maçonner des moellons

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Maçonner des moellons

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Les notions nécessaires et indispensables pour aborder la taille et le montage de moellons dans le cadre de travaux de chantiers VRD.

Les outils nécessaires [1]

Les différentes natures de pierres [2]

Le vocabulaire architectural de base [3]

Les liants traditionnels [4]

La coloration des mortiers [5]

La confection des mortiers [6]

Le montage du mur [7]

Les joints et finitions [7]

Le Pitch

TRAVAUX PUBLICS


[ 1 ] Les outils nécessaires _____

(1.1) le cordeau. Sert à matérialiser les alignements horizon-taux des ouvrages.

(1.2) le fil à plomb. Sert à matérialiser et vérifier les alignements verticaux des ouvrages.

(1.3) le têtu et la chasse.

Servent à effectuer la taille du moellon

Têtu

Chasse

(1.3) Le poinçon/ Burin.

Sert à ajuster la taille du moellon et à creuser les joints.

(1.4) La boucharde.

Vient affiner la taille après le dégrossi au poinçon.

(1.5) Le marteau de maçon.

Sert à calibrer et à mettre en place le moellon.

(1.5) L'équerre de maçon.

Sert à reporter les angles droits avant la taille et à vérifier les angles de l'ouvrage.

(1.6) Le crayon à tracer.

Sert à inscrire sur la pierre avant la taille. Il est fait d'un bois coloré.

(1.7) Le mètre enrouleur.

Sert à reporter/vérifier les mesures de l’ouvrage.


(1.7) L'éponge de maçon.

Sert à réaliser la finition des joints et à nettoyer les outils.

.

(1.8) La brosse métallique.

Sert à nettoyer les pierres, à préparer le moellon avant la confection des joints et à réaliser la finition.

(1.9) Les fers à joints. Servent à réaliser la finition et au besoin le marquage des joints.

(1.10) La taloche. Sert à la mise en œuvre du mortier de pose des moellons, à la mise en œuvre du mortier des joints et à la réalisation d'enduits.

(1.11) La truelle "langue de chat". Sert à confectionner les joints.

(1.12) La truelle ronde.

Sert à la mise en œuvre du lit de pose.

(1.13) La truelle façon Reims. Sert à la maçonner.

(1.14) Le serre joint. Sert à maintenir en place des coffrages.

(1.15) Le sceau. Sert à doser les constituants des mortiers. 1 seau = 10 litres.

(1.16) L'auge. Sert à réaliser et transporter les mortiers en petite quantité.

(1.17) La gâche.

Sert à maintenir propre la surface du chantier.


(1.18) La bétonnière.

Sert à réaliser mécaniquement bétons et mortiers en grande quantité.

[ 2 ] Les différentes natures de pierres à tailler _______________

(2.1) Le granit.

- Roche d’origine volcanique.

- Grande résistance à la compression.

- Grande durabilité dans le temps.

- Très utilisé pour le pièce demaçonneries soumises à usures ou à contraintes particulières (linteaux, angles, seuils, marches, etc…)

- Possibilité de tailler des pièces de

grande dimension.

(2.2) Le calcaire.

- Roche d’origine sédimentaire.

- Friable et facile à travailler .

- Sensible à la pollution atmosphérique.

- Permet de réaliser des pièces de dimensions moyennes.

(2.3) Le grès.

Roche d’origine sédimentaire. Au grain plus gros que le calcaire.

[ 3 ] Le vocabulaire architectural de base. ____________________

[ 4 ] Les liants traditionnels _____

(4.1) La chaux.


- Produit dérivé du calcaire.

- Durcit au contact de l’eau.

- Non étanche, elle permet aux ouvrages anciens de respirer et de réguler leur taux d’humidité.

- Elle a une résistance mécanique inférieure à celle du ciment.

- Entre dans la composition du mortier de chaux et du mortier bâtard.

(4.2) Le ciment.

- Produit obtenu par cuisson d’un mélange de chaux, de silice et d’argile.

- Capable de durcir sous l’eau et à l’air.

- Prise plus rapide que la chaux.

- Résistance mécanique très élevée.

- Entre dans la composition de nombreux mortiers et bétons.

- Conditionné en sacs de 25 kg.

[ 5 ] La coloration des mortiers __

(5.1) Les sables.

- En utilisant en quantité variable des sables lavés naturellement colorés (Sables de

Roussard), il est possible de faire varier la couleur des mortiers de jointoiement.

(5.2) Les Oxydes.

D’origine métallique (cuivre, fer, zinc etc…) les oxydes mélangés au mortier en faible quantité (quelques grammes) permettent d’en faire varier la couleur.

Leur dosage doit être précis. Pour obtenir une teinte constante au fil des gâchés, il est conseillé d’utiliser des sacs prés dosés.

[ 6 ] La confection des mortiers _

(6.1) Les bétons de fondation.

- Sont réalisés à profondeur hors gel (70cm).

- Mis en œuvre sur une épaisseur de 25cm.

- Comprennent des fers sur la fibre inférieure de la semelle pour résister à la traction.

(6.2) Le dosage des bétons.


(6.3) Le mortier de pose.

Ajouter dans l’ordre :

• le sable. • le mélange chaux/ciment près dosé. • l’eau.

De façon à obtenir un mélange « sec » non coulant. Ce mortier peut servir au bourrage des joints en profondeur.

(6.4) Le mortier de jointoiement. - Ajouter dans l’ordre :

• le sable. • le mélange chaux/ciment près dosé. • l’eau.

De façon à obtenir un mélange à texture plastique qui se travaillera en 2 étapes : (Bourrage + resserrage du joint) En augmentant la quantité de ciment, vous améliorerez sa résistante. Avec davantage de chaux, il sera plus facile à travailler.

[ 7 ] Le montage du mur ________

(7.1) Le travail du moellon.

Le choix : Choisir la face de parement en cohérence avec l’existant en terme de couleur, dimension, forme. Le sens de pose : En respect du fruit existant. Partie saillante du parement vers le haut. La taille/ajustement : Maintenir l’harmonie de l’existant. A partir du choix de la face de parement, ajuster la taille du reste du moellon. Réutiliser les éclats en bourrage. Eviter le "coup de sabre".

(7.2) Le "fruit".

C’est l’écart par rapport à l’aplomb du mur entre le pied et la tête.

(7.3) Le montage traditionnel.


Dans un montage traditionnel de moellons, il s'agit de : - Respecter les alignements horizontaux. - Respecter les dimensions de pierres sur une même ligne. - Commencer au pied du mur par disposer les moellon les plus gros, et réduire la taille au fur et à mesure de l'élévation.

(7.4) Les phases du montage.

Confectionner le lit de pose en mortier sec de 2,5 à 3 cm d’épaisseur. Mettre en place grosso-modo sans tasser. Tirer le mortier en allant jusqu’au ras du parement pour permettre le refoulement ultérieur du joint. Poser le moellon choisi et ajusté en fonction de l’esthétique souhaitée, en utilisant un cordeau pour respecter l’alignement du nu. (Partie saillante en haut). Caler le moellon au marteau à maçonner. Refouler le joint inférieur à la langue de chat ou à la main. Reproduire le mode opératoire au rang supérieur. Le soir de la pose, passage de la brosse métallique pour ôter les résidus de pose et nettoyer la pierre avant la confection des joints.

(7.5) La confection des joints. Bourrage des joints en mortier à texture plastique à l’aide de la truelle langue de chat et de la taloche (support du mortier).

Attendre que le mortier commence à prendre.

Resserrer le joint à la truelle pour contrer le retrait apparaissant à la prise, et lié à la plasticité du mortier.

Appliquer le traitement de finition selon le choix esthétique. - Joints Lissés. (Eponge) - Joints Grattés. (Truelle/brosse métallique) - Joints Brossés. (Brosse poils) - Beurrés. (Excédent de mortier) - Tirés au fer. ( Fer à joint sur joints

beurrés)

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