Livre blanc Services dédiés aux PME

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LIVRE BLANC LES SERVICES AUX PME PRÉSENTATION DE DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT ET D’AIDES AUX DÉVELOPPEMENT DE NOS PME Juillet 2012 CAP-TIC Téléphone: 03 90 208 308 [email protected] www.cap-tic.fr

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LIVRE BLANC LES SERVICES AUX PME

PRÉSENTATION DE DISPOSITIFS D’ACCOMPAGNEMENT ET D’AIDES

AUX DÉVELOPPEMENT DE NOS PME

Juillet 2012

!

C A P - T I C • T é l é p h o n e : 0 3 9 0 2 0 8 3 0 8 • a o g u s @ c a p - t i c . f r • w w w. c a p - t i c . f r

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Introduction

Au 1er Janvier 2010, la France enregistre 3 422 000 entreprises dont 99% est composé de moins de 50 salariés. Les PME ont des caractéris-tiques qui leur sont propres : de petites tailles (moins de 250 salariés), la gestion est souvent personnalisée et centrée autour du dirigeant avec une stratégie plus intuitive. Elles sont souvent à proximité des acteurs régionaux et offre une capacité d’innover rapidement pour s’adapter au marché1.

Les PME jouent un rôle majeur dans la création d’emplois : en France, elles représentent plus des deux tiers de l’emploi.

«La France qui crée des emplois et qui innove est aujourd’hui celle des PME!» titrait les Echos du 28 Juin 2012 à la lecture de l’enquête réalisée par CGPME et KPMG.

Dans un contexte économique difficile, il est indispensable d’accompa-gner ces sociétés. De nombreux dispositifs d’aides, de soutien, d’ac-compagnement, d’outils existent et sont très performants mais le diri-geant de PME manque de temps.

Une petite entreprise n’a que rarement un service administratif dédié à la recherche des bons outils et structures, encore moins de service juri-

dique pour vérifier si l’entreprise entre dans les critères de sélection, le dirigeant ne peut pas avoir une vision exhaustive des services aux-quels il pourrait recourir : pourtant les bénéfices ne sont pas négligea-bles. Gain de temps, aides et subventions disponibles, diagnostic et audit, exportation, innovation, mutualisation des compétences, gain d’argent, financement etc. sont les résultantes potentielles des services développés et destinés à ces entreprises françaises.

Après avoir étudié pendant près de deux années ces dispositifs exis-tants, le constat fut sans appel : tout existe, mais qui le sait? Par man-que de communication, de clarté ou de visibilité ... trop d’informations tue l’information, trop de structures et de dispositifs développés ren-dent la recherche complexe. La preuve en est qu’en Juillet 2011, une charte nationale entre les principaux acteurs dédiés à l’export a vu le jour : le but étant de favoriser la synergie entre eux, simplifier et amé-liorer l’accès aux informations, dispositifs, aides aux primo exporta-teurs et PME. Le rôle de chacun est alors défini pour mieux accompa-gner les entreprises et un guichet unique est mis en place dans chaque région. Un lieu unique pour un parcours devenu moins complexe.

Ce livre blanc a pour objectif de présenter les services à forte valeur ajoutée (à titre exhaustif) et d’analyser ceux qui répondent aux besoins et attentes des PME.

L I V R E B L A N C : S E RV I C E S A U X P M E - P r é s e n t a t i o n d e s d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d ’ a i d e s a u d é v e l o p p e m e n t d e s P M E! ! C A P - T I C!! ! 1

1 Source : Wikipédia, petites et moyennes entreprises http://fr.wikipedia.org/wiki/Petites_et_moyennes_entreprises

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SOMMAIRE

Introduction! ! ! ! ! ! ! ! p.1

Les services pour bien démarrer sa vie d’entrepreneur innovant! p.4

Les incubateurs! ! ! ! ! ! ! ! p.5

Les pépinières! ! ! ! ! ! ! ! p.6

Le développement du co-working! ! ! ! ! ! p.7

Les living lab! ! ! ! ! ! ! ! p.9

Les services et dispositifs dédiés à l’innovation...! ! ! p.10

JEI : Jeune Entreprise Innovante! ! ! ! ! ! p.11

CIR : Crédit Impôt Recherche! ! ! ! ! ! p.12

OSÉO Innovation!! ! ! ! ! ! ! p.12

Le FEDER : Fonds Européen de Développement Régional! ! ! p.14

Récapitulatif des outils et financements existants pour l’innovation des PME! p.14

L’innovation de service! ! ! ! ! ! ! p.17

Les services et dispositifs dédiés au financement...! ! ! p.19

Le crowdfunding! : un outil de financement efficace! ! ! ! p.19

Le prêt participatif d’amorçage (PPA) d’OSÉO! ! ! ! p.21

D’autres outils ! ! ! ! ! ! ! ! p.22

Les services dédiés à l’investissement...!! ! ! ! p.24

Le Capital Investissement! ! ! ! ! ! ! p.24

Le Fonds Stratégique d’Investissement! ! ! ! ! p.25

Les Fonds de co-investissement! ! ! ! ! ! p.26

La Banque Publique d’Investissement! ! ! ! ! p.27

Les services dédiés à l’export... ! ! ! ! ! ! p.28

Le Guichet Unique Export et la charte régionale! ! ! ! p.28

Pour les non ou primo exportateurs : Eval’Export! ! ! ! p.30

Le V.I.E : Volontariat International en Entreprise! ! ! ! p.33

Widoobiz, la radio des entrepreneurs! ! ! ! ! p.34

Les Services transversaux ! ! ! ! ! ! p.35

Les Agences de développement économique! ! ! ! ! p.35

Les Clubs d’entreprises locaux! ! ! ! ! ! p.36

Les Réseaux Sociaux! ! ! ! ! ! ! p.37

Lexique! ! ! ! ! ! ! ! p.39

Annexe!! ! ! ! ! ! ! ! p.40

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Un projet innovant engage nécessairement de prendre des risques. La démar-che même nécessite du temps et de l’argent, des ressources rares dans les plus petites structures comme les TPE et PME.

L’entreprise doit donc organiser et structurer son projet où à plusieurs repri-ses les décisions de «Go no Go» devront être prises.

Plus la PME se confronte à ces phases de décisions, moins elle prend de ris-ques irréversibles. Ce planning permettra également de bien cerner les obsta-cles, freins, difficultés ou les points forts du projet. A tout moment, l’entre-prise peut donc réorienter son innovation pour assurer au mieux le dévelop-pement du projet. Les nombreux tests et pré-tests sont des étapes indispensa-bles avant de lancer le produit / service. Les mauvaises idées sont donc détec-tées à temps dans ce processus.

Les 8 étapes dans la mise en place d’un projet innovant selon Innov’hera2 :

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2 http://www.innovhera.be

1. Définition du cadre général de l’innovation

★ Objectifs

★ Usage envisagé du futur produit / service

★ Budget

★ Délais

★ Équipe prévue

2.! Description de l’usage concret du produit / !! service

3.! Description de l’interaction du produit / !! service avec son environnement

4.! Rédaction du cahier des charges

5.! Compréhension des besoins des futurs !! utilisateurs lors des tests et vérification.

6.! Définition des critères d’évaluation et !! mesures d’efficacité

7.! Rédaction du cahier des charges final

8.! Tests et vérification

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Les services pour bien démarrer sa vie d’entrepreneur

innovant ...

Se lancer dans l’entrepreneuriat est souvent jugé courageux. Pourtant nom-breux sont ceux qui souhaitent franchir le cap et développer leur propre socié-té.

Fait récent, les jeunes se tournent davantage qu’avant vers la création d’entre-prise : cette tendance prend de l’ampleur et la multiplicité des formations à l’entrepreneuriat dans les écoles en est la preuve.

Cet engouement montre le dynamisme de notre pays.

Même si les CCI, chambre des métiers et de l’artisanat proposent d’accompa-gner ces jeunes entrepreneurs dans la vie de dirigeant, ceux qui ont des pro-jets innovants, à caractère nouveau et dans les métiers dits émergents ou d’avenir peuvent trouver des solutions qui leur permettent souvent de tester et prendre le temps de créer cette nouvelle activité. Le pôle emploi offre même la possibilité aux demandeurs d’emploi de bénéficier d’exonération de cotisa-tions sociales pendant un an voire plus (dispositif ACCRE). Ils peuvent éga-lement bénéficier de l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) qui permet d’obtenir 45% du reliquat des allocations des demandeurs à la date de déclaration de l’activité.3

Ce livre blanc n’a pas vocation à citer tous les services et accompagnements existants dès la création d’une entreprise. L’accent sera porté sur les solutions tournées vers les nouvelles activités et les entreprises innovantes.

Travailler en partenariat dès son démarrage...

Les structures thématiques et sectorielles détectent et accompagnent des pro-

jets de création d’entreprise innovante ou de développement d’entreprises par

l’innovation. Ces structures peuvent être spécialisées dans un secteur d’activi-

té ou avoir des missions thématiques (la Recherche et Développement - R&D,

le lien avec les laboratoires,…). Elles ont pour missions de faciliter la prépara-

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3 Source : Pôle emploi, http://www.pole-emploi.fr/candidat/la-creation-d-entreprise-etape-par-etape-@/suarticle.jspz?id=27023

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tion, la mise en œuvre de ces projets et d’en maîtriser les risques, grâce à un

accompagnement personnalisé, en coordination avec le reste du réseau.

Les incubateurs

Un incubateur d’entreprise est une structure d’accompagnement de projets de création d’entreprises. L’incubateur peut apporter un appui en termes d’hé-bergement, de conseil et de financement, lors des premières étapes de la vie de l’entreprise.

A la différence d’une pépinière d’entreprises, un incubateur s’adresse à des sociétés très jeunes ou encore en création, et leur propose un ensemble de ser-vices (presque) adaptés.

Chaque incubateur est différent et se distingue par les services qu’il propose, par le caractère lucratif ou non (même si la majorité relève d’organismes pu-blics et para-publics) ou encore par le type de projets qu’il cible.

➡ Les incubateurs d’entreprises innovantes liés à la recherche publique : gains de productivité, réduction des coûts de R&D, réduction des taux d’échec et à la pointe des ruptures technologiques à venir!

Une trentaine d’incubateurs en France ont été créés par des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (universités, écoles, organismes de recherche). L’objectif est de favoriser l’émergence et la concrétisation de pro-jets de création d’entreprises innovantes valorisant les compétences et les ré-sultats des laboratoires des établissements publics de recherche et d’ensei-gnement supérieur.

Les régions souhaitent valoriser leur pôle d’excellence et de compétences en lien avec les laboratoires et les centres de recherche déjà en place. L’objectif d’accompagner les entreprises innovantes à entrer dans leur incubateur étant de «valoriser» et «spécialiser» leur territoire dans ces domaines clés et sortir du cadre de la recherche par le développement de produits et de services par des entreprises.

Depuis 1999, date à laquelle le Ministère de la Recherche a lancé cet appel d’offre aux régions pour développer les incubateurs, ce sont plus de 10 000 emplois qui ont été créés et les entreprises lancées sont davantage pérennes (avec un taux de fermeture voire d’échec inférieur à la moyenne).

La liste des Incubateurs d’entreprises innovantes liés à la recherche publique est dis-

ponible dans les annexes (annexe 1).

Info !

Si vous êtes à la recherche d’un incubateur en France, le site www.mon-incubateur.com re-cense ceux à proximité de votre activité

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Les pépinières

Les pépinières d'entreprises, situées en aval de l'incubateur, sont des

outils de développement économique local et de soutien à la création

d'entreprise. Structures d'hébergement temporaire, les pépinières sou-

tiennent le démarrage commercial des entreprises et leur développe-

ment. Elles permettent de renforcer les chances de succès des créateurs

d'entreprises innovantes. L'accompagnement méthodique, régulier et

personnalisé, est axé sur un développement rapide et se focalise sur

l'élaboration du plan marketing et commercial, le financement de la

croissance, le recrutement, l'organisation et le management. Les pépiniè-

res constituent également un véritable lieu d'échanges entre les créa-

teurs.

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Interview Jon Alexandre et Alexandre Texier, Agence Mad?, incubés à La Plaine

Images, Tourcoing

Comment rentre t-on dans un incubateur?

Jon : Il faut déposer un dossier de candidature auprès de l’incubateur. Une ébauche de business plan peut être demandé pour évaluer l’avancé du projet. Un, voire plusieurs entretiens seront né-cessaires avant d’être accepté par une structure.Le plus simple est d’entrer en contact avec les «responsables de l’émergence» pour connaître les conditions d’accès propres à chaque structure.

Alex : Même si l'incubateur est là pour accompagner le porteur de projet dans sa réflexion jusqu'à la création, ce dernier doit avoir fait mûrir suffisamment son idée pour pouvoir la présenter de façon claire et précise à l'incubateur. Les incubateurs se spécialisent dans certains domaines et le projet doit évidemment s'inscrire dans le même sujet que celui de l'incubateur auprès duquel le porteur de projet candidate. A titre d'exemple : un incubateur officiant dans les NTIC opposerait une fin de non recevoir à un projet du domaine culinaire si ce projet n'a aucune dimension e-busi-ness.

Quelles sont les conditions d'entrée?

Jon : Elles diffèrent selon les incubateurs, mais le point commun reste de porter un projet intéres-sant !Par exemple, la Plaine Images où nous sommes actuellement incubés réunit les projets dédiés à l’image et aux industries créatives. Euratechnologies est plus porté sur les nouvelles technologies, je pense qu’il n’y a pas besoin d’expliquer ce que fait Eurasanté... (NB.pour les incubateurs situés à proximité de Lille) Mais il existe beaucoup d’autres incubateurs, notamment dans les écoles (EDHEC, HEC, ...), et d’autres acteurs dédiés à l’économie sociale.Au delà de la thématique, je dirais que les principales conditions sont la motivation et la cohé-rence. Il faut prouver que son projet à une réelle valeur ajoutée, condition sine qua non lors de la mise en marché !

Alex : Effectivement, les conditions d'entrée seront différentes selon qu'il s’agit de l'incubateur Antropia (Incubateur des projets du secteur de l'économie sociale et solidaire de l'Essec) ou de l'incubateur Plaine Images par exemple. Il est donc important de bien prendre connaissance desdites conditions.

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Le développement du co-working

Un espace de co-working contribue à aplanir les différences sociales.

La conversation est l’activité principale, vecteur de l’exposition et de

l’appréciation des différentes personnalités. Le co-working favorise

les rencontres informelles et la créativité des interactions sociales (ou-

verture, flexibilité, viabilité, convivialité et accessibilité).

Le co-working n’est qu’au commencement des opportunités que ce

type d’espace a à offrir. S’il n’est qu’un simple lieu ouvert à tous et

permet d’accueillir de jeunes entrepreneurs c’est bien mais le co-wor-

king peut développer tellement plus : le travail en réseau, la collabora-

tion et la mutualisation de compétences qui ne se seraient peut être

pas réalisées dans d’autres circonstances.

Le fait de se réunir pour proposer des projets plus grands, où l’inno-

vation est réelle et apporte une valeur ajoutée avérée est souvent la

résultante du regroupement de PME et TPE. Le co-working permet

cette valorisation des compétences, la collaboration entre les acteurs et

la possibilité de trouver de nouveaux marchés, des fonds pour l’en-

semble du projet.

Souvent destinés aux filières des nouvelles technologies, du numéri-

que et de l’innovation en général, les espaces de co-working peuvent

et doivent devenir ces lieux de développement de l’innovation, de l’ac-L I V R E B L A N C : S E RV I C E S A U X P M E - P r é s e n t a t i o n d e s d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d ’ a i d e s a u d é v e l o p p e m e n t d e s P M E! ! C A P - T I C!! ! 7

Quels sont les services offerts?Jon : Il existe plusieurs configurations. Nous sommes incubés à la Plaine Images comme je l’ai dit, mais nous sommes également accompagnés par le MITI pour la partie R&D de notre projet. Grâce à la Plaine Images nous avons un soutien logistique conséquent, comme nos bureaux et l’accès aux espaces de l’Imaginarium gratuitement, de nombreux évènements y sont organisés, ce qui facilite la mise en réseaux. Avec le MITI c’est différent, ils nous aident surtout sur le business plan et la colla-boration laboratoire/entreprise.

Alex : Les "apports de base" d'un incubateur consistent généralement à la fourniture d'un espace de travail, d'une connexion internet, une animation entre porteurs de projets autour d'évènements et de rencontres avec des interlocuteurs que les futurs entrepreneurs côtoieront dès la création (voire même avant) : avocat, experts comptables, chercheurs ... L'incubateur organise ponctuellement des sessions de formations sur des sujets fondamentaux pour le créateur d'entreprise tels que le pacte d'associés, l'accueil d'investisseurs, le régime social de l'entrepreneur, les problématique RH ...

Est ce un facilitateur de création de votre entreprise? Est ce que le "co working" fonctionne? Quel est l'état d'esprit demandé lorsqu'on intègre un incubateur?Jon : Indéniablement c’est un facilitateur. La dynamique inhérente à ces structures fait que notre projet avance plus vite que si nous étions restés de notre côté. Par contre, si vous êtes un «lonesome cowboy» qui préfère prouver au monde qu’il peut tout faire tout seul, l’incubateur n’est peut-être pas fait pour vous. L’incubateur sert à apprendre des autres, à partager, et surtout avancer ensemble, même si les pro-jets sont différents. L’important, c’est l’aventure entrepreneuriale.

Alex : Si vous êtes un lonesome cowboy vous allez dans le mur (sauf si vous êtes un génie génial comme il en existe rarement). Le partage d'informations entre créateurs et avec l'incubateur est une réelle plus value. On évite de tomber dans les écueils rencontrés précédemment par les porteurs plus anciens. Les autres nous apportent du recul, des mises en garde, des conseils ou des confirma-tion sur notre vision.

La mutualisation des compétences est ce un rêve ou une réalité en incubateur?Jon : C’est une réalité. Grâce à notre incubation, nous avons rencontré des entreprises installés à la Plaine images avec lesquelles nous travaillons désormais.

Alex : C'est une réalité, pas un automatisme non plus. Si une mutualisation des compétences entre porteurs de projets est évidente elle se posera de manière naturelle à leurs yeux. Il ne faut pas cher-cher à la provoquer à tout prix sous-prétexte d'être dans le même incubateur.

Page 9: Livre blanc Services dédiés aux PME

tivité économique des petites structures qui partagent, échangent et enrichis-

sent les projets par cette mutualisation de compétences.

TVT Innovation, qui gère la « Cantine» à Toulon, a réalisé en 2009 lors de

l’appel à projet Pacalabs des études d’opportunité d’un écosystème numéri-

que de la Région PACA (Provence-Alpe-Côte-d’Azur) dont un benchmark des

espaces de co-working déjà mis en place et une série de recommandations

pour développer un co-working efficace. 4

Voici le résumé des facteurs de réussite selon TVT Innovation :

✴ Reco 1. Un lieu bien placé et accessible par le plus grand nombre par ses

publics cibles : centre ville, à proximité des transports en commun / par-

king, rapidement accessible. En fonction du territoire et des spécificités

locales, le lieu d’implantation doit se situer là où sont les acteurs cibles de

l’écosystème de l’innovation et des nouvelles technologies.

✴ Reco 2. Un lieu semi-fermé, modulaire, visible et convivial : L’openspace

est très utilisé en co-working mais une qualification des espaces en fonction

des usages est nécessaire. Visible de l’extérieur et convivial pour attirer de

nouveaux co-travailleurs.

✴ Reco 3. Un modèle associatif basé sur le partenariat public / privé : avec

le soutien des acteurs publics et privés pour obtenir un équilibre entre les

activités marchandes et non marchandes et soutenir l’émergence, la struc-

turation et le développement de communautés d’intérêts et de pratiques

autour des problématiques liées à l’innovation.

✴ Reco 4. Une équipe d’animation agile et polyvalente : avec des compéten-

ces en animation, gestion de projet, organisation d’événements et du suivi

et maintien technique des équipements.

✴ Reco 5. Des partenaires divers ponctuels et permanents touchant des pu-

blics et réseaux différents afin de sensibiliser un maximum de personnes

localement spécialisées.

✴ Reco 6. Le croisement des publics comme facteur clé de l’innovation :

entre différents statuts, professions et types de structures. Ce croisement

peut permettre de varier le public et favoriser la collaboration entre les ac-

teurs.

✴ Reco 7. Des formats adaptés en fonction des besoins des acteurs, variés

pour accueillir le maximum d’activités possibles liées à la réunion et au

travail collaboratif entre les acteurs.

✴ Reco 8. Une programmation ascendante, flexible et dynamique : liée aux

partenaires divers, en restant flexible sur l’organisation d’événements, sur

les thématiques proposées et au développement des thématiques en lien

avec les spécificités du lieu d’implantation.

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4 Les études se téléchargent depuis le site de La Cantine by TVT Innovation http://www.lacantine-toulon.org/Presentation

Page 10: Livre blanc Services dédiés aux PME

✴ Reco 9. Un modèle économique équilibré avec les activités marchandes :

l’exploitation de l’espace doit générer des revenus correspondant au moins

aux charges de gestion, d’entretien et d’animation.

✴ Reco 10. Accès libre et flexible à l’espace: selon les espaces de co-working,

certains peuvent être payant d’autres non. TVT Innovation recommande

que l’espace reste accessible gratuitement ainsi qu’aux événements pour

attirer un plus grand nombre de public cible. Une flexibilité est donc pré-

conisée dans les formules en laissant une liberté maximale aux usagers (ta-

rifs à la carte).

Les living-lab

Un living-lab regroupe des acteurs publics, privés, des entreprises, des asso-

ciations, des acteurs individuels, dans l’objectif de tester «grandeur nature»

des services, des outils ou des usages nouveaux.

Un living-lab doit permettre à une innovation développée dans un laboratoire

de recherche de vérifier que dans la vie quotidienne elle apportera un usage et

une utilité aux usagers qui sont concernés.

Dans un living-lab, tous les acteurs locaux (collectivités, entreprises, labora-

toires de recherche et surtout les utilisateurs potentiels) travaillent ensemble

pour favoriser l’émergence de nouveaux usages et s’assurer que l’innovation

correspond à une vraie attente, à un besoin. Cette innovation est ouverte ce

qui signifie qu’elle est partagée et qu’elle implique dès le lancement les utili-

sateurs.

Depuis 2006, un agrément de l’association ENoLL a permis de labelliser le

premier living-lab français : l’ICT Usage Lab à Sophia Antipolis. Depuis le

réseau s’est largement développé en France avec 47 living-labs sur 320 au to-

tal dans le monde.

Cet engouement a même suscité le lancement d’une association France Living

Labs, soutenue par ENoLL. L’association apporte un appui opérationnel à ses

membres titulaires, organise et anime la mise en réseau, promeut les appro-

ches Living-Lab, contribue à la maturation et la progression des Living-Labs

français et francophones.

La liste des Living Lab de l’association France Living Labs est disponible dans les

annexes (annexe 2).

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Page 11: Livre blanc Services dédiés aux PME

Les services et dispositifs dédiés à l’innovation ...

Les PME sont de plus en plus tournées vers l’innovation : en trois ans, le nombre de brevets a augmenté de 18%.

Le 3 juillet 2012, le classement des pays dans le domaine de l’innovation selon l’indice mondial 2012 de l’innovation (GII) publié par l’INSEAD (école de commerce internationale de premier plan) et l’organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) a permis de soulever un point majeur : le rôle essentiel des politiques en faveur de l’innovation et le lien direct avec la crois-sance économique durable.5

Parmi les 10 pays les mieux classés selon l’indice mondial 2012 de l’innova-tion, la Suisse, la Suède et Singapour sont sur les marches du podium suivis de la Finlande, le Royaume Uni, les Pays Bas, le Danemark, Hong-Kong, l’Ir-lande et les Etats Unis.

Cette année, un classement supplémentaire fait apparaître l’efficacité de l’in-novation en fonction des moyens disponibles (rapport moyens / capacité d’innovation). Ce classement permet de voir dans le trio de tête la Chine, l’Inde et la République de Moldavie.

Même si la France n’apparaît pas dans les 10 premiers, elle fait partie des «chefs de file de l’innovation» qui représentent des pays à revenus élevés par-venus à créer des écosystèmes de l’innovation et concourent à renforcer le capital humain et la mise en place d’infrastructures d’innovation stables.

Il est vrai qu’en matière d’innovation, les aides, subventions, dispositifs, ac-compagnements et outils ne manquent pas. Le plus complexe étant plutôt de bien cadrer l’existant et développer ces outils auprès des PME qui pourraient être innovantes (et qui le sont) mais qui n’ont pas connaissance de ces der-niers.

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5 «Lancement de l’indice mondial 2012 de l’innovation : La Suisse conserve la tête du classement dans le domaine de l’innovation» site OMPI, 3/07/2012

Page 12: Livre blanc Services dédiés aux PME

La moitié des entreprises innovantes de plus de 3 ans visent les marchés étrangers : l’ouverture internationale est croissante avec la taille, les TPE in-novantes ayant un taux d’exportation médian de 25% contre 30% pour les PME et 44% pour les ETI (source : rapport PME 2011 par Oséo).

Selon le baromètre France Digitale et Ernst & Young de 2011 sur les perfor-mances économiques et sociales des start-up numériques6 , 83% des répon-dants (sur 108 répondants, l’âge moyen des PME est de 7 ans et le chiffre d’af-faire a augmenté en moyenne de 33% entre 2010 et 2011) ont utilisé des outils d’instrument de capital et les aides à l’innovation se répartissent ainsi :

➡ 67% sont des Jeunes Entreprises Innovantes (JEI)

➡ 70% ont eu recours à des aides d’OSÉO

➡ le financement de R&D s’élève à 109 millions d’€ dont

➡ 27,7 millions de Crédit d’Impôt Recherche (CIR)

➡ 8,3 millions de subvention OSÉO

JEI : Jeune Entreprise Innovante

Est considérée comme JEI, la PME indépendante de moins de 8 ans (moins de 250 personnes au chiffre d’affaire inférieur à 50 millions €) qui a des dépenses de R&D représentant au moins de 15% des charges et qui est réellement nou-velle (pas de restructuration, reprise ou concentration d’activité).

Les bénéfices d’être reconnue comme JEI sont grands :

➡ Allégements fiscaux (exonération totale d’impôt sur les bénéfices pen-dant 1 an puis 50% l’année suivante, exonération d’impôt forfaitaire annuelle pendant toute la période du statut de JEI, exonération de la contribution économique territoriale et taxe foncière pendant 7 ans)

➡ Exonération de cotisations sociales (patronales pour les chercheurs, techniciens, gestionnaires de projets R&D, juristes chargés de la protec-tion industrielle..., assortie d’un plafond par salarié et par établissement et d’une dégressivité)

➡ Possibilité de cumuler avec le CIR

➡ Remboursement immédiat de la créance de CIR pendant la période du statut de JEI

➡ Exonération d’impôt sur les plus values de cession de parts / actions de JEI réalisées par des personnes physiques, apporteurs de capitaux sous certaines conditions.

➡ Le plafond des aides sous le régime de la JEI est de 200 000 euros par période de 36 mois.

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6 Les résultats disponibles sur http://www.ey.com/Publication/vwLUAssets/EY_France_Digitalevdef_072012/$FILE/EY_France_Digitalevdef_072012.pdf

Page 13: Livre blanc Services dédiés aux PME

CIR : Crédit d’Impôt Recherche

Depuis la réforme de 2008, le crédit d’impôt recherche (CIR) est devenu la première source de financement public de la R&D, notamment des petites et très petites entreprises. En 2008 et 2009, le nombre de déclarants a très forte-ment augmenté pour atteindre près de 16 000 entreprises, soit une croissance de 60% en 2 ans.

Il s’agit d’une mesure fiscale qui permet d’obtenir un financement d’une par-tie des travaux de R&D jusqu’à 40% des dépenses réalisées, sous forme de remboursement ou de réduction d’impôt sur les sociétés. L’objectif est double : inciter les entreprises à innover et améliorer l’attractivité d’un territoire.

Quelques précisions :

➡ Le CIR se calcule en année civile, quelque soit la date de clôture.

➡ Le dossier technique et financier doit être complet et est complexe : un accompagnement est souvent indispensable

Chiffres clés

1983 : date de mise en place du CIR

2008 : simplification du dispositif

85% de TPE et PME

16000 entreprises déclarantes en 2009

➡ Les dépenses de personnel affecté à des travaux de R&D représentent généralement plus de 80% des dépenses retenues pour le calcul du CIR.

OSÉO Innovation

OSÉO a été créé en 2005 suite au rapprochement de la Banque de développe-ment des PME et de l’Agence de Valorisation de la Recherche (ANVAR).

L’objectif étant de permettre aux TPE, PME et ETI (jusqu’à 2000 salariés), en création ou plus matures, de trouver un interlocuteur adapté selon leurs be-soins.

L’une des branches d’OSÉO (cf. rappel ci dessous) née de la transformation d’ANVAR (Agence de Valorisation de la Recherche).

OSÉO Innovation accompagne les entreprises dans leurs projets de recherche et d’innovation présentant des perspectives de commercialisation tant en France qu’à l’International.

De plus, elle soutient la création d’entreprises innovantes, la diffusion de l’in-novation par le biais de transferts de technologies et de collaborations de R&D.

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Page 14: Livre blanc Services dédiés aux PME

Entre 2003 et 2006, OSÉO Innovation a soutenu 3270 projets (800 projets par an). La part des aides octroyées par taille d’entreprises est représentée dans le graphique ci-après (source Oséo) :

Plusieurs dispositifs sont disponibles :

➡ Aide au projet de Recherche, Développement et Innovation (RDI) avec un financement jusqu’à 60% d’un projet R&D. Le but étant de valoriser le projet de la maturation jusqu’à sa mise sur le marché. Ce dispositif vise :

3 %4 %15 %

31 %

47 %

Micro Petites MoyennesETI Grandes enteprises

➡ des PME et des entreprises plus grandes généralement sous forme d’avances remboursables sans intérêt (prêt à taux 0) en fonction du succès technique et commercial du projet.

➡ La réalisation d’une étude de faisabilité technique d’un projet de R&D qui peut faire l’objet d’une participation sous forme de subvention, mesure qui peut perturber des PME peu familières avec l’innovation.

➡ L’aide au recrutement pour l’innovation permettant de détecter des cadres intervenant dans les processus de R&D (mieux définir la stratégie pour faire émerger des projets émergents) et d’en as-surer le financement sous forme de subventions.

➡ Label «Entreprises Innovante» : label qui atteste de la politique d’inno-vation d’une entreprise et permet l’entrée au capital de FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation7). Les critères retenus pour obtenir le label est :

➡ 75% du capital est détenu par des personnes physiques

➡ Présentation d’un prévisionnel sur 3 ans

➡ Les activités de R&D doivent être passées et futures

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7 Organisme de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) de droit français agréé par l’Autorité des marchés financiers permettant à des particuliers d’investir dans le capital - investissement dont 60% de l’actif collecté est investi dans des PME à caractère innovant et non cotées. Le caractère innovant est déterminé par Oséo

Page 15: Livre blanc Services dédiés aux PME

Le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional)

Fonds Structurel européen qui vise à renforcer la cohésion économique et so-ciale au sein de l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres régionaux.

60% des dépenses globales des programmes financés par le FEDER doivent, au niveau national, se concentrer sur l’innovation, le soutien aux entreprises et les énergies renouvelables.

Le programme de 2007-2013 a fixé des objectifs tant au niveau national que régional.

➡ Au niveau national, le fonds finance :

✴ des aides directes aux investissements des entreprises (TPE/PME majoritairement) afin de créer des emplois durables;

✴ des infrastructures liées notamment à la recherche et à l’innovation aux télécommunications, à l’environnement, à l’énergie et au trans-port;

✴ des instruments financiers (fonds capital risque, fonds de dévelop-pement local, etc.) dans le but de soutenir le développement régio-nal et local et favoriser la coopération entre les villes et les régions.

➡ Au niveau régional, le fonds intervient au titre des 3 objectifs de la poli-tique de cohésion :

✴ convergence

✴ compétitivité régionale et emploi

✴ coopération territoriale européenne

Avec une attention particulièrement tournée vers les spécificités territoriales, le FEDER tente de pallier les problèmes économiques, environnementaux et sociaux dans les villes.

Récapitulatif des outils et financements pour l’innovation des PME8

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8 Source : Guide de l’innovation pour les PME, Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Avril 2012

CIFRE (Convention Industrielle de !!! Formation par la Recherche )

★ Renforcer les compétences scientifiques des entreprises grâce à une aide financière pour recruter un jeune docteur dont le projet de re-cherche mène à la soutenance d’une thèse. Convention tripartite : 1 entreprise, 1 docteur et 1 laboratoire de recherche

★ Bénéficiaires : Toutes entreprises (dont 53% sont des PME et ETI) et tout docteur jeune diplômé souhaitant faire une thèse

★ Subventions : Le salaire du diplômé doit être > ou = à 23 484 € / an. La subvention est de 14 0 0 0€ / a n , s u r 3 a n s . Cumulable avec le CIR (selon conditions)

Page 16: Livre blanc Services dédiés aux PME

Instituts Carnot : Soutien de recherche !

partenariale

★ Il s’agit de laboratoire de recherche, d’un groupe-ment de laboratoires ou d’établissements qui s’en-gagent dans la recherche partenariale et qui collabo-rent efficacement avec les entreprises. Label d’excel-lence décerné par le MESR à des établissements de recherche français.

★ Bénéficiaires : Toutes entreprises y compris PME et TPE

★ Chiffres clés : 34 instituts Carnot couvrent le terri-toire : 25 000 chercheurs soit 15% des effectifs de la recherche publique et 50% des contrats de R&D sont financés par les entreprises.

Programme ISI (Innovation Stratégique

Industrielle) par Oséo

★ Aide pour les entreprises et PME à fort potentiel de croissance pour le développement d’innovation de rup-ture dans le cadre d’un projet collaboratif. Forte ambi-tion industrielle.

★ Bénéficiaires : Au moins 2 entreprises + 1 laboratoire de recherche

★ Subventions : Aide de 3 à 10 millions € sous forme de subventions ou avances remboursables.

FUI (Fonds Unique Interministériel)

★ Financement de projets de R&D collaboratifs des pôles de compétitivité, géré par OSÉO. Développement de produits / services susceptibles d’être mis sur le marché à plus ou moins court terme.

★ Bénéficiaires : Toute entreprise dont le projet est labelli-sé par au moins 1 pôle et réalisé au moins à 50% sur le territoire

★ Subventions : Fonds total 2009 - 2011 = 600 millions d’€ et le fonds 2012 est de 120 millions d’€

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Aide à l’Innovation Passerelle

★ Pour le développement innovant dont les résultats intéressent un grand compte français ou étranger (ex. faisabilité d’applications, nouvelles fonctionnalités, tests, adaptations...)

★ Bénéficiaires : PME et ETI de moins de 2000 salariés

★ Subventions : 1/3 par OSÉO sous forme d’avances ou subven-tions (plafond 50 000€) et 1/3 par l’entreprise (autofinancement) et 1/3 par le grand compte (numéraire, matériels, humains)

Page 17: Livre blanc Services dédiés aux PME

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APT (Aide Partenariale Technologique)

★ Financement pour le montage de projets collabora-tifs de RDI : étude de faisabilité stratégique, condi-tion de réussite de partenariat, préparation aux ré-ponses aux appels à projets, accords, assistance et conseil juridique

★ Bénéficiaires : PME et ETI de moins de 2000 salariés

★ Subventions : Plafond de 50 000 €

CIR (Crédit Impôt Recherche)

★ Financement R&D pour inciter les entreprises à innover et améliorer l’attractivité des territoires.

★ Bénéficiaires : Entreprises soumises à l’impôt

★ Subventions : 30% des dépenses R&D jusqu’à 100 mil-lions d’€ et 5% au dessus, 40% la première année et 35% la 2ème

3 labels pour une diffusion et un transfert technologique de qualité.

★ CRT (Centre de Ressources Technologiques) : Mis-sion de Prestations technologiques pour répondre aux besoins des PME et les accompagner

★ PFT (Plate-Forme Technologique) : Equipements

techniques au service des entreprises et prestations tech-niques

★ CDT (Centre de Diffusion Technologique) : Réalise

des diagnostics et du conseil en développement technolo-gique

★ Expertise technologique auprès des PME à caractères in-novantes

★ Bénéficiaires : Porteurs de projets, PME et ETI

SCR (Structures Communes de Recherche Public / Privé)

★ Outil spécifique de recherche partenariale entre opérateurs de recherche académiques et les entreprises. Mutualisation des moyens et engagement sur 4/5 ans renouvelables avec des inté-rêts partagés et l’élaboration en commun d’une stratégie de re-cherche (complémentarité des compétences et des approches).

★ Bénéficiaires : Toute entreprise et établissements de recherche

★ Chiffres clés : Sont impliqués

★ 79 opérateurs de recherche (EPST, EPIC, Universités et écoles)

★ 200 laboratoires de recherche

★ 100 entreprises

★ 20 centres techniques

Page 18: Livre blanc Services dédiés aux PME

L’innovation de service

Dans son livre blanc consacré à «La Révolution des Services : nouveaux be-soins, nouveaux services, nouveaux métiers» paru en Juillet 2012, Ernst&Young consacre un chapitre très intéressant à l’ambiguïté entre «inno-vation service» et nouvelle offre de service.

Voici un extrait du livre blanc d’Ernst&Young :

23% des entreprises indiquent faire de l’innovation non technologique en France, contre 50% en Allemagne.

L’innovation service a plusieurs caractéristiques :

➡ Elle n’est pas nécessairement de nature technologique : souvent, les services ne sont pas des producteurs ou inventeurs de technologies innovantes mais s’ap-puient sur des infrastructures et une logistique sans faille

➡ Les nouveaux services sont généralement fondés sur la diffusion de technolo-gies existantes

➡ Elle peut être créée à partir d’un service existant en changeant le mode de déli-vrance ou le modèle revenu

➡ Elle se retrouve également dans sa distribution, sa commercialisation et sa fac-turation : l’innovateur n’est pas forcément celui qui invente le service, mais bien celui qui le déploie. La qualité de l’exécution et l’exigence du détail consti-tuent deux éléments critiques de la réussite d’une innovation service.

Les différences majeures entre une innovation service et une innovation tech-nologique sont principalement les suivantes :

★ La difficulté à «protéger» une innovation service intangible : l’exigence du détail est la clé pour la construction d’une signature, d’une barrière à l’entrée. Il remplace, d’un point de vue économique, le brevet

★ Le «time to market» est beaucoup plus court dans le processus de développe-ment d’une innovation service : en l’absence de brevet, il est indispensable de déployer très vite le service sur le marché

★ La complexité d’estimer le ROI : il représente pour 56% des entreprises le principal problème pour lever des financements

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SATT : Société d’Accélération du Transfert de Technologie

★ Filiale créée par un ou plusieurs établissements (universités ou organismes de recherche) chargée d’assurer l’interface entre les laboratoires publics et les entreprises. Passerelle entre les décou-vertes de la Recherche en applications concrètes.

★ Bénéficiaires : Toutes entreprises

★ Chiffres clés : 9 SATT ont déjà obtenu une labellisation (5 déjà créés, 4 en cours de création) et 4 sont en cours de labellisation

Page 19: Livre blanc Services dédiés aux PME

★ La difficulté d’»industrialiser» la prestation : dans l’innovation de service, c’est davantage la personnalisation d’une offre de service qui est une source d’avantages concurrentiels durables.

De nombreuses entreprises françaises qui inno-vent dans et par le service pourraient être éligi-bles à des dispositifs de soutien de leur projet d’innovation (NB. cités ci dessus) (Oséo, CIR, statut de JEI, FEDER, Investissements d’ave-nir...) et ne font pas la démarche par méconnais-sance des aides ou par autocensure.

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Page 20: Livre blanc Services dédiés aux PME

Les services et dispositifs dédiés au financement ...

Une entreprise qui souhaite innover doit engager des ressources et un inves-tissement parfois très important. Le financement de cette innovation est donc essentiel pour bon nombre de PME et TPE qui souhaitent consacrer le temps nécessaire au développement de leurs produits / services sans pour autant mettre leur entreprise en difficultés.

Les services qui sont détaillés dans ce paragraphe sont ceux qui proposent une alternative aux banques et sociétés de crédit.

Des dispositifs alternatifs et/ou complémentaires existent et méritent d’être connus car ils offrent une palette de services à des entreprises qui se voient refuser l’accès au financement par les canaux traditionnels.

Le crowdfunding : un outil de financement efficace

Ce type de financement est très en «vogue» car il permet de se faire financer des projets par des investisseurs qui ne sont ni des banques ni des investis-seurs traditionnaux. Il s’agit de vous et moi!

Le crowdfunding a permis de lever 1,15 milliards d’euros en 2011 soit le dou-ble en un an et plus de 1 million de projets ont vu le jour à travers le monde. Certains voient dans ce financement une des solutions pour relancer l’écono-mie.

➡ Le leader du financement participatif en Europe est «Mymajorcompa-ny», qui lève de par la taille de sa communauté, des montants levés et

rencontre des succès commerciaux engendrés (le chanteur Grégoire a vendu plus d’un million de disque et la chanteuse Irma a été disque de platine). En 2010, le site s’est élargi au livre et à la bande dessinée et au cinéma en 2011.

Aujourd’hui, Mymajorcompany est ouvert à tous les porteurs de pro-jets en permettant aux projets écologiques ou innovants de trouver le financement nécessaire pour se lancer.

A l’heure actuelle, le site est trop «connoté» «projets d’artistes» car au-cun projet autre que «musique», «BD», «Livres», «Jeux» et «Photogra-phies» n’est proposé.

Vous l’aurez compris, le financement par la foule (traduction littérale du terme) permet de faire appel à un grand nombre de personnes, et souvent des internautes, pour financer un projet.

Le principe est souvent le même : les porteurs de projet présentent leur idée et établissent le budget dont ils ont besoin.

Plusieurs sites francophones se sont lancés, certains spécialisés sur des niches de marché comme SANDAWE qui a choisi de financer les lancements de bandes dessinée ou encore DESIGNERPROD qui s’est spécialisé dans les projets «d’objets design».

➡ Pour les projets innovants, le site ULULE a déjà donné vie à 1004 pro-jets (au 30 Juin 2012). Ulule a choisi une méthode de financement dy-namique reposant sur le tout ou rien. Si le projet n’a pas atteint la

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Page 21: Livre blanc Services dédiés aux PME

somme attendue, les investisseurs sont remboursés de leurs participa-tions. Le risque est donc minimum.

➡ WiSEED est une start-up qui propose aux investisseurs particuliers une alternative de placement dans de jeunes entreprises innovantes quali-fiées à partir de 100 euros. Les souscripteurs sont réunis dans des socié-tés intermédiaires qui ont pour objet social unique d’investir dans l’en-treprise pour laquelle elles ont été créées. WiSEED anime et gère les holdings sur la durée de l’investissement (5-7 ans) et représente la col-lectivité des associés dans un organe de gouvernance de l’entreprise financée.

➡ ANAXAGO est une nouvelle plateforme de financement communau-taire dédiée à des investisseurs souhaitant participer de façon significa-tive sur le développement d’entreprises à forte valeur ajoutée et en phase d’amorçage. Le ticket d’entrée s’élève à 5000 euros et chaque pro-jet peut être financé par une communauté d’investisseurs composée d’au maximum 99 personnes. La communauté mutualise son expé-rience, son expertise et son réseau pour favoriser la croissance de l’en-treprise financée. L’investissement n’est donc pas uniquement financier et vise à instaurer une nouvelle relation investisseur-entreprises.

➡ Enfin, KISSKISSBANKBANK est une plateforme de financement par-ticipatif dédiée à la créativité et à l’innovation. Le porteur de projet a 90 jours pour atteindre son objectif budgétaire (fixé par lui même) : soit il l’atteint et il récupère les fonds collectés, soit il ne l’atteint pas et les mé-cènes ne sont pas débités de leurs promesses de dons. Des contreparties

sont attendues (comme pour le site Ulule), personnalisées par le créa-teur du projet financé.

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Le prêt participatif d’amorçage (PPA) d’OSÉO

Outil de crowdfunding lancé par OSÉO en 2006 pour les PME innovan-tes de moins de 5 ans ayant bénéficié d’une aide à l’innovation et recher-chant des investisseurs.

Le PPA offre à la PME des conditions favorables pour lever des fonds supplémentaires après l’octroi de ce prêt : gage de confiance et renfor-cement de la trésorerie pour poursuivre le projet et financer des dépen-ses spécifiques en attendant de nouveaux fonds.

Les modalités du PPA sont les suivantes : il s’agit d’un prêt participatif de 50 000 à 150 000 euros sur lequel le conseil régional se porte garant. La durée du prêt est de 8 ans sans garantie ni caution personnelle. 9

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9 Source OSÉO : Enquête réalisée pour le 1000e prêt accordé en avril 2012 http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/pret_participatif_d_amorcage_bilan_oseo

Mode de fonctionnement pour déposer un projet sur MyMajorCompany

1. Pour bien démarrer,

Réservé aux personnes de plus de 18 ans, le projet ne doit pas avoir été financé sur un autre site.

2. Définir l’objectif du projet

✴ Définir le montant à collecter pour réaliser le projet. Prendre en compte les 10% de commission pour le site, les coûts de développement, de distribution, de promotion etc. ainsi que les contreparties promises aux «investisseurs». Si le montant minimum n’a pas été atteint dans le temps imparti, les projet n’est pas financé et l’argent collecté est rendu aux contributeurs !

✴ Le temps de collecte : temps nécessaire pour collecter les fonds, inférieur à 180 jours.

3. Présentation du projet

La description du projet est capitale : en seulement quelques mots, l’internaute doit compren-dre ce qu’on leur propose, quel est l’objectif recherché et surtout être séduit!

Elle peut se faire sous forme de texte, vidéo, image. La vidéo augmente considérablement les chances de succès sur MyMajorCompany. 1 image vaut 1000 mots! Le sérieux du projet se véri-fie dès cette présentation.

4. Les contreparties : ce que les investisseurs reçoivent en échange de leur participation.

✴ Elles peuvent être directement générées par la réalisation du projet (CD, livre, story-board d’un album BD...), collaboratives (figuration dans le clip / film, personnage de BD...), dites d’expériences et rencontres (participation à des cours de cuisine, à des parties de foot, à des dîners, à des visites sur le lieu du projet, à des vernissages ...), symboliques (remerciements, dédicaces, noms des contributeurs sur la pochette, plaque sur le monument).

✴ Le retour financier en fonction du succès du projet est très encadré en France et seuls les projets portés par le site et ses partenaires autorisés le peuvent. Il n’est donc pas possible pour un internaute de proposer un retour financier sur son projet.

5. Mettre en ligne le projet

Page 23: Livre blanc Services dédiés aux PME

CHIFFRES CLÉS PPA D’OSÉO (ENQUÊTE 2012)

✓ Depuis 2006, 1000 entreprises

✓ 75% des bénéficiaires ont moins de 4 ans et un CA infé-rieur à 200 000 euros

✓ Montant moyen PPA : 100 000 euros sans garantie

✓ 50% des répondants ont réalisé une levée de fonds après l’octroi du PPA

D’autres outils

➡ Les associations d’investisseurs locaux : le mouvement Love Money10

Mot clé : la proximité

L’objectif : réunir des «épargnants / actionnaires», autour d’entreprises en création, en développement ou en difficulté.

Basé sur une notion forte de proximité, ce mouvement s’inspire d’une expérience similaire menée avec succès aux Etats-Unis, au début des années 80.

Les membres (bénévoles) d’une des associations Love Money partici-pent activement au développement local en investissement personnel-lement soit en argent, en temps, en compétences, dans une ou plusieurs entreprises locales. Les adhérents qui investissent financièrement dans

l’une des PME souscrivent des actions sur une durée minimale de 5 ans, durée nécessaire pour ouvrir les droits à des réductions d’impôts

➡ Financement de TPE par prêt d’honneur : les Plate-Formes d’Initia-tive Locale (PFIL) ou les Associations Entreprendre

Les PFIL appartiennent au réseau France Initiative Réseau (FIR) et les Associations Entreprendre au Réseau Entreprendre.

Objectif : Financer les créations d’entreprises à potentiel de dévelop-pement (avec un accompagnement et un suivi des créateurs).

Bénéficiaires :

✴ Toute entreprise basée sur le territoire d’intervention de la struc-ture de financement

✴ Le capital de l’entreprise est détenu à plus de 50% par des per-sonnes physiques

✴ L’entreprise est en cours de création.

Au delà de ces critères généraux, chaque structure locale fixe ses objec-tifs, en fonction des schémas et des besoins économiques locaux et des partenariats conclus localement.

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10 Fédération Love Money pour l’emploi. 10, rue de Montyon 75009 Paris. Tel : 01.48.00.03.35 http://www.love-money.org

Page 24: Livre blanc Services dédiés aux PME

Fonctionnement :

Pour une PFIL : 2 manières de procéder pour octroyer un prêt

✴ Prêt sur fonds propres d’intervention (ressources provenant des cotisations des membres et de subventions locales, dons d’entre-prises, aides de l’Etat, fonds européens, apport d’organismes fi-nanciers...)

✴ Prêt octroyé par un établissement bancaire, une caisse de retraite ou un Conseil Général

Un contrat de prêt spécifie les obligations du bénéficiaire en termes d’accompagnement, de suivi, le montant de prêt et les modalités de remboursement (effectué auprès de la PFIL ou de la banque).

En 2011, les 240 Plate-formes du réseau France Initiative ont soutenu 17 750 entreprises, sous la forme d’un prêt d’honneur sans intérêts et d’un accompagnement, qui ont créé ou repris 15 953 entreprises. Au total, 20 549 prêts ont été accordés, pour un montant total de 154,1 millions d’euros, générant ainsi 35 367 emplois.11

Pour une Association Entreprendre, le prêt est directement octroyé après une évaluation et validation du projet par un comité d’engage-ment. Les ressources des associations proviennent des cotisations adhé-rents, des dons effectués, des contributions des collectivités locales et autres organismes.

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11 Communiqué de presse France Initiative - 14/05/2012

Page 25: Livre blanc Services dédiés aux PME

Les services et outils dédiés à l’investissement ...

Les PME ne représentent que 23,2% des investissements en France contre 37,6% pour les ETI et 39,2% pour les grandes entreprises. Les banques ont peur du défaut de paiement, ce qui entraîne un durcissement des conditions d’accès au crédit exigeant davantage de garanties.

Des solutions existent malgré tout pour permettre à nos PME de trouver d’au-tres sources d’investissement à l’instar des Fonds Stratégiques d’Investisse-ment, le recours au capital Investissement ou encore la très «attendue» ban-que publique d’investissement annoncée par le Président François Hollande.

Le Capital Investissement

Il permet de prendre des participations majoritaires ou minoritaires dans le capital de TPE et PME généralement non cotées qui ont besoin de capitaux propres.

Le Capital Investissement se décline sous plusieurs formes :

➡ Le capital d’amorçage : apport par les investisseurs de leurs réseaux, expérience dans des projets encore au stade de R&D. L’objectif est de finaliser le développement d’une technologie (prototype) permettant de valider le projet et le tester sur le marché. Il s’agit de la phase la plus risquée financièrement. La signature d’un premier client assure la tran-sition au stade de capital risque.

Le schéma suivant résume bien l’intervention du Capital Investissement en fonction des phases d’une entreprise12 :

L I V R E B L A N C : S E RV I C E S A U X P M E - P r é s e n t a t i o n d e s d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d ’ a i d e s a u d é v e l o p p e m e n t d e s P M E! ! C A P - T I C!! ! 24

12 Source : Association Française des investisseurs pour la croissance (AFIC)

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➡ Le capital-risque : financement de nouvelles entreprises innovantes à fort potentiel. Le risque est finalement souvent compensé par les projets qui réussissent.

➡ Le capital développement : financement du développement de l’entre-prise après avoir validé le potentiel sur le marché, avec des besoins de financement additionnels pour supporter et accélérer une croissance.

➡ Le capital transmission ou LBO (Leveraged buy-out) : pour l’accom-pagnement dans la transmission ou la cession de l’entreprise. Il s’agit d’une opération d’acquisition pour acquérir la totalité du capital d’une société rentable, évoluant généralement sur un marché mûr. Le cédant peut préparer sa transmission sereinement car elle s’effectue en plu-sieurs étapes.

➡ Le capital retournement : aide au redressement d’une entreprise en difficulté en acquérant tout ou partie du capital en y injectant les res-sources financières permettant la mise en oeuvre d’un plan de redres-sement.

Des études ont prouvé que le capital-investissement est favorable à la croissance éco-nomique. Les organismes de capital-investissement ont majoritairement réalisé de belles performances qui les ont conduit à multiplier leurs investissement à risques. 13

Le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI)

Créé en 2008, il peut être assimilé à un fonds souverain, au même titre que la Caisse des dépôts et consignations. Le FSI a la particularité d’être entièrement consacré à l’investissement. Ce fonds existe pour les entreprises déjà existan-tes. Il n’investit donc pas dans les projets de création, dans les services finan-ciers, ni la distribution et l’immobilier ainsi que dans les activités non concur-rentielles.

Il accompagne et finance différemment en fonction de la typologie des entre-prises. En effet, le FSI :

✴ Finance en fonds propres le développement des TPE et PME de crois-sance (programme France Investissement pour les entreprises valori-sées à moins de 100 millions d’euros)

✴ Joue le rôle de catalyser de développement et d’innovation pour les entreprises de taille moyenne (valorisée entre 100 millions et 2 milliards d’euros) qui disposent d’un potentiel de création de valeur

✴ Intervient en fonds propres pour des entreprises de taille moyenne pré-sentes sur des secteurs en phase de mutation (dont les fondamentaux sont sains) et peuvent émerger comme acteur de référence de leur seg-ment

✴ Stabilise le capital pour la réalisation de projets industriels créateur de valeur pour les moyennes et grandes entreprises importantes dans leur secteur.

En 2010, le FSI a investi 2,4 milliards d’euros dans 430 entreprises.

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13 Source Wikipédia : capital-investissement

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Les fonds de co-investissement

Depuis 2009, les Régions ont décidé de mettre en place un nouvel outil finan-cier efficace pour aider les PME de leur territoire à se développer. Le fonds de co-investissement dispose d'un capital à 100 % public (Région/ FEDER). Son but est de faire "effet de levier" en sélectionnant des fonds privés, sur des cri-tères déontologiques, pour co-investir dans des PME représentatives des sec-teurs des pôles de compétitivité et plus largement liés au développement du-rable et des technologies de l'information et des communications. Cet outil a été mis en place par les Régions qui souhaitent investir pour créer davantage d’emplois sur leur territoire.

Exemple d’un fonds de co-investissement de la Région PACA14

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14 http://www.mde04.com/mediatheque/PACA_Investissement.pdf

★ Créé sous forme de SAS (Société Anonyme par Actions Simpli-fiée), la Région Provence Alpes Côte d’Azur a investi 15,45 mil-lions d’€ auquel s’est ajouté la subvention du FEDER de 6 mil-lions d’€.

★ La gestion administrative, comptable ainsi que l’éligibilité et la viabilité des projets présentés est société de gestion est tenue par une société de gestion, sélectionnée par appel à manifestation d’intérêt.

★ Les secteurs éligibles : ceux à potentiel innovant créateurs de valeur et d’emplois. La priorité est portée aux secteurs et filières en synergie avec la stratégie régionale (pôle de compétitivité, d’excellence)

★ Les bénéficiaires : PME en phase d’amorçage et de démarrage ainsi que les PME en expansion de moins de 50 salariés dans les zones non assistées à 250 salariés situées en zone AFR.

★ Investissement : le fonds intervient toujours aux côtés d’un ou plusieurs opérateurs en capital-investissement appelés véhicules décisionnels (investisseurs privés partenaires);

★ Pour les PME en phase d’amorçage : tickets compris entre 250 000 et 500 000 €

★ Pour les PME en développement, tickets compris entre 150 000 et 750 000 €

★ Participations minoritaires

Page 28: Livre blanc Services dédiés aux PME

La banque publique d’investissement

Numéro 1 des 60 promesses du programme présidentiel de François Hol-lande, la banque publique d’investissement devrait offrir une solution sup-plémentaire pour les PME.

Encore en discussion sur sa date de lancement (fin d’année 2012 selon Arnaud Montebourg à début 2013 pour Pierre Moscovici), «la banque d’investissement et les livrets d’épargne industrie permettront de réinventer les circuits courts de finan-cement. Les Français pourront investir dans les PME qu’ils connaissent, celles qui embauchent leurs enfants, leurs voisins», explique Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, dans un article de France Soir en Juin 2012. Tou-jours selon le ministre, les banques ne s’intéressent pas suffisamment à l’éco-nomie réelle et investissent davantage sur les marchés mondialisés. Cette banque publique d’investissement doit «réformer cela en séparant, par exemple, les activités de dépôts des activités spéculatives comme l’ont fait Messieurs Obama et Cameron».15

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15 Les Echos, la Banque publique d’investissement sera mise en place fin 2012, 1/07/2012

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Les services et outils dédiés à l’export...

Même si 95% des entreprises exportatrices en France sont des PME, elles sont de moins en moins nombreuses à miser sur une stratégie internationale. 88 000 PME exportent aujourd’hui contre 101 000 en 2002. Les aides et disposi-tifs existent et fonctionnent mais le tissu économique s’est désindustrialisé provoquant une baisse naturelle des entreprises exportatrices.

En termes d’outils, de dispositifs et d’organismes, la France ne manque pas d’initiatives pour accompagner, inciter ou encore aider les entreprises à se tourner vers l’export. Sont-ils adaptés? Sont-ils connus des dirigeants d’entre-prises qui manquent de temps? Vers qui se tourner, quand, etc.?

L’Etat, qui place le commerce International en priorité des mesures pour nos entreprises françaises, a souhaité faciliter les démarches et le parcours des di-rigeants en lançant «le guichet unique dédié à l’export».

Le guichet unique Export et la charte régionale

Lors des Rencontres de l’Export 2011, le ministère du Commerce Extérieur anciennement représenté par Pierre Lellouche avait souhaité lancer l’expéri-mentation d’un guichet unique à l’export et de le généraliser par la suite dans tous les territoires.

L’objectif étant de simplifier les démarches des entreprises, par le biais des réseaux locaux et de ce fait, encourager à relancer l’export français. En d’au-tres termes, l’idée est de mettre en place un accueil unique pour aiguiller les entreprises dans leur recherche.

A l’instar du 1er guichet expérimenté en Auvergne, le guichet unique local propose aux entreprises basées sur le territoire, et notamment aux PME, une offre commune d’accompagnement, de conseil, de financement et de garanties export.

En conjuguant les efforts et les moyens de l’Etat (via la Direccte - Directions Régionales des Entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), de la Coface, d’Oséo, d’Ubifrance, du Conseil Régional, de la Chambre de Commerce et d’Industrie régionale, des conseillers du commerce extérieur (et d’autres partenaires locaux selon les régions), le guichet offre une mise en place d’un véritable service public de l’export de proximité, davan-tage lisible et optimisé en matière de financements publics.

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L’organisation sur le terrain de la mise en place de ce guichet n’est pas tou-jours simple. 2 régions comptent ainsi pour près de 30% des exportations françaises selon les statistiques du commerce extérieur : l’Ile de France (17,9% des échanges) et Rhône Alpes (11,4%). D’autres régions sont en revanche en difficulté comme le Limousin (0,5% des échanges), la Basse Normandie (1%) et l’Auvergne (1,6%).16

La signature d’une charte accompagne la mise en place du guichet unique. 16 chartes ont été signées : Nord Pas de Calais, Picardie, Haute Normandie, Ile de France, Champagne Ardenne, Lorraine, Alsace, Centre, Poitou Charentes, Bourgogne, Auvergne, Rhône Alpes, Aquitaine, Provence Alpes Côte d’Azur, Guyane et la Réunion.

Cette charte précise le lieu du guichet unique, les partenaires signataires et les objectifs chiffrés que la Région s’engage à

Petit rappel des missions et fonctionnements des partenaires :

➡ UBIFRANCE : A l’échelon local, les Directions Interrégionales, en par-tenariat avec les CCI, contribuent à mobiliser les entreprises à potentiel export. Ubifrance apporte à l’entreprise le conseil qui lui permet de sé-lectionner la prestation adaptée à ses besoins, à partir d’une gamme complète de produits et services. Par ailleurs, Ubifrance est un interlo-cuteur privilégié à l’étranger.

➡ COFACE (COmpagnie Française d’Assurance pour le Commerce Exté-rieur) : Agence spécialisée dans l’Assurance crédit à l’exportation. La

COFACE accompagne les entreprises, quels que soit leur taille, leur sec-teur d’activité ou nationalité, dans leur développement sur le territoire et à l’International. Les solutions proposées protègent les entreprises contre les risques de défaillance financière de leurs acheteurs. Plusieurs types d’assurance sont disponibles :

‣ L’Assurance Prospection Premiers Pas (3P)

Prendre en charge le risque commercial des premières démar-ches de prospection des TPE/PME à l’étranger.

Pour toutes PME/TPE dont le chiffre d’affaires global est infé-rieur à 50 millions d’€ et le chiffre d’affaire à l’exportation est égal ou inférieur à 200 000 € ou représente moins de 10% du chiffre d’affaire global.

‣ L’Assurance Prospection

Elle couvre le risque d’échec ou de succès insuffisant pour amor-tir les dépenses engagées afin de prospecter les marchés étran-gers et permet ainsi, d’alléger la charge financière de l’effort de prospection.

‣ L’assurance Risque exportateur

Assimilée à une assurance des crédits de préfinancement, elle permet de faciliter la mise en place des crédits de préfinancement en faveur des entreprises exportatrices françaises, en sécurisant la banque contre le risque de défaillance financière de l’exporta-teur.

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16 Source Cadrexport : 16 régions ont déjà signé une charte donnant naissance au «guichet unique de l’export»

Page 31: Livre blanc Services dédiés aux PME

‣ L’assurance crédit pour les exportations financées à moyen et long termes

Elle répond aux besoins et s’adapte aux opérations ayant une longue durée d’exécution et/ou financées à plus de 2 ans, quelle que soit la taille de l’entreprise, quel que soit le montage finan-cier du contrat.

‣ L’assurance change

Pour un projet donné, elle couvre le risque de change en figeant le cours de la devise, sur toute la durée de l’opération commer-ciale. La perte de change est indemnisée à 100%.

➡ OSÉO : Prêt pour l’Export (PPE) :

Créé en partenariat avec Ubifrance, le PPE d’une valeur entre 20 000 et 150 000 euros couvre les études de marché, la prospection, les foires et salons, les opérations de communication, les dépenses liées aux VIE (Volontaires Internationaux en Entreprise), les frais de design, d’adapta-tion des produits aux normes étrangères, les matériels spécifiques ou de démonstration, à faible valeur de revente ou encore pour des besoins en fonds de roulement.

Ce prêt n’est assorti d’aucune garantie sur les actifs de l’entreprise, ni sur le patrimoine du dirigeant. Seul 5% de retenue est prévue, restituée après remboursement du prêt.

La demande se réalise en ligne sur Oseo.fr, validée par Ubifrance qui vérifie la démarche Export. Oséo traite le dossier sous 15 jours.

➡ Les conseillers du Commerce Extérieur : La mise à disposition d'un lieu physique (souvent à la CCI) doit permettre à l’ensemble des ac-teurs partenaires d’être réunis. Ce lieu peut être virtuel à condition que le responsable local du commerce extérieur soit présent au sein de la CCI. Sa mission est d’accueillir les PME pour réaliser un premier audit de l’entreprise et les orienter vers le bon interlocuteur. Cette charte en-gage la région (ou le département) à atteindre des objectifs chiffrés dans la prospection d’entreprises.

Pour les non ou primo exportatrices : Eval’Export

C’est un outil de pré-diagnostic export développé par la CCI International du Nord Pas de Calais en collaboration avec Ernest & Young.

Ce diagnostic dure 10 heures environ sur 4 étapes : préparation (1h), entre-tiens en entreprise (3h), analyse (4h) et restitution et cadrage des plans d’ac-tions (2h).

✴ Bénéficiaires : PME et TPE primo ou non exportatrices

✴ Objectifs :

• Identifier les entreprises qui ont le potentiel de se développer à l’In-ternational,

• Présenter une offre cohérente et opérationnelle

• Mettre en oeuvre les actions efficaces

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✴ Fonctionnement :

• Le système évalue l’entreprise en considérant le référentiel qui lui correspond par typologies d’activité ou typologies de clientèle

• Evaluation des facteurs clés de réussite à l’International : poten-tiel d’exportation de l’offre, la connaissance des marchés, la cul-ture, la stratégie, l’innovation, l’organisation

• Evaluation des ressources clés de réussite à l’International : res-sources humaines, financières et logistiques, les moyens de pro-duction, la gestion de l’information et la maitrise des TIC ainsi que la connaissance et l’utilisation des réseaux.

✴ Le document de restitution : Constitué d’une vingtaine de pages, il offre une carte d’identité de l’entreprise ainsi qu’une présentation du référentiel d’excellence lui correspondant. Des diagrammes commentés et des pistes de progrès sur les facteurs clés / ressources clés complè-tent le document. Enfin, une feuille de route et le plan d’actions con-cluent ce rapport.

✴ Coût : environ 1000€ par diagnostic. Les CCI qui proposent Eval’Ex-port apportent des subventions et aides qui leur sont propres. cf. Inter-view ci dessous.

Interview M. Jérémy Lefebure, CCI International Nord Pas de Calais, au sujet de Eval’Export

Combien d'entreprises sont accompagnées chaque année par la CCI et utili-sent Eval'Export? Jérémy Lefebure : CCI International Nord de France réalise environ 80 Eval Export par an. Environ 50% d'entre elles réalisent un PIDI (financement à 50% du plan d'action recommandé dans les conclusions d'Eval’Export) dans l'an-née qui suit.

Quelles sont les aides disponibles pour une PME pour réaliser Eval'Export? J.L : Eval’Export est subventionné à 80% par le Conseil régional et à 10% par CCI International Nord de France, ce que ramène son coût à 130 euros TTC pour l'entreprise.

Ce dispositif a été lancé par la CCI International du Nord Pas de Calais. Combien de CCI en France utilisent aujourd'hui Eval’Export? J.L : Je ne dispose pas de chiffres au niveau national, mais le dispositif a été récompensé à CCI Pro en 2009, ce qui fait qu'à terme il sera réalisé par toutes les CCI de France. Le produit appartient au réseau Nord de France et a été réalisé par nos équipes, mais il a été depuis adopté en PACA, Rhône-Alpes, Lorraine, Centre, Pays de Loire, Aquitaine et bientôt en Basse Normandie.

Selon vous, suite à l'audit réalisé par Eval'Export et l'accompagnement de la CCI, la PME est elle mieux armée à affronter les marchés internationaux? J.L : Oui car cela lui évite d'aller bille en tête sur un salon pour laquelle elle n'est pas encore prête, où à la rencontre de prospects qui ne sont pas fait pour elle. Eval’Export permet de hiérarchiser des priorités : formation du person-nel, étude de marché préalable, adoption de cahiers des charges indispensa-bles, présence sur tel ou tel salon. Une application désordonnée et sans feuille de route est vouée à l'échec ou aboutit au mieux à des ventes sporadiques et opportunistes. Eval’Export sert non seulement à ne pas mettre la charrue avant les boeufs, mais aussi de savoir «quelle type de charrue et quelle race

de boeufs on va utiliser!»

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Page 33: Livre blanc Services dédiés aux PME

Quels services apportez vous? Quels sont les retours obtenus par les PME suite à votre accompagnement? J.L : Eval’Export permet de cibler les points critiques d'une entreprise qui veut aborder les marchés internationaux. On pointe quels sont les points forts de l'entre-prise et comment les mettre en avant (aller exposer sur un salon, participer à un forum de rencontres d'affaires, une rencontre d'acheteurs, faire un site web en an-glais etc.). Et à contrario, quels sont ses points faibles (son produit qui doit être cer-tifié, éprouvé et adapté dans le pays, son personnel qui ne parle presque pas les langues étrangères, l'outil de production saturé et peu agile, des technologies peu différenciantes sur le marché, sa trésorerie limitée...), et comment y pallier (forma-tion du personnel, aides financières pour la prospection, solutions en trésorerie...). Eval’Export sert donc aussi de sémaphore sur les différentes aides et dispositifs à la disposition des PME à l'export (Coface, Oséo, V.I.E, PIDI...) mais parfois sur des problématiques plus générales. L'entreprise fait l'objet de trois points de suivi six mois, un an et dix-huit mois. Cela nous permet d'effectuer un suivi, un coaching et de corriger le tir si nécessaire. Au delà d'un simple audit réalisé à un instant T, EE est un PROGRAMME d'accompagnement vivant et personnalisé.

Quels sont les autres services proposés pour accompagner les PME locales? J.L : CCI International propose aussi le PIDI (accompagnement à 50% sur une mis-sion, un salon, une étude de marché etc.), le PSDI (financement à 50%d'une implan-tation à l'étranger, ouverture d'un bureau commercial, d'une filiale, recherche d'agent etc.), nous menons aussi plusieurs dizaines de missions par an dans une trentaine de pays, où nous allons à la rencontre d'acheteurs, de prospects de pres-cripteurs avec nos entreprises, tout en les conseillant. Nous menons les espaces Nord Pas de Calais sur une dizaine de salons par an, où les PME peuvent exposer et avoir leur stand clé en main à tarif réduit. Nous animons en région des réunions d'informations sur les marchés ou sur des points techniques (les incoterms, les moyens de paiement, les contrats etc.), nous formons plus de 300 collaborateurs de PME-PMI par an aux techniques du commerce international, et nous menons divers forums de rencontre, par exemple le forum de l'emploi international, qui est gratuit et qui permet aux entreprises de rencontrer des candidats à leurs projets d'embau-che (VIE, CDD, CDI, stagiaires etc.). Tout cela s'articule parfaitement avec les dispo-sitifs de nos partenaires (Ubifrance, Coface...) et complètement cumulables pour les PME.

N.B. Incoterms : contraction International Commercial Terms, définition des

droits et devoirs des acheteurs et vendeurs participants à des échanges natio-

naux et internationaux.

Info !

Les Chambres de Commerce et d’Industrie ont mis en place un outil de recherche vous permettant de détecter les solu-tions de subventions et d’aides disponibles (http://www.cci.fr/web/international/les-aides)

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le V.I.E : Volontariat International en Entreprise

Depuis 2001, le Volontariat à l'International en Entreprise (VIE) ou en Admi-nistration (VIA) permet aux entreprises françaises de s'entourer des compé-tences d'un jeune diplômé, âgé de 18 à 28 ans, dans des domaines aussi divers que variés (missions sur une étude de marché, prospection, création d'une structure locale, contrôle d'un réseau de distribution etc.). La durée d'un VIE est modulable de minimum 6 mois à 24 mois.17

➡ Les enjeux :

✴ Encourager les PME à exporter : les petites structures peuvent bénéficier d’une formule de temps partagé, offrant ainsi l’oppor-tunité de partager les services et les coûts du VIE avec d’autres structures (sous conditions qu’elles soient dans la même filière professionnelle ou la même région). L’une d’entre elle devient le chef de file et souhaite se développer dans un pays commun avec l’autre entreprise.

✴ Favoriser l'embauche des jeunes

➡ Le profil d’un VIE : âgé de 18 à 28 ans, le VIE est généralement diplô-mé de BAC +4/5. Les profils les plus demandés sont : contrôle de ges-tion, comptabilité, finances, commerce international, ventes, mécani-que. Les CV sont consultables sur le site Civiweb18

➡ Demande d’agrément :

Effectuée auprès d’UBIFRANCE19 (soit par mail [email protected] ou en

appelant au 0 810 659 659). Si la demande est validée, une convention est alors

envoyée à l’entreprise, précisant les conditions de réalisation de la mission du

VIE et son coût prévisionnel. L'agrément est valable 5 ans.

INFORMATIONS CLÉS V. I .E

✓ le VIE est exonéré de charges sociales en France et son salaire doit être com-pris entre 1300 et 3500€ par mois (selon le pays), exempte de cotisations et non imposable (+ frais de gestion, de protection sociale et les frais de voya-ges).

✓ 20 617€ : coût moyen d’un VIE au Maroc

✓ 38 212€ : coût moyen d’un VIE aux USA

✓ La gestion administrative et juridique est à la charge de UBIFRANCE

✓ Des aides régionales et nationales existent pour compenser le coût d’un VIE

✓ Au 28/01/11, 6545 VIE étaient en poste pour 1632 entreprises

✓ Depuis 2001, 30 347 VIE ont effectué une mission

✓ 42% des départs en Europe, 22.5% en Asie, 15% aux USA et 12% en Afrique.

✓ 17 mois : durée moyenne d’une mission VIE

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17 Article tiré du blog Rexent, le VIE petite piqure de rappel : http://rexent.typepad.com/partage/2011/10/le-volontariat-international-en-entreprise-vie-petite-piqure-de-rappel-.html

18 https://www.civiweb.com/FR/index.aspx

19 http://www.ubifrance.fr/default.html

Page 35: Livre blanc Services dédiés aux PME

Widoobiz, la radio des entrepreneurs

Les outils sont utiles, le contenu et la recherche d’informations sont primor-diaux. La création de contenus spécifiques aux besoins des entrepreneurs, le retour des meilleures pratiques et expérience réalisées par d’autres dirigeants, tels sont les objectifs de la radio Widoobiz.

Widoobiz est une radio destinée uniquement aux entrepreneurs.

Depuis le 15 Octobre 2010, date de lancement de la webradio, Widoobiz se définit comme la radio des TPE/PME. L’objectif étant d’accompagner les ca-dres, créateurs et dirigeants dans la création et le développement de leur acti-vité.

La rubrique «Import/export» n’a pas été oubliée et est même largement déve-loppé. L’idée étant de donner des conseils pratiques et de recueillir les meilleures pratiques d’entrepreneurs ayant exporter.

Exemples des dernières émissions enregistrées : Quelles sont les tendances au Portugal? Export et TIC : l’Inde vous attend-elle? Dubaï : plaque tournante des bonnes affaires? S’exporter au Vietnam...

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Info !

UBIFRANCE vous propose de consulter les 50 fiches EXPORT où toutes les étapes d’une dé-marche à l’International vous sont expliquées! http://www.ubifrance.fr/prestations/des-questions-sur-l-export.html?XTATC=INT-394

Page 36: Livre blanc Services dédiés aux PME

Les services transversaux ...

Les Agences de développement économique / Comités d’ex-pansion économique

Créées à l’initiative des collectivités territoriales soucieuses de se doter d’un outil professionnel, souple, réactif et partenarial, les agences de développe-ment économique sont des associations de la loi 1901 qui ont pour rôle de dé-velopper les entreprises et l’économie de leur territoire.

Les agences de développement économique décrites dans cette rubrique dé-pendent du CNER. Le CNER fédère l’ensemble des agences de développe-ment économique, soit 100 structures : 22 agences régionales ou interrégiona-les, 50 agences départementales et 28 agences locales.

Elles ont en commun :

➡ Une gouvernance partenariale : les agences réunissent des chefs d’en-treprises, des élus des collectivités, des représentants des syndicats de salariés, patronaux et des chambres consulaires, des universitaires etc. Lieu privilégié de concertation entre les acteurs locaux dans le but de définir des stratégies partagées et de proposer des actions adaptées à leur territoire.

➡ Des équipes professionnelles : rassemblement de personnes compéten-tes (économistes, ingénieurs, commerciaux, etc.). Opérationnelles et

réactives pour répondre de manière spécifique aux besoins des entre-prises. Les profils de l’équipe étant liés aux caractéristiques des territoi-res.

➡ Elles sont estimées à près de 10 000 agences dans le monde.

➡ Missions : Même si elles découlent des objectifs qui leur sont assignés, les principales missions sont :

✴ L’accompagnement des entreprises dans

✴ la création (aide au financement des porteurs de projets...),

✴ le développement (aide au financement, accompagnement des entreprises en difficulté, aide à l’internationalisation et à l’export des PME, soutien à l’innovation, etc.)

✴ la prospection et l’accueil d’entreprises françaises et internationa-les (relais officiels de l’AFII - Agence Française pour les Investis-sements Internationaux - sur le territoire)

✴ La reprise - transmission (anticipation et accompagnement des mutations)

✴ L’attractivité et compétitivité des territoires

✴ Construction et amélioration de l’offre territoriale (conseil aux collectivités sur la politique de développement économique,

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Page 37: Livre blanc Services dédiés aux PME

création de zones d’activités, ingénierie de projets territoriaux complexes)

✴ Promotion économique du territoire (conseil en marketing terri-torial, webmarketing, salons professionnels)

✴ Accompagnement des territoires en mutation économique

Les clubs d’entreprises locaux

Ce n’est plus à prouver, s’investir dans les clubs d’entreprises locaux est es-sentiel : pour se faire connaître, trouver des synergies possibles, trouver de nouveaux marchés, se constituer un réseau.

Ces clubs n’ont pas toujours les mêmes objectifs : Quand BNI est un réseau d’affaires où la recommandation d’affaires est le maître mot, d’autres à l’instar des Cantines numériques souhaitent favoriser le coworking et l’échange.

Interview de Gwendoline Legrand, Responsable communication du réseau La Mêlée Numérique, Toulouse.

Selon vous, quel est l'intérêt pour un entrepreneur de rejoindre un ré-seau de professionnels ?

Gwendoline Legrand : Un entrepreneur, quel que soit son métier et son secteur d'activité, a besoin de partager des problématiques avec ses paires, se confronter à son environnement de façon informelle. Le réseau lui ap-porte à la fois cette ouverture d'esprit, et lui permet de rencontre l'écosys-tème qui compose son marché : futurs partenaires, clients, collaborateurs...le tout dans un climat détendu offrant des moments propi-ces à l'échange à bâtons rompus. Cela représente un tiers lieu, entre son bureau et son domicile.

Comment un entrepreneur peut il choisir le ou les réseaux ?

GL : Il y a différentes manières de choisir son réseau : il peut s'agir de son

secteur d'activité, de son métier, ou tout simplement par rapport aux va-

leurs véhiculées par l'association. A la Mêlée par exemple, nous proposons

à nos adhérents une charte éthique sur la Coopération :  convivialité, ou-

verture, objectivité, partage, entraide, respect et engagement. Mais nous

avons également des entreprises qui adhèrent car elles cherchent à gagner

en visibilité en Région, que ce soient des fournisseurs de technologies ou

des utilisateurs! Je crois que chaque personne trouve un réseau qui doit

correspondre à sa propre vision du monde de l'entreprise. 

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Page 38: Livre blanc Services dédiés aux PME

 

Les réseaux sociaux

Selon le cabinet Expectra, l’utilisation des réseaux sociaux pourrait en partie combler le handicap des PME / TPE à recruter les profils les plus compétents. Souvent attirés par les grands groupes, les PME manquent cruellement de visibilité. Seules 10% des PME seraient présentes sur les plate-formes com-munautaires professionnelles types LinkedIn, Viadeo ou encore Facebook.

Pourtant, il est avéré que les réseaux sociaux offrent de nombreux avantages : l’investissement reste modeste alors que la PME peut accéder aux profils de candidats disponibles sur ces réseaux.

L’entreprise doit alors se faire connaître en développant ses compétences, son expertise et montrer aux candidats ce qu’elle est en mesure de pouvoir lui of-frir.

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Que peut-on attendre des clubs?

GL : Un club ne doit pas être entendu comme un magma de clients poten-

tiels à court terme : les membres d'un tel club se verraient très déçus! En

effet, l'appartenance à un club représente un travail de représentativité,

mais surtout d'échanges, de partage, qui finalement permet de tisser des

liens étroits avec d'autres membres. A terme, cela peut évidemment con-

duire à des relations d'affaire et tant mieux! Dans un monde dans lequel la

croissance et la productivité restent les maîtres mots, le club / réseau per-

met de ré humaniser les contacts professionnels. 

Quel type d'engagement un nouvel adhérent dans un réseau doit-il

prendre?

GL : Comme je le soulignais plus haut, beaucoup de clubs proposent une

charte éthique que les membres sont invités à signer lors de leur adhésion :

cela est primordial pour véhiculer les valeurs dans lesquelles nous croyons

et que l'ensemble du réseau soit dans le même état d'esprit. De façon géné-

rale, un nouvel adhérent doit s'engager à partager son expérience, ses bon-

nes pratiques et surtout ne pas faire de la prospection commerciale à tous

vents!

Page 39: Livre blanc Services dédiés aux PME

Livre blanc réalisé par Alexandra OGUS, consultante

chez CAP-TIC

CAP-TIC est une société de conseil et d’ingénierie spécialisée dans l’accompa-gnement de la politique TIC des collectivités et des acteurs publics et dans la mise en place de leurs services numériques.Plus de 20 ans d’expertise et d’accompagnement des collectivités ont apporté à CAP-TIC une bonne connaissance des divers métiers auxquels font appel les TIC, et une bonne compréhension du secteur public et de ses problématiques.

Toutes les étapes d’un projet TIC sont donc maîtrisées du conseil et de la ges-tion des grands projets au déploiement des services en ligne et l’installation et l’exploitation de solutions.

Constamment en veille et à l’écoute des besoins de nos clients, CAP-TIC est à la recherche des solutions les plus adéquates, innovantes et adaptées.

Créateur de lien : telle est la signature de CAP-TIC. Nous avons souhaité réaliser ce benchmark sur les services dédiés aux entre-prises pour informer et montrer qu’à peu de choses près, tout existe. Mais par manque de temps, de lisibilité ou d’expertise, la plupart de ces services sont méconnus. Conscients de cette complexité et de la multiplicité de services, dispositifs et autres organismes existants, CAP-TIC accompagne des collecti-vités dans la réflexion de plateformes dites d’intermédiation, permettant de réunir en un seul lieu l’ensemble des dispositifs correspondants à l’usager. Transparent pour l’internaute, sa navigation est personnalisée au fur et à me-

sure des étapes remplies. La plateforme d’accueil lui permet de définir son profil, et l’oriente vers les bons interlocuteurs, outils, services et organismes.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter :

CAP-TICTel : 03.90.208.208www.cap-tic.fr

Auteur du livre blanc : ! ! !! ! ! Alexandra OGUS! ! ! [email protected]! ! ! twitter : @Alexogus! ! ! Blog : http://rexent.typepad.com

! ! !Remerciements :

Un grand merci à Monsieur Jérémy Lefébure pour sa réactivité et les réponses apportées sur Eval’Export.Un grand bravo et mes félicitations à Jonathan Alexandre et Alexandre Texier pour le lancement de leur entreprise innovante et toutes les belles étapes qu’ils réussissent avec brio. Merci également à Gwendoline Legrand qui m’avait accordé cet interview pour le blog Rexent, media social de proximité.

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Page 40: Livre blanc Services dédiés aux PME

Lexique des abréviations :

★ ACCRE : Aide au Chômeur Créant ou Reprenant une Entreprise. p.4

★ AFII : Agence Française pour les Investissements Internationaux. p.35

★ ANVAR : Agence Nationale de Valorisation de la Recherche. Aujourd’hui d’Oséo. p.12

★ APT : Aide Partenariale Technologique. p.16

★ ARCE : Agence pour la Reprise et la Création d’Entreprise. p.4

★ CDT : Centre de Diffusion Technologique. p.16

★ CIFRE : Convention Industrielle de Formation par la Recherche. p.14

★ CIR : Crédit Impôt Recherche. p.12, p.16

★ CNER : Fédération des Comités d’Expansion et des Agences de Développe-ment Économique. p.35

★ CRT : Centre de Ressources Technologiques. p.16

★ DIRECCTE : Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi. p.28

★ ETI : Entreprises de Taille Intermédiaire

★ EPST : Etablissements publics à caractère scientifique et technologique p.16

★ EPIC : Etablissements publics à caractère industriel et commercial p.16

★ FEDER : Fonds Européen de Développement Régional. p.14

★ FSI : Fonds Stratégique d’Investissement. p.25

★ GII : Indice Mondial de l’Innovation. p.10

★ JEI : Jeune Entreprise Innovante p.11

★ MESR : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. p.15

★ OSEO : Issu de la fusion d’Oséo Innovation et d’Oséo Garantie par Oséo Finan-cement. L’organisation précédente était :

★ Oséo Innovation, ex. ANVAR. p.12

★ Oséo financement et Garantie ex. BDPME Sofaris (Banque du Dévelop-pement des PME, Société Française pour l’Assurance du Capital). p.21

★ PFIL : Plate-forme d’Initiative Locale. p.22

★ PME : Petites et moyennes entreprises

★ PPA : Prêt Participatif d’Amorçage d’Oséo. p.21

★ PPE : Prêt Pour l’Export d’Oséo. p.30

★ PFT : Plate-forme Technologique. p.16

★ R&D : Recherche et développement. p.4

★ RDI : Recherche et développement Innovation. p.13

★ SATT : Société d’Accélérateur du Transfert de Technologie. p.17

★ SCR : Structures Communes de Recherche Public / Privé. p.16

★ TPE : Très Petite Entreprise

★ VIE : Volontariat International en Entreprise. p.33

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Page 41: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 1 : Liste des incubateurs d’’entreprises innovantes liés à la recherche publique

RÉGION INCUBATEUR RETOMBÉES

Alsace SEMIA, Science Entrepri-ses et Marchés

40 projets incubés

Aquitaine IRA 121 projets incubés, 56 entreprises encore en activité et 400 emplois directs générés.

Auvergne BUSI 100 projets, 60 créations d’entrepri-ses et 257 emplois créés sur les 4 secteurs d’excellence régionaux.

Basse Nor-mandie

Normandie Incubation 62 projets, 44 entreprises créées, 1 rachetée et 215 emplois générés.

Bourgogne PREMICE 100 porteurs de projets

Bretagne EMERGYS 122 projets, 98 entreprises créées et 600 emplois générés.

Centre ARITT NC

Ardenne CARINNA NC

Corse I2TC, Incubateur Techno-logique Territorial de Corse

27 projets, 17 entreprises créées et 40 emplois directs générés.

Franche Com-té

IEI.FC, Incubateur d’En-treprise Innovantes de Franche Comté

41 entreprises créées, 8 projets ac-tuellement incubés.

RÉGION INCUBATEUR RETOMBÉES

Guyane Guyane Technopole NC

Haute Nor-mandie

SEINARI NC

Ile de France AGORANOV 205 projets, 170 entreprises créées, 1400 emplois directs créés.

Ile de France

PARIS BIOTECH, bio in-cubateur

79 projets, 70 sociétés créées et 844 emplois générés.

Ile de France

INCUBALLIANCE 200 projets, 150 entreprises et 800 emplois créés.

Languedoc Roussillon

LRI 183 projets incubés, 140 sociétés créées

Limousin AVRUL, Agence pour la Valorisation de la recher-che universitaire du Li-mousin

NC

Lorraine IL 35 entreprises créées

Midi Pyré-nées

MIPY 142 projets, 83 entreprises et 500 emplois créés

Nord Pas de Calais

GIE, Eurasanté : le bio in-cubateur

46 projets, 30 entreprises et 300 em-plois créés.

Nord Pas de Calais

MITI NC

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Page 42: Livre blanc Services dédiés aux PME

RÉGION INCUBATEUR RETOMBÉES

Pays de la Loire

Atlanpole 12 projets incubés et 9 entreprises créées sur l’année 2011

Picardie Incubateur Régional de Picardie

44 projets accompagnés, 31 entrepri-ses créées et 70 emplois directs gé-nérés

Poitou Cha-rentes

ETINCEL 50 projets accompagnés

Provence Al-pes Côte d’Azur

BELLE DE MAI 124 projets, 93 entreprises créées. taux de survie de 82%

Provence Al-pes Côte d’Azur

IPE 110 projets, 85 entreprises créées, 450 emplois directs générés.

Provence Al-pes Côte d’Azur

IMPULSE NC

Ile de la Réu-nion

Incubateur régional de la Réunion

38 projets accompagnés, 27 entrepri-ses innovantes créées.

Rhône Alpes CREALYS 150 créations d’entreprises

GRAIN (Grenoble Alpes Incubation)

210 projets incubés, 138 créations d’entreprises, 800 emplois salariés directement générés

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Page 43: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 2. Le Réseau Fondateurs de France Living Lab 20

NOM RÉGION DESCRIPTION

ICT Usage Lab

PACA http://ictusagelab.inria.fr

Très présent au niveau régional en lien avec la mission TIC du Conseil Régional, national et européen via son implication au niveau de l’association ENoLL. Projets liés à la san-té, bien-être, smart cities, smart homes and offices, transport, web tourisme, web X.0

3D Living Innovation

Paris http://www.smartsystem.fr

Créé dans le cadre du cofondateur de SmartSystem, la Fabrique du Futur. Théma-tique : 3D, technologies immersives, réalité augmentée et univers virtuels.

Augmented Learning

Chasseneuil www.augmentedlearning.fr

Piloté par le CNED et à l’initiative de sa direction de l’innovation, il met à la disposi-tion de la Commission Européenne un ré-seau déjà constitué d’utilisateurs ainsi qu’un premier ensemble de lieux physiques d’ex-périmentations spécialisées dans le domaine de l’éducation.

NOM RÉGION DESCRIPTION

Autonom’Lab Limoges http://www.autom-lab.com

Pôle d’Innovation en santé et autonomie des personnes. L’association a pour but de favo-riser l’émergence de projets et de solutions innovantes pour l’autonomie des personnes. Activités qui se concentrent autour de l’adaptabilité de l’habitat, le développement des compétences et la recherche et dévelop-pement.

CIMLAB Le Marigot - Mar-tinique http://www.ccnm.fr

Caraïbes Innovation Martinique Living Lab entend accompagner le territoire du Nord Martinique et plus généralement le monde des Caraïbes dans toutes ses dimensions prospectives, aussi bien au travers d’une analyse des données géo économiques glo-bales qu’au moyen d’une prise en compte de tous les aspects du territoire de demain.

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20 Source : France Living Lab http://france-livinglabs.fr/

Page 44: Livre blanc Services dédiés aux PME

NOM RÉGION DESCRIPTION

Design Crea-tive Living Lab

Saint Etienne www.citedudesign.com

Fruit du développement de l’enseignement du design sur son territoire, Saint Etienne a souhaité développer une plate-forme d’ex-ploration des mutations sociales, de déve-loppement économique, de recherche par et sur le design. Depuis 2010, la Cité du design et l’Ecole Supérieure d’art et design sont regroupées dans une même structure, leur permettant ainsi de partager leurs moyens et de s’associer sur des actions majeures telle que la Biennale.

E-care Lab La Tronche, Rhône Alpes http://www.i-carecluster.org/presentation-living-lab/

Interface entre l’organisation de soin et la procédure technique médico sociale, E care Lab développe une approche axée autour de l’utilisateur et sur les solutions innovantes de soin sur les pathologies suivantes : can-cer, les maladies chroniques et les maladies des personnes âgées, les maladies neurolo-giques et le handicap depuis la prévention, la détection précoce, les diagnostics jus-qu’au traitement et suivi.

Greater Paris Region Living Lab

Paris Développement de projets innovants en s’appuyant sur le réseau haut débit et la fibre au niveau régional pour accélérer le prototypage et l’industrialisation de nou-veaux services en ligne innovants. Il a voca-tion à diffuser et partager les meilleures pratiques.

NOM RÉGION DESCRIPTION

Hospitality, Culinary and Foodservice Lab

Ecully http://www.institutpaulbocuse.com/fr/food-hospitality/

Culinaire et les secteur des services alimen-taires. Pratique de l’homme, les décisions et la perception. Plateforme expérimentale composée d’un restaurant et d’une cuisine modulaire, équipée d’un système d’acquisi-tion des données ainsi que d’un laboratoire pour l’échantillonnage et les analyses bio-médicales de contrôle des aliments.

Imaginove’s Living Lab

Villeurbanne http://imaginove.fr

Thématiques : industrie de l’image, jeux vidéo, animation film en contact direct avec le public pour comprendre leur perception.

Innov’Lab La Cantine by TVT Innova-tion

Toulon http://www.lacantine-toulon.org

Lieu d’animation numérique permanent, lieu d’échanges, d’expérimentation des usa-ges, la Cantine Numérique est un concept de coworking né dans la Silicon Valley et repris en France dès 2008 par l’association parisienne Silicon Sentier.

Integrative Usage Lab

Paris http://www.lutin-userlab.fr/accueil

Il se positionne au point de convergence entre technologie et usage. Il expérimente de nouvelles méthodes contribuant à la prise en compte de l’utilisateur final dans la con-ception et facilitant ainsi la transition entre les prototypes R&D vers des produits inno-vants réellement adaptés aux usages.

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Page 45: Livre blanc Services dédiés aux PME

NOM RÉGION DESCRIPTION

Issy Les Mou-lineaux Me-dialand

Issy Les Mouli-neaux

Développement d’une politique volontariste pour construire une société de l’information locale innovante et ouverte à tous. La straté-gie adoptée consiste à suivre l’évolution des nouvelles technologies au profit de la popu-lation sans aucune exception. Etude de tout ce qui pourrait améliorer la vie des habitants ou le développement de l’économie locale.

Live with Risk Living Lab

Tarascon http://www.livewithrisk.com

Stratégies de territoires pour le développe-ment durable face aux risques : concilier de façon responsable le développement démo-graphique et économique et la sécurité des personnes et biens.

Lorraine Smart Cities Living Lab

Nancy http://www.openlivinglabs.eu/livinglab/lorraine-smart-cities-living-lab

Modèle basé autour de l’utilisateur pour améliorer la qualité de vie et soutenir le dé-veloppement économique local et urbain. Développement des processus de «puces» dans les villes intelligentes de demain, Smart Cities.

Normandy Living Lab

Colombelles Génère des conditions favorables pour le développement de produits et services in-novants : m-logistique, m-paiement, m-san-té, m-tourisme, m-marketing, m-citoyen en intégrant systématiquement l’utilisateur final dans le processus d’innovation.

NOM RÉGION DESCRIPTION

PATS - E2L Toulouse http://www.mipycats.eu/index.php

Le Pôle d’expérimentation et d’application des Technologies Spatiales (PATS) promeut une nouvelle économie de la connaissance, dynamique et compétitive, fondée sur la possibilité de tester à l’échelle du territoire, des projets de R&D technologiques issus du spatial au fort potentiel de valorisation : application des techniques satellitaires.

Silicon Sentier Living Lab

Paris http://www.siliconxperience.org

Silicon XPerience (SX) est le laboratoire de Silicon Sentier et propose de tester in vivo et à distance les projets / produits pour mieux les définir, les améliorer et les optimiser. 2 branches :- un pôle qui participe à des projets R&D- un pôle de bêta test qui se propose d’ac-

compagner les porteurs de projets dans leur processus de conception, d’expéri-mentation ou de développement dans le domaine des nouvelles technologies numé-riques.

Universcience Living Lab

Paris http://www.universcience.fr

Présenté comme un modèle spécifique en Europe dans son utilisation exemplaire de la technologie numérique pour stimuler la compréhension de la Science et de la Tech-nologie pour le grand public. Il vise à en-courager les meilleures pratiques et des pro-jets transversaux innovants à travers la coo-pération et le réseautage des membres.

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Page 46: Livre blanc Services dédiés aux PME

NOM RÉGION DESCRIPTION

Living Lab for teaching and Learning (UR.LL.TL)

Saint Denis Favoriser l’innovation durablement avec les habitants sur les domaines de la biodiversité (îles tropicales et environnement) et de la culture (industries de la création). Introduc-tion de serious game et des outils pour l’en-seignement et l’apprentissage au sein du Living Lab ou en virtuel afin qu’ils devien-nent des instruments de partage, d’amélio-ration et de diffusion du savoir-faire.

Urban Living Lab

Versailles, Saint Quentin en Yveli-nes http://www.urbanll.com

Vise à partager les connaissances et les re-tours d’expérience liées aux stratégies des territoires d’innovation et de leurs modalités de mise en oeuvre. Développement d’un éco-système de l’innovation au sein des ter-ritoires. Retour des meilleures pratiques dans les domaines de l’efficacité énergéti-que, faible intensité de carbone et meilleure qualité de vie.

NOM RÉGION DESCRIPTION

Ways of lear-ning for the future (WOLF)

Futuroscope http://www.citesavoirs.fr

Réseau entre les grands opérateurs et les utilisateurs dans le domaine des TIC, en matière de formation initiale et profession-nelle. Mise en place de nouvelles méthodes de travail collaboratifs, optimisation des productions de contenu, orientation des stagiaires et formation des formateurs. Op-timiser l’e learning et la promotion des au-tres solutions disponibles. Mise en oeuvre d’indicateurs de qualité sur le comporte-ment des utilisateurs et les modèles de per-ception de la formation.

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Page 47: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 3. Tableau des JEI : 2004-200921

JEI 2004 2005 2006 2007 2008 2009 EVOLU-TION

2009 / 2008

Nombre d’entrepri-

ses

1210 1572 1707 2116 2272 2373 4,5 %

Cotisations exonérées (millions €)

62,5 79,9 93,9 112,6 108,5 121,7 12,2 %

Effectifs salariés

9 030 13 965 15198 18 705 19 182 19 074

-0,6 %

Effectif salarié

moyen par entreprise

7,5 8,9 8,9 8,8 8,4 8

Annexe 4. Le Management de Projet Innovant selon OSÉO

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21 Source : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR)

Page 48: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 5. La ville innovante par excellence selon l’indice mondial de l’innovation

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Page 49: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 6. Carte de l’indice mondial de l’innovation 2012

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Page 50: Livre blanc Services dédiés aux PME

Annexe 7. Les aides régionales à l’export22

RÉGION AIDES À L’EXPORT

ALSACE ✴ Soutien aux TPE / PME alsaciennes

AQUITAINE ✴ Aide individuelle au renforcement de l’accès au marché pour les PME régionales agroalimentaires

✴ Action collective de prospection

✴ Pass’Export

✴ Cadre Export

✴ Soutien à l’internationalisation des filières

✴ Aide au recrutement d’un VIE

✴ Stratégie Export

AUVERGNE ✴ Mov Export

✴ Prêt pour l’export

✴ VIE à temps partagé

BASSE NORMAN-DIE

✴ APPEX individuel

✴ Ticket modérateur prestation UBIFRANCE

✴ Ticket modérateur VIE

BOURGOGNE ✴ Soutien export aux TPE / PME

RÉGION AIDES À L’EXPORT

BRETAGNE ✴ Contrat de développement international

✴ Aide VIE

✴ Prêt participatif de développement international

✴ Actions collectives : missions, participations à des salons

✴ Fonds de garantie international

CENTRE ✴ CAP’DÉVELOPPEMENT pour le développement inter-national

✴ CAP’DÉVELOPPEMENT nouveaux marchés à l’interna-tional

✴ CAP’DÉVELOPPEMENT primo exportateur

CHAMPAGNE ARDENNE

✴ Soutien export TPE / PME

CORSE ✴ NC

FRANCHE COMTÉ ✴ Soutien export TPE / PME

HAUTE NOR-MANDIE

✴ Aide VIE et recrutement cadre export

✴ Appuis aux NEO / STRATEX

✴ Prêt participatif Développement export

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22 http://www.ubifrance.fr/ile-de-france/aides.html

Page 51: Livre blanc Services dédiés aux PME

RÉGION AIDES À L’EXPORT

ILE DE FRANCE ✴ VIE Département Val de Marne

✴ ADDELIE en Seine Saint Denis

✴ Fonds départemental Seine et Marne d’aide à l’export

✴ ARCAF (commercialisation artisanale)

✴ PM’UP Ile de France

LANGUEDOC ROUSSILLON

✴ Sud de France Export

✴ Dispositif régional d’investissement viti-vinicole à l’ex-port (DRIVE)

✴ Développement prospection et recherche de marchés

✴ Aide stratégique régionale aux entreprises à l’export (ASTREE)

LIMOUSIN ✴ Accès au marché, 1ères démarches à l’International, ren-forcement international

LORRAINE ✴ Soutien export aux TPE / PME

RÉGION AIDES À L’EXPORT

MIDI PYRÉNÉES ✴ Participation individuelle à des salons internationaux en France et à l’étranger

✴ Plan de soutien : aide au conseil stratégique

✴ Programme d’accompagnement à l’export des petites entreprises

✴ Soutien aux VIE

✴ Contrat d’appui TPE / artisanat

✴ Manifestation et salons artisanat, industrie

✴ contrat d’appui aux PME

✴ ARDAN développeur Midi Pyrénées

✴ Actions collectives de développement international et TPE

NORD PAS DE CALAIS

✴ Programmation régionale

✴ VIE

✴ Prêt participatif de développement à l’International (PPDI)

✴ Programme intégré de développement International (PIDI)

✴ Convention bailleurs de fonds internationaux

✴ Eval’Export

L I V R E B L A N C : S E RV I C E S A U X P M E - P r é s e n t a t i o n d e s d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d ’ a i d e s a u d é v e l o p p e m e n t d e s P M E! ! C A P - T I C!! ! 50

Page 52: Livre blanc Services dédiés aux PME

RÉGION AIDES À L’EXPORT

PAYS DE LA LOIRE ✴ VIA Conseil Export, Dinamic, étude Export / fonds ré-gional d’aide, Init’Export, Junior Export, Objectif Per-formance, Prestation d’amélioration des conditions de travail, Prim’Export, Action de sensibilisation à l’Export, Prospect Export, filière Export, VIE

PICARDIE ✴ contrat d’appui et de développement

POITOU CHA-RENTES

✴ Convention régionale du développement de l’emploi par l’export (volet individuel, volet collectif, VIE)

PROVENCE ALPES COTE D’AZUR

✴ Contrat de développement pour l’emploi (CDE)

✴ VIE à temps partagé

RHONE ALPES ✴ ERAI (Stratégie Rhône Alpes International)

✴ Conseil en financement européens et internationaux

✴ Contrat de développement International

✴ Contrat de développement participatif

✴ VIE

✴ IDECLIC International

✴ Promotion collective à l’étranger

✴ Prêt pour l’Export

✴ Programme Go Export

N.B. Ce tableau a pour objectif de montrer la diversité des aides régionales. D’une région à l’autre, les aides divergent. Pour connaître les aides dont vous relevez, http://www.ubifrance.fr/nomdelaregion/aides.html

L I V R E B L A N C : S E RV I C E S A U X P M E - P r é s e n t a t i o n d e s d i s p o s i t i f s d ’ a c c o m p a g n e m e n t e t d ’ a i d e s a u d é v e l o p p e m e n t d e s P M E! ! C A P - T I C!! ! 51