Macadam été 2010

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MACADAM 77 - page 1 MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE 2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR n°77 WWW.MACADAMJOURNAL.COM BONUS : GAGNEZ LE DERNIER LIVRE DE PATRICK POIVRE D’ARVOR SUR LA BRETAGNE. VOIR PAGE 6 L'AUTRE VISAGE DE PARIS SPÉCIAL BRETAGNE LES TROIS MÂTS CONTRE LA GALÈRE SOLIDE BRETAGNE COMMENT FINISSENT LES BALLES DE TENNIS ? NUMÉRO SPÉCIAL JEUX PATRICK POIVRE D'ARVOR « D’UNE ÉPOQUE SOLIDAIRE, ON GLISSE VERS L’INDIVIDUALISME »

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Patrick Poivre d'Arvor se confie sur ses engagements... et sur sa Bretagne...

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MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

n°77WWW.MACADAMJOURNAL.COM

BONUS :

GAGNEZ LE DERNIER

LIVRE DE PATRICK

POIVRE D’ARVOR

SUR LA BRETAGNE.

VOIR PAGE 6

L'AUTRE VISAGEDE PARIS

SPÉCIAL BRETAGNELES TROIS MÂTSCONTRE LA GALÈRE

SOLIDE BRETAGNE

COMMENT FINISSENTLES BALLES DE TENNIS ?

NUMÉRO SPÉCIAL JEUX

PATRICKPOIVRE D'ARVOR

« D’UNE ÉPOQUESOLIDAIRE,

ON GLISSE VERSL’INDIVIDUALISME »

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sur tous les frontsSalon des solidarités, Forum des associations, Course des héros...Macadam sort et fait parler de lui. C'est nouveau. Macadam a décidéd'expliquer sa démarche. Celle d'un magazine utile. Un magazine coupde pouce, réalisé par des équipes professionnelles, bénévoles, en lienavec les hommes et les femmes en précarité pour qui les 1 euro du prix

de vente sont une aide réelle.Vendeurs, responsables d'équipes, journalistes et même quelques fois jeunes demouvement d'éducation populaire appelés à la rescousse portent loin le rayonnementdu journal. Il n'y a pas si longtemps, un peu plus d'un an, Macadam retrouvait viesous sa forme actuelle. Que de chemin parcouru depuis. Un chemin dont nous sommestous fiers. Fiers aussi de poursuivre ce chemin. Tous ensemble.

par François Fillon, directeur de la publication

[email protected]

DES VENDEURS COLPORTEURS DE PRESSELes vendeurs de Macadam ne tendent pas la main. Ils sont vendeurs colporteurs de presse, fiersde leur métier et de leur journal. Acheter « leur » Macadam dont ils participent au choix dessujets et des textes est la plus belle des récompenses et leur donne les moyens de s’insérersocialement et économiquement.

COMMENT ÇA MARCHE ? Sur les 2 euros du prix de vente > 1 euro minimum, en fonction des villes et du coût

de transport, va directement au vendeur. Cela représente son bénéfice sur la vente du journal.

> 1 euro sert à la fabrication et à la diffusion du journal.

UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIFLa diffusion est assurée par l’association sans but lucratif Les Artisans du Macadam dont leconseil d’administration est composé à la fois de professionnels des médias et de personnesvendant ou ayant vendu le journal Macadam. L'association a reçu l’agrément d’associationd’intérêt général. Les personnes offrant des dons à Macadam peuvent déduire 66% des montantsdes dons de leurs impôts. Renseignez-vous : 04 78 97 26 73.

UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELSPonctuellement ou de façon régulière, ils prêtent leur plume et leur temps pour la réalisationde Macadam. Ils sont journalistes, dessinateurs, photographes, directeurs de création oumaquettistes. Ils rivalisent d’enthousiasme et de coeur pour cette belle aventure.

UN RÉSEAU INTERNATIONALMacadam est membre — et son unique représentant en France — de l’International Network ofStreet Papers (INSP), ou Réseau international des journaux de rue. Une reconnaissance pour saqualité rédactionnelle et son travail auprès de ses vendeurs. Le réseau regroupe 80 journauxde rue, répartis dans 34 pays et sur 5 continents. Ces titres offrent des opportunités de travailà 250 000 personnes et publient 32 millions de journaux chaque année.

L ’ É D I T O

Vous voulez aider

une personne

en difficulté?

Proposez-lui de devenir

vendeur de Macadam.

Contact :

06 31 96 34 76

Macadam mensuel [édition juillet-août 2010]www.macadamjournal.comcontact : [email protected] nationaleLes Artisans du Macadam, association loi 1901,Président : Gabriel Gaudillat, siège : 9 rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.Renseignements : 04 78 97 26 73.agencesParis : le Secours Populaire, 13 rue Froissard, 75004 Paris, Olivier au 06 79 05 27 42.La Rochelle, le Secours populaire, Porte Royale,M. Charron au 06 24 53 15 43.Lyon : Habitat et Humanisme, 28 quai Perrache, 69002 Lyon, du lundi au vendredi de 7h45 à 10h.Lyon et autres villes : Gabriel au 06 31 96 34 76.directeur de la publication François Fillonrédactrice en chef adjointeCaroline CharronrédactionJacques Bujardet, Alexandre Delovane, Gabriel Gaudillat,Florence Genestier, Michel Hannequart, Raymonde Prades,Thierry Quintry-Lamothe, Saïd Mahrane, Frédéric Ravenne,Julien Ricciarelli, Danièle Rudel-Tessier, Catherine Selden,Jean-Marc Sémoulin, Anne-Marie Thomazeau,Bruno Usannaz-JorisrévisionMarie Dominique Bergouignan et Sylvie TiffeneaupartenariatsMicheline Perrin / [email protected]© Serge Arnal / StarfaceillustrationsCrosky, Dominique Goubelle, Sylvain Marchandé,Philippe Tastet, Le Cil Vertgraphismebeau fixe, manufacture d’imagessite webVéronique Guérinéditionsarl Media Compagnieimpression Imprimerie Chirat, Saint-Just-la-PendueDépôt légal à parution / ISSN : 1954-166XCPPAP : 1209 I 89259partenaires Courrier International, la Chaîne du cœur, Fondation Macif,Fondation Nicolas Hulot, Fondation Seb, France infos, Habitatet Humanisme, Les Bancs publics, Ludi-presse, Le portaildes solidarités, Price Minister, Reporters d’Espoirs, SecoursCatholique, Secours Populaire, Tour de France Humanitaire.

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Dominique Goubelle publie dans Siné Hebdo, Vendredi illustre des livres scolaires chez Nathan, Hachette… et a dessiné dans Spirou et Le Point. www.goubelle.netPhilippe Tastet, dessinateur de presse, a l’œil collé à la radio, les oreilles sur la Tv et la presse et l’esprit tourné vers la vie. www.philippetastet.com

LE MONDE EST FOU

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R E N C O N T R E

Ex-présentateur vedette du journal de 20h,

Patrick Poivre d’Arvor n’a pas pour autant

déserté nos petits écrans, ni les librairies

où il revient avec un beau livre sur la

Bretagne, son pays d’adoption. Il partage

avec nous sa vision de la société et les

grandes causes qu’il défend.

Connaissez-vous Macadam et le principe des journauxde rue ?Oui, très bien. J’en avais même fait un reportage dansle journal télévisé à ses débuts…

Vous avez animé le journal pendant près de trente ansà la télévision française, d’abord sur Antenne 2, puissur TFI pendant vingt et un an, comment percevez-vousl’évolution de la société ?Ce qui me frappe, c’est qu’on est passé, dans les trentedernière années, d’une époque où la solidarité était

fortement mise en avant avec beaucoup d’expressioncollective, de toute nature comme les concerts de SOSRacisme par exemple, à un glissement vers plusd’individualisme. Les gens aujourd’hui, notamment àtravers des formes d’expression comme internet ouautres, exaltent des valeurs d’individualisme ou en toutcas de petites collectivités qui se résument soit à moi etmes amis, moi et l’homme ou la femme que j’aime oubien moi et mes copains Facebook.

Vous êtes engagé aux côtés de l’Unicef depuis 2004et vous avez été nommé ambassadeur de bonnevolonté pour les pays francophones en 2007. En quoicela consiste-t-il ?L’idée, c’est d’aller sur le terrain où les enfants sont ensituation difficile. À chaque fois il y a un thème. Parexemple quand je suis allée en Colombie, c’était pourles enfants soldats, au Yémen c’était pour les enfantsréfugiés. En Ethiopie, j’ai rencontré des enfants atteintsde malnutrition, au Darfour, les enfants victimes de laguerre... À chaque fois que je reviens, je fais un rapport,

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Il faut avoirde l’humour,

du détachementpar rapport

à la notoriété.La télévisionest un travail

comme un autre ;il ne faut pas seprendre pour quil’on n’est pas…

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R E N C O N T R E

PATRICKPOIVRE D'ARVOR

j’essaie de témoigner de ce que j’ai vu dans les médiaset j’envoie une lettre aux donateurs qui permettent àl’Unicef de développer des actions sur le terrain.

Concernant le Darfour que vous venez d’évoquer, c’estun pays pour lequel vous vous êtes mobilisé à plusieursreprises. Vous suivez la situation là-bas ?Toujours, effectivement. C’est important de rester attentifà ce qui se passe car, trop souvent, les gens sepréoccupent de ce qui arrive dans leur pays au momentprésent mais les gros sujets lourds et internationauxpassent souvent au second plan par rapport au sujetbrûlant des retraites ou de la Coupe du Monde defootball par exemple…

Vous devez être énormément sollicité par lesassociations. Y a-t-il une cause que vous soutenez plusparticulièrement ?Il y en a une qui pour moi est capitale, notammentdepuis la maladie et la mort de ma fille il y a quinzeans, c’est l’anorexie, les troubles alimentaires et plusgénéralement le mal être des adolescents. C’est pourcela que, avec Madame Chirac et le fondationHôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, on a puconstruire cette maison ou plutôt cet hôpital qui portela nom de ma fille « La maison de Solenn ». Il se trouveboulevard du Port Royal à Paris et on y accueille desenfants et des adolescents en situation délicate.

Vous aimez le sport et n’hésitez pas à relever desérieux défis, souvent pour des causes. Vous avez faitle marathon de New-York en 2001 et, plus récemment,vous avez escaladé le Mont-Blanc avec Gérard Holtz...Oui je l’ai fait à la fois pour me faire plaisir maiségalement pour une opération environnementale, dansle but d’alerter les gens sur l’importance d’avoir une

planète plus propre, débarrassée des détritus qu’on ylaisse, y compris sur les pentes du Mont-Blanc ! L’andernier, j’ai également fait l’émission Fort-Boyard, danslaquelle j’ai sauté à l’élastique pour le SecoursPopulaire. J’ai également fait cette année un journaltélévisé avec Zidane et un numéro de trapèze pour laFondation Ela contre les leucodystrophies. Quand jepeux aider une cause, je le fais bien volontiers

Le dépassement et le défi personnel semblent vraimentimportants pour vous.Oui tout à fait, je trouve cela intéressant. Quand j’étaisenfant, j’étais assez chétif puis j’ai été malade ; le sportm’a aidé à m’en sortir. Cela m’a été très utile àplusieurs moments de ma vie et maintenant, j’en aibesoin. Le dépassement physique se rapproche très vitedu dépassement mental.

Votre métier demande une bonne dose de sérieux maisvous semblez être assez détaché par rapport à votreimage. Pour les vingt ans des Guignols de l’info, surCanal+, vous avez même présenté l’émission à la placede votre marionnette…Il faut avoir de l’humour, du détachement par rapportà la notoriété. La télévision est un travail comme unautre ; il ne faut pas se prendre pour qui l’on n’est pas.Ce n’est pas parce que l’on signe des autographes ouque l’on est régulièrement photographié qu’on est plusimportant que ça. Je sais très bien qui je suis ; lesmanifestations extérieures ne vont pas changer leregard que j’ai sur moi. Mais il est vrai qu’au début,on se fait souvent avoir. La tête peut tourner très viteface aux sollicitations. On peut se laisser prendre àcroire qu’on est important alors que l’on n’est pas plusimportant que n’importe qui.

« D’une époque solidaire,on glisse vers l’individualisme »

Quand j’étaisenfant, j’étaisassez chétif puisj’ai été malade ;le sport m’a aidéà m’en sortir.Le dépassementphysique serapproche très vitedu dépassementmental.

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Bien que né à Reims, vous êtes très attaché à la Bretagne où vousavez une maison. Armor magazine vous a même consacré« Breton de l’année » en 2008 !J’ai un rapport très particulier avec la Bretagne à tel point que jeviens de lui consacrer un livre (voir plus loin). J’y raconte mafascination pour l’âme bretonne et ses paysages bien sûr. J’ai unepetite maison dans le nord de la Bretagne avec une cabane dansun arbre où j’écris la plupart de mes livres.

Vous êtes un auteur prolifique avec plus de quarante livres écritsseul ou avec votre frère ; comment, avec votre vie publique etprofessionnelle intense trouvez-vous le temps d’écrire ?J’empiète beaucoup sur mes nuits ! La nuit dernière j’ai écritjusqu’à cinq heure du matin. Je profite également des voyageset j’écris assez vite, en me laissant emporter par ma passion, cequi fait que j’écris de manière quasi compulsive.

Parlant de passion, vous êtes fan d’opéra depuis l’âge de 16 ans,et, pour la première fois, vous mettez en scène un opéra et pasdes moindres : Carmen dans le cadre des Opéra en plein air*.Cela me permet de réaliser un rêve. Je vais beaucoup à l’opéraen tant que spectateur et mélomane, mais pouvoir apporter matouche, c’est nouveau pour moi. Je le fais avec une jeune femmequi s’appelle Manon Savary et nous tournons tout l’été en Francedans des endroits prestigieux. Je suis arrivé humblement sur ceprojet en regardant et en écoutant beaucoup, mais avec monidée personnelle de ma vision du personnage de Carmen et del’intrigue. J’aime m’engager dans des nouveaux paris.

Gagner le dernier livre de Patrick Poivred’Arvor consacré à la Bretagne, sa terred’adoption, en participant au tirage au sortsur notre site : www.macadamjournal.comGrâce à des mots clé (Anne de Bretagne, Pont-Aven, Lande, Fest Noz, etc) l’auteur nous faitdécouvrir, à travers des textes et des photos,une région riche et contrastée chère à son cœur. La Bretagne vue par Patrick Poivre d’Arvor,édition Hugo&Cie, 320 pages. 25 euros.

la question des vendeurs Pourquoi les grands médias parlent beaucoup plus des catastrophes

et des grandes associations que des petites choses que font les bé-

névoles sur le terrain chaque jour ?

Je suis entièrement d’accord avec cette remarque parce que je l’ai

souvent faite à mes équipes quand j’étais aux commandes du journal.

Dans les cinq dernières années, nous avions réussi à infléchir cela. Il

y avait vraiment deux parties dans le journal : une partie actualité

chaude et une partie magazine dans les vingt dernières minutes qui

étaient d’ailleurs les plus regardées. On se faisait l’écho de beaucoup

de ses initiatives positives. Nous évoquions souvent les problèmes de

solidarité et les initiatives de terrain. C’est dans ce cadre-là que

j’avais fais faire un reportage sur Macadam en son temps.

OPÉRA EN PLEIN AIRPour son dixième anniversaire,l’association « Opéra en plein air »présente Carmen, de Georges Bizet,l’une des œuvres les plus populaireset les plus jouées dans le monde.L’association a pour but de favoriserun rapport nouveau à l’art lyrique, defaire découvrir de nouveaux chanteurset d’éveiller l’intérêt d’un nouveaupublic, notamment les jeunes, pourl’opéra. Débuté le 3 juin au parcde Sceaux, la tournée Carmen, miseen scène par Patrick Poivre d’Arvoret Manon Savary, passera cet étépar de nombreux lieux prestigieuxavant de s’achever en septembre :Cité de Carcassonne, le 3 juilletLe château de Haroué en Lorraine,les 3 et 4 septembre ; Les Invalidesà Paris, du 7 au 14 septembre ;Le Mont Saint-Michel, les 17 et18 septembre ; Le château deFontainebleau, du 23 au 25 septembreLocation : 0 892 707 920ou www.operaenpleinair.comBONUS

LECTEUR

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en partenariat avec www.courrierinternational.com

Le Paris qu’on ne trouve pas dans les brochurestouristiques sur papier glacé ni dans les œuvresdes écrivains croates du XIXe et du XXe siècleéblouis par la métropole mondiale de l’art, leParis dont on ne parle pas dans les dossiers des

fonctionnaires de Bruxelles dont lessalaires faramineux fascinent tant leshommes politiques croates : ce Paris-là existe dans le dernier roman deDamir Karakas, Sjajno mjesto zanesrecu* [Un endroit formidablepour le malheur], dans lequell’auteur nous fait découvrir l’enversde l’image idéalisée de la capitalefrançaise.Fondé en grande partie sur deséléments autobiographiques, leroman de Karakas nous plongedans la vie des immigrés résidantà Paris. Au cœur du livre, ontrouve un écrivain croatecélèbre dans son pays. Mais ilrêve d’un succès international.Son roman Sjajno mjesto zanesrecu est traduit en françaismais il ne lui manque qu’unechose : trouver un éditeur quiveuille bien le publier enFrance. Pendant ce temps,l’auteur doit gagner sa vie :il caricature les touristes

dans les rues de Paris. Le héros du roman en estaussi le narrateur. Le récit est construit enépisodes, une sorte de journal intime de sonpénible quotidien, interrompu par des flash-backsur ses débuts littéraires en Croatie et les

souvenirs de son enfance, passée dans la régionde Lika [au sud de Zagreb] entre un père violentet une mère soumise. Dans le roman de Karakas,on suit la vie des immigrés, ces nouveaux« Misérables » venus des quatre coins dumonde : des pays européens en transition (laSerbie, la Croatie, le Monténégro ou la Géorgie),de la « nouvelle » Europe (Bulgarie et Roumanie),ainsi que de Tunisie, du Pakistan ou de Chine.L’auteur les montre aux prises avec la pauvreté,avec la loi du plus fort et la criminalité. Il lesdécrit aussi à la recherche de leur part debonheur. Le héros se débrouille comme il peut :il met fin à une vieille relation amoureuse, sejette sans passion dans une nouvelle histoire,habite dans un taudis où les gens transitentcomme dans une gare, est sur le point dedevenir membre d’une bande de braqueurs debanques mais se ravise à la dernière minute.Une occasion inattendue s’offre à lui d’«entrerdans le système » en tant qu’étudiant à laSorbonne, mais il est pris dans l’engrenage del’administration française, qui a pour mission« secrète » de nettoyer la capitale de sesimmigrés.À travers la vision puissante de Karakas, le côtéténébreux de la métropole, la cruauté despratiques européennes – à mille lieues desbeaux discours bruxellois – et la souffranceexistentielle de l’individu constituent lesingrédients d’un roman que l’on peut qualifierd’endroit formidable pour le bonheur de lalittérature croate. Karakas n’a rien perdu de sonstyle singulier, sans pareil dans la littératurecroate contemporaine : une énergie impétueuse,des images fortes, des phrases courtes,expressives et poignantes, un regard pénétrantet acéré sur la réalité, qu’il dépeint dans destonalités sombres, de façon naturaliste. Tout celaavec une dose de rigueur qui lui faisait défautdans ses œuvres précédentes. Il en résulte unroman parfaitement construit, une prosecohérente dans laquelle chaque fragment est àsa juste place.

Mirjana Jurisic, Vecernji List / Courrier International

* Ed. Standorf, Zagreb, 2009.

Le Croate Damir Karakasdonne à voir dans sonnouveau roman trèsautobiographique l’enversdu décor de la Ville-lumière.

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en partenariat avec www.reportersdespoirs.org

On le dit solide comme les rochers d’Ouessant où il a vu le jour ily a 90 ans. Et la force qui l’habite, Michel Jaouen la redonne àceux qu’il emmène à bord de son voilier. Toxicomanes, repris dejustice, jeunes en rupture… Pour eux, il a restauré deux trois-mâtsde 40 mètres. Avec un objectif : réapprendre à ces personnes àvivre ensemble, leur redonner confiance et leur permettre derompre avec un quotidien fait de drogue et de dépendances, letemps d’une traversée.

« C’est une honte, une honte ! » La voix du père Jaouen gronde,de la colère pointe dans le phrasé qui traîne. Comme pour mieuxsouligner son mécontentement. Le poids des années ne se fait passentir et, d’ailleurs, avec sa silhouette massive, ses pognes épaisseset ses larges épaules, Michel Jaouen est loin, très loin, de faire sonâge. Il parle de la prison, de la façon dont on y traite les jeunes.C’est là que, prêtre fraîchement ordonné, dans les années 1950,il a commencé à côtoyer des délinquants : il les embarque en merpendant leurs sorties. Ce sont les débuts de l’association des Amisde jeudi-dimanche (AJD), créée en 1954 dans la région des abers,en Bretagne.

LES BATEAUX APPAREILLENT UNE FOIS PAR ANPOUR LES ANTILLES Au fil des dons, l’association acquiert deux grands trois-mâts, leBel Espoir et le Rara Avis, des goélettes de 40 mètres. Et, au débutdes années 1970, à la demande du ministre de la Jeunesse, MichelJaouen embarque avec lui des toxicomanes. Les premièrescroisières ne se passent pas très bien : « C’était un cirque, ilsn’avaient rien d’autre à partager que leur manque. Si on veut lesrécupérer, il faut les ouvrir à l’extérieur. » C’est à partir de cetteépoque que les bateaux appareillent une fois par an pour lesAntilles avec un public mixte d’environ 40 équipiers. Les groupessont composés de jeunes en difficulté mais aussi d’autrespersonnes, souvent des retraités, qui ont envie de prendre la merpendant six à huit semaines avec le vieux loup et ses matelots. Pourparticiper, pas de conditions particulières. Il faut être motivé etavoir envie de couper avec la vie d’avant (prison, drogue, alcoolou délinquance…). La cinquantaine de jeunes qui embarquentchaque année sont souvent adressés par les familles ou par unéducateur, mais ils doivent être acteurs de la démarche : c’estnécessaire pour rompre avec le passé.

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LA FONDATION SEB*SOUTIENT :UNE PÉNICHE CONTRE LA GALÈRE…Depuis 10 ans, l’Ordre de Malte France remet à flotles personnes en situation précaire. Ainsi sur 100 per-sonnes hébergées en 2009 sur le Fleuron Saint Michel,une péniche d’aide à la réinsertion, 78 ont retrouvé unemploi et 50 un logement. Amarré depuis 2008 à As-nières, ce « bateau-tremplin » complète la mission d’ac-cueil d’urgence du Fleuron Saint Jean, situé dans le 15e

arrondissement de Paris. « L’expérience montre quefaute de logements adéquats, même ceux qui ont unemploi n’arrivent pas à le garder », explique Edith deRotalier, directrice de la solidarité de l’Ordre de MalteFrance. Disposant de tous les équipements nécessaires,les deux fleurons de l’Ordre de Malte permettent à leurshôtes de repartir d’un bon pied.En savoir plus : www. ordredemaltefrance.org

NOUVEL ENVOL POUR LE PRIEURÉ AUX ANDELYSLe Prieuré des Capucins aux Andelys était dans un étatde délabrement avancé. Aujourd’hui, ce monument his-torique du 13e siècle accueille 20 personnes en situa-tion de handicap mental dans l’incapacité de travailler.Créée en 1962, l’association « Les Papillons Blancs del’Eure » vient ainsi d’inaugurer son 22e établissement.« Transformé en centre d’accueil de jour, le Prieurénous permet d’aider les personnes atteintes de défi-cience mentale à compenser leur handicap au quoti-dien et à s’insérer au mieux dans la société. Desactivités éducatives et ludiques sont proposées selon leprojet individualisé de chacun», précise Chantal Val-let-Rivière, en charge du projet. Chaque année, 1 100personnes sont accueillies dans l’ensemble des étab-lissements de l’association.

* La Fondation Seb estpartenaire de Macadam

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PAS DE PRODUITSDE SUBSTITUTION À BORD Et, justement, pour décrocher de la drogueou des mauvaises habitudes, la mer est unealliée car elle peut être hostile. « Quand lesjeunes arrivent, ils réclament l’autorité carils ont peur de cet environnement qu’ils neconnaissent pas et ont besoin d’êtresécurisés. » C’est sans doute aussi ce quipermet d’être ferme avec eux : pas deproduits de substitution à bord. Pour le pèreJaouen, il ne faut pas tricher avec latoxicomanie. « Le Subutex*, c’est aussi dela drogue. Et, d’ailleurs, quand ils saventqu’il n’y a que les poissons qui lesregardent, ils n’ont plus de crises demanque. » Une autorité dictée parl’attachement qu’il porte à ses embarqués :« S’ils se droguent, dans neuf cas sur dixc’est pour des problèmes affectifs. Il fautcombler ce manque, et ne pas les laissertomber après. » Le père Jaouen sait toucherceux qu’il veut relever. Un ancien stagiairetémoigne, sur le livre d’or de l’association :« Je pense avoir réussi mon voyage, car jesuis toujours en vie pour écrire cesquelques mots… Merci. »

D’AUTRES ACTIONSCOMPLÉMENTAIRESMais l’activité de l’association, qui compteaujourd’hui huit salariés, ne s’arrête pasaux grandes traversées : d’autres actionsont vu le jour. Un chantier d’insertionformant 35 jeunes aux métiers de la mer,une activité de cabotage pour le grandpublic en Bretagne, et la restauration d’uneferme goémonière sur l’île de Stagadon,ouverte à tous pour de courts séjours. Tousces projets, mis en place dans la région deLandéda (Finistère), participent d’unemême cohérence : réapprendre à vivreensemble. C’est probablement ce qui fait lesuccès de l’entreprise. Maître FrancescaSatta, avocate à Saintes, a ainsi négociéun aménagement de peine pour un de sesclients, âgé de vingt-deux ans : il pourrapoursuivre sa condamnation en mer, sur leBel Espoir, puis sur le chantier d’insertion.« Le juge d’application des peines estd’accord, car il connaît leur réputation etleur sérieux. » Quant à elle, elle a trouvéexceptionnelle « l’ouverture d’esprit dontl’association a fait preuve » à cetteoccasion. Et témoigne de ce que l’aventurea suscité chez son client : « un formidableespoir »… Pauline Bonduelle / Reporters d’Espoirs

* Subutex : médicament substitutif de l’héroïne.

Association des Amis de jeudi-dimanche, base

nautique du Bel-Espoir, Pen Enez, 29870 Landéda.

www.belespoir.com

P A R O L E S D E V E N D E U R S

Vivre ensemble : en mer, à la montagne, sur la route… dans la vie de chaque jour n’est

pas une « chose » aisée. Chacun de nous avons nos propres aspirations, nos propres

ambitions ; et pourtant que sommes-nous sans l’autre ? Nous ne savons pas tout, nous

n’avons pas les capacités de pouvoir tout faire. Que nous le voulions ou non, pour vivre

nous avons besoin de l’autre. La vie est un échange permanent. Nous devons tous, non

seulement les drogués et les délinquants, réapprendre à vivre ensemble. Reconnaître

l’autre tel qu’il est. Reconnaître ses compétences. Se respecter. Savoir donner sa con-

fiance. Tout ceci est une nécessité car si chacun tire la couverture à soi, nous risquons

de couler. D’après les propos de Patrick J.

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« Sur la plage de la pointe qui ouvre l’Aber-Wrac’h à l’ouest,contre la femme avec qui je vis, je me suis endormi. » Une phrasetoute simple. Sous la plume de Jean-François Deniau, dans sondernier témoignage « Survivre », elle prend une dimensionmétaphysique. Un ultime salut à tous les baroudeurs boulimiques,toujours prêts à de nouvelles aventures.« Nous sommes trop brefs », avait coutume de dire ce finconnaisseur de la fureur du monde. Avait-il enfin trouvé son havrede sérénité dans une échancrure du nord du Finistère ?Il s’agit probablement de l’île de Stagadon, postée à l’entrée desAbers Wrac’h et Benoît, là où la mer entre dans les terres. Sur lalangue de sable, les grains de mica y sont si purs qu’ilsréfléchissent comme autant de poussières d’étoiles. Les estuaires etautres « lieues de grève » se méritent. C’est le mouvement, le vide

et le plein, l’aller et retour des marées. Une réserve de lumièreimmense. Ce paysage mouvant redonne la sérénité aux âmes lesplus tourmentées. Déjà Gauguin, en quittant Paris, avait choisi dese rendre une première fois dans un havre du sud de laCornouaille, Pont-Aven. Partir, pour se réveiller naturellement lematin dans un petit village côtier, entendre un cri de mouette et levent claquer sur les voiles des bateaux de pêche.Ce rapport charnel avec ces côtes de falaises et de dunes, on leretrouve en marchant le long des sentiers du littoral armoricain, surplus de 1000 kilomètres, de Quiberon au Mont-Saint-Michel. Dece dédale de courants et de rochers à fleur d’eau, sont partis desnavigateurs, des aventuriers, des chercheurs de trésors, fascinéspar l’horizon marin, tout aussi capable de les attirer pour mieuxles engloutir.

C A R N E T D E V O Y A G E S

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Entre mer et lande rase, le temps des rondes sous le vent etla pluie battante est révolu. Le randonneur a remplacé ledouanier ou le naufrageur. Il peut choisir les couleurs pourcomposer sa propre palette. Le rose de la roche, le violet etle gris de la falaise de grès, le jaune des ajoncs, le vert desherbes folles, le mauve des bruyères, le bleu azur descriques.Au pays du schiste roi, le culte de la belle pierre est célébré.Des menhirs et des dolmens, laissés dans les champs pourrappeler les temps néolithiques où l’homme enterrait sesmorts. Le four à goémon, combustible précieux pour lespêcheurs. A l’intérieur des terres, quand le vent érode lescalvaires et circule dans les églises sans toit, l’enclosparoissial a conservé à la Bretagne toute son âme. De lasimple croix de granit sur le bord du chemin au magnifiquecalvaire de Tronoën. Cette magie, on la retrouve du côté dela forêt du Nevet, près de Locronan. Les cultes celte, gallo-romain et chrétien se mêlent dans un subtil treillage de lieux

consacrés. Sur les hauteurs du Menez-Hom, l’espace sacrés’ouvre sur la baie de Douarnenez et les caps en mer, lesclochers, les bois et les champs modelés. Pour rencontrer Lug,l’ancien dieu celtique, ou plus simplement le marin pêcheurdéposant sa chique dans la gueule du diable. Une manièrede défier la mauvaise fortune.« Votre propre pays vous construit », explique Louis Guillouxdans « Ma Bretagne ». Jamais, ce piéton infatigable n’aoublié sa ville natale. La plupart de ses ouvrages, il les arêvés et écrits ici, à Saint-Brieuc, au cœur du centremoyenâgeux, arpentant sans cesse les ruelles et les pavés. Ilest souvent parti pour toujours revenir, se faufilant à l’ombrede la cathédrale.Pour venir se recueillir sur le premier lieu de culte, fondé parsaint Brieuc en 580, à l’emplacement d’une fontaine auxeaux dites miraculeuses. Sans doute pour nouer une relationprivilégiée avec le cosmos.Thierry Quintrie Lamothe, écrivain reporter

LES BONS PLANS

Comités départementauxde tourismeHaute-BretagneIlle-et-Vilaine (Rennes)Tél. 02 99 78 47 43www.bretagne35.com

Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc)Tél. 02 96 62 72 27www.cotesdarmor.com

Finistère (Quimper)Tél. 02 98 76 24 42www.finisteretourisme.com

Morbihan (Vannes)Tél. 02 97 54 62 97www.morbihan.com

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C A R N E T D E V O Y A G E S

Il est bientôt 7 heures et le père Jean-MarieLassausse patiente sagement devant lagendarmerie de Médéa (à 80 kilomètresd’Alger). Assis au volant de sa Golf rouge, leprêtre de la Mission de France a rendez-vous,comme chaque semaine, avec l’escorte quidoit le conduire jusqu’au monastère deTibhérine. Soudain, la lourde porte de lacaserne s’entrouvre. Surgissent alors deuxmotards. Le père leur lance un « Salam », puisles suit en trombe sur une dizaine dekilomètres. La route est raide. En ce lundid’avril, une épaisse brume recouvre la régionet ses gorges silencieuses. En gravissant lacolline, à près de 1 000 mètres d’altitude, lecortège passe littéralement au-dessus desnuages et, comme en récompense de nosefforts, le soleil éclabousse la pierre ocre d’uneimmense bâtisse. Tibhérine – en kabyle : lesjardins – est un petit paradis ! La terre estmoite, la lumière verticale et le regard del’étranger panoramique. Arrivés aux portes dumonastère, les motards relèvent le nom desvisiteurs. Sécurité oblige... Il y a quatorze ans,le 21 mai 1996, les sept moines trappistes deTibhérine étaient sauvagement assassinés,leurs têtes retrouvées sur le bord d’une route,deux mois après leur enlèvement. Les moines,ouverts aux villageois musulmans de Tibhérine– qui les pleurent encore –, ne sont donc plus.Reste le monastère. Reste, Dieu merci, le pèreJean-Marie Lassausse ! Cet homme de 59 ansest arrivé en Algérie en 2000 afin d’entretenirle site. « Allons rendre visite aux moines ! »nous convie-t-il. Leurs têtes reposent sous terre,derrière le monastère. Sur un carré de pelouseréchauffé par le soleil matinal, sept plaques demarbre indiquent le prénom de chacun ainsique le jour de leur mort. Christian (leresponsable de la confrérie), Luc (le médecin),Christophe (l’agriculteur), Michel (le cuisinier),Célestin (l’hôtelier) et les frères Bruno et Paul,arrivés la veille de leur rapt pour la réélectiondu frère Christian. L’archevêque d’Alger, MgrBader, insiste sur la vocation « ouverte » dulieu, à l’heure où des moniales de Bethléem,qui pratiquent leur foi davantage dans la con -templation et le secret, voudraient s’y installer.« J’espère une présence permanente », confiele père Lassausse, ajoutant que les chrétiensd’Algérie ne « sont pas là pour faire du nombre,mais du témoignage ». Exception nellement, ilnous ouvre la clôture du monastère, un lieu

traditionnellement interdit aux profanes. Lepassage se fait par une lourde porte en bois,située au fond de la chapelle, derrière laquellese trouvent la sacristie et le cloître, longé defenêtres colorées de style mauresque. Et quandles vitraux sont d’inspiration chrétienne, ilsreprésentent l’agneau pascal et l’abeille,figuration de l’âme, dans un pays de moutonset de miel. Les moines ont toujours eu le soucid’éviter l’ostentation des signes religieux. Il ya bien une immense croix blanche, mais elleest plantée dans la cour intérieure, tout commecette vierge en pierre, originaire de Staoueli,près d’Alger.Les chambres des sept frères assassinés – enlangage monacal, des cellules – n’ont paschangé : toujours un petit lit rouillé en coin,une table, un prie-Dieu et, dans celle de Luc,le médecin, une très forte odeur de médi -caments. Non loin de là, la salle du scriptoriumavec ses tables d’écolier, un Christ sur sa croixet des fenêtres donnant à l’est, où se lève lesoleil, direction face à laquelle priaient lesmoines, l’aube venue.Le père Lassausse nous conduit maintenantvers ce qu’il appelle « l’escalier de la mort »,emprunté par « les cagoulés » la nuit du 26au 27 mars 1996. « Sentant le danger venir,Christian avait décidé de se coucher près dela porte d’entrée pour être réveillé le premieren cas d’intrusion, raconte-t-il. Le soir de leurrapt, les cagoulés ont tapé à la porte et ontdemandé à voir Luc, car ils avaient unblessé. » Point de blessé, les terroristes ontabusé de la bonté des frères pour pénétrerdans le monastère, puis les enlever.Dans une pièce adossée à la chapelle,punaisée sur un tableau noir, une feuille jauniepar le temps couverte d’une petite écriture sansratures. C’est le testament du frère Christian, «Quand un à-Dieu s’envisage...», rédigé deuxans avant cette funeste nuit de 1996, et quirestera comme un des plus beaux textes du XXe

siècle. La conclusion s’adresse à son bourreau :« Et toi aussi, l’ami de la dernière minute, quin’auras pas su ce que tu faisais. Oui, pour toiaussi je le veux, ce merci, et cet « à-Dieu« envisagé de toi. Et qu’il nous soit donné denous retrouver, larrons heureux, en paradis,s’il plaît à Dieu, notre Père à tous deux.Amen ! » Et bien sûr : « Inch’Allah ! »Saïd Mahrane

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N A T U R E - P L A N È T E

l’objet du mois : la balle de tennis

en partenariat avec www.terraeco.net

Sur le court central de Roland-Garros, lasphère jaune file comme l’éclair. Mais

il faudra 2 500 ans pour queDame Nature digère son

caoutchouc.

Federer aime la planète.La preuve ? Il s’échine àexpédier ses matchs, uti -lisant ainsi un minimumde balles. Un vrai gesteécolo quand on sait que

Mère Nature digère mal lecaoutchouc. Celui utilisé pour

fabriquer les balles de tennispeut persister dans l’envi ron -

nement jusqu’à 2 500 ans. Joueursdu dimanche, vous avez bien lu : il faut

25 siècles pour venir à bout de chaque petite sphère de 53 grammeségarée dans le jardin du voisin ! Les balles de compétition, elles, seréutilisent en entraînement, puis pour les initiations dans les écoles detennis. Et après un à deux ans d’une existence frappée, elles finissentleur vie à l’incinérateur. Ce destin est partagé par les 14 millions deballes vendues chaque année en France.

CADEAUX AUX ASSOCIATIONSEn 2008, la Fédération française de tennis (FFT) a profité desInternationaux de France pour lancer l’Opération balle jaune. Objectif :récupérer 40 000 balles usagées dans sept ligues pilotes dans unpremier temps, puis dans les 36 ligues nationales. Mais avant de selancer, la FFT devait tout de même vérifier que le jeu en valait lachandelle. Autrement dit : les balles jaunes sont-elles recyclables et quepeut-on en faire ? Arnaud Louveau, responsable Equipement etrecherche de Labosport, un laboratoire de certification d’équipementssportifs, a dirigé l’étude : « Comme on ne refait pas des balles avecdes balles, il fallait trouver une filière de valorisation pour ce matériau.Nous avons identifié que le même type de caoutchouc de très hautequalité est utilisé pour fabriquer des pneumatiques et des sols sportifs. »Alors va pour les pistes d’athlétisme, les revêtements de gymnase… Etpuisque la FFT veut allier écologie et action sociale, ceux-ci serontofferts à des associations. Restait à trouver des partenaires pour assurerla chaîne de recyclage. Premier set : le transport. « Une société devalorisation des déchets, Coved, a accepté d’assurer la logistique du

recyclage des balles usagées gratuitement », se félicite Gaël Bonnaire,responsable Equipement, et cerveau de l’Opération balle jaune. Deuxième set : le broyage en granulats. Recam, un recycleur de pneus,produit les granulats dans son usine de Nouan-le-Fuzelier, prèsd’Orléans, à l’œil également. « Broyer les 40 000 balles d’une liguereprésente à peine une demi-journée de production », détaille GaëlBonnaire. Pas grand-chose donc au vu du bénéfice médiatique querapporte ce petit service.

Troisième set : la transformation. Direction Amiens cette fois, oùEnviroSport modèlera les sols sportifs à partir des granulats. Fin mai,juste avant le début de Roland-Garros, la FFT devait ainsi remettre sapremière livraison au centre de rééducation d’enfants handicapés àVoisenon, en Seine-et-Marne. Dans ce département, la ligue a récolté,la saison dernière, 51 000 balles qui ont été utilisées pour la réalisationd’un revêtement de 112 m2. Soit la surface d’un demi-terrain de tennisenviron : un maigre résultat « L’Opération balle jaune a une rentabilitéécologique difficile à justifier, notamment à cause du transport », avoueArnaud Louveau, de Labosport. Pour que son bilan CO2 passe au vert,il faudrait, selon lui, récupérer environ une balle sur quatre mise sur lemarché français. « Mais même si l’on est loin du compte, ce projet estun gage de bonne volonté de la part de la Fédération. Et questioncaoutchouc, les balles de tennis ont un impact négligeable comparéaux pneus », relativise-t-il.

DESTINATION PATTAYA Pourquoi ce parallèle ? C’est que pneumatique et balle de tennis sontde la même trempe caoutchouteuse. Leurs industries ont donc toutintérêt à se rapprocher. C’est le cas à Pattaya, en Thaïlande, où lefrançais Major Sports a implanté une usine, en s’associant àBridgestone, le spécialiste des pneus. Ce dernier fournit l’usine enmatière première, explique Laurent Blary, chef de produit chez MajorSports : « Le caoutchouc, qui mélange du naturel et du synthétique,arrive déjà pétri et additionné des solutions nécessaires. » Des produitschimiques ? « Secret industriel », rétorque-t-il. C’est dans l’usine dePattaya que les différents éléments de la balle sont formés et assemblés.Une fois les demi-sphères moulées reste à les réunir. Avec de lacolle chimique ? « Secret industriel », brandit-il encore. À Pattaya, les360 employés de l’usine fabriquent 30 millions de balles par an.

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– ils servent de filtres pour les liquides les plus divers : impuretés dans un réservoir

d’essence, grumeaux dans une préparation culinaire, particules tombées accidentel-

lement dans un récipientetc…

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C ’ E S T M A L I N

BÉBÉ NE VEUTPAS MANGER ?PAS DE PANIQUE !Une cuillerée pour Maman, une pour Papa… Quel parent n’a jamais

rusé face à un enfant qui grimace devant son assiette ? Dans un

ouvrage très pratique, deux journalistes s’efforcent de dédramatiser les

refus alimentaires du jeune enfant de 0 à 6 ans. Pourquoi mon enfant

ne mange-t-il pas ? Est-ce passager ? Et s’il souffrait d’un trouble

alimentaire ? Toutes les réponses sont dans ce guide.

Mon bébé refuse de manger, de Valérie Saab et William Memlouk, Editions Jouvence (en

collaboration avec PsychoEnfants), 160 pages, 8,5 e

Autre ouvrage recommandé aux parents de jeunes enfants : un livre de

recettes pour leur faire découvrir différents aliments et sortir du

classique jambon-purée ! Bouillie d’abricots aux céréales, flan

d’épinards au maïs, poulet croustillant… Plus de 50 plats sont

proposés pour satisfaire les papilles dès l’âge de 5 mois.

Une cuillère pour Maman, par Arielle Rosin. Toquades Editions, 96 pages, 6,90 e

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D É T E N T E

Le tour du mondesolidaire ou voyagerla main tendue

Damien Artero a parcouru le monde à tandemavec son amoureuse pendant plus de 2 ans ;ils ont tiré de ce voyage une première série télédiffusée sur France 3 et sur la chaîne Voyage.Et publié, chez Géorama, le récit de leur tourdu monde à tandem : « Le Grand Détour ».Le couple prépare de nouveaux voyagesà tandem, avec cette fois leur petite fille Liriodans la remorque. Macadam publiera, dansles prochains numéros, les plus belles étapesde ce premier tour du monde à vélo. Prélude.

Nous sommes mille et cent à entreprendre un jour de parcourir la terre,de vivre l’aventure, de se convertir au nomadisme dans son appareille plus simple (que d’aucuns appelleraient le numadisme), et beaucoupparmi nous conçoivent naturellement qu’une telle entreprise se fondesur un vœu solidaire. Entre vœu pieu et réalisation concrète, il n’y aqu’un pas, pourtant malaisé, parfois, souvent, à franchir, car c’est làun monde où le fossé guette. Le monde de l’humanitaire et duvolontariat. Il est comme le chemin de l’Enfer, pavé de bonnesintentions, qui peuvent se solder par des petites catastrophes locales,et il est de surcroît peuplé de mauvaises gens animées par le gain facileet le détournement de bonne volonté à des fins lucratives personnellescomme malhonnêtes.À l’ère de l’Internet, le contact virtuel, d’un bout à l’autre de notre jolieplanète, est communément admis et pratiqué. Des réseaux tels que lestous nouveaux WinWingo.org et Synngo.com, ou encore le désormaisgargantuesque Idealist.org, répertorient des initiatives locales, desONG, des associations, partout sur le globe. En 3 clics, il estdésormais possible de se projeter mentalement dans un chantier deconstruction d’orphelinat au Népal, de s’imaginer en train de sauverles oursins au large du Chili ou encore soutenant l’effort scolaire desminorités du Yunnan ou du Ladakh. C’est un point de départ richissime et un réseau efficace, que nous-mêmes avons employé et déployé, à l’aube d’un voyage qui se révéladurer deux ans et demi, autour du monde, à tandem, un voyage quenous avons, en totale immodestie, appelé « Le Grand Détour ». La passerelle Internet nous aura ainsi permis, rapidement, d’établir unpremier contact avec des organismes solidaires et volontaires de par

le monde, de cerner les profils de pléthore de structures humanitaireset d’en extraire la substantifique moelle ; mais rien ne saurait remplacerle contact, le vrai. Celui d’une main dans une autre, et d’un regardplanté dans son vis-à-vis. C’est un peu comme chercher l’âme sœur sur Meetic. Le profil peutprésenter d’avantageux arguments et la réalité, un jour plus lointain,décevoir, quand elle ne provoque pas carrément d’épineux problèmes– arnaques en tous genres, abus, mauvais traitements.Ainsi avons-nous rendu visite, chez eux en Belgique, aux fondateursde la Casa Negro José, trouvée sur Idealist.org ; c’est une maisond’accueil pour les enfants de la rue, implantée à Oruro, en Bolivie.D’un simple échange d’emails nous sommes vite passés à une sincèreet spontanée amitié qui préfigurait le bon travail que nous ferions, uneannée plus tard, quand les roues de notre tandem nous mèneraient àla Casa pour 2 mois de volontariat et de tournage de documentaire.

Certes, nous n’avons pas pu ainsi rencontrer en chair et en os tous lesacteurs de la solidarité avec lesquels nous devions collaborer pendantnos deux années et demi de voyage. L’ONG Migdan, qui siège àGrenoble, chez nous, fut plus facile à découvrir que nos amis Anish etAnit, les Népalais de l’organisation VolNépal, à Chitawn, près de lafrontière indienne. Dans ces cas où seule la passerelle Internet nouspermettait d’établir un contact, nous avons cru pouvoir nous fonder surnotre instinct – et une batterie d’échanges mail. Le bilan est largementpositif. On appellera cela la chance.Damien Artero

www.planeted.eu

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P U B L I C I T É

« J’ai découvert PriceMinister un peu par hasard. Je voulais vendredes bouquins que je ne lisais plus et des CD que je n’écoutais pluspour me faire un peu d’argent. En une semaine et demie, j’ai venduquatre articles ! Depuis je vends régulièrement et l’argent que jegagne m’est très utile pour pouvoir payer mes études médicales »titoune64 - membre depuis le 28 mars 2005

Avec la crise et les fins de mois difficiles, de plus en plus de Françaisont recours à la vente sur Internet pour arrondir leur fin de mois. Selonle baromètre du commerce entre les internautes 2009 réalisé parOpinionway pour PriceMinister, ils sont plus de 30% à penser quevendre sur Internet permet d’augmenter ses revenus, soit une haussede 3% par rapport à 2008.* Et parmi ces milliers de vendeurs, ilssont de plus en plus nombreux à se tourner vers le sitePriceMinister.com : avec son positionnement « tiers de confiance » etsa prise en main rapide, le site rassure les vendeurs débutants.PriceMinister est devenu le 1er site de e-commerce en France en avril2010 (source : audience Nielsen Médiamétrie Net Ratings) et sepositionne comme le site de référence pour ceux qui souhaitent vendresur Internet. Ce sont aujourd’hui des millions de membres qui achètentet qui vendent régulièrement sur le site et plus de 10 000 qui envivent.Pour autant, malgré l’enthousiasme affiché, les freins à la vente surInternet demeurent : la peur de ne pas être payé, le fait de payer desfrais de mise en vente et la complexité de la mise en vente figurent

parmi les raisons le plus souvent citées par les internautes français.Face à ces freins, le modèle de PriceMinister rassure et met enconfiance les vendeurs :

« Au début j’hésitais à vendre sur Internet car j’avais peur de ne pasêtre payé. Puis un ami m’a conseillé PriceMinister en me disant quele paiement de mes ventes y était garanti. Et en cas de problème, leSAV de PriceMinister est là pour m’aider. Depuis je vendsrégulièrement et cela me permet d’avoir une revenu supplémentairechaque mois. » jeje9208 – vendeur depuis le 1er septembre 2009.

PriceMinister offre des garanties uniques aux vendeurs : garantie depaiement et gestion rapide des litiges grâce à son SAV. De plus au fildes années, le site a su développé des applications pour rendre lavente toujours plus simple et intuitive. Par exemple, la mise en ventedes produits culturels (CD, DVD, jeux vidéo) se fait en quelques clicsgrâce aux codes-barres : il suffit de choisir son prix et l’état du produitet votre annonce est en ligne. Le site reste aussi à l’écoute de ses vendeurs et sait évoluer en fonctionde leurs besoins : il a lancé début 2010 la mise en vente par lot surcertaines catégories de produits, ainsi que la PriceTV (annonce vidéo).

En conclusion, comme le dit biboun30 - vendeur depuis le 26 août2004 : « PriceMinister et moi, c’est une histoire qui dure. On s’estrencontré sur un moteur de recherche. Je l’avais déjà aperçu audétour d’un site, mais, je n’avais jamais osé l’aborder. Un jour, j’ysuis allé, et depuis, je ne regrette pas une seconde. De suite, ça acollé entre nous. J’ai commencé notre relation comme acheteur. Cas’est tellement bien passé et la confiance aidant que j’ai franchi lepas, comme vendeur. Là, un feu d’artifice; j’ai mis un produit envente, et 48h après, il était vendu ! Ensuite, je l’ai présenté à mafamille et mes amis. Ils l’ont adopté tout de suite. Maintenant, notrehistoire roule, on se voit tous les jours, et on n’envisage pas uneseconde de se séparer. »

*réalisée auprès d’un échantillon de 1109 personnes, représentatif de la population des internautesfrançais âgés de 18 à 65 ans, selon les critères de sexe, d’âge, de CSP de la personne interrogée,de région et de taille d’habitat.

Retrouvez Macadam sur PriceMinister :

www.priceminister.com/boutique/MACADAMJOUR

Et vousqu’avez-vousà vendre ?

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D É T E N T E

par Michel Hannequart,de Ludipresse, www.les-mordus.comJOUER

mot mystère océans et mers :un mot de 8 lettres

solut ion du dernier problème : PANDORE

mots fléchés n°1

MISÉREUSE

TRÈS DRÔLE

TOUT PETIT OISEAU

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CORPS CÉLESTE

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CATÉGORIE

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SE PARLE EN INDE

PRÉJUDICESAVARIÉE

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ELLE A UN ÉCRAN

DÉSERT ARABE

MAÎTRE DU TONNERRE

ORIENT

FAIRE TAIRE

ABRIS POUR BATEAUX

INDIQUE LE GENRE

COULE EN SUISSE

CHIFFRE

ID EST

CHOISIT

DIRIGÉ

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POT-DEVIN :VOYANT EXTRA CUPIDE

PROTOCOOL: Y'A DU LAISSER ALLERDANS LES RÈGLES DE BIENSÉANCE

mots sculptéspar Bruno Usannaz, sculpteur et ausculpteur maison,« Maître en mots, spécialiste du mettre en mots ».par Kato, pour les illustrations.

RIFIFISC :DÉMÊLÉ AVEC LES FISCAUX

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sudoku niveau facile sudoku niveau difficile

sudoku ?en japonais ce mot signifie chiffre unique.Le jeu est un puzzle à chiffres. Le but du jeuest de remplir la grille avec des chiffres allantde 1 à 9, en partant de certains chifres déjàdisposés dans la grille. La grille est composéede régions de neuf carrés 3x3 formant unegrille de 9x9. Chaque ligne, colonne et régionne doit contenir qu’une fois chaque chiffre…bon courage !

sudoku niveau moyen

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IDIOT

ÉMOUSSER TITRE

OTTOMAN

SOUHAITÉE

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Horizontalement1. Membrane du corps -

Forte tête.2. Excès - On n'entend que lui.3. Peut se dire d'un frère -

Porter atteinte.4. Dynamique - Sous la tête.5. Chanteur français -

Démonstratif.6. Changer de voix - Cuirs.7. Au milieu d'une dent -

Inflorescence - Vieille ville -Grecque.

8. Caractère propre à un payssitué sur une ou plusieurs îles.

9. Formations végétales -Graisse de porc.

10. Premier repas - Carrossier.11. Technétium - Facile.12. Il souffre d'une insuffisance

thyroïdienne - Ouïes.

Verticalement1. Rejeté - Imite le marbre.2. Versant - Cohésion.3. Libéré d'un devoir moral -

Propre et soignée.4. Couleur locale -

Impertinence.5. Prière - Stade larvaire

des diptères.6. Passoire - Espace de temps.7. Pas vif - Obtenu -

Mousseux italien.8. Votant - Agit avec sans-gêne.9. Fille d'Harmonia -

Outils des horlogers.10. Truc - Taches sur la cornée.11. Sortait de la bouche

du curé - Escompte.12. Petit rongeur - Fournis.

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168234957

425987613sudoku difficile

NCPHOU

DESOPILANTT

COLISLAIDE

YETITROTTER

SBLEUTETU

ASTREETEOS

IRISEURDU

OTEESTEERG

ESTPORTSA

MUSELERHUIT

SELECTIONNE

GEREESERINE

MISÉREUSE

TRÈS DRÔLE

TOUT PETIT OISEAU DADAIS

SENTIER

VAUT 3,1416 CERCLE

LUMINEUX

MAL D'OREILLE TRESSER

ACCUEILLE L'OEUF

MOYEN INDIRECT

PAQUET

HOMME DES NEIGES

MOCHE

CUL-DE-SAC

MARCHER VITE

FAIT TORT À

CORPS CÉLESTE

NOUVEAU VENU

ENTRELACER

OPINIÂTRE

ÉLIMINER

DÉBUTE EN JUIN

CATÉGORIE

CLAVICULE

EN DÉSACCORD

COLORÉ

DÉDUIT

SE PARLE EN INDE

PRÉJUDICES AVARIÉE

ESTONIEN

ELLE A UN ÉCRAN

DÉSERT ARABE

MAÎTRE DU TONNERRE

ORIENT

FAIRE TAIRE

ABRIS POUR BATEAUX

INDIQUE LE GENRE

COULE EN SUISSE

CHIFFRE

ID EST

CHOISIT

DIRIGÉ

ALCALOIDE VÉGÉTAL

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ENTENTEOO

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AVENUESUREE

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mots fléchés 2

mots croisés 1

mots croisés 2

RSAESD

FANTOMATIQUE

GUEPEROUET

DALLEPETALE

IEROSALES

ILSEMISET

LEPREPASSE

RAMELOISP

RAIDESSNOB

ODINTEQUILA

INEPTEREIS

USERESPEREE

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L'AMOURPÉRIODE DE

TEMPS

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FORMULÉS

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J

par Alexandre Delovane. Testez gratuitement vosaffinités amoureuses sur www.alexandredelovane.com

C bélier 21 MARS - 21 AVRILAmour : Cet été pour les couples, tout est calme etfeutré. Vos relations conjugales sont placées sous lesigne de l’harmonie et de la complicité. Si vousvoulez maintenir ce climat privilégié, vous devezfaire les concessions nécessaires. Profitez de sesvacances pour privilégier les ambiances entre amis.Les célibataires, en cette période d’été et dedéplacements, l’ambiance est favorable à unerencontre amoureuse au cours d’un voyage. Alorsrestez attentif à ceux ou celles qui vous entourent etvivez ce bonheur magique. Famille : Vos relations avec vos parents et lespersonnes plus âgées de votre entourage sont trèsagréables. Il est fort possible que certains vousviennent en aide, notamment sur le plan matériel. Travail : Dans le travail, des résultats sont de grandeefficacité durant cette période. Vous marquez despoints importants dans votre carrière, et ceux quicomptent vous mettre des bâtons dans les roues enauront pour leurs frais. C’est durant l’absence decertaines personnes que vous pouvez fournir desefforts considérables et en avoir la reconnaissance.Santé : Votre corps a une assez bonne résistance.

D taureau 22 AVRIL - 21 MAIAmour : Pour les couples, un climat rassurant etpositif en amour durant cette période de l’été. Onpeut même penser que certains couples, sont bénisdes dieux sur le plan conjugal. En clair: Le bonheurest au rendez-vous avec, dans certains cas, lanouvelle d’un futur bébé !Les célibataires, dans vos relations amoureuses,méfiez-vous d’une tendance à vouloir que l’autrereste ou devienne conforme à ce que vous désirez.Ceci étant, vous pouvez espérer un coup de foudrede dernière minute, à ne pas rater cette merveilleuseminute !Famille : Le climat familial dans l’ensemble estpositif. Mais évitez de vous montrer trop autoritaire.Travail : Des succès dans votre travail, vous enremportez! Seulement, rien ne vous est facilité, etvous devez travailler dur pour faire reconnaître vosqualités et grimper les échelons de la hiérarchie. Enfait, vous ne croyez qu’aux vertus du travail et de larigueur, et c’est pourquoi vous réussirez tout demême à tirer votre épingle du jeu.Santé : Vous vous sentez en excellente forme et vousavez même du tonus à revendre. Il faut simplementvous montrer vigilant, sur les risques de troublesdigestifs et alimentaires, mais sans gravité.

e gémeaux 22 MAI - 21 JUINAmour : Pour vous les couples, cela promet unepériode très agréable côté cœur. L’entente estparfaite au sein de votre couple. Si un problèmesurgit, vous vous mettez ensemble à le résoudre,sans lui laisser la possibilité de perturber votreharmonie.Pour vous les célibataires, les flirts et les aventuressont assez satisfaisants. Mais la discrétion estnécessaire si vous ne voulez pas que votre réputationen pâtisse. Le mieux est de faire ce safari amoureuxdans un milieu où vous pouvez opérer incognito.Famille : Avec vos parents ou les personnes âgées devotre entourage familial, vos relations sont sanshistoire.Travail : Ça bouge dans votre vie professionnelle. Seschangements ne sont pas forcément négatifs maisavec beaucoup d’incertitudes. Vous devez travaillervotre intuition et votre bon sens pour aller vers lesbons choix et les bonnes décisions. Sachez prendredu recul face à certaines situations stressantes. Celapeut vous faire penser à une période de test mêmesi ce n’est pas forcement le cas.Santé : Si vous avez quelques petits soucis de santé,vous les abordez de façon très positive, et la chancede trouver le bon médecin et le bon traitement.

j cancer 22 JUIN - 21 JUILLETAmour : Pour les couples, amour rime avec passionet vous risquez de vous retrouver très vite au nirvana.Au menu de cet été, goûter intensivement aux joiesamoureuses. Vous affichez votre bonheur dans lesréunions mondaines et savourez à deux le meilleurde la vie. Les célibataires, vous êtes aussi comblés. L’intimitése fait plus délicieuse que jamais, et vous n’avezplus qu’un désir: rester le plus longtemps possiblesous la même couette comme des adolescents !Famille : Excellente complicité avec votre conjointpour discutez ensemble de toutes les questionsconcernant votre vie familiale. Belle complicité avecles enfants. Travail : Une meilleure technique de travail rend vosefforts plus payants. Vous pouvez ainsi faire preuvede compétence et réaliser plus de progrès dans vosactivités quotidiennes. Santé : Vous vous sentez au mieux de votre forme.Vous avez même envie de démarrer une nouvelleactivité, un nouveau hobby. Cela serait excellentpour calmer votre tension.

g lion 22 JUILLET - 21 AOÛTAmour : Très bonne période pour les couples, quirêvent de passer des moments de calme en tête àtête. Profitez de votre complicité pour organiser unjour de solitude à deux, loin des tracas du monde.La créativité dans votre couple est d’actualité.Pour les célibataires, une rencontre importante estdécisive et peut bien devenir dans le futur l’hommeou la femme de votre vie. Famille : Vous vous mettez en quatre pour faire plaisirà ceux que vous aimez, et vous créer une ambiancechaleureuse dans votre foyer. Méfiez vous, malgrétout, de votre émotivité. Travail : Vos affaires remontent en flèche grâce à unréajustage très habile de votre situation. Si voustravaillez en équipe, vous avez un véritable réservoird’idées. N’ayez pas peur de faire des suggestionstrès osées: elles peuvent être bien appréciables. Argent : Vous êtes bien tenté d’économiser plus quenécessaire par crainte de l’avenir. Cela n’a rien demauvais dans vos décisions et peut même être utile.Santé : Tout va pour le mieux sur le plan santé. Maisattention à vos excès de gourmandise qui risquentde fragiliser votre système digestif!

h vierge 22 AOÛT - 21 SEPT.Amour : Cet été, les couples ne doivent pas avoir àse plaindre au niveau de leur vie conjugale.Disponibilité et petites attentions sont au rendezvous à l’égard de votre conjoint ou partenaire et vousvaut d’occuper à ses yeux une place de choix. End’autres termes, il ne peut plus se passer de vous !Pour les célibataires, les désirs d’aventures vousmènent par le bout du nez. Emballement, coup defoudre, mais aussi déception et surprise pas toujoursagréable sont possibles. Accrochez-vous!Famille : Harmonie et sérénité dans votre viefamiliale grâce à vos efforts. Vous vous attachez àéviter les heurts avec votre entourage proche, et vousêtes très bon médiateur. Travail : Votre situation professionnelle est stable etsans histoire. Sauf si vos sauts d’humeur deviennentdifficile car à force de ronchonner, de contester,voire d’agresser vos collaborateurs collègues, vousallez finir par vous mettre tout le monde à dos ! Santé : Tout ce qui touche à l’eau vous est plusbénéfique que jamais, justement parce quel’élément eau est en vedette pour vous cet été.Buvez beaucoup d’eau en dehors des repas, profitezde la thalassothérapie…

HOROSCOPE DE L’ÉTÉ

D É T E N T E

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Page 23: Macadam été 2010

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D É T E N T E

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GI balance 22 SEPT. - 21 OCT.Amour : Les couples, vivent une période agréableplacée sous le signe de l’harmonie et du désir!! Vousavez donc le vent en poupe. Des projets au niveaude l’habitation doivent se décider voir même seconcrétiser.Les célibataires, peuvent espérer une période plusfaste sur le plan amoureux, avec, pour nombred’entre vous, une rencontre par le biais d’un nouvelentourage amical qui peut devenir décisive etheureuse.Famille : La vie de famille est placée sous le signede la stabilité et d’une certaine rigueur. Si vous avezdes enfants qui paressent trop, montrez-vous plusindulgents et tout rentrera dans l’ordre.Travail : Vous avez envie d’affirmer vos ambitionsprofessionnelles avec plus de force. Vous obtenez lessuccès dont vous rêvez, à condition de ne pas tropfanfaronner et d’éviter les provocations inutiles. Lesprojets de création d’entreprises ou de signature decontrat ainsi que le domaine commercial sontfavorisés.Santé : Bonne résistance de fond. Seuls quelquesmalchanceux souffrant d’une affection doivent semontrer plus vigilants.

F scorpion 22 OCT. - 21 NOV.Amour : La tendance de votre vie de couple est plutôtharmonieuse. Évitez toutefois de froisser votrepartenaire en adoptant une attitude trop charmeuseou provocante vis-à-vis des personnes de l’autre sexequi entrent en contact avec vous. Les célibataires, vous avez envie de papillonner,sans forcément chercher à vous stabiliser. Votreattitude fait que les rencontres ne débouchent surrien de concret et de sérieux pour le moment. Famille : Vous éprouvez le besoin de retrouver vosracines profondes. Ne vous privez pas de cettesatisfaction. Renouez avec certains membres devotre famille dont vous n’avez plus de nouvellesdepuis longtemps. Travail : Quelques déceptions sont à craindre dansvotre métier. Rien de grave. Mais ceux d’entre vousqui comptent sur une promotion ou qui espèrent voirleurs efforts reconnus doivent encore patienter.Santé : Vous ne manquez pas de vitalité, et pouvezfaire face sans fatigue à une vie quotidienne trèsanimée. Mais attention tout de même, votrerésistance physique à ses limites, de la nervosité està craindre.

K sagittaire 22 NOV. - 21 DÉC.Amour : Pour les couples, vous avez droit à unecertaine animation dans votre vie amoureuse.Certains d’entre vous en profitent pour énormémentdiscuter, s’aimer, et aussi se disputer! En somme,pas de risques de s’ennuyer avec votre conjoint oupartenaire. Pour les célibataires, des coups de cœur en amitiésont importants et vous emmènent vers desambiances inoubliables et aussi vers des histoiresidylliques peut être éphémères mais pleines de joieset d’amour!Famille : Bon climat familial, cependant évitez deconjuguer famille avec argent, des divergencesd’opinion peuvent alors apparaître.Travail : Cette période n’est pas aux grandsbouleversements dans votre travail. Profitez-en pourconsolider vos relations humaines et faire uneévaluation de vos propres compétences. Seuls lesimpatients qui veulent réussir à n’importe quel prixrisquent d’avoir des difficultés.Santé : Sur le plan purement physique, vous êtes enassez bonne forme. Ceci dit, faites attention auxexcès qui peuvent vous valoir un peu de nervosité oude découragement. N’en profitez pas pour jouer lesmalades imaginaires!

l capricorne 22 DÉC. - 21 JAN.Amour : En couple, cet été, vous voguez de surpriseen surprise, de dispute en dispute. Pourtant, loin desortir traumatisé de cette crise, vous êtes d’attaquepour refondre intégralement votre couple.Les célibataires, vos relations sentimentales vousprocurent les plus vives et les plus grandessatisfactions. Vous n’hésitez pas à faire les premierspas. Cette attitude vous réussie. Famille : Vos rapports avec les membres de votrefamille vous demandent de la patience. Vousétablissez des relations de confiance avec vosproches, il est possible qu’ils aient besoin de votreaide. Travail : Vous pouvez compter sur une réelleamélioration sur le plan professionnel. Votre viequotidienne au travail est moins stressante, et vousobtenez plus facilement les résultats que voussouhaitez.Santé : Cette période de stress influence votresecteur santé. Ne dramatisez pas ! Ménagez-vous,dormez davantage et mangez léger.

a verseau 22 JAN. - 19 FÉVRIERAmour : Pour vous les couples, vous êtes favoriséspar de beaux moments à vivre et votre relationconjugale devient plus intense. Vous filez le parfaitamour avec votre conjoint ou partenaire. Vous vousdépassez en disant certains mots d’amour ! Pour les célibataires, risque de coup de foudre pourbon nombre d’entre vous. Une seule idée : Vousmarier le plus tôt possible !Famille : Si vous avez des enfants, vous savez fairepreuve de plus de douceur, vous rendant compte quec’est la meilleure façon de les ramener à la raison. Travail : Si vous êtes en train de vous débattre aveccertains problèmes liés à votre travail, sachez qu’unemutation, un voyage, un déménagement peut être laclé pour vous permettre de les résoudre. De toutefaçon, la chance devrait vous suivre.Argent : Vos relations proches vous aident à protégervotre bourse plus que vous ne le faites vous-même. Santé : Vous vous portez aussi bien que possible,faisant preuve d’une endurance exceptionnelle. Sivous en avez l’idée ce sera une bonne période pourprendre soin de votre corps.

b poissons 20 FÉV. - 20 MARSAmour : Pour les couples, cet été votre vie conjugaleest au centre de vos préoccupations, la passion estau rendez-vous pour beaucoup d’entre vous. Il estprobable que certains décuplent leur charme etrendent le partenaire encore plus amoureux.Les célibataires, vos émotions sont à leur comble.Vous sentez que l’amour n’est pour vous qu’uneombre plutôt insaisissable. Ne désespérez pas. Famille : Toutes vos initiatives pour la famille sontaccueillies avec enthousiasme. N’oubliez pas detenir compte de la personnalité de chaque membrede votre maisonnée.Travail : Une véritable stabilité professionnelle est envue, ce qui laisse présager une vie facile dans lecadre de votre activité. Votre situation est en cemoment solide, et vous n’aurez rien de grave àredouter. Santé : Vous avez un regain de tonus, d’énergie etd’optimisme. Si vous avez subi de sérieusesépreuves physiques dernièrement, vous allez vers unrétablissement.

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Horizontalement1. Porte un paréo - Achever.2. Aime avec excès -

Partie du quotidien.3. Pour le vainqueur -

Connaissances superficielles -Note.

4. Verticaux - Jaune.5. Sorte de monnaie

d'échange -Personnage de La Fontaine.

6. On en fait des semelles -Passe à Évreux.

7. Arme de cow-boy - On ygarde des restes - Dieu.

8. Elle adore faire des toiles -Sur le derrière.

9. Dignité d'un princemusulman - Est intrépide.

10. Adverbe -Moyen de communication.

11. Constitue - Jeune daim -Préfixe.

12. Affluent de la Seine -Va à l'aventure.

Verticalement1. Instrument de musique.2. S'oppose à l'ubac -

Début d'opinion - Elle pue.3. Interjection - Dépression -

Caché.4. Hors du mariage.5. Roman de Jean-Paul Sartre

(La...) - Qui a les moyens.6. Attendu de bien des gens -

Sainte ou pas, elle faitdes ravages.

7. Bien des essaims -Superficie.

8. Chômé - Entrelacer.9. Rayures.10. Prêt pour la douche -

Renvoi - Acabit.11. Rendre plus silencieux.12. Il peut s'y former des pierres -

Foutu - Pour égoutterles bouteilles.

mots croisés n°2

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