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April 2017, IDC n°US42487617
Livre Blanc
La puissance du Cloud hybride Les organisations peuvent tirer parti des avantages du Cloud public et du Cloud privé tout en accélérant la création de valeur grâce à des solutions de Cloud hybride clé en main
Sponsorisé par : Dell EMC
Laura DuBois Deepak Mohan
Randy Perry
Avril 2017
SYNTHÈSE
La transformation numérique (DX) des entreprises fait partie des évolutions actuelles les plus
importantes du monde des affaires. IDC définit la transformation numérique comme un ensemble de
pratiques et de disciplines permettant de tirer parti de nouvelles activités commerciales, de nouvelles
technologies et de nouveaux modes de fonctionnement dans le but de pérenniser la croissance et les
bonnes performances des entreprises en révolutionnant les activités commerciales, les
comportements des clients et les marchés. Pour atteindre de tels résultats, l’application des
technologies de la 3ème
plateforme, qui comprend le Cloud computing, jouera un rôle fondamental. Les
entreprises d’aujourd’hui aspirent à la transformation numérique pour améliorer l’expérience client,
réduire les coûts, surmonter les perturbations du monde des affaires et s’octroyer un avantage
concurrentiel.
La transformation numérique ne consiste pas simplement en l’adoption de nouvelles technologies. Elle
consiste plutôt en un réexamen minutieux et une réinvention des modèles commerciaux, des
processus, des approches du service, de l’appropriation de compétences et même des offres de
produits. Tous ces facteurs contribuent à créer un cycle de vie commercial complètement numérique
s’appuyant sur les technologies et à en tirer globalement parti.
En premier lieu, la transformation numérique impose que les entreprises reconsidèrent leur point de
vue sur l’informatique, en s'éloignant des méthodes traditionnelles et en s’orientant vers l’informatique
« en tant que service ». Les entreprises cherchent à transformer leur service informatique en une
organisation plus agile, plus efficace et davantage orientée vers les services. Le Cloud computing
représente une étape fondamentale dans ce processus.
L’approche consistant à développer l’automatisation peut contribuer au processus de la transformation
numérique et apporter de la réactivité afin de faire évoluer les besoins de l’entreprise, notamment ceux
liés :
à la prolifération des périphériques IoT envisagés comme un des principaux facteurs du
développement commercial ;
à l’explosion des volumes des données collectées, stockées et disponibles à l’utilisation ;
aux analyses évoluées à l’origine de nouvelles opportunités inconcevables auparavant ;
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à un tout nouveau domaine en matière de sécurité dans la mesure où les données se
déplacent librement entre la périphérie, le centre et le Cloud.
Grâce à ses capacités de mise en libre-service au profit des clients internes et d’amélioration de la
transparence financière, l’informatique en tant que service constitue un nouvel outil majeur qui permet
d’aligner l’informatique sur les objectifs des différentes fonctions de l’entreprise et qui apporte plus de
valeur ajoutée à l’entreprise. En effet, la transformation de l’informatique a été associée à la notion
importante de performance englobant notamment les revenus, l’agilité commerciale et la mise en
œuvre stratégique des technologies. La transformation de l’informatique est la priorité principale de la
transformation numérique des entreprises selon l’étude d’IDC de 2016 intitulée « Partner of the Future:
How to Embrace Opportunities in the Digital Economy » (Partenaire de l’avenir : comment saisir les
opportunités de l’économie numérique). Les entreprises engagées dans la transformation de
l’informatique s’emploient à reconsidérer leur fonctionnement, la manière dont elles utilisent
l’information et les technologies à déployer pour assurer le bon déroulement des opérations.
L’infrastructure en tant que service de Cloud incarne un catalyseur fondamental de cette
transformation compte tenu des possibilités qu’elle offre pour améliorer la réactivité, réduire les délais
nécessaires à la création de valeur et rendre les dépenses budgétaires plus pertinentes. Plus
particulièrement, les sociétés les plus performantes sont extrêmement sensibles aux questions de
réactivité et de délais nécessaires à la création de valeur, et elles placent la flexibilité et l’évolutivité en
tête des critères influençant leurs choix en matière d’infrastructures dans 57 % et 50 % des cas
respectivement.
Les entreprises qui cherchent à déployer des applications vers le Cloud sont confrontées à un choix
initial fondamental concernant le type d’infrastructure en tant que service le plus pertinent. Les
différentes options qui leur sont offertes comprennent le Cloud public, le Cloud privé qu’elles devront
bâtir elles-mêmes et le Cloud hybride proposé par un fournisseur. Il leur faudra évaluer les avantages
et les inconvénients de ces infrastructures lorsqu’elles devront opter pour une architecture de Cloud
(voir Tableau 1).
TABLEAU 1
Critères de choix pour une architecture de Cloud
Critère Iaas de Cloud
public
Cloud privé à
bâtir
Cloud hybride
clé en main
Importance relative des avantages liés au
coût au-delà de la deuxième année.
Faible Élevée Élevée
Importance relative des questions de sécurité
et de contrôle sur les données
Faible Élevée Élevée
Importance de l’offre d’un large ensemble de
services (par ex : analyses ou DBaaS)
Élevée Faible Élevée
Objectif de désengagement des opérations
de datacenter
Oui Non Non
Volume d’utilisation pour les cinq prochaines
années
Variable ou
inconnu
Prévisible Prévisible
Source : IDC, mars 2017
Le Cloud hybride présente l’opportunité de bénéficier des meilleures fonctionnalités du Cloud public et
du Cloud privé tout en contournant ou en atténuant leurs inconvénients. Une architecture de Cloud
hybride est susceptible d’offrir un haut niveau de sécurité, de contrôle, de performance et de
conformité tout en restant flexible. Les entreprises qui déploient de nouvelles charges de travail vers le
Cloud mentionnent généralement la facilité d’utilisation et de gestion, ainsi que les performances,
parmi les principaux critères sur lesquels reposent leurs décisions. La possibilité de faire appel à un
fournisseur proposant des solutions clé en main peut permettre de surmonter les difficultés liées au
besoin d’expertise interne et à l’absence d’outils de gestion que les équipes internes maîtrisent et
privilégient. Il est possible de réduire les délais nécessaires à la création de valeur puisque les
solutions clé en main sont fournies prêtes à l’emploi. Dans la mesure où les fournisseurs de solutions
clé en main gèrent ces solutions tout au long de leur cycle de vie, l’entreprise n’a pas à se soucier de
la maintenance et elle peut tirer parti du risque réduit d’interruption et de perte de données.
L’application des patchs, la mise en œuvre des versions logicielles et les évolutions dans leur
ensemble sont fortement rationalisées dans un modèle clé en main.
Au cours de l’enquête CloudView d’IDC, 79,7 % des grandes organisations (comptant au moins 1 000
employés) ont indiqué qu’elles avaient déjà défini une stratégie de Cloud hybride. 51,4 % mentionnent
qu’elles utilisent à la fois des infrastructures de Cloud public et de Cloud privé, et 29,2 % prévoient de
le faire l’année prochaine.
Afin d’interpréter cette nouvelle donne, IDC a conduit une étude sur l’adoption du Cloud par les
entreprises en tenant compte de l’IaaS de Cloud privé et de Cloud public, et en axant cette étude sur
les coûts, les avantages et les difficultés liés à chaque modèle de déploiement. Les données de cette
étude sont issues d’une enquête mondiale menée auprès de plus de 1 000 cadres dirigeants de
moyennes et grandes entreprises exploitant des applications dans le Cloud public ou le Cloud privé (et
parfois dans les deux) et disposant de connaissances précises sur les différents types de déploiement
des ressources de Cloud au sein de leur organisation. Les résultats constituent une photographie de
l’état du Cloud d’entreprise et ont permis d’alimenter les données de base dont IDC avait besoin pour
son analyse.
Cette analyse est exprimée sous trois formes principales :
L’analyse générale. IDC a pris en considération une longue liste de questions tournant autour
des choix et des différentes utilisations des technologies ainsi que des comportements à leur
égard, puis IDC a étudié ces éléments afin de déterminer précisément les comportements des
entreprises envers leurs plateformes de Cloud et ce qu’elles en attendaient. L’analyse
générale fait ressortir les facteurs clés générateurs de valeur tels que la performance, la
sécurité et les délais nécessaires à la création de valeur.
L’analyse du coût total de possession. IDC a étudié spécifiquement les structures de coûts
liées à l’adoption du Cloud public et du Cloud privé, ainsi que la notion de rentabilité liée aux
avantages dégagés afin de définir un modèle de coût total de possession (CTP) pour le
déploiement du Cloud d‘entreprise.
L’analyse comparative entre les entreprises très performantes et les entreprises peu
performantes. IDC a regroupé les entreprises selon un ensemble de critères tels que la
croissance des revenus, le degré de satisfaction de la clientèle et le niveau de rentabilité au
sein de plusieurs catégories représentant le niveau de performance global, depuis le plus
élevé jusqu’au plus faible – la plupart des entreprises s’inscrivent dans des catégories
intermédiaires. Les comportements de ces entreprises ont ensuite été étudiés au regard des
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différents niveaux de performance afin de mettre en lumière les pratiques à l’origine de la
réussite de l’entreprise.
Les résultats de cette analyse fournissent les éléments fondamentaux du point de vue exprimé dans
ce Livre Blanc.
LA TRANSFORMATION DE L’INFORMATIQUE GRACE A L’ADOPTION DU CLOUD
Les services informatiques d’aujourd’hui cherchent à se transformer pour pouvoir adopter une
approche plus orientée vers les services dans le but ultime de mieux répondre aux différentes
demandes de l’entreprise. Les directeurs informatiques qui souhaitent offrir une véritable informatique
en tant que service lancent des initiatives agressives, telles que :
l’automatisation de différentes fonctions permettant d’apporter des ressources en libre-service
aux utilisateurs de l’entreprise ;
le développement d’une culture du service et la transformation de la structure opérationnelle
de l’informatique en une unité d’affaires tournée vers les clients ;
l’accélération du développement des applications et de leur déploiement ;
la diminution des coûts des infrastructures et des coûts opérationnels pour dégager des
ressources budgétaires qui permettront de financer les différentes initiatives de transformation
numérique.
L’infrastructure de Cloud incarne un élément fondamental sur lequel reposent ces différentes
initiatives. L’infrastructure de Cloud est à l’origine d’une amélioration de la capacité des entreprises à
déployer et à faire évoluer des applications qui leur permettront à leur tour de bénéficier de plus de
flexibilité, plus de réactivité et de délais de distribution réduits dans toute l’entreprise. Les raisons les
plus communément données justifiant le déploiement d’applications dans le Cloud vont au-delà des
économies de coûts attendues pour englober d’autres facteurs tels que la facilité d’utilisation et de
gestion (23 % des entreprises interrogées), la rapidité d’allocation (18 %), un rayonnement mondial
plus important (27 %) et une meilleure évolutivité (18 %). Les déploiements peuvent prendre
seulement quelques heures ou quelques jours, tandis qu’ils prennent des semaines ou des mois avec
l’informatique traditionnelle. Les évolutions peuvent être mises en œuvre à la demande de manière
dynamique, en quelques minutes seulement, alors que les évolutions des ressources traditionnelles
de stockage et de calcul sont souvent considérablement ralenties par les processus d’achat, la gestion
des tickets, l’allocation, etc. Pour toute entreprise cherchant à tirer parti de l’ensemble des bénéfices
possibles des initiatives numériques, l’adoption d’une infrastructure de Cloud peut constituer une
première étape critique.
L’infrastructure de Cloud constitue également une étape incontournable pour la transformation
numérique des entreprises. En permettant aux entreprises de prendre en charge de nouveaux
modèles commerciaux, d’employer des méthodes plus avantageuses de fourniture des services et de
développer de nouvelles offres perturbatrices, la transformation numérique revêt un rôle critique à
l’égard des efforts permanents de l’entreprise visant à séduire les clients, à rendre l’entreprise plus
efficace et à conserver un avantage concurrentiel. Afin d’atteindre de tels résultats, les technologies de
la 3ème
plateforme, y compris le Cloud computing, joueront un rôle essentiel.
L’IaaS (qu’elle soit publique, privée ou hybride) et les applications qu’elle fera fonctionner peuvent
entraîner des économies de coûts, une meilleure utilisation des ressources humaines et d’autres types
de ressources, une plus grande sécurité et de meilleures performances pour les applications
d’entreprise. En outre, le déploiement de services vers le Cloud revêt une importance stratégique.
Dans la mesure où la transformation numérique conditionne la réussite des entreprises, quels que
soient le secteur auquel elles appartiennent, leur situation géographique et leur taille, les entreprises
très performantes cherchent à développer leurs atouts numériques le plus tôt possible. Le déploiement
du Cloud donne à l’entreprise la possibilité d’acquérir ses propres compétences pour la transformation
numérique et de commencer à identifier les pièges et les meilleures pratiques de l’entreprise dotée de
capacités numériques. La mise en œuvre de solutions de Cloud contribue à attirer et à conserver des
personnes disposant des connaissances et adoptant les comportements qui porteront l’entreprise vers
l’avenir numérique – ces solutions posent les bases critiques de la plateforme informatique sur laquelle
reposeront les futures initiatives numériques.
Malheureusement, le déplacement des applications vers des infrastructures de Cloud public peut
également présenter des difficultés comme des coûts et des problèmes inattendus et imprévisibles liés
au contrôle, aux performances et à la sécurité. Ces difficultés sont susceptibles d’amoindrir la capacité
de l’entreprise à bénéficier de tout le potentiel de l’architecture de Cloud.
De nombreuses entreprises contournent ces risques de contrepartie en adoptant un modèle de Cloud
hybride. En combinant les IaaS de Cloud public et de Cloud privé au sein d’un environnement unique,
le Cloud hybride peut combiner ce qu’il y a de mieux dans ces deux types d’infrastructure et minimiser
les inconvénients rencontrés par les entreprises, et ce, de nombreuses manières.
UNE ENTREE EN MATIERE AVEC LES APPLICATIONS EXISTANTES
Malgré la forte capacité des architectures IaaS de Cloud public à prendre en charge de nouvelles
applications d’entreprise, les organisations évoluent massivement vers le Cloud parce qu’elles sont à
la recherche d’une plus grande rentabilité et d’une meilleure efficacité des ressources pour les
charges de travail liées aux applications et aux services qu’elles fournissent déjà (voir Figure 1). 84 %
des entreprises qui optent pour des déploiements dans les IaaS de Cloud public commencent avec
des applications et des cas d’utilisation qui existent déjà (seules 16 % commençant avec de nouvelles
applications). Ces cas d’utilisation concernent les applications courantes des entreprises telles que les
logiciels ERP, CRM et de gestion des ressources humaines, ou les solutions commerciales
collaboratives, telles que les logiciels de gestion des emails et de partage de documents.
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FIGURE 1
Premier facteur ayant motivé l’utilisation du Cloud public
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, janvier 2017
Les arguments du Cloud public
Les entreprises poursuivent la migration de leurs applications vers le Cloud public pour de
nombreuses raisons. L’une des principales réside dans l’importance stratégique des capacités que le
Cloud est susceptible d’apporter. Il peut parfois s’agir de mettre en place la plateforme qui finira par
accueillir le plus grand nombre de processus ou de charges de travail de l’entreprise. Dans d’autres
cas, cette migration découle de la conviction que l’utilisation experte des services de Cloud public
deviendra essentielle à la survie de l’entreprise (ce qui encourage les entreprises à se lancer dans une
courbe d’apprentissage avant que la transformation numérique ne se transforme en crise
existentielle).
Une autre raison essentielle de la migration vers les IaaS de Cloud public avancée par les cadres
dirigeants réside dans la diminution des besoins liés à la gestion des datacenters et du coût global de
fourniture des services (voir Figure 2). Les réductions de coûts découlent de plusieurs facteurs :
Une flexibilité supérieure. En permettant des déploiements et des évolutions extrêmement
rapides, le Cloud public peut être source d’agilité pour l’entreprise lorsque celle-ci cherche à
déployer et à développer de nouvelles fonctionnalités. Cette agilité améliorée peut également
contribuer à réduire les coûts liés au contrôle des applications lorsque leur utilisation est
variable, imprévisible ou potentiellement sujette à des augmentations ou des diminutions
rapides. Parce qu’elles ne supportent que des coûts liés à une utilisation réelle, les entreprises
qui se trouvent dans cette situation estiment souvent que le Cloud public est plus économique
que ne le serait le maintien de leurs capacités propres.
16%
14%
21%
23%
26%
0% 10% 20% 30%
La prise en charge d’une nouvelle application
Le retrait de l’infrastructure existante et la migration des applications vers une
IaaS/PaaS de Cloud public
Le besoin pour l’entreprise d’assurer la continuité de l’exploitation ou de se
protéger contre les sinistres
le souhait de réduction des coûts d’infrastructure
Le besoin d’évolution des applications existantes à l’aide d’une IaaS/PaaS de
Cloud public
La surveillance et le contrôle. Le Cloud public fournit souvent des fonctionnalités de
surveillance qui auraient nécessité des ressources de développement, et il permet ainsi
d’économiser davantage.
Une capacité d’évolution améliorée. Enfin, l’infrastructure de Cloud public peut évoluer plus
efficacement que les systèmes internes, et les économies réalisées dans le cadre de
l’évolution des applications peuvent constituer un argument très convaincant pour les
entreprises. En outre, l’amélioration des capacités d’évolution peut également réduire les
délais de distribution des nouvelles fonctionnalités.
FIGURE 2
Les principaux arguments liés au choix du Cloud public
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, janvier 2017
Il est important de noter que le contournement des coûts en capital à court comme à long terme ne
constitue que rarement un facteur encourageant l’adoption d’une IaaS de Cloud public dans la mesure
où la plupart des entreprises migrent initialement des charges de travail qui existent déjà. S’il est
engagé de manière coordonnée dans le cadre d’un renouvellement d’actifs, le déploiement du Cloud
peut être un facteur de réduction des coûts en capital, mais la simple migration des charges de travail
existantes n’a que peu d’effet positif sur les coûts en capital. Le véritable argument qui encourage les
entreprises à s’engager réside dans la promesse d’une amélioration continue de l’efficacité.
9%
18%
18%
20%
21%
22%
23%
24%
24%
27%
32%
32%
32%
0% 10% 20% 30% 40%
Le faible niveau des dépenses initiales
La capacité d’allouer rapidement des ressources sur une IaaS/PaaS de Cloud public
La facilité des évolutions
Une meilleure protection des données par rapport aux déploiements sur site
Une meilleure sécurité des données par rapport aux déploiements sur site
Les besoins fluctuants des applications en matière d’infrastructure
La facilité d’utilisation et de gestion
Les gains d’expérience découlant de l’utilisation d’une infrastructure basée sur le Cloud afin que les équipes informatiques acquièrent ce type de compétences
L’exploitation des avantages liés à des écosystèmes plus larges proposés par les IaaS/PaaS de Cloud public
Un rayonnement mondial plus important
Des performances supérieures à celles découlant de déploiements sur site
Les avantages liés aux coûts
L’occasion de renouveler la stratégie globale en matière de datacenters en s’appuyant sur une approche qui place le Cloud en priorité (approche descendante)
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Les arguments du Cloud privé
Les entreprises qui migrent vers le Cloud privé sont encore fortement influencées par des
considérations liées à la baisse de leur cout total de possession et au maintien simultané d’un haut
niveau de performance, de sécurité et de contrôle sur l’informatique. En général, lorsqu’elles déploient
une solution de Cloud privé, ces entreprises ont déjà effectué une analyse économique comparative
entre les IaaS de Cloud public et les IaaS de Cloud privé, et elles sont conscientes des résultats qu’il est
possible d’en attendre sur le court et long terme. En déconnectant les serveurs individuels de charges
de travail spécifiques, les Clouds privés peuvent permettre une meilleure utilisation des ressources par
rapport aux infrastructures traditionnelles. Ils offrent la possibilité de disposer de capacités qui
répondent plus précisément aux différents besoins et améliorent l’efficacité en matière d’allocation. De
même, les entreprises qui optent pour des IaaS de Cloud privé s’attendent à une amélioration continue
du ratio entre les coûts opérationnels et les performances par rapport à une alternative reposant sur
une IaaS de Cloud public.
Les organisations qui figurent dans cette étude et qui ont migré des applications d’entreprise depuis
des infrastructures traditionnelles vers le Cloud privé ont mentionné une amélioration évidente du
rapport entre les coûts opérationnels et les performances :
L’amélioration des capacités d’évolution des infrastructures permet de réduire les coûts des
infrastructures de 25 % à 50 % (32 % en moyenne).
Les coûts de la main-d'œuvre informatique affectée à la prise en charge des infrastructures
informatiques peuvent être réduits de 25 % à 70 % (42 % en moyenne) en déplaçant les
charges de travail depuis les infrastructures traditionnelles.
Les interruptions non planifiées peuvent être réduites de 20 % à 99 % (46 % en moyenne).
Au-delà de la simple virtualisation, le Cloud privé offre aux entreprises d’autres avantages découlant
de l’automatisation, de l’orchestration, du libre-service et de l’amélioration de la visibilité et du contrôle
sur les coûts.
Les délais de déploiement des applications sont également plus courts avec le Cloud privé par rapport
aux infrastructures traditionnelles. L’analyse d’IDC sur les entreprises employant des solutions de
Cloud privé révèle que ce délai d’allocation diminue de 27 % à 99 % (35 % en moyenne). Les délais
de déploiement des applications diminuent de 50 % à 90 % (70 % en moyenne – voir Figure 3).
FIGURE 3
Gains moyens : le Cloud privé par rapport aux infrastructures traditionnelles
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, janvier 2017
La réduction des délais nécessaires à la création de valeur contribue à l’amélioration de la productivité
des utilisateurs, à une plus grande satisfaction de la clientèle et à la réduction des risques de
conformité et de perte de données. La réduction des besoins courants de maintenance donne la
possibilité aux équipes techniques de passer plus de temps sur des activités générant directement de
la valeur supplémentaire pour l’entreprise et améliorant le niveau de réactivité à l’égard des différents
besoins de l’entreprise.
Cependant, les objectifs placés immédiatement après les considérations de coûts et de performances
diffèrent entre le Cloud public et le Cloud privé. Les entreprises qui déploient des solutions de Cloud
privé sont également fortement influencées par des attentes en matière de sécurité et de conformité
(voir Figure 4).
32%42% 46%
35%
70%ITInfrastructure
Costs
ITLaborCostsUnplannedDowntime
TimetoProvisioning
TimetoDeployApplications
OperatingCostReduction TimetoValueReduction
Coûts des infrastructures
informatiques
Coûts du personnel
informatique Interruptions
non planifiées
Délais d’allocation
Délais de déploiement des
applications
Réduction des coûts opérationnels Réduction des délais nécessaires à la création de valeur
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FIGURE 4
Les principaux arguments liés au choix du Cloud privé
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, janvier 2017
En règle générale, les applications dont l’utilisation est prévisible et relativement régulière sur les cinq
années à venir devraient être plus rentables si elles sont placées dans le Cloud privé, tandis que les
applications dont l’utilisation varie ou n’est pas connue sur cette même période devraient être
rentables si elles sont placées dans le Cloud public. Les décisions d’achat pour l’acquisition d’une
plateforme informatique devraient tenir compte de cette règle.
La nature du cas d’utilisation de l’application constitue également un critère de choix entre
l’infrastructure de Cloud public et celle de Cloud privé. Les cas d’utilisation nécessitant que l’accent
soit mis sur les aspects de sécurité plutôt que sur les considérations d’accès à un large écosystème
auront tendance à être orientés vers le Cloud privé alors que ceux privilégiant l’accès à un large
écosystème iront plutôt vers le Cloud public. Par exemple, une grande institution financière devra
prendre en charge de nombreuses opérations extrêmement sensibles, telles que celles comportant
des données financières sur les clients, dont les exigences de sécurité sont fondamentales. Pour ces
applications, la sécurité constitue la principale exigence. Cependant, cette même institution exploite
également des applications faiblement sécurisées, telles que celles qui permettent de présenter des
contenus Web au public ou de mettre en œuvre des actions de marketing de type outbound. Pour ce
deuxième type d’applications, le soutien à l’écosystème revêtira probablement une plus grande
importance. L’institution pourra privilégier le Cloud privé pour le premier type d’applications et une
IaaS de Cloud public pour le second type. Dans ce cas de figure, une solution de Cloud hybride peut
22%
26%
27%
28%
30%
32%
33%
34%
42%
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Décision prise par la direction de l’organisation
Les considérations liées au contrôle et aux niveaux des services
Le risque moindre par rapport à l’utilisation d’une IaaS/PaaS de Cloud public
La facilité d’évolution et d’allocation des applications
Le respect des exigences de conformité et réglementaires
La facilité d’affectation des coûts et des ressources pour de multiples applications
La flexibilité pour la configuration de la plateforme et des ressources en fonction des besoins
La plus grande sécurité par rapport à une IaaS/PaaS de Cloud public
La meilleure rentabilité des charges de travail par rapport aux autres solutions
constituer un cadre adapté à l’ensemble des types de besoins tout en évitant l’écueil d’une
prolifération du nombre de plateformes et de fournisseurs.
LES ANALYSES : UNE FONCTIONNALITE CLE DES SOLUTIONS DE CLOUD
Au-delà des avantages partagés entre la réduction des coûts et le maintien de performances élevées,
les entreprises qui optent pour des services de Cloud s’inscrivent dans une tendance commune à
travers l’utilisation des analyses. Dans les faits, plus de 50 % des environnements de Data Lake et
d’analyses de données sont actuellement déployés à travers des services de Cloud. Le traitement des
données opérationnelles, des données sur les clients et des données transactionnelles issues des
systèmes de prise en charge de points de vente représentent les applications les plus courantes pour
les analyses de données. Les services en matière de Data Warehouse et d’analyses de Big Data sont
les principaux types de services pour lesquelles optent les clients parmi les différentes fonctionnalités
proposées par leur prestataire de services de Cloud public (voir Figure 5).
FIGURE 5
Services supplémentaires utilisés parmi ceux proposés par les fournisseurs d’IaaS
de Cloud public
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, janvier 2017
7%
11%
18%
19%
21%
23%
24%
29%
31%
0% 10% 20% 30% 40%
Les conteneurs ou les services d’orchestration des conteneurs
Les services d’orchestration et d’allocation du matériel
Les services de surveillance
Les services d’archivage
Les services de diffusion de contenus (CDN)
Les services DNS
Les services de bases de données
Les services analytiques de Big Data
Les services de Data Warehouse
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Cette tendance s’explique en partie par la mise à disposition par les fournisseurs d’IaaS de Cloud
public d’un ensemble d’outils puissants, en particulier certains outils qui contribuent à l’amélioration du
fonctionnement interne ou qui apportent une meilleure connaissance des clients. Cette corrélation
découle elle-même d'une relation causale réciproque : les entreprises qui cherchent à améliorer leurs
performances par le biais d’analyses de données auront plus tendance à opter pour des solutions IaaS
qui facilitent l’analyse de données et, simultanément, les entreprises qui optent pour des IaaS de
Cloud public se trouveront dans une position qui leur permettra plus facilement que d’autres d’exploiter
les possibilités des analyses de données.
Étant donné la rareté des compétences informatiques et des experts spécialisés en analyses de
données, les analyses constituent un des principaux cas d’utilisation pour les IaaS de Cloud public
envisagées seules ou placées dans un environnement de Cloud hybride. Les clients ont la possibilité
d’utiliser leurs propres licences et de déployer leurs logiciels sur une IaaS, ou d’utiliser des services
adjacents de Cloud public tels que des services de Data Warehousing ou d’analyses de données. Les
entreprises qui choisissent le Cloud public ou le Cloud hybride tiennent vraisemblablement compte
des cas d’utilisation qui auraient présenté des difficultés s’ils avaient été déployés sur une
infrastructure traditionnelle en interne ou sur une infrastructure de Cloud privé.
Les solutions de Cloud privé permettent naturellement d’atténuer ces différences grâce aux options
d’extension permettant d’ajouter des services de données à la couche IaaS et grâce à des
écosystèmes de plus en plus puissants. Les entreprises qui ont opté pour le Cloud public au cours des
dernières années en raison de ses fonctionnalités analytiques estimeront éventuellement que les
offres de Cloud privé ont évolué favorablement depuis leur dernière étude de ces offres.
Il existe des différences marquées entre les approches des entreprises très performantes et celles des
moins performantes à l’égard des analyses de données.
Responsabilité des services informatiques ou des diverses fonctions de l’entreprise. Dans les
entreprises très performantes, les initiatives d’analyses de données ont tendance à être
conduites par les responsables des diverses fonctions de l’entreprise, alors que dans les
entreprises peu performantes, ces initiatives sont plutôt conduites par les services
informatiques. Par exemple, dans les entreprises très performantes, les ingénieurs et le
personnel du service client ont respectivement près de 50 % et plus de deux fois plus de
chances de cautionner l’infrastructure d’analyses de Big Data que dans les entreprises peu
performantes. La corrélation entre les travaux d’analyses de données et les initiatives
concrètes conduisant aux plus grandes réussites commerciales a plus de chances d’être
pertinente lorsque les responsables des diverses fonctions de l’entreprise prennent en charge
les analyses de données. Les travaux sur les données effectués par les services
informatiques ont tendance à être moins pensés pour produire un impact maximal et ils se
concrétiseront plus souvent par l’élaboration d’une technologie dans l’attente d’un problème à
résoudre.
L’attachement à l’essentiel ou la recherche de valeurs stratégiques. Les entreprises très
performantes se soucient moins des problématiques de coût et de fonctionnement que des
questions visant à entretenir une flexibilité permanente et à faire sauter les verrous bloquant
les données. Les éléments statistiques suivants sont révélateurs : le nombre d’entreprises peu
performantes considérant les questions de coût comme l’un des principaux critères de
décision en matière d’analyses de Big Data est une fois et demie plus élevé que le nombre
d’entre elles mentionnant la flexibilité, mais parmi les entreprises très performantes, le nombre
de celles qui mentionnent ces deux critères est presque identique. Les entreprises peu
performantes sont souvent uniquement préoccupées par la bonne mise en œuvre de leurs
initiatives d’analyses tandis que les entreprises très performantes ont tendance à utiliser
davantage d’outils d’analyse de données et à définir des objectifs plus ambitieux en matière
d’analyses de données. En d’autres termes, les entreprises très performantes se consacrent
elles-mêmes à des tâches visant à utiliser tout le potentiel de leurs travaux d’analyse tandis
que les entreprises peu performantes s’emploient simplement à s’assurer que tout fonctionne
correctement.
Un projet d’analyse permettra d’obtenir les résultats souhaités si différents acteurs agissent de
concert. Ces acteurs comprennent le personnel des services informatiques, celui des autres fonctions
de l’entreprise et les data scientists. Bien qu’ils soient concernés par les mêmes préoccupations et les
mêmes objectifs, chacun d’eux est confronté à un ensemble de difficultés et de priorités plus
nuancées.
COUT TOTAL DE POSSESSION (CTP)
Au cours de son enquête sur le Cloud d’entreprise, IDC a recueilli des données sur de nombreux
facteurs agissant sur le CTP de ces plateformes. Ces facteurs incluent les coûts de l’investissement
de départ, tels que les dépenses en capital pour l’infrastructure matérielle, les dépenses liées à la
migration des données et au développement d’applications, ainsi que les coûts permanents tels que
ceux liés aux licences, à la maintenance et aux temps d’arrêt. IDC a rassemblé ces informations en
distinguant le Cloud public du Cloud privé puis a calculé le coût moyen attendu de l’investissement
initial et le coût total sur cinq ans pour les entreprises d’au moins 1 000 employés et pour les deux
types de plateformes. L’analyse s’est poursuivie avec le calcul de la différence entre le CTP des
applications provenant des infrastructures traditionnelles et le CTP des applications entièrement
nouvelles.
Concernant les applications traditionnelles déplacées vers le Cloud public ou le Cloud privé, les IaaS
de Cloud public, qui ne nécessitent aucun investissement initial pour l’infrastructure, entraînent sans
surprise un CTP initialement plus favorable. En définitive, les coûts initiaux de mise en place du Cloud
public (excepté pour les coûts d’utilisation de la première année) sont légèrement supérieurs à la
moitié des coûts d’un Cloud privé. Toutefois, les coûts d’exploitation des IaaS de Cloud privé sont
inférieurs de 25 % et au cours de la deuxième année, le Cloud privé devient moins coûteux que le
Cloud public. Au terme de la période d’évaluation de cinq ans, le Cloud privé se révèle être en
moyenne 16 % moins coûteux au total sur toute la période par rapport à un déploiement dans un
Cloud public (voir Figure 6).
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FIGURE 6
Comparaison Cloud public/Cloud privé : TCO par utilisateur pour les applications
déplacées
TCO sur 5 ans : applications déplacées vers le Cloud public ou le Cloud privé, entreprises de plus de 1 000 employés (prise en compte des coûts d’infrastructure, de licence, de maintenance, de personnel
et de formation)
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, mars 2017
En résumé, les entreprises qui visent uniquement à réaliser des économies en déplaçant les charges
de travail existantes vers le Cloud public ne bénéficieront que d’économies mineures la première
année et les coûts seront identiques la deuxième année. Après la deuxième année, les coûts du Cloud
public dépassent ceux du Cloud privé. En conséquence, les seules considérations de coûts ne
suffisent pas à départager les infrastructures de Cloud public et de celles de Cloud privé.
Par ailleurs, les économies réalisées ne sont pas aussi biaisées par rapport au Cloud public lorsqu’on
considère les applications entièrement nouvelles. Dans ce cas, les coûts initiaux de mise en place des
applications (sauf pour les coûts d’utilisation de la première année) sont presque trois fois plus élevés
pour le Cloud privé que pour le Cloud public. Le coût annuel de fonctionnement d’une IaaS de Cloud
privé reste moins élevé de 11 % et, par conséquent, le Cloud public revient plus cher à compter de la
troisième année. Au terme de la période d’évaluation de cinq ans, le CTP pour le Cloud privé sur toute
la période est globalement inférieur de 6 % (voir Figure 7). Cette économie de coût est très peu
significative et peu susceptible d’encourager les entreprises à choisir un type d’infrastructure plutôt
qu’un autre. Les décideurs devront plutôt prendre d’autres facteurs en considération, tels que la
$-
$2,000
$4,000
$6,000
$8,000
$10,000
$12,000
$14,000
$16,000
$18,000
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Coût de migration des applications sur cinq ans
Cloud privé Cloud public
Les coûts totaux du Cloud public dépassent ceux du Cloud privé au cours de la 2ème année
Les avantages par rapport aux coûts au cours de la 5ème année représentent plus 2 700 USD par utilisateur, soit 5,4 M d’USD d’économies
la cinquième année pour 2 000 utilisateurs
sécurité et le contrôle, les besoins en outils et services d’analyse, et le délai nécessaire à la création
de valeur pour choisir entre un Cloud privé à bâtir, un Cloud public ou un Cloud hybride.
FIGURE 7
Comparaison Cloud public/Cloud privé – CTP par utilisateur pour les nouvelles applications
CTP sur 5 ans : applications de Cloud natives placées sur le Cloud public ou le Cloud privé, entreprises de plus de 1 000 employés (prise en compte des coûts d’infrastructure, de licence, de maintenance, de
personnel et de formation)
Source : enquête IDC sur le marché du Cloud hybride sponsorisée par Dell EMC, mars 2017
DEFIS ET OPPORTUNITES
Bien que les possibilités offertes par le Cloud soient immenses, la confusion entre les situations les
plus adaptées au Cloud public et au Cloud privé, ainsi que les influences extérieures, peuvent
précipiter les décisions des organisations informatiques. Il en résulte un ensemble de difficultés
logiques concernant leur mise en œuvre et leur utilisation, ainsi que le risque que les entreprises ne
puissent bénéficier de tous les avantages attendus lorsqu’elles migrent vers le Cloud.
$-
$2,000
$4,000
$6,000
$8,000
$10,000
$12,000
$14,000
$16,000
$18,000
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Coût de migration des applications vers le Cloud sur cinq ans
Cloud privé Cloud public
Les avantages par rapport aux coûts au cours de la 5ème année représentent plus de 1 665 USD par utilisateur, soit 3,3 M d’USD d’économies la
cinquième année pour 2 000 utilisateurs
Les coûts du Cloud public dépassent ceux du Cloud privé au cours de la 3ème année
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Les défis liés au Cloud public
Les principales préoccupations des entreprises concernant la mise en œuvre des IaaS de Cloud public
comprennent notamment :
Le coût de la gestion et le caractère prévisible des coûts. Comme pour toute famille
relativement nouvelle de solutions technologiques, les plateformes de Cloud d’entreprise
évoluent rapidement. Il en résulte des coûts de gestion supplémentaires et inattendus, ainsi
que des difficultés pour appréhender correctement à l’avance les aspects liées aux coûts de la
gestion.
Les inquiétudes relatives à la sécurité. Il a été démontré que le déplacement d’applications
importantes pour l’entreprise et de données confidentielles en dehors du contrôle direct de la
direction informatique vers une plateforme publique partagée constituait une source commune
d’inquiétude pour les professionnels de l’informatique.
Les performances pour les applications traditionnelles. De la même manière, les
administrateurs s’inquiètent de la capacité d’une plateforme de Cloud à fournir le même
niveau de performance pour les applications sur lesquelles repose l’entreprise que celui que
leur confère leur propre infrastructure.
Les éléments bloquants du Cloud public. Lorsqu’une application a été exploitée dans un Cloud
public, l’entreprise peut se retrouver avec de nombreuses données qui résident dans ce Cloud
et sont utilisées par des applications codées pour des API propriétaires et des processus
construits autour d’un ensemble d’outils propriétaires. Dans ces circonstances, les coûts
peuvent augmenter fortement et la flexibilité peut se voir circonscrite.
Lorsque les inquiétudes relatives à la variance des coûts, aux performances et à la sécurité
deviennent trop importantes, les entreprises peuvent opter pour un rapatriement des applications dans
leurs infrastructures internes.
Les défis liés au Cloud privé à bâtir
Les principales difficultés liées aux IaaS de Cloud privé, en particulier pour le Cloud à bâtir soi-même,
comprennent notamment :
Un accès insuffisant aux services à valeur ajoutée. Les Clouds publics proposent leur propre
écosystème de services. Que ces services soient proposés par le fournisseur de la plateforme
de Cloud ou par un autre fournisseur à la recherche de nouveaux clients, ils permettent aux
administrateurs de gérer leur plateforme de Cloud dans les deux cas. Certaines difficultés
apparaissent plus particulièrement dans le cas du Cloud privé à bâtir dans la mesure où la
richesse des écosystèmes des IaaS de Cloud public et l’étendue des services qu’elles offrent
sont de plus en plus appréhendées comme une exigence incontournable pour toutes les
plateformes de Cloud, quelle que soit leur nature.
Des outils limités pour la gestion et l’exploitation de l’infrastructure. Avec les plateformes
traditionnelles, les services informatiques ont pris l’habitude de bénéficier de toute une gamme
d’outils prévus pour la gestion et l’exploitation des systèmes et de les valoriser. Ces outils sont
susceptibles de faciliter et de rendre plus efficaces les processus d’allocation, de surveillance,
de maintenance et de dépannage. Les limites relatives aux outils du Cloud privé à bâtir en
termes de puissance et de diversité peuvent jouer en leur défaveur. Les fournisseurs de
solutions de Cloud clé en main sont capables de contourner ce problème en fournissant un
ensemble d’outils puissants dans le cadre de leurs offres.
Les coûts d’exploitation et de gestion. Les entreprises qui s’aventurent pour la première fois
dans la mise en œuvre, l’exploitation et la gestion d’un Cloud privé s’aperçoivent souvent que
la tâche est bien plus difficile que ce qu’ils imaginaient. Cette inadéquation entre les coûts
permanents attendus et les coûts réels s’explique largement par le moindre niveau de maturité
des plateformes de Cloud privé et les différences entre les outils disponibles mentionnées ci-
dessus. Les entreprises doivent souvent contrebalancer ces déséquilibres par le biais de
tâches de gestion courantes ou de projets traditionnels de développement.
Les attitudes à l’égard des difficultés varient quelque peu entre les entreprises qui préfèrent bâtir leur
propre appliance d’infrastructure interne à partir de composants individuels (assemblage d’éléments
de serveur, de stockage, de réseau et logiciels) et les entreprises qui préfèrent opter pour des
solutions clé en main. Les entreprises prédisposées à la construction de leur plateforme expriment
une plus grande inquiétude à l’égard des problématiques de flexibilité, de coûts de maintenance et
d’expertise disponible en interne pour la couche opérationnelle. Les entreprises prédisposées à se
porter acquéreuses expriment davantage de préoccupations concernant les délais nécessaires à la
création de valeur et la disponibilité des services et outils à valeur ajoutée.
Les différences entre les offres de Cloud public et les offres de Cloud privé proviennent de la nature
organique liée à la structure de développement de ces plateformes. Les fournisseurs ont initialement
ciblé des segments spécifiques de marché ou des cas d’utilisation particuliers, et ils ont optimisé leur
plateforme afin qu’elle puisse répondre à ces cas particuliers. Par exemple, les plateformes de Cloud
public ont initialement cherché à séduire les petites entreprises et startups disposant de peu de
systèmes opérationnels. L’absence de contraintes liées aux exigences de prise en charge
traditionnelles a permis à ces fournisseurs de plateformes de construire leurs offres de toutes pièces
en se reposant sur l’approche qui leur semblait la meilleure. Dans la mesure où le marché de
l’entreprise représente désormais un segment important pour les fournisseurs de Cloud public, ces
derniers se heurtent souvent à une insuffisance de types d’outils de gestion dont les gestionnaires
informatiques souhaitent bénéficier après avoir travaillé sur leurs infrastructures internes.
Au fur et à mesure que les plateformes de Cloud se démocratisent et prouvent leur valeur aux
entreprises de tout type et de tout secteur, ces décisions prises de manière extrêmement ciblée et
hâtive – même s’il s’agissait de la bonne décision à l’époque pour les fournisseurs disposant d’une
feuille de route peu développée – sont désormais source de fortes menaces susceptibles de nuire à
l’adoption du Cloud. À moyen et long termes, IDC s’attend à ce que les fournisseurs poursuivent leurs
efforts visant à combler ces écarts, mais actuellement et dans un avenir proche, les entreprises ont
intérêt à étudier ces problématiques de manière attentive lorsqu’elles envisagent d’adopter des
solutions de Cloud.
L’opportunité offerte par le Cloud hybride clé en main
Les solutions de Cloud hybride clé en main peuvent constituer une bonne option pour les entreprises
qui s’intéressent aux IaaS de Cloud privé mais qui ne souhaitent pas relever un tel défi. Les
fournisseurs de solutions clé en main prennent en charge tous les aspects de la planification, de la
construction, du déploiement et de la maintenance du Cloud privé. En intégrant différentes offres
issues de multiples fournisseurs au sein d’une plateforme unique et en se basant sur la
reconnaissance directe de l’interopérabilité démontrée entre ces différents produits, le fournisseur de
solutions clé en main est en mesure de prendre beaucoup plus de risques et de résoudre davantage
de problèmes liés au Cloud privé.
Les éléments à la source de valeur ajoutée supplémentaire pour une solution clé en main classique
incluent :
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la rapidité de déploiement et les délais réduits de mise en œuvre avant la première utilisation
grâce à une infrastructure préinstallée, préconfigurée et préalablement testée, et aux
catalogues de logiciels, de modèles et de ressources en libre-service ;
les services analytiques adjacents tels que ceux liés à Hadoop, aux bases de données ou aux
Data Warehouses accompagnés des intégrations nécessaires ;
l’intégration des outils existants pour l’automatisation et l’orchestration des infrastructures ;
les fonctionnalités d’application de patchs à tout le système garantissant la compatibilité des
firmwares entre chaque groupe de patchs ;
les évolutions simplifiées et non perturbatrices ;
les services optionnels de gestion, y compris pour l’exploitation courante et la maintenance.
Les solutions de Cloud privé clé en main peuvent représenter une bonne solution pour les entreprises
préoccupées par la disponibilité d’outils et de services à valeur ajoutée. En fournissant une solution
complète et intégrée qui englobe des outils en libre-service, les solutions clé en main peuvent
fortement contribuer à réduire ces préoccupations.
Les solutions de Cloud privé clé en main peuvent également constituer une alternative valable pour
les entreprises qui redoutent de se voir enfermer dans une solution de Cloud public accompagnée
d’outils propriétaires et de processus peu harmonisés.
LES CONSEILS D’IDC
Au cours de cette étude, IDC a identifié un ensemble d’entreprises très performantes et d’entreprises
peu performantes pour lesquelles les résultats sont radicalement différents (voir Tableau 2).
TABLEAU 2
Évolution moyenne au cours des trois dernières années
Indices économiques Entreprises très
performantes
Entreprises peu
performantes
Revenus ou ventes/engagements 37,9 % 7,9 %
Marge bénéficiaire 41,5 % 7,8 %
Satisfaction de la clientèle 38,3 % 8,3 %
Revenus issus de nouveaux produits 42,5 % 8,2 %
Nombre de nouveaux clients 36,1 % 8,2 %
Source : IDC, mars 2017
En matière de choix d’infrastructure, les entreprises très performantes ont tendance à se montrer plus
innovantes et à se tourner davantage vers les clients. Elles font appel à un plus grand nombre de
plateformes de données, et les projets d'analyses de données émanent des unités d’affaires plutôt que
du service informatique. Les entreprises peu performantes ont tendance à se tourner davantage vers
les questions budgétaires et les problématiques de sécurité.
Les entreprises très performantes se lancent dans des projets ambitieux pour les données. Elles
n’apprécient guère de se voir limitées dans leurs initiatives et accordent une valeur importante à
l’innovation et à la flexibilité. Les entreprises peu performantes sont plus attachées à la réduction des
coûts, à l’efficacité de leurs employés, à la sécurité et à la conformité. En résumé, les entreprises
performantes ont tendance à percevoir les aspects positifs du potentiel des initiatives menées sur les
données alors que les entreprises peu performantes y voient des difficultés.
L’adoption du Cloud constitue un élément critique de toute initiative de transformation de
l’informatique. Lorsque l’entreprise doit entreprendre cette initiative fondamentale, elle doit étudier les
différentes options de plateforme et de solution avec attention. Les choix d’aujourd’hui peuvent avoir
une influence sur les résultats futurs. Au cours du processus d’évaluation, les décisions d’achat ne
doivent pas seulement tenir compte des fonctionnalités offertes aujourd’hui par les différentes
architectures des plateformes, mais également des fonctionnalités qu’elles seront en mesure de
proposer dans quelques années. Par exemple, bien que les différentes options offertes par le Cloud
public puissent présenter des profils de sécurité insuffisants par rapport aux exigences de certaines
entreprises, les fournisseurs de ces solutions travaillent d’arrache-pied pour remédier à ces
insuffisances. De la même manière, si l’approche du Cloud privé fait preuve d’insuffisances
concernant les services disponibles qu’une entreprise pourrait rechercher afin d’améliorer ses
performances, il se pourrait bien que les acheteurs constatent un enrichissement des offres d’ici
quelques années.
Il n’existe pas nécessairement une architecture de Cloud unique dominante qui conviendra à tous les
types de charges de travail. Du point de vue de l’optimisation des coûts, une architecture de Cloud
public sera probablement plus adaptée aux applications dont les volumes de charges de travail sont
imprévisibles et variables. En revanche, une architecture de Cloud privé conviendra mieux aux
applications dont les volumes de charges de travail sont relativement prévisibles et constants.
Cependant, les acheteurs de solutions informatiques doivent être conscients qu’en optant pour des
Clouds privés, les économies effectivement réalisées ont tendance à se situer en deçà des attentes. Il
est également nécessaire de considérer les autres avantages tels que la rapidité des opérations
d’allocation ou la plus grande disponibilité des outils lorsque l’IaaS de Cloud privé est envisagée. Une
solution de Cloud hybride peut constituer la meilleure architecture pour assurer le fonctionnement de
charges de travail variées tout en permettant de conserver un point de contrôle unique.
Les entreprises qui se soucient des délais nécessaires à la création de valeur seraient avisées
d’envisager une solution de Cloud hybride clé en main. Outre la diminution du coût total de
possession, une solution de Cloud hybride clé en main permet de fournir rapidement des services de
Cloud privé et de Cloud public aux équipes internes par le biais d’un catalogue de services géré et
intégré. Les Clouds hybrides contribuent à maintenir la sécurité et la conformité aux niveaux requis
pour les applications sensibles ou sur lesquelles repose l’entreprise tout en apportant plus de flexibilité
et en réduisant les délais de distribution. Lorsqu’elles se lancent dans la transition incontournable vers
le Cloud d’entreprise, les entreprises qui cherchent à bénéficier d’une agilité et d’une rapidité
maximales sans toutefois négliger le respect des autres exigences devraient se pencher sur
l'approche du Cloud hybride clé en main.
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