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1 LIRE OU RELIRE L’ŒUVRE D’ÉMILE SOUVESTRE par Marie-Laure AURENCHE et Bärbel PLÖTNER-LE LAY

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LIRE OU RELIRE

L’ŒUVRE D’ÉMILE SOUVESTRE

par Marie-Laure AURENCHE

et Bärbel PLÖTNER-LE LAY

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Introduction

La célébration du bicentenaire de la naissance d’Émile Souvestre à Morlaix en 2006 a remis à

l’honneur le romancier breton, dont le souvenir ne se perpétuait jusqu’alors que dans des

publications locales à diffusion limitée. C’est à l’initiative d’une chercheuse allemande,

Bärbel Plötner-Le Lay, qu’ont été organisés à Morlaix, sa ville natale, un colloque

international et la première exposition jamais consacrée à l’écrivain morlaisien. Les Actes du

colloque1 et le Catalogue de l’exposition2 en constituent les traces tangibles avant la parution

en 2013 de deux biographies : la première rédigée par un universitaire anglais, David Steel,

couvre toute la vie du Breton des Lettres3 ; la seconde, entreprise par Bärbel Plötner-Le Lay,

mais restée inachevée à la suite de sa disparition, s’interrompt à l’arrivée de Souvestre à Paris

en 18374.

Mon intention n’est pas de revenir sur la carrière littéraire de Souvestre, mais de présenter un

inventaire thématique de ses écrits et de faire connaître la postérité de son œuvre en France et

hors de France.

Après la mort de Souvestre, l’éditeur Michel Lévy a racheté à sa famille les droits de

publication sur l’ensemble de son œuvre et a créé à partir de 1856 la « Collection des Œuvres

complètes d’Émile Souvestre ». Elle comporte une soixantaine de titres : des romans (15), des

recueils de nouvelles (20), des récits de vie (4), des publications sur la Bretagne (10) et

quelques titres divers (poésie, théâtre, essais, critique littéraire). Si cette Collection révèle que

Souvestre a touché à tous les genres, elle ne laisse apparaître, en fait, que la face émergée de

l’iceberg et ignore une grande partie de son immense production littéraire. En effet, à la fin de

son livre, David Steel, en recensant aussi bien les articles des revues que les ouvrages,

1 Emile Souvestre (1806-1854), écrivain breton porté par l’utopie sociale, Actes du colloque de Morlaix, 3-4 février 2006, sous la direction de Bärbel Plötner-Le Lay et Nelly Blanchard, CRBC, Université de Bretagne occidentale, Brest et LIRE, Université Lumière Lyon 2 2 Emile Souvestre (1806-1854), écrivain breton et saint-simonien, sous la direction de Bärbel Plötner-Le Lay, Skol Vreiz, n° 59, 2006. 3 David Steel, Emile Souvestre Un Breton des lettres (1806-1854), Rennes, PUR, 2013. 4 Bärbel Plötner-Le Lay, Redécouvrir Emile Souvestre. Années de jeunesse 1806-1836, Morlaix, Skol Vreizh, 2013.

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énumère 180 titres dans une longue bibliographie qu’il avoue lui-même incomplète. Il

commence par regrouper 58 titres d’« Œuvres romanesques, poétiques, pédagogiques et

ethnographiques (par ordre chronologique de publication) » ; puis, sous le titre de « contes » –

est-ce un anglicisme ? -, il réunit 80 nouvelles publiées dans le Magasin pittoresque », trois

dans la Revue de Paris et 17 dans la Revue des Deux mondes ; quatre titres renvoient à des

« Contributions à des livres collectifs – poétiques, romanesques, ethnographiques ». Pour la

production dramatique, Steel relève 25 « Œuvres théâtrales » jouées sur la scène parisienne et

cite cinq « Ouvrages dramatiques rédigés mais non représentés et restés inédits ». Enfin, au

terme de ce répertoire, figurent cinq « Préfaces, introductions et notices » et, dans une liste

« incomplète », qui renvoie à des revues bretonnes ou parisiennes, Steel énumère 40 titres des

« Principaux articles non romanesques sur des sujets divers ». Entre les 60 titres de la

Collection de Michel Lévy (qui n’inclut ni la production dramatique de Souvestre, ni les

romans publiés à Bruxelles, ni certaines œuvres mineures) et les 180 titres de la bibliographie

établie par David Steel (qui propose des regroupements parfois surprenants), on mesure la

difficulté à évaluer la production littéraire de Souvestre.

Bien avant la publication des Actes du colloque de Morlaix et de l’ouvrage de D. Steel,

B. Plötner-Le Lay avait entrepris d’établir, il y a une vingtaine d’années, une bibliographie

exhaustive de l’œuvre de Souvestre, soit en exploitant les catalogues de la Bibliothèque

nationale, soit en collaborant avec des collègues du laboratoire LIRE dont elle faisait partie.

Alors que je préparais ma thèse sur le Magasin pittoresque et l’édition de la Correspondance

générale d’Edouard Charton5, nous avons mis en commun nos recherches pour aboutir aux

conclusions suivantes : Émile Souvestre a sans cesse exploité son « fonds de commerce »

littéraire en faisant passer sa production d’un genre à l’autre, sous des titres identiques ou

nouveaux : tandis que les romans étaient adaptés pour la scène, les articles, les récits et les

nouvelles publiés dans la Revue des Deux Mondes et la Revue de Paris, comme les feuilletons

du Magasin, ont paru ensuite en librairie sous des titres différents. Quant aux nouvelles

publiées anonymement, comme c’était la règle dans le Magasin pittoresque où leur nombre

dépasse la centaine , il a fallu, pour les identifier se reporter aux recueils de nouvelles parus à

partir de 1852 dans lesquels elles ont été ultérieurement publiées, cette fois-ci, sous la

signature d’Émile Souvestre.

5 Marie-Laure Aurenche, Edouard Charton et l’invention du Magasin pittoresque (1833-1870), Champion, 2002 et Correspondance générale d’Edouard Charton (1824-1890), Champion, 2008.

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À la suite des recherches entreprises jadis avec B. Plötner-Le Lay et actuellement poursuivies

en vue de cette étude, il m’a donc paru nécessaire d’établir le catalogue des œuvres parues en

librairie en les classant par genres littéraires : 34 pièces de théâtre, représentées ou non ; 20

romans et 4 feuilletons ; 28 recueils de nouvelles, récits et divers ; 11 publications

« bretonnes ». Le total de cet inventaire (97 titres) — qui ne recense que les ouvrages à

l’exclusion des articles—, permet de le placer aujourd’hui entre la bibliographie

« analytique » de David Steel et la Collection « sélective » de Michel Lévy.

Peut-on alors reprocher à Souvestre de son vivant, puis à sa famille et à son éditeur après sa

mort, d’avoir ainsi « recyclé » sa production littéraire ? Pour un homme de lettres sans fortune

personnelle et chargé de famille, il était bien difficile de vivre de sa plume à une époque où

les droits d’auteur n’existaient pas. C’est pourquoi Souvestre, dans sa mansarde du boulevard

Poissonnière, se consacrait sans relâche à l’édification de ses lecteurs : autant d’œuvres,

autant de sermons. Comme l’a reconnu Charton dans son article nécrologique du Magasin

pittoresque6, si son ami avait été protestant, il aurait été pasteur !

En l’absence de toute littérature critique, pour mesurer l’accueil fait à l’œuvre de Souvestre

après sa mort, il faut reconnaître que, malgré le caractère « lacunaire » de sa Collection (voir

tab. 13), c’est Michel Lévy qui a assuré la postérité de cette production littéraire. Dans le

Catalogue de la Bibliothèque nationale, où 244 notices se rapportent à Souvestre, seul un petit

nombre de ses œuvres a connu une fortune spectaculaire. La plus connue est Un philosophe

sous les toits (12 rééditions jusqu’en 1874), puis Confessions d’un ouvrier (7 rééd.), Le

mémorial de famille (2 rééd.) et Souvenirs d’un vieillard, la dernière étape (3 rééd.). Parmi la

trentaine de recueils de nouvelles à lire « en famille », « au coin du feu », « sous la tonnelle »

ou « au bord du lac », les recueils qui proviennent exclusivement du Magasin pittoresque (les

sept publiés en 1852-53 et les quatre en 1857-59) ont connu les plus nombreuses rééditions.

Mais un succès durable a accompagné jusqu’en 1880 l’ensemble de cette littérature destinée à

« tout le monde » (voir le Catalogue général).

Grâce aux ouvrages qui font connaître les traditions populaires du Finistère, puis des autres

régions de l’Ouest, Les Derniers Bretons (1836), puis Le Foyer Breton (1844), et enfin les

Derniers Paysans (1851), Souvestre a véritablement révélé la Bretagne à l’intelligentsia

parisienne de son temps et entraîné les premiers touristes dans le Finistère. Par la suite,

Michel Lévy, puis son frère Calmann Lévy, ont sans cesse exploité le filon en rééditant à

6 Magasin pittoresque, 1854, p. 403.

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l’identique ou sous des formes diverses (grand format, collections illustrées ou éditions

populaires) ces publications régionales. Après la fermeture de la Collection par Calmann

Lévy en 1896, on constate, toujours d’après le catalogue de la Bibliothèque nationale de

France, que des éditions illustrées ont paru au cours du XXe siècle. Actuellement des éditions

scientifiques de toute cette production « folkloriste » se multiplient en Bretagne et les contes

issus du Foyer breton en particulier, demeurent une mine de rééditions constantes. Cela n’a

rien de surprenant, à l’aune du régionalisme actuel. La boucle est pour ainsi dire bouclée !

Mais pour les Français d’aujourd’hui qui n’ont jamais ouvert un livre de Souvestre, il y a de

quoi s’étonner davantage : de son vivant, sa notoriété a rapidement dépassé les frontières

nationales. B. Plötner a consulté les catalogues des bibliothèques de Leipzig ou de Berlin,

fournissant à Nelly Blanchard le contenu de son article sur la réception de Souvestre dans le

monde germanophone7. Jean-Yves Le Disez, de son côté, a recensé les œuvres de Souvestre

figurant dans les bibliothèques de celles de Londres, d’Edimbourg ou de New York8. Il

apparaît ainsi que, sitôt parues, les œuvres de Souvestre les plus célèbres en France (en

particulier les feuilletons et les recueils de nouvelles du Magasin pittoresque) étaient traduites

outre-Rhin, outre-Manche et même outre-Atlantique, où leur caractère moralisant répondait

au goût des sociétés piétistes ou victoriennes. Mieux, après 1870, des éditions en français ont

servi de manuels à des générations de collégiens et d’étudiants germanophones ou

anglophones pour apprendre le français. Enfin, il est évident que les contes du Foyer breton

ont répondu, par leur caractère pittoresque et merveilleux aux attentes des lecteurs en mal

d’exotisme.

Désormais — et il faut s’en féliciter ! — à tous les lecteurs familiers de la numérisation, les

œuvres de Souvestre sont accessibles sur le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France

et chez les éditeurs qui proposent des éditions numériques !

7 Nelly Blanchard, « Le succès d’Émile Souvestre dans le monde germanophone », dans Actes de Morlaix, 2007, p. 243-263. 8 Jean-Yves Le Disez, « Souvestre tel qu’il sera…en anglais, ou la prolifération métatextuelle de l’œuvre dans le monde anglophone », dans Actes de Morlaix, 2007, p. 211-242.

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SOMMAIRE

I. Inventaire de l’œuvre d’Émile Souvestre

1. Débuts littéraires en Bretagne

2. Le théâtre à Paris

3. Romans et nouvelles

4. La « matière de Bretagne »

II. Diffusion et réception de l’œuvre d’Émile Souvestre

5. L’édition des œuvres de son vivant

6. L’édition des œuvres après sa mort

7. La diffusion hors de France

8. La postérité bretonne

III. Tableaux

IV. Catalogue chronologique

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Liste des Tableaux

Tableau 1. Débuts littéraires (1824-1831)

Tableau 2. La presse bretonne républicaine au temps d’Emile Souvestre

Tableau 3. Le théâtre (1837-1851)

Tableau 4. Les romans et recueils de nouvelles (1837-1853)

Tableau 5. La collaboration d’Emile Souvestre au Magasin pittoresque

Tableau 6. Les recueils de nouvelles publiés en librairie (18390-1869)

Tableau 7. Les feuilletons du Magasin pittoresque publiés en librairie (1850-1857)

Tableau 8. La « matière de Bretagne » (1835-1853)

Tableau 9. De la Revue des Deux Mondes à la publication en librairie

Tableau 10. Contenu des ouvrages sur la Bretagne (1836-1850)

Tableau 11. La concurrence éditoriale de 1852 à 1855

Tableau 12. Les éditeurs belges de Souvestre (1835-1854)

Tableau 13. La Collection Michel Lévy à partir de 1856

Tableau 14. Parutions annuelles de la Collection Michel Lévy

Tableau 15. Les collections illustrées de Michel Lévy

Tableau 16. Le théâtre de Souvestre hors de France

Tableau 17. La « matière de Bretagne » hors de France

Tableau 18. Un philosophe sous les toits hors de France

Tableau 19. Au coin du feu / Au bord du lac / Pendant la moisson hors de France

Tableau 20. Rééditions modernes de la « matière de Bretagne »

Tableau 21. Numérisation Gallica

Tableau 22. Perronik… en ligne

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I. Inventaire de l’œuvre d’Émile Souvestre

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1. Débuts littéraires en Bretagne

Pour approfondir la documentation de ce chapitre, voir les études les plus récentes : Lettres de Souvestre à Turquéty (1826-1852), édition établie, présentée et annotée par David Steel, Rennes, 2012, et David Steel, Émile Souvestre Un Breton des lettres (1806-1854), Rennes, PUR, 2013. Bärbel Plötner-Le Lay, Redécouvrir Émile Souvestre. Années de jeunesse 1806-1836, Morlaix, Skol Vreizh, 2013. Michel Denis, « Le républicanisme en Bretagne à l’époque d’Émile Souvestre », Actes de Morlaix, Émile Souvestre Ecrivain breton porté par l’utopie sociale, 2006, p. 15-36 (abondante bibliographie). A. Le poète romantique (voir Tableau 1) Dans les années 1826-28, à l’époque où les jeunes gens rongés par le mal du siècle trouvent

dans la poésie le moyen d’exprimer leurs souffrances morales, leurs amours déçues et leurs

incertitudes devant l’avenir, les maîtres à penser sont alors Germaine de Staël avec ses

ouvrages théoriques De la littérature (1800) et De l’Allemagne (1813) et Lamartine avec son

premier recueil poétique des Méditations (1820). Privés de tout élan national par le retour des

Bourbons, les étudiants s’exaltent, comme le futur auteur des Orientales, pour la libération du

peuple grec mythifiée par l’engagement de Byron. Parmi eux, Émile Souvestre, étudiant en

droit à Rennes puis à Paris, appartient à cette génération romantique. Ses débuts littéraires,

même s’ils sont provinciaux (car il publie ses vers dès 1824 dans la revue nantaise de Camille

Mellinet, le Lycée armoricain) s’inscrivent dans cette effervescence parisienne : éloge de

Corinne ou l’Italie en 1825, élans personnels et confidences de 1824 à 1830, poèmes

pathétiques sur le siège de Missolonghi. Rien de breton en revanche qui annoncerait les

thèmes de ses œuvres ultérieures. En librairie, Rêves poétiques et Trois femmes poètes qui

paraissent à Nantes chez Mellinet en 1829 et 1830 consacrent son entrée dans la littérature

romantique.

Quel accueil le jeune poète reçoit-il ? En 1825, Souvestre reçoit un prix de poésie, avec la

médaille de la Société académique de Nantes pour son poème « Le Phare ou la Tour du

Four ». Dans le Lycée armoricain, ses amis Charles de Comméquiers et Ange Guépin

célèbrent en 1829 les Rêves poétiques (40 poèmes) et Ange Guépin salue en 1830, les Trois

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femmes poètes (9 poèmes et 1 nouvelle). La reconnaissance littéraire d’Émile Souvestre est

ainsi bien établie dans le cénacle des poètes rennais et le cercle littéraire de Nantes, mais elle

se limite à la Bretagne et n’atteint pas les milieux romantiques de la capitale. Même s‘il écrit à

Turquéty le 9 février 1831, que les Rêves poétiques constituent ses « derniers adieux à la

poésie », il publiera encore après la mort de sa première femme deux poèmes douloureux dans

le Keepsake breton de son ami. Ses deux recueils de poésie ne seront pas réédités à Paris de

son vivant, mais figureront en 1860 dans les « Œuvres complètes d’Émile Souvestre »

publiées chez Michel-Lévy frères en un seul volume titré Trois femmes. Rêves poétiques.

En 1830, deux événements politiques majeurs atteignent alors la Bretagne, qui vont éloigner

Souvestre de ses amis rennais, Comméquiers, Turquéty, Boulay-Paty et Hippolyte Lucas,

restés fidèles à la poésie. Le souffle de la Révolution, porté à Nantes par son ami Ange

Guépin, active ses convictions républicaines et les prédications de la Mission de l’Ouest par

Édouard Charton et Adolphe Rigaud en 1831 l’entraînent vers le saint-simonisme.

Il se détache alors définitivement du lyrisme romantique et, sous l’influence de la doctrine

saint-simonienne, ses regards se portent vers la « classe la plus nombreuse et la plus pauvre ».

Il manifestera désormais un intérêt durable pour la poésie populaire, en consacrant un article

aux « Poésies populaires de la Basse-Bretagne » paru en 1833 dans la Revue des Deux

Mondes et repris ensuite dans la 2e partie des Derniers Bretons. Une fois établi à Paris, il

deviendra bientôt l’ami de Béranger9 à qui il dédicacera en 1839 son roman L’Homme et

l’Argent. La même année, il fera connaître le poète breton Ricou aux lecteurs du Magasin

pittoresque et il écrira pour le chansonnier saint-simonien Lachambeaudie la préface de ses

Fables populaires. Comme George Sand, « marraine » du poète-maçon Charles Poncy10, il

encouragera les prolétaires à publier leur production littéraire.

B. Le journaliste provincial (voir Tableaux 1 et 2) C’est par Le Lycée armoricain que Souvestre est entré en littérature et c’est par la Revue des

Deux Mondes qu’il se fera connaître dix ans plus tard à Paris. Pour sa carrière d’écrivain, la

presse a donc constitué un vecteur irremplaçable. Comme il n’est pas possible de retrouver sa

collaboration dans les feuilles quotidiennes aujourd’hui incomplètement conservées (aussi

9 Voir Béranger : Des chansons pour un peuple citoyen, par Sophie-Anne Leterrier, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013. 10 Voir « Les Poètes prolétaires », p. 163-182, dans George Sand critique, 1833-1876, textes de George Sand sur la littérature ; présentés, édités et annotés sous la direction de Christine Planté, Tusson, Du Lérot, 2006.

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bien Le Breton à Nantes que Le Finistère à Brest), on doit se limiter au dépouillement de ses

articles parus dans la Revue de l’Ouest (1829) pour apprécier ses talents de journaliste.

Les liens personnels entre Dubois et Mellinet ont favorisé, dès leur création, les échanges

entre leurs journaux respectifs, Le Globe et Le Lycée armoricain11. Dans les années suivantes,

les jeunes étudiants bretons, et en particulier Souvestre et Guépin, venus à Paris suivre les

cours de droit ou de médecine, fréquentent les milieux libéraux et lisent Le Globe. Aussi, dès

leur arrivée à Nantes à l’automne 1828, apportent-ils dans leurs bagages les idées qui

permettront à la Revue de l’Ouest d’exprimer le renouveau intellectuel de la Bretagne : il faut

« inciter la région à se charger elle-même de son avenir en modernisant l’agriculture et en se

tournant vers l’industrie ». La Revue de l’Ouest apparaît comme l’écho nantais du Globe

libéral.

Alors qu’il n’a que 23 ans, Souvestre fonde à Nantes en janvier 1829 une maison d’édition, la

« Librairie industrielle », qui publie des ouvrages d’émancipation intellectuelle et qui est

dotée d’un périodique hebdomadaire, La Revue de l’Ouest, journal de la Librairie industrielle

de Nantes, dirigé par Ludovic Chapplin. À l’imitation du Globe parisien de Dubois et Leroux,

ce « Globe de l’Ouest » traite de tous les sujets : et Souvestre, dans ses articles publiés du 28

janvier au 8 juillet 1829, ne se limite pas à la poésie (Delphine Gay), ni même à la littérature

(compte rendu du drame historique La Mort des Girondins). Il traite de l’histoire de la

Bretagne (mort d’Olivier de Clisson, Bataille de la Roche-Derrien) aussi bien que de la guerre

de libération du peuple grec (bataille de Navarin) et de l’industrie bretonne (fabrique des

toiles et pêche de la sardine). En livrant les statistiques les plus récentes sur les départements

de la Bretagne, Souvestre apporte ainsi la preuve qu’il aborde avec la plus grande facilité tous

les sujets d’actualité, à l’exception de la religion et de la politique, dont il n’est jamais

question à l’époque où la liberté de la presse n’existe pas.

Sans développer ici les péripéties qui, de 1829 à 1831, unirent puis séparèrent Le Lycée

armoricain et la Revue de l’Ouest, il faut souligner l’orientation prise par Souvestre pour

relancer à l’automne 1831 la Revue de l’Ouest. À l’image du Globe parisien, récupéré par les

saint-simoniens, il voudrait faire de la Revue nantaise l’organe régional du mouvement. Mais

dès la fin de l’année 1831, la rupture avec Mellinet signe la fin du Lycée et le schisme

d’Enfantin et de Bazard celle de la Revue ! Cependant l’expérience acquise à la Revue de

l’Ouest lui sera utile pour diriger à Brest le journal républicain, Le Finistère, d’octobre 1832 à

juin 1833, puis à Paris, pour écrire les feuilletons littéraires des journaux parisiens et 11 Voir La jeune France libérale: "Le Globe" et son groupe littéraire : 1824-1830, Par Jean-Jacques Goblot, Paris, Plon, 1995.

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collaborer au recueil encyclopédique d’Edouard Charton, tout en continuant à publier

épisodiquement des articles dans la presse bretonne (voir Tableau 2).

Ni la poésie, ni les entreprises de presse n’ont donc permis à Souvestre de réaliser ses

ambitions en Bretagne : dans la première partie du XIXe siècle, on ne peut faire carrière

littéraire que dans la capitale.

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2. La production dramatique à Paris [voir Tableau 3)

Ce chapitre renvoie à l’article d’Olivier Bara, « Émile Souvestre, praticien et réformateur du théâtre ou la morale en action », paru dans les Actes de Morlaix, Émile Souvestre Ecrivain breton porté par l’utopie sociale, 2006, p. 97-115. La liste des pièces figurant dans le Tableau 3 a été établie d’après les archives inédites de Bärbel Plötner-Le Lay et l’ouvrage de David Steel, Émile Souvestre Un Breton des lettres (1806-1854), Rennes, PUR, 2013.

Sous la Restauration, le théâtre connaît en France une véritable révolution : le Racine

et Shakespeare (1823 et 1825) de Stendhal signe la mort de la tragédie classique et la

Préface de Cromwell (1827) de Victor Hugo annonce le triomphe du drame

romantique. Tous les jeunes gens qui veulent entreprendre une carrière littéraire et en

particulier les étudiants en droit qui se morfondent à apprendre le Code civil se piquent

d’écrire des pièces de théâtre, tel Edouard Charton qui, avec son ami Charles

Taillandier en 1827, « arrangea en vaudeville » une comédie de Goldsmith ou

s’efforça en vain par la suite d’écrire des comédies et des vaudevilles pour le théâtre

du Vaudeville12.

Comédies, drames et comédies-vaudevilles (voir Tableau 3)

Dès sa jeunesse, Souvestre a tenté, lui aussi, de se lancer dans le théâtre. Alors qu’il

est au collège de Pontivy en 1822, sa comédie, Etrennes au lycée de P…y. La journée

aux incidents, qui dénonce les abus subis par les élèves, provoque son renvoi définitif

de l’établissement. En 1827, l’année même où la Préface de Cromwell déchaîne

l’opinion, il arrive à Paris avec le manuscrit d’un drame en vers, Le Siège de

Missolonghi — décidément l’actualité grecque constitue pour lui une source

d’inspiration ! —, mais après avoir été acceptée au Français, la pièce est interdite par

la censure. L’année suivante, un vaudeville qu’il a écrit seul, mais que Scribe voudrait

signer pour en partager le bénéfice, ne connaît pas de meilleur sort ! Enfin, en 1829, il

publie dans le Lycée armoricain / Revue de l’Ouest, « L’Auteur posthume. Comédie en

un acte et en vers »13, éditée l’année suivante par Mellinet, qui ne sera jamais portée à

la scène.

12 Voir Cor. Gén. Charton, t. I, p. 67. 13 Lycée armoricain / Revue de l’Ouest, 1829, vol. 14, 336-351 et 359-374.

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L’activité dramatique de Souvestre14 à Paris débute dès son arrivée en 1837 avec Le

Riche et le Pauvre et perdure jusqu’en 1851 avec une trentaine de drames, comédies et

comédies-vaudevilles. La plupart de ses pièces sont représentées dans les théâtres

secondaires : théâtre du Gymnase-dramatique (6), des Variétés (5) du Vaudeville (5),

de la Porte Saint-Martin (3), et de l’Ambigu-comique (2) et des Folies-dramatiques

(1). Mais il parvient aussi à faire accepter trois pièces par le Théâtre-Français : la

première en 1841, La Protectrice, est un “lever de rideau“ en 1 acte, les deux autres

sont des drames, Pour arriver en 1847 et Le dernier des Kermor en 1848. On jouera

également trois drames à l’Odéon : le drame historique Pierre Landais en 1843, Le

Pasteur ou l’Evangile et le foyer en 1849 et Les Péchés de jeunesse en 1850. Dans ce

répertoire, quatre pièces traitent de la Bretagne : un drame historique, Pierre Landais

(dont l’action se déroule à Vannes, puis à Nantes, à la cour des ducs de Bretagne au

XVe siècle) ; une comédie-vaudeville Fleur de genêt (qui met en scène un journaliste

et un comte surnommé Fleur de genêt) ; un drame, Le Dernier des Kermor ( où un

jeune aristocrate breton parvient à se mésallier par amour) et Un mystère (joué au

XVIe siècle en breton) qui traite de la légende de saint Guillaume du Poitou.

Comme il arrive fréquemment à l’époque, cinq pièces sont écrites en collaboration

avec Dubois-Davesnes, déjà réputé dans le milieu dramatique parisien15, puis trois

autres avec Eugène Bourgeois, un jeune Morlaisien qu’il a accueilli à Paris : la

première, Charlotte, est jouée en 1846. Et les deux autres, Le Pasteur, ou L’Evangile

et le foyer (1849) et Le Lion et le moucheron (1850) ne seront montées qu’après la

mort prématurée du jeune auteur en 1847.

Les livrets des pièces de Souvestre paraissent chez les nombreux éditeurs spécialisés

de Paris16. Mais trois d’entre elles, Charlotte et Werther, Pierre Février et Le Filleul

de tout le monde sont publiées en 1846 dans la « Bibliothèque dramatique » de la

maison d’édition « Michel frères » où le jeune Michel Lévy, à défaut de faire une

carrière dramatique, fonde sa propre collection théâtrale. Ainsi, on peut dater de cette

année-là la collaboration entre l’écrivain et l’éditeur, poursuivie l’année suivante par

l’édition du Filleul de tout le monde. On verra infra que c’est grâce à l’édition de son

14 Voir Tableau 3. 15 Charles Hippolyte Dubois-Davesnes (1800-1874) est auteur dramatique et acteur ; il terminera sa carrière comme régisseur général du Théâtre Français. 16 Voir le tableau ci-joint.

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théâtre que Souvestre est entré en relations avec Michel Lévy, l’éditeur de ses œuvres

complètes.

Cette succession de drames, comédies et vaudevilles illustre la conception que

Souvestre se fait du théâtre, exprimée à deux occasions datant l’une de 1832 et l’autre

de 1848. En 1832, Souvestre publie un texte programmatique, Des Arts comme

puissance gouvernementale et de la nouvelle constitution à donner au théâtre17, où il

apparaît que l’auteur, converti à la mission saint-simonienne de l’artiste, ne s’oriente

pas dans la voie du drame romantique, ouverte par Hugo et Dumas, mais prône la

portée morale du théâtre, revendiquée également par Hugo, mais sur la base d’une

autre esthétique — moins directement “sermonneuse“. Considérant que les

« encouragements financiers de l’Etat doivent être fonction de l’efficacité

moralisatrice » du théâtre (l’opéra pour les plus riches, le vaudeville pour la classe

bourgeoise et le drame pour les prolétaires), Souvestre revendique, avec sa production

de comédies, vaudevilles et drames, sa place auprès des classes moyennes et

populaires, alors que Victor Hugo rêve de réunir tous les publics (voir la préface de

Ruy Blas).

En 1849, au début de la seconde République, il ne s’agit pas d’une publication

théorique, mais de sa participation à l’enquête menée par la Commission du Conseil

d'Etat chargée de préparer la loi sur les théâtres, pour connaître la situation du théâtre

en France. Les comédiens, critiques et auteurs dramatiques sont successivement

entendus par la Commission et dans les séances qui réunissent Bayard, Dumas, Victor

Hugo, Mélesville, Scribe et Souvestre. Ce dernier, fidèle à ses convictions saint-

simoniennes, réclame la création d’un théâtre populaire subventionné par l’Etat,

susceptible de cultiver « la morale, le patriotisme et l’art parmi les travailleurs » et

défend toujours sa conception d’un théâtre à vocation morale18.

Accueil fait au théâtre de Souvestre

Peu de témoignages directs nous sont parvenus sur la réception du théâtre de

Souvestre. De trop rares lettres conservées suivent les étapes de sa carrière. Après la

17 L’ouvrage est publié à Nantes, imprimerie Mellinet, en 1832. 18 Conseil d'Etat. Section de législation. Commission chargée de préparer la loi sur les théâtres. Enquête et documents officiels sur les théâtres, Paris : impr. nationale, 1849. Séances des 29 et 30 septembre 1849, p. 98-155.

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première représentation du drame Le Riche et le Pauvre, dans une lettre du 3 février

1837, Souvestre annonce à Mellinet son « succès immense à la Porte St Martin ». En

octobre 1843, il remercie Charton « du bienveillant article » paru sur [Pierre]

Landais »19 dans L’Illustration. Une lettre de Guillaume Lejean, qui est venu à Paris

assister à la représentation du drame breton Le Dernier des Kermor, livre le 11 mars

1848, à son ami morlaisien Charles Alexandre ses impressions sur la pièce qu’il

considère comme « une sanglante épigramme démocratique ».20 Par ailleurs, la

correspondance à Mellinet révèle que Souvestre lui demande sans cesse d’assurer la

publicité de son théâtre en Bretagne. Ainsi, dans une lettre du 26 mai 1839, Souvestre

le presse : « Dès que Maîtresse [et Fiancée] sera imprimée, tâchez qu’elle soit jouée à

Nantes »21 et réclame des comptes rendus dans les journaux locaux, Le Breton et Le

Finistère. Sur les représentations de ce théâtre en Bretagne, les archives du théâtre de

Brest indiquent qu’ont figuré dans son répertoire Les Préventions, en 1836, Le Riche

et le Pauvre, en 18387-38, L’Interdiction, en 1837-38 et Henri Hamelin, en 183822.

Dans la presse parisienne, les feuilletons dramatiques parus chaque semaine suivent

fidèlement l’actualité dramatique. Les plus célèbres d’entre eux sont signés par Gérard

de Nerval dans La Charte de 1830 et La Presse, par Théophile Gautier dans La

Presse, par Jules Janin dans le Journal des débats.

En février 1837, Le Riche et le Pauvre a rencontré un succès indéniable et fait de

Souvestre un auteur dramatique à la mode. Est-ce parce qu’il est l’adaptation du roman

Riche et Pauvre bien accueilli par la critique, ou parce qu’il est la première pièce d’un

auteur dramatique inconnu ? À chaque nouvelle pièce, le public viendra saluer l’auteur

du premier drame, Le Riche et le pauvre : ainsi, à la représentation de L’oncle

Baptiste, « le nom de M. Souvestre a été proclamé au milieu des applaudissements »23.

Mais le plus souvent, les critiques dramatiques constatent que le succès des pièces est

surtout dû au jeu des acteurs souvent mieux connus du public que l’auteur : Mesdames

Darou, Doche, Dorval, Julienne, Vallée et Messieurs Bocage, Bouffé, Ferville,

19 Cor. Gén. Charton, t. I, p. 240 et 448. 20 Corrrespondance Lejean-Alexandre (1846-1869), p. 92. 21 Les Cahiers de l’Iroise, 1954, « Correspondance de Souvestre à Mellinet », 26 mai 1839. 22 Au vu du dépouillement des premières années des archives du théâtre de Brest (AD Finistère, Quimper, 4 T 18) effectué par Bärtbel Plötner Le-Lay. 23 Théophile Gautier, Histoire du théâtre, II, 221-223.

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Samson, Regnier, etc. : ainsi dans Le Bonhomme Job, d’après La Semaine : « Le rôle

de Job fait honneur à Bardou » et Mlle Figeac « a été fort bien reçue et a justifié

pleinement l’accueil favorable qui lui a été fait ».

Les critiques portent en revanche un jugement sévère sur le traitement de l’intrigue. Ils

reprochent à Souvestre la lenteur de l’action dans Le Filleul de tout le monde : « le

premier acte est faible, mais les trois autres offrent plus de mouvement, de comique et

ils ont décidé une réussite non douteuse. » (voir La Semaine, février 1847) ; ils portent

le même jugement sur Le Pasteur ou l’Évangile et le foyer : « Ce drame, dont les

premiers actes sont un peu longs » (La Semaine, janvier 1849). Ils ironisent également

sur le pathétique du dénouement —toujours moral — qui suscite l’émotion et oblige

les spectatrices à tirer leur mouchoir : au drame Les Péchés de jeunesse, Nerval

accorde (La Presse, 30 sept. 1840) « un beau succès de larmes ».24

Souvestre a-t-il atteint son but ? Le caractère moralisant de ce théâtre a frappé tous les

critiques. Le jugement de Nerval sur Aînée et Cadette est péremptoire : « Souvestre a

introduit le sermon sur la scène des petits théâtres, et semble un prédicateur qui s’en

irait prêcher du haut de l’orchestre de Musard. ». Quinze jours plus tard, il en vient à

définir le « drame vertueux » de Souvestre comme « un genre faux et bâtard, né de la

sensiblerie philosophique du dix-huitième siècle » parce que les familles demandent

un spectacle instructif et moral »25. Théophile Gautier, pour sa part, porte sur La

Maîtresse et la Fiancée un jugement sans appel : « M. E. Souvestre est possédé par

l’honnête manie de faire de l’art utile : chacun est libre ; ses vaudevilles ne sont que

des capsules à sermons. Il y a toujours une intention philosophique dans tout ce qu’il

fait »26. Quant à Souvestre lui-même, alors qu’il s’apprête en 1840 à faire représenter

au Théâtre-Français La Protectrice, qui sera mal reçue, il reconnaît alors ses limites en

matière dramatique et avoue à Mellinet qu’il renonce désormais à écrire de grandes

œuvres dramatiques : « Trop de difficultés matérielles, trop de préjugés, trop

d’intrigues vous entravent »27. Mais ce renoncement se révèle provisoire ! Il est

probable que Souvestre, arrivé à Paris sans fortune personnelle mais avec femme et

enfants, a composé des pièces, seul ou avec des collaborateurs, « pour des raisons

24 Gérard de Nerval, Œuvres complètes, Pléiade, t. II, 1205, (où sont rassemblées ses critiques dramatiques). 25 Nerval, Œuvres complètes, Pléiade, I, 551-553, 25 mai 1840 et I, 573, 15 juin 1840. 26 Gautier, Histoire du théâtre, I, 259-260. 27 Voir Les Cahiers de l’Iroise, 1954, « Correspondance de Souvestre à Mellinet », 13 février 1840.

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moins artistiques qu’alimentaires »28. On constate, en effet, qu’il a cessé d’écrire pour

la scène précisément en 1851, quand il a signé ses premiers contrats avec l’éditeur

Michel Lévy.

Ce théâtre social dont Gautier et Nerval ont dénoncé le caractère « particulièrement

ennuyeux »29 n’a pas survécu au public parisien de la Monarchie de Juillet. Seul, Le

Pasteur ou l’Évangile et le foyer peut être considéré comme un succès « littéraire »,

puisqu’il est à l’origine d’un opéra de Verdi, Stiffelio30. Cependant, comme nombre de

livrets de ce théâtre ont été édités à Bruxelles (voir Tableau 12), il est vraisemblable

que ces pièces ont été jouées en Belgique. Quant au Théâtre de la jeunesse (6

comédies et proverbes) édité par Michel-Lévy frères en 186031 après la mort de

Souvestre, il conserve la marque de fabrique de son auteur, grâce aux sous-titres

moralisants qui assortissent chacun de ses titres et il connaîtra une certaine fortune au

moins auprès du public familial, puisqu’il sera réédité en 1866 et 1874.

28 O. Bara, Actes de Morlaix, p. 98. 29 O. Bara, Actes de Morlaix, p. 111. 30 Max Ulrich Balsiger, « Émile Souvestre à l’origine d’un livret d’opéra : Stiffelio de Verdi », Actes de Morlaix, 2006. 31 Je remercie Amélie Calderone, qui prépare une thèse sur les pièces publiées dans la presse (1829-1851) de m’avoir révélé que le Théâtre de la jeunesse rassemble des pièces parues dans le Journal des jeunes personnes en 1849-1854.

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3. Romans et nouvelles

Voir Marie-Laure Aurenche, Edouard Charton et l’invention du Magasin pittoresque (1833-1870), Champion, 2002 et la Correspondance générale d’Edouard Charton (1824-1890), Champion, 2008. Voir également dans les Actes du colloque de Morlaix : Bärbel Plötner-Le Lay, « Émile Souvestre, un artiste saint-simonien au service de la poésie, du théâtre et du roman populaire », p. 37-57. et M.-L. Aurenche, « Émile Souvestre et Édouard Charton. Histoire d’une amitié : du saint-simonisme à la collaboration littéraire », p. 87-90.

Comme il l’avait fait pour le théâtre en 1832, Souvestre a défini sa conception du roman à

l’automne 1836, dans un essai donné à la Revue de Paris32, qui sert de préface au roman

Riche et Pauvre, paru à la même date. Toujours fidèle à la définition saint-simonienne de

l’artiste, il entend dénoncer les vices sociaux et réformer les mœurs de la bourgeoisie

triomphante … Mais le jeune romancier breton est-t-il de taille à rivaliser avec Balzac et

George Sand ? Le premier s’est déjà fait connaître avec Eugénie Grandet (1833) et Le Père

Goriot (1835), et jusqu’à la fin de la Monarchie de Juillet ses titres se succèderont pour

former la « Comédie humaine ». La seconde, George Sand, défendra bientôt son idéal

démocratique dans ses romans “socialistes “, à commencer par Horace ou le péché de M.

Antoine, puis ses grands “champêtres“, La Mare au diable (1846), François le champi (1847)

et La Petite Fadette (1848).

A. Les romans et les premiers recueils de nouvelles (voir Tableau 4)

De 1836 à 1853, Souvestre publie une quinzaine de romans, souvent sous-titrés « roman

social » ou « roman de mœurs », ainsi que quatre recueils de nouvelles qui illustrent sa théorie

définie dans la préface de Riche et Pauvre. Seuls deux ouvrages échappent au genre

moralisant : le roman historique, Mémoires d'un sans culotte bas-breton (1840-1841)33 où le

héros est confronté aux événements de la Révolution de 1789 présente, des « souvenirs

révolutionnaires oubliés ou inconnus »34 ; et le roman d’anticipation, Le Monde tel qu’il sera

32 Revue de Paris, « Du roman », octobre 1836, p. 116-128. 33 Roger Dupuy, « Émile Souvestre et l’histoire de la Révolution en Bretagne dans Mémoires d’un sans-culotte bas-breton (1840-1841), dans Actes de Morlaix, 2006. 34 Voir la Postface de La Goutte d’eau, p. 302.

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(1846), unique dans l’œuvre de Souvestre comme dans la littérature de son temps, qui

préfigure les utopies des romanciers de science-fiction à venir35. De 1835 à 1839 Souvestre publie ses romans chez G. Charpentier ; puis, en 1840 et 1841,

chez H. Souverain et de 1842 à 1846, chez Coquebert. Sa production romanesque cesse alors

et ne reprend qu’en 1851, où deux romans Marguerite et Béatrice et Le Sceptre et le Roseau

sortent chez de petits éditeurs parisiens (Paul Permain et L. de Potter) ; puis, après

l’établissement de l’Empire, grâce à ses amis républicains exilés à Bruxelles, Souvestre publie

encore en 1852 Le Fort du cèdre et Le Garde du lazaret chez le libraire belge A. Lebègue.

Les derniers romans publiés de son vivant, Le Roi du monde, histoire de l’argent et de son

influence (1852) et Le Mendiant de Saint-Roch (1853), sortent à Paris chez de petits éditeurs.

Après sa mort, deux titres sortiront encore, mais dans la Collection Michel-Lévy, en 1861, La

Lune de miel et Le Pasteur d’hommes. Cette chronologie éditoriale parle d’elle-même : si

Souvestre change si souvent d’éditeur et en cherche même à l’étranger, c’est parce que ses

romans ne font pas la fortune de ceux à qui il les confie. On verra infra que ce n’est pas le

passage du format in-8 au format in-16 ou in-18 et l’abaissement de leur prix de vente (de 2, 3

ou 4 volumes à 7 fr. l’un, à 3 fr. 50 puis 1 fr. le volume) qui feront des romans de Souvestre

des best-sellers de la Collection Michel-Lévy !

Il n’est pas question d’étudier ici le contenu de toutes les œuvres de fiction produites par

Émile Souvestre. L’analyse de ses deux premiers romans, Les Quatre souffrances ou

L’Échelle des femmes (1835) et Riche et Pauvre (1836), ainsi que de la nouvelle « Le

Chirurgien de marine »36 si finement conduite par B. Plötner-Le Lay37 laisse imaginer la

complexité des œuvres à venir. Quant à celui qui s’étonne du nombre de pages que Souvestre

a rédigées en si peu d’années, il doit se reporter à la Postface de La Goutte d’eau (1842) où il

affirme, en prenant à témoins les plus grands écrivains européens (Calderon, Shakespeare,

Lopez de Vega, Gœthe, Voltaire, Molière, Walter Scott…) que « la rapidité de composition

est une présomption favorable à l’œuvre d’art ». Dans cette même postface, et à la date où

Balzac regroupe ses romans sous le titre général de « Comédie humaine », Souvestre laisse

entendre qu’il songe, lui aussi, à une vision d’ensemble de son œuvre romanesque, constituée

d’une « série d’études dramatiques » où il présenterait successivement les différentes classes

35 Voir la publicité qu’en fait Souvestre dans La Mosaïque de l’Ouest, II, p. 142-147. Le roman vient d’être réédité, avec une introduction de Claire Barel-Moisan. Morlaix, Skol Vreizh, 2013, 36 Revue de Paris, 1836, t. 35, 5-38, puis La Maison rouge (1837). 37 Voir Redécouvrir Émile Souvestre, p. 136-140 et 230-233.

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de [la] société, « avec leurs natures et leurs passions »38 . Cette idée d’un titre commun, il

l’avait déjà annoncée à Mellinet en mars 1839 : « j’ai un plan général, que j’exécuterai, s’il

plaît à Dieu »39. Mais hélas, à la différence des héros de Balzac, les personnages de Souvestre

– qui, d’ailleurs, ne réapparaissent pas d’une œuvre à l’autre — ne parviennent pas à

constituer de véritables types et, en dépit de cette annonce, les romans « sociaux » de

Souvestre n’ont pas atteint le but espéré par leur auteur.

Pour analyser cet échec, il faut relire le témoignage de Guillaume Lejean, exprimé en 1857,

qui replace l’œuvre de son ami dans l’effervescence politique des mouvements saint-

simonien, fouriériste et républicain sous la monarchie de Juillet : « Émile Souvestre avait

abordé le roman social à une époque où les idées sociales, mises en avant sous une forme

pacifique par Saint-Simon et Fourier, sous une forme plus militante par Godefroy Cavaignac

et ses nombreux amis, livraient une bataille de chaque heure à un ordre de choses qui se

raffermissait lentement à la suite de la commotion de 1830 »40. Puis il ouvre des perspectives

qui ne la réduisent pas à de la littérature moralisante : « L’ardent romancier prit à partie ces

abus et rien de plus : l’éducation presque nulle pour les pauvres, si défectueuse pour les

autres ; le mariage livré aux hasard des spéculations et des convenances, si souvent contracté

sans sympathie, sans réflexion et sans sincérité ; la femme, livrée par une éducation

incomplète à la dissipation ou à une vie quasi végétative ; l’aptitude de tous aux fonctions

publiques, annulée par l’intrigue et la faveur ; le souci des grandes idées cédant la place à

celui des grandes affaires ; l’argent “roi du monde“, tels furent les vices sociaux dont il

entreprit la réforme, encore plus dans les mœurs que dans les lois, durant la première partie de

sa vie littéraire, de 1836 à 1848. » C’est dans cette perspective qu’il faut entendre l’épithète

« humanitaire » que l’opinion publique accole à son œuvre, comme Souvestre s’en plaint lui-

même en 1842, toujours dans la Postface de La Goutte d’eau.

Voilà probablement pourquoi l’œuvre romanesque d’un saint-simonien républicain,

stigmatisant les vices de la monarchie de Juillet, n’ont pas fait l’objet de comptes rendus dans

la presse et pourquoi aucun d’eux n’a été réédité de son vivant. Sous la Seconde République,

seul Riche et Pauvre a trouvé place dans la collection populaire, « Les Romans du jour

illustrés », et au Bureau du Siècle.

38 La Goutte d’eau, 1842, Postface, p. 303-304. 39 Lettre à Mellinet, mars 1839, p. 162. 40 « Charles-Émile Souvestre », par Guillaume Lejean, dans le Dictionnaire de biographie bretonne, par Levot, 1857, t. II, p. 867-876.

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2. Les nouvelles du Magasin pittoresque (voir Tableaux 4 et 5)

Dans le même temps où il publie des romans, Souvestre se plaît également à écrire des

nouvelles (voir Tableau 4). Le premier de ses trois recueils, La Maison rouge (1837), Le

Journaliste (1839) et La Valise noire (1844) date précisément de l’année où il persuade

Charton d’introduire la fiction romanesque dans le Magasin pittoresque défini jusque là, à

l’imitation du Penny Magazine, comme un recueil de vulgarisation encyclopédique. C’est en

1837, en effet, que la table des matières du Magasin présente, pour la première fois une

rubrique intitulée « Littérature et morale » qui comporte des petits récits fictionnels. Dans les

livraisons où les articles ne sont jamais signés, la mention « Nouvelle » figurant sous le titre

ne suffit pas cependant pour les attribuer à Souvestre : d’autres rédacteurs, et Nanine

Souvestre en particulier, vont bientôt confier des nouvelles au recueil. On ne peut donc

reconnaître avec certitude la plume de Souvestre que dans les nouvelles qui seront publiées

par la suite en recueils : leur nombre s’élève à une centaine. Pour sa participation réelle au

recueil, impossible à fixer (articles littéraires, historiques, philosophiques et remplacement de

rédacteurs défaillants), mais que l’on peut estimer à une trentaine de pages par volume soit le

dixième d’un volume annuel, Souvestre trouve là un revenu modeste certes (à 7 centimes la

ligne), mais régulier qui peut atteindre 250 ou 300 francs par an.

Jusqu’en 1840, le nombre des Nouvelles figurant dans le recueil est inférieur à 12 et leur

longueur ne dépasse pas dix colonnes (tel « L’Aveugle d’Armagh » en 1837 ou « Le

Ventriloque » en 1838) ; dans les années suivantes, les Nouvelles couvrent plusieurs

livraisons (tels « Monsieur Pierre » en 1838 ou « L’Esclave » en 1840). Puis lorsque

Souvestre abandonne le roman en 1846, leur nombre et leur longueur augmentent encore, au

point de couvrir 30 pages du recueil, soit la valeur de 4 livraisons hebdomadaires. Enfin, à

partir de 1849, elles deviennent de véritables feuilletons : elles s’étendent sur toute l’année ou

même davantage : Le « Calendrier de la mansarde, journal d’un homme heureux », occupe, à

lui seul, 35 pages réparties sur 22 livraisons en 1849 ; les « Mémoires d’un ouvrier », 35

pages aussi, sur 24 livraisons en 1850 ; Le « Mémorial de famille », 50 pages (22 livraisons

en 1852 et 7 livraisons en 1853) ; « La dernière étape, journal d’un vieillard », 52 pages

(livrées dans 22 livraisons en 1854, 11 livraisons en 1855 et 5 livraisons en 1857, ces

dernières étant rédigées par E. Lesbazeilles après la mort de son beau-père).

Peu à peu, Souvestre a ainsi transformé ses « nouvelles » en véritables « romans » au point de

susciter la mauvaise humeur du rédacteur en chef : « Pour renfermer le dénouement des

« Mémoires d'un ouvrier » avant la fin de décembre, je ne sais vraiment comment je ferai :

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c'est une leçon. Je m'en tiendrai désormais aux petites nouvelles ».41 Alors que ces dernières

ne sont jamais illustrées, on peut se demander si le rédacteur en chef du Magasin pittoresque

avait envisagé d’accompagner les « feuilletons » de gravures, puisque les premières livraisons

de La Dernière étape, journal d’un vieillard, sont illustrée de 3 dessins de Karl Girardet.42

Comment définir la série des quatre « feuilletons » inaugurée dans le Magasin pittoresque à

partir de 1849 ? Dans l’introduction au Mémorial de famille publié l’année de sa mort en

1854, Souvestre révèle les liens qui les unissent : alors que le Philosophe sous les toits offrait

« des enseignements et consolations applicables à l’homme dans le célibat », Le Mémorial « a

essayé d’en faire autant pour l’homme en famille » et le dernier auquel il travaille

« s’adressera à l’homme éprouvé par la vieillesse et le veuvage ». Autrement dit, la

complémentarité qu’il n’a pas réussie entre ses romans, Souvestre l’a réalisée entre les

feuilletons du Magasin qui se succèderont jusqu’à sa mort et au-delà : même s’ils ne sont à

proprement parler ni autobiographiques, ni philosophiques, ni politiques, ils peuvent

constituer son itinéraire personnel, comme le suggèrent les dédicaces à sa femme, Nanine,

puis à ses enfants, Eugène et Noémi Lesbazeille.

C. Les feuilletons du Magasin pittoresque publiés en librairie (voir Tableau 7)

Dès leur publication chez Michel-Lévy à partir de 1850, les longs feuilletons du Magasin

pittoresque apportent la preuve que Souvestre a enfin trouvé son public. Le « Calendrier de la

mansarde » publié en 1850 sous le titre Un Philosophe sous les toits connaît un succès

immédiat : alors qu’il connaît une 3e édition dès l’année suivante, Souvestre reçoit le prix de

l’Académie française et ce succès sera durable aussi bien en France qu’à l’étranger43. Les

« Mémoires d’un ouvrier » qui paraissent l’année suivante sous le titre Confessions d’un

ouvrier, avec une dédicace « à Morvan père, ouvrier au port de Brest, et à Perrine Morvan, sa

femme », connaît huit rééditions. « Le Mémorial de famille » dédicacé « A mes enfants

Eugène et Noémi Lesbazeilles » et publié sous le même titre, mais chez Cherbuliez (lors du

séjour de Souvestre à Genève), connaît chez Michel Lévy deux rééditions en 1859 et 1871.

Enfin « La Dernière étape » qui sera publié en 1857 par Eugène Lesbazeilles (qui rédigera la

fin du feuilleton après la mort de son beau-père) sous le titre Souvenirs d’un vieillard, la

dernière étape, connaîtra 4 rééditions.

41 Voir Cor. gén, Charton, t. I, p. 721, 6 nov. 1850. 42 Magasin pittoresque, 1854, p. 12, p. 40 et p. 80. 43 Voir infra (12 rééditions de 1850 à 1874).

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Quelles sont les raisons de ce succès ? Dans le Magasin pittoresque, elles sont attachées au

genre du « feuilleton » qui, d’un épisode à l’autre, suscite l’intérêt du lecteur comme les séries

télévisées d’aujourd’hui fidélisent les téléspectateurs. Mais elles sont aussi d’ordre politique :

la Révolution de 1848 a changé les mentalités et ces récits de vies « authentiques » (les

Confessions d’un ouvrier, en particulier, ne font-elles pas penser aux témoignages de la

collection « Terre Humaine » ?) une fois publiés en librairie, peuvent satisfaire les aspirations

d’un lectorat familial et populaire beaucoup plus large.

D. Les recueils de nouvelles publiés en librairie (voir Tableau 6)

Le succès spectaculaire rencontré en librairie par ces feuilletons encourage alors Souvestre à

publier systématiquement l’immense fonds des nouvelles parues depuis près de vingt ans dans

le Magasin pittoresque. Douze recueils vont paraître en 1852 et 1853, constitués d’une

centaine de récits, choisis dans les volumes du Magasin parus depuis 1833. Parmi ces recueils

publiés du vivant de Souvestre, cinq paraissent en 1852 chez D. Giraud et J. Dagneau : Au

coin du feu [13 nouvelles], Pendant la moisson [5 nouvelles], Au bord du lac [4 nouvelles],

Sous la tonnelle [14 nouvelles] et Récits et souvenirs, romans de famille [8 nouvelles]. Trois

autres paraissent également en 1852, mais chez Michel Lévy : Dans la prairie [7 nouvelles],

Les Clairières [recueil de 13 nouvelles], Chroniques de la mer [où 3 nouvelles sur 5

proviennent du Magasin pittoresque). Les recueils rassemblés après la mort de Souvestre

paraissent tous chez Michel Lévy (la librairie D. Giraud et J. Dagneau ayant été absorbée par

Michel-Lévy frères) : en 1857 Les Soirées de Meudon [10 nouvelles], en 1858 Les Anges du

foyer [10 nouvelles], Les Péchés de jeunesse [4 nouvelles] et Sur la Pelouse [12 nouvelles],

en 1859, En Famille [où 11 nouvelles sur 13 proviennent du Magasin pittoresque]44.

Les recueils ne présentent pas les nouvelles dans l’ordre chronologique des volumes du

Magasin, ni selon la thématique de ses tables des matières. Souvestre a composé ces

anthologies en tenant compte des dédicataires de chacune d’elles. Ainsi Au coin du feu est-il

dédié « À Mes Trois Filles ». Le recueil Dans la prairie envoyé « À mademoiselle Julie

Rousselet » est assorti d’une préface de deux pages traitant de l’amitié qui les unissait. À

Mme veuve Vinet, de Lausanne, Souvestre ne pouvait manquer d’adresser Les Clairières,

sans évoquer le souvenir de son époux, le pasteur Vinet devenu son maître spirituel. Les

Chroniques de la mer offertes « À M. Vuillemin, de Lausanne » contiennent des récits

d’aventures du temps passé. Les quatre nouvelles du recueil Au Bord du lac dédicacé « À 44 Sur la publication des Anges du logis [6 récits] et des Contes du foyer [7 nouvelles] à Pont-à- Mousson chez Haguenthal (voir infra).

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M. Eugène Guiyesse [peintre breton] sont unies « par un lien commun » : « elles montrent

toutes les trois les avantages du progrès social » et la quatrième, « Le chevrier de Lorraine »,

dont l’action se passe au XVe siècle, s’est insérée à sa place chronologique45. Le recueil

Pendant la moisson, dédicacé à « A M. Prosper Saint-Germain, professeur de dessin à l’École

navale » rassemble des nouvelles qui présentent les caractères distinctifs des « races » : La

Sibérie, David le Trappeur (contrées sauvages de l’Amérique du nord), la Troque (Afrique

occidentale) et le facteur de Canton (la Chine), Tollar l’indien (l’Inde). Enfin, Sous les filets,

est adressé à M. Lejean, son « cher compatriote ».

Tous ces recueils ont été réédités et ceux dont le titre indique qu’ils s’adressent à un public

familial Au coin du feu (1852) et Les Soirées de Meudon (185) ont connu le plus grand

succès46. Ces rééditions qui ont perduré en France pendant près de quarante ans, se sont

également multipliées en Angleterre et en Allemagne où Souvestre est devenu un romancier

français très apprécié47 .

Ainsi, ce n’est ni dans la poésie, ni par sa production dramatique que Souvestre a assuré sa

célébrité. Ce ne sont pas non plus les romans parus en librairie qui ont fait sa fortune, mais

bien les nouvelles et les feuilletons parus dans le Magasin pittoresque, en raison de la large

audience acquise par ce périodique. Et lorsque George Sand s’apprête en 1856 à publier des

nouvelles dans le nouveau recueil de Charton, L’Ami de la maison, ce dernier lui recommnade

de privilégier la brièveté, en évoquant les pratiques de Souvestre : « les petites nouvelles de ce

pauvre ami [qui] valaient infiniment plus que ses romans »48. Pourtant, du théâtre au roman et

aux nouvelles, la continuité de l’œuvre de Souvestre est évidente. Dans l’article nécrologique

inséré dans le Magasin pittoresque aux dernières pages du volume de 1854, Charton définit la

ligne directrice de l’œuvre de son ami et collaborateur, et conclut qu’à défaut d’avoir pu être

pasteur protestant, « c’est seulement dans ce besoin et ce zèle persistant d’enseignement

moral qu’il faut chercher l’unité de sa vie »49. Edouard Charton qui n’a jamais remis les pieds

en Bretagne après l’épisode de la mission de l’Ouest en 1831-1832, faisait alors le bilan de la

45 Voir Bärbel Plötner Le-Lay, « Enjeux et risques du contact des « races » chez Émile Souvestre (1806-1854), in L’idée de « race » dans les sciences humaines et la littérature (XVIIIe et XIXe siècles, sous la direction de Sarga Moussa, l’Harmattan, 2003, p. 278. 46 Voir infra « La diffusion de l’œuvre ». 47 Voir infra chapitre 7. 48 M.-L. Aurenche, Cor. gén. Charton, t. II, lettre à George Sand, 3 décembre 1856. 49 « Émile Souvestre », par Édouard Charton, Mag. pit., 1854, p. 403.

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carrière littéraire de son ami, sans se référer aux écrits du morlaisien resté fidèle à sa région

originelle.

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4. La « matière de Bretagne »

Au colloque organisé par B. Plötner-Le Lay pour célébrer le bicentenaire d’Émile Souvestre, « Émile Souvestre

écrivain breton porté par l’utopie sociale » (Morlaix, 3-4 février 2006), six contributions ont remis

particulièrement en lumière la marque indélébile des origines bretonnes de Souvestre dans son œuvre littéraire,

après son installation à Paris.

-Michel Denis, « Républicanisme en Bretagne à l’époque d’Émile Souvestre », p. 15-36

-Roger Dupuy, « Émile Souvestre et l’histoire de la Révolution en Bretagne dans Mémoires d’un sans-culotte

bas-breton (1840-1841) », p. 59-78

-Fanch Postic, « Le rôle d’Émile Souvestre dans le développement du mouvement d’intérêt pour les traditions

orales au XIXe siècle », p. 117-136

-Joëlle Edon-Le Goff, « La pédagogie de l’écriture dans Les Derniers Bretons », p. 137-152

-Jean André Le Gall, « Émile Souvestre ou les avatars d’un Breton des Lettres », 153-160

-Philippe Le Stum enfin, avec « Souvestre illustré, Souvestre inspirateur d’images », p. 161-190

Dans les genres traditionnels étudiés précédemment, la Bretagne sert de toile de fond à

nombre de romans (tels L’Homme et l’Argent ou La Goutte d’eau) et de nouvelles (tel Le

Chirurgien de marine) ; elle peut même offrir le sujet d’un drame (Pierre Landais), susciter la

réécriture d’un « mystère » médiéval, devenir la trame d’un roman historique (Mémoires d’un

sans-culotte bas-breton), mais l’essentiel n’est pas là. Pour ses contemporains, Souvestre est

l’auteur des Derniers Bretons et du Foyer breton, c’est-à-dire qu’il est considéré alors comme

le premier à avoir révélé les mœurs et traditions populaires de sa région. Est-il pour autant

reconnu alors comme « folkloriste » ?

A. La « matière de Bretagne » (voir Tableau 8) Les écrits de Souvestre consacrés à la Bretagne se répartissent entre trois périodes : la

première aboutit en 1836 à la réédition du Voyage dans le Finistère… de Cambry et la

publication du Finistère en 1836 et à la publication de ses « Études sur la Bretagne » (RDM

1833-1835) dans Les Derniers Bretons (1836-38). La seconde période conduit à la création de

La Mosaïque de l’Ouest (1844) et à la publication du Foyer Breton (1844-45). Enfin, pendant

la troisième période, de nouveaux récits « bretons » paraissent dans la Revue des Deux

Mondes (1849-1852), les premiers publiés dans les Derniers Paysans (1851), les autres sous

les mêmes titres Scènes de la chouannerie, Scènes et mœurs des rives et des côtes et En

quarantaine, scènes et mœurs des grèves en 1852 et 1853. On constate que Souvestre étend

peu à peu son champ de recherches de son Finistère natal à la région de Nantes, de la Vendée,

du Maine et du Poitou. D’autre part, à côté de ces publications « ethnographiques », sont

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publiés à Nantes deux luxueux albums, La Bretagne pittoresque (1841) et Nantes et la Loire-

inférieure (1851), où les textes de Souvestre « accompagnent » les dessins d’artistes bretons.

Enfin un recueil périodique illustré (La Mosaïque de l’Ouest, 1844-47), est lancé par des

libraires d’Angers, puis de Blois.

Les publications de Souvestre traitant spécifiquement de la Bretagne ne sont pas nées de

l’imagination de leur auteur, mais sont constituées, comme l’indiquent leurs titres,

d’ « études » et de « récits », de « scènes et mœurs » et de « traditions populaires » qu’il a

recueillis aussi bien dans son milieu familial qu’en se livrant à des enquêtes sur le terrain. En

effet, son témoignage est fondé sur son amour de « la Bretagne aux vallons ombreux et aux

grandes bruyères, où les souvenirs de [ses] jeunes années sont ensevelis »50 : enfance passée

dans le Léon et retours réguliers dans sa famille à Morlaix en 1827, en septembre 1831, et au

printemps 1832 avec Édouard Charton ; séjours à Nantes en 1829-32, puis à Brest dans les

années 1833-36. Après son installation à Paris, il fait une excursion avec Paul Delassale dans

la région d’Orléans et de Tours en 183951. Il revient encore à Morlaix lors la mort de sa mère

en 1841, puis en 1842-43 avant de publier Le Foyer Breton. Il retourne également dans la

région nantaise où réside la famille de sa femme. Pendant tous ces séjours, il parcourt le pays,

seul ou en compagnie, à pied ou à cheval, pour observer, prendre des notes et rassembler les

chants et les récits entendus dans les campagnes, comme il le déclare dans les précieuse

préfaces des Derniers Bretons et du Foyer breton.

Mais les souvenirs personnels et les collectes dans les campagnes ne peuvent suffire à sa

documentation et les références livresques viennent la compléter. Pour rééditer Le Voyage

dans le Finistère, et lui adjoindre sa partie personnelle, Le Finistère en 1836, Souvestre qui

réside alors à Brest, ne peut manquer de lire les ouvrages des Brestois qui ont déjà parcouru la

Bretagne à la suite de Jacques Cambry52 : l’Itinéraire descriptif du département du Finistère

par Gilbert-Villeneuve (1828) et surtout les Antiquités de la Bretagne. Finistère I et II (1832-

35), par le chevalier de Fréminville qui, d’ailleurs, l’accusera bientôt de plagiat. A-t-il

rencontré Jean-Baptiste Brousmiche, fonctionnaire à Brest, dont le Voyage dans le Finistère

en 1929, 1830 et 1831, restera inédit jusqu’en 1891 ? La première publication de Souvestre 50 Voir la préface des Mémoires d’un sans-culotte bas-breton, 1840. 51 Voir D. Steel, p. 183-184, où les références de ce voyage ne sont pas indiquées. 52 Voir Joëlle Edon-Le Goff, « L’héritage de Cambry dans les monographies du Finistère au XIXe siècle » dans Jacques Cambry, 1749-1807: un Breton des Lumières au service de la construction nationale : actes du colloque de Quimperlé, 11-12 octobre 2007, CRBC, 2008 .

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sur le Finistère, qui revoit et actualise celle de Cambry, offre un « tableau des sites et mœurs

de la Bretagne »53 qui assure à son auteur une supériorité incontestée sur tous les voyageurs

précédents. Pour rédiger les Mémoires d’un sans-culotte bas-breton, il recourt à l’ouvrage de

l’historien républicain de Quimper, Armand Duchatellier, qui traite de la Révolution en

Bretagne54 et aux deux publications de son ami Ange Guépin sur la ville de Nantes.55 La

publication du Barzaz Breiz en 1842 par le vicomte de La Villemarqué56 (qui rencontre un

succès immédiat aussi bien dans le milieu érudit de la capitale que chez les Bretons désireux

de découvrir leur identité historique), arrive à point nommé pour Souvestre en train de

préparer l’anthologie du Foyer Breton. Quant au Nantais, Pierre Pitre-Chevalier, il a déjà

publié deux études historiques, La Bretagne ancienne et moderne (1844) et Bretagne et

Vendée. Histoire de la Révolution française dans l'ouest. (1845-1848) avant de collaborer

avec Souvestre à la rédaction des notices de l’album Nantes et la Loire-inférieure en 1850.

Dans cette effervescence littéraire qui met la Bretagne à la mode, Souvestre lance également à

partir de Paris des projets de publications illustrées, en faisant appel à son réseau breton

d’artistes susceptibles d’insérer des images dans ses ouvrages. Parmi eux, Prosper Saint-

Germain figure au premier rang. Dès 1835, pour répondre à la demande de Charton désireux

d’illustrer les articles bretons parus dans le Magasin pittoresque, Souvestre avait fait appel à

son ami morlaisien Prosper Saint-Germain57, qui exécuta alors deux dessins pour le recueil Le

Marché de Quimper (1836, 361) et Luttes en Bretagne (1837, 56). Dès lors, la

complémentarité de l’image et du texte étant devenue évidente à Souvestre, Saint-Germain a

participé à toutes ses publications illustrées. Comme, d’autre part, les techniques de la

lithographie et de la gravure sur bois se sont répandues chez les éditeurs, la réédition du

Voyage dans le Finistère de Cambry a dû en grande partie son succès à la place accordée aux

illustrations, alors que Les Antiquités de Bretagne de Fréminville en étaient dépourvues.

53 Voir la postface de La Goutte d’eau, 1842, p. 302. 54 Armand Duchatellier, Histoire de la Révolution dans les départements de l’ancienne Bretagne, 6 vol. In-8, 1836 (rééd. 4 tomes, Morvan, Berrien, 1977) où il montre le rôle déterminant joué par les représentants du Tiers-État breton de Versailles à Paris en 1789. 55 Parmi toutes les publications d’Ange Guépin, voir Nantes au XIXe siècle (avec E. Bonamy), 1835 et 1981, et l’Histoire de Nantes, Nantes : Prosper Sebire, lib.-C. Mellinet imp., éditeurs, etc., 1839 (Seconde éd. avec dessins de M. Hawke et deux plans). 56Théodore Hersart de La Villemarqué, Le Barzaz Breiz: chants populaires de la Bretagne recueillis, traduits et annotés, Coquebert, 1842 (Maspero, 1981). Sur le sujet, voir l’étude la plus récente, Barzaz-Breiz, une fiction pour s'inventer, par Nelly Blanchard, Presses universitaires de Rennes, 2006. 57 M-F Bastit, « Prosper Saint-Germain artiste et ami de Souvestre », Les Cahiers de l'Iroise n° 204, mai-juin 2006.

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Saint-Germain, maître d’œuvre de l’iconographie de l’ouvrage, s’est entouré d’artistes

brestois (Barret, Caradec et Guieyssse) et a dessiné lui-même la plupart des lithographies, en

particulier celle du frontispice, Mendiants du Finistère un jour de tournée. Dans la Bretagne

pittoresque (1841), publication in-folio, constituée de 10 planches lithographiées, les « scènes

de mœurs » sont signées par Prosper Saint Germain et les « paysages » par Adolphe

Rouargue, artiste déjà reconnu en Bretagne.

En 1844, ce n’est pas aux lithographies publiées hors-texte, mais aux gravures sur bois que

Souvestre et Saint-Germain recourent pour illustrer Le Foyer breton et La Mosaïque de

l’Ouest. Cette technique permettant d’insérer les images dans le texte —qui a fait ses preuves

au Magasin pittoresque— crée à cette époque le métier d’illustrateur et Souvestre recrute sans

peine des artistes bretons tels O. Penguilly, A. Leleux, C. Fortin et même pour Le Foyer

Breton un dessinateur célèbre dans la capitale, Tony Johannot. En effet, pour illustrer ces

publications « pittoresques », le crayon des dessinateurs peut, plus finement que le pinceau

des peintres, rendre les vues, les scènes de genres et les costumes. Dans les deux albums, les

gravures sont insérées sur la page de gauche et le texte qui les « accompagne » (c’est-à-dire

les décrit et les commente) sur celle de droite, disposé à l’intérieur d’un cadre fleuri.

Pour mener à terme ces différentes entreprises, tous les collaborateurs sont bretons, à

l’exception des dessinateurs Tony Johannot et Hippolyte Lalaisse58 : la Bretagne aux

Bretons !

Une fois reconnus les matériaux et les collaborateurs qui ont permis à Souvestre de réaliser

une œuvre pionnière sur la Bretagne, on peut s’interroger sur ses pratiques d’homme de

lettres. Sans entrer dans l’analyse de ses différentes publications, laissée aux spécialistes, on

constate que celles-ci, malgré leurs supports différents (volumes in-4, in-8, in-18 publiés en

librairie et albums in-folio et recueil périodique in-8), traitent toutes d’un même sujet, la

Bretagne. Ce fonds commun, qui nourrit sa plume comme un lait maternel, Souvestre l’a sans

cesse utilisé pour le distribuer à sa guise d’une œuvre à l’autre.

B. La mise en forme des récits populaires (voir Tableau 10)

Vingt ans après la parution des publications de Souvestre et de La Villemarqué, lorsque les

critères scientifiques de la recherche ethnographique ont été peu à peu définis, l’authenticité

58 Seul Hippolyte Lalaisse, auteur des planches de costumes de Nantes et la Loire-inférieure, n’est pas breton, mais il a déjà publié chez l’éditeur nantais, une Galerie Armoricaine. Costumes et vues pittoresques de la Bretagne. Nantes, Charpentier Père et Fils, 1848.

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des collectes effectuées par les deux pionniers a été mise en cause : « tout cela était remanié et

arrangé dans le cabinet »59 et la question a suscité, depuis lors et jusqu’à aujourd’hui,

controverses et débats entre « folkloristes » bretons ou non60. Pour nous en tenir ici à

Souvestre, relisons la préface du Foyer breton où il présente ses méthodes d’investigation.

Peut-on mettre en doute, à la suite de ses détracteurs, sa compréhension des dialectes parlés

dans les différentes régions traversées, ses prises de notes en breton et leur traduction

ultérieure en français ? Quant à la mise en forme des ses collectes, elle est définie dans la

même préface d’une belle formule : « il fallait enfin nous résigner à conter nous-mêmes

d’après les conteurs »61 ; c’est dire que ces récits ne pouvaient être publiés à l’état brut et que

Souvestre devait « récrire » ce qu’il avait entendu ou lu, autrement dit qu’il a pratiqué « le

style et la rhétorique de l’école romantique de 1830 »62. De plus, au coin du foyer familial,

parents et domestiques ne lui ont-ils pas également raconté légendes et fables de l’ancien

temps ? et parmi les relations morlaisiennes, brestoises ou nantaises, combien de collecteurs

anonymes ne se constituaient-ils pas leurs propres anthologies auxquelles il a pu avoir accès ?

Souvestre n’est donc pas un « folkloriste » au sens moderne du mot, mais un précurseur qui a

pu susciter les vocations des spécialistes à venir (Paul Sébillot ou Adolphe Lorain). Alors que

les anthologies des Derniers Bretons et du Foyer breton, comme celles du Barzaz-Breiz, ont

enchanté des générations de lecteurs, va-t-on regretter que les premiers collecteurs et

dessinateurs aient manqué de magnétophones et d’appareils de photographie pour conserver

le caractère authentique de ce qu’ils avaient entendu ou vu ?

C. Les pratiques de réemploi

Parmi toutes les « reprises » reprochées à Souvestre63, celles qui concernent la « matière de

Bretagne » sont connues. Les nouvelles parues dans la Revue de Paris sont publiées ensuite

en librairie, tel « Le Chirurgien de marine » (Revue de Paris, 1836) dans lequel le bagne de

Brest est le cadre de la première partie, sera insérée l’année suivante dans le recueil de La

Maison rouge (1837) et celle de Pierre Landais (Revue de Paris, 1840) qui évoque la destinée

du héros à la cour de Bretagne, sera exploitée pour la scène dans le drame historique Pierre

Landais, joué en 1843 à l’Odéon.

59 D’après F.-M. Luzel, Rapport au ministre, 1869 (cité par Fanch Postic, Actes de Morlaix, p. 128). 60 Voir Fanch Postic, Actes de Morlaix, p. 121-127. 61 Voir la préface du Foyer breton. 62 D’après F.-M. Luzel, cité par Franch Postic, Actes de Morlaix, 2006, p. 130. 63 Dans sa biographie, p. 127, David Steel traite Souvestre de « recycleur invétéré » !

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En 1844, le succès du Magasin pittoresque l’encourage à fonder – sans qu’on connaisse l’avis

d’Édouard Charton sur cette concurrence provinciale - un recueil périodique illustré dont il est

le rédacteur en chef et son ami, Prosper Saint-Germain, le directeur artistique. La Mosaïque

de l’Ouest est l’exacte réplique du Magasin de Charton aussi bien pour la maquette et le

caractère illustré que pour la périodicité (livraisons mensuelles formant un volume annuel de

400 pages). Quant au contenu, un avis « Au lecteur » placé en tête du premier volume,

annonce que la Mosaïque offrira « l’histoire illustrée la plus complète et la plus variée des

départements de l’Ouest et qu’elle constituera « une lecture nationale, instructive et morale ».

Seule différence avec le Magasin pittoresque, les articles sont signés des initiales des 24

rédacteurs, pour la plupart d’origine bretonne, dont les noms figurent dans une « Table des

noms d’auteurs ».

Le choix des articles à sujet breton que Souvestre a publiés dans La Mosaïque de l’Ouest (où

les articles sont signés) témoigne de ses pratiques éditoriales de réemploi : parmi les neuf

articles du tome I signés E. S., un « Extrait du Foyer breton (p. 179-183) fait la publicité de

l’ouvrage sorti la même année ; le récit de « La Roche percée » paraîtra en 1846 dans le

Magasin pittoresque ; la nouvelle « Pors-Moguer » sera publiée dans Les Péchés de jeunesse

en 1858 et « Le moine de Saire », dans Les Promenades matinales (1866), etc. Dans les tomes

II et III, la série des « Mémoires sur la chouannerie » et « La Chouannerie en Bretagne. M. de

Boishardy » provient de la Revue des Deux Mondes, 15 juin 1840 ; dans le tome III enfin, le

feuilleton Riche et Pauvre dont l’intrigue est située à Rennes, publié en livraisons dans La

Mosaïque de l’Ouest (1847) à destination du public breton, provient du roman publié en 1836

et du drame joué à Paris l’année suivante.

Tout autres sont les pratiques de réemploi dans le Magasin pittoresque64. Dans ses premières

années, le recueil entretient des rapports étroits avec Les Derniers Bretons (1836) : un renvoi

figurant en note annonce que le texte des « Feux de la Saint-Jean » (1834, 71-72) sera intégré

dans l’ouvrage publié ; un second article « Le Léonais » (1836, 83) en fait l’annonce

publicitaire : “ce passage est extrait des Derniers Bretons. Ouvrage estimé de M. Émile

Souvestre“. Enfin l’article sur le poète populaire breton « G. Ricou » (1839, 379-380) illustre

la IIe partie « Poésies de la Bretagne » des Derniers Bretons. Dans les volumes suivants du

recueil, (comme les articles ne sont jamais signés), on ne peut que se livrer à des conjectures

pour reconnaître la plume de Souvestre : combien de textes relatifs à la Bretagne ou non a-t-il

rédigés, en relation avec des romans ou des pièces de théâtre en cours de rédaction ? Mais

64 Voir Marie-Laure Aurenche, Actes de Morlaix, 2006, p. 86.

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comme le recueil qui a servi au lancement de ses Derniers Bretons n’est plus l’organe

publicitaire de ses œuvres, aucun renvoi explicite ne signale de correspondances.

Quant aux séries « documentaires » (ethnologiques, historiques, ou autres) parues dans la

Revue des Deux Mondes, Souvestre les a intégralement publiées en librairie dès l’année

suivante sous un titre différent (voir Tableau 9). Pour l’écrivain « social », c’est la volonté

évidente de ne pas s’adresser seulement à l’élite intellectuelle parisienne de la Revue, mais

d’atteindre un public plus large et moins fortuné : le succès du Magasin de Charton « à deux

sous la livraison » lui a ouvert la voie pour participer à la démocratisation du savoir. Le

premier exemple est celui des Derniers Bretons (1836) qui reprennent les « Études sur la

Bretagne », parues dans la Revue des Deux Mondes (1833-35), avec des renvois de l’auteur

aux articles de la Revue. Chez Michel Lévy, la pratique est inaugurée à partir de 1851 avec

Les Derniers Paysans, provenant des « Récits de la muse populaire » (Revue des Deux

Mondes, 1849-1851). Quant aux deux recueils En Quarantaine, scènes et mœurs des grèves et

Sous les Filets, scènes et mœurs des rives (1853), (le premier dédié « À M. et Mme Quinet,

alors exilés à Bruxelles… » ne porte-t-il pas intentionnellement le titre En Quarantaine ?), ils

reprennent chacun par moitié les « Scènes et Mœurs des Rives et des Côtes » (Revue des

Deux Mondes 1851-1852). Seules, les Scènes de la chouannerie (1853) ont gardé le titre

originel de la Revue. Cette reprise systématique de tous ses articles sur la Bretagne parus non

pas dans de modestes revues de province, mais dans la prestigieuse revue parisienne permet à

Souvestre de faire connaître sa région à « tout le monde » et de se poser lui-même en

spécialiste de la « matière de Bretagne »65.

Alors qu’il se soucie de diffuser son œuvre auprès du plus grand nombre (en bon saint-

simonien, auprès « de la classe la plus nombreuse et la plus pauvre » ) sans en tirer un profit

matériel à une époque où, les droits d’auteur n’existant pas, il est difficile de vivre de sa

plume, reprocher à Souvestre la pratique du « recyclage » paraît donc mal placé et injustifié.

Peut-on en faire grief à Souvestre plus qu’à d’autres créateurs — voir par exemple parmi les

contemporains de Souvestre, le constant re-travail éditorial de Balzac ou de Nerval — de

reprendre dans des œuvres nouvelles des thèmes et des motifs déjà exploités dans de plus

anciennes ?

Même si Souvestre n’a pas connu de son vivant le regard critique des ethnologues bretons, il a

pu constater que la Bretagne, pratiquement inconnue jusque dans les années 1830, a suscité 65 Voir Cor. gén. Charton, t. I, les lettres de Charton à Souvestre et en particulier, celle du 31 mars 1834, p. 146 : « Le “Pays de Tréguier“ a eu beaucoup de succès : on m’en a parlé avec grand éloge en beaucoup d’endroits ».

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sous la monarchie de Juillet, grâce à ses premiers ouvrages, l’intérêt des voyageurs, des

artistes et des historiens. C’est précisément l’année de la parution des Derniers Bretons,

que Prosper Mérimée, en tant qu'Inspecteur général des Monuments historiques, rend

publiques, à la demande du Ministre de l'Intérieur, les Notes de son enquête dans l'ouest de la

France66 ». À la même date, Fréminville publie un Guide du voyageur dans le département

du Finistère, ouvrage « portatif » à destination des premiers « touristes » : en juin 183767,

Stendhal visite Nantes et Vannes, puis en 1847 Flaubert et Maxime Du Camp à leur tour

parcourent la Bretagne, la Touraine et l’Anjou68. Mais paraissent également (en 1845-46) des

ouvrages illustrés : une étude historique et géographique, La Bretagne, par Jules Janin69 et

dans la série des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, Taylor,

Nodier, Cailleux70 publient les deux volumes sur la Bretagne en 1845-46, abondamment

illustrés par des dessinateurs et lithographes (non bretons)71.

Aucun de ces auteurs ne fait partie du cercle parisien de Souvestre, et aucune de leurs

publications ne fait allusion aux œuvres de Souvestre. Isolé dans sa mansarde du faubourg

Poissonnière, c’est à la Bretagne qu’il consacre, comme s’il sentait sa fin prochaine, ses

« dernières » forces littéraires.

On peut donc s’interroger sur le sens du mot « dernier » qu’il a placé, à quinze ans de

distance, dans les titres des Derniers Bretons (1836) et des Derniers Paysans (1851). La

reprise n’est pas due au hasard : décrit-il la fin d’un monde ? Déjà dans Le Finistère en 1836

où il envisageait d’un œil saint-simonien les progrès économiques de la région, Souvestre

avouait cependant préférer « le paysan tel qu’il est, avec ses vices et son frein religieux, au

prolétaire déluré mais non éclairé, et qui n’a plus d’autre barrière que la crainte de la prison

ou de la guillotine ».72 En 1851 dans la préface des Derniers Paysans, il confie à son ami

Édouard Charton, dédicataire du livre, que « longtemps témoin de leurs mœurs

66 Notes d'un voyage dans l'ouest de la France, par Prosper Mérimée... Paris, H. Fournier, 1836. 67 Mémoires d’un Touriste, par Stendhal, Paris, A. Dupont, 1838. 68 Le récit de leur « fort jolie excursion », Par les champs et par les grèves, ne paraîtra qu’en 1881. 69 La Bretagne, par Jules Janin, illustrée par MM. Hte Bellangé, Gigoux, Gudin, Isabey, Morel-Fatio, J. Noel, A. Rouargue, ... Firmin-Didot, 1845-46. 70 Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France, La Bretagne, par Taylor, Nodier, Cailleux, Firmin-Didot, 1845-46 71 Sur les voyages de Fréminville, Mérimée et Taylor, voir Sophie Cassagnes-Brouquet, « La redécouverte du patrimoine médiéval breton », dans les Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 107, n° 4, 2000, p. 93-101. 72 Le Voyage dans le Finistère, p. 89, cité par Joëlle Edon-Le Goff, Actes de Quimperlé, 2008, p. 176.

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exceptionnelles, [il] a cru qu’il n’était point sans intérêt d’en recueillir les “dernières

expressions“ ».

Déjà l’année précédente, dans l’album Nantes et la Loire-inférieure (IIe. Partie, Costumes),

pour commenter la dernière planche figurant les costumes de Bourgneuf [-en-Retz] Souvestre

abandonne le style objectif de la description pour porter alors un jugement historique sur

l’avenir de la Bretagne où s’expriment à la fois sa nostalgie et sa foi dans le progrès. Le texte

peut être cité comme la « dernière » manifestation de son attachement à la Bretagne :

« Au reste, encore quelques années, et les “dernières“ traces de l'habillement de nos pères

auront partout disparu ! L'aisance et l'instruction, en amoindrissant l'intervalle entre les

classes, effaceront chaque jour davantage les différences extérieures qui les distinguaient ;

mais cette transformation se fera au profit de tous. Le flot du progrès prend la société en

dessous pour élever ce qui est resté trop bas, non pour abaisser ce qui s'est élevé ; les modes

de l'avenir ne peuvent tendre à raccourcir les habits, mais bien à allonger les vestes. Peut-être

le pittoresque y perdra-t-il quelque chose ; en trouvant nos campagnes semées de cottages

confortables et fleuris, peut-être quelques artistes se rappelleront-ils les chaumières

croulantes, aux toits veloutés de mousse et de saxifrages ; en ne rencontrant dans les sentiers

que des laboureurs bien vêtus, peut-être regretteront-ils les haillons que leurs pinceaux

savaient embellir. Mais celui pour qui l'humanité ne paraît point seulement un modèle qui

pose et dont l'âme est absente, celui-là, devant un pareil spectacle, ne sentira que

reconnaissance, et il bénira la civilisation, car il comprendra que rendre heureux les hommes

est une manière de glorifier Dieu »73.

73 Nantes et la Loire-Inférieure ; monuments anciens et modernes, sites et costumes pittoresques…, Nantes, Charpentier père et fils et Cie, 1850.

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II. Diffusion et réception de l’œuvre d’Émile Souvestre

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1. Du vivant d’Émile Souvestre

Comme il n’existe aucune étude spécifique sur le sujet, il faut se reporter aux ouvrages d’Elisabeth Parinet, Une

histoire de l’édition contemporaine, XIXe – XXe siècles, éd. du Seuil, 2004 et de Jean-Yves Mollier, Michel et

Calmann Lévy ou la naissance de l’édition moderne (1836-1891), Calman-Lévy, 1984.

Alors que toutes les correspondances de Souvestre avec ses éditeurs parisiens et en particulier Michel Lévy ont

disparu, seules nous sont parvenues les lettres adressées à Camille Mellinet, éditées par A. Ch. et A. Yves

Schwerer dans le Bulletin et mémoire de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine, 1988, sous le titre « Une

correspondance d’ Émile Souvestre à Camille Mellinet ».

La diffusion des œuvres d’Émile Souvestre s’inscrit dans l’histoire de l’édition française au

XIXe siècle, aussi bien de son vivant qu’après sa mort. Suivre la succession de ses éditeurs,

même si leurs archives ont totalement disparu, présente donc un double intérêt : assister à la

démocratisation progressive du marché de la librairie française et constater la mise à l’écart

rapide et irréversible d’un écrivain « social » c’est-à-dire populaire, reconnu cependant dans

le même temps et en Allemagne et en Angleterre.

À une époque où la librairie connaît des mutations incessantes, Émile Souvestre a connu un

grand nombre d’éditeurs en Bretagne, à Paris et à Bruxelles.

A. Les éditeurs bretons (voir Tableau 8)

L’éditeur Camille Mellinet, après avoir lancé la carrière littéraire de Souvestre en publiant ses

vers dans le Lycée armoricain, a publié ses premières œuvres (voir catalogue général) à

l’imprimerie Mellinet-Malassis, à Nantes. Seule exception à cette collaboration : pour rééditer

l’ouvrage de Cambry, alors qu’il se trouvait à Brest, Souvestre s’est adressé à un éditeur

brestois, Come fils aîné et Benetbeau fils.

La correspondance conservée d’Émile Souvestre à Camille Mellinet livre des renseignements

précieux sur la publication des Derniers Bretons. Alors qu’il vient d’envoyer son manuscrit à

l’éditeur parisien Charpentier, Souvestre lui écrit de Brest : « c’est mon ouvrage d’espérance ;

toutes mes forces sont là, du moins en germe. Comme nous en étions convenus, il vous est

dédié »74. Puis le 9 juin 1842 à l’occasion de la nouvelle édition de l’ouvrage chez Coquebert

en 1843, il lui confie sa satisfaction : « on a aussi résolu un grand problème : mes quatre

volumes [in-8] font un seul volume charmant [in-18] et l’ouvrage qui coûtait 30 fr. ne coûte

74 Voir « Une correspondance d’ Émile Souvestre à Camille Mellinet », éditée par A. Ch. et A. Yves Schwerer, Bulletin et mémoire de la Société archéologique d’Ille-et-Vilaine, 1988, la lettre datée du 1er avril 1835.

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que 3 fr. » À cette date, l’éditeur Coquebert met déjà en pratique la « révolution Charpentier »

pour diffuser un ouvrage à succès.

Pour réaliser en 1840 le luxueux album in-folio, La Bretagne pittoresque ou choix de

monuments, de costumes et de scènes de mœurs de la Bretagne, Camille Mellinet, s’est

adjoint le concours de son beau-frère Henri Bardoux, libraire à Nantes. À la première page de

l’ouvrage, les deux éditeurs font la publicité de l’ouvrage en annonçant que : « M. Émile

Souvestre, auteur des Derniers Bretons, a bien voulu se charger du texte ; nous ne pouvons

parler du mérite de l’écrivain, lorsque c’est à son amitié que nous devons son concours, non

moins qu’à l’affection qu’il porte aux deux artistes auxquels il s’est associé [MM. Rouargue

et Saint-Germain] avec un empressement qui s’explique pour ceux qui connaissent son talent

et son cœur ». Les nombreux échanges de lettres entre Souvestre et Mellinet attestent des

risques financiers de l’entreprise : en mai 1839, Souvestre propose de vendre l’album en deux

temps : « 20 [ou 30] dessins en 2 parties : un ouvrage de 60 fr. ne se vendra que bien

difficilement. 30 fr., c’est assez »75 . On sait que l’ouvrage publié ne comportera que 10

planches : faute de rentabilité, la seconde partie n’a pas été réalisée.

Mais, après la mort brutale de Mellinet en 1843, Souvestre a dû se tourner vers d’autres

éditeurs bretons. Pour lancer La Mosaïque de l’Ouest en 1844, il s’est adressé successivement

à des éditeurs d’Angers, Cosnier et Lachaise, Labussière, Ch. Lebossé, puis à un imprimeur-

éditeur à Blois, Félix Jahyer. Là encore, un avis « Au lecteur » annonce que la publication

sera « placée sous la garantie de M. Émile Souvestre, comme rédacteur en chef, et de

M. Saint-Germain, comme directeur de la partie artistique » et s’achève sur une apostrophe au

lecteur « Ces deux noms ne valent-ils pas le plus habile prospectus ? »

Est-ce la mort de son ami Paul Delassalle (à qui il consacre un long article nécrologique en

1846) qui a provoqué la fin du périodique en 1847 ? À considérer le changement du titre de

Mosaïque de l’Ouest en Mosaïque de l’Ouest et du Centre, et la succession des libraires

d’Angers à Blois, on peut penser que le recueil breton, à la différence de son homologue

parisien, n’est pas arrivé à trouver son public et a découragé les rédacteurs comme les

éditeurs.

Enfin, en 1850, l’album Nantes et la Loire-Inférieure dans lequel Souvestre rédige des notices

pour accompagner les planches des « Costumes » a paru en 1850 à Nantes, chez Charpentier

père [lithographe], fils et Cie. Le dessinateur de ces lithographies, Hippolyte Lalaisse, a déjà

eux en 1848 la Galerie Armoricaine. Costumes et vues pittoresques de la Bretagne.

75 Ibidem, lettre datée de mai 1839.

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Parmi ces publications bretonnes, deux entreprises illustrées n’ont pas rencontré le succès

espéré : la seconde partie de La Bretagne pittoresque n’a pas paru, probablement à cause du

coût de sa fabrication et La Mosaïque de l’Ouest, passée des éditeurs d’Angers à celui de

Blois, a définitivement disparu, faute d’un lectorat local suffisant.

B. Les éditeurs parisiens (voir Tableau 4)

À Paris, sous la monarchie de Juillet, les pratiques traditionnelles sont d’éditer les ouvrages de

littérature en format in-8, à 7 francs le volume, ce qui répond à la demande des cabinets de

lecture : comme la plupart des romans sont publiés en 2 volumes : le coût d’un roman (14 ou

15 fr.) demeure très élevé !76 Les six premiers ouvrages de Souvestre paraissent donc à ce prix

de 1835 à 1839 chez Gervais Charpentier, galerie d’Orléans, au Palais–Royal : trois romans,

L’Echelle des femmes (1835), Riche et Pauvre (1836), L’Homme et l’argent (1839), l’ouvrage

qui rassemble ses « Etudes sur la Bretagne », Les Derniers Bretons (1836-37) et deux recueils

de nouvelles, La Maison rouge (1837, Gustave Charpentier, en effet, est le premier éditeur

parisien à Le Journaliste sans son autorisation et, à la suite d’un procès, rompt définitivement

avec cet éditeur du Palais-Royal77. Ce faisant, il manque la « révolution » Charpentier : pour

réagir à la concurrence des éditeurs belges qui inondent de leur production le marché

français78, Gustave Charpentier est le premier éditeur parisien à lancer en 1838 une collection

d’ouvrages au nouveau « format in-18 grand-jésus vélin », de dimensions 18,3 x 11,5 cm.

(soit celles d'un livre de poche de la collection « Folio ») où l'espace typographique est

rentabilisé au maximum, ce qui permet de vendre les volumes à 3 fr. 50. C’est la célèbre

Bibliothèque Charpentier.

Les deux ouvrages suivants de Souvestre, Mémoires d’un sans-culotte et Pierre et Jean,

paraissent chez H. Souverain en 1840 et 1841. Enfin, paraissent huit ouvrages chez

W. Coquebert : La Goutte d’eau en 1842 ; Le Mât de Cocagne, Deux misères ; La Valise

noire et Le Foyer Breton, traditions populaires en 1844 ; Les Réprouvés et les élus en 1845 et

Le monde tel qu’il sera en 1846. Seule, l’édition remaniée des Derniers Bretons paraît chez

Coquebert en 1843 au nouveau format in-18, à 3 fr. 50, en vue d’une diffusion plus populaire.

76 Voir Elisabeth Parinet, Une histoire de l’édition contemporaine, XIXe – XXe siècles, Le Seuil, Points. Histoire, 2004, p. 136. 77 Voir la lettre à Mellinet datée de mars 1839. 78 Voir Parinet, p. 136-140 et infra.

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Si les romans de Souvestre composés dans le format in-8 traditionnel à 7 fr. le volume, se

vendent difficilement à Paris, est-ce parce qu’ils sont victimes de la concurrence des éditions

belges ?

C. Les éditeurs belges (voir Tableau 11) Sous la monarchie de Juillet, les éditeurs de Bruxelles qui sont à l’affût des publications

étrangères susceptibles de réaliser de bonnes ventes en Belgique et en France, les publient

l’année même de leur sortie sans payer de droits ni à l’auteur ni à l’éditeur de leur pays

d’origine : c’est le sort des grands romans de Balzac, Dumas, Sand et Sue vendus à 3 fr (ou

même moins) au format in-16, sous le nom de « réimpressions » ou « copies » qui ne sont, en

fait, que des contrefaçons : ces petits livres compacts contiennent la matière de 2 ou 3

volumes imprimés en France et vendus à 7 fr. l’un.

Les ouvrages de Souvestre ne sont pas à l’abri de ces pratiques. Ainsi, Riche et Pauvre a paru

en 1836 à la fois à Paris, chez Charpentier, et à Bruxelles, chez A. Wahlen. Mais, constatant

la mévente des romans de Souvestre en France, les éditeurs belges ne se risquent plus à

publier un autre ouvrage de Souvestre avant 1851, année où ce dernier connaît enfin ses

premiers gros tirages. Dès la sortie des Derniers paysans en 1851 à Paris chez Michel-Lévy,

l’ouvrage est repris la même année à Bruxelles, chez A. Lebègue. Quant au plus grand succès

de Souvestre, Un philosophe sous les toits, paru à Paris, chez Michel-Lévy, en 1850, il est

édité à Bruxelles, toujours chez A. Lebègue, en 1852. De même, les premiers recueils de

nouvelles provenant du Magasin pittoresque qui, eux aussi, sont bien reçus à Paris en 1852,

paraissent la même année à Bruxelles chez A. Lebègue (Sous la tonnelle et Au bord du lac) et

chez C. Muquardt (Les Clairières). Enfin, une fois reconnue la célébrité de son auteur, Le

Foyer breton, paru à Paris, chez Coquebert, en 1844, sort à Bruxelles, chez A. Lebègue, en

1853.

Les libraires de Bruxelles peuvent même publier librement en librairie, et parfois avant leurs

confrères parisiens, les articles parus dans la presse française : comme il existe des

contrefaçons belges de la Revue des Deux Mondes et de la Revue de Paris, un recueil de trois

récits provenant de la Revue des Deux Mondes (1852), Scènes et mœurs des rives et des côtes,

paraît aussitôt à Bruxelles, chez A. Lebègue. Du coup, une nouvelle édition de ces récits ne

sortira qu’en 1857 chez Michel Lévy frères sous un autre titre, Sous les filets. Enfin en 1854,

les dernières contributions de Souvestre parues dans la Revue des Deux Mondes (1852-54)

sortent sous le titre Scènes et récits des Alpes, à Bruxelles, toujours chez A. Lebègue et chez

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Michel-Lévy frères. Mais le temps de la contrefaçon s’achève dans les années 1852-1854, car

la France et la Belgique reconnaissent mutuellement leurs droits d’auteurs. Désormais, aucun

ouvrage français ne pourra paraître en Belgique sans l’autorisation de son auteur.

À l’époque où bon nombre de républicains sont exilés à Bruxelles, servent-ils d’agents

littéraires pour permettre à Souvestre de tenter sa chance de romancier moraliste auprès du

lectorat belge ? Curieusement, les deux romans de Souvestre, Le Fort du cèdre et Le Garde

du lazaret, sortis à Bruxelles, chez A. Lebègue, en 1852, ne seront pas insérés dans la

« Collection des Œuvres complètes d’Émile Souvestre », chez Michel Lévy.

D. Les concurrences parisiennes de 1852 à 1854 (voir Tableau 12)

Dans les dernières années de la vie de Souvestre, ses œuvres paraissent chez deux éditeurs

concurrents, D. Giraud et J. Dagneau d’une part et Michel Lévy frères d’autre part. Les

premiers ont installé une boutique au 7 rue Vivienne, où ils éditent une Bibliothèque théâtrale

au même format et au même prix que la Bibliothèque dramatique de leur confrère. C’est dans

cette collection que Souvestre publie alors ses drames : en 1850 Les Péchés de jeunesse, Un

enfant de Paris et Le Lion et le Moucheron et en 1851, Un paysan d’aujourd’hui. Puis il leur

remet en 1852 des recueils de nouvelles Au Bord du lac, Au Coin du feu, Pendant la Moisson

et Sous la Tonnelle et l’année suivante enfin, le roman Le Mendiant de Saint-Roch, à

D. Giraud seul : en effet, la mésentente survenue entre les deux associés provoque la

disparition de la maison et profite à Michel Lévy qui leur rachète leur fonds théâtral, puis

toutes leurs collections.

On a vu supra qu’ Émile Souvestre avait rencontré Michel Lévy lors de l’édition de ses pièces

de théâtre en 1846. Mais la poursuite de leur collaboration n’a pas été immédiate : elle

s’établit en 1850, lorsque l’éditeur achète à Souvestre le feuilleton du Magasin pittoresque,

« Un philosophe sous les toits, le Journal d’un homme heureux » : « un succès sur lequel

l’auteur n’avait pas semblé compter, car il l’avait cédé à peu près pour rien à l’éditeur Michel

Lévy »79. Jean-Yves Mollier, dans les chapitres consacrés à « La Librairie Michel Lévy, 2 bis

rue Vivienne »80, après avoir dépouillé les dossiers des écrivains qui ont signé des contrats

avec l’éditeur, met en lumière la naïveté ou l’insouciance des premiers et l’habileté du second.

Ainsi George Sand, malgré l’entremise de Hetzel ou de son fils Maurice, n’a pas de bonnes

79 Voir la notice de Guillaume Lejean, dans la Biographie bretonne, p. 871. 80 Voir Jean-Yves Mollier, Michel et Calmann Lévy ou la naissance de l’édition moderne (1836-1891), IIe partie, p. 135-295 (pour la période qui nous intéresse).

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relations avec Michel Lévy et dénonce sa « rapacité ». D’après les exemples donnés par Jean-

Yves Mollier, (Henri Murger, pour les Scènes de la vie de Bohème, p. 182, Lamennais, pour

Paroles d’un croyant, p.194 ou George Sand, pour La Petite Fadette, p. 263), on peut

supposer que l’auteur d’un Un philosophe sous les toits n’a pas reçu de Michel Lévy plus de

500 fr. pour la vente de cet ouvrage, sans même fixer ni le nombre de tirages ni celui des

éditions à venir ! Or, si les tirages du livre ne sont pas connus, en revanche les éditions seront

innombrables…

Sans attendre, l’éditeur Michel Lévy, qui a trouvé dans Un philosophe sous les toits un bon

filon financier, inaugure en 1851 la collection de la « Bibliothèque contemporaine » avec les

Confessions d’un ouvrier. Exploitant d’autre part la « matière de Bretagne », il publie Les

Derniers Paysans d’après des récits insérés dans la Revue des Deux Mondes (1849-1850), et

réédite en 1853 Le Foyer breton. Souvestre, qui avait manqué le rendez-vous de la

« Bibliothèque Charpentier » en 1838, réussit cette fois à se placer dans cette « Bibliothèque

contemporaine » de Michel Lévy où les ouvrages, imprimés dans le format in-18 et vendus à

2 francs le volume, sont promis à un bel avenir commercial : avec l’accord d’Édouard

Charton, Souvestre entreprend la publication en librairie de ses nouvelles parues dans le

Magasin pittoresque. Huit recueils paraissent en 1852 : quatre chez Giraud et Dagneau : Au

Coin du feu, Pendant la moisson, Au Bord du lac, Sous la Tonnelle et quatre chez Michel

Lévy : Dans la Prairie, Les Clairières, Chroniques de la mer, Scènes de la vie intime.

L’année même où Louis Hachette crée la « Bibliothèque des chemins de fer » pour offrir au

voyageur des ouvrages à bon marché susceptibles de tenir dans sa poche ou son sac de

voyage, Michel Lévy créée la « Bibliothèque contemporaine », qui contient des lectures

variées et accessibles, selon la formule d’Édouard Charton, « à tout le monde ».

Mais deux événements vont alors bouleverser la diffusion des œuvres de Souvestre : la

disparition de la librairie D. Giraud et J. Dagneau en 1853 et la mort d’ Émile Souvestre en

1854. Michel Lévy se retrouve alors seul, face des héritiers du romancier.

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2. L’édition des œuvres d’ Émile Souvestre après sa mort

Après la disparition brutale d’ Émile Souvestre en juillet 1854, survenue alors qu’il connaît la

célébrité aussi bien en France qu’à l’étranger, Michel Lévy ne va pas manquer d’exploiter la

situation, en achetant à sa famille l’ensemble de son œuvre et comme il a assuré depuis 1850

le succès de la production littéraire de Souvestre, cette vente globale est une bonne affaire

pour ses héritiers.

A. La « Collection Michel Lévy » (voir Tableaux 13 et 14)

Les modalités du contrat établi entre Nanine Souvestre et ses enfants d’une part et

MM. Michel Lévy frères d’autre part ne sont pas connues : ni le nombre des tirages, ni la

durée du contrat, ni surtout le montant de la vente81. Mais le Catalogue général de la

Bibliothèque nationale de France (où toutes les œuvres de Souvestre ont Michel Lévy pour

seul éditeur), apporte la preuve que Michel Lévy a bien acquis en 1856 « le droit de publier

seul et à l’exclusion de tous autres » les œuvres d’Émile Souvestre.

En 1856, en lançant la « Collection Michel Lévy, choix des meilleurs ouvrages

contemporains », Michel Lévy déclenche une nouvelle révolution éditoriale en France : il

abaisse le prix du livre de 350 à 400 pages, contenant la valeur de deux ou trois volumes in-8,

à 1 fr. le volume in-18. Dans le prospectus de lancement, il déclare adopter définitivement le

format grand-in 18 (dit « Charpentier ») « devenu le format le plus usuel » qui répond « aux

besoins et au goût de tous ». Chaque année, son catalogue —où seront rassemblés « l’élite des

auteurs contemporains » — s’enrichira des noms des plus grands romanciers (George Sand,

Lamartine, Nerval, Gautier Dumas, Sue, etc.). En exploitant au maximum le « fonds de

commerce » du romancier morlaisien, Michel Lévy peut désormais offrir au moindre coût

toute sa production littéraire au grand public. Pour la famille de l’écrivain breton, c’est la

consécration, même si elle est posthume, car la Collection va rassembler une soixantaine de

titres, à l’exception de quelques romans publiés chez d’autres éditeurs que Michel Lévy ne

juge pas bon de racheter : Le Fort du cèdre et Le Garde du lazaret publiés en 1852, à

Bruxelles, Le Sceptre de roseau et La Maison isolée publiés chez de petits éditeurs parisiens

81 Dans les archives littéraires de la Librairie Calmann-Lévy, déposées à la Bibliothèque nationale de France à la suite du déménagement de la rue Auber à la rue de Fleurus, ne figure aucun « dossier Souvestre » qui permettrait de connaître les contrats signés entre l’éditeur et l’écrivain.

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et Le Secret d’une fortune (1851) publié curieusement dans la Bibliothèque du Phare de New

York.

En hommage au romancier si prématurément disparu, l’éditeur inaugure la « Collection

Michel Lévy » avec les Confessions d’un ouvrier et insère dans le catalogue de la première

année les 14 œuvres déjà publiées du vivant de Souvestre dans la Bibliothèque

contemporaine, plus le recueil, Pendant la moisson, racheté à Giraud et Dagneau (voir

Tableau 13).

Dans les années suivantes, Michel Lévy traite avec les héritiers de l’écrivain pour publier des

œuvres de Souvestre, restées inédites et rachète les ouvrages déjà publiés chez d’autres

éditeurs. Dans la première catégorie, paraît en 1857 le dernier feuilleton du Magasin

pittoresque, Souvenirs d’un vieillard, la dernière étape, achevé par Eugène Lesbazeilles, ainsi

que des recueils de nouvelles rassemblées par la famille, bientôt publiés sous des titres

divers : en 1857 Les Soirées de Meudon, en 1858 Sur la pelouse, Les Anges du foyer et Les

Péchés de jeunesse, en 1859 Les Drames parisiens, Sous les ombrages et En famille. Le

Théâtre de la jeunesse est publié en 1860 et deux romans inédits, Le Pasteur d’hommes et La

Lune de miel en 1861. Il faut attendre 1865 pour voir sortir les « Études sur les colonisations

françaises » (Revue de Paris 1843-44), sous deux titres différents, Au bout du monde et Loin

du pays. Trois derniers recueils de nouvelles inédites sortent encore des archives de l’écrivain,

Les Promenades matinales (1866), En Bretagne (1867) et Le Mari de la fermière (1869).

Mais pour offrir la collection des « Œuvres complètes d’ Émile Souvestre », Michel Lévy doit

rééditer, en plus de ces œuvres inédites, les ouvrages déjà publiés ailleurs. Pour exploiter la

production romanesque, il suit la ligne suivante : les romans de la période 1835-1846, une fois

rachetés à leurs premiers éditeurs, ne connaissent qu’une édition de 1857 à 1860 ; les deux

romans publiés en 1851, Marguerite et Béatrix et Le Sceptre de roseau, sont laissés de côté ;

mais Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence (1852) et Le Mendiant de

Saint-Roch (1853) sont intégrés à la Collection en en 1863 et 1859. En ce qui concerne la

poésie, il rassemble les deux recueils de poésie parus à Nantes en 1829 et 1830, pour les

publier une seule fois en 1860 sous le titre Trois femmes. Rêves poétiques.

Concernant la « matière de Bretagne », la politique éditoriale de Michel Lévy est révélatrice

de l’évolution des mentalités. Dans sa Collection, ne figure pas le premier ouvrage de

Souvestre, Le Finistère en 1836 (au sujet spécifique, trop limité dans l’espace et le temps) et

le roman historique Mémoires d'un sans culotte bas-breton n’est édité qu’en 1860 sous le titre

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Souvenirs d’un Bas-Breton (après suppression du terme « sans-culotte » historiquement trop

connoté). Les anthologies qui ont créé la réputation de Souvestre, Les Derniers Bretons

(1836) et Le Foyer breton, traditions populaires (1844), déjà publiées en 1852 et 1853,

apparaissent dans la Collection en 1858. Quant aux recueils, Les Derniers Paysans (1851),

Scènes de la chouannerie (1852), En quarantaine (1853) et Sous les filets (1857), même s’ils

sont associés à la gloire littéraire du Philosophe sous les toits, ils ne rencontrent qu’une

diffusion limitée : la Bretagne qui, pendant la monarchie de Juillet, avait suscité la curiosité

générale (voir supra), n’attire plus guère les lecteurs sous le Second Empire : en fait

d’exotisme, ce sont les voyages en Orient qui attirent désormais les Européens.

B. Les collections illustrées (voir Tableau 15)

À la fin des années 1850, en plus des éditions à 1 fr. le volume in-18, Michel Lévy s’oriente

vers les publications illustrées qui commencent à se répandre. Il lance en 1859 un nouveau

défi en rééditant le roman d’anticipation, Le Monde tel qu'il sera (1846). Mais surtout, il traite

avec l’atelier de lithographie de Pont-à-Mousson, dirigé par les dessinateurs Haguenthal et

Fagonde, pour leur permettre de publier deux recueils regroupant des nouvelles du Magasin

pittoresque, Les Anges du logis et Les Contes du foyer, qui paraissent donc en 1859, illustrés

de lithographies ; puis en 1861, l’atelier Haguenthal édite en albums « d’imagerie lorraine »

(lithographies coloriées au pochoir, comme les images d’Épinal), une collection de 6 volumes

« Les Mille et Une Nuits bretonnes » tirée des « Œuvres d’ Émile Souvestre appartenant à

MM. Michel Lévy frères, libraires à Paris : il s’agit de reprises du Foyer Breton : La Ronde

des nains. Tonyk et Mylio ; Triphyna la jolie. Jean Rouge-gorge ; Une nuit dans les bois ; La

Sorcière de l'île du Lok ; Peronnik l'idiot ; La Pierre sainte de la bruyère. Mao le vertueux.

Le succès de cette entreprise lorraine pousse l’éditeur parisien à publier lui-même des

versions illustrées des œuvres de Souvestre.

En 1860, Michel Lévy et Jules Hetzel fondent la collection « Les Bons Romans », journal de

lecture à 5 centimes, imprimé sur 8 pages, orné d’une belle gravure sur la 1e et la 5e p. qui

dans chaque numéro offre quelques pages de romans. Une vingtaine de romans et nouvelles

de Souvestre, de provenances et de sujets divers, paraissent en feuilleton dans cette collection

de 1861 à 1872, illustrés par Riou, Foulquier, Roux ou Yon. Dans une autre collection, à dix

centimes la livraison, le « Musée littéraire contemporain, Choix des meilleurs ouvrages des

auteurs modernes », celle-là de format in-4 sur 2 colonnes, avec une illustration en titre et une

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seconde en début de texte , Michel Lévy tente également de publier des romans de Souvestre :

Deux Misères, Pierre Landais en 1861 et Jean Plébeau, en 1862, paraissent sans autre suite.

Quel sort enfin l’éditeur peut-il accorder à la production dramatique de Souvestre ? En 1860,

il édite le Théâtre de la jeunesse, destiné à un public familial d’amateurs susceptibles d’imiter

les pratiques de George Sand, à Nohant82. Parmi les pièces représentées à Paris sous la

monarchie de Juillet, quatre d’entre elles sont déjà inscrites dans la Bibliothèque dramatique

de Michel Lévy (voir Tableau 3). Seules deux autres, Charlotte et Werther (1846) et Un

enfant de Paris (1850), sont insérées, la seconde en 1862 et la première en 1864, dans la

nouvelle collection populaire du « Théâtre contemporain illustré » à 20 centimes la livraison,

où les gravures donnent l’illusion du jeu scénique.

C. L’irréversible déclin

Dans les dernières années du Second Empire, la « Collection Michel Lévy » voit ses parutions

diminuer de moitié. Pour attirer le public, et alors qu’éclate la querelle sur l’authenticité des

chants du Barzaz-Breiz, Michel Lévy réédite en 1868 Le Foyer breton, illustré par Tony

Johannot, O. Penguilly, A. Leleux, C. Fortin et Saint-Germain, sous un titre séduisant Les

Merveilles de la nuit de Noël, récits fantastiques du Foyer breton, dans le format Gr. in-8, en

utilisant les bois et des gravures sur acier de l’édition de 1844. La réédition de ce bel ouvrage

en 1879, cartonné à tranches dorées constituera le dernier hommage à Souvestre de la librairie

Calmann Lévy.

Le nouveau contexte politique établi après 1870 va-t-il réveiller les consciences et faire

réapparaître un public susceptible d’entendre le message moralisant de l’écrivain breton ?

Michel Lévy tente d’enrayer l’indifférence du public avec quatre parutions en 1871 et neuf en

1872 : les « valeurs sûres » du romancier républicain sont remises sur le marché : Les

Derniers Paysans, Le Mémorial de famille, Les Soirées de Meudon d’une part et Souvenirs

d'un vieillard, la dernière étape, Le Mât de cocagne, La Valise noire, Le Mari de la fermière

d’autre part. Trois autres titres paraissent encore dans « Les Bons Romans ». Enfin, dans la

voie déjà ouverte de l’édition illustrée, où se multiplient les beaux livres cartonnés à tranche

dorée, deux publications font événement : après en avoir modifié les titres, Michel Lévy

publie dans le format Gr. In-8 Journal d'un homme heureux, un philosophe sous les toits, avec

des illustrations d’André Marie et Le Droit chemin, confessions d'un ouvrier avec des 82 Parmi les autres pièces de Souvestre, la réédition de quatre d’entre elles Le Mousse en 1856, L’Oncle Baptiste en 1860, Le Riche et le Pauvre en 1868, Henri Hamelin en 1877 figure dans le catalogue de la BnF.

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illustrations de G. Fath. Mais le combat est vain. L’éditeur qui avait cru, jusque là, miser sur

le bon cheval, baisse les bras : la tendance est irréversible jusqu’à sa mort en 1875. Après lui,

son frère Calmann Lévy publiera encore en 1877 les Souvenirs d'un vieillard. La Dernière

Étape ; en 1879, Scènes et récits des Alpes et Les Merveilles de la nuit de Noël, récits

fantastiques du Foyer breton ; enfin, une dernière édition in-16 des Soirées de Meudon. En

1897, la librairie Calmann Lévy : E. Girard et A. Boitte, publiera encore de nouvelles éditions

illustrées et cartonnées de deux recueils de nouvelles, La Maison rouge et Les Drames

parisiens. Depuis lors, un siècle va passer avant que l’œuvre de Souvestre soit redécouverte,

mais en Bretagne et à des fins régionales !

Le public français n’a donc jamais placé Souvestre au niveau des autres grands romanciers

contemporains, Honoré de Balzac, George Sand ou Eugène Sue. Certes, après la Révolution

de 1848, les classes populaires ont découvert des leçons de vie dans les feuilletons de

l’écrivain républicain ; certes le public familial du Second Empire a goûté les anthologies de

nouvelles tirées du Magasin pittoresque. Mais déjà la société bourgeoise et conservatrice de la

monarchie de Juillet n’avait pas apprécié la critique sociale exprimée dans le théâtre et les

romans de « l’artiste saint-simonien » ; et après la guerre de 1870, les progrès des sciences et

des techniques, les combats pour établir la République et généraliser l’instruction ont tourné

les esprits vers l’avenir, comme le montre en particulier le succès de la Bibliothèque des

Merveilles. L’œuvre de Souvestre semble alors dépassée, voire démodée : ses combats sont

d’un autre temps ! Il est donc particulièrement intéressant de découvrir qu’à la même époque,

Souvestre jouit en Angleterre et en Allemagne, d’une grande célébrité à l’égal des plus grands

écrivains français de sa génération.

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3. La diffusion hors de France

Dans les Actes de Morlaix, l’article de Jean-Yves Le Disez, (p. 211-243) accompagné de Tableaux très riches

(catalogue des éditions (1846-2004), liste des éditeurs, statistiques sur la diffusion ), offre une remarquable étude

sur la diffusion de l’œuvre de Souvestre dans le monde anglophone. L’article de l’historienne Nelly Blanchard

(p. 243-263) présente les conclusions des recherches personnelles de B. Plötner sur le succès d’Émile Souvestre

dans le monde germanophone. Mais c’est à partir des dossiers que B. Plötner m’avait communiqués avant sa

mort, que j’ai pu constituer cette étude sur la diffusion de Souvestre en Allemagne.

Alors que Bärbel Plötner-Le Lay procédait à la recension de l’œuvre d’ Émile Souvestre en

Allemagne, elle a découvert que l’écrivain breton était également connu dans d’autres pays

européens. Certes, dans l'Europe du sud, l'impact est plus limité que dans celle du nord et

toutes les éditions sont en traduction. Dans les pays ibériques, l'influence est dispersée. Deux

romans, Les Réprouvés et les Élus (1845) et Le Roi du monde (1854) sont traduits en Espagne

et au Portugal ; une comédie espagnole, El Tio Pablo o l’éducacion, provient de L’Oncle

Baptiste (1842), mais le modèle d’une autre attribuée à Souvestre, Gaspar, Melchor y

Baltasar, ó el Ahijado de toto el mundo, est-il Le Filleul de tout le monde ? La traduction des

Mémoires d’un ouvrier (1850) a paru au Portugal ; celle du Mémorial de famille (1852) en

Bolivie.

Si ces publications restent isolées dans les différents pays ibériques, en Italie au contraire

l’influence littéraire de Souvestre est plus évidente. Les romans L'uomo e il danaro (L'Homme

et l’Argent, 1839) et La valigia nera (La Valise noire (1844) paraissent à Milan, dès leur

sortie en France, mais curieusement UnfFilosofo in soffitta, ossia Giornale di un uomo felice

ne sort qu'en 1877. Plus spectaculaires sont les liens qui unissent Verdi à Souvestre. Le drame

Le Pasteur ou l'Évangile et le foyer (1849) est à l’origine de l’opéra Stiffelio (1850) et de ses

versions ultérieures, Gugliemo Wellingrode (1851) et Aroldo (1857)83. Par ailleurs, deux

pièces de Souvestre, L'Interdiction (1838) et L'Oncle Baptiste (1842) sont éditées à Milan, et

les comédies du Théâtre de la jeunesse (1860) à Rome, mais sans que soient connues les dates

de leurs mises en scène (voir Tableau 16).

Mais dans les pays du sud de l’Europe, l’œuvre bretonne de Souvestre demeure, en revanche,

absolument inconnue.

A. La réception de Souvestre dans le monde anglo-saxon

83 Voir Max Ulrich Balsinger, « Émile Souvestre à l’origine d’un livret d’opéra », dans les Actes de Morlaix, p. 191-209.

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L’enquête menée par J.-Y. Le Disez apporte la preuve que Souvestre est l’un des auteurs

français du XIXe siècle les mieux connus dans le monde anglo-saxon. Le dépouillement qu’il

a effectué dans les bibliothèques nationales du monde anglophone fait apparaître des résultats

inattendus : d’une part, près de 120 titres de Souvestre ont paru de 1840 à nos jours — soit en

traduction soit en français — non seulement en Angleterre, mais aussi aux États-Unis, au

Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande; d’autre part, ces titres ont été publiés par 73

éditeurs différents, non seulement anglais (40), mais aussi américains (20), canadiens (3) et

même d’origine indéterminée (10). Il apparaît également, toujours d’après les investigations

de Jean-Yves Le Disez, que 171 titres de Souvestre figurent dans le catalogue de la British

Library, 61 dans celui de la National Library of Scotland, 51 à la National Library of Wales,

1 à la National Library of Ireland, 48 à la Library of Congress, 24 dans le Canadian National

Catalogue, 8 à la National Library of Australia et 1 à la National Library of New Zealand. La

conclusion est sans appel : « au nombre de titres de lui parus dans le monde anglophone »,

Souvestre bat tous les auteurs français.Enfin la répartition entre les œuvres traduites et les

œuvres en français, montre que les traductions apparaissent d’abord : dans les années 1840-

1880, 28 titres anglais contre sept éditions en français ; puis, à partir de 1880 et jusqu’à 1931,

ces dernières l’emportent largement : 49 titres contre 14 traductions. Après cette date, plus

aucune édition nouvelle de Souvestre ne paraît, à l’exception d’Un philosophe sous les toits

réédité en 1987 à Toronto, d’après les éditions parues un siècle auparavant.

Émile Souvestre a été découvert non pas à Londres, mais à Edimbourg, grâce à ses écrits sur

la Bretagne, à une date qui n’est pas indifférente (voir Tableau 17). En effet, c’est en 1852,

alors que la réputation de l’écrivain breton est bien établie en France, que le Blackwood’s

Edimburg Magazine lui consacre une étude critique, « The Rural Superstitions of Western

France » (61, 1852, p. 55-74). L’auteur (anonyme), après avoir souligné les qualités du style

de « the amiable author of Philosophe sous les toits », est le premier en Angleterre à offrir des

extraits des Derniers Bretons en anglais et à apprécier les « aspects fantastiques » de

l’ouvrage, qu’il préfère aux œuvres de George Sand qui a décrit la campagne française « sous

l’angle du sentiment ». Puis paraît dès l'année suivante, Britanny and La Vendée Tales and

Sketches traduit des Scènes de la chouannerie (1852) avec une notice sur la vie et le caractère

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d’É. Souvestre, où l'auteur se contente de souligner les qualités morales de l’écrivain, sans

analyser les caractères bretons de son œuvre. Enfin Translations from the French of Émile

Souvestre, traduit par Elisabeth Strachey, paraît encore à Edimbourg en 1856. Il faudra

ensuite attendre le XXe siècle pour voir apparaître à Londres et à Oxford des éditions

françaises illustrées des contes du Foyer Breton: une première série en 1910-1914 dans la

collection « Bell’s Illustrated French Readers » ; une seconde en 1929-1931, dans la

collection « Nelson » et une troisième en 1970-1971 (à Oxford, New York et Londres) où le

conte Perronik l’idiot occupe la première place.

Cependant et contre toute attente, les écrits sur la Bretagne ne constituent pas la partie la

mieux connue de Souvestre dans les pays anglophones. Le best-seller de toute sa production

est Un philosophe sous les toits (38 éditions différentes (voir Tableau 18) et en deuxième

position se trouvent les contes (plus de 20 éditions) ; les autres œuvres romanesques ne

comptent que 14 éditions, dont 4 pour Man and Money et 3 pour Confessions of a Work Man.

Les œuvres traduites en anglais sont pourvues de notes précises et de préfaces circonstanciées,

tandis que des commentaires explicatifs, des lexiques et des exercices pratiques

accompagnent les éditions en français, destinées à l’apprentissage de la langue.

En Angleterre, la version anglaise du Philosophe sous les toits paraît à Londres en 1853 sous

le titre The Attic Philosopher in Paris84, en même temps que les Confessions of a working

man, dans The Traveller’s Library. En 1867, l’ouvrage est également publié, mais sous le titre

The philosopher of the garrets ; or, The journal of a happy man et ne sera réédité à Londres

qu’en 1929 sous le titre A philosopher under the Roofs. Aux États-Unis, l’ouvrage rencontre

un accueil beaucoup plus favorable : publié à New York chez Appleton and Cie en 1854, il est

ensuite régulièrement réédité en 1884, 1892, 1893, 1895, 1901 et paraît également chez

d’autres éditeurs en 1899, 1908, 1910, en 1896 à Boston et en 1917 à Chicago.

Dans sa version originale, l’ouvrage est dévolu à l’apprentissage du français dans tous les

pays anglophones : les noms des spécialistes qui accompagnent la lecture du texte figurent 84 On peut faire quelques remarques sur les différents titres anglais : le terme « attic » traduit fidèlement le mot « mansarde » du titre du Magasin pittoresque « Le Calendrier de la mansarde », mais renvoie également au sens de l’adjectif « grec » ; l’indication « in Paris » a été jugée nécessaire par les éditeurs de Londres et de New

York ; le sous-titre : or, a Peep at the World from a Garret « un coup d’œil sur le monde depuis un grenier » explicite le titre ; en 1929 « under the roofs » remplace les titres plus imagés des premières éditions.

Page 56: LIRE OU RELIRE L'ŒUVRE D'ÉMILE SOUVESTRE par Marie-Laure ...

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dans les titres de toutes ces éditions. Un philosophe sous les toits : journal d’un homme

heureux est édité à Londres en 1868, 1874, 1877, 1887, 1895, 1899 ; à New York, en 1893 ; à

Cambridge en 1902 ; à Toronto, en 1878, 1881 et 1882, 1887 et à nouveau en 1982, 1984 et

1987 (rééditions de 1878, 1881 et 1882 ).

Un premier recueil de Contes en langue française a paru à Londres en 1860, réédité en 1861 et

1868. Mais c’est à partir des années 1880, que se multiplient les éditions scolaires de trois

recueils, Au coin du feu, Au bord du lac et Pendant la moisson, rassemblant des textes issus

du Magasin pittoresque, dont le succès est déjà attesté en France (voir Tableau 19 ). Le

premier, dédié par Souvestre à ses trois filles, rassemble de courtes nouvelles à lire en famille,

« au coin du feu »: il fait l’objet de trois éditions à Londres (1882, 1883 et 1891) et d’une

réédition en 1931. Des nouvelles issues des deux autres recueils dédiés aux illustrateurs de ses

œuvres, Prosper Saint-Germain et Eugène Guyesse, traitant de sujets historiques et

géographiques, sont publiées à Londres entre 1895 et 1918 dans des collections de textes

classiques français, propres à intéresser des lecteurs étrangers : tel David le Trappeur [en

Amérique du nord] et Les Bannis [en Sibérie] dans Pendant la moisson ; telle la série

L'Esclave. Le Serf, Le Chevrier de Lorraine, L'Apprenti, issue du recueil Au bord du lac, qui

montre les étapes successives de l’humanité.

Comment expliquer le succès de Souvestre aussi bien dans les pays de la vieille Angleterre

que dans le Nouveau Monde ? Il faut distinguer entre l’accueil fait aux écrits sur la Bretagne

et les œuvres romanesques. Sur les esprits britanniques, l’écrivain breton a exercé une sorte de

fascination pour la France de l’Ouest, opposée au vent révolutionnaire (Britanny and La

Vendée. Tales and Sketches (1853), pour la Bretagne celte, la seule qui ne soit pas sous

domination anglaise (Les Derniers Bretons) et pour le caractère fantastique des récits du

Foyer Breton.

Quant au succès spectaculaire d’Un philosophe sous les toits, il est dû au caractère

d’authenticité qui distingue le texte de Souvestre des ouvrages d’imagination : c’est un récit

de vie qui, sans être à proprement parler autobiographique, serre au plus près la vie

quotidienne des milieux populaires de Paris: Souvestre habitait dans un faubourg de la

capitale et écrivait dans « la mansarde » de son immeuble ; dès la Révolution de 1848, il

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donnait des cours du soir aux ouvriers parisiens et voulait créer un théâtre national pour les

classes populaires ; à la bonne saison, il menait avec sa famille dans les villages autour de

Paris une vie simple et champêtre, à l’image de l’auteur de L’Émile à Montmorency. La

simplicité de ses mœurs et la rectitude morale de sa conduite pouvaitent séduire les lecteurs

anglosaxons de l’époque victorienne.

Le témoignage d’Edward Strachey, l’éditeur des Translations from the French of Émile

Souvestre, par Elisabeth Strachey, paru en 1856, exprimé près de 40 ans plus tard dans The

Atlantic Monthly85 définit fort justement l’attrait que Souvestre a exercé sur ses lecteurs

anglais : ils l’ont apprécié parce qu’il leur ressemblait ou ils se sont mis à vouloir lui

ressembler : « Nous, Anglais, nous nous vantons volontiers de notre amour du devoir, mais

aucun Anglais n’a fait du devoir l’étoile du berger de sa vie comme l’a fait Souvestre. C’est

là, la clé de toute son œuvre ».

B. La réception dans le monde germanophoneLe relevé des éditions allemandes de l’œuvre

de Souvestre réalisé par Bäbel Plötner-Le Lay à partir du Kaysers Literaturlexicon (Deutsche

National Bibliotek, Leipzig / Frankfurt/ Main) fait apparaître une centaine d’éditions de

Souvestre entre 1837 et 2000 soit en traduction soit en édition française. Pour le nombre des

éditions en allemand, viennent en tête les éditeurs de Berlin (19 éditions de 1839 à 1949) et de

Leipzig (22 de 1840 à 1926). Dans une quinzaine d’autres villes, on ne compte pour toute

l’œuvre qu’une ou deux éditions, mais dix à Bielefeld dix, cinq à Wien et six à Stuttgart. Du

vivant de Souvestre, à l’exception d’une pièce de théâtre, Henri Hamelin (1838), jouée en

français à Berlin en 1840 et à Leipzig en 1841, 25 éditions de romans et nouvelles ont paru en

allemand. Les premiers romans, L’Échelle des femmes (1835), Riche et Pauvre (1836) et le

recueil de nouvelles, La Maison rouge 1837), « librement traduits » par Julius Schoppe

paraissent chez Hemmerich, à Altona (Hambourg) en 1837-1838. Les autres romans de

Souvestre, L’Homme et l’Argent (1839), La Goutte d’eau (1842), Les Réprouvés et les Élus

(1845), Le Mât de cocagne (1843), Le Mendiant de Saint-Roch (1853) paraissent chez

différents éditeurs un ou deux ans après leur sortie en France. Il en est de même des récits

85 Sir Edward Strachey, « Talk in a Country House : Taking Leave ; Émile Souvestre ; Edward Lear ; Retrospect », The Atlantic Monthly, vol. LXXIII, 1894, p. 625-636.

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issus de la Revue de Paris (1843) Sulpice et General Guillaume qui paraissent l’année

suivante, ou de la Revue des Deux Mondes (1853-1854) Dorfgeschichten aus Frankreich und

den Alpen, qui paraissent en 1855 à Dresde. Les recueils Le Journaliste (1839), La Valise

noire (1844) et Les Péchés de jeunesse (1849) fournissent également des textes édités à

Leipzig ou à Berlin. Enfin, le succès de librairie obtenu en France par les feuilletons du

Magasin pittoresque touche également l’Allemagne : « Le Calendrier de la mansarde, journal

d’un homme heureux », publié par Michel Lévy en 1850 sous le titre, Un Philosophe sous les

toits sort la même année à Leipzig sous le titre Der Philosoph in der Dachstube et connaît une

réédition dès l’année suivante (voir Tableau 18). Les Confessions d’un ouvrier, sous le titre

Aus dem Leben eines Handwerkers sortent à Berlin en 1853. Mais, après la mort de Souvestre,

mise à part la réédition de ces deux feuilletons à Leipzig, en 1857, son œuvre tombe peu à peu

dans l’oubli jusqu’à la chute de Napoléon III. .Brusquement après la guerre de 1870,

Souvestre connaît une nouvelle fortune littéraire, mais d’un autre genre : à partir de 1872,

apparaissent dans toute l’Allemagne des recueils de nouvelles publiés en édition originale,

destinés à l’apprentissage de la langue française. On constate, en effet, que les deux conflits

qui ont opposé la France à l’Allemagne ont favorisé la diffusion de l’œuvre de Souvestre en

français dans les années 1875-1885, puis 1914-1928. Les ouvrages publiés dans des

collections spécialisées sont alors accompagnés de glossaires, de notes et d’exercices divers.

Un philosophe sous les toits est constamment réédité jusqu’en 1924 (10 éditions), mais

Confessions d’un ouvrier « choix de textes édités et annotés pour les écoles par Albert

Benecke » une seule fois à Berlin et à Leipzig en 1895. Le Théâtre de la jeunesse est, lui

aussi, « édité et annoté pour les besoins des écoles » par le docteur Alfons Hilka à Leipzig,

soit en entier en 1911, soit par pièces isolées, en 1925, Comme on fait son lit on se couche et

en 1929, Le Cousin Pierre ou qui fait la grimace n’aime pas les miroirs (voir Tableau

16).Les recueils de nouvelles constituent la majeure partie de ces éditions scolaires (voir

Tableau 19). Après avoir paru en allemand en 1868, sous le titre Am warmen Ofen, Drei E

rzählungen aus dem Volksleben, Au coin du feu deviendra le plus le plus populaire d’entre

eux : 19 éditions entre 1868 et 1926 chez la plupart des éditeurs. On trouve ainsi à Köln dans

la « Bibliothèque instructive des écoles secondaires » Sous la tonnelle, en 1882 et Choix de

contes et récits, en 1883. Parmi toutes les collections scolaires, celle des « Prosateurs

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français » lancée par Velhagen et Klasing à Bielefeld est la plus représentée de 1898 à 1924 :

Au bord du lac en 1900, Au coin du feu et Les Clairières, en 1919 « avec Tableau et

dictionnaire », Sous la tonnelle en 1924, « éditée et annotée pour les écoles par M. Lange »,

etc. Cette diffusion des œuvres de Souvestre auprès de la jeunesse allemande, qui a connu ses

années de gloire après la guerre de 1914-1918, a cessé tout à fait dans les années 1925-1930.

Du vivant de Souvestre, la « matière de Bretagne » a suscité une entreprise originale, née de

la collaboration des célèbres illustrateurs Ludwig Richter et Tony Johannot, à savoir la

parution du Foyer Breton (1844) sous le titre Volksmärchen aus der Bretagne, édité par Henri

Bode, à Leizig en 1847. Cette traduction du Foyer breton ouvre de nouvelles perspectives aux

esprits déjà familiers des contes de Grimm et du Barzaz-Breiz de La Villemarqué paru en

allemand en 1841. Mais Henri Bode, qui ne s’intéresse pas aux mœurs et aux croyances

spécifiques des Bretons, supprime dans sa traduction des contes de Souvestre, toutes les

références aussi bien bretonnes que religieuses, pour en garder seulement le caractère

merveilleux. Le caractère ethnographique de la collecte de Souvestre ne lui importe guère.

Puis en 1853, la célébrité étant venue à l’écrivain breton, les Scènes de la chouannerie parues

dans la Revue des Deux Mondes en 1847-1848, sont publiées sous le titre Skizzen aus der

Vendée und Bretagne, là encore « librement traduits » par Victor Aimé Huber, à Berlin. Au

contraire, après la mort de Souvestre, le recueil de nouvelles bretonnes Les Derniers Paysans

(RDM, 1849-1851) paraît à Berlin en 1877-1878, « édité et annoté par Dr. J. Schirmer », mais

dans sa version française originale. Au XXe siècle, la matière du Foyer breton est à nouveau

exploitée avec la parution en français d’un seul conte « Perronik l’idiot » d’abord à Munich en

1922, puis à Stuttgart en 1927 et l’année suivante chez le même éditeur, avec la parution d’un

recueil de Contes bretons extraits du Foyer breton. Vingt ans plus tard, en 1948, paraissent en

allemand, cette fois-ci, à Kuppenheim, Die Steine von Plouhinec und andere bretonische

Märchen, adaptation par Konrad Sandkuhler, et à nouveau le conte Perronik, der Einfältige :

Ein breton. Gralsmärchen, réédité en 1984 et 1990. Il est évident que la Bretagne située en

dehors de l’aire géographique comme du champ culturel des lecteurs germanophones, a

provoqué outre Rhin moins d’intérêt que dans les pays anglo-saxons. En revanche, on peut se

demander pourquoi l’œuvre romanesque de Souvestre a connu un accueil aussi favorable.

Alors même que le romancier breton ne parlait pas la langue de Goethe et ne connaissait des

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pays germaniques que la station thermale de Badenweiler en Forêt Noire (fréquentée lors de

son séjour à Mulhouse), pourquoi tous les genres littéraires qu’il a pratiqués, à l’exception de

la poésie, ont-ils été connus en Allemagne dès leur parution à Paris et ses œuvres

régulièrement publiées tout au long de sa vie ? Il est certain que dans les milieux littéraires de

Leipzig et de Berlin, comme dans ceux de Paris, la réputation de l’écrivain breton s’est établie

au départ grâce à sa collaboration dans les prestigieuses revues françaises, la Revue des Deux

Mondes et la Revue de Paris. De plus, les prix que l’Académie française lui a décernés à la fin

de sa vie, le premier en 1851 pour Un philosophe sous les toits, le second en 1854 pour

l’ensemble de son œuvre, ont assuré sa consécration. Mais, en plus de ces raisons littéraires,

Souvestre apparaît comme un porte parole du message républicain et saint-simonien aux yeux

des esprits libéraux des pays germanophones agités par les mouvements révolutionnaires de

1830 et de 1848. Ses romans comme ses pièces de théâtre dénoncent l’injustice sociale, la

pauvreté, la violence, le sort fait aux femmes et montrent les bienfaits du progrès, de

l’instruction et de l’industrialisation. Les lecteurs d’outre-Rhin à la recherche, eux aussi,

d’une société plus juste et plus égalitaire, approuvent son idéal humanitaire, sa foi dans le

progrès et considèrent Souvestre – dirait-on aujourd’hui- comme un écrivain

« engagé ».Après sa mort, Souvestre subit une traversée du désert avant d’être redécouvert par

l’édition scolaire désireuse d’offrir à la jeunesse des textes « classiques » pour apprendre la

langue française : la brièveté des récits et nouvelles, la pureté de son style, la maîtrise de la

rhétorique, autant de qualités susceptibles de former les lycéens allemands à la culture

française86. Mais plus largement, les œuvres de Souvestre, souvent assorties d’une « morale »

qui sert de conclusion aux nouvelles, offrent des leçons de vie, des exemples à suivre, des

règles de conduite. Souvestre, converti au piétisme du pasteur suisse Vinet87, trouve grâce

auprès de la société protestante des pays germaniques et lui qui, de son vivant, pouvait passer

en Allemagne pour un esprit avancé, est devenu après sa mort une référence morale et

religieuse, dont les œuvres pouvaient être recommandées à la jeunesse. Au terme de cette

86 Voir la thèse de Erich Rimella, Émile Souvestre, Giebel et Oehlschlägel, Osterode am Harz, 1928, p. 5 (N. Blanchard, art. cité p. 250). 87 Voir le développement que le pasteur M. U. Balsinger consacre au piétisme de Souvestre à propos de son drame Le Pasteur ou l’Évangile et le foyer, dans son article cité supra, Actes de Morlaix, p. 203-207. 87 Sur les relations entre Vinet et Souvestre, iIbidem, p. 201-207.

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étude sur la diffusion de l’œuvre de Souvestre dans les pays anglophones et germanophones,

force est de reconnaître que Souvestre a été plus apprécié à l’étranger qu’en France. Ses

romans "sociaux" étaient bien reçus des lecteurs libéraux dans les pays germanophones au

temps des mouvements révolutionnaires. Son œuvre dramatique a été reprise en Allemagne

(Henri Hamelin) et a influencé Verdi en Italie (Stiffelio). Le succès du Calendrier de la

mansarde, modeste feuilleton du Magasin pittoresque, a gagné l’Europe et plus encore les

pays anglophones du Nouveau-Monde. Son œuvre romanesque, qui n’a jamais figuré dans les

programmes des établissements scolaires français (on lui préférait Balzac, Flaubert ou

Maupassant), a servi à l’apprentissage du français et à l’éducation morale des lycéens de

Leipzig, de Londres, de New York ou de Toronto.

Seule de toute son œuvre, la littérature "bretonne", qui n'a connu aucun écho dans les pays du

sud, un succès centré sur Le Foyer Breton dans les pays germanophones et plus étendu dans

les pays anglo-saxons dû à son caractère celte, a survécu en France au XXe siècle et connaît

aujourd’hui une renaissance active.

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4. La postérité bretonne Dossiers inédits de B. Plötner-Le Lay

Philippe Le Stum, Actes de Morlaix, p. 187-189.

Comme si le peintre Yan’Dargent avait ouvert la voie dès 1861 avec son fameux tableau, Les

Lavandières de la nuit, exposé au Salon de 1861, ce sont les dessinateurs —bretons ou non

d’ailleurs — qui ont sauvé Souvestre de l’oubli, en illustrant des éditions de contes, légendes

et récits provenant toutes plus ou moins du Foyer breton. De fait, l’intérêt de toutes ces

publications, réside dans l’interprétation des thèmes bretons traditionnels par des artistes de

sensibilités très diverses ! (voir Tableau 20).

A. Les dessinateurs du Foyer Breton

Le premier d’entre eux, Théophile Busnel, d’origine bretonne, est associé en 1891 à la

publication de la Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, de Nantes :

Contes et légendes de Basse-Bretagne (1891). Par la suite, les publications sont parisiennes et

illustrées par des artistes divers qui ne sont pas forcément venus en Bretagne, tel André

Dauchez, breton d’adoption, fixé à Loctudy, qui exécute 78 eaux-fortes originales pour une

édition de luxe numérotée, Contes et récits populaires. Le Foyer breton, publiée en 1910.

Après la guerre de 1914-1918, d’autres artistes sont inspirés par l’œuvre de Souvestre :

Maurice de Becque, illustrateur des œuvres de Baudelaire et Gobineau, a exécuté des gravures

sur bois coloriées, bien « celtiques » pour les Légendes bretonnes (1921) ; Henry Morin,

attaché à la librairie Nelson, a illustré deux ouvrages de la Collection (1922) ; Malo Renault,

fixé à Rennes, a constitué une vaste bibliographie sur la Bretagne et réalisé des dessins en noir

pour Les Mille et une nuits de la Bretagne (Le Foyer breton) (1929).

Plus récemment, le dessinateur brestois Pierre Péron, exécute 10 planches hors-texte,

imprimés en 2 tons pour une édition de Contes bretons (1946) et Henri Grand’Aigle réalise en

1953 la couverture et 4 illustrations hors-texte en couleurs pour Le Foyer breton, contes et

récits populaires publié par Henri Laurens dans la collection « Les Succès d’antan. Lectures

pour la jeunesse ».

Enfin, la reproduction des gravures de Penguilly, Leleux, Fortin et Tony Johannot figurant

dans la première édition du Foyer breton, traditions populaires (1844) a été assurée au XXe

siècle par l’éditeur Jean Vigneau en 1947, et par celui de la collection « Marabout » (Paris :

diffusion Inter-forum) en 1975.

B. Les éditeurs de la « matière de Bretagne » (voir Tableau 20)

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Pour éditer ces publications illustrées, les éditeurs sont parisiens (une quinzaine dans la

première partie du XXe siècle), puis d’origines diverses (Marseille, Alsace, Drôme, Eure, Ille

et Vilaine) ; les derniers à célébrer la mémoire de Souvestre, sont les éditeurs bretons : Skol

Vreizh à Morlaix en 1994, les Éditions Keltia graphic à Spézet (Finistère) en 1995 ; Terre de

Brume à Rennes en 1997, L’Ancre de marine à Saint-Malo en 1998 ; les s Editions Astoure à

Frehel (Côtes d’Armor) en 2001 ; La Découvrance à Bouhet) (Charente maritime) en 2006.

Il s’agit d’abord de reproduire à l’identique les œuvres les plus représentatives de Souvestre,

qui sont devenues introuvables, depuis leurs dernières éditions au XIXe siècle. Le premier est

l’éditeur de Brionne (Eure), Le Portulan, qui en 1975 reproduit en fac-similé de l'édition de

Paris, Michel-Lévy frères, trois ouvrages de Souvestre : En Bretagne (1867), Les Derniers

Bretons (1867) et Souvenirs d'un Bas-Breton (1860). En 1982, l’éditeur J. Laffitte de

Marseille reproduit en fac-similé de la Revue des deux mondes (1849-1852), Les Récits de la

muse populaire. En 1984, l’éditeur alsacien J. P. Gyss (67-Barembach) a réédité en offset,

d’après l’édition de 1850, l’ouvrage Nantes et la Loire-Inférieure. Les Contes et légendes de

Basse-Bretagne, par Émile Souvestre, Ernest Du Laurens de la Barre, François-Marie Luzel

(1891) ont été réédités en 1989 par l’éditeur de Janzé (la Chauvelière, 35150), Y. Salmon,

puis en 1995 par Spézet : Éd. Keltia graphic. Enfin en 2004, dans la collection

« Monographies des villes et villages de France » , la maison d’édition le Livre d'histoire, à

Paris a reproduit en fac-similé Le Finistère en 1836.

Mais l’œuvre de Souvestre suscite aussi des éditions critiques. Dans la Bibliothèque celte de

Terre de Brume, à Rennes, Dominique Besançon préface l’édition des Derniers Bretons en

1997 ; puis celle du Foyer breton, en 2000 ; et enfin celle des Mémoires d'un sans-culotte

bas-breton, en 2003. À Paris, chez J. Corti, Françoise Morvan accompagne de notes et d’une

postface l’édition de Trois Fées des mers en 1998. Les éditions Astoure, à Guingamp, livrent

en 2002 un Émile Souvestre : biographie et textes choisis, par Yan Louarn, dans la collection

« Les Grands Auteurs bretons » ; puis en 2003 les deux volumes des Souvenirs d'un Bas-

Breton, roman historique (1 Nobles et paysans ; 2. Chouans et Bleus) dans la Collection

« Breizh classic ».

Au terme de cette revue, on constate que ni le théâtre, ni l’œuvre romanesque de Souvestre

n’ont été réédités en France au XXe siècle : seule la matière de Bretagne a suscité la curiosité

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du grand public, aussi bien que celle des ethnologues et des historiens. La preuve en est que

dans la base de données « Electre », catalogue électronique consultable sur le site de la

Bibliothèque nationale de France, seules les publications « bretonnes » citées supra y sont

mentionnées.

Alors si on veut lire l’œuvre de Souvestre aujourd’hui, il faut se reporter aux éditions

électroniques. À la Bibliothèque nationale de France où les éditions du XIXe siècle ne sont

plus communiquées aux lecteurs, la Bibliothèque numérique Gallica offre —à l’exclusion

d’une quinzaine de titres —toute l’œuvre de Souvestre (voir Tableau 21). D’autres éditions

électroniques –telle Google books pour Le Riche et le Pauvre — sont disponibles grâce à des

éditeurs américains à des prix très avantageux : les éditions La Bibliothèque Digitale publie,

via Amazon.fr, sous le titre Émile Souvestre. Œuvres, Un Philosophe sous les toits, Journal

d’un homme heureux et le recueil Au bord du lac pour la somme de 1 euro, 99 ou les offrent

gratuitement aux abonnés des liseuses : six titres de Souvestre sont actuellement disponibles

pour les abonnés à Kindle ! On retrouve ainsi au XXIe siècle l’esprit des éditions « à bon

marché » du XIXe siècle, sans que le nom de Souvestre ait jamais figuré dans les collections

de poche du XXe siècle. Enfin Jean-Yves Le Disez a recherché sur le Web, les éditions

électroniques du conte Perronik l’idiot en langue anglaise, et à la date de 2007, il a obtenu

193 réponses ! Il ne fait pas de doute qu’en 2013, on en compterait davantage… (voir

Tableau 22).

Mais si on reste fidèle aux livres-papier, il faut rechercher les éditions anciennes et constituer

sa propre collection comme celle de B. Plötner-Le Lay, qui rassemble une cinquantaine de

titres.

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Liste des Tableaux Dans les Tableaux et le Catalogue chronologique « Les Œuvres complètes d’Émile Souvestre dans la Collection Michel Lévy », puis « Michel et Calmann Lévy frères » figurent sous la simple mention : Collection Michel Lévy

Tableau 1. Débuts littéraires (1824-1831)

Tableau 2. La presse bretonne républicaine au temps d’Émile Souvestre

Tableau 3. Le théâtre (1837-1851)

Tableau 4. Les romans et recueils de nouvelles (1837-1853)

Tableau 5. La collaboration d’Émile Souvestre au Magasin pittoresque

Tableau 6. Les recueils de nouvelles publiés en librairie (1839-1869)

Tableau 7. Les feuilletons du Magasin pittoresque publiés en librairie (1850-1857)

Tableau 8. La « matière de Bretagne » (1835-1853)

Tableau 9. De la Revue des Deux Mondes à la publication en librairie

Tableau 10. Contenu des ouvrages sur la Bretagne (1836-1850)

Tableau 11. Les éditeurs belges de Souvestre (1835-1854)

Tableau 12. La concurrence éditoriale de 1852 à 1855

Tableau 13. « La Collection Michel Lévy » à partir de 1856

Tableau 14. Parutions annuelles de « la Collection Michel Lévy »

Tableau 15. Les collections illustrées de Michel Lévy

Tableau 16. Le théâtre de Souvestre hors de France

Tableau 17. La « matière de Bretagne » hors de France

Tableau 18. Un philosophe sous les toits hors de France

Tableau 19. Au coin du feu / Au bord du lac / Pendant la moisson hors de France

Tableau 20. Rééditions modernes de la « matière de Bretagne »

Tableau 21. Numérisation Gallica

Tableau 22. Perronik… en ligne

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Tableau 1. Débuts littéraires

Lycée Armoricain (1824-1829) 1824, IV, 453-454, L’Aveu [poésie]

1825, V, 141, L’Adieu [poésie]

1825, V, 462, La Petite Mendiante [poésie]

1825, V, 425-427, Corinne [article critique]

1825, VI, 104-105, L’Aveugle et le Chien [poésie]

1825, VI, 567-568, Un Rêve [poésie]

1826, VII, 80-82, Le Phare ou la Tour du Four [poésie]

1826, VII, 222-240, Le Phare ou la Tour du Four [compte rendu par Mériadec]

1826, VIII, 178-182, Missolonghi, par M. E. [poésie]

1826, VIII, 578-579, Le Thabor à Rennes [poésie]

1827, IX, 190-192, Les Jeunes Fiancés de Missolonghi [poésie]

1827, IX, 197-198, L’Acacia [poésie]

1827, IX, 507, Le Rêve d’un jeune homme [poésie]

1828, XII, 112-115 ; 178 ; 249 ; 443-444, L’Abandon ; Le Banquet ; Le Nid. À Elle ; L’Enfant [poésie]

1829, XIV, 118-124, Trois femmes poètes inconnues [compte rendu par Ange Guépin]

Revue de l’Ouest, journal de la Librairie industrielle de Nantes (1829) 28 janvier 1829, n° 1, « Lettres sur Paris » 18 mars 1829, n° 8, « Esquisses sur la Bretagne par un amateur » 25 mars 1829, n° 9, 1 « Revue industrielle. De la fabrique des toiles en Bretagne. Toiles du Finistère » ; « La grisette du Montparnasse » 1e avril 1829, n° 10, « [article sur la] Poésie bretonne » 8 avril 1829, n° 11, « Pêche de la sardine dans le Finistère » 15 avril 1829, n° 12, « errata sur l’article précédent » 22 avril 1829, n° 13, « Brest. Nouvelle de la bataille de Navarin » ; Le Navigateur. Journal des naufrages et des autres événements nautiques » 29 avril 1829, n° 14, « Souvenir historique de la Bretagne. Mort d’Olivier de Clisson (23 avril 1407) 6 mai 1829, n° 15, « Marine. Nouveau système de ridage par brevet d’invention » ; « Le remplaçant. Souvenir [Charles] » 13 mai 1829, n° 16, « Panorama de la Loire. Voyage de Nantes à Angers et d’Angers à Nantes [par Ludovic Chapplain] » 20 ma 1829i, n° 17, « Chronique bretonne 26 mai 1586 » 27 mai 1829, n° 18, « Statistique. Département des Côtes du Nord » ; « Superstitions bretonnes » 3 juin 1829, n° 19, « Un pensionnat de jeunes demoiselles » 10 juin 1829, n° 20, « Chroniques bretonnes. Bataille de la Roche-Derrien (18 juin 1347) » ; « Théâtre de Nantes » 17 juin 1829, n° 21, « Spéculation parisienne ». Atlas statistique de tous les départements. Bretagne » 25 juin 1829, n° 22, « Littérature. Chronique de France » ; « [sur la] Poésie » 1e juillet 1829, n° 23, « Poésie à mademoiselle Delphine Gay » 8 juillet 1829, n° 24, « Théâtre historique de la Révolution. La mort des Girondins, par Armand Duchatellier » [larges extraits et c.r. de Souvestre]

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29 juillet 1829, n° 27, « Trois femmes poètes, [compte-rendu signé LUD] » 7 octobre 1829, n° 37, « Résumé de la méthode de M. Jacotot, par M. Souvestre, avocat à Nantes [c. r. signé LUD] Lycée armoricain / Revue de l’Ouest (1830) 1830, vols, 13-55, « Encore un réformateur, par M. E. Souvestre » 1830, vol. 15, 37-38 [c.r. de Comméquiers sur Rêves poétiques de Souvestre] 1830, vol. 15, 54-55 « Un poète » Esquisses poétiques [compte rendu sur le recueil de Turquéty] 1830, vol. 15, 60-64 [c.r. de Guépin sur Rêves poétiques de Souvestre] 1830, vol. 15, 103-108 « Le Poète et l’Homme utile » [article critique] 1830, vol. 15, 109-113, « Souvenir. La distribution des prix. La marraine » 1830, vol. 15, 141-144, « La Débâcle [Carmen luctuosum] » [poésie] 1830, vol. 15, 145-156, « Un grand poète » » 1830, vol. 15, 195-199, « La Conspiration » 1830, vol. 16, 27-35 « Souvenirs. Rennes (Vie des Rennais. Le cimetière. Perdrix, ancien maire de Rennes et doyen des tailleur. Une tombe) » 1830, vol. 16, 50-59, « Souvenir. Un officier de marine » 1830, vol. 16, 252-264, « Les Amours d’une âme, conte fantastique par E. Souvestre » 1830, vol. 16, 422-423, « Le Peuplier » [poésie] 1830, vol. 16, 424-429, « Histoire de la perette Godard de Bercy, (chronique parisienne) par M. E. Souvestre » 1830, vol. 16, 514-532 « Odes nationales, par M. Évariste Boulay-Paty . de Souvestre » 1831, vol. 17, 6-18, Musique. L’Organiste de Saint-Pol de Léon Revue de l’Ouest, ancien Lycée armoricain (1831) t. 1, 61-68, « Du saint-simonisme » t. 1, 19-23, « Un salon classique à Paris, en 1829 » t. 1, 93-97 « Ma pensée » Trois femmes poètes inconnues, Nantes, Librairie industrielle, 1829, 127 p. In-16

Trois Femmes poëtes inconnues, 3. Mon Ami, 15. A mon Ange gardien, 17. A Lui, stances, 21. Le Malheur d'être laide, 25. Un Secret, 27. La Mort, 31. Les Anneaux du Souvenir, 33. Marie, 37. Joseph, nouvelle, 41.[description de Brest]

Rêves poétiques, Nantes, Mellinet, 1830, In-16, 301-III p. Une Préface, 79. Le Nid,, 87. La Beauté, 89. Une Jeune Fille à une Fleur, 93. Sa Voix, 97. Le Sauvage, 101. Bonsoir, 107. La Novice, 109. La Nacelle, 115. Deux Pensées, 121. M. Edouard Turquety, de Rennes, 123. Le Mal du pays, 133. Le Soleil d'automne, 137. Le Vallon de Penchoat, ballade, 141. L'Anglaise au bal, 145. Ballade, 149. Le Sentier, 155. A Clisson, 159. A Elle, 163. Une Amie, 167. L'Enfant, 171. Le Conceri, 175Le Reliquaire, 179. La Laideur, 185. Le Monde, 187. A Marie, 191. La Barrière des Adieux, 197. Le Poëte, 203. Stances. Bateau à vapeur de l'Erdre, 207. A Mlle Delphine Gay, 207. Une Bague, 217. Souffrance, 219. Séparation, 221. Duguesclin en Bretagne, 225. La Visite, 239. La Vision, 243. Elle, 27 août 247. Exil, 251. Le Peuplier, 257.

Keepsake breton…, édité par F. Girard et Éd. Turquety, Rennes : impr. de A. Marteville, 1832, In-8, IV-119 p. « Les Tableaux parlants » et « Le Vieux Portrait »

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Tableau 2. La presse bretonne républicaine au temps d’Émile Souvestre (Les noms des rédacteurs en chef sont soulignés)

titre Date/lieu Hommes tendances Lycée armoricain 2 vol. annuels, In-8

1823-1833 Nantes

Mellinet / Richer, cénacle des poètes rennais (Souvestre)

progrès scientifique, philosophique et littéraire

Ami de la Charte, puis Le National de l’Ouest, 1837

1825…, 1837…, Nantes

Victor Mangin républicaine

Le Breton tri-hebdomadaire

nov. 1826… Nantes

Mellinet, Souvestre

libérale

Revue de l’Ouest 1829 Nantes

Chapplin, Souvestre, Guépin, Mangin et Lucas

républicaine et libérale

Lycée armoricain / Revue de l’Ouest

1830 Nantes

Mellinet / Souvestre républicaine et libérale

Revue de l’Ouest automne 1831 Nantes

Souvestre saint-simonienne

Le Finistère bi-hebdomadaire

27 oct. 1832- 27 juin 1833 Brest

Souvestre, nov. 1831-juin 1832

républicaine

Revue de Bretagne 1833-1834 Rennes

Marteville, Souvestre

Sans tendance politique

Revue du Breton 1836- 1837 Nantes

Mellinet, Guépin, Souvestre, Simon, Lechatellier

Littéraire ; pour les abonnés du Breton

Nouvelle revue de Bretagne

1836-38 Brest

Marteville, La Morvandais, Xavier Marmier

Ouverte aux littératures étrangères

Revue du Finistère 1838-1838 Brest

Société brestoise d'études diverses, Pierre Zaccone,

Le Progrès 1841, Nantes Louis Hamon républicaine

La Bretagne 1843, Brest Charles Gigaud républicaine

La Mosaïque de l’Ouest

[et du centre (en 1846)]

1844-1847 Rennes, Le Mans, Angers, Blois

Souvestre et Saint-Germain et leurs amis

littéraire : visant à instruire et éduquer le public régional

Revue bretonne 1845-1847 Brest

La Morvandais, Souvestre, Zaccone

fouriériste

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Tableau 3. Le théâtre d’Émile Souvestre

Titre

1e représentation à Paris

1e édition à Paris

Étrennes au lycée de P… La journée aux incidents

identifié par B. Plötner-Le Lay, ms. perdu

Le siège de Missolonghi identifié par B. Plötner-Le Lay, ms. perdu L’auteur posthume, comédie en 1 acte et en vers

non représenté Lycée arm., XIV, 1829; Brest Mellinet-Malassis, 1830

Le Riche et le pauvre, drame en 5 actes Porte Saint-Martin, 1er février1837

Marchant, 1837 Magasin théâtral

L’Interdiction, drame en 2 actes Gymnase-dramatique, 10 mars 1838 Marchant, 1838 « Magasin théâtral »

Henri Hamelin, ou la femme qui n’est pas comprise, comédie en 3 actes

Gymnase-dramatique, 18 août 1838 J. Didot l’aîné, (s. d.), « La France dramatique au XIXe

siècle » La Maîtresse et la Fiancée, drame en 2 actes mêlé de chants

Gymnase-Dramatique, 18 mai 1839 Vve Dondey-Dupré, (s.d .)

Aînée et cadette, comédie-vaudeville en 2 actes mêlée de couplets

Vaudeville, 17 mai 1840 Marchant (s. d.) « Magasin théâtral »

Le père Turlututu (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 1 acte

Gymnase-dramatique, 24 octobre 1840

Hautecœur-Martinet, 1840

La Protectrice, comédie en 1 acte, avec Brune

Théâtre-Français, 22 mai 1841 Marchant, 1841, « Magasin théâtral »

L'Oncle Baptiste, comédie en 2 actes, mêlée de couplets

Gymnase-dramatique, 11 février 1842

C. Tresse, 1842, La « La France dramatique au XIXe siècle »

Pierre Landais, drame en 5 actes et en prose

Odéon, 20 octobre 1843 Marchant, 1843, « Magasin théâtral »

Blanche Lorzy (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 3 actes

Folies-dramatiques, 7 juin 1843 [ne figure pas dans le cat. BnF ]

Fleur de genêt (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 2 actes

Variétés, 12 avril 1844 N. Tresse, 1844, « Répertoire dramatique »

La Parisienne (avec Dubois-Davesnes), (comédie-vaudeville en 2 actes

Gymnase-dramatique, 28 septembre 1844

N. Tresse, 1844, « Répertoire dramatique »

Le Mousse, comédie-vaudeville en 2 actes

Variétés, 18 janvier 1846 imp. Dondey-Dupré, (s. d.) ; Percepied, 1846

Les Deux Camusot, comédie-vaudeville en 1 acte

Variétés, 8 mars 1846 N. Tresse, 1846, « Répertoire dramatique »

Un Homme grave, comédie-vaudeville Vaudeville, 2 avril 1846 Duvernois, 1846 Charlotte et Werther (avec Eugène Bourgeois), drame en 3 actes

Vaudeville, 25 juillet 1846 Michel Lévy fr., 1846, « Bibliothèque dramatique »

Le Bonhomme Job, comédie-vaudeville en 3 actes

Vaudeville, 15 novembre 1846 impr. de Boulé, 1846

Pierre Février (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 1 acte

Variétés, 21 novembre 1846 Michel Lévy fr., 1846, « Bibliothèque dramatique »

Le Filleul de tout le monde, comédie-vaudeville en 4 actes

Variétés, 12 février 1847 Michel-Lévy fr., 1847, « Bibliothèque dramatique »

Le Chirurgien-major (avec M. Trouessart), comédie-vaudeville en 1 acte

Vaudeville, 4 juillet 1847 impr. de Dondey-Dupré, 1847

Pour arriver, drame en 3 actes Théâtre-Français, 8 juillet 1847 Poissy : impr. de G. Olivier, 1847

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Richard le comédien non représenté L’Œil du diable, 4-18-23 mars 1847

Le dernier des Kermor, drame en 3 actes avec prologue

Théâtre-Français, 10 mars 1848 [ne figure pas dans le cat. BnF]

Le Pasteur, ou l’Évangile et le foyer (avec E. Bourgeois), drame en 5 actes et 6 parties

Porte St Martin, 10 février 1849 impr. de Dondey-Dupré, 1849

Les Péchés de jeunesse, drame en trois actes

Odéon, 28 septembre 1850 impr. de Prost, 1849

Comme on fait son lit, on se couche non représenté Journal des demoiselles, sept. 1849

Francfort ou l’occasion fait le larron non représenté Journal des demoiselles, sept. 1849

Un enfant de Paris, drame en cinq actes et huit tableaux

Ambigu-Comique, 23 juillet 1850 impr. de Dondey-Dupré, 1850

Le Lion et le moucheron (avec E. Bourgeois), drame en 5 actes

Porte Saint-Martin, 7 novembre1850 Giraud et Dagneau, 1850, « Bibliothèque théâtrale »

Le Testament de Mme Patural ou ce qui vient du trompette s’en va au tambour

non représenté Journal des demoiselles, juillet 1849

Un Mystère en 5 actes et en 13 tableaux, tiré de la légende de Saint-Guillaume

Ambigu-comique, 9 janvier 1851 impr. de Vve Dondey-Dupré, (s. d.)

Un paysan d’aujourd’hui, comédie en 1 acte en prose

Odéon, 16 janvier 1851 Giraud et Dagneau, 1851, « Bibliothèque théâtrale »

La Vieille Cousine ou il ne faut pas juger l’arbre d’après l’écorce

non représenté Journal des demoiselles, juillet 1851

L’Incognito ou c’est l’habit qui fait le moine

non représenté Journal des demoiselles, novembre 1854

Théâtre de la jeunesse, ouvrage qui rassemble les pièces parues dans Le Journal des demoiselles

« Collection Michel Lévy », 1860, in-18

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Tableau 4. Les romans et recueils de nouvelles (1835-1853)

Titre 1ere édition L’Échelle des femmes [roman] Charpentier, 1835, 2 vol. in-8 Riche et Pauvre [roman] Charpentier, 1836, 2 vol. in-8 La Maison rouge [nouvelles] Charpentier, 1837, 2 vol. in-8 -L’Homme et l’Argent [roman] -Le Journaliste [nouvelles]

-Charpentier, 1839, 2 vol. in-8 -Charpentier, 1839, 2 vol. in-8

Mémoires d'un sans culotte bas-breton [roman] Souverain, 1840-1841, 2 t. en 1 vol. in-8 « Les Infiniment petits », Le Foyer de l'Opéra.… Mœurs fashionables [1 nouvelle]

Souverain, 1840-1841, 2 vol. in-8, (t. II, 215-264)

Pierre et Jean [nouvelles] Souverain, 1841, 2 vol. in-8 La Goutte d’eau [roman] Coquebert, 1842, 2 vol. in-8 -Le Mât de Cocagne [roman] -Deux Misères [roman]

-Coquebert, 1843, 2 vol. in-8 -Coquebert, 1843, 2 vol. in-8

La Valise noire [nouvelles] Coquebert, 1844, 2 t. /1 vol. in-8 Les Réprouvés et les Élus [roman] Coquebert, 1845, 4 vol. in-8 Le Monde tel qu'il sera [roman] Coquebert, 1846, 1 vol.: fig. et pl. ; in-8 Marguerite et Béatrix [roman] Paul Permain et Cie, 1851, 2 vol. in-8 Le Sceptre de roseau [roman] L. de Potter, 1851, 3 vol. in-8 -Le Fort du cèdre [roman] -Le Garde du lazaret [roman]

-Lebègue, 1852, In-16 -Lebègue, 1852, In-16

Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence [roman]

rue Richelieu, 92, Publications historiques, 1852, 2 vol.pl., gr. in-8

Le Mendiant de Saint-Roch [roman] D. Giraud, 1853, in-18

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Tableau 5. —La collaboration d’Émile Souvestre au Magasin pittoresque 1833

Pierres celtiques.- Dolmen et menhir, p. 71-72 [2 croquis] Combat des Trente, p. 242-243 [récit histor., 1351]

1834 L’Honnête Enfant fait l’honnête homme, p. 54 Feux de la Saint-Jean, p. 71-72, repris en 1836 dans Les Derniers Bretons De l’esprit d’ordre, p. 115 L’Instruction et l’Éducation, p. 131 Port de Saint-Malo, 76-77 [2 ill. anglaises / Lee ; 132-133 [2 ill. anglaises / Lee] Marchés de louages et fiançailles des garçons et des jeunes filles dans la Vendée, p. 135 Récolte du varech, p. 210-211 Luttes en Basse-Bretagne, p. 247-248 Corsaires français. - Surcouff, 293-294

1835 Les Kimris, 1835, 208 [1 ill. , Type de race, G. ] Le Port de Brest, 1835, 369-371 [1 grande ill. 1e page]

1836 De la Bretagne. —Le Léonais [Ce passage est extrait des Derniers Bretons, ouvrage estimé de de M. Émile Souvestre, l’un de nos collaborateurs], p. 83-84 ? Le Temple de Laneff, p. 163-164 Les Soirées de famille, p. 356 [poésie] Un marché à Quimper, commerce des chevelures, 1 ill., p. 361-362

1837 Anne de Bretagne, 31-32 (1 ill.) Luttes en Bretagne, p. 56-57 [2 dessins de Saint-Germain] L'Aveugle d'Armagh, p. 94-95, repris dans En famille, 1859 L’Apprenti, p. 106-108, 114-116, 122-124, 130-132, repris dans Au bord du lac, 1852 Les Mille et Une Nuits. Le Petit Bossu, p. 201-202 [1 ill. en 1e page] Les Ancres de miséricorde, p. 218, repris dans En famille, 1859 Le Paysan de Caregliano, p. 313 [1 ill. en 1e page], repris dans En famille, 1859 La Lourde Croix, p. 346, repris dans En famille, 1859

1838 Monsieur Pierre, p. 7-8, 14-15, 22-24, 29-32, repris dans Les Anges du foyer, 1858 Une poursuite d’enfant. Souvenir de voyage, p. 38-39, repris dans Sur la pelouse, 1858 Les Reliquaires en Bretagne, p. 76-77, 1 illust. La Rude Tâche, p. 82-83, repris dans Sur la pelouse, 1858 Le Ventriloque, p. 95-96, (1 ill.), repris dans les Soirées de Meudon, 1857 et Sur la pelouse, 1858 ? Le Chien enragé, p. 214-216 ; repris dans les Soirées de Meudon, 1857 La Cornouaille, 289-290, 1 illust. cf. même titre dans Les Derniers Bretons (1836)

1839 Salon de 1839. Sculpture, Petite paysanne bretonne, par M. Grass, « inspiré par un passage des Derniers Bretons », 121, 1 illust. La Pierre bornale (tradition bretonne), p. 214-216, repris dans En famille, 1859 Les Bergers d'Ecosse, p. 247, repris dans En famille, 1859 G[uillaume] Ricou, 379-380, 1 ill. de Saint-Germain

1840 Un amateur, p. 6-8, repris dans Récits et souvenirs, romans de famille, 1857 Le Dimanche des Rameaux, p. 42-44, repris dans Les Soirées de Meudon, 1857

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L’Esclave, p. 135-136, 143-144,150-152, 162-163, 173-175, repris dans Au bord du lac, 1852 Le Chien de Tobie, p. 213-216, repris dans Sous la Tonnelle, 1852 Une famille ridicule, p. 246-247, 255-256, 258-260, repris dans Sous la tonnelle, 1852 Jean-François l’indépendant, p. 335-336, 338-341, 350-352, repris dans Dans la prairie, 1852 et publié dans Les bons romans, 1869 Le Précepteur d'un roi, p. 357, repris dans En famille, 1859 Les Préventions, p. 385-387, 401-403, repris dans Les Clairières, 1852

1841 Un homme raisonnable, p. 6-8, 10-12, repris dans Dans la prairie, 1852

Le Sculpteur de la Forêt Noire , p. 74-76, 82-84, 102-103 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Bossu de Soumak, p. 138-139, 146-147, 154-156 ; repris dans Dans la prairie, 1852 David le trappeur, p. 214-216, 231-232, 241-242, 258-259, 270-272, 274, 276 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Le Serf, p. 282-284, 302-304, 306-308, 314-315, 322-323, 330-332, 338-339, 350-351 ; repris dans Au bord du lac, 1852 ? Statue de La Tour d’Auvergne, à Carhaix, 369-371, 1 illust. ? Le Soir de Noël (chant d’une mère), 405

1842 La Saint-Léonard, p. 7-8, 14-16 ; repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 Benoist le commis-voyageur, p. 87, 94-96, 102-104 ; repris dans Les Clairières, 1852 La Troque, p.146-149, 163-164, 182-183, 191-192, 203-204, 214-216 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Le Chirurgien de Saint-Martin, p. 198 ; repris dans En famille, 1859 Une nuit dans les nuages, p. 286-287, 302-303 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Bannis, p. 354-356, 365-367, 370-372, 402-404, 406-407 ; repris dans Pendant la moisson, 1852

1843 Le Facteur de Canton, p. 39-40, 54-56, 59-60, 69-71, 85-87, 108-111, 114-115 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Morlaix, p. 161-162, (1 ill.) Le Vieillard aux deux flûtes, p. 81-83, 1 illust. ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853 Le Contremaître, p. 230-, repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853 Un intérieur de diligence, p. 334-335, 341-344 ; repris dans Au coin du feu, 1852 ? Chevaliers de la Table ronde, p. 168 ? Affinité des langues celtiques avec le sanscrit, p. 176 ? Lao et les Korigans. Tradition bretonne, p. 199-200, (1 ill.)

1844 Tollar l’Indien, p. 62-63, 78-79, 93-95, 117-119, 126-128, 133-135 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Michel, p. 174-176 ; repris dans Les Clairières, 1852 Le Parchemin du docteur maure, p. 218-220, 230-232 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Petit Orateur, 81-82 (ill. 1e p.) ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Le Chirurgien de Saint-Martin, p. 198 ; repris dans En famille, 1859 Les Deux Portraits, 210, repris dans Les Anges du foyer, 1858 Le Paysan et l’Avocat, p. 250 ; repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 ? Plainte du laboureur (chanson bretonne), p. 320

1845 La Grande Loi, p. 69-71 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Chevrier de Lorraine, p. 286-288, 289-291, 309-311, 317-319, 325-328, 333-336, 354-357 ; repris dans Au bord du lac, 1852 La Lettre de recommandation, p. 226-228 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Deux Devises, p. 106-108, 114-115 ; repris dans Au coin du feu, 1852

1846 Un conte de l’abbé de Saint Pierre, p. 54-55 ; repris dans Les clairières, 1852

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Le Trésor, p. 57-60, p. 71-72 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Prise de tabac, p. 142-143, 146-147 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Vieil Anabaptiste, p. 179-180, 190-191 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Deux Portraits, p. 210-211 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Petite Colonie, p. 242-242, 254-255 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Rivaux, p. 318-319, 325-328 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Poète et le Paysan, p. 359-360, 366-367 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Roche percée, p. 21-24 ; repris dans La Mosaïque 1844, Les Anges du foyer, 1858 et En Bretagne, 1867

1847 Le Vétéran et le Conscrit, p. 49-50 ; repris dans Un philosophe sous les toits, 1850 et dans Lectures journalières à l’usage des écoles, 1854 Le Dépositaire, p. 117-119, 122-123 et 130-131 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Ailes d’Icare, p. 154-155, 165-167 et 170 ; repris dans Les Clairières, 1852 Dire et faire, p. 214-216, 218-219, 224-232 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Dernier Sommeil, p. 218 ; repris dans Un philosophe sous les toits, 1850 Les Projets, p. 386-387, 394-395, 398-400 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852

1848 Alexandre-Rodolphe Vinet, p. 85-87 (portrait et illustrations) Un secret de médecin, p. 2-4, 13-14, 17-19, 30-31 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Hameau de chêne, p. 93 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les choses inutiles, p. 118-119, 125-126 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Un Précepte de la Fontaine, p. 146-148, 154-155 ; repris dans Les clairières, 1852 Gang-Roll (mœurs bretonnes du Xe siècle), p. 205-207, 210-211, 218-219, 225-227, 242-243, 262-263 ; repris dans Les chroniques de la mer, 1856 Le Précepteur sans le savoir, p. 330-331, 345-347 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Trompette, p. 357-359, 362-363 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 La Fille de l’avocat, p. 386-388, 394-395, 398 ; repris dans Dans la prairie, 1852 Ce que l’argent ne peut acheter, p. 74-75, repris dans Sous la tonnelle, 1852

1849 Calendrier de la mansarde, journal d’un homme heureux, p. 2-4, 36-39 (1 ill.), 74-75, 102-103, 126-127, 133-135, 150-151, 158-159, 194-196, 206-208, 229-231, 233-235, 245-246, 266-267, 277-279, 285-287, 326-328, 330-331, 354-356, 365-367, 378-379, 398-399 ; repris sous le titre Un philosophe sous les toits, journal d’un homme heureux, Paris, Michel-Lévy, 1850 (In-18, 196 p.) L’Incognito, p. 10 ; repris dans Sous la Tonnelle, 1852 Les Désirs, p. 26-28 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Un oncle mal élevé, p. 42-43, 53-55 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Drak le farfadet, 210, repris dans Les Anges du foyer, 1858 Les Ramasseurs de traînes, 397, repris dans Les Anges du foyer, 1858

1850 Mémoires d’un ouvrier, p. 2-3, 22-23, 38-39, 55-56, 66-68, 125-127, 130-131, 150-152, 166-167, 198-200, 2°06-207, 222-224, 237-239, 270-271, 278-280, 302-303, 309-310, 318-319, 370-372, 383-384, 386-387, 394-395, 402-404, 406 ; repris sous le titre Confessions d’un ouvrier, Paris, Michel-Lévy, 1851 (In-18, 282 p) L’Éducation d’Achille, p. 6-8, 13-15 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Deux Chiens, p. 161-162 (ill. 1e p. ) ; repris dans Sur la pelouse, 1858 L’Oncle d’Amérique, p. 177-180 (ill. 1e p. Tony Johannot), repris dans Un coin du feu, 1852 ; publié dans la collection « Les Bons Romans », 1868-69

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La Mère de Washington, p. 214 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 1851 Le Petit Verre d’eau-de-vie, 6, repris dans Les Anges du foyer, 1858

Les Vieux Portraits, p. 62-64 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Dernière Fée, p. 70-71 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Conscrit, p. 171-174 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Les Pirates de Cilicie, p. 150-151, 181-183, 218-219, 258-259, 270-271, 294-296 ; repris dans Les Chroniques de la mer, 1856 Ohmacht, p. 207-208 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Les Rencontres de Friedlin, p. 361-363, 378-379 ; repris dans Les soirées de Meudon,1857 La Soirée de Noël, p. 386-387, 394-395 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Ramasseurs de traînes, p. 397-399 ; repris dans Les anges du foyer, 1858 Les Dix Travailleurs de la mer Vert-d’eau, p. 406-408 ; repris dans Au coin du feu, à partir de la 3e édition en 1854

1852 Le Cornet de l’Épicier, 6-7, 14-15, repris dans Les Anges du foyer, 1858

Un mariage de puritains (ill. 1e p.), p. 169-171, repris dans Les soirées de Meudon, 1857 Le Mémorial de famille, p. 45-48, 78-80, 102-104, 118-120, 149-151, 189-192, 194-195, 218-219, 230-231, 238-239, 258-259, 270-271, 278-280, 286-287, 298-300, 306-307, 334-335, 341-344, 346-347, 374-375, 382-383, 390-392 ; publié à Paris chez J. Cherbuliez, 1854 Le Gobelet de fer blanc, 202, repris dans Les Soirées de Meudon, 1857

1853 Le Mémorial de famille (suite), 54-55, 58-59, 70-71, 85-86, 94-95, 118-119, 121-123 ; repris à Paris chez J. Cherbuliez, 1854 Les Deux Chiens (ill. 1e p.), 161-162 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Correspondance d’une institutrice, 213-215, 255-256, 286-287, 314-315, 338-340, 366-367, 378-379, 387-388, 393-396 ; repris dans Les soirées de Meudon, 1857 Le Sagar des Vosges [ill.), 235-237, 251-255 (ill.), 292-295 (ill.), 321-323 (ill. 1e p.) ; repris dans Les Anges du foyer, 1858

1854 Le Bouvreuil du frère Marc, 199, repris dans Les Anges du foyer, 1858

La Dernière Étape, Journal d’un vieillard, 6-7, 10-12 (ill. K. Girardet), 38-40 (ill. K. Girardet), 47, 66-68, 78-80 (ill. K. Girardet), 98-99, 110-111, 126, 138-140, 146-148, 174-175, 182-183, 206-207, 213-215, 254-256 278-280, 286-287, 322-324, 350-351, 354-355… [voir 1855 et 1857] ; 3 ill. de Karl Girardet, 1854, p. 12, 40 et 80

1855 Le Jeune Pasteur, nouvelle inédite d’Émile Souvestre, 6-8, 14-16, 18-20

La Dernière Étape, Journal d’un vieillard, 46-47, 50-51, 158-160, 178-179, 186-187, 198-199, 222-224, 234-235, 262-263, 290-291, 305-307…, Une rencontre, ou le duel au télescope, 101-103 ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1855

1856 La Guerre des loups, nouvelle inédite d’Émile Souvestre, 2-3, 13-16, 26- 27 1857

La Dernière Étape, Journal d’un vieillard [fin rédigée par Eugène Lesbazeilles], 98-99, 110-111, 126-127, 150-151, 154-155, repris sous le titre Souvenirs d’un vieillard, la dernière étape, en 1857, à Paris chez Michel Lévy frères, « Collection Michel Lévy, Œuvres complètes » (in 18, XXXV, 252 p.) [précédé d’une notice sur la vie d’Émile Souvestre, par Eugène Lesbazeilles]

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Tableau 6. Les recueils de nouvelles publiés en librairie (1837-1869)

1837. La Maison rouge [10 nouvelles] « à Pierre-Dominique Bazaine » Charpentier, 1837, 2 vol. In-8 -Collection Michel Lévy, 1865, In-18 I. La Maison rouge ;

Le Chirurgien de marine, RDP, 1836 ; Bâle, RDM, 1836 : Madame de Puineuf II. Un Dernier amour, Dodecaton ou le livre des douze, 327-424 ; Mulhouse, RDP, 1836 ; Barnabé Crux, publié dans Les Bons romans, 1869 Brest à deux époques, RDM, 1836 ; L'Architecte inconnu Le Brick norvégien

1839. Le Journaliste [11 nouvelles] « à Monsieur et Madame Belloc » Charpentier, 1839, 2 vol. In-8

t. I. Gonzales Coques, publié dans Contes et nouvelles, 1855 La Maison de la rue d’Enfer, publié dans Sous les ombrages, 1859 Pierre Rivière, publié dans Les péchés de jeunesse, 1858 ; dans la collection « Les Bons Romans », 1868-69 Bianca Capello, publié dans Sous les ombrages, 1858] Le Jeune homme pâle, publié dans Contes et nouvelles, 1855 t. II. Une Rencontre, publié dans la RDP, 1847 et Récits et souvenirs, romans des familles, 1853 Les Eaux d’Albano, publié dans Contes et nouvelles, 1855 L’Académie des paradoxes Les Deux voisins, publié dans Sous les ombrages, 1859 Les Femmes poétiques, publié dans Histoires d’autrefois, 1854

1844. La Valise noire [recueil de 6 nouvelles] Coquebert, 1844, 2 tomes en 1 vol. In-8 -Collection Michel Lévy, 1865, In-18

La Valise noire Le Jeune Pasteur publié dans le Mag., 1855 Le Portefeuille de chagrin, publié dans le Mag., 1855 La Guerre de loups, publié dans le Mag., 1855 Une Conversation en wagon, publié dans le Mag., 1855 Les Infiniment Petits, Foyer de l’Opéra, 1840-41

1852. Au coin du feu [13 nouvelles provenant du Mag. pit.]

« À Mes Trois Filles » D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-18, 252 p.

Un intérieur de diligence. Mag, 1843 Un secret de médecin. Mag, 1848 Les Deux Devises. Mag, 1845 Le Poète et le Paysan. Mag, 1846 Le Sculpteur de la Forêt Noire. Mag, 1841

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Le Parchemin du docteur maure. Mag, 1844 Le Trésor. Mag, 1846 L'Oncle d'Amérique. Mag, 1850 Les Vieux Portraits. Mag, 1851 Les Choses inutiles. Mag, 1848 Les Désirs. Mag, 1849 Un oncle mal élevé. Mag, 1849 La Grande Loi. Mag, 1845

1852. Pendant la moisson [5 nouvelles provenant du Mag. pit.]

« A M. Prosper Saint-Germain, professeur de dessin à l’École navale » D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-18, IV-279 p.

Les Bannis. Mag, 1842 David le trappeur. Mag, 1841 La Troque. Mag, 1842 Le Facteur de Canton. Mag, 1843 Tollar l'Indien. Mag, 1844

1852. Au bord du lac [4 nouvelles provenant du Mag. pit.]

« À M. Eugène Guiyesse » D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-12, V-251 p.

Bruxelles, A. Lebègue, 1852, In-16 L'Esclave. Mag, 1840 Le Serf. Mag, 1841 Le Chevrier de Lorraine. Mag, 1845 L'Apprenti. Mag, 1837

1852. Dans la prairie [7 nouvelles provenant du Mag. pit.]

« A mademoiselle Julie Rousselet » (2 pages sur l’amitié) Poissy : impr. Arbieu, 1852, in-18 Michel-Lévy, 1852, in-18, 252 p.,

Le Bossu de Soumak, Mag, 1841 La Fille de l'avocat, Mag, 1838 Le Filleul, Mag, 1844 Jean-François l'indépendant, Mag, 1840 Un homme raisonnable, Mag, 1841 Les Gens qui s'amusent, Mag, 1840 La Saint-Sylvestre, <?

1852. Les Clairières [11 nouvelles provenant du Mag. pit.]

« A Mme veuve Vinet, de Lausanne » (préface) - Poissy : impr. Arbieu, 1852, In-18 - Michel-Lévy frères, 1852, in-18. - Bruxelles, C. Muquardt, 1852, in 16, 148 p.

Le Dépositaire. Mag, 1847 L'Éducation d'Achille. Mag, 1850 Un conte de l'abbé de Saint-Pierre. Mag, 1846 Les Ailes d’Icare, Mag, 1846 Un précepte de la Fontaine. Mag, 1848 Le Vieil Anabaptiste. Mag, 1846 Le Hameau du Chêne. Mag, 1848 Michel. Mag, 1844 Les Préventions. Mag, 1840 Benoist le commis voyageur. Mag, 1842 La Soirée de Noël. Mag, 1851

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1852. Chroniques de la mer [3 nouvelles / 5 provenant du Mag. pit.)

« A M. Vuillemin, de Lausanne » Michel Lévy frères, 1852, 1 vol. In-18, IV-260 p.

Les Pirates de Cilicie, Mag, 1851 Gang-Roll [mœurs bretonne du dixième siècle], Mag, 1848 Wilhem Barentz, Mag, 1847 Jacques Avery [l’heureux pirate ou roi de Madagascar] Brest à deux époques, RDM ??

1852. Sous la tonnelle [14 nouvelles provenant du Mag. pit.], D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-18 Bruxelles, A. Lebègue, 1852, In-18.

La Dernière Fée. Mag, 1851 L'Incognito. Mag, 1849 Une famille ridicule. Mag, 1840 Une nuit dans les nuages. Mag, 1842 Le Chien de Tobie. Mag, 1840 Dire et faire. Mag, 1847 Le Trompette. Mag, 1848 La Lettre de recommandation. Mag, 1845 La Prise de tabac. Mag, 1846 Le Précepteur sans le savoir. Mag, 1848 Les Projets. Mag, 1847 Les Rivaux. Mag, 1846 La Petite Colonie. Mag, 1846 Ce que l'argent ne peut donner. Mag, 1848

1852. Scènes de la vie intime [3 nouvelles] « à Evariste Boulay-Paty » Michel-Lévy frères, 1852, in-18, 276 p.

Le Médecin des Ames, p. 1-75 Savenières, p. 77-147 Une Étrangère, 149-275

1852. Scènes de la chouannerie [3 récits provenant de la RDM] « à Charles Alexandre » - Poissy, impr. de Arbieu, 1852, in-18 La Famille chouan, 1-88 Jambes d’argent et Monsieur jacques, 89-172 Le Sonneur de cloches, 173-252

1852. Scènes et mœurs des rives et des côtes [3 nouvelles provenant de la RDM]

- Bruxelles, A. Lebègue, 1852, 2 t. en 1 vol. In-16 - Collection Michel-Lévy, 1857, In-18*, [Sous les filets, scènes des mœurs et des rives]

Le Passeur de la Vilaine, RDM 1852 Le Marinier de Loire, RDM 1852 L’Éclusier, RDM 1852

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1853. Récits et souvenirs, romans de famille [8 nouvelles, dont 4 provenant du Mag. pit.]

« à M. et Mme Hentsch, de Genève » (préface sur les « lectures des familles ») D. Giraud, 1853, n-18, IX-239 p.

-Julien, RDP, 1844 -La Collaboratrice, <Mosaïque 1844 -Une rencontre. Mag, 1853 -Un amateur. Mag, 1840 -Le Contremaître. Mag, 1843 -Le Vieillard aux deux flûtes. Mag, 1843 -Mademoiselle Antigone. -Les Tableaux parlants

1853. En quarantaine, scènes et mœurs des grèves [3 nouvelles provenant de la RDM],

« A M. et Mme Quinet… » Michel Lévy, 1853, in-18, 262 p.

Le Traîneur de grèves, RDM 1851 Le Gardien du vieux phare, RDM 1852 Le Garde du lazaret, RDM 1852

1854. Scènes et récits des Alpes [3 nouvelles provenant de la RDM] - Michel-Lévy frères, 1854, in-18, 260 p. - Bruxelles, A. Lebègue, 1854*, in-18, 153 p. - Collection Michel-Lévy 1857, 1860, 1877

Le Chasseur de chamois, RDM 1854 La Fillole des Allemagnes, RDM 1853 L'Hospice de Selisberg, RDM 1855

1854. Histoires d’autrefois [recueil de nouvelles] - Michel-Lévy frères, 1854*, in-18, 288 p.

L’Inventaire du planteur, Le Journaliste 1839 La Bourgeoise Le Général Guillaume Fiamma Un dernier amour

1855. Contes et nouvelles [5 nouvelles de provenances diverses] - Michel-Lévy frères, 1855, in-18, 271 p.

Le Chirurgien de marine, RDP, 1836 Le Mari de Mme Solange Gonzales Coques, Le Journaliste 1839, I Les Eaux d’Albana, Le Journaliste 1839, I Le Jeune Homme pâle, Le Journaliste 1839, I

1857. Les Soirées de Meudon [recueil de 10 nouvelles provenant du Mag. pit.]

Collection Michel Lévy, 1857, in-18. Correspondance d’une institutrice, Mag. 1853

La Leçon d’une sœur, Mag. 1849 Un mariage de puritains, Mag. 1852 La Rencontre de Friedlin, Mag. 1851 La Saint-Léonard, Mag. 1842 Le Dimanche des Rameaux, Mag. 1840 Le Chien enragé, Mag. 1838 Le Paysan et l’Avocat, Mag. 1844 Le Gobelet de fer-blanc, Mag. 1852 La Fille d’Erwin, Mag. 1845

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1858. Sur la pelouse [12 nouvelles provenant du Mag. pit.] Collection Michel Lévy, 1858, in-18.

La Rude Tâche, Mag, 1838 Le Ventriloque, Mag, 1838 Une poursuite d’enfant, Mag, 1838 Le Petit Orateur, Mag, 1844 Les Deux Chiens, Mag, 1851 Ohmacht, Mag, 1851 Le Conscrit, Mag, 1851 La Mère de Washington, Mag, 1850 Madame de Sévigné, Mag, 1852 Une demoiselle de Paris. ?? Les Jeux olympiques, Mag, 1838 Souvenirs d’un Gaulois. ??

1858. Les Anges du foyer [10 nouvelles dont 9 provenant du Mag. pit.]

Collection Michel Lévy, 1858, in-18, 252 p. Monsieur Pierre. 1-58, Mag. 1838 Le Sagar des Vosges, 59-124, Mag. 1853 Les Ramasseurs de traînes, 125-134, Mag. 1851 Le Cornet de l’épicier, 135-152, Mag. 1852 Le Bouvreuil du frère Marc, 135-165, Mag. 1854 Les Deux Portraits, 166-179, Mag. 1846 La Roche percée, 180-196, Mag. 1846 Le Petit Verre d’eau de vie, 197-204, Mag. 1851 Drak le farfadet, 205-216, Mag. 1849 Une nuit dans les bois, 217-251, ? 1858. Les Péchés de jeunesse [4 nouvelles]

Collection Michel Lévy, 1858, 1871, in-18, 241 p. Les Péchés de jeunesse, 1-126 Pierre Rivière, 127-150, Le Journaliste, 1839 Les Préventions, 151-217, Mag. 1840 Pors-Moguer, 219-241, Mosaïque, 1844

1859. Les Anges du logis [6 récits provenant du Mag.] illustrés par Victor Adam, Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1859, in-8.

Une Rude Tâche, Mag. 1838 Une poursuite d’enfants, Mag.1840 Une nuit dans les nuages, Mag. 1842 Les Deux Chiens, Mag. 1853 Le Conscrit, Mag. 1848 La Mère de Washington, Mag. 1850

1859. Les Contes du foyer [7 nouvelles provenant du Mag. pitt., illustrées de lithographies

Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1859, in-8, 126 p. La Dernière Fée, Mag. 1851 L’Incognito, Mag. 1849 Le Chien de Tobie, Mag. 1840 Le Ventriloque, Mag 1838

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Le Petit Orateur, Mag. 1844 Ohmacht, Mag. 1851 Le Bossu de Soumak, Mag. 1841

1859. Les Drames parisiens [3 nouvelles]

Collection Michel Lévy, 1859*, in-18, 263 p. Une femme célèbre, 1-104 La Machine infernale, 105-150 Claude Rionel, 105-261

1859. En famille [11 nouvelles provenant du Mag. et autres]

Collection Michel Lévy, 1859, in-18. Le Précepteur d'un roi, Mag. 1840 L'Aveugle d'Armagh, Mag. 1837 Le Paysan de Caregliano, Mag. 1837 Les Deux Écoliers de Westminster, La Lourde Croix, Mag. 1837 Les Ancres de miséricorde, Mag. 1837 La Pierre bornale, Mag. 1839, 214 Le Chirurgien de Saint-Martin, Mag. 1842 Les Bergers d'Ecosse, Mag. 1839 Mulhouse, RDP, 1836 Bâle, RDM, 1836

1859. Sous les ombrages [5 nouvelles dont 3 provenant du Journaliste, 1839] Collection Michel Lévy, 1859, in-18, 284 p.

Barnabé Crux, 1, repris de La Maison rouge, 1837 Les Deux Voisins, 27, Le Journaliste 1839, Blanche Lorzy, 81 Bianca Capello, 139, Le Journaliste 1839 La Maison de la rue d’Enfer, 223, Le Journaliste 1839, I ; publié dans la collection Les Bons romans, 1868-69

1865. La Maison rouge [3 nouvelles] -Collection Michel-Lévy, 1865, in-18, 275 p.

La Maison rouge, p. 1-21 Les Visages pâles, 23-227 Une Journée de loisir, 229-273

1866. Les Promenades matinales [8 nouvelles] - Collection Michel Lévy, 1866, in-18, 281 p.

Un mois de vacances, 1-80 Le Marquis Fricandeau, 81-112 La Belle Créole, 113-138 Guy-Eder de Fontenelle, 139-182 Adrien Brauwer, 183-218

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Urbain Grandier, 219-258 Duel entre la châtaigneraie et Jarnac, 259-278 Le Moine de Saire, 273-279, Mosaïque, 1844, 1867. En Bretagne [12 nouvelles]

Collection Michel Lévy, 1867*, 1 vol., in-18, 266 p. Kemper-la ville d’Is, 1-44 ChateaulIn-Kemper-Concarneau-Penmarc’h-Pont l’Abbé, 45-60 Les Pardons en Bretagne, 61-72 Traditions de la Bretagne, 73-98 Le Pardon d’Auray (Morbihan), 99-116 Costumes bretons, 117-152 Nantes, 153-200 Institutions populaires, 201-216 Destruction des vieux monuments, 217-228 Un mystère breton, 229-242 Roche percée de la baie de Dinant, 243-248, < Mosaïque, 1844 Saint-Hilaire, 249-260, < Mosaïque, 1844 L’Automne, 261-266

1869. Le Mari de la fermière [recueil de nouvelles)

Collection Michel Lévy, 1869, in-18, 263 p. Le Mari de la fermière, 134

Un roman de rencontre, 135-212 La République de la bouquetière, 213-238 La Province à Paris, 239-261

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Tableau 7. Les feuilletons du Magasin pittoresque publiés en librairie

À partir de 1856, les feuilletons ont paru dans la « Collection Michel Lévy. Œuvres complètes d’Émile

Souvestre »

Dans le Magasin pittoresque Chez Michel Lévy « Calendrier de la mansarde, journal d’un homme heureux », 1849, p. 2-4, 36-39 (1 ill.), 74-75, 102-103, 126-127, 133-135, 150-151, 158-159, 194-196, 206-208, 229-231, 233-235, 245-246, 266-267, 277-279, 285-287, 326-328, 330-331, 354-356, 365-367, 378-379, 398-399

Un philosophe sous les toits, journal d’un homme heureux, dédié à « Mme Nanine Souvestre » -Michel-Lévy frères, 1850, in-18, 196 p. -Michel-Lévy frères, 1851, in-18, 257 p., 3e éd., -Michel-Lévy frères, 1854, in-16, 7e éd. -Coll. Michel-Lévy, 1856, in-18, 259 p. ; rééd. en 1857, 1858, 1862, 1863, 1865, 1867, 1869, 1874 -M. Lévy frères, (s. d.), in-8, IV-316 p., pl. -Michel-Lévy frères, 1872, Gr. in-8, 313 p. - en feuilleton dans : Les Bons romans, fasc. 1028-1036, 1869, tome 20.

« Mémoires d’un ouvrier » 1850, p. 2-3, 22-23, 38-39, 55-56, 66-68, 125-127, 130-131, 150-152, 166-167, 198-200, 2°06-207, 222-224, 237-239, 270-271, 278-280, 302-303, 309-310, 318-319, 370-372, 383-384, 386-387, 394-395, 402-404, 406

Confessions d’un ouvrier, dédié « à Morvan père, ouvrier au port de Brest, et à Perrine Morvan, sa femme » -Michel-Lévy frères, 1851, in-18, 288 p. -Michel-Lévy frères, 1852. 3e éd. revue et augmentée d'un chapitre entièrement inédit, in-18, 287 p. publié dans la "Bibliothèque contemporaine, 1re série" -Collection Michel Lévy, 1856, in-18 ; rééd. 1857, 1864, 1873, 1877, -rééd. Michel-Lévy frères, 1872, Gr. In-8, 334 p., fig. au titre, planche ;

« Le Mémorial de famille », 1852, p. 45-48, 78-80, 102-104, 118-120, 149-151, 189-192, 194-195, 218-219, 230-231, 238-239, 258-259, 270-271, 278-280, 286-287, 298-300, 306-307, 334-335, 341-344, 346-347, 374-375, 382-383, 390-392

Le Mémorial de famille, dédié « A mes enfants Eugène et Noémi Lesbazeilles » -Genève, J. Cherbuliez, 1854, in-18, 435 p. -Collection Michel-Lévy, 1859, in-18, 267 p. ; rééd. 1871

« La Dernière Étape, Journal d’un vieillard », 1854, 6-7, 10-12 (ill. K. Girardet), 38-40 (ill. K. Girardet), 47, 66-68, 78-80 (ill. K. Girardet), 98-99, 110-111, 126, 138-140, 146-148, 174-175, 182-183, 206-207, 213-215, 254-256 278-280, 286-287, 322-324, 350-351, 354-355… [voir 1855 et 1857] ; 3 ill. de Karl Girardet, 1854, p. 12, 40 et 80 ; 1855, 46-47, 50-51, 158-160, 178-179, 186-187, 198-199, 222-224, 234-235, 262-263, 290-291, 305-307 ; 1857, 98-99, 110-111, 126-127, 150-151, 154-155

Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape, précédée d'une notice sur la vie d'Émile Souvestre par Eugène Lesbazeilles Coll. Michel-Lévy, 1857, in-18, 252 p.- Coll. Michel-Lévy, 1858, 252 p., in-18 ;1864, 1872 - C. Lévy, 1877, in-16 - Berne : E. Mathey, (s. d.), in-16

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Tableau 8.— La « matière de Bretagne »

Parution dans les revues Parution en librairie Édition Voyage dans le Finistère par

Cambry ; revu et augmenté par Émile Souvestre.... Le Finistère en 1836 [précédé d’un prospectus]

Brest : Come fils aîné et Benetbeau fils, 1835-1838 ; 2 t. en 1 vol., pl. ; in-4

Revue encyclopédique, sept. 1832, 577-599, « Mœurs du Léonais »

Magasin pittoresque, 1833-37, [15 articles]

RDM, 1833-35, « Etudes sur la Bretagne » [6 art.]

sous le titre Les Derniers Bretons

- Charpentier, 1836-37, 4 vol. in-8. - Coquebert, (nouv. éd.), 1843, 2 vol. in-8. - Michel Lévy 1852, in-18

Mémoires d'un sans culotte bas-breton [roman historique] sous le titre Souvenirs d’un Bas-Breton.

-Souverain, 1840-1841, 2 t. en 1 vol. in-8 Michel-Lévy frères, 1860, 2 vol.in-18.

La Bretagne pittoresque, ou Choix de monuments, de costumes et de scènes de moeurs de la Bretagne, dessinés et lithographiés par MM. Rouargue et Saint-Germain, avec un texte par M. Émile Souvestre

Nantes : C. Mellinet, 1841 in-fol.

La Mosaïque de l’Ouest, juin 1844-juillet 1845 La Mosaïque de l’Ouest et du Centre, juillet1845-juin 1847

-Angers, Cosmier et Lachèse, Charles Lebossé, lib. édit. ; vol. annuels in-8 - Blois, Félix Jahyer, imprimeur-éditeur ; vol. annuels in-8

Le Foyer breton, traditions populaires, Illustré par MM. Tony Johannot, O. Penguilly, A. Leleux, C. Fortin et Saint-Germain,

- Coquebert, 1844 et 1845, in-8. - Bruxelles, A. Lebègue, 1853, 2 vol. in-16 - Michel Lévy, 1853, in-18

Nantes et la Loire-Inférieure, monuments anciens et modernes, sites et costumes pittoresques…, dessinés d’après nature par F. Benoist et lithographiés par les premiers artiste de Paris et Costumes dessinés et lithographiés par Hte Lalaisse,... accompagnés de notices historiques... Texte imprimé par Pitre Chevalier, Émile Souvestre et une société d'hommes de lettres du pays,

Nantes : Charpentier père [lithographe], fils et Cie, 1850, 2 vol. in-fol.

RDM, 1849-51, « Récits de la muse populaire » [7 art.]

sous le titre Les Derniers Paysans

Michel-Lévy frères, 1851, 2 vol., 260 p., in-18

RDM, 1847-48, « La Chouannerie dans le Maine et dans le Poitou » [2 art.]

sous le titre Scènes de la chouannerie

- Poissy, impr. de Arbieu, 1852, in-18. - Michel Lévy, 1852, in-18

RDM, 1851-52, « Scènes et mœurs des rives et des côtes » [ 6 art.]

-sous le titre Scènes et mœurs des rives et des côtes [3 récits] -et En quarantaine, scènes et mœurs des grèves [3 récits]

Bruxelles : A. Lebègue, 1852, 2 t. en 1 vol. in-16 Michel-Lévy frères, 1853, in-18, 262 p.

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Tableau 9. De la Revue des Deux Mondes à la publication en librairie Revue des Deux Mondes, 1833-1835 Études sur la Bretagne. 15 sept. 1833, 686-709, I. La Cornouaille. 15 juin 1834, 625-659, II. Pays de Tréguier 1e décembre 1834, 489-557, Poésies populaires de la Basse –Bretagne. 15 février 1835, Le Théâtre breton, repris dans Les Derniers Bretons 1 juillet 1835, Les Drames populaires. 15 novembre 1835, Industrie et Commerce de la Bretagne

Les Derniers Bretons Charpentier, 1835-1836, 4 vol. in-8 1e vol. /1er partie La Bretagne et les Bretons I. Le pays de Léon, 1-31 II. La Cornouaille, 32-66 III. Le pays de Tréguier, 67-104 IV. Le pays de Vannes, 105-137 2e partie. Poésies de la Bretagne I. Poésies populaires de la Bretagne, 139-153 II. Poésies chantées, 154-205 III. Poèmes, 206-232 IV. Tragédies, 233-246 2e vol. / 2e partie. Tragédies (suite), 1-56 Drames, 57-112 3e partie. Industrie – Commerce et agriculture de la Bretagne I. Industrie, 113-161 II. Commerce, 162-189 III. Agriculture, 190-248

Revue des Deux Mondes, 1836-1840 15 juin 1836, Brest à deux époques (avant la Révolution et en 1794) 1e janvier 1837, 53-74, Nantes 1e juillet 1838, p. 1-30, La Terreur en Bretagne. I Rennes en 1793 15 février 1839, 437-470, II. Nantes en 93 1e octobre 1839, 81-97, III. Le Château de la Hunaudaie 15 juin 1840, 959-997, La Chouannerie en Bretagne. M. de Boishardy

Mémoires d'un Sans culotte bas-breton, H. Souverain, 1840-1841, 2 t. en 1 vol. in-8

Revue des Deux Mondes, 1847 15 novembre 1847, 639-670, Jambe d’argent et M. Jacques 1847-1848 1 et 15 sept, 961-995, La Chouannerie dans le Maine. les Faux-Sauniers, 15 avril 1848, 251-281, La Chouannerie dans le Poitou. Le Sonneur de cloches

Scènes de la chouannerie, Poissy, impr. de Arbieu, 1852 1e récit. La famille Chouan, 1-88 2e récit. Jambes d’argent et Monsieur Jacques, 89-172 3e récit. Le Sonneur de cloches, 173-252

Revue des Deux Mondes, 1849-1850-1851 Récits de la Muse populaire. 15 février 1849, 608-639, I. Le Sorcier du Petit-Haule. 1e avril 1849, 102-133, II. La Fileuse. (I. Le Goubelino. II Les lutins. III La fée du lion- Rouge) 15 janvier 1850, 245-278, III. La Chasse aux Trésors, (Maître Jean le sourcier. Le Rouleur. Marthe) 15 juillet 1850, 243-280, IV. Les Huttiers et les Cabaniers du Marais (Vendée), -Le chasseur de vipères, (La Niole blanche, Guillaume le réfractaire)

Les Derniers Paysans, Michel-Lévy frères, 1851, 2 vol. in-18 Le Sorcier de du Petit-Haule, 7-48 < RDM 1849 La Fileuse, 49-98 < RDM 1849 Les Bryérons et les Sauniers, 99-174. La chasse au trésor, 175-254 < RDM, 1850 La Niole blanche, 255-298 et t. II, 1-50 < RDM 1850 Le Kakouss de l'Armor, 51-154 < RDM 1850 Les Boisiers. La Groac'h, 155-260 < RDM 1851

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1 septembre 1850, 880-911, V. Le Kacouss de l’Armor, (La filleule de la Vierge et le fils du diable, Le Kacouss de la pointe du corbeau, La procession). 15 novembre 1850, 711-745, VI. Les Bryerons et les Sauniers, (La Grande Bryère, Le pays des sables, Les marais salants.) 1 juin 1851, 894-927, VII. Les Boisiers. Le Braconnier Bon affût II Une nuit dans la forêt. Revue des Deux Mondes, 1851-1852 Scènes et Mœurs des Rives et des Côtes. 1e décembre, 903-943, I. Le Traîneur des Grèves. 1e février, 421-459, II. Le Marinier de Loire. 15 mai, 694-727, III. Le Gardien du vieux phare. 15 juin, 1147-1185, IV. Le Passeur de la Vilaine. 1e août, 577-611, V. Le Garde du Lazaret. 15 octobre, 201-231, VI. L’Éclusier.

En quarantaine, scènes et mœurs des grèves, Michel-Lévy, 1853, In-18, 262 p. Le Traîneur de grèves > RDM 1851 Le Gardien du vieux phare > RDM 1852 Le Garde du lazaret > RDM 1852 Sous les filets, scènes et mœurs des rives, Michel-Lévy, 1853, In-18, 276 p. Le Passeur de la Vilaine > RDM 1852 Le Marinier de Loire > RDM 1852 L’Éclusier > RDM 1852

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Tableau 10. Contenu des ouvrages sur la Bretagne

1836. Voyage dans le Finistère par Cambry ; revu et augmenté par Émile Souvestre.... Le Finistère en 1836

[précédé d’un prospectus], Brest : Come fils aîné et Benetbeau fils, 1835-1838 ; 2 t. en 1 vol., pl. ; in-4

I. Voyage dans le Finistère par Cambry, revu et augmenté

I. District de Morlaix en 1794, 1-64 II. District de Lesneven en 1794, 65-84 III. District de Landernau en 1794, 85-101 IV. District de Brest en 1794, 103-133 V. District de Quimper en 1794, 135-163 VI. District de Pont-Croix en 1794, 165-187 VII. District de Quimperlé en 1794, 189-218 VIII. District de Carhaix en 1794, 219-243 IX. District de Châteaulin en 1794, 245-251 II. Le Finistère en 1836

I. Topographie pittoresque et historique, 1-15 II. Mœurs, usages, superstitions, etc. , 90-110 III. Langue et poésie, 111-124 IV. Hygiène, statistique médicale, etc., 125-130

V. Histoire naturelle, géologie, botanique, zoologie, 131-180 VI. Agriculture, manufactures, commerce, etc., 181-232 VII. Administrations, instituttions publiques, instruction, 233-237 VIII. Statistique, propriété, droit public, 238 IX. Biographie (hommes célèbres), 239-250 Conclusion, 251

1836. Les Derniers Bretons, Charpentier 1836-37, 4 vol. In-8 Dédié à « Camille Mellinet »

1e vol. / 1er partie. La Bretagne et les Bretons I. Le pays de Léon, 1-31 II. La Cornouaille, 32-66, < RDM 1833 III. Le pays de Tréguier, 67-104, < RDM 1834 IV. Le pays de Vannes, 105-137 2e partie. Poésies de la Bretagne <RDM 1834 I. Poésies populaires de la Bretagne, 139-153 II. Poésies chantées, 154-205 III. Poèmes, 206-232 IV. Tragédies, 233-246, < RDM 1835 2e vol. / 2e partie. Tragédies (suite), 1-56 Drames, 57-112 3e partie. Industrie – Commerce et agriculture de la Bretagne < RDM 1835 I. Industrie, 113-161 II. Commerce, 162-189 III. Agriculture, 190-248

1841. La Bretagne pittoresque, ou Choix de monuments, de costumes et de scènes de moeurs de la Bretagne, dessinés et lithographiés par MM. Rouargue et Saint-Germain ; avec un texte par M. Émile Souvestre, Nantes : C. Mellinet, in-fol.

1. Carnac 2. Un puits dans les sables 3. La Porte–Prison à Vannes 4. Le Pillawer [mendiant] 5. Chapelle de Saint-David, à Quimperlé 6. Le Cloarec [apprenti-prêtre]

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7. Eglise du Folgoet 8. Le rimeur venant demander la mariée 9. Calvaire de Plougastel 10. Un repas de noces

1844. Le Foyer breton : traditions populaires, Paris, Coquebert, 238 p.

Introduction, t. 1, p. 1-22 Premier foyer ; Pays de Tréguier 1. La Ferme des nids, t . 1, 23-44 2. Récit du chercheur de pain. -Comorre, t. 1, 45-62 3. Premier récit du Kloarek. - Les Trois Rencontres, t. 1, 63-79 4. Second récit du Kloarek.- Histoire de saint-Gallonek, t. 1, 80-99 5. Récit de Margarrid. -Jean Rouge -Gorge, t. 1, 100-118 Deuxième foyer. Pays de Léon 6. La Forge isolée, t. 1, 119-143 7. Récit du Guisinien. - Les Lavandières de la nuit, t. 1, 144-155 8 Récit de Roscovite. -La Groaac’h de l’île du Lok, t. 1, 156-179 9 . Récit du marchand de fil. -Invention des bassins, t. 1, p. 180-195 10. Récit du maréchal-ferrant –Teuz-ar-Poutiet, t. 1, 196-214 Troisième foyer. Pays de Cornouaille 11. L’Île de Saint-Nicolas, t. 1, p. 215-231 12. Récit du vieux pêcheur.- Keris, t. 1, p. 232-246 Troisième foyer. Pays de Cornouaille (suite) 13. Récit de la veuve. -L’Heureux Mao, t. 2, p. 1-21 14. Récit du douanier. –La Souris de terre et le Corbeau gris, t. 2, p. 22-41 15. Récit du vieux patron.- Les Quatre Dons, t. 2, p. 42-61 Quatrième foyer. Pays de Vannes 16. La Hutte du sabotier, t. 2, p. 63-89 17. Récit du braconnier.-Le Diable devenu recteur, t. 2, p. 90-112 18. Récit du meunier. –Les Korlis de Pleuden, t. 2, p. 113-136 19. Récit du sabotier. -Perronik l’idiot, t. 2, p. 137-180 20. Récit du boucher.-Les Pierres de Plouhinec, t. 2, p. 181-198 Appendice 21. L’Auberge blanche, t. 2, p. 199-206 22. Le Sonneur, t. 2, 207-212 23. Al Lew-Dréz, t. 2, p. 213-219.

La Mosaïque de l’Ouest : recueil périodique illustré, à l’imitation du Magasin pittoresque -Angers Cosmier et Lachèse, Charles Lebossé, lib. Éditeurs, Juin 1844-juillet 1845, t. I

La Collaboratrice, 1 ill., p. 81-91, > Récits et souvenirs 1853 Extrait du Foyer breton, p., 179-183 Pors-Moguer, p. 194-200, >Les Péchés de jeunesse 1858 Carrier à Nantes, p. 229-238, < RDM 1837 Saint-Hilaire, p. 252-253, > En Bretagne 1867 Le Moine de Saire, p. 289-290, >Les Promenades matinales 1866 Urbain Grandier et les diables de Loudun, p. 311-317, >Les Promenades matinales 1866 La Roche percée de la baie de Dinant, p. 369-370, >Les Anges du foyer 1858 et En Bretagne 1869 Bretagne et Vendée, ill. Jean Cottereau, dit Jean Chouan, p. 373-380, <RDM 1839

La Mosaïque de l’Ouest et du Centre -Blois, Félix Jahyer, imprimeur-éditeur, Juillet 1845-Juin 1846, t. II

Mémoires sur la chouannerie. Fragment, p. 20-28, 36-40, 83-91, 155-158, > RDM 1847 et Scènes de la chouannerie 1852 (nombreuses illustrations) Le Télégraphe, p. 167 La Légende de Galonnek, p. 172-176

juillet 1846-décembre 1846, t. III Souvenirs de la chouannerie, 14-19, 39-43, 66-70, > RDM 1847 et Scènes de la chouannerie 1852

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Jean Chouan, 97 (1 ill.) Riche et Pauvre, p. 86-91, 144-152, 181-186, 200-208, 26-234, 281-288, 292-303, 337-345, 353-361, < Riche et Pauvre 1836 Paul Delassalle, p ; 273-281, 309-315 [notice nécrologique]

1850. Nantes et la Loire-Inférieure, monuments anciens et modernes, sites et costumes pittoresques…, dessinés d’après nature par F. Benoist et lithographiés par les premiers artistes de Paris et Costumes dessinés et lithographiés par H[ippolyte] Lalaise,... accompagnés de notices historiques... Texte imprimé par Pitre Chevalier, Émile Souvestre et une société d'hommes de lettres du pays, Nantes : Charpentier père [lithographe], fils et Cie, 1850, 2 vol. in-fol. I. NANTES

II. LOIRE-INFERIEURE

Costumes de la Loire-inférieure

Notices rédigées par Émile Souvestre Planches dessinées par Hippolyte Lalaise

Escoublac, Carheil Environs de Guérande.- Escoublac et Carheil

Pornichet, Herbignac Pornichet et Herbignac.

Guérande Guérande (grandes et petites coiffes costume des

environs)

Saillé Mariés de Saillé.

Bourg de Batz Mariés du Bourg de Batz.

Bourg de Batz. - Toilette des dimanches, costume de

travail, mantelet de deuil

Nort

Niort. Mariée et jeune communiante

Niort et les environs de Châteaubriand

Machecoul Machecoul

Bourgneuf Bourgneuf

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Tableau 11. Les éditeurs belges d’Émile Souvestre (1836-1854)

Titres à Paris à Bruxelles Riche et Pauvre [roman] Charpentier, 1836, in-16. Wahlen, 1836, in-16. Dodecaton, ou le Livre des douze, « Un dernier amour » [nouvelle]

Victor Magen, 1837, in-8 Wahlen et Cie, 1836, in-12

La Maîtresse et la Fiancée [théâtre]

Vve Dondé Dupré (s. d.) in-8 Lelong : Gambier : Tarride : Neinrick, 1839

Aînée et cadette [théâtre] Vve Dondé Dupré (s. d.) in-12 Lelong, Gambier, Tarride : Neinrick 1840, in-24

Le Père Turlututu [théâtre] Hautecœur-Martinet, 1840, gr. in-8 Lelong, 1840, in-32 Mémoires d'un sans culotte bas-breton [roman]

Souverain, 1840, 2 t. en 1 vol. in-8 Jamar, éditeur-libraire, 1840

La Goutte d’eau [roman] W. Coquebert, 1842, 2 vol. in-8 Moline, Cans et Cie, 1842 Le Foyer breton [folklore] Coquebert, 1844, In-8.

Lebègue, 1853, in-16. La Parisienne [théâtre] Répertoire dramatique, 1844, gr in-

8 Gambier, 1844, 89 p. Pt-in-8

Le Mousse [théâtre] Dondey-Dupré, (s. d.), in-8 Lelong, 1846, in-8 Le Chirurgien-major [théâtre] Dondey-Dupré, 1847, in-18 Lelong, 1847 Le Lion et le moucheron [théâtre]

Dondey-Dupré, in-18 Lelong, 1850, in-24

Un philosophe sous les toits [feuilleton]

Michel-Lévy, 1850, in-18 Lebègue, 1852, in-16

Les Derniers Paysans [folklore] Michel-Lévy, 1851, in-18 Lebègue, 1851, 2 vol. in-18. Au bord du lac [nouvelles] D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-

12. V. Manche, 1852, 2 vol. in-16

Les Clairières [nouvelles] -Michel-Lévy, 1852, in-18. C. Muquardt, 1852, in-16. Sous la tonnelle [nouvelles] D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-

18. Lebègue, 1852, in-18.

Scènes et mœurs des rives et des côtes ss. le titre : Sous les filets [folklore]

Michel-Lévy, 1857, in-18.

Lebègue, 1852, 2 t. en 1 vol. in-16.

Le Fort du cèdre [roman] Lebègue, 1852, in-16. Le Garde du lazaret [roman] Lebègue, 1852, in-16. Scènes et récits des Alpes [folklore]

Michel-Lévy, 1854 in-18. Lebègue, 1854, in-18.

Tableau 12. La concurrence éditoriale de 1852 à 1855

Titres Éditeurs

Au bord du lac [nouvelles] An coin du feu [nouvelles] Pendant la moisson [nouvelles] Sous la tonnelle [nouvelles]

Giraud et Dagneau, 1852, in-18

Dans la prairie [nouvelles] Les Clairières [nouvelles] Chroniques de la mer [nouvelles]

Michel Lévy, 1852, in-18

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Scènes de la vie intime [nouvelles] Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence [roman]

rue Richelieu, 92, Publications historiques, 1852, 2 vol.pl., gr. in-8

Le Mendiant de Saint-Roch [roman] D. Giraud, 1853, in-18 La Maison isolée Malmenayde et Riberolles, 1854, Gr. in-8 Causeries historiques et littéraires Genève, Cherbuliez, 1854, 2 vol. in-16 Lectures journalières à l’usage des écoles et des familles D. Giraud, 1854, in-18 Scènes et récits des Alpes [récits <RDM] Histoires d’autrefois [nouvelles]

Michel Lévy, 1854

Contes et nouvelles [nouvelles] Michel Lévy, 1855

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Tableau 13. Œuvres d’Émile Souvestre dans la « Collection Michel Lévy »

Provenant de la Bibliothèque contemporaine de Michel Lévy

Provenant d’autres libraires

1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1856 1857 1859

Confessions d’un ouvrier <Mag. Un philosophe sous les toits <Mag. Les Derniers Bretons <1852 Le Foyer breton <1853 Les Derniers Paysans <RDM En quarantaine <RDM Dans la prairie <Mag.] Les Clairières <Mag.] Scènes de la vie intime <Mag Scènes de la chouannerie <RDM Chroniques de la mer <Mag. Au coin du feu <Mag. Scènes et récits des Alpes <RDM Histoires d’autrefois <divers

Premières éditions dans la Collection de Michel Lévy

Pendant la moisson <Mag. Giraud et Dagneau, 1852

1857 Souvenirs d’un vieillard, la dernière étape <Mag. Les Soirées de Meudon <Mag.

L’Échelle des femmes [roman], Charpentier, 1835 La Goutte d’eau [roman], Coquebert, 1842 Sous les filets <RDM, Lebègue, 1852 Récits et souvenirs, romans de famill <Mag., Giraud, 1853

1858 Sur la pelouse <Mag. Les Anges du foyer <Mag. Les Péchés de jeunesse <divers

Riche et Pauvre [roman], Charpentier, 1836 Les Réprouvés et les Élus [roman], Coquebert, 1845 Les Derniers Bretons, Charpentier, 1836-37 Le Foyer breton, Coquebert, 1844

1859 Les Drames parisiens < ?? Sous les ombrages <divers En famille <divers

L’Homme et l’Argent [roman], Charpentier, 1839 Souvenirs d’un bas-breton [roman], Souverain, 1840 Pierre et Jean [roman], Souverain 1841 Deux Misères [roman], Coquebert, 1843 Le Mât de cocagne [roman, Coquebert, 1843 Le Monde tel qu’il sera [roman], Charpentier, 1846 Sous la tonnelle <Mag., Giraud et Dagneau, 1852 Au bord du lac <Mag., Giraud et Dagneau, 1852 Le Mendiant de Saint-Roch [roman], D. Giraud, 1853 Le Mémorial de famille <Mag. , Cherbuliez, 1854

1860 Théâtre de la jeunesse Trois femmes poètes inconnues [poésie], Mellinet, 1839 Souvenirs d’un Bas-Breton [Mémoires d’un sans-culotte bas-breton], Souverain, 1840

1861 Le Pasteur d’hommes [roman] La Lune de miel [roman]

Causeries historiques et littéraires, Cherbuliez, 1854

1862 1863 Le Roi du monde [roman], Paris, Richelieu,

1852

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1864 1865 La Maison rouge < ??

Au bout du monde <RDP Loin du pays <RDP

La Valise noire < Coquebert, 1843

1866 Les Promenades matinales < ?? 1867 En Bretagne <?? Récits et souvenirs <Mag., Giraud, 1853 1869 Le Mari de la fermière < ??

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Tableau 14. Parutions annuelles

Collection Michel Lévy Autres éditeurs et collections 1856

En quarantaine, scènes et mœurs des grèves Scènes de la chouannerie, 2e édit. Les Derniers Paysans, nouvelle éd. Dans la prairie Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux Les Derniers Paysans Au coin du feu, 3e éd. Chroniques de la mer, nouvelle éd. Au coin du feu, nouvelle éd.

Le Mousse, comédie vaudeville en un acte, Paris : Tresse, in-8 impr. de Dubuisson, 1856, Gr. in-8, 32 p.

1857 Scènes de la vie intime Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux, Confessions d'un ouvrier, nouvelle édition. La Goutte d'eau Les Soirées de Meudon, L'Échelle de femmes : la femme du peuple, la grisette, la bourgeoise, la grande dame Scènes et récits des Alpes Sous les filets, scènes et moeurs des rives Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape, précédée d'une notice sur la vie d'Émile Souvestre Au coin du feu

1858 Les Derniers Bretons Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape Les Anges du foyer Les Péchés de jeunesse Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux Scènes de la chouannerie Sur la pelouse Riche et Pauvre

1859 Le Mât de cocagne Sous la tonnelle Sous les ombrages Le Mendiant de Saint-Roch Le Mémorial de famille Les Drames parisiens Deux Misères L'Homme et l’Argent Pierre et Jean Le Monde tel qu'il sera Histoires d'autrefois Les Réprouvés et les Élus

Les Anges du logis, Pont-à-Mousson : Haguenthal Les Contes du foyer, Pont-à-Mousson : Haguenthal

1860 Les Derniers Paysans Scènes et récits des Alpes, Souvenirs d'un Bas-Breton Scènes de la vie intime Au coin du feu Théâtre de la jeunesse

Le Chasseur de chamois, paru dans Les Bons Romans L'Oncle d'Amérique, paru dans Les Bons Romans Riche et Pauvre. Lord Normanby. Matilda : bureaux du Siècle, (1860), Gr. in-8 Deux Misères, Poissy : impr. de Arbieu L'Oncle Baptiste, comédie en 2 actes, Paris : impr. de Dubuisson

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1861

Le Pasteur d'hommes La Lune de miel L'Homme et l’Argent Au coin du feu Causeries historiques et littéraires dans « Les Bons Romans » : Le Chasseur de chamois Riche et Pauvre dans “le Musée littéraire contemporain“ : Pierre Landais Les Réprouvés et les Élus Deux Misères

La Ronde des nains. Tonyk et Mylio, Pont-à-Mousson : Haguenthal Triphyna la jolie. Jean Rouge-gorge, Pont-à-Mousson : Haguenthal La Sorcière de l'île du Lok, Pont-à-Mousson : Haguenthal Une nuit dans les bois, Pont-à-Mousson : Haguenthal La Pierre sainte de la bruyère. Mao le vertueux, Pont-à-Mousson : Haguenthal Peronnik l'idiot, Pont-à-Mousson : Haguenthal La Pierre sainte de la bruyère. Mao le vertueux, , Pont-à-Mousson : Haguenthal Souvenirs d'un Bas-Breton, Poissy : impr. de Arbieu, Gr in-8

1862 Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux Dans le “Musée littéraire contemporain“ : Jean Plébeau Dans le “Théâtre contemporain illustré “ : Un enfant de Paris, drame en cinq actes et huit tableaux, [suivi de] Un carnaval de troupiers : pochade mêlée de couplets / par MM. Siraudin et Ernest Blum

Les Contes du foyer, six récits illustrés, Pont-à-Mousson : Haguenthal Les Anges du logis, récits illustrés, Pont-à-Mousson : Haguenthal

1863 Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux Au coin du feu Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence Dans les “Bons Romans“ : Le Mendiant de Saint-Roch, Clichy : impr. de M. Loignon

Le Mari de Mme de Solange, Paris, Revue des feuilletons, journal littéraire

1864 Confessions d'un ouvrier Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape ( notice par Eugène Lesbazeilles) Riche et Pauvre Le Foyer breton. Contes et récits populaires dans les “Bons Romans“ : Pierre Rivière ; Pors Moguer Dans le “ Théâtre contemporain illustré“ : Charlotte et Werther, drame en trois actes

Lectures journalières à l'usage des écoles et des familles, L. Giraud, 1864, In-18, VII-279 p.

1865 Au bout du monde. Etudes sur les colonisations françaises Loin du pays. Etudes sur les colonisations françaises La Maison rouge La Valise noire Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux

1866 Les Promenades matinales Théâtre de la jeunesse

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dans « Les Bons Romans » : Un secret de médecin

1867 Confessions d’un ouvrier Un philosophe sous les toits En Bretagne dans « Les Bons Romans » : Le Sculpteur de la Forêt noire Les Vieux Portraits

1868 Les Anges du foyer Au bord du lac, La Lune de miel Les Merveilles de la nuit de Noël, récits fantastiques du Foyer breton, Gr. in-8, 374 p., fig. dans « Les Bons Romans » : La Chanteuse et le forçat La Maison de la rue d'Enfer La Maison de la rue des morts

Le Riche et le Pauvre, Paris : Barbré, 1868, Gr. in-8, 16 p. Magasin théâtral

1869 Pierre et Jean Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux Le Mari de la fermière dans « Les Bons Romans » : Barnabé Crux Jean-François l'indépendant La Maison de la rue d'Enfer Un philosophe sous les toits / ill. de Yon

1870 Le Mendiant de Saint-Roch Pendant la moisson Au bord du lac Sous les ombrages

1871 Les Derniers Paysans Le Mémorial de famille Les Soirées de Meudon Le Monde tel qu'il sera dans « Les Bons Romans » : Le Bossu de Soumak,

Les Péchés de jeunesse, Poissy : impr. de S. Lejay

1872 Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape Le Mât de cocagne La Valise noire Le Mari de la fermière Le Droit Chemin, confessions d'un ouvrier, Nouvelle édition illustrée par G. Fath, Gr. in-8, 334 p., fig. au titre, planche Journal d'un homme heureux, Un philosophe sous les toits, Nouvelle édition illustrée par Adrien Marie, Gr. in-8, 313 p., pl. dans « Les Bons Romans » :

Le Mari de la fermière, Poissy : impr. de Lejay

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Le Chirurgien de marine Le Mari de Mme Solange

1873 Confessions d'un ouvrier

1874 Un philosophe sous les toits Théâtre de la jeunesse

1875 1876

Lectures journalières à l'usage des écoles et des familles, Delagrave, in-18, Pensées choisies d'Émile Souvestre, extraites de ses œuvres, par J. Delvincourt..., Arles : impr. de Vve Cerf

1877 Souvenirs d'un vieillard. La dernière étape Scènes et récits des Alpes

Henri Hamelin, comédie en 3 actes et en prose, Tresse, Gr. in-8

1878 1879 Les Merveilles de la nuit de Noël, récits fantastiques du Foyer breton, C. Lévy, Gr. in-8

1880 1881 1882 1883

Les Soirées de Meudon, C. Lévy, In-16

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Tableau 15. Les collections illustrées de Michel Lévy Parus en feuilleton dans la collection « Les Bons romans » (1860-1890), journal à un sou fondé par Michel Lévy et Hetzel ; imprimé sur 8 pages, orné d’une belle gravure sur la 1ere et la 5e pages

L'Oncle d'Amérique, 1860, fasc. 31-32 t. 1. vol. 1 Chasseur de chamois, 1860-61, t. 2 vol. 1 (Riou. Illustrateur) Riche et Pauvre, 1861, fasc. 80-97. t. 2., vol. 2 (Foulquier. Illustrateur) Le Mendiant de Saint Roch, 1863, fasc. 323-350. t 7. vol. 4 et 5 Pierre Rivière ; Pors Moguer, 1864, fasc. 455-476 . t. 9 et 10 vol. 6 La Fillole des Allemagnes, [S.l. ?], fasc. 499-510. t. 10, vol. 6 Un secret de médecin, 1866, fasc. 672-676. t. 13. vol. 8 Les Vieux Portraits, 1867, fasc. 775-776. t. 15. vol. 10 Le Sculpteur de la Forêt-Noire, fasc. 768-771. t. 15. vol. 10 La Chanteuse et le Forçat, 1868, fasc. 848-866. t. 17. vol. 11 (Roux. Illustrateur) La Maison de la rue des morts, 1868, t. 17-18. vol. 11 [estampe num.] La Maison de la rue d'Enfer, 1868-1869, t. 18 et 19. vol. 11 Barnabé Crux, [S.l. ?], fasc. 979-980 (1869). t. 19. vol. 12 Jean-François l'indépendant, Vol. 12 , 1869, t. 20. vol. 12 Un philosophe sous les toits, 1869, fasc. 1028-1036, t. 20. vol. 12 (Yon illustrateur) Le Bossu de Soumak, [S.l. ?], 1871, fasc. 1114-1117 (1871). t. 22. vol. 13 Deux Misères, 1872, fasc. 1146-1197. t. 23 et 24. vol. 14 [estampe num.] Le Mari de Mme Solange, 1872, t. 24-25. vol. 15, (provient de Contes et nouvelles) Le Chirurgien de marine, 1872, fasc. 1223-1230. t. 24 (1872). vol. 15 « Musée littéraire contemporain », Michel-Lévy frères Gr. in-8 Pierre Landais, Michel-Lévy frères, 1861, Gr. in-8 , 30 p., figure, couv. ill Les Réprouvés et les Élus, Michel-Lévy frères, 1861, Gr. in-8 , 183 p., figure, couv. ill. L’Homme et l’Argent, Michel-Lévy frères, 1861, Gr. in-8 , 64 p., figure, couv. ill. Jean Plébeau, Michel-Lévy frères, 1862 Gr. in-8 , 40 p., figure, couv. ill.

« Théâtre illustré populaire »

Charlotte et Werther, 1864 Un enfant de Paris, 1862

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Tableau 16. – Le théâtre de Souvestre à l’étranger (les éditions en français sont en caractères gras)

Pays étrangers France

1840 Henri Hamelin, ou le Fabricant, comédie en

trois actes et en prose, Berlin (Répertoire du théâtre français à Berlin, n° 218)

Henri Hamelin (1838)

1841 Henri Hamelin, comédie en 3 actes et en prose, publiée par J. Louis, Leipzig : Melzer 1841

Henri Hamelin (1838)

1850 Stiffelio, opéra italien en 3 actes, par Giuseppe Verdi [créé au Teatro Grande de Trieste le 16 nov. 1850, libretto de Piave, d’après la traduction de Gaetano Vestri].

Le Pasteur, ou l'Évangile et le foyer (1849).

1852 Il Mazzo di fiori, dramma in tre atti di Emilio Souvestre, libera riduzione dell'artista E. Bugamelli, Firenze : A. Romei.

??

1857 Aroldo, opéra italien en 4 actes, par Giuseppe Verdi, libretto de Piave].

Le Pasteur, ou l'Évangile et le foyer (1849).

1862 Le Mousse, comédie-vaudeville en deux actes, par Émile Souvestre, 2e éd., Bielfeld, Velhagen & Klasing (Théâtre français, 7 série)

Le Mousse (1846)

L’Interdizione, ossia L'orologio della Bastiglia, dramma in due atti di Emilio Souvestre, Milano, Libreria Editrice, 1876, 69 p. (Coll. Florilegio drammatico, t. 94)

L’Interdiction, 1838.

1879 Henri Hamelin, comédie en 3 actes, par Émile Souvestre, avec notes et vocab. par A. W. Kastan, Berlin : Friedberg & Mode, 1879 (Théâtre français ; Nr 84).

Henri Hamelin (1838)

1899 Three plays… La vieille Cousine. La loterie de Francfort. Le testament de Madame Patural, Edited by M. Ninet [p. 131, in Rippman (W.) Dent’s Modern Language Series,

Théâtre de la jeunesse (1860)

1907 La Loterie de Francfort. Le Testament de Madame Patural. La vieille Cousine. Edited by W. H. Hill, Blackie’s Little French Classics, 1901,

Théâtre de la jeunesse (1860)

192 ? Mrs Willis’s will. A comic drama, in one act. adapted from the French of Émile Souvestre, London [French acting edition ; no 2023

Théâtre de la jeunesse (1860)

1921 Théâtre de la jeunesse, éd. et ann. pour les écoles par Dr. A. Hilka, Breslau, Bielefeld und Leipzig, Velhagen & Klasing,

Théâtre de la jeunesse (1860)

1925 Comme on fait son lit, on se couche, éd. par. A. Hilka, Bielefeld, Velhagen & Klasing,

Théâtre de la jeunesse (1860)

1929 Le Cousin Pierre, ou Qui fait la grimace n'aime par les miroirs, 2 vol. [avec glossaire], Braunschweig : G. Westermann,

Théâtre de la jeunesse (1860)

sans date Lo Zio Battista, commedia in due atti, di Émile Souvestre. - Milano : libreria editrice, [188?], 54 p ; (Miscellanea teatrale, 191).

L’Oncle Baptiste, 1842

sans date La Malata immaginaria, commedia in un atto. La lotteria di Francoforte, commedia in un atto di E. Souvestre, Storia o leggenda : monologo di A. Antonelli, Roma : Libreria salesiana ed., [2e éd., 19 ??] ; 62 p.

Théâtre de la jeunesse (1860)

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sans date La Malata immaginaria commedia in un atto. La Lotteria di Francoforte : commedia in un atto di E. Souvestre , Storia o leggenda : monologo di A. Antonelli, Roma : Libreria salesiana ed., [2e éd., 19 ??] ; 62 p.

Théâtre de la jeunesse (1860)

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Tableau 17. La matière de Bretagne

(les éditions en français figurent en caractères gras) Pays anglophones Pays germanophones 1847 Volksmärchen aus der Bretagne [extraits du

Foyer breton], éd. par Heinrich Bode, ill. par Ludwig Richter [1803-1884] et Tony Johannot [1803-1852], Leipzig : Wigand, 1847, VIII, 190 p. [in Fraktur]

1852 «The Rural Superstitions of Western France », Blackwood’s Edimburg Magazine (61, 1852, p. 55-74) [étude sur Les Derniers Bretons]

1853 Skizzen aus der Vendée und Bretagne, librement traduit par Victor Aimé Huber, Berlin : Hertz. (Scènes de la chouannerie, 1852)

1854 Brittany and La Vendée. Tales and Sketches [Translated from the French] With a notice of the life and literary character of E. Souvestre, Edinbourg : Constable (T.), Constable’s Miscellany of Foreign Literature. vol. 7. etc.] [traduction de Scènes de la chouannerie]

1855 réédition du précédent 1877 Les Derniers Paysans, éd. et ann. par Dr. J.

Schirmer, Berlin, 1877-1878, 3 vol. (Les Derniers Paysans, 1851)

1910 a) Le Foyer breton. Le Lutin de la Mare, et La Fée de l’Ile du Lac [sic]. Edited by H[erbert] N[orman] Adair [p. 40, in Blackie (W. G.) and Son. Blackie’s Little French Classics. 1901 b) Tales by Souvestre… Edited by H[erbert] N[orman] Adair, etc. London [Bell’s Illustrated French Readers]

1911 Tales. Second Series. Le Sonneur, La grève de Saint-Michel, Jean Rouge- Gorge, Les trois rencontres, L’heureux Mao, Les pierres de Plouhinec. Edited by H. N. Adair, London [Bell’s illustrated French readers]

1914 Comorre, and other stories taken from Le Foyer breton… Edited by C[lement] J[ames]. M[ellish] Adie, MA., P[hilippe] C[osme] H[enri] de Satgé, Oxford : Clarendon Press

1922 Peronnik der Einfältige, éd. ill. par Eduard Ege, trad. Par Magda Jannssen, München : Georg-Verlag.

1927 Peronnik l'Idiot : Conte Breton, [introd. par Konrad Sandkühler], Stuttgart : Waldorf-Spielzeug & Verlag, [1927] (Lesehefte der Waldorfschule 1).

1928 Contes Bretons extraits du Foyer breton / Émile Souvestre. [introd. par Konrad Sandkühler], [avec glossaire], Stuttgart : Waldorfschul-Spielzeug & Verlag, 1928 (Lesehefte der freien Waldorfschule ; 2).

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1929 Contes du foyer breton… édition [illustrée] revue pour la jeunesse, Paris : Nelson [p. 174, Imprimé à Edimbourg] (BL), 1929.

1931 La Fée de l’île du Lok, and Peronnik l’idiot. Two tales from Le Foyer breton… Edited and adapted by R[ichard] H[erbert] Pardoe, London : Nelson & Sons [“ Modern Studies ” series, no 68]

1948 Die Steine von Plouhinec und andere bretonische Märchen, adaptation par Konrad Sandkühler d’après É. Souvestre, ill. Eugen O. Sporer, Kuppenheim/ Murgtal : Elpis-Verlag, 1948 (Kindheit und Jugend ; t. 33/34).

1970 a) Peronnique ; a Celtic folk tale from Brittany. Translated by Roseanna Hoover. Illus. by Monique Michel-Dansac, Oxford : Basil Blackwell. (BL). b) Peronnique ; a Celtic folk tale from Brittany. Illus. by Monique Michel-Dansac (1st U.S.A. ed), New York : Athenaum.

1971 Breton fairy tales, translated and retold by Marjorie Dixon from ‘Le Foyer breton’, illustrated by Richard Kennedy, London : Gollancz [123 p.]

1984 Peronnik : A Fairy Tale of the Grail Quest, illustr. Chritiane Lesch, Inner traditions International Ltd.

Peronnik : ein breton. Gralsmärchen nach Souvestre, trad. d’après Maria Krehbiel-Darmstädter ill. par Christiane Lesch, Stuttgart : Verlag Freies Geistesleben, 1984.

1990 Peronnik : ein bretonisches Gralsmärchen nach Souvestre ; trad. d’après Maria Krehbiel-Darmstädter ill. par Christiane Lesch, Stuttgart : Verl. Freies Geistesleben, 2e éd., 1990.

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Tableau 18. Un philosophe sous les toits

(les éditions en français figurent en caractères gras)

Pays anglophones Pays germanophones 1850 Der Philosoph in der Dachstube. Tagebuch

eines Glücklichen [gekrönte Preisschrift] Deutsch von A. Diezmann, Leipzig : Costenoble

1851 Der Philosoph in der Dachstube. Tagebuch eines Glücklichen, trad. en all. par A. Diezmann, Leipzig, 2e éd.,

1853 The Attic Philosopher in Paris : or, a Peep at the World from a Garret … , The Traveller’s Library

1854 An attic philosopher in Paris, New York : D. Appleton and company

1867 The philosopher of the garrets ; or, The journal of a happy man, Translated… by the Rev. A. Bridgman, Warrington :printed by George Powlson,Advertiser Office.

1868 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux. … [Edited…`by H. W. Eve, etc.

1874 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux. … Nouvelle édition [With copious notes for the use of English students. By L. Stievenard, London.

Filozof na poddazu, Dziennik czlowicka szeczesliwego, (Dzieto przez Akad. Franciska uwienezone(, Lissa : E. Gunther

1876 Ein Philosoph in der Dachstube, Tagbuch eins Glücklichen, d’après le français trad. par G. Schmiele, Leipzig : Philipp Reclam jun. (Universal-bibliothek, 769, 770).

1877 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux… Nouvelle édition. [With explanatory notes by J. Bué, London

1878 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, with explanatory notes by J. Bué, Toronto : J. Campbell

1881 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux; ouvrage couronné par l’Académie française, with copious notes for the use of English students by L. Stievenard, Toronto : W. J. Gage

1882 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux ; ouvrage couronné par l’Académie française, with copious notes for the use of English students by Léonce Stievenard, 3rd ed. Toronto : W. J. Gage

1884 An attic philosopher in Paris, New York : D. Appleton and company

1887 a) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux. Nouvelle édition. With explanatory notes by J. Bué, New ed. b) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux,. Edited with

Un philosophe sous les toits, Munster : Theissing, éd. stéréot, (Bibliothek gediegener und intressanter französischer Werke, 56.

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vocabulary by W. H. Fraser, Toronto : Copp, Clark [préface en anglais, avant-propos traduit en anglais] c) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, with notes and vocabulary by J. Squair, Toronto : W. J. Gage

1892 An attic philosopher in Paris ; or, a peep at the world from a garret, being the journal of a happy man. From the French of Émile Souvestre, New York : D. Appleton

1893 An attic philosopher in Paris ; or, a peep at the world from a garret, being the journal of a happy man. From the French of Émile Souvestre, New York : D. Appleton

1894 The philosopher in an attic. A literal translation by J. A. Prout, B.A., London

1895 a) An attic philosopher in Paris, New York : D. Appleton and company b) Un philosophe sous les toits… With introduction, notes, exercises, and vocabulary by L[ouis Martin] Moriarty [in Macmillan’s Illustrated Primary Series of French and German Readings, etc. 1884, etc.]

1896 An attic philosopher in Paris ; or, a peep at the world from a garret, Boston : J. Knight company

1898 Un philosophe sous les toits ou journal d’un homme heureux, éd. et ann. pour les écoles, par Georg Stern, Bielefeld u.a. : Velhagen & Klasing, (Prosateurs français, B 19).

1899 a) An attic philosopher in Paris ; with an introduction by William Trent, M.A., New York : T. Y. Crowell & Company b) An attic philosopher in Paris, New York : A. L. Burt Co. c) Un philosophe sous les toits … With grammatical and explanatory notes… by H. Atwell. London : Hachette et Cie.

1901 An attic philosopher in Paris ; or, a peep at the world from a garret, being the journal of a happy man, New York : D. Appleton and company

1902 a) Un philosophe sous les toits, etc. Cambridge : University Press [Pitt Press series] reissue of the edition of 1893] b) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux. Selections, edited by de V. Payen-Payne Blackie’s Little French Classics

1903 Un philosophe sous les toits. Selections, edited by V. Payen-Payne. [cf. Blackie’s Little French Classics (1901, etc.)]

Un philosophe sous les toits, journal d’un homme heureux, Leipzig : Renger, ill. (Sammlung französischer u. engl. Textausgaben zum Schulgebrauch, 13).

1905 ? An « attic » philosopher (Un philosophe sous les toits) Crowned by the French academy. With preface by J. Bertrand… and illustrations by A. Robaudi,Paris : Maison Mazarin

1908 An attic philosopher. With pref. by J. Bertrand and illus. by A. Robaudi, New York : Current Literature Pub. Co

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1910 An “attic” philosopher, New York : Current literature publishing company

1914 Un philosophe sous les toits, etc. [cf. Sarolea (C.) Collection Nelson (1910, etc.)]

1917 An attic philosopher in Paris, Chicago : The Caxton club.

1920 Un philosophe sous le toits ou Journal d'un homme heureux, éd. et ann. pour les écoles par G. Stern, [avec glossaire], Bielefeld et Leipzig : Velhagen & Klasing, 1920 (Klasings Sammlung französischer und englischer Schulausgaben ; t. 19 B).

1921 a) Un philosophe sous les toits : [avec glossaire], Leipzig : Rengersche Buchh, (Französische und englische Schulbibliothek b) Un philosophe sous les toits : Journal d'un homme heureux ; ouvr. cour. par l'Académie Française, Wien : Manz ['sche Verlh.], :[1921], (Collection Manz ; [31]).

1924 Un philosophe sous les toits : Journal d'un homme heureux, Wien : [Rhombus-Verlags-Aktienges], (Bibliothèque Rhombus ; 237/38).

1929 a) A Philosopher under the roofs, trans. By John Heron Lepper [s.l., ] b) A Philosopher under the Roofs… Translated by John Heron Lepper, London : s.n. [p. 253, Cassell’s Pocket Library]

1982 a) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, with explanatory notes by J. Bué, Toronto : J. Campbell [c1878] b) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, publié with explanatory notes by J. Bué, Toronto :J. Campbell [c1887]

1984 a) Un philosophe sous les toits : journa l d’un homme heureux, ouvrage couronné par l’Académie française, with copious notes for the use of English students by L. Stievenard, New ed. Toronto : W. J. Gage [repr. 1881] b) Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, Edited with vocabulary by W. H. Fraser, Toronto : Copp, Clark [repr. 1887]

1987 Un philosophe sous les toits : journal d’un homme heureux, couronné par l’Académie française, with copious notes for the use of English students by L Stievenard, 3rd ed.Toronto : W. J. Gage [repr. 1882]

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Tableau 19. Au coin du feu / Au bord du lac / Pendant la moisson (les éditions en français sont en caractères gras)

Pays anglophones Pays germanophones 1872 Au coin du feu, éd. par Ant. Goebel, Munster

(Bibliothek gediegener und interssantr frz. Werke), t. 33).

1876 Au coin du feu, éd. et ann. par Dr. A. Güth, Berlin, Weidmannsche Buchhandlung

1877 Au coin du feu, éd. et ann. par Dr. A. Güth, 2e éd. Berlin, Weidmann (Sammlung frz. U. engl. Schriftsteller), 2 vol.

1882 Au coin du feu… with notes by A. Cogery. London : Relfe Bros. [pp. 198. lix.]

1883 Au coin du feu… with notes by A. Cogery. London : Hachette & Cie [with…notes, by H. Lallemand… Authorized edition for England,

1884 Au coin du feu, éd. et ann. par Dr. A. Güth, 2e éd. Berlin, Weidmann (Sammlung frz. U. engl. Schriftsteller), 2 vol.

1887 Au coin du feu, Munster, Theissing, Éd. stéréot, (Bibliothek gediegener und intressanter französischer Werke, 33).

1891 Au coin du feu…, s. l. : Relfe Brothers 1893 Au coin du feu, ann. par Dr. A. Güth, éd. par

Gustav Lücking, 3e éd., Berlin, Weidmann (Weidmannsche Samlung frz. u. engl. Schriftsteller).

Au bord du lac, Auswahl von 2 Erzählungen, éd. et ann. pour les écoles, par Dr. Paul Huot, Bielefeld & Leipzig, Velhagen & Klasing (Velhagen & Klasings frz. U. engl. Schulausgaben, Prosateurs franç., 119 A)

1895 [from Au bord du lac] Le Chevrier de Lorraine… Edited with introduction, grammatical and explanatory notes, and a vocabulary by J. F. Davis, London: Hachette & Cie Le Serf. Edited… by J[ohn] F[rancis] Davis… New edition, etc. London : Hachette & Cie Le Serf. Edited… by J. F. Davis…New edition, etc. Edited with introduction, notes and vocabulary by A. R. Ropes, in Pitt Press Series. 1875 Le Serf and Le Chevrier de Lorraine... Edited with introduction, notes, and a vocabulary by G. Loly and A. E. Duplenne in French Classics. Examination Series of French Classics. 1894 Le Serf and Le Chevrier de Lorraine… Edited with introduction, notes, and a vocabulary by G. Loly and A. E. Duplenne [Edited, with introduction and notes by A. R. Ropes, in Pitt Press Series. 1875 Le Serf. Edited, with introduction, notes, and a vocabulary of the more difficult words [The Tutorial Series, 1887]

1903 L’Apprenti. … Edited by Ch. F. Herdener, Arnold’s French Reading Books, 1899

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Le Serf. Edited with introduction, grammatical and explanatory notes and a full French-English vocabulary, by J. F. Davis]

1907 Les Bannis [Extracted from Pendant la moisson ]… Adapted and edited by Eugène Pellissier in Siepmann’s primary French Series. 1906, etc.]

1908 Remy le Chevrier. Founded on « Le chevrier de Lorraine »… Adapted by E[dmund] E[dgar] Chottin. [in : Crofts (T. R. N.) Methuen’s Simplified French texts, 1907]

1909 Le Chevrier de Lorraine. Edited by J. Hooper… With notes… and vocabulary [in Blackie (W. G.) and Son. Blackie’s Longer French Texts, 1907] David le trappeur… Adapted, London : Macmillan & Co. [, Siepmann’s French Series for Rapid Reading] Le Serf. Edited by E. Gould… With notes… and vocabulary [p. 96, in Blackie (W. G.) and Son. Blackie’s Longer French Texts, 1907,

1913 Le Serf [Dent’s Modern Language Series, in French Prose. The Best French Prose. vol. 2. 1913, etc.]

Au coin du feu, par un spécialiste, Kattowitz, Berlin, Breslau, Phönix-Verlag, (préparations pour les leçons et traductions pour l’enseignement des langues modernes, français, n° 13-14)

1914 Au coin du feu, [avec Tableau] éd. et ann. pour les écoles par Immanuel Hoffmann, Leipzig, Dyk, 1914 (Dyks neusprachliche Reformbibliothek ; t. 40).

1915 Au coin du feu. éd. et ann. pour les écoles par Dr. Arthur von Mohr, Hannover, O. Goedel, 1915. (Goedels neusprachliche Schultexte und Präparationen)

1916 Le Parchemin du docteur Maure. Le Trésor…[From Au coin du feu ] Adapted. London : Macmillan & Co [p. 48, Siepmann’s French Series for Rapid Reading]

1918 Le Serf, etc. Cambridge : University Press [Pitt Press Series, reissue of the edition of 1895]

Au coin du feu. éd. et ann. pour les écoles par Alfred Mohrbutter, Leipzig, Renger, 1918. (Französische und englische Schulbibliothek, Reihe A, Bd. 123)

Französische Erzählungen von Émile Souvestre, « L'Apprenti », éd. et ann. pour les écoles par G. Wolpert, Leipzig : Rengersche Buchhandlung, 3e éd., 1920. (Französische Schulbiliothek, Reihe A, t. 102). L'Esclave et l'Apprenti. Auszüge aus Au bord du lac., éd. et ann. pour les écoles par F. Speyer, [avec introd., notes et glossaire], 2 t., Leipzig : Freytag, 1920. (Freutags Sammlung französischer und englischer Schriftsteller für Mädchenschulen).

1926 Au coin du feu, Choix de récits ann. par I. Hoffmann, Hannover : C. Meyer, 2. éd. 1926 (Neusprachliche Reformbibliothek)

1931 Au coin du Feu… Edited by A. R. Florian, London [p. 98, Rivington’s Plain French Texts]

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Tableau 20. Rééditions modernes de la « matière de Bretagne »

Titre

Illustration

Edition

Contes et légendes de Basse-Bretagne, par Émile Souvestre, E. Du Laurens de La Barre, F. M. Luzel ; introd. par Adrien Oudin ; frontispice de Paul Chardin

ill. par Th. Busnel Nantes : Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, 1891 ; XXXVI-198 p.-[1] f. de front. : fig. ; in-4

Contes et récits populaires. Le Foyer breton

[78] eaux-fortes originales d'André Dauchez

Châteaudun : Société typographique de Châteaudun, 1910 et Paris : Société des amis du Livre moderne, 1910, In-4, XI-249 p., fig., pl., titre et couv. gr.

Légendes bretonnes, introd. par Adrien de Carné

décorées par Maurice de Becque Paris : Éd. de l'Abeille d'or, 1921 ; Non paginé [104] p. ; 28 cm. Collection : Les plus belles légendes du monde

Contes du foyer breton, Édition revue pour la jeunesse. Le Foyer breton, contes et récits populaires

Illustrations de Henry Morin -Paris : Nelson, 1929 ; In-8, 174 p., pl. -Paris : Nelson, (s. d.) ; In-16, 288 p. Collection Nelson. N° 200

Le Foyer breton, contes et récits populaires

Illustrations en couleurs de H. Grand'aigle

Paris, H. Laurens (Impr. française de musique et reproduction photomécanique), 1926. In-8, 156 p., pl. et couv. mobile en coul. 200 fr. Les Succès d'antan. Lectures pour la jeunesse

Les Mille et Une Nuits de la Bretagne (Le Foyer breton),

Illustrations de Malo Renault Paris : les Oeuvres représentatives, 1929 ; In-8, 208 p., fig., pl. en coul., portrait, couv. ill. Collection de l’adolescence catholique

Contes d'outre-mort, [Préface par Charles Chassé.]

Paris : Éditions de Montsouris, 1942 ; In-16, 96 p., figure. Collection Dauphine. N° 10. Les rois des conteurs

Contes bretons [Préface de Pierre d'Anjou.]

couverture et 10 dessins hors-texte de Pierre Péron, imprimés en deux tons

Paris : le Liseron, 1946 ; In-16, VIII-184 p., pl. et couv. en coul. Collection Contes de France

Le Foyer breton, traditions populaires [Avant-propos et notes explicatives par Jean Vigneau.]

Illustrées d'après l'édition originale par Penguilly, Leleux, Fortin et Tony Johannot.

Paris, J. Vigneau, 1947. In-16 (195 x 140), 321 p., fig., couv. ill. 390 fr.. Collection de littérature légendaire et populaire

Tortik et Balibouzik d’après « Les Korils de Plaudren » (Foyer

dessin animé par Pierre Péron et Pierre Galbrun,

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breton) -En Bretagne -Les Derniers Bretons -Souvenirs d'un Bas-Breton -Le Foyer breton, contes et récits populaires

27-Brionne, le Portulan, 1971 : 18 cm, 271 p. Reproduction en fac-similé de l'édition de Paris, Michel-Lévy frères, 1867, -éd. 1871, d’après 1867 -éd. 19671, d’après 1860 -éd. 1972, d’après 1858

Le Foyer breton, contes et récits populaires,

illustrations de Johannot, Penguilly, Leleux, Fortin...

-Verviers : Marabout, 1975 - Paris : diffusion Inter-forum, 1975 ; impr. en Belgique, 281 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 18 cm.

Scènes de la chouannerie

Janzé (la Chauvelière, 35150) : Y.

Salmon, 1980 ; 49-Maulévrier : impr. A.H. Hérault, 211 p. : couv. ill. ; 19 cm

Contes et légendes de Basse-Bretagne, par Émile Souvestre, Ernest Du Laurens de la Barre, François-Marie Luzel [postf. par Adrien Oudin]

ill. de Th. Busnel Loudéac : Y. Salmon, 1989 ; 29-Spezed : Impr. Keltia graphic, 196-XXXVI p. : ill., couv. ill. en coul. ; 28 cm. [rééd. de 1891]

Scènes de la chouannerie

Janzé (la Chauvelière, 35150) : Y.

Salmon, 1980 ; 49-Maulévrier : impr. A.H. Hérault, 211 p. : couv. ill. ; 19 cm

Les Récits de la muse populaire ; choisis et préfacés par Fernand Guériff...

Marseille : Laffitte, 1982 ; Impr. en Suisse, [X]-299 p.-[8] f. de pl. ; Reprod. en fac-sim. de l'éd. de Paris, "Revue des Deux Mondes", 1849-1852. La préf. est propre à l'éd. de 1982

-Contes des landes bretonnes, par Émile Souvestre, François-Marie Luzel -Contes de la vieille Bretagne, choisis par Jean-François Lemoine ; [trad. du breton par] Émile Souvestre, François-Marie Luzel

ill. de Pierre Labalte Rennes : " Ouest-France ", 1984 ; 35-La Guerche-de-Bretagne : Impr. Raynard, 64 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm Rennes : " Ouest-France ", 1984 ; 35-La Guerche-de-Bretagne : Impr. Raynard, 64 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm

Nantes et la Loire-Inférieure, [notices historiques, archéologiques, descriptives par Pitre Chevalier, Émile Souvestre et une société d'hommes de lettres]

dessins de] Félix Benoist... Barembach : J.-P. Gyss, 1984 67-Rosheim : Impr. Quadri-offset, 2 t. en 1 vol., pagination multiple : ill. en noir et en coul. ; 33 cm

-Contes des mers bretonnes François-Marie Luzel, Émile Souvestre -Contes des pays bretons François-Marie Luzel, Émile Souvestre

La Guerche-de-Bretagne : SECALIB, 1986 32 p. 21 F

La Guerche-de-Bretagne : SECALIB, 1986 ; 32 p. 21 F

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Peronnik, conte breton du Graal / d'après Émile Souvestre

ill. de Christiane Lesch Faujas (26770 Taulignan) : Au Sycomore, 1988 ; Impr. en Espagne, [24] p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm

Contes de Bretagne, par François-Marie Luzel, Émile Souvestre

ill. de Th. Busnel Paris (295 rue Saint-Jacques, 75005) : J.-P. Gisserot, 1990 ; 85-Luçon : Impr. Pollina, 63 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 27 cm

Contes de Bretagne pour la jeunesse, princesse Galitzine : trois contes traditionnels bretons recueillis par François-Marie Luzel et Émile Souvestre...

ill. de Lazé [Paris] : J.-P. Gisserot, cop. 1993 ; 85-Luçon : Impr. Pollina 32 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm

Le Bossu et les Korrigans, adapté par Joseph Rio

ill., Véronique Cougoulat-Breitel Morlaix : Skol Vreizh, 1994 ; 35-Rennes : Presses du Lycée de Coëtlogon, 32 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm.. Collection : Houlenn soñjou[même édition en breton]

Contes et légendes de Basse-Bretagne / Émile Souvestre, Ernest Du Laurens de La Barre, François-Marie Luzel, Anatole Le Braz... ; [postf.] par Adrien Oudin

Spézet : Éd. Keltia graphic, 1995 ; 29-Spézet : Impr. Keltia graphic, 174 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm [rééd. de 1891]

Histoire de ma vie, texte intégral des Mémoires d'un paysan bas-breton, par Jean-Marie Déguignet,... ; [publ. sous la dir. de Laurent Quevilly et Bernez Rouz]

Ar Releg-Kerhuon [Le Relecq-Kerhuon] : An Here ; Ergué-Gabéric (29500) : Association Arkae, 2001 ; 29-Spézet : Impr. Keltia graphic, 943 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm

Légendes bretonnes gravures sur bois coloriées, bien « celtiques » par Maurice de Becque

Reprint en fac-similé de 1921

- La Sorcière, [La groac'h] -Les Derniers Bretons, préface de Dominique Besançon, -Le Foyer breton, préface de Dominique Besançon -Mémoires d'un sans-culotte bas-breton, nouvelle préface et notes historiques de Dominique Besançon

Rennes : Terre de brume éd., 1997 ; 42-Saint-Étienne : Impr. Dumas, 32 p. : couv. ill., jaquette ill. en coul. ; 17 cm. Petite bibliothèque celte ; -éd. 1997 ; -éd 2000 ; -éd.. 2003.

Contes de Bretagne préf. de René Leroux

Saint-Malo : Éd. l'Ancre de marine, 1998 ; 29-Spézet : Impr. Keltia graphic, 182 p. : couv. ill. en coul. ; 19 cm.

Trois fées des mers, éd. établie et postf. par Françoise Morvan

ill. par Odilon Redon Paris : J. Corti, 1998 ; 53-Mayenne : Impr. de la Manutention : 176 p. : ill. ; 17 cm. Collection Merveilleux

Gens de Bretagne. 2 / préf. de Dominique Besançon,

1164 p. : cartes, couv. ill. ; 21 cm -Paris : le Grand livre du mois,

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1998 ; - même édition Omnibus, 1998 ; -même édition France loisirs, 1999 ; 45-Malesherbes : Impr. Maury, XI-928 p. : cartes, jaquette ill. ;

Contes et légendes de Bretagne Trégor et Goëlo / Narcisse Quélien, Émile Souvestre, François Luzel... [et al.] - Émile Souvestre biographie et textes choisis / [présentés par] Yan Le Louarn Souvenirs d'un Bas-Breton 1 Nobles et paysans 2. Chouans et Bleus

Fréhel : Éd. Astoure, 2001 ; 22-Pédernec : Impr. Henry, 192 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. Contes et légendes de Bretagne -éd. 2001 -éd. 2003

Le Finistère en 1836 [Reprod. en fac-sim.]

Paris : le Livre d'histoire, 2004 ; 02-Autremencourt : Impr. Lorisse, 252 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 29 cm. Monographies des villes et villages de France

Contes d'outre-mort

Monein-en-Béarn : Éd. PyréMonde

; Pau : Princi negue, impr. 2005 ; 64-Orthez : Impr. ICN, 1 vol. (163 p.) : ill., couv. ill. ; 21 cm

Scènes de la Chouannerie

Récits de batellerie

Bouhet : la Découvrance éd., 2006 ; 17-Marans : Impr. Mingot, 1 vol. (166 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm. L'amateur averti - La Rochelle : la Découvrance éd., 2007, 17-Marans : Impr. Mingot, 1 vol. (179 p.) : couv. ill. ; 21 cm. Note(s) :

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Tableau 21. - Numérisation Gallica POESIE Trois femmes poètes inconnues, Nantes : librairie Industrielle, 1829 Trois femmes. Rêves poétiques, Paris : Michel-Lévy frères, 1860 THÉATRE Des arts comme puissance gouvernementale, et de la nouvelle constitution à donner aux théâtres, Nantes : impr. de Mellinet, 1832 Le Bonhomme Job, [Paris, Vaudeville, 15 novembre 1846.]Paris : impr. de Boulé, (1846) Les Péchés de jeunesse, Paris : impr. de Prost, 1849 Le Pasteur, ou L'Évangile et le foyer, par MM. Émile Souvestre et Eugène Bourgeois..., Paris : impr. de Dondey-Dupré, DL 1849 Théâtre de la jeunesse, Paris : Michel-Lévy frères, 1860 ROMANS L'Homme et l’Argent, Paris : Charpentier, 1839 Le Mât de cocagne, Paris : W. Coquebert, 1843 Les Réprouvés et les Élus, Paris : W. Coquebert, 1845 Marguerite et Béatrix, par Émile Souvestre et Pierre Zaccone, Paris : P. Permain, 1851 Le Roi du monde : histoire de l'argent et de son influence, Paris, rue Richelieu, 92 : Publications historiques, 1852 Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence, Paris : librairie des Publications illustrées, 1854 La Maison isolée, Paris : Malmenayde et de Riberolles, 1854 Le Monde tel qu’il sera, Paris : Michel-Lévy frères, 1859 Le Mendiant de Saint-Roch, Paris : Michel-Lévy frères, 1859 Le Mendiant de Saint-Roch, Clichy : impr. de M. Loignon, 1863 Souvenirs d'un Bas-Breton, Poissy : impr. de Arbieu,1861 L'Homme et l’Argent, Paris : Michel-Lévy frères, 1861 Jean Plébeau, Paris : Michel-Lévy frères, 1862 FEUILLETONS Un philosophe sous les toits, journal d'un homme heureux, Paris : Michel-Lévy frères, 1851 Un philosophe sous les toits : journal d'un homme heureux, Paris : M. Lévy frères, 1856 Journal d'un homme heureux, Un philosophe sous les toits, Nouvelle édition illustrée par Adrien Marie, Paris : Michel-Lévy frères, 1872 Confessions d'un ouvrier, Paris : Michel-Lévy frères, 1851 Confessions d'un ouvrier, Paris : M. Lévy frères, 1864 Le Droit Chemin, confessions d'un ouvrier, publié par Émile Souvestre. Nouvelle édition illustrée par G. Fath, Paris : Michel-Lévy frères, 1872 Confessions d'un ouvrier, Paris : Société française d'imprimerie et de librairie, DL 1905 Souvenirs d'un vieillard, la dernière étape, Paris : Michel-Lévy frères, 1864. RECUEILS La Maison rouge, Paris : Charpentier, 1837 Le Journaliste, Paris : Charpentier, 1839 Les Derniers Paysans, Paris : Michel-Lévy frères, 1851 Au coin du feu, Paris : D. Giraud et J. Dagneau, 1852 Dans la prairie, Paris : Michel-Lévy frères, 1852 Pendant la moisson, Paris : D. Giraud et J. Dagneau, 1852 Dans la prairie, Paris : Michel-Lévy frères, 1852 Les Clairières, Paris : Michel-Lévy frères, 1854 Scènes et récits des Alpes, Bruxelles : A. Lebègue, 1854 Histoires d'autrefois, Paris : Michel-Lévy frères, 1854 En quarantaine, scènes et mœurs des grèves, Paris : M. Lévy frères, 1856 Chroniques de la mer, Paris : Michel Lévy frères, 1856 Scènes de la vie intime, Paris : Michel-Lévy frères, 1857

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Au coin du feu, Paris : Michel Lévy frères, 1857 Scènes de la chouannerie, Paris : Michel-Lévy frères, 1858 Sur la pelouse, Paris : Michel-Lévy frères, 1858 Les Drames parisiens, Paris : Michel-Lévy frères, 1859 Les Contes du foyer, Pont-à-Mousson : Haguenthal, 1862 Loin du pays, études sur les colonisations françaises, Paris : Michel-Lévy frères, 1865 Au bout du monde, études sur les colonisations françaises, Paris : Michel-Lévy frères, 1865 En Bretagne, Paris : Michel-Lévy frères, 1867 Au bord du lac, Paris : Michel-Lévy frères, 1868 Sous les ombrages, Paris : Michel-Lévy frères, 1870 Contes et légendes de Basse-Bretagne, E. Du Laurens de La Barre, F.-M. Luzel ; introd. par Adrien Oudin ; frontispice de Paul Chardin ; ill. par de Th. Busnel Nantes : Société des bibliophiles bretons et de l'histoire de Bretagne, 1891 Les Drames parisiens, Paris : Calmann Lévy, 1897 Le Foyer breton, traditions populaires. [Illustrées d'après l'édition originale par Penguilly, Leleux, Fortin et Tony Johannot. Avant-propos et notes explicatives par Jean Vigneau.], Paris : J. Vigneau (impr. de G. Desgrandchamps), 1947 Sous les filets, scènes et mœurs des rives, Paris : Michel-Lévy frères, (s. d.) DIVERS Voyage dans le Finistère, ou État de ce département en 1794 et 1795, [par Jacques Cambry, Paris : librairie du

Cercle social, an VII*, 3 vol. ; in-8

Extrait d'une Notice sur Édouard Richer, Nantes : impr. de C. Mellinet, (s. d.) Causeries littéraires sur le XIXe siècle (1800-1850l), ouvrage inédit publié par Mme A. Beau,... ; préface de L. Dugas,..., Paris : H. Paulin, 1907 Ne sont pas numérisés à la date de mai 2013 L’Echelle des femmes Le Finistère en 1836 Riche et Pauvre Les Derniers Bretons La Valise noire Sous la tonnelle Récits et souvenirs Contes et nouvelles Les Anges du foyer Les Anges du logis En famille La Lune de miel Le Pasteur d’hommes La Maison rouge

Le Mari de la fermière

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Œuvres d’Émile Souvestre figurant dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France

- « Les Œuvres complètes d’Émile Souvestre dans la Collection Michel Lévy, Michel et Calmann Lévy frères » figurent sous la simple mention : Collection Michel Lévy. - Les ouvrages numérisés sont affectés du signe * à côté de l’année de leur édition. -Les rééditions modernes figurent en caractères bleus.

1824

Lycée armoricain vol. 4, 453-454, « L’Aveu » [poésie]

1825 Lycée armoricain

vol. 5, 141 « L’Adieu » [poésie] vol. 5, 462 « La Petite Mendiante » [poésie] vol. 6, 104-105 « L’Aveugle et le chien » vol. 6, 567-568 « Un rêve » [poésie] vol. 6, (Variétés) 425-427 « Corinne » [critique]

1826 Lycée armoricain

vol. 7, p. 80-82 « Le Phare ou la Tour du Four » [poésie] vol. 7, 222-240 « Le Phare ou la Tour du Four » [Variétés, signé Meriadec] vol. 7, 163-166 « Le Fossoyeur » [récit] vol. 8, 178-182 « Missolonghi, par M. E. » [poésie] vol. 8, 578-579 « Le Thabor à Rennes » [poésie]

1827 Lycée armoricain

vol. 9, 190-191 « Les Jeunes Fiancés de Missolonghi » [poésie /anonyme] vol. 9, 197-198 « L’Acacia » [poésie /signé E.] vol. 9, 507 « Le Rêve d’un jeune homme » [poésie]

1828 Lycée armoricain

vol. 12, 112-115 « L’Abandon » [poésie] vol. 12, 178 « Le Banquet » [poésie] vol. 12, 249 « Le Nid. -À Elle » [poésie] vol. 12, 443-444 « L’Enfant » [poésie]

1829 Lycée armoricain

1829, vol. 14, 118-124 « Trois femmes poètes inconnues. (À mon ange gardien. Le malheur d’être laide) » [c.r. de Guépin] 1829, vol. 14, 315-321 « Souvenir. Un nouveau poète [Turquéty] »

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1829, vol. 14, 336-351 et 359-374 « L’Auteur posthume. Comédie en un acte et en vers »

Revue de l’Ouest, journal de la Librairie industrielle de Nantes [à partir du 28 janvier 1829 jusqu’à novembre 1829 où elle est soudée au Lycée] Les articles de Souvestre sont signés E. S.

28 janvier, n° 1, « Lettres sur Paris » 18 mars, n° 8, « Esquisses sur la Bretagne par un amateur » 25 mars, n° 9, 1 « Revue industrielle. De la fabrique des toiles en Bretagne. Toiles du Finistère » ; « La Grisette du Montparnasse » 1e avril, n° 10, « [article sur la] Poésie bretonne » 8 avril, n° 11, « Pêche de la sardine dans le Finistère » 22 avril, n° 13, « Brest. Nouvelle de la bataille de Navarin » ; Le Navigateur. Journal des naufrages et des autres événements nautiques » 29 avril, n° 14, « Souvenir historique de la Bretagne. Mort d’Olivier de Clisson (23 avril 1407) 6 mai, n° 15, « Marine. Nouveau système de ridage par brevet d’invention » ; « Le remplaçant. Souvenir [Charles] » 13 mai, n° 16, « Panorama de la Loire. Voyage de Nantes à Angers et d’Angers à Nantes » 20 mai, n° 17, « Chronique bretonne 26 mai 1586 » 27 mai, n° 18, « Statistique. Département des Côtes du Nord » ; « Superstitions bretonnes » 3 juin, n° 19, « Un pensionnat de jeunes demoiselles » 10 juin, n° 20, « Chroniques bretonnes. Bataille de la Roche-Derrien (18 juin 1347) » ; « Théâtre de Nantes » 17 juin, n° 21, « Spéculation parisienne ». Atlas statistique de tous les départements. Bretagne » 25 juin, n° 22, « Littérature. Chronique de France » ; « [sur la] Poésie » 1e juillet, n° 23, « Poésie à mademoiselle Delphine Gay » 8 juillet, n° 24, « Théâtre historique de la Révolution. La mort des Girondins, par Armand Duchatellier [larges extraits] » 15 juillet, n° 25 [pas d’article] 22 juillet, n° 26 [pas d’article] 29 juillet, n° 27, « Trois femmes poètes, [compte-rendu signé LUD] » 5 août, n° 28, [pas d’article] 12 août, n° 29, [pas d’article] 9 septembre, n° 33, [pas d’article] 15 septembre, n° 34, [pas d’article] 7 octobre, n° 37, « Résumé de la méthode de M. Jacotot, par M. Souvestre, avocat à Nantes [c.r. signé LUD]

Trois femmes poètes inconnues [voir contenu dans Tableau 1]

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- Nantes, Librairie industrielle, 1829*, 127 p. in-16, vendu 3 f. imprim. et lithogr. chez Mellinet-Malassis. sous le titre Trois femmes. Rêves poétiques, Collection Michel-Lévy, 1860*, 2 parties en 1 vol. in-18, 263 p. [l’ouvrage est publié avec Rêves poétiques (1830)]. L'Auteur posthume (comédie en 1 acte) Nantes, impr. Mellinet-Malassis, 336-351, 359-374, in-8. Extr. du Lycée armoricain, 1829 Résumé de la méthode de M. Jacotot - Nantes, Mellinet, 1829, in-8, 36 p. Portrait - 2e éd. Compte rendu, par A. Guépin, Nantes : impr. de Mellinet-Malassis, (s. d.), in-8, 11 p.

1830 Enseignement universel à Nantes. Pension des demoiselles Ducamp, rue Racine. Compositions françaises et musicales, dessin, etc. (Dix mois d'étude.) Nantes : impr. de Mellinet-Malassis. Rêves poétiques [[voir contenu dans Annexe 01]] - Nantes, Mellinet, 1830, in-16, 301-III p. Carmen luctuosum. Concreti glacie Ligeris inopina solutio Nannetibus, vigesima sexta mensis januarii anno Domini 1830, relata verbis poeticis..., - Nannetis, 1830 : in-8, La Tour, P.-A.-M. traducteur Lycée armoricain/ Revue de l’Ouest 1830, vol. 15, 13-55, « Encore un réformateur, par M. E. Souvestre »

1830, vol. 15, 54-55 « Un poète » [poésie de Turquéty] 1830, vol. 15, 37-38 [c. r. de Comméquiers sur Rêves poétiques de Souvestre] 1830, vol. 15, 60-64 [c. r . de Guépin sur Rêves poétiques de Souvestre] 1830, vol. 15, 103-108 « Le Poète et l’Homme utile » 1830, vol. 15, 109-113, « Souvenir. La distribution des prix. La marraine » [récit] 1830, vol. 15, 141-144, « La Débâcle [Carmen luctuosum] » [poésie] 1830, vol. 15, 145-156, « Un grand poète » 1830, vol. 15, 195-199, « La Conspiration » 1830, vol. 16, 27-35 « Souvenirs. Rennes (Vie des Rennais. Le cimetière. Perdrix, ancien maire de Rennes et doyen des tailleur. Une tombe) » [récit] 1830, vol. 16, 50-59, « Souvenir. Un officier de marine » [récit] 1830, vol. 16, 252-264, « Les Amours d’une âme, conte fantastique par E. Souvestre » 1830, vol. 16, 422-423, « Le Peuplier » [poésie] 1830, vol. 16, 424-429, « Histoire de la perette Godard de Bercy, (chronique parisienne) par M. E. Souvestre »

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1830, vol. 16, 514-532 « Odes nationales, par M. Évariste Boulay-Paty. [c. r. de Souvestre]

1831 Revue de l’Ouest, ancien Lycée armoricain, rédacteur en chef, E. Souvestre [3 livraisons à l’automne 1831 dans le tome 1 qui se substitue aux volumes 17 et 18] t. 1, 3 « Prospectus » [poésie] t. 1, 19-23, « Un salon classique à Paris, en 1829 » [prose] t. 1, 61-68, « Du saint-simonisme » [prose] t. 1, 93-97 « Ma pensée » [prose]

Cantate polonaise, 1 feuille, Nantes : impr. de Mellinet, (s. d.), in-8, 2 p.

1832 Keepsake breton, Turquéty E. et Girard F. (dir.)

Rennes : Marteville, 1832, in-8, IV-119 p. (Lettre-préface de Chateaubriand) [« À Monsieur Édouard Turquéty » et « Le Vieux Portrait », par E. Souvestre]

Keepsake breton: scènes familières, dessinées d'après nature et lithogr. à plusieurs teintes par Z. Coste ; Nantes : Charpentier père fils et Cie éd. ; Paris (15 bd Montmartre) : Goupil et Vibert, 1843, 6 pl. en coul. ; 48 cm Des arts comme puissance gouvernementale et de la nouvelle constitution à donner au théâtre [Ms. Lov. D 753, Inst. de France] - Nantes : imprimerie de Mellinet, 1832*, 38 p. Revue encyclopédique Janvier 1832, 108-118, « De l’éducation publique » Septembre 1832, 577-599, « Mœurs du Léonnais » [en collab. avec E. Charton]

1833 Revue de Bretagne [4 livraisons par tome, 5 tomes en tout] Le Choléra en Basse-Bretagne, Janvier 1833, 11-18 Études sur la femme. Des arts dans le ménage, juin 1833, 94-102

La Destruction des vieux monuments en Bretagne, juillet 1833, 121-130 [connais. du terrain] Littérature bretonne : Ar Buguel Fur, décembre 1833, 247-251

Magasin pittoresque Pierres celtiques.- Dolmen et menhir, 71-72 [2 croquis] Combat des Trente, 242-243 [récit histor., 1351]

Revue des Deux Mondes Études sur la Bretagne. - La Cornouaille, 15 sept. 1833, p. 686-709

1834 Magasin pittoresque

L’Honnête Enfant fait l’honnête homme, p. 54

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122

Feux de la Saint-Jean, p. 71-72, repris en 1836 dans Les Derniers Bretons De l’esprit d’ordre, p. 115 L’Instruction et l’Éducation, p. 131 Port de Saint-Malo, 76-77 [2 ill. anglaises / Lee ; 132-133 [2 ill. anglaises / Lee] Marchés de louages et fiançailles des garçons et des jeunes filles dans la Vendée, p. 135 Récolte du varech, p. 210-211 Luttes en Basse-Bretagne, p. 247-248 Corsaires français. - Surcouff, 293-294

Revue des Deux Mondes Pays de Tréguier, 15 juin 1834, 625-659 Poésies populaires de la Basse-Bretagne, 1e décembre 1834, 489-557

1835 L’Échelle des femmes [La femme du peuple, la grisette, la bourgeoise, la grande dame] - G. Charpentier, 1835, 2 vol. in-8 - Collection Michel Lévy, 1857, in-18, 323 p. Voyage dans le Finistère par Cambry, revu et augmenté par Émile Souvestre. [suivi de la partie] Le Finistère en 1836, par Émile Souvestre..., Illustrations de Saint-Germain, et al. [voir contenu Tableau 10] - Brest, Come fils aîné et Benetbeau fils, 1835-1836 et 1838, 2 t. en 1 vol., pl. ; in- 4, pl. - Paris : le Livre d'histoire, 2004, 252 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 29 cm Collection : Monographies des villes et villages de France -sous le titre Le Voyage dans le Finistère, préface par Roger Dupuy, coopBreizh Kerangwenn 29540, 1993, Magasin pittoresque

Les Kimris, 1835, 208 [1 ill. , Type de race, G. ] Le Port de Brest, 1835, 369-371 [1 grande ill. 1e page]

Revue des Deux Mondes Le Théâtre breton, 15 février 1835, 367-417, repris dans Les Derniers Bretons Les Drames populaires, 1 juillet 1835, 57-99, repris dans Les Derniers Bretons Industrie et Commerce de la Bretagne, 15 novembre 1835, 399-452, repris dans Les Derniers Bretons

1836 Mulhouse [étude] - Mulhouse : impr. de Thinus et Baret (s. d.) Riche et Pauvre [roman] - Charpentier, 1836, 2 vol. in-8, précédé de : "Du roman", du même auteur - Bruxelles : A. Wahlen, 1836, in-16 - Paris, imp. de Schneider, (s. d.), Gr. in-8 - Mosaïque de l’Ouest, 1846-47, p. 86-91, 144-152, 181-186, 200-208, 26-234, 281-288, 292-303, 337-345, 353-361

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- Paris : G. Havard, 1849, Gr. in-8, 48 p., fig. Collection Les Romans du jour illustrés - Paris : au bureau du Siècle, 1850, Gr. in-8, paginé 241-295. Musée littéraire, choix de littérature contemporaine, française et étrangère - Collection Michel Lévy, 1858, in-18, 301 p. ; 1864 ; 1873 Les Derniers Bretons [voir contenu dans Tableau 10] - Charpentier 1836-37, 4 vol. in-8 - nouvelle édition entièrement revue et corrigée, Coquebert, 1843, in-18, 475 p. - Michel-Lévy frères, 1852, 2 vol. in-18 - nouvelle édition entièrement revue et corrigée, 1854 ; - Collection Michel Lévy, 1858

- Brionne : le Portulan, 1971, 2 vol. (XVIII-250, 251 p.) ; 18 cm Notes bibliogr. ; Fac-sim. de l'éd. de Paris, Michel-Lévy frères, 1854 - Rennes : Terre de brume éd., 1997, 2 vol. (278, 262 p.) : couv. ill. ; 20 cm ; préface de Dominique Besançon, Collection Bibliothèque celte (Paris)

Magasin pittoresque :

De la Bretagne. —Le Léonais, p. 83-84 Le Temple de Laneff, p. 163-164 Les Soirées de famille, p. 356 [poésie] Un marché à Quimper, commerce des chevelures, 1 ill., p. 361-362

Revue des Deux Mondes : Brest à deux époques (en 1789 et en 1794), 15 juin, 683-713 La Ville de Bâle, Holbein et les Bernouilli, 1e octobre, 50-72, repris dans La maison rouge, 1837 et En famille, 1859

Revue de Paris Mulhouse, t. 31, 145-153 ; paru sous le même titre à Mulhouse, impr. de Thinus et Baret (s.d.), publié dans La Maison rouge, 1837 et dans En famille, 1859 Le Chirurgien de marine, t. 35, 5-38, publié dans La Maison rouge, 1837 Du roman, oct. 1836, 116-128

1837 Le Riche et le Pauvre, drame en 5 actes, Porte Saint-Martin, 1er février 1837 ; - Marchant, 1837*, Grand in-8, 26 p. Figure. Le Magasin théâtral t. XVI, n°9 « à mon ami Bocage, offert de cœur. Emile Souvestre » - M. Lévy, s. d., in-4. - au bureau du Siècle, 1850, Gr. in-8, paginé 241-295. - Librairie théâtrale, 1853, 16 p. : fig. ; 31 cm, Magasin théâtral - Barbré, 1868, Gr. in-8, 16 p., figure. Magasin théâtral La Maison rouge [recueil de 10 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6) « à Pierre-Dominique Bazaine » -Charpentier, 1837*, 2 vol. in-8

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-Collection Michel-Lévy, 1865. - Calmann Lévy : E. Girard et A. Boitte, 1897, 273 p. : couv. ill. cart. ; 18 cm - sous le titre La Maison isolée, dans la collection Le Magasin des romans, [édité par Gabriel de Gonet, Paris : Marescq, [s. d.] 10 tom. en 2 vol. ; Gr. in-8 - la nouvelle « Un dernier amour », dans Dodecaton ou le livre des douze, 1837, p. 327-424, Paris : Victor Magen, 2 vol. (424, 409 p.) ; in-8 Magasin pittoresque

Anne de Bretagne, 31-32 (1 ill.) Luttes en Bretagne, p. 56-57 [2 dessins de Saint-Germain] L'Aveugle d'Armagh, p. 94-95, repris dans En famille, 1859 L’Apprenti, p. 106-108, 114-116, 122-124, 130-132, repris dans Au bord du lac, 1852 Madame de Sévigné, 137 (1 portrait) Les Mille et Une Nuits. Le Petit Bossu, p. 201-202 [1 ill. en 1e page] Les Ancres de miséricorde, p. 218, repris dans En famille, 1859 Le Paysan de Caregliano, p. 313 [1 ill. en 1e page], repris dans En famille, 1859 La Lourde Croix, p. 346, repris dans En famille, 1859

Revue des Deux Mondes -Nantes, 1e janvier 1837, 53-74 -Adrien Brauwer [peintre hollandais du temps de Rubens], 1e octobre, 90-104

Revue de Paris article sur Riche et Pauvre, par H. Fortoul, t. 38, 59-68

Savenières, t. 39, 161-192 Adrien Richer, t. 42, 40-59 Une rencontre, t. 43, 249-276 [histoire d’un crime] Historiens modernes. M. Michelet, t. 47, 29-39

1838 L’Interdiction (drame en 2 actes), Gymnase-dramatique, 10 mars 1838 ; - Marchant, 1838, Grand in-8, 40 p. Figure, couv. Ill. Le Magasin théâtral t. XX Henri Hamelin (comédie en 3 actes), Gymnase-dramatique, 18 août 1838 ; - impr. de J. Didot l’aîné (s.d.), in-4, 28 p. La France dramatique au XIXe siècle - Barba : Delloye : Bezou, 1838, in-8 - Tresse, 1877, 28 p., Gr. in-8. La France dramatique au XIXe siècle « Notice sur lord Byron », dans Œuvres complètes de lord Byron - Charpentier (p. VII-XVI) « Notice sur E. Richer », dans E. Richer, Œuvres littéraires - Nantes, Mellinet, 1838*, in-8.

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Monsieur Pierre, paru au bureau du Magasin pittoresque, (n° s. in-8, 31 p.) Magasin pittoresque

Monsieur Pierre, p. 7-8, 14-15, 22-24, 29-32 [[??? Une poursuite d’enfant. Souvenir de voyage, p. 38-39, repris dans Sur la pelouse, 1858]] Les Reliquaires en Bretagne, p. 76-77, 1 illust. La Rude Tâche, p. 82-83, repris dans Sur la pelouse, 1858 Le Ventriloque, p. 95-96, (1 ill.), repris dans les Soirées de Meudon, 1857 et Sur la pelouse, 1858 ? Le Chien enragé, p. 214-216 ; repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 La Cornouaille, 289-290 Le Colporteur et ses singes, p. 345-347 (1 ill., Saint-Germain) ? Le Portefeuille, p. 377-378, 389-391

Revue des Deux Mondes La Terreur en Bretagne : Rennes en 1793, 1e juillet 1838, 1-30 [Les souvenirs de la Terreur en Bretagne rédigés par l’auteur d’après les notes et les entretiens de son père, formeront une série d’articles que la Revue publiera successivement]

Revue de Paris Les Tableaux parlants, t. 49, 224-243

Un mois de vacances, t. 58, 262-278 Critique littéraire. Chavornay, par Charles Didier, t. 51, 99-112

1839 La Maîtresse et la Fiancée (drame en 2 actes mêlé de chants) Gymnase-dramatique, 18 mai 1839 - impr. de Vte Dondey-Dupré (s.d.), in-8, 20 p. figure - Bruxelles : Lelong : Gambier : Tarride : Neinrickx, 1839 (estampe) L’Homme et l’Argent (“roman de mœurs“) « à Béranger, poète » [cadre breton, Penzé-Taulé proche de Morlaix] - Charpentier, 1839*, 2 vol. in 8 - D. Giraud, 1853, in-18, 301 p. - Collection Michel-Lévy, 1859, in-18, 280 p. - Michel-Lévy frères, 1861*, Gr. in-8, 64 p., figure, couv. ill. Collection Musée littéraire contemporain Le Journaliste [11 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6) « à Monsieur et Madame Belloc » - Charpentier, 1839*, 2 vol. in-8

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Préface aux Fables populaires de Pierre Lachambeaudie - Librairie sociale, in-16, XVII-162 p. Magasin pittoresque

Salon de 1839. Sculpture, Petite paysanne bretonne, par M. Grass, « inspiré par un passage des Derniers Bretons », 121, 1 illust. La Pierre bornale (tradition bretonne), p. 214-216, repris dans En famille, 1859 Bergers écossais, p. 217, repris dans En famille, 1859 G[uillaume] Ricou, 379-380, 1 ill. de Saint-Germain Deux misères, p. 308-310, 2 illust.,

Revue des Deux Mondes II. Nantes en 93, 15 février 1839, 437-470 III. Le Château de la Hunaudaie, 1 octobre 1839, 81-97

Revue de Paris M. Edouard Turquety, t. 1, 197-202 Les Penseurs inconnus, t. 3, 244-255 [les poètes prolétaires]

Salon de 1839 (Grass, Suzanne), t. 4, 31-45 Rennes en 1788, t. 12, 338-354

1840 Aînée et Cadette, comédie-vaudeville en 2 actes mêlée de couplets, Vaudeville, 17 mai - Marchant (s. d.), Gr. in-8, 30 p., figure - imp. Vve Dondey Dupré], s. d., in-12 - Bruxelles : J. A. Lelong : Gambier : Neirinckx, 1840, in-24 Le Père Turlututu (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 1 acte, Gymnase-dramatique, 24 octobre 1840 - Bruxelles : J.-A. Lelong, 1840, in-32, 64 p. - Hautecœur-Martinet, 1840, Gr. in-8, 18 p. Mémoires d'un sans culotte bas-breton [roman historique] « à Adrien Benoist, avocat à la Cour Royale de Paris » - H. Souverain, 1840 et 1841, 2 t. en 1 vol. in-8 - Bruxelles, Jamar, éditeur-libraire, 1840 - Rennes : Terre de brume éd., 2003, 548 p. : jaquette ill. en coul. ; 20 cm. Collection : Bibliothèque celte sous le titre Souvenirs d’un Bas-Breton. - Collection Michel Lévy, 1860, 2 vol. in-18. - Poissy : impr. de Arbieu, 1861*, Gr. in-8, 149 p., figure - 27-Brionne, le Portulan, 1971, 2 vol., 18 cm, 287 + 287 p. 59

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Reproduction en fac-similé de l'édition de 1860 sous le titre Souvenirs d'un Bas-Breton 1. Nobles et paysans Fréhel : Astoure, 2003, 22-Guingamp : Impr. de Guingamp, 190 p. : couv. ill. ; 18 cm. Collection Breizh classic 2. Chouans et Bleus Fréhel : Astoure, 2003, 22-Guingamp : Impr. de Guingamp, 189 p. : couv. ill. ; 18 cm. Collection Breizh classic sous le titre Histoire de ma vie : texte intégral des "Mémoires d'un paysan bas-breton" / Jean-Marie Déguignet,... ; [publ. sous la dir. de Laurent Quevilly et Bernez Rouz] Ar Releg-Kerhuon [Le Relecq-Kerhuon] : An Here ; Ergué-Gabéric (29500) : Association Arkae, 2001, 943 p. : ill., couv. ill. ; 24 cm

« Les Infiniment Petits », dans Le Foyer de l'Opéra... Mœurs fashionables - H. Souverain, 1840*-1848, 2 vol. in-8, t. II, p. 215-264 Magasin pittoresque

Un Amateur, p. 6-8, repris dans Récits et souvenirs, romans de famille, 1857 Le Dimanche des Rameaux, p. 42-44, repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 Les Gens qui s’amusent, p. 74-75, 82-84, 90-91, 97-99 ; repris dans Dans la prairie, 1852 L’Esclave, p. 135-136, 143-144,150-152, 162-163, 173-175, repris dans Au bord du lac, 1852 Le Chien de Tobie, p. 213-216, repris dans Sous la tonnelle, 1852 Une Famille ridicule, p. 246-247, 255-256, 258-260, repris dans Sous la tonnelle, 1852 Jean-François l’indépendant, p. 335-336, 338-341, 350-352, repris dans Dans la prairie, 1852 et publié dans Les bons romans, 1869 Le Précepteur d'un roi, p. 357, repris dans En famille, 1859 Les Préventions [joué au théâtre en 1849 sous le titre Les Péchés de jeunesse], p. 385-387, 401-403 ; repris dans Les Clairières, 1852

Revue des Deux Mondes La Chouannerie en Bretagne. M. de Boishardy, 15 juin 1840, 959-997

Revue de Paris Pierre Landais, 1e art. , t. 16, 192-211 ; 2e art. , t. 17, 29-56 et 81-89 ; et 3e art., 313-345 Michel Lévy frères, 1861, Gr. in-8, 30 p., figure, couv. ill.

1841 La Protectrice (comédie en 1 acte), Théâtre-Français, 22 mai 1841 ; - Ed. Marchant (s. d.), Gr in-8, 16 p. figure. Magasin théâtral Pierre et Jean [Pierre Landais, 3-134 et Jean Plébeau, 135-303] < RDP, 1840

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« à Mlle Adélaïde de Montgolfier » - Souverain, 1841, 2 vol. in-8 - Collection M. Lévy, 1859, 304 p., in-18 ; 1861 ;1869 - Calmann Lévy, 1897 La Bretagne pittoresque, ou Choix de monuments, de costumes et de scènes de mœurs de la Bretagne, dessinés et lithographiés par MM. Rouargue et Saint-Germain ; avec un texte par M. Émile Souvestre - Nantes : C. Mellinet, 1841, in-fol. [ouvrage inachevé : 10 planches et 10 feuillets de texte]

Magasin pittoresque Un Homme raisonnable, p. 6-8, 10-12, repris dans Dans la prairie, 1852

Le Sculpteur de la Forêt Noire , p. 74-76, 82-84, 102-103 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Bossu de Soumak, p. 138-139, 146-147, 154-156 ; repris dans Dans la prairie, 1852 David le trappeur, p. 214-216, 231-232, 241-242, 258-259, 270-272, 274, 276 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Le Serf, p. 282-284, 302-304, 306-308, 314-315, 322-323, 330-332, 338-339, 350-351 ; repris dans Au bord du lac, 1852 ? Statue de La Tour d’Auvergne, à Carhaix, 369-371, 1 illust. ? Le Soir de Noël (chant d’une mère), 405

Revue de Paris Etudes historiques. Guy-Eder de Fontenelle, t. 25, 5-22 Une colonie, t. 26, 5-24, 93-115, 145-169, 228-253 et t. 27, 24-50

Les Préventions [théâtre], t. 29, 293-319 ; repris dans Les Clairières, 1852 La Protectrice [jouée au Théâtre-Français la même année]

1842 L’Oncle Baptiste (comédie en 2 actes mêlée de couplets), Gymnase dramatique, 11 février - C. Tresse, 1842, Gr. in-8, 35 p. La France dramatique au XIXe siècle - Tresse, 1845, in-8. - imp. de Dubuisson, [s.d.], 35 p. ; 26 cm - impr. de Dubuisson, 1860, Gr. in-8, 35 p.

La Goutte d’eau (roman social) « à M. Paul Delassalle, avoué » - W. Coquebert, 1842*, 2 vol. in-8 - Bruxelles : Moline, Cans et compagnie, 1842 - F. Rouff, (s. d.), Gr. in-8 , 36 p., couv. en coul. - Collection Michel Lévy, 1857, in-18 Magasin pittoresque

La Saint-Léonard, p. 7-8, 14-16, repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 Benoist le commis-voyageur, p. 87, 94-96, 102-104 ; repris dans Les Clairières, 1852 La Troque, p.146-149, 163-164, 182-183, 191-192, 203-204, 214-216 ; repris dans Pendant la moisson, 1852

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Le Chirurgien de Saint-Martin, p. 198 ; repris dans En famille, 1859 Une nuit dans les nuages, p. 286-287, 302-303 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Bannis, p. 354-356, 365-367, 370-372, 402-404, 406-407 ; repris dans Pendant la moisson, 1852

Revue de Paris Études sur les colonies.-Le Brésil, la Floride, t. 6, 259-288 ; Les Petites Caraïbes, t. 10, 77-104 ; t. 13, 153-183 ; t. 16, 77-106

1843 Pierre Landais (drame en 5 actes et en prose), Odéon, 20 octobre 1843 ; - Marchant, 1843, G in-8, 32 p. figure. Magasin théâtral. - imp. Ve Dondey-Dupré, (s. d.), in-8. Blanche Lorzy (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 3 actes, Folies-dramatiques, 7 juin 1843 [ne figure pas dans le catalogue BnF] Le Mât de Cocagne [roman] « au docteur Benedetto Mojon et à sa femme Blanche Milesi-Mojon » - Coquebert, 1843*, 2 vol. in-8. - Giraud, 1853, in-18, 360 p. Collection à trois francs. - Collection Michel Lévy, 1859, in-18, 318 p. ; 1872 Deux misères [roman] « à monsieur Geoffroy Saint-Hilaire, témoignage de respect et d’admiration » - W. Coquebert, 1843, 2 vol. in-8. - Collection Michel Lévy, 1859, in-18, 302 p. - Poissy : impr. de Arbieu, 1860, Gr. in-8 , 81 p., figure - [S. l. ?], 1872, Paru en feuilleton dans Les Bons romans, fasc. 1146-1197, tomes 23 et 24, vol. 14. Magasin pittoresque

Le Facteur de Canton, p. 39-40, 54-56, 59-60, 69-71, 85-87, 108-111, 114-115 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Morlaix, p. 161-162, (1 ill.) Le Vieillard aux deux flûtes, p. 81-83, 1 illust. ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853 Le Contremaître, p. 230-232, repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853 Un intérieur de diligence, p. 334-335, 341-344 ; repris dans Au coin du feu, 1852

Revue de Paris Le Général Guillaume, t. 19, 297-314 Sulpice, en 2 parties, t. 20, 149-164 et 221-246 ; t. 21, 22-41 Études sur les colonisations françaises. -Établissements des Jésuites au Paraguay, t. 22, 37-51

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-Missionnaires et voyageurs, t. 22, 331-348 -Canada, Acadie, Terre-neuve, baie d’Hudson, t. 26, 225-246

1844 Fleur de genêt (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 2 actes, Variétés, 12 avril 1844 - Tresse, 1844, Gr. in-8, 24 p. Répertoire dramatique La Parisienne (comédie-vaudeville en 2 actes), en collaboration avec Dubois-Davesnes, Gymnase-dramatique, 28 septembre 1844 ; - Bruxelles ; Gambier, 1844, 89 p. Pt-In-8 - l'éditeur du "Répertoire dramatique", 1844, Gr in-8, 28 p. - [Paris : imp. Mme de Lacombe], s. d. in-8. La Valise noire [6 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6) - Coquebert, 1844, 2 tomes en 1 vol. in-8 - Collection Michel-Lévy, 1865, in-18, 284 p. Le Foyer breton, traditions populaires, illustré par MM. Tony Johannot, O. Penguilly, A. Leleux, C. Fortin et Saint-Germain [voir contenu dans Tableau 10] « à Monsieur Michelet, professeur et historien » - W. Coquebert, 1845, in-8, V-239 p., fig., pl., portrait. - Bruxelles, A. Lebègue, 1853, 2 vol. in-16 - nouvelle édition entièrement revue et corrigée..., Michel-Lévy frères, 1853, 2 vol., in-18 ; - Collection Michel Lévy, 1858 ; 1864 ; 1868 - Edimbourg, Nelson, Impr. Écosse, éditeurs à Paris, (s. d.) - Avant-propos et notes explicatives par Jean Vigneau], Paris, J. Vigneau (impr. de G. Desgrandchamps), 1947*. in-16 (195 x 140), 321 p., fig., couv. ill. 390 fr. Collection de littérature légendaire et populaire - Paris, Henri Laurens, 1953, illustrations de H. Grand’Aigle Collection Les succès d’antan. Lectures pour la jeunesse. - Brionne (Eure) : le Portulan, 1972, 2 vol., 246 + 219 p. ; 18 cm - Ed. Terre de brume, 2000, par D. Besançon sous le titre Le Foyer breton, contes et récits populaires, illustrations de Johannot, Penguilly, Leleux, Fortin... - Verviers : Marabout ; Paris : diffusion Inter-forum, 1975 ; impr. en Belgique 281 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 18 cm Bibliothèque excentrique ; 517. Bibliothèque Marabout sous le titre Les Merveilles de la nuit de Noël, récits fantastiques du foyer breton, illustrés par Tony Johannot, O. Penguilly, A. Leleux, C. Fortin et Saint-Germain - Collection Michel Lévy, 1868, Gr. in-8, 374 p., fig. - Calmann Lévy, 1879

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sous le titre Les Mille et Une Nuits de la Bretagne (Le Foyer breton), Illustrations de Malo Renault, Paris : les Oeuvres représentatives, 1929, In-8 , 208 p., fig., pl. en coul., portrait, couv. ill. Magasin pittoresque

Tollar l’Indien, p. 62-63, 78-79, 93-95, 117-119, 126-128, 133-135 ; repris dans Pendant la moisson, 1852 Michel, p. 174-176 ; repris dans Les Clairières, 1852 Le Parchemin du docteur maure, p. 218-220, 230-232 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Petit Orateur, 81-82 (ill. 1e p.) ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Le Chirurgien de Saint-Martin, p. 198 ; repris dans En famille, 1859 Le Paysan et l’Avocat, p. 250 ; repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 ? Les Ballades, p. 115-117 ? Plainte du laboureur (chanson bretonne), p. 320 ? Une famille pauvre, p. 350-352, 354-356, 370-372, 382-383, 389-292, 401-404

Revue de Paris Les Colonisations françaises Canada, Acadie, Terre-Neuve, baie de l’Hudson Julien, t. 90, p. 153 et 246 ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853

La Mosaïque de l’Ouest : recueil périodique illustré, calqué sur le Magasin pittoresque -Angers Cosmier et Lachèse, Charles Lebossé, lib. Éditeurs ; Juin 1844-juillet 1845, t. I

1845

Les Réprouvés et les Élus [roman] - W. Coquebert, 1845*, 4 vol., in-8 - Collection Michel Lévy, 1858, 2 vol. in-18 ; 1859. - Michel-Lévy frères, 1861, Gr. in-8, 183 p., figure, couv. illust. Collection « Musée littéraire contemporain » Sulpice, Nancy : impr. de Hinzelin, [1845], p. 283-315 ; in-8 Magasin pittoresque

La Grande Loi, p. 69-71 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Chevrier de Lorraine, p. 286-288, 289-291, 309-311, 317-319, 325-328, 333-336, 354-357 ; repris dans Au bord du lac, 1852 La Lettre de recommandation, p. 226-228 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Deux Devises, p. 106-108, 114-115 ; repris dans Au coin du feu, 1852

La Mosaïque de l’Ouest et du Centre -Blois, Félix Jahyer, imprimeur-éditeur, t. II, Juillet1845-Juin1846

La Démocratie pacifique

[journal fouriériste de Victor Considérant]

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pré-publication partielle du roman Les Réprouvés et les Élus

1846 Le Mousse, comédie-vaudeville en 2 actes, Variétés, 18 janvier 1846 ; - Percepied, 1846, Gr. in-8, 32 p. - imp. Dondey-Dupré, s. d., in-8. - Bruxelles, J.-A. Lelong, 1846, in-8, 96 p. - Tresse, 1856 in-8. - impr. de Dubuisson, 1856, Gr. in-8, 32 p. Les Deux Camusot, comédie-vaudeville en 1 acte, Variétés, 8 mars 1846 ; - N. Tresse, 1846, gr. in-8, 17 p. Un homme grave, comédie-vaudeville, Vaudeville, 2 avril 1846 ; - Duvernoy, 1846, Gr. in-8, 15 p. Charlotte et Werther (avec Eugène Bourgeois), drame en 3 actes, théâtre du Vaudeville, 25 juillet 1846 ; -Michel-Lévy frères, 1846, in-16, 54 p. Bibliothèque dramatique -M. Lévy, (s. d.), in-4. -Michel-Lévy frères, DL 1864*, 12 p. : fig. ; 31 cm. Théâtre contemporain illustré ; 665e livraison Le Bonhomme Job, comédie-vaudeville en 3 actes, Vaudeville, 15 novembre ; - impr. de Boulé, 1846*, Gr. in-8, 43p. - Delloye : Barba : Bezou, 1836 [sic] Pierre Février (avec Dubois-Davesnes), comédie-vaudeville en 1 acte, Variétés, 21 novembre 1846 ; - Michel Lévy frères, 1846, in-18, 54 p. Bibliothèque dramatique. Théâtre moderne. 2e série. Le Monde tel qu'il sera, illustré par MM. Bertall, O. Penguilly et Saint-Germain, - W. Coquebert, 1 vol. (324 p.) : fig. et pl. ; in-8 ; précédé d'un prospectus de 4 p., fig. paru l’année précédente) - Collection Michel-Lévy frères, 1859*, in-18, 316 p. ; 1871 - Morlaix, Skol Vreizh, 2013, avec une préface de Claire Barel-Moisan dans Le Livre des feuilletons, [Vol. VIII] (H). – 1846, « Le Chevrier de Lorraine », Nancy : impr. Hinzelin, 1846, p. 241-265, in-8 Magasin pittoresque

Un conte de l’abbé de Saint Pierre, p. 54-55 ; repris dans Les Clairières, 1852 Le Trésor, p. 57-60, p. 71-72 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Prise de tabac, p. 142-143, 146-147 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Vieil Anabaptiste, p. 179-180, 190-191 ; repris dans Les Clairières, 1852

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Les Deux Portraits, p. 210-211 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Petite Colonie, p. 242-242, 254-255 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Rivaux, p. 318-319, 325-328 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Poète et le Paysan, p. 359-360, 366-367 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Roche percée, p. 21-24 ; repris dans En Bretagne, 1867

Mosaïque de l’Ouest et du Centre t. III, Juillet 1844-Juin 1845

1847

Le Filleul de tout le monde, comédie-vaudeville en 4 actes, Variétés, 12 février 1847 ; - Michel-Lévy frères, 1847, in-18, 108 p. Le Chirurgien-major, (avec M. Trouessart), comédie-vaudeville en 1 acte, Vaudeville, 4 juillet 1847 ; - impr. de Dondey-Dupré, 1847, 1n-18, 42 p. - [S. l. n. d.], in-16 - Bruxelles : Lelong, 1847 Pour arriver, drame, Théâtre-Français, 8 juillet 1847 ; - Poissy : impr. de G. Olivier, 1847, in-18, 69 p. - (S. l. n. d.), in-18. Préface aux Chroniques de Touraine, d’Alfred Mac Mahon (3 p.) - Dumoulin, 1847, in-8, pièces limin., 311 p., pl. Magasin pittoresque

Le Vétéran et le Conscrit, p. 49-50 ; repris dans Un philosophe sous les toits, 1850 et dans Lectures journalières à l’usage des écoles, 1854 Le Dépositaire, p. 117-119, 122-123 et 130-131 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Ailes d’Icare, p. 154-155, 165-167 et 170 ; repris dans Les Clairières, 1852 Dire et faire, p. 214-216, 218-219, 224-232 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Dernier Sommeil, p. 218 ; repris dans Un philosophe sous les toits, 1850 Les Projets, p. 386-387, 394-395, 398-400 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852

Revue des Deux Mondes La Chouannerie dans le Maine, 1e septembre, 961-995 ; les Faux Sauniers, 15 septembre, p. 961-995 Jambe d’argent et M. Jacques, 15 novembre, 639-670

Revue de Paris Une rencontre, t. 43, provenant du Journaliste, 1839 ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853

L’Œil du diable Richard le comédien, 4, 18, 23 mars 1847

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1848 Le Dernier des Kermor, drame en 3 actes avec prologue, Théâtre-Français, 10 mars 1848 -[ne figure pas dans le catalogue de la BnF] Histoire de la Révolution de février, dans l’Annuaire des municipalités de France. Recueil annuel de législation, de jurisprudence..., repris par G.-Hippolyte Roche,.... 1ère année (1848.) -au bureau du "Journal des conseillers municipaux" [attribué à Souvestre par Rimella] Magasin pittoresque

Un secret de médecin, p. 2-4, 13-14, 17-19, 30-31 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Le Hameau de chêne, p. 93 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Choses inutiles, p. 118-119, 125-126 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Un précepte de la Fontaine, p. 146-148, 154-155 ; repris dans Les Clairières, 1852 Gang-Roll (mœurs bretonnes du Xe siècle), p. 205-207, 210-211, 218-219, 225-227, 242-243, 262-263 ; repris dans Les Chroniques de la mer, 1856 Le Précepteur sans le savoir, p. 330-331, 345-347 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 La Trompette, p. 357-359, 362-363 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 La Fille de l’avocat, p. 386-388, 394-395, 398 ; repris dans Dans la prairie, 1852 Ce que l’argent ne peut acheter, p. 74-75, repris dans Sous la tonnelle, 1852

Revue des Deux Mondes La Chouannerie dans le Poitou. Le Sonneur de Cloches, 15 avril, 251-281, repris dans Scènes de la chouannerie, 1852

1849 Le Pasteur ou L’Évangile et le foyer, drame en 5 actes et 6 parties, Porte Saint-Martin, 10 février 1849 ; - impr. de Dondey-Dupré, 1849*, in-16, 81 p. Les Péchés de jeunesse, drame en trois actes, Odéon, 28 septembre 1849 - impr. de Prost, 1849*, Gr. in -fol., 4 p. - dans le Le National, feuilleton du 30 août 1849, 4 p. ; in-fol. - New York, P. Arpin, Gr. in-8, pièce. Semaine littéraire du Courrier des Etats-Unis. - Giraud et Dagneau, 1850 - Collection Michel Lévy, 1871, in-18

Conseil d'Etat. Section de législation. Commission chargée de préparer la loi sur les théâtres. Enquête et documents officiels sur les théâtres - impr. nationale, 1849, 6 pp. n. ch., 242 pp. ; in- 4 Magasin pittoresque

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Calendrier de la mansarde, journal d’un homme heureux, p. 2-4, 36-39, 74-75, 102-103, 126-127, 133-135, 150-151, 158-159, 194-196, 206-208, 229-231, 233-235, 245-246, 266-267, 277-279, 285-287, 326-328, 330-331, 354-356, 365-367, 378-379, 398-399 (repris sous le titre Un philosophe sous les toits, journal d’un homme heureux, Michel-Lévy, 1850) L’Incognito, p. 10 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Les Désirs, p. 26-28 ; repris dans Au coin du feu, 1852 Un oncle mal élevé, p. 42-43, 53-55 ; repris dans Au coin du feu, 1852

Revue des Deux Mondes Les Récits de la Muse populaire. I. Le Sorcier du Petit-Haule, 15 février, 608-639 II. La Fileuse (I. Le Goubelino. II Les Lutins. III La Fée du Lion-Rouge) 1e avril, 102-133

Journal des jeunes personnes Comme on fait son lit on se couche, septembre 1849 Francfort ou l’occasion fait le larron, septembre 1849

1850 Un enfant de Paris, drame en cinq actes et huit tableaux, Ambigu-Comique, le 23 juillet 1850 ; - impr. de Dondey-Dupré, in-18, 124 p. - Giraud, et Dagneau, 1850, in-16. - M. Lévy, (s. d.), in-4. - Michel-Lévy frères, DL 1862, 35-5 p. : fig. ; 31 cm. Théâtre contemporain illustré ; 608e et 609e livraisons Le Lion et le Moucheron (avec Eugène Bourgeois), drame en 5 actes, Porte-Saint-Martin, 7 novembre1850 ; - Giraud et Dagneau, 1850, in-18, 95 p. - Bruxelles : Lelong, 1850, in-24 Nantes et la Loire-Inférieure ; monuments anciens et modernes, sites et costumes pittoresques…, dessinés d’après nature par F. Benoist et lithographiés par les premiers artiste de Paris et Costumes dessinés et lithographiés par Hte Lalaise,... Accompagnés de notices historiques... Texte imprimé par Pitre Chevalier, Émile Souvestre et une société d'hommes de lettres du pays [voir contenu dans Tableau 10] - Nantes : Charpentier père [lithographe], fils et Cie, 1850, 2 vol. in- fol. -rééd. Barembac, J.-P. Gyss, 1984, 67-Rosheim, Impr. Quadri-offset, 2 t. en 1 vol., pagination multiple : ill. en noir et en coul. (reprod. en fac-similé de l'édition de Nantes) Un philosophe sous les toits, journal d’un homme heureux - Michel-Lévy, 1850, in-18, 196 p. ; 1851*, 1853 - Bruxelles, A. Lebègue, 1852, in-16, 135 p.

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- Collection Michel Lévy 1856 ; 1857, 1858, 1862, 1863, 1865, 1867, 1869, 1872, 1874 - G. Crès et Cie, 1854, 141 p., Bibl. Classica -[S.l. ?], 1869, paru en feuilleton dans Les Bons romans, fasc. 1028-1036 (1869). Tome 20. Vol. 12 de la collection, Yon. Illustrateur sous le titre Journal d'un homme heureux, un philosophe sous les toits -nouvelle édition illustrée par Adrien Marie, Michel-Lévy frères, 1872, Gr. in-8, 313 p., pl. - Calmann Lévy, 1939 -Edited with introduction and notes, by H. W. Eve,... , Cambridge : the University press, 1893 in-16, XII-256 p. - Paris : Henri Laurens, 1924, illust. en couleurs d’André Pécoiud,. Les succès d’antan. Lectures pour la jeunesse -(Édition réduite.) Illustrations de René Giffey [Texte imprimé] Paris ; Elbeuf : éditions P. Duval, 1935, in-4, 126 p., fig., couv. en coul. Magasin pittoresque

Mémoires d’un ouvrier, p. 2-3, 22-23, 38-39, 55-56, 66-68, 125-127, 130-131, 150-152, 166-167, 198-200, 206-207, 222-224, 237-239, 270-271, 278-280, 302-303, 309-310, 318-319, 370-372, 383-384, 386-387, 394-395, 402-404, 406 (repris sous le titre Confessions d’un ouvrier, Michel-Lévy, 1851) L’Éducation d’Achille, p. 6-8, 13-15 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Deux Chiens, p. 161-162 (ill. 1e p. ) ; repris dans Sur la pelouse, 1858 L’Oncle d’Amérique, p. 177-180 (ill. 1e p. Tony Johannot), repris dans Au coin du feu, 1852 ; publié dans la collection Les Bons romans, 1868-69 La Mère de Washington, p. 214 ; repris dans Sur la pelouse, 1858

Revue des Deux Mondes Récits de la muse populaire. III La Chasse aux Trésors, 15 janvier, 245-278, (Maître Jean le sourcier. Le Rouleur. Marthe) Les Huttiers et les Cabaniers du Marais (Vendée), 15 juillet, 243-280, (Le chasseur de vipères, La Niole blanche, Guillaume le réfractère) Le Kacouss de l’Armor, 1 septembre, 880-911, (La filleule de la Vierge et le fils du diable, Le Kacouss de la pointe du corbeau, La procession) Les Bryerons et les Sauniers, 15 novembre, 711-745, (La Grande Bryère, Le pays des sables, Les marais salants)

Journal des jeunes personnes Le Testament de Madame Patural ou ce qui vient du trompette s’en va au tambour, juillet 1850

1851 Un mystère, en 5 actes et 13 tableaux, tiré de la légende de St-Guillaume, joué au XVIe siècle en breton et arrangé pour la scène, joué à l’Ambigu-Comique, le 9 janvier 1851 ; - impr. de Vve Dondey-Dupré, in-18, 87 p. Un paysan d’aujourd’hui, comédie en 1 acte et en prose, joué à l’Odéon, le 16 janvier 1851 -Giraud et Dagneau, in-18, 47 p. Bibliothèque théâtrale, Auteurs contemporains. Confessions d’un ouvrier [feuilleton du Mag. pit.]

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- Michel-Lévy frères, 1851*, in-18, 282 p. ; 1852. - Collection Michel-Lévy 1856*, 3e éd. revue et augmentée d'un chapitre entièrement inédit, in-18, 287 p. ; 1857 ; 1864* ; 1867 ; 1873 ; 1877 ; 1905* - Michel-Lévy frères, 1872*, Gr. in-8, 334 p., fig. au titre, planche sous le titre Le Droit Chemin, confessions d'un ouvrier - nouvelle édition illustrée par G. Fath, Gr. in-8, 334 p., fig. au titre, planche - Société française d'imprimerie et de librairie, DL 1905*,1 vol. (220 p.) : ill. ; Gr. in-8 Les Derniers Paysans [voir contenu dans Tableau 9] « à mon ami, Edouard Charton, conseiller d’Etat » - M. Lévy fr., 1851*, 2 vol., in-18, 260 p. - Bruxelles, A. Lebègue, 1851, 2 vol. in-18 - M. Lévy frères, 1852, 2 vol. in- 12 - Collection Michel-Lévy, 1856 ; 1860 ; 1871 - Calmann Lévy, 1890 - Angers : impr. de Cosnier et Lachèse, [s.d.], 2 vol. ; in-18 Marguerite et Béatrix [roman] (en collab. avec Pierre Zaconne) - Paris, Paul Permain et Cie, 1851*, (2 vol. 280 et 300 p.)

dans la Bibliothèque du Phare de New York New York, E. Masseras (gr. in-8. Pièce), 1851,

Réunit : "La mare au diable" / par Georges [sic] Sand ; "Militona" / par Théophile Gautier ; "Un futur à l'épreuve" / par Méry ; "Le secret d'une fortune" / par Émile Souvestre ; "La première loterie" / par Frédéric Soulié ; "Amour et mariage" / par Honoré de Balzac

Le Sceptre de roseau [roman] - L. de Potter, 1851, 3 vol. in-8. Magasin pittoresque

Les Vieux Portraits, p. 62-64 ; repris dans Au coin du feu, 1852 La Dernière Fée, p. 70-71 ; repris dans Sous la tonnelle, 1852 Le Conscrit, p. 171-174 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Les Pirates de Cilicie, p. 150-151, 181-183, 218-219, 258-259, 270-271, 294-296 ; repris dans Les Chroniques de la mer, 1856 Ohmacht, p. 207-208 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Les Rencontres de Friedlin, p. 361-363, 378-379 ; repris dans Les Soirées de Meudon,1857 La Soirée de Noël, p. 386-387, 394-395 ; repris dans Les Clairières, 1852 Les Ramasseurs de traînes, p. 397-399 ; repris dans Les Anges du foyer, 1858 Les Dix Travailleurs de la mer Vert-d’eau, p. 406-408 ; repris dans Au coin du feu, à partir de la 3e édition (1854)

Revue des Deux Mondes Récits de la muse populaire. Les Boisiers. Le Braconnier Bon affût, 1 juin 894-927, II Une nuit dans la forêt.

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Scènes et Mœurs des Rives et des Côtes. I Le Traîneur des Grèves, 1e décembre, 903-943, repris dans En quarantaine, 1853

Journal des jeunes personnes La Vieille Cousine ou il ne faut pas juger l’arbre d’après l’écorce, juillet 1851

1852 collaboration aux Beautés de Walter Scott, magnifiques portraits des héroïnes de Walter Scott, accompagnés chacun d'un portrait littéraire, par MM. Alexandre Dumas, Carmouche, Emile Souvestre, Frédéric Soulié, Fournier, Jules Janin, Hippolyte Rolle, Lafitte, Michel Masson, Monnais, Paul Duport, Mmes Ancelot, Amable Tastu, Desbordes-Valmore, Colet - Paris : l'Éditeur, 1852, Gr. in-8 Le Roi du monde, histoire de l'argent et de son influence - rue Richelieu, 92 : Publications historiques, 1852*, 2 vol. : pl., couv.; gr. in-8 - Ouvrages des Publications illustrées, 1854*, 2 vol. 391 p. : pl. ; gr. in-8 [abondamment illustré] - Collection Michel-Lévy, 1863, 2 vol. in-18 Le Fort du cèdre [roman] - Bruxelles : A. Lebègue, 1852, in-16, 153 p. Le Garde du lazaret [roman] - Bruxelles : A. Lebègue, 1852, in-16, 183 p. Au coin du feu [13 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] « à Mes Trois Filles » - D. Giraud et J. Dagneau, 1852*, in-18, 252 p. Bibliothèque de fantaisie. Romans des familles - Michel-Lévy frères, 1854, in-18, 249 p. - Collection Michel-Lévy, 1856 ; 1857* ; 1860 ; 1861 ; 1863.

Dans la prairie [7 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] « à mademoiselle Julie Rousselet » - Michel-Lévy, 1852*, in-18, 252 p. - Poissy : impr. Arbieu, 1852, in-18 - Collection Michel-Lévy, 1856 ; 1859 Les Clairières [11 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] « à Mme veuve Vinet, de Lausanne » - Bruxelles, C. Muquardt, 1852, in-16, 148 p. ; - Poissy : impr. Arbieu, 1852, in-18 - Michel-Lévy frères, 1852, in-18, 263 p. ; 1854* - Collection Michel Lévy, 1856

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Chroniques de la mer [5 nouvelles, dont 3 provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - Michel Lévy frères, 1852, 1 vol., in-18, IV-260 p. - Collection Michel Lévy, 1856* Pendant la moisson [5 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - D. Giraud et J. Dagneau, 1852*, in-18, IV-279 p. - Collection Michel Lévy, 1856 in-18, 283 p. ; 1870 - Calmann Lévy, 1889 Au bord du lac [4 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-12, V-251 p. - Bruxelles : impr. de V. Manche, 2 vol. in-16 - Collection Michel Lévy, 1868* ; 1870 Sous la tonnelle 14 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - D. Giraud et J. Dagneau, 1852, in-18, 247 p. - Bruxelles, A. Lebègue, 1852, in-18, 192 p. - Collection Michel Lévy, 1859, in-18, 248 p.

Scènes de la chouannerie [3 récits provenant de la RDM] (voir contenu dans Tableau 9] - Poissy, impr. de Arbieu, 1852, in-18 - Michel-Lévy frères, 1852, in-18, I-254 p. - Collection Michel Lévy, 1856 ; 1858* - Calmann Lévy, 1881 - Janzé (la Chauvelière, 35150) : Y. Salmon, 1980, 211 p. : couv. ill. ; 19 cm - Bouhet : la Découvrance éd., 2006, 1 vol., 166 p.: couv. ill. en coul. Collection L'amateur averti (Rennes) Scènes de la vie intime [3 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] « à M. Vuillemin, de Lausanne » ou « à Evariste Boulay-Paty » - Michel-Lévy frères, 1852, in-18, 276 p. - Collection Michel Lévy, 1856 ; 1857* ; 1860 Scènes et mœurs des rives et des côtes [3 nouvelles provenant de la RDM] (voir contenu dans Tableau 9] - Bruxelles : A. Lebègue, 1852, 2 t. en 1 vol. in-16 - sous le titre Sous les filets, scènes des mœurs et des rives - Collection Michel Lévy, 1857, in-18*

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- La Rochelle : la Découvrance éd., 2007, 1 vol. , 179 p. : couv. ill. Magasin pittoresque

Un mariage de puritains (ill. 1e p.), p. 169-171, repris dans Les Soirées de Meudon, 1857 Le Mémorial de famille, p. 45-48, 78-80, 102-104, 118-120, 149-151, 189-192, 194-195, 218-219, 230-231, 238-239, 258-259, 270-271, 278-280, 286-287, 298-300, 306-307, 334-335, 341-344, 346-347, 374-375, 382-383, 390-392 (publié à Paris chez J. Cherbuliez, 1854)

Revue des Deux Mondes Scènes et Mœurs des rives et des côtes (suite) II. Le Marinier de Loire, 1 février, 421-459, repris dans Sous les filets, 1857 III. Le Gardien du vieux phare, 15 mai, 694-727, repris dans En quarantaine, 1853 IV. Le Passeur de la Vilaine, 15 juin, 1147-1185, repris dans Sous les filets, 1857 V. Le Garde du Lazaret, 1 août, 577-611, repris dans En quarantaine, 1853 VI. L’Éclusier,15 octobre, 201-231, repris dans Sous les filets, 1857

1853 Le Mendiant de Saint-Roch [roman] - D. Giraud, 1853, in-18, 269 p. - Collection Michel Lévy, 1859*, in-18, 252 p. ; 1867 ; 1870 - Clichy : impr. de M. Loignon, 1863*, Gr. in-8, 40 p., figure - Calmann Lévy, 1882 En quarantaine, scènes et mœurs des grèves [3 nouvelles provenant de la RDM] (voir contenu dans Tableau 9] « A M. et Mme Quinet… » - Michel Lévy, 1853, in-18, 262 p. - Collection Michel Lévy, 1856*

Récits et souvenirs, romans de famille [8 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] « à M. et Mme Hentsch, de Genève » - D. Giraud, 1853, n-18, IX-239 p. - Collection Michel Lévy, 1857 - Calmann Lévy, 1899

Magasin pittoresque

Le Mémorial de famille (suite), 54-55, 58-59, 70-71, 85-86, 94-95, 118-119, 121-123 (publié à Paris chez J. Cherbuliez, 1854) Les Deux Chiens (ill. 1e p.), 161-162 ; repris dans Sur la pelouse, 1858 Correspondance d’une institutrice, 213-215, 255-256, 286-287, 314-315, 338-340, 366-367, 378-379, 387-388, 393-396 (repris dans Les Soirées de Meudon, 1858)

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Le Sagar des Vosges [ill.), 235-237, 251-255 (ill.), 292-295 (ill.), 321-323 (ill. 1e p.) ; repris dans Les Anges du foyer, 1858

Revue des Deux Mondes Scènes et récits des Alpes. I. La fillole des Allemagnes, 1e décembre, 954-1001

1854 Blanche Milesi-Mojon, notice biographique - Angers : impr. de Cosnier et Lachèse, in-18, 129 p. Lectures journalières à l'usage des écoles et des familles - D. Giraud, 1854, in-18, III-279 p., 1864 - C. Delagrave, 1876, in-18, VII-279 p. - Calmann Lévy, 1880, in-18, VIII-279 p. Le Mémorial de famille [feuilleton provenant du Mag. pit.] « A mes enfants Eugène et Noémi Lesbazeilles », - Genève, J. Cherbuliez, 1854*, in-18 - Collection Michel Lévy, 1859 in-18, 267 p. ; 1871 Scènes et récits des Alpes [3 nouvelles provenant de la RDM] (voir contenu dans Tableau 9] - Michel-Lévy frères, 1854, in-18, 260 p. - Bruxelles, A. Lebègue, 1854*, in-18, 153 p. - Collection Michel-Lévy 1857 ; 1860 ; 1877

Histoires d’autrefois [recueil de nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] - Michel-Lévy frères, 1854*, in-18, 288 p. - Collection Michel Lévy, 1859

La Maison isolée [roman inédit] - Malmenayde et de Riberolles, 1854*, Gr. in-8 , 64 p., (fig., couv. ill.) - dans Le Magasin des romans, édité par Gabriel de Gonet ; Paris : Marescq, [s. d.], 10 tom. en 2 vol. ; Gr. in-8 Causeries historiques et littéraires [reproduction du cours fait, en 1853, dans les principales villes de la Suisse française] - Genève, J. Cherbuliez, 1854, 2 vol. in-16 - Collection Michel Lévy, 1861, 1 vol. in-18 - H. Paulin, 1907* Magasin pittoresque

La Dernière Étape, journal d’un vieillard, 6-7, 10-12 (ill. K. Girardet), 38-40 (ill. K. Girardet), 47, 66-68, 78-80 (ill. K. Girardet), 98-99, 110-111, 126, 138-140, 146-148,

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174-175, 182-183, 206-207, 213-215, 254-256 278-280, 286-287, 322-324, 350-351, 354-355… [voir infra 1855 et 1857] ; 3 ill. de Karl Girardet, 1854, p. 12, 40 et 80

Revue des Deux Mondes Scènes et récits des Alpes. Le Chasseur de chamois, 15 février, 222-252

Journal des jeunes personnes L’Incognito ou c’est l’habit qui fait le moine, novembre 1854

1855 Contes et nouvelles [5 nouvelles de provenances diverses] (voir contenu dans Tableau 6] - Michel-Lévy frères, 1855, in-18, 271 p. Magasin pittoresque

La Dernière Étape, journal d’un vieillard, 46-47, 50-51, 158-160, 178-179, 186-187, 198-199, 222-224, 234-235, 262-263, 290-291, 305-307…, Une rencontre, ou Le Duel au télescope, 101-103 ; repris dans Récits et souvenirs, romans des familles, 1853

Revue des Deux Mondes Scènes et récits des Alpes. L’Hospice du Selisberg, 1e avril 1855, 29-59 [dernier art. de Souvestre dans la RDM]

1857 Souvenirs d'un vieillard, La Dernière Étape, précédée d'une notice sur la vie d'Émile Souvestre, par Eugène Lesbazeilles, - Collection Michel Lévy, 1857, in-18, XXXV-252 p. ; rééd. 1858, 1864*, 1872 Les Soirées de Meudon [10 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1857 in-18 ; 1871 - Calmann Lévy, 1883, in-16 - Calmann Lévy, 1883, in-18, 251 p. Sous les filets, scènes des mœurs et des rives [3 nouvelles provenant de RDM, 1852] (voir contenu dans Tableau 9] « à M. Le Jean » - Collection Michel-Lévy, 1857*, in-18

Magasin pittoresque

La Dernière Étape, Journal d’un vieillard [fin du feuilleton rédigée par Eugène Lesbazeilles], 98-99, 110-111, 126-127, 150-151, 154-155,

1858 Sur la pelouse [12 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1858*, n-18, 267 p.

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Les Anges du foyer [10 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1858, in-18, 252 p. ; 1868 Les Péchés de jeunesse [4 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1858, in-18, 241 p. ; 1871

1859 Sous les ombrages [5 nouvelles dont 3 provenant du Journaliste, 1839] - Collection Michel Lévy, 1859, in-18, 284 p. ; 1870* ; 1874

Les Drames parisiens [3 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1859*, in-18, 263 p. - Calmann Lévy, 1897*, 261 p. : couv. ill. ; 18 cm

En famille [11 nouvelles provenant du Mag. et autres] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1859, in-18. Les Anges du logis [6 récits provenant du Mag.] (voir contenu dans Tableau 6] illustrés de lithographies par Victor Adam - Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1859, in-8, 90 p. - Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1862, récits illustrés par Morin, Haguenthal, Fagonde, in-8, 125 p., pl., cart. ill. en coul. Les Contes du foyer [7 nouvelles <Magasin pittoresque] (voir contenu dans Tableau 6] illustrés de lithographies - Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1859, in-8, 126 p. Parus dans « Les Mille et Une Nuits bretonnes » - Pont-à-Mousson : Haguenthal dessinateur à Pont-à-Mousson, in-18 [collection de 6 volumes, tirée des Œuvres d’Emile Souvestre, appartenant à MM. Michel Lévy frères, libraires à Paris] La Ronde des nains. Tonyk et Mylio - Pont-à-Mousson : Haguenthal, in-18, 47 p. Triphyna la jolie. Jean Rouge-gorge - Pont-à-Mousson : Haguenthal, in-18, 44 p., pl. Une nuit dans les bois - Pont-à-Mousson : Haguenthal, in-18, 48 p., pl. [BP] La Sorcière de l'île du Lok - Pont-à-Mousson : Haguenthal, in-18, 32 p. Peronnik l'idiot

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- Pont-à-Mousson : Haguental, in-18, 34 p. La Pierre sainte de la bruyère. Mao le vertueux - Pont-à-Mousson : Haguenthal, in-18, 36 p. Les Contes du foyer [7 nouvelles provenant du Mag. pit.] (voir contenu dans Tableau 6] - Pont-à-Mousson : Haguenthal dessinateur à Pont-à-Mousson, in-18, BP. : Pont-à-Mousson : Haguenthal et Fagonde, [1859], 105 p. La Dernière Fée, Mag. 1851 L’Incognito, Mag. 1849 Le Chien de Tobie, Mag. 1840 Le Ventriloque, Mag. 1838 Le Petit Orateur, Mag. 1844 Ohmacht, Mag. 1851 Le Bossu de Soumak, Mag. 1841 [BP : illust de lithographies]

1860 Théâtre de la jeunesse

Francfort ou L’Occasion fait le larron, 1-38 Le Testament de Mme Patural ou Ce qui vient du trompette s’en va au tambour, 39-82 Comme on fait son lit on se couche, 83-120 La Vieille Cousine ou Il ne faut pas juger l’arbre d’après l’écorce, 121-167 L’Incognito ou C’est l’habit qui fait le moine, 169-210 Le Cousin Pierre ou Qui fait la grimace n’aime pas les miroirs, 211-256

- Collection Michel Lévy, 1860*, in-18, 257 p. ; rééd. 1866 ; 1870 ; 1874 - Calmann Lévy

1861

La Lune de miel [roman] - Collection Michel Lévy, 1861, in-18, 247 p. Le Pasteur d'hommes [roman]

Collection Michel Lévy, 1861, in-18, 272 p. “Les Mille et Une Nuits“, collection de 6 volumes, illustrés de jolies vignettes par A. Belin La Ronde des nains. Tonyk et Mylio ; Triphyna la jolie. Jean Rouge-gorge ; Une nuit dans les bois ; La Sorcière de l'île du Lok ; Peronnik l'idiot ; La Pierre sainte de la bruyère. Mao le vertueux. Pont-à-Mousson, Haguenthal, 1861, in-8, 126 p.

1865 La Maison rouge [3 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6]

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- Collection Michel Lévy, 1865, in-18, 275 p. - Calmann Lévy : E. Girard et A. Boitte, 1897, 273 p. : couv. ill. cart. ; 18 cm

Au bout du monde. Etudes sur les colonies françaises. Livre premier : Le Brésil. La Floride. Livre deuxième : Les petits Caraïbes. - Collection Michel Lévy, 1865*, in-8, 265 p.

Loin du pays. Etudes sur les colonies françaises. Livre premier : Saint-Domingue. Livre deuxième : Les Jésuites au Paraguay : Livre troisième : Canada. Acadie. Terre-Neuve. Baie d’Hudson. Livre quatrième : Missionnaires et voyageurs. - Collection Michel Lévy, 1865*, in-8, 265 p.

1866 Les Promenades matinales [8 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] Collection Michel Lévy, 1866, in-18, 281 p.

1867 En Bretagne [12 nouvelles] (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1867*, 1 vol., in-18, 266 p. - 27-Brionne, le Portulan, 1971, 18 cm, 271 p., reprod. en fac-similé de l'édition de 1867 sous le titre Contes de Bretagne, Emile Souvestre, François-Marie Luzel, ill. de Th. Busnel Paris (295 rue Saint-Jacques, 75005) : J.-P. Gisserot, 1990, 63 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 27 cm,

1869 Le Mari de la fermière [recueil de nouvelles) (voir contenu dans Tableau 6] - Collection Michel Lévy, 1869, in-18, 263 p. ; 1872 - Poissy, impr. de Lejay, 1872, in-18, 252 p.

Parus en feuilleton dans la collection « Les Bons romans »

-L'Oncle d'Amérique, volume 1, 1860, t. 1, <Mag. 1840 [1 vignette en première page] -Chasseur de chamois, ill de Riou, vol. 1, 1860-61, t. 2, < RDM 1854 -Riche et Pauvre, ill. Foulquier , vol. 2, 1861, t. 2, < roman 1836 -Pierre Rivière ; Pors Moguer, vol. 6, 1864, t. 9 et 10, < Les Péchés de jeunesse 1858 -La Chanteuse et Le Forçat, vol. 11, 1868, t. 17. [ou les Deux misères] [illustration] -La Maison de la rue des morts, vol. 11, 1868, t. 17-18 -La Maison de la rue d'Enfer, vol. 11, 1868-1869, t. 18 et 19, < Le journaliste 1839 -Barnabé Crux, [S.l. ?], Vol. 12 , t. 19, < La Maison rouge 1837 -Jean-François l'indépendant, Vol. 12 , 1869, t. 20, Mag. pit, 1840 -Le Chirurgien de marine, [S.l. ?], 1872, Vol. 15, t. 24 -Le Mari de Mme Solange, volume 15, 1872, t. 24-25, < Contes et nouvelles 1855

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Paru dans la Revue des feuilletons, journal littéraire (1841-1863) Le Mari de Mme Solange < Contes et nouvelles 1855

Parus dans le « Musée littéraire contemporain » - Michel-Lévy frères Gr. in-8, 1861-1862 - Deux misères, 1861 [1 illustration en titre et seconde en début de texte]

Pierre Landais, roman Pierre et Jean 1841 Les Réprouvés et les Élus, roman 1840 L’Homme et l’Argent, roman 1839 Jean Plébeau, roman 1841