L’O sevatoi e de la digitalisation Odoxa pour Saegus et ...
Transcript of L’O sevatoi e de la digitalisation Odoxa pour Saegus et ...
L’Observatoire de la digitalisation Odoxa pour Saegus et BFM Business
Les Français et les nouvelles méthodes de travail
LEVEE D’EMBARGO : MERCREDI 2 JUIN 2021 – 20H
SONDAGE RÉALISÉ POUR ET
Méthodologie
Recueil
Echantillon
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par internet les du 12 au 21 mai 2021.
Echantillon de 2015 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
parmi lesquels 1 088 salariés.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe,
âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Précisions sur les marges d’erreur
Si le pourcentage observé est de …
Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
3 000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un
sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de
l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc
compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
L’œil du sondeur
Principaux enseignements du sondage
Nouvelles méthodes de travail :
un aller sans retour possible aux yeux des Français et des salariés
- Les trois quarts des salariés sont satisfaits de l’adaptation de l’organisation du travail par leur entreprise durant la crise
sanitaire.
- 58% des salariés ont été accompagnés par leur entreprise pour adopter les nouvelles manières de travailler.
- 60% des salariés ont été informés sur l’évolution de l’organisation du travail.
- 79% des Français et 77% des salariés souhaitent que les entreprises allient présentiel et télétravail une fois la crise
passée.
- Flexibilité (57%), autonomie (47%), confiance (40%) et responsabilisation (37%) : principaux bénéfices de l’alternance
entre présentiel et télétravail.
- Parallèlement, les Français craignent un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle (60%) ainsi qu’une
diminution des échanges informels (60%).
- Pour améliorer cette alternance, les Français préconisent la mise en place de rendez-vous réguliers (49%) ainsi qu’un
meilleur équipement en matériel (45%).
L’œil du sondeur
Synthèse détaillée du sondage (1/4)
Nouvelles méthodes de travail :
un aller sans retour possible aux yeux des Français et des salariés
Les trois quarts des salariés sont satisfaits de l’adaptation de l’organisation du travail par leur entreprise durant la crise sanitaire
La crise sanitaire a placé les entreprises face à une situation sans précédent. Du jour au lendemain, il a fallu adapter l’organisation et les méthodes
de travail pour poursuivre tant bien que mal l’activité malgré les contraintes sanitaires.
Dans ce contexte difficile, les salariés français applaudissent l’agilité de leur entreprise. 75% d’entre eux se disent en effet satisfaits de la manière
dont elle s’est adaptée à la crise sanitaire en matière d’organisation du travail.
Cette satisfaction est partagée par tous, qu’ils soient cadres (79%), professions intermédiaires (72%) ou encore employés (74%) et ouvriers (76%).
58% des salariés ont été accompagnés par leur entreprise pour adopter les nouvelles manières de travailler
Au-delà de l’organisation du travail adaptée à la crise sanitaire, qu’ils jugent satisfaisante, les salariés déclarent aussi avoir été accompagnés par
leur entreprise pour adopter les nouvelles manières de travailler. Entre télétravail, présentiel partiel, nouveaux outils numériques ou logiciels, les
entreprises ont dû former des millions de salariés.
58% des salariés affirment ainsi avoir été accompagnés par leur entreprise depuis un an, même si cela reste perfectible : ils ne sont que 19% à
estimer avoir été « beaucoup » accompagnés.
Logiquement, les cadres (75%), nettement plus concernés, sont encore plus nombreux à avoir bénéficié de cet accompagnement quand 42% des
ouvriers en ont bénéficié.
L’œil du sondeur
Synthèse détaillée du sondage (2/4)
60% des salariés ont été informés sur l’évolution de l’organisation du travail
L’accompagnement ne s’est pas arrêté à la formation aux logiciels ou aux bonnes pratiques de télétravail. Les entreprises pensent aussi à demain et
à leur future organisation du travail.
Et le phénomène est massif : récemment, 60% ont été informés sur le sujet. Parmi eux, 16% ont même été invités à participer à la réflexion sur la
future organisation du travail de l’entreprise.
Encore une fois, ces évolutions concernent davantage les cadres (67%) que les ouvriers (54%).
En d’autres termes, la crise sanitaire a provoqué une révolution du travail qui a poussé la majorité des entreprises à repenser leur organisation. Et
bonne nouvelle, cela correspond aux attentes des Français.
79% des Français et 77% des salariés souhaitent que les entreprises allient présentiel et télétravail une fois la crise passée
La volonté des Français et des salariés est claire et limpide. Ils plébiscitent le développement des méthodes de travail alliant présentiel et
télétravail, même lorsque la crise sanitaire sera derrière nous.
C’est en effet le souhait de 79% et 77% d’entre eux et plus particulièrement des cadres (89%) et des professions intermédiaires (83%). Même les
employés (73%) et les ouvriers (64%) souhaitent majoritairement leur développement.
C’est donc un aller sans retour pour l’organisation du travail. L’économie devra s’adapter sur la durée aux souhaits des collaborateurs. Ces derniers
ne comprendraient pas, par exemple, que leur employeur leur impose un déplacement qui ne se justifie pas ou encore une mission qui pourrait
tout aussi bien être réalisée à distance.
D’autant que les Français (60%) et les salariés (62%) sont convaincus que ce développement est durable. Là encore, c’est plus particulièrement le
cas des cadres (77%).
L’œil du sondeur
Synthèse détaillée du sondage (3/4)
Flexibilité (57%), autonomie (47%), confiance (40%) et responsabilisation (37%) : principaux bénéfices de l’alternance entre présentiel et télétravail
Pour les Français, l’alternance entre télétravail et présentiel a de nombreux avantages.
A leurs yeux, cette organisation permet avant tout davantage de flexibilité (57%). Ces nouvelles manières de travailler sont aussi synonyme de plus
d’autonomie (47%) et donc, de facto, de confiance (40%) et de responsabilisation (37%).
La productivité n’est citée que par 28% des Français et 29% des salariés, et l’innovation est spontanément peu associée au développement de
l’alternance entre présentiel et télétravail par les Français (15%) comme par les salariés (14%).
Les nouvelles méthodes de travail sont davantage associées à l’amélioration du bien-être qu’à la performance économique. Ce n’est pas
surprenant, ce lien est indirect : un salarié heureux dans son travail sera plus performant.
Parallèlement, les Français craignent un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle (60%) ainsi qu’une diminution des échanges informels
(60%)
Interrogés sur les risques engendrés par les nouvelles manières de travailler, les Français et les salariés évoquent aussi en premier lieu les effets
directs sur eux-mêmes.
A leurs yeux, les deux principaux risques sont en effet le déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle (60%) ainsi que le lien entre collègues,
avec la diminution des échanges informels (60%).
Ils craignent aussi une augmentation des plages horaires de travail (40%) avec la disparition de la frontière entre bureau et domicile.
Plus en retrait, la perte de motivation des collaborateurs (31%) et la perte de contrôle des managers (22%) sont des risques moins associés au
développement de l’alternance entre présentiel et télétravail.
L’œil du sondeur
Synthèse détaillée du sondage (4/4)
Pour améliorer cette alternance, les Français préconisent la mise en place de rendez-vous réguliers (49%) ainsi qu’un meilleur équipement en
matériel (45%)
De très nombreuses entreprises réfléchissent à des solutions pour optimiser le développement des nouvelles méthodes de travail en minimisant les
conséquences négatives. La tâche n’est pas aisée tant les effets peuvent être nombreux : motivation des équipes, lien entre collègues,
management, bien-être, performance…
Dans cette réflexion, les Français estiment qu’il faut agir sur plusieurs dimensions et plus particulièrement sur deux points : lien social et
équipement.
Tout d’abord, il faut conserver le lien entre les équipes en mettant en place des rendez-vous réguliers (49%). Il est aussi prioritaire à leurs yeux de
mieux équiper les salariés en matériel pour permettre un travail à distance optimal (45%).
Ils estiment aussi, à des niveaux équivalents, qu’il faut créer un lien de confiance entre salariés et managers (32%), adapter les outils numériques à
toutes les conditions de travail (28%), former les salariés aux outils de travail à distance, créer une charte des bonnes pratiques et des règles à
respecter (25%), améliorer les outils et logiciels (24%) et enfin, former les managers au management à distance (19%).
Emile Leclerc, directeur d’études
L’œil de l’expert (1/2)
David GUEDJ, directeur général et co-fondateur de Saegus
Nous en parlions lors notre précédent sondage : 80% des Français plébiscitent actuellement le télétravail, celui-ciétant la première réponse pour préserver une partie de l'activité professionnelle et donc de l’économie. Pour certainssecteurs, il en devient même la nouvelle norme. Mais quid du monde d’après ?
Ce monde commence à partir du 9 juin, date où la France entamera la troisième étape de son déconfinement :• Sur le plan économique, le plan de soutien mis en place par le Gouvernement est guidé par deux principes : la
progressivité (ne pas débrancher les dispositifs brutalement) et l’adaptabilité (du sur-mesure pour tenir compte dechaque situation).
• Sur le retour physique en entreprise, parmi les mesures attendues, les employés actuellement en télétravailpourraient voir leurs conditions de travail évoluer. Elisabeth Borne, ministre du Travail, a indiqué que cette étapemarquera "la fin du télétravail à 100%", pour ceux qui y étaient « contraints » depuis maintenant plusieurs mois.
Chaque entreprise devra dès lors, définir ses propres modalités selon les attentes de ses équipes, mais égalementselon ses contraintes et son propre contexte économique. Des orientations semblent alors se dessiner, mettant enavant de nouveaux usages, de nouveaux besoins :• Le travail hybride, en tête des préoccupations ou comment faire collaborer de manière efficace et intuitive des
équipes souvent dispersées sur plusieurs lieux (bureaux, domicile, espaces de co-working...). Cette gestion desespaces de travail et l’articulation avec la stratégie immobilière de l’entreprise devient un sujet clé, d'autant queles entreprises ont le devoir de fournir les locaux adaptés (sécurité et santé)
• Des outils numériques adaptés à toutes les conditions de travail. Pour 28% des sondés, il s’agit de leur 4èmepréoccupation quand 24% réclament qu’ils soient améliorés.
• Des outils numériques adoptés : 26% des sondés réclament de la formation.
L’œil de l’expert (2/2)
David GUEDJ, directeur général et co-fondateur de Saegus
Sur ce dernier point, les avis sont plus marqués avec 81% des Français qui estiment avoir été trop peu ou pas du toutaccompagnés par leur entreprise pour adopter ces nouvelles manières de travailler. Ce chiffre est appuyé par 84% quin’ont pas été sollicités ou juste informés de l’évolution de l’organisation des méthodes de travail.
• L’adaptation des organisations et des rythmes de travail : pour 60% des sondés le principal risque identifié à ces nouveauxde modes de travail hybride est bien le déséquilibre entre vie privée et vie professionnelle
• La gestion des organisations, des talents, le management focalisant sur le maintien du lien social et du bien-être àdistance, la sécurisation des bons réflexes managériaux…
Le rapport au travail, les façons de travailler vont donc mutées en profondeur. Cette mutation semble concerner toutes lespopulations / segments de l’entreprise : de l’employé au bureau, jusqu'aux populations sur le terrain.
Comme pour tout changement, en sachant l'anticiper, ce chantier est synonyme d’opportunités car promettrait plus d'agilité,de confiance, d’autonomie : 15% des sondés mentionnent l’innovation et l’agilité comme éléments bénéfiques.
A l’inverse, sans adaptation, le risque de voir arriver les effets négatifs sont élevés, comme mentionnés par les sondés quimettent en avant, le déséquilibre vie professionnelle / vie privée mais aussi la perte d’intelligence collective.
L'occasion est donnée aujourd'hui aux entreprises de se saisir de ce changement pour se ré-inventer, re-penser leurapproche de l'expérience de leurs employés. Les mois passés ont été un test « grandeur nature » sous la contrainte qui devraêtre mis à profit pour trouver les nouveaux modes travail les plus adaptés afin de renouer l'esprit d'appartenance et garantirl'intelligence collective souvent indispensable à sa propre pérennité.
Les résultats du sondage
Satisfaction de la manière dont les entreprises se sont
adaptées à la crise sanitaire en matière d’organisation du travail
Aux salariés
Etes-vous satisfait(e) ou insatisfait(e) de la manière dont votre entreprise s’est adaptée à la crise sanitaire en matière d’organisation du travail ?
Très satisfait(e)
17%
Plutôt satisfait(e)
58%
Plutôt insatisfait(e)
19%
Très insatisfait(e)
5%
(NSP)1%
% Satisfait(e) : 75%% Insatisfait(e) : 24%
Dont :- Cadres : 79%- Prof. intermédiaires : 72%- Employés : 74%- Ouvriers : 76%
Accompagnement de l’entreprise
pour adopter des nouvelles manières de travailler
Aux salariés
Avez-vous été accompagné par votre entreprise pour adopter les nouvelles manières de travailler qui se sont développées depuis un an (télétravail, présentiel partiel, outils numériques, formation aux logiciels…) ?
Oui, beaucoup
19%
Oui, un peu
39%
Non, pas vraiment
24%
Non, pas du tout
18%
% Oui : 58%% Non : 42%
Dont :- Cadres : 75%- Prof. intermédiaires : 60%- Employés : 57%- Ouvriers : 42%
Sollicitation et information concernant l’évolution
de l’organisation des méthodes de travail
Aux salariés
Plus récemment, votre entreprise vous a-t-elle sollicité ou informé sur l’évolution de l’organisation et des méthodes de travail ?
Oui, pour participer à la réflexion
16%
Oui mais uniquement pour vous informer
44%
Non, pas du tout
40%
% Oui : 60%
Dont :- Cadres : 67%- Prof. intermédiaires : 57%- Employés : 64%- Ouvriers : 54%
Souhait de voir les entreprises adapter les méthodes de travail une fois la crise sanitaire passée
Souhaitez-vous que les entreprises adaptent les méthodes de travail pour allier présentiel et télétravail une fois la crise passée ?
Oui, tout à fait
27%
Oui, plutôt
52%
Non, plutôt pas
13%
Non, pas du tout
8%
% Oui : 79%% Non : 21%
Salariés : 77%
Dont :- Cadres : 89%- Prof. intermédiaires : 83%- Employés : 73%- Ouvriers : 64%
Pérennité de l’alternance entre présentiel et télétravail
Et selon vous, le développement de l’alternance entre présentiel et télétravail sera-t-il durable dans les entreprises ?
Oui, certainement
10%
Oui, probablement
50%
Non, probablement pas
35%
Non, certainement pas
5%
% Oui : 60%% Non : 40%
Salariés : 62%
Dont :- Cadres : 73%- Prof. intermédiaires. : 66%- Employés : 59%- Ouvriers : 51%
Bénéfices et risques du développement de l’alternance
entre présentiel et télétravail
Et selon vous, quels seraient les principaux bénéfices de ce développement de l’alternance entre présentiel et télétravail ? 3 réponses possibles
Le total est supérieur à 100 car plusieurs réponses pouvaient être choisies
Et quels seraient selon vous les principaux risques de ce développement de l’alternance entre présentiel et télétravail ? 3 réponses possibles
60%
60%
40%
31%
22%
1%
Le déséquilibre entre vieprivée et vie professionnelle
Diminution des échangesinformels entre collègues
L’augmentation des plages horaires de travail
La perte de motivation descollaborateurs
La perte de contrôle desmanagers
(NSP)
57%
47%
40%
37%
28%
15%
1%
La flexibilité
L’autonomie
La confiance
La responsabilisation
La productivité
L’innovation
(NSP)
Salariés
53%
50%
41%
35%
29%
14%
Salariés
57%
59%
41%
30%
21%
Regard porté sur l’amélioration et le développement de l’alternance entre présentiel et télétravail
Pour améliorer et développer l’alternance entre présentiel et télétravail, faut-il avant tout :3 réponses possibles
49%
45%
32%
28%
26%
25%
24%
19%
1%
Mettre en place des rendez-vous réguliers pourconserver le lien entre les équipes
Mieux équiper les salariés en matériel
Créer un lien de confiance entre salariés et managers
Adapter des outils numériques à toutes les conditionsde travail
Former les salariés aux outils de travail à distance
Créer une charte des bonnes pratiques et des règles àrespecter
Améliorer les outils et logiciels
Former les managers au management à distance
(NSP)
Le total est supérieur à 100 car plusieurs réponses pouvaient être choisies
Salariés
44%
45%
32%
28%
25%
24%
24%
25%