L'hôpital à mots ouverts

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description

Ce livre regroupe 325 mots médicaux courants, les abréviations et le jargon du milieu hospitalier. Vous y trouverez également une présentation du volontariat, l'organisation de l'hôpital et la charte du malade hospitalisé.

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Souvent des volontaires déclarent «Au début, les choses ne semblent pas si faciles...».

Pour parvenir à se retrouver dans l�hôpital, à déchiffrer ce que cachent tous ces termes inconnus, la bonne volonté ne

pas toujours...

Quel volontaire n�a pas entendu cette interrogation de la part d�un patient :

«Pourquoi dois-je aller à tel examen ? Pourquoi va-t-on me faire ceci ?».

A ce moment-là, cet ouvrage peut aider à une de-mande, à formuler une préoccupation, tout en ne donnant pas de réponses médicales qui ne sont pas de sa compétence. Il peut être, de façon privilégiée, un relais entre le patient, sa famille et le médecin ou l�équipe soignante.

Que ce guide puisse aussi être utile à tous, patients, bien portants qui sont en contact avec le milieu hospitalier et étu-diants dans le domaine médico-social : tel est notre plus vif souhait.

I.

Ce livre a été réalisé principalement à l�usage des volontaires en milieu hospitalier. Il est un outil de formation. Nous avons souhaité rééditer ce petit livre en y apportant quelques mo-

Un groupe de travail s�est constitué, composé de volontaires, d�étudiants en médecine et

d�animateurs ; le tout supervisé par la coordinatrice.

Il a été illustré par un dessinateur.

En plus de le réactualiser, nous avons décidé de rajouter quel-ques parties qui nous semblaient être enrichissantes pour tous : volontaires, patients, futurs étudiants dans le domaine médical et paramédical�

Les métiers en lien avec le médical, un bref aperçu des droits du patient, la charte de l�enfant hospitalisé ont été ajoutés.

L�équipe de Volontariat d�Entraide et Amitié tient à remer-cier chaleureusement Roland Rottiers, Annie Jacob, Karl Brousmiche, Alexia Xhéneumont sans qui la mise à jour de cet ouvrage n�aurait pu avoir lieu, ainsi que toutes les person-nes qui ont collaboré aux précédentes éditions.

Nous tenons aussi à remercier les relecteurs de cet ouvrage et plus particulièrement : Mr et Mme Gillis, Mr Manise, Mme Germanes. Merci également à tous ceux qui de près ou de loin ont permis à cet ouvrage d�être réédité, particulière-ment le SIEP et l�asbl «L�Autre Lieu» qui nous ont aimable-ment autorisés à nous baser sur leurs brochures de réa-liser certaines parties de ce présent livre.

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Souvent des volontaires déclarent «Au début, les choses ne semblent pas si faciles...».

Pour parvenir à se retrouver dans l�hôpital, à déchiffrer ce que cachent tous ces termes inconnus, la bonne volonté ne

pas toujours...

Quel volontaire n�a pas entendu cette interrogation de la part d�un patient :

«Pourquoi dois-je aller à tel examen ? Pourquoi va-t-on me faire ceci ?».

A ce moment-là, cet ouvrage peut aider à une de-mande, à formuler une préoccupation, tout en ne donnant pas de réponses médicales qui ne sont pas de sa compétence. Il peut être, de façon privilégiée, un relais entre le patient, sa famille et le médecin ou l�équipe soignante.

Que ce guide puisse aussi être utile à tous, patients, bien portants qui sont en contact avec le milieu hospitalier et étu-diants dans le domaine médico-social : tel est notre plus vif souhait.

I.

Ce livre a été réalisé principalement à l�usage des volontaires en milieu hospitalier. Il est un outil de formation. Nous avons souhaité rééditer ce petit livre en y apportant quelques mo-

Un groupe de travail s�est constitué, composé de volontaires, d�étudiants en médecine et

d�animateurs ; le tout supervisé par la coordinatrice.

Il a été illustré par un dessinateur.

En plus de le réactualiser, nous avons décidé de rajouter quel-ques parties qui nous semblaient être enrichissantes pour tous : volontaires, patients, futurs étudiants dans le domaine médical et paramédical�

Les métiers en lien avec le médical, un bref aperçu des droits du patient, la charte de l�enfant hospitalisé ont été ajoutés.

L�équipe de Volontariat d�Entraide et Amitié tient à remer-cier chaleureusement Roland Rottiers, Annie Jacob, Karl Brousmiche, Alexia Xhéneumont sans qui la mise à jour de cet ouvrage n�aurait pu avoir lieu, ainsi que toutes les person-nes qui ont collaboré aux précédentes éditions.

Nous tenons aussi à remercier les relecteurs de cet ouvrage et plus particulièrement : Mr et Mme Gillis, Mr Manise, Mme Germanes. Merci également à tous ceux qui de près ou de loin ont permis à cet ouvrage d�être réédité, particulière-ment le SIEP et l�asbl «L�Autre Lieu» qui nous ont aimable-ment autorisés à nous baser sur leurs brochures de réa-liser certaines parties de ce présent livre.

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II.

Les hôpitaux sont considérés comme «les établissements de soins de

relevant de la médecine, de la chirurgie et éventuellement de l’obstétrique, peuvent être effectués ou appliqués à tout moment, dans un contexte pluridis-ciplinaire, dans les conditions de soins et le cadre médical, médico-technique, paramédical et logistique requis et appropriés, pour ou à des (patients) qui y sont admis et peuvent y séjourner, parce que leur état de santé exige cet ensem-

l’état de santé ou de stabiliser les lésions dans les plus brefs délais.» (Loi sur les hôpitaux coordonnée le 7 août 1987 et mise à jour selon la dernière coordination du 28 décembre 2006)

Ils assument des r les curatifs, pr ventifs, r ducatifs, r -parateurs ou palliatifs.

On retrouve, dans chaque hôpital, cinq fonctions : la fonc-tion médicale, administrative, hôtelière et tech-nique (bâtiments et équipements).

La responsabilité de l�organisation et de la gestion de ces fonc-tions est à un ou plusieurs directeurs (à la limite, un directeur par fonction). Suivant la taille de l�hôpital, certains hôpitaux disposent également d�un directeur général ou ges-tionnaire.

La plupart de nos hôpitaux disposent de trois directions :

. Direction administrative et

. Direction médicale;

. Direction du département

La direction administrative prend également généralement en charge, outre sa propre fonction, les fonctions hôtelières et techniques. Gestion

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LES DÉPARTEMENTS AU SEIN D’UN HÔPITAL

Leur nombre dépendra de l�importance de l�institution. Nous proposons ici une brève description des services que vous retrouverez dans la structure ci-dessus.

LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET SON DEPARTEMENT (1)Elle est chargée de procurer à l�hôpital les moyens nécessaires à son fonctionnement et de les gérer selon la politique -nie par le Conseil d�administration. Ce dernier nomme un directeur administratif.Ses moyens sont le personnel ; les bâtiments et équipements; les Le département est donc chargé des tâches de gestion et d�ex-ploitation.Voici quelques domaines qui sont les siens :- le personnel : recrutement, appointements, assurances, sécu-

rité sociale, etc...- les bâtiments et équipements : bâtir, entretenir, rendre «fonc-

tionnel», sécurité incendie et technique, assurances, etc...

- : budget, comptabilité, statistiques, trésorerie, contentieux, emprunts, etc.

LA DIRECTION MÉDICALE ET SON DÉPARTEMENT (2)La direction médicale assure le recrutement du personnel médical, participe à la direction journalière de l�hôpital et veille en particulier au fonctionnement harmonieux des ser-vices médicaux en s�assurant qu�ils répondent aux besoins des patients. Son rôle est d�être l�animateur des équipes médica-les, le promoteur des progrès Le directeur est nommé par le Conseil d�administration.Le département médical comprend les membres du person-nel médical, responsables des soins donnés aux patients. L�ensemble des médecins désigne ses représentants au Conseil médical : c�est l�organe représentatif qui élit un président;

son rôle est d�être le représentant des médecins auprès des directions.

LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET SON DEPARTEMENT (3)Ce département réunit le personnel bachelier, gradué et breveté, assistant en soins hospitaliers, aide soignant, ambulancier, brancardier.

La tâche principale du personnel et soignant est la prise en charge globale du patient ainsi que l�exécution de soins prescrits ou par un médecin.. Au niveau d une unit de soins (± 30 patients), les

sont sous la responsabilité d�un(e) en chef qui coordonne les soins aux patients, les contacts avec les médecins ainsi qu�avec les autres intervenants au chevet du patient (kiné) et qui assure l�animation de son équipe.

. Au niveau de l h pital, le personnel et soignant est sous la responsabilité d�un(e) directeur(trice) du dépar-tement dont le rôle est le recrutement et la sé-lection du personnel de soins, l�organisation générale des soins, la coordination avec les autres départements et la gestion de son département.

LES UNITÉS DE SOINS (4)Selon leur affection et le traitement envisagé, les patients seront hospitalisés dans une unité de soins appartenant au service de médecine ou de chirurgie. Ce dernier suppose l�existence d�un quartier opératoire : section technique, obli-gatoirement isolée, comprenant un matériel spécial et des équipes plus particulièrement entraînées aux interventions chirurgicales.

certains hôpitaux ont des unités spécialisées de Gyné-cologie-Obstétrique, Pédiatrie, Psychiatrie, Soins Intensifs (ou Réanimation) et d�Urgences�

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LES DÉPARTEMENTS AU SEIN D’UN HÔPITAL

Leur nombre dépendra de l�importance de l�institution. Nous proposons ici une brève description des services que vous retrouverez dans la structure ci-dessus.

LA DIRECTION ADMINISTRATIVE ET SON DEPARTEMENT (1)Elle est chargée de procurer à l�hôpital les moyens nécessaires à son fonctionnement et de les gérer selon la politique -nie par le Conseil d�administration. Ce dernier nomme un directeur administratif.Ses moyens sont le personnel ; les bâtiments et équipements; les Le département est donc chargé des tâches de gestion et d�ex-ploitation.Voici quelques domaines qui sont les siens :- le personnel : recrutement, appointements, assurances, sécu-

rité sociale, etc...- les bâtiments et équipements : bâtir, entretenir, rendre «fonc-

tionnel», sécurité incendie et technique, assurances, etc...

- : budget, comptabilité, statistiques, trésorerie, contentieux, emprunts, etc.

LA DIRECTION MÉDICALE ET SON DÉPARTEMENT (2)La direction médicale assure le recrutement du personnel médical, participe à la direction journalière de l�hôpital et veille en particulier au fonctionnement harmonieux des ser-vices médicaux en s�assurant qu�ils répondent aux besoins des patients. Son rôle est d�être l�animateur des équipes médica-les, le promoteur des progrès Le directeur est nommé par le Conseil d�administration.Le département médical comprend les membres du person-nel médical, responsables des soins donnés aux patients. L�ensemble des médecins désigne ses représentants au Conseil médical : c�est l�organe représentatif qui élit un président;

son rôle est d�être le représentant des médecins auprès des directions.

LA DIRECTION DES SOINS INFIRMIERS ET SON DEPARTEMENT (3)Ce département réunit le personnel bachelier, gradué et breveté, assistant en soins hospitaliers, aide soignant, ambulancier, brancardier.

La tâche principale du personnel et soignant est la prise en charge globale du patient ainsi que l�exécution de soins prescrits ou par un médecin.. Au niveau d une unit de soins (± 30 patients), les

sont sous la responsabilité d�un(e) en chef qui coordonne les soins aux patients, les contacts avec les médecins ainsi qu�avec les autres intervenants au chevet du patient (kiné) et qui assure l�animation de son équipe.

. Au niveau de l h pital, le personnel et soignant est sous la responsabilité d�un(e) directeur(trice) du dépar-tement dont le rôle est le recrutement et la sé-lection du personnel de soins, l�organisation générale des soins, la coordination avec les autres départements et la gestion de son département.

LES UNITÉS DE SOINS (4)Selon leur affection et le traitement envisagé, les patients seront hospitalisés dans une unité de soins appartenant au service de médecine ou de chirurgie. Ce dernier suppose l�existence d�un quartier opératoire : section technique, obli-gatoirement isolée, comprenant un matériel spécial et des équipes plus particulièrement entraînées aux interventions chirurgicales.

certains hôpitaux ont des unités spécialisées de Gyné-cologie-Obstétrique, Pédiatrie, Psychiatrie, Soins Intensifs (ou Réanimation) et d�Urgences�

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LES SERVICES ADMINISTRATIFS (5)Ils assurent l�accueil des personnes entrant dans l�hôpital, l�admission des patients, la réservation des lits, le secrétariat et la comptabilité. Celle-ci exécute les opérations nécessaires à la gestion de l�hôpital : le budget, l�I.N.A.M.I. (Institut National d�Assurance Maladie et Invalidité), les fac-tures, les calculs des rémunérations du personnel, etc.

LES SERVICES HÔTELIERS (6)Ils englobent les diététiciens, les cuisiniers et le personnel de cuisine. Leur rôle : préparer les repas des patients en tenant compte des programmes alimentaires prescrits et préparer les repas du personnel.

LE SERVICE D�ENTRETIEN (7)Les services assurés par ce département concernent tout ce qui touche à l�entretien et aux réparations des équipements et des bâtiments. Il assure le nettoyage de tous les locaux et éventuellement le blanchissage du linge.Actuellement, la plupart des hôpitaux utilisent des services de blanchisserie extérieurs.

LE SERVICE CENTRAL DES FOURNITURES OU ECONO-MAT(8)Ce département est responsable de l�achat et de la livraison de l�équipement hospitalier. Il peut aussi s�occuper de la sté-rilisation centrale. Parfois ces fonctions sont prises en char-ge par le département des soins

LES LABORATOIRES (9)Ce département effectue les analyses demandées par le mé-decin: analyse de sang et d�urine, et d�autres prélèvements.

LA RADIOLOGIE OU IMAGERIE MEDICALE(10)Ce service a pour fonction d�utiliser diverses techniques de visualisation de l�intérieur du corps des patients au moyen de rayonnements (rayons X, isotopes, résonance magnétique)

selon les demandes du médecin. Ce département comporte des médecins spécialisés en radiologie ainsi que du personnel

et des techniciens.

LA PHYSIOTHÉRAPIE (11)Ce département s�occupe de l�évaluation et du traitement de la force et de la mobilité fonctionnelle des patients. Il le fait par l�intermédiaire de plusieurs disciplines. la kinesitherapie prend en charge les traitements en rapport

avec le système musculo-squelettique.. l ergotherapie est une rééducation fonctionnelle, occupa-tionnelle ou préprofessionnelle qui vise le rétablissement des fonctions tant organiques que psychiques, dont la est l�indépendance optimale dans l�accomplissement des activités de la vie journalière. Elle s�appuie sur des techniques artisa-nales ou des pratiques de la vie quotidienne.

. la logopedie prend en charge le réapprentissage du langage.

LA PHARMACIE (12)Ce département fournit les produits pharmaceutiques pres-crits par le médecin. Le pharmacien prépare lui-même cer-tains médicaments; d�autres sont achetés dans le commerce et distribués dans les unités de soins.

LES CONSULTATIONS (13)Voici une liste des consultations les plus répandues :. cardiologie . gynécologie. dermatologie . médecine interne. gastro-entérologie . neurologie. pédiatrie . oncologie. ophtalmologie . orthopédie

L�explication de ces termes est reprise dans le vocabulaire de base.

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LES SERVICES ADMINISTRATIFS (5)Ils assurent l�accueil des personnes entrant dans l�hôpital, l�admission des patients, la réservation des lits, le secrétariat et la comptabilité. Celle-ci exécute les opérations nécessaires à la gestion de l�hôpital : le budget, l�I.N.A.M.I. (Institut National d�Assurance Maladie et Invalidité), les fac-tures, les calculs des rémunérations du personnel, etc.

LES SERVICES HÔTELIERS (6)Ils englobent les diététiciens, les cuisiniers et le personnel de cuisine. Leur rôle : préparer les repas des patients en tenant compte des programmes alimentaires prescrits et préparer les repas du personnel.

LE SERVICE D�ENTRETIEN (7)Les services assurés par ce département concernent tout ce qui touche à l�entretien et aux réparations des équipements et des bâtiments. Il assure le nettoyage de tous les locaux et éventuellement le blanchissage du linge.Actuellement, la plupart des hôpitaux utilisent des services de blanchisserie extérieurs.

LE SERVICE CENTRAL DES FOURNITURES OU ECONO-MAT(8)Ce département est responsable de l�achat et de la livraison de l�équipement hospitalier. Il peut aussi s�occuper de la sté-rilisation centrale. Parfois ces fonctions sont prises en char-ge par le département des soins

LES LABORATOIRES (9)Ce département effectue les analyses demandées par le mé-decin: analyse de sang et d�urine, et d�autres prélèvements.

LA RADIOLOGIE OU IMAGERIE MEDICALE(10)Ce service a pour fonction d�utiliser diverses techniques de visualisation de l�intérieur du corps des patients au moyen de rayonnements (rayons X, isotopes, résonance magnétique)

selon les demandes du médecin. Ce département comporte des médecins spécialisés en radiologie ainsi que du personnel

et des techniciens.

LA PHYSIOTHÉRAPIE (11)Ce département s�occupe de l�évaluation et du traitement de la force et de la mobilité fonctionnelle des patients. Il le fait par l�intermédiaire de plusieurs disciplines. la kinesitherapie prend en charge les traitements en rapport

avec le système musculo-squelettique.. l ergotherapie est une rééducation fonctionnelle, occupa-tionnelle ou préprofessionnelle qui vise le rétablissement des fonctions tant organiques que psychiques, dont la est l�indépendance optimale dans l�accomplissement des activités de la vie journalière. Elle s�appuie sur des techniques artisa-nales ou des pratiques de la vie quotidienne.

. la logopedie prend en charge le réapprentissage du langage.

LA PHARMACIE (12)Ce département fournit les produits pharmaceutiques pres-crits par le médecin. Le pharmacien prépare lui-même cer-tains médicaments; d�autres sont achetés dans le commerce et distribués dans les unités de soins.

LES CONSULTATIONS (13)Voici une liste des consultations les plus répandues :. cardiologie . gynécologie. dermatologie . médecine interne. gastro-entérologie . neurologie. pédiatrie . oncologie. ophtalmologie . orthopédie

L�explication de ces termes est reprise dans le vocabulaire de base.

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LE SERVICE SOCIAL (14)

Ce département prend en charge l�aide sociale au patient : démarches auprès de la mutuelle, du lieu de travail, de l�Of-

National des Pensions. Il se préoccupe aussi du retour du patient: chez lui, en famille, en maison de repos ou de conva-lescence.

LE SERVICE D�ASSISTANCE MORALE, RELIGIEUSE OU PHILO-SOPHIQUE (15)

Ce service est composé d�un ou de plusieurs représentants des églises catholique, protestante, anglicane, orthodoxe, du consistoire central israélite et de la fondation pour l�assis-tance morale laïque.

La confession islamique ne délègue pas de représentant man-daté : l�assistance étant du ressort des proches.

Cette assistance a pour but d�apporter au patient écoute et présence fraternelle.

Les noms de ces représentants sont indiqués sur le formu-laire d�accompagnement que l�hôpital doit remettre au patient lors de son admission ou ils peuvent être obtenus auprès du personnel et des services administra-tifs.

LE SERVICE MORTUAIRE (16)

Ce service se charge d�abriter, dans la morgue, le corps de la personne décédée au cours de son hospitalisation.

Il lui appartiendra d�accueillir, dans les meilleures conditions, la famille et les amis qui désirent rendre une dernière visite au défunt. Il offre à la famille, le cas échéant avec le concours d�autres services, l�assistance morale, religieuse et adminis-trative dont elle aurait besoin.

LES SOINS PALLIATIFS (17)L�unité des soins palliatifs accueille des patients atteints d�une maladie évolutive incurable. L�objectif de cette unité est de veiller à la mise au point de traitements antidouleur, au bon contrôle des symptômes, à l�accompagnement global du patient et de ses proches et à assurer une qualité de la de vie.

L�HOPITAL DE JOUR (18)L�hôpital de jour peut être scindé en deux unités «hôpital de jour médical» et «hôpital de jour chirurgical».

Hôpital de jour chirurgical : l�évolution des techniques opé-ratoires et anesthésiques rendent aujourd�hui possible de pratiquer certaines interventions chirurgicales (par exemple : extraction d�une dent de sagesse, liposuccion, opération de la cataracte�), en toute sécurité, tout en libérant le patient de la contrainte de l�hospitalisation.

L�hôpital de jour médical ou centre de traitement ambula-toire (CTA) a pour mission d�accueillir des patients dont le traitement n�exige pas ou plus d�hospitalisation (principale-ment des patients qui subissent une chimiothérapie).

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LE SERVICE SOCIAL (14)

Ce département prend en charge l�aide sociale au patient : démarches auprès de la mutuelle, du lieu de travail, de l�Of-

National des Pensions. Il se préoccupe aussi du retour du patient: chez lui, en famille, en maison de repos ou de conva-lescence.

LE SERVICE D�ASSISTANCE MORALE, RELIGIEUSE OU PHILO-SOPHIQUE (15)

Ce service est composé d�un ou de plusieurs représentants des églises catholique, protestante, anglicane, orthodoxe, du consistoire central israélite et de la fondation pour l�assis-tance morale laïque.

La confession islamique ne délègue pas de représentant man-daté : l�assistance étant du ressort des proches.

Cette assistance a pour but d�apporter au patient écoute et présence fraternelle.

Les noms de ces représentants sont indiqués sur le formu-laire d�accompagnement que l�hôpital doit remettre au patient lors de son admission ou ils peuvent être obtenus auprès du personnel et des services administra-tifs.

LE SERVICE MORTUAIRE (16)

Ce service se charge d�abriter, dans la morgue, le corps de la personne décédée au cours de son hospitalisation.

Il lui appartiendra d�accueillir, dans les meilleures conditions, la famille et les amis qui désirent rendre une dernière visite au défunt. Il offre à la famille, le cas échéant avec le concours d�autres services, l�assistance morale, religieuse et adminis-trative dont elle aurait besoin.

LES SOINS PALLIATIFS (17)L�unité des soins palliatifs accueille des patients atteints d�une maladie évolutive incurable. L�objectif de cette unité est de veiller à la mise au point de traitements antidouleur, au bon contrôle des symptômes, à l�accompagnement global du patient et de ses proches et à assurer une qualité de la de vie.

L�HOPITAL DE JOUR (18)L�hôpital de jour peut être scindé en deux unités «hôpital de jour médical» et «hôpital de jour chirurgical».

Hôpital de jour chirurgical : l�évolution des techniques opé-ratoires et anesthésiques rendent aujourd�hui possible de pratiquer certaines interventions chirurgicales (par exemple : extraction d�une dent de sagesse, liposuccion, opération de la cataracte�), en toute sécurité, tout en libérant le patient de la contrainte de l�hospitalisation.

L�hôpital de jour médical ou centre de traitement ambula-toire (CTA) a pour mission d�accueillir des patients dont le traitement n�exige pas ou plus d�hospitalisation (principale-ment des patients qui subissent une chimiothérapie).

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VII.

Dans cette partie, nous avons souhaité expliciter un certain nombre de métiers en rapport avec le milieu médical et les formations requises pour les exercer. Cet aperçu ne se veut donc pas exhaustif. Pour plus d�informations, n�hésitez pas à contacter le SIEP (1).

Ces professions peuvent être exercées par des hommes ou des femmes. Dans les descriptions ci-dessous, nous avons choisi le genre le plus fréquent.

ACCOUCHEUSE OU SAGE-FEMMEC�est la personne qui donne des soins et des conseils aux femmes pendant la grossesse, l�accouchement et la période postnatale. Elle travaille en milieu hospitalier, elle exerce également dans des centres de plannings familiaux, elle peut également travailler comme indépendante à domicile ou en maisons de naissance.

Formation : Enseignement supérieur, Bachelier (4 ans) et jury de l�enseignement supérieur de la Communauté fran-çaise.

ASSISTANT EN LOGISTIQUECette profession a été instituée en 1997 dans le cadre du Plan Maribel de venir en aide aux en unité de soins. L�assistant logistique effectue essentiellement des tâches administratives et logistiques qui sont liées au fonctionnement de l�unité de soins et qui améliorent le fonctionnement d�un service hospitalier.

Formation : Enseignement de promotion sociale, formation longue (± 500h) si on ne dispose d�aucune formation courte (1 mois), si on est diplômé dans l�aide aux personnes.

AUDIOLOGISTEC�est un spécialiste des troubles de la communication humaine liés aux problèmes auditifs. Son rôle est notamment d�évaluer les capacités auditives des personnes malentendantes, de recher-cher les causes et les facteurs aggravants de leurs Il recommande également les appareils auditifs et les aides de suppléance à l�audition, adapté(e)s aux besoins de chacun. Clas-siquement, on peut distinguer l�audiologiste clinicien, qui tra-vaille en collaboration avec les médecins ORL et qui s�occupe davantage des tests cliniques, des mesures de l�audition et de l�équilibre�, de l�audiologiste audicien qui réalise l�appareilla-ge des personnes malentendantes, l�adaptation des appareils auditifs sur des oreilles dans le but de compenser la perte d�audition.Formation : En Belgique francophone, actuellement une seu-le école (Haute Ecole Leonard de Vinci- Institut Marie Haps) assure la formation de Bachelier en audiologie. Formation su-périeure non universitaire (3 ans).

AUXILIAIRE POLYVALENTEElle est appelée également auxiliaire familiale et sanitaire, aide sanitaire, aide familial(e). Cette personne a pour travail d�assurer un accompagnement des de les aider dans la vie quotidienne (repas, ménage, lessive). Elle aide également les personnes en perte d�autonomie à assurer leurs besoins primaires (faire sa toilette, se vêtir, manger, boire, se déplacer). L�auxiliaire polyvalent doit faire preuve de beau-coup d�écoute.Il/elle travaille essentiellement au domicile des dans le cadre d�un service d�aide à domicile ou au sein d�une maison de repos.Aide soignante est un autre vocable, un autre métier.Formation : Enseignement secondaire professionnel option «auxiliaire familial et sanitaire». Enseignement de promo-

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VII.

Dans cette partie, nous avons souhaité expliciter un certain nombre de métiers en rapport avec le milieu médical et les formations requises pour les exercer. Cet aperçu ne se veut donc pas exhaustif. Pour plus d�informations, n�hésitez pas à contacter le SIEP (1).

Ces professions peuvent être exercées par des hommes ou des femmes. Dans les descriptions ci-dessous, nous avons choisi le genre le plus fréquent.

ACCOUCHEUSE OU SAGE-FEMMEC�est la personne qui donne des soins et des conseils aux femmes pendant la grossesse, l�accouchement et la période postnatale. Elle travaille en milieu hospitalier, elle exerce également dans des centres de plannings familiaux, elle peut également travailler comme indépendante à domicile ou en maisons de naissance.

Formation : Enseignement supérieur, Bachelier (4 ans) et jury de l�enseignement supérieur de la Communauté fran-çaise.

ASSISTANT EN LOGISTIQUECette profession a été instituée en 1997 dans le cadre du Plan Maribel de venir en aide aux en unité de soins. L�assistant logistique effectue essentiellement des tâches administratives et logistiques qui sont liées au fonctionnement de l�unité de soins et qui améliorent le fonctionnement d�un service hospitalier.

Formation : Enseignement de promotion sociale, formation longue (± 500h) si on ne dispose d�aucune formation courte (1 mois), si on est diplômé dans l�aide aux personnes.

AUDIOLOGISTEC�est un spécialiste des troubles de la communication humaine liés aux problèmes auditifs. Son rôle est notamment d�évaluer les capacités auditives des personnes malentendantes, de recher-cher les causes et les facteurs aggravants de leurs Il recommande également les appareils auditifs et les aides de suppléance à l�audition, adapté(e)s aux besoins de chacun. Clas-siquement, on peut distinguer l�audiologiste clinicien, qui tra-vaille en collaboration avec les médecins ORL et qui s�occupe davantage des tests cliniques, des mesures de l�audition et de l�équilibre�, de l�audiologiste audicien qui réalise l�appareilla-ge des personnes malentendantes, l�adaptation des appareils auditifs sur des oreilles dans le but de compenser la perte d�audition.Formation : En Belgique francophone, actuellement une seu-le école (Haute Ecole Leonard de Vinci- Institut Marie Haps) assure la formation de Bachelier en audiologie. Formation su-périeure non universitaire (3 ans).

AUXILIAIRE POLYVALENTEElle est appelée également auxiliaire familiale et sanitaire, aide sanitaire, aide familial(e). Cette personne a pour travail d�assurer un accompagnement des de les aider dans la vie quotidienne (repas, ménage, lessive). Elle aide également les personnes en perte d�autonomie à assurer leurs besoins primaires (faire sa toilette, se vêtir, manger, boire, se déplacer). L�auxiliaire polyvalent doit faire preuve de beau-coup d�écoute.Il/elle travaille essentiellement au domicile des dans le cadre d�un service d�aide à domicile ou au sein d�une maison de repos.Aide soignante est un autre vocable, un autre métier.Formation : Enseignement secondaire professionnel option «auxiliaire familial et sanitaire». Enseignement de promo-

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tion sociale : formation «auxiliaire polyvalent de services à domicile et en collectivités».

BANDAGISTE, ORTHÉSISTE ET PROTHÉSISTELe Bop est la personne qui conçoit, fabrique, ajuste et répare des appareils de soutien (bandages, corset, poches, ceintures médi-cales, orthèses, semelles, genouillères, minerves�) et des appa-reils de remplacement (prothèses). Pour ce faire, elle détermine les besoins en appareillage à partir de l�ordonnance du médecin, prend les mesures et empreintes nécessaires, conçoit les plans et prototypes des appareils et les fabrique.Formation : Enseignement supérieur non universitaire, Ba-chelier en bandagisterie (3 ans), puis 2 ans de stage pratique.

CHERCHEUR EN BIOTECHNOLOGIEEn général, le chercheur travaille en équipe multidiscipli-naire. La partie expérimentale est la part la plus importante de son travail : cultiver des cellules, en extraire des molécules d�intérêt� Le chercheur doit aussi rédiger des publications et des articles qui donneront la mesure de ces travaux. Il doit continuellement se mettre au courant des avancées techno-logiques et Formation : Formation universitaire en sciences de la vie (biologie, biotechnologie, agronomie, chimie�) de type court ou long selon le diplôme.

DÉLÉGUÉ MÉDICALC�est un métier qui se situe au carrefour des sciences et de l�économie. Ce sont les pharmaceutiques qui se char-gent en interne de former les délégués médicaux. Formation : Les sociétés pharmaceutiques engagent princi-palement : des Bacheliers de l�enseignement supérieur (bio-logie médicale, ingénieur industriel en chimie) ou des Mas-ters en sciences chimiques, en sciences biomédicales, sciences pharmaceutiques�

DENTISTELe dentiste s�occupe de la santé buccale des patients, il dis-pense des soins bucco-dentaires.Il existe deux spécialisations reconnues et agrées en dentiste-rie :. L�orthodontie : dépistage ou correction, au moyen d�appa-

reils correcteurs ou amovibles, des anomalies pouvant survenir en cours de croissance dans le positionnement ou l�alignement des dents et des mâchoires.

. La parodontologie : prévention, diagnostic, traitement des maladies affectant les gencives et les os qui supportent les dents.

Formation : Enseignement universitaire, Master en sciences dentaires (5 ans)

DIÉTÉTICIENC�est la personne qui guide les choix alimentaires de person-nes de tous les âges ou de collectivités de tous les âges. Elle peut, entre autres, évaluer le comportement alimentaire, établir un traitement nutritionnel, élaborer des menus. Elle peut également superviser l�approvisionnement, la produc-tion et la distribution des aliments et repas. Elle peut travailler en milieu hospitalier, en maisons de repos, en crèches, en restaurant d�entreprises. Le secteur agro-ali-mentaire emploie aussi des diététiciens pour l�élaboration et le contrôle des produits de consommation. Formation : Enseignement supérieur non universitaire, Bachelier en 3 ans.

ERGOTHÉRAPEUTEL�objectif de l�ergothérapeute est de restituer à la personne son indépendance, de faciliter son intégration dans son mi-lieu, de l�amener au développement optimal de ses capacités, tout en tenant compte de ses limites.

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VIII.

AVANT-PROPOSLe vocabulaire médical de base est destiné à des personnes non-professionnelles qui entrent en contact avec le milieu hospita-lier : volontaires, accompagnants, familles des hospitalisés...

Ses buts sont multiples :. Apporter une information personnelle à son utilisateur.. Donner, à l�occasion, un support d�information, au ma-

lade hospitalisé.. Susciter dialoguele du malade avec le personnel soignant.. le du volontaire en tant que relais entre le(s)

malade(s) et les soignants.

TERMES MEDICAUX

INTRODUCTIONCe lexique reprend des termes couramment utilisés en milieu hospitalier.

Les mots ont été choisis selon deux critères :

.Sauf dans quelques cas où cela se les termes d�ana-tomie, de physiologie et les termes désignant des affections n�ont pas été repris.

Pour chaque terme, nous avons tenté de donner une explica-tion qui soit à la fois la plus simple, la plus compréhensible et la plus exacte possible. Il en résulte que chaque mot de l�ex-plication compte et qu�une lecture attentive est nécessaire.

Le lexique n�est pas à lire d�une traite mais à utiliser comme un outil de travail. Toutefois, nous conseillons vivement à l�utilisateur de lire attentivement les deux rubriques «Notions de base» et «Mots qui prêtent à confusion».

QUELQUES ABRÉVIATIONS

cf. = du latin confer = allez voir, comparez. Dans les cf. les mots sont classés dans l�ordre alpha-

bétiquesyn. = synonyme = autre mot qui a la même j. = jargon utilisé en milieu hospitalier (ex. E.C.G. = E.K.G.

= électrocardiogramme) Il est regrettable qu�en jargon hospitalier, le malade hospitalisé soit trop souvent appelé par son numéro de lit, le nom de sa maladie ou de l�organe à enlever (ex. envoyer la vésicule en salle d’op., l’infarctus du lit 2, l’appendice du lit 3, etc.)

n.m. = nom masculinn. f. = nom fémininadj. = adjectifv. = verben.m., n.f., adj. et v. sont dans le contexte hospitalier.

CATÉGORIES DE MOTS

Les mots repris dans le lexique ont été répertoriés en huit catégoriesAn. = descriptions Anatomiques, physiologiques, etc.Br. = Branches de la médecine, de la chirurgie et des

soinsDi. = Divers, non classables dans les sept catégoriesEx. = e xamensMa. = maladies, affections, états pathologiquesMe. = m dicamentsOb. = Objets, appareils, matérielTr. = Traitements

rôle Faciliter

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VIII.

AVANT-PROPOSLe vocabulaire médical de base est destiné à des personnes non-professionnelles qui entrent en contact avec le milieu hospita-lier : volontaires, accompagnants, familles des hospitalisés...

Ses buts sont multiples :. Apporter une information personnelle à son utilisateur.. Donner, à l�occasion, un support d�information, au ma-

lade hospitalisé.. Susciter le dialogue du malade avec le personnel soignant.. Faciliter le rôle du volontaire en tant que relais entre le(s)

malade(s) et les soignants.

TERMES MEDICAUX

INTRODUCTIONCe lexique reprend des termes couramment utilisés en milieu hospitalier.

Les mots ont été choisis selon deux critères :. mots utilisés couramment en milieu hospitalier. mots qui sont mal connus du grand public.

Sauf dans quelques cas où cela se les termes d�ana-tomie, de physiologie et les termes désignant des affections n�ont pas été repris.

Pour chaque terme, nous avons tenté de donner une explica-tion qui soit à la fois la plus simple, la plus compréhensible et la plus exacte possible. Il en résulte que chaque mot de l�ex-plication compte et qu�une lecture attentive est nécessaire.

Le lexique n�est pas à lire d�une traite mais à utiliser comme un outil de travail. Toutefois, nous conseillons vivement à l�utilisateur de lire attentivement les deux rubriques «Notions de base» et «Mots qui prêtent à confusion».

QUELQUES ABRÉVIATIONS

cf. = du latin confer = allez voir, comparez. Dans les cf. les mots sont classés dans l�ordre alpha-

bétiquesyn. = synonyme = autre mot qui a la même j. = jargon utilisé en milieu hospitalier (ex. E.C.G. = E.K.G.

= électrocardiogramme) Il est regrettable qu�en jargon hospitalier, le malade hospitalisé soit trop souvent appelé par son numéro de lit, le nom de sa maladie ou de l�organe à enlever (ex. envoyer la vésicule en salle d’op., l’infarctus du lit 2, l’appendice du lit 3, etc.)

n.m. = nom masculinn. f. = nom fémininadj. = adjectifv. = verben.m., n.f., adj. et v. sont dans le contexte hospitalier.

CATÉGORIES DE MOTS

Les mots repris dans le lexique ont été répertoriés en huit catégoriesAn. = descriptions Anatomiques, physiologiques, etc.Br. = Branches de la médecine, de la chirurgie et des

soinsDi. = Divers, non classables dans les sept catégoriesEx. = e xamensMa. = maladies, affections, états pathologiquesMe. = m dicamentsOb. = Objets, appareils, matérielTr. = Traitements

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NOTIONS DE BASE

Nous avons délibérément mis en exergue les mots «cellule, tissu, organe». En effet, les notions que ces mots recouvrent constituent les NOTIONS DE BASE de tout ce qui concerne l�or-ganisme humain, qu�il s�agisse de physiologie (= étude du fonc-tionnement des organes), d�anatomie (= description des orga-nes), d�affections, de traitements, etc.

cellule : les cellules sont les plus petites unités de vie possibles. Leur dimension varie de quelques millièmes de millimètre à quelques millimètres. Elles sont limitées par une membrane qui contient un liquide visqueux (= protoplasme ou cytoplasme) et entre autres un noyau. C�est dans le noyau que se trouve une grande partie de l�information qui détermine la structure (agen-cement) de la cellule, son fonctionnement et sa reproduction (hérédité). Les cellules peuvent vivre de façon indépendante (ex. : microbes, levures, etc.) ou bien s�associer pour constituer des tissus et/ou des organes.

tissu : on appelle tissu un ensemble de cellules qui appartiennent à une ou plusieurs espèces, qui sont situées au voisinage l�une de l�autre et qui communiquent chimiquement entre elles pour assurer une ou des fonctions déterminées. A l�œil nu, le tissu apparaît comme homogène (c.-à.-d. uniforme) même s�il est

constitué de cellules d�espèces différentes (ex. le tissu muscu-laire est constitué de cellules musculaires qui ont la propriété de pouvoir se contracter ; le tissu nerveux est constitué de cellules nerveuses qui ont la propriété de pouvoir recevoir et transmet-tre de l�information et de cellules qui entourent les cellules nerveuses pour, entre autres, les isoler les unes des autres, etc.)

organe : les organes sont les parties du corps (ex. estomac, peau, foie, reins, etc.) qui remplissent des fonctions bien (bien à elles). Les organes sont souvent constitués de tissus dif-férents qui se complètent d�assurer la ou les fonctions de l�organe ainsi que son anatomie (ex. : l’estomac est constitué de tissu musculaire pour ses contractions, de tissu qui sécrète les sucs digestifs, de tissu de soutien, etc.)

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NOTIONS DE BASE

Nous avons délibérément mis en exergue les mots «cellule, tissu, organe». En effet, les notions que ces mots recouvrent constituent les NOTIONS DE BASE de tout ce qui concerne l�or-ganisme humain, qu�il s�agisse de physiologie (= étude du fonc-tionnement des organes), d�anatomie (= description des orga-nes), d�affections, de traitements, etc.

cellule : les cellules sont les plus petites unités de vie possibles. Leur dimension varie de quelques millièmes de millimètre à quelques millimètres. Elles sont limitées par une membrane qui contient un liquide visqueux (= protoplasme ou cytoplasme) et entre autres un noyau. C�est dans le noyau que se trouve une grande partie de l�information qui détermine la structure (agen-cement) de la cellule, son fonctionnement et sa reproduction (hérédité). Les cellules peuvent vivre de façon indépendante (ex. : microbes, levures, etc.) ou bien s�associer pour constituer des tissus et/ou des organes.

tissu : on appelle tissu un ensemble de cellules qui appartiennent à une ou plusieurs espèces, qui sont situées au voisinage l�une de l�autre et qui communiquent chimiquement entre elles pour assurer une ou des fonctions déterminées. A l�œil nu, le tissu apparaît comme homogène (c.-à.-d. uniforme) même s�il est

constitué de cellules d�espèces différentes (ex. le tissu muscu-laire est constitué de cellules musculaires qui ont la propriété de pouvoir se contracter ; le tissu nerveux est constitué de cellules nerveuses qui ont la propriété de pouvoir recevoir et transmet-tre de l�information et de cellules qui entourent les cellules nerveuses pour, entre autres, les isoler les unes des autres, etc.)

organe : les organes sont les parties du corps (ex. estomac, peau, foie, reins, etc.) qui remplissent des fonctions bien (bien à elles). Les organes sont souvent constitués de tissus dif-férents qui se complètent d�assurer la ou les fonctions de l�organe ainsi que son anatomie (ex. : l’estomac est constitué de tissu musculaire pour ses contractions, de tissu qui sécrète les sucs digestifs, de tissu de soutien, etc.)

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B.

. .

abcès (Ma), (n.m.) :accumulation de pus relativement im-portante qui creuse une cavité dans les tissus sains (ex. : abcès dentaire «avoir une chique» en termes populaires). cf. pus

ablation (Tr), (n.f.): intervention chirurgicale qui consiste à enlever une partie du corps ou un corps étranger (ex. : ablation de l’appendice, ablation d’un ongle, etc.). cf. excision, exérèse, extraction

accident vasculaire cérébral (Ma), (n.m.) :«accident» au niveau de la circulation du sang dans les artères du cerveau par thrombose, hémorragie ou embolie. Ce type d�accident entraîne des lésions au niveau du cerveau (j. : a.v.c.) cf. embolie, lésion, thrombose

acétone dans les urines (An-Ma) : cf. acétonurie

acétonurie (An-Ma), (n.f.) : présence normale ou non d acé-tone dans les urines.L acétone est produite lors d�une dé-gradation importante des graisses (ex. : après un jeûne prolongé [présence normale], chez un diabétique en déséquilibre [présence anormale], etc.). syn. cétonurie

acharnement thérapeutique (Tr), (n.m.) :utilisation de moyens thérapeutiques qui n�apportent ni soulagement, ni amélio-ration ou espoir de guérison (selon les connaissances médi-cales du moment) chez un malade dont la mort à moyen ou court terme est certaine.

acte technique (Di), (n.m.) : actions et interventions exécutées par les professionnels de la santé (ex. : faire un électrocardiogramme, une piqûre, un massage, etc.) (j. : acte).

ADN (An), (n.m.), (*) :abréviation de l�acide désoxyribonucléi-que;substance chimique qui forme le matériel génétique des

s�appelent des mutations. cf. cellule, mutation

adressogramme (Ob), (n.m.) :ensemble des renseignements administratifs (nom,adresse,...)repris sur une étiquette

adressographe (Ob), (n.m.) :machine utilisée pour l�impres-sion ainsi que le badge plastique sur lequel sont repris les données. Par extension, ce terme désigne aussi l ensemble des renseignements administratifs (nom, adresse,...) repris

nant le malade(=adressogramme). cf. adressogramme

aérosol (Tr-Ob), (n.m.) :suspension dans

(ex. : médicament pour spray de poche, appareil plus so-phistiqué utilisé dans les hôpitaux, etc.) (j. : par extension, aérosol désigne aussi bien l’appareil, l’acte ou le médicament, puf). cf. puf

affection (Ma), (n.f.) :terme utilisé en médecine pour dé-crire tout état de maladie quelles qu�en soient les causes.

aiguë (Di), (adj.) courte durée. Une phase aiguë peut être précédée et/ou sui-vie d une phase chronique. cf. affection, chronique

alèze, alaise ou alèse (Ob), (n.f.) :petit drap employé pour protéger la literie (la majorité des alèzes à usage unique sont du même type de fabrication que les couches pour bébés).

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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. .

abcès (Ma), (n.m.) :accumulation de pus relativement im-portante qui creuse une cavité dans les tissus sains (ex. : abcès dentaire «avoir une chique» en termes populaires). cf. pus

ablation (Tr), (n.f.): intervention chirurgicale qui consiste à enlever une partie du corps ou un corps étranger (ex. : ablation de l’appendice, ablation d’un ongle, etc.). cf. excision, exérèse, extraction

accident vasculaire cérébral (Ma), (n.m.) :«accident» au niveau de la circulation du sang dans les artères du cerveau par thrombose, hémorragie ou embolie. Ce type d�accident entraîne des lésions au niveau du cerveau (j. : a.v.c.) cf. embolie, lésion, thrombose

acétone dans les urines (An-Ma) : cf. acétonurie

acétonurie (An-Ma), (n.f.) : présence normale ou non d acé-tone dans les urines.L acétone est produite lors d�une dé-gradation importante des graisses (ex. : après un jeûne prolongé [présence normale], chez un diabétique en déséquilibre [présence anormale], etc.). syn. cétonurie

acharnement thérapeutique (Tr), (n.m.) :utilisation de moyens thérapeutiques qui n�apportent ni soulagement, ni amélio-ration ou espoir de guérison (selon les connaissances médi-cales du moment) chez un malade dont la mort à moyen ou court terme est certaine.

acte technique (Di), (n.m.) : actions et interventions exécutées par les professionnels de la santé (ex. : faire un électrocardiogramme, une piqûre, un massage, etc.) (j. : acte).

ADN (An), (n.m.), (*) :abréviation de l�acide désoxyribonucléi-que;substance chimique qui forme le matériel génétique des

s�appelent des mutations. cf. cellule, mutation

adressogramme (Ob), (n.m.) :ensemble des renseignements administratifs (nom,adresse,...)repris sur une étiquette

adressographe (Ob), (n.m.) :machine utilisée pour l�impres-sion ainsi que le badge plastique sur lequel sont repris les données. Par extension, ce terme désigne aussi l ensemble des renseignements administratifs (nom, adresse,...) repris

nant le malade(=adressogramme). cf. adressogramme

aérosol (Tr-Ob), (n.m.) :suspension dans

(ex. : médicament pour spray de poche, appareil plus so-phistiqué utilisé dans les hôpitaux, etc.) (j. : par extension, aérosol désigne aussi bien l’appareil, l’acte ou le médicament, puf). cf. puf

affection (Ma), (n.f.) :terme utilisé en médecine pour dé-crire tout état de maladie quelles qu�en soient les causes.

aiguë (Di), (adj.) courte durée. Une phase aiguë peut être précédée et/ou sui-vie d une phase chronique. cf. affection, chronique

alèze, alaise ou alèse (Ob), (n.f.) :petit drap employé pour protéger la literie (la majorité des alèzes à usage unique sont du même type de fabrication que les couches pour bébés).

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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A

allergie (Ma), (n.f.) : réaction intense (ex. : rougeur, rhume des foins, urticaire, etc.) de l�organisme à la présence de quan-tités très petites d�une substance (ex. : crustacés, pollen, foins, fraises, etc.) qui n�en-traîne normalement pas ce type de réaction chez l�être humain. Une réaction allergique sévère peut conduire au choc anaphylactique. cf. choc

Alzheimer (Ma), (n.f.) : la maladie d�Alzheimer est une dé-mence sénile. Elle attaque certaines parties du cerveau de façon évolutive et irréversible. Ceci entraîne un déclin de la mémoire, du langage, du comportement, des capacités co-gnitives, de l�habileté motrice et des activités quotidiennes. cf. démence sénile

ambulatoire (Di), (adj.) : le malade ambulatoire est un malade qui est capable de se déplacer. Le traitement ambulatoire est un traitement appliqué en hôpital à des malades qui ne sont pas hospitalisés (hôpital de jour, clinique d�un jour).

amnésie (Ma), (n.f.) : perte de la mémoire c-à-d incapacité de retenir des choses nouvelles et de se souvenir des choses an-ciennes. Cette perte peut être partielle ou totale, temporaire ou

amputation (Tr), (n.f.) : ablation d�un organe, d�une excrois-sance, de la totalité ou d�une partie d�un membre (ex. : ampu-tation d’un bras, amputation d’un doigt, etc.). cf. ablation

analgésique (Me), (n.m.) : tout ce qui a comme but de calmer ou supprimer la douleur sans la conscience (ex. : médicament, acupuncture, physiothérapie, etc.).

anamnèse (Di), (n.f.) : histoire de la santé et des maladies du

malade et de son entourage. Cette anamnèse est racontée par le malade lui même ou par son entourage. Souvent, en milieu hospitalier, on refait plusieurs anamnèses dans le but de les faire compléter ou préciser. L�anamnèse permet de détecter les facteurs favorisant les problèmes de santé actuels ou futurs (possibilité de conseils, de prévention).

anatomo-pathologie (Br), (n.f.) : branche de la médecine qui traite des altérations des cellules ou des tissus lors des maladies. L�examen anatomo-pathologique se fait sur des prélèvements examinés au microscope (j. : anapath). cf. pathologie, biopsie

anémie (Ma), (n.f.) : diminution du taux d�hémoglobine du sang en dessous du seuil normal (la valeur «normale» est comprise entre 12 et 18 milligrammes pour 100 millilitres de sang). En langage courant, on utilise à tort le terme anémie pour désigner une faiblesse générale. cf. hémoglobine

anesthésie générale (Tr), (n.f.) : perte totale de la sensibilité et de la conscience provoquée par injection ou inhalation de médicaments (ex. : lors d’une intervention, d’un examen, etc.) (j. : une générale) cf. narcose

anesthésie locale (Tr), (n.f.) : perte de la sensibilité et de la sensation de douleur en un endroit déterminé du corps. L�anesthésie locale peut être, soit voulue, soit la conséquen-ce d�une maladie (j. : une locale)

anesthésiologie (Br), (n.f.) : branche de la médecine qui trai-te de l�anesthésie et du maintien des fonctions vitales. Ce mot est également utilisé pour désigner le service de consultation de cette spécialité. cf. anesthésie générale

anévrisme ou anévrysme (Ma), (n.m.) : dilatation anormale

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allergie (Ma), (n.f.) : réaction intense (ex. : rougeur, rhume des foins, urticaire, etc.) de l�organisme à la présence de quan-tités très petites d�une substance (ex. : crustacés, pollen, foins, fraises, etc.) qui n�en-traîne normalement pas ce type de réaction chez l�être humain. Une réaction allergique sévère peut conduire au choc anaphylactique. cf. choc

Alzheimer (Ma), (n.f.) : la maladie d�Alzheimer est une dé-mence sénile. Elle attaque certaines parties du cerveau de façon évolutive et irréversible. Ceci entraîne un déclin de la mémoire, du langage, du comportement, des capacités co-gnitives, de l�habileté motrice et des activités quotidiennes. cf. démence sénile

ambulatoire (Di), (adj.) : le malade ambulatoire est un malade qui est capable de se déplacer. Le traitement ambulatoire est un traitement appliqué en hôpital à des malades qui ne sont pas hospitalisés (hôpital de jour, clinique d�un jour).

amnésie (Ma), (n.f.) : perte de la mémoire c-à-d incapacité de retenir des choses nouvelles et de se souvenir des choses an-ciennes. Cette perte peut être partielle ou totale, temporaire ou

amputation (Tr), (n.f.) : ablation d�un organe, d�une excrois-sance, de la totalité ou d�une partie d�un membre (ex. : ampu-tation d’un bras, amputation d’un doigt, etc.). cf. ablation

analgésique (Me), (n.m.) : tout ce qui a comme but de calmer ou supprimer la douleur sans la conscience (ex. : médicament, acupuncture, physiothérapie, etc.).

anamnèse (Di), (n.f.) : histoire de la santé et des maladies du

malade et de son entourage. Cette anamnèse est racontée par le malade lui même ou par son entourage. Souvent, en milieu hospitalier, on refait plusieurs anamnèses dans le but de les faire compléter ou préciser. L�anamnèse permet de détecter les facteurs favorisant les problèmes de santé actuels ou futurs (possibilité de conseils, de prévention).

anatomo-pathologie (Br), (n.f.) : branche de la médecine qui traite des altérations des cellules ou des tissus lors des maladies. L�examen anatomo-pathologique se fait sur des prélèvements examinés au microscope (j. : anapath). cf. pathologie, biopsie

anémie (Ma), (n.f.) : diminution du taux d�hémoglobine du sang en dessous du seuil normal (la valeur «normale» est comprise entre 12 et 18 milligrammes pour 100 millilitres de sang). En langage courant, on utilise à tort le terme anémie pour désigner une faiblesse générale. cf. hémoglobine

anesthésie générale (Tr), (n.f.) : perte totale de la sensibilité et de la conscience provoquée par injection ou inhalation de médicaments (ex. : lors d’une intervention, d’un examen, etc.) (j. : une générale) cf. narcose

anesthésie locale (Tr), (n.f.) : perte de la sensibilité et de la sensation de douleur en un endroit déterminé du corps. L�anesthésie locale peut être, soit voulue, soit la conséquen-ce d�une maladie (j. : une locale)

anesthésiologie (Br), (n.f.) : branche de la médecine qui trai-te de l�anesthésie et du maintien des fonctions vitales. Ce mot est également utilisé pour désigner le service de consultation de cette spécialité. cf. anesthésie générale

anévrisme ou anévrysme (Ma), (n.m.) : dilatation anormale

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d�une artère avec amincissement de sa paroi. La fragilité qui en découle peut provoquer une rupture de l�artère, suivie d�une hémorragie grave.

angiographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une partie des vais-seaux sanguins après y avoir injecté un produit de contraste. L�angiographie permet soit de visualiser les artères (recherche de lésions), soit de mettre en évidence une position anor-male des artères qui révèle une anomalie au niveau des orga-nes (ex. : rate, pancréas, etc.) (j. : angio). cf. artériographie, organe, produit de contraste, ra-diographie

anorexie (Ma), (n.f.) : perte ou diminution importante de l�appétit qui peut aller jusqu�au refus de manger. Les anorexies peuvent avoir une origine psychologique, d�où le terme «ano-rexie mentale».

antalgique (Me), (adj.) : une position ou une attitude du corps qui a pour but de calmer ou d�éviter la douleur.

anthrax (Ma), (n.m.) : réunion de plusieurs furoncles. cf. furoncle

antibiotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher le développement des bactéries et/ou les tuer. Ce médicament n�a absolument aucune action sur les virus. Dans certains cas, il est donné préventivement. cf. bactérie, virus

anticorps (An), (n.m.), (*) : substance produite par l�orga-nisme suite à l�apparition d�un antigène et qui, en se combi-nant avec lui en vue de son élimination, contribue à la dé-fense de l�organisme contre les virus, les bactéries et d�autres éléments étrangers. cf. bactérie, virus, antigène

antidépresseur (Me), (n.m.) : médicament qui sert à traiter, entre autre, les dépressions.

antidiurétique (Me), (n.m.) : médicament qui sert à diminuer la quantité d�urine sécrétée par les reins.

antiémétique (Me), (n.m.) : médicament utilisé pour prévenir/traiter les nausées et les vomissements. cf. nausée

antifébrile (Me), (n.m.) : cf. antipyrétique

antifongique ou antifungique (Me), (n.m.) : cf. antimycotique

antigène (An), (n.m.), (*) : substance pouvant être comme étrangère par l�organisme et capable de provoquer la formation d�anticorps. Les antigènes peuvent être à l�origine de réactions allergiques (antigènes des pollens, de certains aliments). cf. anticorps, allergie

antihistaminique (Me), (n.m.) : médicament principalement antiallergique et anti-nauséeux. cf. allergie, nausée

antimitotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher la division des cellules (= mitose) et donc leur reproduction (notamment celle des cellules cancéreuses). Utilisé, par exem-ple, en cas de leucémie. cf. cancer, cellule

antimycotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher le développement des champignons et des levures et/ou les tuer. cf. mycose syn. antifongique ou antifungique

antipyrétique (Me), (n.m.) : médicament qui fait baisser la sans pour autant s�attaquer à ses causes.

syn. antifébrile, fébrifuge

antisepsie (Di), (n.f.) : ensemble des méthodes qui ont pour

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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d�une artère avec amincissement de sa paroi. La fragilité qui en découle peut provoquer une rupture de l�artère, suivie d�une hémorragie grave.

angiographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une partie des vais-seaux sanguins après y avoir injecté un produit de contraste. L�angiographie permet soit de visualiser les artères (recherche de lésions), soit de mettre en évidence une position anor-male des artères qui révèle une anomalie au niveau des orga-nes (ex. : rate, pancréas, etc.) (j. : angio). cf. artériographie, organe, produit de contraste, ra-diographie

anorexie (Ma), (n.f.) : perte ou diminution importante de l�appétit qui peut aller jusqu�au refus de manger. Les anorexies peuvent avoir une origine psychologique, d�où le terme «ano-rexie mentale».

antalgique (Me), (adj.) : une position ou une attitude du corps qui a pour but de calmer ou d�éviter la douleur.

anthrax (Ma), (n.m.) : réunion de plusieurs furoncles. cf. furoncle

antibiotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher le développement des bactéries et/ou les tuer. Ce médicament n�a absolument aucune action sur les virus. Dans certains cas, il est donné préventivement. cf. bactérie, virus

anticorps (An), (n.m.), (*) : substance produite par l�orga-nisme suite à l�apparition d�un antigène et qui, en se combi-nant avec lui en vue de son élimination, contribue à la dé-fense de l�organisme contre les virus, les bactéries et d�autres éléments étrangers. cf. bactérie, virus, antigène

antidépresseur (Me), (n.m.) : médicament qui sert à traiter, entre autre, les dépressions.

antidiurétique (Me), (n.m.) : médicament qui sert à diminuer la quantité d�urine sécrétée par les reins.

antiémétique (Me), (n.m.) : médicament utilisé pour prévenir/traiter les nausées et les vomissements. cf. nausée

antifébrile (Me), (n.m.) : cf. antipyrétique

antifongique ou antifungique (Me), (n.m.) : cf. antimycotique

antigène (An), (n.m.), (*) : substance pouvant être comme étrangère par l�organisme et capable de provoquer la formation d�anticorps. Les antigènes peuvent être à l�origine de réactions allergiques (antigènes des pollens, de certains aliments). cf. anticorps, allergie

antihistaminique (Me), (n.m.) : médicament principalement antiallergique et anti-nauséeux. cf. allergie, nausée

antimitotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher la division des cellules (= mitose) et donc leur reproduction (notamment celle des cellules cancéreuses). Utilisé, par exem-ple, en cas de leucémie. cf. cancer, cellule

antimycotique (Me), (n.m.) : médicament qui peut empêcher le développement des champignons et des levures et/ou les tuer. cf. mycose syn. antifongique ou antifungique

antipyrétique (Me), (n.m.) : médicament qui fait baisser la sans pour autant s�attaquer à ses causes.

syn. antifébrile, fébrifuge

antisepsie (Di), (n.f.) : ensemble des méthodes qui ont pour

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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but d�empêcher le développement ou de détruire les micro-bes pathogènes présents sur ou dans l�organisme (bactéries, virus, champignons) d�éviter les maladies et infections qu�ils peuvent causer. cf. bactérie, infection, pathogène, virus

antiseptique (Me), (n.m.) : produit que l�on peut mettre sur les tissus vivants pour empêcher le développement des micro-bes pathogènes ou les détruire (ex. : eau de Javel, alcool, etc.). Un antiseptique peut être utilisé pour faire de l�antisepsie ou de l�asepsie. cf. antisepsie, asepsie, microbe, pathogène, tissu.

anurie (Ma), (n.f.) : absence anormale d�urine dans la vessie, quelles qu�en soient les causes.

anus artificiel (Tr), (n.m.) : sortie et ouverture de l�intestin au niveau de la paroi du ventre suite à une intervention chirur-gicale (= abouchement). Il permet l�évacuation des selles; il peut être temporaire ou (j. : anus, a.a.). cf. colostomie

anxiolytique (Me), (n.m.) : médicament qui sert à diminuer l�anxiété.

aphasie (Ma), (n.f.) : perte totale ou partielle de la capacité d�exprimer sa pensée par la parole et/ou l�écriture. Cette perte du code de la communication est d�origine cérébrale.

apnée (Ma-An), (n.f.) : arrêt plus ou moins long de la respi-ration, volontaire ou non.

artère (An), (n.f.) : vaisseau sanguin dans lequel circule le sang qui vient du coeur (ex. : l’artère pulmonaire contient du sang non oxy-géné qui va du coeur vers les poumons, l’artère aorte contient du sang oxygéné qui va du coeur vers l’ensemble de l’organisme, etc.)

artériographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une partie des ar-tères après y avoir injecté un produit de contraste (j. : artério)

cf. angiographie, produit de contraste, radiogra-phie

artériosclérose (Ma), (n.f.) : épaississement et durcissement de la paroi d�une ou de plusieurs artères. En langage courant, on utilise à tort ce même terme pour décrire la présence de dépôt de graisse à l�intérieur des artères (= athérosclérose)

artériosclérose cérébrale (Ma), (n.f.) : artériosclérose des artères du cerveau. cf. artériosclérose

artérite (Ma), (n.f.) : et/ou dégénérescence au niveau des artères. cf. dégénérescence, infl ammation

arthralgie (Ma), (n.f.) : douleur au niveau d�une ou de plu-sieurs articulations.

arthrite (Ma), (n.f.) : aiguë ou chronique au niveau d�une ou de plusieurs articulations (ex. : rhumatismes, etc.) cf. aigu, chronique, infl ammation

arthrographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une articulation après injection d�un produit de contraste dans l�articulation. cf. produit de contraste, radiographie

arthrose (Ma), (n.f.) : dégénérescence ou usure des tissus (car-tilage, os) d�une ou de plusieurs articulations. Cette affection chronique douloureuse n�est pas de type cf. affection, chronique, dégénérescence, infl amma-tion, tissu

arythmie (Ma), (n.f.) : irrégularité du rythme (ex. : coeur, respi-ration) (j. : employé surtout pour l’irrégularité des battements du coeur).

asepsie (Di), (n.f.) : ensemble des méthodes de protection utilisées pour empêcher l�introduction de microbes dans l�organisme, sur du matériel, etc. (ex. : compresses stériles, instruments chirurgicaux stériles, chambre stérile, etc.). L�hygiène des mains est une

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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but d�empêcher le développement ou de détruire les micro-bes pathogènes présents sur ou dans l�organisme (bactéries, virus, champignons) d�éviter les maladies et infections qu�ils peuvent causer. cf. bactérie, infection, pathogène, virus

antiseptique (Me), (n.m.) : produit que l�on peut mettre sur les tissus vivants pour empêcher le développement des micro-bes pathogènes ou les détruire (ex. : eau de Javel, alcool, etc.). Un antiseptique peut être utilisé pour faire de l�antisepsie ou de l�asepsie. cf. antisepsie, asepsie, microbe, pathogène, tissu.

anurie (Ma), (n.f.) : absence anormale d�urine dans la vessie, quelles qu�en soient les causes.

anus artificiel (Tr), (n.m.) : sortie et ouverture de l�intestin au niveau de la paroi du ventre suite à une intervention chirur-gicale (= abouchement). Il permet l�évacuation des selles; il peut être temporaire ou (j. : anus, a.a.). cf. colostomie

anxiolytique (Me), (n.m.) : médicament qui sert à diminuer l�anxiété.

aphasie (Ma), (n.f.) : perte totale ou partielle de la capacité d�exprimer sa pensée par la parole et/ou l�écriture. Cette perte du code de la communication est d�origine cérébrale.

apnée (Ma-An), (n.f.) : arrêt plus ou moins long de la respi-ration, volontaire ou non.

artère (An), (n.f.) : vaisseau sanguin dans lequel circule le sang qui vient du coeur (ex. : l’artère pulmonaire contient du sang non oxy-géné qui va du coeur vers les poumons, l’artère aorte contient du sang oxygéné qui va du coeur vers l’ensemble de l’organisme, etc.)

artériographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une partie des ar-tères après y avoir injecté un produit de contraste (j. : artério)

cf. angiographie, produit de contraste, radiogra-phie

artériosclérose (Ma), (n.f.) : épaississement et durcissement de la paroi d�une ou de plusieurs artères. En langage courant, on utilise à tort ce même terme pour décrire la présence de dépôt de graisse à l�intérieur des artères (= athérosclérose)

artériosclérose cérébrale (Ma), (n.f.) : artériosclérose des artères du cerveau. cf. artériosclérose

artérite (Ma), (n.f.) : et/ou dégénérescence au niveau des artères. cf. dégénérescence, infl ammation

arthralgie (Ma), (n.f.) : douleur au niveau d�une ou de plu-sieurs articulations.

arthrite (Ma), (n.f.) : aiguë ou chronique au niveau d�une ou de plusieurs articulations (ex. : rhumatismes, etc.) cf. aigu, chronique, infl ammation

arthrographie (Ex), (n.f.) : radiographie d�une articulation après injection d�un produit de contraste dans l�articulation. cf. produit de contraste, radiographie

arthrose (Ma), (n.f.) : dégénérescence ou usure des tissus (car-tilage, os) d�une ou de plusieurs articulations. Cette affection chronique douloureuse n�est pas de type cf. affection, chronique, dégénérescence, infl amma-tion, tissu

arythmie (Ma), (n.f.) : irrégularité du rythme (ex. : coeur, respi-ration) (j. : employé surtout pour l’irrégularité des battements du coeur).

asepsie (Di), (n.f.) : ensemble des méthodes de protection utilisées pour empêcher l�introduction de microbes dans l�organisme, sur du matériel, etc. (ex. : compresses stériles, instruments chirurgicaux stériles, chambre stérile, etc.). L�hygiène des mains est une

(*) : mots repris de la brochure «Mieux comprendre le cancer» avec l’autorisation de l’Association Belge Contre Le Cancer

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