Lundi 24 Aout 2015 - Forum · 2017. 6. 5. · certainement exercer une grande pression sur les...
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Cheraga Alger.
Lundi 24 Aout 2015
SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 Crise économique et chute du pétrole : ............................................................................................................... 3
Les « recettes » de Benkhalfa(TSA) ........................................................................... 3 Mourad Preure : "Le marché pétrolier ne reprendra son cycle haussier qu’à partir de
2017" (Maghreb Emergent) ........................................................................................ 3 Assurance de personnes :...................................................................................................................................... 6
Des performances en deçà du potentiel du marché(ELMOUDJAHID) ..................... 6 Contribution : ........................................................................................................................................................ 7
Face à la chute des prix des hydrocarbures ................................................................. 7 La répression des importations, une solution illusoire (le Soir d’Algérie) ................. 8
RÉPONSES AUX CRISES DES DE 1986 ET 2015 ......................................................................................... 14 Les mêmes réflexes persistent (l’expression) ........................................................... 14
Salon de l’électricité et de l’eau, du 7 au 9 septembre à Alger : ...................................................................... 15 Le carrefour des innovations technologiques (ELMOUDJAHID) ........................... 15 2.400 aides accordées aux artisans par le Fonds national de promotion des activités
de l'artisanat traditionnel(APS) ................................................................................. 16 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 17 Commerce ............................................................................................................................................................ 17
L’instauration des licences d’importations est source de corruption (économiste)
(Maghreb Emergent) ................................................................................................. 18 Déficit commercial de plus de 8 milliards de dollars sur les 7 premiers mois ( APS)
................................................................................................................................... 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 20 M. Boudiaf s’entretient avec l’ambassadeur britannique : ............................................................................. 20
La coopération dans le secteur de la santé au menu (ELMOUDJAHID) ................ 20 Veille ..................................................................................................................................................................... 20 Mangues, kiwis et pistaches ................................................................................................................................ 20
Premières belles poussées en Algérie (HORIZONS) ............................................... 20 Opportunités de développement et investissement : ........................................................................................ 21
Les walis, des exécutants des plans du gouvernement ( ELWATAN) ..................... 21 ................................................................................................................................ 21
LOI SUR LA SANTÉ, LOGEMENT ET ÉTAT DES FINANCES AU MENU DE SA RÉUNION ............ 23 Le gouvernement prépare sa rentrée (Le soir d’Algérie) ................................................................................ 23 Fortement sollicité et plus alimenté depuis quelques mois .............................................................................. 24
Que restera-t-il du Fonds de régulation des recettes ?(LE Soir d’Algérie) ............... 24 IL ESPÈRE CAPTER LA MANNE FINANCIÈRE DES BARONS DE L'INFORMEL ............................. 25
Le pari fou du gouvernement (l’EXPRESSION) ...................................................... 25 L’Algérie dos au mur (le Jeune Indépendant) ........................................................... 26
A la une
Crise économique et chute du pétrole :
Les « recettes » de Benkhalfa(TSA)
Personne n’est à l’abri d’une crise économique avec la chute des prix du pétrole, a estimé Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances, lors de
son intervention, ce lundi 24 août, sur les ondes de la radio Chaîne III. Le ministre des Finances s’est voulu rassurant quant à la situation financière
du pays. Pour Abderrahmane Benkhalfa l’Algérie a échappé à une crise frontale qui a touché plusieurs pays. « Nous ne subissons pas de choc frontal
car nous n’avons pas de dettes et nous disposons d’épargne institutionnelle
», a-t-il expliqué. La situation doit cependant être traitée car « personne n’est à l’abri », a-t-il ajouté.
La solution pour faire face à la chute du prix du baril est « l’optimisation de l’utilisation des ressources », a insisté M. Benkhalfa. « Nous sommes un
pays à fort potentiel de croissance, il faut donc optimiser nos ressources afin de préserver notre épargne institutionnelle », a-t-il expliqué tout en
indiquant qu’aucune révision des subventions des produits de large consommation n’est prévue.
La possibilité de recourir à l’endettement a été également éloignée par le ministre. « Nous ne sommes pas arrivés à ce stade », a-t-il dit.
Abderrahmane Benkhalfa a insisté de ce fait pour que tous les acteurs bancarisent leur argent. « La bancarisation des ressources est une solution
adaptée à la situation économique de notre pays ». Revenant sur la baisse du dinar, le ministre des Finances dira : « Ce n’est
pas le dinar qui a baissé mais c’est le dollar qui a augmenté ». Selon lui il faut que l’économie soit compétitive pour que le dinar se relève.
Mourad Preure : "Le marché pétrolier ne reprendra son cycle
haussier qu’à partir de 2017" (Maghreb Emergent)
Pour Mourad Preure, consultant international en énergie, l’autorisation des
exportations du brut américain ne mènerait qu’à une convergence de ce pétrole vers les deux cotations mondiales (l’ICE à Londres et le NYMEX à
New-York). Et cette industrie du schiste ne pourrait supplanter, selon lui, le
pétrole du Moyen Orient. Dans l’état actuel des choses, il écarte toute hausse des cours d’autant que l’Arabie Saoudite, en dépit de son déficit
budgétaire, n’agira pas au profit d’une reprise des prix.
Les Etats Unis ont décidé la semaine dernière de lever l’embargo sur
l’exportation de leur brut pour la première fois depuis 1974. Ceci pourrait-il produire un bouleversement dans le marché pétrolier ?
Il conviendrait tout d’abord d’expliquer le contexte actuel des marchés
pétroliers qui connaissent un excédent d’offre, de l’ordre de 2 millions de barils/jour, sur fond de crise économique mondiale qui perdure depuis
2008. L’impact de cette crise est de plus en plus fort en Europe et les
marchés pétroliers anticipent le pire. En effet, au moment où les marchés pétroliers sont en train d’anticiper les achats pour l’hiver prochain, l’Iran a
promis d’augmenter sa production de 1 million de b/j, et l’Irak va certainement exercer une grande pression sur les marchés en augmentant
son offre d’un millions de barils/jour d’ici 2016. Tous ces paramètres me font dire que l’excédent de l’offre pétrolière sera de l’ordre de 4 millions de
barils/jour l’an prochain. Les marchés à terme sont, par ce fait, orientés à la baisse. En déclenchant la guerre des prix, l’Arabie Saoudite voulait entre
autres, mettre en difficulté l’industrie américaine du schiste. Cependant, le progrès technique en la matière a limité les coûts de production.
Concomitamment à cela, s’est produite une évolution darwinienne au sein des campagnes pétrolières : Les petites entreprises n’ayant pas pu faire
face à la baisse des prix du pétrole, furent avalées par les grandes multinationales qui ont une plus grande capacité de résistance. Maintenant
pour revenir à votre question, je dirais que le pétrole du schiste américain
ne pourrait renverser le marché pétrolier car cette levée de l’embargo sur les exportations des hydrocarbures n’est en réalité qu’une autorisation
d’exportation d’une petite quantité de brut. Ce n’est donc pas un élément significatif. Je dirais même que nous ne sommes pas encore aux USA
exportateurs de pétrole d’une part. D’autre part, le potentiel de pétrole issu du schiste n’est pas si énorme. Il est même limité, et les USA ne pourraient
supplanter le Moyen-Orient. Ce qui va changer dans les marchés pétroliers, en revanche, c’est la convergence du pétrole américain vers les deux
cotations (l’ICE à Londres et le NYMEX à New-York), après avoir été uniquement coté au Nymex de New York. Lorsque les raffineries
américaines étaient à l’arrêt, le West Texas Intermediaite (WTI) enregistrait des baisses. Avec cette nouvelle configuration, le pétrole américain ne sera
plus conditionné par la situation de raffinage de la production étatsunienne, mais se négociera au niveau mondial.
Cette convergence du pétrole américain vers les bourses mondiales n’aura-t-elle pas de répercussions sur les cours du pétrole ?
Je souhaiterais noter que l’avènement du schiste américain est l’évènement le plus important de l’histoire de l’or noir après le pacte scellé entre Franklin
Roosevelt et le roi Ibn Saoud sur le USS Quincy en 1945. Car cette industrie a permis aux Etats Unis de prendre leur indépendance énergétique par
rapport au Moyen Orient. Nous sommes donc dans un nouveau contexte géopolitique pétrolier. Ceci est un élément très important dans le marché
pétrolier car les USA, avec 48 mds de barils disposent de 2.9% des réserves pétrolières mondiales de schiste. Je ne parlerai pas de bouleversement du
marché, qui après avoir connu un déséquilibre de l’offre, il entre dans une phase de déséquilibre du pétrole non conventionnel. L’Opep ne peut
actuellement baisser sa production car la part du marché sera absorbée par le pétrole de schiste. Les tendances à court terme sont baissières comme
je l’ai déjà mentionné, car l’année 2015 est difficile et incertaine. Et l’année
2016 sera tout aussi compliquée surtout que l’offre est appelée à croitre de 1.4 millions de b/j. Toutefois, on va commencer à ressentir les effets du
recul des investissements actuels à partir de 2017, dû au fonctionnement
cyclique de l’industrie pétrolière. Il se produira à partir de cette année, ce qu’on appelle un « effet de ciseaux » : Une augmentation des
investissements a engendré une abondance de l’offre qui, saturant le marché, a entrainé la chute des prix du pétrole et a repoussé les
investissements. Nous sommes donc dans le cycle baissier des prix. Mais ces investissements en baisse donneront lieu à un recul de l’offre, qui
encouragera une reprise des prix, on sera alors dans le cycle haussier aux alentours de 2017 et 2018. Il reste néanmoins difficile de définir exactement
quand est-ce que cela se produira-t-il, car le marché pétrolier a sa propre dynamique, dont la baisse actuelle des prix n’est qu’un accident.
Des prévisions sombres se dessinent à l’horizon de l’Arabie Saoudite. Selon
la Banque Centrale saoudienne le pays qui connait déjà un déficit budgétaire de 130 mds de dollars serait en faillite dans deux ans. Cette situation a été
en partie provoquée par la politique pétrolière de ce même pays. Ce
royaume pétrolier aura besoin d’un baril à 106 dollars pour équilibrer son budget selon les observateurs. Le Qatar et le Koweit vont connaitre
également leur premier déficit budgétaire en 15 ans. Pensez-vous que ces monarchies pétrolières vont réagir en faveur de la reprise des prix dans les
prochains mois, ou ont-ils suffisamment de ressources pour résister ? L’histoire atteste qu’à chaque fois que l’Arabie Saoudite mène une guerre
des prix elle se casse la figure. Elle n’a pas vu arriver l’accord de l’Iran avec le 6 puissances occidentales. Cet accord représente un grand
bouleversement géostratégique dans la région, car l’Arabie Saoudite n’est plus indispensable pour les Américains, et je dirais même qu’il y a une
méfiance des Américains par rapport aux saoudiens actuellement. Ces derniers sont désormais orphelins. S’agissant de la résistance de ce pays
par rapport au déficit. Je dirais que oui, c’est un pays qui peut résister à un déficit budgétaire de l’ordre de 20 à 30 % de son PIB, pendant plusieurs
années. Les déficits budgétaires prévus pour le Qatar et le Koweït ne
menacent aucunement ces deux monarchies. Mais à la question de savoir si ces monarchies et plus précisément l’Arabie Saoudite vont-ils lâcher les
prix, je préciserais que ces pays ne peuvent agir qu’au sein de l’Opep, et la véritable question est de savoir si l’Opep, qui détient 30% de la production
pétrolière mondiale représente encore quelque chose ou si le cartel n’est-il pas devenu un écran de fumée. Un cartel existe pour cartelliser le marché
et donner des réponses coordonnées à la fluctuation des prix, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Le royaume saoudien a affiché dernièrement une
volonté de retirer une partie de l’offre du marché, une volonté qui est à mon avis sincère. Or, ce pays qui s’est auto-piégé par la guerre des prix qu’il a
menée, sait très bien que dans le cas échéant, toutes ses parts de marché seront récupérées par le schiste américain à court terme. Il ya une question
de leadership dans le marché du brut actuellement, que l’Arabie Saoudite ne veut pas perdre. Le pays étant capable de faire face à un déficit
commerciale pendant 4 ou 5 années, et ayant une industrie pétrolière à
long terme, contrairement à d’autre pays du cartel et même à l’industrie américaine du schiste, il n’agira certainement pas au profit d’une reprise de
prix actuellement.
Assurance de personnes :
Des performances en deçà du potentiel du marché(ELMOUDJAHID)
Quatre ans après l’institution de la séparation entre les branches
d’assurances de personnes et celles de dommages, soit en juillet 2011, un premier bilan établi par le conseil national des assurances relève que le taux
de pénétration des assurances de personnes a été de 0,1%, avec une
densité de près de 219 DA par habitant, en 2013. Un constat qui confirme la faible évolution de cette filière, demeurée «quasiment insignifiante
comparée à d’autres pays magrébins et/ou africains». Selon les données du secteur, le chiffre d’affaires des assurances de
personnes est passé de 2 milliards de dinars en 2004 à 7 milliards de dinars en 2011 sachant que, les performances réalisées avant 2011 demeurent
importantes comparativement à celles inscrites après cette même année. Ainsi, pour 2011, année de séparation, la branche a enregistré une baisse
de 1,9%, «due à la création de nouvelles sociétés d’assurances de personnes et leur mise en place sur le marché, d’une part, et, d’autre part,
la perte de certains contrats pour les sociétés dommages n’ayant pas effectué un transfert de leurs portefeuilles».
Le bilan indique, dans le même ordre d’idées que, les sociétés ont enregistré, pour les années 2012 et 2013, des hausses respectives de 6,5%
et 14,2%. Par ailleurs, avec 8,5 milliards de DA de chiffre d’affaires en 2014,
la branche accuse une baisse de 1,2%, justifiée, en partie, par la régression de 83,6% de la sous-branche «maladie», du fait de l’arrêt des souscriptions
du produit «santé internationale ». Aussi, l’analyse du CNA note que, « la structure des assurances de personnes reste prédominée par « la
prévoyance collective», «vie et décès» et l’«assistance» avec, respectivement, 30,2%, 29% et 25,6%». Les hausses enregistrées par ces
sous-branches sont de l’ordre de 17,6% pour la «prévoyance collective», 22% pour l’«assistance» et 9,5% pour la sous-branche «vie et décès».
Le bilan précise que, « l’évolution des assurances de personnes est soutenue en majorité par les branches suscitées vu, notamment, le
caractère obligatoire de certains produits telles que, l’assistance au voyage pour l’octroi des visas Schengen (article 15 du code des visas) et la
temporaire au décès en couverture d’un crédit (sous-branche vie & décès) pour l’octroi de crédits immobiliers suivant le flux important des crédits
immobiliers ces dernières années. Quant à la «prévoyance collective», la
branche s’accapare, à elle seule, près de 2,6 milliards de dinars étant donné qu’elle «est attribuée sous forme d’avantage par les sociétés à leurs
employés». Il s’avère que le taux de pénétration de l’assurance de
personnes laisse apparaître qu’en dépit de la hausse des revenus pendant
les années précédentes, «les ménages ne consacrent qu’une partie infime aux assurances de personnes». En effet, hormis l’assurance automobile, les
autres produits d’assurances ne constituent pas une priorité. L’autre
contrainte réside dans le fait que «l’assurance de personnes est perçue comme une «entorse » à la religion de par certains produits de capitalisation
ou d’assurances sur la vie». «L’autre paramètre à prendre en considération est l’optique assurantielle en Algérie qui est davantage axée sur le potentiel
entreprise alors que, les ménages constituent une capacité assurable importante» qui pourrait être rentabilisée par le renforcement des canaux
de distribution, notamment, la bancassurance. Il y a également le fait que, «le marché algérien commercialise peu, ou parfois même pas, de produits
de capitalisation ou d’assurances sur la vie permettant ainsi une rente confortable aux assurés et demeure ainsi restreint à «des garanties
basiques». En définitive, le développement des assurances de personnes, en général, et les assurances vie, en particulier, reste tributaire d’une
«réglementation flexible en matière de financements avec un marché financier actif où les taux de rendements sont suffisants», suggèrent les
experts du CNA. D’autre part, «les mesures fiscales devront êtres
attractives pour motiver les assurés à épargner sur le long terme». En fait, les assurances de personnes disposent de potentialités
considérables, et leur croissance peut être optimisée «par une actualisation et adaptation du cadre légal, accompagnées par un marché financier actif
et des incitations fiscales plus intéressantes pour les assurés, d’une part, et diversifier les canaux de distribution dont les différents acteurs de
l’intermédiation». Dans le cadre de cette approche, le Conseil national des assurances a initié une enquête nationale destinée à mesurer le niveau de
satisfaction des assurés et l’analyse des besoins en la matière. A noter que le secteur des assurances de personnes compte actuellement 8
sociétés (sept en exercice et une en cours d’agrément) dont deux à capitaux publics (Taamine Life Algérie -TALA- et CAARAMA Assurances), deux à
capitaux privés (Cardif El Djazair et MACIR Vie), trois à capitaux mixtes (Société d’Assurance de Prévoyance et de Santé -SAPS/AMANA-, AXA Algérie Assurance Vie et la toute récente société en phase d’agrément :
Algerian Gulf Life Insurance Company -AGLIC-) et, enfin, une mutuelle d’assurance de personnes (Le Mutualiste).
Contribution :
Face à la chute des prix des hydrocarbures
La répression des importations, une solution illusoire (le Soir
d’Algérie)
Dr Mahrez Hadjseyd, économiste
La chute des prix n’est pas arrivée par surprise
La chute des prix des hydrocarbures met à chaque fois en lumière les vulnérabilités structurelles anciennes de l'Algérie qui est «une économie
contrainte» dépendante entièrement du marché mondial aussi bien pour ses importations que pour ses exportations.
La chute des prix des hydrocarbures de 2014 était parfaitement prévisible et attendue par la majorité des experts et intuitivement par une partie de
la classe politique. Bien sûr qu’elle l’était puisque en 30 ans ce scénario s’est déjà renouvelé dans le passé par deux fois.
La première fois de façon spectaculaire en 1986, elle va durer près de 16 ans, cela a abouti aux émeutes du 5 octobre 1988 et à la tragédie de la
décennie des années 1990, lorsque le baril est passé de 45 dollars à 10 dollars et la seconde fois en 2008, mais au cours de cet épisode, elle a été
plus brève et a duré moins de 2 ans, le baril est tout de même passé de 125 dollars à moins de 40 dollars.
L'Algérie est probablement le pays le moins bien préparé aux chocs
pétroliers malgré leur survenance assez fréquente ces dernières années, car la stratégie des pouvoir publics a consisté généralement à gouverner
par la distribution «égalitaire» de la rente pétrolière pour justifier une certaine «paix sociale» et non de faire face au défi de la contrainte
extérieure. En 1986, la chute des prix des hydrocarbures avait provoqué une grave
crise économique à laquelle le gouvernement ne disposait d’aucune solution interne pour y faire face. La crise a été provoquée par un service de la dette
très élevé. Elle était la conséquence d’un endettement qui paraissait a priori supportable, de l’ordre de 30% du PIB mais dont les taux d’intérêt et le
service de la dette étaient très défavorables. Ne pouvant recourir au marché financier international pour se refinancer
aisément comme par le passé, le gouvernement se refusait par choix idéologique de recourir au FMI pour réaménager la dette. De ce fait, il ne
pouvait que rogner sur les importations en l’absence d’autres ressources
disponibles. Des quotas étaient attribués à chaque entreprise publique pour réguler le
marché. Celles-ci disposaient du monopole total sur les importations de biens et de services et maîtrisaient parfaitement l’ensemble des segments
du marché. Ces restrictions auront des répercussions importantes sur
l’approvisionnement, déjà défaillant de la population et vont réduire drastiquement l’activité des entreprises.
Ces mesures extrêmes n’ont pas empêché le pays d’aller vers le FMI quelques années plus tard et accepter un plan d’ajustement structurel (PAS)
draconien qui donnera après de grands sacrifices de bons résultats sur les grands équilibres macroéconomiques et la reprise de l’investissement privé
mais dont les leçons seront abandonnées dès les premières embellies des
prix des hydrocarbures au début des années 2000.
Les exportations comme variable d’ajustement économique
Chaque fois, comme aujourd’hui, où en l’espace de 6 mois (juin 2014 à janvier 2015) le baril est passé de plus de 110 dollars à moins de 50 dollars,
la réponse des pouvoirs publics a porté en priorité sur un seul et unique levier : la réduction des importations et de façon brutale et intempestive,
sans préavis (véhicules et marchandises bloquées dans les ports et aéroports sans justification claire et instauration de licences d’importation).
Du temps du monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, l’exercice bureaucratique et autoritaire pouvait se justifier et avoir un impact réel sur
la balance commerciale mais aujourd’hui sa manipulation est plus délicate et peut se révéler contreproductive et constituer un frein à la croissance et
au développement et dévaloriser la crédibilité de l’Etat. Les retombées dramatiques de la chute des prix de 1986 ont impacté
directement le développement du pays et de l’industrie en particulier qui reposaient essentiellement sur des ressources réalisées à l’extérieur du
système productif (endettement externe, revenu des hydrocarbures et
création monétaire). En 2008, lorsque le même scénario se produisit, la situation économique du
pays avait un profil plus avantageux. La dépense publique avait remplacé l’endettement. L’Algérie s’est
complètement désendettée et l’Etat disposait de réserves de change importantes (148,9 milliards de dollars en 2009) avec une couverture de
plus de 36 mois d’importation et une réserve légale logée dans le Fonds de régulation des recettes (FRR) conséquente de l’ordre de 50 milliards de
dollars. Durant cet épisode, le gouvernement a hésité pendant presque une année avant de prendre les mesures qu’il estimait adéquates pour faire face
à la crise dans la loi de finances complémentaire (LFC) à l’été 2009. Les principales mesures ciblaient les importations et le transfert de devises
à travers les entreprises étrangères installées en Algérie. Beaucoup de mesures étaient des obstacles fiscaux, procéduraux, bureaucratiques et
tâtillons jugés aptes à freiner les importations qui ne vont qu’alourdir le
climat des affaires et rendre la gestion des entreprises plus complexe, mais sans réelle efficacité sur le plan macro-économique. Les trois mesures
phares étaient : le crédit documentaire comme unique moyen de paiement des importations, la règle du 51/49 qui donne la majorité au partenaire
algérien dans les investissements étrangers réalisés en Algérie et l’interdiction du crédit à la consommation qui visait en particulier le parc
automobile. Ces mesures, comme on le constatera quelques années après, n’ont eu
aucun impact sur les importations qui vont passer de 39 milliards de dollars en 2009 à plus de 58 milliards de dollars en 2014. Elles ont fait l’unanimité
contre elles et ont surtout freiné les investissements du secteur privé, découragé les IDE (investissements directs étrangers) et diffusé un
sentiment de défiance à l’intérieur et à l’extérieur à l’égard des institutions publiques qui avait tant promis pour favoriser le développement des
entreprises et l’instauration d’une véritable économie de marché.
De plus, l’Etat sous prétexte de créer de l’emploi, de relancer la production nationale et de s’offrir les outils de sa politique de régulation du marché et
booster l’offre va injecter plus de 20 milliards de dollars dans les entreprises
publiques pour les assainir une énième fois (l’assainissement a déjà coûté 180 milliards de dollars depuis les années 1990, selon des sources
gouvernementales). Les privatisations et les règles de l’économie de marché sont remises aux
calendes grecques. Pourtant, chacun sait que la dépense publique récurrente est intenable sur le long terme et qu’elle ne produit pas la
richesse et encore moins le développement. Et en 2014, revoilà la crise avec les mêmes ingrédients. Les autorités
commencent, durant tout le second semestre 2014, par minimiser l’impact de la chute des prix sous prétexte que la bonne gestion des finances
publiques a anticipé ce type de scénario ; mais également pour rassurer la population, et elles annoncent dans la foulée un nouveau plan quinquennal
de 280 milliards de dollars. La loi de finances 2015, qui était à un niveau jamais égalé jusque-là, avec plus de 110 milliards de dollars de dépenses
globales, est maintenue. Le gouvernement assure que toutes les mesures
prises auparavant, à savoir le remboursement presque total de la dette, le Fonds de réserve (FRR) et le niveau élevé des réserves de change vont
épargner à l’Algérie tout choc externe alors que la situation budgétaire se dégradait de mois en mois, de même que le solde des transactions
courantes, l’épargne budgétaire et les réserves de change chutaient. Les autorités pensaient avoir une marge de manœuvre suffisante leur
permettant de gérer la situation sans recourir à des mesures qui soulèveraient le mécontentement populaire. Ce n’est qu’au début de l’année
2015 que le gouvernement finit par reconnaître la réalité et les conséquences sur l’économie de la baisse des prix des hydrocarbures et
parler de rationalisation de la dépense publique mais se déclare hostile à toute remise en cause des programmes sociaux budgétivores estimés à
environ 80 milliards de dollars par an et n’évoque aucune réforme structurelle.
Il annonce que cette rationalisation se fera au moyen de la prochaine loi de
finances complémentaire (LFC) qui interviendra au cours de l’été 2015. Celle-ci n’aura comme mesure concrète que le gel des projets inscrits mais
non lancés.
Des importations peu élastiques Les mesures annoncées sont de la même nature que celles de 2009, trier
les bonnes et mauvaises importations, des taxes, des cartes de rationnement pour les carburants sont envisagées et un retour aux licences
d’importation comme celles expérimentées en 1986. Le but ultime des pouvoirs publics est de réduire les importations ou
comment les ramener au moins au niveau des rentrées pétrolières qui seront de l’ordre de 30/35 milliards de dollars en 2015 loin des 68 milliards
de dollars engrangés en 2014. On sait que les importations algériennes sont peu élastiques. 70% des dépenses concernent 3 postes incompressibles :
l’agroalimentaire avec 4 produits (lait, sucre, huile, blé), le métal-
mécanique pour les besoins du BTP et de l’industrie, les produits pharmaceutiques et si on y ajoute les intrants agricoles, il restera moins de
20% pour les besoins en biens manufacturés et autres pour les ménages et
les services. Les «babioles» (kiwis, mayonnaise, eaux minérales, alcool, aliments pour
chats…) objet de fixation des ministres et élus populistes représentent moins de 2% du total des importations et s’y attaquer ne réglera pas le
problème soulevé. Ainsi, encore une fois, les problèmes de l’économie algérienne sont totalement occultés. Comme on peut le constater depuis la
crise de 1986, la contrainte extérieure n’est jamais évaluée à sa juste valeur et ne s’impose qu’en période de crise où on ressort les slogans sur la
diversification et de «l’après-pétrole». Le «Stop and Go» a caractérisé les politiques publiques : on serre les vis
sans vision sur le long terme en période de «vaches maigres» et on lâche la bride au cours des périodes d’abondance. D’autre part, l’intrusion
invasive de l’Etat dans la sphère économique inhibe le marché et le rend opaque. Le marché suppose des pouvoirs autonomes du pouvoir exécutif,
notamment celui des syndicats, des entrepreneurs et des services de
régulation (qualité, prix, normes, des lois économiques pérennes : code de commerce, code des douanes, code des impôts, code des
investissements...), ce qui semble encore peu admis dans les cercles politiques. L’émancipation du marché de la contrainte politique est un vaste
chantier qui passe par la redéfinition des missions de l’Etat qui doit évoluer d’un Etat : propriétaire-gestionnaire-autoritaire vers un Etat : vigile-
régulateur-prospecteur, en dialogue permanent avec la société et capable de décentraliser l’initiative économique au niveau des élus locaux et non au
niveau de l’administration déconcentrée.
D’abord unifier le marché intérieur Le marché intérieur doit être réunifié pour rendre plus efficaces et réalistes
les politiques économiques. Il est, aujourd’hui, divisé en 3 entités qui communiquent très peu entre elles de façon formelle même si des
passerelles existent :
- Le plus grand marché est celui de l’Etat à travers la dépense publique et ses entreprises. C’est lui qui tire «artificiellement» la croissance globale.
Celui-ci est en grande partie extraverti, sauf les dépenses concernant les petites infrastructures des communes. Il est orienté vers les grandes
entreprises multinationales étrangères et il est difficilement accessible au PME. L’abandon, non envisagé pour l’instant, du «clés en main» faciliterait
l’intégration des entreprises locales lorsque les grands marchés seront proposés en lots séparés. Cela nécessite de doter l’administration
d’importants moyen humains de haut niveau et de promouvoir de grands bureaux techniques nationaux.
Pour cela, une nouvelle stratégie concernant le partenariat public/privé et une nouvelle réglementation des marchés publics orientée plus sur la
performance et l’intégration des capacités nationales que sur «la préservation des deniers publics» et les courts délais de réalisation sera
bénéfique pour réorienter ce marché vers la production locale. Dans ce
domaine, le gain le plus accessible à moyen terme est celui des services qui représentent une sortie de devises nette de plus de 12 milliards de dollars
;
- le second marché est celui des entreprises privées structurées qui paient leurs impôts et déclarent leurs employés. Elles réalisent plus de 70% de la
production intérieure brute et emploient 80% des salariés. Mais le tissu de ces entreprises reste fragile. Il est constitué de 95% de TPE (très petites
entreprises) employant moins de 10 travailleurs. Leur mise à niveau et leur accès au financement bancaire est la clé du succès. L’enjeu est de faire
passer, au moyen de la mise à niveau, les TPE au rang de PME et les PME au rang d’ETI (entreprise de taille intermédiaire) et de faire émerger des
«champions» capables de rivaliser avec les grandes entreprises internationales sur le marché mondial à l’instar de Cevital, Condor ; …
- la troisième composante est le marché informel qui représenterait, selon certaines estimations, entre 18 à 30% du PIB et brasserait, selon le Premier
ministre, 40 milliards de dollars en cash. Ce marché est le pôle déstabilisateur de l’ensemble de l’économie, il
échappe aux circuits bancaires, aux impôts et à tout contrôle administratif.
Il a même parfois des comportements mafieux. Il contrôle une grande partie des circuits commerciaux de gros et de détail, l’ensemble du marché des
fruits et légumes et le marché parallèle des devises. Son intégration semble problématique et il ne peut être combattu que lorsque la chaîne logistique
(grandes plateformes logistiques, hypermarchés, marchés de gros, grossistes et demi-grossistes formels…) sera étoffée et les instruments
financiers réhabilités. Son intégration, selon la formule envisagée par la LFC 2015 dans le circuit
bancaire, nous semble utopique et inadéquate. Des mesures pragmatiques comme la domiciliation des entreprises au niveau du domicile de
l’entrepreneur ou auprès d’un tiers (avocat, société de domiciliation, Chambres de commerce) pendant les 2 premières années ainsi qu’un impôt
forfaitaire encourageant la déclaration de l’activité (10% par exemple) quel que soit le niveau du chiffre d’affaires pendant les 3 premières années
d’existence seraient plus indiquées. Il est par ailleurs nécessaire
d’abandonner définitivement le syndrome de l’administration économique algérienne qui construit les lois de la République pour faire la chasse aux
délinquants économiques très minoritaires dans la sphère légale. Les lois de la République doivent être construites pour faciliter le commerce
et l’investissement afin de créer des richesses. La chasse aux délinquants doit revenir aux services des fraudes, à la police et aux services de sécurité
sans recourir à un code pénal spécifique à ce type d’infractions et prohiber leur inscription dans les lois d’encadrement de l’économie. De ce fait, les
lois de finances doivent se circonscrire au seul budget de l’Etat et non légiférer sur les autres aspects de la réglementation car ainsi elles rendent
plus opaque et précaire le climat des affaires. Unifier ces trois marchés est une nécessité absolue pour pouvoir ensuite
rationaliser les importations, promouvoir les investissements et attirer les IDE.
Il est impératif de réunir ces trois morceaux disparates avant d’utiliser la
carte acheteur du pays représentant 60 milliards de dollars dans le cadre d’une véritable stratégie d’insertion dans l’économie mondiale. L’insertion
actuelle, excessivement ouverte sans contrepartie notamment à travers les
zones de libre-échange (UE, GZALE), offre peu de perspectives de croissance et constitue un frein au développement des entreprises locales.
La solution la plus adéquate, à court terme, sans aller au-delà de 3 à 4 ans, est de revenir aux barrières tarifaires en invoquant comme le permet les
règles de l’OMC, les menaces réelles sur la balance commerciale qui entraîne la dégradation des comptes extérieurs.
En toute souveraineté, il faudrait en évitant les contingents et les licences, sources de corruption et de bureaucratie, introduire des taxes intérieures
fortes sur les biens de luxe et ceux non essentiels sans toucher les produits de base et les intrants qui seront favorisés plus nettement dans le but de
préserver la production locale. Il serait utile, également, d’instaurer énergiquement et sans état d’âme la
«valeur en douane» à l’importation pour tous les produits en s’appuyant sur les prix moyens à l’international facilement identifiables en recréant
l’Institut des prix avec le concours des institutions régionales et
internationales (UE, Cnuced, Onudi, OCDE…). Pour ce faire, les réformes de fonds sont sur la table : travailler
sérieusement sur la diversification de l’économie, faire des avancées sérieuses dans les technologies de l’information et des communications
(TIC), moderniser le système financier avec un véritable marché des changes, redéployer le subventionnement public non pas vers les produits
mais en direction de personnes nécessiteuses bien ciblées, améliorer l’employabilité des jeunes issus du système éducatif en s’employant à sa
réforme et mettre à niveau la haute administration économique, entre autres.
Conclusion
En réalité vouloir maîtriser les importations dans une conjoncture d’effondrement des fondamentaux de l’économie sans recourir aux
barrières douanières et aux taxes intérieures pour protéger les entreprises
et les consommateurs nous semble voué à l’échec. Restreindre les importations par la contrainte administrative en imposant
des contingents et des licences ne peut généralement qu’être sources de corruption dans l’état actuel de désorganisation et de sous-qualification de
notre administration économique et serait vraisemblablement contreproductif.
L’Algérie dispose encore de 2 à 3 années pour mettre en place un plan ambitieux pour rejoindre au moins le dernier wagon des pays émergents.
Il est temps de mettre en place un plan «Emergence Algérie» qui ne soit pas un catalogue de projets mais qui traduira l’ambition d’une nation à
s’inscrire dans la mondialisation et prendre toute sa place pour devenir un acteur actif à la hauteur de son riche potentiel économique et humain pour
profiter pleinement de la prospérité générée par les flux du commerce et de la finance internationale. Ce n’est que dans cette perspective que l’adhésion
à l’OMC et aux zones de libre-échange prendra du sens. Autrement toute
participation à ces cénacles ne sera que contrainte et désinvestissement.
RÉPONSES AUX CRISES DES DE 1986 ET 2015
Les mêmes réflexes persistent (l’expression)
La solution se trouve entre les mains des autorités qui persistent sur les
mêmes mécanismes du parti unique. Manifestement, l'Exécutif manque d'imagination. La similitude des décisions
prises face au choc pétrolier d'il y a une vingtaine d'années, soit vers la fin des années 1980 et actuellement, est éclatante. Gel des investissements,
blocage du développement, maintien, voire augmentation des programmes des importations tous azimuts, dévaluation du dinar, sont les décisions
phares des gouvernements de Abdelhamid Brahimi, Réda Malek et Abdelmalek Sellal.
Les évènements d'Octobre 1988 semblent être, selon de nombreux analystes, la résultante de l'accumulation de ce genre de replâtrages
économiques. A l'origine de ces choix économiques caducs, des considérations purement politiques. Cette période a connu crises, grandes
pénuries et restructurations. A titre de rappel, en 1979 les cours du pétrole sont montés subitement de 13 dollars à 41 dollars. Des décisions sont prises
à l'emporte-pièce sous la contrainte des fluctuations de cours du pétrole.
En 1980, le congrès extraordinaire du FLN, le parti unique au pouvoir, a pris la décision de bloquer les investissements, donc l'arrêt du développement
assuré par les entreprises publiques. A cette époque, comme actuellement, on importait déjà tout, y compris les poupées qui parlent et les poupées qui
marchent! Cependant, après la flambée il y aura forcément la descente aux enfers de l'or noir.
La baisse régulière du prix du brut amorcée à la mi-1985 s'accélère brutalement en 1986. Le pétrole n'a pas tardé à passer de 41 dollars à 6
dollars en 1986. Mais le rythme et la croissance de la consommation sont maintenus au même niveau.
Le niveau des prix atteint son plancher et dévoile brutalement les dysfonctionnements structurels de l'économie algérienne. Comme
aujourd'hui, les gouvernants de l'époque se sont mis à espérer la remontée du pris des hydrocarbures. Or, en 1987 le Conseil des ministres présidé par
le Premier ministre devait examiner le programme général des
importations(PGI), un dossier relevant du département des finances et de la planification. Ainsi, la chute des prix du pétrole de 40% révèle la grande
dépendance et la faiblesse d'un système construit sur la seule rente des hydrocarbures. Malgré le manque de moyens financiers, le montant du PGI
est revu à la hausse. Il est passé de 32 milliards de dinars à 38 milliards de dinars, sur la proposition du Premier ministre de l'époque. Nonobstant
l'opposition de plusieurs membres technocrates du gouvernement, dont le
secrétaire général du ministère des Finances et le ministre de l'Equipement,
Ali Oubouzar, le gouvernement ne veut pas revenir sur ses choix populistes. Le Premier ministre reproche à ceux qui s'opposent à l'augmentation du PGI
de «vouloir abattre le régime!». En conséquence, le gouvernement de
Abdelhamid Brahimi, en fonction du 18 février 1986 au 9 novembre 1988, n'a pu qu'épuiser tous les avoirs et les épargnes de l'Etat et a dû emprunter
à des taux d'intérêt très élevés pour importer. Peu à peu, on a abouti aux évènements d'Octobre 1988. Face aux mêmes turbulences économiques,
l'Algérie n'arrive pas à tirer les leçons des échecs précédents. On efface tout et on recommence. Aujourd'hui encore, les subventions tous azimuts
restent un dossier tabou à ne pas toucher. Et quoi que l'on dise, les importations, dont la diminution annoncée n'est due en fait qu'au hasard
des fluctuations du taux de change du dinar face au principales devises, sont maintenues telles quelles. Sur un autre registre, il faut rappeler que le
service de la dette algérienne qui atteignait 9 milliards de dollars en 1993 avec des revenus d'exportations nettement inférieurs, soit 8 milliards de
dollars, a conduit les autorités algériennes à demander l'assistance du FMI. Ainsi, le gouvernement de Réda Malek et la Présidence ont signé le 1er juin
1994 un 1er rééchelonnement de la dette extérieure estimée à 26 milliards
de dollars. Le Club de Paris, qui réunit les créanciers gouvernementaux d'Alger, a décidé, en accord avec les autorités algériennes, de rééchelonner
sur 15 ans 5 milliards de dollars des échéances de dette tombant entre le 1er juin de cette année et le 31 mai 1995.
Le passage de l' Algérie devant le Club de Paris, et le réaménagement de sa dette, accompagnés par un programme d'ajustement économique, ont
été imposés par le FMI. Il faut souligner que la lettre d'intention envoyée par Alger au FMI comprenait une dévaluation de 40,17% du dinar,
intervenue le 10 avril 1994. Une décision, somme toute similaire de celle prise actuellement par l'autorité monétaire, la Banque d'Algérie.
Présentement, le dinar ne cesse de perdre au change face au dollar et l'euro. A une différence près que l'Algérie a apuré sa dette extérieure par des
remboursements anticipés, les mêmes ingrédients qui ont conduit à l'implosion sociale se trouvent réunis de nouveau. Comme durant les
années d'avant 1988, la solution se trouve entre les mains des autorités qui
persistent sur les mêmes réflexes du parti unique. Les autorités s'obstinent à ne pas associer le peuple et de faire contribuer
toute la classe politique, y compris l'opposition à penser un plan de sortie de crise. Si par miracle le pouvoir admet enfin qu'il va droit dans le mur, le
peuple ne sera peut-être pas sacrifié sur l'autel des considérations politiques étroites, estiment les plus avisés.
Salon de l’électricité et de l’eau, du 7 au 9 septembre à Alger :
Le carrefour des innovations technologiques (ELMOUDJAHID)
Cette 8e édition du Salon Algeria Electricity and Water Expo, qui se déroulera du 7 au 9 septembre prochain à la Safex, sera dédiée à l’ensemble
des domaines et métiers de l'eau et de l'électricité. Aussi, le caractère
stratégique de ces secteurs qui ont bénéficié d’investissements colossaux au titre des programmes quinquennaux constituera une opportunité pour
faire le point sur les réalisations accomplies et les projections futures. L’occasion sera offerte pour faire la promotion des produits et équipements
nouveaux, et présenter les dernières innovations technologiques dans les segments concernés. Le salon, qui mettra en avant les différentes activités
liées à l’eau et l’électricité, prévoit des conférences thématiques sur des questions d'actualité notamment en rapport avec les programmes
d'investissement retenus pour les prochaines années. A ce propos, il y a lieu de rappeler que, l’Etat algérien a accordé un intérêt particulier à ces
deux secteurs qui ont enregistré une avancée notable, ces derrières années, à la faveur des programmes engagés. Les investissements initiés dans le
secteur de l'énergie, au premier trimestre 2015, ont totalisé un montant de 327 milliards de dinars, soit 3,6 milliards de dollars, en hausse de 19% par
rapport à la même période de l'année 2014, selon le ministre de l’Energie.
Pour les sept premiers mois de cette année, de nouvelles capacités de production d’électricité, pour une puissance globale de 688 MW, ont été
mises en service a récemment annoncé la Société algérienne de production d’électricité (SPE). Les chiffres du secteur indiquent que le montant global
du programme de développement de la production d’électricité sur la période 2015-2025 du réseau interconnecté national s’élève à 1.541.422
milliards de dinars, le nombre de postes électriques de transformation à mettre en service sur la période 2015-2025 étant de 537. Le marché de
l'eau n’est pas en reste, les investissements orientés vers le secteur étant le témoin des efforts déployés par l’Etat pour consolider le réseau AEP,
notamment au niveau des régions enclavées et déshéritées et satisfaire progressivement la demande nationale.
Le plan quinquennal 2015-2019, prévoit de consacrer un montant de 1.500 milliards de dinars, soit près de 18 mds de dollars au secteur de l'eau et
de l'assainissement.
2.400 aides accordées aux artisans par le Fonds national de
promotion des activités de l'artisanat traditionnel(APS)
Le Fonds national de promotion des activités de l'artisanat traditionnel (FNPAAT) a accordé pas moins de 2.400 aides aux artisans entre 2013 et
2014 à l'échelle nationale, a annoncé dimanche à Boumerdes la ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme
et de l'Artisanat, chargée de l'artisanat, Aïcha Tagabou. Dans une déclaration à la presse, en marge de l’inauguration de la deuxième
édition du salon national de la vannerie, la ministre déléguée a indiqué que le montant global de ces aides est de "près de 800 millions de DA".
"Le Fonds accorde des aides aux artisans en vue de les inciter à préserver
et promouvoir l’artisanat traditionnel pour l’acquisition, par financement, de matériaux et équipements divers exploités dans les métiers de l’artisanat,
à l’échelle nationale", a-t-elle expliqué.
Soulignant l’importance de ce fonds, considéré comme "vital" pour la "promotion et l’accompagnement de l’artisanat", Mme Tagabou a annoncé
la "poursuite de ces aides au profit des artisans jusqu’à 2016", comme stipulé dans la Loi de finances complémentaire 2015.
"Nous encourageons également les autorités locales à affecter une partie des projets des 100 locaux commerciaux, à travers les communes, au profit
des artisans", a-t-elle indiqué, signalant que plus de 50 % des locaux ont été attribués, à ce jour, à cette catégorie professionnelle. L'opération
d'octroi "se poursuit toujours". S’exprimant sur l’exportation des produits de l’artisanat national,
Mme.Tagabou a soutenu que son secteur accorde "de nombreuses incitations dans ce domaine", signalant une action en cours en coordination
avec le ministère de l’Industrie, en vue d’assurer une "protection intellectuelle" aux produits de l’artisanat national, outre l’encouragement et
l’accompagnement des opérations d’exportation, et la garantie d’une
participation à différentes manifestations internationales dans le domaine. Après la cérémonie d’inauguration, la ministre déléguée a visité différents
stands de ce salon, avant de procéder à la distribution d’aides aux artisans, accordées par le Fonds national de promotion des activités de l’artisanat
traditionnel. Mme Tagabou s’ est ensuite rendue sur le chantier de la Maison de
l’artisanat, en réalisation au centre ville, avant de visiter une exposition artisanale, montée au niveau du front de mer de la ville de Boumerdes.
Finance/Banque/bourse
Commerce
L’instauration des licences d’importations est source de corruption
(économiste) (Maghreb Emergent)
Pour Dr Hadjseyd auteur du livre « L'industrie algérienne : Crise et tentative
d'ajustement », restreindre les importations par la contrainte administrative en imposant des contingents et des licences ne peut qu’être « sources de
corruption dans l’état actuel de désorganisation et de sous-qualification de notre administration économique » et serait « vraisemblablement
contreproductif ».
Vouloir maîtriser les importations dans une conjoncture d’effondrement des fondamentaux de l’économie sans recourir aux barrières douanières et aux
taxes intérieures pour protéger les entreprises et les consommateurs est voué à l’échec. C’est ce que pense l’économiste Mahrez Hadjseyd, dans une
contribution parue ce dimanche dans le quotidien Le Soir d’Algérie. Pour lui, restreindre les importations par la contrainte administrative en imposant
des contingents et des licences ne peut qu’être « sources de corruption dans l’état actuel de désorganisation et de sous-qualification de notre
administration économique » et serait « vraisemblablement contreproductif
». L’auteur de la contribution n’estime que l’Algérie dispose « encore de 2 à 3 années » pour mettre en place un plan ambitieux pour rejoindre au
moins le dernier wagon des pays émergents. « Il est temps, écrit-il, de mettre en place un plan «Emergence Algérie» qui ne soit pas un catalogue
de projets mais qui traduira l’ambition d’une nation à s’inscrire dans la mondialisation et prendre toute sa place pour devenir un acteur actif à la
hauteur de son riche potentiel économique et humain pour profiter pleinement de la prospérité générée par les flux du commerce et de la
finance internationale ». Ce n’est que dans cette perspective, souligne-t-il encore, que l’adhésion à l’OMC et aux zones de libre-échange prendra du
sens. « Autrement toute participation à ces cénacles ne sera que contrainte et désinvestissement ».
Une chute des prix du baril « parfaitement prévisible » L’économiste est aussi revenu sur le contexte de baisse des cours du
pétrole. Ainsi estime-t-il que la chute des prix n’est pas arrivée par surprise.
« La chute des prix des hydrocarbures de 2014 (depuis juin 2014, le baril a perdu plus de la moitié de sa valeur, Ndlr) était parfaitement prévisible et
attendue par la majorité des experts et intuitivement par une partie de la classe politique. Bien sûr qu’elle l’était puisque en 30 ans ce scénario s’est
déjà renouvelé dans le passé par deux fois », analyse Dr Hadjseyd auteur du livre « L'industrie algérienne : Crise et tentative d'ajustement
(L’Harmattan Paris 1996) ». D’après lui, la chute des prix des hydrocarbures met à chaque fois en lumière les vulnérabilités structurelles anciennes de
l'Algérie qui est «une économie contrainte» dépendante entièrement du marché mondial aussi bien pour ses importations que pour ses exportations.
L'Algérie est probablement le pays le moins bien préparé aux chocs pétroliers malgré leur survenance assez fréquente ces dernières années,
car la stratégie des pouvoir publics, estime l’économiste, a consisté généralement à gouverner par la distribution «égalitaire» de la rente
pétrolière pour justifier une certaine «paix sociale» et non de faire face au
défi de la contrainte extérieure.
Déficit commercial de plus de 8 milliards de dollars sur les 7
premiers mois ( APS)
La balance commerciale de l'Algérie a enregistré un déficit de 8,041
milliards de dollars (mds usd) durant les sept premiers mois de 2015 contre un excédent de 3,964 mds usd à la même période de 2014, a appris
dimanche l'APS auprès des Douanes algériennes. Les exportations ont atteint 22,924 mds usd entre janvier et juillet 2015
contre 38,49 mds usd durant la même période en 2014, soit une baisse de 40,44%, indique le Centre national de l'informatique et des statistiques des
Douanes (Cnis). Quant aux importations, elles se sont établies à 30,965 mds usd contre
34,525 mds usd durant les sept premiers mois de 2014, en baisse de 10,31%.
Les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 74% contre 111% à la même période de l'année précédente.
Les exportations des hydrocarbures, qui ont représenté 94,05% des ventes
extérieures du pays, ont été évaluées à 21,559 mds usd contre 37,222 mds usd durant la même période de 2014 (-42,08%).
Pour ce qui concerne les exportations hors hydrocarbures, elles ont été de 1,365 md usd (près de 6% du volume global des exportations), en hausse
de prés de 7,73%. Les principaux produits hors-hydrocarbures exportés sont constitués
notamment du groupe demi-produits avec 1,126 md usd (+13,62%), des biens alimentaires avec 166 millions usd (-13,99%), les produits bruts avec
59 millions usd (-10,61%), les groupes des biens d'équipements industriels avec 8 millions usd (-20%) et les biens de consommations non alimentaires
avec 6 millions usd (-14,29%). Quant aux importations, à l'exception des biens d'équipements agricoles qui
ont connu une augmentation, celles des autres groupes de produits ont reculé.
Ainsi, les importations du groupe d'équipements agricoles ont atteint 410
millions usd (+14,53%). Les plus importantes baisses des importations ont concerné les groupes des
produits bruts avec des importations de 951 millions usd (-19,61%), des énergies et lubrifiants avec 1,37 md usd (-16,51%), les biens de
consommation non alimentaires avec 5,175 mds usd (-15,73%) et les produits alimentaires avec 5,748 mds usd (-15,36%).
Les importations des demi-produits ont reculé à 6,989 mds usd (-8,62%) tandis que celles des biens d'équipements industriels ont baissé à 10,322
mds usd (-4,1%).
Coopération
M. Boudiaf s’entretient avec l’ambassadeur britannique :
La coopération dans le secteur de la santé au menu
(ELMOUDJAHID)
Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,
Abdelmalek Boudiaf, s’est entretenu hier à Alger avec l’ambassadeur du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord, Andrew Noble,
sur la coopération dans le secteur de la santé, indique un communiqué du
ministère. Au cours d’une audience accordée à l’ambassadeur « les deux parties ont abordé différents points de la coopération bilatérale et vue du
développement et de la modernisation du secteur de la santé », précise la même source.
Veille
Mangues, kiwis et pistaches
Premières belles poussées en Algérie (HORIZONS)
Des essais menés dans la culture des fruits exotiques et secs en Algérie ont donné de premiers résultats encourageants, tandis qu’une campagne de
sensibilisation est lancée en direction des agriculteurs pour investir et
élargir ces nouvelles filières agricoles. Le bilan de la phase d’expérimentation de la culture de ces types de fruits,
entamée il y a douze années, est un « franc succès », a indiqué, à l’APS, le directeur général de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la
vigne (Itaf), Mahmoud Mendil. Selon lui, les premiers fruits obtenus n’ont rien à envier à ceux importés sur le plan de la qualité tandis que « beaucoup
d’agriculteurs commencent à prendre conscience de l’importance économique de ce type de cultures pour lesquelles ils manifestent de plus
en plus de l’intérêt ». En outre, une campagne de sensibilisation a été lancée par le ministère de l’Agriculture pour investir dans ce créneau dans le cadre
duquel des superficies sont dédiées aux fruits exotiques et secs dans plusieurs wilayas dont, particulièrement, Mascara, Naâma, El Bayadh,
Laghouat, Djelfa, M’sila et Tiaret. Culture expérimentale de 17 fruits exotiques et secs
En somme, dix-sept types de fruits exotiques et secs ont fait l’objet d’étude et de culture expérimentale par l’Itaf, qui ont connu une adaptation
favorable dans l’environnement algérien. La phase d’expérimentation pour
certains fruits tels le kiwi, la mangue, l’avocat ou le nashi (fruit d’un arbre originaire de Chine, à la forme et au goût voisins de ceux de la poire) est
d’une durée allant entre 2 et 8 ans, et ce, en fonction du taux d’avancement
du programme de recherche, explique le même responsable. Pour les fruits
secs, 25 catégories d’amande et 5 autres de pistache ont été validées par le ministère de l’Agriculture à travers le Centre national de contrôle et de
certification des semences et plants, tandis que de nouveaux travaux de
recherche ont été engagés pour 12 autres types d’amande et 6 de pistache.Le ministère envisage, par ailleurs, de renforcer les capacités de
production des fruits séchés, notamment les raisons secs, dont 5 types ont été validés.
50.000 ha pour la pistache sur 10 ans Selon Mendil, plus de 120 ha ont été consacrés, jusqu’à maintenant, à la
culture des raisins secs, alors que des expérimentations ont été entamées, depuis fin 2014, sur 50 ha à Tighennif (Mascara). Le directeur de l’Itaf a fait
aussi part de l’entrée en phase de production de la pistache après une période de 12 ans d’expérimentation. A cet effet, la superficie dédiée à cette
culture sera portée à 50.000 ha produisant plus de 100.000 q de ce fruit à l’horizon 2025. Dans un objectif environnemental, le programme tracé vise
aussi la culture des pistachiers sur une superficie de 300 ha dans les steppes où les conditions climatiques peuvent s’améliorer grâce à cette forme de
culture. Du fait que la maturation et l’entrée en production du pistachier
nécessitent une durée de 7 années, une aide financière sera alors accordée aux agriculteurs durant cette période. Aussi, 100 pistachiers seront offerts
gratuitement à chaque agriculteur qui bénéficiera, en outre, d’une formation sur les techniques de cette culture, tandis qu’un kilogramme de plants de
pistachiers lui sera accordé durant la deuxième année. A souligner que la facture d’importation des fruits exotiques et secs se chiffre annuellement à
plus de 500 millions de dollars pour une quantité de l’ordre de plus de 500.000 tonnes.
Opportunités de développement et investissement :
Les walis, des exécutants des plans du gouvernement ( ELWATAN)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en visite à Constantine, a annoncé
la tenue, le 29 août, d’une réunion gouvernement-walis.
Il devra instruire les walis — dont certains sont nouvellement installés à la faveur du remaniement intervenu à la mi-juillet — sur les mesures du
gouvernement qui compte «créer de nouvelles opportunités pour le développement de l’économie nationale et l’ouverture sur
l’investissement». Les walis devront être les exécutants de la politique d’investissement qu’ambitionnent d’engager les pouvoirs publics.
Parmi les mesures prises dernièrement à travers la loi de finances complémentaire (LFC) 2015, dont la mise en œuvre est confiée aux walis,
figure la concession de gré à gré du foncier industriel. Modifiant et complétant l’article 5 de l’ordonnance de septembre 2008 fixant les
conditions et modalités de concession des terrains relevant du domaine privé de l’Etat destinés à la réalisation des projets d’investissement, l’article
48 de cette LFC stipule : «La concession de gré à gré de cette catégorie de
terrain est, désormais, autorisée par un arrêté du wali sur proposition du
directeur de wilaya en charge de l’investissement agissant.» Les pouvoirs publics, confrontés aux difficultés engendrés par le code des marchés
publics et aux pesanteurs de l’administration, ont décidé de faciliter le
recours au gré à gré. Des secteurs d’activité tels que les travaux publics et les transports ont pu
bénéficier de cette exception à la règle critiquée, puisque pouvant ouvrir la porte à tous les dérapages et à la dilapidation des deniers publics. La
capitale a bénéficié également de cette décision. Le Premier ministre avait présidé, il y a presque une année, au siège de la
wilaya d’Alger, une réunion gouvernement-autorités locales consacrée à l’examen de la gestion de la ville.
Frais émoulu, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a pu bénéficier de la prérogative d’engager des projets sans être assujettis aux dispositions du
code des marchés publics. Les résultats sont mitigés : des projets, lancés par son prédécesseurs dans le cadre du plan stratégique 2009-2029, n’ont
pu être concrétisés ni même lancés. Pas de police municipale ?
Le gouvernement, confronté à la baisse des prix du pétrole, compte, par
ailleurs, obtenir les bonnes grâces des investisseurs privés. Signe de ce «rapprochement» : les propositions présentées le 12 juillet par le Forum
des chefs d’entreprises (FCE) pour «diversifier l’économie nationale». Un document, présenté à M. Sellal, détaille les propositions de l’institution
présidée par Haddad : réduction des subventions, résorption de l’informel, libéralisation de l’entreprise, etc. Ces mesures proposées par le patronat
interviennent dans un contexte difficile qui oblige l’Etat à réduire son train de vie.
Des mesures d’austérité — le mot n’est jamais utilisé — ont en effet été annoncées pour faire face à la chute des cours du pétrole. Un courrier
adressé au ministère des Finances, début août, détaille les décisions prises par le gouvernement. Il s’agit du gel des projets d’équipement publics qui
n’ont pas été lancés et dont les ordres de service n’ont pas été lancés. L’instruction du Premier ministre concerne le report des opérations
d’acquisition de véhicules de service, y compris celles ayant déjà fait l’objet
de dotations au titre du budget de l’année 2015. La Fonction publique est aussi concernée par ce fléchissement.
Si des programmes d’équipement sont mis sous le coude, des projets annoncés en grande pompe sont également remis sans ménagement aux
calendes grecques. Le gouvernement, par exemple, n’a pas réalisé son projet de mettre en
place une «police municipale». Salué par des élus communaux, le projet ne devrait pas être concrétisé, à moyen terme du moins, surtout dans ce
contexte de crise.
LOI SUR LA SANTÉ, LOGEMENT ET ÉTAT DES FINANCES AU MENU DE SA
RÉUNION
Le gouvernement prépare sa rentrée (Le soir d’Algérie)
Après le retour de congé de l’ensemble des membres du gouvernement, Abdelmalek Sellal lance la rentrée de l’exécutif lors de sa dernière visite,
jeudi à Constantine. Auparavant, il avait présidé un conseil ministériel
restreint consacré aux rentrées scolaire, universitaire et du secteur de la formation professionnelle. Mais le véritable retour au travail pour l’ensemble
de l’exécutif, dans sa nouvelle composante n’aura lieu que ce mercredi 26 août avec la réunion du gouvernement.
Cette toute première réunion de la rentrée se penchera, selon une source gouvernementale, sur quelques dossiers lourds, dont celui de la loi sur la
santé, prévue en seconde lecture. «Il s’agit de la seconde mouture de cet avant-projet dont la première mouture avait été préparée en 2010», nous
confie-t-on. Le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, présentera donc, ce mercredi, la mouture qui devrait, enfin, permettre d’assainir un secteur
constamment secoué par des scandales et des problèmes dénoncés aussi bien par le simple citoyen, les spécialistes et travailleurs du secteur et par
le ministre lui-même. Lors de cette même réunion du gouvernement, le ministre de l’Habitat, de
l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune présentera une
communication exhaustive sur son secteur. «Comme tout le monde le sait, ce secteur est d’une extrême importance au triple plan social, économique
et politique. Les attentes sont énormes, les investissements de l’Etat sont gigantesques mais, depuis quelques mois, une nouvelle donne s’en mêle et
qui oblige une nouvelle approche : la chute des prix des hydrocarbures», nous explique notre source. Le gouvernement ne peut plus ne pas être
regardant sur les dépenses, en dépit des affirmations répétées des différents responsables. En même temps, il ne veut aucunement risquer la
moindre étincelle sur le front social, son unique et véritable souci majeur depuis 2011. Une difficile équation à résoudre, entre les besoins, les
dépenses et les capacités réelles du pays, de plus en plus amoindries par l’érosion permanente qui frappe les recettes en devises, tirées
exclusivement par les exportations des hydrocarbures. Et pour mettre les membres du gouvernement au parfum de la situation
réelle, Abdelmalek Sellal a chargé son ministre des Finances, Abderrahmane
Benkhalfa, de présenter, lors de la réunion de mercredi prochain, une communication détaillée sur l’état des lieux. De la sorte, tout le monde sera
amené à se faire une idée précise sur la marge de manœuvre dont il dispose.
«La situation est déjà difficile et le sera davantage encore pour les mois à venir. Nul ne peut plus se permettre des folies dans son secteur, comme
ces dizaines de projets ou des festivités de prestige, les fastes dans de grandes cérémonies, les missions et leurs délégations pléthoriques à
l’étranger etc.». Bref, rien ne sera plus comme avant. A signaler enfin que deux autres ministres, celui de l’industrie et des mines, Abdesselam
Bouchouareb et son homologue du travail, Mohamed El Ghazi présenteront,
chacun, un texte d’application concernant «les normes et les mesures» pour
l’un, et la Cnas, pour l’autre.
Fortement sollicité et plus alimenté depuis quelques mois
Que restera-t-il du Fonds de régulation des recettes ?(LE Soir d’Algérie)
Les prix du pétrole ont encore baissé vendredi dernier à New York, le marché ne trouvant aucune raison de rebondir vu la surabondance de
l'offre. Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre a perdu 87 cents à 40,45 dollars sur le New York Mercantile
Exchange (Nymex), après avoir touché 39,86 dollars, au plus bas depuis février 2009. Poursuivant ainsi sa chute, la remontée des prix de l’or noir
n’est visiblement pas pour demain. Cette situation met davantage sous pression le Fonds de régulation de
recette (FRR), déjà fortement sollicité, l’exercice écoulé, pour combler le déficit budgétaire. Pis, les prix de l’or noir s’approchant des plus bas
niveaux, le FRR, créé en 2000, à l’image de ce qui se fait déjà au Qatar, en
Arabie Saoudite, au Koweït ou en Norvège n’est plus alimenté. Créé en grande pompe par le président Bouteflika, ce fonds censé remplir plusieurs
objectifs, entre autres, boucher les déficits budgétaires et constituer des réserves sonnantes et trébuchantes pour les générations futures, n’a jamais
été autant impacté comme ces derniers mois. Et doublement. Et la question qui se pose d’elle-même est de savoir combien de temps résistera le FRR ?
Si, il y a quelques mois, le gouvernement qui tablait sur un baril de 60 dollars, le FFR devrait supporter les conséquences de ce choc pétrolier
durant 24 mois, selon les experts. Or, avec ce rythme, il ne tiendrait que quelques mois.
«La loi de finances pour 2015, en réalité, se base sur un cours de 110/115 dollars le baril (37 dollars étant un artifice comptable peu réaliste)», note
l’expert Abderrahmane Mebtoul. Et d’ajouter que «sur la base d'un cours de 60 dollars le baril, le Fonds de régulation des recettes au rythme de la
dépense actuelle devrait s'épuiser dans 24 mois et à un cours entre 60-70
dollars dans 36 mois, d'où l'importance d'une rationalisation des choix budgétaires pour éviter une dérive économique qui entraînerait forcément
de fortes tensions sociales», soutient-il. Actuellement, la baisse des prix de l’or noir a fait chuter l'excédent de la fiscalité pétrolière qui représente le
différentiel entre les recouvrements réels et ceux versés au budget de l'Etat. Les chiffres donnent le tournis : le financement du déficit du Trésor par le
FRR est passé de 91,5 milliards de dinars en 2006 à 2 283,2 milliards de dinars en 2012, pour atteindre les 2 965,6 milliards de dinars en 2014. A
ce rythme, les ressources du Fonds risquent d’être épuisées à très court terme, selon les experts. Et comme un malheur ne vient jamais seul,
l'Algérie importe la même valeur que celle de toutes ses exportations. Les importations, qui ont avoisiné les 60 milliards de dollars équivalent au
montant des exportations…
IL ESPÈRE CAPTER LA MANNE FINANCIÈRE DES BARONS DE L'INFORMEL
Le pari fou du gouvernement (l’EXPRESSION)
Les marchands illégaux devront se conformer aux règlements qui régissent
le commerce en Algérie. Or, c'est ce qu'ils ont fui toute leur vie avec succès. La mise en conformité fiscale fera d'eux des commerçants normaux, ce qui
ne les agrée certainement pas. L'opération dite de «mise en conformité fiscale» lancée par le gouvernement
dans la foulée de la LFC 2015 et que certains n'hésitent pas à qualifier d'amnistie fiscale, passe pour être la grande «révolution» destinée à
renverser les choses au niveau de la sphère économique nationale. La fonction première de cette mesure proposée par le Forum des chefs
d'entreprises (FCE) est de siphonner les liquidités qui circulent sur le marché parallèle et les orienter vers l'économie réelle et donner, de fait, un sérieux
coup de pouce au marché national qui s'en trouvera revivifié car débarrassé de la faune d'opérateurs anonymes qui asphyxient petit à petit toute
l'économie du pays. Cette mission «noble» soit dit en passant, n'en est pas moins une véritable arme à double tranchant. Le gouvernement qui semble
fortement miser sur la mise en conformité fiscale, moyennant une pénalité de 7% des montants remis dans le circuit légal, joue une carte décisive, au
sens où l'on a l'impression que cette amnistie fiscale qui ne dit pas son nom,
est la dernière cartouche dans le chargeur de l'Exécutif. En d'autres termes, l'équipe de Abdelmalek Sellal n'a pas droit à l'erreur, au risque de retrouver
le pays dans une sorte de cul de sac historique où aucune médication à la situation économique ne serait envisageable. Et pour cause, une
aggravation de l'équation de l'économie parallèle en Algérie, fera sombrer le pays dans une anarchie insoupçonnable. Cela dans le pire des scénarios.
La question qui se pose est de savoir à quelle distance sommes-nous d'une pareille vision «apocalyptique»? En fait, nombre d'observateurs estiment
que nous n'en sommes pas si éloignés que cela. Il y a d'abord les politiques, dont Louisa Hanoune, qui prédit l'échec pur et simple de l'opération. En
effet, pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs, la mesure contenue dans la LFC 2015 ne constitue pas une innovation en soi. Le
gouvernement Hamrouche a mis en oeuvre une opération approchante en janvier 1991, mais qui a lamentablement échoué. L'ancien chef de
gouvernement sous Chadli «a osé décider d'une amnistie fiscale à l'endroit
de ceux qui fuient le fisc», souligne Mme Hanoune. Pour l'opération actuellement en cours, elle note:
«Les banques n'ont pas le droit d'interroger ces gens-là de la provenance de l'argent.» Et de constater: «C'est un encouragement à l'évasion fiscale
pour blanchir l'argent sale. Il n'est pas normal sous quelque prétexte que ce soit de produire ce genre de décisions. C'est une provocation.»
Ces propos, conditionnés, certes, par une approche idéologique
gauchisante, n'en sont pas moins dénués de logique, au sens où la
démarche des pouvoirs publics ne semble pas très convaincante. Et pour cause, le gouvernement lance son opération dans un contexte de déprime
financière en direction d'«opérateurs» qui jusque-là n'ont jamais été
réellement inquiétés. Les transactions qui fleurissent sur le marché parallèle qui pèse quelque 3700 milliards de dinars, n'ont jamais été sérieusement
mises à mal par les institutions de contrôle. On en a pour preuve, tous ces marchés qui brassent des milliards de dinars quotidiennement, aux quatre
coins du pays, dans une sorte d'impunité scandaleuse. Ce sont ces «acteurs» centraux de la machine économique parallèle qui sont
sollicités par le gouvernement pour entrer dans les rangs, déclarer leurs chiffres d'affaires et se mettre donc en conformité avec les lois de la
République. Comment peut-on imaginer une seule seconde que cette faune d'affairistes qui faisaient des bénéfices nets d'impôts puissent consentir à
rétrocéder à l'Etat l'équivalent de près de 50% de leurs chiffres d'affaires, en s'acquittant de l'IBS, l'IRG et la TAP?
Il faut savoir, à ce propos, que du seul fait de déposer des fonds en banque, les marchands illégaux devront se conformer aux règlements qui régissent
le commerce en Algérie. Or, c'est ce qu'ils ont fui toute leur vie avec succès.
La mise en conformité fiscale fera d'eux des commerçants normaux, ce qui ne les agrée certainement pas. Cette logique vaut pour tous les
«opérateurs» qui activent dans l'ombre et amassent des sommes considérables, tout en évitant les circuits formels. Les raisons de l'échec
étant plus nombreuses que celles de la réussite de l'opération mise en branle le 2 août dernier, il serait néanmoins injuste de condamner la
démarche gouvernementale. Même si l'on ne sent pas un engouement particulier de la part de la population-cible, au départ de l'opération, il reste
que l'Exécutif n'est certainement pas dupe et déroulera dans un proche avenir un plan de lutte contre le commerce informel, pour amener les
commerçants à faire «le meilleur choix», celui de la déclaration des fonds pour ne pas tout perdre, par force de loi. Aussi, il faut attendre les quelques
mois qui vont venir pour faire un premier bilan de l'opération de mise en conformité fiscale. Mais à moins d'un retournement spectaculaire, les
observateurs de la scène économique nationale affichent un certain
scepticisme et très peu prédisent la réussite d'une telle opération. Il y aura certainement quelques grosses fortunes qui seraient intéressées par l'appel
du gouvernement, mais l'on sera certainement très loin de capter une partie importante des 3700 milliards de dinars.
L’Algérie dos au mur (le Jeune Indépendant)
La balance commerciale a enregistré un déficit de plus de 8milliards de
dollars durant les sept premiers mois de 2015, contre un excédent de 3,96milliards à la même période de 2014,soit undéficit net de 4 milliards de
dollars.
A ce rythme, le volume de la balance commerciale atteindra allègrement un déficit de 12 milliards pour l’année. Des mesures et des réformes s’imposent
pour éviter une situation de crise au pays, en commençant notamment par la diversification de l’économie nationale.
Pratiquement chaque jour apporte son lot de nouvelles préoccupantes ou de menaces pour l’économie. Les mauvais chiffres continuent de plomber
l’économie algérienne. La situation est telle que la balance commerciale de l’Algérie a enregistré
un déficit de 8,041 milliards de dollars durant les sept premiers mois de 2015 contre un excédent de 3,964 milliards de dollars à la même période
de 2014, selon les statistiques fournies hier par les Douanes algériennes. Soit un déficit net de 4 milliards de dollars.
A ce rythme, le volume de la balance commerciale atteindra allègrement un déficit de 12 milliards de dollars pour l’année. A cela s’ajoutent les mauvais
chiffres des recettes générées par les hydrocarbures. Avec un baril à 40
dollars, le déficit pourrait atteindre 25 milliards de dollars. L’économie algérienne est entièrement dépendante des cours du pétrole et n’avait
recommencé à croître qu’avec la hausse des prix du pétrole, à partir de 2000.
Pratiquement de 2000 jusqu’à l’été 2014, le prix du baril de pétrole a toujours été à des niveaux élevés, oscillant entre 90 et 115 dollars US,
surtout à partir de 2009. L’Algérie a engrangé durant ces années plus de 80 milliards de dollars. Les
réserves de change ont atteint des sommets historiques inégalés, jusqu’à 200 milliards de dollars.
Qu’en est-il aujourd’hui, en 2015 ? Les réserves ont chuté de plus de 20%,descendant à 156 milliards de dollars. A peine si cette année le volume
atteindra les 35 milliards de dollars. L’Algérie doit augmenter ses réserves d’or, pour « un cas de coup dur ».
L’Algérie sait qu’elle est dos au mur, et qu’elle n’a que le pétrole pour lui
permettre d’assurer ses ressources extérieures. L’Algérie qui, dépendante du pétrole, repose sur les plus grands sous-sols d’or noir du monde. Et ce
n’est pas sa 25e place au lieu de la 24e qu’elle tenait dans le classement mondial du World Gold Council, et ses 173,6 tonnes d’or ni leur équivalent,
d’environ 6 milliards de dollars, qui lui permettent de répondre à moins de deux mois d’importation, quilui permettront de s’en sortir.
D’autant plus que l’or est au cours le plus bas, depuis 2009, à 1158 dollars l’once. L’Algérie ne peut pas dire aujourd’hui, comme au début des années
1980, qu’elle ne savait pas. Et recommencerait la galère des années 1980 et 1990.Si les autorités ne réagissent pasrapidement en initiant un nouveau
plan de rigueur budgétaire, l’Algérie risque de connaître d’importantes tensions budgétaires.
Elle se dirige vers une crise budgétaire d’une magnitude et d’une gravité jamais vues. Si l’Algérie ne diversifie pas son économie d’une manière très
brutale et rapide, le pays se dirigera immanquablement vers des troubles
sociaux qui menaceront la sécurité nationale. L’Algérie doit réformer radicalement son système bancaire. Elle doit totalement restructurer son
système fiscal. Il faut revoir le système de subvention et ne laisser que
celles relatives aux programmes d’éducation, de santé des enfants, et certains produits de base.
Il faut également et, surtout, ouvrir le marché algérien et abandonner la règle des 51%, dès maintenant tant qu’il est encore temps, avant de devoir
le faire sous la contrainte.
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46
71/021 36 34 09/ 021 36 77
38/021 36 88 85
Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
2015أوت 24االثنين
معرض الصحافة الوطنية
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الفهرس
31 ................................................................................................................................................................... االفتتاحية
31 ............................................... (الجزائر وقت) الخميس هذا باملدية له مكتبا يفتح املؤسسات رؤساء منتدى
........................................................................................................................... 31 20 عاما13منذ مرة ألول دوالر مليار 15.5بـ تنهار الجزائر مداخيل
31 ........................................................................ دوالر ماليير 8 بـ عجزا يسجل التجاري الميزان 32 ................................................................................................. :واإلدارات الوزارات في" التقشف" آثار عن تبحث" الشروق
32 ...................................................................................... (أونالين الشروق) ! "التقالش" زمن انتهى
34 ....................................................................................................................................... :املستور يكشف للشركة مالي تقرير
34 ................................. (أونالين الشروق) لبجاوي أورو ن مليو 200 الـ رشوة لتمرير " سايبام "شركة تحايلت هكذا
ين بوشونات صدرت الجزائر 35 ................................. (أونالين الشروق)أشهر 6 في للصين واحد هوائي ومكيف الفل
35 .................................................................................................................... أشهر ثمانية خالل قيمته من املائة في50 حوالي فقد
35 ........................................................................... (الخبر) الجزائر متاعب يضاعف الغاز أسعار انهيار
37 ..................................................................................... دنانير 10بـ املرسم بالسعر الخبز من املطلوبة الكمية صنع الخبازين رفض عقب
37 ................................ (الفجر) املقنن الوزن من غرام 30 إلى 20 بإنقاص السطح على يطفو الخبزة وزن في الغش
37 .... (الوطنية اإلذاعة) 2015 لسنة األولى أشهر 7 الـ خالل التجاري ميزانها في دوالر ماليير 8 من بأكثر عجزا تسجل الجزائر
38 .............................................................................................................. املالية األريحية فرصة الجزائر على فوتت السلطة إن قال
38 ................................................................... (اونالين الشروق) سوداء أيام على مقبلة الجزائر : بيتور بن
39 ....................................................................................... لالستثمار املوجهة املاليير حول تحقيق بفتح يطالبون " ميتال أرسيلور "عمال
1200 39 ................................................ (اونالين الشروق) الحجار مركب في مالية ثغرة سنتيم مليار 40 ................................................................................................................... املنظمة حصص لتخفيض الجزائر موقف تؤيد إيران
40 ............................................................... (اليومي املحور )ديسمبر 2 قبل أوبك لـ طارئ اجتماع عقد نحو
41 ............................................................................................................ :سياسيون .. الواقع أرض على يتحقق أن شرط مكسبا يعد
41 ....................................... (اليومي املحور ) البترول سعر تراجع بسبب بالتجميد مهدد سكن مليون 1.6 برنامج
41 .................................................................................................... األرضية القطع قوائم عن واإلفراج مشروعا 90 عن التجميد لرفع
41 ................................................ (اليومي املحور ) منهوبة هكتار 400 السترجاع التحدي يرفعون الجنوب والة
ـــة وتــــــونس الجـــــزائر مـــــابين الحـــدود على حـــرة تجـــارية منــاطق ـــدايـ 42 ................................ (الجزائر وقت) 2016 مــــن بـ
43 ......................................... (األحرار صوت) النفط أسعار تدهور أمام الخطر ناقوس يدقون اقتصاديون خبراء
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االفتتاحية
منتدى رؤساء املؤسسات يفتح مكتبا له باملدية هذا الخميس )وقت الجزائر(
يقوم رئيس منتدى رؤساء املؤسسات، علي حداد، رفقة مندوب املنتدى باملدية، محمد شنين، بفتح مكتب على مستوى عاصمة الوالية،
.يوم الخميس املقبل
.املدية –املكتب، بحسب بيان ملنتدى رؤساء املؤسسات، بمركز التسلية العلمية، الكائن على مستوى طريق الجزائر وسيتم فتح هذا
اماع 02 مليار دوالر ألول مرة منذ 15.5مداخيل الجزائر تنهار بـ
ردوال ماليير 8 بـ عجزا يسجل الميزان التجاري
مليار دوالر وهو الرقم األكثر سلبية 8.041 الجزائر خالل األشهر السبعة األولى للسنة عجزا تجاوز في هد امليزان التجاري
باشرتها وذلك رغم إجراءات تقليص الواردات التي يبشر بالخير، ال ينذر بوضع اقتصادي بات األمر الذي سنة، 20 منذ
.أو سياسة ترشيد النفقات" ى تسميته شعبيا بـ"التقشفيصطلح عل الحكومة منذ فترة عبر ما
أعلنتها الجمارك أمس خالل األشهر السبعة األولى للسنة املاضية حسب األرقام التي امليزان التجاري وعادل العجز في
حين بلغت صادرات الجزائر منذ بداية العام في امليزان،سلبية هذا بارتفاع رهيب في يوحي مليار دوالر وهو ما 3.946
باملائة وتناقص 40.44 بتراجع عادل أي مليار دوالر خالل السنة املاضية، 38.49 مليار دوالر مقارنة مع 22.924
مليار دوالر هذه 30.965 مليار دوالر السنة املاضية إلى 34.525 حين تراجعت الواردات من مليار دوالر في 15.566 تجاوز
.مليار دوالر 3.560باملائة وقدر بلغة األرقام بـ 10.31 السنة بتراجع بلغ
باملائة، 111تجاوزت نسبة التغطية الـ باملائة من الواردات عكس السنة املاضية التي 74 وتمكنت الصادرات من تغطية
مليار دوالر السنة املاضية بتراجع 37.222 مليار دوالر مقارنة مع 21.559 حيث بلغت صادرات الجزائر من املحروقات
.باملائة 7.73 يعادل مامليار دوالر وهو 1.365 حين ارتفعت الصادرات خارج املحروقات إلى باملائة في 42.08 عادل
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:واإلدارات الوزارات في" التقشف" آثار عن تبحث "الشروق
)الشروق أونالين( ! "انتهى زمن "التقالش
يقتصر فقط يعد يعد اليوم حبيس االجتماعات والصالونات مثلما كان قبل أشهر ولم يبدو أن مصطلح التقشف لم
فمنحة النفط وانخفاض سعر البرميل يتحدث املسؤولون والوزراء قبل أسابيع، على مجرد ترشيد النفقات مثلما كان
من الدرجة األولى وفق " شد الحزام "دوالرا دفع بالعديد من اإلدارات والجهات املسؤولة إلى فرض إجراءات 46 إلى
.تعليمات مكتوبة اجتهادات شخصية وليس على أساس
واقتصرت اإلجراءات املكتوبة فقط على الشق املتعلق بالتجهيز حيث تم توقيف استيراد األثاث الفاخر والسيارات
" الشيبس" غير املباشر على مستوردي حين تتواصل عملية التضييق وعمليات الصيانة للوزارات واإلدارات العمومية في
املوانئ بلعايب أكد أن حبس الحاويات في والعلكة وغيرها من الكماليات رغم أن وزير التجارة الجديد بختي والعجائن
.يكون الحل يونس لن عصر سابقه عمارة بن غرار ما كان سائدا في الجافة وتعريض سلع بماليير الدوالرات للتلف على
هل دخلت قائمة املحظورات؟.. والتفاح األخضر" و"امليلكا" الشيبس"
ال تزال محتجزة على مستوى امليناء الجاف بالرويبة بالعاصمة منذ أشهر وكانت جولة صغيرة لالطالع على السلع التي
كانت التي تدخل الجزائر بنفس الطريقة فالسلع التي يالمس املواطن البسيط، كفيلة لكشف أن التقشف أصبح اليوم
غرار حين أن سلعا أخرى على في غير املنتجة محليا، الشعير واألدوية الذرة، بودرة الحليب، القمح، سائدة سابقا هي
" إيندومي "العلب واملستورد من إسبانيا وإيطاليا والعصائر املستوردة من إسبانيا وعلب يباع في الذي" الشيبس"
املستورد من " conn "إضافة إلى كعك" تيتكو" وشوكالطه مستوردة من فرنسا والكعك املستورد من تركيا وحلويات
" ميلكا "وشكوالطه" الرشاقة و"املايونز وآخر دون ملح ملرض ى الضغط ومهووس ي إسبانيا دون سكر ملرض ى السكري
.غير أساسية تخضع ملنطق ادفع أكثر لتستورد غذائية وفيتامينات مكمالت فياألدوية املمثلة وأدوية الراحة وهي
للتضييق على هؤالء عبر فرض الجريدة التقنية للتمكن من إخراج هذه السلع من املاض ي وتلجأ الحكومة منذ شهر ماي
ذا بعد تلقيها تقارير مفصلة من الجمارك تفيد بأن التفاح األخضر على سبيل املثالامليناء وتأخير منح نتائج التحاليل وه
الحمص " يستقدمون حتى حين أن املستوردين باتوا يتم استقدامه من إسبانيا في مليون دوالر والذي 110 يكلف الخزينة
.من الخارج" املبلل
لتمرير العطور الفاخرة" و"الطراباندو".. الفريدون " الستيراد" الكابة"
معرفة حقيقة بأصحاب محالت بيع املواد الغذائية واملساحات التجارية الكبرى رغبة منها في" الشروق "اتصلت
لم التي غرار خلطات إيندومي غذائية كمالية شهدت ندرة خالل الفترة املاضية على فأجاب هؤالء أن مواد التقشف،
وحتى بعض الحلويات املستوردة من تركيا والشوكالطة األوروبية الفاخرة تعد متوفرة إال بداية من األسبوع املاض ي،
من االقتناء أي" الكابة" يتم عبر تجارة وأضاف هؤالء أن عملية اقتناء هذا النوع من السلع بات" فريدون "وعلكة
فرضتها ودون فواتير تفصيلية وهذا بعد العراقيل التي" التراباندو "يمررونها إلى السوق بالقطعة أو عبر طريقة أشخاص
.غير مباشرة لتقليص عملية االستيراد الحكومة عبر إجراءات
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غرار مواد التجميل والعطور وطنية بهذه الطريقة علىوأضاف هؤالء أن عددا معتبرا من السلع باتت تدخل السوق ال
.السوق الجزائرية من دون وثائق تباع في املواد التي والسعودية وهي الفاخرة املستوردة من فرنسا ودبي
مركبة للمهنيين تعود إلى املصنع 100سيارة نفعية و 600
فرغم أن وزير التجارة وقبله وزير الصناعة أكدا أنه ال يزال الجدل قائما، ال واملركبات،وبالنسبة الستيراد السيارات
تم مراسلة بها االستيراد إال أن الردود التي يجب اإللتزام بها في يوجد معايير محددة وجود ملنع الستيراد السيارات وإنما
وملباحثة امللف اطلعت 2016 غاية نهاية السنة وحتى سنة سيارات إلىمعظم الوكالء تثبت أنه فعال ممنوع استيراد ال
على مراسالت البنوك لوكالء السيارات املعتمدين منها املراسلة املوجهة للشركة ذات املسؤولية املحدودة" الشروق"
ظرف ساعتين وهي سيارة فيات للمهنيين في 100و" فولكساغن "سيارة نفعية 600 توقف استيراد والتي" فام سودي"
.مركبات عادت للمصنع
وال زيادات أجور بالجوية الجزائرية .. ال أثاث فاخر لإلطارات
يات عمل فالتعليمات املتعلقة بوقف مناقصات التأثيث قد انطلقت وحتى.. يكن الوضع مختلف كثيرا اإلدارات لم وفي
.التجهيز بالسيارات واملركبات تم تأجيلها ودراسات زيادات األجور
أكدت مصادرنا بالجوية الجزائرية أن املدير وخالل اتصالنا بعدد من املؤسسات العمومية ملعرفة الوضع عن كثب،
يشتغل منذ املوظفين الذي العام محمد عبدو بودربالة قد أوقف عمل مكتب الدراسات املكلف بدراسة زيادات أجور
وأن املبالغ 2014 مليار سنتيم خالل سنة 100 بحجة أن أرباح الشركة لم تتجاوز " سيتيك "مكتب سنوات واملتمثل في
حين تلقت البنوك تعليمات تأمر بعدم تجاوز القروض املوجهة للمستوردين في ستوجه لالستثمار وليس ألغراض أخرى،
.سمال املقترض بحجة التقشفرأ
إلى الجاري مليار دوالر خالل الخماس ي 90كانت محددة سابقا بـ يدرس املجمع تقليص االستثمارات التي سوناطراك وفي
واملتعلقة بنقل املياه مليار دوالر وبقطاع الفالحة تم تخفيض اعتمادات الصناديق الخاصة باالستثمار الفالحي 60
.املجال الفالحي ودعم النشاطات الفالحية املرتبطة بمعاهد التكوين في الصالحة للري
سنة 20 أسوأ حاالته منذ في امليزان التجاري : ناصري باي علي
تشهده الساحة العام الذي أن الوضع اإلقتصادي" لـ"الشروق ناصري باي أكد رئيس الجمعية الوطنية للمصدرين علي
يفرض إلزامية التقشف وهو ما يشهده امليزان التجاري ظل العجز الكبير الذي يبشر بالخير في خالل هذه األيام ال
وتخفيض فاتورة حليوتشديد إجراءات شد الحزام خالل املرحلة املقبلة من خالل تشجيع اإلنتاج واإلستهالك امل
.تبقى مرتفعة رغم كل ما تتحدث عنه الحكومة من إجراءات لشد الحزام الواردات التي
الفاتورة الضخمة الذي مليار دوالر وهي 2 أن فاتورة استيراد الشاحنات تكلف الخزينة العمومية سنويا وأضاف ناصري
يشمل أيضا يجب أن يكون التضييق فقط على وكالء السيارات النفعية وإنما يجب أن واليجب مراجعتها قال أنه
الحافالت والشاحنات الكبرى مطالبا باستغالل أزمة النفط لتخفيض الواردات وبناء صناعة وطنية قوية وقادرة على
يعتبر 2015 تشهده الجزائر خالل سنة الذي امليزان التجاري مشددا على أن العجز في منح الدعم لإلقتصاد الوطني
.يدعو إلى اتخاذ إجراءات جدية بدل مجرد الحلول الترقيعية سنة ما 20 األسوأ على اإلطالق منذ
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بورصة - بنوك –مالية
:يكشف املستور للشركة تقرير مالي
)الشروق أونالين( مليون أورو لبجاوي 200لتمرير رشوة الـ " سايبام "هكذا تحايلت شركة
من " سايبام "بواسطتها تمكنت شركة إلى تحديد الحيلة التي" يعرف بـ"حرس املالية وصلت فرق شرطة الضرائب أو ما
سوناطراك إيني شاوى والفساد الدولييعرف بفضيحة الر إطار ما في دفع الرشاوى والعموالت للوسيط فريد بجاوي،
.2010و 2008 ضرائب الشركة ما بين سنتي وهذا من خالل عملية تدقيق في سايبام،
فإن على نسخة منه،" الشروق "لنشاط شركة سايبام للنصف األول من السنة الجراية تحوز وبحسب تقرير مالي
بنتائج عملية التدقيق في من العام الجاري فيفري 5 في" سايبام "بميالنو أخطرت الشركة املعنية أيمصالح الضرائب
في دول خارج االتحاد األوربي خصت نشاط الشركة في والتي ،2010و 2008 الحصيلة الضريبية للشركة بين عامي
.الجزائر الشق املتعلق بقضيتها في
تحقيق قضاة مكتب االدعاء وردت في وبين التقرير أن الثغرة املالية تتوافق تماما مع قيمة الرشاوى والعموالت التي
يجعل وهو ما مليون أورو، 41.5 مليون أورو والثانية بقيمة 155 حيث توزعت على قيمتين األولى بنحو بمحكمة ميالنو،
مشيرة إلى أن إدارة الشركة لم إشارة لفريد بجاوي، تم دفعها ألحد الوسطاء في مليون أورو، 196.5 القيمة اإلجمالية
.تتقبل نتائج هذا اإلخطار وقامت بتقديم مجموعة من الوثائق واألدلة الدفاعية
سبتمبر املقبل وعلى ضوئها سيتقرر 30 يوم محكمة ميالنو ستكون فإن آخر جلسة استماع أولية ب وبحسب التقرير،
وسمير متهمين من بينهم جزائريان هما فريد بجاوي 8 يوجد ضمنه إحالة امللف من عدمه على املحاكمة العلنية الذي
السابق لسايبام بييترو واملدير التنفيذي سكارونيسابقا باولو مجمع إيني إيطاليين من بينهم الرجل األول في 6و أورياد،
.مدير سايبام الجزائر سابقا وتوليو أورس ي فرانكو تالي،
جديد مع سوناطراك تحكيم دولي
تحقيقات فمن ال تجددت متاعب الشركة الوطنية للمحروقات سوناطراك مع شركة سايبام اإليطالية، سياق آخر، وفي
ويبين لدى الغرفة الدولية للتحكيم بباريس، إلى قضايا النزاع والتحكيم الدولي قضايا الفساد، القضائية واملحاكمات في
تعامله مع سوناطراك خاصة أن قضايا التحكيم قد انتقل من سياسة الدفاع على الهجوم في أن الطرف االيطالي
حصلت ضمن املشاريع السبعة التي معنية بقضية الرشاوى والفساد الدولي األساس هي كلها تخص مشاريع في الدولي
.الجزائر بطرق مشبوهة عليها سايبام في
هو عبارة عن الذي" 2.أل.زاد" "LZ2 "بخصوص مشروع جديد بين الطرفين، ويكشف ذات التقرير عن تحكيم دولي
.2007 نوفمبر 5 حصلت عليه سايبام بتاريخ الذي الرمل بوالية األغواط وأرزيو بوالية وهران، غاز بين حاس ي أنبوب
ويتضمن طلبا 2015 ماي 12 تم إيداعه لدى الغرفة الدولية للتجارة بباريس في فإن التحكيم الدولي وبحسب التقرير،
الدفع كتعويض عن التأخر في مليون دينار جزائري، 600 وأكثر من مليار سنتيم، 73 أكثر من مليون أورو أي 7.39 بدفع
.سبتمبر الداخل 7 حيث سيتم الرد على امللف في واألعمال اإلضافية،
35
عدد سابق ويخص التحكيم قد تطرقت إليهما في" الشروق "كانتويضاف هذا التحكيم الجديد إلى ملفين آخرين
مسعود كذلك، بحاس ي" جي.أل.بي "ومشروع ،"MLE "مسعود منزل لجمت شرق بحاس ي ملشروع الحقل الغازي الدولي
ألف مليار 11 قيمة مالية تتعدى وهي أورو،مليون 100تطالب فيها سايبام بتعويضات تفوق مليارا و املشاريع التي وهي
.سنتيم بالعملة الوطنية
تجارة ين ومكيف هوائي واحد للصين في
أشهر)الشروق أونالين( 6الجزائر صدرت بوشونات الفل
ماليير دوالر، فإن هذا البلد يسيطر على إن كانت الصين تحتل رأس قائمة الدول املوردة للجزائر بإجمالي فاق األربعة
، وأكبر دليل على ذلك هو استيرادها ملواد لم ترق إلى نسبة «مايد إن ألجيريا»املنتجات « تعشق»ذيل قائمة الدول التي
مليون دوالر عبارة عن منتجات مختلفة خالل 326.صدرت دولة الصين ما ال يقل عن األربعة ماليير و الواحد من املائة
السداس ي األول من السنة الجارية إلى الجزائر، محتلة بذلك املركز األول في قائمة الدول التي تربطها تبادالت وتعامالت
مقابل تهريب العملة الصعبة، كون هذا البلد « خردة»مع املستوردين الجزائريين الذين يلجؤون دائما إلى منتجات
زف أموال الجزائر. وقد تنوعت السلع الصينية التي دخلت السوق مصنف لدى السلطات في خانة الدول التي تستن
مليون دوالر ألجهزة 152مليون دوالر، و 157الجزائرية خالل السداس ي األول من السنة الجارية بين عتاد اإلعالم اآللي بـ
ة مليون دوالر تتمثلمليون دوالر الستيراد هواتف نقالة، مقابل واردات تفوق الستمائ 266التلفزيون نصف املصنعة و
في شاحنات نقل بضائع وسيارات سياحية وسيارات ذات االستعمال الخاص وأخرى لنقل األشخاص، فيما تسبب
صنع بها العجالت املطاطية في صرف مليون دوالر وحتى الطماطم ثالثية 79اهتراء الطرقات الجزائرية ورداءة املواد التي ت
مليون دوالر 23مليون دوالر واألحذية بقيمة 44ائمة الواردات الجزائرية بقيمة التركيز احتلت مكانة هامة ضمن ق
يمكن صناعتها وإنتاجها محليا، « تافهة»مليون دوالر.املنتجات التي أقل ما يقال عنها إنها 16متبوعة باألواني املنزلية بـ
مقابل «الطايوان»هو إغراق السوق بمنتجات تستنزف حقيقة أموال الجزائر، إال املستوردين الجزائريين همهم الوحيد
تهريب العملة، وهذا في وقت تعكس فيه قائمة صادراتنا مدى انحطاط وغياب قاعدة صناعية يمكن أن نعول عليها في
ضمان عائدات بالعملة الصعبة خارج قطاع املحروقات، حيث تكشف األرقام الصادرة عن املركز الوطني لإلعالم
241بقيمة « مايد إن ألجيريا»ابع للمديرية العامة للجمارك، أن الصين قد تحصلت على منتجات واإلحصائيات الت
قات أو « مبهدلة»مليون دوالر فقط خالل ستة أشهر، وأغلبها عبارة عن منتجات لين ف« بوشونات»ال تخرج عن إطار غال
دوالر، وكذا مكيف هوائي واحد 35بـ« عمل رجالية مالبس»ألف دوالر و 30بـ« كارطونية»ألف دوالر ونفايات ورقية و 71بـ
دوالر. 12دوالر، وكذا وعازل كهربائي واحد بـ 428تم تصديره خالل ستة أشهر إلى دولة الصين العظمى بـ« ال شريك له»
في املائة من قيمته خالل ثمانية أشهر 50فقد حوالي
انهيار أسعار الغاز يضاعف متاعب الجزائر )الخبر(
قتصر متاعب الجزائر على االنخفاض الحاد لسعر البترول، بل أن سعر الغاز أيضا يعرف تراجعا معتبرا، منذ سنة، ال ت
وفقد سعر الغاز الطبيعي حوالي نصف قيمته في ظرف ثمانية أشهر، وأكثر من ذلك في ظرف سنة، ليشكل معضلة
36
في املائة من إجمالي مداخيل الجزائر من 40من حقيقية بالنسبة للجزائر، السيما وأن إيرادات الغاز تمثل أكثر
.املحروقات
تكشف تداوالت البورصات العاملية في الواليات املتحدة وآسيا وأوروبا، عن تطورات سلبية لسعر الغاز، وهو ما تؤكده
مقتربا من أدنى دوالر ملليون وحدة حرارية، 2,676أرقام الوكالة األمريكية للطاقة أيضا، حيث بلغ سعر الغاز، أمس،
7دوالر في تداوالت 4,412، وفقد سعر الغاز قرابة دوالرين في أقل من سنة، حيث كان يبلغ 2008مستوى له منذ بداية
.نوفمبر 26دوالر في 4,398دوالر في الفاتح ديسمبر مقابل 4,007نوفمبر، وبلغ
تسجيل أسعار الغاز ارتفاعا هذه السنة، على غرار البترول، يأتي ذلك في وقت تتوقع كتابة الدولة للطاقة األمريكية عدم
على خلفية التطور الكبير إلنتاج الغاز الصخري، بل أن متاعب الجزائر ستتضاعف أيضا على خلفية إعالن الواليات
.زائر أيضاوالجاملتحدة العودة إلى تصدير الغاز الطبيعي املميع، وبالتالي مزاحمة أهم البلدان املصدرة مثل قطر وروسيا
ورغم اعتماد الجزائر على العقود متوسطة وطويلة األجل بالنسبة للغاز الطبيعي املميع، فإن تقلبات األسعار تدفع
الشركات املتعاقدة مع الجزائر إلى الضغط عليها ملراجعة األسعار، حيث يتم تسويق الغاز الجزائري بمعدالت تتراوح ما
وحدة حرارية.ويعتبر الغاز أهم مادة طاقوية في تركيبة إيرادات الجزائر من املحروقات، دوالرا لكل مليون 14و 10بين
38,4في املائة من إجمالي الصادرات الجزائرية، بل إن الغاز يفوق حصة البترول الخام التي تقدر بـ 41حيث يمثل حوالي
.في املائة من مجموع الصادرات الجزائرية من املحروقات
في املائة، لتعرف أكبر تراجع 30التعاقدات اآلجلة انخفاضا متواصال خالل السنة الحالية، بلغ نسبة وسجلت أسعار
.خالل شهري جويلية وأوت، حيث يتأثر الغاز بتقلبات أسعار النفط وبسعر صرف الدوالر
اجها من طوير قطر إلنتوتتأثر الجزائر بتقلبات الغاز الطبيعي، حيث أضحى السوق يعرف منافسة كبيرة، السيما مع ت
الغاز الطبيعي املميع، فضال عن سياسات األنابيب املنتهجة من قبل روسيا، يضاف إليها تطوير الواليات املتحدة للغاز
علما أن الجزائر كانت تصدر ما بين مليار ”.سبوت“الصخري وتخليها عن االستيراد وتوسع دائرة نشاط السوق الحرة
.سوق األمريكيةوملياري متر مكعب إلى ال
مليار 55مليار متر مكعب لتنحسر إلى حدود 63هذه العوامل، أضيف إليها تذبذب الصادرات الجزائرية التي كانت تفوق
متر مكعب، علما أن تركيبة حساب الغاز ودرجة ارتباطه بأسعار النفط تغيرت خالل الفترة األخيرة، وإن ظل اعتماد
ما، إال أن تقلبات أسعار الغاز تبقى مؤثرة مع تدني أسعار البترول، فقد ظل سعر العقود متوسطة وطويلة األجل قائ
مليون وحدة حرارية بمعدل 5,8لتر وبـ 159الغاز الطبيعي املميع مرتبطا بأسعار النفط، حيث يحسب برميل النفط بـ
سعر مليون وحدة حرارية من الغاز دوالر للبرميل، فإن 100البرميل بالنسبة للغاز. وعليه، فحينما كانت األسعار تفوق
دوالرا تقريبا، لكن مع تدني أسعار النفط إلى مستويات قياسية، فإن أسعار الغاز الطبيعي 18و 16كان يتراوح ما بين
28,26مليون وحدة حرارية بريطانية، وهو يعادل 1أيضا عرفت نفس املنحى، علما أن استهالك الغاز الطبيعي يقاس بـ
في املائة من إيرادات املحروقات 20,3ز. واستنادا إلى اإلحصائيات الرسمية، فإن الغاز الطبيعي يمثل متر مكعب غا
.في املائة 7,6نسبة ” الكوندونسا“في املائة للغاز الطبيعي املميع، بينما تمثل املكثفات 9,5مقابل
37
دنانير 10بـعقب رفض الخبازين صنع الكمية املطلوبة من الخبز بالسعر املرسم
غرام من الوزن املقنن )الفجر( 30إلى 20الغش في وزن الخبزة يطفو على السطح بإنقاص
تسببت تجاوزات بعض الخبازين على مستوى العاصمة في إحداث حالة استنفار قصوى لدى املواطن العاصمي الذي
القانونية خاصة عندما يصل التالعب فيطالب اليوم السلطات املعنية بوضع حد لتلك الخروقات التي وصفوها بغير
دنانير الذي فصل فيه القانون بعد شد وجذب بين مختلف األطراف 10وزن الخبزة وكذا سعرها فيما يخص الخبز ذو الـ
دينار 20و 15دنانير والبقية التي يصل سعرها إلى 10وأسفر خاللها على إجبار جميع املخابز ببيع كمية من الخبز ذو الـ
.وفق الرغبة، غير أن عدم احترام هذا القرار جعل املواطن يدخل في شجارات يومية مع الخبازين فتبقى
يبدو أن الخبازين على مستوى مناطق عدة من العاصمة الدار البيضاء وشارع بلوزداد ضربوا عرض الحائط بقوانين
، والتي ال تسمح ألحد الدولة وتعاليم وزارة التجارة التي تحدد شروط وتسعيرة الخبزة وكذا املواد املدعمة املقننة رسميا
والطلب، وكون مادة الخبز من األساسيات في باملضاربة في أسعاره، وهو من املواد التي ال يتحكم في أسعارها العرض
ي دطاولة الجزائريين وتستهلك بشكل واسع سيساهم كل هذا في تراجع القدرة الشرائية عند الغالبية منهم، خاصة محدو
دنانير وهو ما يفتقر حاليا بأغلب 10الدخل الذين طالبوا من السلطات إلزام الخبازين ببيع كمية معتبرة من الخبز ذو الـ
دينار في حين تصنع كمية محدودة 20و 15املخابز التي تبحث عن الربح األكبر من خالل صنع كمية أكبر من الخبز ذو
يع املخابز، هذا دون الحديث عن الغش في ميزان الخبزة الذي قدر وزنها اليوم دينار بالرغم من إلزاميته في جم 10من
غرام من حجمها األصلي األمر الذي جعل املواطن يدفع 30و 20غ وإقدام البعض على إنقاص نسب تتراوح بين 250بـ
عيات املجتمع املدني والجم إشراك ثمن تنصل الجهات املختصة من مسؤولياتها الرقابية التي جعلتها حكرا عليها دون
أن عدم احترام ” الفجر”من جهته أكد رئيس اتحادية الخبازين، يوسف قلفاط في تصريح لـ .الناشطة في ذات املجال
دنانير ليس بسبب تالعب الخبازين وإنما بسبب خروج أغلبيتهم في عطلة ما جعل 10الكمية املصنوعة من خبز بسعر
ي نفاذ الكمية على خالف ما يدعيه املواطن اليوم بعدم احترام الكمية املطلوبة التي لم الطلب يغلب العرض وبالتال
تحدد من طرف الوزارة الوصية مشيرا في سياق حديث إلى ضرورة اإلبالغ فيما يخص الغش في سعر الخبز املقنن الذي
.لغرامات التي يرفضها جملة وتفصيالغ في حين تلجأ األقلية حسب ما يدعيه املواطن بإنقاص بعض ا 250حدد اليوم بـ
2015أشهر األولى لسنة 7ماليير دوالر في ميزانها التجاري خالل الـ 8الجزائر تسجل عجزا بأكثر من
)اإلذاعة الوطنية(
أشهر األولى من السنة الجارية مقابل فائض ب 7الـ ماليير دوالر خالل 8ر041سجل امليزان التجاري للجزائر عجزا ب
.، حسب ما علمته اليوم األحد وأج لدى إدارة الجمارك2014ماليير دوالر خالل نفس الفترة من 3ر964
مليار دوالر خالل نفس 38ر49مليار دوالر مقابل 22ر924مبلغ 2015و بلغت الصادرات خالل األشهر السبعة األولى من
باملائة حسب معطيات املركز الوطني لإلعالم اآللي و اإلحصائيات التابع 40ر44أي بتراجع نسبته 2014الفترة من
للجمارك.
2014مليار دوالر في الفترة نفسها من 34ر525مليار دوالر خالل نفس الفترة مقابل 30ر965فقد بلغت أما الواردات
باملائة. 10ر31قدره أي بانخفاض
38
باملائة خالل 111مقابل تغطية بلغت 2015أشهر األولى ل 7باملائة من الواردات خالل 74ت وهكذا غطت الصادرا
نفس الفترة من السنة املاضية.
37ر222باملائة من مجموع صادرات البلد مقابل 94ر05مليار دوالر أي ما يمثل 21ر559وبلغت صادرات املحروقات
باملائة( حسب نفس املصدر. 42ر08-) 2014مليار دوالر في الفترة نفسها من
باملائة من مجموع الصادرات 6مليار دوالر أي ما يقارب 1ر365فبلغت أما فيما يخص الصادرات خارج املحروقات
باملائة. 7ر73بارتفاع بلغ
باملائة( 13ر62مليار دوالر )+ 126ر1وتتشكل هذه الصادرات خارج املحروقات أساسا من املواد نصف املصنعة بمبلغ
باملائة( و مواد التجهيز 10ر61-مليون دوالر ) 59باملائة( و املواد الخام ب 13ر99-مليون دوالر ) 166و املواد الغذائية ب
باملائة(. 14ر29-ماليين دوالر ) 6( و املواد االستهالكية غير الغذائية ب باملائة 20-ماليين دوالر ) 8الصناعي ب
مليون دوالر تراجعت فواتير باقي 410باملائة إلى 14ر53وباستثناء التجهيزات الفالحية التي عرفت وارداتها ارتفاعا ب +
املواد املستوردة.
باملائة( و 19ر61 -مليون دوالر ) 951تي بلغت واردتها وسجلت أهم التراجعات على مستوى فواتير املنتجات الخام ال
باملائة( و املواد االستهالكية غير 16ر51 -مليار دوالر ) 1ر37واردات املواد الطاقوية و مواد التشحيم التي انخفضت إلى
5ر748الغذائية لتبلغ باملائة( فيما تراجعت فاتورة استيراد املواد 15ر73 -مليار دوالر ) 5ر175الغذائية التي بلغت
باملائة(. 15ر36 -مليار دوالر )
باملائة( في حين انخفضت فاتورة التجهيزات 8ر62 -مليار دوالر ) 6ر989وتراجعت املواد نصف مصنعة كذلك إلى
باملائة. 4ر1مليار دوالر أي بنسبة 10ر322الصناعية إلى
تعاون
يقظة إعالمية
الجزائر فرصة األريحية املالية قال إن السلطة فوتت على
)الشروق اونالين( سوداء أيام على مقبلة الجزائر : بن بيتور
دوالر للبرميل خالل 35 ظل توقعات انخفاضها إلى دون مستوى في تعرف أسعار النفط تراجعا مستمرا وغير مسبوق،
يكون دون مستوى وهو السعر الذي إليران لألسواق النفطية، بعد العودة املرتقبة األخير من العام الجاري، الثالثي
.مواجهة مرحلة لن تكون باليسيرة أن الجزائر في يعني ما إعداد موازنتها العامة، تعتمده الحكومة في الذي السعر املرجعي
39
املؤشرات تؤكد أن أسعار النفط ستعرف تراجعا أكثر من املستوى يرى رئيس الحكومة األسبق أحمد بن بيتور أن جميع
استهالك الطاقة وإنتاجها التي وذلك للتحوالت الجذرية في املدى املتوسط أو البعيد، سواء في املسجلة حاليا، الذي
وشرعت في اقات التقليدية،استهالك الط يخص االستهالك فقد شهدت عدة دول ترشيدا في ففيما يعرفها العالم،
وهو السابق، بكثير مما كان عليه في فان نمو الطلب على املحروقات منخفض، وبالتالي التوجه نحو الطاقات املتجددة،
كاستغالل الغاز يخص اإلنتاج حيث اتجهت الكثير من الدول إلى إيجاد بدائل عن البترول التقليدي نفس األمر فيما
املدى االنخفاض في أن أسعار النفط ستستمر في يعني ما ارتفاع اإلنتاج مقابل انخفاض الطلب، يعني ما الصخري،
.الطويل
العرض سيتضاعف بعد رفع العقوبات االقتصادية عليها، ويعتقد املتحدث أنه مع عودة إيران إلى األسواق النفطية،
مة الدول بين الدول األعضاء في" املوضوعي" يضيف بنت بيتور عامل التناقض كما إلى تراجع األسعار، يؤدي مامنظ
فيما تبقى أخرى رهينة حيث تهتم بعض األعضاء بحجم صادراتها من النفط أكثر من السعر، ،"أوبك "املصدرة للبترول
.جعل األولى ترفض تخفيض اإلنتاج لكبح انهيار األسعاروهو ما السعر،
70 يمكن ـ بحسب بن بيتور ـ أن نتصور سعر البرميل طيلة العشر سنوات القادمة فوق ومن خالل هذه املؤشرات فال
نظر رئيس حكومة في يعني ما دوالر، 100 يقدر بـ امليزانية الجزائرية حين أن سعر التوازن في في أحسن الظروف، دوالر في
منتقدا لجوء ،2017 غضون أن الدولة ستعجز حتى عن دفع أجور املوظفين في ،2000- 1999 بوتفليقة بين عامي
قيمة الدينار مقارنة من خالل تخفيض امليزانية، لتغطية العجز املسجل في" الوهم النقدي "الحكومة إلى سياسة
.باملائة من قيمتها خالل ستة أشهر 30 حيث فقدت العملة الوطنية أكثر من بالدوالر،
ولم تتمكن وضع دوالر، 120 فاقت فيها أسعار النفط ويضيف املتحدث أن الجزائر فوتت فرصة األريحية املالية التي
بحسبه أن فاتورة يعني ما توفرت لديها لبناء اقتصاد بديل عن ريع املحروقات، الستغالل املوارد املالية التي إستراتيجية
.القائم للبالد أصبحت جد مكلفة نظرا لتركيبة النظام السياس ي تغيير النمط االقتصادي
يطالبون بفتح تحقيق حول املاليير املوجهة لالستثمار "أرسيلور ميتال" عمال
)الشروق اونالين( الحجار مركب مليار سنتيم ثغرة مالية في 1200
الوزير األول عبد املالك سالل بالتدخل السريع وفتح تحقيق حول الثغرة املالية " الجزائر "طالب عمال أرسيلور ميتال
يسيرون مركب سنتيم اكتشفت باملركب وتم السكوت عليها من طرف أصحاب الشكارة الذين مليار 1200قدرت بـ التي
.كانت موجهة لالستثمار مطالبين بتقديم هذه امللفات إلى وكيل الجمهورية لفتح تحقيق حول املاليير التي الحجار بقوة،
إيفاد لجنة تحقيق برملانية مكونة لإلسراع في" بغرفتيه "لبرملانا داود رئيس ي دعا ممثل عمال ارسليور ميتال كشيش ي
مست الصفقات ملفات الفساد التي للبحث في من نواب ممثلين عن جميع األحزاب السياسية ملركب الحجار بعنابة
ماي اكتشفت في والتي مليار سنتيم، 1200قدرت بـ وعلى رأسها الثغرة املالية التي العمومية على مستوى هذا املركب،
يسيرون هذا املركب دون بيان له أن أصحاب الشكارة أصبحوا موضحا في غير أن القضية تم السكوت عليها، املاض ي،
40
ت الالزمة وذلك نفس الوقت بضرورة اتخاذ اإلجراءا مطالبين في يواجه االنهيار، جعل من هذا األخير األمر الذي مراقبة،
وكذلك تطبيق القانون هذا العقد محاربة الفساد بكل أنواعه، في فرض أين لالستثمار، منذ إمضاء العقد االجتماعي
فضال عن ضرورة الحفاظ على مناصب الشغل مع خلق للصفقات العمومية مع األولوية للشركات الوطنية، الجزائري
حاجة إليها بعد ما أصبح عدد العمال ألن املركب في القانون الخاص بتوظيف اليد العاملة،مناصب جديدة وتطبيق
.عامل 12500 أين وصل عدد العمال إلى عامل مقارنة بالسنوات املاضية، 4100 حوالي
وسماع مطالب عقد جمعية عامة عمالية لبحث حقيقة ملفات الفساد، كما دعا ممثل عمال أرسيلور ميتال إلى ضرورة
املتحدث ذاته إلى قضية الفحم املستورد من الخارج وعاد لطاملا رفعوها ولقيت رفضا من طرف املسؤولين، العمال التي
.ورفع اللبس عنها القضية داعيا إلى فتح تحقيق في تمر بها الجزائر، ظل األزمة املالية التي في
إيران تؤيد موقف الجزائر لتخفيض حصص املنظمة
ديسمبر)املحور اليومي( 2نحو عقد اجتماع طارئ لـ أوبك قبل
ديسمبر 2أوبك ، يوم عن إمكانية عقد اجتماع طارئ ملنظمة الدول املنتجة للنفط شانا أعلنت وكالة األنباء اإليرانية
موعده املحدد، حيث كشفت الوكالة نقال عن وزير الطاقة اإليراني بيجن زنغنه قوله إن عقد اجتماع طارئ املقبل، قبل
.فعاال ، في وقف هبوط أسعار الخام قد يكون أوبك ملنظمة
د وزير الطاقة اإليراني أن إيران تؤيد عقد اجتماع طارئ لـ أوبك تعارض ذلك، حيث إن بالده تسعى وهي التي ولن أك
تعد من أكبر الدول املنتجة للنفط إلى بيع حصتها بالسعر العادل واملناسب، خاصة أن عودتها إلى السوق العاملية
بالوضعية الحالية قد يؤزم وضعية األسعار بشكل أكبر، لتعلن بذلك طهران تأييدها للموقف الجزائري الداعي إلى عقد
من النفط العالمي قصد إعطاء دفع تصاعدي لألسعار التي هوت خالل أوبك طارئ، وإعالن تخفيض حصص اجتماع
.2009الفترة األخيرة إلى مستويات قياسية لم تبلغها منذ سنة
وفي سياق متصل، قال مندوبون لدى املنظمة إن بعض الدول الخليجية األعضاء باملنظمة تشعر بالقلق من الهبوط
األخير في أسعار النفط والذي لم يكن متوقعا، لكنهم ال يرون فرصة تذكر لتخلي املنظمة عن سياستها الخاصة بحماية
بعد 2015را للبرميل بالقرب من أدنى مستوى له منذ بداية دوال 46حصتها في السوق، حيث يقترب سعر خام برنت من
في املائة في أوت، تحت ضغط كثرة العروض ومخاوف بشأن متانة اقتصاد الصين ثاني أكبر مستهلك 18أن هبط بنسبة
سعار للنفط في العالم، قائلين إنها ما زالت تشتري وتخزن الخام ويتوقعون أن يؤدى النمو القوي للطلب إلى رفع األ
.دوالرا للبرميل، العام املقبل 60مجددا إلى
مة الدول لإلشارة، فقد أعلن وزير الطاقة صالح خبري أن الجزائر تحاول العمل على إشراك الدول غير األعضاء في منظ
دا أن أوبك املصدرة للنفط داث إحال تستطيع بمفردها أوبك إليجاد التوازن املطلوب بين العرض والطلب، مؤك
.التوازن الرامي إلى عودة استقرار األسعار
41
:يعد مكسبا شرط أن يتحقق على أرض الواقع.. سياسيون
جميد بسبب تراجع سعر البترول )املحور اليومي( 1.6برنامج مليون سكن مهدد بالت
ة يجبر الدولة على اتباع سياستخش ى بعض األحزاب السياسية تهاوي سعر البترول وبقاءه على وتيرة االنخفاض؛ مما
التقشف، وهوما يؤثر سلبا على سيرورة املشاريع السكنية الكبرى، حيث طالبت هذ األحزاب وزير السكن والعمران
برامج سكنية عمومية اجتماعية 2019واملدينة عبد املجيد تبون بتجسيد وعوده التي قطعها على نفسه بإنجاز في أفق
.كنات ريفية مدعمة، وكذا سكنات بصيغة البيع باإليجار والسكنات الترقوية العموميةوسكنات حضرية ترقوية وس
في بيان أعقب اجتماع اللجنة الوطنية للشؤون حذر رئيس حزب جبهة الشباب الديمقراطي للمواطنة احمد قوراية،
بين التحديات التي تواجه الذي يعد من االجتماعية، بمقر الحزب، ملناقشة أزمة السكن، من تحول ملف السكن
ن بفارغ املواطنو الوعود التي ينتظرها في املدى القريب، إذا لم يتم تحقيق العام املقبل الى قنبلة موقوتة الحكومة
يعد، معاناتهم، مضيفا أن إيجاد الحلول ألزمة السكن للتخفيف من حدة تجسيد البرامج السكنية الصبر، واملتمثلة في
لحل مختلف املشاكل االجتماعية األخرى التي يعاني منها املجتمع الجزائري، كالسرقة واملخدرات مفتاح في األساس،
الشباب الجزائري ال تتعدى الحصول على سكن الئق والجريمة، على اعتبار أن مطالب غالبية الجزائريين السيما
.نأمل أن يتم تقيقها، في أقرب اآلجالالتي ومنصب عمل يؤمنون بهما مستقبلهم، وهي املطالب املشروعة
وحاالت االنتحار التي سجلت هنا وهناك، بواليات الوطن، كانت إن أغلب االحتجاجات وفي هذا الصدد، قال قوراية
ينتظرون سكنات الئقة تقيهم برد الشتاء وحر عامال كبيرا في وقوعها؛ فال يزال عديد من املواطنين أزمة السكن
ما تطرقنا إلى قاطني البيوت القصديرية والهشة. أضف إلى هذا، معاناة آخرين من مصاريف الكراء التي الصيف، إذا
في جهود الدولة الجزائرية وثمن قوراية أثقلت كاهل العديد من الجزائريين، مطالبا بتجسيد الوعود على أرض الواقع.
معتبرا الحتواء األزمة، مج السكنية بمختلف الصيغ واألنماط مجال القضاء على أزمة السكن، بإطالق العديد من البرا
.ساهم في تخفيف أزمة السكن، بشكل كبير برنامج رئيس الجمهورية خالل العهدات الثالث
يعد الذي 2019ـ 2015 مليون سكن 1.6إلى أن البرنامج الجديد القاض ي بإنشاء وفي الوقت ذاته، أشار احمد قوراية،
ويحق لهم االفتخار به شرط أن يتحقق على أرض الواقع، كما سيقض ي مكسبا حقيقيا لكل الجزائريين د ذاته في ح
على مشكل السكن، إال أنه يخش ى تهاوي سعر البترول وبقاءه على هذه الوتيرة؛ مما يجبر الدولة على اتباع سياسة
وأكد رئيس حزب جبهة الشباب الديمقراطي الكبرى. السكنية املشاريع وه وما يؤثر سلبا على سيرورة التقشف،
للمواطنة أن الحكومة الجزائرية والقائمين على القطاع يمتلكون إرادة حقيقية لحل أزمة السكن التي يتخبط فيها
ى ذلك إال املواطنون، .مإلنجاح برنامج الدولة الجزائرية الذي يصب في هذا القطاع الها بتكاتف الجهود وال يتأت
مشروعا واإلفراج عن قوائم القطع األرضية 90لرفع التجميد عن
هكتار منهوبة ) املحور اليومي( 400والة الجنوب يرفعون التحدي السترجاع
من مصادر موثوقة أن والة الجمهورية بجنوب البالد والذين لم يمر على تنصيبهم على رأس الجهاز اليومي املحور علمت
التنفيذي بوالياتهم، سوى أسبوعين، باتوا ساخطين بشكل كبير بسبب التجميد امللحوظ على جملة املشاريع التنموية
42
أرض الواقع، والتخفيف من حدة االحتقان املحلي واملهدد التي رصدت لها السلطات غالفا ماليا ضخما، لتجسيدها على
ف التنموي الذي يتخبط فيه سكان هذه باالنفجار، في ظل عدم وضوح بوادر االنفراج، مع استمرار مظاهر التخل
.الجهات
عزيز هورية عبد الأسرت مصادر مسؤولة من الواليات التي مستها حركة التغيير في سلك الوالة التي أجراها رئيس الجم
هكتار من عقار الدولة املنهوب من طرف بارونات العقار 400بوتفيلقة، أن والتها باتوا يواجهون تحديات كبيرة السترجاع
وأصحاب املال والنفوذ، وهو ما حال دون التجسيد الفعلي لجملة املشاريع التنموية، التي أقرها البرنامج الحكومي
عيش ي للمواطن الصحراوي. ولعل من أبرز املشاريع التنموية التي باتت تستدعي إشهار الوالة للتحسين من املستوى امل
لسيف الحجاج، السترجاع الجيوب العقارية ذات املنفعة العامة، تلك التي لها صلة بقطاعات الصحة والفالحة والسكن
ستشفى الجامعي بالعاصمة املركزية بالجنوب واملرافق التجارية والخدماتية. وعلى سبيل املثال ال الحصر، مشروع امل
ورقلة، الذي راح ضحية صراع بين والي الوالية السابق علي بوقرة ومجموعة من الخواص الذين ادعوا ملكيتهم لألرض
واليات جنوبية 10التي كان من املنتظر أن يجسد عليها املشروع الذي إن تم، سيكون مكسبا كبيرا للمنطقة لتخليص
ل وزير الداخلية والجماعات املحلية نور الدين بدوي فعليا، هاجس النقص الفادح في األطباء. منوفي االنتظار تدخ
ص لهم نقل الصراع على األوعية العقارية بين الخواص والسلطات املحلية إلى أروقة بإرسال برقية صارمة للوالة، ترخ
سع خارج األنسجة العمرانية، مثلما حصل بعين صالح، أين تم إنجاز العدالة للفصل فيها، ولتفادي دفع السلطات للتو
املركز الطبي البيداغوجي لألطفال املعاقين ذهنيا ومحطة نقل املسافرين الجديدة والقاعة متعددة الرياضات على حافة
هكتارا 57استيالء على الطريق املؤدي إلى واليتي غرداية وتمنراست، واملشكل نفسه سجل بوالية أدرار التي سجلت
هكتارا عقاريا بوالية تمنراست، وهو ما حال دون اإلفراج عن القوائم 80هكتارا آخر بوالية ورقلة، زيادة على 44عقاريا و
د حالة تذمر واستياء لدى املتضررين ودفع بتسجيل األجهزة االسمية لطالبي قطع األراض ي الصالحة للبناء، مما ول
حاالت انزالق بحي ذراع البارود بتقرت بوالية ورقلة وعين صالح بوالية تمنراست، باإلضافة إلى والية أدرار. األمنية لثالث
إن النهب العقاري بواليات الجنوب، قد أدخل املسؤولين على الجهاز التنفيذي في وقال مصدر مسؤول لـ املحور اليومي
د الفعلي لبرامج الدولة الهادفة للتكفل بانشغاالت الجبهة صراعات مباشرة مع املواطنين، مما حال دون التجسي
.االجتماعية حسب األولويات واإلمكانات املتاحة
)وقت الجزائر( 2016منــاطق تجـــارية حـــرة على الحـــدود مـــــابين الجـــــزائر وتــــــونس بــــدايــــة مــــن
كشفت وزارة التجارة التونسية، أمس، عن انتهائها من وضع مشروع يتضمن إنشاء مناطق تجارية حرة مابين الجزائر
وتونس في املناطق الحدودية بداية من السنة املقبلة.وبحسب بيان لوزارة التجارة التونسية، فينتظر أن يشمل املخطط
انبثقت عنها قائمة أولية 2012دراسة أعدتها وزارة التجهيز سنة كل مناطق الواليات الحدودية مع الجزائر، حيث تمت
في املناطق الحدودية، التي يمكن تهيئتها إلحداث مناطق حرة تجارية بها، على غرار منطقة ساقية سيدي يوسف، وقلعة
ق طلبات الجهات.وأكد وزير التجــــــارة سنــــــان، وتــــــالبت، وطبرقـــــــــة، وغار الدماء، وحزوة، مع إمكانية توسيع القائمة وف
التونس ي، رضا األحول، على تفعيل أكثر ما يمكن من االتفاقيات مع الجزائر إليجاد الحلول، التي يتخبط فيها البلدان
ا مليار دوالر، كم 2ضمن اللجنة املشتركة وتطوير املعامالت التجارية.وبلغ حجم املبادالت التجارية بين الجزائر وتونس
سيتم عقد اجتماع لخبراء البلدين خالل نهاية السنة من أجل إيجاد حلول لبعض املشاكل، التي تعترض املتعاملين
االقتصاديين على مستوى الحدود، مشددا في الوقت ذاته على توفر اإلرادة السياسية لتجاوز هذه العقبات ويجب
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جال السياحي، أبرزت وزيرة السياحة والصناعات التقليدية تطوير العالقات التجارية بين البلدين.وفيما يتعلق بامل
التونسية، سلمى اللومي الرقيق، عن اإلرادة املشتركة للبلدين في تقديم تحفيزات لتشجيع السياحة في االتجاهين، وأنه
ليدية، قتم االتفاق بين الجزائر وتونس على وضع برنامج جديد لتطوير الشراكة في مجالي السياحة والصناعات الت
واللجنة املشتركة ستقوم في غضون أسبوع بتقييم كل االتفاقيات واملذكرات والبرامج، التي تمت بين الجزائر وتونس في
مجال السياحة والصناعات التقليدية، كما تم التطرق لتوسيع فضاء وخريطة السياح بين الجزائر وتونس في إطار
.برنامج استقطابهم
ناقوس الخطر أمام تدهور أسعار النفط )صوت األحرار( خبراء اقتصاديون يدقون
ال تزال أخبار تراجع أسعار النفط عبر األسواق العاملية تثير هلعا لدى مختلف حكومات الدول التي تعتمد على عائدات
سبة ن املحروقات كمصدر أساس ي وفي بعض األحيان وحيد لدعم اقتصادياتها، على غرار الجزائر التي تشكل املحروقات
باملائة من صادراتها بما يعني املصدر الوحيد للعملة الصعبة، وأمام هذه األزمة االقتصادية الحادة باتت 90أكثر من
الخيارات املطروحة أمام القيادة السياسية جد ضئيلة،
في الوقت الذي أنهخدر الكثير من الخبراء من تداعيات انهيار أسعار النفط على االقتصاد الجزائري، حيث يرى البعض
مليار دينار جزائري مع 1200دوالر، فإن قيمة الخسارة املسجلة في امليزانية كانت مقدرة بـ 100كان فيه سعر البرميل بـ
دوالر، فإن الخسارة التي 40دوالر للبرميل، واآلن مع انخفاض سعر البرميل إلى 37العلم أن السعر املرجعي املعتمد هو
مليار دينار وهي القيمة التي سيكون على 2500وق ضبط اإلرادات تعويضها ستكون مقدرة بحوالي يستوجب على صند
باملائة 6مليار دوالر أي ما يقارب 1.365صندوق ضبط اإليرادات، أما فيما يخص الصادرات خارج املحروقات فبلغت
.برميل النفط من مجموع الصادرات وهذا ما يؤكد مرة أخرى تبعية االقتصاد الوطني لسعر
باملائة 35وبالنظر إلى هذه الوضعية لجأت الحكومة إلى اتخاذ بعض اإلجراءات على غرار تخفيض قيمة الدينار بقيمة
خالل الثالث أشهر األخيرة، وهذا بهدف رفع قيمة اإليرادات الجبائية، وعليه فإن بنك الجزائر سيواصل هذا العملية
ض الفارق في السعر واالحتفاظ بنسبة عجز مقبولة، وباملقابل فإن هذا القرار كلما تراجعت أسعار النفط، لتعوي
.سيخلف تضخما كبيرا وتراجعا رهيبا للقدرة الشرائية للجزائريين وهذا ما قد يهدد السلم االجتماعي بالجزائر
ا من السوق املوازية وهذقرار أخر سعت الحكومة إلى تطبيقه لتحصيل أكبر قدر ممكن من األموال التي يتم تداولها في
باملائة على أصحاب األموال شريطة إيداعها في البنوك، وفي الوقت الذي كان من 7خالل فرض جباية جزافية بقيمة
مليار دينار جزائري قبل نهاية العام الجاري، فغن الخبراء يتوقعون تحصيل أقل من 1000املرتقب فيه أن يتم تحصيل
تبط بالقرض السندي وإجراء جديد يسمح للمؤسسات العمومية بولوج عالم البورصة وهذا مليار دح، قرار أخر مر 70
.كله لخلق حركية في رؤوس األموال
كما يرى عديد الخبراء أن مثل هذه اإلجراءات هي محاولة لكسب الوقت فقط ولكي يتم تدارك الوضع يجب تبني
اك كل الفاعلين االقتصاديين، كما ينتقد البعض األخر عملية وذلك بإشر 2030استراتيجية بعيدة املدى تمتد إلى أفق
باملائة 30الدعم التي تقوم بها الدولة لألسعار وكذا األموال التي تصرف على التحويالت االجتماعية والتي تشكل نسبة
.واحد خالل سنةمن الناتج الداخلي الخام الذي يعبر عن قيمة ما تنتجه مختلف القطاعات االقتصادية داخل البلد ال
وعن تكرار سيناريو الثمانينات، يستبعد أغلبية املحللين حدوث أزمة اقتصادية مشابهة، إال أن تواصل انهيار أسعار
النفط قد يدفع بالجزائر كبلد أقرض البنك العالمي في وقت سابق إلى االقتراض من هذه املؤسسات املالية الدولية في
.حدود سنتين أو أقل
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