Lyon News Avril

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LYON NEWS Actualité Société Economie Politique Magazine Christophe Willem à Lyon, une journée de star Dossier du mois POLITIQUE Élections : mode d’emploi JUSTICE Tabassé et laissé pour mort ENVIRONNEMENT Lyon en Provence, c’est pour bientôt CULTURE Exclu Interview Michel Fugain Interview Laurence Ferrari LOISIRS Resto : Menu de légende chez Christian Têtedoie Auto : la nouvelle Panda n°3 Avril 2012

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Lyon News Avril 2012

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LYONN E W S

Actualité Société Economie Politique Magazine

Christophe Willem

à Lyon, une

journée de star

Dossier

du mois

POLITIQUEÉlections : mode d’emploi

JUSTICETabassé et laissé pour mort

ENVIRONNEMENTLyon en Provence, c’est pour bientôt

CULTUREExclu Interview Michel Fugain

Interview Laurence Ferrari

LOISIRSResto : Menu de légende

chez Christian TêtedoieAuto : la nouvelle Panda

n°3 • Avril 2012

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SOMMAIRESOCIETEBrèves 4Ordures : les raisons d’une grève dure 5

POLITIQUEÉlections : mode d’emploi 6

JUSTICETabassé et laissé pour mort 10Le procès de l’auto réduction s’est auto dissout 11

ECONOMIEInnorobo, le monde de demain à la cité internationale 12Vaporetto relie la confluence à St Paul 13

HISTOIREDe Gerland à la Guill’ : 100 ans d’histoire au cœur de Lyon 14

MONDETGV : Francfort se rapproche de Lyon 16

URBANISMEL’Hôpital Édouard Herriot fait peau neuve 18

ENVIRONNEMENTLyon en Provence, c’est pour bientôt 20

DOSSIER DU MOISChristophe Willem, une journée de star à Lyon 22

SPORTCap’ Taine Léo, la graine de champion de l’Asvel 26L’Ol féminin, entre ombre et lumières 27

CULTUREÉvénements, musique, cinéma, théâtre, expo, dvd, livres, internet, hi-techInterview télé : Elisabeth Teissier, Michel Fugain, Laurence Ferrari 28

LOISIRSSélections bar, resto... 42La boite à malice de Sophie B : Interview de Cris 46Menu de légende chez Christian Têtedoie 48Auto, Fiat Panda, une voiture 100% féminine 50Shopping déco par Sandrine Michel Chambon 52Shopping mode : Saxbridge, Smart, Tramp’s 54Beauté 62Remise en forme 64Horoscope 68

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La Frapna opposée au TGV Lyon-Turin“La réalisation d’une nouvelle ligne, avec ses impacts très lourds, ne semble pas être justifiée par les études disponibles à ce jour”, a écrit la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna), à la ministre du développement durable Nathalie Kosciusko-Morizet. L’association es-time que la construction d’une ligne de TGV entre Lyon et Turin n’est justifiée ni pour le transport de voyageurs ni pour le fret. Dans un document de 29 pages, la Frapna alerte sur le danger que la

nouvelle ligne ferait courir aux zones humides traversées et donc à la biodiversité. Elle préconise la modernisation de la ligne de fret existante et l’augmentation de la capacité des lignes TER entre Lyon et Chambéry/Grenoble.

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SOCIETE

Les pervenches se modernisent

Toni Musulin au cinéma

Les banques plus chères à Lyon qu’à Paris

C’est la fin des PV accrochés der-rière l’essuie-glace. La Ville de Lyon équipe actuellement ses per-venches et policiers municipaux de mini tablettes numériques. Elles permettront de transmettre le

numéro d’immatriculation directement au Centre national de trai-tement des amendes à Rennes, qui enverra par courrier la contra-vention au domicile du titulaire de la carte grise. Une nouvelle procédure pour éviter le vol des timbres-amendes et les erreurs de transmission. 685 806 PVs ont été dressés en 2011 à Lyon. La ville compte 70 agents au service du contrôle de stationnement et 350 policiers municipaux. M.A.

Les tarifs bancaires en Rhône-Alpes sont les plus chers de France, selon un comparatif du site choisirmabanque.com. Prenant en compte le prix d’un ensemble de prestations, dont une carte bancaire internationale, cinq retraits mensuels dans des distributeurs d’autres banques, l’accès au compte par Internet ou encore la mise en place de prélèvements, le site a calculé un coût total annuel de 105,12 euros en Rhône-Alpes, soit 16,11 euros de plus qu’en Ile de France, la région la moins chère. Une analyse toutefois infirmée par UFC Que choisir qui, en comparant d’autres prestations, a trouvé le résultat inverse, selon le Progrès. M.A.

Le braquage spectaculaire de Toni Musulin sera adapté en mai au ciné-ma. François Cluzet (Intouchables) jouera le rôle du célèbre convoyeur de fonds, qui a détourné son propre camion et dérobé 11,6 millions d’euros. Le film, produit par Philippe Godeau (Largo Winch), est inspiré du livre Toni 11,6 de la journaliste Alice Géraud (Libération). On ne sait pas encore si le tournage aura lieu à Lyon. M.A.

Affaire Neyret : un avocat lyonnais mis en examen

L’avocat lyonnais David Metaxas, connu pour sa proximité avec Michel Neyret, a été mis en examen, jeudi 22 mars. Il a été arrêté dans le cadre de l’affaire de corruption présumée dont répond l’ex-numéro deux de la PJ de Lyon.

Transféré à Paris, le jeune pénaliste très média-tique a été gardé à vue pendant 48 heures, puis placé sous contrôle judiciaire. Connu pour son goût des dossiers médiatiques ou touchant au grand banditisme, David Metaxas fréquentait les mêmes soirées lyonnaises que le policier. Il avait souvent défendu des malfaiteurs arrêtés par Neyret.

Le commissaire, mis en examen pour corrup-tion, trafic d’influence, association de malfai-teurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel, est écroué depuis octobre 2011 à la prison de la Santé à Paris.

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SOCIETE

Le feu couvait depuis quelques se-maines au service propreté du Grand Lyon. Les éboueurs s’opposaient alors à un appel d’offres qui réservait l’intégra-lité de Lyon et Villeurbanne à des pres-tataires privés, ne laissant au service pu-blic que les communes périphériques.

“Nous avons mis trois ans à optimi-ser nos rondes, grâce aux GPS ins-tallés dans les camions”, s’insurgeait alors Djamel Mohamed, secrétaire géné-ral de la CGT propreté. “Si nous per-dons Lyon et Villeurbanne, ce sera le privé qui en profitera alors que nous devons tout recommencer.”

Une réorganisation derrière laquelle le syndicat voyait poindre la privatisation complète du service. “A Gerland, en 1 km on ramasse 1 tonne d’ordures. A Lissieu, pour le même résultat, il faut faire 10 km. En 2017 (date de la prochaine renégociation, ndlr), ils vont nous dire qu’on est trop cher et tout donner au privé”, ana-lysait le syndicaliste.

Dès le 29 février, les syndicats ont déposé un préavis de grève reconduc-tible pour le 12 mars. Malgré quelques rencontres avec la direction, le dossier n’avançait pas. Le 12 mars au matin, 38% des agents cessaient alors le travail. Un taux qui devait grimper jusqu’à 48% les 20 et 22 mars, avant de décroître.

Au Grand Lyon, on n’avait cesse de rap-peler que les entreprises privées ont

déjà en charge la moitié du territoire communautaire : la moitié de Lyon et Villeurbanne ainsi que 44 communes extérieures. “On ne privatise pas, on réorganise”, clamait Thierry Philip, vice-président à la propreté, chiffres à l’appui. Un redécoupage nécessaire, selon lui, pour ne pas favoriser les titu-laires actuels des marchés de collecte, lors du nouvel appel d’offres.

Une réorganisation qui ravissait d’ail-leurs les maires de nombre de com-munes périphériques, contents de re-passer en régie publique. “La qualité des prestations privées dans cer-tains endroits était délicate”, a dû concéder Bruno Coudret, le directeur de la propreté.

Entre-temps, le mouvement se durcis-sait. Les grévistes se mettaient à blo-quer tour à tour l’accès à l’incinérateur de Gerland et les sorties des deux dé-pôts de Gerland et Villeurbanne. Dès le mercredi 14 mars, plus aucun camion ne sortait. Un blocage auquel le tribu-nal de grande instance mettait fin une semaine plus tard.

En parallèle, les négociations conti-nuaient entre la direction générale du Grand Lyon et les syndicats, à raison d’une réunion tous les un à deux jours. La fatigue aidant après plus de deux se-maines de grève, les agents ont fini par faire une croix sur la collecte à Lyon et Villeurbanne et concentré leurs reven-

dications sur les conditions de travail. En ligne de mire : la promesse de ne plus travailler tous les samedis.

Actée dans un accord de 2003, la pro-position d’un samedi chômé sur deux n’avait jamais été mise en œuvre. En échange de l’abandon des villes centre, les syndicats voulaient alors obtenir de ne plus travailler du tout le samedi. Une revendication délicate, puisque 9 villes périphériques sont collectées 6 jours sur 7 : Bron, Ecully, Rillieux, Caluire, Vaulx-en-Velin, Saint-Priest, Vénissieux et Francheville.

Autre sujet de négociation : la pénibilité du travail. “Les accidents du travail sont anormalement élevés chez les moins de 30 ans”, soit le gros des troupes, reconnaît Bruno Coudret. En cause, le fini-parti, qui permet aux éboueurs de rentrer chez eux, une fois leur ronde terminée. Un dispositif qui les incite à hâter le travail au détriment de leur santé. Dans le temps, il permet-tait à certains d’avoir un deuxième em-ploi. “Les jeunes n’en veulent plus. Ils sont déjà contents d’en avoir un”, analyse Patrick Jigaret, secrétaire général CGT. “Ce qu’ils veulent est de pouvoir rentrer chez eux, faire du sport ou s’occuper de leur fa-mille.”

Tous ces sujets sont à l’ordre du jour d’un groupe de travail qui devait être mis en place pour le 4 avril.=M.A.

Ordures : les raisons d’une grève dure

Les poubelles qui débordent, les sacs de détritus qui s’amoncellent dans les rues, entre 40 et 50 % de grévistes tous les matins : du jamais vu à Lyon depuis les années 70. Pourquoi la grèvea-t-elle duré aussi longtemps ? Quelles étaient les revendications des uns et des autres ? Outre la redistribution des cartes entre le publicet le privé, les conditions de travail ont été au centre des tractations, tout commele fameux fini-parti.

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Elections : mode d’emploi

Le département du Rhône compte 1247 bureaux de vote, soit environ 1 bureau pour 985 inscrits. Un ratio qui se situe en haut de la fourchette préconisée par le législateur, qui recommande de ne pas excéder le nombre de 800 à 1000 électeurs inscrits. Les bureaux de votes se trouvent le plus souvent dans les écoles et mairies d’arrondissement. Ils doivent être accessibles aux personnes handicapées.

Chaque bureau de vote est composé d’un président, d’au moins deux assesseurs et d’un secrétaire. Par ail-leurs, chaque candidat peut exiger la présence d’un délégué habilité à contrôler toutes les opérations élec-torales. La loi indique que “les bureaux de vote sont présidés par les maire, adjoints et conseillers munici-paux dans l’ordre du tableau. A leur défaut, les prési-dents sont désignés par le maire parmi les électeurs (volontaires, ndlr) de la commune.”

Habituellement, les bureaux de vote sont ouverts de 8h à 19h dans le Rhône et jusqu’à 20h dans les grandes villes (Lyon, Villeurbanne, Bron, Saint-Priest). Sachant qu’un électeur entré à temps, a le droit de glisser son enve-loppe dans l’urne même après l’heure de fermeture.

Une fois le dernier bulletin dans la boîte, commence le dépouillement. L’ouverture des enveloppes et la lecture à voix haute du bulletin doivent être effectuées par deux

personnes différentes. Les noms inscrits sur les bulletins sont notés sur des feuilles de pointage, là aussi par au moins deux personnes différentes. A la fin du dépouil-lement, le secrétaire du bureau consigne les votes et le déroulement du scrutin dans un procès-verbal et le pré-sident proclame le résultat.

Lyon vote à droiteLyon a toujours voté un peu plus à droite que la moyenne nationale. Voire très à droite. Jean-Marie Le Pen y a long-temps réalisé des scores supérieurs qu’au niveau natio-nal. En 1988, il a obtenu 2,4 points de plus et en 1995 encore 1 point. Ce n’est qu’en 2002 que la tendance s’est inversée, le candidat frontiste arrivant (de peu) en troisième position au premier tour, derrière Lionel Jos-pin, avant de décrocher complètement en 2007 (6,47% à Lyon contre 10,44% au niveau national).

Quant au second tour, Lyon n’a jamais voté à gauche. Français Mittérand y a toujours été distancé avec 46,6% en 1981 et 45,02% en 1988, tandis que Lionel Jospin a été battu à plates coutures en 1995 avec 40,67% contre 59,33% pour Jacques Chirac. Ce n’est qu’en 2007 que le résultat lyonnais correspondait à 2 centièmes près au score national. =M.A.

4 180 274 Rhônalpins sontinscrits sur les listes électorales. Ils n’étaient que 4 003 707 en 2007, soit une hausse de 4,4%. Environ 95% des Français majeurs installés en Rhône-Alpes possèdent leur carte d’électeur. Ils pourront donc voter aux prochaines présidentielle et législatives. Comment fonctionnent ces élections ? Lyon News vous dit tout.

POLITIQUE

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4 180 274 Rhônalpins sontinscrits sur les listes électorales. Ils n’étaient que 4 003 707 en 2007, soit une hausse de 4,4%. Environ 95% des Français majeurs installés en Rhône-Alpes possèdent leur carte d’électeur. Ils pourront donc voter aux prochaines présidentielle et législatives. Comment fonctionnent ces élections ? Lyon News vous dit tout.

Horaires 12h - 14h30 • 19h - 22h30

Vendredi et Samedi 19h - 23h

21 rue du Bât d’Argent, 69001 Lyon

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POLITIQUE

Mi-autobiographie, mi-manifeste politique, la deuxième édi-tion du livre Les ghettos de la République vient de sortir. Préfacé par Malek Boutih, l’ouvrage écrit par le député com-muniste André Gerin veut briser “le silence assourdissant sur les banlieues et les classes populaires”.

Mais d’abord, le lecteur apprend que l’élu communiste, troi-sième d’une fratrie de six enfants, fils d’ouvrier-paysan, était un élève bagarreur qui n’aimait pas l’école et avait plusieurs fois failli se faire renvoyer. Entré à 17 ans chez Berliet, il dé-couvre le syndicalisme et adhère au PCF. En décembre 1968, l’enfant du Dauphiné s’installe aux Minguettes, quartier qu’il habite toujours.

Les Minguettes, à l’époque, c’était le grand luxe : “salle de bain, chauffage central, ascenseur, vide-ordures et une étonnante luminosité”, écrit-il, “c’était pour des

gens arrivant de la campagne ou de taudis innom-mables une véritable promotion.”

Puis, les choses commencent à se gâter. La délinquance appa-raît : vitres brisées, voitures incendiés. Dès la fin des années 70, “des catégories sociales entières quittent les Min-guettes : techniciens, cadres, employés, couples.”. Puis, le 16 juillet 1981, les Minguettes s’embrasent pour la pre-mière fois.

Pourquoi ? Derrière le tableau bien sombre brossé par l’ancien maire de Vénissieux, apparaît en filigrane l’immigra-tion. Auteur de la petite phrase “l’immigration n’est pas une chance pour la France”, Gerin pointe ces familles “déracinées, désormais installées dans des paysages inconnus et rébarbatifs”, incapables de s’intégrer, selon lui. Décidé à ne pas “fermer sa gueule”, le député commu-niste part en croisade contre les intégristes et les mafias “qui pourrissent la vie de tout un quartier”.

Avant de proposer 13 mesures, somme toute peu originales : rétablissement de la police de proximité et renforcement des effectifs, prévention et traitement de la délinquance des mi-neurs, création d’un service national de solidarité obligatoire, droit à la formation en alternance, droit au logement... =

Le Publieur, 240 pages, 14 E (eBook : 7,99 E)

Qu’on ne s’y méprenne pas, Raison de plus ! n’est pas une autobiogra-phie. Même si elle estime devoir “à (s)on lecteur quelques éclaircis-sements, dire d’où (elle) parle”, Najat Vallaud-Belkacem se contente de survoler son parcours.

“Je suis devenue française par naturalisation à ma majorité” écrit-elle simplement. Née au Maroc, arrivée en France à l’âge de 4 ans, élevée dans un quartier pauvre de la région péri-urbaine d’Amiens, la jeune

Najat devient étudiante boursière à Sciences-Po Paris. Avant que son par-cours ne l’amène à la Mairie de Lyon, la Région Rhône-Alpes et au Conseil général du Rhône et, peut-être, en juin prochain à l’Assemblée nationale.

La jeune élue raconte ses exploits électoraux, son entrée surprise en 2004 au Conseil régional, sa législative perdue contre Dominique Perben et sa première élection gagnée sur son nom, dans le canton de Montchat. Rares, les anecdotes ne sont pas moins “cocasses” : “Afin de rencontrer les habitants et les acteurs de la cir-conscription, j’organisais des dî-ners chez moi. Un soir, j’ouvre la porte d’entrée à un convive que je n’avais encore jamais croisé. Il entre, me tend aussitôt son manteau et me dit qu’il vient voir

Mme Vallaud-Belkacem. Je lui réponds : Je suis Najat Vallaud-Belkacem. A sa mine déconfite et à son air stupéfait, je comprends qu’il m’a prise pour la bonne.”

Puis, Najat Belkacem aborde les grands sujets qui lui sont chers : progrès et illusions, espoir et résignation, crise, sécurité, écologie, démocratie. Elle cite Coluche et Jean Jaurès, la poé-tesse lyonnaise Louise Labé et Charles de Gaulle, épingle Alain Minc, Gerhard Schröder et Alain Finkielkraut. Un ma-nifeste politique solide, qui ne révèle certes pas beaucoup de surprises, mais prouve que la jeune Najat n’est pas là par hasard. Quelque soit la suite de son parcours, on peut parier qu’il n’est pas près de s’arrêter. = M.A.

Fayard, 223 pages, 15 E

André Gerin veut porter la voix des Minguettes

Raison de plus de s’intéresser

à Najat

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JUSTICE

Confondus par des écoutes télépho-niques et formellement reconnus par des témoins de la scène, Idriss Zamor, 25 ans, et Abderrezak Khakled, 26 ans, comparaissaient le 19 mars devant le tribunal correctionnel de Lyon pour violences volontaires en réunion avec la circonstance aggravante de l’appar-tenance supposée à une religion.

“Il a été agressé parce qu’on estime que c’est un mauvais musulman, car il ne respecte pas certaines pratiques”, a résumé le substitut du procureur de la République de Lyon, Nicolas Hen-nebelle, ajoutant : “Il a été passé à tabac et laissé pour mort parce deux petits délinquants toxico-manes trouvent extrêmement in-supportable qu’un individu soit tranquillement assis à une ter-rasse en train de boire un café et fumer une cigarette. Ce que vous avez fait à la victime est inhu-main. Vous avez violé les prin-

cipes fondamentaux de notre République.”

Resté plusieurs semaines entre la vie et la mort, Amarra Diarra a dû subir une ablation du crâne pendant dix mois pour réduire l’hématome, “l’obligeant à porter un casque en permanence”. Il souffre tou-jours d’“importantes séquelles physiques et neurologiques”, a souligné le magistrat, qui a également évoqué “l’enquête difficile” en rai-son de la “réticence des témoins à déposer”. Dans un “contexte de pressions” et de menaces de “re-présailles”, trois d’entre eux témoi-gneront sous X.

La victime n’ayant pu se déplacer à l’audience, incapable de témoigner, c’est son frère Adama qui raconte : “Il n’a plus toute sa tête, il ne recon-nait pas les gens. Il est gravement diminué et ne peut plus travail-ler. Ça fait mal au cœur de le voir

comme ça. Ces gamins ont détruit sa vie.”

A l’audience, Idriss dira qu’il voulait seulement “séparer les protago-nistes” et qu’il a sjuste donné une “gifle” à la victime. “J’attends depuis deux ans qu’on me démontre que c’est Idriss Zamor qui a fait ça”, a plaidé Me David Metaxas pour qui son client “n’est pas cet intégriste musulman qu’on voudrait propo-ser”. Avant d’ajouter : “Le fait qu’une personne soit assise à la terrasse d’un café, de façon ostensible, dans un quartier connu pour être un lieu de rassemblement de la communauté musulmane, ça a mis le feu aux poudres.”

Idriss Zamor a été condamné à 5 ans de prison ferme, son co-prevenu à 3 ans. Un troisième prévenu, mineur au moment des faits, sera jugé ultérieure-ment. = M.A.

Tabassé et laissé pour mortpour avoir fumé pendant le ramadan

Le 13 aout 2010, Amarra Diarra buvait un café avec des amis à la terrasse d’un snack de la Guillotière (Lyon 7ème), lorsqu’il est violemment pris à partie par des jeunes. Ils reprochent à ce Sénégalais de 45 ans de fumer une cigarette, ce premier jour du ramadan. Les coups pleuvent. Coups de poing, coups de pied, un déchaînement de violence gratuite. Amara, dont la tête heurte le trottoir, tombe dans le coma pendant plusieurs semaines.

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JUSTICE

Le 28 novembre 2007, en plein mouvement de protesta-tion contre la controversée loi sur les libertés et responsa-bilités des universités (LRU), le campus de Bron est occupé. Pour ravitailler les grévistes, plusieurs dizaines d’étudiants (entre 40 et 100 selon les témoignages) investissent vers 18h45 le magasin Leader Price de Bron. Mégaphone à la main, ils proclament une opération “autoréduction”. “Ser-vez-vous, tout est gratuit !”, décrète le mégaphone, tandis que les autres remplissent les caddies. Combien de caddies ? Deux, trois, cinq, les témoignages divergent.

D’autres chargent leurs sacs à dos. Des légumes, des vien-noiseries, du foie gras et des bouteilles d’alcool, mais aussi du chocolat et des bonbons, se rappelle un magasinier. Le directeur et le vigile tentent bien de s’interposer mais ils ne font pas le poids. Les étudiants repartent avec leur butin et rejoignent leurs copains sur le campus.

Alertée par le directeur du magasin, la police débarque en force. Des dizaines de CRS et gendarmes, appuyés par un hélicoptère, selon les étudiants. “C’était impression-nant”, se rappelle l’un des prévenus. Les forces de l’ordre investissent l’amphithéâtre. “Du jamais vu”, s’étrangle Me Olivier Forray, l’un des avocats, qui dénonce une ten-tative de “casser le piquet de grève”. Les policiers font sortir un par un les 77 étudiants présents, pour identifi-cation.

En pleine nuit, à l’extérieur, “dans la lumière blafarde du projecteur d’une voiture de police”, selon les termes de Me Forray, le directeur du Leader Price devra identifier ceux qui ont dévalisé son magasin. Il dit recon-naître “formellement” 13 d’entre eux. Après 48 heures de garde à vue, quelques mois de contrôle judiciaire et 4 ans de procédure, 8 étudiants ont été mis hors cause.

Ce lundi 26 mars, ils ne sont alors plus que 5 à comparaître devant le tribunal correctionnel, dans une salle pleine d’une cinquantaine d’étudiants venus en soutien. Pierre-Antoine, Boris, Olivier, Johan et Yannis se tiennent à la barre, penauds. Ils jurent tous la main sur le cœur qu’ils n’y étaient pas, ou s’ils y étaient ils sont partis avant que cela ne dégénère. Le journaliste y était, mais pour faire des inter-views qu’il a malencontreusement effacées, Pierre-Antoine et Boris ont été vus en même temps à d’autres endroits. Des alibis vérifiés 6 mois plus tard.

Si les explications ne volent pas très haut, le dossier d’ins-truction, lui, rase les pâquerettes. Témoignages vagues, ins-truction bâclée, absence de confrontation, auditions prises dans la précipitation, éléments insuffisants, pas de constitu-tion de partie civile… ce n’est pas la défense qui parle mais le procureur. Il suggère 4 relaxes et une condamnation symbolique, avec dispense de peine et sans inscription au casier judiciaire.

La défense n’a alors plus grand-chose à faire et le juge pro-noncera 5 relaxes, assorties d’excuses “au nom de l’insti-tution”, avant de souhaiter aux prévenus “la pleine réus-site dans vos projets professionnels et personnels.”

Pourquoi fallait-il 4 ans pour en arriver là ? “Le service public de la justice en France est dans un état dé-plorable”, répond Me Bertrand Sayn, l’autre avocat des accusés.= M.A.

Le procès de l’“autoréduction” s’est autodissout

“2007, c’est presque l’archéologie judiciaire.” Le président du tribunal correctionnel de Lyon lève les yeux au ciel. Devant lui, cinq jeunes gens. Quatre anciens étudiants de Lyon 2 et un ex-journaliste de Radio Canut, soupçonnés d’avoir pillé un supermarché un soir de grève. Des faits qualifiés de “vol en réunion avec violence”. Deux heures plus tard, ils repartent avec les excuses du président, au nom de l’institution. Récit d’une audience épique.

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ECONOMIE

12 000 personnes sont allées à la rencontre des robots qui avaient envahi pour la deuxième année consécutive le Centre des congrès de la Cité internatio-nale (Lyon 6ème). Soit 2000 curieux de plus qu’en 2011.

Robot bébé phoque, robot dinosaure, robot prof d’anglais, robot danseur et évidemment robot aspirateur, tout l’uni-vers de la robotique ludique s’était réuni à Lyon. Mais éga-lement nombre de machines industrielles, militaires ou expérimentales. Si la deuxième édition du salon Innorobo a apporté son lot de nouveautés, les stars de l’année pré-cédente avaient toutes à nouveau répondu présent.

La plupart des modèles exposés sont encore au stade de prototype ou destinés à la seule recherche. Toutefois, cer-tains peuvent déjà être commandés par le grand public. C’est le cas du robot bébé phoque du Japonais AIST. La grosse peluche réagit aux caresses, pousse de cris et cligne des yeux. Destiné à lutter contre la dépression ou aider les personnes atteintes de démence, il a un coût : 4600 euros.

Star de la première édition du salon en 2011, Nao, est encore plus cher : 12 000 euros pièce. A ce tarif-là, cet humanoïde programmable d’environ 58 cm de hauteur, qui bouge grâce à 25 articulations, est capable de parler et de danser. 480 universités, laboratoires et écoles l’utilisent déjà pour leurs travaux.

Si une version grand public est prévue, Nao devra encore se trouver des usages concrets. Pour cela, un Nao Store verra prochainement le jour, à l’image des boutiques d’ap-plis pour smartphone. On y trouvera peut-être l’applica-tion présentée au salon par Génération Robots. Elle trans-forme Nao partenaire de jeu de Puissance 4. Et permet de se rendre compte des limitations dont souffre encore cette première génération de robots domestiques. Mala-droit dans ses mouvements, Nao prend ainsi beaucoup de temps à observer le jeu, avancer, glisser sa pièce, puis reculer pour contempler - et commenter - le résultat.

Les sociétés asiatiques en pointeOutre les japonais, les constructeurs coréens étaient à nouveau très présents au salon. Parmi celles-ci, Yujin Robot, qui a présenté plusieurs modèles de machines éducatives, d’ores et déjà utilisées dans certaines écoles coréennes. Elles apprennent l’anglais aux écoliers, ou les amusent avec des jeux et des quiz. Mobiles, ces robots se déplacent dans la classe. Multitâches, ils peuvent tout aussi bien travailler comme serveur dans un restaurant, prendre les commandes des clients, encaisser et appor-ter les plats et boissons. Une quinzaine d’établissements coréens font déjà appel à leurs services.

Un marché en plein boomEntre 2009 et 2010, le marché de la robotique de service à usage professionnel est passée de 13,5 à 16 milliards de dollars, tandis que 8,7 millions robots à usage personnel (domestiques et loisirs) ont été vendus. Dans seulement dix ans, le marché de la robotique est estimé à une cen-taine de milliards de dollars. = M.A.

Innorobo : le monde de demain à la Cité internationale

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ECONOMIE

Idéalement situé au bord de la darse, le nouveau centre commercial de la Confluence dispose de sa propre navette fluviale. Baptisée Vaporetto, en référence aux taxis fluviaux de Venise, elle a pris la mer le 23 mars dernier. Ou plutôt la Saône, car elle relie la darse à Saint-Paul, avec une escale à Bellecour.

Entièrement restauré, le petit bateau a officiellement pris son ser-vice le 4 avril, jour de l’inauguration du centre commercial de la Confluence. Depuis cette date, il effectue une rotation par heure, entre 10h et 21h30, avec un départ à l’heure pile de Saint-Paul et à la demie de la darse.

Avec ses 19,50 m de long et 5,20 m de large, la navette peut accueillir 70 passagers et 10 vélos. Propulsée par deux moteurs électriques, aidés par deux groupes électrogènes à gazole, elle économiserait 40% de carburant selon son propriétaire, la société Unibail, qui gère également le centre commercial. La traversée coûte 1,50 euros. Elle est gratuite pour les moins de 4 ans et les détenteurs de la carte de fidélité (gratuite) du centre ayant effectué un achat dans la journée.

La rénovation a été confiée aux chantiers navals de Saint-Nazaire. “Notre travail a consisté à transformer ce bateau en petit yacht”, explique le designer Jean-Marc Piaton. “Sol en tek, plats bords et entourage des fenêtres en acajou massif, accas-tillages en inox poli contribuent à donner un cachet clas-sique des années 50 ou 60 au bateau.” Une ambiance rétro pour “apporter une transition entre l’histoire du Vieux Lyon et la modernité du nouveau quartier de la Confluence”, com-plète Jean-Marie Tritant, directeur d’Unibail.

Un peu d’histoireLyon et ses fleuves, c’est une longue histoire d’amour. Les fameux bateaux-mouche pari-siens sont nés ici. Produits dans le quartier de la Mouche à Gerland, ils reliaient également Vaise à la Mulatière à partir de 1863. Les bestioles volants avaient alors la côté, puisque les Guêpes et les Abeilles complétaient l’offre fluviale, en naviguant jusqu’à Châlon-sur-Saône. Puis, l’arrivée du train vint concurrencer les bateaux sur les grandes dis-tances, avant que le tramway ne donne le coup de grâce au fluvial.

L’idée ne renait qu’en 2003, lorsque la Biennale d’art contemporain investit la Sucrière. Une na-vette fluviale transporte alors les visiteurs d’un site à l’autre entre la Confluence, Bellecour et la Cité internationale.

Le Sytral, lui, reste hostile aux bateaux. Début 2007, le syndicat des transports lyonnais s’est prononcé contre un projet de batobus, pourtant expéri-menté avec succès à Nantes et bientôt à Bordeaux. La vitesse commerciale des bateaux ne serait pas assez élevée et les embarcadères pas assez nom-breux. “Il a fallu 7 minutes pour manœuvrer et accoster”, a fait remarquer Gérard Collomb lors du voyage inaugural du Vaporetto. Pour le maire de Lyon, le transport fluvial reste une offre de loisir. “7 minutes à chaque fois et vous arrivez à 10h au boulot.”

D’autres projets sont néanmoins à l’étude, comme la mise en circulation d’une navette entre le futur Hôtel Dieu rénové et la Cité internationale, afin de transporter des congressistes de leur hôtel jusqu’au Centre de congrès. Avant de lancer le chantier, le Grand Lyon attend toutefois un retour d’expérience du Vaporetto. Le bateau devra attirer 80 000 à 100 000 voyageurs annuels pour être viable. Une phase de test de deux ans permettra d’évaluer l’attractivité du service.

Un test qui a toutefois débuté sous de bien mauvais auspices, à l’en croire les superstitions des marins. Car, lors du baptême, la bouteille de champagne ne s’est pas brisée du premier coup sur la coque du navire. Un signe de malédiction. Le Costa Concor-dia avait connu pareille mésaventure...= M.A.

Vaporetto relie la Confluence à Saint-Paul

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HISTOIRE

A la création des communes fran-çaises en 1790, toute la rive gauche du Rhône forme la commune de la Guillotière. Rattachée à Lyon en 1852 par le préfet Vaïsse, elle devient le 3ème arrondissement. Coupé une première fois en deux en 1867, le long du cours Lafayette pour donner naissance au 6ème arrondissement, elle est donc à nouveau partagée en 1912.

Le 7ème, tel qu’on le connaît au-jourd’hui est constitué de deux quar-tiers très différents : au nord, la Guillo-tière et au sud, Gerland, avec la voie ferrée comme ligne de démarcation. La Guillotière est le quartier le plus ancien de la rive gauche du Rhône. Ce faubourg s’est développé dès le Moyen âge, à partir de la tête du pont de la Guillotière, alors l’unique pont de Lyon sur le Rhône.

Gerland au sud était longtemps com-posé de fermes dispersées, de jardins et de champs, sur des terres sillon-nées par une multitude de ruisseaux.

Des bras d’eau qui aurait donné son nom au quartier, Gerland venant du celtique gerl, qui signifie eau. Ce n’est qu’au 19e siècle que des travaux d’as-sèchement des marais sont entrepris, libérant ainsi d’importants terrains immédiatement investis par des manu-factures plus ou moins importantes. A l’instar de cet atelier de construction de bateaux, installés dans le quartier de la Mouche et qui a donné à Paris les premiers de ces bateaux qui portent encore son nom.

La place Jean-Macé, elle, a été créée en 1904 sur l’emprise de l’ancien fort du Colombier. La mairie, l’œuvre de l’architecte en chef de la ville de Lyon, Charles Meysson, fut inaugurée le 26 octobre 1912. Après les destructions dues au bombardement allié du 26 mai 1944, la place n’a pris son allure actuelle que dans les années 50, avec la construction des trois grands im-meubles qui la bordent.=M.A.

Place aux festivitésDe nombreuses manifestations ponc-tueront cette année du centenaire, parmi lesquelles :

n une exposition aux Archives municipales qui retrace sur 17 pan-neaux l’évolution de l’arrondissement (jusqu’au 12 avril) ;

n l’inauguration de la fresque sur les murs de la gare Jean-Macé. Sur 24 pan-neaux, elle raconte l’histoire du 7ème (début mai) ;

n la grande fête du centenaire au parc de Gerland avec barbecue géant, spectacles, concerts et feu d’artifice (23 juin).

L’intégralité du programme est dispo-nible sur le site de la mairie : www.mairie7.lyon.fr.

De Gerland à la Guill’ : 100 ans d’histoire au cœur de Lyon

Début mars, le 7ème arrondissement a soufflé ses 100 bougies. Créé par la loi du 8 mars 1912, qui scinda le 3ème

arrondissement en deux parties, il ne prend toutefois sa forme actuelle qu’une cinquantaine d’années plus tard. L’ordonnance du 19 février 1959 lui ampute alors sa partie orientale pour donner naissance au 8ème arrondissement. Des expositions, conférences, projections cinématographiques et une grande fresque, signée CitéCréation, reviennent sur son histoire.

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MONDETGV : Francfort se rapproche de Lyon

Jumelées depuis 1960, la capitale des Gaules et celle des banques allemandes se rapprochent donc un peu plus. “La nouvelle liaison va permettre de développer le tou-risme urbain entre les deux villes”, espère Gérard Col-lomb. Si l’attrait de la Côte d’azur pour les Allemands n’est pas nouveau, “la nouvelle ligne ne doit pas fonctionner en sens unique”, insiste Bernadette Weyland, présidente du conseil municipal de Francfort. Ville qui n’accueille au-jourd’hui toutefois que quelque 65 000 Français par an.

Opérée conjointement par la SNCF et la Deutsche Bahn, la ligne Marseille-Francfort est la première à utiliser les nou-velles rames TGV Euroduplex. Offrant 509 places (dont 182 en 1ère classe) sur deux niveaux, elles peuvent rouler à 320 km/h sur la partie à grande vitesse du trajet.

Un chantier encore inachevéOr, le réseau TGV est encore bien incomplet entre les deux villes. Seuls 140 km du tronçon français sont aux normes. 35 km supplémentaires, entre Belfort et Mulhouse, doivent être réalisés à partir de 2014. Quant aux quelque 150 km de la branche Sud, qui doit relier Lyon à Dijon, aucune date n’est encore arrêtée. A terme, l’achèvement de la ligne à haute vitesse permettra de mettre Francfort à 4h45 de Lyon. Et de rendre le train concurrentiel face à l’avion. Car avec quatre rotations quotidiennes au départ de Saint-Exupéry, le marché est encore largement dominé par Lufthansa.

En attendant, la SNCF tente d’attirer le touriste par le prix. Au lancement, la moitié des sièges (un tiers cet été) ont été vendus au tarif Prem’s, soit 39 euros l’aller simple en seconde (69 euros en première). Le tarif loisir est à 70,80

euros (103,80 euros) et le tarif pro à 118 euros (173 euros).

Depuis l’inauguration de la première ligne à haute vitesse transfrontalière, au départ de Paris, en juin 2007, environ 6 millions de passagers ont déjà voyagé à bord d’un TGV ou d’un ICE, son homologue allemand. Un chiffre que la SNCF souhaite porter à 11 millions d’ici à deux ans, notamment grâce à ce premier itinéraire de province à province.

Lyon s’ouvre aussi vers l’EspagneEn parallèle, l’ouverture de la liaison TGV entre Lyon et Barcelone est pour l’instant toujours attendue pour 2013. Se posera alors avec encore plus d’acuité la question de l’agrandissement de la gare Part-Dieu. Mise en service en 1983 et conçue pour accueillir quelque 35 000 voyageurs par jour, elle en voit aujourd’hui passer le triple. “Il faut une gare à deux étages : un niveau TGV et un niveau TER”, réclame Gérard Collomb. Un projet qui nécessiterait de percer un tunnel de 12 km, entre Sathonay et Lyon et coûterait entre 2,5 et 3,8 millions d’euros.=M.A.

Il avait coiffé sa casquette de chef de gare pour l’occasion.

Gérard Collomb a inauguré vendredi 23 mars la nouvelle ligne

de TGV qui, partant de Marseille, relie Lyon à Francfort.

Empruntant entre Besançon et Belfort la nouvelle ligne à haute

vitesse Rhin-Rhone entre Besançon et Belfort, elle permet

de rejoindre la métropole allemande en 5h55

contre 7h auparavant.

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MONDEAprès les tueries de ToulouseLes musulmans craignent un “11 septembre à la française”

Les musulmans de France risquent de “connaître la suspicion, la xénopho-bie, le racisme latent, la méfiance, le rejet ou le mépris pour une période qui ira bien au-delà de la récupéra-tion politique due à l’élection pré-sidentielle”, redoute le journal algérien Liberté dans un éditorial. “Mohamed Merah a opéré un 11 septembre à la française”, estime pour sa part Ber-trand Monnet spécialiste du terrorisme à l’Edhec dans le Parisien.

La mise en exergue par les médias de “l’origine algérienne” du tueur suscite de l’inquiétude de part et d’autre de la Méditerranée. “On utilise des rac-courcis faciles, des amalgames”, s’offusque Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane de Villeurbanne. “Il ne faut pas jouer sur les divi-sions.” “Sa vie était beaucoup plus en France qu’ailleurs”, renchérit le recteur de la grande mosquée de Lyon Kamel Kabtane, un brin irrité. Et de s’écrier : “Est-ce que pour Anders Breivik, on a dit qu’il s’agissait d’un chrétien d’origine norvégienne ?”

Une pancarte, accrochée à la grille de l’Hôtel de ville clamait, comme pour appuyer ces propos, “Le terrorisme n’a pas de religion ni d’identité”.

Epinglées côte à côte les photos d’An-ders Breivik, de Mohamed Merah, de l’Israélien Baruch Goldstein, qui tua 29 musulmans en 1994, et de Robert Bales, un soldat américain soupçonné du mas-sacre de 17 villageois afghans.

Devant l’Hôtel de ville, Kamel Kabtane, Azzedine Gaci, Laïd Bendidi recteur de la mosquée de Saint-Fons et Benaïssa Chana, président du Conseil régional du culte musulman Rhône-Alpes se sont succédés pour lire un “appel de la com-munauté musulmane”.

“Depuis que l’identité de l’auteur de ces crimes barbares a été divul-guée, la communauté est saisie par le doute”, ont-ils déclarés. “Les respon-sables musulmans de France (...) doivent chercher à comprendre les raisons qui poussent les jeunes à se perdre dans des interprétations extrémistes de la religion, voire à s’engager parfois dans des actes de violence.”

“C’est difficile, s’ils ne viennent pas à la mosquée”, reconnaît toutefois Az-zedine Gaci, fustigeant ces “obscuran-tistes qui œuvrent dans les arrière-boutiques, les sous-sols.”

Mais les responsables musulmans en ont

également appelé à l’Etat. “Nos jeunes doivent avoir les mêmes chances, une bonne formation, un travail”, a réclamé le recteur de la mosquée vil-leurbannaise. “L’islam ne trouve pas sa place”, a déploré Kamel Kabtane “Nous faisons tous des efforts, mais nous nous heurtons à des portes fermées”, a regretté le recteur de la grande mosquée, ajoutant que, selon lui, la laïcité est utilisée comme un “repous-soir” à l’encontre des musulmans.

“Cette tragédie nous accable et nous interpelle en même temps. Elle doit nous inciter à nous ques-tionner pour savoir dans quelle société nous voulons vivre”, a estimé Gérard Collomb quelques heures plus tard lors d’un autre rassemblement. “On voit bien comment un certain nombre de nos quartiers peuvent être source de violence, combien ils génèrent de parcours à la dérive inquiétante. On voit bien comment le sentiment de l’échec d’une vie (...) peut amener à la haine de soi comme à la haine des autres”, a souligné le maire de Lyon, appelant à former une nation “qui rassemble tous ses enfants dans une même volonté de vivre ensemble, de construire l’avenir ensemble.”=M.A.

300 personnes s’étaient rassemblées samedi 24 mars devant l’Hôtel de ville. A l’appel des principaux responsables du culte musulman de Lyon, ils étaient venus dire “non à la haine, non à la violence, non aux amalgames”. Après les tueries de Toulouse, perpétrées par Mohamed Merah, un djihadiste fanatique, ils craignent d’être stigmatisés.

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“Mieux vaut tard que jamais”, avait ironisé Gérard Collomb fin novembre lors d’un point presse. Depuis son ouverture en 1933, l’hôpital a en effet beaucoup vécu et vieilli, tandis que les projets de rénovation se sont suc-cédés sans jamais aboutir. Un premier plan, présenté dans les années 90 par Michel Noir a fini aux oubliettes. Un deuxième projet adopté fin 2001 a été abandonné en 2007 en raison de la situation financière de l’établissement. Deux ans plus tard, l’idée fut à nou-veau relancée. Après quelques études, un projet de 80 millions d’euros a été élaboré. Et aussitôt écarté. “Du rafis-tolage”, a jugé le maire de Lyon. Qui a donc présenté un quatrième pro-gramme.

Construit par Tony Garnier, l’hôpi-tal comprend 22 pavillons, nommés de A à V. Ils sont reliés entre eux par un réseau de galeries souterraines. “L’organisation pavillonnaire est devenue inadaptée au fonctionne-ment d’un hôpital moderne”, note Madeleine Chanteur, la directrice de l’établissement. Les blocs opératoires sont ainsi éclatés sur 10 pavillons dif-férents, tandis que 2 autres accueillent

les services d’urgence et pas moins de 4 bâtiments se répartissent les 84 lits de soins critiques. Le but de la réno-vation consiste donc à regrouper au maximum ces services.

La pièce maitresse du chantier sera le nouveau pavillon H (en violet sur le schéma) qui remplacera le bâtiment actuel. Il accueillera 18 à 20 salles d’opération réparties sur un plateau technique de 15 000 m² et 80 lits de soins critiques. En parallèle, les deux services d’urgence seront réunis au sein du pavillon N (rouge). L’imagerie sera également centralisée.

Cette première phase, qui devra se dérouler entre 2013 et 2017, coûtera 120 millions d’euros. Puis, dans un deuxième temps, entre 2020 et 2025, un nouveau bâtiment de 22 000 m² devra voir le jour (bleu), permettant de regrouper les lits d’hospitalisa-tion en un seul endroit. Cette deu-xième phase est estimée à 150 mil-lions d’euros. A terme, les pavillons S, T et U, au sud du complexe, qui accueillent aujourd’hui la chirurgie orthopédique, plastique et esthétique pourront même être cédés.

Financement incertainPour financer la première tranche, les HCL disposent d’une capacité d’auto-financement de 60 millions d’euros. La Ville et le Grand Lyon se sont d’ores et déjà engagés à prendre en charge cha-cun 20 millions, tandis que la Région fait savoir qu’elle ne participerait pas.Restent le département et l’Etat. Le Conseil Général, qui siège au conseil de surveillance des HCL, n’exclut pas de mettre la main à la poche, mais n’a rien décidé encore. Gérard Collomb attend une participation de “7 à 8 mil-lions d’euros, pour soulager l’endette-ment des HCL.”

Quant à l’Etat, Gérard Collomb a cru voir s’allumer “quelques feux verts officieux”. “Nora Berra et Xavier Ber-trand ont donné des signes d’enga-gement qui me rendent optimiste”, a déclaré l’élu. Il semble avoir été enten-du. Dans un communiqué, la secrétaire d’Etat à la santé et élue du 8ème, Nora Berra, a annoncé avoir réservé “une enveloppe de 20 millions d’euros d’aide nationale”.= M.A.

L’hôpital Edouard Herriot veut faire peau neuve

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Attendue depuis plus de 20 ans, la rénovation de l’Hôpital Edouard Herriot semble enfin sur les rails. Un comité de pilotage a été mise en place le 12 mars dernier, réunissant des représentants des Hospices civils de Lyon (HCL), des collectivités et de l’Etat. Les travaux doivent démarrer début 2013.

URBANISME

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Lyon-en-Provence, c’est pour bientôt“Il fait aujourd’hui la même température à Lyon qu’à Avignon il y a 30 ans.” Le préfet du Rhône Jean-François Carenco s’est montré soucieux, en mars dernier, lors d’un colloque sur le changement climatique. “Lyon aujourd’hui c’est le midi” s’est-il écrié . Pas encore tout à fait, mais elle pourrait le devenir d’ici la fin du siècle, selon les prévisions des météorologistes. Une perspective lourde de conséquences.

“En 1980, la température à Lyon dé-passait vingt fois par an les 30°C. Aujourd’hui, quarante fois, au-tant qu’à Avignon” explique Fran-çois Lelièvre, chercheur à l’Institut scientifique de recherche agrono-mique (Inra) et co-auteur d’un rapport sur l’évolution du climat dans le sud de la France.

1980 constitue en effet un tournant sur le plan météorologique. Entre 1950 et 1979, la moyenne des tem-pératures est restée stable. Depuis, tout s’accélère. “2003 nous a aver-ti de ce qui seraient les années

chaudes dans 20 à 30 ans et les années moyennes dans 60 ans” prévient le scientifique. Car depuis 1980, la température a grimpé de 1,5 °C dans le sud de la France. Et plus encore à Lyon : près de 2 °C.

Or, si “les étés se réchauffent bien, les hivers pas beaucoup” nuance François Lelièvre. La température moyenne à Lyon augmente ainsi deux fois plus vite en milieu d’année qu’à la fin : +0,88 °C tous les dix ans pour la période de mai à août, mais seule-ment +0,46 °C par décennie entre novembre et février.

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Le changement de climat entre 1979 (à gauche) et 2009 (à droite). La ligne jaune délimite le climat méditerranéen.

Climat historique :

=p Temp. hum. Atlant.

=p Tempéré humide

=pTempéré sub-Médit.

= Méditerranéen

Altitude :

Plaine (< 200 m) Plateau (500-700 m)

D’ores et déjà la ligne d’isoclimat, qui sépare les deux grandes zones clima-tiques nord/sud (en jaune sur le gra-phique), s’est déplacée de 100 à 130 km vers le nord et nord-ouest, agran-dissant d’autant la zone méridionale. “Le climat méditerranéen est en train d’arriver vers Valence et un peu plus tard vers Lyon” annonce le chercheur.

Les agriculteurs en première ligne“Plus tôt que d’autres, les agri-culteurs ressentent les effets du changement climatique” a noté le préfet. Notamment en cas de séche-resse. Comme en 2011, quand le foin manquait aux éleveurs, faute de pluie pour faire pousser les plantes. “L’achat et le transport de four-rages (…) ont engagé des aides financières élevées de l’Etat et des collectivités territoriales” écrit l’Inra. 10 millions d’euros dans le seul département du Rhône. Des aides qui ne pourront pas être renouvelées tous les ans, prévient l’institut.

“La sécheresse n’est plus une exception mais devient la règle” alerte le préfet Carenco. Elle est de plus en plus fréquente et sévère, notamment cette dernière décennie (2003, 2005, 2006, 2009, 2011). Car la hausse des températures s’accom-pagne d’un décalage des pluies. Si le volume total des précipitations tout au long de l’année n’évolue pas beau-coup, autour de 820 à 850 mm par an à Lyon, il en tombe de moins en moins entre janvier et août, tandis que les fins d’année deviennent de plus en plus humides. Or, de fortes précipi-tations en automne “ne sont utiles ni pour recharger les nappes phréatiques, ni pour les cultures” a insisté François Lelièvre.

Et le peu de pluie qui tombe s’éva-pore presque aussitôt, avant même de pouvoir pénétrer dans le sol. Car l’air chaud est aussi plus sec. L’eau commence donc à manquer un peu partout. Le niveau des fleuves baisse et les nappes phréatiques, qui se remplissent en partie grâce aux fleuves, sont déjà à des niveaux histo-riquement bas. “La bassine se vide” s’est inquiété le préfet, ajoutant : ”quand je vois ce qui se passe en Espagne, je flippe”.

Les seuls que le changement clima-tique semble arranger seraient les viticulteurs. “Ils ne se plaignent pas d’avoir vu avancer la date de leurs vendanges” a glissé le pré-sident de la Chambre d’agriculture du Rhône Joseph Giroud, lors du col-loque à la préfecture.

Un schéma régional climat pour sauver la planètePour tenter de sortir de cette spirale infernale, les régions doivent se doter d’un Schéma régional climat air éner-gie. Ce document, rédigé conjoin-tement par le préfet de région et le président du Conseil régional, doit permettre d’atteindre en 2020 les fa-meux 3x20 (réduction de 20% des gaz à effet de serre, baisse de la consom-mation d’énergie de 20% et produc-tion de 20% d’énergies renouvelables). D’ici 2050, l’objectif est encore plus ambitieux avec une diminution des gaz à effet de serre de 75%.

Dès 2009, la Région Rhône-Alpes a mis en place des groupes de travail sur la qualité de l’air et les gaz à effet de serre, le changement climatique, les énergies renouvelables (éolien, solaire,

bois, hydroélectricité) et les écono-mies d’énergie.

Plus de 20 réunions, 5 ateliers théma-tiques et 1 atelier citoyen ont été orga-nisés. Quelque 200 personnes ont été consultées : Etat, partenaires sociaux, industriels, associations et collectivi-tés territoriales. Cette concertation a abouti à un premier schéma, présenté le 14 décembre dernier, puis mis en consultation publique pendant 2 mois à partir du 20 décembre. Enrichi des résultats de cette consultation, le sché-ma a été débattu par le Conseil régio-nal le vendredi 30 mars.

Si le projet régional fait mieux que les objectifs nationaux en matière de gaz à effet de serre (-31% en 2020) et de production d’énergie renouvelable (+30%), il pêche par ces perspectives à long terme. Ainsi, selon les projec-tions, les émissions n’auront baissé que de 62% en 2050, au lieu des 75% recherchés.

Un objectif “décevant” selon le vice-président à l’énergie et au climat Benoît Leclair, qui reproche à l’Etat de manquer d’ambition. “De nombreux leviers fiscaux et réglementaires ne sont pas actionnés” déplore l’élu écologiste. Et de pointer la rénovation des bâtiments anciens, la politique de transport et le développement du photovoltaïque et de l’éolien. Si bien que le schéma comprend une clause obligeant à le réviser... dans 1 an. De plus, un comité technique sera mis en place, afin de retravailler les objectifs pour 2050.

Au moment où nous mettons sous presse, le vote de l’Assemblée régio-nale n’était pas encore connu. Les Verts avaient toutefois prévenu qu’ils s’exprimeraient contre. =M.A.

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DOSSIER du mois

Si je suis amoureux, c’est forcément d’une personne qui m’éblouie et m’impressionne.

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Christophe Willemune journée de star à Lyon...

n Votre 3e album “Prismophonic” est très personnel. Vous y faites part de vos doutes.

Ce n’est pas le mot que j’emploierais. Il s’agit de la continuité de mon 2e album, dans lequel je racontais la fin d’une histoire. “Prismophonic” c’est l’heure du bilan, la révision des 15 000 (rires) !

n Quel est la particularité de “Prismophonic” ?

C’est une synthèse du meilleur de mes deux premiers albums. La voie était mise en avant dans “Inventaire”, quand la production était plus sophistiquée dans “Caféine”. “Prismophonic” réuni ces deux points, en donnant également une place d’honneur aux mélodies.

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DOSSIER du mois

n Comment défi niriez-vous le style musical de cet album ?

C’est un album de pop-musique. En opposition à la variété qui accorde moins d’importance aux effets et autres arrange-ments.

n On ne peut évoquer Christophe Willem sans parler d’amour. Quel amoureux êtes-vous ?

Passionné ! Mais aussi fi dèle, exclusif et jaloux. Si je suis amoureux, c’est forcément d’une personne qui m’éblouie et m’impressionne.

n Quel est votre atout séduction ?

“L’anti-séduction” ! Ce qui signifi e, ne jamais séduire, ne jamais draguer. Ce n’est pas pour éviter les râteaux, je m’y connais

en fourniture de jardin (rires). Mais je préfère laisser les autres venir à moi. Et je m’en sors plutôt bien.

n En cette période élec-torale, je me dois de vous demander si la politique vous intéresse?

Et oui ! J’ai étudié ce domaine lorsque j’étais plus jeune. Je suis de près tout ce qui y touche.

n Qui aura votre voix en avril ?

Honnêtement je ne peux pas vous répondre. J’attends des candidats qu’ils développent leur programme. Pour le moment, nous avons un candidat qui assure qu’il va redresser le pays en ne faisant rien, et un autre qui aurait soudainement trouvé une baguette magique lui permettant de faire ce qu’il n’a

pas fait durant cinq ans. Franchement, je ne sais pas quoi en penser !

n Un autre sujet épineux, la présence de Jenifer en tant que coach de l’émission The Voice. L’avez-vous regardée, et qu’en pensez-vous ?Bien sûr que je l’ai regardée ! Les candidats ont un talent fou. Quant à la présence de Jenifer parmi les coaches, je trouve cela tout naturel. Voilà 10 ans qu’elle exerce le métier de chanteuse ! Et contrairement à Dave, je ne pense pas que ce soit “au bénéfi ce de l’âge que l’on a une meilleur oreille” .

=Propos recueillis par Laurent Argelier

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la folle journée lyonnaise de la Tortue commence ! Accueilli par Laurent Argelier et toute l’équipe de MFM Radio, Christophe Willem se livre sans retenue quarante mi-nutes durant. Sa musique, ses amours, ses atouts séduction et même ses choix politiques sont passés au crible. Mais trêve de bavardages.

Il est et la star, dont le style a souvent été attaqué, a rendez-vous pour une opération relooking. C’est le magasin Super Dry, dans le deuxième arrondissement, qui se prête au jeu. Fans et clients assistent à la séance shopping d’un Christophe Willem plus que décontracté, essayant chaque article qui lui passe sous la main. “Il a un look vraiment particulier qui rappelle tout à fait l’esprit Super Dry” explique Capucine, responsable du magasin, “aujourd’hui, par exemple, il porte un pantalon jaune fl ashy. J’adore !”.

Mais l’heure tourne. Déjà et la Tortue est atten-due au magasin Virgin dans le quartier des Terreaux pour une séance de dédicace. Son dernier album “Prismophonic”, sorti en novembre 2011, ne cesse d’enchanter les fans ve-nus nombreux l’apercevoir. “Il a sans conteste une voix magique” assure l’une d’elle, “il s’est construit seul, c’est remarquable” ajoute un autre. Loin du cliché de la star inaccessible, Christophe Willem dédicace chaque album et discute avec ses fans le sourire aux lèvres. “C’est intéres-sant et très plaisant de rencontrer les personnes qui écoutent ma musique” confesse l’artiste, “je réalise que je n’ai pas un public stéréotypé, mais que mes fans sont au contraire très différents”.

dernière étape, et pas des moindres, dans l’épo-pée lyonnaise de la Tortue : l’enregistrement de l’émission MFM radio live. Après une interview menée par Yves Hecker dans la Salle Blanche, l’artiste offre à l’assistance un moment privilégié. Il joue plusieurs titres de son dernier album. Les dernières notes d’une journée bien remplie pour celui qui démarrera une nouvelle tournée le 22 mai prochain (qui ne passera malheureusement pas par Lyon).

“Jacques a dit cours” chantait Christophe Willem. Et l’artiste compte bien suivre le précepte à la lettre !

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SPORT

Depuis 2011, son destin s’accélère. Médaillé de Bronze à l’Euro des 20 ans et moins cet été, gagnant du concours de meneurs du All Star Game LNB 2011, et maintenant in-vité au Nike Hoop Summit de Port-land (le 7 avril 2012), cette graine de champion s’épanouit en Pro A, sous les couleurs villeurbannaises.Discret en début de saison, dans l’ombre des prouesses de Tony Parker, le jeune meneur a très vite repris les rênes de la Green Team, sitôt le Spurs reparti en NBA. Meneur titulaire, il devient incontestablement l’une des étoiles montantes du basket français. A l’heure des premiers bilans, Léo Westermann se confie sur sa saison.

n C’est votre première saison en tant que capitaine en Pro A. On ne peut pas dire qu’elle a été de tout repos pour l’instant…

C’est vrai que c’est une saison mouvementée. Avec Tony Parker, Ronny Turiaf, toute l’effervescence autour de l’équipe et maintenant la série de défaites (5 matchs de

Pro A perdus d’affilée, ndlr)... C’est une saison qui n’est pas facile ! Pour le moment, la saison est un peu mitigée, mais il ne faut pas oublier que l’on a rempli d’impor-tants objectifs, comme se qualifier pour le Top 16 de l’Eurocup, ou faire progresser tous les jeunes du groupe. Maintenant, le principal est de se qualifier pour les play-offs. Même si ça devient dur, on a tou-jours notre destin entre nos mains.

n Ça a été difficile de s’imposer en tant que capitaine ?

Pour moi, mon rôle de capitaine, c’est plutôt sur le fond que sur la forme. Je suis jeune et ce n’est pas forcément évident de donner des consignes à des joueurs qui ont déjà quelques années d’expérience derrière eux. Ce sont des choses que j’essaie de faire et dans lesquelles je progresse chaque jour. Mon rôle de meneur m’aide beaucoup. Je suis davantage meneur que capitaine, mais ça se rejoint très souvent. J’es-saye de tout donner pour l’équipe.

n La saison est compliquée pour le club, mais individuellement tout semble aller pour le mieux. Les sélections jeunes de l’équipe de France, le All Star Game, et maintenant le Nike Hoop Summit, plus rien ne vous arrête.

J’ai envie d’avancer. Je n’ai pas de plans particuliers mais je sais où je veux aller. Pour le moment, tout se passe bien. C’est un enchaînement de choses qui sont très positives pour moi cette année. Je travaille pour ça et je suis récompensé. On verra ce que donne la suite.

n Justement, votre avenir est-ce que vous le voyez à l’Asvel ?

Je ne sais pas encore. La décision devrait être prise très prochai-nement, mais en tout cas je me sens très bien ici. Il y a beaucoup de paramètres qui entrent en jeu. Aujourd’hui je ne peux pas dire si je reste ou si je pars.

=Propos recueillis par Laureline Coquard

Cap’taine Léo, la graine

de champion de l’Asvel

19 ans et déjà tout d’un grand ! Nommé capitaine de l’Asvel, alors

qu’il dispute seulement sa deuxième saison de Pro A, Léo Westermann

est très vite devenu un symbole du projet jeune de la Maison Verte.

Représentant de la talentueuse génération 1992, il brille avec

les sélections jeunes de l’Equipe de France.

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Je suis davantage meneur que capitaine, mais ça se rejoint très souvent.

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SPORTL’OL Féminin, entre ombre et lumières

En 42 ans d’existence, l’OL Féminin s’est déjà constitué un joli palmarès : 9 titres de championnes de France, 3 Chal-lenges de France (la Coupe nationale) et 1 Ligue des cham-pionnes. Un succès que les filles de l’OL doivent à deux hommes : Paul Piémontèse, ancien dirigeant du fabricant de poids lourds Berliet, et Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais depuis 1987. Le premier a fondé le club (alors appelé FC Lyon) en 1970, tandis que le second lui a donné ses lettres de noblesse.

De 1970 à 1990 : Des débuts difficilesLe FC Lyon avait connu des débuts chaotiques, notamment sur le plan financier. Si bien que Paul Piémontèse a dû conduire lui-même le bus lors des déplacements des Fenottes. Après huit années passées à construire une équipe, un staff et une structure compétente, le FC Lyon fait son entrée en première division, qu’il ne quittera plus jamais.

1990-2004 : Les premiers titresA la fin des années 1980, les Lyonnaises se rapprochent pro-gressivement des premières places du championnat, avant d’être sacrées championnes de France pour la première fois de leur histoire en 1991. La machine est lancée. Rôdées, les Fenottes remporteront trois nouveaux titres de cham-pionnes durant la décennie (1993, 1995, 1998). Avant de réellement exploser au cours des années 2000.

En 2001, Farid Benstiti, ancien milieu de terrain formé à l’OL, prend les rênes de l’équipe et va commencer à instaurer une concurrence et un réel état d’esprit de compétition dans le groupe. Une stratégie payante, notamment en Coupe où les Lyonnaises atteignent la finale du Challenge de France en 2002 et remportent les deux éditions suivantes (2003 et 2004). En 2004, le club va prendre une nouvelle dimension sous l’impulsion du visionnaire Aulas, qui voit dans le football féminin “la possibilité de se développer par le sport mais également de montrer dans le cadre de la diver-sité que la femme sportive peut-être aussi porteuse d’espoir, d’exemplarité”.

2004-2012 : De reines de France à reines d’EuropeLe passage d’une organisation amatrice à une structure professionnelle permet à l’OL Féminin de disposer du plus important budget d’un club de football féminin en France (estimé à 3,5 millions d’euros). Dès lors, les joueuses, pas-sées professionnelles, bénéficient de meilleures conditions d’entraînement (formations, matériel, terrains...). Un inves-tissement payant. Dès la troisième année, et à l’image de l’équipe masculine entre 2001 et 2008, les filles vont écraser la concurrence en France.

Actuelles quintuples championnes de France (2007, 2008, 2009, 2010, 2011), elles remportent également le Challenge de France en 2008, après avoir échoué trois années consécu-tives en finale. Mais les Fenottes voient désormais plus loin, et misent tous leurs efforts sur l’Europe.

Après avoir disputé deux demi-finales de Ligue des cham-pions en 2008 et 2009, elles atteignent enfin la finale en 2010, mais s’inclinent aux tirs aux buts face aux Allemandes de Postdam. Une énorme déception.

La saison suivante, Lyon s’en va chercher Patrice Lair, ancien entraîneur des filles de Montpellier. Le 26 mai dernier, à Londres, les Lyonnaises affrontent à nouveau Postdam en fi-nale. Cette fois-ci est la bonne. Elles gagnent 2-0 et soulèvent leur premier trophée de Ligue des championnes, après avoir gagné la finale, à nouveau face à Postdam (2-0).

Depuis 2004, les Fenottes ont remporté 193 victoires, toutes compétitions confondues, pour 36 nuls et 14 défaites. Elles ont inscrit 969 buts et n’en ont encaissé que 106. Invaincues en championnat depuis plus de deux ans, elles sont toujours en course cette saison sur tous les tableaux.

Bien que le championnat évolue avec la montée en puis-sance de Paris, Toulouse, Montpellier, Saint-Étienne et pro-chainement Marseille, nul doute que les anciennes protégées de Paul Piémontèse continueront à jouer un rôle majeur.

=Mikhaël Defoly

Palmarèsn 9 Championnats de France (1991, 1993, 1995, 1998, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011)

n 3 Challenges de France (2003, 2004, 2008), 4 finales perdues (2002, 2005, 2006, 2007)

n 1 Ligue des Championnes (2011), 1 finale perdue (2010)

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CULTURE événements

Atelier dessin manga et japonaisEspace Lyon JaponSitué au cœur de la métropole lyonnaise à 10 minutes du centre historique classé patrim oine mondial de l’Humanité à l’Unesco, à proximité du métro, du tram et de la gare de la Part-Dieu, Espace Lyon-Japon propose aux jeunes de découvrir le dessin Manga. Pendant 1 semaine, les jeunes de 10 à 18 ans peuvent apprendre à dessiner une planche de Manga, avec leur propre histoire dans la langue nippone. Encadrés par un professeur spécialisé dans cette discipline et un professeur de Japonais, ils apprendront les bases de ce dessin si particulier mais aussi quelques rudiments de Japonais. A la fin du stage, un livret avec les dessins de tous les participants leur sera donné.Durée : 5 jours, de 14h à 18h / Informations détaillées sur www.espacelyonjapon.com

Ecole espace Lyon Japon - 16 rue Bellecombe - 69006 Lyon

CIUEN 2012 Cité Centre de Congrès de LyonD u 16 au 18 avril 2012

En avril, la “planète” web aura les yeux rivé sur Lyon. En effet, en réunissant au même endroit la qua-trième édition du CIUEN (Colloque international de l’université à l’ère du numé-rique) et la 21e conférence internationale du web avec le W3C (World wide web consortium) la ville a réussi à organiser l’un des

plus grands événements du genre. L’Université de Lyon fait donc d’une pierre deux coups avec un espace com-mun d’exposants au centre des conventions, ainsi que des conférences internatio-nales d’experts reconnus. Près de 300 visiteurs sont attendus sur les deux évé-nements.Le CIUEN crée en 2006 par

le ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Re-cherche. s’est déroulé pour sa première édition à Paris. En 2008 c’est Bordeaux qui hérita de l’événement et en 2010 ce fut le tour de Stras-bourg. Cette année à Lyon, quatre grands thèmes ont été retenus : “apprendre à enseigner avec le numé-rique” ; “la vie numérique

sur le campus” ; “se former et former tout au long de la vie” ; “bâtir une straté-gie numérique du local à l’international”.Pour plus d’informations rendez-vous sur : http://ciuen2012.org

Cité Centre de Congrès de Lyon 50 quai Charles de Gaulle - 69006 Lyon

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CULTURE interview télé

n Bonjour à tous, notre invitée, la plus célèbre astrologue et docteur en sociologie. Après neuf ans de collaboration à Télé magazine, vous avez été remerciée. Quelles sont les raisons ?

Je crois que c’était la rançon du succès. J’étais devenue trop cher pour eux. Ce n’est pas grave !

n La page est tournée ?

Oui, je suis sur un roman depuis longtemps et je vais pouvoir me consacrer à mon livre.

n Comment se fait il qu’on ait si peu entendu parler de votre livre 2012 - 2016, cinq années qui vont changer le monde ?

Et bien vous me tendez la perche, car il y a une sorte de paradoxe dans le sens où ce livre marche très bien mais que j’ai de nombreuses annu-lations de télé, d’émissions, d’articles dans des magazines... Je me suis posée des questions mais visiblement je dérange. C’est toujours au dernier moment, et pourtant,

je n’annonce pas la fi n du monde mais je parle d’une véritable muta-tion de société.

n Dans cet ouvrage, vous pointez du doigt le nucléaire pourquoi ?

Le nucléaire car le dénominateur commun de ces cinq années à venir est Uranus Pluton. C’est très inquié-tant et je sais bien qu’on ne peut pas arrêter cela du jour au lendemain mais il faudrait au moins fermer les centrales les plus vétustes et ne pas en rouvrir d’autres. Nous sommes en train de consacrer notre avenir au présent. Nous venons de parler de la centrale au Brésil dont la sécurité est inexistante. On joue avec le feu.J’annonçais aussi ce dernier week end comme assez menaçant dans mon livre et c’est le moment où a été élu Poutine.

n Qu’en pensez vous justement de cette élection ?

Je n’en pense pas du bien car Poutine a été élu comme on le sait de ma-nière triomphale, et j’analyse dans mon livre le cas Poutine et la Russie

mais je pense que ce n’est pas un hasard s’il a été élu ce week end là. Je pense que d’ici le printemps 2014, il va montrer son vrai visage.

n On peut le comparer à un dictateur ?

Oui tout à fait car c’est quelqu’un de secret et de violent qui se révélera plus tard. Je pense qu’il faut se méfi er de lui. C’est comme les problèmes en Iran et en Syrie. Je crains que les quinze premiers jours de juin soient très agités dans le monde avec même les gens en France qui vont descendre dans la rue.

n 2012, année présidentielle, qui sera notre prochain président de la République ?

C’est très serré et il se peut qu’il y ait une cohabitation dans les deux sens. Il se peut que Sarko, qui a fait sa candidature au très bon moment, remonte au dernier moment. Mais je n’exclus pas le contraire non plus.

n Merci Elisabeth Teissier, portez vous bien et soyez heureuse.

Merci, vous êtes un chou, vous aussi !

Elisabeth Teissier par Laurent Argelier

Je pense que Poutine n’a pas encore révélé son vrai visage, qu’il est secret et dangereux. Du côté français, il se pourrait que Sarko gagne à l’arrachée.

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CULTURE interview musique

n Bonjour Michel. Vous êtes de re-tour avec l’album Bon An Mal An, ce double album est un condensé de Michel Fugain ?Bonjour Laurent. Cet album contient en fait les 6 chansons par saison que je m’étais engagé à faire. C’était une idée excellente sur le papier et très mauvaise professionnellement. J’ai fait l’automne et l’hiver en même temps. Le défi était de faire 24 vraies chansons en un an.

n Vous êtes l’auteur de ces 24 chansons, comment donneriez-vous envie aux gens d’aller découvrir cet album ?Je pense tout d’abord que c’est le dernier. J’en suis à plus de 300 chan-sons enregistrées mais ce sont ces 24 dernières qui sont les miennes car je les ai intégralement écrites. C’est une forme d’aboutissement. J’ai travaillé pour moi et cela change tout. Ce disque est plus direct. Ce qui en fait un truc plus intime et aussi plus citoyen.

n Nous sommes surpris de vous entendre dire que vous allez arrêter !

Je vais fêter mes 70 balais. Faut pas déconner. Pour le moment, je suis encore alerte, j’ai un spectacle bourré d’énergie mais il arrive un moment où il faut savoir s’arrêter. Je salue la compagnie. Douze chansons nouvelles sont dans le spectacle, c’est beaucoup de moi d’un coup et assez rare pour un nouveau spectacle de mettre autant de titres encore inconnus du public.

n Etes vous fi er d’être un artiste populaire ?

Je me demande pourquoi on ferait des chansons si ce n’est pas pour être populaire. Le but d’un chanteur est justement d’être un porte parole. Dans une meute, il y a ceux qui ont en charge l’imaginaire du peuple et je considère que c’est un privilège incroyable. En 45 ans, les gens ont le sentiment de savoir qui je suis. J’aime être un citoyen comme tout le monde tout en représentant le plus grand nombre.

n En faisant ce métier, vous vous sentez utile ?

Oui, on se sent utile, en particulier lorsqu’au début de chaque spectacle, on se retrouve avec des gens qui nous ouvrent leur cerveau et leur cœur. Au bout de quelques heures de spectacle, ils ressortent avec une force supplémentaire. Les chansons sont plus fortes qu’un discours. Elles s’adressent au cœur. C’est de l’hu-main et uniquement de l’humain.

n Votre fi lle s’apprête à sortir un livre, l’avez vous lu ?Bien sûr, et c’est vraiment Marie car il en ressort le “même pas mal”. Elle a toujours cette faculté à renverser les situations, mêmes celles qui l’ont fait le plus souffrir.

C’est très dur car sa petite sœur décédée est très présente dans ce livre. Ce sont des faits, avec une belle inten-tion de départ. . Elle a perdu sa petite sœur avec laquelle il y avait quelque chose de fusionnel. Et on ne pensait pas à lui demander si elle allait bien. Elle va mieux maintenant mais elle avait ce besoin d’écrire.

n Vous avez pu comprendre son sentiment d’abandon au moment de la perte de sa sœur ?Ce n’était pas un abandon mais dans ces cas extrêmes, c’est chacun pour sa peau. On ne guérit pas tous de la même manière. Le tout étant de s’en sortir et de devenir un porteur d’amour de la vie, un porteur de lumière car c’est insoutenable de voir des gens qui ont envie de mourir. Je me devais de ne pas sombrer.

n Vous êtes une belle personne Michel Fugain. En tous les cas, continuez à apporter du bonheur autour de vous. Portez-vous bien et soyez heureux !Merci beaucoup. Je vais essayer !

J’ai écrit 24 chansons en un an, c’était un vrai défi et un aboutissement pour moi. Peut être aussi pour le dernier album de mon existence.

Michel Fugainpar Laurent Argelier

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CULTURE musique

Underwater Sunshine : Counting CrowsAprès 5 albums renommés, de multiples albums live et des apparitions dans des bandes originales, sans mentionner les nominations aux Grammy et aux Oscars, le groupe de rock moderne a sorti son sixième album le 9 avril dernier. Underwater Sunshine est une collection de 15 titres magni-fiques, dans lesquels ils rendent hommage à leurs modèles tels que Bob Dylan, Teenage Fanclub, ou encore Travis, mais où on retrouve aussi avec plaisir leurs propres projets d’avant Coun-ting Crows (Sordid Humor, Tender Mercies). Le cd donne une réelle impression du fait maison car le groupe s’est allié avec leurs vieux amis Shawn Dealey et Brian Deck pour rendre cette impression que tout est joué dans une pièce alors que presque chaque titre est une prestation live. Ce nouvel album expose la profondeur des goûts du groupe sous un angle nouveau.

Tri Yann, 40ème anniversaire livePour ses 40 ans, le groupe mythique a vu les choses en grand: allier les images et le son pour un opus unique sous forme d’un CD/DVD “40 ans - en concert”, réalisé lors d’un mémo-rable concert en Bretagne, au plus fort des intempéries du mois d’août 2011. Avec cet enthousiasme qui porte dans un élan com-mun le public et le groupe, la scène devient pour cette soirée formidable le théâtre des “tubes” emblématiques qui ont fait la renommée du groupe : Pelot d’Hennebont, Song for Ye Jacobites,

Johnny Montfarleau, ou encore Si Mort A Mors. Ce live qui nous est offert est un grand moment de bonheur pour les yeux et les oreilles ! Enfin à savoir que trois supports seront présentés au public : une version CD, une version DVD et enfin une version plus complète CD/DVD.

Scotch & Sofa, Par petits boutsLe duo Scotch & Sofa propose l’album Par Petits Bouts, qui sort le 2 avril 2012, déjà promu par les singles et clips Ca se Ft Ours et Visite des Recoins Feat Oxmo Puccino ce duo originaire de Montpellier ne devrait pas tarder à faire parler de lui. Avec un mélange de Jazz, de Folk et de variété française le groupe a déjà séduit le chanteur, Ours qui n’est autre que le fils d’Alain Souchon, ainsi que le rappeur Oxmo Puccino qui sont venus poser leurs voix sur l’opus. Enfin, à noter que le groupe, qui poursuit actuellement une tournée française, a fait un carton en 1ere partie de Ben Mazué le 7 mars dernier à l’Alhambra de Paris.

Ridan, Madame la RépubliqueCelui qui a commencé en tant que producteur notamment sur la compilation “30 Rappeurs Contre La Censure” en 1998 et l’inédit “Chroniques d’Alger” en 2000 a sorti son premier album de chanson française “Le rêve ou la vie” en 2004. Près de 3 ans après son dernier album , Ridan a enfin sorti son nouvel opus le 10 avril 2012. “Madame La Republique”, un album en totale rupture avec ce à quoi l’artiste nous avait habitué, qui nous présente désormais l’oeuvre du citoyen. Cet album aux allures de vaudeville qui sera vendu à un prix très attractif.

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CULTURE cinéma

Avengers, c’est quoi ?À l’instar des 4 Fantastiques ou des X-Men, les Avengers sont une équipe super-héroïque rassemblant plusieurs héros. Chacun d’entre eux a été pré-senté au public dans différents fi lms. Tony Stark dans Iron Man, Iron Man 2 et L’Incroyable Hulk. Steve Rogers dans Captain America. Thor dans le fi lm éponyme. Bruce Banner dans L’Incroyable Hulk. La Veuve Noire dans Iron Man 2. Œil de Faucon dans Thor. Et Nick Fury dans Iron Man, Iron Man 2, Thor, Captain America.

Dans les comics, des personnages aussi populaires que Spider-Man et Wolverine font eux aussi partie de l’équipe des Avengers. Au cinéma, la chose est impossible. Avant de produire ses fi lms grâce à la société Marvel Studios, l’éditeur vendait les droits d’adaptation de ses créations à d’autres sociétés. Spider-Man appar-tient ainsi à Sony, Wolverine et les X-Men à la Fox... Avengers rassemble donc uniquement les héros de Mar-vel Studios, les autres ne pouvant pas coexister au sein du fi lm pour des questions de droits.

La sortie d’Avengers est l’aboutisse-ment d’un projet initié en 2006, avec le fi lm Iron Man. Pendant sept ans, Marvel Studios a préparé le terrain et le public, présentant ses différents su-per-héros - Iron Man, Hulk, Thor, Cap-tain America - afi n de les rassembler dans Avengers. Cette première phase de l’Univers Marvel au Cinéma (le Marvel Cinematic Universe) culmine donc en 2012, mais la compagnie pré-pare déjà la suite, la phase 2, à travers les sorties prochaines d’Iron Man 3, Thor 2 ou encore Avengers 2 !

RéalisateurLe réalisateur Joss Whedon est avant tout un homme de télévision il est le créateur de Buffy contre les vam-pires, Angel, Firefl y et Dollhouse et il n’a réalisé, avant d’être engagé, qu’un seul fi lm Serenity. Pourtant, il a très vite été considéré comme le candidat idéal par Marvel Studios et par les fans, notamment en raison de sa grande connaissance du monde des comics.

Bande OriginaleC’est Alan Silvestri, le compositeur du fi lm Captain America, qui a été choisi

pour écrire la partition d’Avengers. Une nouvelle saga pour le musicien, célèbre pour son travail sur la trilogie Retour vers le futur.

BudgetLe budget estimé d’Avengers est de 220 millions de dollars, un record pour un fi lm Marvel Studios. C’est plus qu’Iron Man 2 (200 millions), que L’Incroyable Hulk et Thor (150 millions), et qu’Iron Man et Captain America (140 millions).

Le premier Marvel “Disney” !Fin 2009, le géant Disney a racheté l’éditeur Marvel et ses milliers de personnages. Désormais propriétaire de Marvel Studios, la maison mère de Mickey gère la promotion et la distribution des nouvelles produc-tions. Avengers est donc le premier fi lm Marvel de l’ère Disney. Quant aux fi lms des années 2010 et 2011, ils sont sortis sous la bannière Para-mount, cette dernière ayant signé un contrat avec Marvel Studios pour dis-tribuer ses productions.

Attendu impatiemment par tous les amateurs de bande dessinée, le fi lm Avengers, regroupant la Veuve noire, Captain América, Hulk, Thor, Œil de Faucon et Nick Fury, arrivera en France le 25 avril 2012. Le fi lm met en vedette Robert Downey Jr., Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson, Jeremy Renner, Tom Hiddleston, Stellan Skarsgård et Samuel L. Jackson.

Avengers, le fi lm

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Avengers, le fi lm

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CULTURE théâtre

Jeux avec le Grand Siècle Théâtre des MarronniersDu 18 au 30 avril 2011

Comédie pour trois acteurs dont un contrebassiste à partir d’une rencontre impro-bable mais passionnante entre des auteurs du XVIIe siècle. Les deux frères Prunier, Guy, conteur et Yves, comédien, se retrouvent pour incarner, entre autres person-nages, deux grandes figures du théâtre et du conte du XVIIe siècle, mais aussi des bonshommes qui furent pris dans leur époque et ses agitations. Raconteurs, pilleurs des histoires des autres, personnages ambigües, bourgeois pris dans la Fronde mais proches et dépendants du pouvoir royal, tentant d’apprivoiser à leur temps des récits terribles et énigmatique.

Théâtre des Marronniers - 7 rue des Marronniers - 69002 Lyon - 04 78 37 98 17

Parlement, une création de l’encyclopédie de la parole Théatre Les AteliersDu 24 au 27 avril 2012

Cent voix pour une actrice. Un discours traversé par la diversité de la parole humaine.Plaidoirie, message de répondeur, discours politique, publicité, extrait de sitcom, prêche religieux ou commentaire sportif… autant d’enregistrements sonores col-lectés et répertoriés depuis 2007 par l’Encyclopédie de la parole et qui consti-tuent la matière théâtrale particulière de Parlement.Lieu de représentation de la multitude et de la diversité de la parole humaine, à travers le corps et la voix de Emmanue Lafon, Parlement crée un genre nouveau : l’acrobatie de la parole. Une expérience étonnante qui nous apprend beaucoup, sur le flux sonore incessant qui nous traverse au quotidien et nous amène à mettre sur le même plan les vraies paroles et les discours de communication.

Théatre Les Ateliers - 5 rue du Petit David - 69002 Lyon - 04 78 37 46 30

Topick dans Fou normal Le complexe du rireJusqu’au samedi 21 avril 2012

Topick, personnage atypique entre le clown délirant et le sociologue sous acide ! Avec son dernier spectacle “Fou norma”, titre qui peut laisser perplexe mais qui trouve son sens au fil de la présentation, Topick décrit le monde social et dé-tourne les indicateurs de réussite en considérant que l’on peut devenir quelqu’un en réussissant n’importe quoi. Ce spectacle n’a qu’un seul et unique objectif : faire rire. Gags, franc parlé, franche rigolade, parodies, excès, autant d’armes pour mettre le monde social cul par dessus tête en renversant convenances et conventions. Suc-cession de sketches essentiellement basée sur le visuel. Un sens du délire absolu pour un spectacle surprenant : de la leçon de skis aux pieds, debout sur une table, à l’explosion de la biscotte de Noël.

Le complexe du rire - 7 rue des Capucins - 69001 Lyon - 04 78 27 23 59

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CULTURE expo

Robert Combas, 30 ans de peinture exposé à Lyondu 24 février au 15 juillet 2012

Son exposition “Greatest Hits” présente plus de 200 œuvres datant des années 70 jusqu’à aujourd’hui accompagnées par une bande à base de guitare, basse et batterie choisi par l’artiste lui-même. Pour sa première grande rétrospective l’artiste exposera au Musée d’Art Contemporain. Il va proposer sur deux étages un parcours chronologique et thématique qui s’achève par la projection de ses toutes der-nières créations : des “tableaux musicaux” mê-lant compositions graphiques et sonores. Pour l’occasion Robert Combas sera présent pendant les deux premiers mois de l’exposition, il s’est installé un atelier studio d’enregistrement ou il crée des peinture et des clips en direct.

MAC - 81 quai Charles de Gaulle - 69006 Lyon 04 72 69 17 17

Quand les livres s’amusent du 30 mars au 24 juin 2012

Le musée de l’imprimerie nous offre une exposition consacrée aux livres animés. Les visiteurs peuvent découvrir des livres entrant dans la troisième dimension, celle du volume, de la profondeur et du mouvement, animant les textes et les images. Des livres historiques sont présent (les premiers datent du XIVe siècle)ainsi que des livres d’artistes. C’est sans doute la première fois qu’une exposition retrace d’une manière aussi complète l’histoire d’un phénomène éditorial qui n’en finit pas de séduire petits et grands suscitant à chaque page un émerveillement sans cesse renouvelé.

Musée de l’imprimerie - 13 Rue Poulaillerie 69002 Lyon - 04 78 37 65 98

Insula Berdaguer & Péjusdu 16 mars au 13 mai 2012

L’Institut d’art contemporain invite Berdaguer & Péjus à réaliser leur première exposition monographique d’ampleur. Le travail de Christophe Berdaguer et Marie Péjus aura parallèlement une visibilité importante en 2012. Pour cette première exposition monographique les deux artistes s’aventurent dans les inte-ractions entre cerveau, corps, environnement, espace construit, qu’ils matéria-lisent par des formes diverses (volumes, projections, constructions hybrides…).

IAC Institut d’art contemporain - 11 rue Docteur Dolard - 69100 Villeurbanne - 04 78 03 47 00 © B

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CULTURE dvd

Or Noir / Sortie DVD : 11 avrilRéalisé par Jean-Jacques Annaud avec Tahar Rahim, Mark Strong, Antonio Banderas

Dans les années 30 Auda, le fils du roi Amar, est confié à Nesib, le souverain de l’Etat voisin, pour qu’une paix durable puisse être garantie entre les deux royaumes. Mais une fois Auda devenu adulte, son père déclare la guerre à Nesib, une guerre dont le principal enjeu est le pétrole. Cette fresque historique unique retrace la rivalité de deux émirs d’Arabie qui se toisent d’un bout à l’autre de leur territoire pour une lutte de pouvoir sans merci d’un jeune prince libraire, très introverti qui va se découvrir une âme de soldat et tenter d’unir les tribus du royaume du désert pour préserver la paix dans cette région.

Hugo Cabret / Sortie DVD : 14 avrilRéalisé par Martin Scorsese avec Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Asa Butterfield

A Paris dans les années 30, le jeune Hugo Cabret vient de perdre son père, horloger. Orphelin à douze ans il doit se débrouiller seul dans la gare où il habite depuis qu’il est né. Son passé est un mystère et son destin une énigme, mais il espère en savoir un peu plus grâce à un étrange automate que son père lui a légué. Seulement voilà, il lui manque la clé pour faire marcher le mécanisme de cet objet plein de secrets. En rencontrant Isabelle la petite fille du célèbre Georges Méliès, un cinéaste malheureux il espère retrouver cette clé tant convoitée, mais ce n’est là que le début de ses aventures…

Des vents contraires / Sortie DVD: 17 avrilRéalisé par Julien Lespert avec Benoit Magimel, Isabelle Carré, Antoine Duléry

Voilà maintenant un an que Sarah la femme de Paul a disparu le laissant seul avec ses deux enfants Manon et Clément. Cette situation très dure à vivre pour les enfants l’est peut être encore plus pour Paul qui a aussi perdu son travail et boit beaucoup trop. Pour fuir un peu les difficultés du quotidien, Paul décide de partir de Paris pour retrouver la ville qui l’a vu grandir : Saint Malo. Là-bas, il retrouve ses racines, ses souvenirs d’enfance ainsi que son frère Alex et sa belle soeur Nadine. Paul tente tant bien que mal de s’en sortir avec ses deux enfants mais il ne peut s’empêcher d’espérer un retour hypothétique de sa femme.

Rhum Express / Sortie DVD : 24 avrilRéalisé par Bruce Robinson avec Johnny Depp, Aaron Eckhart, Michael Rispoli

A la fin des années 1950,Paul Kemp, lassé de sa vie new-yorkaise, s’expatrie sur l’île paradisiaque de Porto Rico. Très vite, il adopte le rythme de la vie locale, fait de douceur de vivre et de beaucoup de rhum... Paul est engagé par un modeste journal local, le San Juan Star, dirigé par Lotterman. Il tombe aussi sous le charme de la très belle Chenault, une jeune femme fiancée à Sanderson, un entrepreneur louche qui réussi à amasser une petit fortune en bradant des ressources naturelles et des terrains. Le prochain projet de celui-ci est un vaste complexe hôtelier sur une ile des Caraïbes et il décide d’engager Kemp pour écrire un article élogieux dessus. Le jeune homme se retrouve face à un choix cornélien : mettre sa plume au service de cet homme d’affaires corrompu, ou dénoncer tout et révéler les trafics sordides. Pour l’accompagner dans ce choix l’alcool et la drogue seront ses meilleurs amis.

A Dangerous Method / Sortie DVD : 25 avrilRéalisé par David Cronenberg avec Keira Knightley, Michael Fassbender, Viggo Mortensen

Zurich 1904, le psychatre Carl Jung, 29 ans, va tenter de soigner Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d’hystérie, avec un traitement expérimental appelé psychanalyse découvert par Freud. A force de se fréquenter la jeune patiente devient bientôt sa maîtresse et fini même par tomber amoureuse de lui. Conscient que les choses sont entrain de déraper, le docteur Jung va tenter de brutalement interrompre leur relation. Malheureusement pour lui tout va être révélé lorsque la jeune femme fini par rentrer en contact avec Sigmund Freud...

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CULTURE livres

7 ans après Guillaume Musso

Edition Broché

Nikki et Sebastian sont deux personnes que tout oppose et pourtant ils s’aiment pas-sionnément. Quelques temps plus tard ils décident de se marier et donnent naissance à des jumeaux : Camille et Jeremy. Seulement leur diffé-rences finissent par prendre le dessus et le mariage tourne court : reproches, tromperies, mépris ; la haine remplace peu à peu l’amour. Suite à un divorce compliqué, cha-cun obtient la garde d’un des enfants. Sebastian qui à la garde de sa fille l’éduque avec une grande rigueur tan-dis que Nikki beaucoup plus permissive pardonne facile-ment à son fils ses écarts de conduite. Les années passent et chacun a refait sa vie de son côté. Jusqu’au jour où Jeremy disparaît mystérieuse-ment. Fugue ? Kidnapping ? Nikki n’a alors d’autre choix que de reprendre contact avec son ex-mari qu’elle n’a pas revu depuis sept ans. Contraints d’unir leurs forces, Nikki et Sebastian font se lancer à la recherche de leur fils, retrouvant une inti-mité qu’ils croyaient perdue à jamais.

Intrigue à Venise Adrien Goetz

Edition Grasset

Pénélope, la conservatrice de Versailles, passe une se-maine à Venise pour un col-loque très important. C’est alors qu’un illustre écrivain français, qui ne publie que sur cette ville, meurt tragi-quement. Très vite, ce sont tous les “écrivains français de Venise”, qui sont mena-cés. Pénélope se retrouve au cœur d’une énigme dont l’origine remonterait au fameux Bal du Siècle, donné par Carlos de Beistegui dans son palais de la Sérénissime en 1951. Aidée par son fian-cé le journaliste Wandrille, elle se lance sur la piste d’un tableau de Rembrandt que personne n’a jamais vu et qui dormirait quelque part sur une des îles de la lagune. Les plus grands hommes de lettres français commencent à craindre pour leur vie.

Un pur hasard Frédérique Deghelt

Les éditions du moteur

Yann et Benoît étaient insé-parables au lycée, mais tout les deux ont suivi des che-mins bien différents. Vingt ans plus tard lorsqu’ils se retrouvent par hasard, dans une rue de San Francisco, c’est à peine s’ils se recon-naissent. Yann qui était déjà pianiste à l’époque plaisait beaucoup aux filles, mais aujourd’hui affronter le déchirement de son couple. Benoit, autrefois très scien-tifique et asocial, nage dans le bonheur et pour cause: il vient tout juste de rencon-trer la femme de sa vie. On découvre au fil des pages que la vie de l’un semble toujours prendre le contre-pied de celle de l’autre. Que reste-t-il de leur amitié et ont-ils encore quelque chose à partager ?

Les lectures des otagesYoko Ogawa

Edition Actes Sud

Huit touristes japonais ont été pris en otages dans une région montagneuse et iso-lée. Après une importante mobilisation médiatique, l’attention de la presse inter-nationale se détourne. Seule une ONG présente dans la région poursuit sa mission et parvient à introduire un minuscule enregistreur dans une boîte de premiers soins transmise aux otages. Après l’assaut d’une brigade anti-terroriste, la cabane où ils sont retenus prisonniers est totalement détruite, il n’y a aucun survivant. Seul les enregistrements effec-tués grâce au matériel at-testent de leur existence en ces lieux.Huit récits, huit souvenirs dits par des êtres pris au piège, confrontés à la mort. Huit lectures enregistrées, volées puis rapportées, in-consciemment léguées au monde des vivants.

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CULTURE interview

n Pour ce 4ème rdv politique avec Nicolas Sarkozy, vous vous attendez à un record d’audience ?Je ne recherche pas cela. Je veux aller dans le fonds plutôt que dans la performance.

n L’interroger est diffi cile ?Pas plus que les autres ! Les hommes politiques connaissent bien leurs sujets. Parfois on peut les prendre à défaut sur certains chiffres. C’est un bel exercice, un travail complet.

n Que faut-il faire pour bien réussir une interview ?Il faut être dans l’écoute, dans la réaction et dans la réactivité.

n Quels sont les points forts de Nicolas Sarkozy ?Il est très bon en économie, en international mais on peut le prendre à défaut sur d’autres points. Il faut gagner par l’émotion. Ce sont les français qui l’aiguilleront. Moi je suis là pour recentrer le débat mais ce sont les français qui vont faire le reste.

n Vous avez l’habitude des inter-views politiques, qu’est ce qui est le plus frustrant ?Ce qui est frustrant c’est quand on a que quelques minutes d’itnterview

et qu’on n’a pas eu le temps de poser toutes les questions qu’on avait préparées. Là je serais un peu mal placée pour dire que je suis frustrée.

n Comment vous sentez vous après ces interviews ?Je suis un peu lessivée quand même après 2h30 debout et soumise à une certaine pression.

n Vous visionnez vos émissions ensuite ?Je ne me regarde pas trop après même si je devrais le faire pour corriger mes défauts.

n Quels sont les défauts que vous vous trouvez ?Des tas ! Surtout dans ma personnalité.

n Et vos défauts physiques ?Je suis plutôt en paix avec mon image.

n Quelles émissions regardez-vous ?Je regarde toutes les émissions poli-tiques, quelles que soient les chaînes.

n Qu’auriez-vous envie de dire aux français ?Qu’ils aillent voter ! Qu’ils votent pour qui ils veulent mais le choix qu’ils vont faire va orienter l’avenir de leur pays.

n En étant une journaliste connue vous vous sentez utile ?Oui, je fais mon travail de journaliste au mieux.

n Et la célébrité vous plait ?Par certains côtés, elle peut être pesante en particulier au niveau de ma vie personnelle. Mais à côté de cela, j’ai la chance de bien gagner ma vie et surtout de faire le métier que j’aime.

n Et vous, vous allez voter pour qui ?Ca, je ne le dis pas !! Et vous, pour qui allez-vous voter Laurent ?

n Quand vous avez de mauvaises critiques, vous pétez un plomb ?Non, même pas. J’essaie de fermer les écoutilles même s’il y a parfois des critiques qui me pèsent. Mais je suis plutôt du genre joyeuse, à chanter et à rigoler plutôt qu’à pleurer.

n Aimez vous la presse people ?Non, je la déteste.

n A très bientôt Laurence.Merci Laurent, gros bisous.

Laurence Ferrari par Laurent Argelier

Pour faire une bonne interview, il faut être dans l’écoute, la réaction et la réactivité.

n Bonjour Laurence. Vous nous donnez rdv ce lundi sur TF1 à 20h50 pour votre émission Paroles des candidats, êtes vous heureuse de vos bonnes audiences ?

Bonjour Laurent ! Je suis heureuse de ce niveau d’audience bien sur mais bien au-delà, je suis heureuse de présenter cette émission qu’elle fasse ou non de bonnes audiences. C’est un programme citoyen qui permet aux candidats de s’exprimer et de donner la parole aux français.

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CULTURE internet

C’EST L’HISTOIRE IMPROBABLE DE 3 JEUNES CLERMONTOIS QUI, D’UNE IDÉE ET GRÂCE À LEURS SAVOIRS FAIRES RESPECTIFS SONT EN TRAIN DE RÉUSSIR LE PARI QU’ILS S’ÉTAIENT FIXÉS : INSTALLER FACEBOOK SUR VOS ÉTAGÈRES !

Explications...

Le site internet, Be and Book a pour objectif de permettre aux utilisateurs réguliers des réseaux sociaux tels que Facebook de garder une trace papier de leur vie virtuelle. La start-up vous propose de conserver tout vos souvenirsrapidement et effi cacement à travers des produits complètement personnalisables directement sur leur site internet.Ainsi, vous pourrez créer l’œuvre de votre vie Facebook, pré-visualiser le résultat gratuitement sur votre écran d’ordinateur et partager le résultat avec vos amis sur ces même réseaux sociaux. L’historique complet de l’ensemble de vos données (statuts, photos, commentaires...) seront compilées et mises en pages sous vos yeux.

C’est très certainement une idée de cadeau original qui vous permet d’offrir quelque chose de très personnel et qui contient bon nombre de souvenirs. Mais c’est aussi, à titre personnel, l’occasion de remonter le fi l de votre mur Facebook pour retrouver un commentaire ou un statut. Imaginez les émotions lorsque dans quelques années vous mettrez le nez dans votre existence 2.0 que vous aviez jusqu’alors oubliée.En quelques clics, grâce à leur atelier de création de livres Be and Book, vous pourrez vous procurer un ouvrage unique à partir de seulement 15,90€.

Be and Book !

www.beandbook.com

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CULTURE hi-tech

L’Ipad 3 : une révolution... ou pas?

Visuellement inchangéLégèrement plus lourd et épais, le nouvel iPad d’Apple reste pratiquement inchangé par rapport à son prédécesseur excepté un écran aux caractéristiques inégalées sur ce type de matériel.

Un écran qui fait toute la différenceLe principal changement par rapport l’Ipad 2 réside dans les caractéristiques de son écran avec une résolution de 2048x1536 à 264 pixels par pouce. Pour regarder des vidéos, afficher ou éditer des photos, ou encore jouer à des jeux vidéo, une telle définition d’image ne peut pas faire de mal.

Prise en main identiqueCôté mensurations, l’iPad 3 affiche désormais unique de 9,4 mm d’épaisseur pour un poids de 652 grammes pour la version Wi-Fi et de 662 grammes pour les modèles Wi-Fi + 4G. L’autono-mie est respectivement de 10 et 9 heures.

Une reconnaissance vocaleL’assistant vocal d’Apple n’a pas été ajouté à l’iPad 3, qui se trouve cependant doté d’une fonc-tion de reconnaissance vocale permettant ainsi de faire de la dictée vocale.

CPU dual-core et GPU quad-coreEn matière de processeur, Apple a annoncé l’intégration dans l’engin d’un processeur A5X, soit un dual-core pour le CPU et un quad-core pour le processeur graphique. Apple affirme ainsi écraser le Tegra 3 de Nvidia. =

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LOISIRS bars

Café de la Cathédrale 6 rue St Etienne - 69005 Lyon - 04 78 37 15 10

Cet établissement quasi patrimonial est idéalement situé à l’angle des rues Saint Jean et Saint-Étienne, à deux pas du parvis de la primatiale Saint Jean.Pour boire un verre, lire les journaux, écouter de la musique, rêvasser en regardant les touristes qui arpentent le pavé de la rue Saint Jean de l’autre côté de la vitre. À l’intérieur du café, les consommateurs font le spectacle, posés sur de superbes tabourets rouges autour d’un bar en U, comme on n’en fait plus !

Le Hall de la Bourse37 rue de la Bourse69002 Lyon04 78 03 59 63

Ouvert depuis peu, ce nouveau bar, une déco moderne et chic. C’est l’endroit idéal pour boire un verre avant un bon petit restaurant entre amis. La terrasse donne encore plus de charme au lieu dès l’arrivée des beaux jours !

Barrio Club13 bis place Jules Ferry 69006 Lyon04 72 37 17 33

En plein cœur de la Gare des Brotteaux, le Barrio club est prisé par un public friand de musiques chaudes et rythmées.

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LOISIRS resto

Le Resaturant du Golf de Mionnay2900 chemin du beau logis - 01390 Mionnay - 04 37 26 09 49

Situé à 20 minutes de la place Bellecour, le restaurant du golf vous accueille pour vos déjeuners d’aaires et /ou vos repas en famille, 7 jours sur 7 dans un cadre magnique. Sur sa terrasse couverte, donnant une vue imprenable sur le parcours, le restaurant vous propose des menus variés ainsi que sa carte gastronomique à prix abordables. Vous recherchez un restaurant calme et verdoyant, doté d’une cuisine qualitative, le restaurant du golf vous attend.

Le Scorsese71 rue Pierre Corneille69006 Lyon04 72 81 62 15

Ce restaurant à la décoration baroque cache une ambiance très conviviale où tous les genres se mêlent pour passer une bonne soirée.

Plaza LoungeParc d’Activités de Massieux Allée Jean Mermoz - 01600 Massieux

04 78 98 06 84

C’est l’endroit où la douceur de la cuisine nous invite au voyage dans un cadre inoubliable : sobre et contemporain.

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Brake France Corbas16-18 avenue Mont-Martin • 69960 Corbas • 04 78 20 78 72

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BOITE A MALICE sophie b.

n Cris, quelles sont tes trois grandes passions ?

En premier lieu, ma famille sans hésitation ! Puis le football et la vie tout simplement. Mes amis, les sorties, les repas, etc. Je suis un épicurien.

n Je te lance donc mon premier défi : me prouver tes talents d’artiste ! Pour cela, dessine quelque chose en rapport avec cette troisième passion, les plaisirs de la vie.

Sur un paper board, au feutre noir, il dessine des couverts ainsi qu’une assiette. Sur celle-ci, il donne forme à un minuscule poisson.

n A présent, tu as plusieurs boîtes à malice devant toi. Pioche une question aux hasard dans chacune d’elles. (Il s’exécute)

n Plutôt Ibiza ou New-York ?

New-York. C’est une ville qui ne dort jamais et les américains sont des gens adorables. Je m’y sens très à l’aise.

n Quel est ton principal trait de caractère ? Et celui dont tu es le moins fier ?

Il s’agit du même, mon exigence ! J’aime que les choses soient à leur place et bien cadrées. Mais pour certaines personnes, cela est contraignant et relativement difficile à vivre.

n Voilà mon deuxième défi : tu dois me faire plaisir. J’aimerais que tu me dises quelque chose en brésilien, ta langue maternelle.

Je vais t’apprendre un très joli mot : la saudade. Cela signifie que quelque chose te manque. Tu peux le dire de ton pays, de la musique, d’un proche. Mais il n’a pas une connotation triste.

n Suite à ce second défi réussi, retour aux boîtes à questions.Quelle est ta saison préférée ?

Il y a quelques années j’aurais répondu l’été. Mais depuis que je suis à Lyon, je choisi l’hiver. En France, j’ai découvert la neige. C’est magnifique ! En parlant de foot, ma saison préférée a été 2004-2005. C’est la première que j’ai passé à Lyon, et j’ai remporté le championnat avec une équipe formidable.

n Que détestes-tu par dessus tout ?

L’égoïsme. C’est quelque chose de très

rare au Brésil. Et, dans mon métier, on ne peut pas être performant si l’on ne pense pas à ses coéquipiers. Il nous faut privilégier le collectif.

n Plutôt Platini ou Zidane ?

A l’époque de Platini, j’étais vraiment très jeune. Alors que j’ai vu jouer Zidane à de nombreuses reprise. J’ai même disputé des matches contre lui. C’est un joueur que j’admire. Même si je garde une petite rancœur pour la défaite qu’il a infligé au Brésil en 1998.

n Je te propose un dernier défi. J’ai une grande malle aux trésors. J’aimerais que tu y pioches plusieurs accessoires afin de confectionner un déguisement qui te ressemble.

Il choisi la panoplie des années soixante-dix : perruque afro, veste à paillettes et lunettes extra larges. Idéales pour faire la fête et profiter de la vie !

Bonjour et bienvenue dans la boîte à malice de Sophie B ! Son invité ce mois-ci est le célèbre défenseur de l’Olympique Lyonnais, Cris. A 34 ans,

Cristiano Marques Gomes est un footballeur accompli. Surnommé “le policier”, il marque son premier but à 7 ans et remporte son premier championnat français à 28. Mais saura-t-il relever les défis de Sophie ?

Retrouvez l’intégralité de cette interview en vidéo sur lyonclubbing.com

Interview réalisée au restaurant le DoMo

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LOISIRS resto L’Oracle de Rome

A l’occasion de la 4e édition des Menus de légende, la Maison G.H. Mumm appelle 10 grands chefs français à revisiter les mets de repas historiques... Le thème : “Les plats servis à bord de moyen de transport”. Christian Têtedoie a choisi l’inauguration du paquebot France en 1912. Bienvenue à bord !

Christian Têtedoie et les champagnes Mumm : une alliance de légende

Il n’en fait qu’à sa tête, et c’est justement là tout l’art du maître. Christian Têtedoie s’associe aux champagnes G.H. Mumm pour redonner vie à un menu de légende. Celui de l’inauguration du paquebot France en 1912. Des plats imagi-nés et élaborés il y a tout juste 100 ans, et déjà accompagnés à l’époque par la célèbre maison.

Pour le cru 2012, le chef lyonnais a dû faire preuve de mal-léabilité. Il lui a fallu s’adapter aux goûts et mœurs culinaires actuels. Mais également interpréter et rajeunir une carte d’antan. Première prise de décision de Christian Têtedoie : ré-duire la carte de moitié. “L’ordonnancement et le nombre de plats ont considérablement évolué depuis cette époque” explique son équipe. Ont été conservés les plats suivants : Consommé de volaille Christophe Colomb, Turbot sauce Riche, Ris de veau financière, Salade russe et aspic de foie gras en belle vue, Vacherin aux fruits rouges et macarons au champagne. Seconde adaptation du chef : l’interprétation contemporaine des mets. Une étape inévitable, compte tenu du siècle qui sépare les deux cartes. Pourtant Christian Tête-doie a su conserver l’âme et les saveurs du menu original. Ce “menu de légende” est en harmonie avec les cuvées d’exception G.H.Mumm. La cuvée des Menus et Transports de légende 2012 propose un Blanc de Blancs du village de Cramant, un Blanc de Noirs du village de Verzenay, un Mumm sélection Grand Cru et un R. Lalou 1999. =C.D.

Le menu “Inauguration du Paquebot France” sera proposé au restaurant Têtedoie (Lyon 5) durant tout le mois d’avril.Le prix du menu seul est fixé à 130 €. Pour le déguster accompagné de champagne G.H. Mumm, comptez 200 €.

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L’Oracle de Rome

D’HUMEUR GOURMANDE ? ENVIE D’AILLEURS ?VENEZ À L’ORACLE DE ROME !

Pour déjeuner à midi ou prendre l’apéro dans un lieu privilégié. Ambiance tamisée, un décor digne de la Dolce Vita, entourés de peintures d’Artistes,

vous dégusterez les délices de l’autre pays de la Gastronomiesur un fond musical qui vous transportera à Rome.

Le voyage sera agrémenté des spécialités de votre hôte, qui ne peut nier ses origines et son amour du Beau Pays : antipasti délicats,

produits de première qualité et cuisine généreuse sont au programme, le tout accompagné d’un choix de vin que Fellini nous envierait !

Venez donc goûter l’Italie... en plein centre de Lyon !

Du mardi au samedi de 12h à 15h 18h30 de à 01h

Tout les mardis l’oracle de Rome et son équipe vous invite à venir découvrir les soirées des amis !

Chaque jeudi une soirée a thème avec musicien et chanteur...

Place des Célestins - 6 rue Gaspard André - 69002 Lyon04 72 31 64 34 - 06 18 71 31 26

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Contrairement à ces ancêtres ce nouveau modèle délaisse son style rustique et cubique pour une silhouette nettement plus sympathique et moderne. Le constructeur italien espère renouveler le succès de sa 500 avec la Fiat Panda.

Fiat Panda 3, une voiture 100% féminine

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Plus pratique que jamais, Panda est votre compagne idéale pour vos aventures quotidiennes. Elle vous offre une grande habitabilité et un confort de conduite étonnant. Ayant désormais un faible impact sur l’environnement, grâce à la disponibilité des moteurs Euro 5. Elle convient à tout le monde : les célibataires comme les familles, les jeunes comme les jeunes d’esprit.

Lancée en 1980, la Fiat Panda a séduit plus de 16 millions d’automobilistes dans le monde entier.

Fort de ce succès, le constructeur transalpin lance cette année une nouvelle version de sa citadine délicieusement rétro, plus spacieuse et plus écologique que la précédente.

A-mi-chemin entre la Fiat 500 et la Fiat Punto, la Panda troi-sième génération conserve sa légendaire forme cubique, adoucit par des angles plus ronds. Phares, commandes, vi-trage, habitacle, la nouvelle Panda, adopte des courbes plus souriantes que la version d’origine.

Citadine par excellence, avec un petit prix qui donne envie, la Fiat Panda est connue pour faciliter la vie. Et n’échappe pas à la règle. La Panda 3 regorge d’idées pour améliorer l’habitabilité de ses passagers sa nouvelle version. Avec vide poche, boîte à gants, bacs de portières, sièges rétrac-tables et banquette coulissante, elle multiplie les astuces.

Équipée d’un moteur TwinAir 85 ch, la Panda 3 annonce une consommation moyenne de 4,2L/100 km et peut se targuer d’émissions moyennes de CO2 de 99g/km !

Disponible dans 10 coloris extérieurs et intérieurs, du plus classique au plus fun, la Fiat Panda 3 est une voiture fonctionnelle, très économique et endurante ... une voiture “made in Italy” en accord avec son temps.

Dans un marché automobile en forte baisse sur le conti-nent en février 2012, la nouvelle Fiat Panda fait son entrée dans le Top 10. La marque transalpine peut se rassurer car sa protégée vient de s’inscrire au Top 10 avec plus de 15 000 unités, dont 10 000 rien que dans son pays d’ori-gine, en Italie.=

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n Comment imaginer vous l’éclairage intérieur de votre Auto Déco.

La Led bien sûre ! On tend à l’éco-nomie d’énergie. Déjà incontour-nable, dans l’habitacle. On pourrait imaginer la mise en relief de certains éléments de l’habitacle par réflexion de la Led ou de l’intégra-tion de la Led dans les matières. Une voiture qui la nuit tombée devient plus lumineuse afin de ne plus être éblouit par les phares ! (Photo 5)

n En résumé Votre auto déco de demain…

Au détriment de la puissance, l’auto déco de demain sera plus domotique, plus électronique. A l’image du Smart Phone, la voiture tendra à répondre à beaucoup d’automatismes. La domotique permettra de confi-gurer son véhicule en fonction de l’humeur du conducteur. Programme de réglage, l’auto à la carte, une télécommande qui donnera au véhicule nos infos personnelles, notre humeur du jour, une auto qui répondra en programmant la conduite adaptée ! Souple pour les moments de stress ou de fatigue, sportive pour les instants de dynamisme et d’euphorie.(Photo 6)

LOISIRS interview shopping décoTous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...Ce mois-ci la décoratrice Sandrine Michel Chambon reçoit Edouard Coquillat, responsable du site Audi Occasion Plus à Villefranche.

1. DOMITALIA DESIGN

3. SIEGE DOMITALIA DESIGN BY FABIO DI BARTOLOME

5. LES AMPOULES LED ALESSILUX FOREVERLAMP

2. MOUSSE POLYURÉTHANE EXPANSÉ MÉMOIRE DE FORME DES LITERIE PERDORMIRE

4. PVC IMPRESSION CUIR BSD THEDFORD POUR LE SOL, LES MURS...

6. LA DOMOTIQUE DE SCHNEIDER ELECTRIC

Bonjour Edouard et bienvenue. Le salon de l’automobile de Genève à montré la tendance Vintage. Les modèles nous projettent à la Havane, Hemin-gway mais aussi les années 60 limite Tunning !

n Auto / Déco… A contrario, je vais vous demander de me décrire la voiture de demain.

Obligatoirement une voiture en lien avec les impératifs envi-ronnementaux, les contraintes géopolitiques et de consomma-tions. Retrouver plus de confort aussi ! La voiture déco est une voiture bureau, une voiture où l’on passe de plus en plus de temps. La polyvalence même du gabarit et de l’esthétisme.

Le time to Market est réduit, le comportement d’achat à changer, c’est un peu pareil dans la déco, paradoxalement le client souhaite la qualité, le durable mais est en pleine quête de nouveautés.

n Choisissez un élément du Show Room pour créer la coque de votre auto Déco de demain.

Une coque extérieure en laqué, du rouge, du blanc ou du noir. Comme cette chaise. (Photo 1)

n Choisissez un élément du Show room et revisitez l’inté-rieur de votre auto Déco.

Le confort de ce matelas, cette mousse extraordinaire qui épouse le corps avec le modèle de ce siège comme un siège baquet et ce revêtement PVC impression cuir l’illusion de cette noble matière et l’acces-sibilité financière en plus. Le luxe et le confort de sa literie... Vivre de plus en plus dans sa voiture ! (Photos 2, 3 & 4)

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Blouse Laurence Doligé •160 ePantalon Laurence Doligé • 229 eCeinture Paul & Jo • 92 eSandale cuir Laurence Doligé •150 eChapeau paille Inverni • 135 eCollier • 45 eSac Bash • 340 e

Robe Di Alberta Ferretti • 660 eSac chaîne Paul& Joe •190 eSandale Tod’s • 435 eFoulard Essentiel •145 e

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8 cours Franklin Roosevelt . Lyon 6e

tél 04 78 24 91 83 . fax 04 78 52 54 17 [email protected]

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Top Frangé Stéphanie Vaille • 379 e Collier Plume Stéphanie Vaille •135 e Jean’s • 87 e Ceinture •175 e Pochette Antik Batik 139 e Chaussures Castaner 225 e Chapeau 17 9

Veste Stephanie Vaille • 459 e Jupon Stella Forest •190 e Ceinture Ralph Lauren • 295 e Chaussure Castaner • 315 e Sac Antick Batik •198 e Chapeaux • 135 e

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SAXBRIDGE

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Paul Smith . Ralph Lauren . Paul & JoPhilosophy Di Alberta Ferretti . Laurence Doligé...

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LOISIRS beauté

Sculpter votre corps avant l’été : remise en forme et soins Minceur

=Raffermir, et remodeler sa silhouette en pratiquant du sport, c’est possible, seulement si vous arrivez à en prendre du plaisir, car les premiers résultats vous ne les verrez qu’à partir de 3 mois minimum à raison de 3 heures d’activité sportive par semaine :

1 heure de cardiotraining en salle de fitness par exemple vous permettra de brûler jusqu’à 800 calories de l’heure.

Quant à la Power Plate la célèbre plateforme vibrante plé-biscitée par les célébrités, elle vous permet en 10 minutes de pratiquer l’équivalent de 1h30 de sport intensif sans effort. A tester d’urgence !

Si vous êtes motivés, vous pouvez également pratiquer une activité physique chez vous en réalisant quelques exercices une vingtaine de minutes par jour.

Sachez que la pratique d’une activité sportive ne fait pas perdre de poids, ni ne fait perdre de la cellulite mais permet d’éliminer des calories, et votre corps sera plus ferme et plus tonique.

Mais avant tout, demandez à votre médecin traitant si vous avez l’aptitude à pratiquer un sport, c’est très important.

=En revanche pour mincir et faire disparaître votre peau d’orange voici quelques méthodes qui ont fait leur preuve :

Commencer par “un petit régime” ou un rééquilibrage ali-mentaire (l’idéal est de consulter un spécialiste afin de trouver la méthode adaptée).

=Et enfin, pour lutter contre ce terrible fléau : la cellulite (98% des femmes en souffrent), voici quelques soins min-ceur que nous avons testés :

La lipocavitation “véritable arme anti-cellulite” qui arrive tout droit de l’autre côté de l’atlantique (les brésiliennes en sont folles !!!) : ce soin utilise les ondes basse fréquences pour détruire les cellules adipeuses : efficacité garantie avec résultat immédiat… S. B.

Ou encore les cures d’amincissement proposées dans les centres Minceur spécialisés qui ont l’avantage de cumuler suivi alimentaire et soins amincissants haute technologie.

A vous de jouer avant l’épreuve du maillot de bain...=S. B.

Le cauchemar ! C’est l’arrivée des beaux jours et face à votre miroir vous déprimez. Les rondeurs et la cellulite se sont accaparées de votre corps. Ce mois-ci LyonClubbing a listé quelques conseils pour remodeler votre silhouette et pour faire disparaitre cette peau d’orange !

Sun Presqu’île / www.sun-presquile.comLyon 2 • 20 quai Jean Moulin (cordeliers) • 04 78 42 17 46Lyon 3 • 155 avenue de Saxe (Saxe-Gambetta) 04 78 62 08 07Lyon 6 • 120 rue de Sèze (Brotteaux) • 04 78 24 27 09Villeurbanne • 30 rue Gabriel Péri (Charpennes) • 04 37 45 13 54

n Offre spéciale pour les lecteurs Lyon Clubbing -20% sur toutes les cures Minceur, Cavitation et les forfaits Power Plate. Offre valable jusqu’au 30/04 dans tous les centres Sun Presqu’île de Lyon et Villeurbanne.

n 5 soins Lipocavitation et 5 soins minceur offerts chez Sun Presqu’île Villeurbanne. 1 soin par personne valable jusqu’au 30/04/12 dans notre centre Sun Presqu’île de Villeurbanne.

Pour gagner un soin, envoyer vite un mail à [email protected]

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LOISIRS remise en forme

n Parmi les 90 cours collectifs que vous proposez chaque semaine, quelles activités préconiseriez-vous pour tonifi er, gainer, renforcer sa silhouette et ses abdos ?

WSC : Au-delà du traditionnel Cuisses abdos fessiers que chacun connaît et que nos clubs proposent, 2 activités phares : Wellstability et CXWORX. La première se pratique à l’aide d’un fi t ball (ballon fi tness). Sur le ballon, le corps doit s’adap-ter en permanence au déséqui-libre, c’est l’idéal pour se remuscler intégralement et en profondeur. En plus, on brûle des calories tout en améliorant équilibre, posture, coor-dination, endurance et mobilité. Un cours ludique et complet qui se pratique à raison de 2 séances par semaine pour des résultats rapides !

n On dit de CXWORX que c’est “l’entraînement sportif du futur”, ça laisse rêveur... A quoi doit-on s’attendre ?

WSC : En 30 mn, vous effectuez un programme complet qui cible le centre du corps. Renforcement, tonifi cation, travail sur l’équilibre et la mobilité, les exercices agissent sur les abdos, les fessiers, la taille et les lombaires. C’est un entraîne-ment court, intense (230 calories en moyenne) et sans impact sur les articulations. Chaque session com-porte une phase de récupération avec des étirements. Le cours est re-nouvelé tous les trimestres avec de nouvelles musiques et de nouvelles chorégraphies. Un excellent compro-mis qui combine les avantages du personal training et l’énergie des cours collectifs !

n J’ai envie de tester, mais... Je n’ai jamais participé à un cours collectif, vais-je pouvoir suivre ?

WSC : Pas de problème puisque cha-cun de nos cours est conçu pour s’adapter au plus grand nombre. En plus, nos coachs prévoient systéma-

tiquement un programme d’intégra-tion pour les nouveaux arrivants. Vous ne serez donc jamais perdue !

Wellness Sport Club

• Tassin la Demi-Lune 33 av. de la République 04 78 34 32 40

• Lyon 3e

153 rue Vendôme 04 78 71 02 21

Spécial abdos : comment ressusciter vos tablettes ?

Les longs mois d’hiver ont fait de vous un(e) abdo-minable citadin(e) et la déprime vous guette ? Pas de panique, nous vous avons concocté un programme spécial gainage ! Pour répondre à nos questions, deux spécialistes du fi tness : Laurent Clamaron (Gérant Wellness Sport Club) et son directeur, Laurent Alcocer.

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Du 1er au 30 avril 2012

1 MOIS OFFERT* sur présentation de ce document

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Spécial abdos : comment ressusciter vos tablettes ?

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LOISIRS horoscope mars

Édité par la Société SUCH A STAR

1110 Route du Puy d’Or - 69760 LimonestTél : 04 89 04 47 41RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction

Dominique LAFOY / [email protected]

Commercial Alexandre d’AUBAREDE06 23 31 67 32 / [email protected]Équipe rédactionnelle Michael AUGUSTIN, Fabienne DUMASOnt collaboré à ce numéro

Pierre SIMONNET, Laureline COQUARD, Mikhaël DEFOLY, Sandrine MICHEL CHAMBON,

Gaelle MANIN, Chrystèle DEVIERNE

Photographes Alain RICO, Michael AUGUSTIN

Photo couverture © Alain RICO

Graphiste Marina GLAVANOVIC

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

BELIERC’est vénus qui prend les commandes de ce nouveau mois : au programme : calme et sérénité ! Profi tez en pour avancer vos pions sur le terrain amoureux et vous projeter un peu plus loin, quitte à être le moteur de votre couple, qui vous aime vous suive.

TAUREAUUne vraie remise en question professionnelle s’impose et elle n’apportera que du bon ! Les mois à venir s’avèrent décisifs pour un changement de cap professionnel, mais en aurez vous le courage ? Sachez vous poser les bonnes questions.

GEMEAUX

Un vrai diesel en ce mois d’avril, il vous faudra le temps de la chauff e avant de foncer sur le plan professionnel ! En amour, les doutes s’évacuent au bénéfi ce de la sérénité. C’est l’eff et bénéfi que du printemps, l’apport du soleil chez vous est très visible !

CANCERUne relation d’amitié d’une grande intensité va se tisser du-rant ce mois. Vous mettrez du temps à gagner la confi ance mais elle apportera son lot de belles surprises dont vous serez le premier bénéfi ciaire. Côté santé, une double dose de sport s’avèrera primordiale !

LIONCe mois d’avril ressemblera à un fi lm d’action avec ses re-bondissements perpétuels. Pour les célibataires, Vénus rôde dans les parages par intermittence, les couples auront tantôt l’impression d’être à bord du Titanic après la collision, tantôt à bord d’une F1 que rien n’arrête ! ça promet.

VIERGEEn couple cherchez à réactiver votre libido, avant que cela ne devienne une source de confl its. Par ailleurs, la famille por-tera un rôle important prochainement, c’est auprès d’elle que vous trouverez du réconfort mais surtout de bons conseils pour les décisions professionnelles importantes à venir.

BALANCEUne bonne organisation dans votre vie de tous les jours se montrera nécessaire ce mois ci pour surmonter les petits tra-cas. Soyez à jour dans votre paperasse pour éviter les mau-vaises surprises. Votre banquier attend de vous une bonne gestion de vos fi nances également. Pas de dépenses inutiles !

SCORPIONUne personne récemment rencontrée mérite votre attention et votre intérêt, pour les célibataires, ça pourrait être une belle piste, à condition d’avancer prudemment et de ne pas eff rayer l’autre. Des sorties au grand air vous oxygéneront bien l’esprit ce mois.

SAGITTAIRE“Choisis un travail que tu aimes comme ça, tous les matins, tu auras du plaisir à te lever.” un diction de Confucius qui pourrait annoncer une reconversion sous peu, gardez les yeux ouverts sur les opportunités autour de vous, et sachez gardez vos projets pour vous, les mauvaises langues trainent, un tri dans les amitiés pourraient s’avérer nécessaire également.

CAPRICORNE

La conjonction des astres vous off rira un mois au top ! Au travail vous saurez vous montrer indispensable, en amour également. Sur le point amical, vos conseils judicieux ne tomberont pas dans les oreilles de sourds. Un ami en particu-lier se montrera dans le besoin, sachez lui tendre la main, lui, saura vous le rendre.

VERSEAU Des périodes de doutes en amour et vous vous montrerez très vite invivable. Diffi cile de vous raisonner, attention à ne pas perdre les pédales et de rentrer dans une grande période de doutes ! Paradoxalement le ciel professionnel s’éclaircit, comme quoi, on ne peut pas tout avoir à la fois !

POISSONUn projet immobilier, ou un grand voyage à préparer, ça saura occuper votre esprit qui en a bien besoin ce mois ci. Fidèle à votre caractère, vous avez besoin en permanence d’être occupé, les projets les plus fous pourraient même devenir réalité ! C’est le mois de toutes les audaces.

PEFC/10-31-1327

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Carte de saison proposée par le Chef Cédric GarinMagnifique terrasse arborée sur cour intérieure

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