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www.comptazine.fr www.comptazine.fr LE MAG DES MÉTIERS DU CHIFFRE EXAMS EXAMS LES MÉDICAMENTS LES MÉDICAMENTS MÉMOIRES MÉMOIRES ECONOMIE ECONOMIE L’INDUSTRIE L’INDUSTRIE DU JEU VIDÉO DU JEU VIDÉO LIASSE FISCALE LIASSE FISCALE ET EXAMS : ET EXAMS : RESTEZ ZEN RESTEZ ZEN NUMÉRO NUMÉRO  46 46   MAI MAI 2015 2015 France métropolitaine - Mai 2015 - 3,50 € France métropolitaine - Mai 2015 - 3,50 € ISSN : 2262-0117 ISSN : 2262-0117 LE MAG DES MÉTIERS DU CHIFFRE LE MAG DES MÉTIERS DU CHIFFRE O O

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www.comptazine.frwww.comptazine.fr

L E M A G D E S M É T I E R S D U C H I F F R E

EXAMSEXAMS LES MÉDICAMENTS LES MÉDICAMENTS MÉMOIRESMÉMOIRES

ECONOMIEECONOMIEL’INDUSTRIE L’INDUSTRIE DU JEU VIDÉODU JEU VIDÉO

LIASSE FISCALE LIASSE FISCALE ET EXAMS :ET EXAMS :RESTEZ ZENRESTEZ ZEN

NUMÉRONUMÉRO    4646      MAI MAI 20152015

France métropolitaine - Mai 2015 - 3,50 €France métropolitaine - Mai 2015 - 3,50 €

ISSN : 2262-0117ISSN : 2262-0117

L E M A G D E S M É T I E R S D U C H I F F R EL E M A G D E S M É T I E R S D U C H I F F R E

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COMPTAZINE COMPTAZINE Mai 2015 - le mag

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L’EDITOL’EDITOD E S É B A S T I E N D E M A YD E S É B A S T I E N D E M A Y

46MAI 2015MAI 2015

COMPTAZINE : n°46 - Mai 2015 France métropolitaine 3,50 €

Comptazine est édité par l’Association

Accountancy Simply, 38 avenue François

Mitterrand, 77500 Chelles

Siret 528 955 586 00011

N° ISSN 2262-0117

Dépôt Légal : Mai 2015

Directeur de publication : Sébastien Demay 06 46 46 29 41 -

[email protected]

Rédacteur en Chef : Jean-François Muller

Rédacteurs : Alexandre Niderlander,

Anne-Laure de Voissières, Christel Janod,

Guillaume Demay, Jean-François Muller,

Marion Grapaud, Samia Nassour, Stéphane

Panier, Vivien Coudrais, Marie Thomassin

Responsable Publicité et Marketing : Sébastien Demay : 06 46 46 29 41 -

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Maquette : L’Oliv’ Com

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Marongiu ; dossier : Freepik.com.

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contact@ gis-logistique. fr ; La Poste ;

Association Accountancy Simply.

ON REFAIT LE MONDE ?Les barbecues sont de retour ! A nous les chipolatas, les merguez et les bonnes

grillades ! Le beau temps joue en notre faveur et tout le monde en profi te ! C’est

aussi un temps parfait pour réviser en plein air et pour faire le grand ménage.

C’est aussi le bon moment pour se remotiver à bouger et se remettre en forme.

L’effort deviendrait presque une partie de plaisir avec de la bonne musique dans

les oreilles et de la motivation…

Se faire plaisir sur l’instant présent, c’est évidemment très important, vital même.

Mais il faut toujours avoir une pensée tournée vers l’avenir. Si possible, ne

jamais remettre les choses au lendemain. Pourquoi ne pas faire aujourd’hui-

même, ce qui sera peut-être impossible demain ? La question n’est pas évidente

pour tout le monde. Certains préconisent, comme moi, de se débarrasser de

la tâche en l’accomplissant dès que l’on peut. D’autres, au contraire, profi tent

jusqu’au dernier moment en remettant toujours à plus tard les choses à faire.

Cela nous pose donc une question cruciale. Vous êtes au restaurant. Viens le

moment du dessert, vous avez pris un assortiment de plusieurs produits. Il

y a évidemment certains desserts qui vous font plus envie que d’autres. En

dégustant cette assiette, commencez-vous par votre dessert préféré tout de

suite ou alors gardez-vous le meilleur pour la fi n ? Je médite encore sur cette

question…

Plus sérieusement, les bilans commencent à se terminer, les liasses fi scales sont

presque prêtes. Tous les comptables et ceux qui sont en cabinets d’expertise

comptable vont pouvoir commencer à souffl er un peu. Enfi n plutôt en juin, car

on sait que le retard accumulé sur les tâches courantes met un temps certain à

se résorber. Et les ponts de mai, même s’ils sont essentiels, ne feront pas plus

avancer le travail.

D’ailleurs, avez-vous mis à jour tous vos documents avant de partir en vacances

ou en weekend prolongé ? C’est l’heure de faire votre déclaration d’impôts, de

revérifi er vos contrats et de remettre un peu d’ordre. Pour votre impôt sur le revenu,

vous avez jusqu’au mardi 19 mai à minuit en version papier. Mais qui l’utilise

encore ? Il faut la faire en ligne parce que c’est mieux, dixit l’administration… Le

gain de temps et de ressources est sûrement l’argument à mettre le plus en avant.

L’incitation est grande. Les délais sont allongés, pour les départements n° 01 à 19,

la date limite est le mardi 26 mai 2015 à minuit, pour les départements n° 20 à 49

et la Corse, c’est le mardi 2 juin 2015 à minuit et pour les départements n° 50 à

974/976, vous êtes tranquille, jusqu’au mardi 9 juin 2015 à minuit.

Autre point, si vous n’avez pas commencé à chercher d’emploi pour l’été ou pour

la rentrée, il sera grand temps de s’y mettre. Les recherches ne sont pas aisées

en ce moment. Vous aurez probablement beaucoup d’échecs avec l’envoi de

curriculum vitae à l’aveugle, autant s’y mettre dès maintenant. Cela se fait de

plus en plus et c’est un retour aux sources, vous pouvez vous déplacer dans les

zones commerciales et industrielles pour déposer votre CV directement dans

les entreprises. Peut-être qu’en fi n de journée, vous croiserez un responsable

qui trouvera votre démarche intéressante. Encore une fois, le principe est de se

démarquer. Vous avez sûrement dix autres candidatures de concurrents qui ont

répondu à une annonce par mail. Sortez du lot !

Bonne lecture !

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Numéro 46 - Mai 2015Numéro 46 - Mai 2015

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05 EXAMSLes médicaments mémoires

Que contiennent-ils ? Sont-ils réellement effi caces donc

réellement utiles ou n’auraient-ils pas plutôt un effet placebo

? Qui prend la décision de l’achat ?

08 DOSSIER FISCALITÉLiasse fi scale : le cauchemar ?

Certains logiciels la donnent toute prête, certains comptables

la font à la main. De toute façon des obligations fi scales

obligent les entreprises soumises à l’IS à télédéclarer leurs

liasses.

12 ÉCONOMIEL’industrie du Jeu Vidéo

Parce qu’on aime tous les jeux vidéo, que ce soit FIFA,

Assassin Creed, Candy Crush ou Juste Dance, tout le monde

joue régulièrement aux jeux vidéo. Les éditeurs de logiciels,

de consoles et toute l’industrie qui gravite autour du jeu vidéo

ont même fi nalement réussi à nous rendre presque accro…

Qui n’a jamais fait un petit jeu sur Smartphone aux toilettes ?

Hein ? Qui ?

14 SORTIE CINÉ - JEUX VIDEO - JEUX Mad Max Fury Road ; The witcher 3 Wild Hunt ; Sudokus,

Énigme.

15 MISE EN LIGNE DES COURS Sujets, Cours et exercices

Ne ratez pas les sujets, cours et exercices que nous postons

ce mois-ci sur notre site Internet.

Apprenez facilement et entraînez-vous avec les ressources

pédagogiques mises en ligne par Comptazine.

sommairesommaire

LIASSE FISCALE ET EXAMS :LIASSE FISCALE ET EXAMS : RESTEZ ZENRESTEZ ZEN

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Mais quels sont les taux de calcul de l’amortissement dégressif ? Mince, je ne me souviens plus du nom de l’économiste machin-truc… L’abandon de créances ? On l’a vraiment vu en cours ? La mémoire nous joue parfois de sacrés tours. Elle est évidemment sélective et a un fonctionnement complexe. On va s’attacher à analyser le fonctionnement de notre mémoire au travers de 3 étapes et essayer de comprendre l’impact bénéfi que ou plutôt toxique des médicaments sur la mémoire voire sur la santé en général.

Notre mémoire… Par simplifi cation, on peut la présenter en 3 étapes et décrire notre système de mémo-risation. La mémorisation d’informations se fait en plusieurs étapes, aussi importantes les unes que les autres. Il s’agit d’abord d’enco-der une information (c’est-à-dire la mettre en mémoire, imprimer une information), puis de la stocker (c’est-à-dire la ranger) et enfi n de la récupérer au moment où l’on en a besoin.

L'encodage consiste à enregistrer une infor-mation en utilisant une méthode qui permet-tra de mieux la récupérer. C’est la phase d’apprentissage, elle est dépendante du bon fonctionnement de la mémoire à court terme et de la mémoire de travail. Vous pourrez noter que ces deux mémoires sont très sensibles aux capacités attentionnelles. Si on est dérangé pendant cette phase d’ap-prentissage, on doit le plus souvent recom-mencer ou faire répéter l’information.

Cette phase d’apprentissage est liée au contexte (perceptions sensorielles, état émotionnel, valeur affective de l’informa-tion...) et à ses propres capacités d’attention et de motivation à apprendre. On peut utili-ser des stratégies répétitives, comme le fait de ranger ses affaires toujours au même endroit (lunettes, clés, aide-mémoire...). L’utilisation d’indices et de repères facilite l’encodage (avec

qui étais-je quand on m’a donné cette infor-mation ? où étais-je lorsque l’on m’a dit ça ? qu’étais-je en train de faire pendant que l’on m’a donné cette information ?).

Le stockage est la seconde étape qui succède à l'encodage. C’est le moment où l'information se range dans notre cerveau, où l’on va graver les données dans notre mémoire. Les informa-tions ainsi encodées seront gardées et réacti-vées au besoin et en fonction des situations.

A noter que le stockage se fait sur un temps plus ou moins long et dépend de la qualité de l'encodage. Plus on fait attention aux informa-tions que l'on nous donne, plus elles seront bien rangées et stockées dans notre mémoire.

La récupération des informations est la recherche du souvenir, qui peut ensuite être restitué. Si la récupération bloque (impression que l'on est face à un “trou noir”, le fameux “trou de mémoire”) il faut s'aider des indices, des repères pris à l'encodage et se rappeler le contexte d'apprentissage de l'information. Quel est le contexte situationnel ou émotion-nel du souvenir : “où étais-je ? Avec qui ? ...”.

Notre système de mémorisationQu’elle soit à court ou long terme, la mémoire est l’outil le plus précieux pour les études

La mémoire à court terme

La mémoire à court terme est le système de mémoire immédiate, que nous utilisons pour retenir une information qui nous est utile sur le moment. Elle peut maintenir des infor-mations de manière ponctuelle, durant une dizaine de secondes environ. Sa capacité de stockage est évaluée à environ 7 éléments. Exemple : retenir un numéro de téléphone avant de le composer. La mémoire à court terme est la première étape d'une mémori-sation à plus long terme. Si nous avons envie d'apprendre une information, nous pouvons engager un processus volontaire d'apprentis-sage (en répétant plusieurs fois l'information) afi n de la stocker en mémoire à long terme.

La mémoire à long terme

La mémoire à long terme se décompose en différents systèmes de mémoire, selon la nature de l'information à mémoriser. On distingue la mémoire explicite de la mémoire implicite :

■ La mémoire explicite (déclarative) concerne la mémorisation d'informations que nous pouvons exprimer avec des mots. Elle recouvre la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.

■ La mémoire implicite concerne quant à elle la mémorisation des habiletés motrices,

Notre mémoire et Notre mémoire et les “médicaments mémoire”…les “médicaments mémoire”… Par Par Marion Grapaud

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verbales ou cognitives, qui ne nécessitent pas de faire appel à un souvenir conscient. Elle se manifeste dans l'action.

Utiliser ses capacités de mémorisation

Savoir comment les différentes mémoires fonctionnent est un bon début mais comment apprendre mieux, plus vite et de manière plus effi cace ? Qui n'a pas un jour rêvé de trouver le truc, l'astuce, la potion qui lui fera mémoriser sans diffi culté des centaines de pages ? Si la régularité du travail est toujours un gage de réussite — non pour des raisons morales, mais pour celles qui tiennent à la manière dont s'impriment nos circuits de la mémoire — certaines tech-niques et bonnes pratiques peuvent néan-moins s'avérer très utiles.

Évidemment, le schéma normal consiste pour l'essentiel à réviser suffi samment longtemps à l'avance son examen ou son concours. Des efforts constants et du travail de mémorisation régulier entraînent le cerveau à retrouver les circuits empruntés par les informations ainsi que leurs lieux de stockage. Ce sport cérébral doit être associé à une bonne hygiène de vie. Le rythme doit alterner entre séquences d'efforts mentaux et séquences de repos (détente, sport, oxygénation et sommeil) pour permettre au cerveau de recharger les accus de la mémoire. Le non-respect de cette alter-nance peut conduire au surmenage et avoir des conséquences désastreuses sur les capa-cités d'attention comme sur la mémoire.

La fatigue est la principale ennemie de la mémoire. Lorsqu'un étudiant rencontre des diffi cultés d'apprentissage et de mémorisa-tion, c'est le plus souvent son hygiène de vie qui est en cause. De ce point de vue, le vrai booster du cerveau, c'est le sommeil.

Alcool et drogue (cannabis, entre autres) sont évidemment à proscrire, leurs effets néfastes sur la mémoire sont largement démontrés. En agissant sur les neurotrans-metteurs, alcool et drogues altèrent la qualité de la transmission des informations vers l'hip-pocampe (zone du cerveau où la mémoire est stockée).

Les “médicaments mémoire”Peut-on doper sa mémoire avec des compléments alimentaires, des smart-drugs, médicaments de l’intelligence, ou bien encore des médicaments qui permettent de lutter contre la fatique sans qu’il y ait un réel dopage et surtout sans dommage pour la santé ?

Doper sa mémoire

La preuve de l'effi cacité de substances médi-camenteuses sur la mémoire n'a jamais été démontrée. Certains produits disponibles en pharmacies ne sont généralement que des produits excitant le système nerveux (caféine notamment) en accroissant le taux d'adrénaline dans le sang. En augmentant artifi ciellement son énergie, la personne est convaincue d'être plus effi cace. En réalité, elle est simplement dans en état d'excitation nerveuse qui ne conditionne pas particuliè-rement un meilleur apprentissage !

On se souvient du fi lm Limitless, dans lequel le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire permet au héros d’exploi-ter son potentiel intellectuel au maximum. Bien évidemment cela reste de la fi ction ! Des publicités pour des produits vantent de booster la mémoire du consommateur. Certains étudiants franchissent le pas et prennent des médicaments pour se donner un coup de fouet, diminuer leurs besoins en sommeil, lutter contre le stress à l’approche des examens…

Les compléments alimentaires

Le marché des compléments alimentaires en Europe et en Amérique du nord est énorme ! Entre les vitamines, les oligoélé-ments, les acides-aminés et plus récemment les oméga-3, un Français sur cinq consomme des compléments alimentaires. Les labora-toires pharmaceutiques, les industriels et les distributeurs pratiquent des marges élevées et profi tent de cette nouvelle manne.

En réalisant toutes les combinaisons possibles de vitamines, oligo-éléments, etc. les labo-ratoires proposent aujourd’hui des complé-ments alimentaires pour toutes les situations : vieillissement, fatigue, stress, ménopause, minceur, digestion, problèmes urinaires, sommeil, articulation, vision, peau, libido, cholestérol… Mais un seul type de complé-ments alimentaires nous intéresse ici : ceux qui prétendent améliorer votre mémoire et vos capacités cognitives.

Pour fonctionner, notre corps a besoin de deux types de molécules : les molécules non-essentielles, qu’il sait fabriquer à partir de molécules “banales” (sucres, graisses, protéines) et les molécules essentielles, qu’il ne sait pas fabriquer. Il faut donc que votre alimentation apporte ces molécules essentielles. On en distingue principalement quatre types :

■ les vitamines : par défi nition, votre corps n’est pas capable de fabriquer une vitamine, mais il en a besoin pour faire fonctionner certaines enzymes.

■ les oligo-éléments : ce sont généralement des éléments simples, comme le fer, le magnésium, le sélénium…

■ les acides-aminés essentiels : ce sont des petites molécules comme la phénylalanine, le tryptophane…

■ les acides gras essentiels : il s’agit des oméga-3 et des oméga-6.

Tous ces éléments sont naturellement présents dans une alimentation variée et équilibrée. Dans certaines situations, notamment pour la femme enceinte, certains compléments alimentaires peuvent se révéler utiles. Mais en ce qui concerne les compléments alimentaires pour le cerveau, les médecins sont catégoriques. Il n’y a aucun effet réel sur les performances intel-lectuelles, mis à part un effet placebo.

Les étudiants se persuadent qu’ils ont besoin de pilules, augmentent les doses et prolongent les cures, à la recherche d’une effi cacité potentielle. En réalité, il s’agit plus d’un piège publicitaire.

Prenons le cas du médicament mémoire le plus prisé du marché. Le laboratoire

fabricant, leader français sur le marché des compléments alimentaires, a bien compris quels sont les principaux demandeurs de ce genre de pilule et la notice précise :

■ qu’il est indiqué pour “la mémoire, la concentration, et les étudiants”,

■ qu’il permet de “stimuler vos capacités intellectuelles en cas de surmenage ou période d’examen”,

■ qu’il contient des principes actifs “qui contribuent à stimuler les capacités intellectuelles en favorisant concentration et mémorisation”,

■ qu’il faut doubler les doses (4 gélules par jour au lieu de 2) en période “d’activité intellectuelle intense” (comprenez qu’il faut en acheter 2 fois plus).

Les extraits de Ginkgo biloba, utilisés dans la médecine chinoise, augmentent le débit sanguin, notamment au niveau cérébral mais leurs prétendus effets sur les performances mentales n’ont jamais été prouvés. Quant au Bacopa monnieri, une étude a été menée sur des adultes en bonne santé, auxquels on a donné au moins 300 mg de Bacopa pendant 3 mois : il n’y a eu aucune amélio-ration, ni de la mémoire à court terme, ni de la mémoire à long terme, de l’attention, ou même de l’état psychologique (l’anxiété par exemple).

Pourtant, le laboratoire n’hésite pas à promettre monts et merveilles, et surtout réussite aux examens aux étudiants en panique pendant leurs révisions, qui hélas ne prennent pas toujours l’initiative de lire les études sur les composants du médica-ment (ce qui n’est pas mon cas). A raison de 4 gélules par jour en période d’examen, vous devrez débourser 6,90 € par semaine pour ce placebo impur (2 gélules par jour pendant 3 mois pour les seniors, soit plus de 40 € au total).

On peut donc dire objectivement que les compléments alimentaires, même ceux à base de Bacopa et de Ginkgo biloba, n’ont pas plus d’effets sur les performances céré-brales que n’en avaient les élixirs et autres poudres de perlimpinpin au début du siècle. L’effet placebo est pourtant bel est bien réel.

Les antiasthéniques (anti-fatigue)Il s’agit de comprimés effervescents conte-nant essentiellement de la vitamine C et de la caféine, responsable des effets recher-chés. La caféine pharmaceutique, celle qu’on trouve dans ces comprimés, est exactement la même que celle du café, du thé et autres boissons de ce type.

Contrairement aux vitamines, la caféine a un effet direct sur le cerveau, en amélio-rant le niveau d’éveil et donc les perfor-mances intellectuelles. Attention tout de même, la caféine se contente de ralentir la sensation de fatigue, sans pour autant éliminer le besoin de dormir. De plus, si l’on consomme régulièrement une même quan-tité de caféine, le cerveau développe une tolérance : il s’adapte de façon à maintenir les réactions normales de fatigue, malgré la dose de caféine à laquelle il est habitué. Autrement dit, la caféine a de moins en moins d’effets. Pire, l’arrêt d’une consom-

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mation habituelle de caféine entraîne un syndrome de sevrage dont les manifesta-tions sont non seulement de la fatigue, mais aussi des maux de tête, des nausées, voire des troubles neuropsychologiques (anxiété, irritabilité, incapacité à se concentrer etc.). Ce sevrage dure quelques jours, pendant lesquels les performances cérébrales sont nettement diminuées. Pour éviter ce syndrome, il faut diminuer les doses de caféine progressivement, sur plusieurs semaines voire plusieurs mois. Si besoin, remplacez le café par du thé. En effet, même si les feuilles de thé contiennent plus de caféine que les grains de café, les effets du thé sont plus doux : d’une part la caféine y est plus diluée que dans le café, d’autre part le thé contient des molécules qui ralen-tissent l’absorption de la caféine.

Que ce soit en boisson ou en comprimés, une surconsommation de caféine mène tout droit à l’intoxication : insomnie, troubles digestifs, palpitations, troubles neuropsychiatriques exacerbés (irritabilité, anxiété, agitation)… Ces manifestations sont franches dès 600 mg de caféine par jour (soit 12 comprimés ou 6 cafés). La dose limite de consommation de caféine est de 200 mg par jour, soit 2 cafés par jours, à ne jamais prendre à moins de 6 heures avant de vous coucher.

Les smart-drugs : médicaments de l’intelligenceLes smart-drugs sont des produits licites, normalement prescrits dans les troubles du sommeil (narcolepsie, hypersomnie). Ils agissent directement sur les neurones, en augmentant la quantité de monoamines au niveau des connexions synaptiques, en particulier la dopamine et la noradrénaline. Il en résulte un effet réel sur l’activité céré-brale : accélération de la perception, surex-citation, amélioration de la vigilance, de la clairvoyance et des performances cognitives (en particulier la mémoire). Ils ont pour but de lutter contre la fatigue, d’augmenter la concentration et l’attention.

L’une des smart-drugs les plus utilisées est le Méthylphénidate, utilisé pour traiter les enfants hyperactifs ou la narcolepsie. Son mécanisme d’action sur le cerveau est le même que celui de la cocaïne. A ce titre, il entraîne des troubles cardiaques (tachy-cardie), digestifs (nausées, vomissements), et neurologiques à forte dose ou à long terme : spasmes musculaires, troubles de la vision, nervosité, anorexie, insomnie, crises d’angoisse, épuisement… Notez qu’à cause de l’importance des détournements et mésusages (notamment par les étudiants), le méthylphénidate est sur la liste des médi-caments surveillés de près par l’AFSSAPS (Agence nationale de sécurité du médica-ment et des produits de santé).

Une autre smart-drug très prisée des étudiants est le Modafi nil, surnommé “le viagra du cerveau”. Il ne provoquerait ni euphorie intense au moment de la prise, ni “gueule de bois” au réveil. Notez que j’utilise le conditionnel car son mécanisme d’action est très mal connu : sans entrer dans les détails techniques, il ressemblerait à celui des amphétamines, en inhibant la recapture

de monoamines, en particulier la dopamine et la noradrénaline.

Les études sur le Modafi nil se contredisent au sujet de l’amélioration des performances cognitives. Certaines fonctions sont amélio-rées, alors que d’autres sont ralenties. Remarquez que selon une étude de 2005, les effets bénéfi ques ne se trouveraient que chez les personnes ayant un “petit QI” (100-112) : cette étude rétrospective menée sur des étudiants volontaires en bonne santé soumis à une batterie de tests cogni-tifs, a montré que globalement le nombre d’erreurs aux tests est diminué, mais qu’en réalité, cela est dû à l’amélioration des résul-tats chez les étudiants avec un petit QI, et très peu à l’amélioration des résultats de ceux ayant un QI élevé (> 112).

Les risques liés à la prise de Modafi nil sont importants. En plus de divers symptômes comme des maux de tête, des palpitations et des douleurs thoraciques, des vertiges, une vue troublée et bien d’autres désa-gréments, cette “drogue” provoque des réactions allergiques sévères. Ces réactions sont très graves, parfois mortelles. Fièvre, éruptions cutanées, œdèmes notamment au visage et à la gorge sont les signes qui doivent conduire à un arrêt total et immé-diat de ce type de “médicaments”

Alors dopage ou pas ?La consommation de stimulants par les cadres ou les étudiants relève d’un véri-table dopage, puisqu’il s’agit de prendre un produit pour améliorer ses performances, passer un obstacle, par exemple un examen. Certes leur prise n’a rien d’illégal, mais cela soulève des questions éthiques. Certains professeurs suggèrent d’ailleurs l’utilisation de véritables tests anti-dopage, par exemple avant les concours. Pour rappel, la caféine, le méthylphénidate et le modafi nil sont classés “produits dopants” par l’Agence Mondiale Anti-dopage.

Une consommation répétée de ces molé-cules mènent droit à la dépendance psychique (mis à part la caféine qui n’induit qu’une dépendance physique). Ne vous y trompez pas : on devient accro au médi-cament sans s’en rendre compte. Au début vous avez le contrôle, alors vous continuez à consommer car cela vous aide psycholo-giquement, voire physiquement, jusqu’au jour où vous avez besoin de votre pilule, ne serait-ce que pour être dans un état rela-tivement normal. Être accro à un médica-ment, alors que vous n’en aviez pas besoin au départ, relève de la toxicomanie.

Pour être en forme pendant vos révisions, je vous recommande de dormir autant que vous en avez besoin (ce qui n’est hélas pas toujours faisable…), d’éventuellement prendre un café ou un thé de temps en temps (jamais plus de 2 par jour), et surtout de manger équilibré toute l’année (ne négli-gez pas les sources d’oméga-3, pour le cœur bien plus que pour le cerveau). Si vous avez des carences, prenez les compléments alimentaires adaptés. Quoi qu’il en soit, aucune molécule ne pourra remplacer le travail avant un examen. ■

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En savoir plusLes dix trucs pour une mémoire au top1 Lire, relire et réviser régulièrement les cours

pour mieux imprégner la mémoire,2 Répéter plusieurs fois les mêmes exercices

pour mieux mémoriser les procédures de résolution de problème,

3 Cultiver ses stratégies mentales de mémorisation : visuelle, auditive (enregistrer sa voix), kinesthésique (marcher en révisant),

4 Fixer des temps de travail concentré et les respecter,

5 Une semaine avant la série d’examens, augmenter progressivement les temps de concentration jusqu’à ce que la durée réelle de l’examen soit atteinte sans fatigue excessive,

6 Alterner séquences de travail et de récupération,

7 Pratiquer régulièrement un sport d’extérieur (course ou marche à pieds, vélo...),

8 Soigner son sommeil : nombre régulier d’heures de sommeil ; mêmes heures de coucher et de lever,

9 Éviter toute consommation d’alcool et de drogues,

10 Éviter le recours compulsif à des produits excitants (café, certains médicaments).

Pour aller plus loin

Le modafi nil présente un effet éveillant chez un certain nombre d’espèces animales ainsi que chez l’Homme. Les mécanismes précis par lesquels le modafi nil exerce un effet éveillant sont inconnus.

Consulter le rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) :

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La liasse fi scale, ce terme résonne comme le cauchemar des comptables et des entrepreneurs. Mais qu’est-ce que la liasse fi scale, que contient-elle, comment la déclarer et quelles sont les obligations liées à ce document ? Par Jean-François Muller

LE CAUCHEMAR ?LE CAUCHEMAR ?Qu’est-ce que la liasse fi scale ?Comme son nom l’indique la liasse fi scale est un ensemble de documents établis annuellement, destinés à l’administra-tion fi scale. La liasse fi scale n’est pas un document comp-table, c’est un document fi scal, même si d’autres organismes la demandent pour l’analyse de l’entreprise. Les documents présents dans cette liasse sont standardisés, normalisés. Cette normalisation permet le traitement équitable des données, par l’administration fi scale, de toutes les entreprises.

La liasse fi scale sert également souvent de référence pour d’autres organismes telles que les banques qui effectuent, par exemple, les traitements de demande de prêt aux entreprises sur la base des informations fournies dans la liasse fi scale.

La liasse fi scale comporte deux grandes parties :

1) Les feuillets du formulaire déclaratif au sens strict qui récapitulent les éléments imposables et le montant à payer par l’entreprise, se trouvent en tête de la liasse. Ce formulaire dépend du régime d’imposition dont relèvent les sociétés : • la déclaration pour les sociétés soumises à l’Impôt sur les

Sociétés (IS) se fait sur le formulaire 2065, • tandis que les entreprises soumises au Bénéfi ces Industriels

et Commerciaux (BIC, une composante de l’impôt sur le revenu) transmettent le formulaire 2031.

2) La liasse fi scale à proprement parler qui comporte les états fi nanciers et les tableaux annexes.

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Liasse fi scale : le cauchemar ?

Des liasses fi scales différentes pour des régimes d’imposition différentsLa liasse fi scale qui accompagne le formulaire 2065 ou 2031 n’est pas la même selon le régime d’imposition de la société.

Deux régimes de déclaration existent : le régime réel normal ou le régime réel simplifi é.

Le régime réel simplifi é s’applique aux entreprises dont le chiffre d'affaires hors taxes de l'année civile précédente est inférieur à :

■ 236 000 € pour les activités de prestation de services ; ■ 783 000 € pour les activités d'achat-revente, de vente à consommer sur place et de fourniture de logement.

Le régime réel normal s’applique pour les autres sociétés.

Le régime réel normal et le régime réel simplifi é n’ont donc pas les mêmes tableaux:

Les entreprises soumises au régime réel normal transmettent les tableaux annexes numérotés de 1 à 30, mais plus souvent appelés par leur numéro de formulaire de 2050 à 2059-G.

Les annexes commencent par les états fi nanciers :

■ Le bilan qui représente le patrimoine de la société à la date de clôture des comptes : Actif, formulaire 2050, et Passif, formulaire 2051.

■ le compte de résultat qui représente la performance de l’entreprise sur l’exercice écoulé et détermine le bénéfi ce ou la perte de l’entreprise, qui comporte les formulaires 2052 et 2053.

■ les autres tableaux annexes.

Les autres feuillets sont des tableaux qui précisent un certain nombre de données. Ils viennent expliquer des postes du bilan et du compte de résultat, et donnent des informations sur les méthodes d’évaluations utilisées dans le cadre de la production des comptes. On trouvera parmi ces tableaux :

■ formulaire 2054 : tableau des immobilisations, accompagné le cas échéant du formulaire 2054 bis : tableau des écarts de réévaluation sur immobilisations amortissables. On retrouve là le montant des valeurs brutes des immobilisations possédées par l’entreprise (terrains, constructions, installations, immobilisations fi nancières, etc.) et leurs augmentations, qu’elles aient été faites par acquisitions ou par réévaluation, dont le formulaire 2054 bis précise les écarts. Pour rappel, les éléments d’actif et de passif du bilan sont inscrits au coût historique, c’est-à-dire à leur valeur d’origine. Mais cette méthode a ses limites, par exemple la forte variation à la hausse de la valeur d’un bien immobilier. Il est donc possible de réévaluer les immobilisations corporelles et fi nancières du bilan pour les inscrire à leur valeur de marché.

■ formulaire 2055 : tableau des amortissements qui affi che en colonne les montants d’amortissement au début de l’exercice, puis les augmentations (dotations aux amortissements) et les diminutions (reprise de provisions), et enfi n le montant des amortissements à la fi n de l’exercice. On retrouve également (cadre B du document), les mouvements des provisions pour amortissements dérogatoires.

■ formulaire 2056 : tableau des provisions inscrites au bilan. On retrouve la même architecture que pour le tableau des amortissements, à savoir le montant au début de l’exercice, augmentations, diminutions et enfi n le montant à la fi n de l’exercice. L’administration détaille trois cadres : les provisions réglementées (amortissements dérogatoires, provision pour investissement, provision fi scale etc.), les provisions pour risques et charges (provisions pour litige, provision pour pertes de change, provision pour gros entretiens et grandes révisions, etc.) et les provisions pour dépréciations (dépréciations des immobilisations, des stocks et en-cours, des comptes clients).

■ formulaire 2057 : tableau des états des échéances des créances et des dettes à la clôture de l'exercice. • Le cadre A présente l’état des créances (créances clients, créances

sur le personnel, créances sur les organismes sociaux, créances sur l’état etc.) en trois colonnes : le montant brut, les créances à 1 an au plus, et à plus d’un an.

• Le cadre B présente l’état des dettes, par montants bruts qui se déclinent en “1 an au plus”, “à plus d’un an et moins de 5 ans”, et “à plus de 5 ans”.

■ formulaire 2058-A : tableau de détermination du résultat fi scal. C’est un formulaire essentiel de la liasse fi scale. Il permet de calculer, de manière extracomptable, le résultat fi scal à partir du résultat comptable. Il présente les réintégrations fi scales et les déductions fi scales du résultat qui aboutiront fi nalement au résultat fi scal qui permettra de calculer le montant de l’impôt. Le formulaire reprend, par exemple, toutes les rectifi cations fi scales obligatoires qui résultent des divergences entre la réglementation comptable et la réglementation fi scale, alors que les tableaux 2050 à 2057, que nous venons de voir, sont présentés selon les dispositifs comptables (et non fi scaux). On citera ici par exemple l’option de l’intégration des frais fi nanciers dans le coût de revient : comptablement, il est possible d’inclure les frais fi nanciers dans le coût de production d’une immobilisation alors que la réglementation fi scale exclut les frais fi nanciers pour la valorisation. On effectuera alors une déduction des frais fi nanciers immobilisés (ligne XG du 2058-A) et on réintégrera la fraction de l’amortissement de ces mêmes frais (case WE). On aura bien entendu le même raisonnement de réintégration ou de déduction pour les charges à répartir sur plusieurs exercices ou pour les écarts de change par exemple.

■ formulaire 2058-B : tableau de suivi des défi cits, indemnités pour congés à payer et provisions non déductibles. Ce formulaire est le complément du 2058-A, c’est le seul document qui permet le suivi du défi cit ordinaire, ou des différés. On retrouve donc le défi cit restant à reporter des exercices antérieurs, le défi cit à imputer le cas échéant (si perte fi scale au cours de l’exercice), et le total des défi cits à reporter qui sera à reprendre sur la déclaration de l’exercice suivant.Ce tableau n’est applicable qu’aux entreprises soumises à l’IS. Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu, le report des défi cits s’effectue directement sur la déclaration des revenus 2042, ou s’impute sur le montant du revenu global dont dispose le foyer.

■ formulaire 2058-C : tableau d'affectation du résultat et renseignements divers. Comme son nom l’indique nous retrouverons ici, outre l’affectation du résultat telle qu’elle a été décidée par l’assemblée générale, un certain nombre de renseignements tels que : les engagements de crédit-bail, les effets portés à l’escompte et non échus, la rémunération du personnel extérieur à l’entreprise (intérim notamment), le montant des honoraires ou encore l’effectif moyen du personnel.

Les quatre tableaux suivants, les tableaux 2059 A, B C et D, sont dédiés aux plus et moins-values réalisées durant l’exercice, et leur suivi dans le temps :

■ formulaire 2059-A : tableau des déterminations des plus et moins-values. Il présente les cessions d’immobilisations, dont les mises au rebut, et permet le calcul de la valeur résiduelle, c’est-à-dire de la valeur nette comptable (cadre A). Le cadre B permet la détermination de la plus ou moins-value (valeur de vente – valeur résiduelle) ainsi que les ventilations des plus ou moins-values entre court terme et long terme et le taux d’imposition applicable. Pour rappel : les plus ou moins-values professionnelles sont en principe à court terme et intégrées normalement au bénéfi ce (pas de taux particulier) pour les entreprises soumises à l’IS. Sauf pour certain biens spécifi ques qui bénéfi cient d’un régime dérogatoire :• les plus-values à long terme sur cessions de titres de participations

sont taxées à 0 %,• les plus-values à long terme sur cessions de brevets ou d'inventions

brevetables sont taxées au taux de 15 %,• les plus-values à long terme sur cessions de titres de participation

de sociétés à prépondérance immobilière cotées, sont taxées au taux de 19 %.

Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu, les plus ou moins-values sont considérées de court terme pour les biens amortissables si la détention est inférieure à 2 ans, et considérées à long terme si la détention est supérieure à 2 ans. Les plus et moins-values de même catégorie se compensent entre elles : on imputera par exemple les plus-values de long terme au taux de 15 % sur les moins-values de long terme de même taux. On obtiendra alors pour chaque catégorie soit une plus-value soit une moins value globale.

■ formulaire 2059-B : tableau d’affectation des plus-values à court terme et des plus-values de fusion ou d'apport. Ce tableau permet de suivre les options d’étalement choisies par la société pour les plus-values à court terme.

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Liasse fi scale : le cauchemar ? Le

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Le d

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erEn principe, les sociétés soumises à l’IS n’ont pas de possibilité d’étalement des plus-values à court terme qui sont intégrées au bénéfi ce et soumises au taux commun. En revanche, les sociétés soumises à l’impôt sur le revenu peuvent bénéfi cier d’options d’étalement sur 3 ans, l’année de l’imposition et les deux années suivantes, sauf en cas de cession de l’entreprise ou de cessation d’activité. De plus, les plus-values nettes sur les biens amortissables provenant d’indemnités d’expropriation ou d’assurance peuvent être étalées sur la durée d’amortissement du bien pratiquée avant l’événement, et plafonnée à 15 ans. Les montants étalés sont donc déduits du résultat fi scal de l’année, pour être réintégrés par fraction sur les années suivantes (à reporter sur la 2058-A).

■ formulaire 2059-C : tableau de suivi des moins-values à long terme. Le formulaire présente deux cadres : le premier est réservé aux entreprises soumises à l’impôt sur le revenu, et le deuxième est réservé aux entreprises soumises à l’IS. La moins-value nette à long terme ne peut être imputée que sur les plus-values nettes à long terme réalisées au cours des 10 exercices suivants. Dans le cadre du régime de l’impôt sur le revenu, les moins-values provenant de la vente des biens détenus depuis plus de 2 ans s’imputent donc sur les plus-values de même catégorie au taux unique de 16 %. Le même raisonnement s’applique pour le cas des entreprises soumises à l’IS, mais sur les divers taux existants. Au-delà de 10 exercices, la moins-value est perdue, elle ne pourra plus s’imputer sur d’éventuelles plus-values.

■ formulaire 2059-D : tableau de la réserve spéciale des plus values à long terme et Réserve spéciale des provisions pour fl uctuation des cours.La réserve spéciale des plus-values à long terme a été supprimée depuis 2004, il ne devrait plus y avoir d’inscription dans ce cadre.Les entreprises ne peuvent plus constituer non plus de provisions pour fl uctuation des cours pour la détermination des résultats des exercices clos depuis le 31 décembre 1997.

■ formulaire 2059-E : tableau de détermination de la valeur ajoutée produite au cours de l'exercice. Ce formulaire détermine la valeur ajoutée fi scale de l’entreprise, c’est-à-dire détermine la valeur ajoutée produite par l’entreprise selon la norme de l’administration fi scale. Cette valeur ajoutée va notamment servir au calcul de la CVAE (Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises).On notera que le chiffre d’affaires retenu pour la détermination de la valeur ajoutée est plus large que la défi nition comptable, puisqu’outre les ventes de produits et/ou prestations de services (comptes 701 à 709), le chiffre d’affaires comporte : • les redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés,

logiciels, droits et valeurs similaires (compte 751),• les plus-values de cession des immobilisations corporelles et

incorporelles lorsqu’elles “se rapportent à une activité normale et courante, c’est-à-dire qui entrent dans le cycle de production de l’entreprise” (voir la notice n° 1330-CVAE-NOT), soit en clair les comptes 775 et 675,

• les refacturations de frais inscrits au compte de transferts de charges (comptes 791 à 797).

D’autres produits sont retenus : • les productions immobilisées et stockées (respectivement comptes

71 et 72),• les subventions, et plus généralement l’ensemble des produits

contenus dans les comptes 752 à 758 à l’exception du 755 “Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun” et des redevances déjà prises en compte dans le chiffre d’affaires.

De nombreuses charges sont ensuite retenues pour le calcul de la valeur ajoutée :• les achats des comptes 60 et les variations de stocks,• les services extérieurs (sous-traitance, charges locatives, personnel

extérieur à l’entreprise etc., soit les comptes 61 et 62), hormis certains loyers sur biens corporels pris en location pour plus de 6 mois et redevances de contrats de crédits-bails,

• les taxes sur le chiffre d’affaires autre que la TVA, la TIPP et d’autres contributions directes.

• les autres charges de gestion courante comptabilisées en compte 651 à 658, à l’exception, comme pour les produits, des quotes-parts de résultat faites commun (compte 655),

• les dotations aux amortissements pour dépréciation uniquement pour les biens corporels donnés en location pour une période supérieure à 6 mois (ou en location gérance, ou dans le cadre d’un crédit-bail).

Les autres dotations aux amortissements pour dépréciation ne sont pas déductibles dans le calcul de la valeur ajoutée,

• enfi n les moins-values de cession d’immobilisations corporelles et incorporelles (différence entre les comptes 675 et 775).

■ formulaire 2059-F : composition du capital social. Le tableau est destiné aux personnes morales : on distingue le capital détenu par les personnes morales et le capital détenu par les personnes physiques, qui sont les associés ou les actionnaires détenant plus de 10 % du capital. Si le nombre d’associés ou d’actionnaires est important, il y a lieu de les répertorier sur des tableaux supplémentaires.

■ formulaire 2059-G : fi liales et participations. Le tableau comporte les fi liales et participations dont la société détient au moins 10 % du capital. Il indique pour chaque fi liale et participation sa forme juridique, sa dénomination, son adresse, son numéro SIREN et le taux de détention.

Les entreprises relevant du régime simplifi é doivent déposer, auprès l’administration fi scale, une liasse allégée qui reprend les éléments les plus importants, mais ne modifi e pas fondamentalement les éléments à transmettre. Les formulaires du régime simplifi é sont les suivants :

■ 2033-A : tableau comptable où fi gurent l'actif et le passif de l'entreprise ou de la société,

■ 2033-B : résultat comptable et résultat fi scal de l'exercice, ■ 2033-C : mouvements des immobilisations et des amortissements au cours de l'exercice, et suivi des plus ou moins-values,

■ 2033-D : provisions, amortissements dérogatoires et défi cits reportables, ■ 2033-E : valeur ajoutée produite au cours de l'exercice par l'entreprise pour, le cas échéant, le calcul de la cotisation minimale ou du plafonnement de la taxe professionnelle

■ 2033-F : composition du capital social (personnes ou groupements de personnes de droit ou de fait détenant directement au moins 10% du capital de la société),

■ 2033-G : fi liales et participations (personnes ou groupements de personnes de droit ou de fait détenant directement au moins 10% du capital de la société).

En outre certains éléments de l’annexe des comptes annuels pour-ront être joints à cette liasse fi scale ; les informations de l’annexe comptable (loi du 30/04/1983 et décret du 29/11/1983), dont seuls les éléments suivants sont joints à la déclaration de façon systématique, sur papier libre (art. 38 II de l’annexe III au CGI) :

■ les dérogations aux prescriptions comptables, ■ les modifi cations affectant les méthodes d’évaluation et la présentation des comptes annuels,

■ le détail des produits à recevoir et des charges à payer, ■ les produits et charges fi gurant au bilan sous les postes “comptes de régularisation”.

Une liasse bis pour les groupes intégrés fi scalementLe principe de l’intégration fi scale est de consolider les résultats fi scaux au sein d’un groupe de société. Le régime est une option fi scale avantageuse qui permet dans un groupe, de compenser les bénéfi ces fi scaux avec les pertes fi scales.

La société mère doit détenir au moins 95 % du capital de ses fi liales intégrées qui doivent être toutes soumises à l’Impôt sur les Sociétés, et toutes les sociétés intégrées (dont la société mère) doivent clore leurs exercices à la même date.

Chaque fi liale du groupe doit calculer son résultat fi scal propre, mais ne paiera pas d’impôt. Seule la société mère est redevable de l’impôt.

Toutefois, certaines rectifi cations doivent être apportées pour éviter des doublons, notamment concernant les opérations entre les socié-tés du groupe.

Techniquement, la société va établir une double liasse fi scale avec : ■ d’une part, les formulaires classiques que nous avons vus, 2050 à 2059 plus la 2065, mais remplies avec des règles liées au régime d’intégration fi scale,

■ d’autre part, des formulaires “bis” qui permettrait de calculer le résultat comme si la société était indépendante (les formulaires 2058 A BIS, et 2058 B BIS). Ce résultat est annexe, et n’entre pas dans le processus d’intégration fi scale. Il sera utile pour la répartition entre les sociétés du groupe de la charge d’impôt fi nale, et éventuellement en cas de sortie du périmètre d’intégration de la société.

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COMPTAZINE Mai 2015 - le mag

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Liasse fi scale : le cauchemar ?

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MENSUEL D’ÉCONOMIE - GESTION - FINANCE - COMPTABILITÉ POUR LES ÉTUDIANTS ET LES PROFESSIONNELS

La société mère, ou tête d’intégration, va en plus devoir dépo-ser un certain nombre de formulaires spécifi ques au résultat d’ensemble du groupe.

On trouvera ensuite des formulaires spécifi ques au calcul de l’intégration fi scale, notamment :

■ le formulaire 2058 FC, état à déposer pour chaque société du groupe, qui permet de connaître le montant maximum des défi cits à reporter sur l’ensemble du groupe,

■ le 2058 CG qui présente l’état des crédits d’impôt et des créances imputables (crédit impôt recherche, crédit impôt famille etc.),

■ le 2058 DG, qui est l’état de suivi des défi cits ordinaires et des amortissements différés d’ensemble,

■ les formulaires 2058 ER et ES qui enregistrent les différents retraitements réalisés (neutralisation des abandons de créances, traitements des dividendes et d’autres opérations intra-groupes), et traitement particulier suite à une sortie du périmètre (2058 ES),

■ 2058 PAP : état des rectifi cations apportées au résultat d’ensemble et aux plus-values ou moins-values nettes à long terme d’ensemble, au titre des opérations liées à des sociétés intermédiaires,

■ 2058 PV : état des plus-values ou moins-values de cession d’éléments d’actif immobilisés entre les sociétés du groupe,

■ 2058 TS : tableau de synthèse du résultat et des plus ou moins-values des sociétés membres du groupe à retenir pour la détermination du résultat d’ensemble,

■ 2058 RG : détermination du résultat fi scal et des plus-values à long terme d’ensemble,

■ 2058 SG : état des subventions et abandons de créances entre sociétés du groupe, consentis ou reçus.

Les tableaux de la liasse d’intégration fi scale :

N° d'impriméRésultat d'ensemble du groupe

Résultat individuel de chaque société (mère et fi liales)

2065-IS 2065 du groupe 2065 pour le résultat de chaque société

2050 à 2059 G Néant Liasse fi scale pour chaque société

2058 A- bis Néant 1 état par société du groupe

2058 B-bis Néant 1 état par société du groupe

2058 CG 1 état Néant

2058 DG 1 état Néant

2058 ER 1 état pour le résultat d'ensemble et 1 état par société concernée

1 état pour la société mère et 1 copie de chaque état souscrit pour les fi liales

2058 ES 1 état pour le résultat d'ensemble et 1 état par société concernée

1 état pour la société mère et 1 copie de chaque état souscrit pour les fi liales

2058 FC Néant 1 état par société du groupe

2058 IFA Etat des impositions forfaitaires annuelles

Néant

2058 PAP 1 état déposé par société concernée

1 état par société du groupe concerné

2058 PV 1 état Néant

2058 RG 1 état Néant

2058 SG 1 état Néant

2058 TS 1 état Néant

2029 B-SD 1 état Néant

2029 B-bis-SD 1 état Néant

Quand doit-on déclarer la liasse fi scale ?La déclaration n° 2065 ou 2031 et ses annexes doivent être déposées à des dates précises selon la date de clôture de son exercice, et selon son régime fi scal.

Pour les entreprises soumises à l’IS : ■ soit dans les trois mois de la clôture de l'exercice, lorsque la date de clôture n'intervient pas le 31 décembre,

■ soit au plus tard le 2e jour ouvré qui suit le 1er mai dans un des deux cas suivants :• la date de clôture est intervenue le 31 décembre de l'année

précédente ;• en l'absence de clôture d'un exercice au cours de l'année

précédente.Pour la dernière année, 15 jours supplémentaires sont accordés pour l’envoi électronique, soit jusqu’au 15 mai 2015.

Les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu dont l’exercice clôture au cours de 2014 doivent envoyer leur déclaration en même temps que les entreprises soumises à l’IS qui clôturent au 31 décembre, et ce quel que soit leur date de clôture. Sauf pour les nouvelles sociétés qui ont démarré leur activité dans l’année, celles-ci sont autorisées à envoyer leur liasse au plus tard le 31 décembre de l’année qui suit la création.

Il ne faut pas confondre déposer ses comptes annuels au greffe du tribunal (puni par une éventuelle amende sauf si régulari-sation) et déclaration de la liasse fi scale. Ne pas déclarer sa liasse fi scale fait encourir une évaluation forfaitaire du résultat soumis à l’impôt, et la note risque d’être salée.

Obligation de télédéclaration : rendre payant ce qui était gratuitDésormais, le dépôt de la déclaration se fait obligatoirement en ligne, le dépôt papier de la liasse n’est plus autorisé.

Le dépôt se fait soit par : ■ l’intermédiaire d’un prestataire EDI (Échange des données informatisées),

■ soit sur le site impôts.gouv.fr pour les entreprises soumises au régime simplifi é.

Le passage par l’intermédiaire d’un prestataire privé oblige à payer une prestation de service dont vous n’aviez pas besoin auparavant. Si vous aviez recours à un prestataire agrée (expert-comptable, centre de gestion agréé, etc.), cette procédure est transparente. Votre intermédiaire a toutes les compétences et les accréditations pour les télédéclarations. Mais dans le cas où vous déclariez seul, en déposant votre enveloppe au centre des impôts, il faut désormais payer un intermédiaire dont la liste est fournie par l’administration fi scale :

■ http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/professionnels.applications?espId=2&pageId=prof_app_edi&sfi d=2470,

■ http://www2.impots.gouv.fr/e_service_pro/edi/partenaire.htm#, ■ h t t p : / /w w w. impo t s . g ou v . f r /po r t a l /d e p l o i emen t /p1/fi chedescriptive_6436/fi chedescriptive_6436.pdf ) .

Tenez compte des prestations et des services fournis par ces “partenaires EDI”, car les prix peuvent varier très fortement.

En tout état de cause, le choix de l’État de faire payer le dépôt de votre liasse fi scale est à l’encontre de la simplifi cation prônée à tous les étages, et loin d’aider les entreprises qui doivent encore payer. La dématérialisation ne devrait pas se faire au détriment des petites entreprises et des individuels, mais au contraire leur permettre de mieux se battre. ■

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12 COMPTAZINE COMPTAZINE le mag - Mai 2015

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3 7 1 7 3 2 9 6 2 9 7 5 7 7 6 77 3 2 1 1 2 4 5 3 8 3 8 00 4 0 6 4 4 3 9 1 2 9 7 9 3 8 9 5 9 8

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L’industrie du Jeu VidéoL’industrie du Jeu Vidéo Par Samia Nassour

Parce qu’on aime tous les jeux vidéo, que ce soit FIFA, Assassin Creed, Candy Crush ou Juste Dance, tout le monde joue régulièrement aux jeux vidéo. Les éditeurs de logiciels, de consoles et toute l’industrie qui gravite autour du jeu vidéo ont même fi nalement réussi à nous rendre presque accro… Qui n’a jamais fait un petit jeu sur Smartphone aux toilettes ? Hein ? Qui ?

Tous les ans, le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir (SELL) présente le bilan de l’année 2014 en France et annonce les perspectives de l’année suivante. On savait que le marché dans sa globalité était quelque peu morose, mais les perspectives 2015 sont encourageantes.

Le chiffre d’affaires est en hausseLe chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo a atteint 2,7 milliards d’euros en 2014, soit une hausse de 3% par rapport à 2013. Ce chiffre comprend le hardware, le software, les accessoires, le online et le mobile. C’est le seul marché physique du divertisse-ment en croissance en 2014, déclare le SELL.

La génération 8 fait la différenceLe marché des consoles enregistre une progres-sion en valeur de 24 %, à 758 millions d’euros. La génération 8, qui a démarré son cycle de vie en 2011 (3DS, PS Vita, PS4, Xbox One et Wii U), représente désormais 89% de la valeur sur les consoles. Il s’est ainsi vendu 2,229 millions de consoles de génération 8 contre 427 000 de génération 7 sur un total de 2,656 millions de machines.

Une base installée toujours plus importanteLa France compte 29 millions de consoles de génération 7 et 5,9 millions de génération 8 en base installée. Dans le détail, c’est la PlayStation 4 de Sony qui domine les débats, avec une base installée de 1,1 million d’unités, contre

515 000 pour la Wii U de Nintendo et 416 000 pour la Xbox One de Microsoft.

Des jeux physiques qui résistentLe hors dématérialisé représente encore 70 % du chiffre d’affaires global du secteur. La bonne vieille boite de jeu fait de la résistance à l’heure du strea-ming et du téléchargement. Une bonne nouvelle pour les vieux réseaux traditionnels de distribution. Les consoles de jeu ont la dent dure et ce malgré leur mort maintes fois annoncée, avec l’essor du smart-phone et de la tablette. Le software physique pour console représente ainsi 31 % du marché. Quant au chiffre d’affaires du jeu mobile, il atteint en 2014 200 millions d’euros, contre 190 millions en 2013.

Le bien culturel le plus vendu en France est un jeu vidéo

2015, une année sous le signe de la croissanceSelon le SELL, le marché devrait enregistrer une crois-sance de 4 % en 2015 grâce notamment aux logiciels qui devraient bénéfi cier de l’avancée dans le cycle de la génération 8. Avec une base installée en progres-sion, les jeux se vendront mieux. Et 2015 devrait béné-fi cier de la sortie de grands titres sur consoles.

Les Français jouent aux jeux vidéo

Les 10-65 ans sont 53 % à déclarer jouer de manière régulière, contre 20 % au début des années 2000. Le jeu reste d’autre part, une affaire de famille puisqu’ils

sont 62 % à déclarer jouer avec leurs enfants. 34 % des joueurs sont d’ailleurs des parents. Les gamers prennent de l’âge mais ce n’est pas pour autant qu’ils abandonnent leur passion.

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COMPTAZINE COMPTAZINE Mai 2015 - le mag

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4 7 7 7 4 0 0 5 7 0 55 4 0 7 9 4 0 8 5 00 2 3 4 9 0 1 0 4 9 8 5 66 0 5 1 2 4 8 4 2 3 0 8 0 5 2

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4 1 6 3 1 5 1 8 6 8 00 5 0 4 5 4 1 3 4 44 4 9 4 4 9 3 4 9 4 3 2 88 44 1 0 4 0 2 2 6 5 1 3 1 1 2

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Un environnement politique à l’écouteLes industriels du jeu vidéo ne sont plus pris pour des charlots dont les produc-

tions transforment les ados en jeunes décérébrés. Leur cri d’alerte a été enfi n pris en compte par le gouvernement. Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique a même lâché en octobre dernier un “j’aime le jeu vidéo”. Et les nombreuses demandes concernant la réforme du crédit d’impôt jeu vidéo ont été prises en compte. Emmanuel Martin reconnaît que l’industrie a enfi n trouvé une oreille attentive auprès de l’ambassadrice en chef de la French Tech. Et ça lui fait visiblement du bien.

Au-delà de ce tableau presque trop idyllique, il reste encore beaucoup de points noirs à gérer : les problèmes de fi nancements, une attractivité française toujours en crise face aux nombreux eldorados fi scaux, un emploi qui a été divisé par 10 depuis le début des années 2000, avec des perspectives peu réjouissantes pour maintenir les compétences dans l’Hexagone… Autant de raisons qui mettent un sérieux bémol à l’optimisme ambiant qui se dégageait de la présentation du SELL.... ■

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Top 10 des genres de jeux achetés en 2014

Jeux les plus vendus par genres en millions)

Classement en volume toutes plateformes additionnées

Top 20 éditeurs 2014

(Classement en valeur)

Titre Editeur Exemplaires

FIFA 15 Electronic Arts 1 292 290

Call Of Duty Advanced Warfare Activision Blizzard 909 784

GTA 5 Take-Two Interactive 593 073

Watch Dogs Ubisoft 574 779

Pokemon Saphir Alpha / Rubis Omega Nintendo 447 136

FIFA 14 Electronic Arts 446 178

Minecraft Sony 425 845

Tomodachi Life Nintendo 397 357

Call Of Duty : Ghosts Activision Blizzard 377 393

Assassin's Creed Unity Ubisoft 362 237

❒ Mme ❒ Mle ❒ M. Prénom :

Nom :

Date de naissance : ❒ Étudiant ❒ Professeur ❒ Autre

Formation :

Établissement :

Adresse :

Code Postal : Ville :

Tél. fi xe : Mobile :

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POUR LES ÉTUDIANTS ET LES PROFESSIONNELS

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14 COMPTAZINE COMPTAZINE le mag - Mai 2015 C

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Sudoku Facile grille n° 94

✚ ■ ▲ ●

The witcher 3 Wild Hunt Sortie le 19 Mai

0 :00 / 04:39

The witcher 3 Wild Hunt

DivertissementsDivertissements

Mad Max Fury Road Sortie le 14 Mai 2015, Genre : Action, aventureSynopsis :

Avant tout un fi lm d’action, ce troi-sième opus de la série Mad Max nous plonge dans un univers post apocalyptique où les codes de la société ont été bouleversés et où seule la loi du plus fort règne. Il n’est plus question de vie mais de survie dans un monde où l’on tue pour de l’eau et de l’essence. Mad Max rencontre L’impératrice Furiosa et l’aide à s’échapper de Immortan Joe, un chef de clan tyrannique à qui elle a volé un bien d’importance. Au menu : une ambiance de folie furieuse associée à un déluge de coups de feu et de courses d’engins moto-risés complètement déjantées.

SORTIE CINÉ

0 :00 / 2:25

Mad Max Fury Road

JEUX VIDEO

Plus de 4 ans après la sortie du second opus, The witcher 3 Wild Hunt arrive enfi n pour le plus grand bonheur des fans inconditionnel de ce RPG. Il utilise les mêmes recettes qui ont fait son succès à savoir un univers sombre, une narration somptueuse et une réelle implication du joueur dans ses choix et leurs conséquences. En nouveauté, un système de combat plus facile à prendre en main et plus ner-veux, une carte de style open world résolument gigantesque et des graphismes à couper le souffl e. Le studio CD Projeckt compte une fois encore mar-quer son temps avec ce RPG mature. Préparez-vous à poser des congés...

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Mise en ligne des cours

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