Libérez votre énergie positive

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« Ce qui est vrai restera

SERCIB

idées reçues sur les économies d’énergie en entreprise.

20Libérez votre énergie positive !

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««SOMMAIREDES IDéES REçuES

«1. « Des bureaux qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent, c’est de la science fiction ! »...............p.6 2. « La certification Haute Qualité Environnementale (HQE) évalue la performance énergétique du bâtiment ».............p.8 3. « Toutes les énergies nécessaires pour alimenter les bureaux peuvent être renouvelables ».........................................p.10 4. « La performance énergétique se fait toujours au détriment du confort des utilisateurs ».............................................p.12

5. « Je ne peux pas être un « éco-citoyen » convaincu si je prends ma voiture » ...............................................................p.15 6. « Petit trajet… petit impact ! »..................................p.16 7. « On peut rouler écologique ».....................................p.18 8. « Oui, je sais, les transports en commun sont plus verts, mais ils ne sont pas toujours les plus rapides ni les plus pratiques ».................................................................p.209. « La voiture électrique est la voiture verte de demain »p.22

10. « Acheter responsable coûte plus cher »..................p.2411. « Il n’y a pas de moyen automatique sur l’ordinateur pour régler sa consommation d’énergie »..............................p.2612. « L’informatique est un gouffre énergétique »............p.27 13. « Plus rapides, les imprimantes laser consomment moins d’énergie ».................................................................p.28

»Conception du bâtiment

P.5

DéplacementsP.14»

équipement et informatique

P.23»

Chauffage etclimatisation

électricité

5«?? !!

14. « Une température de 19°C en hiver, c’est économe en énergie mais pas très confortable »..............................p.30 15. « Il n’y a que la climatisation pour rafraîchir une pièce en plein été ».................................................................p.32

16. « L’impression écologique n’existe pas »...................p.35 17. « Les labels sont un véritable casse-tête »...............p.36 18. « Si je dois tout recycler au bureau, je vais être enva-hi par les poubelles et les bacs ! »..........................p.38

19. « Plus un bureau est éclairé, plus c’est agréable d’y travailler ».................................................................p.40 20. « Les ampoules basse conso, ça n’éclaire pas ! ».......p.42

Chauffage etclimatisation

électricité

P.29

P.34

P.39

»

»

»Papier et tri

«SERCIB, promoteur à taille humaine, est spécialisé dans l’immobilier d’entre-prise alliant qualité et performance énergétique. Toute sa production est certifiée HQE et labellisée THPE depuis 2009.

Soutenant les 10 principes du Pacte Mondial de l’ONU, et orientant tous ses efforts sur l’épanouissement du « capital humain », Sercib participe à valoriser le capital immatériel de l’entreprise en créant des environnements de travail dédiés au bien–être et à la performance des équipes.

Fort de son expérience de plus de 20 ans et soucieux de son empreinte écologique, SERCIB a livré début 2009 les premiers immeubles à recevoir un label énergétique en France et a reçu fin 2009 la première double certification HQE/BREEAM (avec 10 cibles TP/14). Aujourd’hui, SERCIB va plus loin en visant le label BBC (Bâtiment Basse Consommation) et conçoit SOLARIS, le premier immeuble de bureaux à énergie positive (BEPOS) en France, reproductible en milieu urbain.

Concept novateur par excellence, SOLARIS consomme moins d’énergie qu’il n’en produit et devient « LA » référence en matière de construction durable et responsable.

SOLARIS anticipe les futures réglementations thermiques, en répondant aux préoccupations du Grenelle de l’Environnement. SOLARIS a reçu le Prix Spécial du Développement Durable remis au Sénat par la CEGC (Compagnie Européenne de Garantie et de Caution), et est lauréat de l’appel à projet BBC lancé par l’ADEME et la Région île-de-France.

SOLARIS

««2

éDITOAmi Lecteur,

Dés sa création en 1986, SERCIB a compris :

1. Que les immeubles étaient faits pour les hommes. 2. Que mieux valait donc offrir des immeubles ludiques, conviviaux, sains et économes.3. Que le sourire sur un visage augmentait la productivité.

En 1991, avec l’immeuble « First Point » à jardin intérieur couvert, SERCIB donnait une garantie de dépenses d’énergie à son locataire car les volumes merveilleux de l’immeuble laissaient prise au lieu commun « ça va coûter cher en chauffage !». Cette garantie fut une démarche très innovante à l’époque ; il s’avéra que la conception intelligente et déjà bio climatique de l’immeuble généra des charges très contenues comme prévu et tordit le cou à ce lieu commun. Mais le plus grand gain vint du bien- être des usagers. L’environnement de travail était telle-ment agréable que « les collaborateurs ont libéré leur Energie Positive !» La productivité mesurée s’en est trouvée accrue de plus de 20%. Notre immeuble avait donc véritablement un loyer négatif en raison des gains enregistrés! Vous l’avez rêvé, SERCIB l’a fait, dira la pub !

SERCIB a aussi compris qu’il fallait rapprocher le travail du lieu d’habitat en particulier à l’heure des communications par internet, plutôt que de créer des zones de haute concentration verticale desservies par des transports saturés. Les collaborateurs transportés, entassés aux heures de pointe, souffrent vite de fatigue chronique, d’allergie et de stress ; ils perdent le sourire…

En conséquence, ils ne libèrent plus leur Energie Positive. Qui plus est, les immeubles de grande hauteur (IGH) sont régis par les règles de sécurité et non par celles du bien-être. L’acte de construc-tion de tels bâtiments est lui-même un traumatisme causé aux économies d’énergie. Cela sans compter le coût faramineux de la construction des tuyaux de transport pour les relier aux bassins d’habitation, ainsi que de leurs subventions de fonctionnement extraordinairement coûteuses.

Pour SERCIB, la Responsabilité Sociétale d’Entrepri-se c’est la pratique quotidienne du bon sens. Depuis 20 ans, cette vision a permis et permettra à nos immeubles de rendre compatible l’accroissement de la productivité avec l’épanouissement du capital humain.

Nous avons choisi de garder le sourire et de tordre le cou à 20 idées reçues bien plus modestes, ou tout simplement de les éclairer ; voilà l’objet de ce petit guide informatif qui vous invite à quelques réflexions et décisions personnelles si le cœur vous en dit.

Comme les dessins humoristiques sont notre fil d’Ariane… vous n’avez pas ici « La Défense de Sourire ». Au contraire.

Dominique Lebel

« «3

«««

Les 20 idées reçuesMode d’emploi

Pour vous repérer :

• 6 thématiques réunies en chapitres pour vous permettre d’aborder dans leur ensemble les bonnes pratiques d’économie d’énergie au bureau

• 20 réponses précises et illustrées aux idées reçues sur les économies d’énergie en entreprise

• Des rubriques « Le saviez-vous ? », enrichies d’anecdotes insolites et instructives pour aller plus loin

• Des rubriques « Je passe à l’action », qui vous donnent les bons tuyaux pour devenir facilement un éco-citoyen au bureau

• Des zooms « SOLARIS, libérez votre énergie positive » sur l’innovation que représente l’immeuble SOLARIS

«!« Des bureaux

qui consomment

moins d’énergie qu’ils

n’en produisent,c’est

de la sc ience

fict ion ! »

Idée reçue 1

4

Le saviezvous- ?

Je passe !l’action à

ZOOM

COnCEPTIOn Du BâTIMEnT

«1. « Des bureaux qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent, c’est de la science fiction ! »

2. « La certification Haute Qualité Environnementale (HQE) évalue la performance énergétique du bâtiment »

3. « Toutes les énergies nécessaires pour alimenter les bureaux peuvent être renouvelables »

4. « La performance énergétique se fait toujours au détriment du confort des utilisateurs »!

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie, responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre. Réduire les consommations énergétiques de la filière devient une urgence ! Le Grenelle de l’Environ-nement se donne comme objectif de rendre obligatoires les constructions à énergie positive à l’horizon 2020.

5

Les 20 idées reçuesMode d’emploi

Idées reçues

Une certitUde et des faits

FAuX ! Le Grenelle de l’Environnement devrait imposer aux bâtiments neufs d’être tous à énergie positive (BEPOS) à partir de 2020. Un bâtiment à énergie positive est avant tout un bâtiment qui consomme moins d’énergie qu’il n’en produit.Cette innovation devient possible grâce à l’optimisation de la forme, au bon choix des orientations, à leur exploitation judicieuse, à l’introduction de technologies telles que la géo-thermie ou encore l’installation de techniques performantes permettant de réguler les principaux postes de consommation énergétique que sont l’éclairage et la régulation de la tempéra-ture (chauffage et refroidissement).Pour l’instant, les normes décidées ne s’appliquent qu’aux bâtiments qui doivent être construits. Or, seul un faible pourcentage du parc immobilier est renouvelé chaque année (environ 1%).

La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) va fixer de nouvelles règles s’appliquant aux bâtiments anciens. En effet, leurs niveaux de consommation énergétique sont variables mais toujours très élevés : 500 kwh-ep/m2/an ne sont pas rares et 350 kwh-ep/m2/an est la moyenne en île-de-France. Ces niveaux sont largement supérieurs aux objectifs définis par le Grenelle.

À un horizon maximum de 10 ans, on parle actuellement d’une diminution de 38 % de consommation énergétique pour les bâtiments tertiaires existants ne répondant pas aux objectifs de consommations minimales acceptées. La réhabilitation de ces immeubles sera donc obligatoire.Cet énorme marché de rénovation sera créateur d’emploi. On distinguera 2 catégories d’immeubles : ceux pour lesquels la rénovation sera rentable et ceux pour lesquels elle ne le sera pas. Pour la première catégorie : ces bâtiments, une fois remis aux normes, seront en phase avec les critères du marché. Pour la seconde : la reconstruction à neuf sera, selon le cas, envisagée. En effet ces immeubles subiront une énorme décote et leur devenir sera étudié au cas par cas.La prise de position vis - à - vis de ces réglemen-tations annoncées est fonction de la politique de gestion de risque de chaque investisseur et/ou utilisateur. Pour certains, il sera « urgent d’at-tendre », et pour d’autres, l’anticipation sera le « maître mot ».Le bâtiment neuf est la seule garantie de répon-dre aux réglementations futures sans surcoût de rénovation.

«« Des bureaux

qui consomment

moins d’énergie qu’ils

n’en produisent,

c’est de la sc ience

fict ion ! »

Idée reçue 1

6

J’achète et je loue dès aujourd’hui des bâtiments à énergie positive pour anticiper les réglementations futures.

L’immeuble Elithis à Dijon est le 1er bâtiment tertiaire en France construit pour être à énergie positive. Sa conception intègre à 50% les comportements des utilisateurs. Ses performances énergétiques dépendent donc du respect des gestes d’économies d’énergie par ses utilisateurs.

Les bâtiments à énergie positive (BEPOS) sont l’avenir des immeubles de bureaux (des sièges sociaux notamment).Ils sont vecteurs :

· de notoriété, · de réduction d’empreinte écologique, · d’adhésion des collaborateurs aux valeurs de l’entreprise,· d’augmentation de la productivité.

Le saviezvous- ?

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SOLARIS, LIBéREZ VOTRE énERGIE POSITIVE ! SOLARIS est le premier concept d’immeuble grande échelle à énergie positive reproductible en site urbain.En effet, SOLARIS n’a pas besoin de terrain périphérique.


A.Guerrouache

«VRAI... La performance énergétique est incluse dans la certification HQE (référentiel 2008).Depuis mars 2009, il faut être au moins au niveau du label THPE (Très Haute Performance Energétique) soit consommer 20% de moins que les normes en vigueur pour être certifié HQE. Ce n’était pas le cas pour les permis de construire déposés avant mars 2009, ce qui fait que nombre d’utilisateurs et propriétaires pensaient qu’un immeuble HQE économisait de l’énergie. Cet état de fait concerne la majorité des immeubles livrés avant 2011.

...ET FAuX !Le HQE va plus loin que la seule performance énergétique.Cette norme est basée sur l’observation de 14 critères, répartis en 4 catégories.

« « La certification

Haute Qualité

Environnementale

(HQE) évalue la

performance

énergétique du

bâtiment »

Idée reçue 2

8

Éco-construction

Cible 1 : Relation du bâtiment avec son environnement immédiatCible 2 : Choix intégré des produits, systèmes et procédés de constructionCible 3 : Chantier à faible impact envi-ronnemental

Éco-gestion

Cible 4 : Gestion de l’énergieCible 5 : Gestion de l’eauCible 6 : Gestion des déchets d’activitéCible 7 : Maintenance – Pérennité des performances environnementales

Confort

Cible 8 : Confort hygrothermiqueCible 9 : Confort acoustiqueCible 10 : Confort visuelCible 11 : Confort olfactif

Santé

Cible 12 : Qualité sanitaire des espaces Cible 13 : Qualité sanitaire de l’airCible 14 : Qualité sanitaire de l’eau

Si le bâtiment est jugé « Performant » sur au moins 7 des 14 cibles (dont 3 critères « Très Performants »), il ob-tient le certificat HQE. La cible 4 doit obligatoirement être jugée « Perfor-mante », soit au niveau THPE (Très Haute Performance Energétique) de-puis mars 2009.

«

Accompagnant la prise de conscience de l’urgence écologique dans ce secteur, le Grenelle de l’Environ-nement prévoit les objectifs suivants :· en 2012, tous les bâtiments neufs devront répondre à la norme BBC,· en 2020, ils devront tous être à énergie positive (BEPOS).Grâce au Grenelle de l’Environnement, les bâtiments acquièrent ainsi une nouvelle fonction : support à la création d’énergie.

Le saviezvous- ?

En plus du label HQE, je m’informe sur le label de performance éner-gétique attaché au bâtiment choisi pour mes bureaux. Je verdis mon bail et m’engage dans un processus de certification HQE en phase Exploitation.

Les labels issus de la RT 2005 sont les suivants : · HPE (Haute Performance énergétique)· THPE (Très Haute Performance énergétique)· BBC (Bâtiment Basse Consommation)· BEPOS (Bâtiment à énergie Positive)

La RT 2005 (Règlementation Thermique 2005) organise les calculs thermiques et fixe des normes de consommation dans le cadre d’un bâtiment de référence type.

· Un bâtiment qui consomme 10% de moins par rapport aux calculs RT 2005 est dit HPE · Un bâtiment qui consomme 20% de moins par rapport aux calculs RT 2005 est dit THPE · Un bâtiment qui consomme 50% de moins par rapport aux calculs RT 2005 est dit BBC

Avec l’entrée en vigueur de la RT 2012 les immeubles tertiaires neufs devront tous être BBC, entendus comme consommant moins de 50 kwh-ep/m2/an (hors influence climatique, géographique et d’occupation) avec déroga-tion pour les IGH*.

Enfin, pour les BEPOS (Bâtiment à énergie Positive), le label n’est pas encore officialisé. Cependant, le critère qui peut être retenu est qu’ils doivent consommer moins d’énergie qu’ils n’en produisent (hors consommation de l’usager), selon les calculs relevant de la RT 2005 et suivantes.

* IGH : Immeuble de Grande Hauteur.

9

SOLARIS, LIBéREZ VOTRE énERGIE POSITIVE ! SOLARIS est à la fois

BBC, BEPOS, certifié HQE et BREEAM

(équivalent anglo-saxon)


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««« Toutes

les énergies

nécessaires pour

alimenter les

bureaux peuvent

être renouvelables »

Idée reçue 3

VRAIUne énergie est dite renouvelable lorsque les ressources nécessaires à son fonctionnement sont consommées à une vitesse moindre que celle qui les génère naturellement.Il existe des sources d’énergie renouvelable aisément adaptables aux immeubles telles que l’énergie solaire thermique ou photovoltaïque, la géothermie, puis à moindre facilité : l’énergie hydrau-lique, l’énergie éolienne, etc.

Les sources produisant de l’énergie directement exploitable par le bâtiment : • Les sondes thermodynamiques de surface ou descendant seulement à 100m dans la terre en cas d’immeuble sans terrain périphérique permettent en hiver de prendre la chaleur du sol pour la mettre dans l’immeuble et en été de prendre la chaleur dégagée par l’immeuble pour la remettre dans le sol. La température du sol reste en effet quasi constante : 14°C.

• Les panneaux solaires thermiques peuvent être utilisés pour la production de l’eau chaude sanitaire de l’immeuble.

Les sources produisant de l’électricité : • Les panneaux photovoltaïques captent l’énergie solaire pour produire de l’élec-tricité.

• L’énergie éolienne utilise la force motri-ce du vent. Ainsi, les éoliennes, comme les moulins à vent auparavant, peuvent accompagner les immeubles particuliè-rement lorsqu’il y a de la place pour les installer (micro éoliennes). Elles trans-forment l’énergie mécanique en énergie électrique.

De nombreuses sources d’énergie renouvelable sont donc utilisables pour des activités de bureaux. Pour le moment l’électricité produite par le photovoltaïque et l’éolien est revendue aux producteurs tels qu’EDF et remise dans le réseau. Le tarif d’achat est subventionné afin de permettre le développement de ce type de production. Plus tard, lorsque le coût de l’électricité aura augmenté en corréla-tion avec les prix sans cesse plus élevés du pétrole, l’électricité produite sur place deviendra économiquement compétitive et pourra être consommée sur place.

10

15

«Les moulins à vent, rendus célèbres par Cervantès avec son héros Don Quichotte, sont les ancêtres des éoliennes. équipés de pales en forme de voile, ils étaient utilisés pour actionner directement les pompes assé-chant les polders des Pays-Bas ou encore pour faire tourner les meules à grains des meuniers.

Le saviezvous- ?

SOLARIS, LIBéREZ VOTRE énERGIE POSITIVE !

SOLARIS utilise des énergies renouvelables qui contribuent à faire passer sa consommation énergétique sous le seuil BBC. • Selon un quadrillage précis, des sondes géothermiques sont implantées tous les 10 mètres sous le dernier niveau de par-king. Elles permettent de chauffer ou rafraîchir l’immeuble. La géothermie constitue un moyen efficace et économe de régu-ler la température.• En été, la sur-ventilation nocturne permet de capter l’air frais de la nuit pour charger en froid les structures intérieures de l’immeuble (on utilise l’inertie des planchers et des murs pour stocker le frais). Ce procédé est quasi gratuit.• La toiture, correctement orientée et inclinée est couverte de panneaux photovoltaïques produisant de l’électricité.

11« Mais puisque je vous dis que ce n’est pas une centrale électrique ! »

A.Guerrouache

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Pour garantir le bien-être et la santé des utilisateurs, je choisis un immeuble de bureaux certifié HQE (Haute Qualité Environnementale). Je veille à ce que la notation soit si possible « Performante » (P) ou « Très Performante » (TP) sur chacune des 14 cibles et non pas minimaliste sur 7 cibles seulement. J’exige de connaître la notation des 14 cibles : le « profil » HQE construc-tion et éventuellement le « profil » HQE exploitation. En effet, il ne suffit pas d’avoir une bonne construction, il faut aussi savoir la gérer.

«« La performance

énergétique

se fait toujours

au détriment

du confort

des utilisateurs »

Idée reçue 4

FAuX La performance énergétique se fait en intégrant davantage le bâtiment dans son environnement naturel et en choisissant des matériaux reconnus pour leur innocuité.Les dispositions HQE traduisent cette ambition. La certification HQE observe 4 cibles sur le confort et 3 cibles sur la santé. Les conforts Olfactif, Visuel, Acoustique et Hygrothermique sont ainsi évalués. Les critères de qualité de l’Air, de l’Eau et des Espaces doivent quant à eux, répondre aux exigences de santé.

Ces objectifs conjugués à la valorisation énergétique participent au confort des utilisateurs. Les dispositions HQE concourent donc à leur bien-être et imposent de meilleures conditions sanitaires.Une plus grande proximité avec la nature et un plus grand respect de l’environnement impliqueront un mieux-être pour les utilisateurs et une meilleure image pour l’entreprise.


12

17

«Un immeuble à énergie positive tel que SOLARIS permet à la direction générale par le biais d’une campagne de communication et/ou de formation interne de faire partager les valeurs de l’entreprise à l’ensemble des collaborateurs. Les équipes sont soudées autour d’un projet d’entreprise rassem-bleur : « devenir éco-citoyen » SOLARIS augmente naturellement la productivité. Les Bâtiments à énergie Positive sont bien l’avenir des immeubles de bureaux (notamment des siè-ges sociaux) ; ils libèrent l’énergie positive des équipes !

Le saviezvous- ?


Le bien- être pour tous a été un objectif de chaque instant lors de la conception de l’immeuble SOLARIS. SOLARIS va plus loin : les utilisateurs bénéficient d’espace dédiés permettant d’accueillir au choix : crèche, conciergerie, espace détente, salle de sport ainsi qu’un jardin intérieur de 1 000 m2 ! Ce jardin possède une toiture révolutionnaire : le Texlon (cf. toit de la piscine olympique de Pékin). Cette couverture permet une meilleure régulation de la température et un filtrage optimal de la lumière. Le jardin crée son propre microclimat. Il devient le poumon vert de l’immeuble ; il respire !

13

T. Cou

rot

« Je ne peux

pas être un

« éco-citoyen »

convaincu

si je prends

ma voiture »

Idée reçue 5

!DéPLACEMEnTS

«5. « Je ne peux pas être un « éco-citoyen » convaincu si je prends ma voiture »

6. « Petit trajet… petit impact ! »

7. « On peut rouler écologique »

8. « Oui, je sais, les transports en commun sont plus verts, mais ils ne sont pas toujours les plus rapides ni les plus pratiques »

9. « La voiture électrique est la voiture verte de demain »!Les PDE (Plans de Déplacement en Entreprises ou inter- entreprises) visent à optimiser les déplacements liés aux activités professionnelles. Incitant à mettre en œuvre des modes de transports alternatifs en entreprise, comme le développement de services de covoiturage ou la mise à disposition de vélo pour les employés, les PDE s’inscrivent dans un système de management environnemental. Ils sont encouragés et financièrement soutenus par l’ADEME.

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Idées reçues


«« Je ne peux

pas être un

« éco-citoyen »

convaincu

si je prends

ma voiture »

Idée reçue 5

FAuX !On ne vous demande pas d’aban-donner votre voiture pour prouver votre bonne volonté en matière de protection de l’environnement ! La voiture reste indispensable pour certains déplacements.Mais il existe quelques astuces pour limiter sa consommation et les effets négatifs sur l’environnement.

1. J’évite d’avoir une conduite agressive en freinant et accélérant le moins possible, car cela peut augmenter jusqu’à 40% ma consommation de carburant !

2. Je roule à 10 km/h en dessous des limitations de vitesse.10 km/h en moins sur autoroute, c’est jusqu’à 5 litres de carburant économisés, soit 7 e et près de 12 kg de CO2 sur 500 km. ( Source : ADEME )

3. À chaque arrêt de plus de 30 secondes, je coupe le moteur. En coupant le moteur à chaque fois que je m’arrête (le temps de faire une course ou en plein bou-chon), je réduis mes émissions de CO2 de 18 g/km et j’économise jusqu’à 15 % de carburant ! L’arrêt/redémarrage du véhicule consomme moins que de laisser tourner son moteur au-delà de 30 secondes. ( Source : ADEME )

4. Je n’abuse pas de la climatisation.La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % sur route et 25 % en ville. Les émissions de CO2 dues au fonctionnement de la climatisation peuvent atteindre environ 2,6 kg CO2/100 km, soit 15 % de plus. ( Source : ADEME )

5. Je vérifie régulièrement l’état de mon véhicule. Un véhicule mal entretenu ( des pneus mal gonflés notamment ) peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 %.

6. Je réserve aux déplacements urbains une petite voiture au moteur économe.

7. Je sais que dès 2011, les voitures électriques vont être largement diffusées.

15

Le saviezvous- ?

En France, 34 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues aux transports.(Source IFEN, L’environnement en France, synthèse octobre 2006)

!DéPLACEMEnTS


20

FAuX ! Le moteur d’un véhicule a besoin de plusieurs minutes et de beaucoup d’énergie pour chauffer correctement, c’est pourquoi la surconsommation d’énergie est forte lors des petits trajets. En ville, un déplacement automobile sur quatre est inférieur à un kilomètre et le premier kilomètre pollue quatre fois plus que les autres ! (Source : ADEME).

1. Je profite de petits trajets pour retrouver le plaisir d’être piéton : rompre avec le stress et le rythme de la ville, redécouvrir les paysages urbains !Des sites comme Mappy (www.mappy.fr) permettent de calculer vos trajets piétons.

2. Je pense aux autres modes de déplacement offerts pour les petits trajets : trotinettes, vélos, rollers, vélos à assistance électrique (VAE)… De nombreuses grandes villes ont mis en place des vélos en libre partage. En vous rendant sur leur site internet, vous pouvez organiser votre trajet en fonction des pistes cyclables et des bornes où vous pourrez prendre et reposer votre vélo.

3. Je sais que dès 2011 les voitures électriques neutraliseront l’inconvénient de « chauffage » des moteurs thermiques et je m’en préoccupe.

«« Petit trajet…

petit impact ! »

Idée reçue 6

«16


21«L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise 30 minutes de marche par jour pour se maintenir en forme et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Un automobiliste marche moins de 8 minutes en moyenne. Il faut 1/4 d’heure pour faire 1 km à pied, or en ville, 25% des trajets faits en voiture font moins d’1 km (source : ADEME).

Le saviezvous- ?

17

A. Monin

«VRAI !En attendant les innovations techniques qui nous permettront de rouler sereins quant aux impacts sur l’environnement, des solutions fondées sur le fonctionnement communautaire sont d’ores et déjà mises en place pour nous permettre d’affirmer : je roule écologique.Ces solutions, ce sont le co-voiturage et l’autopartage. Dans le premier cas, c’est un trajet effectué à plusieurs à l’aide du même véhicule. L’autopartage, quant à lui, permet d’avoir à disposition un véhicule 24h/24 pour des petits trajets et de ne pas en avoir la charge quand vous n’en aurez plus l’utilité.

«« On peut rouler

écologique »

80 % des conducteurs roulent seuls dans leur voiture. Le groupe PHILIPS à moins de places de parking que nécessaire et réserve en priorité ses places au covoiturage.

Idée reçue 7

Le saviezvous- ?

«18

231. J’organise le covoiturage au sein de mon entreprise en mettant en place un « planning des déplacements ».Si de tels outils n’existent pas dans votre entreprise, vous pouvez les réclamer ou partager un simple fichier Excel avec vos collègues. De nombreux sites internet proposent de mettre en relation les personnes selon leurs trajets pour faciliter le covoiturage. Plus d’informations sur les sites :www.greencove.frwww.covoiturage-entreprise.com ...

2. Si ma fonction me le permet, je mets en place un plan des déplacements dans mon entreprise, (organiser une navette depuis la gare la plus proche, etc.)Certains salariés affichent aux arrêts de bus des macarons d’une couleur parti-culière, qui, reconnus par les automo-

bilistes de la même entreprise ou de la même zone d’activité permettent de les prendre à bord de leur véhicule. Plus d’informations sur le site :www.plan-deplacements.fr

3. Je me renseigne sur l’autopartage :La Mairie de Paris a établi le label « Auto-partage Paris » en février 2007. Cinq sociétés en bénéficient : Caisse Commune, Carbox, ConnectbyHertz, Mobizen et Okigo.Le réseau France-Autopartage propose un service d’autopartage dans 10 agglomérations françaises. Début 2008, environ 3 000 usagers se partageaient 150 voitures.

«Je passe !l’action à

19

E. Sia

ud

«VRAI...La voiture reste un moyen arrangeant pour se soustraire aux désagréments connus des transports en commun : attendre dans le froid ou sous la pluie, essuyer les retards et les grèves, supporter le manque de confort, la promiscuité… En témoignent les propos d’un usager tel que l’on peut souvent en entendre dans les médias : « En 2006, entre janvier et mai, je suis arrivé en retard plus de 10 fois avec des retards allant de 5 minutes à plus d’une heure. La raison, la seule : trains en retard, supprimés, bloqués ou quasiment annulés. »

… ET FAuXLa mauvaise réputation des transports en commun est souvent exagérée. Dans une étude BVA pour l’Union des transports publics et ferroviaires, 57 % des sondés émettent des jugements positifs sur les transports en commun.La voiture en ville, quand à elle, recueille 75 % d’appréciations négatives. En effet, nombreuses sont les victimes de la lourdeur du trafic, des embouteillages, de la satura-tion des périphériques, de la difficile recher-che de places de stationnement… Entre rendez-vous ou avions manqués, retards au travail et stress accumulé, le coût de la voi-ture en ville peut s’avérer élevé !

Le service minimum mis en place depuis janvier 2008 tend de plus à réduire les désagréments des usagers : 25 à 50 % du service minimum sera assuré, ainsi qu’une information aux voyageurs 48 h et 24 h à l’avance d’une grève. (Source : RATP)

«« Oui, je sais, les

transports en commun

sont plus verts, mais ils ne

sont pas toujours les plus

rapides ni les plus

pratiques »

Idée reçue 8

20

Le train produit en moyenne 3 g CO2/passager/km et le bus 25 g CO2/passager/km tandis que la voiture oscille entre 60 g et 100 g CO2/pas-sager/km (Source : www.manicore.com)

Le saviezvous- ?

25«1. Pour éviter toute mauvaise surprise quand je prends les transports en commun, je prépare ma feuille de route sur internet :

www.ratp.fr à Pariswww.transports.midipyrenees.fr à Toulousewww.lepilote.com à Marseille et en Provencewww.mesdemarches.lyon.fr à LyonCes sites calculent l’itinéraire le plus rapide d’un point A à un point B en tenant compte des aléas du réseau.

2. En alternative aux transports en commun, je pense au co-voiturage pour les trajets réguliers.

3. Pour les petits trajets, je marche ou je prends le vélo : c’est souvent plus rapide et c’est un moyen utile et agréable de faire du sport.

4. Je suis attentivement les nouvelles techniques de propulsion propre.

SOLARIS, LIBéREZ VOTRE énERGIE POSITIVE !SOLARIS prévoit de nombreuses places de vélos et 2 roues motorisés équipées de douches et vestiaires ainsi que des parkings à bornes de recharge électrique à compteur individuel anticipant ainsi la prochaine révolution des véhicules personnels.


21

26

VRAI...La voiture électrique est en développement chez des constructeurs (annoncée pour 2010 par Bolloré, 2011/2012 pour PSA, Renault et chez les constructeurs étrangers) et déjà mise en vente en Chine. Elle est bien une réponse aux actuels moteurs thermiques.

... ET FAuX !La voiture électrique produira moins de gaz à effet de serre sans les supprimer entièrement. La production de l’électri-cité est aussi une source de gaz à effet de serre. Pour une voiture électrique les gaz à effet de serre sont très variables selon les sources d’électricité des pays. En France, ils sont estimés à 20g/L (les batteries peuvent être rechargées la nuit hors des périodes de pointe et donc alimentées par le nucléaire), mais à 60g/L en moyenne dans les autres pays européens et, surtout, à plus de 150g/L en Chine où l’électricité est produite à base de charbon. Une voiture électrique a également besoin de batteries qui sont très polluantes et énergivores à la construction et à la destruction.La voiture électrique sera vraiment verte lorsque l’électri-cité sera produite à l’aide de sources d’énergie et de tech-nologies propres comme le photovoltaïque ou les turbines à concentration solaire, et que les batteries seront rempla-cées par une source énergétique qui s’auto-accumule.

Je reste patient ou j’opte pour une voiture hybride déjà sur le marché, qui allie un moteur à combustion interne habituel et un moteur électrique associé à une batterie (ex. Toyota Prius : 104 g/km).

«« La voiture

électrique est la

voiture verte de

demain »

Idée reçue 9

«Les voitures électriques sont en développement depuis… la fin du XIXe siècle ! Les premiers véhicules de l’époque étaient soit à vapeur, soit électriques ou à moteur thermique. Ces derniers ont été préférés du fait du faible encombrement de leur source d’énergie, de la facilité à développer la puissance obtenue et du faible coût des énergies fossiles.La Jamais Contente a été la première voiture électrique à rouler à plus de 100 km/h en 1899. En forme de torpille sur roues, cette voiture a été construite par la Compagnie Générale Belge des Transports Automobiles de Camille Jenatzy.

Le saviezvous- ?

22

««


27

« !éQuIPEMEnT ET InFORMATIQuE

«10. « Acheter responsable coûte plus cher »

11. « Il n’y a pas de moyen automatique sur l’ordinateur pour régler sa consommation d’énergie »

12. « L’informatique est un gouffre énergétique »

13. « Plus rapides, les imprimantes laser consomment moins d’énergie »!

Moins d’une entreprise sur deux mesure aujourd’hui la consommation électrique de son parc informatique alors que celle-ci représente plus de 25% du budget lié à ce poste de dépenses !(Source Conseil Vanson Bourne, 2009)

Idées reçues

Une certitUde et des faits«!23

28 «VRAI...La plupart des produits éco-conçus ou plus respectueux de l’environnement ont souvent un prix d’achat plus élevé que d’autres. En effet, la recherche et les moyens techniques mis en œuvre pour assurer cette innovation ont un coût, directement ressenti sur le prix d’achat final. Leur prix comprend ainsi une marge destinée à couvrir les investisse-ments réalisés pour une conception globale (de la conception et l’élaboration du produit à son traitement en fin de vie) et des techniques respectueuses de l’environnement.

... ET FAuX !La généralisation des produits dits « responsables » implique une baisse des prix évidente. Dans le cadre de la démarche d’achats responsables de l’APESA (Centre Technologique en Environnement et Maîtrise des Risques), une comparaison a été réalisée en 2008 entre deux listes de fournitures de bureaux (comprenant Agenda, boîte archive, cartouche HP N°56 Noir, crayons, enveloppes, marqueur permanent, bloc notes repositionnables, papier blanc A4, papier coloré A4, piles, papier toilette, CD, stylos). La première dite « standard » ne faisait appel à aucun éco-produit, la deuxième liste dite « responsable » imposait un ou plusieurs critères environ-nementaux à chacun des produits.Un chiffrage des 2 « paniers de fournitures de bureau » a confirmé que les différences étaient minimes !

Panier standard : 126,99 € Panier responsable : 128,74 €

«« Acheter

responsable

coûte plus cher »

Idée reçue 10

24 Le saviezvous- ?

WWF - France et l’association CLCV (Confédération de la Consommation, du Logement et du Cadre de Vie) proposent le GuideTopten, premier comparateur d’achats qui permet de connaître les produits ayant le plus faible impact écologique. Prix, consommation, économies réalisées... Topten permet aux consommateurs de trouver rapide-ment et facilement des informations sur les meilleurs produits et d’évaluer leur efficacité énergétique. Rendez-vous sur :www.guide-topten.com !

«1. En achetant, je pense au coût dans sa globalité : coûts directs (prix d’achat) et indirects (usage, main-tenance, traitement en fin de vie, Responsabilité Sociale de l’Entreprise …)

2. Je sélectionne l’offre en intégrant l’impact immatériel : Quels effets sur l’environnement ? Dans quelles conditions sociales le produit a-t-il été élaboré ? Quel impact sur mon image et ma marque ?

3. J’évalue offre et fournisseur quantitativement et qualitativement :La durée de vie du produit, la qualité du service, l’image sociale et environnementale du fournisseur sont autant de critères qui viennent pondérer le coût du produit ou du service.

25


« je sais bien que vous êtes Moins cher, Mais j’ai coMMe un doute »

A.Gue

rroua

che

Idée reçue 12

3026

FAuX !L’économie d’énergie est devenue un critère important pour les ordinateurs. C’est pourquoi tous les ordina-teurs ont un gestionnaire d’énergie … mais celui-ci est rarement activé ! Il existe plusieurs solutions pour économiser de l’énergie consommée par un ordinateur. Mettez votre écran en veille quand vous savez que vous n’allez pas l’utiliser pendant quelques minutes. L’écran n’affiche plus le bureau ou les dossiers sur lesquels vous travaillez mais il suffit de bouger la souris pour que vous retrouviez tout ce que vous étiez en train de faire. Cela permet ainsi de diminuer la consommation électrique en mettant en place une coupure partielle de l’écran. À ne pas confondre avec l’écran de veille qui ne fait qu’afficher une image mobile tout en consommant autant d’énergie !Vous pouvez également opter pour un système d’extinction automatique de l’ordinateur, en utilisant un programmateur électrique ou une prise-minuteur.

«« Il n’y a pas de moyen

automatique sur

l’ordinateur pour régler

sa consommation

d’énergie »

Idée reçue 11

Pour ne plus avoir à penser à mettre en veille mon ordinateur, j’installe gratuitement un logiciel d’optimisation de la consomma-tion électrique.Un seul PC émet en moyenne 52g/h de CO² et plus de la moitié de ces rejets peuvent être évités uniquement en utilisant les outils de gestion d’énergie de son ordinateur.(Source www.eco-sapiens.com)Téléchargez gratuitement le logiciel Edison développé par l’association « Climate Savers Computing » sur : www.climatesaverscomputing.org

Le saviezvous- ?

Le temps pendant lequel un ordinateur de bureau est réel-lement utilisé est de 686 h par an, soit 3 h par jour ouvré ! Cela signifie qu’une unité centrale est utilisée 17 % du temps pendant lequel elle fonc-tionne, et un écran 25 % de ce temps.


« «« L’informatique

est un gouffre

énergétique »

Idée reçue 12

1. Je choisis du matériel informatique labellisé « Energy Star 5 » (agréé par l’UE).

2. J’opte systématiquement pour un écran LCD à base de LED.

3. Je n’utilise pas d’économiseur d’écran : ils sont inutiles avec les écrans actuels et consomment de l’énergie.

4. Je vérifie les réglages de luminosité de mon écran : la consommation du moniteur peut varier du simple au double entre la luminosité la plus faible et la plus forte. 5. J’utilise un réseau câblé si le Wifi n’est pas nécessaire.

6. J’utilise un bloc multiprises pour cou-per l’alimentation de l’ordinateur et des autres périphériques. Même éteints, les appareils continuent à consommer de l’énergie s’ils sont branchés.


3127

Le saviezvous- ?

Un ordinateur gaspille plus de 50 % de l’éner-gie qu’il consomme ! ( Source : ClimateSavers Computing )

VRAILes applications informatiques sont gour-mandes en énergie : elles consomment 13% de l’électricité produite en France (Source : CGTI et CGEDD). Un chiffre qui s’ex-plique en partie par le boom des produits IT ces dernières années en France.

MAIS…Aujourd’hui, l’informatique nécessite beaucoup moins d’énergie qu’auparavant. Par exemple, les écrans plats consomment 20w contre 100 à 200w pour les vieux écrans à tube cathodique ! L’innovation se met au service des économies d’énergie. L’informatique nous apporte aussi d’excellentes opportunités pour réduire notre empreinte écologique et éviter nos déplacements en voiture en passant par internet : les achats, les transactions ban-caires, les formalités administratives, les vidéos conférences sont de nombreux moyens accessibles en ligne aujourd’hui !

SOLARIS, LIBéREZ VOTRE énERGIE POSITIVE !Dans SOLARIS, la coupure automatique ou la mise en veille de votre imprimante comme de votre écran, de l’unité centrale et de ses périphériques est prévue grâce au « valet de bureau »®.

32

««« Plus rapides, les

imprimantes laser

consomment moins

d’énergie »

Idée reçue 13

28

Le saviezvous- ?

1. J’évalue mes besoins avant de choisir mon imprimante : pour des besoins ponctuels, préférez les imprimantes à jet d’encre qui sont moins gourmandes en énergie.

2. Je mets mon imprimante hors tension quand aucune impression n’est prévue. Quelle qu’elle soit, n’oubliez pas d’éteindre votre imprimante pendant votre pause déjeuner et quand vous partez le soir.

3. Je privilégie la mise en réseau d’une imprimante ressource.

4. J’évite la couleur si possible.

5. J’archive le plus possible les documents informatiques.

Une imprimante consomme 80 % de son énergie en mode attente. Dès que vous y pensez, n’hé-sitez pas à l’éteindre, surtout la nuit ! (source : ADEME)

«


FAuX !Les imprimantes laser impriment plus vite les documents mais elles ne sont pas plus écologiques. Les imprimantes à jet d’en-cre, qui consomment très peu en fonction-nement (5 à 10 w) et n’ont pas besoin de préchauffage, sont beaucoup moins éner-givores que les imprimantes laser (200 à 300 w).Quant aux cartouches, pour imprimante jet d’encre ou toner laser, de nombreux fabricants proposent à présent des cartouches « recyclées » (une cartouche recyclée est une cartouche déjà utilisée, collectée, démontée, nettoyée et re-remplie) ou « permanentes » avec un système de recharge d’encre automatique. Régénérer une cartouche d’impression coûte moins cher que la fabriquer, moins d’énergie est dépensée, et les matières premières sont déjà là. Un triple bénéfice !

3228

33

«33

CHAuFFAGE ET CLIMATISATIOn

«14. « Une température de 19°C en hiver, c’est économe en énergie mais pas très confortable »

15. « Il n’y a que la climatisation qui peut rafraîchir une pièce en plein été »!

Le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie et est à l’origine d’une grande partie des rejets de CO

2 nationaux. Le chauffage est à l’origine

de l’essentiel de ces rejets et le développement récent de la climatisation accentue ce constat.

29 Idées reçues


34

«« une température

de 19°C en hiver, c’est

économe en énergie

mais pas très

confortable »

Idée reçue 14

30

TEMPéRATuRES DE COnFORT En FOnCTIOn DE L’ACTIVITé

Type de travail Températures recommandées

Sédentaire assis 21 à 23°CPhysique léger assis 19°CPhysique léger debout 18°CPhysique soutenu debout 17°CPhysique intense 15 à 16°C

Source : Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail

FAuX !Pour évaluer le confort de chacun ont été dévelop-pées les notions de « température ressentie » et de « température de confort », qui tiennent mieux compte de la réalité que la simple température indiquée par le thermomètre. La « température ressentie » à l’intérieur d’un bâtiment dépend notamment du type d’activité, de la température des parois qui nous entourent et du mode de chauffage.

Selon l’ANACT (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail), les températures d’am-biance recommandées pour un travail assis sont comprises dans une fourchette de 19°C à 23°C.Inutile donc de pousser le chauffage à des températures d’été pour votre confort personnel, il suffira d’enfiler une laine pour que la chaleur dont vous avez besoin n’indispose pas les autres. De plus, un écart trop important entre les températures extérieures et intérieures provoque un choc thermique qui génère des maux de gorges, des sinusites et des rhumes.

Le saviezvous- ?

Passer de 20°C à 19°C, c’est consommer près de 7% d’énergie en moins.(Source : ADEME)

35

1. Si sa régulation n’est pas automatique, je vérifie la température de mon bureau et je veille à ce qu’elle ne dépasse pas les 19°C.

2. Je baisse le chauffage si j’ai trop chaud ou au cours de la journée, lorsque mon bureau se sera réchauffé.

Les équipements informatiques et les corps produisent de la chaleur et font monter la température de la pièce.

3. Le soir, avant de partir, je diminue le chauffage et je ferme les stores ou rideaux de mon bureau, afin de réduire les pertes de chaleur.

Très pratique, il existe un système de programmation permettant de baisser le chauffage, de le relancer avant l’arrivée du personnel et d’abaisser la température la nuit.

4. Quand j’aère une pièce afin d’en renou-veler l’air, 10 minutes suffisent. Mais je n’oublie pas de fermer le chauffage si cette fonction n’est pas déjà automatique !


SOLARIS pense pour vous et gère les coupures et remises en route de chauffage. SOLARIS chauffe par le plancher à très basse température et relâche une douce chaleur radiante à hauteur d’une personne assise. C’est le plus grand confort possible : pas de mouvement d’air ni de dépla-cement de poussière, idéal pour les asthmatiques notamment !

31


A.Guerrouache

3636

«« Il n’y a que la

climatisation pour

rafraîchir une pièce

en plein été »

Idée reçue 15

32

VRAI...Les systèmes de climatisation restent le moyen le plus utilisé pour faire baisser significativement la tempéra-ture, en particulier pour les immeubles subissant les chocs thermiques (immeubles intégralement vitrés se comportant comme des serres). Mais cette utilisation a tendance à donner lieu à quelques abus. Dans un rapport de 2004 sur les impacts sanitaires des installations de climatisation, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale conseillait de « limiter la température de rafraîchissement à un niveau le moins «bas» possible car chaque degré d’abaissement de cette consigne «coûte» entre 20 et 25 % de consommation d’énergie en plus. L’objectif de 25 à 26°C semble raisonnable. »

…ET FAuX !Si l’utilisation de la climatisation est compréhensible-dans les pays à forte chaleur, ce n’est pas le cas en France. Installer la climatisation n’est pas indispensable quand les jours de grande chaleur (+ de 37°C) sont rares.

Un bâtiment bien étudié permet d’éviter les chocs thermiques à commencer par des vitrages repré-sentant moins de 50% de la surface des façades extérieures, des brises soleil et des stores extérieurs.Il est médicalement conseillé de ne pas dépasser une différence de température de 7°C entre la tempéra-ture extérieure et la pièce climatisée.

Le saviezvous- ?

«Dans la terre, à plus d’ 1.5 m de profondeur, la température du sol est quasi constante (14°C). L’utili-sation de sondes thermodynami-ques de faible profondeur (jusqu’à 100 m sous l’immeuble) permet de réguler la température dans les bureaux. L’hiver, la chaleur est prise dans le sol et mise dans l’immeuble, l’été c’est le contraire.

3737

1. Je fais de l’ombre.

Pour se préserver de la chaleur, il faut faire de l’ombre à l’aide de protections solaires : volets, persiennes, stores extérieurs, films solaires collés sur le vitrage… Il suffit d’abaisser un peu les protections solaires afin que le soleil ne tape pas directement sur les fenêtres et la tem-pérature de la pièce baisse immédia-tement !

2. Je ne fais pas entrer de l’air extérieur chaud dans la pièce.

Contrairement à ce que l’on pense souvent, ouvrir les fenêtres alors qu’il fait chaud dehors ne vous permettra pas d’obtenir de la fraîcheur, à moins que vous puissiez créer un petit courant d’air. En ouvrant la fenêtre, vous risquez de faire entrer de l’air chaud. Mieux vaut aérer le matin et le soir mais se protéger du soleil la journée. 3. Si j’utilise la climatisation, j’éteins lorsque j’ouvre les fenêtres et en quittant le bureau le soir.

4. J’utilise un ventilateur pour conserver la température ambiante.

Il ne permet pas de diminuer la température de la pièce mais en brassant de l’air, il permet de mieux la supporter individuellement ! Un ventilateur indivi-duel consomme à peu près entre 30 et 80 W/h contre 800 à 1250 kW/h pour la climatisation.

«33


SOLARIS a anticipé tous ces sujets en s’équipant de brises soleil, de stores extérieurs et de moins de 50% de vitrages. SOLARIS fait entrer l’air frais de la nuit lorsque vous n’êtes pas là et charge gratuitement ses planchers de fraîcheur.SOLARIS capte la fraîcheur du sol jusqu’à 100 m de profondeur et fait circuler de l’eau fraîche dans ses planchers en plein été.


E. Siaud

« L’impression

écologique

n’existe pas »

Idée reçue 16

!PAPIER ET TRI

«16. « L’impression écologique n’existe pas »

17. « Les labels sont un véritable casse-tête »

18. « Si je dois tout recycler au bureau, je vais être envahi par les poubelles et les bacs ! »

!« Près de deux tiers des salariés européens estiment qu’ils pourraient diminuer leurs impressions d’un tiers tout en restant productifs » Étude « Observatoire des comportements d’impression en entreprise » par Lexmark et Ipsos, 2008

34 Idées reçues


«« L’impression

écologique

n’existe pas »

Idée reçue 16

FAuX !L’impression écologique, c’est l’impression optimisée en fonction de ses besoins et de son coût pour l’environnement. Elle passe par le choix de cartouches recyclées ou rechargeables, de papier recyclé et par l’optimisation de l’impression : minimiser les impressions et l’impression couleur permet de réduire l’utilisation de papier et de cartouches !

Le saviezvous- ?

Fabriquer 1 feuille consomme autant qu’en photocopier 50. (Source : les déchets en chiffres, ADEME).

1. J’utilise l’option d’impression recto-verso.

2. J’utilise du papier recyclé ou labellisé pour toutes mes impressions.

3. Je limite les impressions en regardant les photos et en lisant les courriels à l’écran.

4. Je communique en priorité par internet : E-mail, utilisation des serveurs FTP ou des sites gratuits (ex : www.transferbigfiles.com, www.yousendit.com …) pour envoyer vos fichiers volumineux.

5. Je recycle moi-même mon papier en l’utilisant comme brouillon.

6. Pour ce qui n’est pas confidentiel, je peux également le donner à l’école de mes enfants ou aux écoles situées à proximité de mon lieu de travail. Les enfants seront ravis de cette toute nouvelle réserve de papier pour dessiner, et je favoriserai ainsi la mise en valeur des partenariats locaux !

7. J’utilise l’EcoFont que je télécharge gratuitement sur le net. Cette police de caractères à trou est idéale pour toutes les impressions internes ou de brouillon. Elle économise jusqu’à 20% d’encre.


Miss Yuri

!PAPIER ET TRI

35

«« Les labels

sont un véritable

casse-tête »

Idée reçue 17

Pour le papier recyclé, deux labels permettent de le reconnaître facilement :

• Le logo « Ange Bleu » allemand garantit un papier 100% recyclé (dont au moins 65% de fibres recyclées postconsommation) et une production propre.

• Le logo français « APuR » (Association des Producteurs et Utilisateurs de papier-cartons Recyclés) garantit le taux de fibres de récupé-ration. Plus d’informations sur : www.apur-papiersrecycles.com (Source : Greenpeace)

D’autres labels attestent d’un effet sur le développement durable, à un niveau plus global :

• L’écolabel européen « Copying paper » : cette labellisation certifie une approche environnementale globale (prise en compte des étapes du cycle de vie du papier sur de nombreux impacts : consommation d’énergie, rejets gazeux, effluents liquides, origine des fibres, gestion des forêts, utilisation de substances chimiques, gestion des déchets, etc.).

• Les labels PEFC et FSC certifient que le papier est issu de forêts gérées durablement. Le PEFC (Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières) est un système de certification né d’une initiative européenne des professionnels de la forêt et du bois. Le label FSC (organisation internationale fondée par des associations de défense de l’environne-ment) est fondé sur des critères économiques, sociaux et environnementaux qui permettent d’évaluer le respect d’une gestion durable des forêts.

36

Le saviezvous- ?

La consommation de papier en France a été multipliée par 10 depuis 1950 pour atteindre 80kg de papier par employé de bureau par an !

FAuX !

37

· J’identifie les labels grâce aux visuels.

· Je choisis de préférence les produits labellisés : ils garantissent un impact réel sur le développement durable.


E. Siau

d

38

«« Si je dois tout

recycler au bureau, je

vais être envahi par

les poubelles et les

bacs ! »

Idée reçue 18

Le saviezvous- ?

Il est estimé qu’en moyenne, un salarié du tertiaire produit chaque année à son lieu de travail envi-ron 100 kg de déchets, dont 80 kg sous forme de papiers et cartons. Pourtant, le taux de recyclage dans le monde du travail reste inférieur à 10 %.(Source : le guide du bureau éco-responsable, ADEME)Pour 100 000 cartouches recyclées, les économies sont de 10 tonnes d’aluminium et de 40 tonnes de plastique. (Source : ADEME)

1. J’équipe les bureaux de poubelles à bacs de tri.

2. J’organise le ramassage des déchets électroniques et électriques, pour un traitement approprié en déchetterie, ou en reconditionnement.

3. Je place un petit conteneur pour que chacun puisse y mettre ses piles usagées. Pour les lieux de collecte, je me renseigne à l’adresse : www.corepile.net.

4. J’organise le recyclage de mes cartouches d’encre De nombreuses entreprises proposent le service de remplissage qui vous permettra d’économiser entre 30% et 50% sur le matériel neuf.Plus d’infos sur le site : www.emape.fr.

FAuX !Organiser le tri sélectif au bureau peut vous effrayer, mais il existe de nombreux bacs de tri déjà prêts à l’emploi : il n’y aura donc pas d’encombrement.

Des poubelles équipées de deux containers suffiront : un pour les déchets papiers, et un pour tout autre type de déchets courants. Les déchets spéciaux (ampoules Basse Consom-mation, piles, matériel électronique et électrique, cartouches d’imprimante…) seront traités en fonction de leurs caractéristiques. Ces matériaux ne sont pas biodégradables et doivent tous être recyclés.

«Je passe !l’action à

39

saviez

!éLECTRICITé«

19. « Plus un bureau est éclairé, plus c’est agréable d’y travailler ! »

20. « Les ampoules basse conso, ça n’éclaire pas ! »

!Dans le secteur tertiaire, la consommation d’électricité représente près des deux tiers de la consommation totale d’énergie. Pour la maîtriser, il faut s’attacher aux performances énergétiques des nouveaux bâtiments et de leurs équipements car il est toujours plus facile et beaucoup moins onéreux de construire et d’équiper « perfor-mant » que d’améliorer l’existant. (Source ADEME)

Idées reçues


««« Plus un bureau

est éclairé, plus

c’est agréable

d’y travailler ! »

En hiver, l’éclairage représente de 40 à 50% de la consommation d’électricité. (Source : ADEME)

Le saviezvous- ?

Idée reçue 19

FAuX ! La lumière doit être adaptée à l’usage. Pour toutes les tâches de réflexion, il faut préférer un éclairage centré sur le plan de travail (lampes d’architecte, lampes de bureau…)Au bureau, une lumière adaptée est d’une aide précieuse : elle diminue la fatigue visuelle, soutient notre concentration, limite les maux de tête, etc. L’éclairage au travail doit viser à faciliter d’une part l’exécution d’une tâche : c’est la notion de performance visuelle ; il doit aussi assurer le bien-être : c’est la notion tout aussi fondamentale de confort visuel.Au bureau comme chez vous, préférez donc toujours les éclairages directs et la lumière du jour quand la saison le permet.

40

45«1. Je profite de la lumière naturelle ! J’économiserai ainsi plus de 25% d’électricité et améliorerai mon confort de travail.

2. Je préfère l’éclairage direct du type lampes de bureaux au plafonnier. Si j’utilise une lampe de bureau individuelle et si je diminue l’éclairage du plafonnier de moitié, j’économiserai 30 % d’énergie (Source : Office Général de l’énergie Suisse). En plus, je peux mettre une ampoule basse consommation dans la lampe de bureau. Ce sera moins énergivore que le néon ou le halogène.

3. Je pense à éteindre la lumière quand je quitte le bureau même pour une courte durée : ce n’est qu’un petit geste qui demande peu d’énergie et qui en fera économiser beaucoup !

En plus, contrairement à certaines fausses croyances, les lampes ne consomment pas plus d’énergie au moment où on les rallume.


Pour une meilleure gestion de l’éclairage SOLARIS a prévu des détecteurs de présence, des gradateurs variant en fonction de la luminosité naturelle, des lampes basse consommation, des réflecteurs qui amènent la lumière naturelle le plus loin possible dans les bureaux ainsi que des éclairages individuels sur pieds évitant les plafonniers.


41

E. Sia

ud

42 ««« Les ampoules

basse conso, ça

n’éclaire pas ! »

Les ampoules classiques 100 W viennent d’être interdites à la vente. À horizon 2012, toutes les ampoules non basse consommation seront interdites à la vente.

Le saviezvous- ?

Idée reçue 20

VRAI...Effectivement, les ampoules basse consommation mettent un peu plus de temps que les autres à s’allumer totalement. L’éclairage se fait progres-sivement mais cela ne demande que quelques secondes, rien de catastrophique ! Pour le bureau, elles s’utilisent très facilement !

…ET FAuX ! Une fois qu’elles se sont « échauffées », elles éclairent parfaitement bien et autant que les ampoules classiques. La lumière produite par une lampe basse consommation de 15 w équivaut à celle provenant d’une « ampoule » classique de 60 w. Elles sont bien plus économiques puisqu’elles durent 6 à 8 fois plus longtemps et consomment 5 fois moins d’énergie ! En effet, une ampoule classique perd 90 % de son énergie en chaleur et n’en utilise que 10 % pour la lumière. (Source : ADEME)

«1. J’achète ou je propose d’acheter des ampoules basse consommation pour tous les plafonniers et lampes de bureau.

2. Je dépoussière les ampoules, c’est 40 % de flux lumineux gagné. (Source : ADEME)

3. Attention ! Une fois hors d’usage, je les dépose dans une déchetterie : elles contiennent du mercure en petite quantité. Plus d’infos sur www.recylum.com

4. Je regarde attentivement l’étiquette énergie qui les accompagne. Elle indique leur classe d’efficacité énergétique : de A pour les meilleures à G pour les moins bonnes. Vous y trouverez aussi une indication de leur durée de vie, leur flux lumineux et leur puissance. Préférez les lampes de classe A, elles réalisent entre 75 et 80 % d’économies d’énergie par rapport à une ampoule à incandescence offrant le même éclairage. (Source : ADEME)

43


E. Siau

d

44

Sercib, promoteur immobilier à taille humaine, fondé en 1986 par son actuel dirigeant, Dominique Lebel, est spécialisé dans la construction durable de bureaux haut de gamme.

SERCIB a toujours orienté ses efforts sur les critères de bien-être des utilisateurs, d’ergonomie, d’environnement paysagé et ludique, d’économie d’énergie, de qualité de conception et de réalisation de ses immeubles. Clé de l’entreprise durable de demain, l’épanouissement du « capital humain » est un des objectifs premiers du groupe SERCIB.

La signature de SERCIB, choisie voici plus de vingt ans : « Ce qui est vrai restera » n’a pas pris une ride sous les projecteurs du développement durable.

Soucieux de son empreinte écologique, SERCIB s’implique pour une construction responsable alliant qualité et performance énergétique. Toute sa production est certifiée HQE, labellisée THPE depuis 2009 et labellisée BBC et BEPOS maintenant.

SERCIB soutient les 10 principes du Pacte Mondial de l’ONU et participe au groupe de travail « green value » dans le cadre du Plan Bâtiment Grenelle mené par le gouvernement ainsi qu’à la commission Développement Durable du MEDEF.

Ce qui est vrai restera

SERCIB

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© SERCIBDate de publication : 2010Conception et réalisation : Agence CavernamuthIllustrations : A. Guerrouache, Miss Yuri, A.Monin, E. Siaud, T. CourotCe guide est compensé auprès de Action Carbone et imprimé sur papier PEFC.

Vous avez des questions ? Vous souhaitez en savoir plus ? Vous souhaitez distribuer ce guide à vos collaborateurs ?

N’hésitez pas à contacter : Frédérique Lebel, Directrice de la communicationFabien Picard, Responsable du développement durable

[email protected]él : +33(0)1 39 30 57 30

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!! «

2

«www.sercib.comwww.solaris-energie-positive.com

Devenir un éco-citoyen au bureau et mobiliser vos collaborateurs autour du développement

durable est un vrai défi ! Il n’est pas facile de faire comprendre cette (r)évolution

des pratiques et de faire muter les habitudes.Pour vous y aider, SERCIB, promoteur immobilier,

spécialiste de la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment, a conçu ce guide des bonnes pratiques énergétiques en entreprise.

En répondant à 20 idées reçues sur les économies d’énergie en entreprise, il vous donne des moyens d’agir

au quotidien pour devenir éco-citoyen au bureau.

Pour illustrer avec humour ces petits gestes auxquels on ne pense pas suffisamment, SERCIB a décidé

de donner la parole à de jeunes illustrateurs de talent. Quelle que soit votre fonction dans l’entreprise,

découvrez comment libérer votre énergie positive au bureau !

20Libérez

votre énergie positive ! 20 idées reçues sur les économies

d’énergie en entreprise.

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