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Ligne Directe 100, magazine du conseil général de la Haute-Marne

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ligneLe magazine du conseil général de la Haute-Marne

Les formations supérieures en Haute-Marne

Prévenir, protéger, secourir

Nouveau mandat pour les conseillers généraux

LA NOUVELLE FORMULE

DU MAGAZINE DE TOUS LES HAUT-MARNAIS

LA NOUVELLE FORMULEDU MAGAZINE DE TOUS LES HAUT-MARNAIS

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Jeudi 31 mars, s’est tenue la première séance du nouveau conseil général de la Haute-Marne.

Nouveau, ce mandat l’est à plus d’un titre.

- 6 conseillers généraux font leur entrée dans l’assemblée départementale.

- 3 ans, c’est la durée de cette manda-ture contre 6 jusqu’alors, et ce, pour faciliter la mise en œuvre de la réforme territoriale adoptée par le Parlement le 16 décembre dernier. Elle crée le conseiller territorial qui siègera à par-tir de 2014 à la fois à la Région et au Département.

- 6 mois, c’est le temps qui sera consa-cré au débat national sur un sujet qui nous concerne tous : la dépendance et l’accompagnement de nos aînés. La Haute-Marne est particulièrement concernée par ce sujet ; le conseil géné-ral encore davantage puisqu’il est en charge de la gestion de l’allocation personnalisée d’autonomie, l’APA, qui permet le maintien à domicile dans de bonnes conditions et, lorsqu’il devient

nécessaire de rejoindre une maison de retraite médicalisée, contribue à alléger le coût du séjour.

- 2 exemples d’actions à initier : l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs, qu’il faut renforcer, et le soutien aux emplois associatifs, si nécessaire à la cohésion sociale.

Quelle meilleure occasion de changer, d’évoluer, de se remet-tre en cause aussi, que ce numéro 100 de votre magazine Ligne directe ?

Cette nouvelle formule plus moderne, plus aérée, plus agréable à parcourir et mieux illustrée est aussi plus proche de votre actualité. Par exemple, le supplément « Nouvelle assem-blée départementale » fait le point sur tous les changements issus des élections de mars dernier tandis que le dossier de ce numéro est consacré aux formations d’enseignement supé-rieur en Haute-Marne. Vous le constaterez, l’offre est non seulement variée mais aussi de qualité.

Mes collègues m’ont renouvelé leur confiance en me portant à la présidence du conseil général. Croyez bien que j’aurai à cœur de rester à l’écoute de vos attentes et de vos besoins, au service de la Haute-Marne.

Un déménagement réussi

Un nouveau portail au service des Haut-Marnais

Le conseil général aux côtés des jeunes et des couples

Des jeunes en action

Les formations supérieures en Haute-Marne

Un Américain à Chaumont

L’agriculture source d’énergie

Prévenir, protéger, secourir

Meeting aérien à la BA 113 : un grand rendez-vous

Expression d’élus

Château de Joinville, un petit paradis sur terre

Un très bon anniversaire

A voir, à lire, à faire

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Le Centre Culturel Haut-Mar-nais (CCHM) propose aux ha-bitants du Département des séjours à la mer, à la monta-gne ou au bord des lacs. L’association dispose de 4 cen-tres d’accueil aux situations privilégiées : les bases dépar-tementales du lac du Der et du lac de la Liez pour profi -ter des activités nautiques, le chalet de la Mazerie en Hau-te-Savoie pour découvrir la montagne, en été comme en hiver, et le château Tanguy en Bretagne pour se ressour-cer en bord de mer.

Dans ces centres, Le CCHM organise des séjours de grou-pes, familiaux ou individuels pour les enfants, les adultes et les seniors, le tout à des ta-rifs adaptés aux revenus de chacun. Le conseil général fi nance, pour les familles les plus modestes, le séjour de leurs enfants.Une bonne idée pour se dé-payser, se détendre et se di-vertir !

Mer, nature, montagne : partir c’est grandir !

Les Parcours de la Mémoi-re : tel est le nom de l’itiné-raire citoyen, pédagogique et culturel qui se déroule en Haute-Marne depuis le mois de novembre.Ce cycle de rendez-vous per-met à des publics variés de mener une réfl exion sur les

thématiques d’histoire, de mé-moire et de citoyenneté, au tra-vers d’expositions et de confé-rences-débats sur la Shoah et la résistance.Le témoignage de Paul Schaf-fer, rescapé du camp d’Aus-chwitz-Birkenau a constitué le dernier temps fort des Parcours de la Mémoire. Ce membre de la Fondation pour la Mémoi-re de la Shoah a donné une conférence le 12 avril dernier au conseil général de la Hau-te-Marne à Chaumont. Dans ce même cadre, le conseil général accueille jusqu’au 13 mai une exposition de l’ONAC* « Désobéir pour sauver » qui met en lumière des policiers et des gendarmes français « Jus-tes parmi les nations » qui ont œuvré au péril de leur vie pour sauver des Juifs lors de la se-conde guerre mondiale.

* Offi ce National des Anciens Combattants et victimes de guerre

Rendez-vous avec l’Histoire

L’équipe féminine du judo club Marnaval de Saint-Di-zier a été sacrée championne de France 2e division, le 27 fé-vrier 2011, à l’institut natio-nal de judo à Paris. Une première dans la vie du club qui voit cette équipe sé-lectionnée en 1ère division et devenir, par son titre, leader de ce championnat !L’équipe féminine disputera les championnats de France 1ère division les 11 et 12 juin 2011 à Amiens, accompa-gnée de l’équipe senior mas-culine de Marnaval, qui a dé-croché pour la première fois

sa sélection à ce niveau de compétition. Ces excellents résultats confi r-ment la qualité d’enseigne-ment du judo club bragard et les bénéfi ces de la forma-tion sur le long terme. Souhaitons bonne chance à ces judokas qui portent haut les couleurs de la Haute-Marne !

Une première pour le judo club Marnaval !

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La profusion et la diversité des archives départementales en font un lieu de re-cherche privilégié pour les généalogistes,

les historiens et toutes les personnes en quête d’anciens documents administratifs. Les locaux ne pouvant plus accueillir de nou-veaux documents, un nouveau silo d’archives a été construit pour recevoir le contenu des 16 kilomètres de notre mémoire collective, tandis que les anciens magasins sont en cours de rénovation.

Bien évidemment, un tel déménagement ne s’improvise pas ! Repérage, conditionnement, transfert, rangement : telles sont les principa-les phases de cette gigantesque opération. Car déménager des archives, c’est un peu comme déménager une maison, en plus grand : il ne faut rien oublier, ne rien se faire voler et orga-niser le rangement des nouveaux espaces.

En tout, 30 000 heures de travail auront été nécessaires rien que pour le déplacement des collections !

Mais ces efforts en valaient la peine ! Les nouveaux locaux offrent aux archives des conditions de conservation optimales. Grâce à un système de ventilation innovant et à un isolement spécifique, évitant une climatisa-tion par ailleurs consommatrice d’énergie, les 29 magasins de stockage sont maintenus à une température d’environ 18°C et à un taux

d’humidité de 50%. Car, ces précieux docu-ments peuvent être altérés par des variations brusques de température et d’humidité.

Une nouvelle salle de lecture de 50 places, surplombant la vallée de la Marne, offre aux visiteurs toutes les commodités nécessaires à leurs recherches : bibliothèque, ordinateurs, salles de lecture de microfilms, espaces de travail en groupe. De quoi fouiller le passé en toute modernité ! Le bâtiment dispose égale-ment de nouveaux espaces d’accueil : un hall d’exposition ainsi qu’une salle de conférence pouvant accueillir jusqu’à 60 personnes.Plus que jamais, le conseil général a voulu que les archives départementales s’ouvrent au public et lui offrent des conditions d’accueil particulièrement confortables !

Archives départementales : un déménagement réussi

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Depuis décembre dernier, la média-thèque départementale de la Haute-Marne (MDHM) a mis en ligne un

nouveau site internet.Côté « tout public », ce nouveau site est très accessible et permet à tous de consulter le catalogue des ressources de la Médiathèque, soit 230 000 documents, répertoriés, identifi és, localisés et interrogeables à distance.

Mieux encore : lorsqu’un document est re-péré, il est possible de le réserver et de le faire venir à la médiathèque la plus proche de chez soi pour ensuite aller le chercher ou le consulter. Il y a 200 points de dessertes, soit autant que de médiathèques en Haute-Marne. La liste complète est disponible sur le site internet.Outre cette fonction de « repérage des collec-tions », le portail propose également un accès au programme de toutes les animations du réseau des médiathèques. Très accessible, le site présente aussi l’avantage de proposer des fi ches signalétiques des documents, des jaquettes, des conseils de lecture, les nouveau-tés et bientôt, des extraits de CD.Pour les professionnels, un espace leur est consacré. Grâce à un mot de passe, le portail sert d’outil d’échanges entre les responsables des bibliothèques et la médiathèque. Ils ont accès au programme de formation, peu-vent consulter la liste d’emprunt, faire des

réservations… Le tout, pour une gestion des stocks optimale. Comme tous les sites, celui-ci est évolutif. Il va s’enrichir de mois en mois de nouvelles fonctionnalités comme, par exemple, la trans-mission de captations vidéo de spectacles ou, plus tard, la fourniture de livres électroniques en ligne et l’accès au téléchargement légal de musiques.

Un nouveau portail au service des Haut-Marnais

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Lieux de parole, d’informations et de consultations, les centres de planifi ca-tion et d’éducation familiale sont des

établissements publics ouverts à tous.

Pas simple d’être adolescent ! L’entrée progres-sive dans la vie adulte et les premières relations amoureuses donnent lieu à de nombreuses interrogations. Contraception, infections sexuellement transmissibles (IST), problèmes gynécologiques, soupçons de grossesse… : autant de sujets délicats, parfois diffi ciles à aborder en famille ! Composés de professionnels du milieu médi-cal et social, les CPEF sont des lieux d’écoute et de conseil qui proposent un suivi médical adapté aux jeunes fi lles mineures qui sou-haitent une contraception, gratuitement et en toute confi dentialité. Concrètement, les adolescents intéressés, fi lles ou garçons, peuvent prendre un rendez-vous avec un médecin ou une conseillère pour obtenir un moyen de contraception, des pré-servatifs, ou tout simplement pour recueillir de multiples informations concernant les relations amoureuses. Notons que depuis février 2011, les CPEF de Haute-Marne sont habilités à effectuer le dépistage des IST et à prescrire un traitement adapté quand il s’agit d’infections locales. Les missions de ces structures répondent donc à un véritable enjeu de santé publique, puisqu’il s’agit de préserver la santé des adolescents et de prévenir les grossesses non désirées.

Mais les CPEF ne s’adressent pas uniquement aux adolescents. En effet, une conseillère familiale reçoit toute personne se posant des questions sur sa vie de couple, sa vie de famille ou encore sa sexualité.Arrivée d’un enfant, séparation, violence conjugale, recomposition familiale… : tous

ces thèmes peuvent être abordés avec la conseillère qui écoute sans juger, renseigne et oriente les personnes concernées.Par ailleurs, la conseillère familiale écoute et informe les personnes envisageant d’effectuer une IVG (interruption volontaire de grossesse). Ces entretiens pré et post IVG sont légalement obligatoires pour les mineures, et fortement conseillés pour les femmes majeures. Ces entretiens sont une aide d’autant plus précieuse que cet acte médical d’exception représente une décision importante, qui né-cessite un accompagnement et un soutien afi n que la femme surmonte cette épreuve.

On le voit : les centres de planifi cation et d’éducation familiale constituent un service public aux multiples facettes dont l’objectif est d’accompagner les jeunes et les moins jeunes dans leur vie affective et familiale.

Le conseil général aux côtés des jeunes et des couples

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Le conseil général des jeunes est une assemblée départementale de jeunes qui rassemble des élèves de 4e élus dans les collèges du dépar-tement pour un mandat d’un an. 36 jeunes élus représentent actuellement les collégiens haut-marnais. Ils ont pour mission la réalisa-tion de projets citoyens et une participation active à la vie de notre département.

Le conseil général des jeunes permet à de jeunes collégiens de devenir de véritables acteurs de la vie locale et de s’initier à la vie démocratique. Il offre aux jeunes élus la possibilité de débattre des sujets qui les

Des jeunes en action

Six mots clés sont représentatifs de l’action du conseil général des jeunes : échanges, actions, solidarité, projets, engagement, découverte.

préoccupent et de s’investir dans l’élabo-ration et la réalisation de projets d’intérêt général pour les collégiens. Il est également un moyen privilégié de découverte du rôle de l’institution départementale.

Le conseil général des jeunes est organisé en as-semblée départementale et en commissions. L’assemblée départementale décide des thèmes de travail en début de mandat, débat sur des sujets d’actualité ou en lien avec la politique du conseil général, discute de propositions d’actions concrètes et les adopte. Les commissions sont au nombre de deux. La commission « Social et vie institutionnelle » a décidé de travailler sur la présentation des collectivités territoriales et plus particuliè-rement sur celle du Département et de ses compétences en réalisant un livret et un film à destination des collégiens.La commission « Culture et sports » a com-mencé à élaborer un projet portant sur les richesses de la Haute-Marne sous forme d’un concours photos dans les collèges du dépar-tement et la conception d’un jeu de cartes de 7 familles. Avec ces projets, les conseillers généraux jeu-nes souhaiteraient mieux faire connaître aux jeunes Haut-Marnais les missions du conseil général ainsi que les richesses culturelles et patrimoniales du département.

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Les formations supérieures en Haute-Marne

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Les classes « prépas » comme on les appelle communément, ou Classes Pré-paratoires aux Grandes Ecoles (CPGE)

scientifi ques, préparent les étudiants en deux voire trois ans après le Baccalauréat, aux concours d’admission aux grandes écoles (dont les très prestigieuses Polytechnique, Les Mines, les Arts et Métiers, etc.). Une d’entre elles, ouverte depuis de nom-breuses années au lycée Chrestien de Troyes dans la ville éponyme, a valu à son provi-seur Dominique Trompette, la responsabilité “d’épauler” son homologue langrois Pierre Couranjou, dans la mise en place de cette nouvelle classe au Lycée Diderot. L’événement est de taille pour une ville de cette ampleur - moins de 10 000 habitants et un seul lycée d’enseignement général - le travail en binôme est donc privilégié.Mais ce qui rend également exceptionnel cette classe, c’est son profi l mixte; en cela deux options seront proposées aux étudiants, la première “Maths, Physique, Sciences de l’Ingénieur” (MPSI), la seconde “Physique, Chimie, Sciences de l’Ingénieur” (PCSI), les

deux spécialités partageant un tronc commun à hauteur de 80 % des enseignements. Quarante huit places ont été ouvertes entre le 20 janvier et le 20 mars. Une commission délibère en mai pour leurs admissions.La dimension universitaire de cette formation nécessite bien évidemment l’intervention des enseignants de l’université de Reims, mais quelques enseignants agrégés du lycée Diderot intègreront également l’équipe enseignante.Les étudiants formés en prépa obtiennent le fameux sésame pour une grande école ou peuvent choisir de rejoindre l’université en accédant à une licence directement. Un ré-sultat plus que satisfaisant pour Dominique Trompette, qui résume ainsi la formation : « Nous apprenons aux élèves à travailler vite et bien (...) nous manquons cruellement de cher-cheurs en France, le défi cit est chronique, ce dispositif répond justement à ce besoin ». Dans un département comme la Haute-Marne, c’est une très bonne nouvelle pour le territoire.

Une nouvelle classe « prépa » à Langres

Les étudiants formés en prépa obtiennent le fameux sésame pour une grande école ou peuvent choisir de rejoindre l’université en accédant à une licence directement.

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Formation innovante au pôle d’enseignement agricole Edgard Pisani

Tous les élèves sortant d’une licence, quelle que soit la fi lière, peuvent can-didater pour intégrer le master Edu-

cation et Formation proposé par l’IUFM de Champagne-Ardenne à Chaumont. Depuis la réforme de la formation des enseignants, l’an dernier, les étudiants sortant des facultés de Reims, Dijon, Strasbourg… rejoignent la Haute-Marne pour compléter leur cursus et devenir professeurs des écoles… mais pas seulement !Via des cours et des stages, ces étudiants peu-vent suivre quatre spécialités. La première, la plus connue, nommée « Enfance, Education, Enseignement » permet de devenir, après l’obtention du concours, professeurs des éco-les. Elle est la plus développée et regroupe, pour les deux années de master, une cin-quantaine d’élèves sur le site de Chaumont ;

des élèves souvent originaires de la Haute-Marne et qui y reviennent après trois années à l’université. Deuxième spécialité : « Conception Inter-vention et Recherche en Education et Forma-tion ». Elle concerne une dizaine d’étudiants, intéresse des enseignants déjà en poste et se déroule en formation du soir. L’objectif est de se spécialiser et de rejoindre des métiers de l’encadrement comme chef d’établissement, l’ingénierie de formation ou de préparer un doctorat qui sera d’ailleurs également proposé sur le site de Chaumont.Les deux dernières spécialités se déroulent en visio-conférence. L’une intitulée « Politique d’établissement, Politique documentaire » permet de devenir conseiller principal d’éducation ou documentaliste. L’autre nommée « Intervention dans la formation et l’enseignement profession-nel » donne accès aux postes de professeurs en lycées professionnels.

Depuis la réforme de la formation des enseignants, l’an dernier, les étudiants sortant des facultés de Reims, Dijon, Strasbourg… rejoignent la Haute-Marne pour compléter leur cursus et devenir professeurs des écoles… mais pas seulement !

Un master à Chaumont

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Avec un Bac STI AA (arts appliqués) en poche, les lycéens peuvent se projeter dans un avenir artistique et intégrer

l’une des formations supérieures d’arts ap-pliqués de leur choix. A noter : pour les étu-diants n’ayant pas ce bagage artistique, une année de mise à niveau est possible au lycée Charles-de-Gaulle de Chaumont. À raison de 32h de cours par semaine, cette classe permet un apprentissage des bases nécessaires dans chaque domaine des arts appliqués.

Le lycée Charles-de-Gaulle propose deux BTS communication visuelle : option Multi-média ou option GEP (graphisme, édition, publicité).« Environ 80 à 90% des étudiants poursuivent après un BTS », souligne Fabien Collinet, en-seignant en graphisme et multimédia. Aussi, le lycée propose deux diplômes de niveau Bac+3 ou Bac+4 : la licence professionnelle et le DSAA. La licence professionnelle graphisme et édition mise en place en 2006 forme des profession-nels maîtrisant la création graphique, tout comme la conduite de projets de communi-cation visuelle.

Depuis la rentrée 2010-2011, la toute pre-mière promotion du DSAA étudie l’histoire de l’art, l’expression plastique, la philosophie,

l’économie ou encore les langues vivantes. Tou-tes ces disciplines convergent vers des projets (individuels ou en équipe) traités en studio de création. Cette bonne répartition entre ensei-gnements universitaires, techniques et profes-sionnels permet aux étudiants d’acquérir des compétences théoriques et pratiques.

Tout au long de l’année, des professionnels contribuent à la formation en intervenant auprès des étudiants qui, en outre, partici-pent à des actions concrètes (expositions, créations d’affi ches, etc.) et effectuent un stage de 12 semaines minimum.En partenariat avec la ville de Chaumont, le Festival international du graphisme et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), ce master 1 a pour objectif de faire de ces étudiants des chefs de projet en design graphique (identité visuelle,

Les « designers » de demain se forment à Chaumont

Les élèves viennent de 45 départements différents pour poursuivre leurs études ici.

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Une école d’ingénieurs à Nogent

Ouverture d’un BTS Environnement Nucléaire à Saint-Dizier

édition papier, création numérique, affi che, typographie...). Ces designers de demain seront capables de concevoir, coordonner et adapter la réalisation technique d’un projet en fonction des besoins et contraintes esthéti-ques, techniques, économiques et écologiques des commanditaires.

Avec 102 élèves, la ville de l’affi che peut être fi ère de sa nouvelle génération d’artistes. Une chose est sûre, en design graphique, la relève est assurée !

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Simple et efficace. Voilà en deux mots résumé le petit nouveau du CVB 52, Eric Vance. Simple dans ses rapports avec ses

coéquipiers et efficace un ballon à la main. Bref, la recrue parfaite, fraîchement débarquée de son continent lointain du haut de ses 24 ans. « Je viens de Camarillo, en Californie. C’est là-bas que j’ai commencé le volley. J’avais environ treize ans. Je faisais aussi du basket et du football américain, mais c’est du volley dont je suis tombé amoureux. » Loin de s’imaginer devenir un jour professionnel, Eric décroche un diplôme d’Économie tout en rêvant de devenir pompier. Mais San Sebastian, Saint patron du Sport et des sportifs, en décide autrement : après plusieurs années passées à jouer au volley au lycée et à l’université, voilà qu’une équipe de Porto Rico, les Guaynabo Mets, lui propose un contrat de joueur professionnel. « Je n’ai rien vu venir ! Ce n’était pas dans mes plans, mais j’ai accepté. » Et voilà notre Américain engagé en Ligue 1, sous le soleil des Antilles.

L’aventure dure un peu plus d’un an. Et puis... « le CVB m’a fait savoir qu’il était intéressé pour me recruter. A Porto Rico, j’avais joué avec Alexis Matias, (NDLR : actuel joueur du CVB) qui m’a dit que c’était un très bon club, très pro, avec un public génial et une équipe très chouette. Ça m’a décidé. » À mi-saison, déçu par les performances de Sebastian Pecherz, le club a en effet besoin d’un nouveau réceptionneur-attaquant : Eric Vance fait son entrée dans le championnat de Ligue B. Et de quelle façon ! Dès ses premiers

matches, le numéro 14 brille par ses qualités sportives et humaines. Le public est conquis. Les joueurs et l’équipe dirigeante aussi.

Mais à l’inverse Chaumont a-t-elle réussi à séduire le jeune Californien ? « C’est sûr qu’il y a un sacré changement par rapport à Porto Rico, mais c’est un changement positif. Je trouve que Chaumont est une jolie petite ville, où il est agréable de vivre. La plage me manque un peu mais je trouve d’autres choses à faire. D’abord quand je ne m’entraîne pas, je récupère, je prends soin de ma santé. J’adore aussi les jeux vidéo et puis on se retrouve souvent avec les autres gars de l’équipe, chez les uns et chez les autres. On joue, on regarde la télé, on discute... » Comme les autres joueurs étrangers, Eric prend éga-lement des cours de français. En vue d’une saison supplémentaire au sein du CVB ? « Chaumont est un grand club et j’aime être ici. C’est vrai que ça me plairait d’être encore là la saison prochaine. » Les amoureux du volley vous diront que c’est réciproque !

Un Américain à Chaumont

Chaumont est un grand club et j’aime être ici. C’est vrai que ça me plairait d’être encore là la saison prochaine.

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La méthanisation consiste à valoriser le biogaz qui se dégage naturellement lors de la décomposition des matières organiques, en plaçant celles-ci dans un environnement propice.

Cette technique, très répandue en Allemagne, consiste à valoriser le biogaz qui se dégage naturellement lors de la décomposition des matières organiques, en plaçant celles-ci dans un environnement propice. Le troupeau laitier de l’exploitation produit quotidiennement cinq tonnes de lisier qui viennent alimenter le digesteur, une sorte de panse géante dans laquelle les bactéries travaillent en perma-nence à la dégradation des substances.Le gaz issu de cette fermentation, au lieu d’être rejeté dans l’atmosphère, est canalisé pour fournir de la chaleur et de l’électricité, réinjectée sur le réseau EDF. Mais ce n’est pas tout : les résidus de fermentation constituent un amendement de choix, épandu dans les champs.

Pour fonctionner à plein régime, le méthani-seur réclame une alimentation « équilibrée » :

il lui faut des fibres, pour cela les exploitants collectent les tontes de pelouse de l’ancienne Base Aérienne de Damblain qui jouxte l’ex-ploitation, mais aussi des déchets alimen-taires broyés à haut pouvoir méthanogène. Les agriculteurs ont ainsi lié de nombreux contrats avec l’industrie agro-alimentaire afin de s’assurer un approvisionnement ré-gulier en résidus de pâtes à tartes, soupes déshydratées et autres farines de meune-ries... La méthanisation constitue en effet une alternative économique et écologique à l’incinération.

La méthanisation est issue d’un raisonnement cohérent de la part de Jérôme et Philippe, qui sont également très impliqués dans la réduction d’intrants sur leurs cultures, la restauration de la biodiversité, le bien-être animal... Ils vous invitent à partager leur passion à l’occasion de Journées découverte les 28 et 29 mai prochains à partir de 10h. Vous pourrez découvrir en famille le méthaniseur à travers une visite guidée, parcourir le circuit des Ener-gies Renouvelables, vous restaurer sur place ou encore vous procurer la farine produite à partir des céréales de l’exploitation, ainsi que de nombreux produits du terroir.

L’agriculture source d’énergie

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Présent dans chaque département, le Service départemental d’incendie et de secours est en charge de la prévention, de

la protection et de la lutte contre les incendies. Il concourt avec les autres services professionnels concernés à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres, catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu’aux se-cours d’urgence. Situé à Chaumont*, le SDIS 52 est dirigé par le lieutenant-colonel Pascal Farron, et présidé par Bruno Sido, président du conseil général. Il est placé sous la respon-sabilité du Préfet pour la partie opérationnelle et la prévention. Ce service, qui entre autres est également en charge de la formation des sapeurs-pompiers, de la gestion du parc des véhicules, est essentiel à la gestion et à la coordination des moyens opérationnels.

Pour mener à bien cette mission, le SDIS est doté d’un centre de traitement de l’alerte (CTA) et d’un centre opérationnel départemental d’Incendie et de secours (CODIS). Ainsi, quelque soit l’endroit où vous vous trouvez en Haute-Marne, tous les appels au 18 et 112 arrivent en un seul lieu : le CTA. Ce dernier est interconnecté avec la gendarmerie, la police, les services de la route et transmet aux centres d’incendie et de secours les or-dres de départ en interventions. Il gère en temps réel, 24h/24, 7 jours sur 7, les 12 356 interventions annuelles des sapeurs-pompiers haut-marnais. L’alerte est donnée à la caserne la plus proche pour une intervention optimale. Grâce à un système informatique performant géré par le CTA, les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires disponibles et compétents en fonction de la gravité de l’accident et des soins à dispenser sont envoyés sur les lieux du sinistre. L’organisation et la technicité mises en place permettent ainsi de sauver des vies.

* Actuellement à l’étroit dans un bâtiment du centre ville, le SDIS (l’état-major et le CTA) sera accueilli au sein du futur pôle de sécurité civile situé sur l’ancien dépôt SNCF qui réunira le centre de secours de Chau-mont, et le centre départemental de formation.

Prévenir, protéger, secourir

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129 sapeurs-pompiers professionnels 846 sapeurs-pompiers volontaires, dont 33 médecins, 20 infi rmiers(ères), 1 vétérinaire et 4 pharmaciens36 agents administratifs et techniques209 jeunes sapeurs-pompiers

61 121 appels d’alerte 12 356 interventions réparties ainsi :46,22 % secours à personne26,20 % incendies13,56 % secours routiers14,02 % opérations diversesBudget de fonctionnement : 13,5 M

36 centres d’incendie et de secours dont :- 3 centres d’intervention de groupement

(Saint-Dizier, Chaumont et Langres)- 22 centres d’intervention- 11 centres de première intervention

intégrés Il existe, par ailleurs, 40 corps de première intervention communaux ou intercommunaux.

236 véhicules dont :- 52 véhicules pour le secours à personne

(dont 41 véhicules de secours et d’assistance aux victimes)

- 108 véhicules incendie (dont 29 fourgons pompe tonne, 5 échelles pivotantes automatiques séquentielles…)

- 1 cellule mobile intervention chimique- 3 véhicules de liaison tous terrains- 3 véhicules plongeur- 4 porte-berces et 9 berces (sauvetage-

déblaiement, dépollution, poste médical avancé, compresseur d’air et groupe électrogène,…)

Être sapeur-pompier volontaire

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Cela faisait 10 ans qu’une manifestation de cette ampleur n’avait pas eu lieu à la BA 113.

En effet, plus de 30 000 visiteurs sont attendus durant deux jours pour cette grande fête de l’aéronautique. Soulignons que cet événement coïncidera avec les 60 ans de la Base aérienne 113 et fêtera les 30 000 heures de vol du Rafale au sein d’unités opérationnelles de l’armée de l’air. Une belle fête en perspective !

A circonstances exceptionnelles, moyens exceptionnels ! Un fabuleux plateau aérien sera présenté au public qui pourra assister à un spectacle ininterrompu dans les airs de 10h à 18h.Cette manifestation rassemblera plusieurs dizaines d’avions, anciens et modernes, soit plusieurs centaines d’équipages venus de

différents pays. La patrouille de France sera également présente, accompagnée de pa-trouilles étrangères. Au programme : démonstrations en vol d’avi-ons anciens, d’hélicoptères, d’avions de com-bat et de transport de dernières générations ainsi que des patrouilles acrobatiques. De quoi avoir la tête dans les nuages !

Mais ce meeting n’aura pas lieu que dans les airs. Au sol, les spectateurs auront l’occasion d’admirer de nombreux appareils militaires et civils. Ils auront également la possibilité d’effectuer un baptême de l’air (sur tirage au sort) ou encore de jouer les pilotes en herbe en embarquant à bord de simulateurs. Sensationnel ! La BA 113 accueillera aussi de nombreux exposants durant les deux jours du meeting. Une belle opportunité pour les visiteurs d’al-ler à la rencontre des associations locales et des institutions mais aussi des producteurs régionaux et autres commerçants. On le voit : si le meeting aérien demeure une grande fête pour l’aéronautique, il est également un moment exceptionnel pour le public.

Meeting aérien à la BA 113 : un grand rendez-vous

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Expression d’élus

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On ne peut parler de Joinville sans mention-ner la famille de Guise et ses liens étroits avec la famille royale de France de l’époque : les Valois. En effet, Claude de Lorraine, fondateur de la maison de Guise fut élevé à la cour de France avec le futur François 1er. C’est à ses côtés qu’il combattit lors des campagnes d’Ita-lie. Il en ramena le goût de l’antique comme toute personnalité de qualité du XVIe siècle. À la mort du roi, Claude de Guise se retira à Joinville pour profiter du repos et des char-mes qu’offraient le petit palais et son riche parc fruitier.

À l’instar de son illustre monarque, Claude de Lorraine exerçait la fonction de mécène des arts. Il entretint de nombreux musiciens et poètes qui se produisaient lors de cérémonies données au château. C’est ainsi qu’un poète de la Pléiade, Rémy Belleau décrit les jardins du château: « Le plus beau et le plus accompli qu’on pourrait souhaiter […] pour la beauté du parterre, orné de trois fontainettes d’eau vive et qui fait un canal d’une toise et demie, passant à travers ce jardin, enrichi de compartiments, entrelacs, bor-dures,[…] labyrinthes, arceaux, arcades ».Nous sommes en 1533 et l’on assiste alors à un véritable renouveau de l’art français qui se traduit par une redécouverte de la culture antique et met un point d’honneur à rompre avec les traditions médiévales.

On retrouve à Joinville, situé non loin de la frontière de l’empire germanique, un vocabu-laire mythologique et guerrier propre à glorifier les exploits militaires de Claude de Guise. Mêlé à ces allégories martiales, l’univers du jardin et des récoltes rappelle que le lieu est avant tout voué au repos du corps et de l’esprit.

Château de Joinville, un petit paradis sur terre

Piège

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À la Renaissance apparaissent des châteaux dits « de plaisance » réservés à une élite guerrière qui aspirait au retour à la paix et à la pros-périté dans des demeures richement inspirées des palais italiens. D’abord appelé « Château d’Enbas » en op-position géographique au « Château d’En-haut », une construction féodale dominant la ville depuis le XIe siècle, le château du Grand Jardin constitue un bel exemple de la Renaissance française.

Magnifi que sous les Guise (1533-1688) le châ-teau dépérit sous la Maison d’Orléans (1688-1791) et l’on frôla la démolition complète en 1747. Le château comme le jardin étaient très délabrés quand en 1978 le conseil général en fi t l’acquisition à des fi ns de conservation. De nombreuses restaurations et reconstitutions ont été nécessaires à la réhabilitation du châ-teau. Certains éléments ont pu être restitués à l’identique, d’autres ont du être reconstitués à partir de documents d’époque. La composition initiale des abords du château a été rétablie : canal, pont en dos d’âne, douves et parterres brodés, mais le jardin ayant évolué au fi l des siècles, il a été décidé de conserver le petit jardin à l’anglaise qui apporte un côté plus sauvage au parc.Petit palais, vestige de la magnifi cence qui ré-gnait à la « cour » des Grands du royaume, le château du Grand Jardin de Joinville reste un rare témoin précieux d’un certain art de vivre.

Animer et valoriser le château du Grand Jardin pour dynamiser le territoire

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François Larcelet, qui depuis de nom-breuses années s’est lancé dans des paris un peu fous – musique et concerts, par

exemple – décide en 1991, sans calcul et par fascination, d’investir l’héritage qu’il vient de recevoir dans ce projet et ainsi, de « réinvestir le fruit du travail des autres dans le travail des autres ». Il choisit pour nom de baptême le titre d’un récit majeur de Maurice Blanchot « L’Attente, l’Oubli » et ouvre les portes d’un lieu dédié à la littérature. Depuis, l’endroit n’a cessé de se métamorphoser, de se transformer, d’ajouter pierre après pierre à l’édifice de cette Tour de Babel en construction permanente.

Pour François, le livre n’est pas un produit mais la création des autres qu’il faut mettre en valeur. Coups de cœur ? Etre dans le marché, sans obéir à sa loi. Donner la parole aux édi-teurs régionaux, aux éditeurs indépendants, aux grandes maisons. Valoriser un fonds de qualité, tout en proposant le dernier best-seller.

Ne pas avoir de ratio économique, mais trouver l’équilibre. Pari audacieux. Mélange harmonieux qui, aujourd’hui, bénéficie du label LIR (Librairie Indépendante de Référence qui reconnaît et valorise les choix et le travail qualitatifs des libraires indépendants)

C’est pourquoi dès l’ouverture, c’est plus une atmosphère qui se créee autour des œuvres, autour des auteurs. La petite équipe qui s’in-vestit avec le libraire partage cette passion qu’elle communique aux curieux. Car ici, on flâne, on s’attarde, on discute, on feuillette, on peut même profiter d’un siège posé sous un éclairage discret pour se plonger dans un ouvrage qui nous a interpellé.« Libraire est un métier d’empathie » précise François. Métier d’artisan qui demande at-tention et désir d’ouverture aux autres. Très vite « L’attente - l’oubli » devient l’endroit in-contournable dans la ville et dans la région. Il s’agrandit, propose un étage à la littérature enfantine. Puis repoussant les murs, une ga-lerie d’art fluctuant au fil des rencontres, au fil des artistes, un bar qui entrelace dans un décor livresque, les conversations autour d’un verre. Et puis il y a la « voyotte » qui, dès les beaux jours venus, permet d’installer bancs et tables à l’extérieur pour la plus grande joie des orateurs. Des propos littéraires, des anecdotes bragardes, des pensées politiques, des histoires sans importance, parfois graves, parfois drôles, se croisent, se mêlent, s’emmêlent.Les rencontres se multiplient : chanteurs, photographes, auteurs, musiciens, peintres, illustrateurs, viennent ponctuellement échan-ger, converser avec un public attentif, conquis, souriant. La convivialité du lieu se prête par-faitement à cet échange. Imperceptiblement, par touches diffuses, quelque chose se transmet à la satisfaction jouissive des passionnés du livre, des fureteurs interrogateurs, ou même des indiscrets égarés.

Un très bon anniversaire

Pour François Larcelet, le livre n’est pas un produit mais la création des autres qu’il faut mettre en valeur.

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L’empreinte de l’homme,L’histoire des Français.

Revisitez votre histoire le temps d’une journéee à Colombey-les-deux-églises. www.memorial-charlesdegaulle.fr

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