Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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Livre Blanc 100 #PortraitDeStartuper – Saison 2 Les startupers sous toutes les coutures Par Sébastien Bourguignon © 2017 – sebastienbourguignon.com – Tous droits réservés - 978-2-9554467-1-3 / 9782955446713

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Livre Blanc100 #PortraitDeStartuper – Saison 2Les startupers sous toutes les couturesPar Sébastien Bourguignon

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#PortraitDeStartuper

CHAPITRE 1 – Le Livre Blanc 4Publié avec le soutien 5Avant-propos 6Remerciements 718 Experts 8100 Startups 9112 Startupers 10Introduction 11CHAPITRE 2 – Les infographies 13Étudiants MBA MCI Promotion 2017 14Le monde des startups en France 16Qui sont les startupers de #PortraitDeStartuper 17La startupeuse – Portrait de 30 Startupeuses 18Les secteurs d’activité des startupers 19Les TOP des #PortraitDeStartuper 20Quelle est la localisation des startupers ? 21Nuage de mots clés #PortraitDeStartuper 22Quels types de financement ? 23Conseils et difficultés rencontrées 24CHAPITRE 3 – Les contributions des experts 25Social Builder – Emmanuelle Larroque 26Paris Pionnières – Caroline Ramade 30Axeleo – Eric Burdier 33EDHEC Young Entrepreneurs – Jean-Michel Ledru 34Paris&CO – Loïc Dosseur 38Ecole Polytechnique - Matthieu Somekh 40Université Paris Dauphine – Laurent Batsch 42In Veritas Silico, LLC - Aurélie Jean, PhD 44SNCF Développement – Cyril Garnier 46Alban Jarry 48Monkey tie – Jérémy Lamri 50PriceMinister Rakuten – Olivier Mathiot 52Hub Institute – Emmanuel Vivier 54AssurDeal – Guillaume Rovère 57

BPI France – Paul-François Fournier 60CapHorn Invet – Guillaume Dupont 62Breega Capital – Ben Marrel 65EQT Ventures – Bartosz Jakubowski 67CHAPITRE 4 – Les portraits 73Hesus – Emmanuel Cazeneuve 74MyFeelBack – Stéphane Contrepois 76Fractabole – Richard Nuadi 78France Barter – Samuel Cohen 80Souscritoo – Philippe de la Chevasnerie 83Lunii – Maëlle Chassard 85DigitaleBox – Vincent Moncenis 88Myyaam – Drisse Mechiche Alami & Elisabeth Smeyesters 90Short Edition – Christophe Sibieude 92Axiome – Mathieu Noiville 94The Keys – Arnaud Decherf 96YOUR DATA Consulting – Simon Pioche 98Captain Contrat – Philippe Wagner 100OptiMiam – Raodath Aminou 103Umanlife – Alexandre Plé 105Mooky Skills – Sarah Nafaa 107VitOnJob - Yannick Vinay 110Squad Runner – Brice Chapignac 114Sir Cookie – Aurélien Aubert 118Netatmo – Fred Potter 120Kantox – Philippe Gelis 123Provide Up – Alexis Blanvillain 125En Mode Up – Nicolas Antonini 127Archive Valley – Melanie Rozencwajg 130SociallyMap – Florent Hernandez 132MyTroc – Célia Dulac 135Soondy – Monika Maho 137Thaïs – Estelle S. Andrin 139

ClozMe – Céline Brondel 141Fluicity – Julie de Pimodan 143Cadette – Capucine Fabié 145dokBody – Laurène Corbière 147LogoStudio – Camilla Masetti 150NU! – Aude Camus 152Carion – Marie-Pierre Desbons 154Morning – Eric Charpentier 156Deepki – Vincent Bryant 158WorkUp – Anissa Bennai & Charlotte Cady 160CompareLend – Adrien Lhabouz 162Sharepay – David Finel 164Winefing – Livia Gonzalves & Julie Dolon& Lisa Marie Heuty 166TAO Services – Laurence Rimbeuf 169WeAssur – Olivier Torres 172ideXlab – Jean-Louis Liévin 174Les Joyeux Recycleurs – Fabien de Castilla 176Whask – Edouard Tzipine & Nicolas Tzipine& Jérôme Gangneux 178WeFoot – Armand d’Harcourt 180DigiFood – Ronald Gautruche 182Or Du Monde – Sacha Pavan 184Hello Artisan – François Sorbier 186WiBulle – Charlotte Lasou 190Barefoot Studio – Augstin van Rijckevorsel 192Collock – Clément Sério 194WeTask – Benjamin Schafier 196Mobi rider – Cécile Morel 198MyRezapp – Maëlla Degras & Romain Hilairet 200Custom My Art – Léo Péna 203Adopte Um Bureau – Christophe Cote 205Le Taximètre – Fabien Conreaux 207BeeShary – Calara Baglione & Houda Behidji 209

SOMMAIRE

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#PortraitDeStartuper

M-Cador – Rodolph Vogt 212SEAir – Richard Forest 214Drag’n Survey – Florian Stec 216Particeep – Steve Fogue 219Kidsplanner – Kevin Rainfray 221Brie et ses amis – Clarisse Teixeira 223FailitaTrip – Amaury Trémouille 225Linka International – Natalia Fernandez 227SalesBuilder – Denis Chaville & Thomas Garnier 230Meetrip – Ralph Guyot-Jeannin 233Click & Boat – Jérémy Bismuth 235Amundo Music Event – Luc Olivier 237MonHotesse – Alexandre Berland 239Lengow – Mickael Froger 241Kyump – Louis-Gabriel de Causans 244NovaBricks – Christophe Batilliot 246My-Pressing – Sébastien Deslandes 249MyWeekEndForYou - Benoit Fahy 251AssoConnect – Arnaud de La Taille & Pierre Grateau& Sylvain Fabre 253GOV – Pierre-Alexandre Teulié 255Wittycircle – Olivier Hamelin 257Wired-Beauty – Stanislas Vandier 259Hibox – Spencer Coon 2611Year1Book – Hubert Dalstein 263Oulah – Franck Valayer 265PayinTech – Bertrand Sylvestre-Boncheval 267Muchroom – Edouard Duforest 269Dreamquark – Nicolas Meric 271MaSuccession – Olivier Noël 275Wantmore.Work – David Melki 277Care Labs – Vincent Daffourd 280Carlili – Vincent Moindrot 283

Talentsoft – Jean-Stéphane Arcis 285BestNounou – Marc Auroy 288FlyOff – Clément Garrigue 290HomeToGo – Rachel Tabellion 292WiSEED – Stéphanie Savel 294Smart Tribune – Jérémy Gallemard 296CHAPITRE 5 – Et Après 298Conclusion 299À propos de l’auteur 300

SOMMAIRE

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CHAPITRE 1Le Livre BlancPar Sébastien Bourguignon

Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi.

Stephen King

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#PortraitDeStartuper

Publié avec le soutien

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#PortraitDeStartuper

Cela fait maintenant un peu plus de deux ans que j’ailancé le projet #PortraitDeStartuper. De ce projet sontsortis près de 300 portraits, 280 pour être exact, 80 en2015 pour la saison 1, 100 en 2016 pour la saison 2 et100 à nouveau en 2017 pour la saison 3. En 2015 sortaitle livre blanc #80PortraitDeStartuper qui depuis a été vuprès de 500 000 fois, un vrai succès quand on sait audépart qu’il s’agissait d’une envie personnelle de mieuxcomprendre les réussites et les échecs des startupers, etaussi un moyen de prendre du feedback pour moi-mêmeme lancer dans une aventure entrepreneuriale.

2017 aura aussi été l’année de la publication de monpremier livre « Portraits de startupers – édition 2017 » auxéditions Maxima. Car avec le succès du livre blanc,Maxima est venu vers moi pour me proposer de sortir ceouvrage en librairie, ce qui est chose faite depuis le 5janvier de cette année. Ce livre reprend un partie desportraits réalisés en 2015, une autre partie de ceuxréalisés en 2016 ainsi que des contributions des expertsdu livre blanc et une dizaine de nouvelles contributionsobtenues spécifiquement pour la version papier.

Et finalement, je n’ai pas eu l’occasion de reprendrel’ensemble des portraits réalisés en 2016 à l’instar de cequi avait été fait en 2015, c’est chose faite avec ce nouvelopus des livres blancs #PortraitDeStartuper. Vous allezainsi pouvoir retrouver les 100 portraits de la saison 2, les10 contributions des experts du digital, de l’innovation etdes startups publiés dans le livre sorti en début d’année

ainsi que quelques uns de mes textes publiés dans lesderniers mois sur différents supports et relatifs auxstartups et à l’entreprenariat en général. Bref unconcentré de ce qu’il ne fallait pas manquer des#PortraitDeStartuper saison 2.

Alors oui, vous allez me dire que la saison 3 vient de seterminer et que vous auriez voulu voir un livre blancportant sur cette saison, je vous rassure il y aura bien unlivre blanc portant sur les portraits de cette année, mêmesi je n’ai pas encore de date à annoncer quant à sapublication, c’est encore pour le moment une autrehistoire à raconter, et un autre projet.

Toujours est-il que vous allez pouvoir retrouver desportraits d’entrepreneurs qui se sont déjà faits un nomconnu et reconnu dans l’écosystème comme par exempleFred Potter le patron de Netatmo un des fleuronstechnologiques français, ou encore celui de StéphanieSavel Présidente du Directoire de WiSEED la célèbreplateforme française de crowdfunding. Mais vous ytrouverez aussi des startupers en construction, bourrésde bonnes idées et porteurs de projets dont on parlebeaucoup dans les médias comme celui de RaodathAminou qui aide les commerces de proximité à liquiderleurs surplus de stocks alimentaires et limite ainsi legaspillage ou encore le projet de Yannick Vinay avecVitOnJob qui cherche à uberiser Pôle Emploi et sepositionne comme le Blablacar de l’emploi de proximité.

Ce nouveau livre blanc est donc l’occasion pourl’entrepreneur qui sommeille en vous de trouver debonnes idées, de mieux comprendre les tenants etaboutissants qui font le succès ou l’échec de certainesentreprises, peut-être même qu’il vous permettra detrouver le courage nécessaire à vous lancer. En tout cas,une chose est sûre, ce livre blanc est le moyen pour toutepersonne intéressée par l’univers des startups, parl’innovation, par l’entreprenariat d’en apprendre un peuplus sur les startupers qui font le terreau de l’économienumérique de la France et qui sait de découvrir l’histoired’un peut-être futur Google ou Facebook à la française,rien n’est moins sûr…

Avant-propos

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#PortraitDeStartuper

Il s’agit de mon deuxième livre blanc, et de mon troisièmelivre avec « Portraits de startupers – édition 2017 » publiéen janvier 2017 aux éditions 2017. Et comme à chaquefois c’est une nouvelle aventure, un nouveau projet etbeaucoup d’énergie et de temps consacrés pour aboutir àce résultat. La réalisation des 100 portraits de la saison 2,les échanges avec tous les experts, les partenaires, brefsans toutes les parties-prenantes impliquées dans ce livreblanc, rien n’aurait pu se faire. #PortraitDeStartuper et celivre blanc sont des projets collaboratifs qui prennent viegrâce à l’envie et la motivation d’une communautéd’acteurs passionnés par l’entreprenariat, pour la plupartentrepreneurs dans l’âme ou dans les faits et quisouhaitent mettre en avant un projet, une idée ou équipeen les faisant participer cette aventure.

Alors pour commencer, je tiens en premier lieu àremercier ma femme et ma famille qui ont su me laisserprendre le temps nécessaire à la réalisation de ce projetet qui m’ont apporté leur soutien moral et matériel pourque ce projet puisse aboutir.

Je tiens à remercier aussi tous ceux qui m’ont apporté del’aide ou du support dans la réalisation de ce projet, aussibien pour m’avoir ouvert leur carnet d’adresses que pourle temps qu’ils m’ont consacrés dans la construction de ladémarche : Joëlle Durieux, Laure Kepes, HélèneCampourcy, Frédérique Cintrat, Caroline Ramade,Vincent Auriac, Stéphane Wojewoda, Philippe Fraysse,Eric Burdier, Gwendal Resnais, Frédéric Hatet, Alain

Chabanne, Cédric Biart, Salim Joudad, Anthony Courtat,Estelle Basquin, Xavier Milin, Céline Brondel, MonikaMaho, Thomas Sarragot, Laetitia Geneyton, RomainBecker, Fabien de Castilla, Clément Sério, ChristopheCote, Clara Baglione, Houda Behidji, Alexandre Berland,Camille Vézerian.

Et forcément un grand merci à toutes les startupeuses ettous les startupers qui ont accepté de participer à ceprojet.

Enfin, un énorme merci à tous les experts du monde del’innovation, du numérique et des startups qui ont acceptéde contribuer à la préface de ce livre blanc : LoïcDosseur, Aurélie Jean, Caroline Ramade, Paul-FrançoisFournier, Emmanuel Vivier, Olivier Mathiot, LaurentBatsch, Emmanuelle Larroque, Guillaume Rovère, AlbanJarry, Jérémy Lamri, Matthieu Somekh, BartoszJakubowski, Cyril Garnier.

Et un merci tout particulier à Alexandre StopnickiDirecteur pédagogique du MBA MCI du Pôle UniversitaireLéonard de Vinci et surtout à ses étudiants de lapromotion 2017 qui ont fait un travail extrêmementprofessionnel et remarquable sur les infographies quevous trouverez dans ce livre blanc et qui viendrontenrichir la communication à sa sortie. Ils ont aussitravaillé sur le sourcing de certains experts et ont montéun dossier pour traiter du sujet de la viralité de lapublication sur les réseaux sociaux. Après avoir travaillé

avec ces jeunes pendant plusieurs semaines, je ne peuxque les recommander, ils sont bourrés de talents et laformation qui leur est dispensée leurs donne lesconnaissance et les compétences à l’état de l’art, lesarmant ainsi parfaitement pour se confronter auxcontextes de transformation digitale des entreprises quivont les accueillir.

Remerciements

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18 Experts

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100 Startups

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112 Startupers

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#PortraitDeStartuper

Malgré un taux d’échec élevé, 90% en moyenne desstartups échouent, l’engouement n’a jamais été aussiimportant pour l’entreprenariat et en particulier pour selancer dans l’aventure startup. Il faut dire que le sujet estdevenu majeur dans les médias, dans les entreprises etdans les écoles. La preuve en est avec la création de plusde 10 000 de startups sur les 5 dernières années. Noussommes entrés dans une nouvelle ère depuis maintenant2 ans, une ère qui accompagne le mouvement de latransformation digitale de notre société. Ce mouvementde fond est en train d’exploser et le paradigme du salariattraditionnel est en train de changer, tout le monde veutêtre un startuper !

Une partie de l’explication provient du fait que la FrenchTech a joué un rôle important dans la promotion faiteautour des entrepreneurs et de cette nouvelle forme devie professionnelle. Cette French Tech a fait des émulesdepuis sa création fin 2014. Les objectifs de cetteinitiative sont en passe d’être atteint, qu’il s’agisse de faireconnaître l’écosystème, de le valoriser, de l’aider à sedévelopper notamment par le financement ou encore delui faciliter le développement à l’international, toutes lesactions entreprises ont permis globalement à nos jeunespousses de faire avancer leurs projets sous les meilleurshospices. La France serait donc devenu le pays où il faitbon créer sa petite entreprise, cela engage a fortiorid’autant plus les français à créer la leur.

Par ailleurs, les startups ayant transformé l’essai et dont

la success story est érigée en exemple sont de plus enplus nombreux. Que l’on parle de Critéo, Blablacar ouencore Vente-privée, toutes ces belles entreprises sontentrées dans le cercle très fermé des licornes, cesfameuses entreprises dont la valorisation a dépassé lemilliard de dollars. Ces réussites à la françaisemédiatisées avec des patrons à leur tête tout aussimédiatisés font pousser des ailes à tous lesentrepreneurs en herbe qui se disent que demain celapourrait être eux les prochains Jean-Baptiste Rudelle,Frédéric Mazzella ou Jacques-Antoine Granjon. Lestartuper est vu aujourd’hui comme un super-héros, librede ses choix, de l’organisation de son temps, de samanière de travailler, ou en tout cas c’est l’idée que sefont tous ceux qui n’ont pas encore sauté le pas.

Alors même s’il n’est pas question d’idéaliser et qu’il fautrevenir à une vision plus pragmatique de la situation, laréalité est tout même celle-ci, les ambitions sont là et lesconditions n’ont jamais été aussi bonnes qu’aujourd’hui.Commençons tout d’abord par la formation. En effet, quecela soit les grandes écoles de commerces ou encore lesécoles d’ingénieurs, et même certaines universités, ellesont toute développé des cursus pour devenirentrepreneur. Ces mêmes institutions ont maintenanttoutes un ou plusieurs incubateurs pour accompagnerleurs étudiants ou leurs alumni dans le développement deleur projet. Il n’y a pas si longtemps que cela, lesétudiants français n’avaient qu’une seule ambition unefois diplômé, se faire embaucher par un grand cabinet de

conseil, un des fameux « big five » ou une grandeentreprise française de préférence faisant partie du CAC40. Aujourd’hui, le rêve de ces mêmes étudiants est deplus en plus de devenir un startuper, d’après une étudemenée par le cabinet Universum fin 2015, ils seraient9,3% à vouloir créer leur startup ou à vouloir travaillerpour l’une d’entre elles.

En parlant d’accompagnement, il n’y a jamais eu autantde possibilité de se faire accompagner dans la créationde son entreprise qu’à l’heure actuelle. Les incubateurs,pépinières, accélérateurs fleurissent depuis un momentavec des offres de services complètes pour héberger etcoacher une équipe dans le développement de son projet.Si on ne prend que l’exemple de Paris, il existeaujourd’hui 36 incubateurs différents des plus gros etconnus comme le Numa, Paris&Co ou Paris Pionnièresen passant par les structures d’incubation de grandsgroupes français comme le Village By CA, ceux desgrandes écoles comme D-Incubator de Paris Dauphine oul’incubateur d’HEC. Et ce n’est que la partie émergée del’iceberg, en effet il existe pléthore de structures deconseil, d’indépendants ou d'entrepreneurs qui mettentleur savoir à disposition des jeunes entrepreneurs qui enont besoin.

Introduction

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#PortraitDeStartuper

Il reste tout de même un point de vigilance aujourd’hui,les difficultés qui existent concernent le financement,même si la situation n’est pas totalement noir. Parexemple, à la fin du premier semestre 2016, la France estle pays qui a reçu le plus de fonds en Europe, loin devantle Royaume-Unis et l’Allemagne. Mais un rapport remis,par le prix Nobel d’économie Jean Tirole en juillet 2016 aupremier ministre relevait le manque d’attractivité de laFrance pour les investisseurs étrangers. Même si nousdisposons d’un tissu de capital risqueurs capablesd’investir dans les premiers tours de table dans le cadred’une levée de fonds, il reste que les montants dont onparle sont de moindre importance que ceux investis parles fonds ou business angels étrangers. C’est bien là quele bât blesse. Car pour continuer leur développement etatteindre rapidement la taille critique à l’international, lesstartups françaises sont obligées d’aller voir ailleurs sil’herbe n’est pas plus verte, et malheureusement pour laFrance c’est le cas. De fait de nouvelles initiatives commeThe Refiners se développent pour accélérer ledéveloppement des startupers français directement dansla Silicon Valley. Et dans ce cas il y a fort à parier qu’ils nereviendront pas tout de suite, voir même jamais, enFrance. C’est ainsi que la France perd une grande partirde la valeur créée par les entreprises innovantes qu’ellen’a pas su aider à se développer à l’international.

En conclusion, tous les paramètres sont présents pourqu’une nouvelle génération d’entreprises se développe enFrance. Il reste quelques problématiques à régler pour

accélérer encore le rythme en particulier sur lefinancement, et là encore les pistes existent mais il nefaut pas se laisser dépasser au risque de perdre tous lesbénéfices des travaux engager depuis plusieurs moispour favoriser l’écosystème en France. Mais une choseest sûre, tout le retard accumulé depuis le début desannées 2000 et l’éclatement de la bulle Internet est entrain d’être rattrapé à vitesse grand V, il faut absolumentgarder le rythme. Nous n’en sommes bien sûr pas encoreau niveau d’avancement des États-Unis mais le chemin àparcourir n’est plus aussi long que ce que ça n’a été. Etvous ? Voulez-vous aussi devenir un startuper ?

Introduction

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CHAPITRE 2Les infographiesPar Sébastien Bourguignon

Il est plus nécessaire d’étudier les hommes queles livres.

François de La Rochefoucauld

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#PortraitDeStartuper

Étudiants MBA MCI Promotion 2017PôleUniversitaireLéonarddeVinci

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#PortraitDeStartuper

Étudiants MBA MCI Promotion 2017PôleUniversitaireLéonarddeVinci

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#PortraitDeStartuper

Le monde des startups en FranceParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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Qui sont les startupers de #PortraitDeStartuper ?ParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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La startupeuse – Portrait de 30 startupeusesParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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Les secteurs d’activité des startupersParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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Le TOP des #PortraitDeStartuperParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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Quelle est la localisaton des startupers ?ParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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#PortraitDeStartuper

Nuage de mots clés à propos de #PortraitDeStartuperParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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#PortraitDeStartuper

Quels types de financement ?ParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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Conseils et difficultés rencontréesParlesétudiantsduMBAMCI2017duPôleUniversitaireLéonarddeVinci

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CHAPITRE 3Les contributions des expertsPar Sébastien Bourguignon

Un expert, c'est un homme ordinaire qui donneson avis... quand il n'est pas à la maison.

Oscar Wilde

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2626Emmanuelle LarroqueSocial Builder

Emmanuelle LARROQUE, Directrice de Social Builder, startup sociale dédiée à la concrétisation de l'égalité et la mixité femmes-hommes

Emmanuelle a fondé la startup sociale Social Builder en 2011 qui développe des démarches innovantes dédiées à concrétiser l'égalité et la mixité femmes-hommes dans le monde économique.

Parmi ses actions, Social Builder développe le programme Jeunes Femmes et Numérique, un accélérateur de carrières pour 100 000 talents féminins et startupeuses du digital.

Sociologue des organisations et de l'innovation, spécialisée sur la construction de la mixité femmes-hommes dans les sphères de pouvoir, elle est diplômée de l’Université Dauphine, titulaire du Master Grandes Ecoles de NEOMA Business School. Elle a exercé des responsabilités aussi variées que Consultante en management, Responsable RSE, Responsable d'un incubateur d'entreprises sociales et formatrice en Leadership.

Emmanuelle est fellow 2013 du programme entrepreneurs sociaux Ariane de Rothschild 2013.

Site internet : http://www.socialbuilder.orgLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/emmanuelle-larroque-2aa382 Twitter : https://twitter.com/emmalarroque

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#PortraitDeStartuper

Vous vous demandez si vous avez le profil pour créervotre startup ? Si vous serez un.e entrepreneur.e àsuccès si vous tentez votre chance ? Si cela vousrendra heureux.se ?

Voici 4 préceptes clés qui expliquent le succès desstartupeurs.ses, non seulement à concrétiser uneidée nouvelle en business rentable mais surtout, àprendre du plaisir à vivre cette aventure.

Les moteurs des individus pour la création d’entreprisesont pluriels (sécurité matérielle, reconnaissance, impact,enrichissement personnel, autonomie…), certainesexpériences par lesquelles ils passent lorsqu’ils créentune startup sont identiques. Si vous pensez que vivre cesexpériences vous apportera l’épanouissement attendu,foncez !

Ai-je le désir réel de m’adonner à un processus créatifinfini ?

Pour qu’une idée originale devienne réalité, il faut y croire,vraiment ! L’entrepreneur.e n’est rien d‘autre qu’un.erêveur.se qui s’ignore, un.e artiste qui fait d’une chimère,la vie. Formidable pouvoir de la pensée humaine, qui peutcréer la réalité à partir d’une vision ou d’une croyance.Pour qu’une idée folle devienne une création dans le réel,trois ingrédients sont nécessaires à l’entrepreneur.e : lapensée, l’énergie, la conscience. La pensée, l’idée, est laforce créative. L’énergie est la matière première qui vagénérer l’action nécessaire à la concrétisation de lapensée. Enfin la conscience permet la présence et

l’engagement dans l’action de créer. Non, la pensée n’apas de pouvoir concret en elle-même, c’est l’associationde la pensée, d’une énergie créative et de la consciencede la réalité qui catalyse le processus créatif. Si j’aiconscience, énergie et idée, est-ce la garantie que la voiedu succès s’ouvre à moi ? Et bien tout dépend de laqualité de l’idée et de votre capacité à l’exécuter. Puis-jesavoir en avance si mon idée est la bonne alors ? Non.Lorsque nous sommes convaincus d’avoir LA bonne idée,nous filtrons les informations avec le filtre de cettecroyance et pouvons donc passer à côté d’importantsfaits et feedbacks. Même les professionnel.le.s de notresecteur (investisseurs.ses, expert.e.s etc.) peuvent sefourvoyer sur le potentiel d’une nouvelle idée, eux.elles-mêmes ancrés dans les certitudes issues de leursexpériences passées. Bien des recherches témoignentque pour générer une idée disruptive, cents autresdoivent être passées à l’épreuve de la réalité. La qualitédes idées dépend de la quantité. Souvent une idée donnenaissance à une seconde jusqu’à aboutir à de nouvellesplus puissantes. Et quand L’idée est enfin apparue, pourqu’une idée originale rencontre le succès attendu, elledoit combiner nouveauté ET praticité. Pour résumer, pourcréer une startup innovante, je dois vouloir dédier monénergie à concrétiser une idée, qui pourrait certainementne pas être la bonne ou tout du moins, son exécution etsa rencontre avec le marché doit passer par un processusd’adaptation continue… Alors, la vraie question à meposer tient à : serais-je épanoui dans une incertitudepermanente ? Si ma réponse est OUI, alors je peux meconfronter au second précepte…

Ai-je un désir profond de vivre en interdépendance ?

L’entrepreneuriat est un processus créatif collectif. Lastarification des startupeurs.ses pourrait laisser croire quede l’idée d’une personne visionnaire naît une machinebien huilée, si et seulement si, la personne en questiondéveloppe la constellation de compétences attendues ettient les rênes de ladite startup, garante unique de saprospérité. Il n’en est rien. De toutes les expériencesentrepreneuriales que j’ai pu observer, sans oublier monvécu d’entrepreneure, je constate que l’entrepreneuriatest l’aventure créative collective par excellence. De l’idée,à la prospérité jusqu’à la mort d’une startup, toutes lesétapes sont collectives. L’idée, elle est déjà dans l’air,issue d’une combinaison, d’une mutation d’autres idéesqu’un individu prend au vol pour en faire une réalité.Maintenant même si l’entrepreneur.e croit en l’idéesuffisamment pour en faire un héritage de son époque,bien en amont, l’idée doit être enrichie, mise à l’épreuved’autres idées, expériences mais surtout besoins. C’estbien dans cette perspective que les entrepreneur.e.s sontinvités à parler de leur idée dès l’émergence pour qu’ellecommence à se confronter au monde. Quand l’idéedevient produit ou service, elle n’existe que commeréponse à un besoin. Et avant même que l’idée devenueservice / produit ait rencontré son marché, tout ceci n’aété possible que si l’entrepreneur.e a convaincu d’autrespersonnes qui ont donné une chance à cette idée pour laconcrétiser à mes côtés. La mort est tout autant uneaffaire de collectif, que ce soit la mort de l’idée ou la mortde l’empire.

Expert #1SocialBuilder – Emmanuelle Larroque

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#PortraitDeStartuper

L’offre ne rencontre plus de besoin, de promoteur,d‘envie… elle est inutile. De cette règle, un autre enjeucrucial émerge : je choisis une équipe, des partenairesvoire des clients qui seront alignés avec cette mêmeexigence. Quand on demande aux investisseur.se.s lecritère déterminant pour parier sur un projet, ils/ellesrépondent en cœur : l’humilité de l’équipe, sa capacité àre.connaître les zones d’incertitudes ou les points faiblesdu projet, se remettre en question suffisamment pourgrandir dans la durée et s’entourer pour surmonter lesdifficultés.

Etre entrepreneur.e, c’est souhaiter que son devenirprofessionnel dépende à 100% de sa capacité à créerdes relations positives avec les autres, investisseurs.ses,partenaires, salarié.e.s, client.e.s, fournisseur.e.s... Ce quisignifie, ajuster, refondre, développer sa startups selonles attentes divergentes de centaines de personnes touten restant le/la garant.e de la direction du projet. Un desmoteurs de l’entrepreneuriat peut être la liberté… Ouimais une liberté née de l’interdépendance. La secondequestion à me poser avant de passer au troisièmeprécepte : suis-je prêt.e à la jouer collectif tout en gardantla vision de la direction pour franchir la ligne d’arrivéedans les meilleures conditions ?

Non je ne suis pas fou.folle mais prêt à prendre un pari ?

Les startupeurs.ses de géni ou de renom n’ont rien deplus que vous ou moi, ils/elles sont monsieur et madame

tout le monde qui a un moment de leur vie prennent unpari. Contrairement aux idées reçues, ils/elles n’ont querarement pris des risques inconsidérés. Ils/elles peuventvéhiculer une image d’assurance et d’audace inédite ensurface. Mais au tréfonds, comme vous et moi, ils/ellesont plein de doutes et de peurs. Ce qui souvent leurdonne la liberté de s’abandonner à l’aventureentrepreneuriale, c’est leur capacité à sécuriser d’autrespiliers essentiels par ailleurs (un revenu minimum par unboulot alimentaire, des relations personnelles stablesetc.). La sécurité dans un domaine nous donne la libertéde prendre des risques dans d’autres. Lesstartupeurs.ses à succès limitent le risque de prendre desrisques ! Les études témoignent du fait que lesentrepreneurs qui ont tout quitté pour commencer leurentreprise ne sont pas plus couronnés de succès queceux qui gardent un travail alimentaire et que les premiersà lancer une idée innovante ne sont pas ceux qui s‘ensortent le mieux sur le long terme. Au contraire, lesentrepreneur.e.s qui mitigent les risques voire prennent letemps de consolider un projet tout en s’assurant de lamaturité d’un marché, construisent des entreprises plussolides sur le long terme. Donc si je suis une personnerationnelle qui comprend mes besoins essentiels, je saiscomment construire les bases dont j’ai besoin pour mesentir libre de créer. Mais je dois tout de même prendreun pari !

Ah oui, dernière chose à savoir…

Am I ready to work my ass off – notion bien plus expliciteen anglais !

Ce qu’on ne dit que trop rarement et qui pourtant meparait essentiel : créer une startup innovante etambitieuse est un parcours qui ne se fait pas sans unecertaine dose d’effort. Chacun.e place le curseur où il/elleveut bien sûr mais tout projet d’envergure implique uneforme de détermination. Oui, les entrepreneur.e.s seréveillent la nuit pour des problèmes de trésorerie, ouiils/elles finalisent des dossiers les weekends et répondentà des emails en vacances… personne n’y coupe. Après,chacun se fixe ses objectifs. Mais c’est une réalité à nepas négliger surtout quand vos relations personnellesn’ont pas d’expérience de l’entrepreneuriat. Parce que cetype d’engagement ne s’explique pas à des personnesqui n’ont pas les mêmes objectifs que vous. Vous devrezaccepter qu’ils ne comprennent pas votre choix et sesimplications. Il faut beaucoup de pédagogie pour rassurersur ses choix et ne pas se sentir déstabilisé ouculpabilisé ; être responsable de ses choix jusqu’au bout.Autre corollaire, lorsque l’entreprise décolle et que despersonnes vous rejoignent, à un moment notamment oùle risque voire l’investissement attendu est plus limité,elles n’ont aucune idée du travail que cela a nécessitépour en arriver là.

Expert #1SocialBuilder – Emmanuelle Larroque

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#PortraitDeStartuper

Elles attendront que les projets soient sur des rails, queça se développe gentiment afin d’en tirer un réelaccomplissement professionnel... Les personnes quej’appellerais des salarié.e.s entrepreneur.e.s, prêts àprendre un risque pour soutenir le développement d’uneentreprise, de s’impliquer pour construire et passeulement pour prendre le ici maintenant le plus vitepossible et s’envoler très vite dès la première difficulté,ces personnes sont plus que précieuses. Choyez-les !Elles sont rares, n’en tirent pas la gloriole que lesfondateurs.trices peuvent en tirer surtout lorsque lesuccès est là, pourtant elles sont les piliers du devenir del’entreprise. Donnez-leur l’espace de compter dansl’histoire de la startup.

Je souhaite m’abandonner à l’incertain de la création, êtreà l’écoute des autres et ajuster en continue à chaqueétape du projet, prendre un risque professionnel sansgarantie de reconnaissance financière ou sociale, le toutavec effort et détermination motivés par un sentimentd’accomplissement que seul.e je saurai nourrir. Voilà leprofil de l’entrepreneur.e épanoui…

A bon.ne entendeur.se !

Expert #1SocialBuilder – Emmanuelle Larroque

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3030Caroline RamadeParisPionnières

Déléguée Générale de Paris Pionnières, Caroline Ramade agit pour favoriser l'émergence des femmes entrepreneurs dans la Tech.

Experte en stratégie digitale, elle était auparavant Responsable adjointe du département numérique de la Mairie de Paris.

Site internet : http://www.pionnieres.paris/LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/carolineramadeTwitter : https://twitter.com/ParisPionnieres

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#PortraitDeStartuper

Plus de startupeuses, c’est excellent pour lacroissance !

Le chiffre a de quoi choquer : La France ne compte que9% de femmes fondatrices de startup .

Paris offre un écosystème plus propice avec 21%d’entrepreneures , hissant la capitale à la première placeeuropéenne et à la 6ème mondiale derrière les Etats-Unis.Si la statistique semble bien faible pour ce secteur del’économie numérique qui pèse plusieurs milliards, auregard de l’histoire, l’entrepreneuriat féminin a connu enréalité une croissance assez rapide. Rappelons qu’il y aseulement 50 ans, les femmes devaient demanderl’autorisation à leur mari pour avoir un chéquier.Aujourd’hui elles lèvent des millions sans rien demanderà personne. Pour accélérer le mouvement, nous devonsentrer dans l’ère d’une fabrique de solutions trèsconcrètes.

Développons la culture entrepreneurialeLes femmes ayant eu une mère active gagnent plusd’argent que la génération précédente, mais peu d’entre-elles ont eu une mère, une tante ou une proche à la têted’une entreprise. Ce manque de roles models dans leurhistoire personnelle est également à observer sur le restede la scène startup et ce jusque sur le web. Essayez detaper sur Google les mots « femmes et CEO ». Lapremière image est Barbie CEO. Aucun visage, aucunehistoire, mais une poupée qui véhicule l’un des plus

grands stéréotypes de genre : la blonde parfaite plusréputée pour sa beauté que pour son intelligence.

Plutôt que d’attendre d’avoir suffisamment de modèlespour inspirer, il faut aujourd’hui favoriser ledéveloppement de la culture entrepreneuriale et insufflerl’esprit startup aux femmes de tout âge pour changer ladonne. C’est le sens de notre action chez ParisPionnières. Nous proposons des programmesd’accompagnement concrets du stade de l’idée jusqu'à lavalidation du premier concept pour se lancer, puis departir à la conquête de son marché. Nous avonségalement lancé Possible, un Boot Camp d’empowermentpour révéler l’entrepreneure qui est en elles.

L’esprit startup : une thérapie de choc contre lesyndrome de la perfectionTant que le produit n’est pas parfait, certainesentrepreneures ont parfois du mal à parler de leur projetet à en partager la vision. Ce fameux syndrome de laperfection, qui remonte à loin dans l’éducation des petitesfilles, connaît aujourd’hui sa thérapie de choc : l’espritstartup. Fait mieux vaut que parfait ! Apprendre à tester àpetite échelle, à rencontrer au plus vite ses clients tout endépensant peu et surtout ne pas tomber amoureuse deson idée, tous ces enseignements issus du Lean startupexpliquent en partie que le numérique permette à plus defemmes de se lancer plus facilement dansl’entrepreneuriat.

Il est urgent d’avoir plus de femmes investisseursOn parle souvent des freins qui existeraient uniquementdans la tête des femmes. C’est faux, les femmes sontprêtes à prendre part à l’aventure entrepreneuriale. Laquestion des financements est souvent éludée alorsqu’elle est cruciale.

Avec 95% d’hommes chez les Business Angels et lesinvestisseurs, l’argent reste une histoire d’hommes quiinvestissent majoritairement dans des projets d’hommes.Lors de leur levée de fonds, combien d’entrepreneuresdoivent encore répondre de leur capacité à gérer leursenfants et leur business ?

Un article fascinant publié dans la Harvard BusinessReview par Sahil Raina démontre grâce à l’analyse de ladata de Crunchbase que les fonds de capital-risquecomptant au moins une femme dans leur équipefavorisent la réussite des startups dirigées par lesfemmes . Dans le cas où il n’y a que des hommes leursperformances sont nettement moins bonnes. Il ne suffitdonc pas d’encourager les femmes à entreprendre. Pourles voir réussir il faut aussi encourager les femmes àrejoindre des fonds capital-risque.

Expert #2ParisPionnières – CarolineRamade

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#PortraitDeStartuper

Les startupeuses inventent de nouveaux businessCe changement de culture est d’autant plus urgent quenotre croissance économique en dépend. Parce que lesstartupeuses représentent une nouvelle opportunitééconomique, qu'elles inventent de nouveaux business,qu’elles répondent à des besoins jusqu’ici inexploités etquestionnent les pratiques managériales traditionnellesen redéfinissant l’exercice du leadership, elles portent nonseulement la révolution digitale mais également sociétale.

Certains fonds d’investissement l’ont bien compris,comme le fonds early stage First Round. En analysant sadata de 10 ans d’investissement auprès de 300 startupset 600 fondateurs, le premier constat est que les startupscomptant une femme parmi les fondateurs sont plusperformantes de 63% .

La mixité et la diversité dans la Tech sont aujourd’hui plusque jamais un enjeu pour la croissance.

Œuvrons ensemble pour faire émerger les futureschampionnes européennes de la Tech !

Expert #2ParisPionnières – CarolineRamade

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3333Eric BurdierAxeleo

Diplômé de l'EISTI et de Grenoble Ecole de Management, Eric Burdier intervient depuis prèsde 15 ans dans le conseil, l’accompagnement et le financement de l’innovation en France eten Europe.

Eric co-fonde, aux cotés de Christophe Dumoulin (Business & Décision) et de Laurent Fiard(Visiativ), Axeleo en novembre 2013. Axeleo est le 1er accélérateur dédié àl’accompagnement de startups tech BtoB et fédère plus de 40 entrepreneurs à succès.Axeleo est le 1er investissement du Fonds French Tech Accélération opéré par Bpifrance(www.axeleo.com).

Membre actif de différentes initiatives pro-startups, Eric est vice-président de l’associationLyon French Tech et il est aussi impliqué sur BigBooster, 1er programme d’accélération entreLyon et Boston.

Site : http://www.axeleo.comTwitter : https://twitter.com/EBurdierLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/eric-burdier-7047b23/

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#PortraitDeStartuper

La tech française n’a jamais été aussi rayonnante.

Et quelque chose a changé.

Dans l’attitude, la perception, la posture.

Dans la course internationale à la digitalisation, la qualitéde nos entrepreneurs, de nos ingénieurs et de nostechnologies sont aujourd’hui unanimement reconnues etportées tant médiatiquement sous la bannière fédératricede la FrenchTech que par une hausse importante desinvestissements dans le domaine.

Les ingrédients ne sont pas nouveaux et ont été égrenésà de maintes reprises : qualité de la formationacadémique, centres de R&D, soutien public àl’innovation, maillage public / privé, excellencescientifique, etc.

Mais l’état d’esprit a changé : le succès est possible. Il aété répété à de si nombreuses reprises que l’ambition estdevenue contagieuse.

Business Objects avait ouvert la voie il y a 20 ans,d’autres générations, Criteo, Neolane, Talend, Blablacar,Captain Train, Sigfox, Teads ou encore OVH ontdémocratisé la croissance.

Selon une étude européenne récemment émise par lefonds d’investissement Atomico, Paris a aujourd’hui

détrôné Londres et Berlin en nombre de levées,réunissant 590 levées de fonds (contre 560 au UK et 384en Allemagne) et pourrait bientôt rattraper sa consœuranglaise en valeur de capitaux investis (2,75 milliardscontre 3,18 milliards en 2016).

Les fonds d’investissements ne sont pas en reste et sonteux aussi très actifs à l’échelle européenne (Atomico)comme en France où les acteurs en place lèvent unenouvelle génération de fonds (Elaia Partners, SerenaCapital, Partech Venture, etc) et de nouveaux entrants sedéveloppent en apportant leurs lots de spécialisation àl’image des fonds d’accélération Axeleo Capital(entreprise technology) ou NewAlpha (fintech).

Les structures d’accompagnement se sont développéeset professionnalisés à grande échelle. Leur compétition etle marché arrivent à maturité notamment avec ledéveloppement de Techstars à Paris ou la nouvellemonture de Plug And Play dédiée aux fintech.

La France devient une scène tech qui compte et quis’incarne à l’image du campus mondial Station F qui jouesur un contexte politique favorable :§ En France, un nouveau quinquennat pro-entrepeneur

pro-startup et pro-investissement§ En Europe, le Brexit qui modifie l’échiquier d’influence

et qui rend la France et l’Allemagne on ne peut plusattractives.

Les opportunités sont là, sous nos yeux, à portée demain. Les fondamentaux sont en place, le marchémature, le climat favorable, la liberté d’entreprendre enétendard.

Si tout ou presque a été dit ou écrit sur l’entrepreneuriat,la marche n’a pourtant jamais été aussi haute, lacompétition agressive et mondiale, les cycles de plus enplus courts. Le fossé entre ceux qui veulent entreprendreet ceux qui ont entrepris est abyssale (et c’est salutaire !)

La qualité d’exécution comme seul mot d’ordre

Tout a changéRien n’a changé

Et ce sont ces multiples expériences collectives ouindividuelles que vous découvrirez tout au long de cetteouvrage comme autant de pierres blanches dans cetunivers de l’entrepreneuriat.

Expert #3Axeleo – EricBurdier

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3535Jean-Michel LedruEDHECYoungEntrepreneurs

Jean-Michel Ledru a travaillé chez Burger King en tant que : Adjoint de Direction / DirecteurRestaurant / Responsable Formation France / DRH France / DRH UK & Ireland / OpsDirector Germany / Director Training and HR Europe

Il a par ailleurs été CEO de Bridor South Africa 4 ans et CEO de Amarine Restaurants 5 ans.

Il a été entrepreneur pendant 4 ans de GuitarXperts qu’il a fondé (Vente d'instruments demusique en ligne et en magasin).

Il est Créateur et Directeur d'Edhec Young Entrepreneurs, l'incubateur d'EDHEC BusinessSchool, Co-Directeur du MSc in Entrepreneurship & Innovation.

Site : http://www.edhec-entrepreneurs.com/entrepreneurs/edhecyoungentrepreneurs/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jean-michel-ledru-7a839b4/

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#PortraitDeStartuper

J’ai eu la chance de créer puis d’animer l’incubateurd’EDHEC Business School depuis 2011 après uneexpérience de création d’entreprise de 4 ans et la gestionde deux entreprises comme Directeur Général pendant10 ans en France et à l’international. Dans le cadred’EDHEC Young Entrepreneurs, j’ai vu passer descentaines de projets et accompagné plus de 150créations de Startups.

On me demande souvent : Mais c’est quoiaccompagner ? Le latin : Ad Cum Panis que l’on traduitpar : Celui qui mange le pain avec en dit déjà beaucoupsur le sens de la démarche… Un mélange de coaching etde mentoring toujours dans la bienveillance !

Grace à ces expériences j’ai pu de façon empiriquetrouver et recouper des tendances de ce qui fait ou non lesuccès d’une Start-Up. Beaucoup a déjà été dit ou écritsur l’idée, l’équipe, l’écoute client / utilisateur, l’applicationdu Lean Start-Up etc…

Un des aspects largement sous-estimé à mon sens est lafaçon dont l’entrepreneur lui-même s’organise et vit sonprojet. La gestion du temps est en effet primordiale. Leplus souvent il y a un temps limité pour réussir : celuinécessaire à générer un premier salaire, le « Time toMarket ». Pendant cette « fenêtre de tir » tout doit être faitpour réussir, faute de quoi on risque de voir passer letrain de l’opportunité sans être monté dedans !

Ainsi la gestion de son temps et la façon dont on se gèresoi-même sont pour moi un facteur primordial de laréussite. Dans sa dernière année avant les JO un athlèteva tout faire pour un entrainement optimal mais aussi unrepos optimal pour maximiser ses performances. C’estdans cet état d’esprit que va s’inscrire l’entrepreneur !Mais c’est un sacré challenge !

La gestion de son temps : la première chose qui nousarrive quand on devient entrepreneur, surtout après uneexpérience professionnelle, c’est que l’on est libre de sontemps. C’est aussi pour cela que l’on entreprend ! Cetteliberté c’est un double piège ! Le premier et c’est humainest que quand on dispose d’une ressource abondante, onla dépense sans compter ! Je suis surpris de voir desentrepreneurs en phase de lancement prendre unesemaine de vacances, papillonner dans tout un tasd’activités non stratégiques (Conférences, Meetup etc…)Imaginez un athlète dire à 4 mois des JO qu’il prend unesemaine de vacances !!! Le deuxième piège encontrepoint c’est « l’overwork » ou chaque moment nontravaillé est vécu comme un moment perdu ce quiengendre de la culpabilité, des problèmes avecl’entourage et finalement beaucoup de stress.

C’est un sujet qui me passionne et sur lequel j’ai faitbeaucoup de recherches et d’essais sur moi-même toutau cours des années. Nous vivons le temps comme unsablier dont le sable s’écoule à part nousirrémédiablement. C’est valable pour nos jours, nos

semaines, nos vies… Pour nous réapproprier le temps onpeut remplir le sablier par le bas par des blocs de travailstructurants. Nos journées ne sont plus subies maisvécues selon notre volonté…On se réapproprie sontemps et on va pourvoir l’optimiser pour la performance etl’atteinte des objectifs souhaités. Pour un athlète de hautniveau planifier le repos permet la surcompensation, pourun entrepreneur planifier aussi des temps de recherches,de loisirs, de self développement permet de continuer àvivre son projet comme un enchantement permanent !

Une fois les objectifs clairement exprimés et laplanification des actions effectuée il n’y aurait plus qu’àsuivre le plan. Ce n’est pas si facile que cela ! Dessollicitations de toute part vont venir perturber voireparfois annihiler les volontés. Pour résister et restermaitre de son temps je propose de se poser de façonpermanente les questions suivantes :Que se passerai-il si j’arrêtais de faire ce que je faismaintenant… Si rien : Arrêtez de le faire !

Le matin demandez-vous : Que vais-je faire aujourd’hui ?Est-ce que cela va contribuer à l’atteinte des objectifsfixés…Si non recentrez-vous sur des actions qui ycontribuent… Poser vous la même question pour lasemaine et le mois !

Expert #4EDHECYoungEntrepreneurs – Jean-MichelLedru

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#PortraitDeStartuper

C’est un vrai état d’esprit ! Souvenez-vous que chaquemoment passé peut être un moment gagné… ou perdu !

Il y a un cartoon que j’adore où l’on voit Winnie l’Oursondemander à Porcinet : On est quel jour ? L’autre luirépond : Aujourd’hui… Ce à quoi Winnie en Philosopheaverti lui rétorque : c’est mon jour préféré… Sans tomberdans un monde idéalisé je pense que l’état d’esprit del’entrepreneur au sens large est celui-là : chaque jour estson jour préféré ! Aux personnes qui me demandentgentiment : alors ces vacances après une période decongés… Je leur dis : ma vie c’est les vacances, autravail ou non chaque jour est un jour de vacances et monjour préféré… C’est un choix ! Il permet de regarder lesobstacles et les affronter avec sans doute beaucoup plusde sérénité : ils font partie du chemin !

Quand on s’est inscrit dans la démarche d’optimiser sontemps, de l’essentialiser il semble primordial de savoirs’occuper de soi aussi. Beaucoup de livres récentévoquent cet aspect : « Miracle morning » d’Hal Elrod parexemple. Je ne vais pas résumer ni paraphraser son livremais en tout cas pour bon nombres d’entrepreneurs, dechefs d’entreprises, de dirigeants (y compris politiques) lanotion de développement personnel et de se donner dutemps à soi dans un agenda ultra rempli est au cœurmême de leurs préoccupations.

La pratique de la pleine conscience, de la méditation estpour moi une clé qui permet de prendre de la distance, de

mieux gérer ses émotions, voire de les choisir, de trouverune paix et une sérénité qui permet l’action. Une pratiquesportive même light, une alimentation saine… On n’est ànouveau pas loin du sportif de haut niveau en matièred’hygiène de vie ! Ce qui est remarquable dans l’humainc’est que bien sûr il va exister des exemples depersonnes qui ne font rien de tout cela et qui connaissentde magnifiques réussites ! Mais on retrouve dans lamajorité des cas ce besoin de réappropriation du temps,de se donner du temps à soi-même pour garderl’enchantement dont nous parlions plus haut.

Pour prendre mon exemple personnel. Je me lève à4h45. Je fais quelques exercices de Yoga, prends un petitdéjeuner, pratique mon violoncelle et ma guitare, lis 10minutes un livre, fais 7 minutes d’exercices physiques,médite 10 minutes prends une douche m’habille et parstravailler à 6h40… Le soir 3 fois par semaine je fais dujogging. Je me couche vers 23h / 23h30. C’est un cheminde se réapproprier du temps à soi qui va donner une basesolide sur laquelle s’appuyer pour travailler de façon ultraefficace.

Gérer son temps, se le réapproprier, faire des plans, sedonner des objectifs clairs, s’occuper de soi et êtrebienveillant envers soi-même sont pour moi des clésessentielles à la réussite d’un projet entrepreneurial. Ilfaut 21 jours pour ancrer de nouvelles habitudes dansnotre cerveau. Et si vous commenciez une nouvelleapproche de vous-même dans les dimensions que nous

venons d’évoquer ? Quand ? Mais… maintenant !

Expert #4EDHECYoungEntrepreneurs – Jean-MichelLedru

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3838Loïc DosseurParis&CO

De formation économique, Loïc Dosseur a créé et développé différents outils de financement alternatif destinés aux entreprises. Dans différentes régions et dans des champs aussi variés que la création de TPE en zone urbaine sensible, la transmission de PME ou l’appui à l’innovation.

De 2010 à 2014, après avoir dirigé Scientipole Initiative, fonds de prêts d’honneur dédié à l’innovation, il a rejoint Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris en charge de l’innovation, de la recherche et des universités comme chef de cabinet et conseiller en innovation. Il est intervenu en particulier dans le renforcement de la dynamique d’innovation à Paris et dans la réalisation du programme immobilier de 100.000M² à destination des startups.

Depuis juin 2014, il est co-directeur général de Paris&Co, agence de développement économique et d’innovation de Paris. Développement de plateformes d’innovation ouverte en lien avec plus de 50 grandes entreprises, incubation de startups, conduite de programmes d’expérimentation, création de grands événements sont ses principaux champs d’action.

Site internet : http://www.parisandco.parisLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/loïc-dosseur-82609b10/Twitter : https://twitter.com/loicdos

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#PortraitDeStartuper

Le signal le plus positif nous semble être celui de la visionportée par la société sur l’univers startup.

Il est désormais autorisé, voire bien vu, d’envisager d’êtreentrepreneur, quel que soit son âge. Jeune diplômé plusattiré par la création d’une startup que par une carrière decadre sup, cadre sup souhaitant vivre son projet ettrouver une nouvelle forme de liberté, chacun peut tenterl’aventure et le revendiquer. Être startupeur est tendance,ce n’est plus un sujet réservé à quelques-uns.

Les lieux se multiplient, les approches se diversifient,s’internationalisent, autant d’éco systèmes spécifiquesdans l’Eco système global de l’innovation. Ce n’est plusun système unique mais une multiplicité riche enopportunités où chaque individu est libre d’aller puiser. Lesystème n’est plus territorial et propriétaire, il est apatrideet d’une certaine façon uberisé.

Dans cet enthousiasme général, il nous semblenéanmoins intéressant de regarder de près deux signaux,potentiellement à risque.

Le premier vient paradoxalement du terme « startup ».Au-delà de notre petit cercle professionnel parlant unmême langage, ce terme continue très majoritairement derenvoyer à l’image de quelque chose de fragile,d’éphémère, voire de passe-temps récréatif. Le dangerserait que l’écosystème ne réussisse à envoyer autrechose qu’un message de geeks s’amusant à créer des

applications dont la dimension économique reste bienfloue. La disqualification qui en suivra sera brutale.

La dynamique dite d’Open Innovation vient réduire cerisque en rappelant les enjeux cruciaux de business quisont à la clé, la volonté entrepreneuriale des fondateursde startups. Rares sont ceux qui peuvent se permettre defaire ça juste pour s’amuser. Leur objectif estéconomique, ce sont avant tout des entrepreneurs, lechiffre d’affaire leur obsession.

Le second est corrélé avec cet engouement en hypercroissance pour cet univers dynamique. Le sujet startupest tendance, il devient alors pain béni pour lescommunicants et autres as du marketing ou duconsulting. Vous voulez de la startup, alors vous aurezdroit à des séminaires, des salons, de la publicitéstartups.Si la startup fait vendre en donnant de la grandeentreprise une image d’innovation, pourquoi se priver.

L’enjeu de business, de croissance économique, doit ànouveau l’emporter sur les enjeux de purecommunication.

L’écosystème startups est un mouvement global, multipleet en croissance. Il est porteur d’une responsabilité fortepour lui-même et pour ceux qu’il prétend vouloiraccompagner, celle de passer de l’âge de l’émergence àcelle de la maturité, celle de la création à celle de la

crédibilité. Il est une startup en lui-même et le marchésera impitoyable pour détruire ce qu’il adore aujourd’hui siles résultats ne sont pas au rendez-vous à court terme.L’écosystème startups doit devenir un écosystème debusiness ou il disparaitra.

Expert #5Paris&CO – Loïc Dosseur

Page 40: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

4040Matthieu SomekhÉcole Polytechnique

Après avoir lancé et développé la Business Unit "Laser à Fibre" (R&D etmanagement produits) d'une start-up, Matthieu est en charge dudéveloppement de l’entrepreneuriat et de l'innovation à l'Ecole Polytechnique.En tant que Directeur de l'Entrepreneuriat et de l'Innovation, il est en charge dela définition, de la proposition et de la mise en œuvre du programme de l’EcolePolytechnique dans ce domaine. Il s’agit tout d’abord de sensibiliser lesétudiants, les chercheurs et les jeunes diplômés à l’entrepreneuriat et destimuler les initiatives entrepreneuriales ; il s'agit également de créer des outils: d’une part pour favoriser la circulation des idées et l’attraction desprojets comme des entrepreneurs doués, et d'autre part pour guider et soutenirles entrepreneurs. C’est à ce titre que Matthieu a créé, lancé et dirige désormaisl’accélérateur de startups X-UP et l’incubateur X-Tech de l’Ecole Polytechnique ;il est également Président de X-Creation, filiale de l’Ecole Polytechniquedestinée à porter les participations de cette dernière dans des startups.Dynamique et autonome, Matthieu est engagé dans le développementd’activités très innovantes, mettant à profit sa formation scientifique, techniqueet entrepreneuriale ainsi que ses expériences de la recherche et dumanagement de l’innovation.

Site internet : www.polytechnique.eduLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/msomekhTwitter :https://twitter.com/m_somekh

Page 41: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

L’économie traditionnelle se trouve actuellementcomplètement révolutionnée par l’automatisation, ladécentralisation ainsi que la vitesse de circulation del’information. L’organisation traditionnelle telle que nous laconnaissions s’en trouve profondément modifiée : denouveaux métiers éclosent, des besoins liés à desusages nouveaux voient le jour. Une organisation dutravail très décentralisée se met en place ; ellerévolutionne les modes de création, de production et dedistribution. Tout ceci se révèle source d’opportunitésentrepreneuriales fantastiques pour ceux qui savent etsauront les saisir et les petits groupes se trouvent ensituation très privilégiée pour les appréhender avec agilitéet audace.

De plus, le contexte social et économique accentue lebesoin en entrepreneurs et renforce leur statut dans lasociété. L’économie nouvelle reposant en bonne part surla technologie, l’entrepreneuriat technologique revêt uneimportance toute particulière.

La tendance est au soutien marqué à la créationd’entreprises en particulier dans les premières phases deleur développement, à travers les moyens mis en œuvre -de manière assez unique à l’échelle internationale - parl’état et les collectivités territoriales, et l’éclosiond’incubateurs et accélérateurs privés.

Le développement de l’entrepreneuriat technologique setrouve grandement facilité par le haut niveau desingénieurs, scientifiques et techniciens formés en France.Souvent débauchés par la concurrence internationale,ces profils trouvent dans les startups qui voient le jour en

France des opportunités et challenges à très fortspotentiels. C’est un support très important àl’internationalisation des équipes et des cultures.

Dans le contexte de la mondialisation et del’augmentation de la complexité des projets et donc desmoyens à mettre en œuvre, le besoin est vital pour unetrès grande majorité des startups d’adresser un marchémondial. Les efforts de la FrenchTech et autres structuresfrançaises de soutien à l’international contribuentfortement à répondre à ce besoin ; preuve en est le trèshaut niveau de participation des startups françaises auCES Las Vegas depuis quelques années.

La dynamique entrepreneuriale est très dépendante ducadre de développement offert aux projets et startups. Atitre d’illustration, l’écosystème de Paris-Saclay au cœurduquel se trouve l’Ecole polytechnique réunit sur un petitterritoire un ensemble d’universités et de grandes écoles– donc d’étudiants –, de laboratoires – donc dechercheurs et d’experts – et d’entreprises – donc deproblématiques marché et ressources business –. Cespopulations trouvent l’occasion de se rencontrer etd’interagir au sein de lieux dédiés, animés et regroupantdes ressources mutualisées de prototypageindispensables à la concrétisation des projets high-tech –hardware et/ou software – qui naissent de cetteeffervescence. C’est ainsi que nous avons réuni en unmême bâtiment, La Fibre Entrepreneur – Drahi-XNovation Center, un accélérateur de startup early-stageX-UP, un incubateur X-Tech, un espace de prototypagehigh-tech et des espaces d’enseignement, de rencontre,d’évènements et de co-working. Chaque année ce sont

plusieurs dizaines de projets et startups qui en émergentet y sont accompagnés ; ils seront sources de création devaleur et d’emplois.

Les projets toujours plus complexes se font à l’interfacede sciences et technologies très diverses ; ils nécessitentla coopération d’équipes pluridisciplinaires tant du pointde vue technique et design que management et approchedu marché. Ces entrepreneurs – de plus en plus jeunes –se montrent capables de constituer ces équipes aveclesquelles ils partagent leur vision et leur volonté deconstruire l’avenir à travers l‘impact sociétal etéconomique généralement fort de leur projet : ce sont lesinventeurs de l’économie de demain fondée sur latechnologie comme base de nouveaux usages. Ilsdémontrent l’efficacité de la collaboration entre desacteurs de plus en plus décentralisés et générateursd’idées nouvelles, permettant de raccourcir les cyclesd’innovation.

Pour accompagner ces entrepreneurs, outre la poursuitedu développement de l’écosystème de soutien, il estindispensable de penser à leur formation amont.L’entrepreneur étant amené à embrasser les problèmesdans leur totalité – technique, économique, marché,financement, aspect sociétal – il faut envisager de luidonner très tôt les bases sur chacun de cesaspects, idéalement dès l’école primaire, que ce soit dansle cadre d’activités scolaires ou extra-scolaires.

Le caractère protéiforme de l’entrepreneur modernetrouve des illustrations variées et remarquables dans les#PortraitDeStartuper de Sébastien Bourguignon.

Expert #6École Polytechnique – Matthieu Somekh

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4242Laurent BatschUniversité Paris-Dauphine

Président de l'Université Paris-DauphineAncien élève de l’ENS Cachan, docteur en sciences de gestion de l’Université Paris-Dauphine, Laurent Batschest professeur des universités. Il est président de Paris-Dauphine depuis mai 2007.

Il enseigne l’analyse financière, l’évaluation d'entreprise, l’ingénierie financière et la finance immobilière. Sonprincipal thème de recherche a porté sur le recentrage stratégique et la "financiarisation" des stratégies desgroupes.

Sous sa présidence, Paris-Dauphine a conduit des projets tels que la création de la Fondation partenarialeDauphine en 2008, l’installation de l’Institut Tunis Dauphine en 2009, l’accréditation EQUIS en 2009, l’ouverturedes Masters de grand établissement en 2010, la sélection de « Paris Sciences et Lettres – research university »comme Initiative d’excellence en 2011, l’alliance avec Singapore Management University (SMU) en 2013, ainsique le lancement du Global Bachelor Dauphine à Londres en 2014 et à Madrid en 2016. Les prioritésstratégiques de Laurent Batsch portent sur l’internationalisation de Paris-Dauphine, la diversification desressources, l’amélioration continue de la qualité des services à tous les publics, et la transformation numériqueet urbaine du campus de Paris.

Laurent Batsch est membre de l’Association française de finance (AFFI), de la Société française des analystesfinanciers (SFAF) et de la Société française de management (SFM). Il est président de l’Institut d’Epargneimmobilière et Foncière (IEIF).Il a publié notamment :Paris-Dauphine, Quand l’Université fait école, éditions PUF, janvier 2014.Le Capitalisme financier, éditions La Découverte, Repères, 2002.Temps et sciences de gestion, éditions Economica, 2002.Finance et stratégie, éditions Economica, 1999.

Laurent Batsch est Chevalier de la Légion d'honneur

Site internet :http://www.dauphine.fr/fr/index.htmlLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/laurent-batsch-9b116b5

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#PortraitDeStartuper

Prolonger les résultats de la recherche par desinnovations, et valoriser les innovations par la créationd’entreprise : cette chaîne de création de valeurrapproche les mondes de la recherche et de l’entreprise.Des chercheurs se découvrent une vocationd’entrepreneur, et revendiquent pour eux-mêmes une partdu bénéfice économique des résultats de leur travail.En outre, les générations montantes, à l’aube de carrièresprofessionnelles longues, privilégient la diversité et larichesse des expériences professionnelles tout au long dela vie. La création d’entreprise mobilise leur passion etleur créativité. Elle exige beaucoup d’investissementpersonnel mais elle laisse espérer un retour à la hauteurdes efforts fournis. Elle préserve l’intérêt attaché à lapolyvalence des fonctions exercées, et protège deslourdeurs hiérarchiques propres aux grandes structures.

Paris-Dauphine a toujours compté beaucoupd’entrepreneurs parmi ses diplômés. Mais il lui fallaitintégrer l’entrepreneuriat aux parcours d’études etaccompagner les projets des étudiants sans attendre leursortie, en construisant une chaîne entrepreneuriale.

Pour les start-upers dont le projet est mûr, notreincubateur est disponible dans les locaux mêmes deParis-Dauphine. Depuis la création de « D-Incubator », en2012, une trentaine de start-ups ont grandi à Paris-Dauphine, dont certaines sont devenues leaders sur leurmarché (Click & Boat, Le Closet, Teezily…).

Aux étudiants plus jeunes, qui ont besoin de tester leuridée de création d’entreprise, nous proposons undispositif de pré-incubation « D-Start ». De ce « bac àsable », sont déjà sorties de belles réalisations :Youshould (réservation dans les bars), Never Eat Alone(pour ne jamais déjeuner seul en entreprise) ou encoreAvekapeti (permettre à des salariés ne disposant pas derestauration collective de déguster des plats mitonnés pardes habitants) sont quelques résultats de l’activité de D-Start.

Encore plus en amont, les très jeunes entrepreneurs,candidats à Paris-Dauphine après le bac, bénéficientdésormais d’un aménagement de leur cursus dès lesdeux premières années de la Licence. Ils sont regroupésdans la même promotion que des jeunes artistes etsportifs semi-professionnels.

Mais il ne suffit pas d’avoir un bon projet d’entreprise, ilfaut pouvoir le financer. Les entrepreneurs peinent encoreà trouver des financements sans mise de fonds initiale.C’est pourquoi, Paris-Dauphine et sa Fondation ont misen place, avec le soutien actif de la CDC, un fonds deprêt d’honneur qui finance les startups de dauphinois àhauteur de 40 000 euros par projet.

L’entrepreneuriat est un état d’esprit, que l’universitéParis-Dauphine cultive en innovant. Ainsi, en novembre2015, Cyril Benzaquen, un étudiant en MasterEntrepreneuriat de Paris-Dauphine, et champion du

monde de boxe thaï nous a convaincu d’organiser, enpremière mondiale, un championnat du monde dekickboxing dans le grand amphithéâtre de l’université. Al’occasion de cette manifestation, Cyril a lancé sonentreprise d’événements sportifs.

Prendre des risques, c’est la première qualité desentrepreneurs. C’est aussi l’exemple que doit donner unétablissement qui a l’ambition de les former, commeParis-Dauphine.

Expert #7Université Paris-Dauphine – LaurentBatsch

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4444Aurélie Jean, PhDInSilicoVeritas,LLC

Founder et CEO de In Silico Veritas, LLC

Installée aux US depuis 2009, après 7 années de recherche en simulationnumérique dans le milieu médical dont 5 années au MIT, Aurélie est à présentscientifique et programmeuse à Bloomberg (NYC). Aurélie envisage lesmathématiques et la programmation informatique comme un moyend’émancipation pour les femmes. En « rôle model » elle inspire et encourage lagente féminine à la suivre dans sa vision.

Site internet : http://aureliejean.wixsite.com/in-silico-veritasLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/aurelie-jean-phd-aa045932Twitter : https://twitter.com/Aurelie_JEAN / https://twitter.com/InSilicoVeritas

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#PortraitDeStartuper

Programmation informatique et Entreprenariat - Unenjeu évident pour les femmes !

La programmation informatique deviendra le socle desinnovations futures et les femmes ont un rôle évident àjouer dans cette transformation numérique. L’économie abesoin plus que jamais des femmes, de tous les talentsnécessaires à la réussite de cette mutation. Nos sociétésbénéficieront de l’empreinte de ces femmes codeuses quimodèlent le monde technologique de demain à leurimage. Un enjeu majeur actuellement sous-estimé estl’étroite dynamique existant entre le code etl’entreprenariat, ainsi que ses bénéfices pour les femmes.

Le code encourage l’entreprenariat.Parmi les startups ayant réussi une levée de fonds en2015, nombreuses sont celles qui se classent dans lestechnologies numériques. Savoir coder devient une valeurajoutée forte, et les programmeurs sont actuellement desgold commodities pour les startups, et plus généralementpour les entreprises qui souhaitent innover par le digital.L’abondance des produits et services high tech toujoursplus innovants témoignent d’une révolution technologiqueen marche. Cette révolution est une chance à saisir pourles entrepreneurs désireux et capables de soutenir cetélan. La demande en développement de logiciels granditplus vite que la capacité d’exécution par le manquecritique de programmeurs. Les conséquences de cet étatde fait sont déjà visibles : nombreux sont lesprogrammeurs sollicités en plus de leur activité

professionnelle principale, pour des activités deconsulting. Le programmeur devient un entrepreneur, selançant dans une activité libérale, voir dans la créationd’entreprises. Le code devient une activité de service etson externalisation offre aux entreprises la flexibilité detester des nouveaux axes d’innovation numérique. Onparle d’innovation par l’exploration. Cette transformationnumérique est rapide et attire l'intérêt de tous les acteursdu monde économique. Cet engouement est uneopportunité pour les développeurs d’élargir leur zoned’influence en tant qu’entrepreneurs.

Une opportunité pour les femmes.L'entrepreneuriat comme la programmation informatiquerestent des disciplines à dominance masculine encorepeu envisagées par les femmes. Pourtant, le code offrede nombreuses opportunités d’émancipation pour lesfemmes au sein de notre société. Avant tout, unedemande toujours grandissante de développeurs dansdes domaines de plus en plus variés, garantit auxfemmes une carrière professionnelle pérenne. Lesrémunérations toujours plus compétitives de ce milieuprofessionnel assurent également aux femmes uneindépendance financière. Indépendance qui restefondamentale pour leur développement personnel. A celas’ajoute une forte stimulation intellectuelle qui contribue àdévelopper leur libre arbitre.

Idée toute aussi intéressante, la programmationinformatique, comme l’entreprenariat, offre une flexibilité

d’organisation du temps de travail qui permet aux femmesd’équilibrer leurs vies personnelles et professionnelles.Enfin, les femmes ont l’opportunité de modeler la sociétéde demain à leur image en participant activement à cetterévolution numérique dans le but de créer un mondemeilleur pour tous. Les femmes ont des qualitésintrinsèques : un sens de la précision et de l’organisation,une compréhension des autres, ou encore une analysecritique affinée, qui en font de bonnes programmeuses etde bonnes entrepreneuses. La programmation etl’entreprenariat sont une combinaison idéale pourdiminuer le gender gap en permettant aux femmes d’avoirle premier rôle dans l’économie du futur qui démarremaintenant.

What’s next ? Apprenons à coder !Nous avons besoin de programmeuses de tous niveauxet bientôt dans la plupart des disciplines. Le code peuts’apprendre à tout moment : durant ses études mais demanière plus surprenante, bien plus tard. Ils existent denombreuses formations internes aux entreprises, denombreuses organisations d’entraide et de sites internetqui accompagnent quiconque dans cette démarchecourageuse et ambitieuse ! L’audace, l’envie de liberté, laprovocation peut-être, ou encore l’envie d’un mondemeilleur pour tous, sont autant de facteurs qui motiventles femmes qui codent. Rejoignez le mouvement !

Expert #8InSilicoVeritas,LLC – Aurélie Jean,PhD

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4646Cyril GarnierSNCFDéveloppement

Cyril Garnier est le fondateur et directeur général de SNCF Développement, lafiliale de développement économique et de soutien à l'entreprenariat de SNCF.Depuis bientôt 7 ans, SNCF Développement a accompagné 450 entreprises,créatrices de 2000 emplois. Cet écosystème d’affaires à impact social créera1000 emplois par an.

Parmi ces entreprises, 200 start-ups remarquables réinventent l'économie parle digital : Mésagraph, Simplon, Centimeo, Onecub, Bulldozair, RogerVoice, Be-Bound, Copsonic, Wattmobile, Faciligo font partie des pépites du portefeuillede SNCF Développement, « le radar à startup du groupe SNCF ». (Les Echos)

Membre du Conseil du Numérique de Seine Saint-Denis, Cyril Garnier estl’auteur de « Pas à Pas Marketing » (Vuibert), chroniqueur dans Maddyness,BonjourIdée et Entreprendre.fr, et a reçu le Grand Prix Le Monde Informatiqueen 2006. Il est l’initiateur de l’ouvrage collaboratif « Génération French Tech, les1000 qui font l’économie de demain ». Un regard avisé sur la révolution digitaleet ses impacts sur l’entreprise et les territoires.

Site : http://sncf-developpement.fr/Twitter : https://twitter.com/cygal01LinkedIn : http://www.linkedin.com/in/cyril-garnier-89697b1

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#PortraitDeStartuper

Les startupers : de nouveaux regards sur le monde

Comme de nombreux lecteurs, j’ai rencontré SébastienBourguignon sur Twitter en 2016, lors d’un tweet sur undes startupers que nous avions en commun… Etait-ce àpropos de Francois Brancilhon, l’auvergnat fondateur deC-Radar, , ou des parisiens Jean Benedetti de Jobbers etDavid Cousquer de Trendeo ou de la Bordelaise LaureCourty de Jestocke.com ? Je ne sais plus… Peu importe,nous découvrions par la magie de Twitter que 4 startupsdu réseau des Jeunes Pousses SNCF Développement,avaient été repérées et mises en valeur dans la premièreédition de 80#PortraitDeStartuper. Nos regards s’étaientdonc portés sur les mêmes personnes …

De tweets, en retweets et MP une rencontre IRL a eu lieu,comme il se doit autours d’un bon plat … pour découvrircombien nous partagions le même regard fasciné par cesentrepreneurs brillants, courageux, téméraires même, etque nous avions le même objectif, révéler au monde, lesstartupers les plus remarquables. Lui le fait de façondésintéressée, bénévole, en plus de son travail, moi ai jela chance, à défaut d’être entrepreneur, d’avoir réussi àen faire mon propre job, en créant il y a quelques annéesSNCF Développement, filiale de développementéconomique du groupe SNCF qui soutient lesentrepreneurs créateurs des emplois de demain. LorsqueSébastien m’a proposé de participer à la préface de laversion 2017, j’ai bien entendu accepté avec plaisir, etavec une certaine fierté …

Comme le font les startupers interviewés dans ce livre,regardons quelques instants dans le retro, pourquoi unegrande maison comme SNCF a lancé cette filiale. La crisedes années 2008 et 2009, amène une ruptureéconomique sans précédent en France qui impacte toutel’industrie, et donc la logistique associée, induisant desrestructurations, des conflits sociaux, touchant desterritoires, comme la Haute Marne, la Lorraine, le Pas deCalais et d’autres. Notre mission : accompagner lesterritoires touchés en les aidant à développer lesentreprises et donc de l’emploi, venant ainsi compenserles inévitables restructurations. Notre job « révéleraujourd’hui les réussites de demain », consiste àdécouvrir un entrepreneur porteur d’une vision et d’unprojet capable de recréer de l’activité, et de le souteniravec tous les moyens que nous pouvons mobiliser(financement, mentorat, coaching, formation, mise enrelation, … ). En 2010, la chance du débutant nous faittravailler avec Le Camping (qui deviendra Numa), et nousfinançons un des lauréats, le Lorrain Sébastien Lefebvre,dont la startup Mesagraph reste à ce jour la seule startupfrançaise rachetée par Twitter. Depuis ce coup d’essai, deterritoire en territoire, la famille SNCF Développement afortement grandi, constituée aujourd’hui de plus de 400entrepreneurs : 100 sont des cheminots créateursd’entreprises,100 sont des patrons de PME, 200 sont desstartupers.

Cette communauté, créée à l’origine pour stimuler del’emploi, génère de nombreuses externalités positives …

Ils contribuent à la transformation d’espace vacant engare en lieu de coworking. Ils contribuent à nourrir l’openinnovation du groupe, ils contribuent à améliorer l’offredans nos trains, nos drones, notre systèmeinformatique…

IOT, ESS, Economie collaborative, Big data, robotique,Foodtech, … L’écosystème SNCF Développement estvarié, riche, divers, bienveillant et généreux.

Tous ces entrepreneurs ont un point commun, et c’estcomme ça que nous les recrutons. Ils ont un mêmeregard sur le monde. Ils veulent le transformer,l’améliorer, le rendre meilleur, plus juste. Ils ont unevision, ils ont une foi inébranlable, ils ont des convictions,ils ont des valeurs. Ils n’ont pas de tabous technologiquesni économiques, ils ne connaissent pas les frontières…mais aiment leur territoire.

Ce sont des enfants précoces, certains seront prodiges,qui ont tous les mêmes étoiles dans les yeux.

Et toutes ces étoiles, que Sébastien révèle dans cesportraits , nous rappellent s’il en était besoin, quel’entreprenariat, la startup, l’économie en général , sontdes histoires d’hommes et de femmes.

Uniquement d’hommes et de femmes.Et de nouveaux regards sur le monde.A votre tour, regardez les ici.

Expert #9SNCFDéveloppement – Cyril Garnier

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4848Alban JarrySpécialiste du numérique

Alban Jarry, spécialiste du numérique, des stratégies de marques, de lacommunication, de l’influence et des réseaux sociaux. Président Délégué etmembre du comité scientifique sur le numérique et le big data de l’EcolePolytechnique d’Assurances. Intervenant à HEC.

Site : http://albanjarry.comTwitter : https://twitter.com/Alban_JarryLinkedIn : http://www.linkedin.com/in/albanjarry

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#PortraitDeStartuper

Pourquoi une start-up devrait utiliser le système del’advisory board ?Les créateurs d’une start-up sont souvent confrontés à unmanque de ressources à la fois financières et humaines.Portés par l’idée de développer leur idée initiale, ilsmanquent parfois de recul pour la transformer en unbusiness rentable ou pour faire face à des problématiquesrécurrentes. Savoir s’entourer, et surtout savoir se faireconseiller, devient un des enjeux de la réussite. Venu desEtats Unis, le système de l’advisory board est untechnique assez simple pour renforcer la force collectivequi permet d’aller plus loin.

Qu’est-ce qu’un advisory board ?Un advisory board est une sorte de « conseil des sages »composé de personnes qui acceptent d’aider lesfondateurs d’une société en leur apportantponctuellement leurs expertises. Pour qu’il soit efficace,l’entrepreneur doit, de préférence, sélectionner despersonnes qui sont complémentaires par rapport à sespropres compétences et qui vont l’aider par leurs conseilsà combler ses lacunes. Qu’ils soient des spécialistes dudroit, de la communication, de la vente, par des réunionsrégulières avec le dirigeant, ils vont lui apporter un regardexterne et différent pour l’éclairer sur le chemin à prendre.Souvent, une start-up n’a pas les moyens financiers derecruter ces spécialistes. Elle doit donc les associer parun contrat clair au développement de l’entreprise. Cetteformalisation les motivera à participer à l’aventure.

Pourquoi mettre en place un advisory board ?Quand une entreprise commence à émerger, elle doitfaire face à un nombre croissant de problématiques. Enmettant en place des réunions régulières avec sonadvisory board, le dirigeant pourra se doter d’unestructure complémentaire à celle habituellement mise enplace avec ses éventuels actionnaires. En anticipant lessujets auxquels il sera confronté, le dirigeant peutsélectionner de nouveaux experts qui l’aideront.L’advisory board doit être vu comme une ressourceadditionnelle quel le dirigeant pourra utiliser selon sesbesoins. Afin qu’il soit efficace, il faudra dès le départdéfinir clairement les règles du jeu afin que chaque partiepuisse en appréhender les bénéfices. Ce concept qui afait ses preuves aux Etats Unis reste pourtantembryonnaire en France.

Quand l’advisory board est-il efficace ?Dans les périodes de surcharges ou de difficultés, aumoment où la vie de l’entreprise s’accélère et qu’elletraverse des épreuves, le dirigeant a souvent desdifficultés à trouver les idées qui vont lui permettre depérenniser son activité. L’aide d’un advisory board permetdans le cadre d’une réflexion collective de sortir de biendes impasses et d’ouvrir de nouveaux horizons.Bénéficier de retours d’expérience est primordial dans laréussite d’une entreprise.

De même, lorsqu’une entreprise a besoin de lever desfonds propres, le réseau des membres de son advisory

board se révèle parfois être une mine d’or. Certains deses membres facilitent l’accès aux investisseurs etélargissent les cercles de relations de l’entrepreneur.

Pourquoi ne faut-il pas sur solliciter ou sous solliciterles membres de l’advisory board ?Les membres d’un advisory board ont souvent desemplois du temps particulièrement chargés. Ils sont uneressource précieuse qu’il faut pérenniser. L’entrepreneurdoit donc à la fois choisir les thèmes et les moments où ilva solliciter ce réseau bienveillant. En maintenant un lienrégulier, il va ainsi faire fonctionner ce comité. Enmontrant que l’apport est réciproque, il entrediendra laflamme qui guide souvent les membres de ce conseil.

Un modèle collaboratifIl est acquis que les modèles collaboratifs sont desaccélérateurs d’innovations et des réservoirs de nouvellesidées. Tout au long de la vie de son entreprise, unentrepreneur doit trouver la méthode la plus équilibréepossible qui va lui permettre de passer les obstacles etd’éviter les pièges qui peuvent survenir à n’importe quelmoment dans la vie de son entreprise. En France, plus de40% des startup ne parviennent pas à survivre plus de 3ans. En se dotant des nouveaux atouts et de nouvellescompétences, l’entrepreneur augmente ses chances depasser ce cap fatidique et dans ce cadre la mise en placed’un advisory board est souvent source d’opportunités.

Expert #10AlbanJarry

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5050Jérémy LamriMonkey tie

Jérémy Lamri est le fondateur et PDG de Monkey tie, leader des logiciels RH dematching affinitaire. Il est avec Boris Sirbey à l’origine du Lab RH, l’associationfrançaise de promotion de l’innovation RH. Basé à Paris, Jérémy consacreégalement du temps à l’enseignement universitaire, sur la transformation desorganisatons, et intervient régulièrement en tant que conférencier auprès degrandes entreprises sur le futur du travail et des RH.

Jérémy possède près de 10 ans d’expérience en optimisation de laperformance industrielle, en conseil en stratégie, et en analyse financière. Il aun passé de joueur semi-professionnel de rugby et sert sous le rang d'Officierde Réserve de la Marine Nationale depuis plusieurs années. Depuis 2011, entant que membre à l’ONU du Groupe Majeur pour la Jeunesse, et AmbassadeurEuropéen pour le collectif mondial One Young World, Jérémy a contribué à lasensibilisation et à l’éveil de la jeunesse lors d’événements majeurs dans unequinzaine de grandes villes dans le monde entier.

Jérémy est également doctorant en sciences cognitives au LATI de ParisDescartes, et notamment diplômé de HEC Paris et de l’Université d’Oxford.

Site : https://twitter.com/cygal01Twitter : https://twitter.com/JeremyLamriLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/jeremylamri/

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#PortraitDeStartuper

Après l'économie industrielle et l'économie de laconnaissance, nous voici dans l'économie desplateformes. Je me souviens d'un cours de marketing il ya une dizaine d'années, où le professeur nous expliquaitque le produit était mort, et que l'avenir était au service.Nous avions alors beaucoup de mal à comprendre lesens de ses propos. Dans une économie de plateformesoù règne le service sur-mesure délivré juste à temps, jepense qu'il existe désormais suffisamment d'exemplespour se projeter !

En France, avec plus de 10 000 startups et une centained'incubateurs, la volonté d'innover est forte. L'espritd'entreprendre semble gagner du terrain, et avec luil'envie de réformer, voire révolutionner tout ou partie denotre modèle de société. C'est d'ailleurs, selonSchumpeter, le rôle de l'entrepreneur que de repenser lesroutines de production en innovant. Pourtant, la route versle succès est jonchée de cadavres. Quand on sait que 9startups sur 10 ne dépasseront pas les 18 mois, on peutrester perplexe quant au bien fondé de la démarche. Etpourtant, les BlaBlaCar, Uber, AirBnB, Deliveroo et autreslicornes existent bien, et ont déjà changé nos modes devie à jamais.

Aujourd'hui, plus que jamais, nous vivons une époque oùSchumpeter et Kanagawa se rejoignent et prennent formeensemble. Alors que les startups représententl'innovation, et, dans un certain sens, le progrès, ellesagissent également telle une grande vague qui balaie tout

sur son passage. Le digital n'est pas la première de cesvagues. Par le passé, plusieurs ont fait et défait descivilisations entières. Le digital a cette particularité qu'ilreprésente le plus puissant levier de productivité jamaiscréé par l'Homme. Avec 1 tracteur fonctionnant àl'essence, nous avons vu une machine faire en 1 heure letravail de 400 hommes. Avec le digital, il n'y a simplementpas de limite à la scalabilité qu'il est possible de donner,tant il est possible d'automatiser et reproduire des suitesd'opérations à l'infini.

Derrière toutes ces innovations qui déferlent dans notrequotidien, il existe des invariants, qui sont autant deforces poussant inexorablement le progrès techniquedans un sens presque défini à l'avance. Ces 5 forcesconcernent la circulation de l'information, la mise enréseau des individus, la suppression des tâchesparasites, la standardisation des langages et codes, etl'existentialisme. Sans entrer trop dans le détail, cesforces sont à l'origine même de l'émergence del'économie de plateformes que nous vivons actuellement,Et elles détermineront le sens de l'Histoire. Ainsi, même sil'innovation pourra se perdre en chemin et parfois sefourvoyer, j'ai l'intime conviction qu'elle retrouveratoujours ce fil rouge, qui guidera la transition de nosmodes de vie.

La technologie nous offre des opportunités sansprécédent. Et avec elles des responsabilités immenses. Atravers un smartphone, n'importe qui sur Terre dispose

aujourd'hui d'autant d'influence que le Président desEtats-Unis n'en avait il y a 20 ans. Autre exemple : le plussimple des smartphones est plus puissant que lesordinateurs de la NASA ayant servi à envoyer desHommes sur la Lune. Nous nous en servons pourenvoyer des oiseaux sur des cochons. Evidemment, etheureusement, pas seulement. De nombreux secteurs ontvu leur rôle et leurs perspectives revenir sur le devant dela scène grâce aux nouvelles technologies : la santé, lafinance (si elle a un jour été ailleurs que sur le devant dela scène), les ressources humaines, le droit.

N'importe qui a le pouvoir d'innover, et le pouvoir dediffuser son innovation. C'est une responsabilité qui doitmener à se poser la question de l'éthique et du bon sens.J'ai la conviction que ce n'est pas parce que latechnologie permet quelque chose, que nous devonsnous précipiter dessus et l'adopter en masse. En tramede fond, il est important de se rappeler que les choix quenous faisons aujourd'hui en tant qu'individus déterminentdirectement la société dans laquelle nos enfants vivrontdemain. Alors oui, que l'innovation déferle, chamboule,révolutionne, et même dérange. Mais surtout, qu'elle soitpensée et gérée de manière aussi responsable quepossible.

Expert #11Monkey tie – Jérémy Lamri

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5252Olivier MathiotPriceMinister

Olivier Mathiot est le co-fondateur de PriceMinister, place de marché surInternet lancée en 2001 puis vendu au groupe japonais Rakuten en 2010.PriceMinister emploie aujourd’hui 250 salariés en France et Olivier en est lePrésident depuis 2014. Il est également un Business Angel, accompagnant unequinzaine de start-up innovantes. En 2012, il a été l’un des porte-paroles dumouvement des Pigeons, puis a participé en 2013 au Assises del’Entrepreneuriat organisées par le Gouvernement.

Site internet : http://www.priceminister.comLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/olivier-mathiot-9b9109Twitter : https://twitter.com/oliviermathiot

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#PortraitDeStartuper

« La France est la nouvelle nation start-up » s’émerveillaitrécemment un grand ponte de l’économie américaine. Il afallu qu’un Américain l’exprime haut et fort pour que lesFrançais le réalisent eux-mêmes : les start-up françaisesont du talent.

Il a fallu qu’un Américain parle de l’Ile de France commed’une « nouvelle Silicon Valley », pour que l’ons’aperçoive que non, la France n’est pas unenvironnement hostile aux entrepreneurs. Dans notrepays, il suffit de quelques heures pour créer sonentreprise. Les têtes pensantes, bien formées, y sontnombreuses. La fiscalité sur la R&D est l’une des plusfavorables au Monde. Et depuis quelques années, ilexiste même une association, France Digitale(www.francedigitale.org), que j’ai l’honneur de co-présider,pour mieux faire porter leur voix. Depuis ce posted’observation, c’est tout un continent que l’on aperçoit.Dans la nation start-up française, la croissance est de50% par an, les emplois se créent par milliers et 93% deces embauches se font en CDI (Baromètre EY – FranceDigitale). Ce sont donc des dizaines de success stories àla française que l’on peut relater. Cet ouvrage reviendrasur quelques-unes. Pour ma part, je me suis dit qu’ilserait plus enrichissant de parler de notre écosystème etde partager quelques pensées sur la façon dont il aévolué depuis 15 ans (déjà ?!), par rapport à l’époque oùje lançais avec une quatre associes ce qui allait devenirPriceMinister.

La start-up, c’est chic. En 2001, l’entrepreneur du webavait pour principales qualités beaucoup de courage, un

peu de culot et la capacité à manger des spaghettis aubeurre pendant plusieurs semaines. La crise financière de2008 a durablement marqué les mentalités des jeunesgénérations et façonné une autre vision del’entrepreneuriat. La figure de l’entrepreneur, créateur derichesses, générateur de « bon » risque, a remplacé lafigure du trader, destructeur de richesses, générateur de« mauvais » risque. Diplômées ou non, les jeunesgénérations n’ont jamais connu que des taux de chômageà deux chiffres et savent que la forme la plus certaine deprotection sociale, c’est de créer son propre emploi. Lestêtes pensantes des Grandes Ecoles françaises ont réduitleur engouement pour les cabinets de conseil en stratégieet les salles des marchés des grandes banques.

La data, nerf de la guerre. Lors des précédentesrévolutions industrielles, le moteur fut l’accumulation ducapital. Nous vivons une révolution industrielle dont lemoteur n’est plus l’accumulation du capital maisl’accumulation de la data, de l’information. QuandPriceMinister fut lancé, en 2001, il n’y avait ni InternetHaut Débit, ni Facebook et l’ordinateur portable toutcomme le téléphone mobile étaient encore considéréscomme des produits élitistes. En 15 ans, la digitalisationde notre Monde a généré des flux considérablesd’information et de « data », notamment grâce à laprogression de la puissance informatique explicitée par lafameuse « loi de Moore ». La puissance des start-upréside désormais dans leur capacité à générer, acquériret exploiter les data. N’importe quelle start-up avec unbon algorithme peut détrôner un géant de son secteur,solidement installé sur une masse de capital accumulée

au fil des siècles. Les exemples les plus emblématiquessont aujourd'hui ceux des places de marché ouplateformes dont le dénominateur commun consiste àmettre en relation directe l'offre et la demande surpresque tous les marchés historiques. A titre d'illustrationcitons Blablacar dont l'offre de covoiturage concurrenceles transports longue distance; ou encore Airbnb, dont laplateforme a fait vaciller des groupes hôteliers longtempsconsidérés comme les valeurs boursières les plus suresde la planète. L’accès à cette data, souvent réglementé,pose à terme la question du modèle de société que nousvoulons pour demain.

« It’s the community, stupid. » Les start-up font émergerde nouveaux modes de production et de consommation.Ces modes de production et de consommation sontbasées sur l’interaction, formant désormais une économiedite « collaborative » ou « participative ». La relation entrele consommateur et le producteur est brouillée : leconsommateur livre des informations personnelles enéchange d’un service et ces informations servent ensuiteà offrir un autre service. L’usage devient plus fort que lapossession (comme nous l'avions pressenti en lançant laplace de marché PriceMinister il y a 15 ans !), mettantainsi fin à un autre pilier de la Première RévolutionIndustrielle. Dans cette nouvelle Révolution Industrielle dunumerique, les start-up inventent de nouvelles formes detravail et de revenu, elles offrent un nouveau modèle desociété, plus agile. Pour la génération de start-up à venir,les nouvelles organisations, les nouveaux modes deproduction et de consommation ouvrent des perspectivesfolles er inspirantes : altius, citius, fortius.

Expert #12PriceMinister – Olivier Mathiot

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5454Emmanuel VivierHub Institute

Emmanuel est reconnu comme l’un des experts internationaux du marketing etde la transformation. Emmanuel est le cofondateur du HUB Institute, un « thinkthank » international dédié à la digitalisation et la formation des grandesmarques. Emmanuel a animé et est intervenu à plus de 700 conférences etséminaires ces 7 dernières années au niveau mondial. Il a formé plus de 7.000cadres pour de grandes marques comme L’Oréal, Orange, Nestlé, Celine,Hermès, Chanel, Michelin, … Il partage régulièrement son expertise sur sonblog www.emmanuelvivier.com ou Twitter (@emmanuelvivier) quand il n’est pasen train de voyager entre Paris, Moscou et New-York.

Site internet : http://www.hubinstitute.com/Twitter : https://twitter.com/emmanuelvivierLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/emmanuelvivier

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#PortraitDeStartuper

La France et la fête foraine des startups

Depuis la première vague de startups et l’éclatement dela bulle internet des années 2000, l’hexagone a fait biendu chemin. En quasiment 20 ans d’Internet, la France adéfinitivement enterré le minitel. Ces 4 à 5 dernièresannées, on peut même parler d’un véritable engouementgrand public pour le numérique et les startups.

Un vent de Silicon Valley souffle sur la France

Les réussites de la Silicon Valley, que ce soient le succèsdes GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), desNATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) ou de centaines destartups prometteuses, font rêver toute une nouvellegénération d’entrepreneurs. Les media français ont enfinarrêter de snober les sujets technologiques. Grâce à leurcouverture médiatique massive des levées de fonds oudes valorisations parfois stratosphériques (qui font tropsouvent oublier le nombre bien plus grand des fails), legrand public se découvre une âme d’entrepreneur. Al’heure où les jeunes sont confrontés au chômage massif,et les cadres expérimentés se font licencier brutalementmême dans les grands groupes, le grand saut ne sembleplus si risqué. Et un lancement en France est désormaisbien moins cher qu’à San Francisco, où les salairesindexés sur ceux de Facebook ou Google deviennentinaccessibles aux plus petites startups. Le prix dulancement d’une startup s’est aussi réduit grâce auxlogiciels en SAAS, au cloud et aux APIs. Les coûts d’unoutil deviennent ainsi accessibles pour quelques eurospar mois à une petite structure. Ou il est possible de

construire sur des infrastructures robustes grâce au cloudou aux APIs.

Les nouvelles écoles de l’entreprenariat

On assiste aussi à une multiplication des structuresd’accompagnement des startups : incubateurs,accélérateurs, mentoring, coworking… Si certainstiennent plus du gadget opportuniste, on pourracependant se réjouir de voir un partage d’expérience etd’expertise d’entrepreneurs qui ont déjà réussis. En effet,les bonnes pratiques spécifiques au lancement d’unestartup (levée de fonds, business model, MVP, ab/testing ;growth hacking, monétisation…) sont rarementenseignées en école. Et vu la complexité et la difficulté dece type d’activité, autant profiter au maximum des erreurspassées des deux premières générations de startupeurs.Que ce soit le NUMA ou The Family, les salariés ytrouveront des conseils très concrets et pratiques pour selancer dans l’aventure entrepreneuriale. Mais aussi etsurtout un écosystème pour échanger, trouver des talentsavec qui collaborer et s’entraider. Bref un joli filet pour selancer.

Take my money and run

Le marché du financement est aussi devenu très matureen France. Des business angels, en passant par lesnombreux fonds chacun adaptés à certaines taillesd’investissements, les investissements de grands groupeset d’industriels, ou même la BPI, il n’a jamais été aussisimple de lever des fonds, enfin si vous avez un vrai

business model, une équipe au top et souvent déjà unprototype ou même une activité lancée. Avec le nombrede français à New York et dans la Silicon Valley, lavisibilité croissante de nos startups aux Etats-Unis(comme au CES par exemple), les passerelles avec lesfonds américains se développent aussi. Si le nombre destructures de financement liées au « capital-risque » s’estmultiplié, le métier est plus mûr aussi. Et le niveaud’exigence aussi sur la qualité des projets.

Small is beautiful, même pour les grands groupes

Après des années à ignorer les PME considérées commerisquées, les grands groupes se découvrent aussisubitement une passion sans limite pour les startups etles entrepreneurs. Quasiment toutes les entreprises duCAC40 ont lancé un incubateur ces 12 à 36 derniersmois. Incapables de faire face à la vague numérique,pénalisés par leur manque d’agilité, les grands groupesdeviennent des apôtres de l’open innovation. Ilsproposent d’héberger des startups, de les financer, decollaborer et plus rarement de les racheter. Certes unegrande partie de ces initiatives sont souvent lancées dansun certain désordre avec comme priorité l’aspectcommunication afin de montrer que « chez nous, oninnove, la preuve on travaille avec des jeunes pousses ».Pas certain que la majorité des incubateurs ouaccélérateurs aboutissent à de vraies innovations, maison pourra se réjouir que les mentalités des grandesentreprises évoluent et deviennent enfin ouvertes auxpetites entreprises agiles.

Expert #13Hub Institute – EmmanuelVivier

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#PortraitDeStartuper

On ne devient un vrai capitaine que dans la tempête

Pourtant si de nombreux indicateurs ont été au beau fixeces derniers mois, attention aux prochaines vagues ou àla prochaine tempête. La vie d’une startup est loin d’êtreun long fleuve tranquille et il faut bien comprendre que lagrande majorité sera amenée à échouer. Un certainnombre de nuages commencent à s’amonceler etprésagent de certaines difficultés à venir.

L’Europe, quelle Europe ?

L’Europe et la France ont toujours énormément de mal àsimplifier la vie des startups malgré de nombreux effetsd’annonces. En effet le marché unique est bien théorique.Multiplicité et complexité des langues, des règlements,des taxes... on est bien loin d’un grand marchéunifié. Les états cherchent constamment à imposer denouvelles régulations, et de nouvelles taxes quiralentissent un peu plus les nouvelles jeunes poussesface à la concurrence mondiale.

Et pourtant le temps presse, les acteurs américains déjàtrès performants et innovants bénéficient d’un avantagepresque déloyal avec leur maitrise de l’optimisationfiscale. Comment vous battre à armes égales si votreconcurrent déjà plus grand, mieux financés et trèsinnovant est d’office 20% plus rentable que vous ! Cetteoptimisation fiscale est rendue possible à cause dulégislateur. C’est à lui qu’incombe l’urgente nécessité de

palier à ce problème. La technologie avance très vite etchaque mois qui passe ce seront des startupseuropéennes qui seront mis sur le carreau par leursconcurrents américains. Et c’est sans compter sur lesacteurs digitaux asiatiques qui commencent déjà àpoindre le bout de leur nez.

Quand les Etats-Unis et l’Asie s’enrhument

Depuis quelques mois, les valorisations américainessemblent connaître une certaine correction. On est loin deparler d’un éclatement de la bulle mais le nombre delevées et la taille des montants tend à se réduire. EnFrance cet été, on a pu assister à une multiplication desannonces de startups en difficultés comme Take It easy,ChicTypes, Save… On ne parle pas de mauvaisessociétés, mais juste de startups qui n’ont pas réussi leurnouveau tour de table, faute de générer une margesuffisante, d’avoir atteint leur seuil de rentabilité ou mêmede promettre un multiple suffisamment alléchant à leursinvestisseurs. La croissance économique européenne faittoujours du surplace, alors que l’Asie ralentit et que lecontexte du terrorisme impacte déjà de nombreuxsecteurs.

Avis de grain sur les startups

Attention donc, les startups ont définitivement un belavenir mais nous allons assister à un vrai tri dans lesprochains mois. Les startups qui n’auront pas

suffisamment levé, celles qui n’auront pas démontré leurcapacité réelle à devenir rapidement rentable (au-delà dela croissance rapide, cette « traction » qui était encorel’alpha et l’oméga ces derniers mois) ou celles dont leséquipes ne sauront pas résister à la pression quand ilfaudra affronter de vraies difficultés (licencier, revoir sescoûts…), vont dans le mur. Et même celles qui ont levébeaucoup d’argent vont devoir faire bien attention.L’argent est souvent mauvais conseiller et poussesouvent à multiplier les erreurs.

Expert #13Hub Institute – EmmanuelVivier

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5757Guillaume RovèreAssurDeal

52 ans passés à imaginer le futur avec, notamment, la participation à 52 projets d’entreprise.Un parcours professionnel et personnel qui a eu des effets positifs sur ma compréhensiondes autres, de leurs attentes, des miennes et des évolutions sociétales.

Une vie professionnelle axée sur l’appropriation de la technologie avec toujours en tête,l’objectif d’améliorer les processus de production et d’augmenter les capacitésd’épanouissement des opérants dans leur quotidien, ce que l’on nomme le « Human centric »et aussi le « Consumer centric ».

Ma question sera éternellement, « où est la place de l’humain », dans la compréhensiond’une société en pleine transformation numérique #TransfoNum ? Et comment lui donner toutson sens avec les révolutions technologiques qui modifient notre mode de vie en profondeur.

C’est en ce sens que j’ai imaginé AssurDeal. Cette plateforme a pour mission d’accompagnerles courtiers d’assurance, qui sont des entrepreneurs de proximité, audacieux et innovant,dans l’évolution rapide de leur métier. AssurDeal a pour vocation d’éclairer avec bienveillanceces entrepreneurs et pour certains, startupeurs au travers des Insurtech, dans leur réflexionsur les différents aspects de ce que devraient être leurs actions à mener pour faire partie dessolutions de demain, en anticipant et accompagnant la métamorphose des attentes de leursclients.

Avide d’échanges, n’hésitez pas à me contacter sur @GuillaumeRovere et sur Linkedin

Site : https://www.assurdeal.proTwitter : https://twitter.com/GuillaumeRovereLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/guillaumerovere/

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#PortraitDeStartuper

Startup, le nouveau Graal des Grands Groupes ?

Ce qui était une jeune entreprise au XXème siècle, estdevenu une sorte de quête existentielle des nouvellesgénérations, savamment inspirées par des années dematraquage médiatique sur les vertus de devenir « sonpatron ».

Comme pour bousculer l’inamovible structure ankyloséed’inspiration « gauchisante » post-soixante-huitarde, lespolitiques, les médias, les écoles et même les parents onttrouvé LE filon qui allait « enfin » remplacer le « tu serasfonctionnaire, mon enfant ! ».

Les mêmes catégories de parents qui, il y a 20 ansrêvaient de voir leurs enfants « mettre à l’abri » leur planretraite, fantasment aujourd’hui avec la même ardeur, àinciter leur progéniture à se lancer dans l’entreprenariat.Que dis-je, à devenir Startuper ! Des parents qui biensouvent n’ont que peu de culture de cette démarche et del’écosystème.

Donc, on se retrouve avec des bataillons de jeunesmotivés pour lancer une activité codifiée sous une batteriede termes très valorisants comme Pitch, Scrum, Agile,DevOps, Entreprise libérée, Télé dans le réfectoire, ahnon, sorry, dans l’espace détente. Mais aussi, moins drôlecar beaucoup moins léger bien que tout aussi gloriole aurepas de famille du dimanche à l’heure où la semoule vaêtre recouverte des légumes à couscous, au moment oùle veau a terminé de mariner dans la sauce blanche pour

aller s’écraser prêt du riz long, comme les sujets liés à latoujours « prochaine » levée de fonds, des contacts avecdes fonds qui opportunément voudraient absolumentinvestir dans notre projet à prix d’or, du NDA que l’on vientde signer avec un « ENORme » groupe et enfin, lescoefficients de valorisation dont on a presque de la gêneà les annoncer, tellement ils sontmonstrueusement…mensongers. Devant Papy, on n’apas envie de dire que l’on bosse sur un coin de table sansêtre payé, car un jour et on y croit dur comme fer, on serale prochain Bill Gates. Alors autant commencer à leshabituer à cette idée en distillant des mots creux qui fonts’ouvrir les yeux de la tablée, persuadée d’avoir un petitgénie à ses côtés.

Enfin, pas tous. Les jeunes qui sortent des meilleuresécoles et surtout, aux meilleures places eux, hésitent plussouvent à lancer leur activité « front scratch » car ilssavent qu’ils doivent rembourser leur prêt étudiant oualors, ce sont les parents qui font tinter la cloche dumontant de l’investissement réalisé pour arriver à leurdiplôme. Ainsi, les meilleurs des meilleures écoles sont-ilsdes candidats pour la création, peut-être, mais plutôtaprès une dizaine d’années car les portes des grandsgroupes leur sont grandes ouvertes.

Ces grands groupes qui, après des années de discours,de colloques, de forums, de salons, d’articles surl’impérieuse nécessité d’aller enfin vers une société plusouverte par la transformation agile de leur organisationont parfois connu des déconvenues dans l’application de

cette mutation. Alors ils se prennent à imaginer vendre àleur conseil d’administration que si changer de modèled’organisation est lourd car il nécessite l’adhésion detous, peut-être qu’en rachetant des startups, ils pourraientanalyser puis dupliquer leur modèle qui fonctionne (à 25)sur un groupe de milliers de personnes… Le plus« drôle », c’est que certains administrateurs sontemballés par cette vision « moderne » de faire changer lastructure et la démarche d’un éléphant sur la base de lacolonne vertébrale d’un lapin. Cela va occuper un tempsles équipes financières, juridiques, commerciales,marketing, pour étudier précisément les implications,avant de stopper net le projet car une fusion est devenueprioritaire, avec un autre éléphant. Et les mois passés àdépenser des sommes folles dans cette étude parfoissaugrenue sont des tortures pour le startuper cible, quiattend comme un Graal, l’annonce de la signaturedéfinitive car il vient déjà de se passer huit mois depuis lasignature du NDA et de la réception fière, de la lettre deprincipe. Qui n’a pour seul principe, que de fixer un cadresi large, qu’un Airbus A380 pourrait atterrir sans risqueavec le pilote les yeux bandés, la nuit, sous une pluiebattante… Le pauvre startuper qui avait embauché etpoursuivi ses investissements sur l’espérance de cettearrivée d’un acteur solide, va déchanter encore unmoment. Car il va tarder encore un peu à recevoir le « nogo » définitif. D’ici là, certains auront usés leurs dernièrescartouches et le voile de l’agilité fermera les yeux emplisd’espoirs de nos jeunes entrepreneurs. Le temps pourune startup est une course effrénée et chaque jour est unenjeu pour sa solvabilité.

Expert #14AssurDeal – Guillaume Rovère

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#PortraitDeStartuper

Les grands groupes ont une vision du temps qui n’a rien àvoir avec la dure réalité du compte de trésorerie de lacible. Il arrive même que la startup use sa trésorerie à sefaire belle pour plaire à son acheteur ou futur associé etque cela vide les caisses à tel point que l’intéressé finissepar renoncer car il a la sensation d’investir dans unestructure peu viable économiquement. Amusant, non ?Enfin, pas pour celui qui a fait espérer à son équipe quel’avenir allait être rayonnant car la douche est bien froideensuite pour relever l’enthousiasme ainsi claqué. C’estsouvent le moment de démotivation non pas du startupermais des éléments clés de son équipe. Et voilà un frêleédifice qui tangue dangereusement, juste parce que letemps est une donnée relative, à savoir apprécier à sajuste mesure. C’est comme une forte houle qui n’aura pasla même incidence sur un catboat Optimist que sur lacoque d’un supertanker. Le temps agit comme la houle,capable de couler comme de porter.

Soyons positifs et admettons que tout ne s’est pas arrêté.Le startuper motivé a su passer les nombreuses étapesqui ressemblent aux astuces de la file d’attente d’uneattraction de Disney. A chaque étape « finale », on vousannonce que vous avez brillamment remporté l’étapemais qu’ils ont besoin d’un peu plus d’analyse pours’engager « à fond » derrière vous…

Donc, le startuper, épuisé mais encore debout sur sonesquif tanguant de plus en plus, voit au loin, le rivage desdocuments mentionnant les conditions d’investissement

du grand groupe dans sa petite entreprise qui ne connaitrien d’autre que les crises. Il s’aperçoit que beaucoup declauses semblent protéger les intérêts de l’investisseur etque la totalité des apports, ne verra le jour qu’à lacondition de respecter l’atteinte d’objectifs précis ethorodatés. Pour le startuper, ce papier signifie la fin delongs mois de sacrifices familiaux, personnels etprofessionnels. La préservation des sommes investies parsa famille et ses amis et qui sont le fruit du labeur de ceuxqui ont eu foi en lui et qu’il ne veut pas décevoir. Alors àce moment-là, pas qu’il ne sache pas lire un contrat ouécouter son avocat, mais la signature est quasiment laseule alternative qui lui reste avant de stopper sonambitieux projet d’émancipation sociale. Il signe. Il le faiten considérant qu’il protège aussi le job descollaborateurs qui ont donné leur confiance à un momentoù la société était plus souvent dans les fonds sous-marins que sous la lumière des projecteurs.

Parfois, cette étape, si elle sauve le projet, fragilise lestartuper agile qui voit arriver avec résistance lesméthodes d’organisation et de contrôle du grand groupe.(A lire, l’article avec l’étude du cas Morning, de StéphaneGirardot, Consultant et #612Rencontres émérite). Depuis,les choses se sont accélérées pour le patron de Morning,écarté de sa Fintech pourtant citée comme prometteusemais épinglée par l’ACPR en décembre pour desproblèmes réglementaires. Cette jeune pousse qui voulait« réveiller la banque » a dû se résoudre à laisser lescommandes à la banque Edel et à son actionnaire de

référence, MAIF. Dans cette histoire, comme souventdans ce type de configuration, le fondateur, celui qui apris tous les risques et qui a porté une idée jusqu’àl’embryon d’une création de valeur, souvent trop axée surcelle d’un outil technologique, se retrouve évincé et lagouvernance tombe alors dans un schéma redevenu« traditionnel » avec le positionnement de cadres duditgrand groupe pour donner à la startup, l’organisation desa « maison mère », faisant fi des projets initiaux quiétaient d’apporter de l’agilité au groupe par l’absorptiond’une startup agile mais tellement fragile.

Expert #14AssurDeal – Guillaume Rovère

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6060Paul-François FournierBPIFrance

Paul-François Fournier est, depuis avril 2013, Directeur de l’Innovation et membre du Comité Exécutif de laBanque Publique d’Investissement (Bpifrance). La Direction de l’Innovation de Bpifrance rassemble, d’une part,l’activité de financement de projets innovants portés par des start-ups ou des PME ainsi que le soutien financierà des projets collaboratifs de développement ou d’acquisition de technologies, permettant à de grandes etmoyennes entreprises de gagner en productivité ou d’ouvrir de nouveaux marchés ; et d’autre part,l’investissement direct en fonds propres et quasi-fonds propres au capital d’entreprises innovantes pour leurfournir les capacités financières de leur développement en France ou à l’international, sous la formes de fondsthématiques autour du numérique, des biotech et des technologies de l’environnement. Le pôle Innovation estainsi positionné à la fois comme un partenaire privilégié de l’écosystème du capital-risque et un acteur clé del’accompagnement aux entrepreneurs innovants tout au long de la vie de leur projet.

Paul-François Fournier, 47 ans, X-Télécom, a rejoint le Groupe France Télécom Orange en 1994 en tantqu'ingénieur d’affaires sur le segment Entreprises France. Après un parcours de sept ans dédié audéveloppement des services aux Entreprises, il devient, en 2001, directeur du Business Haut-Débit deWanadoo, où il a assuré le décollage en France des offres ADSL qui sont passées de quelques milliers declients en 2001 à 3 millions fin 2004, puis à l'international en tant que membre du Comité Exécutif du GroupeWanadoo. Il a ainsi mené des projets stratégiques comme le lancement de la Livebox, et de la voix sur IP, enpartenariat avec Inventel et Netcentrex, des start-up Françaises.

Au-delà de son expérience dans le domaine des services Internet et des partenariats (il a notamment étél’artisan de l'acquisition de Dailymotion et de Cityvox par Orange, ainsi que des partenariats avec Microsoft,Google et Facebook), Paul-François Fournier a une excellente connaissance opérationnelle du marketing del’innovation. Il a été, à partir de 2011, le Directeur Exécutif du Technocentre d’Orange, en charge de l’innovationproduit (Boxs, Cloud, …), ou il a profondément transformé l’organisation dans une approche plus régionale etdécentralisée (Création du Technocentre d’Amman et d’Abidjan).

Site internet : http://www.bpifrance.frLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/paulfrancoisfournier/enTwitter : https://twitter.com/Paul_F_Fournier

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#PortraitDeStartuper

Depuis sa création, Bpifrance se mobilise pouraccompagner et accélérer la transformation de notre paysen une véritable ‘’Startup Nation’’. L’entrepreneur doit êtrele héros du XXIe siècle. C’est notre objectif et c’estpourquoi nous mettons à disposition des entrepreneursun panel d’outils de financement et d’accompagnementadaptés à toutes les étapes de développement de leurprojet.

La mobilisation sans précédent de tous les acteurs del’écosystème français de l’innovation, a permis à laFrance de rattraper son retard pour devenir aujourd’huil’une des scènes start-up les plus dynamiques au monde.

Certains signent ne trompent pas. Près de 3000 jeunespousses sont implantées dans la capitale et 9000 sontréparties dans toute la France, selon l'observatoireMyFrenchStartup. En 2016, les start-ups françaisesoccupaient pas moins de 30% de la présence mondialedans l'Eureka Park du CES, le rendez-vousincontournable de la tech mondiale, faisant ainsi de laFrance la deuxième nation la plus représentée après lesEtats-Unis. L’année dernière encore, John Chambers,Patron de Cisco, s’enthousiasmait pour la French Tech etannonçait au passage doubler son investissement enFrance.

Les atouts de l’écosystème entrepreneurial français sontaujourd’hui indéniables et sont de plus en plus reconnusmais de nouveaux enjeux apparaissent.

L’innovation ne se résume plus aux seulesproblématiques technologiques. Marketing, produit,organisationnelle ou sociale, une approchemultidimensionnelle de l’innovation est désormaisprimordiale. Je prends comme exemple l’une de noslicornes françaises, Blablacar, dont le concept repose surune innovation d’usage basée sur le partage et laconvivialité. De plus en plus de champions ne naîtrontpas d’innovations exclusivement technologiques. Fortsde ce constat nous avons identifié six formesd'innovations : l'innovation marketing et commerciale, deproduit, de service et d'usage, de procédé etd'organisation de modèle d'affaires ou encore sociale, etévidemment l'innovation technologique. Ce nouveauréférentiel nous permet d’identifier et de mieux financerdes entreprises innovantes à fort potentiel qui s’inscriventsur un marché souvent nouveau et mondialisé.

Pour contribuer à faire émerger toujours plusd’innovations et leur assurer un succès durable sur sonmarché d’abord, puis le marché mondial, la France doitégalement disposer d’un écosystème de financement plusrobuste encore et capable d’accompagner les start-upsqui souhaitent consolider leur développement et leverplusieurs dizaines de millions d’euros. Bien que notreécosystème soit de plus en plus dynamique - il y a eu parexemple 6 fois plus de levées de fonds de plus de 100millions d’euros en 2015 qu’en 2013 - nousmanquons encore de grands fonds de venture capital.

C’est pour répondre à ce défi que nous avons créé unvéhicule d’investissement dédié au Large Venture et quenous finançons également des fonds comme Partech,Sofinnova ou encore Idinvest. Nous encourageonségalement la création de grands fonds d’investissementpaneuropéens pour mieux rivaliser avec la concurrencemondiale et notamment américaine.

J’ajouterais enfin la nécessité de décloisonner l’innovationet de rapprocher les start-ups et les grandes entreprisesfrançaises. Aux États-Unis, Google a racheté 70 start-upces dernières années, pour seulement 40, dans le mêmetemps, pour l’ensemble du SBF 120. Or, en intégrant ouen se rapprochant de ces start-up et donc en adoptantune véritable démarche d’open innovation, les grandsgroupes français peuvent acquérir des technologies, maisaussi des compétences, des savoir-faire d’entrepreneursqu’ils n’arrivent pas à développer en interne. C’est danscet esprit que Bpifrance a créé le Hub, une plateforme demise en relation entre start-ups et grands groupes, pouraccompagner les démarches d’open innovation desentreprises françaises.

D’autres défis encore nous attendent mais je suisaujourd’hui convaincu que nous avons toutes les cartesen main pour réussir et assurer une place de choix à lascène start-up française sur le plan mondial. Bpifrance yconsacre toute son énergie.

Expert #15BPIFrance – Paul-François Fournier

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6262Guillaume DupontCapHorn Invest

Guillaume est fondateur et partner de CapHorn Invest. Il est administrateur des sociétés :Adents, Avob, Deolan, Intercloud, Milibris et Wizbii.

Guillaume est diplômé de l’Ecole Polytechnique et Stanford et a débuté sa carrière dansl’équipe capital risque du Crédit Agricole Private Equity avant de rejoindre Schneider ElectricVentures.

CapHorn Invest est un fonds de capital-risque indépendant qui a pour investisseurs plus de250 dirigeants d’entreprise et membres de familles industrielles activement mis à contributionet gère actuellement 180M€.

Site : http://www.caphorninvest.frTwitter : https://twitter.com/dupont_guLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/guillaume-dupont-98a619/

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#PortraitDeStartuper

Le capital risque (« venture capital ») en France

Une niche en pleine mutation !Tout l’environnement « tech » et « startup » françaisévolue à grande vitesse. Les investisseurs spécialisés(les VCs ou « venture capitalists ») n’échappent pas à cemouvement.

Nous sommes peu d’acteurs. Une cinquantaine (encomptant large) de sociétés environ sont actives avec desfonds de plus de 100M€ investis en Série A/B en capitalrisque en France. Elles ont des équipes de 5 à 10investisseurs. Cette niche vit depuis quelques années desprofonds et multiples changements et c’est passionnant àsuivre de l’intérieur !

De plus en plus d’acteurs financent l’innovationfrançaise

De nouveaux acteurs spécialisés ont émergé sur lesdernières années (Isai, CapHorn Invest, Hi Innov, Daphni,One Ragtime…) et ce mouvement s’accélère. Demultiples nouveaux projets avec chacun leursparticularités et approches se lancent. Les businessangels, notamment des entrepreneurs ayant réussi etinvestissant des montants de plus de 50k€, sont de plusen plus actifs, tout comme les plateformes decrowdfunding (Anaxago ou Fundme). Les fondsétrangers tels que Runa, Accel ou Point 9 se joignent aumouvement et s’intéressent de plus en plus aux pépitesfrançaises. Les industriels sont de retour comme

investisseurs dans les startups (c’est ce qu’on appelle le« corporate venture ») que ce soit en direct comme Axa,Maif ou Norauto avec ViaID ou bien via des fonds. Etenfin plusieurs structures d’accompagnements ouaccélérateurs tels qu’Axeleo créent ou s’adossent à desfonds. Certains fonds historiques (Partech, Iris, ouCathay par exemple) lèvent aussi des gros fonds (300M€)investissant dans des sociétés plus matures (« latestage »).

C’est l’effervescence.

Ces mouvements et nouveaux venus obligent tout lesystème à se remettre en question et à évoluer. Il y a uneprise en main collective avec des initiatives commeFrance Digitale qui permettent au métier d’être plusvisible et plus représenté aux côtés des entrepreneurs.

De vraies différences se créent entre les fonds de VCLes équipes sont renouvelées et notamment rajeunieset féminisées (il y a encore du chemin à faire en matièrede diversité), elles accueillent des profils aux parcoursplus opérationnels.

Les VCs historiquement plutôt discrets se sont lancésdans la communication et le branding. Beaucoupd’entre eux annoncent qu’ils sont « un fonds pas commeles autres », expliquant leurs particularités, intervenantdans les médias ou produisant du contenu ouvert (commeje le fais là).

Au-delà du traditionnel support apporté auxparticipations sur la stratégie et la gestion de momentscritiques (Cessions, Acquisitions, évolution des équipesde direction), les VCs fournissent de plus en plus desupport aux entrepreneurs qu’ils accompagnent. Sur cepoint on passe du discours et du marketing à la réalitéopérationnelle. Plusieurs VCs se sont constitués enrassemblant ou en s’appuyant sur de puissants réseauxqu’ils mettent à disposition de leurs participations. Isaiavec les entrepreneurs de l’internet et CapHorn Investavec les dirigeants de l’industrie traditionnelle en sont lesexemples les plus marquants. Dans la lignée de ce quepeuvent pratiquer de manière massive aux Etats Unis desacteurs comme Andreessen Horowitz, de plus en plus deVCs intègrent dans leurs équipes des personnes quiviennent en support de leurs participations sur diverssujets : les ressources humaines (Comme chez Breegapar exemple), le business development (chez CapHornInvest par exemple), ou encore la finance (chez Serenanotamment). Ces offres complémentaires auxentrepreneurs financés semblent très appréciées et vontcontinuer à se développer.

Les VCs affirment de plus en plus des positionnementsstratégiques (Orienté usage (Daphni), Internet (Isai),B2B (CapHorn), Deeptech (Omnes), …) et vont jusqu’àlever des fonds spécialisés sur des thématiques (DATAcomme Serena) ou verticaux pour canaliser les intérêtsdes industriels du secteur (FinTech, Insurtech…). C’estun point intéressant !

Expert #16CapHorn Invest – Guillaume Dupont

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#PortraitDeStartuper

Dernier élément, l’ouverture internationale est de plusen plus marquée chez l’ensemble des acteurs. Certainsvont encore plus loin et en font un élément dedifférentiation soit du point de vue de l’investissement enapportant une diversification géographique soit pour leursparticipations en ouvrant d’autres réseaux à l’étrangerque ce soit business, de relais de financement ou M&A. Atitre d’illustration sur la démarche internationale, on peutciter des acteurs comme Cathay vers l’Asie, Ventech (enAllemagne, Chine et en Turquie), Iris (sur le marchéallemand en partenariat), ou plus récemment Korelya quiouvre un nouveau lien avec la Corée.

Une ambition renforcée chez les entrepreneurs et lesVCs

Les stratégies évoluent. La taille des tours et lesambitions (tous stades confondus) ont tendance àaugmenter. Ce mouvement se justifie par des équipesd’entrepreneurs plus solides, une capacité des startups àrecruter des talents et à se déployer à l’international, quis’est considérablement améliorée, une capacité àrefinancer des sociétés aux stratégies agressives et trèsambitieuses facilitée (notamment par l’arrivée des acteursétrangers) et enfin un environnement de cession de cessociétés qui bouge lui aussi beaucoup et qui est marquépar de plus en plus de très belles opérations d’acquisition(Compte Nickel, Captain Train, Zenly…) ou introductionen bourse (Talentsoft par exemple). Il y a bien sûrquelques accidents mais aussi de très belles histoires en

cours qui ne sont pas forcément encore toutes visibles…

Il y a donc beaucoup de mouvements récents et rapidesdans un métier aux cycles longs (un fonds de capital-risque dure traditionnellement 10 ans). C’est un marqueurde plus de la maturation de l’écosystème entrepreneurialfrançais et on peut espérer qu’il verra émerger dessuccès de plus en plus fréquents et de plus en plus gros.C’est la tendance et elle ne demande qu’à êtreconfirmée !

Expert #16CapHorn Invest – Guillaume Dupont

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6565Ben MarrelBreega Capital

Ben a débuté sa carrière à Paris au sein du département de marketing stratégique d’Orangeen charge du business planning pour les nouveaux produits et services broadband en Europeainsi que pour les partenariats startups. Il rejoint ensuite l’équipe de fusion-acquisition deMacquarie Bank à Londres puis Sydney où il intervient sur des transactions cross-border deplus de 100M Eur dans l’industrie Tech/Media/Telecom. De retour en France, il fonde sapropre société de conseil haut-de-bilan spécialisée dans la levée de fonds pour jeunessociétés innovantes des secteurs Digital, Cleantech et Sport. Dans ce cadre, il co-fonde deuxstartups dont il est toujours actionnaire et administrateur : FiftyFor, toute première plateformede notation financière et extra-financière pour les TPEs en Afrique et Rugby Division, marqueinnovante et décalée dans l’univers du Rugby.

Il est aujourd’hui l’un des associés fondateur et Managing Partner de Breega Capital, fondsde capital risque doté de 150M Eur et spécialisé dans l’investissement Seed/Series A àdestination de startups innovantes recherchant des tours de financement jusqu’à 10M Eur.Fondé et soutenu par des entrepreneurs du Digital, Breega accompagne les fondateursfrançais et européens, tant au sujet du financement qu’au niveau opérationnel, avec uneéquipe des spécialistes recrutement et business développement dédiée, assurant lacroissance des pépites digitales de demain.

Ben est diplômé de l’ESSEC et Ingénieur Télécom.

Site : http://www.breega.comTwitter : https://twitter.com/BenMarrelLinkedIn : https://www.linkedin.com/in/benmarrel/

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#PortraitDeStartuper

Aujourd’hui plus que jamais, quelle chance incroyabled’entreprendre dans le secteur de la tech ! Lespromesses de la fin du siècle précédent ont pris le tempsde la maturation mais sont enfin réalité. Dans une logiqueégalitaire, presque républicaine, soutenue par le progrèstechnologique, Internet et smartphone permettent à toutêtre humain de changer le monde depuis n’importe quelcoin de la planète (charge à nous tous, acteurs du digital,qu’il n’y ait pas de laissés pour compte). Salvador Daliironisait en son temps sur le géocentrisme de la gare dePerpignan ; cet incroyable visionnaire avait finalementraison.

Le numérique transforme tout. De l’économie «traditionnelle » à la politique, le succès des Davids sur lesGoliaths semble de plus en plus facile. En moins d’unedécennie, Airbnb a construit une offre hôtelière mondialeplus importante que des chaînes centenaires commeMarriott ou Hilton. Tandis que Donald Trump abuse deTwitter, notre nouveau Président a conquis le pouvoir telleune startup fait chavirer un corporate poussiéreux et veutfaire de notre pays une référence en matière d’innovation!

Le titre de dirigeant de PME n’a jamais fait vibrer aucunjeune diplômé des plus prestigieuses formations de notrepays, préférant alors les carrières toutes tracées au seinde sociétés pensionnaires indélogeables du CAC40. Tousse battent désormais pour être fondateur de leur propre(a)venture. On voit fleurir ainsi espaces de coworking,levées de fonds en première page des journaux et salons

dédiés à la tech.

Mais ne nous y trompons pas : entreprendre et atteindrele succès (définition qui pourrait faire l’objet d’un autrelong débat) n’est en rien et n’a jamais été une sinécure.Qui plus est dans l’économie numérique où encore plusqu’ailleurs, rien ne se perd, rien ne se crée, tout setransforme : ce que le digital simplifie, il le compliqueinstantanément. Internet fait de la planète un marchéunique, ce qui est vrai pour les clients mais l’est toutautant pour les concurrents. Ainsi comme le picon bièrede Pagnol, le startuper doit tel un surhomme faire preuved’un tiers de vision, d’un tiers d’agilité, d’un troisièmed’ambition et d’un dernier de résilience. On ne changepas la face du monde et le quotidien des gens sansénormément de travail, une incroyable équipe et un peud’argent !

Le travail acharné, car sans lui l’entrepreneur n’a aucunechance de réussir. Dans le sport et les arts, le talent brutne vaut rien sans abnégation (« plus je m’entraine, plusj’ai de la chance » - Arnold Palmer, «The King » of golf).Idem dans l’entrepreneuriat où les 1% d’idée ne valentrien sans les 99% d’exécution.

Les ressources humaines, qui participent à parfaire cesréalisations. L’entrepreneur doit redoubler d’efforts pourattirer les meilleur(e)s, la guerre des talents faisant rage àl’échelle mondiale. Et c’est uniquement en formant uneéquipe hors du commun qu’ils arriveront tous ensemble àtransformer notre quotidien.

Enfin le financement, qui selon les business models peutprovenir aussi bien du revenu que du capital. Là encorene succombons pas aux effets de mode : les clientsdoivent tant que possible rester la solution privilégiée,permettant d’éviter la dilution et de mieux comprendre sonmarché donc sa croissance future. Mais il est parfoisnécessaire de préfinancer certains développements etl’ouverture de son capital s’impose alors, le systèmebancaire n’étant pas structuré pour soutenir des projetsaussi risqués. Cet investissement vient néanmoins aveccertaines contraintes qu’il faut bien mesurer et n’est pasune fin en soi. Telle l’atteinte d’un camp de base del’Everest, tout ce qui vient ensuite est encore plus dur quece qui précède, les investisseurs attendant des retoursconséquents synonymes d’objectifs ambitieux.

Vous l’aurez compris entreprendre n’est en rien un longfleuve tranquille mais apporte ce quelque chosed’indéfinissable. Chapeau donc à toutes celles et ceuxqui, conscients des difficultés que cela comporte, sontassez fous pour vouloir changer le statu quo en faisantgrandir la tribu des entrepreneurs. Qu’ils gardent à l’espritque l’exercice n’est jamais garanti de succès et rajoutonsdonc un dernier tiers au picon : l’humilité.

Ps : la langue française ayant son charme incomparablemâtiné de légers travers, vous pourrez évidemment lireentrepreneuse à chacune des lignes ci-dessus.

Expert #17Breega Capital– BenMarrel

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6767Bartosz JakubowskiEQTVentures

Bartosz Jakubowski a commencé sa carrière dans l’investissement non-coté ausein de l’équipe Private Equity de Goldman Sachs à Londres. De retour à Paris,il décide de suivre sa passion pour les nouvelles technologies et internet entravaillant pour l’agence data Fifty-Five. Il rejoint ensuite le fonds de VentureCapital XAnge en 2014 afin de concilier sa fibre d’investisseur avec sondomaine de prédilection : internet. Il décide en 2017 de rejoindre le fonds de VCEQT Ventures, très entrepreneurial, afin de couvrir plusieurs marchéseuropéens. Il est en charge de nombreux investissement dans le domaine dulogiciel et des places de marché, mais il s'intéresse aussi de près auxtechnologies blockchain et machine learning.

Bartosz est diplômé d’HEC Paris et d’un master en Economie Quantitative etFinance de l’Ecole Polytechnique, et titulaire d’une licence en droit.

Site internet : https://eqtventures.comLinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/bartosz-jakubowski-20978b26Twitter : https://twitter.com/bartjjj

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#PortraitDeStartuper

Pourquoi vous avez sans doute manqué la meilleurenouvelle récente pour la FrenchTech

Ces derniers mois, j’ai lu quelques articles trèsintéressants sur la manière dont l’écosystème startupeuropéen, et en particulier français, est en train d’arriver àmaturité, alors même que la frénésie de l’écosystèmeaméricain est en train de retourner à la normale (sanspour autant parler « d’éclatement d’une bulle »).

Des gens brillants du monde startup se sont penchés surla question, du Venture Capitalist new-yorkais FredWilson à Emmanuel Macron en passant par le fondateurde Criteo Jean-Baptiste Rudelle , le journaliste pourVentureBeat Chris O’Brien , ou encore The Family etl’investisseur Martin Mignot . Ceux-là, entre autres, ontabondamment écrit, parlé et tweeté sur cette évolutionpositive de l’environnement startup français.

Les briques d’un écosystème startup dynamique enFrance sont effectivement en train de s’assembler

Mon objectif n’est pas ici de revenir sur tout ce qui a étédit sur les piliers d’un écosystème startup, ce qui a étébrillamment décrit par Nicolas Colin de The Family , ni surla manière dont la France est en train de commencer às’illustrer dans chacun de ces piliers, ce qui a été décritpar Romain Serman, de bpifrance .

Pour résumer brièvement, voici les quatre arcs-boutants

sur lesquels se fonde la cathédrale de l’écosystèmestartup français :

1. Le vivier de talent. Comme l’a bien décrit LiamBoogar de Rude Baguette , la France produit chaqueannée de nouvelles cohortes de développeurs etd’ingénieurs doués et ambitieux. Outre les grandesécoles et universités classiques, des écoles d’unnouveau genre, comme l’Ecole42, initiative de XavierNiel, ou Simplon.co, avec en plus une viséed’insertion sociale, s’attèlent à « produire » desdéveloppeurs directement mis dans le bain du code.Des startups tricolores comme Talent.io, Breaz.io(récemment acquise par l’américain Hired.com) etCodingame prennent ensuite le relais en essayant destructurer et de faciliter le recrutement de ce typed’employés très particulier pour les startups. Endehors de ces profils techniques, il est aussiimportant de noter que de plus en plus de « profilsbusiness », envisagent de fonder ou de travailler pourune startup directement après leur diplôme au lieud’aller chasser des logos prestigieux en banque /conseil / audit / grand groupe (rayer la mentioninutile). HEC Paris l’a par exemple constaté dans sondernier rapport de placement . Il ne se passe pas unesemaine sans que des amis ou amis d’amism’appellent pour les aider à « trouver un job sympadans une startup » après avoir éprouvé unefrustration dans une des voies traditionnelles.

2. La structuration du financement des startups. La

scène « VC » (Venture Capital) en France est en trainde se structurer et de se professionnaliser. Lacroissance du nombre de recrutements de juniorsdans les fonds de VC, alors que le métier étaitjusqu’ici réservé aux financiers et entrepreneursayant de la bouteille est la preuve de ce besoin depetites mains pour couvrir et analyser un écosystèmefrançais de plus en plus vaste et complexe. La trèsutile stratégie de contenu mise en œuvre parquelques protagonistes, des structuresd’investissement et d’accompagnement (NicolasColin et Oussama Ammar de TheFamily), aux fondsde Venture (Ventech, XAnge, Daphni) en passant parles fonds d’amorçage (Kima) aide de son côté lesinvestisseurs et les entrepreneurs à prendre du reculet à réfléchir à ce qui se passe dans l’environnement.D’autre part, certains VCs commencent à se rendrecompte de la nécessité de se retrousser les mancheset d’aider leurs startups à bénéficier d’avantagesconcurrentiels, que ce soit en accentuantl’accompagnement opérationnel (Kerala Ventures,Otium Venture) ou en les organisant en communauté(Kima, Alven, Isai). Comme certains observateursl’ont déjà souligné, il manque encore en France desacteurs capable de déployer de « gros » tickets(supérieurs à €12-€15m), qui sont généralement prisen charge par des investisseurs étrangers, maiscertains acteurs comme Idinvest, Serena, BPIFranceou Partech Growth commencent à pouvoir lesdéployer.

Expert #18EQTVentures – Bartosz Jakubowski

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#PortraitDeStartuper

3. La mise en réseau de l’écosytème. Le financementn’est qu’une petite partie de ce qui fait un écosystèmeentrepreneurial. Nicolas Colin, de TheFamily, dresseun portrait des piliers d’un écosystème dans sonexcellent article What Makes an EntrepreneurialEcosystem? . Pour ma part, j’ai essayé de placer surun mapping les acteurs de cet environnement enFrance. De ce côté-là, les différents acteurs sontégalement en train d’émerger, de combler lesmanques d’accompagnement et de se structurer. Lesincubateurs, d’initiative privée ou publique, semultiplient, et le projet le plus gargantuesque dans cesecteur est peut-être la Station F (Halle Freyssinet),projet de Xavier Niel. Ces initiatives aident à résoudreles problèmes-clé des startups, que ce soit l’accès àdes espaces de travail ou la fertilisation croisée desidées grâce à une proximité accrue. La couverturemédiatique, qu’elle soit spécialisée ou généraliste(BFM, Les Echos), contribue à évangéliser le marchéen dehors du microcosme startup, même si c’estparfois fait avec maladresse.

4. L’ambition. L’idée n’est pas ici de répéter tout ce quia été dit à ce sujet, mais il est clair que lesentrepreneurs français commencent à penser« global » (ou au moins européen) dès leurs débuts.Ce nouvel état d’esprit, lorsqu’il émane d’une réelleexécution et d’un travail acharné et non d’unecertaine arrogance, est un rafraichissement bienvenudans un pays mondialement connu pour son self-bashing.

Ces quatre piliers sont fondamentaux. Cependant, il y aune autre dynamique, moins visible, plus transversale, qui

vient récompenser les succès de ces quatre phénomèneset témoigner de la bonne santé de l’écosystème, quevous n’avez peut-être pas remarquée ….

… les acquisitions de startups. Ces acquisitions, plusnombreuses, plus importantes, plus « locales » sont la cléde voûte d’un écosystème qui prospère et peut serenouveler.

Comme le souligne le rapport de France Digitale WebInvestors Forum , la principale faiblesse de l’écosystèmestartups européen (et français) réside dans le manque demarché M&A (c’est-à-dire de fusions et d’acquisitions desstartups européennes).

Pourquoi les acquisitions sont-elles si importantes ?

§ Elles créent des role models pour lesentrepreneurs. Certains entrepreneurs aiment décrireleur activité comme « le Uber de X » ou le « Tinder deY ». Derrière cette habitude que je trouvepersonnellement simplificatrice et servant à serassurer se cache un comportement bien plus naturelet positif : se trouver des mentors et des modèles àsuivre. Plus il y a de succès en France, plus l’idée quele succès est possible devient tangible. Et cecid’autant plus que les cessions sont le signe le plusreconnu de succès d’une startup (même s’il n’est peut-être pas parfait).

§ Elles créent des « mafias » de business angels. Lesfondateurs de startups à succès connaissent souventun enrichissement conséquent, leur permettant deréinvestir massivement dans des startups, que ce soit

pour des raisons fiscales (merci Bercy !) ou pour « payit forward », c’est-à-dire rendre à l’écosystème ce qu’ila donné. Ainsi, les fondateurs de Criteo, PierreKosciusko-Morizet de Price Minister, Thibaud Elzièreet Oleg Tscheltzoff de Fotolia, ou encore MarcSimoncini de Meetic sont certains noms que vousverrez souvent en regardant l’actionnariat de startupsfrançaises.

§ Elles permettent aux VCs de générer des retourssur investissement et promeuvent donc cetteclasse d’actifs. Il est important de garder en tête quetous les logos connus sur la page « participations » dusite web d’un fonds, les mises en avant dans lesconférences spécialisées ou encore la couverturemédiatique sont un très, très mauvais indicateur desrésultats d’un VC. Le jugement dernier est toujoursl’argent que les VCs retournent à leurs souscripteurs(ou LPs) qui leur ont confié leur argent pour qu’il leursoit rendu avec un retour suffisamment élevé pourcompenser le risque élevé et la faible liquidité de cetype d’investissement. Le mécanisme est simple :(grosses) acquisitions è souscripteurs heureux èplus d’argent pour les VCs à l’avenir è plus d’argentpour financer les startups.

Que peut-on observer du côté des acquisitions ?

Le but de ce papier est de mettre en lumière ce qui sepasse sur la scène des acquisitions de startupsfrançaises, thème moins couvert par les media que leslevées de fonds alors qu’il est au moins aussi important.

Expert #18EQTVentures – Bartosz Jakubowski

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#PortraitDeStartuper

Le tableau ci-contre recense donc les « sorties »françaises depuis début 2015. Les cessions d’actifs ainsique les entreprises ayant un business model de services(agences, etc.) en ont été exclues. Ces opérations ont étéclassées en cinq catégories : énorme, importante,moyenne, modeste, petite. Dans la plupart des cas (66%),le montant de l’opération n’a pas été divulgué, et je necommunique pas d’informations confidentielles, donc jene vais pas dévoiler les fourchettes de prix auxquellescorrespondent ces opérations. Je suis conscient deslimites d’un travail dans lequel le lecteur n’a pas accès àtoute la méthodologie sous-jacente, mais la confidentialitéest clé dans mon métier.

Quelques leçons à retenir

Ce tableau, même incomplet, permet de tirer quelquesconclusions intéressantes sur les sorties récentes destartups françaises.

1. Plus de sorties, peu d’introductions en bourse. Enun an et demi, pas moins de 35 acquisitions ont eulieu, et j’en ai certainement oublié quelques-unes.Même les données ne remontent pas (encore) assezloin, il y a une accélération claire du nombred’opérations (20 sur tout 2015, 15 sur les six premiersmois de 2016). Un autre point important : il n’y a euqu’une seule introduction en bourse. Le marché« IPO » français est donc encore très faible pour les

startups tech (à la différence de la Biotech et de laCleantech par exemple). Showroomprivé a ainsi levéun montant un peu plus faible que prévu alors queDeezer a dû repousser son introduction du fait des« conditions de marché défavorables ».

2. L’apparition d’acquisitions importantes par desacteurs européens. C’est d’ailleurs ce fait d’actualitéqui m’a poussé à me pencher sur la question. Lesdeux meilleurs exemples sont évidemmentl’acquisition de Captain Train par son concurrentanglais Trainline en Mars 2016 pour environ €150m etle rachat du fabricant d’objets connectés liés à lasanté Withings par Nokia Technologies (la partie quin’appartient pas à Microsoft) pour €170m. Ces deuxacteurs européens ont donc osé débourser unesomme importante pour racheter des entreprisesfrançaises. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’estque lorsqu’on considère les sorties de taille moyenneà énorme, 4 des 6 acquisitions ayant eu lieu entrejanvier et mai 2015 sont le fait d’entreprisesaméricaines, puis seulement 2 sur 13 entre juin 2015et mi-2016 (voir tableau ci-dessous). Si, évidemment,il continuera je l’espère à y avoir de nombreusesacquisitions de startups françaises par les sociétésaméricaines, les acheteurs européens prennent deplus en plus de poids. Le récent rapport de Tech.eusur les sorties européennes semble d’ailleursconfirmer ce point « 21% des sorties techeuropéennes ont impliqué un acteur américain aupremier trimestre 2016, le taux le plus bas depuisdeux ans » .

Expert #18EQTVentures – Bartosz Jakubowski

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#PortraitDeStartuper

3. Les acteurs américains osent racheter desstartups plus jeunes. Si l’on ne garde au contraireque les plus petits deals, « US » apparaît à denombreuses occurrences. Si le prix d’acquisition plusfaible ne veut pas nécessairement dire que la sociétéest plus jeune, il est en revanche indéniable que lesaméricains sont de plus en plus enclins à faire l’effortde regarder ce qui se passe outre-Atlantique, mêmepour une plus petite opération. Dans certains cas, ilsn’hésitent pas à racheter des société plus jeunes poursaisir des opportunités à un prix plus attrayant (mais

aussi avec plus de risques). C’est un signe clair dematurité de l’écosystème français : les acheteursaméricains considèrent qu’elles sont assezintéressantes, même jeunes, pour valoir le coup.

4. L’Asie devient un vivier d’acquéreurs de startupsfrançaises. Avez-vous remarqué ? il n’y a qu’un nomdans cette liste qui ne soit ni européen ni américain,mais chinois. Il s’agit de géant mobile CheetahMobile, qui a acquis la startup de publicité mobileMobPartners et, plus récemment l’agrégateur denews News Republic. Les acteurs chinois sontconnus comme de grands acquéreurs d’actifs àl’étranger, qu’il s’agisse d’infrastructures en Afrique ouencore de vignobles en France, mais jusqu’à

récemment ils sont restés à l’écart du marché M&Atech français. Je suis convaincu que la combinaisond’immenses moyens financiers, d’une avance localedans le mobile et les paiements (WeChat est loindevant Whatsapp en Chine, Alipay a trois fois plusd’utilisateurs que Paypal), et de l’intérêt grandissantpour la diversification de leurs relations commercialesconduira à l’augmentation du nombre de startupseuropéennes rachetées par un acteur asiatique.

Il apparait donc bien qu’au-delà de toutes les bonnesnouvelles de l’écosystème startup français qui est entrain de se structurer une tendance de fond émergeaussi, moins médiatisée, qui est l’apparition desorties plus nombreuses et plus importantes pour lesstartups françaises. Et c’est une très bonne nouvelle,car les sorties sont le point d’entrée d’une nouvellecohorte de startups à succès.

Expert #18EQTVentures – Bartosz JakubowskiSortiesrécentesdestartupsfrançaises(@bartjjj)

Startup DateMontantannoncé(€m)

Tailledel'opération

AcquéreurPays

d'origine

NewsRepublic août-16 ? moyenne CheetahMobile ChineMoodstocks juin-16 ? moyenne Google USStickyAdsTV avr.-16 87+ importante Comcast USWithings avr.-16 170 enorme Nokia Finlande

CaptainTrain mars-16 160 enorme Trainline UKLeCab mars-16 ? moyenne SNCF FR

Radionomy janv.-16 ? moyenne Vivendi FRDeezer oct.-15 X(cancelled) enorme IPO FR

Showroomprive oct.-15 660 enorme IPO FRMultiposting oct.-15 ? moyenne SAP AllemagneBIMEAnalytics oct.-15 39 moyenne Zendesk Suède/US

Leetchi sept.-15 50 moyenne CM-Arkéa FROuiCar juin-15 37,5 moyenne SNCF FR

PriceMatch mai-15 ? moyenne Booking USStupeflix avr.-15 ? moyenne GoPro US

MobPartner mars-15 55 moyenne CheetahMobile ChineAppsfire févr.-15 ? moyenne MobileNetworkGroup FRSunrise févr.-15 100 importante Microsoft USWit.ai janv.-15 ? moyenne Facebook US

Sortiesrécentesdestartupsfrançaises(@bartjjj)

Startup DateMontantannoncé(€m)

Tailledel'opération

AcquéreurPays

d'origine

ePawn juin-16 5,5 petite Starbreeze SuèdeConexance juil.-16 ? modeste WPP UK

MonsieurDrive juil.-16 ? modeste Criteo FRSplendia avr.-16 ? modeste VoyagePrivé FRFinsquare avr.-16 ? petite Lendix FRSensorly févr.-16 ? petite MosaikSolutions USBreaz févr.-16 ? modeste Hired USAlephD janv.-16 ? modeste AOL US

Shopmium nov.-15 ? modeste Coupons.com USGeer.io sept.-15 ? petite SarbacaneSoftware FRFiduceo avr.-15 ? petite Boursorama FRBuzzcar avr.-15 ? petite Drivy FRKolor avr.-15 ? petite GoPro US

MakeMeReach févr.-15 13 petite Perion IsraëlSocialMoov févr.-15 17 modeste MarinSoftware USUbeeqo janv.-15 ? petite Europcar FR

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#PortraitDeStartuper

Expert #18EQTVentures – Bartosz Jakubowski

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CHAPITRE 4Les portraitsPar Sébastien Bourguignon

Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10000façons ne pas y arriver.

Thomas Edison

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Hesus est une entreprise pionnière, éthique et axée sur leservice.

Pour nous décrire, j’aime utiliser le terme de « disruption »parce que nous cassons les codes, c’est à la fois ce quinous a permis d’exister et de nous affirmer.

Avant notre arrivée le secteur du BTP était installé dansune certaine routine que nous avons brisée en répondant,pourtant, à des besoins basiques puisqu’il s’agit d’évacuerles déchets de chantier.

Pour gérer ces déchets, nous apportons à nos clients lameilleure solution, à la fois économique et logistique.

Aussi, quand cela est possible, nous leur proposons devaloriser certains de leurs déchets. Une démarche qui a ledouble avantage de faire faire des économies à nos clientset de pousser les acteurs du BTP à envisager desprocessus d’activité plus durables.

Aujourd’hui, les déchets du BTP sont 5 fois supérieurs auxdéchets ménagers. La question de la gestion doit selonnous se poser en amont et c’est ce que nous essayons defaire, par exemple avec le Grand Paris.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce-que je suis persuadé de deux choses : la premièrec’est que le service est l’alpha et l’oméga d’une entreprise ;

la seconde c’est qu’en tant qu’entrepreneur il vaut mieux selancer dans un domaine qui a trait avec son propre savoir-faire.

Aujourd’hui, tout le monde a envie de créer sa start-up etcherche l’« idée du siècle », mais peu sont ceux quiessayent de tirer profit de ce qu’il savent faire pour innoverdans leur secteur. C’est ce que nous avons essayé de faire,notre idée n’est pas révolutionnaire mais elle répond à unréel besoin. Nous innovons dans son application et sonévolution.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Devenir le leader européen des places de marché du BTP.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Entreprenant ! Je dis toujours "La prochaine idée sera lameilleure". C’est bien de solidifier ses acquis mais il ne fautpas se reposer dessus.

Quelle est votre formation initiale ?Msc Environmental Sciences au Trinity College de Dublin

Qu’est-ce qui vous passionne ?L'équipe. La particularité de la mienne c'est qu'elle est enmajeure partie composée de femmes. Je pense que c'estun atout, dans un milieu très masculin comme celui du BTP,elles apportent un regard différent. C'est très enrichissant.

Portrait #1Hesus – EmmanuelCazeneuve

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis tombé dedans quand j'étais petit ! Mes parentssont entrepreneurs. Mon père est à la tête d'une sociétéd'expertise comptable qui emploie 150 personnes, ce quim'a appris à avoir une vision entrepreneuriale ; ma mère,gère un vignoble dans le bordelais, ce qui m'a appris àchercher, une, voire plusieurs, bonnes raisons de trinquer!

J'ai lancé Hesus en 2008 et depuis je n'ai jamais regrettéd'avoir levé mon verre à cette occasion. Merci maman...

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Comme tout le monde : la peur, le doute.

Il y a aussi ce que j'appelle "la tentation de la PME", voussavez c'est le petit diable perché sur votre épaule, quivous dit d'arrêter d'investir, de surveiller votre trésorerie,de limiter l'audace et qui vous détourne doucement devotre idée de départ. C'est aussi en quelque sorte undérivé du doute.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Le travail, la chance, la passion, le doute... Ne pas brulerles étapes et paradoxalement aller vite. Vous ne savezpas combien de temps vous réussirez à garder votreavantage concurrentiel. C'est là-dessus que nous

travaillons en permanence. Il faut être présents là où onne nous attend pas.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres. Une cagnotte de 1000 euros.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le next step : où je serai demain ? Il ne faut pas sementir, aujourd'hui peu de start-ups peuvent se vanter dedurer, je pense, en effet, qu'il existe une obsolescenceprogrammée qu'il faut arriver à conjurer.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Chercher l'idée en soi et pas en dehors de soi ; miser surson propre savoir-faire. Le meilleur conseil que je peuxdonner c'est bien entendu de se lancer, même si ça touts'arrête demain, vous aurez vécu une superbe expérience!

Compte Twitter :https://twitter.com/EmmanuelCazeneu

Compte Linkedin :https://fr.linkedin.com/in/emmanuel-cazeneuve-baab8632/en

Blog ou sites :http://www.hesus.eu

Portrait #1Hesus – EmmanuelCazeneuve

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Créée en décembre 2011, MyFeelBack est un logiciel SaaSde connaissance client en multicanal, via desquestionnaires intelligents et ultra-ciblés. Une levée defonds de 1,3 millions de dollars, plus de 38 000 utilisateursà travers le monde, 60 clients grands comptes et l’ouvertured’une filiale à New York en 2014, MyFeelBack est reconnuepar les experts du secteur comme la référence de laconnaissance clients avec ses questionnaires intelligents.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Les entreprises ont besoin d’une base de données client àjour pour adapter une offre ciblée, au moment opportun.Les actions de mise à jour des bases de données sontsouvent complexes, ponctuelles et uniformes. MyFeelBackest un acteur majeur de la connaissance client depuis2012, dans un marché en pleine mutation où la croissancedes données est exponentielle dans un marché mondialatomisé. Pour répondre à cet enjeu majeur, la stratégies’oriente vers l’analyse prédictive. Nous appliquons leprincipe de déclencher la bonne action, au bon moment,sur le bon support et à la bonne personne.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L’objectif est de travailler sur l’analyse des donnéessituationnelles (comportementales et contextuelles) ainsique les données déclaratives en s’appuyant sur unetechnologie d'apprentissage automatique afin d’obtenir labonne information dans une situation décisive, par exemplelors de la mise en panier d’un produit sur un site de e-

commerce.

70% des visiteurs abandonnent leur achat après une miseen panier d’un article ! Il existe 8 raisons majeures. Danscette situation, un élément déclencheur permet de favoriserl’acte d’achat, si on a identifié préalablement les raisonsréelles de l’abandon. Ce processus d’analyse temps réelspermet d’identifier le bon moment et la bonne action pourproposer l’événement qui aura la plus forte probabilitéd’inciter le client à valider son panier.

Dès 2016 MyFeelBack proposera une offre très innovanteet robuste pour le marché mondial du e-commerce, enayant une expertise de l’analyse des données CRM,situationnelles (comportementales & contextuelles) etdéclaratives en s’appuyant sur l'apprentissage automatiqueafin d’exécuter des tâches complexes pour des algorithmesclassiques.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Audacieux, aime travailler en équipe et se remettant enquestion en permanence.

Quelle est votre formation initiale ?ESC Toulouse.

Qu’est-ce qui vous passionne ?A part l’entreprenariat, la famille, la photo, les sports decombat et le sport mécanique.

Portrait #2MyFeelBack – Stéphane Contrepois

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 1997 :§ Co-fondateur CEO MyFeelBack en 2011§ Fondateur de PCKADO SA en 2002, Ex CEO, 20 M€

de chiffre d’affaires§ Exit OTC AM Venture Co-fondateur§ Co-fondateur et VP de l’association La Melée en 2000

- 850 K€ de revenus§ Fondateur d’une web agency en 1997

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le temps et parfois les finances pour embaucher plusvite.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Voir grand dès le départ, une vision du marché juste etune grande vitesse d’exécution.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Financement personnel en année 1, autofinancement etrentabilité en années 2 et 3, puis levée de fonds pourinstallation aux US.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?

Time To Market ! Très attentif aux besoins du marché engénéral et du client en particulier.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Lance toi :-)

Compte Twitter :https://twitter.com/Stef_Tlse

Compte Linkedin :https://fr.linkedin.com/in/stephanecontrepois

Blog ou sites :http://www.myfeelback.com/frhttp://www.myfeelback.com/enhttp://www.myfeelback.com/fr/bloghttp://www.myfeelback.com/en/blog

Portrait #2MyFeelBack – Stéphane Contrepois

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Notre entreprise est spécialisée en modélisationmathématique utilisant les fractales pour comprendre lessituations physiques complexes et anticiper leurscomportements futures.

Pourquoi ce choix de produit / service ?La complexité des instruments financiers et la multiplicitédes risques ont des propriétés communes avec l’évolutiondes situations complexes naturelles.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Le prototypage en finance de marché donne des résultatssatisfaisants. Une fois que la méthodologie est adoptée parcertains acteurs, notre objectif est de pouvoir l’utiliser dansl’industrie aéronautique et le domaine médical pourcomprendre l’évolution des phénomènes naturelles et leurdépendance.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Rigoureux et pragmatique.

Quelle est votre formation initiale ?Doctorat en Mathématiques appliquées à la mécanique desfluides, Mastère en Finance Actuariat.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les mathématiques. Pouvoir retrouver instantanément

l’outil mathématique qui explique ou modélise unphénomène naturel. Et implémenter l’algorithmecorrespondant.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 2010. Je n’ai jamais pensé àdevenir entrepreneur. Mais mon aptitude à trouver dessolutions mathématiques aux phénomènes complexes m’arendu opérationnel face aux besoins de plus en plusnombreux. Après mon DEA de Maths Méca, un Professeurd’Econométrie m’avait proposé un sujet de thèse sur laconstruction de la courbe des taux qui n’existait pas. Maisj’ai préféré un sujet plus complexe en Maths sans savoirque plus tard il me permettrait de dénoncer un modèle devalorisation d’un produit complexe dans une grandebanque. Mes responsables de la direction des risques nem’avaient pas cru et le produit a causé d’énormes pertesquelques mois plus tard. C’est alors que j’ai décidé de créerune entreprise pour mettre le modèle fractal au service dela compréhension des risques et des situations complexes.

Portrait #3Fractabole – RichardNuadi

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je suis confronté à d’énormes difficultés très tôt. Malgrémes précautions à trouver 2 clients potentiels avant lacréation de la société, ceux-ci n’ont pas voulu signer decontrat. La raison est simple : « ce qui compte en financede marché ce n’est pas l’efficacité, mais l’audience ». Laméthodologie fractale n’est pas connue et personne n’estintéressée pour l’utiliser. C’est la loi normale qui compte.Notre adhésion à certaines institutions de Société degestion n’a rien changé. Le Pôle est un endroit deréflexion, de rencontre et de partage des connaissances.Ceci est indispensable à la construction des projets dedéveloppement.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Il faut avoir un outil irréprochable (ce qui est notre cas) etla chance d’être identifié par la bonne personne d’unGrand Groupe (ce qui nous manque).

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?J’ai choisi l’autofinancement pour des raisons personnels.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L’assurance d’avoir un client durable est une conditionnécessaire pour la création d’entreprise. J’ai l’impression

que la technologie est quasiment reléguée au secondplan, du moins elle doit être dans la mouvance de lamode.

Compte Linkedin :https://fr.linkedin.com/in/richard-nuadi-3a47542

Blog ou sites :http://www.fractabole.com/

Portrait #3Fractabole – RichardNuadi

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?B2B EN-TRADE et FRANCE BARTER sont deuxmarketplaces qui organisent un mode de commerceinnovant et collaboratif pour les entreprises : l'échange demarchandises et de services sans sortie de trésorerie.

Créée en 2010, avant même que l'on parle de l'économiecollaborative B2B EN-TRADE (www.b2b-en-trade.com)compte aujourd'hui plus de 2300 entreprises quirenseignent sur la plateforme online leurs offres et leursbesoins. Notre équipe de courtiers cherche alors lescomplémentarités et les réciprocités possibles pourorganiser des mises en relation afin que les entrepriseséchangent de façon bilatérale.

C'est simple et efficace. Un cabinet de comptable qui abesoin d'un site web va ainsi rencontrer une agence webqui a besoin de comptabilité, ils vont valoriser leursprestations et émettre des factures qui vont être payées parcompensation.

Avec France Barter www.francebarter.coop créée en 2014,les possibilités d'échange deviennent infinies car lesentreprises peuvent acheter et vendre à des momentsdifférents, pour des montants différents et à des entreprisesdifférentes grâce à une unité de compte : Le Bart€r.

Nous proposons donc des réseaux d'affaires disposant d'unmode de paiement alternatif mais tout à fait légal : lepaiement en nature. Les entreprises financent ainsi des

marchandises ou des services avec leurs propres cœur demétier sans sortie de trésorerie. Juridiquement etfiscalement cela s'appelle du paiement par compensationde facture.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que c'est une solution dans l'ère du temps et d'uneefficacité redoutable. Cette place de marché permetd'interconnecter les entreprises et de faciliter lestransactions puisque la contrainte budgétaire est limitée. Enintégrant le réseau les sociétés de toutes tailles et de toussecteurs d'activité ont accès à un vrai outil dedéveloppement pour les entreprises. Les échangent leurpermettent :- de trouver facilement des clients entreprises additionnels(ventes BtoB)- d'accéder à des prestations ou marchandises sans sortiede trésorerie- d'utiliser leurs actifs disponibles, stocks ou invenduscomme mode de paiement et donc d'optimiser leur(s)outil(s) de production- de participer à un réseau dynamique et collaboratif

composé d'entreprises 'agiles' !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Agrandir le réseau, démocratiser ce mode de commerce etpermettre une meilleure collaboration entre les TPEs/PMEsdu réseau et certains grands groupes qui rejoignent laplateforme d'échanges inter-entreprises (hot).

Portrait #4France Barter– SamuelCohen

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#PortraitDeStartuper

L'échange inter-entreprises permet par ailleurs dedynamiser économiquement un territoire car il s'ancreaussi dans l'économie de proximité. Dès lors nousdéveloppons sur l'offre France Barter un réseau defranchises avec des entrepreneurs locaux et la vente demarques blanches à des collectivités ou réseauxd'entreprises.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Déterminé et rigoureux. En méthode agile pour être aumaximum en contact avec les clients/membres du réseauet adapter les services à leurs attentes tout en gardantune feuille de route précise des développements àréaliser : partenaires, financement, stratégie decommunication...

Quelle est votre formation initiale ?J'ai un double cursus Droit et école de commerce avecune spécialisation entrepreneuriat.

En ayant connu la faculté avec des bons professeursmais une pédagogie très théorique nécessitant d'être trèsautonome et passionné puis l'école de commerce avecson enseignement très pragmatique et encadré j'ai acquisdes compétences sans doute complémentaires.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les passions sont nombreuses et il est important de lescultiver pour ne pas être que un entrepreneur.

La musique occupe une place importante au rang decelles-ci tout comme la moto et les voyages, le cinémaindépendant, les amis et le sport. Je pratique boxe etbasketball et je supporte fièrement le XV de Francedepuis mes plus jeunes jours...

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis mon retour en France fin2009 et la création en 2010 de la 1ère plateforme onlined'échanges inter-entreprises avec un site moche au débutmais en pleine période de l'émergence des réseauxsociaux professionnels comme Viadeo ou Linkedin quisont de beaux modèles à suivre (au même titre que desplaces de marche comme l'acteur français Companeo quia été à cette époque une vraie success story...)

J'ai été assez jeune dans mes expériences de stagebalancé dans des petites équipes où tout était à faire etune grande autonomie m'a été conférée. Passionné demusique j'étais chez Universal Music en pleine période demutation du secteur (la musique a été un des toutpremiers secteurs à se digitaliser avec l'arrivée deNapster en 2004 !)

J'ai par la suite travaillé en tant qu'analyste financier chezCoface aux Etats-Unis durant 3 années en pleine périodede crise économique, j'étais en veille sur les innovationset les succès de création d'entreprises dans l'idée

d'importer un modèle pour mon retour en France.

Vivre à l'étranger est une bonne source d'inspirationentrepreneuriale...

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le secteur du BtoB en France est assez résilient auxinnovations. Il a fallu donc développer sans trop debudget au départ de bonnes méthodes de ventes,rassurez les entreprises sur notre capacité en tant questartup à leur délivrer un service optimal et leur apporterdes opportunités de grande qualité... Les rassurerégalement (et c'est toujours le cas) sur notre capacité àsurvivre en tant que startup...

C'est en cela l'inverse des Etats-Unis, en France il fautd'abord acquérir la confiance avant de montrer l'intérêt del'innovation !

L'autre grande barrière assez liée à cette défiance trèscaractéristique est l'inertie de certains grands groupes quiobligent un long travail de référencement pour envisagerune collaboration.

Portrait #4France Barter– SamuelCohen

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Il faut parvenir à être visionnaire afin d'arriver avec uneoffre dans le "bon timing" ce qui est très dur. Avec B2BEN-TRADE nous étions un peu en avance en 2010 carles entreprises n’étaient pas réellement prêtes pourtravailler autrement. Depuis les nouveaux usagesdéveloppés notamment dans la sphère CtoC avecl'émergence de l'économie collaborative ont donné plusde légitimité aux services nouveaux proposés par l'èrenumérique (nouveaux usages). Il faut donc avant tout êtretenace, trouver les bons partenaires pour êtreaccompagné et parvenir à engager les futurs clients enleur proposant un service le plus simple qui correspondeà leurs attentes ou du moins suscite leur curiosité.

Dans le web le modèle freemium / premium est assezadapté. B2B EN-TRADE est aujourd'hui notre offrefreemium , inscription gratuite et confidentielle (peuengageante) sur le réseau tandis que France Barter (fraisd'inscription 235€/an pour les entreprises) constitue notreoffre premium avec plus de services et plus d'opportunitésà la clef...

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Longtemps sur fond propre nous sommes parvenu atrouver un partenaire financier qui n'est autre qu'unebanque : le Crédit coopératif qui s'est intéressé de trèsprès à notre activité et nous supporte depuis maintenant

2014.

De plus, nous sommes actuellement en train d'ouvrirnotre capital par le crowdfunding.

Vous pouvez allez voir la campagne sur la fin 2015 sur lesite WISEED(http://www.wiseed.com/fr/cooperatives/france-barter).

Cela est une bonne expérience car nous sommeschallengés par la foule et les réactions sont très bonnesparfois inattendues...

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Dans le lancement comme par la suite dans le pilotaged'une entreprise, une des grandes règles à surveiller enpriorité : La trésorerie.

C'est pourquoi il est fortement conseillé lors de sesdébuts d'avoir recours à l'échanges inter-entreprises pourtrouver ses premiers clients entreprises et financercertaines dépenses et/ou investissement sans sortie detrésorerie grâce à ce mode de financement.

Le crowdfunfing peut aider pour le haut de bilan mais leBarter reste une solution très efficace pour le BFR.

Les deux sont complémentaire pour un bon lancement

avec l'appui de réseaux solides...

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?D'y croire fort au-delà parfois de la subjectivité et d'êtretéméraire car l'aventure est par définition éreintante. Dene pas trop écouter les français qui ont tendance à êtretrès négatifs et de confronter ses idées au-delà desfrontières pour avoir des avis très différents.

De chercher des partenaires solides mais qui apportentde la créativité ou du moins l'apprécient.

Compte Twitter :https://twitter.com/FranceBarter

Compte Linkedin :https://fr.linkedin.com/in/samuel-cohen-190a87a0/en

Blog ou sites :https://www.francebarter.coop/

Portrait #4France Barter– SamuelCohen

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Souscritoo est un site web destiné aux particuliers, qui leurpermet de souscrire en une seule fois leurs abonnementsbox, assurance et énergie, ceci gratuitement et sans papier.Souscritoo effectue toutes ces démarches par téléphone !Un appel de 20 minutes suffit à souscrire l’ensemble descontrats et résilier les anciens abonnements. Souscritoo estopérationnel sur l’ensemble du territoire français.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour faciliter la vie des particuliers en leur offrant un servicegratuit et qui leur permet de gagner un temps fou.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons multiplier nos partenariats avec lesfournisseurs et attirer de plus en plus de clients.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Nous essayons d’apprendre le plus vite possible ! Pournous entrepreneuriat, c’est une série de tests et de retourd’expérience.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de l’Ecole Polytechnique et d’HEC.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Découvrir l’univers du web, de la croissance et des startup :c’est une expérience très enrichissante, on découvre

chaque jour des pans entiers du web, des métiers qu’il fautmaitriser au moins un peu en quelques jours, c’est unchallenge de tous les jours.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai travaillé deux ans chez McKinsey et Goldman Sachs.Souscritoo a vu le jour il y a presque un an.

Mon associé et moi avons démissionné en Février dernierpour lancer Souscritoo. Au bout d’un moi la plateforme étaiten beta et permettait de souscrire les contrats d’électricitéet de box internet auprès d’un unique fournisseur. Nouspermettons désormais d’ouvrir un compteur d’électricité etde gaz chez plusieurs fournisseurs, de prendre une box etdes assurances chez de multiples opérateurs.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Lorsque l’on entreprend pour la première fois, tout est àdécouvrir : les aspects juridiques, RH, financiers, lesnégociations.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Je suis adepte du livre “The lean startup”. Je pense qu’ilfaut savoir mettre de coté au tout début l’envie de créer unproduit parfait et se forcer à lancer aussi vite que possiblepour aller à la rencontre de son marché et faire évoluer enconséquence son produit.

Portrait #5Souscritoo – PhilippedeLaChevasnerie

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous nous finançons sur nos fonds, des prêts et dessubventions.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Toujours en lien avec “The lean startup” : prendre soncourage à deux mains et se lancer aussi vite quepossible, même avec un produit imparfait.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De le faire ! Lancer sa startup est une entreprise excitantesans pareil dans le monde du travail, et il est surprenantde constater que pour les petites startups la France estun écosystème très porteur : les professionnels de tousles horizons aident ces jeunes entreprises et l’étatsubventionne l’innovation.

Site internet :http://www.souscritoo.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/delachevasneriephilippe/en

Twitter :https://twitter.com/Souscritoo

Portrait #5Souscritoo – PhilippedeLaChevasnerie

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Lunii est une startup qui s’inspire du vécupour innover afin de parler à toutes les générations. Nousimaginons et concevons des objets connectés techno-retro pour la famille. L’ensemble de nos offres encouragela découverte et l'éveil au monde en faisant travaillerl'imagination, seul ou à plusieurs.

Notre première innovation est une fabuleuse fabrique àhistoires pour les 3-7 ans sous forme de petit transistorcoloré. Elle permet à l'enfant de construire son aventure enchoisissant un héros, un univers, un personnagesecondaire et un objet. Une fois les quatre choix validés,l'histoire audio commence (parmi les 48 possibilités). Nousdéveloppons également la Luniithèque : un store sousforme d’application pc/mac contenant des packs de 18 ou36 nouvelles histoires à fabriquer. Facile, il suffitde connecter la fabrique à l’ordinateur et d’y faire glisserson nouveau pack !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Il a été reconnu par de nombreux psychologues etscientifiques que l’imaginaire de l’enfant se développeentre 3 et 7 ans et qu’il joue une place très importantedans sa construction en tant que personne et futur adulte.Aujourd’hui, l’imaginaire des enfants est de plus en plusbridé. Leur imagination est moins sollicitée s’expliquantpar une surconsommation d’écrans (télévision, jeuxvidéo, tablettes…). Le résultat s’observe dans une baissede la créativité et un manque de pro-activité de l’enfant.

De plus, ce n’est pas une grande nouvelle, tous lesenfants adorent les histoires : de nouvelles histoires, deshistoires sur un même thème ou leur histoire préférée, il estdifficile de les arrêter lorsque l’on commence à leur enraconter. Cependant, 42% des parents manquent detemps pour leur lire autant d’histoires et 71% préfèrentfaire des activités plus dynamiques comme des activitésen plein air.

Comment répondre à ces deux problématique ? Notrefabrique à histoire ludique, tangible, interactive etconnectée !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons faire vivre notre communauté et laréunir dans un même endroit : le Phonolab. Le Phonolabest une plateforme collaborative de création et departage d’histoires jeunesses.

Le principe est simple : j’écris et j’enregistre une histoireavec ma voix pour qu’elle soit écoutée sur la fabrique.En mode privé : je la transfert uniquement sur celle demon enfant. En mode public : mon histoire pourra êtretéléchargé par les luniiens. C’est notre ambition : faire decette plateforme un lieu de création qui fera vivre dans letemps notre fabrique à histoires.

Portrait #6Lunii – MaëlleChassard

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Être entrepreneur signifie permettre d'étendre le champsde vision de nos utilisateurs. Nous souhaitons leurfaire découvrir d'autres univers et les éveiller aumonde qui les entoure. Être entrepreneur c’estaussi relever des défis de plus en plus grands maistoujours plus stimulants. Être entrepreneur, c’estêtre passionné.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis designer d’interactions et conceptriced’innovation. J’ai suivi 5 ans de formation à Strate,école de design, en me spécialisant dans les systèmeset produits interactifs. J’ai ensuite complété mes étudespar une formation à la Chaire entrepreneuriat de l’ESCPEurope. Cela m’a permet d’aborder desproblématiques business, que j’avais trop peuappréhendé auparavant.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionnée d'imaginaire. Quand j’étais petite, jeme construisais quotidiennement des mondesimaginaires. Seule, avec mon frère, ma soeur ou mescamarades, je ne pouvais pas vivre une journée sans êtrel’héroïne d’aventures extraordinaires.

A cinq ans, avec une amie, je me suis fais convoquerdans le bureau de la directrice de la maternelle. Le motif :avoir volé des craies et tagué tous les murs de la cour de

récréation avec des dessins représentant des Portes. Etmoi je ne comprenais pas pourquoi c’était mal. CesPortes m’envoyaient dans des Mondes incroyables,pourquoi m’en empêcher ? Impossible d’y arriver depuisce jour.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneuse depuis Avril 2013 dans les faits,depuis toujours dans ma tête !

En septembre 2012, avec mes trois associés et amisThomas, Éric et Igor, nous discutions de monter un projetde startup ensemble. En avril 2013, nous avons décidé deprofiter de Lunii : mon projet de diplôme (alorsappelé Storii) pour se lancer. Soutenu par Strate et leCube (Centre de création numérique), nous avons obtenuune subvention de la région Île de France qui nous apermit de réaliser les premiers prototypes.

Depuis janvier 2014, nous avons fait testé notre fabriqueà histoires à plus de 3000 enfants en événements. Celanous a permit de récolter des feedbacks d’apporter desitérations au produit afin de mieux convenir à nos petitsutilisateurs.

Grâce à cela, nous créons une communauté active autourde Lunii. Une communauté d’ambassadeurs, departiculiers et de professionnels qui nous ont faitcomprendre qu’ils étaient derrière nous en nous

décernant le Prix du Public à Futur en Seine 2014 et lePrix Innovation Famille de l’année 2015 à Marketing withMums !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La phase finale d'industrialisation est une phase trèscompliqué à gérer. Nous devons nous assurer que leproduit corresponde bien à ce que nous avons imaginé.Pour cela, il faut savoir communiquer avec les acteurs etprestataires industriels, ce qui n'est pas toujoursévident.

De plus, nous souhaitons agrandir l'équipe et lancerune phase de R&D de notre plateforme de créationd'histoires jeunesse. Nous sommes à la recherche definancement et avons entamé les démarches pour unelevée de fonds. Nous devons réussir à convaincre lesinvestisseurs de la scalabilité de notre projet.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Être passionné, croire à 3000% en son projet, savoirrebondir, bien définir sa stratégie et son business modèle.

Portrait #6Lunii – MaëlleChassard

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons bénéficié de la subvention de l’appel àprototypes technologique de Futur en Seine 2014organisé par la Région île de France et Cap Digital. Nosproches nous ont également soutenu pour lancer la R&Ddu produit et nous avons également fait appel à notrecommunauté lors d’un crowdfunding sur Ulule où l’onpouvait pré-commandé notre fabrique à histoires !Le crowdfunding equity nous intéresse aussi pour notreprochaine levée de fonds.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La stratégie et l’ambition de la startup.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Je conseillerais de vous lancer en étant passionné : celarend l’aventure magique et c’est aussi primordiale pourgarder le cap lors des périodes plus difficiles. Lancez-vous dans un projet qui a du sens et qui peut améliorer, àson échelle, quelque chose dans notre monde.

Site internet :http://lunii.strikingly.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/maellechassard/en

Twitter :https://twitter.com/maellechassard

Portrait #6Lunii – MaëlleChassard

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Comment décririez-vous votre entreprise ?DigitaleBox est une startup innovante, éditeur du logiciel degestion des réseaux sociaux & d'organisation decommunautés.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Paradoxalement au moment ou tout le monde parle dedonnées, que la plupart des entreprises sont actives sur lesréseaux sociaux et réalisent leur transformation digitale iln'existait aucun outil permettant aux clients de rassembleret utiliser simplement les données. Nous avons voulu créercet outil simple et accessible à tous pour la gestion desdonnées et l'organisation des communautés en ligne.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de devenir le leader français de notremarché et de nous étendre sur le marché européen, tropd'outils ont été construits sur le format nord-américain, lemarché européen a besoin d'alternative pour le traitementde ses données.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je pense avoir les traits de caractère que beaucoupd'entrepreneurs décrivent souvent, la détermination, l'enviede sauter les barrières ou de les contourner, l'enthousiasmenécessaire pour comprendre et accepter les nouvellesidées et réalités, une certaine curiosité intellectuellenécessaire dans notre milieu ou il faut constamment

apprendre. J'ai eu la chance de vivre et travailler dans 3pays différents, Etats Unis, Canada et France. C'est un vraiavantage qui m'a permit de me forger une vision globaledes produits et des différents marchés, cela m'aide auquotidien et m'évite bien des erreurs d'analyse.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de L'ESG Paris et CLU Thousand Oaks,Californie en marketing et commerce international.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Il n'y a rien de plus beau ou plus excitant qu'une idéenouvelle, un nouveau produit ou service qui peut toutchanger, ce qui me passionne le plus dans ce métier c'estla possibilité de trouver.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J'ai toujours travaillé dans des startups, dans 3 paysdifférents aux Etats Unis, au Canada et en France, travailleren direct avec les fondateurs a été très formateur, c'est lameilleure école possible. Cela m'a aidé à fonder mapremière startup à 26 ans, Fash-art un réseau social de lamode au Canada, puis DigitaleBox en 2013.

Portrait #7DigitaleBox – VincentMoncenis

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La principale difficulté est l'accès aux financements, jepense que tout entrepreneur et fondateur de startup enFrance fera le même constat, il est très difficile d'accéderaux mêmes fonds que lèvent nos concurrents à l'étranger.Pour exemple notre concurrent direct américain a déjàlevée 15 millions de $ en 3 fois, il y a un écart énormeentre ce que l'on peut lever en France et aux Etats Unisou même en Angleterre.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La personnalité. Il faut être déterminé, persévérer, ne rienlâcher. Une bonne analyse de votre marché,l'environnement dans lequel vous allez transformer votreidée en produit. Créer sa propre chance, provoquer desrencontres.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Bootstrapping, nous nous sommes auto financés jusqu'àla rentabilité. Nous avons également été financés par laBPI.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La version Béta du produit, c'est la pierre fondatrice duprojet. Il faut pouvoir arriver très rapidement au MVP

(Minimum Viable Product) en un minimum de temps avecun minimum d'argent tout en apportant la première valeurajoutée aux clients.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ouvrez votre capital tout de suite à un co-fondateur quivous complètera, ouvrez le également à des advisorspour 0,5 ou 1% en vesting (parts distribuées au fil dutemps selon résultat). Ouvrez également votre capital àvos salariés, un salarié actionnaire de startup vaut 4salariés de grands groupes, faites en des associés etvous aurez un commando de choc. Si un candidat refusele principe d'actionnaire-salarié peut être qu'il se trompede projet et vous de candidat. Il vaut mieux pour vousposséder une plus petite part d'une startup qui vautbeaucoup plutôt qu'une grande part d'une startup qui nevaut rien.

Site internet :http://digitalebox.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/vincentmoncenis

Twitter :https://twitter.com/vmoncenis

Portrait #7DigitaleBox – VincentMoncenis

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Myyaam est un service de sélection et de livraison demenus sains, destiné à ceux qui prennent soin d'eux ; quece soit pour associé sa pratique sportive à une alimentationsaine, pour réinitialiser sa balance naturelle en se focalisantsur le goût ou simplement pour réajuster le niveau d'énergiede son corps.

Pourquoi ce choix de produit / service ?DAM : Quand tu prends soins de toi, de ton corps et de tonesprit, tu n'es pas prêt à avaler n'importe quoi. Nos menuséquilibrés sont préparés par des cuistots passionnés, etvalidés par notre naturopathe, pour convenir à ceux quiprennent soin d'eux, à leur style de vie. Te reconnecteravec la nourriture, c'est te reconnecter avec ton corps. "Youare what you eat."

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?DAM : Devenir le réflexe des healthy adopters et permettreà ceux qui prennent soin d'eux et de leur corps de mangeréquilibré en toutes circonstances.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?DAM : Nous sommes passionnés et déterminés. Et puis,nous sommes curieux et désireux d'apprendre tous lesjours.

Quelle est votre formation initiale ?

DAM : Je suis à la fois diplômé du Master 2 MIAGEspécialité science de la décision et du MBA MCI (Marketinget Commerce sur Internet).

ES : Je suis diplômée en Publicité et Graphisme. Etexcepté une petite formation en événementiel, le reste,c'est de l'autodidacte.

Qu’est-ce qui vous passionne ?DAM : Je suis passionné de digital, de sports extrêmes, etj'aime les bons plats.

ES : Pour ma part, je suis passionnée de cuisine et demusique. Et d'entrepreunariat.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?DAM : Myyaam est ma première expérienced'entrepreneur, mis à part la création d'une junior entrepriseet en tant que président du BDE (Bureau des Etudiants).ES : J'ai déjà réalisé plusieurs projets d’entrepreunariats,dans la musique et le graphisme. Entre 2009 et 2011, j'aiorganisé plusieurs éditions d'un festival de musique et desconcerts itinérants. J'ai également créé un webzinemusical, We Are Emotions. Et l'histoire de Myyaam adébuté cette année.

Portrait #8Myyaam – DrissMechiche Alami&ElisabethSmeysters

Driss Mechiche AlamiCo-founder

Elisabeth SmeystersCo-founder & CEO

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?DAM : On est tenté d'aller vite, trop vite parfois. On croitavoir trouvé la solution à un vrai besoin et, en fait, il fauttout recommencer, pivoter. Ensuite, il ne faut pas selaisser impressionner par la concurrence mais s'en servir.Etre entrepreneur, c'est se mettre de nouveaux défis tousles jours.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?DAM : Se remettre continuellement en question, être àl'écoute de son marché, innover, avoir sa propre identité,sa propre histoire, un goût d'apprendre tous les jours, etavancer, toujours !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?DAM : Nous lancerons bientôt une campagne decrowdfunding. Et nous comptons lever des fonds auprèsdes investisseurs.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?DAM : Répondre à un vrai besoin du marché et validervotre market-fit avant d'aller trop loin dans le déploiement.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?

DAM : N'hésitez pas, foncez ! Et amusez-vous !Apprenez beaucoup, dès que vous pouvez. Formez-vous.Rencontrez d'autres startups. Echangez.

Site internet :http://www.myyaam.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/elisabeth-smeysters-64922b58https://fr.linkedin.com/in/drissalamimechiche

Twitter :https://twitter.com/Drisshttps://twitter.com/EliSmeysters

Portrait #8Myyaam – DrissMechiche Alami&ElisabethSmeysters

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Short Edition est l'éditeur communautaire de la littératurecourte.

Notre vision : Sauver la lecture en ouvrant l'écriture à tous...et en proposant des contenus courts adaptés aux nouveauxmodes de vie et aux nouveaux petits écrans nomades.Notre mission : Faire gagner la littérature courte et lesnouveaux talents !

Par tous les moyens : le numérique sédentaire (le bonvieux PC pas tellement portable), le numérique nomade(téléphone, tablette, liseuse) et le papier.

Et par la force de la communauté des lecteurs et desauteurs qui osent aimer les histoires courtes, tout ce qui selit d'un trait, en moins de 20 minutes... qui peut être aussigoûtu qu'un bon verre de vin ou qu'un bon plat !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que j'aime lire et écrire depuis toujours... !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Adapter la littérature au monde moderne par la conjugaisondu court, de la communauté et de la technologie.

Quelle est votre formation initiale ?Ecole de commerce et de gestion + un peu d'Histoire.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Construire, essayer, imaginer, m'amuser...

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Création d'entreprise, conseil en indépendant, startup,collectivité territoriale en chargé de projet à temps partiel,startup 2.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Rien de nouveau... Peut-être cette fois-ci la difficulté deporter un nouvel usage, la lecture de littérature courte enmobilité, dans un pays qui préfère l'innovation techno !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?De la patience, un bon sommeil, de la ténacité et un peu dechance.

Portrait #9Short Edition – ChristopheSibieude

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?La levée de fonds.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La stratégie de financement (par étape).

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Y aller, surtout y aller...

Site internet :http://short-edition.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/christophe-sibieude-97414a47/en

Twitter :https://twitter.com/short_edition

Portrait #9Short Edition – ChristopheSibieude

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Nous proposons Metod, un outil de gestion de projet dédiéaux entreprises du numérique permettant à tous lescollaborateurs d'une entreprise de suivre et collaborer surl'avancement d'un projet de A à Z. En effet, via un systèmede vues, chacun a ainsi la même information sous uneforme adaptée aux spécificités de son métier.

Au-delà de cette différenciation, les côtés ergonomique etintuitif ont été très travaillés. Cela permet à Metod deproposer une interface familière au plus grand monde,grâce à des influences comme Google ou Facebook, maiségalement une réduction jusqu'à 3 fois du nombre de clicspour les actions courantes.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous sommes 3 co-fondateurs, ayant partagé uneexpérience de plus de 4 ans dans le jeu vidéo. Et à traverscelle-ci, nous avons constaté qu'aucun outil de gestion nepouvait être réellement adapté à la fois aux designers etaux développeurs par exemple. De notre côté, nousdevions ainsi utiliser deux plates-formes différentes,contraignant pour le chef de projet.

Dans notre réseau proche, certaines entreprises ont pris leparti de n'en utiliser qu'un, mais ils rencontrent uneréticence à son utilisation de la part de certainscollaborateurs. Et d'autres ont tout simplement décidé derevenir aux fichier Excel pour leur gestion de projet.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de proposer une solution permettant deréunir l'ensemble des corps de métier du numérique,adaptée à chacun, afin d'avoir une unique plate-forme degestion de projet. Pour cela, nous travaillons à rendreMetod agréable au quotidien, afin notamment de casser laréticence à l'utilisation de ce type d'outil, que certains ontconstruit en travaillant sur des solutions qui n'étaient paspensées pour eux.

En plus de simplifier la vie du chef de projet, cela permetd'accélérer la communication au sein de l'équipe et doncd'économiser beaucoup de temps !

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Difficile de le dire si rapidement, il s'agit encore d'unenouveauté à laquelle je dois encore adapter mapersonnalité et mon comportement.

Quelle est votre formation initiale ?Prépa physique-chimie et école d'ingénieur généraliste.

Portrait #10Axiome – MathieuNoiville

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je me doutais qu'entreprendre était relativement différentde la position d'employé. Mais il s'agit tout simplementd'autre chose, c'est une manière incomparable de voir leschoses, de penser.

C'est une expérience qui change totalement ma vision del'entreprise et je suis ravi d'avoir eu l'occasion de m'ylancer pour la découvrir.

Découvrir comment fonctionne une entreprise enprofondeur et créer de nombreuses relationsprofessionnelles, de tous aspects, est très enrichissant,aussi bien pour la création que personnellement.

Et les échanges avec d'autres entrepreneurs sontmaintenant totalement différents. Au-delà d'uneinterprétation en lien avec de quelconques besoinsd'appartenance à un groupe, le microcosme desfondateurs de sociétés innovantes du Nord-Pas-de-Calais– celui où nous sommes le plus impliqué - est très axé surle partage. Et pour trouver une réponse pertinente, le plussimple est bien souvent de demander à quelqu'un qui sel'est déjà posé !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Notre entrée en incubation était en octobre 2014 etcréation de la société ainsi que lancement de lacommercialisation de l'outil en novembre 2015.Après plus de 4 ans dans une entreprise de jeu vidéo à la

sortie d'école, je me suis lancé dans le développement del'outil avec 2 autres co-fondateurs, avec qui j'ai partagécette première expérience pro. Nous sommes alors entrésdans l'incubateur du cluster dont fait partie notreprécédente entreprise : la Plaine Images près de Lille. Larupture n'a donc pas été très brutale, nous avions déjànos marques !

S'en est suivi un an d'incubation dont 7 mois de bêtafermée pour Metod, l'intégration des réseaux « classiques» de la région et une entrée dans l'accélérateur de cemême cluster pour la commercialisation de l'outil. Undébut sans vague donc !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Une difficulté très classique dans ce domaine, la peur duchangement. Être habitué à un processus qui fonctionneplus ou moins ne rend pas son changement prioritaire,même pour une solution qui permettrait un gain de tempssubstantiel, sauf s'il a été prouvé par des sociétés en quinous avons confiance que le changement est simple etefficace. Nous sommes ainsi dans la phase de recherched'early adopters, indispensable pour « cross the chasm ».

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Savoir prendre du recul pour avoir un regard critiquepermettant d'améliorer et agrémenter chacune de nosactions. Être persévérant.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Apports personnels, prêt d'honneur et subventionspubliques.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La validation du Business Plan auprès d'un entrepreneurdu domaine dans lequel vous vous lancez, au plus tôtdans le processus de création. Si vous êtes dansl'innovation par exemple, il y a de grandes chances quevous soyez réticent à le faire, mais il y a toujours unepossibilité d'avoir un avis très éclairé avec unentrepreneur dont le produit a été un échec et dont lasociété est maintenant un bureau d'études par exemple.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Échanger avec un maximum d'entrepreneurs sur lescontraintes et autre stress du lancement d'une société. Etdans un second temps, sur tous les aspects positifs !

Site internet :http://www.metod.io/fr/

LinkedIn :https://www.linkedin.com/in/mathieu-noiville-157a6a21

Twitter :https://twitter.com/MNoiville

Portrait #10Axiome – MathieuNoiville

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?The Keys est d’une part une start-up dans l’air du temps,car nous travaillons sur des technologies innovantes et desobjets connectés. Nous développons une solution departage d’accès composée d’une poignée de porteintégrant un système d’ouverture connecté et d’uneapplication pour smartphone. Celle-ci permet d’ouvrir laporte à distance grâce à une clé numérique, et aussi deprogrammer des autorisations d’accès et de les partageravec d’autres personnes : colocataire, nounou, femme deménage, plombier, etc. Mais nous sommes également uneentreprise durable, parce que sommes ancrés dans lemonde de l’industrie via nos projets et partenariats avec degrands groupes.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous avons réalisé de nombreux projets dans le domainede l’accès pour des industriels. Nous venons par exemplede développer un module connecté pour les portails FAAC.Notre spécificité tient à l’utilisation du smartphone comme «clé intelligente ». Une serrure traditionnelle de porte estprobablement ce qu’il y a de plus complexe en termestechniques quand on traite la problématique de la gestiondes accès : on ne sait pas à l’avance combien de tours ilfaut faire pour ouvrir, on peut ouvrir de l’intérieur et del’extérieur, de plusieurs manières différentes, c’est à direavec la poignée ou la clef, etc. C’est un défi que nousavons voulu relever avec Butagaz. En effet, le groupe noussoutient depuis nos débuts dans le cadre de son start-upprogram Zagatub dont la vocation est de contribuer à

améliorer le confort à domicile.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Les projets avec les industriels ont démarré très tôt. Enparallèle, nous avons commencé par fabriquer nous-mêmes nos premiers prototypes de poignée connectée,avec nos propres outils, dans nos locaux parisiens. TheKeys n’est pas un bureau d’étude mais plutôt une unité deconception et de production. Nous réalisons généralementun proof of concept pour nos clients avant de produire lesséries en interne (pour la partie électronique). Nous avonsune unité de production dans Paris pour l’assemblage descircuits.

Aujourd’hui le principe et la solution sont validés et nousenvisageons de passer à l’étape de l’industrialisation pourla poignée connectée. En outre, notre ambition est depositionner The Keys dans le paysage de l’accès connectéglobal, notamment avec les projets pour les industriels :serrure de porte, serrure de casier, portail, barrière, etc.

Portrait #11TheKeys – ArnaudDecherf

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je viens de la technique (je suis ingénieur UTC) et latechnique me passionne. cela explique sans doutepourquoi nous tenons tant à fabriquer nos propresprototypes. Même si je continue à participer à laconception de nos produits, je privilégie aujourd’hui larelation client. Ce sont eux qui nous ont portés.L’innovation s’est imposée à nous naturellement. Nousavons toujours joui d'une grande liberté dans laconception. Nous ne sommes pas prisonniers de modèlesdéfinis, si bien que nous trouvons parfois des solutions làoù d’autres voient une approche naïve ou sanslendemain.

Quelle est votre formation initiale ?Ingénieur de l’Université de Technologie de Compiègne.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les systèmes mécaniques et la production.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Mes parents ont toujours eu leur entreprise. Je ne mevoyais pas faire comme eux, et pourtant...

En l’an 2000, à 22 ans, j’ai co-fondé ma première sociétéen Argentine, Todacom, alors que j’étais en échangeuniversitaire.

En 2005 je me suis mis à mon compte comme prestataireWeb.

En 2010, nous avons co-fondé boceto (qui existetoujours).

Et au 1er Janvier 2015, avec le soutien de Butagaz, nousavons créé The Keys.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Concernant The Keys, il a fallu opérer un changement deculture. Nous nous lançons dans le produit et le servicegrand public alors que l'on vient de la prestation pour lesentreprises. L’approche est totalement différente. Celademande beaucoup de souplesse, mais surtout du sangfroid. Pour faire les choses « bien » et ne pas proposer unnième gadget connecté, nous avons muri le projet,partagé nos expériences, écouté les consommateurs.Nous sommes notamment très attentifs aux questions etremarques de nos premiers souscripteurs et bêta-testeurs.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La persévérance, probablement.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous nous sommes tournés vers des industriels, et pas

des financiers. En effet, nous aurions pu, commebeaucoup d’autres l’ont fait, tenter l’aventure ducrowdfunding. Mais nous avons préféré l’association avecles industriels. Cela nous semblait plus cohérent avecnotre parcours et le produit que nous envisagions.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Avoir de l’énergie en grosse quantité !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Des conseils il y en auraient beaucoup. Mais en réalité iln’y a pas de modèle. Tout le monde peut réussir. Il fautdonc « se lancer ».

Site internet :http://www.the-keys.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/jembe/en

Portrait #11TheKeys – ArnaudDecherf

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Your Data est une entreprise spécialisée dans la data etplus particulièrement dans l’analyse des interactions clientsavec une entreprise. Nous voulons analyser et modéliser cequi s’appelle aujourd’hui un « parcours client ».

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le nombre de données recueillies à travers des outils CRMest en croissance exponentielle, notamment grâce à desacteurs CRM de type salesforce.com qui propose dessolutions à prix très compétitifs. Nous sommes face à uneproblématique très simple : les données de ces interactionssont exploitées à « plat », non en une vision dynamique etmodélisable.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons devenir le leader de la modélisation desparcours clients.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Stratégique et Innovant avec les qualités et défauts quecela comporte.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis passé par un parcours universitaire à l’UPMC,Masters II Statistiques. La meilleure formation restecependant de diriger une entreprise.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La co-construction d’un projet avec les associés,partenaires, salariés et clients. Aujourd’hui on ne peut rienfaire seul et j’adore cette aventure humaine et financière.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 16 ans maintenant, c’est-à-diredepuis la fin de mes études. J’ai créé ma première sociétéavec mon associé de toujours à 24 ans. Puis j’ai rejoint dessociétés en tant que partenaire avant d’aller développer unmodèle statistique aux US pour un grand groupe. J’aiensuite dirigé une société d’étude marketing. J’ai donctoujours été dans cet état d’esprit. Par contre c’est lapremière fois que je « pense start-up ». Le lancement estun peu différent.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Il y a toujours les doutes et les peurs mais les difficultés fontavancer, il est donc important d’en rencontrer.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Qu’il serait extraordinaire d’avoir la réponse à cettequestion. S’il agissait seulement de fonds, d’équipe, d’idéesou de charge de travail cela serait simple. C’est un équilibreinstable qu’il faut sans cesse surveiller. Je dirais donc unevision et certainement pas un plan. Il faut une vision de làoù on veut aller, ensuite il y a plusieurs chemins.

Portrait #12YOURDATAConsulting – SimonPioche

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour l’instant nous sommes dans la phase de démarragedonc uniquement des fonds propres.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Vos associés. Les fonds peuvent se trouver, une idéepeut évoluer mais la personnalité de vos associés nechangera pas. C’est la clé pour cette aventure.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Se faire confiance, ne pas craindre l’échec, ne pas tropécouter les conseils des uns et des autres, y mettre touteson énergie et surtout aller vite.

Site internet :http://www.yourdata.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/simon-pioche-75a5b3

Twitter :https://twitter.com/SimonPioche

Portrait #12YOURDATAConsulting – SimonPioche

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Captain Contrat est un site web qui propose des documentsjuridiques pour la création et le développement de startup/TPE/PME. Notre mission est de faciliter l’accès au droità tous les entrepreneurs et l’obtention des documentsjuridiques rédigés par des avocats à des prix 3 à 4 foismoins chers.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Quand nous étions plus jeunes, mon frère Maxime et moiavons monté notre première entreprise. Lorsque nous noussommes lancés dans les démarches juridiques etadministratives pour créer notre société, nous avons connutoutes les galères. Cette expérience a été déterminante carc’est ce qui nous a donné l’idée de creuser et voir commentnous pouvions rendre ces démarches juridiques etadministratives plus facile d’accès aux entrepreneurscomme nous.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre vision est de devenir le Airbnb de la relationentreprises-avocats. Nous voulons favoriser l’émergence etle développement de l’entrepreneuriat en France et enEurope, en faisant tomber la barrière du juridique. Nousvisons 100 000 entreprises clientes sur la France avant dedupliquer le modèle et être présent dans 10 payseuropéens sous 3 ans.

Nous pensons que le marché du juridique est poussiéreuxet suscite la défiance de bon nombre d’entrepreneurs etchefs d’entreprises. Nous sommes là pour disrupter ce

marché, mais pas n’importe comment ou à n’importe quelprix. On ne remplace pas les acteurs existants = lesavocats, on leur apporte des technologies et des processusqui leur permettent de révolutionner leur façon de travailler,et ainsi mieux répondre aux attentes de millions deTPE/PME.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je crois que j’ai toujours été intéressé par le monde desaffaires. Dès mon plus jeune âge, j’ai cherché à monter dessites web, j’ai appris à coder et j’ai voulu passer à l’étapesupérieure en créant ma société 10 ans plus tard.L’entrepreneuriat pour moi ce n’est pas un choix de vie,c’est beaucoup plus que cela, c’est une raison d’être. Auquotidien, je regarde toujours la prochaine étape, je saisque pour y arriver, il faut savoir se prendre des portes,tomber mais surtout se relever. Beaucoup d’entrepreneurssont des fonceurs, et parfois ils prennent des décisions enperdant leur sang froid. Pour ma part, je considère qu’il nefaut pas confondre vitesse et précipitation, nous privilégionsla stratégie de long terme et construisons notre entrepriseen tâchant de maîtriser ce que nous faisons.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai fait le cursus grande école à HEC Paris avec unedernière année dans le programme HEC Entrepreneurs.C’est une formation très complète car elle permetd’appréhender les différentes facettes de l’entrepreneuriat(création, croissance rapide, reprise d’entreprises et mêmeredressement d’entreprises en difficultés…)

Portrait #13Captain Contrat – PhilippeWagner

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par les enjeux de transition numérique,ou comment l’internet ne vient pas toujours remplacer desacteurs par des algorithmes mais plutôt les aider àtransformer leur métier en leur permettant de serepositionner sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.C’est d’ailleurs ce qui nous motive au quotidien avecCaptain Contrat et notre action auprès des avocats.

Dans ma vie perso, je pratique le triathlon et la natationen compétition avec autant d’assiduité que possible maisconjuguer sport et entrepreneuriat c’est souventcompliqué.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai monté une première entreprise à 15 ans dont l’objetétait d’éditer des sites de jeux en ligne. Puis aprèsplusieurs années d’études et d’expériencesprofessionnelles diverses au contact de startups,notamment en tant que bras droit de Gilles Babinet en2011, c’est en 2012 que l’aventure de Captain Contratcommence avec mes deux associés Maxime Wagner etPierre Gielen.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Faire comprendre aux avocats qu’il existe une autremanière de travailler, les aider à travailler plusefficacement et à se concentrer sur leur valeur ajoutée

première qui est le conseil juridique. Tout cela faisaitpartie des difficultés au lancement de Captain Contrat.Désormais, les avocats sont de plus en plus nombreux ànous contacter pour rejoindre la plateforme.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Selon moi, avant toutes choses, il convient de bien définirles bases du projet. Bon nombre d’entrepreneurs onttendance à se précipiter pour lancer leur produit/serviceavant de se poser la question : « est ce que les gensseront prêts à payer la valeur de mon produit/service ? ».Il faut sonder les personnes autour de soi, famille, amis,entrepreneurs etc… Un des autres facteurs est justementd’échanger avec d’autres entrepreneurs et investisseursqui sont passés par la réussite ou par l’échec et quisauront vous guider pour bien débuter votre projet. Cesmêmes personnes joueront un rôle plus ou moinsimportant tout au long du processus de création et dedéveloppement de la société au travers de leurs conseilset de leur réseau.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons mis très peu d’argent dans la société etavons compté dès le départ sur le premier mode definancement d’une entreprise : le chiffre d’affaires. Avec lelogiciel que nous avons développé, nous sommescapables de faire gagner beaucoup de temps auxavocats, et de leur facturer son utilisation en contrepartie.

C’est ce même logiciel qui nous permet de proposer desdocuments juridiques de qualité 3 à 4 fois moins chersqu’un avocat traditionnel.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Une fois la startup lancée, il y a beaucoup d’opportunitéspour se développer. La difficulté est de savoir refuser despropositions, car faute de pouvoir tout faire, vous ferez leschoses à moitié. Une fois que vous maitrisez lesdomaines de compétences liés à votre activité et lesressources nécessaires (financières et humaines), vouspouvez alors penser à saisir d’autres opportunités, voiredévelopper d’autres projets.

Portrait #13Captain Contrat – PhilippeWagner

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Bien établir les bases de son projet et par là j’entendspasser beaucoup de temps à faire son étude de marché.La valeur que je propose à mes futurs clients est-ellesuffisante pour permettre à l’entreprise de faire du chiffred’affaires et de rémunérer l’équipe ? Aujourd’hui, tropd’études de marché se cantonnent à des discussions desalons et ne débouchent pas sur des vraies réponseschiffrées et mesurées. A côté de cela, il faut bien entendusavoir s’entourer des bonnes personnes (associé,entrepreneurs, investisseurs qui ont l’expérience del’entrepreneuriat).

Site internet :https://captaincontrat.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/philippe-wagner-0b810413/enhttps://www.linkedin.com/company/captaincontrat

Twitter :https://twitter.com/phwagnerhttps://twitter.com/captaincontrat

Portrait #13Captain Contrat – PhilippeWagner

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?OptiMiam est une start-up à impact social. Nous avons pourmission d'aider les commerces de proximité citadins àvendre à temps leurs excédents alimentaires. Pour cela,nous utilisons une application mobile pour connecter entemps réel les commerces de proximité auxconsommateurs autour d'eux afin de vendre à temps leursexcédents alimentaire sous forme de promotions flash.

OptiMiam, c'est l'appli gourmande, bonne pour leportefeuille, bonne pour la planète !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous avons à cœur de créer un service utile qui réponde àun besoin concret. Constatant l'ampleur du gaspillagealimentaire, nous avons fait le choix de proposer unesolution technologique couplée à une communauté deconsommateurs pour réduire le gaspillage alimentaire. Depart nos attraits pour le digital et la technologie, mesassociés et moi nous sommes naturellement orientés versune solution digitale, complémentaire aux différentsservices et alternatives existants pour réduire le gaspillage.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons pour objectif d'aider les commerces deproximité à vendre à temps leurs excédents alimentaires.D'ici 2018, nous comptons collaborer avec 2500commerces (métiers de bouche, chaines de restauration,supérettes/supermarché) en France tout en lançant des

pilotes à l'International en partenariat avec les chaînes etsupermarchés ayant validés le service en France.

Nous voulons que notre service soit utilisé par tous lescommerces alimentaires soucieux de jeter moins, pourgagner plus et tous les consommateurs souhaitant mangermoins cher tout en protégeant la planète.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je me décrirai comme un entrepreneur souhaitant apporterune solution à un problème concret de tous les jours. J'aidécidé de créer mon entreprise afin de créer une solutionqui fasse du sens, qui est utilisée par mes proches et parMr tout le monde, une solution utile.

Quelle est votre formation initiale ?J'ai un double diplôme d'ingénieurs. J'ai été diplômé en2006 en Management des Systèmes d'informations àl'ISEP (Institut Supérieur d'Electronique de Paris), puisaprès 2 ans en tant que chef de projet chez Edmond deRothschild Asset Management, j'ai repris mes études ensuivant un Master Innovation et Economie Numérique(Parcours Entrepreneuriat) à l'Ecole Polytechnique.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les voyages, la nourriture avec un penchant pour lepiment, le digital comme support pour l'économiecollaborative et les thrillers.

Portrait #14OptiMiam – Raodath Aminou

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneure depuis le 09 Mars 2014, date àlaquelle nous avons été lauréat du Startup WeekendPolytechnique et que j'ai rencontré mon associé !

C'est dans le cadre de mon Master à l'EcolePolytechnique, que j'ai eu l'idée d'OptiMiam que j'ai pudévelopper à plein temps durant mon stage de fin d'étudeen Mars 2014. Très vite, j'ai participé au premier StartupWeekend de l'Ecole Polytechnique où j'ai rencontré monassocié Alexandre Bellage. Lauréat de ce startupweekend, nous avons ensuite intégré l'incubateur HEC,tout en étant soutenu par le Pole Entrepreneuriat etInnovation de l'Ecole Polytechique. 6 mois après, nousavons lancé notre application OptiMiam avec l'aided'étudiants développeurs de l'Epitech et avons intégrél'accélérateur Startup42 en Octobre 2014 qui nous aaccompagné dans les premiers mois de notre lancement.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Nous rencontrons les difficultés classiques d'une place demarché : le problème de la poule et de l'œuf. Avoir assezd'offres pour intéresser les consommateurs, avoir assezde consommateurs pour attirer les commerçants !

Mais nous nous faisons accompagner sur cesproblématiques et nous recevons des conseils auprès desmeilleurs comme le CEO d'AirBnB, Bryan Chesky qui

nous a donné la recette secrète d'AirBnB pour résoudrece problème !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La persévérance, l'audace et encore la persévérance !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons participé à plusieurs concours et subventionsque nous avons tous remportés (avec plus de 100k€ decash !), ce qui nous a permis de nous financer pendant 1an. Nous sommes actuellement en train de boucler notrepremière levée de fonds entre 500k€ et 800k€ afind’accélérer notre développement.

Nous avons bouclé courant Janvier 2016 notre levée defonds de 600k€ afin d’accélérer notre développement.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Bien s'associer et recruter son équipe. Avoir une idéeaussi brillante soit-elle c'est bien, mais tout réside dans lacapacité à bien l'exécuter. Pour cela, il faut s'assurerqu'on possède les compétences nécessaires dans sonéquipe.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?

Testez votre idée avec un budget ZERO (oui, c'estpossible !), puis FONCEZ !

Site internet :http://www.optimiam.com/index.html

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/raodath-aminou-669b7533/en

Twitter :https://twitter.com/olaaminou

Portrait #14OptiMiam – Raodath Aminou

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Umanlife est une startup dans la esanté.

Nous avons 2 activités :Pour le grand public : une solution digitaled’accompagnement santé et bien-être pour toute la famille.Avec :§ Un carnet de santé digital intuitif.§ Des conseils personnalisés & du coaching sur mesure

autour de l’hygiène de vie.§ Un partage d’informations et du monitoring à distance.§ Un carnet vétérinaire.

Pour les entreprises : la mise à disposition de notre solutiondigitale et plus précisément une plateforme multimodale deservices autour de la prévention permettant aux utilisateursfinaux d’améliorer leur qualité de vie.

Ces deux activités sont indissociables et cohérentespuisque notre offre B2C nous a permis d’acquérir unecertaine visibilité ainsi qu’une réelle légitimité aux yeux desentreprises.

Umanlife signifie You Manage Your Life / prenez votre vieen main.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Selon moi, le suivi de la santé et du bien-être peutnettement être amélioré grâce au digital. C’est pourquoi en2012, j’ai lancé Umanlife.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L’ambition de Umanlife est de responsabiliser un utilisateurpar rapport à sa santé et devenir un acteur de référence.

Nous avons 3 objectifs pour cette nouvelle année :Sortir une application mobile intuitive et novatrice,Lever des fonds pour accélérer notre développement,Ouvrir un bureau à San Francisco pour se lancer sur lemarché américain.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionné et tenace.

Quelle est votre formation initiale ?Diplômé de l’ISG et d’un master à HEC j’ai débuté en tantqu’analyste financier en salle de marché. Ensuite, j’ai fait ducontrôle de gestion au sein d’une clinique privée avant dedevenir directeur adjoint d’établissement en 2005.Quelques temps après, j’ai été nommé responsable dusystème d’informations à Paris pour le groupe Générale desanté.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le monde du digital et être au fait de toutes les dernièrestechnologies.

Je reste toujours admiratif de ce qui se développe sur lemarché, notamment dans le domaine de la santéconnectée.

Portrait #15Umanlife – AlexandrePlé

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 5 ans maintenant, date àlaquelle j’ai créé Umanlife.

Umanlife est ma première création d’entreprise.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Comme tout startupeur, la principale difficulté a été detrouver des fonds.

Ensuite il faut s’assurer du bien-fondé de sonproduit/service.

Et enfin savoir s’entourer des bonnes personnes pouravancer.

Le marché de la santé n’est pas un marché simpled’accès.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La patience et la cordialité sont, selon moi, les deuxatouts essentiels pour réussir.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Au lancement je me suis autofinancé puis j’ai fait appelrapidement à un premier cercle : « friends & family ».

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?À quel besoin répond votre produit.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?NE RIEN LACHER !

Site internet :http://fr.umanlife.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/alexandre-plé-1abb1518/en

Twitter :https://twitter.com/alexandreple

Portrait #15Umanlife – AlexandrePlé

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Mooky Skills est une startup spécialisée dans la formationcontinue par les MOOC qui sont des cours en ligne massifouvert à tous. Nous avons développé une plateformepermettant selon le niveau des salariés de leurs proposerun parcours composé de différentes parties de différentsmooc, ce qui permet d’adapter l’apprentissage à chacun.Mais comme chez Mooky Skills il n’y a pas de technologiesans humain, chacun de nos parcours sont accompagnésde cours pratiques en salle avec un formateur. Quand voustravaillez avec Mooky Skills vos salariés accèdentdirectement à au moins trois sujets de formations grâce ànos packs ce qui permet de ne pas les restreindre à uneformation par an.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Connaissez-vous quelqu’un qui n’a pas besoin d’apprendre? La formation et plus généralement l’éducation dans saglobalité est une vraie passion que Christophe et moi-même partageons. Nous croyons dur comme fer quel’éducation est une arme de reconstruction massive. Lechoix d’utiliser des mooc a été une évidence du fait quec’est une ressource au potentiel grandissant qui n’a pasencore livré tous ses secrets.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons pouvoir changer la façon dont les gensapprennent et assimilent la connaissance. Aujourd’huigrâce aux moteurs de recherche nous ne cherchons plus à

ancrer le savoir du fait de sa disponibilité en ligne et c’estdommage. A court terme nous voulons pouvoir déployernotre solution sur le territoire français et africain en effetnous avons des ouvertures prévues sur le Cameroun etl’Algérie pour 2016. A long terme, ouvrir la plateforme auxparticuliers avec de nouveaux services : moteur derecherche de connaissance qui non seulement vousdonnes la théorie mais vous fait pratiquer, des objetsconnectés aux services de l’ancrage mémoriel. Enfin,Mooky Skills a une vocation très sociale que noussouhaiterions mettre en place au plus vite, le but étantd’inonder le monde grâce aux savoirs. Il faut aller vers lemonde du 3.0 où la technologie collabore pour l’humainsans que celui-ci n’en soit dépendant, on stock toutes lesdonnées humaines dans la technologie qui aujourd’huidétient plus de savoir que nous, il est temps d’inverser ladonne et de reprendre la connaissance en nous.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Ce serait compliqué de me décrire en tant qu’entrepreneurpuisque je n’ai qu’un an et des brouettes ! Mais je peux medécrire en tant qu’humain puisque ça fais 22 ans que je lesuis.

Portrait #16Mooky Skills – SarahNafaa

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#PortraitDeStartuper

Je suis quelqu’un qui marche au cœur, je suis déterminéeet ambitieuse. Je pense que le monde appartient à ceuxqui rêvent trop, alors que je suis très optimiste mais aussiréaliste. On a du mal à me suivre parfois parce que jeparle trop vite et peut être un peu trop, et je posebeaucoup trop de questions. Je suis du genre à dire ouidevant une opportunité et apprendre ensuite comment yarriver. Mais avant tout je pense être quelqu’un dedifférents, je ne veux pas rentrer dans des cases ce seraitrestreindre mes capacités.

Quelle est votre formation initiale ?Ce sera ma réponse la plus courte, sortie d’un bac S j’aifait un BTS en alternance.

Qu’est-ce qui vous passionne ?L’humain me passionne, sa complexité d’ailleurs étantjeune je voulais devenir neurologue pour comprendre cequi se passait dans nos petites têtes. L’éducation c’est magrande passion, je suis intimement convaincue que c’estla solution à tout ! J’aime apprendre, et partager,découvrir et m’émerveiller de la richesse de l’univers enterme de savoir. J’aime aider les autres que ce soit pardes conseils, ou par des actes, de la mise en relation oujuste un sourire, j’aime ça !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?On a commencé Mooky Skills le 23 Novembre 2013. Maisje dirai que je suis entrepreneur depuis Août 2014, quandj’ai vraiment décidé de sauter du 100ème étage sans

parachute en arrêtant les cours et en me lançant. Donc 1ans et quelque mois.

Mooky Skills est ma première expérienceentrepreneuriale au sens strict du terme, elle ne serasurement pas la dernière ! Mais étant plus jeune (enfin y’aquelque années) je savais que je le ferai un jour, j’ai donccommencé à le préparer grâce à un conseil de ma mèrequi m’as dit à 14 ans « ma fille le réseau ça vaut de l’or,alors fais toi un réseau dès maintenant ». Je me suisdonc présenté au conseil municipale des jeunes de Rueilou j’ai fait 4 ans d’exercices qui m’ont enseigné un tas dechoses que je réutilise aujourd’hui. En vérité si je suis làaujourd’hui c’est bien grâce à ma mère et à sonassociation, elle m’a fait voir les côtés les plus tristes del’humanité étant enfant alors quand on grandit avec ça ona forcément envie de changer les choses.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je pense que la bonne question à poser (et je n’en suispour ma part qu’au début de ces difficultés) est : Quellesdifficultés n’avez-vous pas rencontré ? On dit que créerune startup c’est comme les montagnes russes, c’estexactement cela. On passe par la solitude, le manqued’accompagnement, les problèmes de santé parce qu’ondort mal à trop réfléchir. Mais je crois que le plus grosproblème reste le financement, n’ont pas parce qu’iln’existe pas mais parce qu’il est dur à atteindre. Au final,ces difficultés sont un peu le test de passage pour êtreentrepreneur si vous passez les trois ans vous méritez

votre titre.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Dans un premier temps avoir une bonne équipe c’est labase. Puis une idée qui répond à un vrai besoin.Finalement au risque de me répéter par la suite, il fautabsolument avoir les épaules solides et être ouvert àtoutes critiques car c’est elles qui vous feront avancer.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?On a eu beaucoup de chance car au moment de créerjuridiquement l’entreprise nous avons eu notre premierclient la SCOR (entreprise française de réassurance) cequi nous a permis de développer notre produit. Puis 6mois plus tard un investisseur privé nous a rejoint. Maison préfère se concentrer sur ramener des clients avantd’aller chercher d’autre source de financement.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?On a eu beaucoup de chance car au moment de créerjuridiquement l’entreprise nous avons eu notre premierclient la SCOR (entreprise française de réassurance) cequi nous a permis de développer notre produit. Puis 6mois plus tard un investisseur privé nous a rejoint. Maison préfère se concentrer sur ramener des clients avantd’aller chercher d’autre source de financement.

Portrait #16Mooky Skills – SarahNafaa

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#PortraitDeStartuper

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Je dirais que le point à surveiller c’est soit même. C’esttrès important d’être bien dans ses baskets et si ce n’estpas le cas de travailler à l’être. Il faut se créer unenvironnement propice à la réussite. C’est un marathon, ilfaut donc bien s’entraîner avant de se lancer, que ce soitphysiquement ou mentalement. Mais attention il ne fautpas attendre d’être prêt car on ne l’est jamaisentièrement.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Déjà de se demander pourquoi vous le faîtes. Si c’est pareffet de mode alors laissez tomber, si c’est par convictionque vous tenez une super idée alors foncez. Soyez sûrque si vous avez une idée quelqu’un d’autre peut l’avoir etle faire mieux et plus vite que vous, alors ne restez passur vos acquis et soyez ouvert aux savoirs, apprenez desautres qui sont passez par là avant vous. J’ai eu lachance de rencontrer de supers entrepreneurs qui m’ontdonné de supers conseils. Enfin sachez, vous entourerdes bonnes personnes, ne croyez jamais que vous yarriverez seul et c’est plus sympa à plusieurs.

Site internet :http://mookyskills.com/http://mookyskills.blogspot.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/sarah-nafaa-918ab176/en

Twitter :https://twitter.com/Sarahnafaa

Facebook :https://www.facebook.com/Mooky-Skills-549417578475047/

Portrait #16Mooky Skills – SarahNafaa

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Notre entreprise est avant tout une équipe vivant uneaventure formidable. Nous sommes très complémentaires,collectivement engagés sur un même chemin etgrandissons tous ensemble en apprenant de nos premièresvictoires mais également des difficultés rencontrées.

Nous nous inscrivons également dans un environnemententrepreneurial très favorable pour réussir. Nous sommes« made in Hubstart », une pépinière dynamique basée àRoissy CDG et profitons actuellement d’un coup de boosterdans le cadre de l’accélérateur X-UP de l’EcolePolytechnique.

Il y a encore un an, je n’aurai jamais imaginé ce que nousvivons actuellement. VitOnJob n’était alors qu’un concept.Maintenant, nous sommes proches du lancement. Nousavons organisé un plan teasing et c’est pourquoi je n’endirai pas beaucoup sur notre solution. Les informationsseront bientôt disponibles sur www.vitonjob.com et surplusieurs médias sociaux.

Je peux préciser par contre que notre concept trouve sasource dans des principes visant à réconcilier laperformance économique et le progrès social. Ce sont desvaleurs qui nous rassemblent et font notre force tant àl’interne qu’à l’externe.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Comme son nom l’indique, « VitOnJob » a pour objectif dedynamiser le marché du travail en apportant des réponses

pragmatiques et responsables à la problématique del’emploi et aux besoins de flexibilité des entreprises.Seule une rupture dans le mode de pensée actuelle peutapporter une réponse à ces enjeux. Et nous le comprenons,cela peut difficilement provenir d’un gouvernement, quelqu’il soit, ou d’acteurs publics qui supportent un champ decontraintes rendant très difficile l’émergence de penséedivergente.

Par ailleurs, les dernières tentatives comme celle d’Uber nes’intègrent que difficilement dans le paysage socialfrançais, même si elles tentent d’apporter de nouvellesréponses.

Il est donc grand temps de sortir de cette impasse avec dessolutions plus concrètes que celles proposées actuellementet surtout qui respectent des valeurs auxquelles les françaissont attachés. C’est ce que nous souhaitons proposer.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous travaillons sur des problématiques majeures de notresociété et de notre économie. C’est à dire l’emploi, lepouvoir d’achat et la flexibilité des entreprises. Cela nousoblige à avoir de l’ambition !

Notre marché est vaste. Nous savons que nous sommesattendus et le « time to market » est vraiment favorable.Nos soutiens nous laissent envisager un contexte favorablepour réussir : Hubstart, l’accélérateur X-UP, des acteurspublics et institutionnels, …

Portrait #17VitOnJob – Yannick Vinay

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#PortraitDeStartuper

Nos objectifs sont donc ambitieux, mais réalistes. Noussignons d’ailleurs actuellement nos premiers partenariats.Chuuuuut, ne le répétez pas… C’est un secret…. Nousnous sommes fixés l’objectif de rendre possibles plusieursdizaines de milliers d’emplois d’ici la fin de l’année 2016.Le sommet de notre montagne est tellement plaisant quenotre cordée a décidé de relever le défi. Nous comptonsbien y arriver !

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Avant d’être entrepreneur, je suis avant tout un mari et unpère. Je souhaite ne jamais l’oublier car je travaille avanttout pour que ma femme et mes enfants puissent êtrefiers de ce que j’ai entrepris.

Sur le plan professionnel, je fonctionne selon lesprincipes de la sérendipité, c’est à dire l’art de savoirsaisir les opportunités qui s’offrent à nous. Pasteurdisait : « les hasards heureux ne sourient qu’aux espritsbien préparés. » Sans rentrer dans les détails, la genèsede mon entreprise est née d’un fait totalement anodin quiaurait pu être oublié très vite. Heureusement, monformatage cognitif m’a contraint à ne pas me satisfaire dela situation et à imaginer ce qui est devenu VitOnJob.

Par ailleurs, je travaille toujours en pénurie de ressourcesselon les principes de l’effectuation. C’est à dire, j’utiliseles moyens dont je dispose à un instant T - qu’il s’agissede ressources financières, des compétences, de monréseau professionnel - pour construire mes objectifs à

court et moyen termes. Au cours de mon parcours, lesressources s’ajoutent et permettent de construire denouveaux objectifs. Ainsi par exemple, quand j’airencontré Jamal, celui qui allait devenir mon associé, j’aipu passer du concept à l’aventure entrepreneuriale. Cetteméthode très agile nous permet d’être proche de la réalitétout en pouvant rêver d’un avenir ambitieux.

Enfin j’ai appris de mon expérience qu’il n’y a que dans ledictionnaire que « réussite » arrive avant « travail ». J’enai tiré les conclusions sur mes heures de sommeil, etJamal encore plus que moi.

Quelle est votre formation initiale ?Je dispose d’une double formation : RH (IGS + MastèreSpécialisé à l’ESC Clermont) et Management (ExecutiveMastère Spécialisé à HEC).

Qu’est-ce qui vous passionne ?On le voit bien, la société actuelle ne fonctionne pas. Ellese fractionne et laisse de plus en plus d’exclus sur lechemin d’une autoroute à sens unique. Des révolutionssont en marche dans de nombreux domaines, lenumérique, l’énergie, l’environnement, … Je ne connaispas un secteur qui ne sera pas touché par leschangements souvent brutaux que nous vivonsactuellement. Certains trouvent dans les extrémismes,quels qu’ils soient, leur moyen de résister. Je préfèremener un autre combat avec mes propres armes, enapportant des solutions fortes en valeur, et essayerd’éviter le chaos qui pointe à l’horizon.

Je suis également passionné par l’idée de pouvoir mettrema pierre dans la construction de ce qui pourrait être unnouveau monde, fort en valeur positive… et sortir de cettelogique prédominante franco-française où l’on passe tropde temps à railler, critiquer et détruire toutes les bonnesinitiatives.

L’aventure entrepreneuriale implique de toute façon lapassion. C’est le cas chaque matin, quand je retrouvemon équipe qui partage le même objectif, un rêve né unjour dans un coin de ma tête et qui pourrait peut-êtrecontribuer à répondre à des problématiques majeures denotre société.

C’est aussi une sacrée responsabilité et je n’ai que peude droit à l’erreur vis à vis de mes collaborateurs,associés et actionnaires. Mais j’ai confiance, les élémentssont favorables, il faut savoir sortir la bonne voile au bonmoment.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai d’abord vécu ou survécu 20 ans dans des groupes. Apartir d’un certain niveau de responsabilité, lescompétences que je déployais pour l’innovationdevenaient gênantes pour ma hiérarchie. Il y a toujoursune part de risque dans l’innovation, il faut savoir dérogeraux règles établies, remettre en question des équilibres…

Portrait #17VitOnJob – Yannick Vinay

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#PortraitDeStartuper

Et les grands chefs à plume sont rarement formatés pourcela. J’avais donc le choix entre devenir un marginalsécant, placardisé, sans doute aigri et qui se seraitlamenté le restant de sa vie sur son sort en accusantl’incompétence de ses dirigeants, ou alors me prendre enmain.

J’ai donc décidé de créer ma première entreprise, dans leconseil, en 2014. Pourquoi le conseil ? C’est sans doutece que je savais faire le mieux et une bonne transitionvers le monde de l’entrepreneuriat qui m’était alorsencore peu familier. Et puis, un jour, il y a 1 an, l’idée deVitOnJob m’est venue à l’entrée d’un restaurant. Je l’aiincubée dans ma tête avec les méthodes que je vendaisen conseil à mes clients. La rencontre de mon associé, ungénie de l’informatique m’a permis de passer du conceptà la réalité entrepreneuriale. Nous travaillons jour et nuitpour être au rendez-vous de notre réussite.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?On ne nait pas entrepreneur, on le devient, et j’ai encorebeaucoup de chemin à parcourir.

J’aime raconter cette histoire qui m’est arrivé à mesdébuts. Un jour, la secrétaire de la pépinière m’a déposéune enveloppe. Je l’ai ouverte et constaté qu’il s’agissaitde mon extrait K-Bis. Je me remplissais alors de joie enconstatant la réalité de mon entreprise. Lorsque j’ai levéla tête pour partager la bonne nouvelle, je me suis aperçu

que j’étais tout seul. J’ai ressenti un gros coup de bluesen réalisant que pendant 20 ans, toutes les bonnesnouvelles m’avait été transmises par ma hiérarchie et quelà maintenant, j’étais seul dans le navire.

J’ai ensuite dû multiplier les erreurs comme tout débutantdans un métier : on ne passe d’un statut cadre d’ungroupe à celui de petit entrepreneur sans prendrequelques claques. Mais le système est bien fait, uncertain nombre d’acteurs bienveillants sont toujours là :les amis, la pépinière Hubstart, le réseau, l’associationd’anciens cadres dirigeants EGEE qui fait du coaching, …Je profite également de conseils efficaces d’advisors,notamment 2 professeurs d’HEC que je sollicite de tempsen temps sur des sujets précis, ils nous challengent etleur prise de recul nous est fort utile.

Enfin depuis octobre, notre intégration à l’accélérateur X-UP de l’Ecole Polytechnique nous offre unaccompagnement très professionnel et nous permet detrouver des solutions basées sur une expérienceéprouvée ou de la mise en réseau.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?C’est une recette qui est sans doute propre à chaqueentreprise mais certains ingrédients sont déterminants :l’équipe et sa complémentarité compte pour beaucoupainsi que les ressources dont on dispose, un produit quirépond aux besoins d’un marché que l’on connaît et

surtout un business model clair et compréhensible pourséduire les investisseurs.

Mais il faut aussi comprendre que dans l’entrepreneuriat,on perd seul ou on réussit à plusieurs. Il est doncimportant de s’ouvrir aux réseaux, savoir demander del’aide, … et cela dès l’émergence du concept.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Love Money, prêt d’honneur, soutien de ma banque etaides à l’innovation… L’argent ne manque pas en Francepour créer une entreprise même si les dossiers sont longsà construire. Le plus dur ensuite est de faire vivre sastartup dans la durée.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le plus dur est de se focaliser sur 1 objectif précis, ce quin’est pas ma qualité première. En tant qu’innovateur, j’aiplus d’une idée à la minute et cela est déroutant pourceux qui nous entourent : au début ça impressionne,après ça stresse ou ça fait peur et cela peut devenir trèscoûteux. Il faut donc savoir se fixer une trajectoire et nepas s’en détourner, sinon la chaussée est glissante…

Portrait #17VitOnJob – Yannick Vinay

Page 113: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Il me semble que la citation de Joel Barker répondpleinement à cet objectif : “Une vision sans action n’estqu’un rêve. L’action sans vision ne fait que passer letemps. Une vision avec l’action peut changer le monde.”Je n’en dirai pas plus, tout y est.

Site internet :www.vitonjob.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/yannick-vinay-74594615/en

Twitter :https://twitter.com/VinayYannick

Portrait #17VitOnJob – Yannick Vinay

Page 114: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?A titre personnel, mon bébé ;-). Cette entreprise a été lasource d'un changement radical dans ma vie, tant sur mesobjectifs court terme que long terme, sur ma manière deconsidérer la pression, l'envie, la réussite comme l'échec,sur la construction de ma journée, mon heure de levée, manutrition... Elle a été le déclencheur, je pense vertueux,d'une réflexion profonde sur ce qui est essentiel dans unevie. Cette réflexion est arrivée à mes 33ans, elle aurait puarriver plus tôt, elle est arrivée à ce moment là.

A titre professionnel, mon entreprise est portée par 3valeurs, dont on pourrait dire qu'elles sont le socle de notrestratégie : technologie, fun, design (désolé pour lesanglicismes). Mon entreprise a pour objectif de motiver lesgens à faire des choses bénéfiques pour leur santé, grâceà des services innovants, technologiques, ludiques etdesign, mettant en application les théories scientifiques surla motivation. Mon entreprise est créée fin 2014, alors queles services de sport et de santé sont nombreux et tousplus novateurs les uns que les autres. Pourtant, il y a unvide, il manque quelque chose. En effet, la science abeaucoup écrit sur la motivation, et lorsqu'on regarde lesservices, notamment connectés, autour du sport, de lasanté, méditation yoga, on réalise que tous négligent cequ'il y a de plus important : l'homme, avec toute sacomplexité, ce qui l'anime, ce qui l'ennuie....

Le nom de mon entreprise est LiveHappier : ce nom n'estbien entendu pas anodin. Il y une vraie démarche de seréaliser à travers LiveHappier, et ainsi s'approcher dubonheur.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous proposons deux services :SquadRunner est la première compétition internationale etgamifiée de course à pied en équipe. Il s'agit d'uneplateforme web+mobile pour grand public. Elle estactuellement utilisée dans 83 pays.

Voici la face visible de l'iceberg. La face cachée représenteplus d'un an d'analyse de papiers de recherche sur lamotivation, d'analyse des services existants, d'élaborationd'une recette permettant de maximiser la motivation à sedépenser physiquement pour être en meilleure santé, deconstruction d'un moteur intelligent catégorisant les profilspsychologiques...Les leviers motivationnels sont orchestrésautour de 2 piliers de la psychologie humaine : l'amour pourle jeu, le besoin des autres.

Pourquoi sous cette forme : nous sommes les premiers àoffrir une compétition mondiale de course à pied où deséquipes du Brésil affrontent virtuellement des équipes duJapon, d'Afrique du Sud, de France... Nous proposons cettecompétition grâce à une plateforme concentrée detechnologie car nous sommes des ingénieurs et que nousaimons l'innovation technologique.

SquadR est un service innovant d'activité physique etteambuilding en entreprise. Il s'agit d'une plateformeweb+mobile proposée en marque blanche. Chaqueentreprise peut offrir à ses employés un challenge de sportludique et collaboratif.

Portrait #18Squad Runner – Brice Chapignac

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#PortraitDeStartuper

SquadR est une adaptation de SquadRunner au mondede l'entreprise. La France a un retard certain dans la prisede conscience qu'investir sur le bien-être des salariés estnécessairement rentable. Il y a encore quelques années,il était mal vu d'aller faire un footing à la pause déjeunerau travail, alors même que cette pratique était largementencouragée aux Etats-Unis.

SquadR favorise cette prise de conscience grâce à unesolution connectée, qui assure une cohésion sociale entretous les collaborateurs de l'entreprise et encouragel'esprit d'équipe à travers un challenge de sport.L'entreprise y gagne en productivité, rentabilité, réputationet sentiment d'appartenance des collaborateurs.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?SquadRunner a un atout certain : elle est la première àfaire ce qu'elle fait.

SquadRunner a un autre atout : elle innove enpermanence de manière à accroître son avancetechnologique.

Mon ambition est que SquadRunner parvienne àconcurrencer les applications "star" du marché, telles queRuntastic, Runkeeper, Nike plus et Strava. Et si lapremière "vraie" application de course à pied "made inFrance" faisait vaciller les géants (américains pour laplupart) ?

Mon objectif est de dépasser 1 millions d'utilisateurs actifsà fin 2017.

Nous sommes également approchés par deséquipementiers et grandes marques, nous étudions diversrapprochements possibles.

Quant à SquadR, notre ambition est de devenir unemarque reconnue dans le bien-être en entreprise : courseà pied, vélo, teambuilding, yoga... Notre objectif estd'avoir 100000 salariés utilisant SquadR à horizon fin2017. Notre projet est viable, notre stratégie écrite, nousdéroulons désormais.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je ne suis pas le plus compétent techniquement, loin delà ;-). Je ne suis pas le plus curieux qui soit.

En revanche, je comprends bien l'homme, j'ai un sensaigu du design, et une plume "correcte".

Comme je suis ingénieur de formation, je parviens à fairele pont entre du marketing, du technique et du graphisme.A part cela, de nature anxieuse, je prône la bonne humeuret le fun, et je travaille beaucoup mieux avec les gens quis'éclatent et positivent en tout circonstance.

J'entreprends avec les mêmes yeux qu'un bébé qui faitson premier château de sable, la différence étant qu'il y ades contraintes plus lourdes dans mon château de sable,

le tout est de les connaître et les appréhender le mieuxpossible.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis passé par Math Supérieures (PCSI) et MathSpéciales (PC*) au lycée Massena à Nice, puis une écoled'ingénieur : Supélec.

Comme j'étais issu d'une famille très modeste et n'avaispas les moyens d'étudier, manger et me loger en mêmetemps, j'ai eu la chance d'être sélectionné comme lauréatde la fondation George Besse. Leur soutien financier aété déterminant.

A noter qu'à ce jour, l'essentiel de ma carrière s'est faitdans l'univers bancaire entre 2005 et 2014, notammenten Risk Management sur les produits dérivés d'unebanque d'investissement.

Qu’est-ce qui vous passionne ?C'est une question plus difficile qui n'y paraît. J'ai euplusieurs activités prenantes dans ma vie. Je répondraiplus facilement à une question de type "Qu'est-ce quivous a passionné au cours de votre vie ?".

Je ne peux imaginer ma vie sans musique, sport, niméditation. Mais je ne peux pas dire que ce soient despassions, ce sont plutôt des besoins sous-jacents à mavie.

Portrait #18Squad Runner – Brice Chapignac

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#PortraitDeStartuper

On définit la passion comme un sentiment vif et exclusifenvers quelqu'un ou quelque chose. Je peux donc vousrépondre que :§ de 12ans à 17ans j'étais passionné par le kayak

slalom§ de 2002 à 2012 j'étais passionné par la peinture, je

suis d'ailleurs plasticien sous le nom Brice Thevenot,et j'ai exposé dans plusieurs galeries et suis attaché àla galerie Mauber

§ début 2016, je suis passionné par le projet de terminerl'ironman France, premier triathlon pour ma part

§ depuis 2014, SquadRunner occupe quasiment toutmon esprit

J'ai également un sentiment vif et exclusif envers monchien, une passion donc ;-).

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis toujours. J'ai déposé lesstatuts de LiveHappier (commercialisant SquadRunner etSquadR) à 33 ans.

J'ai entrepris depuis très tôt :A 12 ans, je commence le kayak et j'entreprends d'êtredans les meilleurs français, je termine 4e auxchampionnats de France 1996.

En 2002, je découvre un besoin de peindre, etj'entreprends une démarche artistique qui me conduira à

ne prendre que peu de vacances pendant plusieursannées pour peindre, à faire de belles rencontres, àapprendre sur moi, et à exposer dans 3 galeries (Paris etEze), ainsi que dans un château des pays de la Loirependant 3 mois.

En 2007, j'entreprends avec un ami d'acheter une maisonà Courbevoie, de la raser et d'y faire construire unemaison originale. Avec du recul, ce fut une vraieentreprise.

En 2014, débute SquadRunner, qui est l'entreprise la plusaudacieuse de ma vie à ce jour.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Tout d'abord il faut se décider à se lancer. Il n'y a pas unepersonne que je ne connaisse qui n'a pas une idéegéniale d'entreprise. Mais l'idée n'a aucune valeur.Absolument aucune à mes yeux. Pour deux raisons : toutd'abord parce que la vraie valeur ajoutée est le travailpour faire que cette idée ne s'évanouisse pas. Enfin,parce qu'il est fort probable (euphémisme) que le produitfini diverge fortement de l'idée de base.

Une fois avoir décidé de se lancer, j'ai souvent eu despériodes de doutes avec des questions de type "ai-je bienfait?" "dans quoi je me suis embarqué?". Le charme de lavie !

Etonnamment, notre première levée de fonds a été trèsfacile.

J'ai dû apprendre plusieurs métiers en même temps : unentrepreneur au départ est à la fois graphiste, comptable,VRP, financier, développeur...

Une difficulté notable a été ma séparation avec monprincipal associé. Etant amis, nous avions prévu le départde l'un de nous, mais pas de manière aussi poussée quenous aurions dû. Heureusement, il y avait consensus surle fait que la priorité était l'entreprise, nous avons donc punous séparer de manière intelligente.

Ma plus grande difficulté, de très très loin, a été de réussirà déconnecter. La première année de ma startup, lesjours calendaires où je n’ai pas travaillé se sont comptéssur les doigts d’une main. Cela a été un vrai souci,notamment dans mon couple, il est essentiel de prendredu recul, de décrocher pour ne pas être submergé par lestâches, même si ce n'est pas évident dans le lancementde sa startup. Entrant dans la deuxième année deSquadRunner et maintenant que les fondations sontfaites, je peux souffler davantage et déconnecter quand ille faut.

Portrait #18Squad Runner – Brice Chapignac

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Il y a plusieurs facteurs nécessaires (non suffisants) :§ une capacité hors du commun à rebondir ou pivoter

dans les moments difficiles. La qualité première d'unentrepreneur est la résilience.

§ ne pas être un "rêveur" : un entrepreneur est avanttout un "faiseur".

§ comprendre son client : l'empathie est absolumentnécessaire.

§ une bonne estime de soi, surtout dans les momentsdifficiles.

§ être capable de prendre plusieurs décisions par jourset accepter que certaines soient mauvaises.

§ une capacité à fédérer : on n'arrive à rien seul.§ Ne pas négliger l'aspect RH : vos collaborateurs et

associés sont la richesse de votre entreprise.§ Accepter de faire des choses qui ne vous plaisent pas.

Un entrepreneur qui ne fait que ce qui lui plait est vouéà l'échec.

§ Garder à l'esprit que l'entreprenariat reste duprofessionnel, essayer de préserver du mieux possiblevotre vie privée.

Encore une fois, l'idée pour moi n'est pas un facteur cléde succès. Si vous arrivez sur un secteur porteur sansvéritable idée et grâce à de l'opportunisme et du travail,vous vous différencierez habilement de la concurrence etvous pourrez faire de belles choses.

Il y a un facteur essentiel, indépendant de chacun denous : la chance. Ceci dit il n'est pas tout à faitindépendant dans la mesure où la chance se provoque.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons réalisé une première levée de fonds, de typelove money, dès la création de l'entreprise.

Nous avons également obtenu des subventions de la BPIet région Ile de France.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L'association au début de l'aventure, et tout à long del'aventure. La majorité des échecs d'entreprise sont dus àdes conflits entre associés. On a coutume de dire "Quandon aime, on ne compte pas". Pour un entrepreneur, c'esttout le contraire.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Le conseil le plus important : Ne pas avoir peur d'enparler autour de soi, et même de "divulger" son idée, sastratégie... La probabilité que quelqu'un vous vole votreidée et crée son entreprise est epsilonesque. Enrevanche, la probabilité que vous preniez la mauvaisedirection à vouloir tout garder pour vous est, elle, trèsgrande.

Le deuxième conseil le plus important : certains diront deprendre son temps pour bien appréhender le potentiel duprojet, moi je dirais de foncer car le monde d'aujourd'huiva très vite.

Le troisième conseil ; toujours agir avec bienveillance. Labienveillance est vertueuse dans la vie privé et la vieprofessionnelle, car elle est source de bonheur pourl'homme. Entreprendre avec bienveillance, c'est commecourir avec de bonnes chaussures : Vous n'irez pasnécessairement plus vite, mais vous éviterez davantageles blessures, donc vous irez plus loin.

Site internet :https://www.squadrunner.co/app/fr/home

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/brice-chapignac-5962a49a/en

Twitter :https://twitter.com/squadrcorporate

Portrait #18Squad Runner – Brice Chapignac

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Sir Cookie est une plateforme de stockage et de servicesen ligne. Il vous permet de stocker vos documents en ligneet de les partager.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le cloud se répand de plus en plus dans nos vies.Cependant, aucuns des clouds actuels ne permettentfacilement de partager ses documents. Les documents sontfaits pour rester privés. Avec Sir Cookie, nous voulonsproposer un service à la frontière du réseau social et ducloud.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de devenir un acteur majeur du cloudsocial et sur le long terme devenir un espace de travail, dedivertissement mais aussi d’assistance (grâce notammentaux objets connectés). Nous voulons que Sir Cookiedevienne un vrai assistant en vous suivant dans toutes vostâches du quotidien.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis avant tout quelqu’un de créatif, rêveur et passionné.Je travaille uniquement sur des choses en lesquelles jecrois. Je pense que c’est l’une des professions qui mecorrespond le plus car c’est celle qui offre le plus de liberté,de diversité, d’inattendu et de challenge.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis en formation ingénieur à Grenoble INP (cyclepréparatoire).

Qu’est-ce qui vous passionne ?Toujours plein d’idées, j’aime transformer mes idées enréalité. Chose pas toujours facile lorsque vous vous rendezcompte que vous ne possédez pas la moitié descompétences requises. Fort heureusement je possèdeaussi une grande soif de savoir, j’apprends donc beaucoupde façon autonome pour mener à bien mes projets.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Entrepreneur depuis assez récemment, j’ai commencé pardévelopper Sir Cookie tout seul dans ma chambre. Mais aufur et à mesure du développement, je me suis renducompte que ce n’était pas un projet que je pouvais menertout seul.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Etant un projet vraiment tout récent, je n’ai pas encoreréellement rencontré de difficultés. Cependant, je vois leséchecs comme des étapes permettant d’accéder à laréussite. En effet, c’est durant ces moments que nousapprenons le plus.

Portrait #19SirCookie – Aurélien Aubert

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Ne pas avoir froid au ventre et penser sans cesse queson idée peut changer/révolutionner la vie des gens, larendre meilleure.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Tous les moyens sont bons pour être financé.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Savoir toujours où aller en restant focus sur sa vision. Ilfaut rester concentré sur ses priorités et ne pas essayerde trop se disperser.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ne pas foncer tout droit entre 2 murs et se remettre sanscesse en question. Agir vite et prendre des décisionsrapidement pour ne jamais faiblir face à la concurrence etrester dans la course.

Site internet :http://sircookie.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/aureeaubert

Twitter :https://twitter.com/SirCookieOff

Facebook :https://www.facebook.com/SirCookieOfficial/

Portrait #19SirCookie – Aurélien Aubert

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Créée en 2011, Netatmo est une société françaiseinnovante spécialiste des objets connectés pour la maison.La société conçoit des objets simples à utiliser pour leconsommateur même s’ils recèlent des technologies trèsavancées. Netatmo développe chaque pièce de sesproduits, aussi bien mécaniques, qu’électroniques oulogicielles, et crée les applications web et mobiles qui leurinsufflent tout leur potentiel. L’entreprise se différencie surle marché convoité de la maison connectée par sadémarche d’innovation perpétuelle.

Netatmo choisit des segments de marché sur lesquels ellepeut se hisser rapidement au rang de leader. Elle lesattaque rapidement en mode "blitzkrieg'' avant que lesmarques traditionnelles ne réagissent.

Pourquoi ce choix de produit / service ?La société a pris le parti de développer une fonctionprincipale par produit, pour assurer une valeur ajoutéeclaire aux utilisateurs. Netatmo s’emploie à intégrer desfonctionnalités et des technologies uniques à ses produits,que ses concurrents ne proposent pas et qui améliorent lequotidien des utilisateurs.

Nos objectifs sont les suivants :1. Concevoir des produits qui simplifient la vie des

utilisateurs et2. Concevoir des produits connectés pour la maison qui

répondent aux principales attentes des

consommateurs. Nos produits s’inscrivent dans lesthématiques d’amélioration du confort chez soi, del’énergie et de la sécurité.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre objectif est de continuer à développer des produitspour la maison dans l’univers du confort chez soi, del’énergie et de la sécurité.

Lors du CES 2016 en janvier, nous avons dévoilé Presencela caméra d’extérieur qui détecte et signale les personnes,les voitures et les animaux.

Nous souhaitons poursuivre notre déploiement àl’international et conquérir les territoires où ne sommes pasencore ou peu implantés.

Depuis sa création, l’entreprise double de taille tous les anset connait une croissance rentable. Nous voulons continuersur cette tendance.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je considère que la base du management est la délégation.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis ingénieur de Telecom ParisTech et titulaire d'undoctorat en micro-électronique.

Portrait #20Netatmo – FredPotter

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par la dimension humaine de montravail : concevoir et développer en équipe des produitstechnologiques qui rentrent dans la vie des gens et quiseront utilisés par le plus grand nombre.

Notre Station Météo par exemple est aujourd’hui présentedans 175 pays du monde. Notre Thermostat pourSmartphone est le thermostat intelligent le plus vendu enFrance depuis septembre 2014.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis devenu patron en 1998.

Etre patron n’était pas mon but premier. Avant de melancer dans l’entrepreneuriat, je souhaitais faire de larecherche publique. Mon but était de travailler dans unenvironnement dans lequel je pouvais être libre d’avancercomme je le désirais sur mes projets, mes produits.

En 1998 j’ai co-fondé Cirpack, société à l’origine dessystèmes qui sont au cœur des plus grands réseaux detéléphonie sur ADSL au monde. Après l’acquisition deCirpack par Technicolor en 2008, j’ai co-fondé la sociétéWithings. Puis Netatmo en 2011.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Créer une société aujourd’hui est bien plus simple qu’il y

a 20 ans.

Il y a 20 ans trouver des sources de financement étaitplus compliqué, il n’a jamais été aussi simple de trouverde l’argent qu’aujourd’hui.

Il y a 20 ans, il était également particulièrement difficile derecruter des collaborateurs de qualité : les jeunesingénieurs préféraient rejoindre des grands groupes plutôtque des petites structures. Ce n’est plus le casactuellement.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entreprenariat ?Pour réussir dans l’entreprenariat, je pense qu’il faut seconcentrer sur 4 points suivants :1. Recruter les bonnes personnes pour l’entreprise.

L’entreprise n’est rien si elle n’est pas composée desmeilleurs éléments possibles.

2. Savoir se séparer des personnes qui n’ont pas leurplace au sein de l’entreprise.

3. Trouver les financements nécessaires pour financerles projets. Sans cela, même les meilleures équipesdu monde ne peuvent pas travailler. La réputationpersonnelle du dirigeant est importante dans ceprocessus. Les investisseurs sont attentifs àl’honnêteté et à la transparence dont a fait preuve ledirigeant dans le passé.

4. Puis enfin fixer la direction stratégique de l’entreprise.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?J’ai créé l’entreprise avec 2 millions d’euros de fondspersonnels. En 2013, Netatmo a réalisé une premièrelevée de fonds de 4,5 millions d’euros auprès d’IrisCapital, de Bpifrance et de C4 Ventures (Fondé parPascal Cagni VP & DG Apple Europe Moyen Orient Indeet Afrique).

En 2015, la société a levé 30 millions d’euros et a réaliséla plus importante levée de fonds de l’année 2015 enFrance dans le secteur des objets connectés. Cetteopération a été réalisée auprès de Legrand, spécialistedes infrastructures électriques et numériques du bâtiment,ainsi que des investisseurs historiques de Netatmo : IrisCapital, Bpifrance et C4 Ventures.

Les actionnaires fondateurs et moi-même sommes restésmajoritaires.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Il est important d’avoir le sens du détail.

Portrait #20Netatmo – FredPotter

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ne pas avoir peur de l’échec. Lorsqu’une personnesouhaite créer sa propre entreprise, il doit bien définirpourquoi. Créer son entreprise n’est pas une obligation.Cependant, il faut savoir prendre du recul, faire un travailpersonnel et identifier les raisons pour lesquelles ondésire devenir entrepreneur. Les associés doiventégalement faire ce même travail. Il est important des’assurer qu’ils ont bien les mêmes objectifs.

Site internet :https://www.netatmo.com/fr-FR/site

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/frpotter

Twitter :https://twitter.com/netatmo

Portrait #20Netatmo – FredPotter

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Kantox développe des solutions de gestion du change pourles entreprises. En d'autres termes, nous offrons aux PMEset ETIs des outils pour gérer le risque de change, réaliserdes transactions en devises ou des paiementsinternationaux de manière massive. Notre valeur ajoutéeest donc fondamentalement axée sur les technologies quenous développons mais nous avons également uneapproche très différente des banques dans la mesure oùnos tarifs sont complètement transparents et jusqu'à 10 foisinférieurs aux leurs.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Tout simplement parce que les solutions de gestion duchange n'existaient jusqu'à présent que pour les grandsgroupes. Et encore, il s'agissait d'une gamme de solutionsqu'il fallait assembler à la manière d'un puzzle avec toutesles complications et les coûts exorbitants que celaimpliquait. Les PMEs et les ETIs étaient complètementdémunies, elles utilisaient les plateformes archaïques desbanques en ligne, il y avait donc une place à prendre.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous sommes sur un segment très porteur et sur lequel lesbanques n'ont pas l'agilité et la flexibilité nécessaire pourdévelopper des solutions similaires. Nous sommes leleader et il n'y a aucun acteur similaire à Kantox aux US.Nous avons donc forcément une ambition de leadershipglobal. Pour l'instant nous nous renforçons en Europe mais

nous ne tarderons pas à nous développer globalement.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Voilà une question compliquée. Pour faire simple et pourreprendre la déclaration d'un entrepreneur célèbre, je diraisque j'aime bien l'idée de faire partie du bateau pirate face àla Navy. En tous cas, je n'étais vraiment pas fait pourbosser dans un grand groupe, c'était la mort à petit feuassurée...

Quelle est votre formation initiale ?Un pur produit du système Français : Bac ES, classepréparatoire au Lycée Ozenne puis Toulouse BusinessSchool. Je n'ai pas été très innovant de ce côté-là !

Qu’est-ce qui vous passionne ?La gastronomie et le vin. Je viens des Corbières, ma familleet beaucoup de mes amis sont dans le vin, je suis donctombé dedans quand j'étais petit. J'avais d'ailleurs relancél'association d'œnologie de Toulouse Business Schoolavec un groupe d'amis. Barcelone, le meilleur endroit pourvivre en Europe... peut-être même dans le monde. Et foutrele bordel dans le secteur bancaire.

Portrait #21Kantox – Philippe Gelis

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?D'une certaine manière je suis entrepreneur depuistoujours. Je voulais être pompier, policier, cosmonaute,batman ou superman jusqu'à environ 10 ans, ensuite j'aivoulu devenir entrepreneur. Être joueur de foot ou star decinéma j'ai toujours trouvé ça naze ;-)

J'avais fait une tentative rapidement avortée une foisdiplômé, c'était en 2003, dans le textile. Après ça je suisparti dans le conseil mais en sachant très bien que jeretenterais ma chance plus tard. Je dévorais la pressespécialisée et les bio d'entrepreneurs depuis que j'avais18 ans, il était donc impensable de rester sur ce premieréchec. Je ne voulais pas décevoir le petit garçon qui avaitrêvé un jour d'être entrepreneur.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Soyons honnête, la tech / Web c'est extrêmementcompliqué, surtout pour les profils commerciaux commemoi. Il faut une idée, une team, de l'ambition, desfinancements, un bon timing, de la chance. C'est un mixtrès difficile à mettre en place. Mais au final c'est toujoursune question de persévérance, les difficultés on finitoujours par les surmonter même s'il peut y avoir deséchecs par moment.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entreprenariat ?

Il y en a 3 indispensables : ambition, prise de risque etpersévérance. Comme dit Macron, la Tech c'est unbusiness de rockstars, il y a beaucoup de prétendants etpeu d'élus, il faut donc de l'ambition, penser grand dès ledébut. Il faut être prêt à prendre des risques, à galérer età l'assumer. Pendant que les copains touchent de bonssalaires dans des grands groupes on doit être prêt à avoirune vie lean, à avoir des fins de mois difficile et peu devisibilité sur l'avenir. C'est quelque chose que beaucoupn'acceptent pas, ils ont un problème avec l'image quecela renvoi d'eux-mêmes.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Au départ on a fait les fonds de tiroir avec les amis, lesconnaissances et la famille plus quelques businessangels. On a levé 150K EUR. On a ensuite fait une levéeseed avec un petit fond espagnol avant de passer àl'étape supérieure avec Partech Ventures et IDinvestPartners pour les Series A et B. Au total on a levé près de20M EUR.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ne vous focalisez pas sur les levées de fonds et survotre valorisation. Pensez clients et traction.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?

Persévérance, persévérance et persévérance. Ne soyezpas focalisé sur l'argent et le succès à court terme.Construisez un business solide à long terme.

Site internet :http://kantox.com/frhttp://blog.kantox.com/

LinkedIn :https://uk.linkedin.com/in/philippegelis

Twitter :https://twitter.com/Pgelis

Portrait #21Kantox – Philippe Gelis

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?ProvideUP est une plateforme qui permet d’automatiser latotalité du process de recrutement. Les entreprises peuventposter une annonce et recevoir en un temps record uneliste de candidats disponibles, intéressés par leur demande,avec des éléments qui leur permettent d’économiser leurspremiers tours d’entretien (réponses à leurs questions parécrit ou vidéo, tests en ligne, ..).

Les entreprises viennent recruter leurs collaborateurs (CDI,CDD, stagiaires) ou trouver des petits prestataires(freelances, microagences) dans les domaines suivants :marketing, commercial, communication, design, digital,informatique.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous avons constaté que grâce à la viralité des réseauxcomme LinkedIN ainsi qu’aux technologies à disposition,chaque étape clé du recrutement pouvait aujourd’hui êtreautomatisée : de la prise du besoin au choix final, enpassant par le sourcing et la pré-sélection d’une shortlist decandidats.

Nous avons également constaté que personne n’avaitjusqu’à présent industrialisé le principe de la cooptationrémunérée.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de créer le plus gros réseau dediffuseurs d’annonces au monde. Qu’est-ce qu’undiffuseur ? Une personne qui partage les annonces

ProvideUP sur ses réseaux sociaux (LinkedINessentiellement) ce qui entraîne des nouveaux inscrits surProvideUP. Ces nouveaux inscrits deviennent alors sescooptés sur ProvideUP. Dès qu’un de ses cooptés estrecruté, le diffuseur (coopteur) touche une commission.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionné et heureux de travailler pour ce projet qui granditet s’améliore chaque jour. Forcément un peu impatientaussi !

Quelle est votre formation initiale ?J’ai fait une classe préparatoire puis l’EMLYON.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par le fait de faire progresser la qualitédu fonctionnement de notre plateforme, de trouver àchaque fois de nouvelles idées. L’idée que la progressionne peut pas s’arrêter est assez grisant.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je me suis mis à 100% sur le lancement de ProvideUP enjanvier 2015.

ProvideUP est la première startup que je monte. J’ai eul’idée de lancer cette entreprise 3 ans avant de me lancer,donc le fait de pouvoir se lancer à 100% a été assez long etdélicat. Je dirais donc que le lancement dans la vied’entrepreneur a été plutôt difficile.

Portrait #22Provide Up – AlexisBlanvillain

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Nous avons mis du temps à comprendre réellement lemarché et la bonne approche à avoir. La construction dela plateforme a été longue avant que celle-ci nouspermette de dégager des revenus.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entreprenariat ?L’équipe est primordiale, il faut une grande solidarité etune forte complémentarité entre les associés. Il estimportant aussi d’écouter beaucoup les acteurs de sonmarché et savoir se remettre en question, et enfin bienconnaître les attentes de ses utilisateurs.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous nous sommes lancés uniquement sur nos fondspropres et générons des revenus depuis janvier 2016.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Je pense que l’équipe est primordiale, car s’il y a erreursur le produit ou la solution à apporter au cours del’aventure, les associés auront plus l’énergie et l’envie des’adapter plutôt que d’abandonner.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?

Avoir de quoi voir venir plusieurs mois sans se rémunérer,bien choisir une équipe complémentaire, bien étudier lemarché, et vendre le plus tôt possible pour tester la valeurréelle de son service ou produit.

Site internet :https://provideup.com/project/newhttp://blog.provideup.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/alexis-blanvillain-14b95b23/en

Twitter :https://twitter.com/AlexBlanv

Portrait #22Provide Up – AlexisBlanvillain

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Face à une économie en pleine mutation les Dirigeants,leurs Entreprises et l’Éducation sont obligés de setransformer et de prendre conscience qu'il est vitald’accélérer, d’innover.

En Mode UP ! les interpelle sans détour : et toi, quelleaventure as-tu envie de vivre tous les jours, quel monderêves-tu d'inventer, quel voyage rêves-tu de faire vivre à tescollaborateurs, à tes clients ?

En Mode UP ! propose le premier "Vis ma Vie" deStartUP !

En Mode UP ! est un Accélérateur de Dirigeants,un Propulseur d'Innovations pour les Entreprises etun Booster de Réussites pour les Étudiants.

En Mode UP ! confie aux participants une véritable StartUPafin, qu'en équipe, ils brainstorment, creusent, testent lemodel business, la proposition de valeur et définissentensemble de nouvelles opportunités de croissance.

En Mode UP ! n'est pas une simulation, pas un exercice,pas un jeu de rôle, c'est en devenant réellement StartUPerque la transformation s'opère. Le participant se connecte àses réelles aspirations, renoue avec l'étincelle del'entrepreneuriat et réalise qu'AGIR est le seul moteur del'Innovation !

Le Learning by Doing est ainsi l’ADN d’ En Mode UP !

En Mode UP ! plonge ses participants en prise directe avecla réalité.

L’action provoque la Découverte,

l'action mobilise l'Énergie,

l'action accélère l’Apprentissage,

l'action favorise la prise de Conscience et permetl'Innovation.

En Mode UP ! est une expérience unique, une aventurehors du cadre qui combine acculturation au monde desStartUP, éloge de la disruption, formation par l’action,antidote contre l’Ubérisation et booster d’idées...

Il faut du souffle pour changer d'état d'esprit et transformerle Monde. C’est en embrassant l’univers et le quotidien desStartUP que l’on fait taire ses incertitudes et que l’onrépond à l'angoisse de l'inconnu par l'action

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que je suis un boulimique d’informations et uninsatiable curieux j’ai donc un appétit d’ogre en matièred’innovations et de nouveautés.

Mais ce que j'aime pardessus tout c'est mettre en relation,provoquer les rencontres et propulser les personnes versl'inconnu.

Portrait #23EnModeUp– NicolasAntonini

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#PortraitDeStartuper

L'idée de la création d'En Mode UP ! est simple : je croisprofondément que les grands groupes, ces bellesendormies, ont besoin qu’on leur secoue la pulpe de lafaçon la plus bienveillante possible. Encore peuperméables à «l'open innovation» ces entreprises ontbesoin d’actions concrètes, de regards candides et d’unebonne dose de fun pour lier le tout.

En Mode UP ! s’appuie sur l’ingéniosité des StartUP et lafraîcheur des étudiants pour bousculer nos fleuronséconomiques.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Qu'En Mode UP ! soit d'une part un point de passageincontournable pour un Dirigeant qui désire accélérer sonbusiness, innover ou s’investir dans la vie d’une StartUP.Que l'action soit le nouveau leitmotiv de tout grandgroupe qui désire innover.

D'autre part pour les StartUP, En Mode UP ! doit être celieu unique et accessible où elles peuvent venir tester ouremettre en cause leurs modèles face à des Dirigeants ouface à des Étudiants qui ont tout intérêt à les faireavancer.

Pour les Étudiants, En Mode UP ! doit être reconnucomme un booster de réalité associé à une nouvellepédagogie, le tout fortement ancrée dans la réalité. UneDo School.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Créatif, digital naïf et flibustier de l'innovation.

Je me nourris de ce que les autres m’apportent. J’accepteautant leurs richesses que leurs faiblesses et j’essaye deles entrainer avec moi dans une spirale de positivisme etd’audace acharné sans peur de prendre des risques.

Et par plaisir je citerai Cyrille de Lasteyrie alias Vinvin :« Il n’y aucun risque à prendre des risques, aucun ! ».

Quelle est votre formation initiale ?Mes prédestinations sont désormais lointaines : unétrange double cursus École du Louvre et Maîtrise deDroit des Affaires.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Vivre. Etre étonné, vibrer souvent et intensément.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?On ne naît pas entrepreneur certes mais on peut naîtreavec beaucoup d'envies et de rêves. Alors humblement jedirais que je suis tombé dans la marmite étant petit. Mesparents étaient des entrepreneurs un peu fous. Ils ontinnovés fortement en leur temps. Cela laisse des traces.Je dois être un enfant de la balle, entreprendre c'est uneaventure d'artiste.

J'ai d'abord crée un cabinet de conseil en évangélisation

digitale voici 5 ans, un échec.

Résultat : pas de regrets mais la volonté derecommencer, de réaliser un rêve, d’aller au bout d’unprojet, de le voir fonctionner et grandir.

En Mode UP ! vient d'avoir un an, c’est une bébé startupet j’apprends un peu plus chaque jour, je sens quej’avance. RDV dans quelques mois pour voir le bébémarcher !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Que souvent En Mode UP ! ne soit pas considéréecomme une véritable Startup.

Ne fabriquant pour l’instant aucun objet connecté, etn'étant pas BtoC, le regard de potentiels investisseurs etde la presse me semble parfois très difficile à attirer.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entreprenariat ?Les qualités d’un bon entrepreneur me semblefonctionner en binôme jamais l’une sans l’autre :Tenace mais pas Tétu,Audacieux mais pas Irrespectueux,Rapide mais pas Irréaliste,Fier mais pas prétentieux,Rapide mais pas précipité,Rêveur mais pas professeur maboul !

Portrait #23EnModeUp– NicolasAntonini

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?L’autofinancement dans un premier temps puisprochainement une levée de fonds...

D’ailleurs En Mode UP ! travaille aussi sur sa capacité àaider les startup dans la véritable phase d’amorçage, laphase 1, celle où il faut manger et faire grandir sa sociétédans le même temps avec très peu, voire aucune aideextérieure.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ne rien faire seul, même dans un garage.

Savoir s’entourer.

Mais surtout découvrir rapidement que séparer vie privéeet vie professionnelle est totalement impossible : lastartup c'est la vie et la vie...

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Etre prêt à tomber, à chuter violemment pour mieuxréussir.

Faire, refaire, faire encore, défaire puis refaire.

Une bonne Startup pour moi c'est une recette de chef :

une idée simple, une belle réalisation, un travail d'équipe,l'envie de donner du plaisir et la volonté de perdurer.

Savoir aussi s'accorder plein de moments spéciaux : nerien faire mais le faire bien.

Enfin, si c’est si difficile ? c’est certainement que votreidée vaut bien plus que vous ne l'aviez imaginé !

Site internet :www.enmodeup.com

LinkedIn :https://www.linkedin.com/in/nicolasantoninihttps://www.linkedin.com/company/en-mode-up-?trk=prof-exp-company-name

Twitter :https://twitter.com/nicolasantonini

Facebook :https://www.facebook.com/enmodeup/

Youtube :https://youtu.be/W2tPjAh5FgQ

Portrait #23EnModeUp– NicolasAntonini

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?ARCHIVE VALLEY est une plateforme qui met en relationles chercheurs d’images d’archives du monde et lesexploitants de fonds internationaux. Portée par la vague dudigital la demande d’images vidéos a explosé dans lesecteur des médias : production TV, films documentaires,cinéma, news, publicité, édition numérique. Plus que jamaisles créateurs de contenus vidéos recherchent des imagesd’archives uniques, génératrices d’histoires incroyables oud’habillages visuels inédits. Seulement la connexion entreles chercheurs d’images d’archives et les exploitantsinternationaux est aujourd’hui complexe et chaotique. C’estpour cette raison précise que nous avons créée ARCHIVEVALLEY une plateforme innovante qui vise à rendre larecherche d’images d'archives simple, rapide et fluide.Comment ? en mettant en relation la première communautéinternationale de chercheurs (et acheteurs) d’imagesd’archives et les exploitants de fonds internationaux.

Cette mise en relation se faire au travers d’un système derecommandation innovant ; “matchant” intelligemment offreet demande.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Par passion au départ, Cela fait en effet 7 ans que noustravaillons dans le secteur des archives et de l’innovation.

C’est au départ via le design et la technologie que nousavons adressé ce marché. Nous avons co-fondé en 2010ARTCHIVIUMlab, un studio tech et design dédié

exclusivement à propulser les archives dans un langagecontemporain. Nous avons travaillé avec une trentaine declients internationaux : musées et marques à forte héritagehistorique. Nous avons également participé à une vingtainede conférences en Europe, Asie et Moyen Orient sur lesujet des archives et de l’innovation.

Ces 7 ans d’expérience et d’aventure extraordinaire nous anaturellement emmenée vers la création d’ARCHIVEVALLEY une start up, répondant a un réel besoin auxenjeux plus ambitieux.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Devenir la plateforme de référence internationale pourl’achat d’images (et vidéos) uniques d’archives.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Curieuse, multiculturelle, rapide, sportive et emphatique.

Quelle est votre formation initiale ?Film, photographie (Royal College of Art, Londres) etHistoire (EHESS, Paris). Tout cela allié à une passionconstante : la tech et le design.

A travers toutes ces études j’ai toujours travaillé autour dela notion du digital et j’ai passé de nombreuses heuresdevant mes logiciels.

Portrait #24Archive Valley – Melanie Rozencwajg

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Propulser le passé vers le futur !

Adapter le sens des choses au présent

Conceptualiser, analyser, décortiquer des données pourles transformer (grâce à la tech) en quelque chose denouveau.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Depuis 11 ans, j’ai toujours travaillé en tantqu’indépendante avant de monter une première structureen 2010.

Création en 2010 d’ARTCHVIUMlab, puis creation fin2015 d’ARCHIVE VALLEY.

Nous avons réussi le pari avec ARTCHIVIUMlab de fairevivre une structure à partir d’une idée innovante. En plusdans le domaine du tech & design en signant denombreux contrats avec plusieurs acteurs importants.

Ce fut un beau challenge et il était temps de pivoter afind’adresser un véritable problème avec un enjeuplus ambitieux et mondial.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?De nombreuses et ce n’est que le début ! Le plus dur a

été de répondre au problème le plus commun et celui quitouche le plus de gens.

Ensuite c’est une bataille constante pour trouver au débutles fonds nécessaires tout en réalisant du CA eten développant la techno.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entreprenariat ?La passion, une bonne association, beaucoup de sport,un bon entourage (réseau) et un peu de chance !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Investissement fonds propre, PIA, subvention (prêtd’honneur à taux 0) puis levée (on espère pour bientôt)

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le temps, chaque décision a une conséquencefondamentale : le temps, et celui-ci peut devenir son pireennemie. Faut être super stratégique et avoir un boncalendrier (même s’il change toutes les semaines audébut).

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Faites un bon planning, essayez de voir si il y’a unmarché et un besoin. Testez tout cela rapidement pour

prendre les bonnes décisions à temps. Ecoutez les gens,mais pas tout le monde !

Site internet :www.archivevalley.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/melanie-rozencwajg-11972233

Twitter :https://twitter.com/archivevalley

Portrait #24Archive Valley – Melanie Rozencwajg

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Aujourd’hui je décris mon entreprise comme étant unejeune start-up innovante. Comme beaucoup vous medirez… L’entreprise fête ses 5 ans en Mars, le terme start-up n’est peut-être plus approprié à ce niveau là, même s’iln’y a pas réellement de définition de ce qu’est une start-up.Littéralement, cela signifie « Commencer », mais dans lesfaits, cela correspond plutôt à un type d’entreprise flexible,à forte croissance, jeune, avec un certain état d’esprit. C’estplutôt dans cette seconde définition que je reconnais monentreprise.

Au quotidien, je pense que mon entreprise est accueillante,il fait bon y travailler et il y règne une bonne ambiance.Nous développons un service qui plaît, notre croissance estbonne, il n’y a donc pas de raison que cela soit autrement !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Sociallymap est un logiciel d’automation marketing dédiéaux réseaux sociaux. L’idée de développer ce logiciel n’estpas venue toute seule, elle est venue du terrain. Lorsquej’ai créé mon agence web il y a 5 ans, l’automatisationfaisait partie des offres que je proposais à mes clients.J’utilisais pour cela une dizaine de logiciels que je mettaisbouts à bouts, afin de procurer à mes clients la prestation.Mon offre est rapidement devenue bancale devant tant dedépendances à divers outils (la fameuse dépendance auxfournisseurs). J’ai donc pris le risque de recruter pourdévelopper ma propre solution : Sociallymap.

C’est donc d’un besoin terrain qu’est venue l’idée.

Aujourd’hui nous répondons à un réel besoin de nosclients : gagner du temps sur des tâches à faible valeurajoutée. Nous permettons de faire rayonner nos clients surle web grâce à des schémas d’automatisation plus oumoins complexes. Grâce à Sociallymap, nos clientspeuvent envisager des stratégies digitales jusqu’alorscompliquées à mettre en place car trop complexes ou tropchronophages, comme notre programme ambassadeurspar exemple (Employee Advocacy).

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Aujourd’hui la plateforme n’est que francophone. Or, notremarché est mondial. C’est là un de principal défi auquelnous allons nous confronter à courts termes. Par ailleurs,nous allons faire évoluer la plateforme d’un point de vuefonctionnel. Beaucoup de fonctionnalités vont être rajoutéespetit à petit dans la solution, un des enjeux va être deconserver cette simplicité d’utilisation qui nous caractérise.L’expérience utilisateur est très importante pour nous.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je pense être un entrepreneur ambitieux et prudent à lafois. J’ai de grandes ambitions pour ma société, maisj’avance pas à pas, en essayant à chaque choix de penseraux conséquences de celui-ci. Bien sûr il y a beaucoup de« feeling » dans l’entrepreneuriat, mais j’essaye de ne pastrop agir « à chaud ».

Portrait #25SociallyMap – FlorentHernandez

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#PortraitDeStartuper

Lorsque je me suis lancé, directement à la sortie desétudes, je ne connaissais pas grand chose, dans pas malde domaine. Je pensais maîtriser le web et être le king dudigital, je pensais qu’il serait simple de trouver des clients,je pensais que la communication n’avait pas de secretpour moi…et bien d’autres choses dans le même genre.De la même manière, je ne me suis pas trop attardé àregarder la concurrence, étant persuadé de faire mieux…Et finalement, ces vilains défauts s’avèrent être une forceparfois. Si j’avais trop réfléchis, et trop analysé ces points,je pense que je ne me serais jamais lancé.L’entrepreneuriat fait peur, le risque fait peur, maisl’insouciance (l’inconscience ?) est la solution !

Quelle est votre formation initiale ?J’ai eu un parcours plutôt scientifique, avec un Bac S, uneclasse prepa maths sup/spé, puis 3 années à l’EcoleNationale Supérieure des Mines de Saint Etienne, ou j’aiappris l’informatique et la microélectronique. Enfin, nedésirant pas vraiment devenir ingénieur, j’ai réalisé unmastère spécialisé en management et marketing del’innovation à l’EM Lyon Business School. C’est à l’issuede tout cela que j’ai créé la société.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le web, évidemment… Internet est la révolution la plusimpressionnante que le monde a vécu. Nous ne nous enrendons pas vraiment compte car nous sommes en trainde le vivre. Le réseau Internet bouleverse nos habitudes,nos envies, nos modes de consommations… Internet

change littéralement des vies. Ils créé des emplois, ilpermet à chacun d’avoir accès à la connaissance del’humanité entière… qui l’aurait cru il y a 20 ans ? Cemonde évolue à une vitesse vertigineuse, il faut sanscesse se tenir au courant des évolutions technologiqueset de services. Il ne se passe pas un matin sans qu’auréveil on découvre une nouvelle application, un nouveauservice, un nouveau site web… Ce monde estpassionnant de rebondissement et d’avancée. Mon boulotest donc ma passion, ce qui est plutôt sympa pour vivreau quotidien.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Ma société a été créée en 2011. Cette société est mapremière. Peut être pas la dernière, l’avenir le dira !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les premières années sont particulièrement difficiles. Onpart de zéro, sans client, sans savoir-faire, et sans argent.Pendant 2 ans cela a été compliqué. Le RSA ne suffisantpas à vivre, j’ai du trouvé des petits boulots à côté, tout enessayant de faire décoller la société. Pas mal de monden’y croyait pas, même des gens très proches. Mais l’envieet la motivation étaient plus fortes ! Et le travail a finit parpayer… Durant cette période, tout le monde donneévidemment son avis, mais il suffit de ne rien écouter oupresque et de foncer tête baissée ;)

Par la suite, une fois que la société se développe, rienn’est plus simple en réalité, mais ce sont d’autresproblèmes, plus intellectuels, mais pas moins dur. Au furet à mesure que la société grandit, de nouvellescompétences sont nécessaires : Finance, Management,RH… autant de choses qu’il faut apprendre et appliquerimmédiatement. Evidemment des conseils peuvent êtrecherchés, mais les décisions se prennent seul, et cela estparticulièrement difficile. La société réussit ? C’est grâceà vous. Elle se noie ? C’est de votre faute… Il fautassumer tout cela au quotidien. En ce qui me concerne,mon tempérament et mon côté un peu « insensible »parfois son des alliés. Chaque défaut est utile !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Personne ne peut tout savoir. Je pense que la principalequalité d’un entrepreneur doit être de savoir s’entourer.L’entrepreneur doit pouvoir s’appuyer sur des personnesde confiance, doit savoir observer, et apprendre.

Aujourd’hui si ma société fonctionne, c’est parce que j’aieu de bons conseils en finance, mais je ne suis pasfinancier. C’est également parce que j’ai une superéquipe, or, je ne suis pas RH. C’est également parce quemon produit répond à un besoin concret de mes clients,or, ce n’était pas exactement le produit que j’avaisimaginé à la base. Et je pourrais continuer ainsi pendantlongtemps.

Portrait #25SociallyMap – FlorentHernandez

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#PortraitDeStartuper

Au delà de ça, l’entrepreneur doit évidemment avoir jepense une capacité de travail importante, une capacité àprendre du recul, et une motivation à toute épreuve. Il nes’agit pas de se démonter à la moindre difficulté. La listedes qualités à avoir est très longue, je pourrais aussi citerl’empathie, la capacité à convaincre, le dynamisme,l’esprit « business »… etc… évidemment personne nepeut tout avoir, moi le premier, c’est pourquoi on enrevient à mon premier point : savoir s’entourer.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?La société a été créée grâce a un chèque de ma grand-mère et mes parents m’ont soutenu lors du démarrage.Heureusement car sans cela je serai salarié frustré dansune entreprise, frustré de n’avoir pas entrepris.

Par la suite, ma société s’est autofinancée pendantlongtemps, avant de faire appel à des organismesrégionaux publics et privés pour accélérer sa croissance.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Sa santé.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?N’écoute personne, mais prends leurs avis, et fait le tiens.

Site internet :www.sociallymap.comwww.automationmkg.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/florenthernandez/en

Twitter :https://twitter.com/Flo__Hernandez

Portrait #25SociallyMap – FlorentHernandez

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Avec MyTroc tout peut s'échanger, services, prêts,produits...

Le contexte économique est de en plus difficile pour unegrande partie de la population et faire appel à desprofessionnels coûte souvent très cher. La TVA est sanscesse en augmentation, les prix sont souvent exagérés, etles arnaques de "professionnels" fréquentes. « L'argent esttrop cher » d'après les français.

La crise écologique que nous traversons est aussipréoccupante, surconsommation, suremballage, gaspillage,transport des marchandises... produisent 354 kg dedéchets par an et par habitant (source Ademe), etcontribuent à l'épuisement des ressources naturelles, àl'augmentation des gaz à effet de serre et au réchauffementclimatique.

La Solution, Le Troc Et La Monnaie Complémentaire.

Remède anti-crise, développement du système D ouréponse à des aspirations plus profondes desconsommateurs, le troc fait aujourd'hui de plus en plusd'adeptes et il devient une mode ! Le troc a toujours existéet nous le pratiquons parfois même sans nous en rendrecompte.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour recycler et recréer du lien social.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Que MyTroc deviennent un réflexe pour tous.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Polyvalente dynamique et pleine d'idées.

Quelle est votre formation initiale ?M2 Droit.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Protéger la Planète.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneure depuis 1 ans, Juste après mesétudes je me suis lancée dans l'aventure d'entreprendre decréer.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le regard de certains professionnels qui te regardent dehaut en pensant ou même en te le disant clairement que tune vas jamais réussir !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?Toujours y croire avancer et sauter les obstacles. Ne croirequ'en soit son associée et son projet !

Portrait #26MyTroc – CéliaDulac

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres et subvention.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?A la rédaction des statuts ou du pacte d'associés.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Se donner les moyens de le faire. Lancez vous ! Créerrend libre !

Site internet :https://www.mytroc.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/célia-dulac-4141b082/en

Twitter :https://twitter.com/CeliaDulac

Portrait #26MyTroc – CéliaDulac

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Soondy est un projet assez fou, celui de réussir à offrir auxgens un vrai DJ professionnel qui va mixer à distance et endirect depuis chez lui !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le concept de DJ online est né d'un besoin personnel. Eneffet, depuis que je suis maman, je privilégie les soirées àla maison et la gestion de la musique est toujours un vraiproblème. Quand on a envie de danser, je n'ai jamais lebon morceau au bon moment et très souvent l'ambianceretombe !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Dès le début, j'ai eu une vision internationale du service.Notre ambition est de devenir le site de référence pourl'animation de soirées et d'évènements festifs. Noussouhaitons proposer, à moyen terme, une sélection de DJseuropéens et internationaux et exporter la fameuse "FrenchTouch" à l'international.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je crois en la force de l'équipe et du projet, c'est pourquoije me suis entourée de personnes compétentes et expertesdans leur domaine, bien conscientes de l'aventure danslaquelle nous nous sommes lancés et prêtes à relever lesnombreux challenges qui nous attendent !

Quelle est votre formation initiale ?Docteur en pharmacie et diplômée du Master IntelligenceMarketing, j'ai travaillé pendant 15 ans dans l'IndustriePharmaceutique, essentiellement dans les ventes et lemédical.

Qu’est-ce qui vous passionne ?L'écosystème des startups me passionne. Mais plus quetout, nous vivons une aventure très enrichissantehumainement et professionnellement, nous rencontronschaque jour des entrepreneurs passionnés et passionnants.Je redécouvre un monde d'entraide et d'échanges dont jem'étais coupée dans mes précédentes fonctions.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?A bientôt 40 ans, je mesure l'étendue des qualitésnécessaires pour recruter, fédérer et diriger une équipe etconcrétiser une vision. Chaque jour apporte son lot decontrariétés ainsi que de très belles satisfactions.

J'ai toujours eu en moi cette envie de réussir, de medépasser, d'entreprendre. En tant que salariée, je mettaistoute mon énergie à la réussite des projets de l'entreprisequi m'embauchais, maintenant je la mets au service de lamienne ! Le jour où j'ai reçu le Kbis de Soondy a vraimentmarqué le début de l'aventure !

Portrait #27Soondy – MonikaMaho

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La constitution de l'équipe constitue, selon moi, l'enjeumajeur. Comme je l'ai déjà dit, "à chaque jour sa peine",maintenant nous relativisons beaucoup plus et "à chaqueproblème sa solution". C'est ça "l'esprit startup", ne passe décourager, faire beaucoup avec peu, être créatif,imaginatif, se remettre en question et ne pas perdre devue que c'est le marché qui a le dernier mot !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?L'équipe avant toute chose, la curiosité, la volonté, laténacité, la stratégie, le concept, l'accompagnement et lefinancement !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Jusqu'à présent, SOONDY est financé sur mes fondspropres, nous venons de réussir une campagne decrowdfunding sur Ulule qui va nous apporter un peud'oxygène. Nous avons sorti la version BETA il y a unesemaine et avons déjà reçu plus de 60 demandesd'inscriptions de DJs. Ensuite nous allons tester différentsaxes de communication et analyser les retours de nosmarchés-cibles. Je finalise un BP pour rentrer trèsprochainement dans un processus de levée de fonds. Enparallèle, nous allons être incubés à partir de mi-mars ausein de l'incubateur féminin Paris Pionnières qui, en plusde nous apporter un mentoring et un réseau très

précieux, va m'aider à monter des dossiers definancements.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Connaitre ses forces, ses faiblesses et sa capacité àpivoter dans le temps !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Prendre le temps de la réflexion (idée, équipe, concept,compétences,...), mais pas trop longtemps non plus ! Etêtre accompagné le plus tôt possible !

Merci pour cet exercice qui, à chaque fois, me permet defaire le point sur tout ce qui a été fait et ce qui reste àfaire. Tout va très vite et il faut de temps en temps seposer pour mieux repartir ensuite !

Site internet :https://www.soondy.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/monika-maho-mehlem-67416041/en

Twitter :https://twitter.com/monikamaho

Portrait #27Soondy – MonikaMaho

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Thaïs, c'est un concept de clinique virtuelle, c'est-à-diresans les murs et sur le web.

Mais dedans, les professionnels de santé sont bien réels :diététicien(ne)s, coaches sportifs (dans un rôled'éducateurs médico-sportifs), ...

Les prises en charge faites par ces professionnels sontdonc réellement personnalisées, toujours en équipe, ...mais simplement à distance, via des communicationstéléphoniques et mail avec vous. Leur formation à l'exercicedu coaching santé est réalisée par le comité scientifique etl'équipe interne de Thaïs.

Enfin, l'objectif de nos équipes est de soutenir votremotivation à changer de mode de vie et de vous rendreautonome, acteur de votre santé.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Bien manger-bouger, 1er service de Thaïs, est un servicenomade de coaching santé, pour aider à régler lesproblèmes de poids en changeant de mode de vie, etaméliorer la santé. Le design spécifique du service vise àréduire de 50% le risque de diabète de type 2.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?D'abord, faire la preuve de l'impact du service sur la santé :prévenir le diabète, en retarder la survenue, réduire

significativement ses complications. Ensuite favoriser ladiffusion la plus large du service via les acteurs del'assurance santé et le corps médical.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Innovatrice, marketeuse de rupture.

Quelle est votre formation initiale ?X-Ensta-MIT.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La Santé.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneuse depuis Octobre 2012. Entrepreneusede milieu de carrière (40 ans), après 14 ans de salariat(conseil en stratégie puis industrie pharmaceutique). Mieuxqu'une crise de la quarantaine, une entrée dans la maturité?

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Choix des partenaires stratégiques du projet,Commercialisation.

Portrait #28Thaïs– EstelleS.Andrin

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La rapidité de confrontation au marché (typiquement< 2ans), "l'agilité" ( = la capacité créative et opérationnelle àmodifier son offre/approche Marketing-commerciale sibesoin : "le pivot"), la ténacité (= prendre tout échec pourapprentissage et vivre d'optimisme), la capacité às'entourer, l'équilibre de vie (pour ne pas s'épuiser).

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres et quasi-propres (prêt d'honneur et prêtbancaire).

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Aller au marché le plus "lean" possible … pour testerl'approche Marketing-commerciale au plus vite.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De foncer.

Site internet :http://www.thais.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/estelle-s-andrin-619548

Twitter :https://twitter.com/ThaisSolutions

Portrait #28Thaïs– EstelleS.Andrin

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?ClozMe est une marketplace qui met en relation desfemmes souhaitant vendre/acheter facilement desvêtements d'occasion à côté de chez elles. Lagéolocalisation est au cœur des recherches, on peutseulement voir les produits à 50km max. On privilégie lesremises en mains propres, on veut voir le produit avantd’acheter, surtout quand c est de l’occasion ! On veut aussiéviter toutes les contraintes logistiques comme les colis à laposte, les retours, les délais et frais d’envoi….) Onencourage donc les rencontres et le lien social dans sonquartier autour de la mode. On propose aussi lapersonnalisation : on propose un flux de produits quicorrespond à notre utilisatrice.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Notre objectif est de consommer différemment, en évitant legaspillage et en créant du lien social autour de la mode.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons développer la mode enfantine etmasculine à court terme. Nous souhaitons également nousdévelopper au Royaume-Uni ainsi qu'en Allemagne.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis une porteuse de projet avec une grandedétermination et l'envie de mettre en œuvre tous lesmoyens nécessaires pour faire décoller ClozMe. Il faut

garder la foi et la persévérance est une des clés pouratteindre nos objectifs.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômée d'une école de commerce (ISEG Paris en2004) puis un MBA en marketing et commerce sur Internetà l'Institut Léonard de Vinci en 2012.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les projets en règle générale, le challenge, les nouveautés,les défis, les nouvelles technologies, les voyages...

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneuse depuis toujours. Avec ma sœurjumelle, nous avons déjà lancé un site e-commercespécialisé dans la décoration en 2007. Puis nous retentonsl'aventure avec notre nouveau projet ClozMe.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les difficultés rencontrées se situent plus au niveau desfinancements, long parcours du combattant. De plus lacapacité à trouver les bons collaborateurs, bien s'entourerest essentiel.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreunariat ?La persévérance, la flexibilité, l'optimisme, le pragmatismeet l'humilité.

Portrait #29ClozMe – CélineBrondel

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons privilégié pour le moment le love money.Nous envisageons le crowdfunding et les BusinessAngels à moyen terme.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Quand on se lance dans l'aventure startup il faut êtrecertain d'avoir la capacité à gérer les imprévus et ne pasavoir peur de l'inconnu.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?C'est une aventure passionnante et enrichissante à toutpoint de vue mais il faut savoir être patient et toujourscroire en son projet.

Site internet :http://www.clozme.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/celine-brondel-a0565844/en

Twitter :https://twitter.com/CelineBrondel

Portrait #29ClozMe – CélineBrondel

Page 143: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Fluicity est né d’une synthèse entre mes expériences desmédias et des nouvelles technologies. Après plus de quatreans chez Google, baignée dans le monde de l’innovation etde la Big data, j’ai été choquée par le résultat desmunicipales 2014 en France. Plus de 40% d’entre nousn’avions pas été voter, et cela dans un contexte de défianceet de croissance des partis extrémistes en Europe.Comment pouvions nous être si peu concernés par lagestion de notre commune, pourtant la cellule de base denotre démocratie ? Comment au 21ème siècle, un Mairepouvait-il gouverner sans avoir un accès en temps réel à sadonnée la plus fiable : l’avis de ces citoyens ? L’idée étaitde mettre les méthodes efficaces de communicationsutilisée dans le secteur public au service de la démocratielocale. Fluicity est une plateforme numérique dont l’objectifest de favoriser les échanges entre les collectivités localeset les citoyens. Notre mission est de rétablir le lien distenduentre élus locaux et citoyens dans les villes françaises eteuropéennes dans une logique de co-construction del’espace public.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le besoin : éloignement entre citoyens et politiques, enviedes citoyens de participer, marre des réseaux sociaux quicréent du vide.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Transformer les modes de gouvernance, devenir lapremière plateforme de participation citoyenne de l'UE.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Ambitieuse, persévérante, humaine.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai suivi des études de Journalisme à l’Université Libre deBruxelles. Pendant mon Master, je me suis particulièrementintéressée à deux types de sujets: la place des femmesdans la société et l’actualité au Moyen Orient. Sans m’enrendre compte à l’époque, je choisis un sujet de mémoirequi allait fortement influencer ma jeune carrière (je n’ai que31 ans). Le sujet me passionnait et traitait du rôle desmédias dans les processus démocratiques à traversl’analyse de 15 ans d’archives d’une revue féministe et deson impact sur la révision du code de la famille au Maroc.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La technologie, l'alpinisme, le yoga, le monde en devenir.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?En 2007, avec deux partenaires tunisiennes, nous avonscréé un magazine d’art et de mode pour les femmes duMoyen-Orient, Unfair Magazine. Basé à Abu Dhabi etdistribué dans toute la région, il s’adressait à la femmearabe moderne, une femme éduquée, polyglotte, curieuseet résolument fière de ses racines. Cette expérience fût à lafois la plus difficile et la plus formatrice de ma carrière.Elle m’a permis d’appréhender la méthode de créationd’entreprise de A à Z dans une région spécialement peuréceptive à l’entreprenariat féminin, tout en bénéficiant -

Portrait #30Fluicity – JuliedePimodan

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#PortraitDeStartuper

- d’une popularité hors du commun grâce à notre statut“d’ovni”. C’est en 2010 que j’ai rejoint Google, en chargedu développement des ventes de solutions de gestion decampagnes en ligne, « DoubleClick », dans la zone despays Émergents. J’y ai passé 4 ans dont 1 an et demi enmission à Istanbul. Travailler chez Google Turquie en2013-2014 fut une expérience particulièrementintéressante. La ville était figée par des manifestationspolitiques, l’accès à l’information était très limité avec descoupures fréquentes de Twitter et Youtube. Considérant labaisse de l’activité chez Google, j’ai commencé àtravailler en parallèle en tant que volontaire pour le Hello-Tomorrow, un concours mondial de création d’entreprisequi m’a ouvert les yeux sur les innovations fascinantesdans le domaine des “Smart-Cities” et de la “Civic Tech”.

Après mon mémoire je suis partie au Moyen Orient - entant que reporter dans une agence indépendante - ou j’aipassé un an à produire des reportages économiques surla région pour le NYT et le Daily Telegraph. J’ai ensuitedécidé de quitter mon premier job pour réaliser l’un demes rêves: apprendre l’arabe. J’ai choisi le Yémen poursa beauté, son authenticité et sa culture ancestrale. Aubout de deux mois de cours intensifs, j’ai rencontré unentrepreneur local qui n’était autre que l’attaché depresse du Président Ali Abdallah Saleh. Son projet étaitde créer le premier magazine du pays en langueAnglaise: Yemen Today. Il me proposa d’en prendre ladirection! J’avais 23 ans, c’était l’opportunité de ma vie,j’ai donc décidé de rester au Yémen pour me lancer dansma première aventure entrepreneuriale. Pendant les

quatre années qui suivirent; j’ai oscillé entre un rôle dejournaliste - pour Yémen Today mais également en tantque freelance pour la BBC et Al Jazeera - et un rôle demanager avec des responsabilités de croissance et unimpact mesurable. C’est au cours de cette période que j’aisolidifié ma fibre d’entrepreneuse. Ces expériences m’ontpassionnée car elle m’ont donné l’impression d’utiliser lesmédias pour créer des ponts, rapprocher des peuplesétrangers, permettre une meilleure compréhension descultures, et surtout de casser les préjugés.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je crois que les préjugés les plus dangereux s’exprimentplus dans nos craintes en tant que femmes que dans lavéritable perception de notre entourage. Unpréjugé arrive parfois aussi vite qu’il s’efface, il peuts’appliquer à toute chose et à toute personne et ne doiten aucun cas bloquer nos action, notre enthousiasme ounotre passion.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?J’ai toujours été encouragée à faire ce que j’aimais. Cegoût pour la liberté c’est le plus beau cadeau que mesparents m’ont offert et pour lequel je me sens privilégiée.Car choisir ce qu’on aime le plus revient à fairel’expérience de la persévérance, qui est je crois la qualitéultime pour le succès d’une aventure entrepreneuriale.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour

lancer votre société ?J'ai fondé la société seule, créé de la valeur puis proposéà mes associés d'acheter leurs parts. Aujourd'hui nousamorçons notre première levée de fonds.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Avoir des piliers solides : familiaux, amoureux,intellectuels pour équilibrer sa vie et éviter le burnout.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?En tant qu’entrepreneur on est souvent plus seul, plusstressé et moins équilibré que dans une situationsalariale. Cette condition s’applique autant aux hommesqu’aux femmes, et je crois qu’il appartient a chaqueindividu d’équilibrer sa relation au travail en s’imposantdes règles, une culture d’entreprise, et une mesure de laperformance durable.

Site internet :http://www.flui.city/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/judepim

Twitter :https://twitter.com/Judepim

Portrait #30Fluicity – JuliedePimodan

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Cadette propose aux femmes des collections de vêtementshaut de gamme exclusivement composées de vêtementsd’occasion. L’offre de Cadette s’articule autour de 2services : En amont, Cadette s’adresse aux femmessouhaitant vider leur armoire des vêtements haut degamme et en très bon état qu’elles ne mettent plus. Cadetteleur propose de collecter ces vêtements et de se chargerde les revendre. Prise de photos, description des produits,gestion de la vente, Cadette s’occupe de tout. Cadetterécupère également les vêtements moyen de gamme ou enmoins bon état de ces clientes et se charge de les donnerde leur part à des associations partenaires. En aval,Cadette s’adresse aux femmes cherchant la possibilité deconsommer la mode de manière plus responsable sansrenoncer aux coups de cœur. Cadette leur propose uneoffre de vêtements d’occasion haut de gamme, en excellentétat et à petits prix. Ces pièces sont présentées ensilhouette sous forme de collections. Des looks qui donnentenvie, portés par une mannequin et photographiés par unprofessionnel. On en oublie que ces vêtements ont déjà euune première vie… Ces collections sont présentées sur lesite www.cadette.fr et lors de ventes éphémères en pop-upstore.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous commençons à atteindre les limites de notre modèlede consommation basé sur l’industrialisation, leconsumérisme et la mondialisation. Nous devons faire faceaux conséquences sociales et environnementales de ce

modèle. Il nous faut repenser notre modèle et proposerune manière plus responsable et plus durable deconsommer. Dans le secteur de la mode, il y encore troppeu d’initiatives… La demande textile est même de plus enplus effrénée : Les modes passent de plus en plus vite, lesvêtements ont une durée de vie de plus en plus courte etles créateurs sont mis sous pression pour suivre cettecourse à la nouveauté et au renouvellement. Avec Cadette,j’ai eu envie d’appuyer sur pause et de m’inscrire dans ladurée : ralentir le rythme de renouvellement des vêtements,allonger leur durée de vie, faire du « beau » avec du «vieux » et prouver que la nouveauté n’est pas l’uniquesynonyme de qualité et d’élégance.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Amener toutes les femmes sur le marché de l’occasion etêtre LA référence qualitative et désirable de ce marché.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Fonceur à la tête froide. Si cela veut dire quelque chose !

Quelle est votre formation initiale ?EM LYON, spécialisation Marketing.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les pages blanches et les défis que cela suppose.

Portrait #31Cadette– CapucineFabié

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je entrepreneuse à 100%, corps et âme depuis février2015. Suite à un excellent programme entrepreneurialsuivi en première année d’école, j’ai su qu’un jour, jelancerai ma start-up. A la fin de mes études, j’ai souhaitécommencer par faire mes armes en entreprise. Dans uncabinet de conseil d’abord, puis au sein de Maisons demode, Christian Dior Couture, Comptoir des Cotonniers,Aigle à des postes de Business Analyst et en MarketingProduit. Courant 2014, j’ai eu l’idée de créer Cadette. Jeme suis lancée à 100% dans l’aventure début 2015. 2mois plus tard, j’avais la chance de rejoindre l’incubateurParis Pionnière.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le départ de mon associé au bout de 3 mois. Les doutespermanents sur le concept et ma capacité à l’exécuteravec succès. Et je pense avoir fait toutes les erreursclassiques de l’entrepreneur « débutant » !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Le caractère et la personnalité des fondateurs. Optimisteet persévérant : il faut y croire et continuer à y croiremalgré les embûches. La capacité à être un « hommeorchestre » et savoir être à l’écoute.

Quel mode de financement avez-vous retenu pour

lancer votre société ?Apport personnel et Love Money dans un premier temps.Recherche de subventions et d’investisseurs dans undeuxième temps.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Y a-t-il des clients pour mon offre et cette clientèle est-elledémultipliable.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Commencer à tester son idée auprès de ciblespotentielles avant « de tout lâcher ». Sécuriser lefinancement de sa vie personnelle pour se consacrerpleinement à sa start-up et ne pas être obligé de repartiren entreprise alors que l’on n’est pas allé au bout de sonidée…

Enfin, j’espère que toutes les femmes qui auront lu ceportrait iront sur http://www.cadette.fr/ pour découvrir lescollections et surtout qu’elles me donneront leur feedbackaprès !

Site internet :http://www.cadette.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/capucine-join-lambert-35b84413/en

Twitter :https://twitter.com/Capucinefabie

Portrait #31Fluicity – JuliedePimodan

Page 147: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Il s’agit d’une startup dans le domaine de la santé, àl’origine de l’application dokBody : le premier service derecommandation et de partage de médecins, pharmacies etcentres de soins.

Pourquoi ce choix de produit / service ?La santé est une véritable préoccupation pour les Français.Une préoccupation qui nous a tous poussés un jour à posercette fameuse question : « tu n’aurais pas un bon médecinà me recommander ? ». C’est précisément à cetteproblématique que répond aujourd’hui dokBody.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de faire de dokBody un leader enmatière de recommandation et de partage deprofessionnels de santé. La force du modèle dokBodyréside dans sa capacité à être « International Ready », à lafois en termes de besoins comme de technologie.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?J’aime faire bouger les lignes, avancer, essayer, metromper aussi, pour mieux apprendre, plus vite aussi. Et jesais qu’au fond de moi, que les choses marchent ou non,on en ressort toujours grandi. Nous avons la chanced’évoluer dans un univers professionnel où il est plus facilequ’autrefois de se lancer, de tenter des choses. Nousn’avons aujourd’hui plus à rougir de quelque complexe quece soit vis-à-vis de notre écosystème startups. Et aprèstout, nous aussi on a des Licornes ;)

Quelle est votre formation initiale ?J’ai à la base une formation plutôt littéraire, en ayant faitHypokhâgne et Khâgne. Je me suis ensuite dirigée vers unMaster en Communication et Financement de projets, quim’a véritablement donné la soif d’entreprendre. Pourtant àcette époque, la création d’entreprise n’était pas autantinitiée par la nouvelle génération qu’aujourd’hui, qui parfoismême monte des projets sans même être sorti d’école…

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les sensations fortes, quelles qu’elles soient ! L’adrénalineest pour moi un moteur d’évasion et d’inspiration à la fois -et pas uniquement dans le sport. Tenir une présentationdevant un parterre de sceptiques à convaincre est unchallenge passionnant même si passablement rude !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai été pendant 5 ans co-fondatrice d’une galerie dephotographie contemporaine à Boulogne Billancourt.Parallèlement j’ai développé un concept d’expositions «clés-en-main » à l’attention des collectivités territoriales. J’aiainsi fait mes premiers pas sur les Champs-Élysées, àParis Plages ou encore dans une vingtaine de grandesvilles d’IDF. Puis j’ai totalement changé d’univers en 2013en rejoignant ma première aventure entrepreneurialenumérique : Sport-Booking, un projet de compétitionsportive en ligne. Loin de la culture, mais au cœur de larigueur et de la gestion de projet. On doit toujours se poserles mêmes questions, quels que soient les thèmes !

Portrait #32dokBody – LaurèneCorbière

Page 148: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Ce projet m’a permis de faire mes armes sur le digital etj’ai beaucoup appris, notamment que l’univers dunumérique me plaisait énormément. Parallèlement j’ai eula chance de participer au lancement du programme#ReviensLéon qui m’a permis de découvrir tout unécosystème de startups françaises. C’est là que j’aidéfinitivement attrapé le virus !

Depuis quand je suis entrepreneuse ? Tout dépend de ladéfinition qu’on donne. On peut être entrepreneur toute savie sans être à la tête de sa société ; « entrepreneur » estun état d’esprit, une façon d’être et de penser. C’est pourmoi une manière de faire avancer les choses. Alors dansce sens, je crois que l’ai toujours été !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Il faut se planter pour ne pas refaire les mêmes erreurs.C’est important d’écouter les conseils des uns et desautres, mais je reste convaincue qu’il faut passer par sespropres erreurs. Un peu comme le ferait un adolescent enfait ! Peut-être que cela prendra plus de temps pouraboutir à l’idée de départ, mais ce sera le chemin que l’onaura tracé. Et avec nos erreurs. Plantez-vous. Maisrelevez-vous. Étudiez un autre chemin. Pivotez,retournez, recommencez jusqu’à trouver la bonnesolution. Selon moi la principale difficulté rencontrée restele rapport aux autres. Entre les personnes qui n’y croientpas et qui ne se cachent pas de le montrer, le tempsqu’on y passe, avec des journées de plus de 12H et

autant de vie sociale en moins, c’est dur. Vraiment dur. Acôté de ça, il y a aussi beaucoup de soutiens qui vousdisent que ça ferra un carton et que l’idée est géniale,nécessaire. Il faut arriver à n’écouter que ceux-là car c’estvotre énergie. Votre sève.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La persévérance, la force de conviction et la capacité àapprendre de ses erreurs sont des attributs nécessairespour l’entrepreneur. Plus encore, sa capacité à décider,arbitrer, faire des choix. Le plus vite possible. Car s’il y abien une leçon à retenir pour réussir, c’est se lancer auplus vite – quand bien même tout n’est pas 100% abouti.Le « time to market » est essentiel dans notre universultra concurrentiel, et celui qui frappe en premier restesouvent debout le dernier.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous nous autofinançons depuis le début. Noussouhaitions mettre sur pied notre proof of concept par nospropres moyens, fédérer une communauté significativepour ensuite mettre à l’épreuve notre business modèle.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ce qui est critique (et vital) c’est l’équipe. Sacomplémentarité, sa capacité à endurer les épreuves,

soudée. Je dirais que s’il fallait s’assurer d’une chose enpermanence, c’est que l’équipe soit à 200%, en toutecirconstance.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Mon premier conseil, si vous voulez lancer votre proprestartup, c’est de ne jamais cesser d’y croire. Si vous avezune idée en tête, si vous ressentez qu’il y a une possibilitéque ça puisse marcher ou plaire ne serait-ce qu’à uneseule personne, ne serait-ce qu’à vous, alors foncez.C’est votre conviction qui fera tout le reste. Lesinnovations prédestinées à une mort rapide ne manquentpas (la montre bracelet, le walkman de Sony, la GameBoy de Nintendo etc.), pourtant l’endurance et lapersévérance de leurs inventeurs a donné tort auxcritiques. Ensuite, et c’est encore plus important, c’est desortir vite. Le défaut de l’entrepreneur est aussi d’avoirparfois un voire deux métros d’avance. On peut doncparfois être tenté de repousser l’échéance pour rajoutertelle ou telle fonctionnalité. Le « time to market » estcrucial, il faut donc sortir tôt même si c’est perfectible. Detoutes les façons, les consommateurs participeront àapporter des idées d’amélioration, ce qui constitue unexcellent feedback de marché.

Portrait #32dokBody – LaurèneCorbière

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#PortraitDeStartuper

Ne jamais hésiter à aller vers les autres. Au pire on vousdit non et vous n’avez rien perdu. Au mieux, vous obtenezquelque chose de positif, une rencontre, une piste, unenouvelle suite. Alors n’hésitez pas à me contacter pourdiscuter autour d’un verre ou d’un tweet(@laurenecorbiere).

Site internet :http://www.dokbody.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/laurenecorbiere/en

Twitter :https://twitter.com/laurenecorbiere

Portrait #32dokBody – LaurèneCorbière

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?LogoStudio est un site web qui permet aux porteurs deprojets et entrepreneurs de générer rapidement un logo debonne qualité pour moins de 30 euros. Grâce à une sériede questions, LogoStudio propose une identité graphiquecohérente avec les besoins et goûts du porteur de projet.Ce dernier peut alors immédiatement télécharger son logoainsi qu'un kit clé-en-main pour communiquer son projetcomme des cartes de visite, du papier à en-tête et desbannières de réseaux sociaux.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Les entrepreneurs ont besoin de communiquer leur projettrès tôt afin de trouver des partenaires, financements ouclients. Nous avons justement décidé de lancer LogoStudiopour leur donner les moyens de le faire, même avec desbudgets serrés. En effet le logo est, pour nous, le pointcrucial de la communication d'un projet. D'ailleurs une foisque LogoStudio sera lancé, nous comptons proposerd'autres produits complémentaires.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L'objectif à moyen terme est de construire une équipe de 10personnes douées et passionnées avec qui construire unemultitudes de projets. Notre objectif à plus grande échelleest de rendre le design et la communication accessibles auplus grand nombre par la création d'outils intuitifs etabordables.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Originale. Je pense avoir une grande capacité d'empathiece qui permet d'analyser les faits de plusieurs angles et deprendre des décisions parfois improbables mais toujourslucides.

Quelle est votre formation initiale ?Ingénieur de l'ESTP avec un double diplôme à l'écolePolytechnique de l'Université de Sao Paulo.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Plaire et surprendre. Et les Lego. Et les dinosaures. Et lesgifs de chats.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Si l'on considère entreprendre dans le sens de "prendre larésolution de faire quelque chose " et bien je dirais quej'entreprends depuis toujours car c'est avant tout un étatd'esprit, une façon de voir le monde et d'interagir avec lui.Si c'est dans un sens business alors j'ai ouvert unepremière entreprise quand j'avais 23 ans et LogoStudio il ya 8 mois.

À 23 ans j'ai lancé une marque de vêtements pour chienspour découvrir l'entreprenariat pendant 6 mois. Après 4 ansde conseil en stratégie, je suis revenue dans le mondeentrepreunarial en tant que Directrice Marketing d'unestartup française.

Portrait #33LogoStudio – CamillaMasetti

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#PortraitDeStartuper

Pendant mes 3 derniers mois j'ai ouvert ma boîte en tantque autoentrepreneur et une fois que mon projet a prit del'ampleur j'ai quitté mon boulot pour me dédierentièrement. J'ai ouvert l'entreprise en avril 2015 avecAgathe Machavoine et aujourd'hui nous avons déjà 2employés.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le point de pivot de toute petite entreprise est la premièreembauche : cela introduit pas mal de nouveaux éléments,financiers et administratifs d'abord mais aussi dans ladynamique de groupe qui change énormément. Ça a étéun cap assez difficile à passer pour nous.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Le trio gagnant est : écoute, proactivité et persévérance.Si vous êtes à l'écoute du marché et proactif dans votreactivité et vos décisions alors il ne vous reste plus qu'àpersister suffisamment et le succès viendra à coup sur.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons entièrement auto-financé le développementde LogoStudio. Il n' y a que des avantages à ce système :ça nous a permis de garder une grande liberté dans noschoix, d'orienter le projet comme bon nous semblait et,plus stratégiquement, de faire valider constamment leprojet par le marché.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Il faut être sûr de vouloir se lancer à fond dedans. Il fautavoir le cœur net pour ne pas avoir envie de tout lâcherquand ça deviendra difficile. Et à un moment ou un autreça sera difficile.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Commencez immédiatement ! Plus d'excuses : il y atoujours du temps à dénicher pour développer son projet.Puis testez, testez, testez ! Et une fois que vous sentez latraction, consacrez-y vous entièrement.

Site internet :http://www.logostudio.fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/camilamasetti

Twitter :https://twitter.com/CamilaMasetti

Portrait #33LogoStudio – CamillaMasetti

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Nu, c'est la Halle alimentaire connectée et sans emballagejetable, avec un système de paiement innovant, desrécipients consignés, des produits sélectionnés, et surtout… du plaisir en faisant ses courses.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour éveiller les consciences de manière pratique surl'urgence environnementale de la gestion des déchets.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Une 1ere Halle Alimentaire de 300 m2 dans Paris en 2017et des ouvertures de magasins rapides sur les annéessuivantes à Paris ou toute ville Internationale avecsensibilité environnementale ( San Francisco,Berlin, Londres, Oslo, New york, ...).

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionnée, authentique.

Quelle est votre formation initiale ?Ingénieur INSA.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Monter des projets.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?

Je suis entrepreneuse depuis 2014. J’ai été intrapreneusependant 7 ans de 2004 à 2011 en Chine pour monter lafiliale Chine de Legris Industries (un groupe au CAC).

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Avoir les bonnes personnes au bon moment (pas simple dequitter tout quand on plus de 35 ans).

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Persévérance, pugnacité, ouverture d'esprit, patience,capacité à se remettre en question.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?SAS à capital de 24 KE, nous avons recus le PIA (30 KE).En recherche de Business Angels pour compléter lefinancement + Banques.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention àsurveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventurestartup ?La complémentarité et l'alignement des valeurs avec sesassociés.

Portrait #34NU!– AudeCamus

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?D'y croire, d'y aller, car c'est une superbe expérience.

Cela fait 2 ans que je suis porteuse du projet et je le feraisencore maintenant ; j'ai pu mettre à profit toutes mescompétences acquises dans un grand groupe pour unprojet personnel avec des valeurs éthiques fortes, sansjeu politique et avec des vraies réalisations concrètes.

Site internet :http://projet-nu.fr/fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/camus-aude-8a91471

Twitter :https://twitter.com/ProjetNU

Portrait #34NU!– AudeCamus

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Carion propose un modèle inédit de services d’assistancepersonnalisée qui s’appuie sur des offres packagéesciblées « utilité client », opérées par un réseau deprestataires qualifiés et sélectionnés, les Carioneurs.

Carion est né d’un constat simple. L’offre de services auxparticuliers est peu lisible et souvent aléatoire dans sonexécution.

Que pensez-vous des plombiers ou des serruriers ? Êtes-vous pleinement satisfait de votre femme de ménage ? Enquel prestataire pouvez-vous réellement faire confiancelorsque votre « chez vous » est directement concerné ?

Dans la vie, trouver les bonnes personnes nécessitebeaucoup de temps ou beaucoup de chance. A traversCarion, nous voulons recréer cette confiance et vousredonner l’assurance d’être vraiment épaulé au quotidien.

Le service est proposé via une plateforme web et mobile deréservation, de paiement sécurisé et d’évaluation desprestations.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Besoins croissants.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Croissance et rentabilité.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?En apprentissage.

Quelle est votre formation initiale ?Economie et sciences politiques.

Qu’est-ce qui vous passionne ?J'aime bien apprendre.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneuse depuis longtemps. Mon parcourspasse par la création d'associations, de la direction deprojets innovants puis la création d'entreprise.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?L'adaptation à la solitude.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La confiance en soi, la persévérance, la rigueur et l'audace.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Personnel.

Portrait #35Carion – Marie-PierreDesbons

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#PortraitDeStartuper

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Accepter l'échec.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ne pas se décourager. Créer son entreprise est une trèsbonne école.

Site internet :http://www.e-carion.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/marie-pierre-desbons-1aa7b92a/en

Twitter :https://twitter.com/MPDesbons

Portrait #35Carion – Marie-PierreDesbons

Page 156: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Morning, c’est l’alternative à la banque, simple,transparente et plus collaborative. La volonté est de revenirà la banque originelle tout en apportant des innovations quirépondent aux nouveaux usages numériques etcollaboratifs. Cette année, avec le lancement de la carte depaiement, nous allons concrètement nous positionner faceaux banques en ligne et neo-banques.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Au départ, Morning proposait une plateforme pour simplifieret sécuriser les paiements de services à la personne. Lesite s’est ensuite enrichi pour offrir la possibilité de réalisertous types de paiement entre particuliers dans la mouvancede l’économie collaborative : cagnotte, achat d’objetsd’occasion, remboursement entre amis, … En parallèle,nous avons développé une page de paiementpersonnalisable et clé-en-main pour les small business, lesassociations et les collectivités.

2016 sera l’année du lancement de la néo-banque, à la foispour les particuliers et les professionnels, avecl’introduction d’un compte de paiement, de la carte depaiement (modulable) et de moyens d’encaissement. Notreobjectif est de proposer une offre bancaire alternative,apportant des solutions adaptées aux nouveaux usagespeer-to-peer, aux associations, à l’évolution du statut detravailleur indépendants ou encore à la croissance du e-commerce et l’augmentation du nombre de petitesboutiques en ligne.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nos ambitions sont élevées et affichées : nous souhaitonsdevenir, dès cette année, le 1er acteur de la banque en ligneindépendant, non issu du secteur de la banque, à lancer unnouveau modèle réellement innovant.

Avec une équipe qui a plus que triplé en 2015, après notre4ème levée de fonds, nous recruterons un talentsupplémentaire par semaine pour arriver à 100 en 2017.Fin 2016, l’objectif est d’atteindre les 100 000 utilisateurs etd’émettre 15 000 cartes de paiement.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Entrepreneur depuis plus de 10 ans, je me décrirais commepragmatique, conscient des enjeux sociétaux, qui souhaiteporter haut et fort les couleurs d’une entreprise libérée oùles collaborateurs s’engagent avec autonomie ettransparence. J’ai beaucoup appris des mes dernièresboites, j’ai gagné en confiance et en maturité ce qui mepermet d’entrainer talents, investisseurs, collectivitéslocales et partenaires dans un projet ambitieux commeMorning.

Quelle est votre formation initiale ?Chimiste de formation, j’ai complété mon parcours par unMaster en sociologie.

Portrait #36Morning – Eric Charpentier

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis un passionné quand je m’engage sur des projetsqui aujourd’hui vont au delà d’une entreprise pours’engager dans le développement territorial (CampusMorning) ou bien encore la création d’une équipe cycliste.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis plus de 10 ans, notammentdans les secteurs du service à la personne et del’économie collaborative. Lancé à 26 ans dans le bain del'entrepreneuriat, j’ai créé avec enthousiasme l'agence deservices à la personne Vitali à Muret, au sud de Toulouse.En 2007, je commence une nouvelle aventure avecDwého, une place de marché numérique, toujours autourdu service à la personne. En 2009, le site se recentre surla recherche de personnel de ménage et réalise alors unchiffre d'affaires de 3 millions d'euros. Un an plus tard,après une mésaventure avec des investisseurs peu enphase avec mon projet, je quitte mon entreprise fin 2011.A partir de là, je passe deux années à définir un nouveauprojet, ajusté par itérations, qui aboutira à la création deMorning pour passer des besoins très concrets depaiement entre particuliers sur internet au développementd’une nouvelle banque en ligne.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Ce projet est original en ce sens, que j’ai mis les pieds,par hasard, dans un environnement régulé qu’est le

secteur bancaire. En passant du paiement de service à lapersonne entre particuliers, à la banque en ligne, j’aidécouvert les agréments bancaires. Et bien plus que lesagréments bancaires, c’est la construction d’un modèleoriginal et ambitieux qui nécessite des moyens colossaux.On aura réussi à construire une néo banque en ligne enmoins de deux ans avec besoins financiers et humainstrès importants. En deux ans, nous aurons obtenu unagrément bancaire, construit un Campus, et créé uneéquipe de 50 personnes. Finalement, je n’ai pas lesentiment d’avoir rencontré de grandes difficultés, maisplutôt une série de challenges et de défis.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Une idée qui tue – du bon sens – bien s’entourer – letiming – la vision – l’ambition – l’équipe.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Je peux dire que l’on suit le parcours idéal en matière definancement avec des business agnels au démarrage, ducrowdfunding, un industriel, du média for equity et desaides publiques comme pour le financement de notreCampus.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?

Se donner les moyens!

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Aucun ! Il y a déjà bien assez de donneurs de conseilsautour des startups. Plutôt que des conseils, là aussi jesuis pragmatique auprès de jeunes entrepreneurs enapportant tout simplement de l’aide et du temps.

Site internet :https://morning.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/charpentiereric/en

Twitter :https://twitter.com/EricCharpentier

Portrait #36Morning – Eric Charpentier

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Deepki est une jeune entreprise innovante, positionnée surle marché de la Transition Énergétique, qui utilise lesdonnées existantes de ses clients pour détecter et vérifierdes économies d'énergie sur un parc de bâtiments, sansinstaller de compteur et sans réaliser d'audit des sites.

Pourquoi ce choix de produit / service ?La Transition Énergétique ne va pas assez vite. On en parleplus que l'on agit réellement. Les entreprises et collectivitéslocales les plus motivées dépensent de l'argent pourrecréer de la donnée sans se poser la question de la valeurdes données qu'elles ont déjà. Avec mon associé,Emmanuel Blanchet, nous avons la conviction que lesstatistiques modernes et l'informatique permettent d'extrairede la valeur des données existantes pour accélérer laTransition Énergétique.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?(Essaye de) Devenir le Google de l'Efficacité Énergétique.Détenir les algorithmes et proposer les servicesincontournables pour détecter et vérifier massivement deséconomies d'énergie sur des bâtiments en Europe et dansle Monde quelque soit leur usage.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Trépidant, ambitieux, pragmatique.

Quelle est votre formation initiale ?Ingénieur Informatique de l'INSA de Lyon puis ExecutiveMBA à la London Business School.

Qu’est-ce qui vous passionne ?L'énergie, la politique, la philosophie.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Formation d'ingénieur en 2006.Consultant dans un cabinet spécialisé pendant 2 ans enFrance et en Espagne.Différents postes commerciaux ou de direction dans lesfiliales services de ENGIE pour développer l'EfficacitéÉnergétique.Executive MBA en 2013.Lancement de Deepki avec Emmanuel Blanchet.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les doutes sur le bon chemin à suivre au début.

Apprendre à se focaliser ensuite.

Maintenant gérer des ambitions importantes avec desressources limitées.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?L'envie, le travail, l'écoute.

Portrait #37Deepki – VincentBryant

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres (capital des fondateurs) puis revenus issusdes premiers clients.

Après les 18 premiers mois, nous venons de lancer unelevée de fonds pour accélérer notre développement.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Jusqu'à maintenant, je dirais le cash. Cash Is king !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Coluche disait : "Tu ne sais pas nager, et bien jette-toi àl'eau ».

Se jeter à l'eau. Il faut se faire confiance et rester àl'écoute des signaux faibles.

Site internet :www.deepki.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/vincentbryant1

Twitter :https://twitter.com/VB0

Portrait #37Deepki – VincentBryant

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Anissa Bennai : WorkUp est né d'un besoin personnel,trouver ou créer un job dans lequel nous pouvions nousépanouir au quotidien, puis d'un constat : 70 % des 18 – 35ans ne se reconnaissent pas dans leur travail.

Charlotte Cady : Nous avons fait la démarche de nousposer les bonnes questions, essayer de comprendre d'oùvient ce mal-être au travail qui nous touche tous à unmoment de notre vie professionnelle : la quête de sens ? Lemétier qui ne nous convient pas ? Ou l'environnement detravail ? Un besoin de liberté ? Etc. Nous avons cherché del'inspiration à travers des livres, magazines, des vidéos, destémoignages, des études, nous sommes parties à larencontre des acteurs qui pouvaient nous aider dans notretransition professionnelle.

ABE : Finalement, nous voulons que WorkUp devienne unaccélérateur de l'emploi pour les personnes qui se posenttoutes ces questions. Nous voulons leur faire gagner dutemps, en mettant à disposition sur notre plateforme webles meilleurs outils et initiatives dédiées à la transitionprofessionnelle. WorkUp, c'est surtout montrer le champsdes possibles et encourager les personnes à construire leurpropre chemin.

Pourquoi ce choix de produit / service ?CCA : Il nous paraissait évident de rendre accessible auplus grand nombre toutes les recherches que nous avionsfaites pendant notre transition. Nous avons découvert desinitiatives superbes qui proposent des services à fortevaleur ajoutée, nous voulons leur donner plus de visibilité.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?ABE : Créer des synergies avec les acteurs que nousrencontrons et que nous mettons en avant sur la plateformepour co-construire les façons de travailler de demain. Noussouhaitons fédérer ces derniers autour d’un projet communafin de faire valoir la parole du terrain auprès desinstitutions privées, publiques et politiques.CCA : Notre ambition est de regrouper les acteursinnovants de l'emploi et de la transition professionnelledans un lieu partagé. Proposer des espaces d'accueilchaleureux et bienveillant pour le grand public, créer unparcours intelligent en fonction de la situation de chacun etles diriger vers les nouvelles structures qui peuventréellement les accompagner.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?CCA : Pragmatique, persévérante, curieuse etdébrouillarde.ABE : Créative, Instinctive, Fonceuse et Optimiste.

Quelle est votre formation initiale ?CCA : Nous avons toutes les deux fait une licence àl'Université, Anissa dans la communication à Angers et moien Biologie Moléculaire à Nantes.

Puis, nous nous sommes rencontrées à l'IEMN-IAE deNantes où nous avons suivi le Master « Projets Innovantset Entrepreneuriat » qui nous a fait découvrir un univers quinous était totalement inconnu et qui nous a immédiatementséduit : l'entrepreneuriat.

Portrait #38WorkUp – AnissaBennai&CharlotteCady

Anissa BennaiCo-fondatrice

Charlotte CadyCo-fondatrice

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?CCA : J'adore faire de la veille, découvrir de nouvelleschoses, des nouveaux concepts ou de nouveaux acteurs,j'aime aussi le design, le web et les nouvellestechnologies.ABE : Pour ma part, ce sont les gens qui me passionnentle plus, les rencontres, échanger, partager, avancerensemble.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?ABE : Je suis entrepreneuse depuis toujours! Pour moiêtre « entrepreneur » est plus un trait de caractère qu’unstatut.

CCA : J'ai fait plusieurs petits boulots en sortant d'étudepuis j'ai travaillé pour un ami qui avait monté sa startupdans le e-commerce. C'est là que je découvre le quotidiende l'entrepreneur et le monde des startups. Après cetteexpérience, j'ai eu la chance de travailler avec MargauxDerhy, la fondatrice de La Petite Etoile, où nous avonsaccompagné des entrepreneurs dans leur stratégie definancement. Une expérience incroyable et trèsformatrice. Puis j'ai suivi la formation de 9 semaines duWagon pour apprendre à coder et lancer une applicationweb de A à Z.

ABE : J’ai été salarié pendant 5 ans avant de me lancer,mais j’ai toujours gardé un oeil ouvert surl’entrepreneuriat. J’ai suivi de loin les projets des«copains», j’ai aussi toujours été a des postes « clés »

proche de dirigeant de PME ce qui m’a fortement motivéà me lancer.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?ABE : En étant en poste, j’avais peur de perdre en qualitéde vie (financièrement), et de me retrouver seule. J’ai trèsrapidement sollicité l’ensemble de mon entourage pourfaire avancer le projet. Le fait que Charlotte s’engageauprès de moi a enlevé ces doutes.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?CCA : Construire son réseau le plus tôt possible, êtrecurieux, organisé, ne pas baisser les bras trop vite, testerconstamment de nouveaux modèles et fêter chaque petitevictoire.ABE : Se faire confiance, ne pas tout planifier, s’entourerdes bonnes personnes et créer les opportunités.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour le moment nous nous autofinançons avecnotamment des missions de conseil en attendantd'identifier le business model qui nous convient le mieux.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?CCA : La relation avec son ou ses associés est trèsimportante, il faut réussir à bien communiquer et rester

transparent quoi qu'il arrive.

ABE : Ne pas avoir peur de changer son produit, ou sonidée pour répondre non pas à ses besoins mais au besoinde sa cible.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?CCA : Rencontrer un maximum de personnes, parler deson projet, écouter attentivement les retours positifs etaussi négatifs, les questions et problématiques soulevéeset surtout faire le tri dans tout ce que l'on vous dit. Tousles conseils ne sont pas bon à prendre :)ABE : Commencer petit, tester rapidement, et en parlerau plus grand nombre. Mais surtout sortir de sa zone deconfort pour créer un réseau et confronter son idée à desfuturs utilisateurs.

Site internet :www.workuper.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/anissa-bennai-75146620https://fr.linkedin.com/in/charlottecady

Twitter :https://twitter.com/AnissaVannaihttps://twitter.com/CharlotteCady

Facebook :https://www.facebook.com/workuper

Portrait #38WorkUp – AnissaBennai&CharlotteCady

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?CompareLend est le 1er comparateur international et globaldédié au crowdlending (P2P lending). On a lancé notre siteen janvier 2016 simultanément sur les marchés français,américain et britannique. Notre objectif est de faciliter à nosutilisateurs l'accès aux meilleurs opportunités de prêts etd'investissements disponibles sur les plateformes decrowdlending en un instant donné. Nous sommes un acteurindépendant et notre service est entièrement gratuit etimpartial.

Notre société est constamment à l'écoute du marché, deses évolutions et des innovations. On recherche laperformance dans un secteur particulièrement dynamiqueet qui est en pleine structuration.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Je suis partis d’un constat simple : l’utilisateur a besoind’être accompagné dans ses démarches sur un marché deplus en plus complexe. Il est à la recherche de l'efficacité etdu gain de temps, il veut éviter les intermédiaires, c'est ceque CompareLend lui offre à un niveau individuel. Auniveau global, notre comparateur participe au quotidien à lastructuration du marché et à la coordination de sonévolution.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre objectif est de créer le 1er réseau d'acteurs de prêtsparticipatifs dans le monde. C'est pourquoi nous allons dès2016 élargir notre présence à l'international en intégrant de

nouveau partenaires européens et américains.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis un entrepreneur qui croit à la destruction créatrice.Je suis constamment en train d'analyser mon projet etchercher une opportunité pour l'améliorer et l'emmener plusloin. Par ailleurs, je crois profondément à l'échange et autravail d'équipe, qui me nourrissent au quotidien.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis autodidacte et j’évolue chaque jour grâce à l'énergieque m’apporte la dynamique entrepreneuriale. J’ai préféréme former sur le terrain, j’avais besoin de concret et trèsvite je n’ai pu m’empêcher d’entreprendre. Mes premièresexpériences professionnelles m’ont permis de découvrir,internet et ses rouages notamment auprès de Jean-MarcRudelle; puis je me suis tourné vers la finance.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Professionnellement : développer de nouveaux projets,innover, faire grandir.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J'ai fondé ma première société en 2009, PCS Mastercard,le 1er concept de carte prépayée sans compte bancaire. En2011, je me suis associé avec ma sœur, Alice Lhabouz,pour fonder Trecento AM une société de gestiond’actifs. CompareLend.com est ma 3e aventureentrepreneuriale.

Portrait #39CompareLend – AdrienLhabouz

Page 163: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?En France où le marché est peu mature, fédérer lesacteurs n'était pas forcément évident. Sinon, le véritabledéfi dans ce projet était de convaincre les plateformesaméricaines, britanniques et françaises de l'utilité de lacomparaison. Aux Etats Unis et Grande Bretagne l'arrivéed'un acteur étranger a été accueillie avec méfiance, maisnous avons réussi à fédérer une trentaine de plateformesavant le lancement de notre site, ce qui prouve lapertinence de notre modèle.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Oser et persévérer mais avant tout : bien s’entourerautant au niveau du board que des équipes.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?CompareLend a profité du soutien des investisseursprivés proches qui ont déjà soutenu d'autres de mesprojets.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le plus difficile est de rester objectif vis-à-vis de sonprojet. Il faut apprendre à accepter les critiques et lesutiliser pour avancer.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?N’ayez pas peur de suivre vos instincts ! Ecoutez-vous !

Site internet :https://www.comparelend.com/fr_fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/adrienlhabouz/en

Twitter :https://twitter.com/ADRIENLHABOUZ

Portrait #39CompareLend – AdrienLhabouz

Page 164: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Sharepay est une solution de paiement qui permet departager et de gérer ses dépenses communes simplementet sans compte commun. La carte Sharepay partageinstantanément les paiements réalisés en ligne ou enmagasin en débitant directement les comptes bancaires quilui sont attachés.

Sharepay est porté par 3 co-fondateurs complémentaires :Jonas Braoudé, Armenak Mayalian et moi-même.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Il y a quelques années, lors d’un voyage entre copains àBarcelone nous nous sommes rendu compte qu’il étaitimpossible de payer à plusieurs sur internet. Quelqu’undevait payer et avancer l’argent pour les autres. Nousavons donc imaginé Sharepay, une solution pour partageret gérer ses dépenses facilement.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de créer la première marque de partagede paiement universelle. Notre objectif est de devenirleader mondial sur ce marché.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?De manière générale chez Sharepay, nous n’acceptons pas“ce n’est pas possible” comme réponse. Nous trouvonstoujours une solution. Nous sommes tenaces et ambitieux.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai un Master de Mathématiques Appliquées et un Masterd’Ingénierie Statistique Financière.

Qu’est-ce qui vous passionne ?J’ai toujours été quelqu’un d’observateur et de curieux...J’aime analyser les choses et comprendre comment ellesfonctionnent.

A par cela j’aime la musique (en faire et en écouter) et l’arten général.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?L’histoire de Sharepay, qui est ma première aventureentrepreneuriale, a commencé avec le concours 101projets organisé par Niel, Simonien et Granjon en 2013.Sharepay a fais parti des lauréats et a reçu 25 000 euros.L’occasion était alors idéale pour se lancer à 100% dansl’aventure !

Nous avons ensuite intégré l’accélérateur le Camping etl’incubateur Paris&Co.

Depuis sa genèse, le projet a bien évolué !

Portrait #40Sharepay – DavidFinel

Page 165: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Tout d’abord, il a fallu se familiariser avec l’univers dupaiement et comprendre les différents acteurs qui sontimpliqués dans une transaction.

Ensuite, lorsque nous avons commencé à travailler surl’idée d’un partage instantané des dépenses, les gensnous disaient que ce n’était pas possible.

Enfin, il a fallu trouver des partenaires qui étaient d’accordpour travailler avec une startup et de petits volumes. Il aaussi fallu agréger différents acteurs qui n’ont pasl’habitude de travailler ensemble et de se parler.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Il faut être tenace et avoir une bonne équipe sur quis’appuyer.

Il faut aussi être conscient des risques et pouvoirpleinement les assumer.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons eu l’argent du concours, des prêts et dessubventions.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans

l’aventure startup ?Le plus difficile est de rester objectif vis-à-vis de sonprojet. Il faut apprendre à accepter les critiques et lesutiliser pour avancer.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?D’abord, il faut se lancer ! Autrement travailler sur sonprojet pour comprendre son industrie, ses concurrents etson marché. Après cela, il faut très rapidement mesurerles retours sur le projet. Tout d’abord en parlant de sonidée autour de soi et en convaincant d’autres personnesde rejoindre l’aventure (ses cofondateurs). Ensuite, envoyant comment réagissent les utilisateurs (avec unprototype), l’écosystème entrepreneurial (concours depitch, meetups, candidatures à desincubateurs/accélérateurs) et les investisseurs (banques,BPI, régions, associations).

Site internet :http://sharepay.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/davidfinel

Twitter :https://twitter.com/davidfinel

Portrait #40Sharepay – DavidFinel

Page 166: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?WINEFING est un site de réservation en ligned’hébergement dans le vignoble.

C’est à la fois une réponse à un besoin de structuration del’offre d’hébergement oenotouristique et une envie dedémocratiser l’accès aux propriétés viticoles.

Le but est de faire quelque chose de communautaire,d’actuel, simple d’utilisation et beau. Nous voulons que lesgens aient envie de naviguer dans notre univers mais aussique les viticulteurs aient envie d’y être représentés.

Winefing est bien dédié à l’hébergement oenotouristiquemais il ne s’agit pas d’un simple annuaire. L’esprit du siten’est pas de pouvoir scanner toutes les offres possibles etde les mettre en concurrence. En effet, celles-ci figurentbien les unes à côté des autres mais nous considérons quechacune doit être prise pour elle-même et doit pouvoirmettre en avant les caractéristiques qui lui sont propres.

Nous sommes en contact direct avec les premiersdomaines inscrits et prenons le temps de les rencontrer, dediscuter avec eux de leur activité, de leur vin, de l’étatactuel de leur offre ooenotouristique et de leurs envies,leurs projets, ce qu’ils attendent de Winefing.

Ce rapport nous semble très important car nous souhaitonsvaloriser des offres de qualité proposées par despersonnes dont nous partageons l’état d’esprit.Evidemment, un tel suivi sera difficile à tenir à terme mais

nous voulons pouvoir faire entièrement confiance à nosambassadeurs.

Notre crédo : ouvrir grand la porte à l’oenotourisme etsurtout proposer une expérience de qualité aux visiteurs,comme aux viticulteurs.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Toutes trois passionnées par le milieu du vin, nous avonsconstaté que l’offre oenotouristique française n’était pasbien structurée, qu’elle manquait de visibilité et de lisibilité.

L’Etat a commencé à s’intéresser de près à ce secteur àpartir dans les années 2010-2011. Plusieurs opérateursprivés ont vu le jour entre temps et tentent, tant bien quemal, d’organiser le marché et de centraliser les offres desvignerons pour les proposer aux touristes, français commeétrangers.

L’oenotourisme est donc en pleine expansion et oncomprend aisément pourquoi. Les gens en ont assez d’allers’entasser sur la côte et d’être noyés au milieu des autresvacanciers. A l’inverse, les régions viticoles semblent aptesà offrir des expériences authentiques, où il est possible derencontrer le vigneron, de déguster ses vins, de participer àdes activités de plain air en famille, de découvrir la culturede la région et de se faire conseiller un restaurant, un lieu àvisiter ; bref, d’avoir un vrai échange.

Or, l’hébergement à proprement parler dans le vignoblen’avait pas de site web dédié. C’est maintenant le cas.

Portrait #41Winefing – LiviaGonzalves &JulieDolon &LisaMarieHeuty

Livia GonzalvesCo-fondatrice

Julie DolonCo-fondatrice

Lisa Marie HeutyCo-fondatrice

Page 167: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Le choix de nous centrer sur l’hébergement n’est pasanodin. Nous voulons pousser cette logique jusqu’au boutet faire rester les visiteurs dans la région de productionplus d’une demi-journée. Cela permet d’intensifierl’expérience oenotouristique et de développer lesterritoires en zone rurale ainsi que l’économie locale.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voyons cette année 2016 comme une phase detest. Nous voulons bien faire les choses et ne pas noustromper. Aussi nous employons tous nos moyens àaccompagner au mieux nos viticulteurs et resteronsattentives aux retours d’expériences pour pouvoir collerau maximum aux attentes des uns et des autres.

Pour la suite, nous comptons nous développer dans latotalité des grandes régions viticoles françaises eteuropéennes, en débutant par l’Espagne et l’Italie.

Enfin, à terme, nous souhaiterions pouvoir proposer deshébergements dans les vignobles des pays « du nouveaumonde » tels que la Nouvelle-Zélande, l’Australie,l’Afrique du Sud, les Etats-Unis ou encore les paysd’Amérique du Sud.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Nous sommes trois jeunes entrepreneuses qui débutonsdans ce milieu. Winefing est notre premier projet. Nousnous formons nous-mêmes à l’esprit de l’entrepreneuriat,

rencontrons beaucoup de jeunes startups et avons étésensibilisées au « lean startup », auquel nous adhéronsentièrement.

Nous sommes motivées par le fait de défendre et mener àbien une conception que nous avons de l’oenotourismevia la création d’une entreprise qui nous ressemble, quiest à notre image. Nous sommes entrées dans le mondede l’entrepreunariat sans a priori, très motivées parl’accomplissement de notre projet.

Quelle est votre formation initiale ?Nous sommes toutes trois juristes diplômées del'Université de Bordeaux. Julie est spécialisée en droit dutravail et suit actuellement un Master 2 en créationentrepreneuriale. Lisa et Livia sont quant à ellesspécialisées en droit de la vigne et du vin.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le partage, les rencontres, les différents savoir-faire,l’œnologie. Nous pensons qu’il est tout aussi intéressantde déguster un vin que d’en connaître le processusd’élaboration, ainsi que les personnes qui les façonnent.Nous nous intéressons énormément aux nouveauxmodes de consommation, mais aussi aux nouvellesfaçons de voyager, et de combiner différents centresd’intérêt à travers le voyage.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Nous sommes entrepreneuses depuis le mois d’octobre

2015. Notre société va voir le jour en Février 2016.

Nous avons fait le choix de l’entrepreneuriat à la fin denos études de droit, soit en octobre dernier. Nous avonseu l’idée de ce projet et nous sommes dit que c’était lemoment où jamais ! Nous avions toutes envie de nouslancer dans cette aventure, de créer quelque chose et detravailler à un projet dans lequel nous croyons.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le plus difficile pour nous a certainement été de changerde mode de pensée, de se lancer, accepter que leschoses ne soient pas parfaitement structurées, ne pasavoir d’emploi du temps quadrillé, prendre des risques.Passer d’un enseignement universitaire à une dynamiqueentrepreneuriale n’a pas été aisé.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Beaucoup de motivation, de ressort, d’optimisme, unegrande force de travail. Il faut savoir aller au delà de sesappréhensions. Identifier et exploiter ses qualitéspersonnelles. Il faut accepter de confronter son idée, sonprojet, le mettre à l’épreuve pour l’améliorer. Il ne faut pasvoir peur de se remettre en question.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons lancé une campagne de crowfunding quinous permet de couvrir nos premiers frais.

Portrait #41Winefing – LiviaGonzalves &JulieDolon &LisaMarieHeuty

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#PortraitDeStartuper

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ce qui nous semble décisif est de bien communiquer dèsle départ son idée, être clair, utiliser des termes clés quiseront réutilisés. Il faut que le public puisse adhérerimmédiatement à une idée, un concept.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De ne jamais baisser les bras, aller au delà de « la bonneidée » et la mettre en pratique. Il faut accepter lescritiques, les analyser et en extraire une dynamiquepositive.

Site internet :http://www.winefing.comhttps://winefing.wordpress.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/livia-gonzalves-01888493/enhttps://fr.linkedin.com/in/julie-dolon-620387a8/enhttps://fr.linkedin.com/in/lisa-marie-heuty-096a2787/en

Twitter :https://twitter.com/GonzalvesLivia

Portrait #41Winefing – LiviaGonzalves &JulieDolon &LisaMarieHeuty

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?TAO est une société de Conciergerie Privée. Nous sommesau service de nos membres, partout dans le monde, pourprendre en charge toute demande personnelle et envie,leur faire gagner du temps et réduire leur stress. Duquotidien à l’exceptionnel, du confort à l’urgence, nousintervenons dans la plus pure tradition de la Conciergerieavec une exigence absolue en matière de qualité deservice, de sur-mesure et de satisfaction.

Avec des abonnements annuels en illimité et un serviceaccessible 7j/7 et 24h/24, nos services sont réservés auxparticuliers VIP, diplomates, dirigeants et personnalitésinternationales ou intégrés, de manière personnalisée parles grands groupes et marques de luxe, pour fidéliser leursclients privilégiés, dirigeants ou collaborateurs, conquérir denouvelles cibles et atteindre leurs ambitions stratégiques.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour deux principales raisons.

Tout d’abord, je suis convaincue que le temps est devenuune valeur rare, un vrai luxe de nos jours. Mener unecarrière professionnelle, conserver des moments forts pourson épouse ou son mari et ses enfants, avoir du tempspour soi, pour ses loisirs, voir ses amis, peut s’avérercomplexe. Néanmoins, c’est dans cet équilibre que réside,en partie, le bonheur. Au-delà des demandesexceptionnelles ou insolites pour lesquelles nos membresnous mobilisent, nous sommes fondamentalement

positionnés sur le temps et les accompagnons au quotidien.Redonner du temps à nos membres en leur permettant dedéléguer certaines tâches, en prenant en chargel’organisation d’un week-end ou d’un séjour, réalisant unecourse, recrutant une nourrice ou prenant en charge leursurgences, nous permet de contribuer à cet équilibre de vie.Le positionnement « Prestige » ou « luxe » et surtout BtoBde TAO provient plus d’une réalité du marché. LaConciergerie est née dans les Palaces avec la promessede réaliser l’impossible pour ses clients. Ne pas tenir cettepromesse ou « industrialiser » un tel service irait àl’encontre de la profession et de son histoire. Enfin, enFrance ou en Europe encore, peu de particuliers ont crééune habitude autour du fait de disposer d’un ConciergePrivé à son service et ne sont pas encore prêt à s’offrir unabonnement à un service de Conciergerie. Le fait que celui-ci leur soit offert par les marques ou par leur employeurpermet de palier à ce travers du marché.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Mon ambition est de faire de TAO un acteur de référencedu marché de la Conciergerie Privée, en France puis àl’international. Pour cela, nous avons 3 objectifs majeurs :développer, développer et développer encore !

Sans oublier de prendre plaisir à mener ce projet, àconstruire et innover. Aller travailler avec le sourire est unprivilège qu’il faut préserver.

Portrait #42TAOServices– LaurenceRimbeuf

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Beaucoup de travail, de motivation et de passion sont lescaractéristiques premières. Quand on parleentrepreneuriat, on oublie parfois de parler de la quantitéde travail et d’énergie déployée. Et même si le talent estun plus, rien n’arrive pas hasard. La réussite est souventle fruit d’un travail acharné. J’ai la chance d’avoir unecapacité de travail élevée. Je peux travailler jusqu’à plusde 12h par jour et quand je n’ai pas de déjeunerprofessionnel, je déjeune en travaillant.

L’impatience est aussi une de mes caractéristiques.J’aimerais toujours que le développement soit plus rapide.Je me rassure en pensant à Confucius – « une petiteimpatience ruine un grand projet » - il faut savoir agir avecpatience, donner du temps au temps et éviter une crisede trop forte croissance, qui peut être dangereuse.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai commencé par des études de Pharmacie à Paris XIpuis intégré ensuite HEC Paris pour suivre enfin laMajeure Entrepreneurs, dirigée alors par Robert Papin.Une dernière année incroyable qui instille le virus del’audace et de la création d’entreprise.

Qu’est-ce qui vous passionne ?J’adore le challenge, la difficulté, les défis à relever. Plusles choses sont difficiles à réaliser, plus le plaisir de lesavoir réalisées va être grand.

L’aventure humaine, les personnes qui vous fontconfiance et qui vous suivent.

Et enfin apprendre et découvrir sont également despassions. Autant dans la vie professionnelle quepersonnelle d’ailleurs.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?TAO est ma première création d’entreprise. Crééeadministrativement en 2007, notre premier contrat adémarré en avril 2008. Cela fait maintenant 7 ans que jevis cette aventure. Un jour, une personne de monentourage m’a dit que la première création n’était pastoujours la meilleure. Que l’on apprenait de ses erreurs etque la seconde création était souvent une réussite encoreplus belle. TAO ne sera peut-être pas la première et ladernière L’aventure ne fait que commencer.

Après HEC Entrepreneurs, j’ai rejoint un cabinet deconseil. Non pas par peur d’entreprendre mais par envied’apprendre encore. Après plusieurs années d’étude,aussi longues soient-elles, on ne connaît que très peu dechoses sur le monde professionnel. J’ai appris, j’aiobservé. Les réflexions des dirigeants, la manière dont ilsprenaient leurs décisions, dont ils définissaient leursstratégies, dont ils emmenaient leurs équipes. J’ai passé10 ans dans le conseil, des années riches et formidables.En 2007, le virus de la création d’entreprise s’est réactivé.

Et je me suis lancé dans la création de TAO.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Elles sont si nombreuses que je ne les compte plus. Audépart, on pense que créer une entreprise est unparcours du combattant et que les premières années vontêtre une succession d’obstacles. C’est effectivement lecas. Mais ce n’est que le début. Il faut conquérir desclients, gagner leur confiance dans la durée, puis êtreplus fort que la concurrence, innover, se réinventer, resterà l’écoute du marché, s’adapter, être agile. Sans parler dupassage de « créateur » à « dirigeant ». Au fur et àmesure du développement, l’équipe s’étoffe. Il faut savoirmobiliser ses équipes, les faire adhérer à sa vision,motiver, partager et créer une aventure humaine et uneréussite collective.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Reid Hoffman, le co-fondateur de LinkedIn a déclaré unjour : « un entrepreneur est quelqu’un qui se jette d’unefalaise et construit un avion sur le chemin de ladescente. »

Je pense qu’il faut posséder un grain de folie oud’inconscience. Du moins, il faut oser, ne pas avoir peurdes difficultés et des barrages qui vont survenir, lutterpour ses convictions. D’autant plus si l’on est porteur d’unbusiness model disruptif.

Portrait #42TAOServices– LaurenceRimbeuf

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#PortraitDeStartuper

Savoir s’entourer est également crucial. Tout entrepreneurque l’on soit, on ne peut pas être bon sur tous lesdomaines. Il est important de connaître ses forces et sesfaiblesses et aller chercher les bonnes compétences pourpalier à ses faiblesses.

Enfin, être et rester constamment à l’écoute du marché,des attentes et des évolutions. Pour le comprendre etsavoir s’y adapter. Un entrepreneur est par définitionconvaincu de son concept ; une conviction telle qu’ellepeut parfois virer à l’entêtement. Rester à l’écoute dumarché est un véritable facteur clé de succès.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Un des seuls financements accessibles en amorçage :une levée de fonds auprès de business angels.

Les fonds et autres types de financement étant réservés,à mon sens, aux développements futurs.Pour autant, il y a une véritable énergie dans le fait dedémarrer avec des business angels. Ils connaissent ladifficulté des premières années, vous font confiance, voussoutiennent, vous conseillent et participent, quand ils lepeuvent, au développement. Il est d’ailleurs judicieux deles choisir en fonction de l’activité de l’entreprise que l’oncréé. En veillant à ce qu’ils possèdent, eux même, uneexpérience et un parcours qui ait du sens par rapport àson activité. Ils peuvent apporter beaucoup plus qu’unsimple financement.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Difficile de ne retenir qu’un seul point d’attention. Lefinancement peut-être, qui est un volet toujours délicatlors du lancement. Trouver des sources de financementest de plus en plus complexe. D’autant qu’un créateur atendance à sous-estimer son besoin en financement.Mais je n’ai pas envie de terminer sur cette note devigilance. Créer une startup est une formidable aventure,qui nous fait vivre à tous des hauts et des bas, dessuccès, des déceptions, et dans tous les cas, beaucoupd’émotion, de passion et de plaisir.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Les 5 conseils à un entrepreneur :1. Ecoutez votre marché et pensez mondial. Un

développement international est, de nos jours,incontournable.

2. Définissez une vision, une stratégie, des objectifs àatteindre.

3. Travaillez votre plan de financement et préservez latrésorerie, le nerf de la guerre au démarrage.

4. Entourez-vous des bonnes personnes et des bonnescompétences.

5. Soyez audacieux, foncez et accélérez dans lesvirages.

Site internet :http://taoprestige.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/laurence-rimbeuf-2677393

Twitter :https://twitter.com/TAOPRESTIGE

Portrait #42TAOServices– LaurenceRimbeuf

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?WeAssur est une application saas qui permet aux Agents etCourtiers d’assurance indépendants de digitaliser leurrelation client.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que je suis moi même Agent Général d'assurance etqu'un assureur indépendant n’a de contact qu’avec uneminorité de sa clientèle chaque année, la grande majoritérestante n’a de relation avec leur assureur qu’à la réceptionde l’appel de cotisation. De plus les clients sont de plus enplus volatiles (concurrence exacerbée) et souhaitent queleurs demandes soient traités de manière très rapide, quasiinstantanément et avec de la qualité.

WeAssur permet de communiquer avec 100% de saclientèle de manière simple et instantanée.

L’application présente 2 fonctionnalités principales :La 1ère est une messagerie instantanée qui permet auclient de contacter directement son conseiller en temps réel(conseiller qu'il connait et avec qui il a l'habitude de traiterses demandes physiquement en agence). À l’issue du chatil peut noter et commenter son conseiller sur la qualité dutraitement de sa demande (cela augmente naturellement laqualité de service).

La 2nd c’est la gamification. Le client est récompenser pardes points (qu’il peut transformer en argent) s’il utilisel’application et particulièrement s’il invite son entourage àrejoindre la plateforme. D’un simple clic le client invite son

carnet d’adresse ainsi que ses relations sur les réseauxsociaux. Les clients sont nos meilleurs ambassadeurs !

Cet outil permet à l'assureur de prendre le contrôle de sarelation client et de son image, et ainsi développerl'acquisition de prospects et d'augmenter le taux derétention des clients existants.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Aujourd'hui le marché Français est composé de 32000indépendants d'assurance, nous souhaitons d'ici 1 à 2 anséquiper 10% d'entre eux.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Autodidacte, créatif et passionné d’innovation. Ça c'est pourla partie bullshit ;)

Pour le reste je pense être comme tous les entrepreneurs,ambitieux, travailleur, résilient. On tombe, on se relève, onse trompe, on a du succès. C'est ça la vie d'unentrepreneur. C'est l'ascenseur émotionnel ! Je suiségalement très curieux et observateur, à mon sens c'estmon point fort, en tant qu'autodidacte je part du principeque la formation est continue, alors j'apprend, j'apprend,j'apprend. Je suis boulimique du savoir.

Quelle est votre formation initiale ?Autodidacte.

Portrait #43WeAssur – OlivierTorres

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Tout, je suis un "passionné", mon entourage peut entémoigner...

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 2008. Je suis devenuentrepreneur lorsque j'ai racheté l'entreprise familialeavec mon frère en 2008, j'avais 23 ans. J'ai ensuiteréalisé plusieurs projets (e-commerce, réseau sociald'entreprise, immobilier etc.). Tous ne m'ont pas renduriche et célèbre (lol). Je suis un "touche à tout", je penseque c'est un trait commun à tous les entrepreneurs.Depuis 2015, je me concentre à 200% sur WeAssur ("theproject") parce qu'on sent qu'il y a une véritable traction,le product market fit est bien là et trop peu d'outils sont àdisposition des assureurs indépendants.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les difficultés sont nombreuses mais finalement quand onessaye de sortir de son corp et d'analyser objectivementles difficultés d'un entrepreneur alors on se rend compteque bien souvent ces dernières auraient pu être traités sion avait abordé les choses différemment. La principaledifficulté est donc nous même ! C'est parfois difficile àadmettre mais je préfère endosser les responsabilitésplutôt que de chercher dans des éléments extérieurs.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès

pour réussir dans l’entrepreneuriat ?La détermination, le courage, la résilience et la learningcurve.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Mon découvert autorisé ainsi que celui de mes 2 co-fondateurs. (Laurent Torres CSO et Thibaut Fatus CTO).

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L'exécution.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Fais le et exécute.

Site internet :http://weassur.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/oliviertorres/en

Twitter :https://twitter.com/Olivier_TORRES

Portrait #43WeAssur – OlivierTorres

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?ideXlab est le adopte1expert.com qui réunit les entreprises innovantes en recherche d’expertise et les experts difficiles à trouver. Nous sommes dans une approche « market-pull » vis-à-vis des experts et c’est ce qui leur plait, nous les sollicitons pour valoriser concrètement leurs savoirs et/ou technologies.

Les entreprises nous apprécient pour plusieurs choses :§ notre approche proactive de l’Open Innovation et notre

rapidité d‘exécution : 8 semaines en moyenne pour une mise en relation avec des experts aux compétences extrêmement pointues.

§ notre moteur de recherche qui simplifie considérablement les recherches bibliographiques.

§ notre solution de knowledge management : grâce à nos algorithmes, nous pouvons réaliser une cartographie de compétences grâce aux fichiers internes de nos clients, là où nous le faisons sur des bases de données externes pour notre offre classique.

§ notre coût ! L’automatisation de tâches habituellement manuelles permet de réduire la facture à la fois sur le coût de nos abonnements ainsi que sur les prestations que nous proposons. Nous sommes entre 2 et 10 fois moins chers que les autres acteurs de l’Open Innovation… Et toutes nos prestations et services sont éligibles au Crédit Impôt Recherche (CIR).

Pourquoi ce choix de produit / service ?L’histoire remonte à l’une de mes dernières expériences professionnelles. J’étais directeur innovation dans un grand

groupe en Grande Bretagne et je suis arrivé au constat que même les plus grandes entreprises ne peuvent pas suivre l’évolution technologique dans tous les domaines pouvant les impacter.

Cette réalité a des conséquences directes : elle leur fait perdre des millions de pounds (dans le cadre de mon histoire) et des jours voire des mois de travail de leurs équipes. Aujourd’hui, je suis certain que, pour employer une image qui parle à tous, en ce moment même, des dizaines d’entreprises sont en train de réinventer la roue que nous connaissons aujourd’hui.C’est ce qui m’a convaincu de m’intéresser à l’Open Innovation.

A la fin de cette expérience professionnelle, je suis revenu en France et vu qu’aucune des solutions présentes alors sur le marché ne correspondait à ma vision, j’ai décidé de me réaliser mon rêve d’entrepreneur.Nous avons donc développé une solution unique pour :§ trouver en quelques clics l’état actuel des technologies

qui nous impactent,§ en dénicher les meilleurs experts à travers le monde,§ proposer une mise en relation rapide entre l’entreprise et

ces experts.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre entreprise ?Nous sommes sur un marché qui a un potentiel de plusieurs Milliards d’€ !

Portrait #45ideXlab – Jean-LouisLiévin

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#PortraitDeStartuper

Nous sommes encore au début de notre aventure maisnous sommes sûrs que notre approche est bonne. Notreambition est donc de devenir la solution de référence pourtrouver l’expertise technologique et scientifique, toutd’abord en Europe qui possède un potentiel fantastique,puis dans le reste du monde.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je suis quelqu’un de passionné mais pragmatique.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis de double formation scientifique (Ingénieur del’ENSIEG, puis PhD à l’université de Paris XI) et enéconomie (Université Paris I : Panthéon Sorbonne).

Qu’est-ce qui vous passionne ?Au risque de vous surprendre, l’innovation. J’ai bien sûrd’autres intérêts comme le sport, la musique,… Maisl’aventure dans laquelle je me suis lancée n’a fait queconfirmer ma flamme pour l’innovation au sens large ! Achaque projet que nous réalisons avec nos partenaires jesens mon sang bouillonner et les idées fourmiller, c’estvraiment quelque chose qui est dans mon ADN !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?ideXlab est la première entreprise que j’ai créée, doncdepuis 2010 dans les faits, depuis bien plus longtempsdans la tête. Une maturation lente ! Je pense qu’au fond

de moi j’ai toujours eu ce désir, mais les conditionsn’étaient pas forcement réunies avant mon passage àl’acte à l’occasion de mon retour en France en 2010.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je vais répondre : aucune ! Cela peut sembler utopiste ousurréaliste mais c’est mon ressenti.

Cette aventure est la réalisation de toute une vie et quandon y consacre toute sa passion, sa ténacité, sesconvictions, au final on se rend compte que c’est certesdu temps et des efforts, mais que le soir quand on secouche, on mesure la chance que l’on a. Les difficultésque l’on rencontre ne sont rien à côté du bonheur que l’onressent de mener son rêve à bien !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Il faut évidemment une idée qui puisse trouver sonmarché ! Si possible, qu’elle soit validée auprès depersonnes de confiance ! Puis énormément de ténacité etde force de conviction. Que ce soit avec les éventuelsinvestisseurs, les prospects, les apporteurs d’affaires,… ilfaut être convaincu pour être convainquant et passionnépour être passionnant !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous sommes quatre actionnaires fondateurs, puis nous

avons utilisé les aides pertinentes pour notre projet(BPIfrance, projets européens, Scientipole, etc.). Noussommes aujourd’hui toujours sur fonds propres.

Ensuite, les clients !!

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le compte en banque...

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Fonce !!

Site internet :http://www.idexlab.com/fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/jean-louis-lievin-726576

Twitter :https://twitter.com/jlouisatfram

Portrait #45ideXlab – Jean-LouisLiévin

Page 176: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Les joyeux recycleurs est une entreprise qui ambitionned'apporter un (joyeux) choc de simplification dans ledomaine du recyclage, en proposant notamment unesolution de tri simple et ludique aux entreprises pour leursdéchets.

Pourquoi ce choix de produit / service ?En France, seul 1/3 des déchets sont recyclés carseulement 1/3 sont triés. D'où l'idée de faciliter le tri, enapportant des réponses simples, concrètescomplémentaires : les box des joyeux recycleurs(http://www.lesjoyeuxrecycleurs.com/box-bureau) et lemémento recyclage(http://www.lesjoyeuxrecycleurs.com/memento-recyclage).

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Équiper toutes les entreprises de solutions de recyclagecolorées et positives, à Paris d'abord puis nous l'espéronsen province. On estime à seulement 20% les sociétésrecyclant leurs papiers au bureau.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Engagé, joyeux et avec l'envie d'apporter des réponses, àun enjeu environnemental en l’occurrence.

Quelle est votre formation initiale ?Dauphine puis Sciences Po.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les gens et les défis que notre société doit relever enmatière sociétale (inégalités, risques écologiques, etc.)

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?A la tête d'une entreprise depuis 2 ans et demi... maisl'esprit d'entreprise est sans doute plus ancien. :)

Nous avons créé les joyeux recycleurs en 2013 avec unami, Gilles Rouverand, tous deux de retour de l'étranger.Après une petite phase d'analyse du marché, nous avonstrès vite démarrer en testant puis en agissantopérationnellement (démarchage commercial, collecte encamion, etc.). Puis nous avons agrandi l'équipe au fur et àmesure que nous gagnions des clients. A ce jour, nousintervenons dans près de 200 entreprises dont de bellesboîtes (Blablacar, Orange, Leetchi, Le Slip Français,Cerruti, etc.), avons déjà recyclé près de 60 tonnes dedéchets, reversé 5 000 euros à l'association Ares et créé 7emplois. Et on a envie de continuer :)

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La complexité administrative qui vous empoisonne à toutesles étapes : pour créer la structure, pour embaucher, etc.

Portrait #46LesJoyeuxRecycleurs– FabiendeCastilla

Page 177: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La motivation (ou l'entêtement...) et l'ouverture (savoirêtre à l'écoute des autres pour développer, découvrir,grandir dans tous les sens du terme)

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Un joyeux mix : capital, investisseurs, subvention, prêt.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L'existence de clients.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Allez-y, tout simplement, n'attendez pas.

Site internet :http://www.lesjoyeuxrecycleurs.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/fabien-de-castilla-2772993

Twitter :https://twitter.com/fdecastilla

Portrait #46LesJoyeuxRecycleurs– FabiendeCastilla

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Whask est une application mobile et un nouveau réseausocial qui permet de sonder ses amis de façon instantanée.Start-up dynamique et innovante incubée au D-incubator àParis.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Whask répond à l’indécision constante des jeunes.Quotidiennement, ils se posent des questions sur tout, toutle temps et pour n’importe quoi. Désormais, Whask les aideà choisir.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Un an après sa création, Whask est sortie en bêta test suriOs et recense 2000 bêta testeurs.

La nouvelle version sera disponible sur l’App store dansquelques jours et la version Android suivra 2 semaines plustard.

De nombreux leaders d’opinion et influenceurs ont rejoint leprojet et sont prêts à utiliser Whask comme nouvel outil decommunication.

Nous attendons 400 000 téléchargements sur les 8premiers mois.

Nous monétisons l’application via deux modèles : lePremium et le Publicitaire.

Notre objectif est d’atteindre 806k€ de CA en FY17 et 3,6M€ de CA en FY18.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?L’équipe de Whask est très complémentaire. Troiscofondateurs se partagent les rôles de façon claire etréfléchie. Edouard, 27 ans, s’occupe de la croissanceorganique et de la communication dans tous ses aspects.Jérôme, 30 ans, est le CTO de l’équipe et développeWhask sur toutes les plateformes. Nicolas, 25 ans,commercialise et s’occupe de la stratégie/finance de lamarque.

Passionnés, volontaires et ambitieux, nous sommes avanttout dans l’humain et la compréhension de nos clients.

Quelle est votre formation initiale ?Edouard est diplômé de Dauphine et a ensuite travaillépendant 2 ans en production TV chez TF1.

Jérôme est diplômé de l’université Paris 11 en informatiqueet a ensuite développé plusieurs applications mobiles.

Nicolas est diplômé de l’Edhec et de son MScentrepreneuriat. Il a effectué son stage de fin d’étude chezP&G en tant que chef de secteur.

Portrait #47Whask – EdouardTzipine &NicolasTzipine &JérômeGangneux

Edouard TzipineCo-fondateur

Nicolas TzipineCo-fondateur

Jérôme GangneuxCo-fondateur

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les gens. Les comprendre, appréhender leurspersonnalités et répondre à leurs besoins.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur 1 an et demi (Nicolas). Whask est,pour Edouard et moi (Nicolas), notre première société.Jérôme, quant à lui, s’est lancé dans l’entrepreneuriat il ya 8 ans. Passionné de nouvelles technologies, il a lancéplusieurs apps : Budeal, Ilovepromo et Mistersmartphoneavant de rejoindre l’équipe de Whask.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La difficulté majeure rencontrée a été la validation parApple. Nous avons mis 4 mois à présenter uneapplication respectant de manière drastique toutes lesguidelines Apple. Nous avons fini par y arriver !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La volonté, la passion, l’audace, l’envie… et le travail.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Investissement privé (Business Angel) et Investissementpublic (BPI).

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention

à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le timing.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De ne jamais rien lâcher.

Site internet :http://whask.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/edouard-tzipine-9bb23258/enhttps://fr.linkedin.com/in/nicolas-tzipine-b7076975https://www.linkedin.com/in/jeromegangneux

Twitter :https://twitter.com/edouardtzipinehttps://twitter.com/jrmgx

Portrait #47Whask – EdouardTzipine &NicolasTzipine &JérômeGangneux

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?WeFoot est une jeune startup qui a décidé de révolutionnerl’univers du foot à 5 en développant une applicationpermettant à la fois d’organiser sa partie de football, trouverdes joueurs et réserver son terrain.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Tout d’abord, mes associés et moi-même sont tous desfous de football. Le but lorsque l’on crée une startup est derépondre à un besoin. Or, depuis 5 ans maintenant il existeun vrai problème pour organiser ses parties de foot.Plusieurs solutions sont apparues mais aucune ne s’estvraiment imposée. WeFoot se différencie via la plateformeque nous utilisons (nous serons la première application IOSet Android) et via le service qui permet pour la première foisd’organiser et de réserver un terrain.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?WeFoot a pour ambition de devenir le premier réseau socialpour les joueurs de foot amateurs à travers le monde.Nous souhaitons en 1 an nous imposer comme la solutionen France et très rapidement exporter notre produit àl’international.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je pense que je suis avant tout quelqu’un d’excessif qui n’apas peur de risquer beaucoup pour réaliser ses rêves. Jepense que l’entrepreneur est parfois obligé d’avoir uneforme de détachement quant au risque qu’il prend. Agir

avec raison n’est pas forcément mon point fort…

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé d’une école de commerce, L’EDHEC où jeme suis spécialisé en entreprenariat.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le sport de manière général, je suis un vrai drogué ! J’enfais au moins 2 heures par jour, que ce soit à la salle ou surle terrain de rugby il faut que je me dépasse physiquementafin de m’évader des tracas du quotidien.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?L’aventure a commencé il y a un an et demi. WeFoot estma première expérience entrepreneuriale, je suis encoreétudiant.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La plus grosse difficulté a été de créer la bonne équipe.Dans un projet où le développement est au centre desenjeux, il nous a fallut presque huit mois pour trouver unCTO suffisamment motivé et à la hauteur de nos attentes.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Avoir les bons associés et ne pas baisser les brasfacilement sont les deux facteurs indispensables à laréussite d’un projet de startup.

Portrait #48WeFoot – Armandd’Harcourt

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?En amorçage nous avons utilisé du love money et unesubvention de la BPI.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ecoutez les autres, leurs conseils et ne pas penser qu’onsait déjà tout et qu’on a forcément raison.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Je lui donnerai deux conseils :§ Avoir un projet avec un business model réel.§ Prendre son temps pour créer la bonne équipe.

Site internet :http://www.wefoot.co

LinkedIn :https://www.linkedin.com/in/armand-d-harcourt-1957b15b

Twitter :https://twitter.com/adharcourt0704

Portrait #48WeFoot – Armandd’Harcourt

Page 182: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Une startup avec des envies de refaire le monde. Nousvoulons changer la perception de la restauration rapidedans les lieux à forte affluence et nous voulons surtoutapporter un service de qualité à tout nos utilisateurs sansqu’ils aient un sentiment de frustration ou de mauvaiseexpérience.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Facebook ou smashât ont développé des solutionsincroyables sans répondre à une problématique ou à uneattente d'un marché. Ils ont su par la suite créer cetteattente ou ce besoin.

Digifood a été développé simplement en considérant unmanque énorme dans un marché de niche. L’opportunitéd’apporter un service innovant avait déjà un sens.

Les spectateurs attendent des solutions comme la nôtre etles restaurateurs ont besoin de notre service pour sedévelopper.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons grandir encore et encore. Multiplier lespartenariats et les lieux où nous proposons Digifood enFrance mais également en Europe. Le constat est similairedans chaque pays, les attentes et les besoins sontidentiques. Il faut voir grand dans la vie.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Simple, jeune avec une grande envie d’apprendre. La soifde connaissance et la capacité d’apprendre des personnesqui nous entourent sont des qualités nécessaires poursavoir se remettre en question ou prendre des décisionsclés à un moment précis.

Quelle est votre formation initiale ?Profil scientifique, Ancien de dauphine, cursus classique enMathématiques appliquées à la finance (DUMI2E). Aprèsmon Master 1, j’ai décidé de repartir vers ma premièrepassion en faisant un MBA en Management du Sport.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Beaucoup de choses. Le sport, le spectacle, les sortiesentre amis et les repas de famille.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Tout le monde est un peu entrepreneur. Petit, j’aimaisorganiser, décider de qui faisait quoi pour les projetsscolaires et j’aimais surtout les présenter à l’oral à la fin.Convaincre ou persuader des tierces personnes meplaisaient beaucoup.

Puis lors de mon alternance chez Visiware une sociétéinformatique, j’avais besoin d’une certaine liberté, j’étaisplein d’énergie et de nouvelles idées. J’étais force depropositions que cela plaisent ou non.

Portrait #49DigiFood – RonaldGautruche

Page 183: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Je pense que je voulais devenir entrepreneur depuistoujours mais sans forcément le savoir.

J’ai eu une première expérience avec deux amis au coursde mon parcours à Dauphine. Ça n’a duré qu’un an, maisnous avons appris énormément de choses.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?L’aventure de Digifood comme toute aventureentrepreneuriale fut pleine de rebondissements et je suiscertain que ce n’est que le début. Une matinée joviale oul’on se sent invincible et l’après midi on prend un coup demarteau sur la tête qui remet tout en question. Lesmontagnes russes sont difficiles à vivre ou jour le jour etparfois il était dur de prendre du recul sur le projet ou sursoi-même.

Les difficultés financières sont difficiles à gérer aussi.C’est pour cela qu’il faut savoir entourer de « faux amis »qui vous disent de continuer même s’ils ne le pensentpas.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La patience et la persévérance !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Jusqu’à aujourd’hui, nos fonds propres et un prêt

bancaire.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?On n’y pense pas mais tous les aspects juridiques sontdes points essentiels qu’il faut traiter depuis le début.C’est évidemment très loin du produit et de la vente deson produit, on a donc souvent tendance à l’oublier et àne pas en tenir compte … Mais c’est nécessaire !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Lancez-vous, n’ayez crainte d’avoir des retours négatifsou de prendre des « claques », Il n’y a pas plus grandplaisir que de faire ce que l’on veut dans la vie.

Site internet :Digifood.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/ronald-gautruche-32205695/en

Twitter :https://twitter.com/DigiFood_App

Portrait #49DigiFood – RonaldGautruche

Page 184: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?OR DU MONDE est la 1ère Green Joaillerie en ligne et àParis à :§ Garantir la provenance éthique de ses diamants§ Recycler l'or pour un impact environnemental 0§ Fabriquer à Paris pour soutenir et développer le savoir-

faire joaillier français

Pourquoi ce choix de produit / service ?Derrière l’éclat de l’or et des pierres précieuses, lespratiques de l’industrie joaillière sont en contradiction avecles bijoux, symboles d’amour et d’engagement.§ 99% des diamants ne peuvent pas être certifiés

éthiques§ 864 tonnes de mercure sont déversés dans la nature

chaque année pour l'extraction de l'or§ 50% des emplois en joaillerie ont disparu en France

ces 15 dernières années

En recyclant l’or et en produisant localement, OR DUMONDE s’inscrit dans une démarche de circuit court,écologiquement et socialement responsableet révolutionne les pratiques du secteur en étant le seuljoaillier à certifier le pays d’origine et la provenanceéthique de ses diamants.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Transformer l’industrie bijoutière afin de la rendre plus belleet plus transparente, un bijou à la fois.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Optimiste avec le goût du risque, marathonien del'entrepreneuriat sans jamais voir la ligne d'arrivée, c'estquand on regarde en arrière qu'on s'aperçoit du travailaccompli et de la distance parcourue.

Quelle est votre formation initiale ?Diplômé de l'ESIEA, Ingénieur en informatique.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le monde fascinant des pierres précieuses et desdiamants, les voyages à la source pour identifier des minespartenaires aux pratiques éthiques et remonter les filièresjusqu'aux tailleurs de pierres et lapidaires.

L'entrepreneuriat responsable qui a le pouvoir d'impacterles industries et de transformer leurs pratiques.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Entrepreneur depuis 9 ans, 3 startups fondées, 2 vendueset la dernière, OR DU MONDE, est la plus ambitieuse etcontinue son croissance à 4 chiffres.

Portrait #50OrDuMonde– SachaPavan

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#PortraitDeStartuper

A l'âge de 23 ans j'ai quitté mon CDI de consultant eninformatique pour fonder ma 1ère startup dans ledomaine de l'éducation, Bankexam.fr. Fort d'une largeaudience de plus de 10M de visiteurs et d'unecommunauté de plus d'un million d'étudiant, Bankexam.frrejoint le groupe Studyrama - Vocatis en 2012. Je lancealors une agence spécialisée dans le référencementnaturel qui dès sa création séduit des clients prestigieuxtels que Century21 ou Monabanq., agence qui intègre legroupe media MyMedia 1 an après sa création et dont ladirection est reprise par Philippe Yonnet pour devenirSearch Foresight. Fin 2013 je lance OR DU MONDE,1ère Green Joaillerie, sous la forme d'une startupfamiliale.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La question du financement, pour chacune de messtartups j'ai toujours fait le choix de l'autofinancement quiforce à davantage de créativité pour se développer maisqui rend le quotidien d'autant plus difficile à gérer.

Dans cette nouvelle aventure les fondateurs de la startupsont de la même famille, ce qui présente le nouveau défid'arriver à concilier professionnel et personnel auquotidien.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?L'entrepreneur avant tout, sa capacité de résistance et de

résilience, son mental et sa créativité. L'idée n'est que lapartie émergée de l'iceberg, le succès vient de sonexécution et donc de l'entrepreneur et de son équipe,c'est ce qui fait la différence entre une startup qui échoueet une startup qui réussi.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?L'autofinancement, la face Nord de l'ascension pour unestartup mais la plus gratifiante en cas de succès, chaqueréussite d'entrepreneur m'ayant permis de financer lastartup suivante.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Son moral, mieux vaut ralentir que de se retrouver ensituation de burn-out qui signe généralement l'arrêt demort de l'aventure startup, l'entrepreneur est l'organevital de la startup surtout à son lancement, sans lui touts'écroule.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Un seul conseil, partir du postulat de départ qu'il a toutfaux dans son analyse du marché, du produit, de l'équipeà mettre en place, du temps nécessaire et de sonbusiness plan... et se lancer quand même en espérantfaire les bonnes erreurs qui permettront de corriger lesvariables jusqu'à trouver son équilibre.

Site internet :https://www.ordumonde.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/sacha-pavan-1a181699/en

Twitter :https://twitter.com/SachaODM

Portrait #50OrDuMonde– SachaPavan

Page 186: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?HelloArtisan est spécialisée dans la mise en relation entreparticuliers et professionnels.

Notre objectif est de valoriser l’image de l’artisanat dubâtiment en France qui est un métier de savoir-faire et detransmission qui a malheureusement été mis à mal cesdernières années.

Nous voulons faciliter les rencontres dans ce milieu grâce àla digitalisation. Pour cela nous faisons en sorte dedécloisonner ce marché qui est fragmenté.

Contrairement aux sites concurrents nous ne vendons pasde devis, nous créons des pages professionnelles pour lesartisans de type « Advisor ». Les particuliers ont accès àplusieurs informations : nom de l’entreprise, numéro SIRET,assurance, label, téléphone, contacts, tarifs, avis… Noussommes convaincus que pour donner une importanceaccrue et améliorer les relations dans l’artisanat dubâtiment, le particulier doit avoir le choix de son prestataire.Les solutions alternatives comme sur les autres sites webqui envoient 5 devis d’artisans au particulier sans que celui-ci ait les moyens d’accéder au préalable au profil del’artisan. Je fais souvent cette comparaison, ce seraitcomme partir en vacances et être obligé de choisir entre 5destinations sans avoir d’autre choix.

Les supports Internet, réseaux de communication,permettent aujourd’hui d’accéder à des informations

élargies. Plus nous disposons d’informations précises,mieux les choix peuvent être opérés. Ainsi le particulier quidoit faire appel à un artisan, disposera d’un éventail plusvaste, lui permettant d’arrêter sa préférence aux autresselon ses critères personnels.

Si notre objectif est donc d’offrir une plus grande diversitéde choix auprès du particulier, il a pour but égalementd’offrir une meilleure visibilité concernant les artisans,faciliter la mise en relation entre professionnels etparticuliers.

Par ailleurs, notre ambition est également d’accompagnerles artisans dans les démarches relatives aux coûtsd’approvisionnement. En effet, les artisans ont souvent defortes avances financières à faire en équipements etmatériaux pour se lancer ou pour débuter un chantier. C’estpourquoi nous sommes en constantes recherches defournisseurs qui seraient favorables à concéder desréductions pour nos artisans membres.

Pourquoi ce choix de produit / service ?J’ai eu l’idée de lancer ce projet lorsque j’étais encolocation avec Charles Coatalem, l’un de mes associésactuels. Nous avons eu un gros dégât des eaux dans lacuisine. Nous avions besoin d’appeler un artisan pour lefaire venir en urgence. Nous nous sommes rendu comptequ’aucun service n’existait pour cela, impossible de trouverun artisan et d’avoir des échos/feedback consommateurspour être certifiés de la qualité de son travail.

Portrait #51HelloArtisan– FrançoisSorbier

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#PortraitDeStartuper

Nous avons alors décidé de lancer une plateforme webpour faciliter la rencontre entre les particuliers et desartisans de confiance.

Notre service est en opposition à ce qui se fait dans lesecteur du web/bâtiment. Nous ne vendons pas de lead.Selon nous, ce segment est source de frustration etrestrictif que ce soit tant pour les particuliers que tant pourles artisans.

Néanmoins nous disposons d’un espace où lesparticuliers peuvent publier leur demande de travaux.Cependant ce service n’est qu’un extra pour les artisans.A l’inverse des concurrents la réponse y est illimitée pourles artisans experts, nous l’appelons le Smart Lead. Aprèsinscription de l’artisan en qualité d’Expert moyennant79,90€/an, il dispose d’un libre accès à l’ensemble desfonctionnalités de notre plateforme chaque fois qu’il lui estnécessaire et sans surcoût.

HelloArtisan est une plateforme ouverte etcommunautaire.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre objectif principal est de valoriser l’image del’artisanat en France et de tirer vers le haut les artisansqui ont des compétences et un large/solide savoir-faire.Nous souhaitons devenir plus que leur partenaire web,mais leur partenaire de tous les jours en ce qui concerneles coûts d’approvisionnement, la gestion des paiements,

la gestion de la trésorerie etc…

Nous voulons créer une communauté d’artisans deconfiances où le savoir-faire et la rencontre sera aucentre des prises de décisions. L’artisanat est un métierhumain et relationnel. C’est pour cela que nous facilitonsla rencontre et la prise de contacts à travers uneplateforme digitale qui met à disposition de multiplesrenseignements tels que les numéros de tel, avis, tarifs,description.). Nous souhaitons décloisonner ce marché enétablissant une relation de confiance.

Nous espérons réunir plus de 10 000 artisans d’icidécembre 2017 afin de disposer d’une communautésolide et compétente pour répondre aux demandes desclients. Par ailleurs, plus notre communauté aurad’envergure, plus HelloArtisan sera capable d’obtenir despartenariats pour simplifier la vie des professionnels etdes particuliers.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je répondrais créatif, imaginatif, travailleur et persévérant.J’ai souvent de nombreuses idées pour développerHelloArtisan et/ou des idées pour développer d’autresentreprises annexes. Cette créativité est aussi trèsstimulante voire distrayante. Il est important d’être focus,ne pas s’éloigner des objectifs fixés et en même temps jesuis constamment à la recherche de nouvellestechnologies, fonctionnements qui amélioreraient notreservice. Il est indispensable d’étudier ce qui est proposé

autour de nous et à l’étranger afin de se perfectionner etfaire grandir nos projets.

Les idées ne viennent pas seules selon moi mais naissentdes rencontres avec des personnes expertes en leurdomaine (web, digital, journalistes, artisans…).

Quelle est votre formation initiale ?Je dispose d’un Master 2 en entreprenariat et commerceinternational de l’ESCE (école supérieure du commerceextérieur).

Qu’est-ce qui vous passionne ?§ Les nouvelles technologies, que ce soit dans

l’équipement ou le domaine médical§ Le web§ Les nouveaux moyens de communication§ L’écosystème des startups

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Cela fait maintenant plus de 7 mois que je travailleactivement sur HelloArtisan.HelloArtisan a été crée en 2014 par Frédéric et FlorentBarthelemy. C’est au cours de recherches que nousfaisions avec mon associé actuel, Charles Coatalem quenous avons découvert qu’une entreprise nomméeHelloArtisan faisait à 80 % ce que nous souhaitions créer.Cette société était gérée par ces deux entrepreneursayant comme fonction développeur web et designer. Nousles avons contactés.

Portrait #51HelloArtisan– FrançoisSorbier

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#PortraitDeStartuper

De cette rencontre est née la volonté réciproque de nousassocier pour mettre nos compétences complémentairesen commun.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Cela fait maintenant plus de 7 mois que je travailleactivement sur HelloArtisan.

HelloArtisan a été crée en 2014 par Frédéric et FlorentBarthelemy. C’est au cours de recherches que nousfaisions avec mon associé actuel, Charles Coatalem quenous avons découvert qu’une entreprise nomméeHelloArtisan faisait à 80 % ce que nous souhaitions créer.Cette société était gérée par ces deux entrepreneursayant comme fonction développeur web et designer. Nousles avons contactés. De cette rencontre est née la volontéréciproque de nous associer pour mettre noscompétences complémentaires en commun.

Ainsi que je l’ai précisé cela fait 7 mois que je travaille surHelloArtisan, cependant je dirais avoir la fibre etl’expérience entrepreneuriale depuis 3 ans, entre monexpérience en tant que sales manager d’une startup et laformation en Master entrepreneurial que j’ai suivie.

Avant de me lancer dans HelloArtisan j’ai eu plusieursexpériences professionnelles, notamment au sein d’unestartup de développement web. J’ai été sales manager decette startup pendant 1 an et demi sans être associé.L’ambiance et l’énergie qui se dégageaient de ce projet

m’ont fortement donné l’envie de lancer ma propreStartup d’où Hello Artisan aujourd’hui.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?L’une des plus grandes difficultés fût de comprendre lesproblématiques de chacun que ce soit côté artisan oucôté particulier afin de créer un service fiable.

Il a fallu recueillir de nombreux témoignagesd’expériences afin de créer un service s’adaptant à lademande et surtout un service résolvant un problème.

Par la suite la difficulté fut de créer le site internet avecles fonctionnalités adaptées, sachant que nous sommesconstamment dans une stratégie d’amélioration.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Selon moi, il est très important initialement de penser sonprojet, d’étudier sa pertinence, sa viabilité. On ne peutpas lancer un projet sans avoir fait une analyse dumarché sur lequel il doit porter et sans savoir s’il répond àune nécessité. Il est aussi nécessaire d’analyser lesbesoins pour trouver les solutions qui répondront auxattentes et il est impératif en conséquence d’adapter sonoffre d’autant que s’agissant d’une toute jeune créationd’entreprise les fonds sont précieux pour faire connaîtreson entreprise.

Par ailleurs, il est très important de passer du temps à la

réalisation d’un business plan solide. Nous avons travailléplus de 6 mois à réaliser de nombreuses versionsdifférentes avant d’arrêter la version finale. Ce businessplan est la ligne de conduite et la ligne d’objectif que leprojet doit suivre, il permet également de délimiter lesbesoins et la capacité financière. Un bon business plandoit essentiellement analyser 3 aspects essentiels, lemarché/la cible, le plan de communication et le plan definancement, ces 3 éléments sont liés et fonctionnentsous forme de vase communiquant où chacun a unimpact sur l’autre.

Il est selon moi très important d’être persévérant. Nousdevons savoir également retenir les critiques, conseils quipeuvent nous être prodigués. Les avis de telle ou tellepersonne sont-ils déterminés par sa formation, son âge,ses expériences (échec, réussite, jalousie ?) ou sonmanque de connaissance du milieu. Sont-ils déterminéspar des tendances ou des facteurs économiques ? Denombreux projets sont maintenant devenus des « sucesstory » alors que tout le monde en pensait le contraire.Selon moi il faut être sûr de son projet et de son idéemais être capable de le remettre en question sinécessaire et de faire pivoter la société de façon adaptée.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons tout d’abord apporté nos fonds propres et dulove money ;

Portrait #51HelloArtisan– FrançoisSorbier

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#PortraitDeStartuper

Nous sommes actuellement en plein processus de levéede fonds afin de financer l’aspect communication etdéveloppement commercial. Nous disposons d’ores etdéjà de plusieurs accords d’acteurs clés du monde dubâtiment. Nous sommes sur un secteur très large, il y a456 000 entreprises artisanales en France. Il n’’n’est doncpas évident de toucher toutes ces personnes sansconsacrer un budget conséquent à la communicationsurtout lorsqu’il faut également toucher 33 millions defoyers.

Il n’est pas évident de construire une connaissance demarque forte envers les particuliers. En effet, lesparticuliers ont une demande sporadique pour lestravaux, tout au mieux une fois par an. Nous nedisposons donc pas de l’avantage d’utilisation récurrente,il est donc difficile de rester dans l’esprit des particuliers.C’est pourquoi la levée de fonds est apparue comme lasolution la plus appropriée pour développer notreEnterprise

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le marché et la demande. Il est plus qu’important des’assurer que le projet que l’on souhaite lancer aura del’intérêt auprès de sa cible. Surtout lorsqu’on connaitl’énergie et le temps déployé à développer une startup. Ilserait très décourageant de se rendre compte après uneannée de travail de développement, d’investissement

personnel et financier que le projet ne répond pas à unedemande.

Cela serait bien évidemment corrigeable en faisantpivoter l’offre, mais cela prendrait à nouveau du temps quiaurait pu être utilisé pour développer la startup.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Il faut savoir être persévérant et patient, comme je leprécisais la persévérance concernant l’établissement d’unprojet d’ampleur est fondamentale. De nombreusesentreprises ont dû se lancer « et pivoter » de nombreusesfois avant de fonctionner, je pense notamment à Airbnbqui s’est lancée 5 fois avant de devenir ce qu’est Airbnbaujourd’hui.

Il est rare de voir un projet qui génère plusieurs millionsd’euros en moins d’1 an, c’est pourquoi il faut faire preuvede patience et se fixer des objectifs réalisables endéveloppant son entreprise étape par étape. Le dangerest de vouloir devenir trop gros trop vite ; beaucoupd’entreprises notamment dans le secteur des produitssont victimes de leur croissance, ne disposant pasd’assez de fonds pour soutenir leur production.

Une étape doit correspondre à un développement, unefois que l’objectif a atteint maturité il est possible de viserun autre objectif. Comme attaquer un nouveau marchéétranger, lancer de nouvelles fonctionnalités, diversifier

l’offre etc.

Site internet :http://www.helloartisan.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/françois-sorbier-3b595652/en

Twitter :https://twitter.com/HelloArtisan

Portrait #51HelloArtisan– FrançoisSorbier

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Internet bouillonne de créativité mais c'est aussi une junglepour l'internaute.

Wibulle.fr est le 1er guide critique des sites et applicationsqui facilitent la vie.

Nous repérons, analysons et recommandons les meilleuressolutions pour guider l'internaute dans cette offrefoisonnante.

Pourquoi ce choix de produit / service ?J’ai décidé de créer Wibulle quand je me suis renduecompte que les médias me faisaient découvrir de plus enplus de nouveaux sites et d’applis aux concepts hypercréatifs mais que je n’arrivais jamais à les (re)trouver aumoment où j’en avais besoin.

Les moteurs de recherche fonctionnent sur des critèresquantitatifs qui mettent en avant les sites déjà connus.Ceux qui ont le plus de traffic, et le plus de budget… alorsque ce ne sont pas forcément les plus pertinents.

Nous voulons donner de la visibilité aux vraies pépites dunet.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons 3 ambitions avec Wibulle :§ Créer une plateforme qui permette de faire matcher les

besoins des gens avec les startups les plus pertinentes,indépendamment de leurs moyens financiers,

§ Proposer une alternative humaine aux moteurs derecherche qui permette d’ouvrir une autre porte d'entréesur Internet, non plus quantitative mais sélective etqualitative

§ Faire de Wibulle le label indépendant qui permette decréer de la confiance sur Internet

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, j’ai travaillé 10ans, et j’ai eu la chance de faire du marketing et ducommerce, de manager… ça me sert beaucoupaujourd’hui. Selon les jours et les sujets je suis marketing,com’, manager ou commerciale… un vrai couteau suisse !

Quelle est votre formation initiale ?J’ai fait une école de commerce.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La créativité des startups. Elles innovent beaucoup plus viteque notre imagination !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je me suis lancée à 34 ans, et c’est un changement de vietotal. On sort du cadre très confortable d’une vie salariéepour se lancer sans filet dans une aventure dont on ne saitpas bien où elle va vous mener.

Portrait #52WiBulle – CharlotteLasou

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#PortraitDeStartuper

Mais la satisfaction de se donner à 300% pour un projetauquel on croit profondément donne une énergieincroyable. On ose des choses qu’on aurait pas penséespossibles.

Je n’ai pas cherché à être entrepreneur, le salariat meconvenait tout à fait. Mais je fonctionne aux challenges, etquand j’ai eu l’idée de Wibulle un week end, cette idéem’a tellement enthousiasmée que je ne me voyais pas nepas la concrétiser. Une semaine plus tard je lançais leprojet.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Faute de moyens on fait globalement tout par nous-même, alors on voudrait d’avoir beaucoup plus de braspour faire les choses aussi bien et aussi vite qu’onaimerait !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La persévérance, la force de conviction… et la capacité àse remettre en question. On passe par des moments degrande euphorie et de grands doutes. Il faut rester lucidepour évaluer le meilleur chemin à chaque carrefour dedécision.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour l’instant nous avons tout auto-financé, ça permet de

bien peser l’impact de chaque euro dépensé. Du coup, j’aitotalement gelé mon budget shopping ! Mais je n’ai pasde regrets, ce que j’entreprends me remplit d’autreschoses.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Bien valider le besoin et commencer le plus tôt possible àrassembler une communauté.

Je vois énormément de startups avec des conceptsgeniaux, mais qui meurent malgré tout car ce sont descoquilles vides sans d’utilisateurs. Il ne faut passurestimer le bouche à oreille. Construire unecommunauté prend du temps.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ne pas hésiter à pousser les portes et à aller vers lesautres. Le monde des startups est un milieu bienveillant,en échangeant vous serez surpris de voir qu’on en ressorttoujours quelque chose : un avis, un conseil, une reco,une idée… Tout le monde est en mode « spéléologie à lafrontale». On a peu de moyens mais tous envie dechanger le monde alors il y a un vrai esprit d’entraide !

Et puis, n’hésitez pas à envoyer un message à Wibullepour nous présenter votre site ou de votre appli. On ferace qu’il faut pour vous faire rencontrer vos futurs

utilisateurs !

Site internet :http://www.wibulle.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/charlotte-filley-lasou-0a05a676/en

Twitter :https://twitter.com/Wibulle

Portrait #52WiBulle – CharlotteLasou

Page 192: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Barefoot est un startup studio, une entreprise innovantevenant bousculer le monde de la startup avec l’ambition dela professionnaliser : elle crée ses propres startups quidélivrent des solutions b to b qui auront été validées parses clients potentiels. Toute grande entreprise qui voudraiten faire autant mettrait au moins le double de temps.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Au fil du temps j’ai compris les problèmes auxquelsvenaient se heurter les entrepreneurs et les investisseurs.Pour les uns : le manque d’accompagnement, pour lesautres : le risque que représente les investissements dansles startups. Barefoot combine le meilleur des deuxmondes.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Voir naître de nouvelles structures basées sur le mêmemodèle, prouvant plus encore que les startups sont un vraipôle de croissance.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Se décrire est toujours un peu complexe, mais mescollaborateurs me décrivent comme une pile survoltée, jefais souvent plusieurs choses à la fois, d’où cette envie demener plusieurs startups simultanément de front viaBarefoot.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai suivi une formation universitaire en “InternationalBusiness Management” à Bruxelles.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Un des traits de personnalité qui me caractérise est monenvie d’apporter des solutions aux problèmes que peuventrencontrer les différents acteurs dans mon écosystème. Jene me verrais pas faire autre chose.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Cela va faire dix ans que je suis dans l’entreprenariat.

J’ai commencé mes projets entrepreneuriaux assez jeune,avec European Master Forum dont le but était de faciliterles échanges de données européennes sur des sujetscitoyens, Bottlenecktie un projet innovant depersonnalisation de bouteilles de vins, Talkin plateforme dediscussion entre décideurs sur des sujets sociétaux,Barefoot Factory et Chilli Pinch des sociétés de conseils enimage de marque et en gestion.

J’ai été à chaque fois fondateur et administrateur. J’aiconnu beaucoup de hauts et de bas, mais j’ai surtout àchaque fois énormément appris.

Portrait #53BarefootStudio– AugustinvanRijckevorsel

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les principales difficultés que j’ai rencontrées sont enfaite mes propres limites, mes capacités. C’est pour celaque s’entourer des meilleurs partenaires estindispensable à tout entrepreneur.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Identifier la bonne problématique que l’on vient résoudre,sans cela le marché n’acceptera jamais de payer uneforme de rémunération.

S’entourer des bonnes personnes, elles comblent voslacunes d’autant plus que tout va tellement vite et qu’ilfaut être sur tous les fronts.

Ne pas hésiter à prendre des virages dans la conduite duprojet. C’est le marché qui détermine la solution qu’ilacceptera, l’entrepreneur doit donc admettre que ladéfinition de son produit soit modifiée en cours de route.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Barefoot à été capitalisée sur mon épargne et un petitfond d’amorçage. Ensuite plusieurs associés sont entrésen scène dans le cadre d’une augmentation de capital,deux d’entre eux constituent avec moi le comité exécutif.On prépare actuellement une levée de fond pour les moisde mai ou juin.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La passion est importante dans ce que l’ont fait. Il fautjuste faire attention à ne pas se laisser emporter par elle.Il faut porter une vraie attention aux demandes desclients, le produit doit se conformer à leurs besoins.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Il faut s’entourer de personnes vraiment compétentes. Ilne faut jamais hésiter à demander des avis externes ettrès vite se confronter aux professionnels et principauxacteurs du marché.

Site internet :http://barefoot-studio.be

LinkedIn :https://be.linkedin.com/in/augustin-gus-van-rijckevorsel-3850b910

Twitter :https://twitter.com/barefootbelgium

Portrait #53BarefootStudio– AugustinvanRijckevorsel

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Collock est une jeune entreprise dont la mission est defaciliter la libération des richesses humaines grâce à desjeux innovants et sur-mesure. Collock prône le plaisir, lacommunication, la collégialité, l'exigence qualité etl'authenticité.

Avec Collock, l'Escape Game devient nomade.

L'Escape Game est un jeu en équipe où les joueurs doiventrésoudre des énigmes en un temps limité pour s'échapperd'une pièce. Collock propose des scénarios de jeux enversion nomade pour s'adapter au mieux aux joueurs lorsd'événements de team building.

Collock créé également des jeux sur-mesure pour lesévénements de communication.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous avons découvert l'Escape Game à Budapest il y a 5ans. Ce jeu nous a séduit car il met la dynamique degroupe et l'aspect ludique au cœur de sa proposition. Nousavons donc tout de suite accroché avec le concept.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons devenir la référence de la création ludiquepour révéler les richesses humaines, notamment enentreprise.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis un passionné qui met le sens du projet au centre.Cette passion me pousse à me transcender. Je suiségalement à la recherche d'une aventure humaine.

Quelle est votre formation initiale ?ESSEC.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le jeu, le sport, le cinéma, les voyages.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis Mars 2015.

Je me suis lancé dans la création de Collock en mars 2015à la suite d'une expérience en start-up à Berlin. Auparavant,j'avais fait mes classes dans la division conseil d'Orange

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les doutes au moment du lancement, la pression liée àl'exigence qualité que Collock recherche.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Patience, persévérance, humilité, énergie.

Portrait #54Collock – ClémentSério

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L'idée est importante. Mais c'est la réalisation qui fera ladifférence.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?S'assurer une sécurité financière personnelle à moyenterme pour donner toutes les chances à son projet deréussir sans obligation de résultats immédiats.

La priorité est le lancement de votre produit, même enversion Beta, afin de progresser et de l'améliorer enpermanence.

S'entourer au maximum, en externe et en interne, pourdonner de l'énergie au projet et éviter les erreurs.

Site internet :https://www.collock.com

LinkedIn :https://de.linkedin.com/in/clserio/en

Twitter :https://twitter.com/serioclem

Portrait #54Collock – ClémentSério

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?WeTask est une plateforme qui permet aux étudiants de seforger des expériences professionnelles par le biais demissions ponctuelles en entreprise.

C’est grossièrement parlant un uber de la junior entreprise.

Pourquoi ce choix de produit / service ?L’accès à l’emploi est de plus en plus en difficile pour lesjeunes diplômés, il est donc nécessaire d’accumuler lesexpériences valorisantes pour pouvoir s’en sortir.Parallèlement à cela, pour les entreprises, sous-traiter àdes étudiants à plusieurs avantages. Bénéficier d’unebonne image de marque auprès des étudiants, dénicher lesfuturs talents et pouvoir accomplir les nombreux projetsplus rapidement et pour un coût inférieur.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Aujourd’hui, nous nous sommes concentrés d’abord sur lemarché des startups et entreprise en croissance. Noussouhaitons désormais accroître notre présence sur lemarché des PME et travailler de plus en plus avec degrandes entreprises.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je me décourage très rarement, et suis plutôt quelqu’un depersévérant lorsque j’entreprends.

Quelle est votre formation initiale ?Jeune diplômé d’un Master en Project Management, j’aisurtout le profil Sales et business development. Je suis encharge de trouver nos clients, les fidéliser et trouver denouveaux partenariats.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Chaque rencontre avec les gens qui gravitent autour denous est unique et très spécial. Je suis passionné par lesrelations humaines. C’est pour ça que j’accorde uneimportance toute particulière aux relations avec mes clients,qu’avec les étudiants et bien sûr avec mon équipe.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai tout d’abord pendant mes études, travaillé commenégociant avec le statut auto-entrepreneur. Du vin bio auxT-shirt, j’ai toujours souhaité accumulé mes expériences etmonter en compétence. Pendant ma dernière annéed’études, j’ai co-fondé l’application AppiJob et je travailledésormais sur le projet WeTask.

Bien que je pense que l’on ne naît pas entrepreneur, onpeut tout du moins y être prédestiné. Mes premièresventes remontent au collège lorsque j’achetais des figurinesWarhammer, que je faisais peindre par une amie etrevendais beaucoup plus cher.

Portrait #55WeTask – BenjaminSchafier

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Se lancer dans l’entrepreneuriat contient pour chaqueaventure son lot de difficultés. Pour ma part ce sontprincipalement les difficultés financières liées à uneactivité non pécuniaire au démarrage et qui me poussentà travailler en parallèle dans l’alimentaire. Pour êtreentrepreneur, il ne faut pas avoir peur de compter sesheures, voire il vaut mieux ne pas les compter du tout !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Selon moi, un bon entrepreneur est quelqu’un qui doitavoir une personnalité, notamment en ce qui concerne larelation avec ses clients. Ensuite, les qualificatifs que l’onretrouve souvent mais qui selon moi sont bien réels :persévérant, opportuniste et bien sûr un peu de chance !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour démarrer notre activité, nous avons eu recours à dulove money. Juste ce qu’il fallait pour démarrer. Le resterepose sur de la recherche sur internet concernant toutesles techniques qui permettent de démarrer une activitésans sous.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Je pense qu’avec le recul, je dirais qu’il est important de

parler le plus tôt possible de son idée. J’entends encorebeaucoup trop souvent des jeunes entrepreneurs endevenir, ayant peur de se faire voler leur idée du siècle.Le problème est qu’il est essentiel de ne pas être tropétroit d’esprit, savoir pivoter, changer d’idée en cours deroute peuvent souvent être la solution du succès.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Le conseil que je donnerais à toute personne qui souhaitese lancer est simplement de s’entourer. Je remarque deplus en plus dans mon travail que le réseau est primordialet essentiel. Un entrepreneur doit savoir fédérer, etrassembler des gens autour de son projet.

Site internet :http://www.wetask.co

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/benjamin-schafier-54a54864/en

Twitter :https://twitter.com/getWeTask

Portrait #55WeTask – BenjaminSchafier

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Mobi rider est une startup IoT spécialisée dans le SmartRetail. Notre métier est d’effacer les frontières entre laboutique (le offline) et le numérique (le online). Mobi ridertransforme les boutiques en machine de guerre digitale etmesure la transformation numérique des points de vente.

Pourquoi ce choix de produit / service ?La solution mobi rider couple mobi one, un objet élégant etintelligente et mobi web, plateforme de Retail Marketing afind’offrir une expérience phygitale simple, ludique, complète.

Dans le point de vente, nous avons encore la chanced’avoir des murs en dur, des humains qui nous conseillentet des produits à essayer. Nous vivons une expérienceriche d’interaction avec la marque. Nous avons ainsi eul’idée de rendre tangible et physique le digital dans laboutique d’où l’idée de mobi one, l’objet connecté commestop digital du parcours client physique. Mobi one fait trèssimplement le lien entre la boutique et sa vitrine digitale enenvoyant un sms à tout mobile qui passe par la boite.

Mobi one est la partie visible de l’offre de mobi ridercomplétée par mobi web, la plateforme de marketing retailqui mesure en temps réel la transformation numérique despoints de vente. Mobi web mappe le réseau de points decontact d’une marque, pilote les objets connectés et lescampagnes digitales et surtout fournir en temps réelconnaissance et engagement client pour chaque point decontact.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition court terme est de fournir la seuleplateforme de Marketing Retail qui englobe connaissanceet engagement client pour les réseaux de pointe de vente.A terme, la vision est d’avoir une connaissance fine desparcours clients multi-marques multi-canal.

Quelle est votre formation initiale ?Formation école de commerce (GEM), spécialisée (déjà àl’époque !) en management de l’innovation et MBA enAmérique du Nord en commerce international.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les verbes d’actions : S’amuser, Apprendre, Partager, Agir,Avancer, Résister, Accélérer. La vie me passionne. Jepense qu’elle vaut la peine d’être vécue pour l’intensité desrelations avec les autres que ce soit les relations familiales,amicales ou professionnelles.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Dans ma famille, nous sommes entrepreneurEs de mère enfille. Je pensais ne pas avoir attrapé le virus de mes ainéset pourtant à 35ans, j’ai crée noema, ma société deconseils marketing à destination de secteur numérique.

Portrait #56mobi rider– CécileMorel

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#PortraitDeStartuper

Puis 5 ans plus tard, j’ai eu la chance de croiser monassocié et nous avons eu une idée pour digitaliser lespoints de vente. Et c’est passionnant d’avoir une idée, dela transformer en entreprise, de recruter une équipe autop, de signer les premiers clients et de progresser.Chaque étape du parcours, aussi chaotique, soit-il estexaltante.

10 ans déjà que je suis entrepreneure si je compte monentreprise de conseils en marketing avant mobi rider. Et jen’ai pas vu passer les minutes passées. Je cours unmarathon à la vitesse d’un sprint et 10ans plus tard, jesuis en pleine forme.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?L’entreprenariat, c’est vivre à bord d’un grand 8 enpermanence. On passe par des moments d’exaltation etde déception à grande vitesse, il faut bien savoir gérerces pics. La principale difficulté est sans doute lefinancement qui peut ralentir notre exécution. Lefinancement d’une startup est un processus chronophagequi nous éloigne du business. A 7 personnes et une levéed’amorçage, nous avons réussi à concevoir une solutionphygitale unique et engager à nos côtés des grandscomptes comme AXA, Crédit Mutuel, Française des Jeux,Renault, Orange… Pour cela, nous avons été très bienentourés par nos mentors. Nous sommes en accélération.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès

pour réussir dans l’entrepreneuriat ?Il n’y a pas de recette magique j’imagine. Il y a demultiples formes d’entreprenariat. Il faut tout simplementoser. Avoir confiance en soi. S’aimer. Ne pas lâcher.Transformer la peur en un super héros. Apprendre desfaux pas. Voir grand.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons financé mobi rider par levée de fonds auprèsde business angels et fonds d’investissement. ElaiaPartners, KIMA Ventures et Frédéric Potter sontactionnaires de mobi rider. Le financement est une étapeimportante mais le principal atout est de savoir s’entourerafin de pouvoir accélérer.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La validation de la solution par le marché.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Fonce ! Entoure-toi ! Exécute !

Go, go, go !

Site internet :http://www.mobirider.com/fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/morelcecile

Twitter :https://twitter.com/cec_morel

Portrait #55mobi rider– CécileMorel

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?C'est avant tout l'œuvre de deux entrepreneurs ultramotivés (Romain Hillairet et moi-même) qui ont eu envie departiciper à la démocratisation du numérique dans les TPEet PME, en mettant à disposition du plus grand nombre unesolution moderne et performante.

Notre entreprise est spécialisée dans la réservation et laprise de rendez-vous en ligne. Nous sommes l'éditeur deMyRezApp, une solution clé en main permettant d’ajouterun module de réservation à n’importe quel support digital(site web, média/réseau social, annuaire en ligne etc.).

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour améliorer le quotidien de millions d'indépendants, TPEet PME à travers le monde ! Elles sont encore nombreusesà utiliser des outils qui ne sont plus adaptés à notreépoque. En matière de réservation ou prise de rendez-vous, la plupart utilisent encore le papier et le crayon quant70% de leurs clients plébiscitent la réservation en ligne.C'est tellement pratique !

Comme c'est une fonctionnalité souvent coûteuse et difficileà mettre en œuvre, notre volonté c'est de proposer unesolution simple et abordable. Nous voulons accompagnerles petites entreprises dans leur transition numérique et leurpermettre de tirer profit des opportunités qu'offre Internet.Ainsi notre logiciel Saas a pour objectif de simplifier la viede ces professionnels et de leurs clients dans ce domaine.Il leur permet d'une part de gérer leur planning et leurs

disponibilités, et d'autre part de disposer d'une interface deréservation en ligne accessible 24h/24 7j/7, et ce depuisn'importe quel appareil (ordinateur, tablette ou mobile).C'est un véritable allié au quotidien, un vrai gain de tempspour nos utilisateurs comme pour leurs clients.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous pensons que notre solution apporte une réelle valeurà nos clients. Nous en avons la preuve tous les jours. Notreambition est de continuer de nous développer rapidementen France, jusqu'à devenir leader de notre domaine, pourensuite réitérer à l'échelle européenne puis mondiale. Nousvoulons devenir un acteur majeur de la réservation en ligne.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneurs?C'est difficile de dresser son propre portrait... Ce qui est sûrc'est que Romain et moi avons toujours eu l'envie de"créer", d'entreprendre. Tout ce qui touche àl'entrepreneuriat nous passionne et nous avons un goûtcertain pour les défis. Nous aimons imaginer des produits,trouver des solutions à des problèmes quotidiens... Dureste, nous croyons religieusement au travail d'équipe, laréussite d'une entreprise est forcément collective, et nousavons pour leitmotiv la satisfaction clients. Etre à leurécoute, comprendre leurs besoins (voire les anticiper !) estessentiel. Après tout, c'est pour eux que nous arrivons aubureau avec enthousiasme le matin !

Portrait #57MyRezapp – Maëlla Degras &RomainHillairet

Maëlla DegrasCo-fondatrice & CEO

Romain HillairetCo-fondateur

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#PortraitDeStartuper

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômée de l’IFAG Lyon (Ecole Supérieured’Entrepreneuriat) et me suis spécialisée très tôt dans lemarketing digital. Romain, lui, est ingénieur informaticien.Ancien Business Analyst, il a une grande expérience dudéveloppement applicatif. MyRezApp n'est pas le premierlogiciel qu'il crée.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Créer. Entreprendre. Cela sonne peut-être un peu cliché,mais c'est vrai. Au-delà de ça nous sommes d'un naturelcurieux et nous intéressons à beaucoup de choses :découvertes scientifiques, avancées technologiques,Histoire, écologie... De manière générale, nous sommesfascinés par la capacité qu'a l'Homme d'inventer sanscesse des choses qui améliorent son quotidien, quicontribuent à un monde meilleur. L'idée d'y participer, ànotre échelle, est une grande motivation pour nous. C'estégalement une source de satisfaction !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Cela fait deux ans que nous nous sommes lancés. En cequi me concerne, c'est la première boîte que je crée.Avant cela j'ai été Chef d'Equipe et ResponsableWebMarketing chez des pures players. J'ai eu différentesidées auparavant mais je ne suis jamais allée au bout. Jen'étais tout simplement pas prête. Romain, lui, avait déjàlancé un premier projet. Il avait créé BIshop, un logiciel deBusiness Intelligence dédié au e-commerce. C'est au

cours d'une discussion presque banale que notre projet avu le jour. Il s'est concrétisé avec la négociation d'unerupture conventionnelle avec nos employeurs respectifs.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Monter une boîte n'est jamais facile. Il y a toujours dessurprises, des imprévus. Il faut faire avec et aller del'avant. Cela fait partie du jeu ! Et surtout, il faut biens'entourer. A notre niveau, notre plus grande difficulté asans doute été de trouver les bons interlocuteurs pournotre projet. Ce n'est pas toujours évident de dissocier lesbons (comprendre "légitimes") des mauvais. Nous avonsperdu pas mal de temps et d'énergie avec des gens quin'ont aucune idée de ce qu'est une startup, n'encomprennent pas les mécanismes et tentent de vousappliquer des schémas prédéfinis qui ne vousconviennent pas. Nous ne nous sommes pas découragéspour autant. Aujourd'hui tout cela est bien loin !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?L'humilité et l'endurance sont essentielles. Il faut mettreson égo de côté, entendre les critiques, admettre que l'ons'est trompé, accepter de changer certaines choses, semontrer ouvert. C'est ce qui permet de "challenger" sonprojet en permanence, de s'assurer que l'on va dans labonne direction. Et comme tout ne se fait pas en unclaquement de doigt, il faut persévérer. Tant que lesvoyants sont au vert en tout cas !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons démarré avec nos fonds propres et du "lovemoney". BPI France nous a également apporté sonsoutien en nous accordant la bourse French Tech, demême que l'accélérateur Story Starter par lequel nousavons été sélectionnés.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Les clients (ou utilisateurs). C'est le plus important.S'assurer qu'ils sont satisfaits, que le produit ou serviceproposé répond à leurs besoins et exigences. Adapter sadémarche marketing et commerciale à leurcomportement. Toutes les cibles ne sont pas réceptivesau même message, n'ont pas la même réaction face àune approche donnée... Comprendre leurs remarques, lesobjections et craintes qu'ils peuvent avoir, rationnelles ounon, et en tenir compte. Bref, toujours avoir les clients entête et bien les connaître c'est une grosse partie de laréussite d'une entreprise ! Il faut donc les impliquer autantque possible dans la conception du produit ou service.

Portrait #57MyRezapp – Maëlla Degras &RomainHillairet

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Le premier : lancez-vous sans trop tarder. Acceptez deprésenter un produit qui n'est pas parfait. C'est loin d'êtreintuitif et pourtant cela permet de tester rapidement sonidée, de la confronter au marché. Certaines chosespeuvent être ainsi confirmées, d'autres émergent alorsqu'on n'y avait pas pensé une seule seconde. Ce sont lesfeedbacks sur ce produit imparfait qui vous aideront par lasuite à concevoir le bon produit. Dans la même logique, ilest important de tester toutes les facettes de son projet aufil du temps et être capable de changer ce qui doit l'êtretout en gardant sa vision. Ce que je veux dire c'est que, sil'objectif à atteindre doit être très clair, il faut savoir resterouvert et flexible quant à la façon de l'atteindre. Au final,peu importe que l'on ait pris le chemin B plutôt que le A,pourvu qu'on arrive à bon port !

Site internet :http://myrezapp.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/romain-hillairet-68498184/enhttps://fr.linkedin.com/in/maëlla-degras-4b344695/en

Twitter :https://twitter.com/Rom1Hill

Portrait #57MyRezapp – Maëlla Degras &RomainHillairet

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Custom My Art est la 1ère plateforme consacréeexclusivement à la création d'œuvres d'art urbain surmesure et à la vente d'œuvres d'art urbain en ligne. Cettemarketplace a pour ambition de faciliter la mise en relationdes street artistes et des particuliers sensibles à l’art urbain.Le fonctionnement est très simple : chaque artiste bénéficiegratuitement d'un profil présentant son univers ainsi qu'unespace spécialement dédié à la mise en vente directe deses œuvres.

Un amateur d'art urbain a une idée, une envie, qu'il exprimedirectement sur la plateforme via un formulaire decommande et l'envoie à l'ensemble de la communautéd'artiste ou vers un artiste qu'il aura pré choisi. Il reçoit alorsdes propositions personnalisées, en discute avec lesartistes via notre messagerie interne, il choisit celui qui luicorrespond le mieux et la création de son œuvrecommence !

Pourquoi ce choix de produit / service ?

Il m'a toujours fasciné de voir ces artistes s'exprimerpleinement, librement, en réalisant aussi bien une simplesignature stylisée que de véritables chef d'œuvres. Il y aquelques années, j'ai commencé par m'intéresser de plusprès à ce secteur tout en réalisant mes premières œuvres.Puis, voyant l'engouement énorme de cet art auprès despublics et la difficulté pour ceux-ci à démarcher des artistes,j'ai eu l'idée de développer cette activité : centraliser à la

fois l'offre et la demande.

De plus, l'art urbain a un potentiel énorme dû à lamultiplicité de ses supports. Vous pouvez très biendemander de faire customiser un mur directement chezvous, une chaise, une table, une toile ou encore votreinstrument de musique ! C'est ainsi qu'un service d'"Arturbain sur-mesure" prend tout son sens.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?La mission principale de Custom My Art est de promouvoirl'art urbain et valoriser ses artistes, tout en répondant à unedemande majoritairement insatisfaite. Nous souhaitonsrépondre à ce double objectif en proposant un outil de miseen relation le plus simple et le plus ergonomique possible.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneurs?Créatif. Je suis vraiment porté sur la création et l'innovation.J'ai un besoin incessant de développer chaque jour denouvelles choses. Je m'inspire beaucoup de ce que je vois,des gens que je rencontre afin de créer mon propre univers

Quelle est votre formation initiale ?Je suis en 5ème année de l'ISEG, l'Institut SupérieurEuropéen de gestion.

Portrait #58CustomMy Art– LéoPéna

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Au-delà de mes "hobbies" que sont le rugby et le streetart, je crois que je suis réellement passionné par laréalisation de projets personnels et professionnels. J'aimeà sentir que j'ai participé d'une manière ou d'une autre àl'élaboration, l'évolution et la concrétisation d'un projet.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Légalement je suis entrepreneur depuis Septembre 2015.J'ai vraiment su que j'allais créer ma structure lorsque jesuis arrivé en école de commerce. A partir de ce moment,j'ai utilisé le temps réservé aux stages en entreprise pourréaliser des projets que j'avais en tête. Par exemple, j'aicréé il y a maintenant 4 ans un parcours de flashcodes ausein de la Promenade du Paillon, le plus grand parc de laville de Nice. Cela consiste à flasher des QR codesprésents au pied des arbres exotiques du jardin afin dedécouvrir toutes les caractéristiques extra ordinaires deces espèces.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Pour moi, les principales difficultés lorsqu'on lance sonprojet sont les doutes permanents sur le concept qui noushantent nuit et jour. Un jour on peut être très confiant surle potentiel de notre idée et le lendemain être sur le pointde tout arrêté. C'est à ce moment là où les gens quicroient en vous ont beaucoup d'importance.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Je ne sais pas s'il existe vraiment des facteurs clés desuccès pour réussir dans l'entreprenariat. Je ne saismême pas ce que signifie "réussir" dans l'entreprenariat.En fait, je pense simplement que l'aventureentrepreneuriale est une succession de réussites etd'échecs, et que ces deux entités vont de toute façon depaire. Le véritable aboutissement est lorsque l'on arrive àtirer les leçons d'une expérience, bonne ou mauvaise.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Tout d'abord j'ai eu la chance de participer et d'être lelauréat d'un concours qui m'a financé mon projet àhauteur de 10 000€. Ensuite, un apport personnel et lovemoney ont comblé le budget pour la mise en ligne laplateforme. Dans un second temps, je ferais appel à desinvestisseurs, business agnels, etc.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Il est très important, voire vital pour son entreprise, deréussir à prendre du recul à chaque étape de laréalisation de ses projets. Il y a trop de startupers qui sevoient trop loin, trop vite. S'accorder du temps pourprendre un peu de distance par rapport à son businessafin de rester bien les pieds sur terre me paraîtindispensable.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De ne pas essayer de suivre à la lettre lesrecommandations et les dires des créateurs d'entreprise.Il est important que sa startup porte l'identité du créateur.C'est le facteur de différenciation le plus simple à mettreen place !

Site internet :https://www.facebook.com/custommyart/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/léo-péna-19433aa2/en

Portrait #58CustomMy Art– LéoPéna

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Adopte Un Bureau a pour mission de réduiresignificativement le gaspillage de mobilier de bureaugénéré par les entreprises (250 000 tonnes de mobilier debureau finissent en déchetterie chaque année).

Nous rachetons le mobilier des entreprises qui déménagentou renouvellent leur mobilier et le revendons à prix réduitaux startups et PMES via notre site de e-commerce adopteunbureau.fr. Nous évitons d’un côté quedu mobilier de qualité soit mis en déchetterie et de l’autreévitons la fabrication de mobilier neuf à bas coût qui estsouvent la solution retenue par les structures avec desmoyens limités.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Après 8 années passées dans des entreprises« classiques » (conseil en stratégie au BCG, études demarché grande conso chez Nielsen), je souhaitaism’investir dans un projet qui fasse du sens.

Nous sommes à un tournant historique de l’histoire dumonde : soit nous arrivons à relever le défi du changementclimatique et d’un mode de vie plus tenable, soit lesconséquences sur nos sociétés seront dramatiques(guerres et conflits autour des ressources, migrationsclimatiques et humanitaires d’une toute autre ampleur quece que nous voyons actuellement, etc.)

Je souhaite contribuer à mon échelle à cette formidable

révolution économique et écologique qui est en train deprendre place aux quatre coins du monde.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons faire décoller le marché de l’occasion etrendre ce type d’achat aussi naturel pour les entreprisesqu’il l’est devenu pour les particuliers. Nous souhaitonsdevenir la plateforme de référence pour le mobilier debureau d’occasion et devenir le réflexe de toutes lesentreprises qui se lancent ou se développent avant des’orienter vers le neuf.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneurs?Je vois l’entrepreneuriat comme la possibilité de créer deschoses, d’imaginer des solutions à des problèmes auxquelsnous sommes confrontés. Je me décrirais comme unentrepreneur social qui a pour vocation de trouver dessolutions business rentables (condition sine qua none pourse développer et avoir de l’impact) à des problèmes desociété. J’aime aussi beaucoup l’esprit d’équipe qui animeles startups et la possibilité d’aider les membres de l’équipeà se développer, à grandir sur le plan professionnel etpersonnel.

Quelle est votre formation initiale ?Ecole de commerce (HEC Paris) et MBA aux Etats-Unis(Thunderbird)

Portrait #59AdopteUnBureau– ChristopheCote

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?L’éco-système du réemploi est fascinant car il crée de lavaleur à partir d’éléments considérés à tort hors d’usageou sans valeur. Chaque fois que je vends un mobilier quiétait destiné à la benne, je transforme un coût en PIB,c’est fascinant !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai soufflé en février 2016 ma première bougied'entrepreneur.

Adopte Un Bureau est ma première aventureentrepreneuriale mais j’adore cette liberté de pouvoircréer n’importe quelle solution à des sujets qui noustiennent à cœur sans d’autre limite que son imagination etsa créativité.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Faire la preuve du modèle, se faire connaître, développerun réseau de partenaires bienveillants, grandir tout enrestant rentable.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Se faire accompagner, notamment par un incubateur meparait indispensable lorsqu’il s’agit d’un premier projet.J’ai eu la chance d’être suivi par le Startup LeadershipProgram qui est un excellent programme qui ne prend

pas de parts dans les sociétés qu’ils accompagnent etdans lequel j’ai énormément appris, à la fois des cours,des mentors mais aussi des autres startupers duprogramme avec qui les échanges et le soutien sont trèsriches.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Auto-financement pour l’instant.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Ne pas trop attendre avant de se confronter au marché.Vendre son idée, son concept le plus rapidementpossible. Et s’il s’agit d’un produit qui prend du temps àdévelopper, des plateformes type Kickstarter permettentde valider la pertinence du produit très rapidement. La vied’une startup consiste à évoluer jusqu’à trouver sonmodèle. On ne prend jamais directement le bon chemindonc il est vital de s’en rendre compte le plus tôt possiblepour bifurquer à temps.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?On a la chance en France d’avoir Pole Emploi qui permetpour ceux qui ont déjà travaillé d’avoir ce formidable filetde sécurité qui permet d’avoir 2 ans devant soi pourprouver que son idée a du potentiel. C’est aujourd’hui trèsfacile en France de créer son entreprise. Si vous pensez

tenir une bonne idée, lancez-vous. Les expériences enstartup sont aujourd’hui très valorisées par les entreprisesdonc dans tous les cas, vous n’avez pas grand-chose àperdre. Et si vous vous lancez, allez-y en mode leanstartup pour valider à moindre coût votre concept le plusrapidement possible. Le temps est la ressource la plusprécieuse dont vous disposez.

Site internet :www.adopteunbureau.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/cotechristophe

Twitter :https://twitter.com/chrisjcote

Portrait #59AdopteUnBureau– ChristopheCote

Page 207: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Le Taximètre est le premier comparateur de VTC et detaxis, pour trouver un chauffeur disponible au meilleur tarif !Nous comparons les tarifs et disponibilités des plusgrandes enseignes de taxis et de VTC, afin de trouver pourchaque course, en temps réel, la meilleure offre.

Ce concept est une extension des comparateurs etagrégateurs existant dans d’autres domaines d’activités,comme les trajets en avion, ou encore l’hôtellerie.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Avec l’ouverture du marché des taxis à la concurrence desVTC, les utilisateurs se retrouvent face à un choix de plusen plus large, et il devient difficile de s’y retrouver.Comment choisir le meilleur chauffeur ? Comment trouverun chauffeur disponible ? Quelles sont les enseignes lesplus fiables ?

C’est pour répondre à toutes ces interrogations que LeTaximètre est né.

De plus, avec un marché d’une valeur de plus d’un milliardd’euros rien qu’à Paris, le potentiel est important !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L’objectif est de devenir le premier moteur de recherche dechauffeurs en France, en nombre de chauffeurs et ennombre de clients !

D’ici à 18 mois, nous visons un portefeuille de plus d’un

million d’utilisateurs.

La réplication de notre modèle à l’international seraégalement un vecteur de réussite.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneurs?J’aime partir de zéro pour créer des concepts et servicesinnovants. Le fait de porter un sujet depuis son originejusqu’à son développement est l’une de mes plus grandesmotivations. Cela signifie aussi qu’il faut accepter l’écheccar lorsque l’on défriche des parties inexplorées, on seheurte souvent à beaucoup d’avis contraires, mais cela faitaussi partie du challenge. Pour faire grandir ces projets, ilfaut réussir à s’entourer des meilleures compétences, lemeilleur chef d’orchestre n’est pas forcément bonvioloniste.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai fait une école de la CCIP, appelée aujourd’huiNovancia, puis un master en marketing à l’INSEEC Paris.

Un profil assez classique, qui n’était pas dédié àl’entreprenariat à l’époque.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La nouveauté ! Comme disait Barney Stinson, « New isalways better ». J’applique ce concept au quotidien pourme renouveler autant que possible et ne pas rester dansune zone de confort.

Portrait #60LeTaximètre– FabienConreaux

Page 208: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Ma première expérience était en 2008, et je travaille surLe Taximètre depuis Aout 2014.

J’ai eu plusieurs expériences d’abord avec des « sideprojects », c’est-à-dire que je travaillais sur des projetsperso en plus de ma vie de salarié.

Mon premier saut dans l’aventure entrepreneuriale étaitpour créer une nouvelle enseigne de restauration rapide.Et Le Taximètre est le deuxième projet sur lequel je suisdédié à 100%, en mettant de côté le confort de ma viesalariée.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La première difficulté quand vous avez une vieconfortable est de convaincre ses proches que vous faitesle bon choix, en quelque sorte que le risque en vaut lachandelle.

Ensuite, j’ai mis du temps à m’entourer des bonnespersonnes, ce qui est pourtant un facteur de succèsimportant.

Maintenant, la difficulté est de trouver les bonsfinancements pour accélérer notre croissance.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès

pour réussir dans l’entrepreneuriat ?Même si l’environnement des start-up est assez récent, ila déjà ses codes, et mieux vaut les connaître lorsque l’onveut lever des fonds.

Pour exemple, l’équipe est probablement la premièrechose que regarde les investisseurs, alors entourez-vousbien !

Au niveau personnel, il faut être à la fois persistant etflexible. Persistant parce que vous aurez beaucoup plusde portes fermées que de portes ouvertes, au moins audébut.

Flexible parce que la limite entre persistant et borné estparfois ténue…et adapter son service/produit auxréactions du marché est souvent nécessaire.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?L’entreprise a été créé et le service développé grâce àmes économies. Cela m’a permis de valider le concept etle « market fit » sans diluer le capital.

Ensuite, la levée de fonds est indispensable pour passerà la vitesse supérieure.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?

Etre lucide sur sa capacité à conquérir le marché. L’idéepeut être géniale, mais encore faut il pouvoir la vendre àvotre cible.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Lancez-vous ! C’est comme pour le loto, 100% desgagnants ont tenté leur chance. Si vous hésitez troplongtemps, il est probable que la raison prenne le dessus.Et comme disait Oscar Wilde : « J'aime mieux avoir desremords que des regrets. »

Site internet :http://www.letaximetre.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/fabien-conreaux-a797648

Twitter :https://twitter.com/LeTaximetre

Portrait #60LeTaximètre– FabienConreaux

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?S’il fallait comparer notre entreprise à quelque chose, c’estsans aucun doute que nous la comparerions à une ruche etc’est probablement pour cela que nous l’avons appeléBeeShary, l’abeille qui partage.

En effet, par le biais de notre startup, nous mettons enplace un large mouvement de troc d’expérience où chaquepersonne inscrite sur Beeshary propose une expérienceliée à sa culture, à son savoir-faire, à sa passion enéchange de laquelle il lui sera possible de découvrir unenouvelle expérience dispensée par une autre personne denotre communauté. Le tout gratuitement.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce qu’il donne du sens à nos vies. BeeShary, c’estprendre le temps de partager sa passion avec unepersonne intéressée et en échange, découvrir d’autrescentres d’intérêts, d’autres personnes, d’autres cultures,d’autres savoir-faire, le tout gratuitement.

BeeShary est une startup qui remet l’humain au centre despréoccupations. Nous avons tous quelque chose à partagersusceptible d’intéresser une personne. De la mêmemanière nous sommes tous curieux de faire de nouvellesdécouvertes.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Notre ambition est de développer la première plateforme de

troc d’expérience 100% gratuite à échelle globale. C’estégalement d’utiliser BeeShary pour recréer du lien social,pour redécouvrir des savoir faire, explorer de nouvellescultures et faire éclore de nouvelles initiatives. C’est unvaste programme, mais, si nous réussissons à fédérernotre communauté, alors, il nous sera possible d’abattredes montagnes.

En ce qui concerne nos objectifs, ils sont un peu plus terreà terre. Dans un premier temps nous souhaitons nousdévelopper en région PACA et utiliser cette belle régioncomme “laboratoire”. En effet, nous avons tous leséléments clés pour réussir notre implantation, il ne nousreste plus qu’à être efficace sur la partie opérationnelle.D’ici septembre 2016 nous serons en mesure d’analysernotre phase teste pour nous développer sur toute la Franceet en région Parisienne.

Puis, en 2017 nous souhaitons mettre un pied en dehors dela France et pousser les portes de nos voisins Européens.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Nous sommes avant tout curieuses et passionnées. Noussommes à l’écoute et nous ne prenons jamais rien pouracquis. Nous nous remettons continuellement en questionspour toujours trouver des alternatives créatives à unproblème donné. Nous sommes surtout très ouvertes pouréchanger, discuter, et nous ouvrons toujours la porte àl’imprévus.

Portrait #61BeeShary– ClaraBaglione &Houda Behidji

Clara BaglioneCo-fondatrice

Houda BehidjiCo-fondatrice

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#PortraitDeStartuper

Bien entendu nous sommes aussi leader de notre équipece qui signifie que nous devons partager avec elle nosvaleurs et notre vision tout en favorisant unecommunication fluide.

Quelle est votre formation initiale ?Houda et moi (Clara) avons toutes deux fais l’école decommerce Edhec. Houda s’est spécialisée en marketinget communication alors que je me suis tournée vers lafinance de marché. Après notre cursus, Houda a décidéde mettre ses compétences à profit. Elle a travailléquelque temps sur Monaco. Quant à moi, j’ai vite comprisque la finance de marché ne me correspondait pas dutout. J’ai donc décidé d’effectuer 6 mois de volontariatdans une entreprise sociale au Bengladesh avant derevenir avec Beeshary en tête. Comme mes compétencesen entreprenariat étaient un petit peu limitées, j’ai fait unMSC en Global Entrepreneurship à l’EMLYON qui a duréun an.

C’est seulement en novembre 2015 qu’Houda et moinous nous sommes réunis pour débuter réellementl’aventure BeeShary.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Tout. Nous sommes curieuses, passionnées par lesdifférentes cultures, les différentes opinions, les différentspaysages. Nous aimons plus que tout voyager etapprendre enfin nous aimons l’Humain, il est fascinant !

Nous aimons être acteurs du changement. Nous aimons

trouver des solutions à un problème donné surtoutlorsque ce dernier est un problème social. C’est pour celaque l’entreprenariat est pour nous une évidence.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Nous sommes entrepreneuses depuis peu, depuis 1 anset demis environs. Mais depuis toujours finalement nousaimons prendre des initiatives. Ce trait de caractère a enfaite toujours fait parti de nous.

Notre parcours d’entrepreneur est vraiment tout petit et ilest difficile pour nous de pouvoir en parler.

Mais ce que l’on peu dire, c’est qu’il a été très naturel.

L’entreprenariat s’est mit sur nos routes trèsnaturellement. Une fois que nous avons eu la convictionque nous voulions apporter notre contribution à fairechanger les choses, et que cette contribution s’appelaisBeeShary, après avoir travailler sur la faisabilité d’unetelle idée, et que toutes les lumières se sont allumées,alors, nous ne nous sommes pas posée plus de question.

Nous avons réellement débuté Beeshary en Septembre2016, depuis nous avons levé 20 000 euros sur laplateforme de crowdfunding Ulule, nous avons développénotre équipe qui se compose de 3 web développeurs, etde deux ambassadeurs (nous sommes donc 7), nousavons été incubées à l’EDHEC pour une durée de 3 ans,et gagnés deux concours (1 clic pour un projet de la

BNParibas, EarlyAdpoter de l’EMLyon etBaume&Mercier). Aujourd’hui, nous avons une versionbêta de notre site web qui est fonctionnel, 200 inscrits, etnous avons une belle communauté qui nous suit sur lesréseaux sociaux. Enfin, de beaux partenariats ont étésignés et sont en cours de signature pour développernotre startup. Nous espérons en tout cas n’être qu’audébut de ce parcours qui est riche en surprises et bellesemmottions.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés, mêmesi tous les jours nous faisons face à de petits défis. Eneffet, tous les jours nous apprenons, donc tous les joursnous devenons un petit peu plus aguerrit au métierd’entrepreneur qui est un métier où l’on doit savoir toutfaire en même temps ce qui n’est pas évidement.

Par exemple, un challenge que nous devons surmonterc’est de mettre en place une structure organisationnellepour être le plus efficace et performant possible. Mettreen place cette structure de manière non pyramidale oùtous les membres de l’équipe s’y retrouve et surtout ou lacommunication entre nous tous est fluide. En effet, nouspartons d’un principe très simple : si tout le monde estheureux de venir travailler pour BeeShary, alors nousatteindrons nos objectifs plus rapidement et notrecréativité n’en sera que boostée. Nous mettons donc unpoint d’honneur à ce qu’il y est une bonne cohésion entrenous.

Portrait #61BeeShary– ClaraBaglione &Houda Behidji

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#PortraitDeStartuper

Aussi, nous avons du mal aujourd’hui à faire décollernotre communauté. Nous voudrions aller plus vite maisnotre message n’est peut-être pas encore assez précispour faire adhérer nos cibles. Nous tâtonnons et nousfinirons bien par trouver.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Pour nous, il faut avoir une idée, un projet qui nous donnedu sens et dont on est convaincu. Car lorsque le sens etla conviction sont trouvés, la motivation pour déplacer desmontagnes et tout donner pour y arriver n’en est que plusforte.

Il faut aussi savoir se créer ses propres opportunités, nepas avoir peur de parler de son projet et ouvrir toutes lesportes possibles.

Enfin, être bien entouré : Par nos proches au débutlorsque nous sommes que très peu à y croire, par desprofessionnels pour bénéficier de leurs conseils précieux,par une équipe de choc et soudée qui croit dur comme ferau projet.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour lancer notre société, nous avons fait appel aucrowdfunding et nous avons levé les 20 000 eurosnécessaires pour lancer notre plateforme internet.Aujourd’hui, ne pas avoir d’argent personnel n’est pas un

obstacle insurmontable pour monter sa startup. Il existebeaucoup de moyens pour en trouver.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Il faut faire attention à ne pas vouloir aller trop vite. Eneffet, aujourd’hui on a tendance à vouloir tout faire toutvite. Mais il faut être à l’écoute de son marché et pourcela il faut essayer beaucoup de combinaisons possiblesavant d’avoir un écho favorable. Nous, nous en sommestoujours à ce stade, après avoir planté beaucoup depetites graines, nous attendons de voir où est ce quenotre projet aura le plus de résonnance. Mais avant cela,nous allons devoir patienter encore un petit peu.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Nous en sommes à un stade ou nous demandons encorebeaucoup de conseils nous-même mais, ce que nousavons remarqué c’est qu’il ne faut pas avoir peurd’échouer. Au contraire, plus on se trompe mieux c’est,mais il faut le faire vite afin de pouvoir se corriger etchanger de route.

Et puis, personne ne nous attend, alors c’est à nous denous créer nos opportunités en ouvrant toutes les portespossibles.

Site internet :https://www.beeshary.com/fr/home

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/clara-baglione-89879053/enhttps://fr.linkedin.com/in/houda-behidji-72562342/en

Twitter :https://twitter.com/BaglioneClarahttps://twitter.com/HoudaBehidji

Portrait #61BeeShary– ClaraBaglione &Houda Behidji

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?M-Cador est une entreprise qui valorise la donnée. Noustransformons des données acquises par des objetsconnectés ou des drones en informations utiles etactionnables.

Nous avons une double compétence. La première, c’est lacapacité de mettre en oeuvre le bon capteur pour récupérerla bonne donnée. Pour cela, nous sommes aussi biencapables d'utiliser un drone aérien que de planter unesonde d’humidité dans un champ.

Notre seconde compétence, et c’est là notre cœur demétier, c’est l’analyse de cette donnée par des algorithmesde machine learning et de computer vision pour en extraireune information utile.

Pourquoi ce choix de produit / service ?L’utilisation des objets connectés et des drones estgrandissante, mais le type de donnée capturée par cesobjets est bien plus difficile à analyser que les donnéeshabituelles que l’on trouve sur internet. Ici, nous avonsaffaire à des données du monde réel, floues, pleine de“bruits”, déformées, bref imprévisibles.

Les entreprises n’ont ni les ressources ni l’expertise pourmettre en œuvre ces capteurs et tirer de la valeur de cettedonnée brute. C’est pour cela que nous avons développéun service qui encapsule toute cette complexité.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?

L’ambition est de faciliter l’extraction de valeur de la donnéebrute captée par ce nombre grandissant d'objets connectés.Nous développons un “app store” de la data, uneplateforme où des données pourront être déposées pourêtre analysées par des algorithmes, développés par nousou par des développeurs tiers.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis un entrepreneur plutôt créatif, toujours a larecherche d’une solution ou d’une optimisation quand jevois un problème. Je cherche encore le chemin pourmatérialiser une idée le plus efficacement possible.

Quelle est votre formation initiale ?Développeur, je suis diplômée de l’Epitech. Elle m'a été trèsutile pour apprendre une certaine façon de penser :apprendre à apprendre.

Qu’est-ce qui vous passionne ?L’intelligence artificielle. Voir son propre algorithme fairequelque chose que vous, être humain, pouvez difficilementfaire, c’est passionnant. Et ceci nous porte vers devertigineux champs d'application.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis la sortie de mes études, avantcela j’étais toujours resté dans le monde de l’idée et duconcept. Grâce à mes compétences en développementinformatique j'ai trouvé le moyen de concrétiser mes idées.Mais j'ai aussi envie de vous répondre : depuis toujours.

Portrait #62M-Cador– Rodolph Vogt

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#PortraitDeStartuper

J'ai pu faire partie de différentes startups pendant mesétudes, une fois diplômé, j’avais le choix entre des postesintéressants et lancer ma startup, j’ai choisi de me lancer.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Des difficultés administratives, la réglementation pourobtenir des autorisations de vol avec des drones n'est pasune promenade de santé.

L’aspect commercial a aussi été difficile, gagner laconfiance des grands comptes prend beaucoup de temps,surtout sur des sujets aussi pointus.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Une bonne learning curve et la chance.

De toute façon on va faire des erreurs, je ne pense pasque beaucoup de startup successfull ont terminé avec lebusiness-modèle qu’elle avait pensé initialement. L’enjeuc’est d’apprendre et de rebondir sur ces erreurs le plusrapidement possible.

La chance, aussi, car sinon, comment expliquer lessuccès des gens que l’on n’aime pas ;)

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Fonds propres et business angels.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le temps. Tomber à coté du besoin du client ou perdre del’argent, ça ne m’inquiète pas du tout, par contre perdre 2ans sur un sujet stérile m’inquiète beaucoup plus.Évidement on apprend beaucoup sur ses erreurs et sursoi, néanmoins il faut faire attention à ne pas perdre plusde temps que nécessaire puisqu'on ne pourra pas lerattraper par la suite.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Déjà de se lancer et de ne pas trop réfléchir, commedirait, Reid Hoffman, l’un des fondateurs de Linkedin :créer une entreprise c’est un saut du haut d'une falaisependant lequel il faut apprendre à construire un avion outrouver d'autres solutions pour ne pas s'écraser au sol.Donc déjà se lancer c’est la première étape.

Après pour ce qui est de choisir la bonne falaise, partird’un problème proche de soi est peut-être plus facile quede se lancer dans un domaine étranger. Mais quitte àpartir dans un domaine étranger, autant qu’il le soitcomplètement pour que vous puissiez aborder lesproblèmes d’un point de vue neuf et disruptif.

Site internet :http://www.m-cador.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/rodolphvogt/en

Twitter :https://twitter.com/M_Cador

Portrait #62M-Cador– Rodolph Vogt

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Eric Tabarly a dit « un jour tous les bateaux voleront ». Lacourse au large est le seul secteur du nautisme a l’avoirdémontré avec l’adjonction de foils. Le foil a beau êtrecentenaire, ce n’est que depuis peu que l’homme adémontré l’efficience de ces drôles d’appendices quipeuvent accélérer à plus de 200% les vitesses desbateaux. C’est normal, certains verrous technologiquesn’ont été levés que depuis peu. Notre startup conçoitaujourd’hui des foils et des blocs de commandes etasservissement, dans la volonté d’abaisser demain leniveau nécessaire pour les maîtriser. Nous travaillons àconcevoir un bloc foil adaptable à plusieurs types debateaux, tout en baissant les coûts de production. SEAirc’est donc un bureau d’étude qui mixte la passion dechacun, l’ingéniosité collective et un brin de folie partagée !

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le monde de la voile que je ne connaissais pas plus quecela, m’a fasciné en 2014. J’ai ensuite rencontré unpassionné et expert de foils, et de bateaux qui volent. Mapassion de l’innovation, mon expérience du pilotaged’entreprises et la rencontre avec ce « professeurTournesol » m’ont fait intuiter qu’il y avait un marché. Les« early adapters » sont désormais convaincus. La voile quireprésente 20% du marché bascule vers le foil… Demain,le secteur du moteur (donc 80% du marché !) ressortira descartons les projets Foils tels qu’ils étaient déjà balbutiantsdans les années 70. C’est aujourd’hui qu’il faut concevoir etacquérir l’expertise, car c’est en 2018/2020 que le marché

accélèrera.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Devenir l’un des acteurs majeurs du monde des foils, et enparticulier être reconnu comme un équipementier trèsinnovant et facilitant l’accession au vol. Pour cela, nousmisons tout sur nos démonstrateurs et espérons réaliserune ou deux premières mondiales.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionné et débordant d’enthousiasme pour porter leprojet vis à vis des tiers. Très à l’écoute, collaboratif etincitatif au sein de l’équipe, en donnant la priorité à lacréativité et aux idées.

Quelle est votre formation initiale ?Ingénieur, avec une 1ère expérience géniale dans un centrede recherche. SEAir est sûrement un rappel !

Qu’est-ce qui vous passionne ?Bâtir des projets qui créent de la valeur en général. Unevéritable sensation de quiétude du fait d’un mondetotalement « aéré » dans lequel tout est à faire. Je viensdu monde du conseil, assis dans un bureau sur Paris, alorsvous imaginez le changement maintenant que je n’ai plusde bureau attitré, que je suis parmi mon équipe et face àl’océan !

Portrait #63SEAir– RichardForest

Page 215: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis mes classes prépa. Je n’osemettre la date mais j’ai 46 ans, alors faites le calcul !

J’ai créé et géré l’entreprise de mon épouse, revendue 20ans plus tard. C’est ensuite le cabinet de conseil ANEOdont je suis co-fondateur qui m’a absorbé 13 ans durant.Passer de rien à 200 collaborateurs, en traitant tous lessujets y compris le rachat d’entreprises, quand on estautodidacte est une aventure passionnante.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Tellement ! L’important n’est pas de se rappeler lesquellessont plus éprouvantes que les autres, mais comment onles a gérées et comment les détecter plus tôt la foisprochaine.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Avant toute chose, il faut avoir le bon produit ou la bonneoffre, et qu’ils soient en phase avec la demande dumarché ! Outre des aptitudes personnelles au risque, lebon startupers doit anticiper ; s’assurer qu’il a du cash ; ets’il est en avance, il doit conserver sa vitesse.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?SEAir nécessitant un important investissement, c’est donc

un mixte Business Angels / BPI / Banque. Et comme unleader doit donner l’exemple, j’ai pris un important (maismesuré bien entendu) risque financier personnel.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Est-on en avance sur son marché mais pas trop ?! Il esttoujours plus difficile d’être leader que suiveur ; êtreinnovant et amener de la valeur est donc essentiel. Mais ilfaut que le marché soit « prêt ».

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Prend conseil certes, mais oses ! Enfin, on sous-estimetrop la puissance de son réseau personnel, qu’il fautexploiter.

Site internet :www.seair.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/richard-forest-9033a815/en

Twitter :https://twitter.com/ForestRichard

Portrait #63SEAir– RichardForest

Page 216: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Drag'n Survey est une jeune Startup de la French Tech.Nous proposons à nos utilisateurs une solution innovante etintuitive pour créer, diffuser et analyser les résultats dequestionnaires en ligne. Constamment à la recherched'innovations pour aller plus loin dans notre offre et nousdémarquer toujours plus de la concurrence, nous sommesparticulièrement à l'écoute du marché et sensibles auxattentes de nos clients.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Lors d'une expérience en entreprise, nous avons puconstater que trois services distincts (marketing, ressourceshumaines, commerce), utilisaient trois solutions différentesde questionnaire en ligne.

Nous avons compris qu'il y avait une carte à jouer, unmarché à prendre en proposant une solution quicorresponde au plus grand nombre par sa complétude, sonefficacité et surtout une ergonomie fluide et simple.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?En quelques mois, nous nous sommes imposés comme l'undes acteurs majeurs du questionnaire en ligne sur lemarché français où nous comptons plusieurs milliersd'utilisateurs. Le marché international nous tend les bras,forts de cette dynamique, nous avons l'ambition d'yexporter notre modèle et rencontrer le même engouement.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?C'est avec un capital quasi nul que tout à commencé. Il adonc fallu que nous nous posions les bonnes questions ettrouver des solutions en adéquation avec notre maigrebudget. Cette problématique a nécessité d'êtreparticulièrement à l'affut des nouvelles tendances peucoûteuses et à créer de nombreux partenariats. Je suisdonc un entrepreneur ouvert, prêt à créer des synergiesavec tous types de structures dans une logique deproductivité, d'émulations positives et bien sûr de succès.Mon projet est en partage avec de nombreux acteurs.

Quelle est votre formation initiale ?Diplômé d'un MBA en Ingénierie et Gestion de Patrimoine,j'ai travaillé quelques temps sur une plateforme financièrepuis j'ai rejoint des éditeurs de logiciels dans la finance etl'immobilier.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les voyages sont pour moi une grande passion.L'Amérique Latine m'a beaucoup plu, la diversité despaysages m'a séduit. J'ai vu aussi l'Afrique, l'Asie etl'Océanie et projette prochainement un parcours enTranssibérien. Je pratique le saut en parachute, et suisséduit par l'aventure et les sensations fortes.Pour conclure, j'aime le challenge, c'est la raison pourlaquelle je me suis lancé dans l'aventure Drag'n Survey.

Portrait #64Drag’n Survey– FlorianStec

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Cela fait maintenant deux ans que je vis quotidiennementce challenge grisant de l'entreprenariat. J'avaisnéanmoins tenté de lancer d'autres projets qui n'ont pasaboutis, mais qui en revanche m'ont apportés lesconnaissances et le recul nécessaire à la réussite deDrag'n Survey. Cela tant dans les erreurs à ne pascommettre, que les actions à mener.

Tout d'abord vient l'idée, on la tient, certains qu'elle estbonne. Mais il faut la tester, avec une étude de marchéainsi qu'un business plan.

Une fois validée, il faut créer le produit, ce qui est parfoislong. On est persuadé de révolutionner le marché, mais ilfaut garder en tête que celui-ci évolue constamment etvite. Ce qui amène à se retrouver avec une innovation quin'en est plus une, donc il faut travailler sans relâche àl'amélioration de son produit.

Puis il y a l'excitation du lancement. On s'attend à ce queson produit atteigne rapidement des sommets. La réalitéest souvent tout autre. Il faut savoir prendre du recul, fairepreuve de patience et prendre le temps de travailler sanotoriété. En outre, ne pas se précipiter.

Mais viendra le temps des premiers succès, avec tout lesentiment de satisfaction que cela peut procurer.

Toutes ces étapes m'ont permis d'être un entrepreneurobstiné, passionné et confiant en son projet, mais capablede se remettre en question et de peser, penser chaqueaction menée.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les difficultés que j'ai pu rencontrer sont innombrables. Jereconnais avoir été pris au dépourvu tant elles étaientimportantes, notamment celles liées à la création mêmede l'entreprise. C'est notamment pour cela qu'il est plusqu'utile de se faire accompagner par une couveused'entreprises pour éviter un maximum de déconvenues.

Lorsqu'on est une startup, il n'est pas évident d'être bienaccompagné, d'être sûr des contacts et partenariats quel'on noue. Aussi je recommande vivement de bien lire lescontrats que l'on vous propose et de ne pas hésiter à lessoumettre à un avocat pour s'assurer de leur bonnecompréhension.

Cette vigilance m'a permis d'éviter la signature decontrats qui auraient pu mettre ma société en péril.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?Pour réussir, il ne suffit pas d’avoir une bonne idée. Selonmoi, il faut être pugnace et très attentif à sa stratégiecommerciale et à la façon dont on va communiquer.J'ajouterai qu'il faut faire preuve de créativité,

d'adaptabilité et avoir une vision à long terme.Ces différents comportements et stratégies permettrontd'asseoir sa légitimité et de générer du chiffre d'affaires.

Enfin, la clé du succès est la persévérance. Lesoccasions de baisser les bras peuvent être nombreuses,mais à chaque problème il existe une solution. Il faut sedonner les moyens de surmonter les déconvenues etainsi gagner en performance et en professionnalisme.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons obtenus de nombreuses aides en passantpar les banques, et notamment la BPI.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Lorsqu’on obtient des aides, le montant collecté peutparfois être relativement important. Je recommande auxcréateurs de startup de faire attention à leur trésorerie.On peut très rapidement se retrouver en manque deliquidité.

Portrait #64Drga’n Survey– FlorianStec

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Etre tenace et ne pas avoir peur de briser les codes.Il faut garder à l'esprit que les marchés évoluent enpermanence, et qu'il est indispensable d'avoir "le petit trucen plus". Il ne s'agit pas de révolutionner entièrement lesfaçons de faire, mais de se démarquer des autres acteursdu marché, par de forts partis pris, des actionscommerciales et marketing innovantes, une façon decommuniquer différente et bien sûr en proposantrégulièrement des évolutions de son produit.

Site internet :https://www.dragnsurvey.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/florian-stec-72017342/en

Twitter :https://twitter.com/florianstec

Portrait #64Drga’n Survey– FlorianStec

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Particeep édite la première solution SaaS disponible enmarque blanche d’aide à la dématérialisation desopérations de financement en ligne.

Sa technologie permet aux organisations de créer leurpropre plateforme de distribution de produits financiers oude financement participatif de projets.

Spécialiste de la transformation digitale du secteurfinancier, Particeep accompagne partout dans le monde lesentreprises, banques, sociétés de gestion à opérer leurtransition digitale rapidement, avec agilité, à moindre coûttout en conservant leur système d’information existant.

Pourquoi ce choix de produit / service ?D’ici 2020, plus de 1000mds de flux financiers en ligne liésau financement de projets selon Forbes, et plus de50% dela souscription aux produits financiers se fera en ligne selonBNP Paribas,

Les acteurs financiers ont plus que jamais besoin d'unetechnologie clé en main, adapté à leurs méthodes detravail, leur permettant d'opérer en ligne rapidement,collecter, analyser et transformer l'information collectée enligne en opportunité business.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Devenir le numéro 1 mondial et le standard technologiquede la dématérialisation des activités financières liées aufinancement de projets et à l'investissement en ligne.

Nous sommes déjà présents sur plusieurs pays dont lesEtats-Unis, la Grande Bretagne, les Emirats arabes unis, laCôte d’Ivoire, le Maroc... et avons fait du développement enEurope et aux Etats-Unis une priorité pour les deuxprochaines années.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Pragmatique, pugnace et surtout à l'écoute des clients, descollaborateurs, du marché et même des concurrents :)

Quelle est votre formation initiale ?Je suis ingénieur Financier, diplômé de l'école des pontsparis Tech.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Apprendre de nouvelles choses en permanence. Je suis enquête perpétuelle de savoir.

Les scénarios d’application de la blockchain à notre activitéde dématérialisation des opérations de financement susciteen ce moment un fort intérêt de ma part :)

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis toujours. En école, j'ai créé unclub d'investissement. Dès mon premier emploi, parti d'unefeuille blanche j'ai mis en place au sein d’une banque unearchitecture logicielle de valorisation et de suivi de risquesdans le cadre de la création d'une activité nouvelle de ventede produits financiers à l'échelle internationale.

Portrait #65Particeep – SteveFogue

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#PortraitDeStartuper

Je me suis toujours épanoui dans un environnement où lacompétition, la remise en cause perpétuelle et la culturedu résultat sont les maitres mots.

Mon parcours d'entrepreneur a débuté il y a 3 ans.

En quelques chiffres, 1 startup créée, 1 chiffre d'affairesréalisé, 0 exit, 0 faillite, une dizaine de distinctions pourParticeep et une douzaine de collaborateurs passionnésqui partagent la même vision.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Beaucoup de difficultés… Accès au marché difficile,déploiement du produit pas assez rapide, erreurs dejugement dans le choix des personnes, stratégieinefficace à revoir …le quotidien de l'entrepreneur est faitde difficultés relativement diverses et le challenge est detrouver des solutions rapidement et de minimiser leurimpact sur le développement de l'activité.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?§ Avoir une vision§ Savoir travailler en équipe et s'entourer§ Etre à l'écoute et savoir se remettre en cause (pivoter

rapidement si nécessaire)§ Etre en veille permanente pour analyser les signaux

environnementaux et idéalement les anticiper dans lecadre de prises de décision.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Tous :) fonds propres, prêts d'honneur, avanceremboursable, prêt d'amorçage, entrée au capital d'uninvestisseur institutionnel. La survie d'une société lors dulancement et surtout lorsque cette dernière ne génère pasencore de chiffres d'affaires réside dans la capacité dudirigeant à activer l'ensemble des leviers financiers mis àsa disposition.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Le poste client au sens large. Plus précisément le couplepanier moyen, satisfaction. Pour une startup avoir unproduit qui répond au besoin du client et qui génère desrevenus est essentiel.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?§ Tester son idée au plus vite son produit / service

auprès de prospects identifiés. C’est la meilleure étudede marché qui soit et elle est gratuite :)

§ Réaliser son premier cas client qui valide le projet§ Se faire accompagner et /ou créer une équipe

Site internet :https://www.particeep.com/http://blog.particeep.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/stevefogue

Twitter :https://twitter.com/SteveFogue

Portrait #65Particeep – SteveFogue

Page 221: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Kidsplanner.fr est un site internet de réservation de loisirs(anniversaires, stages vacances et activités du week-end)dédiés aux enfants (0 à 15 ans) et à la famille.

Kidsplanner est né avec l’ambition de simplifier la vie desparents et des grands-parents en leur proposant de trouveret réserver en moins de 5 minutes des activités etanimations originales sur Paris et l’Ile-de-France.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Ce choix est venu suite à un besoin personnel de monassocié, François-Olivier. Comme de nombreux parentsactifs et débordés, sa femme et lui étaient souventconfrontés à la difficulté d’organiser une sortie avec leurpetit garçon de 3 ans. Il nous est donc venu à l’idée decréer une plateforme qui puisse permettre à tout parent deréserver une activité originale, disponible le jour voulu etadaptée à l’âge de ses enfants.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Devenir un acteur majeur de la réservation de loisirs enfanten France dans un premier temps et rapidement àl’international d’ici 3 ans.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Dynamique et persévérant. Ne jamais rien lâcher car rienn’est impossible, il suffit d’y croire.

Quelle est votre formation initiale ?

Maitrise d’économie et gestion à l’Université ParisDauphine puis un MBA Marketing/communication/Média àl’ISC Paris.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La création. Créer de nouvelles choses en permanence. Jem’ennuie très vite dans le quotidien et la routine au niveauprofessionnel.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Il est tout récent, je suis entrepreneur depuis 1 an. J’ai fait10 ans de salariat avant et en sortant d’école, je ne mesentais pas du tout l’âme d’un entrepreneur. J’ai travaillédans un grand groupe (Havas) puis plutôt dans des TPEensuite. J’ai eu envie de créer ma propre aventure et de melancer dans le grand bain avec mon meilleur ami et je ne leregrette pas une seconde. La vie d’entrepreneur est duremais belle.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Accepter les erreurs et les échecs, c’est très dur car onvoudrait toujours avoir raison et tout réussir mais c’est loind’être le cas.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succèspour réussir dans l’entrepreneuriat ?La capacité d’adaptation, d’écoute de son marché et de sesclients ainsi que la rapidité de prise de décision etd’exécution.

Portrait #66Kidsplanner– KevinRainfray

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?On a lancé le projet avec un investissement personnel eton a obtenu la subvention « French Tech » de la BPI. Oncherche à accélérer notre développement cette annéeavec éventuellement une levée de fonds auprès debusiness angels.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Tester son idée, faire une vraie analyse de marché pourêtre sûr de la pertinence du projet.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Foncez, c’est génial mais si vous pouvez, partez à deuxcar tout seul, c’est super dur.

Site internet :https://www.kidsplanner.fr

LinkedIn :https://www.linkedin.com/in/kevin-rainfray-084b0425

Twitter :https://twitter.com/Larainf

Portrait #66Kidsplanner– KevinRainfray

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Notre entreprise est familiale. En effet, nous sommes 6 :trois frères et sœurs avec leur conjoint.

Paula & Julius, travaillent depuis Berlin et se chargent de lastratégie, de la communication et de la relation avec lesclients.

Hélène & Mikael, travaillent en d’Eure-et-Loir et sontresponsables de nos produits (achat, affinage et expéditiondes fromages).

Louis & Clarisse, travaillent en d’Eure-et-Loir et sontresponsables de nos produits (achat, affinage et expéditiondes fromages).

La famille entière est à la base du projet. Nous voulionsfaire évoluer le métier d’artisans fromagers de nos parentset de nos anciennes générations grâce à la vente en ligne.Nous travaillons sur internet comme sur le marché. 80% denos clients nous appellent ou nous demandent conseil parcourriel avant de passer leur commande. Nous sommes lespremiers artisans fromagers 2.0.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Pour mieux comprendre mes propos, je vous raconte notrehistoire…

Helene, Mikael, Louis et Clarisse sont fromagers sur lesmarchés d’Eure-et-Loir. Ils ont succédés à leurs parents et

sont la cinquième génération présente sur les marchés.Nous proposons environ 200 sortent de fromageset produits laitiers. Ils affinent si besoin les fromages ettravaillent avec des producteurs et affineurs de toute laFrance. Vous pouvez les rencontrer sur 9 marchés parsemaine et y trouver bonne humeur, conseil, qualité deproduit, fraicheur …..

Notre fromagerie en ligne, Brie et ses Amis est venu toutnaturellement en voulant proposer aux acheteurs d’internetnotre savoir faire, notre choix de produits de qualité, avecune rapidité d’expédition (en 24h chez vous même enEurope) le tout dans un site internet facile d’accès etd’utilisation, attractif et moderne.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Paula et Julius vivent à Berlin avec leur fille de deux ans etont compris le besoin d’un service tel que le propose notreentreprise.

Ainsi, notre principal objectif à la création de l’entreprise il ya un an et demi était d’envoyer nos colis en Allemagne.Aujourd’hui le pari est réussi car les allemands sont nosprincipaux clients.

Aussi, notre volonté et de faire évoluer Brie et ses amisdans l’Europe entière.

Portrait #67Brieetsesamis- ClarisseTeixeira

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je ne sais pas si je suis un bon entrepreneur j’ai 25 ans etj’en apprends tous les jours depuis 5 ans. Néanmoins,une règle d’or guide ma vie professionnelle : montrerl’exemple. Tant au niveau de l’attitude, du comportement,de la présence, de la qualité du travail, du langage. Cetterègle impose une rigueur indispensable pour bien gérer etcomprendre ce que l’on demande. Il faut donc aussi êtrecourageux.

Qu’est-ce qui vous passionne ?J’aime mon métier. J’ai la chance de le penser. Je melève tous les matins (très tôt) ravie de partir au travail. Lefromage est un produit passionnant à travailler. Avecbeaucoup de travail on l’amène à l’excellence : c’est trèsvalorisant. D’autre part, au marché nous avons une trèsbonne ambiance de travail : nous échangeons discutonsbeaucoup avec nos clients qui viennent de beaucoupd’horizons différents. Je suis ravie de faire la même choseavec les clients d’internet.

Ce qui est aussi passionnant dans mon travail ce sont lesvisites que l’on rend à nos fournisseurs et affineurs detoute la France. Régulièrement nous allons les voir pourcibler, caractériser, déguster et découvrir leurs produits.Ce sont des séjours très enrichissants pendant lesquelsnous discutons entre passionnés.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ? Quelle est votre

formation initiale ?J’ai fait une double licence de communication et lettresmodernes à la Sorbonne à Paris pendant trois ans. A lafin de ma deuxième année, mon mari a acheté lacrémerie de ses parents sur le marché (ils faisaient lesmarchés depuis 30 ans). Moi, j’avais 20 ans. En troisièmeannée j’avais la double étiquette de crémière etd’étudiante car j’ai voulu finir les études que j’avaiscommencées. Alors je partageais ma semaine en deux.Lundi, mardi, mercredi à la fac. Jeudi, vendredi, samediau marché. J’ai appris mon métier de beaucoup demanières (lecture, échanges entre professionnels). Monmari et mes beaux parents m’ont appris tout le savoir faireet les techniques de coupe.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La mise en route d’une entreprise est un vrai parcours ducombattant. Il a fallu trouver des partenaires et nousremercions encore ceux qui nous ont fait confiance et quiont cru en notre projet. Mais je pense que c’est le lot àchaque création d’entreprise. Outre ce lourd travail decréation qui nous a pris 2 ans nous n’avons pas rencontréde difficulté particulière.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons voulu démarrer avec les investissements debase nécessaire, pas de superflu pour pouvoir évoluer etaugmenter les budgets si nécessaire et ne pas avoir tropde perte si toutefois nous n’avions pas de succès.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Je dirai qu’il faut bien se connaitre et bien connaitre sonprojet. Il faut être concentré avec une ligne de conduite ets’y tenir. Ne pas se disperser, savoir que les débuts sontdifficiles que le succès soit au rendez vous ou non. Savoirgérer la pression et ses collaborateurs.

En d’autres termes il faut s’être interrogé sur les proprescapacités sur le projet, outre ses capacités techniques !Cela est valable pour l’entreprenariat en général maisaussi pour les startups car la réactivité nécessaire dansune star up peut quelque fois mettre à rude épreuve.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?§ Etre opiniâtre et toujours croire en son projet§ Demander conseil et aide, rester ouvert§ Se connaitre§ S’amuser et prendre du plaisir à faire vivre son projet.

Vivre autant que l’on fait vivre le projet

Site internet :https://brie-et-amis.com/fr/

Twitter :https://twitter.com/BRIEetsesAMIS

Portrait #67Brieetsesamis- ClarisseTeixeira

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?FacilitaTrip est une plateforme au service du voyageur, quilui permet d'organiser et de réserver entièrement sonvoyage. C'est une nouvelle expérience pour préparer sesvacances. Vous avez tous les outils en main pour construirevotre programme à vous.

C’est gratuit !

Pourquoi ce choix de produit / service ?L’idée est née lors de la conception de mon voyage auVietnam. Je voulais m’occuper de tout, seul, pour construiregrâce à internet un voyage inoubliable, qui me ressemblait,tout en restant dans le budget que je m'étais fixé.

Le constat fut simple :§ Un budget limité ne me permettait pas de m’offrir les

services des agences de voyage sur mesure mais jevoulais maîtriser le choix des activités et des modesd’hébergement

§ Une multiplicité de sites de voyages et d’acteurs devaitêtre consultée pour trouver un itinéraire qui prenait encompte toutes mes envies

§ Les informations devaient être vérifiées pour éviter lesmauvaises surprises sur place (recoupement avec desagences en lignes, des agences locales, la maison duVietnam ainsi que d’autres outils)

§ Un parcours du combattant : il a fallu un mois et demipour concevoir un voyage en réservant les prestationsauprès de plusieurs organismes.

Je me suis dit qu’il y avait un réel manque sur internet etque de nombreux voyageurs devaient rencontrer lesmêmes difficultés que moi au moment de concevoir leurvoyage, seuls, rapidement et avec une informationcomplète.

De même que l’on peut devenir son propre banquier,pourquoi ne pas devenir sa propre agence de voyage ?

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Le secteur du tourisme et des loisirs n’est pas épargné parla crise qui perdure, et comme dans les autres secteurs del’économie, ses acteurs scrutent avec intérêt, et unecertaine anxiété, l’horizon conjoncturel.

Seul le tourisme dit « sur mesure » est en pleinecroissance. Ces nouveaux intervenants sur le marché dutourisme proposent des prestations de qualité mais souventà des prix très élevés.

L’objectif de FacilitaTrip est de démocratiser le voyage surmesure en donnant gratuitement aux utilisateurs tous lesoutils pour qu’ils construisent eux-mêmes leur voyage surmesure, sans passer par des agences aux prestations trèsélevées. Notre ambition est que FacilitaTrip devienne lenouvel outil leader européen de la préparation de voyagesur internet. Nous espérons que 73 000 voyages serontpréparés avec FacilitaTrip en 2019.

Portrait #68FacilitaTrip– AmauryTrémouille

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je suis passionné par mon projet. Je suis à l'écoute desécosystèmes qui m'entourent. Ils m'inspirent pour innover.

Quelle est votre formation initiale ?Après des études d'économie et finance à la Sorbonne,j'ai effectué un MBA en Management des Entreprises àl'IAE de Paris.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Entreprendre, ce qui me permet de faire de bellesrencontres humaines.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J'ai toujours été entrepreneur, je crois, que ce soit pourdes projets personnels ou pour des projets en entreprise.Je fonctionne en mode projet. En Belgique, j'étais encharge de la mise en place du contrôle de gestion dans lafiliale Belge de Kuehne Nagel. A la SNCF, j'ai structuré lecontrôle de gestion de notre pôle et j'ai été à l'origine dela mise en place d'un système informatique de BusinessIntelligence à dimension européenne. J'ai enfin décidé deme lancer dans ma propre aventure professionnelle,FacilitaTrip.

J'ai commencé mon parcours professionnel en Belgique.Je suis resté 3 ans dans la filiale belge d'un grand groupemondial de logistique. Je travaillais sur des questions de

finance d'entreprise. J'ai ensuite rejoint la SNCF, dans lepôle Transport Ferroviaire de Marchandises, toujoursdans une direction financière pour superviser le contrôlede gestion dans 40 filiales européennes.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?J'avais décidé de sous-traiter les développements du site,j'ai été complétement dépendant de mon prestataire, iln'arrivait pas à avancer et m'a fait perdre un an et demi.J'ai eu des difficultés à trouver des développeurs eninterne. Attirer des ressources dans une start up quidémarre est vraiment un réel défit. Mais à force depersévérance et de passion, les talents arrivent ! Jerencontre aussi les difficultés récurrentes de toutentrepreneur : défi de financement, nécessitéd'adaptation face aux accrocs que l'on n'avait pasanticipés...

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je pense que la passion et la persévérance sontindispensables pour entreprendre. Mais il faut égalementaccepter les remises en question.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?J'ai lancé FacilitaTrip avec une levée de fonds Friendsand Familier auprès d'une trentaine d'actionnaires. J'aiensuite bénéficié de plusieurs subventions d'aide à

l'innovation.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Il faut vérifier très régulièrement que l'on a toujours foi enson projet car c'est ce qui porte lors de moments difficiles.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Rencontrez le maximum de personne pour profitez deleurs expériences.

Site internet :www.facilitatrip.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/amaury-tremouille-b2851811/en

Twitter :https://twitter.com/FacilitaTrip

Portrait #68FacilitaTripe – AmauryTrémouille

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Linka International est une agence-conseil encommunication, marketing et relations publiques,spécialisée dans les forces émergentes. Les forcesémergentes sont ces nouveaux acteurs du changement,ces nouveaux marchés et secteurs, des start-ups, desorganismes publics, des entreprises privées qui se lancentdans des nouvelles façons de faire… ce sont ces acteurséconomiques et sociaux qui basculent les règles du jeuexistantes, qui veulent faire autrement et qui ont tous unbesoin commun : ils doivent communiquer différemmentpour pouvoir émerger, légitimer leur messages, devenircrédibles et mobiliser leurs cibles autour de leurs projets.

Nous les accompagnons dans la définition stratégique deleur identité, leur image et leurs messages et nous mettonsen place des campagnes de communication et marketingsur le plan opérationnel, pour leur permettre de dialogueravec leurs cibles de façon pertinente et efficace.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que notre expérience nous a permis d’identifier unvrai besoin. Les agences « classiques » de communication,évènementiel, RP, marketing, digitale, ont pour la plupart unmode de fonctionnement conçu pour des clients quiconnaissent très bien les règles de leur marché et qui ontdes besoins très précis. Nous nous sommes aperçu qu’il ya souvent des communicants qui nécessitent unaccompagnement approfondi pour aborder leurs nouveauxmarchés. Nous avons voulu réfléchir à une approche quifavoriserais l’émergence de ces nouveaux acteurs dans le

monde dans lequel on vit aujourd’hui. Un monde en pleinde basculements, où l’on prend conscience de notreimpact, où l’on veut consommer moins et mieux, où denouvelles économies apparaissent, où les acteurstraditionnels sont souvent remis en question…

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons bien sûr grandir, former une équipe solide etsolidaire et élargir notre portfolio de clients. Et surtout nousrendre utiles pour ceux qui ont de vraies chosesintéressantes à proposer, mais qui n’ont pas toujours lesmoyens de se faire entendre.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je pense que j’ai un coté rêveuse et un côté têtue… le cotérêveuse me donne suffisamment d’énergie et d’ambitionpour oser prendre des risques, pour y croire, pour allertaper aux portes et convaincre les bonnes personnes deme soutenir. Le côté têtu m’aide à m’accrocher à mes idéeset à y croire, à défendre mes arguments, à dépasser lesobstacles, à ne pas baisser les bras face aux difficultés quel’on peut rencontrer.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai fait un bac + 5 en Communication et Relations desEntreprises à l’Université de Medellin, en Colombie, d’où jesuis originaire. Puis j’ai fait un second bac +5 enManagement et Marketing dans une école de commerce àParis.

Portrait #69LinkaInternational– NataliaFernandez

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Bien que je n’aie pas fait beaucoup d’études ensociologie, c’est un sujet qui me passionne. J’adoreobserver les gens, leurs comportements, leursinteractions. J’adore essayer de comprendre « les petitshistoires » qui ont influencé nos sociétés d’aujourd’hui.J’aime beaucoup analyser le comment du pourquoi desdifférences culturelles. Cela passe par aller à l’encontrede l’autre et par une remise en question de soi. Quand j’aiun peu de temps, cela m’arrive de disserter sur lestendances des populations de tel pays à agir de telle outelle façon. J’écrirai tout cela un jour en le compilant pourvoir ce qu’il pourra en ressortir. Pour l’instant, celam’inspire et m’occupe bien le temps pendant mes longstrajets en avion.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?L’aventure Linka International a commencé en 2013. Letemps de murir l’idée, puis créer la société. Cela est allétrès vite. Quelque part je crois que j’ai toujours su que jeserai entrepreneuse. Fille des parents entrepreneurs,petite-fille d’un grand-père entrepreneur, je savais quemon parcours professionnel passerait par l’entreprenariat.Mes expériences comme salarié devaient simplement mepréparer dans ce parcours, puis dès que je me sentaisprête, il fallait me lancer. Cela fait partie de monéducation.

Quand je devais choisir ce que j’allais étudier après le

bac, je discutais beaucoup avec mes camarades qui sedemandaient quels étaient les métiers les mieux payés.J’ai eu une conversation avec mes parents qui m’ontincité à choisir ce qui me plaisait réellement. J’ai doncdécidé de faire des études de Communication. J’aiensuite commencé à travailler dans ce métier, dans deuxsociétés puis une agence. Après quelques années, j’ai euenvie d’évoluer, j’avais soif de faire mieux, d’aller plusloin. Cela faisait quelques temps que j’étais persuadéequ’il y avait quelque chose à faire, notamment avec lespays émergents, en termes d’offres de communication.J’ai réfléchi, en ai parlé autour de moi et quand c’estdevenu une évidence, nous avons décidé de créer lasociété.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Des difficultés on en rencontre tout le temps, certainesplus graves que d’autres. Dès lors que l’on estentrepreneur, on vit dans une sorte d’ascenseurémotionnel. Tout va très vite et on doit être sur tous lesfronts. Dans une même journée on peut avoir laconfirmation du contrat le plus important de l’année, puisla démission d’un collaborateur sur qui on comptait pourmettre en place ce contrat. Des situations où l’on ne saitpas si l’on doit en pleurer ou en rire. Rien que ça, c’est unpeu difficile à gérer psychologiquement parlant. Réussir àfaire la part de choses, rester rassurant vis-à-vis desclients et des collaborateurs, trouver rapidement dessolutions et éviter de ramener le stress sur le plan

personnel…

Sinon, les deux situations difficiles qui m’ont le plusmarqué jusqu’ici : faire face à un concurrent déloyalbeaucoup plus gros que moi, puis devoir me séparer d’unmembre de mon équipe à qui je tenais mais qui n’étaitpas fait pour notre structure.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Il n’y a pas de formule magique pour réussir. Ce seraittrop facile ! Chaque idée, chaque projet a besoin d’uncertain nombre de facteurs pour se mettre en place, puispour grandir. C’est à chaque entrepreneur de définir sesbesoins qui ne sont pas du tout les mêmes d’un projet àun autre. Et il ne s’agit pas que de ressources matérielles,financières ou humaines, mais aussi de soutiens, decrédibilité, de recommandations… Une fois que tout estidentifié, il faut commencer étape par étape à réunir cesressources, sans perdre de vue l’objectif visé. Il y avraiment un équilibre à trouver entre avancer assez vite,ne pas s’impatienter, ne pas s’éloigner du but et ne passauter les étapes.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons décidé de nous financer sur fonds propres.

Portrait #69LinkaInternational– NataliaFernandez

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons décidé de nous financer sur fonds propres.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?En tant qu’entrepreneur, il est fondamental de biens’entourer. Tout seul, on ne peut pas y arriver. On abesoin de certaines compétences, de certainspartenaires, d’un réseau et même de soutien personnel.C’est une question qu’il ne faut surtout pas prendre à lalégère. Il faut savoir bien s’entourer et définir un cadreoptimal pour l’entourage proche. Que ce soit pour unconseiller, un salarié, un associé ou un partenairecommercial, les relations humaines sont compliquées parnature, et je dirais que s’il y a le moindre doute au départil vaut mieux laisser tomber.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Avoir une bonne idée c’est facile, passer à l’acte est unpeu plus compliqué. Si on est sûr d’avoir la bonne idée, ilfaut envisager le pire. Si ça ne marche pas, que sepasse-t-il ? Quel est le risque réel ? Jusqu’où peut-onaller ? Ensuite il faut relativiser. Est-ce qu’un échec seraitvraiment grave ? Quelles conséquences ? Une fois qu’ona répondu à tout cela, on doit finir par se rendre compteque même un échec peut être une bonne expérience etque l’on pourra toujours rebondir. Si on en arrive là, il faut

juste oser passer le cap, sortir de la zone de confort et selancer !

Site internet :http://linka-int.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/nfernandez1/en

Twitter :https://twitter.com/linka_int

Portrait #69LinkaInternational– NataliaFernandez

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Une société au service de la croissance, de la structurationcommerciale et de l'amélioration des performances de sesclients.

Grâce aux technologies Web et CRM, nous faisons le parid’apporter de façon très opérationnelle, simple et rapidedes méthodes d'amélioration des performances, deformation des vendeurs et managers et de définition destratégies d'accès aux marchés qui, dans les faitsaujourd'hui, restent très complexes à mettre en œuvre dansl'entreprise.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Même si aujourd'hui des livres comme "The SalesAcceleration Formula" de Mark Roberge qui tendent àdémontrer que le commerce est d'abord une affaire deméthodes et d'outils sont des best sellers aux Etats-Unis,l'immense majorité des PME et ETI ne forment ni leursvendeurs, ni leurs managers à des méthodes éprouvéesd'amélioration de la performance ou aux outils numériquesqui ont déjà révolutionné le comportement d'achat desindividus, même en BtoB.

Les PME et ETI en particulier car ce sont elles qui ontactuellement la possibilité de faire d'une pierre deux coupsdans la démarche de numérisation des entreprises qu'ellesentament. D'ailleurs elles constituent le champ de batailledes leaders du CRM comme Salesforce ou MicrosoftDynamics. Mais aucun acteur logiciel n'a comme cœur demétier l'expertise du management qui permettrait en mêmetemps que d'apporter des outils numériques, d'identifier et

mettre en place, sans coûteux audit préalable par desexperts externes, les méthodes dont nous parlons. Faire lesdeux, extrêmement rapidement et par conséquent avec unretour sur investissement rapide, est ce que nous savonsfaire aujourd'hui. Nous sommes quelque part une société àdouble cœur qui devient le chaînon manquant des projetsCRM.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Franchir la première marche de l'acceptation de nosproduits par le marché avec un rythme d'une dizaine denouveaux clients par mois en fin 2017. Après, compte tenude la veille stratégique que nous faisons en permanence,nous savons que nous rentrons sur un créneau très porteuret que nous sommes dans un domaine où les premierssuccès raisonnables se chiffrent autour de la dizaine demillions d'euros, avant de devenir des proies pour des plusgros. Mais il nous faudra passer par les Etats-Unis et ce, leplus rapidement possible.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Denis est obsédé par la valeur créée pour le client. Sincère.Détestant devoir lâcher prise quand il est convaincu quenos apports permettraient une réelle accélération de leursperformances et de leur croissance. Moi (Thomas) ne suisencore qu’un jeune entrepreneur évoluant dans cettenouvelle jungle mais je cherche à m’affirmer face auxnombreux seniors que je rencontre même si je reste malgrétout encore naïf.

Portrait #70SalesBuilder – DenisDeville&ThomasGarnier

Denis DevilleCo-fondateur & CEO

Thomas GarnierCo-fondateur

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#PortraitDeStartuper

Quelle est votre formation initiale ?Denis a un master de commerce international et licencede japonais à Langues'O Paris et plus tard formationDirection Commerciale de la CEGOS et Executive MBAd'HEC. Moi (Thomas) je possède un DUT Technique decommercialisation suivi d’une licence professionnellebanque assurance finance.

Qu’est-ce qui vous passionne ?(Denis) La vie, les projets d'équipes, la mer (dessus etdessous), l'écologie lorsqu'elle porte des valeurs deprogrès par l'innovation et de respect de la terre et del'Homme. (Thomas) Les sports collectifs, la merégalement, découvrir des choses.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?(Denis) En dernière année de mes études de commerceinternational j'ai créé une Junior Entreprise pour vendredes missions exports et suis parti ainsi quelques mois auJapon. J'ai ensuite intégré en tant que salarié deux start-up en faisant activement partie des leurs aventures dedéveloppement international et de levées de fonds. Cessociétés sont aujourd'hui intégrées à AIRBUS et BMCSoftware. Mais je n'ai réellement franchi le pas qu'enrachetant, restructurant et revendant une société decartographie satellitaire pour l’ingénierie et le déploiementdes réseaux Telecom numériques, puis ce fut unecréation pure dans un domaine à forte intensité de capitalet de main d'œuvre, puis de l'accompagnement de

dirigeants et enfin SB&Cie que Thomas a rejoint lorsqueje lui ai proposé.

Denis a commencé sa carrière d’entrepreneur suite aurachat de la société de données satellitaires en 2004.Quant à moi (Thomas) je suis entrepreneur depuis peu,avril 2016.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le temps et le momentum. Et encore aujourd'hui.

Nous sommes à la croisée de deux mondes celui très à lamode des technologies au travers de la numérisation desentreprises et celui très humain du managementopérationnel. Nous avons donc deux concepts assezéloignés à expliquer et marier. De plus ce que nousfaisons est réellement innovant car nous assemblons desméthodes de management et des technologies d'unemanière très différente de nos concurrents dans ces deuxmondes. Trouver le chemin d'accès le plus court pourappuyer sur le bouton "achat" du cerveau de nos clientsnous prend du temps (trop).

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Etre lucide sur ce que l'on maîtrise, identifier rapidementet sans interprétation ce que l’on ne sait pas. Et sonimportance dans le projet.

Puis, cela a été dit tellement de fois, bien intégrer que lesuccès vient le plus souvent d'une succession longue etdouloureuse d'échecs et qu'il n'est pas le seul fruit dutravail acharné. Mais cela, il faut le vivre pour lecomprendre. Donc soyez (un peu) fou, totalement obstinéet très lucide sur ce que disent vos clients.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Parce que nous sommes à la croisée du monde duconseil en management et du logiciel, nos parcoursd'entrepreneurs seniors nous ont offerts des réseaux pourdévelopper sous forme de partenariat les beta-versionsde nos produits.

La première source de financement sur laquelle nousnous focalisons aujourd'hui est celle de nos clients. C'estun choix qui nous impose un travail immédiat et énormesur la valeur que nous créons pour eux. Il nous maintientéveillé. Lorsque nous nous jugerons prêts avecsuffisamment de fiabilité sur notre plan de développementnous aurons recours à des investisseurs.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?L'humain : les savoir-faire maîtrisés certes, mais plusimportant les motivations et les capacités à se compléteret se critiquer de façon constructive.

Portrait #70SalesBuilder – DenisDeville&ThomasGarnier

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#PortraitDeStartuper

Bien entendu et SURTOUT, au-delà de l'équipe, lesprospects et clients : ce sont des femmes et hommes quiachètent les produits. Ils détiennent en eux tous lesfacteurs clés de succès du projet. Aux équipes de savoirles écouter et décrypter les messages qu'ils nousdonnent.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Faites-vous incuber, car au-delà des réseaux cela vouspositionne d'emblée dans une analyse critique du projet,même si aujourd'hui encore les apports critiquescommerciaux manquent trop souvent.

Surtout, structurez votre projet pour le confronter dès ledépart à la réalité du marché sans vous isoler dans unebulle de développement produit.

Et bien sûr... utilisez les méthodes outillées SB&Cie ! Au-delà du clin d'œil, les dirigeants de start-upnégligent malheureusement dans l'immense majorité descas la question d'un pilotage efficace de leur activitécommerciale en estimant que l'embauche d'uncommercial ou d'un senior comblera ce manque lemoment venu. C'est une erreur majeure, le dirigeant estun des acteurs clé du succès commercial, et rappelez-vous, tellement peu de vendeurs et managers sontréellement formés à des méthodes de ventes efficaces...

Site internet :http://www.salesbuilder.online/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/denis-deville-a869648https://fr.linkedin.com/in/thomas-garnier-1a5056b0/en

Portrait #70SalesBuilder – DenisDeville&ThomasGarnier

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Meetrip.com est une plateforme de réservation de guidesconférenciers certifiés et de visites guidées.

Nous proposons plus de 10.000 guides/visites guidéesdans 2.000 villes et 180 pays.

Pourquoi ce choix de produit / service ?L’idée de Meetrip est apparue lors d’un voyage en Italie,pays que je ne connaissais pas et dans lequel je me suisperdu! J’ai donc eu l’idée de répondre à ce problème encréant une plate-forme permettant de rapprocher les guidesconférenciers des voyageurs qui souhaitent découvrir leslieux des destinations choisies de façon un peu insolite.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L'objectif est double : d'abord social en aidant les guidesconférenciers à commercialiser leurs prestations et leurdonner plus de contrats / clients et en modernisant cetteprofession qui n'a pas changé depuis 40 ans.

Et le deuxième objectif est financier : nous voulons franchirla barre du million d'euros de volume d'affaires dès 2016avec une accélération très forte attendue en 2017 où ontable sur au moins 10 à 15 millions de volume d'affaires.Pour y arriver, nous allons travailler le marketing avec unegrande campagne digitale et le BtoB.

Ces deux objectifs sont indissociables.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur

?Passionné, travailleur et persévérant.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai suivi une formation financière à l’Université Dauphinepuis un Master Entreprendre à l’ESCP Europe.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le challenge, l’innovation, le digital, les voyages, ...et lesguides !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 5 ans maintenant !

En décembre 2011, alors que nous étions toujours àl'école, j’ai cofondé avec mon associé Benjamin Chemlal’entreprise Citycake. C’était un site internet de vente àdistance et livraison de pâtisseries et chocolats haut degamme. La société a fusionné en 2014 avec Resto-In. J'aiprofité de cette occasion pour créer Meetrip.com dans lafoulée en novembre 2014 !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La première est psychologique : il ne faut pas baisser lesbras dans des périodes de doute ou de trouble. Cespériodes arrivent tôt ou tard.

C'est dans ces périodes que se joue le succès futur ou nondu projet.

Portrait #72Meetrip – RalphGuyot-Jeannin

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#PortraitDeStartuper

La seconde est financière : le plus dur quand on démarre"from scratch" c'est le niveau de ressource personnel etau niveau de l'entreprise au début de l'aventure.

Dans l'entreprise internet, l'entreprise n'a pas forcémentencore trouvé son modèle et il faut tenir en surveillantconstamment sa tréso.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Ne jamais abandonner, aimer ce que l'on fait et le secteurdans lequel on travaille.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons bénéficié de l'appui et de soutiens d'unedizaine de business angels, dont certains suivent depuisle début de Citycake.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La tréso ...!

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?

Arrêtez de réfléchir et lancez vous !

Site internet :http://meetrip.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/ralphgj/en

Twitter :https://twitter.com/ralphgj

Portrait #72Meetrip – RalphGuyot-Jeannin

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Click & Boat est une jeune startup innovante de laconsommation collaborative, nous proposons un service delocation de bateaux entre particuliers.

Notre startup est à l’écoute d’un secteur très dynamique enFrance, celui de la plaisance. C’est un secteur qui change,et nous avons voulu accompagner ce changement.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Un 15 aout, alors en vacances dans le sud, j’ai fait unconstat simple, les ports regorgent de bateaux, alors quetant de personnes aimeraient être sur l’eau à cette périodede l’année, que ce soit avec ou sans skipper.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons confirmer notre position de leader sur lemarché français et européen en 2016.

Plus généralement nous souhaitons démocratiser laplaisance, la simplifier avec notions de last minute, trèsappréciée par les locataires. A long terme nous aimerionsmonter un groupe web exclusivement dédié à la plaisance,qui reste encore aujourd’hui un secteur ancien et peudigitalisé.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionné, travailleur et persévérant.

Quelle est votre formation initiale ?

Je suis diplômé d’HEC Paris en 2003, avec spécialisationen Financial and Corporatif Management. J’ai d’ailleursdémarré ma carrière en finance d’entreprise, avant de melancer dans l’entrepreneuriat.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le challenge, l’innovation, le digital, les voyages, ...et lesguides !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 5 ans maintenant !

En décembre 2011, alors que nous étions toujours àl'école, j’ai cofondé avec mon associé Benjamin Chemlal’entreprise Citycake. C’était un site internet de vente àdistance et livraison de pâtisseries et chocolats haut degamme. La société a fusionné en 2014 avec Resto-In. J'aiprofité de cette occasion pour créer Meetrip.com dans lafoulée en novembre 2014!

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La première saison a été difficile, les propriétaires debateaux étaient assez réticents à l’idée de louer leurbateau. Il a fallu les convaincre, et changer les moeurs,montrer aux marins que la location de bateaux entreparticuliers ça marche aussi. Aussi, nous avons du trouverune solution d’assurance pour couvrir les locations, c’étaitla première fois que les assureurs étaient confrontés à lalocation officielle de bateau entre particuliers.

Portrait #73Click&Boat– JérémyBismuth

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je vais vous donner ma recette : il faut une bonne dosede détermination, car beaucoup de personnes autour devous essaieront de vous décourager, une capacitéd’organisation hors norme car sauf si vous avez déjàrevendu une licorne, vous serez certainement encoresalarié dans une autre entreprise, ou bien étudiant, lorsdes balbutiements de votre entreprise. Il faudra alorsarriver à jongler entre les deux, et beaucoup travailler.

Etre entouré de ses proches est aussi fondamental, etpour Edouard et moi-même de nos épouses respectives.Lorsque j’ai monté Click & Boat avec Edouard j’étais déjàPapa d’une petite fille, et la vie de famille prend du temps,monter sa startup encore plus. C’est pourquoi êtreappuyé de ses proches est essentiel.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous travaillions tous les deux dans le cabinet MAZARS.Nous avons donc fonctionné les premiers mois avec nospetites économies avant de lever des fonds pour unmontant de 700k€.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?La taille de son marché et particulièrement le coûtd’acquisition de chaque client.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?« Done is better than perfect ». Ne perdez pas de temps(et d’argent!) dans la premiers mois à vouloir peaufinerdes détails. La belle animation 3D pour présenter leservice n’est absolument pas une priorité. Foncez, faitestester votre service ou produit au plus vite. Sans test vousallez droit dans un mur. Soyez à l’écoute de vos premiersclients qui seront riches de recommandations,d’impressions. Nos premiers membres nous ontbeaucoup aidé, nous étions à l’écoute de leurs besoins etavons pris en compte leurs remarques. Nous avonsénormément avancé avec et grâce à eux, et c’est encoreet toujours notre moyen de progression et d’amélioration,nous sommes en permanence à l’écoute.

Site internet :https://www.clickandboat.comwww.blog.clickandboat.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/jeremy-bismuth-8757a855

Twitter :https://twitter.com/ClickandBoat

Portrait #73Click&Boat– JérémyBismuth

Page 237: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Amundo Music Event est une société d’entrepreneuriatartistique qui évolue dans le domaine du chant. Nousproposons de mettre en musique des évènements et nousmettons au point des Team Building de chant originauxpour les collaborateurs d’entreprises. Part mise enmusique, je veux dire rendre accessible le chant - et parextension la musique - à des événements et desséminaires d’entreprise.

Par exemple, nous avons créé et animé un Team Buildingpour les équipes du site Le Bon Coin : « La BroadwayExperience ». Ils se sont réunis une journée pourapprendre et mettre au point un spectacle de comédiemusicale avec chant, danse et claquettes, animés par deschanteurs et chorégraphes professionnels du métier de lascène.

J’ai créé Amundo Music Event avec Michel d’Ottaviani unancien ténor de l’Opéra de Paris. Il est actuellementproducteur et directeur artistique de nombreux spectacleset enseigne le chant depuis 15 ans. Nous avons associénos compétences pour créer Amundo Music Event et notrecollaboration marche très bien, nous sommes trèscomplémentaires !

Nous avons aussi voulu que la société véhicule des valeursfortes car c’est sur ces bases qu’elle a été construite. Nousvoulons notamment mettre la création artistique au cœur denos prestations afin partager notre passion du chant et dela musique auprès de nos clients.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que nous sommes tous les deux passionnés par lechant et la création artistique ! De plus, nous sommesconvaincus que ce secteur n’est pas suffisammentdéveloppé et qu’il y a encore beaucoup à faire pour rendreplus accessible la combinaison du 4eme et du 6eme art auxparticuliers et collaborateurs d’entreprises.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaiterions qu’Amundo Music Event devienne laréférence de la mise en musique d’événements et de teambuilding.

L’entrepreneuriat artistique est très peu développé et c’estbien dommage, car il y a tellement à faire ! Moussouhaitons à terme qu’Amundo soit une clé de voute de lacréation artistique pour les événements pour particuliers etentreprises.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis passionné et dynamique, je ne lâche rien, et je mefais plaisir en travaillant !

Quelle est votre formation initiale ?Je suis actuellement étudiant à l’Edhec (il me reste encorela dernière année de Msc Corporate Finance avant d’êtrediplômé) et je suis diplômé du Master Banque et Financede l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne. J’ai donc uneformation initiale pleinement orientée en finance.

Portrait #74AmundoMusicEvent– LucOlivier

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné de chant d’opéra et je suis moi-mêmeténor … Et il y a aussi la finance et la gestion qui mepassionnent. Même si cela peut paraitre antagoniste,j’aime à la fois chanter et gérer les comptes de la société.Les deux me permettent de m’épanouir ! et AmundoMusic Event me permet de le faire dans ces deuxdomaines.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Si on se tient à la création d’Amundo Music Event, jerépondrai que je suis entrepreneur depuis quelques mois,mais sinon depuis tout petit.

Ayant des parents entrepreneurs j’ai toujours été trèsattiré par la création d’entreprise. Très jeune j’ai voulucréer ma société. Je devais avoir 10 ans quand j’aicommencé à vendre sur des stands, j’ai rédigé desbandes dessinées, j’ai même créé un journal ; durant mesannées à l’université j’ai aussi créé un clubd’investissement … Mais, j’attendais de trouver, non pasl’idée révolutionnaire, mais celle qui me permettrait dem’épanouir dans tous les domaines.

La rencontre avec Michel d’Ottaviani a été décisive. C’estune personne qui possède de profondes qualitéshumaines et qui a une grande expérience et expertise duchant, de la scène et de la formation artistique. Nousavons trouvé une parfaite complémentarité dans nos

compétences et nos profils et avons décidé de nouslancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat après plus d’unan de réflexion, tout de même.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?J’en ai rencontré beaucoup ! Mais j’ai essayé de voir celacomme un apprentissage.

Il y a eu notamment la complexité des démarchesadministratives, les éléments juridiques autour del’embauche des chanteurs, les problèmes de trésorerie, lafaçon de communiquer et de faire de la publicité, et savoirbien négocier aussi. Il doit en manquer pas mal …

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je pense qu’avant tout c’est la passion qui guidel’entrepreneur. C’est, pour moi, la condition sine qua nonpour que la société puisse se lancer au départ.Ensuite, il faut être persévérant, bien s’entourer, se faireconfiance, travailler dur et aussi prendre plaisir (commedans tout à vrai dire …).

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Etant donné qu’il s’agit juste de chant, il nous fallaitsimplement acheter du matériel son. C’est pour cela quenous avons mis tous les deux un peu d’argent au capitalet cela a été suffisant. Il n’a pas été nécessaire d’avoir

recours à des financements externes.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Je pense qu’avant tout c’est la motivation et la passionqui guide l’entrepreneur, car au début, on travaillebeaucoup, on n’est pas payé et on essuie pleinsd’échecs.

Pour moi, il faut donc toujours veiller à ce que lamotivation soit présente au quotidien.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Soyez sur(e) de votre choix et de ses conséquences, puisfoncez !

Site internet :http://www.amundomusicevent.com

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/luc-olivier-54036664/en

Twitter :https://twitter.com/Amundo_ME

Portrait #74AmundoMusicEvent– LucOlivier

Page 239: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?MonHôtesse.fr est la première plateforme Web qui aide lesentreprises à recruter directement leurs hôtes et hôtessesmissions.

Nous mettons en relation Recruteurs et Candidats.Lesrecruteurs déposent gratuitement leurs offres sur le site etconsultent les profils détaillés des hôtes(ses) d’accueilavant de les contacter en direct.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Faire appel à une agence d’hôtesses d’accueil n’est pasadapté à toutes les entreprises : les prestations sontonéreuses (en moyenne 28€/heure par hôtesse) et certainsclients sont déçus de ne pas pouvoir choisir eux-mêmesleurs hôtesses. Nous avons alors pensé à créer unesolution adaptée aux entreprises qui souhaitent recruterdirectement leurs hôtesses d’accueil, sans passer par uneagence.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?MonHôtesse.fr a pour ambition de devenir LA référence del’aide au recrutement en direct des métiers de l’Accueil.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Ce qui me passionne dans l’entrepreneuriat : analyser desproblèmes et trouver des solutions.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé d’une école de commerce - EDC ParisBusiness School - où je me suis spécialisé enentrepreneuriat.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les projets en règle générale. J’adore m’entourer de genspassionnés et ambitieux, avec des rêves plein la tête.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je vis l’entrepreneuriat comme un métier depuis un an etdemi.

J’ai eu la chance de gagner un concours startup (Digériez2014) pour un projet de comparateur de VTC(LeBonCab).J’ai ensuite monté une agence decommunication digitale, récupéré un site d’annonces decasting (AgentCasting.fr), puis lancé MonHôtesse.fr enJanvier 2016.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Aucune ! Sans vouloir paraître trop “pompeux”, je penseque les difficultés rencontrées au quotidien sont inhérentesau métier d’entrepreneur.

Comme un nageur professionnel ne peut se plaindre depasser ses matinées dans une piscine, un entrepreneur doitaccepter de faire face aux imprévus, aux problèmes.

Portrait #75MonHotesse – AlexandreBerland

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?La persévérance, la vision et la capacité à apprendre (deses erreurs, de son marché, de nouveaux outils…).

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?MonHôtesse.fr a été autofinancé grâce aux revenus demon agence digitale.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dansl’aventure startup ?Etre à l’écoute de ses clients. Rester focaliser sur lesproblèmes que rencontrent vos utilisateurs.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Mon conseil : tester très vite son produit, son service ouson idée. Ne pas hésiter à en parler et se confronter toutde suite à ses clients types.

Site internet :http://www.monhotesse.fr

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/alexandre-berland-7a740b85/en

Twitter :https://twitter.com/NoirCapital

Portrait #75MonHotesse – AlexandreBerland

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Lengow est une entreprise agile qui a conservé son ADNde start-up et qui évolue sur le marché du e-commerce.Nous éditons une solution SAAS d’e-commerce automationrépondant aux enjeux de performance, d’automatisation etd’internationalisation des marques et distributeurs surinternet. Nous comptons plus de 1 800 partenaires intégrésdepuis 2009, un écosystème puissant pour nos 3 500clients marchands que nous accompagnons dans 45 paysà travers le monde, de quoi assurer une forte visibilité etrentabilité aux catalogues produits des e-commerçants, surles places de marché, comparateurs de prix, régiesd’affiliation, display/retargeting, etc.

Lengow c’est aussi la diversité, à travers une équipeincroyablement riche d’origines, de savoir-faire,d’expériences, nous réunissons plus de 20 nationalités ausein de notre staff.

Pourquoi ce choix de produit / service ?En 2009, Jérémie Peiro (le co-fondateur de Lengow) et moi,évoluions sur le marché du e-commerce. En partageant surnos visions et nos idées, nous sommes partis du constatqu’il n’existait que très peu d’outils pour les e-commerçantssouhaitant diffuser leurs produits sur les différents canauxde distribution, nous avions avec Jérémie Peiro, desexpertises et des compétences complémentaires et uneenvie de travailler ensemble sur ce projet pour lequel nousavions de grandes ambitions.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons opéré une levée de fonds importante enseptembre dernier, c’est un exercice difficile et contraignantqui nous force à nous projeter et avoir une vision à pluslong terme. Aujourd’hui mon ambition pour Lengow, c’est deporter l’entreprise au rang de leader européen et pluslargement sur les premières marches des leadersmondiaux du feed management.

Une ambition que nous atteindrons par la mise en placed’une stratégie commerciale offensive à l'international et lerenforcement de nos parts de marché en Europe avecl’ouverture de bureaux de proximité aux UK et enAllemagne. Ce déploiement s’accompagne d’une stratégiede croissance externe visant des acteurs implantés dansles pays que nous ciblons, ou des sociétés dotées detechnologies complémentaires dans le but de renforcerdavantage nos ambitions de croissance et de relever lesdéfis d’ordres technologiques et territoriaux.

Au-delà du déploiement commercial, nous opéronségalement un véritable virage technologique en faisantévoluer notre solution vers une plateforme d’e-commerceautomation répondant aux enjeux de performance,d’automatisation et d'internationalisation des marques etdistributeurs sur internet.

Portrait #76Lengow– MickaelFroger

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#PortraitDeStartuper

En effet, face aux nouveaux enjeux du e-commerce,Lengow proposera une solution qui bénéficiera d’unepuissance, d’une intuitivité et d’une ergonomie accrue. Lasolution va devenir un véritable hub de référence quipermettra à nos clients, non seulement de gérer leurscampagnes marketing mais surtout de connecter etcentraliser automatiquement leurs outils e-commerce ausein d’une seule et unique plateforme.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je n’ai pas vraiment choisi d’être entrepreneur, mais j’aitoujours aimé porter des projets et les amener le plus loinpossible avec la mobilisation de toute une équipe, c’est cequi m’anime au quotidien et défini ma vision del’entrepreneur ! Chez Lengow, l’aventure entrepreneurialese vit en équipe. J’ai appris à déléguer, à faire confiance àmon équipe, à valoriser l’expertise de chacun, c’est ainsique nous pouvons réellement partager les challenges, lesdéfis et les réussites en équipe.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis un autodidacte ! J’ai démarré dans ledéveloppement d’applications online, dès l'obtention demon Baccalauréat en 1999.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par l’univers IT et très investi dans cetécosystème. J’essaie d’apporter une contribution à monniveau à travers mon implication dans Atlantic 2 ou

France Digitale. Pour moi c’est enrichissant de contribuerà créer en France une terre d’innovation du digital.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 2009. Avant Lengow, j’ai crééune société de sites web en marque blanche maisl’aventure Lengow marque le début de cette incroyableexpérience d’entrepreneur.J’ai démarré en autodidacte dans le développementd’applications online, j’ai collaboré pendant une quinzained’années avec de grands acteurs du web et du e-commerce tels que M6 Web, Europe2.fr, LeGuide.com,2xMoinscher.com et Ad Fever/BuyFever, avant de melancer en 2009, dans ma propre aventure. J’ai présidé 2années l’association Atlantic 2.0 et je suis actuellementmembre de France Digitale.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Ils existent de nombreuses difficultés qui font partieintégrante de l’aventure, l’approche commerciale, lefinancement, les recrutements, la gestion d’unecroissance rapide etc. Pour moi, c’est aussi une partie dela richesse de la vie d’entrepreneur, les difficultés nouspoussent au dépassement de soi. Une fois surmontées,on ne peut qu'être plus motivé pour faire mieux. C’estaussi pour ces raisons que j’ai souhaité ouvrir unincubateur au sein même de Lengow. A traversl’incubateur, je souhaite aider des jeunes entrepreneurs à

prendre du recul face aux difficultés de la créationd’entreprise et contribuer à leur développement enpartageant mon expérience.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Un marché en croissance et pérenne mêlé à une habiletédu dirigeant pour se projeter et avoir une vision cohérenteet en adéquation avec ce marché. Des rencontresenrichissantes pour partager les bonnes pratiques maisaussi les doutes. Une équipe structurée et motivée pouravancer à plusieurs vers les objectifs fixés.

Etre bien entouré, que ce soit au niveau de son réseau,des partenaires et même de ses investisseurs.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons réalisé une première levée de fonds en 2010,un an après la création de Lengow.

Et plus récemment, 6 ans après la création, nous avonsopéré un nouveau tour de table de 10 millions d’eurosauprès de Serena Capital, du Fonds ambition numériquegéré par BPI France et de Alven Capital.

Portrait #76Lengow– MickaelFroger

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Je dirais qu’il ne faut pas se précipiter sans une parfaitemaîtrise du marché, de ses capacités des moyens àmettre en œuvre.

Ensuite, il est important de s’entourer : réseaux,échanges de bonnes pratiques, etc. Et puis essayer de sedégager du temps pour prendre du recul et développerstratégie et vision à moyen, long terme.

Site internet :http://www.lengow.com/fr/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/mickaelfroger

Twitter :https://twitter.com/mickaelfroger

Portrait #76Lengow– MickaelFroger

Page 244: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Kyump est l’intermédiaire de confiance entre particuliersvendant ou achetant une voiture d’occasion... L’objectif estde fournir aux acheteurs et aux vendeurs des services etdes voitures de qualité, sans les prix habituellementpratiqués par les professionnels de l’automobile.

Pour un vendeur, cela signifie vendre sans effort, en 2-3semaine et en toute sécurité sa voiture, en touchant 20%de plus qu’avec une reprise. Pour un acheteur, cela signifieacheter une voiture de qualité car certifiée par unmécanicien expérimenté, en bénéficiant d’une garantiemécanique de 6 mois, avec la livraison à domicile, pour 5-10% de moins qu’en concession.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Parce que l’automobile est un domaine qui nous passionne,et parce que c’est celui où l’offre aux particuliers est la plusmauvaise. C’est d’ailleurs le marché reconnu par l’UnionEuropéenne comme étant le pire pour les consommateurs.

L’automobile est une préoccupation pour les gens (2èmebudget des ménages), et pourtant toujours autant unesource d’angoisse et d’insatisfaction : ce secteur fonctionneà peu de choses près comme il y a 50ans ! Au lieud’annonces papiers, on a aujourd’hui des annoncesinternet, mais toujours les mêmes arnaques et les mêmesmauvaises expériences.

Nous avons le désir de changer et d’améliorer les choses !

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous voulons avant tout offrir enfin aux particuliers un bonmoyen, simple, transparent et économique, d’acheter et devendre une voiture d’occasion.

Nous souhaitons devenir un réflexe consommateur aussipuissant que les sites de petites annonces ou l’achat/venteen concession. Nous avons les capacités de devenir lenuméro 1 de la voiture d’occasion. D’abord en France, puisen Europe !

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis quelqu’un qui aime « exécuter » bien etefficacement, et insuffler du dynamisme à l’équipe. Mesassociés sont complémentaires, l’un étant plus créateur etenthousiaste, l’autre plus concret et critique.

Quelle est votre formation initiale ?Nous sommes tous les 3 passés par l’Ecole Polytechniqueque nous avons complétée avec 1 an de formationspécialisée : Université Bocconi à Milan pour Guillaume-Henri, HEC Entrepreneurs pour Alexandre, London Schoolof Economics pour ma part.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Relever des défis chaque semaine est un véritable plaisir.Et puis, la voiture fait partie de nos passions, évidemment !

Portrait #77Kyump – Louis-GabrieldeCausans

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Après nos études nous avons tous les 3 travaillé dansdes entreprises différentes pendant 3-4 ans, avant denous lancer début 2015 sur le projet de Kyump.

Nous sommes donc entrepreneurs dans les faits depuisun an et demi, après avoir eu ça dans le giron pendantquelques temps !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le parcours de création et de développement d’uneentreprise est un mélange de joies et de difficultés… Cesont grâces à ces dernières qu’on éprouve les premières,une fois surmontées.

Ces difficultés sont multiples : se battre contre beaucoupplus gros que soi (notamment en termes de marketing),avec des moyens bien inférieurs, exécuter son businessmodel tout en préparant en permanence l’étape decroissance d’après (et donc faire 10 choses à la fois).

Heureusement la plupart de ces difficultés sont perçuescomme des défis, des challenges, et donc elles sontenthousiasmantes !

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?La création d’entreprise est avant tout une aventure

humaine. Le premier facteur est donc humain ; partir avecla bonne équipe et réussir les premiers recrutements estclé.

Ensuite, développer son entreprise c’est un peu de folie,beaucoup de courage, de persévérance éclairée, eténormément de travail !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons créé Kyump avec des fonds propres, puisl’avons développée avec des prix et prêts publiques. Unelevée de fonds sera bientôt à l’ordre du jour, non pas parprincipe, mais pour accélérer la croissance de la société.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?La survie de votre société dépend de vos clients – gardezdonc toujours comme premier objectif leur satisfaction,sinon vous ne réussirez pas. Parlez leur, rencontrez-les,écoutez-les.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Bien réfléchir, s’assurer que l’on a les reins solides pour lalongue route sur laquelle on s’engage, qui est parmoment éprouvante, et à l’issue incertaine.

Cela suppose aussi de se lancer pour les bonnes raisons,

car les raisons trop légères s’effondrent lors despremières grandes difficultés.

Une entreprise à lancer, c’est un marathon à parcourir, ilfaut donc partir bien équipé.

Site internet :http://www.kyump.com/

LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/lgdecausans/en

Twitter :https://twitter.com/kyump

Portrait #77Kyump – Louis-GabrieldeCausans

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?NOVABRICKS édite une plateforme aPaaS qui permet decréer des applications métiers sans code, simplement enassemblant de manière graphique des briques visuelles etfonctionnelles.

Nous sommes une petite équipe aux profilscomplémentaires tous issus du monde de l’IT : éditeur,intégrateur, SSII ou sécurité. A notre niveau noussouhaitons participer à la révolution actuelle en permettantà tous les membres de l’entreprise d’être acteurs de la« transformation digitale ».

Notre plateforme s’adresse d’une part aux DSI qui, dansleur souci d’aligner l’IT aux besoins des Métiers,recherchent des solutions pour leur livrer plus vite et àmoindre coût des applications. D’autre part, elle s’adresse àtous les acteurs de l’entreprise qui souhaitent desapplications pour répondre à leurs besoins quotidiens noncouverts par le SI traditionnel.

Après une formation, nos clients peuvent construire enligne eux-mêmes leurs applications, sans connaitre delangage de programmation. Nous pouvons également créerleurs solutions IT sur-mesure.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Dans ma carrière, j’ai fréquemment été confronté au faitque les logiciels « standards » manquent de flexibilité alorsque les développements sur-mesure sont moins rigidesmais compliquent parfois les projets.

Faute d’outils de développement agiles, il est très difficilede répondre facilement et rapidement aux besoins dumoment des utilisateurs finaux : le fameux Quickwin auquelde nombreuses DSI aspirent. Les méthodes Agiles nesuffisent pas à gommer la complexité des projets IT.

Je voulais apporter une réponse innovante et bousculer leshabitudes en proposant un outil qui supprimerait toutes lesproblématiques associées au code : limiter le recours auxprofils techniques, alléger les phases d’analyse et les écrits,supprimer les tunnels de développement et favoriserl’itération, supprimer les délais liés au déploiement desapplications…

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons pour ambition que NOVABRICKS soit un outilincontournable pour la création des applications IT en ligne.Nous voulons que notre plateforme soit, au niveau mondial,identifiée comme la solution qui, quel que soit le cas métier,permet de construire de manière itérative, seul ou avecl’appui de la DSI, son application métier pour collecter,gérer et partager ses données en ligne.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis quelqu’un qui remet en cause les choses établiesnotamment quand elles impliquent des contraintes fortes.Je suis visionnaire : je me projette facilement dans l’aveniret je cherche à bâtir un pont entre maintenant et le futur eninventant des solutions.

Portrait #78NovaBricks – ChristopheBatilliot

Page 247: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

A côté de ce côté visionnaire, en tant qu’entrepreneur jeme dois d’être très pragmatique, car la réalitééconomique d’une start-up me ramène très vite auconcret du quotidien.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai arrêté mes études universitaires et ai repris desannées plus tard un cycle managérial à l’EDHEC (Ecolede commerce).

Qu’est-ce qui vous passionne ?Dans mon métier, j’aime relever des défis et surmonterdes obstacles jugés insurmontables. Je me plais à trouverdes solutions de contournement innovantes dès que jesuis confronté à une difficulté.

C’est une qualité indispensable que j’applique à une autrepassion : le Ninjustu, un art martial japonais qui, enparallèle de techniques et de stratégies connues etenseignées, incite à trouver des solutions créatives etinédites dans le cadre de situations de combat, et ce dansle respect de la philosophie de cet art martial, garante dela bonne utilisation de ces techniques.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Etre entrepreneur, c’est créer et construire au sens largedu terme, même à l’extérieur de l’entreprise.

Mon premier rôle d’entrepreneur a été de créer et piloter

une association sportive dédiée au Ninjustu qui estdevenue un des plus gros clubs sportifs dans sa disciplineen France.

Plus tard, en tant que manager dans différentesentreprises, j’ai eu à construire de nouveaux services ounouvelles organisations.

Puis il y a 5 ans, j’ai décidé de voler de mes propres ailes.Avec mon associé, Olivier, nous avons mené presque 2ans de R&D sur notre plateforme avant de créer lasociété NOVABRICKS.

Aussi même si je n’ai la « casquette officielled’entrepreneur » que depuis 3 ans, j’ai le sentiment quemes précédentes expériences m’ont beaucoup appris.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Créer et pérenniser une entreprise qui a inventé unesolution innovante et unique oblige à relever de grands etnombreux défis. Comment concilier notre vision avec laréalité ? Comment et avec qui avancer dans cetteentreprise ? Comment trouver les moyens financiers pourse développer ? Que faut-il prioriser alors que tout est àinventer et à mettre en œuvre ?

La difficulté est surtout de prioriser les actions en fonctiondes moyens dont on dispose. Quand on arrive à lever desfonds au départ, ils sont souvent consommés plus vite

que prévu. Alors il faut constamment réévaluer la prioritédonnée à chaque action.

Dans une start-up on a réussi quand on a su répondre àla question : « Comment construire et pérenniser quelquechose de complexe avec des moyens limités tout enfaisant face aux nombreuses surprises ou obstacles quiviennent bousculer les priorités ? »

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Le premier facteur clé de réussite est d’avoir une âme debâtisseur. Il faut savoir partir d’une page blanche.

Ensuite cela suppose d’être curieux car les domaines surlesquels il faut intervenir sont très variés.

Puis il faut accepter de se remettre en question car biensouvent nos habitudes, nos aprioris et nos certitudes sontbalayés par la réalité.

Enfin, il faut constamment garder à l’esprit la notion de« business first » : la priorité doit être la vente, la capacitéà séduire des clients. Car seul le chiffre d’affaire générépermettra de poursuivre l’aventure.

Portrait #78NovaBricks – ChristopheBatilliot

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Olivier et moi avons mis des fonds personnels et nousavons également obtenu des prêts d’honneur, un prêt decircuit d’accompagnement, et un prêt bancaire. Cela nousa permis de lancer l’entreprise dont notamment la R&Dqui est le domaine le plus consommateur de ressourcesqu’elles soient financières ou humaines.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Dans le cadre de NOVABRICKS, nous sommes sur unesolution innovante qui n’a pas d’équivalent : difficile dedéterminer par avance les points prioritaires à surveiller,si ce n’est de trouver vite un business model scalable etprofitable, ce qui multiplie à l’infini tous les points àsurveiller !

L’idée d’un produit, son développement est une chose,définir sa cible, la stratégie commerciale, savoircommuniquer, définir les outils marketing et répartir lesmoyens à bon escient entre la R&D et le reste del’entreprise, c’est autre chose ! Aucun de vos concurrentsdirects ou indirects ne peut servir de modèle.

Il faut prendre rapidement la mesure de tout ce qu’il y a àaccomplir afin de se mettre à la tâche pour pérenniserl’entreprise et de ne pas avoir à se dire : « j’ai dû fermerl’entreprise mais au moins je sais ce que j’aurais dû faire

». Les erreurs sont profitables si et seulement si ellespermettent de rebondir rapidement et de repartir dans laquête du business model qui pérennisera la société !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Plus le projet est innovant, plus il est difficile : il faut d’unepart avoir de très grandes ressources personnelles etd’autre part il est primordial d’avoir une vision juste de sesforces et ses faiblesses. Il faut rester lucide sur sesfaiblesses et admettre qu’à tout vouloir gérer seul laréussite du projet est compromise. Il faut donc accepterde déléguer auprès de profils experts et complémentairesà ses compétences.

Ensuite il faut savoir s’entourer de bons conseillers. Et lesbons conseillers ne sont pas toujours ce qu’on croit :l’aventure start-up est différente des expériences menéesen entreprise par des personnes expertes par ailleursdans leur domaine. Il faut privilégier ceux qui ont vécucette expérience unique et qui ont passé un à un lesobstacles liés à la création d’entreprise, à la levée defonds, à la recherche d’un business model… Certainsauront peut-être échoué, peu importe, c’est ce partaged’expériences qu’il faut privilégier.

Site internet :http://www.novabricks.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/christophebatilliot/enTwitter :https://twitter.com/Nova_Bricks

Portrait #78NovaBricks – ChristopheBatilliot

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?My-Pressing.com est un service de pressing entièrementen ligne, c'est la digitalisation du métier du pressing sanspasser par l’uberisation, ce qui nous permet de proposerdes tarifs parmi les plus bas du marché.

Le client commande sa prestation aussi simplement qu'ilcommanderait des vêtements.

Il s’agit d’un concept innovant, pour gagner du temps etéconomiser de l’argent, en toute tranquillité.

Notre service est disponible :§ en point relais (une trentaine en Île de France),§ en point société (nous passons un contrat avec les

entreprises qui souhaitent mettre en place un servicepressing au sein de leur société pour leurs salariés),

§ en enlèvement / livraison à domicile avec uneparticipation aux frais de livraison (8 euros).

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le service de pressing est un service très demandé par lapopulation active, mais la règlementation environnementaleétant de plus en plus draconienne, elle conduit à denombreuses fermetures de pressing qui cessent leuractivité faute de moyens pour se mettre aux normes.

L'idée est de pallier à ces fermetures en proposant unnouveau service de pressing en ligne. En 2013, nous étionsparmi les premiers à digitaliser ce service. Depuis il y a

quelques concurrents, mais souvent sur un model UBER,qui implique des tarifs plus importants.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Révolutionner le monde du pressing. Plus besoin d'aller aupressing et de dépendre des horaires d'ouverture, des filesd'attente, ou de chercher une place pour se garer. Tout sepasse sur Internet et notre service livraison s'occupe dureste.

Nous avons commencé sur Paris intra-muros puis, trèsrapidement, nous nous sommes étendues à toute l'Île deFrance. Maintenant nous nous attaquons à la Franceentière.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?J'ai toujours été attiré par l’entrepreneuriat. J'aime l'idée deconstruire, d'imaginer les services de demain, c'est ce quime motive dans les projets que j'ai pu entreprendre. Tout engardant les pieds sur terre, je reste très pragmatique, lanotion de rentabilité doit être au cœur de l'entreprise : créerune société, pour la planter un an après car il n'y avait pasde marché, cela n'a aucun sens pour moi.

Par ailleurs, j'aime l'idée de construire un service sur leretour des utilisateurs. C'est exactement ce que nousfaisons chez My-Pressing.

Portrait #79My-Pressing–SébastienDeslandes

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#PortraitDeStartuper

Quelle est votre formation initiale ?Je suis issu d'une filière universitaire, DESS informatiqueet Telecom.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par les nouvelles technologies quichangent notre monde à grande vitesse. J’aime l’idéed’être un acteur du changement.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J'ai créé ma première société à l'âge de 25 ans, dès queje me suis retrouvé dans le monde du travail. C'estdevenu une évidence que je voulais pouvoir être libre delancer les projets que je voulais, et c'est beaucoup plusfacile lorsqu'on est son propre chef.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Dans ma dernière aventure, les difficultés rencontréessont liées au marché du BtoC, c'est un nouveau domainepour moi, j'ai toujours été orienté BtoB.

Le monde de BtoC demande beaucoup plus de travail definition.

Par ailleurs je ne suis pas issu du monde du pressing, il adonc fallu bien comprendre ce métier pour mettre enplace une solution optimum à l’intersection de ce métier etdes nouvelles technologies.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Ne jamais lâcher prise, être en perpétuelle évolution, seremettre en question. Ce n'est pas parce qu'on pensequ'une idée va fonctionner qu'elle fonctionne. Il faut être àl'écoute (active) de ses clients et de son marché. Jecommence chaque journée par une demi-heure de veilletechnologique et concurrentielle.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour le moment nous avons contractédes prêts auprès de notre banque, mais uniquement pourle matériel. Nous essayons de nous auto financer. Celava certes un peu moins vite, mais cela permet aussi derester pragmatique et de contrôler les dépenses. Lasociété My-Pressing est déjà rentable.

Il n'est pas exclu que nous fassions des levées de fondspour passer à la vitesse supérieure, notamment pourun déploiement au niveau national.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Garder les pieds sur terre. Il est très facile de faire unfichier Excel avec de magnifiques simulations et de tablersur une belle croissance. Mais si on pose des hypothèsesde croissance, il faut les valider très rapidement et mettre

à jour ses tableaux de bord toutes les semaines.J'ajouterais qu'on ne gère pas une société, on vit juste unrêve.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Avoir la foi, s'adapter et ne jamais lâcher.

Site internet :http://www.my-pressing.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/sébastien-deslandes-b3b82417/enTwitter :https://twitter.com/sdeslandes

Portrait #79My-Pressing–SébastienDeslandes

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?My wekeend for you est une plateforme collaboratived’échanges de weekends entre passionnés. Chaquemembre publie une invitation pour recevoir gratuitementchez lui et faire découvrir sa ville ou sa région enpartageant ses passions : activités sportives ou culturelles,festival, œnotourisme, gastronomie…Le membre qui reçoitgagne des points qui lui permettent de partir à son tourchez son invité ou chez un autre membre, ce qui multiplieles possibilités de rencontres.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous sommes partis du constat que nos plus beauxvoyages sont ceux que nous avions passés chez deslocaux, qui nous emmenaient visiter et partager leurspassions. Nous avions envie de promouvoir ce typed’activité qui n’existait pas encore sous cette forme, dansun contexte où la notion d’hébergement chez l’habitant sedéveloppait rapidement. Nous avons donc rajouté cettedimension partage d’expérience en nous concentrant sur leweekend et l’immense potentiel touristique de la France.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons pour objectif de rassembler 500.000 membresà 5 ans, et de générer 100.000 weekends chaque année.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Passionné, tenace, créatif, adaptable.

Quelle est votre formation initiale ?Sup de Co Toulouse Option Entrepreneur.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Passer de l’idée au projet, fédérer une équipe, convaincre,surmonter les obstacles.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?C’est ma première expérience d’entrepreneur. Après plusde 15 ans dans la banque à accompagner desentrepreneurs en phase de cession, j’ai voulu me lancer àmon tour dans l’aventure.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Repartir à zéro est passionnant mais aussi éprouvant.L’expérimentation et la remise en question sontpermanentes et l’adaptation après de longues années dansun grand groupe est difficile.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?S’entourer au maximum d’experts et d’entrepreneursexpérimentés ; être tenace face aux difficultés qui doiventêtre considérées comme autant d’étapes incontournables etdes accélérateurs de formation et d’expérience.

Portrait #80MyWeekEndForYou – BenoitFahy

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous nous sommes entourés d’entrepreneurs à succèspour nous accompagner et également pour rentrer aucapital.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Le lancement de startup est un exercice particulier quinécessite de fonctionner en permanence en mode test &learn : il faut absolument l’avoir à l’esprit pour être tournéuniquement vers l’utilisateur, apprendre des retoursclients et s’adapter.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Ne partez jamais seul, faîtes vous entourer et écoutezd’abord vos clients.

Site internet :http://www.myweekendforyou.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/fahy-benoit-bb72b840/enTwitter :https://twitter.com/BenoitFahy

Portrait #80MyWeekEndForYou – BenoitFahy

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?L'objectif : aider les associations à changer le monde !

AssoConnect est une solution en ligne spécialementconçue pour les associations qui rassemble sur une mêmeplateforme tous les outils pour faciliter la gestion desassociations : paiement en ligne, suivi des membres,comptabilité, emailing etc.

Les dirigeants associatifs peuvent ainsi concentrer leurénergie sur le développement de leur projet.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Il y a 1,3 millions d’associations en France, 1 français sur 3est bénévole. Les associations ont un rôle capital dans lacohésion de la société française.

Mais elles ne disposent pas d’outils simples et adaptés àleurs problématiques de gestion ! C’est le constat que nousavons fait lors de nos expériences associatives.

Avec AssoConnect, les associations retrouvent en un seulendroit tous les outils pertinents.

Grande force du service : tout est interconnecté. Parexemple : lorsqu’une personne paye son adhésion, cettedernière est automatiquement ajoutée au CRM et encomptabilité.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre

entreprise ?AssoConnect équipe déjà 1500 associations dans tous lesdomaines. Notre objectif est d’accélérer notredéveloppement en France pour devenir la référence de lagestion associative d’ici un an. La suite logique estd’étendre notre service à l’international.

Nous avons aussi la volonté de conserver notre approchedesign afin de rendre notre logiciel aussi simple et intuitifque possible.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Arnaud de La Taille (ADT) : je dirais que je suisdéterminé, endurant et exigeant. J’espère être à l’écoute etbienveillant… je ne suis pas juge sur ces points maisj’essaye !Pierre Grateau (PGR) : Je pense être un entrepreneurhumain qui valorise autant l’esprit d’équipe que lacroissance du business.Sylvain Fabre (SFA) : Exigeant car une erreur sur le codepeut être lourde de conséquence, et j’espère disponiblepour le reste de l’équipe.

Quelle est votre formation initiale ?ADT : Ponts&Chaussées et UC BerkeleyPGR : Essec et UC BangaloreSFA : Centrale Paris et Polytechnique Montréal

Portrait #81AssoConnect – ArnauddeLaTaille&PierreGrateau &SylvainFabre

Arnaud de La TailleCo-fondateur

Pierre GrateauCo-fondateur

Sylvain FabreCo-fondateur

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?ADT : la diversité : je n’ai pas une passion figée. D’unpoint de vue sport j’adore les sports outdoor (voile,escalade etc.). Côté business, l’approche « design first »,où l’empathie fait la différence.PGR : Le football, l’histoire et la bande dessinée. Côtébusiness, la construction : partir de 0 et voir son projet,son produit et ses équipes évoluer…SFA : L’évolution perpétuelle des nouvelles technologies,et la nature qui permet de se changer les idées pourrevenir paré à faire avancer le projet le plus vite possible !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Nous avons créé AssoConnect pendant nos études, endécouvrant les besoins des associations étudiantes.Notre parcours est fait des expériences accumulées lesdernières années, du paquet d’erreurs et des bonsmoments que nous avons vécus.

Nous avons créé la société en dernière année d’études etnous sommes embauchés comme stagiaires. C’était il y a5 ans, début 2011.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je pourrais remplir un cahier avec cette question !Entreprendre c’est des montagnes russes : un jour tout vapour le mieux, le lendemain un imprévu surgit.

Une grande problématique : la difficulté qu’ont les françaisà prendre des décisions et la phobie du risque.

Cette attitude se perçoit sans surprise lorsqu’on solliciteun prêt, mais de manière plus générale dans les relationscommerciales.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Avant tout construire une équipe exceptionnelle :s’entourer de personnes qui sont meilleures que nousdans leur domaine.

Ensuite, structurer cette équipe afin qu’elle soit efficace etpartage les mêmes valeurs.

Enfin, avoir l’obsession de créer le meilleur produit (ouservice) avec deux choses en tête : le besoin client et lerefus du spécifique.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Quelques subventions et prêts (par exemple : RéseauEntreprendre) pour lancer la machine.

Depuis, nous sommes pour l’instant en autofinancement :les abonnements des associations financent notrecroissance.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attention

à surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Les associés : sont-ils complémentaires, excellents etendurants ?

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Trouve des associés exceptionnels.

L’argent n’est pas un problème pour se lancer, il existe denombreuses aides pour les premiers 100k€.

Concentre-toi sur les besoins clients et lance le plus vitepossible : il ne faut pas perdre des mois en prototypes etmodèles Excel.

Enfin : rencontre des entrepreneurs, ça te feraéconomiser bien des erreurs.

Site internet :https://www.assoconnect.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/arnauddlt/enhttps://fr.linkedin.com/in/sylfabre/enhttps://fr.linkedin.com/in/pierregrateau/enTwitter :https://twitter.com/ArnaudDLThttps://twitter.com/pierregrateau

Portrait #81AssoConnect – ArnauddeLaTaille&PierreGrateau &SylvainFabre

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Née de l'utopie de réengager les gens dans la politique enleur donnant l'occasion de faire leurs propositions et de lessoumettre à la communauté pour peser sur les décisionspubliques, GOV est rapidement devenue une véritableentreprise qui permet désormais de renouer les fils dudialogue partout où cela est important. Ainsi de grandesentreprises font appel à nous pour engager un dialogueavec l'ensemble de leurs salariés, des collectivités pour serapprocher de leurs administrés ou des marques de leursconsommateurs. Et accessoirement, c'est toute l'industriedu sondage qui se trouve bousculée par ce nouveau modede remontée de l'opinion.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Les enquêtes d'opinion annuelles nous montrent combienla confiance est aujourd'hui rompue entre les gens et tousceux qui les représentent qu'ils soient dirigeants politiques,syndicats, médias, patrons.

Or, une société ne peut pas prospérer si ce lien deconfiance est rompu entre le peuple et ses élites. Nousavons juste voulu œuvrer à retisser ce lien de confiancepartout où il s'est défait, en rendant les gens acteurs de leurdestin et en amenant leurs à leurs responsables des outilspour les écouter et dialoguer avec eux.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Quand on conçoit une entreprise sur une utopie, l'ambition

n'a pas de limite ; notre objectif est simple ; remettre laconfiance au cœur des rapports humains et devenir l'agoradu 21e siècle.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Rêveurs, confiants. Et prêts à affronter l'impossible.

Quelle est votre formation initiale ?Bobby Demri (BDE) est un entrepreneur né qui a fait sesétudes à l'université hébraïque de Jérusalem avant delancer son premier site internet dans le luxe.Pierre-Alexandre Teulié (PAT) est diplômé de Sciences Poet ancien élève de l’ENA, haut fonctionnaire (corpspréfectoral et cabinets ministériels), cadre dirigeant demultinationales (Nestlé, Procter & Gamble, secrétairegénéral de Carrefour), passé par Harvard et désigné YoungGlobal Leader par le World Economic Forum en 2011.

Qu’est-ce qui vous passionne ?BDE : La Politique bien sûr !PAT : Partir de rien et construire quelque chose de grand etbeau qui serve à tous.

Portrait #82GOV–Pierre-AlexandreTeulie

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?BDE : première start up à 23 ans - une levée de fonds deplusieurs centaines de milliers d'euros, un premier échecqui fut la meilleure des écoles de formation pour laréussite de GOV. Je suis entrepreneur depuis toujours.PAT : une première entreprise montée à 42 ans pouraider les PME à accéder au développement durable et adéjà permis la réalisation de 25.000 auto-évaluationsdans une douzaine de pays. Je suis entrepreneur depuis5 ans.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La tréso, la tréso, la tréso.... Une start-up c'est un an pourse lancer et faire ses preuves et un an pour rentrer lescontrats qui permettront de vraiment financer l'entreprise.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?La rencontre humaine avec Fred Raillart & Farid Mokart(FF Group) aux premiers mois de la start-up qui nous ontaccueillis, sont devenus nos partenaires et nous ont faitbénéficier de tout l'enthousiasme de l'agence sur notreprojet. Ainsi que deux investisseurs privés qui nous ontpermis de disposer des premières ressources financièresdont nous avions besoin.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?

100% privé : fonds propres et investisseurs privés pourl'amorçage.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?N’espérez pas vous payer trop vite !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?De démarrer le plus vite possible. Si le concept est bon,on le sent très vite. Mais si on attend trop le produit parfaitavant de se lancer…il y a fort à parier que la start-up seraà court de cash quand elle sera prête.

Site internet :http://www.gov-app.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/teuliehttps://fr.linkedin.com/in/bobbydemri/enTwitter :https://twitter.com/GOV_APPhttps://twitter.com/BobbyDemri

Portrait #82GOV–Pierre-AlexandreTeulie

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Une équipe de 3 personnes passionnées ayant créé uneplate-forme de mise en relation pour porteurs de projets.

Si vous avez une idée, un produit, un service à développer,mais qu’il vous manque des compétences, de feedback oujuste de la visibilité, Wittycircle vous permettra de trouver ceque vous cherchez. Réciproquement si vous voulez aiderun de nos projets ou simplement vous tenir au courant dece qu'il se passe dans le monde, Wittycircle sera votrenouveau terrain de jeu.

Pourquoi ce choix de produit / service ?De mes années d'écoles j’avais la volonté de créer uneentreprise avec mon associé Quentin, on a créé le produitdont on aurait eu besoin pour la créer. Notre objectif étaitde faire quelque chose d’utile aux entrepreneurs mais aussid’incitatif pour tous ceux qui n’osent pas encore franchir lepas.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Question difficile. Notre équipe vise les 50 000 utilisateurset les 5 000 projets dans les 8 mois à venir.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Volontaire, enthousiaste et heureux.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de l’ESCP Europe avec un passage avantà la Sorbonne.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les rencontres. Celles permises par cette aventure sontincroyables car elles se font de tous les pays. Enpartageant ni la culture ni la langue, des personnesd’horizons différents vont se retrouver car une chose lesunit : la volonté de créer.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis toujours. J’ai commencé atravaillé sur ce projet, avec Quentin, de nos annéesd'écoles. Par conséquent, j’ai assez peu d'expérienceprofessionnelle. Certains pourraient voir cela comme unhandicap alors qu’au contraire je crois que cela me permetde voir et vivre les problèmes avec un œil neuf.

En l'occurrence mon expérience la plus enrichissante avecWittycircle fut un stage de 6 mois dans une start-up - sortiede l’incubateur de science po et en pleine croissance - dontj’étais le bras droit du fondateur.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Etant deux sortis d’école de commerce nous savions toutfaire et rien faire en même temps. Notre plus grandedifficulté a été de trouver un associé « développeur » quipartage notre vision et notre ambition. Ce fut une réelledifficulté. Nous avons mis plus d’un an a trouvé Jay, unélève de 42. On espère qu’avec Wittycircle les prochainsmettront beaucoup moins de temps.

Portrait #83Wittycircle– OlivierHamelin

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?3 clefs :§ Une bonne équipe§ Un bon produit§ Une volonté à toute épreuve

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Les frais pour lancer notre plate-forme étaient assezlimités. On a donc préféré s’autofinancer. D’abord enplaçant les quelques économies que nous avions maisaussi en travaillant à côté. Cumuler des boulots n’est passimple et peut être très fatigant mais cela nous a permisde rester libres, de minimiser les risques et de conduirenotre projet comme nous le souhaitions.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?D’abord je conseillerais de ne pas se lancer seul dansl’aventure. Les enjeux et le travail exigés se supportentdifficilement dans la solitude. Surtout, mon conseille estde veiller absolument à votre équipe. C’est le facteur deréussite numéro 1.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Go !

Site internet :https://www.wittycircle.com/LinkedIn :https://www.linkedin.com/in/olivier-hamelin-a7114397/enTwitter :https://twitter.com/OliHamelin

Portrait #83Wittycircle– OlivierHamelin

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Start-up disruptive sur le porché de la dermo-cosmétique.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Les produits, hardware et software, développés sont auservice d’une authentique ‘consumer-centric innovation’que nous appelons La Clinique Digitale®.

Ce sont des produits designés à partir des routines beautéquotidiennes que nous rendons plus intelligentes. C’estnotre vision de la beauté connectée®, la Wired Beauty.MAPO, par exemple, est le premier masque de beautéconnectée au monde.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Ouvrir une nouvelle vague d’innovation au sein du marchéde la dermo-cosmétique en créant un nouveau rôle, en ré-intermédiant un espace sur la chaîne de valeur.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Risk-prone, open to innovation, people lover. L’attitude plusgénérale de l’entrepreneur est également fondamentale etstructurante. Le citoyen est un entrepreneur qui a uneresponsabilité et vice-versa. L’entrepreneur a un rôlepolitique fort.

Quelle est votre formation initiale ?Business.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le partage des valeurs, le challenge, le croisement et larichesse qui en découlent.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 11 ans.

D’abord 12 ans au sein de L’Oréal, international puisFrance, puis première start-up créée il y a 11 ans,revendue, puis seconde start-up créée et pas décollée, puisWired Beauty.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Chaque jour on rencontre des challenges. Le pire sont lesbanques je crois et les blocages à l’emploi en France, alorsqu’on irait tellement plus vite en partageant les challengesavec des équipes plus larges. Mais le cliquet à l’embaucheest vraiment élevé en France quand on veut décoller enmode start-up. Le vrai enjeu est sur notre métier larésistance du système à de nouveaux acteurs apportant denouveaux business modèles et l’enjeu de cash pouratteindre la dimension suffisante. Le hardware est aussi unvrai sujet d’exigence, mais son croisement avec le softwareune source de richesse sans limites. Et c’est cela le plusimportant. Car la force de la France, c’est vraiment sacréativité. C’est encore un levier de croissance fort àl’international.

Portrait #84Wired-Beauty– StanislasVandier

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Vision, vision, vision. Equipe. Gestion.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Investissement propre, puis Friends, family et BusinessAngels.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Equipe.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Go! Léger, motricité, agilité et ambition. Et être au servicedes autres, d’une cause, pas de soi.

Site internet :http://www.wired-beauty.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/stanislas-vandier-1292a5Twitter :https://twitter.com/wired_beauty

Portrait #84Wired-Beauty– StanislasVandier

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Je décrierais mon entreprise comme mes clients ladécrivent. Nous sommes une plateforme innovatrice decommunication interne et productivité, ayant pour butd'améliorer l'interaction entre équipes de travail etl'échange d'information. Nous sommes également trèsinternationaux avec diverses nationalités, des bureaux auChili, Argentine, et Barcelone, et nous sommes les plusgrands critiques de notre produit, ce qui nous permet desmises à jour et amélioration très rapides.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Notre histoire démarre il y a 3 ans en Amérique Latine, oùnous managions une équipe dispersée de 40programmeurs travaillant sur une solution de banque enligne pour BBVA et d'autres institutions financières. Nousn'avions pas de bureau central et pas de manière facile decommuniquer ou partager l'information. Nous avions besoind'un outil pour nous aider à collaborer et aider notre équipeà rester dans les délais clients strictes.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons devenir la première solution pourentreprise de communication et collaboration dans lemonde.

Court terme : Offrir aux entreprises un produit qui a tous lesoutils nécessaires pour qu'elles puissent collaborer ettravailler sur des projets, créé en tout-en-un sans besoin

d'intégrations externes.

Moyen terme : Développer les fonctions que nous testonsdans notre Lab. pour utiliser l'IA afin d'aider à automatiserautant de processus possibles pour nos utilisateurs et lesaider à compléter leurs projets plus efficacement.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Venant d'un background très finance, je tends à être trèsanalytique. Je suis toujours à la recherche de nouvellesidées à implémenter et est très curieux des nouvellestechnologies. J'aime également travailler de manièreproche avec mes clients, qui sont nos principales sourcesd'idées.

Quelle est votre formation initiale ?J'ai étudié la Finance, Comptabilité et Linguistique àl'University of Texas à Austin, Texas, US. J'ai commencéma carrière dans la banque d’investissement JP Morgandans le groupe de conseil Bergers en Acquisitionsconcentrée sur l'Amérique Latine.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Passionné par aider les gens à travailler plus efficacementpar le biais de nouvelles solutions mais également leurdonner des outils plus sociaux et dynamiques à utiliseravec leurs collègues.

Portrait #85Hibox – SpencerCoon

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J'ai rencontré mon Co-Fondateur Mariano RodriguezColombelli par le biais de sa femme avec qui je travaillaiset qui m'a aiguillé vers lui lorsque j'ai voulu commencerma propre aventure. Nous avons donc commencé àanalyser de nouvelles manières de communiquer enenvironnement B2B, et étudier ce dont les entreprisesavaient besoin en matière d'interaction et gestion detâches.

J'ai toujours eu la curiosité pour rendre les choses plusefficientes en passant par des moyens plus atypiques.Pendant mon temps à JP Morgan, je challengeaistoujours le moyen de travail traditionnel, ce qui étaitcompliqué dans cet environnement si Corporate. C'estainsi que j'ai décidé de me lancer dans ma propreexpérience.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?En premier lieu, beaucoup d'entreprises restent trèsconservatrices dans l'adoption de nouvelles technologies,et il est nécessaire de trouver de nouveaux argumentsafin de les convaincre des efforts et investissements àréaliser pour une migration vers une autre plate-forme.

En deuxième lieu, il est difficile de trouver un premierclient payant sans vraies références. Nous avons eu lachance de recevoir le support de Telefonica en tant que

partenaire, ce qui a rapidement validé notre produit pourd'autres clients.

En troisième lieu, il a été couteux au début d'avoir une sipetite équipe pour plusieurs entités et plusieurs pays.Mais désormais c'est super et sans problème.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Persévérance. Essayer beaucoup de choses qui nemarcheront pas. Avoir assez de passion et d'envie pourtoujours essayer malgré les non. Et également trouver lebon business Partner.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons commencé via le programme pour Start Upde Telefonica et Wayra, de par leur structure etressources.

Ensuite, nous avons rencontré des angels investors pournous donner plus de flexibilité sur la définition du produit,le management et l'expansion. Nous organiserons uneSeries A avec des VC dans les prochains 6 à 12 mois.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Ne pas être aveuglé par toutes ces Unicorns, Uber, etsuccess stories. Pour chaque start up qui y arrive, 1000

échouent. Il faut de la persévérance, l’expérience, labonne idée, et la bonne équipe.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Être sûr que c'est vraiment sur quoi ils souhaitenttravailler et développer, car cela va représenter lesprochaines années de leur vie. Également, voici une listed'outils que nous utilisons et qui sont très adaptés auxStart Ups : Intercom, Boomerang, Unbounce, Buffer,PipeDrive, et biensûr, Hibox :)

Site internet :https://hibox.co/fr/LinkedIn :https://es.linkedin.com/in/spencer-coon-4bb81628Twitter :https://twitter.com/SCoonUT

Portrait #85Hibox – SpencerCoon

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Nous sommes spécialisés dans la création d'albums photoscommunautaires, en B2B. L'idée c'est de faire des albumsà la suite d'un moment passé tous ensemble. Pour ce faire,nous mettons à la disposition d'une communauté (école,entreprise, association) un réseau socialqui génère automatiquement un album photo.

Pourquoi ce choix de produit / service ?A la fin de nos études, on souhaitait avoir un souvenir écritde nos études. On s'est rendu compte qu'on avaitbeaucoup de contenu photo sur Facebook mais pas parécrit. On a donc importé le concept de Yearbook des Etats-Unis mais de manière innovante en fournissant à chaqueétablissement partenaire un réseau social sur lesquels lesétudiants pourraient partager leurs meilleurs moments toutau long de l'année.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L'idée c'est d'aller le plus haut possible, on ne se fixe pasde limite. De plus, après 5 ans en autofinancement onaimerait lever des fonds d'ici à fin 2016. Onsouhaiterait accélérer notre croissance car on essaie detoucher de plus en plus de marchés et pas uniquement lesecteur étudiant. Ce serait un moyen d'améliorer latechnologie et d'avoir une plus grande force commerciale àdisposition.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur

?Je pense être un entrepreneur passionné. L'idée c'est decréer une entreprise dans laquelle tout le monde estmotivé, impliqué et avance dans la même direction.J'essaie d'être le plus motivant possible pour que tous lessalariés comprennent que c'est une aventure et qu'on esttous impliqués et responsables.

Quelle est votre formation initiale ?J'ai fait une école de commerce, l'ISG (institut supérieurde gestion) et mes associés ont fait une école d'ingénieur(Ecole des mines). Ce qui était primordial est le fait qu'onaient des profils complémentaires. L'un s'occupait de laplateforme, l'autre des algorithmes et moi de la partiecommerciale.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis un passionné de sport ! J'adore également passerde bons moments importants entre amis ou de famille. Ilfaut savoir changer d'atmosphère après une rude journéede travail.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis que j'ai lancé 1Year1Book, soità la fin de mes études. Ce qui fait près de 6 ans désormais.

Portrait #861Year1Book– HubertDalstein

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Comme on s'est lancé très jeunes, la première difficultéétait d'être crédible auprès de ses clients, sesfournisseurs mais aussi au niveau du recrutementpuisqu'on a dû recruter des gens du même âge voireplus âgés que nous.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Avant tout, je pense qu'il faut être motivé et déterminé.Mais aussi rigoureux et réaliste en ne s'éparpillant pas surdes rêves lointains. Il faut ensuite être assez diplomate etconciliant pour gérer au mieux les situations difficiles avecses clients et son équipe.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Pour lancer notre Startup on a opté pourl'autofinancement, même si on se projette sur une levéede fonds pour fin 2016. Mais à l'heure actuelle, notrebusiness model nous a toujours permis de fonctionneravec les apports initiaux.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Je dirais qu'il faut bien réfléchir si son business plan estréaliste. Ensuite je dirais qu'il faut bien s'entourer avecdes associés ou des collaborateurs qui ont sont

complémentaires et bien cloisonner les taches de chacun.Enfin, il ne faut pas manquer d'envie et de motivation.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Je dirais qu'il faut vraiment, si on a envie de se sentir libreet de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale, il ne fautpas hésiter. Surtout en étant jeune, car c'est une prise derisque moins importante que lâcher son boulot à 40 ans.Ça restera une expérience très formatrice. Donc je lerecommanderai à n'importe qui.

Site internet :http://www.1year1book.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/hubert-dalstein-67172943/enTwitter :https://twitter.com/HubertDalstein

Portrait #861Year1Book– HubertDalstein

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Oulah !, est une application gratuite sur téléphone mobile.Première et unique application de ce type, consacrée auxavis de rappel de produits, disponible sur les différentesplateformes de téléchargement (App Store et Google play).Entre les “sagas sanitaires” telles que celles des barreschocolatées Mars, de la viande de Cheval, du Bisphénol A,les différentes épidémies bovines et aviaires, lesinterdictions pharmaceutiques soudaines ou mieux encore,les failles techniques dont « les moteurs pollueurs » decertains constructeurs, le consommateur se sent de plus enplus trompé, voire perdu.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Dans sa version mobile avec des alertes auprès desutilisateurs de l'appli, aucune institution ou autre nepropose ce type de service. Pouvoir trouver facilement laliste de ces produits mis sur le marché et rappelés pour desraisons parfois troublantes semble donc essentiel… Et c’estce que propose l’application mobile Oulah !, une nouvellealternative pour rester informé sur les produits signaléscomme défectueux ou dangereux.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Toucher le plus de consommateurs possible. Pouvoir faireévoluer l'application et pourquoi pas dupliquer le conceptpour d'autres pays.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?

Je gère ce projet seul depuis le début cd qui beaucoup plussimple. Je reste motivé même si parfois c'est un peucompliqué.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis directeur artistique dans une agence decommunication. J'ai également un statutd'autoentrepreneur. Tout ça avec un BTS dans legraphisme et la com.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Ce qui me pousse c'est le fait d'être le seul à proposer ceconcept et de rendre service aux consommateurs.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 2014. De salarié, que je suistoujours dans une agence de communication, je me suislancé dans l'auto-entreprenariat afin de voler de mespropres ailes. Mon vie d'entrepreneur est tellement récenteque l'on ne peut pas vraiment parler de parcours.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Le financement est toujours compliqué : dossiers, rdvbanque, recherche de réseaux.

Les relations presse sont également compliqués, écrire auxbonnes personnes dans les médias pour avoir un papierc'est un véritable parcours du combattant.

Portrait #87Oulah – FranckValayer

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?La volonté et la patience sont à mon avis deux facteursclé à avoir. On veut toujours que cela aille très vite maison risque souvent d'aller dans le mur. Et puis il faut êtreun minimum visionnaire, trop de projets lancés n'ont paseu de vision réaliste avant leur conception. Est-cevraiment utile ? Est-ce que cela me sert ou est-ce quecela sert les autres ? etc...

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Crédit personnel à la banque.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?L'utilité réelle du projet.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Qui ne tente rien n'a rien.... Et mettez-vous dans la peaude l'utilisateur de façon objective.

Site internet :http://www.oulah.frLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/franckvalayerTwitter :http://twitter.com/OulahApp

Portrait #87Oulah – FranckValayer

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?PayinTech propose à tous les opérateurs publics et privésqui exercent leurs activités dans le tourisme, les loisirs, laculture et le sport, des services de paiement sans contactautour d’un objet « NFC ». Ces services optimisent leurgestion commerciale, technique et financière tout ensimplifiant et en renouvelant l’expérience client.

Agissant comme une marketplace physique del’entertainment, PayinTech est une société mi-logicielle etmi-servicielle, à la fois intégrateur de solutionstechnologiques et accompagnateur marketing.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Le marché de l’entertainment a toujours utilisé des modesde paiement que l’on pourrait qualifier d’alternatifs, dansl’objectif de simplifier et d’enchanter l’expérience utilisateur,ainsi que dans celui de répondre aux besoins desgestionnaires de faciliter la gestion des transactions. Ainsi,les colliers à boules, les jetons, les tickets consommationou encore les systèmes prépayés sont des exemples desolutions historiques que l’on trouve depuis longtemps danscette industrie.

Aujourd’hui, grâce aux technologies sans contact, il estpossible de proposer une solution qui réponde parfaitementaux besoins du secteur, tout en proposant de nombreuxservices supplémentaires.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votre

entreprise ?Nous souhaitons devenir le principal opérateurtechnologique européen de cette industrie, en développantnotre offre afin de rassembler tous les acteurs del’entertainment : organisateurs, consommateurs, et tous lesbénéficiaires de cette industrie autour d’un même objetfédérateur et d’une même technologie.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je pense être quelqu’un de calme, de résilient, et toujours àla recherche de solutions.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé d’HEC Paris. Toutefois, je pense quej’aurais beaucoup aimé suivre une formation plustechnique, soit en école d’ingénieur soit en université. J’aicomblé cela en devenant un autodidacte sur les aspectstechniques des technologies sans contact.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Trouver un usage applicatif aux nouvelles technologies.C’est ce que je fais pour PayinTech depuis sa création avecla technologie sans contact (NFC, RFID).

Portrait #88PayinTech – BertrandSylvestre-Boncheval

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#PortraitDeStartuper

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Très jeune, je me suis intéressé au web. J’ai commencé àapprendre à coder et j’ai créé mon premier site internet àl’âge de 15 ans. Après avoir ajouté quelques pubsAdsense, j’étais très fier de recevoir un jour un chèqueCitiBank de Google Inc.

Arrivé en école de commerce, la fièvre entrepreneurialeest montée, et j’ai rencontré Jean-Rémi Kouchakji qui estaujourd’hui mon associé. Avec un groupe d’amis, nousavons monté notre société pendant nos études, quiproposait des solutions de paiement dématérialisées pourles soirées étudiantes.

Une fois diplômés, nous avons décidé avec Jean-Rémi depoursuivre l’aventure et d’emmener l’entreprise sur lesmarchés de l’entertainment. Sa vision marketing alliéeavec mes connaissances techniques nous ont permisd’améliorer notre offre et de développer les solutionsaujourd’hui proposées par PayinTech.

Déjà enfant, je surveillais les bateaux au bord du lacd’Annecy avec d’autres enfants de mon âge, en échangede quelques francs payés par la propriétaire. Je restaistoujours le dernier et poursuivais le rangement desbateaux afin de récolter quelques francs supplémentaires.C’est là qu’est né mon premier désir entrepreneurial : jevoulais créer une société de location de bateaux !

Par la suite, mes envies ont évolué et, comme expliquéprécédemment, j’ai créé mon premier site web, « AideFrançais ». Enfin, c’est en 2010 que j’ai créé PayinTech,lors de mes études.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Réussir à évangéliser un marché avec un produitinnovant et disrupteur, et trouver les argumentstechnologiques et marketing pour convaincre les acteursde mener cette transition vers le sans contact.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je pense qu’il est important de savoir se remettre enquestion lorsque l’on devient entrepreneur. S’il y a unfacteur clé, c’est l’obstination. Lorsque l’on a son projet entête, on y pense bien évidemment jour et nuit, on estpersuadé qu’il révolutionnera le marché. Toutefois, il fautsavoir de temps en temps s’arrêter et prendre du recul surce que l’on est en train d’accomplir, afin de pouvoircorriger le tir si nécessaire et adapter la stratégie enconséquence.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?PayinTech est resté autofinancée pendant 4 ans avec 1000 € de capital social. La société présentait 320 000 €de chiffre d’affaires et était à l’équilibre lors de notre sortied’école.

En mai 2015, nous avons effectué une première levée defonds de 1,1 M € afin de saturer le marché.

Une nouvelle levée de fonds est prévue pour fin 2016.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Le principal point d’attention est de trouver une utilité à latechnologie ou au service proposé par votre start-up. Ilfaut constamment se concentrer sur l’usage final, surl’expérience utilisateur afin que le projet, produit ouservice développé ait une fin en soi.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Il est certes essentiel d’avoir une bonne idée, mais le plusimportant est de savoir comment l’exécuter.

Site internet :http://www.payintech.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/bertrandsylvestre/enTwitter :https://twitter.com/BertrandSyl

Portrait #88PayinTech – BertrandSylvestre-Boncheval

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?A ce jour, chez Muchroom nous sommes 12 collaborateurset chacun d’entre nous a sa propre définition. Bosser enstart-up c’est créer sa propre mission et avoir une libertéd’action nous permettant d’atteindre les objectifs communs.Muchroom a été pensé avant tout pour faciliter la recherchedu logement. C’est de l’humain derrière le digital, parce quec’est ce qui manque parfois cruellement.

Avec cette nouvelle plateforme les locataires trouvent l’offrela plus complète du marché : réservation de logementcertifiés et la possibilité de le meubler. Le futur locataires’occupe de l’intégralité des démarches depuis soncanapé ! Une offre clef en main pour un gain de temps etd’argent.

Pourquoi ce choix de produit / service ?C'est une expérience vécue ! Lors de mes études, je devaisréaliser un stage dans une entreprise lyonnaise et j'ai dûrechercher un appartement.

En passant par les sites de petites annonces traditionnelset après plusieurs appels, j'ai organisé un "Week-end devisites". Arrivé sur place, j'ai été très déçu car sur 10 visites,4 propriétaires avaient loué leur appartement et n’avaientpas pris la peine de me prévenir, 3 ne sont pas venus et les3 derniers appartements étaient très sales.

Conclusion : j'ai perdu du temps et de l'argent et je n’avaistoujours pas d’appartement…

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Les ambitions et objectifs sont multiples.

Je souhaiterai que Muchroom devienne la premièreplateforme de réservation de logement étudiant àl'international.

A l’heure des premières recherches de logement nousvoulons faire de cette expérience un moment serein. Legrand saut est déjà bien assez stressant, autant faciliter lavie aux étudiants qui prennent leur indépendance.

Plus largement je souhaiterai améliorer l'expérience derecherche de logement étudiant actuel afin de faciliter leséchanges internationaux.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Attentif à tout ce qu'il se passe sur le marché mais surtoutposé et très ouvert aux propositions de mon équipe.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé d’une licence Management Organisation deL'IAE de Lille. C’est en m’impliquant dans la vie associativeétudiante que s’est développé mon goût pourl’entreprenariat. J’ai toujours aimé organiser, planifier,mener à bien un projet.

Portrait #89Muchroom – EdouardDuforest

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#PortraitDeStartuper

Qu’est-ce qui vous passionne ?L'aventure ! Chaque jour est différent, nous sommesconstamment en train de créer ou de résoudre desproblématiques car OUI, des problématiques nous enrencontrons beaucoup.

Mais derrière ces problématiques se trouvent lechallenge, l’envie d’aller toujours plus loin, d’améliorer leprojet. Et au final la satisfaction de ne pas avoir baissé lesbras et d’être arrivé là où on l’on souhaitait aller.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Ma vie d’entrepreneur a débuté à 24 ans. C’est avec mesfrères que j'ai fondé izyloc.com en 2011, la premièreversion du site de petites annonces réservés auxétudiants. Ameublea.fr en 2013 qui permet de louer desmeubles pour étudiants (Livraison, installation et reprise :tout est inclus) et muchroom.com en 2016 qui estl'ensemble des solutions izyloc et ameublea : réserver etmeubler son appartement directement en ligne.

Cela fait 4 ans. J’avais 24 ans quand tout a commencé.J’ai grandi avec mon entreprise et appris sur le terrain. Etdepuis j'ai toujours la même passion et la même envied’entreprendre !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Dans le domaine du digital tout va très vite ! J’ai dû faire

face aux changements des comportements et réagirrapidement pour modifier mon concept afin de merapprocher au plus près de l’attente des consommateurs.Comme toute startup nous avons dû faire beaucoup avecpeu de moyens. Mais à force de persévérance nousavons rassembler l’offre et la demande.

- Nous n'avons ni l'offre ni la demande, commentprocéder de façon stratégique ?- La levée de fonds : Un processus très long pour unecroissance très rapide = un frein pour l'entreprise- Le changement du business model avec l'évolution dumarché

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?L'équipe et le réseau ! Sans aucun doute.

Les fondateurs : il est généralement conseillé d'être 2 ou3 et d'avoir des profils différents orienté tech, marketing etcommerce pour lancer le concept sans investir beaucoup.L'équipe : Tout le monde doit être dans le même esprit"startup" en ayant conscience que la charge de travailsera lourde surtout en phase de croissance.

L'expérience de chacun dans un domaine bien spécifiqueapporte une réelle valeur ajoutée.

Le réseau : Trouver des spécialistes dans son domainepermet de gagner un temps considérable. Beaucoup de

chefs d'entreprises sont prêts à vous donner des conseilset à partager leurs propres réseaux avec vous.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?J’ai financé tout le lancement en love money. Ce n’est unsecret pour personne trouver des investisseurs n’est pasla chose la plus facile. Maintenant que le projet est bienlancé je suis en recherche de fonds pour accélérer lacroissance de l'entreprise.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Savoir se remettre en question. C’est essentiel ! Il fautsavoir reconnaître quand quelque chose ne fonctionnepas, l’identifier et y remédier. C’est comme ça que l’onavance.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?"Entourez-vous", s'entourer d'expert dans son domainenous permet de gagner beaucoup de temps.

Site internet :https://www.muchroom.com/fr/LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/edouard-duforest-5a397667/enTwitter :https://twitter.com/duforestedouard

Portrait #89Muchroom – EdouardDuforest

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Je dirais que DreamQuark est une entreprise tournée versl'avenir et en même temps qui cherche à résoudre lesproblèmes de ses clients à l'instant présent. Ce qui nousintéresse véritablement chez DreamQuark, c'est d'avoir unimpact le plus positif possible pour nos clients et d'être unpartenaire stratégique de long terme qui s'intéressevéritablement à l'apport que nous pouvons avoir à leurégard. Nous ne sommes pas une entreprise B2C et nousne le seront probablement jamais mais au travers nosdéveloppements, nous cherchons à faciliter la vie dubénéficiaire final qui peut être un client ou un patient. Nousavons pour cela placé la recherche au cœur de notrestratégie et nous cherchons à proposer aujourd'hui lessolutions de demain. Nous sommes une entrepriseverticalisée qui maîtrise toute la chaîne de développementde ses produits connaît très bien les problématiques de sesclients et en même temps sait très bien faire ce qu’ils neseraient pas en mesure de faire. Nous avons très tôt perçuque l'intelligence artificielle offrirait un avantage majeur etque les développements autour du deep-learningpermettrait de créer des solutions que nous ne faisionsqu'imaginer il y a quelques années. Nous avons doncdécidé de développer ces technologies et de ne passeulement être un utilisateur ce qui ne donne pasd'avantage de long terme. En parallèle, nous cherchons àrésoudre des problèmes majeurs que nos clients peuventavoir et alors que les données sont aujourd'hui un moyend'identifier et de résoudre pas mal de problèmes enpermettant de développer des outils intelligents qui"augmentent" l'être humain, nous avons choisi d'être le liant

entre les problématiques métier et le développement de cesnouvelles technologies. Nous sommes en cela assez àl'encontre des pratiques du marché, qui consistent d'uncôté à fournir des briques technologiques, soit des briquesmétiers mais en utilisant des développements déjà réaliséssoit pour beaucoup d'entreprises de fournir des solutionsgénériques en se disant qu'après tout on peut tout faireavec ces technologies émergentes. Nous pensons de notrecôté qu'on ne peut pas tout faire et que nous apportons unevaleur supérieure en allant au cœur des choses à la fois dupoint de vue métier et du point de vue technologique. Doncnous faisons assez peu de choses, sommes sur desmarchés ciblés mais cherchons à le faire très bien.

Pourquoi ce choix de produit / service ?C'est un mélange d'histoire et d'opportunités et d'un peud'opportunisme donc. J'ai fait une thèse en physique desparticules et durant cette thèse j'ai commencé àm'intéresser à ces technologies de deep-learning pourrésoudre des problèmes que je rencontrais. Je me suisposé pas mal de questions quant à la possibilité de mieuxles utiliser et de rendre ces approches plus efficaces. Dès2012, j'envisageais de monter une entreprise pour utiliser etcommercialiser ces technologies. J'ai commencé àm'intéresser aux applications en santé de ces technologies.Il était assez compliqué de trouver des fonds et j'ai donccherché d'autres moyens de financer le projet, notammentau travers du conseil. C'est le secteur de l'assurance quis'est montré le premier intéressé et j'ai donc poursuivi dansce secteur.

Portrait #90Dreamquark – NicolasMeric

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#PortraitDeStartuper

Notre entrée dans l'incubateur d'AXA Global Direct aconfirmé le potentiel et les choses se sont accélérées parnotre entrée successive dans les accélérateurs deDeloitte puis d'Allianz. Aujourd'hui le produit deDreamQuark reflète ce parcours et nos envies. Nousfournissons avant tout une plateforme pour la santé,l'assurance et la finance digitale qui s'appuie sur ladonnée et fournit une approche automatisée d'analyse etde construction de modèles autour de nos algorithmes.Nous nous appuyons sur cette plateforme pour proposerdes solutions métiers qui adressent les enjeux de nosclients avec à terme l'idée que celle-ci sera complètementclé en main et répondra parfaitement aux attentes denotre cible. Nous travaillons avec eux en ce sens.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous avons de grandes ambitions. Des ambitions decourt, moyen et long terme. Nous visons bien entendudepuis le début l'international même si nous voulons êtretrès solide avant tout en France. Ensuite bien entendunous souhaitons devenir le leader sur nos marchés ciblesmais ce qui nous tient le plus à cœur c'est que nos clientssoient heureux d'utiliser nos solutions, les recommandentparce qu'elles résolvent véritablement leurs problèmes.C'est notre objectif premier et le reste découlera de notreétat d'esprit et de ce succès. Si je devais donner deschiffres, je dirais qu'à court terme, nous cherchons à ceque 100 clients utilisent nos technologies et lesrecommandent, à moyen terme que nous soyonsimplanter dans une quinzaine de pays. Sinon à long

terme bien sur nous souhaitons que nos algorithmescombinés donnent naissance à une véritable intelligenceartificielle mais c'est pour le moment un peu de lascience-fiction.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?On a généralement une idée assez fausse de qui noussommes vraiment, on a généralement tendance àexagérer certains traits et à passer sur pas mal d'autres.Je dirais que je suis plutôt un entrepreneur technophilequi aime prendre des risques et qui aime les défis, plutôttrès bosseur, persévérant. Quand je crois à ce que je fais,j'ai tendance à n'écouter que moi (et si j'avais écouté pasmal de personnes, j'aurais certainement arrêté.).Néanmoins j'ai tendance à chercher à m'entourer depersonnes expérimentées qui auront un point de vuecontradictoire lorsque ce sera nécessaire et je chercheleurs conseils. Je vais généralement au bout des choseset je cherche à faire les choses en profondeur avecrigueur. Je sais ce que j'aime et ce que je n'aime pas cequi aide beaucoup et ai mon propre système de valeursauxquelles je ne déroge pas. Après je ne suis pastoujours facile et j'ai tendance à être un peu tropambitieux et à en demander beaucoup mais j'en demandeaussi beaucoup à moi-même. Je n'aime pas ce qui estfacile, ni le court terme. J'ai plutôt un bon relationnel, jesuis plutôt réfléchi, je délègue plutôt mais suis asseztêtu...

Quelle est votre formation initiale ?

Je suis passé par une classe prépa à Lille (LycéeFaidherbe) puis ai continué au magistère d'Orsay. J'aifinalement fait un doctorat en physique des particulesthéorique et expérimental après avoir fait un premierstage en Licence 3, puis le programme du CERN enMaster.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Ce que je fais en ce moment avant tout et c'est pourquoije le fais et je m'épanouis en le faisant. J'aime beaucoupla science, la technologie mais aussi l'économie et lastratégie. J'adore rencontrer de nouvelles personnes etsurtout résoudre de grands problèmes. C'est un peu envoulant réunir tout ceci que j'ai créé DreamQuark. J'aimebeaucoup construire et développer des projets. Je penseque c'est un peu pour ça que j'entreprends. Ensuite lespersonnes que je rencontre, vivre de nouvellesexpériences, découvrir et échanger de nouvelles idées...

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Il a été court si on ne parle que de l'entreprise. J'ai crééDreamQuark en 2014, en mars. Je venais de finir mathèse en septembre 2013. J'avais commencé à penser leprojet au cours de ma thèse et j'ai sauté le pas lelendemain de l'obtention de mon diplôme. Pendant sixmois j'ai testé mes idées, fait des tests, rencontré denouvelles personnes qui ont commencé àm'accompagner. J'ai assez rapidement vendu l'idée audirecteur d'une mutuelle française majeure ce qui avéritablement lancé DreamQuark.

Portrait #90Dreamquark – NicolasMeric

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#PortraitDeStartuper

Ensuite j'ai recruté mes premiers employés en octobre2014. C'est à peu près à cette période que nous avonsrejoint un premier incubateur en assurance ce qui nous apermis de pousser nos idées. Nous avons commencé nospremiers développements internationaux en Novembre2014 et avons depuis continuellement été tournés versl'international même si nous développons avant toutl'activité en France qui est très demandeuse de cesnouvelles technologies. Nous venons de lancer avecplusieurs associés dont des personnes de DreamQuarkune deuxième entreprise qui développe une solution dediagnostic en ophtalmologie complète pour accélérerdans un premier temps le diagnostic des maladies de larétine en particulier les rétinopathies.

J'ai toujours entrepris et pris des risques. Quand je mesuis lancé, ça n'a étonné personne ou presque. Mais jetravaille vraiment à temps plein à mon compte depuis2013, donc si c'est au sens strict depuis septembre 2013.Avant de me lancer, j'avais entrepris pas mal de projetsassociatifs, j'ai toujours aimé lancer des projets et faire ensorte qu'ils aboutissent même si tous n'ont pas abouti oun'ont pas été repris.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Je pense que la première doit avoir été assez souventremontée, elle concerne l'accès au financement. Mais enmême temps ça nous a obligé à nous poser les bonnesquestions et à adopter des stratégies probablement plus

efficaces. Et puis nous avons de fait adopter cetteapproche assez prospective des ventes nécessaire pourdévelopper nos revenus. Je pense que ça nous arenforcé en même temps pour aller plus loin ensuite. Maisce n'est jamais agréable de devoir revoir quelquesambitions à la baisse du fait du manque de financement.Nous avons fait plutôt de bons choix et notrepositionnement a été clair depuis le début ce qui nous afortement aidé. Ce que l'on fait est difficilement accessibleau grand public et donc il nous a aussi fallu travailler surle discours pour le rendre un peu moins scientifique. Cesont des difficultés qui nous rendent plus fort aujourd'huid'un côté. Et je pense que nous avons gagné en maturitégrâce à cela.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je dirais la persévérance avant tout mais ce n'est qu'unélément. Il faut une très bonne équipe qui soit en phaseavec le projet. Il faut un bon produit, c'est à dire un produitqui se vende. Et finalement avoir une vraie stratégie devente. Nous prospectons beaucoup, travaillons pour nousfaire connaître de notre public, Je ne crois pas beaucoupsur notre marché aux revenus entrants, donc je passebeaucoup de mon temps à développer les ventes. Il n'y apas qu'une recette et ça dépend de ce que l'on entendpar réussite. C'est un ensemble de facteurs, un bonproduit, sur un bon marché, une vraie stratégie de venteavec un bon business model, une bonne gestion desressources et du temps passé à créer des liens forts au

sein de l'équipe, éviter de trop se disperser, savoir direnon. Ce serait ma recette du succès, même s'il manquepas mal d'ingrédients là encore. Je reviendrai je l'espèredans plusieurs années avec.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Il y a eu pas mal d'apport personnel, des prêts aussi.Avant tout ça a été aussi de la vente de missions deconseil en parallèle et puis un peu plus tard l'entrée debusiness angels. Maintenant nous passons à la phase VCpour accélérer maintenant que nous voyons la tractionapparaître.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Le cash-flow (burn-rate, trésorerie). Tout doit partir de là.Une fois l'idée trouvée tout doit être fait pour que çaalimente la trésorerie et tout doit être mis en œuvre pourque l'argent rentre même s'il faut se fouetter pour cela. Sile brun rate est trop important c'est un problème surtouts'il n'y a pas d'investisseurs et même dans ce cas ça nedurera pas éternellement. Tout autre sujet est accessoiresi le burn rate est trop grand, il faut le réduire par tous lesmoyens. De fait nous travaillons nos ventes et nousrecherchons les financements externes en parallèle avecune préférence pour les ventes qui est le seul moyenpérenne d'avoir une trésorerie positive.

Portrait #90Dreamquark – NicolasMeric

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#PortraitDeStartuper

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Je lui dirais avant tout qu'il se lance. Mais il faut qu'ils'assure qu'il a mesuré les imprévus et les inconvénients.Il faut que son entourage le suive. Il faut qu'il ait un bonbanquier, des bons conseils et qu'il teste réellement sesidées. Il ne faut pas créer l'entreprise trop tôt, avoir un œilsur sa trésorerie une fois celle-ci créée, rechercher lesbons associés et les bonnes personnes à intégrer àl'entreprise. Ensuite être focalisé et mettre les moyens deses ambitions. Je travaille beaucoup, j'ai la chance d'avoirun entourage qui me soutient, une équipe formidable, desbons conseils, je communique beaucoup et suis orientévers mes clients et à leur écoute permanente car c'est cequi permet de développer une entreprise pérenne.

Site internet :http://www.dreamquark.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/nicolas-meric-1a29aa36Twitter :https://twitter.com/NicolasMeric1

Portrait #90Dreamquark – NicolasMeric

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Une Fintech atypique, totalement dédiéeaux intérêts économiques réels de ses utilisateurs.

Dont le modèle économique s'appuie sur l'apportd'économies pour ses clients et leurs familles.

Toutes nos propositions de solutions financières sontparfaitement adaptées aux besoins réels de nosutilisateurs.

Pourquoi ce choix de produit / service ?En fait, c'est une évidence, car j'ai failli laisser une dette àmes enfants par totale ignorance, qui s'appelle Frais deSuccession.

Je ne connaissais pas du tout cet impôt ultime...

Et encore moins qu'il était possible de le réduire paranticipation.

Alors forcément, maintenant ma vocation est de prévenirtous les autres de ce risque.

Depuis, je m'emploie à combler la totale carenced'information du grand-public sur le sujet frais desuccession.

C'est pourtant un risque de 10 Milliards par an, quiconcerne directement les meilleurs clients de l'industrie

financière.

Notre action globale est louable économiquement, carprévenir tous les seniors de ce risque méconnu est urgent.

Ils détiennent 60 % des richesses du territoire et sans cetteinformation vont endetter un peu stupidementleurs descendants, par manque d'information. Et trouventpeu de solutions pratiques...

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Disposer d'encore plus de moyens pour aller encore plusvite en matière d'information digitale.

Tripler avant la fin de l'année le montant traité actuellementqui est de 530 Millions d'€.

Maintenir notre apport moyen d'économies à nos clients enmatière de réduction par anticipation, qui est actuellementde 90 000 €.

Développer encore notre "catalogue" de produits etsolutions financières, afin de répondre efficacement àtoutes les situations patrimoniales et familiales.

Car sur la base des 6 000 situations patrimonialesanalysées, nous disposons d'une bonne "vision" desbesoins réels de nos clients.

Portrait #91MaSuccession–OlivierNoel

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Evangélisateur par défaut, je ne fais qu'apporter du bonssens pratique et économique à tous mes publics !

Quelle est votre formation initiale ?Autodidacte.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Bousculer tout ce qui n'est pas dans le bon ordre logique.Et dans le secteur financier, il y a un vrai sujet !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 4 ans. L'élément révélateurest assez fort, dans mon cas. J 'ai failli mourir. Depuis, jen'ai plus de temps à perdre, je dois me concentrer surl'essentiel !

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Principalement le partage de ma vision qui est totalementorientée client avec le secteur financier, qui lui esttotalement orienté produits financiers.

Dieu merci, le monde du digital m'a réservé un accueilincroyable. Ils adorent notre bienveillance financière àl'égard de leurs audiences.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès p

our réussir dans l’entreprenariat ?La capacité à trouver des solutions le plus vitepossible. Car l'ennemi, c'est le temps...

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Intégralement en fonds propres jusqu'à présent.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Multipliez les contacts, échanges, rencontrez en vrai, tousvos publics concernés. Vous trouverez un niveau debonne volonté incroyable. Qui va vous faire gagner dutemps et de l'efficacité.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Foncez, on n'a qu'une vie !

Site internet :https://masuccession.fr/LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/olivier-noël-45315317Twitter :https://twitter.com/NoelOlivier3

Portrait #91MaSuccession–OlivierNoel

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?WantMore.Work pose de nouveaux standards deplateforme de matchmaking professionnel.

WantMore.Work sera dès octobre le meilleur endroit sur latoile pour exprimer sa problématique et le meilleur endroitpour faire valoir ses expertises à travers la solutionproposée pour y répondre.

Avant sa phase d’ouverture prévue pour octobre 2016, ellepermet d’ores et déjà de s’informer sur les sujetsspécifiques aux communautés professionnelles adresséesvia deux newsletters centrées sur leurs besoins métiers.

Nous adresserons dans un premier temps les métiers duConseil non réglementé. C’est un pari ambitieux.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous sommes en ce moment à la croisée de deux mondes,un monde du travail qui change durablement, celui descarrières longues au sein d’une même entreprise, celui dela mono-activité, celui aussi des rentes héritées desdiplômes.

Nous entrons dans un monde fait de multi-activités, unmonde où la technologie pourra devenir notre pire ennemi,ou notre meilleur allié.

Le choix est nôtre de réinventer ce futur pour le pire ou lemeilleur.

Il peut prendre la forme d’un monde où la précarisation serala seule alternative au CDI, un monde où la robotisation etl’intelligence artificielle remplaceront progressivement leshumains.

Le monde du travail de demain portera forcément durantune décennie les stigmates du chômage de massed’aujourd’hui car il remet en cause le modèle de contratsocial qui garantissait l’emploi. Pour autant, il obligeégalement à repenser d’autres modèles.

Diplômés ou non, les jeunes sont bien les premièresvictimes du chômage, cette analyse revient en boucle.L’enquête annuelle « Insertion » de juin 2015 montre quedans la hiérarchie informelle de l’accès à l’emploi, lesjeunes sortant de grandes écoles arrivent à 92,7% à trouverun « véritable emploi » six mois après l’obtention d’undiplôme. Néanmoins, le nombre de CDI est en baisse de3% par rapport à l’année précédente. Le diplôme n’est pas– n’est plus – l’arme fatale contre le chômage même s’ilreste toujours attractif pour un employeur.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Dans ce monde du travail inscrit dans un futur qu’il nousappartient de dessiner, nous avons décidé d’éviter cettevoie du pire pour tenter de nous orienter vers le meilleur.

Portrait #92Wantmore.Work – DavidMelki

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#PortraitDeStartuper

WantMore.Work a vocation à devenir un des leadersmondiaux du matchmaking professionnel. Nous allonsdémultiplier les opportunités de rencontres entre lesdonneurs d’ordre qui ont un besoin d’accompagnement etles experts qui portent les solutions.

Nous voulons contribuer à donner du travail auxpersonnes, créer des ponts qui mettront les experts envaleur dans une démarche qualitative. Nous faisons lechoix de la technologie pour mettre en exergue lesexpertises de chacun, démultiplier les possibles.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Passionné, motivé, toujours en prise avec son actualité.Je souhaite que les entreprises que je contribue à créeraient un impact concret. Avec WantMore.Work nousallons donner de la confiance. Comment ? En expliquantque le numérique n’est pas synonyme de prix à la baisseet de substitution au travail des hommes. Nous voulonsdensifier les possibilités de business, démultiplier lesrencontres professionnelles qui, sans la magie dunumérique ne se seraient peut-être pas faites. Laprincipale force du numérique c’est de permettre auxpersonnes de se rapprocher, de se rencontrer où que cesoit. C’est l’essence du Web.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de l’Ecole Centrale Paris, d’AudenciaBusiness School, et de l’Université de Cincinnati -

International Business Administration. J’ai un doubleregard, celui de la technologie et celui du business, ilm’arrive donc d’être en arbitrage avec moi-même, lasaine schizophrénie des double-formations.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Les changements de paradigme, qu’ils soienttechnologiques, organisationnels ou sociétaux.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai tout d’abord participé à la construction de l’agence devoyages en ligne du groupe Air Caraïbes. S’en sontsuivies différentes aventures entrepreneuriales, souventen tant qu’Associé fondateur, dans différents secteurs :Marketing Digital, Knowledge Management, Conseil enRessources humaines, en Développement Durable etdésormais dans le matchmaking plateformisé. J’aiégalement eu la joie de participer à l’aventure du groupeCANAL+, chargé du marketing stratégique et des offresde la chaine Premium. Une forme d’entrepreneuriat ausein d’un collectif de grands professionnels passionnéspar leur chaine.

J’ai très tôt pris le chemin de l’entrepreneuriat à la suited’une première expérience dans un incubateur de start-upen 1999, en pleine période « nouvelle économie ». A cetteépoque, la question était surtout comment faire ce quenous avions en tête avec des technologies web encorejeunes. Aujourd’hui le paradigme a changé, la question

me semble plutôt être ce que nous allons faire de toutesces technologies désormais matures. S’ouvre à nous unchamp des possibles qui va influer sur la Société, qui estdéjà profondément modifiée par ces technologies.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Trouver les personnes qui partagent la même dynamiqueque la vôtre, qui ne vivent pas dans le fantasme del’entreprenariat. Trouver les personnes qui croient envotre projet et savent vous soutenir et enfin garder le capet la lucidité nécessaires aux innombrables ajustementsqui emmaillent la vie d’un projet entrepreneurial, sans enperdre ni le sens ni l’objectif.

Les hommes, le cap et les moyens, la sainte trinité del’entrepreneur selon moi.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?La capacité de conviction, d’adhésion à votre vision, lalucidité dans la réflexion et la pugnacité dans l’action.Seul(e), il est compliqué d’aller loin dans un projetentrepreneurial, la force de votre idée n’est jamaissupérieure à l’énergie que déploie le collectif que vousavez su fédérer autour de vous. L’entrepreneuriat n’estque très rarement une aventure individuelle, c’est d’abordun projet collectif, c’est ce collectif qui sait ou non générerla résilience de votre entreprise.

Portrait #92Wantmore.Work – DavidMelki

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#PortraitDeStartuper

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous lançons la société en fonds propres, suivi par desfinancements externes.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?L’entreprenariat est une discipline profondémentholistique, il ne peut y en avoir qu’un.

Il me semble nécessaire de cultiver l’écoute etl’incertitude, ce sont les meilleurs moyens de se protégerde ses trop grandes certitudes.

Pour autant il convient d’écouter sa petite voix intérieure,qui avec le temps parle de plus en plus juste.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?La liberté de l’entrepreneur, souvent fantasmé, a un prix.Celui de l’incertitude, celui de la solitude aussi parfois. Ilfaut bien mesurer sa capacité de mobilisation desénergies.

J’assimile souvent la création d’une startup au démarraged’un train à quai. Il faut une énergie phénoménale pourfaire avancer le train à l’arrêt de quelques centimètres,puis la force cinétique aidant, le train accélère et unemoindre énergie de propulsion est nécessaire pour

continuer à prendre de la vitesse à accélérationconstante.

Il faut bien mesurer l’ensemble de ses propres forces etsa capacité à tirer les wagons avant de se lancer dansl’aventure. Notre pays, contrairement à d’autres, vitencore trop mal l’échec. Parallèlement 9 start-ups sur 10ferment. Il faut avoir le bon mind-set pour accepter cerisque et ses conséquences, en France tout du moins.

Site internet :www.wantmore.workLinkedIn :https://www.linkedin.com/in/dmelkiTwitter :https://twitter.com/WantMoreWork

Portrait #92Wantmore.Work – DavidMelki

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?CARE LABS conçoit, déploie et gère pour lescomplémentaires santé, les entreprises et les collectivités,des plateformes de paiement et de tiers payantdématérialisé adossées à un écosystème de services e-santé.

Acteur de l’innovation sociale, CARE LABS est notammentl’inventeur de Chèque Santé®, 1 er titre de paiementréservé au financement des prestations et produits desanté et prévention.

Outil de management social innovant, Chèque Santé®facilite l’accès à la santé pour tous.

A ce jour plus de 100 millions d’euros de flux sont confiés àCARE LABS par ses clients et concernent près de 500 000bénéficiaires.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Tout a commencé un jour de décembre 2012. Lors d’une demes visites hebdomadaires chez mon masseur-kinésithérapeute, Guillaume Gallois, mon idée est née… Al’époque, atteint d'une grave maladie pulmonaire contractéeà la suite d'un voyage professionnel en Chine, je suis enarrêt maladie depuis 3 ans. Or, je continuais à percevoirdes chèques vacances, cadeaux ou déjeuner qui ne meservaient pas. Des chèques santé m’auraient été bien plusutiles ! Pour cause, la Sécurité Sociale et macomplémentaire ne prenaient pas en charge tous les soinsdont j’avais besoin. Mon reste à charge était si conséquent

que je me suis dit « mais pourquoi il n’existe pas deschèques santé sur le principe des chèques cadeaux pouraider les Français à financer leurs soins de santé? ».

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Entre enjeux économiques, sociaux, éthiques etdéontologiques, l’impact du numérique sur la santé place laprévention et l’accès au soins au cœur des défis à relever.

Dans ce contexte, les perspectives de développement de lasociété CARE LABS, émetteur du Chèque Santé® sont trèsnombreuses car le dispositif répond à un besoin de marché: salariés précaires, jeunes, seniors, maternité, retourd’hospitalisation, maintient à domicile … A chaque situationde vie, un véhicule financier adapté permettant desolvabiliser des bénéficiaires à moindre coût et en toutesécurité. Pour les complémentaires santé, pour lescollectivités comme pour les entreprises, les solutionsdéployées par CARE LABS deviennent naturellement laréponse opérationnelle qui permet de répondre auxobligations réglementaires et aux besoins des salariés etadhérents des complémentaires.

De plus, nous avons l’ambition de devenir le plus grandréseau de professionnels de santé affiliés de France, enatteignant le nombre de 100 000 à l’horizon 2018.Actuellement nous sommes déjà à près de 40 000professionnels de santé conventionnés (26 000 en propreet 14 000 via un réseau partenaire).

Portrait #93CareLabs – VincentDaffourd

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#PortraitDeStartuper

Nous avons pour objectif de nous développer rapidementà l’international. D’ailleurs, grâce à Sud de FranceDéveloppement, nous avons un bureau à New York poury développer Chèque Santé®, état dans lequel notreinnovation sociale a reçu un accueil plus que favorable.Nous sommes actuellement dans une phase d’étude surles opportunités réglementaires et commerciales enAmérique du Nord. En effet, nous espérons pouvoirémettre Chèque Santé® dès le second semestre 2017.Idem pour le Canada, nous commençons à nousimplanter au Québec où nous avons été accueillis trèschaleureusement par l’accélérateur Montréal Internationalgrâce à qui nous avons noué de très bons contactsinstitutionnels prêts à nous aider dans notredéveloppement.

En 2018, pour asseoir notre développement international,nous comptons conquérir le Mexique et le Brésil ou ledispositif Chèque Santé® trouvera sa place dans leurssystèmes de santé et de titres prépayés.

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je suis un entrepreneur dans l’âme. Acharné, fidèle etenthousiaste.

Je suis vraiment passionné par mon métier, parl’innovation, le digital, la blockchain, la santé…

Acteur du changement, je m'investis dans les secteursdynamiques de la e-santé et des fintech.

Mon ambition à travers la création de CARE LABS et ledéveloppement de Chèque Santé®, est de participeractivement à la simplification de l’accès à une meilleuresanté pour tous.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai étudié les Arts Appliqués à Montpellier (1999-2001).J’ai ensuite créé mon agence conseil en communicationdigitale, et accompagné durant près de 10 ans GrandsComptes et Start Up à travers le monde avant de tombermalade…

J’ai profité de cette « mise au tapis » pour reprendre desétudes afin de compléter mes connaissances et monréseau, pour démarrer au mieux ma nouvelle aventureprofessionnelle.

Naturopathie (IFN Québec, 2011-2013), Master 2Dirigeants des Entreprises de l’Economie Sociale(COEPTIS Montpellier, 2013-2015) puis un Mercure HECBooster (HEC Paris, 2015-2016, lauréat 2016).

Qu’est-ce qui vous passionne ?Je suis passionné par le sport, notamment le surf, quipermet de cultiver humilité, respect et persévérance, enfusion avec la nature.

Je suis un amoureux de la mer, je suis d’ailleursResponsable depuis 5 ans de la Surfrider foundationEurope, association ayant "pour but la défense, lasauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de

l'océan, du littoral, des vagues et de la population qui enjouit".

Enfin, je suis aussi Président fondateur de l’associationsport/santé SUP FIT, qui a pour objectif de promouvoir lapratique du Surf comme facteur d’optimisation etd’amélioration de la santé, tout en assurant une missionde sensibilisation à la préservation du littoral. Cette causeme tient à cœur car elle m’a aidée à combattre mamaladie. Sans elle je n’aurais certainement pas pu avoirla capacité physique de créer CARE LABS.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis depuis toujours ce qu’on peut appeler un serialentrepreneur.

J’ai créé ma première Start Up en 1999, à l’âge de 19 ans;-)

Puis, j’ai été fondateur et CEO de l’agence conseil encommunication D&P (com globale et digitale) et membredu réseau Wellcom Network durant 7 ans.

Ensuite, je me suis relancé dans l’aventure det’entreprenariat en devenant co-fondateur et COO del'agence de relations presse et relations publiquesDPNEWS.

Et depuis trois ans, je suis à l’initiative, avec desassociés, de la création de l’entreprise CARE LABS.

Portrait #93CareLabs – VincentDaffourd

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?La principale difficulté rencontrée lorsque l’on innovereste, en France, les barrières règlementaires…

Mis à part cela, nous avons connu un parcours rêvé :accompagnement à la création par le réseau Synersud àMontpellier (Via Innova, Alter Incub et Cap Omega),soutient financier dès le pré-amorçage (155K desubventions et prêt d’honneur), formations (COEPTIS),mise en relation (c’est notre incubateur Cap Omega quinous a présenté à nos investisseurs !)…

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Fédérer des talents partageant le même objectif et lemême état d’esprit pour constituer une équipe solide.Savoir se remettre en question, pivoter, s’adapter.Toujours garder et cultiver son enthousiasme.Se former, s’informer, veiller continuellement.Travailler avec passion.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?En pré-amorçage, nous avons obtenu une subvention de10K de la part d’Alter Incub (l’incubateur de l’économiesociale et solidaire) en janvier 2014, un prêt d’honneur de65K auprès de CREALIA en juillet 2014, une subventionde 15K de BPI en septembre « bourse FrenchTech » puisune subvention de 65K en décembre grâce au concoursCoup de Pousse organisé par la région LRMP.

Pour lancer l’aventure Care Labs, j’ai réussi à fédérer 10associés, 10 expertises complémentaires etindispensables à la création de l’entreprise. Ils ont cru enmoi et en mon projet.

Nous avons ensuite effectué une première levée de fondsd’amorçage de 2M€ en mars 2015 auprès de quatrefonds d’investissement de renom : SOFILARO : sociétéde capital investissement régionale dont le principalactionnaire est le Crédit Agricole du Languedoc.SORIDEC : société de Capital Investissement régionaledotée de 60 M€ qui investit des tickets de 300 K€ à 3 M€dans des sociétés en création, développement outransmission. JEREMIE LR : fonds de co-investissementdoté de 11 M€ par la région Languedoc-Roussillon etl’Europe qui prends des participations dans des PME àfort potentiel de croissance. SOFIMAC Partners : sociétéde gestion multirégionale et indépendante agréée parl’AMF.

Nous sommes actuellement en train d’effectuer notredeuxième tour de table afin de réaliser une levée de fondsqui nous permettra d’assurer notre développement et derecruter 30 collaborateurs supplémentaires, d’amorcernotre internationalisation et d’enrichir nos réseaux departenaires et de professionnels de santé affiliés. Avecses nouveaux fonds, nous souhaitons faire de ChèqueSanté® le 1er porte-monnaie électronique dédiée auxfinancements des prestations et objets liés à la santé etau bien-être.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Bien vérifier et tester avant sa motivation car l’aventureest grisante, passionnante, épanouissante mais imposeun rythme extrêmement soutenu.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?1. Beaucoup de personnes me disent « je vais créer ma

Start Up et lorsque cela fonctionnera je quitterai monjob pour m’y consacrer à 100%)…..On ne lance passa boîte à temps partiel ;-) on s’y investi à1000% sinon mieux vaut ne rien tenter

2. Travailler un concept innovant qui vous passionne,cela me semble essentiel pour tenir la distance ;)ainsi que fédérer une équipe solide et adaptée auprojet.

3. Fédérer une équipe bien calibrée et partager ses4. S’assurer que son entourage est un soutient et non

un frein…

Site internet :https://chequesante.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/vincentdaffourd/enTwitter :https://twitter.com/vincentdaffourd

Portrait #93CareLabs – VincentDaffourd

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Nous souhaitons apporter une alternative à la possessionde voiture dans les centre-ville pour des urbains CSP+.Carlili permet de réserver puis de se faire livrer une voiturede location partout dans la ville à toute heure. Nosutilisateurs n’ont plus à se déplacer pour louer une voiture,ils prennent le volant en 10 minutes après un état des lieuxsur smartphone. Au retour, ils peuvent changer d’avis surl’heure et même sur l’adresse de récupération jusqu’à uneheure avant leur heure de retour prévue.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Nous souhaitions trouver un produit qui réponde à unbesoin déjà existant tout en ayant une forte valeur sociétalede long terme. Les places réservées aujourd’hui auxvoitures individuelles en stationnement pourraient êtreutilisées pour des usages qui rendent la ville plus agréable,comme des jardins partagés ou des espaces de loisir.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous aimerions construire une place de marché leader enEurope qui permette dans un second temps d’aborder enpionner la livraison de voitures autonomes.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis plutôt dans la catégorie des visionnaires ambitieux.J’ai besoin souvent de me cogner à la réalité pour avancerde façon pragmatique. J’ai besoin d’être complété dans

l’équipe par un profil plus terrien (en l’occurrence Arnaudnotre COO).

Quelle est votre formation initiale ?Je suis ingénieur de Centrale Lille. J’ai également unmastère spécialisé de l’EM Lyon.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Imaginer puis produire une innovation c’est-à-direpotentiellement influencer le futur.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai cofondé deux entreprises avec un rôle de businessdeveloper mais pas de CEO dont la première beezbeezdans les petites annonces immobilières revendue en 2012à Immostreet.ch qui est devenue ensuiteListglobally.comJ’en ai tiré une expérience forte desenjeux de la création mais également l’ambition de menermon propre projet.

Ma première expérience entrepreneuriale était à 25 ans ensortant de ma formation à l’EM Lyon mais au fond de moi jecrois avoir toujours été entrepreneur dans l’âme étantnotamment influencé par mon grand-père chirurgien qui amonté une clinique dans le Cantal au lieu de faire unecarrière de professeur en hôpital. C’est une figure quej’admire car il représente la capacité à créer de la valeurpour les autres sans renoncer à une exigence de libertépersonnelle.

Portrait #94Carlili– VincentMoindrot

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#PortraitDeStartuper

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Elles sont constantes et quotidiennes. La plus importantedifficulté reste de faire face à son entourage forcémentsceptique sur l’idée du début. Dans mon cas il s’agissaitde prendre à nouveau des risques importants à unmoment de ma vie ou je suis devenu papa. C’était trèsmal perçu par mon entourage. J’ai dû y faire face.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Sans aucun doute : 1) le courage 2) la résilience 3)l’humilité.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Dans un premier temps mes associés et moi avonsfinancé le lancement. Pour la levée de fonds en coursnous faisons appel à des angels. Nous avons égalementbénéficier de subventions type PIA et de prêts d’honneurcomme le PIE.

Nous nous sommes lançés aussi sur la plateforme decrowdfunding Wiseed.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Je pense qu’il ne faut jamais rester immobile : son projetdoit avancer tous les jours même si c’est d’un millimètre.

Chaque petit mouvement, chaque petite décision va avoirune influence considérable au bout de plusieurs années.Cela veut dire aussi qu’il faut une vraie disciplinepersonnelle en plus de sa motivation. J’ai encoreénormément de chemin à faire d’ailleurs là-dessus…

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Fonce. Maintenant. N’attends surtout pas demain ni l’avisde quiconque pour avancer.

Site internet :http://www.carlili.frLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/vincentmoindrotTwitter :https://twitter.com/Vincent_M

Portrait #94Carlili– VincentMoindrot

Page 285: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Talentsoft est un leader international du logiciel deressources humaines et de la gestion des talents. Nousproposons une solution complète de gestion des talents,permettant de piloter efficacement le recrutement, laformation, la performance, les compétences, les carrièreset la rémunération des collaborateurs.

Notre plateforme permet aux RH de gérer les processus,aux managers de s’impliquer dans le développement deleurs équipes, et aux collaborateurs de s’investir dans leurparcours de carrière.

Nous avons également une forte dimension internationaleavec des implantations dans 15 pays à travers le monde,ce qui nous permet d’assurer un support 24/7 à tous nosclients.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Dans les années 2000, alors que toutes les directionsmétiers s’équipaient des logiciels les plus performants poursuivre leur activité et améliorer leur productivité, je me suisrendu compte que la Direction des Ressources Humainesétait la moins bien équipée pour analyser ses donnéesalors même qu’elle gère la ressource la plus essentiellepour l’entreprise : les collaborateurs.

Il fallait transposer aux DRH ce qui avait fonctionné pour lesdirections commerciales, marketing ou finance. Et le choixdu SaaS s’est fait dès le début pour permettre aux DRH

d’utiliser l’application rapidement - sans attendre des mois,voire des années -, et qui ne nécessiterait pas uneintervention longue de la DSI.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Depuis le début, notre ambition est de nous développer àl’international. Nous avons donc traduit l’application –disponible en 25 langues aujourd’hui –, avons ouvert desfiliales en Europe et monté des partenariats internationaux,ce qui nous permet d’être représentés aujourd’hui dans unequinzaine de pays à travers le monde. En 3 ans, nousavons doublé nos effectifs. Et nous ne comptons pas nousarrêter là ; en 2016, nous recrutons 130 nouveauxcollaborateurs.

En termes d’offre, nous voulons continuer d’innover pourproposer une application facile d’utilisation et quicorresponde aux standards du marché. Prolongerl’expérience utilisateur, aussi bien pour les RH, que lesmanagers et les collaborateurs.

Qu’il s’agisse du sourcing collaboratif / recrutement proactifavec Hello Talent, de l’analyse de donnée avec HRAnalytics ou encore de la plateforme Mon Talentsoft.

Notre ambition : permettre à chaque collaborateur dedévelopper les compétences dont il aura besoin pourréaliser sa mission.

Portrait #95Talentsoft–Jean-StéphaneArcis

Page 286: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment vous décririez-vous en tantqu'entrepreneur ?Je me décrirai comme fonceur. Il le faut pourentreprendre ! J’ose viser très haut et fixer à mescollaborateurs, comme à moi-même, des objectifs élevés.Mais cela n’est possible que parce que j’ai confiance enmes équipes. Je me suis entouré de la meilleure équipe àmes yeux, qu’il s’agisse de mes associés ou de mescollaborateurs, je sais que nous arriverons à faire évoluerle monde des Ressources Humaines ensemble.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de l’ESCP Europe et titulaire d’un MBAde l’INSEAD.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Développer le capital humain, participer àl’épanouissement des collaborateurs dans leur entreprise.Et en tant qu’éditeur de solutions de gestion des talents,Talentsoft se doit d’être exemplaire sur ce domaine.L’équipe de management, animée d’une culture RH forte,met le développement des talents au cœur de sesobjectifs. Et c’est pour ça que nos 3 valeursfondamentales sont la confiance, la capacité à apprendreet le « zéro silo ».

J’aime à dire que Talentsoft est une LearningOrganisation : on peut apprendre de tout le monde -tousles collaborateurs, qu’ils aient ou non une fonctionmanagériale, sont encouragés à faire preuve d’autonomieet d’esprit d’initiative - et on peut faire des erreurs, tant

que l’on sait en tirer les leçons et rectifier le tir. C’estpourquoi nous avons 2 principes clés qui commandenttoutes nos décisions :

A bad news early is a good news (une mauvaise nouvelleannoncée tôt est une bonne nouvelle) : on encourage àun maximum de transparence. Dès que quelqu’unidentifie un problème, on forme un groupe de travail pourl’adresser au plus vite.

Blame is for failing to ask for help, or failing to help (onblâme ceux qui ne demandent pas d’aide ou ceux quin’aident pas les autres) : on reconnait qu’il y a forcémentdes difficultés, qu’on ne peut pas tout anticiper. Ce quicompte c’est comment on réagit en cas de problème oudifficulté. Essayer de résoudre seul un problème tropgrand pour soi ne mène à rien, donc l’entre-aide estcapitale.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Mon aventure entrepreneuriale a commencé en 2007après un parcours au sein de Directions Commerciales deplusieurs grandes entreprises du domaine « EnterpriseSoftware » telles que Digital Equipement, GSI, Oracle,SIEBEL ou encore Vignette.

Avec Alexandre Pachulski et Joël Bentolila, nouspartagions la même vision des RH et étions trèscomplémentaires. À nous trois, nous regroupions la visionproduit, la technologie et l’aspect commercial.

Très rapidement nous nous sommes lancés. Nous avonsdéveloppé les premières bribes de l’application avec 2développeurs. Un premier client nous a fait confiance,puis un deuxième, un troisième… et les équipes se sontpeu à peu étoffées, nous avons pu développer un logicielplus complet. Et petit à petit nous avons ajouté desbriques pour gérer davantage de processus…Aujourd’hui, nous somme plus de 500 collaborateurs.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Plutôt que de parler de difficultés, je parlerais plutôt dechallenges :§ Convaincre les premiers clients de nous faire

confiance alors que nous commençons tout juste àdévelopper un produit ;

§ Attirer des candidats et recruter les bonnes personnespour composer ses équipes ;

§ Développer un produit qui réponde aux attentes desentreprises ; innover à petites doses pour ne pas« faire peur »

§ Une fois que le produit est plus avancé, convaincre lesgrandes entreprises qu’elles peuvent faire confiance àune startup ;

§ …

Et ceci d’autant plus que nous évoluons dans un secteurultra concurrentiel où nos principaux concurrents font plusde 100 fois notre taille.

Portrait #95Talentsoft–Jean-StéphaneArcis

Page 287: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Il y a selon moi 3 éléments clés : l’innovation, l’agilité et lasatisfaction clients.

La manière dont on adresse les challenges et difficultésau fil du temps sont aussi clés. Il faut savoir s’entourer deprofils complémentaires, savoir se remettre en questionrégulièrement (on ne gère pas une entreprise de 50salariés comme une entreprise de 500 salariés), savoirinsuffler de l’ambition (pour donner la confiancenécessaire aux équipes pour s’attaquer à la concurrence).

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons lancé Talentsoft avec des fonds propres puisnous avons rapidement fait appel à des investisseurs.Dès sa création, Talentsoft a intégré des programmes desoutien aux développement de startup, tels que Oséo,PM’UP… Puis nous avons réalisé plusieurs levées defonds, d’abord en France, puis auprès d’acteursinternationaux tels que Highland Capital et GoldmanSachs.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Pour moi, les bases de l’aventure startup, ce sont lesassociés. La complémentarité, l’écoute mutuelle et lapartage d’une vision sont déterminants pour réussir le

challenge qu’une startup représente.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Soyez ambitieux : fixez-vous des objectifs élevés, visezhauts. Croyez-en vos capacités ; ne reculez pas devant le1e obstacle. Si vous vous lancez dans l’entrepreneuriat,c’est que vous avez une idée précise : créer un produitqui changera la vie de ceux qui l’utiliseront.

Commencez par vous fixer des petites étapes, et fêtezchaque victoire ; réjouissez-vous de toutes lesprogressions, même les plus insignifiantes.

Site internet :http://www.talentsoft.frLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/jarcisTwitter :https://twitter.com/jsarcis

Portrait #95Talentsoft–Jean-StéphaneArcis

Page 288: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?BestNounou (www.bestnounou.com) simplifie la mise enrelation entre parents et nounous grâce à une interfacemulti-plateformes (Web, mobile, applications) simple etintuitive.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Papa depuis 3 ans, j’ai été confronté à plusieurs reprises àla problématique de la garde d’enfants. Les sites Internetspécialisés proposaient au final des annonces peucomplètes ou pas à jour, aucun filtre de recherche vraimentpertinent, des interfaces médiocres. Quant aux applicationsmobiles, elles étaient inexistantes.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nous souhaitons devenir la plateforme leader en France eten Belgique.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Je suis un créatif, j’ai plusieurs nouvelles idées chaquesemaine, mais on ne peut pas tout faire, il faut savoir sefocaliser.

Et surtout un passionné. Si je me lance dans une activité, jem’y plonge dedans totalement, dans les moindres détails.

Quelle est votre formation initiale ?J’ai créé mon premier site Internet à l’âge de 11 ans, et suis

donc autodidacte dans la programmation informatique, j’enfais beaucoup moins aujourd’hui mais il m’arriverégulièrement de coder.

Après un Bac Scientifique, j’ai continué 5 ans en Ecole deCommerce (IESEG).

Qu’est-ce qui vous passionne ?Le Web et plus largement les Nouvelles Technologies. Avecl’arrivée du Très Haut Débit et des Smartphones, c’est foucomme la société a évolué en même pas 10 ans, et cen’est qu’un début.

Aujourd’hui, juste avec son Smartphone, on peutcommander un Uber en 2 minutes, se faire livrer à dîner enmoins d’1/2 heure, emprunter une perceuse chez son voisinqu’on ne connaissait pas… La Technologie ouvre denouvelles possibilités et c’est ça qui est fascinant.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis tombé dans l’entreprenariat complètement parhasard. A 16 ans, j’ai développé BacFrancais.com, à labase un site Internet collaboratif pour aider mes amis deLycée à préparer leur bac de français. En ajoutantrégulièrement du contenu, le site a pris son envol et j’aicontinué à l’alimenter régulièrement pendant mes études.Le site est toujours ouvert, désormais 100% gratuit, etaccueille entre 20.000 et 30.000 visiteurs chaque jour.

Portrait #96BestNounou – MarcAuroy

Page 289: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

En 2005, alors en 2ème année d’Ecole de Commerce, jeme suis associé avec un ami de Promo et nous avonslancé Oodoc.com, 1ère market place de documents, qui aété revendue récemment (2013) à un de nos principauxconcurrents.

Entre temps, j’ai participé à la fondation et audéveloppement du e-Commerce Monsieur Chaussure,désormais leader en ligne dans l’accessoire et lesproduits d’entretien pour chaussures.

J’aide également de façon régulière des startups dansleur développement.

Cela fait donc 14 ans que j’ai monté mon premier projet,en 2002.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Hormis les problématiques liées au développementtechnique, qui est comme d’habitude long et fastidieux, lavraie problématique sur BestNounou est liée audémarrage d’une plateforme de mise en relation.

En effet, il faut savoir faire venir au même moment l’Offre(les Nounous) et la Demande (les Parents) pour que lematching s’opère.

C’est pour cela que nous avons d’abord lancé unecampagne de recrutement à destination des Nounous, et

lancerons celle à destination des parents lors dulancement officiel en Septembre.

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Réussir dans l’entreprenariat est loin d’être facile, et leschiffres le montrent, à peine plus d’1 entreprise sur 2passe le cap des 5 ans.

Il faut être rigoureux, ne pas compter ses heures, etsurtout avoir un mental d’acier car le démarrage estsouvent poussif. On lit régulièrement des Startup Storiesoù on a l’impression que tout a été simple, fluide et que lesuccès a été immédiat, alors que ce n’est que la partieémergée de l’iceberg.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Le démarrage s’est fait sur fonds propres, et nous feronscertainement appel à du financement extérieur dèsl’année prochaine pour accélérer notre développement.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Le Cash bien évidemment. Reprenez l’intégralité de votreBusiness Plan et effacez les lignes de chiffre d’affaires surles 12 premiers mois.

Si vous n’avez pas la possibilité de tenir minimum 1 an

sans le moindre euro de chiffre d’affaires, n’y allez pas.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?S’il s’agit de sa première startup, je lui déconseillerai dese lancer seul. Démarrer une nouvelle aventure avec unpartenaire est plus simple et passionnant, mais il fautchoisir un associé complémentaire, et pas un reflet desoi-même.

Site internet :http://www.bestnounou.com/fr/#LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/marcauroy/enTwitter :https://twitter.com/marcauroy

Portrait #96BestNounou – MarcAuroy

Page 290: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?FLYOFF est une invitation mobile au voyage spontané.L'application permet de se laisser inspirer et de proposerson prix sur les destinations qu'on aime, dans les 7 joursqui précédent le départ. S'il obtient un match, l'utilisateurreçoit une notification qui l'invite à confirmer la réservationde son billet d'avion. A la clé, des tarifs réduits exclusifs,voir, si c'est votre jour de chance, du contenu gratuit...

Pourquoi ce choix de produit / service ?Au-delà d'une approche analytique marché, je trouve quechaque voyage spontané est une expérience magique. Jel'ai vécu en stop dans 37 pays. Aujourd'hui grâce au mobile,je veux partager cette passion avec le plus grand nombre.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Derrière FLYOFF se cache un marché de 500 millions desièges vides dans le monde. Notre ambition est d'offrirl'expérience mobile la plus inspirante et la pluspersonnalisée pour transformer cet inventaire en nouvellesopportunités de voyage excitantes et addictives.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Optimiste, curieux et adepte du système D.

Quelle est votre formation initiale ?Licence d'Economie et Master Grande École avec 3semestres dans 3 villes étrangères européennes.

Qu’est-ce qui vous passionne ?La surprise dans le voyage qui vient rafraîchir notrequotidien.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis 2 ans et demi.

Sans jamais trop savoir ni quoi ni quand, j'ai toujoursimaginer faire quelque chose moi-même, inspiré par lesvoyages d'affaires à l'étranger que mon grand-père meracontait quand j'étais petit. Ensuite il y a eu la prise deconscience du "schlack", état d'esprit basé sur le paradoxede la chance répétitive. Et puis le déclic de la révolutionmobile de masse. Ça a été un choix par conviction, je mesuis tout de suite lancé à temps plein. Très vite je me suisentouré d'un comité de conseillers pour bien cadrer l'idée etaccélérer l'exécution en faisant appel à leur expérience etleur réseau. J'ai aussi eu la chance d'être soutenu par macopine, ma famille, mes amis. L'équilibre social est trèsimportant pour tenir dans la durée. Je suis également rentrédans un incubateur spécialisé dans le tourisme et levoyage. Tout ceci m'a permis de mûrir le projet, gagner enconfiance et en crédibilité.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Recrutement d'un CTO, document d'investissement pré-produit, co-fondation, investisseur pré-produit.

Portrait #97FlyOff – ClémentGarrigue

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Esprit critique, capacité à faire soi-même, résilience et unpeu de chance.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Apport en compte courant d'associé sous forme de prêt àtitre gratuit.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?La véracité du problème/challenge/besoin auquel on veutrépondre.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?S'entourer et échanger un maximum sur son projet touten se fixant des deadlines régulièrement.

Site internet :http://fr.goflyoff.com/LinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/clementgarrigueTwitter :https://twitter.com/g4rigou

Portrait #97FlyOff – ClémentGarrigue

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?HomeToGo est un moteur de recherche pour locations devacances qui permet en quelques clics de consulter et decomparer plus de 7 millions d’offres dans 200 pays. Leslocations sont hébergées chez nos partenaires, en tout plusde 250 de sites de référence de locations de vacancescomme Abritel, Locasun, BedyCasa, ou encore Housetrip,sur lesquels s’effectue la réservation.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Il manquait une plateforme sur le marché des locations devacances permettant de comparer en une seule recherchetoutes les offres référencées en ligne. De plus, la doubleexpertise dans le domaine des comparateurs en ligne ainsique des locations de vacances des 3 fondateurs était toutedésignée pour lancer un moteur de recherche pourlocations de vacances.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?L´entreprise en est à ses débuts mais est déjà très tournéevers l´international : 11 sites nationaux permettent auxutilisateurs d’autant de pays de profiter de nos services.

A terme, nous espérons à la fois renforcer nos positionsdéjà existantes et se développer sur d´autres marchés.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur?Un goût pour le détail et le travail bien fait ainsi qu’unecuriosité pour tous les domaines d’expertise nécessaire ausuccès d’une startup.

Quelle est votre formation initiale ?Mon intérêt pour les langues et les lettres m’a amenée enclasse prépa littéraire avant de bifurquer vers une formationmoins théorique en école de commerce et un master enmarketing international.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Voyager, le cinéma, la littérature. Pas de grosse passionmais pas mal de hobbies.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?J’ai goûté aux grands groupes et entreprises lors denombreux stages pendant mes études et j’ai vite comprisque j’avais soif d’autonomie et d’un cadre plus dynamiqueet disruptif. Á l’époque le monde des start-ups était encorepeu mis en avant, surtout en France et tout le monde rêvaitd’employeurs du CAC 40.

J’ai eu la chance de finir mon master à Berlin, véritableEldorado pour les start-ups et d’y faire mes classes chezRocket Internet avant de démarrer l’aventure HomeToGoqui dure depuis maintenant 2 ans.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Savoir prioriser est primordial, surtout en phase delancement : les ressources sont restreintes, que ce soit entermes de budget ou d’effectifs mais les idées ne manquentpas, il faut donc savoir faire la part de ce qui est viable etréalisable et de ce qui ne l’est pas.

Portrait #98HomeToGo – RachelTabellion

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Autant de curiosité que de rigueur et une motivation sansfaille. Ne pas se laisser enfermer dans une vision uniquemais rester à l’affût en permanence des opportunitéséventuelles et d’autres concepts intéressants dont onpeut s’inspirer. Mettre en place des process et unestructure dès le départ afin de ne pas finir noyé en phasede croissance.

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Dès le début un conglomérat de business angels et deventure capital ont contribué au financement deHomeToGo.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?La viabilité du produit ou service. Ça paraît évident mais ilne faut jamais oublier que chaque bonne idée ne setransforme pas automatiquement en un concept à succès.Il faut déjà s’assurer que le marché est assez mature etque les consommateurs seront au rendez-vous.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » Boileau

Faire le test du pitch : résumer son concept en 2 phrases,

le présenter à un proche n’ayant aucun lien avec cetteindustrie et vérifier 1) qu’il comprenne 2) qu’il y trouve unintérêt.

Site internet :https://www.hometogo.fr/LinkedIn :https://de.linkedin.com/in/rachel-tabellion-89204020/enTwitter :https://twitter.com/rachtab

Portrait #98HomeToGo – RachelTabellion

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Audacieuse et engagée, participative et innovante.WiSEED a pour ambition de mobiliser l’épargne etl’intelligence collective pour financer des projetséconomiquement viables qui contribuent à l’évolution desmodes de production et de consommation. Première en2008, WiSEED a ouvert la voie, en France et dans lemonde, de l’equity crowdfunding, ou investissementparticipatif en capital.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Les deux co-fondateurs de WiSEED, Thierry Merquiol etNicolas Sérès, ont eu, en 2008, cette intuition géniale qu’onpouvait faire appel à la « foule » pour faire face au vraidéfaut de financement des jeunes pousses innovantes.Leur idée : accompagner les porteurs de projet, être aucœur de l’économie réelle, replacer l’humain au centre dela stratégie entrepreneuriale.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?WISEED veut contribuer à « ré-enchanter l’épargne » pourrendre les investisseurs, particuliers et non particuliers,acteurs de leurs investissements.

Aujourd’hui, l’activité de WiSEED, toujours leader enFrance sur son marché, s’est étendue au financement deprojets de promotion immobilière et de sociétéscoopératives. Demain, de nouvelles offres (projetsd’énergies renouvelables, d’agroforesterie…) serontproposées aux particuliers avec cette idée que même les

projets les plus audacieux peuvent aboutir.

Comment vous décririezvous en tant qu'entrepreneur ?Volontaire et déterminée, avec la conviction que l’adhésionde toutes les parties prenantes internes et externes, autourd’un projet professionnel mobilisateur peut contribuer àfaire bouger les lignes, si ce n’est à changer (un peu) lemonde.

Quelle est votre formation initiale ?Institut d’Etudes politiques à Paris, section Economie etfinance.

Qu’est-ce qui vous passionne ?Toutes les innovations (techniques, sociales, sociétales…)qui contribuent à faire bouger les lignes et à construire unmonde viable, vivable et équitable.Les idées qui décoiffent et bousculent.Défricher.

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Après 7 ans passés dans un cabinet de conseil enorganisation français, j’ai créé une entreprise quis’intéressait à toutes les innovations sociales et sociétalesimpactant le monde du travail. Avec des méthodesd’intervention originales (créativité, théâtre pédagogique…),nous accompagnions les entreprises à intégrer cesinnovations.

Portrait #99WiSEED–StéphanieSavel

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#PortraitDeStartuper

En parallèle, j’ai rejoint un réseau de business angelsdédié au financement de startups dans le développementdurable. Dans ce cadre, j’ai rencontré Thierry Merquiol etNicolas Sérès. Le feeling est forcément passé. Ils m’ontproposé de rejoindre WiSEED en 2014 en tant queprésidente pour accompagner le développement del’entreprise.

J’ai créé ma première entreprise en 1996.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Les mêmes que la plupart des créateurs d’entreprisesmais surtout : l’angoisse de ne pas avoir repéré les bonssignaux faibles, celle de ne pas avoir pivoté à temps, cellede perdre en agilité…

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?En réalité, c’est surtout des échecs que l’on tire lesmeilleurs enseignements. A choisir, je dirai donc :§ Avoir raison trop tôt ou seul§ Avoir raison trop tard§ L’obstination qui peut virer à l’aveuglement et

empêche de pivoter à temps

L’incapacité (ou la réticence) à chalenger une idée quel’on croit bonne

Quel mode de financement avez-vous retenu pour

lancer votre société ?La première société a été financée entièrement grâce aumeilleur mode de financement : le développement duchiffre d’affaires.

Pour WiSEED, parce que le marché est émergent etnécessite des moyens humains et techniques significatifs,a été financée via des levées de fonds auprès departiculiers, auprès de la communauté des WiSEEDerset, pour l’instant, d’un acteur institutionnel dont l’ADN estcompatible avec le nôtre (le Crédit Coopératif).

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?L’obstination.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Evidemment, ne pas être seul : les moments sontdifficiles, il faut du lien et du soutien social.

Ensuite, s’engager : les valeurs portées par le créateursont les fondements les plus solides pour créer uneentreprise dans la durée, autour de laquelle fédérer toutesses parties prenantes.

Anticiper évidemment et notamment dans le cas d’unelevée de fonds : les BP ont la caractéristiques de ne(presque) jamais être respectés. Il faut donc penser

plusieurs coups à l’avance et ne pas chercher à seprotéger, d’abord, d’un risque de dilution.

Ne pas craindre la concurrence, elle stimule.

Ne pas compter sur la bienveillance des grandsgroupes….

Site internet :https://www.wiseed.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/stéphanie-savel-93295829/enTwitter :https://twitter.com/StephanieSavel

Portrait #99WiSEED–StéphanieSavel

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#PortraitDeStartuper

Comment décririez-vous votre entreprise ?Smart Tribune est un éditeur de solution de self-care àdestination des grands comptes et institutions.

C’est à dire que nous mettons en place des solutions (FAQintelligente, forum d’entraide, etc.) pour que les millionsd’internautes de ces entreprises, qu’ils soient clients ouprospects, puissent être autonomes et ainsi trouver lesréponses à leurs questions et/ou effectuer les actions qu’ilssouhaitent sans passer par un call center ou par le support.

Pourquoi ce choix de produit / service ?Car nous avons identifié un besoin des internautes : êtreautonome et de pouvoir se servir par eux-même pour éviterd’attendre ou d’être frustré.

Quels sont vos ambitions, vos objectifs pour votreentreprise ?Nos clients ont validé nos hypothèses et désormais noussouhaitons accélérer. Nous préparons une levée de fondsqui devrait nous permettre de devenir leader trèsrapidement en sur le marché français et d’ouvrir desbureaux en Amérique du Nord pour continuer notreexpansion.

Comment vous décririez-vous en tant qu'entrepreneur ?Je pense comme beaucoup d’entrepreneur : curieux,passionné et avec une grande soif de créer et d’aider ausens large du terme.

Quelle est votre formation initiale ?Je suis diplômé de l’HETIC, l’école des métiers du web !

Qu’est-ce qui vous passionne ?Il y a beaucoup de choses qui me passionnent et mefascinent mais notamment : le web et ses possibilités quasi-infinies, les voyages et ses millions de cultures etpaysages, et la plongée pour ce monde … que nous neconnaissons si peu !

Quel a été votre parcours d'entrepreneur ? Depuisquand êtes-vous entrepreneur ?Je suis entrepreneur depuis la naissance :)

Depuis le collège, j’entreprends, d’abord dans le mondeassociatif : j’ai été membre d’un hébergeur web associatifavant d’en prendre la présidence puis président d’un BDE.C’est assez naturellement que j’ai créé, avec mes associés,une première entreprise, Quadriptyk, durant nos étudespuis Smart Tribune à la fin d’HETIC.

Quelles difficultés avez-vous rencontré dans cetteaventure ?Nous en avons rencontré tellement que je ne pourrais pasles citer et c’est le lot pour tous les porteurs de projetsquels qu’ils soient !

Portrait #100SmartTribune–JérémyGallemard

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#PortraitDeStartuper

D’après vous quels sont les facteurs clés de succès pour réussir dans l’entreprenariat ?Je dirais l’envie et la résilience car chaque matin, il faut selever et partir à la conquête du monde !

Quel mode de financement avez-vous retenu pourlancer votre société ?Nous avons tous réinvesti les quelques dizaines demilliers d’euros que nous avions gagné dans notrepremière boîte et avons obtenu un prêt à la créationd’entreprise par BNP et OSEO (devenu désormais BPI),cela nous a permis d’avoir le temps et peu de pressionpour bien comprendre notre marché.

S’il n’y en avait qu’un, quel serait le point d’attentionà surveiller en priorité lorsqu’on se lance dans l’aventure startup ?Il faut présenter le plus possible et le plus rapidementpossible son idée à des clients potentiels pour obtenirleurs retours !

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un quivoudrait lancer sa propre startup ?Fonce, tu peux faire toutes les études de marché dumonde, il n’y a qu’une seule réalité, c’est le terrain !

Site internet :https://www.smart-tribune.comLinkedIn :https://fr.linkedin.com/in/jeremygallemard/enTwitter :https://twitter.com/jgallemard

Portrait #100SmartTribune–JérémyGallemard

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CHAPITRE 5Et aprèsPar Sébastien Bourguignon

Je ne campe pas sur le passé, j’en tire desconclusions pour le présent.

Eric Fisher

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#PortraitDeStartuper

Cette saison 2 aura été l’occasion pour moi de pouvoirdensifier la participation des startupeuses, et ce grâce unpartenariat avec Paris Pionnières qui a mobilisé sesentrepreneur.e.s pour les faire embarquer sur#PortraitDeStartuper. Ainsi on retrouve 28,3% de femmesdans cette édition, soit 7% de plus qu’en 2015, et aussi7% de plus que la moyenne francilienne, et surtout 19%de plus que la moyenne nationale. En effet, lors de lapremière édition, Caroline Ramade Directrice Généralede Paris Pionnières m’avait fort justement fait remarquerla faible représentation des femmes, ce qui a donné lieu àcette collaboration spéciale pour cette année.

Pour autant, je fais le constat qu’il est difficile de mobiliserles startupeuses, y compris lorsque la sollicitation vientd’une sphère de confiance qui devrait pouvoir lesrassurer. Mon sentiment est qu’elles sont par défautmoins en clin à accepter de communiquer sur leur projetet surtout sur elles. Je me trompe peut-être mais lesdemandes que j’ai faites tout au long de cette saison l’ontété autant auprès de startups co-fondées par des femmesque par des hommes, et le résultat, même avec l’aided’une structure comme Paris Pionnières, est un ratio unpeu supérieur à la moyenne, mais encore bien en-dessous d’une parité parfaite.

Un autre point qu’il me semble intéressant à relever est leniveau de formation initiale des startupers de cettesaison, 77,9% d’entre eux déclarent avoir un diplôme àbac+5, on pourrait ainsi se demander si le fait de monter

son entreprise est forcément réservé à une élite ? Si lesconnaissances nécessaires et le réseau ne peuvents’acquérir qu’en passant par des formations longues ? Là-dessus je ne crois pas à la fatalité, certes les chiffres sontlà, mais cela ne veut pas dire que la réussite dans lesaffaires et dans l’entreprenariat passe forcément par delongues études.

Il existe ainsi deux exemples criant pour illustrer lesréussites de certains entrepreneurs sans diplôme. Lepremier est sûrement le patron le plus emblématique dela French Tech, celui qui révolutionne le monde destélécommunications, qui a créé un école révolutionnaireet qui vient de lancer le plus grand incubateurs destartups au monde, j’ai nommé Xavier Niel. Il esttotalement autodidacte, il a plaqué une prépa à l’époquepour monter sa première boîte.

Un autre exemple tout aussi représentatif, décédéaujourd’hui, qui a créé un empire qui lui survit encoreactuellement. Une entreprise de plus de 110 000 salariésdans le monde, valorisée plus de 800 milliards de dollarsà la bourse de New-York, un géant américain au logo à lapomme croquée, vous l’aurez compris, il s’agit de SteveJobs l’ancien fondateur du Mac et de l’iPhone. Jobs étaittotalement autodidacte, comme Niel, et réussi àconstruire un mastodonte à l’international, il étaitvisionnaire et innovant, son manque de diplôme ne l’aurapas empêché de créer Apple.

Même si l’entreprenariat en France se porte bien et lesdispositifs de financement sont de plus en plus nombreux,tout comme les solutions d’accompagnement, se lancerdans un projet entrepreneurial reste une aventurepersonnelle et professionnelle qui nécessite beaucoup decourage et de sacrifices. Et pour réussir, vous pouvezsuivre les trois conseils les plus cités par les 112entrepreneurs qui ont participé à cette saison « lancez-vous, testez votre idée, entourez-vous bien ». S’il y aquelques enseignements à retenir de la part desstartupers et des startupeuses présents dans cetteédition, ce sont bien ceux-là.

J’espère que ce livre blanc vous aura éclairé un peu plussur ceux qui font la nouvelle économie, et peut-être vousaura donné l’envie de vous lancer, d’ailleurs quand avez-vous prévu de le faire ?

Conclusion

Page 300: Livre Blanc - 100 #PortraitDeStartuper - Saison 2

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#PortraitDeStartuper

Manager dans un cabinet de conseil, il est dans le domaine du Digital, du Management, de l’Innovation et de l’Agilitédepuis 2000. Sa vision de demain est un monde numérique dans lequel les changements profonds de comportementsdes hommes, les interactions au sein des entreprises, la compétition internationale des grands groupes, lemanagement et les organisations seront complètement remis en question. La société bouge vite, très vite, l’innovationet la nécessité de plus d’agilité dans les organisations doivent être une préoccupation majeure, il n'y a plus de doutelà-dessus.

Ses convictions sont que sans une prise de conscience de ces enjeux de société, les entreprises d’aujourd'huiprennent un risque important pour leur survie. Les individus, managers ou collaborateurs, devront s’adapter encoreplus vite et plus fort que ce qu’il n’aura été nécessaire à leurs grands-parents lors de la première révolutionindustrielle. En effet, le quotidien de tout un chacun va évoluer avec l’explosion du digital. Ces modifications pourraientressembler à de la science fiction encore aujourd’hui, mais elles sont inévitables et bien réelles car la transformationest en marche.

Passionné par l’innovation, le numérique et le management, il s’intéresse particulièrement aux mécanismes liésà l’entreprenariat et en particulier aux startups. Cela l’a amené à réaliser une série de portraits de startupers pour lespartager sur son blog. Son objectif est multiple, comprendre les parcours de ces créateurs de startups, les difficultésqu’ils ont rencontrées, et comment tout cela se matérialise concrètement, finalement un vrai feedback d’entrepreneur.

Par ailleurs, il est auteur de nombreux articles sur Le Cercle Les Echos, Le Journal Du Net, L’Obs ou encore SiècleDigital. Il est aussi l’auteur du livre blanc de « #80PortraitDeStartuper » et du livre « Portraits de startupers – édition2017 » aux éditions Maxima.

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Sébastien BourguignonManager | Influenceur | Speaker ►►

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