Livret Eleve

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1 Le livret de l’élève

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Livret de l'élève de l'ENSCI-Les Ateliers (École nationale supérieure de création industrielle)

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Le livret de l’élève

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École nationale supérieure de création industrielle (Ensci/les Ateliers) Ministère de la Culture et de la Communication Ministère de l’Industrie Le conseil d’administration de l’Ensci/les Ateliers est présidé par M. Patrick Le Quément, directeur du design industriel Renault. Les informations figurant dans ce document ne sont pas exhaustives et sont données sous réserve des modifications qui pourraient être apportées après son édition. © Ensci/les Ateliers, février 2006.

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Préface Ce livret « européen » de l’élève est une première pour l’École nationale supérieure de création industrielle (Ensci/les Ateliers). Il est une œuvre collective, élaborée par des groupes de travail réunissant des enseignants, des membres du personnel, des élèves qui ont longuement et précisément discuté son contenu, avec une attention à la hauteur de l’enjeu, avec passion parfois. Tout en introduisant l’architecture des « crédits européeens », des « grades », du « supplément au diplôme », il préserve les fondamentaux de l’école, en particulier le cursus individualisé de l’élève, la polyvalence de l’enseignement, à la fois théorique et pratique, en corrélation avec l’apprentissage du projet dans des ateliers encadrés par des designers professionnels. Ce livret s’inscrit dans la volonté affirmée par les États réunis à Bologne en 1999 de bâtir un espace européen de l’enseignement supérieur où les étudiants et les diplômés pourront circuler avec plus de facilité. Ce bel objectif, l’Ensci le fait évidemment sien, elle qui a été inscrite par ses fondateurs – puis dirigée comme telle par leurs successeurs – comme une école internationale. Mais, au début du XXIe siècle, il ne s’agit pas seulement de vouloir répondre à la globalisation économique, aux évolutions du marché de l’emploi, à la circulation élargie des produits. L’ambition d’une école nationale supérieure, dont la réputation s’est forgée grâce aux élèves qu’elle a formés mais également avec les valeurs qu’elle a défendues, est plus haute. Un monde plus fraternel, où simplismes et anathèmes reculeraient, ne se construira qu’à travers la connaissance, la reconnaissance et le respect de l’autre, donc grâce à l’éducation et l’échange. Interroger les cultures, dialoguer, confronter les expériences, telle est la volonté de l’Ensci, qui incite ses élèves à sortir de l’hexagone pour voir et apprendre ailleurs. Demeurer un lieu d’accueil pour des élèves de tous les continents, de toutes les cultures, telle est également la mission d’une école qui croit, à son échelle, encore plus aujourd’hui, à la nécessité de porter un message de tolérance, de diversité et refuse le repli sur soi. Vous voulez devenir designer ? Page après page, ce livret vous montre comment l’élève, tout au long de son cursus à l’Ensci, à la fois apprend, expérimente et crée. Ces trois verbes, ce triptyque, visent à permettre la maîtrise du design, « dessein » et « dessin », sur tous ses territoires, des contemporains à ceux de demain. En ce sens, ce livret n’est pas figé, l’école a évolué depuis 1982 et doit continuer à le faire pour favoriser l’insertion professionnelle de ses diplômés. Toute école est faite pour enseigner. Mais l’Ensci souhaite aussi que chaque élève s’y investisse avec ferveur et enthousiasme, en dialogue harmonieux avec ses camarades, les enseignants, le personnel et qu’en retour l’école lui donne confiance, qu’elle l’aide à se dépasser, qu’elle lui donne des ailes… Après vingt-quatre années d’existence de l’Ensci, ce livret « européen » écrit une nouvelle page de son histoire, celle d’une école forte de ses convictions et résolument ouverte sur le monde.

Emmanuel FESSY

Directeur

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SOMMAIRE PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT DESIGNER / CRÉATEUR INDUSTRIEL LE PROJET PÉDAGOGIQUE

LES CONDITIONS D’ACCÈS LE CURSUS L’articulation du cursus Les phases Les modalités pédagogiques L’harmonisation européenne

La répartition des crédits Le programme semestriel et les validations de phases

La phase diplôme Le calendrier pédagogique annuel

LE PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT

L’Ensci, une formation Les enseignants Les ateliers de projet

Les domaines d’enseignement : - Objets - Images - Territoires - Narrations Les séminaires

LES CENTRES DE RESSOURCES Ateliers Matières Matériauthèque Documentation Photo-vidéo-son Ressources informatiques LES RELATIONS INTERNATIONALES LES RELATIONS ENTREPRISES ET LES PARTENARIATS DESIGNER TEXTILE LE PROJET PÉDAGOGIQUE

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LES CONDITIONS D’ACCÈS LE CURSUS LE PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT MASTÈRE SPÉCIALISÉ CRÉATION EN NOUVEAUX MÉDIAS FONCTIONNEMENT L’ÉTABLISSEMENT ET SES INSTANCES INFORMATIONS PRATIQUES DROITS ET DEVOIRS DES ÉLÈVES L’ORGANISATION INTERNE

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PRÉSENTATION DE L’ÉTABLISSEMENT

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Créée en 1982, l’École nationale supérieure de création industrielle (Ensci) est la seule école nationale supérieure exclusivement consacrée à la création industrielle et au design. Établissement public à caractère industriel et commercial, sous tutelle des ministères de la Culture et de l’Industrie, elle a élargi son offre d’enseignements en 1985 et 1993 avec deux autres formations : l’Atelier national d’art textile (Anat) et un mastère spécialisé création en nouveaux médias. Aujourd’hui, l’Ensci embrasse non seulement les champs de la création industrielle et du design de produit mais aussi ceux du design dans ses multiples applications contemporaines : design numérique, d’espace, de communication, de services… En plus de vingt ans, elle a formé des designers aux profils très variés qui travaillent en indépendants, en agences, dans des entreprises, et dont certains participent à la renommée de notre pays à l’étranger. En plein cœur de Paris, à proximité de la place de la Bastille, l’Ensci occupe un lieu chargé d’histoire : les anciens ateliers du décorateur Jansen qui, de 1922 à 1979, a employé jusqu’à 500 artisans d’art. Le ministère de la Culture a acquis le bâtiment pour y installer l’Ensci et en a assuré la réhabilitation. L’école a gardé l’esprit de ces ateliers tout en s’ouvrant aux technologies contemporaines. La formation s’appuie tout autant sur le travail dans des ateliers bois, métal, plastique, textile que sur l’apprentissage des techniques du numérique, de l’image et du son. Sous certaines conditions, les ateliers sont ouverts sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour permettre aux élèves d’y mener au mieux leurs projets. Apprendre, expérimenter, créer : l’Ensci a fait le pari d’une formation ambitieuse et pluridisciplinaire, théorique et pratique, en corrélation avec l’apprentissage du projet dans des « ateliers » dirigés par des designers professionnels. Celle-ci est basée sur le principe du cursus individualisé pour l’élève. En plus d’enseignants réguliers, l’établissement fait appel à des personnalités extérieures (designers, artistes, industriels, architectes, scénographes, ingénieurs, philosophes, sociologues, historiens de l’art et des sciences, économistes…) pour des conférences ou des « workshops ». Tous les élèves effectuent un stage professionnel obligatoire d’un semestre, en France ou à l’étranger, et un grand nombre d’entre eux se rendent à l’étranger pour un échange universitaire. L’Ensci noue également des partenariats avec des entreprises et des institutions où l’élève apprend à répondre à un cahier des charges défini avec le partenaire. Dans le cadre de sa mission de formation initiale, l’établissement délivre deux formations diplômantes instituées par arrêtés ministériels :

- un diplôme de créateur industriel, - un diplôme de designer textile.

Dans le cadre de sa mission de formation continue, il délivre une formation diplômante : - un mastère spécialisé création en nouveaux médias, accrédité par la Conférence des Grandes Écoles.

L’établissement forme chaque année 250 étudiants de toutes nationalités et a diplômé, à ce jour, 500 créateurs industriels, formé 150 designers textiles et délivré 120 mastères spécialisés création en nouveaux médias. Depuis septembre 2005, l’Ensci a assorti son offre d’enseignements de crédits européens (European Credit Transfer System [ECTS]) pour participer à l’harmonisation européenne des cursus et des diplômes. Les années à venir verront la mise en place d’un secteur de recherche dans la perspective de créer un doctorat.

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DESIGNER / CRÉATEUR INDUSTRIEL

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LE PROJET PÉDAGOGIQUE L’Ensci n’est pas une simple école de « design ». Elle forme certes des designers, mais selon une large définition du métier, afin de répondre aux évolutions de la société dans un monde en pleine mutation, où s’entremêlent la logique du marché, l’expression des besoins et la nécessité de penser l’intérêt collectif. Le travail du designer est de plus en plus prospectif, soumis sans cesse à de nouvelles contraintes qui l’engagent à chercher des réponses sans modèles, des propositions inédites. Son champ est aussi divers que la production elle-même, à l’heure où presque tout est produit dans un processus industriel. Le designer conçoit ainsi des formes extrêmement variées : des objets, des espaces, comme c’est le cas depuis plus d’un siècle, mais également des services, des systèmes, c’est-à-dire les formes de la vie sociale, les contours des gestes du quotidien. Cette diversité s’est accrue avec les technologies numériques, non seulement parce qu’elles bouleversent l’outillage du métier, mais surtout parce qu’elles appellent sans cesse de nouveaux usages, de nouvelles pratiques. L’univers du virtuel a ouvert au design un champ d’application infini. La création industrielle s’inscrit maintenant dans un contexte de grandes incertitudes : économiques, culturelles, écologiques, voire politiques. On ne peut être designer sans en avoir conscience et sans en tenir compte. Que produire aujourd’hui, et comment ? Sans favoriser l’injustice sociale, sans encombrer la vie, sans abîmer la Terre ? De telles questions traversent en permanence la création industrielle et confèrent au design des enjeux empreints de gravité, au designer un statut éthique incontournable. Au-delà des révolutions technologiques, le métier affronte des transformations sociologiques permanentes et d’authentiques problèmes de survie. Il exige ainsi des qualités qui lui sont devenues essentielles : l’esprit critique, le sens de la responsabilité, la capacité d’inventer des stratégies ; la souplesse également, tant les situations diffèrent, d’un bout à l’autre du monde, pour l’exercice professionnel. L’école a donc fait le pari d’une formation marquée par la diversité. Une formation pluridisciplinaire qui s’appuie sur quatre principes : • un recrutement varié des élèves : scientifique, littéraire, artistique ; • un enseignement polyvalent : théorique, pratique ; associé souvent, par des partenariats, au monde des entreprises ; • une pédagogie par projet au sein d’ateliers encadrés par des designers professionnels en activité ; • un cursus individualisé, qui tient compte de la singularité des élèves, qui encourage leur autonomie et leur sens des responsabilités.

C’est ainsi que l’Ensci a réussi, depuis sa création, à former des designers aux profils très variés, ce que l’on mesure au moment du diplôme et surtout en voyant la multiplicité des secteurs où interviennent les anciens élèves, en France et à l’étranger, en entreprise ou en agence, dans le public ou dans le privé.

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LES CONDITIONS D’ACCÈS L'admission à l'école se fait par la voie d'un concours ouvert à tout candidat ayant une très bonne connaissance de la langue française et répondant aux critères suivants : créativité, motivation, sens de l’observation et de l’analyse, capacité de réflexion et de synthèse, et aptitudes relationnelles. La session de concours a lieu en mai/juin. Le guide du candidat et le dossier d’inscription sont téléchargeables sur le site internet de l’école (www.ensci.com) à partir de février. Ces documents sont également disponibles sur place. La rentrée a lieu en septembre. Le concours se déroule en deux temps : - L'admissibilité Elle se fait à partir de l’analyse du dossier des candidats. - L'admission Elle est décidée après une journée d’épreuves individuelles et collectives comportant une réflexion écrite, un exercice d’observation collectif, l’analyse d’un produit industriel, la réalisation d’un objet à partir d’un thème tiré au sort, et des entretiens avec le jury. Durée de la scolarité La durée des études est variable en fonction de la catégorie d’entrée : Catégorie I (Bac toutes séries) : 5 ans d’études, Catégorie II (Bac+2 : DEUG, DUT, BTS) : 4 ans d’études, Catégorie III (Bac+4 et plus) : 3 ans d’études, Catégorie IV ((expérience professionnelle d’au moins 4 ans) : 3 ans d’études minimum. Selon la formation initiale du candidat retenu, le jury du concours peut être amené à prolonger la durée des études, notamment pour la Catégorie III. Contact : Valérie Druet, [email protected]

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LE CURSUS 1. Articulation du cursus Le cursus est géré par semestre et se décompose en trois phases : une phase 1 de découverte, une phase 2 d’approfondissement, dont la durée est variable selon la catégorie d’entrée, et une phase diplôme qui se déroule, dans tous les cas, sur deux semestres.

Phase 1 Phase 2 Phase diplôme Total Nb semestres

Nb semestres Nb semestres Nb semestres

Catégorie I

4 4 2 10

Catégorie II

3 3 2 8

Catégories III et IV

2 2 2 6

2. Les phases La phase 1 Objectifs : découvrir, expérimenter, acquérir Cette phase permet à l’élève de développer des capacités d’analyse, de synthèse, de conceptualisation et d’acquérir un ensemble de connaissances, de pratiques et de techniques sur lesquelles il s’appuiera pour développer une démarche personnelle en phase 2. Au cours de cette phase, les différentes ressources pédagogiques de l’école permettent à l’élève de :

- s’approprier le processus de conduite du projet ; - développer une approche créative à la fois sensible, artistique et technique ; - établir les fondations d’une culture de l’objet avec des références dans tous les champs du design et de la création industrielle (artistique, scientifique, technique, socio-économique…) ; - acquérir des techniques de représentation : dessin, photo, vidéo, volume ; - prendre en compte la faisabilité technologique et économique du projet ; - acquérir de réelles compétences linguistiques, en particulier en anglais.

La phase 2 Objectifs : développer, approfondir, maîtriser L’objectif principal de cette phase est de développer et de maîtriser une démarche personnelle , tout en poursuivant et en approfondissant les acquis de la phase 1. Cette deuxième phase du cursus permet de :

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- développer une pensée théorique et critique ; - acquérir une connaissance des conditions socio-professionnelles de l’exercice du métier de designer ; - approfondir la connaissance du milieu économique et du monde des entreprises privées et publiques ; - maîtriser la communication et la présentation de ses propositions (construction du discours, qualité de l’expression orale et écrite, pertinence et qualité des supports de présentation) ; - maîtriser la pratique de l’anglais dans un contexte professionnel (validation test Toeic).

La phase diplôme Objectifs : se révéler, se positionner, s’affirmer L’objectif principal de cette dernière phase du cursus est de permettre à l’élève, à travers son mémoire et son projet de fin d’études, d’affirmer un positionnement dans le champ du design et de la création industrielle et de démontrer sa capacité à : - développer un regard critique sur son travail ; - identifier une problématique et y apporter une réponse pertinente et innovante ; - maîtriser la qualité de la communication de son travail. 3. Les modalités pédagogiques L’enseignement du design proposé par l’école s’appuie sur trois modes :

- les cours théoriques et pratiques ; - une formation au métier par la pratique du projet encadrée par un designer ; - un stage professionnel.

Les enseignements théoriques et pratiques Les cours théoriques et pratiques permettent à l’élève de renforcer sa culture générale, d’élargir ses références, de développer son esprit critique, d’acquérir la maîtrise des outils professionnels. Ils convoquent des disciplines variées, des sciences humaines aux connaissances les plus techniques, de l’histoire de l’art aux savoir-faire de l’artiste et du designer : dessin, modelage, maquettage, photographie, vidéo, technologies numériques… Les cours donnent aux élèves des connaissances fondamentales, à charge pour eux de poursuivre, par leurs propres moyens, l’exploration des champs auxquels elles appartiennent. Pour certains domaines, l’école propose des « studios de création », qui permettent une aide à l’approfondissement, à la recherche : graphisme, son, image, arts plastiques. Les ateliers de projets C’est dans l’atelier de projet que l’élève apprend – sous la conduite d’un directeur de projet, designer professionnel en activité – dans un premier temps à maîtriser les différentes phases de l’élaboration du projet, puis dans un second temps à développer et affiner une démarche autonome de concepteur. Chaque atelier propose un positionnement et une démarche spécifique mais complémentaire dans les différents champs du design et de la création industrielle allant du produit au service, des matériaux au numérique, de l’espace public à l’espace domestique.

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Le directeur de projet propose un programme chaque semestre. Selon les ateliers, la nature, la durée et le degré de finalisation des projets sont variables. Les projets d’envergure sont souvent menés en équipe. Certains projets sont conduits en partenariat avec des entreprises ou des institutions. L’atelier de projet est un espace collectif où se développe une dynamique de groupe qui stimule la créativité de chacun par l’échange et la confrontation. Les élèves sont regroupés en fonction de leurs objectifs et non par année d’entrée, les nouveaux côtoyant les plus anciens. Les moyens techniques mis à disposition par l’école permettent à l’élève de concrétiser et de communiquer ses propositions. Les stages - Le stage professionnel Il est obligatoire et équivaut à un semestre. Il s’effectue généralement en phase 2. L’équipe pédagogique conseille et oriente les élèves vers des entreprises ou des agences, en France ou à l’étranger. Le stage est une expérience essentielle. Il permet de découvrir le monde du travail et de se familiariser à ses contraintes. À son retour à l’école, l’élève est tenu de rédiger un rapport de stage qui rend compte de la nature du travail effectué et de l’apport de cette expérience. - Le stage universitaire L’école participe à un réseau important d’écoles et d’universités dans le monde qui offre la possibilité aux élèves d’effectuer un semestre à l’étranger. Ce stage universitaire, plutôt destiné aux élèves en phase 1, leur offre la possibilité de se confronter à une autre culture, à d’autres expériences et à la pratique d’une langue étrangère. Contact : Caroline Stupienko, [email protected]

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4. L’harmonisation européenne Le cursus de l’école s’inscrit dans le cadre de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Il applique le dispositif d’ECTS (European Credit Transfer System). Celui-ci permet de rendre lisible, au niveau européen, la spécificité de l’enseignement et le contenu du diplôme. Il vise ainsi à renforcer la mobilité des élèves et des diplômés dans l’Union Européenne. Principes des crédits européens (ECTS) : - des crédits sont attribués à chaque enseignement et activité pédagogique qui font l’objet d’une évaluation par l’encadrement ; - la valeur d’un crédit représente 25 heures de travail ; - le nombre de crédits attribué à un enseignement est basé sur la charge de travail à réaliser ; - la validation d’un semestre dépend de l’obtention de 30 crédits, le nombre des crédits à acquérir définit le nombre d’années d’études ; - l’attribution d’un grade allant de A à FX rend compte de la qualité du travail ; - ces grades figurent dans le « Supplément au diplôme » délivré en fin de parcours, qui facilite la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications. 5. La répartition des crédits Les crédits sont comptabilisés par semestre et par phase et répartis de la manière suivante :

Phase 1 Phase 2 Phase diplôme Total Nb

semestres Nb crédits Nb

semestres Nb crédits Nb

semestres Nb crédits Nb

semestres Nb crédits

Catégorie I

4 120 4 120 2 60 10 300

Catégorie II

3 90 3 90 2 60 8 240

Catégories III et IV

2 60 2 60 2 60 6 180

Répartition des crédits en phase 1 La moitié des 30 crédits nécessaires pour valider le semestre est attribuée au travail effectué dans un atelier de projet. L’autre moitié (15 crédits) est réservée aux enseignements théoriques et pratiques. Dans le cas d’un stage universitaire à l’étranger, l’attribution des 30 crédits se fait selon les modalités en vigueur dans l’établissement d’accueil. Répartition des crédits en phase 2 L’approfondissement d’une démarche personnelle réclame un travail plus important dans les ateliers de projets. Cet investissement se traduit par une répartition différente des 30 crédits du semestre, soit l’attribution de 18 crédits pour le projet et de 12 crédits pour les cours théoriques et pratiques.

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Dans le cas d’un stage professionnel l’attribution des 30 crédits est conditionnée par l’appréciation favorable du tuteur de l’élève au sein de la structure d’accueil et de la remise d’un rapport de stage. Répartition des crédits en phase diplôme Les 60 crédits de la phase de diplôme sont répartis comme suit : 25 crédits pour le mémoire de fin d’études, 25 crédits pour le projet, et 10 crédits pour la soutenance. L’ensemble des crédits est attribué par le jury. 6. Le programme semestriel et la validation des phases 1 et 2 Le programme individuel En application du principe de cursus individualisé, il n’y a pas de programme type établi à l’avance pour l’ensemble des élèves. Pour chaque nouvel élève, dès son arrivée dans l’école, une liste d’enseignements à caractère « fondamental » est établie à la suite d’un entretien d’orientation. Celle-ci pourra être modifiée suivant le déroulement de son parcours. Chaque semestre, l’élève propose, à partir du programme pédagogique, une liste d’enseignements (cours, atelier de projet ou stage) qu’il souhaite suivre. Cette proposition est ensuite validée ou ajustée par une commission d’orientation. Elle fait l’objet d’un « contrat d’études » signé par l’élève et le responsable pédagogique concerné. Ce contrat engage la responsabilité de l’élève. Lorsque l’élève n’a pas atteint le quota de crédits de fin de semestre la commission d’orientation étudie la possibilité de rattraper ce retard (2 ou 3 crédits au maximum) au semestre suivant. Si le nombre de crédits manquants est plus important, la phase est prolongée d’un semestre. La prolongation potentielle de chaque phase est limitée à un semestre. L’inscription aux cours et aux ateliers de projets se fait au service pédagogique, à l’issue des commissions d’orientation. Afin d’assurer une répartition équilibrée des élèves dans les différents ateliers de projets, l’élève doit formuler deux choix. Les commissions d’orientation Elles établissent avec l’élève son programme semestriel d’enseignements. Composition de la commission d’orientation :

- le responsable pédagogique de la phase, - le directeur de projet du semestre, ou son assistant, ou un designer externe dans le cas d’un retour de stage, - un enseignant, - l’assistante administrative et pédagogique de projet, - un élève invité.

Validation des phases Le passage d’une phase à l’autre est sanctionné par un jury de fin de phase, composé de membres internes et externes à l’école. L’élève doit s’assurer qu’il a acquis le nombre de

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crédits suffisants en fonction de sa catégorie au moment du passage d’une phase. L’obtention du nombre de crédits nécessaires donne l’« accès » au jury de fin de phase. Le jury vérifie que les objectifs de la phase sont atteints au vu des appréciations des enseignants, regroupées dans le dossier pédagogique de l’élève. Le jury apprécie la qualité de la présentation (supports et discours) avec l’attribution de 2 crédits permettant de valider le passage dans la phase suivante. À la suite de la validation de la phase, le jury porte une appréciation sur la qualité globale du travail et du parcours (aide aux diplômes, participation à la vie collective de l’école…) avec l’attribution d’un grade, et établit avec l’élève son contrat d’études pour le semestre à venir. En cas de non-validation, le jury fixe avec l’élève une nouvelle échéance qui ne doit pas excéder deux mois. Le jury de fin de phase 1 est l’instance qui valide le passage en phase 2. Composition : - le responsable pédagogique de la phase 1, - un designer externe, - le directeur de projet du semestre, - un enseignant, - un élève invité. Le jury de fin de phase 2 est l’instance qui valide les acquis de la scolarité et déclare l'élève « diplômable ». À la suite de cette validation, l'élève présente le thème et l'axe de recherche de son mémoire de fin d'études, formalisés par écrit et signés par le directeur de mémoire choisi. Composition : - le responsable pédagogique de la phase 2, - le responsable de la phase diplôme, - un designer externe, - le directeur de projet du semestre, - le directeur de mémoire. 7. La phase diplôme Déroulement et échéances Après la validation des acquis de la scolarité par le jury de fin de phase 2, l'élève entre en phase diplôme. Cette phase dure 12 mois, toutes catégories confondues. - 1 mois pour établir le contrat d’études entre le responsable de la phase diplôme et l’élève. Ce contrat définit le déroulement et le calendrier des échéances et fixe les sujets de mémoire et de projet. - 5 mois sont consacrés aux recherches, à la rédaction et à la mise en forme du mémoire, - 5 mois sont consacrés à la réalisation complète d’un projet de création industrielle, - le dernier mois est réservé à la préparation de la soutenance. Les trois composantes du diplôme - Le parcours

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La présentation par l’élève de son parcours doit être révélatrice de la personnalité, des aptitudes, de la distance critique et des prises de position du futur designer. Elle s’accompagne d’un argumentaire reflétant la personnalité de l’élève. - Le mémoire Le mémoire est la réalisation d’un travail de réflexion dans un domaine choisi par l'élève, validé par son directeur de mémoire. L’élève doit démontrer sa capacité à traiter un sujet selon un positionnement personnel et à maîtriser la communication écrite. L’approche et la problématique doivent être celles d’un futur créateur industriel. Le directeur de mémoire est un enseignant, un chercheur ou un expert. Il est choisi par l’élève soit à l’intérieur de l’école soit à l’extérieur. Ce choix est présenté au jury de fin de phase 2 et validé par le responsable de la phase diplôme. - Le projet Le projet de diplôme est la réalisation complète d’une étude de création industrielle à caractère innovant, voire prospectif. L’élève doit démontrer sa capacité à poser une problématique et à y apporter une réponse appropriée et cohérente. Il doit pousser son étude à un niveau de concrétisation qui en démontre la faisabilité. L’encadrement est assuré par un directeur de projet qui est obligatoirement un professionnel : un designer enseignant dans l’école ou une personnalité extérieure reconnue. Le choix de l’élève est validé par le responsable de la phase diplôme. La soutenance La soutenance, d’une durée de 2 h 30, est une communication publique par l’élève de son parcours, de son mémoire et de son projet de diplôme. L’élève, à travers sa soutenance, doit démontrer au jury non seulement ses aptitudes et sa capacité à maîtriser, développer et gérer des projets, seul ou en groupe, mais aussi et surtout à se situer dans les différents domaines et secteurs de la vie professionnelle (publics, privés, recherche) : produits, services, espaces ou médias dédiés aux usagers et aux consommateurs. Le jury de diplôme Critères d’appréciation • D’une façon générale, le jury vérifie et apprécie : - la qualité et la cohérence de la communication, - l’autonomie et le sens de la synthèse du candidat. • Sur le parcours : - la qualité de relecture critique du parcours de formation, - la formalisation du récit qui en est fait. • Sur le mémoire : - la pertinence de la question avancée comme démonstration d’un positionnement, - la méthode et la rigueur avec lesquelles est traitée cette question, - la formalisation et la lisibilité du travail, - l’exposé qui en est fait par le candidat lors de la soutenance.

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• Sur le projet : - la pertinence, la validité et la formalisation de la proposition, - le niveau d’aboutissement. Composition du jury - le président de session, - le directeur de l’Ensci ou le directeur des études, - le responsable de la phase diplôme, - un créateur industriel, - un rapporteur de mémoire. Ces cinq membres constituent le jury permanent d’une session ; ils décernent en fin de celle-ci d’éventuelles mentions ou félicitations. Pour représenter l’élève, le jury est complété par : - son directeur de mémoire, - son directeur de projet, - un invité de son choix, appelé pour sa compétence sur le projet traité. 8. Le calendrier pédagogique annuel Premier semestre : début septembre, mi-février. Deuxième semestre : fin février, mi-juillet. Il n’y a pas de cours programmés pendant la période des fêtes de fin d’année (Noël et Nouvel an), ni pendant les périodes de validation et d’orientation au mois de juillet. Des habilitations Matières sont programmées pendant les trois semaines de validation et d’orientation de février. Les élèves ont la possibilité de prendre une semaine de vacances pendant cette période en fonction de leur planning personnel.

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LE PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS

L’Ensci, une formation Les enseignants Les ateliers de projet . atelier Formes et matières . atelier Local Tools . atelier Expérimentation domestiquée . atelier de Design numérique . atelier Transversal . unité d’Initiatives personnelles Le domaine Objets . h/t : ABCDesign . h/t : Sémiotique du design . h/t : Problématiques du design . h/t : Culture contemporaine . o/p : Modelage (en cours d’élaboration) . o/p : La maquette comme outil de conception . o/p : Bois et procédés . o/p : Les matériaux métalliques . o/p : L’univers des plastiques . o/p : Lumière et couleurs . o/p : Formes et structures . o/p : Analyse de produits . o/p : Matériaux et conception . o/p : Expérimentation matériaux : bois, métal . o/p : Imagerie technique . o/p : Modélisation 3D volumique . o/p : Représentation perspective . o/p : Modélisation 3D surfacique . o/p : Habilitation FAO

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Le domaine Images dessin . o/p : Croquis de nu . o/p : Dessiner, c’est fabriquer . o/p : Rough et Illustrator graphisme . h/t : Graphisme et typographie . o/p : Sensibilisation à la typographie . o/p : Typographie et édition . o/p : Communiquer par l’image . o/p : Mise en page papier . o/p : Mise en page écran . o/p : Studio de création Graphisme photographie . h/t : Qu’entre-t-il dans la photographie ? . o/p : Prise de vue, niveaux 1 et 2 . o/p : Photo/Photoshop vidéo . h/t : Cinéma/vidéo : histoire des images en mouvement . o/p : Habilitation vidéo : capter/monter . o/p : Studio de création Image/mouvement Le domaine Territoires politique . h/t : Modernité, postmodernité . h/t : Problèmes politiques et socioculturels économique . h/t : Comprendre les débats économiques actuels . o/p : Initiation au marketing (en cours d’élaboration) . o/p : Créer son entreprise technologique . h/t : Technologies : enjeux et usages urbanistique . h/t : Formes urbaines et paysagères (en cours d’élaboration) artistique . h/t : Le bureau du doute . o/p : Studio de création Arts plastiques juridique . o/p : Droit d’auteur,dessins et modèles,contrats . o/p : La pratique professionnelle du design

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Le domaine Narrations texte . o/p : L’atelier des mots . o/p : Atelier d’écriture créative, cours de français pour étranger . o/p : Studio de création Théorie (en cours d’élaboration) espace . o/p : Lectures/performances d’artistes son . o/p : Habilitation son . o/p : Studio de création Art et design sonore langue . o/p : Cours d’anglais (en cours d’élaboration) . o/p : Communicating in English Les séminaires . Séminaire de rentrée . Séminaire de diplôme . Séminaires internationaux –––––––––––––––––––––– * o/p : Outils et pratiques ** h/t : Histoire et théories

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L’Ensci, une formation Le cours, l’atelier Le design, comme l’art et l’architecture, exige un enseignement de deux types : apprendre, expérimenter. Ce sont deux voies aussi nécessaires l’une que l’autre pour atteindre une maîtrise et une capacité créative. L’Ensci offre ainsi, à part égale, une formation en atelier et des apprentissages en cours, théoriques ou pratiques. En atelier, il s’agit, dès le début des études, de « faire projet », ce qui est la base même du métier. Pendant quatre ans, l’élève expérimente, sur les sujets les plus variés, la situation de travail qui va être la sienne lors de la vie professionnelle, selon un schéma constant : s’informer, se documenter, réfléchir, laisser venir des intuitions, les vérifier, choisir un parti, esquisser, évaluer des contraintes de tout ordre, maquetter, prototyper, proposer, présenter. Chaque semestre d’atelier de projet convoque de nombreux savoirs dans les champs les plus divers. Une certaine culture du design s’acquiert ainsi par touches successives, par conscience progressive de la transversalité qui en est la marque. Mais cette approche ne suffit pas, trop évanescente, trop vite oubliée si elle reste la seule façon de s’approprier le champ de la création industrielle. Les connaissances fondamentales d’un designer, connaissances intellectuelles et matérielles, ne se gagnent vraiment que par la constance d’un effort étalé dans le temps et par la répétition d’actes élémentaires qui font la base d’une vie de créateur : lire, écrire, dessiner, discuter, théoriser, modeler, façonner, représenter… Ce sont les cours, selon des modalités pédagogiques diverses, qui assurent cette acquisition en profondeur d’une culture du design, laquelle, étant une traversée de tout ce qui a trait aux arts de la forme, apparaît comme un ensemble complexe que l’on découpe en domaines. L’objet, l’image, le territoire, la narration Quatre domaines d’enseignement, de natures différentes. Les deux premiers sont au cœur de la création industrielle, les deux autres en sont la toile de fond. On peut considérer, à l’heure actuelle, que si l’objet, au sens matériel du mot, reste la figure centrale du design depuis plus d’un siècle, son statut et sa place ont fortement changé. L’accumulation des marchandises, le devenir marchand de toute chose, la révolution numérique ont étendu le concept d’objet à des productions autrefois étrangères à la création industrielle. Objets virtuels, espaces, services, interfaces, par exemple, font désormais partie intégrante des finalités du design et appellent de nouveaux contenus de formation, ainsi que des pédagogies inédites. Or ce renouvellement du champ d’application du design ne peut être accessible sans faire le voyage de son histoire, c’est-à-dire revisiter les problématiques et les savoir-faire successifs qui l’ont placé au sein du processus industriel. Penser et former des volumes ; sculpter, construire ; travailler la matière, agencer des matériaux – tels sont encore les passages nécessaires de l’apprentissage du métier, inscrits dans l’offre de cours du domaine « Objets » à côté des techniques les plus contemporaines. L’image constitue un domaine à double titre. D’abord en tant que mode de représentation dominant de notre époque et par conséquent élément clef des moyens d’expression du designer. Ensuite en tant que champ du design depuis que la production d’images est devenue un secteur de création industrielle. Le numérique et les nouvelles technologies de communication ont apporté au designer un élargissement considérable de la profession et l’occasion d’une réflexion renouvelée sur le métier. Il n’existe pas d’objet qui ne soit pas en même temps une image ni d’image qui ne soit un objet industriel. Même l’art, depuis Andy

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Warhol, est questionné par la reproductibilité et par des processus de conception qui rapprochent l’atelier de l’artiste et celui du designer. L’image est donc un domaine incontournable et, là encore, son accessibilité passe par la découverte et l’acquisition d’une culture de l’image, des fresques de Lascaux jusqu’aux écrans du virtuel, en passant par la peinture, la photographie, le cinéma, le graphisme et la vidéo. Une culture et un savoir technique, une maîtrise des outils : le crayon, le pinceau, les ciseaux, la colle, l’appareil photo, la caméra, le logiciel. Tout cela constitue l’offre de cours du domaine « Images ». Le territoire – le territoire d’intervention du designer – est une configuration qui se dessine de manière différente à chaque projet. C’est un entrelacs de questions culturelles, technologiques, sociologiques, économiques, juridiques, politiques, voire philosophiques, qui s’organisent en fonction de la production envisagée : objet ou espace, destination publique ou privée, réalité marchande ou sociétale, innovation ou continuité, usage ou message… Cet entrelacs est d’autant plus difficile à saisir que le design n’est plus seulement le lieu d’une création mais surtout celui d’une négociation entre de multiples instances et partenaires, un art que l’on peut qualifier « art de l’interactivité », au moment même où celle-ci devient non seulement le moteur des nouvelles technologies de communications mais également l’horizon du grand marché planétaire et des formes à venir de la démocratie. L’Ensci a échafaudé un programme de cours qui permet la lecture de la complexité du monde actuel et donne aux élèves des moyens d’affronter une société en pleine mutation. Ce programme est cependant un chantier, et se doit de le rester car, si certaines questions peuvent être abordées avec des savoirs constitués et des méthodes traditionnelles, nombre d’entre elles ne font qu’émerger. Ce sont des interrogations prospectives et les moyens de s’en emparer évoluent d’une discipline à l’autre ; l’intelligence de ce qui affleure est une navigation en quête d’éclaircies qui peuvent venir tout autant des aventures intuitives de l’art que des explorations méthodiques de la science, des sciences humaines comme des sciences dites « dures », de la recherche fondamentale comme de la recherche appliquée. Le programme des cours du domaine « Territoires » évolue donc, pouvant, selon l’actualité de la connaissance disponible et pertinente, s’augmenter des apports de nouvelles disciplines. Pourquoi la narration ? Parce que le design aujourd’hui est toujours le fruit d’un scénario. C’est le contexte méthodologique de la création industrielle. Scénario d’usage qui permet l’intention de projet et scénario de conception qui permet le processus du projet jusqu’à la fabrication. Il est vital, pour un futur designer, d’apprendre à scénariser, et donc de s’emparer pour cela des arts du temps, puisque tout scénario est le développé d’une forme dans la durée. Ces « techniques » du temps sont celles de l’écriture, du son et d’une part essentielle de l’art contemporain, depuis qu’on intègre le spectateur à l’œuvre et que les formes sont de plus en plus des dispositifs à parcourir, des propositions d’itinéraires de sensations et d’idées. L’Ensci offre la possibilité de se doter d’une capacité d’affronter la page blanche, la bande magnétique ou le lieu d’une installation, pour se familiariser avec les notions de récit, de rythme et d’espace qui articulent les éléments d’un scénario. C’est aussi par cette voie que l’on se forme à la communication des projets, qui est également une construction scénarisée, tant dans le discours que dans l’exposition graphique, parfois audiovisuelle. La théorie, la pratique Le design est un métier intellectuel. Il suffit de lire les écrits de ceux qui l’ont fondé ou enrichi pour s’en convaincre aisément. Avancer des concepts, faire des projets en dessinant les contours de l’idée autant que de la matière, tel est l’ordinaire du design. Il faut fortement

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penser pour être designer, d’où de nombreux cours d’histoire et de théorie qui apportent à l’élève les moyens d’apprendre à penser – car ce n’est pas inné, cela s’apprend –, en suivant les chemins explorés, dans tous les domaines enseignés et tout au long de près d’un siècle et demi de création industrielle, pour prendre de la distance et comprendre les conditions de l’apparition des formes, pour saisir la vie de l’esprit qui est au cœur de toute pratique. Histoires et théories du design, donc, mais aussi de l’art, de la photographie, du graphisme et du cinéma, enseignées en parallèle à la pratique de ces champs d’expression. Théorie et pratique sont ainsi indissolublement liées, à l’Ensci, pour assurer une formation qui ne saurait être réelle, profonde, en se passant de l’une ou de l’autre. Présentation, représentation Présenter au client, à l’usager, à la collectivité un travail, un projet, une proposition de design est un moment essentiel du métier. De nombreuses techniques de représentation peuvent se mettre au service de cette étape décisive. Elles sont toutes enseignées à l’Ensci, mais les cours délivrés ne seraient rien sans une pratique personnelle constante, installée définitivement dans la vie du futur designer. Seule cette constance est capable d’apporter une maîtrise de la représentation. Une maîtrise et autre chose : la possibilité même de la créativité. Comme l’écriture quotidienne pour un écrivain, le dessin, tous les jours, avec un crayon ou des outils plus sophistiqués, est une nécessité vitale pour l’artiste et le designer. Il est la matrice de son imaginaire et la voie des idées comme des formes. On enseigne à l’Ensci les bases des techniques jusqu’au niveau où chacun est en mesure de poursuivre seul la lente acquisition d’une virtuosité suffisante pour libérer sa créativité. Cela exige la continuité, ainsi qu’un juste équilibre entre les pratiques : dessins de nu, de volume, d’espace ; esquisse rapide et imagerie technique ; rough et modélisation 3D. Le projet, la recherche Tout atelier de projet est un atelier de recherche. Une recherche d’un genre particulier, rapide, intuitive autant que raisonnée, fort différente de celle qu’on pratique à l’université. L’harmonisation européenne offre une chance d’ouvrir l’école à un niveau supérieur de recherche, pouvant aboutir au doctorat, à condition d’inventer des liens avec les secteurs de la recherche traditionnelle et d’inscrire la culture du projet dans les méthodes établies par les sciences. Il s’agit d’un chantier pour les années à venir, mais rien ne se fera si l’Ensci ne démontre pas, dès à présent, qu’elle est capable de préparer à la recherche dans le cadre des cinq ans d’études pour le grade de master. C’est la raison pour laquelle ont été mis en place des « studios de création » où l’on peut explorer un champ du possible sans les contraintes imposées par le cadre d’un atelier de projet. Il en existe actuellement quatre – pour le son, l’image, le graphisme et les arts plastiques –, en attendant la mise au point d’un studio de création pour les matériaux, ainsi qu’un autre pour la théorie. Ces deux studios sont en phase de préfiguration : le premier avec deux enseignements à base d’expérimentations ; le second avec un séminaire qui prépare les élèves à l’entrée dans la phase diplôme, aux choix des sujets de mémoire et de projet, lesquels sont souvent d’authentiques sujets de recherche. Les studios de création permettent l’approfondissement d’une démarche et une investigation plus grande, plus exploratoire du design, soit en faisant un détour par une discipline connexe qui vient enrichir la réflexion, soit en se concentrant sur un aspect particulier de la création industrielle. Ce sont des outils d’innovation pour la recherche, dans la mesure où l’on y esquisse peu à peu de nouvelles perspectives, de nouvelles méthodes, unissant études et projets, analyses et expérimentations.

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Claude Eveno Directeur des études

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Les enseignants

Nom/Prénom Intitulé e-mail

Aupol Eric Histoire et théories : l’image et l’histoire de la photographie [email protected]

Responsable de la phase diplôme Averland Dominique Séminaire diplôme

[email protected]

Azambourg François Directeur d'atelier de projets [email protected]

Studio de création images

Barani Christian Formes contemporaines de la narration : ciné club, performances, conférences

[email protected]

Bardet Guillaume Assistant designer d'atelier de projets [email protected]

Beautems Dominique Modélisation 3D surfacique [email protected]

Béhar Armand Studio de création : arts plastiques [email protected]

Comprendre les débats économiques Bellivier Muriel Créer et pérenniser son entreprise

[email protected]

Borg-Pisani Nicola Histoire et théories : problématiques du design [email protected]

Boyer Joël Imagerie technique : du crayon au logiciel [email protected]

Cahen Roland Studio de création : son [email protected] Caraës Marie-Haude

Histoire et théories : modernité - post modernité [email protected]

Histoire et théories : problèmes politiques et socio-culturels

Chays Pierre-Yves Histoire et théories : sémiotique du design [email protected]

Cornet Olivier Assistant designer d’atelier de projet [email protected]

Studio expérimentations matériaux : bois et métal Formes et structures Costard Philippe Maquette comme outil de conception du designer

[email protected]

Mise en page papier Mise en page d’un écran

Courbis Françoise Photo/photoshop

[email protected]

Cuvellier Romain Représentation et perspective [email protected] Dayes Céline Assistante designer d’atelier [email protected]

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de projet Dingjian Jean-François Directeur d'atelier de projets [email protected]

Communiquer par l'image : images et sens Typographie et édition Sensibilisation à la typographie

Draaijer Fokke

Studio de création Graphisme

[email protected]

Ego Renaud L’espace de la langue : l’atelier des mots [email protected]

Elemento Nathalie Dessiner c’est fabriquer [email protected]

Evans Helen Assistante designer atelier de projet [email protected]

Fogarty Jem Communicating in English [email protected] Fréchin Jean-Louis Directeur d'atelier de projets [email protected]

Fromentin-Félix Clotilde Assistante designer d’atelier de projet [email protected]

Fronty-Gilles Françoise Atelier d’écriture créative [email protected]

Gaubert Christophe Chef de projet « Unité initiatives personnelles » [email protected]

Gourbeix Julien Histoire et théories : cinéma / vidéo : les images en mouvement

[email protected]

Grimbert Olivier Permanences électricité, électronique [email protected]

Studio expérimentations matériaux : métal Habilitation métal Gugole Didier Matériaux métalliques en création industrielle

[email protected]

FAO Prototypage rapide Matériaux métalliques en création industrielle Analyse de produits Matériaux et conception

Hurter Joël

Modélisation 3D volumique (Solidworks)

[email protected]

Prise de vue photographique niveau 1 et 2 Huyghe Véronique Photo/Photoshop

[email protected]

Jubert Roxane Histoire et théories : graphisme et typographie, histoire et singularité

[email protected]

Kernin Charline L’univers des plastiques [email protected]

Kula Daniel Habilitations plastique et maquette [email protected]

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Lansonneur Pascal Lumière et couleurs [email protected] Studio expérimentations matériaux : bois Habilitation bois Laville Denis

Bois et procédés

[email protected]

Lintz Frédéric Rough & Illustrator [email protected]

Marchandise Jacques-François Histoire et théories : technologie, enjeux et usages [email protected]

Massaloux Laurent Directeur d'atelier de projets [email protected]

Matta Ramuntcho Histoire et théories : le bureau du doute [email protected]

Midal Alexandra Histoire et théories : ABCDesign [email protected]

Droits d’auteur, dessins et modèles, contrats Minvielle Nicolas Pratiques professionnelle du design

[email protected]

Moïse Bernard Directeur d'atelier de projets [email protected] Partouche Marc Séminaire diplôme [email protected] Sauret Sabine Croquis de nu [email protected]

Analyse de produits Tainturier Bruno Matériaux et conception [email protected]

Tissot Sylvie Représenter l’interactivité [email protected] Valty Pascal Encadrement de projets [email protected]

Veigy Cédric (de) Histoire et théories : Qu’entre-t-il dans une photographie ? [email protected]

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Les ateliers de projet Les ateliers, une cartographie du design

Cartographie : « art de dresser les cartes géographiques ». La définition du Littré convient parfaitement à ce qui incombe à l’école : offrir un paysage, une géographie du design. Chaque semestre, il s’agit bien de faire en sorte que l’ensemble des thèmes constitue une carte pour naviguer dans la diversité de la création industrielle. Les ateliers sont positionnés de façon constante par leurs responsables, mais ils ne sont pas spécialisés. À tour de rôle, ils abordent l’un ou l’autre des champs qu’il faut parcourir pour acquérir une formation complète : design d’objet, design d’espace, design de service, design numérique, design global. La carte n’est jamais totalement achevée, c’est un chantier, comme les cartes de France des ingénieurs du XVIIIe siècle, toujours à refaire au fur et à mesure des relevés nouveaux du territoire. Travail personnel demandé à l’élève : le travail sur projet représente 50 % du travail des élèves en phase 1 et 60 % en phase 2. Ce temps est réparti entre un travail encadré et un travail personnel. Modalités d’évaluation : les projets sont évalués par le directeur de projet et son assistant designer lors des séances de présentation publiques en fin de semestre. Crédits ECTS : répartition différenciée, 15 crédits en phase 1, 18 crédits en phase 2. Nature de l’enseignement : pédagogie par projet ; des interventions d’experts et des conférences sont programmées sur mesure en fonction de la nature et des besoins du projet. Calendrier : 1er semestre, de septembre à février, 2e semestre, de mars à juillet. Programmation : semestrielle. Public : la répartition est faite en fonction des recommandations des commissions d’orientation et de la capacité d’accueil de chaque atelier. Nombre d’élèves : 18 à 22.

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Atelier Formes et matières Directeur : François Azambourg Assistante designer : Clotilde Fromentin-Félix Assistante administrative et pédagogique : Véronica Rodriguez Positionnement L’atelier « Formes et matières » propose une réflexion sur les modes de production, ainsi que sur les spécificités relatives aux matières : manipuler, questionner, tester les modes de fabrication de l’objet, prendre conscience et expérimenter les incidences de ces modes sur la forme et l’utilité de l’objet ; questionner les matériaux par une manipulation directe afin d’en apprécier les qualités ; développer les imaginaires formels – aborder la question de la forme par la question de la mise en forme. L’atelier travaille sur le rapport intime entre forme et matière à travers une démarche expérimentale. D’une part, la forme n’est pas indifférente à la matière. La question essentielle posée par le design est : « Quelle forme cette matière veut-elle prendre ? », question ouverte à l’expérience. D’autre part, partir de la matière, voire de la procédure industrielle (de la machine) permet d’explorer tous ses pistes possibles en tant que formes. Ainsi, la forme est le produit d’une fluctuation de l’objet au cours de sa matérialisation jusqu’à la reconnaissance de sa stricte nécessité, plutôt que le résultat d’un choix arbitraire du designer. Dans cette démarche, la forme se conçoit plus qu’elle ne se dessine. Pédagogie La méthode pédagogique se développe selon une approche propre à la recherche. Les différentes étapes du projet sont menées en parallèle avec les ateliers Matières de l’école, appuyées par des visites de sites de production, en collaboration avec des partenaires industriels, et par des rencontres avec de nombreux experts. Dans une première phase, des analyses à partir de documents, d’observations et d’interviews menés sur le terrain permettent le montage de scenarii pour exprimer des positionnements personnels. Dans une seconde phase, les élèves abordent l’expérimentation par la mise en volume, afin de vérifier les hypothèses émises. Une attention particulière est accordée aux finitions, à la représentation et à l’adéquation avec les modes de production inhérents au projet. Une vidéo, des échantillons et des prototypes illustrent à la fois la démarche et la proposition finale.

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Atelier « Local Tools » Directeur : Jean-François Dingjian Assistant designer : Guillaume Bardet Coordinatrice : Myriam Provoost Positionnement L’atelier « Local Tools » est avant tout orienté vers une approche contextuelle du design. Contrairement au mouvement « Global Tools », qui avait comme postulat la tabula rasa, cet atelier propose de prendre en compte la commande et ses multiples contraintes comme point de départ de la conception d’objets. Cette méthode s’applique à tout type de projets, industriel ou non, et a pour but la maîtrise des différentes phases d’un projet de design, la commande devenant un processus de réflexion, une culture du projet. Bien entendu, il ne s’agit pas d’un lieu de simulation d’une agence de design industriel, mais d’un espace de réflexion dans lequel l’élève trouve et affine sa propre méthodologie par la question de la mise en forme. Pédagogie La notion abordée est le design comme mise en forme de la pensée. Par forme, on entend l’interrelation usage/plasticité/ production. Pour cela, sont utilisés tous les outils de conception à disposition, mais avant tout le dessin, interface directe et efficace entre l’idée et sa matérialisation. Les enjeux plastiques seront bien sur abordés comme autant de questionnements sur les formes, leur histoire et leurs motivations.

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Atelier Expérimentation domestiquée Directeur : Laurent Massaloux Assistant designer : Romain Cuvellier Assistante administrative et pédagogique : Margot Casimir Positionnement L'atelier propose de travailler autour du thème général de l'« expérimentation domestiquée ». Ce thème est développé sous deux aspects : l'expérimentation comme processus de création et comme fil conducteur des sujets pour les projets. L'objet issu de cette thématique devient ainsi le médiateur d'une expérience entre l'utilisateur et son environnement. L'environnement domestique peut être alors compris comme un terrain de jeu, où de nouvelles combinaisons entre différentes typologies d'objets sont envisageables. Les notions de mixage fonctionnel, de transfert technologique, d'« esthétique de l'usage » sont alors utilisées comme des notions dynamiques amenant à de nouvelles hypothèses de vie au quotidien. À travers l'expérimentation, l'usager devient actif, créatif et interroge son quotidien d'une façon plus ludique, réflexive et sensible. Pédagogie Une partie importante de l'étude du projet est dédiée à la manipulation de dispositifs : expérimenter des systèmes pour se « bricoler » une pensée. Le bricolage reste un outil de création déterminant. Il est à la fois dynamique et réflexif. C'est aussi un échange actif qui fait prendre conscience de paramètres sensibles (toucher, effet, luminosité…). Il s'agit ainsi de tisser un lien, à toutes les phases du projet, entre l'aspect narratif, le sens, la fonction et la formalisation. Une attention toute particulière est dédiée à la formalisation, à l'aspect plastique de l'objet, ainsi qu’à l’enjeu de sens que cela constitue.

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Atelier de Design numérique (ADN) Directeur : Jean-Louis Fréchin Assistants designers : Helen Evans et Olivier Cornet Encadrement et suivi : Pascal Valty Responsable pédagogique : Sylvie Lavaud Positionnement L'objectif de l'ADN est de « réfléchir » à la pratique et aux espaces d'intervention du design dans la société postindustrielle. Le champ du design numérique appréhende la notion de design dans une approche globale, transversale, culturelle et sensible, s’attachant à la valorisation de la question : « Que produire ? » Le design numérique est une force de proposition et d'innovation qui ouvre la voie à la création de nouveaux objets, de nouveaux services, de nouveaux usages, de nouvelles utopies, de nouvelles transgressions, de nouvelles représentations, de nouvelles matérialités… de nouveaux objets pour une nouvelle industrie, un nouveau design pour de nouveaux objets. C’est un enjeu majeur, car la société de l'information interroge les processus de conception, de fabrication, l'usage et la finalité des objets contemporains. Quel rôle le design va-t-il jouer dans cette société envahie par les « objets virtuels » et les services ? Quelles sont les positions et les propositions du designer ? Pédagogie L'enseignement est organisé afin de permettre à l'élève de construire ses propres expériences et son parcours d'apprentissage dans le cadre d'une pédagogie active contextuelle encadrée : le projet. La culture du projet intègre l’apprentissage des approches conceptuelles – théories, contextes, enjeux et usages – et celui des moyens et outils de mise en œuvre. Savoir penser, savoir faire, savoir faire faire, savoir faire en commun, telle est la démarche de l'atelier de design numérique.

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Atelier Transversal Directeur : Bernard Moïse Assistante designer : Céline Dayes Assistante administrative : Anne-Sabine Henriau Positionnement L’idée de penser le processus industriel en cycle, comme un écosystème, et non plus de façon linéaire, n’est pas, à l’aube du XXIe siècle, une pensée marginale et utopiste. Il n’est plus seulement question d’évoluer vers une approche plus écologique, mais de participer à une industrie responsable, en devenir. Le designer a la possibilité d’aborder la création industrielle avec une « vision stratégique », afin de repenser les processus de production. Cette conception du design permet d’intervenir en profondeur sur l’histoire des produits et de modifier les fondements d’une production fragilisée par la conjoncture actuelle. La refonte des logiques industrielles permet de redéfinir les concepts d’objet et de service au regard des nouveaux usages, des technologies et de leur cycle de vie. Le designer peut intégrer de nouveaux modes d’approche : analyse transversale des usages, évolution des modes de vie, innovation technologique et environnement, mais aussi : rupture des codes et des méthodes d’évaluation. L’expertise du designer réside dans sa capacité à choisir les « outils » les mieux adaptés à une situation, à un produit ou à un service particulier. Pédagogie Les projets sont développés en deux phases distinctes : • 1 - Analyse et culture du thème Avant même de prendre le crayon pour dessiner, l’élève étudie le contexte et aborde toutes les données culturelles, historiques, techniques, sociales… Des rencontres avec des compétences plurielles sont organisées afin de compléter ses connaissances. Fort de ces nouveaux acquis et du recul pris sur le sujet, l’élève développe un regard critique et constructif pour traiter les projets. • 2 - Conception du projet L’élève se positionne et anticipe les nouveaux comportements sociétaux, industriels et culturels autour d’une réflexion prospective sur l’univers du produit et de la marque (existante ou à créer). Il s’interroge sur les enjeux économiques et le développement durable. Les réponses peuvent être très ouvertes, au-delà d’un produit manufacturé : design de services, d’espaces, gamme de produits… L’élève développe une recherche formelle et fonctionnelle sous forme de cahier d’idées (croquis, esquisses). La réalisation de dessins de présentation, d’images 3D et de maquettes lui permet de se confronter à la complexité d’une idée et de sa représentation.

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Unité d'Initiatives personnelles Responsable de projet : Christophe Gaubert Assistante administrative et pédagogique : Margot Casimir Positionnement La scolarité est faite de moments collectifs autant qu’individuels. Elle est rythmée par l’alternance de l’offre pédagogique et des initiatives personnelles. Ces initiatives sont essentielles dans l’apprentissage de l’autonomie et le développement d’une démarche singulière. L’unité a donc pour mission de proposer un terrain d’expérimentation de l’autonomie, un lieu de l’expression individuelle où chaque projet fonctionne comme une « carte blanche ». Pédagogie L’unité donne un cadre et assure un suivi pédagogique aux initiatives de tout ordre conduisant à développer des projets qui privilégient l'approche personnelle. Les éléments initiateurs de projets sont de plusieurs natures. Il peut s'agir d'une thématique libre, permettant soit d'approfondir ou d'affirmer une démarche personnelle, soit d'aborder de nouvelles problématiques ou domaines d'application du design (recherches conceptuelles, esthétiques, techniques …). Ces travaux devront se confronter à une forme de réalité, soit par la recherche d'interlocuteurs spécialisés dans le domaine abordé (internes et externes à l'école), soit en intégrant un sujet de concours ou le développement d'un partenariat comme terrain d'expérimentation appliquée. Les projets fonctionnent sous forme de contrat individuel, où les objectifs ainsi que les moyens sont mutuellement définis. Public : l’unité accueille des élèves engagés pour la durée complète d’un semestre (élèves en phase 2), mais répond aussi aux sollicitations d’élèves inscrits sur d’autres projets et désireux d’être suivis dans des réalisations personnelles annexes (élèves en phases 1 et 2).

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Le domaine Objets Histoire et théories : ABCDesign Alexandra Midal Objectif Qu’est-ce que le design ? Dispose-t-il d’une histoire ? d’un corpus critique et argumenté ? Possède-t-il des spécificités et un champ disciplinaire ? Comment définir ses caractéristiques et ses enjeux ? Existe-t-il une parole, une écriture propre à ses acteurs ? À travers une analyse généalogique des thématiques qui constituent la discipline du design, dans une corrélation entre pratique et théorie, entre réflexion contemporaine et histoire, ce cours répondra à ces questions et montrera de quelle manière les questions soulevées par nos aînés et nos pairs entrent en résonance avec la pratique quotidienne du designer. Programme • Première partie (semestre 1) Qu’est-ce que le design ? • Mécanisation et révolution industrielle • Démocratiser l’excellence et l’élévation du quotidien • Une utopie sociale : l’exemple du Bauhaus • Exposer le privé, éduquer • Le standard et l’œuvre • Le décor et l’ornement • Le mouvement • Le confort • L’ergonomie. • Seconde partie (semestre 2) Mécaniques du corps, du robot au cyborg • Psychologie des couleurs et des formes • Bauhaus, le retour ? • Matériaux 1 : le verre et la transparence • Matériaux 2 : les plastiques • Modernité en crise I • Modernité en crise II • L’antidesign • « Ambiente », habitacles et capsules • Art et design • Vers un nouveau design ? Travail personnel demandé à l’élève : travail de recherche documentaire et de réflexion, en vue d’un travail à remettre en fin de session. Modalités d’évaluation : investissement de l’élève en cours, capacité d’analyse et de distance critique sur le travail produit, évaluation des connaissances théoriques acquises. Crédits ECTS : 3 (1er semestre) et 3 (2e semestre). Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 3 heures chaque semestre. Programmation : annuelle (enseignement à suivre sur 2 semestres). Public concerné : enseignement d’initiation, à suivre en début du cursus. Nombre d’élèves : 20.

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Histoire et théories : Sémiotique du design Pierre-Yves Chays Objectif Donner les bases d’une réflexion transversale sur l’objet, sur sa signification et sur son interprétation. Acquérir le vocabulaire de base de la sémiotique : sens, signes, signifiant, signifié. Le sémioticien intervient comme un partenaire dans les différents processus de création. À travers des cas concrets et des exercices d’application, il s’agit de comprendre comment se forment les objets d’aujourd’hui (terme pris au sens large, allant de l’objet à l’espace), comment ils deviennent des signes et des langages ; et comment le designer peut exploiter ces réflexions dans son travail quotidien. Programme Cinq cours associent théorie et pratique, permettant d’appréhender les méthodologies de compréhension du sens et des signes. À chaque cours, les élèves produisent des applications directes, qui sont discutées en commun. L’objectif est de s’ouvrir à d’autres approches des formes et des fonctions, et de montrer leur opérabilité. Chaque semestre, une thématique nouvelle est abordée, par exemple « les nouveaux sens », « objets, corps et signes ». Travail personnel demandé à l’élève : préparation et finalisation d’un exercice d’application. Modalités d’évaluation : les exercices d’application font l’objet d’un « cahier de travail » avec des commentaires de l’élève ; ce cahier est noté à la fin de la série de cours. Crédits ECTS : 2,5. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 5 séances de 3 h (2 h de théorie + 1 h de TD à la suite). Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 25.

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Histoire et théories : Problématiques du design Nicola Borg-Pisani

Objectif Des problématiques différentes sont abordées chaque semestre. C’est l’occasion d’explorer et de définir les relations entre les procédures conceptuelles, les systèmes de représentation et les processus de résolution. Le suivi est à la fois collectif, pour la partie théorique du cours, et individuel, pendant les travaux dirigés. Programme Chaque thème est abordé de la même manière, à travers les approches suivantes : • Information-communication - Réflexion théorique et critique sur les relations et les effets du design dans et avec les médias. - Design comme medium et/ou interface médiatique. • Forme[s] « L’esprit emprunte à la matière les perceptions d’où il tire sa nourriture, et les lui rend sous forme de mouvement, où il a imprimé sa liberté », écrit Henri Bergson dans Matière et mémoire (1939). La forme est une notion complexe. Concernant le design, elle est omniprésente : c’est une question critique et emblématique. Elle peut exprimer un « style », des intentions esthétiques, les potentialités d’un matériau, une démarche conceptuelle. Le cours est l’occasion d’étudier et de dépasser les taxinomies et les typologies. • Des réalités virtuelles aux virtualités réelles La philosophie scolastique médiévale avait défini le virtuel comme étant ce qui existe en puissance et en acte. Le virtuel représente un ensemble de potentialités conceptuelles. Afin de sortir du schéma simpliste, qui établit généralement une opposition réel/virtuel, la notion de virtuel est étudiée sur les plans philosophique, historique et épistémologique, et ses effets dans la création sont observés. • Non-standard Dans la continuité des trois approches précédentes, un travail sur les perspectives théoriques et pratiques posées par la notion de non-standard. Le non-standard est-il le nouveau leitmotiv de la création industrielle ? En effet, le non-standard reste étroitement lié à la production industrielle, tout en bouleversant les enjeux de celle-ci. Il ne s’agit plus de produire le même objet en série, mais de produire des objets uniques dans la série. Le non-standard affirme le passage radical de l’objet dessiné à l’objet calculé. Travail personnel demandé à l’élève : recherche, lecture, visites d’expositions et de musées. Modalités d’évaluation : réalisation de cahiers de travail pour chacune des thématiques. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances de 3 heures, dont 1 h 30 de TD. Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre). Public concerné : élèves ayant acquis une bonne culture de l’histoire du design. Nombre d’élèves : 25.

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Histoire et théories : Culture contemporaine Nathalie Elemento Objectif

Regarder, prendre connaissance et comprendre doivent être une part essentielle du travail de l’élève : une activité en soi. Développer son sens critique. Apprendre à se situer par rapport au monde dans lequel on vit et comprendre qu'il s'inscrit dans une histoire qu’on ne peut pas ignorer. Développer le réflexe de se documenter. Développer ses connaissances et son goût de la connaissance. Savoir s'exprimer par oral et par écrit à propos d'événements et/ou de rencontres. Programme S’informer et voir : quelles expositions pour quelle vision ? Savoir s'exprimer, le plus tôt possible s'y essayer à l'oral. Savoir s'exprimer par écrit (même brièvement) pour ne pas être totalement au stade de la découverte de l'écrit la veille du diplôme de fin d'études et, par ailleurs, comprendre que cela peut aider à préciser sa pensée. Visites d’expositions, de musées, rencontres de professionnels, conversations, débats d'idées. Travail personnel demandé à l’élève : intégration des notions abordées durant les visites et les séances de réflexion qui s’en suivent. Modalités d’évaluation : contrôle continu, fonction de la participation. Nature de l’enseignement : visites interactives. Crédits ECTS : 3. Calendrier : 10 séances de 3 à 4 h environ. Programmation : semestrielle (thèmes en fonction de l’actualité). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : La maquette comme outil de conception ou La conception assistée par la maquette (CAM) Philippe Costard Objectif La démarche consiste à utiliser la maquette comme un véritable outil de conception et non un faire-valoir lors d’un rendu final. Le but n’est pas d’apprendre à l’élève à faire des maquettes, mais bel et bien d’utiliser différents types de maquettage rapide au cours d’une étude, afin de valider les étapes clefs d’un projet. Une telle étude de créativité avec la maquette permet de réaliser rapidement des formes très complexes à définir géométriquement. L’élève peut se concentrer sur son projet et non sur la définition géométrique à donner pour faire rentrer une modélisation sur un logiciel de conception assistée par ordinateur (CAO). Le rapport à la réalité immédiate (la main, la vue, le toucher, le ressenti, le partage immédiat de ses idées) va devenir primordial. De plus, il devient possible d’imaginer des formes complexes avec beaucoup plus de facilité que dans le dessin : l’intersection de volumes, par exemple, se fait en un coup de cutter dans du carton. Il s’agit d’une pédagogie intuitive et simple pour que l’élève puisse voir en 3D de nombreuses notions de géométrie via son projet. Programme Ce cours s’articule autour de plusieurs aspects d’un projet. 1 - Établir des maquettes d’encombrement techniques. 2 - Savoir réaliser vite et proprement des maquettes d’intention. 3 - La maquette comme outil à tester l’ergonomie. 4 - Maquettes et numérique : une complémentarité harmonieuse. 5 - Maquettes et réalisme. Réalisation à l'échelle 1, afin de tester rapidement le projet. Projet individuel, sujet identique pour tout le groupe afin de mieux comparer et tester les produits entre eux. Travail personnel demandé à l’élève : recherches et expérimentations personnelles. Modalités d’évaluation : réalisation du projet. Crédits ECTS : 3. Nature des enseignements : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : annuelle. Public concerné : à suivre de préférence avant la fin de phase 1. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : Bois et procédés Denis Laville Objectif Différencier les bois et leurs dérivés, connaître leur structure, leur composition et leur utilisation afin de permettre le choix du matériau adéquat, en tenant compte des modes de transformation et de mise en forme, de l’assemblage jusqu’à la finition. Programme Les thématiques suivantes seront abordées au cours des différentes séances : • La forêt : la forêt dans le monde, production actuelle, lieux de production, surface, exploitation forestière, ONF, plantation, choix des essences, scierie, stockage. • Les bois massifs : constitution, circulation de la sève ; composition chimique et organique, étude des coupes, défauts du bois, matériau anisotrope, propriétés mécaniques, résistance, bois amélioré, bois cintré. • Les dérivés du bois : contre-plaqué latté, contre-plaqué multiplis, panneaux de particules, panneaux de fibres, stratifiés et lamifiés, lamellé-collé ; propriétés, résistance, fabrication, utilisations particulières. • L’assemblage massif, assemblage panneaux, construction d’éléments, montage. • Le collage : recherche technique, adhésifs, thermoplastiques, thermofusible, élastomères ; propriétés, utilisations, coûts. • La protection et la finition. Travail personnel demandé à l’élève : approfondissement du cours. Modalités d’évaluation : assiduité, ponctualité, entretien d’évaluation en fin de session. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : semestrielle (semestre 1 ou 2). Public concerné : à suivre de préférence pendant la phase 1. Nombre d’élèves : 15 à 20.

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Outils et pratiques : Les Matériaux métalliques en création industrielle Didier Gugole, Joël Hurter Objectif Découvrir et approfondir la culture de la matière, des caractéristiques des métaux et alliages. Ce voyage technique et culturel permet d’aborder le monde de la métallurgie et des procédés associés. L’objectif est de donner à l’élève les moyens de choix et d’utilisation des matériaux dans le cadre de ses projets : • Reconnaissance des métaux, identification de leurs principales caractéristiques. • Comment utiliser les métaux dans le cadre des projets ; choix des mises en forme et aspect économique. • Amélioration des caractéristiques techniques par les traitements thermiques et les traitements de surface.

Programme • Historique de la métallurgie du fer et du faire. • La fonderie. • Les procédés de mise en forme de la matière. • L’usinage : introduction à l’usinage, produits et demi-produits. • Les procédés d’assemblage et les finitions. Pendant le semestre, visite d’une entreprise maîtrisant une ou plusieurs techniques enseignées dans le cours. Travail personnel demandé à l’élève : approfondissement du cours. Modalités d’évaluation : assiduité et entretien d’évaluation en fin de module. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 6 demi-journées de 4 h. Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : à suivre de préférence pendant la phase 1. Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : L’univers des plastiques Charline Kernin Objectif Prendre connaissance avec les différents plastiques d’un point de vue historique, typologique, économique puis technique. L’objectif est de connaître les plastiques avec leurs qualités et leurs défauts, de pouvoir choisir des matériaux lors des projets de design et de concevoir des pièces d’injection. Programme • Présentation historique et économique : de l’ivoire au PET, en passant par la bakélite, le PVC et le nylon. Un matériau omniprésent, omniperformant et économique. • Qu’est ce qu’une matière plastique, comment est-elle constituée ? de la paraffine au caoutchouc, transparent ou opaque, rigide ou souple ? Des avantages et des inconvénients, une mauvaise réputation, mais tellement magique… • Les différentes familles : comment les reconnaître, du polypro au POM, transparent ou opaque, rigide ou souple ? • Les procédés de mise en œuvre : de l’artisanat à la grande série, creux ou avec des trous, lisse ou grainé. • Les plastiques de qualité courante : polypro, polyéthylène, PVC et polystyrène pour les objets quotidiens. • Les plastiques d’aspect : ABS, surlyn, plexiglass et acétate pour les objets que l’on aime. • Les plastiques techniques : nylon, POM, polycarbonate, PET pour les objets qui ont une vie dure. • Les élastomères thermoplastiques : comment apporter des surfaces « soft-touch » et « caoutchouc » aux objets. • L’injection et ses variantes : bi-injection, co-injection, airmold : tout pour faire des pièces des plus simples aux plus complexes. Programme Présentation sous forme de cours illustrés par des diapositives, des transparents et des échantillons, accompagnés d’une visite d’usine ou de salon selon les opportunités. Travail personnel demandé à l’élève : recherche documentaire d’échantillons avec fiche descriptive. Modalités d’évaluation : assiduité, ponctualité, participation ; test oral à base de questions et analyse de pièces, assimilation des connaissances, raisonnement et analyse. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 5 séances de 4 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : à suivre de préférence pendant la phase 1. Nombre d’élèves : 15 à 20.

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Outils et pratiques : Lumière et couleurs Pascal Lansonneur Objectif La mise en valeur ou la transformation d’espaces ou d’objets par l’utilisation de la lumière et des couleurs est en pleine expansion. C’est un domaine qui fait aujourd’hui partie intégrante des compétences du designer. Ce travail nécessite des qualités créatives et esthétiques. Il demande aussi des connaissances techniques et méthodologiques, ainsi que des pratiques issues de différents domaines. L’objectif est de développer chez les élèves des capacités créatives, esthétiques, techniques, méthodologiques et pratiques dans la perspective de projets utilisant la lumière et les couleurs. Programme • L’histoire et la nature, les domaines d’application de la lumière et des couleurs. • Vision, photométrie, colorimétrie. • Produire de la lumière (énergie et sources lumineuses). • Contrôler la lumière (luminaires, gradateurs, contrôleurs de lumière). • Récepteurs de lumière (personnes, caméras, matières). • Lumière, couleurs et arts plastiques (techniques, méthodes et pratiques). • Lumière, couleurs et spectacle (techniques, méthodes et pratiques). • Lumière, couleurs et audiovisuel (techniques, méthodes et pratiques). • Lumière, couleurs et espaces publics (techniques, méthodes et pratiques). • Lumière, couleurs, espaces intérieurs et design (techniques, méthodes et pratiques). Analyse d’images, rencontres avec des professionnels de la lumière et des couleurs. Travail personnel demandé à l’élève : recherches, réalisations techniques et pratiques. Modalités d’évaluation : travail personnel et/ou collectif. Crédits ECTS : 2,5. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h hebdomadaire. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 15 maximum.

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Outils et pratiques : Formes et structures Philippe Costard Objectif La prise en compte des contraintes structurelles d’un produit lors de sa création doit être considérée comme une démarche créative et non restrictive. Pour jouer avec ces contraintes, il y a des règles que l'on peut combiner à l'infini. Faire des objets résistants oblige à faire des structures légères : ce sont les plus performantes et, de plus, elles donnent naissance à un vocabulaire formel très riche. La forme d'un produit génère une résistance indépendante de la matière qui le constitue. On voit donc l'importance de connaître un minimum de règles pour le futur designer industriel. La bionique structurelle est précieuse. Elle apprend à regarder autour de soi le monde des structures naturelles, qui bénéficient d'un banc d'essai de plusieurs millions d'années. Ce design « naturel » propose un nombre de solutions incroyables, à condition de savoir regarder… Programme Prendre un objet du quotidien qui doit subir des efforts et le réétudier en fonction de ses contraintes structurelles. Une maquette échelle 1 est fabriquée en bristol fin et soumise à des contraintes. Du fait de la fragilité de la matière, l'élève doit réfléchir à bien disposer la matière où celle-ci est réellement nécessaire. Les déformations ou la casse de la maquette sont observées et commentées en temps réel. Ici, la résistance due à la forme dicte sa loi. Très vite, l'étudiant s'aperçoit que l'on peut faire des structures incroyablement résistantes et légères. Un cours théorique, sous forme de diapositives et d'exercices pratiques, donne un vocabulaire de base à l'élève. À la fin du module, celui-ci possède des notions de résistance des matériaux, bases qu’il a expérimentées lui-même avec des maquettes en papier. Travail personnel demandé à l’élève : recherches et expérimentations personnelles. Modalités d’évaluation : validation des maquettes et croquis pendant l’intervention. Crédits ECTS : 3,5. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : annuelle. Public concerné : à suivre de préférence avant la fin de phase 1. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : Analyse de produits Joël Hurter, Bruno Tainturier Objectif Le séminaire « Analyse de produits » propose un voyage en complexité autour de l’analyse in vivo de produits techniques. Il s’agit de briser un tabou : démonter LA machine, en examiner le contenu et les composants, jusqu’à son plus petit corps élémentaire. Le séminaire repose sur une alternance d’interventions et de temps consacrés à l’analyse et à la visite d’un site de fabrication. Les séminaires précédents ont porté sur les machines à laver, les VéloSolex, les machines à coudre, les machines électroportatives… Il s’agit, chaque fois, de : - constater les disparités technologiques : tout n’est pas encore électronique… il faut produire du mouvement… les fonctions que l’on pressentait complexes et obscures sont réalisées par des systèmes simples mais astucieux ; - comprendre les différentes « couches » du produit : structure, peau, composants, électricité, électronique, vitesse, stabilité, équilibrage ; - disséquer (ordre de démontage = ou # de l’ordre de montage), noter (éclatés de principe), classer, faire le point (entendre tel ou tel intervenant développer un point technique) ; - ressentir et comprendre les « temps » du produit : projet, conception, mise au point, fabrication, usage, SAV, destruction/recyclage. Programme Chaque produit analysé est démonté puis remonté entièrement par l’élève. Chaque étape est préparée par des contenus pédagogiques adaptés et commentés par des points techniques réalisés sur le produit lui-même afin d’aider l’élève à : - reconnaître le produit comme une couche de complexités et de savoir-faire ; - apprendre un certain nombre de savoir-faire et de savoir-être face aux produits techniques : analyse, curiosité, mise en perspective… - réviser ou découvrir des processus de fabrication par leur mise en évidence sur pièce finie ; - comparer des productions de type et d’époque différents pour en tirer des conclusions. - accessoirement, remettre le croquis, l’esquisse à l’honneur, comme prise de note ou outil de supposition (imaginer le mécanisme caché avant démontage…). Travail personnel demandé à l’élève : notes, constitution d’un solide carnet de croquis. Modalités d’évaluation : évaluation des notes et du carnet de croquis. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : séminaire. Calendrier : 10 matinées de 2 semaines consécutives. Programmation : annuelle Public concerné : à suivre avant la fin de phase 1. Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Matériaux et conception Bruno Tainturier, Carline Kernin, Joël Hurter, Denis Laville, Daniel Kula Objectif Le cours « Matériau et conception » propose une approche globale du projet. Il s’agit ici, non seulement de re-connaître les matériaux pour leurs compétences spécifiques mais également de les arranger, de les combiner – de concevoir et de structurer pour parvenir à « matérialiser » une idée. Programme Trois projets de 4 semaines (1 projet bois, 1 projet métal, 1 projet plastique), indissociables, à l’issue desquels l’élève a suivi une démarche de conception complète, concrétisée par une série de définitions fouillées (plans, nomenclatures, éclatés) et réalisées sur logiciels 2D ou 3D. Les enseignants sont particulièrement attentifs à lever avec les étudiants la totalité des questions de conception pouvant se poser. Il ne s’agit pas de « jouer » au bureau d’étude mais de proposer aux élèves une expérience d’« intimité » avec l’objet technique, mettant en scène les questions de compromis technique, de cohérence conceptuelle à maintenir dans les étapes de concrétisation, et, pourquoi pas, de perte de maîtrise de l’objet, de mise en difficulté par la complexité technique ou géométrique. Dans ce parcours, la notion de « composant » est très présente. L’intégration des composants, leur interfaçage physique, est en effet un mode courant en conception où l’on évite de réinventer ce qui est proposé sur le marché. Une conception collective est expérimentée : le travail complémentaire de différentes équipes d’élèves est regroupé en fin de projet pour donner la concrétisation globale de l’objet. Travail personnel demandé à l’élève : travail individuel conséquent sur 3 projets. Modalités d’évaluation : assiduité, évaluation des 3 projets rendus. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 12 séances hebdomadaires de 4 h. Programmation : annuelle. Public concerné : élèves ayant suivi le cours d’Imagerie technique (ou niveau équivalent). Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : Expérimentations matériaux : bois et métal Philippe Costard, Didier Gugole, Denis Laville Objectif Acquérir une culture de l’histoire des matériaux en relation avec les projets, aussi bien en design, en architecture, que dans le domaine des machines industrielles. La connaissance du contexte socioculturel d’un matériau permet de mieux comprendre son évolution et son développement. Le monde des matériaux devient de plus en plus complexe et riche pour le designer. Jamais un créateur n'a eu autant de choix pour concevoir et réaliser ses projets, mais le rapport à la matière est souvent absent de l’esprit de l’élève. La « virtualité » donnée par les images hyperréalistes de synthèse laisse entrevoir à l’étudiant une réalisation possible, visible sur un écran. La réalité industrielle montre tous les jours qu’il y a souvent un énorme décalage entre les deux. Il est frappant de constater que, pour beaucoup d’élèves, la notion de matière n’est abordée qu’à la fin du projet, comme un détail. L’élève doit donc acquérir une connaissance concrète des matières par la manipulation, l’expérimentation et la comparaison des matériaux entre eux. Il s’agit de lui donner des outils d’approche (et d’évaluation) lui permettant d’aborder, de manière cohérente et simple, la diversité des matériaux pour en définir le choix dans un projet. Programme Le cours est composé de deux modules indépendants : bois et métal. Chacun est basé sur la manipulation des matériaux et des formes. Dans tous les exercices proposés, une part importante est accordée aux principes de construction dans l’espace, à l’observation des structures et des assemblages naturels et à leur comparaison avec les réalisations artificielles. La morphogenèse est le trait d’union des modules. De nombreux exercices pratiques utilisant des techniques simples peuvent être réalisés : par pliage de l’acier, par thermoformage, par découpe de bois ou par soudure, etc. L’adaptation de la créativité d’un projet et la contrainte physique de la matière appliquée au dit projet permet à l’élève d’en mesurer la faisabilité. L’élève est à la fois dans une position d’expérimentation et de recherche. Travail personnel demandé à l’élève : recherches et expérimentations personnelles. Modalités d’évaluation : globalité du travail, contrôle continu, travail personnel. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : métal le matin, bois l’après-midi ; deux fois 10 séances de 3 h. Programmation : annuelle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 14.

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Outils et pratiques : Imagerie technique : du crayon au logiciel Joël Boyer Objectif Ce cours propose aux élèves de se familiariser avec 3 modes de représentation, afin de leur permettre d’adopter un comportement plus ou moins critique et d’adapter leurs choix en fonction de la nature de l’objet à représenter. Le module regroupe les conventions de représentation traditionnelles : dessin technique, normalisation, perspectives conventionnelles, ainsi que les techniques de mise en volume (rough, perspectives visuelles), le tout avec des techniques informatiques de tracé, de mise en forme, etc. La formation passe par trois logiciels : Xénon, Solidworks et Rhinocéros, tous trois représentatifs des tendances actuelles de l'image de synthèse, filaire, volumique et surfacique. Xénon est un logiciel compatible Mac-PC en trois parties, un outil de plan et deux outils de modélisation, un volumique et un surfacique. Solidworks est un véritable logiciel de conception mécanique, qui fonctionne selon une réflexion à la fois géométrique et constructive, incluant un historique des éléments créés et une procédure différente pour le plan, la pièce et l'assemblage. Programme L'accent est mis sur le « Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? » du plan ou de la modélisation en volume, de la vue ouverte ou des perspectives éclatées. À noter : la validation de cet enseignement (ou compétence équivalente) est demandée pour accéder aux cours suivants : « Matériaux et conception » ; « Habilitation FAO »; « Rough et Illustrator ». Travail personnel demandé à l’élève : pratique individuelle entre deux cours. Modalités d’évaluation : assiduité, contrôle continu. Crédits ECTS : 2,5 (1er semestre) ; 2,5 (2e semestre). Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h chaque semestre. Programmation : annuelle (enseignement à suivre sur 2 semestres). Public concerné : débutant ou faiblement confirmé. Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Modélisation 3D volumique avec Solidworks Joël Hurter Objectif Maîtriser la modélisation volumique de Solidworks, logiciel de génie mécanique. Ses fonctions de transformation en font un outil facile à utiliser, qui permet d’esquisser rapidement des idées, de produire des modèles, des assemblages et des mises en plan. Programme • Maîtriser les principes de conception : esquisser avec Solidworks ; utiliser la géométrie de référence ; créer des fonctions. • Travailler avec des pièces en utilisant des fonctions avancées. • Travailler avec des assemblages. • La mise en plan. • Rubriques spéciales (tôlerie, moules). Après la prise en main du logiciel par la pratique dirigée d’exercices, chaque élève travaille sur la modélisation d’objets proposés ou, éventuellement, librement choisis. Travail personnel demandé à l’élève : exercices d’application entre les séances pour s’approprier le cours. Modalités d’évaluation : assiduité, validation continue sur les exercices proposés. Crédits ECTS : 3. Natures de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : semaine bloquée ou cours hebdomadaire en fonction du planning semestriel. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 10.

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Outils et pratiques : Représentation perspective Romain Cuvellier Objectif Ce cours propose de donner à l’élève des acquis opérationnels, mais aussi culturels. La maîtrise du dessin réclame en effet l’acquisition d’une certaine dextérité, en même temps que la connaissance de règles de base indispensables : - les outils élémentaires de la représentation des objets et des espaces afin que le dessin devienne un outil de communication privilégié. - la visualisation mentale tridimensionnelle. - les interactions existant entre les modes de représentation informatiques actuels et les techniques graphiques classiques. Programme Exercices d’échauffement et de dextérité : • Composition de cercles de différents rayons. • Composition d’ellipses de différentes proportions. • Réseau de lignes verticales et horizontales à angle droit, puis à différents rayons de congé. • Vue axonométrique. • Vue perspective à 1 et 2 points de fuite. • Vue au fish-eye. Exercices de représentation : • Dessiner d’après une photo d’objets ou d’espaces. • Représenter des objets ou des espaces réels : la prise de plans ; le registre forme volumique ; le registre formel surfacique. C’est un programme d’exercices évolutifs, allant du simple dessin d’après photographie jusqu’à des rotations mentales permettant diverses représentations d’un même objet, désormais masqué, dont les plans ont été pris très rapidement au préalable. Éléments méthodologiques : simplifier le réel, en créant un avatar du sujet à représenter, plus facile à concevoir, à figurer, et donc à « manipuler » mentalement, d’où des recherches rapides et efficaces (angle de vue, proportions). Travail personnel demandé à l’élève : entraînement d’application du cours entre les séances. Modalités d’évaluation : l’évaluation continue ; un carnet de croquis compilant les différents exercices proposés mettra en évidence la progression de l’élève. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 à 12 séances (en fonction du planning) de 3 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : enseignement d’initiation, à suivre de préférence en début du cursus. Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : Modélisation 3D surfacique et rendu « photo réaliste » Dominique Beautems Objectif Maîtriser en quelques séances la modélisation d'objets de formes complexes. Réaliser des rendus « photo réalistes », fixes ou animés, de ces objets en travaillant les effets de lumière, de matière, de transparence, de réflexion… Programme À travers un certain nombre d'exercices liés à la modélisation d'objets, les élèves apprennent à utiliser les logiciels Rhinocéros, modélisation volumique/surfacique, et Art'lantis pour le rendu d'images. À noter : ce cours de base permet de passer ensuite à l'utilisation de logiciels de modélisation et de rendu plus complexes, par exemple 3DS Max. Travail personnel demandé à l’élève : pratique individuelle entre les séances. Modalités d’évaluation : réalisation des exercices proposés. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle. Public concerné : élèves connaissant déjà les bases de l'outil informatique (gestion de fichiers, utilisation du réseau…). Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Habilitation FAO Joël Hurter et Simon d'Hénin Objectif Maquettage, prototypage rapide, pièce unique, production non-standard… L'habilitation FAO propose d'appréhender et d'éclaircir la chaîne de fabrication assistée par ordinateur. À travers l'étude synthétique des différentes techniques (polymérisation de résine, frittage de poudre, dépôt de fil, LOM…) et la mise en pratique sur la fraiseuse numérique, sont abordés abordons l'utilité, les enjeux et les implications de la FAO, tant au niveau industriel que dans le cadre de l'école. Programme • Étude des principales techniques de prototypage rapide. • Étude des caractéristiques de l'usinage grande vitesse. • Étude des étapes de la chaîne CAO/CFAO. • Aperçu des limitations des techniques de FAO. • Découverte et initiation au logiciel de parcours d'outils Strategist. • Familiarisation à la fraiseuse numérique. • Découverte et initiation au logiciel de contrôle de la fraiseuse. • Étude et réalisation de pièces « témoin » apportées par les étudiants. • Mise en perspective dans le cadre des ateliers matières. Les cours théoriques alternent avec des exercices de mise en pratique. Travail personnel demandé à l’élève : exercices d’application du cours. Modalités d’évaluation : assiduité indispensable ; travaux dirigés en cours de semaine ; réalisation du parcours d'outils et du fraisage d'une pièce personnelle ; recul critique sur les stratégies employées et les améliorations possibles. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle. Public concerné : l'habilitation n'intègre pas l'apprentissage du logiciel de modélisation 3D volumique Solidworks ; la maîtrise d'un modeleur 3D est donc indispensable. Nombre d’élèves : 8 maximum (pour permettre à chacun de manipuler et expérimenter sur la fraiseuse numérique).

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Le domaine Images Outils et pratiques : Croquis de nu Sabine Sauret Objectif Il s’agit d’acquérir une maîtrise de la représentation à partir de son histoire occidentale. La pose des modèles permet d’affiner le regard. Après deux ou trois séances d’initiation, adaptées au niveau de chaque élève, le cours insiste sur tel ou tel élément fondamental, qui est exploré plus à fond. Les techniques restent simples, il faut maîtriser crayons, fusains et pastels noirs. Dans un deuxième temps, l’élève tente de construire, de créer une image, un dessin, une peinture, une sculpture, un objet. L’étape suivante consiste à approfondir une technique de son choix, en accord avec un projet personnel mettant en œuvre les acquis précédents. Programme C’est la présence des modèles vivants qui rend l’apprentissage du dessin passionnant. Il y a un véritable échange avec le modèle qui est en position de théâtre : il donne ce qu’il est tandis que l’élève donne ce qu’il peut. Les modèles sont d’ailleurs souvent des acteurs ou des danseurs. La variété et les différentes durées des poses permettent un apprentissage très varié. Travail personnel demandé à l’élève : dessiner et observer sa propre production entre les cours pour avoir un recul sur son travail. Modalités d’évaluation : capacité à saisir la structure du corps, à rendre les effets des mouvements, à voir la masse, le volume, et à trouver des solutions pour les dessiner ; capacité à abstraire les formes en fonction de la lumière, à mettre en scène l’espace au service du modèle. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : Dessiner, c’est fabriquer Nathalie Elemento Objectif En même temps qu’il représente, le dessin indique et précise. Il s'agit de donner la possibilité de l'utiliser comme un outil de pensée. Apprendre à dessiner, c'est aussi et en premier lieu apprendre à regarder, à voir. Pour cela, il faut être capable de décrire oralement avec précision et d’utiliser le dessin comme une méthode où doivent coïncider parole, écrit, projet d'intention, ainsi que langages plastique et graphique. À partir de cette capacité mentale de construction et de présentation, il s’agit de trouver les repères (géométriques) utiles à une juste représentation. Programme • La réalisation de tous les dessins est menée en parallèle avec la fabrication d'objets (sans accès aux ateliers matières). Il s'agit d'une mise en pratique simple et rapide (carton, scotch, bouts de ficelle, papier, pliage…). • La « mise en perspective », vue de l'esprit ou du regard ? Mise en évidence des liens nécessaires entre la 2e et la 3 e dimension à partir de notions générales telles que le point, la ligne, le plan, le cadre, le bord, la limite, le contour, mais aussi par l’étude de maquettes, d’objets volume, de mobiliers, de sculptures, avec, comme question centrale, la différence qui les caractérise. • « La partie n'a rien à voir avec le tout » (ou a à voir ?) Déconstruction mentale d'objets : qu'est-ce qu'un objet dessiné, que signifie le re-dessiner ? Dessin en relation avec les modes de construction des objets et des choses. Approche des différents systèmes de représentation : quel dessin pour dire quoi, quelle technique pour dire juste ? Travail personnel demandé à l’élève : entraînement entre les cours. Modalités d’évaluation : progression tout au long des séances. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : de préférence à suivre avant la fin de la phase 1. Nombre d’élèves : 10 à 15.

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Outils et pratiques : Rough & Illustrator Frédéric Lintz Objectif Ce cours s’inscrit tôt dans le cursus de l’élève, pour lui offrir de maîtriser, dès que possible, un mode de représentation, mais aussi et surtout un mode d’expression. Le cours se positionne par rapport à un niveau requis par la profession. Il se focalise sur un domaine très spécifique, à savoir la représentation de projets, d’idées ou de produits via un logiciel vectoriel (Illustrator 9 ou 10). Les objectifs sont les suivants : - sensibiliser les élèves à la représentation de l’objet sous différentes formes comme le rough au marqueur, le croquis d’objets, la perspective, le dessin technique ou la communication d’un projet. - apporter aux élèves une méthodologie de travail dans le choix et l’utilisation d’outils de substitution aux techniques de représentations traditionnelles : dans quels cas s’oriente-t-on vers Illustrator et pourquoi ? Comment faire coexister plusieurs outils (rough traditionnel, modélisation 3D, croquis, etc.) ? - apprendre à gérer la communication d’un projet dans la qualité et dans le respect des délais. - démontrer la multiplicité des approches et des champs d’investigation possibles, tout en soulignant les règles qui les transcendent et que l’on ne peut ignorer. Programme L’élève assimile des connaissances en expérimentant par lui-même les méthodes sur des exercices imposés. • Les 3 premiers cours récapitulent le contexte d’intervention, introduisent le logiciel, puis détaillent les différentes fonctions accessibles par cet outil. • Les trois cours suivants proposent un ou plusieurs exercices visant à confronter les élèves à la réalité de la réalisation tout en garantissant un cadre ciblé dans lequel ils peuvent intervenir. • Enfin, les quatre derniers cours donnent lieu à un travail personnel basé sur un thème reproduisant les contraintes d’un projet, pour mettre à contribution les acquis du semestre. Travail personnel demandé à l’élève : exercice de prise en main du logiciel Illustrator, réalisation de roughs 2D à faire évoluer d'une séance à l'autre. Modalités d’évaluation : assiduité, efforts fournis au cours du semestre, contrôle et évaluation des résultats obtenus en fin de module. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 ou 12 séances (en fonction du planning) de 4 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : élèves ayant suivi les cours « Imagerie technique » et « Représentation de perspective » (ou niveau équivalent). Nombre d’élèves : 10.

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Histoire et théories : Graphisme et typographie : histoire et singularité Roxane Jubert Objectif Ce cours vise à l’acquisition de connaissances historiques et au développement d’un intérêt personnel dans les domaines du graphisme et de la typographie. À travers parcours chronologiques et approches thématiques, il s’agit d’aborder les principales étapes de l’évolution de ces pratiques en Occident aussi bien que leurs dimensions spécifiques – pour acquérir une culture panoramique et comprendre les particularités de ces champs de la création. Avec des sujets tels que : mutations du XIXe siècle, avant-gardes, alphabets expérimentaux, microtypographie, graphisme contemporain, évolution des caractères, etc. L’histoire du graphisme constitue un champ de recherche émergent. Elle est ici envisagée dans une perspective aussi large que possible (incluant largement la typographie et les caractères, les aspects techniques, ou encore le lien avec d’autres pratiques artistiques). La vision d’ensemble laisse régulièrement apparaître des questionnements pointus, propres à ces domaines, et encourage le développement d’un regard averti face à la pratique. Programme Les séances se composent de cours et d’exposés, auxquels peuvent s’ajouter l’accueil d’un créateur ou d’un chercheur, la projection de documents vidéo, une visite à l’extérieur, une documentation spécifique. Chaque élève effectue un exposé (individuel ou collectif), dont la préparation suppose l’engagement de chacun, pour approfondir une réflexion personnelle active, stimuler le partage des connaissances, susciter des discussions élargies, et encourager une vision critique et plurielle. Travail personnel demandé à l’élève : préparation d'un exposé personnel (parfois collectif, selon la volonté des élèves) présenté oralement au cours d'une séance, d'une durée d'environ 20 minutes, aboutissement d’une recherche ciblée. Modalités de validation : note finale associant la qualité de l'exposé avec la présence, l’assiduité et la participation. Crédit ECTS : 2,5. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : tout public. Nombres d’élèves : 15 à 20.

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Outils et pratiques : Sensibilisation à la typographie Fokke Draaijer Objectif Étudier la forme des lettres et la mise en page à travers des exercices pratiques. Apprendre à exercer l’œil, à apprécier la forme dans la 2D. Programme Ce cours fondamental propose à l’élève de découper des formes (lettres, photographies…) et de faire des collages. Il découvre ainsi des formes, des volumes, des compositions, des contre-formes et des relations d’éléments que l’on ne perçoit normalement qu’inconsciemment. L’élève est sensibilisé à la création éditoriale par un travail de gabarit, de mise en page. Le niveau de difficulté progresse avec les exercices. Travail personnel demandé à l’élève : travail de recherche ; les exercices donnés doivent être impérativement imprimés pour être corrigés. Modalités d’évaluation : assiduité, réalisation des exercices et d’une brochure. Crédits ECTS : 3. Nature des enseignements : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : à suivre de préférence en début du cursus. Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : Typographie et édition Fokke Draaijer Objectif Appréhender et comprendre les principes d’ergonomie de la lecture, de l’édition papier et numérique. Acquérir un regard critique à l’égard d’un projet éditorial. Programme À travers différents exercices pratiques, l’élève aborde les principes de création de gabarit, d’élaboration de mise en page et d’étude de différentes polices de caractère. Des apports théoriques alternent avec des exercices pratiques. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles ; les exercices donnés doivent être impérativement imprimés pour être corrigés. Modalités d’évaluation : contrôle continu, travail personnel et présence (plus de 3 absences, même justifiées, entraînent une non-validation, de même qu’une absence injustifiée). Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : avoir obligatoirement suivi le cours de sensibilisation à la typographie et avoir une bonne connaissance du logiciel XPress. Nombre d’élèves : 10 à 15.

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Outils et pratiques: Communiquer par l’image : image et sens Fokke Draaijer Objectif Analyser les signes, les images. Créer de l’image et communiquer par le visuel (pictogramme, photographie, collage, dessin), en utilisant des matériaux différents (feutre, pastel, colle, crayon, peinture). Affiner son regard à l’égard du langage des images. Programme Dans un premier temps et afin de libérer son expression, il est demandé à l’élève de créer de l’image sans aucune contrainte, ni sujet. Dans un second temps, viennent en complément des apports théoriques sur le sens des images, afin de permettre à l’élève de créer des images qui communiquent un ou des messages à partir de sujets donnés. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles ; les exercices donnés doivent être impérativement imprimés pour être corrigés. Modalités d’évaluation : assiduité, appréciation du travail personnel. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 10 à 15.

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Outils et pratiques: Mise en page papier Françoise Courbis Objectif Acquérir les moyens de présenter graphiquement les projets sur support papier et d’intégrer les outils Photoshop, Illustrator, XPress à la démarche, Maîtriser les notions graphiques de base par une initiation adaptée aux préoccupations des élèves, à leurs idées ou projets. Programme Après quelques exercices d'application permettant la maîtrise des logiciels, avec toutes leurs possibilités, il s’agit de concevoir et de réaliser différents « objets de papier » privilégiant le texte, l'image ou mêlant les deux. Le but est de fournir une réponse graphique claire et « efficace », servant le discours et adaptée au contexte de présentation : produit « illustratif » support de présentation (je suis présent) ; produit « démonstratif » à envoyer (je ne suis pas présent). Logiciels : Photoshop, Illustrator, XPress (ou équivalent), plus l'apport image des différents logiciels 3D après calcul d'images ou de plans. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles. Modalités d’évaluation : assiduité, pertinence de la réponse graphique. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : à suivre de préférence avant la fin de la phase 1. Nombre d’élèves : 10.

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Outils et pratiques : Mise en page écran Françoise Courbis Objectif Le but de ce cours est de donner aux élèves les moyens de présenter graphiquement leurs projets sur support numérique. Il s’agit de : - comprendre les spécificités d’un produit écran et apprendre à hiérarchiser les informations. - acquérir une maîtrise des outils informatiques en présentation écran. - maîtriser les notions graphiques de base pour une présentation sur support écran, la notion du temps et de la durée, l’interactivité (en lien ou en complémentarité avec d’autres cours), l’apport du son et de la séquence animée. Programme Après analyse de produits existants, une première prise en main des différents outils et une analyse de leurs posssibilités, conception d’un projet puis réalisation avec le logiciel Dreamweaver ou Flash. Le projet doit être réalisé selon l’une de ces deux typologies de produits : - produit off line : du diaporama à la présentation interactive gravée sur CD. - produit on line : de la page web au site avec présentation animée. À noter : le but du cours étant d’acquérir de la méthodologie de projet et une maîtrise graphique, un seul logiciel est abordé. Pour appréhender Flash et Dreamwearver, il faut suivre deux fois ce cours, qui propose l’un et l’autre en alternance. Travail personnel demandé à l’élève : pratique personnelle entre deux séances de travail . Modalités d’évaluation : évaluation sur les différentes étapes nécessaires à la réalisation du projet et sur les travaux fournis. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : élèves maîtrisant Photoshop et Illustrator. Fortement recommandé pour les élèves en phase 2 et en phase diplôme. Nombre d’élèves : 10.

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Outils et pratiques: Studio de création Graphisme Fokke Draaijer Objectif Le « Studio de création Graphisme » vise à donner la possibilité, pour les élèves ayant démontré un goût, une aptitude à produire des œuvres graphiques, d’améliorer leur maîtrise et d’approfondir leurs recherches en ce domaine. Les derniers travaux sur l’affiche – affiche culturelle ou politique –, réalisés dans le studio, permettent de penser que, pour certains, le design graphique fera un jour partie intégrante de leur vie professionnelle de créateur industriel. Programme Acquisition d’une maîtrise de la communication d'un sujet par la typographie et l'image. Les sujets proposés sont très divers : édition, affiche, signalétique, identité visuelle, logotype, timbre poste, billet de banque, etc. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles ; les exercices doivent être imprimés pour être corrigés. Modalités d’évaluation : assiduité, travail personnel. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : les élèves ayant suivi les cours « Communiquer par l'image », « Sensibilisation à la typographie », « Typographie et édition » et maîtrisant les logiciels Photoshop, Illustrator et Xpress. Nombre d’élèves : 10.

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Histoire et théories : Qu’entre-t-il dans une photographie ? Cédric de Veigy Objectif La photographie n’est pas seulement une opération technique ou une discipline esthétique. Elle a doté les hommes d’une articulation nouvelle à leur milieu. Cette articulation a profondément renouvelé les formes de l’imagination et de l’attestation. L’objectif du cours est de voir comment les hommes ont exploré ce curieux pouvoir de photographier le monde, et comment, en retour, ils ont pris progressivement conscience des propriétés de la photographie sur l’imaginaire humain. Il s’agit d’apprendre à regarder les photographies, autrement dit former l’œil et la parole à distinguer ce qui relève d’un appareillage technique, de circonstances historiques ou d’intentions humaines. Programme • L’évolution du matériel et des dispositions mentales du photographe. • Les paramètres photographiques de l’attestation : détecter et comparer. • Les paramètres photographiques de l’imagination : extraire et intégrer. • Entre attestation et imagination : les exploitations médiatiques de la photographie. L’enseignement, par séances de trois heures hebdomadaires, est découpé en deux parties : un cours de deux heures au pied de l’image, où la parole de l’enseignant apporte des connaissances en œuvrant, telle une voix off, entre le regard de l’élève et les images projetées ; et une heure de travaux dirigés durant laquelle l’enseignant aide les élèves à se repérer dans des questionnements proprement photographiques soulevés par des images qu’ils apporteront. Cette heure permet d’une part d’intégrer le cours en le faisant « fonctionner » et d’autre part de préparer l’oral d’évaluation. Travail personnel demandé à l’élève : approfondissement du cours et préparation des travaux dirigés ; travail de recherche d’images pour de courts exposés. Modalité d’évaluation : oral d’une vingtaine de minutes durant lesquelles l’élève aura à regarder et à commenter une dizaine d’images. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : Prise de vue photographique niveaux 1 et 2 Véronique Huyghe Objectif Acquérir et maîtriser les pratiques et les techniques de la photographie, afin de permettre aux élèves d’être autonomes, tant dans la conception des images nécessaires à la communication de leurs projets, que dans leurs réalisations. Programme Photographier : « par qui, pour qui, pour quoi ? »; comme un acte, un témoignage responsable, dans une volonté de communiquer, voire comme un acte engagé de designer citoyen. • Autour d’une approche ludique de la photographie : l’écriture par la lumière ; la captation de la lumière, le passage de la 3D à la 2D, la projection sur un plan ; la sensibilisation d’un support et la magie de sa révélation en laboratoire, l’effet de noircissement. • Autour de l’histoire : évolution des pratiques, des langages et des techniques. • Autour de l’appareil : fonctionnement d’un boîtier 24x36, d’un boîtier numérique ; les différents paramètres de l’exposition (vitesse, diaphragme, sensibilité) et de leurs conséquences sur l’image (flou de bouger, netteté, profondeur de champ, granulation, etc.) • Autour de la prise de vue et de la lumière : reportage, scénario, prise de vue en studio, la nature morte et le modèle vivant ; apprendre à communiquer avec la lumière, la composition, le cadrage, les formats ; le choix du numérique, de l’argentique ; les mélanges de techniques. • Autour du laboratoire : techniques de développement et de tirage, méthodes de travail ; interprétation du sens donné à la prise de vue et son prolongement dans le laboratoire. • Autour de la diffusion : les supports, les formats, la lisibilité des images ; images et parole, des clefs de lecture des photographies. • Autour d’une réalisation d’élèves : une thématique de reportage est choisie par chaque groupe d’élèves ; ils doivent mener à bien ce travail complet de photographie jusqu’à une présentation finale. Travail personnel demandé à l’élève : préparation d’un reportage thématique. Modalités d’évaluation : sur la base du rendu d’un reportage, acquisition de connaissances et appropriation du médium. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : semestrielle Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 12 maximum.

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Outils et pratiques : Photo/Photoshop Françoise Courbis et Véronique Huyghe Objectif Découvrir la chaîne de conception graphique d’une image photographique numérique, son traitement via Photoshop et son impression. Le cours est une première approche de l’interaction de ces différents outils. L’enseignement est avant tout opérationnel. Il permet d’acquérir des méthodes pour la conception, la réalisation, le traitement numérique, jusqu’à l’impression d’images photographiques destinées à la communication des projets. Programme Autour d’un thème commun, les élèves conçoivent un objet de communication utilisant les différentes techniques qu’ils sont en train d’apprendre. Ils sont assistés, conseillés, et la présentation finale permet de confronter les concepts, les réalisations, ainsi que l’acquisition des connaissances. L’habilitation propose : • une base des techniques de prises de vues en numérique, • les premières manipulations des boîtiers photo numériques, • une initiation au logiciel Photoshop et une acquisition de méthodes de travail. Ouverture vers d’autres enseignements : à l’issue de cette habilitation, pour être autonome, l’élève devra s’inscrire aux cours de photographie, d’édition papier et édition écran. Il pourra enrichir ses connaissances avec des enseignements tels que l’histoire de la photographie, du graphisme. Travail personnel demandé à l’élève : pratique photographique entre deux séances. Modalités d’évaluation : sur la base du rendu d’un objet de communication qui permet de valider l’acquisition des connaissances. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : élèves en début de cursus. Nombre d’élèves : 15.

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Histoire et théories : Cinéma/Vidéo : histoire des images en mouvement Christian Barani, Julien Gourbeix Objectif La représentation du réel est devenue au cours du siècle dernier une question majeure autour de laquelle se sont agglutinés de très nombreux courants, traversés par des enjeux différents. Véritable industrie qui assure richesse, pouvoir et contrôle, le cinéma ouvre aussi sur des chemins de traverse, îles désertes et autres refuges qu’il est important de découvrir. De son côté, la vidéo, elle aussi, ouvre sur un champ qui ne peut se résumer à la machine télévisuelle – le « répondeur automatique » disait Serge Daney –, laquelle, du match de foot à « 9m2 », opère un broyage et brouillage du sens que l’on tentera de désamorcer par l’analyse et la découverte d’autres types d’écriture. L’objectif est d’apprendre aux élèves à mettre en perspective leur problématique liée à la production de formes avec l’histoire du cinéma et de la vidéo, et de développer chez eux une attitude critique face à la production industrielle des images, en découvrant d’autres types d’écritures et de nouvelles formes de représentations. Programme Le cours aborde différents « courants » – primitif, expressionniste, soviétique, réaliste, expérimental, nouvelle vague, direct, néo-réaliste, documentaire – au travers de films de nombreux réalisateurs : Lumière, Méliès, Griffith, Chaplin, Renoir, Epstein, Vigo, Eisenstein, Vertov, Lang, Dreyer, Lubitch, Welles, Hitchcock, Deren, Mekas, Brakhage, Pelechian, Kurosawa, Ozu, Antonioni, Pasolini, Tarkovski, Paradjanov, Godard, Marker, Alvarez, Kramer, Vasulka, Snow, Jost, Viola, Farocki… • Projections et analyses d’extraits de films (dans la mesure du possible, un film sera diffusé en entier à chaque séance). • Lecture de textes théoriques. • Échanges et discussions autour des thématiques abordées. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles. Modalités d’évaluation : assiduité, intéressement et réactivité, capacité d'analyse d'une narration, d'une mise en scène, compréhension d'un système de production. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 3 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : Habilitation Vidéo : capter-monter Christian Barani, Mathieu Foulet Objectif Permettre à l’élève d’obtenir une autonomie dans la production d’un vidéogramme ou d’une installation vidéo. Programme Au cours de cette habilitation, sont abordés : • une rapide histoire de l’art vidéo avec ses enjeux esthétiques et politiques ; • la grammaire du langage des images en mouvement ; • l’analyse du processus de conception/fabrication et son influence sur la production ; • la méthodologie et les bases techniques nécessaires à la réalisation d’un vidéogramme ou d’une installation vidéo (écriture, analyse, utilisation de la caméra vidéo, attitude face au sujet, apprentissage du logiciel de montage final cut pro, intégration de l’image en mouvement dans l’espace…). Travail personnel demandé à l’élève : travail de préparation à la réalisation d’un vidéogramme ou d’une installation vidéo. Modalités d’évaluation : validation en fonction du travail rendu. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle (1 à 2 fois par semestre en fonction du planning). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 10 maximum.

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Outils et pratiques : Studio de création Image/mouvement Christian Barani

Objectif En devenant très rapidement un art à part entière, la vidéo a considérablement élargi le champ de l’image en mouvement, qui n’appartenait qu’au cinéma. Non seulement, elle a trouvé une écriture formelle différente, mais elle est également sortie du « cadre » pour investir l’espace, en faire aussi sa matière et rejoindre ainsi l’« art contemporain », au point de l’envahir. Ainsi, les frontières artistiques sont aujourd’hui floues, les œuvres sans appartenance ferme à une catégorie. Et les auteurs eux-mêmes peuvent être issus d’un monde ou d’un autre : vidéastes, plasticiens, scénographes, designers. Le champ du design est contigu, et parfois mêlé à la création vidéo. Le « Studio de création Image/mouvement » tente de répondre à cette situation en offrant à la fois une formation de base devenue nécessaire, professionnellement, et l’occasion de développer, chez ceux qui en ont la vocation et les aptitudes, les chances d’une voie proprement artistique, intérieure ou parallèle à leur métier. Programme • Expérimenter de nouveaux processus de création, de nouvelles formes de narrations visuelles et sonores dans l’espace. • Mieux définir le futur statut de l’élève, son potentiel de designer, en investissant un nouveau champ. Le travail se déroule en groupe. Chaque semestre, un thème différent est abordé selon un mode expérimental créatif. Travail personnel demandé à l’élève : travail important de recherches personnelles. Modalités d’évaluation : investissement et pertinence des réponses. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours pratique. Programmation : semestrielle. Public concerné : à suivre de préférence en phase 2. Nombre d’élèves : 10 maximum.

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Le domaine Territoires Histoire et théories : Modernité, postmodernité Marie-Haude Caraës Objectif Le postmodernisme prolonge directement la critique destructrice du modèle rationaliste lancée par Marx, Nietzsche ou Freud. Ce qu’on définit par postmoderne pourrait se synthétiser par ces mots : la dissociation complète de la rationalité instrumentale devenue stratégie sur des marchés mobiles et des communautés enfermées dans leur « différence ». Le modernisme affirmait que le progrès de la rationalité et de la technique n'avait pas seulement des effets critiques de liquidation des croyances, des coutumes et des privilèges hérités du passé, mais qu'il créait aussi des contenus culturels nouveaux. Le modernisme a lié rationalisation et individualisme ; ce lien fut rarement mis en cause, y compris par les critiques de l'inégalité sociale et de l'exploitation économique. On réclamait seulement le droit pour tous d'entrer dans un monde moderne, c'est-à-dire à la fois productif, libre et heureux. C'est cette image globale de la modernité qui s'est brisée, après avoir été fissurée par les attaques de tous ceux qui mirent en crise l'idée même de la modernité à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Le sujet du cours est ce passage entre moderne et postmoderne. Programme • Un âge sans idéologies ? • Les intellectuels et l’engagement. • La culture contemporaine, théâtre d'un déclin ou lieu d'une métamorphose ? • Les théories critiques de l'image et de la communication. • Le sexe est-il politique ? • Les controverses sur le travail. • De l’exploitation à l’exclusion : évolution de la critique sociale. • Une nouvelle morale : des droits de l'homme à l’humanitaire ? • La technique et la science en question. • Le phénomène religieux. • De la mondialisation à la globalisation. Travail personnel demandé à l’élève : fiches de lectures, travail écrit. Modalités d’évaluation : appréciation du travail rendu. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 3 h (dont 1 h 30 de TD). Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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Histoire et théories : Problèmes politiques et socioculturels Marie-Haude Caraës Objectif Questionner la démocratie aujourd’hui. Donner des outils intellectuels permettant de structurer solidement la perception de la réalité. L’homme correctement formé sera susceptible d’avoir un esprit ouvert, de percevoir des détails pertinents ou des éléments impalpables, de soupçonner des problèmes là où d’autres ne voient que des évidences. Programme • L'esprit démocratique. • Le libéralisme. • Une nouvelle idéologie : l'individualisme ? • La construction du citoyen. • Le pauvre, un citoyen ? • Évolution de la citoyenneté : le droit de vote des étrangers, la citoyenneté européenne ? • En vertu des grands principes : la citoyenneté d’entreprise. • Une nouvelle force politique : l'écologie ? • Violence et insécurité. • La figure de l’étranger et les nationalismes. • Les mouvements anti-démocratiques. • Le marxisme a-t-il encore un usage ? Travail personnel demandé à l’élève : travail écrit. Modalités d’évaluation : observation critique d’un objet spatial, politique, architectural, culturel, technique. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 3 h (dont 1 h 30 de TD). Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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Histoire et théories : Comprendre les débats économiques Muriel Bellivier Objectif Pouvoir argumenter de manière rigoureuse sur les questions économiques actuelles qui parcourent les médias et les débats politiques et syndicaux (mondialisation, chômage, RTTS). Il s’agit, pour un public de non-spécialistes, de donner les notions de base pour comprendre les enjeux d’un monde du travail dans lequel ils vont devoir, en tant que citoyen, salarié ou chef de leur propre entreprise se frayer un chemin. Programme • L’économie : une science ? • La rationalité économique : construction théorique ou réalité psychologique ? • Qui fixe le prix des marchandises ? • Le travail aujourd’hui : qui travaille, dans quel secteur, dans quelle partie du monde ? • Les théories sur le chômage et la réalité du chômage. • La réduction du temps de travail. • Le modèle fordiste en question. • De Davos à Porto Alegre : quelle mondialisation construire ? • L’Euro : une monnaie unique pour quoi faire ? • Les grands indicateurs économiques (PNB, PIB, VAS) : construction et critique. Chacun des 10 thèmes abordés dans le semestre est traité en deux séances. La première est consacrée à la présentation de la question, à l’explication des notions économiques de référence. Des indications bibliographiques et/ou de réflexion sont fournies, de manière à consacrer la seconde séance à un approfondissement du thème au travers de questions formulées par les étudiants durant la semaine et centralisées par l’un d’entre eux. Travail personnel demandé à l’élève : lectures, approfondissement du cours. Modalités d’évaluation : les élèves choisissent un article du supplément « Économie » du journal Le Monde et en font une présentation écrite, rigoureuse et argumentée d’un point de vue économique. Crédits ECTS : 2,5. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. Programmation : annuelle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 25.

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Outils et pratiques : Créer et pérenniser son entreprise Muriel Bellivier Objectif Etre en mesure de créer et de pérenniser sa propre entreprise tant sur le plan commercial, qu’économique, financier et administratif. Cette fiction permet d’aborder de manière très concrète les questions et de mettre à l’épreuve les représentations que l’on se fait des contraintes administratives, économiques et financières. Programme À la fois théorique et pratique, le cours s’organise en dix séances : • Choisir le statut d’une société. • Comprendre et effectuer les démarches administratives. • Élaborer des prévisions commerciales, économiques et financières réalistes. • Établir son plan de financement. • Chercher et trouver des partenaires fiables et pérennes. • Chercher des aides et/ou des subventions et monter les dossiers des demandes. • Tenir sa comptabilité. • Embaucher un salarié/licencier un salarié. En simulant une création d’entreprise, les élèves sont amenés à préciser leur projet personnel et professionnel. Travail personnel demandé à l’élève : lectures, approfondissement du cours. Modalités d’évaluation : viabilité de l’entreprise fictive, commercialement, économiquement, financièrement, fiscalement. Crédits ECTS : 2,5. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances hebdomadaires de 2 h. Programmation : annuelle. Public concerné : élèves en phase 2. Nombre d’élèves : 20.

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Histoire et théories : Technologies : enjeux et usages Jacques-François Marchandise Objectif Comprendre le contexte d'ensemble des technologies de l'information et de la société en réseau. S’approprier de manière active des connaissances et des problématiques. Approches des usages actuels et futurs. Les « nouvelles technologies » sont une composante de plus en plus déterminante de chaque activité humaine et posent la question d'une révolution rapide, violente et subie. La « société en réseau » soulève avant tout des problématiques de société. En prenant appui sur des domaines d'application concrets, ce cours vise à donner une vision des enjeux de ces évolutions, à permettre d'en identifier les acteurs et les dynamiques. Il est probable que les designers soient parmi les mieux placés pour faire le lien entre l'innovation technologique et les usages, en y apportant l'influx de la création. Le risque, à l'inverse, est que la domination du marketing et l'autorité de la technologie ne le réduisent à la position d'auxiliaire et non d'architecte. Il s'agit donc ici d'« armer » les participants pour les placer en position active. Programme Les domaines traités sont : culture (création, « produits culturels »), économie (modèles économiques, gratuit-payant), le travail, le commerce et les services, l'innovation et le progrès, la solidarité/la fracture/l'accès, les enjeux territoriaux, la cité et la démocratie, les transports et la mobilité, l'habitat et la domotique/immotique. Chaque cours, sauf le premier, donne lieu à un exposé sur l'un des thèmes et enjeux traités. Ils sont mis en ligne après présentation. Suivi individuel et collectif. Travail personnel demandé à l’élève : recherche illustrée de sources et d'iconographies, préparation des exposés hebdomadaires. Modalités d’évaluation : appréciation des exposés hebdomadaires. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public (priorité aux élèves de l’atelier de design numérique). Nombre d’élèves : 20.

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Histoire et théories : Le bureau du doute Ramuntcho Matta Avec Laurie Anderson*, j’ai découvert la construction sonore. Avec Robert Wilson, j’ai découvert certaines notions de scénographie et d’espace. Avec Don Cherry, j’ai découvert une conscience du jazz, de l’improvisation… Avec Brion Gysin, j’ai découvert la narration. Avec Félix Guattari, j’ai découvert le multiple. Avec John Cage, j’ai découvert l’aléatoire. Avec Chris Marker, j’ai découvert la synthèse. Avec la musique, j’ai découvert la complémentarité. Avec mon père, j’ai découvert le « regarder ». Avec mon chat, j’ai découvert le ronronnement. Toutes ces expériences m’ont appris à douter. À douter pour construire mieux. Avec tous ces gens, j’ai appris bien des choses que j’ai envie de partager avec vous. * Si certains de ces noms ne vous disent rien, vous avez bien de la chance : vous allez les découvrir… Objectif Renforcer les forces subjectives des élèves en leur proposant des référents culturels introduits par les musiques et leurs affinités historico-culturelles. La musique tient parfois lieu de boussole dans certains moments de l’existence. En 1919, dans «L’optimisme dévoilé », Tristan Tzara déclare que le seul remède POUR ce qui nous fait du bien et CONTRE ce qui nous asservit c’est notre produit spécial : « L’INTELLIGENCE, en vente partout, toujours ». Pour un élève, quelque chose d’« intellectuel » est parfois quelque chose d’ennuyeux, d’hermétique, voire de carrément rébarbatif. C’est là le nœud même du problème. Il y a comme un brouillage qui semble s’être emparé de la réalité. Et c’est peut-être la perte du sentiment « de multiples possibles » qui inquiète l’élève et le met en résistance. Il se dit : une chose est fun OU intello. Il faut lui apprendre à remplacer le « OU » par « ET ». Programme Des œuvres sonores ayant pour écho des œuvres littéraires et visuelles sont écoutées. Les élèves font des exercices par lesquels ils aiguisent leurs sens critique et plastique. Ils ont à écrire et à dire. Ils découvrent aussi que le son peut être la voix de l’âme des objets qu’ils conçoivent. Travail personnel hebdomadaire demandé à l’élève : formulation écrite précise découlant d’une recherche et d’un rendu « créatif » sur un sujet tiré du cours précédent. Modalités d’évaluation : contrôle, à chaque séance, sur l’évolution personnelle et la capacité de l’élève à affiner ses champs perceptifs, et contrôle, en fin de semestre, sur un rendu collectif. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 15 à 20.

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Outils et pratiques : Studio de création Arts plastiques Armand Behar Objectif Permettre aux élèves, futurs acteurs de l'industrie, de se forger un regard sur les « formes » produites par la société industrielle actuelle, « sur ces nouveaux scénarios peuplés d'objets que l'industrie propose et que l’on parcourt quotidiennement ». Le « studio de création Arts plastiques » s’inscrit dans la continuité d'un courant de l'art qui a fait de l'industrie son principal objet de questionnement. Le travail se fait à partir de concepts, d'approches et d'attitudes puisés dans le répertoire de l'art d'aujourd'hui. Il s'agit de créer une proposition artistique qui questionne la société des services, de la communication et de l'information, de l'industrie culturelle… Ce travail de production est nourri par une analyse de travaux d'artistes des vingt dernières années qui, dans leur démarche, interrogent l'industrie. En effet, les années 1990 ont vu apparaître une nouvelle génération qui, sans renier l'héritage des années 1960 et 1970, a su défricher de nouveaux territoires, des artistes pluri-média qui, dans le sillage de la démarche de leurs prédécesseurs, produisent installation, film, livre, performance, photographie… Le studio aide les élèves à intégrer à leur démarche esthétique de designer des mécanismes contemporains de création de formes. Programme • Recherche de travaux d’artistes des quarante dernières années sur le thème du semestre. Présentation visuelle du résultat de la recherche. • Écriture d’un texte d’analyse formelle et esthétique ; présentation orale. • Réalisation d’un carnet de recherche, sous la forme de grandes feuilles affichées chaque semaine pour présenter l’évolution du travail et permettre d’étudier ensemble le processus créatif en s’attardant sur les différents langages (dessin, texte, photographie…) • À partir de la recherche, conception d’un projet. Cette phase est enrichie d’autres langages : maquette en volume, vidéo, ordinateur… Grande importance de l’économie du projet : faisabilité dans le contexte de l’école, matériel et compétences à disposition. Travail également sur la notion d’exposition : intégration du spectateur et relation au lieu. • Rendu en présence d’un témoin issu du champ de l’art : présentation de la recherche, texte d’analyse esthétique, carnet de recherche grand format, ainsi que le projet réalisé. Chaque semestre, une thématique différente est abordée (thèmes déjà traités : « Les machines folles », « Formes sous influences », « Fiction d’entreprises »). Travail personnel demandé à l’élève : recherche documentaire, réalisation de projet. Modalités d’évaluation : contrôle continu et appréciation de la qualité du travail final. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 15.

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Outils et pratiques : Droit d’auteur, dessins et modèles, contrats Nicolas Minvielle Objectif Apprendre les principes de base du code de la propriété intellectuelle, afin de connaître les droits et les limites qui permettent, dans l’exercice de la profession, d’éviter les pièges. Programme 1 - Droits d’auteur • La genèse du droit d’auteur • Le Code de la PI : le droit d’auteur et le droit des dessins et modèles. • Deux types de droits pour deux visions de la création : le copyright et le droit d’auteur • Différences tant techniques que philosophiques entre les deux régimes. • La pratique du droit d’auteur : les différents modèles de rétribution. • Droits patrimoniaux : implications pour le designer ; jurisprudence pour chaque droit. • Droits moraux : implications pour le designer ; jurisprudence pour chaque droit. 2 - Dessins et modèles • Le concept d’unité de l’art ou le D/M comme outil du droit d’auteur. • La datation : intérêt de la datation durant le process de protection ; l’enveloppe Soleau et le dépôt Artema, comparaison de leurs intérêts respectifs. • Les protections D/M par zone géographique : France, Europe, OMPI. • Le Non Disclosure Agreement (NDA) ou accord de confidentialité. 3 - Contrats • Deux principaux types de contrats : le contrat d’édition et le contrat de licence. • Les clauses principales : cession de droits, responsabilité du designer, mode et date de paiement ; différents types de contrat possibles. • La rémunération : quels honoraires pour quel travail, quelles royalties pour quels produits ? • Quelques clés pour la négociation ; information sur les erreurs les plus courantes à éviter. Le cours, théorique, est largement illustré de cas concrets et réels, qui permettent une meilleure compréhension et assimilation des règles, plutôt complexes à déchiffrer. Travail personnel demandé à l’élève : approfondissement du cours, recherches personnelles. Modalités d’évaluation : des QCM, un exercice pratique et un dépôt éventuel de modèle. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. hebdomadaires. Programmation : annuelle (semestre 1). Public concerné : à suivre de préférence pendant la phase 2. Nombre d’élèves : 20.

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Outils et pratiques : La pratique professionnelle du design Nicolas Minvielle Objectif Familiariser les élèves avec la pratique professionnelle du design, et ce dans différents secteurs : hôtellerie, édition, conseil, etc. Programme • La place du design dans l’entreprise. • La relation agence/client. • Impact du design sur l’entreprise et la marque. • Vie du produit en entreprise, stratégies et gestion de l’innovation. • Consultant en stratégie et designer : des passerelles ? • Rôle du design et de la décoration dans le secteur hôtelier. • Gestion du design dans l’édition. • Étude de cas. • Les bases de la propriété industrielle. • Création de société. • Honoraires et royalties. Le principe est de faire un cours théorique sur chaque thème, puis d’inviter un intervenant qui présente sa pratique, ses relations avec les designers/graphistes, les modalités d’intervention, les problèmes survenant couramment, etc. Travail personnel demandé à l’élève : approfondissement du cours, recherches personnelles. Modalités d’évaluation : des QCM et un exercice pratique. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : cours théorique. Calendrier : 10 séances de 2 h. Programmation : annuelle (semestre 2). Public concerné : à suivre de préférence pendant la phase 2. Nombre d’élèves : 2.

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Le domaine Narrations Outils et pratiques : L’atelier des mots : conception, narration et argumentation Renaud Ego Objectif L’atelier des mots est un séminaire de préparation au mémoire de diplôme. C’est aussi un lieu où se familiariser avec le maniement de cet outil irremplaçable de conception, de création et d’analyse qu’est le langage. Il a pour objectif la maîtrise d’un texte long par les élèves. C’est pourquoi il s’attachera à l’étude des mécanismes de construction et d’articulation sans lesquels un texte se délite après quelques pages. Ce faisant, il stimulera le processus d’analyse que met en œuvre tout projet, en l’inscrivant dans une démarche narrative et réflexive. Programme Le cours se compose d’un cours théorique, où sont abordés les principaux aspects de la narration et de l’argumentation, et d’un atelier pratique, qui vise à encourager des démarches originales d’écriture. • Cours théorique : autour de l’idée de « création », telle qu’elle se développe dans des champs artistiques et scientifiques variés, seront interrogées les notions de question, de processus et de trajectoire. Des situations concrètes d’étude seront offertes aux élèves. Elles seront tirées de la littérature, de la philosophie et de l’art, ou feront appel à l’étude comparée des mécanismes d’exposition d’une intrigue, dans le champ du cinéma (scénario), de la littérature (récit) ou de la pensée argumentative (plan). On sera particulièrement attentif au concept de « montage », qui permet de penser ensemble des constructions différentes, et à la logique que mettent en œuvre, chacun à sa façon, l’argumentaire et le récit.

• Atelier d’écriture : il vise à une connaissance expérimentale de ce dont la théorie s’approche mais qu’elle ne saurait éprouver : l’autonomie relative de l’écriture. Entre réflexion et intuition, celle-ci est douée d’un pouvoir d’invention (le surgissement d’un nouvel inconnu) autant que d’une capacité d’expression d’idées ou de situations préconçues (mise en forme d’un plan). Travail personnel demandé à l’élève : 1 h minimum de travail d’écriture personnelle entre chaque séance. Modalités d’évaluation : rédaction d’un texte de création de 10 à 15 pages, « essai » ou « récit » ; seront pris en compte l’originalité du questionnement, la qualité de l’écriture, la recherche documentaire et/ou la précision imaginaire des textes proposés. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : apports théoriques et travaux dirigés. Calendrier : 12 séances de 4 h. Programmation : semestrielle. Public concerné : phase 2 et phase diplôme en priorité (mémoire). Nombre d’élèves : 12 à 15.

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Outils et pratiques : Atelier d’écriture créative, cours de français pour étrangers Françoise Fronty-Gilles Objectif Oublier les expériences scolaires douloureuses, évacuer les a priori, renoncer à l’excès d’autocensure, se fier à son imagination et oser associer l’écrivain fantaisiste et l’écriveur sérieux qui cohabitent en soi. Utiliser la contrainte comme ferment de créativité. Pour tous, aborder le travail de rédaction, et particulièrement la phase du mémoire de fin d’études, fort d’une maîtrise et du goût de l’écrit. Pour les participants de langue maternelle non francophone, s’entraîner à la créativité en langue étrangère, découvrir des éléments de la culture française. Ne pas se laisser couper le verbe sous le pied… Programme Le processus d’écriture est balisé par des phases successives : • des déclencheurs d’écriture (de type OuLiPo) : découverte d’un texte, contraintes sur la forme, propositions ouvertes sur une image, un souvenir, l’imaginaire… • l’écriture individuelle ou collective. • un temps d’échanges durant lequel sont favorisés le partage et la rigueur, la recherche de l’adéquation entre l’idée et son expression, la structuration de l'écrit. Travail personnel demandé à l’élève : 1 h hebdomadaire en moyenne de rédaction de textes et, en fin de session, mise en forme du travail du semestre. Modalités d’évaluation : en fin de semestre, les productions sont mises en forme et font l’objet d’une évaluation sur la valeur textuelle, la qualité de la langue, le respect et la mise en évidence des consignes, la présentation matérielle. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours théorique et pratique. Calendrier : 10 séances de 4 h hebdomadaires. Programmation : semestrielle. Public concerné : stagiaires étrangers (niveau intermédiaire en langue française). Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Formes contemporaines de la narration : lectures/performances d’artistes programmation Christian Barani et Frédéric Dumond Objectif Le cycle de lectures/performances « Extension » se veut en rapport avec ce que travaille le designer. C'est-à-dire la manière dont l'appréhension d'un problème, d'une idée, d'une commande est traitée pour aboutir à un objet (au sens large), qui se définit alors comme réponse et en même temps comme forme singulière, appropriée, comme une interface subtile entre l'idée/le problème de départ et sa matérialisation – et ce quelle que soit la forme que cette dernière prend et le domaine où elle se diffuse (services, objets, mobilier, etc.). Par les pratiques artistiques qui s’y déploient, « Extension » vient dialoguer avec les processus de conception du designer. Ces mises en forme du langage proposent aux élèves d’écouter/voir des narrations et des représentations contemporaines. Une découverte nécessaire pour enrichir leur rapport à l’écriture, à la notion de scénarisation. Les textes présentés investissent l’espace, sont mis en son, en image, en temps. La multiplicité des interventions des personnalités invitées témoigne du décloisonnement actuel des disciplines. Les écrivains, les plasticiens, les poètes ont en commun de travailler le texte selon des formes qu'eux-mêmes inventent : mix d'images et de son, travail de la voix sur une bande-son préenregistrée, performance-jeu interactive avec les spectateurs, performance à la fois sportive et théorique, dispositif global de projection, textes sur papier, lieux de rencontre… Tous utilisent des technologies contemporaines ou récentes (image, son, internet) pour spatialiser leurs textes, pour les mettre en situation temporelle au moment de la représentation. Il s’agit de baigner les spectateurs d'une pensée, d'un rapport au monde bien plus enveloppant que ce que permet un rapport simple de lecteur à auditeur. « Extension » est une plate-forme où une grande diversité de modes de narration/représentation est présentée au public (élèves et personnes extérieures à l’école). Travail personnel demandé à l’élève : précisé lors de la présentation du cycle. Modalités d’évaluation : participation au cycle complet et appréciation du travail rendu. Crédit ECTS : 1. Nature de l’enseignement : conférences. Calendrier : en soirées. Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 50 à 80.

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Outils et pratiques : Habilitation Son Roland Cahen Objectif Comprendre globalement les particularités du domaine sonore. Approfondir sa réflexion sur le médium sonore. Pouvoir utiliser le studio de façon autonome. Acquérir des méthodes efficaces de réalisation sonore. Programme Il s’agit d’une introduction pratique aux notions fondamentales du son, de l’écoute, et aux pratiques de création sonore : • Acoustique : notions fondamentales, acoustique musicale • Psychophysiologie de la perception sonore et musicale, étude de l’écoute • Techniques et concepts électroacoustiques • Initiation pratique à la prise de son d’objets, voix et environnement • Initiation théorique et pratique à l’audionumérique et au MIDI • Initiation pratique à l'audionumérique : acquisition, dérushage, traitement, assemblage, mise en forme • Dispositifs de diffusion sonores et musicaux • Techniques d’interactivité sonore et musicale Travail personnel demandé à l’élève : refaire les manipulations demandées sur la base de petits exercices (2 h hebdomadaires au studio ou en extérieur). Modalités d’évaluation : assiduité , participation et apports personnels au groupe, résultats pendant les travaux dirigés , assimilation des connaissances, des techniques et des méthodes, qualité des idées, du propos, des commentaires et des travaux réalisés. Crédit ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours, travaux dirigés, essais pratiques. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle. Public concerné : tout public, notamment les élèves qui travaillent sur des projets du semestre dans lesquels la dimension sonore est présente. Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Studio de création : Art et design sonore Roland Cahen Objectif Le studio de création sonore propose une découverte, une initiation et une pratique de la facture des sons et des objets sonores. Avant d'imaginer changer l’environnement sonore dans lequel on vit, il s'agit de mieux écouter, comparer, distinguer, questionner, rechercher et comprendre les articulations et les relations qui lient les ondes au monde. Le cours fait découvrir les bases de l’acoustique et de la psychoacoustique, les courants musicaux et les formes d’art nées de l’enregistrement sonore. La pratique de la prise de son, ainsi que des outils et méthodes de création offertes par le studio électroacoustique, permettent de bâtir des constructions sonores aux formes et aux objectifs divers, de la phonographie à la fonte sonore, du récit à la fiction, du cahier d’esquisse au journal de bord ou à la maquette, de la parole à la musique… Les élèves réalisent des objets sonores et des enregistrements, imaginent de nouveaux usages de l’oreille. Des objets audiovisuels et des installations sonores interactives sont également réalisés. Programme Le studio de création propose une découverte, un exercice pratique en vraie grandeur dans le domaine de la création sonore sous ses différentes formes. Chaque semestre, nous proposons un cadre précis de réalisation : thème, méthode, outils… Chaque étudiant réalise une création, objet, réalisation électroacoustique, performance, installation… Les particularités des studios de création sont : • la nécessité de finaliser l’objet de la réalisation dans le temps imparti : objet fini, réalisation aboutie, pilote, maquette fonctionnelle, version alpha, etc • la liberté de créer un objet à vocation industrielle ou artistique • l’attente d’une qualité artistique, expressive et de réalisation maîtrisée • la possibilité de travailler seul ou en groupe selon les sujets et les compétences Travail personnel demandé à l’élève : 2 h de recherche documentaire et /ou expérimentation, écriture, recherche de matériaux, maquette, finalisation. Modalités d’évaluation : appréciation de la qualité des travaux réalisés (recherche, essais et esquisses), régularité de progression et rendus intermédiaires, ambition et qualité du ou des projets, technique, autonomie, apports au groupe. Pour le rendu : rendu en temps et en heure, qualité de la réalisation, présentation, communication, lien avec le sujet proposé, technique et autonomie. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : cours et TD. Calendrier : 10 séances de 4 h. Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre) Public concerné : l’habilitation « Son » est nécessaire. Nombre d’élèves : 12.

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Outils et pratiques : Communicating in English Jem Fogarty This seminar has been designed to provide a pragmatic base for communication and presentation techniques/strategies which students can put into practice immediately. There are two distinct interrelated aims : Linguistic and Communicational. Linguistic Aims • improvement of students’ performances as English speakers, by « unblocking » them so that they capitalise on what they have already learnt • acquired ease when speaking English • the conscious pleasure of being understood Communicational Aims • elaboration of clear, positive and well formulated objectives and strategies • recognition, analysis and understanding of the parameters for giving effective presentations to increase confidence • increased flexibility in communication to enhance a personal approach. Themes Treated • Preparing for the presentation • Targeting the objective, the stakes, and the public • Constructing the presentation • The techniques and tools of human communication • Capturing the attention of the public concerned • Determining what needs to be said and how it needs to be said • Increasing impact during presentations • Overcoming stage fright or tension • Being at ease during improvisations. Being yourself : mobilising your inner resources. • Responding to objections and the unforeseen. • Developing listening posture. • Developing counter-arguments and being convincing. Travail personnel demandé à l’élève : entraînement à l’oral après le séminaire pour maintenir le niveau acquis, lecture de journaux, de livres en anglais, séances de cinéma. Modalités d’évaluation : évaluation continue, assiduité, participation, progression. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : séminaire. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle. Public concerné : phases 1 et 2. Nombre d’élèves : 15.

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Les séminaires Séminaire de rentrée Chaque année, près de quarante élèves découvrent l’école pour y passer trois, quatre ou cinq ans. Cette découverte est toujours déconcertante, tant l’offre d’enseignement est diverse et foisonnante. Afin de favoriser l’intégration de ces élèves et de leur donner la possibilité de raccourcir le temps que l’on met ordinairement à s’imprégner d’une réalité scolaire, radicalement nouvelle pour beaucoup d’entre eux, un séminaire propose une semaine de travail intensif permettant de « voyager » dans l’école et dans l’esprit de l’école. Ce séminaire est aussi un workshop, un moment d’initiation à la « culture de projet ». Il est le plus souvent dirigé par un designer invité, extérieur à l’Ensci mais la connaissant bien, et soutenu par l’équipe pédagogique de l’établissement : chaque fois un créateur reconnu (Martine Bedin, Sylvain Dubuisson…), faisant repère dans le paysage du design, vient expliquer sa démarche et guider les élèves sur le chemin du projet, avec un ou des exercices qui font comprendre d’emblée ce qui va être, par la suite, une expérience constante dans l’école. Travail personnel demandé à l’élève : travail de recherche et de réflexion en groupe, et réalisation d’un projet qui s’inscrit dans la thématique du séminaire. Modalités d’évaluation : motivation, participation, qualité des travaux réalisés. Crédits ECTS : 1,5. Nature de l’enseignement : séminaire. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : annuelle. Public concerné : nouveaux élèves, stagiaires étrangers et autres élèves. Nombre d’élèves : 50 à 60.

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Séminaire de diplôme Dominique Averland et Marc Partouche Qu’est-ce qu’un diplôme ? Un début et une fin, un passage, un rite d’initiation qui permet l’entrée dans la vie professionnelle en vérifiant à la fois un style et une capacité. Le style, c’est ce qu’on appelle souvent le positionnement, la manière que chacun a de se situer dans le champ foisonnant de la création industrielle. On le découvre bien sûr par le choix des sujets abordés lors du diplôme, par la façon de les traiter, mais tout autant par la relecture d’un parcours avec une distance critique, qui se doit d’être acquise peu à peu pendant les années de formation, à l’école et hors d’elle. La capacité, elle, se mesure évidemment avec l’aptitude à « faire projet », c’est-à-dire une pertinence des propositions, une maîtrise des formes et des techniques. Elle se mesure aussi à la qualité d’une réflexion, à la démonstration d’un savoir penser, dont la nécessité se fait toujours plus grande aujourd’hui en matière de design et dont l’expression la plus directe, la plus aisément évaluable est sans nul doute le mémoire du diplôme. Mais que cherche-t-on à évaluer dans un mémoire quand l’usage accorde à son auteur une totale liberté ? Tout simplement ce qui est requis par le travail de la pensée sur quelque sujet que ce soit, c’est-à-dire : définir une problématique, en cerner les limites en établissant un corpus, faire les recherches documentaires pour le constituer, trouver les textes de références, poser les questions à traiter, les développer ou les résoudre s’il se peut ; bref, un véritable chemin de travail intellectuel exigeant beaucoup de rigueur dans toutes ses phases. La forme qui en résulte est un choix faisant partie de ce chemin ; elle doit être, elle aussi, rigoureuse, adaptée à la meilleure restitution possible du parcours, et pertinente, non seulement par rapport au sujet lui-même, mais également par rapport à l’idée d’un métier – celui de designer –, lequel est un point de vue singulier, différent de celui d’un universitaire ou d’un ingénieur, d’un philosophe ou d’un poète. Il peut s’agir d’un récit, d’un essai, d’un texte avec ou sans images, d’un livre ou d’un objet d’écriture original – dans tous les cas de figure, l’effort et la densité de la pensée doivent y laisser leur trace et leur preuve. C’est à ce niveau que l’articulation entre mémoire et projet peut se faire malgré une séparation fréquente des thèmes, à condition que l’enrichissement de l’un par l’autre soit rendu possible par une méthode, une situation de va-et-vient. Celle-ci est offerte par un séminaire proposé et réservé aux étudiants pendant leur dernière année de phase 2 : un semestre de travail collectif sur les choix des uns et des autres, animé par Dominique Averland et Marc Partouche, avec la participation de directeurs de mémoire et de projet, et de divers intervenants liés aux sujets traités. Les mémoires, si passionnants qu’ils puissent être, gagnent ainsi en justesse face à la réalité de la création industrielle et permettent aux élèves de mieux savoir où ils vont, aux jurys de trouver ce qu’ils attendent et de mieux apprécier leur valeur. Travail personnel demandé à l’élève : recherches personnelles, formulation par écrit du thème et de l’axe de recherche du mémoire (problématique, méthode du travail…). Modalités d’évaluation : participation et qualité de la fiche de définition du mémoire. Crédits ECTS : 2. Nature de l’enseignement : séminaire qui s’appuie sur la participation active de chaque élève pour enrichir la réflexion de l’ensemble du groupe. Calendrier : 2 groupes en alternance ; 10 séances de 3 h tous les 15 jours. Programmation : semestrielle. Public concerné : élèves en 2e année de phase 2. Nombre d’élèves : groupe de 15 maximum.

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Séminaires internationaux Coordination : Liz Davis Ces séminaires, programmés pendant les semaines bloquées, permettent aux élèves de se confronter à d’autres pratiques culturelles et professionnelles du design, dans le cadre d’une semaine intensive animée par un ou des intervenants étrangers. Ces séminaires se déroulent majoritairement en anglais et permettent ainsi d’élargir l’apprentissage linguistique. Les élèves ont aussi la possibilité de participer à un séminaire thématique organisé par une école, une université ou un autre organisme partenaire à l’étranger. Travail personnel demandé à l’élève : réalisation d’un projet individuel ou en équipe. Modalités d’évaluation : appréciation de la qualité du rendu. Crédits ECTS : 3. Nature de l’enseignement : séminaire. Calendrier : semaine bloquée. Programmation : semestrielle (thématique nouvelle chaque semestre). Public concerné : tout public. Nombre d’élèves : 20.

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LES CENTRES DE RESSOURCES L’Ensci met à la disposition de ses élèves de nombreuses ressources, aussi bien en termes de conseils que d’équipement. 1. Ateliers Matières Les ateliers Matières sont des lieux de formation et d’apprentissage des techniques. Sous la responsabilité d’un spécialiste du domaine concerné, ils proposent des enseignements appliqués et mettent à disposition des équipements et des outillages nécessaires à l’expérimentation des divers matériaux et à leur mise en œuvre. Ces formations conduisent à l’obtention d’« habilitations » qui permettent aux élèves d’acquérir une certaine autonomie pour réaliser leurs maquettes et prototypes, au sein de ces ateliers, et de bénéficier d’autorisation d’accès à ces lieux hors encadrement pédagogique. • Atelier bois Contact : Denis Laville, poste 263 [email protected] • Atelier métal Contact : Didier Gugole, poste 262 [email protected] • Atelier plastiques Contact : Daniel Kula, poste 264 Erreur! Signet non défini. • Atelier maquettes Contact : Daniel Kula, poste 264 [email protected] • Atelier débit/coupe Contacts : Didier Gugole, poste 262 [email protected] Denis Laville, poste 263 [email protected] • Atelier CAO/CFAO Contacts : Didier Gugole, poste 262 Erreur! Signet non défini. Joël Hurter, poste 246 Erreur! Signet non défini. Magasin Contact : Emmanuel Allègre, poste 260 [email protected]

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2. Matériauthèque La matériauthèque est un lieu de documentation, de conseils et d’activités autour des matériaux. Elle propose à la consultation des documents et des échantillons de matériaux, une banque de données, des revues et des publications sur les matériaux-procédés-produits ou la présentation de produits par les industriels. Elle organise des visites d’usines, de salons spécialisés et des conférences. Des permanences hebdomadaires sont organisées avec des enseignants spécialisés. La matériauthèque est également un lieu de conseil technique et d’orientation des élèves pour la réalisation de leur projet. Contacts : Véronique Baudier, poste 245 [email protected] Joël Hurter, poste 246 [email protected] 3. Documentation La documentation met à disposition des élèves un fond documentaire de livres, de cédéroms, de nombreux abonnements à des périodiques nationaux et internationaux, des revues, des mémoires de fin d’études et une base de données. Les documents sont en libre accès et peuvent être prêtés durant deux semaines, à l’exception des périodiques, des mémoires de fin d’études, de certains documents et ouvrages qui doivent être consultés sur place. La documentation effectue également la sélection et le suivi des concours de design nationaux et internationaux. Contacts : Françoise Hugont, poste 240 [email protected] Anne-Sabine Henriau, poste 240 [email protected] 4. Photo-son-vidéo Le centre de ressources photo-son-vidéo permet la conception, la réalisation et la présentation des projets d’études. Il regroupe des compétences et des équipements de prises de vues et de sons, de tournage, de montage, des ordinateurs, un laboratoire de développement et de tirage photos, ainsi qu’une imprimante couleur. Les formations proposées conduisent à l’obtention d’« habilitations » qui permettent aux élèves d’acquérir une certaine autonomie pour réaliser leurs projets et de bénéficier d’autorisation d’accès à ces lieux hors encadrement pédagogique. L’équipe participe, à la demande, aux répétitions de diplômes.

Contacts : Véronique HUYGHE, photo, poste 257 [email protected] Christian BARANI, vidéo, poste 256 [email protected] Roland CAHEN, son, poste 256 [email protected] Matthieu FOULET, assistant, poste 256, Erreur! Signet non défini.

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5. Ressources informatiques L’Ensci met à disposition des élèves un parc important de matériels PC et MAC, regroupés dans l’espace informatique et également installés sur les différents lieux de travail . Les ressources informatiques regroupent des compétences, des équipements et gèrent le réseau d’accès internet et intranet. Il est mis à la disposition de chaque élève une adresse personnelle, avec code d’accès.

Contacts : Dominique Beautems, responsable, poste 250 [email protected] Ismaël Bidau (internet-intranet) poste 226 [email protected] Thomas Brousse (environnement MAC) poste 232 [email protected] François Gaulier (réseau et environnement PC) poste 252 [email protected]

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LES RELATIONS INTERNATIONALES Cette structure transversale à vocation pédagogique assure la dynamique des relations internationales de l'établissement. Elle est à l’origine de collaborations entre professionnels, étudiants et pédagogues de la création industrielle, et favorise les passerelles avec d'autres champs de spécialisation. Elle coordonne également les enseignements d'habilitation linguistique et les interventions d'experts étrangers. Son rôle est de promouvoir et de coordonner l’échange d’élèves et d’enseignants à travers des stages (universitaires et professionnels), des séminaires avec des intervenants étrangers s’inscrivant dans la pratique de la création industrielle et des disciplines afférentes à celle-ci. Accueil des stagiaires étrangers Chaque année, l’école sélectionne une trentaine de stagiaires étrangers pour participer à un semestre d’études à l’ensci. L’accueil des stagiaires fait l’objet d’une convention et d’un contrat d’études, établis entre l’Ensci et l’organisme partenaire. L’établissement compte actuellement près de 80 écoles et universités partenaires à travers le monde. Les candidats sont souvent présélectionnés par leur école d’origine. Ensuite, ils sont invités à envoyer un dossier (lettre de motivation, travaux personnels) pour la sélection par l’Ensci, qui a lieu deux fois par an (mi-mai, mi-novembre). Un bon niveau de français est demandé pour garantir que chaque stagiaire puisse s’intégrer pleinement à la vie scolaire et sociale de l’école. Le réseau européen MEDes (Master of European Design) L’Ensci a créé, avec 6 instituts partenaires – Köln International School of Design (KISD) ; Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart (SAdBK), Allemagne ; University of Industrial Arts Helsinki (UIAH), Finlande ; Politecnico di Milano, Italie ; Glasgow School of Art (GSA), Royaume-Uni et Konstfack, Stockholm, Suède – un programme commun de 5 ans (niveau maîtrise), qui permet aux élèves participants d’approfondir leur expérience culturelle, académique et professionnelle au sein de l’Europe. Le MEDes offre une préparation linguistique en parallèle de l’apprentissage professionnel du design. Les élèves sélectionnés effectuent 2 de leurs 5 années d’études dans 2 autres écoles partenaires et participent à 3 forums annuels, qui réunissent l’ensemble des élèves et professeurs du programme autour d’un projet commun. Ils passent 2 semestres à l’Ensci. Depuis 2001, l’Ensci a accueilli 24 élèves participants au programme.

Contacts : Liz Davis, poste 230, [email protected] Caroline Stupienko, poste 227, [email protected]

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LES RELATIONS ENTREPRISES ET LES PARTENARIATS L’école prépare ses élèves à l’insertion dans la vie économique et à la réalisation d’une trajectoire professionnelle. À ce titre, les relations avec les entreprises françaises et étrangères sont fondamentales, tant en terme de ressources que de débouchés pour les élèves. Les débouchés, ce sont évidemment les recrutements des élèves diplômés de l’Ensci par les entreprises. La reconnaissance et la notoriété de l’école joue souvent un rôle important lors de la sélection. Les ressources qu’offre l’entreprise à l’école concernent l’accueil des élèves en stage durant leur scolarité, mais aussi l’intervention d’experts dans l’école elle-même. Ces experts participent à l’évaluation des travaux des élèves à toute les étapes de la scolarité, et enrichissent ainsi la formation par un regard extérieur. La pratique du projet occupe une place fondamentale dans la pédagogie du design et l’Ensci y accorde des moyens importants. L’une des actions principales des Relations Entreprises de l’Ensci est d’établir des liens avec les entreprises afin d’organiser dans l’école des projets en partenariat. Ces partenariats d’étude et de recherche sont développés au sein des Ateliers de projet. Le projet en partenariat fait partie de la « culture » de l’école et les Ateliers de projets sont souvent liés, le temps d’un semestre, à une entreprise industrielle ou à d’autres types de structures (institution, association, centre de recherche…). Cette approche partenariale permet aux élèves de découvrir par touches successives l’entreprise, ses pratiques, ses enjeux, ses processus, ses réalités, en rencontrant et en travaillant avec ses acteurs, en découvrant les langages spécifiques des différents métiers qui la composent (design, recherche, service technique, marketing, communication, service qualité, management). Enfin, c’est pour l’élève l’opportunité de mesurer et évaluer auprès d’intervenants extérieurs la pertinence de ses idées, sa pratique, ses connaissances, sa capacité d’argumentation et de discours, sa maîtrise des outils. Dans son approche du partenariat, l’Ensci sélectionne un projet en fonction de son intérêt pédagogique et recherche prioritairement des situations d’innovation, d’exploration créative et de prospective. L’école est ouverte à tous les secteurs économiques : • l’habitat et les équipements de la maison (Legrand et Tefal en 2005, Electrolux, EDF, Leroy Merlin, Technal, le Via…) • les technologies de l’information et de la communication (Kenwood en 2005, Thomson et France Telecom en 2003, Alcatel…) • le transport (la SNCF en 2005, le ministère du Transport en 2003, Renault, la RATP…), • la distribution et l’espace commercial (l’Institut français du Merchandising en 2004, la Fnac, Monoprix, Photo Service…) • le luxe (Hennessy en 2005, TagHeuer en 2004, Louis Vuitton…) • le packaging (Lipton en 2005, Danone, Carrefour…) • les services (Visa en 2004 et Sodexho 2003, ou encore la SNCF en 2003, Nestlé…) • les accessoires et équipements personnels (Pentel en 2004, Delsey, Cébé, Salomon…) • les expositions et la muséologie (La Cité des Sciences en 2005 et La Ferme du Buisson ou Innova au Portugal en 2004, l’atelier des enfants du Centre Georges-Pompidou, El Mirador au Chili…) • l’espace public (Ville de Paris en 2004, la Ville de Montreuil…)

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Les partenariats s’élaborent aussi à une échelle internationale : le Japon avec Kenwood design en 2005, la Suisse avec TagHeuer, le Portugal avec le Salon Innova et la Grande-Bretagne avec Visa Europe en 2004, l’Italie et la Suède avec Electrolux en 2003. Ces relations et l’ouverture permanente avec le monde économique permettent à l’Ensci de mesurer et de garantir la qualité et l’adéquation de sa formation avec les enjeux professionnels. Une participation financière étant habituellement versée par l’entreprise, à titre de contribution à la pédagogie et à la mise en œuvre du projet dans l’école, la pratique des partenariats exige certaines règles et les élèves qui y participent s’engagent à respecter les accords et les modalités établis entre l’école et son partenaire. Deux aspects sont essentiels : - le respect de la confidentialité sur les informations : celles transmises par le partenaire, celles sur le travail que l’élève produit lors du partenariat, et celles sur le travail qui est produit par les autres élèves de l’école ; - la reconnaissance par l’élève du principe de création et d’œuvre collective dans le cadre de l’école et de la pédagogie. Ce principe garantit à l’Ensci la propriété des droits sur les créations, et aux entreprises la priorité pour pouvoir les acquérir auprès de l’école. Attention : le respect de ces règles, qui sont précisées pour chaque partenariat, a une incidence directe sur la possibilité ou non qu’a l’élève de communiquer librement son projet. La taxe d’apprentissage Enfin, les Relations Entreprises sont en charge de la collecte de la taxe d’apprentissage. Cette contribution financière, destinée à soutenir la formation, est obligatoire pour les entreprises françaises, et peut être attribuée par une entreprise à l’école de son choix. Aussi les élèves sont invités à faire part à l’école de leurs éventuelles relations avec des entreprises susceptibles d’attribuer à l’établissement cette taxe d’apprentissage. Contacts : Quentin Lesur, responsable des Relations Entreprises et Partenariats poste 236 [email protected] Alice Ivaldi, assistante poste 233 [email protected]

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DESIGNER TEXTILE

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LE PROJET PÉDAGOGIQUE L’Atelier national d’art textile (Anat) propose une formation en trois ans spécialisée en création textile, maille, chaîne et trame, qui prépare au diplôme de designer textile. Les élèves admis à l’Anat ont suivi au préalable une formation pluridisciplinaire artistique (niveau Bac+2). Le métier de créateur textile s'exerce en bureau d'études, en entreprise ou en indépendant pour : • la création de pièces uniques pour l’architecture et le design • la création de modèles exclusifs pour des créateurs de mode. Objectifs de la formation • Développer une créativité textile Stimuler l’esprit de recherche en s’ouvrant à différents domaines d’expression artistique et plastique. • Maîtriser la technologie Mettre les savoirs théoriques et techniques au service des processus de création et de fabrication des textiles. Acquérir la pratique de l’environnement informatique et des divers métiers permettant l’élaboration des prototypes. • Apprendre à mener un projet de création textile S’investir dans un projet et suivre une démarche méthodique d’investigation, d’analyse et de synthèse. Apporter des réponses personnelles aux problèmes posés. Innover dans tous les domaines du textile en prenant en compte la dimension sociale et culturelle. • Élargir les approches culturelles Comprendre les mutations sociales et économiques. Susciter la curiosité, sensibiliser aux courants de pensée et aux événements culturels. • Intégrer la dimension professionnelle Se familiariser avec la logique économique et productive de l'entreprise, intégrer des contraintes industrielles à une démarche créative. Connaître les spécificités de la filière, les domaines d’application des textiles, les secteurs de fabrication et de distribution. Les élèves intègrent des secteurs très diversifiés : haute couture, créateurs de prêt à porter, bureaux de style ; organismes de promotion de fibre, filateurs ; industries de fabrication de textile ; constructeurs automobiles ; fabricants de mobilier ; sociétés de développement de logiciels textiles.

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LES CONDITIONS D’ACCÈS Le concours d’entrée à l’Anat est ouvert aux candidats français et étrangers justifiant des titres suivants ou remplissant les conditions ci-après : 1 - Titulaires d’un diplôme du premier cycle de l’enseignement supérieur :

• diplôme d’études universitaires en arts plastiques • brevet de technicien supérieur en arts appliqué (BTS et DUT) : art textile et impression, stylisme de mode, expression visuelle, plasticien de l’environnement - architectural, environnement • diplôme national d’art et techniques (DNAT) • diplôme national d’arts plastiques (DNAP) • diplôme des métiers d’art ou d’un diplôme étranger équivalent 2 - Enseignement supérieur :

• diplôme national supérieur d’arts plastiques de l’École nationale supérieure des beaux-arts (DNSAP) • diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP) • diplôme de l’École nationale des arts décoratifs • d’un des diplômes supérieurs d’arts appliqués ou d’un diplôme étranger équivalent 3 - Personnes ayant une pratique professionnelle en relation avec la création textile d'au moins quatre années, quelque soit le niveau de formation initiale. L’Anat accueille de 25 à 30 élèves pour un cycle d’études de trois ans ; 8 à 10 élèves sont intégrés chaque année. La clôture des inscriptions à lieu fin avril. Le concours se déroule au mois de mai en deux phases : admissibilité sur dossier et admission sur entretien approfondi avec les membres du jury.

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LE CURSUS La première année La première année se déroule du 10 octobre au 30 juin. Elle est consacrée à la découverte des moyens d’expression textile que sont le tissage et la maille, l’impression. Les activités conjuguent enseignements théoriques, habilitations techniques et projets de création textile. Les enseignements spécialisés couvrent l’ensemble des processus de conception et de fabrication des textiles : technologie textile, histoire des techniques et des cultures textiles, expression plastique, photo et techniques numériques, PAO, CAO textile. Les élèves suivent également des enseignements d’anglais et de culture générale avec les autres élèves de l’établissement. La deuxième année La deuxième année se déroule du 12 septembre au 30 juin. Elle est consacrée à la réalisation de deux projets de création, destinés à la mode et à l’environnement maison. • Le premier semestre est consacré à la mise en œuvre d’une collection qui permet de mener une réflexion sur la mode, les tendances, les vêtements et leurs usages. Des enseignants et des professionnels – sémiologue, historien, styliste, créateur de vêtements – interviennent dans les différentes étapes du projet : - sur un thème proposé, l’élève élabore un dossier de style qui affirme ses options conceptuelles et plastiques ; - un plan de collection est élaboré, définissant les relations entre vêtement et tissu, aspect et toucher, matières et couleurs ; - la phase de recherche en atelier aboutit à la réalisation d’une collection de textile coordonnant tissage, maille et impression. • Le second semestre est consacré à la réalisation d’une collection de textiles destinés à l’habitat. Le projet est basé sur l’étude d’une maison contemporaine. Les élèves sont guidés par un architecte dans la phase d’analyse de la maison. La lecture descriptive, signifiante et symbolique de la maison détermine des options relatives à l’espace, aux usages, au style de vie, qui vont orienter la collection. Des communications de professionnels, des visites de show-rooms, d’éditeurs sont programmées en parallèle, afin de sensibiliser les élèves aux secteurs des marchés du textile ameublement. Les enseignements spécialisés portent sur des techniques complexes : la création des textiles Jacquard, l’apprentissage des logiciels spécifiques, une approche de l’économie textile et de la pratique de l’anglais avec, notamment, le vocabulaire spécifique au textile. Les enseignements de culture générale se poursuivent en relation avec l’offre pédagogique de l’établissement.

La troisième année La troisième année est consacrée à la préparation du diplôme, aux stages en entreprise et aux séjours en écoles à l’étranger. • Les stages en entreprise

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Le stage est un moment important du cursus. Il permet à l’élève de vérifier ses acquis en milieu professionnel. Il permet aussi une sensibilisation au marché concerné et de faire une analyse de produit. Les élèves effectuent des stages dans différents secteurs de la filière textile : bureaux de création, haute couture, prêt-à-porter, éditeur pour ameublement, automobile, industrie textile, habillement tissage et maille… Des stages sont aussi organisés dans des entreprises européennes notamment dans le cadre du programme d’action communautaire Leonardo. • Les séjours à l’étranger Les séjours sont organisés en liaison avec les responsables pédagogiques des départements des autres écoles. Ils permettent aux élèves de diversifier leur approche du design textile et d’intégrer une dimension internationale. L’Anat a établi des conventions d’échanges avec différentes écoles ou institutions : Fashion Institute of Technology (FIT New York, États-Unis) ; National Institute of Design (NID Ahmedabad, Inde), Chelsea College of Art and Design (London Institute, Londres), Winchester School of Art (Winchester, Grande-Bretagne), Centre contemporain de textile, Montréal. • Le projet de diplôme Le sujet de diplôme se précise au cours de la seconde année. Il découle des préoccupations propres à l’élève, tout en témoignant de sa capacité à se projeter dans une problématique professionnelle. Le projet de diplôme est le résultat d’un travail d’analyse, de réflexion autour d’une thématique. Il prend en compte des besoins, propose de nouvelles valeurs d’usage, apporte une solution originale, innovante. Il est élaboré avec l’appui d’un directeur de projet et le soutien de l’équipe pédagogique. Le projet de diplôme est une réalisation concrète, une pièce unique ou un produit de série. Il peut être développé dans le cadre d’un partenariat avec un créateur de mode, un designer, un architecte, un industriel, un scénographe. Il s’accompagne d’un document où l’élève explique son choix, son cahier des charges, justifie sa démarche, se positionne… La soutenance du diplôme a lieu en septembre, devant un jury composé de professionnels. L’élève présente l’ensemble des projets réalisés au cours des trois années. LE PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT Première année Enseignements

Domaines nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 164 33 30 227 9

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Histoire des idées 46 29 75 3

Communiquer en anglais 52 26 78 3

Expression plastique 40 52 34 126 5

Maîtrise des outils informatiques 32 48 10 90 3,5

Habilitation textile 48 290 26 364 14,5

Studio de création 8 454 63 525 21

Connaissance de la filière 32 18 50 1

422 877 236 1535 60

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Répartition par semestre

Semestre 1 nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 58 21 10 89 3,5

Histoire des idées 30 20 50 2 Communiquer en anglais 20 8 28 1

Expression plastique 20 20 10 50 2 Maîtrise des outils informatiques 8 18 26 1

Habilitation textile 48 250 16 314 12,5 Studio de création 8 144 36 188 7,5

Connaissance de la filière 4 12 16 0,5

196 453 112 761 30

Semestre 2 nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 106 12 20 138 5,5 Histoire des idées 16 9 25 1

Communiquer en anglais 32 18 50 2 Expression plastique 20 32 24 76 3

Maîtrise des outils informatiques 24 30 10 64 2,5 Habilitation textile 40 10 50 2

Studio de création 310 27 337 14 Connaissance de la filière 28 6 34

226 424 124 774 30

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Programme des cours

intitulé enseignant nombre

d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre de

crédits objectifs

Matières textiles 32 B

Processus industriel Jean-Yves Dréan 4 B

Fils et titrages Clotilde Ancellin 4

11 2

B

Filature fils fantaisies Marc Renner 16 9 1 B

Tissage théorie chaîne et trame

Jane Landau Chantal Tournay

44 24 8 3 B

Analyse des tissus Clotilde Ancellin 22 3 1 B

Ennoblissement Jean Magat 20 5 1 A B

Enseignements spécialisés : théories, techniques et histoire textiles

Culture textile Clotilde Ancellin 22 3 1 A B

Modernité, postmodernité

Marie-Haude Caraës 30 20 2 D

Histoires des idées Modèles

économiques du XXIe siècle

Muriel Bellivier 16 9 1 D

Communiquer en anglais Anglais courant Timothy

Perkins 52 26 3 F

Couleur gammes harmonies 20 26 17 2,5 A Expression

plastique Dessin 20 26 17 2,5 A Logiciel poincarré pilotage 8 18 1 B Maîtrise des

outils informatiques Photoshop

Ursula Gleeson 24 30 10 2,5 B

Chaîne et trame Clotide Ancellin Côme Touvay

24 156 8 7,5 B

Maille Anne Courty 24 94 8 5 B Habilitations textiles

Impression Kevin Thompson 40 10 2 B

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Style et tendance Marie Thérèse Leccia 8 24 18 2 A

Recherches textiles projet n°1 120 18 5,5 A B

Recherches textiles projet n°2 150 12 6,5 AB

Studio de création

Recherches textiles projet n°3

Clotide Ancellin Côme Touvay

160 15 7 AB

Rencontres professionnelles

intervenants divers 8 C

Visites de salons

Première vision, Textworld, Maison et objet ...

18 C Connaissance de la filière textile

Voyages d'études Visites d’entreprises textiles

24

1

C

422 877 236 60 1535 Objectifs pédagogiques A = développer une créativité textile B = maîtriser la technologie C = intégrer la dimension professionnelle D = élargir les approches culturelles E = apprendre à mener un projet de création textile F = communiquer en anglais

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Deuxième année Enseignements

Domaines nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 128 13 141 9

Objets/Territoires 50 50 100 3

Communiquer en anglais 52 26 78 3

Expression plastique 8 18 26 5

Maîtrise des outils informatiques 32 26 58 3,5

Habilitation textile 76 80 156 14,5

Studio de création 48 840 72 960 21

Connaissance de la filière 32 12 44 1

426 964 173 1563 60

Répartition par semestre

Semestre 1 nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 74 3 77 2,5

Objets/Territoires 30 20 50 3 Communiquer en anglais 20 8 28 1

Maîtrise des outils informatiques 16 16 32 1 Habilitation textile 48 56 104 3

Studio de création 24 420 36 480 19 Connaissance de la filière 4 6 10 0,5

216 492 73 781 30

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Semestre 2 nombre d'heures de cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre d'heures

total

nombre de crédits

Enseignements spécialisés 54 10 64 5,5 Objets/Territoires 20 30 50 1

Communiquer en anglais 32 18 50 2 Expression plastique 8 18 26 3

Maîtrise des outils informatiques 16 10 26 2,5 Habilitation textile 28 24 52 2 Studio de création 24 420 36 480 14

Connaissance de la filière 28 6 34

210 472 100 782 30 Programme des cours

intitulé enseignants nombre d' heures de

cours

pratique et recherches en atelier

travail personnel

nombre de

crédits objectifs

Théorie et processus de la maille industrielle

Jean-Charles Toillon 40 1 B

Textiles à usage technique Jean-Yves Dréan 8 5 0,5 B

Procédés de façonnage, théorie Jacquard, analyse

Chantal Tournay 38 1 AB

Histoire et techniques de la dentelle

Thessy Schoenholzer 20 5 1 AB

Enseignements spécialisés : théories, techniques et histoire textiles

Culture textile Clotilde Ancellin 22 3 1 AB

Objets 30 20 3 D

Territoires

Histoire et théories selon offre Ensci

20 30 2,5 D

Communiquer en anglais

Anglais professionnel Timothy Perkins 52 26 3 F

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Expression plastique

Composition esquisse textile 8 18 1 A

Logiciel Jacquard Pamela Videcoq 16 16 1 B Maîtrise des

outils informatiques Mise en page,

Indesign iView Ursula Gleeson 16 10 1 B

Chaîne et trame complexes

Jane Landau Chantal Tournay 16 16 1 B

Tissage Jacquard Pamela Videcoq 12 16 1 B

Passementerie Guy Sherrer 12 34 1 B

Habilitations textiles

Teinture Nathalie Bonnet 20 6 1 B

Procédés de ligature

Marie Hélène Guelton 16 8 1 B

Projet 1 : collection pour la mode

Daniel Jasiak J. Landau, C. Tournay

24 420 36 19 ABE

Studio de création Projet 1 :

collection environnement maison

Nathalie Wolberg Nathalie Pellegrini J. Landau, C. Tournay

24 420 36 19 ABE

Rencontres professionnelles

Intervenants divers 8 C

Visites de salons Première vision,Textworld, Maison et objet ...

12 C Connaissance de la filière textile

Voyages d'études Visites d’entreprises textiles

24

1

C

426 964 173 60 1563

Objectifs pédagogiques A = développer une créativité textile B = maîtriser la technologie C = intégrer la dimension professionnelle D = élargir les approches culturelles E = apprendre à mener un projet de création textile F = communiquer en anglais

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Troisième année

déroulement de l'année période nombre de crédits

Stages en entreprise et/ou séjours en école à l’étranger

minimum 3 mois, maximum 5 mois 12

Projet de diplôme 38

Document : démarche du projet entre 6 et 8 mois

6

Soutenance du diplôme fin septembre 4

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MASTÈRE SPÉCIALISÉ

CRÉATION EN NOUVEAUX MÉDIAS

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Le mastère spécialisé création en nouveaux médias de l’Ensci est destiné aux professionnels de la création désireux d’exploiter les environnements d’expression numérique, en s’appuyant sur leur cursus d’origine. Cette formation payante, à orientation professionnelle, est délivrée en une année. Elle est ouverte à des candidats français et étrangers. Elle s’adresse à un public diplômé de l’enseignement supérieur, Bac+5 ou Bac+4 dans les domaines de la création : design, architecture, graphisme, arts plastiques, écriture, réalisation, composition musicale… Les étudiants diplômés Bac+4 doivent justifier d’au moins 3 ans d’expérience professionnelle. La formation se déroule sur 12 mois. Le diplôme délivré est accrédité par la Conférence des Grandes Écoles. Organisation pédagogique L’offre pédagogique propose : • un questionnement sur les modes de représentation et les usages qu’engendre la société de l’information et les technologies du numérique • un enseignement croisé de différentes disciplines – graphisme, arts plastiques, architecture, design – de différentes expressions comme l'audiovisuel, le son, la narration • l'élaboration d'un positionnement • les moyens d'évaluation technique d'un projet La formation se fait en deux étapes, deux étapes d'un semestre chacune (1 680 heures) : 1- un enseignement théorique et pratique, qui conjugue cours spécifiques et transversaux, studios d'écriture, ateliers de création et projet court. 2- un projet de diplôme à résonance professionnelle en liaison avec une entreprise, une institution, un laboratoire. L'enseignement théorique et pratique est organisé en quatre temps : 1 - L'apprentissage technique Dans un premier temps, une mise à niveau technique est délivrée aux élèves. Cette sensibilisation à l'outil a pour objectif de leur permettre d'évaluer la réalisation d'un projet. Ce n'est pas une formation à la réalisation. 2 - Les studios d'écriture L'objectif est de favoriser la rencontre de la créativité et de la technique en développant un travail d'expression. 3 - Les 4 ateliers de création (graphisme, design, architecture, arts plastiques) Dans le cadre d'une pédagogie par projet, l'objectif est de soulever une problématique de création propre à chaque atelier. Chaque élève y est accompagné dans ses choix conceptuels, artistiques et techniques. 4 - Le projet court C'est le moment où l'élève doit affirmer son positionnement à travers un projet dont le thème est défini par l'équipe pédagogique. Une attention particulière est portée au contexte dans lequel le projet s'inscrit. Ce projet doit être présenté sous forme de maquette devant un jury. Modalités de suivi et d’évaluation

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Durant leur formation, les élèves sont suivis par l'équipe pédagogique. Des rencontres individuelles sont organisées à la sortie de chaque atelier. Elles prennent en compte l'évolution de l'élève et l'évaluation réalisée par le responsable de l'atelier. À la fin des enseignements et avant de commencer leur projet de diplôme, les élèves doivent présenter à l'équipe pédagogique un portfolio qui regroupe l'ensemble du travail réalisé dans les ateliers. Celui-ci doit refléter le positionnement professionnel de l’élève. Le diplôme Il doit répondre à un positionnement professionnel, poser des enjeux culturels, économiques, artistiques et techniques. L’élève doit démontrer sa capacité à être autonome sur un projet, à articuler les concepts, les problématiques liées à son projet professionnel. Il doit définir le sujet de son projet dès la fin du mois de janvier et le présenter à l'équipe pédagogique. Une fois le sujet validé, l'élève est encadré par un parrain de son choix (designer, plasticien, architecte…) et doit trouver une collaboration professionnelle (entreprise, agence, association, laboratoire...). Le projet fait l’objet d’une étude écrite et d’une maquette fonctionnelle présentée devant un jury composé de professionnels et d’universitaires. La soutenance du diplôme se fait devant un jury composé de représentants du monde professionnel et culturel. Sélection des candidats L’effectif de chaque promotion est limité à 20 candidats. Les candidats sont recrutés sur la base d’un dossier de travaux personnels, d’une lettre de motivation, d’un curriculum vitae et d’un entretien. Modalités financières et pratiques Le coût de la formation diplômante est de 7 650 euros. Le coût de la formation hors diplôme (octobre à mars) est fixé à 4 600 euros. Il peut être pris en charge par l’Assedic ou par des organismes paritaires (Fongecif, Afdas…) Les candidats étrangers peuvent demander une prise en charge financière par l’ambassade de France de leur pays d’origine. Les dossiers de candidature sont à envoyer ou à déposer à l’Ensci à l’attention de Sylvie Lavaud ou de Dominique Beautems. Les candidats admis doivent confirmer leur inscription par lettre, accompagnée d’un acompte de 1 650 euros non remboursable, et joindre à leur dossier d’inscription un chèque 55 euros pour frais de dossier.

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FONCTIONNEMENT

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L’ÉTABLISSEMENT ET SES INSTANCES Établissement public à caractère industriel et commercial (ÉPIC) institué par décret n° 84-969 du 26 octobre 1984, modifié par décrets n° 92-82 du 22 janvier 1992 et n° 2001-20 du 8 janvier 2001, l’École nationale supérieure de création industrielle est placée sous tutelle conjointe du ministère de la Culture et de la Communication et du ministère de l’Industrie. L’établissement a pour objet d’assurer, à l’occasion d’activités de production, la formation et la recherche en matière de conception de produits et de création industrielle. Il dispense une formation initiale et continue. Il apporte à ses élèves des savoir-faire et des connaissances scientifiques, techniques et culturelles de haut niveau. L’établissement est dirigé par un directeur et est administré par un conseil d’administration. Le directeur Le directeur est nommé par décret du Président de la République, sur proposition des ministres chargés de la Culture et de l’Industrie. Il assure la direction pédagogique, administrative et financière de l’établissement. À ce titre, il assure notamment le bon fonctionnement de l’école, la discipline et la sécurité. Le directeur prépare les délibérations du conseil d’administration et assure leur exécution. Il représente l’établissement en justice et dans tous les actes de la vie civile. Il est entouré d’une équipe à qui il peut déléguer une partie de ses attributions. Les instances Conseil d’administration Le conseil d’administration délibère sur les orientations générales, le programme d’activités ainsi que des mesures relatives à l’organisation et au fonctionnement de l’établissement. Il se prononce notamment sur le budget (État annuel des prévisions de recettes et de dépenses [EPRED] et les décisions modificatives) et le compte financier. Le conseil d’administration est composé de : - sept représentants de l’État, nommés par arrêté conjoint des ministres chargés de la Culture et de l’Industrie ; - six personnalités qualifiées, dont trois appartenant aux milieux industriels, désignées par arrêté conjoint des ministres chargés de la Culture et de l’Industrie ; - deux représentants des organisations professionnelles représentatives des activités de la création industrielle ; - deux représentants élus du personnel ; - deux représentants élus des élèves.

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Pour chacun des membres, un suppléant est désigné dans les mêmes conditions que le titulaire. La durée du mandat des représentants des élèves est d’un an, renouvelable ; la durée du mandat des autres administrateurs est de trois ans, renouvelable. Le président du conseil d’administration est nommé par décret du Président de la République, sur proposition des ministres chargés de la Culture et de l’Industrie, parmi les personnalités qualifiées. Le conseil se réunit au minimum trois fois par an, sur convocation de son président. Le directeur de l’école, le commissaire du gouvernement, le contrôleur d’État, l’agent comptable assistent aux séances avec voix consultative. Le président du conseil peut également appeler à participer aux séances, avec voix consultative, toute personne dont il juge la présence utile. Toutes les questions ayant une incidence financière sont examinées préalablement par le Comité financier de l’établissement, avant d’être soumises au conseil d’administration. Celui-ci est composé du directeur, du commissaire du gouvernement, du contrôleur d’État, de deux représentants du ministère de la Culture, de deux représentants du ministère de l’Industrie, de l’agent comptable, de la secrétaire générale et du responsable financier. Conseil de perfectionnement Le conseil de perfectionnement est consulté sur les activités pédagogiques de l’établissement et sur l’adaptation de ces activités à l’évolution des sciences et des techniques. Il est composé de : - cinq personnes appartenant aux milieux industriels et de cinq personnalités qualifiées en matière de conception de produits et de création industrielle, désignées par arrêté conjoint des ministres chargés de la Culture et de l’Industrie ; - deux représentants élus des personnels enseignants ; - deux représentants élus des élèves. La durée du mandat des représentants des élèves est d’un an, renouvelable ; la durée du mandat des autres représentants est de trois ans, renouvelable. Le directeur de l’établissement préside le conseil de perfectionnement qu’il réunit au moins deux fois par an sur convocation. Le conseil donne son avis sur toute question que celui-ci lui soumet ou que lui soumet le conseil d’administration ou son président. Conseil pédagogique Le conseil pédagogique a pour fonction d’échanger sur les actions et les besoins en matière de formation pour les élèves. C’est un lieu de débat et de propositions. Il est réuni une fois pas semestre, sur ordre du jour établi par le directeur des études, après propositions des membres du conseil. Il regroupe des enseignants, des responsables d'encadrement pédagogique et les

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représentants élus des élèves.

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Comité de direction Le comité de direction, qui réunit chaque semaine autour du directeur les différents chefs de service, permet un échange d’information sur les activités, une concertation sur les projets et la prise de décisions communes. Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a pour mission de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité du personnel et des élèves de l’établissement, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail. Réuni une fois par trimestre par le directeur de l’établissement, il est composé de membres du personnel (responsable de la sécurité, de la maintenance, de représentants élus du personnel), de représentants élus des élèves, de l’inspecteur du travail, du médecin de travail, du représentant de l’inspection générale du ministère de la Culture, du représentant de la société de gardiennage. Commission de bourses La commission de bourses réunit chaque année, début octobre, le directeur, la responsable de la coordination pédagogique, deux responsables pédagogiques, l’agent comptable, la secrétaire générale, la responsable des bourses et le représentant élu des élèves. Elle examine les dossiers de demandes de bourses qui ont été remis, notamment ceux qui nécessitent un examen particulier et arrête la liste des élèves qui répondent aux critères d’attribution. Commission de nomination des élèves moniteurs La commission de nomination des élèves moniteurs – lesquels apportent leur concours à des responsables de lieu, sur la base d’un mi-temps – réunit deux fois par an le directeur, la responsable de la coordination pédagogique, des responsables d’atelier ou de studio, et un représentant élu des élèves aux questions pédagogiques. Elle étudie les candidatures reçues, les besoins des différents lieux et procède à la nomination des élèves moniteurs. Conseil de discipline Les sanctions disciplinaires applicables aux élèves sont l’avertissement, le blâme, l’exclusion de l’établissement pour une durée déterminée et l’exclusion définitive. Elles sont prononcées par le directeur de l’établissement, après avis d’un conseil de discipline qu’il réunit. Ce conseil est composé du directeur des études, d’un responsable pédagogique désigné par le directeur, de la secrétaire générale, d’un représentant élève élu au conseil d’administration. Le directeur peut également y convier la personne concernée dans la nature de l’écart ayant provoqué cette réunion (par exemple, le responsable de la sécurité, en cas de dégradation du bâtiment ou du matériel). L’exclusion temporaire ou définitive ne peut être prononcée qu’après que l’élève a été entendu par le conseil de discipline. Si l’élève ne se présente pas devant le conseil, celui-ci statue hors de sa présence.

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INFORMATIONS PRATIQUES Vie à Paris Le site des œuvres universitaires et scolaires du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement et de la Recherche apporte de nombreuses informations aux étudiants : il a pour vocation de faciliter leur vie dans de nombreux domaines : logement, restauration, bourses, actions sociales et culturelles, ouvertures sur l’international. Vous pouvez consulter les sites du CROUS et du CNOUS www.crous-paris.fr et www.cnous.fr Les étudiants étrangers peuvent également consulter le site www.eduparis.net (en français, anglais et espagnol). Se loger ? C’est un problème difficile, mais nous vous suggérons plusieurs pistes de recherche pour trouver un hébergement : • Le Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de l’Île-de-France gère 18 résidences universitaires à Paris. Pour solliciter l’attribution d’un logement en résidence universitaire, il convient de demander un dossier social étudiant (DES) entre le 15 janvier et le 30 avril contact : www.crous-paris.fr • Le CROUS s’occupe de mettre en relation des étudiants avec des propriétaires privés contact : www.crous-paris.fr

• Autres sites à consulter : - Cité internationale universitaire de Paris, téléphone 01 44 16 64 00 www.ciup.fr - Centre international de séjour de Paris, téléphone 01 44 16 37 38 www.cisp.asso.fr - Foyer international d’accueil de Paris, téléphone 01 43 13 17 00 www.fiap.asso.fr

• Dans l’école, des offres de logement sont parfois affichées sur les différents panneaux ou espaces d’informations. Les étudiants dont les parents résident en France peuvent demander une aide au logement (APL et ALS) auprès de la Caisse d’allocation familiale, en remettant un dossier de déclaration de ressources. Il est possible d’effectuer la saisie en ligne de la demande. Contact : www.caf.fr

Se nourrir ? Les élèves peuvent accéder, sur présentation de leur carte d’étudiant pour acheter des tickets, aux restaurants universitaires du CROUS qui servent des repas à tarif préférentiel. Contact : Pour trouver la liste de ces restaurants universitaires à Paris ou dans la région Île-de-France, consulter : www.crous-paris.fr/restauration Par ailleurs, l’école met à disposition, pour le repas de midi, une salle de restaurant équipée de fours à micro-ondes. Elle participe également aux frais de restauration des élèves. À cet effet, elle a conclu avec un traiteur un accord, aux termes duquel celui-ci consent une ristourne sur le prix des repas

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consommés (uniquement à midi, les jours ouvrables). Il se fait ensuite rembourser directement, par l’école, sur facture, le montant de ces ristournes. Pour bénéficier de cette ristourne, l’élève doit présenter sa carte de l’Ensci et inscrire d’une façon lisible son nom de famille sur le ticket du traiteur. L’adresse du traiteur qui accepte cette ristourne est consultable sur le site intranet de l’établissement. CARTE DE SÉJOUR Tout élève de nationalité étrangère doit remettre, conformément à la législation, une copie de son titre de séjour en cours de validité. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221. [email protected] SANTÉ ET PROTECTION SOCIALE Visite médicale Une visite médicale préventive, obligatoire pour chaque nouvel élève, est organisée chaque année par le service interuniversitaire et l’Ensci. Les date et heure de cette visite sont communiquées à chaque élève concerné. Ce rendez-vous est impératif. Une participation financière à cette visite médicale est demandée par l’école à chaque élève. Le montant de cette participation est indiqué sur le serveur intranet de l’établissement. Adresse : Centre de médecine préventive Lacretelle, 45, rue des Saint-Pères - 75006 Paris, téléphone 01 42 86 33 02 Contact : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221. [email protected] Vaccinations Il est fortement recommandé aux élèves d’avoir un carnet de vaccinations à jour et tout particulièrement la vaccination anti-tétanos. La liste des centres de vaccinations gratuites est jointe à la convocation de la visite médicale. Sécurité sociale étudiante Le régime de Sécurité sociale des étudiants est un régime obligatoire dès lors que l’on remplit les conditions d’âge et d’inscription scolaire. À partir de 20 ans, la cotisation est due. Les élèves âgés de plus de 27 ans au 30 septembre de l’année en cours, ne pouvant bénéficier de la Sécurité Sociale étudiante, doivent disposer d'une assurance personnelle apportant au minimum la même couverture que celle apportée par la Sécurité sociale étudiante. Une copie de cette attestation doit être remise impérativement au service pédagogique, en début d'année scolaire. L’école dégage toute responsabilité pour un élève qui ne se conformerait pas à cette obligation. L’inscription dans l’établissement ne devient effective qu’après le versement annuel des frais d’adhésion au régime de Sécurité Sociale étudiante. Les élèves boursiers de l’État français sont exonérés des droits de cotisation.

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Contact : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221. [email protected]

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Mutuelle Chaque étudiant affilié à la Sécurité sociale étudiante doit choisir, en complément et comme intermédiaire de son centre de Sécurité sociale, une des deux principales mutuelles étudiantes : LMDE (La Mutuelle des Étudiants) ou la Smerep (Société Mutualiste des Etudiants de la Région Parisienne), même si une autre mutuelle parentale ou étudiante le prend déjà en charge. La mutuelle de l’élève transmet directement à la Sécurité sociale les feuilles de maladie pour remboursement, et prend en charge tout ou partie des 30 % du tarif de base de la Sécurité sociale restant à la charge de l’assuré, si l’étudiant a versé sa cotisation à la mutuelle. Sites des deux mutuelles : www.lmde.fr et www.smerep.fr Contact : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221. [email protected] Assurance maladie Pour tous les stages conventionnés à l’étranger, l’Ensci procède à une demande de maintien de droits auprès de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie), à la signature de chaque convention avec l’organisme d’accueil de l’élève. En cas de maladie lors d’un stage dans un des pays de l’Espace Economique Européen ou au Québec, la couverture maladie de l’élève est prise en charge par l’organisme de Sécurité sociale local. En cas de maladie lors d’un stage dans un pays hors de l’Espace économique européen et du Québec, l’élève doit impérativement demander les justificatifs de toutes ses dépenses médicales afin de pouvoir en être remboursé à son retour par la CPAM, sur la base des tarifs français. Il est donc prudent de s’assurer d’une couverture complémentaire, qui peut permettre de couvrir également des frais qui ne seront jamais pris en charge par l’assurance maladie (frais de rapatriement sanitaire, responsabilité civile…). Il est remis par le service pédagogique, à chaque élève avant son départ en stage, une « check-list », une notice d’information et les documents indispensables à sa couverture en cas de maladie et d’accident du travail scolaire.

Contacts : Antoine Durot, téléphone : (0)1 49 23 12 21 [email protected] et Caroline Stupienko, téléphone : (0)1 49 23 12 27 [email protected]

Services spéciaux Les bureaux d’aide psychologie universitaire (BAPU) sont à l’écoute des étudiants et les accueillent s’ils ont des difficultés sur le plan personnel et dans le déroulement de leurs études. Contact : téléphone 01 43 29 65 72 ou 01 43 31 31 32. Accident En cas d’accident survenu :

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• dans l’école L’école n’a pas d’infirmerie. Elle met à disposition des élèves des boîtes à pharmacie dans les différents espaces pédagogiques, en particulier dans les ateliers matières. En cas d’accident, le responsable de la sécurité est immédiatement prévenu. Il détermine les moyens à mettre en œuvre. Dans les 48 heures, il est procédé par le service pédagogique à une déclaration d’accident du travail auprès de la CPAM, si celui-ci s’est produit dans les ateliers matières. Contacts : Sécurité : Alain Tapprest, poste 242 ou Charles Deluche, poste 241. Pour la déclaration : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221.

• lors d’un stage conventionné en entreprise, en France ou à l’étranger, le service pédagogique doit être immédiatement prévenu. L’élève, ou le responsable de stage, doit faire parvenir à l’Ensci la déclaration d’accident complétée de façon claire et précise (notamment les circonstances détaillées de l’accident, les coordonnées des éventuel(s) témoin(s) ou des premières(s) personne(s) avisée(s)), puis les certificats médicaux. L’Ensci transmet la déclaration à la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) dans les 48 heures. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone 01 49 23 12 21, [email protected] • lors d’un stage conventionné interuniversitaire dans un pays de l’Espace économique européen ou au Québec, le service pédagogique doit être immédiatement prévenu. L’élève, ou le responsable de stage, doit faire parvenir à l’Ensci la déclaration d’accident complétée de façon claire et précise (notamment les circonstances détaillées de l’accident, les coordonnées des éventuel(s) témoin(s) ou des premières(s) personne(s) avisée(s)), puis les certificats médicaux. L’Ensci transmet la déclaration à la CPAM dans les 48 heures. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone 01 49 23 12 21, [email protected] • lors d’un stage conventionné interuniversitaire hors pays de l’Espace économique européen ou du Québec, le service pédagogique doit être immédiatement prévenu. Les accidents ne sont pas pris en charge par la CPAM, seuls les soins urgents peuvent l’être, les élèves réglant les soins sur place et se faisant rembourser par la CPAM. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone 01 49 23 12 21, [email protected] Il est remis par le service pédagogique, à chaque élève avant son départ en stage à l’étranger, une « check-list », une notice d’information et les documents indispensables à sa couverture en cas de maladie et d’accident du travail scolaire. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone 01 49 23 12 21, [email protected] Chaque année, il est proposé aux élèves volontaires de participer à une formation de premier secours, ainsi qu’à une formation d’équipier de première intervention sur feu. Contact : Alice Ivaldi, formation continue, poste 233 [email protected]

RESPONSABILITÉ CIVILE DE L’ÉTABLISSEMENT Sous certaines conditions et selon des modalités spécifiques, l’assurance responsabilité civile de l’établissement peut intervenir d’une façon complémentaire au système de protection propre à chaque élève (Sécurité sociale étudiante ou assurance individuelle équivalente), en particulier en cas d’accident sur le parcours résidence/école.

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Tous les élèves sont couverts par l’assurance responsabilité civile de l’établissement, pour toutes les activités qu’il organise, soit à l’intérieur de l’école, soit à l’extérieur, en particulier lors des stages conventionnés dans le monde entier. Toutefois, les garanties de l’assureur de l’Ensci ne couvrent les dommages survenus aux États-Unis ou au Canada que pour les séjours d’une durée inférieure à trois mois. Cependant, chaque élève doit être couvert par une assurance responsabilité civile « vie privée ». Le justificatif doit être remis à l’école, qui dégage toute responsabilité pour un élève qui ne se conformerait pas à cette obligation. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone (0)1 49 23 12 21. [email protected] DROITS DE SCOLARITÉ Les droits de scolarité sont fixés chaque année par arrêté pris par les autorités de tutelle (ministères de la Culture et de l’Industrie) et sont acquittables dès le mois de septembre. Un élève qui n'a pas réglé le montant de ses droits peut voir, après une mise en demeure adressée par l’école, sa scolarité suspendue ou interrompue. Les élèves boursiers de l’État français sont dispensés du paiement des droits de scolarité. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, poste 221. [email protected] BOURSES D’ÉTUDES Bourses de l’État français Des bourses d’études, financées par le ministère de la Culture, sont directement attribuables chaque année par l’Ensci, selon les critères et les barèmes en vigueur dans les établissements d'enseignement supérieur des arts plastiques, relevant du ministère de la Culture et de la Communication. Elle concerne les élèves de nationalité française et, sous certaines conditions, les ressortissants de la Communauté européenne et les étudiants étrangers dont les parents travaillent en France. La durée maximale d’attribution d’une bourse d’études, cumulée à celles antérieurement obtenues, ne peut dépasser 6 ans pour l’obtention du diplôme de l’Ensci. En effet, depuis l’année 2000, le ministère de la Culture autorise, pour les élèves ayant un dépassement de la durée de scolarité, l’attribution d’une année de bourse supplémentaire, sous réserve d’assiduité et du travail par l’élève concerné. Cette disposition est soumise à l’appréciation de la commission de bourses, après que les responsables pédagogiques concernés ont émis un avis sur le déroulement de la scolarité de l’élève. Le maintien de la bourse en cas de réorientation n’est pas cumulable avec le maintien de la bourse en cas de redoublement.

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La durée légale d'obtention d'une bourse d’études pour les élèves ayant été antérieurement boursiers est la suivante : • l’élève ayant bénéficié d'une bourse d'études de l'enseignement supérieur durant un an au maximum (par exemple, première année en université ou en institut universitaire de technologie) a droit au maintien de sa bourse pendant la durée de la scolarité à l'Ensci (5 ans pour une scolarité complète) ;

• l’élève ayant bénéficié d'une bourse d'études de l'enseignement supérieur durant deux ans au maximum (par exemple, DEUG, BTS ou DUT) a droit au maintien de sa bourse pendant la durée de la scolarité à l'Ensci (4 ans pour une scolarité complète). Lors de l’établissement de leur demande de bourse, les élèves s’engagent sur l’honneur à fournir tous les renseignements demandés. La bourse est versée sur le compte bancaire ou postal de l’élève, en 10 mensualités, du mois de septembre au mois de juin. Ce versement est interrompu durant les congés pour convenance personnelle, car ces périodes sont suspensives de la durée légale de scolarité. Un élève boursier qui passe son diplôme en cours d'année voit le versement de sa bourse suspendu à la fin du mois de sa soutenance. La date limite de remise des dossiers est affichée dans l’école. La commission de bourses se réunit début octobre et détermine, en fonction des critères sociaux définis par circulaire ministérielle, l’attribution de la bourse et son montant sur la base de six taux : 0, 1, 2, 3, 4 et 5. Chaque élève reçoit une notification écrite. Les élèves boursiers sont exonérés des droits de scolarité et de la cotisation à la Sécurité sociale étudiante. Les dossiers sont à retirer dès le mois de juillet et à remettre, dûment complétés, impérativement à la date limite fixée. Contact : Dominique Fargin, secrétariat général, téléphone : 01 49 23 12 05 [email protected]. Bourses de la Ville de Paris Les élèves boursiers au taux 0 de l’État français bénéficient d’une bourse d’études de la ville de Paris d’un montant forfaitaire (le montant est indiqué sur le site intranet de l’établissement), qui est versé par le CROUS en un seul règlement sur le compte bancaire ou postal de l’élève. Contact : Dominique Fargin, secrétariat général, téléphone : 01 49 23 12 05 [email protected].

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Bourses Européennes L'école participe à deux programmes d'action communautaire en matière d'éducation et de formation : Programme Leonardo L'objectif de ce programme est de créer et d’intensifier les relations entre les entreprises et les établissements d'enseignement supérieur en Europe, pour favoriser les transferts de technologie. Les élèves qui effectuent, dans le cadre de leur formation, un stage en entreprise dans un pays européen peuvent bénéficier d'une bourse et d'une préparation linguistique. Un dossier de demande de bourse doit être établi auprès du service pédagogique, préalablement au départ. Programme SOCRATES/ERASMUS Ce programme favorise la coopération européenne entre établissements d'enseignement supérieur. Les élèves peuvent effectuer une période d’études de 3 à 6 mois dans un établissement européen partenaire, assortie d’une allocation ERASMUS. Le système ECTS (European Credit Transfer System) facilite la reconnaissance académique de la période d'échange. Un dossier de demande de bourse doit être établi auprès du service pédagogique, préalablement au départ. Contact : Caroline Stupienko, service pédagogique, téléphone : 01 49 23 12 27 [email protected] Autres bourses Fondation Vallet La Fondation Vallet, créée en 1999 sous l’égide de la Fondation de France, a pour vocation d’aider des jeunes particulièrement motivés, mais ayant de sérieuses difficultés matérielles à poursuivre leurs études. Les bénéficiaires de cette bourse sont des élèves et étudiants de l’Académie de Paris, quelle que soit leur origine géographique, inscrits dans certaines écoles d’art désignées par la Fondation Vallet. L’Ensci en fait partie. Une présélection du choix des bénéficiaires est faite au sein de la commission de bourses de l’école, en fonction des critères définis par la Fondation et sur la base du nombre de dossiers à lui remettre. Après étude de chaque dossier, la Fondation Vallet procède à la désignation des lauréats. La bourse est virée directement par la Fondation sur le compte bancaire ou postal de l’élève, en trois versements égaux. L’école doit tenir informée la Fondation du suivi des élèves en cours d’année. Celle-ci peut être amenée, « à titre exceptionnel, à suspendre ou à annuler le paiement des bourses pour les élèves peu sérieux ou ayant abandonné leurs études ». La bourse est susceptible d’être renouvelée, deux fois au maximum, au terme de la première année d’attribution, aux conditions suivantes : passage dans l’année supérieure ; bons résultats scolaires ; assiduité ; maintien de la situation financière précaire. La commission de bourses

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de l’Ensci pré-valide chaque dossier, selon les critères définis par la Fondation, avant transmission de chaque demande de renouvellement. Contact : Dominique Fargin, secrétariat général, téléphone : 01 49 23 12 05 [email protected] Autres aides D’autres bourses ou aides peuvent exister (régionales, départementales, communales, privées ou pour les élèves étrangers de leur pays d’origine). Chaque élève prend directement les contacts nécessaires. STAGES Programmes universitaires d’échanges internationaux L’Ensci a signé de nombreux accords bilatéraux avec des institutions académiques, dans le monde entier. Chaque année, des élèves de l’école partent en stage à l’étranger et, réciproquement, l’Ensci accueille des stagiaires étrangers, soit dans le cadre des programmes européens, soit hors de ceux-ci. Les stagiaires étrangers accueillis par l’école dans le cadre de ces programmes d’échanges ont les mêmes droits et les mêmes devoirs que les élèves de l’Ensci. Chaque stage est organisé en fonction du projet et du profil personnel de l’élève et fait l’objet d’une convention spécifique avec l’organisme d’accueil, établie avant le départ. Contact : Caroline Stupienko, service pédagogique, téléphone : 01 49 23 12 27 [email protected] Stages en entreprise Les stages en entreprise et en agence, soit en France, soit à l’étranger, permettent aux élèves d’établir un contact direct avec le monde industriel et professionnel. Chaque stage est organisé en fonction du projet et du profil personnel de l’élève et fait l’objet d’une convention spécifique avec l’organisme d’accueil, établie avant le départ. Contact : Caroline Stupienko, service pédagogique, téléphone : 01 49 23 12 27 [email protected] BUREAU DES ÉLÈVES Le Bureau des Élèves (BDE) est élu chaque année par les élèves en cours de scolarité. Il bénéficie d'une subvention annuelle de l'établissement, au titre des activités collectives qu’il

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organise, à but culturel, sportif ou autres. La présentation des comptes de l’année précédente conditionne le versement de la subvention annuelle. Le BDE organise des manifestations à l’intérieur de l’école, ou à l’extérieur. Toutes les manifestations qui se tiennent dans l’école doivent avoir, au préalable et selon les délais fixés, reçu l’autorisation de la direction de l’établissement sur les modalités de mise en œuvre. Contact : Alain TAPPREST, responsable de la sécurité, poste 242 [email protected] ACTIVITÉS CULTURELLES ET SPORTIVES La carte d’étudiant permet l’obtention de réductions tarifaires sur de nombreuses activités culturelles (musées, spectacles…). De nombreux équipements sportifs universitaires ou de la ville de Paris sont accessibles. Contacts : www.culture.fr www.paris.fr/fr/culture et www.crous-paris.fr

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DROITS ET DEVOIRS DES ÉLÈVES Espace collectif d’apprentissage basé sur le respect mutuel, l’école met à la disposition des élèves des ressources pédagogiques et matérielles importantes, propices à un cadre de travail riche de potentialité. Afin de permettre à chacun d’y mener au mieux ses projets, l’école est accessible aux élèves en cours de scolarité 24 h/24, 365 jours par an. Cependant, pour des raisons de sécurité ou d’utilisation des matériels, certains espaces sont soumis à des autorisations d’accès. Cette amplitude d’ouverture implique le respect impératif des règles, tant de sécurité que d’accessibilité aux espaces, la préservation du matériel et son utilisation à bon escient. L’école fait appel au sens civique de chacun, à sa vigilance et à sa solidarité. L’école bénéficie du soutien de l’État. Le ministère de la Culture et de la Communication et le ministère de l’Industrie lui apportent, outre leur expertise et le statut de grande école publique, des moyens financiers conséquents par le biais de subventions de fonctionnement et d’investissement, ainsi que par la mise à disposition du bâtiment et par son entretien. En réciprocité, l’établissement doit appliquer et faire appliquer des règles précises, aussi bien en ce qui concerne la protection des personnes et des biens, que les procédures à mettre en œuvre. CARTE D’ÉTUDIANT La carte d’élève de l’Ensci est délivrée à chaque élève en début d’année scolaire. Elle est strictement personnelle et ne doit être prêtée en aucun cas, quels que soient la personne ou le motif du prêt. Contact : Antoine Durot, poste 221 [email protected] ABSENCES Toute inscription à un cours ou à un atelier impose à l’élève d’être présent à toutes les activités, sauf motif justifié. Toute absence doit être signalée et justifiée auprès du service pédagogique. En cas d’arrêt maladie, le certificat du médecin doit lui être transmis.

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Il est possible, avec l’approbation de l’école, d’interrompre sa scolarité. Une lettre de demande de congé pour convenance personnelle doit être faite au directeur, ce congé ne pouvant excéder un an. Un mois avant l’expiration du congé, l’élève doit faire parvenir par écrit sa décision de réintégration, faute de quoi il est considéré comme démissionnaire. Contact : Antoine Durot, service pédagogique, téléphone 01 49 23 12 21. [email protected]

DÉPLACEMENTS HORS DE L’ÉCOLE Tout déplacement hors de l’école en relation avec les activités pédagogiques nécessite un ordre de mission établi par le responsable pédagogique concerné et signé par le directeur, même si ce déplacement ne donne pas lieu à prise en charge financière. ACCÈS À L’ÉTABLISSEMENT Une présence continue de l’accueil et de l’accès à l’établissement est organisée, selon les modalités suivantes : • tous les jours ouvrables de 8 h 30 à 18 h 30, avec le personnel d’accueil ;

• de 18 h 30 à 8 h 30, les week-ends, les jours fériés, avec le personnel de gardiennage, ainsi que 24 h/24 les jours de congés collectifs du personnel (les deux premières semaines du mois d’août et la semaine entre Noël et le premier de l’An). Un vidéo-portier, relié à la sonnette de la porte d’entrée, permet au personnel d’accueil ou de gardiennage de visualiser le visiteur. Un vidéo-portier est également placé à l’extérieur de la cour arrière du bâtiment, ainsi qu’une caméra dans l’espace de livraison.

Les personnels d’accueil et de gardiennage reçoivent des consignes strictes à appliquer. Il appartient à chacun de faciliter leur travail en respectant les règles définies par la direction de l’école. À la demande du personnel d’accueil ou de gardiennage, il peut être demandé à chaque élève la présentation de sa carte d’étudiant. Les élèves ont libre accès à l’établissement, sauf aux espaces soumis à autorisation dont les modalités sont définies ci-après. Ils doivent respecter les consignes de sécurité, prendre soin des espaces et du matériel mis à disposition. Pendant son service de nuit, le gardien effectue trois rondes : à 1 h, 3 h et 5 h (d’une durée d’environ 1 heure chacune). Ces rondes ont pour fonction la prévention, la sécurité et le contrôle des espaces. Le gardien doit s’assurer en particulier que toutes les personnes trouvées dans les espaces soumis à autorisation d’accès en dispose et relever, grâce à son lecteur de rondes, toute anomalie constatée. En cas de problème grave, il dispose des instructions nécessaires afin d’agir de façon appropriée et de saisir la direction de l’école. Lors des rondes du gardien, l’accès ou la sortie de l’établissement n’est pas possible. Il appartient à chacun de s’organiser en conséquence.

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Toute personne étrangère à l’établissement, admise à y pénétrer à l’invitation d’un élève, doit remettre une pièce d’identité au personnel d’accueil ou de gardiennage. Celui-ci enregistre ses heures d’arrivée et de départ, le motif de sa visite et en informe l’élève invitant, afin que ce dernier vienne le prendre en charge à l’accueil. Ce visiteur est alors placé sous la responsabilité de l’élève invitant et n’a pas accès aux espaces soumis à autorisation. Pendant son service, le gardien note sur le registre prévu à cet effet toutes les entrées et sorties (nom, heure d’arrivée, heure de départ, le prêt éventuel de clef d’accès à certains espaces soumis à autorisation, ainsi que toute information utile). Contact : Alain Tapprest, responsable de la sécurité, poste 242 [email protected] ESPACES SOUMIS À AUTORISATION D’ACCÈS Hors de la présence de l’encadrement pédagogique, deux catégories d’espaces sont soumises à autorisation d’accès, par lieu et par élève, dont les formulaires sont disponibles à l’accueil : • les espaces classés en « périmètre de sécurité », c’est-à-dire tous les ateliers Matières (bois, plastique, métal, débit/coupe, maquettes), équipés de machines outils dont l’utilisation nécessite une formation préalable dite « habilitation ».

Une demande d’autorisation individuelle d’accès par lieu doit être établie et signée par l’élève, qui s’engage à respecter les consignes de sécurité et à prendre soin du matériel. Il désigne le nom de l’autre élève qui l’accompagnera obligatoirement dans l’atelier. Cette demande est validée par le responsable d’atelier, qui certifie que l’élève est « habilité », puis signée par le directeur de l’établissement, impérativement 48 heures auparavant. Seul l’élève en possession d’une telle autorisation peut accéder à cet espace, accompagné de l’autre élève. Des moyens de protection individuelle (masques, gants, lunettes…) sont mis à disposition. La tenue vestimentaire et la coiffure doivent être adaptées au poste de travail afin d’éviter les risques d’accident.

Avec cette autorisation, le personnel d’accueil ou de gardiennage prête à l’élève la clef d’accès à l’espace, que celui-ci devra rendre après utilisation et s’être assuré qu’il a bien éteint les machines et les lumières, et refermé à clef la porte de l’atelier. Contact : le responsable de l’atelier Matière concerné.

• les espaces classés en « périmètre de fermeture », c’est-à-dire les espaces documentation, matériauthèque, vidéo-son-photo, textile, informatique, ainsi que les salles de cours et les salles des 4e et 5 e étages. L’accès de certains de ces espaces nécessite également une formation préalable dite « habilitation ».

Une demande d’autorisation individuelle doit être établie et signée par l’élève, qui s’engage à respecter les consignes de sécurité et à prendre soin du matériel. Celle-ci est ensuite validée par le responsable de l’espace concerné.

Avec cette autorisation, le personnel d’accueil ou de gardiennage prête à l’élève la clef d’accès à l’espace, qu’il devra rendre après utilisation et s’être assuré qu’il a bien éteint les lumières et refermé à clef l’espace. Contacts : le responsable de l’espace concerné.

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Pour la salle du 5 e étage : Martine Degen, intendance, poste 213 [email protected] ESPACES INTERDITS Les espaces de travail du personnel en dehors de la présence de celui-ci, ainsi que les espaces techniques et de sécurité sont strictement interdits d’accès aux élèves. CONTRÔLE DES SORTIES DU MATÉRIEL Le personnel d’accueil ou de gardiennage veille aux sorties du matériel de l’école, lesquelles ne peuvent se faire que sur autorisation écrite du responsable du lieu, validée par le responsable de la sécurité. En cas de disparition d’objets ou de matériels ou sur instructions gouvernementales relatives à la sécurité, la direction de l’école se réserve la possibilité de procéder, lors des entrées et sorties, à la vérification des objets transportés ou des effets personnels, en présence d’un tiers, représentant des élèves ou du personnel. Il sera alors précisé que l’intéressé peut refuser ce contrôle interne. En cas de refus, il sera fait appel aux services de la police judiciaire. De même, ne peuvent entrer dans l’école des objets encombrants ou divers, sans autorisation écrite du responsable de la sécurité. Contact : Alain Tapprest, responsable de la sécurité, poste 242 [email protected] LOCAUX ET MATÉRIEL DE L’ÉCOLE Les espaces doivent être maintenus en bon état de propreté. En fin de journée, ils doivent être laissés rangés afin de faciliter le travail des équipes de nettoyage. Les élèves doivent notamment utiliser les poubelles installées dans les différents lieux. Les élèves doivent veiller au matériel mis à disposition pour leur formation et signaler au responsable concerné toute panne ou défectuosité. Ils ne doivent pas utiliser ce matériel à d’autres fins, notamment personnelles, sans autorisation du directeur. Il est interdit d’envoyer toute correspondance personnelle aux frais de l’établissement, ou de se faire expédier correspondance et colis personnels à l’adresse de l’école. Chaque élève dispose, sur le plateau de son atelier de projet, d’un casier fermant à clef où il peut y laisser ses affaires personnelles. Les effets personnels de chaque élève sont placés sous sa responsabilité propre. En cas de disparition ou de dégradation, la responsabilité de l’école ne pourra pas être engagée. À la fin de chaque semestre pédagogique, les élèves doivent ranger et libérer l’espace imparti. De même, après chaque activité (présentation de projet, exposition), l’espace doit être entièrement libéré et remis dans son état initial. À chaque élève en phase diplôme, il est mis à disposition un espace spécifique, en concertation avec les responsables de coordination de phase et de sécurité. Après chaque soutenance de diplôme, l’espace doit être entièrement libéré.

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HYGIÈNE ET SÉCURITÉ Les élèves doivent respecter les prescriptions générales prévues par la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité. Il est en particulier interdit d’utiliser des produits inflammables et, hors des espaces impartis, d’utiliser ou de stocker des produits dangereux (bombes de peinture, aérosols, solutions diverses). Ils doivent obligatoirement utiliser les moyens de protection individuelle appropriés mis à disposition par l’établissement en fonction du poste de travail, en particulier le port de masques, gants, lunettes dans les ateliers matières. Ils doivent également avoir une tenue vestimentaire et une coiffure adaptées, afin d’éviter les risques d’accident. Les élèves doivent se conformer à toutes les indications générales ou particulières édictées par la direction et portées à leur connaissance, tant par les présentes dispositions que par note de service. D’une façon générale, les élèves ne peuvent pas modifier les installations existantes. Si, à l’occasion d’une présentation de projet, d’une exposition, d’une soutenance de diplôme, il est envisagé une modification des installations ou de l’éclairage, une autorisation préalable du responsable de la sécurité doit être demandée. En cas d’accord, l’espace doit être remis dans l’état initial, après utilisation. Il est strictement interdit de faire stationner un engin à moteur à l’intérieur de l’établissement. Les bicyclettes doivent être placées dans l’espace imparti. Toute intervention sur les dispositifs de sécurité, notamment pour leur neutralisation, est strictement interdite (par exemple, bloquer, afin de les maintenir ouvertes, les portes coupe-feu des couloirs de circulation, qui ont pour fonction d’isoler les espaces en cas d’incendie). En application de la loi Evin du 10 janvier 1991, il est interdit de fumer dans les locaux clos et couverts affectés à l’ensemble des personnes, tels que les locaux d’accueil, de restauration collective, les salles de cours, de réunions, ainsi que tous les espaces pédagogiques (plateaux, ateliers...). La consommation ou la distribution d’alcool ou de produits illicites est interdite dans l’enceinte de l’établissement. Dans des circonstances exceptionnelles, et avec l’accord de la direction, la consommation de boissons alcoolisées peut être autorisée. Un espace collectif de restauration, équipé de fours à micro-ondes, est mis à disposition. Pour des raisons sanitaires, il est interdit d’apporter ou d’entreposer de la nourriture hors de cet espace. Il est strictement interdit d’introduire dans l’établissement des appareils électriques, à gaz ou de combustion, permettant le réchauffement ou la cuisson. Contact : Alain Tapprest, responsable de la sécurité, poste 242 [email protected] INCENDIE En cas de déclenchement de l’alarme incendie, les élèves sont tenus de procéder à l’évacuation immédiate du bâtiment et à se conformer aux instructions reçues. L’utilisation des ascenseurs est interdite, chacun devant quitter le bâtiment par les escaliers et les couloirs

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d’évacuation et se regrouper à l’extérieur, en laissant dégagée l’entrée de l’école. Le lieu de rassemblement est fixé dans le passage Anne de Popincourt (44, rue Saint-Sabin). Il est strictement interdit de déplacer ou d’utiliser à d’autre fin les extincteurs incendie, d’encombrer les espaces d’évacuation et les issues de secours, ou encore de rendre non accessibles les fenêtres d’accès pompiers. En cas de problème constaté, contacter immédiatement le 111.

Des exercices guidés d’évacuation sont organisés par le responsable de la sécurité. Ceux-ci sont obligatoires dans un établissement recevant du public, et chacun doit y participer. D’autre part, chaque année, il est proposé aux élèves volontaires de suivre une formation incendie. Contact : Alice Ivaldi, formation continue, poste 223 [email protected] AIDE AUX PROJETS L’école apporte une aide aux élèves pour la réalisation des projets élaborés dans le cadre des activités pédagogiques. Tous les achats doivent faire l’objet au préalable d’un bon de commande visé par le responsable pédagogique concerné. Contacts : le responsable pédagogique concerné et Martine Degen, intendance, poste 213 [email protected] De même, les sorties de fournitures du magasin doivent faire l’objet d’un bon de sortie remis au magasinier, visé au préalable par le responsable pédagogique concerné et l’un des responsables des ateliers Matières. Contacts : le responsable pédagogique concerné et Emmanuel Allègre, magasinier, poste 260, [email protected] AIDE AUX DIPLÔMES Les élèves en phase diplôme bénéficient d’une aide financière de l’établissement pour la réalisation de leur projet de diplôme et l’impression de leur mémoire, ainsi que d’une carte de photocopies. Ce budget, qui concerne uniquement l’achat de consommables, ne peut être utilisé que sur bon de commande préalablement visé par la coordinatrice de phase. De même, les sorties de fournitures magasin doivent faire l’objet d’un bon de sortie remis au magasinier, visé au préalable par la coordinatrice de phase.

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Un espace de travail, avec poste téléphonique, est mis à disposition de chaque élève en phase diplôme, en concertation avec les responsables de coordination de phase et de l’intendance. Cet espace, nettoyé et vidé de tout matériel, doit être libéré après la soutenance. À chaque élève préparant son diplôme, il est remis un livret qui lui apporte toutes les informations nécessaires au bon déroulement de la phase. Contacts : Véronique Eicher, service pédagogique, poste 276 [email protected] ou Chantal Tournay (Anat), poste 280 [email protected] ÉLÈVES MONITEURS L’école peut faire appel chaque année scolaire à six élèves moniteurs pour une durée non renouvelable de six mois chacun. Ils apportent leur concours à un responsable de lieu pédagogique et sont rémunérés sur contrat de l’établissement, sur la base d’un mi-temps. Un appel à candidature est affiché dans l’établissement. Peuvent être candidat les élèves ayant au moins un an d’ancienneté dans l’école, à l’exclusion de ceux qui sont en phase diplôme. Le candidat adresse une lettre au directeur de l’école, explicitant les motivations de sa candidature. Le choix est effectué par une commission réunie à cet effet, qui se détermine selon les critères suivants : - besoin du responsable du lieu, - adéquation du profil du candidat au besoin du lieu, - parcours pédagogique de l’élève dans l’école, - principe de rotation entre les lieux. Pour chaque élève retenu, le contenu de la mission élaboré entre l’élève et le responsable du lieu concerné précise l’objectif, la nature du travail, le planning des permanences. Ce document est transmis au service du personnel pour élaboration du contrat. Cette expérience de monitorat, à valeur pédagogique, figure dans le contrat semestriel de l’élève. Elle se traduit, après évaluation et rédaction d’un rapport, par l’attribution de 5 crédits. Contact : Géraldine Mehigan, coordination pédagogique, poste 220 [email protected] REPRÉSENTANTS ÉLUS DES ÉLÈVES Chaque année, au mois de novembre, les élèves élisent, à bulletin secret, leurs représentants dans les différentes instances de l’école : - Conseil d’administration : deux titulaires et deux suppléants ; - Conseil de perfectionnement : deux titulaires ; - Questions pédagogiques : deux titulaires et deux suppléants ; - Commission des Bourses : un titulaire et un suppléant ; - CHSCT (Commission d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail) : un titulaire et un suppléant.

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Les titulaires sont conviés à participer aux différentes réunions. En cas d’impossibilité, ils sont représentés par leur suppléant. Un élève élu a pour mission, dans l’instance impartie, de représenter la communauté des élèves et de restituer à celle-ci les questions abordées, les solutions préconisées et les décisions prises. Contact : Eva Bouvier, assistante de direction, poste 202 [email protected] DROIT ET PROPRIÉTÉ DES TRAVAUX Tous les travaux et projets réalisés par les élèves dans le cadre des activités pédagogiques sont la propriété intellectuelle et industrielle de l’établissement qui se réserve, notamment à l’occasion de conventions de partenariat pédagogique et de recherche, de céder tout ou partie de ces droits, selon la législation en vigueur. Dans le cadre des partenariats qui sont établis par l’école, les élèves qui y participent s’engagent à respecter les conditions et les accords convenus entre l’Ensci et son partenaire. Ils s’engagent également à respecter la confidentialité des projets et des informations reçues. Contact : Quentin Lesur, partenariats industriels, poste 236 [email protected] CONCOURS Les élèves sont amenés, soit dans le cadre des activités pédagogiques, soit individuellement, à participer à des concours nationaux ou internationaux. Ils doivent se conformer au règlement défini par l’organisateur et aux modalités précisées par l’établissement. Contact : Françoise Hugont, documentation, poste 240 [email protected] STANDARD ET APPELS TÉLÉPHONIQUES Le standard téléphonique est uniquement réservé à la réception et à l’émission des appels par le personnel d’accueil ou de gardiennage. Aucun appel ne peut être donné ou reçu sur le standard. Des postes téléphoniques sont accessibles aux élèves dans certains espaces. Pour les appels téléphoniques à l’extérieur de Paris, les élèves doivent disposer d’une autorisation écrite du responsable pédagogique concerné, validé par le responsable de la sécurité. VÉHICULE UTILAIRE Après vérification que l’élève demandeur dispose bien du permis de conduire approprié et que sa demande est faite dans cadre des activités pédagogiques, le véhicule utilitaire de l’établissement peut être prêté à un élève, pour un déplacement à Paris ou en région

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parisienne. La demande doit être validée, au préalable, par le responsable pédagogique concerné. L’élève doit alors se conformer aux prescriptions du code de la route et aux règles de sécurité. Aucune personne étrangère à l’établissement ne peut y être transportée. L’ordre de mission, ainsi que les clefs et tous les documents du véhicule, sont alors remis à l’élève, qui doit, à l’issue du déplacement, les restituer et signaler tout incident, accident ou infraction. Les contraventions relèvent toujours de la responsabilité personnelle du conducteur, qui doit les prendre directement à sa charge. Contact : Bill Boulkeir, intendance, poste 234 [email protected] PHOTOCOPIEURS/IMPRIMANTES Un photocopieur dans l’espace de la reprographie (3e étage), un photocopieur imprimante couleur au studio photo-vidéo-son (2 e étage) et des imprimantes dans l’espace informatique (1er étage) sont en libre accès. Un photocopieur est également disponible au studio documentation. Ces matériels sont utilisables à partir de cartes vierges vendues par l’école, et chargeables, avec paiement en espèces, à partir de la borne automatique située à l’accueil. MANIFESTATIONS ORGANISÉES PAR LES ÉLÈVES Tout projet de manifestation organisée par les élèves dans l’établissement (fêtes et activités diverses) doit être soumis au responsable de la sécurité au minimum 14 jours avant la date envisagée. Il examine le projet, en définit les conditions et les modalités de mise en œuvre, en concertation avec au moins deux responsables élèves. Ce projet est ensuite soumis au directeur pour validation. Si cette manifestation est autorisée à accueillir des personnes extérieures à l’établissement, les invités des élèves sont placés sous la responsabilité directe de chaque élève invitant. Les élèves organisateurs s’engagent à veiller au bon déroulement de la manifestation, à la non-dégradation des lieux, à ne pas créer de nuisance au voisinage, à respecter les conditions de mise en œuvre définies (modalités, amplitude d’horaires, sécurité…) et à restituer l’espace mis à disposition propre et débarrassé. Contact : Alain Tapprest, responsable de la sécurité, poste 242 [email protected]

INSERTION PROFESSIONNELLE DES ANCIENS Il est indispensable pour l’école de suivre l’insertion professionnelle de ses anciens élèves. Il leur est demandé d’en informer régulièrement l’établissement, ainsi qu’en cas de changement de domicile.

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Contact : Dominique Fargin, secrétariat général, téléphone 01 49 23 05 [email protected]

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L’ORGANISATION INTERNE Les activités de l’établissement sont regroupées à l’intérieur de trois grandes sections, sous l’autorité du directeur : Le service des études Le service des études a pour mission d’ordonner et de définir l’ensemble des enseignements (ateliers de projet, cours, conférences, colloques et séminaires). Il élabore le cursus des élèves. Il s’appuie notamment sur les différents lieux de ressources de l’école, selon les domaines auxquels ils correspondent. L’encadrement pédagogique L’encadrement pédagogique coordonne le suivi pédagogique et administratif de l’ensemble des élèves, du concours d’entrée jusqu’au diplôme. Ce service s’occupe également des stages en entreprise, ainsi que des relations avec les institutions ou établissements homologues qui permettent l’accueil à l’Ensci de stagiaires étrangers ou l’accueil à l’étranger, dans ces institutions, des élèves de l’école. Les services généraux Les services généraux assurent la gestion administrative, budgétaire et financière de l’établissement ; ils assurent également les ressources informatiques, la sécurité des personnes et des biens, la logistique, la maintenance, les achats de fonctionnement et d’investissements, la communication. L’agence comptable assure l’encaissement des recettes, le paiement des dépenses, la tenue de la comptabilité générale. DIRECTION Emmanuel FESSY, directeur poste 201 [email protected] Eva BOUVIER, assistante poste 202 [email protected] SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Françoise HORELLOU, secrétaire générale poste 206 [email protected] Dominique FARGIN, assistante poste 205 [email protected]

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PÉDAGOGIE 1 - Formation designer / créateur industriel Direction des études Claude EVENO, directeur des études poste 235 [email protected] Cécile THOMAS, assistante poste 237 [email protected] Encadrement pédagogique Géraldine MEHIGAN, responsable de la coordination pédagogique, coordination ECTS poste 220 [email protected] Jean-François ARCHIERI, conseiller et responsable pédagogique poste 217 [email protected] Licia BOTTURA, responsable pédagogique, coordinatrice événements Antoine DUROT, assistant administratif et pédagogique poste 221 [email protected] Caroline STUPIENKO, responsable des stages en France et à l’étranger poste 227 [email protected] Concours d’entrée Jean-Marie LEBOUC, responsable pédagogique poste 223 [email protected] Valérie DRUET, assistante administrative poste 222 [email protected] Phase diplôme Dominique AVERLAND, designer, responsable Véronique EICHER, responsable de la coordination poste 276 [email protected] International Élisabeth DAVIS, responsable pédagogique poste 230 [email protected] Ateliers de projets • François AZAMBOURG, designer, directeur Clotilde FROMENTIN-FELIX, assistante designer Veronica RODRIGUEZ, assistante administrative et pédagogique poste 278 [email protected] • Jean-François DINGJIAN, designer, directeur Guillaume BARDET, assistant designer Myriam PROVOOST, coordination poste 207 [email protected]

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• Jean-Louis FRÉCHIN designer, directeur Sylvie LAVAUD, responsable pédagogique, coordinatrice Frédéric BOUTEILLER, assistant technique Pascal VALTY, encadrement et suivi Helen EVANS, assistante designer Olivier CORNET, assistant designer poste 225 [email protected] • Laurent MASSALOUX, designer, directeur Romain CUVELIER, assistant designer Margot CASIMIR, assistante administrative et pédagogique poste 274 [email protected] • Bernard MOÏSE, designer, directeur Céline DAYES, assistante designer Anne-Sabine HENRIAU, assistante administrative poste 277 [email protected] Unité initatives personnelles Christophe GAUBERT, designer, responsable Margot CASIMIR, assistante administrative et pédagogique poste 274 [email protected] CENTRES DE RESSOURCES Photo-vidéo-son Véronique HUYGHE, responsable photo poste 257 [email protected] Christian BARANI, responsable vidéo poste 257 [email protected] Roland CAHEN, responsable son poste 256 [email protected] Matthieu FOULET, assistant chargé des matériels poste 257 [email protected] Matériauthèque Véronique BAUDIER, responsable poste 245 [email protected] Joël HURTER, conseiller technique poste 246 [email protected] Documentation Françoise HUGONT, responsable poste 240 [email protected] Anne-Sabine HENRIAU, assistante poste 240 [email protected]

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Ateliers Matières Didier GUGOLE, responsable métal poste 262 [email protected] Daniel KULA , responsable maquettes et plastiques poste 264 [email protected] Denis LAVILLE, responsable bois poste 263 [email protected] 2 - Formation designer textile Atelier National d’Art Textile (ANAT) Chantal TOURNAY, responsable poste 280 [email protected] Clotilde ANCELLIN, encadrement pédagogique poste 280 [email protected] Jane LANDAU, encadrement pédagogique poste 280 [email protected] Ursula GLEESON, assistante designer Côme TOUVAY, assistant designer 3 - Master spécialisé création en nouveaux médias Dominique BEAUTEMS, coresponsable poste 250 [email protected] Sylvie LAVAUD, coresponsable poste 225 [email protected]

SERVICES GÉNÉRAUX Service du personnel et financier Marie-Louise BORTUZZO, chargée du service du personnel poste 209 [email protected] Jean-Robert VALQUENART, cadre comptable poste 214 [email protected] Michelle GABORIT, assistante au service financier poste 215 [email protected] Alice IVALDI, responsable de la formation permanente poste 233 [email protected] Partenariats avec les entreprises Quentin LESUR, responsable des partenariats industriels poste 236 [email protected] Alice IVALDI, coordinatrice poste 233 [email protected]

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Communication Sido HENNEQUART-PERROTTET, conseiller poste 266 [email protected] Dominique WAGNER, responsable éditoriale du site internet et {dizajn} poste 269 [email protected]

Informatique Dominique BEAUTEMS, responsable des systèmes poste 250 [email protected] Ismaël BIDAU, Webmaster poste 226 [email protected] Thomas BROUSSE, responsable de l’environnement APPLE poste 232 [email protected] François GAULIER, responsable de la gestion des serveurs, du développement et la gestion des réseaux, de l’environnement PC poste 252 [email protected] Maria ALVES, assistante administrative poste 224 [email protected] Sécurité / Intendance Alain TAPPREST, responsable du bâtiment, de la sécurité et de la logistique poste 242 [email protected] Martine DEGEN, secrétaire de direction poste 213 [email protected] Charles DELUCHE, maintenance du bâtiment, technicien supérieur BAT poste 219 [email protected] Emmanuel ALLEGRE, chargé du magasin poste 260 [email protected] Khalid BOULKEIR, employé chargé de la logistique poste 211 [email protected]

••••••••••••• AGENCE COMPTABLE Annick LEGLISE, agent comptable poste 216 [email protected] Bernard CAHON, adjoint poste 218 [email protected]