Live Cinema: The Mysterious Lady Essential Bergman Steve …€¦ · Live Cinema 6 Le Monde en doc...

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Avril 2018

Live Cinema: The Mysterious LadyEssential Bergman

Steve McQueen, King of CoolVolker Schlöndorff

Conception graphique Vidale-GloesenerImpression Imprimerie Centrale, LuxembourgTirage 7.200 Photo couverture Un été avec Monika ( p. 24)

La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un musée du cinéma ayant pour mission la préservation et valorisation du patrimoine cinématographique inter- national. Membre de la Fédération Internationale des Archives du Film depuis 1983.

Sommaire

Tableau synoptique 4

Live Cinema 6

Le Monde en doc 8

Université Populaire du Cinéma 10

Soirée spéciale hip-hop 12

Kino mat Häerz 14

Essential Cinema 16

Essential Bergman 22

Hommage à Volker Schlöndorff 28

Steve McQueen, King of Cool 34

Weekends@Cinémathèque 40

Cinema Paradiso 48

L’affiche du mois 55

Glossaire vo version originale non sous-titréevostf version originale sous-titrée en françaisvostang version originale sous-titrée en anglaisvostf+all version originale sous-titrée en français et en allemandvf version françaisevl version luxembourgeoisevofr version originale françaisevall version allemandevostall version originale sous-titrée en allemandvoang version originale anglaisevoangstf version originale anglaise sous-titrée en françaisvoangstall version originale anglaise sous-titrée en allemand accompagnement live au piano

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Informations pratiques

Caisse Vente des billets ½ heure avant les séances

Plein Tarif Billet : 3,70 € Carnet 10 billets : 25,00 €

Tarifs réduits * Billet : 2,40 € Carnet 10 billets : 17,00 €* jusqu’à 18 ans, étudiants et titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans

Cinéma 17, place du Théâtre L-2613 Luxembourg

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Salle de la Cinémathèque Parking Place du Théâtre

Bd. Royal

Bd. R

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R. du FosséR. Notre-Dame

R. Louvigny

R. du Curé

Grand-Rue

Place d’Arme

R. Beaumont

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R. des Bains

R. Willy Goergen

Côte d’Eich

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Administration / Archives / Bibliothèque 10, rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg Tél. : (+352) 4796 2644 Fax : (+352) 40 75 19 [email protected] Consultation des archives sur rendez-vous

Abonnement gratuit au programme mensuel Tél. : 4796 2644 [email protected]

Accès par bus : Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20 Arrêt : Badanstalt (rue des Bains)

Tickets online sur www.cinematheque.lu www.luxembourg-ticket.lu

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La Cinémathèque présente

Live Cinema Orchestre Philharmonique du Luxembourg sous la direction de Carl Davis

The Mysterious LadyUSA 1928 | intertitres anglais | 88’ | De : Fred Niblo | Avec : Greta Garbo, Conrad Nagel, Gustav von Seyffertitz | D’après : le roman ‘Der Krieg im Dunkel’ de Ludwig Wolff | version restaurée | Musique : Carl Davis

Une espionne russe met tout en œuvre pour sauver son amant – un officier autrichien accusé de trahison – de l’échafaud ...

Greta Garbo, alors âgée de 23 ans, dans le rôle d’une espionne à la Mata Hari. Sublimement photographiée, la Divine évolue dans les splendides décors qui témoignent de la perfection artistique et esthétique de la MGM. Jouant habilement sur les cadrages, le réa-lisateur Fred Niblo parvient à créer un authentique suspense à la manière d’Hitchcock.

Greta Garbo is the ‘femme fatale’ in this spy romance, set in Vienna just before the First World War. Garbo plays a Russian agent and a mistress of an Austrian spy-master. She tries to save her lover from execution after he is accused of treachery. Carl Davis’s superb music evokes the style and spirit of pre-war Vienna, animating Garbo’s seductive screen presence.

Family Edition avec Charlie Chaplin

The KidUSA 1921 | intertitres anglais | 60’ | De : Charles Chaplin | Avec : Charlie Chaplin, Jackie Coogan, Edna Purviance Musique : Charles Chaplin

Charlot recueille et élève avec tendresse un bébé abandonné. Cinq ans plus tard, le gosse casse les carreaux à coup de cailloux pour que Charlot, vitrier d’occasion, puisse proposer ses services. Jusqu’au jour où la mère repentie veut reprendre son enfant ...

Le premier long métrage réalisé par Charles Chaplin est un immense chef-d’œuvre qui tient à la fois d’‘Oliver Twist’ et de ‘L’opéra de quat’sous’. Mais The Kid est avant tout un miroir autobiographique de la propre enfance de Chaplin dans les faubourgs pauvres de Londres. Un film déchirant, burlesque jusqu’au délire et sans une ombre de pleurnicherie ... qui enchantera les enfants aussi bien que leurs parents !

Ve 04 | 05 à 20h00Sa 05 | 05 à 20h00à la Philharmonie

Production de la Cinémathèque en coopération avec l’OPL et la Philharmonie

Avec le concours de : Photoplay Productions Ltd, Threefold Music, Musichall Ltd, Faber Music Ltd

Sa 05 | 05 à 15h00à la Philharmonie

Avec le concours de : Roy Export SAS, Bourne Co. Music Publishers, Threefold Music, Musichall Ltd

Tickets 10/20/30 € (< 27 ans : 6/12/18 €)www.philharmonie.lu, (+352) 26 32 26 32 luxembourgticket.lu, (+352) 47 08 95 -1

Tickets 18 € (enfants : 12 €)www.philharmonie.lu, (+352) 26 32 26 32 luxembourgticket.lu, (+352) 47 08 95 -1

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Circle of PoisonUSA 2016 | vostf | 71’ | c | Documentaire de : Shannon Post et Evan Mascagni

Alors que plusieurs pesticides ont été interdits aux Etats-Unis pour leurs effets dangereux sur la santé et l’environnement, les entre-prises sont toujours autorisées à les fabriquer pour l’exportation. Cette politique envoie un message au monde : les vies américaines sont plus précieuses que les autres. Mais c’est sans compter sur l’ironique retour de flammes : puisque ces produits volatils toxiques circulent dans le monde entier, à un moment donné, ils retournent indéniablement aux Etats-Unis, dans les aliments importés, via le fameux « cercle du poison ».

« Shannon Post and Evan Mascagni sound the alarm in Circle of Poison, an eye-opening and ire-raising doc that follows pesticides around the world to see the damage they do. ( ... ) A straightforward indictment of longstanding ecological injustice. » (The Hollywood Reporter)

La projection sera suivie d’une discussion avec Marine Lefebvre de SOS FAIM Luxembourg qui traitera des négo-ciations en cours devant le Conseil des droits de l’homme pour l’adoption d’une Déclaration des Nations Unies sur : les droits des paysans incluant le droit aux semences et avec Jacques Mersch, expert et membre de la campagne « Ouni Pestiziden » qui nous détaillera les dernières avancées de la campagne contre les pesticides au Luxembourg.

Lu 09 | 04 à 20h30

En collaboration avec etika – Ini-tiativ fir Alternativ Finanzéierung asbl, ATTAC Luxembourg, Meng Land-wirtschaft, SOS FAIM Luxembourg, SOS FAIM Belgique et le Festival Alimenterre

Marine Lefebvre SOS FAIM Luxembourg

Jacques Mersch expert et membre de la campagne « Ouni Pestiziden »

Le Monde en docLes rendez-vous du documentaire stimulant

98

Leçon 7 : « Temps : Antonioni » Ou comment le cinéma s’invente comme lieu du temps Par Emmanuel Siety (maître de conférences en esthétique du cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de films | en langue française | 60’

« S’exprimant à propos de L’Avventura (1960), le cinéaste-critique-pro-ducteur André S. Labarthe estimait : ‘C’est Antonioni qui a réussi à iso-ler la particule élémentaire du cinéma, le temps. Il aura donc fallu plus de soixante ans pour que le cinéma prenne conscience que son per-sonnage principal c’est le temps, que les autres, ceux que nous appe-lons par leurs noms de scène, ne sont que des comparses.’ Comme on le verra, cette prise de conscience passe par une dissolution des struc-tures aristotéliciennes du récit. Ce ne sont plus les actions humaines qui manifestent le temps comme écoulement, ce sont désormais les lieux, toujours sidérants dans l’œuvre d’Antonioni, qui en deviennent les dépositaires et comme la caisse de résonance. » (Emmanuel Siety)

Interlude « finger food & meet the prof »

Profession : reporterProfessione : reporter Italie-USA 1975 | vostf | 126’ | c | De : Michelangelo Antonioni | Avec : Maria Schneider, Jack Nicholson

Un reporter échange son identité avec celle d’un homme mort, découvert dans une chambre d’hôtel. Sous son nouveau nom, il rencontre une jeune fille avec laquelle il poursuit son voyage. Mais l’usurpation d’identité se révèle dangereuse ...

Lu 30 | 04 à 19h00 !

Autres films-clés illustrant « Temps : Antonioni » :

06 | 05 Chronique d’un amour | Italie 1950 | Michelangelo Antonioni

13 | 05 L’Eclipse | Italie-France 1962 | Michelangelo Antonioni

20 | 05 Zabriskie Point | Italie-USA 1970 | Michelangelo Antonioni

27 | 05 Identification d’une femme | Italie 1982 | Michelangelo Antonioni

Emmanuel Siety

Infos supplémen-taires et formules « libre pass » [email protected] www.unipopcine.lu

Université Populaire du Cinéma

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La Cinémathèque et l’Underground Project asbl organisent une soirée spéciale autour d’un des films les plus emblématiques du monde du hip-hop des années 90, c’est-à-dire Boyz N the Hood. Un flashback back to basics permettant à l’ancienne génération de transmettre à la nouvelle leur héritage cinématographique. Boyz N the Hood est un film qui a influencé tous les aspects du hip-hop, vestimentaires ou musicaux. Il s’agit de l’un des premiers grands rôles du rappeur Ice Cube et du célèbre acteur Cuba Gooding Junior.

Boyz N the HoodUSA 1991 | vostf | 112’ | c | De : John Singleton | Avec : Larry Fishburne, Ice Cube, Cuba Gooding Jr

Le passage de l’adolescence à l’âge d’homme pour trois amis du ghetto South Central à Los Angeles ...

« Voici 25 ans déjà qu’est sorti en salles Boyz N the Hood. C’était la grande époque de la ‘hoodploitation’, ou ‘cinéma de ghettos’, un courant cinématographique où s’entrechoquaient l’iconographie gangsta, la culture reality rap et les aspérités de la chronique sociale. Boyz N the Hood se situe au cœur de cette vague nineties, aux côtés des premières œuvres de Spike Lee. Son succès – 57 millions de dollars de recettes – en fera une œuvre emblématique, nommée par deux fois aux Oscars. » (Les Inrockuptibles)

« It seems as box-fresh, powerful and funny today as it was in 1991. » (The Times)

Je 19 | 04 à 20h30

En collaboration avec Underground Project asbl

Des animations seront prévues avant le film, afin de mettre le public dans l’état d’esprit.

Soirée spéciale hip-hop

1312

« Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour passer un après-midi remplie de rires et de rêves. C’est aussi un lieu de sou-venirs redonnant vie à des moments uniques de l’histoire du cinéma qui font chaud au . L’équipe de « Kino mat Häerz » vous accueille une fois par mois dans le cadre charmant de la Cinémathèque. Après chaque séance, vous avez la possibilité de participer à une rencontre conviviale « café et gâteau » pour vous permettre d’échanger autour du film projeté et de fixer un rendez-vous pour la prochaine séance !

Afin que les personnes à mobilité réduite puissent également pro-fiter du « Kino mat Häerz » , les films seront projetés une deuxième fois à la Cinémathèque située à la Cloche d’Or.

L’Aile ou la cuisseComédie | France 1976 | version originale française | 104’ | De : Claude Zidi | Avec : Louis de Funès, Coluche

Directeur d’un guide gastronomique mondialement connu, Charles Duchemin vient d’être élu à l’Académie française. Approchant de la retraite, il décide de former son fils à ce métier. Or, celui-ci a d’autres objectifs quant à son avenir. En plus, un adversaire de taille, Jacques Tricatel, PDG d’une chaîne de restaurants, vient gêner les affaires de Duchemin...

Je 19 | 04 à 14h30

à la Cinémathèque /Place du Théâtre

Infos & inscriptions pour la formule « Kaffi & Kuch » ainsi que les séances à la Cinémathèque – Cloche d’Or (jusqu’à 2 jours avant la séance de cinéma) T. +352/47 96 -24 28 [email protected]

Je 26 | 04 à 14h30

à la Cinémathèque /Cloche d’Or : séance accessible aux personnes à mobilité réduite (nombre limité de places – réservation obligatoire)

En collaboration avec le Service Seniors de la Ville de Luxembourg, Help/Croix-Rouge et la Maison des Associations

Kino mat Häerz ... a mat Kaffi !

1514

Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la CinémathèqueL’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité de construire un canon du 7e Art. « Essential Cinema » embrasse pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100 films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir, mais dès maintenant.

Liste complète des 100 films : dépliant « Essential Cinema » ou cinematheque.lu (sous réserve de modifications)

1716

Sunset BoulevardUSA 1950 | vostf | 110’ | De : Billy Wilder | Avec : Gloria Swanson, William Holden, Erich von Stroheim

Ve 06 | 04 à 20h30 Taxi DriverUSA 1976 | vostf | 113’ | c | De : Martin Scorsese | Avec : Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel, Cybill Shepherd Palme d’Or, Festival de Cannes, 1976

Naguère soldat au Vietnam, Travis est devenu amer, bizarre, cinglé. Comme chauffeur de taxi, il erre la nuit dans les rues de New York avec comme seuls compagnons de route, ses obsessions, ses dégoûts, ses craintes ...

« Martin Scorsese nous offre un poème sulfureux, convulsif et fas-cinant, ‘inspiré’. Une fois de plus il trouve son inspiration dans le spectacle des bas-fonds, de la faune douteuse des quartiers chauds, à la fois attiré et épouvanté par les jeux du péché et de la damnation. Seul le visage de Jodie Foster illumine ce monde crépusculaire. » (Télérama, Le Guide Cinéma)

« Scorsese, Schrader et De Niro semblent se poser aussi la question à notre sujet. Pendant tout le film, nous sommes contraints de voir la ville selon la perspective solitaire de Bickle, avec seulement quelques brefs éclairs d’espoir qui nous font sortir de sa tête malade. C’est l’homme souterrain de Dostoïevski qui refait surface avec une arme et un désir de mort, un antihéros prêt à se salir les mains pour net-toyer la ville. » (1001 Films à voir avant de mourir)

Ve 13 | 04 à 20h30

L’ancienne star du muet Norma Desmond vit, oubliée, dans un somptueux palais démodé d’Hollywood, sur le Sunset Boulevard, avec son majordome. Quand un jeune scénariste, poursuivi par des créanciers, survient, elle le séquestre et lui demande d’écrire un scé-nario qui lui permettra de redevenir la star d’antan ...

Un film hallucinant à l’atmosphère crépusculaire, un vertigineux jeu de miroirs. Sunset Boulevard est le film le plus sincère qui ait été réalisé sur Hollywood. Figure monstrueuse et pathétique, Norma Desmond trouve en Gloria Swanson une interprète d’exception, qui assume avec courage tous les excès de son personnage et nous offre une brillante recréation de la gestuelle du muet.

« D’un pouvoir de fascination inégalé, le chef d’œuvre de Wilder dis-tille lentement une atmosphère trouble et déliquescente confondant en permanence illusion et réalité, folie et normalité, haine et amour, pathétique et ridicule, romantisme et sordide, hommage ému et critique acerbe. Une pure tragédie qui brille de l’éclat sombre d’un diamant noir. » (Guide des films, Ed. Larousse)

1918 Essential Cinema Cinémathèque’s 100 Must-See Films

To Be or Not to BeUSA 1942 | vostf | 99’ | De : Ernst Lubitsch | Avec : Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack

Durant la Deuxième Guerre mondiale, entre Varsovie et Londres, une troupe de comédiens parvient à déjouer un plan de la Gestapo ...

« Etre ou ne pas être, c’est tout le sujet du film. Sous le couvert d’une folle mascarade et dans un mélange incroyable de suspense et de rire, c’est le combat de la vie contre la mort que Lubitsch nous donne à voir. Tout en risquant sa vie sous les déguisements les plus divers, Joseph Tura trouve encore le temps de cabotiner. To Be or Not to Be, c’est la victoire de la liberté sur la tyrannie. » (Télérama, Le Guide Cinéma)

« Le chef d’œuvre de Lubitsch. Un film engagé contre le nazisme mais aussi une désopilante comédie et une réflexion sur le théâtre où Lubitsch s’amuse constamment à nous tromper. Un mouvement endiablé, une interprétation parfaite et un perpétuel éclat de rire mêlé à un terrible suspense. » (Le Guide des films, Ed. Laffont)

« One of the most profound, emotionally complex comedies ever made, covering a range of tones from satire to slapstick to shocking black humor. » (Chicago Reader)

Ve 20 | 04 à 20h30 Tous les autres s’appellent Ali Angst essen Seele auf RFA 1974 | vostf | 93’ | c | De : Rainer Werner Fassbinder | Avec : Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem, Barbara Valentin

Ve 27 | 04 à 20h30

Dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle. Ali s’installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Le couple est mis à l’écart, mais va vite se révéler indispen-sable à la communauté ...

« Bouleversant, brutal et tendre, ce film ne dénonce pas, mais énonce. » (Télérama)

« Tous les autres s’appellent Ali, présenté au festival de Cannes en 1974, attira l’attention générale sur la personnalité de R. W. Fassbin-der qui avait déjà réalisé dans son pays une bonne douzaine de films. Le scénario – rappelant un peu celui de All That Heaven Allows de Douglas Sirk – est émouvant. Nous devons les meilleurs moments du film aux deux excellents protagonistes : Brigitte Mira et El Hedi Ben Salem. » (Guide des films, Ed. Laffont)

« Fassbinder uses dramatic and visual excess to push everyday events to extremes, achieving a degree of political and psychological truth not accessible through mere social realism. » (Time Out)

2120 Essential Cinema Cinémathèque’s 100 Must-See Films

« Humaniste, artiste, cinéaste-philosophe, Bergman a marqué de son style le cinéma moderne. Dieu/l’Art, le Bien/le Mal, la conscience/l’inconscient, l’angoisse de la mort ; autant de questions autour desquelles Ingmar Bergman a construit, entre cinéma, théâtre et télévision, une œuvre tout en verticalité et en dualité. Une œuvre qui ressemble à une quête ; perpétuel questionnement sur la nature humaine en forme de désespoir. Cette dualité s’inscrit dans une double thématique philosophique qui parcourt tous ses films. D’un côté, la réflexion méditative sur la place de l’homme dans l’univers, son rapport à Dieu, à la Nature, à la société, de l’autre, un regard critique, lucide et satirique sur les rapports humains et sur l’incommunicabilité dans le couple. » (ecrannoir)

« Monumentale, son œuvre tire sa légitimité de son dialogue ininter-rompu avec la culture européenne et de la haute idée que se faisait le cinéaste de son art. Son nom, par excellence, aura fini par incarner le passage du cinéma comme divertissement de masse à l’un des arts les plus raffinés du XXe siècle. » (Jacques Mandelbaum, Le Monde)

« Bergman a tout mis dans ses films. Il y est tout entier. Il y est nu. A la fois illusionniste et premier dénonciateur de cette illusion. A la fois vulnérable et accessible, humain et insaisissable. » (Olivier Assayas)

« If Bergman’s work is hard to watch, it’s because he forces us to confront aspects of ourselves that we would rather shy away from. » (Alex Barrett, BFI)

A l’occasion du centenaire de sa naissance

En collaboration avec l'Ambassade de Suède au Luxembourg

« No form of art goes beyond ordinary consciousness as film does, straight to our emotions, deep into the twilight room of the soul. » (Ingmar Bergman)

« To shoot a film is to organize an entire universe. » (Ingmar Bergman)

« Directing is more fun with women. Everything is. » (Ingmar Bergman)

Les Fraises sauvages

Essential Bergman (1)Rétrospective Ingmar Bergman

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Un été avec Monika Sommaren med Monika Suède 1953 | vostang | 96’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Harriet Andersson, Lars Ekborg, Dagmar Ebbesen

Monika, petite vendeuse de Stockholm, s’enfuit sur le bateau d’un jeune homme, passe l’été avec lui dans une île. Au retour, elle est enceinte ...

Une des premières réussites internationales de Bergman. Le propos démystificateur du cinéaste, en prise avec la réalité quotidienne, est considérablement servi par la présence d’Harriet Andersson qui vit sa libération sur le mode instinctif. Sa vie végétative, sa nudité joyeuse, sa crasse, son appétit sexuel, ses larcins, sont autant de rejets spontanés des lois et des devoirs liés à une société bien-pensante.

« A tender yet unsentimental account of a love affair that turns sour. Bergman’s sympathetic eye and Gunnar Fischer’s atmos-pheric photography invest the locations with a poetic significance, the light and open spaces of the holiday islands contrasted tell-ingly with the dark claustrophobia of the city, where the flame of the couple’s love is slowly extinguished by the lack of air. » (Nigel Floyd, Time Out Film Guide)

Lu 02 | 04 à 21h00 !Ma 10 | 04 à 18h30

Le Septième sceau Det sjunde inseglet Suède 1957 | vostang | 96’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Bengt Ekerot, Bibi Andersson Prix Spécial du Jury, Festival de Cannes, 1957

Me 04 | 04 à 20h30Je 19 | 04 à 18h30

Au XIVe siècle, un chevalier et son écuyer revenant d’une croisade, traversent un pays ravagé par la peste ...

« Un film si important, qu’il faut, l’ayant vu, le revoir au moins une fois pour en découvrir toutes les beautés, toutes les promesses, toutes les racines. » (Libération)

« Bergman atteint ici à cette plénitude de l’expression à partir de laquelle rien n’est impossible, celle de Murnau au moment de son Faust, celle d’Eisenstein au stade de son Nevsky. » (Positif)

« Ici, le dépouillement plastique provoque une impression un peu semblable à celle de la Jeanne d’Arc de Dreyer avec, en plus, des dialogues d’une grande beauté, et une partition musicale envoû-tante. » (Cahiers du cinéma)

« Bergman fills the screen with striking images : the knight and Death playing chess for the former’s life, a band of flagellants swinging smoking censers, a young witch manacled to a stake ... Probably the most parodied film of all time, this nevertheless contains some of the most extraordinary images ever committed to celluloid. » (Nigel Floyd, Time Out Film Guide)

2524 Ingmar Bergman Rétrospective

Les Fraises sauvages Smultronstället Suède 1957 | vostang | 91’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Victor Sjöström, Bibi Andersson, Ingrid Thulin, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow Ours d’or, Festival de Berlin, 1958 ; Golden Globe du Meilleur film étranger, 1960

Ma 03 | 04 à 18h30Me 11 | 04 à 20h30

La Source Jungfrukällan Suède 1960 | vostf | 89’ | c | De : Ingmar Bergman | Avec : Max von Sydow, Birgitta Valberg, Gunnel Lindblom, Birgitta Pettersson Oscar du Meilleur film étranger, 1961 ; Mention spéciale, Festival de Cannes, 1960

Au Moyen-Âge, deux bergers violent et assassinent une jeune fille. Les deux meurtriers s’enfuient et trouvent refuge chez un riche pro-priétaire terrien. Ils ignorent qu’il est le propre père de la victime ...

« Bergman adapte avec génie une légende du XIVe siècle, où le chris-tianisme se mêle à d’obscures forces païennes. Le temps d’un film, grâce à la photo sublime de Sven Nykvist, la lumière l’a emporté. » (Bernard Génin, Télérama)

« L’admirable mise en scène stricte et épurée, l’absence (ou presque) de dialogues rappellent la grande tradition du cinéma muet suédois, c’est-à-dire la période de Stiller et Sjöström dont les films ont laissé une profonde impression chez le jeune Bergman. » (Michel Apers)

« ... an extraordinary metaphysical charge. » (Time Out Film Guide)

A travers le miroir Såsom i en spegel Suède 1961 | vostang | 89’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Harriet Andersson, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow Oscar du Meilleur Film étranger, 1962 ; Prix OCIC, Festival de Berlin, 1962

Dans un îlot désolé, un romancier raté, son gendre médecin et son jeune fils, aux prises avec leurs problèmes, et sa fille folle qui, dans une crise furieuse, croit voir apparaître Dieu sous forme d'araignée...

« Influencé par Strindberg, A travers le miroir, avec sa poignée de personnages, son décor isolé, sa brève période de temps et ses plans dépouillés (en dehors des acteurs, on ne voit que la maison, le ciel, la mer, la grève et un bateau échoué), ne laisse jamais se diluer la force de son élan émotionnel et philosophique. » (Geoff Andrew, 1001 films, Ed. Omnibus)

« ... une description de personnages hyper-sensibles qui vivent le spirituel de la façon la plus physique qui soit. » (Joël Magny, Cahiers du cinéma)

Lu 16 | 04 à 20h30Me 25 | 04 à 18h30

Ma 17 | 04 à 18h30Lu 23 | 04 à 20h30

Un vieux docteur part en auto avec sa bru. Son voyage est coupé de rencontres, de rêves, de cauchemars, de retours en arrière ...

« C’est l’un des films les plus caractéristiques du Bergman des années 50. Les grandes angoisses métaphysiques (la vie, la mort, Dieu) se mêlent aux questions morales ou psychologiques (l’amour, l’égoïsme, la solitude, la femme), dans un style et des symboles qui doivent beaucoup à l’expressionnisme comme à la tradition du cinéma muet nordique. » (Joël Magny)

« Ce qui est le plus admirable dans la construction du film, c’est le constant transfert du rêve à la réalité et de la réalité au rêve. » (Cahiers du cinéma)

« Servi par l’interprétation lumineuse de Sjöström (plus grand cinéaste suédois avant Bergman), Les Fraises sauvages, film remar-quable, souvent copié, jamais égalé, a une honnêteté émotionnelle en accord avec le cheminement de son principal protagoniste. » (1001 films, Ed. Omnibus)

2726 Ingmar Bergman Rétrospective

Chez Schlöndorff, on est d’abord frappé par l’inhabituelle ambition d’une filmographie comprenant des adaptations de Robert Musil, Bert Brecht, Heinrich von Kleist, Heinrich Böll, Marguerite Yourcenar, Günter Grass, Marcel Proust, Arthur Miller, Max Frisch, Michel Tournier ... Schlöndorff n’a guère opté pour la facilité et le nombre de ses réussites force le respect. C’est pourtant moins la « littérature » en soi qui préoccupe le cinéaste que son rapport profond avec notre époque, avec une Allemagne défigurée par les remous de l’Histoire.

Volker Schlöndorff réfléchit à la place de l’artiste dans la société. Sans renier l’importance esthétique et la force émotionnelle d’une œuvre d’art, il est convaincu qu’elle doit aussi délivrer un message. Selon lui, « tout ce qu’on fait a un sens politique, c’est pourquoi il vaut mieux en avoir conscience ». L’engagement est à ses yeux vital car « chaque film est l’expression d’un témoignage politique ».

Ses films sont unis par la lucidité et la rigueur, formelles et théma-tiques, par la sensibilité aux personnages et la sensibilité à l’Histoire. On saisit l’intérêt du cinéaste pour les destinées individuelles ballot-tées par les bouleversements historiques et politiques.

Schlöndorff est toujours resté attaché à une conception commer-ciale du cinéma, contre-balancée par l’intelligence et la finesse du regard. Ses films possèdent une facture classique, parfois austère, immédiatement lisible, avec la volonté assumée de ne pas donner dans le « modernisme » facile en diluant ou triturant son récit.

A l’occasion de la venue du cinéaste le 3 mars à la Cinémathèque, dans le cadre du Luxembourg City Film Festival

« Ich bin Handwerker, weil mir das Wort Künstler verdächtig ist. » (Volker Schlöndorff)

« Jeder einzelne im Publikum mag ein Depp sein, zusam-men sind diese Leute aber ein Genie. » (Volker Schlöndorff)

« Ses films sont tou-jours ancrés dans une réalité historique où les destins individuels sont confrontés à l’état de la société. » (Michel Ciment)

Le Tambour

Volker SchlöndorffHommage

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L’Honneur perdu de Katharina Blum Die verlorene Ehre der Katharina Blum RFA 1975 | vostf | 106’ | c | De : Volker Schlöndorff | Avec : Angela Winkler, Mario Adorf, Dieter Laser, Jürgen Prochnow, Heinz Bennent | D’après : la nouvelle éponyme de Heinrich Böll Prix OCIC, Festival de San Sebastian, 1975

Ma 03 | 04 à 20h30Lu 23 | 04 à 18h30

Le Coup de grâce Der Fangschuß RFA 1976 | vostf | 97’ | De : Volker Schlöndorff | Avec : Matthias Habich, Margarethe von Trotta, Rüdiger Kirchstein, Mathieu Carrière, Valeska Gert | D’après : le roman éponyme de Marguerite Yourcenar Meilleur réalisateur, Prix du cinéma allemand, 1977

Le destin de trois personnages pris dans la tourmente des combats qui opposèrent Russes blancs et bolcheviques à la fin de la Première Guerre mondiale dans les pays baltes ...

« Une adaptation subtile du texte de Yourcenar (1938), mise en valeur par une admirable photographie en noir et blanc. Huis-clos vénéneux, suintant le ‘désarroi des soldats perdus’, le film fait l’admi-ration d’Ingmar Bergman et passe souvent pour le chef-d’œuvre de Schlöndorff. Ce film de neige, de terre grasse, de boue, de sang, est un des plus beaux films romantiques de l’histoire du cinéma, même s’il sait s’en cacher. » (Albert Cervoni)

« Film à la fois austère et grandiose. Schlöndorff se veut un peu le chantre d’une germanité retrouvée, purifiée de l’héritage prussien puis nazi, renouant avec la tradition de Goethe et Heine. Margarethe von Trotta, sa femme, qui a co-écrit le scénario, interprète également le rôle de Sophie, et, bien sûr, le film bascule un peu : une femme n’est pas seulement le jouet de l’Histoire, comme le voudraient les hommes. Elle peut aussi la créer. » (Louis Marcorelles, Le Monde)

Ma 10 | 04 à 20h30

Pour avoir hébergé une nuit, dans un élan du cœur, un déserteur soupçonné d’être un anarchiste, Katharina Blum, une jeune fille dis-crète et réservée, sera broyée par les rouages glacés des appareils d’état allemands : police, justice, médias ...

Adapté de la fameuse nouvelle de Heinrich Böll (attaqué lui-même pour avoir écrit des articles sur la bande à Baader), le Prix Nobel collabore étroitement à l’écriture du film qui restitue parfaitement l’atmosphère de l’Allemagne des années 70.

« Les méfaits de la presse racoleuse, la psychose des mouvements gauchistes, l’appareil inhumain du pouvoir ordinaire : tout cela peut briser des vies autant que la pure violence. Schlöndorff ne dénonce pas le terrorisme, mais l’atteinte à la liberté individuelle. Cruel et implacable. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)

« Volker Schlöndorff nous invite à traverser les apparences. A nous faufiler derrière le portrait. Par ici les coulisses, attention à la marche. » (Jean-Louis Bory, Le Nouvel Observateur)

3130 Volker Schlöndorff Hommage

Le Tambour Die Blechtrommel RFA 1979 | vostf | 140’ | c | De : Volker Schlöndorff | Avec : David Bennent, Mario Adorf, Angela Winkler, Katharina Thalbach, Daniel Olbrychski, Andréa Ferréol, Heinz Bennent | D’après : le roman éponyme de Günter Grass Oscar du Meilleur film étranger, 1980 ; Palme d’Or, Festival de Cannes, 1979

Dégoûté par le monde des adultes, un enfant traverse sans grandir la période du nazisme en Allemagne ...

« Sous fond de fresque historique, une dénonciation sans conces-sion des lâchetés adultes, sous forme d’allégorie politique. Scènes d’un réalisme quasi documentaire et des moments d’un lyrisme grinçant. La couleur vive et criarde, évoque l’atmosphère du cirque et les jouets de Nuremberg. Une adaptation réussie d’un roman culte. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)

« Un prodigieux spectacle mené par un nain paradoxal dans le car-naval de l’Histoire » (Libération)

Death of a Salesman USA 1985 | vostf | 136’ | c | De : Volker Schlöndorff | Avec : Dustin Hoffman, John Malkovich, Kate Reid, Charles Durning | D’après : la pièce éponyme d’Arthur Miller Golden Globe pour Dustin Hoffman, 1986

Les années 1950 dans une petite ville américaine. Un voyageur de commerce vieillissant, au chômage et père de famille, prend conscience du vide de son existence ...

Le réalisateur a conservé un principe de théâtralité dans les décors de studio et la direction d’acteurs, pour éviter le réalisme rétro. Ces décors, stylisés, sont à la fois étouffants et ouverts sur un no man’s land traduisant le vide et l’échec d’une vie.

« De la part de Dustin Hoffman, c’est plus qu’une performance. L’acteur, physiquement méconnaissable, ne tire pas sa composition du maquillage, mais d’un bouillonnement intérieur, d’une nécessité physiologique. » (Jacques Siclier, Le Monde)

Je 12 | 04 à 20h30

Lu 02 | 04 à 18h30Me 18 | 04 à 20h30

Homo Faber Allemagne-France-GB 1991 | voallstang | 117’ | c | De : Volker Schlöndorff | Avec : Sam Shepard, Julie Delpy, Barbara Sukowa, | D’après : le roman éponyme de Max Frisch Meilleur film de fiction, Prix du cinéma allemand, 1991

Walter Faber, la cinquantaine, rationaliste convaincu, a survécu au crash de son avion quand il rencontre Sabeth, avec laquelle il débute une histoire d’amour passionnelle qui échappe à son contrôle ...

Le film de Schlöndorff, superbement mis en images, oscille entre la réflexion métaphysico-philosophique et le road-movie et traduit bien cette confrontation d’un incorrigible cartésien avec l’irrationnel et le poids insoluble du passé.

« The fifty-year-old man revitalised by a love affair with a twenty-year-old girl is one of life’s clichés, but Schlöndorff’s film, adapted from Max Frisch’s novel ‘Homo Faber’ also examines the price. » (Time Out Film Guide)

Le Roi des aulnes Der Unhold Allemagne-France-GB 1996 | voangstf | 118’ | c | De : Volker Schlöndorff | Avec : John Malkovich, Armin Mueller-Stahl, Gottfried John, Marianne Sägebrecht, Heino Ferch, Agnès Soral | D’après : le roman éponyme de Michel Tournier Prix UNICEF, Festival de Venise, 1996

Abel Tiffauges, jeune Francais prisonnier de guerre, va recruter, ‘en toute innocence’, des enfants pour le compte de l’Allemagne nazie ...

« Images, montage, décors, musique : inutile de commenter plus avant tant la maîtrise de Schlöndorff fait sauter les pièges et démine les obstacles. D’une fascination douce et trouble se dégage peu à peu le malaise nécessaire de la lucidité, puis une stupeur recon-naissante devant la puissance et la subtilité du conte qui nous a enchantés. John Malkovich impose sa fraîcheur intense, sa sérénité incongrue, magicien improbable et immature des désastres de la guerre. Le film se faufile entre l’opéra bouffe et le conte de fées jusqu’au fracas de la tragédie, quand les mirages de la fiction rejoignent l’horreur du réel. » (Pierre Billard, Le Point)

Lu 09 | 04 à 18h30Ma 24 | 04 à 20h30

Lu 16 | 04 à 18h30Je 26 | 04 à 20h30

3332 Volker Schlöndorff Hommage

« Il était de la génération des James Dean et de Marlon Brando, mais il n’y avait rien en lui du révolté ou du tourmenté : seulement la nonchalance et un rien d’insolence d’une jeunesse turbulente en train de rentrer dans le rang. ( ... ) Steve McQueen a su projeter une personnalité attachante et un personnage à la fois déconcertant et séduisant, non dépourvu de racines profondes dans la sociologie de l’Amérique. » (Christian Viviani)

« ‘La mythitude est une chose mystérieuse’, écrivit un jour Michael Cimino. Pour lui comme pour beaucoup de cinéastes américains, Steve McQueen fut en effet bien plus qu’une star ou l’acteur d’une poignée de classiques. Sa présence dans le cadre, même immobile et muette (ou presque) donnait de la densité au plan, une puissance faite de mystère, de raffinement et de charisme. Il attirait le regard comme un aimant et condensait les deux qualités que le cinéma américain a toujours valorisées : le professionnalisme (qu’il soit policier, joueur, cambrioleur ou homme d’affaires, McQueen était toujours le meilleur) et une méfiance systématique à l’égard du verbe. » (Jean-Baptiste Thoret)

« He was interesting, unusual, appealing, and sensitive all the same time. He was rugged, decidedly different, and yet unconventionally handsome. He was street-smart, animal-like, non intellectual, and hip. In fact, he brought new meaning to the word hip : he was super-hip. Steve McQueen was an American original. » (William Claxton)

« Un gros plan de Steve McQueen est plus puissant que le plus spectaculaire des paysages. » (William Friedkin)

« I’m not sure whether I’m an actor who races or a racer who acts ! » (Steve McQueen)

« My influences come from real life. I’m not interested in cinema for cinema’s sake. I’m interested in life – what one does and how one interacts » (Steve McQueen)

Great Escape

Steve McQueen, King of Cool (1)Rétrospective

3534

The Great Escape USA 1963 | vostf | 172’ | c | De : John Sturges | Avec : Steve McQueen, James Garner, Richard Attenborough, Charles Bronson, Donald Pleasance, James Coburn, Hannes Messemer Meilleur acteur (Steve McQueen), Festival de Moscou, 1963

En 1943, des officiers alliés, prisonniers dans un camp allemand, creusent des galeries pour organiser une évasion massive ...

« ... ruses, chapardages et diversions. Mais c’est évidemment Steve McQueen que l’on remarque. Forte tête, casse-cou, grande gueule, il est splendide dans ce film (inspiré d’un fait divers) qui fit sa gloire. » (Télérama)

« Le récit est superbement mené, sans longueur malgré sa durée, les péripéties s’enchaînent, avec ces morceaux de bravoure que sont l’évasion à moto de Steve McQueen et le suspense de la fuite par les tunnels. » (Gérard Lenne)

« The Great Escape reste aussi divertissant, émouvant et palpitant aujourd’hui qu’à sa sortie, la plupart des scènes étant devenues des morceaux d’anthologie. » (1001 films, Ed. Omnibus)

« ... les rebondissements et le suspense s’y succèdent et s’y déploient avec la naïveté désarmante du feuilleton au niveau de la psychologie des bandes dessinées ou du western traditionnel. » (Freddy Buache)

Je 05 | 04 à 19h00 ! Love with the Proper Stranger USA 1963 | vostf | 100’ | De : Robert Mulligan | Avec : Steve McQueen, Natalie Wood, Edie Adams

Me 04 | 04 à 18h30Me 18 | 04 à 18h30

Un musicien de jazz tente d’aider son amie à avorter. Mais écœuré par l’aspect sordide de l’affaire, il la cache pour la protéger de sa famille, puis lui propose de l’épouser ...

« Loin d’écraser de leur présence de stars cette ballade ‘mélanco-mique’, Natalie Wood et Steve McQueen montrent de l’Amérique urbaine un visage inquiet, frémissant, déboussolé. Ces deux comé-diens, irremplaçables, n’ont jamais eu la peau plus douce que devant la caméra du Truffaut américain, ce méconnu Mulligan, qui, fin psychologue, les cadre en gros plans affectueux, révélateurs. Et leur donne partenaire à leur hauteur : New York. » (Michel Grisolia, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)

« Charmingly bitter-sweet tale, atmospherically low-key direction, excellent performances from Wood and McQueen, and vivid loca-tion shooting in New York’s Little Italy. » (Time Out Film Guide)

3736 Steve McQueen Rétrospective

The Cincinnati Kid USA 1965 | vostf | 102’ | c | De : Norman Jewison | Avec : Steve McQueen, Ann-Margret, Edward G. Robinson, Karl Malden, Joan Blondell | D’après : le roman éponyme de Richard Jessup

Me 11 | 04 à 18h30Ma 24 | 04 à 18h30

The Thomas Crown Affair USA 1968 | vostf | 102’ | c | De : Norman Jewison | Avec : Steve McQueen, Faye Dunaway, Paul Burke, Yaphet Kotto Oscar de la Meilleure chanson originale, 1969

Bien que milliardaire, Thomas Crown est au fond de lui un ennemi du système. Il s’amuse à monter de fructueux hold-up. Jusqu’au jour où sa route croise celle d’une détective privée tenace ...

« Norman Jewison, à l’instar d’Alfred Hitchcock, met sur le même plan suspense policier et suspense érotique. Un film superficiel, certes, mais extrêmement divertissant. » (Philippe Piazzo, Télérama)

« Le rôle de Steve McQueen vit justement de ce que l’acteur opère ici à contre-emploi. » (Films des années 60, Ed. Taschen)

« Le film exploite cyniquement le matérialisme américain, tel que nous le ressentions à l’époque. » (Norman Jewison)

Bullitt USA 1968 | vostf | 110’ | c | De : Peter Yates | Avec : Steve McQueen, Jacqueline Bisset, Robert Vaughn, Robert Duvall | D’après : le roman ‘Mute Witness’ de Robert L. Pike Oscar du Meilleur montage, 1969

A San Francisco, le lieutenant Bullitt est chargé de protéger un ancien gangster qui a accepté de témoigner contre la mafia. Quand le témoin est assassiné, Bullitt mène son enquête ...

« Visionnaire, Peter Yates montrait, vingt-cinq ans avant Tarantino, qu’une décharge de fusil de chasse fait des dégâts dans un abdo-men ... Il signait, surtout, un polar solide et spectaculaire dont la patine, la musique de Lalo Schifrin et le charme du duo McQueen-Bisset ont fait un classique. » (Aurélien Ferenczi, Télérama)

« Le personnage de Steve McQueen est ici désormais bien au point : désinvolture et ténacité au service d’une cause, avec, pour faire bon poids, une prise de ‘philosophie’ dans un des rares moments calmes du film. » (J.-M. Carzou, Dictionnaire des films, Ed. Larousse)

« Bullitt est un jalon dans l’histoire du cinéma : sans lui, il n’y aurait pas eu d’inspecteur Harry Callahan-Clint Eastwood (Dirty Harry) ni de Popeye Doyle-Gene Hackman (French Connection). » (BCI Films)

Ma 17 | 04 à 20h30Je 26 | 04 à 18h30

Je 12 | 04 à 18h30Me 25 | 04 à 20h30

A La Nouvelle-Orléans, dans les années 1930, un jeune joueur de poker animé d’une grande ambition affronte le champion incontesté de la discipline, de passage dans la ville ...

« McQueen est splendide. Contrairement aux jeunes premiers de l’Actors Studio (Clift, Brando, Newman, toujours à la limite de la sobriété surjouée), il se contente d’occuper l’espace et d’attendre que le plan se termine. Acteur physique, à la John Wayne, à la Gary Cooper, il ressemble, ici, à un lion ... » (Pierre Murat, Télérama)

« Le talent de Jewison est de nous faire vivre ces parties de poker avec leurs à-côtés, comme un véritable suspense. » (Guide des films, Ed. R. Laffont)

« ... un combat cornélien qui oppose la jeunesse fougueuse de McQueen à la vieillesse expérimentée d’Edward G. Robinson. » (Freddy Buache, Le cinéma américain, Ed. L’Age d’Homme)

« ... a vivid character study in the tradition of the not dissimilar The Hustler. Marvellous performances throughout ensure interest. » (Time Out Film Guide)

3938 Steve McQueen Rétrospective

Comedy Classics Essential Cinema Sense and Sensibility Cine XXL Université PopulaireSaturday Night (Guilty) Pleasures

Weekends@ Cinémathèque

4140

Ve Comedy Classics18h30 Ve Essential Cinema

20h30 voir aussi p. 16

Ve 06 | 04 Sunset Boulevard USA 1950 | vostf | 110’ | De : Billy Wilder | Avec : Gloria Swanson, William Holden, Erich von Stroheim voir aussi p. 18

L’ancienne star du muet Norma Desmond vit, oubliée, dans un somptueux palais démodé d’Holly-wood, sur le Sunset Boulevard ... « D’une liberté de ton, d’une insolence uniques, Boulevard du crépuscule ne recule pas devant son sujet, les pénibles amours d’une star déchue et d’un veule gigolo. D’un pouvoir de fascination inégalé,

le chef d’œuvre de Wilder distille lentement une atmosphère trouble et déliquescente confondant en permanence illusion et réalité, folie et normalité, haine et amour, pathétique et ridicule, romantisme et sordide, hommage ému et critique acerbe. Une pure tragédie qui brille de l’éclat sombre d’un dia-mant noir. » (Guide des films, Ed. Larousse)

Ve 13 | 04 Being John Malkovich USA 1999 | vostf | 109’ | c | De : Spike Jonze | Avec : John Cusack, Cameron Diaz, Catherine Keener BAFTA du meilleur scénario, 2000

Craig Schwartz est marionnettiste de rue, mais ne parvient pas à vivre de son art. Devant ses difficul-tés financières, le jeune homme trouve un emploi dans une entreprise dont les bureaux sont situés à mi-étage d’un immeuble. En utilisant une porte dérobée, il est aspiré dans le corps du comédien John Malkovich ...

« A true original, this one, from the demented minds of director Jonze and screenwriter Kaufmann. A hun-dred carat cult item. » (TimeOut Film Guide)« Un film d’une extraordinaire originalité. Si l’on admet le postulat de base, tout s’enchaîne parfaite-ment, y compris la visite à l’intérieur de Malkovich. » (Guide des Films, Ed. Laffont)

Ve 27 | 04 In Bruges USA 2008 | vostf | 107’ | c | De : Martin McDonagh | Avec : Colin Farrell, Brendan Gleeson, Ciarán Hinds

Après un contrat qui a mal tourné à Londres, deux tueurs à gages reçoivent l’ordre d’aller se faire oublier quelque temps à Bruges. Quand le patron finit par appeler et demande à l’un des tueurs d’abattre l’autre, les vacances se transforment en une course-poursuite surréaliste ... « Truffé de dialogues théâtraux et juteux, de plongées

du haut de beffrois, le film contient une mise en abyme du cinéma, l’ensemble étant d’une incor-rection politique jouissive. Divertissement pur et réussi. » (Positif)« Those who know McDonagh’s work know a vein of darkness will run deeply through the comedy. It has seldom been darker. Or funnier. » (Washington Post)

Ve 20 | 04 To Be or Not to Be USA 1942 | vostf | 99’ | De : Ernst Lubitsch | Avec : Carole Lombard, Jack Benny, Robert Stack voir aussi p. 20

Durant la Deuxième Guerre mondiale, entre Varso-vie et Londres, une troupe de comédiens parvient à déjouer un plan de la Gestapo ... « Le chef d’œuvre de Lubitsch. Un film engagé contre le nazisme mais aussi une désopilante comédie et une réflexion sur le théâtre où Lubitsch s’amuse constamment à nous tromper. Un mouve-

ment endiablé, une interprétation parfaite et un perpétuel éclat de rire mêlé à un terrible suspense. » (Le Guide des films, Ed. Laffont)« One of the most profound, emotionally complex comedies ever made, covering a range of tones from satire to slapstick to shocking black humor. » (Chicago Reader)

Ve 06 | 04 Young FrankensteinUSA 1974 | vostf | 106’ | De : Mel Brooks | Avec : Gene Wilder, Peter Boyle, Marty Feldman

Revenant au château de ses ancêtres, le docteur Frankenstein y est accueilli par le nabot Ygor et reprend aussitôt les expériences précédentes en volant un cadavre ... Folle parodie loufoque et hilarante des films de la Universal et notamment de Son of Frankenstein. Mel Brooks maîtrise l’imagerie du fantastique des

années 30. Pas un détail n’échappe à son sens ravageur de la dérision.« Œuvre conjointe de l’acteur (et ici scénariste) Gene Wilder et du réalisateur Mel Brooks, Frankenstein Junior est certainement l’un des tous meilleurs titres de la filmographie des deux hommes, et le plus bel hommage aux films de James Whale. » (Critikat.com)

Ve 20 | 04 One, Two, Three USA 1961 | vostf | 107’ | De : Billy Wilder | Avec : James Cagney, Horst Buchholz, Lilo Pulver

La fille d’un milliardaire américain, en vacances à Berlin, rencontre et épouse secrètement un jeune allemand de l’Est, à la consternation du directeur commercial de son père chargé de la piloter ... « Primo, la redoutable efficacité de son comique dont le vecteur est un rythme staccato absolument irrésistible ; les gags pleuvent et le spectateur, secoué

par le rire, n’est guère en mesure de s’interroger sur les vices et les vertus comparés de la lourdeur et de la finesse. Secundo, l’originalité et la pertinence du thème abordé : l’impérialisme économique amé-ricain. C’est par Coca-Cola (et plus tard par McDo-nald’s) que les USA assujettissent le monde. En 1961, il fallait oser le dire. » (Guide des films, Ed. Larousse)

Ve 13 | 04 Taxi Driver USA 1976 | vostf | 113’ | c | De : Martin Scorsese | Avec : Robert De Niro, Jodie Foster, Harvey Keitel, Cybill Shepherd Palme d’Or, Festival de Cannes, 1976 voir aussi p. 19

Naguère soldat au Vietnam, Travis est devenu amer, bizarre, cinglé. Comme chauffeur de taxi, il erre la nuit dans les rues de New York avec comme seuls compagnons de route, ses obsessions, ses dégoûts ... « Martin Scorsese nous offre un poème sulfureux, convulsif et fascinant, ‘inspiré’. Une fois de plus il trouve son inspiration dans le spectacle des bas-

fonds, de la faune douteuse des quartiers chauds, à la fois attiré et épouvanté par les jeux du péché et de la damnation. Seul le visage de Jodie Foster illumine ce monde crépusculaire. » (Télérama)« Martin Scorsese’s unflinching plunge into the darkest recesses of the human soul feels painfully relevant. » (Time Out)

Ve 27 | 04 Tous les autres s’appellent Ali Angst essen Seele auf RFA 1974 | vostf | 93’ | c | De : Rainer Werner Fassbinder | Avec : Brigitte Mira, El Hedi Ben Salem voir aussi p. 21

Dans un café fréquenté par des travailleurs immi-grés, Emmi, veuve d’une soixantaine d’années, fait la connaissance d’Ali, un Marocain plus jeune qu’elle. Ali s’installe chez elle dès le lendemain, puis ils se marient. Le couple est mis à l’écart ... « Bouleversant, brutal et tendre, ce film ne dénonce pas, mais énonce. » (Télérama)

« Tous les autres s’appellent Ali, présenté au festival de Cannes en 1974, attira l’attention générale sur la personnalité de R.W. Fassbinder qui avait déjà réa-lisé dans son pays une bonne douzaine de films. Le scénario est émouvant. Nous devons les meilleurs moments du film aux deux excellents protagonistes : Brigitte Mira et El Hedi Ben Salem. » (Guide des films)

4342 Week-ends à la Cinémathèque | Les vendredis Les vendredis | Week-ends à la Cinémathèque

Sa Sense and Sensibility 19h00 Sa Saturday Night (Guilty) Pleasures

21h30Sa 07 | 04 A Clockwork Orange GB-USA 1971 | vostf | 136’ | c | De : Stanley Kubrick | Avec : Malcolm McDowell, Patrick Magee, Michael Bates

Au 21e siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l’emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité ... « Fun to watch. » (TimeOut Film Guide)« A cold, dystopian nightmare with a very dark sense

of humor. » (Rotten Tomatoes)« A merciless, demoniac satire. » (Time Magazine)« L’œuvre de Kubrick la plus directement reliée à son époque, avec ses décors et ses costumes pop. Le jeu jubilatoire de McDowell et l’utilisation brillante de la musique, de Purcell à Beethoven et Rossini, ont gardé leur pouvoir de fascination. » (Télérama)

Sa 14 | 04 GildaUSA 1946 | vostf | 107’ | De : Charles Vidor | Avec : Rita Hayworth, Glenn Ford, George Macready

Une femme fatale veut se venger de son ancien amant en le dressant contre son meilleur ami qu’elle a épousé ... « Scène mythique où Rita Hayworth danse et chante Put the blame on Mame, tout en retirant son long gant de satin noir ... Mais, créature prisonnière de son éblouissante enveloppe charnelle, Gilda est

aussi, surtout, une amoureuse, un être pur dans un corps de vamp. Deux hommes se la disputent en une violente bataille, dans un Buenos Aires de paco-tille, sur fond de Seconde Guerre mondiale. Charles Vidor confère une belle fluidité aux va-et-vient des visiteurs du casino. L’atmosphère est noire. Rita est splendide. » (Télérama, Guide du Cinéma)

Sa 28 | 04 60e anniversaire de Michelle Pfeiffer Frankie and Johnny USA 1991 | vostf | 104’ | c | De : Garry Marshall | Avec : Al Pacino, Michelle Pfeiffer, Hector Elizondo

Serveuse dans un snack de New York, Frankie est réfractaire à l’amour. Déçue par ses expériences pas-sées, elle mène une vie rangée, observant en silence ses voisins. Surgit Johnny, repris de justice, divorcé, et engagé comme cuistot dans le même snack ... « Michelle Pfeiffer est si belle qu’on ne peut imaginer que l’amour lui ait ainsi tourné le dos. Mais Garry

Marshall s’y connaît en contes de fées apparemment perdus d’avance. Il est tout sauf un mauvais cinéaste et incarne une tradition de romanesque holly-woodien qui, ici, une fois de plus, fait merveille. » (Télérama)« An absolutely delightful and tender romantic comedy. » (Chuck O’Leary)

Sa 21 | 04 Rear Window USA 1954 | vostf | 111’ | c | De : Alfred Hitchcock | Avec : James Stewart, Grace Kelly, Wendell Corey

L.B. Jefferies, reporter photographe, immobilisé chez lui à cause d’une jambe dans le plâtre, passe son temps à observer de sa fenêtre les occupants de l’immeuble d’en face. A l’aide d’un téléobjectif, il remarque le comportement étrange de l’un d’eux ... « Point d’orgue de toutes les fixations psycho-éro-tiques d’Alfred Hitchcock, Rear Window est sans

doute l’alliage le plus abouti de divertissement, d’intrigue et de psychologie de la remarquable car-rière du réalisateur. Le spectateur est fasciné par les actions des personnages, eux-mêmes fascinés par les actions d’autres personnages. Un cercle vicieux fantasmatique, entrelacé d’humour noir et d’une touche d’érotisme. » (1001 Films)

Sa 07 | 04 La TraviataItalie 1982 | vostf | 109’ | c | De : Franco Zeffirelli | Avec : Teresa Stratas, Plácido Domingo, Cornell MacNeil

Mourante de phtisie, Violetta revoit son passé au moment où les huissiers saisissent ses meubles : lors d’une fête somptueuse, elle s’était éprise du jeune Alfredo. Mais le père de celui-ci lui reprocha de compromettre la carrière de son fils ... En concevant ce film, Zeffirelli voulait réaliser un film-opéra et non un opéra filmé. L’aboutissement

est une œuvre d’une splendeur émouvante. « Le spectacle est d’une splendeur éblouissante, d’un faste extraordinaire, et les interprètes s’im-posent sans effort. Très belle interprétation musicale qui contribue à faire de l’œuvre un régal des yeux et des oreilles. » (Le Guide des films, Ed. Laffont)

Sa 21 | 04 Ils vont tous bien Stanno tutti bene Italie 1989 | vostf | 120’ | c | De : Giuseppe Tornatore | Avec : Marcello Mastroianni, Michèle Morgan, Marino Cenna

Matteo Scuro, soixante-quatorze ans et retraité, vit en Sicile. D’un optimisme à toute épreuve, il décide d’entreprendre un long voyage, pour faire une visite surprise à ses cinq enfants ... « Giuseppe Tornatore porte un regard lucide, mais chaleureux sur ses personnages en plein désarroi. Il ne verse jamais dans le réalisme, et plus d’une scène

évoque même un onirisme proche de Fellini. Son film est maintes fois bouleversant (même si l’hu-mour n’est pas absent), et c’est une profonde émo-tion qui nous étreint. A son habitude, Mastroianni y est prodigieux et sa rencontre avec Michèle Morgan reste un moment empreint d’une douce nostalgie. » (Guide des films, Ed. Laffont)

Sa 14 | 04 Willow USA 1988 | vostf | 126’ | c | De : Ron Howard | Avec : Warwick Davis, Val Kilmer, Joanne Whalley

Il était une fois un royaume peuplé de petits habi-tants apppelés les Nelwyns. Ce peuple paisible était dominé de temps immémorial par les Daikinis, gens de grande taille gouvernée par la cruelle reine Bavmorda. Or il advint qu’un prophète annonçât la naissance d’une princesse appelée à detrôner Bavmorda ...

« Space-opera dans la lignée des films de Lucas avec une mise en scène imposante ... » (Guide des films, Ed. Laffont)« Magic-filled fantasy adventure. » (Common Sense Media) A l’occasion du Festival de l’Imaginaire – LuxCon

Sa 28 | 04 60e anniversaire de Michelle Pfeiffer Batman Returns USA 1992 | vostf+all | 126’ | c | De : Tim Burton | Avec : Michael Keaton, Danny DeVito, Michelle Pfeiffer

Max Shreck, le milliardaire, veut s’emparer de Gotham City. Il compte sur le Pingouin qui règne sur les sous-sols de la ville et sur Catwoman et son armée de chats. Mais Batman, le justicier, veille ... « Considéré par la critique comme meilleure que la précédente, cette version vaut surtout pour les décors baroques et une interprétation délirante ! »

(Guide des films, Ed. Laffont)« Un vrai film d’auteur, riche d’une imagerie qui va de l’expressionnisme au surréalisme. » (Charlie Hebdo)« Batman Returns is the rarest of Hollywood beasts – a sequel that’s better than the original. » (Boston Globe)

4544 Week-ends à la Cinémathèque | Les samedis Les samedis | Week-ends à la Cinémathèque

Di Ciné XXL 17h00 Di Université Populaire du Cinéma

20h30 voir aussi p. 10

Di 08 | 04 Procès de Jeanne d’Arc France 1962 | vo | 65’ | De : Robert Bresson | Avec : Florence Delay, Jean-Claude Fourneau, Roger Honorat Grand Prix du Jury, Festival de Cannes, 1962

Le procès, la condamnation et la mort de Jeanne d’Arc.« Bresson s’appuie sur les documents irréfutables du procès, auxquels le texte est entièrement emprunté. Pour lui, Jeanne est orgueilleuse jusqu’à l’inso-lence, une fille qui refuse le compromis, habitée par la grâce, et qui lutte pour sa liberté intérieure.

Conception aussi intransigeante que celle qu’avait Bresson du ‘cinématographe’ ». (Télérama, Le Guide Cinéma)« Bresson refuse toute psychologie pour privilégier l’aventure intérieure et l’énigme à jamais insoluble de Jeanne. » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)

Di 22 | 04 Une femme douce France 1969 | vo | 88’ | c | De : Robert Bresson | Avec : Dominique Sanda, Guy Frangin, Jeanne Lobre | D’après : une nouvelle de Fiodor Dostoïevski

Devant le corps de sa femme qui vient de se suicider, un homme s’interroge. Il revoit le passé : la jeune fille pauvre qu’il épouse, les malentendus, le jour où elle a tenté de le tuer, le pardon et la réduction de la femme au statut d’épouse soumise. Elle se jette par la fenêtre ... « Un dialogue réduit, des gestes insignifiants, une

couleur glauque, un refus de toute aspérité et en même temps une évolution psychologique ; le récit du mari se fait de plus en plus hésitant tandis que monte la muette désapprobation de la servante qui a vécu tous les malentendus. On mesure à travers ce film la maîtrise de Bresson. » (Le Guide des films, Ed. Laffont)

Di 15 | 04 Mouchette France 1967 | vo | 79’ | De : Robert Bresson | Avec : Nadine Nortier, J.-C. Guilbert, Marie Cardinal | D’après : un roman de Bernanos

Fille d’un ivrogne et d’une mère emportée par la tuberculose, Mouchette, risée de la classe parce qu’elle chante faux, ressemble à un chat écorché. Enfant sauvage qu’un peu d’amour suffirait à rame-ner sur le chemin de la vie, Mouchette s’éprend d’Arsène le braconnier, avant qu’il n’abuse d’elle ... « En situant le roman de Bernanos dans l’époque

contemporaine, sur le Magnificat de Monteverdi, Bresson brosse le portrait d’une adolescente qui, comme l’âne Balthazar du précédent film de Bresson, découvre les vices des hommes, avant de connaître leur bonté. » (Télérama, Guide du Cinéma)« Ce film impressionne par sa vérité psychologique. » (Guide des films, Ed. Laffont)

Di 29 | 04 L’Argent France 1983 | vo | 85’ | c | De : Robert Bresson | Avec : Christian Patey, Sylvie Van den Elsen, Michel Briguet

Pour être en possession, tout à fait innocemment, d’un faux billet de cinq cents francs, Yvon va être victime d’une série d’injustices qui l’entraîneront au meurtre ... « A son habitude, Bresson a fait appel à des non professionnels. ‘Leur visage, disait André Bazin, dans la mesure même où il ne joue point, n’est que

l’empreinte privilégiée de l’être, la trace la plus lisible de l’âme.’ Les bruits sont hallucinants de réalisme. L’écumoire jetée sur le sol et qui va buter contre un mur, le quart inlassablement traîné par Yvon sur le sol de pierre de sa cellule ... Chaque son prend valeur de signe. Pour Bresson, au cœur même de la matière, vit une étincelle divine. » (Télérama)

Di 15 | 04 Excalibur USA 1981 | vostf | 140’ | c | De : John Boorman | Avec : Nigel Terry, Helen Mirren, Nicholas Clay

Du viol d’Ygraine naît Arthur, élevé par Merlin : c’est lui qui, en retirant l’épée Excalibur du rocher où elle était fichée, devient roi. Aux côtés des chevaliers de la Table ronde, il engage la lutte contre le mal ...« Grâce à un formidable travail visuel, qui mêle réa-lisme des corps et invention pure des décors et des costumes, John Boorman retrouve l’esprit du cycle

arthurien. Il nous plonge au cœur d’une nature magique qui dicte les passions des hommes. Le film véhicule une poésie, un ‘exotisme’ (au sens fort) à la fois rares et fascinants ... » (Télérama)« Une splendeur visuelle, un véritable enchante-ment. » (Guide des films, Ed. Laffont) A l’occasion du Festival de l’Imaginaire – LuxCon

Di 29 | 04 Boogie Nights USA 1997 | vostf | 155’ | c | De : Paul Thomas Anderson | Avec : Mark Wahlberg, Julianne Moore, Burt Reynolds

Années 70. Un producteur de films X découvre dans les cuisines d’un night-club Eddie, un jeune homme très avantagé par la nature ... « Les voyeurs peuvent passer leur chemin. Même dans des tournages hard, Paul Thomas Anderson crée constamment une sorte de jeu avec le spec-tateur : ne jamais lui montrer ce qu’il s’attendrait à

voir. Sa caméra flâne, observe les désirs, les frustra-tions, l’euphorie factice de ces années-là, celle de la prétendue libération des mœurs. Elle observe et ne juge pas. Sa plus belle réussite, c’est tout de même le personnage incarné par Julianne Moore, mère déchue et star porno, ‘maman et putain’ en quelque sorte ... » (Télérama)

Di 08 | 04 Into the Wild USA 2007 | vostf | 148’ | c | De : Sean Penn | Avec : Emile Hirsch, Vince Vaughn, Catherine Keener | D’après : le roman de Jon Krakauer

Jeune étudiant brillant et nouvellement diplômé, Christopher a tout pour réussir. Mais il décide brusquement de rompre avec cette existence dorée pour prendre la route avec sa voiture, seul et délesté de toutes attentes affectives et matérielles. Son but ultime, c’est de se rendre en Alaska pour arpenter ses vastes espaces sauvages et vierges de

toute présence humaine ... « Des paysages époustouflants, une mise en scène subtile et originale, un jeune acteur inspiré ainsi que des personnages touchants et hauts en couleurs font de ce road movie utopiste une œuvre émouvante, féroce et sublime. » (Guide des Films, Ed. Laffont)

Di 22 | 04 80e anniversaire Claudia Cardinale Le Guépard Il gattopardo Italie 1962 | vostf+all | 187’ | c | De : Luchino Visconti | Avec : Burt Lancaster, Claudia Cardinale, Alain Delon

Italie, 1860. Tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, il accepte une mésalliance et marie son neveu à la fille d’un repré-sentant la classe montante ... « Chef-d’œuvre, culte, classique, l’adaptation par

Visconti du roman de Tomaso Di Lampedusa est la fresque somptueuse de la fin d’un monde et de la naissance d’un autre et probablement l’une des meilleurs adaptations historiques au cinéma. Bril-lamment dirigé et photographié, Le Guépard est imprégné de la grande connaissance de l’histoire de l’art qui devint la signature de Visconti. » (1001 films)

4746 Week-ends à la Cinémathèque | Les dimanches Les dimanches | Week-ends à la Cinémathèque

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Cinémathèque für Kinder Jeden Sonntag ist Cinema Paradiso-Zeit : das Kinderkino mit der « Extraportion » Poesie. Märchen, Träume und Fantasien werden ganz groß geschrieben, denn hier heißt es Qualitäts-Kino statt Popcorn-Filme, Leinwand-Zauber statt Flimmerkiste.

La Cinémathèque pour les enfantsLe Cinema Paradiso propose tous les dimanches un programme varié avec des séances pour les tout petits et les cinéphiles junior, des films d’animation à voir et à revoir et les grands classiques incontournables à savourer en famille.

Cinema ParadisoLeinwand-Zauber statt Flimmerkiste. Toute la magie du cinéma sur grand écran.

La Belle et la Bête

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Petite introduction au film par l’équipe Cinema Paradiso

Ponyo sur la falaiseJapon 2008 | version française | 101’ | c | Film d’animation de : Hayao Miyazaki

Le petit Sosuke habite un village construit au sommet d’une falaise qui surplombe la mer. Un beau matin, alors qu’il joue sur la plage en contrebas, il découvre une petite fille poisson rouge nommée Ponyo, piégée dans un pot de confiture. Sosuke la sauve, et décide de la garder avec lui dans un seau ...

« Le film, qui multiplie les clins d’œil à la mythologie européenne, est un conte universel : celui de la petite sirène. Mais Miyazaki y rajoute sa patte inimitable. A la qualité d’animation des personnages, des expressions, des attitudes, s’ajoute une féérie visuelle de tous les instants. » (Benshi.fr)

Di 08 | 04 à 15h00

A partir de 6 ans

Sans paroles – Ohne Worte – Without words Petite introduction au film par l’équipe Cinema Paradiso

Capelito et ses amisEspagne 2006-2009 | sans paroles | 40’ | c | Programme de 8 courts métrages d’animation en pâte à modeler de Rodolfo Pastor

Di 15 | 04 à 15h00

A partir de 3 ans

Capelito revient entouré de tous ses amis dans huit nouvelles his-toires inédites et pleines de surprises. Retrouvez notre cher champi-gnon, toujours aussi astucieux et plein d’humour !

Capelito est un champignon magique né des mains de l’orfèvre espagnol Rodolfo Pastor qui façonne cette marionnette folklorique uniquement à base de pâte à modeler. Le réalisateur possède son propre studio de production d’animation, spécialisé dans les tech-niques du stop-motion. Après Capelito, le champignon magique et Les Nouvelles aventures de Capelito, Capelito et ses amis consti-tue le troisième programme d’animation consacré au champignon magique Capelito, dont il suffit de presser le bout du nez pour qu’il se métamorphose !

5150 Cinema Paradiso Cinema Paradiso

Petite introduction au film par l’équipe jeune public du festival

AninAUruguay-Colombie 2015 | version française | 80’ | c | Film d’animation de : Alfredo Soderguit

Di 22 | 04 à 15h00

A partir de 6 ans

La petite leçon de cinéma avec Fränz

La Belle et la Bête France 1946 | version française | 96’ | De : Jean Cocteau | Avec : Josette Day, Jean Marais, Michel Auclair, Mila Parély | D’après : le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont

Le père de trois jeunes filles cueille dans un château une rose, vou-lant l’offrir à l’une d’entre elles. Mais le château appartient à la Bête et son geste risque de lui valoir la mort. La Bête laisse le pauvre homme s’en aller à la condition que l’une de ses filles vienne habiter au château. Pour sauver son père, Belle se sacrifie et part vers sa nouvelle vie. Elle est somptueusement accueillie, par un monstre mi-homme, mi-animal, qui lui témoigne le plus grand respect et qui souhaite l’épouser. La Belle ne peut se résoudre à accepter ...

La petite leçon de cinéma : Le conte au cinéma selon Jean Cocteau« La Belle et la Bête est sans aucun doute un film de poète, écrit à l’encre de la lumière. » Cette poésie visuelle crée une ambiance merveilleuse qui donne à ce conte un cachet tout à fait unique. Dans cette petite leçon vous allez apprendre quelques secrets cinémato-graphiques qui font émerger le merveilleux, tel que les trucages et l’utilisation de la lumière.

La petite leçon de cinéma de 10-15 minutes environ propose une introduction à un thème cinématographique ainsi qu’à un film emblématique. La séance se termine par un Grand Quiz lors duquel les enfants peuvent gagner des beaux prix !

Di 29 | 04 à 15h00

A partir de 7 ans

REPRISE Luxembourg City Film Festival – Sélection Jeune Public 2014

Anina est une petite fille qui a peu d’amis et cela la rend malheu-reuse. Un jour, suite à une bagarre dans la cour d’école, Anina et son ennemie Gisèle sont convoquées par la directrice qui leur remet comme étrange punition, une enveloppe scellée qu’elles ne devront pas ouvrir avant sept jours ...

« Trait gracieux et original, animation délicate, sujet grave traité avec humour et légèreté ... Un enchantement. » (Première)

« Prise de conscience et originalité formelle sont au rendez-vous de ce portrait touchant d’une petite fille de 10 ans à Montevideo. » (Les Fiches du Cinéma)

Fränz Hausemer est comédien ciné-phile et animateur pédagogique. Il compose également des musiques de films et réalise des documentaires.

5352 Cinema Paradiso Cinema Paradiso

Remerciements Ambassade de Suède au Luxembourg ; Jack Bell, Morgane Cadot (Park Circus) ; Joseph Coché, Julie Govaerts (Libération Films) ; Marc Deloge (Help/Croix-Rouge) ; Nancy de Meritens, Claudine Long (Septième Factory) ; Franck Dupont ; Antoine Ferrasson (Tamasa Distribution) ; Stephan Gehmacher, Francisco Sassetti, Johannes Kadar (Philharmonie) ; Elizabeth Geijer (Consulat général de Suède au Luxembourg) ; Fränz Hausemer ; Gérard Kraus (Festival de l’Imaginaire) ; Adeline Margueron, Gauthier Jacquinet (Le Parc Distribution) ; Rui Miroto (Underground Project) ; Elisabete Moreira, Brigitte Bourg, Claudia Cardoso, Sandy Odem (Service Seniors, VDL) ; Emmanuel Siety (Université Paris 3) ; Gian Maria Tore (Université du Luxembourg) ; An Volckaert (The Walt Disney Company) ; Claudio Walzberg (Attac Luxembourg) ; Maryse Williquet (Festival Alimenterre) ; Jean-Sébastien Zippert (etika)

Comment s’abonner à l’envoi gratuit du programme mensuel de la Cinémathèque ?

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Vous avez les possibilités suivantes :Inscrivez votre adresse sur le formulaire d’inscription disponible à la Cinémathèque (place du Théâtre) et déposez-le dans la boîte aux lettres à l’entrée ou à la caisse (en soirée).Envoyez un e-mail avec votre adresse et la mention « abo programme mensuel » à la Cinémathèque. Adresse e-mail : [email protected] un fax avec votre adresse et la mention « abo programme mensuel » à la Cinémathèque. Numéro Fax : (+352) 40 75 19

Musée du cinéma.

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Poster #127 : Le Danube bleu (France 1940)Film de Emil E. Reinert, Alfred Rode | affiche 50 x 32 cm

Abonnement programme 54

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« Ce que nous demandons au cinéma, c’est ce que l’amour et la vie nous refusent, c’est le mystère, c’est le miracle. »Robert Desnos

Live Cinema: The Mysterious Lady Essential Bergman Steve …€¦ · Live Cinema 6 Le Monde en doc...

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