Plusieursnominations aux Grammy Awards. Et, bien sûr, les concerts au Carnegie Hall. »Mais ce n'est pas tout. Grace à son succès, Lyn voulut donner quelque chose de plus que

de la musique et des démonstrations de sa conduite. En 2003, il fonda la Fro-Force SecurityCorporation pour aider à protéger les gens en tant qu’expert dans l'évaluation des menaceset les tactiques défensives. Il devint détective privé avec une licence privée, instructeur depolice et instructeur d’air marshal. C'est grâce à cette facette de son travail, yang, qu’ilrencontra James Kofi Annan.« Cet homme, » affirme Lyn, « est un homme remarquable qui échappa après dix ans de

l'esclavage au Ghana et devint un banquier très renommé. Mais il renonça à ce poste pourcréer 'En Défiant les Hauteurs » une organisation qui sauve les enfants. Dès que je l'airencontré, et il m'a montré ce qu'il faisait, je savais que je devais l’aider."Dédier son dernier concert au Carnegie Hall à Annan et à » En Défiant les Hauteurs » n’est

que le début, en ce qui concerne Vincent Lyn.« J'ai fermé le cercle, en essayant d'aider les gens de la façon qu’ils m’ont aidé et de la

façon dont James le fait ? », Il se demande. ' Non ! De même que le symbole du Yin-Yang neferme jamais le cercle, je vais moi aussi essayer de gravir de niveaux, en me développantexponentiellement en Arts Martiaux, comme musicien et comme être humain – et je peuxaffirmer que la santé interne et externe s’obtient et se maintient grâce à la combinaison del'esprit, le corps et l’âme.« Unissez-vous à moi et à James », il conclut. « Venez et aidez ».

Ric Meyers est un auteur, écrivain, scénariste et professeur lauréat de ce que l'on appelleaujourd’hui le Buyao Shanghai Ziji Kung Fu.

Kung Fu

Si c’était /c’est vrai

C’est marqué en rouge sur lapage de l 'ancien "Wu Bei Zhi"(également connu sous le nom"Bubishi”) ... et c’est quoiexactement ?Eh bien, en vérité absolument

personne peut dire ce que çasignifie puisque la personne quil’écrit le fit il y a très longtempsde même ses pensées ou sonintention originale. Elle apparaîtcomme une expérience de laprocédure pas à pas des anciensguerriers dans les Arts de Combatet la guérison á leur époque.Il est identifié dans une part des

« 6 Mains Ji », les armesmanuelles pour attaquer desparties vitales ou essentielles ducorps humain (dans le manuel on aaussi ajouté une liste partielle).Ces 6 mains Ji sont représentéesdans tout manuel et sontessentielles pour la compréhensionou l'application des buts martiauxcontenus également dans le texte.Avec ces mains, non seulement

la formation est importante, maisaussi la capacité d’implémentationqui est le point essentiel. Il s'agitd'une méthode pour faire dechaque main ou plus correctement; que chaque application dans lasurface du coup, soit beaucoupplus pénétrante avec une plusgrande force cinétique untransfert énergétique profond desstructures anatomiques.

Kyusho

Malheureusement la personne qui adécrit ces mains sur l'ancien traitén’inclut pas cet aspect de l’application.Par conséquent, la vraie utilisation nepeut être déterminée par toutepersonne, simplement en spéculant...ainsi la preuve de la valeur vient aprèsavoir démontré l’application et parconséquent son utilisation.La position de Main pliée s’utilise dans

plusieurs Arts (et ses dérivés) avec dedifférentes compétences dans certainsstyles tels que le Wing Chun, Fook Saoet utilise principalement comme uneredirection ou une méthode de saisie dePangainoon (Uechi-Ryu) on l’ appelleKoken Tsuki (coup de poignet plié) ouKanushiken ( coup avec le bout desdoigts et main creuse) , qui utiliseprincipalement la position de main armépour frapper et des styles comme lamante religieuse appelés (AAEA • ONUtaglang Gg_u) qui s’utilisent pour saisirou pour frapper. Vous pouvezégalement voir en Tai Chi, la GrueBlanche, Goju Ryu et beaucoup d'autresstyles de Chine, Okinawa et même,quoique dans une moindre mesure,dans les arts coréens. Le nom n'est pasimportant, sinon comment l’utiliser surle point vital.Ne lisez pas plus loin, vous croyez

toujours aux points de pression... avecle temps et beaucoup d'expérience nousavons trouvé que le Kyusho n'abordepas les points de pression, lisez à vosrisques et périls.

Kyusho

Evan Pantazi

« Avec les mains, nonseulement la formation est

importante,mais aussi la capacitéd’implémentation

qui est le point essentiel. »

La position main pliée - transfert de rotation vers l'avant.On l’uti l ise pour une attaque plus puissante et une

percussion sur plusieurs points. Cette technique est plusappropriée que d’autres techniques de mains car la pénétrationest plus profonde dans les points vitaux ou dans une cavitécorporelle en utilisant le mouvement de rotation vers l’avantdes deux premières articulations des doigts. Cependant nousne pouvons pas (comme dans toutes les positions de mains)nier les possibilités d’enfoncer, tirer ou compresser en utilisantle bout des doigts ou en pliant la paume.Certains points vitaux comme ceux qui sont en dessous de la

clavicule, sont atteints avec une action de balancement plusprofonde (à étirer et compresser). Il est intéressant de noter quele nom soit « Main pliée », qui fut un outil utilisé pour attaquer letissu vasculaire ou les organes où le sang s'accumule. Celapourrait altérer ou d'endommager la rate, le foie, les reins oumême le cœur de façon néfaste. Ou, comme dans le premierobjectif mentionné, (sous la clavicule) qui est une tissu vasculairecrucial du cœur, comme les arcs de l'aorte ou de la jugulaire.Ce sont les attaques plus évidentes, certaines peuvent être

classées en tant que du Type Yang, coup d'attaque ou decompression. Mais comme nous disons toujours qu'il y a deuxpossibilités du Yin et du Yang dans tous les mouvementsmartiaux, la Main pliée a encore une fois les deux, mais peu levoient. Comme vous pouvez voir dans le placement de la mainavec une action rapide, vous pouvez effectuer 3 actionsdirectionnelles dans l’extension et la rotation de la main.Nous comprenons maintenant que le corps peut faire face à

une attaque égale ou compatible beaucoup plus facilementque décalée et alterne (c'est une des principales clés duKyusho). Ainsi en étendant la main vers l'avant vers un pointvital du cou, le côté du muscle sternocléidomastoïdien parexemple, il faut d’abord prendre contact sur la zone avec labase de la paume de la main dans une action à l'avant commes’il s’agissait d’un simple coup directionnel, ainsi vousprovoquerez l’émission de messages neurologiques aiguës aucerveau. Si vous frappez fort, vous pouvez également affecterle tissu vasculaire responsable d’apporter le sang et l’oxygèneau cerveau. A mesure que les doigts se retirent de la rotation,mentionnée précédemment, les doigts et l'intérieur de lapaume ajoutent des pressions alternes (avec synchronisationdécalée) sur les autres nerfs, qui envoient aussi des messagesénergétiques vers le cerveau avec une surprenante netteté eten alternance. (Soit dit en passant, vous n'avez pas besoind'apprendre ou de mémoriser tout cela pour faire ce travail, il

Kyusho

faut frapper correctement au bon endroit et ils s’effondrent, il n’est pas nécessaire des « points de pression » spécifiquescar les structures sous-jacentes sont longues et elles ont une plus grande surface d'attaque que les « point de pression »,rendez-vous compte).Si l’attaque de la main pliée se fait correctement sur cette région, le sang, l'air et le flux des neurones

s’altèreront... le corps humain tout simplement ne peut pas fonctionner correctement et s’effondrerajusqu’à ce qu’il récupérer la stase ou qu’il équilibre le système correctement.

Nous pouvons voir quelques pages et représentations d’attaques aux objectifs dans leBubishi et décrire comment la position de main pliée fonctionnera :

Exemple 1 : Nous voyons la main pliée utilisée dans la figure de droite sur la zone del'intérieur du milieu de la cuisse. Les variations sont visibles dans divers Kata anciens comme leSeipai avec la position de main ou de poing.L'attaque la plus évidente sur le sang et les nerfs (en utilisant l'action de rotation vers l’avant

des deux premières articulations des doigts pour étirer, compresser et ou créer un choc) sur unniveau superficiel (plus proche de la surface) la grande veine saphène interne et les branchescutanées du nerf fémoral. À un niveau plus profond, il y a l'artère fémorale, la veine fémorale et lenerf saphène interne. Bon nombre d'entre eux peuvent être touchés ou affectés tout dépendra dela force utilisée et de la trajectoire de l'attaque.Cet objectif d’une jambe provoque des douleurs, la dysfonction de la jambe et l’état de

conscience sera altéré dû au manque de sang (en conséquence une diminution de la pressionartérielle) ou choc neurologique.Les deux peuvent être utilisés en même temps, mais avec moins de précision, de force et de

dégâts. C'est donc au lecteur de déterminer si dans les deux illustrations les adversaires travaillenten le même temps, ou simplement ils montrent que l'outil peut être appliqué à chaque côté du

corps. La main que nous allons utiliser dépendra de la position des adversaires dans unesituation donnée.

La zone d’attaque a environ entre 20 et 30 centimètres de long (CE N’EST PASUNE ZONE SIMPLE), le Kyusho n'aborde pas les points de pression, ce sont des

objectifs essentiels indépendamment qu’ils soient longs ou courts. Le Kyushon'est pas la pression ; il s'agit d'une attaque sur les structures anatomiques.

Ceci est illustré avec les deux mains pliées (pour les abonnés) au site(cliquez ici)

Exemple 2 : nous voyons la main utilisée sur la figure de droite, dansla région du cou faisant que l’adversaire retire sa tête. Une

position précise des katas de Seisan,Panginoon et Sanseiryu.

Evan Pantazi

« Nouscomprenons

maintenant que lecorps peut faire

face à une attaqueégale ou compatible

beaucoup plusfacilement que

décalée et alterne(c'est une des

principales clés duKyusho.) ».

Maintenant nous pouvons argumenter aussi que sur la figurede droite il utilise une main pliée au niveau du poignet del'adversaire. Cela pourrait être un autre type de saisie, mais iln’est pas mentionné comme tel... mais ça pourrait être unecompression vasculaire, du nerf, ou des deux sur le poignet del'adversaire pour provoquer une augmentation des messages etou le manque de sang ... ou juste dégager le chemin de l'attaquede la main pliée.Retournons à l'attaque, elle peut être utilisé comme une

attaque de coup de poignard, avec le bout des doigts pourattaquer les nerfs et les vaisseaux sanguins de cette région,cependant, si vous deviez attaquer cet objectif (une superficiede 5 centimètres de long et pas un « point de pression »spécifique, la tête de l'adversaire (dans la posture verticale) sepencherait vers le bas et non pas en arrière avec l’impact.(Uniquement l'application réelle chez de nombreux individuspeut vous donner cette vision qui n'est pas facile à voir sur unvieux dessin... ou dans une simple conversation spéculative).La réponse n'est pas dans les « points de pression ». Les

structures anatomiques naturelles sous-jacentes sont le véritableobjectif, pas un point théorique désigné par l'homme qui reposesur les lignes théoriques. Quand nous regardons ce qui estvraiment là et où pointent les doigts en fait, nous voyons que letypique point ST-9 n’est pas l’objectif. Les doigts sontreprésentés sous la mâchoire sur un côté de la gorge et l'angled'attaque légèrement vers le haut... alors qu’y a-t-il « vraiment » ?

Dans les couches plus superficiel les ou extérieuresd’anatomie il y a l’artère carotide externe, le nerf appelé l’ansecervicale et l'artère rétro mandibulaire.Plus profondément et en fonction de la force lors de l'attaque

il y a ; la veine jugulaire, l’anse cervicale supérieure, l’artèrecarotide interne et le nerf hypoglosse.Plus profondément encore nous trouvons : le nerf vague (le

cœur innerve les fibres par parasympathiques présynaptiques etles fibres afférentes viscérales. Le nerf vague droit innerveprincipalement le nœud SA, tandis que le nerf vague gaucheinnerve le nœud AV) et le ganglion cervical supérieur (du nerf).En frappant avec une grande puissance sur cette région nous

pourrions endommager toutes ces structures vitales et causerbeaucoup de dommages physiologiques ou la paralysie. Commenous voyons le coude attaque également le cœur, le diaphragme (unorgane où le sang s'accumule) et le foie (un autre organe où le sangs'accumule) cela pourrait être une attaque grave, voire même mortelle.Pour voir une version sure de cette posture épique cliquez ici. La position de la main pliée est l'une des 6 mains Ji qui sont

non seulement une arme ou un outil en soi, mais une techniquede rotation. Elle est l'une des habilites des attributs dans lechangement du corps complet, dont parle l'ancien texte.N'oubliez pas que le nom des techniques ou des points vitaux

ne sont pas importants, ce qui est vraiment important c’est desavoir où sont les cibles et comment les attaquer. La réalité estdans l'expérience, pas dans théorie ou dans les explications.

Kyusho

Evan Pantazi

« La position deMain pliées’utilise dansplusieurs Arts(et ses dérivés)

avec dedifférentes

compétences. »

En quoi diffère la Latosa Escrima des autres Arts Martiaux philippins ? Vous, lacompréhension des cinq concepts de base et la découverte.

VOUS faites le Latosa Escrima différent. Pur et simplement, tout ce qui est logique etefficace commence par l'individu. La façon dont une personne pense et sa perception de laréalité. Cela signifie que l'individu croit que ce qu’il pratique est pour sa propre protection oupour justifier et analyser « qu’arrivera-t-il si… ». Vous connaissez la raison essentielle depourquoi ils pratiquent les arts martiaux ? La valeur périphérique est également importante,comme l'exercice, l'aérobic, la tradition, la confiance et l'uniformité de la structure, mais quelest le but d'apprendre les arts martiaux ? Quelle est la priorité numéro un ? Elle consiste àse protéger et à protéger ses proches, ou d'obtenir un rang ou niveau qui signifie que vousêtes bien formés. C’est une décision mes amis, que vous devez prendre. Vous devez être sûr

que ce que vous pratiquez, fonctionne réellement contre les différentesattaques et attaquants.

Pourquoi voulez-vous apprendre Latosa Escrima ?Liberté pour être créatif

CONCEPTS

Latosa Escrima essaie de construire un pont entrel’application physique et la façon conceptuelle de la pensée.La priorité numéro un du Lotosa Escrima est d’être capabled'exécuter des mouvements offensifs et défensifs contre desfacteurs inconnus d'une attaque. L'objectif est d'équilibrer lesdeux mondes, pas seulement pour indiquer que celafonctionne grâce à une technique spécifique, ou soit parceque quelqu'un dit que c'est la façon de le faire, mais poursouligner la créativité et la liberté de pensée quand lasituation se complique.Dans la plupart des pratiques, si vous modifiez la

technique, vous pouvez risquer d'être accusé de ne pas êtrefidèle ou de changer le système et dans certains cas, « d’essayer de trouver votre propre chemin », Dieu nous enpréserve ! L'être humain est tenace, c'est pourquoi il y a tantd’entreprises de nouvelle création technologique. Il fautdonner la liberté aux gens d'être innovants et créatifs pourtrouver leur chemin. Latosa Escrima donne aux individus laliberté d'exprimer leur créativité sans les juger !Au Latosa Escrima, nous vous encourageons à vous

concentrer davantage sur votre façon de penser, commentvous sentez les choses et moins sur l'origine d'une structure.Le concept du Latosa Escrima fournit une base et unestructure de base. A partir de là, la structure change enessayant de comprendre les facteurs de risques, lesavantages et comment réagit l’œil face á l'objectif. Unentraîneur ou un Maître n'est pas correct à 100 % ni sait toutà 100 % et pour découvrir le fond de l’affaire, c'est qu’ilsapprennent de vous. Le Latosa Escrima est un atelier créatifoù vous, en tant qu'individus, vous devez déterminer lesavantages et les risques de l'exécution du mouvement. Dans

le monde réel, ce n'est plus un jeu ou une pratiqueoù il vous est permis « d’essayer ».Mon but dans le Latosa Escrima est d’aider les

élevés à trouver leur chemin, découvrir ce quifonctionne, comprendre ce qu'est une fantaisie ouune attaque stérile. L'attaque doit avoir les mêmeséléments en relation avec les concepts de LatosaEscrima.

Les cinq concepts fondamentaux du Latosa Escrima sontutilisés pour tester les techniques et les attaques offensives,pour déterminer si elles sont efficaces et si elles ont debonnes conditions structurelles.

Equilibre : L’équilibre est le concept clé de ce système.C'est une condition préalable au bon fonctionnement de tousles autres. Rien peut être réalisé de façon fiable si vous êtesdéséquilibré en Arts martiaux

Puissance : L'élève s'entraîne son corps pour pouvoirappliquer son pouvoir dévastateur à travers n'importe quellearme sans la nécessité d'une distance d'accélérationexcessive. Grace à bonne mécanique corporelle, nouspouvons atteindre un très haut niveau, par exemple, lapuissance de frappe avec un bâton, même lorsque la frappecommence seulement à quelques centimètres de la cible. Iln'y a pas besoin de « balancement » du bâton pour frapperfort. Par conséquent, nous économisons des mouvements,ce qui permet de frapper immédiatement de n'importe quelleposition sans perte de temps sur la corde. Aussi il permetégalement des frappes successives extrêmement rapides,

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étant donné que le bâton n'a pas besoin d'être retiré afind'accélérer à nouveau. La puissance est faible, elle se génèreà partir du corps et donc elle ne dépend pas descaractéristiques du mouvement de l'arme en particulier, ellepeut être appliquée á partir de n'importe quel objet ou partiedu corps mobile. Pour se défendre et dans la vie, cela nouspermet d'agir immédiatement, où on est à ce momentprécis, sans préparation, instantanément et efficacement.Frapper la région, c’est s’assurer que votre coup sort àtravers de l'objectif prévu et non au-delà afin de maintenirle positionnement et la maitrise sure de l’arme, c'est unélément de la puissance courte.Concept (Offensif) Un élève de Latosa Escrima doit

toujours se concentrer sur la cible, non sur les obstaclesdu chemin. Le concept visuel et physique doit seconcentrer sur la cible de l'attaque, pas sur les armes del'ennemi. L'élève est capable de diriger le 100 % de sonénergie vers la cible, en laissant les questions de laconscience périphérique effective. Le but est toujours deconquérir le centre de commandement de l’ennemi, aulieu de poursuivre ses troupes. De cette façon, lepratiquant de Latosa Escrima est offensif dans ladéfense. La théorie de « et quoi », dans laquelle lepratiquant de Latosa Escrima dit symboliquement « et quoi ? » aux blocages et aux feintes de l'ennemi,tout en appuyant vers l'avant avec sa propreattaque, est un élément d'une approche offensive.

Vitesse (moment et distance) : La vitesseutile n'est pas dérivée principalement de larapidité á laquelle on peut déplacer les

" Il faut donner la liberté auxgens d'être innovants et

créatifs pour trouver leur chemin.

Latosa Escrima donneaux individus la liberté

d'exprimer leurcréativité sans

les juger !"

extrémités, mais de comment, précisément, on peut sentir lebon moment pour commencer une action et la précision aveclaquelle on peut juger la distance que l'action doit couvrir. Lesmouvements relativement lents, exécutés avec unesynchronisation et une distanciation parfaites déroutent lesmouvements extrêmement rapides et larges exécutés aumauvais moment et avec une distance erronée. De la mêmefaçon, dans la vie, agir efficacement au moment et à l'endroit

appropriés est beaucoup mieux que d’agir en excès aumauvais moment. L’élevé de Latosa Escrima est formé pourlire les mouvements subtils, les tensions et les attitudes ducorps d'un ennemi potentiel pour avoir une longueurd'avance sur les intentions et le moment de l'ennemi. Il s'agitd'un élément essentiel de la vitesse.

Transition (à n'importe quelle arme / situation) : LeLatosa Escrima enseigne un petit et simple répertoire deconcepts et de stratégies du mouvement qui s'appliquent àtout type d'arme dans n'importe quelle situation. Cela permetau pratiquant de Latosa Escrima de réagir avec souplesse etefficacement à toute les situations de légitime défense, sansconfusion et ni pensée technique. Cette capacité de

s'adapter spontanément aux circonstances est égalementutile dans d'autres domaines que celui de la légitime défense.

Sub-Concept : Attitude : L'élève apprend à canaliser lesémotions qui le distraient et l'affaiblissent comme la peur et lacolère, dans un état d'esprit qui lui permetd’améliorer les performances

et le conduit à surmonter les situations les plus dangereuses.(Cette attitude peut parfois ressembler extérieurement à lacolère, mais elle est plus profonde et plus constructive). Dansle processus, les élèves apprennent à traiter et surtout àcontrôler les effets physiologiques du stress, éviter lapanique, maintenir la clarté mentale sous pression et engénéral travailler dans les mauvaises situations. En outre, laconfiance en soi, favorisée par un entraînement réalisteimprègne tous les domaines de la vie. L'explosivité est unélément de chacun des principaux concepts et se réfère à lacapacité de la transition de façon instantanée et sans effortd'un état d'immobilité du mouvement ou d’un type demouvement à un autre type de mouvement. Cette capacitéest très affectée par l'attitude mentale.

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« Un entraîneur ouun Maître n'estpas correct à

100 % ni sait toutà 100 % et pourdécouvrir le fond

de l’affaire, c'est qu’ils

apprennent devous. »

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Interview

ARNOLD CLASSICEUROPE 2015

Au mois de septembredernier, du 25 au 27, àMadrid, eut lieu la 5èmeédit ion de l 'événementmultisport Arnold ClassicEurope (ACE).

Comme lors desprécédentes édit ions,l'événement s’est dérouléau Pavi l lon PolyvalentMadrid Ar ena et auPavillon de Cristal, maisaussi en prémices auPavillon Polyvalent II. Lesuccès fut tel qu’il y eudes problèmes de capacité: le pavillon était devenutrop petit pour accueillirles pr esque 75.000visiteurs qui étaient venusassister au festivalmultisport.

De nombreux amateurs de body-building, d’arts martiaux et de sportsde contact, ainsi que de 30 autresmodalités sportives comme le poledanse, le cheerleader, le crossfit, lerubik, le street workout, le parkour,le armwrestling, le dancefit, la cordeà sauter, le BMX, le strongman, lebodytone spinning master class, lepower lifting, le streeetworkout,etc...

our cette occasion, on consacra plus de24.000 mètres carrés à la Foire Expo, avecbeaucoup d'entreprises nationales etinternationales de nutrition, des vêtementssportifs, d’accessoires, des stands desuppléments alimentaires, d’académies

sportives, de fédérations, etc...La 3e édition de Arnold Fighters (AF3) fut meilleure

que prévue, tant dans le Pro- Show, comme dans lesCombat Games, ainsi que dans d’autres activitésmenées au Pavillon Satellite du Madrid Arena. Le AF3 aété l'un des événements qui a eu plus de répercutionsdans les médias ces derniers mois grâce auchampionnat Arnold Fighters Girls, qui a réuni plus de200 participants de différents niveaux, sexes et d'âges.Cet événement est considéré comme une référence

au niveau européen en ce qui concerne les Arts Martiauxet les Sports de Combat, devenant un rendez-vousobligatoire pour tous ceux qui aiment ces disciplines :arts martiaux traditionnels, modernes, exhibitions,compétitions, historiques, avec tatami, au ring, amateurset professionnels.La grande nouveauté de cette 5e édition d'ACE, le 27

septembre, fut la rencontre de l'acteur et anciengouverneur Arnold Schwarzenegger avec ses fans.Beaucoup eurent le plaisir d'assister à l'événement danslequel une des plus grandes stars de Hollywood, qui estaussi l'image du body-building et du fitness dans lemonde entier, répondait aux questions pendant uneheure au théâtre auditorium de la Casa de Campo. Enoutre, 50 fans privilégiés eurent l'occasion de prendreune photo avec leur idole pour le prix de 500 euros.L'acteur, également, reçu la presse le vendredi 25

septembre. Il fut accompagné d'un grand groupe depersonnes qui étaient assis sur les sièges réservés de lapremière rangée. L'événement eut lieu à 19h dans lasalle 18 de Torre Espacio, un des bâtiments plus hauts àMadrid.Là, il démontra être un homme proche, amical et avec

un grand sens de l'humour. Pour cette occasion, il a misde côté sa facette cinématographique et pratiquement iln’a parlé que de sport et de l'ACE 15. Arnold nous a dit :

Texte : Mónica Gail Rodríguez & Pedro Conde.Photos : Alejandro Jesús Gil del Val & Antonio Moral.Traducteur : Luis Loras Oteo.

P

« Au début, je voulais êtrel'homme le plus musclé dumonde et j’ai remporté denombreux championnatsdu monde de culturisme ;

mais, après cela, je me suis rendu compte

que je ne devais passoulever des poids

seulement pour moi, mais pour le sport et la

musculation.»

P- Comme chacun sait, vous êtesici pour l’ACE 15. Pourriez-vous nousparler sur la cinquième édition del'Arnold Classic, dont vous êtesl’image ?A – C’est un grand honneur et un

grand plaisir d'être ici en Espagne pourl'Arnold Classic. J'ai été en compétitiondans le culturisme depuis que j'avais 16

ans et Rafael Santoja a toujours dit quej'ai été un des plus grands symboles decette compétition... Je suis peut-être leplus célèbre, mais certainement je nesuis pas le plus important parce quetout ceci est le fruit de gens comme luiqui travaillent chaque jour dans lesmoindres détails de cet événementsportif. Cela est possible que parce quenous avons quelqu'un comme moncompagnon, qui a été extrêmementintell igent en créant une équipe àColumbus, Ohio et de faire la versionaméricaine du championnat mondial del'Arnold Classic. Et Barbara, ma fille, quiest en train de prendre lentement lerelais depuis 10 ans, est devenue unepartenaire très importante. C'est géniald'avoir la sagesse de Jim et de pouvoircompter avec ce jeune agressif, actif eténergique. C'est des gens comme luiqui nous motivent à participer. Et noussommes ravis d'être ici en Espagne. Jeviens d’arriver de l'OktoberFest, unemerveille que j'adore, et là –bas j'ai étéavec un ami qui s’occupe du culturismeen Allemagne, Albert Busek, assis ici etqui a été l'un des organisateurs deschampionnats d'Europe, desChampionnats du Monde, de MissAllemagne, de Mr. Allemagne et de toutce genre d'événements et bien sûr, d’undes meilleurs magazines. C'était aussimon ami personnel. Donc j'ai passé untemps avec lui et nous sommes allés àl'OktoberFest ; Nous avons prisquelques bières, des saucisses et toutes

sortes de nourriture grasse. C'estpourquoi il est bon de parler maintenantsur la santé et le fitness, dans cetteconférence de presse où l’on peut brulertout cet excès de graisse... (rires)

Q. Pourquoi Arnold Classic ?A - Au début, je voulais être l'homme

le plus musclé du monde et j ’airemporté de nombreux championnatsdu monde de culturisme ; mais, aprèscela, je me suis rendu compte que jene devais pas soulever des poidsseulement pour moi, mais pour le sportet la musculation. Bien sûr, les gensd'abord on dit qu'ils perdaient leurtemps, parce qu' i ls n'aiment passoulever des poids en se regardantdans le miroir. Autres personnesdisaient que je deviendrais stupide ougay. Et puis i l y avait tous cescommentaires sur les risques pour lasanté et des commérages.. . Maisaujourd'hui, tout cela est un succès, iln’y a pas un seul hôtel dans le mondeoù j’ailles ou il n’y ait pas un centre defitness ou de gym ; Il n'y a aucune basemilitaire où il n'y ait pas d'installationspour soulever des poids, decommissariats de pol ice, depompiers... Les universités ou lescollèges, toutes les équipes, tous lesendroits, y compris les hôpitaux, tousont des traitements de résistance avecdes poids pour les gens handicapés oublessés. Comme vous pouvezconstater, tout cela a pris une nouvelle

dimension et le culturisme est devenu une des activitésplus pratiquées dans le monde.

Q. Quels sont vos objectifs ?A – C’est un plaisir d'être présent á cet évènement

pour la cinquième année et chaque fois que c'est mieux.La première bonne chose est l'exposition, qui devient deplus en plus grande ce qui signifie que notre santé etnotre croisade pour le fitness est de plus en plus trèsreconnue. L'Arnold Classic a pour but de promouvoir lasanté et la remise en forme auprès du grand public engénéral. Nous qui avons fait plusieurs championnats etqui savons qu'il existe plusieurs façons de se remettre enforme, nous voulons laisser les gens choisir. L'idée estd'inciter les jeunes afin qu'ils exercent tous les jours,

surtout si c'est quelque chose que vous pouvez faire enfamille, avec les enfants, dans la rue, comme jouer aufootball, jouer au tennis, aller à la piscine ; tout ce quevous voulez faire, mais faire quelque chose. Parce que laquestion est que, quand nous voyons quelqu'un qui n'estpas en forme, nous voulons l’aider à vivre pluslongtemps et à améliorer sa qualité de vie. C'est ce quesignifie le fitness et la musculation.

Q. Qu’aimez-vous le plus à Madrid ? Visiteriez -vous un endroit en particulier ?A - Sans aucun doute l'Arnold Classic. C'est ce que je

vais visiter ce week-end, parce que nous serons plus de75.000 personnes et nous allons voir de nombreusescompétions. Nous allons voir qui gagne le championnat à

l'homme le plus musclé du monde, l'homme le plus fort, quiobtiendra le trophée pour le meilleur corps féminin et bien plusencore... Par conséquent, c'est l'endroit où je voudrais être.

P - Quelles valeurs du culturisme pouvons- nous appliquerdans notre vie quotidienne ?A - Il y a beaucoup de choses que nous pouvons apprendre du

culturisme... ou des sports en général. Par exemple, j'ai appris queplus dur vous travaillez, mieux vous vous sentez. Il n'y a pas deraccourcis ; Si vous vous entraînez très dur et avec beaucoup dediscipline, vous réussirez. Et cela s’applique pour tout dans la vie.Ceux qui cherchent des raccourcis, échoueront. J'ai appris avec ladiscipline. Le culturisme, si vous ne le pratiquez pas tous les joursvous ne deviendrez jamais un champion du monde. Si vous voulezêtre bon en quelque chose, que ce soit un ingénieur, un médecinou le Président, il faut travailler dur, être discipliné et le faire tout letemps. Travailler avec les gens est très important : le travail enéquipe. Tous ceux qui disent qu'ils se sont fait eux-mêmes, çasonne bien, mais ça n'a aucun sens. Il n'y a personne qui s’estfaite elle- même, nous avons tous été faits par quelqu'un. Oùserais-je maintenant si mes parents n'avaient pas été derrière moidepuis que j’étais un gamin, ou mes entraîneurs et mes camaradesde formation, mon expert nutritionniste... ou si l'Amérique, n'avaitpas été là avec les bras ouverts pour m’embrasser... Tous ces genset tous ces pays m'ont aidé... Je sais qu'il y a des gens qui disentque je l'ai fait seul, même il y a des gens qui disent que je me suisfait à moi-même. Mais non, c'est quelque chose qu'on apprendtrès vite dans le sport, même dans le culturisme, parce que c’estquelque chose que vous ne pouvez tout simplement pas faire seul.

Interview

« La vie ne sert pas seulement à collecter, mais aussi àrendre, et créer un bon équilibre car nous n’allons pas

être reconnus par ce que nous avons fait, mais par ce quenous avons donné."

Ensemble nous pouvons et il est très important que des personnescomme moi, qui l’on appris, l’enseignent à d'autres. La vie ne sert passeulement à collecter, mais aussi à rendre, et créer un bon équilibre carnous n’allons pas être reconnus par ce que nous avons fait, mais parce que nous avons donné. C'est l'un des messages que j'ai apprisdans le culturisme, qui m'a aidé dans mon entreprisecinématographique et aussi à développer tout ce que j’ai fait dans macarrière. Si vous n'avez pas une vision du tout, vous n'allez nulle part ;Vous pouvez avoir le meilleur avion du monde, mais si le pilote ne saitpas où aller... vous n'irez nulle part.

P - Quelle formation suivez-vous aujourd'hui ?A - Ce matin, mon bon ami Albert, m’a réveillé tôt, il a frappé à la

porte de ma chambre et il m'a dit qu'il avait deux vélos et que nousallions faire du vélo. Nous étions à Munich et dans la matinée nousavons fait deux heures de vélo, en montant et en descendant lescollines. Je l’ai fait aujourd'hui, mais, normalement, je fais del’entrainement cardiovasculaire pendant 45 minutes et del’entrainement avec des poids 45 minutes de plus. Je faisnormalement, une session le matin et l'autre dans l'après-midi.Parfois je fais le cardio le matin, d'autres fois je fais les poids, maisj'essaie toujours de rester actif. Même lorsque j'enregistre un film oulorsque nous tournons la nuit, nous trouvons toujours un momentvers 4h du matin ou à minuit pour faire des poids sur le plateau.

P - C'est possible que vous fassiez un film autobiographique ?A - Oui... Mais pas maintenant, ce n'est pas une des choses qui

soit sur mon agenda pour mes projets à venir.

« J'ai appris que plus dur vous travaillez, mieux vous voussentez. Il n'y a pas de raccourcis ; Si vous vous entraîneztrès dur et avec beaucoup de discipline, vous réussirez.

Et cela s’applique pour tout dans la vie. Ceux quicherchent des raccourcis, échoueront. »

« Les gens d'abord on dit qu'ilsperdaient leur temps, parce

qu'ils n'aiment pas soulever despoids en se regardant dans le

miroir. Autres personnesdisaient que je deviendrais

stupide ou gay. Et puis il y avaittous ces commentaires sur les

risques pour la santé et descommérages...

Mais aujourd'hui, tout cela estun succès, il n’y a pas un seulhôtel dans le monde où j’ailles

ou il n’y ait pas un centre de fitness ou

de gym, »

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

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faire le point sur les erreurs etde prendre son expérience

comme une opportunité pouraméliorer.

Budo international.comCOMMANDES :

L'emploi de titres inappropriés

L'apparit ion de nombr eusesnouvelles disciplines a entrainé unphénomène d'attribution de titresinappropriés tels que maître, grandmaître, suprême grand maitre...

En ef fet, de plus en plus depratiquants de ces nouvel lesdisciplines partent dans les pays duSud Est asiatique entre autres ets'entrainent certes, mais après trèspeu de temps sont nommésreprésentant d'un style ou systèmed'arts martiaux.

Lorsque certaines de ces personnesrentrent en France, notamment, ellesse déclarent maitre, grand maitre ouje ne sais quoi, alors qu'elles ne sontqu'au début de leur apprentissage.

N'oubl ions pas que dans denombreux pays pauvres, des maitressouhaitent faire connaitre leurs arts

de combat et pouvoir nourrir leurfamil le en venant for mer et

entrainer des occidentaux.Malheureusement, des gens

peu scr upuleux font despromesses à ces maitres, afind'obtenir l'exclusivité dans leurpays, en Europe voir même dansle monde.

Ils se présentent comme desexperts et prétendent avoir unniveau exceptionnel.

Jeet Kune do

De plus, ils se donnent des titres ou obtiennent destitres auprès de fédérations reconnues jeunesse et sporttotalement disproportionnés comparativement à leurniveau réel.Cela engendre un business impressionnant qui

alimente les comptes en banque de gens sansscrupules et permet à des fédérations de prendre lecontrôle d'une nouvelle discipline arrivant, et ainsid'obtenir de nouvelles licences sportives et donc unbudget important.Certains vont dire qu'il est important d'affilier une

nouvelle discipline afin d'obtenir des diplômes reconnuspar l'Etat Français.Mais n'est-il pas judicieux de commencer par le

commencement, et donc, dans un premier temps des'entrainer, se former et développer ses compétencesafin de pouvoir ensuite former des gens sérieusement etnon pas s'affilier juste pour prendre le contrôle de ladiscipline et obtenir des titres totalement non mérités etinjustifiés.Quand je vois le niveau d'un Karatéka ceinture noire

5ième dan et que je vois que certains pratiquants aprèsdeux séjours en Asie obtiennent ce même grade celame fait bondir.Il est important d'apprendre avant tout la patience et

le respect pour les pratiquants qui se sont forméspendant des années et qui ont obtenu des grades quisont amplement mérités.

Jeet Kune do

Je vois de plus en plus de gens que je connais se présenter commemaître, grand maître… qui ont commencé en même temps que moi les artsmartiaux Philippins.On marche sur la tête ! Après 21 ans de pratique du Jun Fan Gung, Jeet

Kune do concepts, arts martiaux Philippins et 31 ans de pratique en artsmartiaux je suis loin d'être un maitre ou autre.J'apprends chaque jour et je me rends compte que le chemin est encore

long avant de juste prétendre maitriser mes arts.Certains vont dire que je n'ai rien compris aux arts martiaux et que je dois

me prétendre maître ou autre, car j'ai commencé certains arts dès leursarrivés sur le territoire Français.Mais en toute franchise, je préfère rester tel que je suis et suivre ma voie

même tout seul.J'ai formé de nombreux instructeurs qui sont partis le jour où j'ai eu le

malheur de les mettre en garde sur leur changement d'attitude.Certains commençaient à se comporter comme des pseudo-maîtres et

prétendaient avoir un niveau qu'ils étaient loin d'avoir atteint ou mêmeeffleuré.Il y a certains pratiquants qui ne comprennent pas que, lorsqu'on devient

instructeur, ce n'est que le début de notre parcours.Il faut alors se former continuellement et sans cesse se remettre en

question afin de toujours progresser et ainsi apporter plus à nos élèves.De plus, il faut alors être guidé et corrigé par un ou plusieurs professeurs

qu'ils auront choisis et accepter les remarques destinées à les faire toujoursprogresser plus.Mais au lieu de cela, on voit que certains, dès qu'ils ont obtenu le grade

d'instructeur, arrêtent de s'entrainer pensant avoir un niveau exceptionnel etqu'ils n'ont plus besoin d'être corrigés ou guidés.

Jeet Kune do

On assiste à des « maîtres » qui ont compris cela et délivrent donc des diplômesd'instructeur ou maître en 2 ou 3 ans.Certains vont même jusqu'à nommer des instructeurs après un week-end de

pratique.Je dois être vraiment très mauvais car après un week-end de pratique et malgré

mon nombre d'années de pratique, je ne pourrai jamais accepter un diplôme car jen'aurai en aucun cas les compétences requises pour enseigner un ou plusieurs artsmartiaux en si peu de temps de pratique.D'autre part, certains ont trouvé une autre astuce pour se décerner des titres : ils

créent leur propre système, ainsi ils deviennent de grands maîtres ou suprêmesgrands maîtres et je ne sais quoi d'autre.J'ai formé certaines de ces personnes qui voulaient aller plus vite que la musique

en arrêtant de s'entrainer et en créant leur propre art.Le pire c'est que beaucoup de gens sont crédules et vont croire à l'efficacité de

ces techniques car le « maître » est sûr de lui et la seule chose qu'il possède c'est ducharisme. Pourquoi donner un nom différent au Jeet Kune DO alors que cela signifie déjà que

l'on exprime notre propre vision du combat.Tout cela est encore et malheureusement une question de marketing et d'égo.Les arts martiaux doivent servir à apprendre à se connaître et à se réaliser, et non

pas à flatter notre égo ou à mentir à des élèves qui nous font confiance.Alors j'espère qu'un jour ces personnes retrouveront la voie et qu'ils retourneront à

la principale chose qui nous a animé lorsqu'on a commencé à pratiquer : la PASSION

Jeet Kune do

“Les arts martiaux doivent servir àapprendre à se connaître et à se

réaliser, et non pas à flatter notre égoou à mentir à des élèves qui nous font

confiance.”

TRIANGLE-ACADÉMIEGracie Jiu-Jitsu

L’histoire de Vacirca Partie 1

© 2015/2016 Franco Vacirca, Sandra Gehriger-Nagel

Quand j'étais un enfant, les artsmartiaux me fascinaient tellement, quej’ai su très jeune quel chemin allaitprendre ma vie. Après m’être formé enJudo pendant une paire années, aucours de l'hiver 1979, j’ai pu connaitrele Win Tsun, un style de Kung Fu. Avecles premiers f i lms de Bruce Lee,apparut la première vague de Kung Fuen Suisse. De tel le sorte que denombreuses écoles de Kung Fuapparurent et profitèrent l’occasion dese mettre sur le marché. Dansbeaucoup d’entre elles on vous disaitque vous alliez apprendre le fameuxstyle de combat de Bruce Lee, « Jeet-Kune.Do », ce qui à l’époquen'était pas vrai mais presque personnene le savait.

Brazilian Jiu Jitsu

our mon 11e anniversaire en avril 1980, monpère nous a amené faire un tour à l'aéroport deZurich, ce qui était devenu, d’une certaine façonnotre activité des dimanches matin. En arrivant àun kiosque, il nous a dit que cette fois, nouspouvions choisir notre propre magazine. En

fouillant dans les rayons des magazines, tout à coup je mesuis tombé sur un magazine britannique et sur la couverture ily avait une photo d’un homme entièrement vêtu de noir. J'aipris doucement le magazine et j’y ai jeté un coup d’œil, maisen fait, je ne comprenais pas un mot. Par les images,cependant, j’ai pu reconnaître tout de suite qu'il s’agissaitd’un magazine d'Arts Martiaux. J'eus hâte de le montrer àmon père. Il sourit simplement et me demanda depuis quandje comprenais l'anglais ; J'ai juste hoché la tête et attenduqu'il ait payé la revue désirée, comme il me l'avait promis. Enrentrant, j'ai pris le dictionnaire allemand-anglais de mon père,qui était gros comme un couteau suisse, et j'ai commencé àtraduire l'article sur le mystérieux « homme en noir ». De cettefaçon, j'ai commencé à apprendre seul la langue anglaise.Aussi j ’ai commencé à copier ce qui m’intéressait etfinalement créer mon propre « livre d’Arts Martiaux », danslequel je recueillais les articles que j’avais traduit. J'ai encoreplusieurs de ces articles et des textes qu’alors j’avais recueilliet ils m'ont aidé de temps à autre à mieux connaitre les vraiset Grands Maîtres d'Arts Martiaux. Par la suite tous lesdimanches pratiquement, nous allions à ce kiosque et lavendeuse aimablement bientôt me mit de côté mesexemplaires. Car parfois en un mois elle ne vendait aucunmagazine des États-Unis, mais d’autres fois, en revanche, elle

Brazilian Jiu Jitsu

P

vendait deux exemplaire en même temps, l'émotion grandissaitrespectivement.Une nuit, la nouvelle machine à écrire de mon père était sur la table

de la salle à manger, après qu’il l’ai utilisée pour écrire quelques lettrespour ses affaires. C'était une superbe Olivetti ; elle fut un prestige pourde la famille. Si elle avait respiré, nous aurions dû l’adoptée comme masœur cadette. J'ai demandé à mon père si je pouvais utiliser la machineà écrire. Avec un grand sourire il me dit oui et il m’expliqua commentl'utiliser sans la casser. Après l'explication de comment utiliser lamachine à écrire correctement qui me semblait durer une éternité, j’aipris une feuille de papier, je l’ai posée soigneusement et j’ai commencéà taper les traductions de mon carnet de notes. Bientôt, je ne feraisplus les traductions à la main et après les passer à la machine sinonque je les taperais directement sur la feuille. Au début, mes parentsétaient enthousiasmés car grâce à mon intérêt pour les Arts Martiaux, jevoulais apprendre l'anglais et même apprendre à taper à la machine.Mais leur enthousiasme finit bientôt quand pendant le soir je continuaisà taper à la machine et parfois même la nuit et que personne ne pouvait dormir.Quelques semaines plus tard, j’ai vu mon père, encore une fois,

répondre aux lettres qu'il avait reçu des clients et des fournisseurs. J’aieu une nouvelle idée. Sans savoir exactement comment écrire une lettrecorrectement, j'ai commencé à écrire une moi-même. Ainsi j'aicommencé à écrire à mes idoles des magazines d'Arts Martiauxaméricains. Un des premiers, à qui j’ai écrit, ce fut, bien sûr, à « l’homme en noir », qui était un célèbre expert en Ninjutsu, Stephen K. Hayes, et qui vivait en Ohio. Il était l'expert absolu de cet art militairejaponais et j'étais fasciné par tous les articles qu’il écrivait et je mevoyais déjà comme un Ninja dans mes rêves. Une autre personne fut,bien sûr, Sifu Dan Inosanto, le partenaire d'entraînement plus connu deBruce Lee, qui à l’époque gérait l'Académie Kali à Santa Monica, enCalifornie. Bien sûr, la plupart de mes lettres restaient sans réponse,sans doute aussi parce qu'elles étaient écrites dans anglais si mauvaisque le destinataire ne comprendrait qu’à moitié.Comme ma chère mère était de Madrid, nous passions un été sur

deux en famille chez ma grand-mère Marie dans la grande ville jusqu'àl’âge de 16 ans. Étant donné que mon père était un grand passionné devoitures et qu’il avait toujours des voitures avec des moteurs puissants,nous faisions chaque année plus de 2000 kilomètres de Zurich àMadrid, et même parfois, après nous allions visiter ses parents àSyracuse, en Sicile. En général, le voyage durait deux jours, nousrestions dormir au milieu du voyage une nuit dans un hôtel, sauf quandmes parents décidaient de faire une autre chose, comme, par exempleprendre un autre itinéraire et faire le voyage par étapes en longeant laCôte d'Azur ou parfois aller directement à Madrid pour avoir le tempsde visiter les deux familles le même été.A l’époque, Madrid, Londres et Paris, étaient les trois centres

européens des Arts Martiaux asiatiques. Dans un magazine espagnol «Ceinture Noire » je pus lire que le condisciple de formation personnellede la légende des Arts Martiaux Bruce Lee, Sifu Dan Inosanto, était enroute vers l'Angleterre pour donner ses premiers stages de formation.

Brazilian Jiu Jitsu

Cela me mena à Londres pour la première fois, où c’étaient formésles premiers groupes d’entrainement de Jeet-Kune-Do et de Kali en Europe.Avec le premier élève privé espagnol d'Inosanto, José-María

Fraguas, moi et mon frère Demetrio nous entrainions intensivementles disciplines Jeet-Kune-Do (JKD) Concepts, Boxe Muay-Thai (leGrand Maître Surachai « Chai » Sirisute) et le Kali-Eskrima philippin(combat de bâton et de couteau). Au printemps 1988, nousfondâmes, sous sa supervision, le premier groupe de formation deJunFan/JKD-Kali-MuayThai en Suisse et un an plus tard le GrandMaître Chai Sirisute vint nous visiter à notre Académie. Dès le début,je fus si fasciné par la Boxe Thaïe de haut niveau et par le charismedu Grand Maître Chai, que je centrai tout mon entraînement sur cettediscipline avec lui jusqu'en 1996.Après un de mes voyages pour me former à Los Angeles, au

printemps de 1989 et m’avoir entrainé pendant plusieurs mois àl'Académie Inosanto à Santa Monica avec Sifu Paul Vunak, fondateurde Progressive Fighting Systems (PFS), nous avons décidé moi etmon frère Demetrio de fonder une Académie propre formée par legroupe d’entrainement que nous étions. Dans un premier temps, noustrouvâmes la possibil ité de louer quelque chose à ami pourcommencer avec notre groupe. Nous appelâmes l'école VacircaAcadémie of Martial Arts (VAMA) qui se trouvait dans une cour de larue Binzmuhlestrasse de Zurich-Oerlikon. A cette époque, je connusaussi des gens qui travaillaient comme policier ou agent de sécuritéet ainsi le nouveau programme de PFS/Jeet-Kune-Do, avec le KaliPhilippin et la Boxe Muay Thai leur semblait parfait pour se former. LeJKD-Grappling, une « forme de ring », selon le concept JKD, trouvaégalement sa place. Pour cela, je me rendis l'automne de la mêmeannée à New York puis à Los Angeles, pour entraîner avec Sifu LarryHartsell, l'expert par excellence du JKD Grappling.De cette façon, de notre premier petit groupe d’entrainement se

forma une académie d’Arts Martiaux indépendante. Puis de plus enplus de personnes intéressées en Suisse mais aussi à l’étrangervenaient nous visiter à Zurich, certains d’entre eux bientôt furentchargés de faire des stages de JKD/Kali en Italie, Espagne,Allemagne, Grèce et bien sûr aussi en Suisse.Comme au début, beaucoup d'élèves devaient voyager pour

entrainer de la région de Zug à Zurich, nous décidâmes de réinstallernotre académie dans cette région, mais peu de temps après, je dûretourner à Zurich pour des raisons de travail où nous l’intégrâmesdans le local d'un ami et partenaire avec qui je m’étais formé pendantde nombreuses années, (Pentjak Silat) Guru Livio Altorfer.

Continuez à lire dans la prochaine édition de Budo International,comment notre histoire continue...

www.vacircajiujitsu.ch

Brazilian Jiu Jitsu

Brazilian Jiu Jitsu

WTU Wing Tsun

Première phase :

Nous développons la base - la structure naturelle ducorps en entrainant 7 qualités :

• Écouter • Élasticité• Équilibre• Sensibilité• Mouvement complet• Le temps• L'intention

Deuxième phase :Nous développons une compréhension des 3 principes du

mouvement WTU et 4 interactions.

3 Principes :• Permettre le Contact• Accompagner le mouvement• Éviter la distance

4 Interactions :• Interaction gravitationnelle• Interaction faible• Interaction forte• Interaction magnétique

Troisième phase :

Ouverture des fonctions des deux concepts du mouvementde lutte.

1. Concept de Lutte : vague / double vague2. Concept de Lutte : Tornade / double tornade

Wing Tsun Universe

Wing Tsun Universe

Problèmes du mouvement humain :L'homme n'est pas libre dans ses mouvements, il se

déplace effectivement par des schémas préétablis. Il estenfermé dans une cage. Ce n’est pas qu'il ne parvienne pasà le faire, mais il se déplace comme il est accoutumé, selonses nerfs ont été activés.

1. Nous ne pouvons pas maitriser les mouvements sansfaire un grand effort et de l’entrainement ;

2. Nous ne pouvons pas les coordonner et...3. probablement aussi cela affecte et diminue souvent la

qualité du mouvement, de l’élasticité, de l’équilibre, etc...

Quel est le problème que cela engendre ? Êtreconditionnés à répondre à quelque chose (que ce soit auniveau intellectuel, physique ou émotionnel) signifie que laréalité ne peut pas être vue, et que nous agissons en tant que« machines ». Un homme dans ces conditions-là n'a pas depropre volonté et il n'est pas en mesure de prendre unedécision consciente ; il ne peut pas contrôler sa vie, il ne peutpas penser clairement, car il traîne une machine avecl’association d’une perception déformée sur lui-même et surle monde.

Cette limitation implique des problèmes de mouvementphysique. Étant donné que l'homme se sent mieux dans sazone de confort, (où il est la plupart du temps), il maintientcette position même lorsqu'il n'est plus assis à table. Doncmême debout, de nombreuses personnes se courbent versl’avant, avec épaules baissées.

Le corps n’est plus libre pour s'adapter au « ici etmaintenant » sinon qu'il garde la même structure musculo- squelettique, parce qu'en fait il l’a constamment « entrainée ».

Nous encourageons les gens !SALVE !

« Être conditionnés à répondreà quelque chose (que ce soit

au niveau intellectuel, physiqueou émotionnel) signifie que laréalité ne peut pas être vue,et que nous agissons en tant

que « machines. »

Weng Chun à Fatshan, Chine

30 degrés Celsius. Humidité atmosphériqueélevée. Je sens ma chemise mouillée sur ma peaupendant que je tabasse continuel lement lemannequin de bois devant moi. La poussière, le foinet la paille tourbillonnent dans l’air à chaque coup.Du fait, mon espace d’entrainement est la salle deséjour, d'une ferme qui, en même temps, est uneécole de Kung Fu dans ce petit village chinois prèsde Fatshan. Il n'y a pas de douche, à sa place, jedois me contenter avec un seau d'eau. Les toilettessont seulement un trou dans le sol derrière lagrange. Dans la nuit, je suis attaqué par desmilliers de moustiques et je supporte mal lanourriture. Pour les chinois du village, je suisl'attraction et il n'y a pas un seul qui ne veuille pasme tirer les poils des bras ne serait-ce qu’une foisparce que presque aucun d'entre eux n'a vuquelqu’un de l'ouest en chair et en os. Je suis trèstouché par leur continuelle gentillesse et bonté.Quand ils ont su que leur nourriture me rendaitmalade et que le coca cola et le chocolat memaintenait vivant et prêt pour l’entrainement, jetrouvais tous les matins une bouteille decoca cola et du chocolat devant maporte qu’ils avaient payé de leur poche.

Photos : Andreas Hoffmann. Budo International, Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß

l’époque, dans les années 80, mon maitreétait Sifu Pak Cheung qui provenait d'uneriche famille à qui on avait envoyé ici au coursdes émeutes de la Révolution Culturelle et quila suite dut pratiquer en secret le Weng ChunKung Fu. Je suis conscient de la chance que

j'ai eu de pouvoir entrainer personnellement avec l'un desderniers grands maîtres de Weng Chun Kung Fu chez lui.Son maitre fut le légendaire Grand Maître Tang Shuin, quiavait introduit le Weng Chun à Hong Kong avant la SecondeGuerre Mondiale, mais qui après retourna à Canton. Là, il aformé la police et finalement il s'est installé dans sa villenatale, Tang Village près de Fatshan. Un jour, les riches

parents de Pat Cheung se rendirent à Tang Village pour lerencontrer et lui confier leur fils pour qu’il s’occupa de leformer en Kung Fu. L'enfant devint l'un de ses successeursde Kung Fu plus importants et aujourd'hui nous pouvonsencore trouver des praticiens de Weng Chun de la lignée dePak Cheung à Fatshan et dans ses environs.Le Grand Maître Pak Cheung m'entrainait tous les jours

avec la paire de couteaux papillons, les principes du bâtonlong des six pieds et demi, le bâton long de huit trigrammes,la manipulation du mannequin de bois ainsi qu’avec lesformes d’entrainement du Weng Chun Kuen sans armes.Tout au long du programme de formation, il a insisté sur laformation du combat libre et surtout sur changer les

« Je suisconscient de lachance que j'ai eude pouvoirentrainer

personnellementavec l'un desderniers grandsmaîtres deWeng ChunKung Fu chez lui. »

A

grandes distances de combats par de distances pluspetites. En revanche, pour le Chi Sao, l'exercice desmains collées, que nous avons tant pratiqué à HongKong, avait un rôle moins important. Il pensait que dansun combat réel la phase de contact était très courte etpar conséquent le Kiu Sao, le libre sparring, étaient deschoses plus importantes pour le développement de lacapacité de combat. Généralement, le soir ses élèvesprivés chinois venaient ainsi que les maîtres de Kung Fuplus proches des alentours pour s’entrainer et faire descombats de sparring avec moi. Dans ces occasions, jeme réjouissais quand Kam, l'élève maître de Pak Cheunget aussi son successeur, venait. Il m’attaquait toujoursavec force et il avait beaucoup d'enthousiasme pour leWeng Chun Kung Fu. En outre, le Grand Maître PakCheung étudiait le Wing Chun comme Hung Gar et medonnait beaucoup de conseils et d'encouragements pourmon Kung Fu. Surtout il m'aidait à mieux comprendre ladifférence entre le Weng Chun de Hong Kong et celui dela Chine continentale. Toutefois, il me semblait regrettableque son fils, ses petits-enfants et les gens du village nemontraient aucun intérêt pour pratiquer le Weng Chun.Toutefois, pendant ce temps, j'ai pu observer que l'intérêtpour le Kung Fu chinois diminuait de plus en plus danstoutes les régions de Chine, son pays d'origine et que cepatrimoine culturel chinois n'était pas apprécié par sapropre population compte tenu de son importancehistorique et l’intérêt pour ses praticiens. En occident, enrevanche, les gens avaient reconnu la grande importancede cet art en s’engageant avec passion dansl'apprentissage et l'expansion du Kung Fu dans tousses styles pour que l’humanité n’oublie jamais de cepatrimoine.

LE KEYSI ET LA VALEURDE NOS FAUX-PAS

« L’expérience n'est pas ce qui nous arrive,l'expérience est ce que nous faisons avec ce quinous arrive »

Budo International : POURQUOI LE KEYSI ?Justo Dieguez : C'est la question qu’on m’a posé

plus d'une fois, et quand j'ai répondu la réponse a été, « Voyons…ce que les gens ont besoin... c’est d’unautre Art Martial en plus!. Si vous lisez mon article, jesuppose que c'est parce que vous êtes un chercheurcomme moi, un dévoreur de l'information, et je ne peuxpas imaginer faire quelque chose sans m’informeravant, sans mettre toute ma passion, je seraismalhonnête avec moi-même et envers les gens à quij'enseigne, je suis intéressé par tout ce qui est lié aumonde de la défense personnelle, maismalheureusement je vois toujours les mêmesarchétypes systématiques , où des enseignants ayantun pouvoir sur humain, suivis par les chercheurs de laforce et le comble ! des maîtres qui s'entraînentpendant quelques heures et retournent à la maisonavec un titre qui les agrée comme des maîtres deformation et des maîtres on- l igne, je peux direl'arnaque du siècle.

Peut-être pensez-vous que je suis fou. Eh bien je nedis pas que non et si c’est ainsi j’adore être fou.

B.I. : Y A-T-IL DES LACUNES DANS LES AAMM ?Justo Dieguez : Je pense que oui et dans n'importe

quelle méthode, rien n'est parfait. De nombreux artistesmartiaux pensent diriger leur vie vers une méthode quiremplisse ces lacunes qu’après plusieurs années depratique aujourd'hui il leur manque dans la self défense.

Le monde évolue trop vite et la façon dont nousapprenions les arts martiaux avant, aujourd’hui, esttotalement différente, il est possible que ce que je disvous l’ayez analysé à l'occasion et que vous estimezque votre apprentissage soit une routine. I l estégalement possible que parfois vous ayez le sentimentqu'à peine vous savez quelque chose de la rue, que

En novembre dernier aux Etats-Unis :avec Don Enric Panes et le groupe de Keysi Texas

tant de titres et de diplômes ne sont pas la réponse à labrutale réalité et vous vous sentez angoisse car peutêtre ce n’est pas l’apprentissage que vous aveztoujours rêvé si c’est ainsi, bienvenu au club des gensqui prennent soin d’eux-mêmes. Ceci est synonymeque nous reconnaissons nos erreurs, et cela est bon etsain parce que nous cherchons les moyens d'amélioreret nous le faisons pour nous-mêmes et c’est lameilleure chose que nous pouvons faire pour nosétudiants, nous surmonter chaque jour sans nousrendre.

B.I. : IL EXISTE CETTE INQUIETUDE ?Justo Dieguez : Oui je pense qu'il y a une grande

inquiétude sur le domaine de la self- défense, mais labonne nouvelle c’est la préoccupation, l'étape suivanteconsiste à briser les barrières du « Maitre je-sais-tout ».Changer votre façon de penser n’est pas toujoursmauvais et que le changement peut faire que vos rêvesse réalisent, il faut évoluer aussi , au fur et en mesureque le monde s’ouvre devant nos yeux et que nousdécouvrons que dans ce monde il y a d’autres mondes ,autres formes de voir, de penser, de comprendre et devivre la vie.

B.I. : EST-IL NÉCESSAIRE DE CONNAÎTREPLUSIEURS ARTS MARTIAUX ?Justo Diéguez : Non, il n'est pas nécessaire de

connaître tout, c'est impossible, mais il y a quelquesprincipes basiques, ce qui est incroyable dansl’apprentissage d’une méthode comme le keysi c’est le

En novembre dernier aux Texas Justo et Renne

« L’enseignement ne sefonde pas sur les

réponses, mais il se basesur les questions.

L'enseignement est laméthode qui vous permetde trouver les réponses àtoutes les questions. »

fait que nous n’avons pas besoin de tout savoir, juste decomprendre et d'assimiler ses principes et c’est eux quivous apportent l'essence de qui vous êtes avec voslimites et vos aptitudes physiques, vos barrières, vospréjugés et votre force mentale. Vous devez apprendreque vous ne pourrez jamais contrôler vos émotions,celles-ci sont incontrôlables, mais je suis sûr qu’en lesreconnaissant vous les vaincrez, mais pour cela vousdevez savoir que le véritable ennemi et le véritable amiest à l'intérieur de vous-même, une fois que vousreconnaissez et qu’assimilez ces principes, ce sera lapierre angulaire sur laquelle vous bâtirez une base solideet réelle.

B.I. : DE QUELLE FAÇON ?Justo Dieguez : I l existe un moyen ! Et c'est

d'éduquer ceux qui enseignent, mais tout d'abord vousdevez diriger l'esprit dans un seul sens, ils doiventd'abord apprendre à s'éduquer eux-mêmes !!, unegrande majorité d’enseignants accumulent des centainesde techniques, ils sautent de technique en techniquecomme si leur réputation dépendait de ça.L’enseignement ne se fonde pas sur les réponses, mais ilse base sur les questions. L'enseignement est laméthode qui vous permet de trouver les réponses àtoutes les questions. Des questions, pas de réponses !

B.I. : QU’OFFRE LE KEYSI ?Justo Dieguez : Pour celui qui saura lire cet article

cela pourrait être un point de départ. Au keysi vous netrouverez pas de réponses externes, nous éduquonspour trouver des réponses internes, cela nous aidera àélaborer de meilleures questions, savoir ce qui estfondamentalement important et parce que c’est lacondition essentielle avant d'être un bon professeur. Plusnous réfléchirons sur le but de notre enseignement(question) avant nous trouverons les réponses.

B.I. : NON-CONFORMISTE ?Justo Diéguez : Totalement non-conformiste,

pouvez-vous me donner une seule raison pour laquelled’ici un an, vous ne puissiez pas réaliser vos rêves ? Laréponse est non. Vous ne pouvez pas parce que toutsimplement il n’y a pas de motif. La clé est de ne pas seconformer avec ce que vous êtes et souhaitez ce quevous serez.

Au Texas accompagné par Don Enric PanesConsul général d'Espagne.

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/YANTI-1REF.: • DVD/YANTI-1

Le maître de Shaolin Shi Yanti est moine de la 34ºgénération du Temple de Shaolin de Songshan etdisciple direct du vénérable abbé Shi Yong Xin. Dansce premier travail pour Budo International, i l

présente Luohan Shibashou, une des plusanciennes et représentatives formes

fondamentales de main vide duTemple Shaolin.

Selon le livre "Shaolin QuanPu', de la dynastie Sui, lesmoines guerriers deShaolin ont développéune série demouvements simplesélus conformément au"18 statues deLuohan", d'où le nomde Luohan Shi BaShou (les18 mains deLuohan). Ce styleTaolu est distinctif etdans ses mouvementscontinus, nousapprécions clairementdes combinaisons de

mouvements réels etl'irréels, de défense et de

contre-attaque et une grandevariété de mouvements cachés.

Les principales techniques de maindans le Taolu sont celles de la paume de

la main, et son apprentissage nécessite unebonne agilité et coordination, ainsi que la maitrisedes positions Xubu, Dingbu, Gongbu et Mabu ainsique de ses caractéristiques.

Budo international.comCOMMANDES :

Comment faire pour êtreinstructeur d'arts martiaux ?(Dans la KUNG FU SCHULEMARTIN SEWER)

Beaucoup de gens aimenttravailler et s'efforcent tous lesjours de mener leurs projets àterme, de créer quelque chose oud'aider les autres avec leur travail.Dans la plupart de ces gens-là,nous sommes frappés par ce quenous pouvons apercevoir de leursambitions et de leur succès. Cespersonnes, au fond ont un seulavantage par rapport aux autrespersonnes : el les aiment faire cequ'el les font. Pour certains, cettecirconstance, de faire tous les jours ceque l'on aime, est un rêve inatteignable.Pour le dire d’une autre façon, c’est le butfinal. Ce qui pour certains est le butf inal, pour la KUNG FU SCHULEMARTIN SEWER, c'est le début,ou plutôt, la base pourbeaucoup plus.

ans la KUNG FU SHULE MARTIN SEWER,qu’on prenne plaisir à travailler commeinstructeur, est une condition préalable.Nous aimons ce que nous faisons et nousprenons plaisir de donner des cours. Noussommes heureux et nous profitons en

enseignant aux gens l'authentique Kung-Fu, en lesaidant à réussir. Et par-dessus tout, nous aimons notre

Kung Fu et pratiquer tous les jours notre art. Si à vous,comme pratiquant d'arts martiaux, il vous arrive la mêmechose, alors vous êtes sur le bon chemin pour devenir unbon maitre. Devenir instructeur n'est pas une profession,

c'est une vocation. Et une obligation vertueuse enversles autres, qu'ils soient élèves ou non.

« De rien ne sert être le meilleur, le plusrapide ou le plus fort, si à cause de votrefaible caractère, personne ne veut savoir

quoi que ce soit de vous »Chiu Chi Ling

Quand dans mes jeunes années, j'aicommencé à gagner avec mes cours del’argent extra, mes problèmes économiquesn’étaient pas à l'ordre du jour. Alors j’airencontré un homme âgé, le gérant d'unkiosque, avec qui je parlais régulièrement etje me plaignais de ma situation financière. Ilme dit : « Vous avez de la chance, Martin.Avec votre travail, vous gagnez 3 millions paran. Simplement comme ça". Surpris de cettedéclaration, je lui ai demandé de me l’expliquer.Il m’a dit : « Puisque vous donner des cours,vous êtes chaque jour en mouvement et vousdevez vous entraîner constamment pourrester en forme. Vous avez

automatiquement un corps fort et muscléqui fait l'envie des autres. Combien

vaut un corps comme ça ? "Disonsqu’1 million ?" Je compris bien, etje dû l’accepter en souriant. Ilpoursuivit : « En second lieu, vousavez naturellement un corpssain. Vous êtes en bonne formephysique et vitale. Et, commeje vois que vous n'êtes jamaismalade. Quelle est la valeur decette santé ? Disons qu’1million ? Alors nous ensommes déjà à 2 millions. »Ses explications étaientrisibles et simples, mais

D

l'homme avait raison. Je n’étais jamais vraiment malade. L'homme continua : « Et pour finir. Grace à ce que vous faites chaque jour, vous êtes en contactavec des personnes de tous âges, vous leur enseignez quelque chose et vousapprendrez en contrepartie davantage de vos élèves sur la vie. Quel est lavaleur d’après vous de cette réalité ? Un 1 million de plus. Et oui. Vous pouvezêtre très heureux. » Mes problèmes économiques après cette conversationn’avaient pas disparu. Mais j'étais conscient de ma chance, et je suis partiavec un large sourire pour continuer.

Cette histoire me rappelle souvent que, dans la profession de formateurou maitre, il faut essayer d'aller à fond de l'affaire. Et que l'enseignementet ce que nous enseignons soit capable de nous rendre vraiment heureux.Mais bien que nous aimons ce que nous faisons, nous sommes descombattants orientés sur les arts martiaux, bien sûr aussi dans la pratique.Donc, je pense que, finalement, nous avons besoin d'argent, d’un salairepour pouvoir vivre en tant que maître.

Peut-être vous avez pensé que vous aimeriez êtreinstructeur chez nous, mais vous avez un emploi etcertaines responsabilités. Et vous vous demandez,comment faire pour que ça devienne une réalité, quedevez -vous faire exactement. Voyons : Etre instructeurn'exclut pas automatiquement tout le reste. Oui,plusieurs de mes instructeurs sont dessus, i lstravaillent pour devenir un professionnel à tempsplein. Mais nous sommes une famille de Kung Fu, etnous nous aidons mutuellement dans la mesure dupossible. C'est pourquoi je dis : un instructeur quiaide son Maître à l'école quelques jours parsemaine, est déjà un instructeur parfaitementvalable, qui peut gagner de l'argent etapprofondir dans sa passion. De même, s’il estun professionnel à temps plein ou temps partiel :Je tiens à attirer votre attention sur les trois pointsque sans doute vous devez tenir en compte sivous voulez bientôt faire partie du personnelde l'école de KUNG FU MARTIN SEWER :

1- SécuritéMon Maitre me disait sur ce sujet :

« L’endroit plus sûr pour un bateau,est le port. Mais il n’a pas construitpour ça "Agis après avoir réfléchi,sois prudent mais courageux. Lesgens autour de vous peut-être ne vouscomprendront pas et penseront que ceque vous avez dans votre tète est « tropdangereux ». Cela fut surtout à mes débuts.Aujourd'hui, nous sommes une grande écoleavec du succès. Soyez courageux et faites lepremier pas. Il y a assez de gens autour de vous,surtout vos instructeurs, qui vous aideront.

2 -ChangementPeut-être vous devez réduire les heures de votre travail

pour pouvoir vous consacrer à enseigner plus. Planifiez-le en

« De rien ne sert êtrele meilleur, le plus

rapide ou le plus fort,si à cause de votrefaible caractère,

personne ne veutsavoir quoi quece soit de vous »

Chiu Chi Ling

avance et dirigez vos options. Même le changement àprofessionnel à plein temps doit être planifié en suivantdifférentes étapes. Il est préférable que vous vousprépariez aussi financièrement pour la phase de transition,dans laquelle vous soyez couvert pour une période depossibles difficultés.

3- FormationGarder un aperçu exact sur la préparation imminente et

planifiez à l'avance quoi et quand vous voulez vousprononcer. Fournissez toutes l’information disponible.Mettez en œuvre des objectifs que vous voulez réaliser enun temps déterminé et avancez efficacement vers le but.Ainsi, vous économiserez à long terme du temps et enfin de compte de l'argent.

Dans la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWERil est possible à partir de la bande verte (4ºgrade de l’école élémentaire) commencer laformation d'instructeur. Les étapes pourdevenir instructeur incluent :

• Exercices candidat à directeuradjoint

• Exercices de directeur adjoint• Instructeur• Instructeur seniorSur le chemin, à travers les

différentes étapes vous apprendreztout ce que nécessaire etintéressant pour votre nouvellevocation. Entre autres choses descours de secourisme, des bases dephilosophie et de médecine, ainsi quedes outi ls pour l’enseignementnécessaires pour donner un coursavec succès. La fin de l'enseignementélémentaire d’instructeur est le coursd'instructeur. La fin de l’apprentissageélémentaire d’instructeur est le coursd’Instructeur 1. Si vous réussissez cecours vous êtes capablesd'enseigner à une classe entière etbien sûr avec le haut niveau aulequel les étudiants de la KUNGFU SCHULE MARTIN SEWERsont habitués.

Bonne chance !

« Ce qui embellit le désert, c'est que quelque part ilcache un puits d'eau. »

Antoine de Saint-Exupery

« Ce que nous savons est une goutte d'eau ;Ce que nous ignorons, un océan. »

Isaac Newton

« Couler comme de l'eau, filer comme un nuage » (Yun Shui) commedit le proverbe que choisit pour son école mon bien-aimé et regrettéMaître d'Arts Martiaux, José Luis Paniagua Tevar, qui nous a quitté cetteannée.

Proposition difficile ! Nous trébuchons constamment sur des futilités etentravés dans les branches, nous ne voyons pas la forêt.

Couler ne signifie pas être négligeant ; l'eau ne l’est pas. Elle ne laisseaucun recoin découvert, elle arrive partout. Les asturiens disent que l'eau a « unmuseau très fin ». Sans hâte, en s’adaptant aux conditions, l'eau est la métaphorede la persistance et de l’adaptabilité extrêmes. Le paradigme de la variation de laforme, sans transformer l'essence.

Couler, faire face aux obstacles, allez vers le bas, ne s'opposer àrien, l'eau est la parfaite l’analogie de l'humilité, de l’adaptation etdu non conflit. L'eau vainc sans objectif ; en suivant sa nature,elle contourne tous les obstacles et elle nous apprendcomment vaincre, mais avec sagesse, sans usure, sansperdre de vue l'objectif. C’est quoi un rocher sur sonchemin ? Une montagne ? Même encaissée, elle sefiltre ou si elle ne peut pas elle s'évapore ; rienn’arrête son chemin ni sa destination.

Le fleuve de la vie a laissé sur mes rivages cestextes, que je partage maintenant sous forme delivre. Et je dis qu’il « a laissé », parce que tousles auteurs sont confus, parce que noussommes tous débiteurs de ceux qui nous ontprécédés, de ceux qui nous ont inspiré et nousinspirent, des nuages flottants de l’inconscientcollectif et même …qui sait ! des esprits etdes consciences qui nous entourent.

Je n'ai rien à enseigner, parce que je nesais rien, mais tout ceux qui veulent écoutermes vers, je leur laisse ici mes réflexionssincères, bien senties, chaque jour plussincères et moins pensées, parce quel'esprit est un engin trompeur qui voit cequ'il veut voir et duquel j'ai appris à meméfier.

Le DVD «Krav Maga Recherche etDéveloppement» est né de la volonté de 4spécialistes du Krav Maga et des sports decombats, Christian Wilmouth et FaustinoHernandez, Dan Zahdour et Jérôme

Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à latête de plusieurs clubs et d’un

groupe d’une vingtained’instructeurs et moniteursmulti-disciplines allant duKrav Maga au MMA. CeDVD n’a pas pour but demettre en avant, ni unenouvelle méthode ni uncourant spécifique deKrav Maga. Il s’agitjuste là, de présenterun programme de KravMaga axé surl’importance du«contenu» et le partagede nos expériences.

REF.: • KMRED1REF.: • KMRED1

Tous les DVDs produits par BudoInternational sont scellés au moyend’une étiquette holographiquedistinctive et sont réalisés sur supportDVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICX ousimilaires). De même, l’impression desjaquettes ainsi que les sérigraphiessuivent les plus strictes exigences dequalité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou lasérigraphie ne coïncide pas avec celleque nous vous montrons ici, il s’agitd’une copie pirate.

Budo international. netCOMMANDES :

Jeet Kune do

Jun Fan Jeet Kune DoLe chemin de ma vie

Il y a un moment dans la vie, unique, quand l'homme pénètre dans le monde en défianttout, sans réserve, à ce moment-là il transforme la monotonie de la vie en un rêve sanslimites ; à cet instant l'existence d'un nouveau chemin commence, un monde nouveau,un nouveau concept de vie différente, celui de voir les choses en dehors des limitesétroites du possible, et c'est ainsi, comme par magie, l’homme dans cette immensitévirtuelle et intime, cherche le chemin de sa vie. C'est ce qui m'est arrivé au cours de ma

vie martiale et à mes quarante années de pratique assidue. La découverte du Jun FanJeet Kune Do, le merveilleux Art Guerrier philosophique créée par Lee Jun Fan(Bruce Lee) reflète avec précision, à mon avis, l'avenir des nouvelles générationsd'artistes martiaux, parce qu'il est lié à une possibilité concrète de renouvellement

intérieur ; ou à la capacité potentielle, de la part des enseignants d’aujourd’hui,de s’ouvrir à des visions plus complètes du concept de la rue, en

respectant l'ancien code martial selon les enseignements desanciens maîtres.

Actuellement, après avoir fondé comme présidentl’Union Italienne de Kung Fu Traditionnel, j’ai décidé defaire avancer un projet ambitieux, celui de développerau sein de l'organisation, grâce à un vasteprogramme, l’authentique chemin martial de BruceLee, le Jun Fan Gung Fu d'Oakland, jusqu'àaujourd'hui, un examen approfondi de sapensée, de ses techniques originales, de sonstyle non-style et les principes et conceptsde son révolutionnaire et avancé art decombat. Mon désir est de réunir lesprofessionnels et les amateurs du JeetKune Do sous une unique bannière,celle de l'Union Italienne de Kung FuTraditionnel fondée et représentée parmoi- même, une vraie famil le dechercheurs martiaux entièrement etexclusivement dédiés audéveloppement et àl’enseignement de systèmes decombat d’avant-garde. L'art duPetit Dragon aura enfin saplace bien définie. Il s'agit dedonner une chance audéveloppement d’unprogramme commun dédié àla recherche mondiale desconnaissances grâce a desstages et des ateliers à l'Ecoledes Sports du CONI et auTemple des Arts Martiaux ; lenécessaire pour assurer un

soutien pédagogique d’uneformation de haut niveau.

« Walk On »

Jeet Kune Do,Le chemin du poing intercepteur

« A la mémoire de Larry Hartsell, mon Sifu et mentor. »

J'ai une inestimable dette de gratitude envers tous mesMaîtres et envers les personnes qui ont contribué àfaçonner mes idées, en me transmettant les concepts et laphilosophie de ses sublimes Arts de Combats :-Dobss Scott (qui m'introduit dans les concepts du JKD

de Inosdanto).-Guru Sifu Larry Hartsell (élève direct de Bruce Lee), la

personne qui a contribué plus que quiconque à maformation en JKD, comme maître et mentorPatrik Strong (élève de première génération de Bruce

Lee), qui m’apprit la connaissance plus profonde du JKD.-Khalid Kymura (élève de première génération de Bruce

Lee), qui m'a fait connaître l'origine du JKD à travers l'étude du Jun Fan Gung Fu.-Tim Takett (une personne que j'appelle le Professeur du JKD, pour son minutieux analyse à travers de la pyramide du

JKD.)-Erik Paulson (éminent élève de Larry Hartsell auquel j’ai rencontré chez lui à Los Angeles et qui est venu à mon école

à Rome).-Carlos Hernández (qui m'a enseigné la fantastique interprétation du JKD PFS de Paul Vunak)-John Machado (un des plus grands interprètes du plus avancé système de combat du siècle : le Jiu-Jitsu Brésilien),

invité plusieurs fois à mon école.-Ajarn Yodtong Senanan, véritable légende du Muay Thai Boran (point de référence de mon école à travers des stages

en Thaïlande et en Italie).-Choo Kenzyng (mon premier maître de Kung-Fu, à qui je dois la connaissance profonde de l'Art de la Guerre).-Richard Douieb (l'un des plus grands experts dans le monde du Krav Maga), invité à plusieurs reprises à mon école et

chez moi.

« J'ai une inestimabledette de gratitude envers

tous mes Maîtres etenvers les personnes quiont contribué à façonner

mes idées, en metransmettant les

concepts et la philosophiede ses sublimes Arts de

Combats. »

Jeet Kune do

- Sifu Sergio Iadarola, à mon avis, un des plus grands chercheurs et savants du Wing Chun (qui m'a introduit dans lavéritable origine du système par le biais de classes enseignées par ses assistants et par la participation à son Campd'Eté).- Paolo Delisio (l'un des plus grands interprètes de la direction de l'organisme du système de Yip Man), mon grand ami.- William Cheung (qui introduit à Bruce Lee dans l'école de Yip Man, invité à mon école, promoteur et protagoniste du

retour du Wing Tsun à Shaolin, voyage auquel j'ai participé personnellement où j’ai appris l'interprétation du Wing Chundans sa terre d'origine.- Li Rong Mei (mon amie et professeur de Tai ji).- Tuhon Ray Dionaldo, fantastique interprète des Arts de l'Asie du Sud-Est (mon maître de Kali et des Arts Martiaux

Philippins), invité fréquent dans mon école.- Charruters Tommy (un des meilleurs interprètes du JKD original de Ted Wong)- Fries Michael (mon premier maitre de Wing Chun)- etc.

QUATRE DISTANCES DE COMBATLa distance entre les coups de pied

En ce qui concerne les relations spatiales entre nous et l'adversaire (qui dans ce cas, sont les seules choses quicomptent) la distance des coups de pied est définie comme la distance à laquelle nous pouvons frapper effectivementl'adversaire avec les jambes.Les distances des coups de pied et des coups de poing sont flexibles et par flexibles, je veux dire elles sont

déterminées par la compétence du praticien et par ses caractéristiques physiques ; en général, plus la distance sera ladistance à couvrir avec nos armes naturelles, plus grande sera l'efficacité de notre attaque ; Si nous pouvons frappernotre adversaire à une distance d'où il ne peut pas faire la même chose, alors nous aurons un plus grand avantage maisce ne sera pas décisif.À cette distance, nous sélectionnons des techniques de Muay Thai, de la Savate et du Wing Chun.

1. Coup de pied frontal avec la jambe vers l'avant. 2. Coup de pied frontal avec la jambe en arrière.

Les 4 distances de combat - partie 1DISTANCE DU COUP DE PIED

Jeet Kune do

3. Coup de pied circulaire. 4. Coup de pied circulaire.

« En ce qui concerne les relations spatiales entrenous et l'adversaire (qui dans ce cas, sont les

seules choses qui comptent) la distance des coupsde pied est définie comme la distance à laquellenous pouvons frapper effectivement l'adversaire

avec les jambes. »

Wing Chun

1. Attaque de poing vertical avec esquive de pas en ciseaux.2. Sortie latérale et coup de pied aux articulations.

Savate

Coup de pied fouet aux parties génitales.Coup de pied oblique au genou.Coup d’arrêt aux articulations.

Jeet Kune do

La distance entre les poings

Cette distance est appelée distance pugilistique ; les outils que nous utilisons dans cette distance sont ceux de laBoxe et du Wing Chun, mais une fois de plus nous allons définir cette distance en termes de relations spatiales.Nous sommes dans la distance de coup de poing lorsque nous pouvons attaquer l'adversaire avec le poing du

bras avancé, en donnant un demi pas vers l'avant ; Si nous pouvons atteindre le contact sans avancer, alors noussommes trop proches et par conséquent à cette distance, nous pouvons utiliser tout le répertoire technique du WingChun, de la Boxe Occidentale et essayer d'utiliser simultanément les deux systèmes de combat dans notre actionoffensive.

1 Jab à l’œil2 Jab3.Direct

1 Jab. 2. Frappe droite. 3. Crochet gauche.4.Crochet droit. 5 Uppercut. 6. Uppercutdroit. 7. Défense avec torse-flexion vers ladroite. 8. Défense avec torse-flexion sur lagauche. 9. Défense avec crochet du gauche.(Pendule). 10. Défense avec glissement surl'épaule.

DISTANCE DES POINGS

Le Wushu Kung Fu peut s’unifier ?La réponse est « Oui ». L'UNION EST NÉECe qui pour beaucoup n'était qu'un rêve est devenu une

réalité concrète.

L'UNION EST NÉE, DÉSORMAIS CELA DEPEND DENOUS TOUS, PRATICIENS, MÊME CEUX QUI N'ONT PASPU PARTICIPER DEPUIS LE DÉBUT, DE FORMER PARTIED’ELLE ET LA FAIRE CROÎTRE POUR DONNER À NOTREART UN MEILLEUR FUTUR D’UNITÉ.

NÉS POUR TRAVAILLER DUR

UIKT : Unione Italiana Kung FuTradizionale - WTKF : World TraditionalKung Fu Federation

Nous avons donné vie à un grand projet, la naissance del'Union Italienne de Kung Fu Traditionnel, une organisationqui ne vise qu'à unifier et à promouvoir l’authentique Kung-Fu traditionnel en Italie, en Europe et dans le mondeentier.L'âme de cette fédération est la PASSION pour le Kung Fu

Traditionnel, souvent masqué par des opérations demarketing.L'Association veut représenter l'ancien Art Martial qui,

dans ses différents styles, est partagé par des milliers depratiquants dans le monde entier.Aujourd'hui, le panorama est entouré par des réalités

différentes, chacune avec son propre idéal, chacune avec lanécessité d'avoir un point de référence, une voix communequi rassemble les représentants légitimes du Kung Futraditionnel. C'est notre objectif.Nous voulons être une communauté martiale qui collabore

pour que de nouvelles écoles s’épanouissent et protégercelles qui existent déjà, en accueillant toutes celles quisouhaitent nous rejoindre.Nous avons des responsabilités importantes, et la

première d'entre elles est de garantir que les styles soientconnus selon les enseignements des anciens maîtres, enmaintenant inaltéré l'art qui les distingue et qui les valorisedans leur unicité.Avec le soutien de nombreux maitres et de la communauté

martiale traditionnelle chinoise, nous nous acheminons avecfierté vers notre deuxième année fédérale, au cours delaquelle nous espérons développer une grande activité etêtre présents sur tout le territoire national.Pour construire cette réalité, nous avons besoin de votre

soutien et de votre collaboration. Si vous pratiquez un styletraditionnel, vous pouvez déjà entrer pour former partie denotre grande famille, vous serez les bienvenus et vouspouvez contribuer à votre sentiment d'appartenance. Nouspouvons compter avec le soutien de la « FédérationMondiale de Kung Fu Traditionnel » (World Traditional KungFu Federation) et avec les nombreuses associationstraditionnelles chinoises avec lesquelles nous sommes déjàjumelés.

Le PrésidentAlessandro Colonnese

Réveille l'Esprit martial

En cantonais : Sen Mo Jing SanEn mandarin : Shang Wu Jing Shen

Respecte le Chemin ! Respecte leMaître

Cantonais : Zheng Zhun Chun TouMandarin : Zhong Shi Zun Dao

Jeet Kune do

Nouvelle génération de Moniteursde l'Académie Jun Fan Jeet Kune Do.

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • DVD/FEH-1 REF.: • DVD/FEH-1

José Manuel Reyes Pérez, 7e Dan de Hapkido par laWorld Hapkido Fédération (WHF), membre du (Board)Conseil d'Administration de la FHH, DirecteurInternational pour l'Europe de l'Ouest et Président de laFédération Espagnole de Hapkido (FEH), présente dans

son premier DVD un traité complet sur lestechniques qui permettent de rendre grand

ce véritable art martial traditionnelcoréen, grâce á l'héritage que lui atransmis directement le GrandMaître Kwang Sik Myung 10èmeDan de Hapkido. L'Hapkido estl'Art de la Défense PersonnelleDynamique par excellence,alliant vitesse et fluidité,ainsi que la préparationphysique, la technique, larespiration, la méditation etla culture de l'énergieinterne. Un art quicomprend une grandevariété de techniques avecet sans armes, ellecombine les défenses et lesattaques, entre lesquellessont inclues des techniquesde la jambe, du genou, du

poing, du coude, desprojections, des étranglements et

surtout des techniques de luxation.

Budo international.comCOMMANDES :

Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculairedes Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde devéritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face àl'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective.

Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère desMiryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensémentconsacré.

Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin duguerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, quipeuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre parlaquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force etde grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et nepartage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord.

Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force etl'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons,d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour lesgrandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieuxet scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.