livre des résumés 2012

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Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2012) 98, vii—xxxii 1877-0517/$ – see front matter doi:10.1016/j.rcot.2012.09.002 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com 87 E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE Sommaire RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS Épaule /Coude 27. Score ISIS et prévention de la récidive après Bankart endoscopique isolé : étude prospective multicent- rique de 113 cas au recul minimum de trois ans Hervé Thomazeau (Rennes), Charles Bessières, Christophe Charousset, Geoffroy Nourissat, Johanes Barth, Violaine Beauthier, Stéphane Audebert, Bruno Toussaint, François Kelberine, Pascal Boileau, Philippe Hardy, Olivier Courage, Société française d’Arthroscopie 28. Le score Appréhension, un moyen simple d’évaluer les résultats des stabilisations d’épaule dans l’instabilité antérieure Charles Bessière (Nice), Christophe Trojani, Pascal Boileau 29. Bristow-Latarjet arthroscopique avec xation par double endo-bouton Charles-Édouard Thélu (Nice), Xavier Ohl, Omar Élo, Charles Bessière, Thomas d’Ollonne, Pascal Boileau 30. Cinquante-cinq butées coracoïdiennes sous arthrosco- pie : analyse de notre courbe d’apprentissage, des dif- cultés techniques et de la reproductibilité du geste Pierre Metais (Clermont-Ferrand), Jean-Baptiste Cassio, Frédéric Lecomte, Renaud Moraillon, Thibault Stiernon 31. Traitement percutané par ballonnet des luxations postérieures de l’épaule avec encoche de la tête humérale Vanessa Costil (Paris), Frédéric Jacquot, Vanessa Costil, Alain Sautet, Jean-Marc Féron 32. Traitement de l’instabilité postérieure d’épaule par butée acromiale pédiculée sur lambeau deltoïdien : à propos de 11 cas Bertrand Millet-Barbé (Niort), Julien Rigal, Bertrand Millet-Barbé, Rachid Saddiki, Frédéric Sibilla, Stéphane Aunoble, Jean-Charles Le Huec 33. Butée postérieure sous arthroscopie xée par ancres et sutures : technique et résultats Pascal Boileau (Nice), Marie-Béatrice Hardy, Charles- Édouard Thélu, Charles Bessière, Thomas d’Ollonne 34. Comparaison des différents tests cliniques dans l’évaluation du petit rond en cas de rupture massive de la coiffe des rotateurs Philippe Collin (Rennes), Philippe Collin, Tom Treseder, Gilles Walch 35. Le traitement arthroscopique des tendinopathies calciantes de la coiffe des rotateurs par repérage échographique peropératoire : à propos d’une série prospective de 17 cas Thomas Waitzenegger (Paris), Pascal Cottias, Pascal Guillon, Rémi Brouard 36. Étude prospective comparative de la réparation arthroscopique des ruptures transxiantes de la coiffe avec ou sans injection de plasma autologue conditionné Mathieu Ferrand (Paris), Bruno Lévy, Shahnaz Klouche, Thomas Bauer, Philippe Hardy 37. Résultats à un an d’une série prospective continue de 53 réparations arthroscopiques de lésions antérosupé- rieures de la coiffe des rotateurs Javiere Abarca (Paris), Jean Kany, Jérôme Garret, Denis Katz, Kamil Elkolti, Philippe Valenti 38. Prise en charge chirurgicale des tendinopathies rom- pues de la coiffe des rotateurs de l’épaule chez l’adulte. Analyse prospective d’une série continue de 50 cas – évaluation de nos pratiques professionnelles Ann Williot (Tours), Luc Favard Hanche 42. Polyéthylène hautement réticulé versus polyéthyl- ène conventionnel. Étude prospective randomisée à huit ans minimum de recul utilisant la méthode de Martell Jean Langlois (Paris), Jean Langlois, Moussa Hamadouche, Franck Atlan, Caroline Scemama, Jean- Pierre Courpied 43. Étude prospective randomisée comparant oxinium versus métal sur polyéthylène conventionnel et hautement réticulé Moussa Hamadouche (Paris), Samer Hage, Caroline Scemama, Frédéric Zadegan, Guillaume Grosjean, Michel Mathieu, Jean-Pierre Courpied

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Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2012) 98, vii—xxxii

1877-0517/$ – see front matterdoi:10.1016/j.rcot.2012.09.002

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

SommaireRÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS

Épaule /Coude

27. Score ISIS et prévention de la récidive après Bankart endoscopique isolé : étude prospective multicent-rique de 113 cas au recul minimum de trois ansHervé Thomazeau (Rennes), Charles Bessières, Christophe Charousset, Geoffroy Nourissat, Johanes Barth, Violaine Beauthier, Stéphane Audebert, Bruno Toussaint, François Kelberine, Pascal Boileau, Philippe Hardy, Olivier Courage, Société française d’Arthroscopie

28. Le score Appréhension, un moyen simple d’évaluer les résultats des stabilisations d’épaule dans l’instabilité antérieureCharles Bessière (Nice), Christophe Trojani, Pascal Boileau

29. Bristow-Latarjet arthroscopique avec fi xation par double endo-boutonCharles-Édouard Thélu (Nice), Xavier Ohl, Omar Élofi , Charles Bessière, Thomas d’Ollonne, Pascal Boileau

30. Cinquante-cinq butées coracoïdiennes sous arthrosco-pie : analyse de notre courbe d’apprentissage, des dif-fi cultés techniques et de la reproductibilité du gestePierre Metais (Clermont-Ferrand), Jean-Baptiste Cassio, Frédéric Lecomte, Renaud Moraillon, Thibault Stiernon

31. Traitement percutané par ballonnet des luxations postérieures de l’épaule avec encoche de la tête huméraleVanessa Costil (Paris), Frédéric Jacquot, Vanessa Costil, Alain Sautet, Jean-Marc Féron

32. Traitement de l’instabilité postérieure d’épaule par butée acromiale pédiculée sur lambeau deltoïdien : à propos de 11 casBertrand Millet-Barbé (Niort), Julien Rigal, Bertrand Millet-Barbé, Rachid Saddiki, Frédéric Sibilla, Stéphane Aunoble, Jean-Charles Le Huec

33. Butée postérieure sous arthroscopie fi xée par ancres et sutures : technique et résultatsPascal Boileau (Nice), Marie-Béatrice Hardy, Charles-Édouard Thélu, Charles Bessière, Thomas d’Ollonne

34. Comparaison des différents tests cliniques dans l’évaluation du petit rond en cas de rupture massive de la coiffe des rotateursPhilippe Collin (Rennes), Philippe Collin, Tom Treseder, Gilles Walch

35. Le traitement arthroscopique des tendinopathies calcifi antes de la coiffe des rotateurs par repérage échographique peropératoire : à propos d’une série prospective de 17 casThomas Waitzenegger (Paris), Pascal Cottias, Pascal Guillon, Rémi Brouard

36. Étude prospective comparative de la réparation arthroscopique des ruptures transfi xiantes de la coiffe avec ou sans injection de plasma autologue conditionnéMathieu Ferrand (Paris), Bruno Lévy, Shahnaz Klouche, Thomas Bauer, Philippe Hardy

37. Résultats à un an d’une série prospective continue de 53 réparations arthroscopiques de lésions antérosupé-rieures de la coiffe des rotateursJaviere Abarca (Paris), Jean Kany, Jérôme Garret, Denis Katz, Kamil Elkolti, Philippe Valenti

38. Prise en charge chirurgicale des tendinopathies rom-pues de la coiffe des rotateurs de l’épaule chez l’adulte. Analyse prospective d’une série continue de 50 cas – évaluation de nos pratiques professionnellesAnn Williot (Tours), Luc Favard

Hanche

42. Polyéthylène hautement réticulé versus polyéthyl-ène conventionnel. Étude prospective randomisée à huit ans minimum de recul utilisant la méthode de MartellJean Langlois (Paris), Jean Langlois, Moussa Hamadouche, Franck Atlan, Caroline Scemama, Jean-Pierre Courpied

43. Étude prospective randomisée comparant oxinium versus métal sur polyéthylène conventionnel et hautement réticuléMoussa Hamadouche (Paris), Samer Hage, Caroline Scemama, Frédéric Zadegan, Guillaume Grosjean, Michel Mathieu, Jean-Pierre Courpied

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Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2012) 98, S277—S381

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANCAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ETTRAUMATOLOGIQUE

Résumés des communications

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Séance du mardi 13 novembre matinÉpaule/Coude

27Score ISIS et prévention de la récidive aprèsBankart endoscopique isolé : étude prospectivemulticentrique de 113 cas au recul minimum detrois ansHervé Thomazeau ∗, Charles Bessières , Christophe Charousset ,Geoffroy Nourissat , Johanes Barth , Violaine Beauthier ,Stephane Audebert , Bruno Toussaint , Francois Kelberine ,Pascal Boileau , Philippe Hardy ,Olivier Courage , Société francaise d’arthroscopieService de chirurgie orthopédique et traumatologique, unitéLéonard-de-Vinci, hôpital Pontchaillou, 2, rue Henri-Le-Guilloux,35033 Rennes, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’intervention de Bankart arthroscopique estcompliquée d’un taux de récidive élevé dont l’analyse des facteursprédictifs a permis l’élaboration du score Instability Severity IndexScore (ISIS) destiné à la sélection préopératoire des patients.Objectifs de l’étude.—— vérifier la capacité du score ISIS à prévoir le taux de récidive ;— fixer la valeur seuil de sécurité ;— identifier les facteurs prédictifs prédominants de la récidive.Patients et méthodes.— Cent vingt-cinq patients ont été inclus defacon prospective multicentrique. Le critère d’inclusion était unscore inférieur ou égal à 4 sur dix points. Tous les patients ontété opérés selon un protocole commun comportant au minimumtrois ancres et quatre sutures. Les patients ont été suivis prospec-tivement et l’échec défini par la récidive de l’accent d’instabilité(luxation ou subluxation).Résultats.— Cent treize patients ont été suivis avec un recul moyen

de 3,5 ans (3—4). Le taux de récidive est de 22 % pour un score ISIS de4 ou 3, et de 5 % pour un score inférieur ou égal à 2 points (p 0,03). Ledélai médian de récidive est de 18 mois. Les récidives comprenaienthuit subluxations et six luxations. Quatre patients ont été réopérés

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ar butée. L’âge à l’intervention (p 0,08), et l’association encocheéphalique-hyperlaxité étaient prédictifs de récidives.iscussion et conclusion.— Le score ISIS permet de prévoir le tauxe récidive après Bankart arthroscopique. Dans cette étude, le seuile sécurité est de 2 points sur 10. L’âge, l’encoche et l’hyperlaxitéont les facteurs prédominants de l’échec de la technique.tude sans conflit d’intérêt avec agrément d’un comité d’éthiqueCIC R 09-7).

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8e Score Appréhension, un moyen simple’évaluer les résultats des stabilisations d’épauleans l’instabilité antérieureharles Bessière ∗, Christophe Trojani , Pascal Boileau

Service de chirurgie orthopédique et traumatlogie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’appréhension antérieure est mal décrite par lescores usuels dans l’instabilité d’épaule. Il s’agit pourtant d’un élé-ent important à étudier après une stabilisation chirurgicale, enlus de la notion de récidive. L’appréhension est soit évaluée cli-iquement (test d’appréhension antérieure), soit subjectivement.’hypothèse de cette étude est qu’un score simple à la fois cli-ique et subjectif peut être établi de manière reproductible, ettre corrélé aux scores usuels.atients et méthodes.— Cette série rétrospective comporte4 patients (42 opérés par Bankart arthroscopique (BA) et 22 parutée de Latarjet (BC)) tous revus cliniquement par un observateurndépendant, à partir d’une série consécutive de patients opérésn 2004—2005. Les échecs étaient définis par la survenue d’uneuxation ou subluxation.e Score Appréhension (SA) a été établi sur six points :

trois points pour la composante subjective (SA subjectif) à partir

e 3 questions (1 point si réponse = oui) : jugez vous votre épaulenstable ? Avez-vous peur parfois que l’épaule ne sorte ? Avez-vouseur que l’épaule ne sorte lorsque le bras est en haut et en arrière ?

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trois points pour la composante clinique (SA clinique) : test’appréhension antérieure positif, test d’appréhension inférieureositif et présence d’une appréhension antérieure douloureuse.es scores de Rowe, Walch-Duplay et ASES ont été établis. Une étudetatistique de corrélation a été menée.ésultats.— Le recul moyen est de 60 mois (50—68). Dix patients ontrésenté une ou plusieurs récidives (quatre butées et six Bankart).ucun n’a été réopéré pour instabilité. Le SA moyen est de 2 (0—6),imilaire pour les deux sous-groupes BA et BC. Vingt patients seule-ent avaient un score égal à 0 (« meilleur » score possible). Le SA

ubjectif moyen est de 1,2 contre 0,8 pour le SA clinique moyen.e coefficient de Pearson analysant la corrélation du SA est de0,64 avec le score de Rowe, —0,57 avec le score de Walch-Duplayt de —0,65 avec le score ASES.es SA subjectif et clinique sont chacun fortement corrélés au scorelobal.onclusions.— Le Score Appréhension est un outil corrélé auxcores de Rowe, Duplay, ASES, qui permet facilement de décrire etuantifier l’appréhension résiduelle des patients opérés pour insta-ilité antérieure d’épaule. Il permet de nuancer les résultats desechniques de stabilisation d’épaule et de comparer celles-ci deacon plus fines qu’en se basant seulement sur la survenue d’uneécidive.

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9ristow-Latarjet arthroscopique avec fixation parouble endo-boutonharles-Edouard Thélu ∗, Xavier Ohl , Omar Elofi ,harles Bessière , Thomas d’Ollonne , Pascal Boileau

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La fixation par vis de la coracoïde sur le col de lacapula dans l’intervention de Bristow-Latarjet constitue le « goldtandard ». Cependant, ce type de fixation n’est pas dénué deomplications : fracture, pseudarthrose ou lyse de la butée osseuse,igration ou fracture de vis, nécessitant dans certains cas l’ablationu matériel. Nous présentons une nouvelle technique arthrosco-ique de fixation de la coracoïde utilisant un fil renforcé montéur deux endo-boutons.atients et méthodes.— Cohorte prospective continue de6 patients traités par une technique entièrement arthroscopiqueombinant une intervention de Bristow-Latarjet associée à uneéparation de Bankart. La butée coracoïdienne ostéotomisée estntroduite à travers le muscle sous-scapulaire avec le tendononjoint, après repérage du nerf axillaire ; elle et fixé sur le cole la scapula préalablement avivé par deux Endo-Bouton (un enrrière du col de la scapula et un à l’apex du processus coracoïde),eliés par une quadruple suture renforcée. La capsule restantet le labrum sont ensuite réinsérés sur le rebord glénoïdien. Touses patients ont bénéficié d’un scanner postopératoire précocefin d’évaluer le positionnement de la butée et un plus tardiffin d’évaluer la consolidation osseuse. Une analyse intra etnter-observateur a été effectuée.ésultats.— La butée osseuse était sous-équatoriale dans 92 %33/36) et tangente à la surface articulaire dans 100 % (36/36).u recul moyen de huit mois postopératoire (6—18 mois), 75 % desutées présentaient une consolidation osseuse et 25 % une consoli-ation fibreuse. Aucune migration de butée, ni fracture n’ont étébservées. Aucune récidive d’instabilité n’a été observée, tous les

atients étaient satisfaits ou très satisfaits ; aucune complicationasculo-nerveuse n’est à déplorer.onclusion.— Les bénéfices de notre technique, comparés à la fixa-ion traditionnelle par vis, sont nombreux :

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

moins dangereux (pas de méchage proche du plexus brachial) ;augmentation de la surface de contact d’os spongieux entre la

oracoïde et le col (petit trou percé pour passer la suture) ;optimisation du positionnement de la butée, jamais débordante ;fixation solide permettant une mobilisation précoce (pas de pos-

ibilité d’arrachement) ;pas d’ablation de matériel nécessaire.

ependant, cette technique demande à être améliorée, afin’obtenir une consolidation osseuse plus constante, par :des endo-boutons dédiés ;un tenseur permettant une meilleure compression osseuse.

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0inquante-cinq butées coracoïdiennes sousrthroscopie : analyse de notre courbe’apprentissage, des difficultés techniques et de laeproductibilité du gesteierre Metais ∗, Jean-Baptiste Cassio , Frédéric Lecomte ,enaud Moraillon , Thibault Stiernon

Clinique La Châtaigneraie, rue de la Châtaigneraie, 63110eaumont, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les objectifs sont d’étudier notre courbe’apprentissage par l’analyse de notre série de 55 butéeséalisées sous arthroscopie d’après la technique mise au point par. Lafosse et de partager notre expérience.atients.— Entre mai 2010 et décembre 2011, nous avons opéré5 instabilités par butée sous arthroscopie chez des patients spor-ifs, pratiquant majoritairement le rugby, d’un âge moyen de 22 ans.ucune conversion par un mini-abord n’a été réalisée. La cora-oïde est préparée, prélevée et vissée à la glène au travers duub-scapularis sous arthroscopie.éthodes.— L’équipe est composée de l’aide opératoire et d’unhirurgien. Les bases de la technique sont celles décrites par. Lafosse. Cette technique a évolué au fil des interventions jusqu’àe que nous puissions nous l’approprier. Nous avons analysé lesifférents temps opératoires en corrélation avec les difficultés tech-iques et les résultats radiographiques pour obtenir une techniqueeproductible avec un minimum d’écueil.ésultats.— Les huit premières butées ont durée en moyenneh15 alors que le temps moyen des 47 dernières est de 1h150h45—1h50).es radiographies ont montré trois butées médialisées, deux butéesédialisées et cassées, 0 latéralisée, une basse, un cassée, une

yse osseuse. Quarante-cinq butées sont correctement positionnées.ucune complication postopératoire n’est notée. Il n’y a à ce jouru’une seule récidive de l’instabilité chez un patient à la butéeassée.iscussion.— L’apprentissage de la butée sous arthroscopie nousmontré qu’il s’agit d’une technique sans marge de manœuvre :

’incision cutanée guide la position des broches et des vis dans laoracoïde. La position de la butée sur la glène dépend de l’incisionutanée, du trajet de la poignée au travers des parties molles et duub-scapularis.es casses de butée n’ont jamais été vues en peropératoire maispparaissent sur les radiographies faites à trois semaines : un ser-age trop fort pour augmenter la compression en est la cause.’angle fort oblique à 30◦ induit des erreurs d’appréciation. Ellesont corrigées par des repères instrumentaux qui optimisent la posi-ion de la butée.

onclusion.— La butée sous arthroscopie est une technique repro-uctible et réalisable à 4 mains dans un temps opératoire trèsaisonnable. Elle est exigeante mais la courbe d’apprentissage n’estas si importante puisque les chirurgiens qui se tournent vers
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cette technique ont déjà une bonne expérience de l’arthroscopied’épaule.

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31Traitement percutané par ballonnet des luxationspostérieures de l’épaule avec encoche de la têtehuméraleVanessa Costil ∗, Frédéric Jacquot , Vanessa Costil , Alain Sautet ,Jean-Marc Féron8, avenue Perronet, 92200 Neuilly-sur-Seine France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les luxations postérieures de l’épaule sont rares ets’accompagnent souvent d’encoche de la tête humérale qui en favo-rise la récurrence. Plusieurs procédés ont été proposés pour comblerl’encoche, aucun ne permet de reconstruction idéale.Nous avons utilisé chez deux patients le concept de kyphoplastiepercutanée afin de réduire, relever et combler l’encoche, et deprévenir la récurrence.Patients.— Nous rapportons deux cas dont l’un bilatéral, avec un ande recul clinique. Un homme de 35 ans et une femme de 74 ans. Laluxation est survenue à la suite d’une crise comitiale dans les deuxcas.Méthodes.— Sous anesthésie générale, les patients ont été installésen position demi-assise. Sous contrôle scopique on a stabilisé la têteà l’aide de fiches de fixateur externe et introduit un ballon devantces fiches sous l’encoche. Une réduction a été obtenue par dilata-tion et la sphéricité de la tête a été restaurée dans les trois cas.Une luxation impactée avec fracture a pu être réduite par cetteméthode. Le ballon a été retiré et on a introduit trois cc de cimentvisqueux afin de combler l’encoche de facon adéquate. En postopé-ratoire, les patients ont été immobilisés trois semaines pour deuxépaules et six semaines pour une épaule.Les patients ont été revus à trois et six semaines, et tous les troismois avec examen clinique pour la douleur, la mobilité et la qualitéde vie. Des radiographies standard de l’épaule ont été réalisées àchaque fois, un scanner a été fait en postopératoire, puis un à unan.Résultats.— Il n’y a pas eu de complications per- ou postopératoires.Il y a eu une fuite de ciment extra-articulaire sans conséquenceclinique. L’imagerie postopératoire montrait une restauration de lasphéricité de la tête et une réduction conservée. Les patients ontrécupéré mobilité et indolence. Un patient a repris son travail àdeux mois. Il n’y a eu ni récidive ni instabilité au recul de un an.Discussion.— Les luxations postérieures ont un potentiel de réci-dive particulièrement lorsqu’elles surviennent au décours de crisescomitiales ou qu’elles s’accompagnent d’encoches importantes. Letraitement a apporté indolence et fonction sans récidive, au prixd’une sanction cicatricielle négligeable.Conclusion.— La méthode est originale et a apporté toute satis-faction. Nous pensons qu’elle mérite d’être développée dans ceslésions rares.

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32Traitement de l’instabilité postérieure d’épaulepar butée acromiale pédiculée sur lambeaudeltoïdien : à propos de 11 casBertrand Millet-Barbé ∗, Julien Rigal , Rachid Saddiki ,Frédéric Sibilla , Stéphane Aunoble , Jean-Charles Le Huec

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique A, centrehospitalier de Niort, avenue Charles-de-Gaulle, 79000 Niort,France∗Auteur correspondant.

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ntroduction.— L’instabilité postérieure d’épaule est une pathologieéconnue. Elle peut être la conséquence d’une luxation posté-

ieure aiguë passée inapercue ou de traumatismes répétés. Elleoncerne 4 % des instabilités glénohumérales. Le but de notre étudest d’évaluer cliniquement et radiologiquement les résultats obte-us après stabilisation par butée acromiale pédiculée sur lambeaueltoïdien.atients et méthodes.— Cette étude rétrospective porte sur1 interventions, huit hommes (dont un bilatéral) et deux femmes,’âge moyen 32 ans par butée acromiale postérieure pédiculée surambeau deltoïdien entre 2001 et 2007. Les patients ont été revusliniquement et radiologiquement au bout de 2,6, et 12 mois, puisn fois par an après trois ans avec un recul moyen de sept ans.ous présentaient une instabilité glénohumérale postérieure donteux bilatérales, trois patients pratiquaient des sports à l’armé.es patients ont bénéficiés d’une intervention de type Kouvalchoukvec voie d’abord postérieure entre petit-rond et infra-épineux,rélèvement de la butée pédiculée au deltoïde postérieur, tun-élisée, puis fixée au bord postérieur de la glène débordante demm.otre évaluation clinique est basée sur les scores de Walch-Duplayt de Constant.ous ont bénéficié d’un arthroscanner en pré- et postopératoire, ceui nous a permis d’évaluer nos résultats selon la classification deamilson et Prieto.ésultats.— Tous les patients présentaient une instabilité pos-érieure d’épaule clinique confirmée par les différents examensomplémentaires.sept ans de recul moyen, un seul patient a été réopéré pour conflit

ntérieur lié à une vis trop longue, nous avons constaté une rupturee vis filetée en peropératoire lié après étude de matério-vigilanceun problème de matériel, un patient rapporte des douleurs non

ystématisées en postopératoire. Nous n’avons relevé aucune réci-ive de luxation postérieure ni de complications neurologiques. Uneul cas de subluxation a été relevé.e score de Constant moyen était de 88,3 et le score de Duplay 89,6.outes les butées étaient consolidées et deux patients présentaientes signes d’arthrose débutante.iscussion et conclusion.— La butée acromiale postérieure pédi-ulée sur lambeau deltoïdien est une technique efficace dans leraitement des instabilités postérieures d’épaule.n effet, la consolidation osseuse et l’efficacité sur l’instabilitéont bonnes sans majorer les risques d’arthroses. Contrairement

d’autres études, nous n’avons pas jugé nécessaire d’effectuerne capsuloplastie inférieure, de plus, nous n’avons pas constatée phénomènes douloureux postérieurs d’épaule car la prise dereffe osseuse pédiculée ne nécessite pas la désinsertion partielleu faisceau postérieur du deltoïde.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.014

3utée postérieure sous arthroscopie fixée parncres et sutures : technique et résultatsascal Boileau ∗, Marie-Béatrice Hardy , Charles-Edouard Thélu ,harles Bessière , Thomas d’Ollonne

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

bjectif.— Évaluer la faisabilité et les résultats préliminaires’une nouvelle technique arthroscopique de butée postérieure pour’épaule.

ype d’étude.— Étude prospective de cohorte.atériel et méthodes.— La greffe osseuse bicorticale (crête

liaque), était introduite dans l’articulation glénohumérale par uneanule et fixée au niveau du col postérieur de la glène par deux

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280 87e réunion annuelle de la

ncres avec sutures ; la réinsertion associée du labrum postérieurermettait de placer la butée osseuse en position extra-articulaire.ne série consécutive de 15 patients a été évaluée à un mois, sixois, puis annuellement. Nous avons étudié :la faisabilité de la technique ;le résultat fonctionnel ;le positionnement, la consolidation et le remodelage de la greffe

sseuse, en comparant les images radiographiques et tomodensito-étriques réalisées à un et six mois.ésultats.— Les patients (12 hommes et trois femmes) présentaientous des luxations ou subluxations postérieures récidivantes invo-ontaires ; l’âge moyen à l’intervention était 27 ans (14—58). Les5 patients ont été opérés entièrement sous arthroscopie. Au der-ier recul, une patiente gardait une appréhension postérieure. Latabilité de l’épaule était restaurée chez tous les autres patients,ans perte de mobilité notable. Subjectivement, tous les patientstaient satisfaits sauf un (persistance de douleurs au niveau de larête iliaque). Aucune autre complication n’a été observée. Sur lecanner à un mois, la butée était jugée affleurante dans tous lesas sauf un où elle était débordante. Sur le scanner à six mois,a greffe osseuse était remodelée dans tous les cas avec lyse par-ielle de sa partie supérieure. Dans un cas, la greffe était jugéeotalement lysée ; sans conséquence au recul sur la stabilité de’épaule.iscussion et conclusions.— Cette nouvelle technique entière-ent arthroscopique est reproductible et présente plusieurs

vantages :elle permet de préserver le deltoïde et les muscles de la coiffe

ostérieure ;anatomique, elle permet de restaurer le stock osseux de la glène

t de réinsérer le labrum postérieur ;le grossissement optique permet un positionnement précis et

ffleurant de la butée ;la consolidation osseuse de la butée est obtenue sans utiliser de

is ;elle élimine le risque de fausse route antérieure (plexus brachial) ;elle élimine les complications liées à l’utilisation de visétalliques (conflit avec la tête humérale, migration). Ces résul-

ats initiaux encourageants nous incitent à poursuivre notrexpérience.

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4omparaison des différents tests cliniques dans

’évaluation du petit rond en cas de ruptureassive de la coiffe des rotateurs

hilippe Collin ∗, Tom Treseder , Gilles WalchCHP, 35760 Saint-Grégoire, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le muscle petit rond (PR) a été décrit comme leuscle oublié de la coiffe des rotateurs (CDR). Son atteinte peut

ffecter la fonction d’une épaule. De nombreux signes cliniquesnt été décrits pour évaluer la coiffe postérieure, comme l’externalotation lag sing (ERLS), le signe du clairon (SC), le drop sign (DS).n distingue les tests qui apprécient la force et ceux qui quantifientn rappel automatique (lag sign).bjectif de l’étude.— Rechercher la présence du ERLS, SC, DS enas d’atteinte du PR.atients.— Cent patients présentant sur un arthroscanner (coupeagittale médiale) une dégénérescence graisseuse (DG) stade 3 oulus d’au moins deux muscles ont été prospectivement inclus. Lespaules raides ou arthrosiques ont été exclues. Vingt-huit présen-

aient une DG du supra épineux et du sous-scapulaire, 57 une DGupra-épineux et infra-épineux et 15 une rupture supra-épineux,nfra-épineux et PR.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

éthode.— La présence d’un ERLS (en degrés, supérieur à 10◦ etupérieur à 40◦), d’un SC et d’un DS ont été recherchés.ous avons analysé la sensibilité, la spécificité et la valeur prédic-ive positive (VPP)et négative (VPN).ous avons utilisé le théorème de Bayes, un likelihood ratio positifLR+) à plus de 10 était considéré comme excellent, un likelihoodatio négatif (LR—) à 0,1 également.ésultats.— En cas de DG stade 3 ou 4 du PR, on a observé :ERLS de plus de 10◦ :sensibilité de 100 %, spécificité 51 %,VPP 26 %, VPN 100 % LR+ 2,04,R— de 0 ;ERLS de plus de 40◦ :sensibilité de 100 %, spécificité 93 %,VPP 71 %, VPN de 100 %R+ :14,02, LR— de : 0 ;SC :sensibilité de 100 %, spécificité 51 %,VPP 26 %, VPN de 100 %. LR+,04, LR— de 0 ;drop sign :sensibilité de 86 %, spécificité 88 %,VPP 56 %, VPN de 97 % LR+ 7,01,R— de 0,15.iscussion.— Les ruptures supéro-postérieures de la CDR sontréquentes. En l’absence de DG, une rupture du PR peut êtreifficile à analyser sur une imagerie. La présence d’un ERLS delus de 40◦ témoigne d’une atteinte du TM. Il est important deeconnaître une lésion du TM, le résultat d’une prothèse totalenversée ou d’un transfert de muscle grand dorsal peut en êtreffecté.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.016

5e traitement arthroscopique des tendinopathiesalcifiantes de la coiffe des rotateurs par repéragechographique peropératoire : à propos d’uneérie prospective de 17 cashomas Waitzenegger ∗, Pascal Cottias , Pascal Guillon ,émi Brouard

31, rue Chardon-Lagache, 75016 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement arthroscopique des calcifications de laoiffe des rotateurs est une alternative thérapeutique après échecu traitement médical, mais de réalisation difficile. Le but de ceravail était d’évaluer les résultats du traitement arthroscopiquees calcifications de la coiffe en utilisant une technique originalee repérage échographique peropératoire.atients et méthode.— Une étude prospective a été réalisée chez7 patients, d’âge moyen 50 ans dont 76 % de femmes, présen-ant une tendinopathie calcifiante de la coiffe des rotateurs.a calcification était caractérisée par son type (classificationadiographique de la SFA) et sa localisation (radiographie pré-pératoire). L’indication chirurgicale était posée après échec duraitement médical. Les mesures suivantes étaient notées enré- et postopératoire : score de Constant pondéré et QuickASH. Pendant l’intervention, la calcification était repérée parn radiologue à l’aide d’une sonde échographique stérile et reti-ée simultanément au shaver, en s’assurant grâce à l’échographiee l’absence de calcification résiduelle. Une radiographietait systématiquement pratiquée un mois après l’intervention.ous les patients ont été revus. Le recul moyen était de1,6 mois.ésultats.— Parmi les calcifications, on retrouvait neuf types A,inq types B et trois types C et D. Elles siégeaient dans le sus

n peropératoire, la durée du repérage de la calcification étaite six minutes. Le score de Constant pondéré est passé de 68 enréopératoire à 91 au dernier recul et le Quick DASH de 33 à 15.

Page 6: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Au contrôle radiographique réalisé à un mois, toutes les calcifica-tions avaient disparu sauf dans trois cas pour lesquelles il persistaitentre 5 et 10 % du volume initial. Aucune complication n’a étéretrouvée.Discussion.— Les traitements arthroscopiques ont permisd’améliorer les taux de guérisons des tendinopathies calci-fiantes de la coiffe des rotateurs, lorsque le traitement médicalest inefficace. La limite de ces techniques est la difficulté derepérage et donc la persistance des calcifications en postopéra-toire. Le repérage échographique peropératoire des calcificationsprésente de nombreux avantages : rapidité de localisation etexérèse quasi complète de la lésion avec contrôle immédiat.Les résultats cliniques et radiologiques sont excellents, etsemblent supérieurs à ceux observés pour les autres traitementsinvasifs.Conclusion.— Cette technique innovante de traitement arthro-scopique des tendinopathies calcifiantes de la coiffe est d’unegrande fiabilité. Ces résultats fonctionnels et radiologiquesnécessitent cependant une collaboration entre chirurgiens etradiologues.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.017

36Étude prospective comparative de la réparationarthroscopique des ruptures transfixiantes de lacoiffe avec ou sans injection de plasma autologueconditionnéMathieu Ferrand ∗, Bruno Lévy , Shahnaz Klouche , Thomas Bauer ,Philippe HardyChirurgie orthopédique et traumatologie, hôpital Ambroise-Paré,9, avenue Charles-de-Gaulle, 92104 Boulogne-Billancourt, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Plusieurs études semblent montrer le rôle bénéfiquedes concentrés plaquettaires dans l’accélération de la cicatrisationligamentaire, tendineuse et osseuse. L’objectif principal de l’étudeétait d’étudier l’efficacité de l’injection d’un concentré plaquet-taire, le plasma autologue conditionné (ACP) sur la cicatrisationdes tendons de la coiffe des rotateurs de l’épaule après réinsertionarthroscopique.Patients et méthode.— Une étude prospective monocentriquecomparative non randomisée a été menée en 2010. Les critèresd’inclusion étaient :— une tendinopathie transfixiante réparable de la coiffe des rota-teurs ;— sur une épaule vierge et non arthrosique ;— chez des patients ne présentant pas de contre-indications àl’arthro-IRM.Tous les patients ont bénéficié de la même technique chirurgicale.L’injection d’ACP était réalisée en fin d’intervention dans le ten-don réparé et l’os sous-chondral. Le premier groupe de patientsétait le groupe traité avec l’ACP suivi du groupe non traité. Tousles patients ont donné leur accord éclairé. Le critère principalde l’étude était la cicatrisation de la coiffe des rotateurs appré-ciée sur une arthro-IRM à six mois. Les critères secondaires étaientla qualité de l’insertion par l’index de Sugaya, le score de Cons-tant et le score douloureux à l’Eva à six mois. Sur les 58 patientsinclus, neuf ont finalement refusé de réaliser une arthro-IRM ouont été perdus de vue. La série analysée comportait 49 patients,26 traités avec l’ACP et 23 non traités. L’âge moyen était de61 ± 7,3 ans, 20 hommes et 29 femmes. Le recul minimum était desix mois.

Résultats.— Le taux de cicatrisation était de 73,1 % (19/26)dans le groupe traité et de 78,3 % (18/23), dans le groupe nontraité, différence statistiquement non significative (p = 0,75). LeConstant postopératoire était de 77 ± 13,5 dans le groupe traité,

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2,4 ± 12,3 dans le groupe non traité, p = 0,18. Globalement, lecore de Constant moyen était de 53,8 ± 9,7 en préopératoire ete 74,8 ± 13 à 6 mois, p < 0,0001. La qualité d’insertion, la douleurt le score de Constant postopératoire n’ont pas permis de mettren évidence de différence significative entre les deux groupes. Lesatients n’ayant pas cicatrisé étaient significativement plus âgés58,4 ± 6,1 vs 69 ± 3,7, p < 0,00001).iscussion.— Pour des raisons techniques, la randomisation n’a pasté possible. Le taux de patients inclus mais non analysés était de5 %.onclusion.— L’injection d’ACP n’améliore pas la cicatrisation desoiffes des rotateurs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.018

7ésultats à un an d’une série prospective continuee 53 réparations arthroscopiques de lésionsntérosupérieures de la coiffe des rotateursaviere Abarca ∗, Jean Kany , Jerome Garret , Denis Katz ,amil Elkolti , Philippe Valenti

6, square Jouvenet, 75016 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— À partir d’une série prospective continue mul-icentrique de 312 réparations de la coiffe des rotateurs,’objectif était d’individualiser les résultats de 53 réparationsrthroscopique de lésion combinées du supraspinatus et duubscapularis.atients et méthodes.— Entre janvier 2008 et janvier 2009,3 patients (32 hommes, 21 femmes), d’âge moyen 60 ans (43—75),résentait une lésion antérosupérieure de la coiffe, soit 18 %e la série globale. Le subscapularis présentait une rupture du/3 supérieur dans 37 cas, des 2/3 dans 12 cas et complète dansuatre cas. La lésion du sus-épineux était de type 1 dans 70 % ete type 2 dans 30 %. Les ruptures complètes du subscapularis seencontraient plutôt chez les jeunes ((57 ans versus 65) et aprèsn traumatisme (65 %versus 30 %). L’infiltration graisseuse était’autant plus importante que la rupture du subscapularis était éten-ue. Le traitement arthroscopique réalisé avec un délai moyene 16 mois (2—72) après l’apparition des symptômes comportaitne acromioplastie associée à une réparation par simple rangée35 % des cas) et double rangée (65 %). Le biceps était patholo-ique dans 55 %des cas (subluxé : 20 %, Luxé 15 % et rompu 17 %)tait ténotomisé dans 51 % des cas et ténodésé dans 33 % des cas.es résultats ont été évalués à l’aide du score de Constant absolut pondérée, du degré de satisfaction du patient et d’une ima-erie de contrôle (échographie ou IRM) entre les 9e et 12e moisostopératoire.ésultats.— Avec un recul de plus d’un an, le score de Constantbsolu progressait de 49(35—51) à 73(50—95) en postopératoire.e score de constant pondéré s’améliorait de 61,5 %(41—98) à0 %(52—125) avec 40 patients très satisfaits, neuf satisfaits etuatre mécontents (trois travailleurs manuels). Aucune différencee gain n’a été retrouvée entre les lésions du tiers supérieur et lesésions complète de subscapularis. L’imagerie de contrôle à neufois révélait 46 cas (86 %) de cicatrisation tendineuse, une ruptureartielle dans quatre cas (7,6 %) et totale dans deux cas (3,8 %).ucune corrélation n’a été retrouvée entre le type de rupture, leegré de dégénérescence graisseuse et le résultat clinique objectifelon le score de Constant.iscussion et conclusion.— Comparé aux lésions postérosupérieures,

es lésions antérosupérieures sont moins fréquentes, ont un faibleaux de rupture itérative (11,4 %) et ont un résultât clinique non

nfluencée par l’étendue de la rupture ainsi que le degré de dégé-érescence graisseuse du subscapularis.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.019

Page 7: livre des résumés 2012

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282 87e réunion annuelle de la

8rise en charge chirurgicale des tendinopathiesompues de la coiffe des rotateurs de l’épaulehez l’adulte. Analyse prospective d’une sérieontinue de 50 cas — évaluation de nos pratiquesrofessionnellesnn Williot ∗, Luc Favard

Service de chirurgie orthopédique/traumatologie, hôpitalrousseau, CHRU de Tours, 37044 Tours cedex 9, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Dans une démarche d’évaluation de nos pra-iques professionnelles, nous avons réalisé une analyse prospectivee 50 tendinopathies rompues de la coiffe des rotateurs opérésans le service, comparés aux recommandations de l’HAS sure sujet, afin de détecter la non-conformité éventuelle de nosratiques.atients et méthodes.—Tous les patients opérés dans le service pourendinopathie rompue de la coiffe des rotateurs ont été évalués, deanière prospective entre janvier 2010 et janvier 2011, soit 50 cas.ne évaluation radioclinique pré- et peropératoire a été réaliséee manière indépendante.’adéquation de nos pratiques a été testée sur 20 items, issus desecommandations de l’HAS, sur « modalités de prise en charge’une épaule douloureuse chronique non instable chez l’adulte »HAS 2005) et « prise en charge chirurgicale des tendinopathiesompues de la coiffe des rotateurs de l’épaule chez l’adulte »HAS 2008).ésultats.— Nos pratiques n’étaient pas conformes dans 54 % desas en première analyse, dont :10 % pour le type d’examen complémentaire demandé en préopé-

atoire ;14 % sur la durée du traitement médical préopératoire ;30 % sur le type de geste chirurgical réalisé.

iscussion.— L’analyse plus fine des résultats non-conformes, itemar item, a retrouvé en définitive 26 % de pratiques non conformes,ont :10 % pour les examens complémentaires (pourtant parfois justi-

és, mais retenus non conformes) ;2 % pour la durée du traitement médical (avec retrait notamment

es ruptures traumatiques, non inclues dans les recommandationst nécessitant une prise en charge < 6 mois) ;14 % pour le geste chirurgical réalisé (sur différents critères).

ette non-conformité a concerné l’opérateur senior, spécialiste de’épaule dans 25 % des cas, et les opérateurs juniors dans 14,2 % desas.onclusion.— L’enjeu de la démarche d’évaluation des pratiquesrofessionnelles est d’améliorer la qualité et la sécurité des soinsace à une demande réglementaire précise. De plus, elle s’intègreans une démarche plus globale de certifications des établissementse santé et d’accréditation des médecins.os pratiques n’ont pas été conformes aux recommandations dans6 % des cas :en raison parfois d’un manquement involontaire à ces recom-andations par erreur de jugement, mauvais évaluation ou défaut’organisation des soins ;mais aussi par choix délibéré de l’opérateur, avec un manquement

ux recommandations dans un quart des cas pour l’opérateur senior,

pécialiste.es recommandations bien que nécessaire et utiles semblent doncrésenter quelques limites.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.020

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

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2olyéthylène hautement réticulé versusolyéthylène conventionnel. Étude prospectiveandomisée à huit ans minimum de recul utilisanta méthode de Martellean Langlois ∗, Jean Langlois , Moussa Hamadouche ,ranck Atlan , Caroline Scemama , Jean-Pierre Courpied

149, rue Montmartre, 75002 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de cette étude prospective randomisée était’évaluer la résistance à l’usure de cupules cimentées en poly-thylène de dessin identique en fonction de l’importance de laéticulation du matériau.atients et méthodes.— La série comportait 100 arthroplasties pri-aires réalisées entre juillet 2000 et juillet 2002 chez 100 patients

gés en moyenne de 65,9 ans (21—88 ans). La pièce fémoraletait identique chez tous les patients ainsi que la tête fémo-ale de 22,2 mm de diamètre. La cupule était en polyéthylèneautement réticulé (10 Mrads, refonfu, DurasulTM, Zimmer) pour0 hanches, et en polyéthylène conventionnel stérilisé gamma souszote (Duration®, Stryker) pour 50 hanches. Le critère majeur’évaluation était la pénétration de la tête fémorale mesurée àuit ans minimum de recul à l’aide de la méthode de Martell, modi-ée selon les recommandations du concepteur pour une cupule toutolyéthylène. L’usure de la cupule à régime constant a été calculéeelon la pente de la droite de régression pénétration versus recul enxcluant la première année de facon à limiter l’effet du rodage etu fluage. L’influence de facteurs liés au patient ou à la techniquehirurgicale a été évaluée. L’analyse statistique a été réalisée pares tests non paramétriques.ésultats.— Il n’existait aucune différence significative entre leseux groupes de patients concernant les données préopératoires.u recul minimal de huit ans, 68 hanches ont été analysées :8 dans le groupe DurasulTM à 8,7 ± 0,8 ans et 30 dans le groupeuration® à 9,1 ± 0,8 ans. La pénétration totale au dernier recultait de 1,090 mm dans le groupe Duration® versus 0,012 mm danse groupe DurasulTM (test de Mann-Whitney, p < 0,0001). Le taux’usure moyen à régime constant était de —0,0002 ± 0,1076 dans leroupe DurasulTM versus 0,1382 ± 0,1287 dans le groupe Duration®

test de Mann-Whitney, p < 0,0001). Aucune complication spéci-que liée au matériau n’est à déplorer. Parmi les facteurs évalués,ucun n’était significativement corrélé au taux d’usure à régimeonstant.iscussion et conclusion.— Les résultats de cette série à huitns minimum de recul indiquent un maintien de la réductionautement significative de l’usure du polyéthylène via une forteéticulation, sans complication spécifique liée à celle-ci. Des résul-ats à plus long terme demeurent nécessaires pour évaluer laéduction du risque d’ostéolyse et de reprise pour descellementseptique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.021

3tude prospective randomisée comparant oxiniumersus métal sur polyéthylène conventionnel etautement réticuléoussa Hamadouche ∗, Samer Hage , Caroline Scemama ,rédéric Zadegan , Guillaume Grosjean , Michel Mathieu ,

ean-Pierre Courpied

Service A de chirurgie orthopédique, hôpital Cochin, 27, rue duaubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, FranceAuteur correspondant.

Page 8: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Introduction.— Le but de cette étude prospective randomisée étaitd’évaluer l’usure de cupules cimentées en polyéthylène en fonc-tion du matériau de la tête fémorale, oxinium versus métal, àpartir d’une série consécutive d’arthroplasties totales de hancheprimaires cimentées.Patients et méthodes.— La série comportait 100 arthroplastiesprimaires réalisées entre janvier 2006 et décembre 2006 chez100 patients âgés en moyenne de 60,5 ans (21—75). La pièce fémo-rale en acier inoxydable M30NW hautement polie et quadrangulaireétait identique chez tous les patients, de même que la formede la cupule en polyéthylène (CMK21, Smith & Nephew). Pourles 50 premiers patients, le polyéthylène était stérilisé à l’oxyded’éthylène (EtO), et hautement réticulé (10 Mrads, refondu) pourles 50 patients suivants (XLPE). La tête fémorale était en acierinoxydable pour 50 hanches et en oxinium pour 50 hanches. Le cri-tère majeur d’évaluation était la pénétration de la tête fémoraledans la cupule (associant usure vraie et fluage) mesurée à deuxans minimum de recul à l’aide de la méthode de Martell, modi-fiée selon les recommandations du concepteur pour une cupule toutpolyéthylène. L’analyse statistique a été réalisée par des tests nonparamétriques.Résultats.— Il n’existait aucune différence significative entre lesdeux groupes de patients concernant les données préopératoires.Dans le groupe Et0, 44 hanches (22 têtes métal et 22 têtes oxinium)ont été analysées après un recul médian de 4,8 ans (3—5,3) et dans legroupe XLPE, 43 hanches (21 têtes métal et 22 têtes oxinium) aprèsun recul médian de 4,0 ans (2 à 4,7). Dans le groupe EtO, le taux depénétration médian était de 0,33 mm/an pour les têtes métal versus0,25 mm/an pour les têtes oxinium (p = 0,20). Dans le groupe XLPE,le taux de pénétration médian était de 0,11 mm/an pour les têtesmétal versus 0,061 mm/an pour les têtes oxinium (p = 0,23). Ainsi,le matériau de la tête fémorale n’a pas significativement influencéle taux de pénétration dans les deux groupes. En revanche, la réti-culation du polyéthylène a significativement réduit la pénétration(médiane à 0,036 mm/an groupe XLPE versus 0,288 mm/an groupeEtO, test de Mann-Witney, p < 0,0001).Discussion et conclusion.— Les résultats de cette série indiquentque jusqu’à cinq ans de recul, la pénétration de la tête fémorale estinfluencée par le type de polyéthylène plutôt que par le matériau dela tête fémorale. Bien que non-significative, la réduction observéeavec l’oxinium nécessite un suivi plus long pour apprécier l’intérêtclinique de celle-ci.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.022

44Pénétration précoce de la tête fémorale dans uncotyle en polyéthylène non cimenté. Étudeprospective randomisée en RSA comparant deuxtypes de polyéthylèneClaude Vielpeau ∗, Benoît Lebel , Solène Gouzy ,Jean-Jacques Dutheil , Vincent PineauCHU de Caen, 14000 Caen, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’usure du polyéthylène (PE) est la cause prin-cipale des échecs aseptiques des prothèses totales de hanche(PTH). L’augmentation de la réticulation, et l’adjonction d’unanti-oxydant, réduisent l’usure in vitro, sans modification notabledes propriétés mécaniques du PE. Le rodage-fluage, très pré-coce, constitue, avec l’usure, plus tardive, une composanteimportante de la pénétration de la tête fémorale dans lePE. L’analyse stéréo-radiographique (RSA), méthode validée et

précise, permet de quantifier des variations invisibles sur desimples radiographies. L’hypothèse de ce travail était que lerodage-fluage était peu différent entre le PE étudié et le PEcomparateur.

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éthode.— Cette étude, prospective, randomisée, approuvée par leomité d’éthique, étudiait le comportement in vivo d’un cotyle enE non cimenté, irradié à 9 Mrads et dopé à la vitamine E (Vitamys).e comparateur était un cotyle semblable, irradié à 3,5 Mrads, sansitamine E. Cinquante-six PTH primaires étaient randomisées eneux groupes : 28 dans chaque bras, sans différence sur âge, sexe,ôté, cotation PMA préopératoire. Voie d’abord, tige cimentée, têtee 28 mm étaient identiques dans les deux groupes laissant le PEomme seule variable. Des clichés RSA effectués à j7, puis à six et2 mois étaient étudiés avec un logiciel spécifique.ésultats.— À six mois, la pénétration de la tête était de,137 + 0,035 mm dans le groupe étudié vs 0,152 + 0,05 mm dans leroupe comparateur. À un an, la pénétration était respectivemente 0,168 + 0,06 mm et de 0,206 + 0,06 mm. Il n’y avait pas de dif-érence significative mais à un an, les courbes commencaient àiverger.iscussion.— Le rodage-fluage, phénomène adaptatif de la tête dans

e cotyle, est la composante principale de sa pénétration dans leE pendant les six premiers mois. Il se poursuit plus lentementusqu’à un an, tandis que l’usure commence à apparaître et estratiquement la seule responsable après un an. Le rodage-fluagest dépendant du diamètre de la tête (le même dans les deux bras)t de l’épaisseur du PE (comparable dans les deux groupes).onclusion.— Nous n’avons pas observé de différence de pénétra-ion à six mois, ce qui signifie que le rodage-fluage est le même.’est le reflet de qualités tribologiques comparables entre le cotyleitamys étudié et le cotyle RM comparateur. Le fluage n’ayant pas’influence sur l’usure volumétrique à long terme, celle-ci va pou-oir être étudiée par le suivi des patients de cette étude.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.023

5nalyse dimensionnelle de 40 inserts issus’explants de prothèse de hanche à doubleobilité

lexandre Di iorio ∗, Bertrand Boyer , Rémi Philippot ,réderic Farizon , Jean Geringer

CHU, hôpital Nord, avenue Albert-Raimond, 42270aint-Priest-En-Jarez, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La chirurgie prothétique de hanche n’a de cesse’évoluer. De nombreux progrès ont été faits sur le plan des bioma-ériaux et de la biomécanique. Le concept de double mobilité a étééveloppé par G. Bousquet et A. Rambert au début des années 1970.epuis le début des années 1990, tous les explants sont conser-és par le service, afin de pouvoir être analysés. Une premièretude épidémiologique en 2011 sur une population de 400 explantsété réalisée afin de rechercher les facteurs cliniques et matériels

nfluencant la durée de vie d’implantation. Les techniques d’analyseultidimensionnelle ont pu être utilisées sur une population sélec-

ionnée d’explants. Nous avons réalisé des mesures au niveau de laonvexité des inserts en polyéthylène, afin de mieux approcher leonctionnement de la double mobilité.atériels et méthodes.— Quarante explants issus de descellementseptique ou d’usure sans luxation intra prothétique ayant eune durée de plus de 180 mois ont été sélectionnés. Une analyseulti-échelle a été réalisé à l’aide d’un interféromètre et d’uneoordinate Measuring Machine (CMM). L’interféromètre a permis’étudier les paramètres de rugosité (Sa, Sa, Ssk, Sku. . .) au niveaue trois régions du polyéthylène (apex, équateur et bande d’usure)vec un total de 11 mesures par explants. La CMM a permis d’avoirne profilométrie 3D de la quasi-totalité de la convexité et de super-

oser le volume réel et le volume mesuré. Les données mesuréesnt été confrontées aux caractéristiques des explants recueilliesors de l’analyse épidémiologique.
Page 9: livre des résumés 2012

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4Écouple métal-métal à neuf ans de recul : clinique,

284 87e réunion annuelle de la

ésultats et discussion.— Les inserts ont montré une bande d’usurearactéristique située au-dessus de l’équateur et parallèle à ce der-ier. Les paramètres de rugosité sont augmentés au niveau de cetteauf en cas de fibrose périprothétiques ou les valeurs de Sa sontlus basses. De plus, les valeurs de rugosité sont hétérogènes auiveau de cette bande. Cela pourrait s’expliquer par un phéno-ène de rotation de l’insert. Les volumes d’usure se rapprochentes données reportées dans la littérature.onclusion.— La présence d’usure au niveau de la convexité montreien que la deuxième mobilité fonctionne lors des mouvements deanche. La prothèse de hanche à double mobilité n’est pas qu’unearantie contre la luxation. Ces données pourraient être compa-ées à celles d’inserts testés in vitro sur simulateur de marche.insi, par une modélisation par éléments finis, nous pourrions nouspprocher au plus prêt du fonctionnement de la double mobilitéfin de l’optimiser.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.024

6alidation biomécanique de la cimentation d’unotyle à double mobilité dans un métal back bienxé

ulien Wegrzyn ∗, Andrew R. Thoreson , Olivier Guyen ,avid G. Lewallen , Kai-Nan An

Service de chirurgie orthopédique, Pavillon T, hôpitaldouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon, FranceAuteur correspondant.

a cimentation d’un insert en polyéthylène dans un métal-backien fixé est devenue un artifice technique couramment utiliséors des révisions de prothèse totale de hanche (PTH) particulière-ent chez les patients âgés et fragiles. Cette technique constitue

ne alternative simple à la révision acétabulaire conventionnellet permet de réduire la morbidité liée à des pertes osseusesxtensives, un saignement péri-opératoire important et une duréepératoire prolongée. Bien que d’excellents résultats en termese prévention de l’instabilité soient rapportés avec les cotylesdouble mobilité dans les révisions de PTH, aucune étude à ce

our n’a évalué la résistance mécanique de la fixation cimentée’un cotyle à double mobilité en M30NW dans un métal-back bienxé.uit cotyles double mobilité et 8 cotyles « tout polyéthylène » ontté cimentés dans huit paires de métal-back en titane de facon

assurer une épaisseur de ciment uniforme de 2 à 3 mm. Laésistance mécanique de la fixation cimentée a été évaluée pares tests en levier et en torsion sur une machine d’essai servo-ydraulique (858 Mini Bionix II®, MTS Systems). L’interface au niveaue laquelle la rupture avait lieu était notée. Des tests U de Mann-hitney ont été réalisés afin de comparer les moments maximum

ntre les deux groupes avec un niveau de significativité fixé à< 0,05.es tests en levier montraient que le moment maximum à rup-ure était significativement plus élevés pour les cotyles doubleobilité cimentés que pour les cotyles « tout polyéthylène » cimen-

és (103,55 ± 8,27 N.m versus 66,00 ± 9,52 N.m ; p < 0,001). Lors desests en torsion, le moment maximum à rupture des cotyles doubleobilité cimentés étaient de 127,94 ± 23,87 N.m. Pour les cotylestout polyéthylène », aucun échec de la fixation cimenté n’a étébservé lors des tests en torsion jusqu’à 200 N.m correspondant àa capacité maximale de la cellule de mesure. Pour chacun des testsécaniques, la rupture survenait à l’interface métal-back/ciment

lors que l’interface ciment/cotyle testé était systématiquementréservée.

es moments maximum mesurés dans cette étude étaient trèsu-delà du moment de friction des PTH utilisant un couple de frot-ement métal-polyéthylène qui est évalué in-vivo à 0,94 N.m. Enonclusion, la fixation cimentée d’un coytle à double mobilité dans

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

n métal-back bien fixé est donc une alternative biomécanique-ent fiable et sûre à une révision acétabulaire conventionnelle oula cimentation d’un liner en polyéthylène, permettant de prévenirans le même temps l’instabilité sur PTH.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.025

7nalyse à 12 ans d’une cupule double mobilité sansimentémi Philippot ∗, Jean-Francois Meucci , Bertrand Boyer ,ivo Radekandretsa , Frédéric Farizon

Service de chirurgie orthopédique, pavillon B, hôpital Nord,2055 Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous rapportons une série rétrospective à 12 ans de00 prothèses totales de hanche avec une cupule à double mobilitéress fit sans ciment. Le but de l’étude est d’évaluer les résultatsliniques et radiologiques au dernier recul de cette cupule.atients et méthode.— La série continue et homogène comportaitent prothèses totales de hanche, implantées en première inten-ion, chez cents patients, durant l’année 2000. Il s’agissait d’uneige Corail et d’une cupule inox Novae Sunfit (SERF). La cupule étaitecouverte d’une bicouche superposant une céramique d’aluminet de l’hydroxyapatite, elle était press-fit et possédait une macro-tructure équatoriale.a coxarthrose représentait la principale indication. L’âge moyenors de l’implantation était de 69,2 ans [37—87].’ensemble des patients a été revu cliniquement, les clichés radio-ogiques ont été numérisés et analysés par le logiciel Dicomeasure®.ésultats.— Nous déplorions 15 décès et deux perdus de vu.e score de Postel-Merle d’Aubigné passait de 9,5 en préopératoire17,2 au dernier recul.eux luxations précoces étaient à déplorer chez deux patients neu-ologiques, dont une ayant nécessité une reprise chirurgicale caryant entraîné une luxation intra-prothétique lors de la réductionar manœuvres externes. Nous avons retrouvé trois descellementsseptiques acétabulaires et un descellement précoce sur fracturee l’acétabulum.adiologiquement, au niveau fémoral l’enfoncement moyen duivot était de 0,71 mm, au niveau acétabulaire, la migration cranio-odale était de 1,37 mm et la migration médio latérale de 1,52 mm.iscussion.— Cette cupule double mobilité montre une survie à2 ans comparable aux données de la littérature. Ainsi la doubleobilité n’influence pas la qualité de l’ancrage cotyloïdien.

e faible taux de luxation à 12 ans confirme la grande stabilité dea double mobilité dans le temps et doit faire préconiser en pre-ière intention la pose de ce type de cupule chez les sujets à risque’instabilité post opératoire.’absence de vraie luxation intra-prothétique à 12 ans de reculrouve la qualité de la rétention moderne des inserts en polyéthy-ène et confirme la nécessité d’utiliser des cols fins poly brillants enegard des cupules doubles mobilités.ependant l’existence de trois descellements aseptique de laupule pousse à discuter le devenir à long terme du revêtementicouche alumine hydroxyapatite surtout en l’absence de macro-tructures en dehors de celles présentes au niveau de l’appuiquatorial.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.026

9valuation des prothèses totales de hanche à

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Page 10: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Stéphane Boisgard ∗, Stéphane Vasseur , Benjamin Bouillet ,Stéphane Descamps , Jean-Paul LevaiService de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalG. Montpied, BP 69, 63003 Clermont Ferrand, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La complication à long terme des PTH est le descel-lement qui est corrélé au taux d’usure du couple de frottement.Le couple de frottement métal-métal a été proposé dans le but dediminuer les débris d’usure. Ces débris peuvent cependant avoir unetraduction sérique et radiologique. Cette étude a pour but d’évaluerl’incidence des images anormales osseuses pour ce type de prothèseet leurs relations au taux sériques.Patients et méthode.— Quatre-vingt-huit PTH opérées en 2002 ontété incluses dans l’étude, à neuf ans de recul 54 PTH (dix décédés,dix pdv, 11 refus, trois reprises) ont pu bénéficier de la totalité duprotocole, soit 25 hommes et 29 femmes d’age moyen 63 ans.La prothèse utilisée de marque Zimmer avait une fixation acétabu-laire sans ciment, un insert sandwich polyéthylène Métasul, un pivotcimenté et tête Métasul pour couple de frottement métal métal.Les patients ont été évalués cliniquement avec les scores de Merle,d’Harris, de Devane et le SF 12, radiologiquement les radios stan-dards ont évalué les lisérés, les descellements la TDM de hanchea évalué les géodes l’antéversion de la cupule. Le taux de chromeet de cobalt a été mesuré. Les taux de survie des implants ont étéévalués. Les corrélations ont été recherchées.Résultats.— Le score PMA est à 15,9 au recul avec 81,5 % debon et très bons résultats. La radiographie standard retrouve11 géodes acétabulaires, deux fémorales, un descellement certainde la cupule. La TDM retrouve 27 géodes acétabulaires et huitgéodes fémorales. L’antéversion moyenne de la cupule est de 17◦(—10 — +32). Le dosage du chrome est de 2,37 �g/L (0,5—9,5), celuidu cobalt est de 0,36 �g/L (0,25—1,65), ces taux élevés sont en des-sous des seuils de toxicité. Le taux de survie des implants pour lacause reprise chirurgicale à neuf ans de recul est 95, 69 % (±2,44).Il n’y a aucune corrélation entre : les résultats cliniques, les imagesradiologiques à type de géode et les taux sériques élevés.Discussion.— Cette étude retrouve le fait que la TDM est un examenplus sensible pour la détection des anomalies radiologiques à typede géodes que les radiographies standards. Sur le versant acétabu-laire, 50 % des implants présentent au moins une géode, 15 % sur leversant fémoral. L’importance de ces taux à neuf ans de recul doitfaire porter une attention toute particulière dans le suivi de ce typede prothèse.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.028

50Évaluation du couple MOM de grand diamètreDuromTM à cinq ans de recul minimumPatrice Mertl ∗, Nicolas Wissocq , Jean-Francois Lardanchet ,Benoit Brunschweiler , Eric Havet , Antoine GabrionService de chirurgie orthopédique, CHU Nord, placeVictor-Pauchet, 80000 Amiens, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Après un engouement initial lié à une réductionde l’usure et à l’amélioration de la stabilité et des mobilités,l’utilisation des couples MOM de grand diamètre a posé de nom-breuses interrogations en raison de complications spécifiques. Lebut de cette étude était donc d’évaluer une série de couplesDuromTM à moyen terme.Patients et méthodes.— Cette étude rétrospective et monocen-trique a inclus 94 PTH DuromTM implantées consécutivement de

2003 à 2006. L’âge moyen était de 64 ans. La tige fémorale étaitsoit autobloquanteTM cimentée (60 cas), soit Contact EvolutionTM

cimentée à col modulaire (34 cas). Tous les patients ont été revuset évalués selon les scores PMA et Harris, et par l’auto-questionnaire

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’Oxford. L’analyse des clichés de bassin préopératoires, postopé-atoires immédiats et au dernier recul, a été réalisée grâce auogiciel Imagika® (View tech®). Soixante-seize patients ont égale-ent bénéficié de dosages sériques du chrome et du cobalt.ésultats.— Le recul moyen était de six ans (cinq à 7,5 ans).e score PMA passait de 12 à 17,15, le score de Harris de 47 à9 et l’OHS-12 final était de 19,7 (12—48). L’inclinaison moyennees cupules était de 48◦. Aucune variation d’inclinaison delus de 3◦ n’était retrouvée. Dix-neuf pour cent des cupulesrésentaient une migration horizontale et/ou verticale de 3 àmm sans corrélation avec les scores cliniques. Aucun liseréi signe de descellement n’a été retrouvé. Les taux sériquesoyens étaient de 57,48 nmol/l ± 53,45 pour le chrome, et de

2,96 nmol/l ± 74,25 pour le cobalt sans corrélation avec les résul-ats cliniques ou radiologiques. En revanche, le taux de cobaltariait significativement avec le diamètre de la tête, avec valeursaximales pour les têtes de plus de 50 mm, correspondant aux

êtes creuses. Huit complications ont indiqué une reprise chirur-icale avec changement d’implants. Il s’agissait d’une allergie auobalt simulant une infection, de trois métalloses douloureuses,’une pseudo-tumeur liquidienne, d’une luxation récidivante tar-ive sur épanchement, et de deux cas de corrosion du pivot fémoralesponsable d’une hypertrophie corticale douloureuse. Au total leaux de survie n’était que de 95 % à cinq ans, 93 % à six ans et 84 %sept ans, indiquant donc une faillite sévère au-delà de cinq ans

e recul.onclusion.— Si nos résultats à court terme semblaient satisfaisants,

es résultats à plus de cinq ans nous ont conduits à abandonner leouple métal-métal de grand diamètre lors des PTH.

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1oxarthrose du sujet de moins de 30 ans : intérêtu resurfacage de hancheicolas Krantz ∗, Bruno Miletic , Laurent Vasseur ,lexandre Blairon , Henri Migaud , Julien Girard

Service d’orthopédie D, hôpital Roger-Salengro, 2, avenuescar-Lambret, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Pendant de nombreuses années, une arthrodèse oune résection de hanche ont été considérées comme des procédurese sauvetage pour la coxarthrose du sujet jeune. Actuellement, larothèse de hanche (PTH) semble une option plus séduisante maisce jour, seules quelques études ont analysé les résultats des pro-

hèses de hanche chez les jeunes de moins de 30 ans et aucunetude ne rapportait l’utilisation du resurfacage de hanche (RTH) auein de cette population.atériel.— Le but de cette étude prospective mono-opérateur était’évaluer la faisabilité et les résultats radiocliniques des RTH dansne population de patients âgés de moins de 30 ans.ésultats.— Le groupe était composé de 22 patients (24 hanches)ont sept femmes et 15 hommes. Aucun patient n’a été perdu auuivi. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 24,9 ans (17,1—29,9).ucune révision n’a été effectuée au recul moyen de 50,6 mois44—59). Le score moyen d’activité d’UCLA augmentait de 5,51—9) à 7,6 (1—10) (p < 0,001). Le score moyen de Harris augmen-ait de 43,9 (19—67) à 89,3 (55—100) (p < 0,001). L’augmentationu score moyen de PMA passait de 11,3 (7—14) à 17 (13—18)p < 0,001). Les amplitudes articulaires ont également été amélio-és, quel que soit le secteur angulaire observé (p < 0,01). Au dernieruivi, 21 hanches étaient indolores et trois avaient des douleurségères.

’analyse radiologique ne retrouvait aucun signe d’ostéolyse ou deigration d’implant. Aucune luxation, complication thromboembo-

ique ou infection n’ont été observés. Une neurapraxie transitoireu nerf sciatique a été observée dans un cas de luxation congénitale

Page 11: livre des résumés 2012

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286 87e réunion annuelle de la

e hanche et a récupéré spontanément en huit semaines. Aucuneéaction adverse aux ions métalliques n’a été retrouvée.iscussion et conclusion.— Les avantages spécifiques du RTHemblent prendre toute leur importance chez des sujets trèseunes et actifs. En effet, la préservation du stock osseux fémoral,’absence de luxation, l’excellente proprioception, la restauratione la fonction motrice, l’effet grand diamètre, l’usure très faible. . .

ont autant d’avantages indéniables qui justifient cette procédureans cette population.algré les difficultés techniques des RTH (secondaires aux étio-

ogies spécifiques) dans une population très jeune et très active,es résultats cliniques et radiologiques de cette série sont encou-ageants et montrent des résultats au moins comparables auxmplants traditionnels. Le RTH semble donc apparaître commene alternative séduisante aux implants classiques dans cetteopulation.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.030

2ourse à pied après resurfacage de hanche : àropos d’une étude prospectiveulien Girard ∗, Laurent Vasseur , Charles Berton , Henri Migaud ,runo Miletic , Nicolas Fouilleron

Service d’orthopédie, domaine médecine et sport, hôpitaloger-Salengro, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— En 2012, la possibilité de pouvoir pratiquer une acti-ité sportive après une arthroplastie totale de hanche fait partiees demandes des patients jeunes. La course à pied possède desimensions sociales et sportives qui font son succès actuel. Cou-lée à un risque relatif important de coxarthrose, la demande deouvoir refaire cette activité après une arthroplastie de hanche estésormais une réalité.atériel.— Une série prospective mono-opérateur de 202 patients

215 resurfacages) a été analysée afin d’évaluer la possibilité deratiquer des activités de course à pied après la chirurgie.n questionnaire spécifique a permis d’évaluer le nombre, le type et

e niveau de sports pratiqués. Pour les patients pratiquant la coursepied, l’évaluation portait (en préopératoire et au dernier recul)

ur le kilométrage hebdomadaire, le temps dévolu à la pratiquet une éventuelle participation à des compétitions. Sur la cohortentiale, 40 patients (43 resurfacages, 21 % des cas) pratiquaient laourse à pied en préopératoire. La moyenne d’âge était de 50,7 ans31—61).ésultats.— Le recul moyen était de 33 mois (26—41). Au dernierecul, 33/40 patients (36/43 hanches) pratiquaient encore la coursepied (p = 0,74) avec un taux de reprise de 91,6 %. Le temps moyene retour à la course à pied après l’opération était de 16,4 semaines5—36). Le nombre de patients qui couraient plus de quatre heuresar semaine augmentait de 18 en préopératoire à 23 au recul. Leemps moyen dévolu à la course à pied restait élevé (3,1 heuresebdomadaire) sans différence significative avec la période préopé-atoire (p = 0,54). De plus, les patients restaient engagés dans desompétitions sans différence significative avec la période préopé-atoire (p = 0,82). Aucun patient n’a été réopéré et aucune luxation’est survenue.iscussion et conclusion.— Le resurfacage de hanche permet deetrouver d’excellentes fonctions motrice de la hanche et uneroprioception quasi physiologique étant donné la restauration desaramètres biomécaniques, la préservation des propriocepteurs duol fémoral et l’excellent transfert de stress au fémur proximal.l s’agit de la première série à analyser la possibilité de course

pied après une arthroplastie de hanche. La course à pied estne activité envisageable avec un resurfacage de hanche (avecême la possibilité de faire de la compétition) mais le court

ecul de cette série chez des athlètes doit inciter à la pru-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ence étant donné le risque théorique néfaste sur la fixation desmplants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.031

3xpérience francaise du resurfacage de hancheans ciment : à propos d’une série prospectiveulien Girard

Service d’orthopédie, domaine médecine et sport, hôpitaloger-Salengro, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille, France

ntroduction.— Le resurfacage de hanche (RTH) hybride avec unexation fémorale cimentée couplée à une fixation acétabulaire sansiment est la norme actuelle. De même que les incertitudes rela-ives sur le devenir à long terme des tiges cimentées pour lesrothèses de hanche ont conduit à l’essor des implants sans ciment,l semblait logique d’obtenir une fixation sans ciment sur le versantémoral pour les RTH.éthodes.— Trois facteurs sont indispensables afin d’obtenir unexation de philosophie fit and fill d’un RTH sans ciment (pas deiagnostic préopératoire de nécrose avasculaire, contact total entre’implant d’essai et la tête fémorale et saignement global de la têteémorale).urant une période d’inclusion d’un an, tous les RTH ont été implan-és selon ces trois critères. Ainsi, sur les 298 RTH réalisés selones critères, 94 cas (31,9 %) ont été effectués avec des implantsémoraux de RTH sans ciment. Cette série préliminaire prospectiveono-opérateur comporte donc 94 cas chez 90 patients (68 hommes

t 22 femmes) avec un âge moyen de 41,1 ans (18—59). Le suivioyen était de 19,5 mois (12—24).ésultats.— Tous les scores cliniques (PMA, Harris, UCLA, Devane. . .)nt été significativement améliorés (p 0,005). Aucune révision’a été effectuée. Aucun signe radiologique de descellement ou’amincissement du col fémoral supérieur à 10 % n’a été retrouvé.es taux sanguin de chrome et de cobalt ont augmenté respec-ivement de 0,53ug/L (de 0,1 à 1,7) à 1,7 ug/L (0,6 à 2,9) et de,54 mg/L (0,1 à 1,4) à 1,98 mg/L (de 0,1 à 2,8).iscussion et conclusion.— Pour un RTH, la cimentation de l’implantémoral expose au risque de pénétration excessive de ciment dansa tête avec un risque important de collapsus osseux secondaire. Delus, le comportement à long terme du ciment au sein d’un manteaurès fin chez des sujets actifs expose au risque de faillite méca-ique. Le risque potentiel d’amincissement du col avec l’utilisation’implant fémoral sans ciment secondaire à un stress shielding n’aas été confirmé.l s’agit de la première étude francaise de RTH implanté avec unomposant fémoral sans ciment. Elle retrouve d’excellents résul-ats cliniques ainsi qu’en terme de fixation osseuse et apparaîtomme un concept à valider avec le temps (à l’instar des prothèsesonventionnelles).

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raumatologie

5ptimisation de la technique d’apport osseux parIA grâce à une modélisation personnalisée duémurierre Etienne Benko ∗, Caroline Perbos , Rachele Allena ,

lain Charles Masquelet , Wafa Skalli , Patricia Thoreux

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Avicenne, 125, rue detalingrad, 93009 Bobigny, FranceAuteur correspondant.

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Résumés des communications

La perte de substance osseuse importante, liée à des séquellestraumatiques ou tumorales, nécessite un volume d’apport osseuxqui peut dépasser le potentiel des crêtes iliaques. Le prélèvementcortico-spongieux fémoral obtenu par alésage irrigant aspirant(reaming irrigator aspirator [RIA]) permet d‘augmenter considéra-blement le volume d’os disponible, tout en conservant l’avantaged‘une autogreffe. Ce prélèvement doit être réalisé sans risque defracture iatrogène du fémur par amincissement excessif de la cor-ticale. Il serait donc important pour le clinicien de connaître pourchaque patient le diamètre d’alésage optimal tenant compte de cecompromis. Pour cela, nous proposons un outil numérique person-nalisé et validé à partir de données expérimentales.Matériel et méthodes.—Étude expérimentale.— Six fémurs humains provenant de cadavresfrais sont utilisés. La caractérisation osseuse de chacun des fémursest obtenue avant alésage, à partir de coupes millimétriques join-tives CT-scans et d’un fantôme de calibration. L’alésage est ensuiteréalisé progressivement selon la technique utilisée en clinique,jusqu’à un diamètre de 16 mm. Puis, les fémurs alésés sont soumisà des essais de torsion menés jusqu’à rupture sur une machine decompression. Un système permet la transformation du mouvementde translation en un mouvement de rotation. On utilise un capteursix axes et un capteur angulaire pour déterminer précisément lesefforts transmis au fémur ainsi que son angle de rotation. Nous obte-nons ainsi pour chaque fémur les courbes du couple jusqu’à ruptureen fonction de l’angle de torsion.Modèle numérique.— Les surfaces intérieures et extérieures descorticales du fémur sont obtenues à partir des coupes CT-scan réa-lisées après alésage. La géométrie 3D personnalisée est ensuiteobtenue par segmentation, et maillée aux éléments finis. Desconditions aux limites identiques à celles des essais mécaniquessont utilisées pour les simulations numériques. Pour chaque élé-ment du maillage, on détermine la valeur de la contrainte qui estcomparée à celle maximale admissible. On estime le risque derupture significatif dès que 50 éléments contigus atteignent cettevaleur.Résultats.— Le modèle numérique obtenu est validé en comparantles valeurs des forces de rupture obtenues en expérimental et ensimulation et permet ainsi de déterminer, pour des caractéristiquesmécaniques obtenues sur les coupes scanner, le couple à rupture etdonc le diamètre maximal d’alésage autorisé.Conclusion.— À termes, l’objectif est de développer un modèle ana-logue mais pour lequel les propriétés mécaniques personnaliséessont obtenues à partir d’examens moins irradiants que le scanner(stéréoradiographie, élastrographie).

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56Intérêt du dibotermine alfa dans la prise en chargedes pseudarthroses des os longs. À propos de 13 casSolotiana Ramboaniaina ∗, Michel Berger , Julien Podglagen ,Chekna Doumbia , Willy RazakandretsaCentre hospitalier de Douai, route de Cambrai, 59507 Douai,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement de référence de la pseudarthrosereste chirurgical avec décortication et greffe spongieuse autologue.D’autres alternatives existent dont l’utilisation des protéines ostéo-inductrices. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité, ainsique l’intérêt de l’utilisation de l’inductos dans la prise en chargechirurgicale des pseudarthroses.Patients et méthodes.— Treize cas de pseudarthroses ont été pris

en charge entre janvier 2006 et décembre 2010, une femme et12 hommes âgés de 16 à 62 ans, deux cas de clavicule, un col humé-ral, un olécrane, quatre fémurs et cinq tibias. Dix cas ont eu aumoins un acte chirurgical auparavant et trois cas un traitement

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ar champ électromagnétique pulsé. L’inductos a été utilisée dansous les cas. L’intervention consistait en une excision de la fibrose,orticotomie, puis application du dibotermine alfa dans et autouru foyer de pseudarthrose. Une ostéosynthèse par plaque visséeété utilisée dans 11 cas, embrochage haubanage dans un cas un

mbrochage fasciculé dans un autre cas. En peropératoire, troisrélèvements à visée bactériologie ont été réalisés systématique-ent.ésultats.— Douze cas sur 13 ont parfaitement consolidé avecn délai de consolidation normal respecté pour huit cas. Ceélai est presque doublé dans les cas ayant plus de deuxnterventions antérieures (cinq cas). On déplore toute fois unchec : il s’agit d’une infection à staphylocoque lugdunen-is découverte suite aux prélèvements profonds peropératoire,lors que le bilan infectieux préopératoire ne révélait aucunenomalie.iscussion.— Malgré des résultats très satisfaisants en termes deonsolidation du traitement de référence de la pseudarthrose, leite de prélèvement est souvent source de complications quelquesois dramatiques. L’utilisation des protéines ostéo-inductrices per-et d’éviter ces désagréments avec un taux de consolidation

omparable. En effet, selon la littérature, le taux de consolidationbtenu suite à l’utilisation de l’inductos est supérieur à 80 %. Dansotre série, nous avons obtenu 92 % de consolidation. L’infection,atente ou patente, constitue pour nous une mauvaise indicationar source d’échec.onclusion.— L’utilisation de l’inductos a permis d’obtenir uneonsolidation dans 12 cas sur 13. Aucune complication liée à sontilisation n’a été révélée. Ces résultats, ainsi que ceux de la lit-érature sont très encourageants. L’utilisation des BMP évite lesomplications liées aux prélevèrent osseux.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.034

7raitement des pertes de substances osseuses avecpport osseux par la technique du RIA : à propos’une série de 18 casmmanuelle Ferrero ∗, Thierry Bégué , Henri Mathevon ,lain Charles Masquelet

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Port-de-Trivaux, 92140 Clamart,ranceAuteur correspondant.

e traitement des pertes étendues de substance osseuse (PSO)es membres reste un défi. Plusieurs techniques ont été décrites :utogreffe osseuse, transplant libre vascularisé, transfert osseuxrogressif selon Ilizarov. La technique de reconstruction en deuxemps par membrane induite permet une consolidation des PSOvec un os aux propriétés biomécaniques adaptées. Mais il’existe pas de consensus sur l’origine du greffon spongieuxt le type de synthèse utilisés. Nous présentons une série de8 cas de PSO des membres inférieurs, traité par un apportsseux réalisé par prélèvement par reaming irrigation aspiratorRIA).es auteurs présentent une étude rétrospective conduite de 1996 à011, réalisée dans trois centres, et portant sur un total de8 patients : 15 hommes et trois femmes, âgés de 18 à 71 ans. Lesertes de substances osseuses d’origine traumatique (dix frac-ures ouvertes), infectieuse ou tumorale, étaient sur le fémurans 13 cas, sur le tibia dans trois cas et sur les deux danseux cas. Quatorze patients étaient traités selon la techniquee la membrane induite et RIA, quatre avec le RIA seul. Les

atients étaient suivis en consultation avec examen clinique etadiologique.u dernier recul, les 18 patients sont solides (aucun perdus deue), avec une durée de suivi d’un à 16 ans. Huit marchent sans
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6Deux cas de fracture du fémur secondaire à un

288 87e réunion annuelle de la

anne, dix avec une canne. Neuf pertes de substances cutanéesnt été traitées par lambeau. Onze infections ont été identifiées.e délai entre la prise en charge de la PSO et la reconstruc-ion (greffe osseuse) allait de 0 à 9,5 mois. Le délai entre larise en charge de la PSO et la consolidation a varié de 3,5 à8,5 mois. Le délai entre la reconstruction et la consolidation a étée 1,5 à 19 mois. Aucune comorbidité n’a été relevée sur le siteonneur.e traitement des PSO par RIA est une technique fiable et reproduc-ible, permettant une consolidation avec reprise de la marche dansn délai identique ou plus court par comparaison avec les autresechniques. La morbidité du site donneur est inférieure à celle’un prélèvement de crête iliaque. Plusieurs points restent discutésomme le délai entre entretoise et apport osseux, l’utilité ou non’adjonction de substitut osseux ou de protéines ostéo-inductrices,t le type de synthèse idéale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.035

8e reamer-irrgator-aspirator (RIA) peut-ilemplacer le prélèvement de crête iliaque dans leomblement des pertes de substance desseudarthroses diaphysaires des os longs ?ean-Philippe Vivona ∗, Xavier Flecher , Patrick Tropiano ,enjamin Blondel , Jean-Noël Argenson , Dominique Poitout

11, rue Sauveur-Tobelem, 13007 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le gold standard pour combler des pertes de sub-tance osseuse dans le traitement des pseudarthroses diaphysairesseptiques reste l’autogreffe au dépend d’une crête iliaque anté-ieure (CIA). Néanmoins, cette technique présente un taux deomplications spécifiques sur le site de prélèvement. Le but de ceravail était d’évaluer si le produit d’alésage représentait, comparéune CIA, une source d’autogreffe :suffisante pour combler des pertes de substance inférieure ou

gale à 2 cm ;efficace en termes de délai et taux de consolidation ;avec une morbidité moindre.

atients et méthodes.— Nous avons comparé deux groupes deatients ayant bénéficiés d’une autogreffe pour pseudarthroseiaphysaire aseptique du tibia ou du fémur : 30 patients avecne autogreffe du produit d’alésage récupéré grâce au rea-er/irrigator/aspirator system (Synthes, Solothurn, Switzerland)

groupe RIA) et 29 patients avec une autogreffe par CIA (groupe CIA).n questionnaire comprenant les questions du SF 12, et de l’AAOS

ower limb core scale a été rempli. Nous avons comparé le délai ete taux de consolidation, la durée d’intervention, la consommation’antalgiques, le nombre de patients transfusés, la durée de séjour,e taux de complications, et le préjudice esthétique.ésultats.— La quantité d’os recueilli dans le groupe RIA a étéuffisante dans tous les cas et aucun prélèvement supplémentaire’a été nécessaire. Le volume d’os récupéré a été de 60 cm3 enoyenne (30 à 75 cm3). Les scores fonctionnels étaient comparablesans les deux groupes ainsi que les taux et délai de consoli-ation (90 % (RIA) et 89,7 % (CIA) ; p = 0,965) mais au délai de,63 ± 1,47 mois (RIA) contre 10,08 ± 1,7 mois (CIA) (p = 0,006). Laurée d’intervention (p < 0,0001), la consommation d’antalgiquep = 0,013) et la durée de séjour (p < 0,0001) ont été moins impor-antes dans le groupe RIA. Le taux de complications a été de 3,3 %ans le groupe RIA contre 13,8 % dans le groupe CIA (p = 0,195). Laorbidité du prélèvement était présente dans le groupe CIA avec

ix patients présentant des douleurs chroniques de la CIA et six selaignant d’un préjudice esthétique.iscussion.— Pour le traitement des pseudarthroses diaphysaires

imitées à 2 cm, le RIA permet d’obtenir une quantité d’autogreffe

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

uffisante avec un taux et un délai de consolidation équivalentsux greffes de CIA sans la morbidité réelle liée au prélèvement.es améliorations techniques et des études ultérieures seront néan-oins nécessaires pour étendre son usage à des défects importants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.036

9ntérêt de la préservation du cal mou lors d’unestéosynthèse à ciel ouvert dans un modèle deracture chez le ratean-Charles Aurégan ∗, Danoff Jonathan , Coyle Ryan ,urky Reb , Akelina Yelena , Rosenwasser Melvin

Departement of Orthopedic Surgery, Columbia University Medicalenter, 622 West 168th Street, 10032 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— Lors d’une ostéosynthèse à ciel ouvert, l’hématomeracturaire organisé est souvent retiré pour faciliter la réductiont l’ostéosynthèse. Avec l’augmentation des délais opératoires, cetématome fracturaire correspond bien souvent à la première phaseu cal fracturaire encore appelé cal mou. Certains chirurgiens réap-liquent le cal mou en fin d’intervention afin de limiter le risquee pseudarthrose. À notre connaissance, le bénéfice de ce geste’a jamais été étudié. L’objectif de notre travail était d’estimer’importance du cal mou dans la consolidation d’une fracture surn modèle chez le rat.atériel.— Il s’agit d’une étude expérimentale sur rats. Quatre-ingt femelles Sprague-Dawley ont subi une fracture diaphysaire duémur ostéosynthèsée de facon centro-médullaire selon un modèlerécédemment décrit. Trois groupes étaient réalisés : un groupeR+ (30 rats) subissant l’ablation et la réimplantation du cal mouune semaine, un groupe CR— (30 rats) subissant l’ablation du calou à une semaine et un groupe contrôle (20 rats) subissant la voie’abord chirurgicale sans manipulation du cal à une semaine. Laoitié de chaque groupe était sacrifiée à trois semaines et l’autresix semaines.éthode.— Dans chaque groupe, le degré de consolidation étaitnalysé par radiographie standard selon le score de Warden modifié.e volume du cal était analysé par acquisition microCT. Enfin, laualité du cal était analysée par histologie standard et par testorsionnel (énergie maximum à rupture).ésultats.— Un cal radiographique était retrouvé chez tous les ani-aux. Le volume de cal normalisé était plus important dans les

roupes CR+ et contrôle que dans le groupe CR—. Les tests biomé-aniques ont retrouvé des propriétés structurales inférieures danses groupes CR— en comparaison avec les groupes CR+ et contrôle.’analyse histologique a confirmé la présence d’un cal fracturairen cours de remodelage dans tous les cas.iscussion.— Cette étude expérimentale souligne l’importance duespect du cal mou et de sa réimplantation lors d’une ostéosynthèseifférée sur un modèle animal. Ainsi, l’ablation, la conservationans de bonnes conditions et la réimplantation du cal mou peuventtre rapprochés d’une autogreffe.onclusion.— Par un modèle expérimentale chez le rat, nousontrons la place importante du cal mou dans la consolidation

sseuse après ostéosynthèse différée. Des études cliniques à grandechelle permettraient d’éclaircir l’intérêt de cette pratique chez’humain.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.037

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rélèvement osseux par RIAlivier Cantin ∗, Olivier Cantin , Christophe Lienhart ,ean-Luc Besse , Michel Henri Fessy

Page 14: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Service d’orthopédie et traumatologie, centre hospitalierLyon-Sud, 165, chemin du Grand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénitecedex, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le reamer irrigator aspirator system (RIA) est unmode de prélèvement autologue osseux apparu récemment pourle traitement des grandes pertes de substance osseuse. Dansnotre expérience, c’est une méthode complémentaire et inno-vante mais nous avons observé deux cas de fractures du fémursecondaire.Patients et méthode.— De juillet 2010 à février 2012, huit patientsopérés par quatre chirurgiens seniors ont bénéficié d’un prélève-ment osseux par RIA. Il s’agissait de cinq hommes et trois femmesâgées de 51 ans en moyenne. Pour quatre cas, l’étiologie étaitune reconstruction arthrodèse tibio-calcanéenne secondaire à unéchec de prothèse de cheville et quatre cas de pseudarthrose (troistibia, un fémur). Les prélèvements s’effectuaient selon la techniquedécrite par le laboratoire. L’alésage était effectué sous amplifi-cateur de brillance sans effraction corticale constatée. Pour troispatients, le prélèvement était controlatéral à la cure de greffeavec appui immédiat du côté du prélèvement ; les cinq autresavec prélèvement homolatéral étaient sans appui au moins sixsemaines.L’analyse des complications portait sur le type de fracture, la taillepréopératoire du fût fémoralla taille de l’alésoir utilisé lors du pré-lèvement et le délai chirurgie/complication.Résultats.— Deux fractures du fémur ont été observées secondai-rement : patient jeune (un homme 38 ans — une femme 45 ans) unmois après le prélèvement. Dans les deux cas, le prélèvementétait controlatéral au site de greffe, les patients étaient en appuimonopodal du côté prélevé. Le diamètre d’alésage utilisé étaitadapté au diamètre du fût fémoral. Il n’existait pas d’ostéopéniede décharge chez ces patients qui appuyaient du côté prélevé avantl’intervention. Une chute de leur hauteur était rapportée dans lesdeux cas. Ces deux fractures ont été traitées par enclouage centro-médullaire verrouillés, sans complications.Conclusion.— Le RIA est un mode de prélèvement rapide et efficace.La fracture du fémur secondaire au prélèvement est une complica-tion potentielle à connaître. Une analyse de la littérature en 2011 ena rapporté quatre cas sur 233 patients (1,7 %).Notre expérience nous incite à recommander d’éviter si possiblele prélèvement du côté contro-latéral au côté mis en décharge ;et à revoir de facon strict les recommandations pour ce type deprélèvement osseux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.038

61Reconstruction osseuse et BMP-2 (Inductos) : uneexpérience de 70 patientsHenry Van Cauwenberge ∗, Pierre Georis , Sébastien Figiel ,Philippe GilletChirurgie de l’appareil locomoteur, traumatologie, CHUSart-Tilman (B.35), avenue de l’Hopital, 13, 4000 Liège, Belgique∗Auteur correspondant.

Dès la fin des années 1990, l’utilisation de Bone Morphogenic Protein(BMP) est reconnue et documentée dans le traitement des pseudar-throses du tibia et en association des cages dans les arthrodèsesintersomatiques.Depuis 2005, suite à une demande spéciale d’un patient ne voulantpas subir une prise de greffe iliaque et ses conséquences fonction-nelles, nous avons débuté une série de reconstructions osseuses

par utilisation de copeaux osseux lyophilisés et de BMP-2 de typeInductos (Metronic).Nous avons pris en charge 34 tibias, 19 fémurs, six avant-bras, huithumérus et trois autres cas que nous préférons isoler de la série

pNSts

S289

n raison de leurs types particuliers (un scaphoïde, un cotyle, unétatarsien), soit 70 patients.os critères de sélection étaient l’absence de consolidation à sixois (définition propre de la pseudarthrose), un défect osseux égal

u supérieur à 5 cm3 (dans notre série, la longueur de la reconstruc-ion maximale pour un fémur était de 17 cm).n cas d’infection, un traitement par spacer et antibiotique nouspermis d’obtenir une stérilisation du foyer avant la mise en

lace des greffes et du BMP-2. Dans tous les cas, une seule dosear site et par patient a été employée. L’utilisation d’un spa-er et la réalisation d’un curetage agressif suivi d’une période’attente de six semaines avant mise en place des greffes, permet’espérer une désinfection et la création d’une membrane pseudo-ériostée contenant des cellules souches. Un lambeau pédiculéascio-musculaire ou libre a été réalisé en collaboration avec leshirurgiens plastiques lorsqu’un problème de couverture cutanéeemblait probable.

l’heure actuelle, cette technique nous a permis d’obtenir uneeconstruction et une consolidation dans 81,5 % (57 patients), huitatients sont toujours en cours de traitement (12,5 %) et cinq ontbouti a une amputation (6 %). Les délais de consolidation sont éga-ement très satisfaisants avec une moyenne de six (3—18) mois.’ensemble de ces résultats nous semble particulièrement encoura-eant. À la lecture ce ces données, plus de 90 % de nos patients sontuéri ou en bonne voie de guérison. Les délais de consolidation ete reconstruction sont réduits quasi de moitié et les conséquencesonctionnelles sont pour ainsi dire nulles par rapport à des méthodesraditionnelles.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.039

2ésultats à plus de dix ans des reconstructionsiaphysaires post traumatiques des os longs par laéthode de la membrane induite

akaakira Kishi ∗, Pierre Etienne Benko , Alain-Charles Masquelet16, rue Seveste, 75018 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de ce travail était de revoir les patients opé-és, il y a plus de dix ans, d’une perte de substance osseuse et’évaluer, le résultat fonctionnel global, le degré de satisfactiones patients, la survenue éventuelle de complications à long termet l’aspect radiologique de la reconstruction.atériel.— Révision des patients consolidés depuis plus de dix ans’une perte de substance osseuse (PSO) traitée par la méthode de laembrane induite. Il s’agissait initialement de fractures ouvertes

nfectées.éthode.— L’évaluation comportait un questionnaire préalable àistance, un examen clinique et des radiographies standards.ésultats.— Seize patients, quatre femmes et 12 hommes ont étéevus sur une série initiale de 37 patients.’âge moyen au moment du traumatisme était de 30 ans.e recul depuis la prise en charge spécialisée s’étageait de dix à5 ans.a PSO initiale variait de 5 à 25 cm.es segments concernés étaient 14 tibias, un ulna, un humérus.nze patients marchent sans appareillage. Un patient a une pro-hèse d’avant pied.uit patients présentaient une boiterie.inq patients étaient indemnes de toute douleur, 11 patients souf-raient de douleurs mécaniques intermittentes.ous les patients pratiquent du sport, 13 avaient repris leur activitérofessionnelle antérieure, trois patients avaient changé de travail.euf patients ont une inégalité des membres variant de 1 à 4 cm.

ept patients présentaient un défaut d’axe frontal de 5 à 16 dontrois patients sans signes radiologiques d’arthrose aux articulationsus et sous jacentes.
Page 15: livre des résumés 2012

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6Ipar germes multirésistants : place de

290 87e réunion annuelle de la

’aspect radiologique de la reconstruction montrait soit une masseétérogène densifiée, soit une clarté centrale et une densificationériphérique.uatorze patients étaient très satisfaits et deux autres satisfaits.uinze patients ne regrettaient pas l’indication initiale de recons-

ruction.iscussion.— Les déficits fonctionnels étaient en rapport avec leségâts initiaux des parties molles.es douleurs articulaires sont liées à de l’arthrose.’aspect néotubulaire de la reconstruction était observé dans leseconstructions sans défaut d’axe.’étendue de la PSO n’était pas un facteur pronostique en soi.onclusion.— Les résultats à plus de dix ans incitent à poursuivre

es indications de conservation de membre pour des lésions pluri-issulaires graves chez des patients jeunes.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.040

3es protéines ostéo-inductrices améliorent-elles laonsolidation des pseudarthroses des os longs ?tude comparative multicentrique de 59 casavier Semat ∗, Xavier Flecher , Patrick Tropiano ,ean-Noël Argenson , Dominique Poitout

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, AP—HM,ôpital Nord, chemin des Bourrely, 13015 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement des pseudarthroses des os longs duembre inférieurs reste un problème complexe en chirurgie trau-atologique. L’obtention de la consolidation osseuse fait l’objete nombreux travaux afin de développer de nouvelles théra-eutiques. Les protéines ostéo-inductrices (Bone Morphogeneticroteins [BMPs]) font partie de ces nouveaux traitements. L’objectife notre étude était de déterminer dans le traitement de la pseu-arthrose aseptique du fémur et du tibia :de comparer l’efficacité de la rhBMP2 à la rhBMP7 ;d’analyser les facteurs d’échecs de consolidation.

atients et méthodes.— Une étude rétrospective multicentrique até menée de juillet 2006 à août 2010. Nous avons inclus 59 patients45 hommes, 14 femmes) d’âge moyen 44,8 ± 14,0 ans (min 18,1,ax 67,9) représentant 59 pseudarthroses du tibia (n = 31) et du

émur (n = 28) traitées par une ostéosynthèse (31 clous, 27 plaques)ssociée à de la rhBMP2 (Inductos® ; n = 42) ou rhBMP7 (Osigraft® ;= 17). Un examen radiographique protocolisé a été réalisé à un,

rois, six, 12 mois et au dernier recul. Le tabagisme, la consom-ation d’anti-inflammatoire, un antécédent d’épisode septique

uperficiel ou profond, le diabète, le caractère ouvert de la fracturet la longueur des pertes de substances osseuses ont été relevés.n postopératoire, les complications ont été recherchées. Le reculoyen était de 33,4 ± 16,4 mois (min 12—max 63).ésultats.— La consolidation a été obtenue pour 88,2 % pour leroupe rhBMP7 et 80,9 % pour le groupe rhBMP2 (p = 0,71) avec uneurée moyenne de 7,9 ± 2,3 mois et 7,6 ± 2,5 mois respectivementp = 0,26). Aucun événement indésirable secondaire à l’applicationes deux BMPs n’a été relevé. Le tabac et les pertes de substancessseuses ont été deux facteurs d’échec de consolidation (p = 0,03 et= 0,058).onclusion.— Il n’existe pas à notre connaissance de série ayantomparé l’efficacité de la rhBMP2 à la rhBMP7. Bien que nos deuxroupes soient peu comparables en termes d’effectif, nous n’avonsas trouvé de différence en termes de taux et de délai de conso-idation. Nos résultats sont comparables à ceux retrouvés dans laittérature avec des taux de consolidation compris entre 72 % et

00 % dans le cadre de traitement conventionnel des pseudarthrosesseptiques avec autogreffe corticospongieuse isolée et 86 à 100 %vec l’adjonction de BMP, et ce, dans un délai compris entre quatret dix mois selon les séries. Des études prospectives ou multicen-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

riques à grande échelle sur des groupes homogènes sont encoreécessaires afin d’apporter la preuve de l’efficacité de ces traite-ents adjuvants.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.041

4erformance diagnostique de la TEMP-TDMuantitative versus IRM dans les fractures occultesu carpe. une série prospective comparative de3 patientshomas Williams ∗, Solene Querellou , Benjamin Le Jacques ,rnaud Clave , Sylvain Breton , Dominique Le Nen

Service d’orthopédie, CHU de Brest, boulevard Tanguy-Prigent,9609 Brest, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le TEMP-TDM quantitatif (TTQ) est l’évolution dea radioscintigraphie quantitative (RSQ) utilisée depuis une dizaine’année pour le diagnostic des fractures occultes du carpe. Cetxamen combine une scintigraphie osseuse fusionnée aux imagesDM et compare la fixation du poignet traumatisé au poignet sain.’IRM est considérée comme le gold standard pour le diagnostice ses fractures. Le but principal de l’étude est de comparer laerformance diagnostique de la TTQ à l’IRM.atients et méthodes.— Cette étude prospective comparative a étééalisée sur un an. Les patients suspects de fractures occultes duarpe étaient sélectionnés après examen clinique entre j6 et j12,ne TTQ et une IRM étaient alors demandées. Une TTQ diagnos-iquait une fracture si le rapport poignet traumatisé/sain étaitupérieur à 2 et l’excluait si ce rapport était inférieur à 1,9. Lesésultats des examens étaient comparés et confrontés aux donnéesliniques et radiologiques à six mois de recul, terme du suivi.ésultats.— Quarante-trois patients sur 55 patients inclus ont effec-ué les deux examens d’imageries. Le délai moyen entre les deuxxamens était de 4,7 jours (0—16). La TTQ retrouvait 22 fractureshez 18 patients. L’IRM retrouvait 21 fractures chez 15 patients. Uneseudarthrose est survenue au terme du suivi. La TTQ avait uneensibilité de 93,7 % une spécificité de 88,9 %, une VPP de 83,3 %,ne VPN de 96 %. L’IRM avait une sensibilité 93,7 %, une spécificitée 100 %, une VPP de 100 %, VPN de 96,4 %. La corrélation entre leseux examens pour le diagnostic de la présence d’une fracture était#312 ; = 0,806.iscussion.— Aucune étude n’a comparé la TTQ et l’IRM dans leiagnostic des fractures occultes. L’IRM, dans la littérature a uneensibilité et spécificité proche de 100 % en se basant sur le suivilinique. Il peut malgré tout être pris en défaut comme cela a étée cas dans notre étude. Le TDM simple souffre d’une sensibiliténsuffisante autour de 85 %. Toutefois, nous ne retrouvons pas lesésultats de Garbuio qui pour la RSQ retrouvait une sensibilité etpécificité identique à l’IRM.onclusion.— La TTQ est un examen pertinent pour le diagnostic desractures occultes, mais ne semble pas apporter plus d’informationsue la RSQ car la TDM associée n’a pas permis de diagnostiqueroutes les fractures. L’IRM reste l’examen de référence. Laensibilité et spécificité de la TEMP-TDM pourraient encore êtreméliorées en modifiant les rapports de diagnostic/exclusion desractures occultes.

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5nfection des traumatismes ouverts des membres

’antibiothérapie locale au sulfamylon 5 %

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Résumés des communications

Jean-Baptiste Caruhel ∗, Raphaël BarthélémyService d’orthopédie et de traumatologie, HIA Percy, 101, avenueHenri-Barbusse, 92140 Clamart, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Des souches bactériennes résistant à tous les anti-biotiques ont été récemment responsables de surinfection detraumatismes ouverts des membres. En l’absence de molécule dis-ponible pour réaliser une antibiothérapie classique, nous avons eurecours à une antibiothérapie locale par sulfamylon en s’inspirantdes protocoles réalisés dans les centres de traitement des brûlés.Le but de ce travail est d’évaluer l’efficacité de cette option thé-rapeutique.Patients et méthode.— Étude rétrospective menée sur des blessésprésentant une surinfection de traumatisme ouvert d’un membrepar des germes résistant à l’ensemble des antibiotiques testés.Traitement local par sulfamylon 5 % solution (mafénide acétate,antibiotique topique bactériostatique) selon le protocole des grandsbrûlés (application bi-quotidienne).Résultats.— Deux patients inclus. Le premier était porteur surplusieurs plaies d’un Acinobacter Baumanii multi-résistant. Après20 jours de protocole sulfamylon, résolution des signes infectieuxcliniques et négativation des cultures autorisant une ostéosynthèseinterne.Le second patient présentait une infection à Stenotrophomonas Mal-tophilia multi-résistant, avec arrêt du protocole à j5 pour difficultéstechniques. Échec bactériologique.Discussion.— L’émergence des germes multirésistants dans lessurinfections des traumatismes ouverts des membres impose derechercher des traitements efficaces. En l’absence de nouvellesmolécules systémiques, l’antibiothérapie locale peut être une solu-tion adaptée. Alternative possible, la forte toxicité de la colymycineou de la tigécycline limite leur utilisation. L’antibiothérapie localeest actuellement restreinte aux seuls centres de traitement desbrûlés, attitude validée par des résultats probants et bien documen-tés. La présomption d’une efficacité de ces résultats sur des plaiesnon thermiques est licite. Pour l’utilisation en orthopédie, aucunedocumentation récente n’est disponible. Les études comparant lesdifférents antibiotiques locaux entre eux soulignent l’efficacité dusulfamylon. Aucune étude évaluative de forte puissance n’existeactuellement dans la littérature. La réussite thérapeutique dupremier patient incite à poursuivre les études. Les difficultés ren-contrées pour le second signalent les obstacles possibles. Les coûtsimportants et les autorisations de mise sur le marché restreintes dece traitement doivent en limiter les indications.Conclusion.— En l’absence d’autres solutions thérapeutiques,l’usage d’antibiotiques locaux dans le traitement des infectionscutanées à BMR est une option à envisager. L’absence de valida-tion et le manque de données bibliographiques impose de réaliserdes études complémentaires afin de pouvoir affronter ces situationsémergentes et problématiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.043

66Blessés par armes de guerre pris en charge dans unhôpital de la corne de l’Afrique : étudeobservationnelle des lésions orthopédiques surtrois ansAntoine Bertani ∗, Franck Mottier , Romain Gorioux ,Laurent Mathieu , Frédéric RongiérasService de chirurgie orthopédique, HIA Desgenettes, 108,boulevard Pinel, 69003 Lyon, France∗

Auteur correspondant.

Introduction.— La corne de l’Afrique est au centre d’une zone dontl’instabilité géopolitique est majeure, essentiellement liée à laguerre civile en Somalie, au conflit entre l’Erythrée et Djibouti et

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S291

a piraterie dans le golfe d’Aden. Les structures médicochirurgi-ales y sont peu nombreuses, ce qui rend les évacuations de blessésongues et complexes. C’est dans ce contexte que nous avons ana-ysé les caractéristiques des blessures des membres par arme deuerre prises en charge dans une structure hospitalière de cetteégion afin d’en individualiser les particularités et de les comparercelles des blessures liées aux précédents conflits.

atients et méthode.— Il s’agit d’une étude monocentrique obser-ationnelle réalisée dans un hôpital militaire francais situé enépublique de Djibouti entre juin 2008 et octobre 2011. Les bles-ures par balle et par explosion ont été répertoriées de manièrerospective, en analysant topographie lésionnelle, prise en chargehirurgicale et durée d’hospitalisation. Les blessés des membres ontté individualisés et leurs dossiers analysés de manière rétrospec-ive.ésultats.— Sur 82 blessés inclus, 68 présentaient des lésions desembres, totalisant 121 lésions orthopédiques élémentaires. Les

ésions les plus fréquentes étaient les plaies des parties molles45 %) et les fractures ouvertes (37 %). Leurs principales localisa-ions étaient la main au membre supérieur (71 %) et la jambe auembre inférieur (48 %). Les blessures étaient consécutives à un faite guerre (65 %), un accident (25 %), ou une agression (10 %). Dans0 % des cas, il s’agissait de plaies balistiques et dans 40 % des cas,e blessures par explosion. La médiane des durées d’hospitalisationtait de 13 jours (1—126), celle du nombre d’interventions chirur-icales de deux par patient (0—15). Quarante-deux pour cent desatients ont été perdus de vue, toujours après la cicatrisation deslaies mais cependant avant la consolidation osseuse.onclusions.— La majorité des lésions observées à l’occasiones conflits survenant dans la corne de l’Afrique concernent lesembres. L’analyse de la littérature montre une similitude avec

es lésions observées lors des précédents conflits, avec cependantuelques particularités. Les plaies par balles sont majoritaires. Lesocalisations au niveau de la main et du pied apparaissent sur-eprésentées et sont souvent d’origine accidentelle ou liées à uneuto-mutilation. Le nombre élevé de patients « perdus de vue »’explique par le fait qu’ils vivent loin de Djibouti. Il est ainsi peurobable que ces blessés revoient un jour un orthopédiste. Cetspect particulier interpelle sur le bien fondé de certaines prisesn charge conservatrices ambitieuses.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.044

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9ne évolution de voie d’abord dans la prothèse

otale de genou : la voie d’abord en Ytienne Pénétrat ∗, Michel Yvroud , Régis Traversari

Hôpital Belle-Isle, 2, rue Belle-Isle, 57000 Metz, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Knee ; Minimally invasive ; Y approach ; Quadricepsparing’arthroplastie totale de genou est désormais une interventioneproductible aux résultats fonctionnels satisfaisants. L’apparition’une instrumentation mini-invasive et les recherches concernanta réduction de la voie d’abordmid vastus, sub vastus ou du quad-paring ont également contribué à l’amélioration de cette chirurgie.a voie d’abord en Y permet à la fois une bonne visualisation de’ensemble du genou, une traction moins importante sur les partiesolles, un respect maximal de l’appareil extenseur, et réalisable

our tous les patients. La série prospective est de 120 patientsX PTG), 66 femmes pour 54 hommes, avec une moyenne d’âge de2,3 ans. Les interventions ont été réalisées par trois opérateurs dif-érents de juillet 2008 à décembre 2008. Contrairement aux voies
Page 17: livre des résumés 2012

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292 87e réunion annuelle de la

id ou sub vastus, la voie en Y est utilisée en présence de déforma-ions axiales importantes (X◦), ainsi que pour certaines révisions. Laoie en Y participe à la meilleure acceptation de la chirurgie pro-hétique du genou chez les patients, une meilleure récupération,ais reste exigeante comme toute chirurgie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.045

0loc analgésique crural continu versus infiltrationériarticulaire lors PTG : une étude randomisée etn double insuharles Rivière ∗, Arnaud Chaumeron , Charles Rivière ,arie-Êve Lacasse , Daniel Audy , Pierre Drolet , Martin Lavigne ,ascal-André Vendittoli

3535, avenue Papineau, appartement 406, H2K 4J9 Montréal,anadaAuteur correspondant.

ntroduction.— Le bloc crural continu est une technique largementtilisé pour réduire la douleur et la consommation de narcotiqueprès réalisation d’une prothèse totale de genou (PTG). Cependant,ette méthode d’analgésie présente des inconvénients tel qu’unefficacité aléatoire suite à une mauvaise réalisation du geste tech-ique, son caractère chronophagela possibilité de complicationsocales, et enfin la réalisation d’un blocage moteur quadricipi-ale limitant la rééducation. L’objectif principal de cette étudest de comparer la consommation d’opiacé après PTG entre desatients bénéficiant soit d’un bloc crural continu, soit d’une infil-ration périarticulaire d’un mélange associant anesthésiques locauxt anti-inflammatoires.éthodes.— Soixante patients ont été randomisés en deux groupese traitement : infiltration péri-articulaire (INF, n = 30) et blocrural (BC, n = 30). La consommation de morphine, le contrôlee la douleur (échelle visuelle analogique ou Eva/10 points), laonsommation d’opioïdes oraux, les effets secondaires liés auxédicaments, les complications et la rééducation postopératoire

nt été comparés durant les cinq jours suivant la réalisation de’arthroplastie de genou.ésultats.— La consommation de morphine et la douleur ont étéignificativement moindre dans le groupe infiltré pendant les huitremières heures : 12,5 mg vs 18,7 mg de morphine (p = 0,0365)t 1,7 vs 3,5 (p = 0,0018). Par la suite, aucune différence statis-iquement significative n’a pu être observée en ce qui concernea consommation d’opioïde et le contrôle de la douleur. Un blocoteur quadricipitale (complet ou partiel) a été noté dans 11 des

0 patients du groupe BC, alors qu’aucun ne l’a été dans le groupeNF (p < 0,0001). La capacité à soulever le membre inférieur en gar-ant l’extension du genou, à effectuer une extension active duenou lors de la position assise, et la distance de marche, étaientnférieures dans le groupe BC. Six TVP sont à dénombrer dans leroupe BC versus 2 dans le groupe INF (p > 0,05).onclusion.— Comparativement à la technique traditionnelle duloc crural, notre technique d’infiltration a démontré un contrôlee la douleur au moins aussi efficace et l’absence de blocage moteuruadricipitale. Ce dernier avantage pourrait en facilitant la réédu-ation précoce améliorer les résultats fonctionnels du patient, voiriminuer le risque de TVP. Cette infiltration est facile à réaliser,lle n’augmente pas le temps opératoire, et elle est efficace ; elle

ourrait ainsi constituer une alternative intéressante au bloc loco-égional crural dans la prise ne charge antalgique de la chirurgierthroplastique du genou.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.046

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

1tude de l’incidence et de la sévérité desomplications d’une série consécutive de802 blocs fémoraux en chirurgie du genouébastien Lustig ∗, Corey Scholes , Benjamin Widmer ,yles Coolican , David Parker

Sydney Orthopaedic Research Institute, suite 12, Level 1, 445ictoria Avenue NSW 2067 Chatswood, AustralieAuteur correspondant.

ntroduction.— L’optimisation de l’analgésie périopératoire en chi-urgie du genou fait l’objet d’une attention croissante. Mêmei les blocs fémoraux (injection unique ou continue avec cathé-er) participent à contrôler la douleur de facon satisfaisante, ilsomportent un risque faible mais potentiellement dramatique deomplications neurovasculaires. Le but de notre étude était deéterminer l’incidence et les caractéristiques des complicationsnduites par les blocs fémoraux réalisés pour la chirurgie du genou.atients et méthode.— Une série consécutive de 1802 patients ayantecu un bloc fémoral associé à une chirurgie du genou entre jan-ier 2003 et juin 2009 a été analysée. Les patients ayant présenténe complication reliée au bloc fémoral on été évalués clinique-ent (recul moyen 24 mois [3—65 mois]). Les douleurs résiduelles

t leur retentissement psychologique ont été évalués à l’aide deuestionnaires auto-administrés : le DN4 pour différencier douleuromatique et neuropathique, le NPSI pour caractériser le type deouleur neuropathique et le DASS pour mesurer l’état éventuel deépression, anxiété ou stress des patients.ésultats.— On retrouvait une incidence de 1,94 % de complicationsans cette série. Parmi les patients présentant des complications,4 ont été évalués (80 %), dont quatre présentaient des symptômesilatéraux après un bloc fémoral bilatéral. Tous les patients pré-entaient des anomalies sensitives dans le territoire de distributionu nerf fémoral. L’incidence était significativement plus impor-ante chez les femmes (femmes = 2,5 %, hommes = 0,83 %, p = 0,01)t chez les patients ayant recu un injection unique comparé auxnjections continues avec cathéter (respectivement 2,66 % et 0,93 %,= 0,01). Au recul, la douleur était caractérisée comme neuropa-

hique dans 71 % des cas. Les scores moyens pour picotements,ensation de piqûre d’aiguille et sensation de brûlure étaient res-ectivement de 3,8, 3,1 et 2,9 (sur 10). Cinquante-quatre pourent des patients présentant une complication rapportaient un étatépressif, anxieux ou stressé associé.iscussion et conclusion.— L’incidence des complications neurolo-iques après bloc fémoral était plus importante dans cette sérieue celle typiquement rapportée dans la littérature. Les symp-ômes influent significativement sur la qualité de vie des patientsoncernés. La décision de réaliser un bloc fémoral pour la gestione l’analgésie périopératoire associée à la chirurgie du genou doittre faite au cas par cas en considérant la balance bénéfice—risqueour chaque patient.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.047

2daptation et validation transculturelle de laersion francaise de la composante subjective duouveau score de la Knee Society dans laonarthrose et après prothèse totale de genouaroline Debette ∗, Sébastien Parratte , Guillaume Blanc ,anessa Pauly , Sébastien Lustig , Elvire Servien , Philippe Neyret ,ean Noel Argenson

Service de chirurgie orthopédique, centre Albert-Trillat, hôpital

e la Croix-Rousse, 103, grande rue de la Croix-Rousse, 69004yon, FranceAuteur correspondant.
Page 18: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Introduction.— Jusqu’au début de l’année 2012, le score de laKnee Society comprenait deux composantes objectives : les sectionsGenou et Fonction. Depuis, ce score s’est enrichi d’une composantesubjective incluant des données sur les symptômes, la satisfaction,les attentes des patients, ainsi que sur le ressenti du patient lors deses activités fonctionnelles. Le but de notre étude était d’adapteret de valider les paramètres psychométriques de la versionfrancaise de la composante subjective du nouveau score de la KneeSociety.Patients et méthodes.— La traduction francaise du score a étéréalisée par un comité d’experts bilingue selon les principes detraduction- contre traduction conformément aux recommanda-tions. Les paramètres psychométriques de la version francaise ontété évalués de manière bicentrique prospective sur un groupede patients gonarthrosiques non opérés (groupe témoin) et surun groupe de patients avant et après prothèse du genou (groupeprothèse). Dans le groupe témoin, le questionnaire était distri-bué deux fois à 15 jours d’intervalle. Dans le groupe chirurgie, lequestionnaire était distribué la veille de l’intervention et à 2 moispostopératoire. Ont été analysés : la faisabilité à travers le taux deréponse, la validité par analyse de la cohérence interne par rapportau KOOS, au score AMIQUAL et au SF12, la répétabilité par analysedu coefficient de corrélation intra-classe et la sensibilité au change-ment par comparaison des résultats du questionnaire avant et aprèschirurgie.Résultats.— Quarante patients ont été inclus dans chaque groupe.Le taux de réponse global était analysé, la cohérence interne grâceau coefficient de Cronbach, les valeurs seuil, plancher et plafond,ainsi que la sensibilité au changement, et comparées aux valeursobtenues dans la version anglo-saxonne.Discussion et conclusion.— Les résultats de cette étude doiventpermettre l’utilisation de ce score en francais afin d’évaluer lesrésultats des prothèses de genou de manière fiable, reproductibleet publiable, que ce soit dans la littérature francophone ou dans lalittérature anglo-saxonne.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.048

73Ostéotomie tibiale bilatérale du genou parouverture interne en une session opératoire :évaluation de la reprise immédiate de l’appuibilatéralPhilippe Hernigou ∗, Alexandre Worcel , Didier Julian ,Isaac Guissou , William Delblond , Pascal DuffietHôpital Henri-Mondor, 51, avenue duMarechal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’arthrose du genou est fréquemment bilatérale etun quart des patients ont des douleurs similaires dans les deuxgenoux. Dans le cas d’une ostéotomie tibiale par ouverture interneou par fermeture externe, jusqu’ici, aucune étude n’a évalué la réa-lisation de l’ostéotomie bilatérale dans la même session opératoire,avec reprise de l’appui immédiat.Patients et méthodes.— En 2009 et 2010, les complications pério-pératoires, la reprise de l’appui, la consolidation, la correctiongoniométrie obtenue en postopératoire et à six mois ont étéévalués chez 20 patients traités par ostéotomie tibiale bilatéraleeffectuée par ouverture interne en une session opératoire sousgarrot pneumatique séquentiel. L’ostéotomie était maintenue parun coin phosphate tricalcique et par une plaque verrouillée. Ladurée moyenne de séjour hospitalier, la durée opératoire, le taux

d’hémoglobine pré- et postopératoire, le taux de phlébite et ladurée d’utilisation des cannes ont été évolués.Résultats.— Tous les patients ont été capables de reprendre l’appuiavec deux cannes anglaises entre 48 heures et 72 heures. Deux

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atients ont été capables de marcher dans leur chambre sansanne à la 72e heure postopératoire. La durée opératoire moyennetait d’une heure pour chaque côté, séparée par 30 minutes poure changement d’installation. Aucune transfusion n’a été néces-aire. Le taux d’hémoglobine préopératoire a été de 13,4 g/L enréopératoire et de 9,8 g/L à la sortie du patient. Aucune embo-ie pulmonaire, aucune infection, aucune phlébite symptomatiqueous HBPM, aucune reprise chirurgicale n’ont été enregistrées. Leraitement anticoagulant préventif a été similaire à celui réaliséour les patients opérés d’un seul côté. Une phlébite surale nonymptomatique a été notée en postopératoire, sans modificatione l’anticoagulation. Toutes les ostéotomies ont consolidé dans desélais habituels. Aucune fracture de vis ou de matériel n’est à noter.es goniométries à six mois n’ont pas montré de perte de correctionar rapport à la goniométrie effectuée en postopératoire immédiat.iscussion et conclusion.— La période de décharge habituellementroposée aux ostéotomies tibiales pour ouverture interne en post-pératoire est un frein à son indication chirurgicale lorsqu’on laompare à la reprise d’appui des prothèses. Lorsque la gonarthrosest bilatérale, l’obligation parfois de décaler la deuxième ostéo-omie de six mois à un an constitue un deuxième frein à cettentervention chirurgicale dont les résultats sont néanmoins remar-uables dans le temps.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.049

4ésultats des prothèses unicompartimentales deenou cimentées avec un recul minimum deuinze ansuillaume Blanc ∗, Sébastien Parratte , Jean-Manuel Aubaniac ,ean-Nöel Argenson

Hôpital Sainte-Marguerite, institut du mouvement et de’appareil locomoteur, 270, boulevard de Sainte-Marguerite,3009 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous avons précédemment rapporté les résultatses prothèses unicompartimentales cimentées avec un recul deà 10 ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer la fonction,

’évolution radiologique et la survie de ces implants à long termevec un recul allant de 15 et 22 ans.atients et méthodes.— L’indication chirurgicale était posée sur unerthrose fémoro-tibiale unicompartimentale (arthrose primitive oustéonécrose). Cent quarante-sept patients (160 genoux) opérésntre juillet 1989 et mars 1997 par deux chirurgiens ont été inclus.’implant utilisé était une prothèse unicompartimentale cimentéevec metal-back de type Miller-Gallante. L’âge moyen des patientsors de l’intervention était de soixante six ans. Au recul maximum,6 patients étaient décédés et le dernier score clinique et radiogra-hique était considéré pour ces patients, et douze étaient perduse vue. Tous les patients vivants ont été revus au recul par unbservateur indépendant pour analyse du KOOS, de l’IKS et desadiographies récentes.ésultats.— La survie des implants à quinze ans était de 82,7 % ± 4 %t de 73 % ± 7 % à vingt-deux ans. Les scores cliniques de fonction seégradaient par rapport au recul à dix ans principalement pour uneltération de santé globale avec un maintien du score genou. Nousvons observé 21 reprises sur les 160 genoux opérés : 15 ont néces-ité une reprise par prothèse totale de genou, deux patients pourescellement aseptique et 13 pour extension de l’arthrose. Cinqhangements de PE ont été réalisés et nous avons observé un seulepsis. Sur les radiographies, neuf genoux présentaient des signes’extension d’arthrose, 15 une usure du polyéthylène, six un liseré

adio clair.iscussion et conclusion.— Les prothèses unicompartimentales deenou cimentées avec metal-back représentent une alternative
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long terme sont comparables à ceux retrouvés dans la littéra-ure avec d’autres implants modernes comme la prothèse de typexford et confirment que la prothèse unicompartimentaire n’estas qu’une prothèse d’attente de la prothèse totale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.050

5a navigation a-t-elle un intérêt dans’implantation des prothèses unicompartimentalesu genou ?harles Casin ∗, Patrick Le Nay , Philippe Massin , Pascal Bizot

CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49100 Angers, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les résultats des prothèses unicompartimentalesodernes (PUC) sont proches de ceux des PTG. La malposition et

’hypercorrection restent les causes d’échecs les plus fréquentes.a navigation, proposée comme aide au positionnement, reste peutilisée dans les PUC. Le but de l’étude est de comparer les résultatses PUC standards et naviguées.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective por-ant sur 47 PUC cimentées consécutives (Depuy) implantées chez4 patients (24F, 20H), d’âge moyen 68 ans, de mars 2000 àovembre 2009 pour gonarthrose interne (43 cas) ou externe (quatreas). Trente PUC (28 internes, deux externes) ont été réalisées deacon standard et 17 PUC (15 internes et deux externes) ont étéssistées par ordinateur (Praxim®). Tous les patients ont été revusliniquement (scores Koos, IKDC, IKS) et radiologiquement par unbservateur indépendant.ésultats.— Le temps opératoire moyen était de 106 mn (60—175)our les PUC standard et 126 mn (100—175) pour les PUC navi-uées (p < 0,05). Aucun patient n’a été perdu de vue et aucun n’estécédé. Il y a eu cinq reprises (trois standards soit 10 %, deux navi-uées, soit 11 %) pour fracture (un), descellement précoce (deux)nstabilité (un) et douleur (un), toutes sont survenues chez desatients obèses hyper corrigés. Le recul moyen était de 52 mois13—82) sans différence significative entre les deux groupes. Lescores cliniques, IKS genou et fonction (82 et 84 versus 91 et 87) Koos66 versus 76) et IKDC (60 versus 60) n’étaient pas significativementifférents entre les deux groupes (p > 0,05). Radiologiquement, onotait sept liserés tibiaux non évolutifs pour les PUC standard etucun pour les PUC naviguées. Dans les PUC internes, l’angle HKAtait respectivement de 176◦ et 174◦ pour les PUC standard et navi-uées en préopératoire et de 179◦ dans les deux groupes en postopé-atoire. Dans les PUC externes, il était de 181◦ dans les deux groupesn préopératoire et de 183◦ dans les deux groupes en postopéra-oire. Treize PUC (incluant les cinq reprises) étaient hyper corrigées27,5 %) (huit standards, soit 26,5 %, cinq naviguées, soit 29,5 %).iscussion et conclusion.— La série n’a pas retrouvé de différenceignificative entre les PUC standard et naviguées en termes de fonc-ion, de positionnement et de taux d’échecs à moyen terme, hormisne augmentation du temps opératoire de 20 minutes en moyenne.a navigation n’a pas permis de diminuer le taux hypercorrection.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.051

6es résultats des révisions des prothèsesnicompartimentales du genou par une prothèseotale du genou sont-ils vraiment moins bons que

eux d’une PTG de première intention : étudeétrospective comparative monocentrique avec unecul minimum de deux ans

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

lexandre Lunebourg ∗, Sébastien Parratte , Vanessa Pauly ,avier Flecher , Jean Manuel Aubaniac , Jean Noël Argenson

Centre de chirurgie de l’arthrose, hôpital Sainte-Marguerite, 270,oulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Dans la littérature, il est souvent indiqué que lesésultats des révisions des prothèses unicompartimentales sonteilleurs que ceux d’une révision de PTG et moins bons que ceux’une PTG de première intention, cependant aucune série ne com-are directement les résultats des trois types de chirurgie. Le bute cette étude était de comparer la fonction, la qualité de vie etes complications pour ces trois groupes de patients.atients et méthode.— Cette étude rétrospective incluait dans leroupe révision de PUC (groupe R-PUC) : 51 patients d’âge moyene 77 ans opérés d’une révision de PUC par une PTG dans notreervice entre 1998 et 2009. Dans le groupe PTG de première inten-ion (groupe PTG), 51 patients ont été appariés par rapport à l’âge,u genre et au IMC ainsi que dans le groupe révision de PTGar PTG (groupe R-PTG). Dans les trois groupes, les prothèsestaient cimentées. L’utilisation de prothèse standard était sys-ématique dans le groupe PTG, chez 30 patients dans le groupe-PUC (59 %) et chez aucun patient du groupe R-PTG. Le suiviadioclinique était réalisé par un observateur indépendant avec leOOS, le score fonctionnel de Charnley et le Knee Society ScoreIKS).ésultats.— Avec un recul moyen de huit ans (deux à 14 ans) aprèsévision, les améliorations de l’IKS étaient comparables dans lesrois groupes mais le score final supérieur dans le groupe PTG.u recul, 56 % des patients ont un score fonctionnel de Charn-

ey B ou C dans les groupes R-PUC et R-PTG pour 20 % dans leroupe PTG. La flexion moyenne était de 104◦ dans le groupe-PUC, 125◦ dans le groupe PTG et 102◦ dans le groupe R-PTGp < 0,001). Les résultats des cinq catégories du KOOS étaienttatistiquement comparables dans le groupe R-PTG et R-PUC etnférieurs à ceux du groupe PTG. Les complications étaient plusombreuses dans les groupes R-PTG et R-PUC que dans le groupeTG.iscussion et conclusion.— Les résultats de notre série montrentue les scores fonctionnels des patients après révision de PUC sontffectivement moins bons que ceux d’une PTG de première inten-ion et très comparables à ceux d’une révision de PTG, ainsi quee nombre de complications même si la révision est techniquementoins complexe.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.052

7tude clinique randomisée et en double insu duésultat fonctionnel de la chirurgie prothétique duenou par abord mini-subvastus comparé à l’abordonventionnel para-patellaire médialulien Wegrzyn ∗, Sébastien Parratte , Emily J. Miller ,enton R. Kaufman , Mark W. Pagnano

Service de chirurgie orthopédique, pavillon T, hôpitaldouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437 Lyon, FranceAuteur correspondant.

lors que la chirurgie mini-invasive a démontré une réductiones douleurs post-opératoire et permet une rééducation accélé-ée des patients après prothèse totale du genou (PTG), aucunetude n’a comparé le résultat fonctionnel objectif évalué par’analyse tridimensionnelle de la marche et par la force musculaireu quadriceps entre les voies d’abord mini-invasive et convention-

elle. Une étude clinique randomisée en double insu a donc étéonduite afin de déterminer si les PTG implantées par une voie’abord mini-invasive subvastus présentaient un meilleur résultatonctionnel objectif à deux mois postopératoires en comparai-
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Résumés des communications

son de celles implantées par voie conventionnelle para-patellairemédiale.Quarante patients (66 ± 7 ans) présentant une gonarthrose primi-tive unilatérale ont été randomisés en deux groupes appareilléspour l’âge, le sexe et l’IMC en fonction de la voie d’abord utili-sée. Tous les patients ont été opérés par un seul chirurgien senioret évalués en pré- et postopératoire à deux mois. L’évaluateur etles patients étaient tous 2 en insu par rapport à la voie d’abord.Le résultat fonctionnel subjectif a été mesuré par le score cli-nique de la Knee Society, le KOOS et le SF-12. La force musculairedu quadriceps a été mesurée de facon isométrique sur Biodex.L’analyse de la marche a été acquise sur une piste de marche etdans un escalier instrumentés en utilisant un système de captureopto-électronique tridimensionnelle. L’analyse statistique incluaitdes tests-t de Student (comparaison intra-groupe) et des tests-tpour échantillons indépendants (comparaison inter-groupes) avecun niveau de significativité fixé à p < 0,05.L’amélioration du score clinique de la Knee Society, du KOOS etdu SF-12 était significative pour toutes les échelles (p < 0,0001) demême que l’amélioration des paramètres de cinématique et decinétique du genou opéré (p < 0,0001 à 0,045). La force musculairedu quadriceps augmentait de facon significative à deux mois dansles groupes MIS (p = 0,08) et conventionnel (p = 0,022) bien que res-tant significativement plus faible que celle du genou sain (MIS :p = 0,007 ; conventionnel : p = 0,002). Aucune différence significa-tive en termes de scores clinique et fonctionnel, de force musculairedu quadriceps ou de cinématique et de cinétique du genou n’a étéobservée entre les deux groupes.En conclusion, dans cette étude clinique randomisée en doubleinsu, aucun bénéfice significatif de la voie d’abord mini-invasivesubvastus n’a été mis en évidence en termes de douleurs post-opératoires, de force musculaire du quadriceps ou performance àla marche sur terrain plat ou dans les escaliers deux mois aprèsPTG.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.053

78Résultats à plus de dix ans des PTG Hermespostéro-stabilisées et à plateau fixeFrédéric Zadegan ∗, Rémy Nizard , Etienne PitzaerHôpital Lariboisière, 2, rue Ambroise, 75010 Paris, France∗Auteur correspondant.

Les indications de prothèses totales de genoux sont maintenantreconnues et la littérature confirme leurs bons résultats. Le typede prothèse et la technique chirurgicale font encore débat. Lesprothèses totales de genoux Hermes Ceraver sont des prothèsespostéro-stabilisées et à plateau fixe. Il n’existe pas d’étude rétros-pective portant sur cette prothèse. L’objectif de l’étude est dedéterminer un taux de survie à dix ans. Les objectifs secondairessont les résultats fonctionnel et radiologique à plus de dix ans etl’analyse des échecs.Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique et mono opéra-teur portant sur 166 patients (173 prothèses) opérés entre 1998 et2000 pour gonarthrose. Les patients ont été revus par un chirurgienet un radiologue indépendants. Le recul minimum était de dix ans.Les patients ont rempli un questionnaire permettant d’établir lescore fonctionnel (Knee Society Score). Une radiographie standardet un scanner étaient réalisés pour chaque patient revu en consulta-tion. L’analyse radiologique a recherché des signes de descellementet d’ostéolyse. Le taux de survie a été calculé selon la méthode deKaplan Meyer (XLstat).L’âge moyen des patients au moment de la révision était de

79,9 ans. Soixante et onze patients (76 prothèses) on été revues enconsultation. Vingt-neuf patients (30 prothèses) ont été contactéspar téléphone. Soixante-trois patients (64 prothèses) sont décé-dés. Trois patients (trois prothèses) ont été perdus de vu. Le recul

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oyen était de 11,6 ans. Soixante-dix-sept radiographies de pro-hèses et 66 scanners ont été analysées. Le Score Knee Societyoyen au moment de la révision était de 77. Deux échecs ont

té retrouvés : descellements aseptiques de l’embase tibiale à unecul moyen de 5,2 ans et 1,4 ans. L’analyse radiologique a retrouvéeux ostéolyses sur le versant tibial et sept lisérés non évolu-ifs sur le versant tibial, les patients étaient asymptomatiques.ucune anomalie rotulienne radiologique n’a été retrouvée. La sur-ie à dix ans était de 97,7 % en prenant comme événement reprisehirurgicale.ette étude rétrospective a été effectuée sur une cohorte homo-ène et suivie par un seul chirurgien expérimenté. On constate unaible nombre de patients perdus de vue. Les résultats ont été col-ectés et analysés par un chirurgien et un radiologue indépendantt sans conflit d’intérêt. L’étude permet de montrer le bon résultatonctionnel à dix ans des prothèses de genou Hermes Ceraver, leuraible taux de complication et de révision et enfin leur faible tauxe modification radiologique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.054

9ésultats de 450 prothèses totales du genou ultraongruentes à plateau rotatoire, avec un reculllant de cinq à 9,5 anshierry Gaillard ∗, Stéphane Denjean ,rédéric Châtain , Groupe Score

Polyclinique du Beaujolais, 120, ancienne route de Beaujeu,9400 Arnas, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de cette étude est de rapporter les résul-ats d’une série de 450 prothèses totales du genou (PTG) ultraongruente à plateau rotatoire, avec un recul minimum de cinqns.atients et méthodes.— Quatre cent cinquante PTG consécutivesCORE (Amplitude, France) ont été implantées entre 2002 et mars006. Il y avait de 274 femmes pour 176 hommes. L’âge moyentait de 71,4 ans (43 à 92). L’étiologie principale était l’arthroseémoro-tibiale interne dans 66 % des cas. Il y avait 367 PTG sansiment et 28 PTG cimentées. La rotule était prothésée dans 42,4 %.es données cliniques ont été analysées selon les critères IKSt tous les patients avaient un bilan radiologique complet avant’intervention et au dernier suivi.ésultats.— Trois cent six patients ont été revus avec un recul moyene sept ans (cinq à 9,5). Il y a eu 48 patients décédés et 96 perduse vue.u dernier recul, 66 % étaient très satisfait, 31 % étaient satisfaitst 3 % décus. La flexion postopératoire moyenne était de 115,6◦médiane 120◦, mini 60, maxi 140◦) pour 114,3◦ (médiane 115◦,ini 40◦, maxi 140◦) en préopératoire. Le score genou moyen étaite 93 (médiane 94, mini 33, maxi 100) et le score fonction de 84médiane 90, mini 5, maxi 100). L’analyse radiographique montraitn angle HKA moyen de 180◦ (écart type 2,6◦) pour un angle HKAréopératoire moyen de 176◦ (155◦ à 204◦). La rotule était parfai-ement centrée dans 96 % des cas. Il y avait quatre liserés tibial etinq liserés fémoral, non évolutifs. Aucune usure du polyéthylène’était notée. Il n’y a pas eu de luxation du plateau mobile.l y a eu huit reprises avec changement prothétique (trois sepsis,eux raideurs, deux douleurs, une fracture). Le taux de survie deaplan-Meier est de 96 % (91,6 à 100) à 98 mois. Le taux de sur-ie face au risque « descellement aseptique » est de 100 %. Aucuneeprise n’a été faite pour cause rotulienne.iscussion et conclusion.— Les résultats cliniques et radiologiques

e la prothèse du genou SCORE ultra congruente à plateau rota-oire à cinq ans de recul minimum et sept ans de recul moyen,ont très satisfaisants et concordants avec la plupart des séries de
Page 21: livre des résumés 2012

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TG publiées. Il n’y a eu aucun descellement mécanique, aucunenstabilité rotatoire du plateau mobile, et aucune reprise pour unroblème rotulien.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.055

0aut-il prothéser la rotule dans les prothèsesotales du genou ? À propos de deux sériesrospectives comparatives, avec un recul moyene sept ansrédéric Châtain ∗, Stéphane Denjean ,hierry Gaillard , Groupe Score

8, place Paul-Mistral, 38000 Grenoble, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de cette étude est de comparer les résultatslinique et radiologique de deux séries de prothèse totale du genouPTG) avec ou sans resurfacage rotulien.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective menée pareux chirurgiens (T.G. et S.D.) utilisant la PTG SCORE (Amplitude,rance). Cent quatre-vingt-treize ont eu un resurfacage rotuliensérie R) et 219 n’ont pas eu de bouton rotulien (série NR). L’âge, leexe, le BMI, l’étiologie était comparable dans les deux séries. Lesonnées cliniques ont été analysées selon les critères IKS et tous lesatients avaient un bilan radiologique complet avant l’interventiont au dernier suivi.ésultats.— Cent quarante-neuf patients ont été revus dans la sérieet 196 dans la série NR avec un recul moyen respectivement de

6 mois et 81 mois.u dernier recul, dans la série R, 73 % des patients étaient trèsatisfaits et 24 % étaient satisfaits, contre 60 % et 37 % dans la sérieR. Trois pour cent étaient décus dans les deux séries. La flexionostopératoire moyenne était de 114,9 % dans série R contre 116,4◦ans la série NR (médiane 120◦ dans les deux séries). Le scoreenou moyen était de 93,8 (33 à 100) et le score fonction moyentait de 85,3 (30 à 100) dans la série R, contre 92,7 (47 à 100) et3,6 (5—100) dans la série NR. L’analyse radiographique montrait unngle HKA moyen de 179,6◦ dans la série R et 180,3◦ dans la sérieR (médiane = 180◦). La rotule était parfaitement centrée dans 98 %es cas dans la série R (quatre bascules externe) et 95 % dans la sérieR (huit bascules externe). Il y a eu une rotule basse dans la sérieR. Aucune ostéolyse rotulienne n’a été relevée dans la série NR.

l y a eu trois reprises avec changement de PTG dans la série R :eux pour raideur et un pour raison inconnue (autre chirurgien), etuatre reprises dans la série NR : un pour douleur (non rapportée à laotule) et trois pour sepsis. Il n’y a eu aucune instabilité rotulienne.iscussion et conclusion.— Les résultats cliniques et radiologiquessept ans de recul sont comparables dans les deux séries. Il n’ypas eu de complication ou d’échec clairement identifié lié au

esurfacage ou non de la rotule. La trochlée de la prothèse SCOREst adaptée au non resurfacage de la rotule.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.056

édiatrie

2ntérêt de l’IRM de diffusion dans le pronosticrécoce de la maladie de Legg-Perthes-Calvéérôme Sales de Gauzy ∗, Delphine Sammartin-Viron , Julie Vial ,

avid Labarre , Franck Accadbled , Christiane Baunin

Hôpital des Enfants, 330, avenue de Grande-Bretagne, 31029oulouse, FranceAuteur correspondant.

dur

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ntroduction.— Le pronostic de la maladie de Legg-Perhes-CalvéMLCP) repose sur l’âge, les classifications radiographiques de Cat-erall et de Herring et le type de revascularisation évalué parcintigraphie. Il a été récemment montré à partir d’IRM de diffusionne augmentation du coefficient apparent de diffusion (ADC) de laête et du col fémoral dans la nécrose de la tête fémorale et dans laLCP. Le but de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique duoefficient apparent de diffusion de la tête et du col fémoral dansa MLPC.atients et méthode.— Nous avons réalisé une étude prospectivehez 31 enfants (25 garcons et six filles) présentant une MLCP uni-atérale. L’âge moyen était de 5,5 ans (2,5—10,5). Quarante-neufRM ont été réalisées au stade de nécrose ou de fragmentation.es patients ont été suivis pendant 18 mois en moyenne (6—30) etépartis en deux groupes définis par la classification de Herring :roupe I (Herring A et B) 15 patients et groupe II (Herring B-C et C)6 patients. La quantification bilatérale de l’ADC de la tête et duol fémoral, a permis de calculer le ratio d’ADC entre côté patho-ogique et côté sain et de comparer les ratios obtenus dans chaqueroupe. Une analyse statistique a été réalisée.ésultat.— L’ADC est augmenté du côté pathologique à la fois auiveau de la tête et du col fémoral. Au niveau de la tête fémo-ale l’ADC était de 1,49 (1,41—1,56) côté pathologique et de 0,630,54—0,7) côté sain (p < 0,001). Au niveau du col, l’ADC étaite 0,776 (0,71—0,84) côté pathologique et de 0,42 (0,39—0,44)ôté sain (p < 0,001). L’augmentation était présente dès le stadee nécrose et persistait avec une valeur identique au stade deragmentation. Au niveau de la tête fémorale, aucune différence’était notée entre les groupes 1 et 2. Au niveau du col fémoral,’augmentation de l’ADC était significativement différente entrees deux groupes. Le ratio d’ADC col pathologique/col sain étaitnférieur à 1,63 dans le groupe I et supérieur à 1,63 dans le groupeI.onclusion.— Dans la MLPC, l’ADC est augmenté au niveau de la têtet du col fémoral. Seule la variation de l’ADC du col a une valeurronostique. Une valeur seuil du ratio d’ADC du col a pu être définieès le stade de nécrose, confirmant la valeur pronostic précoce de’IRM de diffusion.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.057

3raitement chirurgical des épiphysiolyses à grandéplacement par ostéotomie antérieure du colans luxation de la hancherice Ilharreborde ∗, Cindy Mallet , Georges-Francois Pennecot ,eyvan Mazda

48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le risque principal des différentes techniquese réduction des épiphysiolyses fémorales supérieures (EFS) est’ostéonécrose. La fixation in situ est donc souvent recomman-ée, mais la déformation résiduelle présente un risque arthrogèneans les formes à grand déplacement. Le but de cette étude était’évaluer les résultats du traitement des EFS à grand déplace-ent par ostéotomie antérieure du col, réalisée sans luxation de

a hanche.atients et méthodes.— Vingt et un enfants opérés pour EFS à grandéplacement (i.e > 45◦) ont été inclus de facon prospective, avecn recul minimum d’un an. Tous les patients ont été traités parstéotomie antérieure associée à un remodelage du col, par voiee Hueter, suivie d’un vissage cervicocéphalique. Une évaluation

e la perfusion céphalique a été réalisée dans tous les cas parne IRM en préopératoire et à trois mois postopératoire, avant laeprise de l’appui. Les données cliniques et radiologiques ont été
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Résumés des communications

mesurées puis comparées en préopératoire, postopératoire et aurecul.Résultats.— Vingt patients ont présenté un excellent résultat cli-nique et radiologique, avec une IRM normale à trois mois et unretour aux activités quotidiennes au dernier recul. La durée opé-ratoire moyenne a été de 118 minutes. L’angle de glissement a étéréduit de 54◦ en préopératoire à 6◦ au dernier recul. La flexion et larotation interne étaient respectivement de 112◦ et 32◦ au dernierexamen, sans différence significative avec la hanche controlaté-rale. Aucune différence n’a été retrouvée entre les formes stableset instables. Un patient atteint d’une forme aiguë instable a déve-loppé une ostéonécrose, mais l’hypoperfusion était déjà présenteen préopératoire. Aucune complication peropératoire n’a été rap-portée.Discussion.— La voie antérieure permet de réduire efficacementle glissement épiphysaire, en combinant manœuvres externes etostéotomie trapézoïdale du col, et ce sans avoir recours à la luxationde l’épiphyse. Le raccourcissement du col, évitant toute tensionpostérieure, ainsi que le respect du périoste et de la lame portevaisseaux postérieurs sont des points essentiels de la technique afinde réduire le risque de nécrose. Le remodelage associé du col apour but de prévenir le développement d’un conflit antéroexterne,potentiellement arthrogène.Conclusion.— L’ostéotomie antérieure du col fémoral réalisée parvoie antérieure permet de restaurer l’anatomie proximale du fémur.Les résultats préliminaires de cette étude retrouvent un faible tauxde complication, mais un recul supérieur demeure nécessaire pourconfirmer l’avantage de cette procédure.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.058

84Traitement de l’instabilité fémoro-patellaire parreconstruction du ligament-fémoro patellairemédial chez l’enfantGuillaume Krin ∗, Gorka Knorr , Franck Accadbled ,Mohamed Srairi , Jérôme Sales de GauzyHôpital des enfants, 330, avenue de Grande-Bretagne, 31059Toulouse, France∗Auteur correspondant.

Le traitement de l’instabilité fémoro-patellaire chez l’enfantest controversé. De nombreuses techniques chirurgicales ont étédécrites, et les gestes osseux sont à risque. La reconstruction duligament fémoro-patellaire médial (LFPM) est une technique décritechez l’adulte. L’objectif était d’évaluer les résultats de ce traite-ment dans une population pédiatrique.Vingt-huit genoux correspondant à 22 patients (18 filles/cinqgarcons) ont été opérés d’une instabilité fémoro-patellaire objec-tive. L’évaluation clinique préopératoire comprenait un testd’appréhension, une évaluation de la course rotulienne, et les scorede Tegner et de Lysholm. L’étude radiologique préopératoire éva-luait l’index de Caton, la bascule patellaire, la TAGT et la dysplasietrochléo-patellaire. L’âge moyen à la chirurgie était de 13,8 ans(8—17). Le recul moyen était de 26 mois (12—48). Les variablesquantitatives et qualitatives ont été comparées par un test de Wil-coxon.Il a été réalisé une reconstruction du LFPM (gracilis ou semi-tendineux) selon Chassaing associée à une plicature du retinaculummédial et une section du rétinaculum latéral sous arthroscopie. Surneuf genoux, il a été associé une médialisation du tendon rotu-lien par la même voie d’abord que le prélèvement tendineux.L’appui était repris immédiatement en postopératoire, protégépar attelle. La mobilisation du genou était débutée à la seconde

semaine.Au plus long recul, le Lysholm moyen passait de 60,0 à 91,6(p < 0,05), le Tegner de 3,2 à 4,3 (p = 0,025). Le résultat subjec-

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S297

if était jugé bon ou excellent pour 91 % des patients. L’indexe Caton passait de 1,35 à 1,24. La bascule patellaire pas-ait de 27,8◦ à 17,6◦ (p = 0,075). La dysplasie fémoro-patellaire’était pas modifiée de facon significative. Le délai moyen à laeprise du sport était de dix mois. Trois patients ont présenténe complication : une hémarthrose et deux récidives, dont uneraumatique.ous constatons de bons résultats même en présence de dyspla-ie fémoro-patellaire, souvent impliquée dans la récidive. Cetteechnique a l’avantage d’être mini-invasive et d’éviter les lésionshysaires. Nous n’avons pas noté de remodelage sur la dysplasieémoro-patellaire ; ceci doit être tempéré par la moyenne d’âge ete recul. Un des échecs de notre série peut être relié à l’absencee geste de réaxation distale de l’appareil extenseur (TAGT troplevée).a reconstruction du LFPM pour instabilité fémoro-patellaire objec-ive est une technique efficace, adaptée à l’enfant et à l’adolescentême en présence d’une dysplasie trochléenne pour laquelle un

este osseux est dangereux voire contre-indiqué. Ces résultatsoivent être validés par un recul plus important.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.059

5igamentoplastie du croisé antérieur chez l’enfantvec la technique TLS modifiée pédiatrique :ésultats préliminaires à deux ans de recultienne Cavaignac ∗, Xavier Cassard , Laurent Maubisson ,orge Knorr , Franck Accadbled , Jérôme Sales de Gauzy

Servie d’orthopédie, hôpital Rangueil, 1, avenue dur-Jean-Poulhès, 31000 Toulouse, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La prise en charge de lésions du LCA chez les patientsn croissance balance entre une attitude abstentionniste exposantu risque de lésions secondaires (méniscales et cartilagineuses)t une attitude interventionniste pouvant troubler la croissance.e nombreuses techniques ont été développées. Nous n’avons pasetrouvé de description de ligamentoplastie chez l’enfant du LCAar greffe courte avec passage transphysaire au tibia et intraépi-hysaire au fémur.ypothèse.— La technique que nous utilisons n’entraîne pas derouble de la croissance et rétablit la stabilité du genou.atients et méthode.— Nous avons étudié rétrospectivement8 patients ayant présenté une rupture du LCA unilatéral ainsi quees cartilages de croissance ouverts chez qui nous avons réaliséne ligamentoplastie par greffe courte au demi-tendineux replién quatre brins sur des bandelettes en polyéthylène terephtha-ate fixées à distance par des vis d’interférence. Nous avons évalué

deux ans de recul minimum la laxité résiduelle (GNRB), lescores de Lysholm et de Tegner, l’apparition de lésions secon-aires et la morphologie des membres inférieurs (télémétriees membres inférieurs). L’analyse statistique a été descriptive.es analyses comparatives ont été réalisées par le test t detudent avec des sous-groupes en fonction du type de fixationtilisé.ésultats.— L’âge moyen des patients était de 13 ans (9—15 ans).e recul moyen était de 2,83 ans (deux à cinq ans). La diffé-ence moyenne de laxité à 134N était de 0,3 mm. Aucun nerésentait de symptomatologie méniscale ni d’atteinte dégéné-ative. Nous n’avons pas constaté de déviations angulaires, ni’inégalité de longueurs des membres inférieurs. Deux patientsnt présenté une rerupture. Les seules différences statistiquementignificatives entre les deux systèmes de fixation étaient obtenues

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our le score de Lysholm (92,1 (TLS ) contre 98,78 (Milagro ),= 0,002) et pour le score de Tegner (7,71 (TLS®) et 9 (Milagro®),= 0,001).
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298 87e réunion annuelle de la

iscussion.— D’après les différentes méta analyses, une ligamen-oplastie au LCA en utilisant les tendons ischiojambiers avec desassages transphysaires et une fixation à distance semblent les plusdaptés à la population pédiatrique. Cette étude valide une tech-ique originale qui permet une économie osseuse et tendineuse pourne efficacité similaire. Elle représente une alternative de choix auxechniques existantes.onclusion.— La ligamentoplastie du LCA par greffe courte repré-ente une solution fiable et adaptée à la population pédiatrique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.060

6elation entre antéversion fémorale et torsionibiale chez l’enfant : à propos de 1399 casann Glard

Pôle parents enfants Sainte-Monique, hôpital Saint-Joseph, 26,oulevard de Louvain, 13285 Marseille cedex 08, France

e but de notre étude était d’établir la relation qu’il existe entre’antéversion fémorale et la torsion tibiale dans une population’enfants. En effet, cette corrélation est controversée. Certainsuteurs affirment qu’elle n’existe pas. D’autres affirment qu’ilxiste une corrélation positive (une grande antéversion fémoralest associée avec une grande torsion tibiale externe, créant ainsin miserable torsional alignement syndrome, associé à des douleursémoro-patellaires).ille trois cent quatre-vingt-dix-neuf enfants âgés de deux à 13 ansnt été inclus. La moyenne d’âge était de six ans. Il y avait 667 fillest 732 garcons. Tous ces enfants ont été examinés dans les écolesaprès accord des autorités académiques et des parents). Ils étaientxempts de toute pathologie orthopédique. L’antéversion fémoralet la torsion tibiale ont été mesurées cliniquement. La populationété séparée en groupe d’âge d’un an. Un test de corrélationété fait dans la population générale et dans chaque groupe

’âge.es résultats ont montré qu’il existait une corrélation négativentre l’antéversion fémorale et la torsion tibiale dans la populationénérale et dans la plupart des groupes d’âge.ontrairement aux données de la littérature, il semble donc que

es grandes antéversions fémorales sont associées aux torsionsibiales internes, indépendamment de l’âge. Il faut donc considérer’argument qui dit qu’il faut déroter les enfants ayant une antéver-ion fémorale excessive pour leur éviter une torsion tibiale externexcessive « de compensation » qui pourrait entraîner un miserableorsional alignement syndrome comme non scientifiquement établi.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.061

7génésie tibiale distale : place de la chirurgieonservatriceérôme Sadaka ∗, Christophe Glorion , Raphaël Seringe ,hilippe Wicart

Hôpital Necker-Enfants—Malades, rue de Sèvre, 75014 Paris cedex4, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’agénésie tibiale distale (ATD) est une malfor-ation très rare qui combine trois problèmes orthopédiques : unied-bot varus équin malformatif avec synostose sous-talienne, unenégalité de longueur des membres inférieurs (ILMI) et un éventueliastasis tibio-fibulaire distal (DTFD). Cette étude délivre une ana-yse critique des différentes classifications déjà publiées et propose

ne prise en charge chirurgicale conservatrice.atients et méthode.— Six patients (huit membres) ont été pris enharge entre 1984 et 2010 pour une ATD, correspondant au recru-ement de deux services d’orthopédie pédiatrique. L’atteinte était

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ilatérale chez deux enfants et unilatérale chez quatre enfants (unnfant présentait une agénésie tibiale controlatérale subtotale).es malformations cardiaque et rénale ont été retrouvées chez deuxnfants.ésultats.— Le recul moyen était de 11,5 ans (2 à 19). Deux enfantstrois membres) présentaient un DTFD (Type IV de la classificatione Jones). Le traitement chirurgical a consisté en une tibialisatione la fibula et une arthrodèse fibulo-talienne.es cinq autres membres présentaient une brièveté tibiale distalevec un pied-bot varus équin, sans DTFD. Ils ont fait l’objet d’unrogramme d’allongement du tibia sans allongement fibulaire. Leséformations du pied ont nécessité une prise en charge chirurgi-ale complémentaire, sauf pour un pied qui a évolué favorablementprès allongement du tibia. Deux reprises chirurgicales pour pseu-arthrose ont été nécessaires. Le nombre moyen d’interventions paratient était de 4,1 (1 à 9). Aucune complication majeure n’a étébservée. En fin de croissance (quatre patients, soit deux tiers desatients), l’inégalité de longueur des membres inférieurs résiduelletait de moins d’un centimètre avec un pied plantigrade indolorehez trois patients. Une amputation de Boyd avec ortho prothèse até réalisée dans un cas d’atteinte unilatérale.iscussion et conclusion.— L’analyse clinique et radiologique a per-is de distinguer deux catégories d’agénésie tibiale distale en

onction de la présence ou non d’un DTFD. Nous proposons unerise en charge chirurgicale conservatrice basée sur la présence’un DTFD ou non et sur la notion d’uni- ou de bilatéralité de’atteinte.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.062

8imulation des rétractions musculaires dans laaralysie cérébrale (SiMusCP). Validation d’un outil’aide à la décision d’allongement chirurgical desuscles rétractés

ric Desailly ∗, Abdennour Sebsadji , Daniel Yepremian ,arid Hareb , Lacouture Patrick , Khouri Néjib

1, rue Ellen-Poidatz, 77310 Saint-Fargeau-Ponthierry, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La modélisation musculosquelettique sur la basees données d’analyse du mouvement renseigne sur les longueursusculaires lors de la marche. Celle-ci est susceptible de contri-uer à exclure l’indication d’une chirurgie d’allongement desschiojambiers (CAIJ) par l’objectivation d’un non-retentissementonctionnel d’une supposée rétraction musculaire. Elle ne permetas l’établissement d’un diagnostic positif de l’indication de laAIJ. C’est pourquoi nous avons développé un modèle musculos-uelettique personnalisable analysant la cinématique musculaireu cours de la marche et simulant la longueur musculaire maxi-ale mesurée par goniométrie lors des tests cliniques (SiMusCP).e rapprochement offre une nouvelle approche diagnostique, théo-iquement exhaustive, de la causalité éventuelle d’une rétractionusculaire sur les troubles de la marche de l’enfant. L’objectif

st d’évaluer l’apport réel de la procédure SiMusCP à la décisionhérapeutique.atients.— Soixante membres inférieurs (42 patients) ont fait’objet d’une CAIJ dans un contexte multisite.éthodes.— Ils ont été classifiés comme améliorés ou non-améliorésar la CAIJ sur la base d’une procédure validée de classificationupervisée (SVM linéaire). La procédure SiMusCP est réalisée deacon rétrospective sur la base des données cliniques et d’analysesu mouvement préopératoires. La concordance entre les prédic-

ions issues de la simulation et le résultat réel de la chirurgie estvaluée.ésultats.— La procédure SiMusCP présente une sensibilité de 87,5 %t une spécificité de 65 %. La valeur prédictive positive est de
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9Lmde l’enfant paralysé cérébral diplégique spastiqueAnne Laure Simon ∗, Ana Presedo , Brice Ilharreborde ,Cindy Mallet , Keyvan Mazda , Georges Francois Pennecot

Résumés des communications

83,3 %. L’intensité de la liaison entre le résultat de la chirurgieet l’indication produite par SiMusCP et significativement (p < 0,001)très forte (Coef Q de Yule = 0,86).Discussion.— La valeur prédictive positive de la procédure SiMusCPa été calculée de facon simplifiée. Son évaluation rigoureuse néces-siterait la connaissance de la prévalence de la réussite technique dugeste chirurgicale. Si on estime cette dernière à 80 %, la probabilitéque la SiMusCP prédise à juste titre une future amélioration est de90 %.Conclusion.— Cette procédure est validée ; elle nécessite néan-moins une rigueur importante dans la collecte des données(morphologiques, cliniques ou issues de l’AQM) utilisées en entrée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.063

89Description et classification de l’effet del’allongement des ischiojambiers dans le cadre dechirurgies multisites chez l’enfant paralysécérébralEric Desailly ∗, Abdennour Sebsadji , Daniel Yepremian ,Farid Hareb , Djemal Khalifa , Philippe Hoppenot , Khouri Néjib1, rue Ellen-Poidatz, 77310 Saint-Fargeau-Ponthierry, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La chirurgie multisites vise à corriger les troublesde la marche de l’enfant paralysé cérébral en associant de mul-tiples chirurgies sur un même temps thérapeutique. Il est dès lorscomplexe d’isoler l’effet d’un de ces gestes dans ce contexte mul-tifocal. Pour répondre à cette problématique, nous avons choisid’identifier spécifiquement l’effet de la chirurgie d’allongementdes ischiojambiers (CAIJ) chez les enfants PC marchant genoux flé-chis (crouch gait).Les objectifs sont :— décrire les paramètres spécifiquement influencés par la CAIJ ;— classifier l’effet d’amélioration ou de non-amélioration de la CAIJdans un contexte multisites.Patients.— Quarante-deux enfants sont répartis en deux groupes :31 (G1 = 60 membres inférieurs (MI)) et 11 (G2 = 20 MI) respective-ment opérés et non opérés des IJ.Méthodes.— Le GDI est calculé. Leurs données cinématiques (angleset vitesses) sont double-normalisées. Un test d’homogénéité (G1 vsG2) sélectionne les paramètres cinématiques influencés par la CAIJ.Des analyses en composantes principales identifient les descripteursminimum caractérisant l’effet de la CAIJ. Plusieurs classificateurssupervisés par avis d’expert (Support Vector Machines [SVM] linéaireet non linéaire et Regularized Discriminant Analysis [RDA]) sontcomparés sur la base de leurs performances en apprentissage, envalidation (leave one out) et en généralisation.Résultats.— Quatre-vingt-trois pour cent des sujets du G1 sont glo-balement améliorés par la chirurgie multisite. Parmi l’ensemble desdonnées cinématiques 16 sous-vecteurs significativement influencéspar la CAIJ sont sélectionnés. Leur dimensionnalité et réduite en16 paramètres (FE du bassin : 5, Rot◦ du bassin : 2, FE du genou : 6,FE de la cheville : 3). Six experts ont classifié 36 MI en 24 amélioréset 12 non améliorés par la CAIJ. La méthode de classification pré-sentant les meilleures performances est la SVM linéaire avec destaux d’erreur de 0 % en apprentissage, 5,4 % en validation, 6,5 % engénéralisation. Au regard de ce système de classification 1/3 des MIdu G1 n’ont pas été améliorés par la CAIJ.Discussion et conclusion.— Par l’utilisation de techniques de classi-fication supervisée nous avons obtenu un système qui permet decatégoriser l’apport spécifique de la CAIJ parmi l’ensemble desgestes réalisés en deux classes « positif » et « non positif ». Alorsque 83 % des patients sont améliorés par la chirurgie multisite, laCAIJ n’a contribué que dans 70 % de ces cas. Cette méthodologie

est généralisable à l’étude de l’effet d’autres actes chirurgicaux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.064 ∗

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0’électromyographie dynamique du long péroniert gastrocnémien médial chez les jeunes patientsaralytiques cérébraux : une nouvelle approcheers une stratégie thérapeutique fiablelke Viehweger ∗, Christophe Boulay , Guillaume Authier ,incent Pomero , Marie-Ange Rohon , Yann Glard ,lisabeth Castanier , Gérard Bollini , Jean-Luc Jouve

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital Timone-Enfants, 264,ue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 05, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le positionnement adéquat du pied à la fin dea phase oscillante est un des prérequis de la marche normalet est perdu lors de la marche en équin. En chaîne cinétiqueuverte le muscle long péroné latéral (LPL) abaisse la tête du pre-ier métatarsien (M1), porte l’avant-pied en pronation et produit

ne flexion plantaire. En chaîne cinétique fermée le LPL supportees arches longitudinales et transversales. Au milieu de la phase’appui, suivant l’activation du gastrocnémien médial (GM), lePL évite une inversion excessive, en maintenant M1 sur le sol. Leode d’activation du LPL et GM n’est pas documenté. Néanmoins

es données sont essentielles pour établir une stratégie thérapeu-ique reproductible de l’équin chez des jeunes enfants paralysésérébraux (PC) (toxine botulinique, orthèses, chirurgie, échec dehirurgie).’objectif de notre étude était de développer une stratégie thé-apeutique neuro-orthopédique fiable du pied équin spastique enéterminant le mode d’activation électrique du LPL et GM pendanta marche.atients.— Une série consécutive et homogène de vingt enfantsC hémiplégiques (âge : 5 ans ± 2) a été inclut et examiné à l’aide’électromyographie dynamique de surface et fine wire (ZeroWire,urion).éthodes.— L’activité du LPL et du GM était normalisée commeourcentage pendant la phase oscillante, avant le début de la phase’appui et corrélée au contact initial. Les pas les plus reproductiblesnt été sélectionnés à l’aide d’un logiciel développé spécifique-ent.

’activité « on »/ »off » du signal EMG brut était sélectionnéeanuellement au seuil de 20 �V.ésultats.— Il n’existait aucune rétraction du triceps sural : laorsiflexion passive de la cheville (genou fléchi/étendu) était enoyenne 22,5◦/14◦. Le toe-off moyen côté sain était à 63 %.

’activation électrique du GM côté sain était normal au milieu de lahase d’appui, 15 % avant le LPL (p < 0,05). En valgus équin (M1), leoe-off moyen était à 54 % avec une activation prématurée du LPL—20 %) avant le GM (—4 %) (p < 0,001).iscussion.— Les pieds équin valgus PC présente une activation pré-aturée du LPL et non pas du GM. Le LPL a un rôle significatifans la physiopathologie des déformations des pieds PC. La relationntre le mode d’activation du LPL et les déformations cliniques etadiologiques reste à explorer.onclusion.— L’exploration précoce du LPL est indispensable pourtablir une stratégie thérapeutique fiable et éviter des déforma-ions sévères des pieds des enfants PC.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.065

1a rotation du bassin : une donnée trop souventéconnue dans l’évaluation des troubles rotatoires

48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, FranceAuteur correspondant.

Page 25: livre des résumés 2012

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300 87e réunion annuelle de la

ntroduction.— Les troubles rotatoires sont très fréquents chez’enfant paralysé cérébral diplégique spastique. Leur correction estouvent envisagée, car elle permet de normaliser la longueur desras de levier et de se rapprocher d’une cinétique plus proche dea normale. Le but de ce travail est d’étudier la fréquence desroubles rotatoires du bassin sachant que leur identification par leeul examen clinique est difficile.atériel.— Nous avons retenu 188 dossiers d’enfants paralysés céré-raux, diplégiques spastiques (soit 376 membres inférieurs), jamaispérés ayant eu une analyse quantifiée de la marche.éthodes.— L’étude des données cinématiques a pris en compte les

otations de bassin, de hanche, de pied et l’angle de progression duas, à 30 % du cycle de marche.ésultats.— Les troubles rotatoires du bassin sont très fréquentst retrouvés dans 255 cas sur 376. Ils se répartissent en 154 cas deotation interne excessive et en 101 cas de rotation externe exces-ive. Ils peuvent à eux seuls expliquer une anomalie de l’angle derogression du pas. Ainsi, parmi 231 cas d’angle de progression duas interne, on retrouve 98 cas de rotation interne du bassin exces-ive et 25 cas où seule la rotation interne du bassin est responsable.armi les 78 cas d’angle de progression du pas externe, on retrouve2 cas de bassin en rotation externe et dix cas où seule la rotationxterne du bassin est responsable.iscussion.— La rotation du bassin au cours de la marche est rare-ent prise en compte car difficile à analyser en l’absence deonnées cinématiques. Elle peut à elle seule être responsable d’unenomalie de l’angle de progression. Méconnaître cette donnée peutlors mener à une erreur d’interprétation de l’origine des troublesotatoires chez l’enfant paralysé cérébral. Peu de publications fontéférence à ce fait. Mais nombreuses sont celles montrant les réci-ives des troubles rotatoires après prise en charge chirurgicale, para méconnaissance ou l’absence de prise en compte des troubles deotation situés au niveau du bassin.onclusion.— Les anomalies rotatoires du bassin sont fréquentest peuvent à elles seules expliquer l’anomalie de l’angle de pro-ression du pas. Seule les données cinématiques permettent de lesdentifier. Les méconnaître risque d’aboutir à des gestes chirurgi-aux inappropriés.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.066

2iagnostic et traitement de la dysplasie épiphysaireémimélique (série clinique de neuf cas)hristophe Bosch ∗, Djamel Louahem M. Sabah , Philippe Mazeau ,ohamed L’Kaissi , Jérôme Cottalorda

371, avenue Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La dysplasie épiphysaire hémimélique (DEH) searactérise par un désordre asymétrique de la croissance ostéo-artilagineuse d’une ou plusieurs épiphyses. La localisation estémimélique surtout au membre inférieur. En l’absence d’un traite-ent chirurgical, les complications sont constantes : asynchronismee croissance et retentissement articulaire.atients et méthode.— Nous rapportons une série rétrospective deeuf patients. L’âge moyen au moment du diagnostic était de six ans1—10 ans). Le tableau clinique est dominé par l’augmentation pro-ressive de volume de la tuméfaction. Trois patients ont présentées douleurs et deux autres patients ont développé une déforma-ion unilatérale en genu valgum et une déformation du poignet. Il yvait deux formes généralisées, trois classiques et quatre locales.ous les patients ont bénéficié d’une résection des lésions.ésultats.— Le recul moyen est de 5,8 ans (2—10 ans). La dou-

eur a totalement régressé chez tous les patients. Après résectionomplète des lésions, aucune récidive clinique n’a été constatée.ne seule complication postopératoire à type de paralysie réver-ible du SPE est survenue après résection d’une importante lésion

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

piphysaire latérale du tibia proximal. La récupération nerveuse esturvenue deux ans après l’intervention.onclusion.— Le diagnostic doit être évoqué chez le garcon avantix ans, en présence d’une lésion épiphysaire asymétrique, hémimé-ique. La DHE se traduit par une tuméfaction articulaire, évolutivevec la croissance dans la majorité des cas. L’IRM est indis-ensable pour préciser les limites et les plans de clivage. Laésection complète des lésions doit être réalisée précocementour arrêter leur évolution. La surveillance est de règle dansa détection des récidives ou l’apparition secondaire d’autrestteintes épiphysaires. Une prise en charge chirurgicale précocest pour nous l’attitude à adopter car elle permet une chirurgiee résection simple et donne des résultats satisfaisants à moyenerme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.067

3elation entre vitamine D et apophysoses chez

’enfant : étude préliminaire à propos de 100 casahmoud Smida ∗, Zied Jlalia , Walid Saied ,ohamed Ridha Cherif , Sami Bouchoucha , Chakib Jalel ,abil Nessib , Chokri Ammar

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital d’Enfants Bechiramza, Bab Saadoun, avenue 9 Avril, 1007 Tunis TunisieAuteur correspondant.

ntroduction.— Les douleurs osseuses représentent un motif deonsultation très fréquent en orthopédie pédiatrique. Une grandeartie de ces douleurs est mise sur le compte de la croissance etont appelées à tort ou non « douleurs de croissance ». Les ostéo-hondroses, cause importante de douleurs osseuses chez l’enfant,estent sans explication éthiopathogénique convaincante. La rela-ion entre le statut en vitamine D et l’apophysose chez l’enfant n’aas été étudiée.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective incluantous les enfants normaux présentant une apophysose du genouOsgood Schlatter ou Sinding Larsen) ou de la grosse tubérosité dualcanéum (Sever). Les pathologies osseuses constitutionnelles ontté éliminées de cette étude.ne évaluation du statut de la vitamine D comprenant la mesurees concentrations sériques du 25-hydroxy vitamine D et du 1,25-ihydroxy vitamine D, a été faite pour tous les enfants. Un dosagee la parathormone (PTH) a été fait pour dix enfants.ar ailleurs, un suivi radiologique a été fait pour tous les enfants.ésultats.— Cette étude a comporté 100 enfants avec 65 % dearcons. L’âge moyen était de neuf ans. Tous les enfants (100 %)vaient une hypovitaminose D (25 OH-vitamine D < 30 �g/L) allantême à des carences (25 OH-vitamine D < 10 �g/L) chez 15 enfants.

a 1,25-dihydroxy-vitamine D était dans la majorité des cas nor-ale. Parmi les enfants qui ont eu un dosage de la PTH, une

yperparathyroïdie a été notée dans trois cas avec une augmen-ation du taux de la PTH.ous les enfants ont été mis sous un traitement à base de stéro-yl et l’évolution a été marquée par l’amélioration remarquablee la douleur et sa disparition complète chez plus de 90 enfants.’évolution radiologique a montré une cicatrisation des noyaux deroissance souffrant.iscussion.— L’insuffisance en vitamine D augmente le risque globale douleurs osseuses et même de fracture chez les enfants souf-rant de rachitisme et les adultes souffrant d’ostéoporose. Dansotre étude, nous avons trouvé une hypovitaminose D chez tous lesnfants présentant une ostéochondrose apophysaire. Le test diag-ostique était positif à 100 % et le test thérapeutique était positif90 %.

onclusions.— La carence en vitamine D entraînant une déminérali-ation osseuse, serait à l’origine des ostéochondroses chez l’enfant.ne attention particulière devrait être accordée au statut de la
Page 26: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

vitamine D chez les enfants présentant des douleurs osseuses nonexpliquées.D’autres études permettront de déterminer l’importance de cesconclusions.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.068

Épaule

97Traitement endoscopique des accrochagesscapulo-thoraciques : technique et résultatsBenoit Combourieu ∗, Pierre Desmoineaux , Nicolas Pujol ,Philippe Boisrenoult , Philippe BeaufilsHôpital de Versailles, 177, rue de Versailles, 78150 Le Chesnay,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’accrochage scapulo-thoracique est une pathologierare. En cas d’échec du traitement médicale résection de l’anglesupéro-medial de la scapula est le traitement de choix. Il peut êtreréalisé à ciel ouvert ou par voie endoscopique. Le but de notretravail était de rapporter notre technique et les résultats d’unesérie mono-opérateur de résection endoscopique.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective conti-nue de huit patients, âgés en moyenne de 38 ans (20—59). Le reculmoyen était de 24 mois (3—84). Le délai moyen d’évolution dessymptômes était de cinq ans (1—20). Quatre patients étaient pris encharge en accident de travail. Les résultats cliniques ont été éva-lués sur la disparition ou la persistance de l’accrochage, l’évolutionde la douleur estimée par l’échelle visuelle analogique (EVA), parle résultat subjectif, et par un score de Constant pré- et postopé-ratoire.Technique.— L’intervention était réalisée sous anesthésie généraleen décubitus latéral. Nous utilisons à l’issue d’un travail anatomiquepréalable une voie inféro-médiale en dedans du bord médial de lascapula et sous le bord inférieur du trapèze était associée à unevoie supérieure, dont les repères sont modifiés par rapport aux voiesclassiquement décrites. Apres une désinsertion musculaire à la faceantérieure de l’angle supéro-médial de la scapula, un aplanissementde l’angle était réalisé à la fraise. Un contrôle visuel dynamique dela liberté scapulo-thoracique était réalisé en fin d’intervention.Résultats.— Aucune complication n’a été constatée. Six patientsétaient satisfaits et deux décus. L’accrochage douloureuxcomplètement disparu dans quatre cas, dans les quatre autres cas,il existait une amélioration de la gêne sans disparition complète.Au dernier recul, l’EVA moyenne était de 2 (0—6) contre 4/10 enpréopératoire (2—5). La douleur était diminuée de 50 % à — mois.Le score de Constant moyen passait 69,7 à 81,4.Discussion.— Les résultats du traitement endoscopique sont aumoins équivalents à ceux du traitement chirurgical avec toute-fois cinq avantages. La morbidité est très faible. Elle permet devérifier la liberté de l’espace scapulo-thoracique en peropéra-toire. Elle évite une désinsertion musculaire large et présente doncégalement un avantage esthétique. Enfin elle évite une immobi-lisation postopératoire. Il s’agit de notre intervention habituelleen cas d’accrochage scapulo-thoracique résistant au traitementmédical.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.069

98Arthrodèse d’épaule sous arthroscopie : étudeanatomique de faisabilité

Lcs

S301

ubert Lenoir ∗, Thomas Williams , Nathalie Kerfant ,ominique Le Nen

Service de chirurgie de la main et du membre supérieur, CHUapeyronie, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295ontpellier cedex 5, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— À notre connaissance, seuls cinq cas d’arthrodèse’épaule sous arthroscopie sont rapportés dans la littérature. Avant’envisager la diffusion de cette technique, il apparaît impératifu’elle réponde au même cahier des charges que les arthrodèses àiel ouvert. Nous avons logiquement souhaité évaluer la faisabilitée cette intervention au laboratoire d’anatomie.atériel.— Six arthrodèses d’épaule sous arthroscopie ont été réa-

isées sur trois cadavres.éthodes.— Après installation en position demi-assise, un fraisagee la tête humérale et de la glène par les voies arthroscopiqueslassiques a été réalisé. Nous avons ensuite fixé à 30◦ de flexion, 30◦’abduction et 30◦ de rotation interne l’articulation glénohuméralear des vis canulées. Le prélèvement en bloc de la scapula et de’humérus a alors permis la réalisation d’un bilan radiographiquetandard et d’un scanner. Trois types de paramètre ont ainsi putre évalués :le qualité du fraisage : la hauteur et la largeur de la zone de

ontact entre la tête humérale et la glène ainsi que les dimensions’avivement au sein de cette zone ont été mesurées ;la qualité de la réduction de l’articulation glénohumérale ;la qualité de l’ostéosynthèse.

ésultats.— La hauteur de contact moyenne était de 2,62 cm0,8—3,7) pour 2,17 cm (1,5—2,4) de largeur. Au sein de cette zone,a hauteur d’avivement était de 2,43 cm (0,8—3,3) par 2,02 cm1,5—2,4) de largeur pour la glène et de 2,03 cm (0,2—3,5) par,95 cm (1,4—2,4) pour la tête humérale. Seuls les deux premiersas avaient une hauteur et une largeur d’avivement inférieure ougale à 2 cm au sein de la zone de contact. Le premier cas n’était paséduit lors de la fixation. Deux synthèses étaient jugées instables.iscussion.— L’avivement de la glène a toujours été de bonne qua-

ité. Celui de la tête humérale, plus difficile, était satisfaisant enehors des deux premiers cas. La réduction et le positionnement desis sont des étapes périlleuses en l’absence de contrôle par ampli-cateur de brillance. Une fixation complémentaire par un fixateurxterne nous paraît indispensable pour répondre aux objectifs detabilité.onclusion.— L’arthrodèse d’épaule sous arthroscopie est une inter-ention exigeante techniquement mais réalisable. Ce travail nous aermis d’établir différents temps indispensables à son succès.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.070

9esure de la rétroversion glénoïdienne par

omodensitométrie, comparaison de deuxechniques sur épaules saines et arthrosiqueshilippe Collin ∗, Noboru Matsumara , Gilles Walch

CHP Saint-Grégoire, 35740 Rennes, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La méthode de Friedmann (MF) est classique-ent utilisée pour mesurer la rétroversion glénoïdienne. Le calcul

’effectue sur l’ensemble de la scapula (corps et glène). Le résultatbtenu est influencé par la forme du corps de la scapula. Il repré-ente la rétroversion globale de la scapula. Notre hypothèse étaitue le calcul de l’inclinaison isolé de la glène (IIG) serait un meilleurémoin de la rétroversion.’objectif de l’étude était de mesurer la rétroversion de la glène en

omparant les résultats obtenus entre la MF et l’IIG, sur des épaulesaines et arthrosiques.
Page 27: livre des résumés 2012

A

Abane L., S328Abarca J., S281Abelin-Genevois K., S324, S378Accabled F., S312Accadbled F., S296, S297Adalian P., S322Adam A., S333Adam J.M., S350Adam P., S334, S356Afonso D., S324, S327Aghoutane E.M., S362Aïm F., S370Ait-Yahia Y., S342Akbarnia B., S307Ali M., S335Alkar F., S311Alkhallaf S., S379Allain J., S306, S310, S319Allena R., S286Allieu Y., S367Alqahtani A., S335Ames C., S307, S308Amin T., S323Aminian K., S339Ammar C., S300An K.-N., S284Anderson D., S355Anract P., S364, S378Ardouin L., S369Argenson J.-N., S288, S290, S293,

S355, S359Argenson J.N., S292, S294Armspach J.-P., S317Aryan W., S335Asencio G., S327, S353, S376Asselineau A., S376Atlan F., S282Aubaniac J.-M., S293Aubaniac J.M., S294Aubourg L., S310Aubry S., S332Audebert S., S277Audy D., S292Augereau B., S361Augoyard R., S317

Aumar A., S365Aunoble S., S279Aurégan J.-C., S288, S326Auteroche P., S331Authier G., S299

B

Bachy M., S378Bacle G., S354, S368Bae H.W., S310Ballas R., S331Barbary S., S336Barbier O., S329Barnouin L., S351Barouk L.-S., S327Barouk P., S327Barth J., S277Barthélémy R., S290, S377Barthes S., S336Batard J., S317Bauer B., S377Bauer T., S281, S371Baunin C., S296Bazile F., S377Beaufi ls P., S301, S357Beaurain J., S310Beaussier M., S342Beauthier V., S277Bégué T., S287, S309Beldame J., S321, S350, S366Bellan D., S330Bellemère P., S369, S370Beltrand E., S362Belzile E., S355Benea H., S371Benkalfate T., S304Benkirane-Jessel N., S366Benko P.E., S286, S289Bensidhoum M., S370Benyahia H., S335Berard J., S310Berger M., S287Bergerault F., S325Bernard A., S361Berrichi A., S333Bertani A., S291, S312, S375

Berthonnaud E., S321Bertiaux S., S350Bertin R., S353Berton C., S286, S353Bess S., S307, S308Besse J.-L., S288, S351Bessière C., S277, S278, S279, S303Bidar R., S327, S376Bigorre N., S358Billuart F., S366Bissuel T., S317Bizot P., S294, S361, S363, S367, S377Blairon A., S285, S347, S357Blanc G., S292, S293, S355Blanco O.L., S349Blendea S., S352Blondel B., S288, S307, S308, S322Boceno A., S354Bodin A., S315, S316Bohm E., S355Bohu Y., S318, S350, S373Boileau P., S277, S278, S279, S303,

S372, S373Boisgard S., S284Boisrenoult P., S301, S341, S357Boli T.b., S316Bollini G., S299, S312, S324Bonnard C., S325Bonnel F., S311, S329, S331Bonnet F., S311Bonnevialle N., S302, S372Bonnevialle P., S302Bonnomet F., S317, S334, S356Bosch C., S300, S336Bouacida K., S373Bouaka D., S315Bouaziz A., S360Bouchoucha S., S300Boudard J., S332Bouguennec N., S346Bouillet B., S284Bouilloux X., S335Bouin H., S329Boulay C., S299Boutayeb F., S316Boutrig A., S335Bouvard B., S363

Index des auteurs

Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2012) 98S, S382–S387

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

Doi 10.1016/S1877-0517(12)00707-1

Page 28: livre des résumés 2012

Index des auteurs S383

Bouvet A., S361Bouyer B., S376Boyer B., S283, S284, S372SBoyer P., S318, S345Brassart N., S303Brèque C., S358Bressy G., S361Breton S., S290Brinkert D., S334, S356Bronsard N., S316Brouard R., S280Brugière P., S345Bruneton G., S316Brunschweiler B., S285Brusson A., S320, S347Buissiere C., S341Burton D., S307

C

Cambas P., S318Cambon-Binder A., S343, S368Candoni P., S312, S375Canovas F., S317Canterino I., S378Cantin O., S288Capuano L., S335Carles M., S372Carnesecci O., S372SCarrier M., S355Caruba T., S361Caruhel J.-B., S290Casin C., S294, S358Cassard X., S297Cassio J.-B., S278Castanier E., S299Catonné Y., S345, S347Cavaignac E., S297, S346Cazeau C., S329Cazeneuve J.-F., S314Cellier N., S327Césari B., S367, S381Châtain F., S295, S296, S338Chabert B., S343Chagnaud C., S379Chaise F., S370Challali M., S316Chammas M., S305, S336, S380Chappard D., S363Chappuis J., S349Charles Y.P., S363Charousset C., S277Charpentier A., S306Charruau B., S361Chassigné N., S357Chastel R., S314, S358Chatellier P., S315Chau E., S325Chaumeron A., S292Chaumoitre K., S322Chaumont P.-L., S330Chelala A., S374

Cherif M.R., S300Cherni H., S352Chevalier N., S319Chèze L., S374Chipon E., S316Chiron P., S320, S346Chotel F., S310, S378Choufani E., S327Christofi lopoulos P., S353Clappaz P., S333Clave A., S290Clavert P., S303, S328, S363Clément J.-L., S325Collet L.-M., S312, S313, S314Collin P., S280, S301Collon S., S369, S370Colombier J.A., S329Combes A., S349Combourieu B., S301, S328Coolican M., S292, S337Costil V., S279Cottalorda J., S300, S311, S312Cottias P., S280Cottin P., S309Coudane H., S330, S333Couesmes A., S374Coulet B., S305, S336, S380Courage O., S277Courcol R., S360Courpied J.-P., S282, S354, S364Court C., S342, S364, S376, S380Courvoisier A., S316, S374Coutié A.-S., S302Cronier P., S358, S377Croutzet P., S336Crowther M., S355Cueff F., S315Cunin V., S378Cuny C., S333Curvale G., S330, S379Czekaj J., S356

D

d’Astorg H., S371Daban J.-L., S312, S375Dagher E., S374Damsin J.-P., S312Dana C., S378Dangouloff ros V., S343Danilkin M., S370d’Ollonne T., S278, S279D’Ollonne T., S318Dap F., S336Dautel G., S336David B., S370Davis N., S355Davis R., S310De Bodman C., S325de Courtivron B., S325De Gasperi M., S336de Guise J., S323

De keating E., S319de Mathelin M., S317de Peretti F., S316De Peretti F., S332De Pinieux G., S378De Rose F., S314Debette C., S292, S351Decaux A., S343Decroocq L., S303, S332Dederichs A., S336Dedome D., S333Dehoux E., S361Delagoutte J.-P., S330Delambre J., S370Delangle F., S331Delaunay C., S322Delblond W., S293, S306, S338Delcourt T., S348Delécrin J., S309, S310Delépine F., S379, S380Delépine G., S379, S380Delépine N., S379Delin C., S356Delisle J., S344Delmas J.-M., S312, S375Deloynes B., S377Delpont M., S312Demey G., S351Denard P.J., S303Denjean S., S295, S296, S338Denormandie P., S328Deranlot J., S371Derdous C., S359Dereudre G., S349Deroussen F., S312, S313, S314Desailly E., S298, S299Descamps S., S284Desmarchelier R., S351, S374Desmoineaux P., S301Deviren V., S308Dhenin A., S376Di iorio A., S283Di Marco A., S334Diallo S., S361Didelot S., S337Djian P., S356Dohin B., S313Doumbia C., S287Doursounian L., S306, S375Drape J.-L., S364Drolet P., S292Druon J., S354Duarte F., S305Dubois C., S316Dubory A., S364, S380Dubousset J., S326Dubrana F., S341Ducellier F., S358, S361Duchemin P., S353Ducrot G., S334, S356Dufeu N., S342Duffi et P., S293, S338

Page 29: livre des résumés 2012

S384 Index des auteurs

Dufour T., S310Dujardin F., S321, S350Dunbar M., S355Duranteau J., S364Dutheil J.-J., S283, S341

E

Edouard P., S331Ehlinger M., S317, S334, S356Eid A., S316El Batti S., S332El Chehab H., S312, S375El Dafrawy M., S308El Fezzazi R., S362Elhor H., S372El Khoury Z., S374ElKholti K., S302Elkolti K., S281Elofi O., S278Eloy F., S333

F

Facca S., S335, S366, S369Farcy J.-P., S307, S308Fares G.A., S374Farizon F., S283, S284, S331, S372SFassier A., S378Faure P., S317Favard L., S282Felts E., S359Fennema P., S345Fernandes J., S344Féron J.-M., S279, S306, S375Ferrand A., S366Ferrand M., S281Ferrero E., S287Ferrier M., S335Ferry T., S360Fessy M.H., S288Fessy M.-H., S351, S374Feydy A., S364Figiel S., S289Finidori G., S322Fioretti F., S366Fisher W., S355Flecher X., S288, S290, S294, S355, S359Flouzat-Lachaniette C.-H., S306, S310,

S319, S338Flouzat-Lachaniette C.H., S310Fontaine C., S365Fouilleron N., S286Fouque P.-A., S367, S381Franceschi J.-P., S338Francin P.-J., S365Frey S., S330, S355, S379Frin J.-M., S377Friol J.-P., S370Fu K.-M., S307Fuchs A., S316

G

Gabrion A., S285Gaede S.E., S310Gagey O., S342, S376Gagna G., S340Gaillard T., S295, S296, S338Gaisne E., S369, S370Galasso O., S340Gallinet D., S332, S333Galois L., S329, S333Gane C., S349Garbuio P., S333, S358Garin C., S344Garnier L., S315Garnon J., S363Garreau de Loubresse C., S328, S363Garret J., S281Garron E., S349Gasse N., S332, S333, S335Gastambide D., S306Gauci M., S318Gayet L.-E., S358Gaziz A., S359Gegout-Pottie P., S365Georis P., S289Gérin A., S350Geringer J., S283Ghazanfari A., S306Ghosn R.B., S322Gillaizeau F., S361Gillet P., S289Girard J., S285, S286, S347Glard Y., S298, S299Glasson J.-M., S303Gleyze P., S302Glorion C., S298, S322, S326, S378Godard J., S314Goetzmann T., S333Gofton W., S355Goldzak M., S376Gomes C., S320Gonçalves A.M., S305Goodman S., S366Gorioux R., S 291Gougeon F., S349, S372Gouin F., S354Goulon R., S343Gouron R., S312, S313, S314Gouzou S., S369Gouzy S., S283, S341Graveleau N., S320, S352Greiner P., S310Griffet J., S324Grimberg J., S305Grobost J., S339Grosjean G., S282Gross J.-B., S333Gross P., S355Groupe Score, S295, S296, S338Gsell T., S324

Guiffault P., S366Guignand D., S329Guillaume C., S365Guillon P., S280, S305Guissou I., S293, S338Gupta M., S307Guyen O., S284

H

Haddad C., S374Hage A., S321Hage S., S282Hamadouche M., S282, S366Hamoui M., S317Hannouche D., S370Hardy M.-B., S279Hardy P., S277, S281, S352, S371Hareb F., S298, S299Hariri A., S335Hart R., S307, S308, S371Hassan Y., S314Hassine A.B., S352Hastendeufel D., S345Hatem M.A., S374Havet E., S285Hayek T.E., S325Helin M., S318Hérard J., S368Herman S., S318, S350, S373Hermine P.D.S., S361Hernigou P., S293, S319, S338Hilaneh A., S314Hilmi R., S321Hisey M., S310Hoffman G., S310Hoffmeyer P., S353Homma Y., S338Hoppenot P., S299Hostin R., S307, S308Hourlier H., S345Hoyek F., S374Hulet C., S341Husson J.-L., S315Huten D., S315Hydier P., S363

I

Ilharreborde B., S296, S299, S323, S326Ionescu N., S333Iovanescu L., S322Irrazi M., S333Isner M.-E., S328

J

Jacquot F., S279, S306, S375Jalel C., S300Jarde O., S331Jardin E., S358Javoy P., S356

Page 30: livre des résumés 2012

Index des auteurs S385

Jeanrot C., S345Jenny J.-Y., S340, S371Jeudy J., S367, S381Jlalia Z., S300Jolles B., S339Jonathan D., S288Joulié S., S305Jourdel F., S343Journeau P., S344Jouve J.-L., S299, S312, S322, S324,

S327, S344Judet T., S328, S363Julia M., S336Julian D., S293, S338Juvet-Segarra M., S312, S313, S314

K

Kabbaj R., S327Kalouche I., S342Kamel K., S374Kany J., S281, S302, S305Kariman A.-G., S310Katranji H., S314Katz D., S281, S302Kaufman K.R., S294Kebaish K., S308Kelberine F., S277Kempf J.-F., S328Kerfant N., S301, S368Kermad F., S314Kermarrec G., S348Kern G., S360, S362Kerschbaumer A., S315Kerschbaumer G., S316Keyvan M., S326Khalifa D., S299Khalil C., S370Khelifi S., S306Kherfani A., S327, S352Khiami F., S345, S347Kim K.D., S310Kim P., S355Kishi T., S289Klineberg E., S307, S308Klouche S., S281, S318, S345, S352,

S371Knorr G., S297Knorr J., S297Kohler R., S310, S313, S378Komzák M., S371Kouyoumdjan P., S353Kouyoumdjian P., S304, S327Kovacs M., S355Krantz N., S285Krauss T., S371Krin G., S297

L

Labarre D., S296Labbé J.-L., S343

Labec G., S322Labelle H., S323, S325Laborde J., S346Lacasse M.-Ê., S292Laemmel E., S364Lafage V., S307, S308Laffenetre O., S374Lafl amme G.Y., S344Lafontan V., S320, S346Lafosse T., S309Lahoud J.-C., S374Lahoud P., S374L’Kaissi M., S300Lami D., S359Lancigu R., S381Langlois J., S282Laouissat F., S309Laravine J., S311Lardanchet J.-F., S285Larousserie F., S378Lasbleiz J., S304Lascar T., S332Lascombes P., S344Laude F., S320Laulan J., S368Launay F., S324, S327Launay J.-M., S370Laurent F., S360Lavigne F., S363Lavigne M., S292Laville J.-M., S311Lavollay M., S361Lazennec J.Y., S320, S347Lazerges C., S305, S336, S380Le Coadou P.-Y., S333Le coz L., S330Le Huec J.-C., S279Le Jacques B., S290Le Nail L.-R., S378Le Nay P., S294Le Nen D., S290, S301Lebailly F., S335Lebel B., S283, S341Lebouvier A., S319Leclair O., S343Leclerc G., S358Leclercq V., S338Lecomte F., S278Lecomte N., S358Lefebvre B., S366Lefévre N., S318, S350, S373Legmann P., S356Lemaitre G., S341Lemeur M., S330, S379Lenoir H., S301Lepage D., S358Leroux B., S361Leroux J., S325Letartre R., S372Letellier T., S375Levai J.-P., S284Lévy B., S281

Lévy S., S343Lewallen D.G., S284Li C., S366Lienhart C., S288Liverneaux P., S335, S366, S369Llagone B., S353Loiez C., S360Lombard J., S329Loriaut P., S345Louahem D., S311, S312Loubersac T., S369Lübbeke A., S353Lunebourg A., S294Lustig S., S292, S337, S351, S360

M

Maalouf A., S342MacDonald S., S355Mac-Thiong J.-M., S323, S324, S325Madi K., S361Maes-Clavier C., S312Maherzi M.H., S352Mainard D., S329, S333, S365Mainardi J.-L., S361Maire N., S328Maisse N., S316Makhloufi H., S359Mal H., S345Mallard F., S363, S367Mallet C., S296, S299Mansat M., S302Mansat P., S302, S305Maquart F.-X., S361Marchand P., S304Marchand-Maillet F., S342Mares O., S336Markowska B., S379Marzouki A., S316Mas V., S326Mascard E., S378Masquelet A.C., S286, S287Masquelet A.-C., S289, S354Massaad R., S356, S356Massin P., S294, S318, S345, S348Mathevon H., S287Mathieu L., S291Mathieu M., S282Mathoulin C., S343, S368Matsoukis J., S321, S366Matsumara N., S301Maubisson L., S297Maury P., S337Mayer J., S329Mazda K., S296, S299, S323Mazeau P., S300Mazloum H., S356, S356Melvin R., S288Menard R., S339Mentaverri R., S313Mercier N., S334Mercier P., S363

Page 31: livre des résumés 2012

S386 Index des auteurs

Merloz P., S316, S352Mertl P., S285Mestiri M., S352Metais P., S278Meucci J.-F., S284Meugnier H., S360Meyer A., S320Michel J., S376Miehlke R., S340Migaud H., S285, S286, S347, S349, S357,

S360, S362Miladi L., S322, S326Milaire M., S316Milan D., S342Miletic B., S285, S286, S347, S357,

S362Milin L., S333Miller E.J., S294Millet-Barbé B., S279Mimeche M., S359Mirous M.-P., S380Missenard G., S380Mittelmeier T., S376Mitton D., S351Mizuno N., S303Moal B., S307, S308Moineau G., S303Mokhtar M.A., S375Molé D., S333Molina V., S343, S376Monchal T., S312, S375Moraillon R., S278Moreau-Gaudry A., S316Moser T., S317Mottier F., S291Mouchel S., S321, S350Mouilhade F., S350Moussellard H.P., S347Moyen B., S351, S374Mummaneni P., S307, S308Mundis G., S307, S308Munoz M.a., S317Murgier J., S320

N

Naouri J.-F., S318Nault M.-L., S323Néjib K., S298, S299Nemanja, S339Nessib N., S300Neyret P., S292, S341, S351Nich C., S361, S366Nizard R., S295Noblet V., S317Noël W., S342Nohra G., S374Nouri H., S352Nourissat G., S277Nunley P., S310Nuzacci F., S377

O

O’Beid I., S324Obert L., S332, S333, S335, S374Oboricia I., S325Obrien M., S308Ocneriu L.-d., S335Odent T., S322, S326Odri G., S346Ohl X., S278, S361Okál F., S371Ollivier M., S355Orléans C., S310Oudart J.-B., S361Ouertatani M., S352Oussedik S., S337

P

Padovani B., S316Pagnano M.W., S294Pailhé R., S346Palomares-Mendoza C., S366Panisset J.-C., S349Pannier S., S378Panuel M., S322Papin P., S321Parent S., S323, S324, S325Parize P., S361Parker D., S292, S337Parot R., S310Parratte S., S292, S293, S294, S355, S359Pascal-Mousselard H., S345Pasquier G., S347, S349, S357, S362Patout A., S331Patrick L., S298Pauchard N., S336, S344Pauly V., S292, S294, S355Pehlivanov I., S344Pelet S., S355Pelissier A., S318Pelletier H., S363Peltier E., S322Pénétrat E., S291Penneçot G.-F., S296, S299, S326, S328Perbos C., S286Peres O., S343Pesenti S., S324Peterson D., S310Petit A., S368Petite H., S366, S370Peyron C., S332Peyrot N., S331Pfl ieger J.-F., S337Philipot R., S331Philippeau J.-M., S346, S354Philippot R., S283, S284, S372Piat C., S329Pineau V., S283, S341Pinto R., S305Pissonier M., S376Pitzaer E., S295

Plancq M.-C., S312, S314Podglagen J., S287Poignard A., S306, S310, S319, S338Poirier P.-G., S370Poitout D., S288, S290Polic, S339Pomares G., S330Pomero V., S299Poncet P., S323Pons F., S312, S375Potel J.-F., S341Precup S., S333Presedo A., S299Presle N., S365Pujol N., S301, S357Puskás G., S353Putman S., S362

Q

Querellou S., S290

R

Rabarin F., S367, S381Radekandretsa R., S284Raimbeau G., S367Raiss P., S303Ramboaniaina S., S287Ramdhian-wihlm R., S369Rameh A., S319Ramont L., S361Rampal V., S325Ranger P., S344Rao A., S366Raposo F., S305Rashbaum R., S310Rasigade J.-P., S360Raux S., S378Razakandretsa W., S287Razanabola F., S335Reb B., S288Reckendorf G.M.Z., S367Reina N., S346Revert R., S354Rey P.B., S335Rigal J., S279Rigal R., S306Rigal S., S312, S375, S377Rivière C., S292, S355Robert H., S341Roche O., S317Rochet S., S332, S333, S335Rochwerger A., S330, S379Rodger M., S355Rohon M.-A., S299Romih M., S319Rongiéras F., S291Rongières M., S302Ropars M., S304ros V.D., S343Ross M., S303

Page 32: livre des résumés 2012

Index des auteurs S387

Rosset P., S354, S378Rottman M., S363Rouanet T., S349Rouard H., S319Rouchy R.-C., S334Roumazeille T., S352Rousseau D., S356Rousseau M., S365Rousseau M.A., S320, S347Rousselin B., S352Roussignol X., S350Roustan E., S330Rouvillain J.-L., S349Roux A., S332Roux J.-L., S367Roy-Beaudry M., S323, S324Ruatti S., S316Ryan C., S288

S

Sabah D.L.M., S300Sabatier B., S361Sabbah D., S348Sadaka J., S298Saddiki R., S279Sadok B., S315Saget M., S358Saied W., S300Sailhan F., S364, S374, S378Saint-Cast Y., S367, S381Saint-Jo M.-D.K.d., S361Saintyves G., S309, S381Sales de Gauzy J., S296, S297, S312Salmeron F., S311Salon A., S378Sammartin-Viron D., S296Saragaglia D., S334, S340Sariali E., S345, S347Sautet A., S279, S306, S342, S375Sauzières P., S302Sbihi A., S338Scemama C., S282Scemama P., S343Scholes C., S292, S337Schoofs M., S365Schramme M., S325Schuller S., S363Schutz R., S348Schwab F., S307, S308Sebsadji A., S298, S299Segret J., S336Semaan I., S348Semat X., S290Senneville E., S360, S362Sensey J.-J., S372Seringe R., S298Serrand J., S314Serre A., S335, S358Servien E., S292, S341, S351Shabalin D., S370Shaffrey C., S307, S308

Sibilla F., S279Silvera S., S356Simon A.L., S299, S328Simon P., S376Sirveaux F., S303, S333Skalli W., S286Smida M., S300Smith J., S307, S308Société française d’arthroscopie, S277Soubeyrand M., S342, S343, S364Sousa A., S305Souteyrand P., S379Srairi M., S297Steib J.-P., S310, S363Steiger V., S377Steltzlen C., S373Stern R., S353Stiernon T., S278Stiglitz Y., S329, S348Stindel E., S341Stokes J., S310Susan K., S355

T

Tabet M., S374Tabut G., S345Tabutin J., S318Talha A., S377Teissier J., S304Teissier P., S304Terran J., S307, S308Testa R., S351, S374Teyssedou S., S358Thelen P., S356Thélu C.-E., S278, S279, S303Thomazeau H., S277Thoreson A.R., S284Thoreux P., S286, S350Titécat M., S360Tonetti J., S315, S316Topouchian V., S322Toullec E., S329Toussaint B., S277Traversari R., S291Treseder T., S280Trincat S., S337Troccaz J., S316, S352Trojani C., S277, S372, S373Tropiano P., S288, S290Trouillet S., S360Turgeon I., S323, S324

U

Uhring J., S332, S333, S335

V

Valente L., S305Valenti P., S281, S302, S305Valladeres R., S366

Valour F., S360Van Cauwenberge H., S289Van Driessche S., S366Vandensteene J.-Y., S356Vasseur L., S285, S286, S357Vasseur S., S284Vastel L., S354Vauclair F., S339Vendeuvre T., S358Vendittoli P.-A., S292, S355Vernois J., S331Versier G., S341Vial J., S296Vialle R., S312Vicaut E., S364Vidal C., S323Viehweger E., S299, S327Viehweger H.E., S378Viel T., S358Vielpeau C., S283, S341Vincent C., S342, S343Viste A., S351, S374Vivona J.-P., S288Vogt F., S318Vouaillat H., S315

W

Waast D., S346Wahegaonkar A., S368Waitzenegger T., S280, S305Walch G., S280, S301, S303Wasserman V., S357Wassermann V., S354Wavreille G., S365Wegrzyn J., S284, S294Wells P., S355Weppe F., S376Wicart P., S298, S326Widmer B., S292Williams T., S290, S301Williot A., S282, S368Wissocq N., S285Wodecki P., S348Worcel A., S293

YYaffi D., S335Yao Z., S366Yelena A., S288Yepremian D., S298, S299Yvroud M., S291

Z

Zadegan F., S282, S295Zekhnini C., S349Zerah M., S322Zink V., S379Zukor D., S355Zwigenberger S., S366

Page 33: livre des résumés 2012

S Socié

M(3fédgdRlpDm7mLlDptdddlC«ml

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1RrNM

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302 87e réunion annuelle de la

atériels et méthodes.— Une coupe axiale tomodensitométriqueSCANNER) passant par le milieu de la glène a été réalisée sur30 épaules normales (volontaires sains) et sur 150 patients souf-rant d’une omarthrose avec coiffe conservée. La rétroversion até mesurée en utilisant la MF et l’IIG, en prenant comme pointe référence la pointe de la voûte glénoïdienne (médial) et la tan-eante de la glène. Les différences de mesure ont été analysées pares Paired t-tests.ésultats.— La corrélation intra- et interobservateur était excel-

ente (ICC model 1,1 : 0,978 et 0,981/ICC model 2,1 : 9,49 et 9,40)our la MF et l’IG(pour les épaules saines et pour les omarthroses).ans le groupe épaule saine, nous avons retrouvé une antéversionoyenne de 0,7 ± 4,1◦ avec la MF et une rétroversion moyenne de

,2 ± 3,3◦ avec l’IIG. Dans le groupe omarthrose, la rétroversionoyenne était de 11,7 ± 9,3◦ avec la MF et de 16,8 ± 8,9◦ avec l’IIG.

a rétroversion mesurée était statistiquement plus importante avec’IG comparée à la MF.iscussion.— Connaître rétroversion glénoïdienne est utile pour lalanification d’une arthroplastie totale d’épaule. Son calcul par laechnique conventionnelle (MF) nécessite de visualiser la totalitée la scapula (bord médial). Le résultat est influencé par la formeu corps de la scapula. Le calcul de la rétroversion par la mesuree l’IG permet de ne tenir compte que de la rétroversion vraie dea glène.onclusion.— La mesure de l’(IIG) correspond à la rétroversionvraie » de la glène et est différente de celle mesurée avec laéthode conventionnelle (MF) .Cela doit être pris en compte dans

a planification d’une arthroplastie totale d’épaule.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.071

00esurfacage de l’épaule : reconstruit-onéellement l’anatomie proximale de l’humérus ?icolas Bonnevialle ∗, Anne-Sophie Coutié , Pierre Mansat ,ichel Rongières , Michel Mansat , Paul Bonnevialle

Pôle de l’institut de l’appareil locomoteur, service’orthopédie-traumatologie, CHU Purpan, 31059 Toulouse, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but d’une prothèse de resurfacage de l’épaule este reproduire l’anatomie individuelle tout en préservant le capitalsseux de la tête humérale. Peu de travaux ont évalué la reproduc-ion de l’anatomie après mise en place de cette prothèse.atients et méthode.— Entre 2005 et 2009, 61 patients (64 épaules)nt bénéficié de la mise en place d’une prothèse de resurfacaget ont été revus avec un recul minimum de 24 mois. Les étio-ogies comprenaient : l’omarthrose primitive (26), l’omarthroseecondaire (21), l’ostéonécrose (quatre), la polyarthrite rhuma-oïde (quatre), les dysplasies (quatre) et d’autres indications (cinq).outes les prothèses étaient des hémiarthroplasties. Les résultatsliniques ont été évalués par les scores de Constant, de Neer et leuick-DASH. L’analyse radiographique réalisée en préopératoire, enost-opératoire immédiat et au recul a particulièrement évalué leositionnement de la prothèse.ésultats.— Au recul moyen de 36 mois (24—65), le score de Cons-ant était de 68 points et le quick-DASH de 28 points. Selon Neer,l existait 28 cas très satisfaisants, 16 satisfaisants, et 20 non satis-aisants. L’analyse radiographique préopératoire et postopératoiremmédiate mettait en évidence une diminution du diamètre (de1 ± 5 mm à 48 ± 5 mm — p < 0,01) et de la hauteur (de 21 ± 4 mm19 ± 2 mm — p < 0,01) de la tête humérale, sans modification du

ayon de courbure ou de la hauteur du centre de rotation. L’offsetuméral augmentait de 3,3 ± 3,5 mm à 6,4 ± 3 mm (p < 0,01), ainsi

ue le déport latéral de l’humérus (6,8 ± 9 mm vs 10,4 ± 9 mm —< 0,05). L’implant était plutôt en varus en postopératoire comparéux valeurs préopératoires (122 ± 11 vs 134 ± 7 — p < 0,01). La dis-ance entre le sommet de la tête humérale et le tubercule majeur

fGAa

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

estait inchangée, de même que la distance acromio-humérale.’analyse entre le postopératoire immédiat et le recul, ne retrou-ait pas de différence significative exceptée pour la profondeur dea glène qui augmentait de 4,2 ± 1,4 mm à 4,9 ± 1,8 mm (p < 0,01).u recul, l’interligne glénohuméral restait visible dans 34 cas (54 %),lors qu’il était inexistant dans 30 cas (46 %). Il n’existait pas deiseré visible autour de l’implant, ni de migration.iscussion.— La prothèse de resurfacage de l’épaule permet deeproduire l’anatomie individuelle de chaque patient et de com-enser l’usure induite par la pathologie dégénérative. Cependant,ans cette série, il existe une tendance au positionnement enarus de l’implant par défaut technique. Avec le recul, il appa-aît une médialisation de l’humérus par usure de la glène qui

aboutit chez certains patients à la survenue d’une glénoïditeymptomatique.

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01’épaisseur d’un implant glénoidien sans cimentnfluence-t-elle les résultats cliniques etadiologiques par rapport aux implants cimentéslus minces ? Série prospective de 373 prothèsesotales anatomiques d’épauleenis Katz ∗, Jean Kany , Philippe Valenti , Philippe Sauzières ,ascal Gleyze , Kamil ElKholti

Clinique du Ter, 56270 Ploemeur, FranceAuteur correspondant.

e concept de glène sans ciment (MB) est accusé de risques de des-ellement, démontage, usure du polyéthylène, rupture de coiffe,outes complications attribuées à l’épaisseur de l’implant.e système ARROW utilise un MB de 6,5 mm d’épaisseur et une glèneimentée (GC) de 4 mm.e but de ce travail est de comparer les résultats cliniques et radio-ogiques de prothèses totales anatomiques avec glènes cimentéest sans ciment.es critères de Constant pré- et postopératoire et le SST sont étu-iés et les résultats radiologiques sur des clichés standard, quatrencidences plus profil axilaire, mesure de la latéralisation et de’interligne glénohuméral et leur évolution.e novembre 2003 à décembre 2011, 138 prothèses MB131 malades) ont été implantées et 235 GC (217 patients),4 % de femmes,69 ans en moyenne. L’arthrose à coiffe saine est’étiologie dominante.33 patients ont un recul minimum de 24 mois : 30 MB (38 mois,édiane 36, 24—75) et 103 GC (49 mois, médiane 46, 24—96). Leonstant passe de 28 (12—56,35 %) à 69 (35—90,95 %) pour les MB ete 37 (13—57,47 %) à 71 (25—94,96 %) pour les GC. La flexion passee 93◦(40—150) à 143◦(80—180) pour les MB et de 99◦(30—160) à45◦(60—180) pour les GC. Il n’y a pas de différence statistiquentre les deux séries en postopératoire. En préopératoire, il y aoins de glène de type b dans la série des MB (21 % contre 37 %).adiologiquement, sur les cas disposant d’une épaule controlatéraleormale, contrairement aux glènes cimentées les glènes MB sontlus latéralisées : 0,29 cm par rapport au côté contrôle (p = 0,03)ans modification sur les contrôles successifs. On ne déplore aucunescellement, usure du polyéthylène, pincement articulaire dans laérie MB contre neuf liserés glénoidiens dont cinq évolutifs et troisescellements dans les GC.uatre ruptures de coiffe dont deux reprises par inversée sur-iennent dans les MB (3 %) contre 3 dans les GC(1 %). Le type delène selon Walch influence le résultat. Plus la glène est usée, indif-

éremment a2 ou b2, plus le résultat est limité, tant avec la glèneC que la MB.insi les résultats cliniques des MB sont comparables point par pointux GC avec quelques ruptures de coiffe dans les deux groupes.
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Résumés des communications

Radiologiquement cette nouvelle génération de glène sans cimentne donne aucune des complications habituellement signalées, ycompris sur les cas à cinq ans. Les auteurs avaient sélectionné audébut de leur expérience préférentiellement des glènes de type apour éviter les contraintes de la subluxation postérieure. Mais cesbons résultats ainsi que le cortège classique de liserés évolutifs et dedescellements avec les glènes cimentées incite à poursuivre l’usagedu sans ciment.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.073

102Résultats à quatre ans de 29 mini glènes inclusesen polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaulepour omarthrose centréeJean-Marc Glasson ∗, Mark Ross134, avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice, France∗Auteur correspondant.

L’arthroplastie totale d’épaule donne ses résultats les plusconstants et les plus satisfaisants dans l’omarthrose centrée à coiffecontinente. Toutefois, la longévité des implants glénoïdiens restentsouvent le facteur limitant dans le suivi de ces prothèses.Entre 2005 et 2010, 29 omarthroses centrées (26 patients) ont ététraitées, dans deux centres, par arthroplastie totale comprenantune mini glène encastrée. Une glène centimétrique à quille enpolyéthylène a été cimentée enfouie dans la glène native. Latête humérale a été remplacée sept fois par une prothèse deresurfacage et 22 fois par une prothèse modulaire à tige. La moitiédes patients était opéré du coté dominant. Il s’agissait de 53 % defemme (n = 14). Les glènes étaient classées A (n = 22) et B1 (n = 7).La coiffe présentait une lésion limitée du sus-épineux dans troiscas.Dix-neuf patients (20 épaules) ont pu revu à près de quatre ansde moyenne (18—84 mois). Cinq ont été perdu de vue, et un estdécédé. L’âge moyen à la révision était de 67 ans (50—85). Tousles patients ont été réexaminés cliniquement (Score de Constant,ASES, VAS et satisfaction) et ont bénéficié d’une série de radio-graphie. La douleur VAS a été coté à 10,8/100 (0—64), le scorede Constant brut à 75,3 (21—93), la fonction mesurée avec lescore ASES 61,8/100 (15—100). Deux complications sont à déplorer.Une infection chronique reprise à trois ans, greffée et réimplantéen hémiarthroplastie avec un résultat satisfaisant, et une ruptured’implant suite à un incident traumatique violent sur l’épaule.Hormis les complications, les lignes radioclaires périglénoïdiennesn’ont pas progressé après la première année de suivi. L’implantest stable. Le reste de la surface glénoïdienne ne présente aucuneusure excentrique ou asymétrique sur les reculs, même à longterme.L’utilisation d’une mini glène enfouie est une alternative sédui-sante dans les arthroplasties pour omarthrose centrée. Elle permetl’obtention d’une antalgie rapide et semble protéger la glène natived’une dégradation progressive, contrairement à ce qui est rap-porté pour les hémiarthroplasties. Son caractère inclus, son faibleencombrement et sa stabilité en font une indication idéale dansl’omarthrose centrée, et plus spécifiquement associée à une pro-thèse de resurfacage humérale.

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103Prothèses totales d’épaule inversées pour le

traitement des fractures humérales du sujet âgé :résultats à un an minimumLauryl Decroocq ∗, Grégory Moineau , Francois Sirveaux ,Philippe Clavert , Nicolas Brassart , Charles-Edouard Thélu ,Charles Bessière , Pascal Boileau

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Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La consolidation osseuse des tubérosités autour desrothèses d’épaule est difficile à obtenir chez les sujets âgés> 70 ans).ypothèse.— Notre hypothèse était que la fixation des tubérositésssociée à une greffe osseuse autour d’une prothèse inversée spé-ifiquement dessinée pour le traitement des fractures huméralesméliorerait la consolidation osseuse et la mobilité de l’épaule chezes patients âgés présentant une fracture déplacée de l’humérusroximal.éthode.— Étude prospective de cohorte incluant 43 patients

39 femmes, quatre hommes) présentant une fracture déplacée de’humérus proximal traités par prothèse inversée d’épaule avecstéosynthèse systématique des tubérosités. L’âge moyen à la chi-urgie était de 80 ans ± 5 [68—88]. L’intervention était réalisée enoyenne sept jours (1—17) après le traumatisme. L’évaluation post-

pératoire comportait : la recherche de complications, la mesurees mobilités actives, du score de Constant, ainsi que l’évaluationubjective de la douleur (EVA) et du résultat subjectif (SSV). Sures radiographies et le scanner au dernier recul, la consolidationsseuse des tubérosités et leur éventuelle lyse étaient évaluées. Leecul moyen était de 17 mois (12—35 mois).ésultats.— L’élévation antérieure moyenne était de 132 ± 29◦40—180], la rotation externe de 24 ± 13◦ [0—50] et la rota-ion interne moyenne 5 ± 3 points [0—10]. La douleur moyenne

l’Eva était à 1/10 (0—4). Le score de Constant moyen étaite 66 ± 15 points (23—79) et le score de Constant pondéré de8 % (33 %—118 %). La valeur subjective de l’épaule (SSV) étaite 70 %. La consolidation du trochiter en position anatomiqueété observée chez 37 patients (86 %) ; trois cas de malposition

nitiale postopératoire du trochiter ont consolidé dans cette posi-ion ; un cas de migration, un pseudo-arthrose et migration, unstéolyse et migration. Aucun patient n’a été réopéré au dernierecul.onclusions.— Malgré l’âge avancé des patients, il est possible’obtenir la consolidation des tubérosités autour d’une prothèse’épaule inversée spécifique. La consolidation des tubérosités estssociée à une restauration combinée de l’élévation active ete la rotation externe active. Les complications postopératoiresbservées dans les prothèses inversées en l’absence de fixationes tubérosités (instabilité, infection ou descellement prothétique)’ont pas été observées dans cette série.

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04ésultat du traitement de l’arthrose primitive aveclène biconcave par prothèse inverséeilles Walch ∗, Naoko Mizuno , Patrick J. Denard , Patric Raiss

Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,9008 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les glènes biconcaves dans l’omarthrose primitiveeprésentent un challenge difficile de par l’association d’une insta-ilité postérieure de la tête humérale et d’une érosion postérieuree la glène. Malgré une coiffe des rotateurs intacte, le taux deomplication des prothèses anatomiques nous a conduit à implanterans certains cas une prothèse inversée.’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et

adiologiques.atients et méthode.— La population comportait 27 patients opé-és entre 1998 et 2009, en majorité des femmes (81 %) et l’âgeoyen était de 74,1 ans. Tous les patients opérés ont eu un
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rthroscanner préopératoire pour une évaluation précise des rétro-ersions glénoïdiennes et de la subluxation humérale. Quatreas avaient une rupture partielle de la face profonde et sixas avaient une rupture transfixiante du supraépineux ; aucunatient n’avait de rupture associée de l’infra-épineux ou du sub-capulaire. La rétroversion glénoïdienne était en moyenne de2,3◦ et la subluxation moyenne de la tête humérale par rap-ort à l’axe de l’omoplate était de 87,2 %. Une prothèse inversée

été implantée 17 fois sans greffe osseuse, et dix fois avecne greffe osseuse pour compenser la rétroversion glénoïdiennexcessive.es résultats cliniques ont été évalués avec le score de Constant etes amplitudes articulaires ; le résultat radiographique a été évaluéur des radiographies simples de face et de profil réalisées sousontrôle scopique.ésultats.— Le recul moyen est de 54 mois (24—139). Un cas au un descellement glénoïdien précoce dû à une erreur techniquet trois cas ont eu une complication neurologique régressive. Auecul maximum, le score de Constant était augmenté significati-ement de 30,4 à 76,3 (p < 0,001). L’élévation antérieure active,es rotations externe et interne étaient également significati-ement augmentées (p < 0,001). Aucun liseré glénoïdien n’a étébservé, les neuf autres greffes ont consolidé ; une encoche sca-ulaire était présente dans dix cas (37 %). Il n’y avait pas deorrélation entre les mesures préopératoires de la rétroversion glé-oïdienne, de la subluxation postérieure de la tête, de la présence’une greffe avec les complications ou les résultats cliniques etadiologiques.onclusion.— Le traitement de l’omarthrose primitive avec unelène bi-concave et une coiffe fonctionnelle par une prothèse inver-ée apporte des résultats cliniques satisfaisants. La prothèse totale’épaule inversée pourrait être une option chirurgicale intéressanteour résoudre à la fois le problème d’instabilité postérieure de laête humérale et de la perte de substance osseuse postérieure dea glène.

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05econstruction de glène par auto-greffeortico-spongieuse pour descellement prothétiquelénoïdien aseptique. Étude clinique et TDMewfik Benkalfate ∗, Mickael Ropars , Jerémy Lasbleiz

Clinique La Sagesse, 4, place Saint-Guénolé, CS 44345, 35043ennes cedex FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le descellement glénoïdien dans les prothèsesotales d’épaule provoque le plus souvent une importante perte deubstance osseuse. Le but de cette étude est d’évaluer sa recons-ruction par auto-greffe cortico-spongieuse, cliniquement et paromodensitométrie.atients et méthode.— Douze patients ont été inclus dans cettetude prospective monocentrique. Le délai moyen de la reprisetait de 104 mois (40—184). L’âge moyen à la reprise était de 70 ans46—81). Cela a concerné trois types de prothèses : six Aequa-is anatomique (quatre fonds plats, deux convexes) quatre Globalhoulder (trois quilles, un plots), deux Anatomica (deux plots). Leub-scapulaire était considéré comme bon dans tous les cas. Unestéotomie des tubérosités pour extraction de la calotte céphaliqueété nécessaire dans trois cas. La perte de substance était considé-

ée, comme centrale modérée dans trois cas, centrale sévère dansinq cas, combinée sévère dans quatre cas. Une fixation du gref-on par vissage dans deux cas. La tige humérale a été conservée

ans tous les cas. Tous les patients ont eu une TDM en moyenne à4 mois.ésultats.— Le recul moyen était de 38 mois (12—85).

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e score douleur est passé de 5 à 11,50. Le score de constant pon-éré est passé de 56 (30—82) à 75 (53—106), absolu de 38 (22—57)54 (43—68).

e bilan radiographique a toujours montré une usure glénoïdiennelus ou moins prononcée, La TDM a retrouvé dans le plan axial uneête centrée dans huit cas, un léger décentrage antérieur dans troisas, postérieur dans un cas et dans le plan frontal, un décentrageers le haut dans sept cas.’ostéo-intégration a été analysée comme bonne dans huit cas, avecne lyse modérée centrale dans trois cas, avec une lyse sévère dansn cas (PR).rois patients ont été repris, un par PTE inversée, un pour ablationatériel, un pour ablation de vis et totalisation par une glène àlots sur un capital osseux reconstitué.iscussion.— La reconstruction structurale par auto-greffe, a bienempli son rôle avec un seul échec, le taux de réimplantation

ce jour n’est que de 17 %. L’utilisation d’un mode de fixationtoujours nécessité son extraction, en raison du conflit métal-étal.onclusion.— La reconstruction glénoïdienne pour descellementseptique, par auto-greffe cortico-spongieuse, a permis une recons-itution structurale du capital osseux satisfaisante et durable, avecne amélioration du score de constant. Quatre-vingt-trois pour centes patients n’ont pas été réimplantés.

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06tude comparative simple rangée versus doubleangée dans les ruptures étendues de la coiffe desotateurs, à propos de 60 cashilippe Teissier ∗, Jacques Teissier , Philippe Marchand ,ascal Kouyoumdjian

Service d’orthopédie, place du Professeur-Robert-Debré, 30029îmes cedex 9, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’objectif de notre étude était de comparer deuxechniques de réparation, simple rangée SR versus double rangéeR liée sans nœud, dans le cadre de ruptures étendues de la coiffees rotateurs.atients.— Soixante patients ont été inclus dans une étude com-arative rétrospective, divisés en deux groupes de 30 selon laechnique utilisée. Les ruptures tendineuses intéressaient le suprapinatus en totalité et tout ou partie de l’infra spinatus (extensionagittale B ou C, rétraction stade 2 ou 3). Le recul minimum étaite 1 an.éthodes.— Il s’agissait de réparations totalement arthroscopiques.es ancres métalliques vissées étaient utilisées dans les SR. Les DR

iées utilisaient une rangée médiale d’ancres métalliques vissées etne rangée latérale d’ancres impactées sans nœud.u dernier recul, l’analyse clinique comportait une évaluation de laouleur, le score de Constant et le score QuickDash.ne échographie étudiait la cicatrisation tendineuse par quatreritères : pourcentage de couverture du footprint, tendinopathiessuraire, rupture itérative, épanchement articulaire ou sous acro-ial.ésultats.— La comparaison des deux groupes ne montrait pas deifférence en terme de mobilité et douleur. Le score de Constanttait de 74,5 dans le groupe SR (+27) et 77 dans le groupe DR (+24).e QuickDash était meilleur dans le groupe DR (ns). La force enA et RE était supérieure dans le groupe DR (p < 0,05). L’analysechographique montrait une couverture du footprint supérieure de0,5 % (p < 0,05) dans le groupe DR. On notait un seul cas de rupture

térative dans le groupe SR.iscussion.— Les études biomécaniques montrent la supériorité desutures DR en termes de résistance et de qualité de cicatrisation.es séries rapportent des résultats cliniques et fonctionnels com-
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1Décompression et instrumentation vertébrale de lasténose lombaire : relation entre les niveaux

Résumés des communications

parables, bien que la cicatrisation tendineuse soit supérieure enimagerie pour les DR. Il existe en fait plusieurs techniques DR, liéesou indépendantes, avec ou sans nœud. Les sutures DR liées sansnœud permettent d’obtenir des résultats fonctionnels supérieursaux SR, ainsi qu’une reprise du travail plus rapide.Les résultats fonctionnels étaient supérieurs de facon significative,pour les patients du groupe DR qui présentaient une cicatrisationtendineuse complète (Constant +14 %, Quick Dash trois fois supé-rieur, force en EA +11 %).Conclusion.— Les objectifs de la réparation visent à favoriserla cicatrisation tendineuse. Les meilleurs résultats fonctionnels,notamment en termes de récupération de la force, sont observéslorsque la cicatrisation tendineuse est complète par suture DR liéesans nœud.

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107Transfert de Latissimus Dorsi assisté pararthroscopie dans les ruptures massives etirréparables de la coiffe des rotateurs : résultatsd’une étude multicentrique de 53 patients à deuxans de recul minimumJean Kany ∗, Jean Grimberg , Philippe Valenti , Stéphane JouliéClinique de l’Union, 31240 Saint-Jean, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le transfert de Latissimus Dorsi (LD) a été proposépar Gerber dans le traitement des ruptures massives et irréparablesde la coiffe des rotateurs en 1988. Depuis, beaucoup de publicationsfont état de résultats inconstants en cas de rupture iterative decoiffe déjà opérée. Notre propos est d’évaluer sur trois centres àdeux ans de recul minimum une nouvelle technique : abord axillairemini invasif (incision de 5 cm), et fixation transosseuse du transplantsur la tête de l’humérus sous arthroscopie.Matériels et méthode.— Les critères d’inclusion était une rupturemassive et irréparable postéro-supérieure de la coiffe des rota-teurs, avec une dégénérescence graisseuse supérieure ou égale à3. Les critères d’exclusion étaient une omarthrose excentrée, uneparalysie du deltoïde, une rupture non réparable associée du sousscapulaire, une épaule pseudo paralytique. Tous les patients ontété évalués en pré- et postopératoire par le score de Constant, le« Single Shoulder Value » (SSV), et une IRM.Résultats.— Cinquante-trois patients ont été inclus. L’âge moyenétait de 59 ans (50—68). Vingt-trois patients (44 %) avaient déjàété opérés pour une réparation de coiffe. En préopératoire, lescore de Constant était de 37 points (14/58), le SSV était à 23 %(14/32). Deux patients ont été perdus de vue. Le recul moyenétait de 30 mois (24/50). À la revue, le score de Constant étaitde 65 points (51/79), le SSV de 68 % (51/85). Trente-huit patients(72 %) étaient satisfaits ou très satisfaits, 11 étaient décus (21 %),quatre étaient insatisfaits (7 %). Certains facteurs n’ont aucuneinfluence sur le résultat final : l’âge, le sexe. Certains facteurs ontune influence péjorative : une chirurgie antérieure (rupture itera-tive), les accidents de travail ou maladies professionnelles. Sur l’IRMde contrôle, trois patients avaient une rupture de leur transfert,correspondant à trois mauvais résultats. Ces ruptures sont surve-nues vers le troisième mois postopératoire à la jonction os/tendon,alors que les patients reprenaient normalement leurs activités, sansdouleur.Conclusion.— Il s’agit de la première étude multicentrique de trans-fert de LD assisté par arthroscopie. Les résultats sont comparablesà la technique classique décrite par Gerber (abord large et fixation

par ancres), Cette nouvelle technique semble néanmoins donnerdes résultats plus constants pour les patients multiopérés. La dis-parition de la douleur préopératoire est quasi immédiate, mais unerupture du transplant à la jonction os/tendon vers le troisième mois

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st possible imposant la prudence dans la récupération des activitésuotidiennes.

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08aralysie radiale dans les reprises de prothèseotale de coude : étude anatomique et clinique,léments de prévention à propos de quatre cashomas Waitzenegger ∗, Pierre Mansat , Pascal Guillon ,ertrand Coulet , Cyril Lazerges , Michel Chammas

31, rue Chardon-Lagache, 75016 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les reprises de prothèses totales de coude (RPTC)euvent être la source de nombreuses complications liées à’insuffisance du stock osseux, aux pertes de substances des par-ies molles et tendineuses, aux risques septiques et aux difficultés’ablation de ciments. La lésion du nerf radial au bras représentene complication grave très peu documentée. Une seule série dansa littérature fait état de sept cas centrant son analyse sur les fac-eurs étiologiques. Le but de cette étude est de définir les mesurese prévention à la lumière d’une étude anatomique et d’une sérielinique.atients et méthodes.— L’étude anatomique a été réalisée sur0 membres supérieurs permettant de définir les rapports du nerfadial au bras et au coude afin de préciser les zones à risque (fausseoute d’instruments, extravasation de ciment. . .) lors de la procé-ure de replacement prothétique.uatre patientes prises en charge dans deux centres ont été revus

étrospectivement ayant présenté une paralysie radiale postopé-atoire dans le cadre d’une révision de prothèse totale de coudeemi-contrainte à longue tige.ésultats.— Chaque fois la lésion du nerf radial est survenue enegard de l’extrémité proximale de la tige, dans deux cas due à’extravasation de ciment sur effraction corticale, dans deux casar lésion sur écarteur. Un seul patient a récupéré spontanément.es trois autres ont fait l’objet de transferts tendineux.’après notre étude anatomique, nous avons individualisé une zonerisque située à 14 cm (entre 13 et 15,5 cm) du sommet de la fos-

ette olécranienne et 15, 5 cm (entre 14,5 et 16 cm) de l’épicondyleédial.

a procédure d’individualisation du nerf radial au niveau de la zonerisque humérale est décrite grâce à une contre incision proximaleostérieure.iscussion et conclusion.— Le risque de paralysie radiale au courses RPTC est très peu étudié dans la littérature. Récemment, Thro-kmorton et al. ont évalué ce risque à 2,7 %, identifiant dans leême temps les causes de lésions du nerf. Notre étude permet en

omplément du travail précédent de définir une zone à risque poure nerf radial et de proposer un repérage ciblé par une contre inci-ion proximale à l’abord chirurgical postérieur du bras, à 14 cm enoyenne au-dessus de la fossette olécranienne.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.080

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pérés et les complications per- et postopératoiresilipe Duarte ∗, Antonio Sousa , Frederico Raposo , Luis Valente ,ntonio Moura Goncalves , Rui Pinto

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306 87e réunion annuelle de la

Rua Quinta de calvelhe, n 308, R/C esq 4455-196 Lavra, PortugalAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement chirurgical de la sténose lombaireise la décompression nerveuse, l’apaisement de la douleur et évi-er la progression de la pathologie. L’instrumentation pédiculaireermet une fusion appropriée des segments affectés mais pour lalupart des fois il s’agît d’une intervention complexe réalisée chezes patients âgés et porteurs de plusieurs comorbidités. Le nombree niveaux à décompresser/instrumenter n’est pas toujours consen-uel. Les auteurs prétendent déterminer s’il existe une associationntre le nombre de niveaux opérés et les complications per- etostopératoires.atients.— Cinquante patients porteurs de sténose lombaire à plu-ieurs niveaux soumis à décompression et arthrodèse vertébraleostérieur entre 2009 et 2010. Âge moyen 66 ans.éthodes.— Étude rétrospective. Contage des niveaux instrumen-

és (NI) et des niveaux décompresser (ND). Temps en unité deoins post anesthésie (USPA) ; transfusions sanguine (GR) ; baisse’hémoglobine (BH) ; temps de chirurgie ; temps d’hospitalisation ;SA. Comptabilisation des complications neurologiques, infec-ieuses, vasculaires, mauvais positionnement de vis et patientséopérés.ivision en deux groupes : A : ≤ 3 NI (30 sujets) ; B : > 3 NI (20 sujets).tude statistique SPSS19®.ésultats.— Relation proportionnelle entre les NI et les ND avec :R, USPA, BH et temps chirurgie (p < 0,05). Plus âgés associés à pluse GR e ASA plus élevé (p < 0,05).roupe A : quatre complications : deux perforations de la dure-ère, un fistule LCR, un mauvais positionnement de vis. Baisse

émoglobine : 3,2 g/dL ; temps moyen chirurgie : 188 minutes ;emps moyen hospitalisation : 9,5 jours ; Temps moyen USPA : entreix a 12 heures.roupe B : neuf complications : cinq perforations dure-mère ; deux

nfections ; un syndrome coronaire aigu ; un ischémie du membrenférieur. Baisse hémoglobine : 4,2 g/dL ; temps moyen chirur-ie : 241 minutes ; Temps moyen hospitalisation : 11,9 jours ; Tempsoyen USPA : supérieur 12 heures.ans le groupe B : plus de GR (p < 0,05) ; plus de temps USPAp < 0,05) ; BH plus élevé (p < 0,05) ; temps de chirurgie supérieurp < 0,05) ; plus de complications (p < 0,05).iscussion.— Les résultats montrent clairement que le nombre deiveaux décompresser/instrumenté est associé à un plus grandombre de complications per- et postopératoires. Ce travailémontre que lorsqu’on prétend aborder plus de trois niveaux leisque de complications doit être considéré dans le contexte deisque/bénéfice en particulier chez les patients âgés et avec pluse comorbidités.onclusion.— Lors de la planification préopératoire de la sténose

ombaire, on doit considérer que les interventions concernant pluse trois niveaux sont associées à un taux de complication pluslevé.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.081

11nalyse comparative entre la Rh-BMP (InductOs) et

’os spongieux iliaque autologue dans la fusion desrthrodèses intersomatiques par voie antérieureharles-Henri Flouzat-Lachaniette ∗, Amir Ghazanfari ,lexandre Poignard , William Delblond , Jérôme Allain

51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteiledex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Plusieurs publications rapportent que la rh-BMP-aboutit à un taux de fusion supérieur ou égal à la technique de

éférence (autogreffe spongieuse). Néanmoins, la Rh-BMP est asso-

sdrp

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

iée à certaines complications (ostéolyses, impactions de cages) eta dose idéale reste à établir.bjectif.— Il a été de déterminer l’efficacité de la Rh-BMP-2 enomparaison à l’os iliaque spongieux autologue pour l’obtentione la fusion des arthrodèses lombaires intersomatiques par voientérieure (ALIF), puis de déterminer le taux d’ostéolyses et’impactions secondaires.atients et méthode.— Quarante-huit arthrodèses par cage inter-omatique ROI A (LDR médical), ont été incluses prospectivementans cette étude monocentrique. La cage était composée de deuxompartiments distincts séparés par une paroi en PEEK. Un des deuxompartiments était rempli d’une demi-éponge (6 mg) d’InductOsMedtronic) et l’autre d’une greffe osseuse spongieuse autologue.n scanner lombaire a été effectué dans tous les cas en postopé-atoire (j5—j7) et à un an. L’évaluation de la fusion a été réaliséee facon indépendante par deux orthopédistes et classée commeertaine (présence de travées osseuses continues entre les deuxorps vertébraux), douteuse (doute sur la continuité des travéessseuses entre les deux corps vertébraux) ou absente (absence deravées osseuses continues) pour chaque compartiment de la cage.a présence de géodes corporéales, d’ostéolyses et d’impactionsecondaires a également été recherchée.ésultats.— Le taux global de fusion certaine était de 89,6 %.ans le compartiment « os spongieux » il était de 89,6 % pour 6,2 %e fusion douteuse et 4,2 %. Dans le compartiment « Rh-BMP-2 »,e taux de fusion certaine était de 68,8 % pour 22,9 % de fusionouteuse et 8,3 % de pseudarthrodèse (p = 0,001). Dix-neuf cas deéodes intracorporéales (une ou plusieurs) au contact du compar-iment « Rh-BMP-2 » ont été mises en évidence (39,6 %) pour cinqas (10,4 %) dans le compartiment « os spongieux » (p = 0,001). Dixstéolyses (20,4 %) et huit impactions secondaires (16,7 %) ont étéonstatées au dernier recul. Un malade a nécessité une reprise pourémontage.onclusion.— La substitution de l’apport osseux spongieux auto-

ogue par la Rh-BMP-2 dans les arthrodèses lombaires instrumentéesar cage intersomatique s’accompagne statistiquement d’un tauxe fusion inférieur (taux de fusion douteuse ou de pseudar-hrose × 3,3). Parallèlement, la fréquence de survenue de géodesorporéales au contact de la Rh-BMP-2 expose au risque d’impactionecondaire de la cage et de perte de réduction de la lordose et dea hauteur discale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.082

12obbMeter : l’angle de Cobb sur iPhone. Étude deeproductibilité sur les cyphoses traumatiquesrédéric Jacquot ∗, Sofiane Khelifi , Daniel Gastambide ,lain Sautet , Jean-Marc Feron , Levon Doursounian , Regis Rigal ,xelle Charpentier

Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012aris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les smartphones ont atteint un niveau de diffusionmportant et s’acquittent d’une grande variété de taches en pra-ique clinique quotidienne. Nous avons développé une applicationPhone capable de mesurer les angles en chirurgie orthopédique enaisant usage du capteur de position inclus dans l’appareil. Nousrésentons une étude de reproductibilité des mesures de l’angle deobb sur des radiographies de cyphoses angulaires traumatiques.ette étude valide l’application et la méthode.atients et méthodes.— Des radiographies extraites des dossiers de0 patients atteints de cyphose angulaire traumatique ont été pré-

entées à un panel de six opérateurs différents et à des momentsifférents. Parmi les opérateurs il y avait trois chirurgiens duachis spécifiquement formés, et trois internes de chirurgie ortho-édique en cours de formation générale. Les radiographies ont
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Résumés des communications

été mesurées à l’aide d’un goniomètre selon la méthode standardpuis au moyen de l’application iPhone et une analyse statistiquea été réalisée afin de mesurer le coefficient de corrélation intra-classe entre les deux méthodes, et la reproductibilité intra- etinter-observateur.Résultats.— Le coefficient intraclasse interméthode (i.e. CobbMe-ter versus méthode standard) pour toutes les mesures était de0,963, indiquant une excellente corrélation des mesures. Le coef-ficient inter-observateur était de 0,964. l’ICC intra-observateurétait de 0,977, indiquant une excellente reproductibilité desmesures à des temps différents pour tous les opérateurs. L’ICCinter-observateur entre les chirurgiens et les internes était de0,967. De facon constante, les corrélations ICC intra- et inter-observateur étaient plus élevées avec l’application CobbMeter suriPhone qu’avec la méthode standard. Cette différence n’était passignificative.Discussion.— L’usage d’un smartphone pour mesurer l’angle de Cobben pratique clinique quotidienne donne des mesures au moins aussiprécises que la méthode standard, tout en permettant un gainde temps appréciable au quotidien. Plusieurs publications sont enfaveur de la diffusion d’une telle méthode.Conclusion.— La mesure de l’angle de Cobb avec l’iPhone est uneprocedure valide de mesure qui n’est en aucune facon inférieureà la méthode standard, tout en facilitant les mesures en pratiqueclinique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.083

113Les changements de grade des indicateurs de laclassification SRS-Schwab sont-ils corrélés à laqualité de vie chez les patients avec déformationsrachidiennes ? Résultats d’une étude prospectiveBenjamin Blondel ∗, Justin Smith , Eric Klineberg , Frank Schwab ,Christopher Shaffrey , Bertrand Moal , Christopher Ames ,Richard Hostin , Kai-Ming Fu , Douglas Burton , Behrooz Akbarnia ,Munish Gupta , Robert Hart , Shay Bess , Virginie Lafage ,Jean-Pierre FarcyService chirurgie orthopédique, CHU de Marseille, hôpital Nord,chemin des Bourrelly, 13005 Marseille, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les déformations rachidiennes de l’adulte ont long-temps été décrites en utilisant des classifications pédiatriques neprenant pas en compte les paramètres sagittaux rachido-pelviens.L’objectif de ce travail est d’analyser le caractère prédictif entermes de scores cliniques de la classification SRS-Schwab sur unesérie de patients traités chirurgicalement (OP) ou non (NONOP) surune période d’un an.Méthodes.— Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective etconsécutive. Etaient inclus les patients adultes avec déformationrachidienne pour lesquels radiographies et scores cliniques (ODI,SRS-22, SF-36) étaient disponibles initialement et à un an de suivi.La classification Schwab-SRS comprend trois indicateurs sagittaux,chacun avec trois grades (normal, modérément pathologique etpathologique). Ces trois indicateurs sont le déséquilibre antérieur(SVA : < 4, 4—9 ou > 9 cm), la version pelvienne (VP : < 20, 20—30 ou> 30◦), et l’adéquation entre incidence pelvienne et lordose lom-baire (IP-LL : < 10, 10—20 ou > 20◦). Les changements d’indicateursà un an et leur impact sur les scores cliniques étaient comparés auxvaleurs initiales.Résultats.— Trois cent quatre-vingt-onze patients étaient inclus(âge moyen 54 ans, 85 % femmes ; OP = 189 ; NONOP = 202). Les chan-gements de grade du paramètre SVA à un an étaient associés à des

variations significatives (p < 0,03) de tout les scores cliniques sauf lacomposante mentale du SF-36. Les changements de grade du para-mètre IP-LL à un an étaient significativement associés (p < 0,03)à des variations du SF-36 et du score SRS-22. Ces changements

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S307

e grade des paramètres SVA et IP-LL étaient également corrélésvec la probabilité d’obtenir une différence minimale cliniquementignificative (MCID) pour le score ODI et SRS-22 (p < 0,03). Les chan-ements de grade du paramètre VP n’étaient pas significativementorrélés à des modifications de scores cliniques.onclusion.— La classification Schwab-SRS fournit un langageommun pour la description des déformations rachidiennes et estignificativement corrélée aux mesures de qualité de vie. Lesésultats de cette étude démontrent que les indicateurs de la clas-ification sont associés aux scores cliniques et qu’un changemente grade reflète une modification significative de l’état clinique duatient.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.084

14mélioration clinique postopératoire de patientstteints de déformations rachidiennes : queeut-on en attendre et qui en bénéficie le plus ?ertrand Moal ∗, Virginie Lafage , Justin Smith , Christopher Ames ,raveen Mummaneni , Gregory Mundis , Jamie Terran ,ric Klineberg , Robert Hart , Benjamin Blondel ,hristopher Shaffrey , Frank Schwab , Jean-Pierre Farcy

306, E 15 street, 10003 New York, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— L’évaluation du traitement chirurgical des déforma-ions rachidiennes doit prendre en compte la douleur et le handicapréopératoire ainsi que leur amélioration. L’objectif de cette étudetait d’évaluer le pourcentage et le degré d’amélioration cliniqueprès traitement chirurgical des déformations rachidiennes.éthodes.— Il s’agit d’une étude consécutive, prospective multi-entrique incluant des adultes avec un score SRS préopératoire etun an postopératoire. Les scores SRS des patients (douleur et

andicap) en préopératoire était comparé avec ceux d’une popula-ion saine (Diff Sain) et exprimés en termes de différence minimaleliniquement significative (MCID). En fonction de l’ampleur deeur différence par rapport aux sujets sains, les patients étaientlassifiés suivant quatre groupes : critique (DIFF Sain > 4 MCID),évère (4 MCID > Diff Sain > 2 MCID), sérieux (Diff Sain < 2 MCID pourn domaine) et modéré (Diff Sain < 2 MCID pour les deux domaines).n postopératoire, en fonction de leur amélioration clinique (Gain)es patients étaient classifiés suivant quatre groupes : aucun (Gain1MCID), médiocre (Gain > 1MCID dans un domaine, Douleur ouandicap), satisfaisant (Gain > 1MCID pour les deux domaines) etxcellent (Gain > 1MCID pour les deux domaines, DIFF Sain < 1MCIDun an). La distribution des patients suivant les types de courbures

achidiennes était également analysée.ésultats.— Cent cinquante-deux patients (âge = 55 ± 15) ont été

nclus. En préopératoire, le plus mauvais score SRS était Douleuru Handicap chez 93 % des patients. 36 % patients étaient dans untat « Critique », 27 %« Sévère », 24 % « Sérieux » et 13 % « Modéré ».a proportion la plus élevée de patients « Critique » était retrou-ée chez les patients avec un déséquilibre sagittal isolé (41 %) oussocié à une courbure thoraco-lombaire(49 %). Au dernier recul,’amélioration clinique était classifiée « Aucune » dans 15 % des cas,Médiocre » dans 14 %, « Satisfaisante » dans 25 % et « Excellente »ans 46 % des cas. Aucune différence significative de distribution’était constatée en fonction du type de courbure. Trente-neufour cent des patients avec un état « Modéré » ne rapportaientas d’amélioration. Dans le groupe des patients « Critique », 5 %e percevaient pas d’amélioration tandis qu’elle était qualifiée deSatisfaisant » et « Excellent » dans 45 % et 27 % des cas respective-ent.onclusion.— À un an postopératoire, un tiers des patients ne

ercoivent pas d’amélioration de leur état clinique. Les patientses plus sévèrement atteints bénéficient plus du traitement chirur-
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308 87e réunion annuelle de la

ical que les patients modérément atteints. Le succès clinique neemble toutefois pas lié au type de courbure rachidienne.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.085

15rise en charge des déformations sagittales parstéotomies trans-pédiculaires : évaluationadiologique longitudinale du maintien de laorrectionirginie Lafage ∗, Mostafa El Dafrawy , Richard Hostin ,enjamin Blondel , Bertrand Moal , Christopher Ames ,ustin Smith , Jamie Terran , Vedat Deviren , Michael Obrien ,rank Schwab , Khaled Kebaish , Jean-Pierre Farcy

Hôpital Joint Disease, 306 E 15 street, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— La restauration d’un équilibre rachido-pelvien estorrélée aux résultats cliniques dans la prise en charge des défor-ations de l’adulte. Son maintien dans le temps reste toutefois

n challenge majeur. L’objectif de cette étude est de rapporteres changements radiologiques observés la première année post-pératoire sur une série de patients traités par ostéotomies pouréséquilibre sagittal.éthodes.— Quarante-deux adultes (57 ans) traités par ostéotomie

rans-pédiculaire (OTP) lombaire ont été inclus dans ce travail. Pourhaque patient des radiographies préopératoire, à six semaines, sixois et un an postopératoire étaient disponibles afin d’analyser lesodifications d’équilibre rachido-pelviens.ésultats.— Le site le plus fréquent de l’OTP était L3 (36 %).urant les six premières semaines postopératoires, il était retrouvép < 0,001) : augmentation de la lordose lombaire (20◦ vs 49◦) et dea cyphose thoracique (21◦ vs 32◦), diminution du déséquilibre anté-ieur (SVA ; 16 cm vs 4,9 cm) et de la version pelvienne (29◦ vs 21◦).ucune modification significative n’était ensuite observée jusqu’àn an postopératoire.’analyse en fonction du déséquilibre antérieur (indicateur SVA dea classification SRS-Schwab) montrait à six semaines que 34 % desatients étaient dans le groupe normal (N ; SVA < 4 cm), 47 % dans leroupe positif (P ; SVA 4-9,5 cm), et 18 % dans le groupe très posi-if (VP, SVA > 9,5 cm). Les patients classés dans le groupe N à sixemaines restaient tous dans ce groupe à six mois et à 92 % à un an.es patients du groupe P, restaient à 67 % dans ce groupe à six moist 50 % à un an, 28 % d’entre eux améliorait leur équilibre passantans le groupe N à six mois et 25 % à un an. Certains aggravaienteur déséquilibre (6 % à six mois et 28 % à un an) en passant dans leroupe VP.es patients classés dans le groupe VP à six semaines restaient dans3 % des cas dans ce groupe à six mois et un an, 57 % d’entre euxmélioraient leur alignement en passant dans le groupe P.onclusion.— La correction des déformations sagittales peut êtrebtenue par la réalisation d’OTP. Les patients avec un alignementostopératoire idéal à six semaines maintiennent ces résultats àn an (92 %). Ceux avec une correction sub-optimale ont tendancemaintenir, voire à améliorer, leur alignement avec cependant

7 % de détérioration des résultats. L’obtention d’une correctionagittale complète est donc fondamentale afin d’obtenir un succèslinique chez ces patients. Lorsque cette correction est obtenuen postopératoire précoce, elle se maintient habituellement danse temps.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.086

16

révalence et facteurs de risques deéveloppement d’une cyphose jonctionelleroximale après chirurgie de réalignement parstéotomies transpédiculaires

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

irginie Lafage ∗, Christopher Ames , Bertrand Moal ,ichard Hostin , Praveen Mummaneni , Khaled Kebaish ,ustin Smith , Benjamin Blondel , Christopher Shaffrey ,ric Klineberg , Shay Bess , Frank Schwab , Jean-Pierre Farcy

306 E 15 street, New York 10003 NY, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— L’objectif de cette étude est d’analyser la préva-ence et les facteurs de risque de développement de cyphosesonctionelles (CJ) après ostéotomies lombaires transpédiculaires.’hypothèse retenue ici est que les cas de CJ peuvent survenir rapi-ement en postopératoire chez les patients ayant subi un importantéalignement sagittal. Une étude des paramètres radiographiquesvant et après la chirurgie pourrait donc identifier des facteurs deisques de CJ.éthode.— Cette analyse est basée sur une étude multicentrique,onsécutive et rétrospective de patients avec déformation rachi-ienne traités par ostéotomie transpédiculaires. Le ratio de patientsyant développé une CJ était identifié sur un total de 54 patientsvec un suivi radiographique à six mois, un an et deux ans. Les fac-eurs de risque étaient étudiés sur 75 patients traités par une fusionourte (T10-L2) avec un suivi radiographique à six mois. Le diagnos-ic de CJ était défini radiologiquement par une cyphose supérieure10◦et un changement de plus de 10◦ entre vertèbre instrumentée

upérieure et celle deux niveaux au-dessus (VIS et VIS+2).ésultats.— L’analyse des patients avec un suivi postopératoire àeux ans retrouvait un taux de CJ à 39 %, sans différence signifi-ative entre fusion courte et longue. Dans 82 % des cas de CJ, laéformation était déjà présente lors du suivi précédent. Le taux deévision était de 15 %, dont seulement 4 % due à la présence d’uneJ. Chez les patients avec un suivi à six mois et traités par fusionsourtes, les facteurs de risque identifiés étaient : un alignementyphotique neutre entre VIS et VIS+2, un âge supérieur à 55 et uneordose lombaire idéalement ou trop corrigée. Aucun des patientsyant au plus un de ces facteurs de risques ne présentait de CJ,lors qu’elle était retrouvée chez 42 % des patients présentant lesrois facteurs de risques.iscussion.— Le développement d’une CJ en postopératoire pré-oce reste rare, par contre le taux à deux ans est important (39 %).ependant, il ne requière une révision chirurgicale que dans 4 % desas. Pour les fusions courtes, les facteurs de risque étaient la pré-ence d’une cyphose locale au-dessus de l’instrumentation, l’âge,t la correction lombaire. Des travaux supplémentaires sont néces-aires afin déterminer l’impact clinique des cas de CJ et d’établirne définition clinique plus que radiographique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.087

17orrection chirurgicale des déformationsachidiennes de l’adulte : analyse radiographiquees échecs de réalignement en fonction du type deéformationertrand Moal ∗, Frank Schwab , Christopher Ames , Justin Smith ,raveen Mummaneni , Gregory Mundis , Jamie Terran ,ric Klineberg , Robert Hart , Benjamin Blondel ,hristopher Shaffrey , Virginie Lafage , Jean-Pierre Farcy

306, E 15 street, 10003 New York, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— La douleur et l’handicap chez les adultes atteintse déformations rachidiennes sont corrélés à différents paramètresadiographiques. L’objectif principal de la chirurgie est de restau-er un alignement spino-pelvien harmonieux. Le but de cette étude

tait d’évaluer l’efficacité du traitement chirurgical à corriger cesaramètres radiologiques en fonction du type de déformation.éthode.— Il s’agit d’une étude prospective, consécutive et mul-

icentrique de patients adultes (>18 ans) pris en charge pour une

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IdtdlidtdpPPpltdldopLR(pd5ImDseofde cette mesure, en guidant le choix du plateau lordosé, a permisune meilleure restitution de la mobilité par le rétablissement de

Résumés des communications

déformation rachidienne. Des radiographies sagittale et coronaledu rachis en totalité avant et un an après la chirurgie étaient dispo-nibles pour l’ensemble de la série. Pour chaque patient, l’angle deCobb thoracique (T) et thoracolombaire (TL), le déséquilibre coro-nal (Cor), le déséquilibre sagittal (SVA), la version pelvienne (VP) etl’adéquation entre lordose lombaire et l’incidence pelvienne (IP-LL) étaient évalués. Chaque paramètre préopératoire et à un anpostopératoire, était classifié comme « normal » ou « pathologique »s’il était supérieur aux limites suivantes : Cobb > 30◦, Cor etSVA > 50 mmVP > 25◦, et IP-LL > 10◦. La comparaison pré vs. post-opératoire permettait de classifier ces paramètres comme étant« corrigés » ou « détériorés ». L’analyse des échecs en fonction dutype de déformation était ensuite réalisée.Résultats.— Cent soixante et un patients (âge = 55 ± 15) ont étéinclus. En préopératoire, 82 % des patients présentaient un anglede Cobb > 30◦, 15 % avaient un déséquilibre uniquement coronal, et58 % avaient au moins un paramètre sagittal pathologique (IP-LL,SVA, PT). Chez les patients présentant un angle de Cobb patho-logique en préopératoire, ceux sans déséquilibre sagittal étaientmieux corrigés (81 %) que ceux avec (59 %). La détérioration du dés-équilibre coronal était plus fréquente chez les patients avec unecourbure thoracolombaire (TL 22 %, Sagittal + TL : 31 %). Indépen-damment du type de courbure, les paramètres SVA et PI-LL étaientcorrigés dans 50 % des cas, alors que la VP était le paramètrele moins fréquemment corrigé (33 %) et le plus souvent détérioré(27 %). Chez les patients présentant uniquement un déséquilibresagittal, les paramètres SVA et IP-LL étaient le moins bien corrigés(SVA : 32 % et IP-LL : 33 %).Conclusion.— La fréquence de patients non corrigés un an aprèschirurgie de réalignement est importante. L’analyse préopératoiredes patients a besoin d’être approfondie mais le ratio d’échec etde détérioration souligne la nécessité d’une meilleure planificationpréopératoire, d’un meilleur contrôle peropératoire ainsi qu’unecorrection angulaire plus importante dans le plan sagittal.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.088

118Variations anatomiques de la veine illiolombairedans l’abord antérieur du rachis lombaire, étudeanatomique sur 15 sujetsThibault Lafosse ∗, Philippe Cottin , Guillaume Saintyves ,Thierry Bégué5, rue de Thionville, 75019 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’abord antérieur du rachis lombaire croise lestrajets de nombreuses structures anatomiques, dont les axes vascu-laires aortiques et caves, et plus particulièrement celui de la veineilliolombaire (VIL), dont les variations sont nombreuses. Il existe unrapport étroit entre les espaces intervertébraux et ces structures.Le but de notre étude anatomique, était de préciser ces rapports,et d’indiquer des repères de sécurité.Sujets et méthode.— Quinze dissections de sujets anatomiques four-nis par le laboratoire du fer à moulin. Un seul opérateur, une seuletechnique : réalisation d’un abord transpéritonéal, Repérage desdisques intervertébraux par Pins, mesures de distances par pied àcoulisse, et d’angles par goniomètre. Vérification des mesures parlogiciel informatique (Image J) sur Photos prises par une techniquestandardisée sur la distance, la focale, le zoom, et le centrage. Ondétermine les distances entre l’origine de la VIL et le disque L4-L5(OILDS), le disque L5-S1 (OILDI), l’axe cave (OILAC). On déterminel’angle entre la direction de la VIL et l’axe cave (ACIL). D’autresdonnées complémentaires ont été étudiées, par rapport à l’axe

aortique, les bifurcations aortique et cave, le promontoire.Résultats.— Une VIL était retrouvée dans les 15 cas, ascendantedans tous les cas sauf deux où sa direction était descendante. OILDS

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oyenne 24,7 mm, minimale à 9,9 mm et maximale à 57,5 mm. Dis-ance supérieure à 30 mm pour trois sujets, comprise entre 20 et0 mm pour cinq sujets, et inférieure à 20 mm pour sept sujets.ILI moyenne 15,6 mm, minimale à 7 mm et maximale à 26 mm. ACILoyen : 34,7◦ avec une valeur minimale de 1◦, cinq sujets moins de

0◦6 sujets entre 20 et 50◦, deux entre 50 et 90, valeur maximale04◦, donc descendante.onclusion.— La VIL était constante dans notre étude, descendanteans seulement deux cas. Comprise entre 2 et 3 cm sous le disque4-L5, et 1 et 2 cm au-dessus du disque L5-S1. En moyenne, elle seirige en bas et en arrière avec un angle d’environ 30◦ par rapportl’axe cave. Cette étude permet de démontrer le caractère indis-ensable de l’angioscanner et des reconstructions en préopératoire,u fait d’une grande variabilité anatomique, et de l’étroitesse desapports entre les espaces intervertébraux, objectifs de cette chi-urgie, et les dangers représentés par les structures anatomiquese voisinage.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.089

19rothèse de disque lombaire et choix du plateau

ordosé : prédiction peropératoire de la lordoseegmentaireéthi Laouissat ∗, Joël Delécrin

Service orthopédie traumatologie, CHU Hôtel-Dieu, 1, placelexis-Ricordeau, 44093 Nantes, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La restauration de la mobilité segmentaire, butes prothèses totales de disque (PTD), est influencée par la hau-eur discale, la lordose segmentaire, le positionnement et leessin de l’implant. Elle est aussi influencée par l’angle entrees deux surfaces frottantes des plateaux prothétiques (lordosentraprothétique [LIP]). Cet angle dépend du choix peropératoiree la lordose du plateau. La prédiction de la lordose segmen-aire postopératoire guide ce choix. Ce travail évalue l’intérêt’une mesure peropératoire pouvant prédire la lordose segmentaireostopératoire.atients et méthodes.— Soixante-sept patients ont été opérés parTD avec différents plateaux lordosés 0◦, 5◦, et 10◦. Vingt et unatients (groupe 1) ont bénéficié d’une mesure peropératoire de laordose segmentaire sur un cliché de profil, avec une bougie de dis-raction de la même hauteur que l’implant, positionnée au milieues plateaux vertébraux. Cette mesure per opératoire a été corré-ée à la lordose segmentaire post opératoire, mesurée sur les clichése profil en charge. Pour 48 patients (groupe 2), aucune mesure per-pératoire n’a été réalisée. Les surfaces frottantes des plateauxrothétiques étaient considérées comme parallèles lorsque l’angleIP, mesuré dans les deux groupes, était inférieur à 5◦.ésultats.— Dans le groupe 1, l’angle moyen de LIP était de 4,1◦—1◦ à 11◦), et de 7,6 (—5,9◦ à 17,8◦) dans le groupe 2. Pour 80 % desatients du groupe 1, l’angle de LIP était inférieur à 5◦, contre 33 %es patients du groupe 2. Seules les prothèses avec LIP inférieure à◦ avaient un arc de mobilité en extension (+3◦).l a été observé une forte corrélation linéaire entre la lordose seg-entaire per- et postopératoire (R = 0,78, p < 0,006).iscussion et conclusion.— La mesure peropératoire de la lordoseegmentaire avec bougie en place est apparue comme un moyenfficace pour prédire la valeur de la lordose segmentaire post-pératoire. Ainsi, avec cette mesure, le taux de PTD à surfacesrottantes parallèles a été augmenté. Par conséquent, l’utilisation

’extension dans un plus grand nombre de cas.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.090

Page 41: livre des résumés 2012

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310 87e réunion annuelle de la

20ésultats des 20 premiers cas de prothèses discales

ombaires à centrage libre, implantées par voientérolatérale (Mobidisc latérale®). Comparaisonvec la prothèse à introduction conventionnelleMobidisc évolution®)érôme Allain ∗, Charles Henri Flouzat-Lachaniette ,lexandre Poignard , Joel Delecrin , Jacques Beaurain ,ean-Paul Steib , Lucie Aubourg

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Henri-Mondor, 51,venue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les techniques conventionnelles d’arthroplastie dis-ale nécessite une exposition de toute la largeur discale, exposantux risques de traumatisme de la veine iliaque gauche. En L4L5,n défaut de centrage de la prothèse, latéralisée à gauche pourimiter la mobilisation des vaisseaux, peut résulter des difficul-és d’exposition. La solution alternative proposée jusqu’à présentomporte un point d’entrée antéro-latéral de la prothèse puis unxe d’introduction oblique rendant difficile le centrage de face ete profil des implants (les deux étant interdépendants), sourcee malpositionnements et de dysfonctionnements des prothèsest des facettes articulaires. Nous avons concu une nouvelle pro-hèse discale dépourvue de quille stabilisatrice et dont la technique’implantation permet son introduction par une exposition réduite àa partie gauche du disque. Une fois introduite dans l’espace inter-ertébral, elle est centrée librement avant de la fixer par deuxncres pénétrant dans les corps vertébraux. Nous avons évalué laaisabilité de la technique chirurgicale ainsi que la qualité du résul-at anatomique obtenu.atients et méthode.— Nous avons analysé les données opératoireses 20 premières implantations de prothèses Mobidisc latérale®

vec recherche d’éventuelles complications cliniques ou radiogra-hiques. Ont été ensuite étudiées la qualité du positionnemente face et de profil des implants, leur ostéo-intégration (absencee mobilisation secondaire des plateaux prothétiques et de leursncrages sur des clichés dynamiques) et la mobilité obtenue à’étage prothésée. La qualité des centrages a enfin été comparée

20 cas identiques de prothèses Mobidisc® à introduction conven-ionnelle.ésultats.— La durée moyenne de l’intervention a été de 170′120—180′) avec des pertes sanguines de 180 mL (50—500). Aucuneomplication clinique (vasculaire ou neurologique) n’est survenue.ucun patient n’a été ré-opéré. Toutes les prothèses sauf deuxtaient centrée à +2 mm de la ligne médiane. Dix-huit implantsur 20 étaient à moins de 3 mm des murs vertébraux postérieurs.ix-sept des 20 implants étaient mobiles (> 5◦) sur les clichés dyna-iques à trois mois. Aucune migration de prothèse ou du système’ancrage n’a été constatée. Les taux de centrages satisfaisantsespectivement de face et de profil étaient de 90 et 90 % dans leroupe Mobidisc latérale® pour 70 et 75 % dans le groupe Mobidisconventionnelle®.onclusion.— La technique d’implantation de la prothèse Mobidisc

atérale® autorise un centrage satisfaisant des implants tout enimitant les risques vasculaires. Son mode de fixation par ancrageorporéal permet d’obtenir son ostéo-intégration sur les plateauxertébraux.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.091

21ésultats radiologiques et évolution des segmentsdjacents dans un essai clinique randomisé (FDA) :rothèse de disque cervical versus arthrodèse sureux étages

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

hierry Dufour ∗, Hyun W. Bae , Reginald Davis , Steven E. Gaede ,ichael Hisey , Greg Hoffman , Kee D. Kim , Pierce Nunley ,aniel Peterson , Ralph Rashbaum , John Stokes , Chr Orléans

Service de neurochirurgie, 14, avenue de l’Hôpital, BP 6709,5067 Orléans, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Très peu d’essais cliniques randomisés comparentes résultats de l’arthroplastie cervicale à ceux de la fusion danse traitement de la discopathie cervicale dégénérative multi-egmentaire. Les études contrôlées par la FDA ont montré de bonsésultats cliniques dans des indications mono-segmentaires, maisela reste à prouver pour l’arthroplastie pluri-étagée. Nous pré-entons ici les résultats radiographiques du premier essai évaluant’arthroplastie sur deux étages.atériel.— Essai clinique prospectif, contrôlé et randomisé compa-

ant l’arthroplastie à la fusion dans le traitement de discopathieservicales dégénératives sur deux segments contigus, à travers4 sites aux États-Unis. Trois cent trente patients ont été rando-isés dans le groupe Prothèse (n = 225) ou dans le groupe Fusion

n = 105).éthodes.— Les clichés radiographiques en flexion/extension réali-

és avant l’intervention et six, 12 et 24 mois après étaient analysésar une structure indépendante. Les critères analysés au décoursu suivi étaient le taux de succès radiographique, la mobilitéROM), la translation aux étages implantés et adjacents, le degré deégénérescence des segments adjacents. Le succès radiographiquempliquait : dans le bras Prothèse : mobilité > 2◦ et/ou absence deont osseux sur les deux segments traités ; dans le bras Fusion :obilité ≤ 2◦, et présence de pont osseux, et zone de clarté radio-

ogique ne couvrant pas plus de 50 % de l’interface greffon-vertèbreur les deux segments traités. La dégénérescence des niveaux adja-ents a été évaluée selon la classification de Kellgren-Lawrence.ésultats.— Le taux de succès radiographique à deux ans étaite 96,3 % dans le groupe Prothèse (77,5 % dans le groupe Fusion).e ROM augmentait significativement dans le groupe Prothèsemoyenne préopératoire 8,2 ± 4,7 contre 9,3 ± 5,7 à 2 ans, p < 0,05).a translation antéropostérieure en flexion/extension augmen-ait de facon significative (0,92mm ± 0,63 en préopératoire contre,4mm ± 0,96 à 2 ans, p < 0,05) dans le groupe Prothèse aux niveauxmplantés mais pas aux niveaux adjacents. Dans le groupe Fusion,es segments sus- et sous-jacent aux étages traités ont présentées signes radiographiques de dégénérescence dans une proportionignificativement plus élevée que dans le groupe Prothèse, aussiien à 12 qu’à 24 mois.iscussion.— Un recul plus important est nécessaire pour évaluer laraduction clinique des signes radiographiques de dégénérescencees segments adjacents.onclusions.— Les résultats de cet essai démontrent que

’arthroplastie augmente la mobilité et la translation aux étagesmplantés. L’arthroplastie est associée à des taux de dégénéres-ence des disques adjacents plus faible que la Fusion.

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éance du mardi 13 novembre après-midiédiatrie

27evenir du dôme talien après traitement du piedot varus équin par la méthode de Ponsetihilippe Greiner ∗, Roger Parot , Abelin-Genevois Kariman ,émi Kohler , Jérôme Berard , Franck Chotel

Hôpital Femme-Mère-Enfant, 59, boulevard Pinel, 69500 Bron,

ranceAuteur correspondant.
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Résumés des communications

Introduction.— Le but de cette étude était d’évaluer le degréd’aplatissement du dôme talien sur une série de pieds bot traitéspar la méthode de Ponseti.Matériel.— L’analyse a porté sur une série de 101 pieds bots avecun recul moyen de neuf ans.Méthodes.— À cet effet, plusieurs index ont été utilisés et mesuréssur des clichés radiographiques de cheville en profil strict au dernierrecul. L’index R/L a été défini par Heljmstedt et al. dans les année1970 et nous avons défini et utilisé trois nouveaux index ; l’indexh/C, un quotient de surface articulaire et un coefficient de longueurutile.Résultats.— Nous avons trouvé dans notre série, 50 %d’aplatissement du dôme talien avec une moyenne respec-tive de 0,42 et 0,24 pour les index R/L et h/C. Ces deux indexétaient fiables et bien corrélés.Les amplitudes articulaires des pieds bots étaient significativementdiminuées par rapport à celles des pieds sains controlatéraux. Nousn’avons pas trouvé de corrélation entre les amplitudes articulairespassives et les deux index R/L et h/C, mais les mobilités dépen-daient d’un autre facteur : la longueur du dôme talien. En effet,pour un aplatissement maintenu constant, plus le coefficient de lon-gueur utile était grand plus l’amplitude passive était élevée. Nousn’avons pas trouvé de corrélation entre le score initial de Diméglioet la valeur des index au dernier recul mais il existait une tendanceà un aplatissement plus important lorsque le grade augmentait.L’analyse en régression multivariée a montré que pour une mêmegravité initiale, les pieds bots qui étaient repris en raison d’un équinrésistant étaient plus aplatis que ceux ne nécessitant pas de reprisethérapeutique. Plus encore, cette perte de convexité dépendait dutype de traitement de reprise. Les pieds bots ayant subi une libé-ration des parties molles, étaient plus aplatis que ceux traités parténotomie itérative du tendon d’Achille ou reprise par plâtres.Discussion.— Ces observations confirment que l’effet « nutcracker »existe et suggèrent que les index d’aplatissement sont des indica-teurs de iatrogénie.Bien que la méthode de Ponseti semble être moins iatrogéniqueque les méthodes chirurgicales à la fois en termes de fréquence etd’intensité, un certain degré d’aplatissement persiste.Conclusion.— Cela doit encourager de futures études dans le butde déterminer l’étape la plus iatrogène du traitement et permettreainsi de définir la meilleure séquence thérapeutique.

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128Évaluation en fin de croissance de la libérationpostéro-médiale dans le pied bot varus équincongénital idiopathique très sévère de l’enfant. Àpropos de 98 cas au recul moyen de 22 ansFanny Alkar ∗, Djamel Louahem , Francois Bonnel ,Frédérique Bonnet , Jérôme CottalordaSecrétariat chirurgie orthopédique pédiatrique, 371, avenue duDoyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le but de ce travail était d’analyser les résultatscliniques et radiographiques en fin de croissance de la libérationpostéro-médiale selon Turco.Patients et méthode.— L’étude rétrospective de 62 patients concer-nait 98 pieds bots varus équins congénitaux idiopathiques sévèressupérieurs à 15 selon la classification de Diméglio, traités chirur-gicalement et suivis de 1974 à 2008. L’âge moyen au moment dela chirurgie était de 9,4 mois (6—72). L’évaluation clinique en fin

de croissance était basée sur le score de Ghanem et Seringe etcelui de Laaveg et Ponseti. L’évaluation radiographique analysaitla divergence talo-calcanéenne, les angles talus-M1, calcaneo-M5,naviculo-M1, calcanéo-M1 et les déformations osseuses.

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ésultats.— Au recul moyen de 22 ans (13—37 ans), les patientsonservaient une activité quotidienne et sportive dans 80 % desas malgré des douleurs aux activités intenses et une raideur dans5 % des cas. Selon le score de Ghanem et Seringe, 20 (20,4 %)ieds étaient classés bons résultats, 24 (24,5 %) moyens et 5455 %) mauvais. Les déformations étaient un aplatissement du dômealien (96 %), une horizontalisation calcanéenne (81 %), un méta-arsus élévatus M1 (65 %), une luxation dorsale naviculaire (50 %)vec nécrose (42 %). Les hypercorrections représentaient 80 % desas avec cassure du médio-pied (22 %). L’arthrose (talo-crurale etédio-tarsienne) était présente dans 28 (28,5 %) cas. L’indice de

atisfaction était noté chez 96 % des patients, sans corrélation avec’aspect radiographique (p = 0,91).iscussion.— À long terme, la libération postéro-médiale selon Turcontraîne des séquelles morphologiques importantes du pied. Si leséries de Laaveg (1980) et d’Hutchins (1985) rapportaient res-ectivement 88 % et 85 % de bons résultats chez des patients enroissance, les résultats se dégradent en fin de croissance dans 80 %es cas dans notre série. Les vices architecturaux, les déformationssseuses et les raideurs compromettent le résultat final. L’arthroserécoce présente dans un tiers de nos patients était déjà observéeans 56 % de la série de Dobbs (2006).onclusion.— La libération postéro-médiale n’est pas la méthodehérapeutique idéale du pied bot varus équin congénitale idiopa-hique sévère de l’enfant. Elle reste très agressive sur les partiesolles et les cartilages de croissance du pied. Les méthodes fonc-

ionnelles de Ponseti (1948) et Bensahel (1972) complétées par lahirurgie à la carte ont fait disparaître cette technique de nos indi-ations.

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29a luxation médiotarsienne congénitale ou piedonvexe. Classificationennifer Laravine ∗, Jean-Marc Laville , Frédéric Salmeron

CHU Saint Denis de la Réunion, 97405 Saint Denis, FranceAuteur correspondant.

lassiquement défini par une luxation irréductible de la talo navicu-aire, le pied convexe congénital (PCC) s’est vu attribuer plusieursppellations (congénital vertical talus, congenital convex pes val-us, coxa pedis dysplasia) et plusieurs classifications (Coleman,igault et PouliquenLichtblau, Ogata et Schoenecker, Hamanishi,eringe et Wattincourt) contribuant à la difficulté de sa compré-ension. Il existe en outre des formes frontières (talus oblique, piedalcaneo valgus, luxation réductible ou subluxation talo naviculaire)t des évolutions thérapeutiques récentes (Dobbs) permettant deemettre en question la définition du PCC et de réfléchir à unelassification utile au traitement.atients et méthodes.— Une analyse radio clinique de 20 PCC15 patients) vus dans la première année de la vie a permis d’étudier’aspect clinique statique et dynamique (dissociation avant-arrièreied) et de mesurer les angles Talus- M1, talo calcanéenstibioaliens, tibio calcanéens, calcaneus M5 et les rapports calcaneus-uboïde, sur des clichés de face et de profil en flexion dorsale etlantaire.ésultats.— Tous les pieds étaient cliniquement convexes avec uneissociation nette avant-arrière pied. Trois étaient idiopathiques.es angles Talus M1 étaient en moyenne de 57◦ (18—95) en flexionorsale et de 34◦ (2—58) en flexion plantaire. La divergence talo cal-anéenne de profil était de 40◦ (25—57) l’angle tibio talien en flexionorsale était de 140◦ (90—170) et le tibio calcanéen en flexion dor-ale de 106◦, l’angle calcaneus M5 était de 25◦ en flexion dorsale

0—44) et de 20◦ (0—60) en flexion plantaire. L’articulation calcaneouboïdienne était subluxée dans 13 cas.iscussion.— Le PCC peut être considéré comme une luxation médioarsienne congénitale d’étendue et de réductibilité variables. Ces
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Introduction.— L’hôpital médicochirurgical (HMC) de Kaboul Inter-

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ariations déterminent le choix du traitement comme c’est le casans les autres luxations congénitales (hanche genou). Les défi-itions frontières, comme le talus oblique de Hamanishi, sontiscutables et semblent pouvoir s’intégrer dans une pathologienique. Une classification simple, sans donnée angulaire chiffréeourrait permettre de mieux analyser cette pathologie médioarsienne : type I : luxation médio tarsienne réductible. Type II :uxation irréductible sans équin de l’arrière pied. Type III : Luxationrréductible avec équin de l’arrière pied.haque type peut : être idiopathique ou non avoir une atteinte de

a calcaneo cuboïdienne ou non et avoir ou non une abduction duloc calcaneo pédieux.onclusion.— Le PCC peut être défini comme une luxation médioarsienne congénitale et être classé en trois types de gravité crois-ante.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.095

30’ostéotomie haute de l’ulna dans la prise enharge des lésions de Monteggia négligées chez’enfantarion Delpont ∗, Djamel Louahem , Gérard Bollini ,ean-Luc Jouve , Jean-Paul Damsin , Raphaël Vialle ,érôme Sales De Gauzy , Franck Accabled , Jérôme Cottalorda

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU Lapeyronie,71, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34000 Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de notre étude était d’analyser et compareres résultats à moyen et long terme de l’ostéotomie haute de l’ulnaans et avec ligamentoplastie dans les lésions de Monteggia vieillieshez l’enfant.atients et méthodes.— Cette étude rétrospective, multicentrique,nclut 40 patients. Les critères cliniques concernaient la mobilité,a douleur, et le score MEPI. Nous avons effectué des radiographiesu coude de face et de profil, où nous avons utilisé la ligne de Sto-en, le head-neck ratio, l’angulation du col radial, et la recherchee remaniements ostéo-arthritiques. L’évaluation statistique a étéffectuée grâce aux tests de Wilcoxon, de Fisher et les tests deorrélation de Wilcoxon et de Pearson.ésultats.— Vingt-huit patients (70 %) ont été revus, avec un reculoyen de six ans (2—34 ans). Dix-neuf patients (47,5 %) ont eu une

stéotomie proximale de l’ulna sans ligamentoplastie, 21 patients52,5 %) ont eu une ligamentoplastie. Les deux groupes ont eu unemélioration significative clinique et radiologique (p < 0,05). Il n’aas été retrouvé de différence significative en comparant leursésultats. Il existait un cas de synostose radio-ulnaire dans le groupeligamentoplastie ». Le nombre de récidive de luxations ou sub-

uxations était supérieur dans le groupe « sans ligamentoplastie »,ans qu’il y ait de relation significative. Les cinq patients ayant eune broche trans-condyloradiale ont eu une récidive précoce de lauxation et des remaniements ostéo-arthritiques.es patients opérés dans un délai inférieur à 1 an présentaient deeilleurs résultats cliniques et radiologiques (p < 0,05). Il n’existaitas de corrélation entre l’âge d’intervention et la qualité des résul-ats.es cas Bado 1 avaient les meilleurs résultats. Quatre des cinq casado 3 ont eu une luxation précoce de la tête radiale.iscussion.— Les forces de cette étude sont : le nombre de patients

nclus et le recul importants, l’utilisation de méthodes statistiquest la comparaison de deux groupes ayant eu ou non une ligamento-lastie. Les faiblesses concernent le peu de patients vus en fin deroissance, et l’impossibilité d’avoir pu répondre formellement sur

a conduite à tenir concernant la ligamentoplastie.onclusion.— L’intervention de Bouyala donne de bons résultats à

ong terme, dans les lésions Bado 1, quel que soit l’âge, en cas derise en charge avant un an. Le choix d’y associer ou non une liga-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

entoplastie dépend du type de complication à laquelle on choisite s’exposer. La broche trans-condylo-radiale est à proscrire.

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31éo-articulation par greffe de cartilage deroissance de crête iliaque dans les amputationsongénitales transverses du poignet et de la mainrancois Deroussen ∗, Richard Gouron , Marie Juvet-Segarra ,atherine Maes-Clavier , Marie-Christine Plancq ,ouis-Michel Collet

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHUmiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les amputations congénitales transverses de la maint du poignet sont des malformations rares du membre supérieur.eur traitement relève habituellement de l’appareillage. Pour aug-enter la longueur et la mobilité du membre amputé et faciliter son

ppareillage, nous avons élaboré une technique chirurgicale origi-ale visant à créer une néo-articulation distale. Cette interventiononsiste en une transplantation hétérotopique autologue d’un gref-on osseux et cartilagineux de crête iliaque en croissance. La portionartilagineuse de ce greffon non vascularisé est placée en regard desurfaces articulaires radiale et ulnaire.atients et méthode.— Deux enfants présentant cette malformationnt été opérés. Une évaluation basée sur la clinique, la fonction et’imagerie a été réalisée avec un recul de 14 ans pour le premieras, et un recul de cinq ans pour le second.ésultats.— L’étude fonctionnelle permet de suggérer que ces deuxnfants ont une habilité supérieure à celle qu’ils auraient pos-édé sans greffe. Les radiographies au recul montrent un greffonobile. L’IRM confirme la structure osseuse du greffon et montre

ne interligne, avec un tissu de signal identique au signal carti-agineux recouvrant les surfaces osseuses de part et d’autre deette interligne. Ces différents éléments s’organisent comme uneéo-articulation entre l’avant bras et le greffon.iscussion.— Les études fondamentales sur le cartilage et les chon-rocytes permettent de comprendre la présence et la persistancee tissu cartilagineux au niveau de la partie articulée du greffon.os deux patients n’ont pas ressenti la nécessité du port de leurrothèse, nous pensons que l’augmentation de la longueur et’amélioration de la fonction du membre y ont contribué.onclusion.— Devant la satisfaction des patients quant à leur gref-on néo-articulé et les possibilités fonctionnelles que cela génère,ous proposons cette technique aux nouveaux cas d’agénésie trans-erse du poignet et de la main.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.097

32laies de guerre de l’enfant en Afghanistan :xpérience francaise de l’hôpitalédicochirurgical KaIa à propos de 81 cas entre

uillet 2009 et mars 2012ntoine Bertani ∗, Jean-Louis Daban , Tristan Monchal ,ussam El Chehab , Philippe Candoni , Jean-Marc Delmas ,rancois Pons , Sylvain Rigal

Service de chirurgie orthopédique, HIA Percy, 101, avenueenri-Barbusse, 92140 Clamart, FranceAuteur correspondant.

ational Airport (KaIA), sous commandement francais, assure leoutien sanitaire des forces de l’Otan pour la région de Kaboul.’aide médicale aux populations est l’autre mission de cet hôpital

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Résumés des communications

qui prend notamment en charge des enfants victimes de la guerre.L’objectif de cette étude a été l’analyse des caractéristiques desenfants victimes de traumatismes en lien avec des faits de guerre.Patients et méthode.— Nous avons réalisé une étude monocentriqueobservationnelle sur la période allant de juillet 2009 à mars 2012.L’ensemble des enfants (< 15 ans) victimes de traumatismes liés àdes faits de guerre ont été inclus. Nous avons analysé les méca-nismes et la topographie des lésions, les scores de gravité, la priseen charge chirurgicale et la réanimation.Résultats.— Sur la période d’étude, 217 enfants ont été pris encharge dont 81 pour des traumatismes de guerre (âge moyen10,2 ans). Le mécanisme lésionnel était dans 67 % des cas uneexplosion, dans 21 % des cas un traumatisme balistique et dans12 % des cas une arme blanche. Le score ISS moyen était de 16.Quarante-neuf pour cent des enfants ont été admis en réanimation.Trente-trois pour cent des patients ont été transfusés. Le taux demortalité était de 4 % (deux chocs hémorragiques et un plaie cranio-cérébrale). Le nombre moyen de localisations lésionnelles étaitde 2,2 par enfant. Soixante-douze pour cent des blessés étaientatteints aux extrémités, 42 % en région cervico-céphalique, 21 % àl’abdomen et 17 % au thorax. Parmi les 58 enfants victime de lésionsdes membres, 55 % présentaient des lésions osseuses (fractures ouarrachements), 8 % ont bénéficié d’une exo-fixation, 17 % d’une thé-rapie à pression négative et 17 % ont été amputés (sept amputationsmajeures et neuf mineures). La moyenne d’interventions chirurgi-cales était de 2 par enfant.Discussion.— La chirurgie de guerre représente plus du tiers del’activité pédiatrique de l’HMC. Les causes de décès sont cellesclassiquement retrouvées dans les séries de chirurgie de guerrede l’adulte. La traumatologie pédiatrique de guerre concerne desenfants plus grands, plus graves et présentant plus de traumatismespénétrants en comparaison avec des séries en temps de paix. Leslésions des membres sont les plus fréquentes. L’absence de moyensde protection (casque, gilet par balle) chez les enfants expliquel’importance des lésions céphaliques et du tronc. Les explosionssont le principal agent vulnérant retrouvé dans notre série expli-quant la fréquence des polytraumatismes, des délabrements desparties molles et des amputations.

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133Reconstruction osseuse par la technique de lamembrane induite. Développement etcaractérisation d’un modèle animal chez le ratRichard Gouron ∗, Romuald Mentaverri , Marie Juvet-Segarra ,Francois Deroussen , Louis-Michel ColletService de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHUAmiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La technique de Masquelet est de plus en plusutilisée pour la reconstruction des longues pertes osseuses en chi-rurgie tumorale, septique ou traumatologique. Elle consiste enl’interposition d’une entretoise en polyméthylméthacrylate (PMMA)dans la perte de substance osseuse, autour de laquelle se formeune membrane biologique appelée « membrane induite ». Secon-dairement, des greffons autologues cortico-spongieux fragmentéssont insérées dans la membrane, ce qui, quelle que soit la longueurdu défaut, conduit à la consolidation en un processus cellulaire etmoléculaire qui n’est pas élucidé. Pour mieux comprendre et carac-tériser la membrane et son activité biologique, nous avons reproduitla technique de Masquelet dans un modèle animal de petite taille :le rat Sprague-Dawley.

Matériel et méthode.— Nous décrivons le développement expéri-mental du modèle de reconstruction d’une résection osseuse detaille critique (8 mm) de fémur chez le rat et sa validation. Au sein

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e cette résection fémorale, une entretoise en ciment (PMMA) estnterposée et le fémur est stabilisé par une plaque vissée. La recons-ruction secondaire est ensuite effectuée grâce à une greffe deertèbres caudales autologues, les vertèbres étant réduites en mor-eaux et introduite dans la membrane constituée autour du ciment.’os reconstruit est évalué en radiographie standard et en tomo-ensitométrie par mesure du volume d’os calcifié dans la zone deésection. Des études histologiques et immuno-histochimiques sontéalisées sur des échantillons de membrane.ésultats.— La membrane induite dans ce modèle présente des îlotse minéralisation et à proximité de l’entretoise en PMMA des cel-ules TRAP (phosphatase acide résistante à l’acide tartrique), CTRrécepteur calcitonine) et RANK (récepteur activateur du facteurucléaire kappa B) positives.iscussion.— Ces données suggèrent que ce processus de recons-ruction nécessite la présence d’ostéoclastes responsables de’initiation du remodelage des greffons. Ce modèle représente unetape clé vers l’identification des processus cellulaires qui sontmpliquées dans le remodelage des greffons et la reconstruction desongues pertes de substance osseuses par technique de Masquelet.onclusion.— Nos perspectives visent à montrer que les cellules queous avons identifiées au niveau de la membrane induite participentu remodelage de la greffe. Une stratégie thérapeutique consistantstimuler l’adressage et la différenciation de ces cellules est éga-

ement étudiée dans le but d’optimiser la technique chirurgicalectuellement utilisée en pratique clinique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.099

34echnique de la membrane induite selon Masqueletans la pseudarthrose congénitale de tibia. Àropos de cinq casruno Dohin ∗, Rémi Kohler

Service de chirurgie pédiatrique, CHU Nord Saint-Étienne, 42055aint-Étienne cedex 2, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement de la pseudarthrose congénitale deibia est complexe. La pathogénie reste imprécise, cependant, desuteurs (Cho TJ, 2008 ; Schindeler A, 2008 ; Ippolito, 2000) sug-èrent l’implication du périoste. La résection large extra-périostéeend nécessaire la reconstruction. La technique de membranenduite (AC Masquelet, 2000) semble pouvoir répondre à cetteécessité.atients et méthode.— Cinq patients ont été opérés selon laechnique proposée par AC Masquelet. Nous avons étudié lesomplications et incidents rencontrés pendant et à la suite desnterventions et les résultats obtenus tant du point de vue de laeconstruction osseuse que de la consolidation.ésultats.— L’âge moyen des patients était de trois ans lorse l’intervention. Trois patients présentaient une pseudarthroseongénitale type II de Crawford et deux de type III. Dans les cinqas, la reconstruction osseuse a été obtenue, mais à chaque fois uneseudarthrose persistait à une extrémité. Dans trois cas, une résorp-ion subtotale du greffon est survenue avant une reconstructionecondaire spontanée. Le traitement secondaire des pseudarthrosespermis une consolidation satisfaisante dans des délais normaux.iscussion.— La technique proposée par AC Masquelet a permis uneeconstruction osseuse dans tous les cas mais un phénomène deésorption/reconstruction a été observé dans trois cas avec danseux des trois cas une reconstruction survenue après diminutione l’ostéosynthèse. La technique semble autoriser une résectionarge du tissu pathologique et une reconstruction osseuse, cepen-

ant une ostéosynthèse trop rigide pourrait être la cause d’unehase de résorption initiale, celle-ci est classiquement indispen-able à la reconstruction osseuse mais elle serait ici d’autant plus
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314 87e réunion annuelle de la

mportante que l’ostéosynthèse ne permettrait pas la stimulationu processus ostéoblastique.onclusion.— La technique de Masquelet pourrait ouvrir une autreoie thérapeutique dans la pseudarthrose congénitale du tibia,ependant il reste à faire la preuve à long terme de la pérennité dea reconstruction osseuse obtenue.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.100

35econstruction osseuse par la technique de laembrane induite chez l’enfant. Série de 14 cas

ichard Gouron ∗, Francois Deroussen , Marie Juvet-Segarra ,arie-Christine Plancq , Louis-Michel Collet

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Nord CHUmiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Chez l’enfant, l’utilisation de la technique deeconstruction osseuse décrite par Masquelet est utilisée princi-alement pour combler les résections de tumeurs malignes. Sonntroduction en traitement de pathologie congénitale est récente et’était pour l’instant réservée qu’aux pseudarthroses congénitalese tibia. Nous présentons une série rétrospective continue pédia-rique dont le manque d’os traité par cette technique relevait deifférents domaines de l’orthopédie pédiatrique.atients et méthodes.— Entre 2006 et 2011, 14 enfants ont béné-cié d’une reconstruction osseuse segmentaire par la techniquee la membrane induite de Masquelet pour traiter des pertes deubstance osseuse d’origine traumatique (trois cas), de lésionsumorales malignes (quatre cas), de lésions bénignes symptoma-iques (trois cas) et de pseudarthroses congénitales (quatre cas).’âge moyen au premier temps chirurgical était de 10,6 ans (1—17).e pourcentage d’os reconstruit et la date de consolidation osseuseété évaluée sur des radiographies standards. Les complications

nt été répertoriées jusqu’au plus grand recul de 24 mois (2—63).ésultats.— Le pourcentage moyen d’os à reconstruire par rapporttaille de l’os était de 32,9 % (13,9—51).

e délai de consolidation après le second temps était de 9,1 mois2—25).es complications étaient marquées par 35 % de pseudarthrosesssentiellement à la partie haute toutes consolidées après greffet synthèse rigide. Deux cas de désunions cutanées ont été notés.iscussion.— L’indication de la technique de la membrane induitehez l’enfant tend à s’élargir.ous avons observé 35 % de pseudarthrose particulièrement auébut de notre expérience. Une anomalie technique a été retrou-ée pour chacun de ces cas (manchonnage insuffisant par le cimentors du premier temps ou ostéosynthèse insuffisamment rigide ouénérant des contraintes en cisaillement). Le pourcentage d’osreconstruire est relativement homogène. Cependant il est dif-

cile de comparer ce critère aux données de la littérature quivaluent uniquement une longueur. Néanmoins ces grandes propor-ions impliquent l’utilisation d’une grande quantité d’autogreffe,e qui reste le facteur limitant chez les enfants très jeunes.e manière à augmenter le volume des greffons nous utilisonse l’allogreffe osseuse en copeaux sans jamais dépasser 1/5e duolume d’autogreffe et en fin de croissance, le Reamor-Irrigator-spirator.onclusion.— Cette série pédiatrique montre la possibilité deeconstruire en moyenne un tiers de la longueur de l’os y comprisongénitales. L’apparente simplicité de la technique nécessitene rigueur d’exécution technique tant sur le plan du man-honnage par le ciment que sur le plan de la stabilité du

ontage.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.101

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

raumatologie

39racture pathologique de l’odontoïde : intérêt de

a kyphoplastie à propos de trois casémi Chastel ∗, Francoise De Rose , Hassan Katranji , Joel Godard

3, boulevard Fleming, 25030 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les fractures pathologiques touchent le rachis cer-ical supérieur dans seulement 10 % des cas et C2 dans seulementans 2 % des cas. La prise en charge initiale de ces frac-ures sans trouble neurologique est le traitement orthopédique.a kyphoplastie peut être proposée pour une pseudarthrose de’odontoïde.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective mono-entriste à propos de trois cas. L’évaluation préopératoire étaitadiologique et tomodensitométrique.es critères opératoires étaient une pseudarthrose de l’odontoïdeans un cas et deux ostéolyses de C2, sans trouble neurologiquessocié. Les patients ont été revus cliniquement et para clinique-ent (tomodensitométrie) à j45, trois mois, six mois et un an.ésultat.— Nous avons réalisé une kyphoplastie de l’odontoïde parn abord antérolatéral chez trois patients d’age moyen 60 ans avecn recul moyen de 29 mois. Tous les patients présentaient une lésionstéolytique d’origine myélomateuse. Chaque patient a bénéfi-ié initialement d’un traitement orthopédique pendant une duréeoyenne de quatre mois. Cliniquement, ils avaient un syndrome

achidien sans névralgie cervicobrachiale.a durée opératoire moyenne était de 45 mn (40 à 50mn), aucuneuite intracanalaire n’était observée.ous les patients ont obtenu une antalgie immédiate sans contentiont stable aux révisions.iscussion.— Les indications de la kyphoplastie sont très restreintest la réalisation délicate afin d’éviter toute fuite intracanalaire.ous rapportons une série originale de kyphoplastie pour fractureathologique de C2. L’abord antérolatéral nécessite le contrôle desaisseaux carotidiens, jugulaires et de la glande sous mandibulaireais reste pour nous plus satisfaisante que l’abord trans-oral. Notre

érie retrouve un effet antalgique immédiat et stable ce qui estomparable à la vertébroplastie. (100 % vs 85 %) Les avantages de layphoplastie sont de préserver les mobilités articulaires par rapportux ostéosynthèses classiques postérieures. Celle-ci reste possiblen cas d’échec de la kyphoplastie. Nous ne rapportons pas deomplications contrairement à Mont’Alverne et al. qui dans retrou-ait une lésion ischémique cervicale et un douleur neurologiqueervicale (16 % de complications dans leur série de vertébroplastie).

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40assement vertébral ostéoporotique : cyphoplastieu traitement fonctionnel ?ean-Francois Cazeneuve ∗, Jessica Serrand , Yasser Hassan ,bdallah Hilaneh , Ferhat Kermad

Centre hospitalier, 33, rue Berthelot, 02000 Laon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Cette étude, prospective, monocentrique et conti-ue, de fractures vertébrales ostéoporotiques, se propose deomparer avec un an de recul, les résultats cliniques et radiogra-hiques de la cyphoplastie et du traitement fonctionnel.

atients et méthode.— Trente-quatre patients d’âge moyen 74 ans86 % de femmes) présentant vingt-six tassements A.1,2 et huit.3,1 selon Magerl, étagées de T 12 à L 5, ont bénéficié pour dix-sept’entre eux d’une cyphoplastie par ballonnets (Medtronic) et pour
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Résumés des communications

les dix-sept autres d’un traitement fonctionnel en centre compre-nant un alitement de un mois avec entretien musculaire et marcheen piscine suivi du port d’un corset thermoformé pour deux mois.L’évaluation sur douze mois a reposé sur l’analyse de l’échellevisuelle analogique (EVA), du score d’Oswestry, du questionnaireHospital Anxiety and Depression Scale (HADS), de la cyphose verté-brale et de l’angulation régionale.Résultats.— Dans le groupe de la cyphoplastie, tous les patientsétaient remis à la marche sous trois jours et retrouvaient leur domi-cile sous sept jours. Du pré au postopératoire et à un an de recul,l’EVA passait de 8,7 à 3,9 puis à 2,9, le score d’Oswestry de 53 à48 puis à 31, le score HADS de 12,0 à 10,1, puis à 9,8. La cyphosevertébrale, diminuée de 15 à 5◦, restait stable alors que l’angulationrégionale retrouvée perdait 5◦. Nous avons observé 17 % de fuitesextracorporéales de ciment et cela sans retentissement clinique.Le traitement fonctionnel, s’accompagnait, à un an de recul, d’uneEva moyenne à 4,2, de scores Oswestry et HADS de 41 et 12 pointsavec une cyphose vertébrale augmentant de 15 à 25◦ chez 45 % despatients ; l’angulation régionale restant toujours négative. Quelleque soit la série, aucune fracture adjacente n’était observée à unan de suivi.Discussion.— Nos constatations cliniques et radiographiques sontcomparables à celles retrouvées parmi les rares publications rela-tives au traitement des tassements vertébraux ostéoporotiques parcyphoplastie ou par traitement fonctionnel. Néanmoins, un nombreplus important de cas et un recul plus long seront nécessaires afinde préciser ces premiers résultats.Conclusion.— Pour les fractures ostéoporotiques étagées de T 12 àL 5 et de type A.1,2 et A.3,1 selon Magerl, notre expérience montreque la cyphoplastie contribue à diminuer la douleur, à augmenter lescore fonctionnel et à corriger la déformation vertébrale. Ces pre-miers résultats nous encouragent à préférer, malgré 17 % de fuitesextracorporéales asymptomatiques de ciment, la cyphoplastie autraitement fonctionnel.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.103

141Résultats cliniques et radiographiques de50 fractures vertébrales traitées par stentoplastieFlorian Cueff ∗, Patrick Chatellier , Dotsé Bouaka ,Jean-Louis Husson , Denis HutenService de chirurgie orthopédique, CHU Rennes-Pontchaillou, 1,rue Henri-Le-Guilloux, 35000 Rennes, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La prévalence des fractures vertébrales en compres-sion est importante. Leur mauvaise prise en charge peut entraînerdes conséquences fonctionnelles majeures.Les techniques d’expansion vertébrale permettent d’améliorerimmédiatement les symptômes, de réduire les anomalies de lastatique vertébrale dans le but de prévenir les complicationsfonctionnelles à long terme. Cette étude expose les résultats del’expansion vertébrale après un an.Matériel.— Cette étude rétrospective analyse les résultats fonction-nels et radiographiques de 50 fractures vertébrales en compressiontraitées par expansion vertébrale (système VBS, SynthesTM) pourmoyenne d’âge de 62 ans avec un recul d’un an.Les indications sont réparties entre fractures traumatiques, ostéo-porotiques et pathologiques.Trois opérateurs seniors ont mené les interventions sous anesthésiegénérale et contrôle radioscopique.Méthode.— Les résultats ont été évalués en comparant de l’Evapré- et postopératoire, d’une part, et de l’ODI (Oswestry Disability

Index) à un, six mois et un an.Les opérateurs ont mesuré manuellement et radiographiquement lacyphose locale, l’index sagittal de Farcy et l’index de Beck.Résultats.— Les résultats cliniques sont très satisfaisants.

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S315

a douleur est améliorée immédiatement en postopératoire pourous les patients (Eva entre 0 et 1).n revanche, trois patients se plaignent d’une détérioration dans leemps (6 %).’ODI reflète une autonomie normale pour tous les patients saufinq (10 %).’analyse de la cyphose conclut à un maintien de la réduction danse temps.iscussion.— Les résultats cliniques sont très encourageants et

ncitent à poursuivre la procédure en cas de fractures vertébralesn compression. Il est nécessaire d’évaluer le résultat à long terme.a réduction des fractures est satisfaisante et bien corrélée auxésultats cliniques.l est important de réaliser une étude associée de l’équilibre sagittalt son implication dans d’éventuels troubles cliniques adaptatifsans le temps.’injection de ciment chez des patients jeunes ne fait pas’unanimité. Il n’existe pas assez de recul pour savoir quel serae devenir de ces sujets dès l’apparition d’une ostéoporose. Ilerait intéressant de trouver un substrat ostéo-inducteur d’actionapide et aux propriétés biomécaniques immédiates comparablesn termes de maintien de réduction.onclusion.— Les résultats cliniques et radiographiques de

’expansion vertébrale sur les fractures vertébrales en compressionont bons pendant la première année.l faut observer l’évolution à long terme chez les sujets jeunes etrouver un ostéo-inducteur pour remplacer le ciment sans perdre leénéfice de sa valeur mécanique initiale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.104

42ertébroplasties. Étude du remplissage et desuites a propos d’une série prospective de43 patients

ydie Garnier ∗, Ael Kerschbaumer , Hervé Vouaillat ,rnaud Bodin , Boumedienne Sadok , Jérôme Tonetti

Service orthopédie traumatologie, hôpital Michallon, BP 217,9043 Grenoble, FranceAuteur correspondant.

ous avons voulu évaluer l’incidence de survenue des fuites et laiffusion du ciment lors des vertébroplasties.ous avons inclus des patients ayant bénéficié d’une vertébroplas-ie de manière rétrospective (2007 à 2010). Les critères d’inclusiontaient les fractures traumatiques, l’absence de néoplasie, fracturen compression (Magerl A). La technique été réalisé sous anesthé-ie générale en décubitus ventral et consistait en une injection deiment (BIOMETV) par des trocarts de 3 mm, par voie transpédicu-aire (société Thiebault). Dans les suites ont été réalisés un exameneurologique, une évaluation de la douleur (Eva), des radiographiesentrées de face et de profil. Le remplissage était mesuré sur laadio de face et de profil en utilisant une nomenclature alphanumé-ique à neuf niveaux de remplissage (X1, X2,. . ., Z3). La topographiees fuites comprenait cinq secteurs :fuite canalaire ;fuite discale crâniale ;fuite ventrale ;fuite discale caudale ;fuite latérale.

’étude a inclus 143 patients, l’âge moyen était de 68 ans36—92 ans). Il s’agissait d’un traumatisme minime dans 101 cas.es fractures étaient de type Magerl A1 dans 67 cas, Magerl A2 dans2 cas, Magerl A3 dans 44 cas. L’Eva moyenne était à 6/10 en préopé-

atoire et à 2 en postopératoire. Le remplissage était satisfaisantans 43 cas avec des remplissages de type Y3, Z2 et Z3. Les fuitestaient présentes 58 fois : de type 1, 19 fois ; type 2, 27 fois ; type, 14 fois ; type 4, neuf fois et de type 5, 25 fois. Aucune modi-
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cation d’examen neurologique n’a été constatée dans la phaseostopératoire.e travail a été comparé à la littérature ainsi qu’à la sérieistorique de kyphoplasties de la Société francaise de chirur-ie du rachis 2011. Alors qu’aucune étude sur remplissage n’estubliée, on constate que le remplissage du ciment est meilleurour la vertébroplastie. La survenue de fuites (43 %) est compara-le à la littérature. L’évolution actuelle des ciments fera diminuer’incidence de cette complication. Ces fuites sont sans conséquenceeurologique.3

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43tilisation d’un dispositif de fluoronavigation 3Deropératoire dans la chirurgie du rachis. Résultatsréliminairesébastien Ruatti ∗, Phlippe Merloz , Jérôme Tonetti ,ichel Milaire , Arnaud Bodin , Ahmad Eid , Gael Kerschbaumer ,urélien Courvoisier , Nicolas Maisse , Alexandre Moreau-Gaudry ,milie Chipon , Caroline Dubois , Jérôme Troccaz

CHRU de Grenoble, hôpital Nord, avenue desaquis-du-Grésivaudan, 38700 La Tronche, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— La malposition des implants en particulier pédicu-aires dans la chirurgie du rachis peut entraîner des complicationseuro vasculaires et mécaniques.e but de cette étude est de comparer le taux de tra-ets extrapédiculaires et l’exposition aux radiations dans deuxroupes de patients : l’un bénéficiant d’une instrumentationconventionnelle » (groupe A) et l’autre d’une fluoronavigation 3D

groupe B). Il s’agit d’une étude prospective, randomisée monocen-rique. Nous rapportons les résultats préliminaires sur 73 patients.atients et méthode.— Nous avons procédé à la mise en place’implants pédiculaires (vis ou trocarts de cimentoplastie) danses deux groupes : A, 41 patients (117 implants) et B, 32 patients53 implants). Nous avons colligé le temps et la dose absorbée pare chirurgien (en mSv) lors de la mise en place de deux implantsédiculaires (une vertèbre).e positionnement des implants a été évalué sur une tomo-ensitométrie post opératoire, selon les critères définis par Fu [1]ar deux radiologues indépendants.ésultats.— Quinze implants/117 étaient extra pédiculaires (groupe12,82 %) contre 2/53 (groupe B 3,77 %). Concernant le temps opé-

atoire par vertèbre, il était de 7,72 minutes (groupe A) contre6,64 minutes (groupe B). La dose d’irradiation recue par l’équipehirurgicale au cours de l’instrumentation d’une vertèbre était de,73 mSv (groupe A) contre 0,59 mSv (groupe B). Tous ces résultatstaient statistiquement significatifs (p < 0,05).iscussion.— Au cours des chirurgies rachidiennes conventionnelles,

a littérature rapporte des taux de trajets extrapédiculaires de0 à 48 % selon les séries contre 2 à 10 % dans les séries naviguéesn fonction du type de niveau instrumenté. Dans notre série, leaux atteignait les limites basses dans les groupes A (12,82 %) et B3,77 %).oncernant le temps opératoire plus important dans le groupe B, lealibrage des instruments chirurgicaux et l’acquisition des imagesn étaient les principales causes, dans la littérature comme dansotre série. Cependant, la courbe d’apprentissage et l’expérienceu chirurgien permettent de le diminuer significativement.a dose d’irradiation était plus basse dans le groupe B, lié essen-iellement à l’éloignement de la source d’irradiation.onclusion.— Les résultats préliminaires sont très encourageants en

ermes de précision et d’irradiation.e temps opératoire est à rapporter au bénéfice apporté au patientt l’interprétation des résultats est à moduler en fonction du type

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

’implant et du niveau instrumenté. D’autres patients sont à inclureour fiabiliser les résultats sur une plus grande série.éférences

1] Fu. Acta Orthop Scand 2004;75:730—5.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.106

44a chirurgie mini-invasive des fractures du rachishoracolombaire est-elle maxi-irradiante ?icolas Bronsard ∗, Tah bi Boli , Maxime Challali ,ernard Padovani , Ghislaine Bruneton , Alain Fuchs ,ernand de Peretti

Hôpital Saint-Roch, 5, rue Pierre-Dévoluy, PC traumatologie, 3e

tage, ascenseur D, 06000 Nice, FranceAuteur correspondant.

bjectif.— Comparer l’irradiation survenant lors des procéduresercutanées par rapport aux procédures classiques à foyer ouvertour les fractures du rachis thoracolombaire sans déficit neurolo-ique.atients et méthode.— Soixante patients d’âge moyen de 42,5 anstaient repartis en deux groupes comparables (ORIF et CRIF). Duranta chirurgie percutanée (CRIF) ou en chirurgie conventionnelleORIF), des radioscopies de contrôle régulières et un scanner ontté faits pour vérifier la restauration anatomique et la sécurité desis pédiculaires.lusieurs paramètres ont été étudiés : temps opératoire, la durée dea radioscopie, la dose délivrée d’irradiation de radioscopie (PDS)t le PDL du scanner postopératoire, la perte sanguine, le tempsospitalisation et la douleur postopératoires (Eva).ésultats.— Dans cette étude, avec un recul moyen de 25,52 mois,

l n’y a pas de différence significative au niveau des facteurs épi-émiologiques (âge, le sexe, le niveau lésionnel, la classificatione la fracture selon Magerl, la cyphose vertébrale locale préopé-atoire, le délai opératoire et la fréquence des chirurgies par voientérieure secondaire).ous avons observé que la chirurgie percutanée est trois fois plus

rradiante (dose efficace) que la chirurgie à foyer ouvert mais sixois moins irradiante que le premier scanner postopératoire.a douleur (Eva) en chirurgie mini-invasive était significativementlus faible et permet une déambulation précoce et une reprise plusapide des activités personnelles et professionnelles.ependant, il n’y avait pas de différence significative concernant

a durée d’hospitalisation, la satisfaction, la malposition des vis, layphose vertébrale après réduction et son maintien à long terme.onclusion.— La chirurgie percutanée permet d’obtenir les mêmesésultats radiocliniques par rapport à la chirurgie à foyer ouvertais au prix d’une irradiation plus élevée. Cette dose d’irradiation

este toute fois relative quand on la compare au scanner postopé-atoire qui est encore plus irradiant.

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45tude prospective et comparative entre la voie’abord externe minimale invasive et la voie’abord externe standard dans le traitement paris plaque DHS des fractures pertrochantériennesmine Marzouki ∗, Faouzi Boutayeb

CHU Hassan II, 30000 Fès, MarocAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéosynthèse des fractures pertrochantériennes

ar vis plaque DHS se pratique classiquement en exposant la partieroximale du fémur de manière extensive, sauf qu’on peut le fairee manière beaucoup moins invasive, sans aborder le foyer et sansésinsérer le muscle vaste latéral par une mini voie d’abord. Nous
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Résumés des communications

avons recherché l’intérêt d’une voie externe minimale invasive parrapport à une voie externe « standard » dans les résultats cliniquesprécoces.Patients et méthodes.— C’est une étude prospective, continue etcomparative incluant 120 patients (120 vis plaques DHS) répartis endeux groupes d’effectif égal et comparable en préopératoire. Nousn’avons retenu que les fractures pertrochantériennes type A1 de laclassification de l’AO. Les deux voies d’abord ont été réalisées endécubitus dorsal sur une table orthopédique avec une instrumen-tation classique et le même type d’implant. Nous avons étudié ladurée opératoire, les transfusions sanguines, la douleur postopéra-toire et le positionnement des implants.Résultats.— Les résultats cliniques fonctionnels ont été évalués(HHS et WOMAC) à six semaines, trois et six mois. La longueurmoyenne de l’incision était de 3,5 cm contre 14,5 cm. Les pertes glo-bulaires moyennes calculées étaient significativement plus faiblesdans le groupe mini-abord, ainsi que la douleur postopératoire.Le positionnement des implants était comparable. Aucune compli-cation majeure n’a été relevée dans le groupe mini-abord. Dansl’autre groupe, deux cas d’infection superficielle, un retard deconsolidation et un cas de fracture sur DHS lors de chute ont étéobservées. L’index de WOMAC était meilleur après mini-abord à sixsemaines et trois mois, le score HHS était meilleur à six semainesseulement. A long terme, les résultats fonctionnels étaient compa-rables.Discussion.— L’utilisation de la voie d’abord externe minimaleinvasive dans le traitement des fractures pertrochantériennes parvis plaque DHS, nous a donné pleine satisfaction. La supérioritépar rapport à la voie externe classique ne se discute pas. Lesétudes prospectives et comparatives analysant les voies d’abordmini-invasives pour la mise en place de DHS dans les fractures per-trochantérienne sont encore rares.Conclusion.— La vois mini-invasive offre un abord du fémur très peudélabrant et moins hémorragique. L’intervention est plus rapide. Legeste chirurgical se déroule à foyer fermé. La continuité entre vastelatéral et moyen glutéal reste intacte.3

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.108

146Correction du mouvement physiologique parasitepar recalage lors de l’évaluation de lavascularisation résiduelle céphalique fémoraleaprès fracture récente du col par scanner deperfusionMatthieu Ehlinger ∗, Vincent Noblet , Jean-Paul Armspach ,Thomas Moser , Francois Bonnomet , Michel de MathelinService d’orthopédie et de traumatologie, hôpital deHautepierre, 1, avenue Molière, 67098 Strasbourgm France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La fracture du col fémoral engage le pronostic vitaldu sujet âgé et fonctionnel du sujet jeune. La tomodensitométriede perfusion pourrait être utile en analysant la vascularisation rési-duelle après correction du mouvement physiologique du patient quisemble perturber les résultats.Hypothèse.— La tomodensitométrie de perfusion permet de mon-trer l’ischémie de la tête fémorale après fracture cervicale enmettant en évidence une hypoperfusion après correction par reca-lage du mouvement parasite.Patients.— Une tomodensitométrie injectée était réalisée pros-pectivement chez 20 patients (dix fractures cervicales et dixfractures pertrochantérienne qui constituaient un groupe témoin).

Le deuxième groupe témoin était le côté sain des patients pré-sentant une fracture cervicale. Les images étaient analysées aprèsdélimitation d’une région d’intérêt et après une correction du mou-vement physiologique par recalage. Les résultats étaient analysés

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près modélisation mathématique selon le principe physique de laiffusion avec deux modèles obtenus par optimisation et par lesoindres carrés.ésultats.— Il n’apparaît pas de modèle unique pour les côtésains ou les côtés fracturés et la variabilité interpatient est plusmportante que la variabilité intrapatient. Neuf cas étaient retrou-és hypoperfusés et étaient des hanches fracturés. Cependant,ucune différence ne semble apparaître entre les groupes « hanchesaines », « hanches fracturées », « fracture du col » ou « fracturee la région trochantérienne », mais une tendance en défaveur dugroupe col » se dessine soulignant l’effet vasculaire de la frac-ure. La seule corrélation retrouvée l’était entre les deux côtés’un même patient indépendamment du type de fracture, même sine tendance à la différence entre les deux côtés du « groupe col »eut apparaître.iscussion et conclusion.— Notre étude présente des limites évi-entes (faible nombre de cas, volume céphalique). Nos résultats neous permettent pas d’affirmer que notre protocole évalue la per-usion céphalique mais souligne la nécessité d’une correction duouvement et ouvre un espoir sur les perspectives diagnostiquese cet examen d’imagerie. Une tendance à la répercussion vas-ulaire de la fracture apparaît dans le groupe col et tous les cason perfusés sont des côtés fracturés. Des pistes d’analyse d’imageel que le suivi de l’évolution temporelle du voxel sont proposées.u terme de notre travail, il semble évident que la correction duouvement est nécessaire. Les tendances observées laissent sup-oser qu’un nombre plus important de cas permettrait peut-être deettre en évidence le potentiel diagnostic du scanner de perfusion.

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47ortalité et autonomie après fracture de

’extrémité supérieure du fémur chez des patientse plus de 80 ans. Étude prospective d’une cohortee 300 patients à deux ansulien Batard ∗, Francois Canovas , Patrick Faure , Mazen Hamoui ,omain Augoyard , Marie aude Munoz , Timothey Bissuel ,livier Roche

Service d’orthopédie 3, CHU Lapeyronie, 371, avenue duoyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La survenue de fractures de l’extrémité supérieureu fémur chez le sujet âgé est un véritable enjeu de santé publique.’objectif de notre travail était d’évaluer après deux ans l’impacte ces fractures chez le sujet très âgé et d’établir des facteursrédictifs de mortalité.atients.— Trois cents patients âgés de 88 ans en moyenne dont9 % de femmes ont été inclus. On dénombrait 43 % de fractureservicales pour 57 % de fractures trochantériennes.éthode.— Il s’agissait d’une série prospective continue descrip-

ive réalisée entre août 2008 et septembre 2010. Ont été évaluésréalablement à l’intervention : lieu de vie, score d’autonomie dearker, comorbidités, durées d’intervention et d’hospitalisation,ype d’anesthésie, destination des patients lors de leur sortie.es patients ou leur famille ont été recontactés à trois, six, 12 et4 mois.ésultats.— À trois, six, 12 et 24 mois, la mortalité était respecti-ement de 17 %, 24,7 % et 30,3 % et 42 %.otre étude a mis en évidence une relation significative entre leaux de mortalité et l’âge, le nombre de comorbidités, le score ASAt l’habitat initial (p < 0,05).

ous n’avons pas retrouvé d’autre facteur de risque. En particu-

ier, le sexe (p = 0,10), le type d’intervention (p = 0,27), le type’anesthésie (p = 0,58), le score de Parker initial, la durée opéra-oire n’ont pas influencé le taux de mortalité à deux ans.

Page 49: livre des résumés 2012

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318 87e réunion annuelle de la

e taux de reprises chirurgicales était de 5 % (deux échecs de trai-ement fonctionnel, quatre luxations de prothèses, quatre sepsisrofonds, quatre débricolages d’ostéosynthèse, une fracture surrothèse).un an, le score de Parker était de 4,09/9 (versus 5,4 en préopé-

atoire). Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre laerte d’autonomie et le type de fracture.ne analyse multivariée a également été effectuée.iscussion.— Nos résultats sont comparables aux données de la

ittérature avec près de 40 % de décès à deux ans et une perte’autonomie objectivée par le score de Parker.onclusion.— La survenue d’une fracture de l’extrémité supérieureu fémur chez la personne très âgée met donc en jeu le pronosticital et fonctionnel à court, moyen et long terme.es critères retrouvés dans notre étude permettront d’identifier

es patients à risque et d’établir une action préventive auprès’eux.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.110

48tude de l’impaction cervicale dans les fracturesertrochantériennes fixées par clou PFNAlexandre Pelissier ∗, Marion Helin , Patrick Boyer ,hilippe Massin

Service de chirurgie orthopédique, CHU Bichat-Claude-Bernard,6, rue Henri-Huchard, 75877 Paris 18, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéosynthèse des fractures du col fémoral até révolutionnée par l’utilisation des matériels dynamiquesermettant l’impaction des fragments fracturaires, assurant latabilité et la consolidation de la fracture. Mais des impac-ions majeures ont été constatées dans des fractures instableservico-trochantériennes, aboutissant à des raccourcissementsvec médialisation fémoraux. Des études ont montré que cesals vicieux avaient un retentissement sur les scores fonction-els. De nouveaux matériels ont été proposés pour limiterette impaction tels que le clou PFNA avec une lame cervicaleélicoïdale.ypothèse.— La fixation par clou PFNA limite l’impaction des frac-ures pertrochantériennes instables.éthode.— Le clou PFNA a été utilisé pour traiter les fractures per-

rochantériennes fémorales chez les sujets âgés de plus de 65 ans.’impaction du col a été comparée entre les groupes de fracturesnstables (cervico-trochantériennes) et les fractures stables (AO 1,et 3). L’analyse radiographique a été effectuée en postopératoire

mmédiat et à six mois sur des radiographies de hanche de face enotation interne. L’impaction avec recul de la lame a été chiffrée enourcentage de la longueur totale de la lame, pour maîtriser l’effetes variations de grossissement. Les balayages de la lame ont étéecensés dans les deux groupes.uarante-cinq patients d’âge moyen 80 ans (68—100) ont été

nclus et regroupés en deux catégories : 19 fractures instables et6 fractures stables comparables quant à l’âge, au sexe et à l’indexe masse corporelle.ésultats.— À six mois après consolidation, une impaction de pluse 5 mm a été observée dans 27 % des fractures instables et 26 %es fractures stables (NS). Une migration de matériel était présenteans nécessité de réintervention dans 20 % des fractures instablest 8 % des fractures stables (NS).iscussion.— Il n’y avait pas de différence significative entre lesésultats radiographiques des fractures instables et stables. Le cloulimité l’impaction fracturaire de facon équivalente dans les deux

roupes, avec une tendance non significative à une migration de laame dans les fractures instables.onclusion.— Le clou PFNA ramène l’impaction du col fémoral dans

es fractures instables au niveau de celui des fractures stables, mais

idme

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

a tenue céphalique de la lame hélicoïdale devrait être optimiséeans les fractures instables.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.111

49rothèse de hanche d’emblée dans les fracturesécentes du cotyleacques Tabutin ∗, Thomas D’Ollonne , Marc Gauci , Frédéric Vogt ,ierre Cambas

Centre hospitalier de Cannes, 15, avenue des Broussailles, CS0008 06414 Cannes cedex, FranceAuteur correspondant.

hez le sujet âgé le nombre de fractures de l’acétabulum augmente.es particularités fracturaires et la possibilité de recourir à unerthroplastie d’emblée peuvent modifier notre attitude.atients et méthodes.— Depuis 1996, nous avons utilisé une pro-hèse totale d’emblée chez 12 malades d’âge moyen 75 ans (48 à1). L’indication a été posée lorsque le traitement orthopédiqueu l’ostéosynthèse ne semblaient pas permettre une reconstruc-ion correcte de l’acétabulum. Un scanner avec reconstruction 3De l’acétabulum (supprimant le fémur) montrait des enfoncementsentraux ou des impactions cartilagineuses en zone portante. Septois la lésion intéressait la lame quadrilatère et la paroi ou colonnentérieure. Cinq lésions de la tête étaient associées.e traitement orthopédique n’arrivait pas à recentrer la hanche.ar voie postéro-externe, la résection de la tête permettait de bienisualiser les lésions, de réduire, de synthèser par vis, de grefferspongieux pris dans la tête) et de mettre en place une cupule noncellée hémisphérique dont les vis complétaient l’ostéosynthèse etssuraient la tenue.e suivi a été clinique (score PMA) et radiologique.ésultats.— Un décès par pneumopathie d’inhalation, une fractureu grand trochanter par chute, une reprise de luxation chez unujet indiscipliné (Changement d’insert). Cliniquement au recul de2 mois (6 à 48), le PMA est de 16 (7 à 18). Radiologiquement quatreas d’ossification : deux Brooker I, un Brooker IV. Pas de mobilisatione la cupule. La greffe apparaît homogène à plus d’un an de recul.iscussion.— L’ostéosynthèse des fractures de l’acetabulum duujet âgé n’est pas facile du fait de la médiocre qualité osseuse,e la fréquence des impactions cartilagineuses, de la difficulté deonne exposition sauf à recourir à des abords extensifs avec aggra-ation du risque de nécrose. La résection céphalique permet laéduction par l’intérieur de l’acetabulum et un comblement parreffons autologues dont la prise est assurée. Les séries de la litté-ature sont concordantes.onclusion.— Une prothèse totale d’emblée pour fracture récentee l’acetabulum ne doit se discuter que sur des critères précis avecne reconstruction 3D.

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50upture aiguë haute des tendons ischiojambiers : àropos d’une série de 34 patients opérésicolas Lefévre ∗, Yoann Bohu , Jean-Francois Naouri ,hahnaz Klouche , Serge Herman

Clinique du sport Paris V, institut Nollet, 36, boulevardaint-Marcel, 75005 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La rupture proximale des ischiojambiers est uneathologie rare, peu connue et dont le diagnostic n’est pas toujours

mmédiat. En dessous de quatre semaines d’évolution, la rupture estite aiguë, chronique au-delà. La réparation chirurgicale est désor-ais la règle. Cependant, la technique est relativement récente

t son évaluation reste nécessaire. L’objectif principal de cette

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Résumés des communications

étude était de chiffrer le niveau d’activités des patients avant letraumatisme causal et de le comparer au niveau d’activités aprèschirurgie.Patients et méthodes.— De janvier 2002 à juillet 2011, uneétude prospective monocentrique observationnelle a inclus tousles patients opérés pour une rupture aiguë proximale, totale oupartielle, des ischiojambiers. Les protocoles de chirurgie, de réédu-cation et de suivi étaient standardisés. Le critère principal dejugement était le niveau d’activité selon le score de Tegner,avant le traumatisme et à recul minimum de six mois. Les cri-tères secondaires de jugement étaient la cicatrisation des tendonsà l’IRM de contrôle, le rapport IschioJambier/Quadriceps sur lestests isocinétiques et un questionnaire de satisfaction. Pendantcette période, 60 patients ont été opérés d’une rupture proximaledes ischiojambiers dont 34 aiguës. Âgés en moyenne de 39,3 ans(18 à 60), 23 ruptures étaient complètes et 11 partielles. Il n’yavait aucun cas de rupture itérative et au dernier recul aucunpatient ne présentait de sciatique ou de douleurs invalidantes.Le recul moyen était de 27,2 mois (6 à 85,7) sans aucun perdude vue.Résultats.— Le score d’activité de Tegner était en moyenne de6,5 (4 à 10) avant le traumatisme et de 6,2 (de 3 à 10) au der-nier recul, p = 0,05. Tous les patients ont repris leurs activitéssportives dans un délai moyen de 5,7 mois (2,3 à 9,3), au mêmeniveau pour 27 patients (79,4 %) et à un niveau inférieur pour septpatients (20,6 %). Au recul minimum de six mois, l’IRM de contrôlea montré une cicatrisation des tendons ischiojambiers chez tousles patients. Le rapport IschioJambier/Quadriceps moyen à 240◦/sétait de 54,7 % (de 41 à 74 %). Plus de 88 % des patients étaientsatisfaits.Conclusion.— La réparation chirurgicale des ruptures aiguës proxi-males des ischiojambiers a considérablement amélioré le pronosticfonctionnel des patients mais elle demeure une pathologie gravepouvant compromettre leur avenir sportif.

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Hanche

152Traitement de l’ostéonécrose aseptique de la têtefémorale par un implant poreux. Résultatscliniques et radiologiquesEdward De keating ∗, Antoine Rameh , Mostafa RomihService d’orthopédie traumatologie, CHU Nantes, 1, placeAlexis-Ricordeau, 44093 Nantes, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale estune pathologie qui affecte les patients jeunes. Pour les stadesprécoces, la préservation de la tête fémorale est un objectif primor-dial. La décompression donne des résultats inconstants et la greffede fibula est une procédure difficile, associée à des complicationsdu site donneur. L’injection de moelle osseuse autologue est unprocédé intéressant mais encore limité à certaines équipes. Ladécompression associée à la mise en place d’un implant en métaltrabéculaire, offre les avantages d’un support structural pour l’os,d’une chirurgie facile et peu invasive.Le but de notre étude est d’évaluer la survie et les résultats cli-niques et radiologiques du traitement de l’ostéonécrose aseptique,par la mise en place d’un implant.

Patients et méthodes.— Dans cette étude rétrospective, unicen-trique, 21 patients présentant une ostéonécrose aseptique, ont étéopérés. Les 21 patients ont été suivis à un délai moyen de cinq ans etdeux mois. L’âge moyen des patients était de 50 ans. Le stade ARCO

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S319

réopératoire était répartit en : 20 patients stade 2 et sept stades. Pour l’évaluation clinique, nous avons utilisé le score pré et postpératoire de Hip Harris ainsi que l’EVA. L’évaluation radiologiqueété réalisée en post opératoire, par radiographies standards. Un

alcul de survie du clou a été réalisé.ouze patients ont bénéficiés de la mise en place d’une prothèsee hanche après la mise en place de l’implant dans un délai moyen’un an et 11 mois, incluant six stades 3 et six stade 2.ésultats.— La durée moyenne de survie de l’implant était de deuxns cinq mois et le taux de survie de l’implant pour le stade 2 étaite 70 %. Le taux de survie global était de 47,8 %. Le score de Hiparris était en moyenne de 58,89 en préopératoire et de 93,54 enostopératoire (augmentation de 34,65).L’Eva moyenne préopéra-oire était de 7,30 et de 0,48 en postopératoire.ur les 15 implants toujours en place, 80 % des lésions radiolo-iques étaient stables. Dix-sept patients ont été très satisfaits de’opération.onclusion.— La mise en place de l’implant poreux est un traite-ent adapté aux stades précoces, mais inefficace dans le stade 3.

ur le plan clinique, les patients sont majoritairement soulagés sure plan de la douleur et très satisfaits de l’opération. Ces résul-ats sont en accord avec la littérature mais à notre connaissance,elle-ci demeure contrastée et peu abondante sur cette technique.a décompression associée à la mise en place de cet implant, estne technique facile à réalisée et qui garde actuellement pourous une place dans l’arsenal thérapeutique, aux stades précocese la maladie. Il paraît nécessaire de réaliser une étude compara-ive, randomisée, avec un nombre plus important de patients, pouronfirmer ces résultats.

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53nalyse qualitative et quantitative des cellulesouches issues de moelle osseuse de patientsrépanocytaires utilisables pour le traitementonservateur des ostéonécroseslexandre Poignard ∗, Angélique Lebouvier , Nathalie Chevalier ,hilippe Hernigou , Jérôme Allain ,harles Henri Flouzat Lachaniette , Hélène Rouard

5, rue Gustave-Eiffel, 94017 Créteil, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéonécrose de hanche peut être due à des mala-ies génétiques chroniques comme la drépanocytose. Elle est, chezes patients, fréquente et nécessite souvent une prise en chargehirurgicale. En absence de déformation le traitement peut êtreonservateur par la greffe, au sain de l’ostéonécrose, de cel-ules souches mésenchymateuses (MSC) issues de la moelle osseuse.ependant, nous ne savons pas si la quantité, la qualité de ces MSCont conservées et donc si elles ont les mêmes capacités thérapeu-iques que chez un patient non drépanocytaire.’objectif est de déterminer si les MSC de patient drépanocytaire,omme chez les patients sains, sont utilisables en thérapies cellu-aires.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective comparant’analyse quantitative et qualitative (fonctionnelle) de 12 moellessseuses de patients drépanocytaires et 21 moelles de patients nonrépanocytaires. Les cultures cellulaires ont été faites en sérume veau fœtale (SVF) et en lysa plaquettaire (LP). L’analyse a étéuantitative par un décompte des cellules nucléées, des CFU-F etes MSC sur les deux moelles et qualitative en analysant les tempse doublement, l’expression des gènes de différenciation osseuse,

uis en testant la capacité de formation osseuse ectopique in vivohez la souris.ésultats.— L’analyse quantitative montre que le nombre de cel-

ules nucléées (15363/microL versus 13348/microL) ainsi que le

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320 87e réunion annuelle de la

ombre de CFU-F (76 contre 27 CFU-F pour 1000 000 cellules plan-ées) est significativement supérieur (p < 0,05) dans les moelles deujets drépanocytaires par rapport à des moelles de sujets sains.’analyse qualitative montre que le temps de doublement en SVF52 h/51 h) et en LP (36 h/37 h) est sans différence significativep > 0,05) entre les deux groupes.es gènes de différentiation osseuse et de l’angiogenèse’expriment de facon similaire dans les deux groupes.nfin, in vivo, l’analyse anatomopathologique confirme une néo-ormation d’os sur support osseux (os cryoconservé) à partir desoelles drépanocytaires et non drépanocytaires.iscussion et conclusion.— Le traitement conservateur des ostéo-écroses de stade 1 et 2, par la greffe de MSC obtenues paroncentration de moelle osseuse, a montré son efficacité. Puisquees patients drépanocytaires ont un nombre de MSC significative-ent supérieur tout en gardant des capacités de renouvellement ete différentiation normales, ils peuvent être traités par greffe deellules souches issues de la moelle osseuse au même titre que touses patients.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.115

55rthroscopie de hanche à départ extracapsulaireans aide de l’amplificateur de brillance.echnique et résultatsrédéric Laude ∗, Alain Meyer , Nicolas Graveleau

36, boulevard Saint-Marcel, 75005 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’arthroscopie de hanche pour traiter les conflitsémoroacétabulaire est en pleine expansion. Les complications deette chirurgie sont encore nombreuses. Nous proposons une tech-ique originale à point de départ extra articulaire qui sembleiminuer de manière drastique le risque de complications et permete se passer totalement de l’amplificateur de brillance.éthode.— Le patient est installé en décubitus dorsal sur une tableermettant une traction du membre inférieur opéré. Le premieroint d’entrée est centré dans un plan horizontal sur le grand tro-hanter et cherche à passer sous le tenseur du fascia lata (TFL).n utilise une tige pleine de 4 mm et on cherche le contact avec

a partie supérieure puis antérieure du col fémoral pour placer’arthroscope au contact de la capsule. Le deuxième point passen dedans du TFL. Avec une électrode, on nettoie légèrement laapsule de la graisse qui la recouvre puis on créé un orifice dans laapsule pour pénétrer l’articulation. On ouvre la capsule dans sonxe jusqu’au labrum. On peut ensuite mettre de la traction pourxplorer le compartiment central.ésultats.— Ce procédé a été utilisé de manière consécutivehez 80 patients. Quarante-sept hommes et 33 femmes. Âge moyen0 ans (max 52, min 12).a durée moyenne de la chirurgie a été de 57 minutes (max 105,in 30). La durée moyenne de traction a été de 18 minutes (max

0 min 5). Le temps d’ouverture de la capsule est en moyennee 12 minutes (max 25, min 3). Nous n’avons jamais utilisé’amplificateur de brillance.ous n’avons dans cette série aucune lésion périnéale ni nerveuse.’extravasation du liquide d’irrigation ne nous a jamais semblé êtrelus important que dans la technique classique.iscussion.— À l’opposé de ce que nous proposons, la techniquenglo-saxonne classique passe par une traction première puissantevant de mettre en place un guide dans la cavité acétabulaire. Laise en place de l’optique ne peut se faire que sous contrôle de

’amplificateur de brillance. Le risque de lésion du labrum et du

artilage est important. Le temps de traction est à l’origine de lalupart des complications nerveuses et périnéales.

Pcp

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

onclusion.— Cet apport technique nous semble être un pro-rès indéniable. L’absence d’amplificateur de brillance simplifie’installation et faire disparaître les mesures de radioprotectionlassique. Nous ne notons quasiment aucune des complications clas-iques de l’arthroscopie de hanche grâce à un temps de tractionéduit.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.117

56a rotation du bassin dans le plan horizontal :tude expérimentale par le système EOS®,ésultats cliniques sur une série de 98 patientsean Yves Lazennec ∗, Adrien Brusson , Marc Antoine Rousseau ,hristophe Gomes , Dominique Folinais

Faculté de médecine Pitié-Salpétrière, 105, boulevard de’Hôpital, 75013 Paris, FranceAuteur correspondant.

es chirurgiens du rachis sont sensibilisés à la rotation du bassinans le plan horizontal, mais le phénomène est mal évalué dans leadre de la chirurgie des PTH. Ce travail explore les possibilités deesure par l’imagerie EOS® debout et assis.atériels et méthodes.— La rotation axiale du bassin est mesu-

ée dans le plan horizontal par l’angle entre l’axe unissant leentre des deux cotyles et le détecteur antéropostérieur de laachine EOS® qui matérialise le plan frontal. La rotation axiale

st considérée positive quand le bassin est en rotation vers laauche (aile iliaque droite en avant). Les mesures sont réa-isées sur les reconstructions dites « 3D » à partir du logicieltereos®.tude in vitro : sur un bassin sec fixé dans un banc d’essai dédié,1 acquisitions ont été effectuées pour des rotations dans le planorizontal de —30◦ à 30◦, avec des incréments de 5◦. Trois opéra-eurs ont mesuré la rotation à deux reprises sur chaque acquisition.tude in vivo : deux opérateurs ont mesuré deux fois la rotation duassin en position debout et assise à partir des acquisitions EOS®

ur 98 cas de PTH.ésultats.— In vivo : l’intervalle de confiance à 95 % était de 0,3◦our la fiabilité intra-observateur et de 0,4◦ pour la fiabilité inter-bservateur. Il n’a pas été observé de différence significative entrea mesure EOS® et la rotation axiale réelle imposée au bassin.a moyenne des erreurs absolues était de 0,5◦ et la déviationtandard des erreurs de 0,5◦. L’erreur maximale observée a étée 1,1◦.n vitro : en position debout, la valeur moyenne était de —0,9◦ ± 5,7minimum —11,7◦, maximum +16,6◦) avec une répétabilité de,3◦ et une reproductibilité de 1,8◦ .En position assise, la valeuroyenne était de —1,6◦ ± 5,9 (minimum —16,4◦, maximum +13,9◦)

vec une répétabilité de 1,1◦ et une reproductibilité de 1,3◦.e test t de Student ne montre pas de différence significativentre les positions debout et assis (p value = 0,33). Quatre patientsrésentent une rotation axiale de plus de 11◦ affectant significati-ement l’orientation acétabulaire.onclusion.— Cette étude a permis de quantifier et de valider laesure de la rotation du bassin par le logiciel SterEOS®. La consta-

ation d’une rotation pelvienne importante chez certains sujets (de16◦ à +16◦) soulève la question de son influence sur l’antéversioncétabulaire fonctionnelle.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.118

57révalence de l’épiphysiolyse fémorale supérieure

hez l’adulte présentant une coxarthrose au staderothétique
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Résumés des communications

Jérôme Murgier ∗, Valérie Lafontan , Philippe ChironCHU Rangueil, 1, avanue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France∗Auteur correspondant.

L’épiphysiolyse fémorale supérieure est une pathologie del’adolescence, responsable d’une partie des coxarthroses dites pri-mitives ou idiopathiques. L’objectif de ce travail était de fournirdes données épidémiologiques actualisées, sur la prévalence del’épiphysiolyse fémorale supérieure chez les patients présentantune coxarthrose au stade prothétique.Patients et méthodes.— Nous avons réalisé une étude radiogra-phique numérisée (Orthowave) prospective, et continue concernantles patients opérés d’une arthroplastie de hanche entre janvier2010 et août 2011 dans les suites d’une coxarthrose. Les épi-physiolyses étaient diagnostiquées par la mesure de l’index dedéformation cervicocéphalique de profil (IDCCP) qui représente lerapport entre la plus petite distance séparant l’axe vrai du col fémo-ral du centre de la tête fémorale divisé par le diamètre de la têtefémorale (valeur pathologique supérieure à 10 %) à l’aide d’une inci-dence radiographique de profil de hanche spécifique (45◦/45◦/30◦).L’angle alpha a été aussi mesuré et sur la face nous avons recherchéun pistol-grip.Résultats.— Parmi les patients, 24,7 % présentaient une épiphysio-lyse (IDCCP > à 10 %) quel que soit l’âge, 35 % des moins de 60 anset 38 % des moins de 50 ans. Il s’agit de la première étiologie entre40 et 50 ans. Le groupe épiphysiolyse avait 56,23 ans (±12,46) d’âgemoyen, sa population était principalement masculine (sex ratio :7,3/1) et l’IMC moyen était de 27,1 kg/m2 (±3,5), L’IDCCP moyenétait de 13 % et la présence d’un pistol-grip était retrouvée dans 77 %des cas. L’âge moyen de pose de prothèse était d’environ 10 ans plusprécoce que dans le groupe arthrose primitive : 66,60 ans ± 12,66 ;p < 0,0001. L’IMC moyen est légèrement supérieur dans le groupeépiphysiolyse : 27,1 kg/m2 vs 25 .81 kg/m2 ; p = 0,11, tout commel’angle alpha : 76,7◦ vs 56,7◦ ; p < 0,001.Conclusion.— Nos résultats montrent que l’épiphysiolyse est laseconde cause de coxarthrose chez l’adulte après la coxarthroseidiopathique et la première entre 40 et 50 ans. Elle concerne lessujets masculins, jeunes et en surpoids.

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158Validation de l’agrandissement radiologique pour laplanification numérique d’une arthroplastie totalede hancheSimon Mouchel ∗, Julien Beldame , Jean Matsoukis ,Franck DujardinCHU C.-Nicolle, secrétariat unité 31, 1, rue de Germont, 76031Rouen, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La connaissance de l’agrandissement radiologiqueest essentielle à la planification préopératoire d’une arthroplas-tie totale de hanche. L’objectif de cette étude expérimentaleétait de valider les méthodes généralement utilisées pour connaîtrel’agrandissement des images numériques du bassin en comparantleur fiabilité.Hypothèse.— L’utilisation d’un agrandissement fixe (méthode 4) estla méthode la plus fiable pour la planification d’une arthroplastiede hanche.Patients et méthodes.— Cinquante-quatre radiographies post-opératoires de hanche centrées (31 femmes, 23 hommes d’âgemoyen 68 ans (51—87), IMC moyen = 27,127 kg/m2) étaient inclues.L’agrandissement était calculé à partir du diamètre de la tête d’un

implant fémoral (22,2 mm de diamètre), in situ (méthode 2). Cetagrandissement de référence était comparé à ceux obtenus selontrois autres techniques, sur un même cliché radiographique : éta-lonnage à partir d’un marqueur radiologique externe (méthode 1),

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e la distance focale film-objet (méthode 3) et de l’utilisation’un agrandissement fixe de 125,419 % (méthode 4). La précisiones agrandissements obtenus (méthodes 1,3 et 4) était évaluée paromparaison du diamètre mesuré et du diamètre réel du marqueure référence, définissant les erreurs de mesures. Concernant lesrois principaux paramètres étudiés (agrandissement radiologique,rreur absolue et Erreur relative de mesure), un test de norma-ité fut réalisé. Les tests de Friedman puis de Tuckey-Kramer ontecherché l’existence de différences statistiques.ésultats.— L’agrandissement médian de référence était de24,711 % (méthode 2). Les méthodes 1 et 3 avaient des agran-issements médians significativement différents (respectivement,23,617 %, 112,782 % ; p < 0,001). Les erreurs de mesure sur le mar-ueur interne de référence étaient analysées avec les méthodes 1médiane : 0,008 %), 3 (médiane : 0,115 %) et 4 (médiane : 0,005 %).’utilisation de la distance focale film-objet était la méthode laoins précise (médiane ER marqueur interne = 0,115 % ; p < 0,001).

a médiane des erreurs de mesures des méthodes 1 (marqueurxterne) et 4 (agrandissement fixe) était faible et ne présentaitucune différence (médiane EA = 0,18 mm ; ER = 0,008 % vs médianeA = 0,1 mm ; ER = 0,005 %).iscussion et conclusion.— L’utilisation d’un agrandissement fixeméthode 4) est une méthode simple et fiable. Il impose de réa-iser une étude préliminaire pour déterminer l’agrandissement dehaque site anatomique et pour chaque centre de radiologie.

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59ertinence du choix du type de prothèse de hancheatrice Papin ∗, Eric Berthonnaud , Radwan Hilmi , Antoine Hage

L’hôpital Nord Ouest, Plateau D Ouilly, BP 80436, 69655illefranche-sur-Saône, FranceAuteur correspondant.

a mise en place d’une prothèse totale de hanche est une inter-ention fréquente dont le coût a une incidence sur les dépensese santé. La revue de pertinence des soins est une méthode per-ettant d’évaluer l’adéquation de l’utilisation de ressources auxesoins des patients (misuse).e but de notre étude est de comparer le type de prothèse choisi pares chirurgiens à la recommandation de la Haute autorité de santéHAS) : la place des différents types de prothèse dans la stratégiehérapeutique Révision des descriptions génériques de la liste deroduits et « implants articulaire de hanche ».es recommandations de la HAS ont été traduites dans un arbreécisionnel (huit recommandations définies). Le chemin décisionnelrend en compte l’étiologie (traumatique ou non), l’âge, le scoree Parker ou l’espérance de vie et le niveau d’activité.e chirurgien remplissait après l’acte une fiche. En cas d’absencee cette fiche, un ingénieur qualité formé reprenait le chemin déci-ionnel.ent quatre-vingt-douze patients ont été opérés consécutivemente la hanche en 2011. Cent quarante et un fiches chirurgiens ontté retrouvés (73,4 %). L’âge moyen des patients est de 74,7 ansvec des extrêmes de 36 ans à 101 ans. Sur les 192 patients,13 coxopathies ont été traités (âge moyen 70,2 ans) et 79 fracturesâge moyen 81,1). Il n’y a pas eu de dossier décrivant une fractureur coxopathie.a pertinence du choix de prothèse était conforme aux recomman-ations à 100 % jusqu’à 70 ans pour les coxopathies et jusqu’à 85 ansour les fractures du col du fémur. Les non-conformités sont dusans le cas des coxopathies au mauvais choix du couple de frictionprès 70 ans (trois cas) et dans le cas de fracture du col après 85 ansu choix d’une PTH (deux cas).

e coût respectif du choix des différents types prothèses a étévalué.
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322 87e réunion annuelle de la

iscussion.— La pertinence du choix du type de prothèse peut êtreacilement évaluée en continu. L’âge légal est le critère le plusiscriminant de la recommandation HAS.’impact sur les coûts est négligeable en cas de coxopathie carl y a plus de variation de coût entre les différentes marquese prothèse choisies par les chirurgiens qu’entre les couples derottements.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.121

60eproductibilité et qualité de la littératurerancaise en arthroplastie totale de hanchehristian Delaunay ∗, Liviu Iovanescu , Gerold Labec

Clinique de l’Yvette, 67-71, route de Corbeille, 91160ongjumeau, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.—Le projet « Quality of Literature in Arthroplasty »QoLA-project) a été initié en 2008 par le groupe de l’Europeanrthroplasty Register. L’objectif consistait à comparer les résul-ats des implants prothétiques provenant des études cliniquesubliées indexées avec ceux fournis par les registres nationaux.es biais potentiels des articles retenus (pays d’origine, sériesu(es) concepteur(s), qualité méthodologique) étaient systéma-iquement analysés et l’indice de révision pour 100 composantsbservés-année (IRp100COA) calculé. Pour un implant donné, unacteur différentiel supérieur à 3 entre l’indice de Rp100COA deséries publiées et celui des registres était considéré comme indica-eur d’un possible biais de sélection (concepteur) ou de publicationconflits d‘intérêts). Initialement réalisée dans la littérature anglo-axonne, cette méthodologie a été appliquée à la littératurerancaise dans le domaine de l’arthroplastie totale de hancheATH).atériel et méthode.— Les articles en francais listés dans Med-

ine (Rev Chir Ortho, OTSR depuis 2009. . .) ont été analysés.es études concernant des implants de hanche de conceptionrancaise (ABGTM, tige CorailTM, CerafitTM/OstealTM, Bousquet)u plus universels (tige OmnifitTM, AlloclassicTM et implants typeharnley). Les articles sélectionnés devaient contenir les infor-ations suffisantes (nombre de cas, de révisions et recul moyen)

fin de pouvoir calculer l’indice de révision pour 100 composantsbservés-année.ésultats.— Pour le Système ABGTM, les séries concernent

‘ensemble du système avec un IRevp100COA légèrement supé-ieur (1,5) aux données des registres (1,16). Pour la tige CorailTM,’IRp100COA est de 0,52, en accord avec celui des registres (0,62).es tiges de Charnley cimentées présentent un IRevp100COA rela-ivement élevé (1,7) par rapport à celui des registres (0,64)

l’inverse de la cupule-LFA (0,29 versus 0,88) et de la tigelloclassicTM (0,24 versus 0,62). D’autres implants sans donnéesomparatives dans les registres présentent des IRevp100COA relati-ement élevés : 1,2 pour la cupule double mobilité de Bousquet ;,7 pour le système hybride OstéalTM/CérafitTM. Globalement,’IRevp100COA moyen des séries d’ATH publiées en francaisst de 0,82, en accord avec le standard mondial, de 0,97 à,29.onclusions.— Les études publiées en francais sont peu nom-reuses avec peu de cas, de longs reculs et des taux de révisionouvent plus élevés que ceux des registres. Il n’existe aucune

ndication d’un quelconque biais dans les publications scienti-ques francaises concernant la reproductibilité des résultats desTH.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.122

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

édiatrie

65stéosynthèse dans les arthrodèsesccipito-cervicales de l’enfant A propos d’uneérie rétrospective de 20 patientsony Bou Ghosn ∗, Thierry Odent , Georges Finidori , Michel Zerah ,icken Topouchian , Loutfi Miladi , Christophe Glorion

Hopital Necker-Enfants—Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris,ranceAuteur correspondant.

es techniques traditionnelles (greffe in-situ associée à un halo-lâtre ± cerclage) sont associées à un taux important de non-fusion,otamment chez les patients ayant des maladies osseuses constitu-ionnelles, dans la trisomie 21 ou en cas de défect osseux important.es objectifs de l’étude ont été d’évaluer l’efficacité sur laonsolidation osseuse et la sécurité de la mise en place d’une ostéo-ynthèse rigide chez l’enfant.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospectiveomprenant 20 patients d’âge moyen dix ans huit mois (2 ansmois—17 ans). Neuf patients avaient un âge inférieur à dix ans.a taille et le poids moyen des patients étaient de 127 cm (90—165)t 30 kg (13—59). Six patients avaient une malformation congéni-ale (Arnold Chiari : trois, pseudarthrose congénitale des pédiculese C2 : un, autres malformations vertébrales : deux), trois patientsvaient une maladie de surcharge (Morquio : un ; Hurler : deux),rois patients avaient une trisomie 21, trois patients avaient unenstabilité post-traumatique, un patient avait une arthrite juvénilet quatre patients nécessitaient une reconstruction osseuse aprèsumeur vertébrale (trois) ou occipitale (un).’instrumentation postérieure consistait en une tige-plaque pré-oulée en titane associant une fixation occipitale par crochets et

ne fixation vertébrale par vis et crochets. Dix patients ont eu desis pédiculaires dans C2. La crête iliaque postérieure a été utiliséeomme greffe chez 16 patients et la calvaria chez quatre patients.’immobilisation postopératoire a évolué avec l’expérience d’unalo-plâtre vers un corset occipito-cervical chez les petits enfantst simplement une minerve rigide chez les grands enfants. Le reculoyen était de 32 mois (6—59 mois).ésultats.— Le pourcentage d’arthrodèse était de 94,4 % avec 63 %e fusion à quatre mois. Le seul patient avec une fusion dou-euse a eu une radiothérapie postopératoire. Il n’a pas été observée démontage du matériel d’ostéosynthèse. Nous avons eu deuxomplications : une infection du site opératoire traitée avec suc-ès par lavage et antibiothérapie chez un patient qui avait unntécédent d’infection après traitement d’une craniosténose etne méningo-encéphalite infectieuse compliquant une plastie dure-érienne ayant entraîné le décès du patient.onclusion.— L’ostéosynthèse par plaque pré-moulée est utilisablehez l’enfant sans augmentation du risque opératoire et augmentee facon notable le taux d’arthrodèse.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.123

66tude de l’équilibre sagittal lombosacré chez’enfant sainmilie Peltier ∗, Pascal Adalian , Benjamin Blondel ,atia Chaumoitre , Michel Panuel , Jean-Luc Jouve

Service de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpitalimone-Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.

ut de l’étude.— L’incidence pelvienne est un paramètre ana-omique indépendant de la position du sujet, et de ce fait est

Page 54: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

donc un paramètre intéressant dans l’étude de l’équilibre sagit-tal. L’équilibre sagittal entre le rachis lombaire et le bassin est peudocumenté chez les enfants dépourvus de pathologies rachidiennes.Le but de cette étude est donc de documenter cette statique sagit-tale dans une population pédiatrique saine, d’évaluer les valeursphysiologiques de différents paramètres rachidiens et pelviens aucours de la croissance mais également d’étudier la corrélation entrel’équilibre pelvien et la statique rachidienne lombaire. Pour cela,trois paramètres ont été évalués : l’incidence pelvienne, la lordoselocalisée L5 et la lordose localisée L4.Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective mono-centrique portant sur 209 enfants sains. Les enfants ont été inclusentre 2005 et 2012.Les mesures ont été réalisées à partir d’IRM réalisées pour despathologies non rachidiennes. L’incidence pelvienne (angle entrela droite perpendiculaire au milieu du plateau sacré et le milieu dela droite joignant le centre des deux têtes fémorales), la lordoseL5 et L4 ont été mesurées sur des coupes sagittales d’IRM. Pour lamesure de l’incidence pelvienne les coupes coronales ont permis derepérer de facon précise le centre des deux têtes fémorales.Les enfants inclus dans l’étude étaient âgés d’un mois à 20 ans etne présentaient pas de pathologies rachidiennes dans leurs antécé-dents ou à l’imagerie.Les valeurs physiologiques de ces paramètres ont été ensuite stra-tifiées en fonction de tranches d’âge de deux ans afin d’apprécierleur évolution pendant les différentes phases de croissance et leursvariations lors de l’acquisition de la station érigée et de la marche.Résultats.— Les résultats montrent une relation significative entrel’âge et l’incidence pelvienne avec une tendance à l’augmentationavec la croissance de l’enfant.L’incidence pelvienne est en moyenne de 34◦ entre 0 et deux ans etde 41◦ entre deux et quatre ans.À 16 ans, elle est en moyenne de 43◦.Il n’a pas été mis en évidence de relation statistiquement significa-tive entre le sexe et l’incidence pelvienne.On retrouve également une relation statistique significative entrel’âge et la lordose lombaire. Toutefois, ces résultats sont diffici-lement interprétables compte tenu du fait que les mesures sontréalisées sur des enfants couchés.Conclusion.— Cette étude montre que l’augmentation del’incidence pelvienne n’est pas seulement liée à l’acquisition dela marche et de la station érigée puisqu’elle augmente tout aulong de la croissance. Cela pourrait être lié à une mobilité desarticulations sacro-iliaques et/ou à une modification de l’anatomiedu bassin durant la période de croissance.Cette étude pourra à terme permettre d’établir une table de valeursphysiologiques de ces paramètres en fonction de l’âge de l’enfant,de facon plus précise que les mesures effectuées sur des radio-graphies standards, et ainsi guider la restitution chirurgicale d’unéquilibre sagittal normal lors de la prise en charge chirurgicaled’enfants présentant des déformations rachidiennes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.124

167Relations entre paramètres pelviens et mesuressagittales segmentaires dans la scolioseidiopathique de l’adolescent : analyse d’unecohorte de 410 patientsChristophe Vidal ∗, Turky Amin , Paul Poncet , Keyvan Mazda ,Brice IlharrebordeUnité de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpitalRobert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France

∗Auteur correspondant.

Introduction.— La scoliose idiopathique de l’adolescent (AIS) estune déformation tridimensionnelle acquise du sujet en période

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S323

e croissance. Le caractère évolutif de cette pathologie en faitechercher des facteurs prédictifs sur le plan architectural. Danse plan sagittal, il a été montré que les paramètres pelvienstaient des paramètres fixes et individuels très fortement corrélésl’équilibre segmentaire lombaire. Ces corrélations ont été mises

n évidence sur des populations adultes ne présentant pas de défor-ation rachidienne et sur des populations adolescentes indemnes’AIS.ette étude monocentrique portant sur une cohorte de 410 patientsIS s’attache à quantifier chacun des paramètres sagittaux de cetteopulation et à définir les corrélations qui existent entre ces para-ètres pour pouvoir les comparer aux données de la littérature.

atients et méthodes.— Étude de cohorte rétrospective sur dossiers’imagerie.uatre cent dix patients AIS (Lenke 1, 2, 3, 5) suivis dans notreentre entre 2000 et 2012 ont été inclus. Les clichés de rachis entiere face et de profil de chaque patient ont été analysés avec leogiciel SpineView permettant de colliger les paramètres pelviens,es courbures coronales et sagittales et les paramètres d’équilibreagittal global. Ces données ont été analysées pour en définir lesaractéristiques statistiques brutes, les corrélations uni et multi-ariées les unissant, puis comparées aux données de la littératurep < 0,001 est fixé comme significatif).ésultats.— L’âge moyen était de 14,96 ans (±2,05), le sex ratioe 3,4 filles/1 garcon. L’incidence pelvienne moyenne était de3,13◦ (51,74—54,52), la lordose lombaire moyenne était de 43,9◦42,48—45,33), de distributions Gaussiennes. Elles sont différenteses données de la littérature sur adolescents non AIS. Les coeffi-ients de corrélation entre les différents paramètres, lorsqu’ils sontignificatifs, ne sont pas différents de la littérature. En analyse mul-ivariée, les lois unissant les paramètres ne sont pas différents de ceui a été montré chez l’adolescent non scoliotique mais différentese ce qui a été rapporté chez l’adulte.iscussion.— Cette cohorte d’AIS est la plus nombreuse décrite à ceour pour l’analyse des paramètres sagittaux.onclusion.— Outre l’utilité descriptive de l’étude, celle-ci apportees notions d’angulations et de distances moyennes au seines populations d’AIS. Elle démontre que les corrélations exis-ant chez l’adolescent indemne sont toujours valables dans’AIS.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.125

68dentifier les scolioses idiopathiques progressives àa première visite à l’aide de paramètres

orphologiques 3Dtefan Parent ∗, Marie-Lyne Nault , Jean-Marc Mac-Thiong ,arjolaine Roy-Beaudry , Isabelle Turgeon , Jacques de Guise ,ubert Labelle

3175 Côte Ste-Catherine, bureau 7904, H3T 1C5 Montréal, CanadaAuteur correspondant.

ntroduction.— La prédiction de la progression de la déformationans la scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) demeure un défiomplexe. L’objectif de cette étude était d’évaluer les paramètresorphologiques 3D à la première visite de SIA progressive et nonrogressive.atériel.— Une cohorte prospective de 134 patients diagnostiquésvec SIA a été suivie jusqu’à maturité squelettique (moyenne4 mois). Les critères d’inclusion étaient de présenter une SIA deoins de 40◦ d’angle de Cobb à la première visite et un Risser égal

u inférieur à 1. À la fin du suivi, soit à maturité squelettique, lesatients étaient séparés en deux groupes selon une progression de

lus de 6◦ (E) (n = 53) ou moins 6◦ d’angle de Cobb (NE) (n = 81).éthode.— Les reconstructions 3D de la colonne étaient obtenuesvec les images EOSTM de la première visite et les paramètres mor-
Page 55: livre des résumés 2012

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IroppcddpPr4méippRmb1Ssrdhf(Setdhr(Djsrtaux est inférieur à 12 g/dL. Entre les deux valeurs, il est pournous licite de discuter soit une telle préparation soit l’utilisation

324 87e réunion annuelle de la

hologiques étaient calculés automatiquement. Six catégories deesures ont été faites : angle du plan de déformation maximale,

ngle de Cobb (cyphose, lordose), cunéiformisation 3D (vertèbre etisque apicaux), rotation (vertèbre jonctionnelle, apicales, jonc-ion thoracolombaire), torsion et les ratio hauteur/largeur.ésultats.—Il n’y a pas de différence significative entre les deuxroupes à la première visite pour l’angle de Cobb et l’âge.es différences significatives sont au niveau de l’angle du plan deéformation maximale avec 51,5◦ pour le groupe NE et 63,5◦ poure groupe E (p = 0,001), la rotation axiale de la vertèbre apicalevec 5,7◦ pour NE et 8,2◦ pour E (p = 0,007), la torsion avec 3,1◦our NE et 4,5◦ pour E (p = 0,02), la rotation axiale intervetébralehoracolombaire avec —0,8◦ pour NE et —1,8◦ pour E (p = 0,02), layphose avec 25◦ pour NE et 20,6◦ pour E (p = 0,02) et le ratio hau-eur/largeur de T12 avec 70,3 % pour NE et 67,2 % pour E (p = 0,03).iscussion.— Bien que petites, les différences significatives entre

es groupes sont pour la plupart plus importantes que l’erreur deesure.onclusion.— Cette étude confirme la présence de différence entrees SIA progressives et non progressives à la première visite en ceui concerne les paramètres de rotation, de torsion, de cyphose ete plan de déformation maximale. Ces paramètres pourront faci-iter la planification des suivis des SIA en donnant une meilleurepproximation du potentiel de progression.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.126

69uel est l’impact de l’utilisation du 3D pouréterminer les niveaux de fusion enréopératoire ?tefan Parent ∗, Jean-Marc Mac-Thiong , Kariman Abelin-Genevois ,brahim O’Beid , Jacques Griffet , Isabelle Turgeon ,arjolaine Roy-Beaudry

3175 Côte-Sainte-Catherine, H3T 1C5 Montreal, CanadaAuteur correspondant.

ntroduction.— La sélection des niveaux de fusion demeure unepération difficile qui s’appuie fortement sur l’expérience deshirurgiens, l’opinion d’experts et les règles publiées. Les chi-urgiens se fient aux images radiographiques pour déterminer leseilleurs niveaux à fusionner. Avec l’arrivée de nouveaux systèmes’imageries en reconstructions 3D, le chirurgien a accès à plus’informations pour le guider dans sa décision. L’objectif de cettetude vise à évaluer l’impact sur la sélection des niveaux de fusionn ajoutant l’information 3D aux images préopératoires déjà dispo-ibles.atients.— Cinq chirurgiens du rachis ont analysé les radiographiese 28 patients SIA. Les images 2D utilisées dans l’analyse sont lesadiographies PA, latérales et en flexion gauche et droite. Lesmages 3D utilisées incluent les radiographies PA, latérales, et enexion, des représentations 3D dans différents plans, un objet 3Douvant être pivoté dans l’espace, les rotations vertébrales axiales,insi qu’une représentation vue de haut.éthode.— Une série d’images radiographiques 2D de 28 patients

IA fût envoyée aux chirurgiens à deux reprises avec un intervalle’environ 2 semaines. À l’aide de ces images, le chirurgien devaitéterminer ces choix de niveaux de fusion pour chaque patient.ar la suite, la série d’images 3D de ces mêmes 28 patients fûtnvoyée, à deux reprises, afin que le chirurgien répète la mêmenalyse qu’avec le 2D. Une analyse statistique Kappa fût utiliséeour déterminer l’accord intra-observateur des niveaux choisis poure 2D et le 3D. La longueur de la fusion (# de niveaux fusionnés) fûtomparée entre les lectures 2D et 3D.

ésultats.— L’accord intra-observateur était élevé pour quatre desinq chirurgiens pour le 2D et le 3D. Cet accord diminue lorsqu’onompare les niveaux de fusion entre le 2D et le 3D. La longueur

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e la fusion était en moyenne de 0,5 niveau plus longue pour le 3Dhez trois des chirurgiens, inchangé pour un chirurgien et diminuéour un autre. Pour la série 2D, les facteurs influencant la sélectiones niveaux sont la radiographie PA (53,6 %), les flexions (20,2 %)t le CSVL (17,3 %). Pour la série 3D, les images PA (34,9 %), lesexions (20,2 %), CSVL (17,1 %) et les rotations vertébrales (10,9 %)nt influencé la prise de décision.iscussion et conclusion.— L’ajout des images 3D influence la per-eption des cliniciens dans leur choix de niveaux de fusion. Cettetude démontre le besoin pour de nouvelles lignes directrices pouréterminer les niveaux de fusion en utilisant l’information 3D.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.127

70rise en charge transfusionnelle dans la chirurgiee la scoliose idiopathique de l’enfantébastien Pesenti ∗, David Afonso , Thibault Gsell , Franck Launay ,érard Bollini , Jean-Luc Jouve

Service de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpitalimone-Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La prise en charge transfusionnelle dans la chi-urgie du rachis pose un réel problème. De nombreuses étudesnt été publiées sur l’intérêt de préparation préopératoire (EPO,réparation de poches de transfusion autologues. . .). Toutes cesréparations ont un coût non-négligeable et dans notre pratiqueourante, nous avons pu constater que bon nombre de ces pochese transfusions étaient jetées. Nous avons donc décidé d’étudier sians la chirurgie de la scoliose idiopathique au moins, il n’était pasossible de modifier la prise en charge transfusionnelle.atients et méthode.— Nous avons analysé tous les patients opé-és d’une scoliose idiopathique en 2010. Nous avons pu analyser5 dossiers. Il y avait 36 filles et neuf garcons. L’âge moyen auoment de la chirurgie était de 15,3 ans. Nous avons collecté les

léments suivants : angle de Cobb pré- et postopératoires, niveauxnstrumentés, type de montage effectué, hémogramme pré- etostopératoires, patients ayant bénéficié d’une préparation deoches autologues, nécessité ou non d’une transfusion.ésultats.— Parmi ces 45 patients, 12 patients ont été transfusésais que sur ces 12 patients, seul un patient avait une hémoglo-ine postopératoire inférieure à 7 g/dL. De plus, sur ces 12 patients,00 % avait bénéficié d’une préparation de poches autologues.ur les 19 patients ayant un taux d’hémoglobine préopératoireupérieur à 13,5 g/dL, aucun n’avait une hémoglobine postopé-atoire inférieure à 8 g/dL. Sur les 26 patients ayant un taux’hémoglobine préopératoire inférieur à 13,5 g/dL, cinq avait uneémoglobine postopératoire inférieure à 8 g/dL (19,2 %). La dif-érence entre les deux groupes est statistiquement significativep = 0,04).ur les 18 patients ayant un taux d’hémoglobine préopératoirentre 12 et 13,5 g/dL, deux avaient une hémoglobine postopéra-oire inférieure à 8 g/dL (11 %). Sur les huit patients ayant un taux’hémoglobine préopératoire inférieur à 12 g/dL, trois avait uneémoglobine postopératoire inférieure à 8 g/dL (37,5 %). La diffé-ence entre les deux groupes n’est pas statistiquement significativep = 0,11).iscussion.— En termes d’économie de santé, il pourrait êtreustifié de ne pas faire de préparation de poches autologuesi l’hémoglobine pré-opératoire est supérieure à 13,5 g/dL. Enevanche, il nous paraît justifié de le faire en systématique si le

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ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.128

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Résumés des communications

171Alignement sagittal du rachis cervical dans lascoliose idiopathique et effet de la correction del’hypocyphose thoraciqueJean-Luc Clément ∗, Martin Schramme , Virginie Rampal ,Tony El Hayek , Ioana Oboricia , Edouard ChauGCS CHU Lenval, 57, avenue de la Californie, 06200 Nice, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Il a été mis en évidence une corrélation entrel’hypocyphose thoracique et le développement d’une cyphosecervicale dans la scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA).L’hypolordose cervicale est incriminée dans les douleurs cervicalesde l’adulte (Harrisson) et les patients ayant eu une arthrodèse pourscoliose se plaignent du rachis cervical (Moscowitz). Pour Hilibrand(1995) et Canavèse (2011), la cyphose cervicale est inchangée ouaugmentée après la chirurgie de la scoliose alors que la cyphosethoracique est également inchangée. L’objectif de cette étudeest double : évaluer la corrélation entre cyphose thoracique etlordose cervicale dans la SIA et analyser l’effet de la correctionchirurgicale de l’hypocyphose thoracique sur la courbure cervicalesagittale.Patients et méthodes.— Sur les radiographies pré opératoires et àdeux ans de recul, des adolescents présentant une scoliose tho-racique, (Lenke 1 à 4), ont été mesurés la cyphose thoracique (CT)entre T4 et T12 et l’angle cervical sagittal (CSA) entre C2 et C7, posi-tif en cas de lordose et négatif en cas de cyphose (Ohara 2006). Lespatients ont été répartis en deux groupes en fonction de la cyphosethoracique initiale : groupe normocyphose, CT compris entre 20◦ et45◦ et groupe hypocyphose, CT < 20◦. La réduction par translationsimultanée sur 2 tiges (ST2R) a permis la correction de toutes leshypocyphoses.Résultats.— Corrélation CT/CSA : Les 49 scolioses thoraciques ontun CSA en cyphose (CSA = —13,7◦, CT = 18,6◦). CSA est significati-vement plus faible (p = 0,0009) pour les 26 adolescents du groupenormocyphose (CSA = —6,3◦, CT = 29,3◦) que pour les 23 adolescentsdu groupe hypocyphose (CSA = —22,0◦. CT = 6,4◦). Il existe unerégression linéaire entre la cyphose thoracique et la lordosecervicale.Effet de la correction chirurgicale de l’hypocyphose : Pour la popu-lation globale, avec la chirurgie, CSA varie peu et passe de —13,7◦ à—9,5◦ (p = 0,06). Pour les 26 patients du groupe normocyphose, CSAest inchangée de —6,3◦ à —4,5◦ (NS) avec CT qui est peu modi-fié et passe de 29,4◦ à 36,2◦. En revanche, pour les 23 patientsdu groupe hypocyphose, CSA diminue de —22◦ à —15,1◦ (p = 0,05)parallèlement à la cyphose thoracique qui passe de 6,4◦ à 30,1◦.Conclusions.— Le rachis cervical de la scoliose idiopathique del’adolescent est en cyphose d’autant plus marquée que le rachisthoracique est en hypocyphose. La correction chirurgicale del’hypocyphose thoracique diminue la cyphose cervicale. Celle-ciétant à l’origine de douleurs chez l’adulte, il parait légitime de cor-riger l’hypocyphose lors de la chirurgie de la scoliose idiopathiquede l’adolescent.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.129

172Évolution postopératoire de l’équilibre coronalaprès arthrodèse vertébrale postérieure avec vispédiculaires pour scoliose idiopathique del’adolescentJulien Leroux ∗, Jean-Marc Mac-Thiong , Hubert Labelle ,Stefan Parent

Clinique chirurgicale infantile, pavillon de pédiatrie, hôpitalCharles-Nicolle, 1, rue de Germont, 76031 Rouen, France∗Auteur correspondant.

2mém

S325

ntroduction.— Après une arthrodèse vertébrale postérieure avecis pédiculaires pour scoliose idiopathique de l’adolescent, il estarticulièrement important que le rachis soit correctement équi-ibré dans le plan coronal. Or, l’équilibre rachidien peut évoluerprès une arthrodèse vertébrale postérieure, mais aucune publica-ion n’a déterminé pendant combien de temps après l’opérationette correction spontanée était possible. En effet, dans certainsas, une seconde opération peut être nécessaire pour corriger unmportant déséquilibre coronal. Le but de ce travail est de connaître’intervalle typique durant lequel un déséquilibre coronal peut seorriger spontanément après une arthrodèse vertébrale postérieurevec vis pédiculaires pour scoliose idiopathique de l’adolescent.atients et méthode.— Dans cette étude, nous avons revu les radio-raphies de tous les patients opérés d’une arthrodèse vertébraleostérieure avec vis pédiculaires pour scoliose idiopathique de’adolescent entre les mois de janvier 2006 et d’octobre 2009, avecn an de recul minimum. Sur les radiographies standard postéro-ntérieures réalisées à une semaine, six semaines, trois mois, sixois et un an après l’opération, nous avons mesuré l’équilibre coro-

al à partir de la gîte de C7. Nous avons utilisé des tests t de Studentppariés pour comparer l’équilibre coronal entre chaque contrôleadiographique.ésultats.— Au total, 102 patients ont été inclus. Nous avonsetrouvé une amélioration significative de l’équilibre coronal entrene semaine (31,3 mm) et un an (25,9 mm) (p < 0,01), et entre sixemaines (28 mm) et un an (p < 0,05) après l’opération. En revanche,l n’y avait pas de différence significative entre trois mois et un an,i entre six mois et un an. Pour les patients dont nous avions deuxns de recul (n = 57), il n’y avait pas de différence significative entren an et deux ans.onclusion.— Cette étude montre que l’équilibre coronal semblee stabiliser trois mois après une arthrodèse vertébrale postérieurevec vis pédiculaires pour scoliose idiopathique de l’adolescent.es cliniciens peuvent alors espérer une amélioration spontanéee l’équilibre coronal au cours des trois premiers mois postopé-atoires mais très peu au-delà. Ainsi, à partir du troisième moisostopératoire, il est moins probable qu’un important déséqui-ibre coronal puisse se corriger spontanément. Ce sont dans ces casu’une seconde opération pourra être envisagée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.130

73onservation à long terme de la mobilité

ombosacrée dans les spondylolisthésis de basrade avec la technique de Buck modifiéeharlotte De Bodman ∗, Francois Bergerault ,enoit de Courtivron , Christian Bonnard

Hôpital Clocheville, 49, boulevard Béranger, 37044 Tours, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement chirurgical de la lombalgie mécaniquehronique de l’adolescent secondaire à un spondylolisthésis de basrade repose classiquement sur l’arthrodèse postéro-latérale. Cettentervention supprime un segment de mobilité et reporte les chargesransitionnelles. La reconstruction isthmique restitue une conti-uité de l’arc postérieur et devrait permettre la conservation dea mobilité lombosacrée. Se pose le problème de sa réalisationélicate et du pourcentage de consolidation obtenu qui semblentnfluencer les résultats. Cette étude a pour objectif de rapporter lesésultats sur la consolidation isthmique et la mobilité de la charnièreombosacrée à long terme.atients et méthode.— L’étude comportait une cohorte continuee 45 patients revus. 48 patients avaient été opérés, entre 1992 et010, pour un spondylolisthésis de bas grade rebelle à un traite-

ent fonctionnel bien conduit. l’intégrité du disque sous jacent a

té vérifié par une IRM ou un TDM préopératoire. L’âge moyen auoment de l’intervention était de 13 ans et dix mois.

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326 87e réunion annuelle de la

e résultat fonctionnel a été évalué à l’aide de l’échelle de Qué-ec et de l’Oswestry Disability Index (ODI). La consolidation eta mobilité de la charnière lombosacrée ont été apprécié sur desadiographies statiques et dynamiques.ésultats.— L’âge moyen au moment de la révision était de 22 ans etuit mois. Le recul moyen était de dix ans. À propos des douleurs,0 patients avaient un excellent résultat (ODI inférieur ou égal à0), huit patients avaient un bon résultat (ODI compris entre 10 et0), sept patients avaient un mauvais résultat (ODI supérieur à 20).adiologiquement, six pseudarthroses ont été constatées. La mobi-

ité moyenne de la charnière lombosacrée était de 11◦.iscussion.— La consolidation isthmique selon la technique de Buckodifiée permet d’obtenir des résultats comparables à ceux de la

ittérature concernant les lombalgies : 84 % de bons résultats (Altafn 2011 : 90 %, Bonnici en 1991 : 87,5 %). À propos des résultatse consolidation sur la lyse isthmique, les résultats de la sérieont proches de ceux de la littérature : 86,6 % (Altaf 80 %, Peder-en 83,5 %). Les résultats obtenus avec une arthrodèse lombosacréescillent entre 75 et 100 %. La mobilité de la charnière lombosacréeeste conservée après consolidation isthmique avec une mobilitéomparable à celle d’un rachis normal.onclusion.— La reconstruction isthmique pour spondylolisthé-is de bas grade douloureux rebelle de l’adolescent estne solution intéressante procurant des résultats satisfaisantsn matière de consolidation et de préservation de mobilitéombosacrée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.131

74pondylolisthésis de haut grade de l’enfant :echnique de réduction de la cyphose lombosacréear rotation du sacrumirginie Mas ∗, Brice Ilharreborde , Georges Francois Pennecot ,azda Keyvan

Service d’orthopédie pédiatrique, CHU Robert-Debré, 48,oulevard Serrurier, 75019 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La cyphose lombosacrée est un facteur de mauvaisronostic dans les spondylolisthésis à grand déplacement (Meyer-ing III ou IV). L’objectif du traitement est de stabiliser la charnièreombosacrée, avec ou sans réduction de cette cyphose. Il existe deombreuses techniques chirurgicales dont les taux de complicationarient de 40 à 100 %. Le but de cette étude est de rapporter lesésultats de notre technique chirurgicale associant une arthrodèseirconférentielle avec fixation intra sacrée permettant de réduirea cyphose lombosacrée par rotation du sacrum.atients et méthodes.— Quinze patients opérés d’une arthro-èse L4S1 circonférentielle entre 1995 et 2012 ont été inclus.’intervention a dans tous les cas consisté en une libération pre-ière des racines L5 et des nodules de Gill, suivie d’une résectionu dôme sacré et la mise en place des tiges trans-sacrées, dans leut d’obtenir une fixation solide permettant de réduire la cyphoseombosacrée par rotation du sacrum. L’analyse radiologique a portéur la modification de l’angle lombosacré et de la lordose L1L4 susacente entre le préopératoire, le postopératoire et le dernierecul. Les complications neurologiques ont été relevées.ésultats.— L’équilibre sagittal a été amélioré avec un angle lom-osacré moyen passé de 58◦ (49◦—65◦) à 86◦ (75◦—110◦) avec8 % des patients ayant retrouvé une lordose lombosacrée en post-pératoire. Quatre patients ont présenté un déficit L5 incomplet,emporaire, apparu entre j1 et j7 postopératoire, un patient uneschémie médullaire et un patient a eu un arrachement d’une vis

n L4. Il n’a pas été retrouvé de pseudarthrose, ni d’infection.iscussion.— Le taux de complication de notre technique est de3 %, inférieur à celui retrouvé dans la littérature. L’avantage est

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

a réduction de la cyphose lombosacrée sans traction mais par effete rotation du sacrum.onclusion.— Le spondylolisthésis de haut grade de l’enfant est deauvais pronostic du fait de la cyphose lombosacrée et nécessite

ne prise en charge chirurgicale dont le taux de complication eston négligeable mais diminué, avec réduction de la cyphose lom-osacrée par rotation du sacrum.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.132

75ysplasie ischio-vertébrale : étude rétrospective’une série historique de 30 patientsean-Charles Aurégan ∗, Thierry Odent , Lotfi Miladi ,hilippe Wicart , Jean Dubousset , Christophe Glorion

Département de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpitalecker-Enfants—Malades, Assistance publique—Hôpitaux de Paris,niversité Paris Descartes, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La dysplasie ischio-vertébrale (DVI) est une maladiesseuse constitutionnelle décrite en 1994 par Dubousset et al. Ellest caractérisée par une dysplasie vertébrale associée à une hypo-lasie des branches ischiopubiennes. L’évolution spontanée conduitune importante cyphoscoliose thoracique avec un risque de para-légie ou d’insuffisance respiratoire. Le traitement chirurgical estssocié à un taux élevé de complications. L’objectif de cette étudetait d’examiner tous les cas de DIV référés à notre institution enue de préciser les caractéristiques cliniques et analyser les résul-ats des traitements entrepris.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective multi-entrique. Trente patients consécutifs traités entre 1959 et 2010 ontté inclus. Onze patients ont été évalués à partir des dossiers médi-aux et 16 ont été revus. Trois patients étaient décédés. Il y avait0 filles et 10 garcons. L’âge moyen au diagnostic était de 4,8 ans0—29). Le suivi moyen était de 8,3 ans (0,5—31). Les caractéris-iques cliniques, génétiques, radiologiques et thérapeutiques ontté analysées.ésultats.— Dysmorphie faciale, rétrognathie, séquence de Pierre-obin, anomalies du rachis cervical, hypoplasie du corps de’omoplate, onze paires de côtes et coxa valga ont été retrou-és. Tous les patients avaient une dysplasie vertébrale segmentaireoncernant les éléments thoraciques postérieurs entraînant uneévère cyphoscoliose thoracique chez 23 patients. Les reconstruc-ions TDM en trois dimensions du rachis ont révélé une déformationaractéristique « en siphon ». À la présentation initiale, cinqatients étaient paraplégiques et deux avaient une insuffisanceespiratoire sévère. Le traitement orthopédique a eu un impactimité sur la progression des courbures. Vingt patients ont étépérés, la plupart d’entre eux par une arthrodèse circonféren-ielle. Les arthrodèses antérieures réalisées dans la concavité dea déformation ont permis un meilleur contrôle de la déformation.es complications ont été deux insuffisances respiratoires, quatrearaplégies et 1 pseudarthrose avec rupture d’instrumentation etaraplégie secondaire. L’analyse rétrospective a souligné le rôlee la distraction préopératoire (halo ou plâtre) pour prévenir lesomplications neurologiques peropératoires et améliorer la correc-ion des courbures.iscussion.— La DIV est une dysplasie osseuse d’incidence faibleais qui doit être reconnue pour limiter le risque de complications

otamment liées aux déformations rachidiennes. Sur le plan nosolo-ique, les caractéristiques cliniques peuvent rapprocher la DIV de laysplasie Campomélique. Le traitement repose sur une arthrodèseirconférentielle, dont les risques neurologiques et pulmonaires

oivent bien être évalués. La préparation par traction rachidienneréopératoire permet de limiter les complications.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.133

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Résumés des communications

176Pectus excavatum : contre-indications à latechnique de Nuss chez l’enfant et alternativethérapeutiqueReda Kabbaj ∗, Elke Viehweger , Elie Choufani , Franck Launay ,David Afonso , Jean-Luc JouveService de chirurgie orthopédique et pédiatrique, hôpitalTimone-Enfants, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France∗Auteur correspondant.

La technique de Nuss est désormais couramment indiquée chezl’enfant La forme symétrique peu sévère en constitue la meilleureindication. Cependant, certaines complications décrites dans la lit-térature en démontrent les limites. À partir d’une série de 80 casnous présentons nos contre-indications à cette technique et unealternative thérapeutique chirurgicale.Patients et méthodes.— Quatre-vingt patients ont été opérésd’un pectus excavatum entre 2004 et 2011 par le même opéra-teur. Soixante et onze d’entre deux ont bénéficié de la miseen place classique d’une ou de deux plaques rétrosternales souscontrôle thoracoscopique. Pour les neuf autres patients, il a étépratiqué une troisième incision médiane en regard de l’appendicexiphoïde permettant de contrôler au doigt le passage de la plaquesans thoracoscopie. Ce deuxième groupe était constitué de huitgarcons et une fille avec une moyenne d’âge de 14 ans. Ils avaienttous bénéficié d’un scanner thoracique préopératoire permettantde juger de la sévérité de la déformation suivant l’index deHaller, la distance sternum-corps vertébral et l’angle de rota-tion sternale. Tous les patients ont bénéficié d’un suivi cliniquerégulier.Résultats.— Tous les patients opérés selon la procédure de Nussprésentaient des déformations thoraciques symétriques. Il n’y apas eu de complication sévère à noter. Dans le second groupeopéré avec un abord sous-xiphoïdien, deux enfants avaient étéopérés d’une cardiopathie congénitale, deux enfants avaient desantécédents de chirurgie pulmonaire. Un patient présentait unerécidive de sa déformation après échec de la chirurgie classiqueet quatre enfants étaient porteurs d’une déformation asymé-trique ou très sévère. Nous n’avons pas noté de complicationsper et postopératoire. La durée moyenne d’hospitalisation étaitidentique dans les deux groupes. Le résultat cosmétique étaitjugé satisfaisant dans les neuf cas opérés par voie sous et rétroxyphoïdienne.Discussion.— La littérature retrouve dans complications rares maisdramatiques lors de la technique de Nuss. Nous considérons cetteméthode indiquée dans trois circonstances :— les antécédents de chirurgie cardiothoraciques générateursd’adhérences pariétales dangereuses ;— les formes symétriques profondes avec un distance sternum-rachisinférieure à 30 mm ;— les formes asymétriques importantes avec un angle de rotationsternales supérieur à 30◦. Ces formes donnent des résultats cosmé-tiques décevants et empêchent un bon contrôle endoscopique del’espace rétrosternal.

L’indice de Haller n’a que peu d’influence sur les indications. Dansces cas, un court abord sous-xiphoïdien permet de sécuriser le pas-sage de la plaque thoracique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.134

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81a prothèse totale de cheville : alternative actuellel’arthrodèse talo-crurale ? Étude rétrospective àropos de 29 casicolas Cellier ∗, Pascal Kouyoumdjian , Abdelhakim Kherfani ,omain Bidar , Gérard Asencio

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUaremeau, place du Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes,ranceAuteur correspondant.

ut de l’étude.— Évaluation des résultats et des spécificités de prisen charge des prothèses totales de cheville (PTC) dans la Polyar-hrite Rhumatoïde.atients et méthode.— Il comportait 29 PTC (12 AES, huit New-ersey, six Salto, trois Albatros) implantées entre 1993 et 2010 chez3F et 5H, d’âge moyen 51 ans avec un score AOFAS initial de 32.euf avaient eu préalablement une arthrodèse de l’arrière-pied.taient associés : dix allongements achilléens, deux ostéotomiesalcanéennes, une double arthrodèse, trois ostéotomies de M1.’analyse statistique utilisait les tests du Chi2, de Fischer, detudent, de Wilcoxon, les méthodes de Spearman, de Kaplan-Meyer.ésultats.— Six réopérations nécessitées pour couverture par lam-eau (trois) arthrolyse à 20 mois (un) instabilité à 76 mois (un)rthrodèse pour descellement à 201 mois (un), le taux d’échecstait de 3 %. Au recul de 7,57 ans pour 21 patients (sept décédes,n grabataire, un arthrodèse exclus) le score AOFAS était 78,72,e Kofoed 81,09. Tous étaient satisfaits. Vingt étaient indolores. Laobilité talo-crurale moyenne était 32,5◦ cliniques, 23,26◦ radio-

raphique. Radiologiquement, étaient notés, un descellement tibial141 mois), un descellement talien (183 mois), 11 géodes tibiales eteux taliennes asymptomatiques.iscussion.— Les résultats actuels des PTC sont encourageants aveces taux de survie rapportés autour de 90 % à moyen terme etn taux de satisfaction approchant les 90 %. Les complicationsutanées, les instabilités classiquement rapportées sont d’ordreechnique et de mieux en mieux maîtrisées. Les résultats dans laR sont un peu moins éloquents fonctionnellement mais tout aussiables cliniquement et radiologiquement. Techniquement la correc-ion préalable des déformations de l’arrière pied est indispensablee même que les nombreux gestes associés. La déminéralisationsseuse fréquemment observée n’est pas une contre-indication. Laarche et le chaussage sont facilités par la préservation de la mobi-

ité talocrurale.onclusion.— Au vu de ces résultats, l’arthrodèse talocrurale,nraidissante grevée dans 10 à 30 % des cas de douleurs, deomplications cutanées, de pseudarthroses ne peut plus être consi-érée comme un Gold Standard. La PTC peut lui être préférée, àondition d’obtenir au préalable un arrière pied axé et d’y associern ou plusieurs gestes complémentaires, tous deux garants de laualité des résultats espérés. Un suivi à plus long terme permettrae mieux cerner le problème des géodes ostéolytiques communesux autres étiologies.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.135

82tude de la relation entre les lombalgies, lesrampes, l’instabilité, les difficultés à marcher àlat et la rétraction des gastrocnémiens. Effets de

’allongement proximal du gastrocnémien médialierre Barouk ∗, Louis-Samuel Barouk

Clinique Saint-Antoine-de-Padoue, 2, rue Walter-Poupot, 33000ordeaux, FranceAuteur correspondant.

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ntroduction.— La rétraction des gastrocnémiens est significative-ent plus fréquente chez les personnes souffrant du pied. Soniagnostic est clinique (manœuvre de Silfverskiold). La présence deertains signes peut aider au diagnostic et en particulier les signesirects : crampes et tensions du mollet et difficultés à marcher àlat, et les signes indirects comme l’instabilité des membres infé-ieurs et les lombalgies. Nous voulons dans ce travail insister sur lesésultats obtenus de l’allongement du gastrocnémien médial sur lesignes directs et secondaires, à propos d’une série de 80 cas à deuxns de recul.atients et méthode.— Quarante-cinq patients ont été opérés, 35 deacon bilatérale et dix de facon unilatérale, ce qui représente0 allongements. Les pathologies pour lesquelles consultaient lesatients étaient : 53 hallux valgus (dont 21 avec métatarsalgies),rois tendinites d’Achille, huit aponévrosites plantairesun halluxigidus, et 15 métatarsalgies isolées (dont deux avec névrome deorton). L’équin était mesuré en pré et postopératoire, et on notaitgalement les résultats sur les signes directs et indirects.a technique consistait en une section des fibres blanches du gas-rocnémien médial par un court abord dans le pli de flexion poplité.orsqu’elle était associée à un geste sur le pied, celui-ci était réalisén général quelques jours après.ésultats.— Soixante-neuf pour cent des patients avaient un équin

mportant en préopératoire (supérieur à —15◦), ils étaient 4 % enostopératoire. Quatre-vingt-cinq pour cent des patients opérésrésentaient en préopératoire des crampes ou des tensions du mol-et. Celles-ci avaient disparues ou étaient nettement amélioréesans 87 % des cas. Soixante et onze pour cent des patients (desemmes à 95 %) avaient des difficultés à marcher à plat. On observaitne disparition de cette gêne ou une nette amélioration dans 96 %es cas. Soixante-dix pour cent des patients présentaient des dou-eurs lombaires. Elles étaient améliorées ou avaient disparues dans7 % des cas. La sensation d’instabilité des membres inférieurs étaitrésente dans 52,5 % des cas. Elle disparaissait ou était amélioréeans 98 % des cas.iscussion.— Les effets de l’allongement chirurgical des gastroc-émiens sur les crampes du mollet n’ont jamais été étudiés. Lesésultats de cette étude montrent qu’ils sont très bénéfiques. Laifficulté à marcher à plat est un signe direct également quasi-ent résolu par l’allongement chirurgical. On discutera égalemente l’effet positif de l’allongement sur les lombalgies et l’instabilitéubjective et objective des membres inférieurs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.136

83ntérêt de gestes de rééquilibration musculairessociés à une double arthrodèse dans le pied duatient neurologique : étude avec un recul de dixnsnne Laure Simon ∗, Philippe Denormandie , Benoît Combourieu ,eorges Francois Pennecot , Christian Garreau de Loubresse ,hierry Judet

104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les déformations du pied chez le patient neu-ologique sont un motif fréquent de consultation en raison desifficultés de chaussage, de gêne à la verticalisation et de dou-eurs chroniques avec conflits permanents dans les orthèses etomplications cutanées. La double arthrodèse est une interven-ion fréquemment utilisée. De nombreuses études ont montréa fréquence des troubles arthrosiques survenant après cette

ntervention. Le but de notre étude était d’évaluer le rôle de’équilibrage de la balance musculaire agonistes/antagonistes asso-ié à une double arthrodèse pour éviter l’évolution vers l’arthroseibio-tarsienne.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

atients.— Quarante-cinq patients opérés d’une double arthrodèsessociée à un geste de rééquilibration musculaire ont été revus39 varus, six valgus). Trente et un patients avaient une mala-ie de Charcot-Marie-Tooth, 14 étaient spastiques. L’indication deouble arthrodèse avait été posée 25 fois devant une déformationxée invalidante de l’arrière pied, et 20 fois devant une instabi-

ité par laxité articulaire ou un déficit du contrôle dynamique. Lesestes associés de rééquilibration ont été : 29 allongements du ten-on d’Achille, 16 transferts d’hémi tibial antérieur, 12 transferts duibial postérieur et trois transferts du long fléchisseur de l’halluxur la base du 3e métatarsien. Le choix des gestes musculaires étaituidé par l’examen clinique et précisé par la réalisation de blocsoteurs en consultation préopératoire.éthodes.— Le bilan au recul a comporté un examen clinique appré-iant douleurs, recherche de conflits cutanés et des radiographiesecherchant des signes d’arthrose tibio talienne.ésultats.— Au recul de dix ans, on ne retrouve aucune douleur,i conflit cutané. Les arrières pieds étaient en position neutre.es complications à court terme : deux nécroses cutanées. Il n’ypas eu d’infection profonde ni de pseudarthrose. Il n’existait

ucun signe pouvant faire évoquer l’existence d’une arthrose tibioarsienne.iscussion.— Notre étude montre l’importance de la rééquilibra-ion musculaire sur ces pieds neurologiques. La double arthrodèseermet de corriger les déformations de l’arrière pied. La persis-ance d’un déséquilibre musculaire risque d’induire des contraintesu niveau de l’articulation tibio-tarsienne exposant à la dégénéres-ence arthrosique (entre 5 % et 38 % dans les séries avec un recul deinq à dix ans).onclusion.— L’objectif d’une double arthrodèse sur pied neurolo-ique ne doit pas seulement être la stabilité et la mise à plat du piedu sol. La réalisation d’un équilibrage musculaire permet d’éviteru de ralentir la survenue d’une arthrose tibio-tarsienne et ainsi’éviter les douleurs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.137

84raitement du pied varus équin spastique parransfert d’hémi-tendon du tibial antérieur : sérieonocentrique continue de 30 pieds

amine Abane ∗, Marie-Eve Isner , Nicolas Maire ,ean-Francois Kempf , Philippe Clavert

10, Avenue Achille Baumann, 67400 Illkirch Graffenstaden, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La déformation du pied spastique en varus équinst la complication qui survient le plus fréquemment au membrenférieur après un accident vasculaire cérébral (AVC), ou tout autreésion de la voie pyramidale. Elle a des conséquences sur la marche,u’elle empêche ou retarde et peut causer à terme une perte’autonomie. Le but de ce travail est d’évaluer cliniquement etonctionnellement le traitement de cette pathologie par transfert’hémi-tendon du muscle tibial antérieur.atients.— Il s’agit d’une série continue mono-opérateur rétrospec-ive de 30 pieds varus équin spastiques chez 29 patients (14 femmest 15 hommes) opérés entre 2006 et 2011. L’âge moyen étaite 50 ans (34—74 ans). Les pathologies initiales étaient : un AVCn = 20), un traumatisme crânien (n = 2), une pathologie tumoralen = 2), une séquelle de chirurgie rachidienne (n = 2), pathologiesutres (n = 3). Le délai moyen survenu de la pathologie-chirurgietait de 48 mois.éthode.— La procédure chirurgicale associait systématiquementn allongement du tendon calcanéen par ténotomie percutanée à

n transfert d’hémi-tendon du muscle tibial antérieur vers la partieatérale du pied. Le tendon transféré était fixé dans 13 cas par amar-age au tendon court fibulaire et dans 17 cas par un ténodèse dans
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Résumés des communications

le cuboïde utilisant une vis d’interférence. Les résultats ont étéévalués selon le score AOFAS et l’échelle fonctionnelle de marche.Résultats.— Aucune complication postopératoire spécifique à latechnique n’est à déplorer. Vingt-trois patients (23 pieds) ont étérevus en consultation, six patients n’ont pu être revus (trois décès,deux perdus de vue et un récidive de pathologie). Au recul moyende 25 mois, 22 pieds présentaient un appui plantigrade. Les patientsrapportaient un allègement du chaussage dans près de 80 % des cas(65 % de chaussage normal) et un gain significatif en périmètre demarche dans 50 % des cas. Le score AOFAS moyen est de 72 (33—91).Près de 80 % des patients revus se disent très satisfaits ou satisfaitspar le résultat de cette chirurgie.Discussion et conclusion.— Le traitement du pied varus équin spas-tique par transfert d’hémi-tendon du tibial antérieur permet un gainsignificatif en terme d’autonomie et de récupération fonctionnelleaprès survenue de pathologie neurologique centrale. Elle obtient untaux élevé de satisfaction chez les patients et a comme avantagesa simplicité et son faible taux de complication.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.138

185Résultats de la réparation des lésionsostéochondrales du dôme talien par autogreffeostéocartilagineuse selon la technique de la plastieen mosaïqueJulien Mayer ∗, Didier Guignand , Olivier Barbier ,Juliette Lombard , Laurent Galois , Didier MainardService COT, hôpital Central, CHU de Nancy, 29, avenueMaréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54035 Nancy, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La prise en charge des lésions ostéochondrales dudôme talien est difficile et le résultat des traitements chirurgicauxtraditionnels (forage, avivement) est souvent inconstant.Le but de cette étude est de rapporter notre expérience des recons-tructions du dôme du talus par autogreffe ostéocartilagineuse selonla technique de la plastie en mosaïque.Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective, mono-centrique, incluant 19 patients correspondant à neuf femmes et dixhommes, d’âge moyen 34 ans (17—49).La lésion a été décrite selon la classification FOG de Doré et Rosset.La greffe a été réalisée par une voie d’abord transmalléolaire. Aprèsavivement de la lésion et forage calibré, un ou plusieurs greffonscylindriques, prélevés aux dépens de la berge trochléenne du genouhomolatéral, étaient impactés en press-fit.L’évolution clinique a été évaluée par les scores de l’AmericanOrthopaedic Foot and Ankle Surgery (AOFAS) et d’Ogilvie Harris.La morbidité du site donneur a été recherchée.L’évaluation radiographique reposait sur une radiographie de che-ville en charge de face et de profil et une IRM.Résultats.— Le recul moyen est de 29 mois (6—118). La symptoma-tologie évoluait depuis 33 mois (6 à 118). Dans six cas, un premiertraitement avait été effectué (forage de Pridie, avivement).Dix-sept patients présentaient une forme de type ostéonécrose (O),un de type fracture (F) et un de type géode (G). La taille moyennede la lésion était de 91 mm2 (25—200) et sa localisation médialedans 18 cas.Le score AOFAS passait de 68 (35—87) en préopératoire à 86(43—100) en postopératoire. Treize patients (68 %) avaient un scoreconsidéré comme excellent ou bon selon Ogilvie Harris, quatrecomme faible et deux comme médiocre.Dans six cas, une IRM montrait une intégration complète des gref-

fons.Un patient a développé un syndrome fémoro-patellaire au site deprélèvement. Cinq patients ont présenté un syndrome algodystro-

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S329

hique. L’évolution arthrosique chez deux patients, a nécessité leecours à une arthrodèse.onclusion.— Cette technique de greffe ostéochondrale a toute salace dans l’arsenal thérapeutique des lésions du dôme du talus.lle est plus agressive que les techniques conventionnelles en raisone l’abord, mais elle a l’avantage de viser la restitution du revête-ent cartilagineux. Elle permet d’avoir d’excellents résultats chez

es sujets jeunes ayant un interligne préservé. Elle doit être évitéen cas d’arthrose évoluée ou de lésion en miroir.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.139

86odification de l’ostéotomie d’allongement de laolonne externe du calcanéus : bases anatomiquest évaluation clinique tridimensionnelleric Toullec ∗, Francois Bonnel , Hervé Bouin ,ean Alain Colombier

151, rue du Tondu, 33082 Bordeaux, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La technique chirurgicale était décrite par Evans1961). Les publications rapportaient les risques de lésions de la sur-ace articulaire antérieure talo-calcanéenne. Notre objectif était

la lumière de pièces anatomiques et de la révision de patientspérés d’évaluer et codifier la direction du trait d’ostéotomie.éthode.— On mesurait les surfaces articulaires de pièces anato-iques (50 calcanéus). On évaluait leur nombre, leur disposition,

eur orientation par référence à la surface antérieure médiale dualcanéus. Chez 12 patients opérés (huit hommes, quatre femmes),n examen tomodensitométrique post opératoire permettait deisualiser le niveau du trait d’ostéotomie et son orientation paréférence aux surfaces articulaires de l’articulation sous talienne.ésultats.— Il existait quatre types de surface antéro-médiale :n large surface unique (34 %), deux surfaces séparées (61 %),ne petite surface 4 %, une surface unique antéropostérieure 1 %.a distance du bord postérieur de la surface articulaire antéro-édiale par rapport à l’interligne calcanéo-cuboïdien était de

5 mm dans 92 %, 10 mm dans 2 %, 20 mm dans 6 %. La direction durait d’ostéotomie pour éviter le passage au travers de la surfacentéro-médiale devait être dirigée en avant et en dedans dans 87 %,n arrière et en dedans dans 11 %. Dans 2 %, le trait d’ostéotomientéressait la surface articulaire antéro-médiale quelle que soit sairection. Sur les 12 cas explorés par tomodensitométrie, on obser-ait dans trois cas une atteinte de la surface antéro-médiale, danseux cas, le trait se situait dans le sinus du tarse à distance desurfaces articulaires, dans deux cas, le trait avait une obliquité de0◦ dans le plan sagittal et dans deux cas, un décalage du fragmentistal avec luxation du greffon osseux interposé.iscussion.— Hyer (2002) sur 745 cas rapportait 55 % à 80 %’arthrodèses talo-calcanéennes antérieures secondaires avec univeau du trait d’ostéotomie de 10 mm en moyenne. Ces constationstaient en accord avec nos constatations anatomiques. Le niveauu trait d’ostéotomie devait être distant de 15 mm de l’interlignerticulaire calcanéo-cuboïdien et sa direction dirigée en avant etédial dans 91 % des cas et 7 % en médial et en arrière. En aucun

as le trait d’ostéotomie ne devait être dans le plan frontal strict.onclusion.— Nous proposons une analyse préopératoire par tomo-ensitométrie du calcanéus avec reconstruction 3D permettant deéterminer la morphologie des surfaces articulaires.

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rteils en griffes : de la biomécanique à lahirurgie
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330 87e réunion annuelle de la

yrille Cazeau ∗, Christophe Piat , Yves Stiglitz59, rue Geoffroy-Saint Hilaire, 75005 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les choix chirurgicaux portent sur les parties molles,es os et/ou les articulations. Quel sacrifice accepter pour être lelus efficace et le moins mutilant ?a première étape est de différencier et d’hiérarchiser ce qui séparele normal » de « l’utile ». Cette notion relative dépend du modèleécanique : plantigrade (homme), digitigrade (carnivores) ou ongu-

igrade (équidés).’évolution a conduit à des modifications adaptatives spécifiqueselon le groupe animal, permettant de discriminer l’utile indispen-able à la fonction, d’un superflu résidu d’évolution caractérisantotre « normal ».onction d’extension.—Chez le grand singe, le lieu de mobilitéiège dans le médiotarse, et l’extension des métatarsophalan-iennes (MP) est limitée. À l’inverse, l’extension des MP estne spécificité humaine et doit être conservée pour le passageu pas.oit-on pour autant préserver tous les éléments y participant ?’analyse biomécanique et EMG montre que l’extension est un phé-omène strictement passif.e sacrifice le plus utile est la section sélective du long extenseures orteils (LEO), tendon apte à emmagasiner le plus d’énergie élas-ique et à se rétracter. Sa rétraction crée une corde dorsale saillanteui augmente son moment de force. En revanche, la section desuscles lombricaux, interosseux, court extenseur et la capsule desP peuvent entraîner une ptose de l’orteil et une instabilité arti-ulaire.onction de flexion.— Chez l’homme, la flexion des orteils desayons latéraux stabilise l’avant-pied au sol et le guide vers l’hallux.hez le singe, les fléchisseurs sont surreprésentés et la flexion activet complète de tous les orteils est capitale pour la locomotion arbo-icole.a conservation d’un long fléchisseur chez l’homme est nécessaireour maintenir une flexion plantaire active et un appui plantairefficace, surtout si la flexion active des articulations MP est conser-ée par respect des muscles interosseux et lombricaux. Le sacrificeu court fléchisseur peut se faire sans regret, corrigeant un flessume l’IPP.es ostéotomies phalangiennes, les arthroplasties ou arthrodèsese l’IPP sont sans conséquence si l’action de flexion proximale etistale est respectée.onclusion.— La chirurgie des orteils en griffe oblige aux sacrifices,ont le choix est aidé par la compréhension de la spécificité de laarche humaine.ette analyse permet de sacrifier certains éléments tels que le longxtenseur et le court fléchisseur des orteils et de porter son atten-ion sur la conservation d’autres formations : muscles interosseux,ombricaux, court extenseur, long fléchisseur.’analyse couplée aux travaux anatomiques précise au mieux la zone’action chirurgicale pertinente.

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88épercussions morphologiques du 5e orteil aprèsstéotomies de Weil des métatarsiens médiansermain Pomares ∗, Pierre-Louis Chaumont , Damien Bellan ,enry Coudane , Jean-Pierre Delagoutte

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Central, ATOL, 29,venue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéotomie de Weil des métatarsiens représenteans notre pratique le traitement de choix des métatarsalgiesecondaire à une perturbation de la courbe de Maestro. Le but de

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e travail est d’étudier le comportement du 5e orteil en face de cesstéotomies.atients et méthode.— Nous disposons de 30 observations repré-entant 38 pieds chez 28 femmes et deux hommes, d’âge moyen de9,7 ans. Les ostéotomies ont été effectuées en même temps que leraitement d’un hallux valgus et des griffes des orteils en particulierur le 2e rayon (syndrome du 2e rayon 23 cas 38). Nous avons calculées angles des déformations au niveau des cinq rayons du pied ainsiu’apprécié la courbe de Maestro sur des clichés de préférence enharge avant et après l’intervention.ésultats.— Le 5e rayon s’est retrouvé déformé dans 30 cas : 19 casu niveau métatarsophalagien, 11 cas au niveau de l’articulationnterphalangienne proximale. L’angle de déformation moyen étaite l’ordre de 18,4◦. Dix cas ont du être corrigés chirurgicalement :éaxation du 5e rayon au niveau métatarsien et phalangien ou pha-angien seul.iscussion.— Il semble exister deux tableaux de cette déformation ;

’un est en rapport avec une atteinte intrinsèque du rayon par quin-us varus vrai, le plus souvent supraductus ; l’autre de type plutôtnfraductus et centré sur l’articulation interphalangienne. Cetteeuxième déformation étant aggravée par la perte de la flexionlantaire de l’ensemble des articulations métatarsophalangiennes.l n’y a pas de correspondances, dans la survenue de cette défor-ation avec les données radiographiques exceptée le valgus du 5e

étatarsien qui se trouve décompensé par l’intervention et aggravee varus de l’orteil.onclusion.— La conséquence thérapeutique de cette étude nous

ncite à proposer la correction de la déformation par réaxationomplète du rayon en cas de métatarsus valgus et une simpleésection arthroplastique lorsque la déformation n’atteint que lesrticulations interphalangiennes. Une syndactylie pourrait égale-ent se discuter mais nous n’en avons pas l’expérience.

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89stéotomies métatarsiennes distalesxtra-articulaires pour métatarsalgies :ercutanées ou à ciel ouvert ? Étude comparativerospectivemilie Roustan ∗, Loic Le coz , Solenne Frey , Mael Lemeur ,lexandre Rochwerger , Georges Curvale

Hopîtal de la Conception, 13005 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les techniques mini-invasives dans la chirurgie de’avant pied représentent une séduisante alternative aux tech-iques classiques à ciel ouvert. Pour l’évaluer dans le traitementes métatarsalgies des rayons latéraux, nous présentons une étuderospective comparative entre un traitement par ostéotomie per-utanée (PC), d’une part, et un traitement à ciel ouvert (CO) parstéotomies distales extra-articulaires non fixées, d’autre part.atients et méthodes.— Entre septembre 2010 et octobre 2011,ous avons inclus 29 patients présentant des métatarsalgies etécessitant des ostéotomies d’accourcissement des métatarsiens,ssociées ou non à des griffes d’orteil ou à un hallux valgus. Le cri-ère principal de l’étude est composite, comportant la marche sansouleur, dans un chaussage habituel, sans restriction des amplitudesrticulaires.l a été fait appel au score de l’AOFAS.L’œdème postopératoire à45 et au 3e, 6e et 12e mois a été mesuré de même que les ampli-udes articulaires, l’appui pulpaire des orteils au sol en statique etn dynamique.

ésultats.— Nous avons opéré 30 pieds, 15 en percutané, 15 à cieluvert. En moyenne, le score de l’AOFAS est passé pour le groupeO de 32,2 en préopératoire à 95, et pour le groupe PC de 36 à 95,4(NS). L’œdème augmente jusqu’à la sixième semaine puis diminue
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Résumés des communications

pour les deux groupes. Au plus long recul, on note des différencesdans la perte de l’arc de mobilité des MTP en faveur du groupePC par rapport au groupe CO. La récupération de l’appui pulpaires’effectue en moyenne à trois mois en dynamique pour les deuxgroupes, mais l’appui en statique est plus souvent retrouvé chez lespatients du groupe percutané.Discussion.— Le caractère enraidissant des ostéotomies articulairesmétatarsiennes est connu et la réalisation d’ostéotomies en extra-articulaire ou en percutané diminuerait leur morbidité. Les résultatsfonctionnels de ces osteotomies pourraient aussi dépendre de larééducation postopératoire immédiate.Conclusion.— Au total, la pratique percutanée des ostéotomiesdistales sous capitale des métatarsiens moyens sans modifier signi-ficativement les résultats fonctionnels globaux pourrait avoir unimpact sur les pertes de mobilité des métatarso-phalangiennes laté-rales.

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190À propos de 60 hallux valgus traités par ostéotomiede scarf ou ostéotomie basale de fermeturepercutanéeOlivier Jarde ∗, Joël Vernois , Arnaud PatoutService d’orthopédie, CHU Nord, place Victor-Pauchet, 80054Amiens, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le but de cette étude était d’évaluer à court termeles résultats comparatifs du traitement de 30 hallux valgus par uneostéotomie de scarf du premier métatarsien et 30 par ostéotomiebasale de fermeture percutanée ostéosynthésée.Patients.— Il s’agissait d’une série prospective de 60 patients dontle métatarsus varus était supérieur à 20◦ (moyenne 24◦). Le valgusphalangien était de 43◦ (36◦ à 53◦).Il y avait 45 métatarsalgies (25 dans les scarfs, 20 dans les percuta-nées).Les sésamoïdes étaient toujours luxés et de stade 3. La techniqueconsistait à réaliser une ostéotomie de scarf du premier métatarsienou une ostéotomie basale percutanée de fermeture ostéosynthéséepar une vis et une ostéotomie de la première phalange dans tousles cas.Méthode.— L’évaluation radiologique a été réalisée en postopéra-toire immédiat à six semaines et un an. Le score de Kitaoka a étéutilisé.Résultat.— Le recul moyen était au minimum de 12 mois (maximum18 mois).Le métatarsus varus était de 15◦ en moyenne pour les ostéotomiesde scarf pour 11,1◦ pour les ostéotomies percutanées.Le valgus phalangien était de 28◦ dans les ostéotomies de scarf pour21◦ dans les ostéotomies percutanées.Les sésamoïdes étaient encore luxés dans 18 cas dans les scarf pour18 dans les ostéotomies percutanées.Aucun retard de cicatrication cutanée par brûlure n’était retrouvéparmi les complications de la série percutanée.Nous avons observé dix métatarsalgies dans les ostéotomies de scarfpour deux dans les ostéotomies percutanées et un raccourcisse-ment de la colonne interne dans cinq cas de 1,5 mm dans la sériepercutanée.La consolidation a toujours était obtenue dans les séries.Le score de Kitaoka était meilleur dans la série percutanée.Discussion et conclusion.— Les résultats à court terme sont encoura-geants pour la série percutanée. Nous continuons d’employer cettetechnique dans les hallux valgus à métatarsus varus important.

Néanmoins, le réglage difficile du métatarsien dans le sens hautbas de la série percutanée peut être responsable de métatarsalgiespostopératoires.

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orsqu’il y a une aggravation du DMA, nous complétons la techniqueercutanée par une ostéotomie distale d’Isham Reverdin au niveaue la tête du premier métatarsien.

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91orces de réaction au sol après chirurgie de’hallux valgus. Comparaison des techniques decarf et d’arthrodèse de la première articulationétatarso-phalangienne

ichard Ballas ∗, Rémi Philipot , Pascal Edouard , Nicolas Peyrot ,lorent Delangle , Frédéric Farizon

Avenue Albert-Raimond, 42270 Saint-Étienne, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéotomie du premier métatarsien (M1) et’arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienneMTP1) permettent la correction de l’hallux valgus. L’objectif deotre étude était d’étudier les forces de réaction au sol après soitstéotomie de M1, soit arthrodèse de la MTP1, et du pied sain.atients et méthodes.— Trente et un patients avaient bénéficiés’une ostéotomie de scarf et 33 d’une arthrodèse. Nous recueillionses données cliniques, le score AOFAS et les valeurs radiographiques.ous mesurions les forces de réaction au sol par un tapis de marchergométrique. Les pieds opérés étaient comparés avec le piedain, et nous comparions un groupe « ostéotomie » et un groupearthrodèse ». Nous introduisons le paramètre d’index de propul-ion.ésultats.— Les caractéristiques épidémiologiques, radiogra-hiques et cliniques étaient comparables entre les groupes. Ilxistait une meilleure restauration des paramètres de propulsionprès ostéotomie concernant les forces verticales Fz3 (p < 0,01) et’index de propulsion (p < 0,01). Il n’existait pas de différence entrees pieds « ostéotomies » et leurs pieds sains appariés, alors que lesieds « arthrodèses » voyaient leur schéma de propulsion affaiblit.iscussion et conclusion.— Il s’agit de la première étude montrant

a restauration de la propulsion après ostéotomie par rapport à’arthrodèse. L’étude de la littérature montrait que l’arthrodèserocurait une meilleure remise en charge de l’hallux que les ostéo-omies. Les métatarsalgies de transfert étaient plus susceptibles’apparaître après ostéotomie de M1 qu’après arthrodèse MTP1 para restauration des forces propulsives mais qui restaient latérali-ées.

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92omplications mécaniques des plaques visséesour arthrodèse de l’hallux : analyse biomécaniquet déductions pratiquesrancois Bonnel ∗, Pierre Auteroche

Service de chirurgie orthopédique, clinique Beau-Soleil, 119,venue de Lodève, 34070 Montpellier, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les complications après arthrodèses de l’halluxapportées dans la littérature faisaient état d’un taux variablee pseudarthroses : 3 % après vissage (Johanson), 5 % avec brocheMann), Coughlin avec plaque vissée obtenait 92 % de consolida-ion sans faillite du matériel. Notre objectif était de rapporter leséfaillances de deux plaques vissées pour arthrodèses de l’hallux.atients et méthode.— Notre collectif était de 126 patients,

02 femmes, 24 hommes, 61 ans en moyenne (44 à 88), 72 piedsroits et 54 gauches pour 85 hallux valgus, 20 arthroses après cure’hallux valgus, 21 hallux rigidus.
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332 87e réunion annuelle de la

es arthrodèses réalisées par fraises congruentes sphériques étaienttabilisées par deux types de plaques : première série (30) parlaque à six trous et vissage oblique intrafocal, deuxième série96) par plaque verrouillée à six trous. Toutes les plaques pré-ormées avaient un angle de flexion dorsale de 10◦. Les patientstaient suivis sur une période d’un an avec contrôle radioclinique.es plaques cassées avec doléances cliniques étaient enlevées. Lesignes radiographiques osseux en relation avec toutes les plaquestaient analysés.ésultats.— L’ostéolyse était plus fréquente, cinq cas sur 30 pour

es plaques non verrouillées et deux cas sur 96 après plaques ver-ouillées. Les ruptures des plaques étaient de neuf cas avec plaqueserrouillées et un cas avec plaque non verrouillée. La vis deompression était cassée dans deux cas sur 30 plaques non ver-ouillées. La rupture du matériel était asymptomatique (deux cas).es ruptures se situaient de part et d’autre de la plicature de plaqueneuf cas) ou à l’aplomb du trait d’arthrodèse avec un facteur mor-hologique prédisposant de la plaque.iscussion.— Les plaques verrouillées dans notre série n’étaientas une garantie de fusion osseuse. L’ostéolyse autour du matériel’ostéosynthèse témoignait des contraintes importantes. Buranosky2001) privilégiait les plaques vissées plus stables au vissage intra-ocal. Neufeld (2002) préconisait en premier le vissage, puis lalaque et en dernier les agrafes. Coughlin (2006) obtenait 92 % deusion avec plaque vissée et vissage oblique. Maestro (1997), Besse2010) privilégiaient les agrafes en titane. Dans aucune publication,l n’était fait état de rupture du matériel. La plaque vissée avecis, intrafocale et arthrodèse par fraises congruentes sphériquesecueillait l’assentiment de nombreux auteurs (Bennett 2005), Gou-her (2006), Shapiro (2009).onclusion.— Le verrouillage n’a pas montré sa supériorité paromparaison à une plaque non verrouillée. D’autres facteurs anato-iques sont à déterminer pour l’utilisation et le dessin d’une plaque

issée.

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éance du jeudi 15 novembre matinrauma

11valuation du coût économique des fractures de’épaule de l’adulte sur un centre de traumatologieendant une annéelexandre Roux ∗, Souad El Batti , Lauryl Decroocq ,ernand De Peretti

Clinique Synergia, 26, rond point de l’Amitié, 84200 Carpentras,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’épaule est en terme de fréquence la troisièmerticulation à se fracturer. L’augmentation croissante de leur sur-enue est responsable d’un véritable problème de santé publique.’ensemble des fractures de l’épaule diagnostiqué dans notre centree traumatologie a été recueilli pendant une année. Le but de cettetude est d’évaluer le coût économique de notre prise en chargees fractures de l’épaule.atients.— Tous les patients admis pour fracture de l’épaule deovembre 2008 à novembre 2009 ont été inclus dans l’étude. Il s’agit’une étude prospective. Trois cent vingt-cinq patients représen-ant 329 fractures ont été prise en charge. Toutes les fractures ont

té diagnostiquées par un bilan radiographique standard complétéans certain cas par une tomodensitométrie.éthodes.— Tous les patients ont été contactés à dix mois de recular téléphone. Un questionnaire leur a été soumis comportant : le

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ype de traitement, le nombre et le type d’imagerie, le nombre deournées d’hospitalisation en service de chirurgie et en centre deonvalescence, la nécessité d’une aide à domicile, le nombre deéances de kinésithérapie, le nombre de consultations spécialiséesu de médecine générale, la prise d’un traitement antalgique et leombre de jours d’arrêts de travail.ésultats.—L’hospitalisation en chirurgie représente 498 528D etn centre de convalescence de 288 750D. L’imagerie représente1 400D. Le suivi en consultation (spécialisée et généraliste)eprésente 51 400D. La prise d’antalgique représente 3550D. Laécessité d’une tierce personne représente 8500D. Les attelleseprésentent 23 040D. Les implants chirurgicaux représentent2 370D, la chirurgie 23 300 D et l’anesthésie 10 500D. Les jours’arrêts de travail sont de 270. Le coût de l’aide fournie par’entourage n’a pu être évalué.iscussion.— Cette étude est une estimation, mais sur notreeul centre, le coût s’élève à plus d’un million D. Court-Brownt Kannus rapportent une augmentation de la prévalence desractures de l’épaule. Cette étude en complément des don-ées épidémiologiques présage d’une inflation majeure des coûtsuturs.onclusion.—La géronto-traumatologie devient prépondérante.omme la fracture du col du fémur, l’épaule est devenue la sourcee dépense de santé conséquente. Cette étude met l’accent sur laécessité de prendre des mesures de prévention sous peine d’uneégradation de la prise en charge faute de moyens.

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12nalyse par 137 scanners de la distance apex têteumérale/grand pectoral : validation d’un repèreable de positionnement des prothèses d’épauleraumatique quelle que soit la voie d’abordulien Uhring ∗, Christelle Peyron , Sébastien Aubry ,ulien Boudard , Séverin Rochet , Tristan Lascar , David Gallinet ,icolas Gasse , Laurent Obert

Service de chirurgie orthopédique, traumatologique et plastique,HU J.-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les résultats fonctionnels après hémiarthroplastie’épaule pour fracture sont étroitement liés au bon positionnementn hauteur de l’implant. Si des repères fracturaires peuvent aider,l existe aujourd’hui des mesures, utilisables en peropératoire, plusables tel la distance grand pectoral/apex de la tête humérale.ous avons analysé cette distance sur 200 scanners d’épaule pourérifier à grande échelle ces mesures afin de les utiliser par voieelto-pectorale et par voie supéro-externe.atients et méthodes.— Deux cent scanners consécutifs ont éténalysés rétrospectivement chez 88 femmes et 112 hommes d’âgeoyen de 49,79 ans (15—93). Sur les 137 scanners où le tendon du

hef sternal du muscle grand pectoral était identifiable, nous avonsesuré les distances séparant la tangente au bord supérieur du ten-on à : l’apex huméral, le bord supérieur du tubercule majeur, lehangement de courbure de l’extrémité supérieure de l’humérus ete bord médial du col anatomique.ésultats.— La distance entre le grand pectoral et l’apex étaite 67,606 mm (DS : 9,988 mm), entre le grand pectoral et lerochiter était de 57,825 mm (DS : 10,317 mm), entre le grand pec-oral et le changement de courbure du bord externe col huméral8,701 mm (DS : 9,029 mm) et avec le col anatomique : 34,146 mmDS : 9,697 mm). Les hommes présentaient significativement des

istances grand pectoral-apex et grand pectoral-trochiter plusmportantes de 7 mm que les femmes.iscussion.— Les mesures de hauteur doivent aider le chirurgienpositionner les prothèses d’épaule « fracture » sans raccourcis-
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Résumés des communications

sement. Dans trois études cadavériques, Murachovsky en 2006(2 × 20 épaules sex ratio 1), Torrens en 2008 (n = 20 sex ratio = 1)et Hasan (n = 38) en 2009, la distance grand pectoral-apex étaitretrouvée égale à 5,5 cm +ou —5 mm, plus faible qu’ici (6,7 cm) maisavec plus d’homme dans notre échantillon. Greiner (2008) et Lascar(2012) en retrouvaient de meilleurs résultats cliniques après utili-sation de ce repère. Cependant, cette mesure n’est possible quepar voie antérieure. Par voie supéro-externe et sous amplificateurde brillance, la connaissance d’un nouveau paramètre (d entre legrand pectoral et le changement de courbure), proche de 3 cm, estutile. Indépendamment de la voie d’abord, il est essentiel de garderun repère de hauteur : la tête prothétique ne doit être placée à plusde 6 cm du bord supérieur du gd pectoral et de 3 cm du changementde courbure latéral du col huméral.

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213Ostéosynthèse des fractures du col chirurgical del’humérus par enclouage antérograde ouembrochage fasciculé rétrograde. Étudecomparative à propos de 105 casLoïc Milin ∗, Frédéric Eloy , Francois Sirveaux , Didier Mainard ,Daniel Molé , Henry Coudane3, place des Ducs-de-Bar, 54000 Nancy, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La stabilisation endomédulaire des fractures dépla-cées du col chirurgical de l’humérus fait appel à deux techniqueslargement utilisées : l’enclouage centromédulaire antérograde etl’embrochage fasciculé ascendant type Hackethal. Ces deux tech-niques utilisent deux modes d’installation différents. L’objectif decette étude était de comparer la qualité de la réduction postopé-ratoire et la stabilité obtenue avec ces deux techniques.Hypothèse.— L’enclouage centromédulaire permet un meilleurcontrôle de la réduction et une meilleure stabilisation des fracturesdu col chirurgical de l’humérus.Patients et méthode.—Il s’agit d’une étude rétrospective multicen-trique incluant les fractures du col huméral avec ou sans refenddu tubercule majeur, traitées par clou Télégraph (groupe 1) ouembrochage ascendant fasciculé (groupe 2), et disposant d’un bilanradiographique de face et de profil préopératoire, postopératoireimmédiat, entre quatre et six semaines puis au dernier recul. Lescritères de jugement étaient la bascule céphalique, la translationet la position du tubercule majeur, de face et de profil.Résultats.— Cent cinq patients ont été inclus (65 clous Télé-graph et 40 embrochages rétrogrades). L’âge moyen était de 69 ans(18—97 ans). Trente-cinq fractures présentaient un trait de refenddu tubercule majeur. Le déplacement préopératoire était compa-rable pour les deux populations comparées. En postopératoireimmédiat, la bascule céphalique de face était corrigée dans 84 % descas dans le groupe 1 et 72,5 % dans le groupe 2 (NS). Une translationpersistait dans 1,5 % du groupe 1 contre 17,5 % du groupe 2 (p < 0,05).La qualité de la réduction du trochiter n’était pas significativementdifférente. Entre quatre et six semaines, une aggravation de la bas-cule céphalique de profil a été constatée dans 20 % des cas du groupe1 et 36 % des cas du groupe 2 (p = 0,07). Au dernier recul, la consoli-dation a été obtenue sans bascule résiduelle de profil dans 88 % descas dans le groupe 1 contre 71 % des cas du groupe 2 (p < 0,05). Troispour cent des fractures ont consolidé avec une translation résiduelledans le groupe 1 contre 19,5 % dans le groupe 2 (p < 0,05).Discussion et conclusion.— Dans les fractures déplacées du colchirurgical avec ou sans refend du tubercule majeur, l’enclouage

antérograde permet un meilleur contrôle de la réduction etune meilleure stabilité du montage que l’embrochage fasciculéascendant. Cependant, des améliorations restent nécessaires pour

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méliorer la stabilisation de la tête et la fixation du tuberculeajeur.

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14volution du clou Telegraph pour le traitement desractures de l’humérus proximalhristian Cuny ∗, Thomas Goetzmann , M’Barek Irrazi ,boubekr Berrichi , Nicolas Ionescu , Sorin Precup ,elphine Dedome , Jean-Baptiste Gross , Pierre-Yves Le Coadou ,aurent Galois , Didier Mainard

Service d’orthopédie, CHR Metz Mercy, 1, place de Vigneulles,7038 Metz cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le clou Telegraph court, destiné aux fractures proxi-ales d’humérus, a été légèrement modifié pour recevoir quatre visroximales au lieu des trois initiales, devenant ainsi le Telegraph 4,quatre vis (T4). Une étude prospective préliminaire a été faite

hez 105 patients avec recul à trois ans.atériels et méthodes.— Trois des quatre vis, stabilisées dans lelou, tiennent le tubercule majeur et trois tiennent la tête humé-ale. Cent cinq clous ont été posés dans les deux services de mars008 à décembre 2009. Il y avait 78 femmes (74 %), d’âge moyen9 ans. Il y avait 32 cas (30 %) de fractures simples du col chirurgi-al, 43 cas (41 %) de fractures du col chirurgical avec un troisièmeragment, 13 cas (12 %) de fractures articulaires engrenées et 17 cas15 %) de fractures complexes articulaires désengrenées et trans-rticulaires sur luxation. Dans 56 cas (53 %), le clou a été mis enercutané, un abord antéro-externe a été utilisé dans les autresas.ésultats.— Soixante-quatre patients ont pu être revus avec unecul moyen de 38 mois. Quinze décès ont été notés à la révisiont 26 perdus de vue. Le Constant brut global était de 64, le pon-éré à 83 %. Les scores étaient bons ou excellents dans les fracturesxtra-articulaires à deux et trois fragments et dans les articulairesmpactées en valgus. Ils étaient mauvais dans les fractures articu-aires désengrenées déplacées. L’étude des radiographies n’a paspporté de résultat significatif. S’agissant des complications, ellesnt été notées chez 19 patients : déplacements secondaires (troisas), algodystrophies (trois cas), nécroses (cinq cas), dix reprisesnt été nécessaires : deux fois des réenclouages Telegraph, cinq pro-hèses et quatre ablations de matériel. Les complications ont étéetrouvées essentiellement dans les fractures articulaires désengre-ées (54 % de ces cas).iscussion.— Les résultats apparaissent donc bons et excellentsour les fractures du col chirurgical à deux ou trois fragments.ls sont excellents dans les fractures articulaires impactées enalgus et mauvais pour les fractures articulaires complexes désen-renées. Il est noté par rapport aux séries Telegraph précédentesne amélioration nette avec moins de complications pour les frac-ures extra-articulaires et les fractures articulaires impactées enalgus. Les résultats n’apparaissent pas satisfaisants dans les frac-ures complexes articulaires fortement déplacées, pour lesquellesn remplacement prothétique est indiqué chez les personnesgées.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.150

15rothèses inversées pour fractures après 70 ans :orrélation des résultats fonctionnels avec la

auteur prothétique et le raccourcissementuméral
Page 65: livre des résumés 2012

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334 87e réunion annuelle de la

ulien Uhring ∗, Antoine Adam , David Gallinet , Séverin Rochet ,icolas Gasse , Pascal Clappaz , Patrick Garbuio , Laurent Obert

Service de chirurgie orthopédique, traumatologique et plastique,HU J.-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement d’une fracture CT 2,3 et 4 après 70 ansar prothèse inversée permet d’obtenir des suites plus constantesu’une ostéosynthèse ou qu’une hémi-arthroplastie. Cependant, leon positionnement de l’implant en hauteur va permettre une réin-ertion des tubérosités et une tension du deltoïde, deux paramètreslés du résultat fonctionnel.atients et méthode.— De mars 2002 à février 2009, 54 patients28 CT3, 12 CT4, huit CT2) opérés d’une prothèse inversée suivisrospectivement par quatre opérateurs ont été revus rétrospec-ivement au plus grand recul par un opérateur indépendant.’évaluation clinique (douleur, évaluation subjective par le patient,onstant-Murley et DASH) et radiologique (consolidation des tubé-osités réinsérées, encoche selon Sirveaux) ont permis de corréleres « bons résultats fonctionnels » (EAnt > 100◦ ET Abd > 90◦) à laauteur de l’implant. Celle ci était évaluée par trois mesures : H1hauteur entre bord inférieur de l’acromion et sommet de la pro-hèse), H2 (hauteur entre sommet de la prothèse et changement deourbure humérus) et H3 (hauteur entre sommet de la prothèse etord inférieur de la glène).ésultats.— Quarante-deux sur 54 patients (39 femmes — troisommes) d’âge moyen 76,4 ans (57—93), ont été revus au reculoyen de 23,2 mois. Quatre-vingt-dix pour cent des patients avaient

n bon résultat subjectif. L’Eva était de 0,6. L’évaluation desobilités retrouvait une EAA de 109,8◦ (20—170), une RE1 de 9,4◦

0—50) et une RI de 4,4 (0—10). Le Constant-Murley était de6,9/100 (19—82) et le DASH-score de 35,3/100 (10—71,7). Laonsolidation des tubérosités a montré une amélioration significa-ive de l’élévation antérieure (p = 0,002), de RE1 (p = 0,0004), de RIp = 0,043), du Constant-Murley (p = 0,0005) et du DASH (p = 0,049).l existait une corrélation significative forte entre « bons résultats »

hauteur sommet et chgt de courbures mais aussi entre bons résul-ats & hauteur sous-acromiale. Il n’existait pas de lien entre bonsésultats et hauteur sommet-glène.iscussion.— Notre étude a permis de conclure à des résultatsomogènes et reproductibles dans le traitement des fracturese l’humérus proximal par prothèse inversée après 70 ans.’amélioration de ces résultats dans le traitement des frac-ures complexes de l’humérus proximal dans cette tranche d’âgeasse par une réinsertion rigoureuse des tubérosités grâce àn rétablissement de la longueur humérale au plus proche de’anatomie. La prothèse ne doit pas être positionnée là oùlle s’arrête mais elle là où elle doit s’arrêter grâce à laonnaissance de paramètre de hauteur facilement retrouvés eneropératoire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.151

16’ostéosynthèse par plaque Lambda des fracturese l’extrémité distale de l’humérus. Résultats’une série continue de 75 fracturesominique Saragaglia ∗, René-Christopher Rouchy , Numa Mercier

CHU de Grenoble, hôpital Sud, avenue de Kimberley, 38130chirolles, FranceAuteur correspondant.

’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats fonction-els et les complications des ostéosynthèses par plaque Lambda®

société Zimmer, Étupes, France) des fractures de l’extrémité dis-ale de l’humérus.a série initiale était composée de 115 blessés (116 fractures) opé-és entre 1992 et 2008. 41 ont été perdus de vue (pour la plupart

3Rv

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es étrangers) si bien que notre série comporte en fait 74 patients75 fractures), 44 femmes et 30 hommes âgés en moyenne de6,56 ± 23,33 ans (16—95 ans), au moment de l’accident. Selona classification AO, nous avons opéré 25 (33 %) fractures de’extrémité distale (diaphyso-métaphysaires), 12 fractures de type2 et A3 (16 %), six fractures de type B (8 %) et 35 fractures de type(47 %). Huit fractures étaient ouvertes : sept stades 1 de Gustillo

t un stade IIa. La plaque Lambda® à une forme de Y inversé donta longueur de la tige peut atteindre dix trous et dont les « jambes »ont sécables et modelables pour s’adapter parfaitement à la tailleu patient, au type de fracture et à la forme de la palette humé-ale. Une voie d’abord postérieure a été utilisée dans tous les cas.ans 26 cas, nous avons utilisé une voie d’abord trans-olécraniennextra-articulaire et dans les autres cas, une voie trans-tricipitaleoit verticale (fracture diaphyso-métaphysaires), soit en V inverséfractures de type C).e recul moyen était de 114,81 ± 63,57 mois (24—227 mois). Nous’avons retrouvé ni infection ni pseudarthrose de l’ostéotomie de’olécrane, ni démontage de l’ostéosynthèse. Par contre, nous avonsetrouvé deux pseudarthroses (une du condyle latéral et une de’extrémité distale de l’humérus), deux dysesthésies dans le terri-oire du nerf ulnaire et une dans le territoire du nerf radial (séquelle’une paralysie préopératoire). Quatre raideurs, ont nécessité unerthrolyse chirurgicale entre le 6e et le 12e mois postopératoire.la révision, la flexion moyenne du coude était de 132,95 ± 12,98◦

90◦—150◦) et l’extension de —12,28 ± 13,71◦ (—45◦ à 0◦).inquante-huit patients avaient un arc de flexion du coude moyenupérieur à 100◦ (77 %) ; 16, un arc entre 50◦ et 100◦ (21 %) et un,n arc de flexion inférieur à 50◦. Le Mayo Elbow Performance ScoreMEPS) moyen était de 96,9 ± 6,80 points (40—100). Nous avons col-igé 67 excellents résultats (score de 90 à 100 points), cinq bonsésultats (score de 75 à 89), deux résultats moyens, et un mauvaisésultat.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.152

17raitement des fractures de l’humérus distal parlaques à vis verrouillées LCP DHP chez le sujet delus de 65 ans — l’expérience strasbourgeoiseuillaume Ducrot ∗, Francois Bonnomet , Philippe Adam ,ntonio Di Marco , David Brinkert , Matthieu Ehlinger

Service de chirurgie orthopédie et traumatologie, hôpital deautepierre, avenue Molière, 67200 Strasbourg, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les fractures de la palette humérale sont délicates àraiter du fait de leur fréquente complexité. Face à une populationgée présentant un os fragile et porotique, la tenue du matérielst essentielle pour autoriser une mobilisation précoce, gage duésultat fonctionnel, et pour diminuer l’incidence des complicationsécaniques. Les implants verrouillés répondent à ce cahier des

harges. Nous rapportons ici les résultats d’une série homogène deatients de plus de 65 ans présentant une fracture de l’humérusistal ostéosynthésée par plaque LCP DHP (Synthès®).bjectif.— Évaluer l’efficacité et les limites de ce traitement avec

’hypothèse d’une meilleure tenue du matériel et de l’obtention deésultats de qualité.atients et méthodes.— Il s’agit d’une série continue rétrospec-ive de 51 patients (2004—2010) d’âge moyen 80 ans, comportant6 fractures extra-articulaires et 35 fractures articulaires. Quatorzeomplications immédiates étaient notées. La voie d’abord étaite plus souvent trans-olécranienne (n = 34). La durée moyenne’immobilisation coude au corps était de 3,3 semaines chez

8 patients.ésultats.— Quarante-trois patients (deux décès — six perdus deue) ont été revus à un recul moyen de 30 mois (9—62). La flexion
Page 66: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

atteignait 127◦ (100—140), l’extension était déficitaire de 23◦(0—50), soit un arc de mobilité de 103◦ (70—140). La récupéra-tion fonctionnelle est très satisfaisante avec un score de la MayoClinic à 85 (70—100), soit 95 % de bons et très bons résultats.L’évolution a été marquée par quatre infections du site opéra-toire, deux pseudarthroses métaphysaires, huit atteintes ulnairesiatrogènes, une paralysie radiale postopératoire spontanémentrégressive et cinq ossifications périarticulaires. L’ouverture cuta-née, et le type de l’AO étaient des facteurs de mauvais pronosticfonctionnel.Discussion.— Malgré un taux important de complications, la récupé-ration fonctionnelle est comparable aux séries de la littérature, ycompris celles d’arthroplasties. Nous rapportons par ailleurs moinsde complications mécaniques. Notre hypothèse semble donc confir-mée.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.153

218Ostéosynthèse des fractures complexes de l’ulnaproximale par une plaque anatomique à visverrouillée (LCP Olécrane). Notre expérience àpropos de 23 casMazen Ali ∗, Fredson Razanabola , Luca Capuano ,Hocine Benyahia , Ali Boutrig , Lazar-daniel Ocneriu , Walid Aryan ,Didier YaffiService de chirurgie orthopédique et traumatologique, centrehospitalier régional d’Orléans, hôpital de la Source, 14, avenuede l’Hôpital, 45067 Orléans, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement des fractures comminutives del’extrémité proximale de l’ulna, qu’elles soient associées ou nonà des lésions de la tête radiale, est difficile. Quel que soit l’implantutilisé, le but du traitement reste inchangé : reconstruction anato-mique de la surface articulaire, restitution de la longueur et fixationsuffisamment stable permettant la mobilisation précoce.L’objectif de ce travail était de présenter l’expérience de notreservice sur trois ans dans l’usage d’une plaque anatomique à visverrouillée (LCP olécrane — Synthes®) dans les fractures complexesde l’extrémité proximale de l’ulna.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective de 23 cas(dix femmes, 13 hommes), l’âge moyen était de 52 ans.Les fractures étaient de type Mayo IB dans cinq cas, Mayo IIB dansneuf cas et Mayo IIIB dans huit cas. Selon Morey, la coronoïde étaitde type 1 dans 14 cas, type 2 dans cinq cas, type 3 dans trois cas.Selon Mason, la tête radiale était intacte dans neuf cas, de type2 dans six cas, type 3 dans deux cas et type 4 dans un cas. Quatrefractures étaient ouvertes.L’ostéosynthèse a été effectuée par une plaque LCP olécrane danstous les cas. La mobilisation postopératoire était immédiate. Tousles patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement à sixsemaines, trois, six et 12 mois.Résultats.— À trois ans de recul, toutes les fractures ont consolidé,l’arc de mobilité en flexion extension est supérieur à 115◦ pour tousles patients.La flexion moyenne était de 120◦l’extension de —16◦, la pronationmoyenne de 72◦ et la supination de 63◦. Le score fonctionnel de laMayo était 84 points et selon ce score, les résultats sont bons danshuit cas et excellents pour neuf cas. Le Quick Dash moyen était de9,7.Nous déplorons un cas de reprise chirurgicale en raison d’une saillieintra-articulaire d’une vis, un cas de déplacement secondaire d’un

fragment de coronoïde deux cas d’algodystrophie. Aucune infectionn’a été observée.Conclusion.— L’utilisation de plaque anatomique à vis verrouillée(LCP Olécrane) pour le traitement des fractures complexes de l’ulna

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S335

roximal nous a prouvé sa fiabilité. Elle a permis d’améliorer lesésultats thérapeutiques à long terme de lésions de mauvaises répu-ations.e bon résultat fonctionnel de cette lésion dépend de la stabilitérticulaire peropératoire et de la mobilisation précoce.’est une méthode fiable mais exigeante car elle nécessite uneechnicité et l’acquisition d’une certaine expérience.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.154

19valuation hebdomadaire prospectiveonocentrique du vécu du patient par leuickdash après fracture du radius distal

avier Bouilloux ∗, Maxime Ferrier , Pierre Bastien Rey ,ulien Uhring , Nicolas Gasse , Antoine Serre , Severin Rochet ,aurent Obert

Service d’orthopédie, de traumatologie et de chirurgie plastique,hu J.-Minjoz, boulevard Fleming, 25030 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Il n’existe pas de travaux concernant la qualité deie des patients et la vitesse de récupération d’une autonomie aprèsne ostéosynthèse du radius distal. Nous rapportons la premièretude prospective d’évaluation du vécu du patient et de la cinétiquee récupération, semaine après semaine, jusqu’à six semaines aprèsne fracture du radius distal (FRD).atients et méthodes.— Quarante-quatre patients consécutifs d’âgeoyen 62,4 ans (20—82) ayant présentés une FRD ostéosynthé-

ée par plaque à vis verrouillée (31 patients d’âge moyen 68 ans20—82)) ou par broches (13 patients, d’âge moyen 49 ans (20—69))nt rempli un questionnaire Quickdash toutes les semaines pendantix semaines. Une seule réponse non portée invalidait le question-aire. Plus le score du Dash est haut moins bien vont les patients.ésultats.— Tous les patients fixés par broches avaient un Dash à0 la première semaine alors que la moitié des patients fixés parlaque avait un Dash à 80 et l’autre à moins de 60. En comparantes courbes de décroissance du Dash chez les patients avec Dash à0 en postopératoire fixés par plaque ou par broches, les patientsvec plaque allaient mieux et plus vite. En six semaines, les patientsvec plaque perdaient 50 points tandis que les patients brochés neerdaient que 20 points. Les patients avec plaque et Dash postopé-atoire de moins de 60 avaient un dash à 25 à six semaines. À deuxemaines, un patient qui a perdu plus de 20 points ira toujours bien,n revanche, s’il a perdu dix points ou moins, il ira mal.iscussion.— L’inflation de l’ostéosynthèse par plaque dans les FRDtrouvé une justification progressive grâce à la disparition des

éplacements secondaires et une mobilisation plus rapide. Si lesoûts directs d’une plaque à vis verrouillées sont multipliés par dixar rapport à une fixation par broche, les coûts indirects sont plusaibles avec les plaques. L’ostéosynthèse par plaque autorise uneobilisation plus rapide mais on ne connaît pas la cinétique de récu-ération de l’autonomie. Ce travail montre que la récupération de’autonomie et le vécu du patient sont meilleurs pendant les sixremières semaines en cas de fixation par plaque.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.155

20stéosynthèse des fractures du radius distal par

echnique HK2rédéric Lebailly ∗, Abdullah Alqahtani , Amir Hariri ,ybille Facca , Philippe Liverneaux

SOS main, centre de chirurgie orthopédique et de la main, 10,venue Baumann, 67403 Illkirch, FranceAuteur correspondant.

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336 87e réunion annuelle de la

ntroduction.— Le traitement des fractures du radius distal estontroversé. Les plaques verrouillées apportent une très bonne sta-ilité autorisant une mobilisation précoce, mais nécessite un abordlargie et leur coût n’est pas négligeable. Les broches intrafocalesont percutanées et bon marché, mais apportent une moins bonnetabilité. Le but de cette étude est de tester sur une série cliniqueréliminaire la technique HK2, qui semble cumuler les avantageses plaques et des broches, sans en présenter les inconvénients.atients et méthodes.— Notre série comportait 30 patients âgés enoyenne de 63 ans, dont 2/3 de femmes. Ils présentaient tous une

racture du radius distal à déplacement postérieur (selon l’AO : 7 %2.1, 33 % A2.2, 30 % A3.2, 23 % C1.1, 3 % C1.2 et 3 % C2). Tous ontté traités par technique HK2 qui consiste à former un cadre rigiden solidarisant une broche intra-focale à une broche sous-chondralear un connecteur externe. Selon la complexité de la fracture, deuxu trois cadres étaient utilisés. Tous les patients ont été encouragésmobiliser leur poignet immédiatement.

’évaluation des résultats a consisté à mesurer la douleur (0 à 10), laobilité (en % côté controlatéral), le quick DASH (0 à 100), la forcee la poigne, la pronosupination (kg) à trois mois, à six mois et àeuf mois. L’index radio ulnaire distal, le radial et le volar tilts ontté mesurés sur les radiographies après consolidation.ésultats.— Au plus dernier recul, la douleur était de 1,6, le scoree DASH de 39,5. Les mobilités par rapport au côté controlatéraltaient de 68 % en flexion, 70 % en extension, 97 % en pronation et7 % en supination. La force par rapport au côté controlatéral étaite 38 % en préhension, de 52 % en supination, de 54 % en pronation.’index radio ulnaire distal moyen était de 1,9 mm, le radial tiltoyen de 22,9◦et le volar tilt moyen de 7,2◦. On notait une surin-

ection cutanée superficielle dans quatre cas, trois déplacementsecondaires non repris, une migration de broche sans conséquence,eux syndromes douloureux régional complexe de type 1.onclusion.— Le principal inconvénient de la technique HK2 est

a présence des connecteurs externes qui peuvent être à’origine de surinfections cutanées. C’est en revanche un moyen’ostéosynthèse stable, percutané, autorisant une mobilisationmmédiate, à moindre coût que les plaques. Ses indications serontrécisées après revue d’un plus grand nombre de cas avec un plusong recul.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.156

21valuation isocinétique des conséquences d’uneésion de la styloïde ulnaire sur la force deronosupination après fracture du radius distalsteosynthésée par plaque verrouilléehristophe Bosch ∗, Olivier Mares , Marc Julia , Cyril Lazerges ,uheyla Barthes , Pierre Croutzet , Bertrand Coulet ,ichel Chammas

371, avenue Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier, FranceAuteur correspondant.

a prise en charge des lésions associées de la styloïde ulnaire estncore sujet à controverse. Les travaux récents semblent monterue les synthèses par plaque verrouillée autorisent l’abstention thé-apeutique sur ces lésions. Le but de notre travail est d’évaluer parsocinétique la répercussion de ces lésions sur la force de pronosu-ination.’étude comporte 16 patients, les critères d’inclusions sont un âgee 18 à 50 ans, une fracture du poignet avec ostéosynthèse parlaque verrouillée antérieure et un recul minimum de dix mois.es critères d’exclusion étaient la présence d’une autre lésion

ouvant interférer avec le mouvement de pronosupination, les frac-ures articulaires de type C3 de l’AO, les patients ayant eu desomplications.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e premier groupe se compose de patients avec une lésion de laase de styloïde ulnaire, le second sans lésion ou avec une lésione la pointe, le troisième de patients considéré comme sain.’évaluation se base sur un examen clinique avec mesure des mobi-ités et une évaluation fonctionnelle par les scores du quick DASHt Mayo Wrist Score Modifié.’étude statique a consisté en une analyse de la force de pronosu-ination dans trois positions différentes du poignet (—45◦, 0◦, 45◦).’étude dynamique a été réalisée sur un volant libre de pronosupi-ation à deux vitesses angulaires différentes (45◦/s et 120◦/s).es résultats ont été analysés en utilisant le rapport des momentse force de manière bilatérale et par un test de Wilcoxon.l n’existe pas de différence dans les groupes avec fracture sures mobilités ou les scores fonctionnels (Quick DASH p = 0,4 ; MWSM= 0,21).es mesures statiques isométriques ne mettent pas en évidence deifférence quel que soit le positionnement du poignet entre les troisroupes (Pronation p = 0,75 ; Supination p = 0,92).our les mesures dynamiques, une différence existe entre le groupevec fracture de la base de la styloïde et les autres groupesp = 0,010) pour une vitesse angulaire de 45◦/s. Cette différence’existe pas sur les mesures à 120◦/s (p = 0,34).os données confirment les résultats de la littérature sur

’absence de différence sur les mobilités ou les scores fonc-ionnels. Notre étude montre cependant l’existence d’une pertee force objective par mesure isocinétique lors du recrute-ent maximum de la force de pronosupination (mesure 45◦/s).uelle est alors la prise en charge de la lésion styloïdiennelnaire associée chez des patients jeunes avec une forte demandeonctionnelle ?

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.157

22raitement des dissociations scapholunaires parriple ténodèse au flexor carpi radialis : résultatsréliminaires et analyse des complicationsrécoces d’une étude prospective de 20 patientsicolas Pauchard ∗, Antoine Dederichs , Jérôme Segret ,téphane Barbary , Francois Dap , Michèle De Gasperi ,illes Dautel

49, rue Hermitte, 54000 Nancy, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La reconstitution des freins ligamentaires dans’instabilité carpienne dissociative est un enjeu majeur pour larotection contre l’arthrose de type SLAC. La triple ténodèse auexor carpi radialis selon Garcia-Elias supplée la fonction de troisomplexes ligamentaires (complexe scaphotrapézotrapézoïdien,igament scapholunaire interosseux dorsal et ligament radiotriqué-ral dorsal). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacitéhérapeutique et la iatrogénicité à court terme de cette tripleénodèse.atériel.— Entre mai 2008 et janvier 2011, 20 patients (15 hommest cinq femmes) ont bénéficié d’une triple ténodèse selon Garcia-lias. L’âge moyen était de 41,8 ans [22—56] à l’intervention.’intervention était réalisée en cas d’instabilité dynamique (huitas) ou statique réductible (12 cas), en l’absence de toute lésionrthrosique. Le suivi moyen était de 23,7 mois [6—46].éthodes.— Les patients ont été évalués cliniquement (Échelleisuelle Analogique, amplitudes articulaires, force, PRWE et Qui-kDash) et radiologiquement (mesures angulaires et diastasis) enré- et postopératoire par un examinateur indépendant des opéra-

eurs. Un test t de Student pour variables appariées a été appliquép < 0,05).ésultats.— Au dernier recul, les amplitudes articulaires moyennestaient de 39◦ de flexion, 43◦ d’extension, 14◦ d’inclinaison radiale
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Résumés des communications

et 24◦ d’inclinaison ulnaire. La force moyenne au Jamar était de31,5 kg. Force. On retrouve une amélioration post opératoire signifi-cative de l’EVA au repos et à l’effort, des scores PRWE et QuickDASHincapacité (p < 0,05). Le diastasis statique moyen était de 3,7 mm(4,1 mm avant intervention) et le diastasis dynamique de 4,8 mm(5 mm en préopératoire). L’angle scapholunaire moyen était de74,6◦ (72,1◦ avant intervention). L’étude radiologique a mis enavant quatre types de complications : neuf cas de détente ligamen-taire avec réapparition du diastasis, trois cas d’arthrose SLAC, deuxcas d’arthrose STT dont un patient ayant nécessité une arthrodèseSTT et un cas de condensation du pôle proximal du scaphoïde. Unpatient a présenté une fracture du semi-lunaire suite à une chutede sa hauteur, 11 mois après son intervention.Discussion.— La triple ténodèse a globalement donné de bons résul-tats fonctionnels, bien qu’hétérogènes, en termes d’améliorationde la douleur et de force au prix d’un enraidissement articulaire.Les phénomènes de détente ligamentaire entraînent une récidivedes anomalies radiologiques et le tunnel scaphoïdien est potentiel-lement iatrogène.Conclusion.— Un suivi prolongé est nécessaire afin d’estimer le réelbénéfice de cette intervention à long terme sur la prévention del’arthrose.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.158

Genou

224Arthroplastie totale du genou pour gonarthrose surgenu valgum sévère. Intérêt d’un abord chirurgicalavec ostéotomie de la tubérosité antérieure dutibia et passant sous le vaste latéral. À propos de38 patients avec un recul minimum de six ansJean-Francois Pflieger ∗, Sébastien Trincat , Stéphane Didelot ,Philippe MauryLieu-Dit Bel-Air, 34570 Montarnaud, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La gonarthrose sur genuvalgum présente des spécifi-cités source de difficultés pour la mise en place d’une arthroplastietotale de genou. Le but de cette étude était d’évaluer clinique-ment et radiologiquement les résultats d’une technique opératoiretentant de répondre à ces difficultés.Hypothèse.— Nous pensons que cette technique, avec un bon cen-trage patellaire et en respectant les fibres du quadriceps, permettraun résultat optimal, notamment en terme de flexion du genou.Patients et méthodes.— Trente-huit genoux de plus de 10◦ de val-gus ont été revus, il s’agit pour 76 % de femmes, d’un âge moyende 68 ans (47—83) et d’un IMC moyen de 27,3 kg/m2 (20,2—40,4).La goniométrie préopératoire montrait une déviation moyenne envalgus de 12◦ (10—22). Toutes ces arthroplasties ont été réaliséespar une voie d’abord antérolatérale passant sous le vaste laté-ral et associant une ostéotomie de la tubérosité antérieure dutibia et une libération de l’aileron rotulien externe avec une plas-tie d’agrandissement synoviale de l’aileron en fin d’intervention.L’évaluation clinique et radiographique de ces patients a été réali-sée avec un recul moyen de 8,5 ans (6—13).Résultats.—Cliniques.— Au plus long recul, le score IKS genou moyen est de93,4 (68—100) avec 97 % de bons et très bons résultats. L’itemmobilité de ce score est particulièrement satisfaisant, avec une

flexion moyenne de 122,5◦ au plus long recul. Le score IKS fonc-tion moyen est de 87,2 (50—100) avec 88 % de bons et très bonsrésultats. Ce score est meilleur lorsqu’un plateau tibial fixe est uti-lisé. Parmi les complications spécifiques de cette voie d’abord, un

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atient a nécessité une mobilisation sous anesthésie générale pourne raideur postopératoire et un patient a présenté un arrachementrécoce de la tubérosité antérieure du tibia nécessitant une reprisehirurgicale.adiologiques.— Un angle HKA égal à 180 ± 2◦ correspondant à l’axeécanique neutre du genou a été retrouvé dans 86,8 % des cas.

7,4 % de ces genoux ont une rotule parfaitement centrée.onclusion.— Cet abord chirurgical de la gonarthrose sur genu val-um, associée à une prothèse de glissement postéro-stabilisée,ermet d’obtenir avec un recul moyen de 8,5 ans 97 % de bonst très bons résultats avec un taux de satisfaction de 92 % desatients. La technique de l’ostéotomie de la tubérosité antérieureu tibia doit être minutieuse, avec une ostéosynthèse solide, parissage en compression et cerclages, pour éviter les complications’arrachement ou de pseudarthrose.

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25valuation avec un système de navigation de larécision d’une instrumentation sur mesure pourrothèse totale du genou : étude prospective de0 casébastien Lustig ∗, Samir Oussedik , Corey Scholes ,yles Coolican , David Parker

Sydney Orthopaedic Research Institute, Suite 12, Level 1, 445ictoria Avenue NSW 2067 Chatswood, AustralieAuteur correspondant.

ntroduction.— Les guides de coupe sur mesure sont une innovationécente dans le domaine de la chirurgie du genou. Ils sont créés àartir d’IRM préopératoire et ont pour but d’obtenir un position-ement parfait adapté à chaque patient. Le but de cette étudetait d’analyser la précision d’une instrumentation sur mesure entilisant un système de navigation comme outil d’évaluation.éthode.— Soixante prothèses totale de genou (PTG) ont été réali-

ées chez 45 patients (35 femmes, 10 hommes ; âge moyen 71,9 ans)l’aide du système d’instrumentation sur mesure Visionaire (Smithnd Nephew®) entre janvier 2011 et novembre 2011. Le système deavigation PrecisioN (Stryker®) a été utilisé durant chaque interven-ion pour évaluer les coupes réalisées avec les guides de coupe suresure. Les paramètres évalués étaient : l’adaptation des guidese coupe à la surface articulaire, l’alignement dans le plan coro-al et sagittal pour les coupes tibiales et fémorales, la rotation de’implant fémoral, la taille des implants et l’épaisseur des coupessseuses. On comparait les données de la planification préopéra-oire aux mesures réalisées avec le système de navigation.ésultats.— L’adaptation des guides de coupe était satisfaisanteans tous les cas. La taille planifiée correspondait à celle implan-ée dans respectivement 52 et 50 % des cas pour le fémur et le tibia.our le tibia, l’alignement dans le plan coronal et sagittal corres-ondait à la planification à ±3◦ dans respectivement 86,2 % et 80,7 %es cas (erreur maximum 11◦). Pour le fémur, l’alignement dans lelan coronal, sagittal et horizontal correspondait à la planification±3◦ dans respectivement 94,8 %, 65,4 % et 77,2 % des cas (erreuraximum 9◦). L’épaisseur des coupes osseuses correspondait à lalanification à ±2 mm dans 87,7 % des cas (erreur maximum 6,5 mm)our le fémur et dans 92 % des cas pour le tibia (erreur maximummm).iscussion et conclusion.— Nos résultats suggèrent que ce système’instrumentation sur mesure est imprécis, particulièrement danse plan sagittal lors de la réalisation d’un PTG. En dépit d’une bonnedaptation des guides de coupe sur mesure à l’anatomie, les coupes

ngendrées diffèrent significativement de la planification ce quiourrait compromettre les résultats à long et même court termevec cette technologie.

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26ésultats comparatifs de 209 prothèses totales duenou naviguées et 241 prothèses totales du genouon naviguées, à cinq ans de recul minimumtéphane Denjean ∗, Frédéric Châtain , Thierry Gaillard ,roupe Score

Polyclinique du Val-de-Saône, 44, rue Ambroise-Paré, 71000acon, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— Le but de cette étude est d’évaluer si la techniqueaviguée pour les prothèses totales du genou (PTG) apporte deeilleurs résultats clinique et radiologique à moyen terme.

atients et méthodes.— Il s’agit d’une PTG ultracongruente à pla-eau rotatoire (SCORE, Amplitude, France). Deux cent quarante etn ont été implantées par technique traditionnelle (série NN) et09 ont été naviguées (série CAO) (Amplivision, Amplitude). L’âge,e sexe, l’IMC était comparable dans les deux séries. Les donnéesliniques ont été analysées selon les critères IKS et tous les patientsvaient un bilan radiologique.ésultats.— Cent cinquante-sept patients ont été revus dans la sérieAO et 159 dans la série NN avec un recul moyen respectivement de0 mois et 87 mois.u dernier recul, dans la série CAO, 95 % étaient satisfaits ou trèsatisfaits contre 99 % dans la série NN. La flexion postopératoireoyenne était de 116,4◦ dans la série CAO et 114,9 % dans la sérieN. Le score genou moyen était de 92 (33 à 100) dans la série CAOt 94 (59 à 100) dans la série NN. Le score fonction était de 82 (41 à00) dans la série CAO et 86 (50—100) dans la série NN.’analyse radiographique montrait un angle HKA moyen de 180,5◦médiane = 180◦, écart 2,2◦) dans la série CAO et de 179,1◦ (médiane79,5◦, écart-type 2,9◦) dans la série NN.our les déviations préopératoires de plus de 5◦, l’HKA moyen este 180,3◦ (médiane 180◦, écart-type 2,3◦) dans la série CAO et de78,7◦ (médiane 178◦, écart-type 3,2◦) dans la série NN.our les déviations préopératoires de plus de 10◦, l’HKA moyen este 180,1◦ (médiane = 180◦, écart-type 2,1◦) dans la série CAO et de78,5◦ (médiane 177,5◦ écart-type 4,3◦) dans la série NN.l y a eu six reprises dans la série CAO (trois sepsis, deux raideurs,n fracture) et deux dans la série NN (un douleur, un inconnue). Il’y a eu aucune complication liée à l’utilisation de la navigation.iscussion et conclusion.— Les résultats cliniques globaux, sontomparables, voir meilleurs pour la série NN, hormis la flexion.ette étude confirme que les résultats radiologiques (plus objec-ifs) sont meilleurs dans la série CAO et constant quelle que soita déformation préopératoire, et qu’il n’y a pas de corrélation àoyen termes entre l’HKA et le score IKS.

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27ésultats à dix ans des PTG postero-stabiliséesosées avec ou sans navigation (même équipehirurgicale, même implant)hilippe Hernigou ∗, Alexandre Poignard , Didier Julian ,illiam Delblond , Lachaniette Flouzat , Pascal Duffiet ,

saac Guissou , Yashiuro HommaHôpital Henri-Mondor, 5, avenue du

arechal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, FranceAuteur correspondant.

’objectif était de comparer les résultats à plus de dix ans de reculu même implant chirurgical, posé avec ou sans navigation assistée

ar ordinateur par la même équipe chirurgicale.atients et méthode.— L’étude monocentrique inclue 100 prothèsesdentiques postéro-stabilisées chez ces patients ayant survécu dixns. Les deux groupes (50 avec et 50 sans navigation) sont appa-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

eillés et homogènes : nombre similaire, âge moyen (72 ± 10 versus3 ans ± 12) ; déformation initiale en genu varum ; HKA identique. Laérie a été évaluée cliniquement (IKS) et radiologiquement : gonio-étrie (HKA) préopératoire, postopératoire et au dernier recul ;

adiographie standard face profil, fémoro-patellaire en postopéra-oire et au dernier recul).ésultats.— Avec un recul de dix ans, le taux de survie des

mplants n’est pas différent, avec une meilleure survie (non signi-cativement différente) pour les prothèses non naviguées (96 %)t naviguées (93 %). Les résultats radiologiques postopératoiresont significativement différents (p < 0,05), avec en particulier descarts-types faibles et des cibles de pose mieux atteintes poures prothèses naviguées : respectivement HKA : 0◦ ± 3, versus 2◦dearus ±7 ; pente tibiale postérieure du plateau : 3◦ ± 4◦ versus◦ ± 8◦ ; orientation du plateau 0◦ ± 2◦ versus 1◦ de varus ±6◦ ;rientation du composant fémoral : 0◦ ± 3◦ versus 2◦ de varus ±7◦.n revanche, les goniométries à la 10e année ne sont plus significati-ement différentes entre les prothèses non naviguées et naviguéesHKA naviguées : 3◦ de varus ±6◦ versus HKA non naviguée 3◦ dearus ±7◦. Les goniométries à la 10e année des prothèses naviguéesont significativement différentes des goniométries postopératoiresvec un retour de la goniométrie vers la déformation initialen varus. Les scores de genou (non naviguée : 86 ± 9 ; naviguée0 ± 15) et de fonction (non naviguée 85 ± 12 ; naviguée 79 ± 15◦)ont significativement différents et inférieurs pour les prothèsesaviguées (en particulier sur les paramètres douleur, flexion etnstabilité).iscussion et conclusion.— Même si la navigation reste unxcellent outil d’enseignement, à dix ans, les bénéfices cliniques’apparaissent pas évidents pour les prothèses naviguées. Les gonio-étries apparaissent différentes en postopératoire immédiat mais

vec le recul cet écart s’émousse, ce qui témoigne vraisemblable-ent de l’apparition plus fréquente d’une laxité secondaire sur lesrothèses naviguées que pour celles posées de manière convention-elle.

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28récision de la reconstruction du genou aveclanification préopératoire tridimensionnelleersonnalisée et guides de coupe sur mesure d’uneTGean-Pierre Franceschi ∗, Abdou Sbihi , Vincent Leclercq

Institut de chirurgie orthopédique et sportive, 118, rueean-Mermoz, 13008 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le bon positionnement des prothèses contribue for-ement à la fonctionnalité et la longévité des implants. Depuis peu,ne nouvelle technique de planification préopératoire tridimension-elle et de positionnement per opératoire des implants par desuides de coupe sur-mesure est apparue. Cette étude a pour but’évaluer la précision de la reconstruction du genou en comparantositions et tailles des implants planifiés et posés.atients.— Il s’agit d’une série prospective, monocentrique etontinue de 58 patients (30 femmes et 28 hommes), d’âge moyen0 ans (43—85), opérés de septembre 2011 à février 2012 d’unerthroplastie totale de genou pour gonarthrose.éthodes.— La planification préopératoire tridimensionnelle a été

éalisée sur la base d’un scanner (logiciel Knee-Plan®) avec pourbjectifs la restauration de l’axe mécanique du membre inférieur,e l’axe bi-épicondylien et de la hauteur de l’interligne articulaire.

es implants ont été posés avec guides sur-mesure. Un scanner post-pératoire à trois mois de recul, a permis, avec Knee-Plan® et selonne méthode validée, de superposer les fémurs et tibias pré- et
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Résumés des communications

postopératoires, pour comparer la position finale des implants àcelle planifiée.Résultats.— Les guides ont tous été utilisés sans instrumentationconventionnelle et étaient stables. Aucune libération ligamentaireou recoupe osseuse n’ont été nécessaires. Les implants défini-tifs étaient identiques aux implants planifiés dans 100 % des caspour le fémur, 95 % des cas pour le tibia et 86 % des cas pourl’épaisseur du polyéthylène. L’angle HKA postopératoire moyenétait de —0,1◦ ± 2,6 avec 83 % des patients à ± 3◦. La planifica-tion du composant fémoral était reproduite avec une précisionde 0,2◦ ± 1,4 dans le plan frontal, de 1,2◦ ± 2,3 dans le plan sagit-tal et de 0,3◦ ± 1,9 dans le plan transverse. Pour le composanttibial, la précision était de 0,2◦ ± 1,7 dans le plan frontal et de0,5◦ ± 3,4 dans le plan sagittal. La pente tibiale postopératoiremoyenne était de 3◦ ± 3,3. La hauteur de l’interligne articulaireétait reproduite avec une précision de 0,8 mm ± 1,5. Le score IKSpassait de 93,9 (46—135) en préopératoire à 147,2 (70—190) à troismois.Discussion.— Les guides sur-mesure permettent une reproductiontrès précise de la planification, comparable à la navigation, en par-ticulier pour l’alignement frontal et la rotation des pièces. En effet,les anomalies de positionnement et/ou de rotation demeurent unedes principales causes de reprise des PTG.Conclusion.— Cette technique semble être une alternative attrac-tive à la navigation. Cette série se doit d’être suivie à plus longterme.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.163

229Évaluation de la qualité d’alignement de l’axemécanique sur une première série de patientstraités pour arthroplastie du genou avec lesystème d’instrumentation sur mesure Visionaire®

Jérôme Grobost ∗, Roméo MenardSanté Sud centre médicochirurgical du Mans, 28, rue deGuetteloup-Pôle, 72016 Le Mans, France∗Auteur correspondant.

Visionaire® (Smith&Nephew) est un système d’instrumentationtridimensionnel pour arthroplastie totale du genou permettantl’élaboration de blocs de coupe sur mesure à partir de données IRMet pangonogramme.Ce système a été utilisé de février 2011 à février 2012 pour70 patients nécessitant une arthroplastie du genou et éligible à uneIRM. La présente étude vise à évaluer la qualité de l’alignement del’axe mécanique à un recul minimum de trois mois.Il s’agit d’une étude rétrospective indépendante.L’utilisation de cette technique permet d’éviter au cours del’intervention toutes les étapes conventionnelles de mesure et depositionnement de la prothèse notamment celle d’ouverture descannaux médullaires. Cette procédure a été respectée dans latotalité des cas sans modification du planning opératoire et sansnécessité de reconversion avec l’ancillaire traditionnel.L’évaluation de l’alignement a été conduite par un examinateurindépendant à partir d’un pangonogramme.La technique opératoire s’appuyait sur une voie d’abord interneréduite de type sub-vastus.L’âge moyen était de 69,5 ans, le sexe ratio H/F de 0,85. Cinquante-quatre pour cent des prothèses concernaient le genou droit. Enmoyenne, le temps d’occupation du bloc était de 1h27, la duréed’intervention de 45 minutes.Une étude économique de la stérilisation a été réalisée : le gain

de préparation de l‘ancillaire est de 20 minutes et de 160 euros enmoyenne par intervention.L’évaluation de l’axe des membres inférieurs sur le pangonogrammea plus de trois mois de recul a permis de mettre en évidence un écart

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oyen d’alignement pour 70 % des prothèses compris entre —3◦ et3◦et pour 95 % entre —5◦ et +5◦.a restitution de l’axe des membres inférieurs après pose d‘unerothèse totale de genou avec cette technique apparaît donc pro-etteuse.

n effet, les données de la littérature montrent que si l’échecotentiel d’une arthroplastie est multifactoriel, le rétablissement’un alignement frontal correct du membre inférieur est un fac-eur déterminant de longévité des prothèses de genou. Ainsi, unxe mécanique à ± 3◦ par rapport à l’axe idéal conduit à un tauxe descellement de 3 % contre 24 % dans le cas d’un varus ou valgusxcessif (p = 0,001) (Jeffery et al.).e Visionaire® pourrait ainsi permettre d’optimiser la longévité desrothèses de genou sans en augmenter le coût de réalisation.es résultats mériteront d’être confirmés par une étude prospectiveédicoéconomique en cours, saisissant l’ensemble des bénéficesotentiels, tant d’un point de vue radiologique que clinique maisussi logistique.

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30rothèse totale de genou : les blocs de coupe suresure améliorent-ils la reconstruction de l’axeécanique ?

rédéric Vauclair ∗, Nemanja , Polic , Kamiar Aminian ,rigitte Jolles

Hôpital de Morges, EHC, chemin du Crêt, 2 1110 Morges, SuisseAuteur correspondant.

ntroduction.— L’efficacité des prothèses totales de genou (PTG)ur la douleur et la fonction dans l’arthrose primaire n’est plusprouver. La reconstruction de l’axe mécanique est primordiale

our la longévité des implants, surtout chez les patients jeunes etctifs, raison pour laquelle les blocs de coupes sur mesure ont étééveloppés par plusieurs fabricants.e but de cette étude sur les PTG avec instrumentation sur mesurest d’évaluer la reconstruction de l’axe mécanique ainsi que leésultat fonctionnel.atients.— Il s’agit d’une cohorte prospective et consécutive de4 patients opérés d’une PTG postéro-stabilisée (plateau mobile)vec instrumentation sur mesure pour une gonarthrose primaire.éthode.— Les blocs de coupe sur mesure sont fabriqués sur la base’un CT scanner préopératoire avec planification tridimensionnellees coupes fémorales et tibiales.a technique opératoire ainsi que les suites sont les mêmes queelles pratiquées habituellement avec la même prothèse. Les résul-ats sont établis grâce à des scores standardisés cliniques (WOMACt KSS) et radiologiques (KSS) pré- et postopératoires (six semaines,—6 et 12 mois).ésultats.— Soixante-quatre patients âgés de 68,6 (déviation stan-ard 9,7) années ont été inclus dans l’étude après consentementclairé.e score WOMAC à six mois est de 25,3 (ds 17,0) points, contre uncore préopératoire de 58,1 (ds 16,2). La fonction selon le KSS s’estméliorée de 62,6 (ds 20,84) à 88,8 (ds 15,5) points. Le KSS total augmenté de 48,9 (ds 14,8) à 84,0 (ds 16,3).oncernant la reconstruction de l’axe mécanique, le valgus fémoro-ibial mesuré par le KSS est de 185,0 degrés (ds 2,8) à six mois. Laosition de l’implant fémoral en flexion est de —3,9 (ds 3,1) degrés.a pente tibiale est proche des cinq degrés recommandés par leabricant (angle prothèse-tibia de 85,2 ds 4,2 degrés).iscussion.— Les résultats cliniques et radiologiques à six mois d’uneTG avec instrumentation sur mesure sont tout à fait satisfaisants.

a reconstruction de l’axe mécanique est excellente et amélio-ée par rapport aux données du registre départemental du mêmemplant.
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340 87e réunion annuelle de la

onclusion.— Les PTG avec instrumentation sur mesure semblenttre une technique prometteuse pour améliorer la qualité de laeconstruction et ainsi probablement aussi la survie des implants.es données seront prochainement enrichies d’un CT scannerostopératoire ainsi que d’une analyse de marche à un an afin’accroître la précision des mesures de reconstruction.

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31ntérêt économique à l’utilisation d’un ancillaireur mesure en chirurgie prothétique du genou.onnées chiffréesilles Gagna

Clinique du Pré, 13, avenue Laennec, 72000 Le Mans, France

es nouvelles procédures ont un surcoût, pour le patient et’assurance maladie avec l’imagerie supplémentaire et pour’établissement de soins avec le coût de cet ancillaire jetable.our diffuser cette technique, les fabricants annoncent une éco-omie en stérilisation, temps d’intervention, transfusion et durée’hospitalisation. Le but de ce travail est de vérifier la réalité deette économie.otre étude porte sur 70 patients opérés par le même opérateur’une prothèse GMK Primary MEDACTA dont 20 cas avec un ancil-aire conventionnel sans navigation (série A) 20 cas avec le systèmeur mesure MyKnee (série B). Dans cette série B, la planificationpératoire impose toujours une coupe fémorale à 3◦ de rotationxterne et une coupe tibiale avec une pente de 3◦. Une troisièmeérie (série C) regroupe 30 opérés avec l’ancillaire sur mesure maisvec une planification personnalisée (pente tibiale naturelle, rota-ion externe fémorale égale à l’axe trans-épiphysaire). Dans lesrois séries, l’utilisation du tenseur vérifie l’équilibre des espacesmposant parfois recoupe et release.ne comparaison de coûts a été ainsi réalisée entre ces trois séries.e gain en stérilisation existe entre la série A (cinq boites) et laérie B et C (deux boites) s’il n’y a pas de recoupe. Le temps’utilisation du bloc est identique dans les séries A et B et inférieure dix minutes dans la série C. Les temps de garrot sont voisins.es pertes en hémoglobine sont équivalentes dans les séries A et(—4,1 g et —4,2 g d’hémoglobine), mais moindre dans la série C

—3,7 g). La fréquence des transfusions nécessaires est de 7/20 pour, 5/20 pour B et 6/30 pour C. Le séjour est raccourci de deux joursour la série C.l n’y a pas de bénéfice économique entre les séries A et B car’absence de planification adaptée conduit à un taux important deecoupe et de release (deux fois plus que A) allongeant d’autante temps de garrot, les pertes sanguines et le temps de séjour. Il y

eu, en revanche, une économie certaine pour la série C chiffréeour notre établissement à 180D pour la stérilisation, 125D poura durée de salle d’intervention et à 400D pour le gain en journée’hospitalisation. Il faut y ajouter l’économie en produit sanguin.n conclusion, des gains en efficacité et en coût n’existent quei la planification préopératoire est parfaitement réalisée limitanteprise des coupes et release.

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32lanification virtuelle de la reconstructionrticulaire lors des révisions de prothèse totale duenouean-Yves Jenny

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

ntroduction.— La reconstruction articulaire lors d’une révision derothèse totale du genou (PTG) est techniquement difficile. Les sys-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

èmes de navigation conventionnels ne sont pas adaptés à la gestiones défauts anatomiques et des pertes osseuses. Nous présentonsn logiciel de navigation spécialement adapté à cette situation,ermettant de retrouver l’anatomie et la physiologie souhaitée de’articulation avant toute geste osseux.atériel.— Le logiciel a été développé sur la base d’un logiciel deavigation des PTG de première intention largement validé dans laittérature. Les adaptations suivantes ont été réalisées :

possibilité de planifier un changement de la hauteur de’interligne articulaire tibial et/ou fémoral ;

possibilité de mesurer les espaces en flexion et en extension ;possibilité de planifier la hauteur et l’orientation de l’embase

ibiale ;possibilité de planifier la taille et le positionnement tridimension-

el de la pièce fémorale ;possibilité de gérer les recoupes ou les comblements éventuels

greffe ou augmentation) ;possibilité de gérer la taille et l’orientation des tiges d’extension

iaphysaires.éthodes.— La validité du logiciel a été testée sur 20 patients opé-

és d’un changement de PTG, quelle qu’en soit l’étiologie, avecéimplantation d’une prothèse non contrainte systématiquementimentée. Ont été étudiés sur des radiographies postopératoires :’angle fémorotibial final de face, l’orientation de chacun des com-osants prothétiques de face et de profil, la hauteur de l’interlignerticulaire reconstruit, la hauteur de la patella, les laxités médialet latérale en flexion et en extension, la qualité du contact os-rothèse.ésultats.— L’utilisation du logiciel a toujours été possible. L’angleémorotibial final de face était de 0 + 3◦ dans tous les cas.’orientation des composants prothétiques de face et de profiltait satisfaisante dans 16 cas. La hauteur de l’interligne articu-aire reconstruit était satisfaisante dans tous les cas. La hauteur dea patella était satisfaisante dans 15 cas. Les laxités médiale et laté-ale en flexion et en extension étaient satisfaisantes dans 16 cas. Leontact os-prothèse était satisfaisant dans tous les cas.iscussion.— Le logiciel utilisé permet une reconstruction aiséee l’anatomie articulaire lors d’un changement de PTG. La plani-cation virtuelle permet d’éviter les essais d’adaptation répétésécessaires avec les techniques conventionnelles, améliorant ainsia qualité de la reconstruction tout en accélérant la procédure opé-atoire.onclusion.— Une validation multicentrique est souhaitable pour’affranchir de l’effet centre potentiel et vérifier la généralisatione ces résultats.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.167

33a cimentation complète ou partielle de l’embaseibiale d’une PTG n’influe pas sur la survieean-Yves Jenny ∗, Olimpio Galasso , Dominique Saragaglia ,olf Miehlke

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La technique de fixation optimale de la pièce tibialees prothèses totales de genou (PTG) n’est pas définie. L’objectife cette étude était de comparer la fixation d’une embase tibialear cimentation totale ou par cimentation limitée à l’embase sansimentation de la quille.atériel.— Cette étude prospective a réuni trois centres européens,vec implantation du même modèle de PTG selon une techniquepératoire standardisée sous contrôle d’un système de navigation

ans image. Deux centres (108 cas) utilisaient une cimentation de’embase tibiale sans cimentation de la quille tibiale, le troisièmeentre (124 cas) utilisait une cimentation complète de la pièceibiale. 232 dossiers ont été inclus de facon consécutive et suivis
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Résumés des communications

de facon prospective pendant une période minimale de cinq ans. Ils’agissait de 64 hommes et 168 femmes, d’un âge moyen de 68 ans,opérés majoritairement pour gonarthrose (174 cas).Méthodes.— Tous les patients ont été suivis de facon prospec-tive pendant cinq ans. Soixante-quinze patients de chaque groupeont été appariés selon l’âge, le sexe, l’indice de masse corpo-relle, le score de la Knee Society (KSS) préopératoire et l’axefémorotibial initial. Les taux de survie, les résultats cliniques etfonctionnels selon le KSS, les résultats radiologiques et la surve-nue de complications et de réinterventions ont été comparés selonla technique de fixation de la pièce tibiale, en utilisant les testsstatistiques appropriés au seuil de 5 %. Une analyse multivariée arecherché les facteurs pronostiques potentiels.Résultats.— Le taux de survie à huit ans était de 97,1 %. Le KSS glo-bal est passé de 87,9 ± 26,9 points à 184,2 ± 22,4 points (p < 0,001).L’angle fémorotibial mécanique était de —0,1◦ ± 2,3◦. Aucune dif-férence n’a été observée, quel que soit le critère considéré, entreles deux techniques de cimentation tibiale. Il n’a pas été retrouvéde facteur pronostique influencant significativement une éventuelledifférence entre les deux groupes.Discussion.— La cimentation de la pièce tibiale est une tech-nique de fixation validée, mais dont l’inconvénient est d’augmenterpotentiellement les dégâts osseux lors d’une éventuelle révisionde l’implant. La cimentation exclusive de l’embase tibiale pour-rait diminuer cet inconvénient. La présente étude n’a pas mis enévidence de défaut de fixation lié à la cimentation uniquementpartielle de la pièce tibiale.Conclusion.— La cimentation partielle de la pièce tibiale d’une PTGpourrait être le compromis idéal de fixation.

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234Le mouvement paradoxal fémoral des prothèsestotales de genou : comparaison de deux dessins deplateau tibial, retentissement clinique et étudecinématique fluoroscopiqueVincent Pineau ∗, Benoit Lebel , Solène Gouzy ,Guillaume Lemaitre , Jean-Jacques Dutheil , Claude VielpeauCentre hospitalier universitaire de Caen, 14000 Caen, France∗Auteur correspondant.

Introduction— Plusieurs études cinématiques montrent que lesPTG postéro-stabilisées auraient une cinématique comportantmoins de mouvements paradoxaux. Les différentes conceptions depostéro-substitution laissent supposer d’importantes différences decinématique entre les modèles d’inserts prothétiques. Le mouve-ment paradoxal serait moins bien contrôlé avec un dessin pluscongruent (CS) qu’avec un système plot-came (PS), entraînant desrésultats cliniques différents, notamment par augmentation descontraintes antérieures.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude monocentrique, pros-pective, randomisée. Sur les 50 genoux inclus dans cette étude,25 étaient CS et 25 étaient PS. La technique opératoire était stan-dardisée, avec resurfacage rotulien. Le recul minimum était de1 an.Le recueil de données comprenait un examen clinique avec bilanfonctionnel, ainsi qu’un bilan radiographique. Parmi ces 50 patients,18 volontaires ayant huit (6—12) mois de recul moyen postopératoireont participé à une étude fluoroscopique de la cinématique prothé-tique. Il s’agissait de neuf CS et neuf PS, formant deux groupescomparables. Pour l’enregistrement fluoroscopique, un flat panelsystem a été utilisé. Chaque patient a effectué trois tâches, répé-

tées trois fois : flexion en décharge, montée de marche et descentede marche. L’étude cinématique a quantifié le déplacement anté-ropostérieur et la rotation du composant fémoral par rapport à

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’embase tibiale, mais a également permis de localiser le point deivot.ésultats.— Les résultats cliniques sont bons dans les deux groupest comparables aux séries de la littérature. La seule différencelinique retrouvée est une augmentation des douleurs antérieuresans le groupe CS : le score HSS rotule à 1 an est meilleur chez lesatients porteurs d’une prothèse PS (p < 0,05). L’amplitude en rota-ion des CS au cours de la flexion/extension est plus importante,vec une prépondérance de latéral pivot. En restant plus postérieurors de la flexion, le fémur PS est soumis à des contraintes repro-uisant un pivot médial. L’effet de la charge sur la cinématique est’autant plus important que la prothèse est moins contrainte.iscussion.— L’insert CS est responsable d’un mouvement para-oxal important, avec une traduction clinique élective sur lesouleurs antérieures. Le dessin PS entraîne une limitation des mou-ements rotatoires, due notamment au plot-came. S’il contrôlelus efficacement ce mouvement paradoxal, il entraîne, enevanche, des contraintes sur le plot-came et la partie posté-ieure de l’insert tibial nécessairement plus importantes. L’étuderolongée de ces implants est indispensable pour préciser àong terme les conséquences cliniques et radiologiques de cesinématiques.

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35ssai clinique de phase III : implantation dehondrocytes autologues inclus dans un gel versusosaicoplastie, résultats à un an

rédéric Dubrana ∗, Jean-Francois Potel , Henry Robert ,lvire Servien , Christophe Buissiere , Philippe Boisrenoult ,ilbert Versier , Christophe Hulet , Philippe Neyret , Eric Stindel

Service d’orthopédie, CHRU Cavale-Blanche, 29609 Brest cedex,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Suite à notre essai clinique de phase II ayant démon-ré l’efficacité, la faisabilité et la sécurité de la technique de greffee chondrocytes autologues appelée Cartipatch® II, nous avonsébuté en mars 2007 un essai de phase III. Cette étude prospectiveationale, multicentrique, randomisée et contrôlée versus Mosaï-oplastie a pour objectif d’évaluer et de confirmer la tolérance et’efficacité de Cartipatch® dans le traitement des lésions du car-ilage articulaire des condyles fémoraux du genou. Les résultatsliniques des patients ayant atteint 12 mois de suivi (sur 24 mois auotal) sont présentés.atients.— Tous les patients présentaient une lésion unique de 2,5 à,5 cm2 de grade III ou IV (selon la classification ICRS) au niveau duondyle fémoral, d’origine traumatique ou non, accompagnée deymptômes invalidants (score IKDC subjectif < 55).éthode.— Cette étude prospective nationale, multicentrique, ran-omisée et contrôlée versus Mosaïcoplastie s’est déroulée d’avril007 à avril 2010. Le critère d’évaluation principal repose sur’analyse des scores IKDC subjectifs.ésultats.— Sur 57 patients, 30 ont été implantés Cartipatch® et7 ont subi une Mosaïcoplastie. Les deux groupes présentaient desaractéristiques d’inclusion comparables. Douze mois après implan-ation, aucune différence significative des scores IKDC moyens n’au être observée entre les groupes. En revanche, l’amélioration cli-ique des patients présentant une lésion < 3,5cm2 et traités par laechnique Cartipatch® (+38 points, p < 0,005 ; n = 9) était supérieurecelle des patients traités Mosaïcoplastie (n = 7 ; +23 points). Pour

es lésions > 3,5cm2, des résultats comparables ont été obtenus pourhaque groupe : +33 points pour Cartipatch® (n = 11) et +34 points

our Mosaïcoplastie (n = 7).iscussion.— Une des contraintes de la Mosaïcoplastie est laaille relativement petite du défect cartilagineux qui peut être
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IsopàsdcdPampnbvpjRptddamlsctdbpmtàpoDfiréseau de soin bien formé et facilement joignable. Si cela est impos-sible, d’autres techniques analgésiques doivent être proposées dans

342 87e réunion annuelle de la

raité. De manière surprenante, les patients présentant uneetite lésion et traités Cartipatch® montrent un bénéfice cliniqueeilleur que ceux traités Mosaïcoplastie. Une analyse de corréla-

ion de ces résultats aux caractéristiques des patients (étiologie,ge, délai avant opération) est nécessaire pour interpréter ceésultat.onclusions.— Les résultats à 12 mois de cet essai de phase IIIontrent l’intérêt thérapeutique de Cartipatch® dans le traitementes lésions cartilagineuses d’étiologie traumatique ou patholo-ique. Les résultats cliniques obtenus à 24 mois sont actuellementn cours d’analyse et seront corrélés aux résultats des analysesrthroscopiques et histologiques du cartilage néoformé.

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estion des risques/Chirurgie ambulatoire

39émi-arthroplastie de surfacage huméral enhirurgie ambulatoire, étude de faisabilité

brahim Kalouche ∗, Warren Noël , Antoine Maalouf ,ésar Vincent , Marc Soubeyrand , Charles Court , Olivier Gagey

Service de chirurgie orthopédique, CHU de Bicêtre, 78, rue duénéral-Leclerc, 94270 Le Kremlin-Bicêtre, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La chirurgie ambulatoire est en plein développe-ent actuellement avec des indications de plus en plus larges.

e but de ce travail est de valider la faisabilité de’hémiarthroplastie de surfacage de la tête humérale en chirurgiembulatoire.atients et méthodes.— Étude rétrospective avec revue des dos-iers des patients opérés d’une hémi-arthroplastie de surfacage enhirurgie ambulatoire par le même chirurgien.ix patients avec onze arthroplasties ont été opérés entre 2006 et011, les critères de sélection sont basés sur les recommandationse la Sfar concernant l’anesthésie du patient ambulatoire.’âge moyen était de 67,7 ans (60—77), quatre hommes et sixemmes. Huit patients étaient ASA 2, deux ASA 1.ous les patients ont été opérés sous anesthésie généralevec intubation orotrachéal sans anesthésie locorégionale asso-iée. Une infiltration d’anesthésique local était pratiquée en fin’intervention, un drainage était installé pour une durée de 4 h.e traitement de sortie était une association d’antalgiques pal-ier 1, 2 et 3 avec des AINS chez trois patients. Tous les patientstaient revus à j2 pour contrôle du pansement. Les patients étaientystématiquement appelés le lendemain à leur domicile, un ques-ionnaire de satisfaction était rempli lors de la visite à j2.ésultats.— La durée opératoire variait entre 59 et 100 minutesmoyenne 70,11 min). La durée de surveillance en SSPI variait entre5 et 221 minutes (moyenne 143 min), l’Eva à la sortie était au maxi-um à 3.eux patients ont été hospitalisés le soir, un pour douleur impor-ante et le deuxième en raison d’une désaturation induite par lesorphiniques, le retour à domicile a eu lieu le lendemain.

ous les autres patients se sont déclarés très satisfaits ou satisfaitsu déroulement de l’intervention et des suites immédiates.ne patiente a présenté une neuropraxie radiale avec récupération12 mois de recul.ucun patient n’a présenté des complications infectieuses ou géné-ales.

iscussion.— Il n y a pas d’étude publiée à propos de l’arthroplastie’épaule en ambulatoire.ette courte série ne permet pas de tirer des conclusions for-elles cependant elle montre la faisabilité de cette intervention

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n chirurgie ambulatoire. L’adjonction d’une anesthésie locoré-ionale pour un meilleur contrôle de cette douleur pourrait êtreiscutée.onclusion.— L’hémiarthroplastie humérale par surfacage pour-ait être envisagée en chirurgie ambulatoire, une série plusmportante est nécessaire pour valider définitivement cettendication.

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40rise en charge à domicile de l’analgésie par bloc

nterscalénique après chirurgie de l’épaule enmbulatoire. Incidents, charge de soin et ressenties patientsidier Milan ∗, Yasmine Ait-Yahia , Florence Marchand-Maillet ,icolas Dufeu , Alain Sautet , Marc Beaussier

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique,épartement d’anesthésie-réanimation, hôpital Saint-Antoine5012 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La chirurgie de l’épaule est parfaitement réalisableur le mode ambulatoire moyennant une analgésie postopératoireptimale. Le bloc interscalénique est la technique analgésique lalus reconnue dans cette indication. Cependant, elle est associéeun certain nombre d’effets indésirables qui peuvent justifier un

uivi infirmier à domicile et impacter négativement le ressenties patients. L’objectif de ce travail est d’estimer l’incidence deomplications, la charge de soin induite à domicile et le jugementes patients sur cette prise en charge.atients et méthodes.— Suivi des patients opérés de l’épaule enmbulatoire (n = 77 sur 24 mois) et ayant bénéficiés d’une analgésieultimodale comprenant un bloc interscalénique pour l’analgésieostopératoire à domicile (ropivacaïne 0,2 % en perfusion conti-ue 5 mL/h avec bolus de 5 mL et intervalle libre de 60 min). Leloc était supervisé par un prestataire infirmier à domicile rendantisite au patient deux fois par jour jusqu’au retrait du cathéter. Lesatients étaient contactés systématiquement par téléphone à j1 et2, puis à distance.ésultats.— Sur les 77 patients, ont été constatés durant le suiviostopératoire immédiat : deux épisodes de dyspnée (un atélec-asie, un douleur gastrique), un hypoesthésie auriculaire, deuxouleurs locales au point de ponction, deux retraits accidentelse cathéters, deux ptosis, deux dysphonies, deux problèmes liésu matériel (13 événements au total). La plupart de ces événe-ents ont été gérés lors des visites systématiques de l’IDE, sauf

es retraits de cathéters et les problèmes de matériel de perfu-ion (appel téléphonique à l’IDE du réseau). Les deux dyspnées ontonduit à l’appel et consultation d’un médecin. Les patients recon-actés à distance (n = 44, délai > 15j après la chirurgie) ont décrit :es sensations désagréables et angoissantes pendant la durée duloc pour 12 d’entre eux, quatre cas de gêne/douleur au point deonction, persistant plusieurs jours après retrait du cathéter (duréeaximale un mois pour un patient). Quatre d’entre eux ne souhai-

eraient pas de nouveau cette prise en charge du fait de la difficultégérer la douleur (deux), de la sensation d’isolement (deux), ou deroblèmes de pansement (un). Aucune séquelle à distance n’a étébservée.iscussion.— Sur cette série limitée de patients, il paraît justi-é d’organiser le suivi du bloc interscalénique à domicile avec un

e contexte.

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Résumés des communications

241Réparation arthroscopique des lésionsscapholunaires chroniques par suturecapsuloligamentaire dorsaleChristophe Mathoulin ∗, Adeline Cambon-Binder6, square Jouvenet, 75016 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les entorses du ligament scapholunaire sontgénératrices d’instabilité chronique avec évolution arthrogène.L’utilisation de l’arthroscopie du poignet permet de voir ces lésionsrapidement et parfois de les traiter. Dans certains cas sélection-nés avec un espace scapholunaire réductible (stade 2, 3 et 4 de laclassification de Garcia-Elias), on propose une nouvelle techniquede suture capsuloligamentaire dorsale par arthroscopie, évitant lesraideurs fréquentes après ce geste.Patients et méthodes.— Les patients étaient opérés sous garrotpneumatique et anesthésie locorégionale en chirurgie ambulatoire.Une suture capsuloligamentaire était réalisée entre la capsule dor-sale (ligament dorsal scapho-triquetral) et les portions dorsales duligament scapholunaire restantes. Dans les stades 4 selon Garcia-Elias, un double brochage scapholunaire et scapho-grand os pouvaitêtre proposés en cas d’instabilité persistante après la suture.Nous rapportons les résultats d’une série de 35 patients, 23 hommespour 12 femmes. L’âge moyen était de 38 ans (entre 19 et 55 ans).Le délai entre l’accident et la réparation était de 15 mois (entrequatre et 24 mois).En fonction de la classification de Geissler nous avions cinq stades2, 22 stade 3 et huit stade 4, et selon la classification de Garcia-Eliasnous avions trois stade 2, 16 stade 3 et 16 stade 4.Résultats.— Notre recul moyen est de 29 mois (entre 24 et 40 mois).Les mobilités étaient normales dans 28 cas. Les douleurs avaienttotalement disparus dans 30 cas et restaient modérées dans troiscas. La force musculaire était augmenté par rapport à l’état pré-opératoire, mais restait inférieur au coté opposé sain dans six cas.Les résultats radiologiques montraient avec ce recul une très bonnestabilité de l’espace scapholunaire dans 33 cas, nous déplorons deuxéchecs dans des stades avancés.Discussion.— Les travaux récents de nombreux auteurs ontpermis de comprendre que la portion dorsale du ligament sca-pholunaire était essentielle dans la stabilisation de l’espacescapholunaire.La compréhension récente de ce que nous pouvons appeler main-tenant le complexe ligamentaire scapholunaire, a modifié lesattitudes thérapeutiques, en tenant compte de la réalité ana-tomique de chaque composant, dont les ligaments extrinsèques,et de la proprioception essentielle dans la réponse naturelle autraumatisme. L’utilisation d’une suture capsuloligamentaire dor-sale par arthroscopie, permet de limiter les effets enraidissantd’une technique ouverte, protège l’innervation et nous a per-mis d’obtenir d’excellents résultats dans ces lésions difficiles, enparticulier chez les sportifs qui ont pu garder ou améliorer leurniveau.

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242Étude de faisabilité de la chirurgie de l’halluxvalgus en chirurgie ambulatoireVéronique Molina ∗, Volodia Dangouloff ros , Anne Decaux ,César Vincent , Marc SoubeyrandCHU Bicêtre, 78, rue du Général-Leclerc, 94270 LeKremlin-Bicêtre, France

∗Auteur correspondant.

Introduction.— La chirurgie de l’hallux valgus est une chirurgieréputée douloureuse.

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e but de ce travail est d’étudier le confort des opérés après ce type’intervention en chirurgie ambulatoire pour valider la faisabilitée celle ci.atients et méthode.— Trente-cinq patients ont été opérés entreai 2008 et janvier 2012 par le même chirurgien dans l’unité de chi-

urgie ambulatoire. Il y avait 31 femmes et quatre hommes, l’âgeoyen était de 49 ans. La douleur a été évaluée grâce à une échelle

nalogique (Eva), à l’arrivée en salle de soins post opératoiresSSPI) : (D0), à la sortie de SSPI : (D1), à j1 par téléphone : (D2) etj2 en consultation : (D3). À j1 et à j2, il était en outre demandé à

haque patient s’il aurait préféré rester une nuit à l’hôpital.ous les patients ont été opérés sous anesthésie générale (AG)ssociant propofol, sufentanil, masque laryngé et entretien paralogénés. L’analgésie était assurée en peropératoire par para-etamol, kétoprofène, néfopam et ketamine, complétée par unenfiltration chirurgicale sous cutanée par ropivacaïne au moment dea fermeture. Le recours à la morphine postopératoire était autorisén cas d’Eva ≥ 4.es opérés sont sortis avec une ordonnance de paracétamol, néfo-am, morphine et en l’absence de contre indication d’AINS.ésultats.— Aucun patient n’est resté hospitalisé ou est revenuvant la consultation prévue à j2.es résultats de l’évaluation de la douleur étaient les suivants enoyenne : D0 : 2 : D1 : 1 D2 : 3 D3 : 2 (avec dans chaque cas un maxi-um à 4). Il n’y a donc eu aucun échec en ce qui concerne le

onfort postopératoire. Aucun des patients n’aurait souhaité êtreospitalisé 24 h.iscussion.— Il n’y a pas d’étude dans la littérature sur la faisabilitée la chirurgie de l’Hallux valgus en ambulatoire sous anesthésieénérale isolée sans bloc nerveux associé.l y a deux études (Murray et Graff) dans les quelles les patientsvaient eu un bloc et ou 15 % et 6 % des patients regrettaient d’avoirté opérés en ambulatoire. Un des patients a du être hospitalisé.ans notre étude, aucun patient ne regrette d’avoir été opéré enmbulatoire, et aucun n’a nécessité d’hospitalisation.onclusion.— La chirurgie de l’hallux valgus est faisable en chi-urgie ambulatoire avec une anesthésie générale et un traitementntalgique adapté.

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43icro-discectomie endoscopique de la hernieiscale lombaire et hospitalisation ambulatoireébastien Lévy ∗, Jean-Louis Labbé , Olivier Peres ,enoit Chabert , Olivier Leclair , Patrice Scemama ,rancois Jourdel , Renaud Goulon

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHT deouméa, 7, avenue Paul-Doumer, BP J5, 98849 Nouméaouvelle-CalédonieAuteur correspondant.

ous présentons les résultats d’une étude rétrospective sur lahirurgie de la hernie discale lombaire par microdiscectomie endo-copique. Nous avons comparé les résultats de deux groupes deatients pris en charge en hospitalisation classique ou hospitalisa-ion ambulatoire.atients et méthodes.— Soixante-huit patients ont été inclus dans’étude (26 femmes — 42 hommes). Le recul moyen était de 35 mois.outes localisations des hernies discales lombaires ont été incluses.uarante-trois patients ont été pris en charge dans le cadre d’uneospitalisation ambulatoire. La technique chirurgicale était une dis-ectomie lombaire par voie mini invasive postérieure interlamaireous endoscopie, initialement décrite par Destandau. Les scores

onctionnels SF-12 et Oswestry ont été côtés ainsi qu’une évaluatione la satisfaction de la prise en charge ambulatoire a été réalisée.ésultats.— Les scores évalués sont comparables à ceux de la litté-ature avec de bons résultats. Le score d’Oswestry a été évalué
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344 87e réunion annuelle de la

15,6, le score SF-12 physique à 46,9 et le SF-12 social et men-al à 51,3. Les résultats ne montraient pas de perte de chanceour les patients pris en charge dans le cadre d’une hospitalisa-ion ambulatoire. Il avaient même une tendance non significativede meilleurs résultats aux scores fonctionnels et une reprise du

ravail plus précoce (1,86 mois versus 2,69 mois). Quatre-vingt-dix-ept pour cent des patients opérés en ambulatoire étaient satisfaitsu très satisfaits de ce type de prise en charge.iscussion.— Le développement de la chirurgie ambulatoire estctuellement en plein essor. Les évolutions des techniques endo-copiques permettent d’élargir le panel de population qui peutn bénéficier. Loin d’être une perte de chance pour ces patients,es résultats de cette étude montrent une tendance à un bénéficeotable en faveur de ceux qui ont pu bénéficier d’une hospitalisationmbulatoire. Ces premiers résultats sont pourtant non significatifst devraient être confirmés par une étude prospective avec desffectifs plus importants.

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44ompressions médullaires peropératoires lors’interventions rachidiennes et extrarachidienneses mucopolysaccharidoses : revue de trois casicolas Pauchard ∗, Pierre Journeau , Christophe Garin ,ierre Lascombes , Jean-Luc Jouve

Service de chirurgie infantile A, hôpital d’Enfant, allée duorvan, 54511 Vandœuvre-lès-Nancy, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— Les mucopolysaccharidoses sont des maladies deurcharge lysosomale liées à l’accumulation de glycosamino-lycanes. La dysplasie osseuse et l’atteinte rachidienne sontrépondérantes. La sténose de la jonction cervico-occipitale et layphose thoracolombaire sont les déformations rachidiennes carac-éristiques source de compression médullaire. Nous rapportons troisas de mucopolysaccharidose porteurs de cyphoses thoracolom-aires indemnes de complications neurologiques (deux maladies deurler ou type 1 et une maladie de Morquio ou type 4) victimes deompression médullaire peropératoire sans traumatisme chirurgicalédullaire direct.

atients et méthodes.— Deux patients (un type 4a et un type 1),nt présenté une compression médullaire thoracique lors d’uneéaxation des membres inférieurs, sans geste rachidien associé. Ilstaient positionnés en décubitus dorsal sans traumatisme lors desanœuvres d’installation. Les patients ont présenté une paraparé-

ie post-opératoire précoce d’installation rapidement progressive.’IRM postopératoire retrouvait un hypersignal intramédullaire auommet de la cyphose thoracique, sans accentuation de celle-ci.e troisième patient atteint d’une maladie de Hurler pour lequelne correction rachidienne en deux temps a été programmée avecnstrumentation postérieure première T12 — L2, puis une greffentérieure. Au réveil du premier temps, l’enfant a développé unearaparésie asymétrique plus marquée à gauche ayant nécessiténe reprise précoce pour ablation du matériel et mise en place’un corset, sans amélioration des symptômes neurologiques. Il’avait été noté pendant l’intervention qu’une légère modificationes potentiels évoqués moteurs qui se sont normalisés après modi-cation du positionnement de l’électrode spinale. L’IRM n’a pasetrouvé de signe d’atteinte médullaire ni hématome compressif.iscussion.— Ces trois cas illustrent la fragilité médullaire danses maladies, dont les raisons peuvent être : l’instabilité et’hyperflexibilité des cyphoses thoracolombaires d’autant plus qu’ilxiste un bombement discal associé, et la pauvreté de la vasculari-

ation médullaire, malgré l’absence de rétrécissement objectif duanal. Ces patients présentent donc un risque neurologique majeurotamment en décubitus dorsal provoquant un « effet chevalet « sura moelle, même pour une intervention extrarachidienne. L’attitude

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ctuelle consiste à stabiliser ces cyphoses chirurgicalement et résé-uer les disques débordants par un double abord antérieur etostérieur avant que n’apparaissent des troubles neurologiques. Àa lumière de ces dossiers, pourrait être discutée une stabilisationachidienne préventive, préalablement à la chirurgie des membresnférieurs. L’épaississement des tissus péri-médullaires peut éga-ement expliquer l’absence de modification des potentiels évoquésors de la chirurgie rachidienne, et ces éléments doivent être connusors de la prise en charge de ces patients.

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45iminution significative du saignement et du besoine transfusions lors d’une PTG avec l’utilisation’un gel à base de thrombine en peropératoire

vaylo Pehlivanov ∗, Josee Delisle , Pierre Ranger ,. Yves Laflamme , Julio Fernandes

5400, boulevard Gouin Ouest, H4J1C5 Montreal, CanadaAuteur correspondant.

bjectif.— Entre 20 et 70 % des patients qui subissent une prothèseotale du genou (PTG) ont besoin d’être transfusés de 1 à 3 unitése sang. Nous avons évalué l’utilisation intra-articulaire d’un gel àase de thrombine dans le contrôle du saignement lors d’une PTG.otre objectif premier était d’évaluer le besoin transfusionnel post-hirurgie et la perte sanguine totale. L’objectif secondaire était’évaluer le profil de sécurité du produit.atériel.— Nous avons fait une étude rétrospective pour analyser le

aignement pendant et après une PTG en utilisant un gel à base dehrombine (Floseal, Baxter Canada) comparée aux soins habituels.ent vingt et un patients consécutifs ont subi une PTG ; soixante-eux patients ont recu une application intra-articulaire du gel àase de thrombine (groupe expérimental) et 59 ont recu des soinstandards (groupe témoin). Le seuil pour la transfusion sanguinetait un taux d’hémoglobine inférieur à 80 g/dL chez un patient quin était symptomatique.éthode.— Nous avons mesuré les pertes sanguines pendant lahirurgie et en post-opératoire, ainsi que les taux d’hémoglobineostopératoire et les unités de sang transfusées. L’analyse statis-ique a été effectuée en utilisant le test de Pearson et le test te Student (SPSS Statistics 17.0, Chicago, ill). Il s’agit d’une étudehérapeutique, niveau d’évidence clinique III.ésultats.— Les saignements intra-opératoires étaient significati-ement inférieurs pour le groupe expérimental comparé au groupeémoin (219,2 mL vs 285,6 mL (p < 0,05) respectivement), ainsi queans les drains à succion postopératoires (49,1 mL vs 324,3 mL,espectivement). Les taux d’hémoglobine étaient significativementlus bas pour le groupe témoin (p < 0,05). Il a eu une fréquenceoindre de transfusions sanguines dans la période postopératoire

16,7 % et 38,9 % respectivement, p < 0,005). Les unités transfu-ées par patient ont diminué de 0,7 unités/patient pour le groupeémoin à 0,4 unités/patient pour le groupe expérimental. Aucuneifférence statistique n’a été observée pour les complications post-pératoires.iscussion.— Quatre-vingt pour cent du saignement lors d’une PTGrrive dans les premières 24 h, et peu de stratégies existent pour leontrôler efficacement. Cette étude démontre une diminution signi-cative des saignements per- et postopératoires, ainsi que le besoine transfusions postopératoires lors d’une PTG avec l’utilisation’un gel à base de thrombine.onclusion.— L’utilisation intra-articulaire d’un gel de thrombine

ors d’une PTG permet de mieux contrôler la perte sanguine totalet cela peut significativement diminuer le besoin de transfusions

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Résumés des communications

246Résultats fonctionnels et complications aprèsremplacement prothétique dans une population depatients greffés pulmonairesPatrick Boyer ∗, Gabriel Tabut , Philippe Loriaut ,Philippe Brugière , Cécile Jeanrot , Hervé Mal , Philippe MassinHôpital Bichat, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Bien que le remplacement prothétique soit uneintervention courante et relativement sûre, les résultats restentinconnus chez les patients greffés pulmonaires. Ces patients pré-sent des risques accrus de complications liées notamment à la prised’immunosuppresseurs au long cours. L’objectif de ce travail étaitde définir les résultats fonctionnels, le soulagement de la douleuret les complications, du remplacement prothétique dans une popu-lation de greffés pulmonaires.Méthode.— Une étude rétrospective a été menée de 2001 2011 dansnotre établissement. Tous les patients greffés pulmonaires ayantété opérés d’un remplacement prothétique ont été inclus. Lesscores fonctionnels préopératoires et au dernier recul ont été déter-minés (Constant pour l’épaule, PMA pour la hanche)ainsi que lesoulagement de la douleur (échelle visuelle analogique). Toutesles informations concernant le recul, les causes du remplacementprothétique, la technique opératoire ou les complications ont éténotées.Résultats.— Parmi notre population de 450 greffés pulmonaires,nous avons identifié neuf patients opérés d’un remplacement pro-thétique. Il s’agissait de sept prothèses totales de hanche et deuxprothèses totales d’épaule. Huit fois sur neuf, la raison étaitune ostéonécrose induite par la corticothérapie au long cours dutraitement immunosuppresseur. Le recul moyen était de 40 mois(6—60). Pour tous, une prophylaxie antibiotique ou thromboem-bolique standard avait été prescrite. Aucune complication n’avaitmarqué l’intervention ou les suites. Aucun décès du à la chirur-gie ou reprise n’avait été rapporté. Les scores fonctionnels étaienttous significativement augmentés au dernier recul comme le soula-gement de la douleur évaluée.Conclusion.— Les résultats de notre étude ont montré que leremplacement prothétique chez une population de greffés pul-monaires était une opération sûre et efficace. Ces résultatsnous encouragent à poursuivre ces interventions dans cettepopulation.

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247Injection unique d’acide tranéxamique pourréduire la morbidité des prothèses totales dehancheHervé Hourlier ∗, Peter FennemaPolyclinique de la Thiérache, 14, rue du Dr-Koral, 59212Wignehies, France∗Auteur correspondant.

L’injection intraveineuse prophylactique d’acide tranéxamique(TXA) est une option sûre et peu coûteuse pour réduire le sai-gnement des patients opérés de prothèse totale de hanche (PTH).Cependant, le régime optimal du médicament est mal connu danscette application. Depuis 2006, nous administrons une dose de30 mg/kg (poids corporel) de TXA au moment de l’incision des PTHsauf contre-indications.Objectifs.— Comparer l’efficacité et la sécurité de TXA (EXA-

CYL, Sanofi) injecté, soit en infusion unique, soit en infusionprolongée au cours des PTH, sous l’hypothèse qu’une secondedose ne procure pas d’avantage clinique par rapport à l’injectionunique.

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éthodes.— Cent soixante-quatre patients opérés de PTH primairesnilatérales en 2009 par un même chirurgien ont été randomisésans deux groupes.ritères d’exclusion : antécédents thromboemboliques veineux ourtériels, fibrillation auriculaire, présence de stent, trouble de laoagulation insuffisance rénale chronique sévère, sténose caroti-ienne, épilepsie, fracture récente du fémur.nterventions.—

groupe OS (n = 85) : perfusion veineuse unique de 30 mg/kg deXA au moment de l’incision ;— groupe OD (n = 79) : perfusion de0 mg/kg de TXA à l’incision, suivie deux heures après la ferme-ure d’une perfusion de 2 mg/kg par heure pendant 20 heures pareringue électrique.valuations principales.—pertes de sang calculées à partir des hématocrites;suivi de la mortalité et des événements thromboemboliques.

ésultats.— Tous les patients ont recu la dose allouée et aucunatient n’a été perdu de vue.es groupes comparés sont homogènes. La proportion de patientsyant recu de l’EPO préopératoire est strictement identique (11 %).a perte sanguine moyenne sur sept jours a été de107 mL ± 508 dans le groupe OS et de 1047 ml ± 442 dans leroupe OD (p = 0,43).ucun patient n’a été transfusé au cours des 10 premiers jours post-pératoires.’hémoglobinémie moyenne à j + 7 est de 11,5 g/dl dans chaqueroupe. Aucune complication liée à l’utilisation de TXA n’a été rele-ée. Aucun événement thromboembolique majeur à trois mois etucun décès intervenu à un an.onclusions.— Cette étude comparant deux régimes de TXA pour

es PTH n’a pas montré de différence significative d’efficacité ni deécurité du médicament entre les régimes. L’infusion continue deXA apparaît aussi sûre mais plus coûteuse que l’injection unique.ous continuons à utiliser en routine le régime « one shot » de0 mg/kg de TXA pour les PTH.

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50nalyse de marche après arthroplastie totale deanche. Apport de la voie antérieure mini-invasivevec planification tridimensionnellelhadi Sariali ∗, Shahnaz Klouche , Damien Hastendeufel ,rédéric Khiami , Hugues PAscal-Mousselard , Yves Catonné

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Pitié-Salpétrière,7-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Selon la littérature, l’analyse de marche tridimen-ionnelle montre l’absence de retour à la normale un an après unerthroplastie totale de hanche. Cependant, la plus part des études’analysent pas l’influence de la précision de la reconstruction 3De la hanche et focalisent sur le court terme quant à l’influence dea voie d’abord. L’hypothèse de l’étude était que l’association d’uneoie antérieure mini-invasive et d’une reconstruction 3D précise de’anatomie permet de normaliser la marche à un an de recul.atients et méthodes.— Dix-huit patients consécutifs classés Charn-ey A, ont été opérés pour coxarthrose unilatérale avec arthroplastieotale de hanche par voie antérieure directe mini-invasive. Une

lanification tridimensionnelle assistée par ordinateur basée surcanner a été réalisée en préopératoire afin d’analyser l’anatomieD de hanche et d’optimiser la reconstruction par le choix desmplants. La précision de la reconstruction était analysée sur un
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canner et comparée à la planification préopératoire en réalisantne fusion des deux scanners. À un an postopératoire, une analysee marche 3D a été réalisée avec 28 paramètres cinématiques etinétiques analysés dont : les amplitudes de mouvement du bassin ete la hanche ainsi que les moments des forces de flexion-extension,e rotation externe-interne et d’abduction-adduction de hanche ete bassin. Chaque patient était utilisé comme son propre témoin.ix-huit sujets contrôles ont également été analysés afin d’avoir desaleurs de référence. La boiterie de Tredelenbourg était analyséeur les amplitudes de mouvement frontal du bassin.ésultats.— Une reconstruction 3D précise a été obtenue. Leentre de la tête fémorale était restauré avec une précisione —1,2 ± 3 mm pour les longueurs et 0,6 ± 2 mm pour l’offset.e centre de rotation était restauré avec une précision de1,6 ± 3,3 mm médio-latéralement et de —0,16 ± 3 mm crânio-audalement. Il n’y avait pas de différence significative entrees antéversions natives et les antéversions finales. Concernanta marche, il n’existait aucune différence significative entre leôté opéré et le côté sain avec des courbes cinématiques etinétiques qui étaient toutes comprises dans l’enveloppe de la nor-alité. Aucun patient ne présentait de boiterie de hanche avec desoments d’abduction-adduction normaux.onclusion.— L’association d’une voie d’abord anatomique respec-ant les parties molles et une reconstruction tridimensionnellerécise de l’anatomie de hanche semblent utiles pour permettrene normalisation de la marche chez les patients opérés pour coxar-hrose unilatérale.

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51alidation radiologique d’une technique deositionnement de l’implant fémoral d’unesurfacage de la hanche guidée par amplificateure brillanceégis Pailhé ∗, Julien Laborde , Nicolas Reina , Valérie Lafontan ,tienne Cavaignac , Philippe Chiron

CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le positionnement de la cupule fémorale lors d’unesurfacage de hanche est un élément essentiel de la survie de’implant. Chiron [1] a décrit en 2005 une technique de positionne-ent de la cupule fémorale guidée par amplificateur de brillance,

ndépendante de la voie d’abord réalisée. Notre hypothèse était querâce à cette technique nous pouvions mettre en place les implantsémoraux dans la position retenue lors de la planification préopéra-oire de manière reproductible et précise. Les objectifs principauxtaient d’étudier le bon positionnement des implants fémoraux ettudier la précision de la technique.atients et méthodes.— Entre 2003 et 2011 nous avons réaliséne étude prospective sur 160 resurfacages de hanche consécutifsono-opérateurs tous opérés par la technique de positionne-ent guidée par amplificateur de brillance, en incluant la courbe’apprentissage. Deux observateurs mesuraient à deux reprises,ur les planifications préopératoires : l’angle cervico-diaphysaireNSA), l’angle tige de l’implant-diaphyse planifié(planSSA), l’angle’antéversion de la tige par rapport à l’axe du col ; sur lesadiographies postopératoires : l’angle tige-diaphyse (SSA) ; l’offsetupérieur et inférieur dont le rapport permettait d’évaluer le cen-rage de l’implant de face ; l’angle d’antéversion de la tige parapport à l’axe du col ; l’offset antérieur et postérieur ; la présence’encoche fémorale. Tous les paramètres radiologiques étaient étu-

iés à l’aide du logiciel OsiriX, sur des radiographies numériquesalibrées après vérification de critères stricts de bonne qualitéadiographique. L’analyse statistique reposait sur la comparaisone deux groupes par test T de Student.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ésultats.— L’intégralité des implants était positionnée en valgus,vec un valgus moyen de 7,816◦(p < 0,001). Tous les implants ontté positionnés en position neutre ou antéversée avec une anté-ersion moyenne de 1,98◦(p < 0,001). Le rapport d’offset verticaltait en moyenne de 0,90 (p < 0,001) et le rapport d’offset horizon-al de 0,92 (p < 0,001). Nous n’avons retrouvé aucune encoche. Leisque d’erreur de positionnement de face était inférieur à 1,41◦vec p < 0,019. Le risque d’erreur de positionnement de profil étaitnférieur à 0,80◦ avec p < 0,047.iscussion et conclusion.— Un positionnement en varus ou en valgusxcessif expose au risque de fracture cervicale qui varie entre 0 et7 % selon les séries. Cependant, le bon positionnement de l’implantémoral reste encore une tâche difficile y compris pour les chirur-iens expérimentés. Cette étude permet de valider une techniquee positionnement des implants fémoraux de resurfacages, simplet précise, indépendante de la voie d’abord réalisée.éférences

1] Chiron P. Use of a guide wire in hip resurfacing arthroplasty.Osteologie 2005;14:65—8.

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52a chirurgie assistée par ordinateur permet-elle’améliorer la restitution de la longueur et de

’offset global lors d’une PTH ?icolas Bouguennec ∗, Guillaume Odri , Denis Waast ,ean Marie Philippeau

Clinique chirurgicale orthopédique, Hôtel-Dieu, 44000 Nantesedex FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’inégalité de longueur des membres inférieursprès prothèse totale de hanche (PTH) est une complication à’origine de douleurs, d’impotence fonctionnelle et de litiges. Uneugmentation de l’offset de plus de 5 mm péjore les résultatsonctionnels. Les méthodes de planification et de mesure peropé-atoires manquent de précision. L’hypothèse de ce travail étaitue l’utilisation d’un logiciel de chirurgie assistée par ordina-eur (CAO) passif permet d’atteindre l’objectif de longueur desembres.

atients et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective compa-ant 50 PTH naviguées et 50 PTH non naviguées en deux sériesontinues. L’objectif de longueur était fixé en préopératoire par’opérateur avec un bilan comportant une radiographie du bassine face en charge. La technique opératoire utilisait une navigationassive sans imagerie complémentaire. Les variations de longueurt d’offset global ont été comparées entre l’objectif préopératoiret la mesure sur les radiographies de bassin de face en charge leour de la sortie.ésultats.— Les 2 populations étaient statistiquement comparables.

l n’y avait de différence significative de longueur (p = 0,31) entrees deux groupes. On ne retrouvait pas de différence significativep = 0,16) pour la restitution de l’offset global mais une variancetatistiquement plus petite dans la série « naviguée ». Dans sous-opulation des hanches avec ACD inférieur à 125◦ parmi lesquelsl y avait plus de rallongements et médialisation, la navigation n’aas permis de corriger ces défauts. La durée opératoire était signi-cativement plus longue pour le groupe « navigué » (75,2 min ± 2 vs9,2 min ± 2 (p = 0,034)). Aucune morbidité liée au matériel de navi-ation n’a été retrouvée.iscussion.— La CAO ne nous a pas permis d’améliorer de manièreignificative la restitution de la longueur et de l’offset global lorse la pose d’une PTH, même dans la sous-population des hanches

risque en coxa varamais nous avons retrouvé une diminution des

rreurs importantes. Nous avons constaté une augmentation de laurée opératoire moyenne peu importante et aucune morbidité spé-ifique. La limite de cette étude est le nombre limité des effectifs

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Résumés des communications

qui peut méconnaître une différence significative. Malgré le carac-tère séduisant de ce type de système simplifié qui ne s’intéressequ’à la longueur et à l’offset global, nos résultats, concordantavec la littérature, montrent un bénéfice peu important dans larestitution anatomique de la hanche prothésée pour un coût nonnégligeable.

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253La restitution de l’offset fémoral après prothèsetotale de hanche : évaluation par l’imagerie EOS® àpropos d’une série de 100 patientsJean yves Lazennec ∗, Adrien Brusson , Marc Antoine RousseauHôpital Pitié-Salpétrière, 43, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris,France∗Auteur correspondant.

La restitution de l’offset fémoral est l’un des objectifs lors dela pose des PTH. Le contrôle postopératoire est critiqué sur lesradios standard et la pratique du scanner est discutable pour desproblèmes de coût et d’irradiation. Ce travail prospectif explorel’intérêt du système EOS® qui permet de comparer à partir desmêmes acquisitions debout les mesures sur les images natives etsur les reconstructions.Patients et méthodes.— Dans notre protocole de routine, nous avonsinclus 100 patients porteurs d’une PTH unilatérale sans complica-tion.L’offset « 2D » est mesuré sur le cliché « natif » de face, comme surune radio standard. L’offset « 3D » est calculé par reconstructionà partir des acquisitions orthogonales de face et de profil. Toutesles mesures ont fait l’objet d’une étude de reproductibilité et derépétabilité.Pour chaque cas, nous avons comparé l’offset après PTH à l’offsetde la hanche non opérée à partir des mesures « 2D », puis « 3D ».Résultats.— Sur l’ensemble des cas (100 hanches natives et100 PTH), l’offset 2D est de 40 mm (DS : 6,5 de 7 à 64 mm). L’écart-type est de 6,5 mm pour la répétabilité et de 7,5 mm pour lareproductibilité. L’offset « 3D » est de 43 mm (DS : 5,58 de 27 à62 mm). L’écart-type est de 4,6 mm pour la répétabilité et de5,5 mm pour la reproductibilité.Pour les hanches sans PTH, l’offset « 2D » est de 39 mm (DS : 5,72 de24 à 56 mm), l’offset « 3D » de 42 mm (DS : 5,58 de 27 à 58 mm).Pour les PTH, l’offset « 2D » est de 41 mm (DS : 7,09 de 27 à 64 mm),l’offset « 3D » de 44 mm (DS : 5,49 de 30 à 62 mm).La comparaison des deux techniques de mesure montre toujoursun offset supérieur sur le calcul en « 3D ». Si la limite de toléranceest fixée à 5 mm entre le côté sain et le côté prothésé, 41 % despatients ont un offset insuffisant sur les mesures en « 2D » et 22 %sur les calculs en « 3D ». Si la limite de tolérance est fixée à 10 mm,les taux sont respectivement de 13 % et 0 %.Conclusions.— Ce travail interroge une nouvelle fois sur la fiabilitédes mesures d’offset sur le cliché de face et sur les limites d’erreuracceptables dans la restitution de l’offset fémoral post-opératoire.

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254Apport de la planification tridimensionnelleassistée par ordinateur dans l’anticipation desdifficultés peropératoires des arthroplasties totalesde hanche par voie mini-invasiveElhadi Sariali ∗, Frédéric Khiami , Hugues Pascal Moussellard ,

Yves CatonneService de chirurgie orthopédique, hôpital Pitié-Salpétrière,47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France∗Auteur correspondant.

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ntroduction.— L’arthroplastie totale de hanche (PTH) par voientérieure mini-invasive (AMI) permet une récupération fonction-elle rapide et un taux de luxation faible. Cependant, des tauxlevés de complications per-opératoires ont été rapportés. Notreypothèse était que le planning tridimensionnel préopératoire per-ettrait d’anticiper ces difficultés techniques peropératoires et’obtenir une précision élevée de reconstruction de hanche aprèsTH par voie AMI.atients et méthodes.— Une étude observationnelle prospective

inclus 191 patients consécutifs opérés pour coxarthrose avecmplantation d’une PTH primaire sans ciment par voie AMI. Une pla-ification tridimensionnelle basée sur scanner était réalisée pournticiper les difficultés per-opératoires en particulier concernanta reconstruction de l’anatomie de hanche. Une tige sans cimentnatomique (SPS) à col modulaire a été implantée. Les composantstaient choisis de manière à restaurer : les longueurs, les off-set,es antéversions femorales et acétabulaires natives. En postopéra-oire, un scanner de hanche a été réalisé afin d’analyser l’anatomiet de la comparer à la planification préopératoire.ésultats.— Les difficultés opératoires ont toutes été anticipées.ucune fausse route et aucune luxation postopératoire ne sont sur-enus. Un alésage de fémur a été anticipé et réalisé dans six casn raison d’une densité osseuse très élevée. Un col varus 8◦ a ététilisé dans 60 % des cas essentiellement pour compenser une dimi-ution de l’off-set acétabulaire généré par un fraisage nécessaire enaison d’une dysplasie cotyloidienne. Un col rétroversé a été utiliséans 8 % pour compenser un trouble de torsion fémoral supérieur. Latabilité induite par ce col a toujours été vérifiée en peropératoire.4 % des patients étaient plus long du côté opéré en préopératoire,mposant un non-allongement de membre. Les implants définitifstaient identiques à ceux planifiés dans 94 % des cas pour la cupule,6 % pour la tige, 100 % pour le col et 96 % pour la bille. Il existait unexcellente corrélation entre les valeurs planifiées et les valeurs défi-itive de l’antéversion fémorale et cotyloïdienne. La précision deeconstruction était de —1,6 mm ± 3,2 pour la longueur de membret de 0,1 mm ±2,5 pour l’off-set fémoral.iscussion.— Aucune complication peropératoire n’a été déplorée.’absence de fausse route était probablement facilitée par la formee la tige qui possède une courbure sagittale permettant une des-ente facile des râpes malgré l’abord limité du fémur.onclusion.— La planification tridimensionnelle anticipe les diffi-ultés peropératoires d’une arthroplastie de hanche, ce qui permet’augmenter la précision et la sécurité de la procédure chirurgicale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.184

55rothèse de hanche sur déport fémoral augmentét coxa vara : intérêt du resurfacage de hanchelexandre Blairon ∗, Bruno Miletic , Gilles Pasquier , Henri Migaud ,ulien Girard

Hôpital Roger-Salengro, rue Emile-Laine, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le respect du déport fémoral (offset) après unerthroplastie de hanche (PTH) est théoriquement justifié afin’améliorer la stabilité de la hanche, l’action des muscles fessierst réduire l’usure. Les hanches avec un angle cervico-diaphysaireémoral réduit présentent très souvent une corrélation avec laaleur du déport fémoral. Les cas de coxarthroses sur coxa vara avecn offset augmenté induisent de grandes difficultés dans la recons-ruction biomécanique lors de la pose d’une PTH. Le resurfacagee hanche (RTH) permet théoriquement de restaurer précisément’anatomie du fémur proximal en s’affranchissant du problème de

’offset et de la coxa vara.atients.— Le but de ce travail était d’évaluer les résultats radio-liniques des RTH implantés sur des hanches en coxa vara avec unéport fémoral augmenté au travers d’une étude prospective.
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ésultats.— La série portait sur 37 patients pour 45 hanches22 femmes et 15 hommes). Le recul moyen était de 19 mois3—39]. Les scores de PMA et de Harris passaient respective-ent de 10,6 [8—14] à 17,7 points [12—18] et de 49 [24—68] à

7 points [87—100] (p < 0,05). Le score d’Oxford diminuait de 4033—47] à 15 points [12—22] (p < 0,05). L’angle cervico-diaphysaireoyen préopératoire était de 119,2◦ [111—125]. Les amplitudes

rticulaires globales passaient de 150◦ [90—260] en préopéra-oire à 243◦ [190—300] au recul (p < 0,05). Le déport fémoraltait respecté et passait de 54,1 mm [40,9—76] en préopératoire52,2 mm [40—70] au recul (p = 0,1). Aucun signe de descelle-ent ou de migration n’était constaté et aucune hanche n’a été

eprise.iscussion.— Le RTH apparaît comme une solution de choix en case coxa vara à col long. La restauration automatique du déportémoral induit par ce concept permet de s’affranchir des difficul-és de reconstruction biomécanique et/ou d’implantation de tigeédiées. Les paramètres biomécaniques coxo-fémoraux sont par-aitement restaurés sans difficulté d’implantation supplémentaireavec une transformation des forces fémorales de cisaillement enorces de compression secondaire au valgus de la pièce fémorale).

l’inverse, les implants de PTH à col long et/ou latéralisés et/ouarisés peuvent entraîner soit des moments descellant varisantsur la tige soit le recours à des cols modulaires (dont l’innocuitéeste encore débattue) soit imposer l’utilisation d’implants suresure (posant un problème de coût et de disponibilité). Le recule cette série impose cependant une surveillance à plus longerme de cette technique chirurgicale afin de détecter toute failliteécanique.

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56ntérêt des cols modulaires pour reproduire’anatomie extra-médullaire du col fémoral danses prothèses totales de hancheomain Schutz ∗, Tiphaine Delcourt , Yves Stiglitz , Philippe Massin

Service de chirurgie orthopédique, CHU Bichat-Claude-Bernard,6, rue Henri-Huchard, 75877 Paris 18, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’utilisation des cols modulaires dans les prothèsesotales de hanche est justifiée par un meilleur respect de l’anatomiextra médullaire de la hanche.ypothèse.— Les cols modulaires permettent la restitution du brase levier des muscles fessiers et de la longueur des membres infé-ieurs.éthode.— Trois séries de 30 prothèses totales de hanche par leême opérateur avec la même méthode de planning préopéra-

oire ont été comparées. Le premier groupe de patients a recu unerothèse totale cimentée avec des cols non modulaires (prothèseollégia, Wright Medical Ortho), le deuxième groupe une prothèseans ciment à col non modulaire (Corail, Depuy) et le troisièmeroupe une prothèse sans ciment à col modulaire (Optimum, ceram-oncept). Les résultats postopératoires ont été comparés au côtépposé sain non opéré en termes d’offset trochantérien et de lon-ueur fémorale.ur une radiographie de bassin de face avec membres inférieursn rotation médiale, les coordonnées du centre de la hanche ontté mesurées dans un repère pelvien basé sur la ligne des « U ». Laosition de la tige a été mesurée par les coordonnées du centre dea tête dans un repère fémoral (axe anatomique de la diaphyse eta perpendiculaire passant par le sommet du grand trochanter). Laésultante des deux mesures donnait l’offset global et la longueur

u fémur par rapport au côté non opéré, indépendamment de laosition de la hanche. Le grossissement a été ajusté en se basantur le diamètre de la cupule.

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ésultats.— L’inégalité de longueur moyenne par rapport au côtéain était de 1 ± 7 mm dans le groupe des prothèses cimentées,e 5 ± 7 mm dans le groupe des prothèses sans ciment monoblocp = 0,08) et de 2 ± 7 mm dans le groupe des prothèses à col modu-aire (p = 0,45). La différence de latéralisation globale par rapportu côté sain était de —5 ± 12 mm dans le groupe des prothèsesimentées, de —3 ± 11 mm dans le groupes des prothèses sansiment (p = 0,41) et de 0 ± 10 mm dans le groupe des prothèses àol modulaire (p = 0,09).iscussion et conclusion.— Après planification manuelle, entre lesains d’un chirurgien qui utilise des gammes d’implants avec pluse 12 tailles avec des formes latéralisées, il n’y a pas d’avantage àtiliser un col modulaire sur l’échantillon étudié. Le réglage de laatéralisation apparaît plus précis bien que la différence avec lesrothèses classiques soit non significative.

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57racture de prothèse totale de hanche à colodulaire

hilippe Wodecki ∗, David Sabbah , Gwénolé Kermarrec ,ssam Semaan159, rue du Président-Francois-Mitterrand, BP 125, 91161ongjumeau, FranceAuteur correspondant.

e concept de la modularité cervicale à la jonction tige-col dans lesrthroplasties totales de hanche est apparu dans les années 1980.es partisans de cette nouvelle technologie y voyaient de nombreuxvantages biomécaniques. Les objectifs étaient de restaurer unerchitecture prothétique la plus physiologique possible pour uneeilleure stabilité et une meilleure fonction de la hanche. Les dif-

érentes combinaisons liées à la modularité dans le plan frontal etans le plan horizontal ont pour but d’optimiser les résultats ene qui concerne la fonction musculaire, la longueur du membre eta longévité des implants. De plus, en cas de reprise unipolaire,a modularité cervicale offre une meilleure exposition. Malheureu-ement, la nouvelle interface liée à cette modularité est sourcee corrosion. Au cours des cinq dernières années, huit articles ontépertorié des fractures d’implants à la jonction modulaire tige-col.ous rapportons deux cas d’échec de la modularité cervicale sur-enus respectivement à 28 mois et à 42 mois de la prothèse initiale.l s’agissait dans les deux cas de sujets masculins, en surchargeondérale et restant très actifs sur le plan fonctionnel. À chaqueois, la prothèse implantée était sans ciment avec un col long, laté-al plus et une tête en alumine. Dans le premier cas, il existaitne fracture de la base du col modulaire avec un trait de refendur la pièce fémorale. Dans le deuxième cas, il existait une frac-ure pluri-fragmentaire de la partie femelle de la tige fémoraleecevant le col modulaire. Dans les deux cas, la reprise chirur-icale fut difficile compte-tenu de l’absence de descellement ete l’impossibilité d’utiliser un ancillaire d’extraction. Une fémo-otomie fut nécessaire ainsi que l’utilisation d’une tige longue. Laodularité cervicale a été utilisée dans le service depuis 2006. À la

uite du deuxième cas d’échec par rupture de matériel en octobre010, ce type de prothèse n’est plus implanté. L’analyse de ceseux cas ainsi qu’une revue de la littérature mettent en évidencees facteurs de risque de rupture du matériel : obésité, surmenageicro-traumatique, forme du col modulaire latéral plus avec une

ête fémorale col long. Dans nos deux cas, tous ces paramètrestaient réunis. Nos deux observations et les données de la litté-ature doivent rendre prudents dans l’utilisation de la modularitéige-col. L’évaluation de la balance des bénéfices biomécaniques et

es inconvénients liés à la corrosion, est nécessaire.

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Résumés des communications

258Tige fémorale avec ou sans ciment dans leshémiarthroplasties pour les fractures du colfémoralJean-Louis Rouvillain ∗, Chafiq Zekhnini , Emmanuel Garron ,Octavio Labrada Blanco , Cyril GaneService de chirurgie orthopédique, CHU La Meynard, BP 632,97261 Fort-De-France, Martinique∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’hémiarthroplastie constitue le traitement le plusutilisé, dans le traitement des fractures déplacées du col fémoral dupatient âgé. Les quelques études comparant les hémiarthroplastiesavec tige cimentée ou sans ciment, utilisent des tiges différentes.Objectif.— Le but de cette étude est de comparer les résultatsprécoces de l’utilisation d’une même tige Thira cimenté ou à revê-tement hydroxyapatite.Patients et méthodes.— Il s’agit une étude prospective randomisée,réalisée entre juin 2007 et mai 2010. Soixante patients avec unefracture déplacée du col fémoral, ont été inclus.Le choix de la technique a été effectué par tirage au sort. La tigeThira (FH), avec ou sans ciment, était implantée avec une cupulemobile SEM, polyéthylène, avec une tête 26 en métal.Toutes les arthroplasties ont été effectuées par voie antérieure deHardinge.Résultats.— Recul moyen :13 mois (3—24), 26 hommes pour34 femmes, âge moyen : 72 ans (68—93).La durée de l’intervention était plus courte dans le groupe noncimenté avec une différence moyenne de 12,6 min.Il n’y avait pas de différence dans la durée d’hospitalisation etle score de Harris. Il y a eu 4 fractures per-opératoires dans legroupe non cimenté (13,3 %), traitées par cerclage, et aucune dansle groupe cimenté. Elles n’ont pas eu d’impact sur le résultat fonc-tionnel final.Il y a eu 2 luxations avec enfoncement de la tige fémorale noncimentée un mois après l’intervention.Discussion.— Toutes les études s’accordent sur la durée del’intervention plus longue dans la série des prothèses cimentées,avec une différence moyenne de 12 minutes.En revanche, les résultats fonctionnels et la qualité de vie à court età moyen terme après l’opération, ainsi que la mortalité et la mor-bidité postopératoires ne montrent pas de différence significative.Dans cette série, il n’y a eu aucune complication liée au cimentage.L’impact sur la douleur est rapporté dans certaines séries de la lit-térature, avec moins de douleur, et avec de meilleures mobilités encas de cimentage.Conclusion.— Compte tenu du risque important de fracture iatro-gène, et d’enfoncement secondaire nous préconisons l’utilisationde tiges cimentées, chez les patients très ostéoporotiques.

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Genou

260Résultats à 15 ans de recul de 35 trochléoplastiesde creusement dans le traitement de l’instabilitéfémoro-patellaireThomas Rouanet ∗, Antoine Combes , Grégoire Dereudre ,Francois Gougeon , Henri Migaud , Gilles Pasquier11, boulevard Berthier, Appt 28, 75017 Paris, France

∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’instabilité fémoro-patellaire est une pathologiefréquente qui touche essentiellement des patients jeunes. Parmi les

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S349

acteurs la favorisant, la dysplasie de trochlée est l’élément osseuxajeur de l’instabilité fémoro-patellaire. Différentes techniquese trochléoplastie ont vu le jour afin d’améliorer la course patel-aire. La trochléoplastie de creusement a été proposée par Masseuis développée par Dejour. Les objectifs de notre étude étaient’évaluer à long terme les résultats des trochléoplasties de creu-ement sur la stabilité, la douleur fémoro-patellaire et l’apparition’arthrose dans cette articulation.atients et méthode.— Dans cette étude rétrospective cliniquet radiologique, 35 patients opérés de trochléoplasties de creuse-ent pour instabilité fémoro-patellaire secondaire à une dysplasiee trochlée, avec un recul moyen de 15 ans (12 à 19 ans) ont étéevus. Des gestes complémentaires, comme la transposition de laubérosité tibiale, la section du rétinaculum latéral ou la plas-ie d’Insall étaient associés dans le même temps opératoire pourorriger les autres facteurs de l’instabilité. Treize patients pré-entaient des antécédents chirurgicaux sur le genou concerné donttranspositions de la TTA.ésultats.— Aucune récidive d’instabilité n’a été observée. Auernier recul, nous avons retrouvé 40 % de bons et très bonsésultats selon le score fonctionnel Lillois (score > 80/100) et lescores IKS clinique et fonction moyens étaient respectivement de1,9 et 86,1 points/100. Les patients étaient satisfaits ou très satis-aits dans 79 % des cas et le score Oxford total moyen étaient de4,1 points. La douleur était occasionnelle ou nulle dans 61 % desas. Les résultats ont été meilleurs en cas d’instabilité objectivet pour les dysplasies de grade B ou D. D’un point de vue radio-raphique, on retrouvait une réduction de la saillie moyenne de,94 mm (0 ; 10) à —2,94 mm (—9 ; 3). La bascule patellaire a été cor-igée dans tous les cas. Nous avons mis en évidence 65 % d’arthroseémoro-patellaire avec un score d’Iwano supérieur ou égal à 2. Septenoux, soit 20 % de la série ont été repris par un geste prothétique.iscussion et conclusion.— Au regard de nos résultats, la trochléo-lastie de creusement est une intervention fiable dans le traitemente l’instabilité fémoro-patellaire. Cependant, cette technique nerévient pas du développement d’une arthrose fémoro-patellairet elle doit être réservée aux dysplasies luxantes avec éperonus trochléen, en l’associant à des gestes de réalignement de’appareil extenseur selon l’analyse préopératoire des facteursavorisants.

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61ntérêt et fiabilité de l’examen radiographiqueynamique au Telos dans l’évaluation des laxitésntérieures du genouean-Claude Panisset ∗, Julien Chappuis

48, avenue de Grugliasco, 38130 Échirolles, FranceAuteur correspondant.

e Telos est un examen radiographique dynamique qui permet’évaluer le tiroir antérieur du genou dans les ruptures récentesu chroniques du ligament croisé antérieur. Cet examen est par-ois critiqué dans la littérature par son manque de fiabilité et deeproductibilité. D’autre part, certaines équipes utilisent cet exa-en avec une poussée à 15 kg et d’autres à 20 kg. Quelle est laeilleure technique ?ous utilisons cet examen en pratique quotidienne, nous avonsonc mené deux études : l’une prospective sur 100 cas pour fairea différence entre l’examen à 15 kg et à 20 kg, l’autre rétros-ective sur 341 cas opérés en 2008. Dans cette étude, nous avonsomparé le telos fait en préopératoire sur le côté sain et leême examen un an plus tard à la révision sur le côté sain. Le

ut est de voir la reproductibilité de cet examen. D’autre part,ous avons corrélé les données de cet examen avec les donnéese l’examen clinique et en particulier le ressaut rotatoire et leest de Lachman, cette comparaison ayant été faite sur les don-
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264Intérêt du KT fémoral continu dans les

350 87e réunion annuelle de la

ées des valeurs de laxité différentielle entre le côte sain etathologique.es résultats de l’étude prospective nous a montré une différencetatistiquement significative entre le Telos 15 kg et le Telos 20 kg,,4 mm contre 7,1 mm p < 0,0007. Mais avec une liaison linéaire posi-ive et un coefficient de corrélation élevé (0,94). Néanmoins dans4 % des cas nous avons mesuré une laxité plus faible à 20 kg qu’à5 kg et ceci dans la majorité des cas il s’agissait de petite laxité.e travail nous permet de prouver que seul le Telos 15 kg est fiablear au-delà des phénomènes douloureux se produisent générant desontractions des muscles ischiojambiers.’étude rétrospective a montré la bonne reproductibilité sur laesure de la laxité du côté sain, la corrélation est forte avec un

oefficient de 0,73.ous avons retrouvé une excellente corrélation avec le teste Lachamn : arrêt mou, 6,9 mm et arrêt dur retardé 3,5 mm,< 0,00001. De même avec le ressaut en utilisant la classification

KDC, absent : 4,3 mm, ébauche : 4,6 mm, franc : 7,5 mm, explosif :,3 mm p < 0,0001. Il existe une forte corrélation entre ces valeurst le délai accident-chirurgie.es deux études ont montré l’intérêt et la reproductibilité de cetxamen dans l’évaluation et le suivi des laxités antérieures, en’utilisant que le test à 15 kg.

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62esure de la laxité antérieure du genou :alidation du GNRB® sur une série de 114 patientsicolas Lefévre ∗, Yoann Bohu , Serge Herman

Clinique du sport Paris V, institut Nollet, 36, boulevardaint-Marcel, 75005 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le diagnostic clinique de rupture du ligament croiséntérieur (LCA) par les tests de Lachman et pivot shift test sontables. Néanmoins l’évaluation quantitative de la translation tibialentérieure est utile pour le suivi des patients. Le système GNRB®

onstitue une alternative intéressante au Télos et au KT-1000.’objectif principal de l’étude était de valider le GNRB® par rap-ort au Télos avec calcul des paramètres de performance de ceest.atients et méthodes.— Une étude prospective a été menée de jan-ier à juin 2011. Les critères d’inclusion étaient une rupture du LCA,otale ou partielle, avec un genou controlatéral sain. Pour chaqueatient, des mesures comparatives préopératoires ont été réali-ées au GNRB® et au Télos aux forces de 250 newtons, méthodee référence. Cent quatorze patients inclus ont bénéficié d’uneeconstruction intra-articulaire du LCA soit complète (92 cas), soitartielle (22 cas).ésultats.— La laximétrie préopératoire a été évaluée par les deuxéthodes de mesure chez l’ensemble des patients. Pour la série glo-ale, les laxités différentielles moyennes étaient de 5,9 ± 3,7 mmour le Télos et de 4,3 ± 2,4 mm pour le GNRB®. Pour le Télos,orsque la valeur seuil était 5 mm, la sensibilité était de 74 %. Poure GNRB®, en utilisant une valeur seuil de 3 mm la sensibilité étaite 84 %.ans le groupe LCA complet (81 %) : Télos 6,8 ± 3,6 mm, GNRB®

,7 ± 2,4 mm. Pour le Télos, lorsque la valeur seuil était 5 mm, laensibilité était de 72 %. Pour le GNRB®, en utilisant une valeur seuile 3 mm, la sensibilité était de 81 %.our le groupe LCA partiel (18 %) : Télos 2,7 ± 2,2 mm, GNRB®

,5 ± 1,7 mm. Pour le Télos, lorsque la valeur seuil était 3 mm laensibilité était de 46 %. Pour le GNRB®, en utilisant une valeur

euil de 1,5 mm, la sensibilité était de 74 %.iscussion.— La distribution des valeurs obtenues avec les deux sys-èmes de mesure était assez proche avec cependant une dispersiones valeurs plus grandes avec le Télos. Le GNRB® semble avoir

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

’avantage supplémentaire de pouvoir être utilisé pour le diagnostices ruptures partielles du LCA.onclusion.— Ces résultats montrent une bonne fiabilité du GNRB®

our l’analyse de la laxité différentielle préopératoire avec uneensibilité d’au moins 74 %, aussi bien sur les ruptures complètesue partielles.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.191

63omparaison de trois méthodes de mesure des

axités antérieures du genou. Étude comparativee clichés dynamiques passifs Telos® et « Lerat »ar rapport au Gnrb®

imon Mouchel ∗, Julien Beldame , Simon Bertiaux ,acques Marie Adam , Frédéric Mouilhade , Xavier Roussignol ,ranck Dujardin

Service de chirurgie orthopédique, CHU de Rouen, 1, rue deermont, 76031 Rouen cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Dans les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA),a laxité antérieure peut être mesurée par des radiographies dyna-iques, et plus récemment par des laximètres informatisés.ypothèse de travail.— Le GNRB® constitue une mesure de la laxi-étrie non irradiante dont la valeur diagnostique est identique aux

lichés dynamiques passifs, Telos® ou « Lerat ».atients et méthodes.— Cent cinquante-sept patients (121 hommest 36 femmes, 40 ans [18—69]) pour lesquels une arthroscopie duenou était programmée ont bénéficié, d’une mesure de la laxitéar GNRB® et de deux séries de clichés dynamiques passifs des deuxenoux :une série de clichés sur appareils Telos® à 250Newton ;une série de clichés selon la méthode « Lerat » (tiroir postérieur

u fémur/tibia par un poids de 9 kg).’évaluation arthroscopique du LCA était comparée aux laxitésadiologiques et instrumentales afin de déterminer leur valeur diag-ostique.ésultats.— L’arthroscopie retrouvait 50,3 % de « LCA sain », 9,6 %cicatrisés échancrure », 7,0 % « conservation faisceau postéro-

atéral », 17,8 % « nourrice LCP » et 15,3 % « échancrure vide ».ucune différence significative de laxité parmi les « ruptures par-ielles » n’a été mise en évidence par aucun des trois tests. Telos®

t Gnrb® retrouvaient une laxité supérieure du groupe « Échancrureide » par rapport aux groupes « LCA sain », « ruptures partielles » etnourrice LCP ». Le « Lerat » ne mettaient en évidence qu’une diffé-ence significative entre le groupe « Échancrure vide » et les groupesLCA sain » et « rupture partielles ».tilisés à titre diagnostique, Telos® et Gnrb® avaient des valeursiagnostiques voisines (Se > 62 %, Sp > 75 %) (valeur seuil respectife 3 mm et 1,5 mm à 250 N) alors que les clichés « Lerat » étaienteu sensibles (Se = 43,2 %, Sp = 82,7 % à 3 mm).iscussion et conclusion.— Notre étude retrouvait des valeursiagnostiques plus faible que la littérature. Le Gnrb® avait desaractéristiques diagnostiques identiques au Telos® pour un exa-en non irradiant, permettant ainsi une utilisation répétée dans unut thérapeutique ou pronostique.ype d’étude.— Étude prospective cas—contrôle. Niveau III.

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igamentoplasties du LCA. Étude prospective àartir de 38 casntoine Gérin ∗, Antoine Gérin , Patricia Thoreux

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Résumés des communications

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Avicenne, 125, rue deStalingrad, 93009 Bobigny, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’intérêt du KT fémoral dans la chirurgie du genou aété démontré en ce qui concerne la douleur postopératoire. Le butde cette étude est de montrer que le KT fémoral a également unintérêt pour la mise en route précoce de la rééducation, la duréed’arrêt de travail et la reprise sportive.Patients et méthodes.— Entre mars 2009 et décembre 2010,38 patients ont été opérés par le même chirurgien senior selonla même technique (ligamentoplastie au tendon rotulien type KJsous arthroscopie) avec le même protocole de rééducation post-opératoire. 25 patients (groupe A) ont bénéficié d’un KT fémoralcontinu en périopératoire par le même anesthésiste dans un éta-blissement privé. Treize patients (groupe B) ont été opérés dans unautre établissement et n’ont pas bénéficié de KT fémoral continu.Les patients ont été revus par le même chirurgien à la sortie, à unmois, trois mois, six mois et un an. Les critères analysés sont la dou-leur (Eva), les mobilités articulaires, la fonction du quadriceps, ladurée d’hospitalisation et d’arrêt de travail et la reprise sportive.Résultats.— Les deux groupes sont comparables en terme d’âge,de lésions associées et de délai chirurgical. À une semaine, 70 %des patients du groupe B avaient un flessum de 20◦ contre 10 %des patients du groupe A (p < 0,001). La flexion maximale est supé-rieure à 90◦ dans 80 % pour le groupe A contre 35 % dans le groupeB. La douleur selon l’échelle Eva est plus importante dans legroupe B (p < 0,001). La durée de l’arrêt de travail est significa-tivement plus importante dans le groupe B (68 jours en moyenne)que dans le groupe A (41 jours en moyenne). La reprise des sports« pivot-contact » s’effectue en moyenne entre le 8e et le 9e moispostopératoire dans le groupe A et entre le 11e et le 12e mois dans legroupe B (p < 0,005). À un an, on ne retrouve pas de différence signi-ficative concernant les mobilités articulaires, la laxité résiduelle, ladouleur résiduelle et le niveau sportif.Conclusion.— Dans cette étude, le KT fémoral continu en périopé-ratoire présente un intérêt dans la période postopératoire précoce,notamment en ce qui concerne la mise en route de la rééducation,permettant de retrouver de meilleures mobilités articulaires dansles trois premiers mois et de diminuer la durée de l’arrêt de travail.La reprise sportive s’effectue par ailleurs plus précocement.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.193

265Augmentation des ruptures partielles du LCA :étude de 30 cas à deux ans de recul minimumAnthony Viste ∗, Romain Desmarchelier , Rodolphe Testa ,Jean-Luc Besse , Bernard Moyen , Michel-Henri FessyChirurgie orthopédique, centre hospitalier Lyon-Sud, 165, cheminGrand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La rupture traumatique d’un des deux faisceaux duLCA permet d’envisager une reconstruction du seul faisceau lésé(« augmentation » du LCA). Le but était d’analyser les résultats decette technique à deux ans minimum de recul.Patients.— Trente patients (22 hommes, huit femmes) d’âge moyen29 ans avec un IMC de 23 kg/m2, présentant une rupture partielledu LCA, ont été opérés dans notre service. Méthodes il s’agit d’uneétude rétrospective monocentrique. Les interventions étaient réali-sées sous arthroscopie par une technique du tunnel fémoral borgneavec un transplant de tendon rotulien (n = 20) ou de la patte d’oie(n = 10). Une arthroscopie première était toujours réalisée afin de

confirmer la rupture partielle et décider du calibre du transplant àprélever. Les suites opératoires étaient standardisées. Les patientsont été revus avec le même protocole d’évaluation fonctionnelle(scores IKDC, KOOS, Lysholm-Tegner, SF 12), clinique (ressaut,

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est de Lachman-Trillat), arthrométrique (KT-2000) et radiologiquetiroir antérieur, IRM). Une analyse statistique à l’aide d’un test deann-Whitney a été réalisée (risque alpha = 0,05).ésultats.— Vingt-cinq patients ont été revus au recul moyen de,4 ans (2,6—4,4). Le score de Lysholm moyen était de 94,3 et leegner de 7,2. Le score IKDC subjectif était de 87,9 (84 % excellentt bon). Le score KOOS était de 91,5 (92 % excellent et bon). Aucunessaut n’était retrouvé au dernier recul. La laxité différentielleiminuait de 5,2 mm avant à 0 mm au dernier recul (p = 0,002). Lesésions associées étaient des lésions des ménisques (46 %) et 20 %e lésions cartilagineuses. Deux complications ont été rapportéesphlébite, neuroalgodystrophie).iscussion.— Les résultats au dernier recul sont globalementatisfaisants avec 80 % de reprise du sport au même niveau ou légè-ement inférieur. Il n’y a pas de consensus actuel sur le traitementes lésions partielles du LCA. L’augmentation permettrait de pré-erver la vascularisation et l’innervation des fibres restantes ainsiue du transplant.onclusion.— L’augmentation du LCA semble constituer un traite-ent de choix des ruptures partielles du LCA.

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66omparaison de la résistance biomécanique enraction des ménisques lyophilisés versus natifsaroline Debette ∗, Sébastien Lustig , Guillaume Demey ,hilippe Neyret , David Mitton , Laurence Barnouin , Elvire Servien

Centre Albert-Trillat, service de chirurgie orthopédique de’hôpital de la Croix-Rousse, 103, grande rue de la Croix-Rousse,9004 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’allogreffe méniscale est une option thérapeutiquetilisée dans les suites d’une méniscectomie totale chez les patientseunes, symptomatiques, ne présentant pas de lésions d’arthrose.ette chirurgie élective a pour objectif de diminuer les douleurs,e rétablir la biomécanique normale du genou et de diminuer’évolution arthrosique. Afin de réduire le risque de transmission’agents infectieux, le processus de lyophilisation peut être utiliséur les ménisques. Autrefois trop agressif pour le tissu méniscal, cerocédé a été modifié récemment, et associe dégraissage, décel-ularisation et irradiation. De ce fait, nous ne connaissons pas lesropriétés biomécaniques de tels greffons. Le but de cette étudetait donc de tester la résistance biomécanique des ménisques lyo-hilisés en traction en la comparant à celle des ménisques natifs.’hypothèse était que la résistance biomécanique en traction desénisques lyophilisés n’est pas statistiquement différente de cellees ménisques natifs.atients.— Dix-neuf ménisques macroscopiquement sains ont étérélevés chez des patients pendant la mise en place d’une prothèseotale du genou.éthodes.— Dix ménisques sur les 19 ont été lyophilisés, les neufutres ont été conservés sans traitement. Après avoir été calibrés à’emporte pièce, les ménisques ont été soumis à une traction axialeans une machine de traction dynamique et nous avons mesuré laésistance des ménisques en traction ainsi que l’effort à la rupture.ésultats.— Deux ménisques lyophilisés ont du être éliminés pourause de glissement dans la machine pendant la phase de traction.ur les 17 ménisques restants, les résultats ne retrouvent pas deifférence significative dans la résistance en traction entre les deuxroupes.iscussion.— Aucune autre étude n’a été réalisée sur l’effet duouveau processus de lyophilisation méniscale sur les propriétés

iomécaniques des ménisques. D’autres études, mécaniques et his-ologiques, seront nécessaires afin de préciser la résistance du tissuéniscal lyophilisé dans des conditions plus proches de la physio-athologie du genou.
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352 87e réunion annuelle de la

onclusion.— Le processus de lyophilisation ne semble pas alté-er la résistance biomécanique en traction des ménisques. Cela estncourageant pour leur utilisation in vivo à l’avenir.

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67ésultats à moyen terme des allogreffeséniscales réalisées sous arthroscopie sans plots

sseux : à propos de 22 cashibaut Roumazeille ∗, Shahnaz Klouche , Benoit Rousselin ,icolas Graveleau , Philippe Hardy

Ambroise-Paré, service d’orthopédie, 9, avenueharles-de-Gaulle, 92100 Boulogne-Billancourt, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les allogreffes méniscales sont une alternative thé-apeutique dans la prise en charge des séquelles douloureuses etonctionnelles post-méniscectomies. Elles permettraient de restau-er la fonctionnalité du genou et de limiter l’évolution arthrosique.’objectif principal de l’étude était d’évaluer à deux ans l’efficacitées allogreffes méniscales réalisées sous arthroscopie. Les objectifsecondaires étaient d’évaluer la cicatrisation du greffon et l’étatartilagineux du genou.atients et méthodes.— Une étude rétrospective monocentriqueinclus l’ensemble des patients ayant bénéficié d’une allogreffeéniscale entre mai 2005 et septembre 2010. L’indication était

es séquelles douloureuses et/ou fonctionnelles secondaires à uneéniscectomie chez des patients jeunes pas ou peu arthrosiques.

es allogreffes étaient réalisées sous arthroscopie avec une inser-ion des cornes sans plots osseux. Le critère principal de jugementtait le questionnaire KOOS à au moins deux ans de recul. Lesritères secondaires de jugement étaient l’IKDC, l’épaisseur de’interligne articulaire sur un cliché de Schuss, la cicatrisation dureffon selon les critères d’Henning sur l’arthro-IRM à six mois et’état de la greffe au dernier recul sur l’IRM. La série comptait2 patients, huit femmes et 14 hommes, d’âge moyen 37 ± 7,53 ans.a lésion concernait le ménisque latéral dans 19 cas et le ménisqueédial dans trois cas. Le recul moyen était de 3,44 ± 1,5 ans avec

n perdu de vue. Aucune reprise chirurgicale n’a été notée.ésultats.— Le KOOS était significativement amélioré : le scoreDouleur » passait de 52 ± 22,3 à 72,9 ± 18,1 (p = 0,003), le scoreSymptômes » de 51,7 ± 19,6 à 62,6 ± 17,1 (p = 0,07), le scoreVie Quotidienne » de 63,7 ± 25,2 à 81 ± 20,8 (p = 0,001), le scoreActivités » de 30,7 ± 26,8 à 44,1 ± 25 (p = 0,09) et le score « Qualitée vie » de 29,2 ± 22,4 à 39,7 ± 18,1 (p = 0,14). L’IKDC subjectifoyen était de 48,8 ± 17,3 en préopératoire et de 59,2 ± 18,2 auernier recul (p = 0,05). L’épaisseur moyenne de l’interligne arti-ulaire était comparable en préopératoire (3,7 ± 1,7 mm) et auernier recul (3,2 ± 2,6 mm), p = 0,3. À six mois, 13 arthro-IRM ontté réalisées montrant huit cas de cicatrisations totales, une cica-risation partielle et quatre absences de cicatrisation. Au dernierecul, l’IRM retrouvait des ménisques extrus dans 75 % des cas.iscussion.— Il existait une discordance entre l’état clinique desatients et les images IRM.onclusion.— La technique des allogreffes méniscales sans plotssseux est efficace dans le traitement des séquelles douloureusest fonctionnelles des méniscectomies. Ces résultats devront êtreonfirmés par une étude prospective multicentrique.

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68

ésultats à long terme de la chirurgie du ménisqueiscoïde à propos de 42 casbdelhakim Kherfani ∗, Hamza Cherni , Moez Ouertatani ,abib Nouri , Ali Ben Hassine , Mohamed Hedi Maherzi ,ondher Mestiri

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Service de chirurgie adulte, institut Kassab d’orthopédie laanouba, 2010 Manouba, Tunisie

Auteur correspondant.

ntroduction.— Le ménisque discoïde est une variante anatomiquessez rare chez l’homme. Il est habituellement asymptomatique.e but de ce travail est d’évaluer les résultats à moyen et à longerme du traitement arthroscopique d’un ménisque discoïde symp-omatique.atients et méthodes.— Notre étude est rétrospective à propose 42 ménisques discoïdes chez 42 patients (35 hommes et septemmes) colligés entre 2000 et 2007. L’âge moyen était de 25 ans.nze patients étaient des sportifs de compétition, 18 sportifs de

oisir. La douleur était le symptôme le plus fréquent. Des épisodese blocage ont était rapportés dans 28 cas.rente-trois patients ont était explorés par IRM, deux par arthro-raphies et sept par arthroscanner.ous les patients ont eu un traitement arthroscopique permettante confirmer la lésion, avec selon la classification de Watanabe2 ménisques discoïdes complets, neuf de type 2, 2 de type 3 et8 ménisques de type imprécis. Trente-quatre lésions méniscalesnt était trouvés.e geste réalisé était une méniscoplastie dans tous les cas. Aucuneomplication post opératoire n’a été signalée.ous les patients ont eu une rééducation avec une durée moyenne’un mois.’évaluation des genoux opérés est faite selon le score IKDC en pré-t postopératoire.ésultats.— Le recul moyen était de 48 mois. Cinq patients parminze ont repris une activité sportive de compétition avec la mêmeerformance. L’IKDC global au dernier recul était classé A et B dans0 % des cas. Le score IKDC était meilleur pour les patients dont’âge était inférieur à 25 ans et a fortiori s’il n’y avait pas de lésionéniscale traumatique ou dégénérative surajoutée. L’IKDC radiolo-

ique était classé A et B chez 36 patients. Deux patients seulementnt présenté une arthrose (classe D).iscussion.— Nous partageons l’attitude de la majorité des auteurse respect d’un ménisque discoïde asymptomatique ainsi que’éviction d’une méniscectomie totale dont les risques évolutifsont évidant. Nos résultats fonctionnels et cliniques sont similairesceux de la littérature.ous n’avons pas noté de complication à type d’ostéochondrite ou’hypoplasie du condyle fémoral. La complication arthrosique a étébservée avec les mêmes proportions que celles de la littérature.onclusion.— La méniscectomie arthroscopique partielle d’unénisque discoïde symptomatique donne de bons résultats cliniques

t radiologiques à court et à moyen termes.n plus ample recul nous renseignera d’avantage sur le potentielrthrogène de cette chirurgie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.197

éance du jeudi 15 novembre après-midianche

71e positionnement anatomique de la cupulecétabulaire diminue le risque de luxation d’unerothèse totale de hancheorin Blendea ∗, Philippe Merloz , Jocelyne Troccaz

Clinique Saint-Léonard, 18, rue de Bellinière, 49800 Trélazé,rance

Auteur correspondant.

ntroduction.— L’instabilité prothétique de la hanche est associée àne morbidité et un coût élevé. Elle représente la première cause

Page 84: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

de changement de prothèse, avant le descellement et l’infection.Le positionnement idéal de la cupule acétabulaire reste un sujetcontroversé. L’hypothèse de notre recherche est que le positionne-ment anatomique de la cupule acétabulaire est la position optimale,concernant le risque de luxation.Méthode.— Nous avons inclus 18 PTH luxés et 27 PTH stables. Lesmesures d’orientation ont été réalisées à partir des scanners 3D,en fonction du plan pelvien antérieur et utilisant la définitionanatomique de Murray. On a mesuré l’orientation de la cupule acé-tabulaire, l’orientation de l’acétabulum et lé débord d’antéversionet d’inclinaison (la différence entre la position de la cupule etl’orientation de l’acétabulum natif). Nous avons étudié les diffé-rences statistiques entre les deux groupes.Résultats.— Le débord de l’inclinaison prothétique dans le group desPTH instables, est plus important que celui du group des PTH stables(différence 4,2◦ ; p = 0,0005, t test). Concernant l’antéversion, ladifférence du débord est encore plus importante, 12◦ en moyenne,le test étant significatif (p = 0,0005). Le débord moyen concernantl’antéversion était de 6◦, dans le group des PTH stables et de 18◦(trois fois plus élevées) dans le group des PTH instables. Les cupulesdes PTH stables ont été donc placées en respectant une orien-tation plus proche de l’orientation anatomique de l’acétabulum,contrairement aux PTH luxées.L’analyse par régression statistique univariée et multivariée durisque de luxation a été statistiquement significative pour les para-mètres DebA (débord d’antéversion) (p = 0,006, bêta = 0,1) et DebI(débord d’inclinaison) (p = 0,003, bêta = 0,2).Nous n’avons pas constaté de différence significative entre les deuxgroupes concernant l’orientation de la cupule acétabulaire (p = ns).Discussion.— Les données de notre analyse confirment l’hypothèsede travail. En effet, le risque de luxation augmente si l’orientationde la cupule s’éloigne de l’orientation de l’acétabulum. Ce risquepeut être quantifié en fonction des valeurs du débord, selon notremodèle de régression statistique multivariée. Cette étude intro-duit comme élément original l’analyse du débord d’orientation. Ceparamètre a pu être mesuré grâce aux mesures scanner 3D.Conclusion.— Le positionnement anatomique de la cupule, en mini-misant le débord d’orientation, diminue le risque de luxation.Selon notre étude, le positionnement acétabulaire optimal doitêtre adapté à l’anatomie individuelle. L’utilisation hypothétiqued’une valeur cible pour tous les patients, augmenterait, selon notremodèle, le risque de luxation.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.198

272Résultats à plus de dix ans des tiges fémoralesanatomiques non cimentées ABG IIGérard Asencio ∗, Philippe Duchemin , Bernard Llagone ,Raoul Bertin , Pascal KouyoumdjanFaculté de médecine de Montpellier-Nîmes, CHU de Nîmes, placedu Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— L’étude évalue la validité des modifications appor-tées à la tige ABG I et les résultats à long terme de la tige ABGII.Patients et méthode.— Ils comportaient 155 patients (165 PTH ABGII, couple Alumine/Zircone Polyéthylène posées entre 1998 et 2001)dont neuf perdus de vue, 39 décédés non réopérés, huit recontactéspar téléphone et 99 (109 PTH) suivis au recul moyen de 10,6 ans (dixà 13 ans).L’analyse statistique des résultats utilisait les tests de normalitéde Shapiro-Wilks, du Chi2, de Fisher, de Wilcoxon-Mann-Withney, la

méthode de Kaplan-Meier.Résultats.— Sept tiges furent révisées : trois bi-polaires (deux infec-tions, un fracture de tête Zircone), quatre uni-polaires pour fracturepéri-prothétique (peropératoire, à trois semaines, à un an, à six

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S353

ns). Le taux de survie de la tige était globalement de 95,7 % et de00 % excluant infection et FPP.armi les cas, 95,1 % présentaient une ossification endostée en zoneétaphysaire (27,2 % en zones I et VII, 67,9 % en zones II et VI). Une

igne réactive était observée dans 49,5 % des cas en zones III et V.n fin liseré en zone IA, non évolutif, était observé dans 4,85 %. Unpaississement cortical était observé en zone III dans 15,6 % et enone V dans 3,9 % des cas. La réhabitation osseuse selon Engh étaitonfirmée dans 91,3 % et suspectée dans 7,8 % des cas. Le score ARAémur était TB et B dans 89,3 % des cas.’offset global était identique au préopératoire, la varisation du colompensant la médialisation de la cupule.iscussion.— L’ostéo-intégration des tiges ABG II, comparative-ent aux résultats des tiges ABG I, n’est pas pénalisée par le

accourcissement de la tige et la varisation du col. L’ossificationndostée est globalement identique, mais légèrement plus proxi-ale (zones I et VII) confirmant les résultats comparatifs des

tudes ostéo-densitométriques entre les deux tiges traduisant uneeilleure préservation métaphysaire du capital minéral. Inver-

ement, l’épaississement cortical distal est moindre, résultat de’affinement et du polissage distaux de la tige. Seul le risque frac-uraire, lié à l’âge et à l’ostéoporose, n’est pas amélioré.onclusion.— L’étude confirme l’excellente tenue à long terme de

a tige anatomique ABG II et l’intérêt des modifications apportéesur la tige ABG I. Demeure non résolue la limite du raccourcissementes tiges selon les tendances actuelles.

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73ésultats à cinq ans des câbles et des fils deerclage sur arthroplastie totale de hancheharles Berton ∗, Anne Lübbeke , Gabor Puskás ,anaiotis Christofilopoulos , Richard Stern , Pierre Hoffmeyer

Service d’orthopédie C, hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille, 2,venue Emile-Laine 59037 Lille cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les fils de cerclage métalliques monofilaments etes câbles de cerclage métalliques multifilaments sont couram-ent utilisés pour la fixation des fractures et des ostéotomies du

rand trochanter ou de la diaphyse fémorale dans les arthroplastiesotales de hanche (ATH) primaires complexes ou de révision. Selonertaines études, les câbles offrent de meilleurs résultats en termese consolidation du grand trochanter et de résistance à la ruptureu matériel, mais peuvent favoriser l’ostéolyse et le descellementseptique. Aucune étude récente ne compare les résultats de laxation par câbles versus fils de cerclage.bjectif.— L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats

adio-cliniques et les complications des câbles au recul de cinq ans,n les comparant aux fils métalliques.atients et méthode.— Notre étude prospective de cohorte incluaitoutes les ATH primaires ou de révision opérées entre mars 1996 etécembre 2005 utilisant un système de câbles ou de fils de cerclageour la fixation des fractures ou des ostéotomies. Une évaluationadioclinique était réalisée au recul minimal de cinq ns.ésultats.— Les câbles étaient utilisés dans 51 ATH et les fils de cer-lage dans 126 ATH. Trois patients avec câbles ont développé uneéaction pseudotumorale. Au recul de cinq ans, l’étude radiogra-hique de 33 ATH avec câbles et de 91 ATH avec fils de cerclages aontré respectivement 36 % et 46 % de rupture de matériel. Avec

’utilisation des câbles, nous avons retrouvé un risque significati-ement plus élevé de pseudarthrose (36 vs 21 % ; RR 1,7 [95 % CI,0 ; 3,2]), d’ostéolyse en regard de la fixation (52 vs 11 % ; RR 4,7

95 % CI 2,4 ; 9,2]) et d’ostéolyse fémorale ou acétabulaire. Nousvons constaté 86 % d’ostéolyse en cas de rupture de câble. Lesésultats cliniques étaient sensiblement similaires entre les deuxroupes.
Page 85: livre des résumés 2012

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onclusion.— Au recul de cinq ans, nous avons retrouvé un risqueignificativement plus élevé de pseudarthrose et d’ostéolyse avece système de câbles. En cas de rupture de câbles, près de 90 %es cas ont développé une ostéolyse. Nous encourageons donc leshirurgiens à préférer la fixation par fils de cerclage métalliquesonofilaments.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.200

74escellements acétabulaires avec perte deubstance osseuse : reconstruction par greffe etnneaux de soutien, résultats d’une série continuee 145 casuillaume Bacle ∗, Jérôme Druon , Philippe Rosset

Avenue de la République, 37170 Chambray-les-Tours, FranceAuteur correspondant.

e traitement des pertes de substances osseuses lors des change-ents de cotyle est difficile. Les résultats à long terme des anneauxe renforts cotyloidiens associés à une greffe osseuse sont rares. Leut de ce travail était d’évaluer, avec un recul minimum de dix ans,es anneaux de Ganz® utilisés pour cette indication.l s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, multiopéra-eurs, de cas consécutifs (atteintes acétabulaires tumorales ouadiques exclues). Une greffe osseuse acétabulaire a été systéma-ique. Elle était allogénique dans 91 %. L’évaluation clinique a étéaite par les scores de PMA et de Harris en pré opératoire et aulus long recul, et l’évaluation radiographique de la perte de sub-tance osseuse par les classifications de la SOFCOT, de l’AAOS et deaprosky en préopératoire, post opératoire immédiat, à cinq ans etu plus long recul. La migration des implants dans le plan frontal et’évolution radiographique des greffes osseuses étaient analysées.es critères d’échec étaient la dépose de prothèse, une migrationes implants supérieurs à 5 mm ou 5◦ ou enfin un bris de matériel.ent trente-trois patients (145 cas) ont été inclus. Lors de laévision 76 cas, non réopérés, ont été revus à plus de dix ansrecul moyen 162,9 mois) et dix ont été contactés par téléphone ;eux ont été perdu de vue, 39 étaient décédés non réopérés.l y avait 18 réinterventions pour échec dont 15 avant dix anssix descellements aseptiques et huit infections et un instabi-ité), et trois descellements aseptiques après dix ans, les scoresMA et HHS avaient progressé respectivement de 10,9 à 15 ete 4,05 à 76,1. Pour les 73 malades non réopérés avec bilanadiographique, il y avait 23 migrations. Les taux d’infectiont d’instabilité étaient tous deux de 7,7 %. Parmi les anneaux,3,2 % (125/134) étaient encore en place dans la populationans complication, et 87,4 % (125/143) en tenant compte deschecs.l n’y a pas de consensus pour le traitement des pertes de sub-tances osseuses acétabulaires. L’utilisation d’un anneau permete dissocier le temps de reconstruction de la fixation de l’insertotyloïdien. La reconstruction par allogreffe était la technique stan-ard. Les échecs semblent plus liés à la qualité de la pose de’anneau qu’à un échec de la greffe. L’anneau ne doit pas entraînere latéralisation du centre de rotation de la hanche. Nos résul-ats sont comparables aux séries de la littérature de suivi à longerme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.201

75econstructions acétabulaires par allogreffe

iro-inactivée au cours des RPTH : précautions’emploi pour les reconstructions de gros volume.evue de 51 cas à cinq ans de recul

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

aurent Vastel ∗, Jean-Pierre Courpied , Vincent Wassermann ,lain Charles Masquelet

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Avicenne, 125, routee Stalingrad, 93000 Bobigny, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La mise à disposition d’allogreffe cortico-spongieuseiro-inactivée pour les reconstructions cotyloïdiennes au cours desPTH est une option qui accroît la disponibilité des allogreffes grâceun stockage à sec et réduit le risque sanitaire. Il n’existe pas

e série publiée rapportant les résultats à cinq ans de ce type’allogreffe dans cette indication.atients et méthodes.— Les auteurs rapportent les résultats d’uneérie continue de 51 reconstructions acétabulaires au cours dePTH réalisées entre 2005 et 2007, par deux opérateurs seniors,7 hommes et 34 femmes, 62,6 ans d’âge moyen. Le PMA moyenréopératoire était de 12,2 (±3,5).a reconstruction a utilisé dans tous les cas une prothèse de typeharnley, un renforcement métallique acétabulaire une allogrefferabéculaire viro-inactivée (Supercrit®, Biobank SA), la voie d’abordtait externe.a destruction était 19 fois classée III dans la classification de laOFCOT, 30 fois II, et deux fois I.ésultats.— Le recul moyen de la série était de 60,3 mois, (671 à565 jours, médiane 1815 jours), un patient a été perdu de vuevant un an, deux sont décédés, respectivement à cinq et six ans de’intervention. Trois patients ont été repris, deux pour changemente l’implant cotyloïdien, un pour pseudarthrose trochantérienneeptique. L’aspect radiologique de l’allogreffe était inchangé ouensifié dans 47 cas. Dans neuf cas, on notait une réapparition desravées osseuses sus cotyloïdiennes. Dans trois cas, on notait unenomalie témoignant d’une mobilisation du montage, deux rup-ures de croix et une rupture de vis. Aucun de ces trois cas n’étaitymptomatique et n’a justifié une reprise chirurgicale.iscussion.— La rupture du montage orthopédique s’est produitevant la deuxième année de suivi, avec remise en charge secon-aire de la greffe, et densification de celle ci. L’aspect radiologiquest ensuite resté stable dans les trois cas. Ces anomalies sug-èrent que la rapidité d’ostéo-intégration des allogreffes traitées’accompagne d’une période de fragilité qui peut compromettre latabilité du montage orthopédique dans les gros volumes de recons-ruction.onclusion.— La survenue de trois ruptures de matériel dans cetteérie incite à préconiser certaines précautions d’emploi pour leseconstructions cotyloïdiennes de gros volume. Pour des recons-ructions de volume plus restreint, il n’est pas mis en évidenceans cette série de différence entre les résultats de l’os traité parO2 supercritique et la série de référence utilisant de l’os cryocon-ervé à cinq ans.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.202

76xtraction d’un implant fémoral ostéo-intégré parrait d’ostéotomie longitudinal postérieur :évision fémorale sans escalade. Note technique etevue de 17 patientslexandre Boceno ∗, Romain Revert , Alexandre Boceno ,ean-Marie Philippeau , Francois Gouin

Service d’orthopédie, CHU de Nantes, 1, place Alexis-Ricordeau,4000 Nantes, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le revêtement d’hydroxyapatite, effet de surface

io-actif, assure aux implants fémoraux sans ciment une ostéo-ntégration performante, durable et constante leur conférant unaux de survie excellent. Pour cette raison, les implants recouverts’HAP sont largement utilisés.
Page 86: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

Dans les cas où l’indication de reprise est nécessaire, le chirur-gien pourra être confronté aux difficultés et aux complications del’extraction d’un implant fémoral solidement fixé et peu de tech-niques spécifiques ont été rapportées à ce jour.Hypothèse.— L’objectif est d’extraire l’implant sans engendrer dedégât osseux majeur puisque l’état osseux à l’issue de l’extractiondéfinira le type d’implant à utiliser.Nous proposons une prise en charge chirurgicale originaled’extraction : un trait d’ostéotomie longitudinal sur toute la hau-teur de l’implant, réalisé sur la face postérieure du fémur afind’élargir le fémur proximal et d’en faciliter son extraction par voiemétaphysaire.Patients et méthode.— À travers une étude prospective mono-centrique de juin 2008 à mai 2010, nous avons révisé 17 implantsfémoraux sans ciment recouverts d’hydroxyapatite, tous ostéo-intégrés selon le score d’Engh et ARA chez des patients présentantun état osseux fémoral ≤ 2 selon la classification SOFCOT 99.Résultats.— L’extraction fémorale a été réussie dans 100 % descas sans recourir à un volet trochantéro-diaphysaire. Nous n’avonspas retrouvé de complication propre à la technique chirurgicale.Toutes les révisions fémorales ont été faites par un implant courtde première intention (14 sans ciment). La réalisation de la tech-nique a nécessité en moyenne 13 minutes. Au suivi moyen de28,6 mois, les scores fonctionnels (PMA et Harris) ont augmenté demanière significative, et l’ostéo-intégration des nouveaux implantsétait « certaine » ou « excellente ». En dehors d’un cas de migra-tion précoce à six semaines de 15 mm non majorée par la suite,la migration prothétique était de 0,9 mm en moyenne au plusgrand recul.Discussion.— Les résultats confirment que la technique est utile etbonne par sa simplicité, efficacité, fiabilité et rapidité.Conclusion.— La faible iatrogénicité de la fémorotomie courte inter-trochantérienne sur le capital osseux permet une reconstructionpar implant standard, participant ainsi à la non escalade prothé-tique, atout important chez les patients d’âge physiologique jeuneet actifs.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.203

277Aspirine versus HBPM en prévention des TVP aprèsPTH : une étude randomisée en double insu (étudeEpcat)Charles Riviere ∗, David Anderson , Eric Bohm , Etienne Belzile ,Kahn Susan , David Zukor , William Fisher , Wade Gofton ,Peter Gross , Stephane Pelet , Mark Crowther , Steven MacDonald ,Paul Kim , Michael Dunbar , Nicki Davis , Marc Carrier ,Philip Wells , Michael Kovacs , Marc Rodger ,Pascal-Andre Vendittoli3535, avenue Papineau, appartement 406, H2K 4J9 Montréal,Canada∗Auteur correspondant.

Introduction.— Après une arthroplastie totale de hanche (PTH), lerisque de thromboembolie veineuse profonde (TVP) reste élevéependant de nombreuses semaines. Toutefois, la prévention de cerisque par un traitement anticoagulant prolongé, avec ses effetssecondaires et son coût, reste controversée. Nous avons cherché àdéterminer si, dans les suites d’une PTH, la prophylaxie par aspirineétait aussi efficace que celle par héparine de bas poids moléculaire(HBPM).Méthode.— Dans une étude comparative multicentrique (n = 12),randomisée et en double insu, nous avons comparé la tradition-nelle prophylaxie de 28 jours par HBPM (daltéparine 5000 unités

en une injection quotidienne en sous-cutanée), à une prophy-laxie de 28 jours par aspirine 81 mg/j en prise orale débutéeaprès dix jours de daltéparine (5000 unités/j) instaurée enpostopératoire.

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S355

’étude a été prématurément arrêtée par le conseil de surveillancee la sécurité des données, étant donné que l’objectif principal de’étude de la non-infériorité était atteint.ésultats.— Sur 2080 patients éligibles, 786 patients consentantsnt été randomisés et 778 patients ont été inclus dans l’étudeen intention de traiter ». L’âge moyen des patients est de7,7 ans avec 44 % de femmes. Dans le groupe témoin (daltéparineeule), 5/398 ont eut une TVP symptomatique contre 1/380 dans leroupe traitement (aspirine), l’aspirine a été jugée non-inférieurp < 0,0001) mais également non-supérieur (p = 0,22) à la daltépa-ine pour la prévention des TVP. Cliniquement, cinq complicationsémorragiques sont à dénombrer dans le groupe témoin versus deuxans le groupe traité (p = NS).onclusions.— Le groupe traité a présenté des résultats au moinsussi efficace et sûre que le groupe témoin. Compte tenu de sonlus faible coût et de sa plus grande commodité, l’aspirine pour-ait être considérée comme le traitement prophylactique de choixe la maladie thromboembolique, dans le cadre de la chirurgierthroplastique de hanche.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.204

78otivations et satisfaction des patients opérésour PTH : les patients sont plus décus dans lesnnées 2000 que dans les années 1990atthieu Ollivier ∗, Sébastien Parratte , Guillaume Blanc ,anessa Pauly , Xavier Flecher , Solenne Frey ,ean-Noël Argenson

Institut de l’appareil locomoteur, hôpital Sainte-Marguerite,3009 Marseille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Au cours des 20 dernières années les caractéristiquesnthropométriques et les attentes des patients motivés pour unerothèse totale de hanche ont changé. L’objectif de notre étudetait d’appréhender les modifications des attentes des patientsénéficiant d’une PTH pour coxarthrose primitive et de rechercheres facteurs influencant la satisfaction postopératoire avec un reculinimum de cinq ans.éthode.— Dans cette étude de cohorte historique, 420 patientspérés dans notre centre pour PTH de première intention selon laême technique sur coxarthrose primaire ont été inclus. La sélec-

ion était effectuée par tirage au sort dans la base de données duervice. Dans chaque groupe, 210 patients opérés de 1995—2000Groupe 1) ou 2000—2005 (Groupe 2) ont été inclus. En postopé-atoire, la fonction (Harris Hip Score, Hoos score), l’activité (UCLAcore, Weiss et noble score) et la satisfaction des patients étaientvaluées dans chaque groupe avec un recul minimum de cinq ans.ésultats.— Dans le groupe 1, la douleur était la principale raisonour le recours chirurgical pour 70 % des patients contre 61 % danse groupe 2. La gêne dans les activités sportives était la motivationrincipale dans 14 % des cas dans le groupe 1 contre 27,1 % dans leroupe 2. Vingt-quatre pour cent des patients pratiquaient une acti-ité sportive régulière avant l’intervention dans le groupe 1 contre5 % dans le groupe 2. Il n’existait pas de différence significative auiveau des caractéristiques anthropométriques avec dans les deuxroupes âge moyen 61 ans ± 10 ans et 52 % d’homme, l’IMC moyentait 27 ± 3 dans le groupe 1 et 26 ± 3,7 dans le groupe 2. Le scoree Harris préopératoire était de 53,74 ± 13 avec une améliorationostopératoire significative (HSS 86,4 ± 15) dans les deux groupes.a satisfaction était statistiquement inférieure dans le groupe 280 %) par rapport au groupe 2 (90 %). Dans les deux groupes, pluse score UCLA du patient était élevé, plus il avait de risque d’être

onclusion.— Notre étude montre que les patients des années990 et 2000 sont similaires d’un point de vue des caractéristiques

Page 87: livre des résumés 2012

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356 87e réunion annuelle de la

nthropométriques mais diffèrent quant à leurs motivations eteurs attentes envers la chirurgie et qu’ils attendent actuellementeut-être trop. Cette étude renforce l’importance de l’informationréopératoire au patient avant la mise en place d’une PTH. La dis-ussion préopératoire sur les bénéfices de la PTH doit s’adapter àes nouvelles exigences.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.205

79acture de stress de l’aileron sacré droit aprèsrothèse totale de hanche gauche pouroxarthrose (présentation d’un cas)amzi Mazloum ∗, Raymond Massaad

Route principale, 08 Saadnayel, LibanAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous présentons le cas d’une douleur sacrée droitenvalidante trois mois après prothèse totale de hanche gauche chezne patiente, scoliotique avec arthrose dégénérative du rachis lom-osacré.atients et méthode.— Patiente 70 ans présente une coxarthroserotrusive gauche opérée par prothèse totale, avec suites immé-iates simples. À trois mois postopératoire, une douleur sacréeroite à début progressive puis permanente pour devenir inva-idante ne répondant pas aux traitements habituels. Un IRMombasacré montre l’existence d’un canal lombaire étroit L3-L4/L4-5 avec hernie discale L5-S1 comprimant la racine S1 gauche. Unilan biologique inflammatoire(GB : 21,01 × 103/�l, VS : 90 mm/1er. CRP : 103 mg/L) nous a incité à demander une scintigraphiesseuse qui montre une hyperfixation au niveau de l’aileron sacréroit, côté opposé de la prothèse. Un IRM du basin montre’existence d’une lésion du sacrum à droite prenant le godalinium.n scanner thoracoabdominopelvien exclut la présence de lésionsecondaires suspectes et pose le diagnostique d’une fracture longi-udinale de l’aileron sacré droit, qui passe à travers les trous sacrés,t qui répond favorablement à un traitement médical adéquat.ésultats et commentaires.— Le diagnostique d’une fracture detress de l’aileron sacrée a été retenue, avec un retard de diag-ostique de six mois après le début des symptômes. La reprisective de la fonction de la hanche gauche après une longue période’impotence fonctionnelle explique la survenue de la fracture. Leéséquilibre frontal du rachis dorsolombaire accentue le stress duôté de la concavité de la scoliose lombaire, ce qui explique laroduction de la fracture à droite.onclusion.— La fracture de stress au niveau du sacrum reste uneathologie exceptionnelle après une prothèse totale de hanche. Unhangement biomécanique de la hanche chez un patient présentantn déséquilibre frontal de son rachis peut être un facteur favo-isant de la fracture et mérite d’en tenir compte dans les suitespératoires de ces patients.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.206

raumatologie

84racture fémorale interprothétique. L’optionini-invasive et l’armement de l’ensemble du

émuratthieu Ehlinger ∗, Jaroslaw Czekaj , David Brinkert ,

uillaume Ducrot , Philippe Adam , Francois Bonnomet

Service de chirurgie orthopédique et de traumatologie, 1, avenueolière, 67098 Strasbourg, France

Auteur correspondant.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ntroduction.— Les fractures fémorales interprothétiques sont raresais en croissance constante. Elles sont techniquement déli-

ates : faible stock osseux, difficultés de fixation, patients fragiles.ous rapportons une série rétrospective de fracture interprothé-ique traitée par voie mini-invasive et plaque verrouillée armant’ensemble du fémur.ypothèse.— L’ostéosynthèse des fractures interprothétiques paroie mini-invasive armant l’ensemble du fémur permet de dimi-uer les risques de fractures itératives, de démontage et permet deonserver l’hématome fracturaire garant d’une meilleure consoli-ation.atients.— De janvier avril 2004 à mai 2011, huit patients ont étéraités. Il s’agissait de sept femmes et un homme, d’âge moyen8 ans, d’IMC moyen 26,4. Le Parker préopératoire était de 6,25.a fracture était survenue en moyenne 47,5 mois après la PTH et2,6 mois après la PTG. Il s’agissait de 12 prothèses standards ete quatre prothèses à quille longue. Onze étaient cimentées. Uneracture sur PTH était un type B selon Vancouver et quatre surTG selon la Sofcot, les autres étaient des types C selon Vancouveru la Sofcot. L’intervention était réalisée sur une table orthopé-ique le plus souvent, avec une plaque à vis bloquée par un abordini-invasif, au besoin un cerclage complémentaire était mis enlace.ésultats.— À la révision, nous rapportons un décès (recul de2 mois). Le recul moyen était de 33 mois. Le Parker postopéra-oire moyen était de 2,5. La consolidation a été obtenue dans touses cas dans un délai moyen de 15 semaines. Deux défauts d’axe à0◦ ont été observés : un varus et un flessum. Aucune complicationénérale ni infectieuse n’a été rapportée. Un démontage précoce até observé à trois semaines nécessitant une reprise chirurgicale àoyer ouvert classique. Aucune modification du scellement n’a étébservée.iscussion.— L’option mini-invasive permet de conserver

’hématome fracturaire garant d’une bonne consolidation.es suites opératoires étaient simplifiées avec une diminutiones douleurs. La récupération fonctionnelle était facilitée. Unestéosynthèse sur l’ensemble du fémur permet de s’affranchir duaible stock osseux, de l’encombrement prothétique et de diminueres fractures itératives. L’ostéosynthèse nécessite quelques règles :xation par vis périprothétique, cerclage de sécurité, montage

ong avec fixation trochantérienne et condylienne.onclusion.— L’option mini-invasive donne de bons résultats. Il fautespecter les indications et les règles d’ostéosynthèse. Il s’agit’une solution efficace et élégante dans ces indications difficiles.

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85raitement conservateur des ruptures partielles duCA : étude prospective sur la cicatrisation dirigéeu LCA chez des patients sélectionnés par des IRMn diffusionyrille Delin ∗, Stéphane Silvera , Patrick Djian , Philippe Thelen ,ean-Yves Vandensteene , Patrick Javoy , Didier Rousseau ,ominique Folinais , Paul Legmann

114, rue Nollet, 75017 Paris, FranceAuteur correspondant.

bjectifs.— Évaluer les possibilités de cicatrisation par traitementonservateur des ruptures partielles du ligament croisé antérieurLCA) sans déplacement des fibres ligamentaires.atients.— L’imagerie par résonance magnétique (IRM) en dif-usion a sélectionné 29 cas de ruptures récentes partielles du

CA (14 femmes, 15 hommes ; âge compris entre 18 ans et 59 ans,oyenne à 38,8 ans ; délai moyen entre le traumatisme et leiagnostic : 10,7 jours). Appliquées au LCA, les séquences IRM eniffusion précisent la persistance de fibres ligamentaires continues
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Résumés des communications

au sein de l’œdème post-traumatique, celui-ci gênant leur visuali-sation sur les séquences IRM conventionnelles.Méthode.— Pendant six semaines, ces genoux étaient immobili-sés par une attelle avec flexion limitée entre 30◦ et 60◦ (appuiconservé). Après six semaines, un contrôle clinique et IRM a vérifiéla continuité ligamentaire. Une rééducation progressive du genouétait alors commencée. Huit mois après le traumatisme initial, unexamen clinique (IKDC objective), des radiographies avec TELOS etune IRM évaluaient l’état ligamentaire fonctionnel et anatomique.A un an, une évaluation fonctionnelle du LCA (IKDC subjective) étaitréalisée.Résultats.— Après un an, 28 patients (soit 96,6 %) ont présenté unecicatrisation complète du LCA avec une restitution anatomiquecomplète sur les IRM à distance. Ces 28 patients présentent un exa-men clinique ligamentaire normal (IKDC objective ligamentaire :18 stade A, dix stade B). L’IKDC subjectif moyen est évalué à 92,4(de 76,6 à 100), le TELOS moyen à 2,6 mm (de —1 à 8 mm). Le seuléchec a été traité par ligamentoplastie.Discussion.— Certains traitements conservateurs des ruptures par-tielles du LCA ont déjà été étudiés par d’autres équipes avec desrésultats fonctionnels et cliniques très variables. Ces précédentesétudes ne disposaient pas de renseignements fiables sur la lésionligamentaire initiale. Cette prise en charge thérapeutique qui faitsuite à l’analyse précise du LCA permise par l’IRM en diffusion, per-met d’obtenir un taux de cicatrisation élevé. Ces patients serontsuivis sur plusieurs années pour évaluer l’évolution de ces ligamentscicatrisés.Conclusion.— L’application d’un traitement conservateur adaptéà des ruptures partielles du LCA diagnostiquées par des IRM enDiffusion, permet d’obtenir un taux très élevé de reconstitutionligamentaire anatomique et fonctionnelle.

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286Prise en charge chirurgicale protocolisée deslésions aiguës multiligamentaires avec atteinte duplan postérolatéral du genou : résultat à moyentermePhilippe Boisrenoult ∗, Vincent Wasserman , Philippe Beaufls ,Nicolas PujolHôpital de Versailles, 177, rue de Versailles, 78150 Le Chesnay,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement des lésions multiligamentaires dugenou reste source de controverses. Les séries sont complexes àanalyser car associant le plus souvent des lésions aiguës et chro-niques et/ou de sévérité initiale différente. Le but de ce travail estde présenter les résultats d’une série continue de lésions multiliga-mentaires postérolatérale du genou traitées en phase aiguë selonprotocole de prise en charge unique.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de16 patients, âgés de 36 ans en moyenne (18 à 52) traités en phaseaiguë pour une lésion bicroisée avec lésion du plan postérolatéral.L’IMC moyen était de 25,8 kg/m2 dont trois supérieurs à 30 kg/m2.La prise en charge comportait une reconstruction du pivot central(tuteur de cicatrisation pour le LCP) et une plastie anatomique auxischiojambiers du plan postérolatéral. Le délai opératoire moyenétait de 14 jours (10—28). Le recul moyen était de 25,4 mois (7—60).Tous les patients ont été revus. L’évaluation au recul comportaitun score IKDC, et un score SF36. L’efficacité clinique de la plastiepostérolatérale était évaluée par la laxité latérale en varus et en

rotation et radiologiquement par l’angle HKA comparatif mesuré surun pangonogramme unipodal en charge (PGUC).Résultats.— Il n’y a eu aucune complication. Au dernier recul, lescore IKDC moyen était de 59,5 (19—96). Aucun genou n’était côté

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S357

, sept étaient côtés B, huit C et un D. Le score SF 36 moyen étaite 72. Concernant le plan postérolatéral ; la laxité en varus étaitôté A ou B chez 14 patients, mais il persistait un varus asymétriqueoyen de 1◦ sur les PGUC. La rotation externe moyenne au dial test30 et 90◦ était diminuée de 6◦. Aucun patient n’avait d’arthrose

linique. Tous les patients ont repris leur emploi mais aucun, leport au même niveau.iscussion.— Cette stratégie de traitement tout en un temps appa-aît efficace sans complication particulière, la reconstruction deoutes les lésions permet une rééducation immédiate. Cette sériest à notre connaissance, une des seules concernant un groupeomogène de patients traités avec un protocole identique. Lesésultats fonctionnels sont satisfaisants au vus de la gravité desésions initiales. Le genou obtenu reste toutefois un genou de laie courante avec une diminution des capacités sportives. Seule laomparaison de séries homogènes comme ici permettra une amé-ioration des pratiques.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.209

87ésultats à long terme de la reconstruction par

igament synthétique dans les ruptures récentesu ligament croisé postérieur du genouicolas Chassigné ∗, Laurent Vasseur , Alexandre Blairon ,runo Miletic , Henri Migaud , Gilles Pasquier

Service d’orthopédie D, hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille,ue Émile-Laine, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement chirurgical des ruptures récentes duigament croisé postérieur (LCP) pose des problèmes de recons-ruction dans les atteintes de plusieurs plans ligamentaires ou lesuxations. La reconstruction du LCP par transplant synthétique per-et de simplifier le prélèvement.ous avons évalué le devenir radioclinique de ce type de recons-ruction avec un LCP synthétique. Nous avons évalué le résultatonctionnel, la laxité résiduelle et l’éventuelle évolution arthro-ène en le comparant au côté controlatéral.atients et méthode.— Quinze patients ayant eu une reconstruc-ion du LCP par ligament synthétique pour rupture récente selon laechnique de Laboureau, ont été évalués à 94 mois de délai moyen24—138 mois).’évaluation clinique s’est faite sur les scores IKDC, IKS et Oxford.ous avons analysé de facon séparée les atteintes externes desutres (laxité ou luxation associée, huit cas/15).e bilan radiographique a comporté une mesure radiologique de laaxité postérieure du genou qui a été faite au Télos en pré opératoiret au recul maximal. Au recul, une appréciation de l’arthrose a étéaite en comparant l’évolution au côté controlatéral qui, dans cetteérie, a toujours été sain. Cette atteinte arthrosique a été quanti-ée à l’aide de la classification de Kellgren et Lawrence pour lesompartiments fémoro-tibiaux, à l’aide de la classification d’Iwanoour le compartiment fémoro-patellaire.ésultats.—Aucune morbidité propre au ligament synthétique n’até retrouvée. Il n’y a pas eu d’intolérance ou de synovite liée à’utilisation de ce type d’implant.es résultats fonctionnels montrent un moins bon résultat des scoresKDC, IKS et Oxford pour le groupe des atteintes combinées du LCPt du plan latéral par rapport aux autres.our une laxité préopératoire moyenne de 17,5 mm (12—27 mm),u recul celle-ci était de 7,8 mm (2—16 mm). Le gain moyen auecul était de 12 mm (3—21 mm). Il n’y avait de corrélation entre’importance du recul et la laxité résiduelle.

l y avait une forte corrélation entre le recul et l’existence d’unerthrose fémoro-tibiale et fémoro-patellaire quels que soient lesroupes.
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358 87e réunion annuelle de la

iscussion.— Les avantages liés à l’absence de prélèvement,aison du choix de ce transplant dans ces atteintes combi-ées du LCP, ne se sont pas accompagnés d’une morbidité duransplant même a long terme. Il n’y a pas eu de détente pro-ressive de celui-ci. Une correction partielle de la laxité estbtenue.n revanche, l’évolution arthrogène reste la préoccupation à moyent long terme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.210

88a tubéroplastie dans les fractures des plateauxibiauxouis-Etienne Gayet ∗, Tanguy Vendeuvre , Simon Teyssedou ,athieu Saget , Cyril Brèque

CHU de Poitiers, Jean-Bernard, rue de la Milétrie, BP 577, 86021oitiers cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le but de cette étude est de montrer l’intérêt laéduction et immobilisation des fractures articulaires par enfon-ement des plateaux tibiaux en adaptant la technique de layphoplastie vertébrale que nous avons baptisé tubéroplastie. Danse servie, la kyphoplastie est devenue une intervention de choixans le traitement de certaines fractures du rachis. Fort de cettexpérience, nous avons étendu la technique aux fractures des pla-eaux tibiaux. Auparavant une étude sur cadavre a été réalisée surrente plateaux tibiaux pour étudier la faisabilité de la techniquepératoire.atients et méthode.— Nous rapportons une série prospective de1 patients (4F/6H) présentant une fracture d’un plateau tibial,’âge moyen de 42 ans (17—72). Les fractures tibiales étaient répar-ies en six type II, quatre type III et un type IV (classification dechatzker). Le recul moyen est de 12 mois (3—15 mois). La classifi-ation fonctionnelle Hospital for Special Surgery (HSS) de Ranawatété utilisée pour analyser les résultants. Grâce à notre étude surièce anatomique, nous avons pu optimiser la technique chirurgi-ale en montrant comment positionner le ballon de kyphoplastieous le site d’enfoncement du plateau tibial, sous contrôle radio-ogique associé quatre fois à l’utilisation de l’arthroscopie lavage.près expansion du ballon et réduction, les fractures ont été stabili-ées par cimentage, avec ostéosynthése percutané complémentaireas vis ou plaques dans sept cas. Le ciment utilisé a été résorbablehosphocalcique chez les moins de 50 (sept cas) et acrylique danses quatre autres cas.es genoux ont été immobilisés dans une attelle environ troisemaines. La marche sans appui a été autorisée le lendemain.ésultats et discussion.— Les fractures des plateaux tibiaux ont uneorte morbidité avec souvent des lésions cutanées, un risque sep-ique important, des raideurs, de l’instabilité, des cals vicieux et de’arthrose post-traumatique. Dans notre courte série prospective,ne seule complication peropératoire par fuite intra-articulaire deiment résorbable a été traitée sous arthroscopie. Aucune compli-ation n’a été rapportée, en particulier aucun sepsis. La duréeoyenne d’hospitalisation a été de six jours (3—13j). L’évolutionété satisfaisante pour l’ensemble des patients, avec reprise d’un

ppui partiel autorisé à 21 jours. La consolidation a été obtenue sanserte de réduction en 45 jours. La reprise du travail a été effectivetrois mois postopératoire pour les gens dans la vie active. Dans

a classification fonctionnelle HSS, nous obtenons huit excellentsésultats et trois bons résultats.es données statistiques du PMSI retrouvent environ 4500 fractureses plateaux tibiaux par an en France dont 50 % de type II et III dans

a classification de Schatzker qui sont pour nous les meilleures indi-ations de la tubéroplastie. Cette étude prospective nous encouragepoursuivre la tubéroplastie dans certaines fractures des plateaux

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ibiaux. C’est une technique simple, reproductible qui offre uneonne consolidation et une reprise rapide de l’autonomie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.211

89raitement des fractures ouvertes de jambe de’adulte par enclouage verrouillé. À propos de5 casimothée Viel ∗, Charles Casin , Nicolas Bigorre , Florian Ducellier ,atrick Cronier

4, rue Larrey, 49933 Angers, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’enclouage centromédullaire (ECM) des fracturese jambe de l’adulte est une méthode fiable. Il reste toutefoisontroversé dans les fractures diaphysaires ouvertes. Le but de’étude est d’évaluer les résultats du traitement en urgence desractures ouvertes de jambe par enclouage centromédullaire chez’adulte.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective por-ant sur 65 fractures de jambe, diaphysaires ouvertes consécutiveshez 65 patients (48 hommes, 17 femmes), d’âge moyen 24 ans15—91 ans), opérés entre janvier 2007 et juin 2010. Selon la clas-ification de Gustilo, il y avait quatre fractures type 1, 37 type 2,7 type 3A et sept type 3B. Tous les patients ont eu en urgence unarage et un ECM verrouillé (dont 26 avec alésage), associés à une bintibiothérapie. Un pansement à pression négative temporaire a ététilisé 11 fois (Gustilo 3). Des gestes associés de couverture cutanéegreffe de peau, lambeau) ont été réalisés sept fois en urgence etinq fois à distance. Nous avons analysé le taux d’infection, le délaie consolidation osseuse et le délai de reprise du travail.ésultats.— Cinquante-neuf fractures (90,7 %) ont consolidé dans unélai moyen de 6,3 mois (2—24 mois) dont sept après dynamisationu clou. Trois fractures (Gustilo 1, 2 et 3B) (4,6 %) se sont infectées àn, quatre et 11 mois après l’enclouage. L’évolution a été favorableprès changement de clou avec alésage et la consolidation acquiserespectivement neuf, dix et 23 mois après la fracture. Trois frac-

ures Gustilo 3A (4,6 %) ont présenté une pseudarthrose aseptique,raitée par changement de clou verrouillé avec alésage sans gestessocié. La consolidation a été obtenue à 11, 21 et 24 mois aprèsa fracture. Le délai moyen de consolidation des fractures Gustilo

(4,7 mois) était significativement plus court que celui des frac-ures Gustilo 3 (7,3 mois) (p < 0,05). Parmi les 32 patients actifs auoment de l’accident, 26 (81 %) ont repris une activité profession-

elle dans un délai moyen de 9,2 mois, dont 20 (62 %) un travaildentique.iscussion.— L’ECM a permis d’obtenir un taux de consolidation de0 % des fractures diaphysaires ouvertes de jambe, sous réserve’une technique rigoureuse associant un parage en urgence, unentibiothérapie et une prise en charge rapide des défauts de cou-erture cutanée. Outre la facilitation des gestes vasculaires et deouverture cutanée, le taux de complication n’apparaît pas supé-ieur à celui des fractures fermées.

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90ntérêt de la voie postérolatérale dans les fracturese l’extrémité articulaire et non articulaire duibia distalémi Chastel ∗, Gregoire Leclerc , Antoine Serre ,atacha Lecomte , Emmanuelle Jardin , Daniel Lepage ,

atrick Garbuio

3, boulevard Fleming, 25000 Besancon, FranceAuteur correspondant.

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Résumés des communications

Introduction.— En cas de fractures du pilon tibial à comminutionpostérieure et soufFrance cutanée, l’abord postérolatéral permetune couverture du matériel d’ostéosynthèse. Nous rapportons uneétude rétrospective monocentrique sur quatre ans afin d’en évaluerles apports techniques.Patients et méthode.— L’évaluation pré opératoire était radiogra-phique et tomodensitométrique. Les patients étaient revus à j21,j45, trois mois et six mois avec évaluation clinique (score d’Olerudet Molander) et paraclinique (radiographie de la cheville face etprofil).Résultats.— Vingt-cinq patients (huit hommes — 17 femmes) d’âgemoyen 56,3 ans, ont présenté une fracture du pilon tibial ostéo-synthésée par voie d’abord postérolatérale en décubitus ventral.Selon la classification de l’AO, on retrouvait deux fractures 43A1,un 43A2, six 43A3 et huit 43C1, cinq 43C2 et trois 43C3. Neuf frac-tures étaient ouvertes (sept Gustillo I et deux Gustillo IIA). La duréed’intervention était de 145 mn (77—281).La réduction était anatomique dans 18 cas (72 %).Au recul moyen de 39,84 mois (7—68 mois), on retrouve 7/25 cas decal vicieux dans le plan frontal (28 %), 5/25 cas de marche articulairevisible (20 %).Le délai moyen de consolidation était de 4,6 mois (1,5 à 24 mois).Trois des 25 patients ont été réopérés (un désunion de cicatrice ettrois pseudarthroses). Au plus grand recul, sept patients présen-taient des dysesthésies et cinq une arthrose tibio talienne. Le scoremoyen d’Olerud et Molander au plus long recul est 60,78 sur 100,avec 73 % des patients présentant des douleurs quotidiennes et 52 %se plaignant d’avoir une cheville raide.Discussion.— Nous décrivons la première série clinique et radiogra-phique de cet abord chirurgical. Il permet une couverture fiable parrapport aux voies d’abord antérieures et une réduction articulaire.Cependant, l’extension proximale de l’abord reste limité. Si le tauxde pseudarthrose est légèrement inférieur à la série de la Sofcotde 1991 (12 % pour 16 %), le taux d’arthrose et de complicationsinfectieuses sont nettement inférieures (respectivement deux foismoins et deux fois moins). Ce taux n’est pas confirmé par la série deBhattacharyaa et al. (2006) qui retrouve un taux de complicationsinfectieuses et cutanées de 32 % (mais seulement une reprise par unlambeau de couverture) et un taux de pseudarthrose de 21 %. Nousrecommandons cet abord en alternative des possibles voies anté-rieures pour les fractures articulaires ou non du tibia distal avecétat cutané précaire.

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291La reprise de l’appui immédiat peut-elle êtreenvisagée sans risque à la suite de l’ostéosynthèsedes fractures bimalléolaires simples ?Emmanuel Felts ∗, Xavier Flecher , Damien Lami ,Sébastien Parratte , Jean-Noël ArgensonService de chirurgie orthopédique, hôpital Sainte-Marguerite,270, boulevard de Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le traitement des fractures de chevilles instablesassocie souvent à l’ostéosynthèse une immobilisation et/ou unerestriction d’appui. Ces restrictions peuvent se révéler probléma-tiques chez des patients en activité. Nous émettons l’hypothèseque l’appui précoce peut être envisagé sous certaines conditionsà la suite d’une ostéosynthèse de fracture bimalléolaire et per-mettre une récupération plus rapide sans augmentation du taux decomplications.Patients et méthodes.— Entre septembre et décembre 2011,

40 patients entre 18 et 65 ans présentant une fracture malléolairetype AO A1 à B2 ont été inclus dans une étude prospective mono-centrique non randomisée. Ont été exclus les patients de plus de

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5 ans, les polytraumatisés et ceux présentant une obésité mor-ide. Tous ont bénéficié d’une ostéosynthèse interne par plaquet vis non verrouillées. Vingt ont été immobilisés en postopéra-oire par une botte de marche avec un appui complet autorisé enonction de la douleur et une rééducation passive immédiate. Les0 autres ont bénéficié d’une immobilisation plâtrée avec mise enécharge pour six semaines (groupe témoin). À j21, la date effec-ive de reprise d’appui était renseignée par kinésithérapeute. Àix semaines, l’œdème, la douleur, la mobilité et les déplacementsecondaires étaient comparés. À 12 semaines le score de l’AOFAS, laisparition de l’œdème et la reprise des activités étaient comparés.ésultats.— Les patients ayant repris l’appui précocement avaitoins d’œdème. Aucun déplacement secondaire n’était à déplo-

er à six ou 12 semaines. Le score AOFAS moyen à 12 semaines étaitespectivement de 82 et 71 respectivement dans le groupe attellet dans le groupe témoin. Après ostéosynthèse, les patients immo-ilisés par une botte de marche ont repris l’appui en moyenne aueizième jour.trois mois, sept sur 15 patients en activité et cinq sur 13 ont repris

eurs activités professionnelles respectivement dans le groupettelle et le groupe témoin.onclusion.— La reprise d’un appui précoce à l’aide d’une bottee marche après ostéosynthèse de fracture bilalleolaire chezes patients sélectionnés semble avoir un effet bénéfique sur laiminution de l’œdème et de l’arrêt des activités sans risquee déplacement ou de retard de consolidation. L’absence deomplications nous incite à poursuivre cette technique afin d’envaluer l’impact sur la fonction définitive et d’étendre les indica-ions.

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92e traitement en deux temps des fractures duilon tibial, une série de 32 fracturesohamed Mimeche ∗, Chawki Derdous , Azzedine Gaziz ,achemi Makhloufi

Service de chirurgie orthopédique, CHU Batna, 05000 Batna,lgérieAuteur correspondant.

ntroduction.— Montrer l’intérêt du traitement chirurgical en deuxemps par plaque anatomique.atients et méthodes.— De janvier 2007 à décembre 2010,2 fractures (31 patients) ont été traités (série prospective).rente hommes, 20 côté gauche.écanisme.— Chutes de lieu élevé : 22, accident de la circulationt de la voie publique : huit, et deux suite a l’explosion d’une mine.’état cutané (la classification de Tscherne et Gotzen) : stade 1 : 19,tade 2 : 12 et stade 3 : un.inq fractures ouvertes : trois stade I, un stade II et un stade III(classification de Gustillo). Classification de la SOFCOT : deux

ncomplètes B et 30 complètes (17 complètes A, dix complètes B,rois complètes C).es cinq fractures ouvertes ont bénéficié d’un parage en urgence.a fibula a été stabilisé dans 17 fois (parmi 22) : 14 plaques, deuxissage, un broche.’ostéosynthèse du pilon tibial : réalisé en deux temps : 1er temps :ne traction trabscalacaneenne ou un fixateur tibio pédieux et misn place, le 2ème temps une ostéosynthèse par plaque est réalisée.oie médiale : 14 plaques, voie antérolatérale : 18 plaques.a qualité de la réduction : sept excellentes, 20 bonnes, et quatreoyennes (les critères de Teeny).omplications.—

cutanée : trois nécroses, cinq mauvaises cicatrices ;une infection profonde et cinq tardives imposant l’ablation des

laques ;un retard de consolidation, aucune pseudarthrose.

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360 87e réunion annuelle de la

ate de consolidation moyenne 16 semaine [12—20].ésultats.— Trente patients revus avec un recul moyen de 42 mois22—68].e Score fonctionnel de Mazur : 10 bon, 11 excellent, neuf moyen.’arthrose tibio-talienne (selon SOCOT) : stade 0 : cinq, stade 1 : 12,tade 2 : dix, stade 3 : trois. Aucune arthrodèse.iscussion.— L’ostéosynthèse du pilon tibial par plaque restemaillée de complications : cutanées, infectieux. La prise en chargen deux temps (préconisé par plusieurs auteurs : Arletaz, Helfet, Sir-in) a permis d’avoir 70 % de bons et d’excellents résultats avec unaux faible de complications cutanées (15 %), et un taux d’infectionardive qui avoisine les 20 % (similaire à la série de Ruedi et Allgo-er).onclusion.— L’ostéosynthèse des fractures du pilon tibial parlaques permet : la reconstruction anatomique, l’ostéosynthèsetable et la rééducation précoce. Le traitement différé permet uneeilleure analyse des fractures (TDM), et d’opérer sur des partiesolles en bon état permettant d’avoir de meilleurs résultats.

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94nfections ostéoarticulaires (IOA) à Staphylococcusureus sensible à la méticilline (SASM) : premièreémonstration de la corrélation entre délai’évolution et persistance intra-ostéoblastiquelorent Valour ∗, Jean-Philippe Rasigade , Sophie Trouillet ,nissa Bouaziz , Hélène Meugnier , Sébastien Lustig ,ristan Ferry , Frédéric Laurent

Inserm U851, laboratoire de bactériologie, service des maladiesnfectieuses et tropicales, service de chirurgie orthopédique,ôpital de la Croix-Rousse, hospices civils de Lyon, 103, Grandeue de la Croix-Rousse, 69004 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La persistance bactérienne dans les cellulessseuses est actuellement reconnue comme un des facteurs expli-atifs de la chronicité des IOA. Elle pourrait de plus être à l’originee l’évolution vers un variant phénotypique appelé « small colonyariant » (SCV), également associé à la chronicité. L’interaction bac-érienne avec les ostéoblastes n’a jamais été étudiée chez SASM,ourtant premier agent étiologique des IOA.atients.— Étude de l’interaction avec les ostéoblastes de SASM res-onsables d’IOA dans un modèle ex vivo d’infection d’ostéoblastesumains. La souche de référence 8325-4 a été utilisée commeomparateur dans chaque expérience.éthodes.— Après 2 h d’incubation ostéoblastes-bactéries, les sta-hylocoques extracellulaires ont été éliminés par incubation enrésence de gentamicine. Les bactéries intracellulaires ont étéuantifiées par étalement des lysats cellulaires sur gélose. Lesetites colonies (surface < 5 % de la surface médiane de l’ensemblees colonies) étaient considérées comme des SCV. La cytotoxicitéété évaluée par dosage des lactates déshydrogénases dans le

urnageant. Le typage moléculaire des souches a été réalisé parpa-typing.ésultats.— Quatre-vingt-quinze SASM responsables d’IOA aiguës≤ 4 semaines, n = 64) ou chroniques (n = 31) ont été inclus. La capa-ité d’internalisation des souches responsables d’IOA chroniques169 % du taux de 8325-4) était supérieure à celle des IOA aiguës

158 %, p < = 0,05). Le taux d’internalisation était corrélé à la durée’évolution des IOA (p = 0,015). Aucune différence d’apparition deCV ou de cytotoxicité n’a été observée. Le typage moléculaire aévélé une grande diversité (50 spa-types différents distribués en dix

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

lusters). Ces différents clusters étaient également répartis entreOA aiguës et chroniques, sans différence en terme d’internalisationntre les différents fonds génétiques.iscussion.— La forte corrélation entre internalisation et délai’évolution des IOA témoigne de l’implication de ce mécanismeans la chronicité des IOA, à l’image de ce que nous avons décritour SARM. L’absence de relation avec le fond génétique suggèreue ce phénomène ne soit pas lié à une caractéristique bacté-ienne intrinsèque mais pourrait être une adaptation au cours de’infection.onclusion.— Nos résultats démontrent pour la première fois sur uneollection de souches cliniques que la persistance intracellulaire deASM est un des mécanismes de chronicisation des IOA. Ces donnéesuggèrent qu’une éradication des bactéries intracellulaires devraittre une priorité de la prise en charge.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.216

95volution sur dix ans de la microbiologie dans lesnfections ostéoarticulaires dans un centre deéférencearie Titécat ∗, Caroline Loiez , Eric Senneville , Gregory Kern ,ené Courcol , Henri Migaud

Service de bactériologie, centre de biologie pathologie,oulevard du Professeur-Jules-Leclercq, 59037 Lille cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’antibiothérapie probabiliste à large spectre utili-ée au décours de la chirurgie des infections orthopédiques expose àa sélection de bactéries résistantes. Nous avons étudié l’évolutione l’écologie bactérienne dans une unité d’hébergement septique’orthopédie-traumatologie où ce type d’antibiothérapie est utilisén routine.atients et méthodes.— Nous avons recueilli les analyses pour les-uelles au moins un antibiogramme a été réalisé (n = 4787) entre001 et 2010. Les bactéries ont été classées selon leur nature : CocciGram positif (CGP), Bacilles à Gram négatif (BGN), anaérobies,

acilles à Gram positif (BGP). Les marqueurs de résistance rete-us étaient la méticilline, les fluoroquinolones (FQ), la rifampicine,es glycopeptides, le linézolide pour les CGP ; les céphalosporines,’imipénème pour les BGN.ésultats.— La répartition des espèces isolées variait peu, sauf pour. acnes dont la fréquence passait de huit à 47 isolements annuels sura période d’étude. Les CGP représentaient 72 % (67 % à 79 %) desactéries isolées (20 % S. aureus (SA), 39 % staphylocoques à coa-ulase négative (SCN), 5 % entérocoques et 7 % streptocoques), lesGN 18 % (15 à 22 %), les anaérobies 3 % (1 % à 4 %) et les BGP 3 %1 % à 5 %). Entre 2002 et 2010, la résistance de SA à la méticillinet à la rifampicine a diminué (respectivement 30 % vs 25 % et 13 %s 3 %) ; la résistance aux FQ était stable (27 % vs 30 %) et toutes lesouches étaient sensibles aux glycopeptides. Pour SCN, sur la mêmeériode, la résistance à la méticilline, à la rifampicine et aux FQugmentait (respectivement 30 % vs 50 %, 13 % vs 20 %, et 20 % vs5 %). Aucune résistance des SCN à la vancomycine n’était observée,ais 4,3 % étaient résistants à la teicoplanine en 2002 contre 18,9 %

n 2010, avec 3 % résistants au linézolide en 2010. Pour les enté-ocoques, sur la même période, la résistance à la rifampicine étaittable (13 % vs 20 %) mais celle aux FQ augmentait (29 % vs 47 %).our les streptocoques, les résistances étaient stables avec 80 %es souches sensibles à l’association rifampicine + FQ en 2010. Poures BGN, 5 % des souches étaient productrices de bêta-lactamases àpectre étendu en 2010, avec apparition de souches résistantes auxarbapénèmes.

onclusion.— La sensibilité des bactéries sur dix ans est restéetable, sauf pour les SCN. L’accroissement des résistances pour SCNous a fait exclure la teicoplanine de l’antibiothérapie probabi-
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Résumés des communications

liste et éviter le linézolide au profit de la vancomycine ou de ladaptomycine.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.217

296Le dosage de la C-reactive protein (CRP)articulaire : un nouveau marqueur de l’infectionostéoarticulaire ?Guillaume Bressy ∗, Jean-Baptiste Oudart , Bertrand Leroux ,Saïdou Diallo , Xavier Ohl , Fancois-Xavier Maquart , Karim Madi ,Laurent Ramont , Emile Dehoux45, rue Cognacq-Jay, 51092 Reims cedex, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le diagnostic biologique de l’infection ostéoarti-culaire repose actuellement sur les seuls prélèvements microbio-logiques. Néanmoins malgré des fortes suspicions cliniques cesprélèvements peuvent s’avérer négatifs. Un marqueur biologiquetel que la CRP prélevée en intra-articulaire pourrait alors être utile.Cette étude a pour but de valider ce dosage dans le liquide arti-culaire et d’établir des valeurs de référence selon les situationscliniques rencontrées.Patients.— Il s’agit d’une étude prospective de 108 prélèvementsarticulaires réalisés chez 105 patients. Les prélèvements ont étéréalisés au bloc opératoire, soit par ponction, soit par arthrotomie,sur les articulations de la hanche, du genou ou de l’épaule.Méthodes.— Les patients étaient inclus de manière aléatoire, ilsprésentaient soit une arthrose relevant du traitement prothétique,soit une arthrite sur articulation native ou prothésée ou nécessi-taient une révision prothétique. Le critère de jugement principalétait composite regroupant des données cliniques et microbiolo-giques. En parallèle les dosages de la CRP articulaire étaient réalisésau laboratoire, par une technique automatisée, compatible avec unrendu en urgence (délai inférieur à 30 minutes), sans connaissancedes données cliniques, réalisant ainsi une étude en double insu.Résultats.— Dans le groupe articulation saine (67 malades) lesdosages de la CRP étaient en moyenne de 2 mg/L ; alors que dansle groupe articulation infectée (19 malades) la moyenne est de42 mg/L. Enfin, pour les 19 patients restants, dits « douteux », carle recul n’était pas suffisant pour les classer dans l’un des deuxgroupes précédents, la moyenne de CRP était de 15 mg/L.Discussion.— Le dosage de la CRP articulaire est donc en moyenne20 fois plus élevé dans le groupe infecté que dans le groupe sain(p inférieur à 0,01). Ces résultats sont également concordant avecle groupe douteux, la moyenne des CRP étant comprise entre celledes autres groupes. Ce groupe est en fait le plus intéressant surles perspectives puisque l’on pourrait se servir du dosage de la CRPpour trancher plus précocement entre infection ou non.Conclusion.— Cette étude retrouve donc une CRP dans les arti-culations infectées, significativement plus élevée que dans lesarticulations saines. Ce marqueur biologique serait donc utile dansles situations cliniques douteuses à la prise en charge thérapeu-tique, d’autant plus qu’il pourrait être réaliser, éventuellement, enurgence au cours de l’intervention.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.218

297Comparaison des associationsclindamycine—rifampicine etclindamycine—lévofloxacine dans le traitement desinfections ostéoarticulaires staphylococciques :

étude pharmacologique et cliniqueChristophe Nich ∗, Aurélie Bernard , Perrine Parize , Anaïs Bouvet ,Marie Lavollay , Marie-Dominique Kitzis de Saint-Jo ,

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S361

ean-Luc Mainardi , Bernard Augereau , Florence Gillaizeau ,rigitte Sabatier , Thibaut Caruba

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitaluropéen Georges-Pompidou, 20-40, rue Leblanc, 75015 Paris,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La majorité des infections ostéoarticulaires (IOA)ériopératoires est d’origine staphylococcique. Leur traitementombine généralement un temps chirurgical et une bithérapie anti-iotique. L’association clindamycine-rifampicine est recommandée,ais il existe un risque d’antagonisme pharmacocinétique de la

lindamycine. Notre objectif était d’évaluer l’influence de la rifam-icine sur la pharmacocinétique de la clindamycine et l’efficacité deette association, comparativement à l’association clindamycine-évofloxacine, dans une série d’IOA.atients et méthodes.— Vingt-trois patients ont été répartis danse bras « clindamycine-rifampicine » ou le bras « clindamycine-évofloxacine » par tirage au sort. Il s’agissait de 16 hommes et septemmes, d’âge moyen 52 ans (27—81 ans). Les IOA consistaient en6 infections postopératoires liées à un implant (14 ostéosynthèses,eux arthroplasties), trois infections postopératoires sans implant,t quatre infections primitives. Dans 95 % des cas, le germe étaitn Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM). Les deuxroupes étaient comparables sur les critères épidémiologiques etur la nature des IOA. Après un débridement chirurgical, éven-uellement associé à l’ablation du matériel, les patients ont étéraités 14 jours par un traitement antibiotique IV, puis 43 jours par’association antibiotique tirée au sort, sans adaptation de dose.es concentrations sériques de clindamycine ont été évaluées à j1,15 et j30 du traitement oral. La compliance a été vérifiée sur lesesures de concentrations sériques de l’antibiotique associé.ésultat.— À tous les intervalles, les concentrations moyennes delindamycine (au pic et en résiduelle) étaient inférieures dans leras « rifampicine » (p < 0,0001, et p < 0,001, respectivement). Ellestaient infra-thérapeutiques dans la presque totalité des mesures,ontrairement à celles du bras « lévofloxacine ». La divergence entrees groupes s’accentuait avec le temps, suggérant un effet cumula-if. Une rechute infectieuse au même germe a été constatée dansn cas dans chaque groupe, indépendamment des concentrationse clindamycine. Au terme de la période d’étude de sept mois4—11 mois), tous les bilans inflammatoires étaient normalisés.iscussion et conclusion.— Cette étude confirme l’existence d’unffet inducteur de la rifampicine sur le métabolisme de la clin-amycine au cours du traitement des IOA, conduisant à desoncentrations sériques infra-thérapeutiques quasi-constantes. Àourt terme, le risque de récidive infectieuse au même germe étaitimilaire dans les deux groupes. Compte tenu du risque d’apparitione mutants résistants à la rifampicine et à la clindamycine, et enttendant des informations avec un plus long recul, nous favorisons’association clindamycine-lévofloxacine dans le traitement des IOASASM.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.219

98nfections des prothèses totales de hanche et deenou. Étude comparativeertille Charruau ∗, Pierre De Sainte Hermine , Florian Ducellier ,ascal Bizot

Service DCO, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49100 Angers, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement des infections prothétiques est diffi-

ile et les facteurs de risque sont nombreux L’objectif de l’étudetait de comparer la prise en charge des infections de prothèsesotales de hanche (PTH) et de genou (PTG).
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atients et méthodes.—Il s’agit d’une étude rétrospective por-ant sur 53 cas consécutifs (29 PTH, 24 PTG) chez 50 patients (32 H,8 F) d’âge moyen 74,5 ± 9,7 ans, traités entre septembre 2009 etovembre 2011. Trente-six patients (72 %) avaient un score ASA > 317 PTH, 19 PTG) et 31 (62 %) présentaient des facteurs de risque’infection (diabète, immunodépression, obésité) (13 PTH, 18 PTG).e diagnostic d’infection a été fait par ponction articulaire préopé-atoire 36 fois, prélèvements peropératoires 14 fois, prélèvemente fistule deux fois et hémoculture une fois. La guérison au dernierecul était définie par l’absence de signes inflammatoires locaux, laormalisation de la CRP et l’absence d’anomalie radiographique.ésultats.— Soixante-quatre germes ont été identifiés (38/29 PTH,6/24 PTG), incluant 35 staphylocoques (55 %) dont dix métiR,1 streptocoques, 11 bacilles Gram—, sept divers. Cinq infectionstaient plurimicrobiennes (trois PTH, deux PTG). On note huitavages (cinq PTH, trois PTG) (15 %), neuf changements de pro-hèse en un temps (six PTH, trois PTG) (17 %), 31 changements eneux temps (15 PTH, 16 PTG) (58 %) dont dix n’ont pas eu de secondemps opératoire, quatre antibiothérapies suppressives (trois PTH,n PTG)(8 %) et 1 amputation (PTG) (2 %). Dix-neuf hanches (66 %)nt eu un changement d’implant contre 11 genoux (46 %). Huitenoux (33 %) ont eu un « spacer définitif » contre deux hanches7 %). Le recul moyen était de 10 ± 7 mois [2—26]. Deux patients ontté perdus de vue (deux PTH) et quatre sont décédés (quatre PTG).n note six échecs (13 %), incluant deux lavages (PTH, PTG), un spa-er définitif (PTG) et trois antibiothérapies suppressives (deux PTH,n PTG). Au dernier recul, le taux de guérison pour la série globalest de 87 % sans différence significative entre le genou et la hanche85 % versus 89 %).iscussion et conclusion.— Les résultats sont encourageants et neontrent pas de différence significative entre la hanche et le genoucourt terme. Le changement de prothèse a permis d’obtenir une

uérison de l’infection dans tous les cas, mais cette option n’a pasté possible dans un tiers des cas pour le genou.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.220

99urvie à dix ans des changements en deux tempse prothèses totales de genou infectées. Intérêt’un protocole standardisérégory Kern ∗, Sophie Putman , Bruno Miletic , Eric Beltrand ,illes Pasquier , Henri Migaud , Eric Senneville

CRIOAC G4 Nord Ouest Lille-Tourcoing, hôpital Roger-Salengro,HRU de Lille, avenue Emile-Laine, 59037 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les révisions des prothèses de genou (PTG) infectéesont difficiles imposant guérison septique et maintien de la fonction.eurs résultats à dix ans de recul ne sont pas connus avec précision,otamment pour les récidives et complications mécaniques.otre hypothèse était qu’un protocole précis permet d’espérer unaux de guérison infectieuse élevé lors de changement en deuxemps. Cette hypothèse a été testée sur une population continuee changements en deux temps avec comme objectif secondaire’identifier des facteurs d’échecs.atients et méthode.— Nous avons revu rétrospectivement2 patients ayant eu une révision en deux temps avec applicationrospective d’un protocole antibiotique selon Zimmerli [1]. Lesésultats ont été évalués avec au recul moyen de 105 mois (31—204).ingt-neuf patients (56 %) étaient obèses, 15 (29 %) diabétiques et 1529 %) avaient une fistule. L’infection était monomicrobienne dans7 cas (Staphylocoque 56 %, Streptocoque 12 %) et polymicrobienneans cinq cas.

a guérison infectieuse était obtenue si tous les critères suivantstaient réunis : VS et CRP normales, cicatrice non inflamma-oire, absence d’antibiothérapie au décours du protocole initial,

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ucune reprise chirurgicale pour infection. Les résultats fonction-els étaient évalués par les scores « Oxford genou » et « IKS ». Lesaux de guérison infectieuse et de reprise chirurgicale ont été étu-iés selon la méthode de Kaplan Meier.ésultats.— À dix ans, le taux de guérison infectieuse était de 88,5 %IC 95 %, 63—94 %) et la survie globale à dix ans de 70 % (IC 95 %,6 %—83 %) en considérant toute reprise chirurgicale. Le Score IKSoyen était de 68,7 ± 20,4 (0—100) et le score Oxford de 38,3 ± 12,4

13—60). L’analyse statistique n’a permis d’identifier de facteur’échec, notamment les co-morbidités ou fistules. La mobilité enexion au recul était de 89,6◦ (0◦—125◦), elle n’était pas meilleurei l’espaceur avait été articulé. 44 % des patients étaient satisfaitst 25 % décus (dont 85 % étaient guéris de leur infection).iscussion et conclusion.— Un taux élevé de guérison septique peuttre obtenu sur une population non sélectionnée avec une techniquen deux temps et un protocole antibiotique strict. En revanche,es complications mécaniques à long terme dépassent les taux deeprises de PTG non infectées. Nos résultats fonctionnels passableslaident pour l’introduction des reprises en un temps permettantne mobilisation plus précoce.a rareté des infections rend difficile l’identification des facteurs’échecs et mérite que les centres de références mènent unenquête prospective concertée.éférences

1] Zimmerli. Antimicrob Chemother 1994.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.221

00es infections ostéoarticulaires de l’enfant : àropos de 78 cas et revue de la littératureedouane El Fezzazi ∗, El Mouhtadi Aghoutane

Service d’orthopédie pédiatrique, CHU Mohammed VI, faculté deédecine et de pharmacie, université Cadi Ayyad, 3939arrakech, Maroc

Auteur correspondant.

ntroduction.— Les infections ostéoarticulaires (IOA) du nourrissont de l’enfant représentent une urgence diagnostique et théra-eutique. Tout retard peut condamner le pronostic fonctionnelarfois vital du patient. Cette pathologie reste fréquente dans notreontexte.atients et méthodes.— Soixante-dix-huit enfants atteints d’IOA,nt été pris en charge dans notre formation, entre octobre 2008 etuin 2010. La moyenne d’âge de nos patients était de 6,96 ans1 mois—14 ans). La douleur et la fièvre ont été les principaux signesévélateurs. Le membre inférieur était atteint dans 85,9 % des cas.a principale localisation de l’arthrite était la hanche (48,08 %).’ostéomyélite touchait plus la métaphyse fémorale inférieure30 %) et tibiale supérieure (20 %). Le principal germe retrouvétait le Staphylocoque aureus. Les malades ont bien répondu à’antibiothérapie probabiliste dans 97,43 %.Nos patients ont étévalués sur des critères cliniques et radiologiques avec un recul de,65 mois. L’évolution a été excellente dans 78,79 % des cas, bonneans 9,09 % des cas et compliquée dans 12,12 % des cas.iscussion.— Les ostéomyélites surviennent à tout âge, mais pluse la moitié surviennent entre cinq et six ans. Les arthrites sontssentiellement des infections du nourrisson et du petit enfant. Sure plan bactériologique le S. aureus reste le germe le plus fréquentans 50 à 90 % des IOA (73 % dans notre série), suivi par le pneu-ocoque. Les infections à Haemophilus influenzae ont beaucoupiminué depuis l’introduction de la vaccination anti-Haemophilusnfluenzae B. Depuis une quinzaine d’années, le Kingella kingaest cité comme un responsable fréquent (16 à 23 %) des IOA chez

’enfant, surtout avant deux ans. Sa place est souvent sous estiméeue les difficultés de sa culture.e choix et la dose de l’antibiothérapie sont les principaux fac-eurs influencant sur son efficacité et la durée de l’hospitalisation.
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Résumés des communications

L’immobilisation est sujette à plusieurs controverses vue son risquede raideur articulaire.Les indications chirurgicales ont considérablement diminuées. Lachirurgie a été réalisée dans 57,69 % dans notre série à cause duretard diagnostic et du taux élevé des IOA compliquées. Les IOAreste toujours de mauvais pronostic.Conclusion.— Les IOA reste toujours fréquents dans notre contexte.Seul un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée, per-mettent d’améliorer le pronostic de ces malades.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.222

301Contamination bactérienne de l’autogreffe aucours des arthrodèses postérolatérales lombairesinstrumentéesFrancois Lavigne ∗, Martin Rottman , Thierry Judet ,Christian Garreau de LoubresseHôpital Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France∗Auteur correspondant.

Données.— Les produits de laminectomie sont régulièrement utiliséscomme greffons autologues des arthrodèses postérolatérales dansla chirurgie du canal lombaire étroit. Ces greffons sont susceptiblesd’être contaminés au cours de leur préparation. L’objectif de cetteétude a été d’évaluer ce potentiel de contamination.Méthode.— Ont été inclus prospectivement tous les patients opé-rés d’une libération avec arthrodèse postérolatérale instrumentéepour sténose lombaire entre janvier 2010 et avril 2011. Les patientsavec un antécédent de chirurgie lombaire et/ou un risque infectieuxaccru ont été exclus.Trois échantillons osseux étaient prélevés à différents temps opé-ratoires et mis en culture.Tous les patients ont été suivis cliniquement au minimum un an.Résultats.— Trente-deux patients ont été inclus. Une patiente adéveloppé une infection du site opératoire trois semaines aprèsl’intervention. Contre toute attente, les cultures des prélèvementsopératoires de cette patiente étaient stériles.Dans douze cas (37,5 %), le résultat de la culture a été positif surau moins un des trois prélèvements. Un bacille gram positif (Pro-pionibacterium acnes, Corynebactérie) a été isolé dans huit cas,un cocci gram positif (Staphylocoque coagulase négative) dans cinqcas. En l’absence de signes cliniques d’infection, aucun des patientsconcernés n’a recu de traitement supplémentaire.Conclusions.— Le taux de contamination des autogreffes est élevé.Cependant, ce taux ne semble pas corrélé au risque infectieux.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.223

Recherche

306Aspects en microtomographie X et en histologie dela microarchitecture osseuse vertébrale au coursdes ostéoporoses avéréesFlorence Mallard ∗, Pascal Bizot , Béatrice Bouvard ,Philippe Mercier , Daniel ChappardService de chirurgie osseuse, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933Angers, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Dans l’ostéoporose, la microarchitecture osseuse estprofondément altérée, responsable d’une fragilité osseuse et defractures. La réparation du réseau trabéculaire vertébral est malconnue dans les stades tardifs (grade 2 et 3 selon la classification de

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S363

enant). Aucune étude microscopique n’est disponible concernanta microarchitecture de l’os remanié après fracture. Nous avonsomparé la microarchitecture des vertèbres fracturées (VF) danses stades tardifs et précoces (grade 0, sans fracture) en microto-ographie X (microCT) et histologie.

ujets et méthodes.— Trente-quatre sujets anatomiques (âgeoyen : 85,2 ± 2,1 ans) ont été radiographiés pour identifier ceux

vec VF de T4 à L5. Seules les vertèbres de grade 2 et 3 ont étéetenues. Les vertèbres sus- et sous-jacentes de grade 0 ont été pré-evées pour comparaison. Après nettoyage, chaque vertèbre a étéectionnée sagittalement. Les hémivertèbres droites ont été analy-ées en microCT pour mesurer le volume osseux en 3D (BV/TV) eta microarchitecture. Les hémivertèbres gauches ont été analyséesistologiquement sans décalcification, qualitativement et quantita-ivement.ésultats.— Six sujets ont été retenus avec des fractures vertébralesâge moyen : 82,5 ± 5,5 ans). Dix vertèbres non fracturées (VNF) et4 VF de grades 2 et 3 ont été prélevées. En microCT, dans les VNF,es plaques et les piliers étaient parallèles aux lignes de contraintes.ans les VF, la zone fracturaire formait une bande transverse, avecravées désorganisées, anastomosées et microfractures. Dans leeste du corps vertébral, l’orientation des travées était oblique.n histologie, la bande transversale osseuse était constituée d’osbreux lamellaire et non lamellaire (woven bone) à des taux varia-les. L’intrusion du disque intervertébral dans l’os trabéculaire liél’effondrement des plateaux a été observée : plus le grade frac-

uraire était élevé, plus il y avait de nodules cartilagineux. Le test tmontré une différence significative (p < 0,05) entre les moyenneses paramètres obtenus dans les deux groupes de vertèbres.iscussion et conclusion.— L’os trabéculaire vertébral fracturé estense et condensé avec une désorganisation architecturale impor-ante : bande transverse oblique d’os lamellaire et non lamellaire,des taux variables suivant le stade d’évolution, et témoignant du

ite initial de fragilité osseuse. Il présente une modification persis-ante de la qualité osseuse portant sur la microarchitecture et laexture de l’os remodelé.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.224

07ésistance en arrachement de vis pédiculairesercutanées cimentées sur vertèbres lombairesstéoporotiquesann Philippe Charles ∗, Hervé Pelletier , Priscilla Hydier ,ébastien Schuller , Julien Garnon , Philippe Clavert ,ean-Paul Steib

Service de chirurgie du rachis, hôpitaux universitaires detrasbourg, 1, place de l’Hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex,ranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéosynthèse percutanée représente une tech-ique mini-invasive limitant la morbidité postopératoire du patientgé. La cimentoplastie autour des vis pourrait augmenter leur tenueans l’os ostéoporotique. Le but de cette étude in vitro était’établir un modèle d’arrachement proche de celui observé in vivo,omposé d’un effort axial et d’un moment. Les forces à rupturestaient comparées pour les vis non cimentées, les vis positionnéesprès vertébroplastie, les vis fenêtrées permettant la cimentoplas-ie à travers la vis.atients et méthodes.— Six spécimens humains congelés82—96 ans) ont été instrumentés en utilisant les trois tech-iques sur L2, L3, L4 respectivement en réalisant une comparaisonntraindividuelle. Un volume de 2 mL de PMMA a été injecté par

ôté. La répartition du ciment autour des vis a été analysée paromodensitométrie. L’essai de traction a été réalisé à 10N/s surachine Instron. Les 2/3 du corps vertébral étaient enrobé par une
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364 87e réunion annuelle de la

ésine, placée dans un cylindre relié au vérin de traction par uneiaison pivot. La vis était fixée à 90◦ à une tige par un écrou. La tigetait encastrée dans un socle à 45◦ par rapport à l’horizontale. Lesssais étaient filmés en utilisant des marqueurs dans les repères duérin, du cylindre et du socle. Les vidéos étaient comparées auxourbe effort-déplacement.ésultats.— L’essai à permis de reproduire un effort de tractionxial avec rotation au moment de rupture. Deux modes de rupturesnt été observés : l’extraction de la vis présente dans toutes les vison cimentées, la fracture du corps vertébral présente dans toutese vis fenêtrées cimentées. Le mode de rupture était variable poures vis avec vertébroplastie. Les scanners montraient que le cimenttait réparti autour de la partie distale des vis pour cette configura-ion. Pour les vis fenêtrées, le ciment englobait la vis sur une partieroximale proche du pédicule. La force à rupture moyenne était de15N (195—580) pour les vis non cimentées, 621N (270—1050) poures vis avec vertébroplastie, 913N (750—1024) pour les vis fenêtrées.onclusion.— Le modèle utilisé a permis de reproduire un mode deupture observé dans les descellements d’ostéosynthèses in vivo. Lais positionnée dans une vertébroplastie préalable permet d’obtenirne meilleure tenue dans certains cas, mais elle dépend de la répar-ition du ciment, que l’on contrôle peu. L’injection de ciment àravers une vis fenêtrée permet une répartition plus postérieureutour de la vis, ce qui semble augmenter la tenue en arrachement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.225

08ffet de la noradrénaline sur la perfusion de laoelle épinière à la phase aiguë d’un traumatismeédullaire : étude expérimentale

rnaud Dubory ∗, Marc Soubeyrand , Jacques Duranteau ,ric Vicaut , Elisabeth Laemmel , Charles Court

68, rue Blomet, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Lors des traumatismes de la moelle épinière,’ischémie est un facteur important d’aggravation des lésions. Enuttant contre elle on peut espérer réduire l’extension des lésionsécrotiques et donc améliorer le pronostic neurologique. Les trau-atismes médullaires survenant souvent en association avec un

tat de choc hémodynamique, l’utilisation de la noradrénaline estourante car elle augmente la pression artérielle centrale par vaso-onstriction. À ce jour, on préconise le maintien d’une tensionlevée à la phase aiguë du traumatisme mais on ne connaît l’effete la noradrénaline sur la moelle. Le but de cette étude expérimen-ale est de préciser l’effet de la noradrénaline sur la perfusion dea moelle épinière à la phase aiguë du traumatisme médullaire.atients et méthodes.— Sur la base d’un modèle développé cheze rat de traumatisme médullaire au niveau Th10avec ou sans chocémorragique associé, nous avons mesuré la perfusion des zonesdjacentes à l’épicentre du traumatisme. Deux techniques ont ététilisées pour mesurer la perfusion : le laser Doppler (LD) évaluantlutôt la périphérie de la moelle et l’échographie de contrasteEDC) évaluant plutôt le centre de la moelle. Le traumatisme étaitélivré au début de la phase d’observation qui durait 60 minutes.a création d’un choc hémorragique était amorcée juste après leraumatisme par soustraction sanguine carotidienne. La noradré-aline était débutée 15 minutes après le traumatisme. Six groupesomposés de dix rats évalués par LD et dix rats par EDC ont étéonstitués : contrôle, traumatisme, contrôle + noradrénaline, trau-atisme + noradrénaline, traumatisme + choc hémorragique, trau-atisme + choc hémorragique + noradrénaline. De plus nous avonsesuré avec l’échographie mode B l’évolution de l’hémorragie

ntra-médullaire.ésultats.— Le traumatisme médullaire diminue significativement

a perfusion mesurée avec le LD et l’EDC. De plus il génère une

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

émorragie intra-médullaire dont la croissance est maximale auours des 20 premières minutes. L’adjonction de noradrénalineprès un traumatisme, avec ou sans choc hémodynamique asso-ié, provoque une augmentation de la perfusion en périphérie dea moelle (LD) et pas de modification significative au centre de laoelle. L’adjonction de la noradrénaline 15 minutes après le trau-atisme induit une extension significativement plus importante de

’hémorragie intra-médullaire.onclusion.— En cas de traumatisme médullaire, la noradrénalinee dégrade pas la perfusion médullaire mais semble accentuer leaignement intramédullaire. Cela suggère une utilisation prudentee la noradrénaline en cas de traumatisme médullaire.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.226

09aractérisation de l’angle HKS sur pangonométriees membres inférieurs utilisant le système’acquisition EOS : influence de la rotation etomparaison des mesures en 2D et en 3Drédéric Sailhan ∗, Antoine Feydy , Philippe Anract ,ean-Pierre Courpied , Jean-Luc Drape

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Cochin, 27, rue duaubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La mesure de l’angle HKS est utilisée dans la pro-rammation opératoire des arthroplasties totales de genou. Saaleur réelle doit être connue car elle influence le positionnementorrect des implants. Le système EOS permet une acquisition 3D’affranchissant des facteurs d’agrandissement et de distorsion.éthode.—tude 1.—Les fémurs gauches de deux patients ont été reconstruitsous forme de modèle physique par stéréolithographie. Les deuxémurs se distinguent principalement par leur courbure dans le planagittal. Le fémur 1 présente une faible courbure (rayon de courbure58 cm) et le fémur 2 une forte courbure (rayon de courbure 72 cm).haque fémur a été radiographié avec le système EOS dans neufositions de rotation axiale entre 20◦ de rotation externe et 20◦ deotation interne. Sur chaque acquisition, l’angle HKS a été mesuréntre l’axe fémoral mécanique et l’axe fémoral anatomique, d’uneart en 2D, et d’autre part en 3D à l’aide du logiciel dédié.ous avons recherché à mettre en évidence l’influence de la rota-ion appliquée au fémur sur la mesure de l’HKS (coefficient deorrélation de Spearman).tude 2.— Par ailleurs, 127 membres inférieurs ayant bénéficié d’unxamen pangonométrique EOS face/profil dans le cadre d’un bilanréopératoire d’arthroplastie totale de genou pour gonarthrose ontté inclus dans l’étude.’angle HKS pour chaque fémur a été mesuré en 2D et en 3D et lesesures comparées. L’existence d’une différence de mesure entre

es HKS 2D et 3D a été recherchée (t-test de Student sur échantillonsppariés).ésultats.—tude 1.— En 2D, selon la rotation du fémur, l’angle HKS varie entre,6◦ et 5,5◦ pour le fémur 1 et entre 2,6◦ et 6,2◦ pour le fémur 2.orsqu’aucune rotation n’est appliquée au fémur, la mesure 2D de’ HKS est de 5,2◦ pour le fémur 1 et de 4,3◦ pour le fémur 2. En 3D,’angle HKS varie entre 4,8◦ et 5,4◦ pour le fémur 1 et entre 4,3◦ et,9◦ pour le fémur 2. La dispersion des valeurs est moindre pour lesesures en 3D.

tude 2.— Chez les hommes, l’angle HKS est de 5,4◦ (±1,6◦) en 2Dt de 5,5◦ (±1,4◦) en 3D (p = 0,5). Chez les femmes, l’angle HKS est

◦ ◦ ◦ ◦

e 5,2 (±1,8 ) en 2D et de 5,3 (±1,4 ) en 3D (p = 0,07).a différence moyenne entre les mesures 2D et 3D est de 0,6◦±0,5◦) avec une différence maximale observée de 2,81◦. Pour0 % des fémurs analysés cette différence entre l’HKS 2D et 3D est
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IcpfnddtcNnbddPHa2tmdglpRtdàletpdotdCnslllpourrait contribuer aux phénomènes dégénératifs en sécrétantdes facteurs capables de modifier les fonctions des cellulesarticulaires.

Résumés des communications

comprise entre 1,0◦ et 1,5◦ et pour 6 % des fémurs la différenceest supérieure à 1,5◦.Discussion et conclusion.— La rotation du fémur influenced’avantage la mesure de l’angle HKS en 2D qu’en 3D et ce d’autantplus que le rayon de courbure fémorale est important.Sur une cohorte de 127 fémurs, la différence mesurée entre l’HKS2D et l’HKS 3D est supérieure à 1,0◦ dans 16 % des cas. La mesure2D a tendance à sous estimer l’HKS réel. Nous recommandonsl’utilisation du système EOS avec reconstruction 3D pour une éva-luation fiable de l’HKS.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.227

310Morphométrie comparative de la rangée proximaledes os du carpe et des têtes métatarsiennes.Applications aux transferts microchirurgicaux pourreconstruction du carpeAurélien Aumar ∗, Guillaume Wavreille , Christian Fontaine ,Michel SchoofsLaboratoire d’anatomie, faculté de médecine Henri-Warembourg,place de Verdun, 59045 Lille cedex, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— De nombreuses pathologies traumatiques ou dégé-nératives touchent le carpe et entraînent une arthrose invalidante.La chirurgie du carpe, basée principalement sur la résection etl’arthrodèse, est palliative et implique une réduction de la mobilitédu poignet. La chirurgie reconstructive du poignet est peu déve-loppée, elle permettrait de rendre une fonction plus proche de lanormale.Les objectifs de ce travail étaient :— de réaliser une étude morphométrique tridimensionnelle des osdu carpe et du métatarse ;— de décrire une technique chirurgicale de prélèvement et de trans-fert d’une portion articulaire métatarsienne sur le carpe.Patients.— Trente-deux couples de pièces anatomiques ont étéprélevées : 32 rangées proximales des os du carpe gauche et de32 deuxièmes et troisièmes métatarsiens gauches.Méthodes.— Les surfaces tridimensionnelles de ces éléments ostéo-chondraux ont été acquises par scanner LASER. Les courburestransversales et sagittales ont été comparées. La meilleure orienta-tion des têtes métatarsiennes a été définie pour qu’elles remplacentle plus exactement le lunatum et/ou le pôle proximal du sca-phoïde. Les sites de branchement vasculaire, les techniquesd’ostéosynthèse et de reconstruction ligamentaire ont été imagi-nées et réalisées sur deux spécimens cadavériques.Résultats.— La surface cartilagineuse supérieure du lunatum peutêtre remplacée par la tête du 2e métatarsien, vascularisée parl’artère intermétatarsienne du 1er espace. Son orientation estsagittale, sa face plantaire correspond à la face palmaire aupoignet. Les ligaments intermétatarsiens transverses profondspermettent de reconstruire les ligaments scapholunaire et luno-triquétral. Le pôle proximal du scaphoïde peut être remplacépar la tête du 2e métatarsien. Son orientation est transver-sale, sa face plantaire correspond à la face médiale, c’est-à-direà l’interligne scapholunaire. Le plan capsulo-ligamentaire dorsalpourra être suturé au ligament scapholunaire. L’artère radialeou une de ses branches dorsales permet le branchement artérieldu lambeau composite. Une veine sous-cutanée assure le retourveineux.Discussion.— De tels transferts apparaissent techniquement fai-sables. Leurs indications potentielles (nécrose du pôle proximal du

scaphoïde, maladie de Kienböck) doivent être discutées en fonc-tion du stade évolutif. La cicatrisation et l’efficacité mécanique desligaments interosseux semblent un point critique dans les résultatsfonctionnels. Un cas clinique est présenté.

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S365

onclusion.— La chirurgie du poignet peut comporter des gestesables de reconstruction vascularisée. Ces techniques, en reprodui-ant une anatomie proche, permettraient d’obtenir des mobilitésrticulaires plus physiologiques et de ralentir la dégradation arthro-ique. Leur place parmi les techniques conventionnelles doit êtreiscutée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.228

11ôle potentiel du ligament de Hoffa dans lahysiopathologie de l’arthroseidier Mainard ∗, Pierre-Jean Francin , Cécile Guillaume ,ascale Gegout-Pottie , Marthe Rousseau , Nathalie Presle

Service de chirurgie traumatique et orthopédique, CHU de Nancy,ôpital Central, 29, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny,O 34 54035 Nancy cedex, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le cartilage articulaire constitue le principal tissuible de l’arthrose. Certains tissus articulaires ou extra-articulaireseuvent contribuer aux phénomènes dégénératifs en sécrétant desacteurs capables de modifier les fonctions des cellules cartilagi-euses. Il est aujourd’hui bien établi que le tissu adipeux secrètees adipokines comme la leptine et l’adiponectine qui interviennentans ces processus arthrosiques en agissant directement ou indirec-ement sur les cellules articulaires telles que les synoviocytes et leshondrocytes.ous avons ainsi fait l’hypothèse que le ligament de Hoffa deature adipeuse peut contribuer à la dégradation du cartilage. Leut de cette étude est de mieux comprendre sa contribution à laégradation du cartilage en étudiant la production de leptine et’adiponectine chez des patients arthrosiques.atients et méthodes.— Des échantillons de ligament adipeux deoffa et de graisse sous-cutanée ont été prélevés chez des patientsrthrosiques obèses et de poids normal (n = 31, neuf hommes et2 femmes) lors de la mise en place de prothèses de genoux. Lesaux de leptine et d’adiponectine produites ont été mesurés paréthode Elisa dans les milieux de culture obtenus après une période’incubation de 48 heures, en comparant le ligament de Hoffa et laraisse sous-cutanée. Les résultats ont également pris en compte’influence du genre et de l’indice de masse corporelle (IMC) desatients.ésultats.— Le ligament de Hoffa produit des quantités impor-antes d’adipokines et constitue même la source majoritaire’adiponectine comparé à la graisse sous-cutanée. La leptine estl’inverse davantage sécrétée par le tissu adipeux sous-cutané. Le

igament de Hoffa se distingue également de la graisse sous-cutanéen termes de dimorphisme sexuel puisque la différence de produc-ion de leptine entre les hommes et les femmes mise en évidenceour la graisse sous-cutanée n’est pas retrouvée pour le ligamente Hoffa. De manière surprenante et contrairement à ce qui estbservé au niveau systémique, l’IMC ne semble pas être un fac-eur déterminant pour la production d’adipokines par le ligamente Hoffa.onclusion.— Cette étude montre que le ligament de Hoffae peut plus être considéré comme un tissu inerte. Il pos-ède une importante capacité de production d’adipokines quiui est propre puisqu’elle se distingue de celle observée poura graisse sous-cutanée. Du fait de son contact direct avece cartilage et la membrane synoviale, le ligament de Hoffa

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.229

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366 87e réunion annuelle de la

12uantification de la fixation primaire d’un implantcétabulaire en titaneatrice Guiffault ∗, Julien Beldame , Fabien Billuart ,téphane Van Driessche , Benjamin Lefebvre , Jean Matsoukis

29, avenue Pierre-Mendes, 76290 Montivilliers, FranceAuteur correspondant.

a fixation primaire d’un implant acétabulaire sans cimentst une préoccupation chirurgicale importante, garante de sonstéo-intégration. Cependant, l’évaluation de cette fixation estubjective, tant sur l’essai que sur l’implant définitif, qui n’est testéliniquement qu’en dessous d’une force entraînant sa mobilisation.ourtant, la quantification de la tenue d’un implant acétabulairearaît essentielle pour le suivi évolutif de l’arthroplastie. Dans ceontexte, l’objectif de l’étude est d’évaluer l’effort nécessaire afine mobiliser l’essai et l‘implant définitif implanté sur spécimennatomique.atients et méthode.— L’étude a été réalisée sur 16 hanches en pro-enance de spécimens cadavériques. Une procédure d’implantationomplète d’un composant acétabulaire en titane (Cerafit®,eraver®, Roissy, France) a été réalisée. La densité osseuse desièces anatomiques était connue grâce à une ostéodensitométrieéalisée sur l’extrémité supérieure de chaque fémur. Après un frai-age à la taille n, l’essai était réalisé avec le composant de taille—1 mm, puis l’implant définitif de taille n + 1 mm (au niveau équa-orial) était impacté. Après impaction de l’essai puis de l’implantéfinitif, un test de mobilisation a été réalisé dans les trois plans de’espace (Instron). Pour chaque essai, l’effort maximum nécessairela mobilisation de la pièce acétabulaire était enregistré.ésultats.— La valeur des essais d’arrachements varie entre 215 et97N pour le composant d’essais et 244 et 563N pour l’implantéfinitif. La valeur pour les essais de mobilisation en flexion estomprise entre 1,7 et 32,9 Nm pour le composant d’essais et 7,3 et3,7 Nm pour l’implant définitif. Il existe une forte corrélation entrea tenue le composant d’essais et l’implant définitif (r2 = 0,884).l existe aussi une forte corrélation entre la densité osseuse et laenue des implants acétabulaires lors des essais de mobilisation de’implant en flexion (r2 = 0,831).iscussion.— Cette étude a permis de confirmer la nécessité d’uneonne tenue du cotyle d’essai de taille inférieure pour garantir uneonne tenue du cotyle définitif et de s’interroger sur la néces-ité d’ une évaluation préopératoire de la densité osseuse avantmplantation d’un cotyle sans ciment. Dans le cadre d’une nouvelletude, l’évaluation peropératoire de la tenue primaire du compo-ant d’essais est réalisée à l’aide d’un dynamomètre manuel. Ceritère devrait nous permettre une standardisation des conditionse pose des implants acétabulaires. Seul les séries cliniques à longerme confirmeront la bonne fixation secondaire et permettront’établir des critères de tenue des composants d’essais.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.230

13embranes nanofibreuses avec nanoréservoirsour la régénération ostéoarticulaire et osseuseybille Facca ∗, Alice Ferrand , Carlos Palomares-Mendoza ,adia Benkirane-Jessel , Philippe Liverneaux , Florence Fioretti

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’évolution des nanobiotechnologies, a permis deoir l’émergence de biomatériaux qualifiés de « bioactifs » et devivants ». L’objectif de ce travail a été de créer un biomatériau,

ui permette la régénération d’un défect cartilagineux et/ou osseuxvec plusieurs caractéristiques : le biomatériau doit être résorbablet de petite taille pour une implantation « mini-invasive », il doittre fonctionnalisé par des facteurs de croissance pour favoriser la

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

rolifération cellulaire, enfin il doit être capable de régénérer leissu cartilagineux mais aussi l’os sous-chondral.atériel.— Nous avons synthétisé une membrane par electrospin-ing, technique approuvée par la FDA. Ces membranes résorbablesont constituées de nanofibres (< 150 nm) d’un polymère (Poly#949 ; -CaproLactone). Puis elles ont été nanofonctionnalisées pares facteurs de croissance sous forme de nanoréservoirs enfouisans le film de multicouches par simple immersion alternant BMP-et un polycation (Dendigraft poly(L-lysine)). Enfin, ces membranesanostructurées ont été rendues « vivantes » par adjonction de cel-ules (ostéoblastes et/ou chondrocytes primaires).éthodes.— Ces membranes ont testé in vitro avec des ostéo-lastes, afin de vérifier leur capacité d’ostéo-induction. Puislles ont été implantées in vivo (dans des défects osseux ouartilagineux). Les explants ont été analysés à 1 et 2 mois enmmunofluorescence, en microcopie, en histologie et en nano-ndentation, pour confirmer leurs propriétés d’induction d’os ou’une unité os sous-chondral-cartilage en fonction du contingentellulaire ajouté.ésultats.— À 21 jours, les membranes avec nanoréservoirs ont

nduit une biominéralisation de la matrice extracellulaire in vitrot in vivo. L’analyse ex vivo confirme l’ostéo-induction, lorsqueue les membranes ont été implantées avec des ostéoblastes ou’induction d’un complexe cartilage—os sous-chondral, quand ellesnt été implantées avec en plus un contingent chondrocytaire.iscussion.— L’architecture de nos membranes nanofibreuses estne architecture fibrillaire 3D, qui mime et reproduit celle d’uneatrice 3D. Nous avons démontré que ces membranes nanofi-reuses, ainsi fonctionnalisées par des nanoréservoirs de BMP-2, seont avérées biocompatibles et surtout capables in vitro commen vivo d’induire de l’os et de régénérer un complexe cartilage—os.onclusions.— Ces implants s’avèrent intéressants par leur petiteaille permettant une implantation « mini-invasive », par leur pro-riété de biorésorption, par leur activité biologique (relargagerogressif de facteurs de croissance, la BMP-2 étant protégée danses nanoréservoirs) et par leur capacité à régénérer la zone ostéoar-iculaire. Il en découle un intérêt dans la prise en charge des défectsartilagineux et une application prometteuse en chirurgie orthopé-ique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.231

14mplication des récepteurs aux estrogènes dans’ostéolyse aux particules d’usurehristophe Nich ∗, Roberto Valladeres , Allison Rao ,tefan Zwigenberger , Chenguang Li , Zhenyu Yao , Hervé Petite ,oussa Hamadouche , Stuart Goodman

Orthopaedic Research Laboratories, Stanford Hospital and Clinics,dwards Building, 300 Pasteur Drive, R105 94305 Stanford,alifornia, États-UnisAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous avons montré récemment que l’ostéolyse auxarticules d’usure était diminuée dans un modèle expérimental deénopause par ovariectomie chirurgicale et restaurée par la supplé-entation en estrogènes, chez la souris C57BL/6J. Ce phénomène

tait contrôlé en amont par les cytokines pro-inflammatoires IL-, TNF-&#945 ; et Rankl. L’objectif de cette étude était de tester’hypothèse que le blocage des récepteurs aux estrogènes (ER),biquitaires, permettait de moduler la réponse ostéolytique.atériel et méthodes.— Les particules de polyéthylène (PE) ontté implantées sur les calvariae de cinq souris femelles C57BL/6Jraitées par une injection SC quotidienne de Fulvestrant (ERA)

1000 �g/j, 5 j/semaine) (un antagoniste pur des récepteurs auxstrogènes (ER)), et 5 souris surdosées en 17Betat-œstradiol (E2)8 �g/j), toutes âgées de dix semaines. Pour chaque groupe, cinqouris ne recevant pas de particules et cinq souris recevant des
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Résumés des communications

placebos ont servi de témoin (n = 40). Les souris ont été sacrifiéesau 14ème jour, et les crânes prélevés. Ils ont été étudiés à l’aided’un microscanner haute résolution et par histomorphométrie suros décalcifié après coloration hématoxyline-éosine, et colorationTRAP. L’efficacité des différents traitements (ERA, E2) a été éva-luée sur le poids des utérus (—30 % et +43 %, respectivement), et laDensité Minérale Osseuse (DMO) (—23 % et +13 %, respectivement).Résultats.— L’évaluation par microscanner a montré une dimi-nution significative de la fraction osseuse au sein de la régiond’intérêt 3D (rapport BV/TV) dans les groupes placebo-ERA,placebo-E2 et E2 par rapport aux contrôles (—43 %, —41 % et —51 %,respectivement, p < 0,05). Dans le groupe ERA, aucune dimi-nution significative du rapport BV/TV n’était observée (—7 %,p = 0,21). L’histomorphométrie a confirmé l’absence de diminutiondes épaisseurs osseuses moyennes dans le groupe ERA. Le nombred’ostéoclastes était significativement augmenté dans les groupesplacebo-ERA et placebo-E2 et E2 (p < 0,0001), alors qu’il était stabledans le groupe ERA (p = 0,9).Discussion et conclusion.— Ces données suggèrent que l’ostéolyseaux particules d’usure peut être modulée par une action directe surles récepteurs aux estrogènes. Le blocage de ces derniers au moyend’un antagoniste sélectif a reproduit la situation observée aprèsovariectomie. Les ER sont présents dans de nombreuses cellules,notamment les macrophages, les ostéoclastes et les lymphocytes,toutes impliquées dans l’ostéolyse. L’implication des macrophagesdans la modulation observée est en cours d’exploration in vitro. Cetravail permet d’ouvrir de nouvelles voies de recherche thérapeu-tique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.232

Main/Poignet

316Cals vicieux du radius distal : restauration de lalongueur du radius par autogreffe ou allogreffe ?Jean-Luc Roux ∗, Gero Meyer Zu Reckendorf , Yves AllieuInstitut Montpelliérain de la main, 25, rue Clémentville, 34070Montpellier, France∗Auteur correspondant.

La correction des cals vicieux de l’extrémité distale du radius néces-site le plus souvent une réorientation de l’épiphyse radiale maisaussi un allongement pour restaurer la longueur et l’index radio-ulnaire distal (RUD). L’objectif de ce travail était d’évaluer lapossibilité d’utiliser une allogreffe spongieuse à la place d’une auto-greffe cortico-spongieuse pour combler le défect osseux résultantde l’allongement.De juin 2004 à juin 2010, nous avons traité 30 cals vicieux del’extrémité distale du radius nécessitant une greffe osseuse. Ils’agissait de 30 patients (22 femmes et huit hommes). L’âge moyenau moment de l’intervention était de 54 ans. Dans tous les cas,l’allongement du radius a été associé à l’interposition d’un greffonosseux pour restaurer l’index RUD. La voie d’abord était palmaire etl’ostéosynthèse réalisée par plaque palmaire à vis verrouillées. Dans15 cas, nous avons utilisé une autogreffe cortico-spongieuse et dans15 cas une allogreffe spongieuse. Les patients ont bénéficié d’unbilan radioclinique aux : 1er, 2e, 3e, 6e et 12e mois postopératoire.Tous les patients ont été suivis au moins jusqu’à la fin de la pre-mière année postopératoire. L’allongement moyen du radius a étéde 8 mm, cet allongement a été identique dans les deux groupes.

Un seul patient a nécessité une reprise chirurgicale pour non-consolidation au 9e mois. Ce patient appartenait au groupe desallogreffes. En dehors de ce patient, les résultats obtenus ontété strictement superposables dans les deux groupes, aussi bien

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ur le plan clinique (douleur, mobilité et force) que sur le planadiographique (restauration de l’index RUD et de l’orientation de’épiphyse). Nous n’avons pas mis en évidence de différence de délaie consolidation entre les deux groupes.’allongement du radius nécessaire à la restauration de l’indexUD dans le traitement des cals vicieux est à l’origine d’un défectsseux. Pour combler ce défect l’autogreffe cortico-spongieuseliaque nous a donné d’excellents résultats. L’allogreffe spongieuseimplifie l’intervention, évite au patient les désagréments du pré-èvement : anesthésie générale, douleurs postopératoires, voireéquellaires. Avec une ostéosynthèse par plaque à vis verrouillées,es résultats que nous avons obtenus sont identiques lorsque leéfect osseux est comblé par une autogreffe cortico-spongieuse ouar une allogreffe spongieuse.our le traitement des cals vicieux de l’extrémité distale duadius, une allogreffe spongieuse peut remplacer une autogreffeortico-spongieuse pour combler le défect osseux secondaire à’allongement.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.233

17’ostéotomie cunéiforme de retournement (OCR)u radius distal dans la déformation de Madelung :propos de dix cas

lorence Mallard ∗, Jérôme Jeudy , Fabrice Rabarin ,uy Raimbeau , Pierre-Alain Fouque , Bruno Césari , Pascal Bizot ,ann Saint-Cast

Service de chirurgie osseuse, CHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933ngers, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les propositions chirurgicales, pour améliorer’esthétique et la fonction de la déformation de Madelung, sontombreuses et difficiles à évaluer. En effet, ce trouble de croissanceu radius distal ne représente que 1,7 % des différences congéni-ales selon Flatt. Le but de cette étude est d’évaluer une technique’ostéotomie de réorientation de la glène radiale, basée sur leetournement d’un coin osseux prélevé au niveau du radius distalOCR) et de la modéliser.atients et méthodes.— Onze poignets ont été opérés de 1992 à010. Une patiente a été perdue de vue. Cinq patientes (âge moyen :6,7 ± 2,2 ans), opérées des deux côtés, ont été revues pour cettetude par un observateur neutre (recul moyen : 7,9 ± 2,3 ans [septois à 18,9 ans]). L’ostéotomie a isolé, entre deux plans de coupe

ur le radius distal, un coin osseux circonférentiel dont la base estrélevée sur les corticales excédentaires (radiales et dorsales). Il até ensuite retourné et incorporé dans le foyer d’ostéotomie pourbtenir une fermeture sur les corticales excédentaires et une ouver-ure sur les corticales déficitaires. L’ostéosynthèse a été assurée parne plaque verrouillée remodelée. Trois poignets sur dix ont néces-ité une ostéotomie de l’ulna pour supprimer un conflit ulno-carpienersistant.es paramètres cliniques objectifs (morphologie du poignet, mobi-ités et force de préhension) et subjectifs (Quick-DASH et PRWE)nt été analysés, ainsi que les paramètres radiologiques spéci-ques évaluant la déformation, décrits par McCarroll en 2005. Uneodélisation vectorielle de l’intervention a été établie afin de

alculer l’angle du coin osseux à partir de deux des cinq para-ètres de McCarroll. Le test non paramétrique de Wilcoxon a été

tilisé.ésultats.— La consolidation a été obtenue dans tous les cas à troisois. Il n’y a pas eu de complication en dehors d’une hypoesthé-

ie partielle de l’éminence thénar après l’ablation du matériel.

’amélioration de l’esthétique et des mobilités (flexion, prona-ion et supination) a été significative (p > 0,05), de même que lesaramètres radiologiques. Toutes les patientes étaient satisfaites
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368 87e réunion annuelle de la

ur le plan esthétique et fonctionnel (score moyen Quick-DASH etRWE < 20/100).iscussion et conclusion.— Par sa puissance de correction, l’OCRient une place particulière parmi les techniques chirurgicales pro-osées jusqu’à présent. Elle a répondu à l’attente esthétique etonctionnelle des patientes. Il s’agit cependant d’une chirurgie exi-eante et délicate. La modélisation vectorielle proposée permetne planification en se basant sur les deux index radiologiques leslus pertinents.

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18valuation de la satisfaction des patients opérés duoignet rhumatoïde dorsal à long terme : étudeétrospective à propos de 95 caslexandre Petit ∗, Julien Hérard , Jacky Laulan

Service de chirurgie orthopédique 2A, CHRU Trousseau, 37044ours cedex 9, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’atteinte des poignets est fréquente dans la polyar-hrite rhumatoïde, touchant 65 à 95 % des cas. Le but du traitementhirurgical est d’assurer une fonction correcte sans restitution’une anatomie normale. L’objectif de ce travail est d’évaluerlong terme la satisfaction subjective des patients opérés d’un

oignet rhumatoïde dorsal. Quatre-vingt-quinze poignets opérésntre 1995 et 2008 ont été évalués avec un recul moyen de neufns.atients et méthodes.— De 1995 à 2008, 144 poignets rhumatoïdesorsaux ont été opérés chez 128 patients. Parmi ces 128 patients,8 patients correspondant à 95 poignets opérés ont répondu à unuestionnaire par téléphone. Différents paramètres ont été étu-iés : des paramètres cliniques objectifs (Eva), des paramètresliniques subjectifs (le retentissement du poignet opéré sur la qua-ité de vie, la sensation subjective de raideur du poignet la force duoignet, l’évaluation subjective de la douleur et la satisfaction glo-ale du patient). Enfin, le score fonctionnel du membre supérieurar le QuickDASH a été réalisé.ésultats.— À neuf ans de recul moyen, la douleur était amé-

iorée pour 84 poignets (88 %), non améliorée ou aggravée pour1 poignets (12 %). La satisfaction vis-à-vis de l’intervention étaitonne ou très bonne pour 88 poignets (92 %). Dans 85 cas, lesatients subiraient à nouveau l’intervention, tandis que dans dixas, ils ne referaient pas ou seraient incertains à l’idée de refaire’intervention. L’Eva moyenne était évaluée à 3 (de 0 à 10). LeASH moyen à la revue était à 39 (de 0 à 90). Les poignetsyant été traités par arthrodèse totale ressentaient une raideurignificativement plus importante que les poignets ayant béné-cié d’un autre geste de stabilisation. Les poignets avec desendons sains en peropératoire ressentaient une raideur plus impor-ante que le groupe des tendons lésés ou rompus. Les patientsyant des tendons sains sont plus souvent retrouvés parmi ceuxui ne referaient pas ou seraient incertains à l’idée de refaire’intervention.onclusion.— La chirurgie du poignet rhumatoïde dorsal présente deons résultats qui semblent se maintenir à long terme. Il s’agit d’unraitement gagnant, quelles que soient les interventions réalisées.a sédation de la douleur est quasiment toujours obtenue. La chirur-ie préventive doit être mise en balance avec le fait qu’elle apporte

oins de satisfaction subjective au patient. La chirurgie palliative

st plus enraidissante mais apporte la satisfaction subjective desatients.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.235

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

19omparaison à long terme des résultats subjectifses interventions de Darrach et de Sauvé-Kapandjinn Williot ∗, Alexandre Petit , Guillaume Bacle , Jacky Laulan

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Trousseau, CHRU deours, 37044 Tours cedex 9, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Selon de nombreux auteurs l’intervention de Sauvé-apandji (SK) donnerait de meilleurs résultats que l’interventione Darrach (D). Cette étude rétrospective compare les résultatsubjectifs de ces deux interventions.atients et méthode.— De 1992 à 2008, 101 poignets non rhuma-oïdes (62 D et 39 SK) ont été inclus. L’âge moyen était de 49,4 ans58,4 ans pour les D et 35,1 ans pour les SK) (les deux groupes ontté appariés selon ce critère). Une intervention a été associéeour 64,5 % des D et pour 18 % des SK. Une activité profession-elle lourde était pratiquée par 70 % des D et 37,5 % des SK.’évaluation des résultats a été subjective par interrogatoire télé-honique (70 réponses : 44 D et 26 SK). L’évaluation a porté sur : laouleur, la mobilité, la force, la stabilité du moignon cubital, leegré de satisfaction. Un Quick Dash a été envoyé avec 60 réponses39 D et 21 SK). Il y avait six décédés et 20 perdus de vue. Le recullinique est de 7,8 ans (de 0,5 à 16,9 ans).ésultats.— Douleur : 69 % de bons résultats (Eva moyenne de 4,5) ;obilités : 41 % normales en flexion/extension, et 30 % en prono-

upination ; force diminuée dans 86 % (force restante moyenne de9 %) ; instabilité certaine dans 36 % des cas ; et 77 % de patientsrès contents et satisfaits. La comparaison des deux groupes n’aetrouvé aucune différence significative sur ces critères dans laérie globale, et dans la série appariée en âge. L’analyse du Quickash a retrouvé un score moyen de 40,2 ; avec de meilleurs résul-ats pour les SK. Pour les D : taux de reprise de 1,6 % et pour les SKe 18 %.iscussion.— L’observation de l’absence de différence entre leseux groupes est la même que celle de la seule autre série exis-ante (mais ici : population plus grande et plus long recul). La seuleifférence relevée sur le Quick Dash, a pu être influencée par lalus grande proportion de travailleurs lourds, par un âge moyen pluslevé et par un plus grand nombre d’interventions associées dans leroupe des D. Les reprises chirurgicales sont nettement supérieuresans le groupe SK.onclusion.— Cela remet en cause la nécessité de réserver

’intervention de D aux sujets âgés, et l’intervention de SK auxujets jeunes et travailleurs de force.

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20uptures du ligament dorsal intercarpienesponsables de douleurs chroniques du poignet :ésultats de 17 capsuloplasties arthroscopiquesorsalesdeline Cambon-Binder ∗, Nathalie Kerfant ,bhijeet Wahegaonkar , Christophe Mathoulin

Clinique Jouvenet, 6, square Jouvenet, 75016 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’histoire naturelle des lésions ligamentairesonduisant à l’instabilité scapholunaire reste controversée. Récem-ent, des études anatomiques ont impliqué le ligament dorsal

ntercarpien (LDIC) dans le développement de la déformation enorsal intercalated segment instability (DISI). Le but de l’étude

tait de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques d’uneérie de lésions du LDIC, toutes en l’absence de rupture du liga-ent scapholunaire interosseux, et les résultats de leur réparation

rthroscopique.

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Résumés des communications

Patients et méthodes.— Nous avons revu rétrospectivement dix-sept patients souffrant de douleur chronique dorsale du poignetrésistante au traitement conservateur, chez qui une déchirure del’attache du LDIC à la portion dorsale du ligament scapholunaireétait constatée arthroscopiquement. La lésion était réparée sousarthroscopie par une capsuloplastie dorsale. Le recul moyen étaitde 17,2 mois. En préopératoire comme au dernier recul étaient éva-lués : les amplitudes articulaires du poignet, la force du grasp aujammar, le quick-DASH (disability of arm, shoulder and hand), ladouleur par l’échelle visuelle analogique, la présence d’une DISI surla radiographie du poignet de profil. Tous les patients ont bénéficiéd’une IRM préopératoire.Résultats.— En préopératoire, les poignets avaient un déficit deflexion, d’inclinaison radiale, et de force. Cinq patients avaient uneDISI à la radiographie, trois avaient une image pseudo-kystique dor-sale à l’IRM. Une incongruence scapholunaire de type Geissler 2 ou3 était constatée dans dix cas, une lésion du triangular fibrocarti-lage complex (TFCC) dans 11 cas. En postopératoire, les amplitudesarticulaires et la force atteignaient respectivement 96 % et 97,5 %en moyenne de celles du côté sain. Le DASH et la douleur se sontaméliorés. Une DISI n’était plus vue sur les radiographies de profil.Discussion.— Il s’agit de la première étude rapportant des lésionsisolées de l’insertion du LDIC sur la portion dorsale du ligamentscapholunaire, en particulier associées à une instabilité scapholu-naire. Le diagnostic de ces lésions est arthroscopique, en l’absencede signes cliniques ou radiographiques fiables. La capsuloplastiearthroscopique est une technique peu invasive donnant des résul-tats satisfaisants à court-terme. Un suivi prolongé est nécessaireafin de savoir si la réparation ligamentaire effectuée préviendra ladéstabilisation secondaire scapholunaire.Conclusion.— Les lésions isolées du ligament dorsal intercapienméritent d’être reconnues et traitées dans la mesure où le statutclinique des patients peut être amélioré. Des études anatomiquesseront nécessaires afin d’établir si la rupture de l’attache dorsale duLDIC peut être le premier évènement déstabilisateur du complexescapholunaire menant à l’arthrose du poignet.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.237

321Une nouvelle arthroplastie trapézométacarpiennepar un implant libre de resurfacage en pyrocarbonePhilippe Bellemère ∗, Etienne Gaisne , Thierry Loubersac ,Ludovic Ardouin , Sylvie CollonClinique Jeanne-d’Arc, 21, rue des Martyrs, 44100 Nantes, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Le but de l’étude a été d’évaluer les résultats pré-liminaires d’un nouvel implant d’interposition en pyrocarbone, lePyrocardan®, dans l’arthrose trapézométacarpienne (TM) de stadesI ou II des classifications de Dell ou Eaton.Méthodes.— L’implant de forme rectangulaire est un spacer libreintra-articulaire. Il présente 2 concavités tubulaires opposées l’uneà l’autre perpendiculairement. Son épaisseur centrale est de1 mm. Sa mise en place s’effectue soit par une voie dorsale enrelevant un lambeau capsuloligamentaire dorsal de la base dupremier métacarpien, soit par une voie antérolatérale, soit parune voie arthroscopique. Les résections osseuses sont minimeset ne concernent que chaque extrémités des selles trapézienneet métacarpienne. Aucune ligamentoplastie de stabilisation n’estnécessaire.Notre étude prospective a inclus depuis mars 2009 une série conti-nue de 53 arthroplasties chez 48 patients d’âge moyen 57 ans. Lerecul moyen a été de 23 mois (12 à 36 mois).

Résultats.— Aucun implant n’a du être retiré. Tous les patientsont récupéré une mobilité et une force pratiquement comparableau côté opposé. La douleur a été très nettement améliorée pas-sant d’une valeur moyenne de 7,1 sur dix en préopératoire à 1,3 en

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ostopératoire. Les scores moyens du PRWE modifié pour le pouceinsi que du QuickDash sont passés respectivement d’une valeuroyenne préopératoire de 66,2 et 53,1 à une valeur de 11,3 et 9,6 enostopératoire. La récupération fonctionnelle totale a été obtenuen moyenne en trois mois (un à six mois). Tous les patients ontté soit satisfaits ou très satisfaits du résultat de leur interven-ion. Radiologiquement, aucun implant n’était luxé ou subluxé etucun effet adverse tant sur l’os que dans les parties molles n’a étébservé.iscussion.— L’implant Pyrocardan® réalise une interpositionrticulaire de resurfacage de la TM. Cette arthroplastie esteu invasive et préserve le stock osseux ainsi que les élé-ents capsuloligamentaires. Les résultats à court terme de

ette série préliminaire ont été prometteurs sans reprisehirurgicale.n cas d’échec, cet implant ne couperait pas les ponts à toutesutres solutions plus conventionnelles mais plus invasives commees trapézectomies ou les arthroplasties totales par prothèse.onclusion.— Cette nouvelle arthroplastie en pyrocarbone nousarait être une alternative valable aux techniques chirurgicalesabituelles. Elle est indiquée dans le traitement de l’arthrose TMans les stades précoces en particulier chez les patients jeunes ouctifs.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.238

22rise en charge chirurgicale de la rhizarthrose :tude comparative de trois techniqueshirurgicaleseeta Ramdhian-wihlm ∗, Sybille Facca , Stéphanie Gouzou ,hilippe Liverneaux

10, avenue Achille-Baumann, 67400 Illkirch Graffenstaden, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La rhizarthrose est un problème de santé publiquevec une prévalence de l’ordre de 8 %. Son incidence augmente

partir de 50 ans avec une nette prédominance féminine. Ilxiste plusieurs facteurs de risques dont l’âge est le principal.’objectif de ce travail est de comparer les résultats postopéra-oires de trois techniques chirurgicales : la trapézectomie simple,a trapézectomie avec interposition ligamentaire et une prothèserapézométacarpienne.atients.— Note série comprenait 58 patients dont huit hommes et0 femmes, avec une moyenne d’âge de 62 ans et un recul minimume 20 mois.éthodes.— Les patients ont été répartis en trois groupes : leroupe A comprenait 22 patients, opérés par trapézectomie simple,e groupe B comprenait 19 patients opérés par trapézectomie avecnterposition ligamentaire et le groupe C, comprenait 17 patientspérés par prothèse trapézométacarpienne Elektra®.ésultats.— On ne notait pas de différence entre les trois groupesn ce qui concernait l’âge, le sex ratio, le recul postopératoireoyen et la classification radiologique. On notait une améliora-

ion de la douleur dans les trois groupes. On ne retrouvait pas deifférence significative pour le score de Kapandji, la force de laoigne, la force pollici-digitale, le score fonctionnel du QuickDASH,e Dreiser et la mobilité de la colonne du pouce entre les troisroupes. On notait cependant une récupération plus rapide danse groupe C, avec une durée d’immobilisation postopératoire plusourte. Le taux de luxation de la prothèse trapézométacarpienneans le groupe C de l’ordre de 23,5 % et un taux de descellementlevé. Le taux de reprise chirurgicale est de 41,1 %. Aucun patientes groupes A et B n’a nécessité de reprise chirurgicale.

iscussion.— Les résultats de notre série étaient comparables à ceuxe la littérature. Pour le groupe prothèse trapézométacarpienne,e taux de descellement élevé était le même que dans la littératureour cette prothèse.
Page 101: livre des résumés 2012

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370 87e réunion annuelle de la

onclusion.— Notre série ne montre pas de différence entre lesésultats en postopératoire dans le groupe trapézectomie simple etrapézectomie avec interposition ligamentaire avec un recul moyene 2,9 ans. Nous préconisons la technique de trapézectomie simplear elle diminue le temps opératoire ainsi que la morbidité due aurélèvement. Le taux élevé de luxation et de descellement danse groupe des prothèses trapézométacarpiennes incite à la plusrande prudence lors de la pose de cette prothèse, ceci malgréne récupération plus précoce.

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23rothèses interphalangiennes de doigts longs dans

’arthrose primitive : étude rétrospective implantn pyrocarbone versus implant en siliconeylvie Collon ∗, Philippe Bellemère , Etienne Gaisne ,rancis Chaise , Pierre-Georges Poirier , Jean-Paul Friol

Clinique de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUantes, 1, place Alexis-Ricordeau, 44000 Nantes, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— De nombreux d’implants ont été proposé commerthroplastie des articulations interphalangiennes proximales(IPP)es doigts longs. Deux types prédominent actuellement : lesmplants en silicone et ceux en pyrocarbone. Le silicone est uti-isé depuis plusieurs décennies avec des résultats intéressants, maislusieurs écueils (usure, fracture d’implants, réaction è corps étran-ers) peuvent grever les résultats à long terme. Le pyrocarboneun taux d’usure très faible et une biotolérance reconnue. En

evanche, l’ancrage centromédullaire des implants en pyrocarboneemble aléatoire, posant un problème de stabilité de l’implant auong cours.atients et méthode.— Nous avons comparé rétrospectivement lesésultats cliniques, fonctionnels et radiologiques d’un groupe P’implants en pyrocarbone et d’un groupe S d’implants en silicone,ans l’arthrose primitive des IPP. Le groupe P incluait 18 patients14 femmes)/22 doigts, avec un âge moyen de 65 ans. Le groupe Sncluait 13 patients (neuf femmes)/20 doigts, avec un âge moyene 67 ans. Le recul moyen était de 30 mois dans le groupe P et de9 mois dans le groupe S.ésultats.— Aucune différence significative n’a été mise en évi-ence entre les deux groupes en ce qui concerne les mobilités desnterphalangiennes proximales et distales, la force serrage, la dis-ance pulpe-paume, l’auto-questionnaire d’évaluation de fonctione la main par le patient (PRHE), la douleur et la satisfaction glo-ale. En revanche, dans le groupe P, le taux de reprise chirurgicaletait significativement plus élevé (23 %, p = 0,01). Radiologique-ent, le taux de migration des implants était significativement plus

levé dans le groupe P (p = 0,01), alors que les taux d’ossificationsériprothétiques et d’usure étaient plus élevés dans le groupe Sp = 0,001 et p = 0,026 respectivement).iscussion.— L’implant ascension (r) n’a pas de meilleurs résultatsonctionnels que l’implant Neuflex (r). Il a des taux significative-ent plus élèves de migration et de révision liés probablement à un

ncrage centromédullaire déficient. Cependant, il n’existe pas dearallélisme entre les résultats cliniques et fonctionnels observést les données radiographiques.onclusion.— Devant le taux élevé de reprise chirurgicale et les

mages radiologiques montrant des migrations importantes, nousvons cessé de poser l’implant Ascension(r). La recherche ete développement d’implants pour les articulations interphalan-iennes proximales devront résoudre la difficile adéquation entreobilité de la néo-articulation, l’ancrage et la tolérance osseuse

es implants.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

24raitement des maladies avec défects acquis deser doigts de la mainichail Danilkin ∗, Denis Shabalin

FGBU centre scientifique de Russie « orthopédie réparatrice etraumatologie » académicien G.A. Ilizarov, 6, rue de.-Oulianova, 640014 Kurgan, Russie

Auteur correspondant.

ntroduction.— Par le 1e doigt de 50 % de la fonction de la main estssuré, c’est pourquoi le traitement des malades avec des défectsongénitaux et acquis des 1er doigts est toujours actuel.atients de l’étude clinique.— À partir de 1988 à 2008, les0 malades avec pathologies des 1er rayons de la main (les01 mains) ont été traités. Une malformation congénitale chez9 patients (27,1 %), acquise chez 51 patients (72,9 %) a été pré-enté. L’âge des patients a été de quatre à 62 ans.es méthodes chirurgicales.— Tous les patients avec application dea méthode de l’ostéosynthèse selon Ilizarov ont été traités.ésultats.— Les résultats précoces du traitement (les 2—12 moisprès l’ablation de l’appareil) chez 62 malades (88,6 %) ont étéurveillés. Les résultats éloignés du traitement (d’un à sept ans)hez 41 patients (58,6 %) avec perte congénitale et acquise des pre-iers rayons des mains ont été surveillées. Au Ie groupe (moignonsu 1er doigt de la main au niveau des phalanges proximales) etu IIe groupe (moignons du 1er doigt de la main au niveau deshalanges distales et proximales) la fonction des prises a été consi-érablement amélioré, surtout au IIe groupe des malades aveces fragments courts des moignons des phalanges proximales. Lesélais moyens de séjour à l’hôpital des malades (Ie et IIe groupes)n appareil ont été de 87,5 ± 8,9 et 91,6 ± 11,1 jours conformé-ent. Au IIIe groupe des malades avec des lésions, les plus graves

t des malformations congénitales du premier doigt, en effet,l s’agissait de l’absence complète du doigt, la fonction de larise s’était formée au dépend du 1er métacarpien au délai de06,3 ± 6,9 jours.hez tous les patients, les résultats obtenus ont été sauvegardés :

a valeur de l’allongement, les prises récupérées et l’aspect esthé-ique.iscussion.— La méthode de l’ostéosynthèse de distraction est indi-uée pour les malades avec des défects congénitaux et acquis du

er doigt à n’importe quel âge. Toutes les complications survenuesu cours du traitement ont été liquidées et n’ont pas influencé auésultat final du traitement.onclusion.— L’application des techniques de l’ostéosynthèse trans-sseuse contrôlée pour traitement des malades de cette catégorieermet d’améliorer la fonction de la main et élever le niveau deualité de la vie de l’homme.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.241

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26ffet du plasma riche en plaquettes (PRP) sur laicatrisation os-tendon chez le lapinérôme Delambre ∗, Morad Bensidhoum , Florence Aïm ,harbel Khalil , Bertrand David , Jean-Marie Launay ,ervé Petite , Didier Hannouche

Laboratoire B2OA, UMR CNRS 7052, université Paris VII, hôpitalariboisière, 10, avenue de Verdun, 75010 Paris, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— Une partie des échecs des ligamentoplasties parIDT sont liées à un retard d’ostéo-intégration de l’autogreffe

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Résumés des communications

dans le tibia. Actuellement bon nombre de centres se portent surl’utilisation de concentrés plaquettaires comme fournisseur de fac-teurs de croissance en vu d’accélérer la cicatrisation. Le but decette étude est d’évaluer chez le lapin, l’effet du Platelet-RichPlasma (PRP) sur l’ostéo-intégration d’une autogreffe tendineusedans un tunnel osseux.Matériel et méthodes.— Vingt-sept lapins blancs New Zealand de3 kg ont été utilisés pour cette étude. Après un prélèvement desang autologue, le PRP était préparé par double centrifugation.Un contrôle qualité était fait par réalisation d’une numérationplaquettaire avant et après concentration du sang. La techniquechirurgicale reposait sur la réalisation d’un tunnel osseux dans lesdeux métaphyses tibiales de chaque lapin dans lequel une auto-greffe tendineuse était passée et fixée. Tous les genoux droits ontrecu 200 �l de PRP activé avant passage de l’autogreffe, les genouxgauches ont servi de groupe contrôle. Le complexe autogreffe ten-dineuse/tunnel osseux était évalué par une analyse macroscopique,histologique et par des tests biomécaniques en traction à un, troiset six semaines d’implantation.Résultats.—La numération plaquettaire confirme la qualité de pré-paration du PRP, avec une concentration de plaquettes dans le PRPen moyenne six fois supérieure à celle du sang périphérique. Àune semaine d’implantation le groupe PRP présentait une interfaceentre le tendon et l’os très cellulaire et inflammatoire en comparai-son au groupe non traité. À trois et six semaines, l’ostéo-intégrationde l’autogreffe n’était pas différente dans les deux groupes. À unesemaine, la force à la rupture du groupe PRP était de 12,60 ± 3,82Ncontre 12,21 ± 2,48N dans le groupe non traité (p > 0,05). Il n’y aavait pas de différence à trois et six semaines, avec une forcemoyenne à la rupture de 26N à trois semaines contre 43N à sixsemaines.Discussion.— À ce jour, les données concernant l’efficacité du PRPrestent contradictoires. Les résultats de cette étude n’apportentpas de preuve scientifique en faveur d’une application clinique duPRP dans l’accélération de la cicatrisation d’une autogreffe ten-dineuse. Cependant, parce que certaines études font état d’uneefficacité différente du PRP selon l’espèce, d’autres études chezl’animal seront nécessaires afin d’élucider l’effet réel du PRPhumain.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.242

327AM fascicule influence la rotation interne plus quePL fascicule — lıétude clinique et cadavériqueMartin Komzák ∗, Radek Hart , Frantisek Okál , Jean-Yves JennyMUDr.Jana Janského 11, 66902 Znojmo, République tchèque∗Auteur correspondant.

Introduction.— Ligament croisé antérieur (LCA) est composé du fas-cicule antéromédiale (AM) et postéro-latérale (PL). Lıobjective decette étude était dıanalyser la dépendance de tous les deux fas-cicules a la translation antéropostérieure (APT) et a la rotationinterne (IR) et externe (ER) de tibia.Patients et méthodes.— Tous les mesurages étaient réalisés parlıordinateur — navigation sans imagerie OrthoPilot (Aesculap, Tut-tlingen, Allemagne). Translation antéropostérieure était évaluée àlıaide du KT-1000 arthrometer (MEDmetric, SanDiego, Californie),les mesurages de rotation étaient réalisés a lıaide du « rollimeter »modifié (Aesculap, Tuttlingen, Allemagne) avec une moment de latorsion 2,5 Nm exercée sur la pied. Tous les mesurages étaient réa-lisés à 30◦ de flexion.Pour une partie expérimentale, les mouvements de tibia étaientenregistrés dans la condition intacte de genou, dans la condition

avec fascicule AM coupé, avec fascicule PL coupé et dans la condi-tion avec LCA coupé totalement.Pour une partie clinique, APT, IR et ER étaient enregistrées dansla condition avec le genou sans LCA, après la reconstruction du

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ascicule AM, puis du fascicule PL et dans la condition après laeconstruction du LCA entier. Même procedure était faite pour laroupe avec LCA reconstruit par la technique single-fascicule avantt après la reconstruction du LCA.ésultats.— Une partie expérimentale : pour le genou intact APTtait 5,8 mm, IR 12,1◦ et ER 10,1. Avec le fascicule AM coupé, APTugmentait de 9,1 mm, IR de 13,9◦ et ER de 11,6◦. Avec le fas-icule PL coupé, APT augmentait de 6,4 mm, IR de 13,1◦, ER de0,6◦. Avec LCA entier coupé APT était 10,8 mm, IR 14,9◦ et ER2,3◦.ne partie clinique : le genou sans LCA, APT était 18,9 mm, IR 18,8◦t ER 17,6◦. Avec le fascicule AM reconstruit, APT était 8,9 mm,R 13,9◦ et ER 14,5◦. Avec le fascicule PL reconstruit, APT était3,1 mm, IR 15,3◦ et ER 14,9◦. Apres DF reconstruction, APT était,1 mm, IR 10,4◦, ER 10,8◦ ; après SF, APT était 8,5 mm, IR 14,5◦ etR 13,1◦.iscussion.— Les résultats indiquent que le fascicule AM est plus

mportant pour la laxité antérieur et la rotation interne que le fas-icule PL. Tous les deux fascicules contrôlent beaucoup plus APTue IR et ER.onclusion.— Nous ne pouvons pas être dıaccord avec beaucoupes auteurs que le fascicule PL est plus important pour la rotationnterne que le fascicule AM.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.243

28ouleur après ligamentoplastie du LCA par laechnique « All-Inside » versus technique classique :tude prospective randomisée comparativeenri d’Astorg ∗, Horea Benea , Shanhez Klouche ,ulien Deranlot , Tobias Krauss , Thomas Bauer , Philippe Hardy

13, rue de la Libération, 92210 Saint-Cloud, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La ligamentoplastie par DIDT « All-Inside » (tout-en-edans) est une technique arthroscopique récente, peu invasive, deeconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). L’hypothèse étaitue le « All-Inside » engendrait moins de douleurs que la techniquelassique. L’objectif principal était d’évaluer la douleur postopéra-oire immédiate.atients et méthodes.—Une étude monocentrique prospective ran-omisée comparative, menée de décembre 2010 à juin 2011 a inclus’ensemble des patients opérés pour une rupture du LCA. Lesatients étaient randomisés en deux groupes selon la techniquehirurgicale : « All-Inside » ou technique classique. Le critère prin-ipal d’évaluation était la mesure de l’intensité de la douleur surne échelle visuelle analogique (Eva) à 1 mois de l’intervention.es critères secondaires étaient la consommation d’antalgiques,’évaluation fonctionnelle selon le score IKDC à six mois, lesobilités, la stabilité évaluée par Rolimeter et l’évaluation

adiographique du positionnement des tunnels selon les critères’Aglietti. Quarante-six patients âgés en moyenne de 29,3 ± 15 ansnt été inclus, 23 dans chaque groupe. Deux patients ont présenténe complication postopératoire (une hémarthrose et une arthriteeptique) et ont été exclus de l’analyse. Le recul minimum était deix mois sans aucun perdu de vue.ésultats.— L’Eva à un mois était de 3,3/100 ± 5,6 pour leroupe « All-Inside » et de 8,6/100 ± 10 pour le groupe « classique »,= 0,07. La différence entre l’Eva préopératoire et postopéra-

oire était fortement significative pour le « All-Inside » (p = 0,0001)t le « classique » (p = 0,0005). La consommation postopéra-oire des antalgiques était comparable. L’IKDC subjectif moyentait fortement amélioré passant dans le groupe « All-Inside »

e 65,1 % ± 10,4 % en préopératoire à 83,5 % ± 14,8 % à six moisp = 0,005) et de 62,5 % ± 13,4 % à 81,5 % ± 16,6 % pour le groupelassique (p = 0,002). L’évaluation clinique à 6 mois a montré pour
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’ensemble des patients un épanchement minime, un genou mobilet stable avec Lachman négatif. Les tunnels osseux étaient correc-ement positionnés.iscussion.—Il n’existe pas à notre connaissance dans la littératuree séries cliniques sur la reconstruction du LCA par le « All-Inside ».a différence entre les deux techniques sur la douleur postopéra-oire à 1 mois était à la limite de la significativité.onclusion.— La technique « All-Inside » a été validée comme uneechnique fiable, avec de bons résultats en termes de douleur, deonction et de stabilité du genou.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.244

29ésultats du prélèvement postérieur des tendons

schiojambiers : à propos des 100 premiers casomain Letartre ∗, Nicolas Bonnevialle , Jean-Jacques Sensey ,rancois Gougeon

122, rue de la Louvière, 59000 Lille, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les tendons ischiojambiers (Gracilis et demi-endineux) sont fréquemment utilisés comme autogreffe dans laeconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) ou du ligamentémoro-patellaire médial (MPFL). Leur prélèvement est classi-uement réalisé par un abord antéromédial avec un risque deroubles sensitifs par lésion de la branche infra-patellaire duerf saphène interne pouvant atteindre jusqu’à 65 % selon leséries. Le but de notre étude était d’évaluer la reproductibilitét la morbidité du prélèvement des ischiojambiers par voie posté-ieure.atients et méthode.— Entre mars 2011 et janvier 2012,00 patients consécutifs ont été opérés pour 90 plasties du LCA etix plasties du MPFL. Le prélèvement du Gracilis pour le MPFL etu demi-tendineux pour le LCA a été réalisé systématiquement parn court abord cutané situé dans la fosse poplitée. Les patientsnt été suivis prospectivement à quatre semaines, deux mois etuatre mois. La difficulté du geste technique, la qualité du ten-on prélevé (diamètre et longueur) ont été évaluées au moment de’intervention. La survenue d’un trouble sensitif a été recherchéet l’aspect esthétique de la cicatrice a été classé par le patientelon une échelle de satisfaction.ésultats.— Un échec complet de prélèvement a été rapporté.

l s’agissait du premier cas de la série. Dans trois cas, leseux tendons ont été prélevés du fait d’une mauvaise qua-ité du greffon (pour deux reconstructions LCA et 1 MPFL). Leracilis a été confondu au demi-tendineux dans un cas. La lon-ueur moyenne du demi-tendineux était de 270 mm (220—330)t le diamètre moyen après préparation en quatre brins étaite 8,5 mm (7—11) lors de la reconstruction du LCA. Le gref-on était prélevé sans difficulté dans 95 cas et considéré commetant de bonne qualité dans 97 cas. Une hypoesthésie située sura face antéromédiale du mollet a été constatée lors d’un prélè-ement des deux tendons. Aucune infection postopératoire sur leite de prélèvement n’est à rapporter. Les patients étaient tousrès satisfaits ou satisfaits de l’aspect esthétique de leurs cica-rices.iscussion.— Il n’existe à ce jour aucune expérience clinique publiéeur le prélèvement par voie postérieure des ischiojambiers. Ce pré-èvement postérieur permet de minimiser la cicatrice tibiale lorses reconstructions du LCA diminuant le risque de lésion du nerfaphène interne.

onclusion.— Le prélèvement postérieur des ischiojambiers estable et reproductible. Il s’accompagne d’une faible morbidité et’une faible rancon esthétique.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.245

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

30a combinaison en un temps d’une autogreffe duCA et d’une ostéotomie tibiale dealgisation-extension (OTVE) permet la reprise duport en compétition dans un cas sur deuxhristophe Trojani ∗, Hicham Elhor , Michel Carles , Pascal Boileau

Unité de chirurgie ambulatoire, hôpital de l’Archet-2, 151, routee Saint-Antoine-de-Ginestière, 06200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les patients ayant des antécédents de rupture duigament croisé antérieur (LCA) négligée ou non opérée présententne instabilité du genou et des douleurs internes secondaires àne pré-arthrose ou à une arthrose fémoro-tibiale interne et aban-onnent le sport. Nous avons émis l’hypothèse que l’OTVE associéen un temps à une autogreffe du LCA sous arthroscopie per-et de soulager les symptômes douleur et instabilité, de stopper

’évolution arthrosique et de reprendre le sport.atients et méthodes.— Cette série rétrospective continue ana-yse les résultats de 29 patients dont 20 hommes, d’âge moyen9 ans (14 à 45) lors de l’entorse initiale et 43 ans (25 à 56) lors dea chirurgie. Tous les patients présentaient des douleurs fémoro-ibiales internes et avaient des sensations d’instabilité. Vingt etn patients sur 29 (70 %) avaient déjà été opérés du genou dont8 méniscectomies internes et 10 greffes du LCA. L’autogreffe duCA était réalisée grâce à un transplant os-tendon rotulien-osour 12 patients et à un transplant aux ischiojambiers pour 17.’ostéotomie de valgisation par ouverture interne était associée àn effet d’extension grâce à une plaque à cale asymétrique. Cetterocédure combinée est étudiée sur le plan clinique (scores IKDCubjectif et objectif) et radiologique (radio en appui monopodal etchuss, télémétrie, défilé fémoro-patellaire) à un recul moyen deix ans (25 mois à 12 ans).ésultats.— Au recul, 80 % des patients avaient repris le sport dont5 % en compétition, 97 % des patients (28/29) ne ressentaient plus’instabilité et70 % (21/29) n’avaient plus de douleur. Le score IKDCubjectif était de 77 points (34 à 97) et 80 % (23/29) des patientsvaient un score IKDC objectif global A ou B. La consolidationsseuse était acquise chez tous les patients. Le niveau de pré-rthrose et d’arthrose fémoro-tibiale interne n’avait pas augmenté.’axe du genou était en valgus de 2,5◦ contre un varus de 5◦ enréopératoire. La pente tibiale était de 10◦ contre 11◦ en préopéra-oire. Les patients ayant eu au préalable une greffe du LCA avaientn résultat significativement inférieur (p = 0,01).iscussion et conclusion.— Au recul moyen de six ans, l’OTVE asso-iée en une temps à une autogreffe du LCA sous arthroscopie permeta reprise du sport en compétition dans un cas sur deux car elle sta-ilise le genou efficacement, soulage les douleurs significativementt stoppe l’évolution arthrosique. Un antécédent de greffe du LCAst un facteur péjoratif.

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31nalyse à trois ans d’une série prospective de0 ligamentoplasties du ligament patellofémoralédial

émi Philippot ∗, Bertrand Boyer , Olivier Carnesecci ,rédéric Farizon

Service de chirurgie orthopédique, pavillon B, hôpital Nord,2055 Saint-Priest-En-Jarez, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les techniques de reconstruction du ligament patel-ofémoral médial (MPFL) ont largement fait leur preuve dans leraitement de l’instabilité de la patella. Aucune d’entre elles neapporte de résultats à moyen terme. Le but de notre travail était

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Résumés des communications

de décrire les résultats cliniques et radiologiques d’une série pros-pective de 70 patients ayant bénéficiés d’une ligamentoplastie duMPFL.Patients et méthode.— Le critère d’inclusion était l’instabilitépatellaire chronique. L’analyse préopératoire et au dernier reculétait réalisée cliniquement par l’IKDC et le score de Kujala etradiologiquement par la mesure de l’index de Caton, de l’angle tro-chléen, des angles de Merchant et Taurin et de la bascule patellairequadriceps contracté et décontracté. La technique opératoire étaitstandardisée, il s’agissait d’une plastie du MPFL au gracilis avecfixation patellaire par deux ancres et fixation fémorale par une visd’interférence dans un tunnel borgne situé entre le tubercule del’adducteur et l’épicondyle médial, la greffe était tendue à 10N à30◦ de flexion du genou. Un geste osseux distal était réalisé en casde TAGT préopératoire supérieure à 20 mm ou de patella alta ou degenu valgus supérieur à 5 degrés.Résultats.— Nous avons inclus 70 patients, 26 hommes et44 femmes, de 23,5 ans d’âge moyen. Le recul moyen étaitde trois ans. Le score de Kujala moyen passait de 45 à 83. Auscanner réalisé en systématique après six mois postopératoire,la bascule patellaire moyenne passait de 25,8 à 17,1 degrés encontracté et de 23,5 à 15,3 degrés en décontracté. Nous nerelevions aucune récidive d’instabilité et les tests d’appréhensionà la luxation type Smilie étaient tous négatifs au plus long recul.Nous retenions quatre complications : une raideur en flexion ayantnécessité une arthrolyse chirurgicale, deux douleurs sur les ancrespatellaires et une fracture arrachement de la tubérosité tibialeantérieure sur pseudarthrose de cette dernière.Discussion.— Nous discutons les facteurs permettant d’éviter cetteraideur, notamment l’utilisation d’un dynamomètre pour contrô-ler la tension de la greffe, et la restitution volontaire d’uneanisométrie favorable. Nous discutons le changement du moyende fixation patellaire par un passage à une fixation soupleenfouie permettant des diminuer les douleurs et la gêne à ceniveau.Conclusion.— Notre technique montre de bons résultats subjectifset objectifs à long terme et nécessite une analyse radiographique àplus long terme pour évaluer le risque arthrogène sur l’articulationfémoropatellaire médiale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.247

332Évaluation clinique d’une série continue de 55 casde ligamentoplastie partielle du ligament croiséantérieur par la technique TLS® (greffe courte auxischiojambiers)Yoann Bohu ∗, Camille Steltzlen , Nicolas Lefevre , Serge HermanClinique du sport Paris V, institut Nollet, 36, boulevardSaint-Marcel, 75005 Paris, France∗Auteur correspondant.

Introduction— Différentes techniques de réparation des rupturespartielles du ligament croisé antérieur (LCA) ont été proposées (ten-don rotulien ou ischiojambiers). L’objectif principal de l’étude étaitd’évaluer les résultats cliniques des ligamentoplasties partielles uti-lisant une greffe courte uni-fasciculaire à l‘aide d’un seul tendonischiojambier.Patients et méthodes.—Une étude prospective monocentrique ainclus de janvier 2008 à décembre 2009 tous les patients opéréspour une rupture partielle du LCA. La série comportait 21 femmeset 34 hommes, d’âge moyen 26 ans (16 à 48). Tous les patients ontbénéficié d’une greffe courte : dans dix cas, une reconstruction ana-

tomique uni-fasciculaire du LCA par une plastie courte au gracilis(45 à 55 mm) pour le faisceau postéro-latéral (PL) et dans 45 caspar plastie courte au semi-tendinous (50 à 60 mm) pour le faisceauantéromédial (AM). L’évaluation a été réalisée à l’aide des scores

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e Lysholm, l’IKDC, les tests de Lachman, du pivot shift tests et unilan de laximétrie au Télos radiologique. Le recul minimum étaite deux ans. Six patients ont été exclus de l’analyse : une arthriteeptique postopératoire à streptocoque et cinq perdus de vue ouour données manquantes.ésultats.— Cinquante-cinq patients ont été revus au recul de8 mois (24 à 38). Le score de Lysholm était de 60 en préopératoiret 92,5 en postopératoire (p < 0,05). L’IKDC subjectif était passée 60,1 à 92,9 (p < 0,05). L’IKDC objectif préopératoire était de% groupe A, 11 % groupe B, 78 % groupe C et 11 % groupe D. Auernier recul, l’IKDC objectif était de 64 % groupe A, 28 % groupe, 8 % groupe C et 0 % groupe D. Le Télos préopératoire était de,73 ± 2,5 mm et 1,97 ± 1,2 mm en postopératoire. Le test manuelostopératoire de Lachman-Trillat était négatif dans 92 % des cas,ositif grade 1 dans 6 % des cas, positif grade 2 dans 2 % des cas.e pivot shift test était négatif dans 96 % des cas, grade 1 dans 4 %es cas. Aucune rupture des greffes n’a été notée. Deux patientsnt présenté des complications : un algodystrophie du genou et unyndrome de cyclope opéré.onclusion.— Cette étude prospective de 55 patients opérés d’une

igamentoplastie partielle du genou utilisant une greffe courte rap-orte d’excellents résultats. L’utilisation d’un seul ischiojambierst donc suffisante pour cette réparation. Si une rupture partielleu LCA peut être diagnostiquée, une reconstruction du faisceau AMu PL doit être envisagée.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.248

33J avec technique de prélèvement mini-invasive :

ncidence des douleurs antérieures et score IKDC àlus de dix ans de reculhaled Bouacida ∗, Christophe Trojani , Pascal Boileau

Unité de chirurgie ambulatoire, hôpital de l’Archet-2, 151, routee Saint-Antoine-de-Ginestière, 06200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La technique os-tendon rotulien-os (OTO) avec fixa-ion par vis d’interférence est le gold standard de la reconstructionu LCA mais la morbidité liée au prélèvement fait débat. L’objectife ce travail est d’évaluer les douleurs antérieures et le score IKDC àong recul après une technique de prélèvement mini-invasive (deuxncisions de 2 cm sur la pointe de la rotule et la tubérosité tibialentérieure).atients et méthode.— Entre juin 1996 et juin 2000, au sein d’uneopulation de 207 patients ayant bénéficié d’une reconstruction duCA, 67 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective carls présentaient les critères suivants : reconstruction arthroscopiqueTO homolatérale, mono opérateur, technique de prélèvementini-invasive, recul minimum de dix ans. Étaient exclus les patients

pérés du LCA par une autre technique, les lésions ligamentairesssociées, les reprises de LCA et les antécédents de chirurgie duenou à ciel ouvert. Les patients ont été évalués à l’aide des scoresKDC subjectif et objectif et d’un questionnaire spécifique pour éva-uer la morbidité du site de prélèvement. Cinquante-trois patients80 %) ont été revus à un recul moyen de 12,5 ans. Six patients ont eune chirurgie de révision (11 %) et un patient une infection. Sur les6 patients restants, huit patients ont rempli les questionnaires sub-ectifs et 38 ont été évalués cliniquement et radiographiquement. Il’agissait de 13 femmes et 33 hommes avec un âge moyen de 30 ansla reconstruction.ésultats.— L’IKDC subjectif moyen était de 87 points (67-100) ;2 % des patients (33/46) considéraient leur genou normal et 28 %resque normal. Vingt-deux pour cent des patients (10/46) avaient

es douleurs antérieures, la position à genou était inconfortableans 33 % des cas (15/46) et douloureuse dans 4 % des cas (2/46) ;6 % (21/46) avaient des troubles sensitifs. L’évaluation IKDC objec-
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374 87e réunion annuelle de la

ive était A dans 42 % des patients, B dans 40 % et C dans 18 %. Laaxité différentielle au Télos était classée A dans 53 % des cas, Bans 33 % et C dans 14 %. L’évaluation radiographique était classéeou B dans 71 % des cas et C dans 29 % des cas.

onclusion.— La technique OTO avec prélèvement mini-invasifngendre des douleurs antérieures chez 20 % des patients à plus deix ans de recul au sein d’une population classée IKDC A ou B dans0 % des cas. Cette technique de prélèvement semble permettree réduire le taux de douleurs antérieures par rapport aux sériesubliées.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.249

34tude de la laxité en rotation et de laroprioception à deux ans après augmentation deuptures partielles du LCAnthony Viste ∗, Romain Desmarchelier , Rodolphe Testa ,aurence Chèze , Bernard Moyen , Michel-Henri Fessy

Chirurgie orthopédique, centre hospitalier Lyon-Sud, 165, cheminrand-Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La chirurgie d’augmentation des ruptures partiellesu LCA (reconstruction du seul faisceau rompu) a pour but de pré-erver l’innervation et la vascularisation du faisceau restant toutn restaurant la stabilité du genou. Le but était d’évaluer la laxitéotationnelle et la proprioception à deux ans minimum après aug-entation de ruptures partielles.

atients.— Quinze patients (dix hommes, cinq femmes) d’âgeoyen 29 ans opérés dans notre service ont été inclus. Seul le fais-

eau antéromédial était lésé dans tous les cas.éthodes.— Les interventions étaient réalisées sous arthroscopiear une technique du tunnel fémoral borgne avec un transplant deendon rotulien (n = 13) ou patte d’oie (n = 2). Nous avons développén dispositif original pour l’étude de la proprioception (sens de posi-ion de l’articulation passive et active) à 30◦, 60◦, 90◦ et la mesurees rotations (médiale et latérale) à 0◦ et 30◦. Des capteurs réflé-hissant, positionnés autour du genou (cuisse et jambe), étaientétectés à l’aide d’un système optique de navigation (Polaris®),ont la précision était de 0,5 mm et 0,5◦. Les valeurs obtenuesu côté opéré étaient comparées au côté sain. Le test des rangsignés de Wilcoxon pour échantillons appariés a été utilisé (risquelpha = 0,05).ésultats.— Les patients ont été analysés après un recul moyene 3,4 ans (2,6—4,4). Aucune différence significative n’a étéetrouvée pour les rotations et la proprioception entre genoundex et genou sain. Pour chaque genou, la proprioception activetait significativement différente de la proprioception passivep < 0,05).iscussion.— Ce protocole de mesure de la proprioception até validé et semble corrélé avec le nombre de mécanorécep-eurs. Ce dispositif permet des mesures valides, reproductibles etapides. Il pourrait permettre l’évaluation cinématique avant etprès chirurgie. Conclusion notre étude n’a pas détecté de dif-érence de rotation et de proprioception entre genou index et

ain. L’augmentation des ruptures partielles du LCA semble res-aurer des rotations et une proprioception similaires au genouain.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.250

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

raumatologie

36tilisation des protéines osseuses inductrices enhirurgie des os longs : nécessité d’un registreational de poses. Étude prospective continueulticentrique

aurent Obert ∗, Aurélien Couesmes , Aurélien Courvoisier ,rédéric Sailhan , Olivier Laffenetre

Service d’orthopédie, CHU Jean-Minjoz, boulevard Fleming,5000 Besancon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’utilisation de protéines ostéogéniques (BMP) estasée sur un niveau de preuve élevé ayant permis aux industriels’obtenir une AMM pour les deux produits disponibles les Rh BMP2 et. L’absence de registre ne permet pas de suivre rigoureusement lesoses (hors AMM pour la plupart) et leurs effets (bénéfice/risque).ous rapportons une ébauche d’observatoire des poses.atients et méthodes.— Quatre-vingt-six patients (63 % d’homme)’âge moyen 47,2 ans (21—75) ayant recu une dose de RhBMP244 cas) ou de Rh BMP7 (42 cas) ont été suivis dans 3 centresniversitaires. Il s’agissait de pseudarthroses (72) ou de pseu-arthrodèse (13) résistante (un échec d’une première procédure)ouchant 22 tibias, 20 fémurs, 16 humérus, cinq avant bras ou che-ille et 13 arthrodèses. Trente-sept pour cent des cas présentaientn défect osseux moyen de 13 mm. 6 % des cas étaient infectés.e nombre d’intervention en plus de la fixation de la fracture paratient était de 2,2 (1—16). La consolidation radiologique étaitéfinie par l’existence d’une continuité de trois quarts corticalesradiographie ou scanner si doute). La dose de Rhbmp était posi-ionnée dans le foyer osseux à traiter.ésultats.— Quatre-vingt-cinq sur 86 patients ont été suivis et revusvec un recul minimum de 24 mois. La consolidation fut obtenueans 88 % des cas avec un délai de 10,7 mois (6—47) avec une modi-cation de la fixation (70 %) et une autogreffe à cause du défect50 %). Onze pour cent de complications sont rapportées dont troiséactions cutanées. Les cas septiques ont été résolus. Quatre-vingt-nze pour cent des poses étaIent hors AMM. Dans 12 % des cas,ne erreur manifeste de fixation initiale était à l’origine de la non-onsolidation.iscussion.— Si l’autogreffe demeure le traitement de référenceans un projet thérapeutique de consolidation osseuse, les RhBMPe positionne dans l’arsenal en cas d’échec de celle-ci. Si l’échece la prise en charge fracturaire initiale reste la principale causee pseudarthrose, les poses hors AMM montrent que l’opérateurpu stopper les procédures avec l’utilisation d’une RhBMP. Les

tudes randomisées nécessaires doivent être conduite en fonctiones résultats préalables d’un registre des poses.onclusion.— Un groupe de travail sous l’égide de la Sofcot (GTEBO)débuté ce travail d’observatoire et doit être poursuivi afin de

épertorier les effets positifs ou négatifs de ces protéines induc-rices et de lancer des travaux institutionnels dans les directionséfinies par les cliniciens (rachis ? Pseudarthroses chez le fumeur ?rthrodèse chez le diabétique ?).

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.251

37rolactine et cortisol : valeur prédictive chez les

olytraumatisésean-Claude Lahoud ∗, Karl Kamel , Fadi Hoyek ,eorges Abi Fares , Christian Haddad , Marc Abi Hatem ,onique Tabet , Amal Chelala , Elissar Dagher , Ziad El Khoury ,eorges Nohra , Pascal Lahoud
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Résumés des communications

Jounieh, BP 2078, 99205 Jounieh, Liban∗Auteur correspondant.

Introduction.— Différents paramètres biologiques peuvent être per-turbés chez les polytraumatisés mais aucun à lui seul ne peut êtreprédictif de la gravité et du pronostic. Cette étude cherche à trou-ver un lien entre la prolactinémie et la cortisolémie, d’une part, etla gravité des traumatismes, d’autre part.Patients et méthode.— Trente patients hospitalisés entre 2011 et2012. L’âge moyen est de 37 ans (18 à 80). Vingt-deux hommes pourhuit femmes.Divisés en deux groupes, le premier (14 patients) avec des trau-matismes peu graves. Le second groupe (16 patients) avec destraumatismes graves. Les critères de gravité ont été définis selon lescore Injury Severity Score (ISS).Un dosage quantitatif du taux sérique de la prolactine et du cor-tisol a été effectué à T0 et T0 + 24 h selon une technique immunoenzymatique micro particulaire.La différentielle entre la valeur moyenne normale de la prolacti-némie et celle trouvée chez chaque patient est nommée &#916 ; P.Celle du cortisol (ajustée par rapport au cycle nycthéméral) et celletrouvée chez chaque patient à l’heure du traumatisme est nommée&#916 ;C.Le ratio &#916 ;P/&#916 ;C est calculé chez chaque patient.Résultats.— À T0, dans le groupe I, la prolactinémie a une valeurmoyenne de 17,30 ng/mL contre 54,50 ng/mL dans le groupe II. Lecortisol a une valeur moyenne de 137,5 ng/mL dans le groupe Icontre 277 ng/mL dans le groupe II, indépendamment des valeursdu cycle nycthéméral.Le ratio &#916 ;P/&#916 ;C a une valeur moyenne de 0,075 dans legroupe I contre 0,395 dans le groupe II avec des extrêmes de 0,22 à0,60.Les tests montrent une sensibilité de ces valeurs à 100 % avec unespécificité à 92 %. L’intervalle de confiance est à 95 % et montre unedifférence significative pour les ratios &#916 ;P/&#916 ;C entre lesgroupes I et II avec une valeur de p < 0,01.Les calculs à T0 + 24 h ne montrent aucune spécificité statistique-ment significative entre les deux groupes.Discussion.— Dans une étude précédente, nous avons démontrél’importance du taux sérique de la prolactine chez les polytrau-matisés.Au vu des résultats actuels, nous pensons que &#916 ;P/&#916 ;C,parait être un paramètre prédictif de la gravité des lésions chez unpolytraumatisé, avec une valeur alarmante à partir de 0,22.Conclusion.— Associée au contexte clinique du polytraumatisé etd’autres valeurs biologiques, le &#916 ;P/&#916 ;C serait un desindices prédictifs pour la prise en charge ainsi que pour le pronostic.

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338Utilisation de la thérapie à pression négative dansles plaies des parties molles de guerre : expériencede l’hôpital médicochirurgical francais de KaboulPhilippe Candoni ∗, Tristan Monchal , Antoine Bertani ,Jean-Louis Daban , Hussam El Chehab , Jean-Marc Delmas ,Francois Pons , Sylvain RigalService de chirurgie orthopédique, HIA Laveran, Bv Laveran,13013 Marseille, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les projectiles de guerre sont à l’origine de plaiescontaminées où les parties molles sont largement dévitalisées.Elles sont à haut risque de complications notamment infectieuses.

L’utilisation précoce des pansements à pression négative (PPN) arévolutionné leur prise en charge en diminuant le risque infectieuxet en accélérant la cicatrisation. L’objectif de cette étude a été de

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apporter l’expérience de l’armée francaise dans l’utilisation desPN dans les plaies des parties molles de guerre.atients et méthode.— Nous avons réalisé une étude observa-ionnelle et monocentrique sur l’ensemble des blessés de guerreexplosion ou balistique) opérés entre juillet 2011 à février 2012.ous avons analysé la topographie des lésions, la prévalence desPN, leurs indications et leurs localisations. Les laparostomiesu thoracostomies ont été exclues de l’étude car d’indication et’emploi différents. Le suivi et le mode de sortie de la thérapie àression négative ont été évalués sur les blessés dont l’ensembleu traitement a pu être effectue dans notre établissement.ésultats.— Sur la période d’étude, 301 patients de traumatolo-ie ont été pris en charge dont 193 (64 %) pour une plaie deuerre. Trente-quatre patients (17 %) ont bénéficié d’un PPN aprèsn traumatisme de guerre sur 48 localisations différentes. Dix-ept thoracostomies ou laparostomies (35 %) ont été exclues. Sur1 localisations au niveau des parties molles (65 %), 23 ont été éva-uées (15 patients).a durée moyenne d’hospitalisation était de 27 jours, le nombreoyen de PPN était de 2,7/blessé ; l’intervalle entre chaque panse-ent était de 3,4 jours. Le mode de sortie de la thérapie à pression

égative a été dans 39 % des cas une fermeture secondaire différée,ans 17 % des cas une cicatrisation dirigée, dans 10 % une greffe deeau, dans 4 % des cas un lambeau, dans 4 % une amputation et dans6 % cas le décès du patient (taux mortalité = 13 %).iscussion.— Les PPN représentent le nouveau standard de prisen charge des plaies de guerre des parties molles et pourtant leurtilisation ne concerne qu’une minorité de blessés dans cette série.e résultat s’explique probablement par une utilisation restreintees PPN aux plaies les plus sévères.eur utilisation a permis une simplification des soins en augmentant’intervalle entre les interventions.’évolution des plaies traitées par PPN a permis dans la majoritées cas de notre série une fermeture secondaire. L’utilisation deette technique peut être efficacement proposée à l’ensemble deslaies des parties molles délabrantes ou infectées.

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39yphoplastie du calcanéum, cinq ans d’expériencerédéric Jacquot ∗, Thomas Letellier , Alain Sautet ,okrane Ait Mokhtar , Jean-Marc Feron , Levon Doursounian

Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg-Saint-Antoine, 75012aris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le traitement des fractures du calcanéum est dif-cile en raison de la désorganisation qu’elles entraînent dans

’articulation sous-talienne, des difficultés de la réduction exactet de la fragilité cutanée. Le résultat clinique n’est pas toujours àa hauteur des efforts déployés pour obtenir réduction et fixation.ous avons développé une technique de réduction percutanée parallonnets et cimentoplastie analogue à celle couramment utiliséeour les fractures vertébrales en utilisant le même matériel.atients.— Nous décrivons 20 cas de fractures thalamiques opé-ées en semi-urgence, dont 12 cas (11 patients) ont plus de deuxns de recul clinique. Parmi ces onze cas, il y avait six femmest cinq hommes d’âge moyen 40 ans (26 à 55 ans). Les fracturesomprenaient un enfoncement vertical de la surface thalamiqueu calcanéum dans tous les cas.éthodes.— L’intervention a été réalisée sous radiologie au blocpératoire et comprenait un temps de réduction percutanée et unemps de fixation cimentée, permettant un abord minimal et un

ontrôle dans les deux plans de l’espace.ésultats.— La durée opératoire était de 30 minutes et le saigne-ent négligeable. La consolidation avec maintien de la réduction

ous astragalienne a été obtenue dans tous les cas. L’évolution

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linique a été remarquable avec sédation en quelques heures de’œdème et de la douleur, et reprise d’appui en quelques semaines.ne patiente a présenté un conflit sous malléolaire externe ayantécessité une infiltration à quatre mois. À deux ans, tous les patientstaient indolores sauf un cas et ont repris leurs activités. Uneatiente a eu une évolution défavorable en rapport avec un défaute réduction qui a fait modifier la technique.iscussion.— La réduction-fixation percutanée cimentée est uneéthode nouvelle de traitement des fractures thalamiques du cal-

anéum. Nous en démontrons l’efficacité sur une courte série ;’application a été d’une grande simplicité et a permis un traite-ent efficace comparé aux méthodes classiques.onclusion.— Les excellents résultats cliniques nous engagent àévelopper la technique et à la proposer d’emblée pour les fractureshalamiques déplacées. Nous travaillons sur de nouveaux dévelop-ements de ce concept.

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40raitement des fractures thalamiques du calanéusar relèvement et embrochage à foyer ferméean Michel ∗, Maryline Pissonier , Benjamin Bouyer ,lain Asselineau , Véronique Molina , Charles Court , Olivier Gagey

25, rue Pierre-de-Theilley, 95503 Gonesse, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Nous présentons une série rétrospective de8 fractures thalamiques du calcanéus chez 41 patients, traitéesntre 2001 et 2009 par relèvement et embrochage à foyer fermé,ans deux centres hospitaliers.atients et méthodes.— Les fractures ont été évaluées selon lalassification de Duparc et celle d’Uthéza. Le bilan d’imagerieomprenait des radiographies standard (incidences rétro-tibial etheville de face et de profil) complétées par un scanner de’arrière pied. L’angle de Bohler a été calculé ainsi que le type’enfoncement. L’intervention était menée en décubitus ventalous contrôle scopique après réduction manuelle. Le relèvementtait réalisé par un clou de steinman, et la fixation par deux brochesscendantes de Kirchner calcanéo-taliennes trans-thalamiques eteux broches calcanéo-cuboïdiennes. Une immobilisation par bottelâtrée était mise en place pour une durée de 45 jours et les brochestées entre deux et trois mois. L’évaluation clinique était réaliséear le score de Maryland.ésultats.— Il s’agissait de 30 hommes et de 11 femmes. L’âgeoyen était de 45 ans (17, 70 ans). Le recul moyen était de 48 mois

24, 92 mois). Il y avait 21 fractures type III et 20 fractures typesV. L’enfoncement était vertical dans 30 % des cas, horizontal dans0 % des cas, et mixte dans 50 % des cas. Les résultats cliniquestaient bons dans 80 % des cas. Trois infections superficielles ontégressées après l’ablation du matériel et des soins locaux. Deuxrthrodèses talo-calcanéennes ont été réalisées devant l’apparition’une arthose sous-talienne douloureuse un an après l’ablation duatériel d’ostéosynthèse. Deux syndromes algodystrophiques ont

té retrouvés, avec une disparition des douleurs après six mois.iscussion.— Les pertes de correction que nous avons constaté dansotre série entre les clichés postopératoires immédiats et les clichésu dernier recul est en moyenne de 4,6◦ (extrêmes 2◦, 7◦). L’analysee l’angle de Bohler nous a permis de constater l’existence d’uneorrélation entre les bons résultats cliniques et le rétablissement de’angle de Bohler. Les meilleurs résultats concernent les fracturese type 3, associées à un enfoncement vertical.onclusion.— La technique de relèvement et brochage à foyer ferméermet de restituer l’angle de Bohler. Les résultats radiologiques et

onctionnels sont satisfaisants.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

41ne solution mini-invasive pour les fracturesrticulaires du calcaneus : le clou calcanailatrick Simon ∗, Mario Goldzak , Florent Weppe ,homas Mittelmeier

20, quai Claude-Bernard, 69365 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Dans les fractures articulaires du calcaneus, laéduction des déplacements se fait le plus souvent par abord directt le matériel d’ostéosynthèse plus ou moins volumineux est placéur la face latérale du calcaneus. Cet abord latéral est la cause deeux problèmes fréquents : les troubles de cicatrisation de la voie’abord et le conflit avec les tendons fibulaires.atients.— Nous avons développé un abord original, intraosseuxostérieur permettant de faire une réduction intrafocale de cesractures ; la pose par la même voie d’abord d’un clou verrouilléCalcanail, FH orthopedics) simplifie et fiabilise l’ostéosynthèse.éthodes.— La série prospective est en cours depuis le premierovembre 2011. Les critères d’inclusion sont les fractures arti-ulaires déplacées du calcaneus, à un seul ou à deux traits. Lesritères d’évaluation sont, à un recul minimum de trois mois, leélai de reprise d’appui complet, le résultat fonctionnel selon lecore AOFAS, la mesure de l’angle de Boehler et de la hauteur duhalamus sur le contrôle tomodensitométrique.ésultats.— Les résultats des 12 premiers patients opérés par cetteéthode et au recul de trois mois sont présentés.iscussion.— Cet abord postérieur et la technique de réduction mini-isent l’agression chirurgicale et les suites opératoires.

es avantages décisifs de cette technique sont les suivants :la réalisation d’un forage intraosseux dans l’axe des travées du

alcaneus permettant la réduction et la collecte d’un greffon cylin-rique ;la réduction intrafocale des fragments articulaires déplacés facili-

és par l’utilisation d’un distracteur talocalcanéen de type Caspar ;la mise en place d’un clou verrouillé à vis autostables sous la

urface articulaire réduite et maintenue à la bonne hauteur ;la mise en place de greffe spongieuse favorisant la consolidation

sseuse à travers les fenêtres de l’implant ;la possibilité de réaliser une arthrodèse talocalcanéenne par laême voie d’abord et avec la même instrumentation si les dégâts

rticulaires le justifient.onclusions.— La poursuite du travail prospectif et l’étude bio-écanique en cours devraient conforter nos premiers résultatsarticulièrement prometteurs.

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42ractures thalamiques du calcanéum : y a-t-il un

ntérêt à utiliser les plaques verrouillées’ostéosynthèse ?omain Bidar ∗, Alexandre Dhenin , Gérard Asencio

Service orthopédie et traumatologie, CHU Caremeau, place durofesseur-Robert-Debré, 30029 Nîmes, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les fractures thalamiques du calcanéum demeurentes lésions traumatologiques fréquentes et complexes. Leur syn-hèse par plaque est devenue le « gold standard », permettant uneéduction satisfaisante de l’atteinte articulaire et une diminutione l’arthrose sous-talienne secondaire. Que peut nous apporter’utilisation des plaques verrouillées d’ostéosynthèse dans le trai-

ement de ces lésions ?atients.—Nous avons inclus, rétrospectivement dans notre série,es fractures thalamiques du calcanéum opérées par plaque,ans notre institution, entre le premier janvier 2004 et le
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Résumés des communications

30 décembre 2010. Deux groupes ont été définis en fonction dutype d’ostéosynthèse utilisée : plaque non verrouillée EpiunionTM(Howmedica) et plaque verrouillée VariAx FootTM (Stryker).Méthode.— Une étude radiographique et scannographique de cesfractures a permis de les classer, selon les classifications deSanders et Uthéza, et de mesurer les angles de Böhler et de Gis-sane pré- et postopératoires. Une évaluation clinique a étudiél’épidémiologie de ces fractures (age, sexe), les modalités chirur-gicales (greffe-comblement osseux), le suivi postopératoire réédu-catif (type de contention, délais de décharge) et la survenue decomplications.Résultats.— Le groupe plaque EpiunionTM comportait 19 cas repar-tis selon Sanders en type II pour deux cas, III pour dix cas etIV pour 7 cas. Le recul moyen de ce groupe pour l’étude étaitde 16,7 mois ± 15. Le groupe plaque VariAx FootTM rassemblait23 cas répartis selon Sanders en type II pour quatre cas, III pour13 cas et IV pour six cas. Le recul moyen de ce groupe était de13,7 mois ± 6,6. On constatait dans le groupe VariAx FootTM, uncas de comblement osseux peropératoire contre neuf cas dans legroupe EpiunionTM (p < 0,01). Le délais moyen de décharge post-opératoire était de 1,7 mois ± 0,4 dans le groupe VariAx FootTMcontre 2,8 mois ± 0,9 dans le groupe EpiunionTM (p < 0,0001). Dansle groupe EpiunionTM, l’immobilisation postopératoire comportaitune botte plâtrée dans 78,5 % des cas contre 39 %, dans le groupeVariAx FootTM (p < 0,01).Discussion et conclusion.— L’utilisation des plaques d’ostéosynthèseverrouillées, dans le traitement chirurgical des fractures thala-miques du calcanéum, apporte une meilleure stabilité bioméca-nique du montage, permettant de diminuer le recours aux greffesosseuses peropératoires, et autorise une réadaptation plus précocedes patients, en allégeant la contention et en raccourcissant ladurée de décharge postopératoires.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.257

343Les fractures du corps du naviculaire. À propos de24 casJean-Marie Frin ∗, Patrick Cronier , Pascal Bizot , Vincent Steiger ,Abdelhafid TalhaCHU d’Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers cedex 9, France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les fractures de l’os naviculaire sont rares. Nousrapportons notre expérience dans la prise en charge de ces fracturesdont le traitement est difficile.Patients.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les frac-tures du corps du naviculaire opérées entre 2001 et 2011. Ont étéexclues les fractures par avulsion, les fractures de la tubérosité etles fractures de fatigue qui étaient traitées de manière orthopé-dique.Cette série comportait 26 fractures chez 25 patients, 22 hommes et3 femmes dont l’âge moyen était de 34 ans [16—58].Méthodes.— Toutes les fractures ont bénéficié en préopératoire deradiographies standard, de TDM, et depuis 2007 de reconstructions3D avec suppression du talus.L’ostéosynthèse était réalisée par hauban ou vis en cas de grosfragments ou par plaque dans les fractures plus comminutives.L’utilisation de plaques verrouillées de l’AO a débuté en 2007.La réduction était souvent aidée par l’utilisation d’un distracteur.Une immobilisation par botte plâtrée pour une durée de 6 semainesa été réalisée dans tous les cas.Les patients ont été revus avec le score fonctionnel American Ortho-paedic Foot and Ankle Society (AOFAS) pour médio-pied, le Maryland

Foot Score et des radiographies standard.Résultats.— Vingt-quatre patients ont été revus avec un recul moyende 35 mois [5—92], deux ont été perdus de vue.

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l s’agissait le plus souvent d’un traumatisme à haute énergie :ccident de la voie publique (n = 20), chute d’un lieu élevé (n = 3),crasement (n = 1).elon la classification de Sangeorzan, il y avait quatre fractures deype 2 (16 %) et 20 fractures type 3 (83 %).a fracture était associée à une autre fracture du pied dans 16 cas66 %).ept patients (29 %) ont développé une arthrose talo-naviculaireont 1 a nécessité une arthrodèse.n cas de retard de consolidation a été observé du fait d’une pertee substance initiale et d’un démontage à trois mois.u dernier recul, le Maryland foot score moyen était de 90/100. Lecore AOFAS moyen était de 86/100.es plaques verrouillées (n = 9) réservées aux fractures comminu-ives avaient un score AOFAS moyen de 90/100 alors que le reste dea série avait un score AOFAS moyen de 84 %.iscussion.— L’apport de l’imagerie et l’utilisation récente d’unelaque verrouillée spécifique a permis d’avoir des résultatseilleurs dans le traitement de fractures particulièrement diffi-

iles.onclusion.— Une technique rigoureuse avec planification en TDMD et une synthèse stable améliorent fortement le pronostic de cesractures graves.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.258

44ieds de mine fermés : nouvelle approche de larise en charge chirurgicaleabrice Bazile ∗, Raphaël Barthelemy , Bertrand Bauer ,abien Nuzacci , Bernard Deloynes , Sylvain Rigal

Service de chirurgie orthopédique, 101, avenue Henri-Barbusse,2140 Clamart, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Dans les années 1990, les pieds de mine ouverts deuerre par mines antipersonnel étaient traités essentiellement parmputation en raison de la destruction massive osseuse et des par-ies molles. Actuellement, il s’agit de pieds de mine fermés dus àes mines antichar. Ils posent le problème du traitement conserva-eur.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective entre002 et 2011 portant sur neuf pieds de mine dont deux bilaté-aux, évacués d’Afghanistan. Le recul moyen est de 24 mois [7—54].’évaluation a été faite sur les complications, la marche, le chaus-age et la déformation du pied.ésultats.— Le délai de rapatriement en France était de 48 heures. Ilavait sept pieds de mine fermés et deux ouverts. Ils ont tous béné-cié de parages itératifs suivis d’un geste sur l’arrière pied dont cinqéductions sanglantes : brochage percutané un cas, exofixation deuxas, exofixation plus brochage six cas. Une fasciotomie des loges duied a été réalisée dans quatre cas pour syndrome compartimental.’évolution a été satisfaisante dans six cas. On notait une ostéitealcanéenne, une ostéoarthrite sous-talienne et une amputation.eprise de la marche possible pour tous les patients.éalisation d’une arthrodèse tibio-talienne et d’une arthrodèseous-talienne.iscussion.— Les pieds de mine fermés réalisent des lésions de

’arrière pied par transfert d’une onde de choc à travers une inter-ace. Les fractures comminutives du calcanéum qui en résultentont souvent associées à des luxations talo-calcanéenne et/ou duhopart. Les lésions des parties molles sont constantes et font leronostic.eur traitement conservateur est difficile. Le résultat du traitement

rthopédique isolé est médiocre : impossibilité de chaussage et dif-cultés à la marche du à une modification de la morphologie de

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378 87e réunion annuelle de la

’orientation thérapeutique actuelle est plus chirurgicale. Sonbjectif est la réduction ostéoarticulaire précoce la plus prochee l’anatomie selon les principes suivants :ostéosynthèse a minima (broches) ;exofixation tibio-tarsienne de principe, éventuellement en équin

our améliorer la réduction et conserver l’anatomie de l’arche plan-aire ;suspension du fixateur externe (gestion des parties molles, pré-

ention des escarres) ;couverture par lambeau précoce.

onclusion.— Contrairement au pied de mine ouvert qui accor-ait une grande place à l’amputation, le traitement du piede mine fermé doit être le plus conservateur possible. Ceraitement est résolument chirurgical pour redonner sa forme ana-omique à l’arrière pied, seule garante du résultat fonctionnel.ette démarche thérapeutique facilite le traitement des séquellesarthrodèse).

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46stéome ostéoïde de l’arrière fond du cotyle traitéar forage résection osseux percutané : cinq casébastien Raux ∗, Kariman Abelin-Genevois , Isabelle Canterino ,incent Cunin , Alice Fassier , Franck Chotel , Rémi Kohler

Service d’orthopédie pédiatrique, groupement hospitalier Est,ôpital Femme-Mère-Enfant, 59, boulevard Pineln 69677 Bronedex FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’ostéome ostéoïde est une tumeur osseuse bénigneiégeant essentiellement au niveau du membre inférieur ; l’atteinteotyloïdienne est rare (moins de 1 % selon Campanacci). Dans ceas, son exérèse est très difficile en raison de la profondeur dea lésion. Nous présentons ici une série importante de cinq cas’ostéome ostéoïde siégeant dans l’arrière fond du cotyle, traitéselon une méthode originale : le forage résection osseux percutanéous contrôle tomodensitométrique (FROP).atériel d’étude.— Notre série comporte cinq patients, trois fillest deux garcons, dont l’âge à l’intervention était en moyenne de7 ans (extrêmes de 11 à 27 ans). Le diagnostic s’est toujours appuyéur le « couple » d’imagerie scintigraphie (hyperfixation) — scannernidus dans la lame quadrilatère).raitement.— Ces cinq patients ont bénéficié d’un forage résec-ion osseux percutané (FROP), technique mini invasive réaliséeous anesthésie générale, sous contrôle d’un scanner (patient placén décubitus ventral). Un matériel ancillaire spécifique permet’atteindre la zone lésionnelle, puis d’enlever une carotte osseuse,rélèvement envoyé en anatomopathologie.ésultats.— Les résultats de cette étude, avec un recul minimum’un an, sont excellents : cinq guérisons complètes avec disparitionotale et définitive des douleurs.iscussion.—L’ostéome ostéoïde de l’arrière fond du cotyle estaractérisé par sa rareté et par la difficulté technique de sonxérèse, liée à la profondeur de cette lésion : certains auteurs rap-ortent la nécessité de luxer la hanche pour un abord direct, ou deéaliser une arthroscopie de cette articulation, techniquement dif-cile. Le FROP est une technique efficace, non invasive, permettantne exérèse complète grâce à un matériel ancillaire adapté.

onclusion.— Cette étude confirme l’intérêt de la méthode FROPour traiter un ostéome ostéoïde de l’arrière fond du cotyle, loca-isation où elle s’avère extrêmement performante.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.260

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

47ésultats cliniques et radiologiques des transfertspiphysaires de fibula après résection d’uneumeur osseuse chez sept enfantsanon Bachy ∗, Stéphanie Pannier , Caroline Dana , Arielle Salon ,ric Mascard , Christophe Glorion

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpitalecker-Enfants—Malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le transfert d’épiphyse vascularisée associé à unegment de diaphyse permet de traiter les pertes de substancespiphysaires de l’enfant. L’objectif de cette étude est d’analysera technique chirurgicale puis les résultats cliniques et radiologiqueslong terme.atériel et méthode.— Entre 1997 et 2008, sept patients (deuxlles et cinq garcons), âgés en moyenne de 5,7 ans (2—8) ont étépérés d’une tumeur osseuse maligne avec reconstruction par trans-ert d’épiphyse vascularisée de fibula. Il s’agissait de cinq sarcomes’Ewing et deux ostéosarcomes, localisés au fémur proximal (trois),l’humérus proximal (trois) et au radius distal (un). Le transplantesurait en moyenne 12,7 ± 2,9 cm. La vascularisation était assuréear un pédicule unique dans cinq cas (fibulaire trois ; tibial anté-ieur deux) et par deux pédicules dans deux cas. L’ostéosynthèsetait assurée par une broche centromédullaire dans six cas et unelaque vissée dans un cas. Un vissage tibio-fibulaire préventif a étééalisé dans six cas. Tous les patients ont eu une chimiothérapie prét postopératoire selon les protocoles de la SFCE. Un patient a eune radiothérapie complémentaire.ésultats.— Le recul était en moyenne de 6,5 ans (2,8—11,5). Tous

es patients étaient vivants et en rémission de leur tumeur. La fonc-ion était jugée satisfaisante dans 85 % des cas. L’épaississementu greffon traduisait son intégration dans tous les cas, la physetait restée ouverte dans 4 cas, autorisant une poursuite de laroissance. Parmi les complications, on notait une infection post-pératoire, deux défauts de consolidation, deux fractures, uneésaxation nécessitant une reprise chirurgicale et deux paralysiespontanément régressives du nerf fibulaire commun. Une déviationn valgus de la cheville était apparue chez le patient n’ayant pasu de syndesmodèse préventive.iscussion.— Chez les petits enfants, le transfert de fibula vascula-isée avec son épiphyse est une technique qui permet à la fois deombler une perte de substance osseuse, de reconstruire une arti-ulation mobile et de permettre la poursuite de la croissance duegment réséqué. Les prothèses de croissance n’ont pas donné dansotre expérience des résultats suffisants dans cette tranche d’âget les arthrodèses ne règlent pas le problème de la croissance.onclusion.— Le transfert d’épiphyse vascularisée est une tech-ique difficile, grevée de complications, mais qui permet deeconstruire un segment osseux emportant une épiphyse chez leetit enfant, conservant ainsi une fonction et une croissance en’absence d’infection ou de radiothérapie.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.261

48damantinome : suivi à long terme et regardritique sur la prise en charge thérapeutiqueouis-Romée Le Nail ∗, Heide Elke Viehweger , Frédéric Sailhan ,rédérique Larousserie , Gonzague De Pinieux , Philippe Rosset ,hilippe Anract

Service de chirurgie orthopédique 2, hôpital Trousseau, 37044ours cedex 9, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— L’adamantinome est une tumeur osseuse primitivealigne de bas grade, de localisation essentiellement tibiale. Il

Page 110: livre des résumés 2012

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Résumés des communications

représente environ 0,3 % des tumeurs osseuses primitives malignes.Il survient surtout entre la deuxième et troisième décade de vie,avec une variabilité d’âge importante. L’adamantinome est carac-térisé par une évolution lente avec des récidives et métastasestardives.Le but de notre étude est d’évaluer le mode évolutif à long termede nos patients, en comparant leur prise en charge thérapeutique,et de tenter de déterminer des facteurs pronostics histologiques.Méthode.— Cette étude rétrospective a concerné 23 patients pris encharge entre 1954 et 2009. Nous avons revu les dossiers cliniques,radiologiques et histologiques de ces patients.Résultats.— Vingt et un patients ont été suivis à long terme,11 hommes et dix femmes avec un âge moyen de 32,3 ans. Toutesces tumeurs étaient tibiales sauf une, ulnaire. Les symptômes évo-luaient en moyenne depuis trois ans (un mois à 13 ans) avant lediagnostic. Deux patients étaient asymptomatiques.Quatre patients ont été traités par résection intralésionnelle. Tousont récidivé et ont été traités par résection extratumorale avecreconstruction. Deux patients ont de nouveau récidivé et un a duêtre amputé. Dix-sept patients ont bénéficié d’emblée d’une résec-tion extratumorale avec reconstruction. Pour trois patients dontl’exérèse n’était pas complète à l’examen anatomopathologique(R1), deux ont récidivé. Parmi les 14 patients qui ont eu une exérèsecarcinologique (R0), trois ont récidivé, dont un a du être amputé.Le recul moyen de la série était de 12,9 ans. Deux patients sontdécédés à 12 et 26 ans de métastases pulmonaires, et un patientd’une pathologie intercurrente. La survie moyenne sans maladieétait de 8,7 ans, et dix ans lorsque la résection chirurgicale était car-cinologique d’emblée. Les métastases ont été diagnostiquées neufet 15 ans après la résection.Douze patients ont été réopérés au moins une fois pourcomplications non tumorales (retards de consolidation, pseudar-throse).Discussion.— L’adamantinome est une tumeur maligne à évolutionlente, qui nécessite une résection carcinologique extratumoraled’emblée. Nos résultats à long terme confirment les conclusionsde la littérature.Ces tumeurs essentiellement diaphysaires tibiales posent des pro-blèmes de reconstruction après résection et nécessitent souventl’utilisation d’un mélange d’allogreffe et d’autogreffe associé à uneostéosynthèse solide.L’adamantinome, même traité correctement, expose à des réci-dives locales et des métastases peuvent survenir très tardivement.Une surveillance prolongée est indispensable.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.262

349L’existence d’enchondromes régressifs doit-ellemodifier les principes de surveillance desenchondromes ? Analyse d’une série continue surune période de 13 ansAlexandre Rochwerger ∗, Philippe. Souteyrand , Solenne Frey ,Mael Lemeur , Christophe Chagnaud , Vincent Zink ,Georges CurvaleHôpital de la Conception, 147, boulevard Baille, 13005 Marseille,France∗Auteur correspondant.

Introduction.— La surveillance des enchondromes passe par l’étudeles modifications des caractéristiques morphologiques au cours dutemps des tumeurs cartilagineuses centro-médullaires supposéesbénignes des grands os longs.

Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de40 patients porteurs d’une tumeur centro-médullaire d’un grand oslong, sporadique, à matrice typiquement cartilagineuse, d’allurebénigne, ayant bénéficié entre 1998 et 2011 d’une surveillance d’au

Usr

S379

oins 24 mois en IRM et/ou en scanner, motivée par sa taille, saopographie inhabituelle ou l’ambiance douloureuse ayant permison diagnostic. L’analyse a porté sur les dimensions, l’agressivitéis-à-vis de l’endoste et le degré de minéralisation.ésultats.— Les durées de surveillances étaient comprises entre4 mois et dix ans. Aucune lésion n’a modifié son agressivité envers’endoste. Vingt pour cent des tumeurs ont présenté une augmen-ation de leur degré de minéralisation. Une seule a nécessité uneésection biopsique en raison de la disparition de quelques calcifica-ions chondroïdes sans élément sarcomateux sur le matériel analyséprès une durée de suivi de quatre ans. Une lésion a augmenté deaille (allongement de 10 % en dix ans). Mais surtout, trois lésionsnt significativement diminué de taille.iscussion.— La difficulté lorsqu’on propose une surveillance d’unnchondrome avec pour objectif d’éviter une résection biopsiquenutile est tout en se conformant strictement à des critères deurveillance définis a priori, de définir une durée de surveillanceans parfaitement connaître l’évolution naturelle de ces lésionsont la variante redoutée est le chondrosarcome de bas grade.e comportement inattendu décrit dans cette série pourrait êtreié à une déshydratation des nodules cartilagineux conduisant àne involution de l’enchondrome. Il s’agit d’un élément rassurantupplémentaire pour le diagnostic différentiel d’avec un chondro-arcome de bas grade.onclusion.— La régression spontanée des enchondromes esteu connue. Elle nous conduit à poursuivre le principe d’uneurveillance des enchondromes soutenue par une meilleure connais-ance de leur évolution naturelle.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.263

50econstruction après résection totale du fémurour tumeurérard Delépine ∗, Fabrice Delepine , Salwa Alkhallaf ,arbara Markowska , Nicole Delépine

8, rue Eugene-Varlin ; 93700 Drancy, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’utilisation de chimiothérapies efficaces et’imagerie informatisée précise ont considérablement réduit lesndications des résections totales du fémur dont peu de séries pré-isent les résultat à long terme. Cela justifie ce travail.atients.— Entre 1981 and 2011 nous avons pratiqué 276 résectionsémorales pour sarcomes parmi lesquelles 14 résections fémoralesotales. L’âge médian de ces patients est 14,5 (79—4,9). L’histologiest : ostéosarcome (huit), Ewing (quatre) (deux métastatiques’emblée) et chondrosarcome dédifférencié (deux).’indication de la résection totale du fémur était : extensionajeure de la tumeur : trois, prise en charge initiale suboptimale

vec enclouage trans-tumorale : trois, infection persistante : un,écidive locale : un, complications mécaniques de prothèses par-ielles : six.e premier patient a été reconstruit avec une prothèse monobloc suresures. Les autres ont bénéficié d’une reconstruction composite’une prothèse totale de hanche et de genou emboîtées l’une dans’autre avec du ciment aux antibiotiques avec parfois un élémente croissance ou une allogreffe.es complications ont été une ischémie sévère par allongementxtemporané (le premier malade avec prothèse monobloc tropongue de 3 cm) et deux luxations de hanche.uatre patients sont morts de maladie six à 18 mois après la résec-

ion. Les dix autres sont en rémission avec un suivi médian de5 ans. Huit des dix survivants ont leur membre et leur prothèse.

ne infection profonde primitive ou secondaire a été observée chezix patients liés à une couverture musculaire insuffisante ou uneé opération pour allongement prothétique. L’infection profonde
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S Socié

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380 87e réunion annuelle de la

eprésente la plus fréquente et le plus sévère complication elle abouti à l’amputation de deux malades.aideur du genou (flexion moyenne 45◦), inégalité des membres etsage fréquent d’ une canne lors de longue marche (4/8) expliquentue le résultat fonctionnel soit seulement bon (cinq) ou médiocretrois).onclusions.— La résection totale de fémur avec reconstructionrothétique donne une meilleure fonction que la désarticulatione hanche malgré la raideur habituelle du genou et l’instabilitéréquente.a reconstruction composite avec deux prothèses emboîtées l’uneans l’autre est plus flexible que les prothèses monobloc.’utilisation de ciment contenant de fortes doses de vancomycineiminue le risqué infectieux qui constitue la complication la plusréquente de ce type de reconstruction.

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51aut-il biopsier les grosses tumeurs cartilagineusese l’os iliaque de l’adulte ?érard Delépine ∗, Fabrice Delépine

8, rue Eugene-Varlin, 93700 Drancy, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La biopsie constitue la pierre angulaire du diagnostices tumeurs osseuses. Cependant, la topographie iliaque pose sou-ent des problèmes difficiles de voie d’abord et si le diagnostic deumeur cartilagineuse est habituellement facile, la distinction entreumeur bénigne et tumeur maligne est parfois impossible sur leseuls critères cytologiques C’est la raison de cette étude qui évaluee rapport bénéfice/risques de la biopsie dans les chondrosarcomese l’os iliaque.atients.— Soixante et un patients (36 hommes, 25 femmes) d’âgeoyen 42 ans, ont été traités pour chondrosarcome de l’os iliaque

ntre 1980 et 2008. Douze de ces tumeurs étaient secondairesune exostose ostéogénique et trois à un chondrome. Trois

atients ont subi une biopsie à l’aiguille, 53 une biopsie chirur-icale et cinq malades une résection monobloc extra tumoraleans biopsie. Tous les malades ont été suivis tous les trois moisendant les deux premières années, puis tous les six mois pen-ant deux ans, puis tous les ans au-delà. Le recul moyen atteint5 ans.ésultats.— Une biopsie à l’aiguille a conclu à tort à une métastaselors qu’il s’agissait d’un chondrosarcome dédifférencié, condui-ant à une chirurgie intra tumorale désastreuse pour la malade.eux autres biopsies par voie transpéritonéale (une à l’aiguille etne chirurgicale) ont entraîné des ensemencements péritonéauxesponsables de récidives locales. L’examen anatomopathologiqueméconnu la malignité de la tumeur dans six cas de chondrosar-

omes de bas degré de malignité (11 % des biopsies chirurgicales)ntraînant des traitements insuffisants suivis de récidives. Chezuit autres malades, la biopsie inadaptée à la résection future aendu la chirurgie d’exérèse plus difficile, moins efficace ou plusnvalidante.’IRM permet d’affirmer la nature cartilagineuse d’une grosseumeur iliaque. Elle permet de plus de mesurer la taille duomposant cartilagineux. Chez l’adulte, une épaisseur de carti-age supérieure à 5 mm doit faire craindre la malignité qui devientertaine lorsque l’épaisseur dépasse 10 mm.onclusions.— Compte tenu des incertitudes et des complicationse la biopsie dans cette localisation tumorale, la résection

’emblée des grosses tumeurs cartilagineuses de l’os iliaquee l’adulte est préférable lorsqu’elle peut être large et nonnvalidante.

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IrnUc

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

52ésection « en bloc » des chordomes sacrés. Intérête l’abord bilatéral par voie antérieure etostérieure. À partir de 27 casrnaud Dubory ∗, Gilles Missenard , Charles Court

68, rue Blomet, 75015 Paris, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le chordome sacro-coccygien est une tumeur deaible grade de malignité, avec un taux de récidive locale trèslevé. Souvent découvert tardivement ces tumeurs sont volumi-euses et leur exérèse chirurgicale est mutilante. L’obtention dearges saines est le traitement pouvant éviter les récidives. Nous

vons évalué les résultats oncologiques des patients ayant eu uneacrectomie « en bloc » par double voie antérieure et postérieure.atients.— L’étude clinique est une série continue de cas rétrospec-ive monocentrique.éthode.— Les patients ont tous été opérés par double abord avecne reconstruction pariétale postérieure par plaque, combinée àne épiplooplastie. Le diagnostic de chordome a toujours été faitn préopératoire par une biopsie. Les patients déjà opérés en réci-ive n’ont pas été inclus. Nous avons étudié la survie globale selona méthode de Kaplan-Meier. Nous avons comparé la survie sansécidive en fonction de l’utilisation d’une radiochimiothérapie adju-ante (Log-Rank test ratio).ésultats.— De 1985 à 2011, 27 patients ont été inclus (15 hommes2 femmes). Vingt-quatre patients (88,9 %) ont eu une sacrectomieu-dessus de S3, 18 patients (66,7 %) avaient des marges d’exérèsesaines, cinq (18,51 %) des marges « limites » et quatre (14,8 %)es marges contaminées. Treize patients (48,2 %) ont recu uneadiothérapie postopératoire et un (3,7 %) une chimiothérapie. Leaignement moyen était de 5668 mL (500—19500 mL), 13 patientsnt eu une infection (48,2 %). Vingt-deux patients (88 %) présen-aient des troubles sphinctériens variables suivant le niveau duacrifice radiculaire. La survie globale sans récidive à cinq ans étaite 72,2 % et de 65 % à sept ans. Six patients ont récidivés à sept ans.l n’y a pas de différence en termes de survie malgré la radiothérapiedjuvante (p = 0,686).iscussion.— La technique par deux temps chirurgicaux permet’obtenir un taux intéressant de marges saines par rapport auxutres techniques rapportées avec des taux de récidive qui semblentoins importants que ceux rapportés dans la littérature. Cependant

e taux d’infection reste très élevé et les séquelles fonctionnellesphinctériennes invalidantes dès lors que le sacrifice radiculaireoncerne les racines S3.onclusion.— L’exérèse « en bloc » des chordomes sacrés par voieombinée est une technique qui semble répondre aux impératifs deette chirurgie : obtention des marges saines, limitation des réci-ives avec toutefois un taux d’infection élevé.

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53arcomes du canal carpien : chirurgieonservatrice et reconstructrice précoce, à propose deux casyril Lazerges ∗, Marie-Pierre Mirous , Bertrand Coulet ,ichel Chammas

CHRU de Montpellier, hôpital Lapeyronie, 371, avenue duoyen-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les sarcomes du membre supérieur sont des tumeurs

ares, la topographie du canal carpien quant à elle reste exception-elle.n traitement radical par amputation est souvent proposé poures localisations de sarcome, nous rapportons ici deux cas de trai-
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rlP3ddendR2hcdt3Ofcré1ln18nsafCldquement et chirurgicalement ce risque, mais la présence en intraarticulaire et les lésions macroscopiques tendineuses doivent aler-ter.

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Résumés des communications

tement chirurgical conservateur, avec reconstruction nerveuse ettendineuse précoce.Patients et méthode.— Deux patients, âgés de 29 et 46 ans ont étépris en charge pour un sarcome du canal carpien, de découvertefortuite, dans le premier cas au décours d’une chirurgie de canalcarpien, dans l’autre suite à des douleurs de la paume de la main.Une biopsie première a été systématiquement faite.Une fois le diagnostic confirmé, une exérèse monobloc des élémentsdu canal carpien a été effectuée.Les résultats anatomopathologiques retrouvaient un synovialosar-come grade 3 FLNCC une tumeur maligne des gaines nerveusespériphériques grade 2 FLNCC.Dans les deux cas, lors du premier temps chirurgical, une recons-truction nerveuse du nerf médian par greffe surale sur les branchesnerveuses à destinée des hémipulpes dominantes a été réalisée ;avec une première étape de reconstruction des fléchisseurs utilisantdes tiges en silicone.Le deuxième temps de reconstruction tendineuse a été effectué àun délai de huit mois, utilisant comme transplants le petit palmaireet le long fléchisseur du pouce dans le premier cas, dans l’autre ledroit interne et le demi-tendineux.Un traitement adjuvant par chimiothérapie dans le premier cas etradiothérapie dans l’autre, ainsi qu’une kinésithérapie spécialiséeen centre ont été associés.Un suivi radioclinique chirurgical annuel (IRM, Scanner TAP) a étéobservé durant les cinq premières années.Résultats.— Le recul moyen est de huit ans [5—11], au dernier reculil n’existe ni récidive locale ni à distance.La sensibilité digitale est à S3+, l’enroulement digital est completpour le premier patient, pour l’autre la distance pulpe paume està 2,5 cm.Les patients sont satisfaits, ont repris une activité professionnelle,présentent une autonomie dans les actes de la vie quotidienne, leDASH a été évalué à 20 et 29 respectivement.Conclusion.— La chirurgie conservatrice dans le cadre des sarcomesdu canal carpien apparaît comme un traitement efficace, aussi biensur les résultats carcinologiques que fonctionnels grâce aux possi-bilités de reconstruction nerveuse et tendineuse.

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354Tumeurs à cellules géantes des gaines des tendonsde la main : revue de 96 patients à un recul moyende 12 ansRomain Lancigu ∗, Guy Raimbeau , Fabrice Rabarin ,Jérôme Jeudy , Yann Saint Cast , Pierre Alain Fouque ,Bruno CesariCentre de la main, 47, rue de la Foucaudière, 49800 Trelaze,

France∗Auteur correspondant.

Introduction.— Les tumeurs à cellules géantes (TCG) de la main sontrelativement fréquentes et de bon pronostic mais avec un risque de

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écidive. Le but de l’étude est d’évaluer les résultats cliniques àong terme et d’étudier ces récidives.atients et méthode.— L’étude porte sur 96 patients (57 femmes,7 hommes) opérés entre février 1982 et octobre 2005 d’une TCGes gaines synoviales de la main. L’âge moyen à l’intervention étaite 47,7 ans + 14,5 [13—75]. Tous les patients ont été revus par unxaminateur indépendant sur dossier puis à l’aide d’un question-aire téléphonique clinique, d’un quick DASH et d’un questionnairee satisfaction.ésultats.— La répartition de l’atteinte était : index : 29 cas, majeur3 cas, pouce 21 cas, annulaire 11 cas, auriculaire 11 cas, régionypothénar : deux cas et thénar : un cas. Il s’agissait dans tous lesas d’une lésion locale. La tuméfaction était palmaire dans 27 cas,orsale dans 20 cas et latérale ou médiale dans 59 cas. La localisa-ion articulaire inter-phalangienne distale était la plus fréquente :5 %.n retrouvait un trauma précédent la lésion dans 13 cas. La tumé-

action était sensible dans 12 cas. Le délai entre l’apparition et laonsultation variait de 1 mois à sept ans. En préopératoire, étaitéalisée une radiographie standard associée dans huit cas à unechographie et dans un cas une IRM. La lésion mesurait en moyenne5,8 mm + 2,6 [5—30]. Sur le plan histologique, on retrouvait uneésion polylobée avec ou sans capsule. La cellule géante multi-uclée était retrouvée dans 100 % des cas. Le recul moyen est de2,1 ans + 3,8 [5—29]. On note huit récidives (chez sept patients) soit,3 %. Le délai moyen de récidive était de 2,75 ans + 2 [1—6,5]. Nous’avons pas retrouvé de facteurs spécifiques de récidive, mêmei tous ces cas présentaient des lésions importantes (présence enrticulaire ou érosion du tendon). Au dernier recul, l’évolution estavorable, avec un quick DASH moyen à 2,3/100 [0—31].onclusion.— Les TCG des gaines synoviales de la main restent des

ésions bénignes dont le principal risque est la récidive, estiméeans notre étude à 8,3 %. Il reste difficile de déterminer clini-

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE ix

44. Pénétration précoce de la tête fémorale dans un cotyle en polyéthylène non cimenté. Étude prospec-tive randomisée en RSA comparant deux types de polyéthylèneClaude Vielpeau (Caen), Benoît Lebel, Solène Gouzy, Jean-Jacques Dutheil, Vincent Pineau

45. Analyse dimensionnelle de 40 inserts issus d’explants de prothèse de hanche à double mobilitéAlexandre Di Iorio (Saint-Étienne), Bertrand Boyer, Rémi Philippot, Frédéric Farizon, Jean Geringer

46. Validation biomécanique de la cimentation d’un cotyle à double mobilité dans un métal backbien fi xéJulien Wegrzyn (Lyon), Andrew R Thoreson, Olivier Guyen, David G. Lewallen, Kai-Nan An

47. Analyse à 12 ans d’une cupule double mobilité sans cimentRémi Philippot (Saint-Étienne), Jean-François Meucci, Bertrand Boyer, Rivo Radekandretsa, Frédéric Farizon

49. Évaluation des prothèses totales de hanche à couple métal-métal à neuf ans de recul : clinique, radi-ologique et biologiqueStéphane Boisgard (Clermont-Ferrand), Stéphane Vasseur, Benjamin Bouillet, Stéphane Descamps, Jean-Paul Levai

50. Évaluation du couple MOM de grand diamètre Durom™ à cinq ans de recul minimumPatrice Mertl (Amiens), Nicolas Wissocq, Jean-François Lardanchet, Benoît Brunschweiler, Éric Havet, Antoine Gabrion

51. Coxarthrose du sujet de moins de 30 ans : intérêt du resurfaçage de hancheNicolas Krantz (Lille), Bruno Miletic, Laurent Vasseur, Alexandre Blairon, Henri Migaud, Julien Girard

52. Course à pied après resurfaçage de hanche : à propos d’une étude prospectiveJulien Girard (Lille), Laurent Vasseur, Charles Berton, Henri Migaud, Bruno Miletic, Nicolas Fouilleron

53. Expérience française du resurfaçage de hanche sans ciment : à propos d’une série prospectiveJulien Girard (Lille)

Traumatologie

55. Optimisation de la technique d’apport osseux par RIA grâce à une modélisation personnalisée du fémur.Pierre Étienne Benko (Bobigny), Caroline Perbos, Pierre Étienne Benko, Rachele Allena, Alain Charles Masquelet, Wafa Skalli, Patricia Thoreux

56. Intérêt du dibotermine alfa dans la prise en charge des pseudarthroses des os longs. À propos de 13 casSolotiana Ramboaniaina (Douai), Michel Berger, Julien Podglagen, Chekna Doumbia, Willy Razakandretsa

57. Traitement des pertes de substance s osseuses avec apport osseux par la technique du RIA : à propos d’une série de 18 casEmmanuelle Ferrero (Clamart), Thierry Bégué, Henri Mathevon, Alain Charles Masquelet

58. Le reamer-irrigator-aspirator (RIA) peut-il remplacer le prélèvement de crête iliaque dans le comblement des pertes de substance des pseudarthroses diaphy-saires des os longs ?

Jean-Philippe Vivona (Marseille), Xavier Flécher, Patrick Tropiano, Benjamin Blondel, Jean-Noël Argenson, Dominique Poitout

59. Intérêt de la préservation du cal mou lors d’une ostéosynthèse à ciel ouvert dans un modèle de frac-ture chez le ratJean-Charles Aurégan (New York), Danoff Jonathan, Coyle Ryan, Burky Reb, Akelina Yelena, Rosenwasser Melvin

60. Deux cas de fracture du fémur secondaire à un prélèvement osseux par RIAOlivier Cantin (Lyon), Olivier Cantin, Christophe Lienhart, Jean-Luc Besse, Michel Henri Fessy

61. Reconstruction osseuse et B.M.P-2 (Inductos) : une expérience de 70 patientsHenry Van Cauwenberge (Liège), Pierre Georis, Sébastien Figiel, Philippe Gillet

62. Résultats à plus de dix ans des reconstructions dia-physaires post-traumatiques des os longs par la méth-ode de la membrane induiteTakaakira Kishi (Paris), Pierre Étienne Benko, Alain-Charles Masquelet

63. Les protéines ostéo-inductrices améliorent-elles la consolidation des pseudarthroses des os longs ? Étude comparative multicentrique de 59 casXavier Semat (Marseille), Xavier Flécher, Patrick Tropiano, Jean-Noël Argenson, Dominique Poitout

64. Performance diagnostique de la TEMP-TDM quantita-tive versus IRM dans les fractures occultes du carpe. Une série prospective comparative de 43 patientsThomas Williams (Brest), Solène Querellou, Benjamin Le Jacques, Arnaud Clave, Sylvain Breton, Dominique Le Nen

65. Infection des traumatismes ouverts des membres par germes multirésistants : place de l’antibiothérapie locale au Sulfamylon 5 %Jean-Baptiste Caruhel (Paris), Raphaël Barthélémy

66. Blessés par armes de guerre pris en charge dans un hôpital de la corne de l’Afrique : étude observation-nelle des lésions orthopédiques sur trois ansAntoine Bertani (Lyon), Franck Mottier, Romain Gorioux, Laurent Mathieu, Frédéric Rongiéras

Genou

69. Une évolution de voie d’abord dans la prothèse totale de genou : la voie d’abord en YÉtienne Pénétrat (Metz), Michel Yvroud, Régis Traversari

70. Bloc analgésique crural continu versus infi ltration péri-articulaire lors PTG : une étude randomisée et en double aveugleCharles Rivière (Montréal), Arnaud Chaumeron, Charles Rivière, Marie-Ève Lacasse, Daniel Audy, Pierre Drolet, Martin Lavigne, Pascal-André Vendittoli

71. Étude de l’incidence et de la sévérité des complica-tions d’une série consécutive de 1802 blocs fémoraux en chirurgie du genouSébastien Lustig (Sydney), Corey Scholes, Benjamin Widmer, Myles Coolican, David Parker

72. Adaptation et validation transculturelle de la version française de la composante subjective du nouveau

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x 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

score de la Knee Society dans la gonarthrose et après prothèse totale de genouCaroline Debette (Lyon), Sébastien Parratte, Guillaume Blanc, Vanessa Pauly, Sébastien Lustig, Elvire Servien, Philippe Neyret, Jean-Noël Argenson

73. Ostéotomie tibiale bilatérale du genou par ouverture interne en une session opératoire : évaluation de la reprise immédiate de l’appui bilatéralPhilippe Hernigou (Créteil), Alexandre Worcel, Didier Julian, Isaac Guissou, William Delblond, Pascal Duffi et

74. Résultats des prothèses unicompartimentales de genou cimentées avec un recul minimum de 15 ansGuillaume Blanc (Marseille), Sébastien Parratte, Jean-Manuel Aubaniac, Jean-Nöel Argenson

75. La navigation a-t-elle un intérêt dans l’implantation des prothèses unicompartimentales du genou ?Charles Casin (Angers), Patrick Le Nay, Philippe Massin, Pascal Bizot

76. Les résultats des révisions des prothèses unicomparti-mentales du genou par une prothèse totale du genou sont-ils vraiment moins bons que ceux d’une PTG de première intention : étude rétrospective comparative monocentrique avec un recul minimum de deux ansAlexandre Lunebourg (Marseille), Sébastien Parratte, Vanessa Pauly, Xavier Flécher, Jean Manuel Aubaniac, Jean-Noël Argenson

77. Étude clinique randomisée et en double aveugle du résultat fonctionnel de la chirurgie prothétique du genou par abord mini-subvastus comparé à l’abord conventionnel para-patellaire médialJulien Wegrzyn (Lyon), Sébastien Parratte, Emily J. Miller, Kenton R. Kaufman, Mark W. Pagnano

78. Résultats à plus de dix ans des PTG Hermes postéro-stabilisées et à plateau fi xeFrédéric Zadegan (Paris), Rémy Nizard, Étienne Pitzaer

79. Résultats de 450 prothèses totales du genou ultra-congruentes à plateau rotatoire, avec un recul allant de cinq à 9,5 ansThierry Gaillard (Villefranche), Stéphane Denjean, Frédéric Châtain, Groupe Score

80. Faut-il prothéser la rotule dans les prothèses totales du genou ? À propos de deux séries prospectives com-paratives, avec un recul moyen de sept ansFrédéric Châtain (Grenoble), Stéphane Denjean, Thierry Gaillard, Groupe Score

Pédiatrie

82. Intérêt de l’IRM de diffusion dans le pronostic précoce de la maladie de Legg-Perthes-CalvéJérôme Sales-de-Gauzy (Toulouse), Delphine Sammartin-Viron, Julie Vial, David Labarre, Franck Accadbled, Christiane Baunin

83. Traitement chirurgical des épiphysiolyses à grand déplacement par ostéotomie antérieure du col sans luxation de la hancheBrice Ilharreborde (Paris), Cindy Mallet, Georges-François Penneçot, Keyvan Mazda

84. Traitement de l’instabilité fémoro-patellaire par reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial chez l’enfant

Guillaume Krin (Toulouse), Gorka Knorr, Franck Accadbled, Mohamed Srairi, Jérôme Sales-de-Gauzy

85. Ligamentoplastie du croisé antérieur chez l’enfant avec la technique TLS modifi ée pédiatrique : résultats préliminaires à deux ans de reculÉtienne Cavaignac (Toulouse), Xavier Cassard, Laurent Maubisson, Jorge Knorr, Franck Accadbled, Jérôme Sales-de-Gauzy

86. Relation entre antéversion fémorale et torsion tibiale chez l’enfant : à propos de 1399 casYann Glard (Marseille)

87. Agénésie tibiale distale : place de la chirurgie con-servatriceJérôme Sadaka (Paris), Christophe Glorion, Raphaël Seringe, Philippe Wicart

88. Simulation des rétractions musculaires dans la paraly-sie cérébrale (SiMusCP). Validation d’un outil d’aide à la décision d’allongement chirurgical des muscles rétractésÉric Desailly (St-Fargeau-Ponthierry), Abdennour Sebsadji, Daniel Yepremian, Farid Hareb, Lacouture Patrick, Khouri Néjib

89. Description et classifi cation de l’effet de l’allongement des ischio-jambiers dans le cadre de chirurgies multi-sites chez l’enfant paralysé cérébralÉric Desailly (St-Fargeau-Ponthierry), Abdennour Sebsadji, Daniel Yepremian, Farid Hareb, Djemal Khalifa, Philippe Hoppenot, Khouri Néjib

90. L’électromyographie dynamique du long péronier et gastrocnémien médial chez les jeunes patients para-lytiques cérébraux : une nouvelle approche vers une stratégie thérapeutique fi ableElke Viehweger (Marseille), Christophe Boulay, Guillaume Authier, Vincent Pomero, Marie-Ange Rohon, Yann Glard, Elisabeth Castanier, Gérard Bollini, Jean-Luc Jouve

91. La rotation du bassin : une donnée trop souvent méconnue dans l’évaluation des troubles rotatoires de l’enfant paralysé cérébral diplégique spastiqueAnne Laure Simon (Paris), Ana Presedo, Brice Ilharreborde, Cindy Mallet, Keyvan Mazda, Georges François Penneçot

92. Diagnostic et traitement de la dysplasie épiphysaire hémimélique (série clinique de neuf cas)Christophe Bosch (Montpellier), Djamel Louahem M Sabah, Philippe Mazeau, Mohamed L’Kaissi, Jérôme Cottalorda

93. Relation entre vitamine D et apophysoses chez l’enfant : étude préliminaire à propos de 100 casMahmoud Smida (Tunis), Zied Jlalia, Walid Saied, Mohamed Ridha Cherif, Sami Bouchoucha, Chakib Jalel, Nabil Nessib, Chokri Ammar

Épaule

97. Traitement endoscopique des accrochages scapulo-thoraciques : technique et résultatsBenoît Combourieu (Le Chesnay), Pierre Desmoineaux, Nicolas Pujol, Philippe Boisrenoult, Philippe Beaufi ls

98. Arthrodèse d’épaule sous arthroscopie : étude anato-mique de faisabilité

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xi

Hubert Lenoir (Montpellier), Thomas Williams, Nathalie Kerfant, Dominique Le Nen

99. Mesure de la rétroversion glénoïdienne par tomod-ensitometrie, comparaison de deux techniques sur épaules saines et arthrosiquesPhilippe Collin (Rennes), Noboru Matsumara, Gilles Walch

100. Resurfaçage de l’épaule : reconstruit-on réellement l’anatomie proximale de l’humérus ?Nicolas Bonnevialle (Toulouse), Anne-Sophie Coutié, Pierre Mansat, Michel Rongières, Michel Mansat, Paul Bonnevialle

101. L’épaisseur d’un implant glénoïdien sans ciment infl u-ence-t-elle les résultats cliniques et radiologiques par rapport aux implants cimentés plus minces ? Série pro-spective de 373 prothèses totales anatomiques d’épauleDenis Katz (Ploemeur), Jean Kany, Philippe Valenti, Philippe Sauzières, Pascal Gleyze, Kamil ElKholti

102. Résultats à quatre ans de 29 mini-glènes incluses en polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaule pour omarthrose centréeJean-Marc Glasson (Nice), Mark Ross

103. Prothèses totales d’épaule inversées pour le traite-ment des fractures humérales du sujet âgé : résultats à un an minimumLauryl Decroocq (Nice), Grégory Moineau, François Sirveaux, Philippe Clavert, Nicolas Brassart, Charles-Édouard Thélu, Charles Bessière, Pascal Boileau

104. Résultat du traitement de l’arthrose primitive avec glène biconcave par prothèse inverséeGilles Walch (Lyon), Naoko Mizuno, Patrick J. Denard, Patric Raiss

105. Reconstruction de glène par autogreffe cortico-spongieuse pour descellement prothétique glénoïdien aseptique. Étude clinique et TDMTewfi k Benkalfate (Rennes), Mickael Ropars, Jérémy Lasbleiz

106. Étude comparative simple rangée versus double rangée dans les ruptures étendues de la coiffe des rotateurs, à propos de 60 casPhilippe Teissier (Nimes), Jacques Teissier, Philippe Marchand, Pascal Kouyoumdjian

107. Transfert de Latissimus Dorsi assisté par arthroscopie dans les ruptures massives et irréparables de la coiffe des rotateurs : résultats d’une étude multicentrique de 53 patients à deux ans de recul minimumJean Kany (Toulouse), Jean Grimberg, Philippe Valenti, Stéphane Joulié

108. Paralysie radiale dans les reprises de prothèse totale de coude : étude anatomique et clinique, éléments de prévention à propos de quatre casThomas Waitzenegger (Paris), Pierre Mansat, Pascal Guillon, Bertrand Coulet, Cyril Lazerges, Michel Chammas

Rachis

110. Décompression et instrumentation vertébrale de la sténose lombaire : relation entre les niveaux opérés et les complications per- et postopératoiresFilipe Duarte (Porto), Antonio Sousa, Frederico Raposo, Luis Valente, Antonio Moura Gonçalves, Rui Pinto

111. Analyse comparative entre la Rh-BMP (InductOs) et l’os spongieux iliaque autologue dans la fusion des arthrodèses intersomatiques par voie antérieureCharles-Henri Flouzat-Lachaniette (Créteil), Amir Ghazanfari, Alexandre Poignard, William Delblond, Jérôme Allain

112. CobbMeter : l’angle de Cobb sur iPhone. Étude de reproductiblité sur les cyphoses traumatiquesFrédéric Jacquot (Paris), Sofi ane Khelifi , Daniel Gastambide, Alain Sautet, Jean-Marc Feron, Levon Doursounian, Regis Rigal, Axelle Charpentier

113. Les changements de grade des indicateurs de la clas-sifi cation SRS-Schwab sont-ils corrélés à la qualité de vie chez les patients avec déformations rachidi-ennes ? Résultats d’une étude prospectiveBenjamin Blondel (Marseille), Justin Smith, Éric Klineberg, Frank Schwab, Christopher Shaffrey, Bertrand Moal, Christopher Ames, Richard Hostin, Kai-Ming Fu, Douglas Burton, Behrooz Akbarnia, Munish Gupta, Robert Hart, Shay Bess, Virginie Lafage, Jean-Pierre Farcy

114. Amélioration clinique postopératoire de patients atteints de déformations rachidiennes : que peut-on en attendre et qui en bénéfi cie le plus ?Bertrand Moal (New York), Virginie Lafage, Justin Smith, Christopher Ames, Praveen Mummaneni, Gregory Mundis, Jamie Terran, Éric Klineberg, Robert Hart, Benjamin Blondel, Christopher Shaffrey, Frank Schwab, Jean-Pierre Farcy

115. Prise en charge des déformations sagittales par ostéotomies trans-pédiculaires : évaluation radi-ologique longitudinale du maintien de la correctionVirginie Lafage (New York), Mostafa El Dafrawy, Richard Hostin, Benjamin Blondel, Bertrand Moal, Christopher Ames, Justin Smith, Jamie Terran, Vedat Deviren, Michael Obrien, Frank Schwab, Khaled Kebaish, Jean-Pierre Farcy

116. Prévalence et facteurs de risques de développement d’une cyphose jonctionelle proximale après chirurgie de réalignement par ostéotomies transpédiculairesVirginie Lafage (New york), Christopher Ames, Bertrand Moal, Richard Hostin, Praveen Mummaneni, Khaled Kebaish, Justin Smith, Benjamin Blondel, Christopher Shaffrey, Éric Klineberg, Shay Bess, Frank Schwab, Jean-Pierre Farcy

117. Correction chirurgicale des déformations rachidi-ennes de l’adulte : analyse radiographique des échecs de réalignement en fonction du type de déformationBertrand Moal (New York), Frank Schwab, Christopher Ames, Justin Smith, Praveen Mummaneni, Gregory Mundis, Jamie Terran, Éric Klineberg, Robert Hart, Benjamin Blondel, Christopher Shaffrey, Virginie Lafage, Jean-Pierre Farcy

118. Variations anatomiques de la veine illiolombaire dans l’abord antérieur du rachis lombaire, étude anatom-ique sur 15 sujetsThibault Lafosse (Paris), Philippe Cottin, Guillaume Saintyves, Thierry Bégué

119. Prothèse de disque lombaire et choix du plateau lordosé : prédiction peropératoire de la lordose seg-mentaireFéthi Laouissat (Nantes), Joël Delécrin

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xii 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

120. Résultats des 20 premiers cas de prothèses discales lom-baires à centrage libre, implantées par voie antérolaté-rale (Mobidisc latérale®). Comparaison avec la prothèse à introduction conventionnelle (Mobidisc évolution®)Jérôme Allain (Créteil), Charles Henri Flouzat-Lachaniette, Alexandre Poignard, Joël Delecrin, Jacques Beaurain, Jean-Paul Steib, Lucie Aubourg

121. Résultats radiologiques et évolution des segments adjacents dans un essai clinique randomisé (FDA) : prothèse de disque cervical versus arthrodèse sur deux étagesThierry Dufour (Orléans), Hyun W Bae, Reginald Davis, Steven E. Gaede, Michael Hisey, Greg Hoffman, Kee D. Kim, Pierce Nunley, Daniel Peterson, Ralph Rashbaum, John Stokes

Pédiatrie

127. Devenir du dôme talien après traitement du pied bot varus équin par la méthode de PonsetiPhilippe Greiner (Lyon), Roger Parot, Abelin-Genevois Kariman, Rémi Kohler, Jérôme Berard, Franck Chotel

128. Évaluation en fi n de croissance de la libération pos-téro-médiale dans le pied bot varus équin congénital idiopathique très sévère de l’enfant. À propos de 98 cas au recul moyen de 22 ansFanny Alkar (Montpellier), Djamel Louahem, François Bonnel, Frédérique Bonnet, Jérôme Cottalorda

129. La luxation médiotarsienne congénitale ou pied con-vexe. Classifi cationJennifer Laravine (Saint-Denis de la Réunion), Jean-Marc Laville, Frédéric Salmeron

130. L’ostéotomie haute de l’ulna dans la prise en charge des lésions de Monteggia négligées chez l’enfantMarion Delpont (Montpellier), Djamel Louahem, Gérard Bollini, Jean-Luc Jouve, Jean-Paul Damsin, Raphaël Vialle, Jérôme Sales-De-Gauzy, Franck Accabled, Jérôme Cottalorda

131. Néo-articulation par greffe de cartilage de croissance de crête iliaque dans les amputations congénitales transverses du poignet et de la mainFrançois Deroussen (Amiens), Richard Gouron, Marie Juvet-Segarra, Catherine Maes-Clavier, Marie-Christine Plancq, Louis-Michel Collet

132. Plaies de guerre de l’enfant en Afghanistan : expéri-ence française de l’hôpital médico-chirurgical KaIa à propos de 81 cas entre juillet 2009 et mars 2012Antoine Bertani (Lyon), Jean-Louis Daban, Tristan Monchal, Hussam El Chehab, Philippe Candoni, Jean-Marc Delmas, François Pons, Sylvain Rigal

133. Reconstruction osseuse par la technique de la mem-brane induite. Développement et caractérisation d’un modèle animal chez le ratRichard Gouron (Amiens), Romuald Mentaverri, Marie Juvet-Segarra, François Deroussen, Louis-Michel Collet

134. Technique de la membrane induite selon Masquelet dans la pseudarthrose congénitale de tibia. À propos de cinq casBruno Dohin (Saint-Étienne), Rémi Kohler

135. Reconstruction osseuse par la technique de la mem-brane induite chez l’enfant. Série de 14 cas

Richard Gouron (Amiens), François Deroussen, Marie Juvet-Segarra, Marie-Christine Plancq, Louis-Michel Collet

Traumatologie

139. Fracture pathologique de l’odontoïde : intérêt de la kyphoplastie à propos de trois casRémi Chastel (Besançon), Françoise DeRose, Hassan Katranji, Joël Godard

140. Tassement vertébral ostéoporotique : cyphoplastie ou traitement fonctionnel ?Jean-François Cazeneuve (Chivy lès Étouvelles), Jessica Serrand, Yasser Hassan, Abdallah Hilaneh, Ferhat Kermad

141. Résultats cliniques et radiographiques de 50 fractures vertébrales traitées par stentoplastieFlorian Cueff (Rennes), Patrick Chatellier, Dotsé Bouaka, Jean-Louis Husson, Denis Huten

142. Vertébroplasties. Étude du remplissage et des fuites à propos d’une série prospective de 143 patientsLydie Garnier (Grenoble), Ael Kerschbaumer, Hervé Vouaillat, Arnaud Bodin, Boumedienne Sadok, Jérôme Tonetti

143. Utilisation d’un dispositif de fl uoro-navigation 3D peropératoire dans la chirurgie du rachis. Résultats préliminairesSébastien Ruatti (Grenoble), Phlippe Merloz, Jérôme Tonetti, Michel Milaire, Arnaud Bodin, Ahmad Eid, Gael Kerschbaumer, Aurélien Courvoisier, Nicolas Maisse, Alexandre Moreau-Gaudry, Émilie Chipon, Caroline Dubois, Jérôme Troccaz

144. La chirurgie mini-invasive des fractures du rachis thoraco-lombaire est-elle maxi-irradiante ?Nicolas Bronsard (Nice), Tah Bi Boli, Maxime Challali, Bernard Padovani, Ghislaine Bruneton, Alain Fuchs, Fernand de Peretti

145. Étude prospective et comparative entre la voie d’abord externe minimale invasive et la voie d’abord externe standard dans le traitement par vis plaque DHS des fractures pertrochantériennesAmine Marzouki (Fès), Faouzi Boutayeb

146. Correction du mouvement physiologique parasite par recalage lors de l’évaluation de la vascularisa-tion résiduelle céphalique fémorale après fracture récente du col par scanner de perfusionMatthieu Ehlinger (Strasbourg), Vincent Noblet, Jean-Paul Armspach, Thomas Moser, Francois Bonnomet, Michel de Mathelin

147. Mortalité et autonomie après fracture de l’extrémité supérieure du fémur chez des patients de plus de 80 ans. Étude prospective d’une cohorte de 300 patients à deux ansJulien Batard (Montpellier), François Canovas, Patrick Faure, Mazen Hamoui, Romain Augoyard, Marie-Aude Munoz, Timothey Bissuel, Olivier Roche

148. Étude de l’impaction cervicale dans les fractures per-trochantériennes fi xées par clou PFNAAlexandre Pelissier (Paris), Marion Helin, Patrick Boyer, Philippe Massin

149. Prothèse de hanche d’emblée dans les fractures récentes du cotyle

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xiii

Jacques Tabutin (Cannes), Thomas D’Ollonne, Marc Gauci, Frédéric Vogt, Pierre Cambas

150. Rupture aiguë haute des tendons ischio-jambiers : à propos d’une série de 34 patients opérésNicolas Lefévre (Paris), Yoann Bohu, Jean-François Naouri, Shahnaz Klouche, Serge Herman

Hanche

152. Traitement de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale par un implant poreux. Résultats cliniques et radiologiquesEdward De Keating (Nantes), Antoine Rameh, Mostafa Romih

153. Analyse qualitative et quantitative des cellules souch-es issues de moelle osseuse de patients drépano-cytaires utilisables pour le traitement conservateur des ostéonécrosesAlexandre Poignard (Créteil), Angélique Lebouvier, Nathalie Chevalier, Philippe Hernigou, Jérôme Allain, Charles-Henri Flouzat Lachaniette, Hélène Rouard

155. Arthroscopie de hanche à départ extracapsulaire sans aide de l’amplifi cateur de brillance. Technique et resultatsFrédéric Laude (Paris), Alain Meyer, Nicolas Graveleau

156. La rotation du bassin dans le plan horizontal : étude expérimentale par le système EOS®, résultats clin-iques sur une série de 98 patientsJean-Yves Lazennec (Paris), Adrien Brusson, Marc Antoine Rousseau, Christophe Gomes, Dominique Folinais

157. Prévalence de l’épiphysiolyse fémorale supérieure chez l’adulte présentant une coxarthrose au stade prothètiqueJérôme Murgier (Toulouse), Valérie Lafontan, Philippe Chiron

158. Validation de l’agrandissement radiologique pour la planifi cation numérique d’une arthroplastie totale de hancheSimon Mouchel (Rouen), Simon Mouchel, Julien Beldame, Jean Matsoukis, Franck Dujardin

159. Pertinence du choix du type de prothèse de hanchePatrice Papin (Villefranche-sur-Saône), Éric Berthonnaud, Radwan Hilmi, Antoine Hage

160. Reproductibilité et qualité de la littérature française en arthroplastie totale de hancheChristian Delaunay (Longjumeau), Liviu Iovanescu, Gerold Labec

Pédiatrie

165. Ostéosynthèse dans les arthrodèses occipito-cervi-cales de l’enfant. À propos d’une série rétrospective de 20 patientsRony Bou ghosn (Paris), Thierry Odent, Georges Finidori, Michel Zerah, Vicken Topouchian, Loutfi Miladi, Christophe Glorion

166. Étude de l’équilibre sagittal lombo-sacré chez l’enfant sainÉmilie Peltier (Marseille), Pascal Adalian, Benjamin Blondel, Katia Chaumoitre, Michel Panuel, Jean-Luc Jouve

167. Relations entre paramètres pelviens et mesures sag-ittales segmentaires dans la scoliose idiopathique de l’adolescent : analyse d’une cohorte de 410 patientsChristophe Vidal (Paris), Christophe Vidal, Turky Amin, Paul Poncet, Keyvan Mazda, Brice Ilharreborde

168. Identifi er les scolioses idiopathiques progressives à la première visite à l’aide de paramètres mor-phologiques 3DStefan Parent (Montréal), Marie-Lyne Nault, Jean-Marc Mac-Thiong, Marjolaine Roy-Beaudry, Isabelle Turgeon, Jacques de Guise, Hubert Labelle

169. Quel est l’impact de l’utilisation du 3D pour déter-miner les niveaux de fusion en préopératoire ?Stefan Parent (Montreal), Jean-Marc Mac-Thiong, Kariman Abelin-Genevois, Ibrahim O’Beid, Jacques Griffet, Isabelle Turgeon, Marjolaine Roy-Beaudry

170. Prise en charge transfusionnelle dans la chirurgie de la scoliose idiopathique de l’enfantSébastien Pesenti (Marseille), David Afonso, Thibault Gsell, Franck Launay, Gérard Bollini, Jean-Luc Jouve

171. Alignement sagittal du rachis cervical dans la sco-liose idiopathique et effet de la correction de l’hypocyphose thoraciqueJean-Luc Clément (Nice), Martin Schramme, Virginie Rampal, Tony El Hayek, Ioana Oboricia, Édouard Chau

172. Évolution postopératoire de l’équilibre coronal après arthrodèse vertébrale postérieure avec vis pédicu-laires pour scoliose idiopathique de l’adolescentJulien Leroux (Rouen), Jean-Marc Mac-Thiong, Hubert Labelle, Stefan Parent

173. Conservation à long terme de la mobilité lombosacrée dans les spondylolisthésis de bas grade avec la tech-nique de Buck modifi éeCharlotte De Bodman (Tours), François Bergerault, Benoît de Courtivron, Christian Bonnard

174. Spondylolisthésis de haut grade de l’enfant : tech-nique de réduction de la cyphose lombo-sacrée par rotation du sacrumVirginie Mas (Paris), Brice Ilharreborde, Georges François Penneçot, Mazda Keyvan

175. Dysplasie ischio-vertébrale : étude rétrospective d’une série historique de 30 patientsJean-Charles Aurégan (Paris), Thierry Odent, Lotfi Miladi, Philippe Wicart, Jean Dubousset, Christophe Glorion

176. Pectus excavatum : contre-indications à la technique de Nuss chez l’enfant et alternative thérapeutiqueReda Kabbaj (Marseille), Elke Viehweger, Élie Choufani, Franck Launay, David Afonso, Jean-Luc Jouve

Cheville / Pied

181. La prothèse totale de cheville : alternative actuelle à l’arthrodèse talo-crurale ? Étude rétrospective à propos de 29 casNicolas Cellier (Nîmes), Pascal Kouyoumdjian, Abdelhakim Kherfani, Romain Bidar, Gérard Asencio

182. Étude de la relation entre les lombalgies, les crampes, l’instabilité, les diffi cultés à marcher à plat et la rétraction des gastrocnémiens. Effets de

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xiv 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

l’allongement proximal du gastrocnémien médialPierre Barouk (Bordeaux), Louis-Samuel Barouk

183. Intérêt de gestes de rééquilibration musculaire asso-ciés à une double arthrodèse dans le pied du patient neurologique : étude avec un recul de dix ansAnne-Laure Simon (Paris), Philippe Denormandie, Benoît Combourieu, Georges François Penneçot, Christian Garreau de Loubresse, Thierry Judet

184. Traitement du pied varus équin spastique par trans-fert d’hémi-tendon du tibial antérieur : série mono-centrique continue de 30 piedsLamine Abane (Strasbourg), Marie-Eve Isner, Nicolas Maire, Jean-François Kempf, Philippe Clavert

185. Résultats de la réparation des lésions ostéochondrales du dôme talien par autogreffe ostéocartilagineuse selon la technique de la plastie en mosaïqueJulien Mayer (Nancy), Didier Guignand, Olivier Barbier, Juliette Lombard, Laurent Galois, Didier Mainard

186. Codifi cation de l’ostéotomie d’allongement de la colonne externe du calcanéus : bases anatomiques et évaluation clinique tridimensionnelleÉric Toullec (Bordeaux), François Bonnel, Hervé Bouin, Jean-Alain Colombier

187. Orteils en griffes : de la biomécanique à la chirurgieCyrille Cazeau (Paris), Christophe Piat, Yves Stiglitz

188. Répercussions morphologiques du cinquième orteil après ostéotomies de Weil des métatarsiens médiansGermain Pomares (Nancy), Pierre-louis Chaumont, Damien Bellan, Henry Coudane, Jean-pierre Delagoutte

189. Ostéotomies métatarsiennes distales extra-articu-laires pour métatarsalgies : percutanées ou à ciel ouvert ? Étude comparative prospectiveÉmilie Roustan (Marseille), Loic le coz, Solenne Frey, Mael Lemeur, Alexandre Rochwerger, Georges Curvale

190. À propos de 60 hallux valgus traités par ostéotomie de scarf ou ostéotomie basale de fermeture percutanéeOlivier Jarde (Amiens), Joël Vernois, Arnaud Patout

191. Forces de réaction au sol après chirurgie de l’hallux valgus. Comparaison des techniques de scarf et d’arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienneRichard Ballas (Saint-Étienne), Rémi Philipot, Pascal Édouard, Nicolas Peyrot, Florent Delangle, Frédéric Farizon

192. Complications mécaniques des plaques vissées pour arthrodèse de l’hallux : analyse biomécanique et déductions pratiquesFrançois Bonnel (Montpellier), Pierre Auteroche

Trauma

211. Évaluation du coût économique des fractures de l’épaule de l’adulte sur un centre de traumatologie pendant une annéeAlexandre Roux (Carpentras), Souad El Batti, Lauryl Decroocq, Fernand De Peretti

212. Analyse par 137 scanners de la distance apex tête humérale/grand pectoral : validation d’un repère fi able de positionnement des prothèses d’épaule trau-matique quelle que soit la voie d’abord

Julien Uhring (Besançon), Christelle Peyron, Sébastien Aubry, Julien Boudard, Séverin Rochet, Tristan Lascar, David Gallinet, Nicolas Gasse, Laurent Obert

213. Ostéosynthèse des fractures du col chirurgical de l’humérus par enclouage antérograde ou embrochage fasciculé rétrograde. Étude comparative à propos de 105 casLoïc Milin (Nancy), Frédéric Éloy, François Sirveaux, Didier Mainard, Daniel Molé, Henry Coudane

214. Évolution du clou télégraph pour le traitement des fractures de l’humérus proximalChristian Cuny (Metz), Thomas Goetzmann, M’Barek Irrazi, Aboubekr Berrichi, Nicolas Ionescu, Sorin Precup, Delphine Dedome, Jean-Baptiste Gross, Pierre-Yves Le Coadou, Laurent Galois, Didier Mainard

215. Prothèses inversées pour fractures après 70 ans : cor-rélation des résultats fonctionnels avec la hauteur prothétique et le raccourcissement huméralJulien Uhring (Besançon), Antoine Adam, David Gallinet, Séverin Rochet, Nicolas Gasse, Pascal Clappaz, Patrick Garbuio, Laurent Obert

216. L’ostéosynthèse par plaque lambda des fractures de l’extrémité distale de l’humérus. Résultats d’une série continue de 75 fracturesDominique Saragaglia (Grenoble), René-Christopher Rouchy, Numa Mercier

217. Traitement des fractures de l’humérus distal par plaques à vis verrouillées LCP DHP chez le sujet de plus de 65 ans – l’expérience strasbourgeoiseGuillaume Ducrot (Strasbourg), Francois Bonnomet, Philippe Adam, Antonio Di Marco, David Brinkert, Matthieu Ehlinger

218. Ostéosynthèse des fractures complexes de l’ulna proximale par une plaque anatomique à vis verrouillée (LCP Olécrane). Notre expérience à propos de 23 casMazen Ali (Orléans), Fredson Razanabola, Luca Capuano, Hocine Benyahia, Ali Boutrig, Lazar-daniel Ocneriu, Walid Aryan, Didier Yaffi

219. Évaluation hebdomadaire prospective monocentrique du vécu du patient par le Quickdash après fracture du radius distalXavier Bouilloux (Besançon), Maxime Ferrier, Pierre Bastien Rey, Julien Uhring, Nicolas Gasse, Antoine Serre, Severin Rochet, Laurent Obert

220. Ostéosynthèse des fractures du radius distal par tech-nique HK2Frédéric Lebailly (Strasbourg), Abdullah Alqahtani, Amir Hariri, Sybille Facca, Philippe Liverneaux

221. Évaluation isocinétique des conséquences d’une lésion de la styloïde ulnaire sur la force de prono-supination après fracture du radius distal ostéosynthésée par plaque verrouilléeChristophe Bosch (Montpellier), Olivier Mares, Marc Julia, Cyril Lazerges, Suheyla Barthes, Pierre Croutzet, Bertrand Coulet, Michel Chammas

222. Traitement des dissociations scapholunaires par triple ténodèse au fl exor carpi radialis : résultats prélimi-naires et analyse des complications précoces d’une étude prospective de 20 patientsNicolas Pauchard (Nancy), Antoine Dederichs, Jérôme Segret, Stéphane Barbary, François Dap, Michèle De Gasperi, Gilles Dautel

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xv

Genou

224. Arthroplastie totale du genou pour gonarthrose sur genu valgum sévère. Intérêt d’un abord chirurgi-cal avec ostéotomie de la tubérosité antérieure du tibia et passant sous le vaste latéral. À propos de 38 patients avec un recul minimum de six ansJean-François Pfl ieger (Montpellier), Sébastien Trincat, Stéphane Didelot, Philippe Maury

225. Évaluation avec un système de navigation de la préci-sion d’une instrumentation sur mesure pour prothèse totale du genou : étude prospective de 60 casSébastien Lustig (Sydney), Samir Oussedik, Corey Scholes, Myles Coolican, David Parker

226. Résultats comparatifs de 209 prothèses totales du genou naviguées et 241 prothèses totales du genou non naviguées, à cinq ans de recul minimumStéphane Denjean (Macon), Frédéric Châtain, Thierry Gaillard, Groupe Score

227. Résultats à dix ans des PTG postéro-stabilisées posées avec ou sans navigation (même équipe chirurgicale, même implant)Philippe Hernigou (Paris), Alexandre Poignard, Didier Julian, William Delblond, Lachaniette Flouzat, Pascal Duffi et, Isaac Guissou, Yashiuro Homma

228. Précision de la reconstruction du genou avec planifi -cation préopératoire tridimensionnelle personnalisée et guides de coupe sur mesure d’une PTGJean-Pierre Franceschi (Marseille), Abdou Sbihi, Vincent Leclercq

229. Évaluation de la qualité d’alignement de l’axe méca-nique sur une première série de patients trai-tés pour arthroplastie du genou avec le système d’instrumentation sur mesure VisonaireJérôme Grobost (Le Mans), Roméo Menard

230. Prothèse totale de genou : les blocs de coupe sur mesure améliorent-ils la reconstruction de l’axe mécanique ?Frédéric Vauclair (Lausanne), Nemanja, Polic, Kamiar Aminian, Brigitte Jolles

231. Intérêt économique à l’utilisation d’un ancillaire sur mesure en chirurgie prothétique du genou. Données chiffréesGilles Gagna (Le Mans)

232. Planifi cation virtuelle de la reconstruction articulaire lors des révisions de prothèse totale du genouJean-Yves Jenny (Strasbourg)

233. La cimentation complète ou partielle de l’embase tibiale d’une PTG n’infl ue pas sur la survie

Jean-Yves Jenny (Strasbourg), Olimpio Galasso, Dominique Saragaglia, Rolf Miehlke

234. Le mouvement paradoxal fémoral des prothèses totales de genou : comparaison de deux dessins de plateau tibial, retentissement clinique et étude ciné-matique fl uoroscopiqueVincent Pineau (Caen), Benoît Lebel, Solène Gouzy, Guillaume Lemaître, Jean-Jacques Dutheil, Claude Vielpeau

235. Essai Clinique de phase III : implantation de chondro-cytes autologues inclus dans un gel versus mosaïco-plastie, résultats à un anFrédéric Dubrana (Brest), Jean-François Potel, Henry Robert, Elvire Servien, Christophe Buissiere, Philippe

Boisrenoult, Gilbert Versier, Christophe Hulet, Philippe Neyret, Éric Stindel

Gestion des risques/Chirurgie ambulatoire

239. Hémi-arthroplastie de surfaçage huméral en chirurgie ambulatoire, étude de faisabilitéIbrahim Kalouche (Paris), Warren Noël, Antoine Maalouf, César Vincent, Marc Soubeyrand, Charles Court, Olivier Gagey

240. Prise en charge à domicile de l’analgésie par bloc interscalénique après chirurgie de l’épaule en ambula-toire. Incidents, charge de soin et ressenti des patientsDidier Milan (Paris), Yasmine Ait-Yahia, Florence Marchand-Maillet, Nicolas Dufeu, Alain Sautet, Marc Beaussier

241. Réparation arthroscopique des lésions scapholunaires chroniques par suture capsulo-ligamentaire dorsaleChristophe Mathoulin (Paris), Adeline Cambon-Binder

242. Étude de faisabilité de la chirurgie de l’hallux valgus en chirurgie ambulatoireVéronique Molina (Le Kremlin-Bicêtre), Volodia Dangouloff Ros, Anne Decaux, César Vincent, Marc Soubeyrand

243. Micro-discectomie endoscopique de la hernie discale lombaire et hospitalisation ambulatoireSébastien Lévy (Nouméa), Jean-Louis Labbé, Olivier Peres, Benoît Chabert, Olivier Leclair, Patrice Scemama, François Jourdel, Renaud Goulon

244. Compressions médullaires peropératoires lors d’interventions rachidiennes et extra-rachidiennes des mucopolysaccharidoses : revue de trois casNicolas Pauchard (Nancy), Pierre Journeau, Christophe Garin, Pierre Lascombes, Jean-Luc Jouve

245. Diminution signifi cative du saignement et du besoin de transfusions lors d’une PTG avec l’utilisation d’un gel à base de thrombine en peropératoireIvaylo Pehlivanov (Montréal), Josée Delisle, Pierre Ranger, G. Yves Lafl amme, Julio Fernandes

246. Résultats fonctionnels et complications après rem-placement prothétique dans une population de patients greffés pulmonairesPatrick Boyer (Paris), Gabriel Tabut, Philippe Loriaut, Philippe Brugière, Cécile Jeanrot, Hervé Mal, Philippe Massin

247. Injection unique d’acide tranéxamique pour réduire la morbidité des prothèses totales de hancheHervé Hourlier (Wignehies), Peter Fennema

Hanche

250. Analyse de marche après arthroplastie totale de hanche. Apport de la voie antérieure mini-invasive avec planifi cation tridimensionnelleElhadi Sariali (Paris), Shahnaz Klouche, Damien Hastendeufel, Frédéric Khiami, Hugues PAscal-Mousselard, Yves Catonné

251. Validation radiologique d’une technique de posi-tionnement de l’implant fémoral d’un resurfaçage de la hanche guidée par amplifi cateur de brillanceRégis Pailhé (Toulouse), Julien Laborde, Nicolas Reina, Valérie Lafontan, Étienne Cavaignac, Philippe Chiron

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87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xvii

252. La chirurgie assistée par ordinateur permet-elle d’améliorer la restitution de la longueur et de l’offset global lors d’une PTH ?Nicolas Bouguennec (Nantes), Guillaume Odri, Denis Waast, Jean-Marie Philippeau

253. La restitution de l’offset fémoral après prothèse totale de hanche : évaluation par l’imagerie EOS® à propos d’une série de 100 patientsJean-Yves Lazennec (Paris), Adrien Brusson, Marc Antoine Rousseau

254. Apport de la planifi cation tridimensionnelle assistée par ordinateur dans l’anticipation des diffi cultés peropératoires des arthroplasties totales de hanche par voie mini-invasiveElhadi Sariali (Paris), Frédéric Khiami, Hugues Pascal Moussellard, Yves Catonne

255. Prothèse de hanche sur déport fémoral augmenté et coxa vara : intérêt du resurfaçage de hancheAlexandre Blairon (Lille), Bruno Miletic, Gilles Pasquier, Henri Migaud, Julien Girard

256. Intérêt des cols modulaires pour reproduire l’anatomie extramédullaire du col fémoral dans les prothèses totales de hancheRomain Schutz (Paris), Tiphaine Delcourt, Yves Stiglitz, Philippe Massin

257. Fracture de prothèse totale de hanche à col modulairePhilippe Wodecki (Longjumeau), David Sabbah, Gwénolé Kermarrec, Issam Semaan

258. Tige fémorale avec ou sans ciment dans les hémiar-throplasties pour les fractures du col fémoralJean-Louis Rouvillain (Fort-de-France), Chafi q Zekhnini, Emmanuel Garron, Octavio Labrada Blanco, Cyril Gane

Genou

260. Résultats à 15 ans de recul de 35 trochléoplasties de creusement dans le traitement de l’instabilité fémoro-patellaireThomas Rouanet (Lille), Antoine Combes, Grégoire Dereudre, François Gougeon, Henri Migaud, Gilles Pasquier

261. Intérêt et fi abilité de l’examen radiographique dynamique au Telos dans l’évaluation des laxités antérieures du genouJean-Claude Panisset (Grenoble), Julien Chappuis

262. Mesure de la laxité antérieure du genou : validation du GNRB® sur une série de 114 patientsNicolas Lefévre (Paris), Yoann Bohu, Serge Herman

263. Comparaison de trois méthodes de mesure des laxités antérieures du genou. Étude comparative de clichés dynamiques passifs Telos® et « Lerat » par rapport au GNRB®

Simon Mouchel (Rouen), Julien Beldame, Simon Bertiaux, Jacques marie Adam, Frédéric Mouilhade, Xavier Roussignol, Franck Dujardin

264. Intérêt du KT fémoral continu dans les ligamentoplas-ties du LCA. Étude prospective à partir de 38 casAntoine Gérin (Bobigny), Antoine Gérin, Patricia Thoreux

265. Augmentation des ruptures partielles du LCA : étude de 30 cas à deux ans de recul minimum

Anthony Viste (Lyon), Romain Desmarchelier, Rodolphe Testa, Jean-Luc Besse, Bernard Moyen, Michel-Henri Fessy

266. Comparaison de la résistance biomécanique en trac-tion des ménisques lyophilisés versus natifsCaroline Debette (Lyon), Sébastien Lustig, Guillaume Demey, Philippe Neyret, David Mitton, Laurence Barnouin, Elvire Servien

267. Résultats à moyen terme des allogreffes méniscales réalisées sous arthroscopie sans plots osseux : à pro-pos de 22 casThibaut Roumazeille (Ambroise-Paré), Shahnaz Klouche, Benoît Rousselin, Nicolas Graveleau, Philippe Hardy

268. Résultats à long terme de la chirurgie du menisque discoïde : à propos de 42 casAbdelhakim Kherfani (Manouba), Hamza Cherni, Moez Ouertatani, Habib Nouri, Ali Ben Hassine, Mohamed Hedi Maherzi, Mondher Mestiri

Hanche

271. Le positionnement anatomique de la cupule acétabu-laire diminue le risque de luxation d’une prothèse totale de hancheSorin Blendea (Angers), Philippe Merloz, Jocelyne Troccaz

272. Résultats à plus de dix ans des tiges fémorales anato-miques non cimentées ABG IIGérard Asencio (Nîmes), Philippe Duchemin, Bernard Llagone, Raoul Bertin, Pascal Kouyoumdjan

273. Résultats à cinq ans des câbles et des fi ls de cerclage sur arthroplastie totale de hancheCharles Berton (Lille/Genève), Anne Lübbeke, Gabor Puskás, Panaiotis Christofi lopoulos, Richard Stern, Pierre Hoffmeyer

274. Descellements acetabulaires avec perte de substance osseuse : reconstruction par greffe et anneaux de soutien, résultats d’une série continue de 145 casGuillaume Bacle (Tours), Jérôme Druon, Philippe Rosset

275. Reconstructions acétabulaires par allogreffe viro-inactivée au cours des RPTH : précautions d’emploi pour les reconstructions de gros volume. Revue de 51 cas à cinq ans de reculLaurent Vastel (Bobigny), Jean-Pierre Courpied, Vincent Wassermann, Alain Charles Masquelet

276. Extraction d’un implant fémoral ostéointégré par trait d’ostéotomie longitudinal postérieur : révision fémorale sans escalade. Note technique et revue de 17 patientsAlexandre Boceno (Nantes), Romain Revert, Alexandre Boceno, Jean-Marie Philippeau, François Gouin

277. Aspirine versus HBPM en prévention des TVP après PTH : une étude randomisée en double aveugle (étude Epcat)Charles Riviere (Montréal), David Anderson, Éric Bohm, Étienne Belzile, Kahn Susan, David Zukor, William Fisher, Wade Gofton, Peter Gross, Stephane Pelet, Mark Crowther, Steven MacDonald, Paul Kim, Michael Dunbar, Nicki Davis, Marc Carrier, Philip Wells, Michael Kovacs, Marc Rodger, Pascal-Andre Vendittoli

Page 121: livre des résumés 2012

xx 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

278. Motivations et satisfaction des patients opérés pour PTH : les patients sont plus déçus dans les années 2000 que dans les années 1990Matthieu Ollivier (Marseille), Sébastien Parratte, Guillaume Blanc, Vanessa Pauly, Xavier Flecher, Solenne Frey, Jean-Noël Argenson

279. Facture de stress de l’aileron sacré droit après pro-thèse totale de hanche gauche pour coxarthrose (présentation d’un cas)Hamzi Mazloum (Jib Jannine-Liban), Raymond Massaad

Traumatologie

284. Fracture fémorale interprothétique. L’option mini-invasive et l’armement de l’ensemble du fémurMatthieu Ehlinger (Strasbourg), Jaroslaw Czekaj, David Brinkert, Guillaume Ducrot, Philippe Adam, Francois Bonnomet

285. Traitement conservateur des ruptures partielles du LCA : étude prospective sur la cicatrisation dirigée du LCA chez des patients sélectionnés par des IRM en diffusionCyrille Delin (Paris), Stéphane Silvera, Patrick Djian, Philippe Thelen, Jean-yves Vandensteene, Patrick Javoy, Didier Rousseau, Dominique Folinais, Paul Legmann

286. Prise en charge chirurgicale protocolisée des lésions aiguës multiligamentaires avec atteinte du plan postéro-latéral du genou : résultat à moyen termePhilippe Boisrenoult (Le Chesnay), Vincent Wasserman, Philippe Beaufl s, Nicolas Pujol

287. Résultats à long terme de la reconstruction par liga-ment synthétique dans les ruptures récentes du liga-ment croisé postérieur du genouNicolas Chassigné (Lille), Laurent Vasseur, Alexandre Blairon, Bruno Miletic, Henri Migaud, Gilles Pasquier

288. La tubéroplastie dans les fractures des plateaux tibiauxLouis-Étienne Gayet (Poitiers), Tanguy Vendeuvre, Simon Teyssedou, Mathieu Saget, Cyril Brèque

289. Traitement des fractures ouvertes de jambe de l’adulte par enclouage verrouillé. À propos de 65 casTimothée Viel (Angers), Charles Casin, Nicolas Bigorre, Florian Ducellier, Patrick Cronier

290. Intérêt de la voie postéro-latérale dans les fractures de l’extrémité articulaire et non articulaire du tibia distalRémi Chastel (Besançon), Gregoire Leclerc, Antoine Serre, Natacha Lecomte, Emmanuelle Jardin, Daniel Lepage, Patrick Garbuio

291. La reprise de l’appui immédiat peut-elle être envisa-gée sans risque à la suite de l’ostéosynthèse des frac-tures bimalléolaires simples ?Emmanuel Felts (Marseille), Xavier Flecher, Damien Lami, Sébastien Parratte, Jean-Noël Argenson

292. Le traitement en deux temps des fractures du pilon tibial, une série de 32 fracturesMohamed Mimeche (Batna, Algérie), Chawki Derdous, Azzedine Gaziz, Hachemi Makhloufi

Infection

294. Infections ostéo-articulaires (IOA) à staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM) : premi-ère démonstration de la corrélation entre délai d’évolution et persistance intra-ostéoblastiqueFlorent Valour (Lyon), Florent Valour, Jean-Philippe Rasigade, Sophie Trouillet, Anissa Bouaziz, Hélène Meugnier, Sébastien Lustig, Tristan Ferry, Frédéric Laurent

295. Évolution sur dix ans de la microbiologie dans les infec-tions ostéo-articulaires dans un centre de référenceMarie Titécat (Lille), Caroline Loiez, Éric Senneville, Gregory Kern, René Courcol, Henri Migaud

296. Le dosage de la protéine C-réactive (PCR) articu-laire : un nouveau marqueur de l’infection ostéo-articulaire ?Guillaume Bressy (Reims), Jean-Baptiste Oudart, Bertrand Leroux, Saïdou Diallo, Xavier Ohl, Fançois-Xavier Maquart, Karim Madi, Laurent Ramont, Émile Dehoux

297. Comparaison des associations clindamycine-rifampic-ine et clindamycine-lévofl oxacine dans le traitement des infections ostéo-articulaires staphylococciques : étude pharmacologique et cliniqueChristophe Nich (Paris), Aurélie Bernard, Perrine Parize, Anaïs Bouvet, Marie Lavollay, Marie-Dominique Kitzis de Saint-Jo, Jean-Luc Mainardi, Bernard Augereau, Florence Gillaizeau, Brigitte Sabatier, Thibaut Caruba

298. Infections des prothèses totales de hanche et de genou. Étude comparativeBertille Charruau (Angers), Pierre De Sainte Hermine, Florian Ducellier, Pascal Bizot

299. Survie à dix ans des changements en deux temps de prothèses totales de genou infectées. Intérêt d’un protocole standardiséGrégory Kern (Lille), Sophie Putman, Bruno Miletic, Éric Beltrand, Gilles Pasquier, Henri Migaud, Éric Senneville

300. Les infections ostéoarticulaires de l’enfant : à propos de 78 cas et revue de la littératureRedouane El Fezzazi (Marrakech), El Mouhtadi Aghoutane

301. Contamination bactérienne de l’autogreffe au cours des arthrodèses postérolatérales lombaires instrumentéesFrançois Lavigne (Garches), Martin Rottman, Thierry Judet, Christian Garreau de Loubresse

Recherche

306. Aspects en microtomographie X et en histologie de la microarchitecture osseuse vertébrale au cours des ostéoporoses avéréesFlorence Mallard (Angers), Pascal Bizot, Béatrice Bouvard, Philippe Mercier, Daniel Chappard

307. Résistance en arrachement de vis pédiculaires percu-tanées cimentées sur vertèbres lombaires ostéoporo-tiquesYann philippe Charles (Strasbourg), Hervé Pelletier, Priscilla Hydier, Sébastien Schuller, Julien Garnon, Philippe Clavert, Jean-Paul Steib

Page 122: livre des résumés 2012

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xxi

308. Effet de la noradrénaline sur la perfusion de la moelle épinière à la phase aiguë d’un traumatisme médul-laire : étude expérimentaleArnaud Dubory (Paris), Marc Soubeyrand, Jacques Duranteau, Éric Vicaut, Elisabeth Laemmel, Charles Court

309. Caractérisation de l’angle HKS sur pangonométrie des membre inférieurs utilisant le système d’acquisition EOS : infl uence de la rotation et comparaison des mesures en 2D et en 3DFrédéric Sailhan (Paris), Antoine Feydy, Philippe Anract, Jean-Pierre Courpied, Jean-Luc Drape

310. Morphométrie comparative de la rangée proximale des os du carpe et des têtes métatarsiennes. Applications aux transferts microchirurgicaux pour reconstruction du carpeAurélien Aumar (Lille), Guillaume Wavreille, Christian Fontaine, Michel Schoofs

311. Rôle potentiel du ligament de hoffa dans la physi-opathologie de l’arthroseDidier Mainard (Nancy), Pierre-Jean Francin, Cécile Guillaume, Pascale Gegout-Pottie, Marthe Rousseau, Nathalie Presle

312. Quantifi cation de la fi xation primaire d’un implant acétabulaire en titanePatrice Guiffault (Le Havre), Julien Beldame, Fabien Billuart, Stéphane Van Driessche, Benjamin Lefebvre, Jean Matsoukis

313. Membranes nanofi breuses avec nanoréservoirs pour la régénération ostéoarticulaire et osseuseSybille Facca (Strasbourg), Alice Ferrand, Carlos Palomares-Mendoza, Nadia Benkirane-Jessel, Philippe Liverneaux, Florence Fioretti

314. Implication des récepteurs aux estrogènes dans l’ostéolyse aux particules d’usureChristophe Nich (Paris), Roberto Valladeres, Allison Rao, Stefan Zwigenberger, Chenguang Li, Zhenyu Yao, Hervé Petite, Moussa Hamadouche, Stuart Goodman

Main/Poignet

316. Cals vicieux du radius distal : restauration de la lon-gueur du radius par autogreffe ou allogreffe ?Jean-Luc Roux (Montpellier), Gero Meyer Zu Reckendorf, Yves Allieu

317. L’ostéotomie cunéiforme de retournement (OCR) du radius distal dans la déformation de Madelung : à propos de dix casFlorence Mallard (Angers), Jérôme Jeudy, Fabrice Rabarin, Guy Raimbeau, Pierre-Alain Fouque, Bruno Césari, Pascal Bizot, Yann Saint-Cast

318. Évaluation de la satisfaction des patients opérés du poignet rhumatoïde dorsal à long terme : étude rétro-spective à propos de 95 casAlexandre Petit (Tours), Julien Hérard, Jacky Laulan

319. Comparaison à long terme des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé-KapandjiAnn Williot (Tours), Alexandre Petit, Guillaume Bacle, Jacky Laulan

320. Ruptures du ligament dorsal intercarpien responsa-bles de douleurs chroniques du poignet : résultats de 17 capsuloplasties arthroscopiques dorsales

Adeline Cambon-Binder (Paris), Nathalie Kerfant, Abhijeet Wahegaonkar, Christophe Mathoulin

321. Une nouvelle arthroplastie trapézométacarpienne par un implant libre de resurfaçage en pyrocarbonePhilippe Bellemère (Nantes), Étienne Gaisne, Thierry Loubersac, Ludovic Ardouin, Sylvie Collon

322. Prise en charge chirurgicale de la rhizarthrose : étude comparative de trois techniques chirurgicalesReeta Ramdhian-Wihlm (Strasbourg), Sybille Facca, Stéphanie Gouzou, Philippe Liverneaux

323. Prothèses interphalangiennes de doigts longs dans l’arthrose primitive : étude rètrospective implant en pyrocarbone versus implant en siliconeSylvie Collon (Nantes), Philippe Bellemère, Étienne Gaisne, Francis Chaise, Pierre-Georges Poirier, Jean-Paul Friol

324. Traitement des maladies avec defects acquis des pre-miers doigts de la mainMichail Danilkin (Kurgan), Denis Shabalin

Genou

326. Effet du plasma riche en plaquettes (PRP) sur la cica-trisation os-tendon chez le lapinJérôme Delambre (Paris), Morad Bensidhoum, Florence Aïm, Charbel Khalil, Bertrand David, Jean-Marie Launay, Hervé Petite, Didier Hannouche

327. AM fascicule infl uence la rotation interne plus que PL fascicule – l´étude clinique et cadavériqueMartin Komzák (Znojmo), Radek Hart, František Okál, Jean-Yves Jenny

328. Douleur après ligamentoplastie du LCA par la tech-nique all-inside versus technique classique : étude prospective randomisée comparativeHenri d’Astorg (Paris), Horea Benea, Shanhez Klouche, Julien Deranlot, Tobias Krauss, Thomas Bauer, Philippe Hardy

329. Résultats du prélèvement postérieur des tendons ischio-jambiers : à propos des 100 premiers casRomain Letartre (Lille), Nicolas Bonnevialle, Jean-Jacques Sensey, François Gougeon

330. La combinaison en un temps d’une autogreffe du LCA et d’une ostéotomie tibiale de valgisation-extension (OTVE) permet la reprise du sport en compétition dans un cas sur deuxChristophe Trojani (Nice), Hicham Elhor, Michel Carles, Pascal Boileau

331. Analyse à trois ans d’une série prospective de 70 liga-mentoplasties du ligament patello-fémoral médialRémi Philippot (Saint-Étienne), Bertrand Boyer, Olivier Carnesecci, Frédéric Farizon

332. Évaluation clinique d’une série continue de 55 cas de ligamentoplastie partielle du ligament croisé anté-rieur par la technique TLS® (greffe courte aux ischio-jambiers)Yoann Bohu (Paris), Camille Steltzlen, Nicolas Lefevre, Serge Herman

333. KJ avec technique de prélèvement mini-invasive : incidence des douleurs antérieures et score IKDC à plus de dix ans de reculKhaled Bouacida (Nice), Christophe Trojani, Pascal Boileau

Page 123: livre des résumés 2012

xxii 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

334. Étude de la laxité en rotation et de la proprioception à deux ans après augmentation de ruptures partielles du LCAAnthony Viste (Lyon), Romain Desmarchelier, Rodolphe Testa, Laurence Chèze, Bernard Moyen, Michel-Henri Fessy

Traumatologie

336. Utilisation des protéines osseuses inductrices en chi-rurgie des os longs : necessité d’un registre national de poses. Étude prospective continue multicentriqueLaurent Obert (Besançon), Aurélien Couesmes, Aurélien Courvoisier, Frédéric Sailhan, Olivier Laffenetre

337. Prolactine et cortisol : valeur prédictive chez les pol-ytraumatisésJean-Claude Lahoud (Liban), Karl Kamel, Fadi Hoyek, Georges Abi Fares, Christian Haddad, Marc Abi Hatem, Monique Tabet, Amal Chelala, Elissar Dagher, Ziad El Khoury, Georges Nohra, Pascal Lahoud

338. Utilisation de la thérapie à pression négative dans les plaies des parties molles de guerre : expérience de l’hôpital médicochirurgical français de KaboulPhilippe Candoni (Marseille), Tristan Monchal, Antoine Bertani, Jean-Louis Daban, Hussam El Chehab, Jean-Marc Delmas, François Pons, Sylvain Rigal

339. Kyphoplastie du calcanéum, cinq ans d’expérienceFrédéric Jacquot (Paris), Frédéric Jacquot, Thomas Letellier, Alain Sautet, Mokrane Ait Mokhtar, Jean-Marc Feron, Levon Doursounian

340. Traitement des fractures thalamiques du calanéus par Relèvement et embrochage à foyer ferméJean Michel (Gonesse), Maryline Pissonier, Benjamin Bouyer, Alain Asselineau, Véronique Molina, Charles Court, Olivier Gagey

341. Une solution mini-invasive pour les fractures articu-laires du calcaneus : le clou calcanailPatrick Simon (Lyon), Mario Goldzak, Florent Weppe, Thomas Mittelmeier

342. Fractures thalamiques du calcanéum : y-a-t’il un inté-rêt à utiliser les plaques verrouillées d’ostéosynthèse ?Romain Bidar (Nîmes), Alexandre Dhenin, Gérard Asencio

343. Les fractures du corps du naviculaire. À propos de 24 casJean-Marie Frin (Angers), Patrick Cronier, Pascal Bizot, Vincent Steiger, Abdelhafi d Talha

344. Pieds de mine fermés : nouvelle approche de la prise en charge chirurgicaleFabrice Bazile (Clamart), Raphaël Barthelemy, Bertrand Bauer, Fabien Nuzacci, Bernard Deloynes, Sylvain Rigal

Tumeur

346. Ostéome ostéoïde de l’arrière fond du cotyle traité par forage résection osseux percutané : cinq casSébastien Raux (Lyon), Kariman Abelin-Genevois, Isabelle Canterino, Vincent Cunin, Alice Fassier, Franck Chotel, Rémi Kohler

347. Résultats cliniques et radiologiques des transferts épiphysaires de fi bula après résection d’une tumeur osseuse chez sept enfantsManon Bachy (Paris), Stéphanie Pannier, Caroline Dana, Arielle Salon, Éric Mascard, Christophe Glorion

348. Adamantinome : suivi à long terme et regard critique sur la prise en charge thérapeutiqueLouis-Romée Le Nail (Tours), Heide Elke Viehweger, Frédéric Sailhan, Frédérique Larousserie, Gonzague De Pinieux, Philippe Rosset, Philippe Anract

349. L’existence d’enchondromes regressifs doit-elle modi-fi er les principes de surveillance des enchondromes ? Analyse d’une série continue sur une période de 13 ansAlexandre Rochwerger (Marseille), Philippe. Souteyrand, Solenne Frey, Mael Lemeur, Christophe Chagnaud, Vincent Zink, Georges Curvale

350. Reconstruction après resection totale du fémur pour tumeurGérard Delépine (Drancy), Fabrice Delepine, Salwa Alkhallaf, Barbara Markowska, Nicole Delépine

351. Faut-il biopsier les grosses tumeurs cartilagineuses de l’os iliaque de l’adulte ?Gérard Delépine (Drancy), Fabrice Delépine

352. Résection « en bloc » des chordomes sacrés. Intêrét de l’abord bilatéral par voie antérieure et posté-rieure. À partir de 27 casArnaud Dubory (Paris), Gilles Missenard, Charles Court

353. Sarcomes du canal carpien : chirurgie conservatrice et reconstructrice précoce, à propos de deux casCyril Lazerges (Montpellier), Marie-pierre Mirous, Bertrand Coulet, Michel Chammas

354. Tumeurs à cellules géantes des gaines des tendons de la main : revue de 96 patients à un recul moyen de 12 ansRomain Lancigu (Angers-Trélazé), Guy Raimbeau, Fabrice Rabarin, Jérôme Jeudy, Yann Saint Cast, Pierre Alain Fouque, Bruno Cesari

POSTERS ÉLECTRONIQUES (E-POSTERS)

Adulte orthopédie cheville/pied

400. Les ostéomes ostéoïdes juxta-articulaires du pied. Particularités cliniques et thérapeutiques. À propos de dix casYassine Azagui (Casablanca), Abdelfettah Zaidane, Amine Blemoubarek, Karim Ahed, Rachid Ait moha, Adonis Magoumou, Yasser El Andaloussi, Ahmed Reda Haddoune, Mohammed Ouarab

401. Cal vicieux en erectus après arthrodèse de l’hallux : ostéotomie trapézoïdale correctrice in situFrançois Bonnel (Montpellier), Pierre Auteroche

402. Confl it unguéal et dysmorphie en dehors de l’hallux valgus : technique et indication d’une ostéotomie phalangienneFrançois Bonnel (Montpellier), Pierre Auteroche

403. Fracture avulsion spontanée et négligée du tendon d’Achille par insuffi sance osseuse. À propos d’un cas et revue de la littérature. Fracture avulsion spon-tanée du tendon d’Achille par insuffi sance osseuse. À propos d’un cas fracture avulsion SPOYassine Azagui (Casablanca), Abdelfettah Zaidane, Amine Blemoubarek, Karim Ahed, Rachid Ait Moha, Yasser El Andaloussi, A. Reda Haddoune, Mohammed Ouarab

Page 124: livre des résumés 2012

xxiv 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

Adulte orthopédie coude/épaule

405. Résultats à plus de dix ans de la prothèse totale de coude de Coonrad-MorreyPierre Mansat (Toulouse), Nicolas Bonnevialle, Xavier Bayle, Michel Rongières, Paul Bonnevialle

406. Le kyste hydatique musculaire à propos de trois casAbdelhak Mardy (Fès), Hicham Mahdane, Soufi ane Bensaad, Mohammed Shimi, Abdelhalim El Ibrahimi, Abdelmajid El Mrini

407. Imagerie des algodystophies des membres inferieurs chez la femme enceinte : à propos de sept casWiem Feki (Sfax), Molk Abdelkafi , Yessine Guermazi, Emna Fourati, Sondes Haddar, Hanen Abid, Sofi ene Baklouti, Moez Trigui, Kheireddine Ben mahfoudh, Jameleddine Mnif

408. Absence congénitale bilatérale de la patella : à pro-pos d’un cas et revue de la littératureYahia Jeridi (Tunis), Yahia Jeridi, Atef Ben mrad, Abderazek Bouguira, Imed Trigui, Ahmed Belkadhi, Faycel Saadaoui, Mounir Zouari

409. Comparaison clinique et radiologique des résultats d’une réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs chez des patients de moins de 50 ans et de plus de 70 ans sur une serie prospective continue multicentrique de 312 casPablo Valle (Paris), Jean Kany, Jérôme Garret, Denis Katz, Kamil Elkolti, Philippe Valenti

410. À cinq ans de recul, le Bankart arthroscopique présente deux fois plus de récidives que la butée de Latarjet. À propos de 186 cas appariésCharles Bessière (Nice), Christophe Trojani, Michel Carles, Pascal Boileau

411. Défects osseux dans l’instabilité antérieure chronique post-traumatique de l’épaule : y-a-t-il une corréla-tion entre les lésions humérales et glénoïdiennes ?Alexandre Fournier (Paris), Shahnaz Klouche, Rousseau Benoît, Philippe Clément, Philippe Hardy

412. De nouvelles approches techniques pour allonge-ment par ostéosynthèse transosseuse dans l’inégalité acquise de longueur de l’humérusAnna Aranovich (Kurgan), Fedor Gofman

413. Révision d’un implant glénoïdien descellé par un implant anatomique sans ciment associé à une greffe osseuse : à propos de dix cas avec un recul minimal de deux ansPhilippe Valenti (Paris), Philippe Sauzieres, Pablo Valle

414. Étude préliminaire d’un système de haubanage des tubérosités lors d’une hémiarthroplastie pour fracture complexe de l’extrémité supérieure de l’humérus : à propos de 23 cas avec plus d’un an de reculPhilippe Valenti (Paris), Kamil Elkolti, Choucri DIB, Regis Guinand, Jean Kany, Jean-Marc Glasson, Javière Abercas

415. Trigone osseux glénoïdal de la scapula : bases biomé-triques pour la reconstruction prothétiquePhilippe Teissier (Montpellier), François Bonnel, Jacques Teissier

416. L’os acromial, une cause de scapulalgie à ne pas méconnaître

Olivier Barbier (Nancy), Charles Dezaly, Damien Block, François Sirveaux, Daniel Molé

417. Doit-on immobiliser les prothèses inversées posées par voie delto-pectorale ? Mobilisation active rapide. Étude préliminairePierre Métais (Clermont-Ferrand), Frédéric Lecomte, Jean-Baptiste Cassio, Olivier Roy, Jérôme Darmon

418. Les tumeurs desmoïde de l’épaule (à propos de qua-tre cas et revue de littérature)Redouane Filali (Casablanca), Abdelkarim Largab, Mohamed Rafai, Ahmed Garch, Abderahim Rafaoui, Brahim Moustamsik

419. Technique d'olécranisation de la rotule dans le traite-ment du genu recuvatum chez le sujet poliomyélitiqueHoussem Kouki (Manouba), Mohamed Hedi Maherzi, Moez Ouertatani, Hamza Cherni, Abedhakim Kherfani, Ali Benhasine, Habib Nouri

Adulte orthopédie genou

421. Prothèse totale de genou EUROP avec conservation du ligament croisé postérieur versus postéro-stabilisée. Étude prospective comparative à cinq ans de recul postopératoireAlexandre Mouttet (Cabestany), Valérie Sourdet

422. Confl it ostéo-méniscal : intérêt de sa sémiologie IRM dans le diagnostic d’une lésion méniscale instableGilles Marcillaud (La Roche-sur-Yon), Christian Cistac, Jérôme Moisan, Jean Heizmann

423. Ostéotomie tibiale de valgisation par fermeture externe ou ouverture interne : analyse des résultats cliniques et radiologiquesYahia Jeridi (Tunis), Yahia Jeridi, Anis Khelifi , Ahmed Belkadhi, Atef Ben Mrad, Abderazek Bouguira, Faycel Saadaoui, Mounir Zouari

424. Analyse des complications de la réparation du ligament fémoropatellaire médial. Revue de la littératureBenjamin Basson (Saint-Étienne), Benjamin Basson, Remi Philippot, Frédéric farizon

425. Angle de correction dans les ostéotomies tibialesAtif Mechchat (Fès, Maroc), Mohammed Elidrissi, Mohammed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

426. Faut-il resurfacer la patella dans les prothèses totales du genou ?Ali Ben hassine (Tunis), Hakim Kherfani, Moez Ouertatani, Hakim Dardouri, Habib Nouri, Med Hédi Meherzi, Mondher Mestiri

427. La rupture du ligament croisé antérieur au cours du cycle hormonal chez la femme sportiveYoann Bohu (Paris), Nicolas Lefevre, Jehan Lecocq, Serge Herman

428. Synovite villo-nodulaire du genou : évaluation d’un algorithme thérapeutique sur une période de dix ansJean-Charles Aurégan (Paris), Shanhaz Klouche, Thomas Bauer, Philippe Hardy

429. Quel outil pour évaluer le bénéfi ce fonctionnel d’une méniscectomie ? Pertinence du score IKDC subjectifChristophe Trojani (Nice), Magali Ferdinand, Hicham Elhor, Khaled Bouacida, Michel Carles, Pascal Boileau

Page 125: livre des résumés 2012

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xxv

430. Correction individuelle « à la carte » des prothèses unicompartimentales de genou. Étude de faisabilitéJean-Yves Jenny (Strasbourg)

431. Mesure de la laxité antérieure du genou par le sys-tème GNRB. Comparaison avec la mesure par radiog-raphies dynamiquesJean-Yves Jenny (Strasbourg), Joseph Arndt

432. Anesthésie locale per- et postopératoire à forte dose d’une prothèse totale du genou. Étude de faisabilitéJean-Yves Jenny (Strasbourg), Maxime Antoni

433. Le remplacement méniscal par le substitut « Actifi t ». Expérience à court termeJean-Yves Jenny (Strasbourg), Maxime Antoni

434. Ostéoporose et microarchitecture de l’os trabéculaire tibial dans les prothèses totales de genou : étude cli-nique et biomécaniqueGuillaume Blanc (Marseille), Sébastien Parratte, Matthieu Ollivier, Xavier Flecher, Fahmi Chaari, Patrick Chabrand, Jean-Noël Argenson

435. Le rôle des calques préopératoires dans les prothèses totales du genouJulien Chappuis (Échirolles), Jean-Claude Panisset

436. Évaluation du coût matériel d’une ligamentoplastie au DIDTJérôme Cournapeau (Boulogne-Billancourt), Philippe Hardy, Shahnaz Klouche

437. Kyste synovial comprimant le nerf fi bulaire commun au niveau du genouMohammed Medjahed (Oran), Anouar Djawad Midas, Mohamed Amine Benhamed, Mohamed Belaid, Anouar Mirali, Nasreddine Ouenzar, Mahmoud El Salah Khaznadar

438. Ostéotomie étagée du genou lors d’un genu valgumHamza Cherni (Tunisie), Hakim Dardouri, Abdelhakim Khefani, Moez Ouertatani, Saber Bouhdiba, Mohamed Hedi Meherzi

439. Un changement d’implant est-il obligatoire dans la prise en charge chirurgicale de l’ostéolyse tibi-ale après prothèse totale du genou ? Série de cas d’ostéolyse sous sept implants tibiaux non cimentésFelix Neumayer (Lausanne), Pierre Berruex, Daniel Pelet, Cyril Kombot, Alain Akiki

440. Réparation d’une rupture chronique du tendon quadri-cipital par greffe tendineuse au DI-DT. À propos d’un cas et revue de la littératureYassine Azagui (Casablanca), Ahmed Reda Haddoune, Abdelfettah Zaidane, Amine Belmoubarek, Yasser El Andaloussi, Mohammed Ouarab

441. Reconstruction d’une rupture négligée du tendon patellaire par transplant libre os–tendon patellaire–os controlatérale. À propos de deux casYassine Azagui (Casablanca), Ahmed Reda Haddoune, Abdelfettah Zaidane, Yasser El Andaloussi, Mohammed Ouarab

442. Kystes synoviaux du ligament de HoffaNaoufel Tlili (Tunis), Chakib Khmiri, Mohamed Lassed

Kanoun, Riadh Mhalla, Naoufel Ben Daly443. Cinétique de la protéine C-réactive (PCR) après

arthroplastie totale du genouOlivier Cornu (Bruxelles), Jean-Cyr Yombi, Sylvie Jonckheere, Delphine Wauthier, Emmanuel Thienpont

444. Lipome intra-articulaire responsable d’un rare tab-leau radio-clinique de subluxation fémoropatellaireMatthieu Ehlinger (Strasbourg), Philippe Adam, Guillaume Bierry, François Bonnomet

Adulte orthopédie hanche

445. Intérêt de la navigation dans la réalisation d’une pro-thèse de hanche pour évaluer la longueur et l’offset. À propos d’une série prospective de 30 casJulien Chappuis (Grenoble), Jean-Claude Panisset

446. Imagerie quantitative sans contraste (T1Rho) par IRM du cartilage de la hanche d’une population asymp-tomatique et symptomatique avec confl it fémoro-acétabulaire (CFA) de type CAMPaul Beaulé (Ottawa, Ontario), Arturo Cardenas-Blanco, Kawan Rakhra, Mark Schweitzer

447. Taux d’échec élevé avec tète fémorale à grand diamètre de la hanche métal/métal avec composante acétabulaire monoblocPaul Beaulé (Ottawa, Ontario, Canada), Vikram Chatrath, Robert Feibel, Peter Thurston, Isabelle Catelas, Paul Kim

448. Expérience préliminaire à notre centre avec l’approche antérieure/Hueter pour prothèse totale de la hanchePaul Beaulé (Ottawa, Ontario, Canada), Paul Kim, Kyle Kemp

449. L’expérience d’un centre académique avec plus de 500 cas d’une tige fémorale avec col modulaire pour prothèse de hanchePaul Beaulé (Ottawa, Ontario, Canada), Emmanuel Illical

450. Orientation du fémur et de l’acétabulum dans le con-fl it fémoroacétabulaire de la hanchePaul Beaulé (Ottawa, Ontario, Canada), Andrew Speirs, Hanspeter Frei, Kawan Rakhra

452. L’arthroplastie totale de hanche dans les séquelles de coxalgie : modalités de prise en chargeFawzi Boutayeb (Fès), Kamal Lahrach

453. Une modularité basée sur une matrice de linéarité tridimensionnelle est-elle utile dans les PTH à cols modulaires ? Résultats d’une étude prospective de 279 PTH avec un recul minimum de trois ansAlexandre Galland (Marseille), Sébastien Parratte, Guillaume Blanc, Xavier Flecher, Jean-Noël Argenson

454. Contrôle de la longueur du membre lors de l’implantation d’une prothèse totale de hanche. Intérêt de la navigationJean-Yves Jenny (Strasbourg), Alexandre Viau

455. Les échecs des cotyles metal-back non cimentes à insert modulaire en polyethylene, relatifs à une osteo-lyse secondaire à une usure excessive du polyéthylène, ont-ils été gommes ? De la cupule ABG I à la cupule ABG IIPhilippe Duchemin (Nîmes), Bernard Llagonne, Pascal Kouyoumdjan, Raoul Bertin, Gérard Asencio

456. Luxation obturatrice invétérée et isolée de la hanche. À propos d’un casYassine Azagui (Casablanca), Abdelfettah Zaidane, Karim Ahed, Amine Belmoubarek, Yasser El Andaloussi, Ahmed Reda Haddoune, Mohammed Ouarab

457. Kyste hydatique primitif intra-osseux au niveau de la hanche : à propos de deux cas

Page 126: livre des résumés 2012

xxvi 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

Yassine Azagui (Casablanca), Rachid Ait Mouha, Abdelfettah Zaidane, Yasser El Andaloussi, Ahmed Reda Haddoune, Mohammed Ouarab

458. Syndrome du muscle pyramidal : à propos d’un casAtif Mechchat (Fès, Maroc), Nasredine Hammou, Hatim Abid, Soufi ane Bensaad, Hicham Mahdane, Mohammed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

459. Précision de la navigation sans imagerie pour les arthroplasties totales de hanche pour dyspla-sie (concernant le positionnement de la cupule et l’allongement du membre)Hirotsugu Ohashi (Osaka), Fumiaki Inori, Hirotate Yo, Yoshiaki Okajima, Yoshio Matsui, Kousuke Shintani

460. La nécrose ischémique de la tête fémorale après ostéosynthèse d’une fracture pertrochanterienne. À propos de deux casRachid Chafi k (Marrakech), Rachid Chafi k, Hanane El Haoury, El Hachmi Chebli, Si Mohamed Madhar, Nadia El Mansouri, Halim Saidi, Tarik Fikry

461. La reconstruction acétabulaire majeure avec anneau de renforcementMohammed Medjahed (Oran), Mohamed Amine Benhamed, Anouar Djawad Midas, Mohamed Belaid, Nasreddine Ouenzar, Mahmoud El Salah Khaznadar

462. Évolution des facteurs de risque des fractures du col du fémur de la préhistoire à nos joursFrançois Prigent (Poissy), Patrice Fardelonne

463. Premiers résultats à court terme dans le traitement de la coxarthrose de la hanche à tige courteJulio Bento Gérard (Murcia, Espagne), José-Antonio Cano Martínez, Gregorio Nicolas Serrano

464. Évaluation mathématique de l’angle de débattement et de la distance de sortie des têtes céramiques de 40 mm comparées aux têtes de 36 mm dans les PTHFrançois Prigent (Poissy)

465. Ostéotomie de Pauwels dans les fractures négligées de col fémoral chez l’adulte jeune (à propos de six cas)Abdelhak Mardy (Fès), Hicham Mahdane, Atif Mechaat, Ahmed Bouziane, Bensaad Soufi ane, Mohammed Shimi, Abdelhalim El ibrahimi, Abdelmajid El mrini

466. Tuberculose de l’epaule (à propos de cinq cas)Mohammed Chahbouni (Rabat), Mohammed Kharmaz, Moulay Rachid Moustaine, Farid Ismail, Abdou Lahlou, Mustapha Mahfoud, Ahmed El Bardouni, Mohammed saleh Berrada

467. Absence de pseudo-tumeur après arthroplastie modu-laire de hanche : une expérience de plus de 20 ans avec une tige titane à col amovibleFrançois Loubignac (Toulon), Jean-Marie Béguin, Michel Chattot, Yannick Cherbakow, Jean-Marie Leleu

Adulte orthopédie poignet/main

468. Tumeurs glomiques du membre supérieur. À propos de douze cas et revue de la littératureFernando Jose Cervigni (Cordoba), Maria del Pilar Maestre

469. Resultats fonctionnels des transferts tendineux dans la paralysie radialeMadeleine Aslan (Nancy), Gilles Dautel

470. Traitement chirurgical combiné de la rhizarthrose et de l’arthrose du poignet : faut-il conserver le trapèze ?

Thomas Waitzenegger (Paris), Caroline Leclercq, Emmanuel Masmejean, Amir Hariri, Christophe Bosch, Bertrand Coulet, Michel Chammas

471. Le greffon osseux vascularisé de Kuhlmann dans le traitement des pseudarthroses du scaphoïdeYassine Azagui (Casablanca), Yasser El Andaloussi, Abdelfettah Zaidane, karim Ahed, Ahmed Reda Haddoune, Mohammed ouarab

472. Malformation artérioveineuse de la région hypothé-nare : à propos d’un casJamal Bouslous (Marrakech), Younes Sammous, Tarik Messaoudi, Mohammed Errhaimini, Mohammed Madhar, Hanane Elhaourry, Rachid Chafi k, Halim Saidi, Tarik Fikry

473. Récidive d’un doigt à ressaut du à un « Twist » entre FCP et FCS au niveau du chiasma diagnostiqué par une échographie dynamiqueZied Missaoui (Orsay-Ville), Da Rosa Da Silva, Malinirina Fanjalalaina Ralahy, Mohamed Ihadadene

474. Compression isolée du rameau thénarien du nerf médian. À propos d’un cas et revue de la littératureZied Bellaaj (Tunisie), Ameur Abid, Wajdi Bouaziz, Mourad Aoui, Wassim Zribi, Zoubaier Ellouz, Fakher Gdoura, Mohamed Zribi, Kamel Ayadi, Hassib Keskes

475. Tumeur de Triton : résection-reconstructionWajdi Bouaziz (Sfax), Zied Bellaaj, Mourad Aoui, Abdslem Naceur, Zoubaier Ellouz, Fakher Gdoura, Mohamed Zribi, Kamel Ayadi, Hassib Keskes

476. Association de deux lambeaux locorégionaux pour la couverture des pertes de substance étendues du pouceZoubaier Ellouz (Sfax, chu Habib-Bour), Ameni Ammar, Zied Bellaaj, Wajdi Bouaziz, Mourad Aoui, Wassim Zribi, Fakher Gdoura, Mohamed Zribi, Kamel Ayadi, Hassib Keskes

Adulte orthopédie rachis

477. Arthrodèse circonférentielle mini invasive dans la prise en charge tardive des déformations de la charnière thoraco-lombaireGrégory Armaganian (Marseille), Benjamin Blondel, Tarek Adetchessi, Henry Dufour, Patrick Tropiano, Stéphane Fuentes

478. Résultat des arthrodèses intersomatiques limitées aux seules dislocations dans le traitement chirurgical des scolioses dégénératives. À propos d’une série de 40 casLouis Ratte (Paris), Charles Henri Flouzat Lachaniette, Alexandre Poignard, Jean-Charles Aurégan, Julien Amzallag, Jérôme Allain

479. La réduction de la radiation pendant l’instrumentation transpédiculaire avec l’usage de la navigation fl uoro-scopique virtuelleRadek Hart (Znojmo), Martin Komzák, František Okál, Jean-Yves Jenny

480. Agénésie de l’arc postérieur de l’atlasNaoufel Tlili (Tunis), Chakib Khmiri, Mohamed Lassed Kanoun, Riadh Mhalla, Naoufel Ben Daly

481a.Validation de la Classifi cation SRS-Schwab des défor-mations rachidiennes de l’adulteSchwab Frank (New York), Virginie Lafage, Benjamin Blondel, Jason Demakakos, Benjamin Ungar, Jacob

Page 127: livre des résumés 2012

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xxvii

Buchowski, Jeffrey Coe, Donald Deinlein, Christopher DeWald, Hossein Mehdian, Christopher Shaffrey, Clifford Tribus, Jean-Pierre Farcy

481b.Prise en charge des spondylolisthésis par lyse isthm-ique de la charnière lombosacrée par abord combiné mini-invasif en un temps : résultats cliniques et radi-ologiques préliminairesBenjamin Blondel (Marseille), Tarek Adetchessi, Grégory Armaganian, Patrick Tropiano, Henry Dufour, Stéphane Fuentes

Adulte orthopédie tumeurs

482. Traitement des tumeurs osseuses bénignes par curetage sans comblementAli Ben Hassine (Tunis), Moez Ouertatani, Hakim Kherfani, Ahmed Ben Aziza, Habib Nouri, Med Hédi Meherzi, Mondher Mestiri

483. Résultats à long terme des prothèses composites au ciment après resection acétabulaire pour tumeurGérard Delépine (Drancy), Fabrice Delepine

484. Reconstruction squelettique après exérèse totale de l’humérus. Considération à propos de deux casGérard Delépine (Drancy), Fabrice Delepine

485. Prolifération ostéo-cartilagineuse parostéale bizarre ou tumeur de Nora. À propos de deux casMohammed Medjahed (Oran), Anouar Djawad Midas, Naima Baba ahmed, Hichem Nassi, Nasreddine Ouenzar, Mahmoud El Salah Khaznadar

486. Localisation exceptionnelle du lipome intranerveux : le nerf sural, à propos de deux casMohamed Mimeche (Batna, Algérie), Chawki Derdous, Hachemi Makhloufi

487. Les tumeurs glomiques sous-unguéales : abord péri- ou trans-unguéal ?Jamal Bouslous (Marrakech), Younes Sammous, Tarik Messaoudi, Mohammed Errhaimini, Mohammed Madhar, Hanane Elhaourry, Rachid Chafi k, Halim Saidi, Tarik Fikry

488. Kyste hédatique musculaire primitive. À propos de trois cas et revue de littératureSalah Eddine Lahdidi (Casablanca), Abd Elfettah Eladaoui, Yassine Azagui, Mohamed Amine Mahraoui, Othmane Hiba, Mohamed Moujtahid, Mohamed Nechad

489. Reconstruction particulière de l’appareil extenseur suite à une résection d’une tumeur quadricipitale : à propos d’un casMohamed Bechir Karray (Tunis), Aymen Ben Maatoug, Abdelaziz Zarrouk, Zied Belcadhi, Ramzi Bouzidi, Mohamed Bouabdellah, Hamadi Lebib, Mondher Kooli

Adulte orthopédie recherche

490. Anatomie descriptive des branches de division, super-fi cielle et profonde, de l’artère plantaire médiale. Application clinique de l’utilisation d’un lambeau fascio-cutané plantaire médial vascularisé libreAurélien Aumar, Omar Abdelwahab, Régis Bry, Christian Fontaine, Aurélien Wavreille

491. Imagerie du régénérat après transport segmentaire osseux immédiat comblant des pertes de substance diaphysaires chez le lapin

Wassim Zribi (Sfax), Mourad Aoui, Awatef Bahri, Abdessalem Naceur, Samira Jbahi, Fakher Gdoura, Hassib Keskes

492. Infl uence des efforts mécaniques et de l’organothérapie à la consolidation des fractures diaphysaires (une étude expérimentale)Natalia Kononovich (Kurgan), Elena Gorbach, Natalia Petrovskaja, Mikhail Kovinka

493. Particularités de l’hémodynamique au régéné-rat osseux de distraction dans les conditions de l’organothérapie (étude expérimentale)Natalia Kononovich (Kurgan), Maxim Stogov

494. Faire marcher un hémiplégique grâce à l’Exo-Robot HAL (Hybrid Assistive Limb) : notre expérience sur 13 casEtsuji Shiota (Fukuoka), Omi Hamada, Toru Inoue, Hiroyuki Fukuda

495. Faire marcher un hémiplégique grâce à l’Exo-Robot HAL (Hybrid Assistive Limb) : Notre expérience sur 13 casEtsuji Shiota (Fukuoka), Omi Hamada, Toru Inoue, Toshiyasu Ogata, Tetsuya Ueba, Hiroyuki Fukuda, Satoshi Kamada, Eri Todoroki, Masaki Kubota

496. Le bioverre dopé au strontium dans la réparation des défects osseux chez le rat WistarSamira Jbahi (Sfax), Hassane Oudadessea, Abdessalem Naceur, Wassim Zribi, Abdelfatteh Elfeki, Tarak Rebai, Hafedh Elfeki, Hassib Keskes

497. Étude biomécanique de l’infl uence de la rugosité de surface prothétique sur la stabilité primaire de trois cupules acétabulaires impactées sur os synthétique et bovinAlexandre Galland (Marseille), Sophie Le Cann, Sébastien Parratte, Xavier Flecher, Patrick Chabrand, Jean-Noël Argenson

498. Corrélation entre la force de pronation-supination et la force de poigne. Détermination des valeurs nor-males et étude de leur corrélation dans une popula-tion saine âgée de 20 à 60 ansChristian Fontaine (Lille), Arthur Lasnier, Varenka Couturier-Bariatynski, Guillaume Wavreille

499. Les tumeurs isolées des nerfs périphériques (à propos de cinq cas)Ouail Hamdi (Fès), Fawzi Boutayeb

Adulte traumatologie

500. Utilisation de corps prothétiques expansifs en traumatologie thoraco-lombaire : expérience à propos de 59 casThomas Graillon (Marseille), Benjamin Blondel, Rémy Noudel, Tarek Adetchessi, Henry Dufour, Stéphane Fuentes

501. Traitement des ruptures fraîches du tendon calcanéen par suture percutanée guidée par échographieJean Michel (Gonesse), Bibi Amagli, Houssam Bouloussa, Gilles Caillard, Walid Boughzala, Mahdi Zeghdoud, Raif Jarbouh, Omar Kada, Jean-Yves Larivière, Antoine Camilleri

502. Luxation des tendons péroniers traitée par plastie du rétinaculum supérieurJean Michel (Gonesse), Véronique Molina, Charles Court, Géraldine Serra-Tosio, Marc Soubeyrand, Olivier Gagey

Page 128: livre des résumés 2012

xxviii 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

503. Fracture luxation médiale du premier cunéiforme : à propos d’un cas et revue de la littératureMohamed Madhar (Marrakech), Driss Jalil, Rachid Chafi k, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Tarik Filkry

504. Le traitement conservateur de l’énucléation du talus (à propos de quatre cas)Selma Almoubaker (Fès), Fawzi Boutayeb

505. Fracture de l’astragale à propos de 17 casHicham Mahdane (Fès), Hassan Boussakri, Omar Dahmani, Mohamed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

506. Un cas original de luxation du Lisfranc : la luxation médio-latéraleNasser Mebtouche (Clamart), Benoît Villain, Guillaume Saintyves, Stéphane Levante, Philippe Cottin, Thierry Bégué

507. Pied de MaduraJalal Boukhris (Rabat), Bouabid Salim, Benchebba Driss, Chafry Bouchaib, Chagar Belkacem

508. Coude fl ottant : à propos de dix casMohamed Errhaimini (Marrakech), Tarik Messaoudi, Rachid El mchiout, Moustapha Hamidoune, Rachid Chafi k, Mohamed Madhar, Hanane Elhaoury, Nadia Elmansouri, Halim Saaidi, Tarik Fikry

509. Sauvetage articulaire de coude par autogreffe cryo-conservéeNicolas Pauchard (Nancy), François Dap, Gilles Dautel

510. Évaluation des résultats de l’enclouage centromédul-laire dynamique dans les fractures de jambe à febula intact ( à propos de 32 cas)Anas Bennani (Fès), Fawzi Boutayeb

511. Prise en charge des fractures 3- et 4-fragments de l’extrémité proximale de l’humérus par plaque à vis verrouillées, à propos d’une série de 33 plaquesGuillaume Boudard (Nancy), Damien Bellan, Pierre-Louis Chaumont, Henry Coudane, Jean-Pierre Delagoutte

512. Le traitement par plaque et greffe osseuse autologue est-il adapté pour la prise en charge des pseudar-throses de la clavicule chez l’adulte ? À propos d’une série monocentrique continue de 21 casAmélie Faraud (Toulouse), Carole Allavena, Nicolas Bonnevialle, Hugues Nouaille Degorce, Pierre Mansat, Michel Rongières, Paul Bonnevialle

513. Révision pour échec de stabilisation acromioclav-iculaire : technique de ligamentoplastie mixte au semi-tendineuxDamien Block (Nancy), Guillaume André, Charles Dezaly, François Sirveaux, Daniel Molé

514. Fractures dans l’ostéoporose, vieux problème, nou-velles solutionsCosta Martins José (Almada), Pereira Vitor

515. L’embrochage en palmier de Kapandji dans le traitement des fractures de l’extrémité proximale de l’humérusMohammed Fahd Amar (Fès), Fawzi Boutayeb

516. Luxation traumatique manubriosternale : une nou-velle méthode de stabilisationAtif Mechchat (Fès, Maroc), Hatim Abid, Nasredine Hammou, Soufi ane Bensaad, Hicham Mahdane, Abdelhak Mardy, Mohammed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

517. La dislocation du manubrium sternal traitée par agrafe (à propos d’un cas)Ahmed Bouziane Ouaritini (Fès), Omar Dahmani, Abdelhak Mardy, Mohammed Azarkane, Mohammed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

518. Contrôle de la stabilité rotatoire dans les instabili-tés antérieures chroniques du genou par la plastie mixte intra et extra articulaire aux ischio-jambiers. Étude rétrospective de 100 cas à cinq ans de recul minimumAlexis Pison (Grenoble), Dominique Saragaglia

519. Ostéosynthèse par fi xateur hybride des fractures de l’extrémité proximale du tibia. Résultats à moyen termeJulien Gaillard (Clamart), Stéphane Levante, Nasser Mebtouche, Guillaume Saintyves, Magali Brun, Philippe Cottin, Thierry Bégué

520. Traitement conservateur des ruptures complètes du LCA : étude prospective sur la cicatrisation dirigée du LCA chez des patients sélectionnés par des IRM en diffusion – suite de l’étudeCyrille Delin (Paris), Stéphane Silvera, Patrick Djian, Philippe Thelen, Jean-Yves Vandensteene, Patrick Javoy, Didier Rousseau, Diminique Folinais, Paul Legmann

521. PFNA augmentation : aspect technique, faisabilité et intérêt : résultats préliminaires d’une étude prospec-tive monocentriquePierre-Bastien Rey (Besançon), Julien Uhring, Antoine Serre, Anne-Pauline Sergent, Grégoire Leclerc, Emmanuelle Jardin, Laurent Obert, Patrick Garbuio

522. Les fractures homolatérales du col et de la diaphyse fémorale : intérêt du traitement à foyer ferméMohammed Fahd Amar (Fès), Fawzi Boutayeb

523. Étude rétrospective des résultats du traitement chi-rurgical de 19 pseudarthroses de l’humérusJamal Bouslous (Marrakech), Younes Sammous, Tarik Messaoudi, Mohammed Errhaimini, Mohammed Madhar, Hanane Elhaourry, Rachid Chafi k, Halim Saidi, Tarik Fikry

524. Fasciite nécrosante des membres : à propos de 14 casMohamed Errhaimini (Marrakech), Chakib Yemlahi, Rachid El Mchiout, Rachid Chafi k, Mohamed Madhar, Hanane Elhaoury, Nadia Elmansouri, Halim Saaidi, Tarik Fikry

525. Première expérience d’utilisation de la thérapie V.A.C. Ulta.® (V.A.C.® Therapy & Instillation) dans le traitement des plaies complexes en traumatolugieMazen Ali (Orléans), Fredson Razanabola

526. Lambeau supramalléolaire externe (à propos d’un syndrome aigu de loge ischémique)Mohamed Bechir Karray (Tunis), Ghassen Drissi, Zied Belcadhi, Anis Tborbi, Abdelaziz Zarrouk, Mohamed Bouabdellah, Ramzi Bouzidi, Hamadi Lebib, Mondher Kooli

527. Embrochage en l de vives des fractures du col du cin-quième métacarpien (à propos de 40 cas)Badr Chbani (Fès), Fawzi Boutayeb

528. Iselin dans les fractures luxations de Bennett à propos de 85 casYounes Sammous (Marrakech), Jamal Bouslous, Mohamed Madhar, Hanane El Haoury, Hamim Saidi, Tarik Fikry

Page 129: livre des résumés 2012

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xxix

529. Luxations et fractures-luxations périlunaires du carpe. Résultats à long terme. À propos de 26 casSalah eddine Lahdidi (Casablanca), Yassine Azagui, Abdelfettah El Adaoui, Mohammed Moujtahid, Mohammed Nechad, Mohammed Ouarab

530. Traitement chirurgical des fractures articulaires com-plexes de l’extrémité distale du radius par fi xation externe d’HoffmannChakib Yemlahi (Marrakech), Tarik Messaoudi, Rachid Elmchiouit, Mohammed Errheimini, Abdelkarim Aitsoultana, Rachid Chafi k, Mohammed Madhar, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Nadia Elmansouri, Tarik Fikry

531. Le lambeau inguinal de McGregor en chirurgie d’urgence de la main traumatique. Intérêt du pédi-cule long permettant une rééducation précoceYassine Azagui (Casablanca), Abdelfettah Zaidane, Karim Ahed, Driss Bennouna, Mohammed Ouarab

532. Séparation traumatique axiale de la médiocarpienneAtif Mechchat (Fès), Omar Dahmani, Hatim Abid, Abdelhak Mardy, Soufi ane Bensaad, Hicham Mahdane, Mohammed Shimi, Abdelhalim Elibrahimi, Abdelmajid Elmrini

533. Le tabac est-il un risque de pseudarthrose des diaphy-ses des os longs ?Jacques Henigou (Bruxelles), Frédéric Schuind

534. Localisation rare de lésion rachidienne traumatique par cisaillement rotatoire : à propos d’un casNader Naouar (Sousse), Riadh Frikha, Sami Masmoudi, Mahmoud Ben Maitigue, Mourad Mtaoumi, Mohamed Laaziz Ben Ayeche

535. Viseur externe pour le verrouillage du Clou Gamma (r) long. Étude observationnelle prospectiveMatthieu Ehlinger (Strasbourg), Gauthier Dillman, Philippe Adam, Gilbert Taglang, David Brinkert, Antonio Di Marco, Francois Bonnomet

Enfant536. Chirurgie percutanée de l’hallux valgus de l’enfant :

résultats à court terme d’une série de 33 pieds opérésThomas Gicquel (Rennes), Sylvette Marleix, Bernard Fraisse, Madeleine Chapuis, Philippe Violas

537. Pied bot varus Equin idiopathique : évaluation du traitement au stade invétéré et à la naissance. À propos de 1193 enfants (1751 PBVEI)Rabah Atia (Annaba), Abdeslem Yahia

538. Correction d’un genu valgum par épiphysiodèse extra-physaire chez une patiente atteinte d’ostéopétroseDimitri Popkov (Tomsk), Pierre Journeau, Arnold Popkov, Pierre Lascombes, Thierry Haumont

539. Intérêt d’une voie d’abord unique antérolatérale dans la réduction chirurgicale de la luxation congénitale de hanche après l’âge de la marcheLaure Picard (Paris), Philippe Souchet, Mohamed Arihi, Brice Ilhareborde, Cindy Mallet, Keyvan Mazda

540. Une nécrose aceptique de la tête du fémur dans une dysplasie congénitale de la hancheMichail Teplenky (Kurgan), Natalia Chirkova

541. L’ostéomyélite aiguë (AO) pour Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline (SASM) produisant la leucocidine de Panton Valentine (PVL) associée

à la thrombose veineuse et embolie pulmonaire septique chez un patient pédiatrique. À propos d’un casEmili Curià jové (LLeida, L), Anna Fernández López, Teresa Vallmanya Cucurull, Victoria Altemir Martínez, Josep Cardona Vernet

542. Ostéomyélite aiguë du col du radius chez l’enfantAymen Fekih (Téboulba), Mohamed Allagui, Aymen Oueslati, Issam Aloui, Khaled Zitouna, Mohamed Faouzi Hamdi, Makram Zrig, Mustapha Koubaa, Abderrazak Abid

543. Appareil pour fi xation externe d’Ilizarov dans la prise en charge des maladies avec syndactylieMichail Danilkin (Kurgan)

544. La calcinose tumorale idiopathique chez l’enfant : à propos d’un casEl mouhtadi Aghoutane (Marrakech), Redouane El Fezzazi

545. Alignement spino-pelvien suivant un traitement chirurgical pour le spondylolisthésis dévelopmental : une étude prospectiveStefan Parent (Montréal), Jesse Shen, Hubert Labelle, Jean-Marc Mac-Thiong, Julie Joncas, Stefan Parent

546. Correction chirurgicale des courbes Lenke 1A : com-ment les changements se traduisent en 3D ?Stefan Parent (Montréal), Marjolaine Roy-Beaudry, Jihane Rouissi, Jean-Marc Mac-Thiong, Carl-Éric Aubin, Peter O. Newton, Suken A. Shah, Hubert Labelle

547. Les brûlures électriques par haut voltage. À propos de deux casRachid El mchiouit (Marrakech), Mustapha Hamidoun, Mohamed Errhaimini, Hanane El Haoury, Rachid Chafi k, Mohamed Madhar, Nadia Mansouri, Halim Saidi, Tarik Fikry

548. Luxation transscaphorétrolunaire négligée du carpe chez l’enfant (à propos d’un cas)Abdelfattah El Adaoui (Casablanca), Mohamed Moujtahid, Salahedine Lahdidi, Othmane Hiba, Amine Mahraoui, Narcisse Dabiré, Fatima Ezzahra Dahmi, Mohamed Nechad, Mohamed Ouarab

549. Analyse quantifi ée de la marche chez l’enfant de 1 à 6 ans : évolution de la stratégie mécanique de la marche au cours de l’apprentissageBruno Dohin (Saint Etienne), William Samson, Angèle Vanhamme, Raphaël Dumas, Laurence Cheze

550. Utilisation de la rhBMP2 dans la pseudarthrose con-génitale de tibia. Résultats d’une étude randomisée chez l’enfantBruno Dohin (Saint Etienne), Laure Huot, Christian Bonnart, Sophie Bourelle, Philippe Darodes, Jacques Griffet, Gérard Lefort, Bernard Longis, Etienne Morel, Dimitri Popkov, Philippe Wicart, Rémi Kohler

Divers

Enfants

551. Osteotomie de dérotation fémorale sur enclouage centromedullaire chez l’adolescent: technique chi-rurgicale et résultats préliminairesRégis Pailhé (Toulouse), Laurent Bedes, Jérôme Sales de Gauzy, Franck Accadbled

Page 130: livre des résumés 2012

xxx 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

552. Comparaison des résultats du traitement chirurgical des hanches neurologiques subluxées et luxées chez les enfants par deux types de plaques de varisation verrouillées à propos d’une série de 24 patients et 43 hanchesDimitri Popkov (Tomsk, Russie), Pierre Journeau, Arnold Popkov, Pierre Lascombes, Thierry Haumont

553. Etude coxométrique dans les ostéotomies d'allongement du col fémoral selon Wagner chez l’enfantRemi Chastel (Besançon), Benoit de Billy, Jean Langlais, Antoine Adam

554. Résultats en fi n de croissance de l’acétabuloplastie de Dega dans les luxations neurologiques de hanchesCindy Mallet (Paris), Charles Kajetanek, Brice Ilharreborde, Ana Presedo, Abdeslam Khairouni, Keyvan Mazda, Georges-François Penneçot

555. Analyse de la corrélation radio-clinique des déforma-tions de Madelung chez les enfantsSandrine Huguet (Nancy), Pierre Journeau, Madeleine Aslan, Thierry Haumont, Pierre Lascombes

Adulte cheville

560. Résultats et intérêts du traitement des laxités laté-rales chroniques de la cheville par ligamentoplastie externe de type Emslie-Vidal. A propos de 35 casJean-françois Pfl ieger (Montpellier), Stéphane Didelot, Sébastien Trincat, Philippe Maury

Adulte épaule

561. Grandes pertes de substance claviculaire traitées par fi bula vascularisée : une alternative à la cléidectomieHubert Lenoir (Montpellier), Thomas Williams, Nathalie Kerfant, Mathilde Robert, Dominique Le Nen

562. Étude statique in-vivo de la portion latérale du mus-cle deltoïde sous IRM chez 11 sujets symptomatiques présentant une rupture transfi xiante de la coiffe des rotateursJoan Hereter Gregori (Montréal, Canada), Fabien Billuart, Nathalie Bureau, Nicolas Hagemeister

563. Traitement chirurgical de la scapula alata par neuro-lyse du nerf thoracique longNicolas Maire (Illkirch-Graffenstaden), Lamine Abane, Jean-François Kempf, Philippe Clavert

Adulte genou

564. Pente tibiale osseuse et méniscale : Etude IRM et modifi cations après OTV par addition interneSébastien Lustig (Sydney, Australie), Corey Scholes, Jean-Christian Balestro, Myles Coolican, David Parker

565. Intérêt d’associer un bloc fémoral aux infi ltrations d’anesthésiques locaux dans la gestion de la douleur après chirurgie prothétique du genou : résultats d’une étude comparative prospective randomiséeSébastien Lustig (Sydney, Australie), Corey Scholes, Benjamin Widmer, Samir Oussedik, David Parker, Myles Coolican

566. Infl uence du positionnement sagittal du composant fémoral sur la limitation d’extension 1 an après pro-thèse totale de genouSébastien Lustig (Sydney, Australie), Corey Scholes, Tim Stegeman, Samir Oussedik, Myles Coolican, David Parker

567. Prothèses fémoro-patellaires (PFP) de resurfaçage Themis™ (FH®) pour arthrose fémoro-patellaire isoléePatrice Mertl (Amiens), Benoit Brunschweiler, Jean-François Lardanchet, Barthélemy Clavier, Eric Havet, Antoine Gabrion

568. Ostéosynthèse ou reprise de prothèse dans les fractures fémorales et tibiales autour des prothèses du genouJean-Louis Rouvillain (Fort de France), Bruno Tenenbaum, André Pierre Uzel, Emmanuel Garron, Chafi q Zekhnini, Cyril Gane

569. L'interêt du traitement percutané par vissage associé à l'enclouage centromédullaire dans les fractures complexes des plateaux tibiauxHanane El haoury (Marrakech, Maroc), Mohamed Madhar, Rachid Chafi k, Elhachmi Chebli, Rachid Lamchouit, Mustapha Hamidoune, Mohamed ErrhiminiI, Halim Saidi, Tarik Fikry

570. Résultats d’une série de 102 prothèses totales du genou sans ciment ultracongruentes à plateau rotatoireà 5 ans de recul minimumChristophe Chevillotte (Lyon), Sébastien Martres, Jean-Paul Carret, Olivier Guyen

571. Étude randomisée comparant les PUC avec implant tibial modulaire ou monoblocCharles Rivière (Montréal, Canada), Pascal-André Vendittoli, Payam Farhadnia, Charles Rivière, Martin Lavigne

Adulte hanche

572. Résultats à court terme de 31 PTH utilisant un couple MOM de grand diamètre de type ASR-XL™Patrice Mertl (Amiens), Damien Arnalsteen, Jean-François Lardanchet, Benoit Brunschweiler, Eric Havet, Antoine Gabrion

573. Reprise unipolaire cotyloïdienne sur prothèse totale de hanche. à propos de 51 patientsJulien Pallaro (Bordeaux), Julien Abad, Dominique Chauveaux, Alain Durandeau, Thierry Fabre

574. Evaluation initiale de la voie de röttinger dans l’arthroplastie totale de hanche : à propos de 171 casAlphonse daudet Batchom (Vannes), Alphonse Daudet Batchom, Jean-François Betala Belinga, Jean-François Lahogue

575. Tiges fémorales sur mesure dans les coxarthroses sévères avec grande déformation du fémur proximalPhilippe Merloz (Grenoble), Ahmad Eid, Jérôme Tonetti, Michel Milaire, Nicolas Maisse, Gael Kerschbaumer, Antoine Vallee

576. Courbes de survie d'une tige anatomique avec et sans ciment à 10 ans de recul: la tige Omnicase (Zimmer)Philippe Chiron (Toulouse), Jean-François Coste, Valérie Lafontan, Nicolas Reina, Jean-Michel Laffosse

577. L'index de "déformation cervico céphalique de profi l"(IDCCP): un nouvel outil pour diagnostiquer une séquelle d'épiphysiolyse chez l'adulteJérôme Murgier (Toulouse), Aloïs Espié, Etienne Cavaignac, Valérie Lafontan, Nicolas Reina, Jean-Michel Laffosse, Philippe Chiron

578. Evaluation prospective de la fréquence et des causes de révision des couples de frottement céramique-céramique des arthroplasties totales de hanche

Page 131: livre des résumés 2012

87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE xxxi

Grégory Kern (Lille), Sophie Putman, Julien Girard, Henri Migaud

579. Évaluation du couple métal-métal sur une série de 83 prothèses totales de hanche au recul de 13 à 15 ansFrançois Bonnel (Montpellier)

580. Prothèse totale de hanche versus resurfaçage de hanche: etude randomisée avec 5 à 8 ans de reculCharles Rivière (Montréal, Canada), Pascal-André Venditolli, Charles Rivière, Ahmed Alghamdi, Martin Lavigne

581. Comparaison alumine-alumine et metal-polyéthylene en arthroplastie totale de hanche : une étude ran-domisée avec 9 a 15 ans de recul moyenCharles Rivière (Montréal, Canada), Vendittoli Pascal-André, Rivière Charles, Lavigne Martin, Lavoie Pauline, Duval Nicolas

Adulte poignet

582. Prothèse isis : évaluation biomécanique et clinique multicentrique préliminaireFrançois Loisel (Besançon), Laurent Obert, Christian Couturier, A Marzouki, P Mouton, Ludovic-Emmanuel Bincaz, Christophe Chantelot, Jean-Yves Alnot, Emmanuel Masmejean

583. Résultats préliminaires d’une série de 17 prothèses de poignetAli Alhefzi (Strasbourg), Sybille Facca, Stéphane Gouzou, Philippe Liverneaux

Adulte rachis

584. Evaluation de l'arthrodese lombaire dans le traitement chirurgical du spondylolisthesis isthmique ( étude comparative de deux techniques chirurgicales)Safi Azzouz (Alger, Algérie), Ameur Ouahmed, Mustapha Mammeri

585. Infl uence à la circulation dans les racines de la queue du cheval en fonction du volume du diverticule de l’hernie discale au canal rachidien chez les malades atteintes d’une hernie discale lombaireElena Stchourova (Kurgan, Russie), Oxana Prudnikova

Adulte tumeurs

586. Risque du traitement sans biopsie préalable des frac-tures pathologiquesGérard Delépine (Drancy), Fabrice Delépine

587. Evolution des métastases pulmonaires après enclouage centromédullaire pour métastases osseuses fragil-isantes ou fracturées d’ un os longRemi Chastel (Besançon), Mathieu Roussin, Gregoire Leclerc, Antoine Serre, Xavier Pivot, Laurent Cals, Laurent Obert, Patrick Garbuio

588. Synovialosarcomes du membre supérieur: à propos de 10 casMarie-Pierre Mirous (Montpellier), Michel Chammas, Bertrand Coulet, Cyril Lazerges

Adulte recherche appliquée

589. Analyse des anomalies lipidiques lors des ruptures tendineuses de l’adulte, évaluation multicentrique prospective continue

François Loisel (Besançon), Natacha Lecomte, Jonathan Buchheit, Xavier Bouilloux, Daniel Lepage, Antoine Serre, Bernadette Kantelip, Radjkumar Pem, Laurent Obert, Patrick Garbuio

590. Raideur du genou après prothèse totale du genou (PTG). Essai avec bicyclette à pédale oscillante. Résultats préliminairesEmili Curià Jové (Lleida, Espagne), Salvador Cardona Foix, Josep Maria Cardona Vernet, Sara Gros Aspiroz

591. Évaluation de la méthode de mesure des ions métal-liques sanguins libérés par les prothèses totales de hanche à couple de frottement métal-métalCharles Rivière (Montréal, Canada), Janie Barry, Charles rivière, Martin Lavigne, Pascal-André Vendittoli

Adulte traumatologie

592. Les fractures isolées de l'ulna: A propos de 40 casMohamed Madhar (Marrakech, Maroc), Rachid Mchouit, Rachid Chafi k, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Tarik Filkry

593. Reconstruction d’une perte de substance par un transfert osseux de type ascenseur au sein d’une membrane induiteAndré-Pierre Uzel (Pointe-à-pitre), Vincent Casoli, Guy Daculsi

594. Enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l'humérus (à propos de 20 cas)Mohamed Rafai (Casablanca, Maroc), Abderrahim Rafaoui, Ibrahim Moustamsik, Salah Fnini, Abdelkrim Largab

595. Reconstruction des pertes de substances osseuses du membre supérieur par la technique de la membrane induite, étude rétrospective .A propos de 10 casAnouar Djawad Midas (Oran, Algérie), Mohamed Medjahed, Ilhem Benani, Hicham Nassi, Nasreddine Ouenzar, Mahmoud Salah Khaznadar

596. Place de l’ostéosynthèse par plaque vissée dans le traitement de la pseudarthrose aseptique de la diaphyse humérale : A propos de 30 casMohamed Madhar (Marrakech, Maroc), Younes Sammous, Rachid Chafi k, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Tarik Filkry

597. Traitement chirurgical des fractures du cotyleMohamed Rafai (Casablanca, Maroc), Abderrahim Rafaoui, Ibrahim Moustamsik, Mohamed Rahmi, Abdelkrim Largab

598. Résultats à un an d’une nouvelle méthode d’ostéosynthèse des fractures du col du fémur par plaque Targon FNYves Chammai (Haguenau), Michel Brax, Dominique Mochel, Dan Borcos

599. L’interêt du fi xateur externe hoffmann dans les frac-tures distales du radius : à propos de 55 casMohamed Madhar (Marrakech, Maroc), Jamal Bouslous, Rachid Chafi k, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Tarik Filkry

600. Embrochage des fractures du col du cinquième méta-carpien : à propos de 48 casMohamed Madhar (Marrakech, Maroc), Tarik Masoudi, Rachid Chafi k, Hanane Elhaoury, Halim Saidi, Tarik Filkry

Page 132: livre des résumés 2012

xxxii 87E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE

601. Fracture-luxation hamato-métacarpienne : synthèse percutanée verrouillée par métaHUSMatheron Anne sophie (Strasbourg), Sybille Facca, Fredéric Lebailly, Philippe Liverneaux

602. Fracture vertébrale spontanée au cours d'une anesthé-sie générale en décubitus dorsal pour chirurgie abdominal (présentation d'un cas)

Raymond Massaad (Jib Jannine, liban), Mohammad Kwaider, Salam Massaad

603. Accidents de quad en France : une étude descriptiveMaxime Ferrier (Besançon), Nicolas Gasse, Antoine Serre, Mehdi Terki, Xavier Ghislandi, Brice Flamand, Laurent Obert, Patrick Garbuio