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Spécial « marché ô initiatives » N° 27 été 2014 le billet Locavore ! Mais encore ? Pour la 3e édition du « marché ô initiatives » l'association Le marché de Ste Croix entend se recentrer sur « le fond de commerce » de l'association, l'activité première du marché : l'alimentaire. Il y a au moins trois bonnes raisons de manger local. D'abord, parce que notre approvisionnement dépend pour une trop large part d'importations en provenance de pays parfois lointains, ce qui le rend fragile. Ensuite, parce que ces importations sont coûteuses en pétrole, et en pollutions qui viennent accroître le réchauffement climatique. Enfin, parce que privilégier les "circuits courts" permet de renouer un lien avec les producteurs locaux et de savoir comment est produit ce que l'on mange. Comment faire pour manger local ? Retrouver la maîtrise de son alimentation oblige à réapprendre des gestes souvent oubliés (jardiner, préparer des conserves...) et à redécouvrir la coopération et l'entraide qui conditionnent la plupart du temps la réussite. Mais encore ? Pour produire localement encore faut-il avoir accès à la terre, avoir les moyens financiers de faire pousser des fermes... Encore faut-il avoir le droit de semer la biodiversité... Encore faut-il avoir les moyens de faire vivre des ateliers de transformation.... Encore faut-il favoriser les circuits-courts... L'accès à la terre, les semences, la culture, la transformation, la distribution : voilà les thèmes qui seront présentés et débattus le dimanche 20 juillet prochain lors de cette 3e édition du « marché ô initiatives ». Le village associatif, le marché des producteurs locaux, les ateliers, les animations, le forum-débat, la guinguette... (programme page suivante). Dimanche 20 juillet, soyons gourmands !

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Spécial « marché ô initiatives » N° 27 été 2014

le billet

Locavore ! Mais encore ?Pour la 3e édition du « marché ô initiatives » l'association Le marché de Ste Croix entend se recentrer sur « le fond de commerce » de l'association, l'activité première du marché : l'alimentaire. Il y a au moins trois bonnes raisons de manger local. D'abord, parce que notre approvisionnement dépend pour une trop large part d'importations en provenance de pays parfois lointains, ce qui le rend fragile. Ensuite, parce que ces importations sont coûteuses en pétrole, et en pollutions qui viennent accroître le réchauffement climatique. Enfin, parce que privilégier les "circuits courts" permet de renouer un lien avec les producteurs locaux et de savoir comment est produit ce que l'on mange. Comment faire pour manger local ? Retrouver la maîtrise de son alimentation oblige à réapprendre des gestes souvent oubliés ( jardiner, préparer des conserves...) et à redécouvrir la coopération et l'entraide qui conditionnent la plupart du temps la réussite.Mais encore ? Pour produire localement encore faut-il avoir accès à la terre, avoir les moyens financiers de faire pousser des fermes... Encore faut-il avoir le droit de semer la biodiversité... Encore faut-il avoir les moyens de faire vivre des ateliers de transformation.... Encore faut-il favoriser les circuits-courts...L'accès à la terre, les semences, la culture, la transformation, la distribution : voilà les thèmes qui seront présentés et débattus le dimanche 20 juillet prochain lors de cette 3e édition du « marché ô initiatives ».Le village associatif, le marché des producteurs locaux, les ateliers, les animations, le forum-débat, la guinguette... (programme page suivante).

Dimanche 20 juillet, soyons gourmands !

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3e marché ô initiatives : produire et consommer local

Le programme (entrée libre)

− Le village associatif (de 9h à 19h)Rencontre des initiatives associatives, locales, bios, éthiques et solidaires...

− Le grand marché des producteurs locaux (de 9h à 19h)Boissons, fruits, légumes, miels, confitures, pains, céréales/farines,

biscuiteries, produits laitiers, viandes, volailles/œufs, produits transformés, plantes aromatiques, produits « marque parc »...

− Les ateliers (à partir de 10h) Cuisine de plantes sauvages comestibles, pâtisseries enfantines, fabrication

d'épouvantails...

− « La guinguette gourmande » buffet des producteurs locaux (à partir de midi)

Chaque convive compose son menu à la carte auprès des différents stands et déjeune sur les tables mis à sa disposition.

Ambiance musicale et festive assurée.

− Le forum « Ariège: la grande ferme toulousaine ? » (à 15h)Souveraineté alimentaire, ceinture vivrière, réseaux ville-campagne, accès à la

terre, circuits-courts, plate formes de distribution... Participeront à ce débat (sous réserve) : Annie Weidknett (fondatrice des

premières Amap de Midi-Pyrénées -avec Fabienne Neffe éleveuse d'Ariège -et auteure de "AMAP, histoire et expériences" ), Gérard Le Puill (auteur de « Produire mieux pour manger tous »), le collectif Toulouse en transition,

l'association l'Après/le Recantou, Solagro/Afterres2050, Relocalisons/Proximités, la Ruche qui dit oui, des Amaps,

des producteurs locaux....

− Les animations (toute la journée)Concours d'épouvantails, jeux, démonstrations et dégustations sur les stands

des producteurs, projections films documentaires et pour enfants...

Un grand merci à Sarah Birais, graphiste indépendante à Fabas, pour la réalisation de l'affiche ( [email protected])

Merci à nos partenaires financiers : Mairie de Ste Croix-Volvestre, Conseil général de l'Ariège,

Région Midi-Pyrénées, Groupama

Merci aux annonceurs qui grâce à leurs dons permettent la gratuité.

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Pourquoi manger local ?Savez-vous que la distance moyenne parcourue par un produit alimentaire entre son lieu de production et l'assiette du consommateur se situe, en moyenne en 2010, entre 2400 et 4800 km, soit 25% de plus qu'en 1980, et cette distance ne cesse de s'allonger... C’est démentiel !Consommer local, c'est un moyen de relancer, solidairement, les productions autour des bassins de consommation et de renforcer -ou créer- un maillage agricole à proximité des villes, avec des créations d'emploi et une stimulation de l'économie locale. Des études montrent que la consommation locale permet de soutenir fortement l’économie rurale d’un territoire. L’argent dépensé localement est réinvesti localement. Les locavores sont généralement très solidaires et fiers de défendre un savoir-faire territorial !Produit local = produit de saison (avec la légère exception de la culture sous serre), ce qui permet de retrouver le rythme des saisons et de renouer avec une tradition gastronomique séculaire salutaire pour notre santé (le pot au feu, le chou braisé, le gratin dauphinois et les pommes se savourent en hiver, quand la ratatouille, la salade de concombre, les fraises et les pêches, se dégustent plutôt au printemps et en été).Enfin, le produit local est forcément plus frais, n'ayant pas eu à parcourir des milliers de kilomètres pour arriver sur nos étals. Il a été récolté à maturité et a donc plus de goût. Le secteur du transport est une source de pollution importante et la consommation de produits locaux permet de réduire considérablement le transport des marchandises et par conséquent la

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pollution qui aurait été engendrée. De plus, favoriser la consommation de produits locaux, c'est aussi soutenir les petits producteurs locaux et éviter (voire réduire) le développement d'exploitations de grandes tailles, mono-produits (renforçant la dépendance du producteur vis-à-vis de problèmes économiques, climatiques...) aux techniques de production intensives et polluantes, qui feront transporter leur production à travers tout le pays voire au-delà. C'est donc également redonner de l'autonomie à un territoire.« Acheter bio » ne suffit pas. La priorité pour les bio consom’acteurs est d’acheter local et de saison et aussi de donner la priorité aux paysans, aux entreprises de transformation et aux circuits de distribution qui pratiquent un commerce équitable de leurs produits et choisissent de maintenir la qualité à son plus haut niveau d’exigences.

Ariège, la grande ferme toulousaine ?Les anciennes ceintures maraîchères aux portes des villes ont disparu, remplacées par des cultures céréalières d’exportation sans lien avec les populations locales. "Avant l'industrialisation, dans les années soixante, il y avait je crois 1 800 maraîchers et Toulouse exportait et nourrissait la ville. Maintenant, la ville est devenue dépendante des légumes produits à 2 000 kilomètres" rappelle Annie Wiedknett. Depuis 20 ans, nous sommes passés de 2 millions à 1 million d'agriculteurs, tout en continuant à provoquer la faillite des exploitations, l'endettement et l'appauvrissement de très nombreux agriculteurs, ce qui décourage les jeunes et empêche le renouvellement, alors même que nous nous préparons à affronter un chômage de plus en plus structurel. Le temps est venu pour les responsables politiques de prendre des mesures efficaces et immédiates pour protéger durablement les zones agricoles, en gelant tout nouveau projet (immobilier, routier, zones commerciales, fermes photovoltaïques, etc) sur des terres agricoles et en insérant la préservation et l'extension des terres vivrières dans des schémas d'aménagement et de développement durable.Ici même en Ariège, il est urgent d'affecter les terres préservées à l'alimentation des populations locales par une agriculture paysanne et biologique diversifiée (maraîchage, arboriculture, etc.) et de permettre l'installation de nouveaux / nouvelles paysan-e-s et de paysan-e-s sans terre , par la location de terres achetées par le département, la région et des coopératives d’achat.Il devient nécessaire de permettre une alimentation saine et de proximité pour les populations locales… Ce qui va de paire avec l'assurance des débouchés aux

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producteurs de proximité en bio pour la restauration collective (établissements scolaires, hôpitaux, maisons de retraite, etc) Il est impératif de favoriser les circuits-courts : marchés et foires de producteurs, les Amaps ou distribution en circuits-courts par la mise à disposition de locaux et d'élaborer un projet de développement pérenne de l'agriculture vivrière qui viserait l'objectif de 30% de terre urbaines et péri-urbaines des collectivités dédiées à l'agriculture nourricière.De son côté, chaque agriculteur a le devoir de céder ou mettre à disposition une ou plusieurs de ses parcelles qu’il ne peut / ne veut pas exploiter à une réserve foncière (régie municipale, départementale ou régionale ou coopérative) dans le but d'installer de nouveaux / nouvelles paysan-e-s., tout en favorisant, dans la mesure du possible, les circuits courts, pour l’écoulement de sa production.Et bien sûr, à chaque citoyen de solliciter ses élus, et les agriculteurs et de faire connaître dans sa région les terres vivrières en danger. Mais aussi, d'appuyer où d'initier partout où cela est possible des initiatives locales qui agissent pour l'agriculture vivrière de proximité (AMAP et circuits-courts, foire et marchés de producteurs bio...) et de soutenir financièrement par ses achats l'agriculture et l'alimentation de proximité et de soutenir les producteurs locaux par l’épargne solidaire dans le rachat collectif de terres agricoles orienté vers l'alimentation locale.Le dimanche 20 juillet, nous vous invitons élus, agriculteurs et citoyens à débattre ensemble de ces enjeux. Participeront à ce débat (sous réserve) : Annie Weidknett (fondatrice des premières Amap de Midi-Pyrénées -avec Fabienne Neffe éleveuse d'Ariège -et auteure de "AMAP, histoire et expériences" ), Gérard Le Puill (auteur de « Produire mieux pour manger tous »), le collectif Toulouse en transition, l'association l'Après/le Recantou, Solagro/Afterres2050, Relocalisons/Proximités, la Ruche qui dit oui, des Amaps, des producteurs locaux....

(Forum-débat à 15 h -entrée libre)

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Concours d'épouvantailsFabriquez chez vous votre épouvantail et venez le planter autour du lac le dimanche 20 juillet dans le cadre du « marché ô initiatives ».

(Remise des prix adulte et enfant lors

de l'apéritif vers18h)

Atelier création épouvantails sur le marché (à partir de 10h)

le mercredi 16 juilletle dimanche 20 juillet

REGLEMENT DU CONCOURS D'EPOUVANTAILSArticle 1 : le concours est ouvert à tous, adultes et enfants.

Article 2 : tous les matériaux sont admis à condition qu'ils ne soient pas dangereux ou coupants.

Article 3 : les épouvantails seront reçus le dimanche 20 juillet à partir de 10h. Un numéro leur sera attribué par les organisateurs.

Article 4 : les épouvantails seront installés par les concurrents sur le champ des épouvantails.

Article 5 : un prix par catégorie (enfants/adultes) sera attribué par un jury.

Article 6 : les épouvantails seront retirés après le résultat du concours qui sera proclamé vers 18h.Article 7 : les organisateurs déclinent toutes responsabilités en cas de vol ou dégradation des épouvantails.

Article 8 : le fait de participer à ce concours implique l'autorisation donnée aux organisateurs de photographier l'objet et d'utiliser les photos gratuitement dans les documents et outils de communications.Les concurrents acceptent le présent règlement.

Contact : Anne 05 34 14 04 72/06 78 08 97 46

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Les plus du « 3e marché ô initiatives »Une expo : « Jardin écologique »Jardiner procure un bien-être physique et psychologique. Les plaisirs du jardin sont multiples. On peut observer la croissance d’une plante, admirer sa floraison, récolter et déguster les produits de son jardin... Cultiver et consommer les fruits et les légumes de son jardin selon des principes respectueux de l’environnement nous maintient en bonne santé. Le jardin écologique nous offre de multiples avantages et peu d'inconvénients.La bibliothèque de Ste Croix Volvestre participe au 3e « marché ô initiatives » en présentant le 20 juillet en la salle des associations l'exposition « jardin écologique ». 14 panneaux pour aborder l’écologie au jardin ; observer, comprendre ; organiser son jardin ; jardin bio ou naturel ?; l’entretien, les sols ; fumier, compost... ; l’eau au jardin ; amies ou ennemies ?; semer, planter, tailler ; jardin d’ornement ; potager et verger ; animaux du jardin ; jardins sociaux, urbains.Cette exposition s'accompagne d'une valise de livres : Plaidoyer pour les mauvaises herbes, Je sème des engrais verts, Le guide du potager bio en montagne, Zéro pesticide dans mon jardin, Vivre bio, Les bonnes potions du jardinier, Le petit traité Rustica des soins bio au potager, Mon premier jardin biologique facilement, Je prépare mes potions pour le jardin, Je réussis mes plants du premier coup !, Jardiner autrement, Le p'tit jardin facile de Crousti et Pioupiou, Le guide Terre vivante du potager bio, L'eau et le jardin, La nature au jardin.

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Des projections documentaires« En transition 2.0 » est une immersion d'inspiration dans le mouvement de transition, histoires de collecte de partout dans le monde des gens ordinaires font des choses extraordinaires. Vous allez entendre parler de communautés d'impression de leur propre argent, de plus en plus de la nourriture partout, la localisation de leurs économies et la mise en place de centrales communautaires.

« Incroyables comestibles » « L'abondance est le fruit du partage », tel est le slogan des Incroyables Comestibles. Aller vers le partage, semer des graines de solidarité, agir concrètement, se regrouper, se relier les uns aux autres : voilà des ingrédients simples mais efficaces pour permettre à un monde meilleur de se manifester.

« Amap, pour une agriculture nourricière » "Recréer le lien à la terre avec les paysans qui la travaillent est l'unique façon d'estimer la qualité des denrées vitales que sont nos aliments. Nous sommes donc des personnes, paysans et mangeurs, qui agissons pour des conditions de production saines, respectueuses et solidaires, en nous appuyant sur le meilleur de l'humain : le lien, la solidarité, le confiance et la parole donnée."

« Solidarité femmes sans papiers » Des femmes privées de papiers et leurs enfants sont accueillis, quelque part en Ariège, pour partager des moments de repos et de joie.

La guinguette gourmande Au cœur du marché des producteurs locaux se dresse « la guinguette gourmande ». Le principe est simple. Chaque convive compose son menu à la carte auprès des différents stands proposant une petite restauration (viande de veau, brocherie, grillades de saucisses, légumes bios, confits végétaux, fromages de chèvres et de brebis, biscuits, chocolats, miel, pain d'épices, confitures aromatisées au safran.... Sans oublier la bière et le jus de pomme forcément locaux) à déguster sur place en toute convivialité sur les tables mis à sa disposition sous les platanes.A parir de 11h30 l'ambiance musicale et festive sera assurée par Uncle Joe, un duo de reprises mento et calypso. Le mento, ancêtre du ska et du reggae est la musique folk jamaïcaine. Le calypso quant à lui est l’âme de l’île de Trinidad. Composé d'un guitariste chanteur et d'un percussionniste chanteur, le duo toulousain interprète des standards folks Jamaicains et Trinidadiens des chanteurs tels que Stanley Beckford, Count lasher, Harry Belafonte, Jolly Boys, Lord Invader ...Le groupe s’est formé à l’initiative de Benoit Roudel, guitariste/chanteur du groupe Mampy (Reggae Ska Jazz de Toulouse) donc déjà très influencé par la culture caraïbéenne. Léo Bernard, quant à lui, est un percussionniste/chanteur ayant évolué sur des musiques plus « Latines », dans des groupes comme Holimbo (Latin beat) ou Dyade (Flamenco Jazz).

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Les participants au « marché ô initiatives »(liste arrêtée au 15 juin)

le village associatif (salle des fêtes)Accueil paysan : réseau Ariège Haute-Garonne

Amis de la Ruche (les) :animation autour du bien mangerAttac Ariège : éducation populaire, finance, transition énergétique

Chamamuse éditions : illustrateur, livres pour enfantsContrepoids : groupement d'achat

Couserans-Palestine : produits de l'artisanatCultur'aux jeunes : soutien aux initiatives des jeunes du Volvestre

La Renaissance : librairie indépendante ToulouseMarché de Ste Croix : infos, adhésions

Monnaie09 : monnaie locale complémentaire le pyrènePlaying for change Occitanie : financement de création d'écoles de

musiqueRelocalisons/proximités : promotion de la relocalisation de la production

Réseau amap Midi-Pyrénées : information sur les amapsRéveil de la vallée du Volp : randonnées découvertes

Tahaoun : solidarité femmes sans papiersToulouse en transition : résilience du territoires

Tout la-haut : grimpe encadrée dans l'arbre

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le marché des producteurs locaux (extérieur)Ateliers Rénova (les) : jus de pommes, produits transformésBiscuiterie de Léonie : biscuitsBons paniers du Couserans (les) : paniers en circuits-courtsDemalvoisine Laurent : cuisine végétarienneDépann'cuisine : restauration, brocherieFerme de l'Esquarounet : fromages de chèvres et brebis, yaourtsFerme des Brus (la) : fromages et tommes de chèvre bioFleur et Sens : safran, sirop, bulbesFontaine-Simon Isabelle : maraîchage bioGraines del Païs : semences potagèresGrenier à jambons (le) : charcuterie, plats cuisinésLa Cangaille : vaches gascognes en bioLariguet Patricia : tisanes et cosmétiques naturellesL'étoile : viennoiseries biosL'Ortie : association d'éducation à l'environnementMagnin Aline : cristaux, bijoux fantaisie en pierreMaison aux volets rouges (la) : produits transformés, crème de consoudeMes petites douceurs : chocolat et biscuits sans glutenMichelotti Christophe : miel, pollen « marque parc »Parasol (le) : collectif de petits producteursPerche Stéphanie : œufs bio et maraîchagePerlinpainpain : pains bio cuits au feu de boisPollen : pain d'épicesRucher des ânes (le) : miel, bonbons, pain d'épicesSaveurs sauvages (les) : chocolat cru bioSolafrika : cuisine au feu de boisSteph pizzas : pizzasTerrasses de Saleix (les) : safran et sculpture boisTerres de Solan (les) : céréales, cidre, bièresValse à mille brins (la) : vannerie « marque parc »

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Mucus : éloge de la nourriture lenteA l'occasion du la 3e édition du « marché ô initiatives », Mucus, le zine baveux du Caracol social club, entend participer au festin en proposant au menu de son n°6 : un éloge de la nourriture lente. Il y est donc question du mouvement slow food, de cuisson solaire, de marmite norvégienne, mais également du domaine de Portecluse à Campagne-sur-Arize, d'agriculture péri-urbaine avec le collectif Ferm'en terre, de Jean Giono précurseur de la décroissance et aussi du festival Résistances qui fait écho à Mucus avec un éloge de la lenteur...(Version papier disponible sur le marché de Ste Croix – Version PDF téléchargeable sur www.sainte-croix-volvestre.info et par mail [email protected])

Le pyrène sur le « marché ô initiatives » ?La monnaie locale complémentaire d’Ariège s’appellera le Pyrène. C’est le nom d’un coquillage des mers du sud. Les coquillages servent encore de monnaie dans plusieurs régions du monde. C’est aussi celui d’une princesse des temps légendaires, qui nous rappelle que les origines de la monnaie se perdent dans la nuit des temps. Ce nom identifie clairement l’implantation territoriale de notre monnaie, la relation à la nature qui nous environne. Quand les routes principales étaient trop dangereuses, les sentiers et cols pyrénéens ont continué à jouer leur rôle de trait d’union entre les territoires et les hommes. Que notre monnaie soit aussi un lien, un objet de partage.L’association Monnaie 09 pour la mise en place, la promotion, l’administration et la gestion d’une monnaie locale, complémentaire, éthique et solidaire en Ariège, a été déclarée en préfecture en février 2014. Cette monnaie locale complémentaire entend relocaliser l’économie dans le respect de la nature et de l’humain ; créer et partager de la richesse, en faisant circuler la monnaie rapidement et entre tous pour des échanges essentiels: se nourrir, se soigner, se déplacer, communiquer .Le comité de pilotage est au travail pour mettre la monnaie en circulation début juillet au Festival « Résistances » de Foix. Elle se présentera sous la forme billets de 1, 2, 5, 10 et 20 Pyrènes, au taux de conversion de 1 Py pour 1 €. Le Pyrène pourra s’étendre dans l’année à l’ensemble du territoire ariégeois, au gré de son adoption et de son usage par les habitants. Le pyrène en circulation le 20 juillet sur le « marché ô initiatives » ?Si vous voulez en savoir plus, contactez-nous : [email protected]

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