Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR

ASSOCIATION QUÉBÉCOISE PLAIDOYER-VICTIMESASSOCIATION QUÉBÉCOISE PLAIDOYER-VICTIMESévaluation de danger chez les ainés évaluation de danger chez les ainés Comment assurer la sécurité chez les ainésComment assurer la sécurité chez les ainés

outils de dépistage et doutils de dépistage et d’’interventionintervention des victimes ainées des victimes ainées

Louis PlamondonLouis Plamondon

JURISTE ET SOCIOLOGUE JURISTE ET SOCIOLOGUE

Président AQDRPrésident AQDR

association québécoise pour la défense des association québécoise pour la défense des droitsdroits

Des personnes retraitées et préretraitées Des personnes retraitées et préretraitées

Portrait rapide où vivent les aînésPortrait rapide où vivent les aînés

• 86 % vivent dans logement privé, locataire ou propriétaire86 % vivent dans logement privé, locataire ou propriétaire

• Résidence privées pour personnes âgées 8,4%Résidence privées pour personnes âgées 8,4%

• CHSLD publics et privés et conventionnés 3,0%CHSLD publics et privés et conventionnés 3,0%

• RI-RTF 0,5%RI-RTF 0,5%

• CHSLD non conventionnés 0,3%CHSLD non conventionnés 0,3%

• 17% des plus de 75 ans au Québec17% des plus de 75 ans au Québec

• Moyenne d'âge à l’accueil des locataires 78 ansMoyenne d'âge à l’accueil des locataires 78 ans

• Moyenne d’âge des locataires 84 ansMoyenne d’âge des locataires 84 ans

• 114 321 unités MSSS, DPAPA, 10/2011 pour 2123 114 321 unités MSSS, DPAPA, 10/2011 pour 2123 résidencesrésidences

• 2091 avec repas, 942 assistance personnelle,2091 avec repas, 942 assistance personnelle,

791 soins infirmiers, 996 aide domestique, 1034 loisirs791 soins infirmiers, 996 aide domestique, 1034 loisirs

Définition de la violence et Définition de la violence et abusabus

• la violence est le fait de personnesla violence est le fait de personnes qui profitent de leur force ou leur pouvoir qui profitent de leur force ou leur pouvoir ou la vulnérabilité dou la vulnérabilité d’’un être humainun être humain ou dou d’’une collectivitéune collectivité pour les déposséder de leurs biens, de leur pour les déposséder de leurs biens, de leur dignité, de leur autonomie, dignité, de leur autonomie, les privant ainsi de leurs droits les privant ainsi de leurs droits fondamentaux. fondamentaux.

• LL ’’abus est un acte commis ou une omission abus est un acte commis ou une omission par une personne relation de confiance par une personne relation de confiance

qui résulte en une blessure ou un tort qui résulte en une blessure ou un tort pour la personne.pour la personne.

SOURCES JURIDIQUESSOURCES JURIDIQUES

• ABUS LIÉS AUX INFRACTIONS CRIMINELLESABUS LIÉS AUX INFRACTIONS CRIMINELLES– ASSAUT, VOIE DE FAIT, FRAUDE, VOL, ASSAUT, VOIE DE FAIT, FRAUDE, VOL,

EXTORSION.MENANCE, NÉGLIGENCE, ETC.EXTORSION.MENANCE, NÉGLIGENCE, ETC.

• ABUS LIÉS AUX OBLIGATIONS PRESCRITES PAR ABUS LIÉS AUX OBLIGATIONS PRESCRITES PAR UNE LOIUNE LOI

– OBLIGATIONS PRÉVUES PAR LES CHARTES DES DROITS, PAR LES OBLIGATIONS PRÉVUES PAR LES CHARTES DES DROITS, PAR LES ORDRE PROFESSIONNELS DES MÉDECINS, PHARMACIENS, ORDRE PROFESSIONNELS DES MÉDECINS, PHARMACIENS,

POLICIERS, AVOCATS, LA LOI SUR LES SERVICES DE SANTÉ, POLICIERS, AVOCATS, LA LOI SUR LES SERVICES DE SANTÉ, ETC .ETC .

• ABUS LIÉS À DES NORMES DE CONDUITES ABUS LIÉS À DES NORMES DE CONDUITES RECONNUESRECONNUES– COMPORTEMENT ATTENDU D COMPORTEMENT ATTENDU D ’’UN PÈRE ET D UN PÈRE ET D ’’UNE MÈRE, UNE MÈRE,

D D ’’UNE PERSONNE AYANT LA CHARGE D UNE PERSONNE AYANT LA CHARGE D ’’AUTRUI OU D AUTRUI OU D ’’UN UN BIENBIEN

• ABUS LIÉS AUX RÈGLES DES ÉTABLISSEMENTSABUS LIÉS AUX RÈGLES DES ÉTABLISSEMENTS– LA LOI DES ÉTABLISSEMENTS, LE CONTRAT DE SERVICES, LA LA LOI DES ÉTABLISSEMENTS, LE CONTRAT DE SERVICES, LA

CONVENTION DE TRAVAIL, LES RÈGLES RÉGIE INTERNE, CONVENTION DE TRAVAIL, LES RÈGLES RÉGIE INTERNE, CODES D CODES D ’’ÉTHIQUE, ETC. ÉTHIQUE, ETC.

Le groupe lit chacune des Le groupe lit chacune des situationssituations

Chaque participant choisit Chaque participant choisit une situation et tente une situation et tente

d’imaginer les contours de la d’imaginer les contours de la situationsituation

Situations dSituations d’’abus abus • Cette vieille femme de 80 ans qui vit avec son Cette vieille femme de 80 ans qui vit avec son

conjoint a vécu une histoire familiale de violence : conjoint a vécu une histoire familiale de violence : abus physiques fréquents et sexuels du père avec ses abus physiques fréquents et sexuels du père avec ses filles. Plusieurs fois, elle se présente à lfilles. Plusieurs fois, elle se présente à l’’hôpital pour hôpital pour des brulures ou des blessures physiques qudes brulures ou des blessures physiques qu’’elle elle minimise et quminimise et qu’’elle explique par son travail au elle explique par son travail au restaurant. Cette dame est propriétaire drestaurant. Cette dame est propriétaire d’’un un restaurant. restaurant.

• Cette dame de 79 ans confie à une auxiliaire familiale Cette dame de 79 ans confie à une auxiliaire familiale ququ’’elle est victime delle est victime d’’abus sexuel dans la résidence abus sexuel dans la résidence privée où elle habite. Dossier pris en charge par une privée où elle habite. Dossier pris en charge par une travailleuse sociale et suite à de longues démarches, travailleuse sociale et suite à de longues démarches, une plainte est portée au criminel. La victime décède une plainte est portée au criminel. La victime décède

et les procédures judiciaires sont suspendues.et les procédures judiciaires sont suspendues.

Situations dSituations d’’abus abus • Cette femme âgée de 65 ans mariée habite avec sa fille. Cette femme âgée de 65 ans mariée habite avec sa fille.

Cette dernière a des comportements agressifs envers sa Cette dernière a des comportements agressifs envers sa mère, elle lmère, elle l’’insulte et la réprimande et va même jusquinsulte et la réprimande et va même jusqu ’’à la à la menacer. Cette victime dit qumenacer. Cette victime dit qu’’on la maltraite et présente on la maltraite et présente des symptômes de dépression. Elle subit de plus de la des symptômes de dépression. Elle subit de plus de la violence physique de la part de son gendre.violence physique de la part de son gendre.

• Cet homme de 72 ans séparé se sent isolé et souffre de Cet homme de 72 ans séparé se sent isolé et souffre de carence affective. Il est influençable car ses capacités carence affective. Il est influençable car ses capacités intellectuelles sont limitées. Il devient victime dintellectuelles sont limitées. Il devient victime d ’’une une femme rencontrée par hasard lors dfemme rencontrée par hasard lors d’’une visite médicale. Il une visite médicale. Il reçoit par la suite ses visites et la paie pour ses reçoit par la suite ses visites et la paie pour ses rencontres. Il ne pouvait plus après quelque temps payer rencontres. Il ne pouvait plus après quelque temps payer ses médicaments faute dses médicaments faute d’’argent. La travailleuse sociale argent. La travailleuse sociale est intervenue et elle a subi des représailles de la part de est intervenue et elle a subi des représailles de la part de ll ’’abuseur. abuseur.

• Cet homme de 64 ans vit en appartement avec sa sœur Cet homme de 64 ans vit en appartement avec sa sœur plus âgée. Il est sourd, muet et demi-voyant. Cet homme plus âgée. Il est sourd, muet et demi-voyant. Cet homme est abusé financièrement par son neveu qui lest abusé financièrement par son neveu qui l ’’amène à la amène à la banque pour retirer des sommes dbanque pour retirer des sommes d’’argent quargent qu’’il doit lui il doit lui remettre. Il lremettre. Il l’’abandonne ensuite en ville où il est laissé abandonne ensuite en ville où il est laissé seul sans point de repère. seul sans point de repère.

Situations dSituations d’’abusabus• Ce célibataire de 78 ans habite en résidence privée. Il Ce célibataire de 78 ans habite en résidence privée. Il

confie à lconfie à l’’infirmière et à deux visiteuses que le propriétaire infirmière et à deux visiteuses que le propriétaire de cette résidence lui fait signer des chèques en blanc et il de cette résidence lui fait signer des chèques en blanc et il ne sait pas à quoi ils sont destinés. Ce monsieur est atteint ne sait pas à quoi ils sont destinés. Ce monsieur est atteint dd ’’une démence légère, souffre dune démence légère, souffre d’’une arthrose très sévère une arthrose très sévère aux mains et se déambule en marchette.aux mains et se déambule en marchette.

• Cette histoire est particulière car la victime protège son Cette histoire est particulière car la victime protège son fils abuseur. Cette femme âgée de 87 ans vit avec son fils fils abuseur. Cette femme âgée de 87 ans vit avec son fils depuis mai 2007. Elle vivait auparavant avec sa fille qui depuis mai 2007. Elle vivait auparavant avec sa fille qui prenait bien soin dprenait bien soin d’’elle. Cette vieille dame souffre de elle. Cette vieille dame souffre de problèmes urinaires et dproblèmes urinaires et d’’arthrose sévère. Elle est très arthrose sévère. Elle est très dépendante pour ses soins de base. Son fils a des dépendante pour ses soins de base. Son fils a des problèmes dproblèmes d’’alcool. Ce sont deux hommes qui se alcool. Ce sont deux hommes qui se présentent au CLSC pour demander de lprésentent au CLSC pour demander de l’’aide pour cette aide pour cette dame. Ils se sont rendus à son domicile car la voiture du dame. Ils se sont rendus à son domicile car la voiture du fils était en panne. Le fils était ivre et la vieille dame criait fils était en panne. Le fils était ivre et la vieille dame criait de ne pas la laisser seule. Suite à une visite de lde ne pas la laisser seule. Suite à une visite de l’’auxiliaire auxiliaire familiale, la vieille dame lui confie que son fils débranche familiale, la vieille dame lui confie que son fils débranche le téléphone pour qule téléphone pour qu’’elle ne parle à personne. Madame lui elle ne parle à personne. Madame lui dit qudit qu’’elle nelle n’’a pas mangé car le soir son fils mange tout et a pas mangé car le soir son fils mange tout et ququ’’il dort le jour. Il lil dort le jour. Il l’’a même frappé à la tête. Lorsqua même frappé à la tête. Lorsqu’’il il consomme, il devient agressif et elle en a peur. Elle confie consomme, il devient agressif et elle en a peur. Elle confie à là l’’intervenante que son fils lui prend son chèque tous les intervenante que son fils lui prend son chèque tous les mois.mois.

De la situation individuelle à De la situation individuelle à la réalité populationnellela réalité populationnelle

Types d’abus

(Études sur des populations victimes)

Alma France)

(selon des appels de ligne d’écoute dossiers à domicile)

2003/2004

N=1296*

Durocher et All**

(selon dossiers médicaux, toutes structures*)

1996

N=168***

ODIVA 360

(dossiers clients de services à domicile)

2005

N=360***

NCEA/USA**

(Selon les dossiers d’agence sociale aînés)

1996

N=70942

Violences psychologiques 28, % 80% 39% 35%

Violences financières 24,% 62% 19% 30%

Violences physiques 20% % 26% 14% 25%

Violences civiques ou des droits 13,70 % 17%**** 7% 30%

(abandon)

Violences médicales 2 % Nd Nd Nd

Négligences 12,0% 25% 17% 48%

Âges des victimes +de 80 ans 49%

- de 80 ans 51%

81 ans 79 ans + 80 ans

% femmes

% hommes

74%

26%

76%

24%

78%

22%

70%

30%

Auteur des violences familiales

Enfants abuseurs

Conjoints abuseurs

58%

15%

50%

17%

47%

31%

47%

19%

Questions et Questions et commentairescommentaires

Contexte de l,évaluation de Contexte de l,évaluation de dangerdanger

But de l’étudeBut de l’étude

Décrire des situations d’abus dont sont témoins les intervenants de soins et de services à domicile

Contribuer à la validation d’un outil d’évaluation du danger pour les personnes âgées

– avoir à disposition des moyens d’évaluation des dangers et pouvoirjuger de la gravité de la situation ;– résoudre la difficulté pour une auxiliaire santé ou de servicesménagers de se faire entendre, d’être crue par l’infirmière ou lesresponsables ;– devant des situations extrêmes de maltraitance comment informerles médecins des situations de façon efficace et standardisée ;– dans un contexte de conflit exacerbé dans un couple ou unefamille, où un client est très dépendant, de trouver une base pourintervenir bien au-delà de la demande ;– de disposer de critères fiables pour juger du danger perçu sansdétenir les plaintes des victimes ;– de résoudre la difficulté d’avoir un portrait global de la situationet une coordination des membres de l’équipe qui interviennent ;– de soutenir les directions de services devant une situation d ’abusdans une scène familiale tenant compte des risques de la porteclose et ainsi détenir une certaine objectivation du danger ;

Le groupe de pilotage de SASCOM ( SAD Suisse) a ciblé différents objectifs à cette démarche

Description de l’outil ODIVADescription de l’outil ODIVA

59 énoncés répartis en 4 catégories profil de la victime (15) profil de l’abuseur (12)

comportements de la victime (16) comportements de l’abuseur (16)

Réponse dichotomique (oui– non)

Traitement des questionnaires et mise en rang de fréquence des réponses

État civil selon le sexe de la victimeÉtat civil selon le sexe de la victime

ODIVA 360ODIVA 360

État civil Homme (n=79) Femme (n=262) Total

fréq % fréq % fréq % Veuf-veuve 25 31,6 156 59,5 181 53,1 Marié(e) 47 59,5 76 29,0 123 36,1 Célibataire 6 7,6 15 5,7 21 6,2 Séparé(e)-divorcé(e) 1 1,3 15 5,7 16 4,7 Non disponible 19 5,3

Lien selon le sexe de la victimeLien selon le sexe de la victimeODIVA 360 situationsODIVA 360 situations

Sexe de la victime

Lien Homme N=81/81 Femme N=267/279

N % N % Conjoint 41 50,6% 69 25,8% Enfant 23 28,4% 143 53,6% petit enfants 3 3,7% 8 3,0% autre famille 3 3,7% 11 4,1% proche (tout confondu) 0 0,0% 1 0,4% frère sœur 1 1,2% 4 1,5% neveu nièce 4 4,9% 10 3,7% gendre belle fille 0 0,0% 1 0,4% proche (amis,voisins) 2 2,5% 3 1,1% Étranger 4 4,9% 17 6,4%

Les hommes sont 24.6% plus susceptibles d'être victimes de leur conjointe (marge d'erreur de 0.26% 19 fois sur 20) tandis que les femmes sont 24.6% plus susceptibles d'être victimes de leurs enfants (marge d'erreur de 11.4% 19 fois sur 20)

Types dTypes d’’abus selon le sexe des abus selon le sexe des victimesvictimes Les pourcentages sont basés sur le nombre de réponses exprimées Les pourcentages sont basés sur le nombre de réponses exprimées par les répondants.Près de 80% des répondants identifient plus dpar les répondants.Près de 80% des répondants identifient plus d ’’un un abus dans la situationabus dans la situation

Les analyses effectuées n’ont pas permis de détecter de lien entre le sexe de la victime et le type d’abus perpétré (p=0,49 à 0,88)) ni même en considérant le lien de l ’abuseur. Donc, que ce soient des enfants ou des conjoints abuseurs, ils ont recours aux mêmes types d ’abus.

Sexe de la victime Type d’abus

Homme (n=81)

Femme (n=279)

Total*

fréquence % fréquence % fréquence % Psychologique 61 34,7 189 32,4 250 32,9 Matériel 31 17,6 113 19,3 144 18,9 Négligence 29 16,5 101 17,3 130 17,1 Physique 26 14,8 81 13,9 107 14,1 Violation de droits 18 10,2 52 8,9 70 9,2 Social 10 5,7 42 7,2 52 6,8 Sexuel 1 0,6 6 1,0 7 0,9

Retour à la situation Retour à la situation sé.lectionnéesé.lectionnée

• A chaque étape valider si les A chaque étape valider si les variables sont présentes variables sont présentes éventuellement dans la situation et éventuellement dans la situation et expliquerexpliquer

Fréquence des profils de la victime

PROFIL DE LA VICTIME POTENTIELLE

La personne que je soupçonne être une victime...%

Est très dépendante pour les soins de base (alimentation et hygiène). 66,5

Reçoit l'aide d'une même personne depuis longtemps. 61,8

Souffre d'un handicap physique exigeant de l'aide quotidienne. 58,5

N'a pas le contrôle de ses avoirs financiers ou de son argent au quotidien. 53,8

Une personne qui vit seule et a plus de 75 ans. 39,3

Présente des troubles de comportement (déambulation, agressivité élevée, cris et plaintes). 37,6

Souffre d'une maladie mentale ou dégénérative (ex.: Alzheimer). 36,0

Ne peut communiquer ses expériences ou ses émotions. 36,0

Est désorientée dans le temps. 35,4

A peu de contact avec sa famille. 32,4

Souffre de douleur chronique peu ou pas soulagée. 32,4

Traitée pour des symtptômes de dépression. 20,6

Entretient des relations avec un seul membre de sa famille qui , lui, vit des difficultés économiques. 20,3

Vit chez un membre de sa famille avec une contribution économique . 19,5

Est une femme mariée, qui a déjà vécu des problèmes de violence. 16,2

Fréquence des profils de l’abuseur

PROFIL DE L'ABUSEUR POTENTIEL

La personne que je soupçonne être un abuseur...%

N'est pas préparée à s'occuper d'une personne malade. 59,3

Vit avec la victime et s'occupe d'elle depuis longtemps. 50,8

Accepte mal cette charge de soignant. 44,2

Vit un burn-out , une surcharge de travail ou des problèmes familiaux. 44,0

Ne reçoit aucune gratification pour cette charge. 39,6

Souffre elle-même de problèmes de santé. 39,3

Dépend financièrement de la victime. 26,4

A des problèmes financiers. 25,0

Est isolée socialement. 22,3

Ne reçoit pas ou refuse l'apport de service communautaire. 21,4

Est alcoolique ou toxicomane ou consomme régulièrement des psychotropes. 19,0

Est une salariée qui ne reçoit aucun soutien ou supervision pour cette charge. 13,5

Fréquence des comportements de la victime

COMPORTEMENT DE LA VICTIME POTENTIELLE


Présente des symptômes de dépression : insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt, pleurs fréquents. 46,7

Vit en réclusion évidente. 43,1

A l'air calme à l'excès. 41,8

Apparaît effrayée, méfiante. 40,1

Manifeste un changement brusque d'humeur. 36,3

Pleure facilement. 33,2

Apparaît négligée dans son apparence. 31,9

Menace de se suicider ou souhaite mourir 27,5

Requiert la permission d'un tiers pour répondre à des questions. 22,3

Dit qu'on la maltraite. 18,4

Est incapable ou embarrassée d'expliquer ses blessures. 18,1

Dit qu'on lui doit de l'argent, qu'il manque de l'argent. 17,3

Exprime son intention de se séparer (de son conjoint) ou de déménager. 13,5

Subit une perte de poids inexpliquée médicalement. 12,9

Présente des histoires répétitives de chutes inexpliquées. 12,9

Se plaint d'un manque de chauffage, de ventilation de sa chambre. 12,4

Fréquence des comportements de l’abuseur

COMPORTEMENT DE L'ABUSEUR POTENTIEL

La personne que je soupçonne être un agresseur ou abuseur...%

Se plaint du comportement de la personne âgée. 55,5

Réprimande la victime. 52,7

Déprécie la victime. 52,2

Harcèle la victime. 41,2

Montre un comportement agressif (ex.: bris d'objet, colère). 40,9

Isole la victime. 39,3

Critique constamment la victime. 37,9

Se montre inutilement exigeant. 36,5

Apparaît méfiante et soupçonneuse face aux étrangers. 36,0

Insulte la victime. 31,6

Menace la victime. 26,9

Dépense plus d'argent qu'à l'habitude. 26,1

Répond systématiquement à la place de la personne âgée . 23,1

Prive la personne de nourriture et de soins requis. 17,9

Menace d'interrompre le service à domicile. 14,8

Refuse de laisser la victime seule avec un tiers. 12,6

Pause lunchPause lunch

Méthodologie ODIVA police Méthodologie ODIVA police SPVMSPVM

• Suite à la consultation du Comité de vigie ainées, un Suite à la consultation du Comité de vigie ainées, un groupe de travail est formé pour tester lgroupe de travail est formé pour tester l’’outil en outil en contexte de travail policier! 13 nouveaux indicateurs contexte de travail policier! 13 nouveaux indicateurs sont proposés par lsont proposés par l’’équipe de policiers membres du équipe de policiers membres du groupe de pilotage du projetgroupe de pilotage du projet

• En contexte de groupe au sein du SPVM, chacun des En contexte de groupe au sein du SPVM, chacun des policiers était invité à rédiger une situation dpoliciers était invité à rédiger une situation d’’enquête enquête dans laquelle il a été impliqué et à identifier les dans laquelle il a été impliqué et à identifier les variables ODIVA présentes dans lvariables ODIVA présentes dans l’’enquête. Un enquête. Un échange de groupe autour des indicateurs présents échange de groupe autour des indicateurs présents suivait la démarche dsuivait la démarche d’’exploration. La démarche a exploration. La démarche a impliqué les 4 régions du SPVM et la Division des impliqué les 4 régions du SPVM et la Division des crimes économiques et de la propriété (DCEP-SPVM), crimes économiques et de la propriété (DCEP-SPVM), de lde l’’automne 2006 à lautomne 2006 à l’’hiver 2007.hiver 2007.

Passer a diapo 32Passer a diapo 32

ODIVA Police N 90ODIVA Police N 90

Sexes des victimesSexes des victimes

Fréquence Pour centValide homme 29 32,2

femme 61 67,8Total 90 100


Âges victimes et abuseursÂges victimes et abuseurs

Statistiques descriptives N Minimum Maximum Moyenne

AGEV 90 60 90 73,6AGAB 83 16 80 40,4


• État civil des victimes comparé avec ODIVA État civil des victimes comparé avec ODIVA 360360

Fréquence Pour centValide célibataire 16 17,8

marié 21 23,3veuf 51 56,7

séparé-divorcé 2 2,2Total 90 100

État civil Homme (n=79) Femme (n=262) Total

fréq % fréq % fréq % Veuf-veuve 25 31,6 156 59,5 181 53,1 Marié(e) 47 59,5 76 29,0 123 36,1 Célibataire 6 7,6 15 5,7 21 6,2 Séparé(e)-divorcé(e) 1 1,3 15 5,7 16 4,7 Non disponible 19 5,3


• Sexe des abuseursSexe des abuseurs

SXAB Fréquence Pour cent Pourcentage valide homme 75 83,3 86,2

Valide femme 12 13,3 13,8Total 87 96,7 100

Système manquant 3 3,3Manquante 90 100

Total


• Liens victimes Liens victimes abuseursabuseursLIEN Fréquence Pour cent Pourcentage valide

conjoint 9 10,0 10,2Valide enfant 25 27,8 28,4

petit enfants 9 10,0 10,2autre famille 1 1,1 1,1

neveu 1 1,1 1,1gendre 1 1,1 1,1

proche(amis voisins) 9 10,0 10,2étranger 33 36,7 37,5

Total 88 97,8 100Système manquant 2 2,2

Manquante 90 100


• Abus ensemble rang 1Abus ensemble rang 1ère diapoère diapo

TY8 VOLS Fréquence Pour cent SUS 17 18,9

Valide CONST 15 16,7Total 32 35,6

TY3 EXTORSION Fréquence Pour cent SUS 22 24,4

Valide CONST 14 15,6Total 36 40

TY5 PROFÉRER DES MENACES Fréquence Pour cent SUS 13 14,4


TY10 FRAUDES Fréquence Pour cent SUS 7 7,8


TY1 VOIE DE FAIT Fréquence Pour cent SUS 9 10,0



• Abus ensemble rang 2Abus ensemble rang 2e diapoe diapo

TY4 HARCÈLEMENT CRIMINEL Fréquence Pour cent SUS 8 8,9


TY6 VIOLENCE CONJUGALE/FAMILIALE Fréquence Pour cent SUS 5 5,6


TY9 INTRODUCTION PAR EFFRACTION Fréquence Pour cent SUS 4 4,4


TY2 VOL QUALIFIÉ Fréquence Pour cent CONST 3 3,3

TY12 SÉQUESTRATION Fréquence Pour cent SUS 1 1,1


TY7 AGRESSION SEXUELLE Fréquence Pour cent SUS 1 1,1

ODIVA Police N 90ODIVA Police N 90PROFIL DE LA VICTIME POTENTIELLE


1 Une personne qui vit seule et a plus de 75 ans. 53,3

18 N'a personne à qui se confier en cas de difficultés. 45,6

8 A peu de contact avec sa famille. 43,3

16 A déjà été victime d'une infraction. 31,1

3 Est très dépendante pour les soins de base (alimentation et hygiène). 28,9

5 Reçoit l'aide d'une même personne depuis longtemps. 27,8

9 Entretient des relations avec un seul membre de sa famille qui, lui, vit des difficultés économiques. 25,6

10 N'a pas le contrôle de ses avoirs financiers ou de son argent au quotidien. 24,4

6 Souffre d'un handicap physique exigeant de l'aide quotidienne. 21,1

14 Souffre de douleur chronique peu ou pas soulagée. 18,9

15 Est désorientée dans le temps. 18,9

13 Ne peut communiquer ses expériences ou ses émotions. 14,4

4 Souffre d'une maladie mentale ou dégénérative (ex.: Alzheimer). 13,3

12 Présente des troubles de comportement (déambulation, agressivité élevée, cris et plaintes). 10,0

2 Est une femme mariée, qui a déjà vécu des problèmes de violence. 8,9

11 Traitée pour des symtptômes de dépression. 8,9

7 Vit chez un membre de sa famille avec une contribution économique. 5,6

17 Est dépendante des jeux de hasard. 2,2


PROFIL DE L'ABUSEUR POTENTIEL

La personne que je soupçonne être un abuseur...%

14 47,8

8 A des problèmes financiers. 41,1

9 Est alcoolique ou toxicomane ou consomme régulièrement des psychotropes. 41,1

7 Dépend financièrement de la victime. 34,4

4 Est isolée socialement. 30,0

12 Ne reçoit pas ou refuse l'apport de service communautaire. 24,4

15 24,4

1 Vit avec la victime et s'occupe d'elle depuis longtemps. 22,2

6 N'est pas préparée à s'occuper d'une personne malade. 22,2

5 Souffre elle-même de problèmes de santé. 21,1

2 Ne reçoit aucune gratification pour cette charge. 17,8

10 Vit un burn-out , une surcharge de travail ou des problèmes familiaux. 16,7

3 Est une salariée qui ne reçoit aucun soutien ou supervision pour cette charge. 11,1

11 Accepte mal cette charge de soignant. 11,1

13 Travail dans un endroit regroupant des aînés et exerce une position d'influence et d'autorité excessive. 8,9

Dans ses communications avec les gens se révèle être un beau parleur, cherche à charmer absolument, manifeste peu d'intérêt pour son entourage.

Dans son passé a changé souvent de milieu de travail ou d'activité social et choisit souvent la fréquentation de population fragilisée et représentant des cibles faciles.

ODIVA Police N 90ODIVA Police N 90COMPORTEMENT DE LA VICTIME POTENTIELLE


11 Dit qu'on lui doit de l'argent, qu'il manque de l'argent. 43,3

3 Vit en réclusion évidente. 41,1

1 A l'air calme à l'excès. 34,4

4 Pleure facilement. 31,1

5 Apparaît effrayée, méfiante. 31,1

16 Présente des symptômes de dépression : insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt, pleurs fréquents. 27,8

2 Apparaît négligée dans son apparence. 26,7

12 Dit qu'on la maltraite. 25,6

9 Manifeste un changement brusque d'humeur. 22,2

13 Est incapable ou embarrassée d'expliquer ses blessures. 20,0

19 A fait des appels fréquents au service d'urgence et/ou de police. 17,8

18 Vit dans un logement très désordonné, insalubre, pas de nourriture dans armoires ni dans réfrigérateur. 14,4

7 Requiert la permission d'un tiers pour répondre à des questions. 11,1

10 Exprime son intention de se séparer (de son conjoint) ou de déménager. 11,1

14 Présente des histoires répétitives de chutes inexpliquées. 7,8

15 Menace de se suicider ou souhaite mourir 7,8

6 Se plaint d'un manque de chauffage, de ventilation de sa chambre. 6,7

20 La gestion ou la consommation de ses médicaments apparait problématique. 5,6

8 Subit une perte de poids inexpliquée médicalement. 4,4

21 3,3

17 Commet des vols à l'étalage pour subvenir à ses besoins. -

Se présente en état d'ébriété ou est signalée par le voisinage pour ses comportements reliés à la consommation abusive d'alcool ou de médicament.


COMPORTEMENT DE L'ABUSEUR POTENTIEL

La personne que je soupçonne être un agresseur ou abuseur...%

2 Harcèle la victime. 63,3

10 Menace la victime. 45,6

5 Montre un comportement agressif (ex.: bris d'objet, colère). 43,3

6 Déprécie la victime. 42,2

1 Dépense plus d'argent qu'à l'habitude ou limite les dépenses de la personne âgée. 40,0

9 Se montre inutilement exigeant. 38,9

11 Critique constamment la victime. 36,7

8 Réprimande la victime. 34,4

17 33,3

7 Insulte la victime. 31,1

3 Isole la victime. 30,0

12 Apparaît méfiante et soupçonneuse face aux étrangers. 28,9

4 Se plaint du comportement de la personne âgée. 25,6

13 Refuse de laisser la victime seule avec un tiers. 16,7

16 Répond systématiquement à la place de la personne âgée. 15,6

15 Menace d'interrompre le service à domicile. 11,1

18 5,6

14 Prive la personne de nourriture et de soins requis. 4,4

Est connue pour offrir des services affectifs ou sexuels auprès de personnes isolées ou fragiles dans des contextes de dépannage ou d'entraide.

L'abuseur se présente comme victime de la situation, excuse ou justifie ses comportements face aux personnes qui l'interroge.

ODIVA Police N 90ODIVA Police N 90conclusions préliminairesconclusions préliminaires

• Les victimes de crimes et les abuseurs sont plus jeunes que dans Les victimes de crimes et les abuseurs sont plus jeunes que dans les situations décrites dans ODIVA 360les situations décrites dans ODIVA 360

• Les proportions Hommes-Femmes victimes sont identiques à Les proportions Hommes-Femmes victimes sont identiques à ODIVA 360ODIVA 360

• Les proportions HF abuseurs sont différents à ODIVA 360, les Les proportions HF abuseurs sont différents à ODIVA 360, les hommes étant grandement majoritaire en situation de crimehommes étant grandement majoritaire en situation de crime

• Les victimes de crimes sont plus souvent seuls, veuves et Les victimes de crimes sont plus souvent seuls, veuves et célibatairescélibataires

• Les victimes de crimes sont très isolés (44%) et ont déjà été Les victimes de crimes sont très isolés (44%) et ont déjà été victimes dvictimes d’’infractions (31%)infractions (31%)

• Le profils de abuseurs est très sévères avec 41% dLe profils de abuseurs est très sévères avec 41% d’’alcoolémie et alcoolémie et 47% sont des 47% sont des manipulateursmanipulateurs) )

• Les nouveaux indicateurs policiers proposés pour les victimes et Les nouveaux indicateurs policiers proposés pour les victimes et les abuseurs sont performants (12 sur 13) les abuseurs sont performants (12 sur 13)

• Concevoir une simple fiche recto-verso à cocher des profils Concevoir une simple fiche recto-verso à cocher des profils fréquents pour les agents sociocommunautaires pour permettre fréquents pour les agents sociocommunautaires pour permettre de mieux cibler les population à risques importants.de mieux cibler les population à risques importants.

• Concevoir une fiche recto-verso des comportements victimes –Concevoir une fiche recto-verso des comportements victimes –abuseurs pourraient être utile aux patrouilleurs dans un contexte abuseurs pourraient être utile aux patrouilleurs dans un contexte dd ’’une intervention impliquant une personne ainée. une intervention impliquant une personne ainée.

Les suites recommandées par le Les suites recommandées par le Comité de vigie ainé du SPVMComité de vigie ainé du SPVM

• Implantation dImplantation d’’un projet pilote dans la région un projet pilote dans la région ouest pour tester un outil pour les ouest pour tester un outil pour les patrouilleurs afin de faciliter lpatrouilleurs afin de faciliter l’’évaluation de évaluation de danger dans les événements impliquant des danger dans les événements impliquant des ainés.ainés.

• Faciliter la référence des situations aux Faciliter la référence des situations aux enquêteurs et aux agents enquêteurs et aux agents sociocommunautaires et autres ressources de sociocommunautaires et autres ressources de la communauté.la communauté.

Actions possibles….Actions possibles….

Louis Plamondon JURISTE ET SOCIOLOGUE Président AQDR

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