livre des résumés 2011

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Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique (2011) 97S, S248—S358 86 E RÉUNION ANNUELLE DE LA SOCIÉTÉ FRANC ¸AISE DE CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE Résumés des communications Séance du 7 novembre après-midi Hanche 8 Quelle imagerie intra-articulaire préopératoire dans le conflit fémoroacétabulaire ? Comparaison de l’efficacité de l’arthroscanner et arthroIRM aux données arthroscopiques Xavier Flecher , Thomas Le Correler , Jean-Marc Buord , Boris Maurel , Souad Acid , Pierre Champsaur , Jean-Noel Argenson 270, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France Auteur correspondant. Introduction.— La confirmation du diagnostic de conflit fémoroa- cétabulaire (CFA) repose sur l’arthroIRM avec des reconstructions dans l’axe du col (coupes radiaires). Cet examen permet d’analyser les facteurs anatomiques ainsi que les lésions induites. Néanmoins, l’efficacité de l’arthroscanner dans cette pathologie ainsi que la validité des ces examens restent mal connues. Les buts de ce travail était de comparer (1) l’arthroscanner à l’arthroIRM et (2) ces deux examens aux données peropératoires dans une série de patients atteints de CFA. Méthodes.— Une série continue prospective de 40 patients a été inclus dans cette étude. Les critères d’inclusion étaient une douleur de l’aine avec un test de conflit positif. Les critères d’exclusion était un pincement articulaire classé selon Tönnis > 2, une ostéonécrose, une dysplasie et des antécédents chirurgicaux. Tous les patients ont bénéficié d’un même protocole associant arthroscanner et arthroIRM (T1 coronal, T1 fatsat axial et sagittal, 3D pondérée T2) avec injection dans le même temps de produit de contraste iodé et gadolinium intra-articulaire et reconstruc- tions radiaires. Ces examens permettaient de mesurer les facteurs anatomiques associés au diagnostic (angle alpha, profondeur acé- tabulaire) et les lésions induites (labrum, cartilage). Une analyse intraobservateur et interobservateur (2 radiologues : 1 sénior et 1 junior ; 2 orthopédistes : 1 sénior et 1 junior) a été conduite. Ces données ont ensuite été comparées aux données arthroscopiques. Résultats.— L’angle alpha était en moyenne de 62 (51 —83 ) en arthroscanner et de 61 (53 —83 ) en arthroIRM (p > 0,05). Concer- nant les lésions labrales, 32 ont été diagnostiquées en arthroscanner et 34 en arthroIRM avec 34 lésions en arthroscopies (p > 0,05) ; 14 lésions cartilagineuses ont été diagnostiquées en arthroscanner et 11 en arthroIRM (p < 0,05) avec 17 en arthroscopies (3 clapets car- tilagineux non diagnostiqués). Discussion.— L’arthroscanner était comparable à l’arthroIRM pour l’analyse des facteurs anatomiques. En revanche, concernant les lésions induites, en comparant aux données intraopératoires, les lésions labrales étaient analysées de manière équivalente avec les deux examens alors que l’analyse du cartilage semblait meilleure sur l’arthroscanner. L’œdème osseux était seulement visible en IRM. Les clapets cartilagineux échappent en partie à l’imagerie. Conclusion.— Cette étude préliminaire tend à montrer que l’arthroscanner pourrait être suffisant pour le diagnostic positif du CFA ainsi que pour la recherche de lésions labrales et chondrales. Il semble plus efficace pour diagnostiquer les lésions labrales et la présence d’un œdème osseux visible en IRM, reste peu utile. Ces éléments nous semblent importants à la fois pour planifier l’intervention comme sur un plan pronostique. doi:10.1016/j.rcot.2011.08.023 9 Étude expérimentale d’une incidence radiographique originale pour le diagnostic et l’évaluation du conflit antérieur fémoroacétabulaire par effet came Étienne Cavaignac , Philippe Chiron , Aloïs Espié , Nicolas Reina , Bernard Lepage , Jean-Michel Laffosse , Franc ¸ois Molinier Service d’orthopedie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse France Auteur correspondant. Introduction.— Depuis le symposium AAOS 2008 sur les douleurs de hanche, le bilan paraclinique de première intention de recherche d’un conflit antérieur fémoroacéabulaire (CAFA) doit comporter un profil spécifique de hanche : crosstable, frogleg ou incidence de Dunn (à 90 et 45 de flexion). Dans le service, nous utilisons 1877-0517/$ – see front matter

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270, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La confirmation du diagnostic de conflit fémoroa-étabulaire (CFA) repose sur l’arthroIRM avec des reconstructionsans l’axe du col (coupes radiaires). Cet examen permet d’analyseres facteurs anatomiques ainsi que les lésions induites. Néanmoins,’efficacité de l’arthroscanner dans cette pathologie ainsi que laalidité des ces examens restent mal connues. Les buts de ce travailtait de comparer (1) l’arthroscanner à l’arthroIRM et (2) ces deuxxamens aux données peropératoires dans une série de patientstteints de CFA.éthodes.— Une série continue prospective de 40 patients a été

nclus dans cette étude. Les critères d’inclusion étaient une douleure l’aine avec un test de conflit positif. Les critères d’exclusion étaitn pincement articulaire classé selon Tönnis > 2, une ostéonécrose,ne dysplasie et des antécédents chirurgicaux.ous les patients ont bénéficié d’un même protocole associantrthroscanner et arthroIRM (T1 coronal, T1 fatsat axial et sagittal,D pondérée T2) avec injection dans le même temps de produite contraste iodé et gadolinium intra-articulaire et reconstruc-ions radiaires. Ces examens permettaient de mesurer les facteursnatomiques associés au diagnostic (angle alpha, profondeur acé-

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ésultats.— L’angle alpha était en moyenne de 62◦ (51◦—83◦) enrthroscanner et de 61◦ (53◦—83◦) en arthroIRM (p > 0,05). Concer-ant les lésions labrales, 32 ont été diagnostiquées en arthroscannert 34 en arthroIRM avec 34 lésions en arthroscopies (p > 0,05) ;4 lésions cartilagineuses ont été diagnostiquées en arthroscannert 11 en arthroIRM (p < 0,05) avec 17 en arthroscopies (3 clapets car-ilagineux non diagnostiqués).iscussion.— L’arthroscanner était comparable à l’arthroIRM pour

’analyse des facteurs anatomiques. En revanche, concernant lesésions induites, en comparant aux données intraopératoires, lesésions labrales étaient analysées de manière équivalente avec leseux examens alors que l’analyse du cartilage semblait meilleureur l’arthroscanner. L’œdème osseux était seulement visible en IRM.es clapets cartilagineux échappent en partie à l’imagerie.onclusion.— Cette étude préliminaire tend à montrer que

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Auteur correspondant.ntroduction.— Depuis le symposium AAOS 2008 sur les douleurs de

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Résumés des communications

une incidence radiographique décrite par Chiron. Elle se réalise endécubitus dorsal, hanche en flexion et en abduction à 45◦, rota-tion externe maximum. Le faisceau de rayon X est antéropostérieurcentré sur la tête du fémur.Objectif.— L’objectif de notre étude est d’évaluer cette incidenceen la comparant aux autres incidences. Notre critère principald’évaluation est l’angle alpha de Notzli. Le critère secondaire estle rapport d’offset antérieur cervico céphalique.Matériel et méthode.— Étude expérimentale : Nous avons créer desconflits artificiels radioopaques positionnés sur des col fémorauxnormaux. Les fémurs ont été disposés par rapport à un bassin fixe,grâce à des repères orthogonaux, dans les positions des différentesincidences radiographiques. Les radiographies numérisées ont étéanalysés par deux observateurs. Le nombre de sujets nécessairespour répondre à l’objectif principal a été calculé pour observerune différence minimale de 5◦ entre l’angle de Notzli mesuré surl’incidence de Dunn et notre incidence (test de Student apparié).La validité (coefficient de corrélation de spearman avec Dunn) et lareproductibilité (coefficient intraclass) ont été analysées sur STATASE v11.0.Résultats.— Les valeurs moyennes d’angle alpha de Notzli les plusimportantes sont obtenues à toutes les mesures avec l’incidence deChiron (87,4◦ ; 86,2◦ ; 84,5◦). Les plus faibles sont mesurées avecle crosstable. Nous avons mesuré une différence moyenne de 8,95◦avec Dunn (p = 0,00007), 3,44◦ avec Dunn 45◦ (p = 0,004) et 13,47◦avec crosstable (p = 0,002). La reproductibilité intra et inter obser-vateur était excellente (0,93 et 0,87). Le coefficient de corrélationde Spearmam avec Dunn était de 0,7. Les résultats concernant lerapport d’offset n’était statistiquement significatif.Discussion.— Cette étude expérimentale dont la seule variable estl’incidence radiographique permet de valider l’incidence décritepar Chiron pour le diagnostic du CAFA par effet came. Elle permetdès le stade de la première consultation de déterminer si le patientà un CAFA dû à un effet came ; bien entendu la mise en évidenceradiographique d’une anomalie du col du fémur doit être mise encorrélation avec la clinique.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.024

10Résultats du traitement arthroscopique pur desconflits fémoroacétabulaires : 38 cas au reculminimum de 18 moisOlivier May ∗, Jérôme Essig45, rue de Gironis, 31300 Toulouse, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les conflits fémoroacétabulaires sont une causereconnue de douleurs de hanche et d’arthrose précoce. Le trai-tement de ces lésions permet de soulager les patients et a pour butnon démontré de retarder l’évolution arthrosique. Le traitementarthroscopique permet comme souvent de réduire la morbidité dela chirurgie et de diminuer les complications. Cette étude a pourbut de valider cette technique et confirmer les résultats de cettechirurgie.Matériel et méthode.— Étude prospective mono-opérateur. Critèresd’inclusion : douleur mécanique de hanche avant 50 ans associéeà une anomalie morphologique de conflit fémoroacétabulaire detype came (angle Alpha > 50,5 sur arthroTDM), pince (rétroversiondu 1/3 supérieur de l’acétabulum sur bassin face) ou mixte. Stadede Tönnis 0 ou 1. Pas d’antécédent chirurgical sur cette hanche.Traitement arthroscopique pur. Révision clinique à 1 an de recul.Technique chirurgicale : arthroscopie centrale et périphérique sur

table orthopédique en décubitus dorsal, 2 voies d’abord amplifica-teur de brillance. Ostéochondroplastie du col en cas de conflit mixteou came pur ; traitement des lésions labrales et chondrales ; acé-tabuloplastie en cas de conflit pince ou mixte ou si clapet chondralassocié.

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ous les patients ont été hospitalisés entre 24 et 72 heures, l’appuitait complet dans tous les cas, la flexion était limitée à 90◦ pendantsemaines.ésultats.— Entre mai 2008 et février 2010, 41 patients ont été trai-és pour conflit fémoroacétabulaire sous arthroscopie. Trois casnt été exclus : 1 pour antécédent chirurgical sur cette hanche,stades radiologiques Tönnis 2. Il s’agit donc d’une série continuee 38 hanches chez 36 patients, d’âge moyen 35 ans, prédominanceasculine (25/36). Il y avait 11 effet came pur, 9 pinces dontfonctionnelles et 18 mixtes. Pas de perdus de vue. Il y a eu 7 case réinsertion labrale, 5 cas de microfractures. Le score de Womacst passé de 58 en préopératoire à 80 au recul de 18 mois. Il y avait3 % (30/36) de patients satisfaits ou très satisfaits.omplications.— On déplore une conversion à ciel ouvert (Hueter)ar échec de matériel arthroscopique. Une rupture de matérielguide nitinol) nécessitant une reprise pour ablation de matériel.ne reprise par resurfacage au dernier recul.iscussion.—L’arthroscopie permet une diminution de la morbiditéu geste opératoire. Les résultats sont comparables aux autreséries de la littérature avec de bons résultats sur la douleur et laonction. La traction par contre appui de grand diamètre n’a pas euee complication. Des études à beaucoup plus long terme seraientécessaires pour évaluer l’évolution arthrosique ou non.

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1évralgies du nerf pudendal postarthroscopie deanche : à propos de 150 cas de 1995 à 2010égis Paihlé ∗, Philippe Chiron , Jean-Michel Laffosse , Nicolaseina , Étienne Cavaignac

Service d’orthopédie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059oulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les neuropathies du nerf pudendal sont une compli-ation classique en chirurgie orthopédique, après traction sur tablerthopédique. Le mécanisme physiopathologique s’apparente àne compression nerveuse, d’intensité variable. Le diagnostic doittre évoqué devant l’apparition de symptomes périneaux stereoty-és (troubles sensitifs et/ou sexuels) au décours d’une chirurgierthopédique nécessitant une traction sur table orthopédique.’évolution de cette symptomatologie est habituellement favorableans les 6 mois qui suivent l’intervention, mais des séquelles défi-itives sont possibles.atériel.— Entre 1995 et 2010, 150 patients (79 femmes,1 hommes), d’âge moyen 48 ans (17—75), ont bénéficié d’unerthroscopie de hanche dans le service. Les motifs de la procéduretaient dans 22 cas la nécessité de retirer des corps étrangersrticulaires post-traumatiques, dans 22 cas de traiter une osteo-hondromatose, dans 35 cas de réaliser une résection de lésionabrale. Dans 54 cas, l’arthroscopie était réalisée à visée diagnos-ique, devant une hanche douloureuse, avec dans 40 % des casne lésion labrale retrouvée, dans 50 % une arthropathie avancéet dans 10 % aucune étiologie n’était retrouvée formellement.e critère principal étudié était la survenue d’une névralgieudendale selon les critères de Nantes. Les principaux critèresecondaires étaient les antécédents du patient, les complicationsssociées, la durée de la procédure, le type d’anesthésie, le délai’apparition, le délai diagnostique, le mode évolutif.ésultats.— Au recul moyen de 93 mois, nous avons noté 3 névralgiesudendales (2 femmes, 1 homme) (incidence 2 %) de type sensitivesures latéralisées au coté opéré. Le motif était dans 2 cas une résec-ion de lésion labrale et une osteochondromatose dans 1 cas. Les

rocédures duraient de 60 à 120 min, toutes réalisées sous anes-hésie générale avec curarisation. Le délai diagnostique était desemaines, aucun examen complémentaire n’avait été réalisé et

a guérison survenait spontanément entre 3 semaines et 6 mois. Les

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omplications de type enthésopathie du gluteus médius et insuffi-ance du quadriceps étaient présentes dans les 3 cas.iscussion/conclusion.— La prévention d’une atteinte pudendaleasserait selon Brumback et al. par : des tractions et des duréespératoires les plus limitées possibles, le choix d’un contre appuielvien d’un diamètre suffisant (8 à 10 cm), et l’obtention d’uneonne relaxation par l’anesthésie (curarisation). La connaisance desévralgies pudendale doit permettre de développer la prévention,’information, et le dépistage de cette complication en orthopédiet traumatologie.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.026

2pport des céramiques biphasiqueshosphocalciques cellularisées dans le traitementes ostéonécroses de la tête fémoralelhadi Sariali ∗, Francoise Norol , Hugues-Pascal Mousselard ,rédéric Khiami , Yves Catonné

Hôpital Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l’Hôpital, 75013aris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’injection percutanée de moelle osseuse concen-rée semble améliorer les résultats des traitements chirurgicauxonservateurs des ostéonécroses de hanche. Cependant, un taux’échec élevé persiste. Cela peut être dû à 2 facteurs : l’injectione cellules dans une zone nécrotique sans apport nutritif d’où mortellulaire, d’autre part un effondrement de la zone nécrotique paréfaut de support mécanique. Nous avons donc développé une tech-ique consistant à réaliser une nécrosectomie percutanée associéeune injection de moelle concentrée avec renforcement mécaniquear une céramique biphasique.atériels et méthodes.— Huit patients âgés de 48 ± 9 ans ont étépérés pour ONTF stade II (2) et III (6). Un forage (9 mm) était réa-isé sous contrôle scopique en gardant 2 mm d’os sous-chondral.a zone de forage était visualisée avec un arthroscope, puis avivéeous contrôle visuel. 120 cc de moelle osseuse était ponctionnées etoncentrées pendant 15 min (3200 tr/min). Le produit était ensuitenjecté, puis une céramique phosphocalcique cylindrique (9 mm)tait implantée en press-fit jusqu’en zone sous-chondrale. L’appuioulagé était autorisé dés j1. Les patients ont été évalués clini-uement (Harris Hip Score) et avec une TDM, en préopératoiret à 1 an postopératoire. Une analyse de marche a été faite àan.ésultats.— La technique a été faisable pour tous les patients.ucune complication n’est survenue. Tous les patients ont étéméliorés avec un score significativement plus élevé à 1 an94,2 ±8,4 versus 33 ± 12, p < 0,0001). Six patients avaient uncore > 95 %, pouvaient courir et s’accroupir. La douleur EVA aignificativement diminuée (1,2 ± 0,3 versus 7,3 ± 1, p < 0,0001). Laarche était normale sauf pour 2 patients qui gardaient une légèreoiterie indolore. Le scanner à 1 an montrait une reconstructionsseuse partant de la céramique. Les 2 moins bons résultats pré-entaient un enfoncement localisé de 2 mm ; la nécrose était trèsntérieure avec un axe de céramique ne permettant pas un sou-ien mécanique optimal. Ces 2 patients gardaient un arc douloureuxers 40◦ de flexion. Un des 2 patients a été repris pour arthroplastieotale.iscussion conclusion.— La faisabilité et la tolérance de la tech-ique ont été montrées. Elle permet de combiner les bénéfices dea thérapie cellulaire à un effet mécanique de soutènement typeendoprothèse intra-osseuse ». Les résultats à 1 an sont très pro-etteurs. Les limites semblent être la taille et la localisation trop

ntérieure de la nécrose. Le TDM devrait permettre d’optimiser leositionnement de la céramique.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

3ige fémorale sans ciment : avec ou sansollerrette ?aurent Jacquot ∗, Jean-Charles Rollier , Alain Machenaud ,ean-Pierre Vidalain

Le Pericles, montée B, allée de la mandallaz, 74370 Metz-Tessy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous rapportons les résultats de 2 cohortes extraites’une série continue prospective de 2712 tiges implantées sur uneériode supérieure à 20 ans.atériel et méthode.— Deux milles sept cents douze pro-

hèses totales de hanches ont été implantées entre 1986 et007 sur un site par deux opérateurs (même techniquemême voie’abord).’âge moyen des patients à l’intervention était de 66 ans (18—94).e score de Harris moyen avant l’intervention était de 40,9 (2—93).’étiologie principale était l’arthrose (71 %).a tige implantée a été une tige totalement revêtue d’hydroxypatite (Corail®), implantée jusqu’en 1997 en majorité sans colle-ette (choix des opérateurs). À partir de 1997, la plupart des tigesmplantées l’ont été avec collerette, par préférence technique despérateurs.es patients ont été évalués cliniquement (Harris) et radiographi-uement.a sélection de patients opérés entre 1994 et 2001 (4 années avant997, 4 années après 1997) a permis d’obtenir une cohorte de148 patients, 720 tiges sans collerette (KS), 428 tiges avec colle-ette (KA). Les patients opérés après 2002 n’ont pas été inclus cara partie extramédullaire de la tige a été modifiée en 2002. Troisent cinquante-neuf patients revus à plus de 5 ans ont permis deomparer 2 cohortes de 171 KA (recul moyen 6,99 ans), et 158 KSrecul moyen 8,93 ans).ésultats.— Pour les 1037 patients (99,1 %) revus à plus de 6 mois, laige a été suspendue 39 fois (9 %) dans le groupe sans collerette1 fois0,13 %) dans le groupe collerette (p < 0,001). Les scores de Har-is au 6e mois après l’intervention ont été comparables pour lesgroupes (88,25/87,34). Il n’y a eu aucun enfoncement secondaireprès 3 semaines, ni liseré visible.es complications chirurgicales (luxations, sepsis) ont été non spéc-ques.our les 367 patients revus à plus de 5 ans, aucune différence cli-ique significative n’a été mis en évidence entre les 2 groupes.ix-neuf cas de remodelage du calcar (11 %) ont été notés dans

e groupe avec collerette, contre 109 (71 %) dans le groupe sansollerette (p < 0,001). Le taux de survie selon Kaplan-Meier este 100 % (100—100) à 9,57 ans de recul (groupe collerette) pour8,34 % (93,2—99,6) à 12,3 ans de recul (groupe sans collerette)1 descellement de cupule, 1 fracture).onclusion.— Cette tige à revêtement HA total confirme la qualitée ses résultats à long terme. La collerette présente des avantagese technique opératoire, sans aucun effet délétère radiographique.

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4nfluence de la collerette sur la stabilité primaire’une tige fémorale sans ciment dans la prothèseotale de hanche : étude comparative bilatérale suradavreuillaume Demey ∗, Sébastien Lustig , Elvire Servien , Franckrouillet , Fary Camdon , Philippe Neyret , Tarik-Aït-si Selmi

Centre Albert-Trillat, hôpital de la Croix-Rousse, 103, grande ruee la Croix-Rousse, 69004 Lyon, France

Auteur correspondant.

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IrrctMAm1cRadadnosséqLes signes d’une ostéointégration stable étaient notés dans plus

Résumés des communications

Introduction.— La stabilité primaire d’un implant sans ciment estessentielle pour obtenir une néo-ostéogénèse et une stabilité secon-daire durable. Le but de cette étude était de comparer la stabilitéprimaire d’une même tige fémorale sans ciment à revêtementhydroxyapatite avec ou sans collerette dans la prothèse totale dehanche.Matériel et méthodes.— L’étude était in vitro, comparative et bila-térale. Vingt cadavres frais étaient utilisés. Les tiges fémoralesétaient implantées selon une technique standardisée de voie pos-térieure (20 hanches avec tige avec collerette et 20 controlatéralesavec tige sans collerette). La coupe fémorale était réalisée à10 mm au-dessus du petit trochanter. Une fraise à calcar permet-tait d’obtenir une coupe fémorale précise. Les fémurs proximauxétaient ensuite réséqués et fixés sur une presse mécanique reliéeau logiciel de mesure. Les forces verticales (test 1 en compres-sion) et horizontales (test 2 en rotation interne) ont été mesuréesen Newton (N) lors de l’enfoncement ou de la rotation de latige et lors de la survenue d’une fracture fémorale. L’analysestatistique était réalisée avec Test T pour échantillons appa-riés. Une valeur de p inférieure à 0,05 était considérée commesignificative.Résultats.— Pour le test 1 vertical, l’enfoncement de la tige sur-venait pour une force moyenne de 3129 ± 494 N pour la tigesans collerette et 6283 ± 3584 N pour la tige avec collerette(p = 0,02). La fracture fémorale survenait pour une force moyennede 6254 ± 1712 N pour la tige sans collerette et 11 917 ± 2848 N pourla tige avec collerette (p = <0,001). Pour le test 2 horizontal, la rota-tion de la tige survenait pour une force moyenne de 540 ± 170 N pourla tige sans collerette et 678 ± 206 N pour la tige avec collerette(p = 0,01). La fracture fémorale survenait pour une force moyennede 890 ± 226 N pour la tige sans collerette et 1184 ± 453 N pour latige avec collerette (p = 0,005).Discussion.— À notre connaissance, il n’existe pas d’autre étudeayant comparé la stabilité primaire d’une tige sans ciment avec ousans collerette. La tige avec collerette avait une stabilité primaireplus importante que la tige sans collerette. Les forces verticales ethorizontales nécessaires à l’enfoncement ou à la rotation de la tigeainsi qu’à la fracture fémorale étaient significativement plus impor-tantes pour la tige avec collerette. Ces données sont à compléterpar une étude comparative in vivo.

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15Résultats à plus de 5 ans d’un implant fémoral noncimenté préservant le capital osseux. À proposd’une étude prospective monocentrique de 237 casJulien Mayer ∗, Didier Guignand , Jean-Manuel Poircuitte , JeremieChevrollier , Francois Daubresse , Laurent Galois , Didier MainardService de chirurgie orthopédique, traumatique etarthroscopique, avenue de Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy,France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le respect de la biologie osseuse est l’un desavantages des tiges fémorales non cimentées. Un nouvel implantfémoral (Excia) préservant d’avantage l’environnement osseuxet ne nécessitant pas un appui cortical systématique est pro-posé à l’évaluation à 5 ans, recul minimal pour de premiersrésultats.Le but de cette étude est d’apprécier le taux de survie et le résultatradioclinique de cet implant à plus de 5 ans.Matériel-méthodes.— Il s’agit d’une série prospective, monocen-trique, mono-opérateur, continue, qui comporte 237 prothèses pour

221 patients : 124 femmes, 97 hommes, âge moyen 62 ans (23—89).L’implant comporte 2 flanges latérales qui augmentent la surfaceosseuse et la résistance à l’enfoncement. Elles évitent de passerla râpe jusqu’à la corticale. Un petit aileron latéral stabilise la

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otation. La partie proximale est revêtue de plasma de titane cou-ert de brushite plus bioréactive que l’hydroxyapatite. Le choixes cotyles et couples de frottement a différé au cours de laérie.’évolution clinique est évaluée selon le score de Merle D’AubignéPMA) et de Harris, l’évolution radiologique selon le score ARA et dengh-Massin. Les patients ont été revus annuellement. Le taux deurvie de l’implant fémoral est apprécié selon la courbe de Kaplan-eier.ésultat.— Sur 237 implants, 152 ont été revus à plus de 5 ans. Seizeatients sont décédés (18 implants). Vingt patients ont été perduse vue (21 implants). Quarante-cinq patients (46 implants) n’ont pasoulu revenir mais tous les implants sont en place. Le taux de suivilinique est de 64 %.e score PMA passe de 12,49 (4—16) en préopératoire à 17,6513—18). Le score de Harris passe de 46 en préopératoire à 96,9348—100). Le taux de survie selon Kaplan-Meier est de 98,72 %. Troisiges ont été retirées : 2 pour fracture péri-prothétique, une pourouleurs de cuisse. 3,9 % de patients présentent des douleurs deuisses modérées à 1 an qui ont toutes disparu à 3 ans. On retrouveenfoncements de plus de 5 mm (un sur fracture). Tous les implants

auf 1 sont ostéointégrés avec un score ARA moyen de 5,7 et dengh-Massin de 25,25.onclusion.— Ces résultats montrent un excellent taux de survie auecul considéré. La forme spécifique de l’implant qui augmente leontact osseux sans appui cortical systématique et son revêtementar brushite peuvent expliquer l’excellente ostéointégration sansomplication spécifique. Les résultats devront être confirmés parn recul à plus long terme.

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6ige fémorale droite en alliage de titane grenaillé àans de recul minimum en arthroplastie totalerimaire de hanche. À propos d’une sérierospective de 332 implantations consécutives duystème AlloclassicTMSL-CSFhristian Delaunay

Clinique de l’Yvette, 67-71, route de Corbeil, 91160 Longjumeau,rance

ntroduction.— Dans l’optique de préserver le capital osseux fémo-al en arthroplastie totale de hanche et suite aux difficultés duesurfacage, sont apparues récemment des tiges courtes. Le but dee travail était de présenter les résultats d’une tige droite conven-ionnelle en alliage de titane grenaillé.atériel et méthodes.— De juin 1988 à fin décembre 2000, 332 PTHlloclassic (tige SL et cupule filetée CSF) ont été consécutive-ent réalisées chez 289 patients. Il s’agissait de 157 hommes et

32 femmes âgés en moyenne de 63,3 ans (24—85 ans), opérés deoxarthrose primitive dans 215 cas (65 %).ésultats.— Soixante-quatorze hanches (23 %) n’ont pu être suivisu-delà de 5 ans, dont 17 du fait du décès du patient. Trois centix-sept tiges Alloclassic (soit 95,5 % de l’effectif initial) ont éténalysées à un recul moyen de 9 ans (1—21 ans). Trois fracturesu grand trochanter (0,8 %) et 2 fractures diaphysaires sont surve-ues en peropératoire, dont 1 conduira à un échec. Dix hanchesnt présenté une luxation avant le 3e mois (3,1 %). Le score moyenelon la cotation de Postel-Merle d’Aubigné-Charnley (PMA) pas-ait de 10,7 en préopératoire à 17 au dernier recul. Le résultattait excellent ou bon pour 307 hanches (97 %). Deux cent cin-uante et un hanches (79,2 %) ne présentaient aucune douleur.

e 3 cas sur 4. Une usure du polyéthylène supérieure au seuile 0,1 mm par an a été constatée dans 6 hanches (2 %, aucuneetasul) et 1 ostéolyse fémorale dans 4 cas (1,2 %). La proba-

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252 86e réunion annuelle de la

ilité de survie à 15 ans pour l’événement « révision fémoraleuelle que soit la cause » était de 97,4 % (IC à 95 %, 87,7—99,5 %)t « révision fémorale pour échec d’ancrage » de 98,3 % (IC,8,9—99,8 %)iscussion.— Sur 28 réinterventions, 6 ont nécessité l’ablation de laige : la charge révisionnelle fémorale était de 1,8 % sur une périodee 22 ans, soit 0,08 % par année d’observation. La principale causee réintervention a été la luxation récidivante dans 14 cas (50 %es réinterventions) alors qu’un déscellement aseptique fémoral’a été observé qu’un seule fois. La présence d’une encapsulationbreuse proximale dans 10 % des cas et l’usure du PE conventionneln frottement malgré une épaisseur minimale de 6,5 mm et l’usagee billes en céramique d’alumine résument à ce jour les ultimesaiblesses du système.onclusion.— Cette étude indique la fiabilité de l’ancrage secon-aire obtenu par ostéointégration de la surface micro-grenaillée’un implant droit non-anatomique en alliage de titane.

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7ésultats à 10 ans de recul d’une série derothèses totales de hanche avec la tigenatomique sans ciment SPSlexandre Mouttet ∗, Philippe Mordasini , Elhadi Sariali

Cabinet d’orthopédie, 19, espace méditerranée, avenue duénéral-Leclerc, 66000 Perpignan, France

Auteur correspondant.ntroduction.— En arthroplastie totale de hanche, la stabilité pri-aire d’une tige sans ciment est obtenue, soit par remplissageiaphysaire, soit par un contact intime entre la tige et le fémurroximal. Une tige anatomique sans ciment (SPS) a été concueur la base de l’analyse des données tomodensitométriques de00 fémurs, pour s’adapter à la plupart des fémurs standards. Laurvie à long terme de l’implant a été étudiée, ainsi que sa stabilitét le remodelage osseux autour de la tige.atériel et méthodes.— 176 PTH de première intention ont été

mplantées chez 171 patients, âgés en moyenne de 73,2 ans (± 9,4).ans tous les cas, la tige anatomique SPS sans ciment, recouvertee titane poreux et d’hydroxyapatite dans sa partie proximale,t un cotyle press-fit sans ciment avec une tête zircone et unnsert polyéthylène (UHMWPE), ont été utilisés. Les étiologies leslus fréquentes étaient l’arthrose primaire et la nécrose asep-ique. Au dernier recul, 11 patients (11 hanches) (6 %) étaient perduse vue et 34 patients (34 hanches) étaient décédés sans avoir subie révision. Cent vingt et un patients (126 hanches) étaient revusn moyenne à 10 ans ± 4,8 (8,4—11) et évalués cliniquement avece score de Harris. L’ostéointégration des implants a été évaluéevec le score de Engh, qui inclut un score de fixation et un scoree stabilité. Le taux de survie était calculé selon la méthodeaplan-Meier.ésultats.— Au dernier recul, on comptait 5 reprises : 4 révisionscétabulaires, pour instabilité tardive due à l’usure du poly-thylène, et 1 révision fémorale pour fracture traumatique. Enonsidérant uniquement le descellement aseptique comme critère’échec de l’implant, le taux de survie était de 100 % (95,4—99,9) à0 ans de recul. Toutes les tiges étaient considérées comme stablesont une notée comme non intégrée mais stable.onclusion.— La tige SPS, dont la fixation n’est pas diaphysaireais métaphysaire, montre un excellent taux de survie à 10 ans. Leesign anatomique de cet implant, avec son concept d’hélitorsion,a courbure sagittale et son large évasement médiolatéral, semblerocurer une excellente stabilité proximale et un bon remo-

elage osseux, laissant penser que la tige SPS est un implantconservateur ».

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

8rthroplasties totales du membre inférieur etypertension artérielle pulmonaire : doit-ontiliser des implants cimentés ou sans cimenthierry Bégué ∗, Nasser Mebtouche , Philippe Cottin , Guillaumeaintyves , Stéphane Levante , Xavier Jais , Marc Humbert , Géraldimonneau , Frédéric Mercier

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,rance

Auteur correspondant.’hypertension artérielle pulmonaire créée un obstacle à la cir-ulation sanguine et expose à une mortalité majorée en cas’intervention chirurgicale. La réalisation d’une arthroplastieotale qu’il s’agisse d’une prothèse de hanche ou d’une prothèse deenou entraîne des embols réguliers à différentes phases de la pré-aration des structures osseuses, bien identifiées par échographieransœsophagienne. Parmi les facteurs responsables, le cimentagees pièces a été accusé de favoriser les accidents de défaillanceulmonaire per- et postopératoires. L’objectif du travail a été deéterminer si les complications étaient différentes entre les arthro-lasties cimentées et non cimentées.es auteurs ont étudié, de facon rétrospective, les observationse toutes les arthroplasties de hanche et de genou réalisées chezes patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire diag-ostiquée, primitive ou secondaire, quelle que soit l’importancee l’atteinte pulmonaire, sur une période de 16 ans, à partir duegistre national du centre de référence de l’hypertension arté-ielle pulmonaire. Seize dossiers ont ainsi été identifiés. Il s’agissaite 10 prothèses de hanche et de 6 prothèses de genou. Les arthro-lasties ont été distinguées en cimentées et non cimentées. Sures 10 prothèses de hanche, 4 étaient cimentées, 6 sans ciment. Lesprothèses de genou ont été cimentées. Aucune prothèse hybride’a été recensée dans cette série.es complications immédiates, peropératoires et postopératoires,nt été particulièrement étudiées, avec, notamment l’étude desonctions cardiorespiratoires liées à l’intervention. Nous avons eudéplorer 4 décès peropératoires ou postopératoires précoces par

éfaillance cardiorespiratoire. Dans 3 cas, les décès sont survenusprès pose d’un implant sans ciment. À distance, le score PMA desmplants de hanche cimentés était de 15 en moyenne, et de 12 poures implants sans ciment. Le score IKS des prothèses de genou étaite 65 %.l’issue de la revue, aucune différence significative n’a été trouvéen termes de taux de décès ou de complications pulmonaires. Il n’y aas lieu de retenir la notion d’une obligation de choix d’implant sansiment dans les hypertensions artérielles pulmonaires primitives ouecondaires.

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9valuation et traitement chirurgical des rupturesu moyen et du petit fessier : à propos d’une sériee 67 patientsonstantin Makridis ∗, Michel Lequesne , Hervé Bard , Patrick Djian

Cabinet Goethe, 23, avenue Niel, 75017 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les ruptures du moyen et du petit fessier sontares et sont peu connues. Nous rapportons ici une étuderospective continue de 67 patients au recul moyen de 4,6 ans

1—8 ans).atériel et méthodes.— Soixante-treize patients ont été opérésntre 2003 et 2010. Six patients ont été perdus de vue au der-ier recul. Il y avait 62 femmes et 5 hommes d’âge moyen 67,5 ans

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Résumés des communications

(25—87). Trois patients avaient une atteinte bilatérale. Les cinqconditions suivantes sont requises pour l’indication opératoire :— signes fonctionnels et probants de tendinobursite trochantérienneprésents à chaque poussée ;— récidives et chronicité malgré un bon traitement conservateur ;— imagerie (échographie en IRM) confirmant au moins la bursite etsi possible la rupture ;— infiltration écho- ou radioguidée de corticoïde efficace (test thé-rapeutique ciblé préopératoire) ;— trophicité musculaire (IRM) encore assez bonne ou récupérable.L’examen clinique relevait un test de dérotation externe contrariéprésent dans 97,1 % et faible dans 99 % des cas. L’abduction contra-riée était douloureuse dans 88,57 % des cas. Le test en adductionet rotation interne était positif dans 80 % des cas. Une évaluationfonctionnelle a été faite par l’indice de Lequesne, le score de Harriset l’échelle d’évaluation de la douleur.Résultats.— La moyenne de douleur était de 8,71 en préopératoireet 1,68 au dernier recul. L’indexe de Lequesne était de 12,26 enpréopératoire et 4,06 au dernier recul. Le score de Harris étaitde 50,54 en préopératoire et 87,96 en postopératoire. La mobilitémoyenne était de 192,4 en préopératoire et 244,4 au dernier recul.82,86 % des patients décrivaient des douleurs lors de la montée desmarches et 11,43 % au dernier recul.Discussion et conclusion.— La majorité des ruptures complètes oupartielles au cours des tendinopathies trochantériennes intéressesoit la lame latérale, soit la partie antérieure du moyen fessier, soitle petit fessier et, dans bon nombre de cas, ces deux derniers ten-dons associés. Une bursite conjointe jouxte souvent la rupture etsemble majoritairement algogène. Le traitement chirurgical dansdes conditions précises préopératoires apporte un résultat satisfai-sant au recul moyen de 4,6 ans.

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Séance du 7 novembre après-midi

Genou

21Analyse in vitro de la cinématique patellaire :validation d’un protocole optoélectroniqueRémi Philippot ∗, Rodolphe Testa , Olivier Carnesecchi , FrédéricFarizonService de chirurgie orthopédique, hôpital Nord, bâtiment B,42270 Saint-Priest-en-Jarez, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’étude de la course patellaire est une donnéeindispensable dans l’évaluation des désordres fémoro-patellaires.De nombreux systèmes in vitro et in vivo ont déjà été décritsmais ils possèdent tous certaines limites entraînant des approxi-mations dans l’analyse de la course patellaire tant au niveaude la précision des mesures qu’au niveau de l’exhaustivité decelles-ci. Les auteurs ont ainsi développé un système optoélectro-nique expérimental permettant l’analyse cinématique in vitro dela course patellaire. L’objectif principal de ce travail était ainside valider ce système d’analyse cinématique mais aussi de mon-trer son intérêt dans l’étude des principaux facteurs de l’instabilitépatellaire.Matériel et méthode.— Neuf pièces anatomiques ont été étudiées.Une charge de 10 Newtons était exercée sur le tendon quadricipital.

Les trois segments osseux étaient respectivement équipés de mar-queurs afin de pouvoir évaluer les mouvements relatifs des troissolides les uns par rapport aux autres et dans les six degrés deliberté.

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S253

’acquisition était réalisée à 200 Hertz grâce au système Motionnalysis®. Chaque acquisition comprenait cinq cycles complets deexion et extension de l’articulation. L’analyse portait sur les sixegrés de liberté de la patella et sur la répétitivité des mesures.ésultats.— Les tests post-hoc montraient qu’il existait au maxi-um un cycle inhomogène sur les cinq réalisés pour chaque genou

espectif. La précision retrouvée était de ± 0,23 mm et ± 0,4◦.a patella présentait une bascule presque nulle pendant les5 premiers degrés de flexion puis présentait une bascule externeui s’accentuait jusqu’à 90◦ de flexion.e manière progressive tout au long du cycle de flexion, la patellae translatait en externe.a patella présentait pendant les 30 premiers degrés de flexion duenou une rotation médiale puis basculait en rotation latérale.iscussion.— Nous rapportons une excellente précision du systèmet une bonne reproductibilité ce qui est rare dans la littérature.es protocoles de types acquisitions fluoroscopiques ou radio-ogiques rapportent plus une l’analyse statique séquentielle,’évaluation dynamique in vitro, réalisée grâce à notre système’acquisition optoélectronique est donc plus proche de la réalité.ous discutons l’unique charge quadricipitale de 10 Newtons quious semble source de moins d’erreurs.onclusion.— Notre protocole apparaît comme reproductible et larécision des mesures excellente, la concordance de nos mesuresvec celles de la littérature nous encourage à utiliser ce protocoleant pour l’étude in vitro de la cinématique patellaire normale queour l’étude de situations expérimentales (reconstruction MPFL,nstabilités expérimentales).

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2ouvelle technique de mesure radiologique de laosition patellaireadi Hoyek ∗, Céline Chaanine , Monique Tabet , Amal Chelala ,lissar Dagher , Pascal Lahoud , Jean-Claude Lahoud ∗

Jounieh, BP 2078, 99205 Jounieh, Liban

Auteur correspondant.ntroduction.— Plusieurs méthodes sont décrites pour mesurer laosition verticale de la patella. Les caractéristiques statiques etynamiques de cette dernière ainsi que sa position verticale (altau baja) ont une influence clinique non négligeable sur le jeu arti-ulaire du genou.ous décrivons une nouvelle méthode de mesure de la positionatellaire qui a l’avantage d’être indépendante du degré de flexionu genou lors de la réalisation des clichés radiologiques.atériel et méthode.— La série comporte cent genoux chez cin-uante individus volontaires, de type eurasien et sans antécédentsédicochirurgicaux au niveau du genou. Le ratio du sexe est de 1,

’âge moyen est de 28 ans avec des extrêmes de 18 et 35 ans.es radiographies de profil sont réalisées à trois angles de flexion :, 30 et 90 degrés, avec le même appareil et un même manipulateur.a position verticale de la patella est mesurée sur chacune desadiographies par trois.éthodes.— L’indice d’Insall—Salvati. L’indice de Caton-eschamps.a nouvelle méthode est un rapport P/F. « P » est la distance entrene tangente passant par les plateaux tibiaux et la parallèle pas-ant par le sommet de la patella. « F » est la distance entre laorticale antérieure du fémur et la parallèle tangente aux condylesostérieurs. Ce rapport « P/F » est calculé pour les trois angles deexion.ésultats.— La valeur normale moyenne du nouvel indice « P/F »

st de 0,999 avec des extrêmes entre 0,981 et 1,018. L’intervallee confiance est à 95 % pour un p inférieur à 0,01.ucune différence statiquement significative n’a été retrouvéeuant au sexe et l’âge du volontaire ou le côté examiné.

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254 86e réunion annuelle de la

n retrouve une corrélation linéaire entre notre méthode et celles’Insall et de Caton.nfin il faut insister sur la stabilité des valeurs retrouvées pour unême genou, quel que soit l’angle de flexion lors de la réalisationu cliché radiologique de profil.iscussion et conclusion.— La clarté des repères radiologiques uti-

isés rend cette méthode plus commode que les autres. Ainsi, ellest facilement reproductible et fiable quels que soit l’âge et lesntécédents du patient.’indépendance de la mesure de la position patellaire eugard l’angle de flexion lors de la réalisation du clichéeprésente un avantage indéniable et particulier pour cetteéthode.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.036

3nalyse de la cinématique patellaire aprèseconstructions du ligament patello-fémoral médialémi Philippot ∗, Olivier Carnesecci , Bertrand Boyer , Frédéricarizon

Service de chirurgie orthopédique, bâtiment B, hôpital Nord,2270 Saint-Priest-en-Jarez, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La reconstruction du ligament patello-fémoralédial (MPFL) est une technique de choix dans le traitement de

’instabilité patellaire chronique. La raideur est la complicationa plus souvent décrite après cette chirurgie et celle-ci est clas-iquement liée à une hypertension de la greffe. Le but de notretude cadavérique était de définir grâce à un protocole d’analyseptoélectronique la tension idéale de la greffe lors de la liga-entoplastie du MPFL permettant de se rapprocher des conditionshysiologiques originelles.atériel et méthode.— Six pièces anatomiques fraîchementongelées ont été étudiées. Pour chaque genou 6 acquisitionsptoélectroniques successives ont été réalisées : analyse de la ciné-atique du genou sain puis après section du MPFL puis après

econstruction du MPFL à différentes tensions (10 N, 20 N, 30 N et0 N). La reconstruction du MPFL était réalisée au moyen d’unereffe au droit interne fixée à 30 degrés de flexion par une vis’interférence dans le fémur (à équidistance du tubercule du granddducteur et de l’épicondyle médial) et par 2 ancres trans-osseusesans la patella.ésultats.— Les trois paramètres spatiaux principaux (basculeatellaire, translation patellaire, rotation patellaire) que nousvons analysé variaient dans le même sens et avec des valeursumériques très proches ; cela confirme la bonne reproducti-ilité du protocole d’analyse. Une tension de 10 Newton étaituffisante pour contrôler de manière satisfaisante la bascule patel-aire mais cette tension entraînait une hypercorrection de laranslation patellaire et de la rotation patellaire. Au-delà de0 N il existait toujours une hypercorrection des 3 facteurs spa-iaux étudiés. Nous remarquions un épuisement de l’effet de’augmentation de la tension de la greffe sur la cinématiqueatellaire.iscussion.— Notre étude confirme de plus le rôle du MPFL dans leontrôle de la cinématique patellaire et cela sur les 30 premiersegrés de flexion. Dans la littérature, il est classiquement admisue la tension maximale du MPFL est de 30 N, nos travaux vontl’encontre de cette valeur en avancant une valeur maximale

e 10 N à restituer. Nous confirmons le caractère protecteur de’aileron latéral sur une éventuelle hypercorrection, celui-ci ne doitas être sectionné en systématique comme il est préconisé par

ertain.onclusion.— Nous avons déterminé une tension limite au-delàe laquelle il existait une hypercorrection des paramètres spa-iaux de la patella. De plus, l’aileron externe apparaîtrait comme

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ne structure anatomique protectrice par rapport à ces situations’hypercorrection.

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4valuation préopératoire et positionnementeropératoire de la patella au cours d’unerothèse totale du genou pour genu varum, àropos d’une série continue de 256 casrancois Bonnel ∗, Chahine Assi , Pierre Auteroche , Philippeeissier

Clinique Beau Soleil, service orthopédie, 119, de Lodève, 34070ontpellier, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les séquelles douloureuses d’origine patellaire avecu sans instabilité après prothèse totale de genou étaient une desomplications les plus fréquentes. Notre objectif était d’évalueres résultats d’une méthode de mesure radiographique convention-elle.ollectif.— Notre collectif portait sur 256 genu varum opérésar prothèse totale postérostabilisée avec implant patellaire204 droits, 152 gauches), 162 femmes, 94 hommes (52 à 87 ans),ans 62 cas il existait un flexum de 5◦ à 10◦. Les coupes osseusestaient indépendantes avec ancillaire à visée intramédullaire.éthode.— Le bilan préopératoire comportait un pangonogramme,t un défilé fémoro-patellaire à 30◦. Les mesures angulairesanuelles dans le plan coronal déterminaient l’HKA et l’angle de

otation de la coupe fémorale selon l’angulation du fémur distal.n peropératoire, on simulait avec les implants provisoires la coupeémorale selon le planning préopératoire avec analyse de course dea patella. Les données étaient recueillies sur une fiche orthocomt traitées avec un programme dédié file maker pro.ésultats.— Les mesures angulaires manuelles montraient un HKAompris entre 155◦ et 175◦, dans le plan coronal le plan de coupeur le fémur était programmé à 7◦ dans 227 cas et 6◦ dans 29 cas.’angle de rotation de la coupe fémorale prévisionnelle selon’angulation du fémur distal était à 0◦ dans 175 cas et 3◦ dans1 cas. Il existait un valgus fémoral à 3◦ dans 51 cas. La patella étaitatéralisée dans 78 cas de genu varum et centrée dans 178 cas. Eneropératoire, la hauteur du plateau tibial utilisé était de 10 mmans 233 cas et de 12 mm dans 23 cas. L’implant patellaire avecn angle de coupe à 0◦ restait centré dans 143 cas. La persis-ance de la latéralisation patellaire dans 35 cas nécessitait uneecoupe avec un angle de rotation de 3◦, médialisation de l’implantt release latéral. Dans 1 cas, il était réalisé une translation dea TTA.iscussion.— La mesure de la torsion fémorale depuis les travaux deckhoff (1994) était toujours d’actualité. Les méthodes tomoden-itométriques menées par Akagi, Asano, Abadie, permettaient deisualiser des éléments déterminants sans certitude pour une appli-ation clinique infaillible. La navigation pour Saragaglia prouvait sesimites en matière d’évaluation de la torsion fémorale. Les mesuresnformatisées menées personnellement sur tomodensitométrie enollaboration avec des ingénieurs mettaient en exergue des limitese la reconnaissance précise des épicondyles.onclusion.— La méthode qui était utilisée par sa simplicité et lesésultats obtenus méritaient d’être rapportées.

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ésultats entre 1 et 9 ans de recul de 42 doublesstéotomies assistées par ordinateur dans lesonarthroses sur genu varum majeurominique Saragaglia ∗, Marc Blaysat , Numa Mercier

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Résumés des communications

Clinique universitaire de chirurgie orthopédique et detraumatologie du sport, hôpital Sud, CHU de Grenoble, 38130Échirolles, France

∗Auteur correspondant.L’objectif de ce travail était de présenter les résultats à moyenterme de 42 doubles ostéotomies, fémorale distale et tibiale proxi-male, assistées par ordinateur, réalisées entre août 2001 et mars2010 par l’un d’entre nous, pour gonarthroses sur genu varummajeur.Matériel et méthodes.— La série était composée de 38 patients(4 cas bilatéraux), 29 hommes et 9 femmes, âgés de 39 à 64 ans (âgemoyen : 50,9 ± 7,1 ans). L’état fonctionnel préopératoire a été éva-lué en fonction du score de Lyshölm-Tegner. Le score moyen étaitde 41,2 ± 8,9 points (22—69). Le stade de l’arthrose a été évalué enfonction des critères d’Ahlbäck modifiés. Nous avons opéré 9 stades2, 25 stades 3, 7 stades 4 and 1 stade 5. L’angle HKA a été mesuréselon le protocole de Ramadier en pré- et en postopératoire. Nousavons également mesuré sur ces clichés l’angle mécanique fémo-ral (AMF) ainsi que l’angle mécanique tibial (AMT). L’angle HKAmoyen préopératoire était de 167,7◦ ± 3,5◦ (159◦—172◦), l’AMF de87,28◦ ± 1,41◦ (83◦—90◦) et l’AMT de 83,51◦ ± 2,7◦ (78◦—88◦).Le but des ostéotomies était d’obtenir un angle HKA à 182◦ ± 2◦ etun AMT à 90◦+/2◦ pour éviter tout interligne oblique.Les résultats fonctionnels ont été évalués en fonction du score deLyshölm-Tegner et du score KOOS, obtenus au cours d’une consul-tation de révision ou par téléphone.Résultats.— Nous n’avons pas eu de complications dans cette série,sauf une perte angulaire par impaction médiale d’une ostéotomiefémorale chez un patient lourd. Tous les patients ont été revus à unrecul moyen de 46 ± 27 mois (12—108). Le score moyen de Lyshölm-Tegner était de 83,3 ± 7,5 points (62—91) et le score KOOS de95,1 ± 3,2 points (89—100). Quarante patients étaient satisfaits (22)ou très satisfaits (18) du résultat. En ce qui concerne les résultatsradiologiques, si on élimine le patient qui a eu une perte angu-laire indépendante de la navigation, l’objectif concernant l’angleHKA a été atteint dans 92,7 % des cas et celui de l’AMT dans88,1 % avec seulement un cas à 93◦. L’angle HKA moyen était de181,83◦ ± 1,80◦ (177◦—185◦), l’AMT de 89,71◦ ± 1,72◦ (85◦—93◦) etl’AMF de 92,76◦ ± 2,02◦ (89◦—97◦). À ce recul, aucun patient n’aété repris par prothèse.Conclusion.— La double ostéotomie assistée par ordinateur donned’excellents résultats à moyen terme. La navigation est d’un apportindiscutable pour cette intervention difficile.

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26Intérêt et limites de la navigation dans lepositionnement sagittal des prothèses de genouSébastien Martres ∗, Philippe Bovier-LapierrePlace d’Arsonval, 69003 Lyon, France

∗Auteur correspondant.L’apport de l’assistance informatique dans la pose des PTG est main-tenant un fait établi en ce qui concerne l’alignement fémoro-tibial.Cependant, son utilité dans le positionnement de profil n’est passouvent discutée. La pente de l’implant tibial et l’encombrementantéropostérieur de l’implant fémoral sont des paramètres éva-luables par la navigation qui modifient l’espace en flexion. Or, ilssont importants à prendre en considération pour la stabilité enflexion de la prothèse. Nous avons analysé une série continue pros-pective de 54 prothèses posées avec assistance informatique enessayant de montrer dans quelle mesure elle peut constituer une

aide pour le chirurgien.Cinquante-quatre patients ont été inclus. L’âge moyen était de70 ans. L’étiologie principale était une arthrose fémoro-tibiale(n = 51), une nécrose condylienne (n = 1), une arthrite inflam-

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atoire (n = 2). Concernant la pente tibiale, les données de laavigation ont été comparées aux mesures radiographiques post-pératoires. Pour le débord postérieur, le chirurgien s’efforcait dee conserver en s’aidant de la navigation (utilisation du flexumombiné au positionnement antéropostérieur du carter). Nousvons comparé ce débord sur les radiographies de profil pré- etostopératoire.ente tibiale : la pente tibiale est en moyenne de 90◦[83—94]sur lesadiographies et de 89◦ [84—94]d’après la navigation. La différencentre la pente tibiale donnée par le navigateur et celle mesurée este 2◦ [0◦—5◦].ébord postérieur : il existe une très forte corrélation entre leébord postérieur pré- et postopératoire (R = 0,85). Il a été aug-enté dans 61 % des cas.ucune complication mécanique à type de luxation de PTG n’a étéonstatée. Nous n’avons relevé aucune fracture du fémur malgré leositionnement postérieur du carter.a différence constatée entre les valeurs de la pente tibiale peuttre attribuée à la courbure sagittale du tibia et notamment dea corticale postérieure qui a servi de référence à la mesureans l’étude. Il faudrait peut-être envisager de réaliser des cli-hés de jambe en entier de profil. Par contre, la navigation até fiable concernant le positionnement du carter pour restaurere débord fémoral postérieur. Elle représente une aide pour neas surdimensionner le carter tout en restaurant l’encombrementostérieur.a préservation de l’encombrement prothétique associée à uneotation optimale en flexion présente également un intérêt dans latabilité. Pour le moment, nous n’avons pas assez de recul pour éva-uer cet apport sur la flexion maximale. Cet artifice vient compléter’ajustement des gammes de prothèses.

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7valuation de la rotation fémorale d’une PTGaviguéeébastien Martres ∗, Philippe Bovier-Lapierre

Place d’Arsonval, 69003 Lyon, France

Auteur correspondant.’implantation d’une PTG naviguée en réglant la rotation fémo-ale selon l’équilibrage ligamentaire est une option actuelle. Àucun moment, une référence anatomique n’est utilisée. Nousvons souhaité par ce travail analyser la rotation du carter fémoraléterminée selon cette technique en prenant comme repère l’axeransépicondylien chirurgical (ATEc).l s’agit d’une étude prospective continue de 45 cas. L’équilibrage

été évalué par un test dynamique à 90◦ de flexion (rotule enlace) et permis de choisir la rotation ; la valeur des laxités médialet latérale a été relevée grâce au navigateur. Un scanner a étéffectué pour mesurer la rotation. Nous avons recherché une corré-ation entre la qualité de l’équilibrage et l’alignement anatomiqueur l’ATEc. Nous avons comparé les valeurs en tant que variableuantitative puis nous les avons transformés en variable qualitativeéquilibrage parfait si asymétrie < 2 mm, bon équilibrage si asymé-rie de 2 à 3 mm et mauvais équilibrage si asymétrie > 3 mm).ingt-deux implants sur 45 ont été jugés comme parfaitement équi-ibrés, 17 bien équilibrés et 6 mal équilibrés. Vingt-cinq implantsémoraux sont alignés sur l’ATEc à 1◦ près, 12 à 2◦ près et 8 à auoins 4◦. Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre laualité de l’équilibrage et le positionnement de l’implant fémo-al par rapport à l’ATEc. Il n’y pas d’influence de l’alignementémoro-tibial mécanique préopératoire ou de la facilité du repérage

e l’axe transépicondylien (classification d’Agaki). La probabilité’avoir une prothèse bien équilibrée en flexion (asymétrie maximalemm) si le carter est aligné (+ ou — 1◦) sur l’angle transépicondylien

ATEc) est de 84 %.

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256 86e réunion annuelle de la

e principal biais de cette étude est l’évaluation des laxités enexion. Nous avons utilisé l’outil navigation mais pour gagner enrécision, il aurait fallu utiliser un tenseur ligamentaire.outefois, on peut constater que l’implantation du carter fémo-al selon l’axe transépicondylien conduit dans 83 % des cas àn bon équilibrage. Dans les autres situations, le chirurgienoit pouvoir s’adapter et diverger de l’ATEc à condition que’articulation fémoro-patellaire ne soit pas perturbée. Autre-ent dit, les systèmes de guide personnalisé à base IRM,

n vogue actuellement, peuvent utiliser l’ATEc comme réfé-ence mais doivent laisser la possibilité au chirurgien d’adaptern peropératoire la rotation pour parfaire son équilibrageigamentaire.

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8tilisation d’une ostéotomie épicondylienne

nterne pour corriger les varus lors de la chirurgierothétique du genouruno Tillie ∗, Francois Quandalle , Régis Thomas , Flore Tillie

Hôpital privé des Bonettes, 2, rue du Docteur-Forgeois, 62000rras, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Pour éviter l’instabilité liée à la libération liga-entaire interne classique, Engh a publié en 1999 une technique’ostéotomie épicondylienne interne offrant des résultats satis-aisants mais avec un grand nombre de pseudarthroses et’ossifications. Notre travail analyse les résultats de cette tech-ique modifiée avec ostéosynthèse.atériel et méthodes.— Une étude prospective de 10 cas a été réa-

isée chez 10 patients présentant une gonarthrose avec un varus delus de 10◦ (11 à 21◦), la prothèse mise en place est une prothèseex gen zimmer postérostabilisée. Tous les patients ont été revusliniquement et radiologiquement entre 1 et 4 ans.’ostéotomie verticale de l’épicondyle emporte l’insertion haute duigament latéral interne et le grand adducteur, une ostéosynthèsear 2 vis assure la stabilisation en plus du calage automatique danse composant fémoral.ésultats.— Au recul moyen de 22 mois, le score genou est passée 27 à 94, le score fonction de 41 à 86, la mobilité passe de 109◦ à17◦. Deux patients gardent un flessum de 10◦ contre 7 en préopéra-oire. Aucune laxité ne persiste après chirurgie. L’axe fémoro-tibialréopératoire moyen était de 165◦ (159◦ à 169◦) Tous les membresont réaxés à plus ou moins 1◦ sauf dans deux cas (175 et 184◦). Laonsolidation sans ossification est obtenue chez tous les patients.ous déplorons un hématome non chirurgical et un clunk syndromeepris à 10 mois.iscussion.— Nos résultats nous confortent dans la fiabilité de cettestéotomie tant sur le plan de la stabilité que sur la qualité deonsolidation. Cette ostéotomie au vu de sa fiabilité a égalementté utilisée pour retendre l’appareil ligamentaire interne avec satis-action.onclusion.— L’ostéotomie du massif épicondylien interne asso-iée à une ostéosynthèse est une technique précise et fiable pourquilibrer le genou dans les grosses déformations en varus lors de’arthroplastie totale du genou.

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rothèses de genou cimentées à charnière enlliage de titane dans les allergies au nickel, àropos de 16 casuillaume Autissier ∗, Charles Parsy , Donatien Bocquet , Julienirard , Nicolas Fouilleron , Henri Migaud

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Clinique du Cambrésis, 102, boulevard Faidherbe, 59400 Cambrai,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les implants prothétiques de genoux actuels sontans la majorité composés d’un alliage de Chrome, de Cobalt et deickel. Que faire dans les cas de patientes devant bénéficier d’unerthroplastie totale de genou et présentant une allergie au nickel ?es prothèses de genou en alliage de titane sont une alternative.e but de cette étude rétrospective était d’évaluer les résultatsliniques et radiologiques des prothèses totales de genou en Titaneimenté mis en place dans le cadre des allergies au nickel.atériel et méthode.— Entre février 2001 et mars 2008, 14 patients

16 cas) ont été opérés pour arthroplastie totale du genou dans leadre d’allergie connue au nickel. Tous les patients avaient eu auréalable un patch test cutané positif afin d’affirmer le diagnostic’allergie au nickel.es 16 cas ont tous été revus par un seul et même observateurndépendant au recul moyen de 55 mois (20—110). Une étudeomparative a été réalisée avec une population appariée ayanténéficié d’une arthroplastie avec le même implant cimenté maise composition standard (alliage Cr-Co-Ni).’évaluation a été réalisée au moyen d’un score HSS et d’un bilanadiographique de face et de profil de l’implant en place.ésultats.— Parmi les 16 cas, l’implant était descellé dans 3 cas et aécessité une reprise dans un délai moyen de 34 mois (28—43 mois).ans 1 cas, le descellement était d’origine septique, dans un délaie 45 mois après l’implantation. Dans les 12 cas où l’implant estctuellement en place, le score moyen HSS était de 67,6/10047—90) avec une flexion moyenne de 113◦ (100—125◦). L’analyseadiographique de face et de profil a mis en évidence la présence’un liseré radiographique tibial à la jonction os-ciment dans 25 %es cas. La présence de 3 liserés associés à 3 descellements portees problèmes de fixation à 6 cas sur 16, soit 37,5 %.iscussion.— Les résultats cliniques des prothèses totales de genoucharnière rotatoire en titane cimenté sont mauvais, principale-ent à cause des douleurs engendrées par les micro-mobilités à

a jonction os-ciment qui peuvent s’expliquer par la tribologie etotamment la rugosité du traitement de surface des alliages deitane.onclusion.— Dans le cadre des allergies au nickel et si l’implanthoisi est un alliage de titane, les résultats de notre série et lesnalyses tribologiques montrent qu’il est préférable d’utiliser desmplants sans ciment.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.043

0e surdimensionnement prothétique peut-ilompromettre le résultat dans les PTG ?ichel Bonnin ∗, Axel Schmidt , Luca Basiglini , Tarik-Ait-Si Selmi

Centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy, 69008 Lyon,rance

Auteur correspondant.ypothèse.— Le surdimensionnement prothétique dans les PTG estource de douleurs résiduelles.ut de l’étude.— (1) comparer les dimensions préopératoires duémur et du tibia avec celles des composants implantés. (2) recher-her une corrélation entre les variations dimensionnelles et le scoreonctionnel.éthode.— 100 PTG consécutives (Noetos, Tornier, France) implan-

ée pour arthrose étaient analysées : 63 femmes, 37 hommes, âge1 ± 7,2 ans, poids 78,3 ± 16 kg, taille 166 ± 10 cm, angle fémoro-

ibial 176,4◦ ± 6. Les dimensions préopératoires étaient mesuréesur un scanner à l’aide du logiciel OsiriX®. Les dimensions AP et MLtaient mesurées en six zones sur le fémur (AP médial et latéral ; MListal, chanfrein antérieur et postérieur, coupe condylienne posté-

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Résumés des communications

rieure) et trois zones sur le tibia (AP médial et latéral, ML). Chaquemesure était comparée à la dimension équivalente sur l’implantutilisé (donnée du fabricant). Les différences pré/postopératoires(préfixe �) étaient calculées (positive = surdimensionnement). Lescore KOOS était rempli avant et un an après l’intervention. Le scoredouleur (100 points) et la différence pré/postopératoire étaientanalysés (�P).Résultats.— En moyenne, un surdimensionnement était observé surle tibia en antéropostérieur latéral (� = 3,08 ± 3,1) et en médio-latéral (� = 1,18 ± 2,9). Le fémur était en moyenne sous dimen-sionné en médio-latéral (� = —1,24 ± 4 en distal, —2,93 ± 4,2 auniveau du chanfrein postérieur et —1,68 ± 4 au niveau de la coupepostérieur) et en antéropostérieur latéral (� = —0,81 ± 3,2). Il étaitsurdimensionné en médio-latéral au niveau du chanfrein antérieur(�MLANT = 2,5 ± 4,7).Une forte corrélation était trouvée entre surdimensionnement et�P pour toutes les dimensions analysées. Des seuils étaient retrou-vés à partir desquels le score douleur chutait significativement :(seuil ; �P en cas de variation de taille inférieure au seuil/�P en casde variation supérieure au seuil ; signification statistique) : fémurAP : 1 mm ; 35,1 ± 20/23,9 ± 16 ; p = 0,0083. ML chanfrein anté-rieur : 0 mm ; 39,2 ± 20/29,7 ± 18 ; p = 0,029. ML distal : —4,5 mm ;42,9 ± 21/29,4 ± 18 ; p = 0,006. ML coupe postérieure : —4 mm ;38,2 ± 19,4/29,9 ± 19,2 ; p = 0,045.Tibia AP : 4 mm ; 35,2 ± 19,5/27,4 ± 18,9 ; p = 0,036. ML : 2.5 mm ;34,8 ± 19/26,7 ± 19 ; p = 0,034.Conclusion.— En moyenne, les implants étaient sous dimensionnéspar rapport aux contours osseux natifs ce qui semble favorable.Il est toutefois souvent difficile d’obtenir une adéquation parfaiteos/implant avec les implants utilisés.Un surdimensionnement même minime peut compromettre le résul-tat dans les PTG.Sur le fémur distal, un débord osseux d’au moins 2 mm de chaquecôté de l’implant est recommandé.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.044

31La luxation du plateau mobile dans les PTG àplateau mobile et conservation du ligament croisépostérieur : incidence sur une série consécutive de977 PTGJean-Baptiste Bérard ∗, Julien Chouteau , Bernard Moyen ,Michel-Henry FessyService de chirurgie orthopédique, centre hospitalier Lyon-Sud,165, chemin du Grand Revoyet, 69495 Pierre-Bénite, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La luxation de l’insert polyéthylène mobile dans laprothèse totale du genou (PTG) à plateau mobile et à conservationdu ligament croisé postérieur (LCP) est une complication rare maissérieuse, qui nous a conduit à en rechercher les facteurs favorisantset le traitement.Matériel et méthode.— Nous avons réalisé une étude rétrospectivesur une série continue de 977 PTG de première intention conservantle LCP et à plateau mobile en rotation et en translation antéro-postérieure implantées entre janvier 2000 et décembre 2008. Lespatients ont été opérés selon la même procédure par 2 chirurgiensséniors. Le suivi postopératoire a été réalisé selon le même proto-cole radioclinique à 3, 6, 12 mois et tous les ans.Résultats.— Nous avons dénombré 9 cas de luxation du plateaumobile, soit 0,9 %. Les patients qui présentaient une luxation onttous été réopérés avec un bon résultat postopératoire et l’absence

de luxation itérative. Le changement de plateau mobile pour unplateau rotatoire ultracongruent a été nécessaire et a parfois dûêtre associé à un geste de libération ou de retension ligamentaireen cas de laxité résiduelle asymétrique.

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iscussion.— La fréquence de la luxation dans la littérature est enoyenne de 4,65 %. En accord avec les séries déjà publiées, nous

vons noté qu’un défaut d’équilibre ligamentaire dans le plan fron-al représentait la principale situation à risque. On retient aussi lesrandes déformations axiales préopératoires plus particulièrementn valgus, le choix d’un polyéthylène trop mince, un plateau tibialmplanté en rotation externe excessive, l’insuffisance du systèmextenseur et les causes traumatiques.onclusion.— La luxation de plateau mobile dans la prothèse totalee genou est donc une complication rare, mais nécessitant une nou-elle intervention. L’identification des situations à risque lors dea planification préopératoire ainsi qu’une méthode rigoureuse deose des implants et de tension ligamentaire permettrait de réduirea fréquence de cette complication.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.045

2ésultats fonctionnels après reprise de prothèseotale du genou septique et non septique : étudeomparative de 138 cas à 5 ans de reculranck Trouillet ∗, Sébastien Lustig , Guillaume Demey , Elvireervien , Philippe Neyret

Centre Albert-Trillat, service de chirurgie orthopédique durofesseur Neyret, hôpital de la Croix-Rousse, 103, Grand rue dea Croix-Rousse, 69004 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le but de cette étude était de comparer les résul-ats fonctionnels après reprise de prothèse totale du genou (PTG)eptique ou non septique.atériel et méthode.— Il s’agissait d’une série de 138 reprises deTG dont 57 pour infection chronique et 81 pour cause non septique.

l s’agissait d’infection chronique, tous les cas ont été repris eneux temps. L’étiologie de la reprise dans le groupe non septiquetait un descellement dans 32 cas, une usure du polyéthylène dans1 cas, une raideur dans 10 cas, une douleur inexpliquée dans 10 cas,ne instabilité fémoro-tibiale dans 6 cas, une instabilité fémoro-atellaire dans 4 cas, une rupture d’implant dans 3 cas, un mauvaisositionnement dans 3 cas et une fracture péri-prothétique danscas.

’évaluation a porté sur la satisfaction des patients, la sur-enue de complications, la mobilité, le score IKS genou etonction, le niveau de douleur, le niveau d’activité et une analyseadiographique.ésultats.— Le recul moyen était de 59 mois. Dans le groupeeptique, la flexion moyenne était plus faible que dans leroupe non septique (93,7◦ contre 108,5◦, p < 0,05). Le scoreKS global moyen n’était pas différent (septique = 154,9 ; asep-ique = 152,3 ; p = 0,6628). Le score douleur était meilleur danse groupe septique (septique = 43,7 ; aseptique = 38,2 ; p < 0,05). Il’y avait pas de différence significative quant à la satisfactionlobale entre les deux groupes. Le taux d’infection postopéra-oire dans le groupe septique était plus élevé que dans le groupeepris pour cause non septique (septique = 21 % ; aseptique = 7 % ;< 0,05 %). Il n’y avait pas de différence significative sur lelan radiologique en dehors de l’index de Blackburne était plusaible dans le groupe septique (septique = 0,45 ; aseptique = 0,62 ;< 0,05).iscussion et conclusion.— Bien que le risque de réinfection soiton négligeable, le changement en deux temps d’une infection surrothèse du genou donne des résultats fonctionnels comparables àeux obtenus après reprise non septique. Ces données modèrent lesonnées de la littérature, qui présente le plus souvent les résultats

onctionnels après changement en deux temps comme moins bonsu’après reprise non septique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.046

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258 86e réunion annuelle de la

éance du 7 novembre après-midi

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4nalyse critique et comparative des exercices deééducation et d’auto rééducation de l’épaule dansa prise en charge des raideurs de l’épaule — étuderospective multicentrique de 148 épauleshierry Georges ∗, Pascal Gleyze , Philippe Clavert , Tewikenkalfate , Christophe Charrousset , Henry Coudane ,ierre-Henry Flurin , Philippe Hardy , Laurent Hubert , Thierryoudet , Denis Katz , Laurent Lafosse , Eric Laprelle , Christopheevigne , Gregory Moineaux , Nicolas Solignac , Bruno Tousaint , laociété francaise d’arthroscopie

Service ATOL, hôpital central de Nancy, 29, avenue duaréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La rééducation conventionnelle avec respect dueuil douloureux est le traitement de référence des épaules raides.a place et l’efficacité de l’auto rééducation sont encore mal défi-ies. Le but de ce travail est d’évaluer l’impact de chacun desxercices de rééducation et d’auto rééducation de l’épaule sur leésultat clinique.atériel et méthode.— Une étude prospective multicentrique (SFA)été réalisée en individualisant 3 populations thérapeutiques (P1 :

ééducation conventionnelle infra douloureuse — 58 cas, P2 : autoééducation exclusive avec incitation supra douloureuse — 59 cas,3 : auto rééducation supra douloureuse avec encadrement parinésithérapeute — 31 cas).’impact de chaque exercice et des conditions de sa réalisation (fai-abilité, douleur, durée) sur la douleur diurne, nocturne, la gène,e moral, les amplitudes goniométriques et l’indice de Constantnt été étudiés chaque jour pendant les 6 premières semaines puishaque semaine jusqu’au 3 mois (tests de régression, corrélationsivariées).ésultats.— Dans le cadre d’une rééducation conventionnelleite infra douloureuse, la physiothérapie et la balnéothéra-ie sont constamment bénéfiques, les mobilisations actives etcapulothoraciques sont inutiles les 3 premières semaines puisénéfiques. Les mobilisation passives, Sohier, et massages cer-ico dorsal sont délétères pendant les premières semaines puisénéfiques après 1 mois. L’impact négatif des exercices délé-ères est significatif sur tous les critères subjectifs et objectifsp < 0,05). La douleur diurne est un critère significatif péjoratifp < 0,05). Au-delà de 6 semaines tous les exercices sont bénéfiquesp < 0,05).es exercices d’auto rééducation avec incitation supra dou-oureuse sont immédiatement bénéfiques sur la douleurocturne, la gêne, le moral avec une intensité doulou-euse diurne proportionnée au temps de travail volontairep < 0,05). La douleur diurne est un critère significatif positifp < 0,05). Au-delà de 6 semaines, l’amélioration clinique marquee pas.’auto rééducation encadrée donne des résultats subjectifs immé-iats meilleurs sans différence significative à S6 et M3.es taux d’échecs (EAA < 140◦) sont équivalents 14 à7 %.onclusion.— La douleur infligée au patient dans une prise en chargee rééducation conventionnelle et le caractère délétère de certains

xercices entravent le recouvrement clinique. La douleur gérée pare patient et la réalisation sans crainte d’un travail intensif d’autoééducation encadré par un kinésithérapeute averti permettent unemélioration rapide mais limitée.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

’abandon du dogme du respect du seuil douloureux et la combi-aison maitrisée d’exercices de rééducation conventionnelle et’auto rééducation permettent d’obtenir un résultat rapide,onstant et pérenne dans la prise en charge des raideurs de’épaule.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.047

5réquence des pseudo-paralysies de l’épaule dans

es ruptures massives de coiffehilippe Collin ∗, Gilles Walch

GRAL CHP Saint-Grégoire, 6, boulevard de la Boutière, 35760aint-Grégoire, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de l’étude était d’analyser la fré-uence des pseudo-paralysie de l’épaule dans les rupturese coiffe des rotateurs (RCR) intéressant deux tendons oulus.a question posée était de connaître l’incidence des pseudo-aralysie dans les RCR.atériels et méthodes.— Nous avons inclus 88 patients

46 hommes/42 femmes) d’un âge moyen de 68 ans (± 7,8)résentant une dégénérescence graisseuse stade 3 ou 4 (Goutallier)’au moins deux tendons sur une coupe sagittale d’arthroscanner.a pseudo-paralysie a été définie comme une élévation anté-ieure active inférieure à 80◦. Nous avons également appréciéa qualité du deltoïde (rupture d’un faisceau ou séquelles dehirurgie).es critères d’exclusions étaient les suivants :arthrose glénohumérale ou acromiohumérale ;déficit de mobilités passives.

a coiffe des rotateurs a été divisée en cinq compartiments : moi-ié inférieure du subscapulaire (SSC minor), moitié supérieure duubscapulaire (SSC sup), supra épineux (SSN), infra épineux (ISN)etit rond (TM). Cinq types de rupture (2 ou 3 tendons) ont étéifférenciés :type A antéro-superior minor : SSC sup/SSN ;type B antero-superior complete : SSC minor/SSC sup/SSN ;type C antero-posterior : SSC sup/SSN/ISN ;type D supero-posterior : SSN/ISN ;type E supero-posterior complète : SSN/ISN/TM.

l a été analysé, l’élévation antérieure active, la rotation externen position un et deux. Tous les patients ont été filmés. Les image-ies en coupe et les films ont été visionnés à deux reprises par lesuteurs.ésultats.— Type A (5 cas) type B (16) type C (21) type D (32) type(14). Il n’a pas été retrouvé de différence en termes d’âge ou de

exe entre les groupes.ous avons retrouvé 24 EPP sur 88 patients inclus. Avec la répartitionuivante :

type A : 0/5 ;type B : 11/16 ;type C : 9/21 ;type D : 6/32 ;type E : 1/14.

ous les patients du groupe D (6) pseudo-paralytique présentaientes lésions du deltoïde. La présence d’un pseudo-paralysie étaitignificativement associée au groupe B et C soit à une lésion du SSCp < 0,05).iscussion/conclusion.— La présence d’un pseudo-paralysie de

’épaule en cas de rupture large de coiffe des rotateurs est rare.n dehors des patients souffrant d’une lésion deltoïdienne, elle se

etrouve singulièrement chez les patients souffrant d’une atteinteartielle ou totale du SSC.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.048

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Résumés des communications

36Étude comparative clinique, arthroscanographiqueet arthroscopique du tendon du long biceps. Étudeprospective portant sur 57 patientsLoïc Milin ∗, Frédéric Eloy , Rémi Charvet , Pedro Texeira , AlainBlum , Henry CoudaneService ATOL, 29, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny,hôpital Central, 54000 Nancy, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La responsabilité du tendon du long biceps (TLB)dans les douleurs de l’épaule est difficile à mettre en évidencecliniquement du fait des pathologies généralement associées.L’arthroscanner peut préciser son atteinte. C’est souvent uni-quement son aspect arthroscopique qui guide notre attitudethérapeutique.Hypothèse.— Il existerait une discordance entre l’aspect macrosco-pique du TLB et son analyse clinique et scannographique.Matériel et méthode.— Nous avons réalisé une étude prospective de2 ans incluant 57 patients. Tous les patients ont bénéficié d’une ana-lyse clinique et arthroscannographique préopératoire du TLB, quiont été comparées à son aspect arthroscopique. Nous avons pu éva-luer la performance de notre examen clinique et de l’arthroscannerdans l’étude du TLB.Résultats.— Notre examen clinique du TLB paraît fiable avec unesensibilité de 72 % et une spécificité de 85,7 % pour la recherchede pathologies du TLB. Les résultats de l’arthroscanner sontcomparables (sensibilité de 74 % et spécificité de 85 %). Il enprécise toutefois les caractéristiques.Nous avons noté une discordance pour 6 patients présentant unesymptomatologie du TLB franche mais l’absence de tendinopathieinflammatoire à l’arthroscopie.Discussion.— Nous avons mis en évidence un taux important de ten-dinopathie du long biceps associé aux ruptures de la coiffe desrotateurs avec seulement 7 % de TLB sains dans cette série ce quirejoint les résultats de la littérature. Nous avons retrouvé 38 %de luxations et instabilités ce qui semble supérieur aux donnéesde la littérature, pouvant être expliqué par le caractère dyna-mique de notre exploration arthroscopique. De plus, la position dubras lors de l’arthroscanner peut influencer son interprétation etexpliquer les résultats moyens de cet examen dans l’explorationdes instabilités dans notre série. Enfin, il semble que l’aspectarthroscopique du TLB ne pourrait pas toujours faire foi pourjuger de son état histologique et donc de sa participation à lasymptomatologie.

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37Étude des facteurs influencant les résultatscliniques et anatomiques après réparationarthroscopique du supra-épineux, et comparaisondu résultat fonctionnel en fonction de lacicatrisation du tendonJoseph Arndt ∗, Philippe Clavert , Paul Mielcarek , Jean-FrancoisKempfCentre de chirurgie orthopédique et de la main, 10, avenueAchille-Baumann, 67400 Illkirch-Graffenstaden, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les réparations arthroscopiques de la coiffe desrotateurs constituent une technique répandue, donnant de bonsrésultats sur la douleur et la restitution de la fonction de l’épaule.

L’échec de cicatrisation en constitue une complication fréquenteet bien connue. Un intérêt a été porté sur les stratégies permet-tant d’en améliorer les résultats. Le but de cette étude continuemonocentrique était d’analyser les facteurs influencant les résultats

Leéué

S259

natomiques et fonctionnels après réparation du tendon supra-pineux, et l’impact de la cicatrisation sur le résultat fonctionnel.atériel et méthode.— Quatre-vingt-douze patients (34 hommes,8 femmes), d’âge moyen 55 ans, opérés d’une réparation arthro-copique d’une rupture non rétractée du supra-épineux, ontté revus avec un recul moyen de 15 mois. Les critères épidé-iologiques et les constatations peropératoires ont été notés.

e score de Constant a été mesuré en préopératoire et auecul. Le bilan radiographique préopératoire a consisté en3 arthroscanners, 5 arthroIRM et 14 IRM. La cicatrisation du ten-on a été contrôlée par arthroscanner pour 82 patients auecul.ésultats.— Le score de Constant moyen est passé de6,1 ± 12 points en préopératoire à 73,9 ± 15,7 au recul (p < 0,001).e taux de coiffes étanches a été de 58,5 %.es facteurs corrélés négativement au résultat fonctionnel étaiente sexe féminin (p = 0,005), le délai de prise en charge (p = 0,001),n contexte d’accident de travail ou de maladie professionnellep = 0,001), et un clivage intratendineux préopératoire de l’infra-pineux (p = 0,054).es facteurs corrélés négativement au résultat anatomique étaient’extension sagittale de la rupture (p < 0,001), la présence’un clivage intratendineux du supra-épineux (p = 0,049) ou de’infra-épineux (p = 0,006), et la dégénérescence graisseuse de’infra-épineux (p = 0,022). La technique de réparation en doubleang n’a pas permis d’améliorer le résultat anatomique.’obtention d’une coiffe étanche et la qualité de cicatrisation duendon réparé ne sont pas apparus influencer le résultat fonction-el.iscussion et conclusion.— La détection des facteurs influencant

es résultats fonctionnels et anatomiques tire son intérêt dans saaleur pronostique et la sélection des indications opératoires. Mal-ré l’absence de corrélation retrouvée dans cette étude entreicatrisation et résultat fonctionnel, l’amélioration du score deonstant a été significative. L’origine de cette amélioration lorses échecs anatomiques de réparation peut être attribuée à’acromioplastie, la bursectomie, au traitement d’une patholo-ie de la longue portion du biceps, ou à un effet de réparationartielle.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.050

8nalyse IRM de la cicatrisation tendineuse duupraspinatus après réparation arthroscopique enouble rangée : à propos de 107 casarie-Béatrice Hardy ∗, Arnaud Godenèche , Lionel Neyton ,annick Carillon , Julien Cléchet , Allan Young

Allée 3, 20, Bis rue Marcelin-Champagnat, le Belvédère, 42100aint-Étienne, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les techniques de réparations arthroscopique desuptures de la coiffe des rotateurs évoluent afin d’améliorer laicatrisation tendineuse. Le but de cette étude prospective était’analyser la cicatrisation tendineuse et les résultats fonctionnelsbtenus avec une technique de réparation arthroscopique en doubleangée : la Cross Over Suture.atériel et méthode.— Cent sept réparations arthroscopiquesonsécutives ont été réalisées selon la technique de Cross Overuture. Il s’agissait de ruptures du tendon supraspinatus peu rétrac-ées (stade 1 ou 2 de Thomazeau) ± étendues à la partie antérieuree l’infraspinatus et/ou à la partie proximale du subscapularis.’âge moyen était de 54,8 ans. Vingt-huit patients (26 %) étaient

n accident du travail ou maladie professionnelle. Dix-huit patientstaient fumeurs. Une analyse de la cicatrisation tendineuse par IRMtilisant la classification de Sugaya et une évaluation fonctionnelletaient réalisées à un recul minimum de 1 an.

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260 86e réunion annuelle de la

ésultats.— Le tendon réparé était cicatrisé normal dans 55 cas,icatrisé mais hétérogène dans 29 cas et cicatrisé mais amincians 12 cas. Le taux de cicatrisation tendineuse était de 90 %. Leabac avait une influence négative sur la cicatrisation (p = 0,04).’âge, l’extension sagittale et le statut d’accident du travailu de maladie professionnelle n’influencaient pas la cicatrisa-ion. Le score de Constant moyen passait de 54,5 points ± 12,5 enréopératoire à 80 points ± 12,1 en postopératoire (p < 0,0001). Lecore de Constant moyen était de 81 points lorsque le tendonéparé était cicatrisé et de 72,6 points lorsqu’il était rompup = 0,02). Quatre-vingt-treize pour cent des patients étaientrès satisfaits ou satisfaits du résultat de l’intervention et lahoulder Subjective Value moyenne passait de 40,6 % en préopé-atoire à 85,2 % en postopératoire (p < 0,0001). Au recul 76 % desatients avaient repris le travail. Le statut d’accident du tra-ail ou de maladie professionnelle avait une influence négativeignificative sur les résultats fonctionnels et sur la reprise duravail.onclusion.— La réparation arthroscopique en Cross Over Suture’une rupture du supraspinatus donne un taux de cicatrisation de0 % au contrôle IRM et des résultats fonctionnels et subjectifs satis-aisants à un recul minimum de 1 an.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.051

9éinterventions pour rupture itérative de coiffees rotateurs : à propos d’une série de 50 cas à unecul moyen de 7,1 ansubin Sedaghatian ∗, Charles Dezaly , Frank Wein , Richardhilippe , Francois Sirveaux , Daniel Molé

Centre chirurgical Emile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les ruptures itératives de la coiffe des rotateurs sontréquentes. L’incidence de ces ruptures itératives peut atteindre0 % et varie habituellement entre 25 % et 35 % selon les séries. Lesbjectifs principaux de notre travail étaient d’évaluer la cicatri-ation tendineuse à long terme et d’étudier les corrélations entreésultats cliniques et anatomiques dans une cohorte de patientspérés pour rupture itérative de la coiffe.atériel et méthode.— Cette série rétrospective comporte0 patients (24 hommes et 26 femmes) de 60,5 ans d’âge moyen45—93) opérés d’une rupture itérative et symptomatique de coiffe.’évaluation clinique porte sur le score de Constant et le contrôle dea cicatrisation tendineuse par une échographie de coiffe. Trente-inq patients (70 %) ont bénéficié d’une réparation à ciel ouvert et5 patients (30 %) sous arthroscopie lors de la première interven-ion ; il s’agissait de 30 ruptures distales (62,5 %), 12 intermédiaires25 %) et 6 rétractées (12,5 %). Vingt patients (40 %) ont bénéficié’une réparation à ciel ouvert et 30 patients (60 %) sous arthrosco-ie lors de la deuxième intervention ; il s’agissait de 27 rupturesistales (54 %), 15 intermédiaires (30 %) et 8 rétractées (16 %). Leélai moyen entre les 2 interventions était de 3,6 ans (0,5—11,1).ésultats.— Le recul moyen de la réintervention est de 7,1 ans0,8—15,8). Le score de Constant moyen est de 69,8/100 (36—84).e score progresse de 48,3/100 à 70,6/100 dans les rupturesistales, de 46,7/100 à 68,4/100 dans les intermédiaires et de3,6/100 à 67,1/100 dans les rétractées. Il est significativement pluslevé chez les patients cicatrisés (72,4/100) que non cicatrisés59,7/100) (p = 0,05). Ce score est de 61,7/100 chez les patientspérés à ciel ouvert et de 61,5/100 sous arthroscopie ; il n’y a pas de

ifférence significative (p = 0,02). Le taux de rerupture est de 69 % ;l est de 64,4 % dans les ruptures distales, 68,6 % dans les intermé-iaires et 71,3 % dans les rétractées (p = 0,02). Ce taux est de 66,6 %ors de la technique à ciel ouvert et de 70,8 % sous arthroscopiep = 0,3).

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

iscussion/conclusion.— Les résultats fonctionnels de la chirurgiee révision de la coiffe des rotateurs sont influencés par la cica-risation tendineuse. Le taux de cicatrisation reste décevant. Laechnique chirurgicale n’influence pas les résultats. La reprise chi-urgicale doit être décidée devant une rupture documentée etymptomatique car les effets sont essentiellement une sédation dea douleur et une amélioration de la fonction.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.052

0tude comparative de l’utilisation d’un pèseersonne, d’un dynamomètre électronique et d’uneson pour mesurer la force d’une épaulehilippe Collin ∗, B.-H. Banarji , Gilles Candelier , Michel Le Bourg ,hilippe Mouilleron

GRAL CHP Saint-Grégoire, 6 boulevard de la Boutière, 35760aint-Grégoire, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La mesure précise de la force est importante pour’évaluation d’une épaule et la réalisation du score de ConstantCS). Il n’y a pas actuellement de consensus sur le type d’appareil àtiliser et aucun instrument ne permet une mesure fiable et repro-uctible à faible coût.’objectif de l’étude était de comparer l’utilisation d’un pèse per-onne (PP) d’un dynamomètre électronique (DE) et d’un pesontandard (PS) pour mesurer la force d’épaules saines et patholo-iques.atériel.— Quatre-vingt patients (40 hommes et 40 femmes) âgés de0 à 73 ans ont été testés (sur le côté dominant ou pathologique).t divisé en deux groupes :groupe 1 (épaule normale) n = 60 ;groupe 2 (épaule pathologique) n = 20.éthode.— La force a été évaluée sur un patient assis, en position-ant le bras à 90◦ d’élévation dans le plan de la scapula (coudeendu, avant-bras en pronation). Avec application de la résistanceu niveau du poignet.ous avons utilisé alternativement les trois instruments (applica-ion d’une période de repos de 10 minutes entre chaque test). Pour’utilisation du PP, l’examinateur monte sur le PP soustrait de sonoids initial le chiffre retrouvé après application de la résistance.our les autres instruments, le chiffre était directement noté. Lesonnées ont été notées et faites l’objet d’une étude statistique.ésultats.— Dans les deux groupes, nous avons retrouvé une diffé-ence significative entre le PS et le DE.value 0,0218 (groupe 1) et 0,0172 (groupe 2) mais aucune entre

P et DE (p value 0,5713 groupe 1 et 0,5582 groupe 2).ous avons également mesuré la différence de valeurs moyennesntre DE et PP, et entre PS et DE. La confidence d’intervalle et lestest était statistiquement significatifs.iscussion.— L’utilisation du CS s’est imposée en Europe comme

a référence pour l’évaluation de l’épaule. La mesure de la forceeprésente 25 % du score total. Seule l’utilisation d’un appareil oné-eux et fragile et peu accessible à tous comme le DE s’avère commeable. Notre étude confirme que le PS ne peut pas se substitueru DE. Par contre, l’utilisation de PP est fiable, reproductible etomparable au DE.onclusion.— L’utilisation du PP est une technique innovante quiermet une mesure reproductible et à faible coût de la force.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.053

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es ruptures secondaires de la coiffe aprèsrothèse totale d’épaule dans l’omarthroserimitive

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Résumés des communications

Gilles Walch ∗, Allan Young , Luc Favard , Daniel Molé , FrancoisSirveaux , Pascal BoileauUnité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,69008 Lyon, France

∗Auteur correspondant.Résumé.— Les ruptures de la coiffe des rotateurs sont rares dansles arthroses primitives de l’épaule, cependant, les ruptures secon-daires sont connues pour être une complication après prothèse.Notre hypothèse était que le pourcentage de rupture secondaireaugmentait avec le temps et conduisait à une dégradation du résul-tat clinique et radiologique.L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de ruptures secon-daires après prothèse totale d’épaule (PTE) pour arthrose primitiveet identifier les facteurs de pronostic.Méthodes.— 704 PTE ont été implantées pour arthrose primitivedans 10 centres européens entre 1991 et 2003. Cinq cents dix-huitépaules ont été revues avec un suivi clinique et radiologique avecplus de 5 ans de recul. Les ruptures secondaires de la coiffe ont étédiagnostiquées sur la radiographie simple de face en cas de subluxa-tion supérieure de la tête humérale supérieure à 50 % du diamètrede la tête. Des courbes de suivie ont été effectuées avec une sub-luxation supérieure de la tête humérale comme point de sortie. Lerésultat clinique a été évalué avec le score de Constant, le recueildes amplitudes articulaires et le résultat subjectif.Résultats.— Avec un recul moyen de 103,6 mois (60—219 mois), letaux de rupture secondaire de coiffe a été retrouvé à 16.8 % etétait significativement corrélé avec l’infiltration graisseuse préopé-ratoire du supra-épineux (p < 0,01), de l’infra-épineux (p = 0,011),du subscapularis (p < 0,05) avec l’implantation glénoïdienne obliquevers le haut (p < 0,01) et le recul postopératoire (p < 0,0001). Lacourbe de survie de Kaplan-Meier montrait 100 % de suivie à 5 ansindemnes d’ascension de la tête humérale, 84 % à 10 ans et 43 %à 15 ans. Les ruptures préopératoires partielles ou transfixiantesdu tendon supra-épineux n’avaient pas d’influence significative(p = 0,16). Les patients avec une rupture secondaire avaient unrésultat clinique significativement moins bon (score de Constant,résultat subjectif, et amplitudes articulaires) (p < 0,0001) et unrésultat radiologique (score liseré, bascule supérieure de la glène)également moins bon (p < 0,0001).Conclusions.— Avec un nombre important de cas et un recul loin-tain, le taux de rupture secondaire de la coiffe après prothèsetotale d’épaule anatomique implantée pour omarthrose primi-tive augmente avec le recul et influence significativement lesrésultats cliniques et radiologiques. L’infiltration graisseuse pré-opératoire des muscles de la coiffe et l’implantation de la glèneavec une bascule supérieure ont une influence statistiquementpéjorative.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.054

42Intérêt d’une prothèse d’épaule sans tige dans letraitement des séquelles de fracture del’extrémité proximale de l’humérusRichard Ballas ∗, Philippe Teissier , Jacques Teissier25, rue Bourgchanin, 42330 Saint-Galmier, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’arthroplastie d’épaule pour séquelles de fracturede l’extrémité supérieure de l’humérus est techniquement difficileet les résultats parfois décevants. Une ostéotomie tubérositaire ouune pseudarthrose des tubérosités péjorent toujours les résultats.Une prothèse d’épaule sans tige permet au chirurgien de s’adapter

à la morphologie remaniée sans effectuer d’ostéotomie des tubé-rosités. Nous rapportons l’expérience d’arthroplastie d’épaule sanstige (TESS, Biomet®) dans le traitement des séquelles de fracturede la tête humérale.

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S261

atériel et méthodes.— Nous avons recensé au cours d’unetude rétrospective, 25 patients ayant bénéficié d’une arthroplas-ie d’épaule sans tige (19 prothèses anatomiques et 6 inversées)our le traitement des séquelles de fracture de la tête humé-ale. Les données épidémiologiques et cliniques étaient relevées.ne évaluation des amplitudes articulaires et du score de Cons-ant a été effectués en préopératoire puis à 6 mois, à 1 an, et àans en postopératoire. Le bilan radiographique initial a permise classer les fractures selon la classification de Neer, tandis que’état séquellaire était classé en 4 catégories comme proposé paroileau et al.ésultats.— L’âge moyen était de 58 ans (37—77 ans). Nous avionsingt et 1 séquelles type 1, 2 de type 2 et 2 de type 4. Le reculoyen était de 24 mois (6—61 mois). Le score de Constant moyenprogressé de 24 en préopératoire à 58 en postopératoire, le scoreouleur de 5,2/15 à 12,4/15 et le score force de 1,5/25 à 6,2/25.’élévation antérieure active était améliorée de 51◦ (70◦ à 121◦)t la rotation externe active (RE1) de 35◦ (—2◦ à 33◦). Sur le planadiographique, l’index céphalo-tubérositaire était bien corrigé etous ne relevions aucun descellement. Par contre, nous déplorionsn cas de lyse partielle du tubercule majeur et un enfoncementtable de cupule inversée. Une prothèse anatomique a été réviséen prothèse inversée.iscussion.— Parmi 78 cas de traitement de séquelles de fracturese la tête humérale sur une période de 4 ans, nous avons uti-isé 25 fois une prothèse sans tige. Le premier avantage est deouvoir s’affranchir des déports céphalo-diaphysaires liés aux calsicieux, et le deuxième avantage est la suppression des fréquentesomplications liées à l’utilisation d’une tige dans ces indications7 % selon Boileau). Enfin, en cas de révision, la procédure seraitlus aisée.onclusion.— Au travers de cette série, nous confirmons l’intérêt’une prothèse sans tige dans le traitement des cals vicieux de laête humérale.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.055

3a prothèse de resurfacage de l’épaule peut-elleemplacer la prothèse anatomique ? Analyserospective monocentrique de 64 cas avec un reculinimum de 2 ans

ierre Mansat ∗, Anne-Sophie Coutié , Nicolas Bonnevialle , Nicolaseina , Michel Rongières , Paul Bonnevialle

Service d’orthopédie-traumatologie, CHU Purpan, place dur.-Baylac, 31059 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La prothèse de resurfacage permet de préserver leapital osseux de la tête humérale tout en reproduisant l’anatomiendividuelle de chaque patient.ypothèse.— La prothèse de resurfacage de l’épaule est adaptéeu traitement de la pathologie dégénérative de l’épaule.atériel et méthode.— Entre janvier 2005, et janvier 2009,1 patients (64 épaules) ont bénéficié d’une prothèse de resurfacageans notre service et ont pu être revus avec un reculinimum de 2 ans : 28 femmes et 33 hommes de 57 ans deoyenne d’âge (30—80). Les étiologies comprenaient : omar-

hrose primitive (26), arthrose post-instabilité (14), arthroseost-traumatique (7), polyarthrite rhumatoïde (4), ostéonécrose4), épaule dysplasique dégénérative (4), et autres (5). L’usuree la glène était centrée dans la majorité des cas (42/64)t n’a pas été remplacée. L’IDG de la coiffe était de 0,64

0—3,25).ésultats.— Au recul moyen de 32 mois (24—50), le score de Cons-ant était de 68 points (29—100) avec un score DASH de 28 points0—88). Les meilleurs résultats étaient obtenus dans l’omarthrose

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262 86e réunion annuelle de la

rimitive (72 et 21 points), et les arthroses post-instabilité (73 et7 points). Dans l’arthrose post-traumatique, les résultats étaientlus modestes (66 et 33 points), les plus mauvais étant observésans la polyarthrite rhumatoïde (49 et 65 points) et les dysplasies60 et 28 points). Dix patients restaient douloureux. La prothèse deesurface a permis de compenser la médialisation liée à l’usure,e bras de levier trochitérien passant de 7 mm en préopératoire

10 mm en postopératoire. L’angle cervico-diaphysaire était de19◦ en postopératoire, alors qu’il était de 133◦ en préopératoireraduisant une tendance à la varisation de l’implant. Un cas deiseré au niveau du plot d’ancrage sans migration de l’implant até noté. Il existait des signes de glénoïdite dans 10 cas et 1 patientnécessité une totalisation de la prothèse 2 ans après sa mise en

lace.iscussion-conclusion.— La cupule de resurfacage est une optionhérapeutique efficace dans les lésions dégénératives de l’épaule’autant plus que la tête humérale est centrée et la trophicité dea coiffe des rotateurs conservée. Cependant, en cas de lésion dea glène la mise en place d’un tissu d’interposition ou d’un implantlénoïdien semble nécessaire pour diminuer les douleurs liées à lalénoïdite. Le positionnement de l’implant reste perfectible. Unecul plus important est toutefois nécessaire pour évaluer la surve-ue de complications.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.056

4tude scanographique 3D des rayons de courburees glènes arthrosiques. Incidences pratiquesilles Walch ∗, Grégory Moineau , Christophe Lévigne , Pascaloileau

Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,9008 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le fraisage glénoïdien excessif a été reconnu commene cause de descellement radiologique. Le rayon de courbure desraises glénoïdiennes et des prothèses glénoïdiennes est identiqueuelle que soit la taille des prothèses implantées : il a été choisi àartir de la valeur moyenne chez le sujet sain indemne d’arthrose.e but de ce travail était de mesurer le rayon de courbure des glènesrthrosiques pour voir si les fraises utilisées et le rayon de courburees prothèses étaient adaptés.atériel et méthode.— Cent quarante-six arthroscanners préopéra-

oires réalisés pour une omarthrose primitive ont été analysés avecne reconstruction 3D. La méthode de mesure a été validée parne étude intra- et interobservateur. Cinq mesures ont été retenuesour caractériser les glènes arthrosiques : hauteur, largeur, rayonse courbure antéropostérieur et supéro-inférieur, rayon de courburee « la sphère la mieux adaptée ».ésultats.— Le rayon de courbure supéro-inférieur était en moyennee 46,8 mm (± 10,89) chez l’homme et 41,1 mm (± 111,6) chez laemme. (p < 0,004).e rayon de courbure antéropostérieur était en moyenne de4,52 mm (± 18,41) chez l’homme et 41,18 mm (± 16,72) cheza femme (p = 0,3). Le rayon de courbure de « la sphère laieux adaptée » était en moyenne de 40,8 (± 8,57) chez les

ommes et 32,6 (± 5,5) chez les femmes (p < 0,0001). Toutes lesesures étaient plus élevées que celles connues et publiées chez

’adulte sain. Les mesures se répartissaient selon des courbesaussiennes mais les variations observées étaient importantesendant l’utilisation de la moyenne parfois très éloignée de laéalité.iscussion.— Avec un rayon de courbure unique pour les fraises glé-

oïdiennes et des prothèses glénoïdiennes, le chirurgien est obligée fraiser de manière importante pour « adapter l’os à la prothèse »,acrifiant ainsi l’os sous chondral solide et résistant. Le fraisagexcessif et le sacrifice osseux pourraient être évités en adaptant la

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

rothèse glénoïdienne à l’os, c’est-à-dire en ayant des fraises et deslènes aux rayons de courbure variables et adaptées aux mesurese la glène arthrosique.onclusion.— L’étude scannographique en 3D des glènes arthro-iques a montré de grosses variations d’un sujet à l’autreinsi que de grosses variations par rapport aux glènes nor-ales et par rapport au sexe. Certains descellements glénoï-iens pourraient être liés au sacrifice osseux rendu nécessairear des fraises glénoïdiennes au rayon de courbure fixe etonstant.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.057

5nfluence des implants glénoïdiens et de laétroversion de l’implant huméral sur la survenuee l’encoche inférieure du pilier de l’omoplateprès prothèse d’épaule inversée : étudeadavériqueulien Berhouet ∗, Luc Favard

CHU Trousseau, 37170 Chambray-Lès-Tours, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La limitation des mobilités en rotation est unnconvénient fréquemment observé lors du suivi clinique des pro-hèses d’épaule inversées. Plusieurs modifications morphologiquest techniques ont été proposées afin de prévenir sa surve-ue. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’influence de laodularité des implants glénoïdiens et du positionnement en rétro-

ersion de l’implant huméral sur l’amplitude des mobilités enotation.atériels et méthodes.— Une prothèse inversée Aequalis Reversed

Tornier) a été implantée sur 40 épaules cadavériques. Sur le versantlénoïdien, 8 combinaisons différentes ont été testées : des gléno-phères de 36 mm de diamètre, centrées, excentrées, inclinées, ouentrées avec plaquette d’épaisseur 5 mm et 7 mm simulant uneIO-RSA ; des glénosphères de 42 mm de diamètre, centrées sansu avec plaquettes de latéralisation de 7 et 10 mm. Sur le versantuméral, le positionnement de l’implant huméral avec des rétro-ersions, de 0◦, 10◦, 20◦ 30◦ et 40◦, a été évalué. Les mobilitésn rotations externe et interne, à 20◦ d’abduction, ont été mesu-ées jusqu’à l’apparition des conflits postérieur et antérieur avece pilier de l’omoplate.ésultats.— Les implants glénoïdiens de grand diamètre42 mm), donnaient significativement (p < 0,05) les meilleursains d’amplitude surtout s’ils étaient associés à une latéra-isation : 46◦ en rotation interne et 66◦ en rotation externe.a glénosphère centrée de 36 mm de diamètre donnait leslus mauvais résultats. Concernant le positionnement de’implant huméral, la rotation interne diminuait et la rota-ion externe augmentait significativement (p < 0,05) avec leegré de rétroversion humérale. C’était pour un positionne-ent huméral à rétroversion anatomique, évalué à 17,5◦ enoyenne dans cette étude, que les rotations étaient les plus

quilibrées.iscussion.— Notre étude est anatomique, à fort effectif, avecn protocole expérimental précis et reproductible. La variabilitéorphologique des omoplates n’a cependant pas été analysée.

’influence de ces différents paramètres techniques a déjà été étu-iée dans la littérature, à l’exception du degré de rétroversion de’implant huméral. De plus, aucune analyse des mobilités en rota-ion n’a été rapportée.onclusion.— Les mobilités en rotation devraient être améliorées

ar l’utilisation d’implants de grand diamètre avec effet de laté-alisation du centre de rotation de l’épaule et par le respect de’anatomie humérale du patient.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.058

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Résumés des communications

Séance du 7 novembre après-midi

Traumatologie

47La prolactinémie : indice prédictif de gravité chezles polytraumatisésFadi Hoyek ∗, Marc Abi Hatem , Christian Haddad , Georges AbiFares , Elissar Dagher , Charbel Moussallem , Monique Tabet , AmalChelala , Pascal Lahoud , Georges Nohra , Jean-Claude Lahoud ∗Jounieh BP 2078, 99205 Jounieh, Liban

∗Auteur correspondant.Introduction.— Différents paramètres biologiques peuvent être per-turbés chez les polytraumatisés mais aucun à lui seul ne peut êtreprédictif de la gravité et du pronostic. Cette étude cherche à trou-ver un lien entre le taux sérique de la prolactine et le degré degravité des traumatismes.Matériel et méthode.— La série comporte quarante-cinq patientshospitalisés entre 2009 et 2010. La moyenne d’âge est de 48 ansavec des extrêmes de 18 à 87 ans. Trente-sept hommes pour huitfemmes.Ils sont divisés en deux groupes, le premier avec des traumatismesdéfinis comme peu graves ayant nécessité une hospitalisation dansun service de traumatologie. Le second groupe avec des trauma-tismes graves ayant nécessité une admission dans une unité deréanimation polyvalente. Les critères de gravité ont été définisselon le score ISS (Injury Severity Score). Le groupe I comporte22 patients, le groupe II 23 patients.Un dosage quantitatif du taux sérique de la prolactine a étéeffectué à j0 et j + 1 selon une technique immuno enzymatiquemicro-particulaire.Résultats.— Les résultats ont été traités dans un logiciel SPSS.À j0, dans le groupe I, la prolactinémie a une valeur moyenne de26,15 ng/mL avec des écarts à (± 10,75). Dans le groupe II, sa valeurmoyenne est de 54,52 ng/mL, avec des écarts à (± 14,6).Les tests montrent une sensibilité de ces valeurs à 75 % avec une spé-cificité à 82 %. L’intervalle de confiance, selon le test de Student,est à 95 % et montre une différence significative pour les tauxsériques de la prolactine entre les groupes I et II avec une valeur dep < 0,01.Les dosages de la prolactinémie à j + 1 ne montrent aucune spécifi-cité statistiquement significative entre les deux groupes.Discussion.— Au vu de ces résultats, le taux sérique de la pro-lactine à j0 paraît être un paramètre prédictif de la gravité deslésions chez un polytraumatisé, pouvant nécessiter une hospitalisa-tion dans une unité de réanimation. Selon cette étude on peut parlerd’un taux sérique de la prolactine alarmant qui est de 55 ng/mL(± 15).Des études plus poussées, sur des séries plus importantes pourrontconfirmer cette valeur prédictive.Conclusion.— Associée au contexte clinique du polytraumatisé età d’autres valeurs biologiques, la prolactinémie peut être undes indices prédictifs pour la prise en charge ainsi que pour lepronostic.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.059

48

Quelles sont les fractures de l’anneau pelvienpotentiellement létales ?Jérôme Tonetti ∗, Julien Brun , Stéphanie Guillot , Frédéric Thony ,Philippe Merloz , Jean-Francois PayenService orthopédie traumatologie, hôpital Michallon, BP 217,38043 Grenoble, France

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Auteur correspondant.ntroduction.— Les traumatismes graves du bassin associés à unyndrome hémorragique ont une mortalité supérieure à 20 %.e traitement précoce de référence associe la contention et’artériographie avec embolisation. Nous avons recherché lesacteurs radiocliniques pronostiques d’une décompensation hémor-agique avec recours à l’embolisation artérielle.atériel et méthodes.— Il s’agit une étude rétrospective continuee 198 dossiers médicaux admis entre 2004 et 2008 pour trauma-isme grave du bassin (Injury Severity Score bassin > = 3). Le bilanlinique, biologique, morphologique (radiographie du bassin deace et examen tomodensitométrique avec fuites de produit deontraste), ainsi que le suivi transfusionnel à l’admission a été col-igé. Les fractures ont été classées selon Letournel, Young-Burgesst Tile modifié AO. Les traitements par contention, embolisation,allon d’occlusion aortique étaient notés. Nous avons comparé lesaractéristiques radiocliniques du groupe sans embolisation (groupe) avec le groupe avec embolisation (groupe 2) en utilisant les testshi2, de Student avec un seuil de significativité de 0,05.ésultats.— Nous avons retenu 106 patients. Il y avait 74 hommes.’âge médian était de 32 ans (5—90). Dans le groupe 1, (82 patients)es marqueurs de gravité du trauma et du syndrome hémorra-ique étaient significativement plus faibles que dans le groupe 224 patients). Aucun type dans la classification de Young et Bur-ess ou dans la classification de Tile modifié AO n’était plusréquent dans le groupe 1 ou 2. Les lésions de l’aile iliaque,acrées transforaminales et transverse du cotyle étaient signi-cativement plus fréquentes dans le groupe 2 (respectivement< 0,0088, p < 0,0369 et 0,0520). La lésion iliaque ne permettaitas la contention externe par clamp pelvien. Le recours au ballon-et d’occlusion intra-aortique a été effectué 5 fois pour une lésionransforaminale et 3 fois pour une lésion de l’aile iliaque.onclusion.— La description morphologique précise selon Letour-el, identifie des fractures iliaques et transforaminales du sacrumui conduisent à activer rapidement les moyens de radiologie inter-entionnelle. Dans le cas de la fracture iliaque, en l’absence deontention possible, l’embolisation artérielle est le seul traitement.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.060

9stéosynthèse percutanée des fractures du sacrumt disjonctions sacro-iliaqueshristine Tempelaere ∗, César Vincent , Ibrahim Kalouche ,éronique Molina , Olivier Gagey , Charles Court.

78, rue du Général Leclerc, 94270 Le Kremlin-Bicêtre, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Dans les fractures instables du bassin, les lésionsu sacrum ou de la sacro-iliaque nécessitent souvent une fixationostérieure de l’anneau pelvien. Différentes techniques ont étéécrites dans la littérature. Le but de ce travail est de décrirene technique percutanée d’ostéosynthèse postérieure du bassinn réalisant une fixation bi-iliaque à l’aide de vis polyaxiales.atériel et méthodes.— De septembre 2008 à janvier 2011, six poly-

raumatisés (2 hommes, 4 femmes ; âge moyen 38 ans (17—62 ans)nt été opérés dans notre service pour fractures instables du bas-in avec trait postérieur trans-sacré ou disjonction sacro-iliaqueC1,3 = 1 ; C2,2 = 1 ; C2,3 = 2 ; C3,3 = 2 selon la classification de l’AO).eux patients ont eu une fixation antérieure initiale par fixateurxterne. Un autre patient a eu une fixation par plaque antérieureans le même temps opératoire.’opération est réalisée en décubitus ventral. L’ostéosynthèse estéalisée par deux vis polyaxiales percutanées enfouies dans chaque

ile iliaque reliées entre elles par deux tiges mises en place enercutanées (Longitude®).ous les patients ont été évalués au dernier recul avec le question-aire de Majeed spécifique au traumatisme du bassin, un examen

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52Ostéosynthèse interne et risque infectieux dans

264 86e réunion annuelle de la

linique et des radiographies du bassin de face et de 3/4. La qualitée la réduction a été évaluée selon le score radiologique de Matta.ésultats.— Le recul moyen est de 14 mois (3—20 mois). Aucuneomplication opératoire n’a été relevée. La durée opératoire até en moyenne de 60 minutes (45 à 110 minutes). Les pertes san-uines peropératoires sont négligeables. Aucun patient n’a présentée complications neurologique ou vasculaire postopératoire. Uneatiente a été reprise pour infection du matériel qui a guériprès un parage et lavage associé à une antibiothérapie. Touses patients ont repris la marche avec appui complet au troi-ième mois sans douleur. Radiologiquement, toutes les fractures ontonsolidé dans un délai de trois mois avec un résultat excellentans cinq cas selon le score de Matta (inférieur à 4 mm deéplacement) et bon dans un cas (compris entre 4 et 10 mm deéplacement).iscussion.— Cette technique de fixation postérieure des fracturesrans-sacrées ou disjonctions sacro-iliaques du bassin nous paraîtable et reproductible. Elle permet une fixation stable sans avoiresoin d’aborder le foyer de fracture. Une étude avec une série plusarge et un plus grand recul est nécessaire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.061

0rise en charge des syndromes compartimentauxépassés des membres (SCM dépassé) : expérience

ors du tremblement de terre à Haïtihomas Demoures ∗, Raphael Barthelemy , Bertrand Bauer ,ernard de Loynes , Sylvain Rigal

HIA Percy, service d’orthopédie-traumatologie, 101, avenueenri-Barbusse, 92141 Clamart, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Lors des séismes, l’observation des SCM est fré-uente et leur prise en charge le plus souvent tardive. Cettexpérience pose le problème de la conduite à tenir au-delà desélais habituels de prise en charge des SCM aigus. Si le traitementes SCM dans les premières heures est bien codifié, il n’en est pase même pour les SCM dépassés.atériel.— Vingt-sept SCM ont été opérés au sein d’un détachementhirurgical situé à Port-au-Prince (parmi les 52 plaies des membrest 57 fractures traitées chirurgicalement). Le traitement a toujoursté retardé d’au moins 72 heures après la catastrophe.éthode.— Il s’agit d’une étude de population dans un contexte’afflux massif des blessés avec quasi disparition des structures sani-aires locales. Il n’y a pas eu de mesure de pression dans les loges.e diagnostic et le suivi évolutif des SCM ont été cliniques, réaliséar le même chirurgien au cours de la mission.ésultats.—dermofasciotomies dont les suites ont été simples : 3 ;dermofasciotomies réalisées tardivement compliquées

’infection : 14 ;SCM traités par orthèse : 4 ;SCM ayant nécessité une amputation : 6.

iscussion.— Malgré les nombreux biais, cette expérience soulèven problème de définition entre le crush syndrome et le SCM (ouyndrome des loges).ors de SCM dépassé, la réalisation d’une dermofasciotomie estnutile et néfaste.nutile car les lésions ischémiques musculaire sont constituées eteurs conséquences biologiques (crush syndrome) sont déjà systé-ique et relève de traitement médical.éfaste, car la transformation d’une lésion fermée en plaie ouverteonduit inéluctablement à l’infection des tissus nécrotique, abou-

issant à des amputations secondaires.’évolution naturelle d’un SCM dépassé, en l’absence de plaies, seait vers une fibrose des tissus ischémiés et la fistulisation secon-aire avec infection est rare. Les séquelles fonctionnelles sont

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ouvent compatibles avec la conservation du membre. La mise enlace précoce d’orthèse permet d’améliorer le pronostic.onclusion.— Les SCM sont très spécifiques des séismes. Les délaise prise en charge chirurgicale de ces lésions sont le plus souventrop tardifs pour envisager des dermofasciotomies. Il n’y a pas plus’indication dans ce contexte à la réalisation de dermofascoto-ie pour sauver le pronostic fonctionnel, qu’il y a d’indication à

’amputation pour sauver le pronostic vital.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.062

1rise en charge de la traumatologie agressive dansn hôpital au cœur des tensions urbaines.valuation rétrospective de 101 patients sur uneériode de 30 moismmanuel Soucanye de Landevoisin ∗, Philippe Candoni , Bastienrsini , Christophe Drouin , Éric Demortiere

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpital’instruction des armées Laveran, boulevard Laveran, 13013arseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’augmentation des violences urbaines en Franceétropolitaine voit augmenter le nombre d’agression par armelanche et par projectile. La formation des praticiens s’avère indis-ensable dans les centres localisés au cœur des tensions urbainest confrontés à l’accueil de ce type de traumatisme.atériel et méthode.— Une étude rétrosprospective monocentriqueété menée du 01 juillet 2008 au 31 décembre 2010. Toutes les

laies agressives par balle et par arme blanche prise en chargee manière chirurgicale ont été répertoriées. Outre les donnéespidémiologiques habituelles, nous avons évalué la rapidité et lesodalités de prise en charge immédiate et secondaire pour chaque

ype de blessure, les suites à court et moyen terme.ésultats.— Sur une période de 30 mois, 101 patients ont été prisn charge de manière chirurgicale. Parmi eux il y avait 70 plaies parrmes blanches, 31 plaies par arme à feu. On dénombrait 41 % delaies des membres, 2 % de plaies du crane, 3 % de plaie du rachis,% de plaie du cou ou de la face, 12 % des plaies abdominales,8 %des plaies thoraciques ou thoraco-abdominales. Deux patientsrésentaient une plaie vasculaire de membre. Trois patients sontécédés, dont 2 par plaies du cœur et 1 par plaie du crâne.iscussion.— Peu de séries évoquent les plaies agressives en milieuivil hors contexte de guerre et à notre connaissance aucune enrance métropolitaine. Notre série permet de mettre en évidence’augmentation ces dernières années d’une traumatologie jusqueà épisodique sur le territoire francais. Prés de la moitié des bles-ures agressives répertoriées sont des plaies de membres. Leur prisen charge immédiate doit être rapide et systématisée. La prise enharge secondaire peut se révéler être un véritable défi thérapeu-ique avec une morbidité parfois importante et le risque infectieuxermanent et à long terme des lésions ostéo-articulaires.onclusion.— Nous mettons ainsi en évidence la nécessité d’une for-ation spécifique des chirurgiens orthopédistes des établissements

usceptibles d’accueillir des traumatismes agressifs. Des conduitestenir protocolisées doivent être mise en place à fin de per-ettre une prise en charge adéquate devant des plaies qui peuvent

ssociées des lésions complexes des tissus mous, des lésions ostéo-rticulaires ou vasculaires.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.063

es fractures ouvertes de guerreaphaël Barthélemy ∗, Thomas Demoures , Vincent Reslinger ,ernard de Loynes , Bertrand Bauer , Michel Martin , Sylvain Rigal

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Résumés des communications

HIA Percy chirurgie orthopédique, 101, avenue Henri-Barbusse,92140 Clamart, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Traditionnellement contre-indiquée dans letraitement des fractures ouvertes de guerre des membres,l’ostéosynthèse interne a été utilisée plusieurs fois en relaiprécoce du fixateur externe. L’objectif était de réduire les raideursarticulaires, les délais de consolidation, le taux de pseudarthroseet de faciliter la gestion des pansements et des lambeaux decouverture.Matériel et méthode.— Étude rétrospective portant sur les frac-tures ouvertes de guerre des blessés rapatriés d’Afghanistan entre2005 et 2010 traitées par ostéosynthèse interne en relai d’un fixa-teur externe. Sélection des indications et suivi des cas en réunion deconcertation pluridisciplinaire (orthopédistes, infectiologue, bac-tériologue). Évaluation des résultats fonctionnels, radiologiques etinfectieux au plus long recul.Résultats.— Dix fractures ouvertes par trauma balistique ouexplosif, 10 exofixations, 7 relais par ostéosynthèse interne dont4 membres supérieurs et 3 membres inférieurs au recul moyende 18 mois. Six infections, 6 antibiothérapies au long cours. Délaimoyen de consolidation au membre inférieur 6 mois, au membresupérieur 3 mois.Discussion.— L’ostéosynthèse interne est une alternative àl’exofixation au long cours en relai précoce dans les blessures deguerre, même en cas de germe identifié. La conservation du maté-riel a toujours été possible permettant d’obtenir la consolidationdans des délais moyens proches de ceux de la pratique civile. Lerisque infectieux est certes plus élevé dans ce contexte et difficileà évaluer faute de critères objectifs décisionnels. Il nous semblecependant que les bénéfices fonctionnels sont réels notamment entermes de raideur articulaire et de délai de consolidation.Conclusion.— Le traitement des lésions projectilaires de guerreévolue. L’ostéosynthèse interne en relai du fixateur externe obéità certaines règles restant à définir. Cependant, au travers del’expérience clinique, certains principes semblent s’imposer.La faisabilité de l’ostéosynthèse est permise par la qualité de laprise en charge initiale (débridement, parage et fixation externetemporaire dans l’esprit du damage control orthopédique).La sélection des blessés se fait actuellement empiriquement surdes critères d’exclusion : souillure importante, grande comminu-tion fracturaire, impossibilité de couverture du foyer de fracture,polytraumatisme avec atteinte de l’état général.La mise en évidence d’une contamination certaine de la plaie, voired’une infection ne constitue pas une contre-indication absolue àl’ostéosynthèse (sous réserve d’une éradication préalable).La stratégie du relai en un ou deux temps, le délai de réalisation del’ostéosynthèse et la gestion des parties molles sont déterminants.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.064

53Échographie peropératoire dans la réparationpercutanée des ruptures aiguës du tendond’AchilleSophie Lacoste ∗, Bertrand Cherrier184, rue du faubourg Saint-Antoine, 75012 Paris, France

∗Auteur correspondant.La prise en charge des ruptures aiguës du tendon d’Achille resteun sujet de controverses. Les recommandations actuelles penchenten faveur du traitement chirurgical avec rééducation précoce. Letraitement percutané semble un bon compromis entre le traitement

orthopédique contraignant et le traitement à ciel ouvert, sourcede complications majeures. La suture percutanée permet un bonaffrontement des berges tendineuses avec un moindre risque decomplications cutanées et infectieuses. Toutefois, certaines études

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nt rapportées un taux non négligeable de ruptures itératives et deésions du nerf sural avec cette technique.ous avons cherché un moyen d’améliorer la fiabilité du traitementercutané. La localisation sous-cutanée du tendon calcanéen rendon exploration par ultrasons particulièrement aisée. L’échographieous a semblé représenter un outil non invasif pour guider la ténor-aphie par Tenolig®. Le but de notre étude est l’évaluation de’apport de l’échographie peropératoire dans les réparations per-utanées du tendon d’Achille.ous avons comparé deux groupes de population homogènest comparables, pris en charge en chirurgie ambulatoire pouréparation percutanée et rééducation précoce. Le premier groupeomposé de 27 patients (groupe A) a bénéficié du Tenolig® écho-uidée, et le second (12 patients, groupe B) de la technique sansmagerie peropératoire.e recul moyen était de 19 mois pour le groupe A et de 34 moisour le groupe B. Les patients ayant bénéficié de la chirurgie avecssistance échographique n’ont présenté aucune complication post-pératoire générale (contre 8 % dans le groupe contrôle), ni aucuneupture itérative (contre 8 %), ni aucune lésion du nerf sural (contre5 %). La reprise du travail a été observée plus précocement danse groupe A (45 jours contre 90). Il n’y avait pas de différence signi-cative concernant la nécrose cutanée, la reprise du sport, la forceusculaire et l’amyotrophie. Le retentissement socioéconomique a

té jugé plus faible dans le groupe avec échographie.’échographie peropératoire n’a pas entraînée de complicationsutanées et infectieuses. La visualisation du positionnement intra-endineux des sutures, surtout sur le versant latéral, diminueignificativement les lésions iatrogènes du nerf sural, complica-ion fréquente en chirurgie « aveugle ». La ténorraphie percutanéecho-assistée permet de faciliter et de guider le geste chirurgical,ugmentant sa précision et son innocuité.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.065

4stéosynthèse des fractures du calcanéum parroches à foyer ouvert à propos de 43 caslexandre Roux ∗, Michael Djian , Fernand De Peretti

Hôpital Saint-Roch, 15, rue Pierre-Devoluy, 06000 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures du calcanéum sont pourvoyeuses deomplications même si initialement elles sont parfaitement opé-ées. Ces complications peuvent être précoces ou tardives. Le bute cette étude est d’évaluer une technique opératoire simple et sesomplications.atériel.— Étude rétrospective sur 43 fractures du calcanéum

35 patients). Toutes les fractures ont été classées selon la clas-ification Uthéza. Tous les patients ayant présenté une fracturerticulaire du calcanéum entre mars 2004 et novembre 2010 ont éténclus.éthodes.— La technique opératoire consiste par une voie d’abordirecte sous malléolaire externe, de réduire sous contrôle de laue la fracture et de maintenir la réduction par 4 à 5 broches. Lesroches seront retirées à 3 mois en consultation. L’immobilisationar botte est maintenue 3 mois.ous les patients ont été revus au dernier recul. L’examen cliniquepermis de réaliser le score fonctionnel de Kitaoka pour l’arrière

ied, un score de qualité de vie (SF 12) et de rechercher une éven-uelle complication opératoire (nécrose cutanée, lésion du nerfaphène externe, infections. . .).ésultats.— Le score kitaoka moyen est de 70, le score de qualitée vie moyen est de 86, deux lésions du nerf saphène externe ont

té retrouvées, par contre aucun trouble de cicatrisation ne futonstaté. La durée opératoire moyenne est de 55 min.iscussion.— Cette technique opératoire est un compromis entre leseux grands types d’ostéosynthèse des fractures du calcanéum que

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5Utilisation d’une chambre de régénérationnerveuse Revolnerv® dans le cadre de la

266 86e réunion annuelle de la

ont les techniques percutanées par broches et les techniques à cieluvert avec un large lambeau externe le plus souvent par plaque.es techniques d’ostéosynthèses classiques connaissent des tauxon négligeables de souffrances cutanées pouvant être à l’origine deepsis que nous ne retrouvons pas dans cette étude. L’ostéosynthèseciel ouvert permet une meilleure réduction mais la voie d’abord

ar large lambeau externe nécessite un temps opératoire plus longu’une voie d’abord direct sur la sous astragalienne sans gain sura réduction de la surface thalamique. L’ablation systématique enonsultation des broches garantie l’absence de gène sur le matériel.onclusion.— Cette technique opératoire simple permet d’obtenires résultats fonctionnels similaires aux autres techniques avec desaux de complications plus faibles, une durée opératoire courte,’absence de gène sur le matériel et une éventuelle reprise parrthrodèse sous astragalienne simplifiée par la voie d’abord.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.066

5tude rétrospective d’une série de 304 fractureshalamiques du calcanéusilbert Carvalhana ∗, Xavier Roussignol , Fabrice Duparc , Vincentrzakala , Franck Dujardin

1, rue de Germont, 76031 Rouen, France

Auteur correspondant.e symposium de la SOFCOT de 1988 préconisait une ostéosyn-hèse pour toutes les fractures articulaires déplacées. Depuis,’avènement de la TDM et l’apparition de nouvelles classificationsUthéza, Sanders et Crosby-Fitzgibbons) apportent des élémentsusceptibles d’établir au mieux les indications thérapeutiques.a littérature, souvent fondée sur des effectifs limités, demeureontroversée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résul-ats d’une stratégie combinant, selon ces critères, trois optionshérapeutiques, fonctionnelle, ostéosynthèse et reconstruction-rthrodèse sous-talienne primitive.ne étude rétrospective continue a été effectuée sur les45 patients hospitalisés entre 1990 et 2005 pour fracture du calca-éus. Trois cents quatre fractures (78 % d’hommes, d’un âge moyene 43 ans) permettant la réalisation de scores algo-fonctionnels auecul moyen de 39,5 mois (6 à 121 mois) ont été inclues. Les donnéesréthérapeutiques (épidémiologie, morphologie et classification),es données du traitement (délai opératoire, expérience du chi-urgien et durée opératoire) et les données au plus grand reculdégradation arthrosique, morphologie du pied et score de Kitaoka)nt été relevées.l a été effectué 172 traitements fonctionnels, 89 arthrodèsest 43 ostéosynthèses. Le délai moyen de reprise d’appui étaite 85 jours. Il existait 3,5 % de complications pour le traite-ent fonctionnel, 28 % pour les ostéosynthèses et 39 % pour les

rthrodèses, cependant majoritairement mineures. Une arthrodèseous-talienne secondaire a été nécessaire au délai moyen de 25 moisans 14 % des traitements fonctionnels et 23 % des ostéosynthèses.a réduction des ostéosynthèses était anatomique (moins de 2 mme cal vicieux) dans 70 % des cas. Dans la série globale, le score deitaoka était de 77 points, soit 57 % de bons et très bons résultats.ucune différence significative entre les trois types de traitement’a été mise en évidence, confortant nos options thérapeutiques.ependant, l’analyse statistique des sous groupes, a montré que lesractures verticales selon Uthéza présentaient un meilleur score deitaoka lorsqu’elles étaient traitées par arthrodèse relativement auraitement fonctionnel (79/71 points p = 0,02).os résultats montrent que les indications thérapeutiques doivent’appuyer sur la classification de Crosby et Fitzgibbons pour le

egré de déplacement, d’Uthéza pour le sens de déplacement ete Sanders pour le nombre de fragments. Le traitement fonction-el doit être préféré dans la majorité des cas, excepté lorsque desésions graves articulaires ou un grand déplacement imposent un

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

raitement chirurgical et alors plutôt une reconstruction-arthrodèse’emblée, hormis quelques cas précis pour lesquels l’ostéosynthèseemeure une alternative.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.067

6ontrôle de la réparation arthroscopique desuptures récentes du ligament scapholunaire : àropos de onze casean-michel Cognet ∗, Xavier Martinache , Francois Schernberg

Clinique Saint-André, 5, boulevard de la Paix, 51100 Reims,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les ruptures récentes du ligament scapholunaireestent difficiles à diagnostiquer et à traiter. Il n’existe pas deonsensus thérapeutique dans la littérature. Certains auteurs ontroposé de réaliser un brochage scapholunaire associé à un avive-ent ligamentaire sous arthroscopie si la lésion datait de moinse trois mois. Nous avons voulu contrôler l’efficacité de ce traite-ent en réalisant une arthroscopie de contrôle lors de l’ablationes broches.atériel et méthode.— Il s’agit d’une série prospective, continue,on randomisée de onze patients. La technique chirurgicale étaitdentique pour chaque patient avec avivement du moignon ligamen-aire et de la capsule dorsale au shaver et brochage scapholunairet scaphocapital. Les broches ont été enlevées six à huit semainesprès le geste initial avec contrôle artroscopique du ligament sca-holunaire. Les classifications de Geissler et Dautel ont été utiliséesour l’évaluation lésionnelle.ésultats.— Le recul moyen était de 25 mois (18—29). La moyenne’âge des patients était de 34 ans (19—56). Le délai diagnostiqueoyen était de 32 jours (3—73). Le score moyen de la classifica-

ion de Geissler est passé de 2,9 lors de la première arthroscopie1,7 lors de l’ablation des broches. Toutefois, il n’a pas été

etrouvé de cicatrisation du ligament scapholunaire lors du contrôlerthroscopique. Neuf patients ont pu reprendre leurs activités pro-essionnelles et de loisir au niveau antérieur. Un patient a dûodifier sa pratique sportive et un patient a été réopéré à ciel

uvert (capsulodèse dorsale).iscussion.— Si le résultat clinique obtenu à court terme paraîtatisfaisant, l’absence de cicatrisation du ligament scapholunaireeste, pour nous, un élément péjoratif. L’efficacité de la répara-ion du ligament scapholunaire a toujours été jugée en fonction de’évolution clinique ou de l’aspect radiographique. Il n’existe pase série similaire dans la littérature ayant vérifié la cicatrisationu ligament scapholunaire. Les travaux histologiques étudiant latructure du ligament scapholunaire ont montré l’existence d’uneone avasculaire centrale correspondant à un fibrocartilage. Cesravaux ont posé la question de la capacité de cicatrisation duigament scapholunaire mais sans pouvoir y répondre. Il sembleue la cicatrisation ligamentaire ne puisse être obtenue malgréne durée d’immobilisation employée habituellement pour d’autresigaments. De fait, si le traitement arthroscopique des lésionsraîches du ligament scapholunaire amène à un bon résultat cliniqueans plus de 90 % des cas, il est difficile d’en déterminer les raisonst donc de valider ce traitement dans chacune de ses étapes.

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7

éparation primaire des nerfs digitaux palmaires :ésultats préliminaireshlam Arnaout ∗, Christophe Chantelot , Christian Fontaine ,lexandre Sauvage , Alain Clairemidi , Charlotte Brulard

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Résumés des communications

Service de traumatologie, hôpital Roger-Salengro, CHRU de Lille,59000 Lille, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La réparation chirurgicale des lésions nerveusesdigitales demeure un problème malgré les avancées de la micro-chirurgie, avec l’absence de procédé reproductible donnant desrésultats fonctionnels satisfaisants. L’objectif de ce travail étaitd’évaluer prospectivement le bénéfice sur la régénération axonaled’un conduit biologique en collagène de types 1 et 3 d’origine por-cine protégeant les sutures nerveuses.Matériels et méthodes.— De novembre 2009 à avril 2010, 35 patientsont eu une suture d’une lésion nerveuse digitale protégée par untube nerveux Revolnerv®. L’évaluation des résultats fonctionnelssensitifs reposait sur le test de Weber statique (WS), le test auxmonofilaments de Semmes et Weinstein (SW), et sur l’évolutiondu signe de Tinel réalisés aux 1er, 3e, 6e et 12e mois postopéra-toires. Un recul minimal de 6 mois était requis pour l’évaluationfinale. L’analyse statistique était réalisée principalement avecdes tests non paramétriques (Wilcoxon et Mann et Withney).Une valeur de p < 0,05 était considérée comme statistiquementsignificative.Résultats.— Un patient a été exclu, 6 autres ont été perdus de vueet 4 n’ont pas pu être revus à 6 mois. Au total, 24 patients ontété inclus et 27 sutures nerveuses ont été évaluées. L’âge moyenétait de 38 ans (13,5 à 71) et le sex-ratio femme : homme de 1:5.Aucune complication imputable au Revolnerv® n’a été observée.À 6 mois, le WS moyen était de 10,3 (± 3,76). Le résultat du WSétait significativement meilleur chez les non fumeurs par rapportaux fumeurs (8,79 vs 11,85 ; p = 0,03) tandis que seule une ten-dance à un WS plus favorable pour les sections nettes était observéecomparativement aux lésions contuses (9,19 vs 11,82 ; p = 0,06). Letest de SW était satisfaisant chez 15 % des patients et acceptablechez 30 % des patients. Quatre-vingt-cinq pour cent des patientsavaient récupéré une discrimination utile (S3+) ou normale (S4) à6 mois.Conclusion.— Les résultats préliminaires à 6 mois de l’utilisation duconduit Revolnerv® dans le cadre des sutures directes des lésionsde nerfs digitaux palmaires sont encourageants. Un nombre plusimportant de patients avec un recul supérieur est nécessaire avantde conclure sur l’intérêt réel de généraliser cette technique à toutesles lésions nerveuses digitales.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.069

58Résultats de 12 transferts de droits internes pourréanimation de la flexion du coude dans les plexusbrachiaux traumatiquesChristophe Bosch ∗, Bertrand Coulet , Cyril Lazerges , OlivierMares , Pierre Croutzet , Michel ChammasService d’orthopédie, hôpital Lapeyronie, 371, avenueDoyen-Gaston-Giraud, 34000 Montpellier, France

∗Auteur correspondant.La restauration de flexion du coude est un temps essentiel de la priseen charge des lésions du plexus brachial. Au-delà d’un an l’atrophiede l’effecteur est telle qu’un transfert musculaire libre devient uneoption thérapeutique. Le but de cette étude est d’évaluer les résul-tats des transferts musculaires libres de droits internes (DI) innervéspar 3 nerfs intercostaux.Nous rapportons une étude rétrospective de transferts de DIchez 12 hommes de 30 ans d’âge moyen avec un recul de 78 mois(28—260). Il s’agit de patients opérés à 42 mois (14—153) d’un

accident de la voie publique, porteurs de 5 paralysies partiellesC5C6C7 et 7 totales. Le DI était systématiquement réinnervé par3 nerfs intercostaux (3-4-5) sans interposition de greffe et revascu-larisé par une anastomose termino-latérale sur l’artère humérale

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t 2 veines satellites. Une palette cutanée de surveillance étaitonstamment conservée. Le protocole de rééducation était iden-ique pour tous les cas.n déplore 2 thromboses partielles (17 %) avec nécrose de la paletteutanée conduisant à une force de flexion cotée à M1. Aprèsxclusion des échecs vasculaires, à la révision 80 % des patientsbtiennent une flexion du coude cotée au moins à M4 pour 2,5 kg deorce de flexion. Pour les lésions partielles, ce taux est de 100 % avecne force de flexion de 3,8 kg, pour les lésions complètes il est de0 % à M4 et 100 % supérieur ou égal à M3 pour une force de flexion de,55 kg. La différence de force et de cotation MRC est significativentre les deux groupes. La flexion active du coude est de 128◦ pourne extension de —38◦dans les plexus partiels contre une flexion de03◦ et une extension de —23◦ dans les plexus totaux. Quatre-vingt-nze pour cent des patients sont satisfaits et recommanderaientette chirurgie.a technique micro-chirugicale de transfert musculaire librest exigeante avec un taux d’échec vasculaire non négligeable.ependant, une fois cette phase passée les résultats apparaissentables et fonctionnellement intéressants. L’apport d’un muscleain dénervé sur une courte période explique en grande par-ie ces bons résultats. La différence de force entre les plexusartiels et totaux peut être expliquée par une compensatione la flexion par les épitrochléens grâce à un effet Steindler.’analyse des résultats obtenus nous amène à proposer le transferte DI pour les échecs ou retard de prise en charge à partir du2e mois.

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éance du 7 novembre après-midi

oignet/Main

0es tumeurs à cellules géantes des gainesynoviales de la main : à propos de 28 casohamed Madhar ∗, Hanane Elhaoury , Rachid Chafik , Halim Saidi ,arik Fikry

Hôpital ibnou tofail, CHU Mohammed VI, 40000 Marrakech, Maroc

Auteur correspondant.es tumeurs à cellules géantes des gaines synoviales (TCGGS) desendons représentent la forme localisée de la synovite villonodu-aire hémopigmentée. Elles s’observent le plus souvent au niveaues mains (80 % des cas) où elle représente la deuxième tumeures parties molles après le kyste arthrosynovial. Son traitement,xclusivement chirurgical, est parfois difficile du fait de l’extensionocale et de l’envahissement des structures nobles digitales. Nousapportons une étude rétrospective sur dix ans de 28 cas de TCGGS,vec un âge moyen de 30 ans et un sex-ratio égal à 1. Le motife consultation constant était la présence d’une masse digitale,uivi par une gêne à la flexion dans 34,5 %. La localisation pal-aire était retrouvée dans 45,3 %, surtout au niveau du cinquième

ayon (55,5 %) et en regard de la troisième phalange (63,7 %). Desodifications radiologiques ont été observées dans deux cas. Tous

es malades ont été opérés, l’aspect macroscopique montrait uneumeur encapsulée, polylobée et jaune brunâtre qui envahissaita peau (un cas) et se prolongeait dans la gaine des tendons flé-hisseurs (trois cas) et sous le tendon extenseur (quatre cas). Danses suites postopératoires, nous avons noté un cas d’hypoesthésie

e la pulpe, trois cas de raideur de l’interphalangienne proximale.ucune nécrose cutanée n’a été retrouvée. Avec un recul moyen deinq ans (un an à dix ans), nous avons eu cinq récidives, soit 11,3 %ui ont toutes été reprises chirurgicalement. Après analyse de la

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268 86e réunion annuelle de la

ittérature, les auteurs vont décrire les aspects cliniques, évolutifst les difficultés thérapeutiques de cette lésion.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.071

1es lipomes digitaux : à propos de 4 cas et revue dea littératurebdellah El abidi ∗, Youssef Bouhlal , Amine Jalal , Amineenhima , Imad Abkary , Fouad Ait essi , Youssef Najeb ,ohammed Latifi

Hopital Ibn-Tofail, 40014 Marrakech, Maroc

Auteur correspondant.ntroduction.— Les lipomes sont des tumeurs bénignes qui se déve-oppent dans les zones de tissu adipeux abondant. Ils ne sont pasréquents au niveau de la main (5 %), et ceux qui impliquent lesoigts sont très rares avec une incidence de 1 %.atériels et méthodes.— Nous rapportons 4 cas de lipomes digi-

aux chez des patients âgés de 46 ans à 59 ans. La masse étaitsymptomatique, sauf un patient qui s’est plaint de la limitation de’amplitude des mouvements, en particulier à la flexion et la dou-eur lors des manœuvres manuelles. À l’examen clinique, ils avaientne masse tumorale mobile, élastique sans déficit sensitivomoteur.’échographie a objectivé une masse tissulaire d’allure bénigne, deorme ovalaire, bien limitée dans tous les cas. Aucun patient n’aénéficié de l’IRM.ne biopsie préalable de la tumeur a été réalisée une seule foist l’examen anatomopathologique était en faveur d’un lipome.’exérèse complète de la tumeur a été faite d’emblée pour lesutres cas. L’étude histologique de la pièce d’exérèse, a concluun lipome sans signes de malignité. Avec un recul moyen de huitois, aucune récidive n’a été marquée.iscussion.— Les lipomes sont peu fréquents au niveau de la maint sont extrêmement rares dans les doigts. Ils apparaissent surtouters la cinquième et sixième décennie.liniquement, les lipomes sont souvent asymptomatiques, à crois-ance lente, de consistance molle fluctuante, lobulée et mobile.n raison de leur taille, ils peuvent conduire à une limitation de laobilité et des difficultés à la préhension.

’IRM est l’examen de référence des tumeurs des parties molles duait de sa haute sensibilité.e diagnostic différentiel se pose avec d’autres tumeurs des tis-us mous notamment le liposarcome. Ce dernier est le diagnosticifférentiel comportant le plus de risque pour le patient.u niveau de la main et des doigts, l’exérèse marginale est le trai-ement de choix des lipomes bénins.onclusion.— Les lipomes sont rarement localisés au niveau de laain et sont encore plus rares au niveau des doigts. Le diagnostice lipome des doigts peut être difficile en raison de leur rareté àe niveau, et aussi, parfois, à cause de la profondeur de la masseipomateuse.’IRM représente l’exploration radiologique la plus intéressante, àisée diagnostique et d’influence thérapeutique certaine.’examen histologie de la pièce d’exérèse reste obligatoire pouronfirmer le diagnostic et éliminer le principal diagnostic différen-iel à savoir le liposarcome.

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2es tumeurs glomiques sous unguéales : à propose 34 casohamed Madhar ∗, Hanane Elhaoury , Rachid Chafik , Halim Saidi ,

arik Fikry

Hôpital Ibnou-Tofail, CHU Mohammed VI, 40000 Marrakech, Maroc

Auteur correspondant.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

a tumeur glomique sous unguéale est une tumeur bénigne hyper-lgique relativement rare. Cette lésion est encore trop souventéconnue et son traitement est chirurgical. Le but de ce travail

st de préciser la voie d’abord à utiliser en fonction du siège deumeur.es auteurs rapportent 34 cas de tumeurs glomiques sous unguéales.l s’agissait de 20 femmes et 14 hommes d’un âge moyen de 31 ans22—60 ans). La tumeur était périphérique 13 fois, centrale 21 fois.’exérèse chirurgicale était réalisée par abord péri-unguéal enas de lésions périphériques. L’abord trans-unguéal avec dissec-ion et réparation microchirurgicales était utilisé en cas de lésionsentrales. L’étude histologique de la tumeur était systématique.’indolence était obtenue dès le lendemain. La cicatrisation étaitbtenue en moyenne en 3 semaines en cas d’abord péri-unguéalt 5 semaines en cas d’abord trans-unguéal. Un patient conti-uait à sentir une douleur saisonnière peu gênante. Il n’a pasté observé de récidive tumorale. Hormis 4 striations longitudi-ales sans véritable gêne esthétique, les dystrophies unguéalestaient absentes. La voie trans-unguéale est le plus souvent délais-ée au profit de la voie péri-unguéale. Cette dernière, si elleonne un jour suffisant en cas de lésions périphériques, elleemble cependant, exposer à la récidive tumorale en laissantu matériel tumoral en cas de lésions centrales. Néanmoins,a voie trans-unguéale est plus difficile et nécessite le recoursux procédés microchirurgicaux afin de restaurer intégralement’appareil unguéal. Cela permet de prévenir les dystrophiesnguéales.

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3hirurgie de la main spastique à visée nononctionnelle : résultats et limitesuheyla Barthes ∗, Suheyla Barthes , Bertrand Coulet , Flaviaoroian , Isabelle Laffont , Michel Chammas

Orthopédie 2, service de chirurgie de la main et membreupérieur, CHRU Lapeyronnie, avenue du Doyen-Gaston-Giraud,4080 Montpellier, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Chez l’adulte cérébrolésé, les gestes non fonction-els constituent une part importante de la chirurgie du membreupérieur.otre étude a pour objectifs d’évaluer : le respect du contrat deoin hygiénique et esthétique, le dépassement de ce contrat par’émergence d’une fonction.atériel.— Vingt-huit patients (19 hommes et 7 femmes, d’âgeoyen de 47,7 ans), opérés à visée palliative ont été revus, avec

n recul moyen de 49 mois.éthodes.— La procédure chirurgicale consistait en un geste sur

a musculature extrinsèque de la main et du poignet chez tous lesatients (28 transferts des fléchisseurs superficiels des doigts sur lesrofonds, 11 arthrodèses raccourcissantes du poignet, 9 ténodèsesorsales du poignet) et, chez 12 patients, un geste sur les intrin-èques a été associé : 6 ténotomies et 6 neurectomies sélectives dea branche motrice du nerf ulnaire.ésultats.— Sur le plan analytique, on obtenait la correction duapotage du poignet, avec une déformation préopératoire en flexion91◦ contre 2◦ en postopératoire. L’ouverture de la main a été

btenue, avec un angle palmodigital passant de 3◦ à 130◦ en post-pératoire.es phénomènes de macération, la difficulté à l’hygiène et

l’habillage, ont diminués, avec un score de DAS (Disabilityssessment Scale de 12 = gène importante) passant de 10,1 à

,8.l existait une récupération de fonction chez 1 patient sur 3, avecn score de HOUSE (de 0 à 8) passant de 1 à 3,5, mais uniquementn l’absence de geste intrinsèque.

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Résumés des communications

Parmi les patients ayant subi une chirurgie isolée sur les extrin-sèques, 9 ont développé une déformation du pouce dans la paumeet des cols de cygnes.Discussion.— Cette chirurgie permet d’obtenir de facon constanteune amélioration hygiénique et transforme, dans 32 % des cas, lamain non fonctionnelle en main d’appoint.Le taux élevé de déformations intrinsèques, démasquées par ladétente isolée des extrinsèques, nous pousse vers le dépistage pré-opératoire par blocs anesthésiques.Conclusion.— Ces gestes à visée hygiénique sont stables dans letemps et dépassent les attentes du contrat de soin, par la récupé-ration d’une fonction de préhension. Le dilemme reste entier entrele risque de démasquer une spasticité intrinsèque par un geste isolésur les extrinsèques et la possibilité de récupérer une ébauche depréhension.

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64Indications dans les stades précoces de la maladiede Preiser : méta-analyse et revue systématiqueHubert Lenoir ∗, Bertrand Coulet , Cyril Lazerges , MichelChammasService de chirurgie de la main, du membre supérieur et des nerfspériphériques, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295Montpellier cedex 5, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’ostéonécrose primitive du scaphoïde évolue versla fragmentation, le collapsus carpien puis l’arthrose du poignet.L’objectif de cette méta-analyse est de préciser les indicationsaux stades précoces pour lesquels aucune recommandation n’estactuellement établie.Matériel.— L’échantillon de patients est issu d’une recherche biblio-graphique complétée par une série personnelle de 10 patients. Lesarticles, inclus à partir de « Medline » et « Science direct », ont étépubliés en francais et en anglais entre 1980 et 2011. Les revues dela littérature et les publications présentant des fractures ou despseudarthroses associées ont été exclus.Méthodes.— Sur 29 articles, soit 136 patients, ont été relevées lesdonnées épidémiologiques et les données cliniques concernant ladouleur, la mobilité et la force du poignet. La classification de Her-bert et Lanzetta a permis d’évaluer les traitements en fonction dustade évolutif.Résultats.— Le stade de la nécrose était rapporté 85 fois.Sur 12 stades I, 10 ont été traités fonctionnellement. Huit d’entreeux ont été suivi radiologiquement montrant une aggravation dans75 % des cas avec apparition de 3 stades 3 et 3 stades 4. Une guérisonet une évolution stationnaire concernaient des enfants de 12 et 9 ansrespectivement.Sur 36 stade II, le suivi radiologique de 10 des 15 traitementsfonctionnels a montré une aggravation dans 90 % des cas avec7 évolutions vers un stade 3 et 2 vers un stade 4. Six patients ontété secondairement opérés. Pour ce même stade, le suivi de 10 des15 greffes vascularisées réalisées a montré une aggravation deslésions dans 40 % des cas avec 3 stades 3 et 1 vers le stade 4. Les6 autres n’évoluaient pas ou présentaient une régression de lanécrose avec revascularisation. Aucune reprise chirurgicale n’étaitrapportée. À 48 mois de suivi moyen, l’arc de flexion-extension, laforce et le Mayo Wrist Score étaient respectivement à 102◦, 82 % ducôté controlatéral et 75 points.Seulement 7 des 19 résections de la première rangée des os du carpeétaient classées.Discussion.— Le traitement fonctionnel des ostéonécroses primi-

tives du scaphoïde ne stoppe pas l’évolution de la maladie àla différence de la chirurgie par greffon vascularisé. La placedes résections de première rangée des os du carpe reste àdéfinir.

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onclusion.— Aucune greffe vascularisée n’a jamais été rapportéeour les stades 1. Cette option pourrait pourtant éviter l’apparitione stades évolués au traitement difficile.

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5ouvelles perspectives devant une arthroselobale post-traumatique du poignet : interposition’un implant en pyrocarbone (Amandys) : revue’une série de 8 casérôme Pierrart ∗, Thibault Rousselon , Emmanuel Masmejean

Unité de chirurgie de la main et des nerfs périphériques, hôpitaluropéen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75908 Paris cedex5, France

Auteur correspondant.ntroduction.— En cas de destruction radiocarpienne, d’échec deésection de la première rangée ou d’arthrodèse partielle, ilxiste, à ce jour, deux options : la prothèse totale de poignett la panarthrodèse. Ces deux solutions donnent des résultatsontraignants. L’objectif de notre travail est d’évaluer une alter-ative thérapeutique : l’arthroplastie d’interposition avec implantn pyrocarbone, l’Amandys (Tornier Bioprofile). C’est un implanticonvexe, en forme d’amande, sans fixation ni ancrage. Leyrocarbone possède un coefficient d’élasticité et une densitéroche du tissu osseux. Il est validé en chirurgie de la mainans d’autres indications. Le but de notre étude est d’analyseres résultats radiocliniques préliminaires au recul minimal de sixois.atériel.— La série comporte 8 patients, 5 hommes et 3 femmes,’âge moyen de 60,25 ans. Il s’agissait de trois échecs de résec-ion de la première rangée, d’un échec d’arthrodèse partielle,’une panarthrose postinfectieuse, de trois SNAC wrist évolués avectteinte de l’interligne radiolunaire (dont un après siliconite surmplant scaphoïdien).éthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective monocentriquevec évaluation clinique : douleur, mobilités, force, quickash et Patient Rated Wrist Evaluation (PRWE) ; et radio-raphique : hauteur carpienne, déviation radiale, glissementlnaire, positionnement de l’implant et réaction osseuse à sonontact.ésultats.— Une seule complication est survenue correspondantune luxation dorsale du carpe, sous un implant en place sous

a glène radiale, du fait probablement d’un mauvais creusemente la deuxième rangée. Les mobilités moyennes en préopéra-oire étaient pour la flexion de 36,9◦ (0—60) et de 30,6◦ (0—50)’extension et au dernier recul de 42◦ (20—70) pour la flexion ete 40◦ (20—70) d’extension. La hauteur moyenne du carpe pas-ait de 0,41 à 0,39 et le glissement ulnaire de 0,32 à 0,27. Uneul implant a entraîné une résorption osseuse sans traductionlinique.iscussion.— L’arthroplastie avec interposition en pyrocarboneemble donner des résultats encourageants et pourrait avoira place en tant qu’alternative à la prothèse du poignet oua panarthrodèse. Elle autorise un certain degré de mobi-ité, une amélioration des douleurs et semble être bienolérée radiologiquement. L’Amandys a l’avantage de ne pasouper les ponts, en cas d’insuccès, à la prothèse ou à’arthrodèse. Nous n’avons pas retrouvé dans la littérature de sérieimilaire.onclusion.— L’implant en pyrocarbone apporte les avantages d’une

echnique simple, conserve une mobilité utile et n’interdit pas lesravaux de force. Une validation à long terme est bien sûr néces-aire.

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270 86e réunion annuelle de la

6n registre en ligne d’une prothèse totale duoignetuillaume Herzberg ∗, Michel Boeckstyns , Allan Ibsen Srrensen ,eter Axelsson , Pierrot Borelli

5, place Arsonval, 69437 Lyon cedex 03, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les indications des prothèses totales du poignet sontontroversées et peu fréquentes. Il est difficile pour un service isolée se faire une idée des résultats sur une période raisonnable. Leut de ce travail est de présenter un nouveau registre en ligne d’unerothèse totale du poignet, réalisé à l’échelle européenne.atériel.— À ce jour, 127 prothèses totales du poignet provenant decentres ont été enregistrées dans une base de données.éthodes.— La saisie se fait exclusivement en ligne ; elle est pros-ective ; les données cliniques et radiographiques préopératoires,eropératoires et postopératoires sont incluses automatiquementt instantanément dans l’analyse au fur et à mesure des saisies.’analyse inclut des courbes de survie et des résultats à 2, 3, 4 etans.ésultats.— À ce jour, 53 cas ont un recul supérieur à 2 ans, 43 cas3 ans, 21 à 4 ans et 13 à 5 ans. Les données à 2 ans montrent une

iminution des douleurs de 59/100 à 11/100. Le quick dash a étéignificativement amélioré dans tous les cas. La force de poigne aagné 70 %, l’extension du poignet 20 %, l’inclinaison ulnaire 25 %andis que flexion et inclinaison radiales sont restées identiques. Laurvie à 7 ans de la série était de 95 %.iscussion.— Les mauvaises expériences des prothèses totales deremière génération rendent les chirurgiens circonspects vis-à-vises prothèses de seconde génération, qui sacrifient pourtant moinse capital osseux et proposent une cinématique plus rationnelle.’arthrodèse totale du poignet est une alternative établie qui rendervice à beaucoup de patients. Toutefois, plusieurs travaux recentsontrent que l’arthrodèse n’est pas une panacée et termes de

onction et douleurs postopératoires. Il est donc logique de pour-uivre les travaux sur les méthodes visant à garder la mobilité.es indications étant peu fréquentes, un registre bien documentéevrait permettre de tirer des enseignements à une échelle suffi-ante concernant les prothèses totales.onclusions.— Grâce au regroupement des données de 5 centreselon des critères précis facilement utilisables en ligne, nous obte-ons la plus grosse série jamais présentée d’une prothèse totale duoignet de dernière génération. Les résultats préliminaires de ces27 cas démontrent un taux de survie à 7 ans de 95 % et des résultatsout à fait intéressants sur douleur, mobilité et force. Bien sur cesésultats demandent une confirmation dans le temps mais le nouvelutil présenté nous paraît avoir un intérêt fondamental.

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7rothèse trapézométacarpienne Isis® etrapézectomie partielle avec greffe de cartilage :tude fonctionnelle comparativerancois Loisel ∗, David Gallinet , Severin Rochet , Daniel Lepage ,icolas Gasse , Sonia Huard , Yves Tropet , Laurent Obert

EA 4268 innovation, imagerie, ingénierie et intervention en santéI4S », service d’orthopédie, de traumatologie, de chirurgielastique, reconstructrice et assistance main, université deranche-Comté, CHU Jean-Minjoz de Besancon, 3, boulevard Alex,5000 Besancon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La rhizarthrose est une pathologie fréquente oùifférents traitements chirurgicaux existent. Cette étude rétrospec-ive contrôlée monocentrique a pour but de comparer les résultats

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

onctionnels entre la prothèse trapézométacarpienne Isis® et larapézectomie partielle associée à l’autogreffe de cartilage.atériel et méthodes.— Dix-sept prothèses ont été mises enlace chez 15 patientes d’âge 62 ans (43—77) entre 2006 et009 avec un recul de 13 mois (3—26). Cette série est compa-ée à 68 trapézectomies partielles avec autogreffe chondrocostalehez 57 patientes 63 ans (47—80) évaluées entre 2005 et 2006 avecn recul de 47 mois (4—156). Chaque prothèse a été appariée àtrapézectomies sur l’âge et le stade de rhizarthrose selon Dell.es critères évalués par 2 opérateurs indépendants étaient le scoree Dash, l’index de kapandji, la force de la poigne et de la pinceatéropulpaire ainsi que les angles d’abduction et d’antéposition dea première colonne.ésultats.— Aucune complication n’est rapportée dans lesgroupes. Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes pour

es scores du dash (prothèse : 18,58/trapézectomie : 19,58), pour’index de kapandji (prothèse : 9,46/trapézectomie + greffe : 9,29),our la pince pulpolatérale (prothèse : 4,66 Kg/F/trapézectomie :,92 kg/F). Par contre, la force de la poigne était supérieure danse groupe trapézectomie (21,91 kg/F pour 14,8Kg/F) tout comme’abduction et l’antéposition respectivement à 66,42◦ et 66,78◦prothèse) contre 71,35◦ et 97,64◦ (trapézectomie) avec une dif-érence significative pour l’antéposition.iscussion.— Le groupe prothèse a des résultats similaires auroupe trapézectomie en termes de qualité de vie et de mobi-ité globale. Le plus grand recul du groupe trapézectomie peutxpliquer une meilleure récupération de la force. La contre indi-ation de la prothèse trapézométacarpienne demeure le trapèzerop petit (< 8 mm), situation rare. La principale complicationemeure la luxation de l’implant. Le deuxième problème qu’este descellement diminue avec le temps et l’amélioration desoncepts. La trapézectomie évolue elle aussi d’abord en montrantes complications au grand recul sur le carpe mais aussi en pou-ant être réalisée sous arthroscopie. Il semble nécessaire de pouvoirroposer des solutions différentes à des problèmes et des patientsifférents. Comme le montrent certaines études, la prothèse a pro-ablement un intérêt dans la rapidité de la reprise de fonction ete l’indolence par rapport aux autres techniques chirurgicales.

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8valuation prospective d’une prothèse deesurfacage dans la rhizarthrose à 5 ans de reculoyen

rancois Loisel ∗, Xavier Ghislandi , Pauline Sergent , Danielepage , Severin Rochet , Patrick Garbuio , Laurent Obert

EA 4268 innovation, imagerie, ingénierie et intervention en santéI4S », service d’orthopédie, de traumatologie, de chirurgielastique, reconstructrice et assistance main, université deranche-Comté, CHU Jean-Minjoz de Besancon, 2, boulevard.-Fleming, 25000 Besancon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— De nombreuses solutions thérapeutiques chirurgi-ales existent dans le traitement de la rhizarthrose, la gamme derothèses est importante mais rares sont celles qui appartiennentla famille des implants de resurfacage. Notre étude prospectiveonocentrique descriptive a pour but d’évaluer le type de prothèseMC Avanta cimentée à court et long terme.atériel et méthodes.— Les critères d’inclusion de cette étudetaient une rhizarthrose résistante depuis au moins 6 mois au trai-ement fonctionnel, une absence de subluxation, une absence

’anomalie au niveau de la métacarpo-phalangienne, et un âgeupérieur à 55 ans. En retirant les 4 patients perdus de vue3 éloignements géographiques et une ablation de la prothèse dansn autre centre), 9 patientes d’âge moyen 63 ans dont 3 opérées

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71Complications et révisions après prothèse totale de

Résumés des communications

de manière bilatérale (12 implants) ont été évalués. Les critèresd’évaluation mesurés en préopératoire à 6 mois et à plus grand reculsont le score fonctionnel Dash, l’index de kanpandji ainsi que laforce de la poigne et latéropulpaire.Résultats.— Le recul moyen était de 5 ans [3—6]. Les scores pré-opératoires, à 6 mois, puis à long terme étaient respectivementpour le Dash de 54,34, 24,18 puis 17,73 ; pour l’index de Kapandji :7,70, 8,78, 9,82 ; pour la force de la poigne : 11,78 kg/F, 14 kg/Fet 11,73 au plus grand recul ; pour la force de la pince : 0,89 kg/F,2,89 kg/F, 4,19 kg/F. Deux complications sont à déplorer : une algo-dystrophie sévère et une tendinite de de Quervain. Aucune luxationni descellement prothétique n’ont été observé à long terme.Discussion.— Cette étude montre la bonne évolution de ces pro-thèses dans le temps au niveau du score de qualité de vie et dela mobilité. La cassure observée dans l’évolution de la force de lapoigne peut être physiologique. Ces résultats, comparés à d’autresétudes confirment que l’indication de ces prothèses est réservée auxformes centrées de rhizarthrose, sans autres atteintes du carpe.L’implant CMC Avanta a une bonne évolution dans le temps entermes de qualité de vie pour les patients si on la réserve à desformes non subluxées. La bonne indication de ces implants associésà une bonne technique de leurs mises en place (cimentage) sont despoints essentiels.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.079

69Les prothèses interphalangiennes proximales enpyrocarbone : à propos de 32 casJean-Luc Roux ∗, Gero Meyer zu Reckendorf , Yves AllieuClinique Clémentville, institut montpellierain de la Main-IMM,35, rue de Clémentville, 34070 Montpellier, France

∗Auteur correspondant.Depuis 2002 nous avons fait le choix du pyrocarbone pour lesprothèses interphalangiennes proximales (IPP) lorsque l’os estsuffisamment dense. Pour les patients atteints de polyarthrite rhu-matoïde nous sommes restés fidèles dans la quasi-totalité des casaux implants en silastic. Nous rapportons les résultats des prothèsesIPP en pyrocarbone.De novembre 2002 à avril 2010 nous avons placé 32 prothèses IPPchez 29 patients, d’âge moyen 59 ans. Les doigts concernés étaient :l’index 4 fois, le médius 15 fois, l’annulaire 11 fois et l’auriculaire2 fois. L’indication chirurgicale a été retenue : pour une arthroseidiopathique dans 19 cas, une arthrose post-traumatique dans 9 cas,une arthrite rhumatoïde dans 3 cas où l’os paraissait suffisammentdense et une arthrite non étiquetée dans 1 cas. L’arc de mobilitémoyen préopératoire était de 28◦, 4 IPP étaient totalement ankylo-sées.Tous les implants sauf 3 ont été posés par une voie d’abord dorsaleavec ténotomie selon Chamay.Trois prothèses ont été reprises : pour migration des implants dans1 cas, pour ressaut avec instabilité dans 1 cas, pour un syndromedouloureux isolé dans 1 cas. La reprise a consisté au remplacementde la prothèse par une prothèse cimentée dans 1 cas, par un implanten Silastic dans un autre cas et en une arthrodèse dans le derniercas.Vingt-trois patients (26 implants) ont été revu cliniquement etradiographiquement et 3 patients (3 implants) uniquement sur dos-sier avec un recul moyen de 27 mois (minimum 3, maximum67). La douleur évaluée par l’EVA est à 1,3 en moyenne (de0 à 5,5). L’arc de mobilité est de 48◦ en moyenne (—16◦/64◦).Trois doigts sont ankylosés dont un en col de cygne. Sur leplan radiographique, 5 implants ont migré avec une chambre

de mobilité dans 2 cas. On note 2 enfoncements < à 2 mm. Deuximplants présentent un pont osseux palmaire responsable d’uneankylose. On retrouve un liseré d’ostéocondensation stable dans12 cas.

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S271

es prothèses IPP en pyrocarbone donnent dans la majorité des casne articulation indolore et fonctionnelle. La révision est facile carl n’y a pas d’ostéointégration. Le problème majeur est la migratione certains implants.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.080

0a prothèse totale de coude est-elle indiquée danse traitement des séquelles post-traumatique ? Àropos d’une série de 19 cas avec un recul moyene 5,2 ansierre-yves Barthel ∗, Pierre Mansat , Francois Dap , Gilles Dautel ,aniel Molé , Francois Sirveaux

Centre chirurgical Emile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les séquelles traumatiques au niveau du coudeosent un problème de prise en charge. La prothèse totale estne option thérapeutique lorsque l’interligne articulaire est détruit.’utilisation d’une prothèse à charnière est souvent recommandéeans cette indication.atériel et méthode.— Dix-neuf patients présentant une séquelle

raumatique au niveau du coude ont été opérés pour la misen place d’une prothèse de coude à charnière. Dans 12 cas, il’agissait d’une arthrose post-traumatique (groupe 1) et danscas d’une pseudarthrose de l’humérus distal (groupe 2). L’âgeoyen des patients au moment de l’intervention était de 55 ans

56,2 ans pour le groupe 1 et 67,3 ans pour le groupe 2). Leélai moyen entre le traumatisme initial et la chirurgie prothé-ique était de 16,2 ans dans le groupe 1 et de 21,7 mois dans leroupe 2.ésultats.— Au recul moyen de 5,5 ans (24—156 mois) pour le groupe, le score Dash était de 34 points, le résultat était jugé bon etxcellent d’après le score de la Mayo Clinic dans 75 %, et l’arc moyene mobilité était de 41◦ à 129◦ en extension/flexion. Un liseré radio-raphique évolutif était noté dans 33 %, et une usure modérée desaliers dans 17 %. Il existait 7 complications (58 %) nécessitant uneeprise dans 3 cas (25 %).ans le groupe 2, au recul moyen de 4,6 ans (24—108 mois), le scoreash était de 39,7 points, le résultat était jugé bon et excellent’après le score de la Mayo Clinic dans 86 %, et l’arc moyen deobilité était de 29◦ à 133◦ en extension/flexion. Un liseré radio-

raphique évolutif était noté dans 28 %, et une usure modérée desaliers dans 14 %. Dans un cas il existait une usure totale qui a néces-ité un remplacement 8 ans après la mise en place de la prothèse.l existait 2 complications (28 %) nécessitant une reprise dans 1 cas14 %).iscussion et conclusion.— Dans les séquelles traumatiques, les pro-hèses totales de coude à charnière permettent de récupérer un arce mobilité fonctionnel avec un coude stable et indolore. Cepen-ant, le taux de complication est plus important dans le groupees arthroses post-traumatiques en raison de l’âge plus jeune desatients, de leur niveau d’activité plus important, des contraintesrticulaires élevées compte tenu de la déformation initiale sou-ent importante. L’indication prothétique chez ces patients doittre murement réfléchie et mise en balance avec les alternativeshérapeutiques.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.081

oudeierre Mansat ∗, Nicolas Bonnevialle , Michel Rongières , Paulonnevialle

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272 86e réunion annuelle de la

Service d’orthopédie-traumatologie, CHU Purpan, place dur.-Baylac, 31059 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les prothèses totales de coude présentent un tauxe complication élevé par rapport aux autres arthroplasties.atériel et méthode.— Entre 1997 et 2008, 100 prothèses totalese coude semi-contraintes à charnière ont été mises en placet suivi avec un recul minimum de 24 mois. Les indicationsomprenaient : les coudes rhumatoïdes dans 45 cas, les trauma-ismes dans 33 cas — dont 18 fractures récentes de l’humérus distal,0 pseudarthroses et 5 arthroses post-traumatiques — 16 reprises derothèses et 6 autres.ésultats.— Au recul de 5 ans (2—11) le taux de complicationstait de 37 %. Il était de 33 % dans les indications de coude rhu-atoïde, de 36 % dans les cas traumatiques, et de 62 % dans les

eprises de prothèse. La complication la plus fréquente concer-ait le nerf ulnaire (9 %) et les insuffisances du triceps (7 %). Cinqmplants présentaient un descellement aseptique, un sur le versantuméral, deux sur le versant ulnaire, et deux bipolaires. Le taux’infection était de 4 % avec un descellement de l’implant danscas. Il existait 2 cas de fracture de la diaphyse ulnaire distale par

apport à l’implant et un cas au niveau de la diaphyse huméraleroximal à l’implant. Le nerf radial était atteint dans 2 cas. Uneupture d’un axe prothétique est survenue 8 ans après la mise enlace d’une prothèse pour le traitement d’une pseudarthrose de’humérus distal avec une déformation importante en valgus. Enfin,ne fracture d’un implant ulnaire est survenue chez une patienterésentant une polyarthrite juvénile. Dans 13 cas (13 %) une révi-ion chirurgicale a été nécessaire. Dans 3 cas, la prothèse a dûtre enlevée pour traiter une infection profonde, et dans 3 autresas la prothèse a été changée de manière bipolaire une fois, etu niveau de l’ulna dans 2 cas. Une ostéosynthèse a été effectuéeour traiter la fracture diaphysaire de l’humérus et la fracture de’ulna. Enfin, l’axe prothétique ainsi que les paliers en polyéthy-ène ont été changés dans 1 cas. Au recul, 94 prothèses étaientoujours en place, avec un taux de survie de 98 % à 5 ans et 86 % à0 ans.iscussion-conclusion.— La prothèse totale de coude est une chi-urgie difficile qui peut présenter un taux de complication élevéécessitant des reprises chirurgicales. La sélection des patients, uneechnique rigoureuse et un suivi régulier sont les éléments pouvantimiter ces complications.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.082

éance du 7 novembre après-midi

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3nfluence du degré de dégénérescence discaleréopératoire sur les résultats cliniques etadiologiques à 3 ans de l’arthroplastie cervicaleacques Beaurain ∗, Jean Huppert , Thierry Dufour , Phongam-Hieu , Jean Stecken , Jean-Paul Steib , Istvan Hovorka ,ean-Marc Vital , Pierre Bernard , Lucie Aubourg , Thierry Vila

Le bocage central, CHRU de Dijon, rue Gaffarel, 21000 Dijon,rance

Auteur correspondant.

ntroduction.— Les discopathies sévères sont considérées habituel-ement comme une contre-indication aux prothèses discales, sanséritable fondement scientifique. Les auteurs proposent d’évaluer’influence du degré préopératoire de dégénérescence discale sur

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es résultats cliniques et radiologiques du remplacement discal avecne prothèse non contrainte.opulation.— Au sein d’une étude prospective et multicentrique,13 patients satisfaisant aux critères suivants ont été analysés :athologie discale cervicale monosegmentaire, aucun antécédente chirurgie cervicale, aucune autre chirurgie cervicale associée à’arthroplastie, dernier contrôle réalisé à un recul minimum de 2 ans3 ans maximum). Le degré de dégénérescence discale a été évaluéadiologiquement selon la méthode de Walraevens. Deux groupesnt été définis : groupe A : dégénérescence absente à faible (n = 64) ;roupe B : dégénérescence moyenne à sévère (n = 49).éthodes.— La comparaison entre les deux groupes a été effectuée

ur des critères usuels : EVA des douleurs cervicales et brachiales,DI, mobilité en flexion/extension (ROM) et ossifications hétéroto-iques au niveau opéré.ésultats.— Les données démographiques et basales étaient simi-

aires dans les 2 groupes. Dans chaque groupe, les scores EVA etDI diminuaient significativement par rapport au préopératoire. Auernier recul, les scores moyens EVA, NDI et le taux de compli-ation étaient similaires entre les 2 groupes. Seule l’améliorationoyenne du NDI au dernier recul par rapport au préopératoire étaitlus importante pour le groupe A (26,9 %) que pour le groupe B19 %). Le ROM moyen était similaire dans les deux groupes (9,2◦t 9,3◦), mais le groupe B avait un gain moyen plus important4◦) que le groupe A (1,3◦). L’incidence des ossifications hétéro-opiques était semblable dans les deux groupes. 92,1 % des patientsu groupe A et 95,8 % du groupe B accepteraient de refaire lahirurgie.a comparaison des 20 patients présentant le score le plus élevée dégénérescence discale initiale aux 20 ayant le score le plusas a montré des résultats plus favorables chez ces derniers, sansoutefois de différence significative.onclusion.— À un recul minimum de 2 ans, aucune association n’au être établie entre le degré de dégénérescence du disque cer-ical, évalué radiologiquement en préopératoire selon la méthodee Walraevens, et les résultats de l’arthroplastie cervicale. Celauggère néanmoins que les disques peu dégénérés, dont la hauteurst préservée, ne sont pas les seuls candidats au remplacement parrothèse discale. Des marqueurs sensibles et précis d’un mauvaisronostique doivent être identifiés dans les cas de dégénérescenceiscale importante.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.083

4ssai clinique prospectif, contrôlé, randomisé etulticentrique (IDE) comparant la prothèse deisque cervical Mobi-C® à la discectomientérieure avec fusion dans le traitement de laathologie discale à 2 niveauxeginald Davis ∗, Hyun W. Bae , Steven E. Gaede , Michael S.isey , Greg Hoffman , Kee D. Kim , Pierce D. Nunley , Danieleterson , Ralph Rashbaum , John Stokes , Jean-Paul Steib ,reater Baltimore Neurosurgical Associates

6536 North Charles St. Suite 600, 21204 Baltimore, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— La prothèse de disque cervical est concue pourréserver la mobilité et la hauteur du disque opéré. L’arthrodèsentersomatique avec plaque cervicale antérieure rigide (ACDF) este traitement de référence de la pathologie discale dégénérative.’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la pro-hèse Mobi-C par rapport à l’arthrodèse dans le traitement de la

athologie discale dégénérative à 2 niveaux, conduisant à une radi-ulopathie ou myélo-radiculopathie.atériel.— Cet essai (IDE) contrôlé, randomisé, prospectif, a été

éalisé sur 24 sites américains. Trois cents trente patients rando-

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Résumés des communications

misés selon un ratio 2/1 (Mobi-C/ACDF) et opérés sur 2 niveauxcontigus (C3-C7) ont été analysés. Un modèle de non-infériorité aété utilisé.Méthodes.— Les patients ont été évalués avant l’opération eten postopératoire à 6 semaines, 3, 6, 12, 18 et 24 mois. Le cri-tère principal d’évaluation était le succès individuel, défini parles 3 composants suivants : une amélioration du score fonction-nel NDI (Neck Disability Index) ; l’absence de toute réopérationsur l’un des niveaux implantés ; et l’absence de complicationmajeure. Les critères secondaires comprenaient : résultats radio-graphiques (mobilité segmentaire, dégénérescence des segmentsadjacents), douleurs cervicales et radiculaires, satisfaction, surve-nue de complications.Résultats.— 3,04 % des patients ont été perdus de vue. Le taux deréussite était de 70,6 % dans le bras prothèse à 24 mois. Ce résultatest supérieur de 33,2 % à celui observé dans le bras ACDF (37,4 %).Cela démontre une supériorité statistique en faveur de la prothèse(p < 0,0001). Dès le 6e mois postoperatoire, la prothèse a donnéun taux de succès plus élevé que celui du bras ACDF à n’importequel recul. Les patients opérés par prothèse ont obtenu un meilleurtaux de réussite pour chaque composant du critère principal. Surces 3 composants, l’absence d’amélioration du score NDI était leprincipal paramètre contribuant dans les 2 groupes à un échec indi-viduel. Une amélioration du score NDI a été observée chez 78,2 %des patients du bras prothèse (ACDF : 61,8 %). Dans le bras prothèse,3,1 % des patients ont subi une réopération, contre 11,4 % dans lebras ACDF.Conclusion.— Il existe une supériorité statistique sur le critèreprincipal en faveur du traitement par Mobi-C. Cet essai cliniquerandomisé démontre que dans le traitement de la pathologie dis-cale dégénérative à 2 niveaux, le remplacement discal par prothèsen’est pas seulement une alternative à la fusion, mais peut être untraitement véritablement supérieur.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.084

75Résultats cliniques des prothèses discaleslombaires : comparaison entre les simples et lesdoubles niveauxPierre-Marie Longis ∗, Guillaume Odri , Jérôme Allain , Jean-PaulSteib , Jacques Beaurain , Lucie Aubourg , Joël DelécrinService d’orthopédie-traumatologie, CHU Hôtel-dieu, 1, placeAlexis-Ricordeau, 44000 Nantes, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le but des prothèses totales discales (PTD) lombaireest de maintenir la mobilité intervertébrale.L’implantation à un niveau est une alternative à l’arthrodèse recon-nue.L’implantation à deux niveaux est controversée alors que le trai-tement par arthrodèse d’une double discopathie est courammentréalisé.Cette étude avait pour but de comparer les résultats cliniquesdes PTD implantés à un niveau versus deux niveaux, en préopé-ratoire et à 2 ans de recul minimum. Nous avons différencié pourl’implantation à un niveau, les patients opérés en L4-L5 de ceuxopérés en L5-S1.Patients et méthode.— Cette étude prospective incluait208 patients, 169 implantés à un niveau (groupe A) et 39 implantésà 2 niveaux (groupe B).Dans le groupe A, 40 patients ont été opérés en L4-L5, 129 en L5-S1.L’évaluation clinique incluait l’échelle visuelle analogique (EVA)lombaire, l’Oswestry Dysability Index (ODI) et le questionnaire SF-

36.Le recueil a été fait en pré opératoire et à 24 mois de recul mini-mum.

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S273

ésultat.— En préopératoire, le groupe B était plus douloureux (EVA,32) et plus handicapé (ODI 62,5 %) que le groupe A (EVA 6,21 ; ODI8,4 %). Il n’a pas été retrouvé de différence significative.n postopératoire, le gain sur la douleur et le handicap étaitupérieur pour le groupe A (EVA —4,1 pts ; ODI —30,4 % versus3,1 points et —25,9 %). Néanmoins, le gain fonctionnel relatif était

upérieur pour les doubles niveaux par rapport aux seuls niveaux4-L5 (—22,4 %) mais il n’a pas été retrouvé de différence statisti-uement significative.n préopératoire, la qualité de vie (SF-36) était comparable pourous les groupes.n postopératoire, la qualité de vie était supérieure pour le groupe

(45,72 vs 42,3) mais le gain relatif était plus faible pour L4-5 (+8,08) par rapport à L5-S1 (+13,7) et par rapport au groupe B+10,16).iscussion et conclusion.— Les résultats cliniques postopératoireses doubles niveaux sont apparus certes inférieurs à ceux desimples niveaux (L4-L5 et L5-S1) mais sans différences significatives.e plus, le gain relatif (préopératoire versus postopératoire) pour

es doubles niveaux était conséquent et même supérieur en ne pre-ant en compte que les simples niveaux L4-L5.ussi, en cas de double discopathie lombaire, les prothèsesotales discales sembleraient apportées un bénéfice à court terme.elui ci devra être comparé, néanmoins, à l’arthrodèse à deuxiveaux.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.085

6nfluence de la qualité du positionnement desrothèses discales sur leurs résultats fonctionnelst sur la mobilité des étages opérésichel Samaan ∗, Jérôme Allain , Charles-Henrilouzat-Lachaniette , Alexandre Poignard , Julien Amzallag , Lucieubourg

51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteiledex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Un centrage parfait et un bon alignement sur leur vertébral postérieur des prothèses discales n’est pas toujours

btenu. La disposition des vaisseaux prévertébraux et l’importancee la fermeture de l’espace intersomatique postérieur sont par-ois des facteurs limitant du fait des risques de complicationseropératoires (plaie vasculaire, fracture corporéale lors de laistraction). Nous avons analysé l’influence de ces deux para-ètres sur les résultats fonctionnels et radiographiques de nos

pérés.atients et méthode.— 52 patients (23 hommes et 29 femmes) d’unge moyen de 41 ans (25—56) avec implantation d’une prothèseiscale Mobidisc en L5S1 (40), L4L5 (10) ou 3L4 (2) ont été revus àn recul moyen de 24 mois (12—48). Nous avons analysé la qualitéu positionnement de la prothèse de face et de profil puis étu-ié son influence sur les EVA lombaires et radiculaires, le score’Oswestry et la mobilité sur des clichés dynamiques en flexion/xtension.ésultats.— Les EVA lombaires et radiculaires étaient respecti-ement améliorées de 4,3 et 3,3 pts au recul dans la populationlobale. Le score d’Oswestry était amélioré de 31 % (préopé-atoire : 50 %, postopératoire : 19 %). La mobilité moyenne enexion-extension au recul était de 10◦. Un pourcentage de 26 des

mplants étaient décalés de 3 mm ou plus de la ligne médiane.n note que 25 % étaient au moins 3 mm en avant du mur ver-ébral postérieur sur le profil. Les mobilités en flexion-extension

taient meilleures lorsque la prothèse était à moins de 3 mm duur vertébral postérieur (11,4◦ pour 8,1◦) et lorsque les implants

taient centrés à moins de 3 mm de la ligne médiane (10,3◦ pour

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274 86e réunion annuelle de la

,5◦). Il n’y avait toutefois pas d’influence du positionnemente face et de profil sur les EVA et l’Oswestry. Les prothèses5S1 étaient statistiquement mieux positionnées que celles en3L4L5 (p = 0,03) aboutissant à un score d’Oswestry significative-ent meilleur (p = 0,01).iscussion et conclusion.— En l’absence de débord endocanalaireranc ou de conflit extraforaminal avec les racines nerveuses,’influence à moyen terme de la qualité du positionnement desrothèses discales sur les résultats fonctionnels semble faible,oire inexistant. A contrario, le bon alignement de face et derofil des implants est corrélé avec une meilleure mobilité enexion/extension. Ce résultat favorable sur la mobilité, associé àn fonctionnement logiquement plus physiologique de l’étage opéréorsque la prothèse est correctement positionnée devrait favoriser àong recul la préservation des disques adjacents et celle du cartilagees facettes articulaires de l’étage opéré.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.086

7-a-t-il une stratégie unique permettant d’obtenirn équilibre sagittal postopératoire satisfaisantans une population d’adultes porteurs deéformations rachidiennes ?irginie Lafage ∗, Frank Schwab , Benjamin Blondel , Christophermes , Bertrand Moal , Robert Hart , Vedat Deviren , Behroozkbarnia , Jason Demakakos , Justin Smith , Christopher Shaffrey ,haled Kebaish , Douglas Burton , Shay Bess , Richard Hostin ,ean-Pierre Farcy

Spine Division, 306 E 15th Street, 10003 New York, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— Les déformations rachidiennes de l’adulte peuvente présenter sous des formes très variées. Lorsqu’une interventionhirurgicale est indiquée pour des patients présentant un déséqui-ibre sagittal, une ostéotomie est souvent proposée afin de restaurer’équilibre sagittal du patient.e récentes études ont mis en évidence les relations entre res-auration sagittale et amélioration de la qualité de vie, ce qui aermis l’élaboration de critères de correction (SVA < 50 mm, Versionelvienne < 25◦ et Incidence Pelvienne—Lordose > 10◦). L’objectif deette étude est d’analyser s’il existe une stratégie unique permet-ant d’aboutir à un alignement postopératoire satisfaisant.atients et méthode.— Cette étude est une analyse radiographiqueétrospective de patients inclus consécutivement dans une base deonnées sur 3 sites chirurgicaux. L’ensemble des patients a bénéfi-ié d’une procédure de réalignement comprenant une ostéotomiee soustraction pédiculaire (OSP) et une fusion postérieure. Seules patients présentant un équilibre postopératoire global satisfai-ant (SVA < 50 mm) ont été inclus dans cette étude (77 patients). Lesonnées des trois sites ont ensuite été comparées via une analysee type Anova afin d’identifier d’éventuelles différences en termese profil préopératoire radiographique, de geste chirurgical et de’alignement postopératoire.ésultats.— La comparaison des 3 sites n’a pas démontrée de dif-érences en termes de paramètres radiographiques préopératoireslordose, cyphose, VP, IP, IP-LL) ou d’antécédent (chirurgie ini-iale vs. reprise). Les patients du site 3 étaient plus âgés (10 ansn moyenne) que ceux des sites 1 et 2 et ont été traités via uneSP plus importante (résection moyenne 31◦ vs. 20◦ p < 0,05) etne fusion plus courte (vertèbre instrumentée supérieure en T9 vs.5, p < 0,05). Aucune différence significative n’a été démontrée enermes de modification de lordose en dehors de l’OSP. En postopé-

atoire, les patients du site 2 présentaient en moyenne une cyphoseoins importante que celle des autres sites (34◦ vs. 42◦, p < 0,05).onclusion.— Les résultats de cette étude montrent que différentestratégies chirurgicales peuvent être utilisées afin d’obtenir un ali-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

nement sagittal postopératoire satisfaisant en termes de SVA. Uneremière stratégie consiste à réaliser une résection osseuse moinsmportante avec une conservation de la cyphose thoracique et uneongue fusion. De facon opposée, l’autre stratégie consiste à réa-iser une résection plus importante avec une fusion plus courte,ssociée à une augmentation significative de la cyphose thoracique.es études supplémentaires avec un plus long recul sont nécessairesfin d’identifier les risques lies a chaque stratégie et notamment leisque de cyphose jonctionnelle proximale.

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8valuation radiologique globale de la correctionbtenue dans les ostéotomies lombaires entilisant le système EOS et la Technique FBI (Fullalance Integrated)ulien Rigal ∗, Jean-Charles Le Huec , Stephane Aunoble , Frédericibilla , Rachid Saddiki

Pôle chirurgie, service du Pr-Le-Huec, unité Rachis-2, hôpitalellegrin, place Amélie-Raba-Leon, 33000 Bordeaux, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les cyphoses lombaires raides avec déséquilibreagittal sont traitées par ostéotomie postérieure. L’importance de’ostéotomie était souvent sous-estimée.’imagerie EOS permettait une analyse globale de l’équilibre sagit-al intégrant : paramètres pelviens, rachidiens, flexion des genouxt angle des fémurs avec la verticale. L’étude a évalué la techniqueBI (Full Balance Integrated) qui proposait un mode de calcul inté-rant tous ces paramètres : angle de report de C7 à la verticale duoint postérieur de S1 + angle des fémurs avec la verticale et fac-eur de version pelvienne en fonction de la valeur préopératoire> ou < 25◦).atients et méthode.— 25 patients ont été opérés pour déséqui-ibre sagittal majeur avec calcul de correction par la technique FBI.ne ostéotomie transpédiculaire par technique coquille d’œuf a étééalisée avec fixation de S2 à T10 ou plus, s’il existait une cyphosehoracique additionnelle. Une ostéotomie interpédiculaire addi-ionnelle a été faite dans 12 cas. Des potentiels évoqués moteurst somesthésiques étaient systématiques. L’évaluation radiologiqueré- et postopératoire a été réalisée sur EOS.ésultats.— L’angle des fémurs avec la verticale était de 18,2◦ enréopératoire et 2◦ en postopératoire, la flexion des genoux étaitoujours réductible. La rétroversion pelvienne est passée de1,1◦ à 20,4◦ en postopératoire. La moyenne de l’angle spino-sacréeSSA) était de 104,5◦ (normale : 135◦ ± 7,3) en préopératoire ete 128,5◦ en postopératoire. La lordose lombaire est passée de9◦ à +28,8◦.

’angle moyen d’ostéotomie était de 29,4 degrés (23,5◦ à 42◦). Leiveau de l’ostéotomie a été : L4 : 16 cas, L3 : 3 cas, L2 : 1 cas.a verticale abaissée de C7 était située en moyenne à 6,6 cm envant des têtes fémorales en préopératoire et 2,3 cm en arrièren postopératoire. La planification FBI donnait une correctionoyenne de 49,8◦ : (angle des fémurs) 18,2◦ + (angle de report de7) 25,4◦ + (facteur de version) 6,2◦. La correction obtenue a étén moyenne de 41,4◦. La verticale de C7 en postopératoire passaitoujours derrière les têtes fémorales.es complications étaient : 2 douleurs sciatiques rebelles L5 sanséficit, un hématome spontanément résolutif, deux infections pro-ondes résolues par lavage chirurgical et antibiotique, aucunearaplégie, 5 brèches de dure-mère sans conséquence.onclusion.— La technique FBI (Eur Spine J, 2011 in press) est une

echnique fiable d’évaluation de la correction pour rétablir un équi-ibre sagittal proche de l’économie.

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Résumés des communications

79Évaluation combinée de paramètres spinopelviensdans la prédiction du handicap chez l’adulteatteint de déformation rachidienne : résultatsd’une analyse prospectiveBenjamin Blondel ∗, Virginie Lafage , Shay Bess , Frank Schwab ,Richard Hostin , Christopher Shaffrey , Justin Smith , OhenebaBoachie-Adjei , Bertrand Moal , Behrooz Akbarnia , GregoryMundis , Christopher Ames , Kebaish Kebaish , Robert Hart ,Douglas Burton , Jean-Pierre Farcy306E, 15th street, 10003 New York, États-Unis

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les déséquilibres sagittaux rachidiens sont commu-nément décrits par une augmentation de la distance entre laverticale issue de C7 et le coin posterosupérieur de S1 (SVA). Cepen-dant, l’étude de ce paramètre isolé peut sous-estimer l’importancedu déséquilibre. Les paramètres spinopelviens fournissent une ana-lyse plus complète mais peu d’études ont corrélé ces paramètresa des scores cliniques. L’objectif de cette étude est d’analyser lescorrélations entre les paramètres spinopelviens et scores de qualitéde vie.Patients et méthodes.— Cette étude est basée sur les donnesdémographiques, radiologiques et les scores de qualité de vie depatients enrôlés consécutivement dans une étude prospective mul-ticentrique comparant traitement chirurgical (OP) et conservateur(NON) dans la prise en charge des déformations rachidiennes del’adulte. Étaient inclus les patients > 18 ans avec une déformation durachis (scoliose > 20◦, ou SVA > 5 cm, ou version pelvienne > 25◦, ouune cyphose thoracique > 60◦). Les paramètres radiologiques mesu-rés comprenaient : angle de Cobb, VP, SVA et adéquation IP-lordose.L’évaluation clinique a été réalisée par l’index d’Oswestry (ODI), etle score SRS-22r. Les paramètres radiologiques ont ensuite été cor-rélés avec les scores de qualité de vie afin d’en définir les valeurscorrespondant a un seuil d’handicap (ODI ≥ 40).Résultats.— Entre 2008 et 2010, 492 patients consécutifs ont étéinclus. La comparaison des deux groupes a démontré que lespatients du groupe OP (n = 178) étaient plus âgés (55 vs. 50,1 ans,p < 0,05), avaient une SVA plus importante (5,5 vs. 1,7 cm, p < 0,05),une version pelvienne plus élevée (VP ; 22◦ vs. 11◦, p < 0,05) etune discordance entre incidence pelvienne et lordose plus impor-tante (IP-LL ; 12,2 vs. 4,3 ; p < 0,05) que les patients du groupe NON(n = 314). Les patients OP présentaient un handicap plus impor-tant sur les différents scores cliniques (ODI = 41,4 vs. 23,9, p < 0,05 ;SRS total = 2,9 vs. 3,5, p < 0,05). Le coefficient de Pearson montraitune forte corrélation entre paramètres spinopelviens (VP, SVA, IP-LL) et handicap dans les deux groupes OP et NON (p < 0,001). Parune régression linéaire, il était possible de calculer la valeur desparamètres spinopelviens correspondant à un seuil de handicapdéfini par un ODI ≥ 40 : PT ≥ 22◦ (r = 0,38), SVA ≥ 46 mm (r = 0,47),PI-LL ≥ 11 (r = 0,45).Conclusions.— Les déséquilibres sagittaux sont pourvoyeurs dehandicap. Les résultats de cette analyse prospective montrentque la combinaison des paramètres spinopelviens permet de pré-dire le handicap et fournissent ainsi une aide à l’évaluationdu patient. Les valeurs seuils correspondant à un handicapsévère comprennent une VP ≥ 22◦, SVA ≥ 46 mm, et adéquationIP-LL ≥ 11◦.

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80Réduction postérieure du spondylolisthésis de hautgrade avec arthrodèse translombosacréeRégis Lengert ∗, Yann Philippe Charles , Axel Walter , Ioan Bogorin ,Jean-Paul Steib

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Service de chirurgie du rachis, hôpitaux universitaires detrasbourg, 1, place de l’hôpital, BP 426, 67091 Strasbourg cedex,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— L’instrumentation postérieure permet de réduire ete fixer le spondylolisthésis de grade III ou IV ainsi que la spondy-optose. Chez l’adulte, il est indispensable d’associer une greffeostérolatérale et antérieure. La greffe antérieure peut être réali-ée par voie antérieure (ALIF) ou postérieure (PLIF) au niveau L5-S1.éanmoins, la déformation du dôme sacré peut rendre la greffeifficile et nécessiter une ostéotomie. La fixation translombosacréeermet de s’affranchir de cette difficulté. Le but de cette étudest de vérifier le maintien de la réduction et le taux de perte pare mode de fixation.atients et méthodes.— Trente-quatre patients (8 hommes,7 femmes, 14—55 ans, recul 5,4 ans) ont été opérés d’un spondylo-isthésis de haut grade par ostéosynthèse-arthrodèse postérieure4-S1 avec plaque de réduction et fixation translombosacrée. Il’agissait dans 30 cas d’une vis creuse type HMA remplie d’os spon-ieux et d’un péroné dans 4 cas. Les lordoses L4-L5, L5-S1 ainsi que’index de Taillard ont été mesuré sur des radiographies de profilebout en préopératoire, à 6 semaines, 3 mois, 6 mois, 1 an et auernier recul. Un scanner a été réalisé en cas de perte de réductionla recherche d’une pseudarthrose.ésultats.— En moyenne, l’index de Taillard préopératoire était de0 %, de 35 % à 6 semaine et stable au dernier recul à 37 %. La lor-ose L4-L5 moyenne est passée de 22,7◦ en préopératoire à 17,0◦ àsemaines et 18,6◦ au dernier recul. Au niveau L5-S1, les lordosestaient de 11,2◦ en préopératoire, 18,6◦ à 6 semaines et 18,5◦ auernier recul. Une perte de correction de lordose segmentaire até notée chez 8 patients et une augmentation de l’index de Taillardhez 4. Une rupture de vis HMA a été notée chez 4 patients et uneracture du péroné dans un cas.onclusion.—L’ostéosynthèse-arthrodèse postérieure avec greffeostérolatérale permet de réduire les spondylolisthésis de hautrade. Le complément de greffe translombosacré représentene technique de greffe antérieure par le même abord que’instrumentation postérieure. Cette méthode augmente la stabi-ité de manière satisfaisante, néanmoins elle est exposée à desontraintes antérieures. Son élasticité peut exposer à une perterogressive de réduction et la pseudarthrose.

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1nalyse scannographique de la consolidationsseuse après adjonction de BMP-2 et d’autogreffeans les arthrodèses lombaires circonférentiellesanon Bachy ∗, Thibault Lenoir , Cyril Dauzac , Pierre Guigui

Service orthopédie, hôpital Beaujon, 100, boulevard duénéral-Leclerc, 92110 Clichy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Ce travail a pour objectif d’évaluer radiologi-uement la consolidation osseuse après adjonction de BMP-(Inductos®) dans les arthrodèses lombaires circonférentielles pouréformation segmentaire ou scoliose.atients.— Cette étude rétrospective continue a inclus tous lesatients ayant recu de la BMP-2 lors d’une arthrodèse lombairentérieure ayant un recul supérieur à 1 an. Un scanner a été réaliséu dernier recul. L’étude portait sur 45 disques d’une populationomogène de 15 femmes, d’âge moyen 62 ans opérées de défor-ation lombaire, cyphose (7 cas) ou scoliose (8 cas). La chirurgie

omprenait une discectomie complète et la mise en en place d’uneage intersomatique comblée de greffe autologue mélangée à de laMP-2.

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276 86e réunion annuelle de la

éthode.— Sur les scanners et pour chaque étage arthrodésé,zones étaient analysées : l’espace discal et les deux gouttièresaravertébrales. La consolidation radiologique était évaluée et clas-ée en 3 groupes : 1) consolidé : présence d’un pont osseux continuur les incidences sagittales et frontales ; 2) pseudarthrose : iden-ification d’un trait de pseudarthrose, absence totale d’ossificationu présence d’une chambre de mobilité autour du matériel ; 3)outeux : absence de pont osseux mais absence de trait de pseu-arthrose ou de chambre de mobilité.ésultat.— Le recul radioclinique était en moyenne de 15 mois±6,8). Quarante-cinq fusions antérieures et 90 fusions postérolaté-ales ont été analysées. La consolidation radiologique a été obtenueour 37 des 45 zones antérieures, soit 82 % et 66 des 90 zones pos-érieures, soit 73 %. Une pseudarthrose était identifiée dans 5 des5 zones antérieures, soit 11 % et 10 des 90 zones postérieures, soit1 %. Trois des zones antérieures et 11 des zones posterolatérales,espectivement 7 % et 12 % étaient douteuses. Trois des zones posté-olatérales, soit 3 % ont été considérées comme ininterprétables para présence de matériel. Il n’y avait aucune ossification ectopiqueu autre complication en rapport avec l’utilisation de BMP-2.iscussion.— Si les radiographies standard permettent une analyset un suivi de la déformation, elles sont insuffisantes pour juger dea consolidation osseuse. Le taux de consolidation des arthrodèsesombaires circonférentielles avec BMP-2 semble plus important queelui sans adjonction de BMP-2 retrouvé dans la littérature. Aucuneomplication rattachée à leur utilisation n’est à déplorer dans cettetude.onclusion.— Les résultats de cette étude confirment l’intérêt ducanner pour l’appréciation de la consolidation osseuse dans leshirurgies rachidiennes avec instrumentations et sont en faveur de’utilisation de BMP-2 pour obtenir une arthrodèse circonférentiellee qualité.

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2ne intervention est-elle nécessaire dans la prisen charge des hémopathies malignes avec atteinteertébrale comportant une épidurite ? Étude d’uneérie de 44 patientslexandre Poignard ∗, Charles-Henri Flouzat Lachaniette ,rancoise Roudot-thoraval , Jérôme Allain

Service d’orthopédie et traumatologie, CHU Henri-Mondor, 51,venue du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil cedex,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Les hémopathies malignes (myélome et lymphome)’accompagnent régulièrement d’une localisation vertébrale avecpidurite responsable de complications mécaniques et neurolo-iques par tassement vertébral et/ou compression médullaire par leissu tumoral. Il n’existe actuellement pas de consensus sur les indi-ations chirurgicales en termes de délai et de choix de la techniqueutiliser.

atients et méthode.— Nous avons réalisé une étude rétrospectiveur 44 patients (19 femmes et 25 hommes) atteints d’une hémopa-hie (33 myélomes et 11 lymphomes) avec localisation vertébraleomportant une épidurite traitées entre 1990 et 2005. Le niveautteint était médullaire cervical (5), thoracique (27) ou radicu-aire lombaire (11) et sacré (1). Les malades ont été cliniquementevus à un recul moyen de 38 mois et l’atteinte rachidienne a étéégulièrement contrôlée par IRM au cours de la surveillance.ésultats.— Seize sont décédés de leur maladie hématolo-

ique. Tous ont eu une chimiothérapie et 18 une radiothérapie.’aggravation moyenne du tassement sous traitement médical a étée 25 %. Le délai de reconstruction corporéale a été de 7 mois et’est fait de la périphérie vers le centre.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

’épaisseur initiale de l’épidurite était de 1 à 9 mm. Dans touses cas, elle a totalement disparu sous traitement médical aprèsn délai moyen de 12 semaines. Vingt ont présenté un tassementt 15 des signes neurologiques déficitaires (12 Frankel C, 2 B etD), liés à un tassement brutal pour 4 patients. Onze ont étépérés dont 9 pour complications neurologiques par compressionédullaire après un délai d’évolution déficitaire de 2 à 92 jours.ucune intervention n’a été pratiquée en urgence. Ont été réali-ées 5 laminectomies isolées et 4 corporectomie-greffe-plaques paroie antérieure. Quatorze des 15 déficitaires ont totalement récu-éré dans un délai de 1 à 14 mois (dont 5 non opérés). Le quinzièmest décédé à 5 mois postopératoires sans pouvoir déterminer sonvolution. Une corporectomie-greffe-plaques par voie antérieure etfixation postérieure avec vertébroplastie ont été réalisées secon-airement pour complications mécaniques isolées.iscussion-conclusion.— La prise en charge chirurgicale des hémo-athies avec épidurite ne doit pas être faite en urgence, mêmen présence de signes neurologiques déficitaires. C’est devantne complication mécanique (tassement) ou la persistance duéficit qu’une décompression peut être discutée et programméeprès un bilan déterminant la meilleure technique : décompres-ion par laminectomie ou par corporectomie reconstruction. Lesomplications mécaniques secondaires liées à l’aggravation duassement, peuvent être stabilisées chirurgicalement et/ou par ver-ébroplastie.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.092

3nstabilité glycémique chez les patients noniabétiques après chirurgie rachidienneean Langlois ∗, Benjamin Bouyer , Cyril Dauzac , Béatricearroque , Pierre Guigui

Hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110lichy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La dysrégulation glycémique est bien connue danslusieurs affections médicales sévères (ischémie coronaire, sepsisévère) ainsi que dans les suites de chirurgies lourdes, notammentardiaques. Si l’intérêt d’une insulinothérapie stricte corrigeant cesésordres est aujourd’hui parfois discuté en réanimation médicale,otamment vis-à-vis du risque hypoglycémique, il semble que leénéfice pour certains patients chirurgicaux lourds soit réel. Peu deonnées pourtant documentent l’instabilité glycémique résultant’une chirurgie orthopédique, en particulier aucune concernant lahirurgie rachidienne. L’objectif principal était donc de mesurer laariabilité glycémique qui suit une intervention du rachis chez lesatients non diabétiques.atients et méthodes.— Notre étude observationnelle a inclus touses patients non diabétiques subissant une chirurgie du rachis deanière prospective sur 3 mois. Les paramètres suivants ont été

ecueillis : données démographiques (âge, BMI, sexe, comorbidités,abagisme, statut immunitaire), type de geste chirurgical effec-ué (étage ; abord ; reprise ; instrumentation), type de pathologietraumatique, dégénérative, déformative ou tumorale), durée de lahirurgie, transfusion, perte sanguines, durée de séjour hospitalier.es indications septiques ont été exclues. La glycémie capillaire até recueillie en pré- et postopératoire immédiat, puis de J1 à J3,0 minutes avant et 2 heures après chaque repas, soit 6 glycémiesar jour. Aucune modification d’alimentation ou de soluté de per-usion n’est intervenue par rapport aux protocoles standards.ésultats.— 70 patients, d’âge moyen (±DS) 45 ans (±4,5), ont été

nclus (34 % d’indications traumatiques, 44 % dégénératives, 17 %

éformatives et 5 % tumorales). La glycémie préopératoire moyennejeun était de 5,15 mmol/L (±0,63) et postopératoire à +2H de

,57 mmol/L (±3,27). La glycémie moyenne de J1 à J3 était de,7 mmol/L (±1,64), la variation glycémique quotidienne moyenne

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Résumés des communications

par patient de 1,26 mmol/L ; enfin la glycémie moyenne à jeun deJ1 à J3 était de 5,96 mmol/L (±1,24) et l’augmentation moyenne dela glycémie suite à un repas de 1,53 mmol/L.Discussion.— Ces valeurs d’hyperglycémie, ainsi que les variationsquotidiennes et augmentations périprandiales, sont supérieures auxvaleurs retrouvées chez un sujet sain, et comparables à celles depatients confrontés à d’importants stress, médicaux ou chirurgi-caux.Conclusion.— Ces résultats préliminaires fiables devraient per-mettre de conduire secondairement une étude interventionnelle,mettant en place une insulinothérapie à moindre risque et efficace,notamment sur la réduction des complications postopératoires, enparticulier l’infection de site opératoire.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.093

84Morbidité et mortalité de la chirurgie lombairechez les patients de plus de 80 ansLaurent Balabaud ∗, Sophie Pitel , Isabelle Caux , Catherine Dova ,Bertrand Richard , Pierre Antonietti , Christian MazelInstitut mutualiste Montsouris, 42, boulevard Jourdan, 75014Paris, France

∗Auteur correspondant.Étude.— Il s’agit d’une revue rétrospective d’une cohorte depatients opérés d’une chirurgie lombaire dégénérative.Objectif.— Le but de cette étude est de déterminer la morbidité etla mortalité de la chirurgie lombaire chez les patients de plus de80 ans.Introduction.— L’espérance de vie a augmenté significativement aucours des 30 dernières années et est associée à une amélioration dela qualité de vie. Les indications de la chirurgie rachidienne chezles octogénaires ont augmenté, et cette étude a été menée afind’évaluer la morbidité et la mortalité de la chirurgie lombaire chezles patients de plus de 80 ans pour améliorer le choix décisionnelthérapeutique.Patients et méthodes.— Une étude rétrospective a étudié consé-cutivement 117 patients (121 chirurgies) âgés de 80 ans ou plus, quiont été opérés d’une chirurgie postérieure décompressive associéeou non à une instrumentation. L’âge moyen au moment de la chirur-gie était de 83,2 ± 2,4 ans (extrêmes, 80—90 ans). L’étude a analyséles comorbidités (ASA et score de Charlson), les caractéristiques del’intervention, la morbidité et la mortalité per- et postopératoire.Résultats.— Le score moyen de Charlson était de 2,2 ± 1,6(extrêmes, 0 à 7). La perte sanguine moyenne était de 471 ± 394 mL(extrêmes, 50 à 2500 mL). La perte sanguine augmentait signi-ficativement avec une instrumentation (538 mL versus 280 mL)(p < 0,0001). La durée opératoire moyenne était de 103 ± 38 minutes(extrêmes, 33 à 235 minutes). La durée opératoire était asso-ciée significativement avec la perte sanguine (p < 0,0001) et lescomplications chirurgicales (p = 0,05). Les complications chirurgi-cales sont survenues chez 19 patients (15,7 %). Les complicationschirurgicales étaient augmentées significativement chez lespatients ayant des antécédents de chirurgie lombaire (33,3 % versus12,4 %, p = 0,017). Les complications chirurgicales étaient asso-ciées significativement avec les complications majeures (30 % versus9,9 %, p = 0,01). Les complications majeures sont survenues chez16 patients (13 %). Les complications mineures sont survenues chez36 patients (29,7 %). La confusion mentale était associée avecl’instrumentation (22 % versus 7 %) (p = 0,017), et la perte san-guine (520 mL versus 348 mL) (p = 0,034) respectivement. La duréemoyenne d’hospitalisation était 11,3 ± 8,1 jours. Aucun patientn’est décédé au cours de l’hospitalisation ou de la période post-

opératoire immédiate. Le suivi moyen était de 12,3 ± 10,5 mois.Conclusions.— Les antécédents de chirurgie lombaire, la perte san-guine, la durée opératoire et l’instrumentation étaient des facteursqui ont augmenté significativement la morbidité des patients de

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0 ans et plus opérés d’une chirurgie lombaire dégénérative. Laorbidité est plus élevée que dans une population plus jeune. Les

ndications de cette chirurgie doivent être posées avec beaucoupe précaution et nécessitent une information du patient et de saamille concernant le taux important de complications.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.094

éance du 7 novembre après-midi

édiatrie

6’embrochage en palmier de Kapandji dans leraitement des fractures de l’extrémité proximalee l’humérus chez l’adolescentugues Tiemdjo ∗, André Sane , Charles Kinkpe , Mohamed Daffe ,bdoulaye Ndiaye , Seydina Issa Laye Seye

Clinique De-Gaulle, avenue des palmiers, Bonapriso, BP 1419,ouala, Cameroun

Auteur correspondant.e traitement des fractures de l’extrémité supérieure de l’humérusose encore de nos jours des problèmes non résolus. En Europe,n nombre croissant d’auteurs se sont ralliés à l’embrochage cen-ro médullaire à foyer fermé, technique mise au point initialementar Hackethal pour traiter les fractures diaphysaires et grandementacilitée par l’avènement de l’amplificateur de brillance. Plusieursoncepts sont proposés : embrochage en palmier à partir du V deltoï-ien de Kapandji, sus olécranien d’Aprill, Champetier, épicondyliene Vives, épitrochléen de Rogez.ous nous sommes intéressé à l’embrochage par la technique desroches en palmier de Kapandji à partir du V deltoïdien et avonsntrepris cette étude qui visait les objectifs suivants :évaluer la simplicité de la technique ;évaluer les résultats obtenus.

l s’agissait d’une étude rétrospective sur trois ans du 1er janvier006 au 31 décembre 2008 et a porté sur 18 patients âgés enoyenne de 15,1 ans avec des extrêmes de 13 et de 18 ans, majo-

itairement de sexe masculin (15 cas). Le côté droit était lelus souvent atteint avec 2/3 cas (12 cas) qui était égalemente côté dominant. L’étiologie était dominée par les accidentsomestiques (chute) dans 10 cas. Il s’agissait d’une fracture duol chirurgical dans 10 cas et d’un décollement épiphysaire typeI de Salter et Harris dans 8 cas. L’opérateur était un CES dee année d’orthopédie dans la majorité de cas (9 fois) et de 2e annéefois. L’intervention a été pratiquée sous anesthésie locorégio-ale 6 fois, locorégionale convertie en anesthésie générale danscas et 8 fois sous anesthésie générale. La synthèse utilisait lelus souvent 3 broches de Kirshner de 20/10e. La réduction a éténatomique dans 14 cas et médiocre une fois. Un patient a étéepris pour cause de démontage au moment de la radiographiee contrôle postopératoire. Le délai moyen de consolidation étaite 50 jours. Le score moyen de Constant était de 93 (72—100).ous avons obtenu 13 résultats excellents, quatre bons résultatst un moyen. Nous n’avons pas noté de pseudarthrose, ni deaideur de l’épaule ou du coude ni aucune atteinte du nerfadial.a technique des broches en palmier à partir du V deltoïdien deapandji est une technique simple, reproductible, peu invasivet qui épargne le coude. Les résultats obtenus sont excellents

ans la majorité des séries. Elle devrait jouir d’une faveuréritée.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.095

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7a fracture non déplacée du condyle latéral duoude chez l’enfant : évaluation du déplacementrticulairehaled Kamoun ∗, Oussama Barkallah , Heithem Sahli , Riadhadidane , Mourad Jenzri , Mouna Bouaziz , Mohamed Samiraghfous , Mohamed Fethi Ladeb , Omar Zouari

Service d’orthopédie infantile, institut Kassab d’orthopédie, 2010unis, Tunisie

Auteur correspondant.ntroduction.— Le traitement des fractures déplacées du condyleatéral du coude chez l’enfant est chirurgical. Pour les fractureson ou peu déplacées, l’évaluation du déplacement articulaire estifficile, vu le caractère radio-transparent de la maquette cartila-ineuse. L’objectif du travail est d’évaluer l’apport de la radiologiet en particulier l’IRM dans l’analyse du déplacement articulaire etroposer ainsi un algorithme décisionnel.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude prospective continueur une période de 2 ans dont le critère d’inclusion était une frac-ure non ou peu déplacé du condyle latéral du coude des enfantsus aux urgences. Le diagnostic a été retenu sur des clichés radio-raphiques de face et de profil. Après immobilisation plâtrée uneeconde exploration radiologique a été réalisée afin d’essayer deieux analyser le déplacement articulaire ; une IRM dans 9 cas,

n scanner dans 3 cas. La réduction chirurgicale réalisée pour lesractures articulaires avec un suivie clinique et radiographique.ésultats.— Douze enfants ont été inclus dans l’étude avec un âgeoyen de 6,2 ans (3—14). L’IRM a montré un trait métaphysaire danscas, un trait métaphyso-épiphysaire dans 3 cas avec une effractionu cartilage articulaire dans 1 cas. Un cas correspondait à une frac-ure supra condylienne. Le scanner réalisé chez 3 enfants a montrée trait métaphysaire.ne réduction chirurgicale a été réalisée dans 3 cas et des consta-ations peropératoire concordantes avec les données de l’IRM.iscussion.— Il existe une controverse quant à la prise en charge desractures non déplacées du condyle latéral du coude chez l’enfant.a difficulté réside dans une incertitude quant au déplacement arti-ulaire possible mais non percu à la radiographie standard. Plusieurséthodes d’investigation ont été déjà rapportées, l’échographie,

es incidences radiologiques de 3/4, le scanner, et l’IRM. Ce dernierous a permis de suivre le trait de fracture de la métaphyse jusqu’auartilage articulaire et donc de poser une indication chirurgicaledaptée.ous avons noté en outre une autre forme anatomoradiologiqueù le trait de fracture s’arrête en pleine épiphyse sans continuitérticulaire « saler IV extra-articulaire ou incomplet »onclusion.— L’évaluation de l’extension articulaire des fractureson déplacée du condyle latéral du coude chez l’enfant est capitaleour la décision opératoire. L’IRM, examen non invasif ni irradiant,eut constituer la pierre angulaire dans l’algorithme décisionnel.

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8’absence du pouls radial dans les fracturesupracondyliennes stade IV de l’humérus chez’enfant : consensus thérapeutiquejamel Louahem M’Sabah ∗, Philippe Mazeau , Mohamed L’Kaissi ,ichem Bamaga , Emeline Bourgeois , Jérôme Cottalorda

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, CHU Lapeyronie,71, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295 Montpellier cedex 5,rance

Auteur correspondant.a conduite à tenir devant l’absence du pouls radial dans les frac-ures supracondyliennes de l’humérus à très grand déplacement

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

hez l’enfant continue à susciter des controverses. L’expériencee 16 années basée sur l’analyse et la prise en charge en urgence’une série de 385 fractures supracondyliennes stade IV et desomplications vasculaires nous a permis de dégager un consensushérapeutique.atients and méthode.— 385 patients d’âge 18 mois à 14 ans pré-entant une fracture supracondylienne stade IV ont été tous traitésans le même service de chirurgie orthopédique pédiatrique de994 à 2009. L’abolition du pouls radial était notée dans 62 cas16 %). Parmi eux, le premier groupe de 57 cas (15 %) présentaientn perfusion distale correcte et le second groupe de 5 cas (1 %) uneschémie aiguë. Des lésions nerveuses y étaient associées dans laoitié des cas. Dans 94 % des complications vasculaires, le dépla-

ement postérolatéral était responsable. La prise en charge enrgence de ces lésions graves comporte une évaluation répétée per-t postopératoire basée sur l’état de la perfusion distale selon unrotocole défini, l’écho-doppler et la saturation en O2, la réductionnatomique de la fracture et sa fixation stable percutanée par unmbrochage en croix.ésultats.— Après réduction et fixation de la fracture dans le pre-ier groupe, le retour du pouls radial était obtenu immédiatementans 39 cas et secondairement dans 15 cas dans un délai maxi-um de 12 jours. Les 3 derniers cas d’absence de pouls radial avec

ne bonne perfusion distale s’étaient compliqués d’ischémie lorse la manœuvre de réduction. L’exploration chirurgicale y révélane incarcération de l’artère brachiale et du nerf médian danse foyer de fracture. La réapparition du pouls fut obtenue aprèsa désincarcération vasculaire. Dans le second groupe d’ischémieiguë, l’exploration chirurgicale suivie de la réparation vasculairees lésions de l’artère brachiale a permis le retour du pouls radial.eul un cas avait bénéficié en plus d’une aponévrotomie antérieureans le même temps opératoire. À long terme, aucune séquelle n’até observée.onclusion.— À l’exception de l’ischémie, l’abolition du pouls radialvec une bonne perfusion distale n’est pas une indication abso-ue d’investigation invasive et d’exploration chirurgicale en pré-t postopératoire. La priorité des priorités est la réduction anato-ique orthopédique de la fracture et sa stabilisation en urgence.ne observation armée postopératoire est, en revanche, justifiéeendant les cinq premiers jours.

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9orrection tridimensionnelle des déformationsistales de l’humérus chez l’enfant, à l’aide d’unuide fabriqué sur mesureathias Tricot ∗, Pierre-Louis Docquier , Maryline Mousny

Cliniques universitaires Saint-Luc, 10, avenue Hippocrate, 1200ruxelles, Belgique

Auteur correspondant.ntroduction.— La déformation en cubitus varus est la séquellea plus fréquente des fractures supracondyliennes du coude chez’enfant. La déformation en cubitus valgus peut survenir après’autres fractures du coude, comme la fracture de l’épicondyleédial ou du condyle latéral. Ces déformations entraînent un pré-

udice esthétique et parfois fonctionnel. De nombreuses techniques’ostéotomies correctrices supracondyliennes existent, la plus cou-ante utilisant des broches de Kirchner pour obtenir l’angulationouhaitée. Pour prendre en compte de facon plus précise lesrois dimensions de l’espace, pour corriger un recurvatum ou uneotation, un système original a été développé. Cette méthode

tilise une réplique de l’os déformé obtenu à partir du scan-er osseux. Une planification précise en 3D est réalisée et unuide de coupe sur mesure est créé pour obtenir la correctionlanifiée.

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Résumés des communications

Patients.— Trois patients présentant une déformation de l’humérusont pu bénéficié de cette technique. Deux avaient un cubitus varuset le dernier un cubitus valgus.Méthode.— Pour chaque patient, un modèle tridimensionnel del’humérus déformé à été réalisé par prototypage rapide, en sebasant sur le scanner. La correction optimale de la déformationà été calculée et appliquée grâce à un logiciel de planification en3D. Un guide d’ostéotomie en 3D a été fabriqué sur mesure pourreproduire la simulation préopératoire lors de la chirurgie.Au cours de la chirurgie, nous avons placé le guide sur l’os, réalisél’ostéotomie en suivant le guide de coupe et corrigé la déforma-tion selon la planification préopératoire. Une ostéosynthèse par viset plaque (préalablement moulée sur le modèle tridimensionnelcorrigé) à été réalisée. Tous les patients ont été suivis en post-opératoire cliniquement et radiologiquement.Résultats.— Pour les trois patients, la correction planifiée a pu êtreréalisée grâce à l’utilisation du guide de coupe. La voie d’aborda été minimale dans tous les cas (minimum nécessaire pour intro-duire le guide et la plaque). Le temps opératoire a été diminuédans tous les cas. Aucune irradiation n’a plus été nécessaire durantl’intervention. La plaque déjà prémoulée a été appliquée dans tousles cas. Les contrôles goniométriques postopératoires ont montréque la correction était adéquate dans tous les cas.Conclusion.— L’ostéotomie supracondylienne de l’humérus chezl’enfant est souvent difficile à réaliser. Elle nécessite une correc-tion de l’angulation en trois dimensions. Grâce à notre technique,l’intervention chirurgicale peut être précisément planifiée et réa-lisée grâce à un guide de coupe sur mesure. Le geste chirurgicalest donc moins traumatique, plus précis, plus fiable et plusrapide.

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90Embrochage centromédullaire élastique dans lesfractures de l’enfant : importance du rapport« diamètre des clous sur diamètre du canalmédullaire »Pierre Lascombes ∗, Hanspeter Huber , Dimitri Popkov , PierreJourneau , Thierry HaumontHôpital d’enfants, CHU de Nancy, 11, allée du Morvan, 54500Vandoeuvre-lès-Nancy, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Dans le traitement chirurgical des fractures dia-physaires de l’enfant par clous élastiques, les déviations axialesreprésentent une complication fréquemment rapportée dans la lit-térature. Le but de ce travail est de déterminer une corrélationentre le rapport diamètre des clous sur diamètre du canal médul-laire (clou/CM), d’une part, et les déviations, d’autre part, ainsique de préciser le seuil de ce rapport à respecter.Matériel.— 77 fractures diaphysaires (fémur, tibia, humérus etavant-bras) consécutives ont été opérées par ECMES. Les donnéesenregistrées ont concerné : l’âge, le poids, l’os fracturé, le méca-nisme de fracture, la durée de l’intervention, la date d’ablation dumatériel, l’évaluation clinique et radiographique au suivi ainsi queles complications.Méthode.— Pour toutes les fractures, le rapport clou/CM a étécalculé après mesure du diamètre du canal médullaire sur la radio-graphie de face de l’os fracturé à son plus petit diamètre, par deuxobservateurs indépendants. Toute déviation axiale de plus de 5◦,postopératoire ou à distance, a été considérée comme étant unedéviation. Les erreurs techniques ont été identifiées.

Le modèle statistique utilisé a été la régression logistique qui per-met de prédire la probabilité d’observer l’événement « déviation »en fonction du « rapport clou/CM » et de déterminer un seuil desécurité du diamètre des clous.

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ésultats.— Les données des 77 fractures concernant la populationt les résultats sont comparables aux données connues. Au reculinimum de un an, un cas de raideur articulaire et quatre déviations

xiales de plus de 10◦ persistaient. Deux déviations axiales ont mani-estement eu pour cause une erreur technique d’orientation deslous. Pour les autres cas, les 11 déviations de plus de 5◦, postopé-atoires ou à distance, sont survenues alors que le rapport clou/CMtait inférieur à 35 %. En revanche, aucune fracture traitée avec unapport supérieur à 35 % n’a présenté de déviation.iscussion.— Des publications recommandent de facon empirique

e respect du rapport clou/CM de 40 % pour les fractures des fémur,ibia et avant-bras et de 33 % pour l’humérus. L’analyse statistiquee cette étude démontre le bien-fondé de cette recommandation.hez les adolescents dont le canal médullaire des fémurs et desibias peut dépasser 10 mm, une méthode d’ostéosynthèse alterna-ive doit être envisagée.onclusion.— La qualité des résultats repose sur le strict respect de

a technique opératoire et aussi sur l’utilisation d’un diamètre suf-sant des clous. Utiliser un rapport clou/CM inférieur à 35 % exposeanifestement au risque de déviation postopératoire.

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1ractures ostéochondrales du genou de l’enfant :laidoyer pour le repositionnementranck Chotel ∗, Gorka Knörr , Emmanuel Simian , Phillippeicquel , Thierry Craviari , Gilbert Versier , Frédéric Dubrana

Hopital universitaire Femme-Mère-Enfant de Lyon, 59 boulevardinel, Bron, 69677 Lyon France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures ostéochondrales fémorales ou patel-aires compliquant une luxation patellaire sont plus fréquemmentbservées chez l’adolescent que l’adulte. Ces lésions de passage surn cartilage articulaire vulnérable sont souvent négligées en phasenitiale, ce qui est regrettable compte tenu de leur bonne capacité àicatriser après repositionnement. Le but de ce travail est d’étudieres caractéristiques et d’analyser le résultat du repositionnemente ces fractures sur squelette immature.atients et méthode.— Cette étude rétrospective multicentriqueegroupe 14 patients et genoux (7 filles). L’âge moyen au momente l’accident était de 12,9 ans (11,2—14,9) pour les filles et 14 ans12,2—15) pour les garcons. Ces fractures concernaient le condyleatéral 9 fois et la patella 5 fois. Le mécanisme traumatique étaitecondaire à une luxation objective de la patella (n = 9) ou un chocirect (n = 4). Il s’agissait 9 fois sur 14 d’accident de sport essentiel-ement de loisir.e traitement a été réalisé dans un délai moyen de 5,2 jours (de 0 à0 jours) par rapport à l’accident. L’ensemble des fragments déta-hés ont été repositionné chirurgicalement et fixé par des vis (n = 5),es broches résorbables (n = 5) ou une suture par lacage (n = 4). Pourpatients, il y avait adjonction de colle biologique. Un geste sta-ilisateur patellaire a été associé au cours du même geste danscas.ésultat.— Aucune complication postopératoire n’a été notée. Lesésultats au recul moyen de 30 mois (de 15 à 89 mois). Il n’y a eutucune reprise pour échec, l’ensemble des fractures étant consoli-ées à l’examen final. Le Score IKDC 2000 subjectif moyen était de8 ± 6 (entre 79 et 98) sur 100 points. Le niveau de satisfaction sub-ective était très satisfait 2 fois, et satisfait 12 fois. Le score IKDCnal était A pour 8 patients, B pour 5 patients et C pour 1 patient.rois genoux ont bénéficié secondairement d’une chirurgie de sta-ilisation de rotule.

onclusion.— Une meilleure connaissance de cette fracture etne lecture attentive des clichés radiographiques d’un genou avecémarthrose devrait amener à plus souvent porter ce diagnostic etproposer un traitement adapté. Le repositionnement d’un frag-

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280 86e réunion annuelle de la

ent libéré en zone portante doit idéalement être réalisé dans les0 jours mais est encore possible à 2 mois ; il donne régulièrementne consolidation et de bons résultats.

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2econstructions des pertes de substance osseuseupérieures à 15 cm chez l’enfant par la techniquee la membrane induiteranck Fitoussi ∗, Brice Ilharreborde , Philippe Souchet , Olivieradelon , Keyvan Mazda , Georges Francois Pennecot

Hôpital Robert-Debré, 48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La membrane induite représente une des techniquese reconstruction des pertes de substance osseuse (PSO). Nous pré-entons ici les résultats d’une série pédiatrique présentant une PSOupérieure à 15 cm.atients.— Neuf enfants d’âge moyen 13,5 ans ont été traités pourne PSO diaphysaire étendue, en moyenne de 18 cm (de 15 à 24 cm).es étiologies étaient représentées par des tumeurs malignes (8 fois)t un traumatisme (1 fois). Les localisations étaient : humérus = 4,émur = 3, tibia = 2.éthodes.— Le premier temps de reconstruction a comporté la misen place d’une entretoise en ciment. La stabilisation de l’entretoiseété assurée par un enclouage (3 fois), des broches de Métaizeau

3 fois) ou une plaque (3 fois). Le deuxième temps a été réalisé enoyenne à 9,25 mois du premier temps (de 3 à 17 mois), les délais

mportants étant liés à la nécessité d’être à distance de la fin dea chimiothérapie. Il a comporté, après ouverture soigneuse de laembrane, la mise en place d’une fibula non vascularisée encastrée

n proximal et distal. La fibula a été entourée d’un apport massife greffons spongieux autologues puis la membrane refermée soi-neusement. La stabilisation finale a été assurée par une plaque8 fois) ou par un fixateur externe (1 fois) chez un patient ayant unntécédent de sepsis.ésultats.— Huit patients ont été consolidés d’emblée, sans néces-aire apport osseux complémentaire. Un patient est en cours deraitement. Le délai moyen de consolidation a été de 5,5 mois (deà 8 mois). Aucune complication n’a été notée sur le site donneur,

a fibula s’étant spontanément reconstruite grâce au périoste laisséntact.iscussion.— La membrane induite est reconnue comme un desraitements des grandes PSO diaphysaires. Les promoteurs de laechnique ont néanmoins signalé des retards de consolidation auxxtrémités de la reconstruction, prolongeant les délais de consoli-ation et nécessitant un apport osseux complémentaire. L’originee ces retards de consolidation a été rapportée, entre autres, à desroblèmes de stabilité mécanique. L’adjonction d’une fibula auto-ogue non vascularisée assure, de par son encastrement bipolaire,ne stabilisation endo-membranaire qui s’ajoute à la stabilisationxo membranaire par plaque le plus souvent.onclusion.— L’intégration d’une fibula encastrée au sein desreffons spongieux lors du deuxième temps de reconstruc-ion d’une membrane induite semble, dans notre courte série,imiter les retards de consolidation aux extrémités de laeconstruction.

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3

racture après allongement des membres

nférieurs chez l’enfant : étude d’une série de6 patientsachid Younsi ∗, Franck Launay ∗, Yann Glard , Jean-Philippeerteau , Patrick Chabrand , Gérard Bollini

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Service de chirurgie orthopédique, hôpital Timone-Enfants, 264,ue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les allongements des membres inférieurs’accompagnent d’un grand nombre de complications. L’unees principales complications, après l’ablation du fixateur externe,st la fracture. Quelques études ont été réalisées afin de déter-iner le pourcentage des fractures (9,4 % SIMPSON en 2000 et 39 %ANZIER en 1995) et d’autres pour déterminer le moment idéalour retirer la fixation afin d’éviter toute fracture en utilisant soita radiographie standard, la DEXA ou encore la tomographie.atients et méthodes.— Dans notre étude, nous avons reprisne série de 96 patients, opérés dans le service entre 2000 et009 d’un allongement de tibia et/ou de fémur pour un totale 135 allongements (58 fémurs et 77 tibias). Les principalesathologies ont été classées en trois catégories : « achondroplasie »32 allongements pour 8 patients), « congénital » regroupantémurs courts congénitaux et hémimélies (85 allongements pour9 patients), et « autres » regroupant les traumatismes, infectionst tumeurs (18 allongements pour 18 dossiers). Les fractures ontté classées selon la classification de Simpson.ésultats.— 21 fractures sont survenues après l’ablation du maté-iel de fixation avec ou sans appui dont 11 fémurs (11 fractures deémur pour 58 fémurs opérés soit 18,96 %) et 10 tibias (10 fracturese tibia pour 77 tibias opérés soit 12,98 %). On note que 20 % desractures sont retrouvées dans la catégorie congénital (17 fracturesour 85 allongements), 12,5 % dans la catégorie achondropla-ie (4 fractures pour 32 allongements et 0 % dans la catégorieutres pour un total de 15,5 % de fractures (21 fractures pour35 allongements). Le type de fractures retrouvé est 47,61 % de type, 33,33 % de type 1A, 14,28 % de type 1B, 4,76 % de type 3 et 0 % deype 4.iscussion.— Les fractures surviennent en général dans les5 premiers jours après l’ablation du matériel de fixation avec ouans immobilisation, avec ou sans appui. Ces fractures touchent lelus souvent le fémur que le tibia, sont en majorité des cas de typeet ne touche pas l’os de constitution normale.

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4ntérêt d’un matériel d’ostéosynthèse résorbablen traumatologie pédiatrique : analyse d’une sérierospective de 18 casean-Manuel Poircuitte ∗, Pierre Journeau , Dmitri Popkov ,anspeter Huber , Thierry Haumont , Pierre Lascombes

CHU de Nancy, hôpital d’enfants, 5, allé du Morvan 54511andoeuvre-les-Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les matériels d’ostéosynthèse résorbables sont uti-isés en chirurgie maxillo-faciale, et commencent à avoir un intérêtn traumatologie adulte. Devenus plus performants sur le planécanique et ayant fait la preuve de leur innocuité biologique, ilsrésentent pour principal avantage l’absence de chirurgie itérativeour leur ablation. Nous avons donc décidé d’évaluer cliniquementt radiologiquement ce type de matériel en traumatologie pédia-rique.atients et méthode.— Nous avons réalisé une étude prospec-ive monocentrique, au cours de l’année 2010. Les patients inclusevaient présenter une fracture accessible à une ostéosynthèse paris de petit diamètre ou broches seules. Dix-huit patients ont éténclus. Il s’agissait de huit de fractures des épines tibiales, de trois

as d’ostéochondrite disséquante du fémur distal, de six de fracturee l’épicondyle médial du coude, et d’un cas d’une fracture Salterdu tibia distal. Le matériel utilisé était systématiquement une oulusieurs vis composées d’un copolymère de poly-L-lacticpoly-DL-

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∗IhtpdcdmcMht1ltfluf(eMgasLl3clRhtfftpConclusion.— L’arthroscopie de hanche en orthopédie pédiatrique

Résumés des communications

lactique acide et trimethylènecarbonate, de 2,8 mm de diamètre,40 mm de longueur, recoupées à la demande.Les patients étaient tous immobilisés en postopératoire, un contrôleradioclinique était effectué à un, deux, et quatre mois. Le recul àla dernière révision devait être au moins de quatre mois.Résultats.— Au dernier recul clinique, on retrouvait un seulcas épanchement articulaire dans une ostéochondrite. La rai-deur articulaire présente à la levée d’immobilisation régressaitcomplètement sauf pour trois enfants (une fracture de l’épitrochléeet deux fractures des épines tibiales). Aucun enfant ne s’est plaintd’instabilité (genou ou coude), et aucune laxité n’a été mise en évi-dence. Radiologiquement, aucun déplacement secondaire n’étaitdécelé. Toutes les fractures étaient consolidées. On ne notaitaucune réaction ostéolytique autour des vis mais leur trajet res-tait visible. Enfin, aucun trouble de croissance n’est apparu maisnotre recul est encore insuffisant.Discussion.— Les résultats cliniques et radiologiques de cettesérie sont pour l’instant comparables aux techniques de réfé-rence dans la littérature concernant les fractures traitées. Nousn’avons relevé aucune complication imputable directement aumatériau. Le gain majeur est l’absence de morbidité liée àune réintervention pour ablation de Matériel.—Conclusion.—Lesmatériaux résorbables semblent une solution alternative dans cer-taines indications chirurgicales. En effet, ils donnent des résultatsfonctionnels et des consolidations comparables aux techniquesd’ostéosynthèse classiques. Il n’y a pas de morbidité due à uneréintervention et il existe de fait une économie malgré le surcoûtinitial.

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95Évaluation d’un logiciel de prévision d’inégalité delongueur des membres inférieurs et de calcul de ladate d’épiphysiodèse thérapeutique chez l’enfantMarie Voillemier ∗, Jean-Luc Clément , Fatima Yagoubi , ÉdouardChau , Virginie Rampal , Joana Oborocianu , Tony El HayekService d’orthopédie pédiatrique, GCS CHU Lenval, 57, avenue dela Californie, 06200 Nice, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Un programme informatique (PI) basé sur les courbesde Green et Anderson permet de réaliser la prévision de l’inégalitéde longueur des membres inférieurs (ILMIF) en fin de croissance etde prévoir la date de l’épiphysiodèse thérapeutique en fonction del’étiologie de l’inégalité de longueur et de l’âge osseux. L’objectifde ce travail et de valider le programme ainsi que les valeurs deréférence qu’il utilise.Patients et méthodes.— Étude rétrospective de 54 dossiers depatients suivis pour ILMIF d’origine congénitale ou assimilée etopérés par épiphysiodèse selon les prévisions du PI. Les longueursde fin de croissance des fémurs et des tibias calculées par lePI lors de la première consultation et à chaque consultation encours de croissance ont été comparées aux longueurs mesurées surles clichés radiographiques en fin de croissance. L’inégalité rési-duelle après épiphysiodèse, a été mesurée et interprétée en tenantcompte de la date idéale proposée par le PI et de la date réellede l’épiphysiodèse. Dix-huit dossiers complets et arrivés en fin decroissance ont été retenus (11 filles et 7 garcons). L’âge osseux a étédéterminé à l’aide de l’atlas de Sempé et Pavia. L’analyse statis-tique a utilisé le test des signes de rang de Wilcoxon pour échantillonapparié.Résultats.— Les comparaisons des longueurs terminales prévues parle PI à l’âge de la première consultation (10,6 ± 2,6 ans) et les lon-

gueurs réelles mesurées sur la radiographie de fin de croissance ducoté non opéré, montrent des écarts non significatifs de 2,7 mm(±3,7) pour les fémurs et de 2,7 mm (±4,1) pour les tibias. L’âgelors du premier bilan n’a pas d’influence sur ces résultats. La réali-

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ation de plusieurs bilans en cours de croissance ou l’utilisation deesures moyennes sur plusieurs bilans successifs proposée par leI, ne font pas varier ces écarts.’inégalité médiane prévue en fin de croissance lors du premierilan est de 21 mm et l’inégalité résiduelle en fin de croissanceprès épiphysiodèse est de 5,5 mm. En intégrant le fait que la dateréconisée d’épiphysiodèse n’a pas toujours été respectée, l’écartntre cette inégalité résiduelle et celle prévue par le programmeu premier bilan est de 0,5 mm (±1,9 mm).onclusion.— Ce programme informatique permet dés la premièreonsultation, de prévoir à 3 mm prés en moyenne, la longueures fémurs et des tibias en fin de croissance ainsi que la date’épiphysiodèse thérapeutique. Les courbes de croissance de Greent Anderson décrivent encore fidèlement la croissance des membresnférieurs chez l’enfant.

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6rthroscopie de hanche chez l’enfant et

’adolescent : à propos d’une série de 18 patientsamine Abane ∗, Lamine Abane , Philippe Gicquel , Ludovicchneider , Yves Chammai , Claude Karger , Jean-Michel Clavert

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHUautepierre, avenue Molière, 67000 Strasbourg, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les progrès techniques réalisés en arthroscopie deanche chez l’adulte associés à une meilleure connaissance de cer-aines pathologies font de cette méthode un outil de choix dans larise en charge thérapeutique et diagnostique. En revanche, peue données sont rapportées concernant l’arthroscopie de hanchehez l’enfant et l’adolescent. Le but de ce travail rétrospectif este préciser les caractéristiques de cette procédure chirurgicale enilieu pédiatrique et d’en préciser les principales indications et

omplications.atériel et patients.— Entre 2001 et 2010, 22 arthroscopies deanches ont été réalisées dans notre service. La série compor-ait 18 patients (9 garcons et 9 filles) dont l’âge moyen était de4 ans et demi (entre 5 et 23 ans). Les indications comprenaient :a maladie de Legg-Perthes calvé (n = 7), une origine trauma-ique (n = 3), une dysplasie de hanche (n = 2), une exostose duond cotyloidien (n = 2), épiphysiolyse fémorale (n = 1), une lésionabrale isolée primitive (n = 1), une arthrite septique (n = 1) etn cas d’ostéochondrodysplasie spondyloépiphysaire touchant leémur. Parmi ces 18 patients, 2 ont été opérés à deux reprisesà la même hanche) et 1 patiente a été opérée 3 fois (maladiexostosante).éthode.— Toutes les procédures ont été réalisées sous anesthésieénérale, en décubitus dorsal. Une table orthopédique était utiliséevec traction du membre 21 fois. Deux voies d’abord ont été réali-ées dans la plupart des cas, l’une antérolatérale et l’autre latérale.es gestes réalisés sont : 10 résections labrales, 10 gestes de régu-arisations cartilagineuses du cotyle et/ou de la tête fémorale,biopsies, 3 gestes synoviaux, 3 cures de conflit osseux, 2 libérationsapsulaires, 2 débridements-lavages et une extraction de corpsibre.ésultats et discussion.— Peu de publications sur l’arthroscopie deanche chez l’enfant et l’adolescent sont rapportées dans la lit-érature. Notre série permet de préciser ses indications les plusréquentes en milieu pédiatrique. Le résultat obtenu a été satis-aisant dans la majorité des cas. Une complication est survenue, àype d’hypoesthésie périnéale (résolutive) par compression du nerfudendal.

résente des indications variées et spécifiques. Les résultats sontncourageants et permettent dans un certain nombre de cas un sou-agement de la symptomatologie. Elle possède des avantages par

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282 86e réunion annuelle de la

apport à la chirurgie conventionnelle et est amenée à se dévelop-er dans les prochaines années.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.105

7stéosynthèses fémorales supérieures chez

’enfant par vis-plaques poly-axiales verrouilléesativarc Janoyer ∗, Jacques Sommier , Gérard Py , Houcine Jabbari

Service de chirurgie infantile, CHU de Fort-de-France, 97200ort-de-France, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les ostéotomies fémorales supérieures de l’enfantont classiquement fixées par des lames plaques (ou des clouslaques). Ces matériels ont plusieurs inconvénients dont principale-ent le manque de stabilité. Pour simplifier la technique, le nombre’implant et les suites opératoires, nous avons développé depuisans des vis-plaques spécifiques utilisant la technologie du vissageoly-axial verrouillé (Newclip).atients.— 63 ostéotomies fémorales proximales isolées ou asso-iées à un geste de couverture sur le cotyle (52) ont été réaliséeshez 48 enfants d’un âge moyen de 9 ans et 6 mois (3—24 ans). Lesatients souffraient d’une paralysie cérébrale 37 fois et dans 11 cas’autres anomalies constitutionnelles. Nous avons utilisé soit deslaques à double vissage verrouillé supérieur (52) soit à simple vis-age (11). Tous les cas de paralysie cérébrale ont eu une infiltrationultisite par la toxine botulique en fin d’intervention. Une traction

ollée est installée pour 4 semaines (sauf 1). Le suivi moyen est deans (1—9 ans).éthode.— Les radiographies ont été faites à J2, J30, J60, J90 puisspacées jusqu’à la révision. La mobilisation ou la mise en chargerogressive est autorisée à un mois après constatation d’un calsseux.ésultats.— La consolidation est toujours obtenue (8—12 semaines).rois pertes de corrections en varus n’ont pas nécessité de modi-cation de la procédure. Deux fois une vis s’est mobilisée sansodification du résultat. Une surinfection tardive à 3 mois avec

blation de la plaque. L’ablation du matériel a été réalisée sim-lement 24 fois entre 3 mois et 2 ans.iscussion.— Un matériel d’ostéosynthèse doit être stable, peuncombrant, modulable, simple de pose (et d’ablation) et d’un coûtaisonnable. Les vis-plaques poly-axiales verrouillées simplifient lesuites opératoires et dispensent de plâtre ce qui est particuliè-ement utile, notamment dans les zones tropicales ou la chaleur,’humidité et l’insuffisance de personnels de santé augmentent lesifficultés postopératoires.onclusion.— Le système de vis-plaque poly-axiale verrouillée Nativst un matériel fiable et adapté à l’ostéosynthèse des ostéotomiesémorales supérieures de l’enfant. La technique et les suites opé-atoires sont simplifiées et le coût raisonnable.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.106

éance du 8 novembre matin

enou

02aractérisation géométrique du ligament croisé

ntérieur (LCA) par RMN chez les Caucasiensilipe Duarte ∗, Frederico Raposo , Antonio Sousa , Luis Valente ,ntonio Goncalves , Rui Pinto , Joana Freitas , Rita Proenca ,urico Monteiro , Vitor Vidinha , Pedro Rodrigues , Artur Antunes ,anuel Santos Carvalho

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Rua Quinta-de-Calvelhe, 308, R/C esq 4455-196 Lavra, Portugal

Auteur correspondant.ntroduction.— La reconstruction anatomique du LCA est un sujet’intérêt actuel et de plus en plus mentionnée dans la littérature.a plupart des techniques chirurgicales ont tendance à avoir desaramètres précis concernant le positionnement des tunnels. Laeconstruction « anatomique » se base sur le respect de l’anatomieu ligament. L’objectif de cette étude est de comprendre les varia-ions anatomiques du LCA et de l’échancrure intercondylienne,esurées par RMN, ainsi que leur relation avec l’anthropométrie

hez les Caucasiens.atients.— 100 patients (50 femmes/50 hommes), âgés de 18 à5 ans. Réalisation d’une RMN (3Tesla) du genou à tous les patients.éthodes.— Étude rétrospective. Protocole standard de mesures :) LCA : longueur, épaisseur, angle (sagittal, frontal, avec le plateauibial) ; 2) l’échancrure intercondylienne : hauteur, largeur, incli-aison. Valeurs anthropométriques (âge, poids, taille, IMC). Étudetatistique SPSS17.ésultats.— 1) groupe de patients (moyenne ± écart-type) :ge 41 ± 14 ans, poids 73 ± 12 kg, hauteur 167 ± 10 cm,MC 26,04 ± 4,13. 2) LCA : longueur 37,5 ± 3,6 mm ; largeur1,2 ± 0,8 mm ; épaisseur 11,8 ± 0,8 mm ; angulation sagittal0,1 ± 3,7◦ ; angulation frontal 21,1 ± 3◦ ; angulation avec lelateau tibial 23,3 ± 2,1◦. 3) Échancrure intercondylienne : hauteur7,3 ± 2,1 mm, largeur 18,2 ± 2 mm ; inclinaison de 4,2 ± 2,4◦ (72 %nclinaison médial).l y a une relation statistique entre le poids et la hauteur avec laongueur et l’épaisseur du LCA. De la même facon, entre le poidst la hauteur avec l’hauteur et la largeur de l’échancrure intercon-ylienne (p < 0,001).es hommes ont un LCA plus long, plus épais et plus large ainsi que’échancrure plus haute et plus large (p < 0,001). Chez les hommes,e LCA est plus verticale sur le plan frontal (p < 0,001).iscussion.— L’innovation de cette étude ne permet pas deomparaisons avec la littérature, mais certains résultats confirmentes aspects anatomiques étant présentés comme des facteurs deisque. Ce travail présente un facteur supplémentaire (verticalisa-ion sur le plan frontal), ce qui pourrait être important concernantes différences entre les sexes. L’identification de ce paramètre

partir d’une méthode non invasive (RMN) permet d’optimisere travail de prévention, mais aussi d’améliorer la technique deeconstruction du LCA, puisque le mauvais positionnement desunnels est responsable d’environ 70 % des échecs. La reconstruc-ion anatomique basée sur les variations anatomiques individuellesdentifiées sur la RMN peut améliorer les résultats.onclusion.— La RMN préopératoire est importante pour le diagnos-ic mais aussi pour une planification plus précise de la chirurgie,ermettant un concept de reconstruction anatomique du LCA.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.107

03natomie comparative du ligament croiséntérieur appliquée à la reconstruction à doubleaisceau aux ischio-jambiersicolas Pujol ∗, Stephen Queinnec , Philippe Boisrenoult , Philippeeaufils

Service d’orthopédie, hôpital A.-Mignot, 177, rue de Versailles,8150 Le Chesnay, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le principe de la reconstruction anatomique àouble faisceau du ligament croisé antérieur (LCA) est de recréer

eux faisceaux indépendants en forant des tunnels dans les inser-ions natives du LCA, afin de restaurer l’anatomie et si possible laiomécanique de celui-ci. De nombreuses variations anatomiquesnterindividuelles existent concernant les dimensions du LCA, des

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∗LnulrppePLa34TdtRcLpLDéDudDalECDLle geste chirurgical et donc la technique chirurgicale, KJ, DIDT

Résumés des communications

ischio-jambiers (DIDT), et des surfaces d’insertions ligamentaires.Un surdimensionnement de la greffe est théoriquement possiblechez certains sujets.Le but de cette étude anatomique était de préciser les dimensionsdes ischio-jambiers calibrés en double ou quadruple brin et simpleou double faisceau, en comparaison avec les aires d’insertions et lataille du LCA en plein corps.Patients et méthode.— 18 genoux ont été disséqués sur 9 sujetsfrais. Les dimensions des ischio-jambiers ont été prises pour destransplants utilisés en double brin double faisceau, et quadruplebrin simple faisceau. Le calibre idéal des différents tunnels a étédéterminé. Les surfaces d’insertions tibiales et fémorales du LCAet le diamètre du ligament ont été calculées, après avoir réséquéla synoviale péri ligamentaire. Les dimensions des ischio-jambiersont été comparées à celle du LCA, celles des tunnels aux airesd’insertions.Résultats.— Il existe une corrélation entre le diamètre du LCA etcelui des ischio-jambiers (p < 0,02). La surface moyenne d’un DIDTà 4 brins est significativement plus grande que celui du LCA (17,5 %en moyenne, 6,8—16,1 ; p < 0,05).En préservant un pont osseux de 2 mm entre les tunnels des greffesen double brin double faisceau, le débordement moyen aux inser-tions fémorale et tibiale est respectivement de 1,4 mm (—1—2,7) etde 2,3 mm (2—4). Cela représente un surdimensionnement moyende 11,44 % au fémur et 17,21 % au tibia (p < 0,04).Discussion/conclusion.— Le LCA est plus large aux insertions afind’augmenter la résistance de la zone os-ligament. Il est plus étroiten son milieu, limitant le conflit physiologique dans l’échancrureinter condylienne. Il existe une bonne corrélation entre les dimen-sions du LCA et celles des ischio-jambiers pour un sujet donné, maisavec un surdimensionnement de 17,5 % pour un transplant à 4 brins.Au-delà, il est plus important, et expose à des conflits entre greffeet échancrure ou LCP, potentiellement source d’altération de lagreffe, et de ses résultats.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.108

104Diagnostic des ruptures partielles du ligamentcroisé antérieur : corrélation entre l’IRM etl’arthroscopieOlivier Cantin ∗, Julien Chouteau , Julien Henry , Julien Cléchet ,Michel-Henri Fessy , Bernard MoyenService de chirurgie orthopédique, centre hospitalier Lyon-Sud,165, chemin du grand-revoyet, 69495 Pierre-Bénite cedex, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Pour diagnostiquer une rupture partielle du ligamentcroisé antérieur du genou (LCA), l’IRM est l’examen d’imagerie leplus performant et permet de distinguer les faisceaux antéromedial(AM) et postérolatéral (PL). Le but de cette étude était de détermi-ner la capacité de l’IRM à diagnostiquer les ruptures partielles duLCA retrouvées lors de l’arthroscopie, en analysant en particuliersur les vues axiales les 2 faisceaux AM et PL.Patients et méthode.— Nous avons conduit une étude rétrospec-tive comparative sur 48 patients composant 3 groupes (19 rupturespartielles, 16 ruptures totales et 13 LCA normaux), chez qui avaitété réalisés une arthroscopie et une IRM du genou. Le pro-tocole IRM classique comprenait une séquence T1 sagittale et3 séquences DP en saturation de graisse. Les IRM ont été interpré-tées par un radiologue spécialisé ne connaissant pas les résultatsde l’arthroscopie. Les critères pour l’analyse des IRM ont étérépartis en signes primaires et secondaires. Les signes primairesincluaient l’horizontalisation du LCA, le signal du LCA et l’aspect

de chaque faisceau AM et PL. Les signes secondaires incluaientl’existence d’un œdème osseux sous-chondral, d’une impactionsous-chondrale, d’une subluxation postérieure du ME, d’une lésiondu tendon poplité, d’une lésion du LLI, d’un épanchement. Les

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S283

ésions du LCA étaient classées en rupture complète, rupture par-ielle ou non rompue. L’atteinte du faisceau AM ou PL était précisée.ésultats.— Notre étude a montré que, par rapport à l’arthroscopie,

a sensibilité de l’IRM à détecter une rupture partielle était de 75 %t la spécificité de 73 %. La sensibilité pour détecter une lésion duaisceau AM était de 88 % mais la spécificité n’était que de 50 %.’absence d’horizontalisation du LCA était un très bon signe avecne sensibilité de 84 % et une spécificité de 81 % pour les rupturesartielles (p < 0,05). Concernant les signes secondaires, il n’existaitas de différence significative permettant de différencier une rup-ure partielle d’une rupture totale.iscussion.— Umans, dans une étude similaire, a rapporté une sen-ibilité de l’IRM comparée à l’arthroscopie de 55 % et une spécificitée 75 % pour le diagnostic de rupture partielle.onclusion.— Les séquences IRM quotidiennement réalisées ont uneensibilité et une spécificité plus faible pour diagnostiquer une rup-ure partielle qu’une rupture totale et l’arthroscopie restent leold standard. Trois arguments importants peuvent néanmoins nousrienter : l’absence d’horizontalisation du LCA, un signal en conti-uité, la visualisation d’un des 2 faisceaux sur les coupes axiales.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.109

05pport de l’IRM cube 3D dans le diagnostic desuptures partielles du LCAicolas Lefevre ∗, Yoann Bohu , Jean-Francois Naouri , Sergeerman

36, boulevard Saint-Marcel, 75005 Paris, France

Auteur correspondant.e but de cette étude était d’évaluer la sensibilité de l’IRM au diag-ostic de rupture partielle du ligament croisé antérieur. Grâce àne meilleure connaissance anatomique du LCA et notamment àa reconstruction double faisceau, nous réalisons de plus en plus deéparation partielle du LCA (faisceau antéromédial [AM] ou faisceauostérolatéral [PL]). Le plus souvent, la décision chirurgicale estrise en cours d’arthroscopie. Le diagnostic IRM de rupture partiellen préopératoire permettrait de planifier l’intervention.atients et méthodes.— Dans une série de 328 reconstructions duCA55 patients (17 %) ont eu une ligamentoplastie unifasciculairenatomique du faisceau AM ou PL. Ces patients (19 femmes et6 hommes) ont subi une reconstruction isolée du faisceau AM dans4 cas (80 %) et du faisceau postérolatéral PL dans 11 cas (20 %).ous les dossiers cliniques et radiologiques ont été revus avec recueiles informations concernant le diagnostic de rupture totale ou par-ielle du LCA préopératoire.ésultats.— Tous les patients avaient eu une IRM préopératoireonfirmant le diagnostic de rupture du ligament croisé antérieur.es examens ont été réalisés dans différents centres de radiologielus ou moins expérimentés au diagnostic de rupture partielle duCA.ans 67 % des cas, un diagnostic préopératoire de rupture totaletait posé alors que l’arthroscopie révélait une rupture partielle.ans 11 % des cas, l’IRM mettait en évidence une lésion du LCA avecn moignon du LCA en battant de cloche correspondant à l’un deseux faisceaux rompus lors du contrôle arthroscopique.ans 22 % des cas, l’IRM donnait le diagnostic de rupture partiellevec persistance du faisceau AM ou PL, lésion qui était confirméeors de l’arthroscopie.nfin parmi le groupe des IRM positives, nous avions réalisé une IRMUBE 3D dans 68 % des cas.iscussion.— Le diagnostic préopératoire de rupture partielle duCA est difficile à faire mais il permettrait de mieux programmer

u un seul tendon ischiojambier. Nous utilisons habituellement unnsemble de données cliniques, radiologiques et de laximétrie pouralider notre diagnostic préopératoire de rupture partielle du LCA.

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∗Oc(dPadctsmgMuAnamIurRccutce7DcssdcnpCdtpas déplacés, permet, avec un traitement conservateur adapté,

284 86e réunion annuelle de la

ujourd’hui l’IRM classique n’est pas assez sensible pour évaluere facon fiable une rupture partielle, néanmoins l’apport de l’IRMube 3D pourrait être une voie de recherche. Enfin, nous avons étaiturpris du nombre de pré-Cyclop syndrome ou moignon du LCA enbattant de cloche » qui pourrait être un facteur prédictif positife rupture partielle du LCA.onclusion.— L’apport de l’IRM dans le diagnostic de rupture par-ielle du LCA reste encore faible. Une collaboration entre leshirurgiens et les radiologues est probablement nécessaire pourméliorer la sensibilité de l’examen. L’IRM cube 3D est une voie deecherche. La lésion en battant de cloche est peut être un facteurrédictif positif de rupture partielle du LCA.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.110

06a rupture du ligament croisé antérieur au cours’un accident de pivot sans contact : particularitééminineoann Bohu ∗, Nicolas Lefevre , Serge Herman

36, boulevard Saint-Marcel, 75005 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous savons que les femmes, pratiquant des sportse pivot, ont un risque de lésion du LCA plus grand que les hommes.e nombreuses études ont montré un risque 4 à 7 fois plus impor-ant de rupture du LCA dans la population féminine au même niveauportif. En revanche, la plupart des lésions du LCA chez les ath-ètes féminines se produisent au cours d’un accident de pivot sansontact, généralement pendant d’une décélération, d’un pivote-ent (changement de direction) ou une réception de saut. Nous

vons voulu savoir si, dans notre série chirurgicale, cette différencetait confirmée.atients et méthodes.— Dans une série consécutive de28 reconstructions du LCA, nous avons eu 84 femmes opé-ées (25 %) pour 244 hommes (75 %). Ces patients ont subi uneeconstruction du ligament croisé antérieur par une plastie KJ ouIDT. Nous avons revu tous les dossiers afin de classer les accidentse sport dans la catégorie sport pivot contact (football, rugby,andball, sport de combat) ou dans la catégorie de sport pivot nonontact (tennis, volley, ski, athlétisme).ésultats.— La plupart des ruptures du LCA était secondaire à unccident sportif, seul 31 dossiers (9 %) ont été retirés de l’étude carls s’agissaient d’accident de travail, d’accident domestique ou dehute.hez les femmes, 55 sur 78 des cas de lésions du LCA étaient secon-aires à un accident de sport pivot sans contact (70 %), (ski dans3 cas, tennis, volley, danse, athlétisme).l’inverse, chez les hommes 153 sur 219 des cas de lésions du LCA

taient secondaires à un accident de sport pivot contact (69 %),football dans 96 cas, rugby, handball, judo).iscussion.— Cette série confirme la plus grande fréquencee lésions du LCA chez la femme lors des accidents deivot sans contact, différents facteurs expliquent cetteifférence.ne revue de la littérature met en évidence des facteurs extrin-èques et des facteurs intrinsèques. Les facteurs extrinsèquesont la compétition versus entraînement, la surface des terrains,’équipement et la préparation physique.es facteurs intrinsèques sont les facteurs anatomiques :’hyperlaxité, l’anatomie de l’échancrure, la pente tibialeostérieure mais aussi les facteurs biomécaniques : cinématiquet cinétique du genou, les facteurs neuromusculaires et surtoutes facteurs hormonaux. En effet, les facteurs hormonaux par-

icipent à cette différence. (estrogène, relaxine, progestérone,estostérone). Les femmes sont significativement plus à risquee lésion du LCA au cours de la période préovulatoire du cycleenstruel.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

onclusion.— Il est maintenant bien connu que le risque de bles-ures du LCA dans la population sportive est plus grand chez lesthlètes féminines par rapport aux athlètes masculins. Des facteursla fois extrinsèques et intrinsèques interviennent dans cette dif-

érence. Les femmes ont un LCA plus petit, moins rigide, et moinsésistant à la rupture. Les femmes ont également une plus grandeaxité des articulations et une diminution de raideur musculaire. Laériode pré-ovulatoire est plus à risque de rupture. Une préventionpécifique devrait permettre de diminuer ce risque.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.111

07raitement conservateur des ruptures complètesu LCA : étude prospective sur la cicatrisationirigée du LCA chez des patients présélectionnésar des IRM en diffusion — Suite de l’étudeyrille Delin ∗, Stéphane Silvera , Patrick Djian , Philippe Thelen ,ean-Yves Vandensteene , Patrick Javoy , Didier Rousseau ,ominique Folinais , Paul Legmann

114, rue Nollet, 75017 Paris, France

Auteur correspondant.bjectifs.— Évaluer les possibilités de cicatrisation par traitementonservateur des ruptures complètes du ligament croisé antérieurLCA) sans déplacement des fibres ligamentaires. Il s’agit de la suitee l’étude préliminaire déjà présentée en 2008.atients.— L’imagerie par résonance magnétique (IRM) en diffusionsélectionné 104 cas de ruptures récentes complètes du LCA avec

es fibres ligamentaires non déplacées (64 femmes, 40 hommes ; âgeompris entre 15 et 67 ans, moyenne à 38 ans ; délai moyen entre leraumatisme et le diagnostic : 9,2 jours). Appliquées au LCA, leséquences IRM en Diffusion précisent la position des fibres liga-entaires rompues au sein de l’œdème post-traumatique, celui-ci

ênant leur visualisation sur les séquences IRM conventionnelles.éthode.— Pendant 6 semaines, ces genoux étaient immobilisés parne attelle avec flexion limitée entre 30◦ et 60◦ (appui conservé).près 6 semaines, un contrôle clinique et IRM a vérifié la conti-uité ligamentaire. Une rééducation progressive du genou étaitlors commencée. Huit mois après le traumatisme initial, un exa-en clinique (IKDC objective), des radiographies avec TELOS et une

RM évaluaient l’état ligamentaire fonctionnel et anatomique. Àn an, une évaluation fonctionnelle du LCA (IKDC subjective) étaitéalisée.ésultats.— Après 1 an, 87 patients (soit 83 %) ont présenté uneicatrisation complète du LCA avec une restitution anatomiqueomplète sur les IRM à distance. On note que 86 patients présententn examen clinique ligamentaire normal (IKDC objective ligamen-aire : 67 stade A, 19 stade B) et un patient présente une laxitélinique résiduelle avec arrêt dur (stade C). L’IKDC subjectif moyenst évalué à 85 (de 33 à 100), le TELOS moyen à 2,4 mm (de —1 àmm). Quinze des 17 échecs ont été traités par ligamentoplastie.iscussion.— Certains traitements conservateurs des rupturesomplètes du LCA ont déjà été étudiés par d’autres équipes aveceulement 10 à 20 % de résultats fonctionnels et cliniques satisfai-ants mais sans aucun renseignement disponible sur la morphologiee la rupture ligamentaire initiale. Cette suite de notre étudeonfirme les résultats préliminaires avec un taux de cicatrisationettement supérieur. Ces patients seront suivis sur plusieurs annéesour évaluer l’évolution de ces ligaments cicatrisés.onclusion.— Cette étude confirme les résultats préliminaireséjà présentés. La présélection par des IRM en diffusion de rup-ures complètes du LCA dont les fragments ligamentaires ne sont

’obtenir un taux élevé de reconstitution ligamentaire anatomiquet fonctionnelle.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.112

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Résumés des communications

108LCA double faisceaux versus simple faisceau :étude évaluant la laxité rotatoire résiduelle parIRM dynamiqueNicolas Tardy ∗, Philippe Marchand , Alexandre Dhénin , PascalKouyoumdjian , Gérard AsencioPlace du Professeur-Robert-Debré, 30029 Nîmes, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La quantification clinique de la laxité rotatoiredu genou après ligamentoplastie du LCA demeure difficile. L’IRMconventionnelle est fiable mais reste un examen statique. Le but del’étude est d’évaluer, par IRM « dynamique » sur des genoux soumisà des contraintes dans une attelle spécifique, l’apport des plastiesdouble faisceaux par rapport au simple faisceau dans le contrôle dela stabilité rotatoire.Patients et méthodes.— Il s’agissait d’une étude de suivi pros-pective, non randomisée, mono-opérateur, comportant 21 patientsprésentant une rupture récente et isolée du LCA inclus entreoctobre 2007 et novembre 2009. Onze patients ont été opérés parune plastie mono-faisceau type KJ et dix patients opérés par uneplastie double faisceaux (DIDT).Parallèlement à l’évaluation clinique effectuée en préopératoire età sept mois postopératoire (score IKDC), une IRM à champ ouvertétait réalisée à sept mois postopératoires minimum. La laxité rota-toire était mesurée à différents degrés de flexion (0◦, 20◦, 40◦ et60◦) sous contrainte en rotation tibiale interne et tiroir antérieur. Lefacteur de répétition des mesures était l’angle de flexion du genou.La variable analysée était la différence observée entre la mesurede la laxité rotatoire du genou opéré et celle du genou sain.Résultats.— Six patients du groupe simple faisceau étaient cotésgrade A et cinq grade B à l’IKDC. Dans le groupe double faisceaux,sept patients étaient évalués grade A et trois grade B.À l’IRM, on notait, dans le groupe simple faisceau, une rotationtibiale externe anormale entre 20◦ et 40◦ de flexion traduisant unressaut rotatoire. Dans le groupe double faisceau, les mesures IRMretrouvaient une rotation tibiale interne physiologique au cours dela flexion.Discussion et conclusion.— La littérature retrouve 32 à 42 % de Pivot-shit résiduel après ligamentoplastie simple faisceau. Une étudepréliminaire réalisée sur des genoux opérés par technique simplefaisceau a objectivé la persistance d’un ressaut rotatoire entre20◦ et 40◦ de flexion, traduisant l’insuffisance des plasties monofaisceau et la capacité de l’attelle à reproduire un Pivotshift testà l’IRM. Ce travail comparant simple et double faisceaux, montreque l’ajout du faisceau postérolatéral dans les plasties double fais-ceaux diminue la laxité rotatoire et tend à recréer une cinématiquefémorotibiale plus physiologique.Une étude randomisée à plus grande échelle permettra de confirmerces résultats.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.113

109Évaluation isocinétique et résultats fonctionnelsde la ligamentoplastie du ligament croisé antérieur(LCA) : Os-Tendon-Os par double incisionmini-invasive vs isquio-jambiers (IJ)Filipe Duarte ∗, Frederico Raposo , Antonio Sousa , Luis Valente ,Antonio Goncalves , Rui Pinto , Joana Freitas , Rita Proenca ,Eurico Monteiro , Vitor Vidinha , Pedro Rodrigues , Artur Antunes ,Manuel Santos CarvalhoRua Quinta-de-Calvelhe, 308, R/C esq 4455-196, Lavra, Portugal

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les perturbations de la force musculaire du genouattribué au type de greffe utilisé dans la réparation de LCA sont

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S285

es inconvénients mentionnés dans la littérature, principalementour le type Os-Tendon-Os (OTO). Le prélèvement de la greffear double-incision mini-invasive (DIMI) a prouvé réduire le tauxe douleur antérieur et les troubles sensitifs. L’amélioration de’agenouillement a été un avantage. Cette étude vise comparer lesésultats de la force musculaire d’extension et de flexion du genou,esurée par appareil isocinétique, entre la DIMI et les IJ et son

mpact sur les résultats fonctionnels.atients.— Quarante patients soumis à la ligamentoplastie du LCA,0 par OTO avec DIMI et 20 avec IJ. Âges compris entre 17 et 56 ans.ppareil isocinétique Biodex®.éthodes.— Évaluation isocinétique des muscles de la cuisse aprèsn suivi moyen de 18,37 mois. Force concentrique à 60◦/s et 180◦/s.omparaison avec le genou contre-latéral. Évaluation du taux deatisfaction, IKDC, amyotrophie musculaire et amplitudes articu-aires. Étude statistique par SPSS17®.ésultats.— Déficit d’extension 60◦/s : DIMI 13,18 % ± 13,1 ; IJ0,56 % ± 17,5 (ns). Déficit de flexion 60◦/s : DIMI 3,15 % ± 14,4 ; IJ,61 % ± 13,4 (ns). Déficit d’extension 180◦/s : DIMI 4,4 % ± 18,8 ;J 10,5 % ± 14,7 (p < 0,001). Déficit de flexion 180◦/s : DIMI,27 % ± 18,8 ; IJ 0,82 % ± 29 (ns). Ratio fléchisseurs/extenseursIMI : 59,39 % ± 11,21 (contre-latéral 51,06 ± 9,04) (p < 0,001).atio fléchisseurs/extenseurs IJ 54,42 ± 12,67 (contre-latéral2,55 ± 10,22) (p < 0,001). Amyotrophie, IKDC et taux de satisfac-ion sans différences entre les deux groupes. Le déficit d’extensionour le groupe DIMI est associé à moins de satisfaction (p < 0,01),lus grande différence d’amyotrophie (p < 0,05) et IKDC plus basp < 0,05). Dans le groupe IJ un follow-up plus long est associé à unlus grand déficit de flexion (p < 0,01).iscussion.— Les résultats montrent que l’OTO par DIMI a obtenun déficit de force d’extension plus faible à 180◦/s, le ratio fléchis-eurs/extenseurs est plus proche du normal (60 %) et la différencentre les deux genoux plus favorable (optimal < 10 %), ainsi contri-uant à la réduction du risque de blessures. La comparaison deseux techniques montre que le déficit de force d’extension estoins toléré par les patients soumis à OTO par DIMI que le déficite flexion pour IJ.onclusion.— Les deux techniques ont montré de bons résultatsonctionnels associées à un élevé taux de satisfaction. La DIMIemble affecter moins négativement la force de l’extension.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.114

10valuation posturométrique et isocinétique aprèsigamentoplasties du ligament croisé antérieurLCA)ebecca Boissin ∗, Rémi Philippot , Francois Chalencon ,rancois-Xavier Verdot , Frédéric Farizon

Service orthopédie traumatologie, hôpital Nord, avenuelbert-Raimond, 42270 Saint-Priest-En-Jarez, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le déficit musculaire résiduel et les troubles pos-uraux sont des aléas des ligamentoplasties du ligament croiséntérieur (LCA).es objectifs de notre étude étaient de réaliser une évaluation duéficit musculaire, de la posture, de la marche, après chirurgie duCA et de corréler ces différentes évaluations.atients et méthode.— 30 patients, porteurs d’une laxité chroniquesolée ont été inclus de facon prospective et opérés d’une ligamen-oplastie du LCA.’évaluation fonctionnelle était réalisée par les scores IKDC objec-ifs et subjectifs. À 6 mois postopératoire, la posture, la marche et

a récupération musculaire étaient évaluées respectivement à l’aidee la plate forme de force : Winposturo® et du logiciel Posturopro®,u tapis de marche Gaitrite® et du dynamomètre Contrex®.

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286 86e réunion annuelle de la

ésultats.— L’IKDC subjectif passait de 68,7 à 80,24. L’IKDC objectiftait A pour 91 % des cas en postopératoire, B pour 9 %.a surface et la vitesse de déplacement du centre de gravité (CG)taient plus importantes en appui monopodal sur le membre sainue sur le membre opéré. La surface de déplacement était de20,4 versus 515,1 et la vitesse de 42,4 contre 39,9.vitesse de marche normale, la surface d’appui était plus impor-

ante du coté sain : 61,1 % de la surface totale du pied contre 59,3 %u coté opéré. À vitesse de marche rapide, cette surface était 1,25 %lus importante du coté sain et la différence de temps de pas entrees deux pieds était significative.e déficit musculaire résiduel était pour les extenseurs de 34,75 %t de 15,8 % pour les ischio-jambiers.’évaluation posturométrique était corrélée aux évaluations Gai-rite et isocinétiques (R = 0,65).iscussion.— Le meilleur contrôle postural en appui sur le membrepéré peut s’expliquer par une attention plus importante duatient. À la marche, la surface de contact du côté opéré est moinsmportante que du coté sain et les différences côté sain/côté opéréont plus marquées à vitesse de marche rapide. Le déficit musculaireésiduel à 6 mois est supérieur à 20 %.es évaluations posturométriques et Gaitrite peuvent être réaliséesrécocement, car non invasives, alors que l’évaluation posturomé-rique plus agressive ne peut être réalisée qu’à partir du 4e moisostopératoire.onclusions.— Après ligamentoplastie du LCA, la posture, la marchet la force musculaire sont modifiées. Nous devons tenir compte deos constatations pour la rééducation et le suivi des ligamentoplas-ies. La rééducation peut être adaptée précocement, en fonctiones troubles posturaux, sans attendre les résultats isocinétiques.

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11valuation de la récupération musculaire aprèsigamentoplastie du ligament croisé antérieur etomparaison selon la technique chirurgicaleebecca Boissin ∗, Francois Chalencon , Rémi Philippot ,rancois-Xavier Verdot , Frédéric Farizon

Service orthopédie et traumatologie, hôpital Nord, avenuelbert-Raimond, 42270 Saint-Priest-en-Jarez, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Comme l’ont montré les conclusions du sym-osium de la SFA 2007, le déficit musculaire deux ans aprèsne plastie du ligament croisé antérieur (LCA) est significatif,rélèvement-dépendant et peut avoir des répercussions sur lesésultats fonctionnels et la reprise sportive. L’objectif de notretude était d’évaluer la récupération musculaire selon la techniquepératoire et le type de transplant utilisé, à 6 mois postopératoire’une ligamentoplastie du LCA.atients et méthode.— 80 patients, d’âge moyen 29,3 ans, porteurs’une laxité chronique isolée ont été inclus de facon prospective,épartis en trois groupes homogènes et opérés d’une ligamentoplas-ie intra-articulaire sous arthroscopie, soit par une technique auendon rotulien type Kenneth-John (groupe 1), soit par une tech-ique aux ischio-jambiers avec reconstruction double faisceau duCA (groupe 2), soit par une technique utilisant une greffe courte’un seul ischio-jambier : le demi-tendineux (groupe 3). La réédu-ation était systématisée et adaptée à la technique.a récupération musculaire était évaluée à 6 mois postopératoirear un bilan isocinetique réalisé à l’aide du même dynamomètreontrex®. Les pics de force des extenseurs et des fléchisseurstaient évalués à 90◦/s et à 180◦/s.

e différentiel coté sain/coté opéré exprimé en pourcentage éva-uait le déficit musculaire persistant.ésultats.— Tous les patients ont été revus.

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ans le groupe 1, le déficit des extenseurs était en moyenne de 38 %t celui des fléchisseurs de 13,5 %. Dans le groupe 2, le déficit desxtenseurs était en moyenne de 31,75 % et celui des fléchisseurs de8,5 %. Dans le groupe 3, le déficit des extenseurs était en moyennee 17,74 % et celui des fléchisseurs de 7,01 %.iscussion.— Quelle que soit la technique, le déficit musculaireésiduel est plus important au niveau des extenseurs et pour ceserniers la réponse musculaire récupère mieux que la puissance.e déficit musculaire n’est pas significativement différent entrees techniques au TR et double faisceau. Mais la différence estignificative avec la technique utilisant un seul ischio-jambier : laécupération musculaire est nettement améliorée.onclusion.— Notre étude souligne l’importance des bilans isociné-iques avant la reprise sportive, seul les patients du groupe 3 ontn déficit inférieur à 20 % : limite autorisant la reprise des sports àivot.a technique utilisant une greffe courte d’un seul ischio-jambierermet d’améliorer la récupération musculaire. L’avantage de cetteechnique sur le plan musculaire doit être confirmé à plus longerme et mis à profits tout en conservant des résultats fonctionnelsatisfaisants.

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12a réinsertion tibiale du LCP par abord mini-invasife la surface retro-spinale (à propos de 4 cas)alal Boukhris ∗, Mostafa Boussouga , Salim Bouabid , Belkacemhagar

Hôpital militaire Mohamed-V de Rabat, 10000 Rabat, Maroc

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous décrivons dans ce travail une voie d’abordini-invasif de la surface rétrospinale utilisée pour la réinsertion

ibiale du ligament croisé postérieur chez quatre sportifs victime’accidents de sport à haute énergie avec impact électif sur leenou droit.atients.— Notre étude concerne 4 observations de désinsertionibiale du ligament croisé postérieur. Notre série se composait desportifs professionnels et 2 militaires soumis à des entraînements

outenus et réguliers. Tous nos patients ont bénéficié durant cetteériode d’une réinsertion tibiale du ligament croisé postérieur parbord mini-invasif de la surface rétrospinale.éthodes.— Nous décrivons une voie d’abord mini-invasive sûre quiermet au prix d’une technique parfaitement codifiée une excel-ente exposition de la surface rétrospinale du tibia en évitant lesections ou les désinsertions tendino-musculaires extensives quiont souvent recommandées dans cette chirurgie.ésultats.— On a obtenu des résultats fonctionnels satisfaisantsvec reprise du niveau sportif antérieur pour 2 sportifs de notreérie. Aucun complications peropératoire, n’a été relevée, ni’accident thrombo-emboliques, ni d’infections majeurs.iscussion.— À travers une revue de la littérature, notamment

es résultats d’une étude anatomique cadavérique effectuée sur0 genoux par R. Badet et P. Neyret, on peut dire que cette voie’abord mini-invasive est sûre ; elle permet un contrôle très satisfai-ant des vaisseaux, du condyle interne et de la surface rétrospinalen respectant les éléments anatomiques important du contrôle de laaxité postérieure et postéro-externe (jumeau interne et poplité).onclusion.— Cette voie d’abord peut être utilisée dans la chi-urgie du LCP (ligamentoplastie, réinsertion de l’épine tibialeostérieure) mais aussi dans la chirurgie des kystes posté-ieurs et postéro-internes avec un préjudice cicatriciel minime.lle nécessite, néanmoins, pour être réalisée sans risque, une

onnaissance parfaite des repères anatomiques et des différentsemps.

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Résumés des communications

113Importance de la résection méniscale après unéchec de réparation méniscaleOlivier Barbier ∗, Nicolas Pujol , Philippe Boisrenoult , PhilippeBeaufilsService de chirurgie orthopédique et traumatologie, centrehospitalier de Versailles André-Mignot, 177, route de Versailles,78150 Le Chesnay, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le taux d’échec des réparations méniscales sousarthroscopie est de 5 à 43 % (moyenne de 15 %) dans la littéra-ture. Cependant, la quantité de tissu méniscal enlevé lors deméniscectomie secondaire après échec de la réparation n’a jamaisété évaluée. L’objectif de ce travail était de montrer qu’ellen’était pas augmentée par rapport au volume de méniscecto-mie qui aurait été effectuée si la lésion n’avait pas été réparéeinitialement.Patients.— De janvier 2000 à décembre 2009, 295 patients ont subiune arthroscopie du genou avec réparation méniscale pour unelésion méniscale périphérique verticale et instable. Une réparationdu ligament croisé antérieur (LCA) était réalisée systématiquementen cas de rupture (219 cas). Les lésions ligamentaires multiples dugenou et les ruptures du ligament croisé postérieur ont été exclues.Méthodes.— Cinq paramètres ont été évalués : le volume de laméniscectomie par rapport à la lésion initiale, le statut du LCA,l’apparition de lésions cartilagineuses, le délai avant réparationméniscale de la lésion initiale et le délai entre la réparation etla méniscectomie.Résultats.— 32 ménisques médiaux et 5 latéraux ont subi une ménis-cectomie après échec de la réparation dans un délai moyen de26 mois après l’intervention (extrêmes : 3—114). Le segment pos-térieur du ménisque a été impliqué dans tous les cas. Dans 17 cas(52 %) pour les ménisques médiaux et dans 2 cas pour les ménisqueslatéraux, la méniscectomie concernait tout le ménisque réparé.La lésion s’était étendue dans 5 cas et uniquement pour desménisques médiaux et une cicatrisation partielle avait conduità une résection partielle de la lésion initiale dans 35 % des cas(10 ménisques médiaux, 3 ménisques latéraux). Le délai entre letraumatisme initial et la réparation méniscale était corrélé à uneaugmentation du volume de la méniscectomie (p < 0,05) et avecl’aggravation des lésions cartilagineuses à la révision (p < 0,03).Tous les genoux avec des lésions étendues (5 cas) et/ou avecune dégénérescence chondrale significative (8 cas) étaient surve-nus sur des genoux avec LCA reconstruit. Parmi eux, 50 % étaientdéficients.Discussion.— Cette étude est la première montrant que le mon-tant de la méniscectomie après échec de la suture est rarementaugmenté par rapport à la lésion initiale.Conclusion.— Cette étude soutient l’hypothèse que le ménisquepeut être partiellement sauvé et que le risque d’un échec partieldevrait être pris lorsque cela est possible.

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Séance du 8 novembre matin

Épaule

115La voie d’abord antéromédiale (Est) pour le vissagedes butées sous arthroscopiePascal Boileau ∗, Adam Rumian , Pablo Vargas , Jason Old , NumaMercier , Charles-Édouard Thélu , Xavier Ohl , Matthias Zumstein

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Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet 2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Un trajet insuffisamment médial lors du vissage’une butée coracoïdienne peut entraîner une butée « débordante »t/ou un conflit tête humérale-vis. Au cours d’une butée arthro-copique, une orientation médiale des vis suppose que l’on puissetiliser une voie antéromédiale (Est), potentiellement dangereuseour le plexus brachial. L’objectif de cette étude était de détermi-er si une voie antéromédial (en dedans du tendon conjoint) pouvaittre utilisée pour visser les butées sous arthroscopie, sans prendree risques pour les structures vasculonerveuses.éthodes.— Étude en quatre parties : 1) Étude tomodensitomé-

rique préliminaire utilisant des coupes parasagittales obliques pouréterminer le point d’entrée cutané et établir le trajet « idéal » dea voie d’abord antéromédiale par rapport aux structures neuro-asculaires ; 2) Étude cadavérique (6 cadavres frais) pour mesurera distance minimale des structures neurovasculaires par rapport aurajet de la nouvelle voie d’abord ; 3) Suivi prospectif d’une cohortee patients opérés d’une butée sous arthroscopie pour dépister lesventuelles complications ; 4) analyse du positionnement des vis ete la butée sur scanners postopératoires.esultats.— 1) en partant d’une incision cutanée localisée 3 traverse doigts en dedans du tendon conjoint et en suivant une direc-ion orientée vers la pointe de la coracoïde, le trajet de la voie’abord AM passait à travers le muscle grand pectoral sans jamaistre au contact des structures neurovasculaires ; 2) L’étude cada-érique démontrait que la distance la plus proche des structureseurovasculaires était comprise entre 22—34 mm ; 3) sur une sérierospective de 142 patients opérés d’une butée sous arthroscopietilisant cette nouvelle voie d’abord, aucune complication neuro-asculaire n’a été observée ; 4) sur les scanners postopératoires, lesutées étaient tangentes à la surface glénoïdienne dans 96 % des cast l’orientation des vis était conforme au planning avec un angle de1◦ (±9) par rapport à la glène.onclusions.— Une voie d’abord antéromédiale (Est) peut être éta-lie de manière sûre (restant à distance du plexus brachial) pouréaliser le vissage d’une butée sous arthroscopie avec la mêmerientation qu’à « ciel ouvert ». Cette voie d’abord n’est pas dan-ereuse à condition : 1) d’introduire les instruments en direction dea pointe de la coracoïde afin de garder une orientation oblique etuperficielle ; 2) de contrôler visuellement l’arrivée des instrumentsrâce au placement de l’arthroscope dans l’espace sous-deltoidienntérieur. Cette voie d’abord ne doit pas être établie ‘« à l’aveugle »avec le scope en intra-articulaire) ou en utilisant une technique deedans en dehors.

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16utée coracoïdienne de l’épaule versus Bankartrthroscopique : étude comparative appariéeharles Bessière ∗, Christophe Trojani , Cédric Pelegri , Michelarles , Pascal Boileau

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet 2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’hypothèse de cette étude est que le taux deécidive d’instabilité antérieure de l’épaule après Bankart arthro-copique avec ancres et sutures est supérieur à celui après butée

oracoïdienne de Latarjet.atients et méthodes.— Étude rétrospective monocentrique deohorte continue de patients opérés dans un service universitaireour instabilité antéro-inférieure post-traumatique récidivante sur

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288 86e réunion annuelle de la

a même période (2004—2005) : 51 patients opérés par Butée deatarjet à ciel ouvert (BO) ont été appariées par l’âge au moment dea chirurgie à 51 patients opérés par Bankart arthroscopique (BA).ous les patients ont été évalués par un questionnaire (scores SSVour la pratique sportive et pour la vie quotidienne, SST, ASES, SF12)t 70 % ont pu être revus en consultation avec des radiographies.ne récidive d’instabilité était définie par au moins un épisode de

uxation ou de subluxation antérieure.ésultats.— Les deux groupes étaient statistiquement comparablesour l’âge à la chirurgie mais aussi pour le sexe, le nombre’épisodes d’instabilité préopératoire, l’hyperlaxité, la pratiqueportive (contact/armés-contrés), le niveau sportif (compéti-ion/loisir), le type de lésions capsulo-ligamentaires et la présencee lésions osseuses humérales ou glénoïdiennes. Au recul moyen deinq ans, le taux de récidive de l’instabilité antérieure étaient de4 % (12/51) dans le groupe BA et de 12 % (6/51) dans le groupe BOp = 0,12). Deux patients ont été réopérés pour instabilité dans leroupe BA et un dans le groupe BO. Le résultat subjectif ne différaitas dans les deux groupes. Dans le groupe BA, l’âge inférieur à 25 ansors de la chirurgie (p = 0,01), la pratique sportive en compétitionprès la chirurgie (p = 0,01), la présence d’un éculement glénoï-ien (p = 0,02) constituaient des facteurs de risque indépendants deécidive. Dans le groupe BO, sur les 6 récidives observées, 5 erreursechniques ont été identifiées.onclusions.— À 5 ans de recul, le taux de récidive d’instabilitéprès Bankart arthroscopique est deux fois supérieur à celui aprèsutée coracoïdienne. Cette série de patients appariés confirme’importance de la sélection des patients : les patients jeunes,ouhaitant pratiquer un sport de compétition et présentant un écu-ement glénoïdien ne sont pas de bons candidats pour le Bankartrthroscopique. Cette série confirme aussi que la butée de Latarjetciel ouvert reste techniquement difficile, avec un taux de récidiveon négligeable dans un service universitaire.

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17émiarthroplasties d’épaule : résultats et survie à

ong terme en fonction de l’étiologierancois Gadea ∗, Luc Favard , Julien Berhouet , Guillaume Bacle

Service de chirurgie orthopédique Trousseau, CHRU de Tours,7044 Tours cedex 1, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Si la plupart des études à court ou moyen termensistent sur le risque de reprise chirurgicale et sur les résultatsécevants des hémiarthroplasties, peu rapportent les résultats àong terme, notamment en termes de survie. Le but de cette étudeété d’analyser l’influence de l’étiologie sur le score de Constant et

a survie des hémiarthroplasties, à partir d’une cohorte de patientsevus à long terme.atients et méthode.— Entre mai 1988 et décembre 2000, sur22 hémiarthroplasties Aequalis Tornier® implantées consécutive-ent dans 9 centres sur 408 patients, 102 cas sont décédés, 94 ont

té perdus de vue, 186 ont été revus avec un minimum de 8 ansrecul moyen 134 mois), 40 (34 avant 8 ans) ont eu une ablatione la prothèse. Les étiologies se répartissaient en 150 fracturesF), 73 séquelles de fracture (Seq), 67 omarthroses primitivesOA), 43 omarthroses excentrées (CTA), 40 ostéonécroses aseptiquesONA), 31 polyarthrites rhumatoïdes (PR), 18 étiologies variées.’état fonctionnel a été évalué par le score de Constant. La sur-ie a été analysée selon Kaplan-Meïr en considérant, comme pointe sortie, l’ablation ou la totalisation de la prothèse.ésultats.— Le taux de survie globale à 10 ans était de 88,7 % ; il

tait de 100 % pour les PR, 94,9 % pour les ONA, 94,2 % pour lesA, 90,8 % pour les F, 81,5 % pour les CTA et 76,8 % pour les Seq

p 0,09). La moyenne du score de Constant au dernier recul (8 ansinimum) était de 70,1 pour les ONA, 60,7 pour les OA, 57,7 pour les

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

eq, 56,4 pour les F, 55,3 pour les PR et 46,2 pour les CTA (p 0,015).e taux de complications était de 24,7 % pour les Seq, 21,3 % poures F, 18,6 % pour les CTA, 15 % pour les ONA, 8,9 % pour les OA et,2 % pour les PR.onclusions.— L’ostéonécrose est la meilleure indication’hémiarthroplastie alors que les omarthroses excentrées etes séquelles de fracture en sont les moins bonnes. Les PR constituene bonne indication avec un taux de survie de 100 % mais unésultat clinique moyen (raideur articulaire). Les fractures ontn taux important de complications principalement septiquesu consécutives au mauvais positionnement des tubérosités.’omarthrose apparaît enfin être une indication raisonnable ce quist important à considérer chez des patients jeunes ou dans le case glène biconcave.

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18émiarthroplasties d’épaule : les facteursrédictifs de survenue d’une érosion glénoïdienneymptomatiqueuc Favard ∗, Francois Gadea , Eric Visona , Giuseppe Fama

Orthopédie 1, CHU Trousseau, 37044 Tours cedex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les reprises chirurgicales et les résultats décevantses hémiarthroplasties, sont souvent dues à une usure glénoïdienneymptomatique. Il est important de prévoir ce risque pour choi-ir la bonne indication opératoire. Le but de notre étude a été laecherche des facteurs prédictifs à l’origine d’une érosion glénoï-ienne symptomatique.atients et méthode.— Entre mai 1988 et décembre 2000, sur22 hémiarthroplasties Aequalis Tornier® implantées consécutive-ent sur 408 patients, dans 9 centres, 86 cas sont décédés et 76 ont

té perdus de vue avant 5 ans. On note que 220 ont été revus avecn minimum de 5 ans, prothèse en place, 40 (dont 29 avant 5 ans)nt eu une ablation de la prothèse. Les étiologies se répartissaientn 150 fractures (F), 73 séquelles de fracture (Seq), 67 omarthrosesrimitives (OA), 43 omarthroses excentrées (CTA), 40 ostéonécrosesseptiques (ONA), 31 polyarthrites rhumatoïdes (PR), 18 étiologiesariées. Les facteurs analysés ont été l’étiologie, l’âge au momente l’intervention, le diamètre et l’épaisseur de la tête prothétique,a raideur préopératoire et l’aspect de la glène pré- et postopéra-oire : groupe A, pas d’usure ; groupe B, usure centrée ; groupe C,sure excentrée.ésultats.— Il n’y avait pas de corrélation entre la survenue d’unerosion glénoïdienne et le côté opéré, les caractéristiques de laête prothétique ou la raideur préopératoire. L’âge au momente l’intervention était significativement corrélé à l’usure glénoï-ienne postopératoire : 57,28 ans vs 63,47 ans en cas d’usure. Poures étiologies sans usure glénoïdienne préopératoire (ONA, F, Seq.),a survenue d’une érosion excentrée était corrélée à un plus mauvaiscore de Constant. Cela était rare dans les nécroses, fréquents danses fractures et lié une migration des tubérosités. Pour les Seq., laurvenue d’une érosion glénoïdienne centrée, plus fréquente chezes plus âgés, était un facteur de mauvais pronostic. Pour les étio-ogies avec une usure glénoïdienne préopératoire, seules les CTAvaient un plus mauvais score de Constant, contrairement aux OAt aux PR.iscussion.— La survenue d’une érosion glénoïdienne n’est pas tou-ours symptomatique. Si cette érosion est excentrée, le résultatst plus mauvais et cela est surtout le fait des fractures avecigration des tubérosités. Si l’érosion est centrée, les résultats

estent globalement bon, saufs pour les séquelles de fracture où

n implant glénoïdien est sans doute indiqué si les patients sontgés.

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Résumés des communications

119Reprise d’hémiarthroplastie pour usuredouloureuse de la glène : prothèse totaleanatomique ou prothèse inversée ?Francois Sirveaux ∗, Frank Wein-Remy , Jubin Sedaghatian , JoanArmengol , Giuseppe Porcellini , Pascal Boileau , Gilles Walch ,Daniel MoléCentre chirurgical Émile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La principale complication à long terme des hémi-arthroplasties (HA) d’épaule est l’usure progressive de la glène.Quand cette usure devient symptomatique, deux solutions sont clas-siquement proposées : la totalisation de la prothèse anatomique(PTA) ou le changement pour une prothèse inversée (PTI). Le butde cette étude était d’analyser les critères de choix et les résultatsdes reprises d’HA par PTA ou par PTI.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective multi-centrique internationale concernant 131 dossiers (99 PTI et 32 PTA)de patients remplissant les critères d’inclusion ont été analysés.Il s’agissait de 93 femmes et 38 hommes d’un âge moyen de 65 ansau moment de la reprise. Le délai moyen entre la mise en placede l’HA et la reprise chirurgicale était de 42 mois. La comparaisondes deux groupes a été réalisée sur des critères cliniques (score deConstant), des critères d’imagerie (excentration de l’usure, état dela coiffe) avant la reprise, sur le taux de complications, et sur lerésultat fonctionnel à plus de deux ans de recul.Résultats.— Les patients opérés d’une PTI étaient significativementplus âgés (67 versus 59 ans). Ces patients avaient un score de Cons-tant plus bas (17 versus 24 pts) avant la reprise. L’état de la coiffeet la morphologie de l’usure glénoïdienne avaient influencé le choixentre PTA et PTI. La tige humérale a pu être laissée en place dans30 % des PTA et dans 2 % des PTI. Le taux de complications était signi-ficativement plus élevé après PTI (12 % versus 6 %) avec un taux deréopération plus élevé (10 % versus 6 %). Au recul moyen de 59 mois,sur l’ensemble de la série, les patients avaient une améliorationsignificative du score de Constant (48 pts versus 19 pts préopéra-tion) sans différence significative entre les deux groupes. On noteque 19 % des patients étaient décus ou mécontent du résultat dansle groupe PTI contre 6 % dans le groupe PTA.Conclusion.— La reprise d’une HA par PTA ou par PTI pour usuredouloureuse de la glène améliore significativement la fonction del’épaule. Quand cela est possible, le recours à une PTA est pré-férable. La mise en place d’une PTI est justifiée quand il existeune rupture de la coiffe ou une usure asymétrique de la glène, eninformant le patient du risque de complications.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.123

120Descellement ou usure glénoïdien après prothèsestotales d’épaule anatomiques : la révision parprothèse inversée est-elle une option fiable ?Barbara Melis ∗, Nicolas Bonnevialle , Lionel Neyton , ChristopheLévigne , Luc Favard , Gilles Walch , Pascal BoileauService de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,hôpital de l’Archet 2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,06200 Nice, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’objectif de cette étude était d’évaluer les résul-tats des révisions par prothèse totale d’épaule inversée (PTEI) en

cas de descellement ou d’usure de l’implant glénoïdien des pro-thèses totales d’épaule anatomiques (PTEA).Patients et méthodes.— Étude de cohorte rétrospective multicen-trique de 37 PTEI implantées pour échecs de PTEA du fait d’un

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escellement ou d’une usure de l’implant glénoïdien (19 metal-ack ; 18 polyethylène cimentés). Les descellements glénoïdienseptiques ont été exclus. Tous les patients ont été revus clini-uement et radiographiquement avec un recul moyen de 47 mois24—104). L’âge moyen des patients lors de la révision était de 71 ans52—82).ésultats.— Les complications associées à l’échec mécanique de

’implant glénoïdien étaient fréquentes : rupture de la coiffees rotateurs (24 cas), incompétence du subscapulaire (29 cas) etnstabilité prothétique (13 cas). La perte de substance osseuselénoïdienne a nécessité une greffe osseuse dans 29 cas (78 %).uit patients (22 %) ont dû être réopérés (3 descellement glénoï-ien itératifs, 3 instabilités prothétiques et 2 enfoncements de tigeumérale). Au dernier recul, on notait deux échecs : une PTEIonvertie en hémiarthroplastie et une autre en résection arthro-lastique. Le score de Constant moyen est passé de 24 à 55 ptsp < 0,0001) et l’élévation antérieure active moyenne de 68◦ à21◦ (p < 0,0001).onclusions.— En cas de révision chirurgicale pour descellement ousure de l’implant glénoïdien d’une PTEA, le chirurgien doit anti-iper : premièrement, des pertes de substance importantes de lalène nécessitant une greffe osseuse et, deuxièmement, d’autresomplications majeures telles qu’instabilité prothétique, lésionse la coiffe des rotateurs et/ou incompétence du subscapulaire.ans ce contexte, le changement de la PTEA par une PTEI estne option intéressante permettant : premièrement, de recons-ruire le stock osseux glénoïdien en se servant de la métaglèneomme moyen d’ostéosynthèse de la greffe osseuse et, deuxième-ent, de stabiliser la prothèse et pallier l’insuffisance des tissusous grâce au caractère semi-contraint de la PTEI. Les patientsoivent néanmoins être informés qu’il s’agit d’une chirurgie deauvetage présentant un risque non négligeable d’échecs et/ou dee-révisions.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.124

21a réimplantation d’une nouvelle glèneolyethylène cimentée ne résout pas le problèmeu descellement glenoïdienicolas Bonnevialle ∗, Barbara Melis , Lionel Neyton , Daniel Molé ,rancois Sirveaux , Gilles Walch , Pascal Boileau

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet 2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de cette étude était d’évaluer les résul-ats des reprises de prothèse totale d’épaule anatomique (PTEA)our descellement ou usure de l’implant glénoïdien par réimplan-ations d’une glène polyéthylènes cimentée.atients et méthodes.— Étude de cohorte rétrospective multicen-rique de 42 PTEA reprises pour descellement aseptique ou usuree l’implant glénoïdien. La révision chirurgicale a consisté enne ablation de l’implant descellé ou usé suivi, dans le mêmeemps, d’une réimplantation de glène en polyéthylène cimen-ée avec (10 cas) ou sans (32 cas) greffe osseuse. Il s’agissait’implants glénoïdien metal-back non cimentés dans 32 cas (MB)t d’implants en polyéthylène cimentés (PE) dans 10 cas. L’échecécanique était un descellement glénoïdien dans 19 cas (46 %)

t une usure du PE ou sa dissociation du MB dans 23 (54 %).es descellements glénoïdiens septiques de PTEA et les reprisesar prothèse totale d’épaule inversée (PTEI) ou hémiarthroplas-ie (HA) ou résection-arthroplastiques (RA) ont été exclus. Tous les

atients ont été revus cliniquement et radiologiquement avec unecul moyen de 74 mois (24—138). Le scellement glénoïdien sur lesadiographies au dernier recul a été évalué à l’aide du score deolé.

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290 86e réunion annuelle de la

ésultats.— L’échec mécanique de l’implant glénoïdien (descelle-ent ou usure) était associé à une rupture de la coiffe des rotateursans 2 cas, une rupture ou une incompétence du sous-scapulaireans 17 cas et une instabilité prothétique dans 8 cas (19 %). Auecul moyen de 6 ans, 7 patients (17 %) ont dû être réopérés pourn nouveau descellement glénoïdien : 3 ont été convertis en HA,en PTEI et un en RA. Le taux global de descellement glénoï-ien (patients re-repris + patients présentant un score de Molé ≥ 12)tait de 67 %. Parmi les 10 greffes osseuses glénoïdiennes réalisées,étaient entièrement lysées et 4 partiellement. Pour les patientsyant leur prothèse an place lors de la revue, le score de Constantoyen était de 57 points (+16 points), l’élévation antérieure activeoyenne était de 125◦ (+19◦).onclusion.— La révision d’un PTEA par réimplantation d’une nou-elle glène PE cimentée ne résout pas le problème du descellementlénoïdien : au recul moyen de 6 ans, 17 % des patients ont dû êtreéopérés à nouveau pour descellement glénoïdien et 50 % présen-aient des signes radiographiques de descellement glénoïdien. Laous-estimation par le chirurgien en préopératoire du déséquilibreissulaire et de l’instabilité prothétique expliquent en partie cesésultats cliniques et radiologiques décevants.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.125

22odifications du nerf axillaire après implantation’une prothèse inversée : étude cadavérique àartir de 16 épauleslandine Marion ∗, Frédéric Paganini , Philippe Valenti

6, square Jouvenet, 75016 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les lésions du nerf axillaire par étirement sont raresprès arthroplastie d’épaule ; cependant, elles sont plus fréquentesprès implantation d’une prothèse inversée qu’une prothèse anato-ique. L’hypothèse était que l’abaissement de l’humérus pouvait

réer un étirement transitoire du nerf axillaire. L’objectif deette étude cadavérique était de quantifier les déplacements de’humérus créant une modification du nerf axillaire.atériel et méthodes.— Huit cadavres frais, soit 16 épaules, ont étéisséqués. Par voie deltopectorale, après section du tendon conjointt du subscapularis, la tête humérale était réséquée au niveau duol anatomique selon un angle de 155◦. La coiffe des rotateurs étaitxcisée. Deux repères étaient positionnés sur le nerf axillaire avanton entrée dans le trou carré de Velpeau ; repère A situé à la verti-ale de la pointe de l’apophyse coracoïde (C) et repère B situé 2 cmn aval.es distances CA et CB étaient évaluées selon 4 positionnements de’humérus dans le plan sagittal (sommet du trochiter au contact de’acromion, au bord supérieur, au milieu et au bord inférieur dea glène) et 3 positionnements de l’humérus dans le plan horizon-al (au contact de la glène, avec 1 cm et 2 cm de latéralisation).es mesures étaient effectuées le bras coude au corps en rotationeutre.ésultats.— Lors de l’abaissement de l’humérus, la distanceoyenne CA augmente de 3,7 à 5,1 cm et CB de 4,5 à 5,4 cm. Cet

ccroissement s’effectue de facon significative lorsque l’on abaissee sommet du trochiter au-dessous du milieu de la glène. Macrosco-iquement, le nerf s’horizontalise puis se verticalise. L’étirementst palpable par la sensation d’une corde tendue. En revanche, laatéralisation de l’humérus n’entraîne aucune variation significativees mesures CA et CB.iscussion.— Ces mesures traduisent une variation du trajet du nerfxillaire après implantation d’une prothèse inversée et donc indi-

ectement un étirement nerveux du nerf axillaire cependant nonuantifiable mais palpable macroscopiquement. Seule une analysentraneurale pourrait visualiser cet étirement.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

onclusion.— L’abaissement de l’humérus au-dessous du milieu dea glène créé une modification du trajet du nerf axillaire et poten-iellement un étirement nocif pour l’innervation du deltoïde. Laatéralisation entraîne plutôt une horizontalisation du nerf maisans modification des mesures.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.126

23urvie des prothèses inversées avec un reculinimum de 10 ans : les résultats seaintiennent-ils dans le temps ?

uc Favard ∗, Ghassan Alami , Allan Young , Daniel Molé , Francoisirveaux , Pascal Boileau , Gilles Walch

Orthopédie 1, CHU Trousseau, 37044 Tours cedex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le but de cette étude a été l’analyse de la surviet des résultats fonctionnels des prothèses inversées avec un reculinimum de 10 ans. Notre hypothèse est que l’étiologie initiale

nfluence ces paramètres.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective et mul-icentrique de 145 prothèses inversées Delta (Depuy) implantéesonsécutivement chez 138 patients, entre 1992 et 1999. Les étio-ogies initiales ont été regroupées de la facon suivante : Groupe A92 cas) — arthropathies avec ruptures massives de coiffe ; Groupe(39 cas) — reprise en échec d’hémiarthroplasties ou de prothèses

otales d’épaule ou de séquelles de fracture ; Groupe C (14 cas)polyarthrite rhumatoïde, fractures, tumeurs et instabilités. Les

ourbes de survie ont été établies selon la méthode de Kaplan- Meïervec deux points de sortie :la révision de l’implant, définie par le remplacement du compo-

ant huméral ou glénoïdien ou la conversion en hémarthroplastie ;un mauvais score fonctionnel défini par un score de Constant

nférieur à 30.ésultats.— Au moment de la revision, 47 patients étaient mortsvec leurs prothèses en place, 30 étaient perdus de vue. Il y a eu2 reprises, 6 pour infection, 3 pour descellement glénoïdien, 1 pournstabilité, 1 pour un dévissage glénoïdien et 1 pour un descellementuméral. Le taux global de survie des patients ayant toujours leurrothèse en place, était de 92 % à 10 ans avec 97 % pour le groupe At 88 % pour le groupe B. Cette différence n’était pas significative.l n’y a pas eu de patients groupe C avec un recul minimum de 10 ansarce qu’ils étaient morts, perdus de vue ou repris avant cette date.e taux global de survie des patients avec un score de Constantupérieur à 30 était de 90 % à 10 ans avec 92 % pour le groupe A et6 % pour le groupe B. Cette différence était significative.iscussion.— Nos résultats montrent que le taux de survie avecn recul minimum de 10 ans est plutôt bon surtout en cas’arthropathie avec rupture massive de coiffe. Toutefois, aprèsans, surtout en cas de reprises chirurgicales d’hémiarthroplastiesu de prothèses totales, les résultats fonctionnels se détériorent. Ilaut donc rester prudent dans l’indication, de cette prothèse, chezes patients de moins de 70 ans.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.127

24ésultats d’une prothèse inversée d’épaule sansige : à propos de 71 cas à 3 ans de reculichard Ballas ∗, Laurent Béguin

25, rue Bourgchanin, 42330 Saint-Galmier, France

Auteur correspondant.

ntroduction.— L’implantation d’une tige centromédullaire lors’une arthroplastie d’épaule n’est pas anodine. Un implant avecoupe osseuse cervicale, à fixation métaphysaire press-fit, permet

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Résumés des communications

une fixation sans tige. Notre hypothèse était qu’une prothèse inver-sée d’épaule sans tige s’affranchissait des complications de celle-cisans altérer la fixation primaire et l’intégration osseuse de la cupuleinversée.Le but de notre travail était d’évaluer les résultats d’un nouvelimplant de prothèse inversée d’épaule sans tige.Patients, matériel et méthodes.— Nous avons inclus, de faconprospective, les patients qui ont bénéficié d’une prothèse inver-sée avec composant huméral sans tige de 2004 à octobre 2010. Ils’agissait d’une série continue, mono-opérateur. Les données cli-niques et radiologiques pré- et postopératoires étaient consignéesainsi que les constatations opératoires. Les épaules étaient regrou-pées selon les 3 dénominations proposées par le symposium de laSociété francaise de chirurgie orthopédique en 2006. Les patientsbénéficiaient d’une évaluation par des kinésithérapeutes du scorede Constant-Murley et du score d’Oxford. Les données étaientrecueillies en préopératoires, à 45 jours, 6 mois, un an postopéra-toire et au dernier recul.Résultats.— Soixante et onze prothèses inversées sans tiges ontété implantées. Le recul moyen était de 38 mois (4—77 mois). L’âgemoyen à la date opératoire était de 74 ans (55—85 ans). Les étiolo-gies étaient pour 62 % des omarthroses excentrées, 32 % des rupturesmassives de coiffe et 6 % des omarthroses primitives. Le score deConstant a progressé de 29 points en préopératoire à 61 au dernierrecul, le score d’Oxford de 46 à 17 points, l’élévation antérieureactive de 83◦ à 139◦.Nous avons rencontré 2 complications peropératoires : un refendmétaphyso-diaphysaire huméral et une fracture parcellaire deglène.Une reprise chirurgicale était nécessaire dans quatre cas : trois foispour cause glénoïdienne et une fois suite au déplacement de lacupule inversée lors d’une luxation précoce. Elles étaient effec-tuées par un implant avec tige dans les conditions de premièreintention.Discussion et conclusion.— Il s’agit de la première étude rapportantles résultats d’une prothèse d’épaule inversée sans tige à 36 moisde recul moyen. Les résultats cliniques sont comparables aux sériesde la littérature des prothèses d’épaule inversées avec tige.L’absence de mise en place d’une tige humérale préserve la possibi-lité de reprise itérative et aisée par conservation du capital osseux.Des études à plus long terme seront nécessaires afin d’évaluerl’évolution de ces implants.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.128

125Fixation glénoïdienne et encoches du pilier del’omoplate dans l’arthroplastie inversée : résultatsradiographiques à 10 ans de recul moyen de laprothèse Delta IIIEmmanuel Baulot ∗, Arnaud Bouacida , Ludovic Labattut , PierreTrouilloudService de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitald’Enfants, 10, boulevard de Lattre-de-Tassigny, 21034 Dijoncedex, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’encoche du pilier de l’omoplate est reconnuecomme le problème postopératoire le plus fréquent survenant dansl’évolution des prothèses inversées présent dans au moins 50 % descas dans les séries publiées, et suscitant de nombreuses propositionspour la prévenir. Si son impact sur la qualité des résultats cliniquesest considéré par la plupart des auteurs comme non péjoratif, la

relation avec la survenue d’un descellement glénoïdien n’est pasclairement établie. L’objectif de cette étude à un très long recul,est de rechercher l’existence ou non d’une relation de cause à effetentre encoche et faillite glénoïdienne.

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atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective monocen-rique de 39 prothèses inversées de type Grammont implantées chez6 patients. L’âge moyen à l’intervention était de 69 ans (52—86).l s’agissait de 23 femmes et 13 hommes. Le côté était droit dans6 cas, gauche dans 13 cas et dominant dans 23 cas. Le score deonstant préopératoire était de 18. Il s’agissait de 28 omarthrosesxcentrées (72 %) et de 11 ruptures massives et irréparables deoiffe avec épaules pseudoparalytiques (28 %). L’épaule opéréetait vierge dans 84 % des cas. L’abord était deltopectoral 6 foist supéro-externe 33 fois. Le diamètre de l’hémisphère implantéetait de 36 mm dans 34 cas et de 42 mm dans 5 cas, avec un poly-thylène standart dans 33 cas et latéralisant dans 6 cas. Le reculoyen à la révision 120 mois (46—192). L’évaluation radiographiquecomporté un cliché de face stricte en rotation neutre et un profil.ésultats.— Le score de Constant à la révision est de 60. À un anostopératoire, il existait 18 encoches (46 %) avec 11 encoches detade 1, deux de stade 2, trois de stade 3 et trois de stade 4. Auecul, on trouve 24 encoches (71 %) soit un de stade 1, deux detade 2, quatre de stade 3 et 17 de stade 4. Les encoches appa-aissent préférentiellement chez les sujets les plus jeunes (p < 0,02)t sont plus fréquentes avec des sphères de petit diamètre associéesdes polyéthylènes standarts. Il n’existe pas de corrélation entre

’encoche et l’indication, la voie d’abord et l’indice de masse cor-orelle. Elles sont associées 8 fois à une chambre de mobilité autoures vis, 5 chambres de mobilité autour du plot central et 3 fracturese vis.nfin et surtout on met en évidence un descellement avec mobili-ation de l’implant glénoïdien dans l’évolution de 6 encoches stadeau recul moyen de 141 mois. Ces 6 descellements représententu total 17 % des cas opérés et l’étude met en évidence uneorrélation statistiquement significative avec une encoche stade(p < 0,05).iscussion et conclusion.— L’étude de notre série de 39 prothèses

nversées au recul moyen de 120 mois met en évidence un nombrerès important d’encoches stade 4 au niveau du pilier, encoches dont’association est statistiquement significative avec la faillite de laxation glénoïdienne. Le paramètre temps semble donc jouer unôle majeur dans la survenue ces complications. En conséquence,es constatations montrent toute l’attention que l’on doit por-er aux techniques ou aux nouveaux implants visant à diminuer laurvenue de ces deux complications, dont la prise en charge estifficile.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.129

26escellement glénoïdien des prothèses inversées’épaule. À propos d’une série multicentrique de3 cas réopérésharles Dézaly ∗, Gilles Walch , Pascal Boileau , Luc Favard ,rancois Sirveaux , Daniel Molé

Centre chirurgical Émile-Gallé, 49, rue Hermite, 54000 Nancy,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— La prothèse inversée d’épaule est réservée auxatients les plus âgés compte tenu du risque de descellement glé-oïdien. Nous nous sommes intéressés aux résultats de la chirurgiee reprise.atients et méthode.— Nous rapportons ici les résultats d’une étudeétrospective et multicentrique (8 centres), à propos de 33 patients,20 hommes, 13 femmes), réopérés pour descellement aseptique duomposant glénoïdien d’une prothèse inversée d’épaule. Le délaioyen entre les 2 interventions est de 51 mois. Au moment de la

éintervention, l’âge moyen des patients est 67 ans. Le score deonstant moyen est de 16,8/100.e geste de reprise a consisté dans 19 cas (56 %) en la réim-lantation d’une nouvelle glène inversée (avec adjonction d’une

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292 86e réunion annuelle de la

reffe osseuse dans 14 cas ; en 2 temps dans 3 cas). Dans 12 cas33 %), le descellement a été traité par conversion en hémiartro-lastie (HA) ; dans 2 cas, l’ensemble des implants ont été retirésrésection-arthroplastie). Tous les patients ont été revus avec unecul minimum d’un an. L’évaluation clinique porte sur le score deonstant et la satisfaction des patients.ésultats.— Nous déplorons 5 (15 %) complications postopératoiresinstabilité : 1 cas ; descellement itératif : 1 cas ; infection : 3 cas).e recul moyen après la réintervention est de 39 mois12—175).e score de Constant postopératoire moyen est pour l’ensemblee la série de 40,2/100 (gain = 23 pts). L’élévation antérieure activeEAA) passe de 53◦ à 90◦. On note que 73 % des patients sont satis-aits.orsque qu’une prothèse inversée a pu être remise en place, lecore de Constant est de 48,7/100, L’EAA est de 109◦ (gain 51◦).près conversion en HA le score de Constant est de 31/100 et l’EAAst de 70◦ (gain 18◦). Après résection-arthroplastie, on constate uneerte fonctionnelle (Constant et EAA).armi les patients porteurs d’une PIE, aucune différence n’a étéotée selon qu’une greffe ait ou non été utilisée lors de la réim-lantation glénoïdienne ou que la chirurgie ait été menée en 1 outemps.iscussion/conclusion.— Le descellement glénoïdien d’une prothèse

nversée est une complication rare et habituellement précoce. Leut de la chirurgie de reprise doit être de mettre en place uneouvelle glène inversée. Les résultats des conversions en HA sontécevants.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.130

éance du 8 novembre matin

raumatologie

30evenir à plus de 10 ans de recul des pertes deubstance osseuse diaphysaires d’origineraumatique traitées par mobilisation osseuse ouransfert osseux segmentaire selon Ilizarovhilippe Merloz ∗, Sébastien Hebben , Lucian Maftei , Arnaudodin , Nicolas Maisse , Michel Milaire , Jérôme Tonetti

CHU Albert-Michallon, BP 217, 38043 Grenoble cedex 09, France

Auteur correspondant.uinze patients ont été traités entre 1985 et 1995 pour une pertee substance osseuse (PSO) diaphysaire d’origine traumatique. Tousnt bénéficié, soit d’une mobilisation osseuse, soit d’un transfertsseux segmentaire décrits par Ilizarov.atients et méthode.— À la prise en charge initiale du traitemente la PSO (comprise entre 5 et plus de 10 cm) la moyenne d’âge étaite 36,8 ans (13—65). Les segments osseux concernés étaient le tibia10 cas), le fémur (4 cas) et l’humérus (1 cas). Neuf fois la PSO étaitnfectée, avec excision radicale d’emblé. La mobilisation osseusear compression/distraction monofocale a été faite dans 9 cas et leransfert osseux segmentaire dans 6 cas (au niveau tibial). Tous lesatients ont été revus avec un recul supérieur à 10 ans (24 ans poure recul le plus ancien).ésultats.— Tous les patients ont consolidé (29 mois en moyenne

[4 à 38 mois]). Hors changements de broches infectées, le

ombre d’interventions nécessaires pour obtenir cette consolida-ion a été de 2,5 interventions par patient (2 à 6 : corrections’axe, allongements, greffes osseuses complémentaires, séques-rectomies). Aucun patient n’a été amputé. Au final, il reste

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es séquelles chez 40 % des patients : équin du pied ; raideur duenou ; une fistule persistante sur un tibia. Les déviations d’axet les inégalités de longueur ont été corrigées. Quatre patientsnt repris le même travail qu’ils occupaient avant leur accidentnitial. Deux patients sur 15 seulement ont repris des activitésportives.iscussion.— Tous les patients ont consolidé y compris ceux quivaient un foyer d’ostéite initial. Tous ont pu conserver leurembre, mais au prix d’une consolidation qui a été longue. Les

équelles ne sont pas négligeables, mais elles permettent au patient’avoir une vie courante normale. Les patients (2 cas sur 6) quint bénéficié d’un transfert osseux segmentaire (tibia) ont dû rece-oir une greffe inter-tibiofibulaire (GITF) pour consolider le foyer’accostage distal.onclusion.— Le traitement des PSO d’origine traumatique parobilisation osseuse ou transfert osseux segmentaire présente

ertains avantages. La maitrise de l’infection est une condi-ion primordiale du succès. La technique de mobilisation osseusecompression/distraction monofocale) est bien adaptée au traite-ent des PSO inférieures à 5 cm. Les transferts osseux segmentaires

ont à réserver aux grandes PSO (10 cm au plus). L’associationd’autres techniques d’aide à la consolidation (greffe cortico-

pongieuse ou GITF au niveau du squelette jambier) reste possible.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.131

31stéosynthèse des reconstructions après perte deubstance osseuse segmentaire ou cavitaire. Étudeomparative des plaques, fixateurs externes etnclouageshierry Bégué ∗, Alain Charles Masquelet

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,rance

Auteur correspondant.es reconstructions des pertes de substance osseuses des membresont soit segmentaires ou cavitaires. Le recours à la technique de laembrane induite avec reconstruction en deux temps a démontré

on efficacité. Néanmoins, le type d’ostéosynthèse optimal resteontroversé de même que le principe d’une ostéosynthèse statiqueu dynamique pour favoriser la consolidation. Le but de ce travailst de comparer les différents modes d’ostéosynthèse en fonctiones sites de reconstruction.es auteurs rapportent les résultats d’une étude monocentrique de8 patients ayant été traités pour une reconstruction osseuse selona technique de la membrane induite, après perte de substancesseuse segmentaire ou cavitaire. Les lésions ont concernés desésions tibiales (27), fémorales (8), ou humérales (3). Les ostéo-ynthèses étaient réparties entre fixateur externe (27), plaque (9),u enclouage (2).es ostéosynthèses statiques ont démontré une meilleure effica-ité dans l’obtention d’une consolidation osseuse, quel que soite matériel utilisé (fixateur externe, plaque, clou). Le choix de’ostéosynthèse a été guidé par l’existence ou non d’une infec-ion plus que les conditions mécaniques locales. Les ostéosynthèsesynamiques n’ont pas démontré de supériorité en faveur de laonsolidation. La persistance d’une mobilité même minime est unacteur favorisant de pseudarthrose. Le nombre limité d’enclouagee la série n’a pas permis d’identifier de facteur favorisant ou défa-orable à cette ostéosynthèse.es résultats de l’étude conduisent à préférer les ostéosynthèses

igides et statiques dans les reconstructions osseuses segmentairesu cavitaires des pertes de substance des os longs selon la techniquee la membrane induite.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.132

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1Rdmembrane induite, étude prospectivemonocentrique à propos de neuf cas

Résumés des communications

132Une allogreffe segmentaire de 30 cm massivevasculairisée de diaphyse fémorale : 25 ans dereculPhilippe Chiron ∗, Jean Puget , Yves Glock , Jean-Alain Colombier ,Jean-Louis tricoireService d’orthopedie, 1, avenus J.-Poulhès, 31059 Toulouse,France

∗Auteur correspondant.Une allogreffe massive vascularisée de 30 cm de diaphyse fémoralea fait l’objet d’une première mondiale de greffe de tissu vascu-larisée en 1986, bien avant les greffes de mains et de visagesrécemment rapportées. Nous évaluons ce malade avec 25 ans derecul.Patient et méthodes.— Un homme de 35 ans, cheminot, alors qu’ilétait couché sur des rails pour faire un réglage a été traumatisépar le passage niveau des cuisses d’un wagon sans chauffeur enroue libre. Le fémur droit a été l’objet d’une fracture comminutivetraitée à l’époque par une plaque en pontage sans problème par-ticulier. Le fémur gauche était le siège d’une perte de substanceosseuse de 30 cm et cutanée de la largeur d’une roue de wagon ;cependant, cette perte de substance osseuse a permis de protégerles vaisseaux et les nerfs, la jambe et le pied restant bien inner-vés et vascularisés. Il était décidé à l’époque de faire un geste desauvetage. Dans un premier temps, il était mis en place un fixateurexterne en pontage afin d’attendre la couverture cutanée. Pendantcette période de cicatrisation, des staphylocoques dorés multiré-sistants ont colonisé le site fracturaire. Il a été réalisé au 40e jourpost-traumatique, une allogreffe massive vascularisé prélevée surun donneur en coma dépassé. Le montage a été fait grâce à unclou et un système de hauban latéral en haut pour éviter la varisa-tion du col ainsi qu’une coupe en chevron à l’extrémité inférieurepour éviter les rotations. La vascularisation du fémur était assuréepar l’artère fémorale profonde pontée sur l’artère fémorale pro-fonde du malade grâce à une allogreffe de vaisseaux de 15 cm. Lavascularisation fémorale a été vérifiée par une injection de produitsopaques préopératoires. Les suites opératoires ont été relativementsimples. La greffe est restée vascularisée ce qui a été confirmé parun écho-doppler réalisé chaque jour et une artériographie faite à lafin de la troisième semaine et au troisième mois. Les jonctions ontconsolidé en trois mois. Cependant, à la jonction supérieure, unesuppuration à staphylocoques dorés a persisté. Il a été réalisé dansun premier temps, au bout d’un an, un lambeau de grand pectoralen regard de la face latérale du grand trochanter. Six ans plus tard,l’ablation du matériel de synthèse a été faite pour ne pas entrete-nir cette suppuration, avec une bonne stabilité de l’ensemble. Laréalisation d’une biopsie osseuse à huit ans a conduit à une fractureà la partie médiane de la greffe ! Il a été mis en place un fixateurexterne qui a permis d’obtenir la consolidation ! Actuellement, à25 ans, ce malade marche avec appui complet sur le membre infé-rieur gauche alors qu’aucun matériel de synthèse n’est en place ;les contraintes sont transmises entièrement par la greffe fémoralesegmentaire diaphysaire. La suppuration est asséchée. Le genou estraide à 10◦ de flexion ; il existe un accourcissement de 4 cm. Unecoxarthrose stade IV limite les mobilités articulaires en rotation.Aucun geste chirurgical n’est à prévoir.Discussion.— Le bon résultat de ce geste chirurgical a été favorisépar le fait que cette greffe était par hasard compatible dans le locusDR. Aucun immunosuppresseur n’a d’ailleurs été utilisé ce qui n’apas été le cas ultérieurement pour les greffes de mains et de visagesfaisant courir un risque ultérieur de destruction de la lignée granulo-cytaire. Il a été réalisé depuis dix greffes intercalaires massives non

vascularisées sur terrain aseptique avec de bons résultats. Il s’agitd’un cas exceptionnel dans des circonstances exceptionnelles ; laréalisation régulière de greffe de ce type ne paraît pas indiquée.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.133

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33ide à la consolidation osseuse des fractures des os

ongs par injection percutanée de moelle osseuseoncentrée autologue (IMOCA), bilan d’une sériee 68 casouis Romée Le Nail ∗, Joseph Fournier , Marie Splingard , Jorgeomenech , Jérôme Druon , Philippe Rosset

Service d’orthopédie, hôpital Trousseau, CHU Tours, 37044 Toursedex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures de tibia sont les fractures les plus fré-uentes du membre inférieur et les retards de consolidation neont pas exceptionnels, surtout en cas de fracture ouverte (10 à0 % de pseudarthrose). La prise en charge de référence des retardse consolidation et pseudarthroses est la greffe osseuse autologue.ependant, il existe une morbidité non négligeable au site de pré-

èvement (douleurs) et le stock osseux est limité.a ponction de moelle osseuse dans les crêtes iliaques, puis laoncentration permettent d’obtenir un greffon liquide, riche enellules nucléées et donc en cellules souches mésenchymateusesCSM), injectable par voie percutanée. La richesse en CSM peuttre appréciée par le nombre de CFU-F (colony forming unit-broblasts). Le but du travail était d’évaluer cette technique àartir de 68 injections de moelle osseuse concentrée autologueIMOCA) réalisées de 2002 à 2007.atients et méthode.— Il y avait trois séries : A : 43 cas dans lesractures ouvertes de tibia ; B : 13 cas dans les fractures ferméese tibia et C : 12 cas dans d’autres localisations ou en solution deattrapage.ésultats.— Nous avons obtenu 63 % de consolidation dans laérie A sans réouverture du foyer et 69 % dans la série B. Enegroupant les malades de la série A, avec fracture ouvertetade 1 et 2 et de la série B, ayant recu une IMOCA à partir de0 jours post-fracture, nous obtenions 78 % de consolidation. Lesatients de la série A ayant consolidé avaient recu significative-ent plus de CFU-F que ceux n’ayant pas consolidé après l’IMOCA

eule. Aucune séquelle n’a été à déplorer au site de prélève-ent. Tous les patients ont consolidé à terme. Les facteurs de

on-consolidation étaient : le stade d’ouverture stade III B, un anté-édent d’infection du foyer ou un écart interfragmentaire supérieur2 mm.iscussion.— Actuellement, les techniques d’autogreffe corti-ospongieuse ou de réenclouage (pour les fractures de tibiastéosynthésées initialement par clou centromédullaire) per-ettent d’obtenir de meilleurs taux de consolidation, avec

ependant une morbidité non négligeable. Hernigou obtenait8 % de consolidation après IMOCA seule dans une série de0 pseudarthroses de tibia. Cependant, les malades de notre sérievaient plus de facteurs de mauvais pronostic.onclusion.— L’IMOCA est intéressante pour le traitement desetards de consolidation et pseudarthroses car non invasive,’entamant le stock osseux et pouvant donc être répétée. Elle neispense pas d’une fixation stable et d’une bonne réduction duoyer.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.134

34econstruction des pertes de substance osseusesu membre supérieur par la technique de la

homas Zappaterra ∗, Sonia Huard , Xavier Ghislandi , Florelleindraux , Daniel Lepage , David Gallinet , Patrick Garbuio ,aurent Obert

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Service d’orthopedie et de traumatologie, CHU Jean-Minjoz,5000 Besancon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les défects osseux du membre supérieur dans leadre de fractures, de pseudarthroses ou de tumeur, sont rarest leur prise en charge peu décrite. Leur reconstruction pose noneulement le problème de la consolidation osseuse, mais égalementelui de la fonction. La membrane induite constitue une alternativeux autres techniques, notamment de greffons vascularisés.atients et méthodes.— Neuf patients, d’âge moyen 41,4 ans17—63) ont présenté une perte de substance osseuse des os longsu membre supérieurs. Les os concernés étaient l’humérus (six cas),uis deux radius et une ulna. Deux patients présentaient un défecte 7 cm (6—8) dans le cadre d’une fracture (défect dit « primaire »)t sept patients présentaient un défect de 4,7 cm (2,5—7) dans leadre d’une pseudarthrose ou de tumeur (défect dit « secondaire »).a reconstruction a fait appel à un comblement initial par unentretoise en ciment, suivi par la suite par une greffe osseuse spon-ieuse au sein d’une membrane induite. Un facteur de croissance até utilisé dans deux cas, et des substituts osseux ont été asso-iés dans trois cas. Le moyen principal d’ostéosynthèse était lalaque.ésultats.— Tous les patients ont consolidé dans un délai de4,5 mois (4—50) après la greffe et de 20,3 mois (10—52) après laise en place du ciment. Tous ont conservé la mobilité de leur coude

t la pronosupination. Un patient a eu recours à une arthodèseadiocarpienne.iscussion.— Le comblement des pertes de substance du membreupérieur est indispensable pour le maintien de la fonction. Alorsue l’humérus peut tolérer un raccourcissement osseux, les deuxs de l’avant bras nécessitent un respect de leur longueur afin deonserver la pronosupination. En cas de défect supérieur à 5 cm,a technique de la membrane induite permet en urgence ou enecondaire d’éviter le greffon vascularisé.onclusion.— La technique de la membrane induite permet deeconstruire des pertes de substance osseuse sans limitation de lon-ueur. Elle s’applique aux défects du membre supérieurs et permetinsi de conserver la fonction. Le comblement idéal de la chambrenduite reste encore à déterminer.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.135

35magerie par résonance magnétique versusrthroscopie dans le diagnostic des lésionséniscoligamentaires du genou

ed Khalil Benhamida ∗, Habib Nouri , Nawfel Yaacoubi , Imedaalouni , Saber Bouhdiba , Med Hédi Meherzi , Mondher Mestiri

Institut Mohamed Taher Kassab D’orthopédie 2010 Manouba,unisie

Auteur correspondant.ntroduction.— L’IRM constitue actuellement l’examen de choixans l’exploration des genoux traumatiques grâce à sa grandeésolution spatiale et en contraste. Cependant, elle reste limitéeevant certaines lésions méniscales ou ligamentaires.e but de notre travail est de comparer les performances diagnostice l’IRM par apport à l’arthroscopie dans le diagnostic des lésionséniscoligamentaires, de démontrer les insuffisances de l’une ete l’autre, de trouver et de discuter les points de discordances.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective portantur 93 cas de patient présentant des signes cliniques en faveurs’une lésion méniscoligamentaire du genou explorée initialement

ar une IRM puis opérés par une arthroscopie. Nous avons comparées données de l’IRM à ceux des fournies par l’arthroscopieonsidérée comme l’examen de référence.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ésultats.— La population de notre étude est essentiellement jeuneâge moyen 33 ans), masculine (homme 84 %) dont 56 % sont victime’accident de sport.our le diagnostic des lésions du ménisque interne, la sensibi-ité, la spécificité et les valeurs prédictives positive et négative’IRM étaient de 87,3 %, 78,3 %, 85,7 %, 81,1 %. Pour le diagnos-ic des lésions du ménisque externe la sensibilité, la spécificitét les valeurs prédictives positive et négative étaient de 46 7 %,2,3 %, 58,8 %, 90 %. Pour le diagnostic des lésions du ligamentroisé antérieur la sensibilité, la spécificité et les valeurs pré-ictives positive et négative étaient de 82,8 %, 100 %, 100 %,7,8 %.ous avons évalué la fiabilité de l’IRM par rapport auold standard que représente l’arthroscopie et nous avonsomparé les résultats obtenus aux celles de la littérature,out en précisant les facteurs influencant l’interprétation de’IRM.ous avons discuté à travers une revue de la littérature la placectuelle de l’IRM et de l’arthroscopie dans la prise en charge desésions méniscoligamentaires, ainsi que les limites de chacun deseux instruments.onclusion.— On conclusion, l’IRM est un examen très fiable dans leiagnostique des lésions méniscales et dans les ruptures complètesu LCA et doit être réaliser avant chaque arthroscopie.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.136

36ntérêt de l’IRM dans le diagnostic des luxations etubluxations récentes de la rotule. À propos d’unetude prospective de 39 casean-Jacques Banihachemi ∗, Jean-Noël Ravey , Numa Mercier ,ean-Francois Fage , Dominique Saragaglia

Clinique universitaire de chirurgie orthopédique et deraumatologie du sport, CHU de Grenoble, hôpital Sud, 38130chirolles, France

Auteur correspondant.es luxations spontanément réduites de la rotule ainsi que les sub-uxations ne sont pas toujours faciles à diagnostiquer dans le cadree l’urgence.ypothèse.— L’IRM pourrait être un examen intéressant pour leiagnostic de ces lésions car elle pourrait montrer non seulementes lésions de passage mais également la rupture du ligamentémoropatellaire médial (MPFL), ainsi que les lésions associéesventuelles (lésion du LCA, lésions cartilagineuses, etc.).bjectif.— Évaluer l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic des luxationsu subluxations aiguës de la rotule.atients et méthodes.— Entre avril 2007 et mai 2010, nous avonsolligé de manière prospective 70 instabilités aiguës de la rotulearmi lesquelles nous avons retenu 39 dossiers complets. La popu-ation était composée de 24 hommes et 15 femmes, âgés enoyenne de 22,8 ± 10,5 ans (11—46). Les patients avaient consulté

n urgence pour une luxation avérée (25 cas) ou pour une suspicione subluxation de la rotule (14 cas) évoquée par l’interrogatoiret par l’examen clinique réalisé par un examinateur « junior ».ous avaient bénéficié en urgence de RX standards (F, P, défi-és à 30◦) et d’une IRM, dans un délai moyen de 13,7 ± 15 jours2—90).ur les RX, nous avons recherché une dysplasie éventuelle de larochlée fémorale, ainsi que des fractures ostéochondrales. Nousvons également, dans la mesure du possible, mesuré la hauteure la rotule. Sur l’IRM, nous avons recherché les lésions de « boneruise » du condyle latéral et du versant médial de la rotule, les

ésions du MPFL, les fractures ostéochondrales et certaines lésionsssociées comme la rupture du LCA ou du LCM.ésultats.— L’IRM a confirmé l’instabilité rotulienne aiguë dans7 cas sur 38 soit dans 97,4 % des cas puisque dans un cas,

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Résumés des communications

l’hypothèse diagnostique était erronée et qu’il s’agissait enfait d’une rupture du LCA. Dans les incertitudes diagnos-tiques, l’IRM a permis de faire le diagnostic dans 13 cas sur14 (92,8 %).Par ailleurs, l’IRM a montré : 25 lésions du MPFL, 31 lésions du bordmédial de la rotule (dont 25 œdèmes), 31 lésions du condyle latéral(œdème) et 7 fragments cartilagineux détachés dans l’articulation(2 repositions en urgence). À noter enfin, 5 lésions ligamentairesassociées : 3 du LCA et 2 du LCM au niveau fémoral.Au total, compte tenu de ces résultats, l’IRM nous paraît indis-pensable pour le diagnostic et le bilan des instabilités aiguës dela rotule.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.137

137Reconstruction du ligament croise antérieur avecles ischiojambiers (DIDT) : étude comparative entredouble faisceau/mono-faisceau plus retour externeYahia Jeridi ∗, Imed Trigui , Anis Ziraoui , Ahmed Belkadhi ,Abderazak Bouguira , Faycal Saadaoui , Khaireddine Zehi , MounirZouariService des urgences traumatologiques, institut Kassabd’orthopédie, 1, rue des travailleurs, 2010 Manouba, Tunisie

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les techniques traditionnelles de reconstruction duligament croise antérieur (LCA) ne reproduisent pas la fonctionnormale du LCA, en particulier, le contrôle de la stabilité rota-toire assurée surtout par le faisceau postérolatéral. Dans le butd’améliorer de la stabilité rotatoire, de nouvelles reconstructionssoit à deux faisceaux soit à mono-faisceau avec retour externe ontété développées.Le but de notre travail est d’évaluer deux techniques de recons-truction du LCA dans la correction de l’instabilité rotatoire.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude comparative sur50 patients opérés dans notre institut pour laxité antérieur chro-nique du genou évalués à un recul de 18 mois répartit en deuxgroupes de 25 patients. Ceux du groupe A ont eu une ligamentoplas-tie type DIDT à double faisceau (antéromédial et postérolatéral).Les patients du groupe B ont eu une ligamentoplastie intra-articulaire type DIDT mono-faisceaux (antéromédial) associé à unretour externe.Résultats.— Pour les patients du groupe A, le contrôle de la laxitéantérieur était significatif par rapport au préopératoire ainsi qu’unbon contrôle de la stabilité rotatoire. Au recule de 18 mois, on adisparition du ressaut chez 23 patients. Pour patients du groupeB, le contrôle de la laxité antérieur était bon chez tous lespatients ainsi que de l’instabilité rotatoire avec persistance duressaut chez deux patients. La récupération de la mobilité dugenou n’a pas été différente dans les deux groupes ainsi que lareprise de l’activité sportive et la récupération du niveau sportifinitial.Les résultats fonctionnels subjectifs n’étaient pas différents, avecun score IKDC semblable dans les deux groupes.Discussion.— Une meilleure connaissance du rôle respectif des deuxfaisceaux du LCA, notamment en ce qui concerne le transfertdes charges de l’un à l’autre lors des mouvements de flexion-extension et la stabilité rotatoire, ont amené certains à proposerune reconstruction plus anatomique à deux faisceaux avec deuxtunnels distincts au fémur et au tibia. Cette option, logique sur leplan biomécanique, est techniquement difficile, avec le risque demultiplier les erreurs de positionnement et de fixation. L’utilisationd’une reconstruction à mono faisceau avec retour externe est une

autre alternative qui permet de surmonter ces difficultés tout enassurant la même stabilité.Conclusion.— Dans le but de vaincre l’instabilité rotatoire qui restel’inconvénient des reconstructions ligamentaires traditionnelles des

S295

axités antérieures du genou de nouvelles techniques ont été déve-oppées.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.138

38uxations de genou : plastie ou suture ?hilippe Duchemin ∗, Philippe Marchand , Édouard Munini , Pascalouyoumdjian , Gérard Asencio

Service orthopédie, CHU Nîmes, place du professeurobert-Debré, 30029 Nîmes, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de notre étude était d’analyser la prisen charge des lésons ligamentaires dans les luxations de genou enomparant nos résultats à ceux de la littérature.atients et méthodes.— Dix sept patients ont présenté une luxa-ion de genou de janvier 2006 à mai 2009. Ils étaient opérés selone même protocole : à J10, reconstruction du ligament croisé pos-érieur par technique du double faisceau et réparation des plansapsulo-ligamentaires périphériques. À J+6 à 8 semaines, recons-ruction du ligament croisé antérieur. Entre chaque intervention,a rééducation était débutée sous couvert d’une attelle articulée.uinze patients (âge moyen 42 ans) ont été revus au recul moyen de9 mois. L’évaluation fonctionnelle comportait l’indice de satisfac-ion, le score de Lysholm, la possibilité de reprendre le travail oue sport. L’évaluation clinique utilisait la fiche IKDC (avec mesureadiologique des laxités).ésultats.— Soixante dix sept pour cent des patients étaient satis-aits et très satisfaits. Le score de Lysholm moyen était de 79 avec6 % de bons et très bons résultats. On note que 85 % des patientse présentaient aucune instabilité, 80 % des sujets actifs avaient pueprendre leur travail et 38 % une activité sportive mais à un niveaunférieur. Nos résultats cliniques utilisant la fiche IKDC étaient lesuivants : 40 % de A ou B et 60 % de C ou D. La flexion moyenne étaite 114◦, aucun déficit d’extension n’était retrouvé. Nous retrou-ions une laxité résiduelle principalement dans le plan externe44 % des cas). Les autres laxités (internes ou antéropostérieures)taient significativement moindres. Cinquante quatre pour cent desatients présentaient une arthrose avérée. La moitié d’entre euxvaient une chondropathie préexistante.es complications étaient dominées par deux ostéonécroses asep-iques du condyle interne, deux algodystrophies, une infection.iscussion/conclusion.— La prise en charge des luxations de genouxeste une chirurgie difficile et aux résultats disparates. La chirurgien deux temps donne de meilleurs résultats si celle-ci s’accompagne’une rééducation adaptée et immédiate. Notre expérience resteécevante concernant la laxité résiduelle en cas de suture enrgence du plan capsulo-ligamentaire externe. Les dernières étudesontrent la supériorité de la ligamentoplastie sur la suture du plan

xterne même dans le contexte de l’urgence. Pour nous, il n’y alus de place pour la suture du plan externe.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.139

39oie d’abord identique dans les ostéosynthèses ourthroplasties pour fractures comminutives de’humérus distal du sujet âgé : bases anatomiquesmed Zaalouni ∗, Guillaume Mirouse , Guillaume Saintyves ,téphane Levante , Nasser Mebtouche , Philippe Cottin , Thierryégué

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte-de-Trivaux, 92140 Clamart,

Auteur correspondant.

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296 86e réunion annuelle de la

ans le traitement des fractures comminutives de la palette humé-ale de l’adulte, le choix de la voie d’abord du coude reste unujet de controverse, conduisant l’opérateur à décider, a priori,’une ostéosynthèse ou d’une arthroplastie, et déterminant la voie’abord à partir de cette base. De nombreuses voies d’abord spéci-ques, soit aux ostéosynthèses soit aux prothèses, ont été décrites.a possibilité de choisir une voie d’abord unique permettant de réa-iser l’une ou l’autre des techniques chirurgicales dans le traitementes fractures comminutives de la palette humérale de l’adulte est’hypothèse de ce travail anatomique.es auteurs ont réalisé une étude anatomique sur cinq cadavres frais’adultes, réalisant, sur chaque coude apparié, une technique chi-urgicale usuelle d’un côté (voie transtricipitale longitudinale, voiee Gschwend, voie transtricipitale haute, voie trans-olécranienne,oie paratricipitale médiane de Morrey, voie paratricipitale double,oie postérolatérale), alors que l’autre côté était exposé par uneoie d’abord unique avec relèvement complet de l’appareil exten-eur selon O’Driscoll modifié.e pourcentage d’exposition chirurgicale de la surface articulaireumérale distale a été évalué, de même que la possibilité d’exposeres repères pour implantation d’une arthroplastie, de même quea résistance de la réinsertion du triceps. Les meilleurs résul-ats ont été obtenus avec un lambeau tendino-aponévrotique de0 cm de long au-delà de l’olécrane pour un ulna moyen de 25 cm.a largeur moyenne du lambeau était de 10 mm. Dans tous lesas de voies d’abord dédiées, moins de 50 % de la surface arti-ulaire humérale distale totale était exposée, à l’exception dea voie avec olécranotomie qui permet une exposition complète.’olécranotomie rend quasi impossible la mise en place d’un implantotal de coude et l’hémiarthroplastie reste délicate en raison duisque d’incongruence entre la trochlée et le crochet olécranieneconstitué.es auteurs comparent les différentes voies d’abord utilisées enraumatologie du coude pour établir un algorithme de choix de laoie d’abord, autorisant en peropératoire, de modifier l’indicationhirurgicale dans le traitement des fractures comminutives de laalette humérale du sujet âgé. La voie d’O’Driscoll paraît répondreux besoins d’une adaptation possible en cours d’intervention. Laoie d’O’Driscoll modifiée autorise l’implantation de tout type derothèse de coude. L’étude de la résistance, sur pièces cadavé-iques, de la suture de l’appareil extenseur après intervention n’aas permis de trouver de faillite de la suture jusqu’à 90◦ de flexion.

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40raitement percutané des fractures sus- etntercondyliennes du coude chez l’adulte (àropos de 20 cas)ohamed Larbi Kassouri ∗, Sofiane Feriak , Kamel Kaarar , Aminaahloul , Mahdjoub Bouzitouna , Yahia Guidoum , Rabah Maza

Service d’orthopédie et de traumatologie, CHU de Constantine,5000 Constantine, Algérie

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous voulons, à travers ce travail, rapporté notreodeste expérience quant à une technique percutanée dans le

raitement de ces fractures articulaires complexes de montrer saimplicité et les bons résultats à court et moyen terme.atients et méthodes.— Vingt patients ont été pris en charge dansotre ce service entre mai 2008 et février 2011 pour des frac-ures sus- et intercondylienne de l’humérus, dont 8 femmes et2 hommes.’âge varié entre 17 et 68 ans.

a chute d’une hauteur élevée était la circonstance dominante.ans 6 cas, la fracture était ouverte. Dans 8 autres, il s’agissait deolyfracturé.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ous ont été opérés en percutané sous contrôle scopique en pro-édant à un vissage du trait intercondylienne et un brochage de laracture suscondylienne.a rééducation fonctionnelle a débuté pour les patients qui en onténéficié, rapidement (7 jours en moyenne).ésultats.— Dix-huit patients ont été contrôlés, le critère majeur’appréciation était la mobilité du coude.es résultats ont été bons a excellents chez 8 patients, 6 classésoyens, 4 mauvais.

a consolidation a été obtenue dans un délai moyen de 8 semaines.a raideur était la complication la plus retrouvée surtout liée àa communition articulaire et à l’absence d’une rééducation bienonduite.iscussion.— Les fractures articulaires de l’humérus distal sont fré-uentes, notamment dans leurs formes sus- et intercondylienne,abituellement traitées à foyer ouvert et la stabilisation confiée àes plaques. Cependant, le faible déplacement du trait intercon-ylien et le contexte circonstanciel de polyfracturé nous ont faitnitier vers une technique plutôt non invasive.onclusion.— Bien que l’objectif principal du traitement des frac-ures sus- et intercondyliennes de l’humérus soit le rétablissementonctionnel du coude sous réserve d’une réduction anatomique et’une rééducation précoce et soutenue, celui-ci peut être atteintar une technique simple, rapide, non invasive, sous couvert d’uneonne indication et surtout d’une rééducation fonctionnelle soute-ue et bien conduite.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.141

41ixateur externe de coude articulé : une techniqueriginale reposant sur un viseur extracorporel pouréterminer l’axe de flexion extensionatthieu Begin ∗, Marc Soubeyrand , Patrick Boyer , Louis Ratte ,

brahim Kalouche , Véronique Molina , Olivier Gagey97, rue Houdan, 92330 Sceaux, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La pose d’un fixateur externe articulé de coudest un geste techniquement difficile. Le positionnement correct dea charnière du fixateur externe nécessite la mise en place, sousontrôle radioscopique, d’une broche de Kirschner matérialisant’axe de flexion—extension du coude.ette broche temporaire intra-osseuse signifie une ouverture cuta-ée, donc un risque infectieux accru et sa pose peut se révélermpossible en présence de matériel d’ostéosynthèse sur la paletteumérale.ous avons développé un système de visée extracorporelle pourrienter correctement la charnière du fixateur. L’objectif de cettetude était de comparer la technique de référence avec broche àotre technique avec viseur.atériel.— Il s’agit d’une série portant sur 12 coudes cadavériques

ndemnes de lésion traumatique et sans limitation de l’amplituderticulaire.éthode.— Nous avons d’abord déstabilisé chaque coude en

ectionnant le plan capsulo-ligamentaire médial, antérieur et pos-érieur. Puis, nous avons positionné le fixateur selon chaqueechnique. La congruence articulaire a été évaluée par tomo-ensitométrie dans quatre positions du coude (flexion à 20◦, 45◦,0◦ et 120◦). Les distances huméro-ulnaire et huméroradiale ont étéesurées par deux observateurs.ésultats.— Il n’y a pas de différence significative en ce quioncerne l’amplitude de mobilité clinique. En revanche, dans legroupe viseur », les coudes sont mieux centrés et les durées

’irradiation et de procédure sont moindres.iscussion.— La mise en place de la broche dans l’épiphyse limite leombre de tentatives car, après 4 essais non satisfaisants, la broche

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Résumés des communications

a tendance à reprendre un trajet préexistant. De plus, la corticalelatérale est fragilisée par les corticotomies itératives.Même si les amplitudes de mobilité des coudes ne sont pas significa-tivement différentes pour les deux techniques, la décoaptation ducompartiment huméro-ulnaire est plus importante dans le groupe« à main levée ».Conclusion.— Le viseur permet de s’affranchir de la brocheet d’obtenir un meilleur centrage du compartiment huméro-ulnaire, support anatomique de la flexion—extension. Les duréesd’irradiation et de procédure sont écourtées.Conflit d’intérêt.— Aucun car le dispositif de visée a été fabriquéau sein de notre institution.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.142

Séance du 8 novembre matin

Hanche

143L’équilibre lombopelvien debout et assis chez lespatients porteurs de prothèse de hanche :exploration par le système EOSJean-Yves Lazennec ∗, Marc-Antoine Rousseau , Adrien Brusson ,Yves CatonnéHôpital La-Pitié, 83, boulevard de l’hopital, 75013 Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les évaluations classiques des prothèses totales dehanche sont basées sur la radio standard de face ou le scanner enposition allongée. La littérature récente souligne l’intérêt des cli-chés debout/assis pour évaluer l’impact de la bascule pelvienne.Ces variations posturales influencent l’orientation du plan pelvienantérieur et les paramètres de planification et de navigation. Lesystème EOS® permet l’acquisition simultanée de deux vues ortho-gonales du patient dans ces situations fonctionnelles. Cette étuderapporte les variations d’équilibre lombopelvien observées entre lespositions debout et assis.Patients et méthodes.— Sept paramètres ont été mesurés sur unecohorte de 150 patients prothésés en utilisant le logiciel sterEOS : lapente sacrée, la version pelvienne, l’incidence pelvienne, l’angledu plan pelvien antérieur, l’inclinaison sagittale et frontale de lacupule et l’antéversion planaire. Une étude préliminaire de repro-ductibilité et répétabilité a été réalisée sur 50 dossiers. Une analysedescriptive et multivariée a été réalisée pour les différents para-mètres.Résultats.— La dose totale d’irradiation pour le corps entier estde 0,67 mGy ± 0,11 en position debout et 0,79 mGy ± 0,21 enposition assise. L’angle d’incidence est de 55,83◦ ± 11,4.De la position debout à la position assise, la pente sacréepasse de 39,01◦ ± 9,9 à 20,87◦ ±10,2, la version pelviennede 17,23◦ ± 10,2 à 38,12◦ ± 11,5, l’angle du plan pelvien de0,74◦ ± 8,4 à 21,13◦ ± 11,2. L’inclinaison acétabulaire sagit-tale varie de 39,49◦ ± 15 à 51,71◦ ± 14,7, l’inclinaison frontalede 46,36◦ ± 9,8 à 56,41◦ ± 12,3 et l’antéversion planaire de22,09◦ ± 11,1 à 33,45◦ ± 12,9. L’analyse statistique montre descorrélations entre l’incidence et les variations de pente sacréeassise/debout. Trois groupes ont été individualisés en fonction deces variations pour définir la mobilité pelvienne faible, moyenneet importante. Des corrélations significatives sont établies pour

le plan pelvien antérieur, l’inclinaison sagittale du cotyle etl’antéversion.Conclusions.— L’analyse du profil est essentielle en chirurgie durachis. En cas de prothèse de hanche, la mobilité de la char-

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S297

ière lombosacrée matérialisée par les variations de pente sacréeune influence directe sur l’antéversion fonctionnelle du cotyle

t sur l’orientation du plan pelvien antérieur. L’épaisseur du bas-in matérialisée par l’angle d’incidence influence les variations deente sacrée. Le système EOS® apporte de nouvelles informationsur l’anatomie fonctionnelle du bassin avec des applications poten-ielles pour les cas d’instabilité et d’usure anormale. La très faiblerradiation recue par les patients permet de défendre la pratiqueystématique de clichés en position assise.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.143

44a réserve d’extension du secteur pelvien :éfinition et mesure EOS® de la fonction desanches. Application aux sujets porteurs derothèses de hancheean-Yves Lazennec ∗, Marc Antoine Rousseau , Adrien Brusson ,ominique Folinais , Yves Catonné

Faculté de médecine service d’anatomie, La-Pitié, 105, boulevarde l’hopital, 75013 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’extension des hanches est un facteur essentiel de’équilibre lombopelvien. Les techniques radiologiques classiquese permettent pas d’apprécier la totalité du membre inférieur derofil ; aucune mesure reproductible de la réserve d’extension neifférencie le rôle du rachis de celui du secteur sous-pelvien. Ceravail décrit une technique originale utilisant le système EOS® etnalyse les particularités fonctionnelles d’une cohorte de sujetsrothésés.atients et méthodes.— Les patients sont radiographiés deboutuis testés avec l’un membre inférieur sur une marche calibrée.a mesure de la réserve d’extension est calculée sur le membrenférieur controlatéral. La manœuvre est répétée pour le membrepposé.a réserve d’extension intrinsèque (réserve des hanches) est éva-uée par un angle spécifique : il faut construire la ligne joignant leentre du plateau sacré et le milieu du segment réunissant le centrees têtes fémorales, puis la droite joignant ce point au sommete l’échancrure intercondylienne du genou. La réserve d’extensionxtrinsèque est évaluée par la variation de pente sacrée (anglentre l’horizontale et la tangente au plateau sacré). Elle est cal-ulée par la différence entre la pente sacrée au cours du test et laente sacrée initiale. La réserve d’extension extrinsèque diminuen cas de rétroversion pelvienne. La réserve d’extension totale esta somme algébrique des deux réserves d’extensions.ous avons inclus 20 sujets témoins sans pathologie et 27 sujets avecTH.ésultats.— Le test a pu être réalisé dans tous les casans limitation technique. La réserve d’extension intrinsèquest de 16,04◦ (±21,80◦) pour les témoins et seulement de,49◦ (±9,39◦) chez les sujets prothésés. L’amplitude de la réserve’extension extrinsèque est respectivement de 2,40◦ (±15,36◦)t de 2,99◦ (±11,76◦) dans les deux populations. La réserve’extension globale est de 13,65◦ (±8,15◦) pour les témoins et de,5◦ (±17,56◦) chez les sujets prothésés. Les valeurs de reproduc-ibilité et répétabilité sont inférieures à 3◦.onclusion.— Cette technique est plus facile à réaliser et pluseproductible que la méthode d’extension en position de fente. Leystème EOS® permet d’individualiser la réserve d’extension propreux hanches et l’impact de la bascule pelvienne (pente sacrée)râce à l’excellente définition des clichés et à la vision globale du

atient. Dans cette série, les sujets prothésés gardent un déficit deéserve d’extension ; cet élément doit être particulièrement pris enompte en cas de pathologie rachidienne associée.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.144

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298 86e réunion annuelle de la

45osimétrie des mesures de torsion et’antéversion des membres inférieurs utilisant

’EOS et le scanneryrille Delin ∗, Stéphane Silvera , Catherine Radier , Célineassinet , Jean-Luc Rehel , Patrick Djian , Paul Legmann ,ominique Folinais

114, rue Nollet, 75017 Paris, France

Auteur correspondant.bjectif.— Déterminer et comparer les doses d’irradiation lors desesures de torsion et d’antéversion des membres inférieurs réalisés

n scanner et en stéréoradiographie EOS.atériels.— La dosimétrie a été réalisée avec un fantôme anthro-omorphique rando (Alderson). Des dosimètres thermoluminescentsr207p positionnés à l’emplacement des ovaires et des testicules ontté utilisés pour le calcul des doses recues par les organes génitaux.es dosimètres ont été également placés au niveau des genoux etes chevilles.éthodes.— Les mesures ont été effectuées sur un scanner somatom6 (Siemens, Erlangen) et sur l’EOS (EOS-imaging, Paris) en utili-ant les protocoles d’acquisition des constructeurs. Le dispositif deéduction de dose (care dose) présent sur le scanner a été utilisé.ésultats.— Les principales doses sont les suivantes : ovaires :,2 mGy en scanner contre 0,1 mGy à droite et 0,5 mGy à gauchevec l’EOS ; testicules : 8,5 mGy en scanner contre 0,37 mGy avec’EOS ; genoux : 11 mGy en scanner contre 0,4 mGy à droite et,8 mGy à gauche avec l’EOS ; chevilles : 15 mGy en scanner contre,5 mGy à droite et 0,8 mGy à gauche avec l’EOS.iscussion.— L’EOS est une modalité X-ray basée sur l’utilisatione capteurs à chambre d’ionisation permettant d’utiliser de faibleose de X-rays. Le scanner utilisé habituellement pour détermineres torsions fémorales et tibiales est à l’origine d’une irradiationettement plus importante pour réaliser la même exploration que’EOS. L’irradiation d’origine médicale a pris une part croissanteans l’irradiation recue par la population passant de 0,53 mSv parersonne et par an (aux États-Unis) en 1980 à 3,1 mSv en moyenne.ela est lié à l’augmentation du nombre de procédures radiolo-iques en général et d’examens scanner en particulier. L’effet desaibles doses de rayonnement est discuté depuis longtemps mais destudes récentes commencent à montrer une augmentation faibleais non nulle du risque de mortalité par cancer radio-induit.onclusion.— L’irradiation engendrée par l’EOS est inférieure à celleélivrée par le scanner pour les organes étudiés (4 fois moins irra-iantes en moyenne pour les ovaires ; 23 fois moins irradiant pour lesesticules). Cela permet donc de diminuer les doses délivrées auxatients et donc potentiellement de diminuer les risques induits parette irradiation.

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46esure EOS 3D de l’antéversion et de l’inclinaison’une cotyle metal-backnselme Billaud ∗, Nicolas Lavoinne , Clément Tournier

Service d’orthopédie, CHU Pellegrin, place Amélie-Raba-Léon,3076 Bordeaux, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les techniques de mesure d’inclinaison et’antéversion des implants cotyloïdiens en radiographie standardD sont insuffisantes, tout particulièrement en présence d’unétal-back acétabulaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer

ne mesure 3D de l’orientation d’un métal-back acétabulaire àartir d’une imagerie EOS stéréoradiographique.éthode.— Un métal-back cotyloïdien a été posé sur un bassin

ec radio-opaque. Nous avons réalisé 39 acquisitions EOS systéma-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

iques de ce bassin. L’os sec a été placé dans 3 versions pelviennesifférentes : antérieure, neutre et postérieure. Pour chacune dees versions, une acquisition a été réalisée dans 13 rotations dif-érentes : de —30◦ à +30◦. L’orientation acétabulaire a été mesuréeelon le plan de Lewinneck par 2 observateurs formés à l’utilisationu logiciel EOS 3D : un chirurgien et un technicien. La reproducti-ilité inter-observateur de la mesure 3D EOS de l’inclinaison et de’antéversion du métal-back a été évaluée. Une mesure scanner de’inclinaison et l’antéversion de l’implant a également été réaliséet utilisée comme référence pour l’étude de précision.ésultat.— L’écart entre la mesure EOS et la mesure scannertait de 1,7◦ (±1,4◦) pour l’inclinaison et de 1,5◦ (±2,9◦) pour’antéversion. L’erreur inter-observateur était de 2,6◦ (±1,4◦) pour’inclinaison et de 2,5◦ (±1,4◦) pour l’antéversion.iscussion.— La mesure EOS 3D de l’orientation d’une cotyle avecétal-back est fiable et précise. Cette mesure a déjà été validéeour les cotyles en polyéthylène sans métal-back. Pour les centresui sont équipés de cette technologie, la mesure EOS 3D des cupuleseut être envisageable pour l’évaluation de nos pratiques courantest la recherche clinique. Comparativement au scanner, elle estvantageuse en termes de coût, d’irradiation et de mise en œuvre.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.146

47rothèse totale de hanche naviguée oulanification peropératoirehilippe Bovier-Lapierre ∗, Jean-Baptiste Berard , Sébastienartres , Gualter Vaz , Jean-Paul Carret

Pavillon-T, hôpital Édouard-Herriot, place d’Arsonval, 69003yon, France

Auteur correspondant.ous utilisons de facon systématique, depuis plus de 3 ans, un sys-ème de navigation pour l’implantation des prothèses totales deanche. Nous avons validé sa précision (3 mm) au cours d’une précé-ente étude. Nous avons cherché par ce travail à montrer commentotre système de navigation nous aidait à respecter les objectifsxés lors de la planification pré opératoire.oixante et une prothèses totales de hanche (tige et cupule sansiment) ont été incluses de facon prospective dans cette étude. Lalanification par calque était réalisée de facon habituelle. Aprèsositionnement des calques pour la tige et pour la cupule, nousvons défini des objectifs d’allongement/raccourcissement ainsiue de latéralisation/médialisation. Le bilan global (somme desaramètres fémoraux et acétabulaires) était noté. L’opérateur’efforcait pendant l’intervention de reproduire les objectifs défi-is lors de la planification. Les données recueillies par le navigateurermettaient de valider le respect ou le non-respect de ces objec-ifs.e système de navigation nous a permis de respecter les objec-ifs globaux en termes de longueur dans 82 % des cas à 2 mm près,ans 93 % des cas à 4 mm près et dans 100 % des cas à 6 mm près.n revanche, le cotyle a souvent été ascensionné par rapport auxrévisions (4 mm en moyenne [0 à 12 mm]). En termes de latérali-ation, les objectifs globaux ont été moins bien respectés (50 % àmm près).ette étude a montré que la planification par calques était souventrise à défaut en termes de longueur puisque le fraisage cotyloïdien’accompagnait d’un raccourcissement de plusieurs millimètres dif-cilement évaluable en peropératoire. La navigation a permis auhirurgien de respecter les objectifs globaux en compensant cettescension de la cupule par une modification de la longueur du colu par un positionnement plus suspendu de la tige ou encore par

’utilisation de tiges modulaires.es attitudes vicieuses préopératoires et les biais de mesure radio-ogique expliquent les difficultés de planification préopératoire dea latéralisation. Concernant la latéralisation, les objectifs sont

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Résumés des communications

d’ailleurs peu établis, c’est pourquoi nous privilégions actuellementla gestion de la longueur.Il a été mis en montré que la navigation n’est en réalité qu’uneplanification peropératoire permettant au chirurgien de gagner enprécision grâce à une adaptation en temps réel.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.147

148Évaluation radiologique de la précision de lanavigation des prothèses totales de hanchePhilippe Bovier-Lapierre ∗, Jean-Baptiste Berard , SébastienMartres , Gualter Vaz , Olivier Guyen , Jean-Paul CarretPavillon-T, hôpital Édouard-Herriot, place d’Arsonval, 69003Lyon, France

∗Auteur correspondant.La restitution de la longueur du membre est important pour le résul-tat fonctionnel des prothèses totales de hanche (PTH). Quelquesrares études ont montré la supériorité des PTH naviguées par rap-port aux PTH conventionnelles en termes de gestion de la longueur.Le but de cette étude est de valider les valeurs peropératoiresd’allongement et de latéralisation données par notre logiciel denavigation.Nous avons mesuré radiologiquement l’allongement et la média-lisation induits par l’implantation de 61 PTH naviguées (tiges etcupules sans ciment) chez 61 patients. Nous avons ensuite comparéces valeurs à celles données en peropératoire par notre logiciel denavigation.Les mesures d’allongement et de médialisation ont été effectuéessur des radiographies du bassin de face par deux observateurs dif-férents, utilisant un logiciel de mesure, en comparant les clichéspréopératoires et postopératoires (3 mois). L’échelle a été définieà partir de paramètres invariables (taille de la tête prothétique etdiamètre du fémur). Ces valeurs ont été comparées à celles donnéesen peropératoire par le logiciel de navigation.En ce qui concerne la latéralisation nous ne retrouvons aucune cor-rélation entre les données naviguées et les données mesurées.En ce qui concerne la longueur, nous retrouvons une forte corréla-tion entre les données naviguées et les données mesurées avec desdifférences allant de +6 mm à —7 mm et un écart type de 3 mm.En termes de latéralisation, les attitudes vicieuses préopératoireset les biais de mesure radiologique expliquent les importantes dif-férences constatées.En termes de longueur, la précision du système de navigation est del’ordre de 3 mm. En revanche, elle est de 2,5 mm (—5 à +5 mm) sil’on exclut les patients avec une tête fémorale très déformée. Celas’explique par la difficulté de la détermination du centre de hanchedans les grosses déformations.Cette étude a permis de valider la précision des données de longueurperopératoires affichées par notre logiciel de navigation, en parti-culier pour les hanches de morphologie normale. Pour les hanchesde morphologie anormale il reste fiable mais avec une précisionmoindre. Nous pouvons donc l’utiliser pour fiabiliser l’implantationdes PTH dans notre service.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.148

149Intérêt de la navigation des prothèses totales dehanche sur le contrôle de la longueur du membreinférieur

Didier Mainard ∗, Julien Mayer , Didier Guignand , Jean-ManuelPoircuitte , Laurent GaloisService de chirurgie orthopédique traumatologique etarthroscopique, CHU de Nancy, hôpital Central, avenue deLattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, France

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Auteur correspondant.ntroduction.— La navigation d’une prothèse totale de hanche doitermettre le bon positionnement des implants et le contrôle de laongueur du membre opéré. Un allongement excessif est source deoiterie et de mécontentement du patient, avec des conséquencesédicolégales.

e but de cette étude est de comparer la longueur du membre opérée deux séries, avec ou sans assistance d’une navigation.atients et méthodes.— Chaque groupe de 42 patients (âge, sexe,MC, côté identiques) a été opéré par le même chirurgien. Dans laérie non naviguée, les patients ont bénéficié d’un implant fémo-al non cimenté (Excia) la cupule était cimentée ou non (Ovalis oulasmacup). Les patients étaient opérés par voie de Hardinge.ans la série naviguée prospective, les patients ont bénéficié d’un

mplant fémoral (Excia), d’une cupule non cimentés (Plasmacup).e système de navigation est le système Orthopilot. Les patients ontté opérés par chirurgie mini invasive (voie de Hardinge adaptée).a position de l’implant a été jugée au troisième mois postopéra-oire sur un bassin de face en charge. Les hanches ont été classéesn trois sous-groupes préopératoires selon l’inégalité de longueur< 5 mm, ± 5 mm, > 5 mm) de même que les angles cervicodiaphy-aires (< 125◦, 125—135◦, > 135◦). La longueur a été appréciée parapport à la ligne des U-radiologiques et la ligne tracée entrees jonctions proximales des petits trochanters et la diaphyse.a distance entre les deux U et le diamètre de la tête a servi’étalonnage.ésultats.— La différence de longueur préopératoire entre leseux côtés est de —3 ± 7,3 mm dans le groupe non naviguét —5,5 ± 7,2 mm dans le groupe navigué. L’allongement post-pératoire est de 9,1 ± 6,2 mm dans le groupe non navigué et,5 mm ± 5,4 dans l’autre groupe. Tenant compte de l’état préopé-atoire, l’allongement postopératoire est de 6,2 ± 9 mm dans leroupe non navigué et 4,4 ± 6,4 mm dans le groupe navigué (pase différence significative entre les groupes, écart-type plus réduitans le groupe navigué). La navigation prend mieux en compte laifférence préopératoire pour la longueur finale.iscussion.— La navigation enregistre une longueur absoluentre deux diodes de référence. La longueur finale, dépende la différence préopératoire, de la destruction cartilagineuse,’une éventuelle dysplasie. Ces éléments doivent être éva-ués en préopératoire afin de fixer l’objectif de longueur finaleui n’est pas obligatoirement une longueur identique à l’étatréopératoire.onclusion.— La navigation des prothèses de hanche permet deontrôler la longueur postopératoire du membre opéré qui doit tenirompte de l’état préopératoire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.149

50valuation d’une nouvelle méthode de contrôleeropératoire de la longueur et de l’offset lors’une arthroplastie totale de hanchelivier Barbier ∗, Didier Ollat , Antoine Bouchard , Gilbert Versier

64, rue de Fabriques, 54000 Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’arthroplastie de hanche a pour but de redonner,e facon durable, une articulation stable, mobile, indolore. Celampose le bon positionnement des implants et la restauration de’anatomie en respectant la longueur du membre et l’offset fémo-al. L’objectif de ce travail était de montrer que l’utilisation d’unispositif mécanique fixé sur le bassin, que nous avons appelé Dis-

ositif d’Optimisation de la Longueur et de l’Offset (DOLO), permet’optimiser de manière fiable et reproductible la latéralisation eta longueur du membre inférieur au cours d’une arthroplastie totalee hanche.

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atients.— Les auteurs rapportent une série prospective rando-isée de 58 patients (âge moyen = 67 ans) opérés d’une prothèse

otale de hanche à tige non cimentée à cône modulaire, paroie postéro-externe, pour une coxarthrose primaire ou secon-aire. Trente-deux patients ont été opérés en utilisant le DOLO et6 sans.éthodes.— Les mesures de longueur et d’offset reposaient sur unenalyse radiographique réalisée sur des clichés pré- et postopéra-oires du bassin de face debout en charge les pieds alignés et étaientomparées aux données peropératoires.ésultats.— L’inégalité de longueur moyenne postopératoire étaite 2,20 mm (écart type = 2,58) chez les patients opérés avec le DOLOt de 6,89 mm (écart type = 4,73) en l’absence du DOLO (p = 0,0013).a modification de l’offset était de 6,60 mm (écart-type = 7,38)vec le DOLO et de 10,24 (écart-type = 7,05) sans le DOLOp = 0,005).iscussion.— Notre technique permet un contrôle satisfaisant de

a longueur des membres et de l’offset. Les points importants dea technique sont le respect de la position du membre lors desesures et la fixation de l’ancillaire au plus près du cotyle, dans

’axe du fémur et au travers du moyen fessier, pour limiter lesiais de mesures. Cette étude est la première dans la littératureui rapporte l’utilisation d’une ancillaire mécanique permettant deontrôler à la fois la longueur et l’offset du membre en peropéra-oire.onclusion.— L’utilisation du DOLO est une technique simple,able et peu onéreuse, pour contrôler la latéralisation et la lon-ueur du membre inférieur au cours d’une arthroplastie totale deanche.

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51négalités de longueur après PTH — étuderospectiveacques Caton ∗, Salim Hamache , Hori Junji

Clinique Émilie-de-Vialar, 116, rue Antoine-Charial, 69003 Lyon,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— L’inégalité de longueur (ILMI) après PTH dere intention demeure un problème non totalement résolu. Afin d’yalier, certains utilisent la navigation. Utilisant depuis 30 ans, uneTH type Charnley non naviguée et sans possibilité de modifierl’offset » fémoral, nous avons voulu savoir quelle était la réalitée ce problème par une étude prospective.atients et méthode.— Celle-ci porte sur une série consécutive de9 patients (50 PTH de 1re intention) opérées en 2010, pour Coxrimitive (8 secondaires). Tous les patients ont bénéficié en pré-pératoire et à la revue à 3 mois d’une radiométrique des membresnférieurs (MI). Toutes les RX étaient numérisées et l’ILMI mesu-ée du centre de la tête à l’interligne tibiotarsien avec une contreesure avec la ligne bi-ischiatique. Tous ont bénéficié d’une pla-

ification préopératoire RX sur clichés en taille réelle et d’uneesure peropératoire de la longueur du col avant sa résection et à

’implantation de la tige d’essai. La précision RX admise étant demm à 1 m de distance.ésultats.— Cliniques : 2 malades ont été allongés intentionnelle-ent de 2 cm et 15 mm, 1 séquelle LCH et 1 Cox post-traumatique.

ous ont été évalués cliniquement et aucun patient ne s’est plaint’une ILMI clinique à 3 mois ayant toujours l’impression d’être bienquilibrés.adiologiques.— En préopératoire, 14 % présentaient une ILMI entre,5 et 2,5 cm.

n postopératoire ; 18/50 étaient parfaitement égalisés,8/50 présentaient une ILMI RX de ± 0,5 cm, 9/50 de ± 1 cm,4/50 de ± 15 mm (1 intentionnelle) et 1 patient une ILMI de —2 cmans aucune doléance fonctionnelle.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

iscussion.— 1) Si une majorité de patients se plaignent d’une sen-ation d’ILMI en postopératoire immédiat, en principe, tous cesroblèmes sont réglés à 3 mois ; 2) une ILMI RX constatée n’entraîneas obligatoirement une plainte fonctionnelle ; 3) Parfois, en dehorse cette série, certains se plaignent d’une impression d’ILMI alorsue les MI sont parfaitement égalisés sur la RX. Ils présententénéralement un bassin oblique de cause supérieure qu’il fautééquilibrer par la rééducation et éviter de compenser ; 4) la RXmé-rique préopératoire est utile pour dépister une ILMI notamment sure plan médicolégal (14 % dans notre série).onclusion.— Lors de la réalisation d’une PTH primaire avec plani-cation préopératoire et mesure peropératoire, 90 % des hanchesnt une ILMI de ± 1 cm. On note que 10 % ont une différence de lon-ueur supérieure à 1 cm, aucun de ces patients n’ayant de doléancelinique.

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52a pratique d’une activité sportive intense a-t-ellen impact sur l’usure et la durée de vie desrothèses totales de hanche ?atthieu Ollivier ∗, Solenne Frey , Sébastien Parratte , Vanessaauly , Xavier Flecher , Jean-Manuel Aubaniac , Jean-Noelrgenson

Service de chrirurgie de l’arthrose, hôpital Sainte-Marguerite,70, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La reprise des activités physiques et sportives estne des attentes principale des patients après prothèse totale deanche (PTH). Pour compléter les recommandations basées sur desvis d’experts concernant la pratique des sports à risque après PTH,ous avons comparé l’usure et la survie des patients pratiquant unectivité sportive intense à un groupe de patients témoins à un reculinimum de 10 ans.

atients et méthodes.— Dans cette série monocentrique rétros-ective comparative, 200 patients, 87 femmes et 93 hommes d’âgeoyen : 58 ± 2 ans, d’IMC moyen : 25,5 kg/m2 ayant été opérés’une PTH sans ciment avec un couple métal-polyéthylène entre995 et 2000 ont été inclus. Au recul minimum de 10 ans, unevaluation de leur pratique sportive, de leur satisfaction ete leur qualité de vie était réalisée incluant le recueil ducore UCLA et du HOOS. Une analyse clinique et radiogra-hique évaluant l’usure selon la méthode duoradiographique de’usure linéaire était effectuée par deux observateurs au moyenu logiciel IMAGIKA. Les patients sportifs intensifs (UCLA > 8)omprenant 65 PTH étaient ensuite comparés à un groupe deatients contrôle (UCLA ≤ 8) appariés selon l’IMC, l’age et leenre.ésultats.— Au recul minimal de 10 ans, les résultats cliniquesontraient un score clinique statistiquement supérieur dans le

roupe des patients sportifs : 92,17 points contre 77,4 dans le groupeontrôle avec p < 0,05. Les résultats du HOOS étaient égalementtatistiquement supérieurs pour tous les items dans le groupe desportifs. L’usure linéaire moyenne était de 0,168 mm/an dans leroupe de patients sportifs contre 0,06 mm dans le groupe contrôlep = 0,0001). En revanche, la survie était comparable dans les deuxroupes.iscussion et conclusion.— Les résultats de cette étude montrent deeilleurs scores cliniques et de qualité de vie pour les patients spor-

ifs après PTH avec une survie comparable aux patients non sportifs.n revanche, l’usure du polyéthylène était dans cette série signi-cativement supérieure pour les patients sportifs, ce qui renforce

’importance du choix du couple de frottement pour cette catégoriee patients.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.152

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Résumés des communications

153Couple alumine alumine versusalumine—polyethylene chez les patients de moinsde 30 ans avec prothèses de hanche bilatéralesPhilippe Hernigou ∗, Alexandre Poignard , Charles Henri FlouzatLachaniette , William Delblond , Pascal Duffiet , Razi Ouanes ,Redouane Jalil , Yasuhiro HommaHôpital Henri-Mondor, 51, avenue duMaréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Cette étude a évalué l’ostéolyse chez des patientsde moins de 30 ans opérés de prothèses de hanche bilatérales dansla même année et ayant recus d’un coté un couple alumine/alumine(AL/AL) et de l’autre un couple AL/PE avec une tête alumine 32 mmde chaque coté.Patients et méthode.— 50 arthroplasties (25 patients) sans descel-lement et réalisées entre 1981 et 2000 (âge moyen de 24 ans, 18 à30) pour osteonécrose ; implants fémoraux cimentés et identiques,implants cotyloidiens PE cimentés et de même marque, et implantsalumine cimentés de même marque pour les plus anciens (10 cas)et fixés par metal-back pour les plus récents (25 cas). L’ostéolyse aété quantifiée en radiologiquement en surface (mm2) et en volumepar scanner (mm3) ; les mesures obtenues par numérisation desradiographies, scanner et analyse assistée par ordinateur.Résultats.— Lors de l’évaluation au recul moyen de 15 ans (10 à28 ans), le nombre de lésions ostéolytiques détectées par scannerest plus grand (p = 0,02) pour le couple AL/PE (25 lésions acetabu-laires et 25 lésions fémorales, soit 100 % des hanches) que pour lecouple AL/AL (2 lésions acetabulaires et 4 lésions fémorales). Il estsous-évalué par les radiographies qui ne montrent aucune lésionostéolytique pour le couple AL/AL et des lésions lytiques seule-ment dans 70 % des cas pour le couple AL/PE (versus 100 % avecle scanner). Le diamètre, la surface et le volume de l’ostéolysesont constamment plus importants du coté du PE. Pour ce coupleAL/PE, la progression de l’ostéolyse mesurée en mm2 sur les radio-graphies était au recul maximum en moyenne de 13 mm2 par an(8—64 mm2) et mesurée par scanner en moyenne de 297 mm3 paran (32—425 mm3). L’ostéolyse du couple AL/AL est nettement plusfaible (p < 0,001), avec une progression en moyenne de 3 mm2 paran (0—5 mm2) sur les radiographies et en moyenne de 29 mm3 par an(0—51 mm3) sur le scanner. L’osteolyse du couple AL/AL avec metal-back est inférieure à celle du couple AL/AL avec cotyle cimenté.Discussion et conclusion.— Le couple alumine polyethylene a étécapable d’assurer chez ces patients très jeunes une survie appré-ciable de l’implant ; néanmoins, l’ostéolyse est sous-estimée parles radiographies et nettement supérieure à celle du couple AL/ALimplanté à la même date sur les hanches controlatérales.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.153

154Usure différentielle du composant en polyéthylènestandard et hautement réticulé : étude prospectiverandomisée de 75 PTH (tête de 22,2 mm) à 8 ans dereculAlain Durandeau ∗, Stéphane Joulié , Clément Tournier , ThierryFabreRue Marguerite-Crauste, apartment 75, Cristal résidence, 33000Bordeaux, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les polyéthylènes hautement réticulés (PEHR) sont

apparus pour essayer de prolonger l’espérance de vie des prothèsestotales de hanche en réduisant l’usure du composant cotyloïdien.Nous avons réalisé une étude prospective randomisée en implantantces cotyles afin d’analyser l’usure avec un recul de huit ans.

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atients et méthode.— 83 patients âgés de moins de 70 ans ont étépérés de première intention, par le même opérateur, par voiee THOMINE de janvier 1999 à janvier 2003. Cinquante cotyles enEHR (DURASUL) et 50 cotyles standards (DEPUY) ont été implan-ées contre une tige fémorale de type CMK avec une tête deiamètre 22,2 mm. Il y avait 44 hommes et 39 femmes (100 PTH).’âge moyen était de 59,3 ans. Soixante et un patients (75 PTH) ontu être revus ; des radiographies du bassin en position debout ontté réalisées en postopératoire, au bout d’un an et au plus longecul. Ces radiographies ont été numérisées grâce à un logiciel deesure informatisée (ROMAN◦). Ce logiciel calcule la pénétration

inéaire, la direction du vecteur pénétration et l’usure volumé-rique avec une précision de moins de 0,2 mm. Trois mesures ontté effectuées pour augmenter la précision. Nous n’avons pas uti-isé d’analyse radiostéréométrique. Les scores PMA et OXFORDnt permis de juger des résultats cliniques. L’analyse statistiqueété réalisée au laboratoire d’évaluation clinique du CHU de

ancy.ésultats.— Avec un recul de 8,13 ans, 75 prothèses ont pu être ana-

ysées. L’orientation des cotyles était de 41,8◦. Les scores cliniquese montraient pas de différence entre les deux groupes (85 % TB et). À partir de la pénétration linéaire et de l’usure volumétrique,a moyenne d’usure des cotyles (DURASUL) en PEHR était moindree 36,5 %/an par rapport aux cotyles standards (p = 0,005).iscussion.— Tous les PEHR ne sont pas identiques ; après une phasee rodage, de fluage puis d’usure dans les 18 premiers mois, l’usureevient linéaire. Le pouvoir ostéolytique d’activation des macro-hages pourrait être plus important car les particules sont en moinsrande quantité, de plus petite taille et plus arrondies. Les cotylesn PEHR ont un coût modéré ; ils sont compatibles avec des ciné-iques complexes, tolérant des erreurs de positionnement de 10◦ et’ont pas les inconvénients des couples dur—dur.onclusion.— En augmentant l’irradiation pour diminuer l’usure,ous ne sommes pas sûr d’avoir une action sur la longévité des pro-hèses qui résulte de l’ostéolyse conduisant aux descellements etux ré-interventions.

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éance du 8 novembre matin

édiatrie

60pondylolisthésis de grade 1 par isthmolyse :ntérêt du traitement par corsetaxime Ros ∗, Franck Accadbled , Gorka Knor , Abid Aziz , Sergiooetto , Jérôme Sales de Gauzy , Alberto Caballero

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital des enfants, 330,venue de Grande-Bretagne, 31026 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La prise en charge du spondylolisthésis de gradepar lyse isthmique est controversée dans la littérature. La majo-

ité des études ne montre pas d’évolution clinique différente entrees patients traités par corset et sans corset. Notre étude a pour but’évaluer l’effet du corset dans le spondylolisthésis de grade 1 parsthmolyse chez l’enfant.atients et méthode.— Nous présentons une série rétrospective de55 enfants et adolescents présentant un spondylolisthésis par lysesthmique de grade 1. Âge moyen 12 ans (3—17), 82 garcons, 73 filles.

es patients ont été classés en 3 groupes à partir de la classifica-ion de Steiner et Micheli, tenant compte de la symptomatologielinique :groupe 1 (Pas de douleur, sport sans restriction) 32 cas (20,5 %) ;

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302 86e réunion annuelle de la

groupe 2 (Gêne occasionnelle mais sport sans restriction ou dou-eur en cas d’activité importante, mais vie quotidienne normale)9 cas (44,5 %) ;groupe 3 (Douleur dans la vie quotidienne) 55 cas (35 %).

es patients des groupes 1 et 2 n’ont pas eu de traitement ou unraitement par rééducation associé à un arrêt des activités spor-ives.es patients du groupe 3 ont été traité par corset pendant 3 mois.ésultats.— À court terme (3 mois), 144 patients ont pu reprendreu poursuivre une vie normale. Onze patients du groupe 3 (20 %)résentant des douleurs persistantes à l’arrêt du corset ont étépérés.moyen terme :un questionnaire a été adressé aux patients non opérés ;45 patients (non opérés) ont répondus. Le recul moyen est de

ans (2—16) par rapport au diagnostic ;12 du groupe 1 initiaux. Au recul, 6 sont en groupe 1, 6 sont en

roupe 2 ;16 du groupe 2 initiaux. Au recul, 7 sont en groupe 1, 9 sont en

roupe 2 ;17 du groupe 3 initiaux. Au recul, 3 sont en groupe 1, 14 sont en

roupe 2.ne analyse radiographique de l’équilibre sagittal (incidence, ver-ion pelvienne, pente sacrée, lordose lombaire), n’a pas permis deetrouver de différence significative entre les différents groupes.iscussion et conclusion.— Ces résultats sont accord avec les don-ées de la littérature. Le corset présente un intérêt en phase aiguëvec des douleurs invalidantes dans la vie courante. En revanche, àoyen terme, il ne se dégage pas d’influence entre abstention thé-

apeutique, rééducation ou corset. On remarque que la majoritées patients ayant présenté initialement des douleurs invalidantesnt pu reprendre une vie normale, mais présentent des douleurspisodiques au recul.

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61omment modifier l’histoire naturelle descolioses lombaires, thoracolombaires et descolioses doubles prédominantes de l’enfant et de’adolescent ?ean-Marie Gennari ∗, Jean-Marc Guillaume , Maurice Bergoin

Pavillon mère-enfants, CHU Nord, chemin des Bourrelly, 13015arseille, France

Auteur correspondant.es scolioses lombaires et thoracolombaires ont eu, trop longtempsans la communauté pédiatrique, un pronostic plutôt favorable duait de leur faible retentissement esthétique.ous montrons à partir de 12 dossiers documentés (10 filles,garcons) avec un recul important [recul moyen 31 ans (22—60 ans)]

’histoire naturelle de ces courbures. L’âge moyen de découvertees déformations était 14 ans 6 mois (12—17 ans). Parmi ces cour-ures, il y avait 7 courbures thoracolombaires (5 T11-L3, 2 T10-L2)ont l’angle moyen était de 20◦ (12—32◦) et 5 courbures doubles,ombaires prédominantes avec courbure thoracique moyenne de1◦ (8—17◦) et lombaire moyenne de 24◦ (14—33◦).es courbures thoracolombaires, même avec des angulationsinimes présentant déjà un déséquilibre du tronc, se sont aggra-

ées. L’aggravation moyenne était de 38◦ (25—60◦) avec dislocationotatoire. La dislocation s’est produite dans 4 cas sur le disque L2-3 et 3 cas sur le disque L4-L5. La courbure progressait en angulation’étendait vers le bas mais épargnait toujours le disque L5-S1.

es courbures doubles lombaires prédominantes présentaient laême évolution dans la région lombaire mais la courbure thoraciquerogressait également. L’aggravation moyenne de la région thora-ique était de 19◦ (extrêmes 9—28◦) chez 3 patientes. On a même

2dvu

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

onstaté la création d’une contre courbure cervico-thoracique avecurélévation de l’épaule.our empêcher cette histoire naturelle, nous proposons un schémahérapeutique :

scolioses lombaires juvéniles même avec des angulations minimesnférieur à 10◦, après preuve radiologique de l’évolution : corsetpoints avec main lombaire à valve élastique proposé par C. Picault,orté jusqu’à disparition de la courbure —– surveillance jusqu’àaturité osseuse. On peut avec ce type de traitement pour des

ngulations faibles, viser l’objectif 0◦ ;scolioses lombaires de l’adolescent inférieures à 30◦ : plâtre sur

adre EDF puis corset porté jusqu’à maturité osseuse —– correctione la courbure mais surtout du déséquilibre du tronc —– surveillanceu long cours. Impossibilité de prévoir l’évolution qui est en grandeartie liée au déséquilibre du tronc ;scolioses lombaires et thoracolombaires de l’adolescent dès 35◦ :

orrection chirurgicale par voie antérolatérale avec instrumenta-ion étendue de T11 à L3 ou T10 à L2. Dans le cas de courburesoubles, lombaires prédominantes, il faut éviter l’hypercorrectione la courbure lombaire pour garder un équilibre avec la courburehoracique sus-jacente. Il faut horizontaliser le disque sous-jacentl’arthrodèse. Cela permet de bloquer les processus de dislocation

otatoire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.156

62our une meilleure correction des scolioses parorset : table de Cotrel ou CAD/CAM modifiée ?

smat Ghanem ∗, Jean-Jacques Yaacoub , Elie Mansour , Gabyreichaty , Khalil Kharrat

Hôpital Hôtel-Dieu de France, boulevard Alfred-Naccache,chrafieh, 961 Beyrouth, Liban

Auteur correspondant.bjectif.— Comparer l’efficacité clinique de la technique francaiseonventionnelle de fabrication de corset et la technique moderneAD/CAM modifiée dans le traitement orthopédique d’une scoliose

diopathique.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective sur8 patients ayant une scoliose idiopathique nécessitant un traite-ent par corset. Les patients ont été répartis aléatoirement engroupes : 22 patients destinés à porter un corset fabriqué selon

a technique CAD/CAM modifiée et 16 patients un corset fabriquéprès moulage sur table de Cotrel. Les données épidémiologiquesâge, poids, taille, signe de Risser, date des premières règles),’angle de Cobb de face (thoracique inférieur et lombaire), l’anglee Cobb de profil (D4-D12, L1-L5), de la rotation vertébrale selonerdriolle et de la réductibilité (bending et traction) sont collec-ées durant la première visite. L’efficacité du corset a été évaluéeour chaque patient en comparant les angles de Cobb de face et derofil ainsi que la rotation vertébrale avant traitement et 1 mois,mois et 6 mois après port du corset sur des radiographies prisesvec corset, la correction étant exprimée en pourcentage. Le teston paramétrique de Mann-Whitney et le test de corrélation bili-éaire de Spearman ont été utilisés ; les résultats ont été considérésignificatifs pour p < 0,05.ésultats.— Il n’y avait pas de différence significative concernant

es données épidémiologiques entre les 2 groupes. La confectionur table de Cotrel a entraîné une correction statistiquement supé-ieure a celle obtenue par CAD/CAM modifiée en ce qui concernees angles de Cobb à la fois en thoracique (46 % v/s 23 %) etn lombaire (62 % v/s 40 %) (p = 0,01 et 0,02 respectivement). Laorrection de la rotation vertébrale était moins élevée dans les

groupes avec une nette différence en faveur du groupe « tablee Cotrel » (25 % v/s 12 %). La cyphose thoracique est mieux conser-ée après CAD/CAM (réduite de 40 % après « table de Cotrel » etniquement de 12 % après CAD/CAM). Il n’existe cependant pas

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Résumés des communications

de différence significative concernant l’impact sur la lordose lom-baire entre les 2 groupes. Nous n’avons pas trouvé de différencesignificative entre les valeurs mesurées à 1, 3, et 6 mois entre les2 groupes.Conclusion.— Bien que la technique de confection par CAD/CAMsoit plus confortable pour le patient, il ressort de cette étudeque la technique de confection sur table de Cotrel soit plusefficace sur tous les paramètres radiologiques. Cette supérioritédans la correction semble se traduire par un seul effet délétèrequ’est celui de la diminution de la cyphose thoracique physio-logique en dessous des valeurs acceptables (effet lordosant ou« creusant »), surtout si l’on prend en considération le fait quela scoliose thoracique idiopathique est par définition une lordoseintervertébrale.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.157

163Stimulus simple versus trains d’impulsions dehaute fréquence pour la monitorisationélectromyographique des vis pédiculaires dorsalesdans la chirurgie de la scoliose. Étude cliniquecomparativeFrancisco Ferrandis ∗, Pedro Domenech , Elena Montes , Gema DeBlas , Jesus Burgos , Eduardo Hevia , Ignacio Regidor , Maria DelCuraS. de Neurofisiologia, Hospital General Universitario de Alicante,Maestro Alonso 109, 03010 Alicante, Espagne

∗Auteur correspondant.Objectifs.— La technique classique de monitorisation neuro-physiologique intraopératoire des vis pédiculaires dorsales pourdétecter les malpositions, se réalise au moyen d’un stimulusunique et enregistrement dans le myotome correspondant. Onpeut penser que sa fiabilité pour détecter les vis situées dansle canal pourrait augmenter en utilisant des trains de stimu-lus de haute fréquence, avec enregistrement dans les membresinférieurs. Nous comparons les résultats obtenus avec les deuxtechniques.Patients et méthodes.— Étude chez 13 patients opérés de scoliosesavec mise en place de vis pédiculaires dorsales. On a monitorisé lesseuils de stimulation avec électromyographie évoquée par stimulusélectrique simple et trains de stimulus sur la tête des vis et on adéterminé les seuils pour chacune d’elles. On a comparé les seuilsobtenus avec chaque technique et avec la position des vis observéessur les scanners postopératoires.Résultats.— On a étudié la position de 244 vis au moyen de scannerpostopératoire, desquelles 29 envahissaient le canal rachidien. Latechnique classique de stimulus unique détectait 3 de ces vis avecun seuil limite de 12 mA. Avec la technique des trains de stimu-lus on détectait 25 des 29 vis malpositionnées si on se maintenaitau seuil proposé de 30 mA, avec une valeur prédictive négativede 97,7 % mais avec un taux élevé de faux positifs. Avec un seuilde 15 mA, on obtenait une valeur prédictive positive de 64,2 %.Les deux techniques détectent un peu mieux les vis qui enva-hissent le canal à des niveaux en dehors de l’apex de la courbescoliotique.Conclusions.— La monitorisation intraopératoire des vis pédiculairesdorsales avec trains de stimulus est plus précise que celle avecstimulus unique pour détecter les vis dans le canal. Nous recomman-dons d’utiliser les deux techniques, étant donné que la stimulationen train ne dépiste pas les lésions radiculaires. Nous proposonsun seuil de stimulation pour la technique de train de stimulus de

15 mA pour identifier les vis qui envahissent le canal et un niveaud’incertitude entre 15—30 mA qui doit être complété par des tech-niques radiologiques intraopératoires.

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S303

64urveillance des potentiels évoqués lors de lahirurgie des scolioses associées à uneyringomyélie. Intérêt de la sonde épiduraleranck Accadbled ∗, Patrice Henry

Service d’orthopédie, hôpital des Enfants, 330, avenue derande-Bretagne, 31059 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les complications neurologiques de la chirurgie de lacoliose sont plus fréquentes en présence d’une cavité syringomyé-ique. Pour limiter ce risque, la surveillance des potentiels évoqués’est développée dès les années 1980. Nous utilisons une techniquee surveillance multimodale basée sur l’utilisation d’une sonde épi-urale. Ce travail a pour objectif d’analyser les résultats de cetteéthode.

atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective réaliséehez 9 patients opérés entre 2001 et 2009 d’une scoliose associéeune syringomyélie par instrumentation postérieure. L’âge moyen

tait de 15,3 ans (13,8—16,8). Trois patients avaient été opé-és préalablement d’une malformation de Chiari. Un seul patientvait un examen neurologique perturbé avec un syndrome pyra-idal à minima. Il y avait 4 cas de scoliose thoracique gauche.

’angle de Cobb moyen de la courbure principale était de 61◦40—86). La surveillance peropératoire des potentiels était systé-atique. Elle utilisait une électrode épidurale permettant à la fois

’enregistrement des potentiels évoqués somesthésiques (PES) et latimulation médullaire à l’origine des potentiels évoqués neurogé-iques (PEN).ésultats.— La surveillance électrophysiologique a pu être réaliséeans tous les cas pour 2 au moins des 4 modalités possibles. Chezpatients, les réponses PES corticales étaient absentes d’emblée ou’amplitude insuffisante. Un patient a présenté un faux positif poures réponses corticales, 3 patients pour les réponses sous-corticalest 1 patient à la fois pour les réponses corticales et sous-corticales.es PES médullaires et les PEN sont restés stables pour tous lesatients. Nous n’avons constaté aucun cas de faux négatif ni derai positif et aucun test de réveil n’a été effectué. L’angle deobb moyen de la courbure principale était de 24◦ en postopératoire10—40). L’examen neurologique postopératoire est resté inchangéar rapport à l’examen préopératoire chez tous les patients.iscussion et conclusion.— La scoliose est souvent la seule mani-estation clinique d’une syringomyélie. La syringomyélie peutéanmoins perturber les potentiels évoqués corticaux et sous cor-icaux. Le risque de complication neurologique est accru chez cesatients et le test du réveil a été recommandé. L’utilisation de laonde épidurale a permis un monitoring fiable chez tous les patientsn évitant un test du réveil. La correction chirurgicale a ainsi pu êtreptimale.

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65coliose idiopathique de l’adolescent : quelleorrection doit-on privilégier ?enjamin Blondel ∗, Jean-Luc Jouve , Virginie Lafage , Samuelacopin , Gerard Bollini

Service d’orthopedie pediatrique, hôpital Timone-Enfants, (écoleoctorale 463, UMR CNRS 6233, sciences du mouvement humain),64, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fusions instrumentées par des montages tous-visour les scolioses idiopathiques de l’adolescent (SIA) permettent

’obtenir de bons résultats en termes de correction coronale.ependant, ces montages tous-vis sont aussi responsables d’uneerte de cyphose, elle-même source d’un aplatissement de la lor-ose, par rapport aux montages hybrides. L’objectif de ce travail

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304 86e réunion annuelle de la

tait de comparer au sein d’une série de montages hybrides lesésultats en fonction de l’utilisation de vis mono- ou poly-axiales.éthodes.— Soixante patients [âge moyen 14,7 ans] porteurs d’une

IA de type Lenke 1-2 ont été inclus dans ce travail et analysésétrospectivement. La procédure chirurgicale consistait en un mon-age hybride avec une pince lamo-lamaire en compression à la partieraniale, des vis pédiculaires entre la dernière vertèbre instrumen-ée et T11 à la partie caudale et des liens sous-lamaires sur lesiveaux intermédiaires du montage. Des vis mono-axiales ont ététilisées pour les 30 premiers patients et des vis poly-axiales poures 30 suivants. Un test de Student a été utilisé afin de compareres 2 stratégies chirurgicales en termes de correction de l’anglee Cobb thoracique et de changement de cyphose T4-T12 à 3 moisostopératoire.ésultats.— Sur l’ensemble de la série, il n’existait pas de dif-érence significative sur l’ensemble des paramètres étudiés enréopératoire (p > 0,05). Au dernier recul, l’angle de Cobb résidueltait significativement (p < 0,004) plus élevé dans le groupe poly-xiales que dans le groupe mono-axiales (20,3◦ ± 8,2◦ vs. 15◦ ± 5◦)vec un pourcentage de correction de 72,1 ± 7,6 dans le groupeono-axiales vs. 64,8 ± 9,1 dans le groupe poly-axiales (p < 0,001).u niveau sagittal, il existait une différence significative (p < 0,04)ntre les cyphoses thoraciques du groupe poly-axiale et celles duroupe mono-axiale (26,6◦ ± 7◦ vs. 23◦ ± 6,2◦).iscussion.— L’importance de l’équilibre sagittal du rachis est lar-ement décrite dans la littérature et les déséquilibres sagittauxotamment iatrogènes sont corrélés à de moins bons résultats cli-iques dans les déformations rachidiennes de l’adulte. Ces donnéesréliminaires montrent que même au sein des montages hybrides,oins pourvoyeurs de dos plats iatrogéniques, des différences

xistent selon les techniques utilisées. Il est donc fondamentale réfléchir à l’importance de la correction chirurgicale souhaitéet il est, selon nous, préférable de privilégier la correction danse plan sagittal au détriment d’une légère diminution de la cor-ection dans le plan coronal. Des études supplémentaires à longerme seront cependant nécessaires afin de confirmer ces résultatsnitiaux.

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66orrection de scolioses sévères (> 90◦) par voieostérieure seule avec ostéotomies demith-Petersen et vis pédiculairesedro Doménech ∗, Jane Hoashi , Ramon Navarro , Jesús Burgos ,abriel Pizá , Ignasi Sanpera , Jose Maruenda

Maestro Alonso, 109, S. de COT infantil, HGU. Alicante, 03010licante, Espagne

Auteur correspondant.ntroduction.— La technique chirurgicale classique de traitementes scolioses sévères demande un double abord antérieur et posté-ieur en deux temps. Sont décrits ici, les résultats d’une techniquetandardisée de correction tridimensionnelle des courbes de pluse 90◦ Cobb par seule voie d’abord postérieur, avec dérotation etlignement simultanés dans les deux plans.atients et méthodes.— Étude prospective chez 19 patients aveccolioses sévères de plus de 90◦, avec réalisation de radiographiest scanner en pré- et postopératoire. Le suivi moyen était de 4,1 ansrang : 2—6), l’âge moyen de 16 ans. Les données furent analyséesvec le programme SPSS en utilisant des tests non paramétriques.echnique : par voie postérieure, on mettait en place des visédiculaires bilatéralement à chaque niveau avec ostéotomies demith-Petersen (OSP) à l’apex. La déformation était réduite en ali-

nant les pédicules du côté convexe avec le système coplanaireSpine, juin 1998), on placait ensuite la barre du côté concave et on’incurvait avant de retirer les tubes prolongateurs. Pour terminer,n mettait la barre convexe.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ésultats.— On a réalisé une moyenne de 5,6 ostéotomies (rang :—8). La colonne a été fusionnée avec le bassin chez 14 patients.a correction moyenne dans le plan frontal était de 70 %, avec amé-ioration d’une moyenne de 106◦ à 32◦ (p < 0,001). Dans tous lesas après la correction, le plan sagittal était dans les valeurs deormalité. La perte de correction moyenne était de 4 % à la fin duuivi.a rotation de la vertèbre apicale par rapport au sacrum’améliorait d’une moyenne de 44◦ à 22◦ en postopératoirep < 0,001).n moyenne on a mis en place 26 vis par patient (rang : 22—33). Lecanner a mis en évidence 16 % de vis mal placées, 73 % d’entre ellese trouvaient autour de l’apex et dans les vertèbres proches de D4.l n’y eut pas de séquelles neurologiques.iscussion.— Dans le traitement classique, l’abord antérieur permet’obtenir une plus grande souplesse de la colonne au prix d’uneorbidité associée. Avec les techniques de fixation pédiculaire à

ous les niveaux associés à OSP la morbidité inhérente au doublebord pourrait être évitée.onclusion.— Dans les scolioses sévères, on peut utiliser des visédiculaires à chaque niveau avec un taux acceptable de malpo-ition, sans complications neurologiques permanentes.ette technique permet d’obtenir des corrections satisfaisantes deéformations sévères en associant des vis pédiculaires avec desstéotomies par voie postérieure.

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67ésultat à moyen terme de l’arthrodèse

ombo-sacrée pour scoliose neurologique gravenstrumentée selon la technique de Jacksonimplifiéeean-baptiste Néron ∗, Christian Bonnard , Charlotte Debodman ,enoit De courtivron , Francois Bergerault

Service d’orthopédie 2C, CHU Trousseau, avenue de laépublique, 37170 Chambray lès Tours, France

Auteur correspondant.’arthrodèse étendue dans le traitement des scolioses neurologiquesévères apporte un confort important pour le patient et l’équipeoignante. L’arthrodèse lombo-sacrée est problématique chez cesatients aux déformations importantes du fait de la mauvaise tenuesseuse et d’encombrement du matériel. Jackson décrit en 1990,ne technique d’arthrodèse lombo-sacrée par vis S1 et tiges intra-acrées reliées au montage par connecteurs et posées avec guidageadiologique permettant une plus grande résistance. L’objet deette étude est d’évaluer les résultats radiologiques et cliniquese la technique de Jackson simplifiée sans guidage radiologique nionnecteurs.rente-trois patients opérés d’une arthrodèse étendue avecnstrumentation lombo-sacrée selon la technique de Jackson sim-lifiée ont été étudiés avec un minimum de 4 ans de reculmoyenne = 82 mois). L’équilibre frontal, sagittal, l’angle de Cobb,a pente sacrée, la lordose lombaire et l’obliquité frontale du bassinnt été étudiés sur les radiographies préopératoires, postopéra-oires et au dernier recul. Les complications postopératoires ontté notées.’arthrodèse complète a été obtenue chez 32 patients, un patient aû être réopéré suite au déplacement de la tige sacrée, un patientour un déplacement de crochet thoracique et deux patients ontubit une ablation de matériel pour un sepsis tardif. Au dernierecul, aucun patient ne présentait de douleurs liées à son rachis.’angle de Cobb moyen est passé de 62◦ à 20◦ en postopératoiret à 24◦ au dernier recul. L’obliquité frontale du bassin, de 10,2◦

0—26) en moyenne en préopératoire est corrigée de 7,5 (0—24)n moyenne, avec une perte de correction secondaire moyenne de,2◦ (0—9) soit 16 %.

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Résumés des communications

La correction de la pente sacrée vers une valeur de référencede 40◦ était de 11,2◦ en moyenne avec une perte au dernierrecul de 0,2◦ (0—18). L’écart-type des valeurs de lordose lom-baire passe de 29 à 15 après correction et à 17 au dernier recul,avec des valeurs plus resserrées autour d’une moyenne stablede 40◦.La correction des paramètres rachidiens est comparable auxautres techniques rapportées dans la littérature telles que Miladiet Yazici avec respectivement les vis sacro-iliaques et la tech-nique de Luqué-Galvestone avec moins de perte de correctionau cours de l’évolution. Les résultats sont comparables auxrésultats de Mazda en 1997 par la technique de Jackson nonsimplifiée.La technique de Jackson simplifiée est donc une solution simple etfiable pour la correction des scolioses neurologiques étendues, avecdes résultats stables dans le temps.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.162

168La position à long terme de la moelle change-t-elleaprès correction chirurgicale de la scoliose ?Fernando Aranda ∗, Jesus Burgos , Pedro Doménech , DanielJimenez , Maria S. Del Cura , Eduardo Hevia , Carlos Barrios , JoseMaruendaCalle carabela, 105B, 28042 Madrid, Espagne

∗Auteur correspondant.Introduction.— D’après la revue de la littérature, on supposeque la position de la moelle change après correction chirurgi-cale de la scoliose. Connaître avec précision la situation de lamoelle dorsale dans la scoliose facilite la technique de mise enplace des vis pédiculaires, améliorer la monitorisation neurophy-siologique des vis et permet savoir si les vis pédiculaires malpositionnées à l’intérieur du canal pourraient produire des lésionsmédullaires à long terme si se confirme le déplacement médullairepostopératoire.Patients et méthodes.— Étude prospective de 10 patients opérés descoliose idiopathiques type I de Lenke, avec une valeur moyenne de62◦ Cobb (50◦—72◦). L’âge moyen au moment de la chirurgie était de16,1 ans (12—24 ans). Les apex étaient situés en D8, D9 et D10. On amesuré à l’apex de la courbe la distance de la moelle au pédicule dela convexité et de la concavité, au moyen de coupes axiales de RMNpréopératoire, postopératoire et en fin de suivi. Pour la correctionde la scoliose, on a utilisé des vis pédiculaires à tous les niveaux,à l’exception de la vertèbre de l’apex pour éviter les interférencessur les images de RMN.Résultats.— Après un suivi moyen de 55 mois (41—61 mois), l’étuderadiologique montrait une amélioration moyenne dans le planantéro-postérieur de 82 %, avec un angle moyen de 12◦ Cobb(6◦—20◦) ; la rotation était corrigée de 61 %.La distance moyenne préchirurgicale au niveau de l’apex entrele bord médial du pédicule de la convexité et le sac dural étaitde 0,77 cm (0,6—1 cm)et de 0,74 cm en postopératoire immédiate ;la distance du sac dural au pédicule de la concavité avait unevaleur moyenne préop. de 0,04 (0,00—0,09) et de 0,03 en postop.(0,00—0,08) sans différences significatives. En fin de suivi, sur la RMfinale on trouvait une distance moyenne du pédicule de la convexitéau sac dural de 0,76 cm (0,6—1 cm), et de 0,04 (0,00—0,08 cm) dusac dural au pédicule de la concavité.Conclusion.— La situation préopératoire de la moelle dépla-cée vers la concavité ne se modifie pas à long terme aprèsune correction chirurgicale de scoliose significative. Chez lespatients qui furent opérés avec immaturité osseuse, la position

de la moelle préopératoire ne changeait pas non plus durant lacroissance.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.163

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S305

69a marche rotule en dedans chez l’enfantiplégique spastique signifie-t-elle un excès’antéversion fémorale ?nne-Laure Simon ∗, Brice Ilharreborde , Cindy Mallet , Anaresedo , Keyvan Mazda , Georges-Francois Pennecot

48, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La rotation interne de hanche est habituellementssociée à un excès d’antéversion fémorale et à la position rotulen dedans. Mais ces donnés sont uniquement cliniques. Le but deotre étude a été de montrer la nécessité d’associer les donnéesliniques aux données de la cinématique.atériel.— Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur76 membres inférieurs d’enfants diplégiques spastiques. Nousvons retenu 206 cas de rotules en dedans.éthode.— Ont été notés, à 30 % du cycle de marche, la positione la rotule sur les vidéos, la rotation de hanche et la rotation deassin sur l’analyse cinématique. Nous avons noté le même jour laotation interne de hanche à l’examen analytique.ésultats.— Au total, 59 % ont la rotule en dedans. Parmi ces06 patients, 71,4 % ont une rotation interne clinique de hanche,ais, sur la cinématique, seulement 40 % ont une rotation internee hanche tandis que 50 % ont une rotation interne de bassin. Sures 206 patients, 28,6 % n’ont pas d’excès de rotation interne cli-ique de hanche. Au total, 27 % sont tout de même en rotationnterne de hanche, 25 % en rotation externe et 47 % ont une rotatione hanche normale à la cinématique. Pour le bassin, 51 % sont enotation interne, 28 % en rotation normale, 21 % en rotation externe.iscussion.— La position rotule en dedans n’est pas synonyme’excès d’antéversion fémorale puisque la rotation de bassinxplique à elle seule, la position rotule en dedans dans 50 % desas et que dans ces cas la hanche n’est pas en rotation interneur les données de la cinématique. Nos résultats montrent quees donnés cliniques seules ou les données de la cinématiqueeules n’expliquent pas les troubles rotationnels du segment bassin-anche. Par ailleurs, lorsqu’il n’existe pas d’excès de rotationnterne de hanche clinique chez les patients rotules en dedans,ela s’explique par l’excès de rotation interne de bassin ou par unectivité musculaire anormale.onclusion.— Pour porter une indication thérapeutique précise, ilst nécessaire d’associer les données de la clinique et de la ciné-atique et de nous permettre, ainsi, une meilleure prise en charge

hirurgicale des enfants diplégiques spastiques.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.164

70ransfert du rectus femoris dans la paralysieérébrale : évaluation de l’amélioration de laarche et description détaillée de la technique

hirurgicaleéjib Khouri ∗, Farid Hareb , Daniel Yepremian , Eric Desailly

Hôpital d’enfants A. Trousseau, 26, avenue du Dr-Arnold-Netter,5575 Paris cedex 12 France

Auteur correspondant.ntroduction.— La spasticité du rectus femoris (RF) dans la paralysieérébrale est considérée comme la cause principale de la marchegenou raide ». Adhérences et déviations angulaires du trajet duransfert du RF sont décrites comme des facteurs limitant son effet.eux-ci peuvent être dépendants de la procédure technique. Notre

bjectif est dès lors d’évaluer l’effet sur la marche d’une techniquerécisément décrite de transfert du RF.atériel et méthodes.— Vingt-six transferts ont été effectués

ors d’interventions multi-étagées. Les calculs des paramètres

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306 86e réunion annuelle de la

patio-temporels, de la qualité globale de la cinématique Gait-eviation-Index (GDI) et d’un score cinématique de raideur duenou (index de Goldberg) sont effectués en pré- et postopératoiressuivi à 1,8 ± 0,9 ans). La procédure chirurgicale est uniforme : sépa-ation large du RF des trois muscles vastes et ténotomie distale,ransfert de l’ensemble musculotendineux du RF selon un trajetirect sous le fascia du vaste médial pour être suturé au tendon duracile conduit à travers le septum intermusculaire médial vers leersant médial et distal de la cuisse.ésultats.— Les variations moyennes de GMFCS 1,81 (SD = 0,83) à,63 (SD = 0,8) ne présentent aucune amélioration significative. Laongueur du pas est améliorée tandis que la phase de double appuist prolongée. La vitesse de marche n’est pas modifiée. La qua-ité de marche est améliorée (+18 ± 12 GDI) avec une interactionégative entre le GDI préopératoire et son amélioration. L’index deolberg est amélioré (88 % des cas).iscussion.— L’amélioration de la qualité de marche est d’autantlus importante qu’elle était dégradée. Ce résultat intuitivementartagé par les praticiens n’a jamais été quantifié. Cela permeta mise en évidence d’un seuil (GDI > 75) au-delà duquel apparaitn risque de ne pas améliorer la marche. La procédure tech-ique adoptée est discutée dans ses détails parmi l’ensemble desechniques relevées dans la littérature : choix du transfert sur leracile, trajet sous-facial, fenestration du septum intermusculaireédial, techniques d’anastomoserapprochement des vastes sur la

igne médiane.onclusion.— Cette étude montre une amélioration de la qualitélobale de la marche, et de la raideur du genou après transfertu RF. Plus la marche était altérée, plus sont amélioration étaitmportante. Le protocole chirurgical a été détaillé et discuté ; lesésultats des transferts devant être analysés en regard de la procé-ure technique appliquée.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.165

71ntérêt d’une orthèse réalisée en préopératoireans la chirurgie multi-sites du paralysé cérébralrédéric Salmeron ∗, Jean-Marc Laville , Francois Mette

CHR Felix-Guyon, route de Bellepierre, 97405 Saint-Denis de laeunion, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Après une chirurgie multi-sites des membres infé-ieurs chez le diplégique spastique, l’immobilisation est une étapessentielle.ous utilisions une résine cruro bipédieuse selon le modèle deucroquet, fenêtrée au niveau des voies d’abord et bivalvée auiveau des talons pour limiter le risque d’escarre.ette option posait les problèmes suivants :le temps de confection prolongeait l’anesthésie générale ;les fenêtres fragilisaient la structure ;les points d’appuis sous-plâtre étaient impossible à contrôler ;les cathéters périduraux étaient difficiles à utiliser ;la verticalisation était difficile ;les manipulations et le nursing étaient malaisés.

ne concertation médecin rééducateur-chirurgien à débouché surn appareil d’immobilisation, préparé avant l’intervention et pou-ant être mis en place au bloc en postopératoire immédiat. Cetppareil serait porté de facon continue, habituellement tout leemps de la cicatrisation cutanée, musculaire et tendineuse et,’il y a lieu, tout le temps de la consolidation osseuse. Puis, ilemplacerait l’orthèse nocturne pendant 6 mois en postopératoire.es objectifs sont les suivants :

diminution du temps d’anesthésie ;amélioration du confort postopératoire ;accès aux cicatrices pour les pansements ;contrôle aisé des points d’appuis, sources d’escarres ;

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

précocité de la rééducation ;gain économique par diminution du temps opératoire et de ladurée des soins de suites.

atients et méthodes.— De 2005 à 2010, nous avons comparégroupes de patients (avant et après utilisation de l’orthèse) diplé-iques spastiques ayant eu une chirurgie multi-sites. Quaranteatients ont été opérés et immobilisés dans une résine classique. Àartir de 2008, la nouvelle orthèse a été proposée à 11 patients.ésultats.— Nous avons retrouvé une diminution nette de la duréee l’anesthésie générale. L’étude des complications a permis deelever l’absence d’escarres constituées surtout parce que lesttelles étaient prémoulées sur l’anatomie de chaque patient. Enffet, seulement 2 lésions sur points d’appuis ont été dépistéesrécocement grâce au caractère amovible de l’orthèse. La lamealléable au niveau de l’articulation du genou a permis de flé-

hir immédiatement le genou lors des premiers signes d’étirementciatique, survenus chez 2 patients.a rééducation et le nursing s’en trouvent simplifiés et notammenta surveillance d’une éventuelle analgésie péridurale.ur le plan économique, c’est maintenant l’orthèse confectionnéen préopératoire qui joue aussi le rôle d’orthèse nocturne pendantan postopératoire, n’occasionnant donc aucun coût supplémen-

aire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.166

éance du 8 novembre matin

raumatologie

74utonomie et morbi-mortalité après fracture de

’extrémité supérieure du fémur : résultats à 1 an’une analyse prospective sur une cohorte de70 patientsolenne Frey ∗, Maël Le Meur , Fanny Torres , Georges Curvale ,lexandre Rochwerger

Service d’’orthopédie, hôpital de la Conception, 147, boulevardaille, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’espérance de vie des francais ne cessant’augmenter retentit sur le nombre de fracture de l’extrémitéupérieure du fémur (ESF), pathologie connue pour diminuer’autonomie des patients âgés et générer une morbi-mortalitéropre (symposium Sofcot 2002).es objectifs de notre travail étaient d’évaluer à un an le retentis-ement clinique et surtout fonctionnel chez ces patients.atients et méthodes.— Nous avons étudié prospectivement70 patients, admis dans notre service pour fracture de l’ESF entrectobre 2009 et décembre 2010. Pour chaque patient, ont ététudiées les caractéristiques socio-démographiques et cliniquescomorbidités, traitements, Mini Mental Status (MMS), scores ASA,’autonomie (scores de Parker et Barthel), les délais et durées’intervention et d’hospitalisation, la destination de sortie et leélai de retour dans leur lieu de vie préopératoire, les complicationsrécoces et tardives puis les résultats selon les mêmescores.ésultats.— L’âge moyen des patients était 83,8 ans (66,6 % deemmes, IMC moyen de 23,1 kg/m2), admis en majorité à j0 du

raumatisme (92 %) et opérés dans les 48H (72 %) de fractures per-rochantériennes (42 %) ou cervicales vraies (44 %) et prenaient enoyenne 5 médicaments/jour et la moitié avaient des antécédents

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1Évaluation du saignement des fractures

Résumés des communications

En préopératoire, 83 % des patients vivaient à domicile et 92 % mar-chaient sans aide. Leur MMS moyen était de 22 points et le Parkermoyen de 6,9/9. La durée moyenne de séjour était de 12 jours avecun retour à leur lieu de vie antérieur à j47 en moyenne et un séjouren rééducation pour 67 % d’entre eux.Au dernier recul, 16 patients ont été perdus de vue, 34 étaientdécédés dont 13 dans les 3 premiers mois. La mortalité était signi-ficativement liée à l’âge, au lieu de vie, aux comorbidités, à l’étatcognitif ainsi qu’à l’autonomie préopératoire.Le taux de complications chirurgicales était de 4,7 % (4 luxationsde prothèse, 2 démontages de matériel avec ré-intervention et2 infections).Une perte d’autonomie a été objectivée par la modification desscores de Parker et Barthel.Discussion et conclusion.— Au total, notre série est comparable àcelle de la littérature et particulièrement avec les études faitesdans d’autres régions francaises en termes de mortalité, avec uneperte d’autonomie majeure ainsi qu’une augmentation de la mor-talité au cours de la première année et un changement du lieu devie donnée corrélée principalement avec l’état de santé généralpréopératoire.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.167

175Peut-on prévoir la mortalité chez les patientsprésentant une fracture de la hanche ?Jean-Christophe Bel ∗, Damien Pourre , Christophe Chevillotte ,Mathieu Guyard , Jean-Paul CarretDépartement de chirurgie orthopédique et traumatologique,hôpital E. Herriot, pavillons G et T-5, place D’Arsonval, 69003Lyon, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Depuis 1980, la mortalité des patients pris encharge pour fracture de hanche ne diminue pas et reste élevée :24 % à 6 mois (symposium Sofcot 2002, les fractures des sujetsâgés > 80 ans), 18 à 52 % à 1 an dans la littérature. Une explicationest l’augmentation de l’âge des patients mais elle n’est pas la seule.Connaître tous les facteurs intrinsèques et extrinsèques au patienttout au long de la prise en charge ou un score permettrait-il deprévoir de facon simple la mortalité après fracture de hanche ?Patients.— L’épidémiologie montre que pour ces patients avec frac-ture de hanche, 1/3 des >75 ans et 1/2 des >85 ans sont coronariensasymptomatiques, ont une cardiopathie ischémique, une BPCO, undiabète. Deux sur trois ont des comorbidités : 75 % sont insuffisantsrénaux, 50 % anémiés, 38 % dénutris avec diminution des défensesimmunitaires favorisant les infections. Les troubles cognitifs sontfréquents. Beaucoup vivent en institution.Méthodes.— Le Nottingham Hip Fracture Score (NHFS) employé aété concu sur une étude de cohorte de 4967 fractures de hanchependant 7 ans. Une étude de régression logistique univariée a sélec-tionné les variables indépendantes qui sont des indicateurs demortalité à 30 jours, puis une régression logistique multivariée aété appliquée aux données pour construire et valider le systèmede score. À la prise en charge de nos patients, ces variables(âge ≥86 ans soit 4 points, sexe masculin, comorbidités ≥ 2, mini-mental test score ≤6, hémoglobine à l’admission ≤10 g/dL-1, vie eninstitution, présence d’un cancer, soit chacune 1 point) sont notées.Résultats.— Les points attribués à ces variables sont introduits dansun calcul simple aboutissant au score de risque NHFS variant de 3 à10, correspondant à une probabilité de mortalité de 4 % à 57 % à30 jours.Discussion.— Deux scores prédictifs de mortalité à 30 jours, publiés,

validés, existent : le Charlson Comorbidity Index basé sur l’étudedes comorbidités et le NHFS. Une bonne concordance (X2, p = 0,7)existe entre le nombre de décès observés à 30 jours et le nombrede décès prédits par le NHFS.

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S307

onclusion.— Lors de fracture de hanche, l’état de santé physiquet mentale, les pathologies associées sont des facteurs péjoratifse mortalité peu modifiables. Les détecter, les exploiter systéma-iquement à travers un score de risque simple, spécifique, validé,ermet de prévoir la mortalité de tous nos patients, d’informer lesamilles et d’améliorer la prise en charge de ces facteurs.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.168

76ntérêt du dosage de la CRP préopératoire dans larévention des infections après arthroplastie

ntermédiaire de hanche: étude rétrospectiveulticentrique

ulien Uhring ∗, Jonathan BuchheitService orthopédie, traumatologie et chirurgie plastique, CHUean-Minjoz, 2, boulevard Fleming, 25030 Besancon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les recommandations actuelles nous poussent à opé-er rapidement les fractures du col fémoral, opérant parfois desatients avec une infection latente, responsable par ailleurs de lahute. Nous avons évalué l’incidence de survenue des infections surIH en fonction du taux de CRP en préopératoireatériels et méthode.— Une étude rétrospective multicentrique

2 centres, 260 patients sur 2 ans) nous a permis d’évaluer la sur-enue d’infection de PIH. La première année, le taux préopératoiree CRP n’était pas considéré pour programmer l’intervention; laeuxième année, une CRP préopératoire supérieur à 50 mg/L repor-ait l’intervention afin de rechercher et traiter une infection.ésultats.— Le taux d’infection des PIH dans cette série est de,6 % (20/260) avec 50 % de décès dans les 6 mois en cas d’infection.ur les 20 infections, 7 n’avaient pas de CRP préopératoire, sur les3 autres, 10 avaient une CRP > 50 à l’arrivée ou en préopératoire77 %). L’année sans prise en compte de la CRP: 59/143 patientspérés avaient une CRP préopératoire (41 %) et 29 patients ontté opérés avec une CRP > 50; sur les 11 infections, 2 patients avecRP > 50, 3 patients avec CRP < 50, 6 sans CRP. L’année avec prise enompte de la CRP: 104/117 patients avaient une CRP préopératoire89 %) et 30 patients avec une CRP > 50 à l’arrivée ont été repoussés.inalement, 16/30 patients ont été opérés avec une CRP > 50. Surinfections, 5 patients avaient une CRP > 50 à l’arrivée et qui ansuite diminué; 3 patients avec CRP préopératoire > 50 et qui ont,algré tout, été opérés; 1 sans CRP. La considération préopératoiree la CRP a entraîné un allongement du délai opératoire d’unacteur 2 à 9.iscussion.— La valeur de la CRP seule ne constitue pas un facteurrédictif préopératoire spécifique d’infection prothétique même si9 % des infections de PIH avaient une CRP > 50 avant l’intervention.’allongement du délai opératoire secondaire à l’analyse de laRP, n’est pas sans conséquences pour la population étudiée.eules 2 études évaluent l’intérêt de la CRP, mais en chirurgieéglée (PTH). Celle de Pfitzner étudie le rapport entre la survenue’infection sur PTH et l’élévation de la CRP en préopératoiret celle de Hao Shen sur l’évolution de la CRP avant et aprèsemplacement prothétique. L’élaboration et la validation deouveaux outils de dépistage infectieux est nécessaire.onclusion.— La CRP ne constitue pas un facteur prédictif préopé-atoire d’infection prothétique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.169

77

ertrochantériennes ostéosynthésées par clouamma

aurent Geiss ∗, Nicolas Reina , Francois Molinier , Jean-Michelaffosse , Étienne Cavaignac , Philippe Chiron , Jean Puget

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Service d’orthopédie, CHU Rangueil, 1, avenue J.-Poulhès, 31059oulouse, cedex 09 France

Auteur correspondant.ntroduction.— Notre objectif a été de déterminer le saignementéel des fractures du massif trochantérien ostéosynthésées par clouamma et d’identifier les facteurs l’influencant.atériel.— Une étude rétrospective et continue de 180 patients,résentant une fracture pertrochanterienne isolée, ostéosynthé-ées par clou Gamma3, a permis de recueillir des données deertes sanguines, mais aussi épidémiologiques, type fracturaire,omorbidités, traitements préopératoires, données opératoires ete l’anticoagulation préventive postopératoire.éthode.— L’analyse du saignement réel a été effectuée selon

a formule décrite par Brecher (volume de globules rouges per-us = volume sanguin total × (Hctini-HctJ5) + Ntransf × 0,2). Un testtatistique de Student a été appliqué aux différents facteurs deisques.ésultats.— Âge moyen 84,5 ans (± 10,9), 41 % ASA 3 ou 4, 22 %e fracture Evans 1 ou 2, 10 % Evans 3, 29 % Evans 4 et 49 % Evans. À j5 : taux de transfusion = 63 %, perte moyenne de GR = 550 mL± 0,239 mL) soit 39,5 % du volume préopératoire de GR. Il n’y avaitas de corrélation statistiquement significative entre le saignementt : le poids, les comorbidités (antécédents respiratoires, cardiovas-ulaires et neurologiques, score ASA), la prise de Plavix ou d’AVKn préopératoire, le type d’anesthésie, le temps opératoire et’alésage. Les facteurs de risques significatifs pour l’augmentationu saignement (p < 0,05) sont : une fracture du grand trochanterssociée (Evans 3 ou 5) (+39 % à +49 % de perte), le sexe féminin+32 %), l’âge > 85ans (+21 %), une insuffisance rénale sévère (+27 %),n délai opératoire ≤ 24 h en cas de prise d’Aspegic (+31 %), unenticoagulation préventive postopératoire non adaptée à la fonc-ion rénale (+24 %).iscussion.— Une marge d’erreur est liée au retard de l’équilibreémodynamique à 5 jours. Cette étude met en évidence le risqueccru de saignement en fonction de la comminution fracturaire,e facteurs individuels (âge, sexe, insuffisance rénale). Il semblessentiel d’adapter le délai opératoire au traitement personnel duatient et de calculer systématiquement la clairance de la créati-ine. Enfin l’enclouage centro-médullaire participe également auaignement pour des raisons anatomiques : triple abord, traverséeu complexe Gluteus, lésions du pédicule circonflexe, distractiones fragments osseux fracturés, lésions des artères perforantes ter-inales par les vis de verrouillage.onclusion.— Ces résultats originaux, jusqu’ici non individualisés,ermettent au chirurgien orthopédiste de porter une attention par-iculière à l’existence de sujets à risque de saignement qui doiventaire réfléchir au mode d’ostéosynthèse le plus adapté, au meilleurélai d’intervention, et à l’adaptation du suivi postopératoire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.170

78’enclouage verrouillé des fracturesrochantériennes : peut-on continuer à confierette ostéosynthèse pour traumatisés seniors à despérateurs juniors ?aurent Bedès ∗, Stéphanie Delclaux , Aloïs Espié , Laurentaubisson , Mathieu Lecoq , Pierre Mansat , Paul Bonnevialle

Institut de l’appareil locomoteur, unité de Purpan, CHU Toulouse,1059 Toulouse, France

Auteur correspondant.’ostéosynthèse des fractures trochantériennes est confiée à des

pérateurs juniors dans la plupart des centres hospitaliers univer-itaires. Elle fait appel aux vis-plaques ou à l’enclouage verrouillé ;elui-ci serait grevé de complications mécaniques plus fréquentesParker Cochrane 2010). À partir d’une série rétrospective sur une

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

eule année civile, les buts de cette étude étaient de vérifier laualité des poses, le retentissement d’un défaut technique et lesésultats au recul de 1 an concernant une population âgée.n 2009, 112 fractures trochantériennes ont été opérées par clouerrouillé court Gamma III. La pose a été réalisée 8 fois sur 10 par2 internes. Les données cliniques et les critères anatomiques —éduction, centrage de la vis cervicale face/profil — ont fait l’objet’une analyse statistique par le logiciel SPSS.a population était féminine 8 fois sur 10, l’âge moyen de 86,8 ans70 à 101), le Parker médian à 5, et le ASA à 3 dont 56 % > 3. Les frac-ures se répartissaient en 40 % type A1 de l’AO, 48 % A2 et 10 % A3.e délai médian d’intervention a été de 1 jour. Les pertes sanguinesoyennes étaient de 409 mL ; 51 % des patients ont été transfusése 1,28 culots en moyenne. Avant l’intervention, 49 % de patientsvaient un hématocrite inférieur à la normale. La réduction étaitptimale dans 62 %imparfaite 31 % et mauvaise 7 %. La vis était cen-rée dans 63,5 %, inférieure 31,3 %, supérieure dans 5,2 % ; de profillle était centrée dans 86,5 % des montages, 10,4 % antérieure, 3,1 %ostérieure. Une situation optimale de la réduction et du centragetait obtenue dans 43,75 %, sans corrélation entre les opérateursuniors et seniors.n décès périopératoire est survenu chez 6,3 % patients et chez,1 % la première année ; ses facteurs prédictifs étaient le Par-er et le ASA (p < 0,032. Des complications postopératoires ontntéressé 12 % des patients (dont 6,3 % neurologiques, 1,8 % throm-oemboliques, 5,4 % cardio-pulmonaires). Quatre démontages seont produits, dont un après une mauvaise réduction, et un aprèsentrage incorrect de la vis. Il n’y a eu aucune fracture secondaireous le clou. Le score de Parker final médian est 4, soit une chutepoint ; 8,9 % des patients supplémentaires ont été institutionnali-

és.n respectant la technique originelle et grâce à l’amélioration desmplants cette chirurgie est fiable et reproductible même pour lespérateurs en formation sous réserve qu’ils soient scrupuleusementnseignés.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.171

79tude muticentrique prospective de fracturesertrochantériennes ostéosynthésées par vislaque modulaire verouillée, la vis plaqueraumax : à propos de 168 casicolas Reina ∗, Philippe Chiron , Levon Doursounian , Jean-Michelrieh , Jean-Michel Laffosse , Bertrand Cherrier , Michel Allizard ,atrick Coipeau , Yaacoub Daaboul , Daniel Vogeli , Mario Goldzak ,uy Pietu

1, avenue J.-Poulhès, 31059 Toulouse, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La vis plaque Traumax©, à canon modulaire, à visétaphysaires bloquées par système Surfix, permet l’ostéosynthèsees fractures de l’extrémité supérieure du fémur par un abordnique latéral minimal invasif.atériel.— Notre série prospective continue et multicentriqueomprend 168 patients présentant une fracture pertrochantériennestéosynthésée par la vis plaque Traumax©.éthodes.— Les patients ont été évalués en périopératoire puis5 jours, 3 et 6 mois. Réduction et positionnement des implants

nt été étudiés ainsi que les pertes sanguines et les taux trans-usionnels. Enfin, les scores cliniques ont permis d’évaluer la perte’autonomie.ésultats.— Les patients de 80,8 ans ± 12,5[36—102] étaient 67,5 %

e femmes ayant subi un traumatisme à basse énergie (94 %).ne incision unique de 5,3 cm ± 1,9[3—17] et un temps opératoiree 44,9 min ± 14,2[19—120] ont permis la synthèse. La mise auauteuil possible à 2,2j ± 1,3[0—9], a permis l’appui complet à

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Résumés des communications

7,5j ± 10,8[1—73]. L’angle CC’D a été légèrement valgisé 1,51 % enmoyenne. La vis cervicale se trouvait en zone céphalique solidedans 94 %. Nous avons 7,1 % de décès à 6 mois, 91 % de consolida-tion à 6 mois et 6,4 % de balayages (Evans 3 fragments instables),0,9 % de fracture sous-plaque. Avec une perte sanguine moyennede 0,352 L, seulement 32,1 % des patients ont été transfusé avec2,35 culots ± 0,9[1—6]. Le saignement était corrélé au type de frac-ture selon Evans soit au nombre de fragments mais pas AO. Pourl’autonomie, le Parker varie de −1,14 ± 2,01[−8—4] soit −14,8 % etADL de 0,34 ± 1,07[−2—3] soit 9,6 %, indépendamment du type defracture.Discussion.— Notre série présente une population conforme à la lit-térature pour ce type de fractures. Le positionnement des implantsest satisfaisant avec une restitution de l’anatomie. Le taux decomplications mécaniques est comparable aux séries publiées. Ilressort une perte minime d’autonomie à 6 mois ; les taux de saigne-ment et de transfusion sont bien plus faibles que ceux rapportéspour une synthèse par vis plaque classique (45—60 %) ou par clougamma (50—75 %). Un abord unique latéral et court, autorisé parla faible longueur de la plaque permet d’éviter une surmorbiditéhémorragique due à la traversée des muscles Gluteus, la lésion dupédicule circonflexe, la pénétration intra-focale et les lésions desartères terminales perforantes observées lors de l’utilisation d’uneostéosynthèse par clou.Conclusion.— Nouvelle dans l’arsenal thérapeutique, la vis plaqueTraumax© est un matériel fiable pour les fractures du mas-sif qui sauvegarde la masse sanguine de malades fragilisés etdépendants.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.172

180Le scanner de perfusion peut-il évaluer lavascularisation céphalique résiduelle aprèsfracture récente du col fémoral?Matthieu Ehlinger ∗, Thomas Moser , Guillaume Bierry , PhilipeAdam , Jean-Paul Armspach , Francois Bonnomet , Afshin Gangi ,Michel de Mathelin1, avenue Molière, 67098 Strasbourg, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La fracture du col fémoral engage le pronostic vitalde la personne âgée et le pronostic fonctionnel de la personnejeune. La conséquence vasculaire est importante avec le risqued’ostéonécrose de la tête fémorale. Il apparaît justifié chez le sujetjeune de prédire le risque de nécrose au stade aigu afin d’optimiserle choix thérapeutique. La tomodensitométrie de perfusion pourraitêtre utile par l’étude de la vascularisation résiduelle après fracturerécente du colHypothèse: la tomodensitométrie de perfusion permet de diagnos-tiquer l’ischémie de la tête fémorale après fracture cervicale enmettant en évidence une hypoperfusion estimant ainsi le risqued’évolution vers l’ostéonécrose.Matériel.— Une tomodensitométrie injectée était réalisée prospec-tivement chez 20 patients majeurs et consentants après vérificationdes critères d’inclusion et d’exclusion. Dix présentaient unefracture cervicale vraie et 10 une fracture pertrochantérienne,ce second groupe constituait un premier groupe témoin. Lesecond groupe témoin était le côté sain des patients présen-tant une fracture cervicale. Les images ont été analysées aprèsdélimitation d’une région d’intérêt sous forme d’un volumeau centre de la tête fémorale. Les résultats ont été ana-lysés après modélisation d’après le principe physique de ladiffusion.

Résultats.— Aucune différence n’a été retrouvée entre les groupes« hanches saines », « hanches fracturées », « fracture du col » ou« fracture de la région trochantérienne ». La seule corrélation sta-

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istiquement positive était retrouvée entre la « hanche fracturée »t la « hanche saine » d’un même patient indépendamment du typee fracture.iscussion.— Les résultats ne confirment pas l’hypothèse de tra-ail. Notre étude présente des limites évidentes: faible nombre deas, mouvement des patients, délai de réalisation, volume cépha-ique. Eu égard à la seule corrélation retrouvée tout se passe commei nous avions effectué une évaluation tomodensitométrique de laensité osseuse. Au terme de notre étude, il semble évident que laomodensitométrie de perfusion n’est pas adaptée à l’évaluation dea vascularisation céphalique résiduelle et à l’estimation du risquee survenue d’une ostéonécrose. Selon la littérature, seule l’IRMynamique de perfusion semble être efficace dans cette évaluationt cette estimation.onclusion.— La TDM de perfusion n’est pas adaptée et les résultatse confirment pas notre hypothèse

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.173

81raitement des cals vicieux de la diaphyseémorale par clou centromédullaire à foyer ouvertohamed Tall ∗, Gilbert Bonkoungou , Isso Ouédraogo , Maximeoé , Raphael Ouedraogo

UFR/SDS, université de Ouagadougou, 09 Ouagadougou, Burkinaaso

Auteur correspondant.a fracture de la diaphyse fémorale est fréquente et son traitementien connu. Dans les pays en développement, les complications àype de cal vicieux ne sont pas rares. Leur prise en charge difficileontraste avec la pauvreté du plateau technique.otre étude prospective, sur une période d’un an rapporte 16 casnclouages centromédullaires par clou de Kuntscher à foyer ouverthez des patients ayant présenté un cal vicieux de la diaphyseémorale. Douze hommes et 4 femmes âgés en moyenne de 34,5 ans18—67) ont été pris en charge pour cals vicieux de la diaphyse fémo-ale avec un délai moyen de 8 mois (4—18). Le côté gauche à ététteint 07 fois et le droit 09 fois. Tous avaient consulté initialementhez le rebouteux.e mécanisme lésionnel à été un accident de la circulation dans3 cas et une chute le lieu élevé dans 03 cas. Une des patientesrésentait comme lésion associée un cal vicieux de la diaphyseumérale avec paralysie du nerf radial. Un des patients a présentén cal vicieux bifocal de la diaphyse fémorale.’inégalité de longueur moyenne était de 3 cm (2—6), la limitatione la flexion du genou de 90◦ (10—120).e verrouillage de la rotation est réalisé par l’ostéoclasie réaliséen biais. Aucun apport de greffon n’a été réalisé, un alésage etne décortication ont été pratiqués dans tous les cas. L’évaluationlinique et radiographique des patients est faite à j21, j45, j90 et120.a durée d’hospitalisation moyenne des patients à été de 6 jours4—9). Quinze patients ont consolidé en 90 jours. Une patiente quirésentait une paralysie radiale associée au cal vicieux fémoralprésenté une complication secondaire à j45 à type de défor-ation du clou centromédullaire ayant nécessité un changemente clou, et permis une consolidation sans défaut d’axe du fémurj120.

a mobilité du genou a été améliorée chez tous les patients avecne flexion moyenne de 120◦ (extrêmes 45◦ et 130◦).e gain de longueur moyen est de 2 cm (extrême 1,5 et 4 cm).e traitement de choix des fractures de la diaphyse fémorale est’enclouage centromédullaire verrouillé à foyer fermé. Dans les

ormes négligées compliquées de cal vicieux l’ostéoclasie est indis-ensable et elle se fait à foyer ouvert.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.174

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82aut-il réduire à ciel ouvert un troisième fragmentors de l’ostéosynthèse d’une fracture diaphysaireomminutive du fémur par enclouageentromédullaire?imothée Bissuel ∗, Timothée Bissuel , Yannick Delannis ,arie-Aude Munoz , Julien Batard , Romain Augoyard , Francoisanovas

Service d’orthopédie 3, 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud,4295 Montpellier cedex 5, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Dans les fractures diaphysaires comminutives duémur, un fragment libre, déplacé et de grande taille interrompta continuité osseuse et met en jeu le pronostic de la consolida-ion. Si un abord chirurgical permet une réduction anatomique, ilugmente cependant les risques de pseudarthrose et d’infection.ous avons donc comparé les résultats des enclouages centromédul-

aires opérés à foyer ouvert et fermé et analysé les complications.atients et méthodes.— Quarante-sept malades présentant uneracture diaphysaire traumatique ouverte ou fermée, comminu-ive avec une écaille libre (classée B ou C de la classificationO) et ostéosynthésée par enclouage centromédullaire ont été

nclus. Deux groupes ont été distingués, l’un encloué à foyer fermé27 malades), l’autre encloué à foyer ouvert (20 malades), avec ouans cerclage.a réduction postopératoire a été évaluée par le rapport entre leiamètre du fémur en zone comminutive et le diamètre du fémur enone non fracturée. Cette mesure a été faite sur une radiographiee face et de profil et seul le ratio le plus élevé était retenu. Lesatients ont bénéficié d’un contrôle clinique et radiologique de laonsolidation.ésultats.— Il y a eu 5 pseudarthroses dans le groupe foyer fermé18 %), contre 6 dans le groupe à foyer ouvert (30 %) avec un reculoyen de 13 mois (pas de différence significative).ans le groupe à foyer fermé, sur 11 patients ayant un index supé-ieur à 1,4, on a relevé 4 pseudarthroses (36 %). Sur 16 patientsyant un index inférieur à 1,4, il y eu 1 pseudarthrose (6 %) avecne différence significative entre les deux sous-groupes (p < 0,05).ans le groupe à foyer ouvert, il n’était pas noté de corrélationntre cet index et le risque de pseudarthrose.l n’y a eu aucune infection dans les 2 groupes.iscussion et conclusion.— Ces résultats confirment premièrementue les fractures diaphysaires comminutives avec une écaille libret réduite à foyer ouvert ont un important risque de pseudarthroseuelle que soit la qualité de la réduction, et deuxièmement que leoyer fermé offre les meilleurs résultats en termes de consolidationous réserve d’obtenir un index inférieur à 1,4.a principale limite de cette étude tient au fait que les distancesesurées sur les radiographies postopératoires sont dépendantese l’angle d’incidence des rayons X.n prolongement de cette étude, il serait intéressant d’évaluer leénéfice d’une autogreffe osseuse dans le même temps opératoiren cas d’abord.

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83xiste-t-il un couloir de sécurité pour la mise enlace percutanée de broches à l’extrémité

nférieure du fémur ?axime-Louis Mencière ∗, Damien Arnalsteen , Eric Havet , Patriceertl

1, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens, France

Auteur correspondant.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ntroduction.—De multiples pathologies traumatiques du membrenférieur nécessitent la mise en place percutanée de broches deraction ou de fiches de fixateur externe dans les condyles fémo-aux. Ces gestes sont associés à un risque d’effraction capsulaireu genou au niveau des culs-de-sac, qui peut alors se compliquer’arthrites septiques ou de raideurs. Le but de cette étude est’identifier un couloir de sécurité pour la mise en place de ceatériel.atériel et Méthodes.— Il s’agit d’une étude anatomique cadavé-

ique et radiologique. Sept genoux formolés ont été disséqués aprèsnjection intra-articulaire de bleu de méthylène permettant deepérer les limites capsulaires par rapport aux centres des épicon-yles. Quarante IRM de genoux ne présentant pas d’épanchementrticulaire ont également été analysées. Celles-ci ont été sélection-ées au hasard et acquises en reconstruction volumique « cube »ans injection de produit de contraste intra-articulaire. Les dis-ances séparant l’insertion capsulaire du centre des épicondyles envant et en dessous de ceux-ci ont été mesurées.ésultats.— Tous les centres épicondyliens se trouvaient à distancees culs-de-sac articulaires. Anatomiquement, le cul-de-sac latérale trouvait en moyenne à 18,6 mm en avant et 10,5 mm en des-ous du centre de l’épicondyle latéral et respectivement à 20,8 mmt 15,3 mm radiologiquement. Le cul-de-sac médial se trouvait à6,7 mm en avant et 11 mm en dessous du centre de l’épicondyleédial et respectivement à 25,8 mm et 20,3 mm radiologiquement.iscussion/conclusion.— Des articles ont été retrouvés au sujet des

nsertions capsulaires de la cheville ou de l’extrémité supérieure duibia comme ceux de DeCoster et de Stavlas mais aucun ne traitees insertions fémorales de la capsule articulaire du genou. Il existene différence de mesure entre les dissections anatomiques et lesRM qui est difficile à analyser car le nombre de sujets est faible. Lesuls-de-sac médial et latéral du genou se trouvent à distance de leurpicondyle homolatéral. La présence de l’insertion proximale desigaments collatéraux sur les épicondyles place le couloir de sécuritéour la mise en place de matériel dans l’extrémité inférieure duémur dans un rayon de 10 à 15 mm en haut et en avant de la lignei-épicondylienne.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.176

84raitement des fractures distales du fémur parlaques LCP-DF : démarche techniqueini-invasive et résultats fonctionnels à moyen

erme. À propos de 19 patientsierre Diviné ∗, Nasser Mebtouche , Guillaume Saintyves ,téphane Levante , Thierry Bégué

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, hôpitalntoine-Béclère, 157, rue de la Porte de Trivaux, 92140 Clamart,rance

Auteur correspondant.’objectif du traitement des fractures distales du fémur est de per-ettre une consolidation en conservant la longueur et les axes

émoraux, en préservant les mobilités du genou, avec restaurationu profil articulaire. Chez le sujet âgé, il faut, de plus, rétablir’autonomie du patient le plus précocement possible, en limitant’agression chirurgicale pour éviter les complications postopéra-oires. L’implant LCP-DF paraît répondre à l’ensemble des exigencesentionnées. L’étude présentée a pour but de préciser les carac-

éristiques opératoires, à ciel ouvert ou en mini-invasif, de mêmeue les résultats à moyen terme de l’utilisation de cet implant.es auteurs rapportent les données d’une étude rétrospective

onocentrique incluant 19 patients opérés entre 2005 et 2010, de

acon consécutive et exclusive en utilisant l’implant LCP-DF poure traitement des fractures du fémur distal quelles qu’elles soient.n recul minimal de six mois était exigé. Sur le plan clinique, le

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Résumés des communications

score d’autonomie de Parker a été particulièrement étudié en pré-et postopératoire. Le type fracturaire a été analysé par la classifica-tion de l’AO. Le type d’abord chirurgical, extensif ou mini-invasif,a été relié aux résultats finaux quant à la consolidation et à la res-tauration des axes. L’évaluation clinique a été réalisée par le scoreIKS.Dix-neuf patients, 16 femmes et 3 hommes, répondaient aux cri-tères d’inclusion. La moyenne d’âge de la série était de 85 ans. Laplupart des fractures étaient d’origine ostéoporotique (89 %). Septpatients avaient déjà été opérés au niveau du fémur. Le score deParker préopératoire moyen était de 5,8/9. Une technique mini-invasive était employée chez 10 patients contre 9 avec abord dufoyer de fracture. Le score IKS modifié était de 39,38, sans diffé-rence significative en fonction de la technique opératoire. Le scorede Parker postopératoire était en moyenne de 4,6, soit une pertemoyenne individuelle de 1,2 points. La déviation angulaire moyennede l’angle HKA était de 6,18◦ en valgus.Les résultats de la série confirment l’intérêt de l’implant LCP-DF,implant anatomique dans le traitement des fractures fémoralesdistales. L’absence de différence significative entre chirurgie àciel ouvert et abord mini-invasif fait préférer ce dernier commemode opératoire de référence. La technique mini-invasive per-met, sans allongement de la durée opératoire, la conservation del’hématome fracturaire et évite une greffe osseuse. Dans notreétude, il n’existait pas de différence significative du score IKS entreces deux techniques.

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185Traitement mini-invasif des fractures articulairesdes plateaux tibiaux et du calcanéum selon lesprincipes techniques de la kyphoplastievertébrale. Étude préliminaireJean-Louis Labbe ∗, Olivier Peres , Olivier Leclair , Renaud Goulon ,Patrice Scemama , Francois JourdelCHT de Nouméa, BP J5, Nouvelle-Calédonie, France

∗Auteur correspondant.Le but de cette étude est de montrer l’intérêt technique, évolu-tif et socio-économique de la réduction-stabilisation des fracturesarticulaires par enfoncement des plateaux tibiaux et du calcanéumen adaptant la technique de kyphoplastie vertébrale.Matériel et méthode.—Nous rapportons une série de 7 patients(4 F/3 H) présentant une fracture d’un plateau tibial et de 3 avecfractures du calcanéum (1 F/2 H), d’âge moyen 41 ans (18—63) et57 ans (39—66) respectivement. Trois malades avaient une frac-ture ostéoporotique (2 calcanéums, 1 genou). Les fractures tibialesétaient réparties en 4 type II, 2 type IV, 1 type VI (classification deSchatzker). Les calcanéums étaient des fractures classées : IIA, IIBet IIIBC selon Sanders. Trois fractures tibiales étaient associées à1 fracture patellaire et 2 entorses graves du genou. Durée moyennede suivi : 1 an.Les techniques chirurgicales sont exposées en montrant commentpositionner le ballon de kyphoplastie sous le site d’enfoncement duplateau tibial ou du thalamus, sous contrôle radiologique. Commentaprès expansion du ballon et réduction, les fractures ont été stabi-lisées par cimentage, avec vissage percutané complémentaire pourles tibias, sans ostéosynthèse pour les calcanéums. Le ciment utiliséa été du résorbable phosphocalcique, sauf chez les sujets ostéopo-rotiques (acrylique).Seul les genoux ont été immobilisés dans une attelle articulée. Lamarche sans appuie a été autorisée le jour même de l’intervention.

Résultats et discussion.—Une seule complication peropératoire parfuite intra-articulaire de ciment résorbable a été traitée immé-diatement sous arthroscopie. Aucune complication secondaire outardive n’a été rapportée. La durée moyenne d’hospitalisation a

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té de 5 j (3—7 j) pour les calcanéums et 8 j (4—15 j) pour les tibias.’évolution a été satisfaisante pour l’ensemble des patients, aveceprise de la marche avec appui des calcanéums entre 1 et 2 mois.es plateaux tibiaux ont eu un appui partiel autorisé à 45 jours. Laonsolidation a été obtenue sans perte de réduction dans les délaisabituels. La reprise du travail a été effective à 3 mois postopéra-oire pour les formes simples et entre 4 et 5 mois pour les formesssociées.ette étude préliminaire nous encourage à poursuivre cette tech-ique mini-invasive de par son exécution simple, reproductible, sansomplications particulières, avec bonne stabilisation de la réductionracturaire jusqu’à consolidation et reprise rapide de l’autonomie,pécialement chez les sujets ostéoporotiques.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.178

éance du 8 novembre matin

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87nalyse de la nécrose tumorale préopératoire par

’angio-IRM dynamique tridimensionnelle : à propose 18 cas d’ostéosarcomelotilde Strugarek ∗, Pierre Journeau , Laurence Mainard-Simard ,hierry Haumont , Hanspeter Huber , Pierre Lascombes

Hôpital d’enfant, CHU de Nancy, 5, allée du Morvan, 54511andœuvre les Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La nécrose tumorale est l’un des facteurs prédic-ifs majeurs dans le pronostic des ostéosarcomes. Le pourcentagee cellules viables n’est connu que lors de l’analyse de laièce opératoire. Nous avons souhaité appréhender la quantitée nécrose tumorale préopératoire par une technique d’angio-RM dynamique, afin d’améliorer la connaissance des facteursrédictifs.atériel et méthode.— Une série continue de 18 cas’ostéosarcomes a été suivie et analysée par une technique’angio-IRM dynamique pratiquée au moment du diagnostic, puisu milieu de la chimiothérapie néo-adjuvante et immédiatementvant l’intervention. Cet examen permet une visualisation volu-étrique de la vascularisation de la tumeur rapportée à deux

éférentiels (vascularisation artérielle et os sain).l s’agit de 11 garcons et 7 filles, âgés de 5 à 17 ans au moment duiagnostic sur un période de 9 ans.ix patients étaient inclus dans le protocole OS 1994, 2 dans OS005, et 6 dans OS 2006.près chaque exérèse chirurgicale, l’analyse histologique de laièce selon le diagramme de ROSEN a été corrélée aux courbesbtenues en IRM.ésultats.— L’analyse des courbes en IRM montre une régression de

a vascularisation de la tumeur au cours de la chimiothérapie chezertains patients et au contraire une stagnation ou une augmenta-ion de la vascularisation pour d’autres.a comparaison des courbes de vascularisation de la tumeur parapport au diagramme de ROSEN semble démontrer un lien linéairentre la quantité de nécrose tumorale à l’examen histologique et lauantité de la vascularisation résiduelle en IRM. Ainsi la présencee cellules tumorales viables dans certaines parties de la tumeure traduit par la persistance d’une vascularisation tumorale en IRM

pécifiquement au même endroits et nous avons obtenu une corré-ation entre les grades de Huvos de chaque patient et la quantitée vascularisation résiduelle préopératoire.

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1MrrGuillaume Riouallon ∗, Frédérique Larousserie , Etienne Pluot ,Philippe Anract

312 86e réunion annuelle de la

iscussion.— L’analyse des courbes d’angio-IRM au cours du traite-ent néo-adjuvant permet de visualiser l’évolution de la réponse

umorale globale à la chimiothérapie.lle permet en outre de cartographier en trois dimensions la tumeurt de préciser les zones comportant des cellules tumorales viablesn période préopératoire, élément indispensable à la prise enharge chirurgicale pour la résection, puisque l’analyse peut se faireur de toutes petites zones.onclusion.— Cette étude apporte des informations supplémen-aires sur la régression tumorale au décours de la chimiothérapiet pourrait permettre de mettre au point un « grade de HUVOS »adiologique au cours de la première phase de traitement.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.179

88tude phase 2 de l’intérêt du traitement pariphosphonates en adjuvant du curetage

ntralésionnel des tumeurs à cellules géantes de’osrancois Gouin ∗, Philippe Anract , Alexandre Rochwerger ,hilippe Rosset , Paul Bonnevialle , Fabrice Fiorenza , Patrickimon , Romain Revert

Clnique chirurgicale orthopédique et traumatologique, CHUôtel-Dieu, 44 000 Nantes, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les tumeurs à cellules géantes (TCG) de l’osnt un fort potentiel de récidive après traitement chirurgi-al intralésionnel par curetage. Différents traitements locauxnt été proposés pour diminuer ce risque, mais leur efficacitéeste discutée et les chiffres de récidives varient de 12 à 49 %.es biphosphonates sont de puissants anti-ostéoclastiques et lestudes in vitro ont montré leur efficacité sur les cellules géantest mononucléées des TCG. Nous rapportons les résultats d’unetude phase 2 de biphosphonate (ac. zolédronique), en traitementourt sur 3 mois postopératoires, comme adjuvant au traitementhirurgical.atients et méthodes.— Vingt-quatre patients porteurs d’une TCGes os, jamais traitée auparavant et prouvée histologiquement, ontté traités par curetage extensif et 5 cures d’ac. zolédronique pen-ant 3 mois postopératoires. Les patients ont été suivis tous lesmois, cliniquement et radiographiquement. Le recul minimum este 36 mois.ésultats.— Quatre patients ont été exclus de l’étude3 changements de diagnostic et un retrait du protocole). Unatient est mort d’une cause sans rapport avec la TCG etn patient n’a été suivi que jusqu’au 12e mois sans récidive.uatre patients (20 %) n’ont pas eu d’effet secondaire aux

njections, tous les autres ont présenté des signes pseudo-rippaux ayant motivé l’arrêt du traitement à la 1er cure pourpatient. Deux patients (10 %) ont récidivé ; 4 mois et 24 moisprès le traitement, respectivement pour 1 TCG du sacrum etTCG du fémur distal chez un patient qui n’avait recu qu’uneure.iscussion.— Première série sur une cohorte homogène deatients, avec le même schéma thérapeutique. Ce traitement anti-stéoclastique n’empêche pas la récidive, mais le taux de 10 % estncourageant ; malgré l’inconfort transitoire aucune complication’est à mettre sur le compte de ce traitement.onclusion.— Les traitements anti-ostéoclastiques ouvrent deserspectives nouvelles pour les traitement des TCG : cepen-ant, le type de molécule et le schéma thérapeutique restent

préciser et doivent être validés maintenant par des étudesontrôlées.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.180C7

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

89econstructions de l’épaule selon la technique delavicula pro humero : bases anatomiques etnalyse du mouvement : à propos de 3 casierre-Yves Barthel ∗, Pierre Journeau , Jean Langlais , Julienauchot , Thierry Haumont , Pierre Lascombes , Benoit De Billy

Hôpital d’enfant, CHU de Nancy, 5, allée du Morvan, 54511andœuvre les Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les reconstructions de l’épaule après résectionumorale font appel aux arthrodèses, aux transferts libres debula comprenant son épiphyse et aux prothèses. La technique deetournement claviculaire est certes utilisée, mais rencontre moins’engouement dans la littérature. Nous nous proposons d’analyseres bases anatomiques ainsi que les mouvements de cette recons-ruction grâce au laboratoire de l’analyse du mouvement.atériel et méthode.— Trois cas d’ostéosarcome envahissant

’articulation gléno-humérale ont été traités selon cette technique,près une arthrectomie complète (1 fille de 8 ans et 2 de 15 ansu moment de la chirurgie). La reconstruction a fait appel à unetournement claviculaire sur l’articulation acromio-calviculaire,t une greffe intercalaire de fibula vascularisée entre la claviculet l’humérus distal a été utilisée dans tous les cas pour pallier laerte de substance osseuse. L’analyse des mouvements a été faitear la mesure clinique des amplitudes passives et actives, par desadiographies dans les amplitudes extrêmes obtenues passivementt par une étude au laboratoire du mouvement afin de déterminera part du mouvement dévolue à l’articulation acromio-claviculairet celle due à la mobilité scapulo-thoracique. Une dissection anato-ique d’une pièce fraîche a permis de compléter les données. Les

eculs sont actuellement de 5, 3 et 1 an.ésultats.— Les amplitudes passives dues à l’articulation acromio-laviculaire sont de l’ordre de 40◦ en abduction et antepulsionur les patients. Au-delà, l’articulation scapulo-thoracique entren jeu. Les amplitudes actives sont inférieures, en raison de’importance de la résection musculaire. L’analyse anatomiqueonfirme la très grande amplitude de mouvement de cette articu-ation, avec la possibilité très aisée d’obtenir une position le longu corps du membre supérieur, correspondant à un arc de rotationupérieur à 90◦ par rapport à la position anatomique de la clavicule.iscussion.— Les reconstructions biologiques sont souvent privilé-iées chez l’enfant, afin de conserver le capital osseux. L’arthrodèsest une solution, mais se heurte à la difficulté de fusion, et laerte de substance osseuse est parfois telle qu’une fibula vascu-arisée peut être insuffisante. Cette technique est une alternativeéduisante, car elle conserve le stock osseux, ne nécessite pas’immobilisation prolongée puisque l’articulation reste souple etos résultats démontrent la mobilité générée par cette reconstruc-ion.onclusion.— Cette technique est plus simple que d’obtenir uneusion d’arthrodèse chez l’enfant et autorise des mouvements pas-ifs supérieurs à ceux d’une arthrodèse, même si le facteur limitantst l’importance de la résection musculaire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.181

90yxofibrosarcomes : étude de l’occurrence des

écidives après exérèse en fonction des marges deésection, à propos d’une série de 21 patients

Service orthopédie B, groupe hospitalierochin-Saint-Vincent-de-Paul, 27, rue du faubourg Saint-Jacques,5679 Paris cedex 14, France

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Résumés des communications

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les myxofibrosarcomes superficiels sont des tumeursconjonctives malignes, la plupart du temps lentement évolu-tives, mais dont les récidives sont extrêmement fréquentesmettant en jeu le pronostic local et général. Alors que l’exérèsesemble complète pour le chirurgien, elle est souvent incomplètepour le pathologiste. Une explication est que la taille de latumeur serait sous-évaluée cliniquement et à l’IRM en raison ducaractère très infiltrant et mal limité de la prolifération tumo-rale dans le tissu sous-cutané adjacent. Le but de ce travailétait d’évaluer la récidive en fonction des marges de résec-tion et de comparer, quand cela était possible, la taille de lalésion évaluée cliniquement par IRM et macroscopiquement parl’anatomo-pathologiste.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective mono-centrique composée de 21 patients d’un âge moyen de 65 ans prisen charge pour un myxofibrosarcome superficiel entre 2001 et 2010.Sur le plan anatomopathologique, il s’agissait de myxofibrosarcomesde grade 1 (5 cas), 2 (8 cas) et 3 (8 cas). Le nombre, la date etla localisation des récidives ont été colligés pour chaque patient.Pour chaque récidive, son plus grand axe a été évalué clinique-ment à l’IRM préopératoire et à l’examen anatomopathologique ;le grade selon la FNCLCC (différenciation, nécrose tumorale, indexmitotique) et la qualité de l’exérèse selon l’UICC (R0, R1, R2) ontété colligés.Résultats.— Cinquante-sept pour cent des patients ont récidivé.Le nombre moyen de récidives était de 2,4 par patient (1—8). Ledélai moyen de récidive était de 10,5 mois (1—29). Sur les 50 piècesd’exérèse, les marges de résection étaient saines dans 11 cas, mar-ginales dans 4 cas et incomplètes pour les autres patients avec destaux de récidives respectifs de 18, 50 et 71 %. La taille évaluéeà l’examen clinique préopératoire (14 cas) était sous-estimée enmoyenne de 2,4 cm par rapport à la taille évaluée par l’examenmacroscopique anatomopathologique. La taille évaluée sur l’IRMpréopératoire (5 cas) était également sous-estimée, de 1,3 cm enmoyenne.Conclusion.— Les myxofibrosarcomes sont des tumeurs pour les-quelles il est difficile d’obtenir un contrôle local en raison de leurcaractère infiltrant, souvent méconnu avant l’intervention. Leurtraitement nécessite une exérèse avec des marges de résectionbeaucoup plus larges que ne le laisse prévoir l’évaluation cliniqueet l’IRM. En cas résection incomplète, la reprise cicatricielle doitêtre faite systématiquement. Malgré ces précautions, le risque derécidive reste élevé.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.182

191Synovialosarcome : 14 casDriss Benchebba ∗, Ahmed Salim Bouabid , Bouchaib Chafry , OmarZaddoug , Mostapha Boussouga , Belkacem ChagarFaculté de médecine et de pharmacie, hôpital d’instructionMohammed-V, 10000 Rabat, Maroc

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le synovialosarcome est une tumeur rare, ellereprésente 5 à 10 % des sarcomes des tissus mous. L’intérêtde ce travail est de soulever la difficulté aussi diagnostiqueque thérapeutique de ces tumeurs à travers l’expérience duservice.Patients et méthodes.— Notre travail consistait en une étude rétros-pective étalée sur une période de 16 ans (mai 1992—avril 2008)portant sur 14 patients suivis pour synovialosarcome. L’âge moyende nos patients était de 42 ans. La localisation la plus fréquente

était le pied. La douleur et la tuméfaction étaient les princi-paux motifs de consultation. La radiologie évoquait le diagnosticet l’examen histologique de la biopsie le confirmait. Les moyensthérapeutiques étaient la chirurgie et la chimiothérapie.

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S313

ésultats.— Le sexe masculin représentait 85 % des cas. Le membrenférieur est atteint dans 64 % des cas, le genou 7 % et le pied 21,4 %.a tumeur était palpable et indolore dans 35,7 % et douloureuse dans2,8 % des cas. La biologie montrait une anémie chez 10 patients,ne hyperleucocytose chez 8 et un syndrome inflammatoire chez2 patients. L’étude histologique retrouvait 3 formes microsco-iques : la forme biphasique à prédominance fibreuse dans 6 cas,a biphasique à prédominance épithéliale dans 4 cas et la mono-hasique fibreuse dans 4 cas. La chirurgie consistait en 3 exérèsesompartimentales, 4 exérèses en monobloc, et 6 amputations. Unas de métastase pulmonaire a été opéré. Le suivi était marqué pares décès de 12 malades entre 12 et 18 mois d’évolution, les deuxalades restants sont encore vivants après un recul de 10 et 12 ans.iscussion.— Les publications restent rares et sont peu impor-antes en nombre de cas. Le synovialosarcome reste la tumeuraligne la plus fréquente du pied comme le confirme notre

érie 24,6 %. Les progrès de l’imagerie, l’immunohistochimiet la cytogénétique permettent une bonne prise en chargerécoce améliorant la thérapeutique et le pronostic. Le traite-ent est pluridisciplinaire basé sur la chirurgie essentiellementalgré les progrès de la chimiothérapie. La chirurgie doit

tre carcinologique et repose avant tout sur l’exérèse large,onobloc et extracompartimentale de la tumeur. C’est une

umeur foudroyante avec 20 à 30 % de récidive même après unemputation.onclusion.— Le synovialosarcome est redoutable par son évolution.otre série montre l’expérience du service, la difficulté de prise enharge et souligne la gravité. Le pronostic demeure sombre malgréne prise en charge précoce.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.183

92emarcher après une tumeur du fémur distal.pport du laboratoire d’analyse du mouvementlberto Debattista ∗, Yann Glard , Elke Viehweger , Vincentomero , Jean-Luc Jouve , Gérard Bollini

Service de chirurgie orthopédique infantile du Pr-Bollini, hôpitalimone-Enfant, rue St-Pierre, 13005 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les sarcomes osseux sont la quatrième causee cancer chez les moins de 25 ans. Les avancées en chi-iothérapie et méthodes d’imagerie réalisées ces dernièresécennies ont permis une amélioration claire du pronostic etes résultats fonctionnels. Les procédures de préservation deembre sont devenues de plus en plus fréquentes et des

vantages fonctionnels et psychologiques de ces procédures deréservation de membre par rapport à l’amputation ont étéonstatés.bjectif.— Évaluer les paramètres cinétiques et cinématiques de

a marche de sujets ayant subi une exérèse carcinologique puiseconstruction pour une tumeur maligne du fémur distal. Compareres différents types de reconstruction. Corréler le score MSTS et laualité de vie avec la démarche et examiner les facteurs clés deysfonctionnement de la démarche.atériel et méthodes.— Vingt sujets ont été inclus. Il y avaitreconstructions par péroné vascularisé avec conservation de

’épiphyse fémorale distale et 12 reconstructions par prothèse mas-ive du genou. Dans chaque cas, le sacrifice musculaire de l’exérèsearcinologique a été précisé. La qualité de vie, le score fonctionnel,es amplitudes articulaires actives et passives, ainsi que les para-ètres cinétiques et cinématiques tridimensionnels de la marche

nt été étudiés. La gêne fonctionnelle a été évaluée grâce au calcul

u Gilette Gait Index (GGI).ésultats.— Les résultats dépendent fortement du sacrificeusculaire réalisé lors de l’exérèse carcinologique. La simpleesure des amplitudes actives et passive donne un reflet très

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1Lrésultats du traitement de 36 patients issus d’une

314 86e réunion annuelle de la

rossier de la fonction ce ces sujets qui ont des troubles fonc-ionnels plus ou moins marqués alors que leurs amplitudes sontonnes.iscussion.— La marche est un phénomène complexe qui reposeur l’appareil ostéo-articulaire, le système ligamentaire, le sys-ème musculo-tendineux et le système nerveux. Les reconstructionsisponibles aujourd’hui ne prétendent réparer que le systèmestéo-articulaire. Un effort doit être fait dans la création derocédure musculo-tendineuses et ligamentaires pour diminuer leandicap de ces patients, comme on le fait dans la chirurgie pallia-ive des paralysies des membres.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.184

93aut-il cimenter les prothèses de reconstructionans la chirurgie des tumeurs osseuses malignes de

’enfant ?ébastien Raux ∗, Damien Fron , Antoine Hamel , Aurélie Mezel ,stelle Thebaud , Eric Nectoux , Bernard Herbaux

Département de chirurgie pédiatrique, hôpitaleanne-de-Flandre, CHRU de Lille, 59037 Lille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les tumeurs osseuses malignes de l’enfant autoure la hanche et du genou nécessitent lors de leur localisationétaphyso-épiphysaire une résection sacrifiant l’articulation. Laise en place d’une prothèse de reconstruction est actuellement

a procédure la plus répandue. Il était jusqu’alors communémentdmis que cette prothèse devait être cimentée au niveau fémo-al lors de sa mise en place. Cependant, notre expérience dees prothèses cimentées a montré un important taux de descel-ement prothétique dans le suivi postopératoire, compliquant leésultat fonctionnel à moyen et long terme. Nous avons doncgalement mis en place des prothèses sans ciment. Le but deette étude a été de comparer l’évolution de ces deux typese prothèses en étudiant particulièrement le rôle du cimen-age comme facteur de risque de descellement de la prothèseémorale.atériels et méthodes.— Cinquante et un enfants ayant béné-cié de la mise en place d’une prothèse après résection deumeur osseuse maligne du fémur ou du tibia proximal ont éténclus dans cette étude. L’âge moyen au moment de l’interventiontait de 12,6 ans [6—17 ans]. La durée de suivi moyen était de2,9 mois [11—178 mois]. La tumeur était localisée dans 53 % desas au niveau du fémur distal, dans 31 % des cas au niveau duibia proximal et dans 16 % des cas au niveau du fémur proxi-al. Au total, 57 % des prothèses étaient cimentées au niveau

émoral.fin de déterminer si le cimentage est un facteur de risque,ous avons réalisé une étude comparative rétrospective de typexposés-non exposés et établit les courbes de survie comparante comportement des prothèses cimentées versus prothèses nonimentées.ésultats.— Quatorze des 51 prothèses fémorales se sontompliquées d’un descellement à un délai moyen de 34 moisostopératoires. La comparaison des 2 courbes de survie par testu log-rank révèle que le risque relatif de descellement par laariable cimentage est mesuré à 7,76 [IC = 1,01—60,45].iscussion.— La valeur de ce risque relatif est largement supérieure1. Le cimentage de la prothèse représente ainsi un facteur de

isque important de descellement prothétique par rapport aux pro-hèses non cimentées après résection de tumeur osseuse malignehez l’enfant. La mise en place de prothèses non cimentées repré-

ente donc une alternative fiable après résection fémorale pourumeur osseuse maligne chez l’enfant.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.185

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

94ésection trans-acétabulaire sans reconstructionour tumeur d’Ewing de la branche ilio-pubiennehez l’enfantalérie Lafontan ∗, Franck Accadbled , Aziz Abid , Gorka Knorr ,onica Ursei , Jérôme-Sales de Gauzy

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital des Enfants, 330,venue de Grande-Bretagne 31026 Toulouse, France

Auteur correspondant.a stratégie chirurgicale des tumeurs d’Ewing du bassin reposeur la classification de Enneking. Dans les types II, l’atteinte de’acétabulum impose une résection articulaire avec des risques deomplications et de séquelles fonctionnelles.hez l’enfant le cartilage de croissance participe à la stratégieans les localisations métaphysaires des membres. Si le cartilagee croissance est respecté, une résection transépiphysaire permetne conservation articulaire.our les tumeurs d’Ewing de la branche ilio-pubienne s’étendantla partie antérieure de l’acetabulum (zone III + II de Henneking)ais respectant le cartilage triradié, nous proposons une stratégie

imilaire avec une résection trans-acétabulaire située juste au-delàu cartilage triradié.e but de ce travail est de présenter la technique et les résultatshez 2 patients.echnique chirurgicale.— L’abord est ilio-inguinal les ostéotomiesubienne et ischio-pubienne sont classiques.près arthrotomie antérieure et section du ligament rond, la hanchest luxée.a section trans-acétabulaire effectuée sous scopie se situe justeu-delà des branches ilio-pubiennes et ischio-pubiennes du cartilageriradié.n platre pelvi-jambier est mis en place pendant un mois, puis

’appui est autorisé avec une orthèse portée pendant 3 mois.atients et méthodes.— Deux garcons âgés de 6,5 ans (cas 1) et,5 ans (cas 2) présentant un Ewing pubien s’étendant en zone IIais respectant le cartilage triradié ont été opérés selon cette

echnique associée à une chimiothérapie (Euro-Ewing 99).ésultats.— L’anatomopathologie a confirmé une résection enarges saines.

e cas 1 a un recul de 10 ans. Il a des mobilités de hanche normales,arche sans boiterie n’a pas de douleur ni d’inégalité de longueur,

ait du basket en club. À 10 ans de recul, la radio et le scannerontrent une tête fémorale bien couverte mais avec une médialisa-

ion qui s’est développée progressivement à partir de la cinquièmennée postopératoire. La partie restante de l’acetabulum s’estéveloppée normalement.e cas 2 a un recul de 2 ans. L’examen clinique est identique au cas. La radiographie montre une tête fémorale bien couverte, sansédialisation.iscussion et conclusion.— La stratégie de résection prenant enompte le cartilage de croissance peut s’appliquer au bassin poures tumeurs situées en zone III + II de Henneking. La résection propo-ée laisse intacte la branche ilio-ischiatique du cartilage triradié quist d’après les travaux de Ponseti la zone la plus active. La tech-ique décrite en conservant l’articulation, améliore le pronosticonctionnel immédiat et à long terme.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.186

95es récidives locales dans l’ostéosarcome :

tude multicentrique francaiseric Mascard ∗, Nathalie Gaspar , Marie Cécile Le Deley , Odileberlin , Perrine Marec Bérard , Marie Dominique Tabone , Gillesissenard

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Résumés des communications

139, avenue de Wagram, 75017 Paris, France

∗Auteur correspondant.Le but de cette étude était, au vu des résultats du traitement desrécidives locales (RL) d’ostéosarcomes des membres, de proposerles modalités susceptibles d’en améliorer le pronostic.De 1987 à 2001, 388 patients ont été traités de facon conservatriceselon les protocoles OS 87 et 0S 94 de la SFCE pour un ostéosarcomenon métastatique. Parmi ceux ci, 36 (9,2 %) ont récidivé localement.L’âge lors de la RL était de 9 à 23 ans (moy. 15,6) et la récidive s’estproduite de 3 à 94 mois après le traitement initial. La RL était iso-lée chez 17 patients, associée à des métastases 13 fois et chez sixpatients la RL est apparue après une première poussée métasta-tique.Le traitement de la RL a été une amputation ou une désarticula-tion dans 24 cas, un deuxième traitement conservateur 4 fois, uneirradiation deux fois et dans 6 cas les patients n’ont pas eu de trai-tement local du fait de leur évolutivité. Une chimiothérapie a étéassociée chez 23 patients.Résultats.— La probabilité de récidive locale était plus importanteen cas de mauvaise réponse à la chimiothérapie initiale (p < 0,01). Lerecueil des données n’a pas permis de retrouver le rôle des margesde résection. Âge, type histologique, sexe, protocole, localisation,taille tumorale et fracture pathologique n’ont pas eu d’influence.Au dernier recul, 4,4 ans (1 mois—16 ans) après la RL, 16 patientsétaient vivants et 20 décédés. La probabilité de survie à 5 ans aprèsRL était de 44 %. L’existence de métastases lors de la RL était leseul facteur pronostique (p < 0,01). La survie était de 66 ± 12 % à5 ans chez les patients non métastatiques contre 20,7 ± 10 %. Il y aeu une tendance à de meilleures survies en cas de désarticulation(p = 0,2). Quatre patients ont fait plusieurs récidives locales et deuxpatients ont eu une récidive dans un moignon d’amputation alorsqu’ils n’avaient pas été désarticulés.Conclusion.— Les données d’OS87 et OS94 n’ont pas permis de tirertoutes les conclusions attendues comme le rôle des marges surla survenue de RL. La survenue de métastases est un facteur demauvais pronostic en cas de récidive locale. La désarticulationau-dessus du segment atteint par la RL paraît le traitement localdonnant les meilleures chances de contrôle local en cas de réci-dive locale d’un ostéosarcome, notamment chez les patients nonmétastatiques.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.187

196Histiocytose langerhansienne — évaluation deslésions osseuses — étude rétrospective d’une sériemonocentrique de 90 cas pédiatriquesAlexandre Journé ∗, Alexandre Journé , Stéphanie Pannier ,Christophe Glorion , Laurence Brugières13, avenue Boudon, 75016 Paris, France

Mots clés : Histiocytose à cellules de Langerhans ; Lésionsosseuses ; Chimiothérapie ; Biopsie curetage

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’histiocytose à cellules de Langerhans (HCL) estune affection rare caractérisée par une grande variabilité cliniqueet pronostique. Elle peut atteindre tous les organes. L’atteinteosseuse est quasi-constante et la connaissance de ses particulari-tés en termes de localisation, de traitement et de pronostic estindispensable pour sa prise en charge orthopédique.Originalité.— Les séries publiées dans la littérature internationalerapportent un faible nombre de cas. Notre étude rapporte une série

monocentrique de 90 cas avec une analyse des signes de découverte,des localisations osseuses et de leur traitement.Méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 90 cas d’HCLaccompagnée d’une revue de la littérature internationale. Les cri-

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S315

ères d’analyse sont : l’âge, le sexe, le groupe d’histiocytose, lesignes de découverte, les examens d’imagerie effectués, la vitessee sédimentation, les localisations osseuses, les différents traite-ents et la durée de guérison des lésions.ésultats.— L’étude comporte 54 garcons et 36 filles. L’âge moyenu diagnostic est de 5 ans et 10 mois (4 mois—14 ans). Soixante etn sont du groupe 1, 17 du groupe 2 et 12 du groupe 3. Au total,0 % des patients ont eu pour signe de découverte des symp-ômes douloureux ; 80 % des patients ont eu une scintigraphie eta sensibilité de celle-ci est de 55 % ; 33 % des patients ont une VSugmentée ; 80 % des patients ont été biopsiés. Nous avons dénom-ré 190 lésions osseuses. Le groupe 1 a présenté 95 % de rémissionomplète. Le groupe 2 a présenté 8 séquelles. Moins de 50 % desatients du groupe 3 ont présenté une rémission complète. Aucuneésion osseuse n’a été irradiée. La durée moyenne de guérison desésions osseuses avec un traitement chirurgical est de 7,6 mois. Laurée moyenne de guérison des patients ayant nécessité un traite-ent médical et chirurgical est de 18,8 mois. Aucun décès n’a été

ecensé.iscussion.— Notre série rapporte un grand nombre de cas, ellexpose les résultats obtenus par une attitude thérapeutique baséeur l’utilisation du classement en groupe de « histiocyte society ».e traitement chirurgical repose sur la biopsie curetage. Le traite-ent médical est basé sur la chimiothérapie LCH3. L’injection de

orticoïdes et la radiothérapie n’ont pas été utilisés dans la série. Laurée de guérison des lésions osseuses est comparable aux donnéese la littérature.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.188

97ndicateurs de sécurité lors d’unehermocoagulation par radiofréquence à proximité’une structure nerveuse. Une étudexpérimentale

smat Ghanem ∗, Joseph Maarrawi , Sandra Maarrawi , Elie SamahaHôpital Hôtel-Dieu de France, boulevard Alfred-Naccache, 961eyrouth, Liban

Auteur correspondant.ntroduction.— La radiofréquence (RF) est une technique mini-nvasive souvent utilisée par voie percutanée dans le traitemente plusieurs maladies telles que la spasticité, la douleur et lesumeurs primaires et secondaires en particulier l’ostéome ostéoide.e but de ce travail était d’évaluer le seuil de réponse motriceSRM) comme indicateur indirect de la proximité d’une structureerveuse à l’électrode de radiofréquence, et d’évaluer les effetsélétères de cette dernière à distances variables d’une structureerveuse.éthodes.— Une thermocoagulation par RF a été utilisée à proxi-ité de la racine L5 droite de 102 rats Sprague-Dawley (côté gauche

tilisé comme témoin). La RF a été appliquée pendant 2 minutes à0 ◦C à 0, 2, 4, 5, 6 mm de la racine L5 et après interposition d’uns cortical très fin (infra-millimétrique). Le SRM à 0, 2, 4, 5 et 6 mme la racine nerveuse a été enregistré avant et après application deF aux premier et septième jours. Les effets de la RF sur le SRM ontté analysés et la lésion nerveuse produite par la RF a été étudiéeistologiquement.ésultats.— Il existe une corrélation significative entre le SRM et laroximité de la racine L5 à l’électrode de radiofréquence, avec uneuil < 0,5 V quand l’électrode est en contact direct avec la racine> 2,5 V quand la distance entre les deux est > 5 mm. Les anoma-

ies électriques et histologiques sont plus prononcées à 0 mm avece

ggravation au 7 jour. À 2 et 4 mm, la RF produit des anomalies

lectriques et histologiques moins sévères aux jours 0 et 7 avec amé-ioration évidente au 7e jour. À 5 mm, les anomalies sont minimes à0 et totalement réversibles à j7. À 6 mm ou en cas d’interposition

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2Quel devenir pour les défauts résiduels observés àl’âge de la marche après prise en charge du pied

316 86e réunion annuelle de la

’un fragment d’os cortical le SRM et l’histologie sont restés inchan-és aux jours 0 et 7.onclusion.— Le SRM est un test utile et fiable pour réduire leisque d’atteinte neurologique lors d’une thermocoagulation parF chez l’animal, et pourrait être utilisé en pratique clinique quo-idienne chez l’être humain. Il sert d’indicateur indirect de laroximité d’une structure nerveuse quelle qu’elle soit. Une dis-ance minimale de sécurité de 5 mm entre le bout de l’électrodet le nerf est requise pour éviter une lésion nerveuse irréversible,moins qu’il existe entre les deux une paroi osseuse, aussi fine

u’elle soit, qui sert de protection pour le nerf. Dans les conditionsédicales nécessitant une thermocoagulation par RF du nerf lui-ême telles que la spasticité et la douleur, le SRM doit être < 0,5 V.l’opposé, dans les cas où la lésion nerveuse doit être évitée

omme dans l’ostéome ostéoide, un SRM > 2,5 V traduit une dis-ance entre l’électrode et la structure nerveuse > 5 mm et donc laécurité.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.189

98S-Z » osteotomy : intérêt d’une corticotomieagittale pour l’allongement par ostéogenèse enistractionaad Alsaati ∗, Faisal Alsaati , Robert Magnussen , Sebastienustig , Ghazal Alsaati , Rodolphe Testa , Philippe Neyret

24, rue Sergent-Michel-Berthet, 69009 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’ostéogenèse en distraction peut être utilisée pourllonger les os anormalement courts suite à un traumatisme, unenfection ou une déformation congénitale. Les techniques décritesraditionnellement impliquent la réalisation d’une corticotomieransverse. Notre hypothèse est que l’utilisation d’une corticoto-ie longitudinale (S-Z ostéotomie) pourrait permettre d’obtenir

ne consolidation plus rapide.atients et méthodes.— Nous avons étudié rétrospectivement7 tibias courts chez 50 patients, âgés de 25 ans en moyennede 9 à 38 ans). Les diagnostics étaient des séquelles deoliomyélite (21 patients), d’ostéomyélite (3 patients), de trauma-isme (2 patients), une petite taille congénitale (17 patients) ou’étiologie autre (7 patients).inquante-six allongements ont été réalisés avec la techniqueS-Z » et 23 avec une corticotomie transverse. Les patientstaient suivis jusqu’à obtention de la consolidation radiologiqueu cal osseux. L’index de consolidation (temps de consolida-ion par centimètre d’allongement) était calculé pour chaqueatient et les complications étaient notées. Les 2 groups étaientomparés.ésultats.— L’allongement moyen était de 6,0 cm (de 2,5 à 12,5 cm)ans le groupe « S-Z » et 5,2 cm (de 2,0 à 12,0 cm) dans le groupecorticotomie transverse » (p = 0,29). Le temps moyen de conso-

idation était de 5,9 mois (de 3 à 16 mois) dans le groupe « S-Z »t 7,6 mois (de 3 à 13,5 mois) dans le groupe « corticotomie trans-erse » (p = 0,049). L’index de consolidation était significativementlus bas dans le groupe « S-Z » (31,2 jours/cm) que dans le groupecorticotomie transverse » (48,8 jours/cm) (p = 0,0002). Une frac-ure du cal osseux est survenue dans le groupe « corticotomieransverse » et aucune dans le groupe « S-Z ».iscussion-Conclusion.— Cette étude retrouve une consolidationignificativement plus rapide avec une ostéotomie longitudinale (S-) comparée à une ostéotomie transverse sans augmentation du tauxe complications. La raison principale est une surface de contactlus importante du fait de l’ostéotomie longitudinale. Un suivi à plus

ong terme reste nécessaire pour affirmer la supériorité de cetteechnique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.190

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

éance du 8 novembre après-midi

édiatrie

03e pied bot varus équin congénital idiopathiqueraité par méthode fonctionnelle : corrélationntre le score de Diméglio et le recours à lahirurgieirginie Rampal ∗, Laura Serra , Pierre-Yves Navarre , Fatimaagoubi , Alain Daujon , Jean-Luc Clément

Hôpitaux pédiatriques, CHU-Lenval, 57, avenue de la Californie,6200 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La classification de Diméglio est recommandée para Haute Autorité de santé pour apprécier la gravité initiale desieds bots varus équin (PBVE) et en suivre l’évolution pendant laroissance. Peu de travaux récents évaluent le lien entre le scoree Diméglio à la naissance et à l’âge de trois mois et la nécessité deecours à la chirurgie dans le cadre du traitement selon la méthodeonctionnelle.atériel et méthodes.— Les PBVE traités par la méthode fonc-

ionnelle entre juillet 2004 et décembre 2009 ont été revusétrospectivement. Les critères d’inclusion étaient : un traite-ent débuté avant l’âge de 3 semaines, un suivi minimum de

6 mois et une bonne observance du traitement. Les scores deiméglio initial, et à l’âge de 3 mois, ont été corrélés à la chi-urgie réalisée, ténotomie percutanée d’Achille (TPA), libérationes parties molles (LPM) ou transposition du tibialis antérieurTTA).oixante-huit PBVE (52 patients, 16 pieds bots bilatéraux) ont éténclus dans cette étude, dont 33 garcons (63 %). Le recul médiantait de 42,5 mois [62 ; 27].ésultats.— Onze pieds (17 %, 9 enfants) ont été opérés dont 8 TPA,LPM et 6 TTA. Aucun des pieds classés initialement grade 2, 7,5 %es pieds grade 3, et 33,33 % des pieds grade 4 ont été opérés (66 %e TPA dans chaque groupe). Parmi les 20 PBVE de grade 4 ayantne amélioration du score de Diméglio de plus de 50 % après 3 moise traitement, 5 ont été opérés (5 TPA et 2 TTA). Parmi les 4 PBVEe grade 4 ayant eu une amélioration du score inférieure à 50 %,ont été opérés (2 TPA, 1 LPM, 2 TTA), dont 2 deux fois (TPA + LPMt TPA + TTA). Quand le score initial d’un pied est supérieur à 14, larobabilité d’opérer ce pied est de 30 % (valeur prédictive positive),’il est inférieur à 14, celle de ne pas l’opérer est de 97 % (valeurrédictive négative).iscussion et conclusion.— Il existe une bonne corrélation entre

e score de Diméglio et la nécessité de chirurgie à moyen terme.ela permet, dès la 1er consultation, de donner un pronostic auxarents : un pied sur 3 de grade 4 nécessitera une intervention, unied de grade 3 à 4,4 fois, moins de risque d’être opéré. Ce tra-ail n’évalue pas le risque d’interventions plus tardives réaliséesn cours de croissance pour défauts résiduels, ce qui pourra êtretudié ultérieurement.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.191

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ot selon la méthode de Ponseti ?oger Parot ∗, Kariman Abelin-Genevois , Jérôme Berard , Vincentunin , Franck Chotel , l’équipe kinésithérapeute

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Résumés des communications

Hôpital universitaire Femme-mère-enfant de Lyon, 59, boulevardPinel, 69677 Bron, 69677 Lyon, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Si la méthode de Ponseti a permis une réductiondrastique de la chirurgie de libération extensive du pied bot idio-pathique, un bon nombre de pieds présentent cependant des petitsdéfauts résiduels à l’âge de la marche. Le devenir et la conduite àtenir face de tels défauts ne sont pas univoques. Le but de ce travailest de quantifier et d’analyser ces défauts résiduels et de préciserleur évolution avec le temps.Matériel et méthode.— Sur les 147 premiers pieds (100 patients)inclus dans notre base de donnée prospective, 69 (47 %) avaientun ou plusieurs défauts résiduels à l’âge de la marche. L’examen àl’âge de la marche et au dernier recul ainsi que les modalités thé-rapeutiques appliquées à ces 69 pieds serviront de matériel à cetteétude.Résultats.— Le principal défaut résiduel noté à l’âge de la marcheétait l’existence d’un varus calcanéen en charge ou une perte duvalgus physiologique (n = 61). Ce défaut était associé à une adduc-tion résiduelle de l’avant pied (n = 9), un équin (n = 3) et supinationdynamique (n = 2). Pour 1 pied, les 4 défauts précédents étaientcombinés. Huit pieds n’avaient pas de varus mais une adductionisolée (n = 7) et un équin isolé.Les modalités de prise en charge du varus résiduel sur ces 61 piedsétaient : aucun traitement (n = 19), reprise par une nouvelle sériede plâtres isolée (n = 24), reprise plâtrée puis chirurgie (n = 7) etchirurgie isolée (n = 11).Au recul moyen de 8 ans et 4 mois, il persistait 5 varus calcanéenisolés et 15 adductions résiduelles de l’avant pied isolées. Aucunde ces pieds ne présentait de défauts résiduels combinés. Seizepieds ont vu leur varus régresser spontanément et 20 sous l’effetd’une reprise par plâtre. Aucun des 18 pieds opérés n’avait de varusrésiduel au dernier recul.Conclusion.— Après prise en charge par la méthode de Ponseti,le varus calcanéen est de loin le défaut résiduel le plus fréquentnoté à l’âge de la marche. Ce défaut même combiné ne doit pasfaire l’objet de chirurgie en première intention car il est souventd’évolution favorable (70 %) spontanée ou après reprise plâtrée.

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205Reprise par Ponseti après récidive de pieds botsopérés par libération extensive : quels résultatsescompter ?Dominique Morel ∗, Roger Parot , Kariman Abelin-Genevois ,Vincent Cunin , Jérôme Bérard , Franck Chotel , l’équipekinésithérapeuteHôpital universitaire Femme-mère-enfant de Lyon, 59, boulevardPinel/Bron, 69677 Lyon, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La prise en charge d’une récidive de pied bot varuséquin opéré par libération extensive reste un challenge. La chirurgiede libération itérative est une surenchère qui conduit à un enraidis-sement irrémédiable. L’alternative thérapeutique est une reprisepar plâtres correcteurs selon la méthode de Ponseti. Le but de cetravail est d’évaluer l’efficacité des plâtres dans ce contexte.Matériel et méthodes.— Les critères d’inclusion étaient : pieds idio-pathiques avec antécédent de libération postéro médiale complète,repris par plâtres après l’âge de la marche et avec un recul supérieurà 1 an. Vingt-sept pieds chez 19 patients (9 garcons 10 filles) sontinclus dans l’étude. Le traitement initial était la méthode fonction-

nelle (n = 25) ou de Ponseti (n = 2). L’âge moyen lors de la chirurgieextensive était de 2 ans, 4 pieds ont été multi-opérés. Après correc-tion plâtrée, une attelle anti-équin nocturne et une kinésithérapied’entretien assuraient le relais.

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S317

ésultats.— L’âge moyen à la reprise par plâtres était de 6 ans (2,5 à3,5 ans) et 5 plâtres ont été nécessaires. Le score moyen de Dimé-lio était de 6/20 (2—11) avant la reprise et 2/20 (0—5) après. Laexion dorsale est passé de −2,5◦ (−15 à +10◦) à +8◦ (−5 à 20◦). Pour3 % des patients, l’amélioration sur la marche était significativeprès cette 1er reprise.ltérieurement, 11 pieds se sont dégradés conduisant à une secondeeprise par plâtre à l’âge moyen de 8 ans (4 à 11 ans) par 4 plâtresn moyenne. Le score moyen de Diméglio était de 6/20 (4—7) avantette seconde reprise et 3/20 (2—6) après.a flexion dorsale est passée de −4,4◦ (−15 à +10◦) à +3,8◦ (−5 à0◦). Pour 75 % des patients l’amélioration sur la marche était notéeprès cette 2e reprise.près un recul moyen de 2,5 ans par rapport à la reprise, aucune

ibération extensive itérative initialement envisagée n’a été réa-isée ; seuls 6 pieds ont fait l’objet de chirurgie limitée (transfertendineux).onclusion.— La reprise par plâtres correcteurs après récidive surhirurgie extensive du pied bot est une excellente alternative.e gain en amplitudes est modeste mais suffisant pour améliorerignificativement la qualité de la marche. 40 % de ces reprises seégradent dans les 3 ans mais répondent à une seconde reprise parlâtre.

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06evenir à moyen terme des ostéotomies’allongement du calcaneus dans le pied platalgus idiopathique de l’enfant et de l’adolescent.tude critique d’une série de 17 casarion Delpont ∗, Nejib Khouri , Jean-Paul Damsin

Hôpital d’enfants Armand-Trousseau, 26, avenue dur-Arnold-Netter, 75571 Paris cedex 12, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le traitement chirurgical du pied plat valgus de’enfant et de l’adolescent est controversé en raison de la bonneolérance de la déformation à l’âge adulte et de la crainte d’enraidire pied.atériel et méthodes.— Dix-sept pieds plats valgus idiopathiquesnt été traités par ostéotomie d’allongement du calcaneus. L’âgeoyen lors de l’intervention était de 13 ans (10—17 ans). Tous les

ujets présentaient des douleurs mécaniques non améliorées pares traitements orthopédiques.

l’examen clinique, le pied était souple avec en inversion uneension des muscles fibulaires latéraux. Une hypo-extensibilité duriceps était notée 12 fois. Le score AOFAS moyen préopératoiretait de 73,3 (65—80).a déformation et la correction ont été quantifiées par desesures radiographiques en charge pré- et postopératoires. Enorso-plantaire : l’angle de couverture talo-naviculaire, l’anglealcaneus-M5, l’angle talus M1, l’angle talus-calcaneus. De pro-l : les angles du calcaneus avec l’horizontale, du talus avec

’horizontale, du talus avec le premier rayon (angle de Meary),’angle de Djian et la subluxation calcaneo-cuboïdienne.’intervention principale a été l’allongement du calcaneus selon laechnique d’Evans actualisée par Mosca.ésultats.— Huit pieds ont eu un allongement tendineux intra-usculaire des muscles fibulaires, 3 un allongement d’Achille par

lissement et 8 une fasciotomie des jumeaux. L’allongement du cal-aneus a entraîné 7 fois une supination de l’avant-pied nécessitantne correction par ostéotomie de pronation-flexion du cunéiforme

édial.eux groupes de patients sont individualisés au recul maximum (3 à0 ans). Onze ont un bon résultat clinique et radiographique avecisparition complète des douleurs, reprise des activités sportives,

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318 86e réunion annuelle de la

ied souple et normo-axé en charge. Les mesures radiographiquesostopératoires se sont rapprochées des valeurs normales admises.e score AOFAS s’est normalisé.ix pieds ont un résultat mauvais ou médiocre : défaut d’appuintéro-interne dans les 6 cas avec nécessité d’une reprise chirur-icale dans 1 cas, douleurs résiduelles.iscussion.— Les bons résultats concernent des pieds réductiblesvec un allongement du calcaneus associé aux gestes musculo-endineux et/ou osseux complémentaires. La mauvaise estimatione la correction spatiale peropératoire conduit à de mauvais résul-ats.a subluxation calcaneo-cuboïdienne est d’interprétation pronos-ique difficile.onclusion.— Les interventions enraidissantes n’ont plus dans notreratique d’indication dans le traitement du pied plat valgus idio-athique souple. Le recul à moyen terme de cette série avecstéotomie nous conforte dans cette orientation.

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07e traitement conservateur du pied cavovarusst-il efficace ?enri d’Astorg ∗, Philippe Wicart , Christophe Glorion , Raphaëleringe

Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, 149, rue deèvres, 75015 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le pied cavovarus des enfants atteints deathologies neurologiques évolutives constitue un véritable défihérapeutique, son évolution naturelle pendant la croissance étantne aggravation inéluctable menant souvent à un traitement chi-urgical. Cette déformation associe, d’une part, un vrillage duloc calcanéo-pédieux avec pronation de l’avant-pied et supina-ion de l’arrière-pied ; d’autre part, une rotation latérale de l’unitéalo-tibio-fibulaire sur le bloc calcanéo-pédieux. Nous proposons unraitement conservateur original basé sur la physiopathologie de laéformation.atients et méthodes.— Vingt-trois patients (35 pieds) ont éténclus, tous atteints d’une maladie neurologique qui était évolu-ive dans 69 % des cas (maladie de Charcot-Marie). L’âge moyen lorsu début de traitement était 8,8 ans [5—15]. Un plâtre dévrillantu une attelle de nuit appliquait une véritable détorsion du blocalcanéo-pédieux et une dérotation de ce dernier sous l’unité talo-ibio-fibulaire. Le plâtre dévrillant était utilisé initialement lorsquea déformation était sévère ou en seconde intention si la déforma-ion était mal contrôlée.ésultats.— Le recul moyen était 4,5 ans. La fin de crois-ance était atteinte chez 60 % des patients (21 pieds). Près dea moitié d’entre eux (10 pieds) ont été classés dans les trèsons et bons résultats sans nécessiter de traitement chirurgi-al. Une correction chirurgicale du creux (ostéotomies d’ouverturelantaire des os cunéiformes ou tarsectomies + aponévrotomie plan-aire + ostéotomie de Dwyer ± ostéotomie du 1er métatarsien) a étéequise pour 10 pieds du fait de son aggravation malgré le trai-ement conservateur. Une ostéotomie du premier métatarsien etstéotomie de Dwyer corrigeant des défauts résiduels mineurs ontté indiqués pour un pied. Aucune double arthrodèse n’a été indi-uée. Le traitement orthopédique a permis de différer de 4,1 ansn moyenne une indication opératoire lorsqu’elle a été indiquée.es enfants ayant nécessité un traitement chirurgical avaient uneéformation plus sévère initialement. Un seul des 14 pieds (7 %) enours de croissance a requis une indication opératoire.

iscussion-conclusion.— Ces résultats confirment l’efficacité duraitement décrit ci-dessus. Il est logique de l’initier par une correc-ion de la déformation avec un plâtre dévrillant. Cependant, l’âgevancé lors du début de traitement, l’importance de la déformation

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

t une observance insuffisante en limitent l’effet. Ce traitementnnovant ouvre des perspectives nouvelles : diminuer la place de lahirurgie connaissant son effet défavorable sur la qualité de vie desatients avec maladie neurologique évolutive.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.195

08raitement conservateur du pied convexeongénital : principes et résultatsaroline Dana ∗, Fabrice Gaudot , Laurence Wattincourt , Philippeicart , Christophe Glorion , Raphael Seringe

Hôpital Necker-Enfants malades, 149, rue de Sèvres, 75015 Paris,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Le traitement du pied convexe congénital (PCC) estlassiquement chirurgical, en dépit de résultats souvent imparfaitst d’un taux élevé de complications. Le traitement conservateureut être indiqué pour préparer la chirurgie, mais n’a jamais étéapporté en tant que méthode traitement à part entière.atériel.— Vingt enfants avec PCC (28 pieds) ont été traités dès laaissance de facon uniquement conservatrice. Il s’agissait de PCCdiopathiques (15 enfants) ou secondaires à une arthrogrypose oune autre affection neurologique (5 autres).éthode.— Le diagnostic de PCC a été retenu à la naissance sures critères radiologiques d’irréductibilité de la luxation médio-arsienne au moyen de clichés de profil en flexion dorsale etlantaire. La gravité de la déformation a été évaluée avec la mesure’angle tibio-talien en flexion dorsale qui reflète le degré d’équinrréductible de l’arrière pied.e traitement associait mobilisation passive et posture avec pla-uettes à concavité dorsale et attelles entre les séances deééducation.ne évaluation clinique et radiographique a été réalisée au der-ier recul. La qualité du résultat final a été déterminée sur desritères fonctionnels (douleur, activités) morphologiques et radio-raphiques. Le recours à une chirurgie ou la persistance d’uneuxation médio-tarsienne au dernier recul a été considérée commees échecs.ésultats.— Le recul moyen était 9,5 ans. Le traitement conserva-eur a donné 13 très bons résultats (46 %), 6 bons résultats (21 %)t 9 échecs (32 %). Les résultats étaient d’autant meilleurs quea déformation initiale était peu sévère et idiopathique. Cepen-ant, de très bons résultats ont était obtenus même sur des formesévères. Les pourcentages de très bons et bons résultats étaientespectivement de 53, 37 et 10 % pour les PCC mineurs, modérés etévères. Les taux d’échec ont été respectivement de 22 et 78 % poures PCC idiopathiques et secondaires. Aucune complication n’a étébservée.iscussion.— Le traitement conservateur a pour avantage son inno-uité et son efficacité même sur des PCC sévères. De plus, lahirurgie en cas d’échec est simplifiée par de meilleures conditionsnatomiques.onclusion.— Nous recommandons l’utilisation du traitementonservateur en première intention quelles que soient la sévériténitiale et l’étiologie du PCC.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.196

09ésultats de la chirurgie percutanée de l’hallux

orge Knorr ∗, Ana Torres , Aziz Abid , Monica Ursei , Franckccadbled , Jérôme Sales de Gauzy

Service d’orthopédie pédiatrique, hôpital des Enfants, 330,venue de Grande-Bretagne, 31026 Toulouse, France

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Résumés des communications

∗Auteur correspondant.Introduction.— La chirurgie percutanée a montré son efficacité dansle traitement de l’hallux valgus chez l’adulte. Par contre, cettetechnique reste encore à évaluer chez l’enfant.Nous rapportons une série de 70 hallux valgus traités par chirurgiepercutanée chez l’enfant et l’adolescent.Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective réaliséechez 41 enfants (70 pieds) (2 garcons, 39 filles) opérés pour un hal-lux valgus symptomatique. L’âge moyen était de 13 ans (8—17).Le traitement a été réalisé par voie percutanée. Il comprenaitsystématiquement une « exostosectomie », une arthrolyse latéralede l’articulation méta-tarso-phalangienne et une ostéotomie dela première phalange. Ces gestes ont été associés à une ostéoto-mie du col du 1◦ métatarsien dans 30 cas et une ostéotomie dela base du 1◦ métatarsien dans 17 cas. La contention postopéra-toire était assurée par un bandage et la reprise de la marche étaitimmédiate.Les résultats ont été revus avec un recul moyen de 39 mois (24—60).Sur le plan clinique, l’évaluation a été basée sur score de l’Americanorthopaedic foot and ankle surgery (AOFAS) qui évalue la fonc-tion, la douleur et l’alignement (maximum 100 points). Sur le planradiographique, les radiographies du pied de face en charge enpréopératoire et au recul ont été analysées.Résultats.— Clinique : le score AOFAS préopératoire était de 59(47—83) et au recul de 96 (82—100).Radiographique : préopératoire : angle méta-tarso-phalangien(MTP) 34◦ (18—50), PASA (proximal articular set angle) 17◦(0—32), DASA (dorsal articular set angle) 4◦ (−2—14), anglecunéo-metatarsien 161◦ (146—172).Au recul : MTP 14◦ (0—24), PASA 9◦ (0—30), DASA −3◦ (−10—4), anglecunéo-metatarsien 164◦ (154—174), avec un gain moyen de 8◦ pourles 17 cas où un geste sur la base du premier MTT a été réalisé.Plusieurs complications sont à déplorer : une brûlure cutanée,4 cas de bunion persistant, 6 cas de raideur articulaire et 2 casd’hyposensibilité de l’hallux. Quatre cas ont récidivé et ont néces-sité reprise chirurgicale.Discussion et conclusion.— La chirurgie percutanée est efficace pourcorriger l’hallux valgus chez l’enfant. Ses avantages par rapport à lachirurgie classique sont une récupération fonctionnelle plus rapideavec un appui immédiat, l’absence de matériel d’ostéosynthèse,une rancon cicatricielle minime.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.197

210Déformations de l’avant-bras dans la maladieexostosante : résultats cliniques et fonctionnels àmaturitéEstelle Litzelmann ∗, Brice Ilharreborde , Keyvan Mazda , GeorgesPennecot , Cindy Mallet , Frank Fitoussi , Pascal JehannoHôpital Robert-Debré, 46, boulevard Sérurier, 75019 Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Trente à 60 % des patients atteints de la maladieexostosante ont une déformation de l’avant-bras. Il n’existe aucunconsensus sur l’attitude thérapeutique. Cette étude avec un longrecul est la première à confronter les données radio-cliniques auressenti du patient.Matériel et méthodes.— Tous les enfants pris en charge sur lapériode de 1990 à 2010 pour une atteinte de l’avant-bras dans lecadre d’une maladie exostosante ont été revus rétrospectivement,en relevant les données démographiques et le type d’atteinteselon la classification de Masada. La prise en charge thérapeutique,

l’évolution des mobilités et des paramètres radiologiques ont étéévaluées entre la période préopératoire et le dernier recul. Le res-senti du handicap fonctionnel par les patients opérés a été évaluépar le score QuickDASH.

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S319

ésultats.— Dix-huit enfants (27 avant-bras) ont été inclus. Parmiux, 14 ont été opérés à l’âge de 11,6 ans (± 3). L’âge moyenu dernier recul était de 17,6 ans (± 3,7). Six enfants avaientne déformation de type Masada 2 avec une instabilité de la têteadiale. Cinq parmi eux ont bénéficié d’un allongement ulnairear distraction progressive, permettant la disparition des dou-eurs et la réduction initiale de la luxation dans 3 cas. Poures 8 autres enfants, les indications étaient la main bote ulnairelinique et le raccourcissement ulnaire. L’analyse des résultatse montre pas d’amélioration significative de la fonction auernier recul. Les paramètres radiologiques s’améliorent signi-cativement après la chirurgie mais ont récidivé au dernierecul. Le score moyen au QuickDASH à maturité chez les enfantspérés était de 15,3/100 (± 14,9), traduisant un handicap res-enti mineur, malgré une déformation clinique et radiologiquemportante.iscussion.— Au vu des résultats de l’étude, seule l’instabilité symp-omatique de la tête radiale semble une indication chirurgicaleormelle d’allongement ulnaire progressif, même si les échecs deéduction sont fréquents. En l’absence de luxation, et même enas de déformation importante, l’abstention chirurgicale se discuteompte tenu de l’absence d’amélioration fonctionnelle en postopé-atoire. Les scores obtenus au QuickDASH démontrent une bonneolérance fonctionnelle, malgré la récidive de la déformation sur lelan radiologique.onclusion.— L’indication d’allongement progressif de l’ulna doittre posée en cas de luxation évolutive de la tête radiale. Pour lesutres types de déformations, une ostéotomie radiale correctricevec allongement de l’ulna peut être envisagée en fin de croissanceour des raisons esthétiques.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.198

11ésultats d’une chirurgie prophylactique dans laéformation de Madelung par la résection isolée du

igament radio-lunaireenoît De courtivron ∗, Julien Stanovici , Charlotte de Bodman ,rancois Bergerault , Christian Bonnard

Hôpital G de Clocheville, orthopédie pédiatrique, 49, boulevardéranger, 37044 Tours cedex 9, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La déformation de Madelung résulte d’une épiphy-iodèse partielle de l’extrémité inférieure du radius dont la causest inconnue.ickers a trouvé un ligament radio-lunaire anormal qui pourraitxpliquer cette déformation et il en a proposé une résection prophy-actique associée à une désépiphysiodèse radiale inféro-médiale.ous avons pensé que la résection simple du ligament chez desatients jeunes dont le cartilage de croissance n’était pas fusionnéourrait suffire à obtenir une correction progressive de la déforma-ion.atériel et méthodes.— Tous les poignets présentant une déforma-

ion de Madelung ont été explorés par IRM. Le ligament radio-lunaireurnuméraire a toujours été retrouvé et la continuité du cartilagee croissance du radius était visible chez les enfants les plus jeunes.ne série continue de 9 poignets sur 7 enfants a été revue après uneésection simple du ligament de Vickers par voie antérieure réaliséeun âge moyen de 11 ans.

e recul moyen était de 3 ans (1 à 7 ans). L’examen clinique évaluaita douleur et les mobilités articulaires.’analyse radiographique de face et de profil mesurait, en prenantomme référence l’ulna, l’angle d’inclinaison frontale de la fossette

unarienne, l’index de protrusion du lunatum et l’index de transla-ion antérieure du carpe, seules mesures reproductibles dans cetteathologie.

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320 86e réunion annuelle de la

ésultats.— Nous avons trouvé une diminution des douleurs chezous les patients. Un seul conservait des douleurs à l’effort et a étépéré secondairement par une double ostéotomie. Les mobilitéstaient améliorées surtout en extension.u niveau radiologique, nous n’avons noté aucune amélioration de

a déformation, y compris chez les 2 enfants les plus jeunes (9 ans),t l’aggravation s’est poursuivie jusqu’en fin de croissance dans lalupart des cas.iscussion.— La théorie selon laquelle le ligament de Vickers serait à

’origine de la déformation de Madelung est mécaniquement sédui-ante. L’intervention associant une désépiphysiodèse à la résectionu ligament semble stopper la progression radiologique de la défor-ation, voire l’améliorer. Nous ne l’avons pas constaté avec une

ésection isolée. Cependant, les patients étaient améliorés du pointe vue clinique.onclusion.— Il reste à déterminer l’âge à partir duquel

’épiphysiodèse devient irréversible et à favoriser le dépistage pré-oce du ligament pathologique, par la réalisation d’IRM du poignethez les patients à risque du fait d’antécédents familiaux ou présen-ant un début de déformation. Par ailleurs, lorsqu’une ostéotomiest indiquée, il nous semble logique d’y associer une résection duigament radio-lunaire en raison de son effet clinique bénéfique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.199

12rthrodèses du poignet dans le cadre de la prise enharge du poignet neurologiqueean-Camille Mattei ∗, Elke Viehweger , Kevin Guilhem ,hristophe Boulay , Marie-Christine Maximin , Jean-Luc Jouve ,ranck Launay , Gérard Bollini

Service orthopédie pédiatrique, hôpital Timone-Enfants,niversité de la Méditerranée, 264, rue Saint-Pierre, 13385arseille cedex 05, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les déformations majeures du poignet survenantors d’atteintes neurologiques peuvent être traitées par arthrodèseu poignet. Différentes techniques sont proposées dans la littéra-ure pour améliorer l’apparence, l’hygiène et la fonction.’objectif de notre étude a été d’évaluer l’arthrodèse du poignetur une série consécutive de patients avec ses complications et sesésultats fonctionnels.atériel.— Quatorze patients (18 poignets), 5 filles, 9 garcons d’unge moyen de 17,3 ans (min : 12 ; max : 23) ont été opérés parrthrodèse pour des déformations en flexion sévère des poignets.l s’agissait de 15 poignets chez des patients atteints de paraly-ie cérébrale et 3 poignets séquelles de paralysie obstétricale dulexus brachial. Après résection de la première rangée du carpe,our les 4 poignets les plus anciens, l’ostéosynthèse par brochesété utilisée associée à une greffe de crête iliaque. Le temps

’immobilisation nécessaire a été de 3 mois. Ensuite 14 arthrodèsesvec ostéosynthèse par plaque verrouillée dorsale ont nécessiténe immobilisation de 2 semaines par attelle plâtrée, relayée parrthèse de posture des doigts pour 2 mois. Pour des patients spas-iques, des injections peropératoires de toxines botuliniques ontté proposées.éthode.— Le diagnostic, les objectifs initiaux, le type’arthrodèse et le matériel utilisé, ainsi que les donnéesémographiques ont été relevés. Les patients ont été égalementvalués à l’aide d’échelles fonctionnelles validées (Manual Abilitylassification System, classification de House, Disability Assessmentcale), ainsi que par une échelle visuelle analogique concernant’apparence, la fonction, l’hygiène, la facilité des soins quotidiens,

a douleur et la satisfaction globale.ésultats.— Tous les patients avaient initialement un niveau fonc-ionnel bas. Les deux complications observées (11 %) l’ont été sures broches : une infection et une douleur, ayant nécessité une abla-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ion du matériel. Aucun retard de consolidation n’a été observé. Auecul l’état fonctionnel a pu être amélioré. Les échelles visuellesnalogiques (0 : bien pire — 10 : grandement amélioré) ont montréne amélioration globale de tous les critères. Les objectifs initiauxnt été atteints.iscussion.— La déformation du poignet est une composanteajeure des déformations des membres supérieurs neurologiques.

a fonction et l’apparence en sont fortement affectées. Notreérie confirme que la technique d’ostéosynthèse par plaque ver-ouillée est une technique simple, avec l’avantage d’une durée’immobilisation courte.onclusion.— L’arthrodèse du poignet neurologique sévère est uneechnique avec peu de complications, apportant un bénéfice certainans la vie quotidienne des patients.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.200

13omparaison à long terme du traitement desyndactylies congénitales par 2 types de lambeauxommissurauxindy Mallet ∗, Brice Ilharreborde , Pascal Jehanno , Estelleitzelmann , Keyvan Mazda , Georges-Francois Pennecot , Frankitoussi

Hôpital Robert-Debré, 48, boulevard serrurier, 75019 Paris,rance

Auteur correspondant.ntroduction- La syndactylie est l’anomalie congénitale de la main lalus fréquente. De nombreuses techniques chirurgicales de recons-ruction commisurale ont été décrites, mais peu d’études évaluentes résultats à long terme et aucune n’a comparé 2 types de commis-uroplastie. Le but de l’étude était de comparer les résultats à longerme du lambeau en T de Glicenstein et du lambeau en oméga deilbert.atients et méthodes.— Il s’agit d’une série rétrospective de9 patients (59 commissures) opérées entre 1991 et 2008. L’âgeoyen d’intervention était de 15,9mois (± 6,9). Trente-six

ommissures ont été traitées par lambeau en T et 23 par lambeaun oméga. Dans tous les cas, une de greffe de peau totale a étéssociée. Les patients ont été revus avec un recul moyen de 5 ans etmois. Ont été analysés à long terme, la rétraction commissuralet le flessum digital, l’existence d’une clinodactylie, les mobilitésigitales, la qualité des greffes de peau et des cicatrices, la qualitée l’appareil unguéal et la stabilité des résultats avec le temps.ésultats.— Une palmure résiduelle a été retrouvée dans 17 % desas, un flessum dans 3 % et une clinodactylie dans 19 %. Les syn-actylies complexes étaient plus fréquemment responsables deéformation et de raideur digitales, entraînant 96 % des clinodac-ylies. Il n’existait pas de différence entre les 2 types de lambeauxur la survenue de déformations à long terme. Cependant, 17 % desambeaux en T ont présenté une rétraction commissurale contre 5 %es lambeaux en oméga.iscussion.— Les 2 types de lambeau sont fiables et permettent laeconstruction d’une commissure de forme naturelle. Le type deambeau n’influence pas directement les résultats à long termen termes de mobilité ou désaxation. Néanmoins, la technique duambeau oméga, prenant en compte la réalisation de 2 lambeauxalmaires latéro-digitaux, évite les greffes sur les faces latéralese la commissure et limite la survenue de rétraction. Le principalacteur pronostique est le type de syndactylie avec des résultatsléatoires et un taux plus important de complications pour les syn-actylies complexes compliquées.onclusion.— La seule différence à long terme entre les 2 types de

ambeau est la survenue plus fréquente de rétraction commissuralevec les lambeaux en T.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.201

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Résumés des communications

214Traitement des infections ostéo-articulaires del’enfant par une séquence antibiotique brève :intérêts et risquesMohamed L. Kaissi ∗, Michel Rodière , Djamel Louahem , PhilippeMazeau , Emeline Bourgeois , Jérôme CottalordaOrthopédie pédiatrique, CHU Lapeyronie, 34000 Montpellier,France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les dernières recommandations du Groupe depathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) nous ont conduit à modi-fier notre protocole de traitement des infections ostéo-articulairesde l’enfant.Matériel et méthode.— Nous avons décidé, à partir de janvier 2010,de traiter tous les enfants admis dans le service pour arthriteseptique ou ostéomyélite aiguë non compliquées par une antibio-thérapie intra-veineuse brève (3 à 5 jours selon l’évolution cliniqueet biologique) relayée par un traitement per os court (10 à 15 joursselon l’évolution clinique et biologique). Le groupe témoin seraconstitué par l’ensemble des enfants traités pour une infectionostéo-articulaire non compliquée de janvier à décembre 2009.Résultats.— De janvier à décembre 2010, nous avons traité20 enfants : 10 garcons et 10 filles âgés de 6 semaines à 14 ans etdemi. Quatorze présentaient une arthrite septique, 6 une ostéo-myélite. Dans 13 cas, un germe a été isolé (staph 5, strepto 4,kingella 2, meningo 1, fusobactérium 1). La durée moyenne du trai-tement antibiotique par voie veineuse était de 4,2 jours. La duréemoyenne du traitement per os était de 10,5 jours. Deux enfants ontnécessité la mise en place d’un cathéter central. Tous les enfantsont guéri sans rechute. Le groupe témoin comportait 18 enfants :9 garcons et 9 filles âgés de 10 jours à 10 ans. Douze présentaient unearthrite septique, 6 une ostéomyélite aiguë. Dans 7 cas, un germea été isolé (staph 3, strepto 3, heamophilus 1). La durée moyennede l’antibiothérapie par voie veineuse était de 8,6 jours (extrêmesde 5 à 11 jours). La durée moyenne du traitement per os était de19,2 jours (extrêmes de 15 à 24 jours). Neuf enfants ont nécessitéla mise en place d’un cathéter central. Tous les enfants ont guérisans rechute.Discussion.— La mise en place de ce nouveau protocole nous a per-mis de réduire les durées d’hospitalisation de moitié, la nécessité demettre un cathéter central de trois quarts, la durée du traitementper os de moitié. En outre, cette étude nous a permis de remarquerque nous devenions plus performants dans l’identification du germe,notamment par la réalisation plus systématique de ponction-biopsieainsi que de PCR à la recherche de Kingella Kingae.Conclusion.— Nous avons pu réduire de moitié la durée de trai-tement antibiotique de nos patients sans augmenter le taux derechute.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.202

Séance du 10 novembre matin

Genou

234Mesure radiographique de la rotation du fémurdistal dans la gonarthroseTimothée Viel ∗, Vincent Steiger , Nicolas Bigorre , Charles Casin ,

Pascal Bizot4, rue Larrey, 49933 Angers cedex 9, France

∗Auteur correspondant.

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S321

ntroduction.— Parmi les méthodes de mesure de la rotation duémur distal, l’angle condylien postérieur (ACP) est une référenceui reste cependant limitée par la nécessité d’un TDM. Le but de’étude était d’évaluer la fiabilité d’une méthode radiographiquee mesure de l’ACP et de corréler les données avec la déformationrontale.atériel et méthodes.— L’ACP, défini par l’angle entre la ligneondylienne postérieure et la ligne biépicondylienne pour l’ACPnatomique (ACPa) ou la ligne allant de l’épicondyle latéral auulcus médial pour l’ACP chirurgical (ACPc), est mesuré sur uneadiographie de face de genou à 90◦ de flexion, selon la méthodeécrite par Kanekasu. Il est positif en cas de rotation externe etégatif en cas de rotation interne. La première partie de l’étudeétudié la reproductibilité de mesure des angles ACPa et ACPc

ur 125 genoux arthrosiques. Les mesures ont été réalisées 3 fois1 mois d’intervalle par 5 observateurs. La deuxième partie a étu-ié la variation de l’ACPa en fonction de la déformation frontaleangle HKS) sur 205 genoux arthrosiques, incluant 154 genu varum,9 genu valgum et 22 genoux axés.ésultats.— Première partie : l’ACPa était toujours négatif et enoyenne de −6,1◦ ± 1,6◦ (0 à −10◦). Il n’y avait pas de diffé-

ence significative dans les comparaisons intra- et inter-observateurp > 0,05). À l’inverse, l’ACPc était positif dans 35 cas et négatifans 69 cas. Sa valeur moyenne était de −0,3◦ ± 1,4◦ (−5◦ à +2◦).l existait une différence significative dans les comparaisons intra-t inter-observateur (p ≤ 0,05).euxième partie : l’ACPa moyen était de −5,8◦ ± 1,8◦ (−1◦ à −10◦)our les genu varum, −6,9◦ ± 1,4◦ (−2◦ à −9◦) pour les genoux axést −7,1◦ ± 2,2◦ (−2◦ à −13◦) pour les genu valgum. La différence’était pas significative (p > 0,05). Le coefficient de corrélation rntre ACPa et angle HKS était de −0,35.onclusion.— La mesure radiographique de l’ACP est une méthodeimple et peu invasive, applicable en pré- et en postopératoireous réserve d’une flexion > 90◦, mais seul l’ACPa apparaît fiablet reproductible. Sa valeur moyenne d’environ −6◦ est comparablecelle obtenue par TDM. Dans la gonarthrose, la rotation fémorale

nterne est constante mais présente de fortes variations interindi-iduelles. Elle à tendance à augmenter avec le valgus fémoral maisa corrélation est faible.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.203

35’effet de la mise en charge sur alignementibiofemoral des genoux asymptomatiques,rthrosiques et prothèsesrédéric Picard ∗, Jon Clarke , Angela Deakin , Riches Phil

Département d’orthopédie, Golden Jubilee National Hospital,lydebank G814HX Glasgow, États-Unis

Auteur correspondant.ntroduction.— L’alignement du genou est une mesure fondamen-ale de l’évaluation, de la surveillance et de la gestion chirurgicalees PTG. Malgré l’existence de nombreuses recherches concernantes conséquences d’un défaut d’alignement, il y a un manque deonnées sur les variations réelles entre les conditions d’alignementn position couchée (conditions chirurgicales) et debout (fonction-elles).e but de cette étude est d’explorer la relation entre l’alignementu membre inférieur dans la position couchée et la position bipo-ale verticale pour des genoux asymptomatiques, arthrosiques etrothétiques.atériaux et méthodes.— Un système de mesure non invasif infra-

ouge (précision ± 1◦ dans les plans frontal et sagittal) a été utilisé

our évaluer l’alignement du genou sur 30 contrôles asymptoma-iques (CA) et 31 patients souffrant d’arthrose du genou avantA) et après (P) arthroplastie totale du genou à 6 semaines. Les

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322 86e réunion annuelle de la

ngles fémorotibiaux en extension ont été mesurés pour chaqueujet en position couchée et en position bipodale. Le changement’alignement entre ces deux conditions était analysé avec un testapparié pour les plans frontal et sagittal.ésultats.— Dans le plan frontal : les angles fémorotibiaux moyenstait de 0,1◦ en moyenne (DS = 2,5) pour le groupe AC, 2,5◦ varus5,7) pour le groupe A et 0,7◦ (1,4) varus pour le groupe P en positionouchée et en varus de 1,1◦ (3,7) pour le groupe AC, 3,6 (6) pour leroupe A et 2,5◦ (2) pour le groupe P en position verticale. Dans lelan sagittal : l’angle fémoro-tibial passait de la position couchée àebout de 1,7◦ (3,3) d’hyperextension à 5,5◦ (4,9) pour le groupeC, de 7,7◦ (7,1) de flexum à 1,8◦ (7,7) d’hyperextension pour leroup A et de 6,8◦ (5,1) de flexum à 1,4◦ (7,6) pour le groupe P.outes ces différences étaient statiquement significatives.iscussion.— L’alignement du genou change de la position couchéela position debout pour les genoux asymptomatiques et arthro-

iques avant et après prothèse, plus fréquemment vers le varus et’hyperextension relatif. Ainsi, les PTG positionnées en varus le sontncore plus en position bipodale. Les positions de léger flexum danse plan sagittal pourraient se corriger en position verticale bipodale.onclusion.— L’analyse dans le plan frontal et sagittal des anglesémorotibiaux de 30 contrôles et 31 patients opérés de PTG avecn système de mesure infrarouge non invasif ; nous avons permise mettre en évidence l’amplification en varus et extension de laosition couchée à debout.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.204

36omparaison in vivo de la cinématique d’un genourothésé avec le genou controlatéral chez le mêmeujet sur une série de 15 patientsébastien Parratte ∗, Filip Leszko , Sumesh Zingde , Mathewnderle , Mohamed Mahfouz , Richard Komistek , Jean-Noëlrgenson

Service de chirurgie de l’arthrose, hôpital Sainte-Marguerite,70, boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les premières études cinématiques réalisées enuoroscopie avaient montré pour les genoux prothésés des carac-éristiques s’approchant de celles d’un genou sain de sujet jeune.e but de notre étude était de comparé directement chez un mêmeatient le genou prothésé au genou sain controlatéral.atériel et méthodes.— Nous avons évalué les 2 genoux de5 patients ayant d’un côté, une prothèse totale de genou à plateauobile et de l’autre, un genou indolore sans lésion ligamentaire, ni

ntécédent traumatique. Douze femmes et 3 hommes d’âge moyene 71,8 ans (SD = 7,4) ont été inclus. Avant la fluoroscopie et aprèsonsentement, les patients étaient examinés cliniquement et il leurtait demandé de remplir le KOOS. Chaque participant avait uncanner du genou sain pour effectuer une reconstruction tridimen-ionnelle dynamique à partir de la fluoroscopie. Sous fluoroscopieour les 2 genoux de chaque patient, les mouvements suivantstaient analysés : grande flexion en charge, montée de marches eta marche.ésultats.— Concernant la flexion, les genoux prothésés avaient enoyenne une flexion supérieure (en charge : 103,4◦ et en passif

33◦) que les genoux non prothésés (en charge : 96,4◦ et en passif35◦) avec 12 des genoux prothésés ayant une plus grande flexionue leur controlatéral non prothésé. Les patients avaient égalementne hyper-extension statistiquement supérieure du côté prothésé−4,8◦ versus −1,8) (p = 0,0095). En revanche, les genoux nonmplantés avaient significativement plus de rotation axiale que les

enoux prothésés avec respectivement 18,7 contre 8,9◦ (p = 0,0005)t significativement plus d’amplitude en abduction et en adduction.ans l’arc de flexion, la position du point de contact était signifi-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ativement plus postérieure pour les genoux prothésés par rapportu genoux controlatéraux.iscussion et conclusion.— Les résultats de notre étude, qui est àotre connaissance la première comparant les 2 genoux l’un por-hésé et l’autre non chez un même patient, ont montré que lesenoux prothésés obtenait plus de mobilité que leur controlatéraux.ependant, la cinématique et notamment les points de contacts auours de l’arc de flexion sont plus comparables à un genou jeune etain pour les genoux non implantés que pour les genoux prothésés.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.205

37nalyse peropératoire de la cinématique d’unerothèse totale du genou par un système deavigation. Intérêt pronostique potentielean-Yves Jenny ∗, Lionel Wasser

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Nous avons développé et validé un logiciel de naviga-ion permettant d’enregistrer la cinématique peropératoire et deomparer l’état initial et prothétique. L’objectif de cette étudetait de rechercher les corrélations éventuelles entre les résul-ats de cette analyse cinématique peropératoire et les résultatsliniques et fonctionnels.atériel.— Cent quatre-vingt-sept cas d’implantation d’unerothèse totale de genou à plateau mobile avec technique’implantation naviguée ont été analysés.éthodes.— Le logiciel mesure les mouvements respectifs du fémurt du tibia et notamment la translation antéropostérieure et laotation tibiale pendant un mouvement passif de flexion en cours’intervention. L’enregistrement cinématique était réalisé : avantoute geste osseux ou ligamentaire ; après fixation des implantséfinitifs. Les éléments suivants ont été étudiés de facon quan-itative (amplitude maximale) et qualitative (aspect visuel de laourbe) : translation antéropostérieure, rotation interne/externe,axité antéropostérieure à 30◦ et 90◦ de flexion. Les résultats cli-iques et fonctionnels ont été étudiés par les scores de la Kneeociety à plus d’un an de recul.ésultats.— Cent un genoux avaient une translation fémorale pos-érieure en flexion avant et après PTG. Dix-huit avaient uneranslation paradoxale en flexion avant et après PTG. Cinquantet un ont vu leur translation antérieure initiale corrigée par la PTG.uatorze ont vu leur translation postérieure initiale transformée en

ranslation antérieure après PTG.uatre vingt-onze genoux avaient une rotation interne tibiale enexion avant et après PTG. Trente-quatre avaient une rotationxterne paradoxale avant et après PTG. Cinquante ont vu leur rota-ion externe initiale transformée en rotation interne après PTG.euf ont vu leur rotation interne initiale transformée en rotationxterne après PTG.l existait une association statistique modérée entre la reconsti-ution d’une cinématique d’allure physiologique et la qualité desésultats fonctionnels.iscussion.— Il est possible d’enregistrer la cinématique du genouendant une intervention pour prothèse du genou. Cette techniqueourrait permettre au chirurgien d’appréhender les modificationsathologiques liées à la gonarthrose et de choisir comment les corri-er. Elle pourrait également permettre de contrôler la cinématiqueprès implantation et ainsi d’adapter la reconstruction au genoupéré. La valeur pronostique de cette adaptation reste à approfon-ir.onclusion.— L’enregistrement peropératoire de la cinématique du

enou pendant l’implantation d’une prothèse totale de genou per-et de préjuger du résultat clinique et fonctionnel.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.206

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Résumés des communications

238Quels parametres influencent la fonctionpostopératoire des prothèses de genou (PTG) ?Michel Bercovy ∗, Julien Beldame , Benjamin LefebvreCentre médical Vauban, 2A, avenue de Ségur, 75007 Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Nous avons cherché à évaluer ce quidans le résultatd’une PTG revient à l’état clinique préopératoire, au patient ou àla technique opératoire.Patients et méthodes.— Étude prospective de 401 patients(484 genoux) opérés de janvier 2001 à décembre 2006). Les patientssont reconvoqués tous les 2 ans.Recul moyen : 7 ans (4—10).Âge à l’intervention : 70 ans (32—91).Étiologie : 90 % d’arthrose ; répartition classique des parametressexe, BMI, classification de Charnley.12 % des patients sont décédés ; seuls 2 % perdus de vue ; 1 % despatients sont hors étude pour comorbidités.L’implant est une prothèse à plateau mobile sans conservation duLCP.Le fémur est posé sans ciment à 93 % et le tibia à 61 %.La rotule est resurfacée dans 70 % des cas ; 30 % ont eu une patello-plastie.L’analyse des données a été faite par 2 examinateurs indépendants.L’évaluation a porté sur les paramètres et les scores IKS ; Oxford ;Womac ; UCLA ; VAS ; Les radiographies ont comporté le bilan IKS etla gonométrie.La signification a été calculée sur la base d’un risque alpha de 0,05 etd’un risque bêta de 0,2 (puissance 80 %).Résultats.— Paramètres ayant une influence négative statisti-quement significative (p < 0,01) sur la douleur résiduelle post-opératoire : le sexe féminin, la BMI > 31, l’absence de resurfacagerotulien, une course rotulienne subluxée en fin d’intervention,la persistance d’un flexum, l’existence d’une douleur importanteet/ou d’un flexum préopératoires.L’augmentation du diamètre antéropostérieur et l’hypercorrectionde l’axe HKA de plus de 3◦ sont significativement péjoratifs(p < 0,01).Paramètres ayant une influence négative sur la flexion post-opératoire : une BMI élevée, l’existence d’un flexum préopéra-toire, une mauvaise course rotulienne en fin d’intervention etl’augmentation de l’encombrement prothétique.La flexion post opératoire est fortement corrélée à la flexion pré-opératoire (p < 0,0001). Par contre, ni la sévérité de l’arthroseradiologique, ni l’importance de la déviation l’axe mécanique preo-pératoire n’ont une influence sur le résultat post-opératoire.Discussion et conclusion.— Cette étude met en évidence l’influencedéterminante sur le résultat fonctionnel des PTG de critères liés aupatient (morphologique, BMI, douleur, flexion) et de critères opé-ratoires dont les principaux sont l’encombrement antéropostérieur,l’hyper correction et le défaut de course rotulienne.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.207

239Évaluation des résultats après prothèse de genou.Intérêt des scores dits « de haute activité »Jean-Yves Jenny ∗, Pascal Louis , Yann DiesingerCCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— L’évaluation des résultats après prothèse du genoupeut se faire par des évaluations cliniques ou des questionnaires de

qualité de vie génériques ou spécifiques. Le pouvoir discriminant descotations classiques après l’intervention est sujet à caution, justi-fiant le développement d’outils plus sévères « high activity scores ».

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S323

atients.— Cent patients opérés d’une prothèse du genou depuislus d’un an ont été analysés.éthodes.— Les éléments constitutifs des scores cliniques et

onctionnels de la Knee Society ont été enregistrés lors d’uneonsultation de contrôle par le chirurgien. Dans le même temps,rois questionnaires de qualité de vie ont été remplis directementar le patient : un score « classique » (Oxford) et deux scores deaute activité (High Activity Arthroplasty Score et Activity Scale forrthroplasty Patients). Les scores de qualité de vie ont été comparésux scores cliniques et fonctionnels de la Knee Society sur une basendividuelle. La comparaison a été réalisée par un calcul du coef-cient de corrélation linéaire et du coefficient de corrélation depearman. L’existence d’un effet plancher et d’un effet plafond até recherchée. La normalité des distributions a été analysée parn test de Shapiro-Wilk.ésultats.— Il existait une corrélation significative entre les scorese qualité de vie et les scores cliniques et fonctionnels de la Kneeociety pour un patient donné. Il existait un effet plafond importantour les scores de la Knee Society et le score d’Oxford (respecti-ement 51 % et 36 %). L’effet plafond était moindre pour les scorese haute activité (respectivement 19 % et 23 %). Aucune distribution’était normale.iscussion.— Les scores de la Knee Society et d’Oxford sontrevés d’un effet plafond significatif après implantation d’unerothèse de genou, avec pour conséquence une faible puissancedétecter des différences chez les patients ayant un résultat

onsidéré globalement comme satisfaisant. Les scores de hautectivité sont plus sévères et permettent une meilleure ana-yse des résultats les plus favorables. La distribution éloignéee la normale de ces scores reste un inconvénient au moinshéorique.onclusion.— Les questionnaires de haute activité ont un meilleurouvoir discriminant que les questionnaires standards.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.208

40eilleure récupération après arthroplastie duenou avec plateau fixe ou mobile en fonction de’âge : un essai clinique contrôlé randomisé avecnalyse ambulatoire de la marcherthur Grzesiak ∗, Kamiar Aminian , Antoine Eudier , Hoomanejnabadi , Caroline Voracek , Claude Pichonnaz , Estelle Martin ,rigitte M. Jolles

Département de l’appareil locomoteur, centre hospitalierniversitaire Vaudois, rue du Bugnon, 211011 Lausanne, Suisse

Auteur correspondant.ntroduction.— L’objectif de notre étude était de comparer lesésultats après arthroplastie totale du genou entre patients aveclateau mobile et plateau fixe à 1 et 5 ans en utilisant des para-ètres de marche mesurés dans un environnement de la vie réelle

vec un nouveau système ambulatoire.atients.— Dans cette étude prospective randomisée en double-veugle, nous avons suivi 55 patients avec un plateau mobile26 patients) ou fixe (29 patients) du même design.éthodes.— Tous les patients ont recu la même prothèse totaleu genou avec un implant cimenté, stabilisé postérieurement, parrthrotomie parapatellaire médiane. La seule différence consistaitans le choix du plateau (fixe ou mobile) selon un processus rando-isé. Les scores fonctionnels tels que le Knee Society Score (KSS), leOMAC et le EQ-5D ont été établis en préopératoire, à 6 semaines,mois, 6 mois, 1 an et 5 ans. À chaque visite, l’évaluation clinique a

té complétée par l’analyse objective de la marche avec un systèmembulatoire.ésultats.— Il n’y avait pas de différence significative entre lesroupes pour les paramètres de base ni pour les scores tradition-

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∗CaLdP(SLWgLLCTLpLiLtcrR1P0L90AcCrtAtdDAg5fiDapau moins équivalente à celle du ciment y compris au niveautibial.Des résorptions transitoires peuvent survenir (3 %) mais guérissent

324 86e réunion annuelle de la

els et les performances de la marche en analysant les 2 groupesntiers.ne analyse secondaire avec séparation selon âge (moins de 71 ougal et plus de71 ans) a démontré que le type du plateau inversees résultats selon l’âge. Les paramètres de la marche (longueur duas, vitesse maximale de rotation du genou et les amplitudes duouvement de la jambe et de la cuisse) montrent systématique-ent des meilleurs résultats chez les personnes âgés avec plateauxe. Chez les personnes jeunes, on retrouve systématiquement deseilleurs résultats avec le plateau mobile.iscussion.— Notre étude est selon notre connaissance la premièredémontrer une différence entre les paramètres objectifs pour le

lateau fixe et mobile. Les différences observées restaient statis-iquement significatives même avec la diminution de la puissancetatistique en divisant les groupes.onclusion.— En ce qui concerne les paramètres de la marche,ette étude randomisée en double-aveugle montre des meilleursésultats chez les patients avec un plateau fixe après 70 ans, maises meilleurs résultats chez les patients avec un plateau mobilevant l’âge de 70 ans. Le chirurgien devrait aussi considérer l’âgeu patient lors du choix du type de plateau de l’arthroplastie duenou.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.209

41ésultats d’une PTG à conservation du LCPWallaby I) chez des patients de moins de 65 ansvec un recul moyen de 11 ans 6 mois : à propos de33 casann Masse ∗, Jacques Witvoet , Groupe Guepar

2, rue Rosa Luxembourg, 93420 Villepinte, France

Auteur correspondant.ent trente-trois patients âgés en moyenne de 58,37 ans ont étépérés de 1992 à 1995 et suivis en moyenne 11 ans 6 mois. Plus de0 % étaient encore très actifs au moment de l’intervention. Concer-ant le sexe, l’étiologie, la déformation frontale, les scores IKS ainsiue la mobilité des genoux, ils sont comparables aux autres sériesubliées. Sans rentrer dans les détails de la prothèse utilisée (Wal-aby I®), signalons que la pièce tibiale était modulaire avec unembase métallique au rebord non circulaire.ésultats.— Le recul moyen des 133 cas est de 11 ans 6 mois (deà 17 ans) ; 9 genoux ont été réopérés : 2 pour infection, 1 pourescellement mécanique après fracture du fémur, 1 pour ruptureecondaire du LLI, 5 pour descellement dû à l’usure du PE avecstéolyse auxquels il faut ajouter 3 usures du PE avec ostéolyse nonompliquée de descellement. Nous n’avons trouvé aucune diffé-ence entre ces 8 cas avec usure du PE et ostéolyse importante etes autres cas de la série qui ne présentaient pas cette complica-ion. Ces usures sont survenues après la 8e année et intéressaientlutôt la face articulaire du PE 5 fois et plutôt sa face cachée 3 fois.armi les 124 patients, ayant toujours leur prothèse en place, 40 %xercaient encore un métier. Le score genou était en moyenne de7,88 points, le score fonction de 66,2 points, la flexion de 110◦ et’alignement postopératoire de 179,5◦avec un écart de ± 3,7◦ bienue ces genoux n’aient pas bénéficié de la CAO. La survie, en pre-ant pour événement l’usure du PE avec ostéolyse, reprise ou non,st de 91,2 % à 14 ans.onclusion.— Si, dans l’ensemble les résultats dans cette popula-ion encore active sont satisfaisants, il existe une nette dégradationpartir de la 8e année par usure du PE. Une des causes d’usureoins connue est celle de sa face cachée due à des micro-

ouvements entre l’embase métallique et le plateau tibial PE.

ls ne sont pas contrôlés par le rebord incomplet et non circu-aire de l’embase métallique de la Wallaby I malgré le fluageu PE.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es chirurgiens doivent s’interroger sur la qualité de la fixation duE dans l’embase métallique s’ils utilisent, ce qui est très fré-uemment le cas, une pièce tibiale modulaire. Les ostéotomiese réaxation chez les patients encore actifs ne doivent pas êtreubliées.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.210

42rothèse totale de genou (PTG) HAP versusimentée. Étude prospective avec 5 ans de reculinimum

ichel Bercovy ∗, Julien Beldame , Benjamin LefevreCentre Médical Vauban, 2A, avenue de Ségur, 75007 Paris, France

Auteur correspondant.ette étude compare le résultat d’une prothèse de genou cimentéevec sa version recouverte d’HAP.’étude est prospective avec un recul minimum de 5 ans, maximume 10 ans.atients et méthodes.— Trois cent quarante-un patients371 genoux) ont été opérés de janvier 2001 à mars 2006.euls 3,5 % ont été perdus de vue.’évaluation pré- et postopératoire : scores IKS genou, Oxford,omac, VAS analogique ; radios face, profil, fémoro patellaire,

onométrie.’implant est une prothèse à plateau mobile sans conservation duCP.omposants fémoraux revêtus d’HAP : 96,6 %.ibias cimentés : 196 ; HA : 175.e choix entre ciment et HA était basé sur : le consentement duatient, qualité osseuse et en cas d’égalité, par randomisation.es mesures radiologiques ont été effectuées par 2 observateursndépendants.es groupes minimum calculés étaient de n = 143 pour une erreur deype II de 0,2 (puissance 0,80). Ils étaient homogènes pour sexe,ôté, BMI, âge à l’intervention, étiologie, Charnley, délai postopé-atoire.ésultats.— Pour le groupe HAP : IKSG 92,6, WOMAC 3,69, Oxford4,75, VAS 0,76, flexion active 124◦.our le groupe cimenté : IKSG 93,4, WOMAC 3,28, Oxford 14,51, VAS,75, Flexion active 125◦.a survie des interfaces tibiaux à 10 ans est de 97,8 % (HA) et de6,9 % (cimenté), différence non significative (Log-rank = 0,785 ; p :,376).ucun liseré n’est apparu aux interfaces fémoraux qu’ils soientimentés ou HAP.omplications : 1 patient du groupe HA a eu un descellement tibialepris par cimentage ; 3 patients du groupe HA ont eu une résorptionransitoire sous le plateau tibial à 3 mois.près décharge partielle les 3 cas ont retrouvé une fonction iden-ique aux autres patients du groupe avec une disparition de l’imagee résorption.ans le groupe cimenté il n’y a aucun descellement.u dernier recul, des liserés de 1 mm ont été observés : dans leroupe HA 1,7 % en zone 1 et 2,3 % en zone 4 ; dans le groupe cimenté,3 % en zone 1 et 2,4 % en zone 4, cette différence n’est pas signi-cative.iscussion et conclusion.— Cette étude d’une série importantevec un faible taux de perdus de vue confirme les donnéesubliées : l’HAP permet une fixation aux interfaces des PTG

ans séquelles fonctionnelles.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.211

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Résumés des communications

243Résultats à long terme de la prothèse totale degenou IBII-CCK au recul moyen de 13 ansLaurent Vasseur ∗, Emmanuel Marchetti , Donatien Bocquet ,Julien Girard , Henri Migaud , Gilles Pasquier114, rue d’Isly, 59000 Lille, France

∗Auteur correspondant.Hypothèse.— Évaluer les résultats radio-cliniques à long terme dela prothèse totale de genou contrainte IB2CCK mise dans des cas derévision prothétique ou de grande déformation.Matériel et méthodes.— Entre 1993 et 1997, 37 prothèses totalesde genou de type IB2CCK ont été posées : dans 20 cas de révisionsarthroplastiques et 17 fois en première intention devant une défor-mation frontale importante. Cet implant se caractérisait par unecontrainte plus importante sous forme une came tibiale renforcée,il se posait avec des extensions médullaires, le plateau tibial étaitfixe.Une évaluation clinique sur les scores HSS et IKS et une évalua-tion radiographique ont été menées. Des clichés en stress ont étésystématiquement faits.Résultats.— La série présentait un recul moyen de 13,4 ans(11,3—17,4).Quatre patients ont été repris pour infection, une arthrodèse acompliqué l’évolution d’un cas infecté. Un patient a été reprispour descellement aseptique. À la révision, 2 descellements tibiauxasymptomatiques ont été diagnostiqués ainsi qu’un descellementseptique.Au dernier recul, une amélioration clinique significative persis-tait, le score HSS moyen était de 61,7 (21,75 à 90), le score IKSGenou moyen de 79,35 (47 à 100) et le score IKS fonction de 42,25(0 à 100). Au total, 82,6 % des patients restaient très satisfaits ousatisfaits.La flexion moyenne était de 96◦ (30 à 125◦) et le déficit d’extensionmoyen était de 2◦ (0 à 15◦).L’axe anatomique du membre inférieur était rétabli dans la majo-rité des cas, mais une déformation résiduelle était plus fréquentelorsque la déformation préopératoire était importante. L’angle HKAau dernier recul était de 180,8◦ (176 à 186◦) pour une valeur pré-opératoire de 185,1◦ (159 à 226◦).Il n’y avait pas d’importante usure du polyéthylène tibial.Il existait une diminution significative des laxités frontales cliniqueset radiologiques au recul. Elles étaient inférieures à 5◦ dans 66 % descas contre 33 % des cas en préopératoire.Le taux de survie était de 85,7 % (toutes causes de reprises confon-dues) au recul de 13,4 ans.Discussion.— La prothèse IB2CCK contrainte par une came tibialerenforcée et stabilisée par des quilles médullaires a eu un boncomportement à long terme qu’il s’agisse de son implantation ensituation de reprise ou en première intention dans des déformationssévères.Son bon résultat a été acquis à condition de rétablir un bon axemécanique frontal.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.212

244Étude comparative d’une prothèse totale de genouà plateau mobile ultra congruent avec uneprothèse postero-stabiliseePhilippe Hernigou ∗, Alexandre Poignard , Charle Henri FlouzatLachaniette , Pascal Duffiet , William Denblond , Redouane Jalil ,Razi Ouanes

Hôpital Henri-Mondor, 51, avenue duMarechal-de-Lattre-de-Tassigny, 94000 Créteil, France

∗Auteur correspondant.

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S325

ntroduction.— L’objectif était de comparer à 10 ans de reculimplants différents d’un même fabriquant (mobile ultra-congruentt postéro-stabilisée) implantés par la même équipe chirurgicalevec un recul d’au moins 10 ans.atériel et méthodes.— L’étude est rétrospective et mono-entrique. Elle inclut 38 prothèses rotatoires ultra-congruentescéragir) et 52 prothèses postéro-stabilisées de type céraver implan-ées durant les années 1999 et 1991 chez des patients ayant survécu0 ans après la chirurgie. Les 2 groupes ont homogènes, d’un âgeoyen opératoire similaire (73 versus 74), d’une répartition simi-

aire pour le sexe. Dix patients avaient d’un côté une prothèseplateau mobile et de l’autre une prothèse postéro-stabilisée.

a série a été évaluée cliniquement (IKS), radiologiquement, paruoroscopie en ce qui concerne la cinématique pour 30 patients20 prothèses de chaque groupe), par scanner pour 15 patients dehaque groupe à la recherche d’une ostéolyse tibiale ou fémorale.ésultats.— Avec un recul de 10 ans, la survie des implants est

dentique. Une reprise pour changement d’une pièce en polyéthy-ène dans le groupe des prothèses rotatoires ; une reprise danse groupe des prothèses postéro-stabilisées (ablation du médaillonotulien). Les scores fonctionnels moyens sont identiques (85 versus6). Le score IKS moyen du genou est similaire (83 versus 85). Laexion moyenne des prothèses postéro-stabilisées est significati-ement plus élevée, 125◦ (90 à 140) versus 115◦ (90 à 130) poures prothèses postéro-stabilisées. La laxité frontale moyenne parontre est plus élevée pour les prothèses postéro-stabilisées queour les prothèses rotatoires. L’angle HKA moyen est de 177◦ poures prothèses rotatoires et un de 180◦ pour les postéro-stabilisées.ucune ostéolyse ou usure du polyéthylène n’est radiologiquementisible ni sur les prothèses postéro-stabilisées, ni sur les prothèsesotatoires. Les scanners réalisés ont retrouvé 2 ostéolyses non radio-ogiquement visibles sous l’embase tibiale des prothèses rotatoirest 1 ostéolyse non radiologiquement visible sous le plateau tibial’une prothèse postéro-stabilisée. Le scanner n’a pas montré deifférence de positionnement en rotation des prothèses postéro-tabilisées ou des prothèses rotatoires.iscussion et conclusion.— Au recul de 10 ans, les résultats sontimilaires pour les 2 types de prothèse, bien que leur cinétique soitifférente. Il n’existe pas d’argument pour favoriser l’implantatione l’une ou l’autre des prothèses, si ce n’est peut-être l’état duenou en préopératoire, en particulier sa désaxation frontale oues antécédents chirurgicaux (ostéotomie préalable).

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45uide de coupe sur mesure pour PTG :résentation de la technique opératoire etésultats radiologiques préliminaireseter Philipp Koch ∗, Daniel A. Müller , Sandro F. Fucentese

Orthopedic Department, University Hospital Balgrist,orchstrasse 340 8008 Zürich, Suisse

Auteur correspondant.ntroduction.— Une nouvelle technologie de la création des guidese coupe sur mesure se basant soit sur un IRM ou un scanner pré-pératoire, a émergé. Nous présentons notre expérience avec leystème MyKnee® (Medacta International SA, Suisse), qui combinen une seule pièce le guide et le bloc de coupe.atients.— Quarante-neuf patients consécutifs ont été choi-is et analysés prospectivement pour évaluer la précision de’implantation des composants.éthode.— À l’aide d’un CT scan, un modèle osseux tridimensionnelu genou du patient est créé. Ce modèle servira de base à la mise

ur pied des guides de coupe sur mesure. Le chirurgien peut planifieres repères, définir la taille de l’implant, les niveaux de résection,a rotation fémorale et la pente tibiale. Les guides de coupe tibial

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t fémoral sont mis en place de manière univoque en se servantes repères osseux et les coupes se font directement à travers lesuides. Des radiographies axe « long » pre- et postopératoire étaientisponibles pour les analyses. La taille des implants planifiée etmplantée a été comparée.ésultats.— L’axe mécanique postopératoire était entre 3◦ de varust 4,2◦ de valgus en comprenant 6 exceptions en dehors des ± 3◦.a pente tibiale varie entre 0◦ et 10◦ (10 exceptions) et la flexionu composant fémoral variait entre 0,2◦ et 6,4◦ (8 exceptions). Sur8 cas, la taille planifiée des composants a été changée à deuxeprises seulement.iscussion.— Comparés aux études effectuées, les résultats radio-

ogiques de poses avec notre technologie de guides de coupe suresure sont similaires aux techniques les plus précises de CAO du

enou. Le nombre d’exception est identique pour tous les para-ètres calculés, mais plus de données sont nécessaires avant deéfinir une statistique significative.onclusion.— Notre expérience préliminaire avec la technologie deuides de coupe sur mesure MyKnee basé sur CT scan s’est avéréetre précise, fiable et efficace.

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éance du 10 novembre matin

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56ntérêt de la viscosupplémentation de la cheville.ne analyse prospective à propos de 49 cas

ulien Lucas y Hernandez ∗, Véronique Darcel , Dominiquehauveaux

34, rue Bir Hakeim APPT, 338 C Boutchkova, 33700 Mérignac,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Soulager la douleur de l’arthrose et retarder’échéance d’un traitement chirurgical radical est un objectif diffi-ile à concilier avec des antalgiques aux effets limités ou aux effetsecondaires importants.os objectifs sont d’évaluer l’efficacité de la viscosupplémentationar acide hyaluronique, au niveau de la cheville, chercher des fac-eurs prédictifs de réponse et de proposer un protocole d’injection.atients— Trente-trois patients porteurs d’arthrose ont été inclus,ont 13 ayant recu plusieurs séries d’injections, ce qui représente9 chevilles. Pour 15, ce traitement était complémentaire d’unehirurgie (11 fois arthroscopique). L’âge moyen était de 51,6 ans.éthode.— Des séries de 3 injections d’acide hyaluronique, réali-

ées au bloc opératoire et guidées par scopie ont été évalué à 4,2 mois et suivis annuellement par le score AFCP, la satisfaction desatients et les effets indésirables.ésultats.— Le score AFCP moyen augmente significativementp < 0,05) passant de 60,9 (EC 14,7) avant injection, à 73,1 (EC 13,6)t 71,8 (EC 17,2) respectivement à 4 et 12 mois.e recul moyen est de 15,9 mois et globalement 80 % des patientsont satisfaits ou très satisfaits.armi ceux ayant recu plusieurs séries d’injections, en moyenne’intervalle entre 2 séries est de 28 mois (EC 10,3).e délai moyen entre la première injection et le traitement radicalour les patients échappant au traitement (7 sur 33) est de 26,5 moisEC 15,8).

ous n’avons pas noté d’effets indésirables ou d’intolérance.iscussion.— Cette étude prospective a montré une efficacité signi-cative de la viscosupplémentation pour tous les patients souffrant’une arthrose de cheville.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e sexe, l’étiologie ou l’avancement de l’arthrose et la chirurgiessociée ne sont pas des facteurs prédictifs de réponse au traite-ent.et effet a été montré à 4 mois et se maintient à 12 mois. Il’estompe avec le temps dans un intervalle de 28 mois en moyenne.our les patients échappant au traitement, on peut évoquer laotion de temps gagné sur une chirurgie radicale, de 26,5 mois enoyenne.

es études déjà publiées, dont certaines de niveau I, utilisent unrotocole similaire ou des séries de 5 injections montrant un effeténéfique significatif se maintenant jusqu’à 6 mois. Le contrôle sco-ique qui nous paraît être un geste essentiel n’a été effectué queans une étude.onclusion.— La viscosupplémentation est un traitement d’attentefficace, pour les douleurs dégénératives de cheville, avec un pro-ocole de trois injections, tous les deux ans en moyenne.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.215

57tude prospective des instabilités chroniquesatérales de la cheville. Nouvelle classificationenattou Belbachir ∗, Mustapha Mammeri

Hôpital universitaire spécialisé Staouali (HMUS), 16000 Alger,lgérie

Auteur correspondant.ntroduction.— L’absence d’un consensus thérapeutique sur le planechnique dans le traitement des instabilités latérales de la che-ille nous a conduit à travers d’une étude prospective a propos’une série de 127 cas de proposer une nouvelle classificationasée sur des données cliniques et des constatations lésionnellesapsulo-ligamentaires (artroscanner/IRM) ; cette classification à desmplications thérapeutiques pour la prise en charge des instabilitése cheville.atériel d’étude.— C‘est une étude prospective à propos de 127 cas’instabilité antérolatérale de la cheville pris en charge entre jan-ier 2003 et décembre 2008. Notre série concerne une populationeune (26,4 ans), active (56 % sont coté > 5 dans sur l’échelle Tegnér)t sportive avec 16 sportifs de compétition. La cheville droite estlus touchée (57 %) et 3 cas d’instabilité bilatérale avec légère pré-ominence masculine (65 %).ent vingt sept ligamentoplasties antérolatérales de cheville ontté pratiquées pour le traitement des instabilités résiduelles aprèschec (ou insuffisance) de la rééducation fonctionnelle propriocep-ive préopératoire.éthodes.— Le diagnostic de l’instabilité antérolatérale de chevillest basé sur l’examen clinique (l’instabilité, la douleur, le testingigamentaire, la force musculaire des fibulaire et l’axe de l’arrière-ied), la radiologie (incidence de Meary et cliché dynamique enutovarus) mais surtout l’imagerie médicale (arthro-scanner ou IRM)ui permis une meilleur exploration capsulo-ligamentaire de la talo-rurale et de la subtalienne.ette étude prospective nous a permis de classer les instabilités

atérales de la cheville en quatre types anatomocliniques :type 0 : instabilité potentielle (appréhension antérolatérale sur

n varus calcanéen sans lésion capsulo-ligamentaires vraies) ;type 1 : instabilité talo-crurale pure, avec lésion du LTFA (LCF

eut être distendu) ;type 2 : instabilité subtalienne isolée, avec lésion du ligament

alo-calcanéen interosseux (LIO TC) (LCF peut être distendu) ;type 3 : instabilité mixte talo-crurale avec lésions du LTFA, du LCF

t LIO TC (3A) qui peut être majorée par un varus calcanéen associé3B).

a rééducation proprioceptive préopératoire systématique resteapitale avant tout geste de ligamentoplastie dans notre série etpermis de réduire sensiblement le nombre des indications opéra-

oires (plus de 25 % des cas).

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Résumés des communications

La ligamentoplastie pratiquée est sélective qui consiste en uneréfection anatomique capsulo-ligamentaire (RCL) (talo-cruraleet/ou subtalienne) pour rétablir la « proprioception » de la che-ville associée à une plastie de renfort sélective selon le type del’instabilité :— instabilité type 0 : ostéotomie calcanéennede valgisation (OCV) ;— instabilité type 1 : RCL talo-crurale + plastie de renfort avec unlambeau au périoste fibulaire ;— instabilité type 2 : RCL sub-talienne + plastie de renfort avec unlambeau au frodiforme ;— instabilité type 3 : RCL talo-crurale et sub-talienne + plastie derenfort tendineuse type « hemi-castaing » + ostéotomie calcanéennede valgisation (3B).L’ostéotomie calcanéenne de réaxation (selon la technique deDwyer) de correction d’un varus de l’arrière-pied reste un gesteprimordial dans la prise en charge d’une instabilité antérolatéralede la cheville ; cette ostéotomie de réaxation calcanéenne restele meilleur garant pour un résultat fonctionnel durable de touteligamentoplastie latérale de la cheville.Cette étude nous a permis de classer les instabilités latérales de lacheville en quatre types anatomocliniques :— type 0 : instabilité potentielle (appréhension antérolatérale surun varus calcanéen sans lésion capsulo-ligamentaires vraies) ;— type 1 : instabilité talo-crurale pure, avec lésion du LTFA (LCFpeut être distendu) ;— type 2 : instabilité subtalienne isolée, avec lésion du ligamenttalo-calcanéen interosseux (LIO TC) (LCF).

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.216

258Résultats du traitement arthroscopique des conflitsantérieurs de la cheville selon l’état articulairetibio-tarsienDidier Guignand ∗, Julien Mayer , Jean-Manuel Poircuitte , RémiBelleville , Vincent Seivert , Laurent Galois , Didier MainardService de chirurgie orthopédique, traumatologique etarthroscopique, avenue de Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy,France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le traitement du conflit antérieur osseux de che-ville par arthroscopie est maintenant bien établi et permet uneamélioration fonctionnelle significative. La recherche de lésionscartilagineuses associées est nécessaire puisqu’elles constituent unélément pronostique majeur.Le but de cette étude est de rechercher les limites du traite-ment arthroscopique des conflits osseux antérieurs de cheville parl’évaluation des résultats en fonction de l’état arthrosique del’articulation tibio-talienne.Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 28 casconcernant 26 patients présentant un conflit antérieur osseux symp-tomatique de cheville traité sous arthroscopie entre décembre2004 et janvier 2010. Chaque cas a été évalué cliniquement demanière subjective puis selon le score de l’AOFAS et d’Ogilvie-Harris. L’étude radiographique repose sur la classification deVon-Dijk qui tient compte de l’état arthrosique tibio-talien. Tousles patients ont bénéficié d’un traitement médical premier puisen cas d’échec, d’une résection des ostéophytes tibiotaliens sousarthroscopie.Résultats.— Le recul moyen est de 36 mois. On retrouve 13 casde stade 1, 9 de stade 2 et 6 de stade 3 selon la classificationde Von-Djik. Le score AOFAS a progressé de 62 à 81/100. Onnote que 79 % des patients sont satisfaits ou très satisfaits. Les

résultats sont jugés bons ou excellents dans 64 % des cas selonOgilvie-Harris.Discussion.— Les excellents et bons résultats du traitement arthro-scopique varient entre 57 et 92 % dans les principales séries. Le

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S327

aux de complications atteint parfois 18 %. Nous rapportons 64 %’excellents et bons résultats avec un taux de complications de,5 %.on Djik a proposé une classification (4 stades) tenant compte,n plus des ostéophytes antérieurs, du pincement articulaireibio-talien. Cette étude confirme une différence significativee pronostic en fonction du stade. Ainsi, pour le groupe(arthrose avancée), on ne constate aucun bon résultat selongilvie-Harris mais 83 % des patients sont améliorés. Deux arthro-èses et 2 arthroplasties ont été réalisées au recul moyen de2 mois.onclusion.— Cette étude confirme les excellents et bons résul-ats du traitement arthroscopique des conflits antérieurs osseuxe cheville de stade 1. Dans un contexte d’arthrose tbio-alienne le débridement arthroscopique associé à la résectiones ostéophytes antérieurs, lorsque les douleurs antérieuresont au premier plan, semble bénéfique et permet de recu-er l’échéance de l’arthroplastie ou de l’arthrodèse. De plus,’est une technique qui présente une faible morbidité péri- etostopératoire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.217

59rthrodèses tibiotaliennes sous contrôlerthroscopique : retentissement à long termerédéric Eloy ∗, Loïc Milin , Rémi Charvet , Daniel Molé , Henryoudane , Didier Mainard , Nicola Vendemmia.

Service ATOL, hôpital Central, 29, avenue duaréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La technique d’arthrodèse arthroscopique de’articulation tibiotalienne est devenue une technique de choix poure traitement des chevilles arthrosiques. Le but de cette étudest de présenter les résultats cliniques et radiographiques à longerme d’une série de 45 arthrodèses tibiotaliennes réalisées sousrthroscopie.atients et méthodes.— Notre étude porte donc sur 45 arthrodèseséalisées chez 48 patients, avec un âge moyen au moment de’intervention de 52,2 ans. Le recul moyen est de 9 ans et 8 mois.ous avons utilisé la cotation de Duquennoy pour apprécier leetentissement fonctionnel. Chaque patient a bénéficié d’un bilanadiographique permettant d’évaluer le degré d’arthrose des arti-ulations sous-jacentes et la position de fusion de l’arthrodèse. Leype de fixation a également été étudié séparant le vissage tibiota-ien pur et le double vissage fibulo- et tibiotalien.ésultats.— Le taux de fusion est de 93,75 %, le délai de fusion est enoyenne de 10 semaines. Le résultat subjectif global est bon avec

6,7 % de patients satisfaits ou très satisfaits de leur intervention.e résultat objectif global retrouve un score de Duquennoy moyene 70,7 points.iscussion.— Le taux de fusion ainsi que le délai de fusion sont com-arables aux données de la littérature. La position de l’arthrodèsest primordiale, l’équin étant significativement corrélé avec unésultat global moins bon. Il existe une détérioration radiologiquees articulations sous-talienne et médiotarsienne mais avec unetentissement clinique limité. L’étiologie est importante, la poly-rthrite rhumatoïde étant corrélée avec un résultat global moinsong. La fusion de la gouttière malléolaire latérale est plus sou-ent obtenue en utilisant la fixation tibio- et fibulotalienne. Ainsi,e vissage tibio- et fibulotalien nous semble la technique actuellea plus adaptée, même s’il n’existe pas de preuve statistique de saupériorité.

onclusion.— L’arthrodèse tibiotalienne sous arthroscopie est uneechnique fiable et élégante donnant de bons résultats dans leong terme. Cette étude corrobore les données de la littératurectuelle, elle n’étudie malheureusement que des déformations pré-

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328 86e réunion annuelle de la

pératoires minimes (moins de 10◦ de déformations dans le planrontal).

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.218

60omparaison des résultats fonctionnels aprèsrothèse totale de cheville et arthrodèseibio-talienne. Série rétrospective de 83 casrédéric Dalat ∗, Frédéric Dalat , Franck Trouillet , Michel-Henryessy , Bernard Moyen , Jean-Luc Besse.

Service de chirurgie orthopédique, centre hospitalier Lyon-Sud,9495 Pierre-Bénite cedex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le bénéfice des prothèses de cheville par rapport à’arthrodèse est encore débattu : plus de complications, taux de sur-ie à 10 ans plus faible (70 % à 80 % selon les registres prothétiques)ue pour la hanche et le genou. Le but de notre étude cas-témoinst de comparer les résultats fonctionnels, les capacités sportivest la qualité de vie après prothèse (PTC) et arthrodèse de cheville.atériel et méthodes.— Deux séries continues de 59 prothèses ete 46 arthrodèses (opérés entre 1997 et 2009) ont été évaluéesétrospectivement par un questionnaire comportant les items fonc-ionnels du score AOFAS, le score Foot Function Index (FFI), le scoreoot Ankle Ability Measure (FAAM) et le SF-36.ésultats.— 83 réponses ont pu être évaluées (79 % de laérie globale) : 51 PTC (âge à l’intervention : 58,4 ans ± 12,2 ;5 % post-traumatique ; recul : 52,4 mois ± 19,3 ; âge à la révi-ion : 62,8 ans ± 12,3 ; IMC 27,3 ± 3,7) et 32 arthrodèses (âge

l’intervention : 50,7 ans ± 13,1 ; 66 % post-traumatique ; recul :8,5 mois ± 46,7 ; âge à la révision : 56,4 ans ± 12,6 ; IMC 26,7 ± 5,6).es résultats sur la douleur sont meilleurs (p < 0,01) après PTC :OFAS douleur 28,6 (/40) ± 8,0 vs 23,4 ± 10,9.e score Global FFI (p < 0,0001) est meilleur après PTC38,1 ± 38,0 vs 72,8 ± 53,3), de même que le score FAAM-vieuotidienne (77,7 ± 19,1 vs 58 ± 20,7). Le niveau sportif globaloyen par rapport à l’état antérieur à la pathologie est relati-

ement bas dans les 2 groupes mais significativement (p < 0,0001)lus élevé dans le groupe PTC : score FAAM sport 48,8 ± 26,1 vs5,1 ± 23,9.e score de qualité de vie SF-36 physique, psychique et globalst statistiquement meilleur après PTC : score de santé mental à4,8 ± 14,5 vs 54,2 ± 21,9 score de santé physique à 62,4 ± 17,9 vs8,3 ± 24,1, score global à 64,7 ± 16,6 vs 51,4 ± 23,4.iscussion.— Il y a très peu de publications sur les activités et

a qualité de vie après PTC. Malgré des faiblesses, notre étudeomparative objective une fonction meilleure après PTC qu’aprèsrthrodèse de cheville. Après les doutes engendrés par les publi-ations d’ostéolyses périprothétiques sévères à moyen terme aveca prothèse de cheville AES, ces résultats nous encouragent à pour-uivre l’implantation et les efforts de développement des PTC.

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61ésultats à moyen terme d’une série de4 prothèses totales de cheville de 3e générationans cimenticolas Pinar ∗, Olivier Chomarat , Alain Monod , Patrick Cronier ,ascal Bizot

Département de chirurgie osseuse, CHU, 1, rue Larrey, 49000ngers, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les prothèses totales de cheville (PTC) dee génération ont des résultats fonctionnels encourageants. Néan-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

oins, des incertitudes persistent à long terme et l’apparitionrécoce d’ostéolyse périprothétique reste mal compris et préoc-upante. Le but de l’étude est d’évaluer les résultats cliniques etadiologiques d’une série rétrospective de 44 PTC de 3e génération.atients et méthode.— De 2000 à 2009, 44 PTC Salto (Tornier,rance) ont été implantées dans 2 centres, chez 41 patientsonsécutifs, d’âge moyen 61 ± 11 ans (29—82). Les diagnostics ini-iaux étaient l’arthrose (essentielle 15 cas, secondaire 22 cas) et’arthrite rhumatoïde (7 cas). Les patients ont été revus avec unxamen clinique (score AOFAS/100 points, questionnaire de satis-action) et radiographique.ésultats.— Aucun patient n’a été perdu de vue. 1 patient estécédé. On note que 35 patients (37 PTC) ont été revus etn’ont eu qu’un entretien téléphonique. On note 7 complicationsrécoces (2 retards de cicatrisation, 5 fractures de malléole) et 8 ré-nterventions (18 %) (4 gestes sur les parties molles, 1 changemente pièce tibiale, 1 comblement de géodes, 2 arthrodèses calcanéo-ibiales).e recul moyen des 34 patients survivants et revus était de6 ± 27 mois (8-120). Au dernier recul, le score AOFAS moyentait de 71 ± 19 (10—100), versus 36 ± 17 (11—83) en préopératoire.ingt-six patients (74 %) étaient satisfaits de l’intervention. Vingt-rois implants tibiaux (68 %) et 20 implants taliens (59 %) étaient bienositionnés. Sept prothèses présentaient un liseré tibial complet21 %) déjà présent en postopératoire et non évolutif. Dix-neuf pro-hèses (53 %) présentaient des géodes périprothétiques (14 tibiales,taliennes, 2 malléolaires externes), apparues dans les 2 ans danscas, entre 2 et 4 ans dans 10 cas, entre 4 et 6 ans dans 2 cas et au-elà de 6 ans dans 2 cas, évolutives pour au moins 3 d’entre elles.ucune migration d’implant n’a été constatée.iscussion et conclusion.— Les résultats fonctionnels avec ce type’implant de 3e génération sont globalement satisfaisants et compa-ables à ceux de la littérature. Néanmoins, les taux de complicationst de reprise restent élevés et peuvent refléter, en partie, les dif-cultés techniques et la courbe d’apprentissage de l’intervention.’apparition précoce de géodes périprothétiques dans plus de laoitié des cas reste préoccupante et devrait limiter les indicationse ce type d’implant.

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62rothèses totales de cheville et géodes : résultats’autogreffes osseuses à plus de 2 ansébastien Trincat ∗, Fabrice Gaudot , Francois Lavigne , Philippeiriou , Thierry Judet.

CHRU Lapeyronie, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34295ontpellier, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’évolution des géodes autour des prothèses totalese cheville (PTC) reste incertaine et aucune attitude thérapeu-ique n’a été unanimement établie. Le but de cette étude était’évaluer le devenir clinique et radiographique de PTC ayant déve-oppé des géodes évolutives ou symptomatiques, pour lesquellesne autogreffe osseuse a été réalisée.atients.— Sur un total de 322 PTC, 27 ont développé des géodesouloureuses ou évolutives justifiant d’un sauvetage prothétiquear autogreffe osseuse. Seules les 21 prothèses avec un recul de pluse 2 ans après la greffe ont été incluses dans la série (9 hommes,2 femmes). Neuf chevilles présentaient une atteinte tibiale, 5 unetteinte talienne et 7 une atteinte bifocale. Le délai moyen entrea pose de la prothèse et le diagnostic de géode était de 41 mois.e délai moyen entre le diagnostic de géode et la greffe était de

2 mois.éthodes.— L’analyse fonctionnelle a été effectuée de manièrerospective à partir du score AOFAS. Seules les lésions lytiques bienélimitées de plus de 10 mm de grand axe à la radiographie standard

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Résumés des communications

ont été considérées comme des géodes. Le bilan d’imagerie a étécomplété par scanner. Une cartographie précise a été établie surles clichés radiographiques de face et de profil. L’évaluation en sur-face a été établie via le logiciel Osirix®. Le résultat a été considérécomme satisfaisant en cas de diminution de la taille des géodes oud’amélioration de la trame osseuse. L’intervention a été considéréecomme un échec en cas d’arthrodèse, d’extension ou de récidivedes géodes.Résultats.— Le score AOFAS est resté stable de 76 à 79.L’intervention a permis une amélioration radiographique chez11 patients et une disparition complète des géodes visibles à laradiographie chez 6 patients. Aucune migration d’implant n’a étéidentifiée. Les géodes se sont étendues pour 2 patients, dont 1 aété repris pour greffe itérative. Deux chevilles ont été arthrodésésà 15 et 20 mois.Discussion.— Les résultats à court terme sont encourageants surle plan radiographique et fonctionnel. Les géodes apparues pré-cocement semblent avoir un moins bon pronostic. Une évaluationvolumétrique par scanner aurait été plus précise, notamment auniveau du talus.Conclusions.— L’autogreffe osseuse est une option intéressante encas de géodes évolutives ou douloureuses sur PTC, permettant unestabilisation, voire une amélioration des lésions sans altération durésultat fonctionnel. Une évaluation à long terme reste nécessaire.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.221

263Résultats à court et moyen terme ducuretage-greffe des géodes avec les prothèses decheville AESChristophe Lienhart ∗, Christophe Lienhart , Jean-Luc Besse ,Bernard Moyen , Michel-Henry FessyService de chirurgie orthopédique (Prs Fessy-Moyen), centrehospitalier Lyon-Sud, 69495 Pierre-Bénite cédex, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Sur une série prospective de 50 prothèses decheville AES (2003—2006) nous avons publié en 2009, 29 % degéodes tibales sévères (> 1 cm) et 22 % talienne. À 4 ans derecul minimal une reprise chirurgicale a été nécessaire dans32 % des cas. Nous rapportons les résultats des curetage-greffegéodiques.Patients et méthode.— 16 prothèses (14 patients, âge 56,9—9H/5F)ont été réopérés à 48 mois en moyenne après la PTC : 3 par arthro-dèse (2 pour complications mécaniques sur géodes, 1 pour géodesdouloureuse, ayant refusé la greffe), 13 par curetage-greffe desgéodes (7 autogreffe spongieuse iliaque : 1 mixte autogreffe etciment phosphocalcique, 4 ciments phosphocalcique, 1 récente parciment PMMA). Les patients ont été réopérés dans 7 cas pour desgéodes associées à une lyse corticale et dans 6 cas préventivementpour des géodes de plus de 3 cm ; le score AOFAS douleur s’étaitdégradé (32,5/40 à 1 an ; 25,4 avant la reprise). Les patients ont étéévalués cliniquement et avec des radiographies simples à 3 mois,6 mois, 1 an et au plus long recul ; ainsi qu’avec un scanner à 1 et2 ans.Résultat.— Les 2 reconstruction-arthrodèses avec allogreffe-autogreffe massive ont consolidé en 2 ans avec un effondrementde la greffe. La 3e a consolidé en 4 mois. Avec un recul moyen de20 mois (5—33), les douleurs des patients greffés n’ont pas étéréduites (AOFAS douleur : 23,6 vs 25,4 avant la ré-intervention).Dans les 7 premiers cas d’autogreffe, après un bon résultat radio-logique à 1 an, les géodes ont récidivé à 2 ans ; 1 patient a présentéun effondrement à 14 mois de la pièce talienne malgré une greffe

satisfaisante radiologiquement et doit être arthrodés. Pour les4 greffes phosphocalciques plus récentes : une patiente a présentéun sepsis à 11 mois qui a imposé une ablation prothèse—arthrodèse

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n 2 temps, les 3 autres cas ont développé, à partir de 6 mois, uniseré de plus de 2 mm autour du ciment, confirmé par le scanner àan. L’option de greffe par ciment méthylméthacrylate a un recul

nsuffisant (5 mois).iscussion.— Il n’y a pas de série publiée sur les résultats desuretage-greffes des géodes évolutives périprothétiques de che-ille. Nos résultats décevants à court et moyen terme font remettren cause cette option qui peut diminuer le capital osseux iliaqueour une arthrodèse ultérieure.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.222

64raitement de l’hallux valgus modéré par chevronercutané : résultats préliminaires d’une série de6 pieds à 1 an de recul moyenierre Carret ∗, Véronique Darcel , Dominique Chauveaux , Olivieraffenêtre

36, rue du Palais-Galien, 33000 Bordeaux, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Ce travail se propose de présenter la technique deraitement de l’hallux valgus modéré par chevron percutané et sesésultats préliminaires.atients et méthodes.— Il s’agit d’une série continue mono-pérateur de 56 pieds (45 patients) ayant un âge moyen de 49 ans,pérés entre mai 2008 et juin 2010. Le suivi moyen clinique et radio-ogique est de 12,45 mois.’indication était restreinte aux déformations modérées doulou-euses entraînant une gêne au chaussage, sur des avant-pieds’index métatarsien plus ou plus minus.es paramètres cliniques et radiologiques étudiés avant’intervention et tout au long du suivi comprenaient le canone l’avant-pied, les mobilités articulaires en flexion et extension,e score fonctionnel de Kitaoka pour l’avant-pied, l’indice deatisfaction subjectif (très satisfait, satisfait, décu, mécontent)t les mesures des angles M1M2, DMAA, DM2AA, M1P1, P1P2 et de’index métatarsien.ésultats.— 43 patients étaient très satisfaits du résultat,1 satisfaits, seulement 2 étaient moyennement ou peu satisfaits.e score fonctionnel de Kitaoka est passé 63,53 préopératoire à6,91.a flexion dorsale moyenne est passée de 83,3◦ en préopératoire à4,1◦ et la flexion plantaire de 16,78◦ à 16,60◦ en postopératoire. Laaleur moyenne de l’angle M1P1 est passée de 26,46◦ à 9,5◦, cellee M1M2 de 12,09◦ à 8,09◦, celle de P1P2 de 12,03◦ à 7,62◦, celleu DMAA de 12,78◦ à 7,32◦ et celle du DM2AA de 1,55◦ à —0,28◦, aulus grand recul.ne ostéosynthèse de P1 était effectuée dans 24 cas, lorsque laharnière latérale était rompue.n note 15 ablation de matériel (12 %). On rapporte un retard deicatrisation spontanément résolutif et l’évolution vers une méta-arsalgie de transfert M2 dans 5 cas (9 %).iscussion.— Après un apprentissage suffisant, grâce à une tech-ique standardisée et reproductible, les paramètres cliniques etadiographiques sont améliorés de manière statistiquement signi-cative. Le principal apport est la mobilité articulaire qui estapidement récupérée, sans apparition de raideur. L’aspect esthé-ique, secondaire, est également important pour cette populationssentiellement féminine. En outre, la majorité des patients ontté opérés en ambulatoire.onclusion.— Malgré un recul encore insuffisant, les résultats pré-

iminaires de cette technique semblent prometteurs associanteproductibilité et fiabilité dans la correction. Cette tech-

ique, effectuée sans garrot pneumatique la plupart du tempsn ambulatoire, donne régulièrement une mobilité excellente.n apprentissage rigoureux associé à l’utilisation d’un matériel

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330 86e réunion annuelle de la

dapté doit rapidement permettre de s’affranchir des difficultés’appréciation de la position idéale des vis.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.223

65stéotomies métatarsiennes percutanées ou à cieluvert : analyse prospective comparativemilie Roustan ∗, Kourosh Fattahi Garmroudi , Loïc Le Coz ,lexandre Rochwerger , Georges Curvale

Service de chirurgie orthopédique du Pr-Curvale, hôpital de laonception, 147, boulevard Baille, 13385 Marseille cedex, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La chirurgie mini-invasive de l’avant pied repré-ente une séduisante alternative aux techniques classiques à cieluvert. Pour l’évaluer dans le traitement des métatarsalgies desayons latéraux, nous présentons une étude prospective compara-ive entre, d’une part, un traitement par ostéotomies percutanéest, d’autre part, un traitement à ciel ouvert par ostéotomiesétatarsiennes distales sous-capitales. Entre janvier 2010 et février

011, nous avons inclus, dans l’étude, les patients présentant desétatarsalgies et nécessitant des ostéotomies d’accourcissementes métatarsiens, associées ou non à des griffes d’orteil ou à unallux valgus. Le critère principal de notre étude était la reprise’une marche libre, c’est-à-dire, sans douleur, dans des chaussuresabituelles et avec des amplitudes articulaires libres.atients et méthodes.— Ainsi, en préopératoire et en postopéra-oire à 3, 6, 12 et 18 mois, nous avons calculé le score de l’AOFAS,esuré l’œdème postopératoire par la « circonférence péripan-étatarsienne », mesuré les amplitudes articulaires, noté l’appuiulpaire des orteils en statique et en dynamique, et calculé le scoree Maestro.ésultats.— Nous avons opéré 41 pieds, 22 en percutané, 19 à cieluvert, chez 37 patients. Trente-sept pieds présentaient un halluxalgus. En moyenne, le score de l’AOFAS est passé pour le groupe àiel ouvert de 36 en préopératoire à 95 au plus long recul, et pour leroupe percutané de 29 à 84. L’œdème diminue au troisième moisour les deux groupes (de 22,7 cm en préopératoire à 22,6 cm àmois). Les amplitudes articulaires sont diminuées à 3 mois pour

es deux groupes (—10 à —25 %). La récupération de l’appui pul-aire s’effectue en moyenne à 3 mois en dynamique pour les deuxroupes, mais l’appui en statique est plus souvent retrouvé chez lesatients du groupe percutané.iscussion.— Nous pouvons ainsi constater que les gestes intra-rticulaires sont plus enraidissants, ce que l’on pouvait supposer, auu de l’évolution des amplitudes articulaires et de la récupératione l’appui pulpaire ; et qu’il n’y a pas de différence statistique-ent significative pour l’œdème entre les deux groupes, même

i l’évacuation des débris des ostéotomies percutanées n’est pasptimale.onclusion.— Au total, la pratique percutanée des ostéotomiesistales sous-capitale des métatarsiens moyens sans modifier signi-cativement les résultats fonctionnels, notamment en termes deeprise d’une marche libre et sans douleur dans des chaussuresabituelles, semble permettre une meilleure récupération desmplitudes articulaires, probablement grâce à son caractère extra-rticulaire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.224

66

tude comparative entre ostéotomies distalesétatarsiennes Weil vs. ostéotomies percutanéesMMO sur le pied controlatéral : 14 patientsarie Le Goff ∗, Julien Henry , Bernard Moyen , Michel-Henryessy , Jean-Luc Besse

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

Service de chirurgie orthopédique, Centre Hospitalier Lyon-Sud,9495 Pierre-Bénite, cedex France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les ostéotomies percutanées des rayons latérauxDMMO) ont été proposées comme alternative aux ostéotomies deeil dans la chirurgie des métatarsalgies. Le but de notre étude

as-témoin était de comparer ces deux techniques chez 14 patientsyant eu la technique Weil d’un côté, et DMMO de l’autre.atients et méthodes.— Quatorze patients (12F/2H, âge moyen2,8 ans) ont été opérés (mars 2006 à novembre 2009) d’halluxalgus et/ou rigidus sévères associés à des métatarsalgies par ostéo-omies de Weil pour le premier côté et par ostéotomie DMMO poure deuxième côté, 20 mois après (5—36 mois).es deux groupes avaient les mêmes caractéristiques pour leeste sur le 1er rayon et les pathologies latérales : ostéoto-ies Weil (11 scarf M1, 3 arthrodèses MTP1, 1 Scarf M5 — 64 %

uxations MTP2—3 Weils M23, 9 Weils M234, 2 Weils M2345) vs.stéotomies DMMO (9 scarfM1, 5 arthrodèses MTP1 — 57 % luxationsTP2—12 DMMO M234, 1 DMMO M2345).es patients ont été évalués cliniquement et radiologiquement enréopératoire, trois mois et 12 mois minimum. Ils ont recu un ques-ionnaire d’évaluation subjective des deux techniques.ésultats.— Une patiente est décédée cinq mois après la deuxièmehirurgie. Treize patients ont été revus et ont renvoyé le question-aire avec un recul de 18,1 mois [12—32]/dernière chirurgie.liniquement, les suites étaient plus longues pour les DMMO : à troisois, 64 % d’œdème résiduel (vs. 35 %), 50 % de métatarsalgies (vs.

8 %) et 15 % non consolidé à trois mois (vs. 0 %). À 12 mois, l’œdèmevait disparu pour les deux techniques, un patient avait des méta-arsalgies (7 %) dans chaque groupe, la différence de mobilité desTP234 n’était pas statistiquement significative (moyenne 74◦).u long recul le score AOFAS était identique (Weil 81,1 vs. DMMO6,9), le Score FAMM était un peu plus élevé pour les Weils (vie quo-idienne 90,2 vs. 83,1—sport 74,4 vs. 70). Subjectivement : 69 % desatients ont trouvé dans les suites l’œdème plus important, 69 % laouleur plus vive après DMMO. Au long recul, 69 % des patients trou-aient les cicatrices plus esthétiques, 76 % les orteils plus mobilesais 58 % plus douloureux après une marche prolongée avec lesMMO ; 54 % des patients conseillaient la technique Weil et 38 % lesMMO (17 % identique).onclusion.— Les données cliniques confirment notre précédentetude comparative cas-témoin. Subjectivement il n’y a pas de supé-iorité évidente d’une technique. Les indications respectives deseux techniques restent à préciser.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.225

67tiologie de 51 clinodactylies de la phalange distaleprès arthrodèse métatarso-phalangienne de’hallux à propos d’une série continue de 180 casétude prospective et prévention)rancois Bonnel ∗, Pierre Auteroche

Service d’orthopédie, clinique Beau Soleil, 119, avenue deodève, Montpellier, 34070 Montpellier, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’analyse de la littérature sur les résultats de’arthrodèses métatarso-phalangienne de l’hallux était centrée sura fusion osseuse, l’angulation métatarso-phalangienne et la rai-eur de l’interphalangienne (Coughlin, Besse, Tourné). La notion delinodactylie n’était pas développée bien qu’observée sur les radio-raphies de contrôle. Notre objectif était de préciser les méthodes

e prévention.ollectif.— Notre collectif (157 femmes, 23 hommes, âge moyen1 ans) portait sur l’analyse prospective de 180 arthrodèses pour

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Résumés des communications

hallux rigidus (42 cas), récidive d’hallux valgus (22 cas) et halluxvalgus (116 cas) avec une angulation métatarso- phalangienne supé-rieure à 35◦ associée à une arthrose métatarso-sésamoïdienne auxstades 3 et 4.Méthodes.— Le matériel utilisé pour l’arthrodèse était une plaquevissée précontrainte en T à cinq trous (10◦ de valgus, 10◦ deflexion dorsale). Pour chaque observation, le bilan radiographiquepréopératoire précisait la longueur de la phalange proximale etl’orientation des surfaces articulaires. En peropératoire le réglagede l’arthrodèse était évalué par simulation de la mobilité articulairede l’interphalangienne et du risque de conflit avec l’orteil adjacent.À la révision sur le plan clinique l’on mesurait la mobilité articulairede l’interphalangienne, la rotation globale de l’orteil et l’angulationde l’arthrodèse, le bilan radiographique précisait l’orientation dela surface articulaire distale de la phalange proximale.Résultats.— Une clinodactylie asymptomatique était présente chez112 patients et symptomatique avec conflit avec le deuxième orteildans 51 cas. La fusion de l’arthrodèse était obtenue dans 172 cas etabsente dans huit cas avec reprise de la plaque d’ostéosynthèse.Les trois facteurs responsables de clinodactylie étaient en rap-port avec la morphologie de la phalange proximale, la position del’arthrodèse et l’utilisation d’une plaque précontrainte. Les élé-ments morphologiques prédisposants étaient la position de l’orteiladjacent, l’orientation de la surface articulaire distale en valguset la longueur de la phalange proximale qui accentuait la clino-dactylie. La position de l’arthrodèse en valgus et l’hyperpronationfavorisait la clinodactylie. Aux conditions morphologiques struc-turelles prédisposantes, une récupération fonctionnelle de lamobilité de l’articulation inter- phalangienne stigmatisait cerisque.Discussion.— La prévention de clinodactylie après arthrodèsemétatarso-phalangienne de l’hallux dépendait de trois facteursavec la morphologie de la phalange proximale, la position del’arthrodèse par plaque précontrainte avec ses indications et dela mobilité postopératoire de l’articulation interphalangienne.Conclusion.— La prévention de la clinodactylie lors de l’arthrodèseserait de prendre en considération ces trois facteurs associés auchoix du type de matériel d’ostéosynthèse.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.226

Séance du 10 novembre matin

Hanche

269Réaction tissulaire locale anormale après PTH avecmodularité fémorale en Chrome CobaltGerard Asencio ∗, Jérôme Essig , Christian NourissatService d’orthopédie, CHU Caremeau, place du Pr Debre, 30029Nîmes cedex, 9 France

∗Auteur correspondant.Les auteurs rapportent plusieurs cas de réaction pseudo tumoraleaprès prothèse totale de hanche comportant une modularité fémo-rale en Cr Co.Patients.— Il comportait au 31 décembre 2010, six cas observés sur446 PTH modulaires ABGII non cimentées implantées depuis juin2007 : trois hommes et trois femmes d’âge moyen 60 ans. La tigefémorale était en alliage de titane (TMZF), le col modulaire en CrCo, le couple alumine, la cupule en titane.

Cinq patients présentaient une douleur inguinocrurale invalidanteapparue neuf mois après l’intervention. Le dernier présentait unetuméfaction latérotrochantérienne non inflammatoire asymptoma-tique apparue après trois ans. L’échographie et L’IRM ou la TDM

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etrouvaient chez les premiers une tuméfaction antérieure avecpaississement capsulaire, chez le cinquième une tuméfactionostérolatérale étendue de l’articulation au plan sous cutané. Leaux de Cobalt sanguin total était en moyenne à 5 mmg/L, celui duhrome moins ou égal à 1 mmg. Le liquide de ponction articulaireemeurait stérile.a révision chirurgicale retrouvait une capsule épaissie, blanchâtre,n faible épanchement opalescent : il n’existait ni métallose, niarque de conflit métallique, ni désolidarisation du col modulaire niescellement. Elle a comporté une synovectomie, la mise en place’une tige ABG monolithique non cimentée et dans quatre cas lehangement de la cupule avec un nouveau couple alumine. Elle até suivie d’une disparition des douleurs et d’une normalisation duaux de cobalt à 1,16 mmg à trois mois.’analyse anatomopathologique retrouvait des lésions caractéris-iques d’ALVAR (atypical lymphovasculitis adverse réaction).iscussion.— La prévalence des révisions pour réactions localesseudotumorales rapportées à une hypersensibilité retardée deype IV avec les couples métal-métal est évaluée entre 1 et 6 %ans la littérature. Elles sont caractérisées histologiquement parne vasculite avec infiltrat lymphocytaire périvasculaire et tissu-aire diffus, une réaction macrophagique et un exsudat fibrineux,énommée ALVAR par Villert. Elles n’ont jamais été observées aveces implants ABGI ou II ou rapportées en l’absence de couples derottement Métal-Métal en CoCr.e développement de la modularité et l’utilisation de cols modu-aires en CrCo, plus résistants que le Titane dans les PTH laissentrevoir la possible survenue de telles réactions liées au relargagee particules métalliques dont le mécanisme dans le cas présent’a pu être précisé.onclusion.— Tout tableau de douleur inguinocrurale intense ouuméfaction inexpliquée après PTH avec modularité en CrCo doitaire évoquer un possible réaction au CrCo et proposer un dosagees ions sanguins métalliques.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.227

70omodensitométrie pour la planificationréopératoire des prothèses totale de hanche parechnique mini-invasive : mesure de l’irradiationt analyse des coûtslexander Huppertz ∗, Martin Sparmann , Bernd Hamm , Elhadiariali

Robert-Koch-Platz, 7, 10115 Berlin, Allemagne

Auteur correspondant.ntroduction.— Les techniques mini-invasives des prothèses totalese hanche et le choix des implants adaptés nécessitent une planifi-ation préopératoire très exacte. Une tomodensitométrique (TDM)n trois dimensions a été utilisé pour définir un positionnementable de la coupole et de la tige modulaire.atients.— Nous avons inclus 209 patients (107 hommes,02 femmes, moyen âge 60,6 ans) avec un indice de masseorporelle (IMC) moyen de 26,2 kg/m2. Tous les patients ont eune TDM 64-barettes (SOMATOM Sensation 64, Siemens, Allemagne)vec l’exploration indépendante du pelvis, du genou et de laheville en utilisant une modulation de la dose automatiqueans les trois dimensions. Un logiciel de planification (HIP PLAN,ymbiose, Suisse) et des implants modulaires ont été utilisésour reconstruire simultanément la longueur de jambe et l’offsetémoral.éthodes.— L’irradiation a été estimée à la base des produits dose-

ongueur à l’aide d’un logiciel (CT expo, Allemagne). Les fonctionsu IMC, du sexe et d’une prothèse controlatérale sur la dose efficacent étés étudiées par l’analyse de la variance. Une analyse des coûtsdoptant le point de vue de l’hôpital a été faite.

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∗IaLccdP2lmdCDgLdnntRél(1AsdgDaienAqoCe faible taux est probablement secondaire à la technique chirur-

332 86e réunion annuelle de la

ésultats.— Touts les TDM étaient de qualité suffisante pour lalanification. Un produit dose, longueur moyenne de 304 mGy/cmécart-type 68,2 mGy/cm) résultant en une dose efficace moyennee 3,7 mSv (écart-type 1,0 mSv) a été déterminée. La dosefficace a été influencée par le IMC (p < 0,0001) tandis quee sexe (p = 0,08) et la présence d’une prothèse controlaté-ale (22 patients ; p = 0,15) se sont révélées statistiquement nonignificatives. L’analyse a montré les participations suivantes aurocessus défini de la demande du TDM au rapport écrit de lalanification : radiologue quatre minutes, chirurgien 16 minutes,echnicien 12 minutes, responsables de l’administration quatreinutes. Le temps d’occupation de la salle d’examen TDM étaite 11 minutes. Les coûts directs étaient donc de 52,80 EUR paratient.iscussion.— La TDM s’est montrée très utile pour la planification’une reconstruction anatomique avec des prothèses de hancheodulaires. Notre étude montre que la TDM préopératoire est asso-

iée avec une légère élévation de l’irradiation du patient comparéux clichés en radiologie conventionnelle. Les coûts par patientont faibles et apparaissent négligeables comparés aux coûts de lahirurgie.onclusion.— La légère augmentation d’irradiation TDM estien justifiable en tenant compte du résultat chirurgicalvantageux.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.228

71tude comparative prospective à court terme derois PTH métal-métal grand diamètre : résultats etosages sériques des ions cobalt et chrome auecul d’un anean-Francois Lardanchet ∗, Jérôme Taviaux , Damien Arnalsteen ,ntoine Gabrion , Patrice Mertl

Service d’orthopédie, CHU Amiens, 1, place Victor Pauchet, 80000miens, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le couple métal-métal dans les arthroplastiesotales de hanche a été réintroduit dans le but d’augmenter la lon-évité des implants et de diminuer la survenue des luxations. Lesarticules métalliques produites par l’usure et surtout leur passageanguin alimentent des inquiétudes concernant l’hypersensibilité,a carcinogenèse et l’exposition fœtale chez les femmes enceintes.ous avons comparé les résultats cliniques et les taux sériques dehrome et cobalt obtenus avec différents cotyles, au recul d’unn après implantation. Nous avons comparé les cotyles DuromTM

e ZimmerTM, M2a MagnumTM de BiometTM et Conserve TotalTM derightTM.atients et méthode.— Nous avons comparé 24 cotyles DuromTM,3 M2a MagnumTM, et 20 Conserve TotalTM sur les données cliniquesPMA, Oxford francais), radiographiques (position du cotyle) et bio-ogiques obtenues au recul d’un an. Les patients porteurs d’autresmplants métalliques ont été exclus. L’âge moyen était de 66 ans, leMI de 28, le sex-ratio voisin de 50 % et l’indication une coxarthroserimitive dans presque tous les cas.ésultats.— Nous avons déploré deux luxations (1 DuromTM etMagnumTM) et deux reprises de DuromTM pour changement duouple. Les patients du groupe MagnumTM obtenaient les meilleursésultats cliniques avec un PMA de 17,7 et un Oxford de 15,2. Lesaux sériques de cobalt étaient plus élevés dans le groupe ConserveotalTM (p = 0,0003) avec 7,5 �g/L contre 2,7 �g/L pour le DuromTM

t 2,2 �g/L pour le M2a MagnumTM. Tous cotyles confondus, les

aux sériques des patients douloureux étaient supérieurs à ceuxes patients indolores pour le chrome (passant de 2,1 à 7,1 �g/L)t le cobalt (passant de 2,6 à 8 �g/L) (p respectivement de 0,002 et,0004).

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

iscussion.— Les dosages sériques de chrome et cobalt aug-entent après arthroplastie totale de hanche métal grandiamètre, de manière plus marquée qu’après resurfacage ourthroplastie totale 28 mm. Les phénomènes immuno-allergiqueseuvent expliquer des phénomènes douloureux postopératoiresn rapport avec l’utilisation de ce couple, et Illgen rap-orte 11,1 % d’échec à un an par reprise pour changemente couple en ce qui concerne le DuromTM. Les séries éta-lissent le lien entre les dosages sériques et le comportement duouple.onclusion.— Il existe des différences entre ces trois implantsn termes de douleurs postopératoires et de taux sériques dehrome et de cobalt. Les douleurs persistantes après implantation’accompagnent d’une élévation significative des taux sériques dehrome et de cobalt.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.229

72ouleur inguinale après resurfacage de hanche : leôle du dessin des implantsrwan Pansard ∗, Antoine Combes , Falah Bachour , Henri Migaud ,ulien Girard

Service d’orthopédie C, hôpital Roger Salengro, place de Verdun,HRU de Lille, 59000 Lille, France

Auteur corespondant.ntroduction.— Les douleurs inguinales semblent plus fréquentesprès un resurfacage de hanche qu’après une prothèse totale.eurs étiologies sont multifactorielles : non-ostéointégration deupulemalposition des implants, conflit ilio-psoas, irritation de laapsule. . . Le rôle du dessin de la cupule dans la survenue d’uneouleur inguinale fait l’objet de ce travail.atients et méthode.— Il s’agissait d’une étude portant sur44 patients (264 implants) appariés selon le sexe, l’âge,’IMC, l’activité et le diagnostic préopératoire. L’étude étaitono-opérateur avec une technique chirurgicale standar-isée. Seul le type d’implant était différent : 95 implantsonserve Plus (Wright Medical Technology, groupe 1), 76 implantsynaMoM (Tornier, groupe 2) et 93 implants Durom (Zimmer,roupe 3).’analyse clinique portait sur les scores de PMA, Harris, sur le niveau’activité ainsi que sur le score Oxford. L’existence et la surve-ue d’une douleur inguinale a été systématiquement recherchée etotée selon le recul (6 mois, 1 an et au delà) ainsi que leur éven-uelle sédation.ésultats.— Au plus long recul, le taux moyen de douleur inguinaletait de 1,9 %. Au recul de six mois, ce taux était de 2,6 % danse groupe 1, de 13 % dans le groupe 2 et de 3 % dans le groupe 3p < 0,005). Au plus long recul, ce taux était de 0,8 % dans le groupe, de 3,8 % dans le groupe 2 et de 1 % dans le groupe 3 (p = 0,02).ucune différence n’était retrouvée entre les groupes pour lescores de PMA (17 pour le groupe 1 et 16,9 pour les groupes 2 et 3),’Oxford (14,7 pour le groupe 1, 15,2 pour le groupe 2 et 14,9 pour leroupe 3).iscussion et conclusion.— L’influence du dessin de la cupulecétabulaire sur la survenue de douleur inguinale semble êtremportante. La cupule présentant la plus grande macrostructurentraînait un taux important de douleur inguinale précoce qui dimi-uait avec le recul.u plus long recul, les taux de douleur inguinale sont faibles,uelque soit le type d’implant utilisé, et se rapproche des tauxbservés après prothèse conventionnelle.

icale spécifique utilisée (offset antérieur, respect de la capsulentérieure, prévention des effets cames.).

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.230

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Résumés des communications

273L’analyse acoustique in vivo de PTH à interfacealumine-alumine démontre deux types de bruitsdistinctsNicolas Dorval ∗, Étienne Belzile18, rue Nau, 13006 Marseille, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— De nombreux articles ont rapporté la production debruits audibles par des PTH à interface alumine-alumine. L’objectifprimaire de notre étude était d’analyser le son produit par ces PTHbruyantes et secondairement de déterminer sa prévalence et sonimpact fonctionnel.Patients.— De juillet 2002 à novembre 2008, 46 PTH alumine furentimplantées chez 41 patients de notre centre académique, soit17 hommes et 24 femmes d’un âge moyen de 49 ans, avec un suiviminimum de deux ans.Méthode.— Le bruit fut recherché par un questionnaire spécifiquepuis évalué par une analyse acoustique in vivo extensive incluantamplitude (dB) et fréquence (Hz). Deux microphones distinctsenregistrait les patients pendant qu’ils effectuaient quatre tâchesspécifiques dans un studio insonorisé et standardisé (marche, flexionavant, montée d’escalier, pivot). L’évaluation fonctionnelle futeffectuée par score de WOMAC préopératoire et postopératoire.La position des composantes fut évaluée par radiographie. La tailledes implants et les complications furent répertoriées par l’étude desdossiers médicaux. L’analyse statistique fut réalisée avec le test deWilcoxon.Résultats.— Sur 33 répondants (80,5 %) sept patients (21 %) ontadmis percevoir du bruit. Deux furent perdus au suivi et sixn’ont pas répondu. L’analyse acoustique décela deux types debruit. Le grincement, d’une durée supérieure à 200 ms, produi-sait des fréquences précises caractéristiques de résonance, alorsque le bruit d’impact durait moins de 20 ms et s’exprimait sur uneplage de fréquence étendue (200—2000 Hz). Tous deux avaient uneamplitude moyenne de 55 dB. Malgré des scores WOMAC préopéra-toire similaires (150,5 vs. 142,9), les PTH bruyantes présentaientdes scores postopératoires statistiquement inférieurs de douleur(10,3 vs. 6,7 p = 0,03), de fonction (33,2 vs. 16,8 p = 0,03) et totaux(47,9 vs. 23,6 p = 0,029) par rapport aux PTH silencieuses.Discussion.— Des sons de durées et fréquences distinctes furentidentifiés : le grincement et le bruit d’impact. Leurs causes et consé-quences diffèrent probablement. La prévalence (21 %) et l’impactfonctionnel du bruit sont plus importants dans notre cohorte quepréalablement rapportés.Conclusion.— Le son émis par les PTH devrait être défini dans unenvironnement adéquat et les recherches à venir devraient distin-guer les deux types de bruit afin de cerner leur origine. L’utilisationdes PTH à surfaces dures offre de nombreux avantages en termesde réduction d’usure. Néanmoins, les patients considérant une PTHalumine-alumine devraient être conseillés en regard à ce phéno-mène.

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274Prothèse totale de hanche à couple céramiquealumine : série continue à neuf ans de recul moyenJérôme Essig ∗, Christian Nourissat , Gérard AsencioClinique Médipôle Garonne, 45, rue de Gironis, 31100 Toulouse,France

∗Auteur correspondant.L’utilisation d’une prothèse de hanche à couple dur céramique alu-mine doit limiter le risque d’usure et d’ostéolyse secondaire. De

juin 1999 à décembre 2002, nous avons réalisé une série continue,de 265 PTH ABGII non cimentée à couple alumine. L’âge moyen estde 58 ans (22—78 ans). Les étiologies principales étaient l’arthrose

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81 %) et l’ostéonécrose (13 %). L’intervention a été réalisée par voieostérieure standard. Il a été implanté dans tous les cas une tigenatomique non cimentée ABG II et un cotyle non cimenté ABG II. Leouple articulaire était en alumine biolox forte avec un diamètre deête à 28 mm dans 99 % des cas. À ce jour, 12 patients sont décédés et7 patients sont perdus de vue (6,4 %). 224 patients soit 232 hanchesont suivis régulièrement pour un contrôle clinique et radiologique.la révision, le recul moyen est de 9,2 ans (6—11 ans). Neuf patientsnt été révisés pour descellement septique (4 cas), fracture sur pro-hèse (4 cas) et luxation invétérée (1 cas). Le taux de survie globalplus de dix ans est de 96,6 %. Nous déplorons deux cas de luxationostopératoire. Dans cette série, nous n’avons observé aucune rup-ure d’implant céramique. Le résultat clinique et fonctionnel eston et stable dans le temps avec un score PMA moyen à 17,6 et uncore moyen de Harris à 97,3. Seize patients ont signalé au moinsn épisode de bruit anormal type « Squeaking » (6 %) qui est le plusouvent d’intensité faible et survient dans un mouvement statiquee relevé de flexion. Ce bruit a disparu avec le temps dans dix cas.ans aucun cas, ce phénomène a nécessité une révision prothétique.e bilan radiologique à la révision ne montre aucun cas d’usure duouple articulaire. Il n’est pas retrouvé de signes d’ostéolyse coty-oïdienne ou fémorale. La fixation radiologique de l’implant selones critères de Engh et de ARA s’est révélée stable dans tous lesas. Cette série montre que l’implantation, chez un sujet jeunet actif, d’une prothèse totale à couple articulaire dur céramiquelumine prévient le risque d’ostéolyse et améliore la longévitéans le temps. L’utilisation du diamètre de tête 28 mm n’augmenteas l’instabilité et nous n’avons pas observé de rupture deéramique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.232

75ntérêt de l’utilisation de vis de fixation dans lesotyles press fit à couple céramique-céramique ?tude rétrospective à dix ans de reculhristophe Chevillotte ∗, Vincent Pibarot , Jean-Paul Carret ,livier Guyen

Pavillon T, hôpital Edouard Herriot, 5, place d’Arsonval, 69437yon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les données de la littérature confirment l’intérêtes implants press fit sans ciment sur le suivi à long terme desatients jeunes et actifs. Le couple céramique-céramique offre deombreux avantage compte tenu de sa faible usure. Cependant,u fait de sa rigidité, certaines équipes sont réticentes à son uti-isation avec des implants impactés en press fit. Certains dessins’implants permettent l’utilisation de vis de fixation en renfortu press fit. Le but de cette étude était de comparer un mêmemplant, mis en place en press fit isolé ou associé à des vis dexation.atients et méthodes.— Il s’agissait d’une étude rétrospec-ive à dix ans. Le groupe « sans vis » comportait 51 PTH,e groupe « avec vis » comportait 49 PTH implantées entreovembre 1999 et décembre 2000. Les deux groupes étaientomparables démographiquement. La taille des implants étaitomparable.’évaluation clinique est rapportée par les scores de Harris etostel Merle d’Aubigné (PMA) en pré et postopératoires (dernierecul).’évaluation radiologique était menée par deux chirurgiens à laecherche de liseré périprothétique, d’ostéolyse, d’ossifications,e migration d’implant. La localisation des liserés s’est faite

elon la classification de Delee—Charnley pour l’implantcétabulaire.ésultats.— Le groupe avec vis présentait en majorité une fixationar deux vis. Les scores de Harris et PMA préopératoire étaient

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omparables dans les deux groupes, ainsi qu’au dernier recul. Lescores étaient significativement augmentés au dernier recul. Danse groupe « sans vis », un cotyle a été repris pour descellement asep-ique à cinq ans de recul. Dans le groupe « avec vis », un patient até repris pour ablation d’une vis entraînant un syndrome du psoas.’analyse radiographique retrouvait un liseré persistant dansept cas ; quatre pour le groupe « sans vis » et trois poure groupe « avec vis ». Dans 13 cas (7 « avec vis », 6 « sansis ») un liseré post opératoire avait disparu au dernierecul.iscussion.— Les résultats cliniques et radiologiques ne montrentas de supériorité de l’utilisation de vis pour les cotyles press fit aouple céramique-céramique (p > 0,05).onclusion.— Les résultats à dix ans indiquent que le coupleéramique-céramique peut être utilisé de manière fiable aveces cotyles press fit sans adjonction de vis supplémentaire.e vissage associé n’a pas démontré sa supériorité dans cetteérie.

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76nalyse tridimensionnelle de la position relativeu centre de rotation dans les luxations précocesprès arthroplastie totale de hanche par voientérieure directehahnaz Klouche ∗, Patrick Mamoudy , Elhadi Sariali

Hôpital la croix Saint-Simon, 125, rue d’Avron, 75020 Paris,rance

Auteur correspondant.ntroduction.— Le positionnement des implants lors d’une arthro-lastie totale de hanche est un facteur majeur influencant leisque de luxation. La plupart des auteurs analysent cette posi-ion sur des radiographies en focalisant sur l’antéversion et’inclinaison. Cependant, ces mesures restent moins précises quees données tridimensionnelles lues sur scanner, en particulierour le centre de rotation de la hanche (COR). Par ailleurs,’antéversion fémorale est non évaluable sur des radiographies.e but de l’étude était d’analyser la corrélation entre la posi-ion 3D relative du COR par rapport au bassin et le risque deuxation.atients et méthodes.— Parmi 1764 patients consécutifs opérésvec implantation d’une PTH par voie antérieure directe, 27 ontrésenté une luxation antérieure précoce. L’anatomie tridimen-ionnelle de la hanche a été analysée sur scanner (logicielip-Plan) chez 12 de ces patients ainsi que chez 12 patients de

a même cohorte appariés par âge, sexe, étiologie et IMC. Desaleurs de référence pour l’anatomie de hanche ont été éga-ement mesurées chez 36 sujets témoin. Les coordonnées duOR ont été exprimées en pourcentages de la largeur (PW),e la hauteur (PH) et de la profondeur antéro-postérieure (PD)u bassin. Les antéversions acétabulaire et fémorale ont étéesurées.ésultats.— Le COR de hanche était significativement translatés enedans (73 % ± 0,04, versus 80 % ± 0,04, p = 0,0008) et en arrière74 % ± 0,09, versus 64 % ± 0,09, p = 0,01) dans le groupe luxationar comparaison au groupe non-luxation et au groupe témoin.ette translation correspondait en moyenne à une médialisatione 8,5 mm et une translation postérieure de 7 mm. L’antéversionémorale moyenne était significativement augmentée compa-ativement au groupe témoin (28,3 ± 11,5◦ versus 22,9 ± 8,5◦,< 0,04). En revanche, il n’existait aucune différence significa-

ive d’antéversion fémorale entre le groupe non-luxés et le groupeémoin.iscussion et conclusion.— Ces résultats plaident en faveur d’uneestauration précise du COR de hanche. Il semble important d’éviter

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

n fraisage trop agressif pouvant générer une médialisation duentre de rotation. L’utilisation d’implants sans-ciment nécessitearfois une médialisation en cas de dysplasie acétabulaire afin’assurer la tenue mécanique de la cupule. Nous pensons que cetteranslation du COR génère une laxité médio-latérale et antéro-ostérieure qui combinée à une augmentation de l’antéversionémorale peut induire une luxation. Cette laxité peut égalementénérer du contact de bord délétère pour les couples dur-dur.’utilisation de cols modulaires pourrait palier à cette diminu-ion de l’offset acétabulaire par une augmentation de l’offsetémoral.

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77evenir des luxations de prothèses totales deanche : suivi au recul moyen de six ans d’uneérie continue de 301 cas (1994—2008)lexandre Blairon ∗, Henri Migaud , Antoine Combes , Gillesasquier , Julien Girard

Service d’orthopédie C, hôpital Salengro, CHRU de Lille, place deerdun, 59037 Lille, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le taux de luxation des prothèses totales de hanchePTH) est estimé entre 1 et 2 %, mais le devenir des patients aprèsette complication n’est connu avec précision. Le but de cettetude était d’apprécier ces données sur une large série de luxationse PTH collectées sur 15 ans.atients et méthodes.— Nous avons analysé rétrospectivementes 359 luxations admises entre 1994 et 2008. Cinquante-huitossiers incomplets ont été exclus, laissant 301 malades dont93 femmes et 108 hommes, âgés en moyenne de 61 ans (15—90 ans)ors de la pose de la PTH, et 63 ans (15—90 ans) lors dea première luxation (délai moyen avant la luxation 24 mois20 jours—90 mois)). Il s’agissait de 66 luxations antérieures,33 postérieures et deux multidirectionnelles. Les patients étaienteu actifs puisque 282/301 (93 %) étaient classés Devane 1 à. Pour les 171 patients vivants et suivis en moyenne six ans1 à 17 ans), l’analyse comportait les scores Oxford et Merle’Aubigné et les taux de récidive de luxation et de réinterven-ion.ésultats.— Cent soixante-cinq patients (55 %) ont eu au moinsne récidive après un délai moyen de 37 mois (0,5 à 252 mois)87 ont eu une 2e récidive, et 32 une 3e récidive). Les luxa-ions précoces survenues avant trois mois ont moins récidivé (48 %ersus 64 % pour les luxations au-delà de trois mois (p < 0,05)).ent trente-six luxations n’ont pas récidivé, mais 17 (12,5 %)nt été réopérées en raison d’une autre complication ou d’unealposition évidente. Au recul moyen de 48 mois après la pre-ière luxation, 119 des 165 (72 %) ayant récidivé ont été réopérés

24 changements complets, 31 changement de couple, 50 cupulesdouble mobilité, quatre grands diamètres, 12 inserts rétentifs).

e score PMA au recul était de 15 (6—18) et le score Oxford3 (14—58). Au recul, 242 patients (80 %) étaient satisfaits deeur prothèse mais 61 gardaient des douleurs (20 %) et 180 (59 %)stimaient que la luxation n’avait pas modifié l’état de leuranche.onclusions.— Le taux de réintervention après luxation est élevé45 %), et plus encore en cas de récidive (72 %). Malgré cette compli-ation, la majorité des patients reste satisfaite de l’interventiont estime que la luxation n’a pas modifié le résultat de’arthroplastie. Hormis les luxations précoces, il n’a pas étéossible de mettre en évidence des facteurs prédictifs de

écidive.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.235

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Résumés des communications

Séance du 10 novembre matin

Gestion des risques

279Observance du traitement thrombo-prophylactiqueper os après PTHMélanie Malherbe ∗, Benoit Lebel , Soléne Gouzy , Jean-JacquesParienti , Jean-Jacques Dutheil , Marie-Thérèse Barrellier , ClaudeVielpeauDépartement d’orthopédie, CHU Caen, avenue de la Cote deNacre, 14033 Caen, France

∗Auteur correspondant.Les recommandations nord-américaines et francaises préconisentun traitement thrombo-prophylactique pendant 35 à 40 jours aprèsune PTH. Les HBPM, souvent injectées par des tiers, assurent unebonne observance du traitement. Les AVK, seuls anticoagulants peros jusqu’à présent, sont peu utilisés en France à cause de leurmauvaise maniabilité qui fait courir le risque de complicationshémorragiques plus fréquentes. Des nouveaux anticoagulants peros sont récemment apparus sur le marché : le Dabigatran étexilate,anti-IIa, (Pradaxa®) et le Rivaroxaban, anti Xa, (Xarelto®). D’autressont sur le point de sortir (Apixaban®). La prise orale et l’absence detests de contrôle d’efficacité peuvent inquiéter pour un traitementprophylactique où l’absence de symptômes ne vient pas rappelerau patient la nécessité de le prendre.Ce travail prospectif, continu, après accord du CPP, étudiaitl’observance d’un traitement per-os après PTH (2 gélules dePradaxa® par jour en une prise, à heure déterminée). Cinquante-six patients ont été inclus lors de leur retour à domicile,6,45 j + 1,36 après l’intervention. Un dispositif électronique appli-qué sur les blisters, enregistrait le jour et l’heure de chaque« sortie » de gélule. Sur les 3246 sorties prévues de gélules,3188 étaient correctes, soit une observance globale de 98,2 %.L’analyse par tranches de cinq jours après la sortie faisait appa-raître une légère baisse avec le temps, sans descendre sous 97,4 %(entre J22 et J26 postopératoire). Au total, 37 malades avaient uneobservance excellente (pas d’oubli, pas de retard plus de 12 h,bonne posologie). Tous les patients inclus ont eu une évaluationclinique et écho-doppler 36 + 5 j après l’intervention. Une throm-bose veineuse profonde (TVP) symptomatique diagnostiquée au 34e

jour postopératoire était associée, chez un patient, à un écartd’observance (oubli d’une prise) à J9 postopératoire. Quatre TVPdistales asymptomatiques étaient notées à l’écho-doppler final.Les quatre patients avaient été bons observant. Il n’y a pas eu decomplication hémorragique. Le risque d’une mauvaise observanceest analysé.Le risque d’ETE symptomatique après PTH est de 1,3 % (étudeFOTO). Il décroît avec le temps. Les nouveaux anticoagulantsoraux apportent un confort au patient et une économie. Ils ontune large fenêtre thérapeutique et une demi-vie relativementlongue (15 à 17 h). Leur efficacité a été démontrée. L’observancen’avait pas, jusqu’à présent, été étudiée. Notre étude démontreque l’observance est satisfaisante. Cela ne dispense pas de don-ner au patient une information adaptée lors de sa sortie del’hospitalisation, afin de favoriser son adhésion au traitement.

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280

Prévention de la maladie thromboemboliqueveineuse au cours des PTH : résultats d’unecohorte indépendante comparant rivaroxaban etfondaparinux

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ervé Hourlier ∗, Jean-Gilles Gaffuri , Nicolas Reina , Peterennema

Polyclinique de la Thiérache, 59212 Wignehies, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La maladie thromboembolique veineuse est uneomplication commune après PTH et PTG.ne thromboprophylaxie est fortement recommandée. Le but deette étude était de comparer l’efficacité et la tolérance du riva-oxaban à celle du fondaparinux au cours des PTH.atients.— Une étude prospective a été menée sur une série conti-ue de 482 PTH primaires opérées entre janvier 2008 et aout 2010.n premier groupe de patients (groupe A, 253 PTH), opérés entre

anvier 2008 à avril 2009) a recu en postopératoire une injectionuotidienne de fondaparinux (Arixtra) 2,5 mg durant dix jours (selon’AMM) et en relais de la tinzaparin (Innohep 4,500 UI, 1 injection parour) pendant un mois.es patients ultérieurs (groupe B, 229 PTH, mai 2009—aout 2010)nt recu un comprimé de 10 mg de rivaroxaban (Xarelto) pendant0 jours sans monitoring plaquettaire.outes les interventions ont été conduites sous anesthésie générale,ar le même opérateur, sans drainage postopératoire et avec un plan’épargne transfusionnelle abouti.éthodes.— Les taux d’hémoglobine (Hb) et d’hématocrite périopé-

atoires ont été analysés par des prélèvements de laboratoire. Lesvénements hémorragiques ont été documentés. Un index de sai-nement (IS) a été calculé en additionnant le nombre d’unités deulots globulaires transfusés et la différence entre l’ Hb à J1 et à J7en g/dL). Un examen doppler veineux systématique des membresnférieurs a été réalisé à J7 (± 2). Toute suspicion d’embolie pul-onaire a été évaluée par examen scanné spiralé.ésultats.— Les caractéristiques démographiques des deux groupesont comparables pour l’âge, le sexe et les scores préopératoires.a prévalence des événements hémorragiques, des thromboses vei-euses proximales et des embolies pulmonaires a été nulle dans leseux groupes. Le taux de transfusion sanguine est de 0,8 % (2 sur53) dans le groupe A et de 0,4 % (1 sur 229) dans le groupe Bp = 1,0).’IS est de 1,03 (déviation standard, 0,88) dans le groupe A et 0,8déviation standard, 0,80) dans le groupe B (p < 0,001). L’incidence’un IS supérieur à deux était de 10,5 % (27 PTH sur 247) dans leroupe A et 3 % (7 PTH sur 227) dans le groupe B (p < 0,001).iscussion et conclusion.— Ces résultats ne montrent pas de diffé-ence d’efficacité entre les traitements appliqués. Dans le cadre’une stratégie d’épargne sanguine, le rivaroxaban mérite d’êtreréféré au fondaparinux du fait d’un IS plus bas.

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81fficacité de l’acide tranexamique sur la déplétionanguine dans les arthroplasties de hanches deremière intention bénéficiant d’unenticoagulation par rivaroxabanrancois Fazilleau ∗, Arnaud Clavé , Dider Dumser , Jérôme Lacroix

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHRU derest, hôpital de la Cavale Blanche, boulevard Tanguy Prigent,9200 Brest, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’arthroplastie totale de hanche est une interven-ion courante en chirurgie orthopédique. Les pertes sanguineseriopératoires sont une cause fréquente de complications. Le bute cette étude prospective est d’évaluer l’intérêt de l’acide tra-

examique (Exacyl®) sur la réduction des pertes sanguines dans leadre d’arthroplastie totale de hanche bénéficiant d’une prophy-axie thromboembolique par rivaroxaban (Xarelto®).

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atients et méthode.— Soixante et une arthroplasties totales deanche de première intention ont été réalisées par le même opéra-eur selon une technique standardisée utilisant une voie postérieuree septembre 2009 à mai 2010. Trente patients ont bénéficié d’unedministration périopératoire d’acide tranexamique (Exacyl®).’ensemble des patients a bénéficié d’une prophylaxie thromboem-olique par rivaroxaban (Xarelto®).ésultats.— Il n’a pas été retrouvé de différence significative entre

es deux groupes concernant le volume de saignement peropératoiret la survenue de complications : évènements thromboemboliquesu ischémiques et hématomes.es pertes sanguines postopératoires sont significativement infé-ieures dans le groupe Exacyl® ainsi que le différentiel’hémoglobinémie entre J 0 et J 5 et les pertes sanguines expriméesn ml d’hématocrite à 100 % (p = 0,00005). Aucune transfusion n’até nécessaire dans le groupe Exacyl® contre quatre dans le groupeémoin.iscussion.— Il s’agit à notre connaissance de la premièretude prospective étudiant l’effet de l’Exacyl® en présence’anticoagulant oral. Nos résultats confirment l’efficacité de’Exacyl® sur la réduction des pertes sanguines postopératoires,’amélioration de l’hémoglobinémie à J 5 et la diminution duecours transfusionnel. Ils confirment de plus l’efficacité et laolérance d’une prophylaxie thromboembolique par Xarelto® danse cadre d’arthroplasties de hanche de première intention etontrent l’absence d’évènements thrombotiques cliniques lors de

’association Exacyl®/Xarelto®, dans ce même cadre.onclusions.— L’utilisation d’Exacyl est un moyen simple et peu oné-eux de limiter les pertes sanguines lors d’arthroplasties de hanche,ans majoration du risque thromboembolique dans le cadre d’unerophylaxie concomitante par rivaroxaban.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.238

82isque hémorragique dans les reprises de prothèseotale de hancheincent Brzakala ∗, Xavier Roussignol , Frédéric Mouilhade , Gilbertarvalhana , Jacques Marie Adam , Franck Dujardin

Hôpital Charles Nicolle, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France

Auteur correspondant.ne rPTH est une intervention potentiellement lourde avec unisque hémorragique important mais variable. Il apparaît ainsi dif-cile actuellement de préparer une stratégie transfusionnelle ou’épargne optimale. L’objectif principal de ce travail était deechercher les facteurs de risques de saignements.ette étude observationnelle monocentrique continue comportait1 rPTH réalisées entre janvier 2007 et décembre 2009. Pour chaqueatient la perte sanguine totale a été calculée à partir des perteser opératoires (aspiration et pesée des compresses) et postopéra-oires (système de drainage). Les PSL transfusés ont été répertoriés.es tests statistiques de corrélation ont été réalisés avec : durée de

’intervention, BMI, âge lors de la reprise, étiologie de la rPTH, réali-ation d’une greffe et/ou d’une fémorotomie, modalité de la rPTH,lassification du descellement, durée d’hospitalisation, traitementsn cours et Hb préopératoire.es pertes totales moyennes étaient de 1439 cc (min : 200 cc etax : de 5460 cc). Soixante patients (74 %) ont été transfusés. Il

xistait une corrélation entre les pertes et les transfusions deSL (p = 0,001). L’augmentation des pertes sanguines et le tauxe transfusion étaient corrélés avec la durée opératoire, le BMI,a réalisation d’une fémorotomie et lors d’une reprise bipolaire.a réalisation d’une greffe autologue était corrélée uniquement à

’augmentation du taux de transfusion. La durée d’hospitalisationugmentait avec le volume de transfusion et les pertes. Il existaitne corrélation entre un taux d’hémoglobine préopératoire bas et leombre de culots recus (p = 0,02). L’âge du patient lors de la reprise

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

t le numéro de la reprise n’avaient pas d’influence statistique sures pertes sanguines ou le taux de transfusion. L’étiologie de la rPTH,ormis les causes septiques, n’est pas apparue constituer un facteure risque. Le stade de descellement de l’implant n’était pas corréléux pertes ni aux transfusions. Les traitements en cours ne sont paspparus statistiquement péjoratifs dans la mesure où les délais deelais des AVK ou d’arrêt des AAP avaient été respectés.a perte sanguine est un paramètre essentiel de toute intervention.lle nécessite une évaluation précise afin de faire un bilan objec-if de l’état hémodynamique du patient. Cette étude a permis deettre en évidence des facteurs de risque permettant d’ébaucher

ne stratégie transfusionnelle et d’épargne personnalisée.

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83pération mains propres au sein de l’équipe duloc opératoire d’orthopédie : sommes-nousfficaces ?icolas Bonnevialle ∗, Laurent Cavalié , Aïssa Ibnoulkhatib , Xaviererdeil , Alexandre Moine , Pierre Mansat , Paul Bonnevialle

Institut de l’appareil locomoteur, CHU Toulouse, unité de Purpan,1059 Toulouse, cedex 09 France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’hygiène chirurgicale des mains constitue une étaperuciale dans la prévention des infections du site opératoire. Lalupart des équipes chirurgicales ont évolué ces dernières annéesers l’utilisation de solution hydro-alcoolique. L’objectif de cettetude était d’évaluer l’efficacité de ce type de désinfection au blocpératoire d’orthopédie comportant des intervenants multiples.atients et méthode.— De janvier 2010 à février 2011, 30 procédurese lavage chirurgical des mains ont été étudiées prospectivementour tout type d’intervention de chirurgie réglée au hasard de la dis-onibilité de l’évaluateur. Tous les acteurs ayant accès au champpératoire appliquaient le même protocole de désinfection parriction d’une même solution hydro-alcoolique (norme EN 12791)récédée d’un lavage au savon doux et d’un séchage. Des prélè-ements bactériologiques étaient réalisés par contacts pulpairesigitaux, sur gélose, avant désinfection (A), après désinfection (B)n fin d’intervention (C) des trois premiers doigts de chaque main.e comptage et l’identification des colonies bactériennes (UFC)tait réalisé après 48 heures de mise en culture.ésultats.— Les acteurs étaient six infirmières diplômées, cinq étu-iants en médecine, dix internes, neuf chirurgiens séniors. Leombre moyen d’UFC diminuait entre le temps A [57 ± 43] et[15 ± 30], et réaugmentait au temps C [33 ± 44] (p < 0,05). Au

emps B, 65 % des prélèvements était positifs comportant 78 % detaphylococcus Coagulase négative, 18 % de Micrococcus Species,% de Bacillus Cereus et 2 % de Staphylococcus Aureus métisen-

ible. Au temps C, après une durée opératoire moyenne de 76 mn± 58 mn] 92,5 % des prélèvements s’avéraient positifs, avec desermes supplémentaires (Streptococcus Alpha, Corynebacteriump.). Il n’existait pas d’influence significative des résultats selon’acteur évalué, le côté dominant et le nombre de lavage précédante test.iscussion et conclusion.— Malgré l’absence d’infection postopéra-oire avérée après cette série d’interventions, le protocole utilisantne solution hydro-alcoolique ne garantit pas une asepsie absolue,vec persistance de germes à forte pathogénicité dans certains cas,ermettant une potentielle exposition du champ opératoire à laore résiduelle manuelle des opérateurs. Une comparaison avec lesravaux de la littérature a montré des résultats similaires. La dés-nfection chirurgicale des mains est apparue applicable par tous les

cteurs ayant accès au champ opératoire avec un taux d’efficacitéomogène. Cependant la flore cutanée résiduelle retrouvée aprèse protocole justifie une rigueur dans la mise en place des gants,

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Résumés des communications

leur doublure et leur changement en cours d’intervention en raisondu risque de perforation per opératoire.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.240

284Étude des contaminations bactériennes et desperforations du gantage lors de la mise en placedes arthroplasties totales de hanche : à quelmoment y a-t-il un intérêt au renouvellement ?Bertrand Lagrave ∗, Ludovic Lievain , Julien Beldame , BenjaminLefebvre , Noelle Frebourg , Franck DujardinService de chirurgie orthopédique, CHU de Rouen, 1, rue deGermont, 76031 Rouen, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le double gantage constitue une recommandationimportante en orthopédie pendant l’implantation des arthroplas-ties de hanche, tant pour la protection du chirurgien que pour laprévention des infections du site opératoire. Pourtant son mode derenouvellement et ses modalités ne font l’objet d’aucune publica-tion.Patients et méthode.— Afin de savoir s’il existe un intérêt à changerde gants à certains moments clef de cette intervention, nous avonsétudié lors de la mise en place de 29 PTH, la contamination bacté-rienne du gantage et son taux de perforation. Chaque interventionétait cloisonnée en cinq étapes après lesquelles un changement dugantage superficiel était réalisé. L’analyse des gantages compre-nait : — une phase stérile avec apposition des pulpes gantées surgéloses au sang (incubation 48 h à 37 ◦C) ; — une phase non stérileavec recherche des perforations (« water test » NF EN 455-1).Résultats.— Sur 28 interventions (1 intervention annulée pour gélosetémoin positive), 13 étaient non contaminées. Quinze interventions(53,6 %) présentaient 26 changements de gants contaminés (3,38 %des gants utilisés) par 29 germes. Ces contaminations siégeaientsur l’ensemble des personnels habillés, sans distinction de côté. Letemps de réduction regroupait plus de 38 % de ces contaminations,contrairement aux autres temps opératoires regroupant de 15 à 26 %des contaminations (p < 0,05). On comptait 62 % de Staphylocoquesà Coagulase Négative (dont 16 % Méti-R), 20 % de Microcoques et13 % de Bacillus spp. Sur les 20 personnels contaminés le fait d’avoirchangé le gantage contaminé par un nouveau gantage stérile per-mettait de négativer les prélèvements bactériologiques des tempsopératoires suivants 16 fois (80 %).Le test de perforation identifiait 28 perforations (3,5 % des gantsutilisés), siégeant pour 67,8 % chez l’opérateur et 64,3 % sur soncôté dominant. Ces perforations siégeaient à plus de 80 % pendantl’abord chirurgical (5,0 % des gants du temps opératoire) et le tempsde scellement (5,5 % des gants du temps opératoire) (p < 0,05) ; sansêtre associées à un risque majoré de contaminations bactériennes.Au recul clinique de plus de 12 mois, nous n’avons aucune compli-cation infectieuse à déplorer.Discussion.— Notre taux de contaminations et de perforations dugantage figure parmi le plus bas de la littérature. Notre particularitéétait d’identifier des étapes opératoires à risque et de montrer querenouveler un gantage contaminé permettait de retrouver un étatde « stérilité » dans plus de 80 % des cas.Les bactéries isolées étaient évocatrices d’une origine cutanée,tandis que la localisation des perforations était conforme avecleur mode de survenue (instrumentation chirurgicale ou sailliesosseuses).

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.241

285Infection secondaire d’origine dentaire surprothèse articulaire à propos de neuf cas

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S337

uillaume Aparicio ∗, Saidou Diallo , Bertrand Leroux , Odileajolet , Veronique Vernet , Christophe Strady , Emile Dehoux

Hôpital Maison Blanche, 45 congacq jay, 51092 Reims, 51100eims, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’infection sur prothèse est une complication trèsrave. Dans les infections dites secondaires, entre 5 et 15 % seraient’origine dentaire. Même si la relation entre geste dentaire et infec-ion de prothèse articulaire n’a jamais été clairement établie, lauestion d’une antibioprophylaxie et d’un suivi dentaire régulier seose.atients et méthode.— Une étude rétrospective incluant les infec-ions de prothèse de hanche et de genou prises en charge dans leervice d’orthopédie entre janvier 2005 et décembre 2009. Les casnt été sélectionnés selon la bactérie isolée lors des prélèvementser opératoires, en incluant que les germes dentaires et le score derobabilité d’infection de prothèse articulaire par contaminationecondaire (Lortat Jacob et al.).ésultats.— Entre 2005 et 2009, 75 prothèses infectées ont étérises en charge. Neuf ont un germe dentaire, représentant 12 %es infections de prothèses articulaires, et dans 18,7 % des infec-ions il n’a pas été retrouvé de germe (14 cas sur 75). Sur ces neufrothèses, cinq PTH, quatre PTG. Cinq hommes et pour quatreemmes. L’âge moyen de 70 ans. Deux patients sont diabétiques,n tabagique et les six autres cas il existe au moins un facteur deisque. Les germes retrouvés : trois Streptococcus mitis, trois Strep-ococcus equisimilis, deux Streptococcus sanguis, un Streptococcushémolytique du groupe G.iscussion et conclusion.— Brennan et al. ont montré que

’antibioprophylaxie ne garantissait pas l’absence de bactériémie,ais une diminution de celle-ci. Coulter et al.23 ont retrouvé uneiminution de l’incidence de la bactériémie de 63 % à 35 % avec’antibioprophylaxie. L’utilisation de bain de bouche à la chlo-hexidine, aux antibiotiques ou de solution iodée juste avant lesoins dentaires diminuait le risque de bactériémie. L’association’arthroplastie australienne (AOAAG) a montré que le risque’infection secondaire par germe dentaire est faible, comparé auxffets secondaires des antibiotiques. Le rapport bénéfice risquee serait donc pas en faveur de l’antibioprophylaxie. En 2003,’American Dental Association et l’American Academy of Orthopedicurgeons ont publié des recommandations quant à l’utilisation desntibiotiques l’antibioprophylaxie doit être considérée dans cer-ains cas à risque. Il n’existe pas de preuve scientifique formellendiquant la nécessité de réaliser une antibioprophylaxie lors deoins dentaires. La plupart des auteurs recommandent une antibio-rophylaxie dans certains cas précis. Tous les patients porteurs derothèse articulaire doivent bénéficier d’un suivi dentaire rigou-eux.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.242

86pidémiologie des infections de site opératoireISO) sur prothèse totale de hanche (PTH) ou deenou (PTG) programméesaidou Diallo ∗, Adeline Debreuve , Bertrand Leroux , Veroniqueernet-Garnier , Emile Dehoux , Odile Bajolet

Hôpital Maison Blanche, 45 cognacq jay, 51092 Reims, 51100eims, France

Auteur correspondant.ntroduction.—bjectif.— Depuis 2006, un programme de surveillance et pré-

ention des ISO a été implanté dans le service de chirurgierthopédique. Ce programme a permis la mise en place d’unépistage ambulatoire de la colonisation à Staphylococcus aureus,ne évaluation pluriannuelle de la préparation cutanée de l’opéré

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338 86e réunion annuelle de la

2007), une revue trimestrielle de morbidité infectieuse (2007),n audit annuel de l’antibioprophylaxie (2008). L’objectif de cettetude était d’étudier l’épidémiologie des infections sur PTH ou PTGrogrammées afin d’optimiser la prise en charge.atients et méthode.— Toutes les infections bactériologiquementocumentées sur PTH ou PTG observées entre 2007 et 2009 ont éténcluses. Les caractéristiques épidémiologiques de chaque ISO ainsiue les facteurs de risque1 identifiés dans la littérature ont étéecensés. Les suspicions d’ISO non bactériologiquement documen-ées et les infections d’origine hématogène ont été exclues.ésultats.— Entre 2007 et 2009, 793 prothèses de hanche et67 prothèses de genou ont été implantées. L’évolution annuelleu taux d’ISO de 2007 à 2009 pour les PTH était de 0,9 % (2/233),,6 % (4/250), 0,3 % (1/310) et pour les PTG de 2,8 % (4/142), 0,6 %1/159), 1,2 % (2/166). Le sex-ratio H/F était de 10/4, l’âge moyenes patients infectés de 68,7ans ± 15,6 (38—88). Concernant le délai’apparition de l’ISO, six se sont déclarées dans le premier mois,ix entre deux à six mois et deux après six mois. Il existe une netterédominance des bactéries d’origine cutanée : S. aureus (7/14),. epidermidis (2), Propionibacterium acnés (2). Tous les patientsrésentaient une ou plusieurs facteurs de risque intrinsèque d’ISOn particulier : acte opératoire antérieur sur la même articulationn = 13), score ASA plus de trois (n = 9), obésité (n = 5), dénutritionn = 2), tabagisme (n = 2), polyarthrite rhumatoïde (n = 2). Concer-ant les facteurs de risque extrinsèques les données étaient lesuivantes : préparation cutanée tracée et conforme (n = 13), antibio-rophylaxie conforme (n = 14), durée de séjour préopératoire pluse 48 heures (n = 5).iscussion et conclusion.— Aucune ISO bactériologiquement docu-entée n’a été observée dans le cadre de la chirurgie prothétiquee première intention chez des patients sans facteurs de risque.a prise en charge préopératoire de certains facteurs de risque,omme le diabète ou la dénutrition, pourrait être optimisée enollaboration avec le médecin référent

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.243

87lycémie et polytraumatisés : quelle importanceour le chirurgien orthopédiste ?ophie Abrassart ∗, Pierre Hoffmeyer

4, rue Gabrielle Perret Gentil, 1211 Genève, Suisse

Auteur correspondant.ut.— Notre but était d’observer la population de polytraumatisést de corréler des lésions avec la glycémie initiale.atients.— Étude prospective à partir d’une base de données poly-rauma. Deux-cent quatre patients polytraumatisés ont été admisntre janvier 2006 et décembre 2007. Le critère de sélection à’admission est un score NACA égal ou supérieur à quatre. Le patientolytraumatisé est un patient avec plusieurs lésions dont deux oulus ont un risque vital. Le critère important est aussi le méca-isme du traumatisme à haute énergie Les patients souffrant d’uniabète préexistant ont été exclus. Tous les patients ont été prisn charge en salle d’urgences selon la méthode A.T.L.S.Une analyseanguine a été réalisée dès l’arrivée. Le score I.S.S et le taux delycémie ont été calculés pour chaque patient. L’âge moyen de laopulation est de 35 ans avec une majorité de population masculine30 femmes/174 hommes).ésultats.— Il existe une étroite relation entre le taux de glycémiel’admission et le score I.S.S. Nous avons relevé une courbe de ten-ance avec un facteur de coefficient de détermination R2 = 0,972,es blessures abdominales augmentent toujours le niveau de glycé-ie. Les traumas de membres sans complications ou les fractures

u rachis entraînent peu de modification glycémique sauf s’ils sontssociés à un syndrome des loges, ou des lacérations importantes. . .

i la glycémie est supérieure à 6,5, une lésion des parties molles estotentielle. Le trauma pelvien est une lésion très fréquente chez

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

es patients polytraumatisés : 32 patients (15 %). Les traumatismesrâniens (46 cas soit 22,5 %) sont associés à une glycémie moyennee 9,1 et un I.S.S. de 46,3. Le traumatisme crânien associé à unraumatisme abdominal ou thoracique graves augmente toujours lalycémie.iscussion.— On connait depuis longtemps les effets néfastes de

’hyperglycémie sur l’évolution du patient. Il a également étéémontré une corrélation entre l’élévation des lactates et cellee la glycémie. Ce que nous avons voulu mettre en évidence, c’estu’une hyperglycémie précoce était synonyme de danger potentielour le patient et surtout devait nous faire rechercher des lésionses parties molles même devant un patient apparemment stable.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.244

éance du 10 novembre matin

nfections

89es abcès secondaires du psoas, quelle prise enharge ? Étude rétrospective de vingt casohamed Bouayad ∗, Sidi Mohamed Bouchentouf , Elkaoui Hakim ,ounaim Ahmed , Ait Ali Mounaim , Zantar Aziz , Sair Khalid

Service de chirurgie viscérale 1, hôpital militaire d’instructionohammed V, BP 8015, Nations-Unies, 10000 Rabat, Maroc

Auteur correspondant.ntroduction.— L’abcès secondaire du psoas est une pathologie rareui pose des problèmes de diagnostic étiologique. Le but de notreravail est de rapporter les particularités de cette pathologie tout ennsistant sur l’apport de l’imagerie dans la démarche diagnostiquet thérapeutique.atients et méthodes.— Notre travail est une étude descriptiveétrospective analytique portant sur vingt cas d’abcès de psoasur une période de huit ans (janvier 2001—décembre 2008). One basait sur une exploitation des dossiers cliniques, comptesendu opératoires, les données paracliniques de la bactériolo-ie et de l’anatomopathologie. Ils ont été exclus les abcèsecondaires.ésultats.— L’âge moyen de nos patients était de 43 ans (14—78 ans)vec une prédominance masculine (sex-ratio de 2,33 ± 0,11). Leôté droit était le plus touché (65 % ± 0,6). Les principales mani-estations cliniques étaient : la douleur (90 %), une fièvre (60 %) etn psoïtis (40 %). La majorité avait un syndrome inflammatoire bio-ogique avec une hyperleucocytose dans 16 cas. Tout nos patientsnt été explorés par le tandem échographie et scanner. Les germeses plus incriminés étaient des Bacilles gram négatifs (45 %). Laecherche étiologique révélait une maladie de Crohn chez 50 % desas, l’appendicite (15 %), les tumeurs du côlon (10 %), la spondy-odiscite tuberculeuse (10 %). Le traitement avait comporté unentibiothérapie systémique associée à un drainage chirurgicale dans3 cas dont trois après échec du drainage percutané. L’évolutiontait favorable dans 17 cas. Un patient a présenté des récidives eteux sont décédés après drainage chirurgical.iscussion.— La pathogénie des abcès de psoas est peu connue.ans les séries occidentales, la maladie de Crohn est la principaleause (54 % de cas pour certains) (1). La sensibilité diagnostique de’échographie est d’environ 80 % (2), ce qui laisse la TDM régner sures moyens de diagnostic avec a une sensibilité proche de 100 % (1).n traitement agressif est toujours indiqué. Un drainage percutané

uider par le scanner ou à défaut l’échographie laisse la chirurgieomme une option de second choix.onclusion.— L’abcès du psoas est une pathologie peu fréquente. Leiagnostic clinique précis et la prise en charge thérapeutique ont

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Résumés des communications

bénéficié des progrès de l’imagerie. Malgré le caractère secondairede ces abcès, le drainage percutané garde sa place en participantà la guérison et à l’amélioration du pronostic.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.245

290Analyse des infections à Propionibacterium acnésdans les instrumentations rachidiennesGuillaume-A. Odri ∗, Norbert Passuti , Sophie Touchais , PascaleBemer , Nathalie Asseray25, quai Francois Mitterrand, 44200 Nantes, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Le diagnostic des infections à P. acnés après instru-mentation rachidienne est difficile. Longtemps considéré comme uncontaminant, P. acnés est maintenant connu pour être à l’originede nombreuses complications septiques. Le but de cette étude estd’évaluer la prise en charge des infections à P. acnés du rachisinstrumenté et de déterminer s’il existe une bonne relation clini-cobiologique.Méthodes.— Les patients nécessitant une chirurgie de révision etayant au moins un prélèvement profond positif à P. acnés, entre2000 et 2006 ont été inclus. Le groupe A a eu une chirurgie de révi-sion et le groupe B a eu deux opérations successives de révisionavec des prélèvements positifs à P. acnés. Le groupe A a été sub-divisé en deux sous-groupes en fonction de l’aspect macroscopiqueperopératoire, le sous-groupe A1 présentait des tissus septiques, lesous-groupe A2 non. Les caractéristiques biologiques des patients etles traitements chirurgicaux et médicaux ont été évalués.Résultats.— Soixante-huit patients ont été inclus, 60 dans le groupeA (A1 = 33, A2 = 27) et huit dans le groupe B. L’histologie retrouvaitdes modifications inflammatoires chroniques pour tous les patients.La CRP moyenne était de 42 mg/L pour le groupe A1 et de 5 mg/Lpour le groupe A2. Vingt-deux patients ont eu une ablation complètedes implants (14 avec des antibiotiques, A1 = 12, A2 = 2), neuf ontsubi un changement total des implants (7 avec des antibiotiques,A1 = 6), 22 ont eu une ablation partielle des implants (17 avec desantibiotiques, A1 = 5, A2 = 12) et sept patients du groupe A1 onteu une irrigation et un débridement (6 avec des antibiotiques).L’évolution a été favorable pour 28 patients. Sept patients onteu une récidive septique documentés à d’autres germes dont sixavaient eu une ablation partielle des implants. Groupe B : au coursde la première révision, huit patients ont eu une ablation par-tielle implant (2 avec des antibiotiques) ; au cours de la deuxièmerévision, tous les patients ont recu des antibiotiques dont quatreavaient une ablation totale implant. L’évolution à long terme a étéfavorable pour six patients.Conclusion.— L’aspect macroscopique peropératoire n’est pas unbon marqueur d’infection à P. acnés. Il faut souligner l’importancede réaliser au moins quatre prélèvements profonds et la nécessitéde réaliser une ablation complète ou un changement complet desimplants pour une prise en charge optimale.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.246

291Diagnostic moléculaire en moins d’une heure desinfections ostéo-articulaires (IOA) à SARM et SASMsur prélèvements peropératoiresFrédéric Laurent ∗, Jean-Philippe Rasigade , Emmanuel Chanard ,Tristan Ferry , Anne-Marie Freydiere , Philippe Neyret , SylvestreTigaud , Sebastien Lustig.

Hôpital de la Croix-Rousse, 103, grande rue de la Croix-Rousse,69004 Lyon, France

∗Auteur correspondant.

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S339

bjectif.— Évaluer de facon rétrospective un nouveau test pour laétection de S. aureus et de la résistance à la méticilline direc-ement sur les prélèvements ostéo-articulaires. Ce test permet laétection du gène codant pour la protéine A (spa) spécifique du. aureus (SA), du gène mecA conférant la résistance à la méticillinehez Staphylococcus spp. et des cassettes SCCmec des S. aureus quiortent le gène mecA. Les résultats sont disponibles en 58 minutes.atients et méthode.— Étude rétrospective sur 91 prélèvementsongelés (76 patients) de liquides articulaires (n = 24), biopsiessseuses (n = 42) et biopsies tissulaires (n = 25) :prélèvements positifs à SA : n = 72 (SASM : n = 63, SARM : n = 9) ;prélèvements négatifs à SA : n = 19.

es résultats ont été comparés aux résultats obtenus en routinear les laboratoires participants (cultures en milieux gélosés etiquides ; identification et antibiogramme sur Vitek II et Api (bio-érieux), Phoenix (BD).ésultats.—ur les 72 prélèvements positifs à SA en culture, ont été obtenus :68 résultats concordants (68/72, 94,4 %) dont ;9 prélèvements à SARM ;6 prélèvements à SASM ;3 prélèvements à SASM avec un résultat positif pour SA mais indé-

erminé quant à la résistance à la méticilline ;4 résultats négatifs pour des prélèvements positifs à SASM.

ur les 19 prélèvements négatifs à SA en culture, ont été obtenus :16 résultats négatifs concordants (7 stériles et 9 positifs à d’autres

actéries) ;3 résultats SASM positifs pour des prélèvements négatifs en

ulture, mais collectés chez des patients ayant d’autres prélè-ements profonds ou superficiels positifs à SASM, suggérant uneensibilité du test supérieure à celle de la culture pour ces pré-èvements.ensibilité et spécificité sur prélèvements ostéo-articulaires :Se = 68/72 = 94,4 % ;Sp = 16/16 = 100 %.

onclusion.— Ce nouveau test permet une détection rapide en moins’une heure des SASM et des SARM directement à partir des pré-èvements ostéo-articulaires peropératoires. La sensibilité et lapécificité du test apparaissent excellentes dans cette étude préli-inaire. Des études prospectives complémentaires méritent d’être

onduites afin de déterminer précisément la VPP, la VPN ainsi que’impact clinique et pharmaco-économique de ce test dans le cadrees Infections ostéo-articulaires.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.247

92ulture positive des liquides de drainage aprèshirurgie ostéo-articulaire septique : un facteurrédictif de mauvaise évolutionric Fourniols ∗, Alexandra Aubry , Vincent Vallarche , Vincentarlier , Yves Catonné , Groupe Pios

Hôpital Pitié-Salpêtrière, 41—83 boulevard de l’hôpital, 75013aris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’objet de l’étude était d’évaluer si la positivité desiquides de drainage en culture était liée à un risque accru d’échece traitement et de reprise chirurgicale, comme cela a été suggéréans la littérature.éthodes.— Étude prospective historique incluant tous les patientspérés d’une chirurgie ostéo-articulaire septique dans le service dehirurgie orthopédique en 2006 et 2007 et pour lesquels le suivi était

’au moins 12 mois avec au moins un liquide de drainage cultivé danses 72 heures suivant l’intervention.ésultats.— Parmi les 122 malades évalués, 76 étaient des hommest 46 des femmes, leur médiane d’âge était de 55 ans (extrêmes :

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340 86e réunion annuelle de la

6 à 96 ans) et leur suivi de 22 mois en moyenne. Cinquante maladesvaient au moins une culture de liquide de drainage positive (41 %)t 72 des cultures de liquide de drainage négatives (59 %).es malades ayant une culture de liquide de drainage positiveifféraient (p < 0,05) de ceux ayant des cultures de liquide de drai-age négatives par les caractéristiques suivantes : terrain (cancer),ype d’infection (précoce et infection aigue secondaire), germeesponsable de l’infection (Staphylococcus aureus sensible à laethicilline), reprise chirurgicale (46 % vs. 19 %), délai de la reprise

hirurgicale plus précoce (69 % vs. 1 % de reprise dans les 30 joursuivant la chirurgie initiale), nombre de reprises plus élevé (35 % vs.4 % avec plus d’une reprise chirurgicale) et germe isolé lors de laeprise chirurgicale identique à celui trouvé initialement (65 % vs.9 %).onclusion.— Dans notre étude, la positivité des liquides de drai-age en culture était associée à un risque accru de reprisehirurgicale précoce (< 30 jours) majoritairement due à un échecicrobiologique. Ces résultats apportent des bases rationnelles

ndispensables à la mise en place d’une étude prospective visantévaluer une stratégie de reprise chirurgicale tenant compte de laositivité des cultures du liquide de drainage dans les suites d’unehirurgie ostéo-articulaire septique.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.248

93ésultat du changement de prothèse totale deenou pour infection en un temps comme attitudeystématiqueruno Barbe ∗, Jean-Yves Jenny , Jeannot Gaudias , Cyril Boeri

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’infection sur prothèse totale du genou imposeénéralement le changement de l’implant. La réimplantation eneux temps est considérée comme le traitement de choix. Nous pra-iquons depuis plusieurs années le changement de prothèse totaleu genou infectée en un seul temps opératoire, attitude de routineans aucune sélection des patients.atients.— Tous les patients porteurs d’une prothèse totale deenou infectée pris en charge entre 2004 et 2007 ont été inclus.l s’agissait de 48 patients tous opérés en un temps.éthodes.— Tous les patients ont été revus avec un recul minimale deux ans. Les points suivants ont été colligés : résultats cliniquest fonctionnels selon le score de la Knee Society, résultats radio-ogiques, complications et réinterventions. L’absence d’infectiontait appréciée sur les paramètres cliniques, biologiques et radio-ogiques habituels et sur l’absence de réintervention pour infection.ésultats.— Quatre-vingt pourcent des patients étaient indemnes’infection au dernier recul. Le score « genou » moyen était de0 points (extrêmes de 10 et 100 points). L’angle moyen de flexiontait de 97◦ (extrêmes de 10 et 120◦). Le score « fonction »oyen était de 69 points (extrêmes de 10 et 100 points). Le

aux de survie de la guérison de l’infection était de 81 % àeux ans.’infection initiale n’a pas été guérie chez trois patients (6 %), trai-és respectivement par nouveau changement en un temps itératif,hangement en deux temps et antibiothérapie suppressive.hez trois patients l’infection initiale a été guérie mais une nouvelle

nfection à un autre germe est apparue. Ces trois cas ont été traitésespectivement par débridement, changement en un temps itératift antibiothérapie suppressive.iscussion.— Les résultats du changement de prothèse systématiquen un temps dans l’infection sur prothèse du genou, sans sélec-

ion des patients, sont similaires aux meilleurs résultats publiéses réimplantations en deux temps. Les résultats cliniques et fonc-ionnels sont sans doute meilleurs, et le patient évite la période

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ifficile entre les deux temps. Les échecs infectieux sont autantus à l’échec du traitement de l’infection initiale qu’à une nouvellenfection, sans doute acquise lors du geste chirurgical.onclusion.— La réimplantation systématique en un temps aprèsblation d’une prothèse de genou infectée, sans aucune sélectiones patients, apparaît comme une alternative très séduisante, sansisque d’échec majoré.

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94ésultats du traitement des infections surrthroplastie totale du genou : à propos de 16 casohamed Béchir Karray ∗, Mohamed Bouabdellah , Abdelazizarrouk , Manel hacheni , Ahmed Chtourou , Khaled Hadhri ,kender Kammoun , Ramzi Bouzidi , Slim Mourali , Hamadi Lebib ,helil Ezzaouia , Mondher Kooli

Boulevard, 9, Avril 1006 Tunis, Tunisie

Auteur correspondant.ntroduction.— L’infection après prothèse totale du genou reste rarenférieure à 1 %, c’est une complication grave. Le but de ce travailst d’étudier les facteurs de risque d’infection périprothétique et’évaluer les résultats et les complications du traitement des infec-ions en fonction du tableau clinique, de la bactériologie et de laéthode thérapeutique utilisée.éthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective de 16 PTG sur uneériode de 15 ans. Le score ASA et NNISS étaient établis, le type’infection était classé selon TSUKAYAMA. La perte de substancesseuse était analysée selon le score d’Engh. Ces patients ont étéevus avec le score IKS, une C-réactive protéine, une NFS et un bilanadiologique.atients.— La PTG était indiquée pour 15 gonarthrose et une tumeurhez six hommes et dix femmes, d’âge moyen 61 ans. Il y avait neufbèses, cinq diabétiques. Le score ASA était supérieur à deux dans3 % des cas. Le NNISS = 1 dans 25 % des cas. La durée de chirurgietait de 175 mn. Le délai d’infection était inférieur à un mois dansuatre cas et supérieur à deux ans dans huit cas. Le score d’Enghtait F1T1 dans 6,3 % des cas, F2T2 dans 51,3 % des cas et F3T3 dans1,3 % des cas. Quinze patients avaient eu un traitement chirurgicalvec un lavage dans trois cas, une dépose et repose dans neuf cas,ne arthrodèse dans deux cas et une amputation dans un cas.ésultats.— La bactériologie était positive dans 60 % des cas. Auecul, trois patients étaient décédés. La CRP était normale dans1 cas.e score moyen du genou selon IKS était de 68,53. Il était mau-ais dans 31 % des cas, le score fonction moyen était de 35, il étaitauvais dans 62,5 % des cas.

euls trois patients uniquement sont guéris sur le plan clinique,iologique et radiologique.iscussion.— Le genou est une articulation superficielle, plus sen-ible aux infections que la hanche. Grâce à l’identification desacteurs de risque et les mesures préventives, le taux de cetteomplication a diminué à 1 %. Plusieurs attitudes thérapeutiquesont discutées es en fonction du diagnostic précoce et du bilanésionnel.onclusion.— La morbidité et mortalité des infections sur PTG est

mportante. La rancon fonctionnelle est grave. Le traitement passear de bonnes mesures préventives, par l’isolement du germe etevrait être adapté en fonction du bilan lésionnel.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.250

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pargne sanguine et infection de prothèse : intérête l’utilisation de colle hémostatique Quixil lors duremier temps d’ablation des implants

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Résumés des communications

Eric Fourniols ∗, Yves CatonnéHôpital Pitié-Salpêtrière, 47-81 boulevard de l’hôpital, 75013Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La chirurgie orthopédique dans un contexte infec-tieux entraîne un saignement important en postopératoireimmédiat du fait des excisions tissulaires extensives. Nous avonsvoulu voir si l’utilisation de Quixil permettait une diminution despertes sanguines sans toutefois augmenter le risque d’échec dutraitement infectieux.Patients et méthode.— Nous rapportons une série comparativemono-opérateur, d’avril 2009 à avril 2010 utilisant systématique-ment Quixil lors du premier temps d’ablation des implants lorsd’infection de prothèse de hanche (8 cas) et de genou (6 cas), versusune série de reprise de prothèses (7 PTG et 6 PTH) par le même opé-rateur entre avril 2008 et avril 2009 sans Quixil. Les critères analyséssont l’hémoglobine et l’hématocrite, les transfusionsles quantitésde drainage postopératoire les complications.Résultats.— Il y a une absence de différence sur les tauxd’hémoglobine et d’hématocrite. Les patients avec Quixil sontplutôt moins transfusés (p = 0,5), ils recoivent globalement moinsde culots (p = 0,087). En cas de transfusion, ils ont besoin demoins de culots (p = 0,031). Aucune reprise de Ptg avec Quixil n’aété transfusée. Les quantités de drainage sanguin sont moindresavec Quixil (p = 0,8) et surtout permettent une ablation plusprécoce des drains (p = 0,022). Il y a eu moins de complica-tion après utilisation de Quixil : zéro écoulement versus troiset zéro hématomes versus deux. Aucune récidive infectieusen’est à déplorer dans les deux séries après un recul minimald’un an.Conclusion.— L’utilisation de Quixil sans augmenter les risquesd’échec du traitement de l’infection de prothèse semble entraînerun plus faible saignement postopératoire, permettre de diminuerles transfusions et les complications locales. Une étude prospective,randomisée avec un plus grand échantillon est néanmoins nécessairepour confirmer ces impressions.

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Séance du 10 novembre matin

Traumatologie

297Fracture du fémur sur PTH traitée parostéosynthèse avec fixation interne par plaqueanatomique à vis bloquées LISS inversée. À proposde 45 casFredson Razanabola ∗, Mazen Ali , Luca Capuano , Didier Yaffi ,Walid Aryan , Ali Boutrig , Hocine Benyahia , Colin Dujardin ,Daniel OcneriuService de chirurgie orthopédique et traumatologique, 14, avenuede l’hôpital, CHR Orléans La source, 45067 Orléans, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La fracture du fémur sur PTH met en périll’autonomie des personnes âgées et requiert une prise en chargepermettant de retrouver rapidement la déambulation. Le but decette étude était de présenter les résultats de notre expérience

d’une fixation interne par plaque anatomique à vis bloquées typeLISS (Less Invasive Surgery System, Synthès) inversée, souvent enpercutanée, permettant une ostéosynthèse à stabilité immédiate,avec peu de complication.

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atients et méthode.— C’est une série rétrospective de 45 cas19 hommes, 26 femmes), avec un recul moyen de 38,6 mois (7 à1 mois). L’âge moyen était de 81 ans (55 à 99 ans). Tous les patientsrésentaient une fracture périprothétique du fémur type B et C,elon la classification de Vancouver, modifiée par la Sofcot. Tous onténéficié d’une fixation interne par plaque anatomique inversée àis bloquées type LISS, le plus souvent en percutanée. La réautono-isation en appui protégé a été reprise dès J 2 postopératoire.ésultats.— Tous les patients sont consolidés, dans un délai moyene quatre mois (3 à 7 mois). Nous avons eu quatre cas d’hématome,ne infection et un décès. Nous n’avons déploré aucune pseu-arthrose. Aucune complication propre liée à la prothèse, et enarticulier aucune luxation, ni sepsis, ni descellement secondaire.iscussion.— Les fractures périprothétiques du fémur type B et Cont instables et nécessite une prise en charge chirurgicale. Le typepeut bénéficier soit d’une ostéosynthèse, soit d’un changement

rothétique. Le type C bénéficie généralement d’une ostéosyn-hèse.es plaques à vis classique et ou non anatomiques les cerclageseuls ne procurent pas suffisamment de stabilité immédiate. Leemplacement prothétique (uni ou bipolaire) expose à une morbi-ité et mortalité plus importante et de manière spécifique un tauxe luxation prothétique élevé.a fixation interne par plaque anatomique LISS inversée (plaqueémorale distale droite posée en proximale gauche et inversement),éalisé au mieux en percutané est originale. Elle permet la prisee plusieurs vis bloquées sur le grand trochanter. Elle donne unetabilité immédiate, et permet d’obtenir une consolidation rapidevec très peu de complication.onclusion.— L’ostéosynthèse des fractures du fémur sur PTH parlaque anatomique à vis bloquées type LISS inversée, donne’excellents résultats anatomique et fonctionnel. Elle donnene stabilité immédiate permettant la reprise de l’appui. Cesatients souvent âgés retrouvent une autonomie avec le moins deomplications possibles. Aucune complication liée à la prothèse.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.252

98reuve expérimentale de l’application des extraitsu tissu osseux fœtal pour traitement des fracturesultiples de la jambe par méthode de

’ostéosynthèse extrafocaleikhail Alexandrovich Kovinka , Svetlana Nikolaevna Luneva ,atalia Andreevna Kononovich , Natalia Vilovna Petrovskaia , Elenaorbach , Elena Anatolievna Tkachuk , Natalia Vladimirovnaushina

Centre scientifique de Russie, orthopédie réparatrice etraumatologie académicien, G.A. Ilizarov, 6, rue de M. Oulianova,40014 Kourgan, Fédération de Russie

ntroduction.— L’étude expérimentale avait montré la minéralisa-ion accélérée du régénérat osseux après stimulation par injectionocale des extraits du tissu osseux fœtal comportant les polypep-ides biologiquement actives équilibrées, séparées du citoplasmees cellules souches, demi-souche et matures.’objectif de l’étude est de définir l’influence à l’ostéogénèse desnjections para-ossales des extraits du tissu osseux fœtal.atients.— Chez 20 chiens adultes sans race les fractures de laambe de type B (AO/ASIF) ont été modelé. Les 24 heures après leraumatisme, une ostéosynthèse transosseuse a été réalisée. Aprèsvoir obtenu les signes cliniques et radiologiques de la consolidationomplète, la fixation a été stoppée. La prise hebdomadaire de sang

urant toute la période de fixation a été réalisé.éthodes.— Dans la zone d’une fracture chez les animaux de la sériexpérimentale des préparations recues des extraits du tissu osseuxœtal des chiens supplémentairement par voie para-ossale ont été

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342 86e réunion annuelle de la

ntroduit. En cadre de travail des études radiologiques et biochi-iques pour révéler au sérum sanguin des animaux expérimentaux

n étape de l’ostéosynthèse de l’activité des phosphomonoesté-ases, des lactates d’hydrogénasse, la présence de l’acide lactiquet pyruvique ainsi que des électrolytes.ésultats.— Consolidation de la fracture dans la série de contrôleprès 46,3 ± 2,1 jours de la fixation, dans la série expérimentaleans 32,4 ± 2,7 jours de la fixation a eu lieu.ynamique pareille des indices biomécaniques au sérum sanguines animaux expérimentaux, sauf l’activité de la phosphatase acideartrate résistant, qui était abaissée dans la série expérimentaleurant l’expérimentation, a été observé. Activation de ce fermenters la fin de l’expérimentation a été notée. Dans la série deontrôle la concentration abaissée du calcium global et du phos-hate anorganique a été stable, en même temps, dans la sériexpérimentale un niveau insuffisamment élevé de ces électrolytesété observé. Au début, chez les chiens du groupe expérimental le

ontenu des produits du métabolisme ergonique au sang a été élevé,ais au contrôle vers 35e jour le contenu des produits sériques de

lycolyse de 50 % s a été abaissé. À la fin de fixation dans tous lesas concentration de lactate et pyruvique a été élevés.iscussion.— Données recues permettent de ranger l’inhibition de laésorption ostéoclastique parmi des stimulateurs de l’ostéogénèse.onclusion.— L’étude suivante de la minéralisation accélérée duégénérat osseux par des extraits des tissus osseux fœtaux per-et d’écrire mécanismes de minéralisation biologique et créere nouvelles techniques opératoire afin de diminuer les délais deonsolidation.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.253

99raumatisme du rachis cervical inférieur : à propose 687 casabah Atia ∗, Moncef Hatem Atia , Abdeslem Yahia , Mohamedhérif Bensaada , Abdelhafid Belkadi , Hacène Djouidène ,bdelghani Ménadi

Service d’orthopédie, hôpital Ibn Rochd, CHU d’Annaba, 23000nnaba, Algérie

Auteur correspondant.ntroduction.— Les traumatismes du rachis cervical, problème deanté publique, touchent les sujets jeunes. Les complications neu-ologiques ont un retentissement socio-économique défavorable.atients.— L’étude comporte 981 patients (période de 1986 à 2007),87 patients ont une atteinte de C3 à C7 (TRCI) dont 70,03 % opé-és, 104 atteintes supérieures (TRCS) et une association lésionnelleans 02,03 %. Quarante quatre patients sont pris en charge par anont 01,43 % associe un TRCI à un TRCS. Il s’agit de jeune actif, deexe masculin (sex-ratio : 6/1), pic d’âge de 20 à 30 ans (extrêmes :2,5 ans à 76 ans). Chez les personnes âgées, 17 % de femmes pour3 % d’hommes. Les accidents de la circulation sont au premier plan39,84 %) avec les chutes d’une hauteur élevées (17,15 %) suivis desccidents saisonniers de plongeon (13 %). La gravite des trauma-ismes du rachis cervical réside dans la neuro-agressivité (54,37 %vec troubles).éthodes.— La radiographie standard reste l’examen de base. La

omodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique contri-uent au diagnostic et à la classification des lésions. L’étude de latabilité reste la base de l’indication chirurgicale.rois groupes de lésions.— Les lésions disco-ligamentaires repré-entent 47,14 %, dominées par les entorses bénignes (50,06 %)ontre les entorses graves (15,89 %) et les luxations uni ou bi-rticulaires (28,03 %). — Les lésions osseuses représentent 29,38 %,

urtout des tassements (55,70 %) et 10,73 % de fractures commi-utives. — les lésions ostéo-ligamentaires représentent 23,47 %, lesear-drop 20,16 %, les fractures séparations du massif articulaire7,56 % et les fractures luxations, 72,26 %.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

a fracture luxation représente 25,6 % suivie par les fracturesassements (22,25 %). Les lésions en flexion-extension distractioneprésentent 66,42 %. La compression représente 28,39 % et la rota-ion 5,11 %.a base du traitement repose sur l’anatomie pathologique, la sta-ilité et les troubles neurologiques. L’arthrodèse antérieure (66 %),vec matériel, permet une stabilité optimale et une mobilisationrécoce. La voie postérieure n’est indiquée que dans le cadre de’association lésionnelle avec le TRCS. Le suivi est géré au cas paras.ésultat.— 10,25 % des patients décèdent après hospitalisation.n score établi à 100 points sur 80 % des revus retrouve une évolutionavorable. La raideur représente le principal souci l’arthrose et laon reconstitution anatomique.iscussion.— Les lésions initiales déterminent le pronostic. Lesomplications thérapeutiques sont exceptionnelles. Ce sont les pro-lèmes du ramassage qui aggravent les lésions initiales. C’est unomaine en nette amélioration.onclusion.— Une équipe multidisciplinaire avec une meilleureonnaissance du problème est nécessaire.

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00uel corset en traumatologie thoracolombaire ? Àropos d’une série continue de 93 cas traité parorsets CAD sur mesure thermoformés à deux ansérôme Tonetti ∗, Sara Van der Hulst , Arnaud Bodin , Michelilaire , Emmanuel Gay , Philippe Merloz

Service orthopédie traumatologie, hôpital Michallon, BP 217,8043, Grenoble, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures stables du rachis thoracolombaireénéficient de manière croissante des cimentoplasties et de fixa-ions chirurgicales mini-invasives. On reproche aux corsets leurnefficacité à maintenir l’équilibre sagittal et leur mauvaise tolé-ance. Nous souhaitions connaître les résultats radiocliniques desmmobilisations par corset plastique sur moulage assisté par ordi-ateur.atients et méthode.— Nous avons inclus 93 patients présentant18 fractures thoraciques ou lombaires stables, non neurologiquesont la déformation en cyphose était inférieure à 20◦ et l’inclinaisonatérale inférieure à 10◦. L’âge moyen était 35 ans (12—79). Lesésions étaient de type Magerl A1 (108) ou A3 (10), situées0 fois entre T11 et L2. Les patients avec antécédents rachi-iens majeurs, fractures pathologiques, fragment intracanalaireenacant étaient exclus. Le corset plastique sterno-iliaque était

éalisé sur prise d’empreinte optique et fraisage assisté par ordi-ateur (Can-fit® system, Vorum Research Corporation, Vancouver,anada). Au-dessus de T10 un appui mentonnier était réalisé. Uneccentuation en lordose était systématiquement proposée (flèche).ous avons colligé la cyphose vertébrale (CV), l’angulation régio-ale (AR), le pourcentage de hauteur vertébrale antérieure (HA) etédiane (HM) restant, ainsi que le score d’incapacité d’Oswestry

ODI).ésultats.— Les CV, AR, HA et HM initiaux étaient respectivement de1◦, 10◦, 86 % et 92 %. La flèche lordosante moyenne appliquée étaite 30 mm (0—55). Les gains (médiane) de CV, AR, HA et HM aprèsise en place du corset étaient nuls. Au recul moyen de quatreois (3—7), les pertes (médiane) de CV, AR, HA et HM étaient res-ectivement de 2◦, 2◦, 5 % et 2 % ; l’observance du corset était de8 %. Au recul moyen de 24 mois (18,5—30,5) la médiane du scoreDI était de 4 % (0—37). Nous n’avons pas retrouvé d’influence de

’indice de masse corporelle. La perte d’AR était plus importanteour les traumatismes de basse énergie, plus faible pour les frac-ures Magerl A3, l’âge jeune, la localisation thoracolombaire. Le

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résultat fonctionnel (ODI) n’était pas corrélé au résultat radio-logique. Le sexe masculin, l’activité sportive et le traumatismeà haute énergie amélioraient le score ODI. L’accident du travailet le traumatisme à faible énergie influencaient négativementle score.Conclusion.— Le corset plastique sur mesure n’apporte pas deréduction de la déformation initiale. Il maintient la cyphose et letassement traumatiques. Pour être efficace et bien toléré, il doitêtre effectué sur une empreinte personnalisée modifiée en lordosepar un opérateur orthoprothésiste entrainé. Pour autant que la CV etl’AR ne soient pas supérieures à 12◦ à trois mois, le retentissementfonctionnel à deux ans est faible.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.255

301Cyphoplastie dans les fractures récentes nonostéoporotiques de la charnière thoracolombaire.Étude prospective clinique et radiologiqueMathieu Saget ∗, Simon Teyssédou , Rémi Prébet , MartinGrau-Ortiz , Louis-Etienne Gayet , Pierre PriesService de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU LaMilétrie, 2, rue de la Milétrie, 86000 Poitiers, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La cyphoplastie a prouvé son intérêt dans le trai-tement des tassements vertébraux ostéoporotiques et malins. Sesindications se sont élargies aux fractures traumatiques du sujetjeune offrant une alternative au traitement orthopédique ou chi-rurgical.Patients et méthode.— Durant 20 mois 49 patients âgés en moyennede 45,8 ans présentant une fracture traumatique récente encompression de la charnière thoracolombaire ont été traités parcyphoplastie seule acrylique ou phosphocalcique. Une évaluationclinique (EVA, Oswestry, activités), radiologique et scannographiqueont été réalisées régulièrement pendant un an.Résultats.— L’EVA passait de 5,5/10 avant l’intervention à2,3/10 après. La verticalisation avait lieu après 1,25 jour et lamarche après 2,15 jours. La durée d’hospitalisation était de troisjours. À trois mois 71 % des actifs avaient repris leur travail.L’Oswestry au dernier recul était de 2,3 % dans le groupe acryliqueet 1,3 % dans le groupe phosphocalcique. L’analyse radiographiquemontrait un gain de CV significatif de 5,5◦ ± 4,7◦ (p < 0,0001) liéà l’intervention avec un retassement vertébral de 1,1◦ ± 4,3◦(p = 0,1058) non significatif au dernier recul. On retrouvait uneperte de correction non significative supérieure pour le cimentphosphocalcique (+ 2,8◦) par rapport au ciment acrylique (+ 1◦)entre J 1 et J 45. Le taux de fuites de ciment était de 16 % sansretentissement clinique au dernier recul. L’analyse scannogra-phique confirmait le gain de hauteur significatif dans la partieantérieure et intermédiaire du corps vertébral avec un maximumau centre de la vertèbre (+ 10,9 %), sans perte significative à 6 mois.Discussion.— La cyphoplastie est une technique fiable dans le trai-tement des fractures vertébrales en compression du sujet jeunepour une cyphose vertébrale supérieure à 5◦. Les contre-indicationssont une sténose canalaire supérieure à 40 %, la présence de signesneurologiques, un écart interfragmentaire ou une comminutionimportante. L’injection lente d’un ciment assez épais limite la sur-venue de fuites extracorporéale et l’expansion vertébrale augmentela surface canalaire résiduelle par effet ligamentotaxis en cas derecul du mur postérieur.Conclusion.— La cyphoplastie permet une restauration stable etdurable de l’architecture vertébrale offrant une réduction des dou-leurs et une amélioration de la qualité de vie. Elle constitue une

alternative intéressante dans le traitement des fractures verté-brales en compression du sujet jeune.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.256

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S343

02valuation de la cyphoplastie en association à unestéosynthèse postérieure percutanée dans larise en charge des fractures en distraction de laharnière thoracolombaire. Résultats d’une sériee 16 patientsimon Teyssédou ∗, Mathieu Saget , Rémi Prébet , Martinrau-Ortiz , Tanguy Vendeuvre , Pierre Pries

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHU deoitiers, 2, rue de la Milétrie, 86000 Poitiers, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le but de ce travail est d’évaluer l’efficacité de layphoplastie en association avec une ostéosynthèse postérieure per-utanée dans la prise en charge des fractures non-neurologiques dea charnière thoracolombaire du sujet jeune et d’en rapporter lesésultats. Bien que ces fractures soient fréquentes et potentielle-ent grave, il n’existe pas de réel consensus quant à leur prise en

harge.atients et méthode.— Nous rapportons dans cette étude les résul-ats à deux ans du traitement percutané des fractures en distractione la charnière thoracolombaire avec instabilité ligamentaire partteinte du complexe ligamentaire postérieur à type d’entorseénigne. Le choix du ciment acrylique ou phosphocalcique a été faitn fonction de l’âge. Tous les patients ont été évalués cliniquementéchelle visuelle analogique de la douleur, Oswestry et reprise de’autonomie) et radiologiquement (cyphose vertébrale et variationse hauteur du corps vertébral).ésultats.— Seize patients ont été inclus. La moyenne d’âge auoment de la chirurgie était de 43,6 ans (24—61). Nous avons noté

5 % de fuites extracorporéales de ciment, aucune n’ayant de reten-issement clinique. Sur l’ensemble de la série et au dernier recul,’EVA au niveau lésionnel passait de 5,9 (3—8) en préopératoire à,9 (1—4). Quatre-vingt treize pourcent des patients actifs avaientepris leur activité professionnelle. La cyphose traumatique passaite 14,9◦ (6—26) avant traitement à 8,5◦ (0—20) et le gain de l’indexe Beck était de 16 %. Un patient a été repris pour drainage d’unématome postopératoire.iscussion.— La chirurgie percutanée dans les fractures de la char-ière thoracolombaire est une technique fiable permettant unetour précoce des activités. Les résultats radiologiques de notreérie sont comparables à ceux retrouvés dans la littérature. Cettetude doit être poursuivie sur le long terme afin de dépister desomplications et de répondre aux questions sur le devenir duiment.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.257

03éduction de fractures thoracolombaires parintrage in situ percutanéann Philippe Charles ∗, Sébastien Schuller , Axel Walter , Dakheelldakheel , Jean-Paul Steib

Service de chirurgie du Rachis, hôpitaux universitaires detrasbourg, 1, place de l’hôpital, BP 426 67091 Strasbourg, cedexrance

Auteur correspondant.ntroduction.— La chirurgie minimale invasive (MIS) prend une placee plus en plus importante dans le traitement des fractures tho-acolombaires. Les techniques d’instrumentations percutanées ontour avantage de ne pas disséquer les muscles paravertébraux.ela facilite la rééducation et permet au patient de récupérer

lus vite. Néanmoins, la correction chirurgicale de la cyphose post-raumatique influence l’équilibre sagittal du rachis et le résultatlinique à long-terme. Le but de cette étude est d’analyser la qua-ité de réduction obtenue par cintrage in situ percutané.

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344 86e réunion annuelle de la

atients et méthodes.— Les vertèbres sont instrumentées par visédiculaires percutanées et deux tiges sont placées dans lesis. La lordose des tiges est accentuée in situ à l’aide de fers

cintrer par les incisions des vis sus- et sous-jacentes à laracture. Cette manœuvre de réduction est effectuée sous sco-ie. Les radiographies de 29 patients (17 hommes, 12 femmes,8—64 ans) instrumentés en MIS pour fracture (A2, A3, B) ou calicieux. Le sagittal index a été mesuré entre les plateaux infé-ieurs de la vertèbre fracturée et de la vertèbre sus-jacente sures radiographies préopératoires couchées, la scopie peropéra-oire avant et après réduction et sur radiographies debout à unn. La réduction de la fracture a également été analysée parcanner.ésultats.— Le sagittal index peropératoire était de 21,6◦ enoyenne (16 à 27◦). Il diminuait à 4,9◦ (0 à 11◦) en décubitus

entral (p = 0,0001). Ces valeurs on été réduites à -1,3◦ (-5 à◦) par cintrage in situ (p = 0,010). À un an le sagittal indextait de 1,9◦ (− 2 à 4◦) (p = 0,248). Sur les coupes axiales decanner, 16 patients présentaient une obstruction du canal supé-ieur à 30 % par fragments osseux. Le cintrage a permis deéduire ces fragments en antérieur par ligamentotaxis et ainsie décomprimer le canal sans laminectomie. Les défects osseuxe la colonne antérieure et les réductions discales supérieur à0 % ont secondairement été greffés par mini-abord antérieuridéo-assisté.onclusion.— Le cintrage in situ permet de corriger la cyphose post-raumatique en augmentant la lordose des tiges positionnées sur leachis. Ce principe accentue la correction obtenue par l’installationu patient en décubitus ventral et par traction. La manœuvre deintrage in situ permet de surcroit de tracter les fragments burst enntérieur par phénomène de ligamentotaxis et ainsi décomprimere canal à foyer fermé en MIS.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.258

04erte de réduction après ablation percutanée duatériel d’ostéosynthèse pour les fractures

horacolombairesicolas Bronsard ∗, Charalambos Georgiou , Régis de Dompsure

Hôpital Saint-Roch, 5, rue Pierre Dévoluy, 06000 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’ostéosynthèse percutanée s’ajoute aux traite-ents de référence, orthopédique ou chirurgical à foyer ouvert.

lle préserve la musculature et maintient la réduction jusqu’à laonsolidation. Que se passe t-il après ablation du matériel ? Le bute cette étude est d’évaluer la perte de réduction au niveau de laertèbre fracturée sans le soutien par le matériel d’ostéosynthèse.atients et méthodes.— Vingt-sept ostéosynthèses percutanées ontté retirées entre 2006 et 2010. La série était constituée de7 hommes et 10 femmes ayant 36 ans en moyenne avec troisroupes d’âge : moins de 30 ans, plus de 45 ans et entre les deux. Laajorité des lésions étaient classées A1 et A3 et le niveau lésionnel

tait L1 et T12 principalement. L’ablation était systématiquementroposée après consolidation corporéale à la fin de la premièrennée. Nous avons comparé le gain de réduction chirurgical ete maintien de cette réduction au cours de la première annéeuis surtout son évolution après l’ablation du matériel. Le suiviadiologique est basé sur l’évolution de la cyphose vertébraleocale.ésultats.— La cyphose locale était, en moyenne de 17,7◦ en pré-pératoire puis 5,3◦, en moyenne, en peropératoire. Après laemise en charge, le jour de la sortie de l’hôpital, il y a déjà

ne perte de réduction avec une cyphose vertébrale à 6,7◦ enoyenne. Apres une année postopératoire, on retrouve égale-ent une perte de réduction supplémentaire de 1◦. Enfin après

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

’ablation de matériel, on mesure, en moyenne, une cyphose ver-ébrale de 7,7◦ soit une perte totale de réduction de 2,4◦ parapport au résultat peropératoire. Aucune fracture itérative n’até retrouvée. Tous les patients ont été améliorés et satisfaitse l’intervention d’ablation. La perte de réduction est quasi nulleour les plus jeunes, 15 % pour les plus âgés et 5 % pour le groupentermédiaire.iscussion.— L’ablation du matériel d’ostéosynthèse après conso-

idation du corps vertébral explique la faible modification aprèsblation. Cinquante pourcent de la perte de réduction est retrouvéen période périopératoire lors de la mise en charge. Cette perte deéduction est deux fois plus importante chez les patients les plusgés.onclusion.— L’ostéosynthèse percutanée des fractures thoraco-

ombaires est aujourd’hui en cours de codification mais l’ablationu matériel fait partie, pour nous, de la stratégie thérapeutique dès’obtention tomodensitométrique de la consolidation somatique.nfin, chez les patients les plus âgés nous préconisons un renfortasé sur la cimentoplastie complémentaire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.259

05onsolidation des greffes antérieures dans lesractures thoracolombairesaxime Antoni ∗, Yann Philippe Charles , Axel Walter , Ioanogorin , Jean-Paul Steib

Service de chirurgie du Rachis, hôpitaux universitaires detrasbourg, 1, place de l’hôpital, 67091 Strasbourg, cedex France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les greffes antérieures sont utilisées pour combleres pertes de substance de la colonne antérieure dans les fracturese type A2, A3,3, B ou C ainsi que dans les cals vicieux. Différentsypes de greffes sont courantes : greffes iliaques, cages remplies’os ou greffes de cote en palissade. Des protéines ostéoinductricesBMP) peuvent être ajoutées. Le but de cette étude est de véri-er la qualité de consolidation obtenue par les différents types dereffes.atients et méthodes.— Cent-huit patients (68 hommes, 40 femmes,6—75 ans) avaient bénéficié d’une greffe antérieure en complé-ent d’une ostéosynthèse postérieure pour fracture comminutive

u cal vicieux. Il s’agissait de 60 greffons iliaques, 28 cagest 20 greffes de cote. Le sagittal index était mesuré en pré-pératoire puis à six semaines et à un an. La qualité dea greffe osseuse a été analysée par scanner chez 62 patientsn classant la consolidation en fusion complète, fusion par-ielle uni- ou bipolaire, pseudarthrose unipolaire, pseudarthroseipolaire.ésultats.— Le sagittal index préopératoire était de 23,3◦ enoyenne (14 à 32◦). Il était de − 0,7◦ (− 2 à 5◦) à six semaines

t de 4,7◦ (0 à 15◦) à un an. Il n’y avait pas de diffé-ence significative pour la perte de réduction pour les différentsypes de greffe (p > 0,05). Sur 23 scanners de greffes iliaques,ix ont complètement fusionné, six partiellement, neuf pré-entent une pseudarthrose unipolaire et deux une pseudarthroseomplète, essentiellement du côté fracturaire. Sur 11 greffes deote, cinq ont complètement fusionné, cinq partiellement, onote une pseudarthrose unipolaire. Sur 28 cages, 14 ont fusionnéomplètement et 14 présentaient des liseré incomplets au sein de laage.onclusion.— Les greffes iliaques se prêtent mal à la conso-

idation dans les fractures comminutives, avec un taux deseudarthrose de presque 50 %. Leur os est cortical et dense et

eur surface de consolidation réduite. Les greffes de cote enalissades permettent une meilleure consolidation par ostéocon-uction, mais présentent une résistance mécanique inférieure.

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Résumés des communications

Les cages de Harms remplies d’os obtiennent le meilleur taux deconsolidation.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.260

Séance du 10 novembre matin

Recherche

308Correction sans fusion d’une déformationscoliotique sur un modèle porcin : analysehistologique et tomodensitométriqueVirginie Lafage ∗, Frank Schwab , Allen Leung , Benjamin Blondel ,Ashish Patel , Benjamin Ungar , Bertrand Moal , Edward Chay ,Jason Demakakos , Renaud Lafage , Paul Riviere , Jean-PierreFarcySpine Division, 306 E, 15 street, 10003 New-York, États-Unis

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les techniques de traitement chirurgical sans fusiondes scolioses de l’adolescent consistent à moduler la croissanceafin de corriger la déformation. Un modèle porcin de scoliose a étépréalablement validé ainsi qu’une méthode de correction tridimen-sionnelle utilisant des ligaments synthétiques. L’objectif de cetteétude est vérifier histologiquement et par une imagerie 3D l’impactde la correction sur les cartilages de croissance et la morphologievertébrale.Méthodes.— Après approbation éthique, une déformation scolio-tique a été induite sur 21 cochons Yorkshire immatures par unligament postérolatéral gauche. Après progression de la scoliose(Cobb ∼ 50◦), 11 cochons été euthanasiés (groupe SM), le ligamentmoteur de la déformation a été sectionné pour cinq cochons (groupeSL), le ligament moteur a été sectionné accompagné d’un geste decorrection via mise en place d’un ligament correcteur antérolatéralpour cinq cochons (groupe CA). Apres 20 semaines d’observation, lescochons des deux derniers groupes ont été euthanasiés. L’analysescannographique 3D a permit d’évaluer la croissance, la défor-mation vertébrale, la correction de la courbure et les rotationsintervertébrales ; l’analyse histologique a permis de quantifier lahauteur des zones prolifératives et hypertrophique et la taille descellules dans la zone hypertrophique. Une analyse ANOVA a étéréalisée afin de comparer les différents groupes.Résultats.— Les mesures scannographiques ont démontré une aug-mentation de la taille des vertèbres dans les groupes SL et CA.Dans le groupe CA, l’angle de Cobb a été réduit (CA : 35,9◦ ± 7,9 ;SL : 47,8◦ ± 1,7 ; SM : 53,1◦ ± 9,2), la cyphose augmentée (CA :23,4◦ ± 17,5 ; SM − 1,5◦ ± 14,6), la cunéiformisation vertébralediminuée à l’apex et la rotation intervertébrale réduite (compa-raison avec SM et SL).Au niveau histologique, aucune différence significative n’a étéobservée dans le groupe SL entre le côté droit et gauche. Dans legroupe CA, la hauteur de la zone proliférative était significative-ment plus petite du côté de la concavité (gauche, p < 0,01). Entreles groups SL et CA, aucune différence n’était mise en évidence surl’ensemble des paramètres.Conclusion.— Une des interrogations sur les corrections sans fusionconcerne le risque d’arrêt de croissance par lésion du cartilage.Les résultats de cette étude histologique et tomodensitométriquen’ont pas mis en évidence de modification significative du potentielde croissance entre les groupes SL et CA sur les paramètres étudiés.

Ces données confirment la préservation du potentiel de croissancedans les deux groupes du modèle scoliotique porcin et valident laméthode de correction.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.261

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S345

09onitorisation neurophysiologique de visédiculaires dorsales avec invasion du canalédullaire. Étude expérimentale sur porcs

rancisco Ferrandis ∗, Pedro Domenech , Elena Montes , Gema Delas , Ignacio Regidor , Daniel Jiménez , Jesus Burgos

Service de neurofisiologia, hôpital General Universitario delicante, Pintor Baeza, 03010 Alicante, Espagne

Auteur correspondant.bjectifs.— Dans notre expérience les techniques neurophysiolo-iques ne détectent pas initialement les vis dorsales qui envahissente canal durant leur mise en place, mais si de facon différée. Notrebjectif est d’étudier expérimentalement les changements neuro-hysiologiques qui se produisent au niveau de la moelle épinièreors de la mise en place intentionnelle de vis pédiculaires dorsalesans le canal.atériel et méthodes.— Chez trois cochons industriels on expo-

ait le canal médullaire par réalisation d’une hémilaminectomieroite en trois niveaux dorsaux (D6, D9 et D11). Utilisant la tech-ique conventionnelle et sous contrôle visuel direct on a mis enlace des vis pédiculaires de 4,5 millimètres de diamètre dans leanal. Premièrement, on mettait une vis dans le bord externe duac dural, avec léger déplacement de la moelle. Ensuite, on mettaitne seconde vis dans le centre du canal, produisant un déplacementarqué du sac dural. Lors de l’insertion de chaque vis on obtenaites potentiels évoqués moelle-moelle, en stimulant au niveau proxi-al et en enregistrant la réponse médullaire au niveau distal, à la

réquence d’une minute, jusqu’à un maximum de 20 minutes. Si leotentiel évoqué disparaissait la vis était retirée et on continuait’enregistrement pendant 15 minutes.ésultats.— Dans les neufs cas d’insertion des vis dans le bordxterne du sac dural, on n’a observé aucune altération des poten-iels évoqués pendant les 20 minutes d’enregistrement. Dans leseuf cas de vis dans le centre du canal il y eut des chan-ements minimes des potentiels avec une latence moyenne de0,1 ± 2,1 minutes à partir de la mise en place des vis, et après1,6 ± 1,9 minutes disparaissaient complètement dans tous les cas.es potentiels évoqués commencaient à récupérer avec une latenceoyenne de 9,7 ± 3,0 minutes pour six vis, et pour trois autres vis

e récupéraient pas après 15 minutes. Il n’y avait pas de différencentre les niveaux étudiés.onclusions.— Les vis pédiculaires dorsales qui déplacent légère-ent la moelle ne provoquent pas de changements neurophysiolo-

iques du potentiel médullaire lors de leur mise en place, ni après.elles qui sont mises en provoquant un déplacement marqué de laoelle produisent seulement des changements neurophysiologiques

ardifs, qui dans la majorité des cas récupèrent avec le retrait desis.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.262

10nfluence de la section des racines et de’hypotension dans la tolérance de la moellepinière au déplacement durant la chirurgie duachis. Étude expérimentale sur porcsedro Doménech ∗, Jesus Burgos , Gema De Blas , Elena Montes ,duardo Hevia , Jose Maruenda , Gabriel Piza , Carlos Barrios

Service de COT infantile, hôpital General Universitario delicante, Maestro Alonso, 109, 03010 Alicante, Espagne

Auteur correspondant.

bjectif et introduction.— Lors de la correction des déformitésertébrales sévères par voie d’abord postérieure il est nécessairee mobiliser la moelle et il est fréquent de le faire en condi-ions d’hypotension contrôlée, pour réduire le saignement. Ce

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346 86e réunion annuelle de la

ravail vise à évaluer expérimentalement les limites du déplace-ent médullaire et l’influence sur ceux-ci de la section des racines

t l’hypotension.atériel et méthodes.— On a réalisé une étude expérimentale sur2 porcs domestiques, divisés en trois groupes selon la techniquee déplacement : écarteur médullaire (n = 4), traction des moignonse racines (n = 4) ou torsion (n = 4). On exposait la moelle dorsalet on procédait au déplacement de facon progressive et contrôlée,endant que l’on réalisait des mesures successives des potentielsvoqués moelle-moelle. La détection d’augmentation de la latencet/ou diminution d’amplitude des potentiels entrainait la suppres-ion de la force exercant le déplacement. Après récupération desotentiels, on répétait l’expérience en sectionnant les racines adja-entes. Finalement, on recommencait en situation d’hypotensionnduite (pression artérielle moyenne de 45 mmHg).ésultats.— La largeur moyenne de la moelle dans la zone étu-iée était de 7,2 ± 1 mm. Groupe 1 : apparaissaient des altérationses potentiels à partir de 10,1 ± 1,6 mm avec les racines indemnest de 15,3 ± 4,7 mm après section des quatre racines adjacentesp < 0,01). Avec hypotension, des changements survenaient à partire 4 ± 1,2 mm (p < 0,01). Groupe 2 : les potentiels s’altéraient à par-ir de 20,0 ± 4,3 mm, augmentant jusqu’à 23,5 ± 2,1 mm (p < 0,05)près avoir sectionné les racines controlatérales. Avec hypoten-ion, les changements apparaissaient à partir de 5,3 ± 1,2 mmp < 0,01). Groupe 3 : des changements dans les potentiels surve-aient à partir d’une torsion de 95,3◦ ± 9,2, augmentant jusqu’à12,4◦ ± 7,1 après avoir sectionné les racines controlatérales. Avecypotension, les potentiels s’altéraient à partir de 20◦ ± 6,2p < 0,01).onclusions.— Expérimentalement il est possible de déplacer laoelle dorsale de une distance supérieure à sa largeur sansu’apparaissent de changements électrophysiologiques. On peutugmenter cette distance si l’on sacrifie les racines voisines. Cepen-ant, l’hypotension a un effet dramatique sur la tolérance de laoelle au déplacement. Ces résultats montrent que la mobilisatione la moelle, dans certaines limites, est sure sans dangers. Toute-ois l’hypotension augmente le risque de lésion neurologique et doittre évitée lors de ces manœuvres.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.263

11rogression de l’ostéointegration in vivo dans unouvel implant avec un revêtement hautementoreuxna Torres ∗, Mariano Fernandez-Fairen , Angel Torres , Miguelngel Suarez , Antonio Murcia Mazon

Juanin de Mieres, 1, 4A 33207 Gijon, Espagne

Auteur correspondant.ntroduction.— On communique la progression de l’ostéointegrationesurée dans des implants de titanium avec revêtement poreux

oumis à appui complet (implantés après avoir créé un défetsseux).atériel.— L’implant était un cylindre de Ti6A14 V avec un revête-ent nano poreux (Regenerex).éthodes.— Une documentation quantitative et histologique a été

aite chaque mois pendant un an ; la progression d’os nouveau dansne série de dix cylindres implantas dans la diaphyse du radius deapins avec appui complet autorisée était comparée à celle d’unroupe de lapins control ou le défet osseux était créé mais où aucunatériel n’était implanté.n a analysé la croissance de l’os en prenant des radiographieshaque mois et en utilisant un logiciel pour étudier la densité et

a morphométrie de l’os : Image J v1.44.es scanners ont été faits pour évaluer la densité du nouvel oségénéré.

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ne étude histologique a été faite avec microscopie optique et élec-ronique pour mesurer la porosité de l’implant et le pourcentage deroissance de l’os dans le revêtement poreux.ésultats.— À cinq mois, 90 % des lapins avec Regenerex avaientempli son défet osseux pendant que 100 % des lapins du groupeontrol ne l’avaient pas rempli.e scanner montrait un os similaire au normal mais avec une densitéorticale mineure.uand les données ont été représentées on a vu une progressionontinue de la croissance osseuse dès l’implantation avec un plateauutour du sixième mois.six mois, l’os continuait à se remodeler, en présentant des couches’ostéoblastes mais l’ostéoïde était réduit respect au troisièmeois.iscussion.— La croissance osseuse dans ce nouveau matériel pré-ente un plateau au sixième mois.a régénération du défet osseux semble commencer aux extrêmese l’os et avancer vers le centre.e patron cortico-spongieux apparaît au quatrième mois.onclusion.— Pour conclure, notre étude montre que la croissancesseuse maximale est atteint aux six mois et que la progression d’ospongieux dedans du revêtement poreux est haute (80 %).our analyser cette information il faut être prudent et savoir quee temps pour obtenir la croissance osseuse dans l’implant dans’homme est un peu plus long que dans les animaux de recherche.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.264

12mélioration de l’ostéointégration d’implants enitane recouverts d’hydroxyapatite et deanotubes de carbone : étude in vivoybille Facca ∗, Debrupa Lahiri , Florence Fioretti , Philippeiverneaux , Nadia Benkirane-Jessel , Arvind Agarwal

CCOM, 10, avenue Baumann, 67400 Illkirch, France

Auteur correspondant.ntroduction.— De nos jours le titane est couramment employéans la modélisation des implants orthopédiques sous sa formeure ou sous forme d’alliage. Ses propriétés bien connues sont :a résistance, sa rigidité, sa légèreté et sa relative inertie. Depuislusieurs décennies, une des approches pour augmenter la for-ation d’os autour du titane a été de recouvrir sa surface pare l’hydroxyapatite. Mais les échecs d’ostéointégration persistent,algré ce traitement de surface. L’idée a donc été de réaliser un

evêtement de surface composite en ajoutant des nanotubes de car-one (NTC) à l’hydroxyapatite projetée à des fins d’amélioratione l’induction osseuse autour des implants titane. Après une étudeiologique et tribologique satisfaisante in vitro, nous avons testén vivo nos implants ainsi nanofonctionnalisés.atériel et méthodes.— Nos implants titane ont été traités en sur-

ace par la technique de projection thermique à plasma chaud.rois types ont été implantés in vivo pendant un mois danses fémurs de souris et de rats : implants titane nus, implantsecouverts d’hydroxyapatite et implants composites (recouverts’hydroxyapatite et de NTC). Puis nous avons étudié ex vivoa biocompatibilité de ces nouveaux implants sur l’os adjacentt néoformé par des méthodes radiologiques, histologiques, deicroscopie électronique et leurs propriétés biomécaniques par

ano-indentation.ésultats.— Le tissu osseux autour de chaque implant était normal,ans migration ou effets délétères des NTC constatés. Le module’élasticité de l’os néoformé autour des implants composites aveces NTC était supérieur à celui des implants recouverts simplement

’hydroxyapatite.iscussion.— L’un des espoirs en chirurgie orthopédique est’accélérer l’intégration des implants orthopédiques à l’os néo-ormé, car l’une des craintes reste le descellement prothétique

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Résumés des communications

dans le temps. Nous rapportons ici les résultats prometteurs de lapremière étude in vivo, où on a testé in situ l’effet des NTC combinéà celui de l’hydroxyapatite sur du tissu osseux. Nous avons obtenugrâce aux NTC la néoformation d’un os biologiquement compatibleet mécaniquement plus solide autour des implants composites.Conclusion.— Dans cette étude in vivo nous avons démontré, quel’adjonction de NTC à l’hydroxyapatite dans le traitement de sur-face des implants en titane augmentait leur ostéointegration, parrapport à des implants simplement recouverts d’hydroxyapatite etcela sans aucune toxicité sur le tissu osseux. Nous pouvons doncdans le futur, envisager d’utiliser les nanotubes de carbone pourrenforcer le revêtement par hydroxyapatite des implants orthopé-diques.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.265

313Rapport de la flèche de courbure fémorale avecl’angle cervicodiaphysaire et l’offset fémoralMohamed Béchir Karray ∗, Mohamed Kammoun , Khaled Hadhri ,Slim Mourali , Radhouene Massoudi , Hamadi Lebib , MondherKooli , Slim MouraliDépartement d’anatomie, faculté de médecine de Tunis, BabSaadoun, 1006 Tunis, Tunisie

∗Auteur correspondant.Introduction.— La morphométrie du fémur est intéressante à étu-dier pour les ostéosynthèses en cas de traumatologie et pour lesarthroplasties totales de hanche ou du genou. Le but de cette étudeest de rechercher une variation des mesures morphométriques entrela clinique et la radiologie et de rechercher un rapport entrela courbure fémorale, l’angle cervicodiaphysaire et l’antéversionfémorale.Matériels et méthodes.—90 pièces fémorales d’un laboratoired’anatomie ont été analysées avec des mesures cliniques et radio-logiques de :— la longueur du fémur ;— la courbure fémorale évaluée par sa flèche ;— l’angle cervicodiaphysaire ACD ;— l’offset fémoral ;— l’antéversion du col ;— l’angle HKA ;— l’angle entre l’axe du col de fémur par rapport à l’axe bi-épicondylien.Résultats.— La longueur moyenne du fémur était de 38,6 cm,L’angle cervicodiaphysaire moyen était de 133,6◦ (de 115 à 148◦).L’antéversion du col fémoral était de 10,2◦. L’angle HKA était de5,44◦. L’offset fémoral était de 36,68 cm (de 25 à 50 cm). L’angledu col par rapport à l’axe bi-épicondylien était de 5, 43◦ (− 6◦ à16◦).Les mesures radiologiques étaient corrélées à celles radiologiques.L’offset fémoral était corrélé à l’ACD et à l’antéversion. L’angleHKA était corrélé à l’ACD. Les fémurs courbes (avec une flècheimportante) avaient un ACD en vara.Discussion.— L’offset fémoral caractérise l’équilibre entre le poidsdu corps et la résistance fournie par les muscles abducteurs de lahanche. La mise en place d’une prothèse totale de hanche doitrespecter cet équilibre. De même l’angle HKA est essentiel pourla planification de PTG. Aucune arthroplastie ne prend en comptela mesure de la courbure fémorale pourtant ce paramètre varieen fonction de l’ACD et de l’antéversion. Cela pourrait expliquercertaines douleur postopératoire ou boiterie. Car il y aurait uneadaptation de la courbure du fémur en fonction de l’ACD et del’antéversion.

Conclusion.— La courbure de fémur varie avec à l’ACD etl’antéversion du col fémoral.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.266

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S347

14oit-on médialiser la cupule cotyloïdienne dans lesTH ?ichel Bonnin ∗, Luca Basiglini , Michel Fessy , Tarik Ait Si Selmi

Centre orthopédique Santy, 24 1 v Paul Santy, 69008 Lyon, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’alignement de la cupule contre l’arrière-fondédialise le centre de rotation de la hanche (CRH), ce qui diminue

e bras de levier du poids du corps. Pour conserver l’offset global ilaut alors augmenter de manière équivalente la latéralisation de laige fémorale. Une autre option est de ne pas médialiser la cupule.bjectif.— Analyser avec un modèle numérique les forces dans lesuscles abducteurs et à l’interface tête-cupule lors de l’appuionopodal après PTH.éthode.— Un modèle 3-D de hanche en élément fini était réalisé

logiciels MSC. Patran et Nastran). Une tige Corail (TA6 V) et uneupule Pinnacle (céramique delta) (Depuy Warsaw, USA) étaientmplantés. Le Gluteus Medius (GM) et Minimus (Gm) étaient simulésar huit et cinq faisceaux de raideur 150 N/mm. Un poids de 1000 Ntait appliqué en S2. Trois modèles étaient comparés :A : conservation de l’offset acétabulaire et fémoral, CRH non

éplacé ;B : médialisation de la cupule de 5 mm, 10 mm et 15 mm en conser-

ant l’offset fémoral ;C : médialisation de la cupule comme en B mais avec une augmen-

ation équivalente de l’offset fémoral.ésultats :modèle A : la tension moyenne était de 225,1 N (117 N à 303 N,

’arrière en avant) dans le GM et de 135,8 N (50 N à 198 N) dans lem ;modèle B (médialisation de 5 mm, 10 mm et 15 mm) : la tension duM était respectivement de 199,4 N (105 N à 269 N), 176,1 N (93 N à38 N) et 155,7 N (83 N to 211 N). Pour le Gm, elle était de 123,6 N48 N à 179 N), 112,2 N (46 N à 161 N) et 101,4 N (44 N à 145 N)modèle C : la tension du GM était respectivement de 188,7 N

106 N à 246 N), 159,5 N (95 N à 206 N) et 135,37 N (85 N à 171 N).our le Gm, elle était de 119,4 N (51 N à 169 N), 104,8 N (51 N à44 N) et 91,6 N (49 N à 123 N).a force à l’interface tête-cupule était de 3272 N avec le modèle. Dans le modèle B elle diminuait de 4,4 %, 11,4 % et 17,7 % etans le modèle C, de 8,2 %, 17,6 % et 25,3 % pour des médialisationsespectivement de 5 mm, 10 mm et 15 mm.iscussion et conclusion.— La diminution de contraintes dues à laédialisation de la cupule compense l’effet négatif de la verticali-

ation de la ligne d’action des abducteurs. Nous n’avons pas observée supériorité d’un positionnement anatomique de la cupule. Leeilleur modèle était celui associant médialisation cotyloïdienne et

estauration de l’offset global. Nos résultats soulignent le caractèreéjoratif d’un offset global augmenté.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.267

15laboration d’un nouveau modèle animal’ostéonécrose de la tête fémorale cryoinduit.tude expérimentale préliminaire de la diffusionsseuse du froid avec modélisation mathématiquelexandre Poignard ∗, Angélique Lebouvier , Guillaume Haïat ,harles Henri , Flouzat Lachaniette , Phillippe Hernigou , Jérômellain , Hélène Rouard , Nathalie Chevalier

EFS, unité d’ingénierie et de thérapie cellulaire, 5, rue Gustaveiffel, 94017 Créteil, cedex France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’ostéonécrose, à un stade avancé, nécessiteégulièrement l’implantation d’une prothèse totale de hanche.

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348 86e réunion annuelle de la

’alternative thérapeutique conservatrice est la greffe de cel-ules souches mésenchymateuses efficace pour les stades 1 et 2.lle peut être améliorée par la thérapie cellulaire (amplificationt prédétermination cellulaire). Pour permettre de réaliser desssais de thérapie cellulaire, un modèle animal d’ostéonécroseocalisée, reproduisant celle rencontrée chez l’homme, doit êtreéveloppé. Le modèle actuel se fait par dévascularisation des têtesais engendre une nécrose massive et complète. En revanche, une

écrose osseuse localisée induite par le froid a pu être observéehez l’Emu (animal inexistant en Europe). Il faut donc, dans un pre-ier temps, analyser nos capacités à refroidir et suivre la diffusionu froid dans le tissu osseux de la tête fémorale.atériel.— Six têtes fémorales sont utilisées. Un tunnel central demm de diamètre et 4 centimètres de long est foré. Deux tunnelsarallèles de 2 millimètres de diamètre et même longueur sont creu-és à 2 et 5 millimètres de distance. Une sonde cryogénique estntroduite dans le tunnel central et des sondes d’enregistrementhermiques sont placées dans les tunnels périphériques. La tempé-ature corporelle est mimée en placant les têtes dans un bain à7 degrés. Un refroidissement de dix minutes est institué. Touteses minutes les températures sont relevées. Par ailleurs, un modèleathématique unidimensionnel d’évolution spatial et temporal de

a température est constitué.ésultats.— Les courbes de refroidissement mathématiques etxpérimentales sont confrontées. Elles montrent une adéquationaisonnable variant en fonction de l’intensité du froid délivré et laistance séparant la sonde émettrice et d’enregistrement.iscussion.— La correspondance entre ces deux modèles mathéma-iques et expérimentales prouve que la diffusion du froid dans laête fémorale obéie à une loi mathématique. Ce modèle peut êtrencore amélioré par une modélisation en élément fini (qui existeur l’os diaphysaire cortical), mais il est déjà possible de prévoir laaille d’une nécrose induite par le froid car une mort cellulaire défi-itive est obtenue après exposition à des températures inférieures− 40 degrés pendant cinq minutes. Ainsi, il doit être possible de

réer une ostéonécrose de taille prévisible chez l’animal à confirmerar une analyse anatomopathologique.onclusion.— Le froid diffuse dans l’os selon une loi mathématique.ela doit permettre de créer le premier modèle animal européen’ostéonécrose localisée de la tête fémorale et ainsi évaluer lahérapie cellulaire in vivo.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.268

16tude randomisée comparant deux protocoles’acide tranéxamique (Exacyl) pour réduire lesertes sanguines dans l’arthroplastie du genouervé Hourlier ∗, Bernard Liné , Emmanuel Fricault , Peterennema

Polyclinique de la thiérache, 59212 Wignehies, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’acide tranéxamique (TXA) est un antifibrinolytiqueui permet de réduire le saignement après PTH et PTG. Le rap-ort bénéfice/risque de ce médicament de prix modique plaide enaveur de son utilisation plus systématique. Paradoxalement, sesodalités d’administration ne sont pas encore complètement déter-inées. Le but de cette étude était de comparer deux protocoles’administration de TXA pour les PTG. Nous avons souhaité savoiri une perfusion prolongée de TXA était plus efficace pour réduirea perte sanguine et les besoins transfusionnels qu’une perfusionnique.atients.— Cent-quatre patients opérés de PTG unilatérale cimen-

ée ont accepté de rentrer dans un protocole d’essai préliminaireandomisé. Une moitié de patients (groupe A) a recu une perfusionnique de TXA (30 mg/kg) avant le lâcher du garrot. L’autre moi-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ié (groupe B) a recu 10 mg/kg de TXA avant le lâcher du garrot eteux heures plus tard une perfusion continue de 2 mg/kg/h pendant0 heures.outes les interventions ont été conduites sous anesthésie géné-ale, sans drainage postopératoire profond, ni autotransfusion. Larévention thromboembolique associait des bas de contention etne injection quotidienne de Fondaparinux.éthodes.— Les pertes sanguines compensées ont été estimées àartir des culots transfusés. Les pertes sanguines non compenséesnt été mesurées selon la formule de Gross en utilisant les critèrese Gilcher pour le calcul du volume sanguin des patients.ésultats.— Les caractéristiques cliniques et chirurgicales des deuxroupes sont comparables. La perte sanguine totale calculéeu septième jour a été de 1148 mL ± 615 dans le groupe A vs.196 mL ± 585 dans le groupe B.ucun patient des deux groupes n’a été transfusé.’hémoglobinémie moyenne au septième jour est de 11,6 g/dL danse groupe A et de 11,2 gr/dL dans le groupe B. Aucune complication’a été relevée à l’utilisation de TXA.iscussion et conclusions.— La posologie et le timing’administration de TXA pour réduire le saignement au courses PTG découle de données largement empiriques. Cette étudee montre pas de différence entre une administration prolongéet une perfusion unique, effectuée cependant avec une dose deharge triple. Des études restent nécessaires pour déterminer’administration optimale de TXA. Dans l’attente, nous continuons’utiliser la dose unique de 30 mg/kg, plus simple à gérer.

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éance du 10 novembre après-midi

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20ésultats à 20 ans de recul, de la prothèse totalee Müller cimentéetéphane Boisgard ∗, Reda Khelif , Séphane Descamps , Benjaminouillet , Jean-Paul Levai

Service orthopédie traumatologie, hôpital G Montpied, CHU delermont Ferrand, BP 69 63003 Clermont Ferrand cedex 1, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le but de ce travail est d’évaluer, à 20 ans de recul,a PTH de Müller cimentée à tige droite tête modulaire de 28 etupule à bord plat.atients et méthodes.— De janvier 1989 à juin 1990,73 arthroplasties ont été mises en place chez 167 patientsour coxarthrose. L’âge moyen était de 65 ans (48—67), l’IMC : 26,918,36—34,47). Le recul est de 20 ans minimum.a technique opératoire a été univoque : voie transglutéale et scel-ement au Palacos Gentamycine® des deux implants. Dans tous lesas une tige droite, type Müller, en Protasul® 10, a été associée àne tête céramique ou Protasul® avec cupule en polyéthylène.es résultats ont été évalués : cliniquement selon le score de Merle,adiologiquement selon les critères de Harris et de Hodgkinson.’usure a été mesurée. Les analyses de survie ont été menées selona méthode actuarielle de Greenwood.ésultats.— Au dernier recul : 117 patients étaient décédés, sixerdus de vue, 29 on été revus à la consultation, 11 patientsnt répondus à un questionnaire et envoyés des radiographies.

0 patients (41 PTH) ont été évalués avec cinq patients repris3 décédés) dont deux descellements cotyloïdiens.’évaluation clinique des 38 patients non repris : 73 % avaient un TBu B résultat, 27 % un résultat moyen.

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Résumés des communications

Radiologiquement (39 dossiers non repris) au niveau du fémur, pasde descellement ni migration cinq ostéolyses. Au niveau de lacupule13 cas sans liseré ; 26 cas avec liseré : 21 non évolutifs et cinqévolutifs L’usure linéaire était de 0,078 millimètres/an et l’usurevolumétrique est de 48,02 mm3/an. La différence est significativeentre tête céramique et métallique (p < 0,05). Les échecs radiolo-giques (ostéolyse fémur et liseré évolutifs cupule) sont tous associésà un descellement de la cupule avec usure du polyéthylène supé-rieure à 2 mm.La survie était de 90 % (± 5 %) pour l’évènement reprise et de 67 %(± 5 %), pour l’évènement reprise et échec radiologique.Discussion.— Les échecs à 20 ans de recul sont acétabulaires(7 descellements dont 2 repris), avec dans tous les cas une usuresupérieure à deux millimètres. Il n’y a pas de différence signi-ficative de la fréquence des descellements, en fonction del’âge, de l’IMC, de l’inclinaison acétabulaire et de l’épaisseur dupolyéthylène.Conclusion.— Cette étude confirme que l’usure du polyéthylène estle facteur dominant des échecs des arthroplasties de cette généra-tion.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.270

321Analyse in vivo en 3D de l’usure et du fluage dupolyéthylène dans le cadre de l’arthroplastietotale de la hanche : étude préliminairePatrice Guiffault ∗, Fabien Billuart , Lukas Vancura , ChristopheGranier , Julien Beldame , Jean Matsoukis , Stéphane VanDriessche , Wafa SkalliService d’orthopédie traumatologie, hôpital Jacques Monod, 29,avenue Pierre Mendès, 76290 Montivilliers, France

∗Auteur correspondant.L’analyse in vivo de l’usure et du fluage du polyéthylène est souventétudiée dans la littérature. La valeur qui est classiquement reportéeest une pénétration de la tête fémorale dans le polyéthylène del’ordre de O,1 mm par année. Les résultats de ces études ne sontpas toujours en adéquation avec l’analyse des explants. De plus,il s’agit d’études qui ne s’intéressent pas à la position du cotyleà l’intérieur du repère bassin. Enfin l’incertitude de mesure n’estjamais relatée. Dans ce contexte l’objectif de l’étude est d’évalueren trois dimensions la position de la tête prothétique et la positioncotyle à l’intérieur d’un repère affecté au bassin en postopératoireimmédiat et après deux ans.Sujets et méthode.—Échantillon : huit sujets ayant bénéficiés d’une arthroplastie totalede la hanche de type Charnley Kerboul (tête de 22,2 et cotyle PEà cimenter) ont réalisé deux CT-scan. Les examens ont été réalisésen postopératoire et à deux ans de l’intervention (coupes millimé-triques).Reconstruction 3D : une segmentation semi-automatique du bassinet de la tige fémorale (images postopératoires et à deux ans) estréalisée à l’aide du logiciel VSG® Avizo. Un lissage est ensuite appli-qué aux formes reconstruites à l’aide de Geomagic® Studio. Unalignement aux moindres carrés des deux bassins (postopératoireet à deux ans) est ensuite réalisé.Construction du repère et méthode d’analyse des données : à par-tir des deux bassins qui sont recalés un repère d’interprétationcommun est construit à partir de repères anatomiques invariants(EIAS, EIPS, symphyse pubienne). Pour chaque sujet et pour chaqueexamen une sphère aux moindres carrés passant par le cotyle osseuxet par la tête prothétique. Le centre des sphères est ensuite étudiépour suivre l’évolution de la position de la tête prothétique et du

cotyle osseux durant les deux années.Résultats.— Le déplacement du centre du cotyle osseux dans lerepère affecté au bassin varie entre 0,4 et 1,4 mm.

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e déplacement du centre de la tête prothétique dans le repèreffecté au bassin varie entre 0,4 et 1,8 mm.iscussion.— Le déplacement du centre de la tête prothétique est

e résultat de l’usure et du fluage du polyéthylène. Les résultats deette étude sont supérieurs à ceux de la littérature. Cette diffé-ence est explicable par la méthode originale d’interprétation 3Des données. Il est aussi retrouvé un déplacement du centre duotyle osseux traduisant un enfoncement de celui-ci dans le bassin.

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22pidémiologie de 450 explants de prothèse totalee hanche double mobilité : recherche de facteurse risque de reprise cliniques et matériels etomparaison entre dessin et matériaux originauxt actuelsertrand Boyer ∗, Alexandre Di Iorio , Rémi Philippot , Jeaneringer , Frédéric Farizon

Centre d’orthopédie et traumatologie, CHU de Saint-Etienne,âtiment B, Hôpital Nord, avenue Albert Raimond, 42055aint-Etienne, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Gilles Bousquet développa avec André Rambert en975 le concept de double mobilité, et choisit d’utiliser exclusive-ent ce concept chez tous ses patients bénéficiant d’une prothèse

otale de hanche. Le concept stéphanois est utilisé en 2011 dans pluse 30 % des PTH en France et pénètre actuellement le marché améri-ain. Depuis le début des années 90 tous les explants sont conservésar le service, afin de pouvoir être analysés. Plus de 450 explantsvec les caractéristiques des implants et des patients furent col-ectés. Une première sélection a permis en 2007 de définir desopulations caractéristiques de luxation intraprothetique. Les tech-iques d’analyse multidimensionnelle, maintenant validées, ont putre utilisées sur l’ensemble des explants, de facon à gagner en puis-ance et élargir la compréhension du fonctionnement du concept.atients et Méthodes.— L’ensemble des caractéristiques desatients et des implants fut récupéré de facon à déterminer des fac-eurs de risque de reprise et de définir des populations de reprise.a série continue et homogène de 450 explants a bénéficié d’uneremière analyse morphologique qui a permis de valider un fichier’explant standardisé.es étiologies de reprise, à savoir un descellement d’implant (coty-oïdien, fémoral ou bipolaire), une usure radiologique importante,ne LIP, une fracture péri-prothétique, une infection du site opé-atoire, ou une association de ces différents éléments ont autorisée classement des patients en autant de groupes. L’IMC du patient,on activité selon Devane, les caractéristiques des implants, ainsiue le score de Brooker ont été testés pour définir des facteurs deisque. Un rapprochement avec les séries cliniques concernant cesmplants a été effectué.ésultats et discussion.— Les facteurs de risque furent listés. Il exis-ait des différences notables entre les résultats des implants posésvant les années 2000 et ceux posés à partir de 2000, notammentn taux de LIP nul sur les prothèses récentes.es différences s’expliqueraient par l’utilisation de cols fins polis,t la modification du dessin et du matériau de l’insert en UHMWPE.es données concernant les patients jeunes ont montré un tauxe reprise plus important, surtout sur une problématique d’usure,onforme aux données de la littérature.onclusion.— Ces résultats permettront de démarrer une campagneonséquente d’analyse dimensionnelle des explants double mobi-

ité, avec comme objectif une modélisation des fonctionnementsossibles, et la construction d’une base de données in vivo pourermettre d’optimiser le concept double mobilité.

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23ntérêt d’une cupule anatomique à double mobilitéans la prévention du syndrome du psoas : àropos d’une série de 259 cashilippe Tracol ∗, Richard Beracassat , Gerard Pagazani , Ericandenbussche

Centre chirurgical Saint-Roch, BP 65 84302 Cavaillon, cedexrance

Auteur correspondant.ntroduction.— Le concept de double mobilité a fait ses preuvesans la prévention de la luxation des prothèses totales de hanche.e symposium SOFCOT 2009 à propos de 3314 PTH retrouve un tauxe 0,4 % de luxations prothétiques en première intention et de 1,2 %ors des révisions pour descellement aseptique. Ce même sympo-ium note en revanche un taux de 2 % de syndromes du psoas. Il’agit dans cette étude de la première complication tardive de ceype d’implant devant l’infection profonde.e syndrome du psoas est la conséquence d’un conflit entre leendon musculaire et le rebord antérieur de la cupule. Le dessinylindrospherique des cupules à double mobilité en est un facteuravorisant. Cette complication apparaît en règle entre trois mois et2 mois postopératoire.a cupule RESTORATION ADM présente un design anatomique échan-ré en avant évitant en théorie tout débord antérieur responsable’un conflit avec le muscle illio psoas.éthode.— Le but de cette étude est de répondre à trois questions :le dessin anatomique prévient-il la survenue d’un conflit ?cette modification augmente-elle le risque de luxations prothé-

iques par rapport à une cupule double mobilité standard ?cette modification compromet-elle la stabilité primaire de

’implant ?l s’agit d’une série multicentrique prospective continue de 259 casyant plus de deux ans de recul, délai habituel de survenue d’unyndrome du psoas.ésultats.— Au dernier suivi, 248 cupules restent en place avec sixerdus de vue (2,32 %), deux décès intercurrents, deux ablationssolées de tige, une profusion acétabulaire post-traumatique. Lecore HSS moyen est de 92,1, le WOMAC moyen est de 9,53.a série ne retrouve pas de luxation, pas de syndrome du psoast aucune défaillance de fixation primaire. Ces résultats sont sta-istiquement significatifs (Pearson Chi-Square test et Fisher’s exactest : p value inferieur à 0,05).iscussion.— Le recul de cette série n’est certes pas suffisant pourtablir une courbe de survie d’implant mais il permet de montrerue le design anatomique de la cupule a permis d’éviter la survenuee conflit avec le muscle illio psoas sans compromettre la stabilitée la hanche.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.273

24odes de la luxation intraprothétique des implantsouble mobilité de la hancheacques Bejui-Hugues ∗, Olivier Guyen , Gaetano Anania , Vincentibarot

ICOT via Faggiana, 1668 04100 Latina, Italie

Auteur correspondant.e concept de la double mobilité (DM) a été développé dans lahirurgie prothétique de la hanche depuis 1975 avec l’objectif de’utiliser les capacités de la low-friction de J. Charnley et la stabi-ité des gros diamètres de tête des implants de Mac Kee. Le contact

ntre l’insert mobile polyéthylène (PE) et le col prothétique fémo-al crée la troisième articulation de ce procédé. L’utilisation deette cupule non contrainte est effective dans le remplacementrothétique de la hanche de première intention et de même dans

4Rd

té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

a révision des prothèses totales de hanche (PTH) et pour traiter’instabilité prothétique post opératoire mais la luxation intrapro-hétique (LIP) de l’insert mobile peut compromette le résultat aong terme de cette chirurgie.ept milles huit cent cinquante-sept PTH ont été implantées deanière consécutive dans la chirurgie primaire de la hanche de

985 a 2005 dans le même centre, par un abord postérieur, avec’utilisation d’une cupule acétabulaire DM. La cupule metal-backans ciment était une cupule métallique (316L recouverte d’aluminear projection plasma) vissée, hémisphérique ; une tige fémoraleodulaire vissée, en alliage titane, recouverte d’alumine était

ssociée a un col prothétique en alliage titane fixe par un côneorse a la tige et supportant une tête diamètre 22,2 mm ; deux

ypes d’insert UHMW PE mobile ont été utilises pendant deuxériodes successives : 1, 1985—1997, insert concentrique, stériliséar rayons gamma, pas de chanfrein, marqueur par jonc métal-ique, col 14 mm et 2, 1998—2005, non concentrique, stérilisation

l’oxyde d’éthylène, existence d’un chanfrein, pas de marqueurétallique, col 11 mm.

usqu’en juin 2010 il a été observe 356 LIP, 4,5 %. Il a été observene faillite du procédé de rétention de l’insert PE sur la tête pro-hétique (FRTP) ou une pénétration par usure du PE (FPPE) danse déterminisme de la LIP. La FRTP apparaît entre trois à sept ansostopératoires (moyenne 4,2) et la FPPE à 13—22 ans postopéra-oires (moyenne17,3). Il n’a pas été observe de faillite de la surfacexterne de l’insert PE. Les faillites par LIP sont corrélées avec l’âgeu patient a l’implantation, le mode de stérilisation, l’épaisseur duE, l’existence d’un chanfrein. La LIP n’est pas en relation avec leatio tête/col prothétique.es résultats sont encourageants considérant le taux des échecsécaniques à long-terme mais différents paramètres du concept de

a DM doivent entre contrôlés pour une utilisation fiable de la DMans la chirurgie prothétique de la hanche en première intention.iveau d’évidence.— IV, étude thérapeutique.

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25otyles double mobilité cimentés dans unermature métallique pour reprise de descellementcétabulaireicolas Lebeau ∗, Jean-Francois Lardanchet , Benoitrunschweiler , Antoine Gabrion , Patrice Mertl

Sevice d’orthopédie, CHU Amiens, 1, place Victor Pauchet, 80000miens, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La chirurgie de reprise de PTH, en particulier pourévision acétabulaire, est grevée d’un taux important de luxatione PTH, variant de 7 % à plus de 20 % selon les séries. Malgré l’échece l’utilisation de cotyles métalliques directement cimentées dans’os, il paraissait intéressant d’évaluer les résultats des cotylesouble mobilité (DM) cimentés dans une armature métallique.’objectif de cette étude était donc de confirmer la prévention desuxations par cette technique et d’évaluer la qualité de ce type dexation.atients et méthodes.— De 2003 à 2008, 47 reprises acétabulairesnt bénéficié de la mise en place d’un cotyle DM cimentéPSTM (société LépineTM), dans armature métallique. On dénom-rait 33 descellements aseptiques, dix luxations récidivantes etinfections. L’épaisseur de ciment entre cupule et armature, éva-

uée par la différence de taille entre les deux implants, était enoyenne de 4 mm (0 à 9 mm). L’âge moyen au moment de la reprise

tait de 72 ans. Cinq patients sont décédés, 4 ont été perdus de vue.

7 patients ont pu être revus avec un recul moyen de trois ans.ésultats.— Deux luxations ont compliqué cette série (4 %) eteux démontages de la cupule métallique. Les résultats cliniques

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Résumés des communications

démontraient une amélioration nette des scores douleurs mais desrésultats fonctionnels modestes, les scores PMA et de Harris pas-sant respectivement de 11 à 14 et de 55 à 74. L’analyse radiologiqueretrouvait une inclinaison moyenne de 62◦ pour les armatures, et de46◦ pour les cupules DM. Les deux luxations et les deux démontagesne présentaient pas d’anomalie de positionnement des implants.Au plus long recul aucune cupule DM et aucune armature neprésentait de migration. Aucun descellement radiologique n’étaitnoté.Discussion.— Le faible taux de luxation observé dans cette courtesérie confirme l’intérêt de la double mobilité en chirurgie dereprise, rejoignant les résultats d’O. Guyen qui retrouvait deuxluxations sur une série de 77 cupules DM cimentées dans une croix deKerboul, et ceux du symposium de la SOFCOT 2009 avec 1 luxationpour 60 reprises de stade 3 ou 4. O. Guyen retrouvait égalementdeux descellements mais plus tardifs que nos deux démontagesprécoces qui soulignent les difficultés techniques de cette méthode.Conclusion.— L’utilisation de cupules DM cimentées dans des arma-tures de renfort apparait être une technique fiable et efficacedans la prévention des luxations au cours de cette chirurgie àrisque.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.275

326Place d’une tige cimentée de longueur adaptée auniveau d’ostéolyse avec allogreffe morcelée dansles reprises fémoralesXavier Flecher ∗, Jean Marc Buord , Guillaume Blanc , BenjaminSainsous , Sébastien Parratte , Jean Noel Argenson270 boulevard, Sainte-Marguerite, 13009 Marseille, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les possibilités techniques lors d’une reprise fémo-rale avec défect osseux intéressant la diaphyse incluent unetige longue sans ciment recherchant la fixation métaphysodia-physaire éventuellement verrouillée, une allogreffe manchonnéesur une tige longue cimentée ou une allogreffe morcelée avecune tige cimentée. Cette dernière technique montre une survieà moyen terme satisfaisante. Néanmoins, elle présente un tauxde complications important (fracture, migration) et ses résultats àmoyen terme dans ce type de défect restent peu décrits. L’objectifde ce travail était d’évaluer les résultats à dix ans d’une série ori-ginale de technique de reprise fémorale par allogreffe morcelée ettige cimentée de longueur adaptée dans ce type de défect.Patients et méthodes.— Une série de 31 hanches a été analysée aurecul moyen de 10,3 ans (3 à 16). L’âge moyen était de 65 ans (26 à84). L’abord était antérolatéral sans trochantérotomie. La perteosseuse était classée selon la SOFCOT : 27 stades III, quatre stadesIV. La présence d’une migration ou d’une fracture per ou postopé-ratoire ont été recherchées. La survie selon Kaplan Meier a étécalculée.Résultats.— Le score PMA était de 14,5 points (9 à 18) au recul.L’analyse radiographique au recul n’a retrouvé aucun enfoncementou migration. Deux liserés ciment-os et un liseré ciment-prothèseont été notés au moment du recul, tous stables. La reconstructionfémorale a été améliorée dans 85,7 %. Une fracture sous la tige aété enregistrée suite à une chute et a nécessité une ostéosynthèse.Aucune reprise n’a été effectuée pour descellement aseptique dela tige. La survie toute cause confondue était de 96,3 % à dix ans.Discussion.— La technique d’origine d’allogreffe morcelée présen-tant des limites techniques (une tige parfois trop courte par rapportau défect osseux, un enfoncement non contrôlé et un angle cervico-diaphysaire fermé), nous avons modifié la tige avec une collerette,

une longueur choisie par rapport au niveau d’ostéolyse et un bras delevier approprié. Avec ces modifications, le taux de complicationsest faible en comparaison de la littérature.

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onclusion.— Ce travail au recul moyen de dix ans démontre la fia-ilité de la reconstruction fémorale des pertes osseuses majeuresl’aide d’une allogreffe morcelée impactée associée à une tige de

ongueur adaptée. Avec une survie de 96,3 %, notre série confirme àix ans les résultats d’une étude préliminaire sur tout type de défectt se compare favorablement aux autres techniques de reprisesémorales.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.276

27évisions fémorales par longue tige sans cimenton verrouillé. Intérêts et limites à propos d’uneérie de 203 reprises à 15 ans de reculean Christophe Chatelet ∗, Louis Setiey

Polyclinique du Beaujolais, 69400 Arnas, Villefranche, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Le challenge dans les révisions des descellementsémoraux par prothèses sans ciment recouvertes d’hydroxyapatiteepose premièrement sur l’extraction de la tige descellée et duiment en préservant le plus possible l’os fémoral, deuxièmementur la remise en place d’une prothèse stable en bonne positiont troisièmement sur l’ostéo-intégration de la tige et la recons-ruction des dégâts osseux autour du nouvel implant. Le résultate cette chirurgie de révision est dépendant de l’état osseuxréexistant et du stade de descellement, mais également des pos-ibles aggravations des lésions osseuses peropératoires qu’il fautnticiper.atients et méthode.— Cette étude rétrospective porte sur03 révisions fémorales chez 197 patients entre 1990 et 1998 entilisant une longue tige sans ciment totalement recouverte’hydroxyapatite (CORAIL* de révision -KAR*DEPUY). Il s’agissait’une première reprise dans 78 % des cas, l’âge moyen était de2 ans (36—89), 53 % d’hommes, et côté droit 55 %. Le score Charn-ey préopératoire est A (112) B (32) C (59). Nous nous sommesntéressés aux dégâts osseux préopératoires par la classificationOFCOT 99 (stade 0 et 1 :92, stade 2 :81, stade 3 :21, stade 4 :9)t nous avons cherché l’aggravation des dégâts osseux durant’intervention et leurs retentissements sur les résultats cliniques etadiologiques.ésultats.— Cent cinquante-neuf patients ont été revus avec unecul moyen de 15 ans (33 décédés, cinq perdus de vue). Le résul-at clinique montre un gain de 6,7 au score PMA (9,02—15,72). Septausses routes et une fracture du grand trochanter (avec pseudar-hrose) sont retrouvés en peropératoires. L’étude radiographique

retrouvé 154 prothèses stables et ostéo-intégrées avec 65 % deodifications du lit osseux, 50 % d’images d’ostéogenèse, 39 % de

emodelages du calcar, 5 % d’ostéopénie du grand trochanter et%d’hypertrophie corticale. Cinq implants se sont enfoncés avec

rois épisodes de luxations récidivantes dus à un enfoncement asso-ié à une rotation de la prothèse instable. Ces cinq reprises pourise en place d’une tige verrouillée étaient classées en stadeSOFCOT 99.onclusion et discussion.— La reprise des descellements fémorauxar prothèse sans ciment recouverte totalement d’hydroxyapatiteermet une régénération osseuse et une cicatrisation des dégâtssseux dus à l’ostéolyse et aux granolomes. La stabilité pré-pératoire indispensable à l’ostéo-intégration dépend de l’étatsseux préopératoire et du stade de descellement, mais égale-ent de l’aggravation des dégâts osseux peropératoires dus à

’extraction de la tige et de l’éventuel fourreau de ciment. Cesifficultés techniques doivent être prises en compte et envisa-ées dans la programmation de l’intervention, dans la décision

’ostéotomie fémorale par volet, mais également dans le choix de’implant.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.277

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28’autogreffe fibulaire dans la reconstruction desertes segmentaires du cotyle : étude d’une sérieétrospective de 27 cashibaut Noailles ∗, Francois Lintz , Guillaume Anthony Odri , Chiakianaka , Francois Gouin

1, place Alexis Ricordeau, 44000 Nantes, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La reconstruction des cotyles prothétiques avecerte de substance segmentaire doit permettre d’obtenir soli-ité mécanique primitive et intégration secondaire. L’utilisation’autogreffe de fibula est rapportée dans la chirurgie tumorale duassin mais n’a jusqu’ici pas été décrit dans la littérature pour lesstéolyses périprothétiques. Nous rapportons ici les résultats d’uneremière série de patients opérés avec cette technique originale.ypothèse.— L’autogreffe de fibula en comblement des pertes deubstances segmentaire du cotyle offre une solution mécanique-ent fiable a moyen terme, avec de bons résultats fonctionnels et

ne morbidité limitée.atients et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective bicen-rique concernant 26 patients (27 prothèses) opérés entre 2001 et007. Le recueil de données comportait l’indication opératoire ini-iale, le type de descellement et la cotation fonctionnelle selonostel et Merle d’Aubigné. Le bilan radiologique comprenait lalassification du descellement selon Moreland, de la perte de sub-tance selon d’Antonio et la migration cotyloïdienne. La techniquee reconstruction comprenait l’utilisation de greffon fibulaire poures colonnes et le toit, iliaque pour l’arrière fond et de biomatériauxu allogreffe morcelée en comblement, avec un renfort métallique.ésultats.— Le recul moyen était de 40,6 mois. L’indication étaitn descellement mécanique dans tous les cas. Il existait 70 % deertes osseuses mixtes. Le score PMA est passé de 10,2 (7—12) à4,6 (8—18) en postopératoire (p < 0,001). La migration était auernier recul de 0,15 cm (0—0,4) d’ascension et de 0,05 cm (0—0,2)e médialisation. Aucune lyse de greffon n’a été observée. Quatreatients ont été repris (1 échec d’intégration, 1 sepsis, 2 fracturesériprothétiques).iscussion.— L’utilisation d’autogreffe fibulaire semble offrir desésultats au moins équivalents aux autres séries de reconstructionu cotyle utilisant des techniques classiques, avec une faible morbi-ité sur le site de prélèvement. Il s’agit d’une étude à moyen termeur une technique qui n’avait à notre connaissance pas été décriteuparavant. La précision limitée de l’analyse radiographique et learactère rétrospectif de ce travail en sont des biais possibles.outefois Cette étude préliminaire offre des résultats cliniques etadiologiques encourageants, qu’il conviendra de valider par unravail prospectif et comparatif.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.278

éance du 10 novembre après-midi

raumatologie

35lassifications des fractures de l’épaule :eproductibilité, avantage et inconvénientslexandre Roux ∗, Lauryl Decroocq , Fernand De Peretti

15B, rue Pierrre Devoluy, hôpital Saint-Roch, 06000 Nice, France

Auteur correspondant.ntroduction.— L’épaule est en termes de fréquence la troisièmerticulation à se fracturer. De nombreuses classifications sont utili-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ées pour les décrire. Mais elles sont soit peu précises soit complexest le plus souvent peu reproductibles. Le but de cette étude est’analyser les quatre principales classifications en fonction de leureproductibilité inter et intra observateur et de donner notre avisur leurs avantages et inconvénients.atients.— Tous les patients admis pour fracture de l’épaule deovembre 2008 à novembre 2009 ont été inclus dans l’étude. Il s’agit’une étude prospective. Trois cent vingt-cinq patients représen-ant 329 fractures ont été prises en charge.éthodes.— Trois séniors ont classé l’ensemble des fractures selon

es classifications de Neer, Duparc, Hertel et de l’AO. Chaque frac-ure a été classée par les opérateurs de facon indépendante troisois à trois mois d’intervalle. Secondairement, selon les classementse la fracture nous avons tenté de voir la concordance avec notrerise en charge thérapeutique.ésultats.— La variabilité inter observateur varie entre 8 et 17 %t la variabilité intra-observateur moyenne est de 9 %. Les clas-ifications anatomiques (Neer/Hertel) sont moins sujettes à uneariabilité. La classification de l’AO qui est la plus complexe estelle qui connaît le taux de variabilité inter et intra individuelle lelus important. Leur concordance avec notre prise en charge estariable selon le type fracturaire quelque soit la classification. Maisans la classification de Neer l’item fracture non déplacée et arti-ulaire est indispensable. Dans la classification de Duparc l’itemracture céphalotubérositaire est le moins sujet à des variationsnfin la classification de l’AO dans les fractures du col chirurgicalst la seule à différencier les varus et valgus indispensable pour leraitement.iscussion.— Ces études confirment les précédentes concernant

’importante variabilité inter- et intra-observateur des classifica-ions de l’épaule. Les classifications anatomiques sont simples eteproductibles mais leur défaut réside dans leur précision pourécrire le déplacement. Les classifications qui décrivent la frac-ure (Duparc/AO) sont précises mais moins reproductibles. De notretude, il ressort que chaque classification possède une particularitéont l’ensemble permet une classification plus simple et reproduc-ible.onclusion.— Le nombre annuel de fracture de l’épaule est en cons-ante augmentation. Devant son importance croissante l’épaule doitvoir, comme à la fracture de hanche, une classification simple etable permettant à l’ensemble de la communauté médicale de seomprendre.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.279

36stéosynthèse percutanée des fractures de

’humérus proximal par plaque à vis bloquéesPHILOS). Étude prospective à propos de 53 casazen Ali ∗, Fredson Razanabola , Luca Capuano , Ali Boutrig ,oucine Benyahia , Walid Aryan , Didier Yaffi

Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, CHRrléans, hôpital de la Source, 14, avenue de l’hôpital, BP 86709,5067 Orléans, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures proximales de l’humérus représententnviron 4 à 5 % de l’ensemble des fractures. Avec le vieillissemente la population, l’incidence de ce type de fracture est en cons-ante augmentation. La littérature ne retrouve pas de consensusur le traitement chirurgical des fractures instables de l’humérusroximal. L’objectif de cette étude prospective, était de décrirene nouvelle technique opératoire du traitement des fractures de’humérus proximal et d’en analyser les résultats radiocliniques.

atients et méthodes.— Il s’agit d’une série prospective de 53 cas33 femmes et 20 hommes, moyenne d’âge de 62 ans) avec un suiviinimal de deux ans. Quatorze patients présentaient une frac-

ure du col chirurgical à deux fragments selon la classification de

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Résumés des communications

Neer, 19 avec une fracture à trois fragments, 17 avec une fractureà quatre fragments et trois patients avec une fracture-luxation.L’ostéosynthèse a été effectuée par voie mini-invasive dans tousles cas.Techniquement, le patient était installé en position semi-assise surune table radiotransparente. La réduction était assurée par uneréduction à foyer fermé puis par une mini-incision via un abordtransdeltoïdien. Le nerf axillaire devait être identifié et protégéavec l’index lors de l’insertion de la plaque sur la face latéralede l’humérus, La fixation était ensuite réalisée par l’intermédiaired’une plaque autobloquante avec vis à angulation variable (PHILOS)en utilisant le nouveau système LCP 3,5 de visée percutanée., Lamobilisation postopératoire était immédiate.Résultats.— Avec deux ans de recul, toutes les fractures ont conso-lidé. Le délai moyen de consolidation était de huit à dix semaines.La consolidation a été acquise en position acceptable dans tous les,sans nécrose avasculaire, sans démontage et sans lésion axillaire.Nous déplorons deux cas de reprise chirurgicale en raison d’unesaillie intra-articulaire d’une vis, et un cas d’algoneurodystrophie,Le score fonctionnel de Constant était 84 points.Conclusion.— L’ostéosynthèse percutanée des fractures del’humérus proximal par plaque à vis bloquées (PHILOS) nousapparaît comme sûre et permet d’obtenir de bons résultatsradiocliniques. Son utilisation par un abord mini-invasif permet dediminuer le traumatisme des parties molles, de préserver la vas-cularisation tissulaire et d’accélère la récupération fonctionnelle.C’est une méthode fiable mais exigeante car elle nécessite unetechnicité et l’acquisition d’une certaine expérience.

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.280

337Intérêt de la réinsertion des tubérosités dans lesfractures complexes de l’épaule traitées parprothèse inverséeDavid Gallinet ∗, Antoine Adam , Nicolas Gasse , Séverin Rochet ,Laurent Obert33, chemin des Tilleroyes, ZAC Chateaugalland, 25000 Besancon,France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La mise en place d’une prothèse inversée de l’épauledans le cadre d’une fracture complexe de l’épaule est maintenantpratique courante. Malheureusement, la durée de vie des implantscontraint son utilisation à des patients âgés de plus de 70 ans et laperte des rotations par suppression des tubérosités est responsabled’un handicap dans la vie quotidienne de nos patients, aussi âgéssoient-ils. Le but de cette étude était d’évaluer le bénéfice de laréinsertion des tubérosités sur le résultat fonctionnel des patientsaprès mise en place d’une prothèse inversée pour fracture complexede l’épaule.Patients et méthode.— Quarante-deux patients sur 54 opérés, d’âgemoyen 76 ans, ont été revus rétrospectivement au recul moyende 23 mois. Vingt-huit patients ont bénéficié d’une réinsertion destubérosités selon la technique de Boileau décrite pour les hémi-arthroplasties, le sus épineux étant systématiquement réséqué. Lestubérosités ont été réséquées entièrement dans les 14 autres cas.Deux groupes ont été étudiés cliniquement : groupe 1 : consolida-tion en position anatomique des tubérosités. Groupe 2 : cal vicieux,pseudarthrose ou absence de réinsertion des tubérosités.Résultats.— Deux-tiers des tubérosités réinsérées ont consolidéradiologiquement en position anatomique. Nous retrouvons donc18 patients dans le groupe 1 et 24 dans le groupe 2. L’ensemble desmobilités dans le groupe 1 était statistiquement meilleur, surtout

dans le secteur des rotations, ainsi que les scores de Constant (brutet pondéré) et de Dash. Tous les items du score de Constant étaientstatistiquement meilleurs dans le groupe 1, hormis la douleur qui

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S353

tait comparable. En revanche, le taux d’encoche scapulaire radio-ogique était identique dans les deux groupes (70 %).iscussion.— Ce qui était pressenti par de nombreux auteurs estérifié par cette étude : la réinsertion des tubérosités permet deéanimer les rotations et donc d’améliorer significativement la qua-ité de vie de nos patient. Le taux de consolidation anatomique desubérosités est correct (66 %) pour l’âge moyen de la populationais pourrait probablement être amélioré par le développement derothèses inversées dédiées à la traumatologie. Malheureusementette étude ne permet pas d’abaisser l’âge limite d’implantation,abituellement retenu à 70 ans, au vu du pourcentage non négli-eable d’encoches dans les deux groupes.onclusion.— Nous pouvons donc affirmer par cette étude qu’il fautéinsérer les tubérosités dans le cadre d’une fracture complexe de’extrémité supérieure de l’humérus traitée par prothèse inversée.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.281

38ntérêts de la voie postérieure dans les fracturesiaphysaires de l’humérushomas Waitzenegger ∗, Pascal Guillon , Benjamin Guenoun ,atherine Meunier , Charaf Azmi , Jean Michel Carcopino

31, rue Chardon Lagache, 75016 Paris, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les traitements par plaque postérieure des fracturesiaphysaires de l’humérus sont rarement utilisés probablement àause de la proximité du nerf radial. Le but de ce travail était’évaluer ce mode d’ostéosynthèse chez 15 patients.atients et méthode.— Cette étude rétrospective comprenait5 patients d’âge moyen de 44,7 ans. Tous présentaient une frac-ure du tiers moyen ou inférieur de la diaphyse humérale. Lesatients ont bénéficié d’une ostéosynthèse par plaque droite pos-érieure type gros fragments. Les critères suivants ont été évalués :aralysie radiale pré et postopératoire, taux de consolidation etomplications mécaniques ou infectieuses. Les mobilités de l’épaulet du coude ont aussi été rapportées.ésultats.— Tous les malades sauf un ont été revus avec un reculoyen de 20 mois. Les patients ont été opérés par voie transtrici-itale (6 cas) ou postéro-médiale (9 cas) en décubitus latéral. Nousvons retrouvé trois paralysies radiales préopératoires (18,8 %). Unutre cas a été constaté en postopératoire (6,3 %). Toutes ont récu-éré spontanément ad integrum en moins de six mois. Le tauxe consolidation était de 93,8 %. Aucune complication infectieuse’a été retrouvée. Un démontage précoce d’origine traumatique aécessité une reprise de l’ostéosynthèse. Le patient a ensuite étéerdu de vue. Enfin, les mobilités du coude et de l’épaule au der-ier recul étaient normales (un cas de déficit d’extension du coudee 5◦).iscussion.— Peu de données ont été publiées sur les résultats deslaques postérieures dans les fractures diaphysaires de l’humérus.ourtant, ce type d’ostéosynthèse donne habituellement des pour-entages de consolidations supérieurs à 90 %. Par ailleurs les taux deomplications sont superposables à ceux retrouvés dans les autresechniques avec un taux de PR postopératoire faible. L’originalitée ce travail est l’utilisation récente d’une voie postéro-médialeour l’abord de la diaphyse. En effet, celle-ci est exposée en pas-ant entre le vaste médial et la cloison intermusculaire interne. Leerf radial est refoulé sans dissection en masse en externe avec lericeps. Cette voie d’abord anatomique permet l’exposition de pluse 80 % de la hauteur diaphysaire.onclusion.— L’ostéosynthèse des fractures de la diaphyse huméralear plaque postérieure est une solution thérapeutique intéressante

otamment en présence d’un trait distal. L’abord postéromédial dea diaphyse présente deux avantages par rapport à la voie transtri-ipitale classiquement utilisée. Il est peu traumatique pour le nerf

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354 86e réunion annuelle de la

adial et permet des ostéosynthèses de fractures remontant au-delàu un-tiers moyen.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.282

39aralysie radiale après fracture de diaphyseumérale : résultats cliniques après enclouageentromédullaireomain Lancigu ∗, Nicolas Bigorre , Bertille Charruau , Pascal Bizot

CHU Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Quinze pourcent des fractures de diaphyse huméraleont compliquées de paralysie radiale, avec une récupération spon-anée de 70 à 90 % dans la littérature. Le problème posé est celui de’intérêt d’une exploration dans les premiers jours du nerf radial enue d’améliorer la récupération. Nous rapportons notre expériencee 14 cas.atients et méthodes.— Entre septembre 2004 et février 2008,50 patients ont présenté une fracture de diaphyse huméraleompliquée dans 14 cas d’une paralysie radiale. Il s’agissait de huitommes et six femmes. L’âge moyen lors de l’intervention était de7 ans + 26 ans (17—91). Nous avons réalisé un enclouage centro-édullaire par voie rétrograde dans tous les cas sans explorationu nerf radial. La paralysie radiale était constatée cliniquementn préopératoire. Nous avons suivi en postopératoire ces patientsliniquement et à l’aide d’un EMG.ésultats.— Dans sept cas, la fracture était localisée au niveau uniers supérieur, un tiers moyen, dans quatre cas un tiers moyent dans trois cas, un tiers inférieur. Dans trois des cas la frac-ure était ouverte. Dans tous les cas, l’atteinte préopératoiretait motrice complète mais sensitive partielle. Le délai opéra-oire moyen était de 16 h + 10 (4 h 30—48 h). La durée d’interventiontait de 105 min + 45 (60—180). En postopératoire, un gilet ortho-édique plus ou moins associé à une orthèse de position étaientrescrites. Une kinésithérapie d’emblée a été proposée dans dixas. Huit patients ont bénéficié d’au moins un EMG avec un délaie 3,5 mois + 0,7 (3—4). Cinq patients ont récupéré totalement etrois n’ont eu aucune récupération. Les autres ont eu une récupé-ation partielle. Deux patients ont été réopérés à six mois : un pourne neurolyse et un pour une autogreffe nerveuse. Trois des cinqatients avec récupération complète avaient déjà tout récupéré àa sortie d’hospitalisation et les deux autres étaient en récupérationotrice et sensitive partielles. Le délai de récupération complète

tait de 11,2 mois + 4,6 (6—18).onclusion.— Dix pourcent des patients présentaient une paralysieadiale dans cette série, 35 % ont récupéré totalement et 42 % par-iellement. La récupération à la sortie avait une valeur pronosticur la récupération finale. Il serait alors intéressant d’explorer lesatients qui n’ont aucune récupération clinique motrice ou sensitiveu bout d’une semaine.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.283

40pport de la plaque LCP olécrane dans les fracturesomplexes de l’extrémité proximale de l’ulnaervé Pichon ∗, Ali Alblowi , Boumedienne Sadok , Francoisandrianarizafy , Patrick Ganansia

2, rue de la buclée, 38130 Echirolles, France

Auteur correspondant.e traitement des fractures complexes de l’extrémité proximale

e l’ulna, qu’elles soient associées ou non à des lésions de la têteadiale, est difficile. Le principe thérapeutique est de reconstruire’ulna en lui redonnant sa longueur initiale. Dans cette indica-

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ion, le brochage haubanage a montré son insuffisance. La têteadiale doit être conservée ou remplacée, pour rétablir la consoletabilisatrice externe. Pour l’ulna, divers montage nécessitant laonformation per opératoire d’une plaque d’ostéosynthèse ont étéroposé. L’apparition sur le marché, d’une plaque anatomique à viserrouillée, (LCP olécrane laboratoire Synthes®) nous a paru extrê-ement séduisant, dans l’optique de faciliter ce temps opératoirearfois contraignant.ous rapportons ici notre expérience initiale avec cet implant. Entre

e 1/04/2008 et le 30/10/2010, nous avons opéré cinq femmes etn homme d’âge moyen 57 ans (extrême : 20—76 ans). Les frac-ures étaient de type BADO 2 dans cinq cas, et BADO 3 dans un cas.elon la classification AO, nous avions quatre fractures de type3 et deux de type A3. Selon Morey la coronoïde était intact danseux cas, de type 2 dans un cas, de type 3 dans trois cas. Selonason, la tête radiale était intacte dans deux cas, de type 2 dansn cas, de type 3 dans deux cas et de type 4 dans un cas. Nouséplorons un déplacement secondaire, d’un fragment de coronoïdeurvenu à J + 15, malgré l’immobilisation plâtrée, ainsi qu’une algo-ystrophie. Aucune infection n’a été observée. Les radiographiesostopératoires, des quatre premiers opérés, montraient un implantxagérément à distance de l’os sur l’olécrane, alors que le chirur-ien, avait eu la certitude peropératoire, d’appliquer la plaque auontact de celui-ci. L’arc de mobilité en flexion extension est supé-ieur à cent degrés pour tous les patients. Au recul moyen de 14 moisextrême 6 :30), et selon le score de la Mayo Clinic, les résultats sontons dans cinq cas et excellent pour un cas. Le Quick Dash moyen este 9,7.u vue de notre courte série, les espoirs placés dans cettelaque anatomique sont confortés. Malgré des résultats cliniquesavorables, des modifications de l’implant et de la technique chi-urgicale sont proposées, afin d’éviter un aspect radiographiqueostopératoire « désagréable ».

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.284

41stéosynthèses des fractures sus et

ntercondyliennes de l’extrémité inferieure de’humérus. Intérêt des plaques verrouillées àropos de 46 casachid El Zanati ∗, Sorin Precup , Aboubekr Berrichi , Nicolae

onescu , Patrick Beau , M’barek Irrazi , CunyApp 107, 04, rue Saint-Jean, 57000 Metz, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Les fractures sus et intercondyliennes de l’humérusistal sont très graves mettant en jeu le pronostic fonctionnel duoude, leur prise en charge reste difficile. Cette série évalue lesésultats cliniques et radiologiques obtenus chez 46 patients avecn recul moyen de 20 mois.éthodes.— Nous rapportons une série de 46 patients présentantne fracture articulaire l’extrémité distale de l’humérus opéréntre mars 2008 et octobre 2010.’âge moyen est de 52 ans, le côté droit est atteint dans 62 % et leauche dans 38 %.ous avons utilisé la classification AO : il y avait 34 patients classés1, dix en C2 et deux classé C3.a technique chirurgicale utilisée est la voie d’abord postérieureransolécrânienne et l’ostéosynthèse par plaques externe et postéronterne a vis verrouillées Les résultats ont été évalués clinique-ent selon le Mayo Elbow Performance Score (MEPS) (Morrey), et

adiologiquement par les critères de consolidation, de réduction et

’évolution arthrosique secondaire (selon Bröberg-Morrey).ésultats.— Le recul moyen a été de 20 mois. Les résultats sontxcellents chez 81,5 %, bons chez 13,5 % et moyens chez 5 % de nosatients.

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Résumés des communications

L’évaluation radiologique a montré un grade 0 chez 78 %, le grade1 chez 17 % et le grade 2 chez 5 % de nos patients.Les complications ont été dominées par des ossifications hétéro-topiques chez 20 % des patients mais sans véritable influence surle résultat final ; aucun cas de pseudarthrose ; pas de déplacementsecondaire ni d’infection postopératoire n’a été décelé.Discussion.— Les fracture de l’extrémité distale de l’humérus repré-sentent 1 à 2 % des fractures de l’adulte, un tiers des fractures del’humérus.O’Driscoll préconise l’utilisation de double plaques verrouilléespermettant une rééducation immédiate et évitant toutes pseudar-throses (jusqu’à 33 % de pseudarthroses dans d’autre série).La voie postérieure transolécrânienne est la voie de référence maisprésente des complications qui peuvent être évitées grâce à unetechnique rigoureuse.Les ossifications sont une complication classique après ce type defracture.Conclusion.— Notre série confirme l’intérêt de la voie d’abord pos-térieure transolécrânienne ; elle permet une très bonne expositiondes surfaces articulaires.L’utilisation de plaques verrouillées permet un montage stableet une rééducation précoce, améliorant les résultats fonctionnels(81,5 % dans notre série).

doi:10.1016/j.rcot.2011.08.285

342La terrible triade du coude : prise en chargechirurgicale lors de fractures non reconstructiblesde la tête radialeSandrine Maillot-Roy ∗, Marc Olivier Falcone , Geoffroy Nourissat ,Jean Marc FeronService d’orthopédie et traumatologie, hopital Saint-Antoine,184, rue du Faubourg Saint-Antoinen, 75012 Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— La terrible triade associe une luxation posté-rieure du coude à une fracture de la tête radiale et del’apophyse coronoïde. L’objectif est d’évaluer les résultatsfonctionnels et cliniques obtenus après réinsertion du plan capsulo-ligamentaire antéro-médial, du ligament collatéral latéral et miseen place d’une prothèse de tête radiale monobloc, par voielatérale.Patients.— Il s’agit d’une étude rétrospective des patients opérésentre 2005 et 2010 d’une terrible triade. Seuls les patients ayantune fracture de tête radiale Mason 3 ou 4 ont été inclus.Méthode.— Tous les patients ont eu le même protocole chirurgical :voie d’abord latérale du coude, exérèse de la tête radiale, réinser-tion de l’apophyse coronoïde, remplacement de la tête radiale parune prothèse Mopyc, et réinsertion proximale du ligament collaté-ral latéral. Le protocole de rééducation était débuté précocement.Tous les patients ont été revus en consultation avec des radiogra-phies. Les scores fonctionnels utilisés étaient le Quick Dash, le MayoClinic et le Broberg et Morrey.Résultats.— Douze patients ont été inclus. Le recul moyen était dequatre ans. La moyenne d’âge était de 46 ans. Le Mayo score étaitde 87/100, le Quick Dash de 32/100 soit 83 % des patients satisfaits.Sur le plan objectif, le score de Broberg et Morrey était de 91/100.L’arc de mobilité moyen était de 118◦ (30◦/140◦). La flexion ducoude était de 137◦ (90◦/150◦), l’extension de − 20◦ (0◦/− 60◦).La force moyenne était de 100 % par rapport au côté controlaté-ral. Trois patients ont nécessité une reprise chirurgicale précocepour instabilité par fixation externe. À la révision tous les coudesétaient stables. Sur le plan radiologique, toutes les prothèses ont

entrainé une ballonisation du radius et une lyse de son col, n’ayantpas nécessité de reprise chirurgicale car asymptomatique au dernierrecul.

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S355

iscussion.— Nos résultats montrent que cette technique chirurgi-ale permet une restitution fonctionnelle satisfaisante et préviente l’instabilité du coude. Les études comparables à notre sérient des résultats similaires avec un recul moins important. Notreevue de patients permet de montrer la pérennité de ces bons résul-ats. Néanmoins, une incertitude persiste quant au devenir de cetterothèse.onclusion.— La technique chirurgicale utilisée, reproductible ettandardisée, permet d’obtenir des résultats fonctionnels satisfai-ants à moyen terme. Le recul est insuffisant pour juger de l’intérêtréventif de cette technique concernant l’apparition d’arthrose etour juger des conséquences fonctionnelles à long terme de la pro-hèse Mopyc.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.286

43raitement des pseudarthroses distales de’extrémité inférieure de l’humérus par synthèserotégée par fixateur externe statiqueérôme Pierrart ∗, Thierry Judet

Service orthopédique et traumatologie, hôpitalaymond-Poincaré, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380arches, France

Auteur correspondant.ntroduction.— La prise en charge des pseudarthroses de’extrémité inférieure de l’humérus est un challenge chirurgical.’ostéosynthèse classique est parfois impossible ou aléatoire, enaison de la petite taille et de l’ostéoporose du fragment dis-al chez des patients souvent multi-opérés. Cette situation peutonduire à une prise en charge non conservatrice prothétique ou parrthrodèse, peu acceptable chez le sujet jeune et actif. Nous pro-osons une prise en charge par avivement, décortication, greffe etstéosynthèse légère protégée par fixateur externe huméro-ulnairetatique lorsque la synthèse seule nous semble de mauvaise qualitéécanique. Nous privilégions dans un premier temps la consolida-

ion sur la mobilité, l’arthrolyse est évoquée secondairement. Leut de notre étude est d’évaluer les résultats radiocliniques au reculinimal de 6 mois.

atients.— La série comporte 16 patients, 11 hommes et 5 femmes’âge moyen de 46 ans (28—75). En préopératoire, la flexion étaite 102,5◦(85—150), l’extension de 51,5 (0—90) et l’arc moyen de0,9 (0—130). Il y avait 10 pseudarthroses sus- et intercondyliennes,supra-condyliennes basses, 1 diacolumnaire et 2 pseudarthroses

tératives de condyle latéral. Le fixateur est resté en place 3 mois2—4,5) et une immobilisation secondaire était nécessaire durant,2 mois (0—4) en moyenne. Quatre arthrolyses secondaires ont étééalisées.éthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective avec évaluation cli-ique et radiographique.ésultats.— Au recul moyen de 33,1 mois (6—77), les mobilitéstaient pour la flexion de 109 (90—130), le déficit d’extension de1 (10—85) et 57 (10—110) d’arc moyen. Le délai moyen de conso-idation était de 4,2 mois. Toutes les pseudarthroses ont consolidé.ous rapportons, en postopératoire, une paralysie radiale et troisomplications locales sur fiche.iscussion.— L’immobilisation plâtrée ne permet pas de contrô-

er l’ensemble des contraintes, notamment en rotation, et nousemble donc insuffisante dans ces situations. Le fixateur articulée nous semble pas adapté ici. Il n’assure pas, pour nous, unetabilisation suffisante et est d’emploi difficile dans ces pseu-arthroses très basses. Cil et al. (J Bone Joint Surg Am 2008),tilisent des prothèses totales. Ils rapportent 43 % de complications

t 25 % de remplacements de prothèse. Les arthrodèses sontnvalidantes et, par conséquent, mal tolérées chez des patientseunes.

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3Développement d’une matrice collagéniquedécellularisée pour la réparation du ligament

356 86e réunion annuelle de la

onclusion.— Dans ces situations complexes de pseudarthroseumérale basse, l’utilisation d’un fixateur statique protégeant uneynthèse légère peut être une solution de sauvetage alternative à larothèse ou l’arthrodèse. Elle apporte des mobilités modestes maiscceptables dans ce contexte.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.287

éance du 10 novembre après-midi

echerche

45ide au diagnostic des tumeurs osseuses desembres chez l’adulte (à propos de 52 cas) avec

laboration du programme : PADTOMoussef Alaoui lamrani ∗, Mohammed El Idirissi , Hicham Ammor ,assan Boussakri , Mohammed Shimi , Siham Tizniti , Abdelmajid Elrini

10, rue Ahmed-El-Hiba, apartment 3, 30000 Fès, Maroc

Auteur correspondant.ntroduction.— Le diagnostic d’une tumeur osseuse repose sur laonfrontation des données clinicoradiologiques et histopatholo-iques. Ainsi, son diagnostic ne peut se concevoir que dans un cadreultidisciplinaire. Nous avons mené une étude analytique à traverses observations de tumeurs osseuses confirmées, afin d’élaborern programme facilitant le diagnostic des tumeurs osseuses.atients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective etui intéresse 52 patients ayant une tumeur osseuse, colligés auxervices de chirurgie orthopédique et de radiologie de notre éta-lissement. Le recueil des données a été facilité par une fiche’exploitation.ésultats.— Tumeurs bénignes : L’ostéochondrome était la tumeur lalus fréquente et représentait 22 % des tumeurs. Les autres tumeursénombrées : tumeurs à cellules géantes (n = 5), ostéome ostéoïden = 2), kyste anévrysmal (n = 2), dysplasie fibreuse (n = 2), chon-rome (n = 2), chondroblastome (n = 1) et l’hémangiome veineuxn = 1).umeurs malignes : L’ostéosarcome reste la tumeur maligne primi-ive la plus fréquente dans notre série et représentait 53 % desumeurs. Les autres tumeurs : sarcome d’Ewing (n = 2), lymphomerimitif (n = 2), chondrosarcome (n = 1), plasmocytome (n = 1 et’adamantinome (n = 1). Les tumeurs osseuses secondaires étaientu nombre de 11, et majoritairement secondaires à une tumeurammaire.iscussion.— À travers une analyse combinée, des différentes obser-ations et d’une revue de la littérature, nous avons concu unogiciel : Programme d’aide au diagnostic des tumeurs osseuses desembres (PADTOM). Un canevas regroupant 40 items épidémiolo-

iques, cliniques et radiologiques a été élaboré, dans le but deécrire 36 tumeurs. Cette base de données a servi à l’élaboration’une console à 3 paliers : le premier est clinique, le second ren-erme le nombre et le siège de la lésion, et le 3e se consacre àa sémiologie radiologique. Chaque item possède un nombre deoint en fonction de sa valeur diagnostique. Après avoir rem-li cette console de données décrivant une lésion particulière,’utilisateur aura une liste de cinq diagnostics classés selon la pon-ération de chaque tumeur. Le second volet de ce programme estn outil d’autoévaluation, présenté sous forme de dossiers clinico-adiologiques « Quid : quel est votre diagnostic ? » classés par ordre

roissant de difficulté.onclusion.— Cette étude a concu un outil informatique facilitant

e diagnostic des tumeurs osseuses, et qui est intéressant pour tout

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

tudiant, tout praticien, qui veut se familiariser avec le diagnos-ic des tumeurs osseuses, mais qui ne peut jamais substituer l’avis’une équipe multidisciplinaire.

oi:10.1016/j.rcot.2011.08.288

46nfiltration d’anesthésique locale dans lesrothèses totales de genou : étude cadavériquerédéric Picard ∗, Morgan Quinn , Ian Cunningham , Angela Deakin ,nthony Payne , Andrew Kinninmonth

Département d’orthopédie, Golden Jubilee National Hospital,lydebank G814HX, Glasgow, Royaume-Uni

Auteur correspondant.ntroduction.— Kerr et al. a publié une technique d’infiltrationocale d’analgésique (Ropivacaine) pour les prothèses totales deenou (PTG). Les résultats de cette technique ont permis de réduirea douleur postopératoire, le temps d’hospitalisation, la consomma-ion de morphinique et d’accélérer la récupération fonctionnelle.e but de ce travail anatomique était de vérifier l’étendue destructures anatomiques couvertes par l’infiltration.atériel.— Six cadavres frais décongelés ont été utilisés pour cettetude.éthodes.— Les genoux ont été préparés et injectés selon le pro-

ocole de Kerr et al. Un garrot pneumatique a été placé et chaqueenou était fixé à 90◦ et abordé par voie médiopatellaire et préparéomme une PTG. Une mixture de 150 mL de latex et d’encre dehine a été injectée suivant le protocole de Kerr et al. Les genouxnt été refermés et placés à plat au congélateur à —20◦ C poursemaines. Quatre genoux ont été découpés en tranches de 3 cm ethotographiés. Deux genoux ont été disséqués suivant la techniquee Zuckerman et photographiés.ésultats.— Dans la portion proximale de la cuisse, le produit deontraste a infiltré le périoste du fémur ainsi que tous les musclesnvironnants (vastis medialis, intermedius, lateralis et adductoragnus). Au niveau du genou, le produit a imprégné la boursearapatellaire, la capsule antérieure du genou, les ligaments col-atéraux, les ligaments croisés, les tissus de la fosse poplitée eta capsule postérieure. Le nerf sciatique et ses deux principalesranches tibiale (innervation postérieure du genou) et fibulaireommun (innervation antérieure du genou) étaient baignés dans leroduit de contraste de même que deux branches supérieures géni-ulaires issues du nerf tibial et deux branches géniculaires du nerfbulaire. Les branches terminales fémorales articulaires n’ont pasu être identifiées.es tissus sous-cutanés ainsi que les portions antéro-inférieures desuscles de la cuisse ont été imprégnés du produit de contraste.iscussion.— Le produit de contraste (latex et encre de Chine)

nfiltré dans les genoux cadavériques a permis d’individualiser trèslairement les territoires anatomiques couverts par la technique’infiltration de Kerr et al. même si les branches terminales du nerfémoral n’ont pas pu être isolées.onclusion.— L’infiltration de 150 mL de produit de contraste dansix genoux de cadavres selon la méthode de Kerr et al. a démon-ré l’efficacité de la technique. On peut déduire que la produit’anesthésie locale de type Ropivacaine infiltre l’ensemble destructures anatomiques nerveuses innervant le genou.

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roisé antérieuranon Bachy ∗, Ines Sherifi , Raphael Bardonnet , Thierry Hoc ,ervé Petite , Didier Hannouche

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Résumés des communications

LRO, faculté de médecine Lariboisière, 70, avenue de Verdun,75010 Paris, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Les procédés actuels utilisés pour conserver etstériliser les allogreffes tendineuses entraînent une dénaturationimportante du contenu collagénique et une perte des propriétésmécaniques des greffons. Le but de cette étude était de traiter desgreffons tendineux par un procédé original, permettant leur décel-lularisation et leur conservation sans altérer leur contenu protéiqueet leurs propriétés mécaniques.Matériel.—100 tendons frais de lapins New Zealand ont été préle-vés et répartis en 3 groupes (1 groupe contrôle et 2 groupes traités).Les deux groupes traités ont subi un traitement par le procédé étu-dié, à deux conditions différentes (condition 1 et 2), connues dansla littérature pour avoir une action stérilisante sans dénaturer lamatrice.Méthode.— Les propriétés suivantes ont été testées :— analyse des propriétés mécaniques par réalisation de tests entraction ;— étude de la stabilité thermodynamique et de la dénaturation desprotéines par calorimétrie ;— analyse des crosslinks du collagène ;— analyse biochimique de la composition du collagène par spectro-photométrie ;— analyse de l’architecture par réalisation d’histologie standard ;— analyse de la viabilité cellulaire par test d’extraction de fibro-blastes.Résultats.— Les conditions de traitement 1 préservaient les proprié-tés mécaniques des greffons par rapport au groupe contrôle (res-pectivement rigidité : 35,15 ± 12,01 N/mm et 40,10 ± 17,94 N/mm ;module de Young : 116,82 ± 40,28 MPa et 104,52 ± 42,76 MPa).Les conditions 2 altéraient significativement les propriétés méca-niques (p < 0,05). L’analyse calorimétrique retrouvait une différencesignificative de température de dénaturation entre le groupecontrôle et le groupe condition 1 (respectivement 63,79 ± 0,35◦ Cet 62,96 ± 0,45◦ C). Il n’y avait pas de différence significative pourla composition des crosslinks du collagène entre le groupe condi-tion 1 et le groupe contrôle ni pour la composition du collagène(p = 0,26). L’analyse histologique retrouve des différences entre legroupe contrôle et le groupe condition 1, avec une augmentation del’espace entre les fibrilles et un changement de configuration desnoyaux cellulaires. Contrairement au groupe contrôle où des fibro-blastes viables ont pu être extraits, les conditions 1 et 2 entraînaientune perte totale de la viabilité cellulaire.Discussion.— Une matrice originale, poreuse, utilisable pour ingé-nierie tissulaire du LCA a été obtenue par le traitement d’allogreffestendineuses par un procédé original. Les propriétés biochimiqueset mécaniques de la matrice obtenue par cette technique semblentprometteuses in vitro, mais doivent être confirmées par des étudesin vivo dans un modèle de ligamentoplastie du LCA.

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348Staphylococcus aureus résistants à la méticillinehospitaliers versus communautaires : persistanceintra-ostéoblastique et virulenceJean-Philippe Rasigade ∗, Sophie Trouillet , Yannick Lhoste , TristanFerry , Sebastien Lustig , Sylvestre Tigaud , Francois Vandenesch ,Jérôme Étienne , Frédéric LaurentInserm U851, laboratoire de bactériologie, centre de biologieNord, hôpital de la Croix-Rousse, 103,

grande-rue-de-la-Croix-Rousse, 69004 Lyon, France

∗Auteur correspondant.Introduction.— Staphylococcus aureus est la première caused’infections ostéo-articulaires (IOA). La majorité des S. aureus

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ésistants à la méticilline (Sarm) responsables d’IOA sont d’origineospitalière (Sarm-H), mais les Sarm communautaires (Sarm-C)eprésentent une cause émergente d’IOA en dehors de l’hôpital.es Sarm-H et Sarm-C appartiennent à des fonds génétiques dis-incts et sont associés à des présentations cliniques différentes : lesOA à Sarm-C sont volontiers aiguës et sévères d’emblée alors queelles à Sarm-H ont une évolution plus souvent torpide et marquéear les rechutes. Les mécanismes physiopathologiques qui sous-endent ces différences ne sont pas élucidés. Nous avons comparé,ans un modèle d’infection intracellulaire d’ostéoblastes humainsn culture, la persistance et la cytotoxicité induite par les Sarm-Ht Sarm-C.atériel.— Des cellules ostéoblastiques MG-63 ont été infectées pares souches cliniques représentatives des clones majoritaires enrance de Sarm-H (ST8-Lyon, n = 5) et de Sarm-C (ST80-European,= 5).éthodes.— Après 2 h d’infection permettant l’invasion des ostéo-lastes par S. aureus, les cultures ont été traitées par la gentamicineour tuer sélectivement les bactéries extracellulaires et conserveres intracellulaires. La cytotoxicité induite après 24 h d’incubation

été estimée par dosage de la lactate-déshydrogénase relarguéear les ostéoblastes. Pour 1 isolat de chaque groupe, les bactériesiables intracellulaires ont été quantifiées après 3 h, 24 h et 48 h’incubation, par dénombrement sur gélose après lyse osmotiquees ostéoblastes infectés. Les différences ont été testées par le-test de Mann-Whitney avec un seuil de significativité de 0,05.ésultats.— La cytotoxicité moyenne induite après 24 h d’infection

ntracellulaire était 1,9 fois plus élevée pour les Sarm-C que poures Sarm-H (respectivement 59,9 UI/mL et 32,2 UI/mL, p < 0,001).nversement, les bactéries viables intracellulaires après 3 h, 24 ht 48 h d’incubation étaient respectivement 4,7 fois, 11,9 fois et6,7 fois plus nombreuses pour la souche de Sarm-H que pour cellee Sarm-C (p < 0,05 pour chaque différence).iscussion.— Nos résultats indiquent que les souches des principauxlones de Sarm francais présentent des phénotypes d’invasion ete virulence différents selon leur origine hospitalière ou commu-autaire. Les Sarm-H persistent dans les ostéoblastes infectés ennduisant des dommages limités. Les Sarm-C, hautement cyto-oxiques, semblent moins adaptés à la survie intracellulaire.onclusion.— Les phénotypes d’invasion et de toxicité des Sarm-et Sarm-C observés à l’échelle cellulaire concordent avec les

ormes cliniques d’IOA propres à ces deux groupes bactériens. Cettebservation encourage la recherche de stratégies thérapeutiquesdaptées en fonction de l’origine hospitalière ou communautairees IOA à Sarm.

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49nfluence de l’obésité sur les fonctions des cellulesartilagineusesidier Mainard ∗, Pierre-Jean Francin , Cécile Guillaume , Pascaleottie , Nathalie Presle

Service de chirurgie orthopédique, traumatologique etrthroscopique, avenue Lattre-de-Tassigny, 54000 Nancy, France

Auteur correspondant.ntroduction.— Si des contraintes biomécaniques excessives consti-uent un facteur de risque pour la dégénérescence du cartilage,es facteurs métaboliques produits par le tissu adipeux (adipo-ines) pourraient également contribuer à la dégradation de ce tissuonjonctif nécessaire au bon fonctionnement de l’articulation. Nousvons ainsi fait l’hypothèse que parmi les adipokines, la leptinest un bon candidat pour expliquer les relations entre l’obésité

t l’arthrose. Nos travaux antérieurs ont montré que la leptinest présente dans le liquide synovial de patients arthrosiques eton expression dans les chondrocytes augmente avec la sévéritées lésions cartilagineuses. Afin de mieux comprendre le rôle de

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ruqcppcédCcles patients non obèses. Les effets stimulants de la leptine sur

358 86e réunion annuelle de la

’obésité dans la destruction du cartilage articulaire, nous avonsherché à définir les effets de la leptine sur les fonctions des chon-rocytes.éthodes.— L’expression des gènes codant des composants spé-ifiques du cartilage (agrécane, collagène de type 2) et desacteurs régulateurs du métabolisme chondrocytaire (facteurs deroissance comme l’IGF-1, la métalloprotéase-13 ou MMP-13 etn inhibiteur endogène de MMPs ou TIMP) a été évaluée parCR quantitative après traitement de chondrocytes issus deatients arthrosiques par différentes doses de leptine (20, 100 et00 ng/mL).ésultats.— L’expression basale de la plupart des gènes étudiés

hez les patients obèses est 2 à 6 fois supérieure à celle mesuréehez les patients non obèses, suggérant un métabolisme plusntense des cellules cartilagineuses chez les patients obèses.’obésité constitue également un facteur déterminant pour la

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

éponse des chondrocytes à la leptine. Le TIMP-2 est en effetn gène cible de la leptine pour les patients non obèses alorsue la MMP-13, qui joue un rôle majeur dans la destruction duartilage, est induite seulement chez les patients obèses. Delus, la leptine peut avoir un effet protecteur sur le cartilageuisqu’elle augmente d’un facteur 4 ou 5 l’expression des gènesodant l’IGF-1 et le collagène de type 2. Cependant, des doseslevées de leptine sont nécessaires pour déclencher cette réponseans les chondrocytes issus de patients obèses.onclusion.— Cette étude montre que les fonctions des chondro-ytes issus de patients obèses diffèrent de celles observées chez

’expression de l’IGF-1, du collagène de type 2 et d’un inhibiteure protéases chez les patients.

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