Lys blanc 4

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Projet intergénérationnel mené à la maison de retraite du Lys Blanc avec des collégiennes de 5e du collège Penn Ar Chleuz.

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Dans le cadre d'un projetintergénérationnel enpartenariat avec la maison deretraite du lys Blanc, 7 élèvesde 5e 3 opérant en binômeont fi lmé et collecté lessouvenirs d'école de 6résidents.Puis, s'appuyant sur lematériel des fi lms réalisés, i lsont rédigé pour 3 d'entre euxune autobiographie à lapremière personne racontantleurs souvenirs d'école desannées 1 930 / 40 avant etpendant la seconde guerremondiale.Ce projet, renouvelé depuis 3ans et impliquant des élèvesvolontaires, s'inscrit dans unepolitique de solidaritéintergénérationnellefavorisant le partage et la

convivial ité inscrite dansl 'agenda 21 du collège.L'élève de 5e devient un(en)quêteur de mémoire surle thème de l'école d'hier àaujourd'hui et prendconscience de l'évolution desmodes de vie etd'enseignement.De plus, le col légien construitsa personnalité à travers unenouvelle dimension citoyenneet personnelle, cassant lesstéréotypes envers lespersonnes dites dépendanteset laissant ainsi la place àl'écoute et l 'acceptation del 'autre. Grâce à cet échangeleur permettant de seconfronter au viei l l issement,l 'élève (re)trouve des valeurset du souffle pour se projeterdans l 'avenir.

Depuis 1 882, l ’école primaire est gratuite et obligatoire grâce à JulesFerry, ministre de l 'instruction publique sous la 3ème république. Uncertificat d'Etudes Primaires obtenu vers l 'âge de 1 2 ans clôture leprimaire.Les objectifs de cette école républicaine sont : apprendre à lire, à

écrire, à compter et à aimer sa patrie pour devenir un bon

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"Je m'appelle Rolland. J'ai 84ans. J'ai vécu en Algériefrançaise. A l'époque, c‛est laguerre. L'Algérie est une coloniefrançaise. J'y suis resté jusqu'àmes 14/15ans. A l'école je suisun écolier très insouciant maisheureux. Malgré les difficultés,je reste joyeux. Mon écoleprimaire est située dans lequartier des Quatre Moulins surla rive droite dans le quartier deRecouvrance. Je vais dans uneécole non mixte à pied ou à vélo.Dans les classes nous sommes

une trentaine d'élèves. Nouscommençons la journée à 8h pourfinir la matinée à 11h. Nousreprenons les cours à 13h30 etpour terminer la journée à 17h.En classe nous possédons destables, avec dessus des porte-plumes, des plumes, des encrierset de l'encre. En-dessous il y ades casiers. Autour de nous setrouvent des bibliothèques, desplanisphères et des globes etdevant, des estrades avec lebureau du professeur".

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"En classe nous possédons des tables, avec dessus des

porte-plumes, des plumes, des encriers et de l'encre".Salle de classe d'une école primaire des années 1 940 à 60 avec destables qui disposaient d'encriers encastrés contenant de l 'encre violette -dans laquelle les élèves trempaient leurs porte-plumes pour écrire surdes cahiers à carreaux ou à double-l igne -, l ’estrade sur laquelle se

trouvait le bureau de l’enseignant, avec, derrière, le tableau noir, lescraies et la brosse de feutre et au mur les tables de multipl ication et dedivision, la carte de France avec les départements (que l’on connaissaitpar cœur) les régions et les comptoirs français, l ’anatomie du corpshumain, et quelquefois l ’atlas mondial.

Une carte de la population française pardépartement et. . . le fameux tableau noir.

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"Je vais vous raconter une journée d'école. Le matin je me lève à 6h30, jem'habil le, me brosse les dents puis je déjeune et je m'assure que mesdevoirs sont tous faits. Je révise mes leçons. Je suis fin prêt pour al ler àl 'école. I l est 7h30. Sur le trajet, j ’aperçois quelques camarades. A lacampagne, les enfants viennent souvent de loin. Chaussés de sabots, nousparcourons des chemins diffici les.Une fois arrivé au portai l de l 'école, je retrouve tous mes copains. Quand lacloche sonne, nous nous rangeons par deux et en silence. Nous passonsdevant les professeurs qui inspectent la propreté de nos mains et nousentrons en classe en chantant une chanson de marche. I l faut ranger lessabots au fond de la classe. Puis nous gagnons nos places en silence etnous attendons l 'autorisation du maître pour nous asseoir. Ensuite leprofesseur fait l 'appel et note les absences".

"Au programme : leçons de choses, à nouveau lecture etécriture, dessins ou travaux manuels".

Les matières étudiées en primaire sont : la lecture, l 'écriture, larécitation, les mathématiques et l 'histoire-géographie entre autres.

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"De temps en temps ils nous arrivent de faire un peu degymnastique. C'est souvent une récréation qui seprolonge par quelques exercices. Nous apprenons lesmouvements dans la cours, à plat ventre sur des bancs.Lorsque 1 7h sonne, nous rangeons hâtivement l ivres etcahiers dans les sacs. Au coup de sifflet, de la petiteporte à fronton s'échappent, comme une volée demoineaux piai l leurs, de joyeux écoliers quiredeveviennent graves, lorsqu'i ls passent devant lemaître. I ls se serrrent la main et se disent : Au revoir ! ÀDemain ! ".

Les élèves récitent par coeurde nouvelles poésies ou desfables au tableau devant toutela classe chaque semaine. Sil 'élève ne se trompe pas et metle ton il reçoit un bon point.Avec 5 images il a le droit àune grande image.

"Les leçons commencent avec la morale.L'objectif est de faire connaître les droits etdevoirs du citoyen par une une maximeécrite au tableau en rapport avec la viefamil iale, la vie en société, l ’ instruction, lesrègles de vie coporel le. A titre d'exemple : i lfaut toujours obéir à sa conscienc; rendreheureux son vieux père et sa viei l le mèreest le plus doux des devoirs; l ’ instructionest un trésor; celui qu’on emporte toujoursavec soi; i l faut en faire bon usage lapolitesse est un fonds qui ne coûte rien etrapporte beaucoup; i l n’est si bon pain quecelui qu’on a gagné; le respect de la loi estle premier devoir du citoyen ; sans la loi i ln’y a que la force etc……Pour l 'écriture, nous recopions volontiers laphrase de morale du jour. Quand le coupde sifflet retentit, nous nous précipitons

dans la cours pendant 1 5 minutes. Tout lemonde rie et se bouscule. Nous jouons auxbil les ou avec nos toupies. Onze heuressonne enfin, c'est l 'heure du repas. Certainsréchauffent leur assiette sur le poêle de laclasse et déjeunent sous le préau ; d'autresmangent chez eux de la soupe chaude.L’après-midi, dès 1 3h, le maître fait denouveau l'appel, puis nous étudionsl 'histoire et la géographie.Heureusement la récréation arrive pour sedégourdir les jambes. Le reste de lajournée se passe rapidement. Auprogramme : leçons de choses, à nouveaulecture et écriture, dessins ou travauxmanuels. Les garçons dessinent plus queles fi l les qui apprennent plutôt la couture.Nous terminons la journée avec le chant".

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"Certains écoliers restent à l 'étude le soir. C'est une classeprolongée où le maître reprend une partie des cours de lajournée. Les autres élèves rentrent chez eux en vélo, en car outout simplement à pied. Quand je rentre chez moi, je goûte et jefais mes devoirs. Vers 20h mes parents m'appellent pour al lermanger. Après avoir fini de manger, je retourne dans ma chambreterminer quelques devoirs et réviser mes leçons.Une fois que j'ai terminé, je prépare mon sac pour le lendemain,puis je me mets en pyjama et je fais ma toilette. Je dis bonne nuità mes parents. Et je révise encore une fois mes leçons avantd'al ler me coucher".

Avec le cartable en cuir, la trousse de l'écoliercontenant crayons de couleur, gomme, pinceaux,compas, etc.

Le fameux porte-plume Sergent-Majoravec ses plumes à tête de mort !

Après la classe, une à deux heures d'études pour apprendre ses leçons...

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"Je m'appelle Marguerite. Je suisnée en 1 922, j 'ai donc 80 ans. Jesuis résidente au Lys Blanc, unemaison de retraite médical isée.Je vais vous raconter l ’écoled'autrefois. Durant toute laprimaire, j 'habitais à Guingamp.Mon école n'était pas mixte. El leétait réservée uniquement pourles fi l les.L'éducation scolaire était faitepar des rel igieuses. El le étaitobl igatoire vers quatre ou cinqans.

J'al lais à l 'école à pied carj 'habitais à la campagne etl 'école était juste à 1 50 mètresde chez moi. en primaire,quelques personnes s'habil laienten uniforme. Mais à partir del 'école secondaire, on pouvaits'habil ler de la façon dont onvoulait.Tout d'abord, j ’avais école lelundi, mardi, mercredi, vendrediet le samedi. Mes jours de reposétaient le jeudi et le dimanche".

"Durant toute la primaire, j 'habitais à Guingamp. Mon

école n'était pas mixte. Elle était réservée uniquement

pour les filles".

Dans les années 1 930, 40 ou même 50, fi l les et garçonsallaient dans des écoles séparées avec des instituteurspour les garçons et des institutrices pour les fi l les. La mixitén'existait pas. Sur les photographies, certaines élèvesportent des blouses.

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"Nous étudions le français,l 'algèbre et la géométrie(ou mathématiques),l 'histoire, la géographie etla leçon de morale (ouinstruction civiqueaujourd'hui), le chant et lesport (éducation physiqueet sportive). Ma matièrepréféré était le français etcel le que je détestais,l 'histoire. En sport, nousfaisions du basket ou de lagymnastique.Dans une journée, onavait deux récréations,une le matin et une l’aprèsmidi. El le durait environ 20

minutes. Le vendredi et lesamedi, les récréationsétaient plus longues qued'habitude. Pendant larécréation, on s'amusait enjouant à la marelle, aubil les, à la corde à sauteret aux osselets. Le premieravion que j'ai vue, c'étaitau moment de larécréation, le bruit de cetteavion ma surpris, depuisce jour là je m'en rappelletrès bien.La récréation terminée,nous avions l 'obl igation denous ranger par deux"."Le vendredi et le samedi, les récréations

étaient plus longues que d'habitude. Pendant

la récréation, on s'amusait en jouant à la

marelle, au billes, à la corde à sauter et aux

osselets".

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"Dans la classe, i l y avait des tables pour deux. Nous écrivionsavec de l'encre et des plumes Sergent Major. Le professeurécrivait sur un tableau noir avec des craies. Dans la classe il yavait aussi des bibl iothèques le long du mur au fond de laclasse. Le bureau du professeur était surélevé par une estradedevant le tableau noir. Je rangeais mes affaires dans uncartables,Quand nous n'étions pas sages, nous étions punis. Nousall ions «au coin», au piquet dans un coin du mur, en portant unbonnet d'âne. Un jour j 'ai été punie car je discutais avec macamarade. Nous n'avions pas le droit de parler à deux car onavait l 'habitude de dire : «Quand on est deux, le diable est aumil ieu». Quand on se tenait correctement, on obtenait à debons points qui pouvaient améliorer nos notes. Quand nousparl ions breton, on se faisait frapper".

"Quand nous n'étions pas

sages, nous étions punis.

Nous allions «au coin», au

piquet dans un coin du mur,

en portant un bonnet d'âne".

Les élèves d'aujourd'huiapprécient leur chance de nepas subir l 'humil iation dubonnet d'âne.

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"Durant mon année scolaire entroisième, le professeur nousavait annoncé que nous all ionsrentrer chez nous pendantplusieurs jours car la guerrevenait d'être déclarée. Moi etmes camarades n'avions pasconscience de la gravité de cetévénement. Nous ne savionspas ce que cela signifiaitvraiment. Lorsque le professeurnous l 'a annoncé, nous avonstous explosé de joie car nousétions autorisés à rentrer cheznous. Pendant la guerre, la sal lede classe n'était pas chauffée,ce qui n'était pas très agréable.J 'étais pensionnaire dans uninternat et comme c'était laguerre, des allemands sontvenus dans ma chambre etcel le de ma sœur, mais i ls nenous ont rien fait et sont al lés

dans les chambres des autresfi l les.Pendant les vacances scolaires,c'était toujours la guerre. Je nepouvais donc pas trop sortir oualler jouer dehors, car c'étaitdangereux. Mes parentsm'avaient autorisé à sortir. I lfal lait juste que je respecte lal imite qu'i ls m'avaient accordée.Pendant les vacances je restaischez moi faire mes devoirs.J 'ai fait des études jusqu'à mes1 8 ans mais certains jeunesitravail laient déjà vers 1 5/1 6 ans.Dans mon école, on pouvaitfaire des études au moinsjusqu'au «bachot». Au final, lesenseignants étaient sévèresmais justes, c'est ce qui m'a faitaimer l 'école. Je garderaitoujours un bon souvenir demes professeurs".

Les bombardements et les combats aériens il luminentle ciel nocturne avec les projecteurs al lemandscherchant les avions, les balles traçantes montantdans le ciel et les fusées éclairantes jetées par lesavions anglais ou américains; Le bruit des tirs decanon de D.C.A. , les sifflements des bombes etd'explosions sont restés gravés dans la mémoireauditive des écoliers. En cas d'attaque aérienne, lapopulation se réfugie dans les abris".

Pges d'un journal de guerre (1 939 - 1 945) tenu par un écolier.

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Je suis âgé de 80 ans donc né en1 933. Je m'appelle Yves. J'ai toujoursvécu à Brest. J 'ai fréquenté l 'écoleprivée de la Congrégation del’ Immaculée Conception, entre la rueVictor Hugo et la Place Sanquer. dansle quartier de Saint-Martin. J 'habiterue Leveau, non loin de là, derrière lecimetière de Saint-Martin. C'est uneécole l ibre - «skolargroaz» en breton -,tenue par des rel igieux prêtres deconfession catholique.Les prières y sont obligatoires, huitfois par jour; le matin en arrivant,avant la récréation, après la récréation

et la même chose l'après-midi. Celledu matin est la plus longue, près d'unquart-d'heure. Chaque jour j 'assiste àune leçon de catéchisme pendant unedemi-heure. Pour nos cours, nousdisposons de livres et de cahiers quenous rangeons dans nos pupitres, dessortes de tiroirs ouverts sous lestables. Nous écrivons avec desplumes Sergent-Major à têtes de mort.Nos doigts sont souvent tâchésd'encre et c'est diffici le à faire partir.Nous sommes quarante élèves parclasse en moyenne.

L'école congréganiste placeSanquer dans le quartier de Saint-Martin.Ambiance dans la sal le de classe :un élève triche, l 'air de rien, sur sonvoisin. L'écrit se fait à l 'encreviolette avec une plume Sergent-Majour que l 'on remise dans unplumier sous son pupitre à la fin de

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"Je me souviens surtout des leçonsd'arithmétique et des récitationscollectives. Après les cours, ce sontles heures d'études pour réviser lefrançais et l 'arithmétique et faire nosdevoirs. Ma matière préférée est laphysique où j'aime faire desexpériences. Mais je déteste lescours de français, surtoutl 'orthographe et la récitation, mon pirecauchemar quand il me faut ânonnerpour les apprendre.

Pendant les récréations du matin etde l 'après-midi nous jouons aux bil les,aux osselets ou à la marelle.A la fin de l 'année scolaire, un peuavant le 1 4 jui l let, date officiel le de findes cours, une cérémonie derécompenses pour les élèvesexcellents ou méritants est organisée.Je suis très heureux d'être enfin l ibrejusqu'au 1 5 septembre, jour dereprise des cours".

Cours de morale :

L'écolière modèle

"Ma matière préférée est la

physique où j'aime faire des

expériences. Mais je déteste

les cours de français, surtout

l'orthographe et la récitation,

mon pire cauchemar quand il

me faut ânonner pour les

apprendre".

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De doux sourirestémoignent d'unecomplicité partagéeentre les jeunes etles résidentes.

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Le 1 4 mai 201 3, septélèves de 5e du collègePenn Ar Chleuz ontrépondu à l'invitation d'ungroupe de résidents de lamaison de retraitemédical isée (EHPAD) duLys Blanc. C'est avecbeaucoup de plaisir qu'i lsont participé à la sortie enrade de Brest sur leZoha, vedette de lasociété Azénor.En compagnie de treizerésidents, qu'el les ontrégul ièrement visités à lamaison de retraitevoisine, les collégiennes

ont apprécié la balladecommentée, du port decommerce jusqu'à lapointe de Plougastel,bravant la forte houleconjuguée à la pluie et aubrouil lard.Malgré le manque devisibi l ité, l 'ambiance étaitau partage et à la francherigolade face aux assautsrépétés des vagues. Cequi a permis de dériderles résidents, beaucoupmoins ravis desconditions cl imatiquesplutôt désastreuses.

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Des souvenirs d'écoles mis enscène par les résidents et lescollégiennes

A partir des textes réalisés par les élèves du collègede Pen ar C’hleuz en lien avec les résidents des LysBlancs, nous travail lerons sur la mise en scène dusouvenir d’école.Nous réaliserons des portraits de résidents et desportraits de collégiens qui interprétent le souvenir deces derniers (ex : une femme assise sur un banc sesouvient qu’el le jouait à la marelle quand elle étaitpetite. Cette action du souvenir sera mise en scènepar avec un collégien).

Autour du thème de l’école, les résidents etles collégiens créeront un dialoguephotographique en associant leurs mises enscènes respectives, créant ainsi un va-et-vient entre le passé et le présent. Lesouvenir sera matérial isé dans une bulletype bande dessinée qui flottera au dessusdu personnage principal de la scène. Pourchaque composition, un collégien jouera lerôle d’un résident quand il avait lui mêmel’âge d’être écolier.

Mariojn Viot et Marion Plumet,

plasticiennes.

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Nos remerciements vont à Marguerite, Rolland et Yves dont les témoignages,complétés par ceux d'autres résident(e)s du Lys Blanc, nous ont permis de mener àbien notre projet avec l 'aide des plasticiennes Marion Plumet et Marion Viot.

Emil ie, Sarah, Jul ie, Marie, Tiffany, El ise et Eva-Lou.