Nature des polysaccharides issus du process d'extraction du ...
Machines d'extraction
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Transcript of Machines d'extraction
Recherche et rédactionGhislain Fortin, ing., CSSTRoger Demers technicien,Ministère de l'Énergie et des Ressources (1992)
Production, édition électroniqueDirection des communications et des relations publiques, CSST
Révision linguistiqueRévision linguistiqueClaire Thivierge
Conception de la grille graphiqueGroupe Studio Bi inc.
Édition révisée en mai 2011
© Commission de la santé et de la sécurité du travail du QuébecDépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011Dépôt légal - Bibliothèque etDépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2011
ISBN 978-2-550-62003-7 (PDF)
Table des matières
Introduction
1. Machines d'extraction à tamboursTypes de machinesTamboursCâbles d'extractionAttaches des câblesIndicateurs de position
2. Machines d'extraction à poulie d'adhérenceComposantesDispositifs de sécuritéCâblesGuides
3. Système de freinageFreinsFreins sur J'arbre du pignonInterrupteurs de limite de courseDécélérationEssais de freins
4. EmbrayageTypes d'embrayagesVerrouillage des freins et embrayage
5. Dispositifs de sécuritéImportance des dispositifs de sécurité1nterrupteursContrôleursTypes de contrôleursDispositifs de sécurité et mécanismesauxiliaires des contrôleurs
6. Transporteurs
7. Fonçage de puitsMachines d'extractionDispositions particulières
5
7779
1016
1818202326
272739404043
454549
646465676986
88
898990
11111
11111
8. Essai des parachutes, des cages et des skipsEssai de dégagement rapideEssai en chute libreRapport d'essai en chute libre
9. Essai au décéléromètreMéthodeRapport
Annexe 1 : Code des signaux pour puits de minesAnnexe 2 : Aide-mémoireAnnexe 3 : Guide d'inspectionAnnexe 4 : Lexique anglais-français des termes employés
pour les machines d'extraction
939394
101
103103113
117121135167
Introduction
Objectifs du guide
Le présent document permet aux intéressés de prendre connaissance du fonctionnement des machines d'extraction. Il présente les divers mécanismes desécurité et fournit les indications nécessaires pour s'assurer que les machinesfonctionnent bien.
Ce guide apporte des précisions sur l'application des articles 13, 27,51 à 57,215à 350, 387 à 398 ainsi que les annexes 2, 3 et 5 du Règlement sur la santé et lasécurité du travail dans les mines et modifiant diverses dispositions réglementaires.
La rédaction du document a été révisée en 1992, et les informations qu'il contientcorrespondent au matériel en fonction dans les mines à cette époque.
Utilisation des machinesLes machines d'extraction sont essentielles à l'exploitation des mines souterraines, car elle retirent non seulement le minerai, mais servent également au transport des travailleurs.
L'utilisation de ces machines peut sembler à première vue assez simple. Leurfonctionnement s'avère en fait complexe puisqu'elles doivent assurer un rendement maximal et le transport efficace des travailleurs et du minerai. De nombreuxmécanismes ont été prévus pour éviter les accidents causés par ces machines.
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Machines d'extraction à tamboursIlIl Types de machines Il Tambours
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1.1.1Ancienneté des machines
La plupart des machines d'extraction à tamboursont été fabriquées par Canadian Ingersoll Rand ouBertram Nordberg. On trouve aussi des machinesconstruites par Dominion, Jenkins, FullertonHodgart &Barclay, Hardie &Tynes, Bruce &Peedle, Vulcan, Coeur d'Alènes, Lake Shore, Tileyet Hepburn (voir figure 1).
La moitié de ces machines ont été produites dansles années trente et quarante. La plus récente aété construite par G.L. Tiley &Associates Limiteden 1992.
Une machine fabriquée par Nordberg en 1913 estencore en usage au Québec. Elle fonctionnait àl'origine à la vapeur avant d'être convertie à l'électricité. Un de ses tambours dispose maintenantd'un embrayage à friction. On y a ajouté deuxcontrôleurs modèle C et on a remplacé les coquilles des tambours. Ces derniers ont 3,05 m dediamètre. Un moteur de 750 KW fait tourner cettemachine qui a une capacité de 135 kN. La vitessede son câble est de 457 mlmin.
1.1.2Types de machines à tambours
Les machines à tambours peuvent être classéesen trois catégories: celles à tambour simple, àtambours doubles et à tambours différentiels.
Dans les machines à tambour simple, celui-ci estfixé sur l'arbre principal. Dans certaines machinesà tambours doubles, les deux tambours disposentd'un embrayage. Dans d'autres, un des tamboursest fixé à l'arbre principal et le deuxième est dotéd'un embrayage. On trouve encore une machine àtambours différentiels fixes sur l'arbre principal. Legrand tambour sert pour la cage, le petit pour lecontrepoids.
1.2.1Diamètre des tambours
Le diamètre des tambours des machinesexistantes varie entre 1,06 m et 4,27 m. Ce diamètre doit être en rapport avec celui du câble afin deprévenir une trop grande fatigue causée par despliages excessifs. Au Québec, le diamètre minimaldes tambours est réglementé en fonction dudiamètre du câble d'extraction. Il faut consulterl'article 311 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail dans les mines et modifiant diversesdispositions réglementaires pour connaÎtre cesvaleurs minimales.
Les tambours dont le diamètre dépasse 1,55 mdoivent être munis de gorges, sauf pour les travauxde fonçage et les travaux préparatoires ou temporaires et lorsqu'il n'y a qu'une seule couche decâble.
1.2.2Tambours en fonte ou en acier
Les tambours en fonte des anciennes machinessont sujets aux fissures. Celles-ci résultent de lafatigue du tambour. Les coquilles en acier sedéforment, généralement à cause d'une surchargede la machine. Plusieurs coquilles pliées ont dûêtre renforcées par des bagues de renfort ajoutéesà l'intérieur.
On peut réparer ces fissures. Il existe des firmesspécialisées dans ce genre de réparation parsuture à froid. Cependant, les fissures causéespar la fatigue du métal progresseront, même sielles ont été bien réparées, à moins que l'effort detraction de la machine ne soit réduit de beaucoup,ce qui est exceptionnel. Plusieurs tamboursfissurés et réparés ont dû être remplacés après unou deux ans. Par contre, un de ces tamboursréparés a servi pendant dix ans. On peut aussiremédier au problème des fissures en ajoutant unenouvelle coquille sur celle qui est fissurée.
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Figure 1Machines d'extraction à tambours
11111
1.2.3Coquilles de tambours
1.3.2Enroulement des câbles'
1.3.1Types de câbles
Les coquilles de moyenne ou de grande dimensions doivent comporter des gorges. Ces gorgessont parallèles ou hélicoïdales, et leur rayon doitdépasser légèrement celui du câble d'extraction.
Les câbles d'extraction les plus courants sur lesmachines à tambours sont du type à toron platavec commettage à gauche ou à droite, selonl'endroit où le câble s'attache au tambour. Certaines compagnies minières ont utilisé des câblesclos. Elles visaient à augmenter ainsi la quantitéde minerai transporté, tout en respectant le coefficient de sécurité exigé. Les résultats se sontrévélés peu convaincants.
Les coquilles de tambours de moyenne et grandedimensions sont fabriquées en deux et parfois troisparties afin de satisfaire aux exigences des compagnies minières qui installent parfois ces machinessous terre. Certaines coquilles possèdent desbrides ou des plaques et sont assemblées aumoyen de boulons. Ces derniers se cassent,particulièrement ceux des raccordements à plaque.Ces ruptures proviennent de la fatigue du métal,souvent causée par le jeu des coquilles, de lamauvaise qualité des boulons d'assemblage et dumauvais couple de serrage.
Lorsque le tambour est lisse ou muni de gorgesspirales, on ne doit pas enrouler plus de troiscouches de spires de câbles superposées, mêmesi les joues2 ont une hauteur suffisante. Si letambour est muni de gorges parallèles, on peutenrouler jusqu'à quatre couches de spires decâble.
Lorsqu'on fait des enroulements à plusieurs spiressuperposées, on doit installer des dispositifs quipermettent au câble de monter graduellementd'une série de spires à l'autre. Le câble s'enroulealors correctement, sans continuer à monter sur laspire précédente ni glisser à sa place par la suite.Il ne se coince pas non plus entre la spire précédente et la joue avant de commencer une autresérie de spires. Lorsque les joues des tambourssont en fonte, ces dispositifs ne doivent pas êtreretenus uniquement par de la soudure. En cas derupture, il y aurait danger de projection.
Le câble doit être attaché au tambour, commeprévu par le constructeur. Au moins trois spirescomplètes doivent toujours rester sur le tambour.Le câble d'un contrepoids et ceux des cuffatsutilisés pour le fonçage de puits doivent êtreattachés directement au tambour de la machine etnon à la cage ou au skip.
Câbles d'extractionIl
Pour foncer un puits avec un cuffat, on doit seservir d'un câble antigiratoire. Celui-ci peut-êtreutilisé avec un skip ou une cage, mais cette pratique n'est pas recommandable, le câble se détériorant très vite. Cela est souvent causé par un angled'attaque trop fort ou une gorge de molette malusinées. Le déséquilibre de torsion entre les filsintérieurs et extérieurs engendre des gonflements1
attribuables au fait que l'extrémité du câble n'estpas libre.
1. BirdCage 2. Range
III
11111
1.4.2Installation des attaches
1.4.1Attaches à cosseet colliers de serrage
On utilise le plus souvent une attache à cosse etcolliers de serrage à l'extrémité du câble qui va autransporteur ou au contrepoids. On trouve aussides attaches du type manchon-guide3 et suédoiseà autoverrouillage4•
Figure 2Cosse et colliers de serrage la 'trier et s.lIe
Attaches des cAbles
Les attaches réalisées au moyen de colliers deserrage peuvent offrir une résistance équivalant àplus de 80 % de la force de rupture du câble si lescolliers sont installés selon les directives du fabricant. Lorsqu'ils ne sont pas serrés au couplerecommandé, que les selles sont usées et installées dans le mauvais sens, la résistance de l'attache est réduite à environ 50 % de celle du câble.
Les colliers de serrage peuvent être du type étrieret selles ou à double selle et boulons intégrés6• Lesattaches à collier de serrage ne sont pas les plusefficaces. Pourtant on les utilise fréquemment pourdes raisons de facilité d'installation, de vérificationet d'économie (voir figures 2, 3, 4 et 5).
Une étude ontarienne datant de 1980 a démontréque sur 17 machines d'extraction examinées, lamajorité de ces attaches avaient été serrées aujugé. En mesurant le couple de serrage avec uneclé dynamométrique, on a noté des variations de15 à 60 % par rapport aux recommandations dufabricant.
Il
3. Relianc9 Cappel4. Swedish Type Self-Iocking Cappel5. Crosby V-bolts6. First-grip
Figure 3Cosse et colliers d•••rrag. à double•••11••
et boulons Intégrés
~1111
Figure 4Collier de .errage à étrier et .elle
Figure 5Collier d. serrage à double selles
et boulons Intégrés
11111
Au cours de cette étude, on a procédé à une séried'essais sur des câbles de 1, 9 à 5, 7 cm réaliséschez Drummond McCali à Montréal et à l'Universitéde Toronto. Ont également participé à ces essaisdes spécialistes de :
• Industries de câbles d'acier Itée (Québec);• Inco Metal Company (Ontario);• Falconbridge Nickel Mines (Ontario);• Laboratoire d'essai du ministère du Travail de
l'Ontario.
Ces spécialistes ont publié un guide sur J'installation des colliers de serrage à étrier et selle quifournit le nombre de colliers et le couple de serragerecommandés (voir figure 6).
Les cosses utilisées avec ce type d'attache ont desformes différentes. Chez certaines, le coussinet dela cheville de retenue est décentré. Le brin tirantdu câble doit être du côté le plus étroit de la cosseet le brin mort du côté le plus large (voir figure 7).
Le câble, selon son commettage, force la cosse àtourner. Ceci a pour effet de produire l'usureinégale des côtés du coussinet. On doit vérifiercette usure, car les côtés de la gorge risquent des'émousser sur les barres d'attache du transporteur.
. Le bout supérieur de la cosse peut éventuellement. produire la détérioration excessive du câble à cet
endroit. On trouve ce genre de dégradation sur lescâbles à toron triangulaire installés sur des machines à poulie d'adhérence. Plusieurs facteurspeuvent causer cette usure: l'ajustement du câblesur la cosse, l'effet de torsion du câble, le mouvement de va-et-vient horizontal du câble, etc.
Cette détérioration s'avère excessive si l'attachen'est jamais refaite à neuf, comme c'est le cas surles machines à poulie d'adhérence. Sur les installations à tambours, on refait l'attache après douzemois, puis à tous les six mois par la suite.
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37520012
7 5 55 65
7 6 1/2 100 12010
7 7 100 1209
8 9 100 1208
8 10 150 180 7
8 10 150 180 6
9 10 1/2 150 240 5
9 10 1/2 150 270 4
9 10 1/2 150 300 3
2
9 12 200 375
10
1
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1 1/8
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2 1/2
1 7/8
2
2 1/16
Figure 6Couple de ••rrage recommandé lors de l'Installation de colliers de ••rrage à étrier et ••lle
11~1~11111
Brin mort Brin tirant
11111
Figure 7Attelage de câble muni d'une cosse dont la cheville est décentr••
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11111
1.4.3Douille conique fermée
Les douilles coniques tennées sont retenues aucâble par du zinc coulé. Elles présentent unerésistance égale à celle du câble utilisé. Onemploie peu ce type d'attaches malgré leur trèsbonne résistance. On les retrouve sur les câblesd'équilibre des machines à poulie d'adhérence etsur quelques câbles de contrepoids et de cuffat(voir figure 8).
1.4.4Manchon-guide Reliance
L'attache à manchon-guide Reliance présente uneforce de retenue égale à la résistance du câbleutilisé, si elle est faite correctement. On n'utilisecette attache qu'à quelques endroits, même si elleprésente une efficacité de 100 0/0. La plupart descompagnies l'emploient pour augmenter l'espacelibre entre l'attache et la molette. Une attache àmanchon-guide Reliance est au minimum un mètreplus courte qu'une attache à collier de serrage etcosse (voir figure 9a).
L'extrémité du câble sur une attache à manchonguide doit être munie d'un bloc d'arrêt. Celui-ci estnormalement fixé au câble par du zinc coulé. Unefois l'attache faite, on doit garder une certainedistance entre le bloc d'arrêt et les coins. Si, lorsde l'utilisation, le câble glisse à l'intérieur des coinset amène le bloc d'arrêt à s'y appuyer on doitrefaire l'attache. Il faut porter une attention particulière aux fils cassés près d'elle. Ces précautionsd'installation et un coût élevé rendent cette attachemoins populaire.
1.4.5Attache suédoiseà autoverrouillage
Ce type d'attache, en autant qu'elle soit réaliséecorrectement, présente une force de retenue égaleà la résistance du câble utilisé. L'extrémité ducâble, retenue par un coin, est boulonnée à l'attache. Cette attache est très utilisée (voir figure 9b).
1111)
Douille conique fermée
Figure 8Attache de cAble d'équilibre
Manchon-guide Reliance
Figure 9aAttache de cAble d'extraction
11111
© ~cg
©
\\O'~~.
Attache suédoise à autoverrouillage
Figure 9bAttache de câble d'extraction
Bague de retenue ReliancB
Figure 10Attache de câble guide
11111
III Indicateurs de position
1.&.1Importance
Dans les machines d'extraction à tambours, chaque tambour possède un indicateur de position.les machines à tambour différentiel font exception.Dans ce cas, un seul indicateur suffit (voir figures11a, 11b et 11c).
1.5.2Cadrans, verniers ou numériques
est introduit entre l'arbre du treuil et le lecteurnumérique rotatif pour s'adapter au diamètre dutambour et au degré de précision désiré (généralement une impulsion par centimètre).
D'autres composantes sont introduites dans lesystème pour tenir compte du sens de rotation etdu diamètre effectif du tambour. Un dispositif desynchronisation est aussi prévu pour rajusterl'indicateur lorsque le transporteur se trouve auniveau de l'interrupteur de synchronisation.
Une batterie est incorporée au système pourconserver les informations dans le lecteur à la suited'une panne de courant.
les indicateurs de position peuvent être à cadran,à vernier ou numériques. Ils sont commandés àpartir des tambours, soit au moyen d'une séried'axes et d'engrenages, soit électriquement. lesaxes et engrenages, même bien réglés, laissent uncertain jeu. On élimine ce jeu sur la plupart desindicateurs à cadran avec un contrepoids qui gardeune certaine pression sur les engrenages. Surcertains indicateurs à vernier, il se trouve supprimépar des contrepoids, sur d'autres par des ressorts.Dans chaque cas, l'objectif est d'indiquer avec plusde précision la position des transporteurs.
o 0
o 0
o100
200
300
o100
200
300
Sur les anciens treuils ayant des cadrans indicateurs équipés d'une seule aiguille, la positiond'arrêt précise est marquée sur la joue des tambours. D'autres cadrans munis de deux aiguillesfonctionnent selon le principe d'une horloge.l'aiguille qui tourne à grande vitesse indique laposition précise. Certains modèles récents disposent d'une plaque circulaire sous l'aiguille. Cetteplaque tourne lentement, alors que l'aiguille, quitourne beaucoup plus vite, indique la positionexacte des transporteurs.
400
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Figure 11.Indicateur de position numérique
1900 0 0
1500
1600
1700
1800
1900
2000o 02000
1800
1700
1500
1600l'indicateur de position numérique donne uneindication grossière de l'emplacement du transporteur sur une colonne représentant la totalité dupuits. Sa position précise est indiquéenumériquement.
La commande d'un indicateur de position numérique nécessite un dispositif de mesure de positionnumérique. l'arbre du treuil est raccordé à unlecteur numérique rotatif qui fournit au senseurnumérique les impulsions correspondant au trajetréel du transporteur. Un engrenage de réduction
,Ill
Figure 11bIndicateur de position à cadran
Figure 11cIndicateur de position Vernier
17
11111
11111
Il Machines d'extraction à poulie d'adhél'ence
Il Composantes
2.1.1Types de machines
Il existe actuellement trois machines d'extraction àpoulie d'adhérence en usage au Québec. Ontrouve toujours ce genre d'installation dans lesgisements importants. Ces machines exigent eneffet moins d'énergie qu'une machine à tambourspour une capacité équivalente. Leur grand inconvénient tient à leur manque de souplesse.
Le principe de base de ces machines est similaireà celui des ascenseurs ou des courroies en V. Lafriction entre la poulie d'entraînement et les câblesd'extraction sert à transférer l'énergie. Pour évitertout glissement entre la poulie et les câbles, lerapport des charg~s suspendues de part et d'autrede la poulie doit toujours être à l'intérieur de limitesbien précises (voir figure 12).
2.1.2Poulie
Le diamètre de la poulie dans ce type de machinedoit égaler au moins 80 fois celui des câbles dehissage et 100 fois celui des câbles clos, si on lesutilise. On évite ainsi le pliage excessif des câblesen permettant aux gorges de la poulie de disposerd'une surface suffisante. Ceci empêche qu'unepression excessive soit exercée sur les garnitures.
Le matériau des garnitures de gorges d'une poulied'adhérence doit avoir été éprouvé en pratique ouen laboratoire. Cela permet de s'assurer qu'il offreun coefficient de friction acceptable et une bonnerésistance aux pressions auxquelles il sera soumis.
2.1.3Présélecteur
Le présélecteur commandé à partir de la poulied'adhérence a pour fonction de régler automatiquement l'accélération, la décélération et la destinationdu transporteur.
2.1.4Contrôleur
Deux des trois machines d'extraction à poulied'adhérence actuellement en usage au Québecsont munies de contrôleurs Lilly modèle C. Latroisième fonctionne avec un contrôleur A.S.E.A.
En cas de mauvais fonctionnement duprésélecteur, le contrôleur immobilisera la machineet déclenchera une alanne. Le responsable doitabsolument vérifier le fonctionnement et le réglagedu contrôleur (voir chapitre 5).
2.1.5Indicateurs de position
Les machines à poulie d'adhérence disposentd'indicateurs à vernier. Certains de ceux-ci possèdent un système d'entraînement Selsyn. Cesystème se compose d'une unité émettrice reliéemécaniquement à la poulie d'adhérence etélectriquement à une unité réceptrice. Cettedernière entraîne l'indicateur (voir chapitre 1).
2.1.6Dispositif de synchronisation
À cause du phénomène de reptation7, qui seraexpliqué plus loin, et d'un glissement possible descâbles sur la poulie. un dispositif de synchronisation permet de régler le présélecteur, le contrôleur et l'indicateur de niveau en fonction de laposition des transporteurs dans le puits. Chaquefois qu'un transporteur arrive en position desynchronisation, un interrupteur magnétiqueactionne un moteur D.C. Celui-ci entraîne unengrenage planétaire pour ramener tous lesdispositifs de contrôle en position correcte.
7. Creeping
11111
Figure 12Machine d'extraction à poulie d'adhérence pourvue de six câbles.tite.
11111:11
11111
2.1.7Freins
Deux des machines actuelles sont équipées defreins appliqués par pression d'air. La machine laplus récente fonctionne avec des freins appliquéspar ressort. La vérification sur une machine àpoulie d'adhérence est assez délicate. Les freinsdoivent en effet pouvoir J'immobiliser en toutesécurité, dans toutes les conditions de marchemême si un d'eux est défectueux. Une capacité defreinage excessive provoquera le glissement descâbles sur la poulie. Le décéléromètre permettrade déterminer si la capacité de freinage de chaquefrein est vraiment appropriée (voir chapitre 3).
2.1.8Coefficient de frottement
En planifiant, on doit évaluer le coefficient defrottement entre le câble et la garniture d'unepoulie d'adhérence à un maximum de 0,2. Lors dela mise en service, on peut déterminer le respectde cette condition de la façon suivante:
• on mesure les accélérations et les décélérations(A) à l'aide du décéléromètre;
• on calcule la tension dans les câbles du côtéchargé (T1)T1 = poids de la charge + poids des câbles+ poids du transporteur;
• on ca~cule la tension des câbles du côtévide (T2)T2 =poids des câbles + poids du transporteur.
Alors, à l'aide de l'équation:T1 T1 (1 + AlG)
- (dynamique) =- (statique)---T2 T2 (1 - AlG)
on peut déterminer Je rapport dynamique detension.
G =accélération due à l'attraction terrestre.
T1
Connaissant: - (dynamique);T2
on peut déterminer le coefficient de frottement «Jl»à l'aide de J'équation:
T1- (dynamique) = eJ18 dans laquelleT2
e = constante népérienne =2,718,6 = angle d'enroulement en radian,Il = coefficient de frottement.
À l'exception de ceux qui sont reliés aux embrayages et aux parachutes, tous les dispositifs desécurité qui équipent une machine à tamboursexistent sur une machine à poulie d'adhérence.Nous nous limiterons ultérieurement aux dispositifsparticuliers aux machines à poulie d'adhérence.
Il Dispositifs de sécurité
2.2.1Protection du transporteur coincé
Toute machine à poulie d'adhérence doit comporter un dispositif déclenchant les freins et l'immobilisant en cas de glissement entre la poulie et lescâbles d'extraction. Ce glissement peut survenirlors du coincement d'un des transporteurs. S'ils'agit du transporteur descendant, la tension descâbles têtes diminue du côté du transporteurcoincé et un glissement peut se produire.
111111
Si la poulie atteint sa pleine révolution à ce moment-là, il faut de une à trois minutes pour que lesgarnitures commencent à fondre et que les câblesentrent en contact avec l'acier. En peu de temps,les câbles se coupent et l'ensemble tombe au fonddu puits. Il existe deux types de protection pourparer à cette éventualité:
a) Un tachymètre générateur est entraîné à partird'une poulie actionnée par un des câblesd'extraction. En cas d'arrêt du tachymètre,alors que la poulie d'adhérence tourne encore,les freins sont appliqués et l'alimentation dumoteur est automatiquement coupée. Pourvérifier le fonctionnement du tachymètre générateur, il suffit de l'empêcher de tourner pendantque la machine est en mouvement. On peutégalement le faire tourner à l'occasion d'unarrêt de la machine.
b) Certaines machines possèdent une protectionsupplémentaire appelée interrupteur d'usuredes gorges. Un fil électrique passe à traversles garnitures des gorges. En cas de glissement excessif, les câbles d'extraction le coupent et la machine arrête automatiquement.Pour vérifier le fonctionnement de ce mécanisme, il suffit de débrancher le fil.
2.2.2Protection des câbles d'équilibre
Toute machine à poulie d'adhérence doit êtremunie d'un dispositif qui déclenche rapidement lesfreins en cas de mouvement anormal des bouclesdes câbles d'équilibre. Il comprend une tige ou uncâble qui passe à travers les boucles. Advenantun mouvement anormal, les câbles d'équilibreentrent en contact avec la tige ou le câble actionnant un interrupteur qui provoque l'arrêt de lamachine. Pour s'assurer du fonctionnement dudispositif, il suffit de descendre au fond du puits etd'actionner manuellement la tige ou le câble.
2.2.3Dispositifs retardateurs ~
Des dispositifs pouvant retarder et arrêter untransporteur mis aux molettes ou dépassant lalimite inférieure de trajet doivent être placés audessus et en-dessous des limites normales dutrajet. Il en existe deux types: les guides resserréset les retardateurs de type parachute. L'examende ces dispositifs ne peut être que visuel, car ilserait trop hasardeux de procéder à un essaidynamique (voir figure 13).
2.2.4Taquets de sécurité
Les installations à poulie d'adhérence doivent êtremunies de taquets de sécurité. On dispose cesderniers dans chaque compartiment d'extraction àla limite extrême du trajet de montée. Si un transporteur provoque la rupture d'un câble d'extractionà la suite d'une forte mise aux molettes, il tombesur la plus petite distance possible avant de seposer sur les taquets de sécurité.
Ces taquets sont conçus pour retenir le transporteur à pleine charge. On les place dans le haut duchevalement, à peu près au même niveau que lesdispositifs retardateurs. Ils se composent depièces d'acier pouvant basculer lorsque le transporteur monte. S'il descend, les taquets s'agrippent à lui pour l'immobiliser. Pour pouvoir reculerle transporteur dans cette position, il faut le soulever légèrement, enlever les taquets manuellementet les maintenir en position ouverte.
La vérification de ce dispositif se fait manuellement. Il suffit de s'assurer de sa solidité et deconstater que le mécanisme fonctionne librement(voir figure 14).
11111
IIlil1
11111
2.2.5Interrupteur de proximité
On installe des interrupteurs magnétiques dans lepuits à l'approche de la surface ou d'une autrerecette. Ils provoquent l'arrêt de la machine dansle cas où le transporteur passerait à leur niveau àune vitesse supérieure à celle qui a été préétablie.
Par suite d'un glissement ou d'un défaut du dispositif de synchronisation, il peut arriver que lesdispositifs de contrôle et l'indicateur de positionsoient déphasés par rapport à la position réelle dutransporteur dans le puits. Il est alors possible quece dernier arrive trop rapidement à la surface ou àune autre recette. Pour vérifier si le dispositiffonctionne, on peut ouvrir le circuit pendant que lamachine tourne à plein régime. On utilise ledécéléromètre pour s'assurer qu'il y a assezd'espace entre l'interrupteur d'approche et la fin dela course.
Figure 13Dispositif retardateur du type parachute
Figure 14Taquet de sécurité aux limites supérieures
des compartiments d'extraction de machinesà poulie d'adhérence
2.2.6Interrupteur d'excès de vitesse
En plus du contrôleur Lilly, la plupart des machinespossèdent un ou deux autres contrôleurs devitesse qui fonctionnent selon divers modes:
a) Contrôleur centrifuge. Ce mécanisme estdirectement relié à l'arbre principal de la poulied'adhérence ou à l'arbre du moteur. Il ouvre lecircuit de sécurité, provoquant l'arrêt, dès que lamachine dépasse la vitesse préétablie. Ce typede contrôleur ne protège pas contre certainsexcès de vitesse dans les zones d'accélérationou de décélération.
b) Tachymètre générateur. Ce dispositif estentraîné de la même manière que le contrôleurcentrifuge. Il provoque l'arrêt de la machinedès que son voltage dépasse une valeurpréétablie.
c) Contrôle de surtension. Ce dispositif, essentiellement électrique, est utilisé dans les installations à courant continu. Lorsque le voltagefourni au moteur dépasse une valeur préétablie,il provoque l'arrêt de la machine.
Il Câbles
Le câble clos est le plus répandu comme câbled'extraction sur les machines à poulie d'adhérencemais le câble à torons plats est aussi utilisé. Pour'les câbles d'équilibre, on doit se servir de câblesantigiratoires, dont certains sont imprégnés deplastique.
~n plus des résultats d'essais électromagnétiques,Il faut considérer les éléments suivants:
• pour les câbles d'extraction- la longueur- la longueur circonférentielle des gorges
le couple, dans le cas du câble antigiratoire- l'allongement des câbles- l'état général;
• pour les câbles d'équilibre- la lubrification- le contrôle de la boucle- les déformations.
Les types d'attaches utilisées sur les machines àpoulie d'adhérence sont sensiblement les mêmesque celles des machines à tambours. Cependant,au moins une des attaches de chacun des câblesd'équilibre doit comporter un émerillon. L'essentielde l'inspection doit porter sur le respect des couples de serrage, les risques d'usure excessive et lalibre rotation des émerillons (voir chapitre 1).
Sur ~ne machine à poulie d'adhérence, il n'est paspossible de couper une patte de câble pour faire unessai de rupture. C'est pourquoi on procède à desessais électromagnétiques sur les câbles à tous lessix mois. On en exempte les câbles d'équilibrependant les douze premiers mois.
2.3.1Câbles d'extraction
Longueur des ciblesPour que les câbles d'extraction aient tous lamême tension, il est nécessaire qu'ils soient delongueur identique. Pour faire la vérification, onbloque le transporteur au fond du puits en donnant
du mou aux câbles. Toutes leurs attaches devraient se relâcher à peu près simultanément.Suivant l'installation, une tolérance de plus oumoins cinq centimètres est acceptable.
La fréquence de cette vérification dépend de l'âgedes câbles ainsi que de la différence d'âge entreeux. Si on change seulement un ou deux câblesla fréquence de vérification ne sera pas la même'que si on les remplace tous.
La vitesse de l'onde de choc et l'amplitude desoscillations fournissent aussi des indices pourdéterminer si les câbles ont la même tension.
Longueur circonférentielle des gorgesIl est essentiel que toutes les gorges de la pouliede traction soient de circonférence égale afind'obtenir une mesure de longueur des câblesexacte et qu'ils aient tous la même tension. Leprincipe de base est que la différence maximaleadmissible entre la plus courte et la plus longuedes gorges ne doit pas dépasser la possibilitéd'étirement élastique des câbles d'extraction. Pourdéterminer cette longueur maximale admissible enfonction de l'étirement, on utilise la formule suivante:
PLe = -- dans laquelle:
NEAe = étirement élastiqueP = chargeL = longueur de câble suspenduN = nombre de câblesE = module d'élasticitéA = aire d'un cercle de diamètre
équivalant à celui des câbles.
Connaissant te e », il suffit de diviser le nombretotal de tours de la poulie dans un cycle completafin d'obtenir la différence admissible entre la pluspetite et la plus longue gorge pour un tour.
Une fois la différence admissible connue, il fautmesurer la différence réelle de la circonférence desgorges en faisant l'essai collet à collet. Cetteméthode offre suffisamment de précision pourpermettre de maintenir les gorges dans les limitesde tolérance.
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Avant de commencer l'essai, il est bon de vérifier lalongueur des câbles suivant la méthode décriteprécédemment. Il faut faire quelques voyages pours'assurer qu'il n'y a pas de plat sur les garnituresdes gorges. Si celles-ci sont encrassées de boueou d'autres matériaux, un nettoyage s'impose. Laméthode est la suivante:
• faire descendre un transporteur jusqu'à ce qu'ildépasse le centre du puits d'une distanceéquivalant à celle qui sépare le collet du puits etla poulie d'adhérence;
• faire une marque de niveau sur chaque câbled'extraction à l'orifice du puits, dans le compartiment du même transporteur. Ces marquesdoivent se situer exactement à la même élévation;
• inverser la direction pour faire monter le transporteur jusqu'à ce que les marques aient passésur la poulie d'adhérence et soient descenduesà la même élévation dans l'autre compartiment.On doit exécuter l'opération sans interruption etréaliser les manoeuvres de freinage délicatement;
• vérifier si les marques sont encore à la mêmeélévation à l'aide d'une équerre spécialementconçue à cette fin. Dans le cas contraire, onmesure les déplacements et on détermine lenombre de tours par la différence admissible.On obtient ainsi le déplacement admissible. Sile déplacement mesuré est supérieur au déplacement admissible, on doit usiner les gorges quicorrespondent aux marques les plus basses.Pour déterminer la quantité de matériel à enlever, on divise le déplacement par le nombre detours afin d'obtenir la différence de circonférence. Finalement, on divise cette différencepar (2 x 3,1416) pour obtenir la différence derayon entre la gorge à usiner et la gorge la pluspetite.
• Pour usiner les gorges, on dispose de différentsoutils: les couteaux rotatifs, les meules à grosgrains. Le plus récent modèle, qui sembledonner de bons résultats, est un genre de fraiseà bout adaptable à la gorge et à arêtes hélicoïdales.
Le coupleSi l'on se sert de câbles antigiratoires (câbles clos)pour l'extraction, il se produit un rajustement dansla position des fils, surtout au début. Cela peutprovoquer un étirement de construction qui causerait un couple résiduel dans le câble. On peutlibérer cette accumulation de couple en déconnectant le câble alors que le transporteur est bloqué aufond du puits. On laisse le câble s'équilibrer de luimême en contrôlant sa rotation de manière à cequ'il ne s'entortille pas avec les câbles voisins.Lorsqu'il a atteint sa position neutre, on donne undemi à trois quarts de tour pour serrer la coucheextérieure.
Il arrive parfois que les fils extérieurs d'un câbleantigiratoire semblent vouloir former une espèce decage. C'est là un indice d'accumulation de couples.
L'allongement des câblesUn bon moyen de reconnaître la fin d'un câble,c'est de tracer un graphique de son allongementcumulatif en fonction du temps. La courbe obtenuemontre un allongement assez rapide dans lespremières étapes de son utilisation. Ce phénomène attribuable surtout au rajustement, s'appelleallongement de construction.
À l'étape suivante, l'allongement sera moindre etrégulier, et sera constitué d'un faible allongementde construction, le reste provenant de la fatiguedes câbles, qui se traduit par des craquelures.Celles-ci se multiplient avec le temps, et le câbleatteint éventuellement la troisième et dernièreétape où la courbe d'allongement s'accroit rapidement. Il faut alors le déposer.
La lubrification des ciblesDepuis quelques années, les fabricants recommandent un lubrifiant spécial pour les câblesd'extraction des machines à poulie d'adhérence.Pourtant spécialement conçu pour ce type d'installation, ce produit abaisse le coefficient de frottement entre la poulie et les câbles. Cela provoquedes glissements qui peuvent entraîner des accidents.
Il faut veiller à ce que les exploitants n'utilisent pasce lubrifiant avec trop d'enthousiasme. Lalubrification d'un seul câble à chaque semaine estsuffisante.
Points de faiblesseIl faut vérifier les câbles près de l'attache pourdétecter les fils cassés. Il faut également revoir lespoints de faiblesse détectés par essai électromagnétique et ceux qui auraient pu être endommagés, par exemple, à la suite d'un incident dehissage. On recommande également de faire unexamen visuel de toute la longueur des câblespendant que la machine tourne à régime réduit.
Facteur de sécuritéLe facteur de sécurité des câbles d'extractiond'une machine à poulie d'adhérence doit être d'aumoins 5,5, ou le résultat déterminé par la formulesuivante: F.S. =9,5 - O,00246L*, en prenant laplus grande des deux valeurs.
Pour déterminer le facteur de sécurité, on prend lacharge de rupture du câble d'extraction le plusfaible, multipliée par le nombre de câbles. Ondivise ce produit par la somme des charges :charge maximale transportée, plus transporteur,plus poids maximal des câbles suspendus dans uncompartiment. La valeur ainsi obtenue doit êtreégale ou supérieure à 5,5 si la profondeur du puitsest supérieure à 1 626 mètres. Si elle est inférieure, la valeur doit égaler ou dépasser le facteurde sécurité obtenu par la formule.
2.3.2Câbles d'équilibre
La lubrificationLa lubrification des câbles d'équilibre est similaire àcelle des câbles d'extraction des machines àtambours. Il faut vérifier dans le registre si elle estfaite mensuellement et la façon dont le travail estexécuté.
Le lubrifiant doit en principe pouvoir pénétrer dansle câble. L'utilisation d'une huile trop lourde sur uncâble sale et humide ne fait qu'y emprisonnerl'humidité. Cela ne constitue pas une bonneprotection. L'huile idéale est de consistancelégère, possède une bonne pénétration et lapropriété de demeurer visqueuse. L'application par
* L = longueur maximale du câble sous la poulie exprimée enmètres.
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gicleur s'avère la meilleure méthode delubrification, car elle offre une meilleùre pénétrationet tend à nettoyer la surface du câble.
Le contrôle de la boucleAfin d'éviter l'entortillement des câbles d'équilibre,un dispositif de contrôle de la boucle au fond dupuits se révèle essentiel. Sa construction doitrestreindre les mouvements latéraux des câblessans diminuer les mouvements longitudinaux etnuire à leur action normale. Les diviseurs decâbles doivent être conçus de manière à éviterl'accumulation de tout matériau.
Les déformationsSi un câble d'équilibre entre en contact avec uncorps solide, il peut subir des déformations. Onpeut en réduire l'ampleur à l'aide d'outils spéciaux.
Même une faible déformation crée un point defaiblesse. Les flexions dues aux phénomènesd'ondulation qui se propagent dans le câble enfonctionnement normal seront plus intenses à cetendroit. Le pliage y sera aussi plus prononcé aupassage de la boucle. Avec le temps, il y auraconcentration de fatigue et d'usure des fils à cepoint. L'eau y pénétrant plus facilement, la corrosion s'y installera rapidement. On pourra dès lorsobserver une détérioration très rapide et le câbledevra être déposé.
Lorsqu'un câble entre en contact avec un corpssolide, les dommages qui s'ensuivent peuventparfois nécessiter sa dépose immédiate.
Facteurs de sécuritéd'un câble d'équilibreCe facteur doit être d'au moins sept à l'état deneuf. Pour le déterminer, on divise la charge derupture du câble par le poids maximal de ce câblesuspendu dans un compartiment.
Note sur les transporteursÀ l'exception des parachutes qui ne sont pasobligatoires sur une installation multicâble à poulied'adhérence, les transporteurs doivent satisfaire àdes normes identiques à celles des installations àtambours (voir chapitre 6).
Il.~1
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Guides
Guidage rigideLe guidage rigide comprend le guidage de bois etd'acier. Dans les deux cas, il faut surveiller lasolidité, l'alignement et l'usure. Aux fins d'inspection, une vérification complète de chacun desguides et de la structure qui le supporte paraitnécessaire. Il est de plus important de faire desessais du guidage au décéléromètre, surtout dansle cas de rails guides.
Guidage par câblesLe Règlement sur la santé et la sécurité du travaildans les mines exige un facteur de sécurité minimal de cinq et un essai électromagnétique douzemois après la pose. Des essais électromagnétiques devront être faits à tous les six mois par lasuite. Si l'essai révèle une perte de section de15 % ou plus, il devra être refait après trois mois.
Comme dans les cas des autres câbles, il fautsurveiller les ancrages, la lubrification, l'usure, lacorrosion, etc. Il faut aussi porter une attentionparticulière au libre jeu des contrepoids. Touteaccumulation de matériaux pouvant nuire à l'actiondes contrepoids au fond du puits doit être éliminéeimmédiatement.
Des différences de tension entre les câbles guidessont recommandées. Des fréquences d'oscillations différentes pour chacun des câbles évitent decréer un phénomène de résonnance avec letransporteur. Afin de répartir l'usure, l'attache esttournée à des intervalles d'environ six mois.
Il Système de freinage
Il Freins
3.1.1Types de freins
Les freins des machines d'extraction peuvent êtreclassés en deux catégories: à disque et à tambour.
Les freins à disque ont fait leur apparition sur lesmachi~es à po~lie d'adhérence construites parCanadlan Westinghouse au début des annéessoixante. Actuellement, on les trouve aussi surles machines à tambour et comme freins à pignon.Ils sont actionnés hydrauliquement oupneumatiquement et appliqués au moyen deressorts ou de pression d'air (voir figure 15).
Les freins à tambour qui équipent environ 80 %des treuils au Québec sont à bande, à montantparallèle ou à caliper. Ils peuvent être actionnéshydrauliquement, pneumatiquement oumanuellement (voir figure 16).
3.1.2Freins manuels
Les freins à bande et quelques freins à montantparallèle sont appliqués manuellement(voir figure 17).
Les freins à bande se retrouvent sur les treuilsconstruits au début des années 1900. La vitessedu câble de ces treuils demeure très basse.
La majorité des treuils que l'on trouve au Québecdisposent de freins à montant parallèle, très peuétant actionnés manuellement.
La vitesse du câble d'un treuil muni de freinsmanuels ne doit pas excéder 4 mis. Les treuilséquipés de freins manuels doivent être munis defreins sur l'arbre du pignon (voir figures 18 et 19).Cette règle tolère une exception dans le cas où undispositif applique automatiquement les freins autambour en cas d'urgence.
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Figure 15Disque. de fr.ln de machine à poulie d'adh6rence
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Figure 16Frein à tambour et à montant parallèle appliqué par pression d'air
Figure 17Dispositif de commande de freins et
d'embrayages manuels
Les flèches indiquent:1. les interrupteurs de verrouillage
entre le frein à pignon et les freins de service;2. la clenche en position déclenchée;3. l'électro-aimant;4. l'amortisseur hydraulique;5. la vis de réglage de l'amortisseur.
Figure 18Frein à pignon d'un treuil construit par C.I.R.,
en position appliquée
29
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On exige que les freins manuels comportent uninterrupteur empêchant le rétablissement ducourant s'ils ne sont pas appliqués. Ces interrupteurs sont actionnés par les leviers de commandeou par le mécanisme entre le levier et le freinlui-même.
Les freins manuels de certains treuils construits parC.I.R. et Dominion s'appliquent automatiquementen cas d'urgence. La vitesse du câble de cesmachines peut dépasser 4 m/sec (voir figure 19).
3.1.3Freins appliqués par gravité(pression équilibrée)
Les freins appliqués par gravité lorsque la pressionest équilibrée équipent les treuils Canadianlngersoll Rand des années vingt à cinquante. Ilssont actionnés à l'air (voir figure 20).
Lorsque la pression entre le bas et le haut ducylindre est équilibrée, le contrepoids applique lefrein. Celui-ci est desserré lorsque la conduiteentre ces parties du cylindre est fermée et que l'airdans le haut du cylindre est évacué.
Par suite d'accidents sérieux, ayant eu pour causece type de freins, une soupape solénoïde a étéinstallée sur la conduite d'alimentation d'air au basdu cylindre (voir figure 21). Elle est actionnée pardeux interrupteurs mis en mouvement par le levierde commande du frein. Elle se ferme quand lelevier de commande est en position frein appliquéou lorsque le circuit de sécurité est ouvert. Cedispositif vise à empêcher le frein de se desserreren cas de défaillance dans certaines parties ducylindre, tel l'huilier, ou en cas d'obstruction de lasoupape de commande.
Par la suite, on a installé sur certains treuilsun conduit de dérivation muni d'une soupapesolénoïde, entre le conduit d'alimentation d'air et lehaut du cylindre. On a également ajouté un interrupteur à pression sur le conduit d'alimentationentre le cylindre et la soupape sélénoïde, afin decommander les deux soupapes et d'assurer unemeilleure protection (voir figures 22 et 23).
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Figure 19Contr61eur modèle D équipé d'un dispositif qui applique le frein en cas d'urgence
RII
On voit l'entrée de l'air non contrôlée au bas du cylindre.
Figure 20Cylindre de frein appliqué par gravité (pression équilibrée)
On voit la soupape solénoïde sur la conduite d'alimentation de l'air.
Figure 21Cylindre de frein appliqué par gravité sur un treuil C.I.R. (pression équilibrée)
31
Il
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Évacuation de Ilair
l~ H~. S_o_u....:....p_ap=---e_d_e_c_o_nt_r_ô_le_
Soupape solénoïde
Alimentation de Ilair
Soupape de contrôle du temps d1application
Cylindre du frein
~ Poids du frein
Levier de commande du frein
//
Interrupteurs
Figure 22Dispositif de protection contre le desserrage accidentel des freins à pression équilibrée
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Évacuation de Ilair
Conduit de dérivation
Soupape de contrôle
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Soupape solénoïde
ression
~---~Alimentation de Ilair
Sou a e de contrôle du tem
Cylindre du frein
lication
I---------I--------i ~Poids du frein
//
Interru teurs
Levier de commande du frein
Figure 23Dispositif de protection contre le desserrage accidentel des freins à pression équilibrée
III
Schéma de système de freinage modifié
-:;,.-----""',,.-",,,, ~
Tambourgauche
7. Soupape du pilote qui contrôle la soupapeno 6. Elle (7) est actionnée par le contrôleurde vitesse.
8. Manomètre.9. Soupape de retenue .
10. Soupape détendeur de pression.11. Soupape de purge.12. Soupape manuelle.13. Soupape du pilote qui contrôle
la soupape no 6. Elle (13) est actionnéepar les embrayages.
14. Manomètre sur la console.
Iflii
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iL Vers le
réservoir~sabol
1. Soupape principale électrique existante :soupape normalement ouverte, fermée lorsquele circuit de sécurité est fermé. La grandeurde l'ouverture est contrôlée par la came dedécélération.
2. Soupape électrique normalement ouverte,fermée lorsque le circuit de sécurité est fermé.
3. Accumulateur ajustable .4. Soupape de contrôle de débit ajustable.5. Soupape de contrôle de débit ajustable.6. Soupape actionnée par un pilote à air:
soupape normalement ouverte, ferméepar pression d'air.
œ "Alimentation d'air (1A')
Lorsque l'ouverture du circuit électrique de sécuritéprovoque l'application du frein, l'électro-aimantdéclenche les raccords articulés qui actionnent lasoupape (voir figure 25). Celle-ci ferme alors lasortie de l'air du haut du cylindre et ouvre le circuitentre le haut et le bas afin d'équilibrer la pression.La soupape ajoutée à l'entrée d'air est égalementfermée. La durée d'application varie en fonction del'ouverture de la soupape sur le circuit entre le hautet le bas du cylindre, maîtrisée par la came dedécélération du contrôleur de vitesse.
3.1.4Freins appliqués par gravité(pression supprimée)
On retrouve ce type de freins sur la majorité destreuils au Québec, peu importe le constructeur. Ilssont appliqués par un contrepoids lorsqu'on laisseévacuer l'air ou l'huile, selon le cas, au bas ducylindre qui ne sert qu'à soulever ce contrepoids(voir figure 26).
L'application du frein d'urgence, le même que lefrein de service, est déclenchée électriquement.Ce type de freins comportent un électro-aimant qui,dans certains cas, selon l'année de la constructionet le constructeur, actionne directement la soupapeou déclenche des raccords articulés. Ces derniersactionnent la soupape qui laisse évacuer l'air oul'huile du cylindre utilisé pour soulever le contrepoids.
Comme pour les freins à pression équilibrée, ladurée d'application varie en fonction de l'ouverturede la soupape. Celle-ci est commandée par lacame de décélération du contrôleur de vitesse(voir figure 27).
De même que pour le frein appliqué par gravitélorsque la pression est équilibrée, les temps deréponse et d'application ne sont pas contrôlésséparément. Cependant, certains freins ont par lasuite été modifiés pour que les temps puissent êtrecontrôlés séparément.
Cette modification a pour but de raccourcir letemps de réponse et de rallonger le temps d'application afin de baisser le taux de décélération. Letemps de réponse est le temps écoulé entrel'ouverture du circuit de sécurité et le début dufreinage. Quant au temps d'application, il s'agit dutemps écoulé entre le début du freinage et l'application complète des freins.
Le circuit de sécurité est ouvert, la clenche n'est pasengagée et le frein est appliqué.
Figure 25Dispositif de déclenchement d'urgence d'un
frein appliqué par gravité
Les flèches indiquent:1. le poids de l'électro-aimant qui actionne la soupape
en cas d'urgence;2. le poids qui applique le frein;3. le cylindre qui desserre le frein.
Figure 26Cylindre de frein appliqué par gravité
installé sur un treuil
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11111
La plupart des modifications comprennent deuxsoupapes électriques parallèles, un accumulateuret une soupape de contrôle de débit. Une autresoupape de contrôle de débit et une soupapepneumatique, installées en parallèle, dérivent lasoupape de contrôle de débit.
Le volume de l'accumulateur permet d'appliquerles freins à environ 75 % de sa capacité maximale(voir figure 24, p. 34).
3.1.5Freins appliqués par pression d'air
Les freins appliqués par pression d'air ont fait leurapparition pendant les années cinquante. Depuis,ils équipent la plupart des treuils. Ils sont à disqueou à tambour. Leur dispositif de contrôle variesuivant l'année de construction ou le constructeur.
Ce type de freins comportent un cylindre qui retientun poids en position levée. Celui-ci s'abaisse pourappliquer le frein seulement lorsque la pression del'air dans le système tombe à un niveau prédéterminé. Ce poids ne sert donc pas en cas d'urgence,à moins que l'arrêt ne soit provoqué par un manque d'air (voir figure 16, p. 28 et figures 28 et 29).
La base du cylindre qui retient le poids levé estconnecté avec le haut du cylindre qui sert à appliquer le frein. Une pression plus élevée est appliquée au bout opposé pour libérer le frein.
Chaque frein est pourvu d'un interrupteur qu'ouvrele circuit de sécurité si le poids n'est pas complètement relevé. Il comporte également un autreinterrupteur qui actionne une soupape solénoïde,laquelle coupe l'alimentation d'air comprimé aucylindre du poids en cas de baisse de pression.Cette soupape fait également évacuer l'air ducylindre pour permettre au poids de descendre etd'appliquer le frein.
36
La flèche montre l'angle actionnépar la came de décélération du contrôleur.
Figure 27Soupape de commande du temps
d'application du frein en cas d'urgence(frein appliqué par gravité)
La plaque conique reliée au contrepoidssert à appliquer le frein en cas de perte de pression d'air.
Figure 28Mécanisme de frein à disque d'une machine à
poulie d'adhérence
Frein
Interrupteur de limite de course
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Interrupteur de limitede course du poids
Poids
Cylindre
Cylindre de frein
Cylindre auxiliaire
Interrupteur de limite de course
1t-----------.-.:
Figure 29Frein appliqué par pression d'air muni de deux cylindres, dont l'un ne sert
qu'à augmenter la capacité de freinage en cas d'urgence aux limites de cours.et de défaillance du frein opposé
Ifll
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La capacité de freinage de ce type de freins en casd'arrêt d'urgence n'est pas toujours gouvernée parles cames de décélération des contrôleurs. Pour laplupart, ce sont les interrupteurs de limite deparcours des transporteurs, ceux d'évite-moletteset de fin de course des freins qui contrôlent lacapacité de freinage. La décélération peut êtremaîtrisée en modifiant la capacité de freinage ou letemps d'application des freins.
Dans certaines machines, la capacité de freinageen cas d'urgence augmente si le pourcentaged'excès de vitesse préétabli dépasse une certainevaleur. Dès lors, l'interrupteur d'excès de vitessedu contrôleur actionne des valves solénoïdes quiintroduisent une pression d'air encore plus élevéeque celle qui applique le frein en temps normal.
D'autres machines disposent d'un cylindreauxiliaire qui sert seulement à augmenter la capacité de freinage lors des arrêts d'urgence(voir figure 29).
Lorsque l'interrupteur d'excès de vitesse est utilisépour actionner certains éléments du dispositif defreinage d'urgence, il est suppléé par l'interrupteurd'avertissement d'excès de vitesse. Ce dernier estremplacé par un interrupteur actionné par lesupport supérieur du contact de l'interrupteurd'excès de vitesse. Ce dispositif ne se trouve quesur les contrôleurs Lilly, de modèle C.
3.1.6Freins appliqués par ressorts
Ces freins à tambour ou à disque sont desserréshydrauliquement ou pneumatiquement.
Les freins à tambour appliqués par ressorts équipent les machines de faibles dimensions et de trèsbasse vitesse. Un cylindre actionné hydrauliquement ne sert qu'à desserrer le frein. Ni le tempsd'application ni la capacité de ce type de frein nesont contrôlés.
Les freins à disque appliqués par ressorts ontd'abord équipé les machines à pouIfe d'adhérence,mais on en trouve actuellement sur les machines àtambour et sur les pignons (voir figure 30). En casd'urgence, le circuit de sécurité ouvre une soupapesolénoïde. Celle-ci laisse évacuer l'air ou l'huile ducylindre qui sert à desserrer les freins.
Qu'il soit monté sur tambour ou sur un pignon, letemps d'application de ce type de freins est contrôlé de la même façon. Entre la soupapesolénoïde qui laisse échapper le fluide pour appliquer le frein et la soupape de contrôle de débit setrouve un accumulateur ou une soupape détendeurde pression. Une quantité prédéterminée de fluidepasse du cylindre à l'accumulateur dans un cas,alors que dans l'autre, le fluide baisse à unepression prédéterminée par la soupape détendeurde pression. Dans les deux cas, pour 75 °10 de lacourse normale du frein, l'application est trèsrapide et le temps de réponse est très court. Par lasuite, pour l'autre 25 °10 de la course, le fluidepasse par une soupape de contrôle de débitfournissant une application plus lente. Ce type decontrôle, bien qu'installé différemment, utilise lesmêmes principes que ceux illustrés précédemmentà la figure 24 (page 34).
Ces étriers sont installés sur une machineà poulie d'adhérence construite par A8EA;
ils sont à action hydraulique.
, Figure 30Etriers de freins à disques appliqués
par ressort
Il Freins sur l'arbredu pignon
11111
3.2.2Garnitures de freins
3.2.1Description
Les freins sur l'arbre du pignon sont à tambouravec sabots de type caliper, ou à disques. Ceux àtambour sont appliqués par gravité et ceux àdisques, par ressorts. Ils sont tous deux enlevéshydrauliquement ou pneumatiquement. En casd'urgence, le frein s'applique lorsque le circuitélectrique de l'électro-aimant ou de la soupapesolénoïde est ouvert par un dispositif de sécurité.La décélération est influencée par le temps d'application du frein, contrôlé par une soupape manuelleou directement reliée au contrôleur Lilly.
Qu'ils soient à tambour ou à disques, ces freinssont généralement contrôlés selon la position destransporteurs et lorsque le treuil est en tamboursimple. Le frein s'applique rapidement lorsque letreuil est en tambour simple et lorsqu'il est entambour double près des limites de parcours. Ils'applique lentement lorsque le treuil est en tambour double à au moins 10 mètres de ces limites.
Dans certains cas, il est aussi contrôlé selon ladirection du transporteur. Il s'applique rapidementlorsque ce dernier circule en direction descendante, ou en montant, lorsqu'il se trouve près de lalimite de parcours supérieur. Il s'applique lentement lorsqu'il est en direction montante à au moins10 mètres de la limite supérieure.
Note. Avec les treuils actuellement en service, aucune machined'extraction n'est munie d'un frein à pignon desserrémanuellement pourvu d'un amortisseur hydraulique pourcontrôler le temps d'application. Toutefois, il est fort possibleque ce type d'installation puisse réapparaÎtre un jour.
Les garnitures de freins sont en bois ou en uncomposé d'amiante et de métal tressé. Lors deleur remplacement, elles doivent être ajustées avecdu papier de verre afin d'appuyer correctement surle tambour, spécialement celles qui sont en bois.Si seule la partie centrale de la garniture s'appuiesur le tambour, la capacité de freinage s'en trouveréduite, un effort excessif se produit au centre dusabot et entraîne la fatigue du métal (voir figure37, p. 47). Si la garniture est trop épaisse, seulement les deux extrémités font contact avec letambour et il y a coincement entre le tambour et lagarniture du frein. Cette situation entraîne uneaugmentation de la capacité de freinage qui peutprovoquer des décélérations trop brusques lorsd'arrêts d'urgence.
3.2.3Interrupteur de verrouillagedes freins à pignons
Dans les treuils à freins manuels, les freins àpignons à enclenchage manuel sont installés defaçon à ne pouvoir être enclenchés en position nonappliquée que si les freins de service sont appliqués à fond (voir- figure 18, p. 29).
.Certains freins à pignons peuvent être desserrés à'partir du poste de commande du machiniste. Onles actionne avec les manettes des freins deservice ou un bouton qui permet le recalageseulement lorsque les freins de service sontappliqués. Lorsque le frein à pignon se desserreautomatiquement dès que le courant est rétabli etque les freins de service sont appliqués, l'installation doit être munie d'un bouton permettant àl'opérateur de faire l'essai individuel de ce frein.
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Il Interrupteurs de limitede course
Il Décélération
3.3.1Utilisation
Chaque frein est muni d'un interrupteur de limitede course. L'action de ce dernier doit provoquerl'application des freins et couper l'alimentation dumoteur. Sur certains freins appliqués à l'air, ilaugmente la puissance de freinage de l'autre frein(voir figures 29, 31 et 32).
Ces interrupteurs sont généralement situés prèsdes cylindres. Ils sont actionnés par la tige dupiston ou par le mécanisme du poids appliquant lefrein. Sur les freins manuels, ils peuvent êtreactionnés par le levier de commande et ils ouvrentle circuit de sécurité.
Ces interrupteurs sont essayés manuellement. Ilfaut également s'assurer qu'ils seront actionnésavant que le mécanisme de commande du freinn'atteigne ses limites de course.
Certaines installations sont munies d'un systèmed'alarme qui se fait entendre avant que le freinn'atteigne la position d'ouverture de l'interrupteurde limite de course.
Le système de freinage de toutes les machinesd'extraction actuellement en service ne doit pasproduire une décélération supérieure à 7,5 m/sec2.Le système de freinage de toutes les nouvellesinstallations de machines d'extraction doit êtreinférieur à 5 mlsec2 lorsque le freinage se produit àune vitesse supérieure à 3 mètres par seconde, etinférieur à 7,5 m1se& lorsqu'il se produit à moinsde 3 mètres par seconde.
La décélération en cas d'urgence varie selon letemps d'application et la capacité des freins. Letemps d'application des freins appliqués par gravitéest contrôlé par la came de décélération. Lacapacité des freins appliqués par pression d'air :tde certains freins appliqués par ressort est contrelée par des dispositifs de sécurité. La vitesse destambours peut dans certains cas influencer lacapacité des freins.
Lors des essais de décélération, les cames sontprofilées selon :• le temps d'application du frein;• la capacité du frein;• la vitesse du treuil;• l'espace libre entre l'interrupteur d'évite-molettes
et le premier obstacle dans le chevalement ou lepuits;
• l'interrupteur de limite de parcours inférieur;• le premier obstacle au fond du puits:• le déséquilibre maximal.
La flèche montre l'interrupteur de limite de course.
Figure 31Cylindre de frein hydraulique appliqué par gravité,
installé sur une machine d'extraction C.I.R.
La flèche montre l'interrupteur de limite de course.
Figure 32Partie d'un cylindre de frein hudraulique appliqué par gravité, installé sur un treuil
41
11111
11111
3.4.1Temps d'application des freins
Le temps d'application des freins qui contrôlent ladécélération de certains treuils doit être telqu'aucun arrêt brusque ne risque de blesser lespersonnes à bord du transporteur. Il ne faut pasnon plus qu'il soit long au point que le transporteuroutrepasse ses limites de course.
Plusieurs freins à pignon ne pourront probablementpas arrêter le transporteur en cas d'urgence sicelui-ci, chargé, circulant en direction descendante,atteint un excès de vitesse de 35 % avant l'application du frein. Il serait probablement impossibled'immobiliser un transporteur avant qu'il n'entre encontact avec un obstacle dans le haut du chevalement ou le fond du puits si le temps d'applicationdu frein était de plus de 3 secondes lorsque legalet inférieur du contrôleur est sur le dessus de lacame de décélération.
Dans ce dernier cas, le temps d'application desfreins doit être d'environ une demie à deux secondes. Cela dépend de la capacité des freins et del'espace libre dans le haut du chevalement et lefond du puits.
Le temps d'application des freins appliqués pargravité doit être d'environ 3 à 6 secondes lorsquele galet inférieur du contrôleur est hors de la camede décélération, suivant la capacité des freins.
La soupape de commande des freins sur certainstreuils Nordberg est construite de façon telle que letemps d'aplication soit tellement lent que le frein nes'appliquera pas. Le coin de régulation de certaines soupapes et la roue excentrique sur d'autressont en gradins au lieu d'être continus.
Lors des vérifications, on doit s'assurer que le freins'applique en cas d'urgence. Pour ce faire, onplace un calibre d'épaisseur entre l'arrêt de la tigede la soupape et le coin ou la roue excentrique.On doit faire cette vérification lorsque le galetinférieur du contrôleur est hors de la came dedécélération. Au cours de ces contrôles, on doittenir compte de la température du fluide qui influence beaucoup le temps d'application des freins.Ces vérifications ne doivent jamais se faire lorsquele treuil est en mouvement ou lorsqu'un tambourest débrayé.
Le coin ou la roue à gradins doivent être dans leurposition la plus élevée afin d'éviter que leurdérèglement empêche l'application des freins encas d'urgence.
Les vis et les soupapes de commande des freinsà pignon peuvent également être réglées de façonà empêcher le frein de s'appliquer. On doit s'assurer:• que les vis de contrôle de débit sont équipées de
contre-écrous et qu'elles ne sont pas desserrées;• que la tige de la soupape n'est pas lâche et
qu'elle ne peut être déréglée par accident ouinadvertance.
Depuis quelques années, des modifications ont étéapportées aux systèmes de commandes quirégularisent le temps d'application des freins lorsd'arrêts d'urgence. Les systèmes originaux étaientconçus pour s'appliquer rapidement lorsque letransporteur est près des limites et lentementlorsqu'il se trouve dans la zone de hissage où ilcircule à pleine vitesse. Avec les nouvelles modifications, le frein s'applique en deux séquences. Lapremière, appelée temps de réponse, est le tempsqu'il met pour s'appliquer à partir de la position«frein enlevé» jusqu'à celle où il commence àfreiner. Dans cette séquence, on recherche letemps le plus court possible pour que le temps deréponse tende vers zéro. La deuxième séquence,
. appelée temps d'application, est le temps écouléentre le début du freinage et l'application complètedu frein. Le temps est alors ajusté de manière quela force de freinage se bâtisse graduellement etqu'on puisse ainsi obtenir la décélération désiréejusqu'à l'arrêt du transporteur. Dans beaucoup decas, la force de freinage total est appliquée aprèsl'arrêt du transporteur.
III
3.4.2Application des freins d'urgence
Pour ce faire, on doit connaitre l'ampérage ducourant utilisé pour démarrer dans lès situationssuivantes:
11111
Tous les freins appliqués par gravité et la plupartdes freins à pignon sont munis d'un dispositifd'enclenchement ou d'une soupape actionnée parun électro-aimant (voir figures 18, p. 29 et 25,p.35).
Sur les freins munis d'un dispositif d'enclenchement, la distance entre le poids de l'électroaimant et la clenche doit être vérifiée. Elle doit êtreau moins le double de la distance nécessaire audéclenchement. On doit faire cet essai lorsque lefrein est desserré, car une pression est s'exercesur la clenche quand le frein est dans cette position.
Dans certains cas, un frein sur l'arbre du pignons'ajoute aux freins de service en cas d'arrêt d'urgence. Il faut l'ajuster pour que son temps d'application ne provoque pas une décélération tropélevée. Généralement, ce temps est ajusté pourobtenir une application lente lorsque les deuxtambours sont embrayés et rapide lorsque le treuilest en tambour simple.
• le transporteur est au fond du puits et porte lacharge maximale permise dans le cas d'unemachine à simple tambour;
• le transporteur est au fond du puits et porte lacharge maximale permise, alors que l'autre estvide et se trouve dans le chevalement ou ausommet du puits lorsqu'il s'agit d'une machineà double tambour;
• le déséquilibre est au maximum dans le casd'une machine à poulie d'adhérence.
Les machines équipées d'un seul levier activant lesdeux freins sont munies d'un dispositif qui empêche le desserrement d'un des freins pour permettrede le vérifier. Il faut s'assurer que celui que l'onvérifie ne se dégage pas partiellement en raisond'une fuite de l'air comprimé emprisonné dans lehaut du cylindre. Ces dispositifs se trouventprincipalement dans les freins appliqués parpression d'air.
3.5.1Freins de service
Il Essais de freinsCertaines machines disposent de soupapes quipermettent l'essai de chaque frein individuellement.Ces soupapes doivent être installées de façonqu'elles ne puissent être fermées sur les deuxfreins en même temps et elles doivent être cadenassées en dehors des périodes d'essai.
Les freins devraient être vérifiés avant tout autreélément de la machine d'extraction. Ils doivent êtresoumis à des essais séparés et être capablesd'arrêter et d'immobiliser le tambour lorsque celuici porte la charge maximale permise.
Les machines à poulie d'adhérence équipées defreins à disque sont munies de deux ou plusieursunités de freinage par disque. Chaque disque estconsidéré comme un frein et doit pouvoir arrêter etimmobiliser la poulie.
Note. Il est prudent d'essayer les freins dans les deux directionsafin d'éliminer la possibilité de les essayer dans la mauvaise.
11111
3.5.2Freins sur l'arbre du pignon
Les freins installés sur les arbres des pignonsdoivent être essayés de la même façon que lesfreins de service:
• sur toutes les machines à deux tambours muniesd'un servofrein sur chaque tambour et d'un freinsur l'arbre du pignon dont on se sert commedeuxième moyen de freinage, pour le transportdu personnel en tambour simple ou pour lefonçage de puits lorsqu'on utilise les deuxtambours;
• sur toutes les machines à simple tambour munies d'un seul frein sur ce dernier et d'un frein surl'arbre du pignon, utilisé comme deuxièmemoyen de freinage;
• sur toutes les machines dont le ou les freins deservice ne sont pas appliqués automatiquementen cas d'urgence.
Il est impératif de vérifier les freins sur l'arbre dupignon dans les deux sens, car la plupart sont plusefficaces dans un sens que dans l'autre.
Lorsqu'une machine est munie de deux freins surles arbres des pignons, ceux-ci peuvent êtreessayés simultanément.
3.5.3Procédures
Connaissant l'ampérage de démarrage pour hisserles charges, on peut alors procéder aux essais del'une ou l'autre des façons suivantes:
1. Un transporteur chargé au fond du puits;Un transporteur vide au haut du puits ou duchevalement.
Dans ces conditions, chaque frein doit être essayécontre l'ampérage de démarrage dans la directiondescendante du transporteur chargé et contre troisfois l'ampérage de démarrage dans la directionascendante du transporteur chargé.
2. Les deux transporteurs sont vides au milieu dupuits. On essaie chaque frein dans les deuxdirections contre deux fois l'ampérage dedémarrage.
Sur certaines installations, les freins appliqués parpression d'air ou par ressorts sont vérifiés aumoyen d'essais dynamiques. Lorsqu'on a sélectionné le frein que l'on désire vérifier, on introduitune certaine pression dans le cylindre du côté quitend à desserrer le frein. La pression nécessairepour appliquer le frein et celle à utiliser pour levérifier est déterminée par calcul ou lors des essaisde décélération. L'ampérage que le frein doitretenir en raison du déséquilibre lors de l'essai estaussi déterminée au préalable.
Lors de la vérification des freins de ce type d'installation, il faut tenir compte de la différence depression aux deux extrémités du cylindre, dudéséquilibre des charges (lequel varie selon laposition des transporteurs dans le puits) et del'ampérage nécessaire pour faire l'essai (ampéragevariable selon le déséquilibre).
Sur les freins à disques munis de plusieurs étrierspar disque, la capacité de freinage de chaque étrier(ou de chaque paire d'étriers) est essayée contrel'ampérage du moteur. Dans ce cas, il faut aussiconnaÎtre l'ampérage que chaque étrier ou paired'étriers doit retenir en raison du déséquilibre.
Sur certaines machines à poulie d'adhérence ou àtambours équipées de freins dont l'application estcontrôlée, les freins peuvent être essayésdynamiquement. Aun endroit prédéterminé dansle puits, le circuit de sécurité est ouvert puis, aprèsl'arrêt, on détermine la distance d'arrêt du treuil.Il faut aussi connaître la distance d'arrêt normaleavec des freins en bon état afin de pouvoir comparer.
Il Embrayage
Il Types d'embrayages
Les machines à simple tambour et les machines àtambour différentiel sont fixes sur l'arbre principal.Certaines machines à deux tambours disposentd'un seul embrayage, l'autre tambour étant fixe surl'arbre principal.
" y a plusieurs types d'embrayages, selon leconstructeur et l'année de construction. On lesclasse en cinq catégories:
• les embrayages à roues dentées en périphérie etcoulissant horizontalement;
• les embrayages à bras dentés en périphérie etcoulissant horizontalement;
• les embrayages à expansion interne;• les embrayages à friction;• les embrayages à bras dentés latéralement.
4.1.3Embrayage à expansion interne
Cet embrayage se compose de deux bras danslesquels se trouvent deux blocs de métal munis dedents coniques. On le trouve seulement sur lesmachines Canadian Ingersoll Rand et Cœurd'Alènes. "est actionné par des dispositifs pneumatiques, hydrauliques ou manuels (voir figures34 et 35).
Ces embrayages doivent être réglés de façon à ceque, une fois embrayés, il ne se fasse aucunepression sur les joues du collet. Pour cela, lemécanisme d'embrayage doit être correctementengagé « passé centre », sinon, plus les transporteurs sont chargés, plus la pression s'élève sur lescollets d'embrayage lorsque le mécanisme n'estpas correctement engagé (voir figure 36).
11111
4.1.1Embrayage à roues dentéesen périphérie et coulissanthorizontalement
Ce type d'embrayage caractérise les machinesFullerton, Hodgart & Barclay, Wild, ASEA,Dominion, Bruce & Peedle et Vulcan. Il est actionné par des dispositifs pneumatiques ou hydrauliques.
4.1.2Embrayage à bras dentésen périphérie et coulissanthorizontalement
Ce type d'embrayage, comportant deux ou quatrebras, se trouve sur les machines Bertram &Nordberg. "est actionné par des dispositifspneumatiques ou hydrauliques (voir figure 33).
Figure 33Embrayage à deux bras dentés en périphérie
et coulissant horizontalement
11111
Figure 34Embrayage à expansion interne en position embrayée
Les flèches indiquent:1. l'articulation en position débrayée;2. l'interrupteur de verrouillage avec le frein du tambour correspondant.
Figure 35Mécanisme d'articulation d'un embrayage à expansion interne en position débrayée
4.1.4Embrayage à friction
Cet embrayage est à disque ou à bande. Lesgarnitures sont en bois, en uréthane ou en uncomposé d'amiante et de métal (voir figure 37).Il se retrouve sur la plupart des machinesCanadian Ingersoll Rand construites avant 1940.Il existe aussi quelques machines Nordberg àembrayages à friction. Ces derniers sont actionnéspar des dispositifs pneumatiques, hydrauliques oumanuels (voir figure 38).
Les embrayages à friction ont tendance à glisser.Pour s'assurer de leur efficacité, il faut en fairel'essai en :
• appliquant le frein sur le tambour de l'embrayageà vérifier;
• dégageant le frein du tambour opposé;• essayant de faire tourner, en direction descen
dante, le tambour non retenu par le frein enutilisant une intensité de courant équivalant àcelle qui est nécessaire pour démarrer unecharge du fond.
Les embrayages à friction doivent être réglés defaçon à ce qu'une fois embrayés, aucune pressionne soit exercée sur leur collet. Si le mécanisme nes'engage pas complètement en position « passécentre », une pression constante s'y exerce.
4.1.5Embrayage à bras dentéslatéralement
Ce type d'embrayage est actionné par des dispositifs pneumatiques ou hydrauliques et se trouve surles machines Bertram & Nordberg construites dansles années cinquante. Canadian Ingersoll Rand ena aussi construit quelques-unes (voir figure 39).
Les flèches montrent l'articulationet le collet d'embrayage en position embrayée.
Figure 36Embrayage à expansion interne
en position embrayée, construit par C.I.R.. dans les années 50
Les flèches indiquent:1. la garniture de l'embrayage en bois;2. la garniture du frein en bois.
Figure 37Embrayage à friction en position embrayée
d'une machine d'extraction de 183 cm,construite par C.I.R. en 1929
11111
Figure 38Embrayage à friction actionné à l'air comprimésur un treuil C.I.R. construit dans les années 20
Cet embrayage actionné par un dispositif hydraulique est installé sur les machines d'extractionconstruites par Nordberg dans les années 50.
Figure 39Embrayage à bras dentés latéralement en position embrayée
48
Verrouillage des freinset embrayage
4.2.1Verrouillage du frein et del'embrayage du tambourcorrespondant
Sur certaines machines Nordberg, FullertonHodgart &Barclay et Wild, l'embrayage et le freindu tambour correspondant sont commandés par lemême levier. Ce type de dispositifs comportentaussi un verrouillage électrique.
4.2.4Verrouillage hydraulique
11111
Les tambours de machines munies d'un embrayage doivent être installés de façon à ce qu'onne puisse les débrayer à moins que le frein ne soitentièrement appliqué sur le tambour qu'on veutdébrayer. On ne doit pas pouvoir non plus desserrer partiellement le frein à moins que l'embrayagedu tambour correspondant ne soit entièrementengagé. Ces dispositifs de verrouillage peuventêtre mécaniques, hydrauliques, électriques ouparfois, une combinaison des trois.
4.2.2Verrouillage mécanique
Les dispositifs de verrouillage mécanique sontinstallés de plusieurs façons et à différents endroitsde la machine. Ils doivent empêcher que le levierde commande de l'embrayage ne puisse êtredéplacé de la position embrayée à la positiondébrayée, à moins que le levier de commande dufrein du tambour correspondant soit en positionappliquée. Les verrouillages ont aussi pourfonction d'éviter que le levier de commande dufrein puisse être déplacé de la position appliquée àdesserrée à moins que le levier de commande del'embrayage du tambour correspondant soit enposition embrayée (voir figure 40).
4.2.3Verrouillage électrique
Le dispositif électrique est un interrupteur actionnésoit par le levier de commande de l'embrayage,soit par l'embrayage lui-même. Sur certains typesde freins, cet interrupteur ouvre le circuit del'électro-aimant du dispositif d'enclenchement dufrein ou de la soupape de contrôle. Sur d'autres,il ouvre le circuit de la valve solénoïde(voir figure 35).
Le dispositif hydraulique de verrouillage se compose d'une soupape qui empêche l'huile hydraulique d'actionner le cylindre de l'embrayage lorsquele frein du tambour correspondant est desserré.
4.2.5Verrouillage du frein d'un tambouravec l'embrayage du tambouropposé
Ce dispositif d'enclenchement vise à empêcher ledébut de la manoeuvre de débrayage d'un tamboursans que le frein soit appliqué sur le tambouropposé. Il permet de circuler à nouveau en tambour simple. Il est mécanique ou électrique.
Sur les embrayages à friction et à dents coniques àexpansion interne actionnés manuellement (nonassistés), ce dispositif d'enclenchement mécaniqueest actionné par les leviers de commande desembrayages et des freins. Sur les freins appliquéspar pression d'air, il est électrique et ouvre le circuitde la valve solénoïde.
Sur les machines d'extraction équipées de freinspneumatiques ou hydrauliques appliqués pargravité et d'embrayages à friction ou à dentsconiques à expansion interne, le dispositif deverrouillage peut être électrique ou mécanique.S'il est électrique et s'il ouvre le circuit de l'électroaimant, il doit être déclenché par le levier decommande de l'embrayage. En effet, lorsque lerouleau du contrôleur sort de la came de retardement, le temps d'application du frein varie entretrois et six secondes. Pendant ce temps, l'embrayage à friction partiellement débrayé permet autransporteur du tambour encore embrayé dechuter. Il en est ainsi de certains embrayages àdents coniques qui se débraient en moins de troisà six secondes.
1IIIIii
11111
Certains de ces dispositifs électriques sont desverrous servant à retenir la manette de l'embrayage; celle-ci ne peut être déplacée que lorsquela manette du frein opposé est en position appliquée ou que le frein est appliqué.
4.2.6Essais des dispositifsde verrouillage
On vérifie l'efficacité des dispositifs de verrouillagedes freins et des embrayages:
1. en essayant de débrayer un tambour lorsque lefrein du tambour correspondant est desserré.Lors de cet essai, il faut aussi s'assurer que:
• les collets des embrayages à friction et àdents coniques à expansion interne nebougent pas;
• sur les embrayages coulissants horizontalement munis de dispositifs de verrouillageélectrique et actionnés par les bras du colletd'embrayage, les dents ne sont pasdésengagées de plus de 25 % avant que lecircuit des électro-aimants ou des soupapessolénoïdes soit ouvert. Sur les installationsplus récentes, l'embrayage est commandépar une électrovalve qui ne peut êtreénergisée lorsque le frein n'est pas appliqué.
2. en essayant de desserrer un frein lorsquel'embrayage du tambour correspondant estdébrayé. Lors de cet essai, il faut aussis'assurer que:
• les leviers des freins munis de dispositifs deverrouillage mécanique ne peuvent êtredéplacés avant que les embrayages à frictionet à dents coniques à expansion interne nesoient complètement embrayés;
• les dents des embrayages coulissant horizontalement sont engagées d'au moins 75 0/0avant que le courant à l'électro-aimant ou auxvalves solénoïdes ne soit rétabli.
3. en essayant de débrayer un tambour lorsque lefrein du tambour opposé est desserré, il fauts'assurer que:
• le débrayage ne peut être amorcé sur lestambours munis d'embrayage à friction ou àdents coniques à expansion interne;
• sur les autres types d'embrayage, les dentsne sont pas désengagées de plus de 25 %avant que le frein ne soit complètementappliqué.
Ces modalités sont illustrées aux figures 40 à 55.
Pour faire l'essai de certaines installations nouvelles munies d'embrayages dits en cc périphérie » oucc latéraux », on arrête le treuil et on applique lesdeux freins. Comme ils sont appliqués simultanément au moyen de la même manette, il n'est paspossible d'en appliquer qu'un seul. En commandant ensuite le débrayage d'un tambour, on peutalors enlever le frein du tambour opposé. Même siles deux freins sont commandés au moyen de lamême manette, un dispositif empêchera le frein dutambour dont l'embrayage a été commandé de sedesserrer. En faisant tourner légèrement le tambour opposé, on peut enfin compléter le débrayage.
11111
Les freins et les embrayages de cette machine d'extraction sont actionnés manuellement.
Figure 40Dispositif de verrouillage mécanique du frein d'un tambour
avec l'embrayage du tambour correspondant
Embrayage
r-1
1
1
1
1
1
1
1
L-oEngagé
Frein
Appliqué
Frein
Appliqué
Embrayage
11
1
1
1
1
1
1
1
--.JEngagé
Figure 41Dispositif de verrouillage mécanique entre le frein d'un tambour et l'embrayage du tambour
opposé. Levier de commande de frein et d'embrayage hydraulique ou pneumatique de machined'extraction C.I.R.
11111
Frein gauche Frein droit Frein appliqué Embrayage droit
Frein desserré
.....~ ....,.... .; ..~ .."CI::>
Figure 42Dispositif de verrouillage mécanique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé (un seul embrayage)
Freingauche
Freindroit
Embrayagegauche
Embrayagedroit
Ressort
Feuille de métal 4,76 mm
Boulon spécial
Rondelle d'espacement
Leviers de commande de frein et d'embrayage hydraulique ou pneumatiquede machine d'extraction C.I.R.
Figure 43Dispositif de verrouillage mécanique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
11111
FreinsEmbrayage
;=;:n
1
t,~.
Embrayages engagés
Freins desserrés
R:r -- ---=------ - -~--=1:--' '~------.....,.i==1......
Leviers de commande de frein et d'embrayage manuel de machine d'extraction C.I.R.
Figure 44Dispositif de verrouillage entre le frein d'un tambour et l'embrayage du tambour oppos6
Iltlll
Embrayagesdésengagés
11111
Freinsappliqués
Leviers de commande de frein et d'embrayage manuel de machine d'extraction C.I.A.
Figure 45Dispositif de verrouillage entre le frein d'un tambour et l'embrayage du tambour opposé
Il.'
Machine d'extraction C.I.R. munie de deux freins et d'un embrayage
Machine d'extraction C.I.R. munie de deux freins et deux embrayages
Figure 46Dispositif de verrouillage entre le frein d'un tambour et l'embrayage du tambour opposé
Il:illllllll!
11111
11111
I.N.O.1 I.N.O.5
~ : I.N.F.2:__1 I~: I.N.F.6:__~
LN.C.l Interrupteur: normalement ouvert, fermé quand la manette du frein droit est en position appliquée.
LN.F.2 Interrupteur: normalement fermé, ouvert quand la manette de l'embrayage gauche passe de la positionengagée à la position désengagée.
LN.C.S Interrupteur: normalement ouvert, fermé quand la manette du frein gauche est en position appliquée.
LN.F.6 Interrupteur: normalement fermé, ouvert quand la manette de l'embrayage droit passe de la positionengagée à la position désengagée.
Figure 47Dispositif de verrouillage électrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
--V.M.1
I.N.O.1 I.N.O.3V.M.2
V.M.l :
V.M.2:
I.N.O.l :
I.N.O.3:
I.N.O.2:
Verrou magnétique normalement verrouillé. Installé sur la manette de l'embrayage du côté gauche.Déverrouillé lorsque les manettes des freins sont en position appliquée et que l'interrupteur LN.O.3 estactionné manuellement.
Verrou magnétique normalement verrouillé. Installé sur la manette de l'embrayage du côté droit.Déverrouillé lorsque les manettes des freins sont en position appliquée et que l'interrupteur LN.O.3 estactionné manuellement.
Interrupteur normalement ouvert, fermé par la manette du frein gauche lorsqu'elle est en position freinappliqué.
Interrupteur normalement ouvert, fermé manuellement pour actionner V.M.l et V.M.2.
Interrupteur normalement ouvert, fermé par la manette du frein droit lorsqu'elle est en position freinappliqué.
Figure 48Dispositif de verrouillage 61ectrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
11111
Embrayage droitengagé
Embrayage gaucheengagé
/Frein droit
o
Frein gauche
/
Appliqué
Desserré
Réarmement ..
Frein gauche --7--'" Frein droit
V.M.2 V.M.1
I.N.O.1 I.N.O.2
I.N.O.1 et 2: Interrupteur: normalement ouvert, fermé quand la manette du frein est en position deréarmement.
V.M.1 et 2 : Verrou magnétique: normalement verrouillé, déverrouillé quand l'interrupteur est fermépar la manette du frein.
Figure 49Dispositif de verrouillage électrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
11111
Frein gauche
7Frein droit
7
LN.F.2
Embrayage droitengagé
I.N.F.1
Embrayage gaucheengagé
•Appliqué
•Appliqué
Desserré Desserré Désengagé Désengagé
Frein gauche Frein droit
Bobine du frein (gauche) Bobine du frein (droit)
----I.N.f.2 --I.N.F.1
I.N.F.l et 2 : interrupteur normalement fermé ouvrant au passage de la manette de l'embrayage.
Levier de commande de machine d'extraction C.I.R.
Figure 50Dispositif de verrouillage électrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
IJIIIIIII
11111
Frein gauche
7Frein droit
7Embrayage gauche
engagéEmbrayage droit
engagé
I.N.F.2I.N.f.1
AppliquéAppliqué
Desserré Desserré Désengagé Désengagé
Frein gauche --7-- Frein droit-
Bobine du frein (gauche) B.obine du frein (droit)
I.N.F.2
I.N.O.1 et 2 : Interrupteur normalement ouvert, fermé quand la manette du frein est en position frein appliqué.
I.N.F.1 et 2 : Interrupteur normalement fermé, ouvrant au passage de la manette de l'embrayage.
Levier de commande de machine d'extraction C.I.R.
Figure 51Dispositif de verrouillage électrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
111~i
11111
Frein gaucheappliqué
Frein droitappliqué
Embrayage gaucheengagé
Embrayage droitengagé
LN.F. 1
Desserré Desserré Désengagé Désengagé
Frein gauche Frein droit
Bobine du frein (gauche) Bobine du frein (droit)
--W+f-AB
---++WI-.----AB
I.N.O~LN.F.1
----r;N.O.1
LN.F.2
Bouton deréarmement
Bouton deréarmement
I.N.O.1 et 2: Interrupteur normalement ouvert, fermé quand la manette du frein est en position frein appliqué.
I.N.F.1 et 2 : Interrupteur normalement fermé, ouvrant au passage de la manette de l'embrayage.
AB: Relais.
Figure 52Dispositif de verrouillage entre le frein d'un tambour et l'embrayage
du tambour opposé
IIIII~I
Solénoïde
---~~ r~_. -~~-----
Circuit du sélénoïde frein droit
Solénoïde
--~~~-----~~_._--~~~~._---
Circuit du sélénoïde frein gauche
LN.F.3 Interrupteur: existant normalement ouvert, fermé lorsque l'embrayage droit est engagé.
LN.F.4 Interrupteur: normalement fermé, ouvert lorsque la manette de l'embrayage droit n'est pas en positionengagée.
LN.F.7 Interrupteur: existant normalement ouvert, fermé lorsque l'embrayage gauche est engagé.
I.N.F.S Interrupteur: normalement fermé, ouvert lorsque la manette de l'embrayage gauche n'est pas en positionengagée.
Figure 53Dispositif de verrouillage électrique entre le frein et l'embrayage du même tambour
11111
11111
Frein droit
Appliqué
Frein gauche
7~ Desserré
Appliqué
Desserré
V.M.
Embrayage Ildésengagé 1 1
7 L -.J Embrayage~ engagé~I~~~-
[-3-!o-_DI.N.O.2 1 v_e_r_ro_u_m_an_u_e_1
• . .
V.M. I.N.O.1 I.N.O.2
LN.O.1 Interrupteur:
I.N.O.2 Interrupteur:
normalement ouvert, fermé quand la manette du frein gauche est en positionappliquée.
normalement ouvert, fermé quand le verrou manuel de l'embrayage est en positiondéverrouillée.
V.M. Verrou magnétique: normalement verrouillé, déverrouillé quand I.N.O.1 et I.N.O.2 sont fermés.
Manette de commande de frein et d'embrayage de machine d'extraction Nordberg
Figure 54blsposltlf de verrouillage électrique entre le frein du tambour côté gauche
et l'embrayage du tambour opposé
11111
Frein gauche Frein droit
Frein desserré Frein desserré
Frein appliqué
Embrayage engagé
V.M.2
Embrayage r --,désengagé 1 1
7 L~
[=~__=DI.N.O.4 tVerrou manuel
V.M.1
r --, Embrayage1 1désengagé
L~ 7
Q---od-f=JVerrou manuel t I.N.O.3
Frein appliqué
Embrayage engagé
V.M.1 I.N.O.3 I.N.O.2
-I.N.O.1 I.N.O.4 V.M.2
LN.O.1 Interrupteur:
LN.O.2 Interrupteur:
LN.O.3 Interrupteur:
LN.O.4 Interrupteur:
V.M.1 Verrou magnétique:
V.M.2 Verrou magnétique:
normalement ouvert, fermé quand la manette du frein gauche est en positionappliquée.
normalement ouvert, fermé quand la manette du frein droit est en position appliquée.
normalement ouvert, fermé quand le verrou manuel est en position déverrouillée.
normalement ouvert, fermé quand le verrou manuel est en position déverrouillée.
normalement verrouillé, déverrouillé quand I.N.O.2 et I.N.O.3 sont fermés.
normalement verrouillé, déverrouillé quand I.N.O.1 et I.N.O.4 sont fermés.
Manette de commande de frein et d'embrayage de machine d'extraction Nordberg
Figure 55Dispositif de verrouillage électrique entre le frein d'un tambour
et l'embrayage du tambour opposé
IIJI
Dispositifs de sécurité
11111
•Il Importance des
dispositifs de sécurité• le desserrage du frein d'un tambour lorsqu'il est
débrayé ou le débrayage d'un tambour lorsqueson frein est desserré;
5.1.1Accidents
Les machines d'extraction sont exposées à diverses sortes d'accidents, dont quelques-uns échappent à la vigilance de l'opérateur. Ces accidents,assez fréquents dans les machines sans dispositifsde sécurité suffisants, ont souvent des conséquences graves. Aussi, toutes les machines d'extraction doivent être équipées de dispositifs de sécuritéautomatiques et fiables.
Les accidents aux machines d'extraction peuventêtre causés par :
• le démarrage dans la mauvaise direction, à la finou vers la fin du trajet;
• un régime de vnesse qui excède la vitessemaximale appropriée;
• le défaut de commencer le ralentissement de lamachine à une distance suffisante de la fin duparcours pour permettre l'arrêt du transporteuren deçà des limnes normales;
• le défaut de maintenir le ralentissement auniveau approprié;
• le défaut d'arrêter la machine lorsque la limitenormale du parcours a été atteinte;
• une erreur d'identification des marques surl'indicateur ou le tambour;
• une descente exécutée avec le frein en permettant au tambour de s'emballer (des tambours demachines d'extraction et des rotors de moteursont éclaté sous la force centrifuge);
• l'oubli que les deux transporteurs d'une machineà deux tambours munie d'embrayage peuvent setrouver à la limite supérieure ou inférieure duparcours en même temps, et le démarrage dansl'une ou l'autre direction alors que les deuxtambours sont embrayés;
• l'interruption du courant à une position intermédiaire et l'oubli d'appliquer les freins;
• la rupture de l'embrayage qui laisse le tambours'emballer;
• la rupture du pignon de commande ou de l'engrenage principal ou la perte d'une clavette;
• la rupture ou le cisaillement des boulons del'accouplement d'entraînement;
• la rupture de l'accouplement entre le moteur et lamachine;
• la rupture du raccordement de la commandeentre le levier de l'opérateur et le frein ou ledispositif de freinage;
• le cliquet d'arrêt du levier qui glisse hors de sacoche et relâche le frein;
• une défaillance du disposnif d'entraînement del'indicateur de position causée par:- la perte d'une clavette;
un mauvais serrage;une chaîne usée au point que son pasallongé lui permet de monter sur les dentsdes pignons;une chaîne qui tombe d'un pignon;des engrenages qui lâchent prise.
• la conduite d'une machine par une personneinexpérimentée ou non autorisée;
• une vitesse trop grande avec des personnes etl'absence d'un signal informant le conducteurqu'il y a excès de vitesse;
• la remontée de personnes au-dessus de ladernière recette et leur déversement possibledans un silo ou une trémie;
• la descente de personnes dans le puisard;
• une défaillance de l'opérateur.
Les machines d'extraction sont munies de plusieurs disposnifs de sécurité:- interrupteur d'urgence;
interrupteurs évite-molettes;interrupteurs antidéversement;interrupteur de retour;interrupteurs de dérivation;disjoncteur;contrôleurs.
Les contrôleurs sont eux-mêmes munis de plusieurs interrupteurs et gouverneurs. Ces dispositifssont les mêmes sur les machines à tambour quesur les machines à poulie d'adhérence.
Il Interrupteurs
5.2.1Interrupteur d'urgence
Ce type d'interrupteur à bouton poussoir ou quartde tour doit être à la portée de l'opérateur et facileà actionner. Lorsqu'il est actionné, l'effort moteurde la machine doit cesser et le ou les freins s'appliquer automatiquement. Une fois ouvert, l'interrupteur ne doit pas se refermer automatiquement. Safermeture ne doit pas rétablir le courant.
11111
5.2.2Interrupteur évite·molefles
Chaque compartiment d'extraction en service doitêtre équipé d'un tel interrupteur actionné par letransporteur. On doit l'installer suffisamment loinde la mollette ou des autres obstacles dans lecompartiment, afin d'assurer l'arrêt du transporteur(cage, skip et cuttat) ou du contrepoids avant qu'ilsn'entrent en contact avec ces obstacles.
Les interrupteurs s'installent de diverses façons.Certains, près de la molette, sont actionnés à partird'un contrepoids suspendu à un câble; d'autres,logés sur le boisage du puits ou du chevalement,sont déclenchés par l'intermédiaire d'un bras àgalet ou d'une came. Aucun interrupteur évitemolettes ne doit pouvoir être mis en dérivation.
5.2.3Interrupteur de retour
Ces interrupteurs équipent toutes les machinesd'extraction. Ils sont situés sur leur console, àportée de l'opérateur. En position fermée, ilspermettent uniquement de revenir d'une positiond'évite-molettes et de limite de parcours. Ils n'onthabituellement que trois positions, quoique certainsen aient cinq.
Une des positions de l'interrupteur à trois positionsdérive l'interrupteur évite-molettes dans un compartiment, l'interrupteur de limite supérieure deparcours du compartiment correspondant et l'interrupteur de limite inférieure de parcours du compartiment opposé. Il laisse de l'énergie au moteuruniquement dans la direction de retour des positions mentionnées. Il empêche le desserrage desfreins sans que la manette de commande ait étépréalablement engagée afin d'avoir l'énergienécessaire pour le retour des positions indiquées.
L'autre position de l'interrupteur sert à dériver lesinterrupteurs opposés à ceux que l'on vient dementionner. Enfin, la troisième position permet lefonctionnement normal de la machine.
11111111
11111
Trois des positions de l'interrupteur à cinq positionscorrespondent à celles précédemment indiquées.Les deux autres permettent de revenir d'uneposition de limite inférieure de parcours séparément, ce qui offre l'avantage de vérifier quel interrupteur est ouvert sans consultation visuelle ducontrôleur. Sur certaines installations, ces deuxdernières positions permettent de dériver lesinterrupteurs de limite de parcours supérieure afinde vérifier les interrupteurs évite-molettes.
Les installations récentes comportent des lampestémoins et parfois des interrupteurs de retour àminuterie.
5.2.4Interrupteur de dérivation delimite supérieure de parcours
Ce dispositif permet d'essayer l'interrupteur évitemolettes. Il doit être installé de façon à ce quel'opérateur ne l'oublie pas en position de dérivationou qu'il ne l'actionne accidentellement en coursd'essais.
Ce dispositif ne doit pas dériver l'interrupteur delimite inférieure de parcours. Une fois fermé, il nedoit pas permettre le dépassement de l'interrupteurévite-molettes.
1
5.2.5Interrupteur de dérivation delimite inférieure de parcours
La plupart des compartiments du puits, utiliséspour l'extraction du minerai au moyen de skips,sont pourvus de portes de déversement despierres et de trémies de trop-plein. Certaines deces installations comportent un dispositif qui dérivel'interrupteur de limite inférieure de parcours. Ilpermet de descendre le transporteur à la trémie detrop-plein après l'ouverture de la porte dedéversement des pierres sans devoir déplacer lacame de limite inférieure de parcours sur le contrôleur. Ce dispositif comprend:• un interrupteur actionné par la roue porte-came
du contrôleur;• un interrupteur actionné par la porte de
déversement des pierres;• un interrupteur manuel à la portée de l'opérateur.
Le dispositif est installé de manière à dériverl'interrupteur de limite inférieure de parcoursuniquement quand le transporteur approche decette limite et que la porte de déversement despierres est ouverte. Lorsque l'interrupteur de limiteinférieure de parcours est dérivé, l'interrupteur et lacame ajoutés au contrôleur empêchent le transporteur d'atteindre le fond du puits (voir figure 56).
2. .
3. .
4.
Interrupteur de limite inférieure de parcours muni d'un dispositif de dérivation
1. Interrupteur de limite inférieure de parcours normalement fermé.Ouvert lorsque le transporteur a atteint sa limite de parcours normale.
2. Interrupteur manuel de sélection installé à la portée de l'opérateur.3. Interrupteur normalement ouvert, fermé par la came lorsque le transporteur est près de sa limite de parcours normale.4. Interrupteur normalement ouvert (s'il existe), fermé par la porte de déversement des pierres lorsqu'elle ne fait pas
obstruction dans le puits.
Figure 56Circuit de sécurité
5.2.6Disjoncteur Il Contrôleurs
11111
En principe, le disjoncteur doit s'ouvrir en cas desurcharge et chaque fois qu'un dispositif de sécurité est actionné. Si l'on se fie au règlement, il n'estpas obligatoire qu'il s'ouvre chaque fois qu'undispositif de sécurité est actionné. Sur certainesmachines, seuls les contacteurs principaux sontdésénergisés lorsqu'un tel dispositif est déclenché.Il faut s'assurer que le simple fait de refermerl'interrupteur du dispositif de sécurité qui a étéactionné ne suffit pas à réénergiser les contacteursprincipaux. Si l'on fait l'essai de surcharge enposition statique, il ne faut pas dépasser huitsecondes de surcharge, dix étant le maximum. Sil'on tente un deuxième essai parce que le premiern'a pas été concluant, on doit d'abord faire tournerun peu le moteur pour changer la position desbalais sur le rotor. Il est toujours préférable dedemander à l'électricien le nombre d'ampères et desecondes nécessaires pour faire ouvrir le disjoncteur. On peut aussi simplement l'informer qu'il fautfaire un essai de surcharge et lui demander de lesuperviser.
Le dispositif de déclenchement ne doit pas permettre de garder le disjoncteur en position ferméelorsque la palette du dispositif est en positionouverte (voir figure 57).
La flèche indique la palette qui déclenche le disjoncteur.
Figure 57Disjoncteur muni d'un électro-aimant à basse
tension et d'une palette de déclenchement
La quasi-totalité des machines d'extraction actuellement en service au Québec sont munies decontrôleurs fabriqués par Logan, soit Simplex ouLilly, modèles D et C.
Il existe quatre machines équipées d'un autre typede contrôleur, dont une qui circule à très bassevitesse. Il s'agit d'un limiteur de vitesse muni d'uninterrupteur de limite de parcours, difficile à régleravec précision. Aucun autre dispositif de sécuriténe peut être ajouté à ce contrôleur. Si d'autresdispositifs de sécurité sont nécessaires, on lesajoute à l'indicateur de position.
Les trois autres contrôleurs sont fabriqués parASEA et installés sur une machine à poulie d'adhérence et deux machines à tambours. Ces contrôleurs qui viennent de faire leur apparition offrentune protection similaire à celle des produits Logan.
5.3.1Le perfectionnementdes contrôleurs
Les contrôleurs de sécurité pour les machinesd'extraction ont été produits au début des années1900, sous des formes rudimentaires. Ils fournissaient diverses protections aux machines d'extraction à vapeur.
Le premier de ces contrôleurs a été assemblé etbreveté par Roybell en 1905. Par certains aspects,il ressemblait au contrôleur Lilly d'aujourd'hui. Ilétait par contre beaucoup plus gros et ne remplissait qu'un petit nombre du fonctions: une protection en cas d'excès de vitesse et de dépassementdes limites supérieures et inférieures de trajet. Cedispositif, utilisé pendant plusieurs années, semblait à l'époque largement suffisant.
En 1913, M. Lilly a construit le modèle A. Il aréalisé deux prototypes de ce modèle, mais ilsn'ont jamais été mis en marché. Ils ont été installés à titre d'essai sur des machines d'extraction.Le modèle B, ayant les mêmes caractéristiques,n'a pas non plus été fabriqué.
11111
Le premier contrôleur de modèle C a été construiten 1923. À cette époque, H.H. Logan s'est chargéde la production de ces modèles C qui ont étéjugés très satisfaisants et qu'on utilise encoreaujourd'hui.
Le modèle C était trop cher pour certains usages eten même temps, on éprouvait le besoin d'undispositif plus simple. C'est alors que le modèle Da fait son apparition. Quoiqu'il semblait très satisfaisant, on a reconnu qu'un contrôleur muni d'unindicateur à cadran serait peut-être utile pour lesmachines d'extraction plus petites. Cela a mené àla création d'un appareil connu sous le nom decontrôleur Simplex.
Ces contrôleurs, conçus il y a plus d'un demisiècle, sont fondamentalement les mêmes queceux d'aujourd'hui, sauf que de l'équipementauxiliaire est ajouté pour remplir certaines autresfonctions.
5.3.2Principe de fonctionnementdes contrôleurs Lilly
Le fonctionnement du contrôleur Lilly repose surles mouvemehts coordonnés d'un régulateur devitesse et de cames. Le régulateur suit la vitessede la machine et les cames suivent la positionrelative du transporteur. Un gabarit est alors établipour les vitesses appropriées à tous les points dutrajet ainsi que pour les zones de décélération auxlimites de parcours.
Lorsque la machine dépasse légèrement la vitessemaximale sûre déterminée d'avance, ou si elle neralentit pas conformément au profil de la came dedécélération en fin de parcours, un contact électrique ferme un circuit qui fait sonner un timbre ou unvibreur alertant l'opérateur. Si celui-ci ne réagitpas promptement pour empêcher une légèreaugmentation de vitesse, ou si une came dedécélération actionne le galet du contrôleur, l'interrupteur d'excès de vitesse du contrôleur Lilly ouvrele circuit de sécurité qui coupe l'alimentation dumoteur et applique les freins.
Les contrôleurs Lilly n'entravent pas le fonctionnement normal de la machine en deçà des limitespréétablies de vitesse et de trajet. Celle-ci peutêtre immobilisée n'importe où et démarrée avec lecouple moteur maximal dans l'une ou l'autredirection, sauf aux limites de trajet où elle ne peutêtre mise en marche que dans la direction deretour.
5.3.3Protection fournie par uncontrôleur Lilly
En présumant que l'appareillage de commande, lesfreins et le contrôleur Lilly sont convenablementinstallés, réglés et entretenus, ce dispositif :• sonne l'alarme en cas de dépassement de la
vitesse normale et arrête la machine si l'opérateur ne réagit pas;
• avertit l'opérateur au moment où il faut commencer à ralentir la machine au haut ou au fond dupuits et arrête la machine s'il ne tient pas comptede l'avertissement;
• avertit l'opérateur si la décélération de la machine n'est pas faite en deçà des limites sûresdéterminés d'avance et arrête la machine s'iln'agit pas en conséquence;
• empêche les transporteurs d'être remontés oudescendus au-delà des limites auxquelles lecontrôleur est réglé;
• coupe l'alimentation du moteur et applique lesfreins si le départ se fait dans la mauvaisedirection près des limites supérieures ou inférieures;
• régularise la vitesse d'application des freins encas d'arrêt d'urgence. Il élimine ainsi les dangersd'un freinage soudain et violent à pleine vitesseet freine aussi rapidement que possible en fin deparcours du transporteur, à cause de la distancelibre réduite dans le chevalement ou le puits.
11111!ll
Il Types de contrôleurs
5.4.1Cinq types de contrôleurs
Les contrôleurs fabriqués par Logan peuvent êtreclassés en cinq catégories:
1. Simplex - rapport de régulation: 4,5 à 1;
2. modèle D - rapport de régula lion : 5 à 1;
3. modèle C - à un régulateur, rapportde régulation : 6 à 1;
4. modèle C - à deux régulateurs, roues de camesordinaires :
rapport de régulation: 12 à 1 (ordinaire);rapport de régulation: 16 à 1 (spécial).
5. modèle C - à deux régulateurs, roues de camespour trajets longs:
rapport de régulation: 12 à 1 (ordinaire);rapport de régulation: 16 à 1 (spécial).
RemarqueLe rapport de régulation est le rapport entre la vitesse maximalehors de la came de décélération et la vitesse maximale sur ledessus de la came de décélération.
Les contrôleurs modèle C comportent deux roues porte-cames.Une .de ces roues contrôle l'approche et la limite supérieure,tandis que l'autre contrôle l'approche et la limite inférieure. Lesmodèles 0 n'ont généralement qu'une seule roue porte-cames,sauf pour des situations spéciales où une deuxième peut êtreajoutée.
11111
5.4.2Le contrôleur Simplex
UsageCe contrôleur de vitesse est ordinairement installésur les machines dont le diamètre du tambourn'excède pas 1 à 1,3 mètre et pour des vitessesmaximales de 4,6 rn/s.
Dispositifs de sécurité1. Interrupteur de limite inférieure et supérieure de
parcours et excès de vitesse;2. Cames de décélération.
CaractéristiquesVitesse de la commande du contrôleur:130 tours/min.
La plupart des contrôleurs Simplex résultent de lacombinaison d'un contrôleur de sécurité et d'unindicateur de position.
Rapport de régulation: 4,5 à 1
Pour pouvoir connecter l'interrupteur de retour afinqu'il fonctionne de la manière décrite au début dece chapitre, il est obligatoire que l'interrupteur quisert de limite inférieure de parcours soit différent decelui qui sert de limite supérieure. C'est pourquoi ilest nécessaire d'ajouter deux cames et deuxjnterrupteurs pour ces limites. Un dispositif designal d'approche est aussi installé pour satisfaireaux exigences du règlement.
Note. Le contrôleur Simplex est doté du" seul interrupteur etde deux cames. Les cames de décélération servent aussi decames de limite supérieure et inférieure de parcours. L'interrupteur d'excès de vitesse sert aussi d'interrupteur de limite deparcours (voir figures 58 à 60).
11111
Figure 58Treuil Ailis Chalmers équipé de deux contrôleurs Simplex montés directement
sur les Indicateurs de position
Les contrôleurs sont munis de pesées qui appliquent les freins en cas d'urgence.
Figure 59Vue arrière d'un contrôleur Simplex
Ililll
11111
Contre-écrous
Bras principal
... M"·-'·-'·~
. {~}~... Contacts de l'interrupteur
Boulon d'arrêt ~'./.I~I -.,":~ ~,': BO~~;~r:::~~:~:ent__C_o_n_tr_e_-e_'c_ro_u_s_~_....J!·· , .. j 1 ';'> J... Bras mobile
t Galet
Figure 60Interrupteur de contrôleur Simplex
11111
5.4.3Le contrôleur Lilly modèle D
UsageCe contrôleur de vitesse est ordinairement installésur les machines dont la vitesse maximale nedépasse pas 460 mètres/minute(voir figures 61 à 67).
Dispositifs de sécurité1. Signal d'excès de vitesse2. Interrupteur d'excès de vitesse3. Interrupteur de limite supérieure de parcours4. Interrupteur de limite inférieure de parcours5. Cames de décélération6. Dispositif antidéversement7. Signal d'approche
CaractéristiquesVitesse de la commande du contrôleur: 138, 92,69, 55 tours/minVitesse du régulateur: 414 tours/minDiamètre de la roue porte-cames: 305 mmCirconférence de la roue porte-cames: 958 mmHauteur des cames: 17,5 mmRapport de régulation: 5 à 1
Notes• Le contrôleur modèle D est pourvu d'un rapport de régulation
qui contraint l'opérateur à ralentir la machine jusqu'à 20 % desa vitesse maximale lorsque le transporteur approche d'unelimite de parcours.
• Sur les anciens contrôleurs modèle D, le régulateur n'est pasmuni de vis de réglage et le rapport de réglage est de 4,5 à 1.
• Le ressort du régulateur d'un contrôleur modèle D est offerten une seule tension.
Figure 61Contrôleur modèle D non pourvu d'un
dispositif antidéversement. Le régulateur estmuni d'un écrou de réglage.
11111
@ ----:-JL ------- -.. - r/- 1
~~~~, !
j'
1. Interrupteurs de limite de parcours2. Contacts de signal d'excès de vitesse3. Interrupteur d'excès de vitesse4. Cames de décélération5. Cames du dispositif antidéversement6. Cames d'interrupteur de limite de parcours7. Galet de la fourche de décélération8. Articulation du dispositif antidéversement9. Manette de commande du dispositif
antidéversement10. Régulateur au repos
11. Régulateur à pleine vitesse12. Réserve pour excès de vitesse13. Espace ,038 cm environ14. Espace ,038 cm environ15. Cames de signal d'avertissement d'arrivée16. Amortisseur17. Contrepoids18. Roue porte-cames19. Écrou de réglage20. Contre-écrou
Figure 62Contrôleur modèle D pourvu d'un dispositif antldéversement
11111
FllJur.63Dimension des cam•• de déc.lératlon d'un contrôleur modèle D
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Figure 64Profil de. cames de décélération d'un contrôleur modèle D
Il::'111:1111
11111
60 dents(interchangeable)
40 dents(interchangeable)
Vitesse de commande138,92,69,55 TPM
1
1
1
11160 dents
(interchangeable)
./---
\
\
//
1 ~
\" /'----/ 1L ~
Engrenage à vissans fin(interchangeable)
Roue des cames30,5 cm
Ressort derégulation
,------------------------,1
1 ------.~Régulateur 414 TPMI ~-----1--1---"~I....--.---..
1
1
1
180 dents 1(interchangeable)
Figure 65Commande du régulateur et de la roue porte·came. d'un contrôleur modèle D
11111
. :" 1
s· ....L-L=-=~!':~
Figure 66Dispositif de commande manuelle du dispositif anlidéversement
de contrôleurs modèles C et D Installé sur la console de l'opérateur
1
~
t------- 91- ------~
Figure 67Dispositif de commande manuelle du dispositif antidéversement
d'un contrôleur modèle D installé sur le contrôleur
il·I·IIIIII·.1
5.4.4Le contrôleur Lilly modèle Cà un régulateur
UsageCe contrôleur de vitesse est ordinairement installésur les machines dont la vitesse maximale est de460 m/min, mais de préférence dans des puits dontla profondeur ne dépasse pas 915 mètres (voirfigures 68 à 75).
Dispositifs de sécurité1. Signal d'excès de vitesse2. Interrupteur d'excès de vitesse3. Interrupteur de limite supérieure de parcours4. Interrupteur de limite inférieure de parcours5. Signal d'avertissement d'arrivée6. Cames de décélération7. Solénoïdes et cames d'accélération8. Dispositif antidéversement9. Possibilité d'utilisation avec des sélecteurs
de niveaux10. Interrupteur de perte de commande
CaractéristiquesVitesse de la commande du contrôleur-:90 et 51 ,4 tours/minVitesse du régulateur: 450 tours/minDiamètre de la roue porte-cames: 381 mmCirconférence de la roue porte-cames: 1 199 mm,soit près de 25 % de plus que celle du modèle DHauteur des cames: 22,3 mm environ 27 % deplus que celle du modèle DRapport de régulation: 6 à 1
Note• Ce contrôleur est pourvu d'un rapport de régulation de
vitesse qui contraindra l'opérateur à ralentir la machinejusqu'à 16,6 % de sa vitesse maximale lorsque le transporteur est près d'une limite de parcours.
• Le ressort du régulateur existe en cinq tensions différentes.
11111
Figure 68Contrôleur modèle C à un régulateur
11111
Figure 69Contrôleur modèle C à un régulateur pourvu d'un dispositif antidéversement
Figure 70Contrôleur modèle C à un régulateur pourvu d'un dispositif antidéversement
11111
1. Levier à galet de l'interrupteur de limite de parcours2. Came de l'interrupteur de limite de parcours3. Levier à galet du dispositif d'accélération4. Came d'accélération5. Came de décélération
6. Galet inférieur7. Came du signal d'avertissement d'arrivée8. Cliquet du signal d'avertissement d'arrivée9. Arbre d'entraÎnement
o
Figure 71Roue. porte-came. d'un contrôleur modèle C
:::::::j~i:i!!:j:j:i:ilillli;i:!i:i:~:j:i:i:!i~::i :i:!i:i:j~:_I:ii!i:iÎ~~:i:::j:i:i* Spéciale 2,9 mm
Orange 2,3 mm
Gris 2,16 mm
Marron 2 mm
Brun 1,83 mm
* Utiliser seulement avec un contrôleurayant un rapport de régulation de 16 à 1.
Figure 72Ressort. du vernier d'un contrôleur modèle C
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Flgur.73Profil de cames de décélération d'un contr61eur modèle C
~-~Le
plus"-cC.i~~ fort
Rouge
Le'-c'.S_~ plus
fort
Vert
Ressorts du régulateur
Jaune
Ressorts du vernier
Bleu Noir
Leplusfaible
Leplusfaible
11111
Régulateur de vitesse de 12 à 1
Clair Orange1 1 1
Régulateurde vitessede 16 à 1
Gris
Figure 74
Marron Brun1
11111
Figure 75Dimensions des cames de décélération d'un contrôleur modèle C
Figure 76Contrôleur modèle C à deux régulateurs
111111111\:11
5.4.5Le contrôleur Lilly modèle Cà deux régulateurs et roueporte-cames ordinaire
UsageCe contrôleur de vitesse est ordinairement installésur les machines dont la vitesse maximale est de900 m/min et de préférence dans des puits dont laprofondeur ne dépasse pas 1 220 mètres (voirfigures 76 à 78).
Dispositifs de sécurité1. Signal d'excès de vitesse2. Interrupteur d'excès de vitesse3. Interrupteur de limite supérieure de parcours4. Interrupteur de limite inférieure de parcours5. Signaux d'avertissement d'arrivée6. Cames de décélération7. Solénoïde et cames d'accélération8. Dispositif antidéversement9. Possibilité d'utilisation avec des sélecteurs
de niveaux10. Interrupteur de perte de commande
CaractéristiquesVitesse de la commande du contrôletJr :90 et 51,4 tours/minVitesse du régulateur dont le rapportde régulation est de 12 à 1 :• régulateur à basse vitesse: 375 tours/min• régulateur à haute vitesse: 1 057 tours/minVitesse du régulateur dont le rapport de régulationest de 16 à 1 :• régulateur à basse vitesse: 450 tours/min• régulateur à haute vitesse: 1 523 tours/minDiamètre de la roue porte-cames: 381 mmCirconférence de la roue porte-cames: 119,68 cmHauteur des cames: 22,2 mmRapport de régulation: 12 ou 16 à 1
Note. Ce contrôleur peut avoir un rapport de régulation de 12ou 16 à 1 pour contraindre l'opérateur à ralentir la machinejusqu'à 8,33 % ou 6,25 % de sa vitesse maximale lorsque letransporteur est près d'une limite de parcours.
11111
Figure 77Contrôleur modèle C à deux régulateurs non pourvu d'un dispositif antidéversement
11111
Régulateur à basse vitesse
5 rev.
88d
88d
5 rev.
18d
Régulateur à grande vitesse
16.9 rev.
26d
45d 36d 2 rev.
72d 42d
66d
Figure 78Commandes des régulateurs et des roues porte.cames d'un contrôleur modèle C muni d'une
combinaison d'engrenage n° 6 dont le rapport de régulation est de 16 à 1 et dont le rapport entreles régulateurs de basse et de grande vitesse est de 3,4
5.4.6Le contrôleur Lilly modèle C àdeux régulateurs et roue portecames à long parcours
UsageCe contrôleur de vitesse est ordinairement installésur les machines dont la vitesse maximale est de900 rn/min, sans limite de profondeur de puits.
Dispositifs de sécurité1. Signal d'excès de vitesse2. Interrupteur d'excès de vitesse3. Interrupteur de limite supérieure de parcours4. Interrupteur de limite inférieure de parcours5. Signal d'avertissement d'arrivée6. Cames de décélération7. Solénoïdes et cames d'accélération8. Dispositif antidéversement9. Interrupteur de perte de commande
Note. Ce contrôleur ne peut être utilisé avec les sélecteurs deniveaux, mais les autres caractéristiques du modèle C à deuxrégulateurs et roue porte-cames ordinaires s'appliquent.
11111
_ 3°."'----
Figure 79Contrôleur modèle C à un régulateur et roue porte-cames à long parcours
5.5.1Cames de décélération
5.5.2Cames d'accélération
La came de décélération est profilée de telle façonque si la machine d'extraction est ralentie correctement, un petit espace libre est maintenu entre lespoints de contact du signal d'excès de vitesse. Sila vitesse n'est pas réduite constamment jusqu'à lafin de la remontée ou de la descente, ces points decontact se touchent, une alarme sonne et si elle estignorée, l'interrupteur du limiteur de vitesse s'ouvrepour arrêter la machine d'extraction sous lesconditions d'urgence. Cette came est délibérémentprofilée ainsi afin d'assurer une distance suffisantepour arrêter la machine après l'application desfreins dans la zone de fin de parcours. Celaempêche le transporteur d'entrer en collision avecun obstacle dans le chevalement ou le fond dupuits.
La came de décélération sur les modèles C et Dpeut contrôler le temps d'application des freinsappliqués par gravité (contrepoids). Ce temps seraplus ou moins long selon la position du galet sur le .profil de la came de décélération.
Ce profil se détermine lors d'essais de décélération. Il dépend d'une foule de facteurs: vitesse dutambour, temps d'application et capacité des freins,espace libre dans le chevalement et au fond dupuits, déséquilibre maximal, etc.
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Il Dispositifs de sécuritéet mécanismesauxiliaires descontr61eurs
d'accélération. Afin de permettre un départ plusrapide des extrémités, une came et un interrupteursont prévus. Cette came actionne un levier à galetqui ferme l'interrupteur pour énergiser une bobine àl'intérieur de la boite des interrupteurs du contrôleur Lilly. Le noyau de cette bobine est relié à unetige qui écarte les pointes de contact du limiteur devitesse afin de permettre une plus grande accélération. Lorsque la came d'accélération laisse legalet, le courant de la bobine est coupé et lecontrôle au régulateur est rétabli sans restriction.Ce dispositif ne doit pas permettre de dépasser lavitesse maximale.
La came d'accélération ne doit pas laisser le galetdu levier qui ferme l'interrupteur de la bobine avantque la came de décélération ait quitté le galetinférieur du contrôleur, ce qui provoquerait un arrêtd'urgence.
Seulement les contrôleurs modèle C sont munisd'un dispositif d'accélération.
5.5.3Les interrupteurs de limite deparcours
Des cames situées sur les roues porte-cames descontrôleurs actionnent les interrupteurs de limite deparcours. Elles entrent en fonction en fin deparcours. Par leur action sur le levier à galet, ellesouvrent l'interrupteur relié au circuit de sécurité.Deux interrupteurs sont prévus, un pour chaquedirection. Ils fonctionnent dès que le transporteurdépasse la limite normale de trajet.
Lors des fonçages, on règle la limite inférieure pourarrêter la machine à moins de deux tours detambour après l'arrivée du cuffat au fond du puits.Ces cames se situent sur le devant des rouesporte-cames.
Lorsque la machine est démarrée en partant desfins de parcours, une période de temps considérable serait perdue avant qu'elle ne puisse êtreamenée à fonctionner à pleine vitesse, puisque lescames de décélération sont profilées de façon à cequ'une vitesse réduite soit maintenue dans leszones de fin de parcours. Il n'est pas nécessairede réduire la vitesse à ce point pendant la période
Le contrôleur Simplex comprend à l'origine uninterrupteur et deux cames de décélération, égaIement utilisées comme cames de limite de parcours.L'interrupteur d'excès de vitesse sert aussi d'interrupteur de limite de parcours. On doit ajouter descames et des interrupteurs supplémentaires pourles limites de parcours afin que l'interrupteur deretour fonctionne correctement.
·lill.III·11
5.5.4Le signal d'avertissementd'arrivée
5.5.6Les dispositifs antidéversement
11111
La came du signal d'avertissement d'arrivée faitfonctionner une cloche à un coup ou une courtesonnerie pour avertir l'opérateur d'amorcer leralentissement de la machine. Ce dispositif doitêtre actionné environ à deux tours de tambouravant que le galet n'entre en contact avec la camede décélération. Cette distance dépend desopérateurs et de la vitesse de la machine. L'opérateur doit en effet ralentir la machine avant que lacame de décélération ne provoque un arrêt d'urgence.
Deux cames de signal d'avertissement d'arrivéeéquipent les contrôleurs modèle C et D. Sur lesmodèles D, elles sont situés à l'intérieur de la roueporte-cames. Sur les modèles C, elles se trouventà l'extérieur.
Le contrôleur Simplex n'est pas initialement munide ce dispositif. Un ou deux interrupteurs sontinstallés sur l'indicateur de position, généralementactionnés par l'aiguille de ce dernier.
5.5.5L'interrupteur de perte decommande
Un micro-interrupteur ouvre et ferme un circuit surcertains contrôleurs, selon le mouvement durégulateur du contrôleur. Cet interrupteur se fermeuniquement lorsque le contrôleur a atteint lavitesse déterminée d'avance (60 à 90 rn/min).
En cas de défaillance d'engrenage du contrôleurou d'un accouplement de l'arbre d'entraînementpendant que la machine est en marche, l'interrupteur s'ouvre et déclenche un arrêt d'urgence.
Les machines d'extraction utilisées pour transporter du personnel, par skip ou assemblage cageskip, doivent comporter un dispositifantidéversement.
Ce dispositif de sécurité empêche que les personnes ne soient montées au niveau du déchargementdu minerai ou descendues au niveau de la trémiede chargement inférieur. Il peut également obligerà réduire la vitesse de la machine.
Le dispositif antidéversement fonctionne automatiquement sur la plupart des machines quandl'opérateur répond aux signaux du préposé à lacage ou au skip. Pour le neutraliser, l'opérateuractionne un interrupteur placé à sa portée.
Certains dispositifs sont manuels et doivent êtreinstallés de façon à ce que le circuit de sécurités'ouvre lorsque l'opérateur répond aux signaux,avant de l'avoir mis en action.
Sur la moitié des contrôleurs modèle D, les camesdu dispositif antidéversement sont installées ducôté arrière de la roue porte-cames (voir le numéro5, figure 62, p.73). Elles peuvent être réglées demanière à arrêter le transporteur n'importe où en-deçà de l'écart maximal normal de trajet en actionnant l'interrupteur d'excès de vitesse. Les camessont profilées de façon à contraindre l'opérateur àamorcer la décélération plus rapidement que s'iltransportait du minerai. Ce type de mécanismepeut être réglé de façon à l'obliger à réduire lavitesse dans la partie du cycle d'extraction où letransporteur circule normalement à pleine vitesse.Sur les autres contrôleurs modèle D, les cames dudispositif antidéversement sont installées sur ledevant de la roue porte-cames et actionnent uninterrupteur auxiliaire. Ce type de mécanisme nefait que réduire le parcours du transporteur.
11111
Sur la plupart des contrôleurs modèle C avecdispositif antidéversement, la roue porte-camestourne pour déclencher les interrupteurs de limitede parcours juste au-delà du palier supérieur et endeçà du palier inférieur utilisés pour le personnel.
Sur ce type de contrôleur, les roues porte-camesne sont pas fixées à l'arbre. Elles sont commandées par un engrenage planétaire qui fait bloc avecune couronne dentée à l'arrière de la roue portecames (voir figure 70, p. 78).
Le dispositif antidéversement de ce type de contrôleur oblige à une approche graduelle des recettessupérieures et inférieures du puits et empêchequ'on descende ou monte les personnes au-delàde ces recettes. Il peut aussi obliger à ralentir lavitesse des transporteurs.
Si le dispositif antidéversement est automatique, ilne doit pas être rendu inopérant par la défaillanced'une bobine de relais.
Les transporteurs peuvent être classés en troiscatégories: cuffats, skips et cages.
IlIl
Transporteurs
Catégoriesde transporteurs
• la cage est attachée sous le skip pour monter etdescendre le personnel lors des changements depostes et faire le service. Le skip auquel la cageest attachée doit être muni de parachutes. Il nepeut s'agir que d'une machine à tambourscomportant un dispositif antidéversement.
Les cuffats sont utilisés avec un curseur lors dufonçage de puits (voir chapitre 7).
Les skips servant au transport du minerai sechargent pratiquement tous de la même façon,mais leur méthode de déversement varie. Ontrouve des skips à déversement par le fond ou parle côté, d'autres à trémie basculante, à porteguillotine, à benne basculante, etc.
Les skips utilisés uniquement pour le transport duminerai, l'inspection et les travaux d'entretien dupuits ne nécessitent pas de parachutes selon lesrèglements. On en recommande tout de mêmel'installation, sauf sur les machines à poulie d'adhérence multicâbles.
Les cages transportent généralement le personnelet le matériel de service. Elles peuvent avoir unou deux étages et être agencées de différentesfaçons:
• la cage est suspendue en permanence auxcâbles d'extraction, qu'il s'agisse d'une machineà tambours ou à poulie d'adhérence. Dans lecas d'une machine à tambours, la cage doit êtreéquipée de parachutes;
Les chevilles utilisées pour suspendre la cage auskip ont généralement des chaînettes de retenue. Celles-ci doivent être reliées au transporteuret non à l'attelage;
• la cage est attachée en permanence sous leskip. Sur une machine d'extraction à tambours,celui-ci doit avoir des parachutes, et la machinedoit être équipée d'un dispositif antidéversement;
• le skip est enlevé et remplacé par la cage pourmonter et descendre le personnel, lors deschangements d'équipes, et faire le service. Leskip et la cage doivent être équipés de parachutes, et la machine d'extraction doit comporter undispositif antidéversement;
• la cage fait partie intégrante du skip. La partiesupérieure de celui-ci comporte des paroislatérales et des portes, et le dessus de sa bennedispose d'un couvercle à charnières. Lors dutransport du personnel et du service, ce couvercle est fermé, formant le plancher de la cage. Lacombinaison cage-skip sur une machine àtambours doit être équipée de parachutes. Lamachine, quant à elle, doit être munie d'undispositif antidéversement.
·111111111111
En raison de certaines particularités, plusieurscritères exigés de la machine d'extraction lors destravaux de fonçage diffèrent de ceux de la mise enproduction de la mine.
Après avoir pris la décision de creuser un puits demine, l'exploitant doit d'abord faire exécuter lestravaux suivants: cimenter l'orifice du puits, érigerun chevalement et installer une machine d'extraction. Il tient généralement l'inspecteur au courantde ses intentions et de l'évolution des travaux.Lorsque les travaux préparatoires s'achèvent etque le fonçage proprement dit va débuter, il fauteffectuer les vérifications et les essais nécessairespour s'assurer de l'utilisation sécuritaire des équipements pour les travailleurs.
•Il
Fonçage de puits
Machines d'extraction fonçage, il est impossible de les régler pour empêcher les cuffats d'atteindre le fond du puits, car ilsdoivent s'y rendre pour le chargement. On règledonc ces cames pour qu'elles permettent un oudeux tours de tambour supplémentaires une foisles cuffats arrivés au fond du puits. En cas dedéfaillance de l'opérateur, cela évite un empilageexcessif de câbles au milieu des personnes travaillant au fond.
On installe les cames de signal d'approche dèsque le puits atteint une profondeur suffisante pourque la machine fonctionne à pleine vitesse, ou dèsque le puits mesure 100 mètres de profondeur.Lorsqu'une machine à courant continu prévue pourfonctionner à plein régime fonctionne à vitesseréduite lors du fonçage, on peut régler les contactsde l'interrupteur d'excès de vitesse en éloignant lerouleau inférieur de la roue porte-eames.
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7.1.1Contrôleurs
Au début du fonçage, la distance à parcourir esttrop courte pour que la machine puisse atteindre sapleine vitesse. On ne peut par conséquent vérifierle réglage du régulateur de vitesse avec précision.On peut tout de même s'assurer que ce dernierfonctionne, que ses contacts sont bien ajustés pourcette partie du cycle et que le profil des camessupérieures de décélération est à peu près normal.
Dès que la profondeur le permet, on peut régler lerégulateur avec précision et installer les camesinférieures de décélération. Celles-ci ont pourutilité de forcer l'opérateur à passer au niveau destaquets inférieurs à vitesse très réduite. Ellesdoivent être profilées dans les deux directions de latranslation des cuffats, car les taquets inférieurssont placés au-dessus du cadre de tir et les cuffatsdescendent au fond du puits.
Les cames de limite supérieure de parcours doivent être réglées aussi bas que possible de manière à permettre la mise aux taquets supérieurssans provoquer d'arrêts intempestifs. Lors du
7.1.2Freins
Lors des travaux de fonçage, on doit débrayer undes tambours à chaque cordée alors que lestravailleurs se trouvent au fond du puits. Il estobligatoire de disposer d'au moins deux moyens defreinage, même en cas de débrayage d'un tambour. Les machines à freins manuels ne posentpas ce problème, car elles sont pourvues d'un freinautomatique sur le pignon. Dans le cas de machines munies de servofreins à air ou à huile, on netrouve généralement pas de frein automatique surle pignon. On peut alors envisager deux solutions:
1. installer sur le pignon un frein capable d'immobiliser la machine descendant à pleine chargeen tambour simple, l'arrêt étant provoqué parexcès de vitesse hors des cames;
2. exiger le verrouillage des embrayages enposition embrayée et exécuter les travaux defonçage en n'utilisant qu'un seul tambour.
11111
7.1.3Tambours
7.1.4Câbles
7.2.1Curseurs de fonçage
Les exigences relatives aux tambours des machines d'extraction sont moins sévères pour la période de fonçage, qui est relativement courte, quepour les opérations normales. Les tambours nesont pas obligatoirement munis de gorges lors destravaux de fonçage. Le rapport de diamètre entrele tambour et le câble d'extraction doit respecterles exigences du paragraphe 4 de l'article 311 desrèglements.
Lorsque le transporteur arrive au niveau supérieur,le préposé ferme la porte de déversement etactionne le taquet supérieur. Quand les lumièresde position indiquent que ces deux manoeuvressont terminées, l'opérateur descend le transporteur. Le bras de sécurité du curseur s'appuie alorssur le taquet supérieur, provoquant le déverrouillage du cuffat qui continue à descendre jusqu'àenviron un mètre de la porte de déchargement.Après avoir accroché la chaÎne suspendue sous lecuffat à la porte, le préposé au déchargementdonne le signal de descendre. Suivant ledéversement, l'opérateur monte le cuffat, la chaÎnede déversement se décroche et le préposé ouvre laporte. Dès que le cuffat est suffisamment relevépour enlever le curseur du taquet, ceux-ci basculent et l'ensemble repart vers le fond du puits.
À l'approche des taquets inférieurs, l'opérateur doitréduire la vitesse de la machine afin de descendrelentement lorsque le bras de sécurité du curseurs'appuie sur les taquets inférieurs pour déverrouiller le cuffat et immobiliser le curseur. Le cuffatcontinue à descendre seul et lentement, pours'immobiliser à environ cinq mètres en bas ducadre de tir. Le préposé au cuffat ou à l'excavateurdonne alors le signal de terminer la descente et lecycle. Dans le cas où le bras de sécurité ducurseur n'a pas repris la position de verrouillage enquittant les taquets supérieurs, un interrupteurplacé dans le chevalement est actionné par le brasde sécurité pour provoquer l'arrêt d'urgence de lamachine.
Le curseur ainsi utilisé doit être de type fermé,c'est-à-dire qu'en plus d'empêcher les oscillationsprès de l'attache du câble, il doit encercler complètement le cuffat et comporter un chapeau protecteur. Un dispositif doit aussi être installé pourempêcher que le cuffat quitte le point dedéversement sans être accompagné du curseur.
Dispositionsparticulières
Pour les travaux de fonçage avec cuffat et curseur,on doit utiliser des câbles antigiratoires répondantaux mêmes critères de sécurité que les câblesd'extraction. L'entretien, l'inspection et les essaisdoivent se faire selon les mêmes normes que pources derniers, sauf pour le premier essai de rupturequi doit être fait après les six premiers mois d'utilisation. On ne doit pas suspendre ces câbles à unautre transporteur, mais les accrocher commecâbles uniques et continus à partir du tambour dela machine d'extraction jusqu'à l'attelage du cuffat.
Afin d'éviter toute oscillation dans la partie boiséedu puits, on doit utiliser un curseur qui circule surun guidage entre les taquets supérieurs et inférieurs. Une fois le cuffat chargé, le préposé donnele signal de monter lentement puis le signal d'arrêtdès que le cuffat a quitté le fond. Il immobilisealors le cuffat et donne le signal pour le point dedéversement. Le cuffat monte alors lentementjusqu'aux taquets inférieurs où il entre dans lecurseur. Il s'y verrouille, et l'ensemble cuffat etcurseur quitte les taquets inférieurs pour se rendreaux taquets supérieurs.
Il
11111111'1111
11111
7.2.8Échelles
Généralement, les échelles permanentes sontinstallées suivant l'excavation du puits. À causedes sautages, elles ne descendent jamais directement au fond du puits. Elles permettent de circulerentre la surface et le cadre de tir, généralementancré de 10 à 15 mètres du fond. Pour aller etvenir entre le cadre de tir et le fond, on utilise uneéchelle auxiliaire constituée de plusieurs sectionsrigides d'environ 1,2 mètre.
Le règlement exige que cette échelle soit placéedans une position permettant de la descendrerapidement. On demande en fait qu'elle soittoujours descendue, sauf pour les tirs.
7.2.9Chargement
Les deux principaux types d'excavateurs utiliséspour le chargement des cuffats au fond du puitssont Cryderman et Ridell. L'excavateur Crydermanest ancré à l'un des murs du puits ou au boisage.Sa flèche et sa benne preneuse sont actionnéespneumatiquement. Par contre, l'excavateur Ridellse déplace sur des rails appuyés sur le cadre detir. Sa benne preneuse est actionnée par câble, etun treuil à air comprimé lui sert de force motrice. Ilse déplace horizontalement au moyen d'un moteurà air comprimé.
Lorsqu'on n'utilise pas l'excavateur et qu'on travaille au fond du puits, on laisse la benne preneuseen position levée. S'il s'agit d'un appareil Ridell, ilfaut s'assurer que le frein du treuil est bien appliqué et que la soupape d'alimentation d'air comprimé est fermée. S'il s'agit d'une excavatriceCryderman, il faut verrouiller la flèche en positionlevée.
7.2.10Transport du personnel ·
Il est interdit de circuler sur un cuffat chargé. Il estaussi interdit de transporter simultanément dupersonnel et des matériaux. Personne ne peutcirculer dans un cuffat vide alors que celui del'autre compartiment transporte des matériaux.
On peut permettre au personnel de se déplaceravec des outils ou du petit matériel à condition queles parties dangereuses de ces pièces soientmunies de dispositifs de protection.
Personne ne doit circuler dans un cuffat transportant des explosifs de tout genre: rails, fleurets,bois, tuyaux, pinces à purger, boulons de soutènement ou autres matériaux ou outils, sauf lorsqu'unepersonne est requise pour manipuler ces objets età la condition que ceux-ci soient convenablementfixés.
Personne ne peut circuler sur le rebord d'un cuffat,à moins que le curseur n'ait des parois latéralesavec portes.
Après un tir, il est interdit de descendre du personnel trop près du fond du puits. Les travailleurs nedoivent pas descendre plus bas qu'au niveau où ilpourrait être dangereux de s'engager sans unereconnaissance à cause du tir. Ce niveau ne doitjamais se trouver à moins de 23 mètres au-dessusde l'emplacement du tir. Pour descendre plus bas,il faut attendre les signaux émis par le personnelaccompagnant le cuffat. La descente doit se faireà vitesse réduite pour bien suivre ces signaux. Unminimum de personnes doit descendre lors de cetrait initial.
illllllllil!11
Essai des parachutes, des cages et des skipsIlIl Essai de
dégagement rapide7. Installer la goupille de sûreté, qui est reliée à
un petit câble de manille, sur le crochet àdéclic.
11111
L'essai de dégagement rapide consiste à lâcherbrusquement la cage ou le skip vide de sa positionstationnaire.
8.1.1Méthode
1. Déterminer l'endroit où l'essai se déroulera.Si la machine d'extraction est près duchevalement, on peut faire l'essai à la surfacesans trop de problèmes. Si elle en est éloignée, il faut faire l'essai sous terre ou utiliserun treuil secondaire pour tirer le câble, si l'ontient à procéder à la surface.
2. Si l'on a des doutes sur le poids réel de la cageou du skip, il faut peser l'un ou l'autre à l'aided'un dynamomètre et en même temps, déterminer la tension du ressort des parachutes.
3. Placer sur le dessus de la cage ou du skip lesmatériaux et outils nécessaires à l'essai: clé àmolette, marteau, câble de suspension, croquet à déclic, brides de serrage, manilled'assemblage, etc.
4. Se rendre à l'endroit où l'on fera l'essai enutilisant le dessus de la cage ou du skipcomme plate-forme. S'il est situé sous terre, ilfaudra descendre hommes et matériaux dansla cage jusqu'à la station avant de monter surle dessus de la cage ou du skip.
5. Fixer une extrémité du câble de suspension auboisage du puits et l'autre au crochet à déclic.
6. Relier le crochet à déclic à l'attelage de la cageou du skip, à l'aide d'une manille de suspension ou l'équivalent.
8. Relier un câble au mécanisme de déclenchement du crochet à partir du chevalement-abriou de la station.
9. Faire descendre la cage ou le skip jusqu'à ceque le câble de suspension soit sous tension.
10. Faire une marque sur le guidage indiquant laposition de la cage ou du skip au début del'essai.
11. Donner environ 75 cm de mou au câble d'extraction. Si l'essai se fait sous terre, on obtientle mou par gravité, mais s'il a lieu en surface, ilest probable qu'on doive utiliser un treuilsecondaire pour tirer le câble.
12. Évacuer hommes, outils et matériaux dudessus de la cage ou du skip.
13. Enlever la goupille de sûreté du crochet àdéclic en tirant sur le petit câble à partir d'uncompartiment voisin.
.14. Déclencher le crochet en tirant sur le câble àpartir du chevalement abri ou de la station,après s'être assuré que toutes les personnessont en lieu sûr.
15. Si les parachutes n'ont pas fonctionné, il fauten déterminer la cause, faire exécuter lesmesures correctives et reprendre l'essai.
16. Si les parachutes ont fonctionné normalement,on mesure la distance entre le point de dégagement et le point d'arrêt de la cage D, demême que la longueur de l'entaille 810 Pourobtenir la distance S de chute libre, on soustrait la longueur de l'entaille de la distancetotale. Ces mesures doivent être inscrites dansle registre des appareils servant à l'extraction.
°111!!11111111
11111
17. Dans le cas d'un assemblage cage-skip, lerapport 8/8
1devrait être plus grand que 1.
Dans celui d'une cage seule, il devrait être plusgrand que 2.
Cependant, pour déterminer si les résultatssont réellement acceptables, l'inspecteur devracomparer l'état du guidage au point d'essai(humidité, usure, noeud, fendillement, etc.) etl'état général du guidage dans le puits. Plusl'état du guidage au point d'essai sera avantageux par rapport à l'état général du guidagedans le puits, plus le rapport S/Sl devra êtreélevé et vice versa.
18. Remettre la cage ou le skip en état de fonctionnement.
19. S'assurer qu'il n'y a pas de copeaux dans leguidage, car ils pourraient se coincer dans lessabots.
3. Il peut être fait dans un compartiment du puitsd'extraction ou dans une tour conçue à cettefin.
4. Il doit être fait sur des guidages représentatifsdes pires guidages utilisés dans le puits(généralement humides, usés, etc.).
5. Si l'essai a lieu dans une tour extérieure,l'espace entre les guides doit être soigneusement vérifié pour s'assurer que les conditionssont identiques à celles du puits.
6. On peut permettre que l'essai d'un assemblagecage-skip soit fait sans la cage ou le skip, àcondition que l'équivalent du poids de la partieenlevée (cage ou skip) soit placé à l'intérieurde celle qui est vérifiée (cage ou skip).
8.2.2Préparation
Il Essai en chute libre 1. Vérifier les plans des parachutes et de leursmécanismes. Il devront accompagner lerapport d'essai.
L'essai en chute libre consiste à lâcher brusquement la cage ou le skip sous la charge maximaleadmise pour le personnel, afin que les parachutespuissent mordre le guidage lorsque la cage ou leskip descendent à la vitesse maximale pour letransport du personnel.
8.2.1Principe général
1. L'essai en chute libre est une façon d'éprouverla conception et la performance des parachutes lorsque la cage descend à pleine vitesseavec une pleine charge de personnes.
2. Il est obligatoire pour toute installation nouvelleou transformée. Lorsqu'il s'agit de remplacerune installation existante par une autre identique, l'essai n'est pas obligatoire.
2. Déterminer le nombre de personnes pouvantmonter dans la cage en se basant sur unesurface de plancher d'environ 0, 185 m2 parpersonne. Utiliser ensuite la norme d'environ80 kg par personne pour déterminer la chargemaximale à placer dans la cage.
3. S'assurer que la charge totale de la cagetransportant des personnes ne dépasse pas85 % de celle qui est suspendue au câbled'extraction lorsqu'on transporte des matériaux.
4. Peser la cage ou le skip ou l'assemblage cageskip et mesurer la tension du ressort. Selon lepoids du transporteur, celle-ci doit correspondre aux valeurs suivantes:
Vitesse T~ns.ion(f) Poids
Tension maximale 70 %
Jusqu'à environ 245 rn/min 55-65 0/0
De 245 à365 rn/min 45-55 0/0
Plus de 365 rn/min 35-45 %
Tension minimale 30 %
5. Installer des guides représentatifs au pointd'essai et vérifier les éléments suivants:noeuds, rainure d'essai antérieure, angle dugrain du bois, bois tordu.
6. Vérifier la structure du chevalement dans lazone d'essai.
7. Vérifier le jeu entre les guides et les sabots etremplacer ces derniers si nécessaire. Pourfaire cette vérification, on peut, à l'aide d'unebarre ou d'une pièce de bois, forcer la cage oule skip d'un côté et de l'autre en regardant siles dents des parachutes demeurent en ligneavec le guide. On peut mettre la cage ou leskip sur chacun des taquets alternativement.
8. Vérifier le fonctionnement du mécanisme desparachutes en mettant la cage sur les taquets.
9. Charger la cage ou le skip avec un poidséquivalent au poids maximal des personnespouvant être transportées. Si on a enlevé lacage ou le skip d'un assemblage cage-skippour faire l'essai, on doit ajouter un poidséquivalent à celui de la partie enlevée.
10. Bloquer l'orifice du puits par une cloisons sil'essai se déroule dans le chevalement oudans le puits. Elle peut être en bois ou enacier, suivant les matériaux disponibles surplace. Pour déterminer sa résistance, il fauttenir compte des dimensions du compartiment,de la vitesse de la cage ou du skip au pointd'impact du transporteur et du poids du transporteur chargé.
11. Empiler des matériaux pouvant agir commecoussin amortisseur sur la cloison. On peututiliser des vieux pneus, des sacs de bran descie, des balles de foin, etc.
12. Déterminer la distance de chute libre pour quela cage ou le skip atteigne sa vitesse maximalede hissage sous la force de la gravité.
Distance de chute libre =2g
où : v = vitesse maximale de hissageg = accélération due à la gravité.
13. Vérifier les dents des parachutes pourl'aiguisage.
8. Bulkhead
11111
11111
8.2.3Essai proprement dit
1. Descendre le transporteur sur le coussinamortisseur.
2. Installer l'échangeur entre la barre d'attelage etla cosse du câble de hissage (voir figure 82,p.99).
3. Faire monter la cage et faire une marque enprenant soin de s'assurer que l'essai n'aurapas lieu dans un joint du guidage afin de nepas détruire deux paires de guides.
4. Installer le déclencheur pour empêcher lesparachutes de se fermer en dedans de ladistance de chute libre prédéterminée.
5. Faire une marque à une distance de chute libreplus haute que la marque précédente.
6. Faire monter le transporteur un peu au-dessusde la marque.
7. Installer et fixer une poutre d'acier ou l'équivalent en travers du centre du compartiment en lasituant environ un cadre plus haut que letransporteur.
8. Installer le crochet à déclic et son câble entrela poutre et l'échangeur (voir figure 83, p. 100).
9. Poser la goupille de sûreté du crochet.
10. Donner du mou au câble d'extraction jusqu'àce que le transporteur soit supporté par lapoutre.
11. Modifier la longueur du câble du crochet si ledessus du transporteur s'éloigne trop de lamarque jusqu'à ce qu'il soit à environ 5 cm decelle-ci.
12. Faire une nouvelle marque indiquant la position exacte du dessus du transporteur eteffacer la première.
13. Débrancher le câble de hissage.
14. Vérifier que tout le monde s'est éloigné etenlever la goupille de sûreté à partir d'uncompartiment voisin.
15. Déclencher le crochet, libérant ainsi le transporteur.
16. Mesurer la distance totale de chute D. Il s'agitde la distance entre la marque indiquant laposition d'où le transporteur a été libéré et ledessus de ce dernier, maintenant suspendupar les parachutes.
17. Vérifier le mécanisme des parachutes pour voirs'il n'a pas été endommagé.
18. Nettoyer les copeaux de bois.
19. Vérifier si les guides ne sont pas fendus oudéplacés.
20. Redémarrer la cage.
21. Enlever le coussin amortisseur et la cloison.
22. Mesurer la distance de chute libre 8 et lalongueur des entailles dans les guides 81(voir figure 82, p. 99).
23. S'entendre avec l'exploitant pour remplacer lesguides le plus tôt possible au cas où ilsauraient été endommagés. Il faudra tenircompte de l'ampleur des dommages.
11111
Barre d'attache
Arbre
1 11,11 1
1 11 1
~--------'",----
Ressort des barres d'attache
Barre d'attache
1y
Maillon deraccordement
Arbre1
Ressort desbarres d'attache
Figure 80Parachute de transporteur
Ressort des barres d'attache
11111
Parachute
1------------- n1 11 1
1 11 1
1 1
Barre d'attache
Arbre
-------------1
Ressort des parachutes
Parachutes
Barre d'attache
Ressort desbarres d'attache
Maillon deraccordement
Ressort des parachutes
Figure 81Parachute de transporteur muni d'un dispositif antl-dégagement
111!llli!I·!
o
Crochet à déclic Échangeur
11111
5,
Parachute en position engagéeaprès un essai en chute libre
1 1
Déclencheur
Figure 82Principaux accessoires utilisés pour l'essai des parachutes
Il.'1111111
11111
\\\\\\\
Figure 83Crochet à déclic
:·111111
Il Rapport d'essaien chute libre
11111
11. Distance parcourue après l'application desparachutes 8
1••• --
1. Identification: mine...puits...compartiment. ..date...
2. Type de transporteur: cage, skip ouassemblage cage-skip.
3. Vitesse maximale de hissage...
4. Numéro du transporteur. S'il n'en existe pas,on peut en graver ou en souder un.
5. Poids du transporteur C...
6. Charge maximale de matériaux R...
7. Charge maximale de personnes(80 kg/personne) ...
8. Charge dans le transporteurpendant l'essai L...
9. Charge totale décélérée: W =L+C =...
10. Distance parcourue avant l'applicationdes parachutes S...
On notera que la distance de chute libre 8 estlégèrement supérieure à la distance préétabliepar calcul. Cela est dû au temps d'applicationdes parachutes. L'excès de vitesse ainsiaccumulé correspond à l'excès de vitesse dutransporteur avant que les parachutes s'appliquent en cas de rupture du câble de hissage.
12. Vitesse lors de l'engagement des parachutes:V =8",,8 =...
13. Décélération A =
A S14. Décélération en matière = - =...
de gravité g 8 1
Une décélération hors des limites de 1 à 3 Gn'est généralement pas acceptable. Pour unecage, un skip, un assemblage cage-skip ou unpetit skip d'aluminium transportant des personnes, elle devrait se situer aux environs de 1,5 à2,5 G avec des guides usés, humides ou secs,selon que le puits est humide ou sec. Dans lecas d'un nouveau puits où les guides sontneufs et secs, mais deviendront humides etusés avec le temps, on devrait obtenir unedécélération d'environ 1,8 à 3 G.
Pour une cage transportant un grand nombrede personnes, on devrait avoir une décélération d'environ 1,5 à 2 G.
Pour un skip lourd, la décélération devrait êtred'environ 2 à 3 G.
15. Tension initiale du ressort ...
16. Tension du ressort en pourcentage du poids dutransporteur...
17. Type de parachute...
11111
18. Les parachutes compensent-ils l'usure desguides ? ..
19. Les parachutes sont-ils retournés dans lesguides ou hors de ceux-ci? ..
20. Les dents sont-elles remplies de débris? ..
21. Les parachutes ou leur mécanisme ont-ils étéendommagés pendant l'essai? ..
22. Largeur des dents...
23. Pénétration des dents...
24. Angle des dents avec la verticale...
25. Surface totale effective de l'entaillage desdents dans le bois en cm2 T...
26. Résistance totaledu bois:
SF=W (- +1)= ...
S1
F27. Résistance unitaire du bois:
T
28. Rapport entre la résistance totale du boiset la charge totale maximale:
F
C+R
29. Dimension des guides: à l'origine...actuellement. ..
30. Essence de bois dont sont faits les guides...
31. Nombre de guides...
32. Remarques: relever les conditions anormalestelles que guides gelés, entailles dans un jointde guide, fissures dans les guides, etc.
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Essai au décéléromètreIlIII9.1.1But
Méthode 9.1.3Préparation
1. S'assurer qu'on dispose d'une prise de courantde 110 volts et 60 cycles à la machine d'extraction.
11111
Les essais au décéléromètre ont pour but de :
• mesurer dans des conditions idéales les performances de la machine d'extraction afin dedéterminer si elle peut immobiliser la cage ou leskip en toute sécurité dans les conditions les plusdéfavorables, sans l'intervention de l'opérateur;
• déterminer si les décélérations observées lorsd'arrêts d'urgence sont trop fortes pour lespersonnes voyageant à bord du transporteur;
• vérifier l'état du guidage.
Les conditions les plus défavorables sont,
pour une machine à deux tambours:• un transporteur chargé à l'approche du fond et
le transporteur opposé, vide à l'approche de lasurface;
• un excès de vitesse;• un frein défectueux.
pour une machine à un seul tambour:• un transporteur chargé à l'approche du fond;• un excès de vitesse;• un frein défectueux.
9.1.2Équipement
• Unité émettrice• Bobine réceptrice• Amplificateur (décéléromètre, voir figure 84)• Enregistreur à deux canaux et deux repères
(voir figure 85)• Boîte de raccord (voir figure 86)• Relais• Tachymètre générateur• Tachymètre• Chronomètre• Matériaux, outils, etc.• Dynamomètre
2. Obtenir une table pour disposer les appareilsde lecture, une base pour poser le tachymètregénérateur, des madriers (50 m~ sur,1 00 ~m)et des clous pour installer la bobine receptnceet l'unité émettrice.
3. Déterminer la vitesse exacte de la machine àl'aide d'un tachymètre.
4. Vérifier les contrôleurs et les régler si nécessaire.
5. Vérifier les freins et les régler si nécessaire.
6. Déterminer le poids exact de chacun destransporteurs à l'aide d'un dynamomètre.
7. Placer une charge dont le poids est connudans un des transporteurs si la machined'extraction est équilibrée.
8. Connaître le moment d'inertie du treuil et desmollettes.
9. Relever le profil des cames de décélération.
10. Déterminer l'angle de rotation de la roue descames en fonction de la rotation du tambour dutreuil ou du déplacement du transporteur dansle puits.
11. Mesurer l'espace libre au-dessus de l'interrupteur évite-molettes et en dessous de la limiteinférieure de parcours. Mesurer aussi l'espacelibre en haut du chevalement, c'est-à-dire ladistance entre le dessus du transporteur et lepremier obstacle, l'attache et l'entrée du câbledans la gorge de la molette ou la benne duskip et la structure du chevalement.
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11111
9.1.4Installation
1. Fabriquer une base de fortune et installer letachymètre générateur sur l'arbre du treuil oudu moteur.
2. Alimenter la boite de raccord avec une sourced'énergie de 110 volts, 60 cycles.
3. Raccorder l'enregistreur et le décéléromètrepour une période de réchauffement (s'assurerque le capteur ou bouton cc sensibilité »9 del'enregistreur est en position fermée).
4. Vérifier si les stylos de l'enregistreur fonctionnent et si ce dernier contient assez de papier.
5. Raccorder le tachymètre générateur au canal 1de l'enregistreur.
6. Raccorder le décéléromètre au canal 2 del'enregistreur.
7. Raccorder les repères 1 et 2.
8. Brancher l'interrupteur à la boite de raccord.
9. Raccorder au circuit de sécurité(voir figure 87).
9.1.5Calibrage
Canal 1
1. Faire tourner le papier graphique à 1 mm/s.
2. Placer le stylo à 20 mm à droite du centre dugraphique à l'aide du bouton cc position ».
3. Faire tourner le treuil à pleine vitesse.
4. Tourner lentement le bouton « sensibilité» etregarder de quel côté le stylo se déplace.
9. Sensitivity
5. Inverser la polarité à l'aide de l'interrupteur àbascule placé sur le tachymètre générateur sile stylo se déplace vers la droite.
6. Continuer à tourner le bouton «sensibilité»jusqu'à ce que le stylo se déplace à environ20 mm à gauche du centre du graphique.
7. Régler le stylo exactement à 20 mm à gauchedu centre du graphique à l'aide du bouton«sensibilité XI » et faire arrêter le treuil. Lecanal 1 est calibré. Pour le déplacement dustylo à 40 mm, la vitesse du treuil doit varier deoà V maximum.
Canal 2
1. Placer le stylo exactement au centre du graphique, à l'aide du bouton « position ».
2. Régler le bouton cc sensibilité» à 1 volt pardivision.
3. Raccorder la borne de sortie du décéléromètreà la borne d'entrée du canal 2 de l'enregistreur.
4. Tourner les boutons de calibrage de l'unitéréceptrice complètement à gauche.
5. Presser le bouton O.C. ZÉRO et régler lecontrôle immédiatement en dessous jusqu'à ceque le stylo de l'enregistreur soit revenu aucentre, puis dégager le bouton. En lâchant lebouton, le stylo va probablement se déplacer,mais c'est sans importance.
6. Répéter par la même méthode avec le boutonS.C. ZÉRO.
7. Presser le bouton «100 Kcs Test» et tournerle bouton « décélération calibrée» 10 jusqu'àobtention d'une déviation suffisante du stylo.Si l'on n'y parvient pas, augmenter la sensibilité de l'enregistreur. Ensuite, tourner lebouton immédiatement au-dessous de cc 100Kcs Test ».
1O. Calibrate dece/eration
11111111
8. Brancher un terminal de la bobine émettrice àl'unité émettrice. On présume que la batterie aété vérifiée au bureau et qu'elle est en bonétat.
9. Placer la bobine réceptrice à environ un mètrede la bobine émettrice et brancher cettedernière à l'entrée11 de l'unité réceptrice dudécéléromètre.
10. Régler le contrôle sur le côté de l'unité émettrice à l'aide d'un tournevis, jusqu'à ce que lestylo se place au centre du graphique.
11. Placer l'unité émettrice sur le côté, en positionparfaitement horizontale. Cela équivaut à unedécélération de 1 G.
12. Régler le stylo à 16 mm du centre du graphique à l'aide du bouton « décélération calibrée ». On obtient alors une déviation de16 mm du stylo pour une décélération de 1 G.
13. Replacer l'unité émettrice dans sa positionoriginale et voir si le stylo revient au centre dugraphique. Si ce n'est pas le cas, reprendre àpartir du point 1o.
14. Installer l'unité émettrice, la bobine émettriceet la bobine réceptrice comme l'illustre lafigure 88).
15. Brancher selon le modèle de la figure 89.
9.1.6Essai de décélération
• deux essais d'accélération et de décélérationnaturelles;
• deux arrêts d'urgence à pleine vitesse au milieudu puits avec tous les freins;
• deux arrêts d'urgence à pleine vitesse au milieudu puits avec chacun des freins individuels;
• un arrêt d'urgence par excès de vitesse hors descames de décélération;
11. Input
11111
• un arrêt d'urgence par excès de vitesse sur ledessus des cames de décélération;
• un arrêt d'urgence par excès de vitesse avec lerouleau du contrôleur 1/8 po sur le profil descames de décélération;
• la répétition de l'essai précédent à 1/4 po, 3/8 po,1/2 po, 5/8 po et 3/4 po s'il s'agit d'un modèle D;
• des essais pour déterminer la condition desguides.
9.1.7Essais des guides
Pour l'essai des guides, il faut placer l'unité émettrice sur le côté et ramener le stylo de l'enregistreurau centre du graphique à l'aide du bouton cc position ». Généralement, on fait une descente et uneremontée avec l'unité émettrice perpendiculaire àl'axe des guides et une autre alors qu'elle estparallèle à cet axe (voir figure 90).
'1.111111
11111
©-.• •••Sortie
décélération
S.C.Zéro
o.c.Zéro
(j)ÉtalonnageDécélération
Entrée
(j)100 Kcs
EssaiMise à 0 0la terre
S.C.Zéro
Fusible 02,5A o
o.c.Zéro
~~
Sortie tauxde variation
@Alimentation
Lumière témoin
oPrise de courant
Figure 84Décéléromètre • amplificateur
Avant Arrière
Figure 85Appareil enregistreur
11111
11111
Repère n° 1 Sortie 110 V. a.c. Alimentation 110 V. a.c.
Repère n° 2
Il1
1
1
L--.JSécurité
Figure 86Boite de raccord
Interrupteur
11111
Bobine réceptrice
Repère canal 1
Repère canal 2
Enregistreur
110 V
•8 • • •
• • Bobine émettrice
Unitéémettrice
o
• • • o• •
Décéléromètre(unité amplificatrice)
Vers le circuit de sécurité du treuil
oInterrupteur
110 V
Tachymètre générateur
Figure 87Schéma d'installation du décéléromètre
:1111111
11111
Boisage de chevalement
Bois 2 po x 4 po
Fil à deux conducteurs
Bobine émettrice
Câble d'extraction
Câble à deuxconducteurs
Cage
Unité émettrice
Bois 2 po x 4 po
Figure 88Installation d'urie unité émettrice, bobine émettrice, bobine réceptrice
11111
Bobine réceptrice
Cage
Bobine émettrice
Surface
Tachymètre générateur
Vers le circuit de sécurité du treuil 1----
Repères canal 1 et 2
Alimentation110 V a.c.
Boite de raccord
Figure 89Diagramme de raccord du décéléromètre
111111i1111.11
11111
Unité émettrice
Direction des oscillations
Plancher de la cage
Figure 90Essais du guidage
11111
Il Rapport 9.2.1Calcul de la masse équivalentedu système
On utilise les symboles suivants dans les rapports:Il y a deux façons de déterminer la masse équiva-
a = Accélération ou décélération naturelle lente du système.
Ad = Décélération au tambour du treuil Première méthode:
Ac = Décélération à la cage sur un arrêt d'urgence WR2 (treuil) +(WR2 (moteur) x (2) (poids total cibles +cage -tdJarge)M= +
rtxg gB = Puissance de freinage
WR2 = moment d'inertie.f = Friction dans le système
Deuxième méthode:G = Rapport d'engrenage
D= Ma±Cteg = Accélération due à l'attraction terrestre
M Masse équivalente du systèmeD = déséquilibre
=
Rayon du tambourCte = f = friction du système.
r =
9.2.28 1 = Distance parcourue par la cage durant Calcul des distances d'arrêt
le temps t, et de la puissance de freinage
82 = Distance parcourue par la cage durant Sur les graphiques obtenus, on peut lire directe-le temps t2 ment t, et t2 • À partir de ces données, on peut
St Distance totale parcourue par la cage pourdéterminer:
=un arrêt d'urgence
8, = Vt,
to = Ouverture du circuit de sécuritéV
t1 Temps nécessaire à partir de ta pour que lesAd =
=~freins s'appliquent à 80 %
t2 Temps de freinage entre t, et l'arrêt complet'J2
= 82 =
Vo = Vitesse du câble à to2Ad
V Vitesse maximale du câble St = S1 +82=
V1 Vitesse après t,Ac = lue directement sur le graphique,
= (voir figure 91)
X = Temps de propagation de l'onde de chocB MA -,=entre le treuil et la cage après to d
Dll
11111
Repère n° 2
.............---------------------.,1
...---------Ac
Courbe de décélération
1 1
-':X 1'1
1
Courbe de vitesse
to • ouverture du circuit d'urgencet, • temps d'application des freinst2 • temps de freinageAc· décélération dans la cageX • temps de propagation de l'onde
de choc entre le treuil et la cageV • vitesse maximale de la cage
1
1
1
1
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1
1
1 t1 °
'"
V
Repère n° 1
Figure 91Graphique d•• résultat. d'un •••al
11111
--~1
9.2.3Calcul de performance
À partir des essais d'excès de vitesse, on peutdéterminer t1et Vo pour les différentes positions durouleau des contrôleurs de vitesse sur le profil descames de retardement. Le déséquilibre maximalest connu, de même que la puissance de freinageet l'espace libre. Pour déterminer la performancedans les conditions les plus défavorables, il suffitde faire les calculs suivants:
D - fA =
Mdans laquelle :A =accélération due au déséquilibreD = déséquilibre maximal
V1 = Vo + At1
S1 = Vo
t1
+ 1/2 at12
V21S2 =
2Ad
St = S1 +S2
St doit toujours être inférieur à l'espace libre.
Pour les machines à poulies d'adhérence dontl'angle d'enroulement est de 180°, on peut vérifierle coefficient de friction nécessaire en cours defonctionnement à l'aide de l'équation:
T1 T1 (1 + a/g)- (dynamique) =-(statique) =eJ!XT2 T2 (1 - alg)
Si l'angle d'enroulement est différent de 180°, onremplace 1t par la valeur de l'angle exprimé enradian.
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1
Annexe 1
Code des signauxpour puits de mines
11111
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a Signaux de destination
Les signaux de destination suivants doivent indiquer les recettes des divers niveaux de tout puits d'une minesouterraine et ils doivent être utilisés concurremment avec les autres signaux exigés par les règlementsconcernant la salubrité et la sécurité du travail dans les mines et carrières.
Palier supérieur ou de déchargementdes skips dans le chevalement 2 coups - pause - 1 coup
Orifice du puits 2 coups - pause - 2 coups
1er niveau................................................................................................................. 2 coups - pause - 3 coups
2- niveau.................................................................................................................. 2 coups - pause - 4 coups
3- niveau.................................................................................................................. 2 coups - pause - 5 coups
4· niveau.................................................................................................................. 4 coups - pause - 1 coup
5- niveau.................................................................................................................. 4 coups - pause - 2 coups
6· niveau 4 coups - pause - 3 coups
7- niveau.................................................................................................................. 4 coups - pause - 4 coups
8· niveau 4 coups - pause - 5 coups
9· niveau.................................................................................................................. 5 coups - pause - 1 coup
1ce niveau................................................................................................................ 5 coups - pause - 2 coups
11· niveau................................................................................................................ 5 coups - pause - 3 coups
12· niveau................................................................................................................ 5 coups - pause - 4 coups
13· niveau : 5 coups - pause - 5 coups
14· niveau................................................................................................................ 6 coups - pause - 1 coup
15· niveau................................................................................................................ 6 coups - pause - 2 coups
16· niveau................................................................................................................ 6 coups - pause - 3 coups
17· niveau................................................................................................................ 6 coups - pause - 4 coups
18· niveau 6 coups - pause - 5 coups
Les signaux des 19· et 20· niveaux, etc., suivent cette progression selon l'accroissement de la profondeur.S'il y a 29 niveaux ou plus, on ne doit pas utiliser la série qui commence par le chiffre 9. Par conséquent, lesignal du 29· niveau est 10 coups - pause - 1 coup. Les signaux qui suivent continuent leur progressioncomme dans l'exemple ci-dessus où la série commençant par le chiffre 3 a été omise.
III
Il Signaux de destination pour les niveauxintermédiaires, les sous-niveaux, les trémiesde chargement, les recettes des concasseurs,les tunnels conduisant au vestiaire, etc.
11111
Les signaux de destination des niveaux intermédiaires ou sous-niveaux doivent être déterminés en utilisantle signal de destination de la recette du niveau principal situé immédiatement au-dessus. Ces recettes,comme celles énumérées ci-contre, sont des arrêts secondaires en raison de leur emplacement entre cellesdes niveaux établis à des intervalles à peu près uniformes aux fins de l'exploitation. Les exemples suivantsillustrent la façon de composer ces signaux de destination :
1. Le signal de destination de la recette d'un tunnel conduisant au vestiaire de la mine au jourserait 2 - 2 - 2, car cette recette se trouve en dessous de l'orifice du puits.
2. Le signal de destination de la recette d'un sous-niveau entre les 10- et 11 8 niveaux serait: 5 - 2 - 2.
3. Les signaux de destination à utiliser lorsqu'il y a plus d'une recette intermédiaire entre deux niveauxseraient, dans le cas improbable de 5 arrêts intermédiaires, entre les 1ce et 11 8 niveaux :
1ce niveau 5 - 2
1er sous-niveau 5 - 2 - 2
28 sous-niveau 5 - 2 - 3
38 sous-niveau 5 - 2 - 4
48 sous-niveau 5 - 2 - 5
58 sous-niveau 5 - 2 - 6
11 8 niveau · 5 - 3
4. Dans le cas d'une installation de concassage d'une trémie de chargement et d'une trémie de trop-pleinen dessous du 158 niveau, les signaux de destination de ces divers arrêts seraient comme suit :
158 niveau 6 - 2
Recette du concasseur 6 - 2 - 2
Trémie de chargement.................................................................................................................... 6 - 2 - 3
Trémie de trop-plein 6 - 2 - 4
11111
Il Attribution des signauxde destination
a Signaux spéciaux
Indépendamment de l'emplacement d'un puitsdans une mine, les signaux de destination desniveaux doivent être attribués tels que décritsprécédemment afin que le signal de destinationdéterminé pour le premier niveau correspondeeffectivement au premier niveau régulier situé endessous de l'orifice du puits. Les exemples suivants clarifient ce qui précède:
1. En supposant que l'orifice d'un puits n° 2 soitsitué à une plus grande altitude que l'orificedu puits n° 1, de sorte que le 28 niveau du puitsn° 2 corresponde au 18r niveau du puits n° 1avec lequel il communique:
Le signal de destination de la recette de ceniveau au puits n° 2 sera 2 - 4, tandis que celuide la recette de ce même niveau au puits n° 1sera 2 - 3, bien qu'il s'agisse d'un seul et mêmeniveau par rapport aux ouvrages souterrains.
2. En supposant qu'un puits inteme ou bure aitété foncé à partir du S8 niveau du puits principal d'une mine, et même si ce niveau est le 58au puits principal, son signal de destinationsera celui qui doit être utilisé pour indiquerl'orifice d'un puits. Le signal qui indiquera ceniveau à l'opérateur du bure sera donc 2 - 2.
N.B. En attribuant les signaux de destination comme cidessus, l'opérateur et l'équipe d'un puits n'auront à utiliserqu'une seule série de signaux unifonnes pour tous les puits parrapport à l'orifice du puits ou du bure où ils travaillent. peuimporte leur emplacement ou altitude dans le plan d'ossaturegénéral de la mine.
On doit utiliser les signaux suivants pour indiquerun mouvement lent et prudent de la cage, du skipou du cuffat dans un puits ou un bure:
Remontez lentement 3 - 3 - 1
Descendez lentement................................. 3 - 3 - 2
Un signal de mouvement lent n'est pas un signalde destination. Il faut utiliser un signal d'arrêt pourimmobiliser le transporteur. Un signal de destination peut être donné et suivi d'un signal de mouvement lent si la destination est connue.
Pose et dépose aux taquets............................ 1 • 2
Remontez une courte distance, puis descendez.
Le signal de trois coups sert à aviser l'opérateurqu'une personne entrera ou sortira du transporteur.
Le signal de cinq coups indique à l'opérateur que letransporteur est libre et qu'il peut le déplacer à saguise.
Le signal de neuf coups est un signal d'alarme.
Le signal de un coup commande un arrêt immédiatsi la machine est en marche. Suivant un signal dedestination, il indique qu'il faut monter.
On donne le signal de deux coups suivant unsignal de destination pour indiquer qu'il faut descendre.
III
Annexe 2
Aide-mémoire
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Compagnie
1. Code des signaux
2. Dispositifs de signalisation
3. Protection contre le feu
a) instructions :
4. Certificat médical
5. Propreté
6. Registres
a) opérateurs :
7. Tambours
a) état:
8. Appareils respiratoires
9. Ampèremètre
10. Ampérage de démarrage
11. Disjoncteur
12. Interrupteur de secours
b) extincteurs:
b) appareils:
b) couches de câbles:
c) sortie de secours:
c) câbles:
c) spires mortes:
13. Peut-on recaler le disjoncteur si a) les freins de service sont enlevés?
b) la manette de commande est engagée?
14. Verrouillage des boulons et des goupililes
15. Signal d'alarme (semi-automatique et automatique)
16. Dispositif de synchronisation
lillJ
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17. Protection - transporteur coincé
18. Téléphone
19. Dispositif d'appel de la cage
20. Freins Gauche Droit
service:
urgence:
21. Embrayage
22. Verrouillage freins - embrayages
23. Temps d'application des freins
aux limites (sec) :
dans le puits (sec) :
24. Lumières de position
taquets supérieurs:
portes de déchargement:
portes de sécurité:
25. Indicateurs de niveau
Remarques
1.
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2 Contrôleurs Lilly
Gauche Droit
26. Contacts à pleine vitesse
27. Contacts sur les cames
28. Sonnette d'excès de vitesse
29. Interrupteur d'excès de vitesse
30. Porte d'arrêt des pierres
Haut Bas Haut Bas
31. Interrupteurs évite-molettes
32. Interrupteurs de fin de course
33. Signal d'approche
34. Dispositif antidéversement
35. Interrupteur de retour
36. Cames de retardement
37. Dispositifs de dérivation
38. Soupape de contrôle (application des freins)
Remarques
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3 Bâtiment du puits0
39. Protection contre le feuRemarques
40. Code des signaux
41. Affichage des charges maximales
42. Cage et skip
43. Cuffat Curseur
44. Parachutes
45. Attaches et attelages
46. Propreté et combustible
47. Câbles
48. Molettes
49. Chapeau d'inspection
50. Portes du puits
51. Taquets supérieurs
52. Portes de déchargement
53. Portes de sécurité
54. Dispositifs retardateurs
55. Taquets de sécurité
56. Revêtement
57. Échelles
58. Verrouillage du cuffat et du curseur (électrique)
59. Cuffat sans curseur (protection électrique)
60. Interrupteur évite-molettes
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4 Puits
61. Registre Remarques
62. Échelles
63. Cloisons
64. Paliers
65. Revêtements aux recettes
66. Signalisation aux recettes
67. Dispositif d'appel de la cage
68. Communication à la voix
69. Barrières aux recettes
70. Entreposage aux recettes
71. Portes coupe-feu
72. Matériel d'extinction
73. Guides et attaches
74. Boisage du puits
75. Roche encaissante
76. Espace libre (cage, skip, curseur)
77. Dispositifs de chargement
78. Taquets inférieurs
79. Portes d'arrêt des pierres
80. Cadre protecteur de tir
81. Dispositifs retardateurs
82. Protection de la boucle
83. Diviseurs de câbles
84. Empilage de matériaux au fond
85. Plate-forme de fonçage
86. Excavateur
87. Signalisation au fond
88. Échelle auxiliaire
89. Conditions générales
90. Installation motorisée dans le compartiment d'échelle
1. Codes des signauxVérifier si le code des signaux est bien en vue,facilement lisible et conforme aux normes reconnues au Québec.
a Machines d'extraction b) Registre des appareils servantà l'extraction -.
Ce registre est très utile à l'inspecteur pour savoirsi la réglementation relative à l'entretien, auxinspections et aux essais est respectée. Il donneaussi un aperçu de l'état général de la machine.
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2. Dispositif de signalisationVérifier si les signaux sont facilement perçusauditivement et visuellement et voir à ce qu'il n'y aitpas de confusion entre les signaux provenant dedeux compartiments différents (tonalité différente).
3. a) Instructions en cas d'incendieVérifier si elles sont pertinentes.
b) ExtincteursVérifier si les extincteurs sont en bon état et s'ilssont inspectés au moins une fois par mois.
c) Sortie de secoursPour une salle de treuil, la sortie de secours peutêtre évaluée en fonction des risques. Dans certains cas particuliers, une fenêtre peut être considérée comme sortie de secours.
4. Certificat médicalUn certificat médical d'opérateur est valide pour unan. On doit vérifier si tous les certificats médicauxsont affichés et s'ils ne sont pas échus.
5. PropretéIl est interdit d'entreposer ou de laisser s'accumulerdes matières ou matériaux combustibles dans lessalles de treuil. Ainsi, on doit voir à ce que la tenuedes lieux soit bonne; il faut surtout surveiller lafosse du treuil.
6. a) Registre de l'opérateurLe registre de l'opérateur doit être correctementtenu, car il sert de guide à l'opérateur qui entre enservice et au responsable de l'entretien. Il peutaussi servir à orienter l'inspecteur au cours de sesinterventions. Si le registre, complètement rempli,signé et contresigné, ne signale jamais rien d'anormal, on peut se poser des questions sur le sérieuxavec lequel on l'a rempli. Cependant, les exploitants sont généralement méticuleux et voient à ceque ces registres soient remplis de correctement.L'inspecteur doit évaluer la qualité des donnéesenregistrées.
c) Registre des câblesSert à vérifier si la réglementation sur les câblesest respectée.
7. a) État des tamboursVérifier surtout les fissures, les boulons cassés oulâches, les gorges, les attaches de câbles; s'ils'agit d'une nouvelle installation, vérifier le rapportentre le diamètre du tambour et celui du câbled'extraction.
b) Couches de câblesIl est interdit d'enrouler plus de trois couches decâble sur un tambour de machine d'extractionlorsque les gorges sont en spirale et quatre couches lorsque le tambour est muni de gorgesparallèles.
c) Spires mortesIl doit toujours y avoir au moins trois spires mortessur le tambour.
8. Appareil respiratoire.Lorsque la machine d'extraction est installée sousterre (winze) ou dans le haut du chevalement, unappareil respiratoire autonome doit être mis à ladisposition de l'opérateur. On doit vérifier s'il esten bon état et si son autonomie est suffisammentlongue. Aussi, on doit s'assurer que l'opérateur estfamilier avec l'appareil et que le boyau de rallongelui permet de recaler le disjoncteur et le frein àpignon, s'il y a lieu.
9. AmpèremètreVérifier s'il est bien à la vue de l'opérateur, s'ilfonctionne et si l'échelle graduée est adéquate.
10. Ampérage de démarrageIl faut déterminer combien d'ampères sont nécessaires pour démarrer une pleine charge à partir dufond du puits. On aura besoin de cette valeur pourl'essai des freins.
IIII~
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11. DisjoncteurEn principe, le disjoncteur doit s'ouvrir en cas desurcharge et chaque fois qu'un dispositif de sécurité est actionné. Cependant, si on se limite autexte du règlement, cela n'est pas obligatoire.Aussi, quelques machines sont installées demanière à ce que les contacteurs principaux soientdésénergisés lorsqu'un dispositif de sécurité estactionné. Il faut alors s'assurer que le simple faitde refermer l'interrupteur du dispositif de sécuriténe suffit pas à réénergiser les contacteurs principaux. Si on fait l'essai de surcharge en positionstatique, il ne faudrait pas dépasser huit secondesde surcharge, dix étant un maximum. Si on tenteun deuxième essai parce que le premier n'a pasfonctionné, on doit d'abord faire tourner quelquepeu le moteur pour changer la position des balaissur le rotor. Il est toujours préférable de demanderà l'électricien le nombre d'ampères et de secondesnécessaires pour faire ouvrir le disjoncteur, ou toutsimplement l'informer qu'on doit faire un essai desurcharge; il supervisera l'essai.
12. Interrupteur d'urgenceVérifier s'il est bien identifié (rouge), facilementaccessible à l'opérateur, s'il fonctionne et nerevient pas automatiquement en position fermée.
13. Peut-on recaler le disjoncteur sia) les freins de service sont enlevés?
Cela concerne surtout les machines à freinsmanuels. Après un arrêt d'urgence, le frein àpignon est appliqué et maintient la machine àl'arrêt. Si l'opérateur omet d'appliquer les freins deservice au préalable, il ne doit pas pouvoir recalerle disjoncteur. S'il peut le recaler, il ne doit paspouvoir enlever le frein d'urgence.
b) la manette de commande est engagée?La manette de commande de l'interrupteur principal sert à contrôler l'alimentation du moteur enmontée ou en descente. Si, par suite d'un arrêtd'urgence, l'opérateur omet de placer la manettede commande en position neutre, il ne doit paspouvoir recaler le disjoncteur ou, s'il le peut,l'alimentation du moteur et des bobines de freindoit demeurer coupée.
14. Verrouillage des boulons et des goupillesLes boulons, goupilles et autres accessoires dontle desserrage éventuel pourrait mettre en danger lasécurité des personnes doivent être verrouillés.
15. Signal d'alarmeDans le cas de machines automatiques ou serniautomatiques, un signal d'alarme doit avertirl'opérateur qu'il doit se rendre au contrôle manuellorsque la machine a été immobilisée par undispositif de sécurité.
16. Dispositif de synchronisationS'assurer que le dispositif de synchronisationramène en position exacte tous les appareils qu'ilcommande.
17. Protection - transporteur coincéPour faire l'essai, on neutralise l'effet dutachymètre générateur et on met la machine enmarche. L'arrêt d'urgence devrait être provoquélorsque la machine a atteint 20 à 25 % de savitesse.
18. TéléphoneLe téléphone doit être placé de manière à ce quel'opérateur ne risque pas d'actionner accidentellement une manette de contrôle lorsqu'il répond et lasonnerie ne doit pas se confondre avec celle desdispositifs avertisseurs ou de signalisation. Il estinterdit d'utiliser la sonnerie du téléphone commedispositif d'appel de la cage.
19. Dispositif d'appel de la cageLe dispositif d'appel de la cage ne doit pas seprolonger à la salle de la machine d'extraction.
20. FreinsLors d'une inspection de conformité, on peutvérifier le frein selon l'une des deux méthodessuivantes:
a) Si une procédure écrite d'essai des freins aété établie par l'employeur, on fait les essais en larespectant.
b) Si aucune procédure n'a été établie, onessaie chaque frein séparément et dans les deuxdirections contre l'ampérage de démarrage, alorsque le transporteur le plus lourd est près du fonddu puits.
Ces essais donnent une idée de la capacité desfreins, mais pour déterminer s'ils se conformentaux exigences de tous les règlements, il faut fairedes essais au décéléromètre.
21. EmbrayageIl existe plusieurs modèles d'embrayage et chacunprésente des points de vérification particuliers. Ilest donc préférable de se référer au chapitretraitant des embrayages pour se faire unemeilleure idée de ce qui doit être vérifié et comment procéder pour chacun des modèles.
22. Verrouillage frein-embrayageQu'ils soient électriques ou mécaniques, lesdispositifs de verrouillage entre les freins et lesembrayages doivent répondre aux exigencessuivantes:
a) Il ne doit pas être possible de commencerla manoeuvre de débrayage d'un tambour sansque les freins ne soient appliqués sur les deuxtambours. Ceci implique que les deux manettesd'embrayage sont verrouillées lorsqu'un des freinsn'est pas appliqué.
b) Il ne doit pas être possible de débrayer untambour si le frein n'est pas appliqué, ni de ledesserrer si le tambour n'est pas embrayé.
Donc, lorsque l'opérateur désire débrayer untambour, il doit d'abord appliquer les freins sur lesdeux tambours pour déverrouiller les manettesd'embrayage. Il peut alors actionner la manette del'embrayage correspondant au tambour qu'il désiredébrayer. À ce moment, le frein de ce mêmetambour est verrouillé en position appliqué, maiscelui de l'autre tambour ne l'est pas. Lorsquel'opérateur désire embrayer un tambour, il doitsuivre la même démarche.
23. Temps d'application des freinsLorsqu'un frein s'applique par gravité, on doitréduire les efforts excessifs dus à l'inertie enatténuant la vitesse de chute du contrepoids.Ainsi, on augmente le temps d'application du freinet, par conséquent, la distance d'arrêt. Comme ondoit prendre en considération un certain nombre decritères pour évaluer les performances de freinage,tels la vitesse, le profil des cames, l'espace libreaux limites, le déséquilibre maximal, la capacitédes freins, etc., il faut utiliser le décéléromètre pourdéterminer le temps d'application idéal. Cependant, du côté pratique, on ajuste la valve pour quele frein s'applique le plus rapidement possiblelorsque le galet du contrôleur est sur le dessus dela came de retardement et lorsqu'il est hors de lacame, on fixe le réglage pour obtenir une décélération conforme aux prescriptions du règlement.
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24. Lumières de positionCes lumières doivent être en double"pour indiquerla position, c'est-à-dire, deux rouges et deux vertespour chaque position. Les lumières vertes signaIent que le puits est libre et les rouges, qu'il estobstrué.
25. Indicateur de niveauVérifier le fonctionnement des engrenages et desarbres d'entraÎnement, etc.
Il Contrôleur Lilly
26. Contacts à pleine vitesseAvec la machine à pleine vitesse, l'espace entreles contacts du régulateur devrait être d'environ0,8 mm.
27. Contacts sur les camesLorsqu'un des transporteurs est près d'une limitede fin de course, le galet du contrôleur correspondant doit se trouver sur le dessus de la came dedécélération. Lorsque la machine est arrêtée danscette position, l'espace entre les contacts durégulateur devrait être d'environ 0,8 mm.
Note. Dans certains cas, selon l'espace libre aux limites et lasensibilité du régulateur, on peut tolérer que respace entre lescontacts du régulateur dépasse 0,8 mm.
28. Sonnette d'excès de vitesseLa sonnette d'excès de vitesse doit être facilementaudible par l'opérateur et le ressort de contact doitêtre réglé à environ 0,4 mm du contact supérieurdu régulateur.
29. Interrupteur d'excès de vitesseVérifier son fonctionnement.
30. Porte d'arrêt des pierresCe point concerne les obstacles intermédiairesdans le puits, généralement les portes d'arrêt despierres ou les goulottes de chargement. Lorsque lasituation se présente, on doit vérifier les installations de signaux lumineux et les dispositifs d'arrêtautomatique installés sur le contrôleur Lilly.
31. Interrupteurs évite-molettesVérifier le fonctionnement et le réglage.
32. Interrupteurs de fin de courseVérifier le fonctionnement et le réglage.
1.111111
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33. Signal d'approcheVérifier le fonctionnement et le réglage.
rapidement lorsque la machine est en tamboursimple et que le transporteur circule-en directiondescendante.
39. Protection contre le feuVérifier s'il y a des extincteurs, tuyaux d'incendie,etc., s'ils sont en bon état et s'ils sont inspectéstous les mois.
34. Dispositif antidéversementVérifier le fonctionnement et le réglage. Doit êtreréglé de manière à ce que le skip ne puisse serendre au point de déchargement.
35. Interrupteur de retourVérifier le fonctionnement et voir à ce que l'opérateur mette du courant dans la direction de retouravant de desserrer les freins.
Il Bâtiment du puits
3aCamesder~a~eme~
Pour déterminer si le profil des cames de décélération est adéquat, il faut utiliser le décéléromètre,mais pour en avoir une idée grossière, on peutfaire l'essai suivant :• déplacer une des cames de décélération pourque le profil entre en contact avec le galet ducontrôleur lorsque les transporteurs sont à peuprès au centre du puits. Mettre la machine enmarche à pleine vitesse jusqu'à ce que le circuit desécurité s'ouvre par excès de vitesse sur le profilde la came de retardement. Lorsque la machineest arrêtée, le galet du contrôleur devrait être àmoins de 50 % du profil de came.
37. Dispositifs de dérivationLes dispositifs de dérivation permettent de fairel'essai de tous les dispositifs de fin de course.Comme règle générale, ils doivent être placés à unendroit où ils ne risquent pas d'être actionnésaccidentellement. De plus, ils doivent être construits de manière à ce que l'opérateur ne puissepas les oublier en position de dérivation. Il ne doitpas y avoir de dispositif permettant de mettre lesinterrupteurs évite-molettes en dérivation. L'interrupteur de dérivation d'une limite supérieure deparcours ne doit pas dériver aussi l'interrupteur delimite inférieure de parcours du compartimentopposé.
38. Soupape de contrôle(application des freins)
Vérifier l'ajustement; la soupape de contrôle dedébit doit rendre l'application des freins plus rapideaux limites de parcours que dans la partie du cyclede hissage où la machine fonctionne à pleinrégime. Sur les nouvelles installations, ou surcelles qui ont été modifiées, les freins s'appliquentplus rapidement lorsque la machine est en tamboursimple. Dans certains cas, ils s'appliquent plus
40. Code des signauxVoir s'il est bien en vue, facilement lisible et conforme aux normes.
41. Affichage des charges maximalesVoir s'ils sont bien en vue, facilement lisibles etconformes aux normes.
42. Cage et skipVérifier s'il y a des craquelures sur les membruresprincipales, les enclenchements des portes et desdispositifs de déversement des skips, les butoirs deportes, les barres de sécurité, les organes deliaison entre cages et skips, les roues-guides, lessabots, les élingues accrochées sous la cage oule skip, l'espace libre en fonction de l'usure desguides, etc.
43. Cuffat et curseurVérifier les chaines, le dispositif de verrouillage, lesdispositifs pour permettre au personnel de monterdans le cuffat ou d'en descendre, le chapeau quidoit offrir une résistance équivalente à une tôled'acier d'au moins 4 mm d'épaisseur.
44. ParachutesVérifier les ressorts, les goupilles et leur dispositifde verrouillage, l'usure, la lubrification, les dents,etc. Pour vérifier le fonctionnement, on met letransporteur sur les taquets et on donne du mou aucâble d'extraction.
45. Attaches et attelagesVérifier si la barre d'attelage n'est pas coincée parun matériau quelconque, si la goupille d'attachen'est pas usée et si elle est bien verrouillée, si lescolliers de serrage n'ont pas glissé, s'ils sontsuffisamment espacés et installés correctement, sila cosse est en bon état et si elle a les dimensionsnécessaires. Dans le cas des attaches avecmanchons, vérifier s'il n'y a pas eu de glissement,de brins cassés près de l'attache, etc.
Ilillll'
46. Propreté et combustibleIl est interdit d'entreposer ou de laisser s'accumulerdes matériaux inflammables dans le bâtiment dupuits. Il faut donc voir à éliminer les sourcesd'incendie, et comme il s'agit d'un lieu de circulation intense, il faut voir à ce que le plancher ne soitpas inutilement encombré.
47. CâblesVérifier la lubrification, l'usure, les fils cassés et lesdéformations. En cas de doute sur une déformation, on enlève la tension et l'on prend les mesuresqui s'imposent selon le cas.
48. MolettesVérifier la gorge, les rayons, les coussinets, l'arbreet le moyeu.
49. Chapeau d'inspectionVoir à ce qu'un chapeau soit disponible et que lesdispositifs d'ancrage au câble de hissage soientefficaces.
50. Portes du puitsEn vérifier la hauteur et voir si elles sont déformées, si elles s'enclenchent bien et, dans le cas oùune voie ferrée donne accès au puits, si elles sontsuffisamment renforcées.
51. Taquets supérieursVoir s'ils sont solides et veiller à ce que le dispositifpour actionner les taquets n'oblige pas le préposéau déchargement à introduire un bras ou une autrepartie du corps dans le puits.
52. Portes de déchargementVoir à ce que le préposé au déchargement disposed'un garde, que les portes ferment bien les compartiments lorsqu'ils sont clos et, lorsqu'ils sont ouverts,vérifier si la gravité tend à les maintenir ouvertes etfinalement si elles s'enclenchent bien. Le dispositifd'enclenchement ne doit pas être actionné par lapoignée de la soupape du cylindre qui met la porteen mouvement. La manette de la soupape du cylindre qui actionne une porte doit être placée vers lebas lorsqu'elle est en position neutre. Si la soupapen'est pas munie de cette position, elle doit êtreremplacée par une autre à trois positions ou par unesoupape à retour automatique. L'interrupteur relié àl'installation de témoins lumineux doit être placédans un endroit convenable. Le dispositif pourdéverrouiller une porte doit être disposé de manièreà ce que le préposé au déchargement ne soit pasobligé de s'engager dans le puits pour l'actionner.
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53. Portes de sécuritéProcéder de la même manière que Pour le pointprécédent.
54. Dispositifs retardateursSi le dispositif est du type «guides resserrés», ilfaut vérifier si ceux-ci sont solidement ancrés ets'ils ne sont pas endommagés. Si le système estdu type «parachute», il faut vérifier si le mécanismefonctionne et si le guidage n'a pas été endommagé.
55. Taquets de sécuritéVérifier si les taquets fonctionnent librement et siles dispositifs d'accrochage à la cage ou au skipsont en bon état.
56. RevêtementIl doit y avoir une cloison entre le compartimentd'échelle et les autres compartiments dans lechevalement et dans le puits. À l'orifice du puits,de même qu'aux autres recettes, les compartiments d'extraction doivent être fermés par descloisons solides d'une hauteur équivalant à lalongueur des transporteurs plus deux mètres et seprolonger sous l'orifice du puits par au moins deuxmètres. On doit s'assurer qu'elles sont en bonnecondition et ne comportent pas d'ouverture.
57. ÉchellesLes échelles dans le chevalement sont souventtrop graisseuses. Voir à ce qu'elles ne comportentpas de quantité excessive de graisse accumulée,qu'elles soient solides et que les paliers soientdégagés.
58. Verrouillage du cuffat et du curseur(électrique)
Pour faire l'essai, on attache le bras de sécurité ducurseur en position levée alors que ce dernier estau point de déchargement. On fait descendre lecurseur et lorsqu'il passe au niveau de l'interrupteur. l'arrêt d'urgence doit être provoqué.
59. Cuffat voyageant sans curseurPour faire l'essai de ce dispositif, il suffit de fairedescendre le cuffat alors que le curseur est suspendu aux taquets supérieurs. L'alimentation doitse couper dès que le bras de l'interrupteur toucheà la came de ce dispositif de sécurité sur le contrôleur.
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60. Interrupteur évite-molettesOn vérifie le fonctionnement de cet interrupteurlorsqu'on fait l'inspection de la machine, maislorsqu'on examine le chevalement, il est bon des'assurer que le type d'interrupteur, l'endroit où ilest installé et la manière dont il fonctionne sontacceptables.
Il Puits
70. Entreposage aux recettesIl est interdit d'entreposer ou de laisser s'accumulerdes matières inflammables dans les recettes depuits, sauf pour le dégel des matériaux lors destravaux de fonçage.
71. Portes coupe-feuChaque recette doit être pourvue d'une portecoupe-feu de manière à pouvoir isoler le puits dureste de la mine.
61. RegistreIl faut vérifier le registre pour voir si les inspectionsréglementaires sont effectivement faites ainsi quepour avoir une idée de l'état général du puits et desprincipaux endroits de détérioration. La mine peutfaire son propre registre, car elle n'est pas tenued'utiliser celui que propose la CSST.
62. ÉchellesVérifier si elles sont en bon état et conformes auxnormes.
63. CloisonsVérifier si elles sont en bon état et conformes auxnormes.
64. PaliersVérifier s'ils sont bien dégagés, solidement ancréset conformes aux normes.
65. Revêtements aux recettesVérifier s'ils sont en bon état et conformes auxnormes.
66. Signalisation aux recettesVérifier le fonctionnement audible et visuel.
67. Dispositif d'appel de la cageVérifier s'il est indépendant du dispositif de signalisation et du téléphone, si le son qu'il émet ne seconfond pas avec celui du dispositif de signalisation.
68. Communication à la voixVérifier si le téléphone fonctionne et s'il communique avec la salle de la machine d'extraction.
69. Barrières aux recettesVérifier si elles sont suffisamment hautes, résistantes, non déformées et si elles s'enclenchent bien.
72. Matériel d'extinctionVérifier s'il y en a, s'il est en bon état et s'il estinspecté au moins une fois par mois.
73. Guides et attachesLes principaux points à vérifier sur leguidage sont :- les boulons d'ancrage- l'usure des guides- le fendillement des guides- la putréfaction des guides- l'alignement des guides.
74. Boisage du puitsUn des points à surveiller lorsqu'on inspecte leboisage d'un puits est l'accumulation de matériauxsur les pièces de structure. Quant au boisageproprement dit, qui est comme tout autre structure,il s'agit de se servir de son jugement et de sesconnaissances. Une poutre fracturée, fendillée oupartiellement pourrie ne signifie pas nécessairement un danger. On doit se poser des questions.Si telle membrure est fracturée, est-ce qu'il y adanger? Pourquoi est-elle fracturée? Est-ce parflambage ou par une contrainte latérale? Y a-t-ileu affaissement de la roche encaissante ou a-t-elleété accrochée? A-t-on laissé tomber quelquechose dans le puits? Et ainsi de suite.
75. Roche encaissanteLà encore, il faut se servir de son jugement, car iln'y a pas de règle précise. Si, par exemple, aucours d'une inspection, on détecte quelques rochesbranlantes, un écaillage suffit. Mais si les murssont tellement fracturés qu'on peut déloger desroches un peu partout, il faudra poser un revêtement ou du boisage. Par contre, si le puits atendance à se refermer, il faudra opter pour leboulonnage ou une autre méthode de soutènement. Ce n'est qu'avec l'évolution que l'inspecteurpourra savoir que tel puits est stable, que tel autre
peut être contrôlé de telle façon, et tel autre encored'une autre façon, etc. Il peut aussi arriver quel'état d'un puits échappe à tout contrôle et qu'ilfaille l'abandonner.
83. Diviseurs de câblesVérifier s'ils ne sont pas endommagés et si desmatériaux n'y sont pas coincés.
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76. Espace libre (cage, skip, curseur)Si l'usure des guides ou des modifications de lastructure dues à certaines contraintes peuventlaisser croire à la possibilité qu'un transporteurheurte le boisage, il faudra prendre les mesuresnécessaires pour s'assurer qu'il y a suffisammentd'espace libre entre eux.
n. Dispositifs de chargementIl en existe deux genres principaux: les goulotteset les trémies. Dans les deux cas, il faut voir à ceque les risques de chute de roches dans le puitssoient minimisés et veiller à ce que les roches nerisquent pas d'être frappées par le transporteur.Pour les trémies, il faut voir à ce que les manettesdes valves qui commandent la position des portessoient placées de manière à éviter qu'elles puissent être actionnées accidentellement.
78. Taquets inférieursVérifier s'ils sont solides et s'assurer qu'il y en aitau moins deux.
79. Portes d'arrêt des pierresSi les portes sont plus basses que la limite decourse des transporteurs, cela ne pose pas tellement de problème. Si elles se trouvent à l'intérieurdu trajet normal des transporteurs, il faut les traitercomme les autres obstacles intermédiaires d'unpuits, telles les portes de sécurité ou dedéversement.
80. Cadre protecteur de tirVérifier surtout l'ancrage du cadre et le risque dechute de personnes.
81. Dispositifs retardateursProcéder comme pour les dispositifs retardateursdu chevalement.
82. Protection de la boucleVérifier si tout est normal et prévenir l'opérateurqu'on désire faire l'essai. Celui-ci doit demanderau préposé au transporteur de le libérer et une foisqu'il a reçu les signaux de dégagement, on procède à l'essai manuel alors que le transporteurcircule à vitesse très réduite.
84. Empilage de matériaux au fondVérifier si les matériaux accumulés au fond dupuits ne risquent pas d'endommager les câbles oude trop réduire l'espace libre de fin de courseinférieure. Les mêmes critères s'appliquent pour lecontrôle du niveau d'eau au fond du puits.
85. Plate-forme de fonçageAppliquer à peu près les mêmes critères que pourles cadres protecteurs de tir.
86. ExcavateurVérifier les ancrages et les accès au poste decommande. Vérifier aussi le dispositif deverrouillage de la flèche en position levée.
87. Signalisation au fondVérifier si elle fonctionne, si l'intensité lumineuseest suffisante et si la longueur de la corde respectela réglementation.
88. Échelle auxiliaireVérifier s'il yen a une, si elle est solide, bienancrée et suffisamment longue.
89. Conditions générales.Apprécier l'état du puits dans son ensemble.
90. Installation motorisée dans le compartimentd'échelle
Lorsque les échelles sont remplacées par uneinstallation motorisée, il faut s'assurer que cettedernière satisfait aux mêmes exigences qu'unemachine d'extraction et qu'elle respecte en plus lesdispositions spécifiques suivantes:
a) être réservée uniquement au transport depersonnes avec leurs outils portatifs;
b) disposer d'au moins deux sources d'énergie indépendantes;
c) qu'un opérateur de treuil soit disponible;d) que le treuil soit dans une salle à l'épreuve
du feu;e) qu'elle fonctionne à une vitesse comprise
entre 225 mlmin et 460 mlmin.
11111
11111
Annexe 3
Guide d'inspection
11111
11111
Risques Points à vérifier D. 285.93, s·2.1Articles
Registre des câbles
Sur le site minier. le registre des câblesdoit être vérifié afin de s'assurer que:
- des incidents ne sont pas survenusaux câbles d'extraction;
- des câbles n'ont pas été changéssans que les documents tels la dépose etla pose aient été remplis. Le certificat dufabricant et le rapport d'essai originalaccompagnent ces documents;
- tous les rapports d'essais destructifssont consignés dans le registre;
- une patte a été coupée sur chaque câblede machine d'extraction à tambours durantles six ou douze derniers mois, selon laréglementation applicable;
- les câbles des machines d'extraction àtambours ont été soumis à des essais nondestructifs durant les six derniers mois, et celapendant toute la durée de service du câble.
Registre des appareils servant à l'extraction
345
346(6)
284,285,345
346(3)
295,286
295(3)
Le registre des appareils servant à l'extraction 347doit être vérifié afin de s'assurer que:
page 1 « Examens quotidiens»
les câbles. les attaches. les attelages et les 305parachutes ont été vérifiés quotidiennement 327et que les anomalies indiquées ont été corrigées;
page 2 « Examen hebdomadaire feuille no 1partie mécanique»
les examens hebdomadaires auxquels se rapporte 222cette page du registre ont été faits et que toutdéfaut ou anomalie qui peut influencer le bonfonctionnement de la machine ont été déclaréset corrigés;
111111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
11111
page 3 tt Examen hebdomadaire feuilleno 2 dispositifs électriques»
les examens hebdomadaires auxquels serapporte cette page du registre ont été faitset que tout défaut ou anomalie qui peut influencerle fonctionnememt de la machine ont été déclaréset corrigés;
222
page 4 II Examen mensuel des câblesd'extraction et des parachutes» 305(1 ra partie)
• les câbles ont été graissés; 306 et 307
• les fils cassés, s'il y a lieu, ont été enregistrés 305(3) • 307et localisés;
• les parachutes des transporteurs suspendus 328aux machines à tambour ont été soumis à unessai de dégagement rapide au moins une foispar trois mois;
page 5 <t Examen mensuel des câbles d'extraction»(28 partie)
Registre de l'opérateur
• les câbles sont mesurés une fois par mois;
• toutes les avaries ou accidents concernantles câbles sont enregistrés;
- les rapports dans ce registre sont signés parla personne qui a noté les inscriptions et par lapersonne autorisée.
S'assurer qu'on tient un registre de l'opérateurpour chaque machine d'extraction et qu'il estrempli correctement.
la partie 1• au commencement de son quart de travail
cc avant d'actionner le treuil »;
la partie 2 (a)• lorsque le treuil a été arrêté pendant plus
de deux heures (voyage d'essai);
llilll]
305(3)
344(2)
344(4)
347
348
341
11111
Risques Points à vérifier D. 285.93, 5·2.1Articles
• après toute réparation sur la machine ou dans 341les compartiments du puits (voyage d'essai);
• lorsqu'un câble est posé et après chaque coupage; 302
• avant de transporter des ouvriers dans une cageattachée sous le skip, après que ce dernier a serviau transport du minerai (voyage d'essai);
Registre des puits
• après un arrêt d'urgence pour les machinesd'extraction automatiques et semi-automatiques(voyage d'essai);
la partie 2 (b)• toutes les 24 heures;
la partie 2 (c)• au commencement de son quart de travail;
• avant de débrayer un tambour;
la partie 2 (d)• à la fin de son quart de travail;
• lorsque des défauts ou des bris surviennent;
la partie 3• à la fin de son quart de travail;
• lorsque des instructions sont données,lorsque des défauts surviennentet sont corrigés;
- le registre doit être contresigné chaque jourpar le chef mécanicien ou par tout autrepersonne autorisée.
Lors de la vérification du registre des puits,on doit s'assurer que:
260
227
225
225
347 (4)
347 (5)
347
347
349
- les inspections hebdomadaires et mensuelles: 395
• ont été faites; et que
• les résultats sont consignés dans le registre; 397
- les bris ou l'usure de certaines pièces (guide, 397boisage. parois, etc.). s'il y a lieu, sont inscrits;
II~III
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
- les corrections sont enregistrées;
- les corrections enregistrées ont été faites;
- les rapports sont signés par l'examinateur;
- les rapports sont signés par la personneresponsable du puits.
Certificats médicaux des opérateurs
11111
Opérateurs inaptes à remplirleur fonction en toute sécurité
Appareils respiratoires
Opérateur incapable deremonter les ouvriersen cas d'incendie
Mauvaise protection,asphyxie
Perte de temps lors d'arrêtd'urgence, asphyxie
Inapte à utiliser l'appareilrespiratoire, asphyxie
Durée de protectioninsuffisante, asphyxie
Inapte à utiliser
- ils doivent être affichés;
- ils ne doivent pas être échus.
- il est obligatoire dans les salles demachines d'extraction, sous terreet dans le chevalement.
- il doit être autonome.
- la bouteille doit être placée de façonà ce que l'opérateur puisse circulerde la commande du treuil jusqu'au dispositifde réarmement du disjoncteur et duréenclenchement du frein à pignon.
- s'assurer que l'opérateur connaîtle fonctionnement de l'appareil.
- vérifier la pression d'air dans les bonbonnes.
- le mode d'emploi devrait être affichéprès de l'appareil.
215
215
13
13
13
13
13
Protection contre les incendies
Incendie - Extincteur:
• son emplacement;
• son état;
• s'assurer qu'il est vérifié au moinsune fois par mois.
1111111
129 à 139
11111
Risques Points à vérifier D. 285·93, s·2.1Articles
Mauvaise méthode
Captif par un incendieou un éboulement
Incendie
Tambours
Éclatement
Mauvais enroulementde câbles
- Directives :
Les directives à suivre en cas d'incendieau fond ou en surface doivent être :
• affichées dans la salle du treuil;
• affichées dans le bâtiment du puits;
• pertinentes.
- Sortie de secours;
Dans les salles de treuils au fond, la sortiede secours peut être le tunnel ou la monterieoù passent les câbles pour se rendre au puits.
- Propreté:
S'assurer qu'il n'y a aucune accumulation d'huile,de graisse, de papiers ou de chiffons:
• dans les fosses des tambours;
• à l'intérieur des tambours;
• dans les fosses des poids de freins;
• sur le mur e~ le plancher en avant du treuil;
• dans le chevalement;
• sur le plancher près des molettes.
- S'assurer:
• qu'ils ne sont pas fissurés;
• que des boulons ne sont pas cassésou lâches;
• qu'ils sont munis de gorge,lorsqu'exigé.
117
71
222+(art.51 (7)8-2.1)
220
311
• qu'ils sont munis d'un dispositif d'enroulement 309pour le câble si nécessaire.
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
11111
Bris de matériel
Arrêt de l'indicateur de position
Usure et bris des embrayages
Défaillance de l'attacheau tambour
Bris du tambour et usureexcessive du câble
Rupture de l'attache du câble
Fatigue prématurée du câble
Projection de graisse et contactdes personnes avec les piècesmobiles
Freins
Frein de service et d'urgencene s'applique pas
Manque soudain de freinde service et d'urgence
• qu'ils ne sont pas lâches sur l'arbre principallorsque non munis d'un embrayage.
- que les engrenages qui entraînent lecontrôleur et l'indicateur de positionne sont pas lâches.
- que le jeu horizontal n'est pas excessif.
- qu'il reste toujours au moins troisspires de câble.
- que le nombre de séries de spiresne dépasse pas les exigencesréglementaires.
- que le câble est correctement attaché.
- que le rapport entre le diamètre du câbleet le diamètre du tambour est respecté.
- qu'ils sont munis d'un garde, si nécessaire.
Lors de la vérification des freins.on doit s'assurer que:
- les sections du poids des freinssont bien retenues;
- les chevilles sont munies de goupilleset les boulons d1écrous;
- la barre transversale sous les sectionsdu poids est verrouillée;
- les sabots ne sont pas fissurés;
222+(art.51 (7)8-2.1)
222+(art.51 (7)8-2.1)
222+(art.51 (7)8-2.1)
298
311
298
311
r.g
220
220
220
222+(art.51 (7)8-2.1)
Capacité du frein de serviceet d'urgence réduite
- les garnitures ne sont pas trop usées; 222+225+(art.51 (7)8-2.1)
Manque soudain de freinde service et d'urgence
- les garnitures ne bougent pas sur les sabots; 222+(art.51 (7)8-2.1)
11111
Risques Points ~ vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
- les garnitures ne sont pas seulementretenues par les boulonsl mais elles sontaussi appuyées sur les arrêts au bout dessabots ou retenues à leurs extrémités pardes plaquesl selon les recommandationsdu fabricant;
Manque soudain de frein deservice et d'urgence et risquede feu
Manque soudain de frein deservice et d'urgence
Frein d'urgence nes'applique pas
Chute du transporteur
Capacité réduite du freinde service et d'urgence
Frein se desserreaccidentellement
Chute du transporteur
Frein de service desserré ouse desserrant accidentellementManette de commande engagéeou s'engageant accidentellement
- les boulons qui retiennent les garnituresne sont pas cassés;
- les boulons qui retiennent les tamboursou les disques de freins au tambour dutreuil ne sont pas lâches ou cassés;
- la fosse des poids est proprel libre d1huileou de matériel;
- les ancrages ne sont pas lâches;
- Ilespace entre le poids de Ilélectro-aimantet la clenche du dispositif d1enclenchementest suffisant;
- le dispositif de verrouillage entre le freind1un tambour et Ilembrayage du tambourcorrespondant est efficace;
- le dispositif de verrouillage entre le freind1un tambour et Ilembrayage du tambouropposé est efficace;
- les interrupteurs de fin de course fonctionnentet sont bien réglés;
- le fait de recaler le disjoncteur ne provoquepas le desserrage des freins;
- les freins autres que manuels ne peuventêtre desserrés lorsque le circuit de sécuritéest ouvert;
-les clenches ou les boutons de sécurité surles leviers ou les manettes de commandene sont pas neutralisés;
222+(art. 51 (7)8-2.1)
222+(art. 51 (7)8-2.1)
222 1225 etr.g art.3.3.1
220
251
251
251
233
222+(art. 51 (7)8-2.1)
249
222+(art. 51 (7)8-2.1)
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1~~ Articles
11111
Chute du transporteur lors duréenclenchement du freinà pignon
Capacité réduite du freinde service et d'urgence
Décélération trop lente outrop rapide du transporteuret dépassement des limitesde parcours
Décélération trop lente près desfins de parcours et dépassementdes limites de parcours
Capacité réduite du freinde service et d'urgence
Embrayages
- les cliquets d'enclenchement et lesencoches du dispositif de commandene sont pas défectueux;
- les freins à pignon ne peuvent être enclenchésen position frein desserré si les freins de servicene sont pas complètement appliqués à la suited'un arrêt d'urgence;
- les contre-écrous des tiges de réglagene sont pas lâches;
- le temps d'application du frein, lorsque le galetinférieur des contrôleurs est hors de la camede décélération ou sur celle-ci, produitune décélération conforme au règlement;
- les dispositifs qui augmentent la capacitéde freinage fonctionnent correctement;
- ils sont efficaces lorsqu'on les essaieséparément.
Note. Sur certains treuils, les sabots du côtéde l'opérateur sont susceptibles de se fissurer.
Embrayages à friètion
Lors de la vérification, on doit s'assurer que:
222+(art. 51 (7)5-2.1)
249
220
248
233
225,245,250
Efficacité réduite de l'embrayage - les garnitures ne sont pas lâches ou trop usées;
- les garnitures en bois ne sont pasendommagées. fendues. pourries. etc.;
222+(art. 51 (7) 5-2.1)
222+(art. 51 (7) 5-2.1)
Chute du transporteur - ils ne glissent pas;
Note. Un tambour en mouvement ne pourraêtre immobilisé par le frein à pignon ou le freinde service du tambour opposé lorsque sonembrayage à friction glisse.
222,250+(art. 51(7) 5-2.1)
Bris et glissement d'embrayage - les bras articulés des embrayagessont passés le centre;
222+(art. 51 (7) 5-2.1)
11111
Risques Points à vérifier D. 285.93, s-2.1Articles
Bris de matériel
Chute du transporteur
Bris d'embrayage
Bris de matériel
Bris d'embrayage
- les moyeux ne sont pas lâchessur l'arbre principal;
- le dispositif de verrouillage avec le freindu tambour correspondant estcorrectement réglé;
- le dispositif de verrouillage avec le freindu tambour opposé est correctement réglé;
- le jeu dans le mécanisme n'est pas excessif.
Embrayages à engrenageconique expansion interne
Lors des vérifications, on doit s'assurer que:
- les moyeux ne sont pas lâches sur l'arbreprincipal;
- les bras articulés de l'embrayagesont passés le centre;
222+(art. 51 (7) 5-2.1)
251
251
222+(art. 51 (7)5-2.1)
222+(art. 51 (7)5-2.1)
Chute du transporteur
Bris d'embrayage
- le dispositif de verrouillage avec le freindu tambour correspondant est correctement réglé;
- le dispositif de verrouillage avec le frein dutambour opposé est correctement réglé;
- les bras ou les dents ne sont pas fissurés;
- le jeu dans le mécanisme n'est pas excessif.
Embrayages à bras dentéscoulissant horizontalement
Lors des vérifications, on doit s'assurer que:
251
251
222+art. 51 (7)5-2.1)
Bris du bras d'embrayage - les plaques de réglage
• sont en place;
• ne sont pas pliées;
• sont réglées de façon à ce que le jeucc secousse » ne soit pas excessif;
- les boulons des plaques de réglage ne sontpas cassés ou manquants;
11111
222+(art. 51 (7)5-2.1)
222+(art. 51 (7)5-2.1 )
Risques Points à vérifier D. 285·93, 5·2.1Articles
11111
Chute du transporteur
Contrôleur Simplex
- il n'y a pas de fissure dans les bras ou les dents; 222+(art. 51 (7)8-2.1)
- le dispositif de verrouillage avec le frein 251du tambour correspondant est correctement réglé;
- le dispositif de verrouillage avec le frein du tambour 251opposé est correctement réglé.
Note. Les bras de ce type d'embrayage se brisentprès de l'extrémité; cela est généralement dû au jeuexcessif cc secousse » ou à l'usure des coussinets.
• le réglage; 233(4) 241
Dépassement des limitesde parcours
- les cames de décélération : 232 (4)
• la forme: à savoir que le profil et la hauteur 233(4)n'ont pas été modifiés et que les coins supérieursne sont pas usés ou écrasés;
- le fonctionnement de l'interrupteur; 233(2) 233(4) 241
- lorsque le régulateur tourne à pleine vitesse: 233(4) 241
• le galet doit ~tre le plus près possible de la roueporte-cames.sans y toucher;
• le boulon d'arrêt du bras principal de l'interrupteurdoit être appuyé sur la paroi intérieure du boÎtier;
• l'espace entre le boulon de réglage etle bras mobile du régulateur doit être de 0,08 cm;
• le bras des pesées du régulateur ne doitpas être trop près de l'horizontale. Un espacesuffisant doit être gardé pour l'excès de vitesse;
- lorsque le régulateur est au repos au point 232(4)de déversement et que le galet est sur la came,l'espace entre les contacts de l'interrupteurdoit être de 0,08 cm;
- le dispositif d'excès de vitesse: 232 (4) 233(4) 241
• le pourcentage d'excès de vitesse que lamachine peut atteindre dans la partie du cyclede hissage ou le galet est hors de la camede décélération;
1~11[1
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Dépassement des limites deparcours ou arrêt d'urgence
Arrêt d'urgence
Dépassement des limitesde parcours
Chute du transporteur,dépassement des limitesde parcours
Surcharge du moteur
Mouvement brusque durégulateur, arrêt d'urgence
Arrêt d'urgence
• les pesées réagissent correctement auchangement de vitesse du contrôleur;
• les contacts ne sont pas huileux;
• l'effort moteur est supprimé et le ou les freinsappliqués automatiquement lorsque l'interrupteurest ouvert;
• le ou les freins ne se desserrent pasautomatiquement lorsque l'interrupteurse referme;
• l'énergie au moteur n'est pas rétablieautomatiquement lorsque l'interrupteur se referme;
• l'amortisseur est rempli à 6 mm du rebord.
- signal d'avertissement d'arrivée:
• son fonctionnement;
• son réglage;
• il doit être entendu du poste de commandede l'opérateur.
Note. Ce dispositif, qui est un ajout, est actionnépar l'aiguille de l'indicateur de position ou par unecame supplémentaire ajoutée à la roue porte-cames.
244
Dépassement des limitesde parcours
Dérèglement du contrôleur
- les chevilles sont munies de goupilles de verrouillage; 220
- le boulon d'arrêt sur le bras principal, 220le boulon de réglage sur le bras auxiliaireainsi que le boulon de réglage du régulateursont verrouillés au moyen de contre-écrous;
Dépassement des limitesde parcours
Contrôleur modèle D
Dépassement des limitesde parcours
- le jeu dans les engrenages et les prisesd'arbre ne sont pas excessifs.
- interrupteur de limite supérieure de parcours:
• le réglage de la came;
• le fonctionnement de l'interrupteur;
1IIIIIi
222+(art.51 (7)8-2.1)
232
Risques Points à vérifier D. 285·93, s·2.1Articles
11111
Chute de personnesdans le silo
Dépassement des limitesinférieures avec la cage
Chute de personnes dans le siloou dépassement des limitesinférieures avec la cage
Arrêt d'urgence
- interrupteur de limite inférieure de parcours:
• le réglage de la came;
• le fonctionnement de l'interrupteur;
- le dispositif antidéversement :
• le réglage de la came supérieure;
• le réglage de la came inférieure si nécessaire;
• le fonctionnement des interrupteurs;
• le fonctionnement du dispositif de miseen marche.
Note. Il arrive que le dispositif antidéversementserve aussi d'interrupteur auxiliaire de limiteinférieure de parcours dans les puits où l'on attacheune cage sous le skip pour transporter le personnelaux changements de postes.
On doit alors s'assurer que l'opérateur ne neutralisepas le dispositif intidéversement afin de répondre aupréposé au skip lorsque ce dernier utilise le skipcomme moyen de transport.
- signal d'avertissement d'arrivée:
232(3) 233 (2)
235
235
233(2)
235 233(2)
235 233(2)
244
• le réglage des cames; 244
• l'usure du cliquet à bascule; 244
• le fonctionnement du dispositif acoustique. 244Il doit être entendu de la place de commandede l'opérateur.
Note: Chaque contrôleur doit être munide deux cames, une pour le bas et unepour le haut.
Arrêt d'urgence - signal d'excès de vitesse:
• le réglage des contacts;
• le fonctionnement du dispositif acoustique.Il doit être entendu du poste de commandede l'opérateur.
1111
241 (2)
241 (2)
241 (2)
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Note: Lorsqu'un treuil à deux tambours comporteun seul embrayage et que les deux tambours sontutilisés, chacun doit être muni d'un contrôleur.
Dépassement des limites
Dépassement des limitesou arrêt d'urgence
Arrêt d'urgence, feu
Dépassement des limitesde parcours
Chute du transporteur,dépassement des limitesde parcours ou arrêt d'urgence
Surcharge du moteur
Le régulateur;
- réglage:
• le pourcentage d'excès de vitesse acceptable(20 0/0) pour la machine dans la partie du cyclede hissage ou le galet inférieur est hors dela came de décélération.
• la vitesse tolérée pour la machine lorsque le galetinférieur est sur le dessus du profil de la camede décélération.
Note. Cet essai devrait se faire des extrémitésvers le centre du puits.
- fonctionnement :
• les pesées du régulateur réagissent correctementau changement de vitesse;
• les contacts ne sont pas huileux;
• lorsque l'interrupteur est ouvert, l'effort moteurdoit être sup'primé et le ou les freins appliquésautomatiquement;
• lorsque l'interrupteur se referme,le ou les freins d'urgence ne doiventpas se desserrer automatiquement;
• lorsque l'interrupteur se referme, l'énergie ne doitpas se rétablir automatiquement au moteur.
232(4)
241(1)
241 232(4)
232(4) 241
Dépassement des limitesde parcours
- cames de décélération:
• leur réglage;
• leur hauteur n'a pas été modifiée;
• leur profil n'a pas été modifié;
• leur coin supérieur n'est pas usé ou écrasé;
- jeu vertical du régulateur;
Ill'II!
232(4) 233(4)
232(4) 233(4) 241
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
11111
Mouvement brusquedu régulateur, arrêt d'urgence
- jeu dans les engrenages et les prises d'arbres;
- l'amortisseur doit être rempli à environ6 mm du rebord;
232(4)233(4) 233(2)
Dérèglement du régulateur etdépassement des limitesde parcours
Dérèglement du régulateur etdépassement des limitesde parcours
Dépassement des limitesde parcours ou arrêt d'urgence
Dépassement des limites
Dépassement des limitesde parcours ou arrêt d'urgence
Dépassement des limitesde parcours
- la vis de réglage du régulateur doit être 220verrouillée au moyen d'une vis d'arrêt etd'un contre-écrou;
- le contre-écrou sur le contrepoids 220ne doit pas être lâche;
- toutes les chevilles doivent être munies de goupilles; 220
- lorsque le régulateur est au repos et qu'uninterrupteur de limite de parcours est ouvert: 232(3)(4) 233(2)(4)
• le galet inférieur doit être sur le haut du profilde la came de décélération correspondant àl'interrupteur de limite de parcours qui est ouvert;
• le bras du contrepoids doit être vertical;
• la tige reliant le bras du contrepoids au culbuteuractionné par le régulateur doit être réglée de façonà ce que la cheville soit au haut de la cannelure sansque la tige n'appuie sur le bras du contrepoids;
• l'espace doit être de 0,038 cm entre le contact inférieuret la lame de contact de l'avertisseur d'excès de vitesse;
• l'espace doit être de 0,038 cm entre la lame decontact de l'avertisseur d'excès de vitesse et l'appuide la plaque de l'interrupteur d'excès de vitesse;
• les boules du régulateur doivent être appuyéessur leur support;
• le ressort du régulateur doit avoir un jeu verticalde 0,158 cm à 0,238 cm environ;
• le ressort ne doit pas être cassé.
- Lorsque le régulateur tourne à pleine vitesse 232(4) 233(4) 241et que le galet inférieur est hors de la camede décélération :
• le galet inférieur doit être le plus près possiblede la roue porte-cames sans la toucher;
llilliii
11111
Risques Points à vérifier D. 285.93, s·2.1Articles
Dépassement des limitesde parcours ou arrêtd'urgence
Dépassement des limitesde parcours
Contrôleur modèle C
Dépassement des limitesde parcours
• l'espace doit être de 0,038 cm entre le contactinférieur et la lame de contact de l'avertisseurd'excès de vitesse;
• l'espace doit être de 0,038 cm entre la lamede contact de l'avertisseur d'excès de vitesse et l'appuide la plaque de l'interrupteur d'excès de vitesse;
• le bras des pesées du régulateur ne doit pas êtretrop près de l'horizontale. Un espace suffisant doitêtre gardé afin qu'elles puissent réagir correctementà l'excès de vitesse.
Note. Le ressort du régulateur du contrôleur de vitessemodèle 0 n'est pas interchangeable, une seule tensionétant disponible.
- les interrupteurs de limite supérieurede parcours :
• le réglage des cames;
• le fonctionnement des interrupteurs.
Chute de personnesdans le silo
Dépassement des limitesinférieures de parcours
- les interrupteurs de limite inférieurede parcours .:
• le réglage des cames;
• le fonctionnement des interrupteurs.
- le dispositif antidéversement :
• le réglage de la came supérieure;
• le réglage de la came inférieure si nécessaire;
232(3) 233(2) 241
235 233(2)
Chute de personnes dans le siloDépassement des limitesinférieures de parcours
• le fonctionnement des interrupteurs;
• le fonctionnement du dispositif de mise en marche.
Sur les contrôleurs modèle C, dont la rotationdes roues porte-eames peut être décalée,on doit s'assurer que:
• le dispositif hydraulique, pneumatique, électriqueou manuel qui fait tourner la ou les roues selon le cas,fonctionne normalement.
1111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
11111
Arrêt d'urgence
Chute de personnes dans le siloDépassement des limitesinférieures avec la cage
Arrêt d'urgence
Arrêt d'urgence
• les ressorts de retour des roues porte-camesne sont pas affaiblis et les roues ne sont pas lâches.
• le réglage doit être muni d'un contre-écrouet il doit être serré.
- signal d'avertissement d'arrivée:
• le réglage des cames;
• l'usure du cliquet à bascule;
• le fonctionnement du dispositif acoustique.Il doit être entendu du poste de commandede l'opérateur.
Note. Chaque contrôleur est muni de deux cames,soit une par roue.
- signal d'excès de vitesse:
• le fonctionnement du dispositif acoustique.Il doit être entendu du poste de commandede l'opérateur.
220
244
241
Le régulateur; 232(4) 233(4) 241
Dépassement des limitesde parcours
- réglage:
• le pourcentage d'excès de vitesse acceptable(20 cro) de la machine dans la partie du cyclede hissage où les galets inférieurs sont hors descames de décélération;
• la vitesse que la machine peut atteindre lorsqu'undes galets inférieurs est sur le dessus du profil dela came de décélération.
Arrêt d'urgence ou dépassementdes limites de parcours
Arrêt d'urgence, feu
- fonctionnement:
• les boules ne montent et ne descendentpas brusquement;
• les contacts ne sont pas huileux;
232(4) 233(4)
Dépassement des limitesde parcours
• l'effort moteur doit être supprimé et le ou les freinsappliqués automatiquement lorsque l'interrupteurest ouvert;
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Chute du transporteur,dépassement des limitesde parcours ou arrêt d'urgence
Surcharge du moteur
Dépassement des limitesde parcours
Arrêt d'urgence
Dépassement des limitesde parcours
le ou les freins d'urgence ne doiventpas se desserrer automatiquementlorsque l'interrupteur se referme;
l'énergie ne doit pas se rétablirautomatiquement au moteur lorsquel'interrupteur se referme.
- cames de décélération:
• le réglage;
• la hauteur n'a pas été modifiée;
• le profil n'a pas été modifié;
• le coin supérieur des cames n'est pas uséni écrasé.
- cames d'accélération:
• le réglage;
• le jeu vertical des régulateurs;
• le jeu dans les engrenages et lesprises d'arbres;
232(4) 233(4) 241
232(4) 233(4)
232 (3 et 4)233 (2 et 4)
• les vis de ~églage des régulateurs doivent êtreverrouillées au moyen d'une vis d'arrêt et muniesde contre-écrou;
• toutes les chevilles doivent être muniesde goupilles;
• le contre-écrou du poids sur la boitedes interrupteurs doit être serré.
220
220
220
- lorsque le ou les régulateurs sont au repos,qu'un interrupteur de limite de parcours estouvert et que le solénoïde d'accélérationn'est pas alimenté:
232(4) 233(4)
Dépassement des limitesde parcours
Arrêt d'urgence
• un des galets de la fourche inférieure doit être surle dessus de la came de décélération correspondantà l'interrupteur de limite de parcours qui est ouvert;
• le galet du levier de l'interrupteur qui alimentele solénoïde d'accélération doit être sur le dessusde la came d'accélération;
Il.11..
Risques Points à vérifier O. 285-93, s-2.1Articles
11111
Dépassement des limitesde parcours
• le poids sur le dessus de la boite des interrupteursdoit être appuyé sur la boite;
• l'espace entre les contacts de l'avertisseur d'excèsde vitesse doit être de 0,08 cm maximum;
• le contact supérieur de l'avertisseur d'excèsde vitesse doit avoir un jeu vertical de 0,08 cm maximum;
• les boules des régulateurs doivent être appuyéessur leurs supports;
• les ressorts des régulateurs doivent avoir un jeuvertical d'environ 0,158 à 0,238 cm.
Dépassement des limitesde parcours
- lorsque le ou les régulateurs tournent à pleinevitesse, que les galets de la fourche inférieuresont hors des cames de décélération et que lesolénoïde d'accélération n'est pas alimenté:
• les galets de la fourche inférieure doivent êtrele plus près possible des roues porte-eamessans les toucher;
232(4) 233(4)
• le poids sur le dessus de la boite des interrupteursdoit être appuyé sur la boite;
• l'espace entre les contacts de l'avertisseur d'excèsde vitesse doit être de 0,08 cm maximum;
• le bras des boules du régulateur à haute vitesse(celui qui tourne le plus lentement) ne doit pas êtretrop près de l'horizontale. Un espace suffisant doitêtre gardé pour l'excès de vitesse.
Note. Les ressorts du régulateur sont interchangeables,ils existent en cinq tensions identifiées par les couleurssuivantes: de rouge (forte) à vert, jaune, bleu et noir (faible).
La plupart des contrôleurs sont pourvus d'un ressortrouge sur le régulateur de la basse vitesse et d'un noirsur celui de la grande vitesse.
Le régulateur (lent) de la grande vitesse est pourvud'un ressort auxiliaire; ce dernier peut être réglé pendantque le contrôleur fonctionne. Des ressorts d'au moinsquatre tensions existent: orange (le plus fort), gris,marron et brun (le plus faible).
Les contrôleurs ayant un rapport de régulation de16 à 1 peuvent être munis d'un ressort encore plus fort.
111111111
11111
Risques Points à vérifier O. 285-93, s-2.1Articles
Dispositif de sécurité et généralités
Retarder un arrêten cas d'urgence
Dépassement des limitessupérieures de parcours
Collision
Dépassement des limitessupérieures de parcours
Interrupteur d'urgence:
- son fonctionnement;
- son emplacement;
- son identification.
Interrupteur d'évite-molettes:
- son fonctionnement.
- l'espace libre entre le dessus du transporteurou les attaches avec la molette ou les supports dela molette, selon le cas.
- s'assurer que c'est l'interrupteur évite-moletteset non l'interrupteur de limite inférieure de parcoursdu transporteur opposé qui est ouvert;
- s'assurer qu'il n'est pas exposé aux éclaboussuresde graisse à câble ou à l'accumulation de glacequi pourrait l'empêcher de fonctionner;
- lorsque le chevalement n'est pas fermé ou quel'aération est ascendante, on doit s'assurer que levent n'entraînera pas le contrepoids hors ducompartiment.
Interrupteur de retour:
232(1 )
233(1 )
232(1 )
232(2) 233(2)
233(5)
Dépassement des limitesde parcours en démarrant dansla mauvaise direction, à la findu trajet lors de la remontéeou lors des essais
Dépassement des limitesinférieures de parcourslors des essais
Dépassement des limitesde parcours lors des essais
- lorsqu'il est fermé, il doit permettre seulementde revenir d'une position d'évite-moletteset de limite inférieure de parcours. Pour ce faire,on ne doit pas pouvoir desserrer les freins sansque le moteur n'ait au préalable l'énergienécessaire pour revenir d'une position d'évite-molettesou de limite inférieure de parcours.
Interrupteur de dérivation:
- il doit uniquement dériver les interrupteursde limite supérieure de parcours;
- lorsqu'il est fermé pour dériver un interrupteurde limite supérieure de parcours, il ne doitpas neutraliser l'interrupteur de retour;
;IIII!
227
Risques Points à vérifier D. 285·93, s·2.1Articles
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Oublié fermé ou ferméaccidentellement, dépassementdes limites supérieures
Neutralise le circuitde sécurité
Surcharge du moteur
Chute du transporteur,dépassement des limitesde parcours ou arrêt d'urgence
Bris de matériel
Manque de précision
Dégâts plus grandslors d'un heurt
Collision
- il doit être du type à ressort de rappel ou d'unautre modèle qui assure que l'interrupteurne puisse être oublié en position de dérivation;
- il doit être à la portée de l'opérateuret installé de façon à ne pas rester actionnépar un poids ou un autre dispositif.
Disjoncteur:
- il ne doit pas rester fermé lorsque l'onplace la palette du relais en position ouverte.
Lorsque la manette de commande a été oubliéeen position de marche ou que les leviers de freinsont été oubliés en position freins desserrés, on nedevrait pas pouvoir refermer le disjoncteur, maissi on peut le faire :
• l'énergie au moteur ne doit pas être rétablie;
• les freins ne doivent pas se desserrer.
Basse tension:
- son fonctionne.ment;
- son réglage.
Indicateur de position:
- il doit être précis;
- l'aiguille ne doit jamais faire plus d'un toursur le cadran.
Ampèremètre:
- il doit être à la vue de l'opérateur;
- l'échelle doit être assez grande pourindiquer en permanence la charge du moteur.
Lumières de position (obstacles dans le puits) :
- leur emplacement;
- leur fonctionnement.
1]II.l
232(7) 233(6)
232(7)
233(3)
233(3)
243
232(6)
388
388
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Collision
Longue attente des ouvriersdans la cage après un arrêtintempestif
Rupture de câble et chutedu transporteur
Dépassement des limitesde parcours
Dépassement des limitesde parcours
Communication
Mauvaise interprétationdes signaux
Mauvais mouvement oumauvaise destination
Arrêt automatique (obstacles dans le puits) :
- son fonctionnement;
- son réglage.
Signal d'alarme (treuil automatique) :
- son fonctionnement.
Protection du transporteur coincé:
- l'état du dispositif;
- le fonctionnement.
Dispositif de synchronisation:
- l'état du dispositif;
- l'état des cames;
- le fonctionnement.
Interrupteur de proximité:
- son fonctionnement.
Dispositif de signalisation:
- chaque compartiment d'extraction doit êtrepourvu de signaux de tonalités différentes;
- les signaux doivent être clairs et distincts.
- l'opérateur doit répondre à tous les signauxavant de monter ou descendre des personnesou du matériel autre que le minerai ou le strille.
Code des signaux:
Le code des signaux doit être:
388
260
237(1 )
236
237(3)
263
263
266
Mauvaise destination - affiché dans la salle du treuil, à la vue de l'opérateur; 280
- affiché dans le chevalement et à toutes les recettes 280ou autres niveaux d'arrêt, à la vue des préposésaux transporteurs;
l'II
Risques Points à vérifier O. 285.93, s·2.1Articles
11111
Trop de personnes donnantles signaux, confusion etmauvais signaux
Distraction de l'opérateur,confusion et erreur
Confusion et erreur despréposés au transporteur
Distraction de l'opérateur,confusion et erreur
Confusion et erreur
Puits
Chute de personnes
Prisonnier au fond
Chute de personnes,prisonnières au fond
Rupture de l'échelle
- propre et facilement lisible;
- conforme aux normes en vigueur au Québec.
Autorisation d'émettre des signaux:
- si une liste est tenue;
- si elle est respectée;
- si elle est affichée.
Dispositif d'appel du transporteur:
- il ne doit pas être entendu de l'opérateur;
- le son ne doit pas se confondre avec celuidu dispositif de signalisation.
Communication par la voix:
- la sonnerie ne doit pas être utilisée commemoyen d'appel de la cage si elle est entenduede l'opérateur.
- la sonnerie ne doit pas se confondre avec ledispositif de sigrJalisation.
Échelles:
- leur emplacement;
- leur état;
- leur conformité aux normes.
Échelle auxiliaire utilisée lors du fonçage :
- sa disponibilité;
- son état;
- sa construction;
- son emplacement;
280
Annexes 2 et 3
264
264
264
282
283
283
53, 58, 60, 61,64, 67, 68 et 69
59
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Prisonnier au fond
Chute de l'échelle,prisonnier au fond
Frappé par un transporteurou du matériel(chute de personnes)
Frappé par un transporteurou du matériel(chute de personnes)
Chute de personnes,chute de matériel
Accrochage d'un transporteuren mouvement
- sa longueur.
- le dispositif d'ancrage.
Cloisons:
- leur état;
- leur conformité aux normes.
Revêtement aux recettes:
- son état;
- sa conformité aux normes.
Paliers:
-leur état;
- leur conformité aux normes.
Guides et attaches:
- les boulons d'ancrage;
- l'usure des guides;
- le fendillement des guides;
- la putréfaction des guides;
- l'alignement des guides;
- l'espace libre entre le transporteur et le boisage.
57,387,389
387
60,64
323(1)
Chute de matériel dans le puitsou accrochage d'un transporteuren mouvement
Accrochage d'un transporteuren mouvement
Chute de pierres dans le puits
Chute de pierresTransporteur accrochépar un boulon cassé
Roche encaissante et boisage du puits:
- l'accumulation de matériaux sur la structure;
- l'état du boisage ou de la structure;
- les roches branlantes ou détachées;
- les boulons d'ancrage, à savoir qu'ils ne secassent pas par la pression ou la corrosion;
1111
(art. 51 (5 et 7)5-2.1)
Risques Points à vérifier D. 285-9~, 5-2.1Articles
11111
Accrochage d'un transporteuren mouvement
Chute de pierres dans le puits
Déversement de pierresdans le puits
Chute de pierres ouobstruction dans le puits
Chute de personnes
Porte fait obstructiondans le puits
- le revêtement de bois ou grillage, s'il y a lieu.
Trémie de chargement:
Doit être installée de façon à ce que:
- le risque de chute de pierres dans le puitssoit éliminé;
- les manettes des valves de contrôle des portessoient placées de manière à ce qu'elles ne puissentpas être actionnées accidentellement.
Portes d'arrêt des pierres:
- leur état;
- le fonctionnement du dispositifqui actionne la porte;
- le fonctionnement de la clenche ou du verrou.Il doit être installé de façon à ne pouvoirs'ouvrir ou être ouvert accidentellement;
388
Mauvaise indication,porte fait obstructiondans le puits
- l'emplacement et le fonctionnementde l'interrupteur=
Porte de déchargement (fonçage) : 8, 388, 390(1)
Chute de pierres ou pièce - l'état de la porte;qui fait obstruction dans le puits
Chute de pierres dans le puits - la forme de la porte, à savoir qu'elle ne laissepas passer de fragments de roches;
Porte fait obstruction - la clenche;dans le puits
Mauvaise indication, - l'interrupteur:porte fait obstructiondans le puits • son emplacement;
• son fonctionnement.
Porte fermée ou ouverteaccidentellement
- la position de la valve qui actionne la porte;
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Ouvrier aide le dispositifmanuellement et tombedans le puits
Accrochage d'un transporteuren mouvement
Porte fait obstructiondans le puits
Mauvaise indication, portefait obstruction dans le puits
Chute de mat'rlel dans le puits
Personne heurtée par unepièce mobile non protégée
Porte fermée ou ouverteaccidentellement
Chute d'objet
Chute du curseur
Mauvaise Indication
Chute du curseur
Chute du curseur
- le fonctionnement du dispositif qui actionnela porte.
Portes de sécurité:
- l'espace libre entre la porte et le curseurlorsqu'elle est ouverte.
- le dispositif d'enclenchement.
- les interrupteurs:
• leur emplacement;
• leur fonctionnement.
- la grandeur.
- le dispositif qui les actionnecc dans le compartiment d'échelles ».
- la position de la soupape du dispositifqui actionne la porte.
- l'emplacement.
Taquet supérj~ur :
- sa solidité;
- l'interrupteur;
- son fonctionnement.
Taquets inférieurs:
- vérifier leur solidité. Il en faut deux,un de chaque côté.
8, 388, 390(2)
8,321
8,322
Chute d'équipement
Chute du cadre ou dela plate-forme
Cadre protecteur de tir et plate-forme de travail: 8
- l'état;
- l'ancrage au boisage;
- la façon dont ils sont déplacés;
- les dispositifs qui les déplacent.
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1. Articles
11111
Mauvaise interprétationde signaux, confusion
Chute de matériauxou de personnes
Chute d'équipement
Chute de personnes
Opérateur frappépar du matériel
Chute de personnes
Mauvaise interprétationdes signaux
Mauvais signaux
- les signaux utilisés pour les déplacer lorsqueles treuils sont à la surface;
- l'empilage de matériaux.
Excavateur:
- les ancrages;
- les accès au poste de commande;
- la protection de l'opérateur en casde chute de matériaux;
- le risque de chute.
Signalisation du puits (fonçage) :
- le fonctionnement;
- l'intensité lumineuse et sonore;
- la longueur de la corde.
Dispositif retardateur:
8
263
239
Retardement insuffisant Type «guides resserrés» :lors d'un dépassement de limitede parcours et rupture de la - son état;structure supportant la machineà poulie d'adhérence - sa solidité.
Retardement insuffisant lors Type cc parachute» :d'un dépassement de limitede parcours et rupture de la - l'état des parachutes;structure supportant lamachine à poulie - le fonctionnement des parachutes;d'adhérence
- l'état des guides.
Taquets de sécurité :
Défaut de retenir la transporteur - leur fonctionnement;après un bris de câble dQ à undépassement de limite de - leur solidité.parcours et chute libredu transporteur
240
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Bris des câbles d'équilibre
Protection de la boucle des câbles d'équilibre:
-l'état;
- le fonctionnement;
- la distance entre la boucle des câbles et le dispositif.
Diviseurs des câbles :
-leur état;
- s'il y a des matériaux coincés entre les diviseurs;
- s'il y a des matériaux accumulés sur les diviseurs.
237(2)
Usure et bris de câbled'équilibre prématurés
Collision
Transporteur
Empilage de matériaux et niveau d'eau au fond: 238
- ils ne risquent pas d'endommager les câbles;
- ils ne rendent pas l'espace libreinférieur insuffisant;
- espace libre sous les contrepoidsdes câbles-guides.
Chute de la benneou de la cage
Porte s'ouvrantaccidentellement
Porte faisant sailliedans le puits
Cage et skip: .
- les membrures principales, si ellesne sont pas fissurées;
- les enclenchements des portes;
- les butoirs de portes;
- les barres de sécurité;
216, 301, 316,323, 324,325,326,330,331
Chute de la cage
Accrochage d'un transporteuren mouvement
- les organes de liaison entre la cage et le skip;
- les roues-guides;
- les sabots;
- les dispositifs de déversement des skips;
- les élingues accrochées sous les transporteurs;
- les parachutes.
!lllllli
Risques Points à vérifier D. 285.93, s-2.1Articles
11111
Chute du cuffat
Chute de personnes
Accrochage d'un transporteuren mouvement
Circulation du cuffatsans le curseur
Curseur et cuffat circulentnon verrouillés
Surcharge des transporteurs
Cuffat et curseur:
- les chaînes d'attelage;
- les dispositifs pour pennettre au personnelde monter ou descendre du cuffat;
- le jeu entre le curseur et le cuffat;
- le dispositif de verrouillage du cuffatavec le curseur (mécanique, électrique);
- Pour faire l'essai de l'interrupteur de curseurnon verrouillé, on attache le bras de sécuritédu curseur en position levée et on fait passerle curseur au niveau de l'interrupteur; un arrêtd'urgence doit être provoqué.
Affichage des charges maxima/es:
- il est facilement lisible;
- le nombre de personnes et le poids desmatériaux inscrits sur cette consigne respectentles exigences des articles 216, 315 et 331 ;
- il est respecté.,
216, 301, 308,315,318,319,
320,331
319(1),320
320
332
Les parachutes ne s'appliquentpas lors d'une rupture de câbleou autre
Parachutes:
- les lames de ressort ne sont pas casséesni déplacées;
- les axes sont lubrifiés;
316,323,326,327,328
Les parachutes ne s'appliquentpas en cas de rupture de câbleou s'appliquent lorsd'une circulation normale
- ils fonctionnent librement. Pour en fairel'essai, on pose le transporteur sur les taquetset on donne du mou aux câbles d'extraction;
- les dents ne sont pas émoussées;
- les dents ne sont pas lâches sur les axes;
- les chevilles et les goupilles ne sont pas uséesou sont manquantes.
11111
Risques Points à vérifier D. 285-93, s-2.1Articles
Les parachutes ne s'appliquentpas lors d'une rupturede câble ou autre
Chute du transporteur
Attaches et sttelage :
- les barres d'attelage des transporteursmunies de parachutes ne sont pas coincées;
- la cheville d'attache n'est pas trop uséeet est bien verrouillée;
220, 299, 300,302, (art 51(7)8-2.1)
Rupture de câble et chutedu transporteur
Chute du transporteur
Rupture de câble et chutedu transporteur
- les colliers de serrage sont correctement posés,bien serrés et suffisants;
- les barres d'attelage et les cosses nesont pas trop usées;
-le câble n'a pas glissé;
- leur conformité.
Câble:
- l'usure à la sortie du tambour et à l'endroitoù il monte d'une rangée de spire à une autre;
293,305,306
Rupture de câble et chutedu transporteur
Rupture de câble
Rupture de molletteet de câble
Usure excessive et fatigueprématurée du câbleet de la molette
- les brins cassés au même endroitque mentionnés ci-dessus et près des attachesà manchon guide reliance et douille conique fermée;
- les déformations; en cas de doute,on libère la tension du câble;
- la lubrification et la corrosion.
Molettes:
- la gorge n'est pas trop usée;
- les rayons ne sont pas cassés;
- les coussinets sont bien assujettis;
- le moyeu n'est pas lâche sur l'arbre;
- le jeu horizontal et la molette nesont pas excessifs;
- le voilage, s'il y en a, n'est pas excessif.
Ililil
311
Risques Points à vérifier D. 285.93, s·2.1Articles
11111
Heurté par un transporteurou chute dans le puits
Matériel qui fait saillie outombe dans le puits
Enfoncé par del'équipement mobile
Chute de personnes etd'équipement dans le puits
Heurté par du matériel lorsde l'inspection du puits
Chute ou accrochagedu chapeau lors del'inspection du puits
Barrières du puits:
- la hauteur;
- le gabarit sous la barrière;
- la résistance. Suffisamment renforcéedans le cas où une voie de roulageconduit au compartiment;
- l'enclenchement.
Chapeau d'inspection:
- un chapeau est disponible;
- il recouvre suffisamment le compartiment.
- les dispositifs d'ancrage au câble d'extractionou au toit des transporteurs sont efficaces.
li::I.li
52
393
11111
illlJ
Annexe 4
Lexique anglais-françaisdes termes employés pourles machines d'extraction
11111
11111
AccelerometerAccéléromètreAppareil qui mesure les variations de vitesse destransporteurs dans les puits de mine
Acceptance testEssai de mise en service
Advance selectorPrésélecteur
Air hoistMachine d'extraction à air comprimé
Amplidyne excitationExcitation «amplidyne"Méthode de contrôle du champ électromagnétiquedans les systèmes Ward Leonard
Angle of deflectionAngle de déviationAngle d'écartement des boules du régulateur descontrôleurs Lilly
Angle of fleetAngle de déflection ou angle d'attaqueAngle formé par l'intersection du câble empoignant lebord intérieur du flasque du tambour au centre de lamolette et la perpendiculaire du centre de l'axe de lamolette
Angle of wrapAngle d'enroulementSur une machine à poulie d'adhérence, angle de contactdu câble avec la poulie d'adhérence exprimé en radian
Approach warning signalSignal d'approcheSignal sonore émis par le contrôleur lorsque le transporteur approche de la zone de décélération
Area metallicSection métalliqueDans une coupe en travers du câble, la somme dessurfaces des fils individuels qui composent un câbled'acier ou un toron
ArresterDispositif retardateurDans les installations à poulie d'adhérence, dispositifinstallé aux limites de course pour immobiliser le transporteur en cas de dépassement des limites supérieuresou inférieures
AttatchmentAttacheAccessoire de fixation du câble de hissage à l'attelaged'un transporteur
Automatic hoistingExtraction automatique
Auxiliary brakeFrein de sécurité
Auxiliary man safetyDispositif antidéversement
Auxiliary overwindDispositif antidéversementDispositif de sécurité empêchant un transporteur demonter au point de déchargement du minerai lorsquedes personnes circulent à l'intérieur
BabbitRégule, métal antifriction
BacklashJeuDans un embrayage à dents ou autre, jeu qui permet unbattement entre les dents
Backout switchInterrupteur de retourDispositif permettant seulement de revenir d'une positiond'évite-molettes ou de limite inférieure de parcours
BailÉtrierPrincipal organe de suspension d'un transporteur, ayantla forme d'un U
Baile (to)Écoper, puiserVider l'eau d'un puits à l'aide d'un cuffat ou d'un skip
BailingPuisage
Balance ropeCâble d'équilibreCables utilisés comme contrepoids dans les installationsà poulie d'adhérence
Balance hoistingExtraction équilibréeDans les installations de machine d'extraction à deuxtambours lorsque chacun des tambours transporte descharges identiques provenant du même niveau
Bearing setCadre de support, boisage du puits
Becket loopBoucle temporaire
BinTrémieRéservoir à minerai ou à stérile, au point de déchargement des skips ou des cuffats
BirdcageCage d'oiseauÉvasement d'une section d'un câble d'acier dû à laséparation des torons et pouvant être causé par unerelâche soudaine des contraites ou par d'autres conditions de contraintes élévées.
Bleed (ta)PurgerAction d'éliminer l'air dans les systèmes hydrauliques
Boast (ta)AugmenterÉlever la pression d'air dans les servofreinspneumatiques
Blu-Ioc sleeveManchon sans soudure
Bottom dump skipSkip se déversant par le fond
Braided 811ngÉlingue tressée
Brake and clutch interlockVerrouillage du frein et de l'embrayage
Brake governorRégulateur de freinDispositif relié au contrôleur Lilly pour varier le tempsd'application des freins ou la pression d'air dans certaines parties du cycle de hissage
Brake wear switchInterrupteur d'usure des freins
Brake weightContrepoids du freinPoids servant à appliquer les freins par gravité
Breaking strengthEffort de rupture
Breaking testEssai de ruptureEssai destructif des câbles de hissage réalisé par lelaboratoire d'essais du ministère du Travail de l'Ontario
Breathing apparatusAppareil respiratoire
BucketCuffatTransporteur utilisé principalement pour le fonçagedes puits
Bucket hookCrochet du cuffatCrochet spécialement conçu pour suspendre un cuffatau câble d'extraction
BulkheadCloisonDispositif pour fermer complètement un ou plusieurscompartiments d'un puits
Bull gearEngrenage principalGrande couronne d'entraînement installée directementsur l'arbre du treuil
BuzzerAvertisseurDispositif utilisé pour émettre des signaux sonores
Cage-call systemDispositif d'appel de la cageDispositif pour aviser le préposé à la cage qu'il doit serendre à un endroit spécifique
Cage-installed contraisCommandes installées dans la cage
Cage tenderPréposé il la cage
CaliperÉtrier (sur les freins à disques)
Caliper brakeFrein caliperType de frein dont le déplacement des sabots estsimilaire à celui d'un compas
CamCame
CamswheelRoue porte-camesUne des composantes du contrôleur Lilly
Cantilever head frameChevalement en porte-il-faux
CappelManchonDispositif d'attache de câble
Certificate of hoist designCertificat de construction d'une machine d'extraction
ChairTaquetDispositif pour accrocher le transporteur lorsqu'onprocède au chargement ou au déchargement
ChartGraphiqueEnregistrement sur papier graphique de tous les mouvements d'une machine d'extraction
il111l1
11111
11111
Check valveSoupape de retenue
ClampSerre-câble
ClearanceJeuEspace libre
ClevisManille
ClipCollier de serrage, serre-câble
Cold stitching processProcédé de suture à froid
CollarColletOrifice du puits
Collar to collar testEssai collet à colletEssai pour comparer la longueur de chacune des gorgesdes poulies d'adhérence
Contact-studPlotContact de l'interrupteur de commande
CoreAmePartie centrale d'un câble
CountersinkFraise, fraisure, noyure
Counterweight cableCâble du contrepoids
Creeping of ropeReptation du câblePhénomène par lequel un câble se déplace sur unepoulie d'adhérence à cause de son élasticité
Creeping speecJVitesse permise aux limitesVitesse maximale atteinte sans provoquer l'ouverture del'interrupteur d'excès de vitesse lorsque le galet ducontrôleur est sur le dessus de la came de retardement
Crosby clipSerre-câble CrosbySerre-câble à une seule sellette
CrossheadCurseur
Cross-overChevauchement, croisementPoint où le câble de hissage passe d'une couche decâble à une couche supérieure sur le tambour
Cryderman clampExcavateur CrydermanExcavateur pneumatique
Dash potAmortisseurDispositif pour éliminer certaines vibrations dansles contrôleurs Lilly
DeadloadCharge statiqueLe total de la somme des poids de chacune des massessuspendues, par distinction avec «charge vive», commel'accélération
Deadman controlContrôle homme mort
Dead turn of ropeEnroulement mort du câble
Dead weightPoids mort, poids netPoids sujet à aucune variation
DecelerometerDécéléromètreAppareil qui mesure les variations de vitessedes transporteurs
DeckÉtage
. DeckingEncagement ou décagement par étape
DeckmanEncageur
Declutch (to)Débrayer
DeclutchingDébrayage
Deenergize (to)Couper l'alimentation
Deep level hoistingExtraction en profondeur
DeepeningApprofondissement
Deflection sheavePoulie de déflection
Demagnetize (to)DémagnétiserAction d'éliminer le magnétisme rémanent dans lescâbles lors des essais électromagnétiques
~lllll
Oepth indicatorIndicsteur de positionDispositif qui indique à l'opérateur la position du transporteur dans le puits
Dial indicatorIndicateur de position à cadran
Disk brakeFrein à disque
DividerPoussardMembrure de structure dans les puits de mines qui diviseles compartiments et empêche les poutres longitudinalesde se refermer
Oog legPstte de chienDéformation permanente dans un câble d'acier due à unpliage excessif ou à une boucle
Double-drum hoistMachine d'extraction à deux tambours
Double-drum hoistingExtraction il doubles tambours, extraction équilibrée
Dowel pinGoujon conique
Downcast shaftPuits d'entrée d'airPuits dans lequel la circulation de l'air est descendante
Down going speedVitesse de descente
Draw barBarre d'attache
DrawplnBoulon d'attache
Drive shaftArbre d'entrainement
Driving speedVitesse d'entrainement
Drum brakeFrein il tambour
Drum bushesCoussinets de tambour
Drum clutchedTambour embrayé
DrumflangeJoue de tambour, flasque de tambour
Drum grooveGorge de tambour
Drum hoistMachine d'extraction il tambour
Drum laggingRevêtement de tambour
Drum shaftArbre de tambour
Drum shellCoquille de tambour
Drum spidersCroisillons de tambour
DrumtreadGorge de tambour
Dumping arrangementDispositif de déchargement
Duty cycleCycle de hissage, cordée
Dynamic brakingFreinage dynamiqueFreinage produit par le moteur dans certaines installations à courant alternatif
EarthedMis à la terre
Electric hoistMachine d'extraction électrique
Electromagnetic brakeFrein électromagnétique
Emergency brakeFrein d'urgence
Emergency stopArrêt intempestif, arrêt d'urgence
Emergency switchInterrupteur d'urgence
End platePoutre transversaleMembrures de la structure d'un puits de mine placéeshorizontalement aux extrémités des poutres longitudinales pour les empêcher de se refermer
End taperedExtrémité conique
Endurance testEssai de fatigue
Engage (to)Embrayer, engager
11111
11111
Engine drivenCommandé par moteur
Engine exhaustÉchappement du moteur
EqualizerCompensateurDispositif pour équilibrer la tension des câblesdes machines à poulie d'adhérence
EquipmentAppareils
Examine (to)Vérifier
ExhaustÉchappement
Exhaust brakeFreinage par l'échappement
Eye boitBoulon à oeil
FailurePanne
Falk couplingAccouplement FalkType d'accouplement flexible
FasteningAttache, fixation
Fastening of materialFixation du matériel
Fauh detectorDétecteur de fuite (électricité)
Feed-backContre-réactionContre-courant introduit pour démagnétiser complètement l'entrefer d'un moteur à courant continu au momentde l'arrêt complet
Female connectorRaccord femelle
FibreTextileTerme utilisé dans la nomenclature des câbles pourdésigner certaines fibres végétales: manille, jute, sisal,etc.
Fibre coreAme textile
Filler wireFil de remplissage
First grip clipSerre-câble First gripSerre-eâble à deux sellettes
Fixed drumTambour fixe, tambour calé
Flange couplingRaccordement à brides
Flash-overJaillissement d'étincellesÉtincelles produites dans les dispositifs de commutationélectrique et particulièrement importantes dans lessystèmes à courant continu
Flash pointPoint éclair
Flat drumTambour lisseTambour qui n'est pas muni de gorges
Flat strand ropeCâble à torons plats
FlawFissure
Flaw detectorDétecteur de fissure
Fleet angleAngle de déflection, angle d'attaque
Flexible couplingAccouplement flexible
Floating lever mechanismMécanisme à levier flottantOn trouve ce type de mécanisme principalement dans latimonerie des freins, les contrôleurs Lilly, certainsmodèles d'embrayages et dans quelques dispositifs decommandes électriques
Fluid couplingAccouplement hydraulique
Fly bailBoule du régulateur
FlywheelVolant
Foot-operated brakeFrein à pédale
Free-fall testEssai en chute libreGenre d'essai des parachutes des cages et des skips
111111:1
Friction angleAngle de frottementAngle maximal d'un plan incliné avec l'horizontal surlequel un corps peut se maintenir sans bouger.Ex. l'angle de frottement d'un skip sur rail variede 2,5 à 3,5 degrés.
Friction hoistMachine d'extraction à poulie d'adhérence
Full locked coil ropeCâble clos
Fuse plugBouchon fusible
Galvanized ropeCâble galvanisé
GapOuverture
Gap between contactsÉcartement des contacts
GasketJoint, garnIture
GearboxBoite de réduction de vitesse
GearlessAprise directe
Gear rackCrémaillère
Gear ratioRapport d'engrenage
Gear shaftArbre-pignon, arbre de transmission
GearteethDents d'engrenage
Geared driveCommande par engrenage
GeneratorGénératrice
GlandSerre garniture
GlazedPoli, vitrifié
Goose-neckCol de cygne
GovernorRégulateur
GradeNiveau de qualité
GreasemanGraisseur
GridGrilleRésistance servant à absorber une partie du courant dedémarrage du moteur
GrinderMeule
Grip gearSerre-câble
GrooveGorge
GroundedMis à la terre
GrummetBague d'étoupe
GuideGuide, guidagePièce de bois ou de métal servant à guider les transporteurs dans les puits
.Guide ropeCâble-guide, câble de guidage
GussetGousset
Half locked coil ropeCâble semi-clos
Hand splicedÉpissé à la main
HardnessDureté
Haul (to)Haler, rouler, transporter
HaulageHalage, roulage, transport
11111
11111
Haulage ropeCâble de halage
HeadframeChevalement
Headframe traek limit switehÉvite-molettes de chevalement
Head gearChevalement
Head ropeCâble de tête, câble d'extractionPour les machines à poulie d'adhérence
Head sheaveMolette
Helieal drumTambour à gorge hélicoïdale
HeliealgearEngrenage hélicoïdal
HempChanvre
Hemp ropeCâble de chanvre
Herringbone gear teethEngrenage à dents en chevron
Hinge and pinCharnière et pivot
HeistMachine d'extraction, treuil
Hoist brakesFreins de machine d'extraction
Hoist drumTambour de machine d'extraction
Hoist inertiaInertie d'une machine d'extraction
HoistmanOpérateur de machine d'extraction
Hoistman's medical certificateCertificat médical de l'opérateur d'une machined'extraction
Hoist motorMoteur d'une machine d'extraction
Hoist operatorOpérateur de machine d'extraction
Hoist pitFosse d'un treuil
Hoist roomSalle d'une machine d'extraction, salle de treuil
Hoist ropeCâble d'extraction
HoistingExtraction, hissage
Hoisting cageCage de service, cage à minerai
Hoisting compartmentCompartiment d'extraction
Hoisting equipmentAppareillage d'extraction
Hoisting equipment record bookRegistre des appareils d'extraction
Hoisting limitLimite d'extraction
Hoisting ropeCâble d'extraction
Heisting shaftPuits d'extraction
Hoisting speedVitesse d'extraction
HookCrochet
HopperTrémie
Horse-powerHorsepower ou cheval vapeur(746 watts)
HubMoyeu
Hydralee slingÉlingue Hydraloc
Hydraulic brakeFrein hydraulique
Hydraulie brake engineServofrein hydraulique
Hydraulie couplingAccouplementhydraunque
Hydraulic hoistTreuil hydraulique
Hydraulic systemSystème hydraulique
I.IIIII~
aIdler sheavePoulie folle
Independant wire rope coreAme en acier, âme A.M.C.
Inclined shaftPuits incliné
IntakeAdmission
InterlockVerrouillageVerrouillage combiné du frein et de l'embrayage
Internai hoistMachine d'extraction souterraine
Internai shaftBure, puits borgne
Jam (ta)Coincer
Jammed conveyance protectionProtection du transporteur coincé
JammingBlocage, grippage
JoggingMarche par à-coupsIsonivelage des machines automatiques et semiautomatiques
JumperCavalier (électricité)
JunctionRaccordement
Junction boxBoite de jonction, boite de raccordement
13KeyClavette
Keyed drumTambour claveté, tambour fixe, tambour calé
Kicker platePlaque de retourDispositif qui provoque le chevauchement du câble dehissage
Kimberly skipSkip KimberlySkip à benne basculante
Kinetic energyÉnergie cinétique
Kinetic stress in ropeContrainte cinétique dans les câblesContraintes dues à l'accélération, au choc,aux vibrations, etc.
King wireFil centralFil dans un toron autour duquel les autres fils sontcommis
KinkCoque, boucle
KnobBouton
KnuckleArticulation, rotule
Knuckle sheavePoulie de déflection
Koepe hoistMachine d'extraction à poulie d'adhérenceMachine d'extraction à poulie Koepe
Koepe pulleyPoulie d'adhérence, poulie Koepe
.11LadderwayCompartiment d'échelles
LaggingRevêtement
LandingPalier
Lang's lay ropeCâblage Lang
LappingChevauchement
LashJeu
LatchClenche, loquet
LayPas, commettage
11111
11111
Lay of strandsPas de torons
Lay of wirePas de fil
Layer of ropeCouche de câble
LeadPlomb
LeakFuite
Lenght of layLongueur du pas (câblage)
LevelNiveau, position
Level indicatorIndicateur de niveau
Levelling indicatorIndicateur d'isonive/age
Levelling zoneZone d'isonlve/age
Lilly controllerContrôleur Lilly
LlnkMaillon, tige de raccordement
LinkageRaccordement, timonerie
Link barArticulation, tige de raccordement
Limit 8witchInterrupteur de fin de courseInterrupteur de limite de parcours
LlningGarniture, revêtement
Lining compartmentRevêtement du compartiment
Lip poeketGoulotte de chargement
Live loadCharge dynamique
Load factorCoefficient de charge
Loading ehuteGoulotte de chargement
Loading pocketTrémie de chargement
Loading pointStation de chargement
LockVerrou
Lock-nutContre-écrou
Locked coil ropeCâble clos
Locking mechanismMécanisme de verrouillage
Log bookRegistre
LoopBoucle
Loop UneCircuit en boucle
Loss of rope layDécommettage
LubricationLubrification
LubricatorGraisseur
Magnetic brakeFrein magnétique
Magnetic 8witchDisjoncteur, interrupteur magnétique
Main brakerDisjoncteurprincipal
Main switchInterrupteur principal
MaintenanceEntretien
MaladjustmentDéréglage
Man-cageCage à personnel
Man-IoadCharge de personnes
Man safety 8witchInterrupteur antidéversement
1111'111
ManagerGérant
Manilla ropeCâble en manille
ManualManuel
Manual brakeFrein manuelFrein appliqué manuellement
ManwayCompartiment d'échelles
MarkRepère
Master switchInterrupteur de commandeInterrupteur utilisé par l'opérateur pour contrôler le sensde rotation et la vitesse du moteur
Material-IoadCharge de matériel
Maximum speedVitesse limite
MechanicMécanicien
Mercury-arc rectifierRedresseur au mercure
Metadyne controlContrôle Metadyne, identique au contrôle Amplidyne
Metal rectifierRedresseur métallique
Milling machineFraiseuse
Mine-cageCage de mine
Mine cagemanEncageur
Mine hoistMachine d'extraction
Mine hoistingHissage minier, extraction minière
Mine-shaftPuits de mine
Modulus of elasticityModule d'élasticité, module de Young
MoistureHumidité
Moment of inertiaMoment d'inertie
MonitoringSurveillance
Motor-control circuitCircuit de contrôle du moteur
Motor-field excitation switchInterrupteur de courant d'excitation du moteur
Motor-generator setGroupe moteur générateur, groupe électrogène,groupe convertisseur
Motor inertiaInertie du moteur
Motor slipGlissement du moteur
MuckMinerais abattus
Multideck cageCage à plusieurs étages
MultigridMultigrille
~ultilayer
A plusieurs couches
MultiphasePolyphasé
Multiple hoistwayPuits à plusieurs compartiments de hissage
CINeutralNeutre
NippleManchon filleté
Non-destructive testingEssai non destructif
Non-rotating ropeCâble antigiratoire
Non-spin ropeCâble antigiratoire
NotchEncoche, cran d'arrêt
11111
11111
Offset guideGuide hors-ligne
OilerGraisseur
Oil grooveRainure de graissage
Oil pressure systemSystème à pression d'huile
Ore binTrémie à minerai
Ore cageCage à minerai
Ore hoistingExtraction de minerai
Ore passCheminée à minerai
Out of adjustmentDéréglé
Out of alignmentDécentré, désaxé
Out of balanceDéséquilibré
Out of lineHors-ligne
Out of serviceHors d'usage
Out of synchronismHors de phase, hors de synchronisme,désynchronisé
OutletSortie
Output coefficientCoefficient de puissance
OverburdenMort-terrain
OverflowTrop-plein
OverhaulingMise au point
Overhoist (ta)Mettre aux molettes
OverlapChevauchement
Overload circuit breakerDisjoncteur de surcharge
Overload protectionProtection contre la surcharge
Overspeed bellSonnette d'excès de vitesse
Overspeed gearLimiteur de vitesse
Overspeed governorRégulateur d'excès de vitesse
Overspeed protectionProtection contre l'excès de vitesse
Overspeed switchInterrupteur d'excès de vitesse
Overspeed testEssais d'excès de vitesse
OvertravelDépassement des limites de parcours
OverwindMise aux molettesDépassement des limites supérieures
Overwind drumTambour à enroulement supérieur
Overwind clearanceEspace libre à la limite supérieure
Overwind gearÉvite-molettes
Overwind preventerÉvite-molettes
Overwind switchInterrupteur évite-molettes
PackingÉtoupage
Packing glandBague de presse-étoupe
PanCarter
PanelPanneau, tableau
';11111,1
Parallel groovesGorges parallèles
Parallel motion brakeFrein à déplacement parallèle
PayloadCharge utile
PeakloadCharge de pointe
Peak outputPuissance maximale
PenthouseAbri des molettesPartie supérieure du chevalement dans laquelle sontplacées les molettes
Permissible loadCharge admissible
Permissible pressurePression admissible
Pillow blockPalier
PinCheville, goupille, axe, clavette
Pinion brakeFrein du pignon
Pinion gearPignon
Pinion shaftArbre du pignon
PipingCanalisation
Piston packingGarniture de piston
Piston playJeu de piston
PitFosse
PivotPivot
Plain drumTambour lisse
Planned maintenanceEntretien systématique
Planetary gearEngrenage planétaire
Planet gearEngrenage satellite
PliersPince
PlugBouchon
PocketTrémie, poche
Poisson's ratioRapport de Poisson
Pop-off valveDétenteur de pression
PostPoteauMembrure de structure du boisage d'un puits
Post brakeFrein à montant
Post parallel brakeFrein à m,:,ntant parallèle
Power panelTableau de distribution
Power peakPointe de puissance
Power planStation d'énergie
Preformed ropeCâble préformé
Pressure gaugeJauge de pression
Pressure tankRéservoir de pression
Prestretched ropeCâble préétiré
ProportionallinkRaccord de proportionnalité
Proportional valveSoupape d'équilibre
PullEffort de traction
Pull testEssai de traction
PulleyPoulie
11111
11111
Pulley blackMoufle
PumpPompe
PunchPoinçon
PurifierÉpurateur
Push-buttom controlCommande par bouton-pressoir
Quick release testEssai de dégagement rapideType d'essai des parachutes des cages et des skips
RadiusRayon
Radius of gyrationRayon de giration
Rail clipAgrafe de rail
RatchetRochet
Rated breaking strengthRésistance nominale il la rupture
Rated loadCharge nominale
Rated speedVitesse nominale
RatingCalibration
Rating platePlaque signalétique
RatioRapport
RayRayon
Readjust (ta)Régler à nouveau, rajuster
ReceiverRéservoir
Record bookRegistre
RecorderEnregistreuse
RectifierRedresseur
ReducerRéducteur
ReelBobine
Regular layCâblage normal
RelayRelais
ReleaseDesserrage, dégagement
Relief valveSoupape de sûreté
Remote controlTélécommandeCommande à distance
RepairRéparation
ReportRapport
ResetDispositif de réenclenchement
Reset (to)Recaler, réenclencher
ResilienceRésilience, élasticité
ResistorRésistance
RestRepos
RetardationDécélération
RetarderDispositif retardateurDispositif installé près des limites de coursedes transporteurs
Retarding camCame de retardement, came de décélération
Retarding deviceDispositif retardateur
111111'
Retread (to)Usiner les gorges
Reverse laid ropeCâblage à torons alternés
Reverse-phase relayRelais d'inversion de phase
Rewind (to)Rebobiner
Riddell clampExcavateur Riddell, excavateur à câble
Right Lang layCâblage Lang il droite
Right layCâblage à droite
Right regular layCâblage régulier il droite
RimJante
RingBague, anneau
RiserDispositif de remonteDispositif installé sur les tambours pour permettre aucâble de monter plus facilement d'une couche de câbleà une autre
R.M.S. ratingPuissance R.M.S.
Rocking armBras il bascule
RodTige
Rola-chute skipSkip il goulotte basculante
RollerGalet
Roller bearingCoussinet à rouleau
Roller chainChaÎne il rouleau
Roller guide shoeGuidage il galets
RopeCâble
Rope attachmentAttache de câble
Rope bendingPliage du câble
Rope certificateCertificat du câble
RopeclampSerre-eâble
Rope clipBride de serrage
Rope coilingEnroulement du câble
Rope coreÂme du câble
Rope discard factorMotif de dépose du câble
Rope dressingGraissage des câbles
Rope failureRupture du câble
Rope fasteningAttache du câble
Rope-Iaid grommetEstrope toronnée il la main
Rope layCommettage
Rope pullEffort de traction
Rope slipGlissement du câble
Rope slip protectionProtection contre le glissement du câble
Rope spireTour de câble
Rope strandsTorons du câble
Rope stretchÉtirage du câble, allongement du câble
RopetreadGarnitureSur une machine à poulie d'adhérence, revêtement enmatière plastique sur lequel s'appuient les câblesd'extraction
11111
11111
RotorRotor
Round strand ropeCâble à torons ronds
R.P.M.Tour par minute
RustyRouillé
SaddleSelle, sellette
Safe-line clampSerre-câble Safe-line
SafetyarmBras de sécuritéDispositif permettant de verrouiller le cuffat au curseur
Safety barBarre de sécuritéDispositif horizontal à mi-hauteur de la porte d'une cage
Safety brakeFrein de sécurité, frein du pignon
Safety cageCage de sécurité
Safety catchParachute
Safety chairTaquet de sécurité
Safety circuitCircuit de sécurité
Safety clipSerre-câble de sécurité
Safety controlDispositif de sécurité
Safety devieeDispositif de sécurité
Safety dogParachute
Safety doorPorte de sécuritéPorte installée à l'orifice ou aux recettes du puits pouréviter la chute d'objets pendant le fonçage
Safety factorFacteur de sécurité
Safety hoodCasque de sécuritéChapeau de protection contre la chute d'objets, utilisélors des inspections de puits
Safety latchVerrou de sécuritéDispositif pour empêcher les skips de se déverseraccidentellement
Safety releaseDéblocage du parachute
ScrewVis
SerollGuide de déversementDispositif spécialement conçu pour provoquer et guiderle déversement des skips au point de déchargement
Selection of controlsSélection des commandes
Seleetor switehInterrupteur sélectif
Semi-automatic hoistingExtraction semi-automatique
Set of timberCadre de boisage
ShaekleManille
ShaftPuits, arbre
Shaft gateBarrière de puits
Shaft inspectionInspection de puits
Shaft liningRevêtement du puits
ShaftmanFonceur de puitsPréposé au fonçage et à l'entretiendu puits
Shaft manwayCompartiment d'échelles
Shaft sinkingFonçage du puits
Shaft setCadre du puits
Shaft timberingBoisage du puits
lillill
SheaveMolette, poulie
Sheave axleArbre de molette, arbre de poulie
Sheave grooveGorge de molette, gorge de poulie
Sheave shaftArbre de molette, arbre de poulie
Sheave wheelMolette
ShellCoquille (d'un tambour)
ShoeSabot
Side dump skipSkip se déversant par le côté
SignalSignal
Signal codeCode des signaux
Signal operationManœuvre par signal
Signal systemSystème de signalisation
Signalling devicesDispositifs de signalisation
Single drum hoistMachine d'extraction à simple tambour
Single slingÉlingue simple
Sink (to)Foncer
SinkingFonçage
Sinking bucketCuffat de fonçage
Sinking crossheadCurseur de fonçage
Skip compartmentCompartiment du skip
Skip hoistingExtraction par skip
SkipwayVoie des skips
Slack rope alarmAvertisseur de mou de câble
SleeveManchon
SlingÉlingue
SlipGlissement
Slip regulatorRégulateur de glissement
Slipping of ropeGlissement du câble
SiotEncoche
Slow brakingFreinage à action lente
SlowspeedVitesse réduite
Snag (to)Ébarber (un câble), accrocher
SnapMousqueton
Snatch blockMoufle à joue démontable
SocketDouille, manchon
SockettingCulottage
Spare ropeCâble de réserve
Spare turn of ropeTour de réserve de câble
SparkEtincelle
SpeedVitesse
Speed governorRégulateur de vitesse
Speed governor overspeed switchInterrupteur d'excès de vitesse du régulateurde vitesse
Speed regulation with amplidyneContrôle de la vitesse par amplidyne
11111
11111
SpikeCrampon
Spill (to)Répandre, renverser
Spill doorPorte d'arrêt des pierresPorte qui ferme complètement un compartiment à unniveau inférieur au point de chargement pour capter lespierres qui pourraient tomber dans le puits lors duchargement ou du déchargement.
Spill poeketTrémie de trop-pleinTrémie qui sert à emmagasiner les pierres captéespar la porte d'arrêt des pierres
SpinRotation
SpiralSpirale
Spiral groovingGorge spirale
SpireSpire, tour
Spire of ropeTour de câble
SpliceEpissure, enture
Spl}cingEplssage
SplineCannelure, languette, clavette
SplitFente
SpokeRayon
SpoolFuseau, bobine
SprayJet pulvérisé
SpringRessort
SprinklerGicleur
SproketPignon
StabilizerStabilisateur
Stail (to)Se bloquer, caler
Stand-byDe secours
Star connectionRaccord en étoile
StartDémarrage
Static loadCharge statique
StationRecette
Station controlsCommandes aux recettes
Steam hoistMachine d'extraction à vapeur
Steel setCadre métallique
Stitching processProcédé de suture
Stop switchInterrupteur d'arrêt
Stopping brakeFrein d'arrêt
Straight spliceÉpissure droite
StrandToron
StrandedToronné
StretchÉtirement, allongement
StrokeCourse
SubcontractorSous-traitant
SubstationSous-station
Suck (to)Aspirer, sucer
SuitableApproprié
SumpPuisard
SurfaceSurface
Surge tankRéservoir d'équilibre
Suspension rope equalizerDispositif d'égalisation de tension des câblesd'extraction
Swaged socketDouille pressée
SwitchInterrupteur
Synchronous motorMoteur synchrone
liTachometerTachymètre
TacklePalan
TailropeCâble-queue, câble d'équilibre
TandemTandem
TankRéservoir
Tap (to)Tarauder, fileter
TapeRuban
TaperConique
Taper ropeCâble conique
Tapered guidesGuides resserrés
Tapered socketDouille conique
TeethDents
TelemeterTélémètre
Telemetering decelerometerDécéléromètre à télémesure
TemplateGabarit
Tention testEssai à la traction
TestEssai
Test loadCharge d'épreuve
Test specimenPatte d'essai
TestingÉpreuve, essayage
ThimbleCosseOrgane d'attache d'un câble
ThreadFilet
Tie-rodTirant
TimberBois
TimbercageCage à boisCage suspendue sous le transporteur servantuniquement au transport des matériaux
TimberingBoisage
TimbermanBoiseur
TirePneu
Tooth clutchEmbrayage à dents
TorqueCouple
Torsion testEssai de torsion
Traction ropeCâble de hissage
TravelingCirculation
Trial tripTrait d'essai
111111:1
11111
11111
Trip hookCrochet il déclic
Trip (to)Déclencher
TripperDéclencheur
TubingTuyauterie
TurnbuckleRidoir, tendeur à vis
mUltrasonic testEssai par ultrasons
Unbalanced operationExtraction non équilibrée, déséquilibrée
UnclutchedDébrayé
UndergroundSouterrain
Underground hoistMachine d'extraction au fond
Underground hoist-roomSalle de machine d'extraction au fond
Underslung loadCharge suspendue (sous un transporteur)
UndervoltageSous-tension, sous voltage
Unlatch (to)Déverrouiller, déclencher
UnderwindEnroulement ou déroulement inférieur
Underwind clearanceEspace libre inférieur, jeu inférieur de parcours
UnloadedSans charge
UnloadingDéchargement
Unlock (to)Débloquer, déverrouiller
UpcastshaftPuits de retour d'airPuits dans lequel la circulation de l'air est ascendante
ValveSoupape, clapet
Variable loadCharge variable
Vee beltCourroien V
VelocityVitesse
Vertical travelingTransport vertical
Viscosity indexIndice de viscosité
Voice communicationCommunication il la voix
VoltageTension
VoltmeterVoltmètre
WagonWago~wagonne~charrette
Wall platePoutre longitudinale, membrure du boisagedu puits
Wall rockRoche encaissante
Ward Leonard controlContrôle Ward Léonard
WasteRebut, stérile
Waste binSilo de pierres stériles
WearUsure
WebÂme
WedgeCoin
WeightPoids
WeldedSoudé
WinderMachine d'extraction, treuil, dévidoir
Winding drumTambour d'enroulement
Winding cycleCycle de hissage, d'extraction
Winding ropeCâble d'extraction
Wire ropeCâble d'acier
Wire rope guideGuidage par câble d'acier
Wire rope socketDouille conique
Wire rope thimbleCosse de câble
WiringCanalisation électrique
Worm gearEngrenage à vis sans fin
Worm wheelCouronne de vis sans fin
Wrap (to)Enrouler
lIaaX-headCurseur
X-rayRayon X
Vield pointLimite élastique
VokeFourche, fourchette, culasse,étrier, collier
Voung's modulusModule de Young
Zero adjustmentRéglage à zéro
Zero settingMise à zéro
Zinc sockettingCulottage de câble
11111
DC20-16122-1PDF (2011-06)
www.csst.qc.ca