Mag décembre 2008

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MAGAZINE DÉCEMBRE 2008 - 31 ER JOHN DEERE

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Le magazine de La Lettre Valloire de décembre 2008

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MAGAZINE DÉCEMBRE 2008 - 3€

1ER JOHN DEERE

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TOURSFrançois Boille

9, rue Edouard Vaillant37000 Tours

Tél. 02 47 75 07 50 - Fax. 02 47 75 09 [email protected]

ORLÉANSVirginie Siriex

81, Boulevard Alexandre Martin45000 Orléans

Tél. 02 38 62 51 00 - Fax. 02 38 62 63 [email protected]

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Ce magazine est un hors sériede La Lettre Valloire,bimensuel d’information politiqueet économique en région Centre.Edité par MCM PresseSARL au capital de 51 000 €RCS Tours B 341 914 273.

Siège social :14, boulevard Heurteloup à Tours

Adresse postale :BP 9203137020 Tours Cedex 102 47 70 60 [email protected]

Rédaction :François-Xavier Beuzon(rédacteur en chef)Jean-Christophe Savattier(rédacteur en chef adjoint)Aurélie Vouteau (assistante)

A collaboré à ce numéro :Bruno Villeneuve

Maquette :Régis Beaune

Révision et correction :Odile Ménard et Caroline Laurent

Publicité :François-Xavier BeuzonEmmanuel de Gonneville

Diffusion :Annie Coupet

Crédits photographiques :Jean-Pierre Defail (page 4).DR. (pages 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 16,17, 20, 40, 42, 44-45, 50, 52, 53, 55, 56, 57)Jean-Christophe Savattier (pages 7, 9, 13,14, 15, 39, 48, 55)Daher (pages 1, 54)Régis Beaune (page 4)Bruno Villeneuve (page 58)François-Xavier Beuzon (pages 7, 9, 20, 42,46, 47, 53)Studio Angeli, Châteaudun (page 16)Fotolia (page 39)

Impression :Imprimerie Graphival, Ballan-Miré (37)

Informations légales :Abonnement annuel 2009 (23 numéroset 4 magazines hors série) : 340€Les 4 magazines seuls : 12€Abonnement électronique : 400€Prix de ce numéro : 3€

CPPAP : 0111 I 85872ISSN : 1246-4333Dépôt légal : décembre 2008

Directeur de la publication :François-Xavier Beuzon

www.lettrevalloire.com

Sénatoriales : Place à 20117 sièges sur 7. Le carton plein de l’UMP aux dernières élections sénatoriales en région Centre ne se renouvellera pas en 2011 pourles trois départements ligériens. Le changement de mode de scrutin devrait réserver quelques surprises page 14

Jean-François Mayet seul maître à bord à ChâteaurouxLe maire UMP de Châteauroux, qui vient d’être élu sénateur de l’Indre, a réussi à s’imposer dans une ville de gauche page 15

La Touraine vole au secours de son laboratoireLa Laboratoire de Touraine est à la peine face à des concurrents privés qui dénoncent “une concurrence déloyale” page 16

Riffifi à la mairie de Luisant page 17

Serge Lepeltier défie Louis Cosyns page 17

PEFC/10-31-1138 FCBA/07-00835 – Document imprimé sur du papierPEFC participant à la gestion durable des forêts

Dossier Sommaire

Le palmarès des entreprises régionales

EntreprisesLes banques prêtent toujours aux entreprisesLa bourrasque financière n’a pas bouleversé les règles de l’octroi des crédits aux entreprises, en dépit de quelques incidents. Lesaffaires locales saines devraient toujours avoir accès aux liquidités en cas de besoin pages 38 à 40

Pensez aux petits d’abord !Les petites entreprises européennes, au premier rang desquelles celles de l’artisanat, sont décidées à peser de tout leur poids auprèsde Bruxelles pour que leurs spécificités soient bien comprises et respectées pages 42 et 43

Les consultants veulent être davantage reconnusLes consultants d’entreprises de la région Centre se sont structurés dans une fédération régionale pages 44 et 45

Antartic : gros volume et petits prixLa filiale du groupe Intermarché embouteille l’équivalent de 300 millions de litres par an à Saint-Martin-d’Abbat page 46

Interview du président de l’Ariac : « Nous voulons peser sur la décision publique » page 47

Servi Doryl : R&D et export comme planches de salutLe spécialiste des automatismes dédiés à l’industrie fromagère a beaucoup investi pour s’ouvrir à l’export page 48

Le classement des 500 premières entreprises possédant leursiège social en région Centre, en fonction de leur résultat d’ex-ploitation pour l’exercice 2007 (ou, selon l’acronyme utilisé parles règles comptables anglo-saxonnes Ebit pour Earning beforeinterest tax and depreciation) page 19 à 36

Le vainqueur : John Deere, un solide milliardaireEn dépassant pour la première fois le milliard d’euros de chiffre d’affaires, la filiale française du fabricant de matériel agricolesJohn Deere réalise aussi un résultat d’exploitation record. page 20

Le Japonais NGK, toujours solide à Meung-sur-Loire page 50

Montupet filialisera ses jantes page 50

Immobilier d’entreprises pages 52 et 53

L’Etat investit chez DaherL’entrée du fonds stratégique d’investissement au capital de Daher devrait profiter auxdeux implantations que possède le groupe à Montrichard page 54

Médipréma vers une nouvelle naissance page 55

Un second départ pour les Billards Chevillotte page 55

Fareva veut créer une centaine d’emplois à Amilly page 56

Innothera renforce ses installations du Loir-et-Cher page 57

ECS et Risc Group se relocalisent à Tours et Orléans page 57

Destock Meubles : magasin virtuel, succès réel page 58

Points ChaudsEn Scène pages 4 à 9

Les socialistes s’envoient sur les rosesLe congrès de Reims a aussi été fauteur de divisions au sein des fédérations départe-mentales socialistes. Etat des lieux en région Centre pages 10 et 11

La réforme des organisations territoriales agite les élusL’Etat met tout le monde au régime amaigrissant. La RGPP entraînera des regroupementsde compétences que tous ne sont pas prêts à admettre pages 12 et 13

Claude Roiron impose ses méthodes page 13

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Points Chauds En Scène

Colette Girardrepasse àl’orange

Manuel Flamattend son heure

Colette Girard ne boude pas sonplaisir. La responsable duMoDem tourangeau, suspenduepar François Bayrou pour causede présence dès le premier tourdes municipales sur la liste dumaire de Tours sortant, le socia-liste Jean Germain, a été réin-tégrée au sein du mouvement.De plus, elle vient d’être élueprésidente du MoDem d’Indre-et-Loire, qui revendique 600adhérents. Au nez et à la barbede Guillaume Lapaque, le « légi-timiste » qui avait mené la listeofficielle du MoDem lors desmunicipales à Tours et obtenu,il est vrai, un score plutôtmédiocre (4,18 %). Ce derniersauve l’honneur en arrachantdeux vice-présidences et fait jeuégal avec la liste Girard pourl’élection des représentants auConseil national. La hache deguerre est-elle enterrée pourautant ? « Je ne suis en guerreavec personne » assure la pré-sidente, aujourd’hui adjointeaux affaires culturelles dumaire PS de Tours JeanGermain… et conseillère régio-nale MoDem, membre à partentière du groupe emmené parAlain Tanton, président de lacommunauté d’agglomérationde Bourges et premier adjointdu maire UMP de la ville, SergeLepeltier. Vérité en deçà de laLoire, erreur au-delà…

C’ est l’espoir de la gauche castelrous-sine. A presque trente ans – il les aura

au mois de janvier – Manuel Flam apparaîtcomme le seul prétendant crédible à la suc-cession de Jean-Yves Gateaud. Devenu enmai dernier secrétaire de la section deChâteauroux du parti socialiste – avec le sou-tien et l’assentiment des cadres locaux – ils’est attelé à la tâche avec passion. Objectif :organiser la vie de la section, accroître lenombre de militants, lutter pour la ville et« refuser le fatalisme et la politique des bras

ballants instillés par la droite locale ».Inscrit au parti socialiste à l’âge de 16 ans, fils de Mireille et Gilbert Flam, deuxmagistrats étiquetés à gauche – Mireille Flam est conseillère de Paris – le nou-veau secrétaire de section avoue une passion ancienne pour la politique :c’est pour cette raison qu’il a intégré Sciences Po et l’Ena après avoir réussil’Essec. Mais, en dépit de ce cursus brillant, il est décidé à gagner ses galons deleader sur le terrain. Situé à une modeste 19e place sur la liste Gateaud aux der-nières élections municipales, le jeune et brillant haut fonctionnaire de Bercy– qui passe tous ses week-ends dans sa maison de St-Christophe, près deChâteauroux – a tracté, au côté des militants, sur les marchés de la ville : « Cesmois de bataille pré-électorale m’ont permis de nouer des amitiés solides. Au-delà de la défaite, je retiendrai l’aventure d’un collectif ». Une façon d’indi-quer qu’il attendra son heure. Sans brûler les étapes.

L’UMP à Tours sait mobiliser

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En Indre-et-Loire, trois candidats briguaient le poste de délégué de la 1ère circonscription(Tours Centre) lors des élections internes de l’UMP, le 15 novembre dernier. Sur 272

votants, le vainqueur Pascal Ménage (notre photo), ancien suppléant de RenaudDonnedieu de Vabres et député durant une demi-mandature, a réuni 62 % desvoix grâce au soutien de l’ancien ministre de la Culture et de sa garde rappro-chée. Thibault Coulon, un nouveau venu, a glané 26,5 % des suffrages etl’avocat Gérard Chautemps 11,5 %. Autre résultat positif, la très bonne

participation obtenue, il est vrai, avec le renfort d’une centaine deprocurations ou de renouvellements d’adhésions apportés le matinmême du vote. D’ici à imaginer qu’un camp ait pu mander le banet l’arrière-ban des militants pour forcer la décision…

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R éunis à Orléans les 29 et 30octobre pour le 78e congrès

de l’Assemblée des Départementsde France, les présidents de con-seils généraux ont exprimé leur ras-le-bol de l’Etat. Entre les con-clusions du rapport Attali qui préco-nise de les supprimer et les trans-ferts de compétence qui ne s’ac-compagnent pas des subsides cor-respondants, les Départements etles patrons de leurs exécutifs, qu’ilssoient de droite (44) ou de gauche(58), sont excédés. D’autant que,si l’Etat ne finance plus, il prétendencore diriger : « Qui ne paie pasarrête de prescrire » a lancé, unbrin provocateur, Alain Lambert,ancien ministre du Budget et actuelprésident UMP du Conseil généralde l’Orne.

Eric Doligé, président du Conseilgénéral du Loiret et hôte ducongrès, a titillé ses ministres detutelle (budget, collectivités locales)– qui s’étaient abstenus d’assisteraux travaux, envoyant le soldatMAM affronter des élus, tantôt sif-fleurs, tantôt goguenards – et s’estgaussé des financements croisés qui

aboutissent à « un coût et à undélai de traitement parfois supé-rieur au montant de l’opération ».Un thème d’actualité au momentoù l’Etat engage sa révision géné-rale des politiques publiques(RGPP) avec l’objectif d’économi-ser 7 Mds€d’ici à 2012 et de gagner4 à 5 points de productivité.

L’inquiétude des Départements

Jeudi 20 novembre, Maurice Leroy, prési-dent du Conseil général de Loir-et-Cher,

était radieux au moment d’accueillir sur sesterres le Président de la République, venuannoncer l’entrée du fonds souverain « à lafrançaise » au capital de l’équipementier Daher(lire notre sujet page 54). Il n’en fallait pas pluspour que reparte la rumeur d’une entrée augouvernement de Maurice Leroy. L’intéressése borne à signaler qu’il n’est « candidatà rien, (mais) évidemment un poste ministériel nese refuse pas, surtout dans la crise actuelle ». En

attendant, le député Nouveau Centre deVendôme soigne ses relations avec l’hôte del’Elysée : « Je me félicite du volontarisme éco-nomique et du pragmatisme du Président de laRépublique », a-t-il déclaré, ajoutant que « cefonds va permettre à l'Etat de devenir un vrai

partenaire des entreprises sur le long terme. Jesuis très heureux de sortir d'une logique finan-cière pour aller vers une logique industrielle.Comme le Président de la République, je suismobilisé pour que nos territoires conservent leursavoir-faire industriel ».

Elus de terrain, souvent méconnus du grand public, les présidentsde conseils généraux ont désormais leur star : Arnaud Montebourg.Converti au cumul des mandats après avoir été partisan du man-dat unique, défenseur des départements après avoir voulu les sup-primer, le député et président socialiste du Conseil général deSaône-et-Loire s’est lancé le 29 octobre dans un long réquisitoirecontre le gouvernement, oubliant qu’il était au centre de confé-rences d’Orléans et non à la tribune de l’Assemblée. A peine ache-vée sa plaidoirie, il est retourné à ses SMS et aux messes basses avec son voisinClaude Bartolone, avant de s’éclipser pour laisser ses pairs débattre de questionstechniques qui, de toute évidence, ne le passionnaient guère. Il est vrai que la remiseen cause de la clause générale de compétence n’est pas une bataille à la mesure duflamboyant nouvel ami de Martine Aubry.

Une étoile à Orléans

Le Président, Leroy et le fonds souverain

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Points Chauds En Scène

De l’eau dansle gaz à DreuxL es relations se tendent entre le député-

maire UMP de Dreux, Gérard Hamel, etson opposition. Le socialiste ValentinoGambutto dénonce ainsi l’augmentation duprix du gaz fourni aux Drouais par Gedia,la régie municipale, qui serait, selon lui,15 % plus cher que celui de GDF Suez.Philippe Rive, directeur de Gedia, lui a rétor-qué que depuis le 1er juillet 2007, date del’ouverture du marché de l’énergie à laconcurrence, Gedia recommande à sesclients de conserver leur contrat au tarifréglementé, de préférence au tarif libéra-lisé qui fluctue selon l’offre et la demande. Mais, ces derniers mois, la régiedrouaise a dû répercuter sur ses prix de vente réglementés une partie de la forteaugmentation du gaz. Valentino Gambutto persiste et signe : « On paie pluscher à Dreux qu’ailleurs ».Si l’opposant socialiste attaque le prix du gaz, les communistes attaquent celuide l’eau fournie aux Drouais par la Lyonnaise des Eaux et qui serait, seloneux, parmi les plus élevés de France. « Le mètre cube d’eau à Dreux à 4,50 €,ça suffit » est leur mot d’ordre. Les membres du parti communiste, conduitspar la très activiste conseillère municipale et régionale Gisèle Quérité, ont faitcirculer une pétition dans la ville. Ils appellent à la constitution d’un collectif

drouais pour la baisse du prix de l’eau et une municipalisation duservice… En somme, les communistes veulent municipaliser l’eau etles socialistes privatiser le gaz. Pas très cohérent.

S’exprimant dans le quotidien Les Echos, Edouard Balladur a précisé que lacommission sur la réforme territoriale qu’il préside remettrait son rapport augouvernement à la fin du mois de février. « Certains projets de loi, a-t-ilpoursuivi, pourraient être déposés à partir de la rentrée 2009. » Réservé sur lespréconisations du rapport Attali, l’ancien Premier ministre préféreraitcommencer « par accroître les liens entre la Région et les Départements etprévoir que les conseillers généraux soient également conseillers régionaux, tout

en maintenant deux assemblées ». Il a également suggéré que les deux électionssoient confondues, comme c’est le cas à Paris.

Si André Laignel a été reconduit pourtrois ans secrétaire général de l’As-sociation des maires de France (AMF),Jacqueline Gourault a perdu la 1ère vice-présidence, comme nous l’avions d’ail-leurs pressenti dans notre dernière édi-tion. La sénatrice-maire de la Chaussée-St-Victor devra se contenter d’une vice-présidence en charge de l’intercommu-nalité. C’est un élu UMP, le député-mairede Châtillon (92) Jean-Pierre Schosteck,qui devient 1er vice-président. Le député-maire Nouveau Centre de Cloyes-sur-le-Loir, Philippe Vigier, fait son entréeau bureau élargi (36 membres) de l’as-sociation.

Maires de France

Édouard Balladur s’exprimesur la réforme territoriale

Jacques Lemare (UMP) est bienle conseiller général de Dreux-Ouest. Son adversaire socialisteValentino Gambutto n’a pas faitappel du jugement du tribunaladministratif d’Orléans, rendule 23 septembre, qui confirmaitle résultat de la cantonale demars et la victoire de JacquesLemare. Le tribunal avait suivil’avis du commissaire du gou-vernement et rejeté le recoursdu candidat battu, considérantque la distribution d’alimentsaux habitants du quartier Paul-Bert par une association prési-dée par une employée munici-pale, qui l’avait motivé, n’avaitpas de caractère « inhabituel ».

Election confirméeà Dreux

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L ors du conseil municipal du28 novembre, le maire

d’Orléans Serge Grouard a laisséson premier adjoint Olivier Carrédéfendre la deuxième phase duprojet centre-ville et l’alignement– controversé – des façades au sudde la rue des Carmes. L’oppositionde gauche s’est focalisée sur lareconstruction de ces 17 maisonsde la partie étroite de la rue des

Carmes (110 mètres), la conseillèresocialiste Corinne Levelleux-Teixeiran’hésitant pas à affirmer que leterme d’alignement « lui faisaitfroid dans le dos ». Après trois heu-res de débat et avant de faire adop-ter la délibération par les 42 mem-bres de la majorité, le député-maireUMP d’Orléans s’est livré à un longplaidoyer pro domo, rappelant quece projet de refonte de la rue desCarmes et de suppression des tré-mies du boulevard Jean-Jaurès (dontl’autopont) participaient d’unevision d’avenir, engagée dès son pre-mier mandat avec la ZAC Bour-gogne, à l’ouest du centre-ville.Après une phase de concertationavec la population, la municipalitédevrait en tirer un bilan à la fin del’hiver ou au début du printemps.Suivra alors une procédure de créa-tion de la ZAC Carmes-Madeleine

avec désignation d’un aménageur,probablement dans le courant del’été. Il est prévu de séquencer cechantier avec celui de la secondeligne de tramway qui emprunterala rue des Carmes et coupera leboulevard Jean-Jaurès à hauteur dela rue Porte-Madeleine.

Orléans aligne la rue des Carmes

Gérard Besson, ancien président del’université d’Orléans (2002-2004) etactuel recteur de l’académie deClermont-Ferrand, est devenu conseil-ler municipal d’Orléans à la faveur dela démission de Laurent Girault, qui aquitté la ville pour raisons profession-nelles. Gérard Besson a assisté à sapremière séance de conseil municipalvendredi 28 no-vembre ; il était en43e position sur laliste du maire rééluSerge Grouard auxélections munici-pales de mars.

Nouveau

Moins bonne fortune pour le recteur del’académie d’Orléans-Tours, Ali Bencheneb,que pour celui de l’académie de Clermont(lire ci-dessus). Au mois d’octobre, lepremier nommé a dû démissionner de safonction pour cause de dérapage verbal.Lors d’une réunion avec les représentantessyndicales des infirmières scolaires, il auraitinsulté l’une des participantes, entraînantillico le départ de la délégation, suivi d’uneplainte au commissariat. Le différend avaittrouvé son origine dans le refus des infir-mières de réaliser des tests de langageen section maternelle, considérant quecela n’était pas de leur ressort. A défautdu langage des bambins, elles auront putester les écarts de celui du recteur.

Ecartsde langage

T oujours lors du conseil munici-pal d’Orléans, Serge Grouard a

volé au secours de son conseillerQuentin Thomas, qu’un élud’opposition, DominiqueLebrun, voulait conduire àla démission. Le jeuneconseiller, membre duMPF, était accusé d’avoirlaissé filtrer sur son blog uncommentaire jugé « à carac-tère antisémite », assimilant demanière scabreuse l’holocausteà la loi sur l’IVG de Simone Veil.Ce commentaire anonyme fai-sait suite à un post assez ano-din sur l’élection de Barack

Obama. « L’affaire » a conduitQuentin Thomas à présenter desexcuses publiques et le maire

d’Orléans à faire de mêmedans un courrier adressé àSimone Veil. Un nouvelavatar de la guerre desblogs qui sévit à Orléansdepuis la plainte dépo-sée par Serge Grouard

contre le bloggeur Fansolo.Celui-ci, condamné en pre-mière instance à verser aumaire 2 € de dommages etintérêts et près de 11 000 €

à titres divers, a interjetéappel du jugement.

Guerre des blogs

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FN : les cadresse rebiffentL’ ambiance s’est singulièrement détériorée au sein du parti frontiste. Le pas-

sage de témoin entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine, respectivementprésident et vice-présidente du Front National, ne suscite pas l’unanimité chez lesmilitants, loin s’en faut. Entre népotisme et adhésion ou rapprochement de person-nalités très controversées (l’ancien communiste Alain Soral et le « comique »Dieudonné), les nouvelles orientations du parti ne sont que modérément goû-tées par les cadres. L’un d’entre eux, Michel Hubault, conseiller régional du Centreet ancien membre du bureau politique du FN, s’est fendu le 9 novembre d’unelettre ouverte à Jean-Marie et Marine Le Pen, en leur demandant instamment demodifier leurs choix de candidatures pour les élections européennes afin de« redonner de la cohésion » au parti.Ce proche de Carl Lang est singulièrement irrité que son champion, qui fut lemieux élu des 7 députés européens du FN en 2004, ait été écarté de la tête de laliste Nord-Ouest au profit de Marine Le Pen. L’affaire a pris de telles proportionsque Carl Lang menace de présenter sa propre liste, ce qui lui a valu d’être suspendudu parti de Jean-Marie Le Pen, comme Jean-Claude Martinez, autre leader « histo-rique » du mouvement en Languedoc-Roussillon.En région Centre, l’ambiance est à peine meilleure. Le conseiller régional JeanVerdon, proche de Bruno Gollnisch et ancienne tête de liste aux européennesde 2004 sur la grande région Massif central – qui regroupe Centre, Auvergne etLimousin –, n’a pas été retenu pour conduire la liste en 2009. Il ne lui avait pour-tant manqué que 4 500 voix, soit 0,3 % des suffrages exprimés, pour être le 8e

député européen du parti lepéniste.Jean-Lin Lacapelle, secrétaire régionaldu FN et proche de Marine Le Pen(photo ci-dessous, prise l’an passé aucongrès de Bordeaux) ne souhaite pasassumer ce rôle dans un contexte, ilest vrai, assez défavorable.« Aujourd’hui, le FN pèse entre 6 et 7 %des voix » prévient Michel Hubault, sefondant sur les derniers sondages : auxeuropéennes de 2004, le parti avaitfrôlé les 10 %. Fin novembre, la situa-tion semblait bloquée. Les 9 élus régio-naux devaient se réunir à Orléans pourtenter de la faire évoluer. Sans grandespoir, tant les ponts semblent coupésentre les différents protagonistes.

InéligiblesL a loi est dure, mais c’est la loi.

Jean-Luc Portevin, réélu dequelques voix en mars dernierconseiller général de Vineuil, enLoir-et-Cher, a été déchu de sonmandat pour avoir déposé horsdélai (soit avant le 15 mai) sescomptes de campagne. En prime,le tribunal administratif d’Orléansl’a déclaré inéligible pour unedurée d’un an. A Sancerre, RogerLedoux, maire du village deParassy et représentant des Verts,a été déclaré inéligible un an pourles mêmes raisons. A la différenceque l’élection n’a pas été invali-dée, puisqu’il avait été battu parGuy Poubeau (UMP), le maire deSt-Satur.

Divorceà la ChapelleBernard Lefèvre, premieradjoint MoDem du maire PS dela Chapelle-St-Mesmin (45), arejoint les rangs de l’opposi-tion avec ses quatre colistiersau soir du conseil municipaldu 27 octobre. L’accord passélors des municipales avec lesocialiste Nicolas Bonneaun’aura donc duré que septmois. Le temps de s’apercevoir,selon le démissionnaire, queses alliés exerçaient « unedomination sans partage ».« Relativement surpris »,Nicolas Bonneau considère queces départs ne mettent pas« une solide majorité commela nôtre en bascule ».

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Points Chauds En Scène

Jean-Luc Portevin

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Le jeune (42 ans) patron de Schrub, Olivierde la Ferté, ne veut pas entendre parler

du rattachement de Ballan-Miré à la commu-nauté d’agglomération Tour(s) Plus. Il nousl’avait dit au début de l’automne (lire à ce sujetnotre magazine du mois de septembre), il leconfirme avec la création de l’association« Sauvons et Développons la Confluence », quis’est fixé pour objectif de sauver la petite com-munauté de communes du sud-ouest touran-geau (12 000 habitants), menacée de dispa-rition par le départ de sa plus grosse compo-sante, Ballan-Miré (7 000 habitants). « Nousvoulons empêcher Laurent Baumel (le nouveau

maire PS de Ballan, NDLR) de détruire quelquechose qui a mis dix ans à se construire » justifieOlivier de la Ferté. Pour lui, l’adhésion à lacommunauté d’agglomération est un non-sens. « Les entreprises de Ballan-Miré sont déjàassujetties au versement transport (à partir de2009, il sera fixé à 1,8 % de la masse salariale

des entreprises de plus de 9 salariés, NDLR)alors qu’il n’y a même pas d’autobus entre lagare de Ballan et la ZA de la Châtaigneraie »,dénonce le patron de Schrub. Son objectif :réunir le maximum d’adhérents, de tous hori-zons, pour infléchir la position du maire deBallan.

C ommissaire aux comptes,enseignante à la faculté de

droit, d’économie et des sciencessociales de Tours et mère defamille, Françoise Amiot a une vieprofessionnelle et privée intense.Cette femme très occupée a pour-tant fait le choix de figurer sur laliste de Renaud Donnedieu deVabres aux dernières élections àTours. Depuis le mois de mars, ellesiège sur le banc de l’opposition auconseil municipal et fait entendresa voix. Cette diplômée de l’Essec,qu’elle a complété par un MBA àl’Université de Chicago, a choisi decroiser le fer avec le tout-puissantmaire de Tours sur un sujet qu’ilmaîtrise pourtant bien : les finances

de la Ville. C’est en spécialistequ’elle s’adresse à lui : « Contrai-rement à ce que prétend le maire,la dette ne décroît pas assez vite :elle correspond à 12,8 années deremboursement. Et on considèregénéralement qu’une ville estsurendettée au-delà de 7 ans. »Familière des ratios financiers, ellesouligne que la dette de Tours estde 1 812 € par habitant, contre994 € pour les villes de mêmeimportance et… 823 € pour Orlé-ans, qui a déjà sa première ligne detramway. Certes, Françoise Amiotreconnaît que l’héritage de la ges-tion Royer est lourd à porter. « Maisde 1995 à 2007, le capital restantdû n’a diminué que de 12,5 % , de

284 M€à 248 M€. Comment, à cerythme, va-t-on pouvoir rembour-ser, dans quinze ans, les 80 M€del’emprunt in fine souscrit par JeanRoyer pour la construction duVinci ? ». Jean Germain va-t-il dé-couvrir qu’il a une opposition mu-nicipale ?

Où l’on reparle de l’A 10 bis… qui doit désengorger l’A 10 dans la traversée deTours. Trois projets sont dans la balance : le premier vise à utiliser le tracé Est dufutur périphérique, dont le fuseau n’a pas encore été défini ; deux autres, entreMontlouis-sur-Loire et Amboise, sont à l’étude. Dans ces deux cas, l'actuelle A 10

urbaine serait reclassée en barreau du périphé-rique... Autant dire que ces hypothèses, quiétaient défendues par l’ancienne majorité dépar-tementale, n’ont pas la faveur du maire PS deTours Jean Germain. Il faudra que les élus del’agglomération pèsent pour que le gouverne-ment inscrive cette A 10, dite bis, au programmeroutier qui doit être examiné par le Parlementau premier semestre 2009.

Le retour de l’A 10 bis

Bataille de chiffres à Tours

Lutte d’influence autour de la Confluence

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Points Chauds Politique

L a Guerre des Roses ne s’est paslimitée à l’affrontement au som-met entre Martine Aubry et

Ségolène Royal. La concurrence toutà la fois féroce et subtile des motionssocialistes – qui rendraient en com-paraison presque intelligibles les scis-sions des nationalistes corses… – aégalement fait rage dans les fédéra-tions de la région Centre. Elle a par-fois entraîné une remise en cause deséquipes et de la ligne politique anté-rieure. Ou, du moins, traduit une évi-dente volonté de renouvellement.En Indre-et-Loire, Jean-Patrick Gille,le placide député socialiste de la 1ère

circonscription d’Indre-et-Loire et pre-mier fédéral du département, n’enest encore pas revenu. En dépit dubon score réalisé au premier tour parla motion Royal dont il défendait lescouleurs – 39 %, soit 10 points de plusque la moyenne nationale – il a dûsubir la fronde d’une partie de sestroupes. Le clan Aubry, emmené loca-lement par la nouvelle présidente duConseil général, la fabiusienne ClaudeRoiron, n’a pas hésité à soutenir pourle poste de premier secrétaire la can-didature de Stéphane Corbin, un pro-Hamon, qui n’est autre que ledirecteur général adjoint… duConseil général, ainsi que l’ex-direc-teur de la Mission locale installé par

Jean-Patrick Gille ! Si ce dernier aréussi assez facilement à retrouverson poste avec plus de 64 % des voixau second tour de scrutin, il enrage…« Ce n’est pas très judicieux de trans-planter les divisions nationales ausein d’une fédération où tout lemonde s’entend bien. Quant à l’idéede pousser à ce poste un salarié duDépartement, c’est pour le moins ori-ginal ! » note Jean-Patrick Gille à l’at-tention de la présidente du Conseilgénéral. « Je ne comprends pas bienle projet politique de Claude. Seulela volonté de verrouiller localementses positions, qu’elle a d’ailleursacquises grâce au soutien de la fédé-ration, me semble expliquer cette ini-tiative » poursuit-il.La tentative de putsch au cœur de lafédération socialiste tourangelle lais-sera-t-elle des traces ? « Je suis parnature favorable à la construction etau collectif. Je serai donc grand sei-gneur » affirme le député d’Indre-et-Loire qui regrette au passage quecertains élus PS – et notamment Jean

Germain, le maire de Tours –« n’aient pas davantage affiché leursoutien ». Marisol Touraine, l’autredéputée socialiste du département,le maire de Joué-lès-Tours Philippe LeBreton et... Jean Germain – tous initia-lement derrière Bertrand Delanoë –se sont en effet prudemment abste-nus de participer en première ligneà la joute fédérale. Le maire de Tours,embarrassé par ce duel fratricide, n’apubliquement défendu aucun desdeux candidats : « Il a peut-être vécuce conflit comme l’un des premiersépisodes d’une guerre de successionà laquelle il répugne d’assister »confie l’un des proches du pouvoirmunicipal tourangeau.Dans le Loiret, le magistère qu’exer-çaient sur la fédération l’ex-maired’Orléans Jean-Pierre Sueur et l’ac-tuel président du Conseil régionalFrançois Bonneau, a été battu enbrèche. Les deux caciques, qui défen-daient la motion Aubry, ont vu leurcandidat, Baptiste Chapuis, conseil-ler municipal d’opposition au maire

Les socialistes s’envoient

sur les rosesLe congrès de Reims a aussi étéfauteur de divisions au sein desfédérations départementalessocialistes. Parfois attisées pardes rivalités locales, ces querellestraduisent souvent le besoin derenouvellement des lignes politiqueset des équipes dirigeantes.

Jean-Patrick Gille.

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 11

UMP d’Orléans, défait par OlivierFrézot, un pro-Delanoë qui siège éga-lement dans une opposition munici-pale, mais… au maire communistede Saran. Le nouveau patron de lafédération du Loiret, « qui n’avait pasdonné de consigne de vote pourl’élection du secrétaire nationaldans un souci de rassemblement »et d’habileté tactique… l’a emportéavec 56,44 % des voix. Indice supplé-mentaire de cette volonté de renou-vellement exprimée par les militants,la motion Royal l’a finalementemporté, au finish (avec trois voixd’avance), sur la motion Aubry quiconstituait jusqu’alors le cadre idéolo-gique dominant dans le Loiret. OlivierFrézot réfute toute référence à uneéventuelle ligne de front opposantles Anciens aux Modernes. « Je suisdans une logique de rassemblement.Nous aurons besoin de toutes lesbonnes volontés pour les combats àvenir » affirme-t-il sans nier que sonélection est naturellement le signe« d’une volonté de changement ».Jean-Pierre Sueur et François Bon-neau entendront-ils le message ?Dans le Berry, où les fédérations del’Indre et du Cher sont ancrées à lagauche du PS, les courants Aubry etHamon ont été naturellement à lafête. Ainsi, dans l’Indre, le courant dela maire de Lille rafle la mise avec plusde 59 % des suffrages. Logiquement,le premier secrétaire fédéral sortant,Dominique Roullet, un proche dumaire d’Issoudun André Laignel, s’estsuccédé à lui-même… d’autant plusaisément qu’il n’affrontait aucuneopposition. Il fut un instant questionque Manuel Flam – le poulain deMichel Sapin (lire notre portrait à lapage 4 de ce magazine), élu récem-ment secrétaire de la section deChâteauroux – vienne défier les pro-Laignel qui s’opposent à l’influencedu maire d’Argenton-sur-Creuse. Maisle jeune espoir de la gauche castel-roussine, un fidèle de FrançoisHollande, a prudemment choisi delaisser le champ libre à son adversaire.« Je le regrette, affirme DominiqueRoullet, un brin bravache, car nousavons perdu l’occasion de clarifier

définitivement la situation politiqueinterne au PS dans l’Indre ».Michel Sapin, qui défendait la motionDelanoë comme son chef de fileFrançois Hollande, s’était refusé àdonner des consignes pour le secondtour de l’élection du secrétaire natio-nal. Il devrait chercher à s’imposer ausein de la nouvelle direction de la rue

de Solferino… tout en craignant pourson implantation locale. Le députéde la 1ère circonscription de l’Indre –qui fut conseiller spécial de SégolèneRoyal pendant les présidentiellesavant de prendre beaucoup de dis-tance avec son ancienne condisciplede l’Ena – est en effet très préoccupépar le projet de redécoupage des cir-conscriptions qui pourrait se concré-tiser par la suppression d’un fauteuilde député dans son département.Quant à la fédération du Cher, terrede mission pour la motion Royal, elles’est jetée, comme prévu, dans lesbras de Martine Aubry (59,65 %).Elle a également enregistré un chan-gement à sa tête avec l’élection auposte de premier fédéral de PhilippeFournié, adjoint au maire commu-niste de Vierzon. Ce dernier succèdesans opposition à l’austère Irène Félix– qui ne se représentait pas – maisqui enregistre tout de même un re-vers sur la section de Bourges qu’elleentendait diriger dans la perspectivedes prochaines municipales. La mo-

tion Aubry, qu’elle soutenait, arriveen tête mais reste talonnée par lescourants Delanoë, Hamon, Royal etUtopia. Irène Félix sauve toutefois laface en assurant l’élection de son pou-lain Pierre Dedet. La guerre continuecependant à faire rage entre l’an-cienne secrétaire fédérale et l’avocatYann Galut, rallié de fraîche date à

Ségolène Royal, qui a tenté de s’oppo-ser au nouveau leadership des« Vierzonnais », soutenus par sa rivale.Nous espérons avoir été assez clairs…Championne du paradoxe, la fédéra-tion de Loir-et-Cher a choisi pour sapart le renouvellement… dans unecertaine confusion. Le nouveau pre-mier fédéral, Pascal Usseglio, un pro-Hamon, a été élu au premier tour(55 % des voix) grâce au soutien de lasortante Karine Gloanec-Maurin, quisupportait la motion Delanoë, et cedevant le royaliste Olivier Gilbert.Dans le même temps, Ségolène Royalarrivait… largement en tête ausecond tour avec 55 % des suffrages.Cherchez l’erreur ! « Le paradoxen’est qu’apparent. Les deux votesrépondent à des dynamiques très dif-férentes où se mêlent des logiquespolitiques et des logiques de person-nalisation » explique Pascal Usseglioqui ne « nie pas qu’il va falloir abat-tre un gros travail de rassemblementet de re-politisation positive ». On lecroit volontiers… JCS

Michel Sapin, au côté de François Hollande. ““ LA LUTTE D’INFLUENCE QUI OPPOSE IRÈNE FÉLIX

ET YANN GALUT FAIT RAGE DANS LE CHER

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Points Chauds Politique

L e grand chambardement. L’Etatveut tailler dans ses dépenses,et vite. Annoncée en juillet

2007, la RGPP (révision générale despolitiques publiques) doit se traduirepar quelque 7 Mds€d’économie d’icià 2011, entraînant un gain de produc-tivité de 4 à 5 % de l’appareil de l’Etat.Mais ce dernier n’est pas le seul à êtrevisé et les pouvoirs publics ont assi-gné aux collectivités territoriales etaux établissements publics le mêmeobjectif de contraction budgétaire.Partant, il était inévitable que la ques-tion de la réduction du nombred’échelons resurgisse dans le débat,le Président de la République ayantmême fixé le cap en installant lecomité pour la réforme des collectivi-tés locales présidé par EdouardBalladur (lire page 5) : « (Les Français)sont exaspérés par l’augmentationde la fiscalité sociale et le coût crois-sant du fonctionnement des collecti-vités. Ils critiquent l’enchevêtrementdes compétences, leurs multiplesredondances et regrettent l’absencede responsabilités claires ».C’est dans ce contexte troublé ques’est déroulé, les 29 et 30 octobrederniers à Orléans, le 78e Congrès del’Assemblée des Départements deFrance (ADF). Durant ces deux jour-

nées (lire aussi page 5 de ce numé-ro), les présidents de conseils géné-raux ont souligné l’impécuniosité del’Etat, qui les contraint à boucler desbudgets restrictifs alors que leurs mis-sions sont de plus en plus étendues,et ont renouvelé la crainte de voirleur échelon supprimé ou mis sousla tutelle des conseils régionaux.

Selon les informations dont nous dis-posons, la réforme en préparationn’ira pas jusqu’à cette extrémité. Lesdeux niveaux seraient préservés dansle rapport que remettra EdouardBalladur fin février. Il semble acquisqu’il préconisera de repousser lesélections régionales d’un an, pourqu’elle coïncident, au printemps2011, avec le renouvellement desconseillers régionaux. Nous avionsd’ailleurs émis cette hypothèse dansnotre magazine du mois de juin. Unstatut de conseiller territorial pour-rait être institué, certains conseillersgénéraux étant appelés à siéger à laRégion ; la légitimité de ses représen-tants, souvent contestée en raison duchoix de présentation des candidatssur liste bloquée, serait ainsi renfor-cée par le scrutin uninominal. Autreinnovation évoquée, l’introductiond’une dose de proportionnelle dansles grandes agglomérations. Le gou-vernement diluerait ainsi la surrepré-sentation de la gauche dans les villes etleurs banlieues, ouvrant à la droite lapossibilité de reprendre certainesrégions, parmi lesquelles le Centre.Le projet de loi, qui pourrait inclureun regroupement de régions à faiblepopulation (les deux Normandies,l’Auvergne et le Limousin…), sera en

L’Etat met tout le monde au régime amaigrissant. Collectivités locales comme chambres de commerce.La révision générale des politiques publiques (RGPP), qui fixe des objectifs d’économie à atteindre d’icià 2011, entraînera nécessairement des regroupements. Mais les organisations départementales nesont pas toujours prêtes à accepter une tutelle régionale.

La réformedes organisations territoriales

agite les élus

Eric Doligé

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Claude Roiron impose ses méthodesL a nouvelle présidente socialiste du

Conseil général d’Indre-et-Loire,Claude Roiron, déjà surnommée laDame de Fer par ses détracteurs, nefait pas dans la demi-mesure. Revenant« à son grand regret » sur ses pro-messes de campagne sans doute éla-borées, comme elle l’avoue aujour-d’hui, « avec un peu de légèreté », lapatronne du Département vient dedécider d’augmenter la pression fis-cale de 12 % pour l’année 2009. Baissedes droits de mutation, coûts revus àla hausse des grands travaux routiers(périphérique, déviations) prévus parl’ancienne majorité, explosion desdépenses sociales, la présidente a faitfeu de tout bois lors de la séance bud-gétaire pour justifier une hausse qui asoulevé un vent d’indignation au sein

de l’opposition de centre-droit... etquelques états d’âme chez les élus dela majorité départementale.L’ancien président Marc Pommereauet Pierre Louault, qui font office deleaders de l’opposition, ont dénoncél’augmentation des dépenses d’inten-dance et de fonctionnement des ser-vices, des frais de personnel (+ 13 %),des charges de gestion (+ 29 %)…ainsi que la réfection des bureaux dela Dame de Fer décidée peu après sonarrivée. Ils ont rappelé que l’ancienneéquipe s’était cantonnée à une aug-mentation de la fiscalité de 12 % sur…8 ans. Surtout, ils ne digèrent pas queClaude Roiron ait cru bon d’émettredes doutes sur la « sincérité » des bud-gets antérieurs, invoquant notammentle surcoût des travaux du périphé-

rique que l’ancienne majorité auraitomis d’actualiser. Le premier vice-pré-sident Philippe Le Breton aura biententé une conciliation en proposantune hausse comprise entre 8 et 10 %.Inflexible, la Dame de Fer l’a aussitôtrenvoyé à ses études…

tout cas présenté au Parlement dans lecourant du second semestre 2009.Dans l’esprit d’Edouard Balladur, quis’exprime pour le moment à titre per-sonnel, « le sens de l’évolution est detransférer un certain nombre de pou-voirs aux régions, d’une part, et auxcommunautés de communes d’au-tre part (le Talk Orange-Le Figaro du21 novembre 2008). Cela ne veut pasdire pour autant, ajoutait l’ancienPremier ministre, faire disparaître lesdépartements et les communes. Il fautessayer de réaliser une imbricationentre région et départements d’uncôté, communautés de communes etcommunes de l’autre ».A gauche, l’occasion est belle de dé-noncer le désengagement de l’Etat etl’impossibilité de maîtriser ses recet-tes. Avant le congrès de l’associationdes maires de France (à Paris, les 25,26 et 27 novembre), André Laignel,maire PS d’Issoudun, déclarait dansles colonnes d’un confrère : « En 2009,près de la moitié des communes ver-ront leurs dotations baisser. Pour lesautres, ce sera une stagnation. Avecle plafonnement de la taxe profes-sionnelle, j’avais dit que nous subis-sions le supplice du garrot. Nous ysommes ». Quelques jours auparavant,

lors d’un forum sur la fiscalité locale,l’UMP avait tenu à « rétablir la vérité »sur la part de l’Etat dans le finance-ment des collectivités locales qui,selon elle, n’a cessé d’augmenter. « Sil’Etat n’est pas exempt de toutreproche, indiquait le parti majoritaire,entre 2003 et 2008 il a augmenté sacontribution financière aux collec-tivités locales de plus de 10 Mds€,sous la forme de dotations ou de priseen charge d’allègements d’impôts ».Mais cela ne bouge pas seulement ducôté des collectivités territoriales. LaRGPP va également concerner leschambres consulaires. Côté CCI, tousles protagonistes semblent disposésà envisager une mutualisation desmoyens, avec un objectif de réduc-tion des dépenses d’environ 20 %.Reste qu’il y a des divergences sur le

mode retenu. A un scénario « descen-dant », qui suivrait la ligne fixée parBercy de regroupement par régionadministrative (22), s’oppose un scé-nario « montant », proposé par unebonne moitié des quelque 140 cham-bres de commerce françaises, qui pré-férerait une union librement consentieentre établissements « appartenantà un même bassin d’activité » pourarriver progressivement à une cin-quantaine de CCI. Le clivage entreJacobins et Girondins, vieux de plusde deux siècles, n’a pas disparu.La CCI de Tours, forcément légalistepour cause de lien étroit avec lesecrétaire d’Etat tourangeau HervéNovelli, pencherait volontiers pourune union avec les CCI de Poitiers etd’Angers, dont elle se sent proche.Mais le président Mahoudeau et sonbureau suivront la ligne de Bercy, serangeant aux arguments faisantd’Orléans le siège de la chambrerégionale et transformant les sixchambres départementales enantennes. A condition, naturellement,de conserver à Tours un effectif équi-valent à ce qu’il est aujourd’hui. On levoit, tout cela ne sera pas simple.

FXB

JCS

Roger Mahoudeau

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Points Chauds Politique

14 La Lettre Valloire - Décembre 2008

L es élections sénatoriales deseptembre se sont soldéespar un grand chelem des can-

didats UMP de la région Centre. Lestrois départements concernés – leCher, l’Eure-et-Loir et l’Indre – ontenvoyé 7 sénateurs UMP au Palais duLuxembourg dans un contexte natio-nal où la gauche a pourtant gagné23 sièges. En Eure-et-Loir, les deuxsortants UMP Gérard Cornu et JoëlBillard ont retrouvé leur siège sanscoup férir ; le troisième et nouveaufauteuil a été attribué, sans aucunesurprise, à Albéric de Montgolfier, leprésident UMP du Conseil général.Dans le Cher, François Pillet, qui avaitsuccédé au regretté Serge Vinçon, amis fin aux ambitions du propre frèrede l’ancien titulaire du siège, ThierryVinçon. Quant à Rémy Pointereau,l’ex-président UMP du Conseil géné-ral du Cher, il a été réélu dès le pre-mier tour.Au registre des demi-surprises, onnotera tout de même, dans l’Indre,l’élection du maire UMP de Châ-teauroux Jean-François Mayet faceau maire DVD de Déols MichelBlondeau (notre photo ci-contre),pourtant président de l’associa-tion des maires de l’Indre.

Mortifié, Michel Blondeau dénon-çait après le deuxième tour le

« ticket » constitué par Jean-François Mayet et LouisPinton, président duConseil général etdevenu sénateur l’anpassé au décès deDaniel Bernardet. Le

maire de Déols se « mord les doigtsde s’être engagé à se retirer ausecond tour au profit du candidatde droite le mieux placé… ».Bien que l’échéance apparaisse loin-taine, les regards se portent désor-mais sur le scrutin de 2011. Ce seraalors au tour des trois autres dépar-tements (Indre-et-Loire, Loir-et-Cheret Loiret) de rebattre les cartes.« Avec un changement notable parrapport à 2001, celui du mode descrutin » s’inquiète Marie-FranceBeaufils, sénatrice communisted’Indre-et-Loire, qui avait été élue en2001 au scrutin de liste en compa-gnie du socialiste Yves Dauge, ne lais-sant qu’un seul siège à l’UMP, celuide Dominique Leclerc.

Le passage de la proportionnelle auscrutin majoritaire « est de nature àdonner quelques idées à mes cama-rades socialistes tourangeaux »ironise la sénatrice-maire de St-Pierre-des-Corps, sans citer de nom.Il se dit avec insistance que le mairesocialiste de Tours Jean Germain severrait bien représenter la Touraineau Luxembourg. « De toutes lesfaçons, ces questions d’investituredevront faire l’objet d’un débatnational » tente de se rassurer l’éluecommuniste. Dans le Loiret, on voitmal deux des trois sortants, le prési-dent UMP du Conseil général EricDoligé d’une part, l’ex-maire socia-

liste d’Orléans Jean-Pierre Sueurd’autre part, manquer le rendez-vous. Le siège de Janine Rozier, élueen 2001, sera plus difficile à conser-ver si tant est que l’ancienne maired’Ormes en manifeste le désir.Le Loir-et-Cher sera, une nouvelle

fois, le théâtre de la bataille sansmerci que se livrent depuis quelquesmois centristes historiques etNouveau Centre. Si le député et pré-sident du Conseil général MauriceLeroy, incontestable chef de file dece dernier, est le candidat idéal à lasuccession de Pierre Fauchon, lesecond siège sera très disputé entrele ou les candidats soutenus par lamajorité départementale et la séna-trice-maire de la Chaussée-St-VictorJacqueline Gourault, patronne duMoDem. A un an des élections prési-dentielles, cette proche de FrançoisBayrou ne rendra pas les armes sanscombattre.

7 sièges sur 7. Le carton plein de l’UMP aux dernières élections sénatoriales, qui concernaient en régionCentre le Cher, l’Eure-et-Loir et l’Indre, ne se renouvellera pas en 2011 pour les trois départementsligériens. Et le changement de mode de scrutin – déjà expérimenté en 2008 – devrait réserverquelques surprises.

SénatorialesPlace à 2011

““ LE MAIRE SOCIALISTE DE TOURS JEAN GERMAIN

SE VERRAIT BIEN AU LUXEMBOURG

Jean-Christophe Savattier

Marie-France Beaufils

Michel Blondeau

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 15

Jean-François Mayetseul maître à bord

à Châteauroux

«I l s’est ouvert un boule-vard » se plaint un oppo-sant de Jean-François

Mayet, le maire UMP de Châteaurouxréélu au premier tour en mars der-nier avec 50,23 % des voix, face à sonmeilleur ennemi, le socialiste Jean-Yves Gateaud qu’il avait déjà envoyédans les cordes en 2001. L’ex-conces-sionnaire automobile, qui a décou-vert la politique sur le tard, en a viteappris les fondamentaux : ne jamaislaisser un pouce de terrain à l’adver-saire et pousser son avantage. Pourmieux sceller son emprise sur la viepublique locale, ne vient-il pas de sefaire élire sénateur en s’alliant à LouisPinton, un briscard qui préside leConseil général ? Au risque de sefaire quelques inimitiés durables.« Je n’ai pas l’intention de verrouil-ler la vie politique castelroussine.Je pense être l’un des maires deChâteauroux à avoir donné la plusgrande latitude à ses adjoints. Cen’est pas ma faute si mon opposi-tion est indigente ! » plaide Jean-François Mayet.L’argument fait mouche. Car, dansune ville qui penche plutôt à gauche– les Castelroussins ont voté à53,22 % pour Ségolène Royal et élul’enfant du pays socialiste MichelSapin député sur la 1ère circonscrip-tion –, la position de force du maires’explique autant par son talent quepar l’insuffisance du camp d’en face.« C’est vrai ! La gauche souffre d’un

évident problème de leadership »convient le PRG Michel Arroyo, leporte-parole de l’opposition muni-cipale. « Jean-Yves Gateaud a fait levide autour de lui » soutient Jean-Paul Thibault, un avocat castelroussinsocialiste, maire de Villedieu-sur-Indre, qui osa défier Michel Sapinaux dernières législatives. « Nousdevons nous reconstruire en évitantde reproduire d’anciennes que-relles » poursuit-il en faisant preuvede beaucoup de scepticisme sur leschances de Manuel Flam (lire page4), un jeune énarque parisien adou-bé par le duo Gateaud-Sapin, dedevenir le porte-drapeau de lagauche locale. Certes, il vient d’êtreélu premier secrétaire de la sectionsocialiste, mais le jeune loup ne faitpas encore l’unanimité. « Un énar-que parachuté dans le Berry, c’estpas gagné d’avance » soutient ainsiun vieux grognard de la « Fédé »départementale. Une « Fédé » queManuel Flam a finalement renoncéà prendre d’assaut (lire pages 10 et11). « Derrière tout ça se cache unsubtil jeu d’influences entre AndréLaignel et Michel Sapin, deuxbarons socialistes qui ne s’appré-cient guère » persifle Jean-PaulThibault.Dans ce contexte, Jean-FrançoisMayet peut dormir sur ses deuxoreilles. Et parfaire sa culture durésultat. « Nous avons un taux dechômage inférieur à 7 %, la vie cul-

turelle à Châteauroux est de grandequalité, le Centre Colbert développésur une friche industrielle accueil-lera prochainement 1 400 emplois :l’équipe municipale a réussi à chan-ger l’image de la ville » assure lemaire. De quoi autoriser, semble-t-il, certains de ses proches à fairepreuve d’un peu de « condescen-dance », voire de « morgue » vis-à-vis de l’opposition.Mais que cette dernière se rassure,Jean-François Mayet n’envisage pasà 68 ans de repartir pour un troi-sième mandat. Et il convient, luiaussi, qu’il est temps de préparer larelève. Du bout des lèvres, il jugeque Didier Fleuret, adjoint auxFinances, et ArnaudClément, adjoint auxEcoles, « feraientd’excellents can-didats ». Jean-Yves Hugon,son a d j o i n ta u x Sports etcandidat mal-heureux auxlégis lat ivescontre MichelSapin, fait aussipartie des favorisdu moment.

Le maire UMP de Châteauroux, qui vient d’être élu sénateur de l’Indre, a réussi à s’imposer dans uneville plutôt située au centre-gauche. Une domination sans partage qui s’explique aussi par lafaiblesse du camp d’en face.

JCS

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La Touraine vole au secoursde son laboratoire

Le Laboratoire de Touraine vient d’obtenir du Département d’Indre-et-Loire une subvention d’équili-bre de 900 000 €. La structure peine visiblement à assumer les missions de service public qui lui sontconfiées face à des concurrents privés qui dénoncent « une concurrence déloyale ».

P aradoxe ! Alors que le Conseilgénéral accorde pour 2008une subvention d’équilibre

de 900 000 € au Laboratoire deTouraine, l’organisme départemen-tal chargé d’effectuer des contrôlesmicrobiologiques dans les secteursagricole et agroalimentaire, il votedans le même temps l’embauche de18 contractuels pour une duréerenouvelable de 4 mois.Selon le cabinet de Claude Roiron(PS), la nouvelle présidente del’Assemblée départementale, « il nes’agit que d’une simple régularisa-tion d’emplois déjà existants qui s’ef-fectue à budget constant ». Voici pourla thèse officielle ! Alors, pourquoiavoir lié, dans le rapport remis auxélus, trois de ces « régularisations »aux succès remportés à des appelsd’offre (mise en œuvre de la

méthode HACCP dans la restaurationscolaire des collèges) ou à des sur-plus d’activité ? Des redéploiementsinternes n’auraient-ils pu absorberces nouvelles missions à l’heure oùl’argent public se fait rare ? « Les mar-

chés sur lesquels se positionne leLaboratoire de Touraine sontouverts à la concurrence. Il perd ougagne des appels d’offre. Il faut biens’adapter à la charge » indique-t-ondans l’entourage de la présidente. Etil n’est pas facile d’ajuster les équipesaux statuts très protégés sans faireappel à des contractuels…« Le statut des personnels n’est pasle problème » assure toutefois ladirection du laboratoire qui note que« compte tenu du poids croissant desmissions de service public, il estlogique que nous demandions unesubvention pour cet exercice quisurvient après plusieurs annéeséquilibrées ». A titre d’exemple, ladirection rappelle que « le labora-toire envoie au petit matin du per-sonnel qualifié au fin fond dudépartement pour effectuer des pré-lèvements de lait » dans le cadre d’unprogramme mutualisé de protectionde certaines AOC de fromages dechèvre. « Nous exploitons égalementune salle d’autopsie parfois utiliséepour des animaux de grande taille.Nous ne voyons pas beaucoup nosconcurrents privés sur ce type deprestation ». Des opérateurs privésqui contestent toutefois « la concur-

rence déloyale » qu’exerceraient,selon eux, les laboratoires départe-mentaux en proposant pour leursprestations « une tarification qui necorrespond pas à la réalité descoûts » affirme Guillaume Deschard,

le directeur général du laboratoireGalys (13 M€, 180 salariés) à Vennecy(45), né du regroupement du Ceraaf,d’Agren Tria et d’un laboratoirepublic (Centre technique de laconservation des produits agricoles).« Les laboratoires publics doiventexister parce qu’ils produisent desréférentiels impartiaux » poursuitGuillaume Deschard mais une « cla-rification » doit être effectuée ausujet de leurs attributions. Cette cla-rification doit aussi s’accompagnerd’un relèvement du montant desappels d’offre relatifs à des missionsd’intérêt public. Sinon comment lesopérateurs, qu’ils soient publics ouprivés, pourraient-ils équilibrer leurexploitation ?Le Conseil général du Loiret a, poursa part, tranché la question en choi-sissant de confier en 2006 à l’opéra-teur privé nantais Eurofins la gestionde son laboratoire départementaldans le cadre d’une délégation deservice public (DSP), garantissant lesemplois, les missions… et la suppres-sion d’une subvention d’équilibreannuelle de 300 000€. Sans qu’il yait eu depuis, à notre connaissance,de catastrophe sanitaire dans leLoiret. JCS

““ UNE TARIFICATION QUI NE CORRESPOND PAS

À LA RÉALITÉ DES COÛTS

Guillaume Deschard.

Points Chauds Politique

16 La Lettre Valloire - Décembre 2008

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 17

Serge Lepeltier défie Louis Cosyns

L ouis Cosyns, député UMP de la IIIe

circonscription du Cher, pensaitque sa réélection au poste de prési-dent de la Fédération UMP du départe-ment allait de soi. Terminant unpremier mandat qu’il avait débuté en2005, il estimait en effet « avoir plutôtbien réussi ». Auréolé d’une image depacificateur, le maire de Dun-sur-Auronavait réussi à faire oublier la querellequi l’avait opposé en 2005 à FranckThomas-Richard, un autre pilier localdu mouvement, qui souhaitait occu-per le poste de secrétaire départemen-tal. Louis Cosyns lui avait, à l’époque,préféré son suppléant Roland Chamiot.« Il n’y a plus de problème avecFranck Thomas-Richard qui sera

d’ailleurs proposé au poste de secré-taire départemental si je suis élu »indique Louis Cosyns.Rien ne semblait donc être en mesurede troubler la sérénité du sortant :rien… sinon l’entrée en lice du mairede Bourges Serge Lepeltier. Ce der-nier souhaite, en effet, conduire lecamp de la majorité présidentielle auxrégionales et estime impératif de s’ar-rimer à ce mandat fédéral jugé straté-gique. « Cette démarche neme paraîtpas tout à fait légitime, estime LouisCosyns. Il ne faut pas oublier queSerge Lepeltier a décidé d’être mem-bre du Parti Radical avant les élec-tions présidentielles de 2007. Certes,les radicaux sont les cousins de l’UMP

et Serge Lepeltier est membre dedroit de notre parti, mais de là àrevendiquer une présidence dépar-tementale ! ». Les deux hommesont beaucoup à perdre dansce combat au sommet. Unedéfaite de l’ex-ministre anni-hilerait ses efforts de ras-semblement en vue desélections régionales ; laperte du mandat affaibli-rait la position de LouisCosyns sur une IIIe cir-conscription difficile et« très politisée », qu’il aconservée l’an passé face àl’avocat socialiste YannGalut.

Riffifi à la mairie de Luisant

A Luisant, le maire DVD WilsonValor affronte une crise très vio-

lente au sein de sa propre majorité.Le premier adjoint MoDem OlivierDupuy, ainsi que deux autres conseil-lers municipaux, Yvon Pawlak, en

charge des sports, et Michel Bourgès-Maunoury, ont publiquement repro-ché au premier magistrat des légé-retés dans sa gestion, ce qui a conduitce dernier à les priver de leur délé-gation. Les élus frondeurs, qui ont faitécole – le maire a perdu le soutiende huit membres de son équipe –, luireprochent principalement d’avoirtraîné dans la remise aux normes desécurité d’un équipement sportif(complexe Roblot) de cette com-mune de 7 800 habitants. Surtout, ilsdénoncent l’embauche au sein desservices municipaux de la belle-filledu maire dans des conditions« contestables ». Ce recrutement à unposte de cantinière fait d’ailleurs l’ob-jet d’un recours devant le tribunaladministratif, le préfet ayant pointédes problèmes de procédure…. Parailleurs, ces nouveaux opposants

regrettent des pratiques autocratiques« jugées d’un autre âge ».Pour Wilson Valor, l’affaire s’apparenteà un putsch. « Derrière tout ceci, ilfaut voir la main d’Olivier Dupuyqui mène depuis le début du man-dat une véritable campagne de dés-tabilisation » affirme le maire qui aprésidé le 26 novembre dernier unconseil municipal très agité. Cesattaques semblent d’autant avoir mor-tifié le maire de Luisant qu’il présen-tait fréquemment le premier adjointcomme son successeur naturel.Sans craindre d’ajouter de la confu-sion à cette crise de confiance, WilsonValor a accepté le soutien d’élus dela liste Union pour le Changement,menée par Christian Carrière (UMP)et Alain Boiret (Nouveau Centre), quisiégeaient jusqu’alors dans l’opposi-tion.

Le maire de Luisant fait l’objet d’une guérilla menée par des élus de sa majorité qu’il a aussitôtprivés de leurs délégations. Au cœur de la polémique, l’embauche comme employée communale desa belle-fille.

Serge Lepeltier entend briguer le 13 décembre la présidence de la Fédération UMP du Cher face ausortant, le député Louis Cosyns, qui conteste la légitimité du maire de Bourges.

JCSWilson Valor

Louis CosynsJCS

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 19

Le

Palmarèsdes

Entreprises

En partenariat avec E

P our cette édition 2008, La Lettre Valloire etson partenaire Coface ont choisi de clas-ser les 500 premières entreprises de la

région Centre suivant leur résultat d’exploitation(ou Ebit pour Earning before interest tax and depre-ciation) 2007. Comme à l’accoutumée, nous avonsécarté les entreprises dont le chiffre d’affaires étaitinférieur à 2 000 000 €. Seules les entreprisesayant publié leurs comptes durant l’année 2007 etles ayant déposés à l’un des greffes de tribunaux

de commerce de la région Centre ont été prises enconsidération.Certaines absences peuvent s’expliquer par desdépôts de comptes tardifs, ou un défaut pur etsimple de dépôt. Comme les années précédentes,nous voulons souligner que cet exercice difficilede classement des entreprises demande un impor-tant travail de vérification et de paramétrage. Nousréclamons l’indulgence de nos lecteurs pour leserreurs et oublis qui auraient pu s’y glisser.

COMMENT LIRE LE PALMARÈS ?“Chiffre

d’affaires 2007

Résultatd’exploitation

(EBIT)

Siège social

1 JOHN DEERE FRANCE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS SARAN (45) 1 044 672 293 77 225 166

2 WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE PHARMACIE BLOIS (41) 629 782 533 46 254 540

3 MR BRICOLAGE DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 158 496 000 36 396 000

4 HARRY'S FRANCE AGROALIMENTAIRE CHÂTEAUROUX (36) 435 609 947 34 355 651

5 ND LOCATION TRANSPORTS & LOGISTIQUE PARÇAY-MESLAY (37) 143 579 051 30 384 780

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

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20 La Lettre Valloire - Décembre 2008

L e premier de notre palmarès,celui qui a donc dégagé en2007 (exercice clos au 31 octo-

bre) le résultat d’exploitation (ou Ebit,selon la terminologie anglo-saxonne)le plus important des entreprises pos-sédant leur siège en région Centre,est donc John Deere France. Sonrésultat d’exploitation avoisine les77 M€, ce qui le place très nettementau-dessus du deuxième, une autrefiliale française d’un groupe améri-cain, en l’occurrence le laboratoirepharmaceutique Wyeth (voir le pal-marès détaillé ci-contre).John Deere France regroupe troisentités : la division marketingd’Ormes, en banlieue orléanaise, quicommercialise en France les maté-riels agricoles et pour espaces vertsJohn Deere ; l’usine voisine de Saran,qui fabrique des moteurs diesel pourtrois grands marchés (machines

agricoles, groupes électro-gènes et engins de travauxpublics) et celle d’Arc-

lès-Gray, en Haute-Saône, qui produitdes matériels de récolte de fourrage.La filiale française du géant américain

du machinisme agricole a égalementpassé pour la première fois la barredu milliard d’euros de chiffre d’af-faires. Elle doit ce montant record(+ 14 % en un an, de 918 M€ à1,045 Md€) à un marché français desagro-équipements en nette progres-sion (+ 7 % en 2007), s’expliquanten grande partie par la forte haussedes productions agricoles. En 2007,l’usine de Saran aura assemblé envi-ron 100 000 moteurs, soit nettementplus que la moyenne de 85 000 enre-gistrée ces dernières années. En 2008,il faut signaler que le deux millio-nième moteur est sorti des ateliersdu Loiret.Il sera bien entendu difficile de main-tenir le cap d’une croissance aussiexceptionnelle dans les prochainesannées, mais John Deere France s’estpréparé à la grande mutation desnormes d’émission TIER 4. Pour fabri-quer des moteurs moins polluants,le groupe a investi lourdement, enmachines mais aussi en hommes.« Nous avons embauché 500 per-sonnes depuis le début de la décen-nie, dont 100 pour la seule année2008, explique Pierre Guyot, le direc-teur de l’usine de Saran. Cette crois-

sance de l’effectif, qui frôleaujourd’hui les 900 personnes eneffectif permanent (+ 200 CDD et

CTT) s’explique autant par la haussedes volumes produits que par la pré-paration aux nouvelles normes ».Le responsable de l’usine de Saran,une unité de production qui livre lamoitié de ses moteurs aux usineseuropéennes du groupe (Mannheimet Zweibrücken en Allemagne, Joensuen Finlande), l’autre moitié étant des-tinée au marché agricole (Claas auMans), aux groupes électrogènes etaux engins de travaux publics, afficheune grande sérénité : si les com-mandes pour les secteurs énergie ettravaux publics se sont légèrementtassées depuis le mois de septembre,celles pour l’agriculture n’ont pas flé-chi. « Le marché agricole est relati-vement stable, explique Pierre Guyot.L’augmentation des surfaces deterres cultiva-bles et la haussedes cours desdenrées alimen-taires ces der-nières annéesdans le mondenous protègentd’un retourne-ment brutal ».

En dépassant pour la première fois le milliard d’euros de chiffre d’affaires, la filiale française du fabri-cant de matériels agricoles John Deere réalise aussi un résultat d’exploitation record : ce qui lui vautla première place de notre Palmarès 2008.

Président : Philippe ParisienDirecteur de l’usine de Saran : Pierre GuyotCA 2007 (clos 31/10) : 1 044,67 M€

Ebit : 77 M€

Résultat net : 34 M€

Effectif moyen : 1 427 (dont près de 900 CDIet 200 CDD et intérim enmoyenne à l’usine deSaran)

John Deere France

““ NOUS AVONS EMBAUCHÉ 500 PERSONNES

DEPUIS LE DÉBUT DE LA DÉCENNIE

un solide milliardaire

FXB

Le vainqueur

Page 21: Mag décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

1 JOHN DEERE FRANCE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS SARAN (45) 1 044 672 293 77 225 166

2 WYETH PHARMACEUTICALS FRANCE PHARMACIE BLOIS (41) 629 782 533 46 254 540

3 MR BRICOLAGE DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 158 496 000 36 396 000

4 HARRY'S FRANCE AGROALIMENTAIRE CHÂTEAUROUX (36) 435 609 947 34 355 651

5 ND LOCATION TRANSPORTS & LOGISTIQUE PARÇAY-MESLAY (37) 143 579 051 30 384 780

6 BEAUFOUR IPSEN INDUSTRIE PHARMACIE DREUX (28) 151 039 354 25 532 821

7 IBIDEN DPF MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION COURTENAY (45) 72 804 171 24 356 296

8 NOVO NORDISK PRODUCTION PHARMACIE CHARTRES (28) 304 645 215 23 756 463

9 COMATELEC MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 74 851 052 21 880 872

10 MECACHROME MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX TOURS (37) 273 075 445 21 236 258

11 LABORATOIRES SERVIER INDUSTRIE PHARMACIE GIDY (45) 139 777 670 18 924 135

12 SITA CENTRE OUEST SERVICES COLLECTIFS MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 100 395 113 13 979 244

13 MELIN TRIALIS MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION CHÂTEAUROUX (36) 209 136 113 13 125 375

14 VERLINDE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VERNOUILLET (28) 92 163 422 12 308 110

15 METALOR TECHNOLOGIES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS COURVILLE-SUR-EURE (28) 209 801 885 11 262 978

16 SEYFERT PAPER EMBALLAGES DESCARTES (37) 69 490 257 10 737 906

17 ARTS ET TECHNIQUES DU PROGRÈS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 38 137 412 10 308 682

18 LAITERIES HUBERT TRIBALLAT AGROALIMENTAIRE RIANS (18) 194 229 985 10 129 309

19 SEALED AIR PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS ÉPERNON (28) 275 765 204 9 198 169

20 FRAGRANCE PRODUCTION PARFUMERIE CHARTRES (28) 123 326 671 9 148 052

21 TECHCITY SOLUTIONS SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 49 866 521 7 958 905

22 VORWERK SEMCO MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CLOYES-SUR-LE-LOIR (28) 74 836 350 7 861 131

23 GROUPE GOYER BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS FOUGÈRES-SUR-BIÈVRE (41) 89 799 233 7 811 945

24 EPIS CENTRE AGROALIMENTAIRE BOURGES (18) 439 978 497 7 553 614

25 TAT EXPRESS TRANSPORTS & LOGISTIQUE TOURS (37) 160 456 633 7 506 975

26 CENTRAL TRAILER RENTCO TRANSPORTS & LOGISTIQUE MEUNG-SUR-LOIRE (45) 21 913 804 7 373 676

27 CLINIQUE SAINT GATIEN ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES TOURS (37) 32 311 593 6 974 352

28 SOPHARTEX PHARMACIE VERNOUILLET (28) 46 404 827 6 761 292

29 DAHER AEROSPACE PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS ST-JULIEN-DE-CHÉDON (41) 223 401 145 6 599 618

30 PFIZER PGM PHARMACIE POCÉ-SUR-CISSE (37) 162 877 262 6 399 364

31 MENZOLIT CHIMIE VINEUIL (41) 58 001 168 6 326 217

32 RIC ENVIRONNEMENT SERVICES COLLECTIFS VIERZON (18) 58 841 489 6 122 235

33 CALDEO ÉNERGIE ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 424 924 392 6 021 633

34 ARCHE TEXTILE & HABILLEMENT CHÂTEAU-RENAULT (37) 27 799 011 5 734 433

35 ANCIENS ÉTABLISSEMENTS BRANGER/AEB BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS MONTHOU-SUR-CHER (41) 51 251 724 5 665 705

36 ROGER MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION PATAY (45) 23 278 459 5 498 739

37 AUXITROL ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE BOURGES (18) 59 931 844 5 440 127

38 PPG DISTRIBUTION MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 306 776 076 5 424 357

39 CHAVIGNY MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION ST-OUEN (41) 92 516 761 5 364 098

40 ACIAL ÉQUIPEMENT DU FOYER ST-AIGNAN-SUR-CHER (41) 47 070 486 5 364 063

41 GETINGE LA CALHÈNE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VENDÔME (41) 28 878 746 5 216 707

42 SÉCURITÉ PIERRE INVESTISSEMENTS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHARTRES (28) 12 560 559 5 152 202

43 GBC MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION TOURS (37) 80 575 009 5 083 007

44 DELTA INFORMATIQUE ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE TOURS (37) 26 778 175 4 946 185

45 JABIL CIRCUIT AUTOMOTIVE ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE MEUNG-SUR-LOIRE (45) 229 939 461 4 909 909

46 MAC KEY FOOD SERVICE AGROALIMENTAIRE FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 134 552 805 4 887 530

47 GAULT ET FRÉMONT EMBALLAGES ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 38 536 659 4 777 174

48 KVERNELAND GROUP MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 120 900 799 4 695 863

49 UNIROUTE TRANSPORTS & LOGISTIQUE ST-DOULCHARD (18) 58 367 905 4 661 096

50 CONSTRUCTIONS TRADITIONNELLES DU VAL DE LOIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS BAULE (45) 65 228 317 4 598 165

La Lettre Valloire - Décembre 2008 21

Page 22: Mag décembre 2008

Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

22 La Lettre Valloire - Décembre 2008

51 STROMAG FRANCE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LA GUERCHE-SUR-L’AUBOIS (18) 37 008 018 4 575 556

52 FORCLUM VAL DE LOIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS JOUÉ-LÈS-TOURS (37) 82 150 933 4 500 649

53 ANTARTIC AGROALIMENTAIRE ST-MARTIN-D’ABBAT (45) 113 786 047 4 418 647

54 SOCIÉTÉ DE MAINTENANCE PÉTROLIÈRE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CHÂTEAU-RENARD (45) 25 271 205 4 380 641

55 SUCRERIE DE TOURY AGROALIMENTAIRE TOURY (28) 57 265 798 4 324 855

56 BALSAN TEXTILE & HABILLEMENT ARTHON (36) 84 713 982 4 289 053

57 SPERIAN FALL PROTECTION FRANCE TEXTILE & HABILLEMENT VIERZON (18) 29 844 320 4 251 421

58 OMNIUM RÉALISATION EMBALLAGE PLASTIQUE/OREP PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS LOCHES (37) 34 996 042 4 142 696

59 RACCORDS TUBES INOX INDUSTRIE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX VASSELAY (18) 15 707 367 4 058 367

60 CHAUX ET MATÉRIAUX D'AMBOISE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION NAZELLES-NÉGRON (37) 50 970 951 3 956 275

61 SECO TOOLS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX BOURGES (18) 74 689 857 3 950 419

62 INOVA SERVICES COLLECTIFS ST-BENOIT-LA-FORÊT (37) 113 156 963 3 945 812

63 LEXMARK INTERNATIONAL ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE BOIGNY-SUR-BIONNE (45) 281 092 659 3 931 142

64 USG MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX DREUX (28) 39 372 434 3 924 424

65 SÉCURITÉ ET SIGNALISATION MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX CHAMBOURG-SUR-INDRE (37) 73 377 341 3 890 488

66 VAN LEEUWEN TUBES MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX CHALETTE-SUR-LOING (45) 73 831 495 3 780 250

67 JOHNSON CONTROLS CENTRE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 32 640 117 3 702 405

68 DEXIA INGÉNIERIE SOCIALE SERVICES FINANCIERS LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 10 602 089 3 650 600

69 TI GROUP AUTOMOTIVE SYSTEMS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX NAZELLES-NÉGRON (37) 79 908 750 3 559 465

70 CLEN ÉQUIPEMENT DU FOYER ST-BENOIT-LA-FORÊT (37) 31 013 000 3 532 000

71 DACTYL BURO DU CENTRE BIENS DE CONSOMMATION BOURGES (18) 100 983 676 3 513 460

72 DUSOLIER CALBERSON TRANSPORTS & LOGISTIQUE PARÇAY-MESLAY (37) 140 308 936 3 442 117

73 EXTRUSION SERVICES MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX LUCÉ (28) 49 694 974 3 436 388

74 GEORGES MONIN VINS & SPIRITUEUX BOURGES (18) 29 103 019 3 391 706

75 HITACHI COMPUTER PRODUCTS EUROPE ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE ARDON (45) 224 892 094 3 377 955

76 INDRAERO SIREN AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE LE PECHEREAU (36) 66 515 667 3 320 462

77 DAMES DIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE LA VILLE-AUX-DAMES (37) 61 731 220 3 304 491

78 GUENOT ALAIN AGRICULTURE ST-FLORENT (45) 18 083 198 3 236 764

79 PFIZER PGRD PHARMACIE POCÉ-SUR-CISSE (37) 27 992 849 3 223 118

80 ANDAC GESTION SERVICES FINANCIERS TOURS (37) 13 347 541 3 211 171

81 CARRIER RÉFRIGÉRATION OPÉRATIONS MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 29 626 957 3 158 525

82 ALSTEF AUTOMATION MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BOIGNY-SUR-BIONNE (45) 27 442 576 3 144 248

83 COGEP SERVICES AUX ENTREPRISES ST-DOULCHARD (18) 22 772 830 3 096 743

84 DERET LOGISTIQUE TRANSPORTS & LOGISTIQUE SARAN (45) 48 546 966 3 038 933

85 SAIRP COMPOSITES PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 20 543 125 2 987 872

86 THÉVENIN BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-CYR-EN-VAL (45) 44 331 911 2 943 687

87 FORCLUM CENTRE LOIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 60 767 867 2 927 375

88 INDENA PHARMACIE TOURS (37) 29 946 315 2 886 048

89 REDEX MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS (45) 38 196 344 2 863 511

90 MEDIBIO 45 ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES MONTARGIS (45) 13 717 771 2 834 137

91 RETOTUB MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX VIERZON (18) 22 134 938 2 821 367

92 SOCIÉTÉ VENDÔME DISTRIBUTION DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE VENDÔME (41) 75 279 362 2 807 822

93 W 41 TP MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS PARÇAY-MESLAY (37) 40 764 252 2 801 514

94 NGK SPARK PLUG INDUSTRIES EUROPE AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE MEUNG-SUR-LOIRE (45) 23 327 082 2 763 652

95 SENSAS AGROALIMENTAIRE FONTENAY-SUR-EURE (28) 26 053 033 2 757 032

96 TRANSPORTS TENDRON TRANSPORTS & LOGISTIQUE AMILLY (45) 24 977 635 2 747 266

97 AGRALYS AGROALIMENTAIRE LA CHAPELLE-DU-NOYER (28) 403 254 276 2 728 824

98 SOCIÉTÉ D'AUTOMATISATION ET DE TRAITEMENT DE L'INFO/SATI SERVICES AUX ENTREPRISES CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 16 324 724 2 719 070

99 SAVOIE FRÈRES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 33 042 333 2 699 533

100 INVACARE POIRIER BIENS DE CONSOMMATION FONDETTES (37) 83 720 425 2 682 828

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24 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Entreprises PalmarèsRang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

101 GROUPE CITYA IMMOBILIER BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 6 361 678 2 677 018

102 AXE SYSTEMS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 17 699 075 2 635 692

103 ASAHI DIAMOND INDUSTRIAL MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION CHARTRES (28) 24 780 240 2 578 937

104 SURGELÉS DISVAL AGROALIMENTAIRE CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 75 371 373 2 556 781

105 HENRI BOURGEOIS AGRICULTURE SANCERRE (18) 15 805 943 2 521 772

106 DERET SERVICES AUX ENTREPRISES SARAN (45) 5 052 544 2 514 001

107 ÉTABLISSEMENTS RAGONNEAU ÉNERGIE ST-AVERTIN (37) 10 738 680 2 496 013

108 GESTION FORMATION PRÉVOYANCE ET SERVICES ASSOCIÉS ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE CHARTRES (28) 13 302 561 2 479 499

109 INEO CENTRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 55 442 660 2 442 463

110 TIMKEN MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VIERZON (18) 65 882 971 2 408 472

111 ST MICROELECTRONICS TOURS ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE TOURS (37) 221 166 539 2 399 089

112 GÉNIE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS GALLARDON (28) 6 805 249 2 375 457

113 AEB ÉLECTRICITÉ BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-GERMAIN-DU-PUY (18) 12 290 931 2 363 615

114 LA GRANDE PRAIRIE DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE BOURGUEIL (37) 50 891 201 2 361 154

115 DANIEL ALLAIRE AGROALIMENTAIRE ST-AIGNAN-DES-GUÉS (45) 10 963 357 2 335 751

116 FERME DE LA MOTTE AGROALIMENTAIRE TALCY (41) 15 837 684 2 209 408

117 CENTRADIS MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-CYR-EN-VAL (45) 55 251 439 2 201 222

118 ARC INTERNATIONAL COOKWARE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION CHÂTEAUROUX (36) 84 717 666 2 196 062

119 DELPHARM TOURS PHARMACIE CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 21 362 858 2 188 084

120 DUBUIS ET CIE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX VILLEBAROU (41) 14 660 647 2 168 895

121 SOCIÉTÉ PÉTROLIÈRE DE PRODUCTION ET D'EXPLOITATION/SPPE ÉNERGIE CHÂTEAU-RENARD (45) 6 313 200 2 152 640

122 COMPAGNIE EUROPÉENNE DE PRESTATIONS LOGISTIQUES/CEPL TRANSPORTS & LOGISTIQUE BÉVILLE-LE-COMTE (28) 6 800 692 2 140 850

123 PIEUX OUEST BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 16 883 515 2 130 320

124 PERDIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE ST-PÈRE-SUR-LOIRE (45) 42 842 415 2 124 627

125 BARBAT RECYCLAGE SERVICES COLLECTIFS BLOIS (41) 26 237 448 2 030 989

126 SETEC BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS DIORS (36) 22 961 113 1 999 960

127 DRAGAGES SAINT GEORGES ÉNERGIE ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 17 690 327 1 998 858

128 HL DISPLAY FRANCE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-AVERTIN (37) 49 995 008 1 961 263

129 SAMI PROMOTION BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 6 567 486 1 949 424

130 BONAR FLOORS TEXTILE & HABILLEMENT CHÂTEAU-RENAULT (37) 34 499 407 1 933 172

131 OXFORD AUTOMOTIVE FRANCE INDUSTRIES MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 106 779 011 1 924 803

132 HF COMPANY ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE TAUXIGNY (37) 4 561 519 1 917 424

133 PLÉE CONSTRUCTIONS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHANCEAUX-SUR-CHOISILLE (37) 18 049 842 1 909 239

134 LOWARA FRANCE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS PARÇAY-MESLAY (37) 15 861 662 1 902 455

135 MARCHAND BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHARGÉ (37) 9 674 625 1 888 452

136 RASEC ÉQUIPEMENT DU FOYER ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 24 970 091 1 887 874

137 FINOT ET COMPAGNIE ÉQUIPEMENT DU FOYER LA CHAPELLE-ST-URSIN (18) 51 739 851 1 861 299

138 AXFLOW MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 21 829 595 1 857 919

139 SOCIÉTÉ D'ORTHODONTIE FRANCAISE PHARMACIE ROCHECORBON (37) 16 575 395 1 832 813

140 SENIOR AEROSPACE ERMETO AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE FOSSÉ (41) 22 928 591 1 832 514

141 MJB BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHÂTEAUROUX (36) 13 196 538 1 827 347

142 ENTREPRISE JERÔME BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 18 995 745 1 819 651

143 DUBUS INDUSTRIES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS MALESHERBES (45) 18 380 907 1 816 737

144 HERBY INDUSTRIE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX LA LOUPE (28) 11 033 616 1 785 365

145 GUINAULT MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-CYR-EN-VAL (45) 16 493 534 1 782 557

146 SAFIL ÉQUIPEMENT DU FOYER BONNY-SUR-LOIRE (45) 11 332 744 1 780 499

147 AZYNOX MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ESVRES (37) 59 404 716 1 775 751

148 ORCOM CENTRE SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 6 968 731 1 763 658

149 ENRAF MARINE SYSTEMS ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE BOURGES (18) 15 756 526 1 737 913

150 LDM MANGEARD FILS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS JOUÉ-LÈS-TOURS (37) 8 353 508 1 730 217

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Entreprises Palmarès

26 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

151 LHERMITE AGRICOLE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VERNOUILLET (28) 29 995 543 1 692 452

152 LAPROVET PHARMACIE TOURS (37) 11 034 937 1 690 219

153 ESS FOOD AGROALIMENTAIRE ORLÉANS (45) 75 226 913 1 689 449

154 GEDIA ÉNERGIE DREUX (28) 29 235 205 1 672 207

155 VERGNET HYDRO MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS SARAN (45) 9 561 090 1 643 746

156 LESENS CENTRE VAL DE LOIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 19 644 902 1 637 697

157 SELARL C+ BIO ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES NOGENT-LE-ROTROU (28) 7 274 819 1 634 930

158 LIBRAIRIE SOURGET BIENS DE CONSOMMATION CHARTRES (28) 10 043 110 1 633 037

159 COMAREG - NR ÉDITION & IMPRIMERIE ST-AVERTIN (37) 17 556 763 1 607 524

160 CTSP CENTRE SERVICES COLLECTIFS BOURGES (18) 24 649 785 1 599 180

161 SAINTE LIZAIGNE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS STE-LIZAIGNE (36) 32 675 139 1 589 118

162 TEN PLUS MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CHERISY (28) 4 956 268 1 572 563

163 PARQUETERIE BERRICHONNE BOIS ARDENTES (36) 45 199 339 1 565 809

164 GMO DEVELOPPEMENT SERVICES AUX ENTREPRISES TOURS (37) 2 550 825 1 536 937

165 ÉTABLISSEMENTS A. HEBERT AGROALIMENTAIRE CHARTRES (28) 41 765 606 1 536 073

166 SOCIÉTÉ D’INFORMATIQUE ET FINANCIÈRE SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 4 951 043 1 533 600

167 YALE LEVAGE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VIERZON (18) 10 937 609 1 529 598

168 POMMIER MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VIABON (28) 9 298 367 1 527 274

169 COLFAX IMO POMPES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS TOURS (37) 11 435 799 1 513 821

170 COOPÉRATIVE LAITIÈRE DE LA RÉGION LOCHOISE VERNEUIL/REIGNAC AGROALIMENTAIRE VERNEUIL-SUR-INDRE (37) 37 395 597 1 508 731

171 DS SMITH LAROUSSE EMBALLAGES TIGY (45) 22 111 453 1 493 979

172 IMAGERIE 37 ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES TOURS (37) 5 182 442 1 493 776

173 JF STOLL LEMKEN MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 41 252 266 1 490 270

174 AGENCE INTERNATIONALE COMMERCIALE ET INDUSTRIELLE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX DREUX (28) 9 905 559 1 486 880

175 ARAIR ASSISTANCE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES TOURS (37) 17 735 409 1 486 659

176 POLINORSUD SERVICES COLLECTIFS AVOINE (37) 46 321 458 1 479 570

177 ÉDITIONS NOUVELLES IMAGES ÉDITION & IMPRIMERIE LOMBREUIL (45) 27 569 408 1 467 159

178 RISOUD PRÉCISION MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX AUBIGNY-SUR-NÈRE (18) 10 481 611 1 441 381

179 NEFAB EMBALLAGES SALBRIS (41) 20 421 557 1 437 203

180 COMPAGNIE DEUTSCH DISTRIBUTION MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS JARGEAU (45) 13 098 379 1 434 272

181 BRIAND ET GÉRARD CONSTRUCTION MÉTALLIQUE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX VOVES (28) 11 414 999 1 430 428

182 POSTFORMING ÉQUIPEMENT DU FOYER FONDETTES (37) 7 418 836 1 419 346

183 MENUISERIE GÉRARD DUBOIS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS SEPMES (37) 11 232 833 1 410 916

184 ENTREPRISE MOLLIERE CHAUFFAGE SANITAIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS LAILLY-EN-VAL (45) 7 780 387 1 408 320

185 DISVAL AGROALIMENTAIRE CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 49 142 021 1 405 172

186 HOLGER CHRISTIANSEN AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE OLIVET (45) 6 353 644 1 398 467

187 TOUTENKAMION AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE LADON (45) 9 695 447 1 379 242

188 VERMON ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE TOURS (37) 14 529 212 1 369 441

189 DLD DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE LOCHES (37) 31 525 789 1 367 040

190 MODUSLINK FRANCE SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 33 597 052 1 353 451

191 ERODE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX YÈVRES (28) 12 121 269 1 341 139

192 DEMOSPEC ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE ST-LOUP-DES-VIGNES (45) 4 406 463 1 338 584

193 MRCI TRANSPORTS & LOGISTIQUE ST-DOULCHARD (18) 34 502 276 1 336 183

194 NEVES INDUSTRIE BOIS ST-OUEN (41) 7 437 379 1 335 186

195 SLM BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHÂTEAUROUX (36) 3 440 506 1 332 151

196 BECIMMO SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 5 388 166 1 329 411

197 CLINIQUE DE L'ALLIANCE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ST-CYR-SUR-LOIRE (37) 16 873 639 1 324 291

198 APPLICATIONS RATIONNELLES D'ÉLECTRO-MÉCANIQUE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-BRISSON-SUR-LOIRE (45) 11 071 941 1 318 517

199 POLE SANTÉ LÉONARD DE VINCI ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 40 494 342 1 304 783

200 DALFOUR ET CIE AGROALIMENTAIRE MONT-PRÈS-CHAMBORD (41) 38 358 261 1 299 605

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Entreprises Palmarès

28 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

201 EURO WIPES PARFUMERIE NOGENT-LE-ROTROU (28) 20 841 935 1 297 395

202 WELSER PROFILES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CHARTRES (28) 8 486 876 1 294 327

203 LABORATOIRE ANDRÉ LESCAROUX ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHÂTEAUROUX (36) 8 892 533 1 284 069

204 FRANCEL ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE GALLARDON (28) 27 419 707 1 282 385

205 SEPCHAT FLAYSAKIER SERVICES COLLECTIFS TOURS (37) 16 672 355 1 280 035

206 CARTONNAGES INDUSTRIELS MEHUNOIS EMBALLAGES MEHUN-SUR-YÈVRE (18) 16 997 325 1 277 371

207 PRIMO PUBLICITÉ TOURS (37) 2 583 006 1 262 880

208 FAR GROUP EUROPE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 14 973 287 1 251 289

209 SOCIÉTÉ FRANCAISE D'INDUSTRIE ALIMENTAIRE/SOFRIA AGROALIMENTAIRE BRIARE (45) 22 566 217 1 249 689

210 SEBEMEX MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS PARÇAY-MESLAY (37) 10 108 037 1 236 706

211 LES MAISONS DE STÉPHANIE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-AVERTIN (37) 9 278 888 1 225 004

212 HELES TRANSPORTS & LOGISTIQUE BOURGES (18) 10 276 878 1 223 673

213 CLINIQUE GUILLAUME DE VARYE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ST-DOULCHARD (18) 18 894 195 1 220 254

214 RENAUDAT CENTRE CONSTRUCTIONS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX CHÂTEAUROUX (36) 10 092 294 1 219 781

215 R. VECCHIETTI BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS VERETZ (37) 24 504 834 1 217 848

216 ANGELO MECCOLI & CIE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS AZAY-SUR-CHER (37) 29 302 614 1 216 148

217 ROGER IVARS JEAN-CHRISTOPHE BALLET ARCHITECTES ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. TOURS (37) 3 620 302 1 214 550

218 BARBOT CONSTRUCTION MÉTALLIQUE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX DESCARTES (37) 39 788 905 1 206 938

219 BURBAN PALETTES RECYCLAGE BIENS DE CONSOMMATION ORMES (45) 25 949 448 1 204 074

220 CENTRE DE RECHERCHES BIOLOGIQUES SERVICES COLLECTIFS BAUGY (18) 11 577 685 1 203 547

221 SN BLOCH BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 16 911 278 1 196 045

222 JURIS FRANCE ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE ORMES (45) 6 434 413 1 195 378

223 LABORATOIRES D'ANALYSES BERRY SOLOGNE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 7 639 409 1 186 979

224 GIBERT CLAREY IMPRIMEURS ÉDITION & IMPRIMERIE CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 10 967 457 1 178 980

225 MORIN MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LAILLY-EN-VAL (45) 14 540 828 1 174 050

226 GALVA 45 MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ESCRENNES (45) 35 129 234 1 166 620

227 LECOINTE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHÉCY (45) 4 059 624 1 163 144

228 ARTEMIDE MEGALIT MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 17 546 300 1 163 068

229 LA BERRICHONNE FOOTBALL LOISIRS CHÂTEAUROUX (36) 7 205 732 1 162 735

230 IMMOBILIÉRE DU COSSON BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 7 839 492 1 157 935

231 SCIENTIFIC ATLANTA ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE GELLAINVILLE (28) 5 635 436 1 157 457

232 DERET LOCATION TRANSPORTS & LOGISTIQUE VERNEUIL-SUR-INDRE (37) 4 120 497 1 156 870

233 SOCIÉTÉ ÉTUDE RÉALISATION MONTAGE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-DENIS-LES-PONTS (28) 5 609 472 1 151 349

234 GROUPE LECOQ MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BOISVILLE-LA-ST-PÈRE (28) 43 122 955 1 137 868

235 SELARL JEAN DE BERRY ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ST-DOULCHARD (18) 5 941 824 1 124 457

236 A NEMERY ET CALMEJANE BIENS DE CONSOMMATION TOURS (37) 11 690 309 1 122 882

237 RASORI MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION ST-GEORGES-SUR-EURE (28) 10 458 085 1 121 848

238 REPÉRAGE ÉDITION & IMPRIMERIE CHEVRY-SOUS-LE-BIGNON (45) 13 777 040 1 118 916

239 ADES ÉCLAIRAGE ÉQUIPEMENT DU FOYER VERNOUILLET (28) 5 369 857 1 108 797

240 USINES DE ROSIÈRES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LUNERY (18) 49 328 995 1 108 552

241 RESIDENCE SAINTE CÉCILE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ORLÉANS (45) 3 013 887 1 107 912

242 POSTFORME ÉQUIPEMENT DU FOYER NOGENT-LE-ROI (28) 11 343 469 1 107 096

243 FOURNIER PÈRE ET FILS AGRICULTURE VERDIGNY (18) 9 902 246 1 105 272

244 MINOTERIE CANTIN AGROALIMENTAIRE REUILLY (36) 32 242 953 1 104 789

245 GSF AURIGA SERVICES AUX ENTREPRISES ST-AVERTIN (37) 38 874 761 1 103 827

246 BAURAL MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CHAMPIGNY-EN-BEAUCE (41) 3 641 951 1 103 781

247 GELCO ÉQUIPEMENT DU FOYER TOURS (37) 37 371 546 1 103 407

248 ENTREPRISE LANDRÉ BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-JULIEN-SUR-CHER (41) 5 614 255 1 101 644

249 SETCARGO INTERNATIONAL TRANSPORTS & LOGISTIQUE ORMES (45) 67 366 369 1 099 285

250 LABORATOIRE D'ANALYSE BIOLOGIQUE ET MÉDICALE MADELEINE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHÂTEAUDUN (28) 3 679 859 1 096 217

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Entreprises Palmarès

30 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

251 DERET TRANSPORTEUR TRANSPORTS & LOGISTIQUE SARAN (45) 17 666 040 1 092 138

252 SOLODIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE PERRUSSON (37) 40 744 040 1 091 802

253 COFRAMENAL BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHATEAUNEUF/THYMERAIS (28) 12 616 193 1 084 278

254 SCHRUB MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BALLAN-MIRÉ (37) 9 461 719 1 078 777

255 ÉTABLISSEMENTS DEPUSSAY MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS TERMINIERS (28) 39 605 344 1 075 968

256 CENTRE LOIRE VÉHICULES INDUSTRIELS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE BOURGES (18) 36 245 483 1 072 582

257 ZOLPAN CENTRE CHAMPAGNE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION INGRÉ (45) 16 978 576 1 070 999

258 SERVAIS AGROALIMENTAIRE DROUÉ (41) 17 106 263 1 068 275

259 MAURY IMPRIMEUR ÉDITION & IMPRIMERIE MALESHERBES (45) 117 012 054 1 065 860

260 ANTEA ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. ORLÉANS (45) 51 610 993 1 060 595

261 OMNIUM BÂTIMENTS MODULAIRES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORMES (45) 40 349 898 1 058 030

262 CREUZOT MICHEL SERVICES AUX ENTREPRISES GIEN (45) 6 549 591 1 057 975

263 CORNET MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS PITHIVIERS-LE-VIEIL (45) 29 191 278 1 057 497

264 SCIAGE DU BERRY BOIS MEZIÈRES-EN-BRENNE (36) 5 842 365 1 054 283

265 LARDIERGAZ ÉNERGIE ST-PIERRE-DES-CORPS (37) 5 192 185 1 048 939

266 GUAINVILLE INTERNATIONAL AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE GUAINVILLE (28) 15 115 933 1 043 768

267 SOMTP CENTRE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-PRYVÉ-ST-MESMIN (45) 39 678 320 1 043 528

268 MARIE-LAURE PROMO ACTION PUBLICITÉ THIRON-GARDAIS (28) 6 853 951 1 040 099

269 SIRAGA MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BUZANCAIS (36) 27 931 610 1 039 391

270 LOISEAU ANDRÉ BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 5 746 673 1 034 689

271 SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE TRANSFORMATION DES MÉTAUX MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ST-BENOIT-DU-SAULT (36) 29 862 879 1 031 327

272 VOSS DISTRIBUTION MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VERNOUILLET (28) 10 889 287 1 030 881

273 MAGRI BOIS THIGNONVILLE (45) 21 091 215 1 026 802

274 SOCIÉTÉ MONTARGOISE D'ÉLECTRICITÉ BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS AMILLY (45) 17 466 544 1 024 023

275 INTERSPORT AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE ST-CYR-SUR-LOIRE (37) 57 084 281 1 022 978

276 MATÉRIAUX RÉUNIS MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 31 427 130 1 022 669

277 PLOMBELEC MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS MEUNG-SUR-LOIRE (45) 14 600 498 1 019 798

278 DATACARD GLR ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. SEMOY (45) 19 376 778 1 016 180

279 CHIMIE MACHINES SERVICES HIGH TECH SERVICES COLLECTIFS LUIGNY (28) 7 353 099 1 008 416

280 GALLIER BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 19 330 757 1 004 668

281 ABITAL CONSTRUCTION ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. TOURS (37) 6 388 502 1 004 458

282 CONSTRUCTION IDÉALE DEMEURE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 11 988 260 1 004 230

283 GRANDS GARAGES DE TOURAINE AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE ST-CYR-SUR-LOIRE (37) 96 811 201 1 002 660

284 SOCIÉTÉ DÉCOUPAGE INDUSTRIEL DE PRÉCISION MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX FERRIÈRES-EN-GÂTINAIS (45) 4 440 822 999 674

285 BÂTIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS DE L'ORLÉANAIS/BTPO BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 18 746 019 996 290

286 TRANSPORTS LUCIEN ROBINET TRANSPORTS & LOGISTIQUE SARAN (45) 19 549 287 996 059

287 MONIN MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX NOGENT-LE-ROTROU (28) 13 637 748 994 124

288 SOCIÉTÉ D'ÉTUDES ET DE FABRICATION DE RESSORTS ET DERIVÉS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX NOGENT-LE-ROTROU (28) 6 671 595 993 726

289 SLBO TRANSPORTS & LOGISTIQUE ST-DOULCHARD (18) 25 635 574 989 926

290 PHENIX MÉTAL INDUSTRIE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX NAZELLES-NÉGRON (37) 17 624 535 985 247

291 SAGET MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION COULLONS (45) 2 652 099 985 220

292 HOUDARD MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LUCÉ (28) 22 364 185 982 900

293 CIBER ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES BLOIS (41) 2 618 290 979 209

294 SERVIT AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE TOURS (37) 19 306 429 974 948

295 GOURNAY DISTRIBUTION DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE VERNOUILLET (28) 45 880 268 974 192

296 PGS CENTRE BIENS DE CONSOMMATION COLTAINVILLE (28) 10 520 615 972 721

297 CHENON SERVICES COLLECTIFS MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 2 933 729 969 293

298 SOCIÉTÉ NOUVELLE PILLIVUYT MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION MEHUN-SUR-YÈVRE (18) 19 897 169 968 088

299 BAUDIN CHÂTEAUNEUF MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 161 044 020 967 478

300 FINANCIÈRE DOURS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE CHARTRES (28) 3 214 366 965 064

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Entreprises Palmarès

32 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

301 BOWDEN AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE BOYNES (45) 25 101 461 961 119

302 SELARL TONNELLERIE VALLÉE DE L'EURE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHARTRES (28) 5 898 428 959 678

303 SEYEC TRANSPORTS & LOGISTIQUE ST-MAUR (36) 17 387 425 959 391

304 BELLEVUE DISTRIBUTION DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE ST-MAUR (36) 48 345 700 959 013

305 LABORATOIRES D'ANALYSES MÉDICALES PORSIN VACHER WEBER ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES BOURGES (18) 3 190 345 956 805

306 COMPTOIR FORESTIER MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION CHALETTE-SUR-LOING (45) 17 248 914 955 211

307 COOPÉRATIVE MARTIN BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS LUÇAY-LE-MÂLE (36) 12 750 226 953 902

308 CROIXMARIE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 8 615 053 949 211

309 NEW HOUSES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORBIGNY (37) 2 991 479 944 761

310 ILA ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 2 489 814 939 602

311 CEG PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS COULLONS (45) 8 917 810 937 111

312 LA MONTGOLFIÈRE DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE AMBOISE (37) 53 026 160 926 549

313 AMYCEL AGRICULTURE VENDÔME (41) 5 940 432 925 011

314 LEPEIL BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS AMILLY (45) 2 561 050 922 663

315 RECAM SONOFADEX AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE NOUAN-LE-FUZELIER (41) 97 137 604 920 706

316 CHALLENGER FINANCES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHARTRES (28) 9 392 330 917 410

317 SCAC AUTOMOBILES AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE BOURGES (18) 61 129 125 916 174

318 SORADIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE CHINON (37) 34 272 145 913 370

319 LABORATOIRE DE BIOLOGIE MÉDICALE GEORGE SAND ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES LA CHÂTRE (36) 4 704 453 912 331

320 JEAN ROGGIANI BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHALETTE-SUR-LOING (45) 6 473 758 911 938

321 ÉCLAIRAGES ROGER PRADIER MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-MAUR (36) 6 197 503 911 139

322 EUROFEU MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS SENONCHES (28) 21 273 119 905 941

323 CENTRE D'HÉMODIALYSE DE L'ARCHETTE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES OLIVET (45) 4 457 207 904 658

324 MAISON DE RETRAITE CLAUDE DE FRANCE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHAILLES (41) 3 523 028 904 491

325 WARSEMANN AUTOMOBILES AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE BRACIEUX (41) 34 263 163 900 579

326 FUSA DRIVE RESTAURATION & HÉBERGEMENT TOURS (37) 5 476 261 898 413

327 ESTEVE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS RIANS (18) 11 783 803 898 360

328 SOLS ET FONDATIONS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS AMILLY (45) 10 658 708 897 438

329 SACCAP MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BLOIS (41) 14 965 080 896 584

330 PAVÉS DE RUE MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION LUISANT (28) 6 385 257 895 821

331 VIOUX DUBOIS MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LE POINÇONNET (36) 17 159 320 895 254

332 LESTRA TEXTILE & HABILLEMENT NAZELLES-NÉGRON (37) 29 471 319 891 552

333 PINXYL BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS MONTLOUIS-SUR-LOIRE (37) 5 652 128 889 135

334 CENTRE FINANCEMENTS SERVICES FINANCIERS DREUX (28) 6 017 943 888 524

335 ENTREPRISE BENOIST BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 14 267 861 886 286

336 NÉGOTOURS AGROALIMENTAIRE TOURS (37) 10 351 504 879 959

337 CENTRE ÉLECTRIQUE ENTREPRISE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-AMAND-MONTROND (18) 13 729 491 878 930

338 BIOSYNTHÈSE ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 3 789 489 878 621

339 SOCIÉTÉ NOUVELLE ÉLECTRO FLUIDES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-DOULCHARD (18) 9 296 398 878 446

340 DS SMITH CHOUANARD EMBALLAGES COULLONS (45) 13 505 197 876 560

341 CENTRE DE NÉPHROLOGIE DE CHÂTEAUROUX ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHÂTEAUROUX (36) 5 449 450 872 501

342 GILBERT AUTRET ARCHITECTURE ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. ORLÉANS (45) 2 173 687 870 720

343 CARRIÈRES DU BOISCHAUT ÉNERGIE CHÂTEAUMEILLANT (18) 3 903 050 868 002

344 PRODIA SERVICES COLLECTIFS FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 23 719 720 867 528

345 ENTREPRISE GÉNÉRALE BÂTIMENT BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 12 419 573 866 731

346 CERALLIANCE AGROALIMENTAIRE LEVROUX (36) 56 738 821 864 994

347 NASSE ET MARCHAND TRANSFERT TRANSPORTS & LOGISTIQUE ST-JEAN-DE-LA-RUELLE (45) 6 127 162 863 432

348 ENTREPRISE ASSELINE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS GIEN (45) 7 756 273 862 505

349 ISI ELEC BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45) 5 083 180 860 423

350 SODIM MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 6 272 881 859 165

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 33

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

351 ATN INDUSTRIE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS OLIVET (45) 8 880 628 856 544

352 DMA ARMATURES MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ST-GEORGES-SUR-EURE (28) 11 733 147 849 032

353 BCI SERVICES AUX ENTREPRISES BOURGES (18) 4 501 106 847 484

354 CLINIQUE ST-FRANCOIS ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES MAINVILLIERS (28) 16 206 683 844 211

355 GIRAULT MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BALLAN-MIRÉ (37) 6 163 784 842 494

356 ÉTABLISSEMENTS CHARBONNIER TRANSPORTS & LOGISTIQUE ROMORANTIN-LANTHENAY (41) 7 275 219 839 218

357 LIMPA NETTOYAGE SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 27 462 115 836 317

358 ÉTABLISSEMENTS MALARD BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-DENIS-EN-VAL (45) 7 267 081 834 020

359 BEG INGÉNIERIE ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. ORLÉANS (45) 58 844 973 833 377

360 BERRY RADIATEURS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE ST-DOULCHARD (18) 9 754 937 831 911

361 AMPLITUDE AUTOMOBILES AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 26 420 243 831 401

362 SOCIÉTÉ FRANCAISE DES GALERIES CD DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE TOURS (37) 9 411 517 829 421

363 RIOLAND MAROQUINIERS TEXTILE & HABILLEMENT VICQ-SUR-NAHON (36) 6 427 885 823 235

364 SAVIB 18 AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE BOURGES (18) 26 734 517 823 202

365 OPTIPHARM PHARMACIE CHÂTEAUROUX (36) 6 381 570 820 124

366 CENTRE DIAGNOSTIQUE DES MALADIES DU SEIN ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES TOURS (37) 4 583 023 818 394

367 EMKA FRANCE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX BOURRÉ (41) 14 893 048 817 174

368 INTER MANUTENTION SYSTÈME MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS BONNEVAL (28) 3 878 011 816 253

369 CHIMIREC PPM CHIMIE LA ROCHE-CLERMAULT (37) 6 208 278 816 174

370 FRANCE CONTREPLAQUÉ MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION LA VILLE-AUX-DAMES (37) 10 593 760 811 447

371 SCC MARTIN AUBAILLY ALLEZY ET ASSOCIÉS SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 2 450 814 811 445

372 CITYA IMMOBILIER/SGTI BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 4 221 185 810 965

373 AUTO.21 AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE LUISANT (28) 41 602 147 808 632

374 XAINTRAILLES BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS POILLY-LEZ-GIEN (45) 10 371 881 807 340

375 SUPERTAPE FRANCE PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS PIERRES (28) 15 983 088 807 186

Page 34: Mag décembre 2008

Entreprises Palmarès

34 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

376 BUSSIERE ÉDITION & IMPRIMERIE ST-AMAND-MONTROND (18) 22 502 436 806 304

377 APPROVISIONNEMENT DE MATIÈRES PREMIÈRES POUR L'INDUS/AMI MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS TAUXIGNY (37) 15 337 496 804 190

378 LES SABLIÈRES DU THIEULIN ÉNERGIE LE THIEULIN (28) 4 712 177 802 305

379 LE CHAMEAU TEXTILE & HABILLEMENT DUN-SUR-AURON (18) 24 929 025 797 495

380 ÉTABLISSEMENTS MARQUES PA PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS DROUÉ (41) 4 799 258 795 877

381 SOCIÉTÉ GIENNOISE DE CHAUDRONNERIE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX GIEN (45) 8 370 578 790 223

382 CLINIQUE DES GRAINETIÈRES ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ST-AMAND-MONTROND (18) 8 055 436 789 714

383 BILLY VALENCAY DISTRIBUTION DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE VALENCAY (36) 15 055 103 786 261

384 IMMOBILIÈRE LA PIERRE MEULIÈRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 5 626 530 783 953

385 VISHAY MEASUREMENTS GROUP ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE CHARTRES (28) 6 688 297 781 165

386 DEMEURES TERRE ET TRADITION BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS BAULE (45) 9 638 400 779 519

387 PERADON BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 6 512 321 779 460

388 CARUELLE NICOLAS MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45) 17 616 863 778 269

389 TRAVAUX PUBLICS DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS LUISANT (28) 4 023 486 773 354

390 CENTRE DE BIOLOGIE MÉDICALE & DE PATHO DE LA RUE GEORGES ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES CHARTRES (28) 5 302 556 773 147

391 THERMIE SOLOGNE 37 BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-PATERNE-RACAN (37) 9 360 400 770 928

392 CENTRE VÉHICULES INDUSTRIELS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 21 556 676 768 252

393 JOSKIN BOURGES MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LE SUBDRAY (18) 12 564 175 765 510

394 LIGEA AGROALIMENTAIRE LA CHAUSSÉE-ST-VICTOR (41) 173 742 576 765 281

395 ROBUST TRANSPORTS & LOGISTIQUE CHARTRES (28) 4 516 480 765 122

396 CRAM RESTAURATION & HÉBERGEMENT CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 3 720 728 763 891

397 CHAMPADIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE BONNY-SUR-LOIRE (45) 26 101 118 761 069

398 LA BOUTIQUE À IDÉES BIENS DE CONSOMMATION SARAN (45) 5 111 547 760 118

399 ARTENAY SEVENDAY AGROALIMENTAIRE ARTENAY (45) 52 694 482 759 664

400 SELARL IMAGERIE MÉDICALE DU GÂTINAIS ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES MONTARGIS (45) 4 251 577 757 204

401 AGRI-BEAUCE AGROALIMENTAIRE BONNEVAL (28) 6 231 291 754 284

402 LYOVEL SEMA DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE ORMES (45) 10 788 721 749 761

403 ARDECO MAITRE D'ŒUVRE ARCHITECTURE ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. ST-AVERTIN (37) 2 192 418 749 471

404 BOIREAU BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS VIERZON (18) 6 398 894 748 766

405 ECHIVARD MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS TOURY (28) 9 469 120 748 763

406 CORNET AGROALIMENTAIRE ORGÈRES-EN-BEAUCE (28) 57 912 789 748 516

407 SELARL BIORLAB ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES ORLÉANS (45) 4 997 403 747 911

408 NYPRO FRANCE PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS FONTENAY-SUR-EURE (28) 15 742 744 747 695

409 BOUCHARDIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE L’ÎLE-BOUCHARD (37) 24 731 305 747 179

410 MALPE AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE LOUANS (37) 3 167 367 745 221

411 TP BAT BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHÂTEAUNEUF-SUR-LOIRE (45) 7 867 008 742 036

412 REGROUPEMENT ET DIFFUSION DE ST LUBIN SERVICES AUX ENTREPRISES ST-LUBIN-DE-LA-HAYE (28) 16 302 154 742 029

413 ÉTABLISSEMENTS DANIEL PIQUET MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX BLOIS (41) 6 313 591 741 179

414 LABO D'ANALYSES BIOLOGIQUES ET MÉDICALES LAMOTTE VOISIN ACTIVITÉS MÉDICALES ET HOSPITALIÈRES BLOIS (41) 3 922 279 740 672

415 FRASEM AGROALIMENTAIRE LUTZ-EN-DUNOIS (28) 7 045 359 739 576

416 VERANDALUX BIENS DE CONSOMMATION GIEN (45) 15 460 171 736 337

417 EXEAU TP BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS BOUZY-LA-FORÊT (45) 6 286 548 731 146

418 LES EDITIONS INFORMATIQUES COMPTABLES ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE ST-OUEN (41) 4 046 533 731 089

419 CXR ANDERSON JACOBSON ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE ABONDANT (28) 7 066 048 730 179

420 MAISONS ERICLOR BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 13 056 098 725 538

421 ÉTABLISSEMENTS PIERRE ROBERT ET CIE BOIS ARDENTES (36) 19 079 874 722 682

422 ATELIER POLY MECA MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS COULLONS (45) 4 360 651 720 864

423 CITROEN ORLÉANS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE OLIVET (45) 58 417 379 718 668

424 CERIFAT SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 4 224 528 718 413

425 SERCPI BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-DOULCHARD (18) 7 177 011 713 990

Page 35: Mag décembre 2008

La Lettre Valloire - Décembre 2008 35

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

426 WASHTEC MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-JEAN-DE-BRAYE (45) 42 080 651 711 607

427 BATIVALOIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHAMBRAY-LÈS-TOURS (37) 5 012 983 710 200

428 FILTERSUN TEXTILE & HABILLEMENT LA LOUPE (28) 9 884 468 710 166

429 BINEAU AGRI SERVICE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 14 478 646 709 899

430 A Z TOURAINE AGROALIMENTAIRE PARÇAY-MESLAY (37) 29 804 596 708 001

431 VERTUMNE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS GALLARDON (28) 22 495 401 707 020

432 DARDONVILLE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS VILLEMANDEUR (45) 5 865 498 705 691

433 SECO TOOLS REAMING MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX BOURGES (18) 6 803 180 704 876

434 GOLDY'S SERVICES AUX ENTREPRISES BOURGES (18) 2 609 592 704 300

435 SUPLISSON AGROALIMENTAIRE COULLONS (45) 11 408 957 704 251

436 CPLH BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS SARAN (45) 3 801 037 703 986

437 TRELLEBORG DYNAFLEX PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS SANCHEVILLE (28) 3 794 245 700 544

438 THOREAU MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-OUEN (41) 10 789 261 697 452

439 TRANSMANUCENTRE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS INGRÉ (45) 2 748 232 696 978

440 ÉTABLISSEMENTS MOREAU TRANSPORTS & LOGISTIQUE BOURGUEIL (37) 9 293 508 695 180

441 JLC 45 BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-CYR-EN-VAL (45) 17 906 488 694 602

442 ATELIERS ÉLECTRIQUES ET MÉTALLURGIQUES DU LOIRET/AEML MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX MEUNG-SUR-LOIRE (45) 16 906 951 691 815

443 PROLUDIC BIENS DE CONSOMMATION VOUVRAY (37) 21 679 749 691 471

444 ÉTABLISSEMENTS LEBRUN MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX BEAUNE-LA-ROLANDE (45) 5 108 692 690 002

445 JAILLAIS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS CHINON (37) 2 288 702 689 841

446 BOUTIQUES ARCHE BIENS DE CONSOMMATION CHÂTEAU-RENAULT (37) 7 317 411 688 346

447 GEST MAG MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS ST-GERMAIN-DU-PUY (18) 5 056 301 688 210

448 T.D.C SARL MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LA CHAPELLE-ST-MESMIN (45) 4 841 329 687 926

449 SA D'ARCHITECTE GÉRARD CARATY BRUNO POUPART LAFARGE ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. TOURS (37) 2 730 378 687 059

450 SERVICE APRÈS VENTE NATIONAL MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS LUCÉ (28) 6 853 601 686 878

Page 36: Mag décembre 2008

Entreprises Palmarès

36 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Rang Raison sociale Domaine d’activité Ville CA 2007 EBIT 2007

451 ENTREPRISE DE TRAVAUX PUBLICS GÉNÉRAUX/ETPG BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS BARJOUVILLE (28) 3 294 123 686 702

452 CAVE DES PRODUCTEURS DES GRANDS VINS VINS & SPIRITUEUX VOUVRAY (37) 6 748 236 685 477

453 AZUR TRENTE SEPT AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE PARÇAY-MESLAY (37) 20 181 464 680 901

454 CHARPENTE MENUISERIE LEUILLET BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS LA CHÂTRE (36) 7 902 126 678 952

455 CENTRE D'ÉTUDES BIOLOGIQUES ET PHARMACEUTIQUES SERVICES COLLECTIFS FONDETTES (37) 4 221 957 678 111

456 ENTREPRISE GÉNÉRALE DE CONSTRUCTION RÉNOVATION LAIRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-AIGNAN-SUR-CHER (41) 15 818 481 673 175

457 BLV ALFA PAP MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CLEVILLIERS (28) 3 702 562 670 592

458 ONEX CONSTRUCTEUR MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX JOUÉ-LÈS-TOURS (37) 6 677 961 669 500

459 SAINT LAZARE DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE CHINON (37) 16 945 423 669 311

460 CHARTRES PL LECHEVALIER DOURS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE CHARTRES (28) 21 937 365 665 685

461 SMBL BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ORLÉANS (45) 4 946 196 663 620

462 DELIRES RESTAURATION & HÉBERGEMENT TOURS (37) 4 066 176 656 761

463 COMPAGNIE DES AUTOCARS DE TOURAINE TRANSPORTS & LOGISTIQUE TOURS (37) 8 932 245 656 196

464 FM NORD MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX MARBOUÉ (28) 6 907 572 655 719

465 MERLIN TP ENVIRONNEMENT BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS PANNES (45) 6 252 490 654 392

466 CHESNEAU AGRITECH MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS MER (41) 21 070 814 653 837

467 PHYTO SERVICE MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS MAVES (41) 39 256 941 650 849

468 AVREDIS DISTRIBUTION GÉNÉRALISTE ST-LUBIN-DES-JONCHERETS (28) 48 043 947 650 643

469 JALOUNEIX ET ASSOCIÉS SERVICES FINANCIERS ORLÉANS (45) 2 677 979 649 860

470 GENTY ET BRUNEL BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-GERMAIN-DU-PUY (18) 2 945 613 649 056

471 BERNIER ORLÉANS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE FLEURY-LÈS-AUBRAIS (45) 77 725 530 647 966

472 ARCADES ÉQUIPEMENT DU FOYER VENDŒUVRES (36) 19 444 162 645 835

473 AGENCE TOURANGELLE D'ENQUÊTES ET DE RECHERCHES/ATER SERVICES AUX ENTREPRISES SORIGNY (37) 7 594 950 645 271

474 MECACHROME FRANCE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX TOURS (37) 4 780 477 644 294

475 MAÇONNERIE DANIEL BERNEUX BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS NAZELLES-NÉGRON (37) 5 154 608 642 194

476 TERNOIS ARCHITECTURE, INGÉNIERIE & ÉTUDES TECH. CHARTRES (28) 43 842 295 641 792

477 CADOR DORAC ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE TOURS (37) 2 772 749 639 993

478 LOIRET TRUCKS ÉTABLISSEMENTS DOURS AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE SARAN (45) 22 417 806 638 447

479 TECHNI-MURS BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS ST-MAUR (36) 5 687 594 638 146

480 BRISARD NOGUES VAL DE LOIRE MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ST-DENIS-LES-PONTS (28) 9 938 317 637 410

481 BOUGAULT MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX ST-FLORENT-SUR-CHER (18) 2 946 206 636 912

482 EPMO MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX LA CHAUSSÉE-ST-VICTOR (41) 8 238 748 633 541

483 AXXIA AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE ST-DOULCHARD (18) 23 787 625 633 022

484 SDH FERROVIAIRE AUTOMOBILE & AÉRONAUTIQUE ST-DENIS-DE-L’HÔTEL (45) 8 948 395 632 296

485 SOCIÉTÉ D'EXPLOITATION DES TRAITEMENTS DE SURFACE/SETS MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX CHABRIS (36) 8 313 143 632 092

486 LHOTELLIER R2A PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS CONTRES (41) 4 780 764 632 064

487 OXYGÈNE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS TOURS (37) 4 794 155 629 941

488 FICHOT HYGIÈNE ÉQUIPEMENT DU FOYER MAINVILLIERS (28) 8 783 165 628 136

489 ODYSUR PAPIN SERVICES TRANSPORTS & LOGISTIQUE BOURGES (18) 3 656 493 628 069

490 DYADEM ÉLECTRICITÉ, ÉLECTRONIQUE & INFORMATIQUE PARÇAY-MESLAY (37) 37 074 675 627 508

491 JAVAUX PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS MAINTENON (28) 5 863 059 624 087

492 APPAOO MÉTALLURGIE & TRAVAIL DES MÉTAUX MÉNARS (41) 5 865 055 622 982

493 SOCIÉTÉ D'ÉTUDE COMMERCIALE MÉCANIQUE ET PLASTIQUE PLASTIQUES & CAOUTCHOUCS SAVONNIÈRES (37) 5 088 046 622 236

494 BLANVILLAIN BOIS MONT-PRÈS-CHAMBORD (41) 13 178 533 616 920

495 AFFINITY LA CHAPELLE AGROALIMENTAIRE LA CHAPELLE-VENDÔMOISE (41) 38 253 421 615 480

496 KLEBER MALÉCOT MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS NEUVILLE-AUX-BOIS (45) 35 712 458 614 563

497 SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE AMÉNAGEMENT FONCIER/SAFIM SERVICES AUX ENTREPRISES ORLÉANS (45) 5 798 589 611 669

498 ALDIS CENTRE BÂTIMENT & TRAVAUX PUBLICS VELLES (36) 32 648 130 611 660

499 CLYDE BIENS DE CONSOMMATION CHÂTEAUROUX (36) 8 080 464 611 520

500 ÉTABLISSEMENTS VITAGRI MACHINES-OUTILS & ÉQUIPEMENTS CRÉZANCY-EN-SANCERRE (18) 12 602 773 611 344

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«L es banquiers ont gardé la tête froide ». Selon CatherineKraft-Le Marec, présidente de Centre Capital Dévelop-pement (CCD), la grave crise boursière et financière qui

a fait trembler l’establishment bancaire et fait craindre un risque sys-témique de raréfaction du crédit, n’a pas entraîné de changementmajeur de la part des banques régionales.Certes, des entreprises ou des particuliers en passe de réaliser uneopération immobilière ont pu connaître quelques sueurs froides toutau long de cet « octobre noir », « mais, globalement, le financement del’économie locale n’a pas été corrompu en dépit d’une tension évi-dente sur les liquidités disponibles » affirme ce responsable d’unebanque mutualiste.En inaugurant début novembre la cellule de veille tourangelle ducomité de suivi chargé de suivre l’application du dispositif gouverne-mental anticrise, Hervé Novelli, le secrétaire d’Etat en charge du Com-merce, de l’Artisanat et des PME, a également tenu un discours ras-surant. « A priori, les consulaires ne nous ont pas fait part d’une si-tuation dramatique sur le front de l’accès au financement. Ainsi, laChambre de Métiers de Touraine n’a reçu qu’une cinquantaine d’ap-pels d’entrepreneurs ou d’artisans. Et, dans la majorité des cas, ils’agissait davantage de demandes d’information que d’appels ausecours » a-t-il déclaré à la presse.Didier Le Fal, directeur crédits et finances de la Banque Populaire Valde France (BPVdF), affiche aussi une grande sérénité : « A la fin octo-bre, les encours de prêts engagés depuis le début de l’année s’éle-vaient à environ 700 M€, soit une progression de 12 %. Nous devrionsterminer l’année à unmilliard, ce qui n’est pas tout à fait compatibleavec un supposé climat de credit crunch ». Dans un bel ensemble,

Les banquesprêtent toujoursaux entreprises

Entreprises Financement

La bourrasque financière n’a pas bouleversé les règles de l’octroi des crédits auxentreprises, en dépit de quelques incidents. Les affaires locales saines devraient toujoursavoir accès aux liquidités en cas de besoin.

38 La Lettre Valloire - Décembre 2008

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les banquiers affirment ne pas avoirfondamentalement modifié leur com-portement. Tout juste certains avouent« redoubler de prudence sur certainsdossiers un peu limite… ».« En ce qui nous concerne, nous n’é-tions pas des adeptes des montagesbyzantins avant la crise… Nous ne

le sommes pas devenus après. Nousn’avons pas touché à nos critèresd’engagement » assure Michel Roux,directeur du développement de la

BPVdF. Certes, convient son confrèreDidier Le Fal, « nos équipes ne finan-cent que 70 % de la valeur du biendans le cadre d’une opération immo-bilière faisant appel à un prêt relais.Par ailleurs, nous passons notrechemin lorsqu’il s’agit de financer desLBO (Leverage Buy Out) secondaireou tertiaire, ou la plus grande partd’une acquisition via un emprunt infine. On peut taxer ces principes deconservateurs… mais c’était égale-ment le cas avant la crise ».Pour le responsable des engagementsde la BPVdF, « aucune catégoried’opération, y compris celles mettanten jeu des mécanismes d’effet delevier (LBO), ne sont a priori exclues ».Simplement, certaines d’entre elles –c’est notamment le cas des LBO – sontdevenues rarissimes « et pas du faitdes banquiers ».Un récent sondage commandé par laCCI de Touraine et réalisé auprès d’un

““ LES BANQUES ET LES POUVOIRS PUBLICS DOIVENT

ÉVITER DE SUSCITER DES EFFETS D’AUBAINE !

La Lettre Valloire - Décembre 2008 39

Didier Le Fal et Michel Roux (Banque Populaire Val de France).

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échantillon de 200 dirigeants confirmeque le maelström financier n’a pasmodifié en profondeur les relationsentre banques et entreprises.Seulement 3 % considèrent qu’il y aeu « dégradation ». Pour 80 % dessondés, ces relations « n’ont paschangé ». Plus significatif : 75 % deschefs d’entreprise affirment avoirréussi à financer un projet de dévelop-pement (41 % « facilement », 34 %« difficilement »). Seulement 9 % esti-ment « que leurs facilités de caisseont été modifiées ».Le robinet des banques n’aurait doncjamais été coupé, contrairement à cequ’a prétendu le tam-tam média-tique ? Et les 300 plaintes d’entre-prises déposées sur le plan nationalà la fin octobre auprès du médiateurdu crédit René Ricol relèveraient dela mystification ? « Il faut bien faireattention, maugrée un banquier dela place, une minorité d’entreprisespensent qu’elles peuvent profiter dela situation pour obtenir des finance-ments qu’elles n’auraient jamais eu

l’idée de solliciter avant la bour-rasque financière. Les banques et lespouvoirs publics doivent éviter desusciter des effets d’aubaine ! ».C’est, en effet, toute la difficulté de lamise en œuvre par le gouvernementde l’appui au financement de l’activité.« Les comités de suivi n’ont pas pourmission de forcer la main des ban-ques, a d’ailleurs prévenu Hervé No-velli. Elles seules ont la légitimité etl’expertise pour accorder les créditsau regard de l’analyse des projets etdes conditions d’exploitation desentreprises qui sont leurs clients.»La même circonspection devrait pré-valoir dans la mise en œuvre de cer-taines dispositions exceptionnellesvisant à venir en aide aux entreprises.Il en est ainsi du fonds de retourne-ment 100 % privé, abondé à hauteurde 12,5 M€ par la Caisse des Dépôtset Consignations, la Banque PopulaireVal de France et la Caisse d’EpargneLoire-Centre, dont le pilotage a étéconfié à Centre Capital Dévelop-pement. « Ce fonds, qui a d’ailleurs

été créé avant la crise de cet autom-ne, a pour objectif d’intervenir aucapital – dans le cadre de ticketsvariant entre 500 000 € et 1,2 M€ –d’entreprises saines rencontrant unproblème conjoncturel de trésorerie »explique Catherine Kraft-Le Marec.Typiquement, les entreprises retenuesseront celles confrontées à un impayémajeur ou bien à la nécessité d’investirrapidement dans de nouveauxéquipements pour faire face à un sauttechnologique. En revanche, ces dis-ponibilités ne seront pas affectées àdes plans de sauvetage ou de redres-sement d’entreprises enlisées dansdes difficultés structurelles chro-niques. « Ce n’est pas notre métier »lâche la présidente de CCD.« Il n’y a, en fait, rien de nouveausous le soleil, juge Michel Roux, notreactivité de production de crédits estavant tout déterminée par le niveaud’activité et l’état des carnets de com-mandes de nos clients ». Et là, c’estévidemment une autre histoire…

Entreprises Financement

Jean-Christophe Savattier

40 La Lettre Valloire - Décembre 2008

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42 La Lettre Valloire - Décembre 2008

E n ces temps de crise où Gul-liver vacille, il est de bon tonde s’intéresser aux Lilliputiens

que sont les petites entreprises, rela-tivement épargnées par la bourrasqueet toujours créatrices de richesses.Mais il est à craindre que ces bonnesrésolutions soient oubliées sitôt lesvaches grasses revenues. C’est dansce contexte plutôt favorable à leurcause que les organisations représen-tatives de l’artisanat et des petitesentreprises de l’Union européenne,réunies en congrès à Tours les 30 et 31octobre dernier, ont lancé un appelen forme de supplique aux pouvoirspublics : « Pensez aux petits d’abord ».En France, les 920 000 entreprises arti-sanales correspondent à plus de 3 mil-lions d’actifs générant 300 Mds€ dechiffre d’affaires : ces sept dernièresannées, elles ont créé 430 000 emploissalariés, soit 1 emploi créé en Francesur 4. Et ce décompte n’intègre pastoutes celles qui n’entrent pas dansla définition de l’artisanat (voir le sujetci-après sur les consultants d’entre-

prises). Les micro-entreprises sont eneffet décidées à peser de tout leurpoids pour que le Small Business Act,que la Commission européenne veutadapter à l’Union sur le modèle améri-cain, ne soit pas une « simple décla-ration politique supplémentaire ».L’Assemblée permanente des cham-bres de métiers (APCM), organismequi fédère les 127 chambres demétiers locales françaises, demandeque cinq principes soient inscrits dansla loi et systématiquement pris en

Les petites entrepriseseuropéennes, au premier rangdesquelles celles de l’artisanat,sont décidées à peser de toutleur poids auprès de Bruxellespour que leurs spécificitéssoient bien comprises etrespectées. Un chantier dontse sont emparées les chambresde métiers, bien décidées àaffirmer leur rôle à la fois auprèsde Bruxelles… et de Paris,qui leur demande de réduireleur budget.

Pensezaux petits d’abord !

Entreprises Artisanat

Jacques Toubon et Hervé Novelli lors du Congrès de Tours (30 et 31 octobre).

Jean-Pierre Freudenreich

Page 43: Mag décembre 2008

compte (voir encadré ci-contre). Parailleurs, les organisations euro-péennes demandent la mise en placeou le renforcement de plusieurs dis-positifs existants, comme celui de laGarantie PME, afin de faciliter l’accèsdes plus petites entreprises auxcrédits.Autre cheval de bataille, enfourchécette fois par les chambres françaisesde métiers et de l’artisanat (CMA),celui de la simplification des formalitésà remplir par les entreprises aumoment de leur création et à chaqueétape de leur vie. « La formalité decréation d’entreprise peut être désor-mais entièrement faite par internetsur une plate-forme dématérialisée,avec un appui à distance de lachambre, grâce à un progiciel infor-matique mutualisé » explique ainsiJean-Pierre Freudenreich, secrétairegénéral de la CMA d’Indre-et-Loire,qui précise “qu’à ce jour, sur 2008,en moyenne 15 % des opérationsd’immatriculation ont été faites defaçon dématérialisée par celles qui

ont ouvert ce service. » C’est sur cesexpériences que se fondent les CMApour revendiquer le rôle de guichetunique pour les artisans, en applica-tion du Small Business Act européen.Elles sont même prêtes à aller plusloin et à assumer la fonction de centrede ressources pour les chefs d’entre-prises artisanales, afin d’assurer unepartie « du rôle que jouent les servicesfonctionnels d’un grand groupe »souligne Jean-Pierre Freudenreich.

Au moment où se joue l’avenir deschambres consulaires, auxquelles laRGPP (Révision générale des poli-tiques publiques) enjoint de faire deséconomies drastiques d’ici à 2011,cette affirmation de soi n’était certespas anodine de la part des représen-tants du monde artisanal. Présent aucongrès, Hervé Novelli, le secrétaired’Etat en charge des PME, a bien reçule message.

La Lettre Valloire - Décembre 2008 43

• Le principe de « sauvegarde » : une législation ne peut être adoptée si elle estcontraire au développement des PME ou si elle risque de freiner leur compétitivité

• Le principe de « proportionnalité » : la législation ne doit pas imposer des mesuresinutiles aux PME et doit se limiter au strict nécessaire

• Le principe du « une fois seulement » : les entreprises ne doivent pas être soumisesplus d’une fois à des déclarations et procédures administratives redondantes

• La réalisation d’analyses d’impact systématiques, destinées àmesurer les effets éco-nomiques et sociaux des mesures réglementaires sur les PME, dans leur diversité

• L’appui aux réseaux d’organisations intermédiaires jouant le rôle de guichetsuniques des entreprises

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Page 44: Mag décembre 2008

L es consultants d’entreprise dela région Centre veulent êtremieux reconnus de leurs don-

neurs d’ordre. Ces professionnels, sou-vent indépendants, qui exercent desmétiers très différents – du conseil eninformatique, en organisation de laproduction, en passant par lesressources humaines et le marketing –« mettent en œuvre des prestationsde grande qualité, ô combien utilespar ces temps de crise » juge Chris-tophe Provost, gérant de l’agence con-seil en marketing et communicationchartraine Green & White. « Mais lesentreprises peinent parfois à les sol-liciter par méconnaissance » pour-

suit-il. Ce problème dépasse d’ailleursle cadre régional puisque, dit-il, lesentreprises anglo-saxonnes feraientcinq fois plus appel à des consultantsque les entreprises françaises.A l’initiative de plusieurs associationsdépartementales regroupées au seinde l’Association Centre-Loire Consul-tants (ACLC), les conseillers de l’en-treprise réagissent. Ils viennent de sefédérer dans une structure baptisée« Réflexe Conseil en région Centre »qui regroupe une centaine de mem-bres. Dotée d’un site Internetwww.reflexe-conseil-centre.org, elle« propose aux entreprises une véri-table cartographie régionale des

Les consultants d’entreprisesde la région Centre sestructurent dans unefédération régionale,« Réflexe Conseil en régionCentre », qui a pour ambitionde proposer aux donneursd’ordre une véritablecartographie descompétences locales.

44 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Les consultants veulent

Page 45: Mag décembre 2008

La Lettre Valloire - Décembre 2008 45

compétences » explique ChristopheProvost, qui préside « Réflexe Con-seil » en Eure-et-Loir.Attention ! Il ne s’agit pas d’inventaireouvert à tous les vents : les consul-tants, qui sont le plus souvent cooptéspar leurs pairs, doivent respecter unecharte qualité « et notamment s’en-gager à mettre en place des procé-dures collaboratives d’échange debonnes pratiques avec les autresconsultants ». L’association peutrecueillir les avis des donneurs d’or-dre sur les prestations de ses mem-bres. Elle donne aussi toutes lesinformations sur les aides publiquesqui permettent de financer le recours

à un conseil d’entreprise. Mais cetteinitiative ne se limite pas à la seulesphère des consultants et de leursdonneurs d’ordre. L’association sesitue également dans une logique dedéveloppement économique, préciseChristophe Provost. « Nous sommespersuadés que l’offre de nos différentsmétiers participe à l’attractivité desterritoires.»Ainsi, les membres de l’Eure-et-Loirviennent de proposer à l’aggloméra-tion chartraine (Chartres Métropole)d’effectuer gratuitement une pre-mière prestation de deux heures auprofit d’un entrepreneur ou d’uninvestisseur confronté à une problé-

matique spécifique et souhaitants’installer ou se développer en Eure-et-Loir. Une telle démarche pourraitnaturellement être étendue aux autresdépartements.Réflexe Conseil en région Centre, quiest présidé par Cyrille Venturini, aaussi pour tâche de réunir sous unemême bannière toutes les associa-tions, y compris l’UCOREC (Uniondes consultants de la région Centre)qui avait été créée par d’anciens mem-bres de la Fédération des consultantsdu Loiret. « Il ne nous reste plus qu’àsolliciter l’apport de nos confrèresdu Berry » conclut ChristopheProvost. JCS

être davantage reconnus

Page 46: Mag décembre 2008

Entreprises Industrie

46 La Lettre Valloire - Décembre 2008

A 12 kilomètres de distance,ils font le même métier :Antartic à Saint-Martin-

d’Abbat, comme la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel dans la communeéponyme (lire, à ce propos, le sujetde la précédente édition de notremagazine), conditionne des bois-sons non alcoolisées (jus de fruits,sodas, sirops et eau, avec le lait enplus pour l’usine de la familleVasseneix). Mais ces deux voisins sontplus confrères que concurrentspuisque le premier nommé condi-tionne des produits presque exclu-sivement pour sa maison mère, legroupe Intermarché : « Nous tra-vaillons à 96 % pour les quelque2 000 enseignes du groupe, expliqueManuel Machado, le directeur du si-te. Mais 4 % de nos volumes ont dé-sormais d’autres débouchés, no-tamment pour la restauration horsfoyer. Nous avons l’objectif de ven-

dre 20 % de notre production endehors d’Intermarché ». Installéedans sur 45 000 m2 couverts, l’unitéde Saint-Martin-d’Abbat fait fonc-tionner 13 lignes d’embouteillage etun parc total de 1 200 machines. Les240 salariés conditionnent chaqueannée l’équivalent de 300 millionsde litres de boisson – à 42 % de l’eaude source, 30 % des jus de fruits, lesolde se partageant entre les softs(dont les sodas) et les sirops – dansquatre types de contenants (PET etbriques carton, en plein essor, bidonsen métal et verre, ce dernier tendantà être remplacé).Une moyenne de 1 500 palettes estproduite quotidiennement parl’usine, mais en pleine saison lacadence peut atteindre 3 000 palettespar jour. Les bouteilles palettiséessont stockées dans un entrepôtentièrement automatisé de grandehauteur d’une capacité de 22 400palettes. Un volume impressionnantqui ne représente pourtant que 8jours de vente en plein été.Pour respecter le cahier des chargesde son principal client, Antartic doitoptimiser en permanence sa pro-duction. Les Mousquetaires veulentacheter les boissons étiquetées àleurs marques de distributeurs(MDD) 20 à 25 % moins cher afin derépercuter la différence aux consom-mateurs. Du côté de l’industriel, toutest bon pour abaisser le prix derevient : des emballages plus légers,

une organisation du travail impecca-ble qui permet de gagner en renta-bilité, point après point. « C’est poursaturer notre outil de production etamortir nos charges fixes que nouscherchons des clients hors des 2 000enseignes du groupe » justifie ManuelMachado.L’avenir passera par la constructionsur le site de Saint-Martin-d’Abbatd’une nouvelle unité entièrementdédiée à l’embouteillage d’eau.L’usine, qui puise ses besoins dans 5forages de la nappe de Beauce,gigantesque citerne s’étendant surprès de 10 000 km2, a réservé à ceteffet un terrain à proximité de la voieferrée. Mais la concrétisation de ceprojet passe par une offre de trans-port des flux par SNCF Fret ; car laroute n’est plus un mode assez com-pétitif pour l’eau, qui représente42 % des volumes produits mais seu-lement 12 % de la facturation del’usine (environ 100 M€ par an).Antartic, seule usine d’embouteillagede boissons du groupe – hors eau –approvisionne 16 bases Intermarchésur l’ensemble du territoire, ce quientraîne des coûts logistiques impor-tants. « Si nous ne menons pas àbien ce projet, il est à craindre quenous perdions progressivement desmarchés au profit d’unités de pro-duction plus proches des lieux deconsommation » avertit ManuelMachado.

Antartic, filiale du groupe Intermarché, embouteille l’équivalent de 300 millions de litres à Saint-Martind’Abbat, au sud-est d’Orléans. Les Mousquetaires sont des clients exigeants, adeptes de prixtoujours plus serrés. Un engagement que l’industriel réussit à tenir.

Antarticgros volumes

et petits prix

François-Xavier Beuzon

Page 47: Mag décembre 2008

La Lettre Valloire - Décembre 2008 47

Le directeur de l’usine Antartic est à l’origine, avec quelques autres chefs d’entreprises agroalimen-taires, de l’ARIAC, une association régionale qui veut être entendue des pouvoirs publics.

« Nous voulons peser sur la décision publique »Manuel Machado, président de l’Association régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC)

La Lettre Valloire : Quel est le but poursuivipar l’ARIAC ?Manuel Machado : Les industriels de l’agroa-limentaire, qui représentent 17 000 emplois enrégion Centre et plus de 400 entreprises de plusde 20 salariés, ne pèsent pas suffisamment surles décisions publiques. Nous sommes un peules parents pauvres… Pourtant, les besoins enmatière de formation, d’organisation des trans-ports ou de prise en compte des contraintes envi-ronnementales sont criants. Nous avons doncdécidé, à partir d’une première expérience menéedans le Loiret, de nous organiser au niveau régio-nal. C’est de cette volonté commune qu’est néel’ARIAC en juillet dernier.LV : Qui sont les membres de l’ARIAC ?M.M. : Aujourd’hui, une vingtaine d’entreprises.Nous menons une campagne de sensibilisationdans chaque département via les CCI. Nous esti-mons pouvoir réunir assez rapidement une

cinquantaine d’adhérents, mais il est importantque nos membres, par leur diversité, représen-tent l’ensemble de la profession. C’est la clé de lareprésentativité.LV : Quelles seront les premières actionsmenées ?M.M. : Nous voulons engager une démarche trèsforte dans le domaine de la formation. Nosmétiers sont mal connus, parfois décriés, etl’offre de formation n’est pas à la hauteur desenjeux. Nous voulons proposer aux pouvoirspublics de les aider à l’ajuster ; le sur-mesure doitprévaloir sur une offre catalogue qui n’est pas enphase avec les besoins des entreprises. Notre ini-tiative est d’ailleurs encouragée par la Région, laDrire et la Draf qui cherchent des interlocuteurssolides et reconnus sur ces questions.

Propos recueilli par JCS .

Manuel Machado et sesconfrères s’organisentau niveau régional pourfaire face aux enjeuxde leur profession, de laformation aux transportset à l’environnement...

Contact ARIAC : PhilippeVillevalois au 06 67 18 36 06ou [email protected]

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Entreprises Industrie

48 La Lettre Valloire - Décembre 2008

L e fabricant de moules à fro-mage et de chaînes de pro-duction robotisées dédiées à

l’industrie fromagère Servi Doryl(environ 20 M€ de CA, 150 collabo-rateurs dont une centaine à Langeais,à côté de Tours), lutte pour maintenirses positions. Ce leader mondialméconnu « n’a pas le choix » expli-quent Pierre Oules et Jean-ClaudeMongrenier, les deux dirigeants quiont racheté l’entreprise en 2005. « Lemarché est plutôt mature en Europede l’Ouest et la durée de vie de nosproduits et solutions est assezlongue » ajoute Jean-Claude Mongre-nier. C’est donc de l’export – déjàplus de 45 % de la facturation – quela direction de Servi Doryl entendtirer le meilleur profit au cours desprochaines années.Bonne nouvelle : « La consomma-tion de fromage dans le monde estglobalement en hausse, tirée par les

pays émergents qui industrialisentde plus en plus la transformationdu lait » observe Pierre Oules. Dansce contexte, Servi Doryl hume le ventdu large. Et mise beaucoup sur seslignes de fabrication clé en main –qui ne constituent aujourd’hui qu’untiers des ventes – conçues par unbureau d’études de 11 personnes.

« Nous visons aussi le marché US oùnous avons ouvert une filiale àChicago, et où nous attendons inces-samment le résultat final d’unimportant appel d’offre » avanceJean-Claude Mongrenier. Mais l’en-treprise tourangelle espère égale-ment beaucoup d’un projet decréation d’une usine de productionde fromage en Inde. « Les Indiens semettent à industrialiser la fabrica-tion du paneer, un fromage tradi-tionnel à base de lait de bufflonne(comme la mozzarella) » poursuitJean-Claude Mongrenier qui indiqueque Servi Doryl « a devisé une usinepour la coopérative indienneAmul ».Servi Doryl ne manque pas d’argu-ments pour séduire ces nouveauxprospects. La société bénéficie d’unetradition reconnue en matière d’au-tomatisme industriel : « Les équipesde Servi Doryl ont, en effet, mis aupoint un robot de découpe de laitcaillé » poursuivent les dirigeants.Depuis 2006, ils ont décidé de fairefructifier ces acquis et d’investir1,2 M€ dans un programme de R&D,

financé pour un tiers par la RégionCentre. Cette dernière a égalementalloué une avance de même montantpour le financement des actions àl’export.Le programme de recherche, assurépar une équipe de R&D, a conduit àdes résultats probants avec la créa-tion de 26 emplois conformément à

l’accord passé avec la collectivitérégionale. « Nous avons notammentmis au point des robots de retour-nement des claies à fromage ; ilspermettent d’accroître la producti-vité et d’améliorer le confort desopérateurs qui sont exposés à destroubles musculo-squelettiques » sou-ligne Jean-Claude Mongrenier.Servi Doryl, qui a choisi un modèleindustriel très intégré, a égalementdéveloppé des plastiques détectablesqui permettent au fromager d’éviterque des débris de plastiques seretrouvent dans le produit fini à l’is-sue du process.Les deux co-dirigeants estiment queles projets en cours d’implantationde lignes de fabrication (5 en France,7 à l’export) représentent un CApotentiel de 6 M€. Mais il va falloirdans l’intervalle encaisser la bour-rasque qui souffle sur l’économiemondiale ; une étape critique querésume Jean-Claude Mongrenier enune formule : « Le futur est incer-tain dans un univers chaotique ».

A Langeais, le spécialiste des moules à fromage et des automatismes dédiés à l’industrie froma-gère Servi Doryl a beaucoup investi pour s’ouvrir les portes des Etats-Unis et des marchés émergents.

Servi DorylR&D et export comme planches de salut

Jean-Christophe Savattier

“LA CONSOMMATION DE FROMAGES DANS LEMONDE EST GLOBALEMENT EN HAUSSE,TIRÉE PAR LES PAYS ÉMERGENTS ”

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Entreprises Industrie

50 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Le japonais NGK,toujours solide à Meung-sur-Loire

Le président de NGK Spark PlugIndustries, Norio Kato (au pre-

mier rang et au centre de la photo),a consacré la journée du 8 octobre àune visite de son usine de Meung-sur-Loire (45). La baisse des commandesde l’industrie automobile ne semblepas affecter ce groupe de taillemoyenne, présent dans le Loiret

depuis la création de son usine deproduction de bougies d’allumage,en 1991. En 17 ans de présence surSynergie Val de Loire, NGK Spark Pluga produit plus de 260 millions de bou-gies automobiles qui, mises bout àbout, représenteraient la distancealler-retour entre Paris et le Japon.L’unité magdunoise, qui emploiedésormais 67 personnes, réalise unCA de 29 M€ et produit annuellement30 millions de bougies pour le mar-ché de la première monte (Renault,PSA…) et de la deuxième monte.Depuis 2005, de nombreux investis-sements ont permis d’augmenter pro-gressivement les cadences. En 2008, lesite possède quatre lignes de produc-tion, mais l’objectif est d’en atteindresix. Il est envisagé de le concrétiserdès l’année prochaine si, naturelle-ment, la conjoncture le permet.

En revanche, le projet de fabricationde sondes à oxygène pour les radia-teurs automobiles, qui représenteraitune diversification pour ce site mono-produit depuis sa création, ne sembleplus – du moins pour le moment –d’actualité.Norio Kato, accompagné lors de cevoyage européen de cinq jours parson épouse (à sa gauche sur laphoto) et de nombreux cadres dugroupe, a achevé sa journée à l’invi-tation d’Eric Doligé et du Conseilgénéral du Loiret. Notons que le sitede Meung-sur-Loire est classé parNGK comme le meilleur des six sitesdu groupe en terme de qualité. Voilàune information de nature à ravir leLoiret et apporter un peu de baumeau cœur d’un département que l’in-dustrie automobile n’a guère épargnéces dernières années.

NGK semble réfractaire à la crise de l’industrie automobile. A Meung-sur-Loire, le fabricant japonaisde bougies d’allumage continue d’investir.

Montupet filialisera ses jantesL a direction de l’équipementier

automobile Montupet a tranché.Confronté à une dégradation de sesrésultats, liée aux piètres perfor-mances de ses usines françaises, legroupe a décidé de filialiser l’activitéde fabrication de jantes qui emploieenviron 600 salariés à Diors, près deChâteauroux (36), où l’équipemen-tier exploite l’un de ses deux sites deproduction hexagonaux (870 CDI).L’usine castelroussine, qui produit24 000 jantes par jour, a été affectéedepuis plusieurs mois par d’impor-tants problèmes de qualité. Le tauxde rebut aurait atteint près de 20 %avant de retomber récemment à 15ou 16 %.La direction a prévenu les représen-tants du personnel que cette filialisa-

tion interviendrait au plus tard le1er janvier 2009 et qu’elle constitueun préalable à la cession de l’activité.D’ores et déjà, des repreneurs indus-triels – le fabricant allemand de jantesBorbet et le français Ronal – auraientfait part de leur intérêt. Un opérateurindustriel turc serait aussi sur les

rangs. Cette initiative suscite les plusgrandes réserves des responsablessyndicaux qui craignent pour l’avenirde l’activité de fabrication de culassesà Châteauroux. Celle-ci, qui emploieun peu plus de 200 personnes, pour-rait être conservée par Montupet etdéplacée sur un autre site.

FXB

JCS

A Epernon (28), le fabricant de cornets de glace France Cônes vient de changer de mains.L’entreprise, qui emploie une cinquantaine de personnes, a été cédée récemment au flamandKadipack, également spécialisé dans la fabrication de cornets de glace : le repreneur est unefiliale du groupe belge Biscuits Dupon & Liobel. Selon le cédant Jean-Christophe Laplace,désormais directeur général de l’entreprise, l’évolution dumarché nécessitait que FranceCônes atteigne une taille supérieure « soit en rachetant une société dans le même secteur d’ac-tivité, soit… en étant rachetée ». France Cônes (9,8 M€ de CA en 2007 pour un résultat légè-rement négatif) est désormais présidée par Dick d’Hoore.

Kadipack reprend France Cônes

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Entreprises Immobilier

52 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Matelsom à VernouilletL e leader français de la vente en ligne d’ar-

ticles de literie Matelsom va progressive-ment quitter Nanterre, en région parisienne,pour s’installer dans son nouveau bâtiment de8 000 m2 (voir la maquette ci-contre) sur lazone d’activité Porte Sud de Vernouillet (28).L’entreprise, qui dispose de 5 ha d’emprise fon-

cière, utilisera ces locaux pour la logistique de ses produits (matelas, sommiers,oreillers, couettes…). L’unité devrait être opérationnelle à la fin de l’hiver etaccueillir 70 salariés. Une extension est d’ores et déjà envisagée par la direction.La maîtrise d’œuvre de ce premier bâtiment a été assurée par le contractantgénéral chartrain AEC Ingénierie.Dans un second temps, le personnel du siège et de la boutique en ligne quitteraà son tour Nanterre pour la nouvelle implantation. A terme, Matelsom a prévud’employer 120 à 150 personnes à Dreux-Vernouillet. Fondée en 1995, l’entreprisepropose notamment une interface de son site web (http://www.matelsom.com/)avec un mannequin virtuel testant le matelas choisi et 30 nuits à l’essai.Cette implantation est le fruit d’une action concertée entre le Codel et les serviceséconomiques de la CAdD, la communauté d’agglomération drouaise.

Un centre d’affairesen projet à Chartres

U n promoteur nantais, spé-cialisé dans les centres d’af-

faires et l’organisation deséminaires « clés en main », de-vrait engager prochainement surle Jardin d’Entreprises deChartres la construction d’uncentre d’affaires de 2 500 m2. Ilproposera aux entreprises lalocation de salles de réunion ettoute une palette de servicesassociés.Le programme sera déployé surun terrain de 1,5 ha et prévoitégalement deux résidences hôte-lières de 3 000 m2 chacune, dé-diées à l’hébergement de salariésen mobilité. Localement, on sefélicite de cette initiative qui vient« combler une lacune de l’offrechartraine d’immobilier d’en-treprise ». Le début des travauxest prévu pour le courant 2009 ;la réception du complexe estprogrammée pour la mi-2010.

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La Lettre Valloire - Décembre 2008 53

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Spheria relogé dans un anL e chantier du

futur siège so-cial de la mutuelleS p h e r i a Va l d eFrance a débuté à lafin de l’été boule-vard Jean-Jaurès àOrléans (ci-contre,la photo du chantier au début du mois de décembre). Le bâtiment de9 700m², haut de six étages, devrait être livré fin 2009 ou début 2010. Il abri-tait jusqu’à ces dernières années le magasin des Tissus Jaurès. Le nouveausiège accueillera 350 salariés et une zone commerciale au rez-de-chaussée, qui offrira 637 m² de surface de vente.Spheria Val de France, issue en 2003 de la fusion de trois mutuelles histo-riques, celles du Loiret, de l’Eure-et-Loir et de la Nièvre, réalise un CAsanté de 117,5 M€. En 2007, elle a versé 83 M€ de prestations sociales(complémentaire santé, retraite, prévoyance) à ses quelque 220 000 adhé-rents. Elle est désormais également implantée en Ile-de-France et gèredes établissements de soins et des services médicaux.

LaSer Contactà Tauxigny et à BourgesLaSer Contact, filiale du groupe LaSer (9 000salariés, 1,9 Md€ de CA en 2007), le leadereuropéen des services d’intermédiation etde la relation clients, lance un programmed’extension sur le Node Park de Tauxigny,près de Tours, où il emploie déjà 430 sala-riés. La communauté de communes LochesDéveloppement va construire un bâtimentde 1 600 m2 (2,3 M€ d’investissement) quiviendra compléter deux bâtiments existants.Cette extension, liée à la signature d’uncontrat avec un donneur d’ordre national,devrait générer la création de 120 emplois,indique la direction.LaSer Contact pourrait égalementimplanter à Bourges une plate-forme enmesure d’accueillir entre 200 et 250 opéra-teurs. La construction de capacités immobi-lières ad hoc est envisagée.

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Entreprises Industrie

E n annonçant, lors d’une visiteéclair chez Daher à Montri-chard, le premier investisse-

ment du fonds souverain « à lafrançaise », le président de laRépublique a donné un sérieux coupde pouce aux deux usines loir-et-chériennes du groupe. Rien n’estencore définitivement arrêté, maisles investissements annoncés de-vraient immanquablement bénéficierau site Daher de St-Julien-en-Chédon,strictement dédié à la sous-traitanceaéronautique, et à celui de la ZI Nordde Montrichard, qui emploient à euxdeux plus de 700 collaborateurs.Certes, le programme global vise enpartie à accroître les capacités d’uneusine mexicaine – qui doit passer de

100 à 450 salariés – et à financer lacréation d’une JV industrielle enAustralie avec Eurocopter. Mais levolet bureau d’études, qui sera for-tement impacté par ces projets, « estessentiellement réalisé à St-Julienpour la partie aéronautique ». Demême, les investissements annoncéspar le groupe en faveur de l’activiténucléaire sont susceptibles de béné-ficier à l’usine de Montrichard, spé-cialisée dans la fabrication decontainers.Le fonds stratégique d’investissement– ou FSI –, géré par la Caisse desDépôts et ses satellites (Aerofund),devrait rejoindre le tour de table deDaher à hauteur de 20 % dans lecadre d’une augmentation de capital

de 85 M€. Cette participation per-mettra au groupe de sécuriser un trèsimportant programme d’investisse-ment. « Le bon niveau de nos fondspropres et de notre endettementnous suffirait à financer un premierround de 250 M€ qui va se traduirepar l’acquisition de l’avionneur etéquipementier aéronautique Socata(280 M€ de CA), le financement desprogrammes A 350 et A 400 M, et lamontée en puissance d’une usinemexicaine » indique un porte-parole.En revanche, sans ce soutien public,Daher manquerait de ressourcespour une seconde séquence de300 M€. Celle-ci a pour visée le finan-cement d’importants investissementsdans l’aéronautique et le nucléairequi est l’un des pans majeurs de l’ac-tivité du groupe. En 2008, ce dernierdevrait réaliser 610 M€ de CA et, avecl’apport de Socata et sa croissanceinterne, approcher 1 Md€ en 2009 ;il emploie désormais 5 700 salariés.Notons que Daher prend en chargeune partie de la supply chain ducombustible nucléaire utilisé parAreva ou le CEA. Cette activité se tra-duit notamment par la mise à dispo-sition de containers spéciaux.

L’entrée du fonds stratégique d’investissement au capital de Daher devrait profiter aux deuximplantations que possède le groupe à Montrichard (41).

L’Etat investit chez Daher

Le groupe Daher assied sa présence en région Centre. Il vient successivement de procéderà l’acquisition de la société orléanaise Ascora (Assistance et Conseil en Radioprotection)pour, selon un porte-parole du groupe, renforcer « son expertise en radioprotection et enmesure radiologique pour la gestion des déchets nucléaires ». Une partie de l’activité du groupeconcerne, en effet, le transport de sources nucléaires (lire ci-dessus). Ascora, petite sociétécréée en 1992 par Thierry Dakessian, possède les mêmes clients sur le même créneau.Par ailleurs, Daher confirme l’installation à Tours, à la rentrée 2009, des services informa-tiques aujourd’hui partagés entre St-Julien-de-Chédon (41) et St-Avertin (37), soit « entre40 et 50 personnes ». Pour ce transfert d’activité, l’équipementier a loué près de 1 000 m2

dans le futur immeuble Central Station, construit par Bouygues rue Edouard-Vaillant, prèsde la gare de Tours.

Daher présent aussi à Tours et à Orléans

Jean-Christophe Savattier

54 La Lettre Valloire - Décembre 2008

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Médiprémavers une nouvelle naissance

L e fabricant de matériel touran-geau Médipréma, bien connu

pour ses incubateurs néonataux, esten passe d’accéder à une véritable sta-ture internationale. Repris en 2005par Eric Menanteau via un LBO, lasociété (environ 11 M€ de CA, 67 sala-riés), installée sur le quartier d’affairesdes Deux-Lions, a en effet réalisé unepercée remarquable à l’export. « LeCA hors France représente plus de60 % des ventes » indique Eric Menan-teau (ci-dessous), qui affirme que cetteprogression a permis de pallier « larelative stagnation du marché fran-çais ». La société s’est, depuis plusieursannées, habilement diversifiée enconcevant et fabriquant des appareilsdestinés aux radiologues (Ella-Legros)ainsi que des cabines de lumières dejour (Gamain) commercialisées auprèsde grands industriels (Chanel, Dior,LVMH, Peugeot, Essilor).

Toutefois, le véritable décollage del’entreprise pourrait prochainementse traduire par une importante opé-ration de croissance externe. Déjà,l’entreprise a été à deux doigts cetautomne d’avaler une proie « mais ledeal n’a pas été mené à son terme ».La bourrasque financière qui a souffléen octobre dernier n’est pas étran-gère à ce report.Cette fois-ci, l’affaire paraît mieuxengagée. « Nous discutons le rachatd’une entreprise française de maté-riel médical qui nous permettraitpresque de doubler notre taille » nousrévèle ainsi Eric Menanteau, tout enajoutant « qu’il ne criera victoirequ’une fois l’accord signé », ce typed’opération s’avérant « extrêmementdélicat à finaliser ».Afin de financer au mieux l’acquisi-tion, l’entreprise vient de restructu-rer et d’accroître son capital et ses

fonds propres via un MBO (manage-ment buy-out) secondaire. Il s’estsoldé par l’entrée au capital de la hol-ding de tête d’Alliance Entreprendre,une émanation de la Caisse d’Epar-gne. Par ailleurs, la restructuration apermis à une personne physique, quidétenait 11 % du tour de table, decéder ses parts « et à quatre nou-veauxmanagers de faire leur entrée,ce qui porte à huit le nombre de ca-dres actionnaires » souligne le diri-geant.

Le fabricant tourangeau d’incubateurs néonataux devrait prochainement réaliser une opération decroissance externe qui lui permettra de doubler sa taille.

R eprise en juillet dernier par lefonds d’investissement français

Horus Finance à la barre du tribunalde commerce, la société des BillardsChevillotte (5,5 M€ de CA en 2008,une quarantaine de salariés), histori-quement implantée à Orléans, repartà l’assaut de marchés où elle exerceun leadership mondial incontesté.Christophe Felisa, le nouveau direc-teur général venu du monde du luxe(Cartier, Mont-Blanc via le groupeRichemont, Laguiole), nous indiqueainsi qu’il entend « repositionner l’en-treprise sur le haut de gamme, voirele très haut de gamme, notammentà l’export, sans pour autant aban-donner les autres segments du mar-ché ». Ainsi, les Billards Chevillotte,

qui ont restauré le « grand billard duroi » à Versailles, vont réaliser 50 exem-plaires d’une copie de ce billard royalqui seront destinés à une clientèle for-tunée (Russie, Moyen-Orient). Chaqueunité de ce modèle de prestige seravendue au prix de 50 000€. D’impor-tants investissements commerciauxvont également être réalisés par lanouvelle direction ; celle-ci vient ainsid’achever la rénovation du show-roomparisien situé dans le quartier de laMadeleine et recherche activementun point de vente sur la Côte d’Azur.Les Billards Chevillotte, qui réalisentdéjà 30 % de leur facturation à l’ex-port, entendent progresser dans denombreux pays hors Europe, notam-ment en Amérique latine (Mexique,

Colombie) où la société est en quêtede partenaires. « Notre plan d’affairestable sur un triplement du CA d’icià cinq ans » indique ChristopheFelisa.

JCS

Un second départ pour les Billards Chevillotte

JCS

La Lettre Valloire - Décembre 2008 55

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Entreprises Industrie

56 La Lettre Valloire - Décembre 2008

Fareva veut créerune centaine d’emplois à Amilly

L e sous-traitant cosmétique etpharmaceutique ardéchois

Fareva (630 M€ de CA), qui a reprisl’ancien site d’Amilly (45) du labo-

ratoire Clintec (groupeBaxter) après sa ferme-ture, n’a pas abandonnéson projet de créationd’une unité de condi-tionnement d’huiled’olive. Bien au con-traire. « Nous avonsaccusé un peu deretard dans la miseau point de la tech-nologie exclusivequi sera utiliséesur le site maisnous sommes au-jourd’hui quasi-ment prêts » ex-plique BernardFraisse, le pdg deFareva. Le groupeentend, en effet,conditionner àAmilly des aérosols à

poche, co-brevetés parFareva et la société allemandeLindal, dont la mise au point a

nécessité près de six années de R&D.« Ce spray permet une pulvérisationconstante de l’huile d’olive » souligneBernard Fraisse, qui entend proposerce produit à de grandes marquesd’agroalimentaire (hors MDD). Descontacts très avancés sont en cours.Dans l’attente de la mise en place decette fabrication, qui devrait générerune centaine d’emplois, Fareva adéployé in situ une activité de condi-tionnement de produits stériles : celle-ci emploie une dizaine de collabora-teurs.Le groupe français vient, par ailleurs,

de boucler deux opérations de crois-sance externe en Turquie et au Brésil.Dans le même temps, Bernard Fraissea signé une prise de participation ma-joritaire au capital du brésilien Total-pack, un fabricant de produits capil-laires, de shampoings et de gels dou-ches installé à une quarantaine dekilomètres de Sao Paulo. Grâce à cesacquisitions, qui viennent compléterle rachat d’une usine galloise deL’Oréal, d’une usine Henkel en Russieet de la croissance interne du groupe,Fareva table pour 2009 sur un CA d’aumoins 800 M€.

S’il a pris un peu de retard dans la mise au point de son spray d’huile d’olive, le groupeFareva compte toujours créer une centaine d’emplois dans la banlieue montargoise.

La société Sodisac, filiale du groupe espagnol Tompla, investit à Thoré-la-Rochette (41) où elle exploite une unité de 43 salariés spécialisée dans lafabrication de pochettes et d’enveloppes kraft de format atypique. « Nousfaisons… tout ce que les autres ne veulent pas faire et notamment des grandsformats » indique Jacques Bignon, directeur général d’une société qui devraitenregistrer un CA de 5,3 M€ en 2008.Sodisac, qui vient d’achever une extension de 950 m2 de ses capacités destockage, devrait investir en 2009 dans un projet industriel « qui donnera lieuau déploiement d’une nouvelle ligne de fabrication ». La société produitaujourd’hui près de 30 millions d’unités par an. Ses principaux marchés sontle médical (enveloppes kraft pour les radiologues), l’hospitalier – qu’elleadresse via des partenaires – et les grandes administrations.

Sodisac investit à Thoré-la-Rochette

JCS

Bernard Fraisse

Page 57: Mag décembre 2008

La Lettre Valloire - Décembre 2008 57

Innothera renforceses installations du Loir-et-Cher

L e laboratoire familial Innothera(116 M€de CA en 2007, près

d’un millier de salariés) va accroîtreles capacités de son usine de Chouzy-sur-Cisse, près de Blois (41), une unitéde 250 salariés spécialisée dans lesformes sèches et liquides. La preuvequ’une entreprise pharmaceutique detaille moyenne peut se développersur le marché pourtant fortementconcurrencé des pathologies quoti-diennes (insuffisance veineuse, phlé-botonique, ostéoporose). La directionnous confirme, en effet, qu’elle vaacquérir cinq nouvelles machinespour un montant supérieur à 4 M€.

Ces équipements vont permettred’augmenter les volumes de fabrica-tion de l’Idéos, un traitement contreles carences en calcium et en vitamineD. L’ouverture de nouveaux marchésen Russie et en Amérique latineexplique cette initiative : « Les capa-cités actuelles de production del’Idéos sont aujourd’hui saturées endépit d’une exploitation en 3x8,week-end compris » explique la direc-trice des ressources humaines del’usine de Chouzy qui indique qu’ellea déjà procédé au recrutement de 50personnes depuis un an : une tren-taine d’embauches supplémentaires

devraient être lan-cées d’ici à la fin2009.Dans un premiertemps, les nou-veaux équipe-ments vont êtreaccueillis sansagrandissementgrâce à la récupé-ration de surfacesde stockage. Tou-tefois, la direction n’exclut pas de pro-céder, à terme, à l’extension d’uneusine qui s’étend aujourd’hui sur12 000 m2.

Positionné sur les pathologies quotidiennes, le laboratoire familial Innothera investit et embaucheà Chouzy-sur-Cisse.

E CS, un prestataire national de ser-vices informatiques, vient de

racheter le centre de services EDS deSt-Avertin, en banlieue de Tours. Cettefiliale du groupe Société Généralereprend 40 salariés et une activitédédiée à l’infogérance de serveursISeries et AS400 qui va ainsi s’ajouter àdeux centres de services européensexistants. Le repreneur a l’intentionde développer sa plate-forme touran-gelle pour, à terme de trois ans, « dou-

bler l’effectif du site » précise LaurentBriziou, directeur général adjointd’ECS (1,9 Mds€ de CA et 1 500 col-laborateurs sur 65 sites présents dans16 pays). Dans un premier temps, ECSdevrait transférer à St-Avertin un cen-tre d’appels existant et sa vingtaine decollaborateurs.De son côté, le centre d’appels de RiscGroup (550 salariés, dont 350 enFrance, pour 86,2 M€ de CA), un spé-cialiste de la sécurité informatique, va

emménager sur 1 000m2 de l’empriseAlcatel d’Ormes, au nord d’Orléans.Ces activités étaient sous-traitées à desprestataires en Europe centrale et enAfrique du Nord, mais l’entreprise sou-haite relocaliser en France « même si lecoût du travail est plus élevé ». Le cen-tre d’Ormes devrait compter, à terme,une centaine de personnes, effectifqui comprend la vingtaine de salariésactuels de Saran, qui seront transfé-rés sur le nouveau site.

ECS et Risc Group se relocalisent à Tours et Orléans

FXB

JCS

Page 58: Mag décembre 2008

Entreprises Web

58 La Lettre Valloire - Décembre 2008

U n modeste bâtiment indus-triel à Larçay, en banlieue tou-rangelle, deux ou trois

bureaux, un studio de prise de vue,quatre salariés, voilà la face réelle deDestock Meubles. Côté virtuel,Destock Meubles, c’est un site inter-net qui attire 110 000 visiteurs parmois, dont la newsletter est envoyéeà un million d’internautes et qui pro-pose plus de 1 500 références demeubles de style. Côté business,Destock Meubles, c’est un chiffred’affaires qui grimpe en flèche enpassant de 200 000 € l’année de sacréation, en 2004, à près de 2 M€cette année. Malgré cette progres-

sion spectaculaire, Patrice Deraison,le fondateur de l’entreprise, restemodeste. « Dans la vente par cor-respondance, la bataille n’estjamais gagnée, tempère-t-il.L’exemple de la Camif le démontre.C’était d’ailleurs notre plus impor-tant concurrent dans le créneau dumeuble de style. » Un segment de

marché très spécifique où toute ladifférence se joue sur la maîtrise de lalogistique et la qualité de livraison.Autant de domaines que connaît bienPatrice Deraison tant par sa forma-tion d’ingénieur méthodes que parson expérience de cadre dans ungrand groupe.C’est en 2004, alors que son filsJourdan, jeune ingénieur chimiste,arrive sur le marché de l’emploi, qu’ildécide de se lancer dans le com-merce en ligne. « Mon fils s’est char-gé de la création du site internet etj’ai mis en place le réseau de four-nisseurs et les processus de livrai-son. Cela n’a pas été une minceaffaire, se souvient Patrice Deraison,car personne n’y croyait vraiment.Les fournisseurs étaient persuadésqu’on ne pouvait vendre du meu-ble de style que par un réseau dedistribution classique.»L’une des forces de Destock Meublesest précisément d’offrir un site quifonctionne comme un magasin vir-tuel où le visiteur peut tout se per-mettre. Il peut faire pivoter une

commode Louis-Philippe sur elle-même, regarder à la loupe les détailsd’un assemblage à queue d’arondeet ouvrir cent fois les tiroirs sans pro-voquer l’exaspération d’un vendeur.Il peut même demander à recevoirà domicile un échantillon du bois,du tissu ou du cuir utilisés.L’autre force tient dans la politique

de prix, inférieurs de 20 à 30 % auxtarifs pratiqués en magasins spéciali-sés, et surtout dans la livraison gra-tuite. « C’est un service qui a uncoût, car nous faisons intervenir desprofessionnels, explique PatriceDeraison. Nous tenons à être irré-prochables sur ce point. » Les com-mandes sont donc livrées, après prisede rendez-vous, par deux spécialistesqui déballent le meuble, l’installent àsa place et reprennent les embal-lages.Dernier avantage, et non des moin-dres, la possibilité d’agrandir le maga-sin virtuel à l’infini. C’est l’un desaxes de développement de DestockMeubles : atteindre 4 à 5 000 réfé-rences en élargissant la gamme auxluminaires et aux meubles contem-porains. Tout cela sans gérer le moin-dre stock de marchandises sur place.« Nous fonctionnons en flux tendus.Notre stock circule entre les dépôtsde nos fournisseurs et les plates-formes de distribution pour garan-tir une livraison sous 13 jours enmoyenne.»

En quatre ans, le vendeur tourangeau de meubles sur le web a décuplé son chiffre d’affaires. Une belleréussite qui repose sur quelques recettes simples.

Destock Meublesmagasin virtuel, succès réel

BrunoVilleneuve

“ LES FOURNISSEURS ÉTAIENT PERSUADÉSQU’ON NE POUVAIT VENDRE DU MEUBLE DE STYLEQUE PAR UN RÉSEAU DE DISTRIBUTION CLASSIQUE ”

Patrice Deraison (premier plan) et son fils Jourdandans leur studio de Larçay.

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