Magazine ag&c n° 46 août 2013

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magazine mensuel Association Gendarmes et Citoyens

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Christian CONTINI

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3/ Edito : Sécurité, avenir radieux pour les en-treprises privées. 4/ Brèves de la machine à café. 10 & 11/ Hommages à nos quatre camarades tués en service. 12/ CCAC comité de coordination des associa-tions gendarmerie dans la tourmente. 13/ Actualité de notre partenaire l’Essor de la Gendarmerie. 14/ Nardo – Partira, partira pas ? 15/ Nos publications. 16/ Protection fonctionnelle : Y a-t-il du nou-veau ? 18/ Lu sur notre page face book : Matricule vi-sible sur les forces de l’ordre. 19/ Suicides, ne les oublions pas. 20/ Foulée étoiles bleues, une réussite. 22/ Flashback : Participation n’est pas concer-tation, une réforme qui se cherche. 24/ Les actives parlent aux actives. La feuille de route au nom de notre cœur de métier. 28/ Lu dans la presse. 37/ Marche citoyenne lien armée-nation. L’ex-ploit du soldat Jérôme Samuel. 40/ Les risques du métier. 43/ Livre du mois : Justice, la bombe à retarde-ment. 44/ Padchance et ses « patrons ». 46/ Perles gendarmiques 47/ Sur notre site : des chiffres encourageants. 48/ Nos partenaires. Bonne lecture.

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Sécurité : Avenir radieux ….. Pour les entreprises privées.

Il ne faut pas être un observateur particulièrement au fait de la politi-que de sécurité pour constater que la délinquance ne cesse de s’accroi-tre et que les quelques centaines de créations d’emplois annuels ne suf-fisent pas à juguler l’augmentation des cambriolages et autres délits.

Existe-t-il des solutions ? Le nombre de personnels va certainement baisser de nou-veau, on recrute peu en raison des contraintes budgétaires mais, comme nous l’avons souli-gné nos gouvernants promettent des renforts partout, outre-mer, à Marseille, en Corse dans les Zones de Sécurité Prioritaire et partout où des élus « râlent » devant le sentiment d’insécurité persistant de leurs administrés. Un peu de démagogie, un peu de poudre aux yeux, quelques effets d’annonces composent un remède vite avalé, pas forcément digéré, avant que l’actualité ne déplace les problèmes sur un autre secteur et fasse oublier des pro-messes qui ne coûtent rien. La réalité est beaucoup plus simple : La sécurité, qui a été longtemps une des promes-ses électorales majeures, a été sacrifiée sur l’autel des contraintes budgétaires de la finance comme l’armée et ses militaires. L’argent doit d’abord aller vers ceux qui composent l’élec-torat du pouvoir en place. Les citoyens se rendent compte que chacun doit prendre sa propre sécurité en charge, soit en créant des groupes de surveillance soit en ayant recours à la sécurité privée. Dans ce dernier cas il est évident que tout le monde ne dispose pas de moyens suffisants mais c’est un secteur d’activité qui est amené à prendre de l’ampleur et le coût deviendra de plus en plus abordable. Sur le ton de l’humour nous avions proposé que des pays comme le Qatar investissent dans la sécurité des français. En y réfléchissant ce n’est pas plus idiot qu’autre chose et qui sait ? Peut-être que des entreprises de sécurité privée sont déjà montées avec des capitaux étrangers puisque c’est un secteur porteur. Nous pourrions également confier à ces agences la garde de nombreux établissements ce qui devrait amener à recentrer des forces de l’ordre vers leur cœur de métier. Des rési-dences d’hommes politiques anciens ou actuels, parfois vides, seraient elles moins bien gardées par ces agences de sécurité privée. Il suffira d’obliger les agents à porter un numéro matricule une mesure très sécuri-taire comme l’interdiction du tutoiement.

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Le mois écoulé a été marqué par de nom-breux deuils dans les forces de l’ordre. Ces décès à répétition nous ont fortement touchés et nous partageons la tristesse des familles des proches et des collègues à qui nous adres-sons nos sincères condoléances. Suicide d'un policier. Alors que nous venions de suivre un repor-tage de TF1 sur le centre du Courbat (37) géré par l'ANAS qui traite des maladies liées au stress, un policier s'est donné la mort sans expli-quer son geste le 16 juin. Ce fonctionnaire âgé d'une quarantaine d'années a mis fin à ses jours au commissariat de Somain (59) en utilisant son arme de service. Police. Un suicide à Poitiers. Un homme d’une quarantaine d’années s’est donné la mort le 26 juin à son domicile avec son arme de service. Il travaillait aux cou-ronneries à Poitiers. Nous ignorons les rai-sons de ce drame mais un rapprochement peut être fait avec un contrôle positif à un test d’alcoolémie la nuit précédente. Nouveau suicide d’un policier. Le corps d’un fonctionnaire du commissariat de police de Corbeil-Essonnes (91) a été dé-couvert le premier juillet à son domicile de Etrechy. Ce jeune policier âgé de 28 ans était affecté depuis cinq années dans ce commissa-riat, il a utilisé son arme de service pour se donner la mort. Nous ne disposons pas d’au-tres éléments sur ce drame qui nous cons-terne. Un gendarme tué dans un accident de la route. Un gendarme de la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais (31), l’adjudant BERGHEAUD, Thierry, s'est tué ce mardi

02 juillet dans un choc fron-tal avec un poids-lourd au niveau de Les-cout près de Castres (81) au c o u r s d ’ u n e m i s s i o n . Ce drame terrible laisse une veuve et cinq enfants éplorés. L’AG&C apporte son plus profond soutien à la famille de notre cama-rade Thierry ainsi qu’à ses collègues. Nouveau drame de la montagne à Chamonix. Chute mortelle pour 3 gendarmes Trois de nos camarades sont décédés le 02 juillet 2013 dans le massif du Mont Blanc. Ils effectuaient un entraînement d'alpinisme en-tre l'Aiguille du Midi et l'Aiguille du Plan lorsque la cordée a dévissé, entraînant la chute mortelle des trois gendarmes. L'AG&C présente ses sincères condoléances aux familles de l'adjudant-chef André TUR-QUAT (44 ans), de l'adjudant Emmanuel POTENTIER (33 ans) tous deux du PSIG de RUOMS (07), ainsi que du maréchal des lo-gis-chef Olivier ROUCH (29 ans) de la BT LE BEAGE (07). Depuis quelques mois la gendarmerie dé-plore trois drames de ce genre ayant fait cinq victimes aux abords de Chamonix. Les militaires se rebiffent. Cette attitude devient de plus en plus fré-quente chez des gens qui n’en peuvent plus de se voir manger la laine sur le dos. Cette fois ce sont des idées lancées par les conseil-lers du mi-nistre de la Défense qui ont exaspé-ré les parti-cipants à une réunion du Conseil Supérieur de la Fonction Militaire.

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Il s’agissait de réduire la masse salariale en supprimant des primes largement méritées si l’on tient compte des conditions de travail et de la disponibilité des militaires. L’am-biance rock’n’roll était telle que le ministre en personne serait intervenu pour faire re-tomber le soufflé. Du côté des états majors on serait moins coulant et il faudrait obtenir des têtes pour faire cesser cette rébellion di-gne des poilus de 14/18. Chez les conseillers du ministre on laisse cette responsabilité aux chefs militaires en affirmant être étran-gers à cette chasse aux sorcières et en disant même que les idées de suppressions de pri-mes venaient du major général des armées. Nous pensons qu’il peut s’agir d’idées lan-cées pour tester les réactions des militaires comme cette suggestion qui aurait été faite : leur supprimer la réduction de 75 % sur le transport SNCF. Nous sommes bien éloignés d’un réel dialo-gue social dans les armées et le militaire ci-toyen à part entière n’est pas encore pour demain. La gendarmerie au service de la police.

Guéret (Creuse) : Une convention vient d’ê-tre signée fin juin, entre police et gendarme-rie. Il s’agit de mutualiser les moyens techni-ques et scientifiques : La gendarmerie a ain-si mis à disposition son plateau technique et scientifique. De son côté, le commissariat de Guéret a partagé son terminal de raccorde-ment au Fichier Automatisé des Empreintes

Digitales (FAED). Cet échange sent le marché de dupes dans le but de faire des économies et c’est encore la gendarmerie qui fournira ses moyens sur les enquêtes judiciaires nécessitant des investi-gations souvent longues de techniciens. Ce dispositif pourrait se généraliser mais dans combien de départements la police mettra-t-elle ses moyens techniques et son temps à la disposition des gendarmes ? Guadeloupe, des renforts de police et de gendarmerie. Plus facile à promettre qu’à mettre en place.

Le 27 juin, en visite à la Guadeloupe le pre-mier ministre a annoncé l’envoi de 27 fonc-tionnaires de police et d’un escadron de gendarmerie supplémentaires pour combat-tre l’insécurité grandissante. Troubles et violences à Marseille, tous les ministres depuis des années envoient des renforts. Assassinats en corse on promet des renforts. Quartiers sensibles confrontés à la violence on crée des zones de sécurité prio-ritaires avec des renforts de forces de l’or-dre. Soyons sérieux, les effectifs actuels des forces de l’ordre ne permettent pas d’en-voyer des renforts partout où ils seraient né-cessaires sauf à déshabiller Pierre pour ha-biller Paul. La délinquance augmente, c’est un constat que personne ne conteste au-jourd’hui alors cessons de promettre des renforts quand les moyens ne le permettent pas. Il est vrai que les promesses n’enga-gent que ceux qui les croient.

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Drogue dur et cigarette électronique dans le même panier. Le 6 juillet, une manifestation a rassemblé des habitants du secteur gare du Nord-gare de l’Est qui vou-laient s’opposer à l’ou-verture d’une salle de shoot boulevard de La cha-pelle à Paris Xème. Ces établisse- ments ont leurs partisans et leurs détracteurs. Nous pouvons cependant nous poser des questions en voyant un ministère de la Santé, ouvrir des salles pour que des drogués puissent s’in-jecter des produits dont la simple détention est illégale. Dans le même temps ce même ministère fait interdire la vente aux mineurs de cigaret- tes électroniques par

principe de précaution. Ces appareils ne sont-ils

pas destinés à permettre à des fumeurs de combattre leur addiction au tabac ? Départs à la retraite, sauve qui peut. Il semblerait que de nombreux gendarmes arrivant en fin de carrière se sont empressés de déposer leur demande de mise à la re-traite pour la fin de l’année 2013 et ce bien avant la limite d’âge de leur grade. La cause est simple : échapper à la réforme des régi-mes de retraite. La gendarmerie s’est empressée de rassurer ses personnels, mais la conclusion du mes-sage «Compte tenu de ces éléments, en l'ab-sence de visibilité plus précise sur un nou-veau régime qui ne devrait s'appliquer qu'aux générations n'ayant pas encore at-teint leur ouverture de droit, le dépôt de de-mande de mise à la re-traite "à titre préventif" de certains paraît prématuré ». La formule « paraît prématu-ré » manque de conviction. A une époque où l’on parle encore de s’en prendre aux militaires pour faire des

économies nous comprenons ceux qui ont préféré ainsi assurer leurs acquis. Nous notons au passage que les gendarmes seraient peut-être favorables à des retraites identiques à celles du régime civil s’ils pou-vaient bénéficier de conditions de travail semblables et ne pas dépasser allègrement les 40 heures de travail hebdomadaires sans être rémunérés pour leurs heures supplémentai-res ni bénéficier de récupérations compensa-toires. Dialogue interne en gendarmerie. Une étude a été lancée pour obtenir l’avis des membres. Par message du 19 juin les parti-cipants au dialo-gue interne (présidents des personnels mili-taires, référents, conseillers et membres du CFMG) ont été invités à répon-dre rapidement à un sondage, car la date de clôture était fixée au 5 juillet. Il s’agissait d’évaluer la qualité du dialogue, des échan-ges avec les personnels et le commandement mais aussi des conditions matérielles d’exer-cice de l’activité. Pas question néanmoins de dresser un bilan sur le climat interne déjà évoqué dans les comptes rendus d’ambiance. De l’avis de participants au dialogue interne si le questionnaire permet de dire que le dis-positif ne fonctionne pas il ne permet guère d’en donner les causes. Ils ont le sentiment de n’avoir été que des faux semblants, des faire valoir du système pendant leurs man-dats. Ils attendent avec impatience le résultat de cette enquête avec la certitude que ceux qui y croient ne vont pas critiquer le modèle comme des cuisiniers à qui l’on demanderait s’ils font de la bonne cuisine.

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Ceux qui n’y croient plus ne doivent plus faire partie du panel des représentants in-terrogés. Cette enquête est-elle une simple mesure prévue par les textes initiaux où s’agit-il d’un véritable sondage pour revoir éventuel-lement la méthode ? Nous penchons pour la première solution. Attendons les résultats, s’ils sont publiés mais nous pensons que cette débauche de moyens pour cette en-quête n’apportera pas ou peu de progrès pour les gendarmes. Matricule visible pour policiers et gendarmes. Cette mesure qui traînait dans les tiroirs de-puis quelques temps vient d’être mise à l’or-dre du jour par le ministre de l’Intérieur. Les gendarmes ont déjà connu l’étiquetage avec leur nom et prénom, mesure qui a fait un flop et a été très vite abandonnée car elle apportait beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages, même pour les délin-quants. Il va falloir leur donner un numéro matricule spécial car leur numéro d’identité gendarmerie (appelé NIGEND) leur donne accès à des sites réservés aux seuls gendar-mes en activité ou retraités.

On peut se demander ce que va réellement apporter cette mesure sinon des mises en cause de membres des forces de l’ordre qui viendront en complément de la future possi-bilité de dénoncer par messages des compor-

tements jugés anormaux sur un site internet dédié. A quand un étiquetage obligatoire des délin-quants bénéficiant d’un sursis, d’une liberté conditionnelle ou provisoire ou condamnés pour des faits graves et remis en liberté bien avant la limite d’exécution de leur peine. S’agissant des forces de l’ordre, nous propo-sons un numéro matricule facile à retenir du genre PAPDNSORMS21495873568ABUS-MEOHWX comme pour les voitures des let-tres, des chiffres et des lettres. Un instructeur de l’école de Gendarmerie de Châteaulin se suicide. Au cours du weekend des 13 et 14 juillet, l'adjudant Hervé De Hiriguyen de la 5 ème com-pagnie d'instruction de l'école de gendarmerie de Chateaulin s'est donné la mort. Nous ignorons les causes de ce geste mais ce quadragénaire nous est dépeint comme un instructeur droit, disponible et humain. Nous nous associons à sa famille ses proches et aux élèves gendarmes qui l'ont connu et apprécié pour partager leur peine. Information, désinformation, confusion. Lors de la catastrophe ferroviaire de Breti-gny-sur-Orge le douze juillet, une rumeur s’est rapidement propagée faisant état d’a-gression des forces de l’ordre et des secouris-tes allant jusqu’à évoquer des « jeunes » dé-pouillant les cadavres. Cette rumeur repo-sait sur un message d’un journaliste sur twitter et sur une interview radiophonique d’une représentante d’un syndicat de police. Il est bien évident que tous les journalistes ont cherché à confirmer cette pseudo-information. Ils ont juste établi qu’une bous-culade entre des jeunes et un secouriste dont le téléphone portable a été dérobé s’est pro-duite. Il est avéré également que de brefs heurts se sont produits entre forces de l’or-dre et d’autres jeunes qui n’acceptaient pas le bouclage de la zone de la catastrophe. …/...

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En quelque sorte la montagne qui accouche d’une souris. Ce qui nous semble déplorable c’est que malgré les mises au point on trouve ici et là de nombreux commentaires soute-nant la véracité des faits et dénonçant une coalition des journalistes pour cacher la vé-rité. Il faut savoir raison garder, nous sa-vons pertinemment qu’un journaliste ayant des témoignages permettant de confirmer une information sur des actes abominable sn’aurait pas manqué de les communi-quer. Les propos qui continuent de se re-pendre entretiennent la confusion. Dans cette affaire il semble que des journalistes ont voulu faire du sensationnel sans vérifier les éléments fournis par leurs sources. Ceci n’enlève rien au fait que des individus qui s’en prennent aux forces de l’ordre qui bou-clent un quartier ou à un secouriste qui ne va pas assez vite à leur gré restent des voyous.

Mêmes missions / mêmes contraintes = mêmes droits!

Réclamation collective n°101/2013 Conseil Européen des Syndicats de Police (CESP) Contre France. Le CESP a introduit une Réclamation collective alléguant que la France ne res-pecte pas la bonne application des articles n°5 et 6 de la Charte sociale européenne révi-sée. Le CESP soutient qu’il ressort de l’ana-

lyse des éléments objectifs émanant du Mi-nistère de l'Intérieur que la Gendarmerie Nationale française est engagée - quasiment exclusivement - à des missions de Police alors que les activités militaires de ce corps de fonctionnaires sont plus que marginales tant au regard des crédits que des effectifs. Ainsi : Depuis la loi n° 2009-971 du 03 août 2009, la Gendarmerie est placée sous l'autorité bud-gétaire et opérationnelle du Ministère de l'Intérieur ;La part des missions de la Gen-darmerie Nationale consacrée aux missions de police représente 73,9 % du budget glo-bal et emploie 83,01 % des effectifs de la Gendarmerie Nationale. Les missions mili-taires ne concernent que 2,46 % des crédits sur le budget global et seulement 2,24 % des effectifs de la Gendarmerie Nationale. Dans ces conditions, le CESP réclame que les fonctionnaires de la Gendarmerie Natio-nale bénéficient des droits garantis par la Charte Sociale Européenne, leurs missions étant identiques à celles accomplies par la Police dont les fonctionnaires bénéficient, sous certaines réserves, des droits garantis par la Charte (Article 5 – Droit syndical ; Article 6 – Droit de négociation collective). http://www.cesp.eu/news/17062013---cesp.php Cette réclamation a été enregistrée par le Comité Européen des Droits Sociaux le 10 juin 2013 sous le n°101/2013.

Commentaire AG&C: Si demain les gendarmes doivent travailler dans les mêmes conditions que les policiers, l’institution va subir un énorme boule-versement surtout si en plus ils se voient attribuer un droit syndical et un droit de négociation collective. …/...

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Ne nous leurrons pas, nous savons per-tinemment qu’entre le dépôt d’une réclama-tion et son examen il se passe un certain temps. Pour preuve, deux questions sur le droit d’association sont en cours d’examen depuis………plusieurs années.

La Cour des comptes s’en prend aux heures sup' des policiers Cette information est parvenue le 17 juillet alors que le référé est du 30 avril. La Cour des comptes pointe du doigt le taux moyen de l’indemnité horaire des heu-res supplémentaires travaillées pour les po-liciers qui serait de 26,47 euros au lieu de 12,33, plus du double des sommes prévues par un arrêté du 3 mars 2000. Nous n’entrerons pas dans le détail des mo-tivations ou des justifications, les syndicats vont s’en charger, nous retenons seulement que le paiement d’heures supplémentaires, au lieu de la récupération, était surtout des-tiné à mettre du bleu dehors la nuit et les weekends sans procéder à de nouveaux re-crutements. Nous savons maintenant qu’on a optimisé l’opérationnel des services de police par des heures supplémentaires largement majorées les rendant attractives pour susciter du vo-

lontariat. Qu’en est-il des gendarmes ? Manque d’ef-fectif ? C’est chose connue comme pour la police. Du bleu dehors la nuit et les wee-kends ? C’est chose courante, on a même dit que ça faisait partie de la doctrine gendar-mique. Des heures supplémentaires récupé-rées ? NON. Des heures supplémentaires majorées ? NON. S’il y a des heures supplé-mentaires en grand nombre chez les gen-darmes elles sont considérées comme ser-vice normal. A l’heure où nombre de gendarmes sont à la recherche d’un emploi dans une autre pro-fession, alors qu’on martèle les mots justice, égalité des droits, il est évident que les gen-darmes restent des citoyens entièrement à part. La Cour des comptes avait déjà rendu un rapport en mars 2013 préconisant une pause salariale, on comprend mieux que dans ce même rapport la haute autorité du porte-monnaie estimait qu’il fallait renon-cer à un objectif de parité des rémunéra-tions.

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Un article de « La Dépêche » qui retrace la carrière de l’adjudant Thierry Bergheaud décédé dans un accident de la route et souligne l’émotion que suscite sa

disparition. http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/05/1665514-villefranche-lauragais-dernier-

hommage-gendarme-disparu-tarn.html

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Cérémonie du 10 juillet en présence du général Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie Nationale qui a rendu les honneurs

militaires aux gendarmes du groupe de montagne de la gendarmerie d’Ardèche.

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Un petit retour en arrière pour nous rappeler 2010, quand l’union nationale des person-nels en retraite de la gendarmerie (UNPRG) est entrée en conflit avec le comité de coordina-tion des associations gendarmerie qui venait de se créer en remplacement du comité d’en-tente des associations gendarmerie, nous aurions pu penser qu’il ne s’agissait que d’un pro-blème sémantique. Ce qui a hérissé le poil du président de l’UNPRG c’est que la présidence de ce nouvel organisme devenait permanente et se trouvait confiée au président du Trèfle (association d’officiers). L’UNPRG a donc logiquement claqué la porte du CCAG qui intégrait à la même époque d’autres associations dont l’association d’aide aux membres et familles de la gendarmerie. Aujourd’hui le président du CCAG, qui est aussi celui du Trèfle, est cité dans une affaire de suicide suite à un jugement. Le site armée-média http://www.armee-media.com/2013/07/03/liberte-de-la-presse-des-generaux-apprennent-a-leurs-depens-quils-ne-peuvent-museler-lessor/ consacre plusieurs articles à ce sujet . Nous pouvons aussi retrouver tous les dévelop-pements détaillés de cette affaire dans un document diffusé par l’Essor http://www.calameo.com/read/0021723469332becf9104 L’étonnement tient au fait que le président de l’UNPRG qui s’était opposé au président du Trèfle-CCAG, vient aujourd’hui prendre sa défense en s’opposant au journal l’ESSOR qui est pourtant le support principal de son association. Dans le courrier adressé à tous ses présidents départementaux, la motivation est claire : il ne faut pas froisser la direction de la gendarmerie pas plus que les officiers du trèfle-CCAG. En résumé pas de brouille pas d’em-brouille avec les officiers surtout les généraux. Un retournement de veste qui est loin de plaire à tous les retraités. Nous aurions pu penser qu’il aurait du avoir la même réaction, quand l’ESSOR a publié une information au sujet de la présidente de l’AAMFG qui bénéficie de bureau fourni aux frais de la gendarmerie, et même du détachement d’un gendarme, son mari, quelques jours par semaine. Existe-t-il d’autres associations qui bénéficient d’autant de largesses ? Il est vrai qu’il ne s’agit que d’une civile, épouse de gendarme quand même !. Le président de l’UNPRG devrait pourtant savoir combien cette personne est proche des généraux de la di-rection de la gendarmerie. Le 18 février, sa vice-présidente s’était adressée agressivement au président de notre association, non reconnue, en se glorifiant d’être en mesure de pouvoir faire réprimander, muter ou punir des officiers grâce aux bonnes relations entretenues par l’AAMFG avec les généraux de la direction de la gendarmerie (à suivre). Le président de l’UNPRG s’inquiète beaucoup de ses relations avec les dirigeants de la gendarmerie. Serait-ce pour cette raison qu’il avait refusé toute forme de rapprochement avec notre association ? Il nous avait quand même répondu, ce qui n’est pas le cas du prési-dent de la Société Nationale des Anciens et des Amis de la Gendarmerie SNAAG (un autre général à sa tête) qui n’avait pas estimé devoir répondre à un courriel que nous lui avions adressé. Une méthode connue en haut lieu qui voudrait sûrement laisser croire qu’à ignorer les gens on les efface, ce qui n’est pourtant pas le cas, loin s’en faut. Aujourd’hui notre association suit son petit bonhomme de chemin, à grandes enjam-bées, et s’inquiète des conditions de vie et de travail des personnels, en activité sans oublier les retraités et veuves. Elle accueille tous ceux qui souhaitent lui venir en aide et ne sert la soupe à personne. Christian Contini

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Ce 2 juillet à Libourne, c’était un réel plai-sir de se retrouver au côté de Bernard Cor-doba pour son pot de départ en retraite. C’était aussi l’occasion de retrouver quel-ques membres de notre association puisque nous étions cinq du comité d’administration plus quelques membres de AG&C.

Une assis-tance nom-breuse avec des autorités militaires, ju-diciaires et administrati-ves parmi la-quelle on voyait se côtoyer des anciens qui avaient connu le jeune Cordoba et des très jeunes qui semblaient très admiratifs d’en-tendre les détails de la carrière de Nardo en-core très alerte malgré son âge . Les dis-cours ont retracé la carrière du militaire avec humour mais parfois émotion. Nous n’y reviendrons pas puisque Nardo a pro-mis d’écrire un livre qu’il vous suffira de vous procurer pour connaître ses exploits. Avec un papa écrivain il est obligé de se plier à ses engagements. Pour la participa-tion au mouvement Gendarmes & Citoyens beaucoup connaissent les étapes de ses enga-

gements : en 2001 méga-phone à la main puis son implication dans la créa-tion du fo-rum G&C et dans son ad-

ministration avant de s’engager dans l’asso-ciation jusqu’à en être élu vice président en 2012, poste éphémère dont il devra démis-sionner sous la pression de la hiérarchie gendarmerie. Nous trouvons regrettable de n'avoir vu aucun des responsables du forum G&C ou d’autres associations venir lui ren-dre hommage par leur présence alors qu’il a

souvent mouillé la chemise pour représenter ses camarades en particulier à l'assemblée nationale ou au sénat.

Arnaud Chadelat, notre poète occasionnel, n’a pas manqué de prononcer un petit dis-cours plein d’humour pour souligner un point particulier des possibilités physiques de Bernard Cordoba qui aurait dû lui per-mettre de s’abstenir d’utiliser un méga-phone en 2001.

Le passé ayant été largement évoqué il nous reste à parler de l'avenir qui doit justifier le titre de ce billet : partira, partira pas. Nardo a plein de projets. S’agissant de la gendarmerie il ne part pas complètement, il va intégrer la réserve opérationnelle et les plus jeunes vont pouvoir encore profiter de son expérience. Concernant le mouvement Gendarmes & Citoyens il est évident que la réouverture du forum G&C n’est pas à l’or-dre du jour. Il reste l’association gendarmes et citoyens et nous souhaitons sincèrement qu’il reste parmi nous pour nous faire profi-ter de son image et même de ses écrits puis-qu'il devrait théoriquement disposer de plus de temps . Occupée, active ou relaxe….. Bonne retraite Nardo.

Pour plus de détail sur cette manifes-tation de sym-pathie vous pouvez consulter le

site armée média. http://www.armee-media.com/2013/07/04/libourne-le-major-bernard-cordoba-nardo-fait-ses-adieux-aux-armes/

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L’ A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’information L’ A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’information L’ A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’information en ligne, mensuel et gratuit.en ligne, mensuel et gratuit.en ligne, mensuel et gratuit. Vous pouvez consulter librement l’intégralité des paru-Vous pouvez consulter librement l’intégralité des paru-Vous pouvez consulter librement l’intégralité des paru-tions en cliquant sur le lien citions en cliquant sur le lien citions en cliquant sur le lien ci---dessous :dessous :dessous :

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La circulaire 112 000 vient d’être diffusée et en la lisant on ne trouve rien de bien nouveau dans une protection qui est tout à fait normale quand elle consiste à protéger des gens qui s’exposent à lon-gueur d’année. Il s’agit de leur apporter un soutien juridique, matériel et moral (si les conditions légales sont réunies).

Une chose nous interpelle dans ce

document. Les militaires de la gendarme-rie peuvent bénéficier d’une protection s’ils sont victimes d'infractions pénales à raison de leurs fonctions, s’ils sont mis en cause pénalement en raison de leurs fonc-tions, si leur responsabilité civile est re-cherchée au titre d'une faute de service. mais à condition qu’aucune faute personnelle détachable du service ne leur soit opposée qu’ils soient victime ou mis en cause. (Réserve répétée tout au long du document proposé) Qui décide de la recevabilité ? Si la demande se fait directement auprès de la direction de la gendarmerie, elle passe également par la voie hiérarchique qui donne son avis sur cette recevabilité. A partir de là il est certain que la mise en avant d’une faute personnelle déta-chable du service peut être décidée à tout moment et il ne restera au militaire qu’à entamer une procédure administrative ou judiciaire pour obtenir satisfaction en contestant cette décision.

Cette protection fonctionnelle ne concerne pas les procédures disciplinai-res ou devant des autorités administrati-ves (défenseur des droits, CNIL etc.) Le militaire de la gendarmerie peut obtenir la protection fonctionnelle en cas

de faute de service, négligences, erreurs, maladresses, mais : toujours sans faute person-nelle (appréciée au cas par cas ???) exemples : - les faits dommageables commis en de-hors du service et relevant de la sphère privée, - les faits visant à satisfaire un intérêt personnel matériel ou psychologique, - le fait d'outrepasser les limites de la mission confiée, - les faits révélant de la part de l'agent, une intention malveillante, une animosi-té particulière ou des actes de brutalité, - le niveau de responsabilité exercé par l'agent mis en cause, - les actes relevant de la négligence, de l'imprudence ou de la maladresse inex-cusables ( ???), - les faits graves commis à l'occasion du service en raison de leur répétition, ou de la violation d'une obligation légale, à sa-voir le fait pour un gendarme de ne pas avoir « transmis au parquet des procès-

verbaux d'infraction de conduite en état

d'ivresse ». Cette liste n’est pas exhaustive et l’autorité trouvera bien d’autres cas à ajouter quitte à passer par le Conseil d’Etat. La hiérarchie est invitée à une analyse rigoureuse. La procédure de traitement des de-mandes est bien évidemment complexe et de nature à rebuter nombre de candidats à son obtention. Et si une demande est

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formulée, le silence de l’adminis-tration dans les deux mois suivants vaut rejet (ça c’est très simple).

Cette protection fonctionnelle peut prendre plusieurs formes (qui peuvent se cumuler) : - protection juridictionnelle pour les cas les plus graves et avec quelques réserves et des procédures complexes (prise en charge des frais d’avocat ou de justice)

- réparation du préjudice par subroga-tion des droits de la victime.

- couverture des condamnations civiles.

-assistance juridique qui consiste à ac-compagner le militaire de la gendarme-rie dans le procès pénal en lui donnant les informa- tions relatives à ses droits

et obligations attachés à la procédure en cause, ainsi que sur les modalités d'éva-luation de son préjudice. Si le dossier évolue favorablement, la gendarmerie passera de cette assistance à la protec-tion juridictionnelle (frais avocat et jus-tice) il fallait y penser.

- accompagnement institutionnel, infor-mation, soutien, facilitation du service, accom-pagnement à l’audience, mutation éventuelle, que des choses qui paraissent normales de la part d’un employeur qui s’inquiète de son personnel.

- soutien psychologique, médical et so-cial, là encore des mesures qui semble re-lever du bon sens.

- actions de prévention. Nous trouvons ici les mesures qui permettent d’évaluer l’efficacité de la protection fonctionnelle avec fiches d’évaluation et « retours d’expériences » en espérant qu’ils soient suivis d’effets.

Comme il faut bien que tout soit clair, un paragraphe évoque le fait que la protection fonctionnelle n’exclut pas les poursuites disciplinaires pour des fautes commises sans pour autant être quali-fiées de personnelles. Nous saisissons très bien la nuance entre la faute de service non personnelle, la faute personnelle dé-tachable ou non du service toutes pou-vant être sanctionnées disciplinairement jusqu’à la suspension de fonction.

Nous remarquons également que les actes de brutalité sont mentionnés comme pouvant entraîner l’exclusion à l’octroi de la protection fonctionnelle, cette restriction mériterait d’être préci-sée. L’emploi des armes non létales ris-que d’entrer dans les actes de brutalité alors que nous soutenons leur utilisation sans risquer l’incrimination pour blessu-res ou violences de façon à éviter l’usage des armes à feu.

Rochambeau

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D’autres réactions sur notre page facebook http://m1p.fr/w7e

Lu sur notre page facebook. Publication de réactions avec l’accord de leurs auteurs.

https://www.facebook.com/AssociationGendarmesetCitoyens

Pourquoi pas donner directement au délinquant une carte de visite avec le Nom, Prénom, Adresse

En donnant un matricule à nos militaires et fonctionnaires, on revient des décennies en ar-rière avec ceux-ci...

Un matricule visible sur les te-nues des policiers et gendarmes

bientôt obligatoire.

oui à quand l'étiquetage des délinquants ? tout est fait pour mettre des bâtons dans les roues aux for-ces de l'ordre. C'est vraiment du foutage de gueule, les gendarmes et policiers ne sont pas des objets, ce sont des êtres humains.

Ce gouvernement n'aime pas les forces de l'or-dre pour la simple et bonne raison, qu'elles ne font pas partie de leur électorat. Par contre les délinquants oui......

C est quoi encore ce cirque c est les gendarmes ou les délinquants qu il faut éduquer ,une arme pour tout les civiles c est l avenir ce que j aimerais que l ont vien-nent me les casser !

Nostalgique des années 80 oui à cette époque tout citoyens et bien sur forces de l'ordre pouvaient circuler en toute tranquillité sans se faire caillasser ou encore cracher dessus!!! Mais ça c'était avant...

Preuve de la considération d'un gouvernement qui prend les forces de l'ordre comme du bétail... À quand le code barre dans la nuque, le numéro ta-toué sur la peau voire même marqué au fer rouge??? Arrêtez de vous préoccuper de telles su-jets futiles, intéressez vous plutôt à donner plus de moyens aux pauvres gendarmes et policiers... Les délinquants et criminels EUX n'ont pas le souci d'économiser papier, encre, gazole, pneumatique, etc....

Ils n'ont qu'à mettre le n° de téléphone du cabinet de Valls, comme ça ce sera encore plus uniforme et les doléances arriveront en direct chez qui de droit Ok pour des lettres des chiffres des lettres! on

peut même ajouter gentil méchant, aboie mord!!!!De mieux en mieux!!Encore un qui a des actions dans les badges!!!

Et la CNIL elle en dit quoi ?

Allez hop une étiquette dans l oreille comme les vaches. ... Faudrait mieux marquer les pédophiles, délin-quants sexuels ou autres récidivistes.

Aucune obligation de présenter quoique ce soit lors d'un contrôle , et puis quoi encore......

c est un acte inhumain sous prétexte d identifier une personne de lui attribuer un numéro il me semble que quand les animaux vont à l abattoir ils ont également un numéro, ou mieux une puce cela s appelle le tra-çage

Précisons que le problème est plus profond .... la base c'est l'éducation, l'exemple donné par les parents, les adules et le "système dans sa globa-lité". Comment donner des leçons quand ceux qui nous dirigent sont les pires délinquants ....La solutions ne sera jamais la répression.

L'idéal serait que chaque gendarme et policier soit équipe d'une caméra! Comme ça, plus d'ambiguïté sur le comportement des forces de l'ordre. Si en plus de ça les sanctions pénales encourues par les délin-quants étaient significatives et appliquées, on travail-lerait beaucoup plus sereinement!!

Attention, cette mesure est peut être à l'ordre du jour, mais n'est pas encore applicable car ça ne sera pas si simple et coûtera encore pas mal d'argent à une époque où les économies sont de mises. On en a déjà entendu parler sans suite, faisons confiance à nos instan-ces de concertation !!

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Foulées des étoiles bleues

Double objectif

atteint:

Maintenir le souvenir de

Audrey et Alicia.

Récolter des fonds

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Tous les membres de l’Association Gendarmes et Citoyens

sont très fiers d’avoir contribué modestement

à cette réussite et félicitent chaleureusement les

organisateurs qui se sont impliqués dans la réalisation

de ce beau projet couronné de succès. Rendez vous au 22 juin 2014.

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Le numéro d’octobre de gend’info (*)

consacre un dossier à la condition des person-

nels. La réforme mise en place par l’arrêté du

23 juillet 2010 et la circulaire 86000 qui défi-

nissent la participation et le dialogue

« rénovés » sont largement évoqués.

Dans son édito le général directeur ne

manque pas de rappeler que la Gendarmerie est

une force humaine et que la réforme de la parti-

cipation se veut le résultat des expériences et

de la maturité acquise pendant une vingtaine

d’années. Il souligne que cette réforme est

« celle des gendarmes »qui doit apporter un en-

richissement et un approfondissement du dialo-

gue « interne » qui conditionne le « vivre en-

semble » dans une bonne ambiance dépendant

d’un bon dialogue. Nous aurions préféré la

formule « bien vivre ensemble» ce qui ne sem-

ble pas garanti. Il est souligné que si les gran-

des problématiques restent « souvent » pilotées

au niveau central, tous les membres de l’insti-

tution sont responsables de l’état d’esprit géné-

ral.

Le dossier essentiel « le dialogue interne

par la création des nouvelles instances locales

de participation » est ouvert :

On y fait connaissance avec le gendarme Ca-

macho successeur de l’adjudant chef Roche en

tant que référent sous-officiers près du direc-

teur général. Entre autres fonctions il accompa-

gne le directeur général, le major général et les

différents directeurs auprès des unités à travers

la France pour expliquer la nouvelle participa-

tion locale.

Il accompagne également le colonel « chargé

de mission » lorsqu’il se rend sur le terrain

pour préparer la mise en place des nouvelles

instances locales de participation. Pour cet offi-

cier il s’agit de lever le scepticisme et susciter

l’adhésion. Il nous apprend qu’un audit de

2007 concluait à une méconnaissance globale

du fonctionnement des instances, un manque

d’intérêt pour le dialogue, une implication va-

riable du commandement un manque de recon-

naissance des présidents de catégories. On ap-

prend ainsi que ces derniers étaient essentielle-

ment désignés par le commandement (ne de-

vaient-ils pas être élus par leurs pairs ?). Il

évoque le groupe de travail « chapeauté » par

trois experts de la direction générale. Il souli-

gne une évolution majeure, un concept nova-

teur par une nouvelle architecture dont l’objec-

tif est de favoriser l’efficacité et la profession-

nalisation du dialogue qui « conserve » les dif-

férents niveaux de participation. A noté un ren-

voi très important qui nous précise que la

concertation relève du ministère de la Défense

et touche au structurant de l’institution

(condition et statut militaire) alors que la parti-

cipation relève du fonctionnement d’une unité

ou d’une formation.

Ce mois-ci nous vous renvoyons au magazine N° 15 de décembre 2010 page 12 et 13. http://fr.calameo.com/read/000086921261b984b4506

Sous le titre: « Participation n’est pas concertation. Une réforme qui se cherche » nous vous proposions les réflexions que nous inspirait le contenu des textes ins-

taurant la participation et le dialogue rénovés. Aujourd’hui d’après nos nombreux contacts seuls ceux qui sont élus à des fonctions de re-présentants des personnels et le restent croient encore à ce dialogue, d’autres ont préféré sans détacher. Il faut croire que les responsables gendarmerie ne suivent pas ce dispositif de près puisqu’ils ont lancé un sondage pour avoir les remontées du terrain. C’est un comble puisqu’il s’agit d’un dispositif sensé instaurer un dialogue, dialogue de sourds certainement.

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On découvre l’abandon du dispositif caté-

goriel au profit d’un président des personnels

militaires au niveau de l’unité élémentaire

(compagnie, escadron ou assimilés). Viennent

ensuite les référents aux niveaux groupements

et le conseiller concertation près du comman-

dant de région. On retiendra surtout la

« contraction » de 2000 à 800 du nombre de re-

présentants des personnels de la base. On nous

informe que cette contraction du nombre des

acteurs et la qualité des relations « personnel -

commandement » devraient apporter une plus-

value certaine.

La question que l’on est en droit de se po-

ser c’est celle qui concerne la baisse du nombre

de représentants de la base dans les commis-

sions de participation alors que le nombre des

commandants d’unités y est maintenu. Quelle

est la plus value qui peut-être espérée avec ce

déséquilibre ?. La formule « une architecture

équilibrée de dialogue interne qui nous ressem-

ble » ferait sourire si elle n’était pas aussi cons-

ternante au vu de ce qui est proposé.

Dans l’immédiat, la gendarmerie recrute

des volontaires mais d’après ce que nous savons

il ne semble pas que les candidats se bousculent

au portillon.

Gend’info nous propose les témoignages

de deux sous-officiers qui ont participé au

groupe de travail destiné à élaborer cette nou-

velle participation. Nous relevons quelques ré-

flexions significatives :

- La conviction d’avoir fait un travail efficace

- La conscience que sur le terrain les gens ne

se sentent pas encore concernés .

- Amélioration de la qualité de la vie pour en-

traîner l’amélioration de la performance.

- Si (on aurait préféré une certitude) le travail

des acteurs est valorisé il en sera plus crédible

et légitime.

- Un texte qui n’est pas pondu par la direction

mais travaillé « trituré » par le groupe de tra-

vail.

- Conscience que dans leur grande majorité

les personnels ne croient pas à la concertation

qui ne règle ni les problèmes locaux, ni les

problèmes nationaux.

- La structure reposera sur la volonté des com-

mandants de région et de groupement qui de-

vront donner l’impulsion mais aussi sur les

commandants des unités élémentaires.

On aurait aimé avoir plus de détails sur les

conditions de fonctionnement de ce groupe de

travail sans oublier quel a été le rôle exact des

trois experts de la direction générale, ces sa-

chants qui chapeautaient l’ensemble et devaient

fixer les limites à ne surtout pas dépasser pour

éviter de sortir d’une participation locale.

Quand on lit que faire entrer la hiérarchie

dans les commissions de participation pourrait

être un frein au dialogue mais que, au contraire,

elle devrait faire tomber les « tabous » on se de-

mande si cette formule va engager les sous-

officiers à participer.

Nous espérons que cette nouvelle partici-

pation apportera tout le progrès auquel croient

tous ceux qui l’ont mise en place et qui se char-

gent de la promouvoir.

( * ) G e n d ’ i n f o : h t t p : / /

w w w. g e n d a r m e r i e . i n t e r i e u r . g o u v. f r /

publications/gendinfo_330/index.htm#/17

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Je précise pour ceux qui vont lire ces lignes, que je suis encore gendarme ''d'active'' et qu'à ce titre je vis journellement comme tous mes camarades les affres du terrain, et que ce que je vais livrer de mon sentiment ci-après, n'est que ''mon sentiment'', seule-ment ''mon'' sentiment, bien que celui-ci me semble être malheureusement et très géné-ralement partagé par l'ensemble de mes compagnons d'infortune que je croise quoti-diennement... Si l'on reprend les grandes lignes de la feuille de route de notre nouveau Directeur Général, je ne peux que m'incliner devant la sincère intention qui semble animer le Gé-néral d'Armée Denis FAVIER, que je salue très respectueusement par ailleurs. Mais je crains malheureusement que ses pieuses ambitions ne soient limitées par le manque de moyens qui lui seront accordés par les politiques, restrictions budgétaires obli-gent ! En substance, le Général FAVIER nous dé-clare que nous devons tous être des acteurs et des producteurs ''de la sécurité publi-que'', et que pour ce faire, il nous faut abso-lument reconquérir notre ''cœur de métie-r''. Il reconnaît par là même et assez impli-citement, que certaines des mesures prises par ses prédécesseurs ces dernière années sous l'impulsion ''d'un certain Nicolas'', l'avait quelque part tué. Il a ainsi dès sa prise de fonction, tenu à ouvrir personnelle-ment une espèce de ''livre blanc'' interactif dédié exclusivement à notre Institution, en ouvrant à tous ses membres un espace nu-mérique ''privilégié'' sur l'intranet profes-sionnel. Cette initiative inédite doit selon lui créer à court terme, un réel échange cons-tructif entre la ''cheville ouvrière'' du ter-

rain et la Direction Générale de la Gendar-merie, malheureusement trop souvent et de-puis trop longtemps déconnectée par rap-port à ce que vivent réellement les gendar-mes implantés au plus près de leurs conci-toyens, dont ils sont institutionnellement chargés d'assurer la ''sécurité et la tranquil-lité publique''... Les premiers résultats de cette mesure pour concluants qu'ils sont indéniablement, n'ont cependant visé principalement jusqu'à pré-sent, qu'à alléger au quotidien une maigre part de la charge de travail ''indu'' qui gan-grène nos services, ce qui doit dégager pour l'ensemble du personnel le temps nécessaire pour se consacrer à l'essence même de ce pourquoi Napoléon, avait créé ce fameux ''maillage territorial''. Des idées ont été visi-blement prises en compte et suivi d'effet, mais il est à déplorer que ces dernières n'aient trouvé un certain crédit, que parce qu'elles n'engageaient au-cune dépense budgétaire supplémentaire... Retrouver notre cœur de métier semble être le leit-motiv de notre ac-tuel Directeur Gé-néral. Aussi devrions-nous objectivement retracer l'histori-que de ce qui nous a menés à le per-dre, en même temps que la maîtrise du terrain et des populations dont nous avions ''traditionnellement'' la garde...

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Nous pourrions tout d'abord citer le Général Guy PARAYRE, mandaté par monsieur SARKOZY alors ministre de l'Intérieur, aidé en cela de madame la Mi-nistre de la Défense Michèle ALLIOT-MARIE, pour qu'il conduise la Gendar-merie à se rapprocher ''inéluctablement'' de la Police Nationale, par souci (soi-disant) de mutualisation des moyens et d'une meil-leure efficacité, en la mettant sous la double tutelle des Ministères de la Défense et de l'Intérieur dès 2002. Devant la crainte à peine voilée des gendar-mes à cette époque vis à vis de leur avenir, ''monsieur'' Guy PARAYRE, aujourd'hui employé au sein même de l'administration interne de la Police Nationale, n'avait alors pas hésité à leur déclarer : « Le pessimisme n'a pas lieu d'être tant le climat actuel est favorable à la Gendarmerie ! » Que le cli-mat du moment lui ait été favorable ne fait aucun doute. Par contre, on peut sérieuse-ment aujourd'hui se poser la question de sa-voir ce que la Gendarmerie y a réellement gagné, au regard de ce qu'elle a définitive-ment perdu... Instauration des Communau-tés de Brigades, centralisation du comman-dement sur l'étendue de deux, trois, voire quatre circonscriptions d'autant d'unités ainsi regroupées, ont été des mesures qui ont définitivement privé les anciens ''acteurs'' de la sécurité territoriale que constituaient les commandants de brigades, de la marge d'initiative qui leur permettait d'être au faîte de la mutation de la popula-tion au sein même de laquelle ils évoluaient harmonieusement. Quand à la connaissance du ''terrain'', aujourd'hui si les GPS ve-naient à tomber en panne du jour au lende-main, nous pourrions alors multiplier par trois, voire par quatre le délai des interven-tions, les gendarmes ne connaissant plus du tout leur espace territorial en raison de son

étendue multipliée d'autant... Je ne m'étendrai pas sur les quelques initia-tives isolées et comme il se doit rapidement réprimées, comme par exemple l'ordre inti-mement donné à huit gendarmes par le Gé-néral PARAYRE, de démissionner sans dé-lai de leurs fonctions au conseil d'adminis-tration d'une association visant à légaliser l'existence du forum ''Gendarmes & Ci-toyens'', site internet où les gendarmes dé-versaient leurs doléances au vu de tous, et faisaient état de la dégradation de leur condition de serviteurs de la Nation. L'élection présidentielle de 2007 a vu parve-nir l'ancien Ministre de l'intérieur au poste suprême, ainsi que le Général Roland GIL-LES à la direction de la Gendarmerie Na-tionale. Pour sa part, sa mission à lui était visiblement de faire passer la ''pilule'' de l'intégration complète de la Gendarmerie au sein du Ministère de l'Intérieur dans les meilleures conditions possibles, ce qui de-vait ''normalement'' assurer à l'Institution la ''parité'' pleine et entière vis à vis de la Police Nationale, corps civil fort de nom-breux et puissants syndicats ''politiques'', en opposition aux gendarmes, condamnés eux au mutisme le plus ''total'' de par leur statut ''militaire''... Le passage du Général GILLES à notre Di-rection a été souligné par la suppression sous couvert de la CNIL, de nos fichiers de renseignement consciencieusement élaborés depuis près de trois siècles, là ou étonnam-ment la Police National a conservé nombre des siens. De même, sous prétexte de redis-tribution plus efficace des personnels, il a contribué à la fermeture définitive d'esca-drons de Gendarmerie Mobile et de centai-nes de brigades départementales, arguant publiquement : « qu'il ne s'agissait pas de suppression d'unités, mais plutôt de réajus-tements territoriaux nécessaires ! » Avouez qu'en matière d'inepties, Roland GILLES n'avait finalement rien à envier à PARA-YRE. …/...

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Si l'on ajoute qu'il a livré à la vindicte prési-dentielle le Chef d'Escadron Jean-Hugues MATELLY, en demandant sa ''radiation des cadres'' suite à ses opinions ''anti-rapprochement'' Police Gendarmerie dont il avait publiquement fait état, alors qu'il était déjà connu en tant que ''renégat'' au yeux du Général PARAYRE, avec l'épisode des administrateurs de l'association ''Forum Gendarmes & Citoyens'' intimés de démis-sionner de leurs fonctions, nous aurons alors à peu près fait le tour du séjour à la D.G du Général Roland GILLES, lequel ne s'en est trouvé inopinément ''chassé'' que par la prose un peu trop imagée, d'un simple Adjudant qui avait eu la malencontreuse initiative de vo- ler au secours de l'officier tombé en disgrâce, en versifiant

sur le mépris qu'il ressentait de la part du Chef de l’État à son égard... Est alors venu le

''règne'' au siège de la Direction de la Gen-

darmerie du Général Jacques MIGNAUX, lequel quant à lui s'est surtout entrepris a instaurer dans l'esprit des troupes, qu'une ''pseudo'' et nouvelle concertation interne récemment mise en place, pourrait pérenni-ser enfin l'aube d'une réelle communication interne, à même de pouvoir contrer le poids des puissants syndicats de nos ''frères'' poli-ciers... Vous pouvez tous aujourd'hui faire le triste constat de la non moins ''pseudo-réalité'' des grands effets d'annonce du Gé-néral MIGNAUX. Je ne lui connais pour sa part en revanche, aucune citation qui vaille réellement la peine d'être ici rapportée... Tout cela pour dire que le Général Denis FAVIER n'a pas fini de s'échiner de son mieux, en désirant prodiguer à l'Institution sans réelle assistance médicale, un sérieux mais vain ''massage cardiaque'', s'il espère encore ranimer notre cœur de métier mis dans le coma depuis 2002, lequel ne serait pas ''cliniquement mort'' si l'on s'était juste

contenté d'entretenir son rythme séculaire, en harmonie avec celui des évolu-tions sociales que notre Patrie a traversées, comme d'autres Na-tions depuis la crise mondiale dont certaines économies ne sont pas prêtes de se relever. Aujourd'hui, la perspec-tive d'une carrière avantageuse que l'on fait miroiter à nos nou-velles recrues, a égale-ment contribué à tuer l'esprit de cohésion qui faisait encore notre force avant 2002. Ceux qui s'étaient engagés alors par vocation et avaient été formés selon les idéaux ances-traux de la Gendarmerie de 1792, ne se re-connaissent plus maintenant dans la nou-velle Gendarmerie créée par les politiques, au point que beaucoup d'entre eux la quit-tent avant leur limite d'âge dès qu'ils en ont l'occasion. A ceux qui seront demain les nouveaux gen-darmes, je leur souhaite sincèrement d'ap-prendre rapidement de leur aînés ce qu'ils ont eux-mêmes longuement appris en pré-servant notre étique, car quand ils auront quitté les rangs, les plus jeunes ne pourront malheureusement se reposer que sur leur maigre expérience... Un active adhérent AG&C. NDLR: Que va nous réserver l’avenir s’il existe un avenir pour la Gendarmerie ?

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Pour plus de précisions rendez vous sur https://www.facebook.com/MarcheDeSolidariteCitoyenne où vous trouverez de nombreuses photos.

Cette marche hors norme n’aurait pu être réalisée sans l’aide de beau-coup de bénévoles, sans soutiens et sans encouragements.

Petit rappel: cet exploit sportif excep-tionnel de jérôme Samuel peut se résu-mer en quelques chiffres: de Lyon à Paris c’est 2500 km, 400 communes traversées en 80 jours de marche. Nous imaginons mal quels ont pu être les sentiments de Jérôme, le 13 juillet lors de son arrivée à Paris et au cours de la garden party au ministère des anciens combattants. Il a rencontré plusieurs ministres jusqu’au président de la République en personne, des honneurs largement mérités.

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17 juin, Moissac (82) des gendarmes qui se rendaient au domicile d’un mineur mis en cause pour divers délits ont

été pris à partie par la famille et des habitants du quartier. Les agresseurs sont passés des injures au caillassage qui

a endommagé le véhicule sans faire de blessé.

20 juin Carcassonne (11) un automobiliste irascible, âgé de 50 ans, a voulu «forcer le passage» pour rejoindre la

fête de la musique. Il a blessé légèrement une policière municipale, occasionné des blessures à 7 civils et frappé un

fonctionnaire au commissariat.

22 juin, Creil (60) pour avoir voulu empêcher des jeunes à scooter de s’engager en zone piétonne des policiers

municipaux ont été agressés par des spectateurs de la fête de la musique. Quatre fonctionnaires ont été blessés dont

un sérieusement, il a fallu l’intervention de la police nationale pour rétablir le calme.

22 juin, Nantes (44) lors de la fête de la musique affrontements entre des policiers qui voulaient déloger un indi-

vidu monté sur un lampadaire et des fêtards qui ont encerclé et menacé les fonctionnaires et leur ont jeté des pro-

jectiles blessant 6 d’entre eux.

22 juin, Creil (60) Lors d’un pot de l’amitié à la PJ, une policière tire sur ses collègues en plein commissariat

suite à un différend avec l’un d’eux. On ne déplore aucun blessé La fonctionnaire a été hospitalisée.

22 juin, Savigny-lès-Beaune (21) un automobiliste force un barrage heurtant un gendarme qui a été légèrement

blessé.

24 juin, Martigues (13) des gitans ont assiégé le commissariat où certains d’entre eux étaient gardés à vue. La

veille certains avaient agressé des femmes policiers car "Chez les gitans, la femme ne parle pas à un homme. La

femme s'occupe de la vie du ménage et des enfants, c'est tout."

25 juin, Cheix-sur-Morge (63) un motocycliste qui circulait à 137 km/h au lieu de 90 km/h a heurté un gendarme

âgé de 51 ans et a pris la fuite. Le militaire présente des blessures à une jambe et un bras heureusement modérées.

25 juin, Villemonble (93) , intervenant pour calmer des jeunes qui circulaient sans casques et alors qu’ils interpel-

laient l’un d’eux les policiers ont été confrontés à une cinquantaine de personnes. Au cours des échanges, trois po-

liciers ont été blessés, une femme touchée par un tir de flash ball a perdu un œil.

25 juin, Toulon (83) un ado attire pompiers et policiers dans un guet apens en signalant un feu de véhicule. Une

voiture de police a reçu un pavé de 1 kg.

26 juin, Villiers-le-Bel (95) 5 à 6 individus s’en sont pris à une patrouille de police en tirant sur leur véhicule avec

des tirs de mortiers d’artifice.

26 juin, Marseille (13) deux policiers qui patrouillaient dans un parking souterrain ont été agressés par cinq sus-

pects, ils ont été blessés au crâne et au visage.

27 juin, Paris des policiers de la BAC tentaient de mettre fin à une rixe lorsqu’ils ont été agressés par une tren-

taine de jeunes voulant s’opposer à l’interpellation d’un individu. Au cours de l’échauffourée un fonctionnaire est

blessé de plusieurs coups de couteau à la cuisse.

27 juin, Vendôme (41) intervenant sur une dispute de couple les policiers ont été confrontés à un homme armé

d’un couteau, un fonctionnaire a été blessé à un doigt en voulant désarmer et neutraliser l’individu.

27 juin, La Seyne-sur-Mer (83) un équipage de police a été pris à partie par une dizaine de jeunes qui les ont

caillassés alors qu’ils intervenaient sur un incendie de véhicule.

28 juin, Rennes (35) Un homme a pénétré avec une hache dans l’hôtel de police blessant légèrement un policier.

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1 er juillet, Quiberon (56) lors du contrôle d’un véhicule les gendarmes ont été pris à partie par deux individus

avinés. Un gendarme a été légèrement blessé.

2 juillet, Angoulême (16) un automobiliste qui roulait à vive allure a été poursuivi par les policiers L’individu a

percuté le véhicule de police avant de se rendre.

2 juillet, Limoges alors qu’ils intervenaient sur un différent familial les policiers ont été caillasés par une dizaine

d’individus.

3 juillet, Rilleux-la-Pape (69) des policiers intervenaient sur une violente bagarre entre deux bandes, à l’arrivée

de l’équipage elles se sont alliées pour caillasser les fonctionnaires blessant légèrement 3 d’entre eux.

4 juillet, Mantes-la-Jolie (78) gardé à vue pour viol un homme âgé de 25 ans s’est rebellé et a blessé 6 gendar-

mes.

6 juillet, Aix-les-Bains, 3 policiers intervenant sur un saccage sur la voie publique ont été agressés et blessés par

un individu de 28 ans.

6 juillet Fumay (08), un homme de 37 ans alcoolisé pénètre dans la brigade en furie et injurie tout le monde, il

brise le doigt d’un gendarme adjoint, une fracture complexe. Motif de la fureur : convocation pour répondre d’in-

jures sur sa compagne.

7 juillet, Bormes-les-Mimosas (83) une voiture est entrée en collision avec un fourgon gendarmerie. Deux oc-

cupantes du véhicule sont décédées une troisième a été blessée. Deux gendarmes ont été légèrement blessés, ils se

rendaient sur un contrôle d’alcoolémie quand la voiture est venue les percuter dans leur couloir de circulation.

7 juillet, Neyron (01) au volant d’un véhicule volé, un homme de 20 ans venant de blesser un cycliste a refusé de

se soumettre à un contrôle de police. Un motard âgé de 25 ans qui l’accompagnait a percuté et blessé un policier

en voulant échapper également au contrôle.

7 juillet, Bourg-Argental (42) un motard a été gravement blessé dans une collision avec une automobile.

8 juillet, Marseille un policier de 35 ans a été violemment agressé par une vingtaine de jeunes qui perturbaient

les vacanciers sur une plage publique. Roué de coups et la tête maintenue sous l'eau par ses agresseurs le policier

doit son salut à l’intervention d’un collègue qui a usé de gaz lacrymogène provoquant un début de panique.

9 juillet, Roubaix (59) les policiers qui intervenaient pour une mise en fourrière d’un véhicule immobilisé par

mesure judiciaire, sont pris à partie par une bande d’individus. L’un d’eux donne un coup de tête à un fonction-

naire lui brisant le nez et tente de l’étrangler.

10 juillet Tigeaux (77) deux cambrioleurs présumés foncent sur le véhicule des gendarmes et le percutent avec

leur BMW volée. Deux gendarmes sont blessés, les cambrioleurs sont interpellés.

11 juillet Roubaix (59) agressés par une quinzaine d’individus, des policiers répliquent à coup de flashball. Il s’a-

gissait d’un guet apens suite à une précédente agression d’un policier et l’arrestation d’individus soupçonnés de

trafic de drogue dure.

13 juillet, Louvres (95) 3 gendarmes ont été légèrement blessés par des tirs de pétards. Ils intervenaient suite au

bruit occasionné par trois individus âgés de 20 à 24 ans qui seront jugés pour outrage, rébellion et violences. Un

policier municipal risque une infirmité auditive permanente alors qu’un gendarme a été victime d’une tentative

d’étranglement.

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13 juillet, Pont-de-Vaux (01) un gendarme qui assurait la sécurité de la fête a été heurté par un automobiliste de

25 ans qui a refusé de s’arrêter. L’adjudant a été emmené sur le capot de voiture qui a zigzagué et grimpé jusqu’à

130 km/h avant de s’arrêter 600m plus loin. Le jeune chauffard qui circulait avec 1,72 gramme d’alcool dans le

sang a écopé de trois ans de prison dont la moitié ferme et mise à l’épreuve, sa Clio Sport lui a été confisquée.

13 juillet, Vaux-en-Velin (69) nouvelle nuit de violences avec tirs de mortiers sur les forces de l’ordre qui ont

fait usage de gaz lacrymogène et flash-ball . Un homme arrêté, pas de blessé.

13 juillet, Annonay (07) trois gendarmes dont une femme ont été frappés à coup de pieds, l’un d’eux a été mordu

au sang par un automobiliste à la conduite dangereuse qui s’opposait au contrôle.

13 juillet, Paris XXe deux jeunes de 12 ans ont tiré un gros pétard au mortier sur une caserne de CRS sans faire

de blessé.

14 juillet, Epinay-sur-Seine (93) deux policiers municipaux grièvement blessés dans un accident de la circula-

tion avec leur véhicule.

14 juillet, Sotteville-lès-Rouen deux policiers qui accompagnaient des pompiers suite à un appel au secours ont

été pris à partie par sept jeunes qui les ont tabassés. Ils ont utilisé les gaz lacrymogène pour se dégager. Les deux

fonctionnaires présentent des contusions multiples.

14 juillet, Saint-Herblain (44) un individu schizophrène de 19 ans qui menaçait sa mère a planté son couteau

dans le bras d’un des quatre policiers venu l’interpeller.

14 juillet, Vay (44), un homme de 35 ans se soustrait à un contrôle de gendarmerie. Après une poursuite insensée

les motards abandonnent. Un peu plus tard une patrouille repère le fuyard arrivant de face. Le chauffard percute le

fourgon blessant les 3 gendarmes qui étaient à bord. Interpellé le chauffard présente une alcoolémie de 1,5 g.

14 juillet, Paris XIX, Plusieurs policiers ont été pris pour cible, alors qu’ils procédaient à l’évacuation d’un im-

meuble dans lequel un incendie était en train de se propager. Les policiers se trouvaient encore avec les habitants

de l’immeuble évacué - parmi lesquels des enfants - quand ils ont essuyé plusieurs jets d’engins pyrotechniques,

de type mortier, de bouteilles et de pavés.

13 au 15 juillet, Cognac (16) le 13, un homme de 56 ans se soustrait à un contrôle routier, retrouvé par des poli-

ciers un peu plus tard il présente une alcoolémie de 1,26 g. Retrait du permis et immobilisation de la voiture. Le

15, venant signer des papiers au commissariat il stationne son véhicule « en vrac », entre, se ravise, ressort et

culbute une moto. L’homme s’engouffre dans sa voiture, un policier passe le bras pour retirer la clé de contact, il

est traîné sur 60 mètres. Repéré de nouveau il est pris en chasse mais sème les policiers. Il finira par se rendre de

lui même.

16 juillet, Roubaix (59), pour la troisième fois en quelques jours, les policiers font l’objet d’agressions par jets

de projectiles alors qu’ils procèdent à des contrôles suite à des tapages ou autres incivilités. Un policier a été tou-

ché par une pierre sans conséquence grave.

17 juillet, Nice (06), un policier a été percuté et sérieusement blessé par un deux roues monté par un individu

soupçonné d’un vol à la portière.

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42 -Padchance et ses « patrons ».

Si aujourd’hui la gendarmerie limite les mutations, certainement par soucis d’écono-mie, ça n’a pas toujours été le cas et l’avan-cement était souvent accompagné d’un changement d’affectation. S’agissant des officiers supérieurs leur cur-sus nécessite qu’ils occupent un certain nombre d’emplois, commandement d’unités de terrain mais aussi postes en état-major. Le bon sens « paysan » fait dire qu’à tenir des tas d’emplois il est difficile de les faire tous correctement. Un officier est affecté à un poste trois ou quatre années rarement plus. Dès qu’il connaît son emploi, ses personnels, dès qu’il est connu de ces derniers, des autorités judi-ciaires et administratives, il lui faut faire sa cantine et partir sous d’autres cieux. C’est intéressant lorsqu’on est en face d’un per-sonnage peu amène ou incompétent, heureu-sement c’est peu courant. Dans la police les postes sont tenus beaucoup plus longtemps et des commissaires sont bien implantés dans leur fief et deviennent de précieux col-laborateurs pour les autorités administrati-ves dont ils bénéficient d’une écoute bien-veillante. Dans sa carrière Padchance aura « usé » une multitude d’officiers, s’ agissant de Tours entre les commandants de compa-gnie, les commandants de groupement et leurs adjoints c’est pas moins d’une dizaine d’officiers que Padchance aura vu passer. S’il doit y ajouter les commandants d’autres compagnies du département ou de la section de recherches avec qui il aura eu à travailler, le nombre peut être multiplié par deux ou

trois. Il est évident que si les officiers s’adap-tent plus ou moins à leurs fonctions ils ne peuvent connaître parfaitement leurs per-sonnels ce qui n’empêche pas qu’ils soient chargés de les noter.

Pour les sous-officiers ils s’adaptent aux changements de « patrons » et à leurs per-sonnalités. Dans ses fonctions à la brigade des recherches Padchance rencontrera des officiers passionnés par le judiciaire, s’impli-quant entièrement dans des enquêtes, au point que leurs collaborateurs directs leur tiendront rigueur d’être trop proches des gens de la BR. D’autres seront particulièrement inté-ressés mais seulement pour mettre leur nom en tête des procès-verbaux sur de très belles affaires judiciaires, méthode qui a le don d’énerver les enquêteurs qui font le travail d’enquête et même parfois le procès-verbal au nom de l’officier.

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L’inconvénient pour ce dernier réside dans le fait qu’il peut être appelé à témoi-gner en cours d’assises et c’est à ce moment là qu’il lui faut se replonger dans les archi-ves d’une enquête qu’il a tout juste survolée. S’il ne le fait pas il risque d’être ridiculisé par les avocats. Il existe aussi des officiers ou des commandants d’unités qui n’éprouvent aucun intérêt pour le judiciaire et qui esti-ment que ces dossiers prennent trop de temps et demandent trop de moyens. Lors d’une belle enquête qui permettait de résoudre toute une série de holdups, deux commandants de compagnie se disputaient la direction des opérations car chacun avait des braquages commis sur son secteur. Le hasard voulu que les deux officiers se retrou-vent en permission pendant la période cru-ciale des garde-à-vue. Bien entendu les obli-gations qu’ils avaient prises (pour leurs va-cances) les empêchaient de différer leur dé-part. C’est ainsi que Padchance se retrouva seul avec les deux dossiers sur les bras. Il fal-lu faire preuve d’une certaine autorité pour diriger les deux équipes qui s’étaient consti-tuées chacune arguant des directives qu’elle tenait de son commandant de compagnie. Un renfort inespéré arriva du colonel com-mandant le groupement en personne. Il se mit à la disposition de l’adjudant pour transmettre les directives. Il recevait égale-ment les récriminations des enquêteurs qui étaient vite ramenés à la réalité de l’intérêt commun. La hiérarchie est une chose mais le res-pect réciproque est beaucoup plus impor-tant. Padchance, malgré son caractère affir-mé, donnait satisfaction dans sa manière de servir et surtout dans son investissement pour la réussite de sa brigade des recher-ches. Comme tout le monde il lui arrivait de faire des erreurs et l’une des plus spectacu-laires fut celle qui consista à accidenter un véhicule gendarmerie lors d’un déplacement à Paris. La victime matérielle (il n’y avait pas eu de blessé) était une brave Simca 1100 gendarmerie, une pièce de collection certai-

nement la dernière qui roulait encore en France. Elle avait passé par plusieurs affec-tations ce qui en faisait une grand-mère très fragile. En sortant d’une station service de-vant un camion qui s’était arrêté pour lais-ser passer les gendarmes, « Mamy Simca » fut percutée par une jeune Renault 5 impa-tiente qui dépassait le poids-lourd. Le méca-nicien venu dépanner la voiture observa que « lorsque le train avant touche le châssis ce n’est pas bon ». Mis à part le conducteur de la Renault 5 gravement endommagée, tout le monde fut satisfait : les gens de la BR à qui on affecta un véhicule plus récent et les mé-caniciens de l’atelier auto qui perdirent avec joie le maintien en état de la Simca. Le plus problématique dans ce genre d’incident c’est la paperasse, le constat amiable ne saurait suffire et il faut faire des comptes rendus, des états, des dossiers pour terminer devant le commandant de groupement chargé de sanctionner. L’entretien se passa à parler des enquêtes en cours, en particulier celle qui

avait amené Padchance à enquêter sur Paris. Pour terminer la notification de la punition tomba : Tarif Syndical : 8 jours d’arrêts avec 6 mois de sursis. Le fautif n’ayant pas d’observation à formuler il prit congé non sans une note d’humour du colonel qui lui dit : « Allez mon fils et ne pêchez plus ! » L’absolution était accordée. D’autres entrevues avec d’autres offi-ciers furent moins sympathiques mais c’est une autre histoire.

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