L'Intercom Magazine - Novembre 2013

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description

Mensuel des étudiants de Communication Publique de l'Université Laval.

Transcript of L'Intercom Magazine - Novembre 2013

MOT DE LA RÉDACTout nouveau,

tout beau.

RADIOLa radio étudiante

RLJC est de retour.

CAFÉ ÉTUDIANTLe café Chez Henri,

c’est votre café

étudiant.

JEUX DE LA COMDécouvrez une

compétition

autant amicale

que féroce.

POLITIQUERetour sur

les faits saillants

de la Charte des

dernières semaines.

VOYAGESVous désirez partir

en voyage ? Voyage

Transit est votre

solution.

RÉDACTRICE EN CHEF

Stéphanie Lavoie

RESPONSABLES DE LA PUBLICITÉ

Roxanne Flibotte-Rousseau

Ann-Catherine Fortin

CONCEPTRICE GRAPHIQUE

Mayli-Anne Hébert

PHOTOGRAPHES

Jonathan Girard

Félix Rhéaume

RÉDACTEURS

Laurence Belzile-Rioux

Maude Bernier-Ouellet

Léa Boucher-Telmosse

Catherine Duchesne

Lara Émond

Jonathan Girard

Élisabeth Jean

Mathieu Montégiani

Félix Rhéaume

Laurie Salvail

Jean-François Simard

Éloïse St-Maurice

04 06

1417

20

ÉQUIPE

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SALON DES COMUne entrevue

avec Alexandra

Morin.

PRÉAMBULEL’agence

Préambule

vous épatera.

GALA DE LA RELÈVEDes directrices

prêtes à passer

à l’action.

SORTIESLes sorties de

novembre à ajouter

à votre agenda.

COURRIER DU CŒURFaites part de vos

problèmes de cœur

à Mademoiselle S.

LE PUBUNIVERSITAIRE

08

16

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18

SOMMAIRE

23 A l'achat d'un pichet de biere recevez une surprise !

Conditions : Valide dans les mercredis de la com,

cette offre est non échangeable contre une autre promotion,

non échangeable contre de l'argent.

04

TOUT NOUVEAU, TOUT BEAUVous tenez présentement dans vos mains une version rafraichie de L’Intercom Magazine. Une version qui se veut plus jeune, plus dynamique. Un grand travail d’équipe a été fait pour vous présenter un magazine de qualité qui reflète les divers intérêts des étudiants du bac.

J’ai eu le plaisir d’orchestrer

une équipe motivée et presque

complète ment renouvelée. D’abord,

les rédacteurs que vous découvrirez

tout au long de ces pages sont

à l’origi ne du contenu de L’Intercom.

Ceux-ci vous parlerons des implica-

tions du baccalauréat, de culture, de

sport, de politique et bien plus. Dans

l’ombre se trouve la graphiste,

Mayli-Anne Hébert, qui a eu l’audace

de présenter un format renouvelé

du magazine. Il y a aussi notre merveil-

leuse équipe de promotion composée

de Ann-Catherine Fortin et Roxanne

Flibotte-Rousseau. Elles ont travaillé

d’arrache-pied sur la publicité, le lance-

ment et les réseaux sociaux. L’Inter-

com Magazine accueille également

deux photographes (qui sont aussi ré-

dacteurs) : Jonathan Girard et Félix

Rhéaume. Vous pourrez voir leurs

photos dans les pages du magazine

et sur le blogue.

Du choix des nouveaux membres

à l’impression finale en passant par

l’écriture des articles et la mise en

page, deux mois se sont écoulés

rapidement. Nous sommes mainte-

nant fiers de présenter le fruit de

notre travail acharné.

Allez également jeter un coup

d’œil à notre blogue qui a reçu toute

une métamorphose. Comme le maga-

zine, il est plus actuel et plus facile

à consulter. Vous y trouverez nos arti-

cles, des liens vers nos réseaux

sociaux et une version Web de L’Inter-

com. C’est aussi l’endroit où vous

pouvez partager votre opinion sur

nos divers sujets.

Bonne lecture !

STÉPHANIE LAVOIE

[email protected] StephLavoie218

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Mot de la rédac

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QUOI FAIRE À QUÉBEC EN NOVEMBRELe mois de novembre est un mois gris, froid, morose et, avouons-le, plate. Le lit et le divan sont souvent les options favorites quand vient le temps de se divertir. Je vous suggère ici quelques sorties à mettre à votre agenda qui vous feront mettre le pied hors de votre cocon et qui égayeront votre mois.

Tout d’abord, une bonne dose de

rires n’est jamais de trop. Le Club d’Impro

vous propose le lundi 18 novembre

à 20 h, au Cercle, une soirée de plaisir

assuré. Pour seulement 10 $, quatre

impro visateurs hors pairs se démèneront

sur scène pour vous faire rire sur

des thèmes d’improvisation imposés par

l’animateur ou le public. Le Club d’Impro

est une équipe d’improvisation peu

conventionnelle qui vous garantit une

soirée de rires.

Le 20 novembre à 19 h, le groupe

Bodh’aktan sera en spectacle à l’Impérial.

L’univers de ce groupe musical est assez

difficile à décrire. Le seul mot qui me vient

à l’esprit : party. Les sept musiciens

d’expé rience, venant des Îles-de-la-Made-

leine, de la Gaspésie, du Saguenay,

de Québec et d’Angleterre, ont des

bagages musicaux des plus variés.

Une soirée avec ces dénommés pirates

de la musique pourrait aussi se résumer

à un mélange de musique folklorique,

de rock, de bière et d’hommes en kilts.

Le 29 novembre, c’est le groupe

Grœnland qui revient à Québec après

le grand succès de leur prestation au

Festival d’Été de Québec. À 20 h,

au Cercle, le groupe de Montréal, en nomi-

nation pour l’album de l’année au Gala

de l’ADISQ, revient nous présenter sa

musique de style pop indie. La légèreté

et la mélancolie de la musique orchestrale

du sextuple et leurs invités vous feront

oublier pour quelques heures la réalité

de novembre.

Finalement, pourquoi ne pas retomber

en enfance en allant au musée. Oui,

au musée. Jusqu’au 16 mars prochain,

le Musée de la civilisation présente

l’exposition : Une histoire de jeux

vidéo. Cette exposition fait un récapitu-

latif de l’histoire des jeux vidéo. De Pong

à Assassin’s Creed, en passant par Mario

Bros, tous les jeux auxquels vous pouvez

pensez s’y trouvent. Le Musée de la civili-

sation vous offre d’essayer et de jouer

avec la plupart des jeux qui y sont présen-

tés. Revenir en enfance et oublier la fin

de session qui approche en jouant à Mario

Kart me semble une bien meilleure option

que de rester à me morfondre dans mon

petit 3 et demi.

LAURIE SALVAIL

[email protected] salvaillaurie

Sorties

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LA VOIX DES ÉLÈVES EN

COMMUNICATIONVous dînez au Cafcom et vous entendez soudai-nement de la musique, des voix dominant le bruit et le chaos ambiant. Ce n’est pas un étudiant du département de musique caché dans le plafond. Rassurez-vous, vous ne souffrez pas de schizophrénie. Les bruits que vous percevez ont plutôt pour origine les locaux de la Radio Louis-Jacques-Casault au troisième étage du pavillon du même nom.

De leur quartier général, au local

3790, une douzaine de jeunes

étudiants pilotent, cette année, la

Radio Louis-Jacques-Casault (RLJC).

Cette tribune, ouverte à tous les élèves

en communication, est un espace

d’apprentissage et de création permet-

tant aux participants de se familiariser

et d’expérimenter le médium radio-

phonique. Disposant d’un studio neuf

à la fine pointe de la technologie,

la RLJC propose à ses animateurs

une atmosphère stimulante et profes-

sionnelle pour la mise sur pied

de leur propre émission hebdoma-

daire de radio.

En plus de permettre aux étu-

diants de s’initier à l’univers de la

radio diffusion, la Radio Louis-Jacques-

Casault vient combler un besoin chez

certains élèves de communication.

Besoin que les cours pratiques

ne peuvent pas nécessairement satis-

faire. La radio offre une expérience

concrète et permet l’apprentissage

des bases de la technique et de l’anima-

tion radiophonique, par le biais

de forma tions et d’apprentissage dit

« sur le tas ». Le tout se fait sans

perdre de vue l’objectif principal

de cette implication : le plaisir.

Comme le souligne Mélissa Dumont,

directrice de programmation de la

RLJC cette année : « L’heure hebdoma-

daire de radio, c’est le moment bonbon

de la semaine des participants ».

JEAN-FRANÇOIS SIMARD

[email protected] Jeanfransim

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le Bac

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UNE PROGRAMMATION ÉCLATÉE Plusieurs étudiants aux intérêts divers

ont manifesté le désir de faire partie de la RLJC

pour la session d’automne. Cette hétérogé-

néité des participants se reflète sur la diver-

sité du contenu offert par la radio. C’est donc

sans prétention que Mélissa Dumont promet

une programmation diversifiée. Les mardis

de 10 h à 13 h, trois émissions au contenu

varié se succèdent. La journée commence

avec Musico 101, une émission musicale aux

accents métal animée par Jonathan Bédard

et Elizabeth Fortin. Elle est suivie dans l’ordre

par High Five Radio et En Vrac, deux émis-

sions de variétés à caractère informationnel,

musical et humoristique. Les mercredis,

l’émission musicale Rave On, animée par

Marie-Pier O'Neil-Fortin, prend l’antenne

de 15 h 00 à 16 h 30. La semaine se termine

les jeudis de 15 h 30 à 16 h 30 avec la mise

en onde de l’émission de sport et de variété

1 h pour Reid animée par Mathieu

Leblanc-Laberge et Jean-Philippe Reid.

Toutes ces émissions sont diffusées

en direct au Cafcom, mais également

sur Internet via la page Facebook

de la RLJC.

À LA RECHERCHE D’ANIMATEURS ET D’AUDITEURS

Les étudiants intéressés à faire

de la radio peuvent toujours s’inscrire

à la RLJC. Pour en savoir plus sur

la radio, il est possible de contacter la

directrice de programmation, Mélissa

Dumont, au [email protected].

Photo : Félix Rhéaume

08

Plus sur le blogue !

LE SALON DES COMMUNICATIONS, UNE

EXPÉRIENCE STIMULANTEPour cette première édition de L’Intercom Magazine, j’ai eu la chance d’inter-viewer Alexandra Morin, étudiante de deuxième année en communica-

tion dans le profil relations publiques. Cette jeune femme dynamique, origi-naire du Saguenay, nous parle de son expérience dans le comité organisa-teur du Salon des commu-nications l’année dernière, ainsi que de ses attentes pour son mandat qui sera renouvelé cette année.

Le Salon des communications (SDC) est

un évènement qui attire annuellement près

de 600 visiteurs. On y présente des confé-

rences et des kiosques sur les enjeux

du monde des communications. Pour

l’édition 2012 – 2013 du SDC, Alexandra faisait

partie de l’équipe logistique, dont l’objectif

est surtout de veiller à ce que tout se déroule

bien le jour de l’évènement. Elle m’explique

que ce fut le moment fort de son implica-

tion : « On doit veiller à ce qu’il ne manque

rien, autant pour les invités que pour les

LAURENCE [email protected]

laubrioux

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Entrevue / Le Bac

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conférenciers, que tout se passe comme

planifier. J’ai aimé la frénésie de la jour-

née. » Bien sûr, ses tâches consistaient

aussi à effectuer la location de salles,

inviter les étudiants de notre baccalauréat,

les professionnels, les cégépiens, etc.

L’organisation du SDC s’établit

sur une période d’environ six mois, soit

d’octobre à mars. Alexandra confirme que

les deux dernières semaines amènent

plus de défis : « Nous devons nous assurer

de transmettre l’information afin que le

plus de gens assistent à l’expérience enri-

chissante qu’est le Salon des communica-

tions. Dans ce genre d’activité, on ne peut

pas se pratiquer, on n’a pas de générale,

cela demande énormément de travail. »

L’année dernière, un des conféren-

ciers les plus connus pour sa carrière

prolifique en journalisme et en animation

était Herby Moreau. Alexandra considère

que ce fut un entretien pertinent

et marquant, présenté par un homme

d’une grande classe et près des gens,

possédant un bagage professionnel im-

pressionnant. « Sa conférence a donné

le goût aux gens de revenir cette année. »

De son côté, Alexandra a aussi décidé

de perdurer son implication pour un

second mandat, toujours dans le comité

logistique, un domaine dans lequel elle

pourrait se diriger dans le futur. « J’ai vrai-

ment adoré mon expérience. J’ai appris

à être organisée et structurée, en plus

de confirmer mon plaisir à travailler en

équipe. Le baccalauréat en communica-

tion nous apporte un lot de connaissances

théoriques, mais le Salon me permet

d’acquérir une expérience sur le terrain. »

Cette année, les présidents sont

Véronique Fortin et Pierre Alexandre

Guernon, qui faisaient tous deux partis

du comité l’an dernier. Alexandra nous

confie : « Je crois que le Salon sera

différent cette année. Les présidents ont

beaucoup d’expérience et sont de bons

mentors. Nous avons de bonnes idées

et on peut s’attendre à plusieurs change-

ments et surprises. »

Finalement, lorsque je lui ai demandé

quelles sont ses attentes pour l’année,

elle me répond avec enthousiasme qu’elle

veut se surpasser : « Nous ne voulons

pas faire les choses à moitié, on veut

offrir le meilleur Salon des communica-

tions possible, que l’activité soit

flamboyante. Le mot d’ordre est : organi-

sation. » Plus personnellement, Alexandra

souhaite faire de nouvelles rencontres et

en apprendre encore plus dans le do-

maine. Des indices sur la thématique 2013-

2014 ? « Nous en avons discuté, mais on

ne peut pas la dévoiler tout de suite. »

Photo : Production 360

LAURENCE [email protected]

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UNE VAGUE DE FRAÎCHEUR POUR LE GALA DE LA RELÈVE EN COMMUNICATIONDes bases solides saupoudrées d’une pincée d’innovations et de nouveautés, c’est ce à quoi on peut s’attendre du Gala de la relève en com-munication 2014. Les directrices Mélissa Parent et Joëlle Berthier, qui m’ont accordé un agréable entretien il y a quelques semaines, ont affirmé que les entrevues se sont très bien déroulées et qu’elles ont même été surprises de la motivation et du dévouement que les candidats prévoyaient investir dans le projet. Elles sont très satisfaites de la constitution de leur équipe.

LÉA BOUCHER-TELMOSSE

[email protected] LaBoucherTelmos

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le Bac

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Les directrices ont voulu que le

concept du Gala soit mieux compris dès

le début, surtout par les élèves de première

année. Elles veulent également mettre

plus l’accent sur le but ultime du Gala :

remettre des stages d’envergure aux

étudiants ayant le mieux performés

dans leurs applications pour ces stages ;

qui se voit parfois tasser et être mis

de côté par l’aspect glamour et superfi-

ciel de l’évènement.

L’attribution de stages internationaux

ainsi qu’un partenariat solide avec des

professeurs experts en marketing, rédac-

tion et publicité sont les deux principales

nouveautés intégrées par Mélissa et

Joëlle cette année. Le comité « stages »

travaillera en collaboration avec l’Université

et certains organismes à but non lucratif

pour aller chercher d’intéressants stages

internationaux. Pour ce qui est des profes-

seurs approchés par les directrices pour

le partenariat, Christian Desîlets, Marie

Dufour et Caroline Girard seront présents

tout au long du processus de préparation

du Gala pour aider et répondre aux ques-

tions des différents comités dans le but

d’atteindre un niveau de professionna-

lisme plus élevé encore que dans les

années précédentes.

En ce qui a trait au budget, les filles

visent la clarté, que tout le monde soit

au courant de combien d’argent il peut

dépenser pour telles ou telles choses,

pour éviter les confusions de toutes

sortes. Elles veulent garder un suivi des

dépenses très rigoureux.

Un peu dans la même lancée, on veut

donner plus de visibilité aux différents

stages, les rendre disponibles pour l’appli-

cation dès qu’ils sont confirmés par les

entreprises question de laisser une plus

grande marge de manœuvre aux étudiants

pour postuler et ainsi tenter d’atteindre

un plus haut taux de participation.

Les filles étaient fières de me

présenter leur présidente d’honneur :

Marie Morneau de Marie Morneau Com-

munication, agence québécoise se spécia-

lisant en évènementiel et en relations pu-

bliques, référée par Jean Brouillard,

président d’honneur du Gala 2013.

C’est donc le 24 mars prochain que

les directrices et leur belle

équipe vous attendront

pour une so i rée

mémorable dans le

Grand Hall du Musée

de la Civilisation.

Photo : Les directrices Joëlle Berthier et Mélissa Parent avec la présidente d’honneur Marie Morneau (photo gracieuseté du Gala de la Relève)

Plus sur le blogue !

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LES JEUX DE LA COM, C’EST QUOI ÇA ?Les Jeux de la communication, c’est une compé-tition parfois amicale, parfois féroce dans le but de développer des compétences dans le domaine des communications et de prouver aux autres universités francophones et bilingues de l’Est du Canada que… c’est nous les meil-leurs. Grand vainqueur depuis déjà deux ans, la délégation lavalloise se prépare cette année à une lutte féroce pour conserver son titre.

Les jeux franco-canadiens de la

communication, plus communément

appelée Jeux de la com, sont une

rencon tre annuelle dans les diffé-

rentes universités de l’Est du Canada

permettant aux futurs communica-

teurs de s’affronter dans diverses

épreuves en liens avec le monde

professionnel du journalisme, des

relations publiques et de la publicité.

Cette année, pour la 18e édition,

les Jeux de la communication auront

lieu à l’Université Concordia, du 19 au

23 février.

C’est en 1997 que l’Université

Laval a créé l’évènement, et depuis,

les délégations se succèdent et parti-

cipent année après année aux jeux.

Il a fallu attendre 16 années pour

enfin remporter la grande victoire

aux diverses épreuves en lien avec

la communication. La délégation

lavalloise reprend les devants et rem-

porte la victoire pour la 17e année.

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le Bac

CATHERINE DUCHESNE

[email protected] Catherinee023

13

La délégation met beaucoup d’effort pour

s’améliorer constamment et ainsi créer

des communicateurs de talent. L’expé-

rience acquise lors de la préparation

aux Jeux ainsi que lors de la compétition

est un vrai atout pour l’avenir professionnel

des étudiants.

Bien qu’il s’agisse d’une compétition

assez féroce, le côté social prend une

place très importante, il s’agit aussi

de se créer un grand réseau de contacts

en communication un peu partout au

Québec. De plus, bien à leurs habitudes,

les étudiants de l’Université Laval ne

passent pas outre l’aspect festif de la

compétition qui réunit chaque année

un grand nombre de participants.

La compétition se divise en treize

épreuves, soit la production radio,

le « pitch » publicitaire, la gestion de crise,

la joute oratoire, le bulletin de nouvelles,

la production cinématographique, la créa-

tion évènementielle, le journalisme

en presse écrite, l’émission culturelle,

le sport, le « show » culturel, la stratégie

en gestion de communauté et finalement

la capsule sportive. Seule la capsule spor-

tive a déjà trouvé un partenaire. Cette année

c’est en partenariat avec l’Armada Blainville-

Boisbrillant que deux délégués par déléga-

tion devront résumer et analyser un de

leur match contre l’Océanic de Rimouski.

Les trois chefs élus cette année, Guil-

laume Arsenault, Guillaume Piedboeuf

et Sacha Lauzier-Bonnette annonçaient

au début octobre la liste officielle des 32

membres choisis lors des entrevues, ils se

battront pour une troisième victoire consé-

cutive. Félicitations à tous les membres.

Go Laval, on est avec vous !

Photo : La délégation lavaloise au Jeux de la communication 2013

14

CAFÉINE ÉQUITABLE,

ÉCONOME ET SYMPATHIQUE

Vous y avez peut-être déjà acheté un café ou bien une galette et vous êtes sûrement déjà passé devant… Le Café Chez Henri, situé au local 1250 du pavillon Louis-Jacques-Casault, vous offre des produits de qualité à faible prix ainsi qu’un endroit agréable où passer du temps lors de vos études.

Ce café fait partie, avec de nom-

breux autres, de La Coop des cafés

étudiants de l’Université Laval. Cette

dernière a vu le jour officiellement en

janvier 2007, bien que des démarches

avaient déjà eu lieues dès 2004 pour

instaurer des cafés étudiants à travers

le campus universitaire. Le but était

de mettre fin au monopole de la multi-

nationale Sodexo qui contrôlait

presqu’exclusivement les services

alimentaires de l’Université depuis

1995. En effet, dans le contrat octroyé

à l’entreprise, il était stipulé qu’aucun

nouveau café étudiant ne pouvait voir

le jour. Des étudiants se sont indignés

FÉLIX RHÉAUME

[email protected] felixrheau

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le Bac

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Plus sur le blogue !

face à ce constat et en 2004, il y eut

une mobilisation qui s’est mise en branle.

Après plusieurs actions, dont un boycott

des services offerts par Sodexo, la CADEUL

s’est occupé de créer de nouveaux cafés

ainsi que de mettre en valeur ceux

qui sont déjà existants. C’est par la suite

que La Coop des cafés étudiants est née.

Le Café Chez Henri est géré par

une équipe d’une douzaine de béné-

voles qui donnent de leur temps

pour rendre le Café dynamique

et ouvert le plus souvent pos-

sible. Ils permettent au Café

de poursuivre sa mission :

offrir aux étudiants des pro-

duits de qualité à faible prix.

À titre d’exemple, remplir votre tasse

de café à la cafétéria coûte 2,25$. Tandis

qu’il vous en coûte seulement 0,75$

au Café Chez Henri… soit le tiers du prix.

Audrey-Ann Guay, étudiante de 2e

année en communication publique, est

bénévole au café depuis plus d’un an déjà.

Elle a décidé de s’impliquer parce qu’elle

n’avait pas le temps d’aller dans d’autres

comités et que puisque le Café Chez Henri

donne l’opportunité à ses bénévoles

de choisir leur horaire. Ce qu’elle aime

le plus ? L’équipe de travail qui est dyna-

mique ainsi que l’ambiance qui règne dans

le café. De plus, elle peut même faire ses

devoirs lorsqu’elle donne

du temps. Elle encourage

toutes personnes intéres-

sées à s’impliquer puisque

c’est une implication agréable qui

s’agence bien à n’importe quel horaire.

Bref, vous trouverez des produits

abordables, équitables, bios et recy-

clables dans votre propre pavillon. Pour

le futur, vous pouvez vous attendre à une

nouvelle salle pour le café : plus grande

et avec plus de produits. Une chose est

donc sûre : Le Café Chez Henri est là pour

rester. L’horaire est disponible sur leur

page Facebook.

Photo : Félix Rhéaume

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OBJECTIF : PROFESSIONNALISMEChez Préambule Communication, les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. L’agence de communication étudiante, mise sur pieds en 1986, entame la présente saison avec une équipe composée de nombreux nouveaux visages. Gabrielle Caron, directrice exécutive du comité, est confiante : « Avec autant de per-sonnalités différentes, Préambule n’a pas fini d’épater la galerie. »

Préambule Communication,

comité d’importance au pavillon Louis-

Jacques-Casault, a attiré, au fil

des années, de nombreux étudiants

du baccalauréat en communication

publique. L’entreprise, entièrement

constituée d’étudiants, agit de manière

concrète aussi bien à l’intérieur qu’à

l ’extérieur des

murs du pavillon.

En plus d’offrir

ses services en

ce qui a trait aux

domaines de la

publicité, des rela-

tions publiques et même de la concep-

tion de sites web, Préambule propose

du travail de qualité à quiconque dési-

rant obtenir visibilité pour son projet.

Faisant affaire avec de véritables

clients, les membres de Préambule

sont effectivement appelés à être

rigoureux dans leur travail et à exploi-

ter leur créativité au maximum.

C’est toujours lors du mois

de septembre que Préambule recrute.

Cette année, ils ont été une quaran-

taine à postuler pour se tailler une

place au sein de l’équipe. L’agence,

chapeautée par le Groupe Cossette

Communication et

par un groupe de

p ro fesseurs de

l’Université Laval,

n’a toutefois pu re-

tenir qu’une dizaine

de noms afin de

combler les besoins de l’organisation.

C’est avec une équipe de 28 membres

que Préambule amorce ses activités

cette année. Bien entendu, pour assurer

la survie et la continuité de l’agence,

la plupart des nouveaux arrivants n’en

sont qu’à une première année univer-

JONATHAN GIRARD

[email protected] JoGirard93

« ÇA PARAIT SUR UN CV ! »

– GABRIELLE CARON[ [

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le Bac

17

sitaire. Pour eux, il s’agit donc d’une véri-

table chance d’apprendre rapidement les

dessous du monde de la communication

tout en apportant leur propre couleur

à une équipe déjà épatante.

Interrogée sur les avantages d’œuvrer

dans un comité tel que Préambule,

Gabrielle Caron explique qu’à la sortie de

l’université, l’expérience acquise grâce

à l’agence donne, sans aucun doute,

une longueur d’avance pour l’obtention

d’un poste en lien avec la communica-

tion. « Ça parait sur un CV ! », a-t-elle dit

avec un sourire. Étant donné l’aspect

surtout théorique du baccalauréat, le côté

pratique du comité n’apporte que du bon

à ses membres. La directrice exécutive de

Préambule Communication ajoute même

que le travail d’équipe, pratique largement

utilisée pour mener à bien les divers

contrats, permet aux plus jeunes d’acquérir

rapidement de nombreuses connais-

sances. Un tel roulement au sein du comi-

té assure donc un apprentissage efficace

des bases du métier tout en favorisant

le développement des nombreux talents

potentiels présents à l’agence.

Bien que trop tôt pour évoquer les

projets de Préambule, on sait par contre

que l’avenir ne sera pas de tout repos pour

l’agence de communication.

Photo : Gabrielle Garon, Camille Gagnon et Maxime Laurin, membres de l'agence

Préambule (photo de Félix Rhéaume)

18

BOUGER À L’UNIVERSITÉ LAVAL, C’EST SI SIMPLE !« Le sport est école de vie ». Malheureusement, beaucoup de gens tardent à l’intégrer dans leur quotidien, bien que les bienfaits soient infinis. Étudiants de l’Université Laval, vous ne pouvez désormais plus vous trouver de raisons pour ne pas faire de l’activité physique. Avec le nou-veau PEPS fraichement rénové, la diversité des activités offertes saura en combler plus d’un.

La nouvelle salle d’entrainement

du PEPS a de quoi en faire rêver plus

d’un : 75 appareils de musculation,

100 machines cardiovasculaires,

une section pour les femmes,

les services d’un entraineur ou d’un

nutritionniste offerts gratuitement.

Les gyms étant de plus en plus popu-

laires auprès des gens, il va sans dire

que cette salle est maintenant énor-

mément prisée par les jeunes univer-

sitaires. Le prix y est également pour

quelque chose : pour une session,

seulement 60 $ si vous êtes étudiants

à temps plein.

Quant à la nouvelles piscine, elle

est tout simplement impressionnante.

Le bassin est de dimension olym-

pique, ce qui permettra à l’Université

d’accueillir une multitude de compéti-

ÉLOÏSE SAINT-MAURICE

[email protected] IntercomMag

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Sport

19

tions internationales. Tous les étudiants

peuvent aussi y nager, il suffit de se pré-

senter lors des nombreux bains libres de

la semaine.

Le gymnase est également une

installation des plus grandioses. Le design

est magnifique et plus de 3000 sièges

sont disponibles pour assister aux compé-

titions. De plus, les estrades sont rétrac-

tables, ce qui permet de changer l’aména-

gement de l’espace. Les équipes

du Rouge et Or n’ont clairement pas

de quoi rougir, leur amphithéâtre-gymnase

est incroyable.

AUTRES PRIVILÈGESEn plus des nouvelles installations,

le PEPS offre une multitude d’activités

pour tous les goûts. Il y a en effet beau-

coup de diversité dans les activités libres.

On y trouve la natation, le yoga, la salle

de kinfit, le patinage, le hockey, l’esca-

lade, le cardio-vélo et bien plus encore.

Certaines de ces activités sont gratuites

alors qu’un petit montant doit être débour-

sé pour les autres.

De plus, le PEPS

offre la possibilité aux

étudiants de louer du

matériel sportif de tout

genre. On peut aussi réser-

ver gratuitement des installa-

tions telles qu’un gymnase, une patinoire,

un terrain de tennis. Alors pourquoi ne pas

en profiter pour bouger entre amis ?

Une liste infinie de cours est égale-

ment offerte par le PEPS. Que ce soit

le trampoline, les arts martiaux ou

la danse. Toute personne désirant suivre

un cours n’a qu’à s’inscrire. La diversité

des activités permet de rejoindre tout

le monde, sportif ou moins sportif.

La program mation pour les cours offerts

en hiver 2014 sera mise en ligne vers

la mi-novembre et la période d’inscription

débutera le mercredi 4 décembre.

Photo : Stade Telus (architizer.com)

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20L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Le 10 septembre dernier, M. Bernard Drainvi l le présenta i t la Char te des valeurs québécoises. Cette dernière a coloré le paysage médiatique au-tomnal, et la conclusion de cette affaire ne se laisse pas deviner facilement. Voici donc les faits saillants des dernières semaines.

10 SEPTEMBRE : RÉACTION DE L’OPPOSITION

La présentation de la Charte des valeurs

québécoises a fait découvrir un nouveau mot

aux Québécois : ostentatoire. Les partis

de l’opposition réagissent fortement en

notant que les mesures présentées seraient

difficiles à appliquer, en plus de considérer

comme exagéré le fait que les mesures

s’appliquent à tous les fonctionnaires. La remise

en doute du droit de retrait, qui ne semble pas

avoir sa place selon certains, est aussi une

autre préoccupation de l’opposition.

14 SEPTEMBRE : MANIFESTATIONS DANS LES RUES

Première manifestation contre le projet

du Parti québécois : elle sera suivie de plu-

sieurs autres manifestations, dont quelques-

unes en faveur de la Charte. On commence

à comprendre la complexité de l’enjeu ; dans

des groupes habituellement unis, il y a des

séparations. Même au sein des groupes

religieux il y a des discordes.

UNE CHARTE

QUI BOUSCULE

MATHIEU MONTÉGIANI [email protected]

math_montegiani

Politique

21

19 SEPTEMBRE : COUP DE THÉÂTRE !

Le Devoir nous apprend le 19 sep-

tembre qu’Agnès Maltais aurait sélectionné

quatre nouvelles femmes au Conseil

du statut de la femme (CSF) sans en infor-

mer la présidente au préalable. Ce qui

cause l’émoi est le fait que ces femmes

sont toutes ouvertement pro-charte. La

position sur la Charte de cette instance,

défendant l’égalité homme/femme, n’était

pas encore votée à ce moment. Par contre,

avec les déclarations publiques des

membres, on s’attendait à un vote très

serré. S’en est suivi un débat médiatique

pendant une dizaine de jours sur l’honnê-

teté des nominations de Mme Maltais

et sur l’indépendance du CSF par rapport

au gouvernement.

1ER OCTOBRE : DES SEINS NUS AU PARLEMENT

Le dixième mois a amené avec lui

une manifestation jamais vue. Trois

femmes se sont dénudé le torse et ont

scandé un slogan assez explicite : « Cruci-

fix décalisse ! » Ça a été l’entrée de l’orga-

nisme international Femen sur la scène

médiatique québécoise. L’apparition

dérangeante n’a pas eu comme seul effet

de promouvoir leur mouvement, mais

aussi de relever un problème, selon

certains, de cohérence dans le projet

de Charte des valeurs québécoises.

Le crucifix, ostentatoirement placé

à l’Assemblée nationale au-dessus de la

chaise du président, est préservé, malgré

le projet de laïcisation. Le projet gouverne-

mental prévoyait maintenir le crucifix pour

conserver le patrimoine historique.

10 OCTOBRE : QUÉBEC SOLIDAIRE À LA RESCOUSSE

Un mois après le dévoilement

du projet péquiste, Québec Solidaire,

présente sa Charte sur la laïcité. Une ré-

ponse à la Charte du parti au pouvoir. Les

principales différences sont : d’interdire

des ornements religieux à l’Assemblée

nationale, d’interdire la lecture de texte

religieux dans les conseils municipaux

et de ne pas autoriser le port de signe

religieux à ceux ayant un pouvoir cœrcitif

(policier, juge, garde de prison, etc.).

Photo : photo-libre.fr

MATHIEU MONTÉGIANI [email protected]

22

MAUDE BERNIER-OUELLET

[email protected] MaudeBernier1

VOUS DÉSIREZ PARTIR EN VOYAGE ?Le Bureau Voyage le Transit est une association étudiante bénévole qui se spécialise dans le conseil et la vente de voyages. Tout au long de l’année, il propose aux étudiants de l’Université Laval de faire le tour du monde à un prix abordable.

Depuis plus de 15 ans, l’associa-

tion est présente pour vous aider

à planifier un itinéraire sac à dos,

un stage à l’étranger ou pour trouver

un voyage organisé qui correspond

à vos besoins et à votre budget.

En partenariat avec l’agence

Voyages Tour Étudiant (VTE), le Bureau

Voyage vous offre des destinations

telles que New York, Boston, Chicago

et même la Grèce. Qui n’a jamais

rêvé de vivre le Nouvel An à New York

à partir de seulement 250 $ ? Ou

de passer un week-end de magasi-

nage entre filles pour environ 230 $ ?

Quant à l’agence Go Trip Tour, elle

propose des voyages mettant l’accent

sur le party à Virginia Beach, Cuba

ou Cancún à partir de 975 $.

En collaboration avec l’agence

Beach Travellers, le Bureau Voyage

offre aux étudiants de visiter des pays

à l’extérieur de l’Amérique du Nord

comme le Nicaragua, les Bahamas

et la Chine.

Vous désirez plutôt encourager

votre équipe sportive préférée ?

Le Bureau Voyage vous offre la possi-

bilité de voir un match de hockey

en Floride à partir de 585 $ ou un

match Islanders – Canadiens à New

York à partir de 219 $.

Afin d’augmenter la visibilité

du Bureau Voyage le Transit, les

membres organisent quelques événe-

ments durant l’année. Leur but se

résume à faire découvrir certaines

fêtes provenant des quatre coins

du monde. D’abord, l’Oktoberfest,

qui constitue traditionnellement une

fête célébrant le mois d’octobre en

Allemagne, s’est déroulé le 26 septembre

dernier sur le campus, à guichet

fermé. Quant à la soirée « Les bières

du monde », elle se déroulera prochai-

nement au Grand Salon.

Pour plus d’information, contac-

tez le Bureau Voyage le Transit

au 418 656-5157, accédez au site offi-

ciel au www.letransit.asso.ulaval.ca

ou venez au bureau au local 2225 du pavil-

lon Maurice Pollack de l’Université Laval.

L'Intercom Magazine • Novembre 2013

Voyage

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LE COURRIER DU CŒURDépassé en 2013, le courrier du cœur ? Aucunement ! À l’époque où nous vivons, ces lettres ouvertes sont même plus importantes que jamais. En effet, avec les déboires amoureux des dernières générations et les relations interpersonnelles désormais terrible-ment compliquées, une majorité de gens auraient avantage à prendre conseil auprès d’une courrié-riste ayant du vécu. Vous hésitez encore ? Pensez-y quelques minutes…

Texte : Mademoiselle S

N’êtes-vous pas un bon gars, mais

jamais le bon gars ?

Votre belle-mère ne vous rend-elle

pas complètement fou ?

Votre copain de longue date

ne vous a-t-il pas appris dernièrement

qu’il était pansexuel ?

Ne vous cachez plus la vérité : vous

avez besoin des conseils d’une experte

en relations amoureuses en tout genre.

Rassurez-vous, Mademoiselle S est

là pour ça ! Spécialiste des histoires

compli quées et farfelues, elle saura sans

difficulté vous aider à vous en sortir.

Avec elle, rien n’est improbable et toute

histoire hors de l’ordinaire peut avoir

un dénouement heureux. Mademoiselle S

s’engage à vous aider de son mieux à vous

sortir de situations périlleuses, le tout,

avec panache.

Faites-lui part dès maintenant de vos

angoisses, interrogations, expériences

éprouvantes, problèmes familiaux et déboi-

res amoureux en envoyant un message

sur notre blogue.

http://lintercom.wordpress.com/

courrierducoeur

Photo : photo-libre.fr

Courrier du cœur