Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

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RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir ! n°35 novembre 2010 8 INDUSTRIE Aérowatt a le vent en poupe 13 DÉVELOPPEMENT DURABLE Lyovel Sema, entreprise écocitoyenne 12 SERVICES Les Balnéades : encore plus de bien-être Laurent Clementz, directeur associé People Centric

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Le magazine économique de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret

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RÉSEAUX SOCIAUX :faites-vous bien voir !

n°35

novembre

2010

8 INDUSTRIEAérowatt a le vent en poupe

13 DÉVELOPPEMENT DURABLELyovel Sema, entreprise écocitoyenne

12 SERVICESLes Balnéades : encore plus de bien-être

Laurent Clementz, directeur associé People Centric

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édito

novembre 2010 35 3

CRÉER, REPRENDRE, ET ASSURER sa pérennité

Avec 700 visiteurs et 450 participants aux conféren-

ces organisées le 7 octobre dernier, la 7ème édition du

Salon de la création et de la reprise d’entreprises n’a

une fois de plus pas usurpé son titre de « rendez-

vous incontournable ». Avec un objectif résumé dans

cette phrase : faciliter les démarches des porteurs

de projets grâce à la présence, en un lieu unique,

de l’essentiel des professionnels compétents pour

les accompagner.

La manifestation, orchestrée par le Réseau Création

Orléans Loiret (RCOL) - dont la CCI du Loiret est un

des membres fondateurs - a permis à l’ensemble des

exposants de fi xer près de 160 rendez-vous pour un

suivi de projet. Parmi les visiteurs, presque deux fois

plus de créateurs que de repreneurs potentiels, qui

ont plébiscité le rythme enlevé des conférences et le

professionnalisme du salon en général.

Comme le précise l’enquête Système d’information

sur les nouvelles entreprises (Sine) menée par l’Insee

tous les cinq ans, les facteurs favorisant la survie des

entreprises après leur création sont multiples : expé-

rience du créateur, moyens investis au départ, secteur

d’activité (l’industrie résiste mieux que le commerce)

ou encore statut (les sociétés plus pérennes que les

entreprises individuelles)… Auquel il faut ajouter ce

paramètre de taille : c’est au cours de la première

année d’existence que les cessations d’activités sont

les plus nombreuses.

Pour éviter ces cessations et mettre toutes les

chances du côté des futurs entrepreneurs, la CCI

du Loiret adapte en continu son offre d’accompa-

gnement et de formation : ateliers personnalisés,

rendez-vous experts, coaching individuel, création

d’un Parcours « Premium » innovant destiné aux

porteurs de projet à haut potentiel, actions ciblées

reprise-transmission…

Nous savons aussi que certains critères sont déci-

sifs dans le choix de créer une entreprise sur un

territoire donné, comme l’accessibilité grâce à un

large réseau de transport, la qualité de vie, la pré-

sence de bassins d’emplois et l’excellence de cer-

tains secteurs industriels (2)… C’est pourquoi la CCI

veille à rendre le Loiret toujours plus attractif et à

dynamiser son économie.

(1) Au 26.10.2010(2) Sondage Chef d’entreprise Magazine

(du 28 avril au 27 mai 2010)

www.reseaucreation45.com

///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Faites avancer le débat économique !

www.blogdupresident.loiret.cci.fr

YVES BROUSSOUXPrésident de la CCI du Loiret

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tableau de bord

4 35 novembre 2010

INDICATEURS ET CHIFFRES CLÉS du Loiret

0

50

100

150

200

250

300

350

400

450

500

sept.oct.

Créations

Radiations

déc.nov. jan. 10 fév. mars avril mai juin juillet août

117

44

la Loire

Source : Observatoire économique - CCI du Loiret, janvier 2009

Patay

Orléans

Jargeau

Châteauneufsur Loire

Sullysur Loire

Gien

Briare

ChâtillonColigny

Château-Renard

Lorris

Montargis

Beaunela Rolande

Pithiviers

Malesherbes

Puiseaux

Neuvilleaux Bois Courtenay

Ferrières

Bassin de Vie deSouppes sur Loing

Bassin de Vied'Angerville

Bassin de Viede Toury

Bassin de Viede Châteaudun

Beaugency

La Ferté Saint Aubin

Meungsur Loire

0

5

10

15

20

25

Produits

manufacturés

dont

biens

durables

août 2009

21 770

8 814 8 823 8 747

22 394

évolution sur 1 mois

22 035

juillet 2010 août 2010

évolution sur 1 mois

-1,6 %

évolution sur 1 an 1,2 %

évolution sur 1 an -0,8 %

-0,9 %

en millions

d’euros

Créations et radiations d’entreprisesSource > CCIL

Créations d’entreprises par bassin de vieSource > CCIL – octobre 2010

Dépenses de consommation des ménagesSource > Insee

Permis de construire autorisésSource > Direction Régionale de l’Équipement

4e trimestre 2007 2008 Évolution

Logements (nbr) 1 352 1 712 27 %

Locaux d’activités (m²) 220 787 276 043 25 %

Taux de chômageSource > Insee (*Estimations provisoires)

2e trimestre Variation sur Variation sur 2010* un trimestre un an

Loiret 8,6 % -0,2 pt + 0,4 pt

Centre 8,6 % -0,2 pt + 0,3 pt

France 9,3 % -0,2 pt + 0,2 pt

Occupation et fréquentation hôtelièreSource > Insee/Ministère délégué au tourisme/CRT

Centre Loiret variation sur un an

Taux d’occupation 65,8 % 58,8 % -1,6 pt

août 2010

Fréquentation hôtelière 716 542 149 568 1,96 %

août 2010 - nuitées

Commerce extérieur dans la régionSource > Douanes

en milliers d’euros Région Centre Loiret Part (T2 - 2010) (T2 - 2010) Loiret

Exportations 3 783 492 1 405 742 37,15 %

Importations 3 751 655 1 338 735 35,68 %

Soldes 31 837 67 007 –

Beaugency 2

Briare 2

Châteauneuf-sur-Loire 3

Château-Renard 1

Cléry-Saint-André 2

Ferrières 3

Gien 2

La Ferté Saint-Aubin 3

Lorris 1

Malesherbes 1

Meung-sur-Loire 1

Montargis 7

Neuville-aux-Bois 1

Orléans 38

Pithiviers 3

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03 édito

04 tableau de bord

06 actualités

07 made in Loiret

08 industrieAérowatt a le vent en poupe

11 commerceHashènka, le raffi nement vénitien

12 servicesLes Balnéades : encore plus de bien-être

13 développement durableLyovel Sema, entreprise écocitoyenne

14 innovationAFL Honeycomb Structures, du crash-test au design

15 à tableL’Auberge Solognote monte en gamme

16 dossierRÉSEAUX SOCIAUX :

faites-vous bien

voir !

Investir sur le potentiel

de l’Internet collaboratif

et des réseaux sociaux

en ligne : nombreux

sont les dirigeants qui

n’y croient pas encore.

Pourtant, les possibilités de doper la compé-

titivité de son entreprise en s’appuyant sur ces

vecteurs semblent infi nies. Qu’ils en aient fait

leur cœur de métier ou qu’ils en prônent une

utilisation bien ciblée, les interviewés de ce

dossier sont tous unanimes : le web 2.0 est

incontournable !

24 passés composésAu fi l de l’eau, au fi l de la Toile. Histoire de réseaux.

26 CCI infos

sommaire

novembre 2010 35 5

n° 35novembre 2010Magazine de la CCI du Loiret

ADMINISTRATION

Hôtel consulaire23, place du Martroi45000 OrléansTél. 02 38 77 77 77Fax 02 38 53 09 78

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION

Bruno Jacquemin

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Anne Ferreira

RÉDACTRICE EN CHEF

Gaëlle Lepetit

RÉDACTION

Gaëlle LepetitMarie Belhomme (p.8 à 15)

DIFFUSION

Chantal Legris

CONCEPTION

www.enola-creation.fr

PHOTOS

Didier Depoorter

IMPRESSION

Imprimerie Nouvelle

PUBLICITÉ

Sylvia FromenteaudTél. 02 38 77 77 22

TIRAGE

21 000 exemplairesN° ISSN : 1955-0642

CONTACT CCI - RÉDACTION

Tél. 02 38 77 77 [email protected]

PRÉSIDENT DE LA CCI

Yves BroussouxTél. 02 38 77 77 75www.blogdupresident.loiret.cci.fr

LA CCI SUR INTERNET

www.loiret.cci.fr

communication globale

CONSEIL, CRÉATION & EXÉCUTION

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DÉVELOPPEMENT, HÉBERGEMENT & PROMOTION

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RÉSEAUX SOCIAUX : faites-vous bien voir !

n°35novembre

2010

8 INDUSTRIE

Aérowatt

a le vent

en poupe

13 DÉVELOPPEMENT DURABLE

Lyovel Sema,

entreprise écocitoyenne

12 SERVICES

Les Balnéades :

encore plus de

bien-être

Laurent Clementz, People Centric

11

1513

14

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6 35 novembre 2010

actualités

Rationaliser leur organisation, repenser

leurs missions : c’est ce que les Cham-

bres de Commerce et d’Industrie (CCI) ont

fait depuis de nombreuses années, anti-

cipant la Révision générale des politiques

publiques (RGPP) conduite en 2008 par le

Gouvernement. Parallèlement, elles ont

dû s’adapter à un secteur économique en

profonde mutation et à la multiplication

de nouveaux acteurs, publics et privés,

positionnés eux aussi sur les services et

le conseil aux entreprises. Elles ont ainsi

fait évoluer leurs missions traditionnelles

(formation, accompagnement à la création

et au développement des entreprises…)

mais aussi investi de nouveaux domaines

(développement durable, animation de

communautés…) tout en repensant leur

organisation sur le territoire (passant

de 161 CCI en 2000 à 148 ce jour). La loi

qui réforme les CCI (1) entre en vigueur le

1er janvier 2011. Objectif principal : une plus

grande effi cacité dans le service rendu aux

entreprises grâce à une offre plus homo-

gène et plus performante. Mais il s’agira

également de réaliser des économies de

structures grâce à une répartition cohé-

rente des missions entre les différents

échelons (voir graphique ci-dessous).

Répartition qui devra par ailleurs favoriser

une meilleure représentation des intérêts

des entreprises face à la montée en puis-

sance de l’échelon régional.

Une fi scalité régionale uniqueAutre changement crucial, l’instauration

d’une fi scalité régionale unique. Ce sont

les futures Chambres de Commerce et

d’Industrie de Région (CCIR) qui perce-

vront les ressources fi scales et les répar-

tiront entre les Chambres de Commerce et

d’Industrie Territoriales (CCIT). Concrète-

ment, c’est la CCIR du Centre qui répartira

les fi nancements entre les six CCIT de la

région : Loiret, Cher, Eure-et-Loir, Indre,

Indre-et-Loire (Touraine), Loir-et-Cher, en

tenant compte des schémas régionaux de

développement économique. Le fi nance-

ment sera assuré par une taxe addition-

nelle à la contribution économique terri-

toriale (CET) répartie ainsi : une cotisation

sur le foncier (40 % du produit, taux voté au

niveau régional et gelé jusqu’en 2013), une

cotisation sur la valeur ajoutée (60 % du

produit, taux fi xé au niveau national, taux

réduit de 4 % en 2011, 8 % en 2012, 15 % en

2013). Au fi nal, la réforme doit permettre

aux CCI de se positionner comme acteurs

incontournables du développement éco-

nomique local, représentant les intérêts

des entreprises. (1) Loi n° 2010-853 du 23.07.2010

Repères actuels

Nature juridique Les CCI sont des établissements publics à caractère administratif à statut particulier, gérées par des chefs d’entreprise élus par leurs pairs, avec une tutelle technique de l’État.

Missions des CCI La représentation des intérêts de l’industrie, du commerce et des services auprès des pouvoirs publics, en toute indépendance. Le développement économique des territoires. L’accompagnement des entreprises dès leur création, lors de leur reprise, ainsi que dans les différentes formalités à toutes les étapes de la vie d’une entreprise. La formation initiale et continue (la CCI du Loiret gère l’Ecole de Commerce et de Gestion d’Orléans et son propre pôle de formation continue), La gestion d’infrastructures. Le soutien à l’international, au développement de l’économie numérique, la promotion du développement durable, de l’innovation, intelligence économique…

RÉFORME DES CCI, pour mieux vous servir

Pilotage territorial et opérations> Proximité> Soutien> Conseil

Pilotage régional et organisation/gestion> Stratégie> Fiscalité> Budget> Gestion des Ressources

Humaines

Pilotage stratégiquedu réseau> Encadrement> Promotion

Entreprises CCIT

Chambres de Commerceet d’Industrie Territoriales

CCIR

Chambres de Commerceet d’Industrie de Région

ACFCI

Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie

Une nouvelle organisation plus performante

RATIONALISER LEUR ORGANISATION, REPENSER LEURS MISSIONS

POUR UNE EFFICACITÉ ACCRUE DU SERVICE RENDU AUX ENTREPRISES :

C’EST L’UN DES OBJECTIFS PRINCIPAUX DE LA RÉFORME DU RÉSEAU

CONSULAIRE. EXPLICATIONS.

Page 7: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

“Chevaux du vent” : tel est le nom du décor dessiné par Marine Oussedik, peintre-sculpteur

diplômée de l’École Supérieure d’Arts Graphiques de Paris pour la Faïencerie de Gien. Des

chevaux arabes, « toujours en mouvement », ornent coupe carrée, porte-cartes, vide-poche

et mug, conçus comme accessoires de bureaux. Comme d’autres pièces, elles peuvent être

personnalisées avec un logo d’entreprise. Depuis près de 30 ans maintenant, la célèbre manu-

facture fait appel à de nombreux artistes, créateurs et designers reconnus pour signer des

créations spéciales. La Faïencerie de Gien, dirigée par Louis Grandchamp des Raux, se posi-

tionne parmi les entreprises françaises les plus prestigieuses dans le domaine des Arts de la

table et comme un acteur reconnu dans l’univers du luxe. Labellisée Entreprise du Patrimoine

Vivant, elle fi gure aussi parmi les 75 maisons prestigieuses représentatives de « l’Art de vivre en

France ». Son secret ? Une production française avec des techniques artisanales d’impression

et de peinture à la main, perpétrées depuis 1821. www.gien.com

Il aura fallu sept années de travail à Guillaume Durand pour élaborer sa nouvelle boisson. Baptisée « B’ee », la

boisson « pétillante et rafraîchissante » est composée d’ingrédients d’origine naturelle aux propriétés énergi-

santes : miel, extrait de gelée royale et ginseng. Le gérant, apiculteur de métier et repreneur de l’exploitation de

son grand-père (entreprise Mellona/Lapicole à Vennecy), souhaitait « bousculer un peu l’offre ». Avec, comme

atout majeur, sa maîtrise du miel, une matière première dont la qualité et la saveur fl uctuent respectivement

selon les méthodes de travail employées et les fl eurs butinées. Disponible dans quelques boulangeries, épice-

ries, bars et grandes surfaces d’Orléans et de la région, B’ee s’achète aussi sur les marchés orléanais (place

de la République, place du Martroi…). Forte de ses vertus énergisantes, sa consommation est préconisée au

petit-déjeuner, au goûter, avant une activité sportive ou en base de cocktail apéritif.

www.lapicole.com

Lancée en 2005 par Guillaume Oltra sur le concept innovant du nettoyage automobile écolo-

gique sans mousse ni haute pression, Roul’net commercialise une gamme de produits pour

particuliers (auto et moto). Disponibles en ligne, les 14 références à base d’huiles essentielles

et de cires végétales garantissent un pourcentage de biodégradabilité avoisinant 98 %. Véritable

innovation, « Net’àsec » se présente prêt à l’emploi, sans rinçage, et permet une économie

d’eau qui peut aller jusque 200 litres. L’entreprise, lauréate 2009 des Trophées de l’entreprise

du Loiret dans la catégorie Développement durable, séduit un nombre croissant de grandes

entreprises, garages et concessions. Via la structure Conexxiô, présidée par Alexandre Jousset,

Roul’net a développé un réseau de franchises à Orléans, Tours, Chinon, Saumur et Montargis.

Installée à Fleury-les-Aubrais depuis 2008, Roul’net y stocke et y prépare également l’ensemble

des véhicules neufs d’une grande marque automobile française. www.roulnet.fr

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Votre entreprise, située dans le Loiret, crée, développe, vend ou distribue un produit ou un service innovant,

original, particulier ? Adressez une photo haute défi nition du produit/service ainsi que toute documentation

relative (catalogue, communiqué de presse…) par courrier électronique à [email protected] – Objet :

Made in Loiret.

novembre 2010 35 7

UNE BOISSONavec du piquant

Page 8: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

8 35 novembre 2010

Elle fait partie des rares sociétés du

Loiret cotées en bourse. Aérowatt,

producteur d’énergies vertes basé à

Saran, a enregistré un chiffre d’affaires de

11 M€ en 2009, représentant une hausse

de 43 % en un an, et de 7,2 M€ sur le pre-

mier se mestre 2010 (soit une augmen-

tation de 47 %). Une progression qui se

maintient malgré un contexte diffi cile et

des aides fi scales revues à la baisse. Fort

d’une cinquantaine de centrales (la moi-

tié en éolien, l’autre en solaire), réparties

prin ci pa lement en métropole mais aussi

outre-mer (Nouvelle-Calédonie, Guade-

loupe, Réunion, Saint-Pierre-et-Mique-

lon), ce groupe indépendant poursuit le

développement de ses implantations pour

lesquelles il a réinvesti 64 M€ en 2009. Il

vient notamment de lancer une deuxième

phase d’investissement pour sa filiale

Aérowatt Énergies, qui permettra d’ex-

ploiter une puissance cumulée de plus

de 20 MW (de quoi couvrir les besoins de

18 500 foyers) et se traduira par l’implan-

tation en France de trois parcs éoliens et

d’une centrale photovoltaïque. Cet enga-

gement s’inscrit dans un partenariat pour

lequel la Caisse des Dépôts, actionnaire à

35 %, a déjà versé 5,7 M€ (sur les 9,2 M€

promis) et se concrétise par 10 centrales

sur les 60 prévues. Plus largement, ce

déploiement rejoint le vaste parc que le

groupe Aérowatt exploite sur le territoire

et outre-mer, totalisant une puissance de

110 MW (contre 72 MW en 2008 et 400 MW

prévus en 2013), ce qui en fait un acteur

incontournable du marché français de

l’énergie.

Soleil et vent en stockÀ l’origine, en 1966, Aérowatt fabriquait

des éoliennes. Progressivement, la

société a élargi son activité : repérer

des lieux, construire puis exploiter

des centres de production et, depuis

l’ouverture du Marché de l’énergie en

2000, revendre de l’électricité à ERDF.

« Nous sommes dans un système qui est

régulé, explique le président du directoire

Jérôme Billerey, ingénieur SUPELEC

spécialiste des énergies renouvelables

depuis 30 ans. Nous avons des contrats

de long terme, entre 15 et 20 ans ».

Pour cela, Aérowatt a multiplié par cinq

son effectif en quatre ans et emploie

aujourd’hui 52 personnes. L’entreprise,

qui compte parmi ses fournisseurs son

voisin Vergnet pour les zones cycloniques,

veut fortement développer le solaire qui

passe déjà cette année de 5 % à près de

25 % de la production. Le groupe compte

également s’étendre géographiquement

avec des projets assez engagés sur l’île

Maurice et la Beauce, pour l’éolien,

et l’Italie pour le solaire. « On regarde

aussi d’autres territoires comme l’Afrique

du Nord ou le sud Saharien », ajoute

Jérôme Billerey. Côté R&D, les ingénieurs

tentent de mettre au point un système

de stockage, qui lisserait les pointes

de ces énergies très fl uctuantes, et un

procédé de prévision de la production,

avec Météo France. Objectif : maîtriser

davantage encore et développer ces

énergies renouvelables qui n’atteignent

en France que 20 % des objectifs fi xés

par le Grenelle de l’environnement pour

2020.

www.aerowatt.com

LE PRODUCTEUR D’ÉLECTRICITÉ VERTE BASÉ À SARAN POURSUIT SON

DÉVELOPPEMENT ET SES IMPLANTATIONS DE CENTRALES ÉOLIENNES ET

SOLAIRES À TRAVERS LE MONDE.

John Deere célèbre ses 50 ans

en FranceJohn Deere a célébré en octobre dernier le cinquantenaire de son

implantation en France. Le Groupe américain, qui commercialise des matériels agricoles et des

équipements pour l’entretien des espaces verts depuis sa succursale

d’Ormes, possède par ailleurs à Saran son unique centre de production de moteurs diesel non routiers d’Europe (1 000 salariés dans le Loiret). John

Deere a investi 54 M€ ces deux dernières années sur son site de

Saran (46 nouveaux équipements industriels) ainsi que 12 M€

dans une nouvelle infrastructure européenne de R&D moteurs.

Certifi é ISO 14 001 et engagé dans une démarche continue de

réduction des émissions polluantes de ses moteurs, John Deere a

affi ché un CA 2009 de 1 012 M€, dont 666 M€ en France.

www.johndeere.fr

industrie

Jérôme Billerey

AÉROWATTa le vent en poupe

Page 9: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

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découvrir la palette des saveurs festives de son menu…

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Page 10: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

Centre de conférences :9 place du 6 juin 1944

(Arrêt de bus : Centre de Conférencesou Carré Saint-Vincent)

Page 11: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

commerce

Un peu de Venise à Orléans : c’est sur

cette niche que la boutique Hashènka

a ouvert ses portes rue de la Cerche. Elle

est en effet la seule de la région à ven-

dre d’authentiques objets provenant de

Venise et Murano. Des bijoux en verre

pour commencer, qui constituent 65 %

des ventes soit environ 4 000 pièces par

an, mais aussi de la décoration. Chris-

tian Kula, le gérant, se fournit auprès des

petits ateliers, souvent familiaux, de ces

artisans d’art réputés à travers le monde

et se rend donc environ quatre fois par an

sur la lagune, à Venise et Murano. « Je

regarde les nouveautés et les spécialités

de chacun », indique ce négociant. Bou-

cles d’oreilles, langues de chat, bagues,

bracelets ou colliers, en Murrine (petites

formes de ronds étoilés), feuille d’argent

ou d’or mêlée d’Aventurine (poudre de cui-

vre) : chaque modèle, fabriqué sur place,

est unique par sa profondeur et ses tein-

tes. Christian Kula rapporte également

de nombreux objets décoratifs en verre

(vide-poches, sculptures, etc.) ainsi que

les fameux masques de Venise en papier

mâché ou en pâte à bois. Auparavant, ce

chef d’entreprise évoluait dans un toute

autre milieu : le marketing et la fi nance.

Puis le hasard s’en est mêlé. « Nous avons

découvert ces bijoux dans un magasin,

avec ma femme. Et nous avons eu envie

d’ouvrir un commerce comme celui-là ».

Nous sommes en 1999. Ils créent à Nan-

terre, près de Paris, la société mère KPDP.

Aujourd’hui, ils possèdent trois magasins :

à Vannes, Gand en Belgique et Orléans,

ouvert en janvier 2007. Pourquoi Orléans ?

En raison du succès rencontré sur le mar-

ché de Noël. À ce jour, la boutique réalise

un chiffre d’affaires d’environ 150 000 €

(sur les 450 000 de KPDP), emploie deux

personnes et accueille quelque 2 000

clients. Des clients fidèles, collection-

neurs ou non, qui viennent de la région

ou de Paris mais parfois aussi de plus loin

comme du Pays Basque !

Créer ses propres piècesEn quelques années, Hashènka s’est forgé

une solide réputation de spécialiste auprès

d’une large clientèle qui compte de plus

en plus de jeunes. En complément de la

carte de fi délité, le gérant met maintenant

en place une carte « Privilège » à destina-

tion des comités d’entreprise, qui offre des

réductions de 10 %. Aujourd’hui, Christian

Kula compte surtout faire évoluer le site

www.murano.nu, qui a déjà reçu plus de

4 200 visites en un an, ouvrir un quatrième

magasin, au Mans cette fois, et développer

une activité de grossiste dans le nord de

l’Europe. Une année 2011 qui s’annonce

donc chargée puisqu’en plus de tous ces

projets et activités, Christian Kula se lance

depuis peu dans la création lui aussi,

en petites quantités. « J’ai fait un stage

d’apprentissage en 2009 pour apprendre

à fabriquer des bijoux en verre, chez un

artisan d’art ». Plus précisément chez un

maître-verrier de Murano, le nec plus ultra

pour apprendre les techniques et connaître

le métier. « Je m’épanouis dans un métier

qui me plaît et dans un univers vraiment

agréable. Il y a une part de rêve… »

www.murano.nu

En charge de la protection sociale obligatoire des travailleurs indépendants, le Régime Social des Indépendants (RSI) s’engage dans une démarche de prévention des diffi cultés de ses ressortissants chefs d’entreprise. Ainsi, les commerçants et artisans dont l’activité est impactée par les aménagements de voierie actuels à Orléans et son agglomération (baisse de fréquentation et de résultat), s’ils sont situés sur le trajet immédiat de la future ligne de tramway CLEO, peuvent solliciter le RSI. Faire face à des diffi cultés de trésorerie, adapter le règlement des cotisations ou encore bénéfi cier d’une intervention du Fonds Sanitaire et Social Actifs sont autant de solutions qui seront étudiées au cas par cas. Les entreprises concernées qui n’auraient pas reçu cet été le courrier d’information concernant ces nouvelles dispositions sont invitées à contacter le RSI. Tél. : 02 38 56 74 82

INSTALLÉ DEPUIS 2007 À ORLÉANS, CE COMMERCE VEND D’AUTHENTIQUES BIJOUX EN VERRE DE MURANO

ET MASQUES DE VENISE. UNE SPÉCIFICITÉ QUI A SU CAPTER UNE VASTE CLIENTÈLE VENUE PARFOIS DE

TRÈS LOIN POUR ACQUÉRIR CES OBJETS UNIQUES.

HASHÈNKA,le raffi nement vénitien

Christian Kula

Baisse d’activité liée aux travaux du tram : le RSI s’engage

novembre 2010 35 11

Page 12: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

L’année 2010 aura été celle du renou-

veau aux Balnéades. Ce grand centre

de balnéothérapie et bien-être, situé à

quelques mètres du golf de Limère, à

Ardon, aux portes d’Orléans, a en effet

changé de propriétaire en janvier dernier.

La mutuelle Sphéria Val de France a cédé

la totalité de ses parts à la SBL, Société des

Bains de Limère, détenue par Jean Cou-

rant, ex-président de Préteux-Bourgeois

(leader européen du bouchon en liège,

basé à Ingré) et Denis Deketelaere, ancien

PDG de l’entreprise régionale EPH 2000

(intelligence électrique). Ensemble, ils ont

décidé de donner une nouvelle dynamique

à ce site créé en 1993 et qui enregistre un

chiffre d’affaires annuel de 2,7 M€ HT :

renforcer l’identité du centre autour de

trois thématiques que sont le bien-être,

la forme et la détente. Pour commencer,

Les Balnéades se sont offert une véritable

cure de jouvence. Visuellement déjà, avec

un hall revisité aux couleurs de l’Asie, dans

une ambiance lumineuse et zen ; ou des

cabines de soins et de massage transfor-

mées en véritables bulles de bien-être,

épurées et feutrées. Moins visibles, mais

nécessaires, les travaux ont aussi modifi é

l’aspect technique, tant pour le confort

que pour le respect des normes (avec des

fi ltres UV uniques dans le Loiret). La direc-

tion a d’autre part mené une réforme orga-

nisationnelle portant sur les équipes (soit

42 salariés pour garantir une ouverture

7 jours sur 7), avec notamment la créa-

tion d’un poste de « responsable service

client » pour un ac com pa gnement plus

personnalisé ; ou d’une école de formation

interne de masso-thérapeutes, discipline

qui « concentre une grande partie des

demandes de la clientèle », note le direc-

teur Christian Camus.

Une offre masculine renforcéeUne clientèle qui représente plus de

1 000 abonnements et 100 000 passages

par an et se constitue à 80 % d’habitants

du Loiret, les 20 % restants provenant

essentiellement de la région parisienne.

Pour cette clientèle, Christian Camus a

imaginé une nouvelle carte, toujours plus

attractive. « On développe évidemment

les massages du monde, pour le voyage

sensoriel, commente celui-ci, ainsi que les

soins esthétiques ». Autres axes de travail :

le secteur des soins pour homme qui se

voit renforcé, la création d’une « initiation

au massage bien-être » et le maintien

du pôle soins orientaux pour lequel les

lieux étaient pionniers dès 2002. L’offre

s’enrichit par ailleurs de nouveaux cours

en salle ou dans le bassin (Oxigeno, Kimax,

Aqua Music, etc.), d’un site Internet rénové,

de formules d’abonnement plus variées et

d’une « offre business » qui s’adresse à

« un public de cadres et décisionnaires » et

se décline en divers produits sur mesure

(d’une journée de soins à la privatisation

totale des lieux, en passant par l’incentive).

Après toutes ces évolutions, Les Balnéades

se lancent déjà un nouveau défi pour 2011 :

réduire leur consommation énergétique.

Entre maîtrise des coûts et développement

durable.

www.les-balneades.fr

16 novembre 2010

Forum de recrutement

emploi et handicap

Dans le cadre de la 14ème semaine pour l’emploi des personnes

handicapées, l’AGEFIPH, Cap Emploi, la Maison départementale

du handicap (MDPH), Pôle Emploi et la Ville d’Orléans organisent pour la troisième

année consécutive le forum de recrutement Emploi et Handicap.

Plus de 50 entreprises seront présentes, tous secteurs d’activités confondus, le mardi 16 novembre

prochain au Zénith d’Orléans, pour accueillir les demandeurs

d’emploi et leur proposer de nombreuses offres. Cap Emploi,

organisme de placement spécialisé assurant une mission de service

public, inscrit dans le cadre de la loi Handicap de février 2005, sera également présent pour informer

et conseiller les employeurs sur leur obligation d’emploi des

travailleurs handicapés. L’édition 2009, qui a drainé près de 800

visiteurs et réuni 57 entreprises, a permis à 48 personnes en

situation de handicap de signer un contrat de travail.

www.capemploi45.net

services

Christian Camus

12 35 novembre 2010

LES BALNÉADES :encore plus de bien-être…LES BALNÉADES, SITUÉES À ARDON PRÈS D’ORLÉANS, ONT CHANGÉ DE

PROPRIÉTAIRE ET FAIT LE PLEIN DE NOUVEAUTÉS : LOCAUX REVISITÉS ET

OFFRE ENRICHIE, DANS L’OPTIQUE DE RENFORCER SON POSITIONNEMENT

DE CENTRE DÉDIÉ AU BIEN-ÊTRE, À LA FORME ET À LA DÉTENTE.

Page 13: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

ISO 14001 : la certifi cation reconnaît les

efforts d’une entreprise pour sa dé marche

de protection de l’environnement. Distinc-

tion qu’a justement reçue, il y a un an,

l’agence régionale de Lyovel Sema, (près

de 11 M€ de chiffre d’affaires), spécialisée

dans les distributeurs de boissons et de

confi series ou sandwichs. Cette antenne,

basée à Ormes dans la zone d’activité

Pôle 45, emploie 90 personnes et couvre

une douzaine de départements, depuis la

région parisienne jusqu’au Puy-de-Dôme,

sur lesquels elle exploite 2 550 automates

répartis chez 900 clients. Dès son arrivée

à la tête de la direction régionale, fi n 2008,

Philippe Morain a choisi de « s’inscrire dans

une démarche environnementale, initiée

d’ailleurs par le groupe ». En moins d’un

an, l’agence qu’il dirige a donc obtenu le

fameux label, seule de sa catégorie dans

toute la région Centre et deuxième du

groupe Lyovel (qui présente maintenant sa

candidature pour une certifi cation de l’en-

semble du groupe). « Après étude, explique

Philippe Morain, on a dégagé tous nos axes

de progrès pour minimiser notre empreinte

sur l’environnement, qu’il s’agisse de

production de déchets ou de maîtrise de

l’énergie ». Cela se traduit par un large

plan d’action « vert » : mesure régulière de

la consommation en électricité et en eau,

mise en veille des automates, arrivée pro-

chaine de machines éclairées uniquement

au LED, sensibilisation des fournisseurs,

formation du personnel à l’éco-conduite

afi n de moins consommer et de réduire ses

émissions de CO2. Car la pollution fait éga-

lement partie des préoccupations majeures

de Lyovel. « Nous organisons le tri de nos

déchets et avons par ailleurs diminué notre

consommation de papier de 50 % », indique

le responsable.

Du marc de café dans le compostLes machines en fi n de vie partent chez

un spécialiste qui les démantèle et 100 %

des déchets électroniques et électriques

sont valorisés. « Le groupe est en période

de test pour implanter chez nos clients

des collecteurs à gobelets afi n de tous les

récupérer pour les recycler », annonce

Philippe Morain. En parallèle, de nom-

breux distributeurs sont déjà équipés

depuis 2007 de gobelets en carton, spa-

tules en bois et même détecteur de mug.

Mais le plus innovant - et l’agence Lyovel

du Centre devient pionnière sur cette ini-

tiative - réside dans la réutilisation du

marc de café en fertilisant. « On démarre

en novembre un partenariat avec des agri-

culteurs de Touraine », précise Philippe

Morain. Ces derniers vont donc incorporer

à leur compost ce marc qui partait aupara-

vant à l’incinération ou en enfouissement.

Une démarche écocitoyenne qui s’intègre

dans une politique plus large de dévelop-

pement durable. Lyovel propose en effet

dans ses automates des produits bio et

d’autres issus du commerce équitable,

certifi és Max Havelaar, comme 21 % du

café distribué.

développement durable

LYOVEL SEMA, entreprise écocitoyenne

L’exemplarité de CHRYSO récompensée

par l’AFNORTrès engagée en matière de

développement durable, l’entreprise Chryso a passé

avec succès l’évaluation AFAQ 1000NR (AFAQ 26000 depuis

début novembre). Le leader sur le marché de la fabrication d’adjuvants pour matériaux de construction se positionne ainsi

au 3e rang des 100 entreprises évaluées et 1er adjuvantier à atteindre ce niveau. Si l’éco-

conception et l’analyse du cycle de vie des produits sont

systématiquement intégrées au processus de conception de

nouvelles solutions, cinq domaines ont été jugés exemplaires : la

gestion de l’énergie et de l’eau sur le site de Sermaises dans le Loiret

(plus grand site de production du groupe), l’implication forte des salariés dans la défi nition

de leur mission, une démarche participative (écoute clients/

vision partagée auprès des collaborateurs), la politique

handicap de l’entreprise mais aussi l’importance du critère

RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise) dans le calcul de

l’intéressement. www.chryso.com

SPÉCIALISTE DES DISTRIBUTEURS DE BOISSONS ET CONFISERIE,

L’AGENCE RÉGIONALE DE LYOVEL SEMA POURSUIT, À TOUS LES

NIVEAUX, SON ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL POUR LEQUEL ELLE

A REÇU LA CERTIFICATION ISO 14001.

Philippe Morain

novembre 2010 35 13

Page 14: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

14 35 novembre 2010

La première fois qu’il a utilisé le nid-

d’abeille aluminium remonte à l’année

1974, pour la fondation Vasarely à Aix-en-

Provence : ces panneaux alvéolés, intégrés

dans un toit en verre, permettaient de briser

les rayons du soleil. Patrick Poisson est un

homme d’idées. À l’époque, il vient d’entrer

chez AFL, Ateliers de Fontenay-sur-Loing.

Depuis, il est à la tête de la holding AFL,

basée à Amilly, qui chapeaute sept sociétés,

de la ferronnerie d’art à l’ébénisterie, en

passant par ledit nid-d’abeille. Pour cette

dernière activité, AFL Honeycomb Structu-

res, qui emploie sept personnes et réalise

un chiffre d’affaires annuel d’un million

d’euros (sur les 10 M€ du groupe), Patrick

Poisson a investi 1,5 million d’euros l’an

passé dans un nouveau site de production,

à Courtenay. Depuis le toit de la fondation

Vasarely, l’utilisation du nid-d’abeille s’est

multipliée. Dans les années 80, Patrick

Poisson devient en effet sous-traitant de

l’aéronautique et découvre que ce maté-

riau permet aussi de canaliser les flux

d’air. Il l’adapte alors en souffl eries pour

les locomotives de la SNCF puis les TGV.

« On s’est aussi aperçu que le nid-d’abeilles

absorbait les chocs sans restituer l’effort »,

raconte le PDG. Dès 1982, il travaille avec

L’UTAC, Union Technologie Automobile et

Cycle, sur les casques de mannequins des

essais automobiles puis, dès 1991, sur les

barrières de crash-tests. « Le 24 décembre

1993, se souvient-il, on a été homologués,

c’était mon cadeau de Noël ! » S’ouvre alors

un marché exponentiel. Aujourd’hui, cette

entreprise fabrique sept types de barriè-

res pour chocs frontaux et latéraux, ce

qui représente 77 % de son activité. Elle

totalise 15 % du marché mondial, fournit

exclusivement Renault, Peugeot, Citroën et

Dacia, et compte parmi ses clients d’autres

constructeurs (Fiat, Toyota, Daewoo, Kia,

Nissan, etc.) ainsi que des laboratoires.

Un savoir-faire exportableAFL Honeycomb travaille aussi pour

l’aérospatiale et toujours pour le ferroviaire.

Et ce matériau, qui allie résistance et

légèreté, connaît d’autres applications.

Plus décoratives et architecturales, comme

à l’origine finalement. Patrick Poisson

« designe » en effet quelques lampes

dans les années 80 et, plus récemment,

des tables pour le Pavillon de l’Arsenal à

Paris, une paroi verre-nid d’abeille dans le

restaurant « Jules Verne » de la Tour Eiffel,

les parements de portes du siège de Louis

Vuitton, d’autres parois au Musée Le Prieuré

à Saint-Germain-en-Laye, etc. Aujourd’hui,

l’entrepreneur continue de croire à cette

diversifi cation et poursuit le développement

des barrières crash- tests. La maîtrise

totale de cette technologie lui permet en

effet d’envisager une expansion en Chine,

en Inde et au Brésil. Des négociations

sont en cours et un investissement de

400 000 € dans la production est déjà

programmé. Autre projet : la fabrication de

panneaux photovoltaïques. Panneaux que

Patrick Poisson manipulait déjà en 1980

en montant la première maison solaire à

la Foire de Paris.

www.afl -honeycomb.com

EXtenGIS, un « supercalculateur » labellisé DREAMEXtenGIS, tel est le nom du « supercalculateur » développé par la PME orléanaise Géo-Hyd, spécialisée dans la gestion de la ressource en eau et en systèmes d’information environnementaux. Basé sur le calcul intensif et le traitement de données géographiques et environnementales massives, EXtenGIS a été sollicité par le Conseil général du Loiret pour modéliser les hauteurs d’eau de la Loire à partir des plus hautes eaux connues et du modèle numérique de terrain. Le système d’informations géographique, qui réduit le temps de calcul de 15 jours avec des moyens classiques, à quelques heures, a été labellisé par le pôle de compétitivité DREAM (Durabilité de la Ressource en Eau et Milieux Associés). Parmi les nombreuses actions en cours, le pôle présidé par Daniel Villessot coorganise avec le cluster ResoNat un forum national d’échanges recherche/Entreprises le 14 décembre prochain sur les aspects « eau, sol, sous-sol, biodiversité et forêts » (site du BRGM). www.poledream.org

L’ENTREPRISE DE COURTENAY FABRIQUE DES BARRIÈRES DE CRASH-

TEST AVEC DES PANNEAUX DE NID D’ABEILLE ALUMINIUM QU’ELLE

DÉCLINE AUSSI DANS LE MOBILIER. SON PDG, PATRICK POISSON,

INNOVE SANS CESSE AVEC CE MATÉRIAU CONNU POUR SA RÉSISTANCE

ET SA LÉGÈRETÉ, ET DE MANIÈRE PLUS INATTENDUE, SA BEAUTÉ.

innovation

AFL HONEYCOMB STRUCTURES, du crash-test au design

Patrick Poisson

Page 15: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

Côté décoration, rien n’a changé. En

revanche, depuis qu’il a repris les com-

mandes de L’Auberge Solognote cet été, à

La Ferté-Saint-Aubin, Sébastien Lelièvre

a enrichi la carte de nouvelles formules

et saveurs du terroir. Saison et situation

géographique obligent, le gibier s’invite

dans les assiettes pour cet automne-

hiver. Marbré de lièvre avec noix de ris

de veau, noisettes grillées et chutney aux

fi gues ; terrine de foie gras de canard et

de magrets fumés ; fi let de biche aux baies

d’airelles confi tes et sa tartine de Munster

grillée ; ou encore, côté poissons, un dos

de bar rôti et brochette de Saint-Jacques

avec une crème de fenouil et, pour fi nir,

une feuillantine de chocolat noir praliné

avec crème au miel… Ces plats raffi nés

s’intègrent dans les nouveaux menus ima-

ginés par Sébastien Lelièvre : le Solognot

(16 ou 21€) et le Gourmand (27 ou 29€).

« Et tout est fait maison », souligne-t-il.

Ces formules s’ajoutent aux marmites et

tartines mais surtout au traditionnel menu

« Entreprise », à 11,90€ pour les déjeu-

ners de la semaine, qu’il a évidemment

gardés. « Les habitués sont revenus », se

réjouit Sébastien Lelièvre qui réalise géné-

ralement 40 couverts sur 42 places à midi

et devrait capter une clientèle plus large

avec cette offre renouvelée, notamment le

soir. Car le nouveau gérant a aussi modifi é

les horaires d’ouverture de ce restaurant

traditionnel qui tend dorénavant vers le

gourmet : ouvert du lundi au samedi à

midi, il accueille maintenant la clientèle

les vendredis et samedis soirs. Installée

derrière la Halle, au calme, à distance

suffi sante de la Route nationale, L’Auberge

Solognote emploie deux employés ainsi

que deux apprentis pour se partager la

cuisine, la salle et, quand le temps s’y

prête, la terrasse.

Un parcours bien baliséLe chef d’entreprise, en plus de concoc-

ter les menus, œuvre en salle auprès des

clients. « C’est ce que j’ai toujours fait »,

explique cet homme de 30 ans. Son bac

pro en poche obtenu au lycée Dolto à Oli-

vet, il trouve en effet un poste de maître

d’hôtel à L’Escale du Port Arthur, à Saint-

Hilaire-Saint-Mesmin, où il reste pendant

10 ans. « Quand j’ai été licencié en novem-

bre 2009, j’ai choisi de me lancer à mon

compte et, dans les 15 jours qui suivaient,

je commençais les visites ! » La deuxième

est la bonne. La localisation, le style et le

très bon état de la cuisine le décident.

Puis tout va très vite : compromis signé

en février, reprise en juillet. Entretemps,

le futur restaurateur suit plusieurs forma-

tions : Cinq jours pour entreprendre à la

CCI du Loiret, ainsi que deux autres modu-

les concernant les normes d’hygiène et la

licence IV. Il enchaîne avec les formalités,

décroche un prêt bancaire et deux autres

à taux zéro, Nacre et Loiret Initiative. Des

étapes qui génèrent des rencontres, « ce

qui a été très utile et m’a aidé à faire des

choix », constate-t-il. Aujourd’hui, son

affaire tourne et son statut d’indépendant

lui apporte une « grande satisfaction ».

à table

L’Auberge Solognote

50 rue des Poulis

45240 La Ferté-Saint-Aubin

Tél. : 02 38 76 50 65

L’AUBERGE SOLOGNOTE monte en gammeSITUÉ JUSTE DERRIÈRE LA HALLE DE LA FERTÉ-SAINT-AUBIN, CE

RESTAURANT TRADITIONNEL A CHANGÉ DE MAINS EN JUILLET.

LE NOUVEAU GÉRANT A DONNÉ UNE NOUVELLE ÂME À LA CARTE,

DORÉNAVANT PLUS AXÉE SUR LE TERROIR ET LE GOURMET.

Sébastien Lelièvre

novembre 2010 35 15

Le Club Hôtelier Orléanais s’impose

sur le NetLe site www.orleans-hotels.fr,

créé en juillet 2009 par le Club Hôtelier Orléanais avec le soutien

opérationnel et fi nancier de la CCI du Loiret, est désormais traduit

en cinq langues (anglais, allemand, espagnol, néerlandais et italien). Fédérant 35 hôtels sur les 50 de

l’agglomération orléanaise, le site de réservations de chambres en ligne permet de visualiser le nombre de chambres disponibles sur 10 jours

dans chacun des établissements. Avec le fonctionnement suivant : le

site publie la liste des disponibilités des hôtels (avec en tête de liste l’établissement ayant effectué

la mise à jour la plus récente), donnant à l’internaute la possibilité

d’accéder à une fi che descriptive de chaque établissement, de le

localiser sur une carte Google et de réserver en ligne sur le site de

l’hôtel. Marc Langmann, président du Club Hôtelier Orléanais et gérant

de l’Hôtel des Cèdres à Orléans, annonce une fréquentation du site en hausse constante, passé de 1500

à 2000 connexions mensuelles entre juin et octobre 2010.

www.orleans-hotels.fr

Page 16: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

16 35 novembre 2010

dossier

RÉSEAUX SOCIAUX :faites-vous bien voir !

Publier les menus de son restaurant et

des photos de ses plats sur une « page

pro » Facebook, « twitter » les rendez-vous

les plus intéressants de son agenda, par-

tager son expertise en matière de valo-

risation des déchets en entreprise sur

une plateforme collaborative ou encore

organiser un recrutement de candidats

effi cace via Internet : ces quelques exem-

ples illustrent, à des degrés différents,

quelques usages professionnels possi-

bles des réseaux sociaux numériques et

de l’Internet collaboratif (ou web 2.0). En

effet, grâce à eux, les entreprises peuvent

communiquer, recruter, collaborer, par-

tager l’information, les expériences, les

bonnes pratiques, capitaliser le savoir,

stimuler l’innovation, débrider la créati-

vité et bien entendu, faire du business… Un

potentiel si vaste que la question posée par

L’express.fr le 19 août dernier - « Faut-il

interdire Internet dans les entreprises ? »

- paraît pour le moins incongrue. Et même

complètement révolue pour la génération

Y, ces « enfants du Net » nés entre la fi n

des années 70 et le milieu des années 90,

pour qui l’utilisation des réseaux sociaux,

sur leur temps de travail, est aussi naturel

(voire plus) que de décrocher le téléphone.

Perçus comme un véritable outil de travail,

INVESTIR SUR LE POTENTIEL DE L’INTERNET COLLABORATIF ET DES RÉSEAUX SOCIAUX EN LIGNE :

NOMBREUX SONT LES DIRIGEANTS QUI N’Y CROIENT PAS ENCORE. POURTANT, LES POSSIBILITÉS DE

DOPER LA COMPÉTITIVITÉ DE SON ENTREPRISE EN S’APPUYANT SUR CES VECTEURS SEMBLENT INFINIES.

RETOMBÉES COMMERCIALES, CONQUÊTE ET FIDÉLISATION DE CLIENTS, IMPLICATION DES PARTENAIRES,

DE SES COLLABORATEURS, RECRUTEMENT, CAPITALISATION DE SAVOIRS, ACTIONS DE LOBBYING… QU’ILS

EN AIENT FAIT LEUR CŒUR DE MÉTIER OU QU’ILS EN PRÔNENT UNE UTILISATION BIEN CIBLÉE, LES

INTERVIEWÉS DE CE DOSSIER SONT TOUS UNANIMES : LE WEB 2.0 EST INCONTOURNABLE !

Rodolphe Champagne, responsable communication Groupe Mr.Bricolage

Page 17: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

les réseaux sociaux ont notamment pour

ces salariés une double vocation : répon-

dre à des problématiques professionnelles

quotidiennes (une question à résoudre, de

la veille…) et communiquer autour de la

marque de leur entreprise. De plus en plus

enclines à tolérer ces pratiques, les entre-

prises prônent toutes un usage rai son-

nable du web. Certaines le réglementent

avec des chartes de « bonne utilisation »,

d’autres pas. À la CCI du Loiret, dont les

115 collaborateurs ont été incités à utiliser

ces nouveaux outils, Bruno Jacquemin, son

directeur général, a parié sur l’autorégu-

lation. « Chacun les a expérimentés à des

degrés divers, selon les générations, les

pratiques et les expériences : l’entreprise

est un microcosme de la société. Les col-

laborateurs se sont appropriés ces outils,

comme l’Intranet, un accès libre à Inter-

net… je me réjouis de voir que nous avons

atteint une maturité et un savoir-vivre suf-

fi sants pour nous autoréguler, sans avoir

à les revendiquer du bas ni à les imposer

du haut ». Au regard d’une récente étude

menée par l’Acfci (Assemblée française

des chambres de commerce et d’industrie)

auprès du réseau consulaire, la présence

de la CCI du Loiret sur les réseaux sociaux

numériques apparaît plutôt développée :

une page, un profi l et un groupe Facebook

(à l’instar d’un quart des CCI), un hub Via-

deo dédié et un compte Twitter (comme un

cinquième des CCI), un blog du président,

mais aussi une page Netvibes et de nom-

breuses productions publiées sous Issuu

(des Pdf transformés en livres nu mé-

riques) ou encore Slideshare (partage de

documents professionnels). Une présence

active que Bruno Jacquemin explique (lire

encadré p. 22) par la nécessité pour une

CCI, face à l’explosion des réseaux sociaux

numériques et leurs répercussions sur

les organisations et les individus, « d’es-

sayer de comprendre le phénomène en

s’y impliquant, puis en le décryptant et

en partageant les expériences dans ce

domaine ».

Les TPE et les PME, cibles prioritairesSi presque toutes les entreprises fran-

çaises d’au moins 10 salariés sont

connectées à Internet, moins d’une entre-

prise sur deux a par exemple informatisé

la gestion de ses commandes, seule une

sur trois l’a intégrée au sein d’un progiciel

de gestion intégrée et seulement 14 %

d’entre elles utilisent un progiciel de ges-

tion de la relation client (1). Selon un rap-

port 2007 de la Commission européenne,

les technologies de l’information et de la

communication (TIC) ont contribué pour

près de 50 % à la croissance de produc-

tivité de l’Union Européenne entre 2000

et 2004. La France, avec 5,6 % de son PIB

produit par ce secteur, ne se place qu’au

10ème rang européen (en tête l’Irlande

avec 12,4 % du PIB, puis la Finlande avec

10 % et la République tchèque 9,8 %). Et

si l’économie nu mé rique reste le prin-

cipal facteur de gain de compétitivité

des économies développées, la prise de

conscience reste très… progressive. Selon

une enquête menée par la CCI du Loiret

en avril 2009 auprès d’un échantillon de

150 dirigeants du département, ils étaient

près de 13 % à utiliser les réseaux sociaux

novembre 2010 35 17

Mr.Bricolage, une stratégie web solideLorsqu’il prend les rênes de la communication du Groupe Mr.Bricolage début 2009, Rodolphe Champagne se voit investi de plusieurs missions, dont le développement de la communication web du n° 3 français du bricolage. L’enjeu est de taille : coté en bourse, le Groupe dirigé par Jean-François Boucher (340 salariés au siège de La Chapelle-Saint-Mesmin, 12 000 pour l’ensemble du Groupe) affi che un CA de 2,2 Mds € et compte avec ses enseignes Briconautes et Catena 600 magasins en France, 51 à l’étranger. Autant de cibles multiples (actionnaires, investisseurs potentiels, clients, journalistes…) à nourrir d’informations. « Nous avons lancé simultanément en octobre 2009 un site Internet institutionnel, un blog et une page Facebook » énumère-t-il. Leur point commun ? Une très grande interactivité, des outils 3D, beaucoup de vidéos. « Nous sommes sans doute le seul groupe coté en bourse dans lequel les membres du comité exécutif s’expriment en vidéo » avance-t-il. Ouverture, transparence… des valeurs déclinées sur tous les supports web. Avec le blog, « monté en moins de six mois », l’enseigne fait son entrée dans l’univers de la vente en ligne (sélection de produits design, possibilité de vote des internautes, mais aussi des news…). Un blog que l’on retrouve sous forme de page Facebook, à côté de la page offi cielle Mr.Bricolage et celle d’« ElyseMrBricolage » (tenue par une salariée du service communication). L’ensemble des fl ux est relayé sur Twitter et sous Friendfeed. « Entre deux nous avons développé le site client, avec pour crédo le conseil et la proximité sur le terrain ». Un résultat très professionnel – une webtv avec journalistes et chroniqueurs renommés, comme Lætitia Nallet ou Philippe Colignon, 100 fi ches conseil en vidéo… – pensé pour des « néobricoleurs(leuses) ». En attendant de déployer des écrans tactiles diffusant la webtv en magasin, Rodolphe Champagne souligne que si tout est « en constante amélioration », la démarche est englobée dans un plan à trois ans. Tout a donc été anticipé, de la dimension internationale (un système de gestion de contenu prévu en anglais dès le départ) aux compatibilités IPhone et IPads… www.mrbricolage.com Et aussi sur :

www.mrbricolage.fr

www.design.mr-bricolage.fr

Page 18: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

18 35 novembre 2010

dossier

type Facebook ou Viadeo, mais seule-

ment 4 % dans un cadre professionnel.

En revanche, la plateforme collaborative

Loiret Ecobiz déployée par la CCI du Loi-

ret fi n 2008 dénombre aujourd’hui 6 800

adhésions autour de dix communautés

thématiques (2) et huit commu nau tés

hébergées (3). Un outil en ligne à l’attention

des chefs d’entreprises et des acteurs

économiques du dé par tement, destiné

à stimuler le partage d’expériences, de

« Il faut savoir à qui l’on parle, sur quel média et sur quel ton » prévient d’emblée David Bedouet, dirigeant de Boîte@Media et président de la Webschool Orléans. L’entreprise de Saint-Jean-de-la-Ruelle, spécialisée en communication web (création, administration et maintenance de sites, référencement naturel et indirect, conseil, formation) aide ses clients à optimiser leur présence sur le web y compris grâce aux réseaux sociaux. Ce qu’ils peuvent en attendre ? Une communication directe avec leurs partenaires, leurs salariés, leurs clients, leurs prestataires… Augmenter la visibilité des entreprises et générer du trafi c vers leur site Internet, ce sont à ces priorités que Boîte@Media travaille. « Sur une page professionnelle Facebook, l’idée sera de diffuser son expertise et son savoir-faire auprès d’un maximum de personnes, qui pourront à leur tour relayer l’information auprès de leurs contacts ». Effet boule de neige garanti. Autre intérêt d’une présence sur Facebook ou Twitter, notamment pour les entreprises du e-commerce : générer du trafi c indépendamment du système de référencement de Google et qui plus est, du trafi c qualifi é : « quand l’internaute n’arrive pas sur votre site par hasard, mais parce qu’il a volontairement cliqué sur le lien, alors vous augmentez votre potentiel de vente » explique-t-il. Dernière opération réussie : un relooking complet sur les plans visuel et éditorial, en collaboration avec l’agence SoolDesign, du CJF Fleury Handball. Site rénové, création d’un compte Twitter, présence accrue sur Facebook (+ 300 fans en un mois), interconnexion avec les acteurs locaux et nationaux. « On peut le dupliquer sur n’importe quel secteur » affi rme le chef d’entreprise. Il combine lui-même principalement plusieurs outils pour la promotion de son entreprise : un site Internet, un blog et deux profi ls professionnels sur Facebook, relayés sur un compte Twitter. Une démultiplication des supports pas forcément chronophage : « il est possible d’automatiser certaines actions pour qu’une seule et même publication soit dupliquée sur plusieurs vecteurs différents ». www.boite-a-media.fr Et aussi sur :

http://blog.boite-a-media.fr

David Bedouet, fondateur de Boîte@Media

Boîte@Media, créateur de visibilité

La valeur ajoutée des TIC ?

Les réseaux sociaux !

Pour accélérer l’intégration des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) dans les entreprises, un plan national de développement de l’économie numérique a été lancé en 2008. Parmi les préconisations pour hisser le pays au rang de « puissance » numérique à l’horizon 2012 : poursuivre le déploiement du très haut débit, soutenir la création d’entreprises dans le secteur des TIC mais aussi diffuser ces technologies dans les TPE et PME. Plus d’obstacle désormais à l’informatisation et à la maîtrise du b.a-ba : le programme gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », relayé dans le département par la CCI du Loiret et reconduit jusqu’en 2011, permet aux dirigeants de TPE d’assister à des modules gratuits d’initiation aux fondamentaux et de bénéfi cier de conditions préférentielles pour l’achat de matériel et logiciels (près de 450 « passeports » délivrés dans le Loiret ce jour). Une fois ces freins -facilement- levés, le chef d’entreprise aura vite intégré quel peut être le premier bénéfi ce de l’informatisation : le gain de temps. Ainsi, après l’automatisation des tâches sans valeur ajoutée, l’informatisation de la gestion des opérations courantes, la dématérialisation des procédures administratives, il pourra s’atteler à ce qui fait la vraie valeur ajoutée des TIC : l’utilisation d’outils collaboratifs et l’investissement sur les réseaux sociaux.

Page 19: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

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Page 20: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

20 35 novembre 2010

dossier

bonnes pratiques, à générer du business,

avec des prolongements sous formes

d’ateliers, de conférences, de visites, de

rencontres. Cette propension croissante

à utiliser Internet de manière interactive,

David Bedouet, dirigeant et fondateur de

Boite@Media (Saint-Jean-de-la-Ruelle),

spécialisée dans la commu ni ca tion web,

l’observe également. « À côté de la créa-

tion de sites Internet traditionnels, j’en-

registre des demandes de plus en plus

fréquentes pour la création et l’adminis-

tration de comptes Facebook profession-

nels ». Alors que sur Internet, les conseils

aux néophytes pullulent (Les sept règles

d’or pour animer une page de marque sur

Facebook, Bâtir une stratégie de marque

sur les réseaux sociaux, Comment éva-

luer la pertinence d’un blog profession-

nel ?...), il existe localement un moyen

simple, gratuit, souple et ludique pour

se mettre le pied à l’étrier : fréquenter

la Webschool Orléans. Dans cet atelier

du numérique précurseur (qui a inspiré

la création de nombreuses Webschools

en France), experts et passionnés trans-

mettent bénévolement leur savoir tous

les 3èmes mardi de chaque mois autour de

thématiques en lien avec « les nouveaux

usages et pratiques du web et du 2.0 ».

Une effi cacité redoutableRodolphe Champagne, responsable

commu ni ca tion du Groupe Mr Bricolage

l’affirme : « aujourd’hui, un simple site

Internet ne suffit plus. Il faut créer un

ensemble de planètes interconnectées

sur le web, de façon à multiplier les por-

tes d’entrées ». Ce qu’on peut conseiller

aux chefs d’entreprises qui ont envie

d’être présents sur les réseaux sociaux

en ligne ? Lucie Brasseur, fondatrice de

la webtv économique régionale Twideco,

se veut encourageante : « Il faut être

acteur, participer… bien sûr il est plus

effi cace de cibler ses réseaux, par exem-

ple sur LinkedIn pour un développement

à l’international ou Viadeo pour des pers-

pectives de recrutement, mais on peut

très bien commencer en allant sur Face-

book pour prendre ses marques ». David

Bedouet, lui, insiste sur la structuration

de la démarche : « une présence profes-

sionnelle sur les réseaux sociaux passe

par une stratégie, la mise à plat d’objec-

tifs ainsi qu’une évaluation avec retours

Demander à Lucie Brasseur de s’exprimer sur les vertus des réseaux sociaux ? C’est avancer en terrain conquis chez cette jeune chef d’entreprise qui ne cesse de marteler qu’ils incarnent non pas l’avenir, mais le présent ! La webtv économique régionale créée il y a quatre ans et basée à Saint-Jean-de-Braye (un talk-show hebdomadaire diffusé en streaming) a trouvé sa déclinaison en mars 2010 dans la presse écrite avec le bimensuel Twideco news. La dirigeante a

par ailleurs donné le coup d’envoi de la 2ème édition du concours Créador : ouvert aux créateurs et repreneurs de la Région Centre, ce sont les candidats eux-mêmes qui décuplent leurs chances de devenir lauréat en appelant leurs réseaux à voter pour eux en ligne. Début septembre, Lucie Brasseur a aussi lancé avec la société tourangelle Wom’up (lauréat du premier Créador) MonRéseauBusiness Centre. « Ce réseau cible tous ceux qui travaillent en Région Centre, l’ensemble du monde économique. Bien sûr il est orienté BtoB, mais il s’adresse aussi aux dircoms, aux DAF [directeurs administratifs et fi nanciers], aux chargés d’affaires… aux multinationales comme aux TPE » décrypte-t-elle. Il a pour objectif de « développer des savoirs communs, partager des informations et créer des espaces d’échanges ». Si la plateforme compte déjà parmi ses membres le CJD Tours, Lucie Brasseur voudrait convaincre d’autres réseaux professionnels de venir y créer leur groupe de discussion. Ce qu’ils pourraient

y faire ? « Chercher des locaux à louer, vérifi er la date de la prochaine assemblée plénière, trouver un emploi pour un conjoint qui suit son époux muté… » énumère-t-elle. Avec une vingtaine de groupes dont le plus étoffé (Twideco) totalise à ce jour une soixantaine de membres, MonRéseauBusiness Centre parie sur « la proximité géographique et des centres d’intérêts communs ». Et vise le cap des 2 000 inscrits à la fi n de l’année. www.twideco.tv Et aussi sur :

www.monreseaubusiness.com

www.creador.fr

Lucie Brasseur, fondatrice de Twideco

MonRéseauBusiness-Centre surfe sur la proximité

Page 21: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

novembre 2010 35 21

sur investissement. Sans stratégie, pas

de résultat ». En effet, lorsqu’on en maî-

trise bien les codes et les rouages, l’effi -

cacité des réseaux sociaux peut se révéler

redoutable. Sollicité pour rendre service

à une institution régionale dans le cadre

d’un recrutement, Fabien Prêtre, dirigeant

d’Oxyneo (régie marketing et communica-

tion web basée à Saint-Pryvé-Saint-Mes-

min) a lancé en septembre via ses comptes

Twitter et Facebook une annonce pour la

recherche d’un Community Manager. Dans

les minutes qui suivent, le chef d’entre-

prise reçoit cinq CV (« dont celui d’un com-

munity manager renommé »), puis une

quinzaine en quelques jours, puis d’autres,

l’information ayant été « retwittée » (tra-

duisez : relayée à nouveau par d’autres

comptes Twitter). « L’Estacom a aussi

rebondi sur ce twitt en me téléphonant

pour proposer les profi ls de ses élèves »

souligne Fabien Prêtre, en pointant le côté

fulgurant et qualitatif de cette opération

de recrutement atypique. Des réseaux

sociaux capables de générer du business,

le cabinet People Centric, spécialisé dans

le recrutement de compétences informa-

tiques, le vérifi e chaque jour. « C’est pour

nous le nouveau moyen de faire des affai-

res, de signer des contrats de recrutement

et d’entrer rapidement en contact avec des

décideurs » constate son directeur asso-

cié, Laurent Clementz. Ces réseaux, il les

dépeint comme « un moyen non intrusif de

créer des liens, plus ou moins lâches, qui

peuvent se renouer le moment opportun.

La genèse de People Centric ? « Nous sommes une spin-off née de la volonté de la SSII orléanaise Pentalog de dupliquer ses propres process en matière de recrutement auprès de nouveaux clients » plante Laurent Clementz, directeur associé de la structure spécialisée dans le recrutement de compétences informatiques. Au total, au sein de People Centric Roumanie et de sa fi liale française, ce sont 20 salariés « tous polyglottes et avec un background IT » qui recrutent des compétences informatiques majoritairement pour des SSII et dans une moindre proportion pour des éditeurs de logiciels et des plateformes d’e-commerce à des postes fonctionnels, commerciaux, de développement et de R&D. La carte maîtresse de People Centric, c’est indéniablement les outils innovants qu’elle a développés. « Nous sommes arrivés avec des idées nouvelles sur un marché mature en France - on dénombre des dizaines de cabinets de recrutement informatique pour environ 700 000 informaticiens – et encore assez archaïque » précise le dirigeant. Exit les échanges de mails froids et fastidieux, les appels téléphoniques aux assistants de DRH, auxquels le cabinet de recrutement a substitué des services novateurs. C’est ainsi tout le circuit de recrutement (recherche et évaluation de candidats, échanges d’informations sur les profi ls et compétences, interaction directe entre consultants et candidats…) que l’entreprise a repensé sous forme d’un extranet de gestion des compétences, accessible à ses clients et collaboratif. Autre idée révolutionnaire : une plateforme de tests gratuite en ligne. Si chaque poste à pourvoir est systématiquement relié au(x) test(s) correspondant(s), elle reste ouverte à tous. « 10 personnes s’y évaluent toutes les heures. Bien sûr la plateforme contribue à doper notre notoriété mais elle nous sert aussi à repérer de bons profi ls » confi e Laurent Clementz. Présente sur Viadeo, LinkedIn, un peu moins sur Facebook et Twitter pour des raisons de cible, People Centric revendique deux sources de contacts principales pour faire du business, et rapidement : « la recommandation via les réseaux personnels, non numériques, et les réseaux sociaux ». Démarche payante : les prévisions de CA généré, pour l’instant confi dentielles, se comptent déjà en plusieurs centaines de milliers d’euros. www.people-centric.fr Et aussi sur :

blog.people-centric.fr

Retrouvez-les aussi sur :

People Centric, le recrutement IT nouvelle génération

Laurent Clementz,

directeur associé People Centric

Page 22: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

22 35 novembre 2010

dossier

Si j’entre en relation par Viadeo avec un

fournisseur que j’ai repéré, ce n’est pas

forcément pour signer l’affaire immé-

diatement. Je le fais entrer dans mon

écosystème et je vais ainsi pouvoir me

faire, à mon gré, une opinion sur l’entre-

prise et ses hommes, avant même qu’un

deal ne soit fait ». Un exemple concret de

signature de contrat facilitée grâce aux

réseaux sociaux ? « Une affaire conclue

en deux heures ! Le prospect, avec qui

j’avais échangé il y a six mois sur Inter-

net, savait tout de People Centric ». Un

succès que le chef d’entreprise a aussitôt

salué sur son profi l Facebook d’un « Je

me régale. Merci les réseaux sociaux ».

Car la transparence, c’est aussi la règle

pour People Centric : un site web qui dif-

fuse entre autres ses prix, le détail de ses

process, la photo et le profi l de ses colla-

borateurs, beaucoup de vidéos, et un blog

très actif. Une transparence bien réelle :

Laurent Clementz s’est aussi fait l’écho,

sur ce même profi l, du mécontentement

d’un développeur Senior après le mauvais

score obtenu à son évaluation en ligne sur

la plateforme People Centric, et annon-

çait que l’entreprise allait « enquêter ».

Même souci de vérité dans la communica-

tion web du Groupe Mr Bricolage, dont les

vidéos de « portraits métiers » en ligne

sur le site institutionnel ont été tournées

avec de vrais vendeurs du groupe, sans

Une CCI curieuse et pédagogue

Comment appréhender l’irruption du web 2.0 et des réseaux sociaux en ligne, issus de la sphère privée, dans l’organisation des entreprises ? Cette question, la CCI du Loiret l’a prise à bras-le-corps dès 2005. « Le web 2.0, avec son cortège de nouveaux outils et nouvelles pratiques, a provoqué un bouleversement des comportements d’une telle ampleur qu’en tant que CCI, dans notre rôle de « vigie » des entreprises, nous nous devions d’essayer de comprendre ». Et pour comprendre, pas d’autre issue que de s’y plonger. « Non seulement la CCI du Loiret est curieuse, mais sa vocation est d’expliquer aux entreprises, de les sensibiliser, de partager, de valoriser les témoignages sur ce phénomène ». Accompagnement du dispositif gouvernemental « Passeport pour l’économie numérique », déploiement du réseau Ecobiz, soutien à la très interactive Webschool, accueil et organisation des Assises du numérique à Orléans en juin 2008 : la CCIL s’est fortement mobilisée pour la promotion des technologies numériques. Comme le rappelle le directeur général, la force de la plateforme Ecobiz « créée avant Facebook et Viadeo, c’est que nous ne l’avons pas pensée comme un seul réseau social virtuel, mais dans l’optique d’une démarche fédérant des personnes volontaires pour se connaître et partager sur un territoire dédié ». À la question de savoir comment un chef d’entreprise peut opérer un choix face à une offre de réseaux sociaux de plus en plus dense et diversifi ée, Bruno Jacquemin répond simplement : « on sait que l’investissement dans les réseaux sociaux peut être chronophage et que la capacité d’attention de chacun n’est pas démultipliable à l’infi ni. Il faut donc s’orienter vers ceux qui leur conviennent le mieux ». En intégrant cette nouvelle tendance : une complémentarité croissante avec « plus d’interopérabilité et d’interconnexions ». Et aussi sur :www.loiret.cci.fr

http://www.netvibes.com/cci-du-loiret

Bruno Jacquemin, directeur général de la CCI du Loiret

Page 23: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

novembre 2010 35 23

casting ni consigne préalable. « Quand on

triche sur le web, qu’on essaye d’enjoliver

la réalité, cela se voit. Les internautes ne

sont pas dupes, ils ont les moyens de véri-

fi er et de comparer » prévient Rodolphe

Champagne. Qui plus est, les internautes

ont désormais le moyen de s’exprimer et

c’est justement le pouvoir que leur offre

le web 2.0 : non plus réduits à de simples

consommateurs, ils deviennent produc-

teurs d’informations. Pour Laurent Cle-

mentz, les réseaux sociaux peuvent aussi

infl uer sur les critères de choix d’un pres-

tataire ou d’un partenaire. « Avant, on

aurait davantage été vigilant sur l’assise

fi nancière d’une entreprise ou sur la qua-

lité de ses plaquettes de communication…

aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux,

c’est le contenu qui prime ». Pour la pros-

pection commerciale aussi, y compris à

l’international, l’économie numérique fait

ses preuves. C’est ainsi que People Centric

a signé un contrat non prévu à Barcelone,

« malgré la distance et malgré la langue »,

et sans commercial dédié la zone.

Maîtriser son identité numériqueQuestion concomitante à une présence pro-

fessionnelle sur les réseaux sociaux, celle

de la gestion de son identité numérique.

Lucie Brasseur préconise la prudence :

« On peut intégrer quelques éléments de

sa vie personnelle pour « humaniser » son

profi l Facebook par exemple, mais il faut

toujours mesurer les répercussions de ce

que l’on va publier ». Même analyse pour

David Bedouet, qui conseille une « non-

chalance calculée » à ceux qui refuse-

raient une utilisation trop conformiste de

Facebook. Rodolphe Champagne, dont le

profi l Facebook à son nom reste malgré

tout exclusivement à vocation profession-

nelle, enseigne le principe suivant à ses

étudiants en Master Finance Comptabi-

lité Contrôle Audit et Master Marketing

du Produit : « Lorsque vous publiez une

information sur Facebook, gardez à l’esprit

que c’est comme si vous l’affi chiez en 4x3.

Une fois qu’on sait cela, on peut ouvrir sa

bulle comme on le souhaite ». Les médias

sociaux jouent un formidable rôle d’accélé-

rateur, y compris dans les relations avec la

presse. Trois des interviewés de ce dossier

(jamais rencontrés auparavant) contactés

via Facebook, ont répondu par l’affi rmative

en moins de 30 minutes à la sollicitation

de la CCI du Loiret. Sans compter l’impact

favorable de cette connaissance virtuelle

préalable sur la qualité de la rencontre

« réelle ». Comme l’a déclaré un jour Alain

Bosetti, président du Salon des micro-

entreprises et de Place des réseaux, lors

d’une manifestation Ecobiz, se priver de

la dynamique des réseaux sociaux, c’est

tout simplement « perdre du temps, des

opportunités et le plaisir d’échanger avec

des gens ». Maintenant, vous savez.

(1) Insee Première N° 1184 - avril 2008(2) Performance industrielle, Créateurs-

repreneurs, Nouveaux entrepreneurs, Prestataires de services, RH et Management, Environnement, Logistique, Commercial-Marketing, Mobilité et déplacements, Innovation.

(3) Grand Maillage, GEZI, GEP45, Réseau des entreprises MSP, ANDRH, Entreprendre et réussir45, Portes de Sologne, Portes d’Orléans Nord.

LEXIQUE

Facebook : réseau social numérique

créé en 2004 aux Etats-Unis destiné

à mettre en relation des personnes

proches ou inconnues (1/2 milliard

d’utilisateurs actifs selon Facebook).

www.facebook.com

Viadeo : réseau social professionnel

lancé initialement en France destiné

à augmenter les opportunités de

business et de carrière (plus de 30

millions de membres dans le monde

selon Viadeo). www.viadeo.com

Twitter : outil de réseau social et

de microblogging qui permet à

l’utilisateur d’envoyer gratuitement

en temps réel des messages brefs,

appelés tweets (« gazouillis »), par

Internet, par messagerie instantanée

ou par SMS. www.twitter.com

LinkedIn : service en ligne

qui permet d’optimiser son

réseau professionnel (nouvelles

opportunités de carrière, de

business, conseils d’experts) qui

revendique plus de 80 millions de

membres dans le monde.

www.linkedin.com

Friendfeed : service qui permet de

partager en ligne un fl ux instan-

tané et personnalisé, composé du

contenu partagé par vos contacts.

www.friendfeed.com

Issuu : plateforme de numérisation

de catalogues, magazines….

www.issuu.com

Slideshare : outil de partage en ligne

de présentations, documents et

vidéos professionnels.

www.slideshare.net

Retrouvez toute l’actualité

économique et celle de la

CCI du Loiret sur :

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/cci-du-loiret

http://twitter.com/cciloiret

www.facebook.com/cci.loiret

www.slideshare.net/cciloiret

http://issuu.com/cciloiret

Page 24: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

24 35 novembre 2010

Avec la multiplication des relations et des

connexions, des échanges et des interac-

tions, les réseaux proposent de nouveaux

challenges et apparaissent dans tous les

domaines comme un atout pour l’avenir.

Certes, les outils sont nouveaux et les

techniques opérationnelles to ta lement

novatrices. Bien sûr, la géographie mou-

vante de l’information, l’espace dans

lequel s’imbriquent les divers moyens

de circulation et de communication, sont

d’une complexité et d’une organisation

sans précédent. Mais l’idée elle-même,

le concept opératoire et la démarche de

réseaux sont bien plus anciens qu’on ne

croit. Le Loiret en la matière possède une

sérieuse antériorité. Très tôt dans son his-

toire en effet, on voit se mettre en place

et se développer un modèle original de

maillage collaboratif, à la fois libre, ouvert

et très structuré, inscrit durablement dans

le tissu économique et social de notre ter-

ritoire : il s’agit de La Communauté des

marchands fréquentant la rivière de Loire,

vaste organisation active et puissante dont

l’origine remonte au Moyen Âge.

Appuyée sur le principe de « l’union fait la

force », cette association réunissait, dans

le libre exercice de leur profession, tous

les marchands et bateliers, travailleurs

et patrons sans exclusive, dont le rayon

d’activité s’étendait sur l’ensemble du

bassin de la Loire, alors artère principale

des communications et des échanges. Son

but était, en engageant tous ses membres

dans une relation solidaire de réseau et de

coopération, d’assurer la sûreté de la navi-

gation, ainsi que la protection et l’essor du

commerce fl uvial. Ses actions multiples

et effi caces ont permis de faire abolir les

péages abusifs que les seigneurs riverains

levaient sur les marchandises, entravant

et la navigation et le négoce. Elle œuvrait

sans cesse à maintenir navigable le cours

du fl euve, en assurant le curage et le bali-

sage de son lit. Elle assumait toutes les

charges d’aide et d’appui aux marchands et

nautoniers du réseau : assurance, défense

des intérêts lors d’accidents et d’avaries,

secours mutuels et assistances en cas de

maladie ou décès. Le statut de cette Com-

pagnie était très original : tous les acteurs

du négoce fl uvial y étaient admis sur un

pied d’égalité ; il n’y avait pas de monopole

dans la direction de la Communauté : cha-

cun y trouvait assistance et sauvegarde et

pouvait y profi ter des avantages communs,

au prix d’une coopération personnelle et

d’une contribution volontaire minime que

l’on décidait soi-même et que l’on prélevait

sur sa propre activité.

C’est à Orléans, choisie à la fois pour sa

position privilégiée sur le fl euve et la place

prééminente qu’elle occupait, depuis les

temps les plus reculés, en tant que ville

négociante, que la Communauté avait éta-

bli son siège.

Cette organisation pionnière, basée sur les

liens entre les individus, sur les relations

de collaboration, sur le partage et le déve-

loppement des ressources et des bonnes

pratiques, sur la réciprocité des intérêts et

des devoirs, sur l’égalité des parties pre-

nantes, préfi gure de manière exemplaire

les réseaux sociaux qui ont aujourd’hui le

vent en poupe. Et puis, que ce soit sur la

Loire ou sur le Web, il s’agit avant tout de

navigation : on est passé du fi l de l’eau au

fi l de la Toile, et c’est encore et toujours

une histoire de réseau.

passés composés

AU FIL DE L’EAU, AU FIL DE LA TOILEHISTOIRES DE RÉSEAUXLa chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin

A L’HEURE OÙ CHACUN, POUR SON DÉVELOPPEMENT PERSONNEL

ET PROFESSIONNEL, CHERCHE À APPRIVOISER LES RÉSEAUX, VOICI

L’HISTOIRE D’UN RÉSEAU REMARQUABLE, PUISSANT, EFFICACE,

À VISÉES ÉCONOMIQUES AUTANT QUE SOCIALES, À LA FOIS FLEXIBLE

ET ORGANISÉ ET QUI A PORTÉ SES FRUITS PENDANTS DES SIÈCLES.

ET DONT LA CCI DU LOIRET EST LA LOINTAINE HÉRITIÈRE.

Ancienne élève de l’École normale supérieure, médaille d’or de l’Académie d’Agriculture de France pour son œuvre littéraire et son action culturelle en faveur du patrimoine, Anne-Marie Royer-Pantin est écrivain, auteur d’essais, d’ouvrages d’histoire et de nombreux travaux sur le patrimoine local et régional. Sa chronique « Passés composés » propose un éclairage différent du présent et du devenir économiques de notre département, à la lumière d’un passé riche d’expériences originales et fructueuses, de belles aventures et de réussites exemplaires.

Anne-Marie Royer-Pantin

Page 25: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

L’Aéroport du Loiret est tout à la fois un point d’entrée

privilégié dans un département aux richesses multiples

et un point d’envol de premier ordre vers des

métropoles nationales et européennes avec l’objectif

constant de deux notions fondamentales pour

l’Aéroport « services aux entreprises et attractivité du

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Page 26: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

/////////////////////////////////////////////

ECOBIZ ENVIRONNEMENT

19 novembre 2010

La gestion de l’environnement par

le CNPE de Dampierre-en-Burly

Le Groupe EDF est certifié ISO 14 001

depuis février 2004. Le Centre Nucléaire

de Production d’Électricité de Dampierre

en Burly a donc mis en place un Système

de Management de l’Environnement

répondant aux exigences du référentiel

pour améliorer de façon continue sa per-

formance environnementale. Tour d’ho-

rizon des méthodes et moyens et visite

du laboratoire et de l’aire de transit des

déchets conventionnels. Sur inscription

uniquement.

7 décembre 2010

La prévention des risques associés aux

rayonnements électromagnétiques

Les sources de rayonnement électroma-

gnétiques susceptibles d’être rencontrées

en entreprise sont nombreuses (soudage,

four, antenne et téléphone, WiFi, RFID,

micro-ondes, lampes fl uorescentes com-

pactes…). Une rencontre avec la CARSAT du

Centre pour connaître les principaux effets

sur la santé et les risques connus ainsi que

les moyens d’évaluation du risque et les

mesures de prévention envisageables selon

différentes situations de travail. L’occasion

également de faire le point sur la directive

européenne 2004/40/CE portant sur les

prescriptions minimales de sécurité en ce

qui concerne l’exposition des travailleurs

aux champs électromagnétiques.

Contact : Sébastien Saint-Chély

Tél. : 02 38 77 77 77

http://environnement.loiret-ecobiz.fr

//////////////////////////////////////////////

ECOBIZ INNOVATION

9 novembre 2010 (Pithiviers)

et 18 novembre (Montargis)

Ateliers Open Innovation

Lire page 29.

Contact : Nathalie Purdom

Tél. : 02 38 77 77 77

http://innovation.loiret-ecobiz.fr

LES RENCONTRES

LOIRET ECOBIZ

www.loiret-ecobiz.fr

Retrouvez toute l’actualité

économique et celle de la

CCI du Loiret sur :

www.loiret.cci.fr

www.netvibes.com/cci-du-loiret

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Participation record pour la 2ème opération Berges de Loire propres

Plus de 500 participants étaient réunis le 18 septembre dernier pour la deuxième édition de l’opération Berges de Loire propres, initiée dans le cadre de la communauté Ecobiz-Environnement animée par la CCI du Loiret. Les 24 entreprises partenaires de l’opération (9 l’an passé), ainsi que quatre associations, la Préfecture du Loiret, Pôle Emploi Centre et la CCI du Loiret, ont ainsi rassemblé plus de 500 employés et leurs familles pour une vaste collecte de déchets. Des salariés mobilisés, pour certains autour de leur direction

(Hitachi, La laiterie de Saint-Denis de l’Hôtel, McKey, Auchan ou encore Véolia Propreté) pour passer au peigne fi n les différentes zones à nettoyer : 20 communes de Briare à Mareau-aux-Prés, soit 58 km de berges. Résultat après une collecte de quatre heures : 4,15 tonnes de déchets, dont plus de 500 kg de verre et 110 kg de déchets dangereux.

25 novembre 2010

2ème édition des Trophées de l’entreprise

C’est le 25 novembre prochain, au centre de conférences d’Orléans, que se tiendra

la deuxième édition des Trophées de l’entreprise organisés par la République

du Centre avec la CCI du Loiret, le Conseil général du Loiret, Orcom et

le Crédit Agricole Centre Loire. Sept entreprises du Loiret seront couronnées

pour leur performance dans l’une des catégories suivantes : Innovation,

Développement durable, Performance économique, International, Gestion des

compétences, Groupement d’entreprises & dynamique des réseaux et Espoir de l’économie, sans oublier le Prix Spécial du Jury. À retrouver dans le dossier de

Loiret Eco de décembre/janvier. Entrée sur invitation.

CCI infos

26 35 novembre 2010

Page 27: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

CCI infos

novembre 2010 35 27

DES ORAC pour doper son commerce

DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE, DES OPÉRATIONS COLLECTIVES

DE MODERNISATION DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES

SERVICES (ORAC) SONT DÉPLOYÉES DANS CHACUN DES PAYS DU

LOIRET. OBJECTIF : SOUTENIR LES PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ET

AMÉLIORER LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES DES COMMERÇANTS

ET ARTISANS EN MILIEU RURAL.

Embellir sa boutique, rénover sa vitrine,

aménager ou mettre aux normes ses

locaux, acquérir des équipements appor-

tant une plus-value à l’entreprise : c’est

pour soutenir ce type de projets que des

opérations collectives de modernisa-

tion du commerce, de l’artisanat et des

services (ORAC) sont déployées depuis

le début de l’année dans l’ensemble du

Loiret. Successivement mises en œuvre

dans les pays Forêt d’Orléans Val de Loire,

Beauce Gâtinais en Pithiverais et Gien-

nois en 2010, les ORAC seront également

déclinées dans les pays Sologne Val Sud,

Loire-Beauce et Gâtinais au cours du 1er

semestre 2011. D’une durée de trois ans,

le dispositif s’adresse aux commerçants et

artisans (en phase de création, de reprise,

de modernisation ou de développement)

dont le chiffre d’affaires n’excède pas un

million d’euros. Sous réserve de respecter

les critères d’éligibilité - comme un mon-

tant d’investissement minimal de 10 000 €

hors taxes -, la subvention peut s’élever

jusqu’à 30 % du montant des investisse-

ments hors taxes.

« Chéquiers commerce » pour développer la compétitivité de son entrepriseDans les pays Beauce Gâtinais en Pithi-

verais et Giennois (soit 127 communes

concernées), l’ORAC se décline également

sous la forme d’un « chéquier commerce »

qui permet de soutenir fi nancièrement les

professionnels qui font appel à une exper-

tise externe : deux heures de conseil (sur

un total de six heures maximum) à dis-

position des commerçants et artisans,

à utiliser auprès d’un cabinet référencé

pour aménager son point de vente, adapter

son offre commerciale, défi nir les enjeux

organisationnels de son projet d’inves-

tissement… Les ORAC sont menées avec

le concours financier de l’État (FISAC),

de la Région Centre (Contrat de Pays),

du Conseil Général du Loiret et l’appui

technique et fi nancier de la CCI du Loiret

et de la CMA du Loiret. La CCI du Loiret,

compé tente pour émettre un avis sur la

viabilité économique des projets présen-

tés, accompagne également les entrepre-

neurs qui le souhaitent dans le montage de

leur dossier.

Contacts :

CCIL – Pascal Hurault

Pôle Expertises Économiques

Tél. : 02 38 77 77 77

[email protected]

Développement durable : effet

de mode ou accélérateur de performances ?

Pourquoi et comment s’engager dans une démarche développement durable,

pour quels bénéfi ces ? C’est sur cette thématique que les entreprises Version Écologique (fournitures de bureau et objets publicitaires éco-

responsables…), Osmoze (conseil en développement durable pour les PME) et Abeille Royale (Traiteur) organisent

une série de mini-conférences à Gien et Montargis en novembre et décembre, puis en 2011 à Pithiviers, Beaugency

et Orléans. Des rendez-vous/petits-déjeuners autour de témoignages de

chefs d’entreprises du Loiret engagés. En partenariat avec la communauté

Loiret Ecobiz Environnement. 18 novembre (8 h 30) - Gien, ancien

Hôtel de ville

9 décembre (8 h 30) - Montargis,

agence locale de la CCIL

DES ORAC DÉPLOYÉS DANS L’ENSEMBLE DU LOIRET

Page 28: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

CCI infos

28 35 novembre 2010

PHARMACIE-COSMÉTIQUE : lancement de la 5ème vague de contrats de professionnalisation

Opération reconduite pour la 5ème année

consécutive. Face au succès du dispo-

sitif Pharcos, toutes les parties prenantes

ont unanimement approuvé sa recon-

duction. Objectif du dispositif ? Anticiper

une pénurie de main-d’œuvre dans les

secteurs pharmacie-cosmétique (très

développés dans le Loiret et la région) en

formant de nouveaux collaborateurs aux

métiers de conducteurs de lignes et d’opé-

rateurs de fabrication. Recrutés en CDD

de douze mois au titre du contrat de pro-

fessionnalisation, ceux-ci bénéfi cient d’un

cursus en conditionnement ou en fabrica-

tion, débouchant sur un titre du Ministère

du Travail (Conducteur d’installations et de

machines automatisées) ou un certifi cat

de qualifi cation professionnelle reconnu

par la profession mais aussi par d’autres

branches, comme l’agro-alimentaire ou

la plasturgie. Alors que les candidats de

la quatrième promotion ont offi ciellement

reçu leur diplôme le 19 octobre dernier

(photo) – avec un taux de réussite avoisi-

nant les 80 % – le lancement de la 5ème

vague Pharcos débutera en novembre.

Au programme : une formation de deux

semaines à un mois en alternance au

centre de formation de la CCI du Loiret, à

Sainte Croix-Saint Euverte et pour quel-

ques jours à l’IMT de Tours.

Une réponse collective à une problématique emploi-compétencesÀ l’origine de la réussite du dispositif, une

synergie efficace entre les acteurs : huit

entreprises des secteurs pharmacie-cos-

métique (avec l’arrivée de Gemey cette

année), les salariés eux-mêmes mais aussi

des tuteurs à l’engagement exemplaire. La

collaboration s’avère tout aussi fructueuse

entre les deux organismes de formation

qui assurent les cours, l’IMT de Tours et

le service Formation Continue du Lycée

Sainte Croix-Saint Euverte. L’un et l’autre

apportent leur expertise de l’enseignement

tout en répondant aux objectifs défi nis en

termes de compétences par les entrepri-

ses. De son côté, l’OPCA-C2P, (organisme

collecteur agréé du secteur), appuyé par

les branches Chimie et le LEEM (Les

entreprises du médicament), apportent

leur contribution sur les volets technique

et administratif ainsi que pour le montage

des contrats de professionnalisation. Enfi n,

l’UDEL (Union des Entreprises du Loiret) et

Les diplômés de la 4ème promotion Pharcos en octobre dernier.

En s’appuyant sur le dispositif d’Accompagnement à la Formation

et au Recrutement pour les Entreprises du Loiret (AFREL) de la Chambre de Commerce et

d’Industrie du Loiret, et sous l’égide de l’UMIH (Union des Métiers et

des Industries de l’Hôtellerie), une dizaine de restaurateurs et d’hôteliers-

restaurateurs du département vont recruter de nouveaux collaborateurs

en contrat de professionnalisation (CDD de 6 mois). Objectif : leur faire

découvrir les différentes facettes du métier - en salle ou en cuisine,

familiarisation avec les techniques de base ainsi qu’avec les questions

d’hygiène et de sécurité alimentaires - pour les inciter à s’engager dans

un secteur d’activités qui offre de nombreuses possibilités d’emploi et

d’évolution. À l’issue du CDD, les candidats pourront valider leurs

nouvelles compétences grâce à un certifi cat de qualifi cation

OPÉRATIONNEL DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES DANS LE SECTEUR DE

LA PHARMACIE-COSMÉTIQUE, LE DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT

À LA FORMATION ET AU RECRUTEMENT POUR LES ENTREPRISES DU

LOIRET (AFREL) MIS AU POINT PAR LA CCI ET L’UDEL SE DÉCLINE DANS

L’HÔTELLERIE-RESTAURATION. UNE RÉPONSE COLLECTIVE AUX MÉTIERS

EN TENSION, EN ASSOCIATION AVEC LES ENTREPRISES ET LES ACTEURS

DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION.

Hôtellerie-restauration : les

professionnels du secteur se

mobilisent pour recruter et former

de nouveaux collaborateurs

Page 29: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

CCI infos

novembre 2010 35 29

LOIRET ECOBIZ INNOVATION : des ateliers pour passer à l’action

LANCÉE DÉBUT OCTOBRE PAR LA CCI DU LOIRET ET ORLÉANS VAL

DE LOIRE TECHNOPOLE (OVLT), LA 10ÈME COMMUNAUTÉ THÉMATIQUE

LOIRET ECOBIZ DÉDIÉE À L’INNOVATION SE DÉCLINE SOUS FORME

D’ATELIERS DÉDIÉS À L’OPEN INNOVATION.

la CCI du Loiret assurent l’encadrement et

l’animation du projet, de la conception à la

remise des diplômes en passant la gestion

du comité de pilotage. Autre atout du dispo-

sitif AFREL(1), qui s’inscrit dans une véritable

démarche de GPEC (Gestion prévisionnelle

des emplois et des compétences) : il contri-

bue à une élévation globale du niveau de

compétences du secteur en permettant aux

autres salariés des entreprises impliquées

de suivre certains modules du cursus.

Contact : 02 38 77 77 77(1) Accompagnement à la Formation et au

Recrutement pour les Entreprises du Loiret

Animer le territoire du Loiret et accom-

pagner les entreprises dans une

démarche d’innovation : telle est la voca-

tion de la dernière née des communautés

Loiret Ecobiz dédiée à l’innovation. Fruit

d’un partenariat CCI du Loiret/OVLT, la

communauté a pour objectif de rendre

l’innovation plus accessible tout en luttant

contre les idées reçues. Comme l’explique

Nathalie Purdom, animatrice de la com-

munauté : « les méthodes traditionnel-

les, en matière d’innovation progressive,

ont fait leur temps. Nombreuses sont les

entreprises qui revoient leurs méthodes de

travail pour rendre les produits innovants

plus effi caces et rentables ». Parmi les

outils déployés par la communauté Loiret

Ecobiz Innovation pour donner aux entre-

prises les meilleures chances de réussir

leur politique d’innovation fi gure l’Open

Innovation, ou l’innovation ouverte. Autre-

ment dit, une innovation qui associe des

tiers (comme les collaborateurs) au pro-

cessus de développement de l’entreprise.

Deux des quatre ateliers programmés

sur ce thème dans les agences locales de

la CCI du Loiret ont déjà eu lieu à Beau-

gency et Gien. Et déjà des prolongements

concrets se sont dessinés : l’accompagne-

ment individuel d’une entreprise sur un

projet innovant et pour une autre, une évo-

lution dans le choix de matière première,

ainsi que l’organisation d’un rendez-vous

d’affaires entre une entreprise et un desi-

gner… Les participants l’ont confi rmé : le

groupe crée l’émulation et l’Open Inno-

vation donne « envie d’aller plus loin »…

Et si votre entreprise se joignait à cette

dynamique ?

Prochains ateliers Open Innovation :

le 9 novembre à Pithiviers et le 18 à

Montargis.

Contact : Nathalie Purdom

Tél. : 02 38 77 77 77

[email protected]

http://innovation.loiret-ecobiz.fr

professionnel (RECAPE), portefeuille de compétences indispensables pour évoluer au sein du secteur de la restauration et de l’hôtellerie. Ils auront ensuite la possibilité d’intégrer un dispositif de formation qualifi ant à temps plein, ou même de postuler en tant que salarié, dans le même établissement ou chez un autre employeur.

Une offre née des besoins des entreprisesS’il marque l’aboutissement d’une démarche menée par l’UMIH et la CCI du Loiret, le dispositif est parti de l’analyse des attentes des hôteliers et des restaurateurs du Loiret en matière de compétences et d’emploi. Attentes ensuite traduites en termes de défi nition de poste et de parcours pédagogique. C’est l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) qui a conçu la partie formation et c’est elle qui assurera également les cours (soit un quart du temps total de travail). Pôle Emploi et la Mission Locale de l’Orléanais ont présélectionné les candidats pour les orienter vers les employeurs potentiels, hôteliers et restaurateurs indépendants, ou établissements d’enseignes nationales. À noter que le calendrier de la formation a été défi ni afi n de respecter les contraintes de saisonnalité de la profession. Enquête du Martroi : les dirigeants

du Loiret sont-ils innovants ?Quels sont les comportements et les besoins des entreprises en matière d’innovation ? C’est autour de cette question que la CCI du Loiret, en partenariat avec le Conseil général du Loiret, a réalisé une enquête téléphonique auprès de 150 dirigeants d’entreprises (5 à 250 salariés). Ce qu’elle nous apprend ? Que l’innovation est pour près d’un tiers d’entre eux liée à la seule R&D ou encore que la taille de l’entreprise infl uence sa capacité à innover. Autre enseignement : le coût lié à l’innovation reste à la fois son principal obstacle et son principal levier. Alors que les acteurs de l’innovation semblent méconnus des dirigeants (avec une bonne note toutefois pour la CCI du Loiret citée en 2ème position après les banques), les chefs d’entreprise utilisent à des degrés divers la recherche et le partage d’informations et la veille. Et seuls ¼ d’entre eux s’en servent pour adapter leur stratégie d’innovation. Pour lire l’enquête dans son intégralité : www.loiret.cci.fr

Page 30: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

30 35 novembre 2010

CCI infos

ENQUÊTE SALAIRES : quelles sont les pratiques des entreprises du Loiret ?

Mesurer la compétitivité salariale de son

entreprise, pouvoir établir un comparatif

sur le marché local : telle est la vocation

de l’enquête menée d’avril à juillet 2010

par la CCI du Loiret, l’Adel (Agence de

développement économique du Loiret)

et l’Agglomération Orléans Val de Loire.

Même si les résultats détaillés de

l’enquête ne seront diffusés qu’aux 119

entreprises (6 261 salariés représentés)

ayant contribué à l’observation de la

rémunération de 31 fonctions, certaines

grandes lignes émergent. Premier constat :

la rémunération moyenne des salariés

du privé dans le Loiret en 2009 s’avère

très proche de la moyenne nationale

(moins un point par rapport à la moyenne

nationale). Si tel est le cas des fonctions

de production, les résultats sont à nuancer

pour d’autres métiers : les fonctions

tertiaires comme la comptabilité ou les

ressources humaines se positionnent

bien en deçà de la moyenne nationale

alors que les fonctions commerciales se

situent au-dessus. Autre enseignement

de cette enquête, la part variable de la

rémunération oscille autour de 5 %, voire

12 % dans les emplois commerciaux. Enfi n,

exception faite des cadres commerciaux

et des conducteurs de ligne, l’étude

confirme la corrélation entre âge du

salarié et niveau de rémunération. Saluée

par les trois partenaires économiques

et le représentant local de l’Association

nationale des dirigeants en ressources

humaines (Andrh), la participation des

entreprises à cette première enquête

départementale d’envergure est un succès.

L’enquête a désormais valeur d’outil de

référence en matière salariale et pourra

être utilisée par les trois partenaires dans

leurs échanges avec les investisseurs

potentiels qui souhaitent s’implanter, se

déployer ou relocaliser dans le Loiret.

Contact : CCIL Pôle Connaissance,

Études, Marketing

Mounir Essaadaoui

Tél. : 02 38 77 77 77

[email protected]

CONNAÎTRE LA RÉALITÉ SOCIALE ET LES PRATIQUES DES ENTREPRISES DANS LE LOIRET EN TERMES

DE RÉMUNÉRATION GLOBALE DE LEURS SALARIÉS EST ESSENTIEL POUR DISPOSER D’INDICATEURS DE

PERFORMANCE SOCIALE ET D’ATTRACTIVITÉ. LA CCI DU LOIRET, L’ADEL ET L’AGGLOMÉRATION ORLÉANS VAL

DE LOIRE, AVEC LE CONCOURS DE L’ANDRH, ONT ENQUÊTÉ AUPRÈS DE 1300 DIRIGEANTS.

NOUVEAU

Mobi’pratique : un annuaire électronique pour faciliter les actions de mobilité des entreprises du Loiret

La CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME (1), la Région Centre et la DIRECCTE Centre (2), ont développé un nouvel outil gratuit pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de modes de transport alternatifs pour leurs employés. Baptisé Mobi’pratique, l’annuaire électronique des professionnels de la mobilité et des déplacements recense à ce jour plus de 70 prestataires et fournisseurs liés à la mobilité et aux déplacements durables (bureaux d’études, vélocistes, solutions de visio-conférences…). Il est accessible en ligne (www.mobipratique.fr) et il suffit aux prestataires souhaitant y figurer de s’inscrire gratuitement. La démarche,

initiée suite à la création d’un poste de conseil en mobilité par la CCI du Loiret, en partenariat avec l’ADEME, la Région Centre et la DIRECCTE Centre, est le fruit d’une réfl exion avec les entreprises. Elle répond aux souhaits des entreprises : avoir une meilleure visibilité sur les moyens existants pour fournir des équipements, aider à sensibiliser les salariés à la mobilité durable ou encore solliciter une prestation de bureau d’études. D’autres outils sont à la disposition des entreprises, comme la communauté Ecobiz de la CCI du Loiret consacrée à la mobilité et aux déplacements, qui favorise les échanges avec des partenaires potentiels et d’autres entrepreneurs. www.mobipratique.fr

http:/mobilite.loiret-ecobiz.fr/(1) Agence de l’Environnement

et de la Maîtrise de l’Énergie(2) Direction Régionale des Entreprises,

de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi

Contact : CCIL Conseil en mobilité

Karine Gauluet – Tél. : 02 38 77 77 77-

[email protected]

Une prochaine enquête sera réalisée

en 2012 avec pour objectif de renforcer

l’approche par filière ou branche

professionnelle. Tout dir igeant

d’entreprise est invité à y participer

en s’inscrivant dès maintenant sur

http://enquete-salaires.loiret.cci.fr

Page 31: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

Du 25 novembreau 8 décembre 2010VOTEZ pour élire vos représentantsqui défendront vos intérêts à la CCIT du Loiret et à la CCIR du Centre

Vote parCORRESPONDANCETél. : 02 38 77 77 [email protected]

Page 32: Loiret Eco n° 35 - Novembre 2010

Informervos publics interne et externe

1er semestre 2010 :53 conventions

15 250 participants

1 agence : XCPH Organisation

7 bis, rue de l ’ Industrie / Z.A. des Montées / 45073 Orléans Cedex 2 / 02 38 56 60 54

www.xcph.com