MADAGASCAR PROJET D'INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE LE · 2016. 7. 14. · RAPPORT D'ACHEVEMENT...

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PRQJET MADAGASCAR PROJET D'INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE DANS LE BASSIN DU LAC ALAOTRA (CREDIT 1337-MAG) Division des Operations-Agriculture Departernen1 des Pays des Grands Lacs et de l ' O c b Indien Bureau Regional pour 1'Afrique Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PRQJET

MADAGASCAR

PROJET D'INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE DANS LE BASSIN DU LAC ALAOTRA

(CREDIT 1337-MAG)

Division des Operations-Agriculture Departernen1 des Pays des Grands Lacs et de l ' O c b Indien Bureau Regional pour 1'Afrique

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TAUX DE C H A N a

AUE BTM CASA CCCE CIRIR CIRVA FAC FMG FOFIFA RAP SOMALAC

Fivondronona Firaisana Fokontani

Francs Ma l~acha pour 1 DTS

SIGLES ET ABREVIATIONS

Francs Malgacha pour 1 dollar

Association des usagers de l'eau Banque nationale pour le d&eloppement rural Credit l'ajustement du secteur agricole Caisse centrale de cooperation konomique Circonscription rurale de l'irrigation Circonscription de la vulgarisation agricole Fonds d'aide et de cooperation Franc Malgache Institut national de recherche pour le developpement rural Rapport d'achhvement du projet Societe malgache d'amenagement du bassin du lac Alaotra

DIVISIONS ADMINISTRATIVES

Division administrative qui correspond une ancienne province Ancienne sous-prefecture Ancien canton Administration locale au niveau d'un village

ANNEE BUDGETAIW

ler janvier - 31 dkembre

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET

MADAGASCAR

PROJET D'INTENSIFICATION DE LA RIZICUJ.TURJ? DANS LE BASSIN DU LAC AJ.AOlXA

(CREDIT 1337-MAG)

TABLE DES MATIERES

PREFACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i

... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . RESUME DU RAPPORT D'EVALUATION 111

PREMIERE PARTIE : EVALUATION DU PROJET PAR LA BANQUE . . . . . . . . . . . . . 1 Identit6 du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Objectifs et description du projet 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conception et organisation du projet 3

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Execution du projet 3 Resultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . R&ultatsthnomiques 7 Viabilit6 du Projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Performance de I'IDA 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Performance de 1'Emprunteur 8

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Consultants 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Documents et d o n n h du projet 8

. . . . . . . . . DEUXIEME PARTIE : EVALUATION DU PROJET PAR L'EMPRUNTEUR 9

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TROISIEME PARTIE : DONNEES STATISTIQUES 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau 1 : Credits apparent& accord& par la Banque 10

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau 2 : Calendrier d'exkution du projet 11 Tableau 3 : Coats et financement du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau 4 : DBcaissements du credit 13 Tableau 5 : Principaux rbultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Tableau 6 : Respect des Conditionalit& . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau 7 : Utilisation des ressources de la Banque 17

ANALYSE ECONOMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET

MADAGASCAR

c s - (CREDIT 1337-MAG)

PREFACE

Le present document est le Rapport d' Achbvement du Projet (RAP) d'intensification de la riziculture dans le bassin du lac Alaotra pour lequel le Credit 1337-MAG d'un montant de 18 millions de dollars (16.7 millions de DTS) a ete approuve le 22 mars 1983. La cloture du crddit a eu lieu le 30 septembre 1991, c'est-adire deux ans et trois mois aprh la date initialement pr6vue. Le denier dkaissement a dte effectue le 20 fevrier 1992, date a laquelle le solde non decaisse de 0,9 million de DTS a ete annule.

Un financement parallble a ete r q u du Fonds d'aide et de Cooperation (FAC) d'un montant equivalent 2 4.1 millions de DTS et de la Caisse Centrale (CCCE), equivalent 21 9.3 millions de DTS. A la date de cldture du credit, la contribution r&lle du FAC avait augment& 7.9 millions de DTS, et un montant total de 8.6 millions de DTS du pr& de la CCCE avait 6te utilise. 11

Le RAP a dte prepare par la Division des Operations-Agriculture du Departement des pays des Grands lacs et de l ' o c h hdien, Region Afrique (la Preface, le resume de 1'6valuation, et les Parties I et IJI). Le rapport dont la preparation avait debut6 en mars 1992 lors de la dernikre mission de supervision du projet par la Banque, se fonde en particulier sur le Rapport d'dvaluation du projet, 1'Accord de Crait , les rapports de supervision, la correspondance echangee entre la Banque et l'Emprunteur, les mdmorandums internes de la Banque, et le rapport d'achkvement du projet raigti par l'agence d'exdcution.

Une copie a etd envoy6 a 1'Emprunteur pour comrnentaires. Aucun n'a dt6 recu.

11 A la date de cloture du crddit IDA, I'apport financier du FAC et de la CCCE etait en - tours.

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET

MADAGASCAR

P ROJE T D * INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE DANS J,E BASSIN DU LAC ALAOTRA

RESUME DU RAPPORT D'EVALUATION

1. L'agriculture est la principale activite hnomique de Madagascar. Elle assure les moyens de subsistance a plus de 80% de la population; en 1981 (am& de preparation du projet) elle contribuait pour environ 40% au PIB et f o d s s a i t 80% des recettes d'exportation. A cette dpoque, les faibles rendements de la production agricole ont contraint le gouvernement h importer quelque 175.000 tomes de riz (aliment de base de la population malgache) ce qui reprkentait une forte ponction sur les reserves en devises du pays. Le gouvemement s'etait fix6 pour objectifi de parvenir a l'autosuffisance alimentaire, d'accroltre la production des cultures de rapport pour l'exportation, de developper les ago-industries de base pour la transformation des matikres premieres locales et d'amdliorer l'emploi rural. Un prk&Ient projet d'irrigation realist? en 1970-75 dans le bassin du lac Alaotra avait etd cofinance par la Banque (crt?dit 214-MAG) et d'autres bailleurs de fonds. Mais ce projet de faible envergure, bien qu'il ait eu pour resultat d'etendre les superficies i r r iguh, n'etait pas parvenu renforcer son agence d'exkution (SOMALAC). Les rhultats du projet ne sont donc pas viables A long terme.

Description et obiectifs du Proiet

2. Les objectifs du projet etaient confonnes ceux du gouvernement pour le secteur agricole, et visaient en premier lieu accroitre la production de riz et augmenter les excaents comrnercialisables du bassin du lac Alaotra, d'oil une reduction des depenses en devises consacrdes a l'importation de riz. Les principales composantes du projet etaient les suivantes: a) la refection des rbeaux d'irrigation sur quelque 25.000 hectares de perimktres modernes et l'amdlioration de l'approvisio~ement en eau sur environ 3.000 hectares de petits adnagements traditiomels; b) le renforcement de la SOMALAC, socidtd nationale responsable de l'irrigation dans le bassin du lac Alaotra; c) une aide au service de la vulgarisation (CIRVA) du ministke de 1'Agriculture pour une assistance aux petits exploitants; et d) le renforcement du service de la recherche (FOFIFA) pour la production et la multiplication de semences amdliort%.

3. Le financement du projet devait etre fourni par la Caisse Centrale de Coop6ration Economique (CCCE), principalement pour les travaux de genie civil (9,3 m. de DTS), la cooperation fran~aise (FAC), en particulier pour l'assistance technique (4,l m. de DTS), le gouvernement (5,l m. de DTS) et 1'IDA (16,7 m. de DTS). La gestion du projet devait etre assurQ sur la base de programmes de travail annuels ce qui permettait une certaine souplesse dans son execution. Lors de la prCparation du projet, la SOMALAC a ete subdivisde en trois directions semi-autonom-es, l'une responsable des travaux de genie civil et de la maintenance, la seconde chargh de la production et de la vulgarisation et la troisieme de l'usinage et de la commercialisation du riz. Les services relevaient d'une Direction gdnerale, l'objectif

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&ant la privatisation progressive de certaines de leurs fonction.

Execution du ~roier

4. Les principales difficult& rencontrh durant l'ex&ution du projet dtaient dues au fonctionnement de la SOMALAC qui figurait parmi les entreprises publiques dont la restructuration etait prevue au titre du processus d'ajustement. D'importantes etudes ont ete entreprises (ce qui est la cause principale du report de deux ans et trois mois de la date de clOture du projet) qui ont abouti : a) a la suppression du monopole de la SOMALAC pour l'achat et l'usinage du paddy et a l'ouverture de ce secteur aux entreprises de dbrticage et aux nbgociants du secteur prive; b) au transfert des activith de vulgarisation de la SOMALAC au service de la vulgarisation (CJRVA) du ministere de 1'Agriculture; et c) au transfert des activit& de maintenance de la SOMALAC au service du ministere de 1'Agriculture responsable de l'irrigation (CIRliR).

5. La suppression, en 1988, du monopole de la SOMALAC pour l'achat du paddy a favorise une forte concurrence du c6te des negotiants ce qui s'est traduit par un relkvement des prix a la production et par une forte expansion des entreprises priv6e-s de dhrticage et d'usinage. Mais simultanement, cette mgsure a considerablement reduit l a rhultats financiers de la SOMALAC, ce qui a amend le gouvernement, en fevrier 1990, supprimer cette societe et A transferer ses fonctions de vulgarisation et de maintenance a d'autres services, conformbment aux recommandations des etudes p r k i t h . Les activitk de vulgarisation dans la region sont actuellement men& dans le cadre du Projet pilote de vulgarisation agricole (Cr 2150-MAG). Mais il appartient encore au gouvernement de renforcer les services concern&, comme le prbnisaient les etudes, compte tenu de l'elargissement de leur rayon d'action; la realisation des objectifs du projet dans ce domaine demeure donc incertaine.

6. Resultats du ~r-. Le taux de reussite du projet a 6t.6 extr&mement satisfaisant en ce qui concerne ses objectifs materiels. La remise en etat des r&eaux d'irrigation a 6td effectude dans les delais prescrits sur environ 3 1.000 hectares sans coat excedentaire. (contre 28.000 hectares prdvus au moment de 1'6valuation). (En DTS; par contre exprimes en monnaie nationale, ces coats ont et6 nettement superieurs, du fait notamment de devaluations successives durant la phase d'execution du projet).

7. La refection des rdseaux d'irrigation n'a entraine qu'une augmentation de 50% des rendements de paddy lesquels sont pass& d'une moyenne de 2'1 tonnes a 3,2 tomes a l'hectare (en 1991, sur les grands perimetres et d'une moyenne de 1.8 tonnes par hectare, sur les petits pdrimktres, au debut de la rehabilitation, une moyenne de 2.9 tomes par hectare en 1991, ce qui reprdsente un accroissement de la production annuelle de 57.900 tomes A l'dpoque de l'dvaluation, a 98.500 tomes en 1991).

8. ,

Des rdsultats generalement positifs ont egalement 6te enregistrds en termes de participation et de responsabilisation des producteurs dans I'exploitation et la maintenance des ouvrages d'irrigation qui desservent leurs exploitations respectives. Des Associations d'usagers de I'eau (AUE) ont ete crkees; ella couvrent la totalit6 des zones i rr iguk et sont de plus en plus frdquemment consultees sur les travaux de refection entreprendre. Mais la collecte des redevances d'eau, satisfaisante au depart, est ddsormais en baisse du fait d'une resistance active suscith par des intdrets locaux de nature politique.

9. Le taux de rentabilitd du projet est nettement positif: 25% contre 24% selon les estimations de 1'6valuation; mais ce taux est base sur l'hypothhe d'une maintenance satisfaisante et continue des

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r&eaux d'irrigation, ce qui n'est pas garanti dans les conditions actuelles. Sans une maintenue adequate, la production risque de retomber aux niveaux pr&projet ce qui impliquerait un tam de rendement marginal.

10. Viabilitd du ~ r o i a . Bien que le projet soit parvenu h atteindre ses objectifs, sa viabilite reste douteuse (comme ce fut le cas apt& le premier projet) en raison notamment des problbmes d'ordre institutionnel toujours en suspens. C'est ainsi qu'aprks la dissolution de la SOMALAC le gouvernement n'avait toujours pas cr& d'organisme susceptible d'assurer la maintenance de l'infrastructure de base (barrages de retenue, canaux primaires d'irrigation et ouvrages de drainage). Les etudes sur la restructuration de la SOMALAC proposaient deux options: soit la creation d'un organisme autonome de maintenance (solution appuyQ par les bailleurs de fonds fran~ais), soit le renforcement de l'actuelle CIRIR pour qu'elle puisse assurer la maintenance (solution appuyQ par la Banque). A l'heure actuelle aucune decision n'a ete prise ce qui pourrait pavement menacer la securitd des barrages et reduire la capacite de debit des canaux d'irrigation et de drainage (lesquels doivent @tre periodiquement nettoy& a h d'empkher l'envasement provoqud par l'drosion dans les bassins versants). Les r&ultats obtenus ne sauraient @tre viables que si l'une de ces deux solutions est adoptde.

Enseimements a tirer du ~ ro i e l

11. Le projet fournit les principaux enseignements ci-aprh:

- le bon deroulement des travaux de refection des rheaux d'irrigation est en grande partie imputable h l'adoption de programmes de travail annuels, qui ont autorise une certaine souplesse durant l'exkution du projet et ont fourni les moyens d'assurer la coordination des donateurs lors des missions de supervision;

- les difficult& et les longueurs du processus de restructuration de la SOMALAC sont notamment dues h l'absence, lors de l'evaluation, d'un consensus entre les donateurs d'une part et les donateurs et le gouvernement d'autre part, quant au veritable r81e de cette entreprise publique; il en est rhulte un retard dans la dkision de renforcer les structures officielles chargees de la vulgarisation et de l'irrigation et de transfdrer les fonctions de la SOMALAC;

- la creation des AUE et d'associations de credit sous la responsabilitd des exploitants agricoles est une initiative qui a eu des rhultats extremement positifs et qui est dhormais adoptee dans d'autres regions du pays;

- les travaux realis& au titre du projet concernaient h la fois les grands et les petits perimetres. Les rhultats suggerent qu'il est preferable de concentrer l'effort sur la remise en &at des petits pQimetres car: (i) le coQt A I'hectare des travaux pour leur refection est inferieur de 56% par rapport aux grands perimetres (respectivement de l'ordre de 200 DTS et 450 DTS par hectare); (ii) leurs rendements actuels en paddy ne sont que de 10% inferieurs A ceux des grands perimetres (2,9 tomes contre 3,2 tomes pa . hectare); et (iii) les travaux de maintenance des petits perimbtres peuvent &.re plus facilement assure% par les exploitants eux-memes ce qui garantit une plus grande durabilite.

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RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET

MADAGASCAR

PR OJET D'INTENSIFICATION DE LA RIZ I CULTURE D A NS LE BASSIN DU LAC ALAOTRA

(CREDIT 1337-MAG)

RE P ARTIE : EVALUATION DU PROJET PAR L A BANOUE P MIERE

Titre: Projet d'intensification de la riziculture dans le bassin du lac Alaotra Credit: 1337-MAG Bureau responsable: Bureau regional pour 1'Afrique Pays: Madagascar Secteur : Agriculture Sous-secteur: Irrigation

2. Historiaue

2.1 En 1981 (annde de preparation du projet), l'agriculture etait la principale activite hnomique de Madagascar; elle contribuait pour environ 40% au PIB et foumissait 80% des recettes d'exportation; en outre elle assurait les moyens de subsistance A plus de 80% de la population. Mais par suite d'une politique inappropride qui favorisait une forte intervention du secteur public dans l'economie, les rkultats de l'agriculture ont ete ddcevants. Madagascar qui, jusqu'en 1972, exportait annuellement 10.000 A 20.000 tomes de riz (aliment de base de la population malgache) a ete contraint en 1981 d'en importer quelque 175.000 t o ~ e s ce qui reprbentait une forte ponction sur les reserves en devises du pays. Le bassin du lac Alaotra, dont la superficie irriguk couvrait 68,000 hectares A 1'6poque de l'evaluation, est traditiomellement la principale region rizicole du pays et fournit environ un-tiers de ses excaents commercialis&.

2.2 Confront& aux mauvais rhultats du secteur agricole, A une facture plus lourde des importations de produits alimentaires et A une profonde dhrganisation des services agricoles de base, les pouvoirs publics ont redefini leurs priorit& sectoriella avec notamrnent pour objectifs: (a) de parvenir A l'autosuffisance alimentaire (en particulier en ce qui concerne le riz); (b) d'accroltre la production des cultures de rapport dest inh A l'exportation; (c) de developper les agro-industries de base pour la transformation des matikes premikes locales; et (d) d'arneliorer l'emploi rural.

2.3 L'IDA avait deja finance trois projets de riziculture irrigude A Madagascar, l'un en particulier dans le bassin du lac Alaotra, appele Projet d'irrigation dans le bassin du lac Alaotra (Credit 214- MAG) dont la cldture est intervenue en juin 1975. Selon les estimations du rapport d'achbvement de ce projet, publie en decembre 1976, le taux de .rentabilitd bnomique etait de 22% (contre 1 1 % lors de 1'6valuation); ce resultat s'explique principalement du fait que les objectifs de production ont 6t6 atteints et qu'une forte hausse du prix du riz a ete enregistree sur les marchb internationaux. Le projet concernait la refection, sur 4.000 hectares, d a r&eaux d'irrigation et de drainage existants, la construction de rQeaux similaires sur 6.000 ha de sols mardcageux tourbeux, et d'ouvrages de

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drainage sur 2.000 ha de sols de mkme nature. Ce projet ne proposait aucune modification dans le fonctionnement de son agence d'exhtion, la societe malgache pour l'amenagement du lac Alaotra (SOMALAC), et n'accordait pas une attention suffisante aux aspects sociaux et fanciers. Le RAP critiquait la conception du projet jugeant insuffisante I'analyse des capacitds financikres et gestionnaires de la SOMALAC. Vers la fin du projet, le pays a traverse une periode de troubles politiques et la SOMALAC s'est trouvde en situation financikxe grave due au report par les pouvoirs publics du recouvrement des services rendus par la SOMALAC aux exploitants agricoles et au refus de ces derniers de contribuer a la maintenance des canalisations. Les rheaux d'irrigation se sont par la suite rapidement detbriords ce qui a entrahb une chute des rendements de la riziculture et amend le gouvemement a solliciter une aide exterieure pour une reprise des travaux de refection.

3.1 Qbiecti6. L'objectif du projet etait d'accroltre dans le bassin du lac Alaotra, la production de riz destine la commercialisation afin de rdduire les depenses en devises consacrh son importation. Pour y parvenir il s'agissait principalement de remettre en etat l'infrastructure d'irrigation existante, de fournir les intrants agricoles et d'accorder une assistance technique dans le domaine gestionnaire et institutionnel.

3.2 com~osante~. Le projet dont l'exkution etait prevue sur cinq ans (1983-87) comprenait les elements ci-aprh:

(a) refection des rbeaux d'irrigation sur environ 25.000 ha de pbrimktres modemes, et amelioration de I'approvisionnement en eau sur quelque 3.000 ha de pbrimktres traditiomels;

(b) renforcement de la SOMALAC, la societb de dbveloppement regional chargde de promouvoir le d6veloppement de l'agriculture dans la zone du projet, notamment par sa restrumration, par la fourniture de materiel, par une assistance technique et par la formation;

(c) aide au service regional de la vulgarisation (CIRVA) du ministkre de l'Agriculture, en particulier la fourniture de vdhicules et de materiel, une action de formation, et la construction d'un entrepdt central;

(d) fourniture d'intrants agricoles, y compris la mise au point de semences de riz arnelior6es et leur multiplication par le FOFIFA (service de la recherche);

(e) crhtion d'un rbeau de stations de jaugeage;

(f) activitds pilotes visant 2 accroitre la production agricole;

(g) creation d'un service de suivi et d'evaluation; et

(h) realisation d'btudes d'accompagnement ou en w e de la preparation d'autres projets d'agriculture h Madagascar.

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4. Conce~tion et organisation du ~ r o i d

4.1 C'est en 1978 que le gouvernement et 1'IDA ont envisage pour la premiere fois la realisation du projet dans le cadre du plan diiecteur de 1976 pour le bassin du lac Alaotra. Les b d e s de pre- investissement ont ete f inancb par la cooperation f t a ~ a i s e (FAC). Une verification des comptes et de la gestion de la SOMALAC a ete effectuk en 1981. Pour la prdparation du projet il a ete tenu compte de l'expdrience acquise durant l 'exhtion du projet d'irrigation du bassin du lac Alaotra (Credit 2 14-MAG). L a coQts totaux du projet, d'un montant de 35,2 millions de DTS, devaient @tre finances par la Caisse Centrale de Cooperation danomique (9,3 millions de DTS) principalement pour le genie civil, par le Fonds f i q a i s d'aide et de coopdration (4.1 millions de DTS), principalement pour l'assistance technique, par le gouvernement (5,l millions de DTS) et par 1'IDA (16,7 millions de DTS).

4.2 Concernant les aspects techniques, la conception des principaux ouvrages d'irrigation et de drainage a ete confik a un bureau &etudes. Malheureusement il n'a pas ete tenu suffisamment compte de l'erosion sur les pentes des bassins versants bien que ce problkme ait ete deja identifie au stade de l'evaluation. Durant l'execution du projet cette erosion a provoque l'envasement des retenues des barrages et des canaux construits, ce qui a augmente l a coats de maintenance des amknagements. Des modifications ont dQ @tre apportees pour attenuer les effets de l'erosion et des etudes detaillh suppldmentaires ont dQ @tre entreprises, d'oil certains retards dans l'exkution du projet.

4.3 Au plan de l'organisation, trois agences ont participd la realisation du projet: (a) la SOMALAC, qui a ete subdivis& en trois directions distinctes: une direction de l'infrastructure et de la maintenance, une direction de la vulgarisation et une direction de I'usinage et de la commercialisation du riz; (b) la CIRVA, qui est un service local relevant du ministere de 1'Agriculture et qui est responsable de la vulgarisation hors des perimktres de la SOMALAC; et (c) l'institut national de recherche FOFIFA, charge de la production et de la multiplication des semences. Au depart il avait ete prevu (a) que la direction de l'infrastructure et de la maintenance du SOMALAC soit chargk de la supervision des travaux de genie civil executes par des entreprises privees, mais une fois achevee la refection des r&eaux, ses effectifs en p e r s o ~ e l seraient reduits et ses fonctions c o n f i b au secteur privd, notamment aux Associations d'usagers de l'eau (AUE) qui assureraient la maintenance; et (b) que le monopole exerce par la direction de la commercialisation de la SOMALAC serait supprime et que les negotiants priv& pourraient exercer cette activitd egalite avec la SOMALAC. Cette modification structurelle de la SOMALAC, dont le sens semblait parfaitement perGu lors de l'evaluation, n'a en fait jamais ete pleinement accept& par les pouvoirs publics et par certains donateurs.

5.1 L'entree en vigueur du credit a 6tC retard& de six mois par manque de fonds de antrepartie pour assurer les transferts la SOMALAC, ce qui etait l'une des conditions imposh par 1'IDA. Ce retard ainsi que les modifications apporth A la conception des ouvrages, le non respect des ddlais prescrits pour certaines contributions de contrepartie durant l'exkution du projet (particulikrement en 1989) et la necessitt? d'entreprendre les etudes de restructuration de la SOMALAC, expliquent en partie les trois reports successifs de la date de clbture, prevue pour le 30 juin 1989 mais devenue effective le 30 septembre 199 1.

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5.2 Les modifications apportk a la conception des ouvrages W e n t nkessaires pour r6oudre certains problkmes techniques, entre autres ceux d'erosion et d'envasement, qui se posaient avec de plus en plus d'acuite depuis une quinzaine d'annh, du fait d'une intensification du pAturage et des cultures sur les versants des collines aux alentours du lac.

5.3 Mis B part le retard dans le lancement du projet, I'exdwtion des travaux de genie civil ne s'est heurtde B aucune difficulte majeure: la passation des march&, la selection des entreprises et la realisation des travaux se sont deroul6e-s dans de borne conditions sous la supervision wmpdtente de la SOMALAC, avec I'appui d'assistants techniques. La superficie (3 1.000 ha) sur laquelle des travaux de refection ont ete effectuk a depasse de 10% la superficie prevue lors de l'evaluation. En outre les travaux ont generalement ete realis& dans les delais prescrits et n'ont entrald qu'un leger depassement de coats en termes de DTS (35,7 millions de DTS contre une estimation de 35'2 millions de DTS lors de l'evaluation) 21. Toutefois, exprim6 en franc malgache, le coat total a et6 en hausse d'environ 24%' ce qui s'est traduit par des difficult6 pour le fmancement de contrepartie, principalement en 1988189, et explique en partie les retards d'exkution des deniers march& (nivellement des te rm entre autres). Le financement r&l du gouvernement a 6td 60% du total estime lots de l'evaluation (3.1 millions de DTS r k l contre 5.1 millions de DTS). Le financement IDA a 6te de 95% du total estime B l'evaluation (15.8 millions de DTS rk ls contre 16.7 millions estim6); le financement pour 1 s etudes et la formation etait plus eleve que prevu tandis que le financement des intrants etait moins que prevu. Le financement de la FAC etait plus 8eve que prdvu (8'1 millions de DTS rk ls contre 4,l millions de DTS estime), le fmancement l'assistance technique et l'agrandissement du centre de semences a be augment& Le financement de la CCCE etait assez p r h de I'estimation 2 l'evaluation (8'7 millions de DTS rk ls contre 9,3 millions de DTS estim6).

5.4 L'organisation des exploitants agriwles au sein d'AUE afin de l a inciter a participer davantage A la gestion de l'eau et l'exploitation et B la maintenance des ouvrages a ete une initiative totalement nouvelle dans ce domaine. Absents au d&ut du projet, les AUE couvrent dhormais l'ensemble de la region. Creees par la SOMALAC, elles ont beneficid d'une assistance de son personnel spkialise. Les AUE assurent avec efficacite la distribution de l'eau et I'entretien courant des canaux d'alimentation tertiaires. Elles se chargent en outre de la collecte des redevances d'eau destinees 2 couvrir une partie des coats d'entretien des r6eaux d'irrigation au niveau primaire. Cette collecte a etd satisfaisante au depart (80-9096)' mais elle n'etait plus que de 46% en 1991 la suite, en particulier d'un appel ii l'absenteisme lance par des persomalit& politiques locales sous prgtexte que les coats de maintenance doivent &re h la charge du gouvemement.

5.5 La principale difficult6 rencontrk durant l'exkution du projet a ete d'ordre institutionnel. Bien qu'une restructuration de la SOMALAC soit intervenue lors de l'evaluation, son cadre operationnel de base etait rest4 intact: maintien de son monopole pour I'achat, l'usinage et la commercialis.ation du paddy et du riz; prix aux producteurs inferieurs aux prix du marche; excedents de production utilish pour couvrir les coats de maintenance des r6eaux d'irrigation et ses propres charges de fonctionnement (y compris de la vulgarisation). En 1986 le gouvernement s'est conforme aux conditions imposees pour le credit 2 l'ajustement du secteur agricole (CASA; Cr. 1691-MAG) et a autorise les negotiants privQ enuer dans le circuit de la commercialisation du riz; la SOMALAC a et6 alors contrainte d'accorder aux producteur des prix nettement plus &lev& pour le

21 La hausse des coats de refection sur les grand~ perimktres due 21 une modification de la conception des ouvrages a ete largement compensk par une diminution des coats de refection sur les petits perimktres; exprim6 en DTS les coats l'hectare ont baisse de 475 DTS (estimation de l'evaluation) a 427 DTS durant l'exkution.

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paddy afin de pouvoir concurrencer les autres acheteurs. L'importation ulterieure de riz par le gouvernement pour en abaisser le prix h la consommation dans les zones urbaines a entraine d'importantes pertes sur les stocks de la SOMALAC. Ces pertes et l'efficacitd du secteur prive dans les operations de collecte, de commercialisation et d'usinage sont h l'origine de la dtkision du gouvernement, prise en fevrier 1990, de supprimer la SOMALAC.

5.6 Cette dkision faisait suite k des etudes approfondies sur sa restructuration, dont les recommandations out abouti h un consensus en faveur de la vente de sa rizerie et du' transfert de ses activites de vulgarisation au deux services competents du minisbe de 1'Agriculture: la CIRVA d'Ambatondrazaka et la nouvelle ClRVA d'Amparafaravola qui toutes deux bkndficient d'une assistance du Projet pilote de vulgarisation agricole (Cr. 215@MAG). En revanche il n'a pu &re dtkid6 si toutes les responsabilith de la maintenance devaient &tre devolues au service competent (CIRIR) du ministere de 1'Agriculture ou s'il etait preferable de cr&r une structure autonome chargee de l'entretien de l'infrastructure de base; de m&me aucun accord n'est intervenu quant au nombre de personnes h licencier .

5.7 Bien que la SOMALAC n'ait plus d'existence legale, ces questions demeurent toujours en suspens malgre les propositions et l'insistance de I'IDA et de la cooperation fran~aise pour une solution d'urgence. Un systkme de maintenance n'est donc pas assure.

6.1 Le principal objectif du projet, qui etait d'accroitre la production de paddy a dtd atteint: sur les perimktres rdamdnag&, une augmentation de production de 34.230 tomes a dt6 obtenue, contre une estimation de 34.300 tomes 101-5 de 1'6valuation; ce rhultat est dQ en grande partie h une hausse importante des rendements qui sont pass& de 2,l tonnesha h 3,2 tonnesha et h I'extension des superficies i r r iguh (31.100 ha contre 28.000 ha prdvus). Les rendements sont h peine inferieurs aux previsions concernant la phase de plein developpernent (8 ans aprh l'achkvement du projet), mais les travaux de nivellement sont encore incomplets et ne seront achevh que prochainement sur l'ensemble des perimktres. Le service de la vulgarisation du ministere de 1'Agriculture (CIRVA- Ambatondrazaka) a etd renforce et a etabli de bomes relations avec les agriculteurs h l'occasion de demonstrations dans les exploitations. Le service de la vulgarisation de la SOMALAC est parvenu h introduire l'emploi de l'urh et des herbicides; en revanche il a m o b bien reussi dans son effort de promotion du repiquage en ligne. La FOFIFA a produit et distribue deux nouvelles varidth de riz, plus productives et d'emploi plus souple quant aux periodes de semis. Le centre de multiplication des semences du FOFIFA a dte renforce; il est dhormais en mesure de satisfaire la demande locale, voir m8me d'approvisionner d'autres regions de Madagascar. Les activitQ de suivi et d'dvaluation ont permis de recueillir des donnees essentielles, utilisdes pour la supervision du projet.

6.2 Le second objectif du projet etait d'arnener les riziculteurs h participer davantage h la gestion et h la maintenance des perimktres irrigub, ce qui a ete en partie rtklise, grace h la creation d'associations d'usagers de l'eau (AUE) et d'associations de credit. Avec la collaboration active des services de la vulgarisation de la SOMALAC et de la CIRVA, il a 6te possible de creer des AUE couvrant l'ensemble des perimktres pour gdrer la distribution de l'eau et planifier les travaux de maintenance, dont la responsabilitd leur incombera par la suite. Les AUE ont participe h la remise en &at des derniers pdrimhtres. A Madagascar, la creation de ces AUE etait une innovation et il est probable que le projet servira de test en vue de la c rMon de groupements de producteurs. En 1991, 26 AUE avaient ete creees; toutefois vers la fin du projet elles ont dte de plus en plus nombreuses

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a retarder le versement des redevances de maintenance, sous la pression de persomalit& politiques locales.

6.3 Le projet s'est tout particulikrement attache 2 crbr des associations de credit ce qui n'dtait pas prew lors de l'dvaluation. Leur but est d'obtenir de la BTM des pr&ts individuels garantis par la collectivite, pour l'achat de semences, d'engrais et de materiel agriwle. Le nombre des pr@ts ainsi consentis est en augmentation constante et leur remboursement a t assure p r h de 100%. Les rendements obtenus par les producteurs membres d'associations de credit (en general dans les grands perimetres) sont neaement supbieures a la moyenne (4'5 tba contre 3,2 tha) ce qui s'explique par leur ac* au credit, et une intervention plus fr@uente du service de la vulgarisation de la SOMALAC. Des discussions sont actuellement en cours avec la BTM pour etudier la possibilite d'accroltre le nombre d'agriculteurs regroup& au sein d'associations de trait, en accordant des pr@ts aux exploitants non propridtaires des terres. Les producteurs membres d'associations de crddit assurent environ 25% de la production de paddy dans le bassin du lac Alaotra.

6.4 Afin de prberver le revenu des agriculteurs, le projet avait pour troisikme objectif de promouvoir la diversification des cultures dans la rdgion. Cet objectif n'a pas &d atteint. 31 Les efforts de la recherche et de la vulgarisation pour introduire d'autres cultures i r r iguh et des cultures de contre-saison (riz pluvial, bld, mais, arachides, etc) n'ont pas abouti du fait d'un manque d'adhdsion des agriculteurs &ant domt? la concurrence des autres activites de production sur les t e n s non irrigudes 41. Les donndes sur la production dans les zones non irrigudes ne sont pas disponibles.

6.5 Le troisikme objectif etait de renforcer la SOMALAC tout en transferent progressivement au secteur public ses attributions en matikre de genie civil et de commercialisation. Cet objectif n'a Bt6 que partiellement atteint en raison de la mauvaise planification de la restructutation de cette socidtd. Quatre petites entreprises de travaux publics avaient dtd c r 6 h localement pour la refection des micro- arndnagements, et elles dtaient en mesure d'assumer une partie des responsabilith dans le domaine du genie civil. Malheureusement, par suite de retards dans la restructuration de la SOMALAC, elles ont dll chercher des marchb dans d'autres regions du pays ou ont fait faillite. Le secteur privt? a rapidernent pris en charge la commercialisation du riz aprks la suppression du monopole de la SOMALAC.

6.6 Le regime foncier des grands perimktres demeure flou. 11 etait prevu qu'aprks l'achkvement des travaux de refection, un remembrernent des terres et une distribution des titres fonciers aux agriculteurs auraient lieu. Mais a la fin du projet, environ 50% des agriculteurs n'avaient toujours pas reCu de titres de pleine proprietd; par ailleurs le morcellement des terres a distribuer devient plus frequent (quelque 21 2 des terres redistribuh auraient ete ti nouveau subdivish en 1990).

I Le rapport d'dvaluation ne prevoyait pas un impact significatif de cette activitt? dans le rendement total.

41 Les agriculteurs possddent des terres dans les zones i r r iguh et non i rr iguk. -

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7.1 On estime 25% le t a u de rentabilitd 6conomique global du projet (Annexe I) contre 24% lors de l'evaluation; mais &ant domi les incertitudes quant aux consdquences des troubles de 1991 et a l'avenu de la SOMALAC, il pourrait s'agir d'une estimation trop optimiste. L'analyse de sensibilite indique que le taux de rentabilitd demeure superieur a 10% meme en cas d'une baisse des benefices nets atteignant 25% due a une hausse des coQts de maintenance ou a une diminution des rendements. L'hypothtse que la maintenance continuerait 2 &re assurk, que ce soit par les services publics ou par le secteur privd, risque de s'averer trop optimiste. Les d o n n h collect& durant l 'exhtion du projet ne sont pas suffisamment detailldes pour pouvoir determiner les taux respectifs de rentabilite bnomique des pancis perimetres de la SOMALAC et de petits perimktres de la CRVA. Toutefois une comparaison des ~ Q t s d'investissement et de la hausse des rendements entre grands et petits peridtres laisse apparaftre un taux dventuellement plus 4eve pour les petits perimktres. Durant l'exdcution du projet les prix de vente du riz se sont revel& sup6rieurs aux estimations de l'evaluation mais cet &art a 6tk contrebalancd par des coQts de production plus elev& (notamment pour l'achat d'engrais, de pesticides et de petit materiel agricole). S'il n'y a aucune solution aux problkmes institutionnels surgis de la dissolution du SOMALAC, la maintenance souffrira et la production dirninuera a des niveaux de prd-projet. Ceci signifiera un taux de rentabilite prts de zero.

8. Viabilitt? du Proid

8.1 Bien que le projet soit parvenu a atteindre ses objectifs, sa viabilite r a t e douteuse (cornme ce fut le cas aprts le premier projet) en raison notamment des problkmes d'ordre institutionnel toujours en suspens.

8.2 . C'est ainsi qu'aprh la dissolution de la SOMALAC le gouvemement n'avait toujours pas cr& d'organisme susceptible d'assurer la maintenance de l'infrastructure de base (barrages de retenue, canaux primaires d'irrigation et ouvrages de drainage). Les etudes sur la restructuration de la SOMALAC proposaient deux options: soit la crbtion d'un organisme autonome de maintenance (solution appuyk par les bailleurs de fonds franqais), soit le renforcement de l'actuelle CIRIR pour qu'elle puisse assurer la maintenance (solution appuyQ par la Banque). A l'heure actuelle aucune decision n'a 6tB prise ce qui pourrait pavement menacer la sdcurite des barrages et reduire la capacite de d&it des canaux d'irrigation et de drainage (lesquels doivent etre periodiquement nettoyds afin d'empgcher l'envasement provoque par l'drosion dans les bassins versants). Les rhultats obtenus ne sauraient @tre viables que si l'une de ces deux solutions est adopt&. La CCCE revise prdsentement la possibilite d'un projet relais qui rboudrait cette impasse. Les activith de vulgarisation sont financees par le projet pilote de vulgarisation agricole (Cr. 2150-MAG).

9. Performance de I'IDA

9.1 L'IDA n'a pas assure une supervision satisfaisante des etudes de genie civil qui n'avaient pas tenu suffisamment compte de l'erosion sur les versants des collines qui encerclent le lac. En revanche, le projet a ete regulikrement et attentivement supervise par les trois bailleurs de fonds (CCCE, FAC et IDA) dont les actions ont ete bien coordomb. En moyenne, deux missions de supervision ont et6 organisees chaque ann&, et a cette occasion une documentation trts complete a ete preparee par la SOMALAC pour semu de base aux discussions entre les bailleurs de fonds et le Gouvernement. Devant la reussite de l'exdcution des elements materiels, 1'IDA a decide de

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supprimer 1'6valuation prevue h mi-parcours. Par la suite, le gouvernement, I'IDA et la CCCE se sont reunis regulikrement h Paris pour traiter de tout nouveau problkme apparu.

9.2 La SOMALAC a souffert du manque de financement de contrepartie dans les ddlais souhaitables, particulikrement depuis 1987. L'IDA a ete contraink en 1989 de suspendre pendant quatre mois toute nouvelle passation de march& afin d'amener le gouvemement verser les fonds de contrepaaie.

9.3 Pendant l'exkution du projet, des divergences sont apparue8 parmi les bailleurs de fonds ainsi qu'entre les bailleks de fonds et le gouvernement quant au calendrier adopter pour la liberalisation du riz et la restructuration de la SOMALAC, ce qui a retard6 la prise des dkisions.

Performance de 1'Em~runteur

10.1 La direction de la SOMALAC s'est bien acquittee de ses aches en tant qu'agence d'exkution du projet rnais n'a pas pu s'adapter h un environnement en pleine evolution. Elle n'a pas su gerer la reduction @elom& de ses effectifs pourtant indispensable; c'est ainsi qu'aucun licenciement de personnel des services de la vulgarisation et de la commercialisation n'est internenu malgre une baisse de 80% des achats de paddy par la SOMALAC et la suppression de son monopole.

10.2 A cause de l'imprecision et des hbitations des pouvoirs publics, les etudes sur l'avenir de la SOMALAC se sont poursuivies plus longtemps que prevu, ce qui a demobilise son personnel et entame la confiance des producteurs dans la capacite du gouvernement h r b u d r e leurs problkrnes. Certains agents competents, form& par les assistants techniques expatxi&, ont quitte la SOMALAC lorsqu'il devint evident que la restructuration h i t report& et qu'elle donnait lieu h des interferences de persomalit& politiques locales et nationales. Cette situation explique egalement en grande partie la difficult6 h evaluer actuellement la viabilite du projet et son impact pour la mise en valeur du bassin du lac Alaotra.

11. Consultants

11.1 Le projet a eu recours h I'assistance technique etrangkre dans differents domaines (vulgarisation, genie civil, recherche, gestion generale, etc.) et h diffdrents niveaux. En general, les services rendus par cette assistance ont ete satisfaisants pour l'ensemble du projet. Il est toutefois regrettable que certains experts 6trangers n'aient pas eu la possibilite de former du personnel national par manque de planification h long terrne de la part de la SOMALAC, et h cause du nornbre insuffsant d'hornologues nationaux susceptibles d'gtre form&.

12. Documents et donnees du vroiet

12.1 Le rapport d'evaluation a abondamment trait6 des reformes 2 envisager (libdralisation, recouvrement des codts, organisation g6n6rale, strategic de la vulgarisation, etc.) ce qui a 6te utile h 1'Ernprunteur et aux bailleurs de fonds. La SOMALAC a remis h chaque mission de supervision des rapports detaill& sur les sujets h traiter ce qui a considerablement facilite les discussions avec le SOMALAC et le gouvernement.

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9

RAPPORT D'ACHEVEMENT DU PROJET

MADAGASCAR

PROJET D'INTENSEICATION DE LA RTZICULTURE D AN S LE BASSIN DU J .AC U O T R 4

D XIE A R

L'Emprunteur n'a pas sournis la deuxihme partie. Par contre, l'agence d'exhtion a pr6par6 un rapport d'achkement, disponible dans les dossiers du projet.

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MADAGASCAR

PROJET D'INTENSIFICATION DE LA m U L T L J R E D A M LE BASSIN DU LAC ALAOTRq

TR I c s

Tableau 1 : Cr&ii-arent& acco-g

Cr. 1433-MAG Projet & developpenrant 6 coton

C r . 1589-MAG

C r . 1709-MAG

Cr . 1691-MAG

C r . 1804-HAG

Cr . 1878-MAG

C r . 2041-MAG

C r . 2125-MAG

C r . 2150-MAG

1985

1966

1966

1987

1988

1989

1990

1990

Projet de refect ion des rkeaux d n i r r i g a t i o n

Projet d8assistance techniqw wx i n s t i t u t i ons agricoles

Credit B L'ajustanent du secteur agricole

Deuxikne p ro je t de c red i t agricole

Projet d8a&agement e t & protect ion des fo re ts

Pro jet nat ional de recherche agr ico le

Projet pour 18environnement

Projet p i to te & vulgar isat ion

12.6

8.7

50.0

8.0

5.1

18.6

19.8

2.8

Sou-execution

canplete dec. 1990

Canpl6te j u i n 1990

Sous-exCcution

Sous-exkution

Sous-execution

Sous-exQcution

Sous-exkution

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Tableau 2 : Calendr~er d exh t ion du ' 9

Identification I/ Preparation 41 Evaluation Postevaluation Ndgociation du credit Approbation par le Conseil Signature de I'accord de credit Entree en vigueur du crddit 21 Achkvement Cldture du credit Dernier decaissement

Date m!u

Date Effective

a) Identification: par le gouvernement en 1978 conformement aux dispositions du plan directwr pour le bassin du lac Alaotra pr$are en 1976.

b) Pr6~aration: deux bureaux d'etude ont assure sur une periode de deux annk, la preparation technique et administrative. Le contdle de la comptabilite et de la gestion de la SOMALAC a ete effectue en 1981 par un cabinet-conseil.

C ) Entree en vimeur: a signaler des retards dus au manque de fonds de contrepartie et a la mise en place de l'assistance technique.

51 Identification par le gouvernement en 1978 conformement aux dispositions du plan - directeur pour le bassin du lac Alaotra prepare en 1976.

61 Deux bureaux d'etude ont assure sur une periode de deux annh , la preparation technique et administrative. Le contrble de la comptabilite et de la gestion de la SOMALAC a ete effectue en 1981 par un cabinet-conseil.

71 Entree en vigueur A signaler des retards dus au manque de fonds de contrepartie et 2 - la mise en place de l'assistance technique.

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Tableau 3 : Coats et financement du

A. Co#s du Prc&

Evaluation C d t s expr i lds en

Remeraues: Les c d t s r k l s en FMG sont nettement p lus 6LevCe que les estimations de 114valuation & f a i t de plusieurs devaluations de La lwme ie netionale. Exprinds en DTS les c d t s r k l s sont proches des estimations de L16valuation; i noter que -ins d16quipemmts (pour La &enisation agricole) ont 6 t6 achet6s du f a i t de retards dens les travaux de r 6 f r t i o n , que p lus d16tudes quc p r 6 w ont 6 t6 effectu&es, w e llassistance technique a 6 th p lus inportante, e t quo Le centre senmcier a 6 th agrendi.

B. Financement du Praiet

Remarques: l e financement du FAC a 6t6 augmnte pour L1assistence technique et L1agrendissement du centre semencier. Concernant L'IDA, Le financement des in t ran ts agricoles a et6 suspendu en 1987; par contre Le financement a CtC accru pour Les Ctudes e t La formetion.

IDA - Bitiments Rdfection i r r i g a t i o n Vdhicules e t materiels Intrants, Recherche g Semences Assistance Technique, Etudes,Forrnation

-- -

Evaluation

M1n FHG

206 2.774 2.141

562 1.089

F i nancenmt expr i lds en DTS;

E f f e c t i f s ( X estim6)

96 8 1

102 16

127

000 DTS

507 6.842 5.281 1 3 8 5 2.685

Colits r6e ls (estimation)

Man FHG

895 9.053 5.905

306 5.009

000 DTS

499 5.551 5.380

226 3.420

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Tableau 4 : Waissements du credit

A. Montants cumuld des decaissements ~rdvus et effectifS (en million de DTS)

Exercice financier

Evaluation 0,9 3,3 6,s 10,4 13,8 16,O 16,7 - Ef fec t i fs 088 1,6 4,8 6,8 10,9 13.2 14,2 15,2 15,8 4/ E f f u t i f s en X des e s t i r n a t i m 0 24 25 46 49 68 79 85 91 95

4/ Un solde non decaiss6 de 895.013,28 DTS a 4th a w l 6 Le 20 fCvrier 1992.

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Tableau 4 : D-&&

B. Decalssements ~ a r cateeorie de crdda (en millions de DTS)

1. MatCriel non inclue dene l a c a t b o r i c 1 ci-dessour, vChicules e t p i k e r &tech&# pour:

2. G h i e c i v i l pour La construct ion e t La re fec t ion des

r e des par t ies E.3 e t H.2 du pro je t r e de La pa r t i e C du pro je t

3. G h i e c i v i 1 pour l a refect ion des reseeux d l i r r i g e t i o n

(a) eu t i t r e des par t ies A e t 8 du pro je t (eutres qw wr PC 15 e t l e p d r i d t r e dlAndrar&e)

(b) au t i t r e de l a pa r t i e G I du pro ie t

4. (a) in t ren ts e t matCriels egricoles a d d i t i m l s , seuf cherrws, pour l a CVA eu t i t r e &.la pa r t i e HI du pro je t

(b) i n t ran ts e t materiels egricoles eddit iomels, seuf cherrues, pour La SOWALAC au t i t r e de l a p e r t i e H.2 du pro je t

5. Consultants

(a) eu t i t r e de La pa r t i e F du pro je t (b) au t i t r e de l a pa r t i e G1 du pro je t

6. Formation

(a) au t i t r e des par t ies El e t €2 du pro je t (b) au t i t r e des par t ies E4 e t G 1 du pro je t

7. Prestat ion de services au t i t r e de l a pa r t i e D du projet

8. Etudes

(a) eu t i t r e des par t ies 1.5 e t 1.6 du pro je t (b) au t i t r e des par t ies 1.1 B 1.4 du pro je t

9. Refinancement de L'avence pour La preparation du pro je t

10. Sans a f fec ta t ion

Total

5.85

0.02

0,49

0,69

0,37 0,46

0.23 0,23

0.23

0.49 0,28

0.93

1.46

16,70

5,42

0.13

0,OO

0,23

0.30 0.18

0.83 0,04

0,44

0,32 1,29

0.74

0,OO

15,80

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Tableau 5 : Princi~aux rbul-

Rendementa en paddy (a) - au d&ut du projct - moyenne ta I'M 8 - associations de crMit

- au dkbut du projet - moyennc en I'M 8

Production Additiomelle

Remarques: Lee rcndanents des grands p d r i d t r e s soot tdghranmt in fb r ieurs aux pr6v is iara car Les travaruc de nivellement ter res ne sont pas achevCs. Une f o i s ces travaux sont rCalisCs, les randcnmts &vraient e t re s w r i e u r s aux estimations in i t i a tes . I 1 aat dgalment prCvu un &re p lus ClevC de membres des associations & cred i t su i t e B une modif icat ion dee conditions inposCes par l a BTW pour l ' o c t r o i & credi ts aux exploitants agricoles ( i t ne leur est p lus f a i t ob l igat ion d 'et re propr iCta i re des terres). Les retards de paiement des coilts de l a mintenance par les AUE s m t dirs (a) eu f a i t que l e nivellement des terres n'est pas terminb; Lee explo i tants agricoles hCsitent B payer pour des travaux inachevh; e t (b) B des pressions pol i t iques locales sous prCtexte que l 'eau devra i t e t r e gratuite; l a SUULAC e t l e Win is t i re & l ~ a g r i c u l t u r e ont p r i s den mesures coerc i t ivee pour Le recwvrement dts cw ts .

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Tableau 6 : U ~ e c t des Conditionali& . .

(seulenent pour Les associations de c r d i t

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Tableau 7 : Utilisation des ressources de la Banaug

A. a

. . B. Contributron en missions de su~ervision

Note: nd: donnees non disponibles - Types de problknes: F: f inancier - M: acfn in is t rat i f - 1: technique

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

nov. 84

n.8.

dec. 85

avriL 86

j u i l . 86

mars 87

oct. 87

j u i n 88

fev. 90

j u i l . 90

avr i 1 91

26

n.a.

9

26

n.a.

9

15

8

8

14

1

n.a.

4

4

1

0

1

2

1

1

Special iste & Loagr icu l ture senior Analyste f inancier

Sp4cial iste de Laagr icu l ture senior

n.a.

Sp6cial iste de l aag r i cu l t u re senior lngenieur d o i r r i g a t i o n Spdcial iste en formation

Economi s te lngenieur d o i r r i g a t i o n Spdcial iste en formation

Ingenieur d l i r r i ga t i on

Special iste de Loagr icu l ture senior Ingenieur d l i r r i g a t i o n Analyste f inancier

lngenieur d o i r r i g a t i o n

Ingenieur d o i r r i g a t i o n Analyste f inancier

Analyste f inancier

Analyste f inancier

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

2

F,T,M

O,F,T,M

F,M

F

F

Fan

M

M

F,M,T

F.M.1

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ECONOMIC PRICE OF RICE (for 1985)

Price FOB Bangkok (US$ par ton) lnsuranca and Freight CIF Tamatavo (US$) Storage and handling Transportation Tarnatavo-Antananarivo Correction for higher transportation cost

Somalac- Antananerivo Price Antananarivo (US$ per ton)

(FMG per ton) (FMG per kg)

Note: It was assumed that yields for the SOMALAC managed schemes would remain at their 1991 levels throughout the period of analysis. Yields for the small schemes, where land planing had not been completed at the time of the PCR mission, are expected to continue to increase until 1995 and remain at this level throughout the period of analysis. Cost data are from SOMALAC. The rate of return remains over 10% when net benefits decrease by 25%.